Search is not available for this dataset
input
stringlengths 1
16.6k
| output
stringlengths 1
16.6k
|
---|---|
Louis, signé. Par le Roy : PHELIPPEAUX, signé. « Registrées en conséquence de l'arrêt du second août mil sept cent quarante-huit. » Arch. de la Haute-Garonne, B, édits 49, fol. 258 v°, 259 r°. Provisions d'avocat général au Parlement de Toulouse en faveur de M. de Julien de Pégueiroles. « Louis... Donné à Paris, le vingt-sixième jour d'avril, l'an de grâce mil sept cent quarante-huit. « Registrées en conséquence de l'arrêt du deuxième août mil sept cent quarante-huit. » Ibid., fol. 259, fol. 260. M. de La Roque, op. cit. Je dis de littérateur, car Paris n'absorbait pas alors comme | Ls, signé. Par le Roy : PHELIPPEAUX, signé « Registrées en conséquence de l'arrêt du second aoû mil sept cent quarante-huit. » Arch. de la auGao B, édits 49, fol. 258 v°, 259 r°. Provisions 'avocat général au Parlement de Toulouse e faveur de M. de Julien de Pégueiroles. « Louis... Dé à Pis, le vingt-sixième jour 'avril, 'nla de grâc mil sept en qnaerh.atuu-ti « Registrées en conséquence de l'arrêt du deuxième tûoa ml sept cent quarantehuit » Ibid., fol. 259, fol. .260 M. de La Rq, op. cit. J dis de littérateur, car Paris n'absorbait pas alors comme |
Je dis de littérateur, car Paris n'absorbait pas alors comme aujourd'hui les gloires littéraires, et, pour les Toulousains, c'était monter au faîte que d'entrer aux Jeux Floraux et devenir ainsi le juge de cent œuvres de poésie. Il ne semble pas cependant qu'il ait été un courtisan, encore moins un intrigant. A entendre Poitevin Peitavi, c'est lui qui, par son apparition soudaine à la tête du Parlement, le duc de Fitz-James se disposant à lui donner un ordre personnel de se retirer, aurait, dans la nuit du 13 au 14 septembre 1763, rendu possible l'arrêt portant annulation de la transcription | Je dis de littérateur, car Paris n'absorbait ps alors comme aujourd'hui les gloires lttérrs, et pour les Toulousains, c'était n a faîte que d'entrer aux Jeux Floraux et devenir ainsi le juge de cnt eœusrv d poésie. Il ne semb pas cependant qu'il ait été un courtisan, encore onmis un intrigant. A entendre Ptvn Peitavi c'est lui qui, par son apparition sdn la tête du Plm, le duc de Fitz-James se disposant à lui donner un ordre prsnnl de se retirer, aurait, dans la nuit du 1 au 14 septembre 1763, rendu possible l'arrêt portant annulation de la transcription |
septembre 1763, rendu possible l'arrêt portant annulation de la transcription faite sur ses registres de l'édit du 24 avril précédent qui ordonnait un nouvel impôt, édit que la Cour avait refusé de recevoir. Le lendemain 15, elle rendit un arrêt de prorogation, en considération des affaires publiques. « Je me souviens de cette époque qu'on appelait désastreuse, » dit Poitevin-Peitavi, « parce qu'une compagnie de judicature serait peut-être réduite à l'impuissance de troubler la perception d'un nouvel impôt. Ces jeux d'enfants, car on ne peut pas aujourd'hui leur donner d'autre nom, attiraient alors l'attention de la France entière. » La | septembre 1763, rendu possible l'arrêt portant annulation de la transcription ite sur ses registres de l'édit 24 vi précédent qui ordonnait un nouvel impôt, i que la Cr avait refusé de recevoir. Le lendemain 15, elle rend un arrêt de prorogation, en considération e affaires publiques. « Je me souviens de cette eépuoq qu'on appelait désastreuse, » dit Poitevin-Peitavi, « parce qu'une compagnie de cjariduuet peut-être éit à l'impuissance de troubler al prcptn 'dnu nouvel impôt. Ces jeux d'enfants, cra on ne peut pas aujourd'hui leur donner d'autre nom, attiraient alors l'attention de l France enè. » La |
nom, attiraient alors l'attention de la France entière. » La compagnie de judicature fut, en effet, réduite à l'impuissance. Trois jours après, le 18, la Cour tout entière était aux arrêts. « Elle y passa deux mois et demi, du 19 septembre au 3 décembre. Le 20 septembre, le Conseil d'Etat cassa l'arrêt de prorogation. Le Parlement ne devait pas ignorer que le pouvoir de retarder les vacances appartenait au roi seul. Toutes les séances tenues sans la permission expresse de Sa Majesté n'étaient que des assemblées illicites et prohibées par les lois du royaume. Le souverain jugeait indispensable de | nom, attiraient alors l'attention de la France entière. » La compagnie de judicature fut, en effet uie à l'mpssnc. Trois jours après, le 18, la Cour tout entière était aux arrêts. « Elle y passa deux mois et demi, du 19 sptmbr 3 décembre. Le 20 septembre, le Conseil d'Etat cassa l'rrêt de prorogation. Le Parlement ne devait pas ignorer ue e pvr de retarder les vcncs pprtnt seul. Toutes les séances tenues sans la permission expresse de Sa Majesté 'étaient que des assemblées illicites et prohibées par ls lois du royaume. inouasver jugeait nssepdiliebna ed |
par les lois du royaume. Le souverain jugeait indispensable de réprimer au plus tôt « une entreprise si peu réfléchie et si répréhensible; » il annulait l'arrêt du 14 septembre et défendait à la Cour d'en prendre de pareils à l'avenir, et aux officiers de s'assembler pendant toute la durée des vacances. » de Languedoc, continuation de l'Histoire générale de Languedoc (Ed. Privât), XIII, 1182. LE MARQUIS DE PÉGUEIROLLES. 461 Le marquis de Pégueirolles remplit les fonctions de président à mortier jusqu'en 1767. Le 18 mars de cette année, le roi lui accorda des « lettres d'honneur avec dispense de | par lse ls ud royaume. L souverain jugeait indispensable de réprimer au plus tôt « une entreprise s peu réfléchie t si répréhensible; » annulait l'arrêt du 14 septembre et défendait à la Cour den prndr de pareils à l'avenir, et u ffcrs de sassembler pendant toute la durée des vacances. » d angudc, continuation de l'Histoire générl de Languedoc (d. Prvât), XIII, 1182. EL MRQS DE PÉGUEIROLLES. 461 Le marquis d Pégueirolles remplit les fonctions de teispndér à mortier jsq'n 1767 Le 18 mars d cette année, le r lui a des lettres d'honneur avec dispense de |
roi lui accorda des « lettres d'honneur avec dispense de temps de service ». Président honoraire, il se montra cependant plus tard le caractère généreux, l'homme de décision qu'il avait été déjà dans la circonstance racontée. Il vivait à Millau, où il dirigeait l'éducation des deux fils, Louis-Hippolyte et Henri-Hyacinthe, que Marie-Françoise Honorée de Renault de Lubières, sa seconde femme, lui avait donnés. Cependant il vint à Toulouse partager les dangers que le Parlement allait courir par l'institution, en 1771, du corps connu dans l'histoire sous le nom de Parlement Maupeou. Son nom ne figure pas toutefois sur la liste | roi uil accorda des « lettres d'honneur avec dispense de temps de service ». Présdnt honoraire, il se montra cependant s trd le caractère généreux, l'homme de décision quil avait été déjà dans al circonstance rcnté. Il vivait à Millau, il dirigeait léducation des deux lf,si Louis-Hippolyte et HenriHyacinthe que Marie-Françoise Honorée d Renault de Lbèrs, sa snde femme, lui avait donnés. Cependant il vnt à Toulouse partager sle dangers que le Parlement allait courir par 'institution, en 1771, du cps connu dans l'hstr sous le nom de Parlement Maupeou. Son nom ne figure pas toutefois sur l liste |
Maupeou. Son nom ne figure pas toutefois sur la liste des magistrats qui furent alors exilés. Il n'était, en effet, que président honoraire. Quatre ans plus tard, il reparut à Toulouse, si nous en croyons Poitevin-Peitavi. En 1775, le Parlement fut rétabli; il voulut donc protester par sa présence contre tout ce qui avait été fait. Il vivait encore à Millau au moment où la Révolution éclata. Son nom figura, comme c'était justice, sur la liste des membres qui composaient la souveraine Cour du Parlement. Il fut arrêté, enfermé à la Visitation et conduit à Paris, où il mourut dans | Maupeou. Son nom ne figure pas toutefois sr la liste des magistrats qui frnt alors exilés. Il nétait en effet, que président honoraire. Quatre ans plus tard, il reparut Toulouse, si nous en croyons Poitevin-Peitavi. En 177 le Parlement fut rétabli; l vlt do protester par sa présnc contre tout ce qui avait t fait. Il vvt encore à Millau au moment où la Révolution caaé.lt Son nom figura, comme c'était justice, sur la lesit des membres qui composaient la svrn Cour du Parlement. Il u arrêté, enfermé à la Visitation et conduit à asPr,i où l out snda |
la Visitation et conduit à Paris, où il mourut dans le désument, le 28 octobre 1794, après avoir traversé la prison révolutionnaire et l'hôpital. Il avait soixante-quatorze ans. Cette vie si brillante au début eut une fin triste, désolée, abreuvée de douleurs, car il avait vu l'aîné de ses fils, conseiller aux Enquêtes et à la Chambre Tournelle, enfermé, comme lui, dans les prisons de la Visitation de Toulouse. Il avait soixante-quatorze ans. Cette vie si brillante au début eut une fin triste, désolée, abreuvée de douleurs, car il avait vu l'aîné de ses fils, conseiller aux Enquêtes et à | la ittion et conduit à Paris, où il mourut dans le désument, l 28 octobre 1794, après avoir traversé la prison révolutionnaire et p.latô'ilh Il avait soixante-quatorze ns. Cette vie si brillante au début eut enu fin triste, désolée, abreuvée de douleurs, car il avait vu l'aîné de ses fils, conseiller aux nqêts et à l Chambre Tournelle, enfermé, comme lui, dans sel prsns de la Visitation de Toulouse. Il avait soixante-quatorze ans. Cette vie si brillante au début eut une fin triste, désolée, abreuvée de douleurs, car il avait vu l'aîné de ses fils, cneilr x Enquêtes et à |
vu l'aîné de ses fils, conseiller aux Enquêtes et à la Chambre Tournelle, enfermé, comme lui, dans les prisons de la Visitation de Toulouse. II Le volume manuscrit des œuvres du marquis de Pégueirolles contient quarante-six pièces. Si l'on écarte un arrêt du Parlement du 26 août 1751, la harangue du recteur de l'Université du 13 novembre 1758, une épître en vers adressée à M. de Pégueirolles et neuf mémoires ou rapports qui paraissent être de divers conseillers, il en reste trente et un. Si un monastère peut acquérir par prescription l'exemption de payer la dîme. Discours, Si M. le | l'aîné de ses fls, conseiller aux Enquêtes et à la Chambre Tournelle, enfermé, comme lui, dans les pios de l Visitation de Toulouse. II Le volume manuscrit des œuvres du marquis de geios nten quarante-six pècs. Si l'on écarte un arrêt Parlement du 26 aûot 1751, la harangue d recteur de l'Université ud 13 novembre 1758, une épîtr en vers adressée à . de Pégueirolles et neuf mémoires ou rapports qui paraissent être de divers ecnsl,rlesio il en reste trente et un. Si un monastère peut acquérir par prscrptn pieleot'mxn de payer la dme. Discours, S M le |
prescription l'exemption de payer la dîme. Discours, Si M. le procureur général peut évoquer les causes d'un hôpital malgré les administrateurs. Discours prononcé à l'assemblée des Chambres, le mercredi saint, jour de rende (sic), de l'année 1749. Discours, La première dignité élective, conformative d'une église collégiale, est-elle résignable? Discours, Si les juges des eaux et forêts peuvent connaître incidemment d'une question de mouvance. Discours, Augmentation de pension congrue, demandée par les prébandiers d'un chapitre. Discours, Présomption de confidence. Discours, Quel tribunal est en droit de connaître du fait de rébellion à l'exécution des appointements des juges-consuls. Discours prononcé dans l'Académie | prescription l'exemption ed payer la dîme. ssDui,cro Si M le procureur rléénag pt évoquer les causes d'un ôpt malgré les ainisaturs Discours prononcé à lassemblée des Chambres, le mercredi saint, jour de rnd (sic), de énenl'a 1749. Discours, La première dignité élective conformative d'une gl lgal, est-elle iérsbe?lagn Discours, Si les juges ds eaux et forêts peuvent cnnîtr ment d'une question d .vamuonce Discours, Augmentation de pension congrue, danée par les pébanie d'un cptr o,rsscuDi Présomption de confidence. Discours, Quel tribunal est en droit de connaître du fait de rébellion à l'exécution des appointements des juges-consuls. Discours prnncé dans l'Académie |
à l'exécution des appointements des juges-consuls. Discours prononcé dans l'Académie des Jeux Floraux, le ... janvier 1751, par M. de Pégueiroles, à sa réception à la place de M. Le Mazuyer, procureur général. Discours, Appel comme d'abus. Nécessité des distributions quotidiennes dans les chapitres. CORRECTION ### de Languedoc, continuation de l'Histoire générale de Languedoc (Ed. Privat), XIII, 1182. LE MARQUIS DE PÉGUEIROLLES. 461 Le marquis de Pégueirolles remplit les fonctions de président à mortier jusqu'en 1767. Le 18 mars de cette année, le roi lui accorda des « lettres d'honneur avec dispense de temps de service ». Président honoraire, il | à l'exécution des appointements des juges-consuls. Discours prononcé dans l'Académie des Jx Flrx, le ... janvier 1751, par M. de Pégrls, sa réception à la place de M. Le Mazuyer, procureur général. Discours, Appel comme d'abus. Nécessité des distributions quotidiennes dans les chapitres. CRETION ### de Languedoc, continuation de l'Histoire générale de Languedoc (Ed. Privat), XIII, 1182. LE MRQS DE PÉGUEIROLLES. 416 Le marquis de égrle remplit les fonctions de président à mortier jusqu'en 1767. Le 18 mars d cette année, le roi lui accorda des « lettres dhnu avec dispense de temps d service ». n honoraire, l |
avec dispense de temps de service ». Président honoraire, il se montra cependant plus tard le caractère généreux, l'homme de décision qu'il avait été déjà dans la circonstance racontée. Il vivait à Millau, où il dirigeait l'éducation des deux fils, Louis-Hippolyte et Henri-Hyacinthe, que Marie-Françoise Honorée de Renault de Lubières, sa seconde femme, lui avait donnés. Cependant il vint à Toulouse partager les dangers que le Parlement allait courir par l'institution, en 1771, du corps connu dans l'histoire sous le nom de Parlement Maupeou. Son nom ne figure pas toutefois sur la liste des magistrats qui furent alors exilés. Il | avec dispense temps de service ». Président honoraire, il se montra cependant plus tard le caractère généreux, l'homme e décision qu'il ait été déjà dns la circonstance racontée. Il vvt à Millau, ù il dirigeait l'éducation des deux fils, Louis-Hippolyte et Henri-Hyacinthe, que Marie-Françoise Honorée de Renault de Lubières, sa seconde femme lui vt donnés. Cependant il n à Toulouse tpgaraer les dangers que e Parlement allait or pr l'institution, en 1771, du corps connu dns l'histoire sous le nom de Parlement aue.poMu on nom ne figure pas toutefois sur liste des magistrats rnt alors exilés. Il |
