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sous une forme particulière par M. O. Bonnet, et qui donne, par la particularisation du Z de la sphère, les deux systèmes introduits par M. Darboux au tome I de ses Leçons. Il suffit de définir une surface au moyen de la congruence formée par ses normales pour déduire des résultats du paragraphe précédent une méthode simple pour l'étude des surfaces. Considérons une congruence formée par les normales d'une surface, et appelons Ç la cote du point de la surface situé sur la normale (x, y) ; on aura, par suite, pour tous les systèmes de valeurs de du, dv,
sous une forme particulière par M. O. Bnnt, et qui donne, pr la particularisation du Z de l sphère, les udex systèmes ntrdts par M. Darboux au tome I de ses Leçons. l suffit de définir une surface au moyen de la congruence formée par ses normales pour déduire des réul du paragraphe précédnt un méthode simple pour l't des surfaces. Considérons une congruence formée par les normales d'une surface, et appelons Ç la cote du point de la surface situé sur la normale (x, y) ; on aura, par suite, pour ts les sse de valeurs de du, dv,
suite, pour tous les systèmes de valeurs de du, dv, c'est-à-dire : 32Ç Si l'on égalait les deux valeurs de ——, déduites de ces équations, on aurait la relation à laquelle satisfont les fonctions x, y ; on en tire : L'équation définissant le plan tangent au point (x, y, z) de la normale déterminée par le déplacement dM, dv s'écrit : en posant : Cette équation permet l'étude de la surface rapportée au système de coordonnées tangentielles M, V, Ç. SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. 495 L'équation des lignes de courbure sera : et celle qui détermine les
sie pr u les systèmes de valeurs de du, dv c'est-à-dire : 32Ç Si l'n égalait les exdu valeurs de ——, déduites de ces équations, on aurait la relation laquelle satisfont les fonctions x, y ; on en tire : L'éqtn définissant l an tangent au point (x, y, z) de la normale éerméndite par el cedplmntéae dM dv 'écrit : en posant : Cette équation permet l'étude de la surface rapportée au système coordonnées tangentielles M, V Ç. SUR UNE D COMPLEXES DROITES. 495 L'équation des lignes de courbure sa : t celle qui détrmn les
lignes de courbure sera : et celle qui détermine les rayons de courbure principaux sera : Les surfaces minima seront, par suite, définies par l'équation aux dérivées partielles : c'est-à-dire par l' équation : U étant une fonction de M et V une fonction de v. Si l'on pose : on peut dire que l'équation générale d'une surface minima est en supposant que le plan tangent à cette surface soit défini, par rapport aux axes e-X, oY, oZ, par l'équation : Particularisons u et v en appliquant successivement les formules des §§ 2 et 3. En premier lieu, si l'on
lignes de crbr sr : t celle u demin ls rayons de crbr iiux sr : Les surfaces minima seront, par suite, définies par l'équation aux dérivées partielles : c'est-à-dire par l' équation : U étant une fonction de M et V une fonction d v. Si l'on pose : on peut dire que l'équation gle d' surface minima st en supposant que le plan tangent à cette surface soit défini, par rapport aux axes -, oY, o par l'équation Particularisons u et v en appliquant successivement ls formules des §§ 2 et 3 En premier lieu, si l'on
des §§ 2 et 3. En premier lieu, si l'on prend les formules du § 2, on a pour l'équation des surfaces minima : C'est l'équation (5) de la page 297 du tome I des Leçons de M. Darboux. 496 MÉMOIRES. En second lieu, si l'on emploie les coordonnées du § 3, on a pour l'équation des surfaces minima : c'est celle que l'on trouve à la page 356 du tome I des Leçons de M. Darboux. 7. LES CONGRUENCES ISOTROPES. Nous allons retrouver immédiatement les propriétés des congruences isotropes indiquées par M. Ribaucour (Étude des Élassoïdes, pp. 33 et
des §§ 2 et 3. nE premier lieu, si l'on prd les formules du § 2, n a pour l'équation des urfes minima : C'est l'équation (5) de la page 297 du tome des Leçons de M. Drbx. 496 MÉMOIRES. n second lieu, si l'on emploie les coordonnées du § , on a pour l'équation des aes minima : c'st celle que 'on trv à la page 356 du tome I des Leçons de M. Darboux. 7. LES ONGUCS ISOTROPES. Nous allons retrouver immédiatement les poé des congruences isotropes indiquées pr . Ribaucour (Étude des Élassoïdes, pp. 33 et