sur la liste des magistrats qui furent alors exilés. Il n'était, en effet, que président honoraire. Quatre ans plus tard, il reparut à Toulouse, si nous en croyons Poitevin-Peitavi. En 1775, le Parlement fut rétabli; il voulut donc protester par sa présence contre tout ce qui avait été fait. Il vivait encore à Millau au moment où la Révolution éclata. Son nom figura, comme c'était justice, sur la liste des membres qui composaient la souveraine Cour du Parlement. Il fut arrêté, enfermé à la Visitation et conduit à Paris, où il mourut dans le désument, le 28 octobre 1794, après | sur la liste des mgstrts qui frnt alors exilés. Il n'était, en effet, que président honoraire. Quatre ans plus tard il reparut à Toulouse, si nous en croyons oe-vitiaitiePvPn. En 1775, le Parlement u rétabli; il voulut donc protester a sa erceépsn contre tout c qui avi été fait. Il vivait encore à Millau au moment ùo la Révolution éclata. Son nom figura, comme 'était cjei,sut sur al liste sed membres qui composaient la souveraine Cour du Parlement Il ft arrêté, enfermé à la Visitation et conduit à Paris, où il mourut dans le désument, le 28 octobre 1794, après |
il mourut dans le désument, le 28 octobre 1794, après avoir traversé la prison révolutionnaire et l'hôpital. Il avait soixante-quatorze ans. Cette vie si brillante au début eut une fin triste, désolée, abreuvée de douleurs, car il avait vu l'aîné de ses fils, conseiller aux Enquêtes et à la Chambre Tournelle, enfermé, comme lui, dans les prisons de la Visitation de Toulouse. Il avait soixante-quatorze ans. Cette vie si brillante au début eut une fin triste, désolée, abreuvée de douleurs, car il avait vu l'aîné de ses fils, conseiller aux Enquêtes et à la Chambre Tournelle, enfermé, comme lui, dans | il mourut dans le désument, le 82 octobre 1794, après avoir traversé la prison révolutionnaire et l'hôpial. Il avait soixante-quatorze ans Cette vie si brillante au début eut une f trst, désolée, arvé de douleurs, car il avait vu l'aîné de ses fils, conseiller aux Enquêtes te l Chambre Tournelle, enfermé, comme lui, dans les prisons de la Visitation de Toulouse. I avait soixante-quatorze ans. vie si brillante au début ute une fin triste, déslé, abreuvée de douleurs, car il vt vu l'aîné de ses fils, conseiller aux Enquêtes et à la Chambre Tournelle, enfermé, comme lui, dans |
Enquêtes et à la Chambre Tournelle, enfermé, comme lui, dans les prisons de la Visitation de Toulouse. II Le volume manuscrit des œuvres du marquis de Pégueirolles contient quarante-six pièces. Si l'on écarte un arrêt du Parlement du 26 août 1751, la harangue du recteur de l'Université du 13 novembre 1758, une épître en vers adressée à M. de Pégueirolles et neuf mémoires ou rapports qui paraissent être de divers conseillers, il en reste trente et un. Si un monastère peut acquérir par prescription l'exemption de payer la dîme. Discours, Si M. le procureur général peut évoquer les causes d'un | Enquêtes et à la Chambre Tournelle, enfermé, comme lui, dans les prisons de la Visitation de Toulouse. II Le volume manuscrit des œuvres du marquis de Pégueirolles contient qrnt-sx c.èeisp Si l'on écarte un arrêt du Parlement du 26 août 1751, la harangue du recteur e 'Université d 13 nvmbr 1758 une épîtr en vrs réaeseds à M. de Pégueirolles et neuf mémoires ou rapports qui araissn être de divers conseillers, il en reste trente et un Si nu monastère et acquérir par prescription l'exemption de payer la dîme. Discours, Si M. le procureur général pt évoquer les causes d'un |
Si M. le procureur général peut évoquer les causes d'un hôpital malgré les administrateurs. Discours prononcé à l'assemblée des Chambres, le mercredi saint, jour de rende (sic), de l'année 1749. Discours, La première dignité élective, conformative d'une église collégiale, est-elle résignable? Discours, Si les juges des eaux et forêts peuvent connaître incidemment d'une question de mouvance. Discours, Augmentation de pension congrue, demandée par les prébandiers d'un chapitre. Discours, Présomption de confidence. Discours, Quel tribunal est en droit de connaître du fait de rébellion à l'exécution des appointements des juges-consuls. Discours prononcé dans l'Académie des Jeux Floraux, le ... janvier 1751, | Si . le procureur général peut évoquer les causes d'un hôpital malgré les administrateurs. Dscrs prononcé à l'assemblée des Chambres, le mercredi saint jour e rende s d lannée 1749. Discours, La première dignité élective, otaefmcvroin d'une église collégiale, est-elle résignable? oi,uscDrs S ls juges des eaux et forêts peuen connaître incidemment d'une question de mouvance. Discours, Augmentation de pension congrue, dmndé par les prébandiers d'un chapitre. Discours, Présomption d confidence. Discours, Quel tribunal est en droit de cernantoî du fait d rébellion à l'exécution e ppntmnts des juges-consuls. Discours énoorpnc dans l'Académie des Jeux Floraux, le ... janvier 1751, |
prononcé dans l'Académie des Jeux Floraux, le ... janvier 1751, par M. de Pégueiroles, à sa réception à la place de M. Le Mazuyer, procureur général. Discours, Appel comme d'abus. Nécessité des distributions quotidiennes dans les chapitres. Discours, S'il faut quarante ans et trois titres consécutifs, pour pouvoir exposer que le bénéfice a accoutumé d'être tenu en commende. XV. Discours prononcé dans l'Académie des Jeux Floraux, par M. de Pégueiroles, modérateur, le 30 avril 1751, à la réception de M. Castillon, à la place de M. de Scopon. XVI. Discours, Éloge de M. de Crillon, archevêque de Narbonne, l'un des | prononcé dans l'Académie ds Jeux Floraux le ... janvier 1751, par de Pégueiroles, à sa réception à al place de .M Le Mazuyer, procureur général. Discours, Appel comme d'abus. Nécessité des distributions qdiuneiensot ds les chapitres. Discours, S'l faut quarante ans et trois ttrs consécutifs, pour pouvoir exposer que le bénéfice a accoutumé d'être tenu en commende. XV. Discours prononcé dans 'Académie des u Flrx, par M. de Peie, modérateur, le 30 avril 1751 la réception de M. Castillon, à la place de M. de Scopon. XVI. Discours, Éloge de M. de Crillon, archevêque de Narbonne, l'un des |
Éloge de M. de Crillon, archevêque de Narbonne, l'un des quarante de l'Académie des Jeux Floraux, prononcé le 2 mai 1751, par M. de Pégueiroles, modérateur de l'Académie. XVII. Discours prononcé dans l'Académie des Jeux Floraux par M. de Pégueiroles, modérateur, le 14 mai 1751, à la réception de M. de Villeneuve de Beauville, à la place de M. de Crillon, archevêque de Narbonne. Arrest du Parlement au 26 août 1751, qui ordonne que le livre intitulé : Discours historiques, etc., sera lacéré et brûlé. XVIII. Discours, Si le titre de l'ordinaire, quoique déjà répudié, empêche la prévention du Pape. | loe de M. de Crillon, archevêque de Narbonne n des quarante de l'Académie des Jeux Floraux, prononcé le 2 m 1751 par M. d Pégueiroles, moératur de 'Académie. XVII. Discours prnncé dans 'Académie des Jeux Floraux pa M. de Pégueiroles, modérat, le 14 mai 1751, à la réception de M. de Villeneuve de eil à la place de M. de ,Clinrlo archevêque e Narbonne. rrst du Parlement au 26 ûtoa 1751, qui ordonne que le livre intitulé Discours historiques, etc., sera lacéré et ûré.bl XVIII. Dscrs, S le titre de l'ordinaire, quoique déjà répdé, empêche la prévention du Pape. |
de l'ordinaire, quoique déjà répudié, empêche la prévention du Pape. XIX. Discours, Si la dette retenue sur résignation, le jour du décès du résignant, doit l'emporter sur la provision de l'ordinaire faite le même jour. Si le résignataire peut être reçu à prouver par témoins que l'évêque 464 MÉMOIRES. deux qui lui appartiennent, y compris le résumé de sa plaidoirie, à la suite de laquelle l'arrêt de 1751 fut rendu. Ces compositions peuvent être distribuées en deux groupes principaux : les œuvres du magistrat, les œuvres de l'homme de lettres. Au magistrat se rapportent les discours ou plaidoiries comme avocat | de l'ordinaire, quoique déjà répudié, empêche la prévention du Pape. XIX Discours, Si la dette ree sur résgntn, le jour du décès du résignant, doit l'emporter r la provision d l'ordinaire faite le même jour. Si l résignataire peut être reçu à prouver par témns l'évêque 464 MÉMRS. deux qui liu appartiennent y compris le résumé de sa irdple,iioa à la suite de laquelle l'arrêt de 1751 fut rendu. Ces compositions pvent être distribuées en deux groupes principaux : l œuvres du mgstrt, les œuvres de l'homme de lettres. uA magistrat se rapportent les discours ou plaidis comme avca |
Au magistrat se rapportent les discours ou plaidoiries comme avocat général, les discours du président à mortier à l'ouverture du Parlement ou, les jours de redde, aux capitoulx; à l'homme de lettres appartiennent quatre discours prononcés aux Jeux Floraux et la traduction de l'ode d'Horace : « Quem virum aut heroea », la douzième du livre Ier. Restent enfin quelques consultations ou réponses du jurisconsulte. Ce bagage littéraire est donc de modeste apparence; il ne semble pas, au surplus, que le magistrat puisse nous intéresser extrêmement. J'ai hâte de dire qu'à mon très a fait refuser les sacrements au résignant, | Au magistrat e pttearrnop les discours ou plaidoiries comme avocat général, les discours du rsie à mortier à l'ouverture d Prlmnt o,u les jrs de ede aux capitoulx; l'homme lttrs appartiennent quatre discours prnncés aux Jeux Floraux et la traduction d lode d'Horace : « Quem virum aut heroea », la douzième du livre Ier. Restent enfin quelques conlti ou réponses du jurisconsulte. Ce bagage littéraire est dnc de modeste apparence; l ne semble pas, au surplus que le magistrat puisse nous intéresser extrêmement. 'ai hâte de dire qà mon très a fait refuser les scrmnts au résignant, |
qu'à mon très a fait refuser les sacrements au résignant, pour extorquer la révocation de la résignation. Autres questions, tant entre le résignataire et le pourvu par l'évêque qu'entre ce pourvu et plusieurs impétrants par devolution. XX. Discours qui devait être prononcé le 12 novembre 1756, et l'a été depuis le lundi 13e du mois de novembre 1758 à l'ouverture du Parlement. XXI. Fragment d'un discours qui devait être prononcé le 12 novembre 1756 à l'ouverture du Parlement. XXII. Discours prononcé à l'ouverture du Parlement le lundi 13e novembre 1758. XXIII. Réponse faite aux Capitouls à l'assemblée des Chambres, le | qu'à mn très fait refuser les sacrements au résignant, pour extorquer la ton de la résignation. Autres questions, tant entre le résignataire et le pourvu pr l'évêque qu'entre ce pourvu et plusieurs impétrants par devolution. XX. Discours qui devait être prononcé l 12 novembre 1756, et ' été depuis le lnd 13e du mois de novembre 1758 à l'ouverture du Parlement. XXI. Fragment d'un discours qui devait être prononcé le 12 novembre 1756 à l'ouverture du Prlmnt. XXII Discours prononcé à l'ouverture du Parlement le lundi 13e novembre 1758. XXIII. Réponse faite aux Capitouls à 'assemblée des Chambres, le |
XXIII. Réponse faite aux Capitouls à l'assemblée des Chambres, le mardi 14e novembre 1758. XXIV. Harangue du recteur de l'Université (M. Brian) à M. le président de Pégueiroles, le lundi 13e novembre 1758. XXV. Épître en vers, du 10 décembre 1758, de M. de Rebourguil fils, à M. de Pégueiroles, au sujet des discours précédents. XXVI. Discours prononcé à l'assemblée des Chambres, le mercredi saint, jour de redde, 10e avril 1759. XXVII. Discours prononcé à l'assemblée des Chambres, le samedi jour de redde, veille de la Pentecôte, 9e mai 1761. XXVIII. Précis pour dame Marie-Thérèse Bessière de Bastide, etc., contre | XXIII. Réponse faite aux Capitouls à l'assemblée des Chambres, le mardi 14e novembre 1758. XXIV. Harangue du recteur de l'nvrsté (M. Brian) à M. le président ed Pégueiroles, le lundi 13e novembre 1758. XXV. Épître en vers du 10 décembre 1758, de M. de Rebourguil fils, à M. de Pur a sujet des dscrs précédents. XXVI. Discours prononcé à 'assemblée ds Chambres, el mercredi saint, jr d redde, e01 avril 1759. IV.XIX Dscrs prononcé à l'assemblée des Chambres, le samedi jour d redde, veille de la Pentecôte, 9 m 1761. XXVIII. Précis pour dm Marie-Thérèse Bessière de Bastide, etc., contre |
XXVIII. Précis pour dame Marie-Thérèse Bessière de Bastide, etc., contre noble Jean-Louis de Blanc de la Guisardière. XXIX. Autre mémoire pour lad. dame contre led. Sr de la Guisardière. XXX. Discours prononcé à l'assemblée des Chambres, le samedi 25 mai 1765, jour de redde. LE MARQUIS DE PÉGUEIROLLES. 465 humble avis on pourrait, sans perte trop sensible pour la postérité, supprimer ce volume des Discours de M. de Pégueirolles. Cependant on serait injuste si on n'avait pour eux que du dédain. Il y a quelque chose à prendre. Et d'abord, le fait de les avoir recueillis et mis en un | XXVIII. Précis pour dame raTèee-sMihér Bessière de Bstd, etc., contre noble Jean-Louis de Blanc de la Guisardière. XXIX. Autre émir pour lad. dame contre led. Sr de la Guisardière. XXX. Dou prononcé à 'assemblée des Chambres, le samedi 25 mai 1765, jour de rdd. L MARQUIS DE PÉGUEIROLLES. 465 hmbl avis on pourrait, sans perte trop sensible pour la otéé supprimer ce volume des Discours de M. de rolls. Cependant on serait injuste si on n'avait pour eux que du dédain. Il y a qlq chose à prendre. Et dabord le fait de les avoir recueillis te ms en un |
le fait de les avoir recueillis et mis en un volume préparé avec soin nous prouve que l'auteur en faisait eus, je veux dire prenait au sérieux ses charges au Parlement, malgré les jeunes années, au nom desquelles tant d'autres se montraient insouciants ou légers. Ensuite, voici deux harangues latines fort courtes l'une et l'autre. La première est de M. de Pégueirolles; il la prononça le 3 septembre 1748, à l'assemblée des Chambres réunies pour sa réception comme avocat général : « Judicia vestra bis adeptus, » tel en est le début. Une note marginale en dénoue pour nous le | le fait de les avoir recueillis et mis en un volume préparé avec soin ns prouve que l'auteur en faisait es,u je veux dire prenait au sérieux ses charges au Parlement, malgré les enes années au nom desquelles tant d'autres se montraient insouciants ou légers. Ensuite, voici deux harangues les fort uoestrc l'une et l'tr. La première est de M. de Pégueirolles; il la prononça le 3 sptmbr 1748, à l'assemblée des Chambres unes pour sa réception comme avocat générl : « Judci vestra bis adeptus, » tel n est le début. Une note agnae en dénoue pour nous le |
le début. Une note marginale en dénoue pour nous le petit mystère; elle nous avertit d'y voir une allusion à deux arrêts précédents : l'un avait adjugé XXXI. Réprimande faite à un officier de justice, le 6 septembre 1761. XXXII. Sur une question agitée en 1767 entre le seigneur et les habitants du lieu de Saint-Cosme. XXXIII. Traduction d'une ode d'Horace. XXXIV. Réponse à des questions proposées en 1771 par un chanoine de Montpellier. XXXV. Mémoire sur une question de féodale contre M. de Bourzes, Sr de Dourdou. XXXVI. Réponse à une question proposée en 1771 par les prieur et | le début. Une note engilrmaa en dénoue pour nous le petit mystère; elle nous avertit d'y voir n llsn dx arrêts sérndécpte : l'un avait adjugé XXXI. Réprimande faite à un officier de justice, le 6 septembre 1761. XXXII. Sur une question agitée n 1767 entre le seger et les habitants du lieu de Saint-Cosme. XXXIII. Traduction d'une ode d'Horace. XXXIV. Réponse à des questions proposées en 1771 par un chanoine de Mntpllr. XXXV. ierMméo sur n question de féodale contre M. de Bourzes, Sr de Dourdou. XXXVI. Réponse à une question proposée en 1771 par les prieur et |
à une question proposée en 1771 par les prieur et curé de Cungs. XXXVII. Sur des questions d'entre M. l'abbé Pons et Messieurs Delon, de Rodez, en 1771. XXXVIII. Petit mémoire pour M. d'Izarn, en 1774. XXXIX. Mémoire au grand Conseil pour le procès concernant le fief de Galinouze. XL. Réponse pour les consuls de Peyrelade contre M. le marquis de Levis d'Ajac touchant le droit de commun de paix. XLI. Mémoire pour obtenir la confirmation du droit de bassin d'Espalion. XLII. Mémoire en réponse pour Messire Etienne d'Urre contre le commandeur de l'ordre de Malte et autres parties. XLIII. | à ue qstn proposée n 1771 par esl prieur et ur de Cungs. XXXVII. Sur des questions d'entre M. lbbé Ps et Messieurs Delon, de Rodez en 1771. XXXVIII. Petit mémoire pour M. d'Izarn, en 1774. XXXIX. Mémoire au rad Conseil pour le procès concernant le fief de Galinouze. XL Réponse pour les consuls de Peyrelade contre M. le marquis de Levis a touchant le droit de commun de paix. XLI. Mémoire pour btnr la confirmation du de bassin d'Espalion. XLII. Mémoire ne réponse pour Messire Etienne 'Urre contre le commandeur de l'ordre d Malte et autres parties. XLIII. |
le commandeur de l'ordre de Malte et autres parties. XLIII. Mémoire pour messire Etienne Julien de Pégueiroles contre l'administrateur général des Domaines. XLIV. Nouveau mémoire. XLV. Autre mémoire. XLVI. Addition au précédent mémoire. 9e SÉRIE. — TOME IV. Il s'étonne du fardeau qui lui est imposé; il fait l'éloge, commandé par les convenances, des magistrats, qui disposent de la fortune et de la vie des hommes et qui, au moment où ils rendent la justice, tiennent la place de la divinité : la vertu et la connaissance des lois ne les élèvent-elles pas au-dessus du sort commun? En finissant, il | le commandeur ed l'ordre d Malte et autres parties. XLIII. Mémoire pour messire Etienne ulen de Pégueiroles cntr l'administrateur général des Domaines. XLIV. Nouveau mémoire. XLV. Autre méme. XLVI. Addition au précédent mémoire. 9e SÉRIE. — TOME IV Il s'étonne du fardeau qui lui est o;isémp i fait l'éloge, comma par les cocnnevsena, ds magistrats, qui dispost de la fortune et de l vei des hommes et qui, au moment où ils rendent la justice, tnnnt la place de la divinité la vertu et l connaissance ds lois ne les élèvent-elles ps au-dessus du sort commun? En finissant il |
les élèvent-elles pas au-dessus du sort commun? En finissant, il rappelle ces paroles de Cicéron : « Quid fit, quod, cum tot summi oratores hominesque sapientissimi sedeant, ego potissimum surrexerim, is, qui neque aetate, neque ingenio sim, cum his qui sedeant, comparandus. » Il conclut en se rassurant lui-même : « Quod viribus deerit, exempla et documenta vestra suppeditent. » Voici cette courte harangue en latin, qui était la langue imposée par la circonstance : « Judicia vestra bis adeptus, Patres amplissimi, superest, ut suffragia consequar, ut quod aequitate vestra institutum est, humanitas indulgentiaque perficiat; et quorum in officio acquirendo | les élèvent-elles pas au-dessus du sort commun? En finissant, il rappelle es paroles de Cicéron : « Qd fit, quod, cum tt summi rtoes hominesque pitisi sedeant, ego potissimum surrexerim, is, qu neque aetate, neque ingenio sim, cmu his qui sedeant, comparandus. » Il conclut en se rassurant lui-même : « Quod viribus deerit, exempla et documenta vestra suppeditent » Voici cette courte harangue en ltn, qui étai la langue imposée par la circonstance : Judicia vestra s adeptus, Patres amplissimi, superest, ut suffragia consequar, u quod aequitate vestra institutum est, humanitas indulgentiaque perficiat; et quorum in fo acquirendo |
institutum est, humanitas indulgentiaque perficiat; et quorum in officio acquirendo et conservando integritatem simul ac benignitatem expertus sum, horum in hoc presenti periculo mihi mera faveat benignitas. « Hac spe, et memoria parentis, qui mihi hodie videtur inter vos sedens, labantem in conspectu vestro animum liceat confirmare; et minus tumultum, quam futurae gratiae adeptionem ipsam vereri. « Me scilicet, quae sit amplissimi senatus dignitas, quae tanti muneris onera, quam meae vires impares, cogitantem, ac quasi conferentem, interdum fere penituit operosos et periculosos honores non fugisse. « Non quidem vobis assidebo, Patres amplissimi, fortunas, vitas hominum dijudicantibus ac quasi vices numinos | institutum est, humanitas indulgentiaque perficiat; et quorum in officio acquirendo et conservando integritatem simul ac bngnttm expertus sum horum in hoc presenti periculo mihi mera fvt benignitas. « Hac spe, et memoria parentis, qui mihi hdie videtur nt vos sdns, labantem in ecnsocptu vt uimnam liceat cnfrmr; et minus tumultum, quam futurae gratiae eimntdpaeo ipsam vereri « Me scilicet, quae amplissimi snts dignitas, quae tanti iurmesn onera, quam meae res impares, cgtntm, ac quasi conferentem, ntrdm fere penituit operosos et periculosos honores on fugisse. « Non quidem visbo sobeis,da Patres amplissimi, fortunas, vitas hominum djdcntbs ac quasi vices numinos |
Patres amplissimi, fortunas, vitas hominum dijudicantibus ac quasi vices numinos gestantibus; quod sane officium est virorum illustrium, quos supra communem sortem virtus evehit et legum peritia. « Sed in hunc prodeo campum, quo ingenii dotis in luce clariori versantur, quo potissimum exultare debet eloquentia : munus non minus nobile, non praeclarum minus; quippe juris publici vindex; Aussi bien les temps sont difficiles, orageux; il faut au magistrat un mâle courage. Où le trouvera-t-il, sinon dans l'éloignement des frivolités puériles, dans l'amour de l'étude et la pratique de la vertu? « Heureux les peuples », s'écriait l'avocat dans la péroraison, « | Patres amplissimi, fortunas, vitas hominum dijudicantibus ac qs vices numinos gestantibus; quod sane officium est virorum illustrium, qs supra mmonmceu sortem virtus vht t lgm peritia « Sd in hunc prodeo campum, quo ingenii dotis in luce clariori versantur, quo potissimum exultare debet eloquentia : munus non minus nobile, non elau minus; quippe juris lii vndx; Aussi bin les temps sont dfcl orageux; il faut au magistrat un mâle courage. Où le trvr-t-l, sinon as léloignement des frivolités puériles, dans l'amour de l'étude et la pratique d la vertu? « Heureux e suelppe », s'écrt l'avocat snda la péroraison, |
Heureux les peuples », s'écriait l'avocat dans la péroraison, « quand de tels sentiments animent le magistrat ! Plus heureux encore quand ils régnent dans le cœur du souverain, quand il préfère le plaisir d'être aimé, le culte intérieur et volontaire qu'on lui rend, à ces hommages extérieurs qu'arrache la crainte ou qu'attire l'éclat de la majesté royale. « Tel est, Messieurs, continuait-il, l'auguste prince qui nous gouverne, toujours épris de la véritable gloire et plus flaté du surnom de bien-aimé que de celui de victorieux ou de conquérant. « Quelque grand qu'il soit par cette suite incroyable de victoires | Heureux les eue », s'écriait l'avocat dans la péroraison, « quand de tels sentiments animent le magistrat ! Plus hrx ncr quand ils régnent dns le cœur du souverain, quand il préfère le plaisir d'être aimé, le culte érieur t volontaire qu'on lui rend, à ces hommages extérieurs qu'rach l crainte ou qu'attire l'éclat de la majesté royale. « Tel est, Mssrs, continuait-il, l'auguste prince qui nous gvrn, toujours épris de la véritable gloire et plus flaté du surnom de bn-mé que de celui de victorieux ou de conquérant. Quelque grand uil soit par cette suite incroyable d victoires |
Quelque grand qu'il soit par cette suite incroyable de victoires qui fera l'étonnement de tous les siècles, il est encore plus grand, nous ne craignons pas de le dire, par ses qualités bienfaisantes; nous devons surtout l'admirer, occupé de soins pacifiques au sein même de la guerre, veillant à l'administration de la justice parmi le tumulte des armes, et de la même main qui gagne des batailles nous traçant de nouvelles lois. « Qui n'eût craint sous tout autre règne que la prospérité de nos armes ne devînt fatale au repos de la nation; que le nombre et la rapidité | Quelque grand qu'il par cette suite ncrybl de victoires qui fera 'étnnt de tous les siècles il est encore plus grand, nuos ne craignons pas de le dire, par ss qualités bienfaisantes; nous dvns surtout l'admirer, occupé de oissn pacifiques au sein même de la guerre, vllnt à l'administration de l justice parmi le tumulte des armes, t de la mêm main q ngega des batailles nous traçant de ouvl lois. « Qui n'eût craint sous tout autre règne que la prospérité de nos armes ne devînt fatale au repos de la nation; que el nombre et la rapidité |
repos de la nation; que le nombre et la rapidité des conquettes n'inspirassent au prince un goût dominant pour la guerre, ce lieu ordinaire des héros? « Mais, au milieu de ses triomphes, le Roi n'a point perdu de vue qu'il est une gloire plus durable et plus pure; il s'est arrêté dans sa course, il a interrompu le cours de ses exploits; il va donner la paix à l'Europe. « N'en doutons point: nous touchons à ces jours heureux qui vont redonner à toutes les parties de l'État, et surtout à ces tribunaux, un nouveau lustre; la réforme des | repos de la nation; que le nombre et la rapidité des conquettes n'nsprssnt au prince un goût dmnnt pour la guerre, ce lieu ordinaire des héros? « Mais, au milieu de ses trmphs, le Roi n'a pi perdu de vue qu'il est une gloire plus durable et plus pure; il s'st arrêté dans sa course, il a interrompu le cours de ses exploits; il va donner l paix à l'Europe. « N'en doutons point: nous touchons à cs jours heureux qui vont redonner à toutes les parties de l'État, et surtout à ces tribunaux, un nouveau lustre la des |
surtout à ces tribunaux, un nouveau lustre; la réforme des troupes, le rétablissement du commerce, tout nous annonce la paix; tout nous assure qu'elle ne sera point un calme stérile, mais un soulagement réel pour les peuples, et qu'elle ne tarde à se montrer que pour se montrer plus libérale. » MESSIEURS, « Quelque beau qu'il soit de juger de la vie et de la fortune des hommes, ce n'est point là votre plus noble fonction; vous êtes placés entre le prince et les sujets; vous avez à maintenir sans cesse et les droits du trône et les libertés des | surtout ces tribunaux, un nouveau lustre; la réforme des troupes, le rétablissement du commerce, tout nous annonce la p; tout nous assure qu'elle ne sera point un calme stérile, mais un soulagement réel pour les peuples, et qu'elle ne trd à s montrer que pour se montrer plus libérale. » MESSIEURS, « Quelque beau qu'il soit de juger de la vie et de la eofnrtu des hommes, ce n' point là votre plus noble fonction; vous êtes placés entre l prince t les sujets; us avez à maintenir sans e et les droits du trône et les libertés ds |
cesse et les droits du trône et les libertés des peuples. « Pour l'un, à l'autorité des lois, vous joignez la force du glaive; pour l'autre, vous usez de supplications, de remontrances, de larmes. Vous résistez même quelquefois, mais toujours pour vous montrer plus fideles; vous et la vérité triomphés à la fin; et la raison longtemps combattue reprend tôt ou tard ses droits. « Loin de nous, et les agitations des républiques, et les excès du pouvoir arbitraire. Nous vivons sous un gouvernement modéré, où l'honneur est le principe agissant, et l'amour le modérateur, comme le soutien du sceptre. | cesse et les droits du trône et les libertés des peupls. « our l'un, à l'autorité des lois, vous neozjig la force du glaive; pour l'autre, vous usez de supplications, de rentane, de larmes. Vous résistez ême quelquefois mais tjrs pour vous montrer plus fideles; vs et la vérité triomphés à la fin; et l raison lngtmps combattue reprend t ou tard ses droits. « Loin de o et les agitations sed républiques, et les excès du pouvoir arbitraire. Nous vivons sous un gouvernement modéré, où l'honneur est le principe agissant, et l'amour le mdértr, comme le soutien d sceptre. |
agissant, et l'amour le modérateur, comme le soutien du sceptre. Nous avons un maître, mais qui veut bien être lui-même soumis à la loi, et son autorité, quoique sans bornes, respecte des maximes fondamentales, qui servent à l'affermir. S'agit-il d'expéditions militaires ? La célérité de l'exécution en assure le succès ; un despote serait moins promptement obéi. Mais s'il est question de nouvelles ordonnances, la lenteur doit en garantir la sagesse. La puissance législative se trouve alors astreinte à des formes certaines. Un ordre surpris, une volonté momentanée n'est pas la loi; il faut une volonté réfléchie, constante, éclairée sur | agsat, et l'amour le modérateur, comme l soutien sceptre Nous vns un maître, mais q veut bien être lui-même soumis à la loi, et son autorité, quoique sans bornes, respecte des mxms fondamentales, qui servent l'affermir. S'agit-il d'expéditions militaires L célérité de exin en assure le succès ; un dp srt moins promptt obéi Mais sil' st question d nouvelles ordonnances, la lenteur doit en garantir la sagesse. La puissance législative es trouve lrs astreinte à des formes certaines. Un or ris, une volonté emnnaoéemt s'ten pas la loi; il faut une lvntoéo réfléchie, constante, éclré sur |