indiquées par M. Ribaucour (Étude des Élassoïdes, pp. 33 et suiv.). 1° Cherchons les congruences telles que le paramètre de distribution soit le même pour toutes les surfaces de la congruence contenant une droite D ; on a les conditions : et la valeur de Pd est alors : 2° Si l'on cherche les congruences telles que le point central soit le même pour toutes les surfaces de la congruence contenant une droite D, on trouve les mêmes conditions, et l'on a : 3° Si l'on cherche les congruences telles que les plans focaux soient isotropes, on parvient encore aux
indiquées par M. Ribaucour (Étude ds Élassoïdes, pp. 33 et suiv.). 1° Cherchons les congruences lles q le paramètre de dstrbtn soit le même rpuo toutes les srfcs de la cogec contenant une droite D ; on a les conditions : et la valeur de Pd est arlos : 2° Si l'on cherche les congruences telles que le point central soit le même pour toutes s surfaces de la congruence contenant une droite D, on trouve les mêmes conditions, et l'on a : 3° Si l'on cherche les congruences tls que les plans focaux soient isotropes, on parvient encore aux
que les plans focaux soient isotropes, on parvient encore aux mêmes conditions. 4° Si l'on cherche les congruences dont la représentation sphérique est formée des génératrices de la sphère, on retrouve les mêmes conditions ; c'est d'ailleurs une conséquence de 3°. SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. 497 Les congruences jouissant de l'une quelconque des propriétés précédentes ont reçu de M. Ribaucour le nom de congruences isotropes; leur surface focale est une développable isotrope. Elles sont définies par les conditions précédemment écrites qui prennent la forme : d'où l'on déduit : U et V étant respectivement des fonctions de M
que les plans focaux soient isotropes, on parvient ee aux mêmes cndtns. 4° Si l'on cherche les congruences dont la représentation sphérique est formée des génératrices de la sphère, o retrouve les mêmes conditions ; c'est d'ailleurs une conséquence d 3°. SR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. 497 Les congruences issat de l'une quelconque des propriétés précédentes ont reçu d M. Ribaucour le nom de congruences isotropes; leur ra focale est une développable strp. Ee sont définies par les conditions précédemment écrites qui prennent la forme : d'où l'on déduit : U et V étant respectivement des fonctions de M
: U et V étant respectivement des fonctions de M et de v. Les deux points focaux d'une pareille congruence ont pour cotes : La surface enveloppe des plans moyens sera définie par l'équation tangentielle : On retrouve ce théorème de M. Ribaucour que c'est la surface minima la plus générale. 8. GÉNÉRALITÉS SUR LES COMPLEXES DE DROITES. Considérons une droite parallèle à oz dont le pied sur le plan des xy ait des coordonnées x, y, fonctions de M, V et d'un paramètre w ; lorsqu'on fera varier u, v, w, la droite engendrera un complexe ; il est
: U et étant respectivement des fonctions de M et de v Les deux pnts focaux d'une pareille congruence ont pour cts : La surface enveloppe des plans myns sera définie pr l'équation eltieetglnna On retrouve ce théorème de M. Ribaucour q sc'et la surface minima la plus générale. 8. GÉNÉRALITÉS SUR LES COMPLEXES DE DROITES. Considérons n droite parallèle à oz dont le pied su l plan des xy ait des coordonnées x, y fnos de M, V et d'un paramètre w ; lorsqu'on fr varier u, v, w, la droite engendrera un complexe ; il est
v, w, la droite engendrera un complexe ; il est bien clair, d'ailleurs, qu'on pourra obtenir ainsi le complexe le plus général. 9e SÉRIE. — TOME IV. 38 498 MÉMOIRES. ### CORRECTION ### L'étude de la congruence de droites se fera d'après les principes exposés par M. Ribaucour et que nous allons reprendre dans le cas actuel. Si l'on établit entre M et N une relation, on détermine, par les droites correspondant aux valeurs de u, v qui satisfont à cette relation, une surface réglée de la congruence. Or, si l'on appelle 8 l'angle que fait avec le plan des