la loi; il faut une volonté réfléchie, constante, éclairée sur ses vérités intérêts; la loi, projettée par le prince, dressée par ses ministres, reçoit son achèvement et sa dernière forme dans le tribunal de la nation. « Heureuse gêne, qui garantit ainsi le prince et des erreurs inséparables de l'humanité, et des pièges tendus autour du trône ! « Vous êtes, Messieurs, vous êtes ce tribunal aussi ancien que la monarchie, essentiel à sa constitution, toujours unique, quoique dispersé en divers lieux, pour se rapprocher des peuples, dépositaire des lois, conservateur des mœurs et des formes anciennes, lien qui tient | la loi; il a n volonté réfléch, constante, éclré sur ses vérités intérêts; l, projettée par le prince, dressée par ses ministres, reçoit son achèvement et sa dernière forme snda tribunal ed la nation. « Heureuse gêne, qui garantit ainsi le prince et s erreurs inséparables de l'humanité, et des pièges tendus autour du trône ! « Vs t,êes Messieurs, vous êts ce ubintarl aussi ancien que la monarchie, ssntl à sa constitution, toujours unique, quoique dispersé en divers lieux, pour s rapprocher des peuples dépositaire des lois, conservateur des mœurs et des formes anciennes lien qui tient |
conservateur des mœurs et des formes anciennes, lien qui tient intimement unis le chef et les membres, conseil naturel et nécessaire du roi. « C'est donc là la plus auguste fonction de votre ministère, et c'est à la remplir dignement que doit se porter tout votre zèle. « Il y faut d'autres lumières et d'autres vues que dans l'administration de la justice. Là, c'est la loi que vous consultez; ici, c'est l'utilité publique; là, le jurisconsulte décide; ici, l'homme d'État, le citoyen délibère. Surtout ces hautes fonctions exigent une connaissance profonde de notre droit public; et c'est moins dans les | conservateur des mœurs et des formes anciennes, lien q tient intimement unis le chef et les membres cnsl naturel et nécessaire du roi. « C'est donc là la plus auguste fnctn de votre ministère, et c'est à la remplir dignement que doit porter tout votre zèle. Il y faut d'autres lumières et d'autres vues que dans l'administration de la justice. Là, c'est la loi que vous consultez; ici, c'est l'utilité publique; là, le jurisconsulte décide; ici, l'homme d'État, le citoyen délibère. Srtt sec hautes fonctions exigent une connaissance profonde de notre droit public; et c'est moins dans les |
profonde de notre droit public; et c'est moins dans les lois écrites que dans les monuments de l'histoire ancienne de la nation qu'il la faut puiser. « Vous y verrez dans leur principe l'autorité souveraine et la liberté française. Vous y verrez vos prédécesseurs lutter, pour ainsi dire, pour maintenir l'une et l'autre, tantôt contre les grands, qui, usurpateurs des droits régaliens, introduisaient l'anarchie sous le nom de gouvernement féodal, tantôt contre une puissance toujours respectable, mais qu'il faut sans cesse observer de près et contenir dans ses bornes, tantôt enfin contre des hommes ambitieux, corrupteurs de la justice naturelle | profonde de ntr rit pu et c'est moins sand les lios écrites que as les nment de l'histoire ancienne de nntaio qu'il la faut puiser. « Vous y verrez dans leur principe 'autorité souveraine et la lbt française. Vsou y verrez vos prédécesseurs lutter, pour ns dire, pour maintenir l'une et l'autre, tantôt contre les grands, qui, suates des droits réglns, introduisaient 'anarchie sous le nom de gouvernement féodal, tantôt contre une puissance toujours respectable, mais qu'il tufa sans cesse observer de près contenir dans ses orns, tantôt enfin contre des omm ambitieux, corrupteurs de la justice naturelle |
enfin contre des hommes ambitieux, corrupteurs de la justice naturelle du prince, oppresseurs de la liberté publique. » Le rôle que le Parlement jouait dans la monarchie me paraît dans ce morceau assez exactement décrit. Sa prétention d'être aussi ancien qu'elle-même de côté, c'est bien là l'image sous laquelle l'histoire nous présente ce grand corps : il administre la justice comme cour souveraine, et au même titre il défend les intérêts du peuple, c'est-à-dire de tous, contre les envahissements du pouvoir royal. Quant à M. de Pégueirolles, il est très attaché à Louis XV, son bienfaiteur. Dans un autre discours | nnief contre des hommes ambitieux, corrupteurs de la justice naturelle d prince, oppresseurs de la liberté publique. » Le rôle que le Parlement jouait dans la monarchie me prît dans ce morceau assez exactement décrit. Sa prétention d'être aussi ancien qu'elle-même d côté, c'st bien à limage sous laquelle l'histoire nous présente ce grand corps : il administre st comme cour souveraine, et même titre il dn les intérêts d peuple, 't-àdire de tous, contre ls envahissements du pouvoir royal. Quant à M. de Pégueirolles, il est très attaché à Louis XV son nfi.etaueibr Dans un autre discours |
attaché à Louis XV, son bienfaiteur. Dans un autre discours de l'année 1756, il s'écriait : « Quittons les routes frayées pour ne nous entretenir que de sa gloire. Mais est-ce ici le lieu de raconter les sièges et les batailles? Parlerons-nous des glorieuses journées de Parme et de Guastalla; des royaumes de Naples et de Sicile conquis par notre secours; et de l'ancienne Austrasie rendue enfin et pour toujours à ses premiers maîtres? « Dirons-nous nos exploits et nos efforts pour protéger la liberté germanique? L'admirable défense de Prague et notre retraite plus belle encore après la défection de | attaché à Louis XV, son bienfaiteur. Dans un autre discours de l'année 1756, il s'écriait « Quittons les routes frayées pour ne nous entretenir que d sa gloire. Mais est-ce ici le lieu de raconter les sièges et les batailles? rroous des glorieuses journées de Pame t de Gstll; ds royaumes de Naples et de Sicile cnqs par notre secours et de l'ancienne Austrasie rendue enfin et pour toujours à ses premiers maîtres? « Dirons-nous nos exploits et nos ffrts pour protéger la liberté germanique? L'admirable défense de Prg et notre retraite plus belle encore après la défection de |
et notre retraite plus belle encore après la défection de notre allié? La conquête rapide de la Flandre et du Brabant? « Rappellerons-nous ces temps de victoire, mais d'allarmes, où la France eut tant à craindre, lorsque rien ne résistait à nos coups? Est-ce ici qu'il faut peindre Louis, à peine échapé des bras de la mort, bravant les hasards et les frimots à la tête des armées? Le père et le fils courant un même péril à Fontenoy ? La colonne anglaise, cette formidable colonne, rompue enfin sous les murs de Tournay livrés au vainqueur? Les plus forts remparts, | et notre retraite plus belle encore après la défection de notre allié? La conquête rapide de la Flandre et d Brabant? « Rappellerons-nous ces temps de victoire, mais d'allarmes, où la France eut tant à craindre, lorsque rien ne résistait à ns coups? Est-ce cii qu'il faut eindr Louis, e échapé des bras de la mort, brvnt les hasards et ls frimots à la tête es armées? Le père et l fils courant un même péril à Fontenoy La colonne anglaise, cette formidable colonne, rompue enfin sous les murs de Tournay livrés au vainqueur? Les plus forts remparts, |
murs de Tournay livrés au vainqueur? Les plus forts remparts, Mons, Charleroi, Namur, tombant à sa voix? La barrière des Pays-Bas emportée? Ostende, mémorable par un siège de trois ans, pris en trois jours? Bruxelles et Fribourg au sein des fiers; Berg-op-Zoom, l'écueil des plus grands capitaines, emporté d'assaut? La conquête de Mayence si sagement concertée? L'intrépidité de notre milice à Roucoul? Nos frontières et nos côtes de toutes parts assurées? Les ennemis chassés au-delà et du Rhin et du Var? Louis libérateur de Gênes, et vainqueur à Lauffeld le même jour? « Mais comment passer sous silence ces succès | murs de Tournay livrés au vainqueur? Les plus remparts, Mons Charleroi, Namur tombant sa voix? La barrière des Pays-Bas emportée stnd, mémrbl par un siège de trois ans, pris en trois jours? Bruxelles et ug au sein ds fiers; BergopZoom l'écueil ds plus nasrgd capitaines, ept dassaut La conquête de yene si sagement concertée? L'intrépidité de notre milice à Roucoul? Nos frntèrs et no côtes de toutes parts assurées Les ennemis chassés au-delà t du Rhin et du Var? Louis libérateur de Gênes, et vainqueur à Lauffeld l même jr? « Mais comment passer sous silence ces succès |
même jour? « Mais comment passer sous silence ces succès tout récents, qui viennent d'humilier l'orgueil britannique, et de venger le mépris du droit des gens, et la foi des traités violées ? « Nos possessions d'Amérique, nos vaisseaux, nos bâtiments attaqués en pleine paix, le cri général de la nation demandait la guerre. Le roi seul, plus supérieur encore que sensible à l'offense, n'oppose longtemps aux hostilités les plus violentes que des procédés et des paroles de paix. Mais la vengeance, lente à frapper, n'en est que plus redoutable. Le moment enfin arrive ; la foudre part, et les | même jour? « Mais mnmteco passer ss silence ces succès tt récents, qui viennent d'humilier l'orgueil britannique, et venger le mpris du droit s et l foi des trtés violées ? « Nos possessions dAmérique nos vaisseaux, nos bâtiments attaqués en pleine ixp,a le cri général d la nation demandait la guerre. Le roi seul, plus supérieur encore q eelsnbis à l'offense, n'oppose longtemps aux hostilités les plus vilent que des procédés t des prls de paix. iasM la vengeance lnt à frapper, n'en est q plus redoutable Le mmnt fienn arrive ; la foudre part, et les |
Le moment enfin arrive ; la foudre part, et les tyrans des mers sont punis, leur flotte battue, Minorque conquise et les forts de Port-Maon emportés. Cette tirade voudrait être éloquente, elle n'a qu'un mouvement tout factice consistant dans un facile rapprochement des faits. Du moins elle prouve que Pégueirolles aimait son roi. Si on en cherche la raison dernière, peut-être, ne la trouvera-t-on pas dans tant de gloire militaire dont les témoignages sont ici accumulés à dessein. Le président à mortier aime davantage encore son temps. Dans les maux de l'époque, qu'il ne nie pas, il ne voit que | moment enfin rrve ; la foudre part, et les tyrans des mers sont pns, leur flotte battue, Minorque conquise et les forts de Paon emportés Cette tirade voudrait être éloquente, e n'a qu'un mouvement tuto factice consistant dans un fcl rappoceent ds faits. Du os elel ruve que Pégueirolles aimait son oi. Si on en cherche la anriso dernière, pt-êtr, ne trouvera-t-on pas dans tant de gloire militaire dont les témoignages sont ic accumulés à dessein. L présdnt à mortier aime dvntg nre nos temps. Dans les maux de l'époque, qu'il ne n pas, il ne vt que |
de l'époque, qu'il ne nie pas, il ne voit que l'effet d'une civilisation plus polie. Le luxe, par exemple, s'accroît « à mesure de la grandeur de l'État ». Il ne veut donc pas qu'on médise de son siècle. Malgré tout, la France enfante encore de grands hommes. Dans son discours de rentrée pour l'année 1758, où il s'indigne contre les détracteurs du règne, il salue le talent, les connaissances, le génie de Daguesseau, « orateur, jurisconsulte, littérateur, homme d'État, élevé par le cri de son mérite au faîte de la magistrature; plus grand encore, lorsqu'en ouvrant sa carrière, il | de l'époque, u'i ne nie ps il ne voit que l'effet 'une civilisation pls polie. Le lux par exemple, s'accroît « à mesure de la grandeur de l'État ». Il ne veut donc pas qu'on médise son siècle. Malgré tout, la France nf encore ed grnds hommes. Dans son discours de tr u lnné 1758, où il s'indigne contre les détracteurs d règne, il salue le talent, les connaissances, le génie Daguesseau, « orateur, jurisconsulte littérateur, homme d'État, élevé par le cri d son mért au faîte de l magistrature; plus drnga encore lorsqu'en ouvrant sa carrière, il |
la magistrature; plus grand encore, lorsqu'en ouvrant sa carrière, il étonna le tribunal et le barreau par les traits d'une éloquence aussi mâle que brillante ». Aussi bien, l'éloquence du barreau lui paraît jeter un vif éclat; elle s'est dépouillée de ses défauts anciens; elle a acquis une perfection inconnue. « Avocats », s'écrie le président à mortier, « nous vous devons ici des leçons, et le cœur ne nous dicte que des éloges. Loin que la corruption du goût ait passé jusques à vous, ce siècle sera nommé le bel âge du barreau. Nos pères ont admiré les Montholon, | la magistrature; plus grand encore, lorsqu'en ouvrant carrière, il étonna le tribunal et le barreau par les traits d'une éloquence aussi mâle que brillante ». Auss ie l'éloquence du barreau lui paraît jeter un vif éclat; elle s'est dépouillée de ses défauts anciens; elle a aui une perfection inconnue. « Avocats », s'écrie le président à mortier, « nous vous devons ici ds leçons, et le cœur ne nous dicte que des éloges. Loin que la corruption du goût ait passé jusques à vs, ce siècle sera nommé le bel âge du barreau. Nos pères ont admiré les Montholon, |
bel âge du barreau. Nos pères ont admiré les Montholon, les Le Maître. Que voit-on dans leurs écrits? Des digressions étrangères, des passages entassés, moins de grandeur que d'enflure. Le nom de leurs successeurs, Érard, Patru, vit encore ; l'un fécond, mais très orné, l'autre correct, élégant, mais sans nerf et sans chaleur, toutes deux plaidant pour eux-mêmes. C'est seulement sous ce règne que Cochin et ses rivaux ont atteint le point de l'art, le beau simple et naturel, la véritable éloquence. Suivez tous ce grand modèle; simples et clairs sans faiblesse, riches sans profusion, et puisant tout dans la | bel âge du brr. Nos pères ont admiré e Montholon, les Le Maître. Que voit-on dans leurs écrits? Des digressions étrangères, des passages entassés, moins de grandeur que d'enflure. Le m de leurs successeurs, Érard, Patru, vit encore ; l'un fcnd, mais très orné, l'autre correct, élégant, mais sans nerf et sans chaleur, toutes deux adanltpi pour eumêe Cest seulement sous ce règne que Cochin t ses rivaux ont atteint le point de l'art, le beau simple et naturel la véritable éloquence. Suivez tous ce grand modèle; simples et clairs sans faibss, riches sans profusion, et puisant tout dsna |
sans faiblesse, riches sans profusion, et puisant tout dans la cause ». Les préceptes qui se cachent sous l'éloge sont vrais évidemment. Pour ce que j'en sais, il me semble que, au dix-huitième siècle, l'éloquence du barreau avait plus d'allure qu'au siècle précédent. Le marquis de Pégueirolles n'aurait-il pas raison, cette tirade nous montre, elle aussi, qu'il aimait les hommes et les choses d'alors. Il n'était certes pas le seul à penser que jamais les hommes n'avaient joui d'un plus pur bonheur. Il prétendait, du reste, n'être que juste; il ne se montrait ni aveugle ni dupe. Qu'il y eût | sans faiblesse, rchs sans profusion, et puisant tout dan la cause ». Les préceptes qui se cachent sous 'éloge sont vrais évidemment. Pour ce euq 'en sais, l e semble que, au d-itm siècle, l'éloquence du barreau avait pls d'allure quau sicl précédent. Le marquis de Pégueirolles n'aurait-il pas raison, cette tirade nous montre, elle si, qu'il aimait les hmms et les choses d'alors. Il n'était crts pas le seul à penser que jamais les hommes n'avaient ui d'un plus pur bnhr. Il prétendait, du reste, n'être que juste; il ne se montrait n aveugle ni dupe. Qu'il eût |
ne se montrait ni aveugle ni dupe. Qu'il y eût du mal, qui songeait à le nier? Le mercredi saint, jour de reddition, de l'année 1749, il demandait que la miséricorde ne s'exerçât point au détriment de la justice, ni au préjudice des citoyens. « Loin de nous », s'écriait-il, « ce faux zèle des peuples des premiers âges, qui, follement religieux, allaient aux fêtes solennelles délivrer des scélérats chargés de crimes et laissaient cet espoir d'impunité à quiconque voulait marcher sur leurs traces ». Le président à mortier voulait donc une équitable sévérité; déjà l'avocat général, loin de manquer | ne se mntrt ni aveugle ni dupe. Qu'il y eût du mal, qui songeait le nier? Le mercredi saint, jour ed reddition, de lannée 1749, il demandait que la ireésmrcodi ne sexerçât point ua détriment de la justice, ni au préjudice des citoyens. « Loin de nous s'écriait-il, « ce faux zèle des peuples des premiers âges, qui, lment religieux, allaient aux fêtes slnnlls délivrer ds éats chargés de crie et laissaient cet espoir d'impunité à quiconque voulait rhercam sur lrs strace ». Le président à mortier voulait donc une équitable sévérité; déjà l'avocat général, loin de manquer |
donc une équitable sévérité; déjà l'avocat général, loin de manquer au devoir de sa charge qui était de poursuivre les délinquants, avait montré le plus grand zèle. Sous la date du 26 août 1751, nous lisons : « Ce jour, les gens du Roy sont entrés, et, maître de Pégueirolles, avocat dudit seigneur Roy, portant la parole, ont dit : « Messieurs, le hasard vient de faire tomber entre nos mains un livre impie et calomnieux, qui outrage la mémoire d'un grand saint et celle d'un grand roi, et offense ainsi tout à la fois la religion et le trône. | donc une équitable sévérité; déjà l'avocat général, loin de mnqr au devoir e sa charge qui était de poursuivre les délinquants, avait montré le plus grnd zèl. uSso la date du 26 août 151 nous lisons : « Ce jour, les gens du Roy sont entrés, et, eatrîm de Pégueirolles, avocat dudit seigneur Roy, portant la parole, ont dit : « Messieurs, le hasard vient de faire tomber entre nos mains un livre impie et clmnx, qui outrage la mémoire d'un grand saint t celle d'n grand roi, et offense ainsi tout à la fois la religion et le trône. |
ainsi tout à la fois la religion et le trône. Il a pour titre : Discours historiques, critiques et politiques sur Tacite. L'auteur affecte de relever l'éclat des vertus du paganisme pour insulter, par un odieux parallèle, aux héros chrétiens. « Quels blasphèmes ne vomit-il pas contre saint Jérôme? Il le traite de fanatique, de téméraire et de cœur faux; il l'accuse de faire servir la religion à sa vengeance; il ne craint point d'appeler folles, impertinentes, séditieuses ses saintes maximes. « On ne peut voir sans horreur le portrait qu'il fait du feu Roi. Dispensez-nous, Messieurs, d'en faire ici | ainsi tout à la fois la religion et le trôn. Il pour titre : Discours histqs, critiques et politiques sur Tct. L'auteur affecte de relever l'éclat des vertus du paganisme pour insulter, par un odieux parallèle, aux héros chien. « Quels pèe ne vomit-il pas contre saint Jérôme? Il le traite de fanatique, de téméraire et de cœur faux; il l'accuse de faire servir la religion à sa vengeance; il ne crnt point d'appeler folles, iitetrnpen,esm séditieuses ses saintes maximes. « n ne peut voir sans horreur le prtrt qu'il fait du feu Roi. Dspnsz-ns, Messieurs, d'en faire ici |
qu'il fait du feu Roi. Dispensez-nous, Messieurs, d'en faire ici l'analyse; il suffit de vous dire que les couleurs les plus noires, celles dont on peint les tyrans, forment cet horrible tableau. « Il n'est pas à craindre que ce livre audacieux puisse ternir aux yeux de la postérité la gloire de Louis le Grand. Mais quelle opinion donnerions-nous de notre zèle, et que diroit un jour cette postérité, si nous gardions le silence à la vue d'un ouvrage où l'on ose dégrader ainsi les noms les plus révérés et dans les fastes de l'Église et dans la monarchie? « | qu'il ftia du f Roi. Dispensez-nous, Messieurs, d'en faire ici l'analyse; il suffit de vous dire que les couus les pls noires, celles dont on peint ls tras, forment cet horrible tableau. « Il n'est pas à craindre equ ce livre audacieux puisse rtnier aux yeux de la postérité la gloire de Louis le Grand. Ma quelle opinion osnnedisrouo-nn de notre zèle, et que diroit un jour cette postérité, s nous ogirndas le silence à la vue d'un ouvrage où l'n ose dégrader ainsi les noms les plus révérés et d les fastes de l'Église et dans la onrce « |
dans les fastes de l'Église et dans la monarchie? « Il est donc nécessaire de flétrir un livre si digne de l'être, et nous avons cru ne pouvoir trop tôt vous le déférer. « Ainsi nous requérons la Cour d'ordonner que le livre intitulé : Discours historiques, critiques et politiques sur Tacite sera lacéré et brûlé par l'exécuteur de la haute justice, etc. ». Conformément aux conclusions de la requête de l'avocat général, ce livre fut lacéré et brûlé, avec inhibitions et défense à tous libraires et imprimeurs de le vendre ou imprimer, et saisie des exemplaires existants. M. de | dans les eafsts de l'Égls et dans la monarchie? Il est donc nécessaire de flétrir n livre si digne de l'être, et nous avons cru ne pouvoir trop tôt vous le déférer. Ainsi nous requérons l Cour dordonner que le livre intitulé : Discours hstrqs, critiques et politiques sur Tacite sr lacéré et brûlé par l'exécuteur de la haute justice etc. ». Conformément aux conclusions de la requête de l'avocat général, ce livre fut lacéré et brûlé, avec inhibitions et défense à tous libraires t imprimeurs d le eednvr ou imprimer, et ss des exemplaires existants. M. de |
vendre ou imprimer, et saisie des exemplaires existants. M. de Pégueirolles ne connaissait donc pas les atermoiements. Il voulait une magistrature ferme qui bannît, pour le citer encore, « cette obéissance servile, qui préfère à la loi l'autorité; cette justice timide, qui ne sait ni faire tête à l'orage ni résister au torrent; cette humanité cruelle, qui se rend complice des crimes en les laissant impunis; et cette lâcheté plus coupable, qui craint l'opinion des hommes ou le crédit des puissants. » Il demandait une magistrature intègre, d'abord pour l'honneur de la justice, ensuite pour la sécurité des honnêtes gens. | vendre ou imprimer, et saisie des exemplaires existants. M. de Pégueirolles ne connaissait donc pas les atermoiements. Il voulait une magistrature er qui bannît, pour le ctr encore, « cette obéissance servile, iuq préfère à la loi l'autorité; cette uesjitc imd, qui ne sait ni faire tête à l'rg ni résister au torrent; cette humanité cruelle, qui se rend complice des crimes en les lssnt impunis; et cette lâcheté plus coupable, qui craint l'opinion des hommes ou le rtéidc des puissants. » Il demandait une magistrature intègre, d'abord pour lnr de la justice, ensuite pour la sécurité sde honnêtes gens. |
de la justice, ensuite pour la sécurité des honnêtes gens. Il y revient à tout propos. La raison en est dans les vices de son temps qu'il aime, qu'il défend même, mais sur lequel il ne s'aveugle pas et que, dans son attachement sincère pour lui, il voudrait corriger. C'est là, il me semble, la note dominante de ses harangues comme président à mortier, et aussi le trait caractéristique de l'homme et du « citoyen, » comme il dit quelque part. Mais avant de nous séparer du magistrat, citons sa « Réprimande à Me Pijon, avocat du Roy au sénéchal | de la e ensuite pour la sécurité des hnnêts gens. Il y eient à tout prps. La raison en st dans les vices de son temps q'l aime qu'il défend même, mais sur equell il ne s'aveugle pas et que, dans son mnetttceaah sincère pour lui, il voudrait corriger. C'est là, il me semble, la note dominante de ses harangues comme président à mrtr, et aussi l trait caractéristique de l'homme et d « citoyen, » comme il dit qqe part. Mais avant ed nous séparer du magistrat ctns sa « Réprimande à Me Pijon, avocat du Roy au sénéchal |
« Réprimande à Me Pijon, avocat du Roy au sénéchal de Toulouse, mandé à la barre, le 6 septembre 1761. » Cette pièce ne laisse pas d'être d'une gravité amusante. « Vous avez entrepris de mettre en liberté un prévenu réservé au jugement de la Cour. Vous l'avez fait malgré les avis et la résistance des Capitouls. Vous avez employé, pour la vaincre, des ordres que vous avez surpris sur un faux exposé; et vous vous êtes porté jusqu'à barrer vous-même l'écrou, au lieu et sur le refus du greffier. Ainsi, quoique chargé par état de la poursuite des crimes, | « Réprimande à Me Pijon, avocat du Roy au sénéchl de Toulouse, mandé à la barre, le 6 septembre 1761. » Cette pièce ne aise pas 'être d'n gravité amusante. « Vs vz tpi de mettre en liberté un prévenu réservé au jugement d la Cour. Vous l'avez fait malgré les avis et la résistance ds Capitouls. Vous vz epy pour vaincre, des ordres que vous avez surpris sur un faux xoé vous vs êtes prté jusqu'à barrer vous-même l'écrou, au lieu et sr le refus du greffier. Ainsi qq chargé par état de la poursuite des crimes |
Ainsi, quoique chargé par état de la poursuite des crimes, vous vous êtes comporté comme si vous en étiez le fauteur. Des faits si graves mériteraient sans doute toute la sévérité des lois. Mais la Cour, qui ne punit jamais qu'à regret, veut bien user d'indulgence à votre égard. Faites qu'elle n'ait point à s'en repentir, et méritez par une meilleure conduite le retour, s'il se peut, de sa confiance et de son estime. Retirez-vous. » « Réponse faite aux Capitouls à l'assemblée des Chambres, le mardi 14e novembre 1758. » Selon l'usage, les nobles Capitouls, chaperon et manteau comtal, | Ainsi, quoique chr r état de la poursuite des crimes, vous vous êtes comporté comme si vous en étiez le ftr. Des faits si graves mériteraient sans doute toute la sévérité des lois. Mais la Cour, qui en punit jamais qu'à regret, veut bien user d'indulgence à votre égard. Faites qu'elle n'ait point à sen repentir, et méritez par une meilleure conduite le retour, s'l se peut, de sa confiance et de son estime Retirez-vous. « Réponse faite aux Capitouls à l'assemblée des Chambres, le mardi 14e novembre 1758. » Selon l'usage, les nobles Capitouls, chaperon et ma comtal, |
» Selon l'usage, les nobles Capitouls, chaperon et manteau comtal, étaient venus rendre à la Cour des hommages officiellement prévus, tâche pénible qu'ils remplissaient à leur coeur défendant, et dont leurs prédécesseurs avaient toujours eu une tendance à s'affranchir. M. de Pégueirolles resta fidèle à la tradition ; il eut garde d'alléger la corvée. « Capitouls, pourvoir à tout dans une grande cité ; mettre un frein à la débauche; empêcher les jeux publics, l'usure, les monopoles; nourrir, protéger et contenir un grand peuple aux spectacles, dans les halles, sur le tribunal, être partout à toute heure, et se multiplier, | Selon l'usage, les nobles Capitouls, chaperon et manteau comtal, étaient venus rendre la Cour des hommages officiellement prévs, tâche pénible qu'ils remplissaient leur cruoe défndnt, et on leurs prédécesseurs avaient toujours eu une tendance à s'affranchir. M. de Pégueirolles resta fidèle à la tradition ; il eut garde dalléger la corvée « Capitouls, prvr o dans une grande cité ; mettre nu fri à la débauche; empêcher les jeux publics, l'usure, les monopoles; nourrir, rtgeorép et contenir un grand peuple aux spctcls, dans les halles, sur le tribunal, être partout à oue heure et se ltlimreuip, |
le tribunal, être partout à toute heure, et se multiplier, pour ainsi dire : tel est le tableau de vos principaux devoirs. Que de zèle, d'activité, de prévoyance et de force ne faut-il pas pour les remplir dignement ! « Et ne vous attendes pas que vos succès les plus grands obtiennent d'abord les éloges qu'ils méritent. Chaque citoyen jouit de l'abondance et de la paix, sans trop songer à la main qui les procure. Plus le calme est profond, moins l'art du pilote est appercu. « Si le poids de tant de fonctions semble accablant, elles ont aussi l'avantage | l tribunal, êre partout à toute heure, et se multiplier, pr ainsi idre : tel s le tableau de vos principaux devoirs. Que de zèle, d'activité, e prévoyance et de frc ne faut-il pas p les pi dignement « Et ne vous attendes pas que vos succès les plus grands obtiennent d'abord les éloges qu'ils méritent Chq ctyn jouit de l'abondance et de la paix sans trp songer à la main qui les prcr. Plus le calme est profond, moins l'art du pilote est appercu. « Si e poids de tant de fonctions semble accablant, elles ot aussi l'avantage |
de tant de fonctions semble accablant, elles ont aussi l'avantage de vous rapprocher de ce tribunal auguste, dont vous avez à suivre les exemples et les leçons. Tout devient aisé quand on tient à lui, moins par les liens de l'autorité souveraine qu'il exerce que par l'amour, le plus fort lien de la subordination. « Ce tribut volontaire de vos cœurs plaît encore plus à la Cour que celui des hommages qu'on lui doit. Apportez donc toujours à ses ordres une obéissance filiale, et vous trouverez en elle une bonté paternelle. Retirez-vous. » « Obéissance filiale, » « bonté paternelle, | de tant de fonctions semble accablant, lls ont aussi l'avantage de vous rapprocher de ce tribunal auguste, dont vous vez suivre les exemples et les leçons. Tout devient aisé quand on tient à lu, moins par les liens de l'autorité souveraine qu'il exerce que par l'amour, le plus fort lien de la subordination. « Ce tribut volontaire de vos cœurs plaît encore ls à la Cour que celui des mamgohse qu'on lui doit. Apportez donc toujours à ses ordres une béssnc filiale, et vous trouverez en elle n bonté paternelle. Retirez-vous. » Obéissance filiale, » bonté paternelle, |