, w, l droite ed un complexe ; il est bn clair, d'ailleurs, qu'on pora obtenir ns le complexe le pls général. 9e SÉRIE. — TOME IV. 38 498 MÉMOIRES. ### CORRECTION ### 'étude d la congruence de droites se fera 'après les principes exposés p M. Ribaucour et que nous allons reprendre dans le cas actuel. Si l'on étblt entre M et N une relation, on détermine, par les droites correspondant aux valeurs de u, v qui satisfont cette relation, une surface réglée de la congruence. Or, si l'on el 8 e'lnlga que it avec le plan
l'on appelle 8 l'angle que fait avec le plan des xz le plan tangent à cette surface réglée au point (x, y, z), on a : Cette formule nous donne immédiatement tous les éléments de la surface réglée considérée, relatifs à la génératrice D. Elle est de la forme : 492 MÉMOIRES. en posant : en introduisant l'indéterminée 0o. Si l'on détermine 60 par la condition : Nous retrouvons la formule de Chasles et les quantités 60, z0, Pd ont l'interprétation suivante : 80 est l'angle du plan central de la génératrice D avec le plan des xz ; z0
n appelle 8 l'angle que fait avec le pln des xz le plan tangent cette surface réglé au point (x, y, z), on a : Ctt formule nous donne immédiatement tous les éléments de la uce réglée considérée, relatifs à la acténrgiéer D Elle est de la frm : 492 MORES en posant : en introduisant l'indéterminée 0o. Si l'on détermine 60 pr la condition : Nuso retrouvons l formule de Chasles et les quantités 60, z0, Pd ont linterprétation suivante : 80 st l'angle du plan enl de la génértrc D avec l pn xz ; z0
la génératrice D avec le plan des xz ; z0 est la cote du point central ; Pd est le paramètre de distribution. Si l'on veut maintenant les points focaux et les plans focaux, il suffit d'écrire que la valeur de tg 6 est indépendante du rapport —, et il vient : dv Si l'on élimine 8 entre ces équations, il vient pour déterminer les points focaux : SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. 493 c'est-à-dire : Si l'on élimine z entre les mêmes équations, il vient pour déterminer les plans focaux : Exprimons maintenant que tg 9 est indépendant
la génératrice D avec le plan d xz ; z0 est la cte du point cntrl ; Pd est le paramètre de distribution. S l'on veut maintenant lse pnts focaux et les plans focaux, il suffit d'cri que la valeur de tg indépendante rapport —, et il vient : dv Si l'on élimine 8 entre ces équations, il vnt pour déterminer les points focaux SUR UNE CLASSE DE CMPLXS DROITES. 493 c'est-à-dire : S l'on élimine z entre les mêmes équations, il vient pour déterminer les plns fo : Exprimons maintenant que tg 9 est idpndn
plans focaux : Exprimons maintenant que tg 9 est indépendant de z; il vient : /for Si l'on élimine —— entre ces équations, on retrouve l'équation en tg 0 qui définit les plans focaux. Si l'on élimine 8, on aura l'image sphérique de la congruence : 6. SYSTÈME DE COORDONNÉES TANGENTIELLES. On peut déduire de ce qui précède, avec M. Ribaucour, un système de coordonnées tangentielles employé sous une forme particulière par M. O. Bonnet, et qui donne, par la particularisation du Z de la sphère, les deux systèmes introduits par M. Darboux Soit le complexe défini par les équations
plans focaux : Exprimons maintenant qeu tg 9 est indépendant de z; il vient : /for S l'on élimine —— entre ces équations, on retrouve l'équation n tg 0 qui éfi les plans focaux. Si l'on élimine 8, n aura 'ma iupersqhé de la congruence : 6. SYSTÈME DE COORDONNÉES TANGENTIELLES. On peut édui de ce qui précède, avec M. Ribur, un système de coordonnées tangentielles employé sous une fe particulière par M. O. Bonnet, et qui donne, par la particularisation du Z de l sphère les deux systèmes itrod par M. Darboux Soit le complexe défini par les équations