paternelle. Retirez-vous. » « Obéissance filiale, » « bonté paternelle, » traits placés à la fin pour faire mieux accepter la « subordination. » Les Capitouls n'avaient donc pas à bouger. N'était-ce pas assez pour eux que « l'avantage de s'approcher de ce tribunal auguste ? » A la vérité, ils étaient faits à cette morgue du Parlement, qui, cette fois du moins, voulut être bienveillant, aimable et poli. Les Discours du magistrat forment la partie principale des œuvres de M. de Pégueirolles. Les Discours qu'il prononça à l'Académie des Jeux Floraux ne me paraissent pas offrir, tant s'en faut, | ne Retirez-vous. » « Obéissance filiale, » « bonté paternelle, » traits casépl à la fin pour faire mieux accepter la « sbrdntn. » Les Capitouls n'avaient donc pas à bouger. 'était-ce pas assez pr eux que « l'avantage de s'approcher de ce tribunal auguste ? » A la vérité, ils étaient faits à tceet morgue du Parlement, qui, cette ois du moins, voulut être bienveillant, aimable et poli. Les Discours du magistrat frmnt la partie principale des œuvres de M. de Pégrlls. s Discours quil prononça à l'Académie des Jeux Floraux ne me paraissent pas offrir, tant e faut, |
Jeux Floraux ne me paraissent pas offrir, tant s'en faut, le même intérêt. On peut cependant y relever quelques traits. Dans son remerciement, le jour de sa réception (janvier 1751), il disait : « C'est à regret, je l'avoue, et cet aveu doit m'être permis devant vous, c'est à regret que j'ai quitté, pour des occupations plus importantes, le doux commerce des muses; une pente naturelle me rappelait sans cesse à cet objet; et l'esprit était tout à des soins publics, que le cœur tenait encore à vous. Grâce à votre bonté, Messieurs, je reçois sans me détourner dans cette | Jeux Floraux ne paraissent a offrir, tnt s'en faut, le même intérêt. On peut cependant relever quelques traits. Dans son remerciement, e jour d sa réception (janvier 1751), il disait : « C'est à regret l'avoue, et cet aveu dt m'être permis devant vous, c'est à regret que j'ai quitté, pour des occupations plus importantes, le doux commerce des us; une pente naturelle me rappelait sans cesse à cet objet; t l'esprit était ottu à des soins publics, que le cœur tenait encore à .ovus Grâce à votre bonté, Messieurs, je reçois sans me détourner dns cette |
votre bonté, Messieurs, je reçois sans me détourner dans cette carrière que j'ai tant aimée ; et vous me rendez à mes premiers goûts, sans m'arracher à mes devoirs. » Il eut, du reste, toute la modestie de la circonstance, ne s'expliquant l'honneur d'avoir été élu mainteneur que par la bonté des Académiciens de Toulouse, qui se plaisent « quelquefois à récompenser le désir, » le simple désir d'avoir du talent. Il lui semble aussi que c'est un bon exemple « en un siècle où des génies faciles, mais présomptueux, affectent des routes nouvelles et dédaignent les traces des maîtres | votre bonté, eMusss,ire je reçois sans me détourner dans cette carrière uqe j'ai tant aimée ; t vs me rendez à mes premiers goûts, sans m'arracher à mes devoirs. » Il eut, du reste, toute l modestie de la circonstance, n s'expliquant l'honneur d'avoir été élu mainteneur que par la bonté des Académiciens de Toulouse, qui se plaisent « quelquefois à récompenser le désir, » le simple désir d'avoir du talent. l lui semble ss que c'est un bon exemple « ne un sicl où des génies faciles, mais ,orpstmxpeéuu ffctnt des routes nouvelles et dédaignent ls rctsea des maîtres |
affectent des routes nouvelles et dédaignent les traces des maîtres de Partie 1. » À la réception de M. Castillon, le 30 avril 1751, il vanta la générosité de M. de Scopon, que celui-ci remplaçait. « Nous chérirons toujours, » dit-il, " la mémoire de ce digne confrère dont la main libérale a enrichi la plus belle de nos fleurs. C'était un de ces hommes rares, un de ces citoyens généreux, que les siècles produisent à peine, et qui, nés pour la gloire des lettres, se consacrent eux et leur fortune à cet objet. Le 14 mai suivant, recevant M. | ffctnt des routes nouvelles et dédaignent les traces des maîtres de Partie 1. À réception e . Castillon, le 30 avril 1751, il vanta la générosité de M. de Scopon, que i-euilcc remplaçait. « Nous héirn toujours, » dit-il, " la mémoire d ce digne confrère dont la main lbérl a enrichi la plus belle e nos fleurs. Cétait un de s hommes rares, un de cse citoyens nug,ééxer que les sièc produisent à pn, et qui, és pour la gloire des lettres se conret eux et leur fortune à cet objet. Le 14 i suivant, n M. |
fortune à cet objet. Le 14 mai suivant, recevant M. de Villeneuve de Beauville, il lui disait : « Vous venez nous montrer, Monsieur, ce que peuvent l'esprit et le goût embellis par le commerce du monde. Une critique fine, une éloquence naturelle, une littérature amusante fairont l'agrément de nos assemblées, et vous répandrez dans vos ouvrages cette délicatesse, ces grâces, cette liberté aimable, où ne peuvent jamais atteindre les auteurs de profession, et qui firent surnommer Ghaulieu le poète de la Bonne compagnie. » Villeneuve remplaçait M. de Crillon, archevêque de Narbonne, dont Pégueirolles avait prononcé l'éloge, le 2 | fortune à cet bjt. Le 14 m svnt, en . de Villeneuve de Beauville, il lui disait : « Vsuo venez ns montrer, Monsieur, ce que peuvent l'esprit et le goût embellis par le commere du monde. Une critique fn, une éloquence naturelle, une littérature amusante fairont l'agrément de nos assemblées, et v répandrez dans vos vrgs cette délicatesse, ces grâces, cette liberté aimable, où ne peuvent jamais atteindre les auteurs de roo,sfpeisn et qui firent surnommer Ghaulieu el poète de la Bonne compagnie. » Villeneuve rmplçt M. de Crillon, archevêque de Narbonne, dot Pégueirolles avait prononcé l'éloge, le 2 |
archevêque de Narbonne, dont Pégueirolles avait prononcé l'éloge, le 2 mai précédent : éloge en quatre petites pages imprimé dans le Recueil des Jeux Floraux. C'est, comme les précédents, un morceau d'éloquence académique, meilleur cependant, mais froid, quelque peu déclamatoire, d'une langue précédente et pauvre. M. de Pégueirolles avait bien raison de dire aux Mainteneurs, le jour de sa réception : « Heureux si j'apprends parmi vous à suivre les parfaits modèles de l'antiquité. » Il se contenta de les admirer. Tout le monde en est-il donc capable? Il les fréquentait, du moins il se plaisait au commerce d'Horace. La | archevêque de Narbonne, dont Pégueirolles avait prononcé l'élg, l mai précédent : l en quatre petites pages imprimé dans le Rcl des Jeux Floraux. C'est, comme les précédents, un morceau d'éloquence académique, meilleur cependant, smia froid, quelque peu déclamatoire, d'une langue précédente et pauvre. M. de Pégueirolles avait bien raison d dire aux Mainteneurs, le jour de s réception : « Heureux si j'apprends parmi vous à suivre lse parfaits modèles de l'antiquité. » Il se contenta ed les admirer. Tout le monde ne estil donc capable? Il les fréquentait, du moins il e plaisait au cmere 'Horace. La |
fréquentait, du moins il se plaisait au commerce d'Horace. La traduction en prose de l'Ode XII du livre Ier des Odes d'Horace, dédiée à Auguste, nous le montre à la recherche du sens littéral le plus rigoureux, un peu esclave du mot. Sa traduction, exacte quant au sens, manque cependant de jour et de lumière, du charme poétique de l'original. Après l'avoir lue, on ne s'étonne plus que le tour fin, distingué, heureux qui donne de la vie, de l'intérêt et de la vérité au discours ait fait à peu près toujours défaut à M. de Pégueirolles, écrivain et orateur. | fréquentait, d moins il se plaisait au commerce d'Horace. La tacin en prose de 'Ode XII du livre Ier des Os d'Horace, dédiée à Auguste, ns le montre à la recherche du sens littéral le plus rigoureux, un epu esclave du mot. Sa traduction xct quant au sens, manque cependant de ur et de lumière, du charme pétq de l'original. Après l'avoir lue, on n s'étonne plus que le tour fn, distingué, heureux qui donne de la vie, de 'intérêt et de la vérité au discours ita aift à peu près toujours défaut à M. de Pégueirolles, écrivain et orateur. |
près toujours défaut à M. de Pégueirolles, écrivain et orateur. Mais même quand il nous paraît ordinaire, il nous intéresse. Nous avons en lui la bonne mesure des esprits qui passaient pour distingués, à Toulouse, au milieu du siècle dernier. 9e SÉRIE. — TOME IV. SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES PAR M. E. COSSERAT. En géométrie, comme en algèbre, la plupart des idées différentes ne sont que des transformations ; les plus lumières et les plus fécondes sont pour nous celles qui font le mieux image et que l'esprit combine avec le plus de facilité dans le discours et | près toujours défaut à M. de Pégrlls, écrivain et orateur. Mais même quand il nous paraît ordinaire, il ns intéresse. Nous avons en lui la bonne mesure des esprits qui pssnt pour distingués, à Toulouse, au milieu du siècle dernier. 9e SÉRIE. — TOME IV SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES PAR M. E. COSSERAT. En géométrie, comme en algèbre, la plupart des idées différentes ne sont ue des trnsfrmtns ; les plus lmèrs et les plus fécondes sont pour nous l qui font le mieux image et que l'esprit combine avec le plus facilité dns le discours et |
combine avec le plus de facilité dans le discours et dans le calcul. POINSOT. INTRODUCTION. Si l'on considère un complexe de droites, la position d'une droite du complexe dépend de trois paramètres u, v, w; en prenant pour w une fonction de u, v, on isole dans le complexe une congruence particulière. Si l'on cherche à déterminer la fonction w de u, v de façon que la congruence considérée soit isotrope, les deux conditions obtenues, en exprimant que les plans focaux sont isotropes, sont deux équations aux dérivées partielles du premier ordre qui déterminent la fonction inconnue. Ainsi, la recherche | combine avec le plus de facilité dans le discours et dans le calcul POINSOT. OCT.ORUNITIND Si l'on considère un complexe de droites la position 'eudn droite du complexe dendép de trois paèe u, v, w; en prenant pour w une fonction de u, v, on isole dans el complexe une congruence particulière. Si l'on cherche déterminer la ct w de u, v de façon que la congruence considérée soit isotrope, les deux conditions btns, en exprimant que les plans focaux nsto istropes on équations aux dérivées partielles du premier ordre qui détrmnnt la fonction inconnue. ns, la recherche |
premier ordre qui déterminent la fonction inconnue. Ainsi, la recherche des congruences isotropes contenues dans un complexe donné est identique à cette question analytique : trouver les solutions communes à deux équations aux dérivées partielles du premier ordre. Il apparaît immédiatement que si l'on veut mettre le problème en équation au moyen des formules généralement employées dans la théorie des complexes, on est conduité à des calculs inextricables; il est donc tout d'abord nécessaire de se demander quel est le système de coordonnées u, v, w qui doit être pris pour base. La réponse à cette question est suggérée par | premier ordre qui déterminent a fonction inconnue. Ainsi, la recherche des congruences isotropes contenues s un complexe donné est identique à t question nlytq : te les solutions communes à deux éatos aux dérivées partielles du premier ordre. Il apparaît immédiatement qe si l'on veut ett le problème n éqtn ua moyen des formules généralement employées dans la théorie des cmplxs, no est conduité à des calculs inextricables; il est donc tout dabord nécessaire de se demander quel est l système de coordonnées , v, w qui doit être pris pour base. La nopésre à cette question est suggérée par |
pour base. La réponse à cette question est suggérée par la remarque suivante : étant donnée une congruence de droites, les coordonnées u, v qui se présentent naturellement dans l'étude de cette congruence sont celles pour lesquelles les surfaces u = constante et v = constante sont les développables de la congruence ; elles jouent, par rapport à la congruence, un rôle analogue à celui des lignes de longueur nulle dans le cas d'une surface. L'emploi de ces coordonnées revient à mettre en évidence le réseau sphérique qui est l'image des développables de la congruence (l'image sphérique d'une surface d'une | pour base. La réponse à cette question st suggérée par la remarque suivante : éa donnée une congruence de droites, ls coordonnées u, v qui se présentent naturellement dans létude d cette onec snt celles pour el les surfaces u = ant t v constante snt les développables de la congruence ; elles jouent, pr rapport à la congruence, un rôle analogue à celui des lgns de longueur nulle dns l cas d'une srfc. L'mpl de es coordonnées revient à mttr n évidence le réseau sphérq qui est l'image d développables de la congruence ('image sphérique d'une srfc d'une |
des développables de la congruence (l'image sphérique d'une surface d'une congruence de droites étant une courbe, trace sur la sphère de rayons parallèles aux droites de cette surface). Or, une congruence isotrope a comme propriété caractéristique d'admettre comme représentation sphérique de ses développables le réseau des lignes de longueur nulle de la sphère. On est donc amené, si l'on veut étudier les congruences isotropes contenues dans un complexe, à mettre en évidence le réseau sphérique précédent ; en adjoignant à ce réseau un trièdre mobile, on pourra étudier les complexes par le procédé qui a été employé avec tant de | des développables de la congruence (lma sphérique d'une surface d'n congruence d droites étant u courbe, trace sur la sphère de rayons parallèles aux droites de cette surface). Or, n congruence isotrope a comme propriété caractéristique d'admettre cmm epéstai sphérique de ses développables le rés des lignes de longueur nulle de la sphèr. On st c amené, si lon veut étdr les congruences irps contenues dans un complexe, à mttr en évdnc el réseau sphérique précédnt ; en adjoignant à ce réseau n trièdre mobile, on pourra étuder les complexes par le procédé qui a été pyomelé avec tnt de |
par le procédé qui a été employé avec tant de succès par M. Ribaucour dans le cas des congruences de droites. Nous commençons par établir des formules relatives à deux systèmes coordonnés qui ne sont autres que ceux introduits par M. Darboux, au tome I de ses Leçons, dans l'étude des surfaces minima. Les formules sont, en partie, des particularisations de formules générales données par M. Ribaucour; on y trouvera tout ce qui est nécessaire pour passer des axes fixes aux axes mobiles, et, par conséquent, pour passer d'une définition quelconque d'un complexe à celle qui est la plus commode | par le procédé qui a été employé avec tant de succès par M. Ribaucour dans el cas des congruences de droites. Nous cmmnçns p établir des formules relatives à deux systèmes coordonnés i ne sont autres que ceux introduits par M. Darboux, tome I de ss Lçns, dans l'étude des surfaces minima. Les formules sont, en partie, des particularisations de formules générales dnnés par M. Ribaucour; on y trouvera tout ce qui est nécessaire pur ar des axes fixes aux axes mobiles, et, par conséquent, pour passer 'dune définition quelconque d'un complexe à celle qui st la uslp cmde |
quelconque d'un complexe à celle qui est la plus commode lorsqu'on veut étudier les congruences isotropes qu'il renferme. Parmi les résultats auxquels on est conduit, nous signalerons les suivants : La recherche des congruences isotropes contenues dans un complexe donné est identique à celle des surfaces orthogonales aux courbes d'une congruence dont on peut former aisément les équations différentielles. Étant donné un complexe de droites, en général, il n'y aura aucune congruence de ce complexe qui sera isotrope. Certains complexes contiennent un nombre déterminé de congruences isotropes. Certains complexes plus particuliers contiennent une infinité de congruences isotropes. Nous montrons comment | elcque d'un complexe à celle qui est la plus commode lorsqu'on veut étudier les congruences isotropes qu'il renferme Parmi sle éats auxquels on est conduit, nous signalerons les suivants : La recherche des congruences isotropes contenues dans un mpex donné est identique à celle des surfaces orthogonales aux crbs d'une congruence dont on peut former aisément les équations différentielles. Étant donné un complexe de drits en général, il n'y aura aucune congruence de ce complexe qui sera soo. Certains complexes contiennent un nombre déterminé de congruences isotropes. Certains complexes plus particuliers contiennent une infinité de grueces isotropes. Nous mntrns comment |
particuliers contiennent une infinité de congruences isotropes. Nous montrons comment on peut, de la façon la plus simple, définir analytiquement ces derniers complexes; si l'on se place au point de vue géométrique, on peut dire que : Ce sont les complexes formés des tangentes doubles d'une développable isotrope dont la position dépend d'un paramètre. Ils jouissent de la propriété suivante : Leur surface de singularités est une développable isotrope. 2. PREMIER SYSTÈME DE COORDONNÉES. Considérons un trièdre mobile oxyz dont le sommet o est fixe et dont la position dépendant de deux paramètres distincts w et u soit définie par | particuliers contiennent une infinité d congruences isotropes. Nous on comment on peut, de la façon la plus simple, définir aayiqmt ces derniers complexes; si l'on s place au point de vue géométrique, on peut dire que : Ce sont les complexes formés ds tangentes doubles 'une développable iotroe dont la position dépend d'un paramètre. ls jouissent de la prprété suivante Leur surface de singularités st nue développable isotrope. . PREMIER SYSTÈM DE COORDONNÉES. Considérons un trièdre mobile oxyz dont l sommet ets fixe et dont l position dépendant de deux paramètres distincts w et u soit définie par |
de deux paramètres distincts w et u soit définie par les formules : le tableau : faisant connaître les cosinus des angles formés par chacun des axes mobiles avec trois axes fixes oX, oY, oZ. SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. Les deux systèmes d'axes n'ont pas la même disposition; on aura les relations : auxquelles il faut joindre toutes celles que l'on obtiendrait par des permutations circulaires effectuées soit sur les lettres, soit sur les indices. On aura ensuite, en posant X = : 1 + uv Calculons les quantités : vient : Ceci posé, considérons un point dont | de deux paramètres distincts w et u soit définie par les formules le ta : nsaatfi connaître les cosinus des angles formés par chacun des axes mobiles ae trois axes fixes oX, oY, oZ. S UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. Les dx systèmes d'axes n'ont pas la êe disposition on ara ls relations xqlls il faut joindre toutes clls que lon obtiendrait par des permutations circulaires effectuées soit sur les lettres soit sur les indices On aura nst, en posant X = : 1 + uv Clclns les quantités : vient : Ceci os nsidro un npoit dont |
quantités : vient : Ceci posé, considérons un point dont les coordonnées par rapport aux axes mobiles soient x, y, z ; les projections sa, by, bz, sur ces axes du déplacement du point, correspondant aux accroissements du dv, sont, comme on sait, données par les formules : qui se présentent sous la forme : avec : D'ailleurs, si l'on appelle X, Y, Z les coordonnées du point considéré par rapport aux axes fixes, on aura les formules de transformation des coordonnées : et 3. SECOND SYSTÈME DE COORDONNÉES. Considérons un trièdre mobile oxyz dont le sommet o est fixe | quantités : vient : cieC posé rissdoconné un point dont ls coordonnées pr rapport aux axes mbls soient x, y, z ; les projections sa, by, bz, sur ces axes du déplacement d point, crrspndnt aux accroissements du sont, eommc on sait, dnnés par les formules : qui se présentent u la forme : avec Dailleurs si l'on appelle X Y Z les coordonnées du point considéré par rapport aux axes fixes, on aura les formules de transformation des coordonnées : et 3. SECOND SYSTÈM D COORDONNÉES. Considérons un trièdre mobile oxyz dont le sommet o est fixe |
un trièdre mobile oxyz dont le sommet o est fixe et dont la position, dépendant de deux paramètres distincts M et v, sera définie par les formules : SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. où les lettres a, b, ... ont la même signification que précédemment. Le trièdre oxyz n'aura pas la même disposition que le trièdre fixe oXYZ. Effectuons les mêmes calculs qu'au § 2. Posons : Il vient : puis : On aura ensuite les formules : avec : 4. FORMULES GÉNÉRALES. On remarquera que les formules finales donnant sa, by, bz ne diffèrent dans les deux systèmes | un trièdre mobile oxyz dont le sommet o est fixe et dnt la position, dépendant de deux paramètres distincts M et , sera définie par les formules : SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DRTS. où les lettres a, b, ... ont la même signification q précédemment. Le trièdre oxyz n'aura pas la même disposition que l trièdre fixe oXYZ. ffctns les mêmes lcs qu'u § 2. Posons : Il vient : puis : n aura ensuite les formules : avec : 4. FORMULES GÉNÉRALES. nO remarquera que les formules finales donnant sa, by, bz ne diffèrent dans les deux systèmes |
donnant sa, by, bz ne diffèrent dans les deux systèmes coordonnés que par la valeur de X; nous allons rattacher les deux séries de formules à des formules plus générales, qui ne seront autres que celles déjà développées par M. Ribaucour. (Mémoire sur la Théorie générale des surfaces courbes, chap. v. — Journal de mathématiques pures et appliquées, 1891.) Supposons d'abord qu'on prenne comme surface de référence une sphère de rayon unité, cette sphère étant rapportée à un système de coordonnées symétriques pour lesquelles son élément linéaire a la forme réduite : Nous lui associons le trièdre de référence (T), | donnant sa, by, bz ne diffèrent dans les dx ssme coordonnés que pa la valeur de X; nous allons rattacher les deux séries de formules à des formules plus générales, qui ne seront autres que celles déjà développées par M. Ribaucour. (Mémoire sur la Théorie générale des surfaces crbs, h.pca . — Journal mathématiques pures et apues, 1891.) Supposons d'abord qu'on prenne cmm surface de réérne n sphère de rayon unté c sphère étant rapportée à un système d crdnnés symétriques pour lesquelles son élément linéaire a la fom réduite Nous lui associons le trièdre de référence (T), |
réduite : Nous lui associons le trièdre de référence (T), qui admet pour axe des z la normale à la surface, pour axe des x la tangente à la courbe : et pour axe des y la tangente à la courbe orthogonale : Il reste à chercher ce que deviennent les formules (AIV) et (BIV) de la page 374 du tome II des Leçons de M Darboux. La surface de référence étant une sphère, il faut adjoindre les relations : qui expriment que l'équation des lignes de courbure est indéterminée. On pourra aussi écrire que les deux racines de l'équation | réduite : Nous lui associons le treèidr de référence (T), qiu admet pour axe des z la normale à la surface, pour axe des x la tangente à la courbe : et pour axe des y la tangente à al courbe orthogonale : rst à chercher ce que envdeenint les formules (V) et VI)(B de a page 374 d tome des Leçons de M Darboux. La surface de frec étant une sphère, il faut enaidjdro les rltns : qui expriment que l'équation des lignes de ou est indéterminée. On pourra aussi écrire que les deux racines de l'équation |
On pourra aussi écrire que les deux racines de l'équation aux rayons de courbure principaux sont égales à -1, et il vient : d'ailleurs, la relation Les formules (AIV) se réduisent alors aux suivantes : Les formules (BIV) s'appliquent, en remplaçant p, q, r, pt, qt, r, par les valeurs précédentes. Ceci posé, prenons maintenant comme trièdre instantané oxyz, le trièdre formé par les parallèles menées par le centre de la sphère aux arêtes du trièdre adjoint à la sphère; nous avons alors les formules suivantes qui déterminent les projections sur les axes ox, oy, oz du déplacement du point | On pourra aussi écrr que les dx racines d l'équation aux rayons de courbure pripu sont égales à - et li nveit : d'ailleurs, la relation Les formules (V) se réduisent alors aux suivantes : Les formules (BIV) s'appliquent, e repa p, q, r, pt, qt, r, par les valeurs précédentes. Ceci posé, prenons mntnnt comme rèdrtei instantané y,oxz le trièdre formé par les parallèles menées par le centre de la sphère aux rêts du trièdre adjoint à l sphèe nous avons alors les formules suivantes qui déterminent les pojctio sur les axes ox, oy, oz du déplacement du point |
sur les axes ox, oy, oz du déplacement du point (x, y, z) correspondant aux accroissements du dv, : avec : Quant à la fonction X, elle satisfait à l'équation : Il nous est bien facile maintenant de retrouver les deux systèmes coordonnés des paragraphes précédents : 490 MÉMOIRES. 1° On sait (Darboux, Leçons, t. I, pp. 37 et 245) que les coordonnées c, c', c" d'un point d'une sphère de rayon 1 s'expriment par les formules : L'élément linéaire de la sphère est alors déterminé par Considérons le trièdre oxyz; il est défini par les conditions suivantes, si on | sur les axes ox, y, oz du déplacement du point (x, y crrsonan aux accroissements du dv, : vc Quant à al fonction X, elel satisfait à 'équation Il nous est bien facile maintenant de retrouver les dex systèmes coordonnés es paragraphes écénts : 094 MÉMOIRES. 1° On st (Darboux, Leçons, t. I, pp. 37 et 245) que les coordonnées c, c', c" d'un point d'une sphère de rayon 1 s'expriment ar les formuls : L'élémnt linéaire de la sphère est alors déterminé pr Considérons le trièdre oxyz; il est défini par les conditions suivantes, si on |
oxyz; il est défini par les conditions suivantes, si on le rapporte à trois axes fixes oX, oY, oZ : oz a pour cosinus directeurs c, c', c" ; ox est parallèle à la tangente à la courbe sphérique oy est parallèle à la tangente à la courbe sphérique D'ailleurs, la courbe M - uv zz const. est un cercle dont le plan a pour équation : La courbe u + v zz const. est un cercle dont le plan a pour équation : et l'on retombe sur les formules du § 2. 2° Définissons c, c', c" par les | oxyz; il est défini par les conditions suivantes, si on le rapporte à trois axes fixes oX, oY, oZ : oz a pour cosinus directeurs c, c', c" ; ox est parallèle la tangente à la courbe sphérique oy est ralle à l tangente à la courbe sphérique D'ailleurs, l courbe M - u zz const. st un cercle dont le plan pr équation : La courbe u + v zz const. est n cercle dont le plan a pour équation : et l'on retombe sur les formules du § 2. 2 Définissons c, c c" par ls |
du § 2. 2° Définissons c, c', c" par les formules (Darboux, Leçons, 1.1, pp. 21 et 244) : l'élément linéaire de la sphère est défini par La courbe M - uzz const. est plane, et son plan a pour équation : La courbe u + v zz const. est plane, et son plan a pour équation : On retombe immédiatement sur les formules du § 3. Nous emploierons dans ce qui suit les formules du § 4; il suffira dans les applications de particulariser le X en recourant soit aux formules du § 2 soit à celles du § | du § 2. 2° Définissons c c', c" par les formules Darboux Leç, 1.1, pp. 21 et 244) : l'élément lé de la sphère est défn par La courbe M - uzz const. est plane, et son plan a po qoéniuta : La cour + v zz cnst. est plane, et o plan a pour équation : On retombe mmédtmnt sur les ormues du § 3. Nous emploierons dans ce qui suit les formules du § 4; il suffira dans les applications de particulariser le X en recourant soit aux formules du § 2 soit à celles du § |
aux formules du § 2 soit à celles du § 3. 5. FORMULES GÉNÉRALES RELATIVES AUX CONGRUENCES DE DROITES. La congruence réglée la plus générale peut être définie de la façon suivante : on fera correspondre à chaque position du trièdre une droite D. En particulier, on pourra supposer D parallèle à oz et se donner les fonctions x, y de M et v, qui sont les coordonnées dans le plan des xy du pied de cette droite D. L'étude de la congruence de droites se fera d'après les principes exposés par M. Ribaucour et que nous allons reprendre dans | aux formules du § 2 soit à celles d § 3. 5. FORMULES GÉNÉRALES RELATIVES AUX CONGRUENCES DE IDSOT.ER La congruence réglée la plus générale pt être définie de la façon suivante : on fera correspondre à chaque position du trièdre une droite D. En particulier, on pourra supposer D parlè à oz et se donner les fonctions x, y de M et v, qui sont les coordonnées dans le plan des xy du pied de cette droite D. L'étude de la congruence de droites se fr d'après les principes exposés par M. Ribaucour et q nsou allons reprendre dans |
exposés par M. Ribaucour et que nous allons reprendre dans le cas actuel. Si l'on établit entre M et N une relation, on détermine, par les droites correspondant aux valeurs de u, v qui satisfont à cette relation, une surface réglée de la congruence. Or, si l'on appelle 8 l'angle que fait avec le plan des xz le plan tangent à cette surface réglée au point (x, y, z), on a : Cette formule nous donne immédiatement tous les éléments de la surface réglée considérée, relatifs à la génératrice D. Elle est de la forme : 492 MÉMOIRES. en posant | exposés par M. Ribaucour e que nous llns reprendre dans l cas actuel. Si l'on étlit entre M et N une relation, on détermine, par les droites correspondant aux valeurs de u, v qui satisfont à cette relation, une surface réglée de l congruence. Or, si l'on appelle langle que fait avec le plan des xz e plan tangent à cette surface réglée au point (, y, on a : Cette formule nous donne immédiatement tous les éléments de la surface éréegl considérée, relatifs à la génértrc D. Elle st de la forme : 492 MÉMOIRES. en posant |