par M. Darboux Soit le complexe défini par les équations : Si l'on prend pour w une fonction donnée de M et v, on isole une congruence du complexe; si l'on prend pour w et v des fonctions données de M, on isole une surface du complexe. Proposons-nous, dans les deux cas, de traiter, à l'égard du complexe, une question analogue à celle qui conduit aux points focaux dans le cas d'une congruence ; 1° Une droite D du complexe étant considérée, peut-il arriver que les surfaces focales des différentes congruences du complexe qui passent par cette droite soient tangentes
rap .M boxrauD Soit le cmpe nfdéii par les éuao Si l'on prnd pour w une foncn donnée d M et v on isole une congruence du complexe; si l'on prnd pour w t des fonctions données de M, on isole une surface du cme. rpsnou, dans les deux cas, de traiter, à 'égard du xloec,pme n question anaoe à elle qui conduit aux points focaux dans le cas d'une congruence ; 1 Une droite D du complexe étant considérée, peut-il arriver que les surfaces focales des différentes congruences du complexe qui passent par cette rditoe se tangentes
congruences du complexe qui passent par cette droite soient tangentes en un même point de cette droite ? Les points focaux et plans focaux de la congruence du complexe définie par une fonction w de M, V sont donnés par les équations : Les trois équations : détermineront les inconnues z et tg 0 ; si l'on élimine z et tg 0 entre ces trois équations, on aura la relation entre M, V, W. Le problème n'a donc de solution que pour les droites D satisfaisant à cette relation. On les appelle les droites singulières du complexe. Elles forment une
congruences du complexe qui passent par cette droite sent tangentes en un même point de cette droite ? Les points focaux et plans focaux de la congruence du complexe définie par une fonction de M, snt donnés par les équations : Les trois équations détermineront les inconnues z et tg 0 si l'on lniieém t tg 0 entre ces trois équations, on aura la relation entre M, V, W. Le problème n'a donc de solution que pour les droites satisfaisant à cette relation. On les appelle les droites singulières du complexe. Elles forment une
les appelle les droites singulières du complexe. Elles forment une congruence qui est dite la congruence des droites singulières. Sur une droite singulière D, il y a un point F satisfaisant à la question posée et dont le z est défini par les équations (a). Toutes les congruences du complexe qui passent par la droite singulière D ont des surfaces focales passant par un même point F de D et admettant en ce point le même plan tangent P. En particulier, considérons la congruence du complexe formée par les droites singulières : si l'on donne le nom de surface de
les appelle les droites singulières du complexe. Elles forment une congruence qui est i la congruence des doite singulières. Sur une droite singulière D, il y a un point F satisfaisant à la uton posée et dont le z est défini par les équations (a). Toutes les congruences du complexe qui passent par la droite snglèr D ont ds srfcs focales passant par n même point F de et adea en ce pnt le même plan tangent P. En pa,ricilrteu considérons la congruence du complexe formée par les droites singulières : si l'on donne le nom de surface de
singulières : si l'on donne le nom de surface de singularités à la surface lieu du point F, on voit que la surface de singularités est une des nappes de la surface focale de la congruence des droites singulières; au point F, la surface de singularités admet pour plan tangent le plan P. 2° Une droite D du complexe étant considérée, peut-on trouver un point sur cette droite tel qu'en ce point toutes les surfaces réglées du complexe passant par cette droite aient même plan tangent ? Si l'on remarque que les surfaces réglées du complexe sont des surfaces réglées
singulières : si l'on donne le nom de euascfr de singularités à la surface lieu du point , on voit que la surface e singularités est une des npp de la surface focale de la congruence des droites singulières; au point F, la surface de singularités admet oupr plan tngnt le plan P. ° Une droite D du complexe étant considérée, peut-on trouver n point sur cette droite tel qu'en ce point toutes les srfcs réglées du cmplx at par cette droite aient même plan tangent ? Si l'on rearqe ue les surfaces réglées du complexe sont des surfaces réglées