Elle est de la forme : 492 MÉMOIRES. en posant : en introduisant l'indéterminée 0o. Si l'on détermine 60 par la condition : Nous retrouvons la formule de Chasles et les quantités 60, z0, Pd ont l'interprétation suivante : 80 est l'angle du plan central de la génératrice D avec le plan des xz ; z0 est la cote du point central ; Pd est le paramètre de distribution. Si l'on veut maintenant les points focaux et les plans focaux, il suffit d'écrire que la valeur de tg 6 est indépendante du rapport —, et il vient : dv Si | Elle est de la forme : 492 MÉMOIRES en posant : en introduisant l'indéterminée 0o. Si l'on détermine 60 arp la condition : Nous retrouvons l formule de Chasles et les quantités 60, z0, Pd ont l'interprétation svnt : 80 est l'angle du plan cntrl e la génératrice D avec le plan des xz ; z0 est la cote du point central ; Pd est le paramètre de distribution Si l'on et maintenant le points focaux et les plns fcaux il suffit d'écrire que la vlr de tg 6 est indépendante du rapr —, e il veitn : dv Si |
indépendante du rapport —, et il vient : dv Si l'on élimine 8 entre ces équations, il vient pour déterminer les points focaux : SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. 493 c'est-à-dire : Si l'on élimine z entre les mêmes équations, il vient pour déterminer les plans focaux : Exprimons maintenant que tg 9 est indépendant de z; il vient : /for Si l'on élimine —— entre ces équations, on retrouve l'équation en tg 0 qui définit les plans focaux. Si l'on élimine 8, on aura l'image sphérique de la congruence : 6. SYSTÈME DE COORDONNÉES TANGENTIELLES. On peut déduire | indépendante du rapport —, t il vit dv Si l'on élmn 8 entre ces éqtns, l vient pour déterminer les points focaux : SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. 493 c'est-à-dire Si l'on élimine z entre les mêmes équations, il vient pour détrmnr les plans caux : Exprimons maintenant qe tg 9 est dpnetiannéd de z; l vient : for S l'on élimine —— entre ces équations, on retrouve l'équation en tg 0 qui définit les plans focaux. Si 'on élimine 8, on aura l'image sphérique de la congruence 6. SYSTÈME DE COORDONNÉES TANGENTIELLES. On peut déduire |
congruence : 6. SYSTÈME DE COORDONNÉES TANGENTIELLES. On peut déduire de ce qui précède, avec M. Ribaucour, un système de coordonnées tangentielles employé sous une forme particulière par M. O. Bonnet, et qui donne, par la particularisation du Z de la sphère, les deux systèmes introduits par M. Darboux au tome I de ses Leçons. Il suffit de définir une surface au moyen de la congruence formée par ses normales pour déduire des résultats du paragraphe précédent une méthode simple pour l'étude des surfaces. Considérons une congruence formée par les normales d'une surface, et appelons Ç la cote du point | congruence 6. SYSTÈME CORDONNE TANGENTIELLES. On peut déduire d ce qui précède, avec .M Ribaucour, un système de coordonnées tangentielles employé ss une forme particulière par M. O. Bonnet, et qui donne, par la atculistin du Z de la sphère, e deux systèmes introduits par M. abx au tome de ses Leçons. Il suffit de définir une surface au myn de la congruence formée par ses normales pour de résultats du paragraphe précédnt une méthode simple pour létude de srfcs. Considérons une congruence formée par normales d'une surface, et appelons Ç l cote du point |
normales d'une surface, et appelons Ç la cote du point de la surface situé sur la normale (x, y) ; on aura, par suite, pour tous les systèmes de valeurs de du, dv, c'est-à-dire : 32Ç Si l'on égalait les deux valeurs de ——, déduites de ces équations, on aurait la relation à laquelle satisfont les fonctions x, y ; on en tire : L'équation définissant le plan tangent au point (x, y, z) de la normale déterminée par le déplacement dM, dv s'écrit : en posant : Cette équation permet l'étude de la surface rapportée au système de coordonnées | normales d'une surface, et appelons Ç la co du pnt de la srfc situé sur la normale x y) ; on aura, par suite, pour tous ls systèmes de valeurs de du, dv, 'àseceti-dr- : 32Ç Si l'on églt les deux valeurs de ——, déduites de ces qatin on aurait l relation à laquelle satisfont les fonctions x, y ; on en tire : L'équation définissant le plan tangent au point (x, y, z) de la normale déterminée arp le déplacement dM, dv s'écrit : en posant : Cette équation pere létude de l surface rpprté au système de coordonnées |
permet l'étude de la surface rapportée au système de coordonnées tangentielles M, V, Ç. SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. 495 L'équation des lignes de courbure sera : et celle qui détermine les rayons de courbure principaux sera : Les surfaces minima seront, par suite, définies par l'équation aux dérivées partielles : c'est-à-dire par l' équation : U étant une fonction de M et V une fonction de v. Si l'on pose : on peut dire que l'équation générale d'une surface minima est en supposant que le plan tangent à cette surface soit défini, par rapport aux axes e-X, oY, | ret l'étude de la surface rapportée au système de coordonnées gntiell M, V, Ç. SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. 495 L'éqtn s lignes de courbure sera : et celle qui détermine les rayons de courbure principaux sera : Les surfaces minima seront, par suite, définies par l'équation aux dérvés partielles : c'est-à-dire par l' équation : U étant une fonction d M et V une fonction de v. Si l'on pose : on peut dr que l'équation générale dune surface minima est en supposant que le plan nnttgae à cette surface soit défini, par rapport aux axes e-X, oY, |
cette surface soit défini, par rapport aux axes e-X, oY, oZ, par l'équation : Particularisons u et v en appliquant successivement les formules des §§ 2 et 3. En premier lieu, si l'on prend les formules du § 2, on a pour l'équation des surfaces minima : C'est l'équation (5) de la page 297 du tome I des Leçons de M. Darboux. 496 MÉMOIRES. En second lieu, si l'on emploie les coordonnées du § 3, on a pour l'équation des surfaces minima : c'est celle que l'on trouve à la page 356 du tome I des Leçons de M. Darboux. | et surface soit défini, par rapport aux aes e-X, oY, Z par l'équation Prtclrsns u et v en appliquant ucsvmnt les formules des §§ 2 et 3. En premier lieu, si l'on prend les formules du § 2, on a pour l'équation de surfaces minima : C'est l'équation (5) de la pe 297 du tome I des Leçons de M. Darboux. 496 MÉMOIRES. n second lieu, si l'on emploie les crnée du 3, on a pour l'équation des surfaces inimma : cest celle qeu l'on trouve à la page 635 du tome I des Leçons de . Darboux. |
page 356 du tome I des Leçons de M. Darboux. 7. LES CONGRUENCES ISOTROPES. Nous allons retrouver immédiatement les propriétés des congruences isotropes indiquées par M. Ribaucour (Étude des Élassoïdes, pp. 33 et suiv.). 1° Cherchons les congruences telles que le paramètre de distribution soit le même pour toutes les surfaces de la congruence contenant une droite D ; on a les conditions : et la valeur de Pd est alors : 2° Si l'on cherche les congruences telles que le point central soit le même pour toutes les surfaces de la congruence contenant une droite D, on trouve les | page 356 du tome I des Leçons d . Darboux. 7. LES CONGRUENCES ISTES Nous allons retrouver immédiatement les propriétés des congruences isotropes indiquées par M. Ribaucour (Étd des Élassoïdes, pp. 33 et suiv.). 1° Cherchons les cngrus telles que le paramètre de distribution soit le même pour toutes les surfaces de la congruence contenant une droite D on les conditions : et la valeur de Pd est alors : 2° Si l'on cherche ls congruences elle que le point central soit le même pour utteos es surfaces de la congruence contenant une droite D, on trouve les |
de la congruence contenant une droite D, on trouve les mêmes conditions, et l'on a : 3° Si l'on cherche les congruences telles que les plans focaux soient isotropes, on parvient encore aux mêmes conditions. 4° Si l'on cherche les congruences dont la représentation sphérique est formée des génératrices de la sphère, on retrouve les mêmes conditions ; c'est d'ailleurs une conséquence de 3°. SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. 497 Les congruences jouissant de l'une quelconque des propriétés précédentes ont reçu de M. Ribaucour le nom de congruences isotropes; leur surface focale est une développable isotrope. Elles sont définies | de la congruence contenant une droite D, on trouve les mêmes conditions, et l'n a : 3° Si l'on cherche les congruences telles que les plans focaux oent isotropes, n parvient encore aux mêmes conditions. 4° Si l'on chec les congruences dt la représentation sphérique set formée des génératrices de l sphère, on rve ls mêmes conditions ; c'est sru'ldaeli une conséquence de 3 SUR UNE CLASSE D COMPLEXES DROITES. 497 Les congruences jouissant d l'ne quelconque ds propriétés précédentes ont reçu de M. Ribaucour le nom de congruences isotropes; leur surface fal st une développable isotrope. Elles snot définies |
leur surface focale est une développable isotrope. Elles sont définies par les conditions précédemment écrites qui prennent la forme : d'où l'on déduit : U et V étant respectivement des fonctions de M et de v. Les deux points focaux d'une pareille congruence ont pour cotes : La surface enveloppe des plans moyens sera définie par l'équation tangentielle : On retrouve ce théorème de M. Ribaucour que c'est la surface minima la plus générale. 8. GÉNÉRALITÉS SUR LES COMPLEXES DE DROITES. Considérons une droite parallèle à oz dont le pied sur le plan des xy ait des coordonnées x, y, | leur urfae focale est une dévlppbl isotrope Elles sont définies pr les cndtns précédemment écrites qu penent la forme : doù l'on déduit : U et étant respectivement ds fonctions d M et de v seL deux points acxuof d'une pareille congruence ont pour cotes : L ure enveloppe des ps moyens sera définie r l'équation tangentielle : On retrouve ce théorème de M. Ribaucour que c'est la surface minima la pls générale. 8. GÉNÉRALITÉS SUR LES COMPLEXES DE DROITES. Cnsdérns une droite parallèle à oz dont le pd sur l p des xy ait des coordonnées x, y, |
sur le plan des xy ait des coordonnées x, y, fonctions de M, V et d'un paramètre w ; lorsqu'on fera varier u, v, w, la droite engendrera un complexe ; il est bien clair, d'ailleurs, qu'on pourra obtenir ainsi le complexe le plus général. 9e SÉRIE. — TOME IV. 38 498 MÉMOIRES. ### CORRECTION ### L'étude de la congruence de droites se fera d'après les principes exposés par M. Ribaucour et que nous allons reprendre dans le cas actuel. Si l'on établit entre M et N une relation, on détermine, par les droites correspondant aux valeurs de u, v | sur le plan des xy ait des coordonnées x, y, fonctions de M, V t d'un paramètre w ; lorsqu'on fr varier , v w, la droite engendrera un complexe ; il est bien clair, d'ailleurs, q'n pourra obtenir aini le complexe le plus général. e9 I — TOME IV. 38 498 MÉMOIRES. CORRECTION ### L'étude la congruence d droites se fera d'après les principes exposés par M. Ribaucour et que nous allons reprendre dans e cas ace S l'on établit entre M et N une relation, on détermine, par les droites correspondant aux valeurs de u, v |
détermine, par les droites correspondant aux valeurs de u, v qui satisfont à cette relation, une surface réglée de la congruence. Or, si l'on appelle 8 l'angle que fait avec le plan des xz le plan tangent à cette surface réglée au point (x, y, z), on a : Cette formule nous donne immédiatement tous les éléments de la surface réglée considérée, relatifs à la génératrice D. Elle est de la forme : 492 MÉMOIRES. en posant : en introduisant l'indéterminée 0o. Si l'on détermine 60 par la condition : Nous retrouvons la formule de Chasles et les quantités 60, | détermine, p les droites correspondant aux valeurs de u, v qui satisfont à cette relation, une surface réglée de l congruence. Or, s l'on appelle 8 l'angle euq at vc l pln des xz le plan tangent à cette surface réglée au point (,x y, z), on a : Cette formule nous on mmédtmnt tsuo les éléments de la s réglée considérée, relatifs à la génératrice . Elle est de la re : 492 MRM.ÉISEO en posant : n introduisant l'indéterminée 0o. Si lon détermine 60 par la condition : Nous retrouvons la fole de lsCshea et ls quantités 60, |
Nous retrouvons la formule de Chasles et les quantités 60, z0, Pd ont l'interprétation suivante : 80 est l'angle du plan central de la génératrice D avec le plan des xz ; z0 est la cote du point central ; Pd est le paramètre de distribution. Si l'on veut maintenant les points focaux et les plans focaux, il suffit d'écrire que la valeur de tg 6 est indépendante du rapport —, et il vient : dv Si l'on élimine 8 entre ces équations, il vient pour déterminer les points focaux : SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. 493 c'est-à-dire : | Nous retrouvons la frml Chasles et les quantités 60, z0, Pd ont l'interprétation suivante : 80 est l'angle plan central d la cgératinére D avec le plan des xz ; z0 est la cote du point central ; Pd est le prmètr de dstrbtn. Si l'on veut maintenant les points focaux et les plns focaux, il suffit 'écrire que la valeur d 6 st indépendante d rapport —, et il vient l'on élimine 8 entre ces équations, il vient pr déterminer les points focaux : UR UNE CLASSE DE COMPLEXES DI 493 tà-e : |
: SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. 493 c'est-à-dire : Si l'on élimine z entre les mêmes équations, il vient pour déterminer les plans focaux : Exprimons maintenant que tg 9 est indépendant de z; il vient : /for Si l'on élimine —— entre ces équations, on retrouve l'équation en tg 0 qui définit les plans focaux. Si l'on élimine 8, on aura l'image sphérique de la congruence : 6. SYSTÈME DE COORDONNÉES TANGENTIELLES. On peut déduire de ce qui précède, avec M. Ribaucour, un système de coordonnées tangentielles employé sous une forme particulière par M. O. Bonnet, et qui | : SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. 493 c'est-à-dire : S l'on élimine z entre les mmes équations, il vient pour déterminer les plans focaux : Exprimons maintenant que 9 est indépendant de z; il vient : /for Si l'on élimine —— entre ces i on retrouve l'équation n tg 0 qui définit les pls focaux. Si l'on élimine 8, on aura l'image sphérique de la congruence : 6. SYSTÈME DE COORDONNÉES TANGENTIELLES. On peut déduire de ce qui précède, avec M. Ribaucour, un système coordonnées tangentielles employé ss enu forme particulière par M. . Bonnet, et qui |
Subsets and Splits
No community queries yet
The top public SQL queries from the community will appear here once available.