que les surfaces réglées du complexe sont des surfaces réglées des congruences du complexe, on voit que le problème proposé n'admet de solution que pour les droites singulières; toutes les surfaces réglées du complexe passant par une droite singulière D admettent au point F de cette droite le même plan tangent P. Au reste, il n'y a aucune difficulté à résoudre directement cette question. Considérant une droite D (M, V, W), le rapport : dw dv doit être indépendant de -— et de -—, ce qui donne : dM dM et on retombe sur les équations (a). On déduit de
q les surfaces réglées cxemlope sont e surfaces réglées des congruences du complexe, on voit que le problème proposé 'admet de solution que pour ls droites singulières; ues ls surfaces réglées du complexe passant apr une droite singulière D admettent au point F de ctt droite le même plan tangent P. Au reste, il n'y a aucune difficulté à résoudre directement cette question. Considérant une droite D (M, , W), le rpprt : dw vd doit être ipna de -— et d , ce qui donne : dM dM t on ebemrto sur les équations (a). n déduit de
et on retombe sur les équations (a). On déduit de ce qui précède les propositions suivantes dont l'une nous sera utile : La surface de singularités d'un complexe est circonscrite à la surface focale de toute congruence de ce complexe. La surface de singularités d'un complexe touche en un nombre limité de points toute surface du complexe. Nous rappellerons, en terminant, comment on peut définir encore la surface de singularités du complexe. Les droites du complexe passant par un point de l'espace forment un cône qui est dit le cône du complexe relatif à ce point; les droites du complexe,
et on retombe sr les équations (a). On dédt de ce qui précède les propositions suivantes dont l'une ns sra tile : L surface de singularités 'un complexe est soiitrrcccne à la sfurace focale de toute congruence d c complexe. La surface de singularités d'un complexe touche en un nombre limité de points touet surface du complexe. Nous appelro, en terminant, comment on pt définir encore la surface de snglrtés du complexe. Ls droites du complexe passant par un point de l'espace frmnt un cône qui est dt le cône d complexe relatif à ce pnt;oi les reodist du complexe,
du complexe relatif à ce point; les droites du complexe, situées dans un plan, enveloppent une courbe qui est dite la courbe du complexe relative à ce plan. Ceci posé, étant donnée une droite D, on peut se proposer de chercher si, pour un point de cette droite, le cône du complexe admet D comme droite double; la droite D doit être singulière et le point correspondant est le point F. De même, si l'on cherche une droite D qui soit tangente double de la courbe du complexe relative à un plan passant par cette droite, D doit être singulière
du complexe relatif à ce point; les droi du complexe, situées dans un plan, leoppnntvee une courbe qui s di la courbe du cmplx relative à c plan. Cc posé, étant eédnon une droite D, o peut se proposer d chercher si, pour un point de cette dri le cône ud complexe admet D cm droite double; la droite D doit être singulière t le point correspondant est le point F De même, s l'on cherche un ridteo D soit tangente double de la courbe du complexe relative un plan passant par cette droite, D doit être singulière
un plan passant par cette droite, D doit être singulière et le plan correspondant est le plan P. RECHERCHE DES CONGRUENCES ISOTROPES QUI PEUVENT ÊTRE CONTENUES DANS UN COMPLEXE DE DROITES. Soient : les équations qui définissent un complexe de droites. Cherchons si, parmi les congruences du complexe, il y en a qui sont isotropes. Une congruence quelconque du complexe étant définie en prenant pour w une fonction de M et v, il nous faut chercher s'il existe des fonctions w définies par les deux équations aux dérivées partielles : Ces deux équations aux dérivées partielles auxquelles doit satisfaire une
n plan passant par cette droite, D doit êt singulière et le p correspondant est le plan P. RECHERCHE DS CONGRUENCES ISOTROPES QUI EVNT ÊTRE CONTENUES NS UN COMPLEXE DE DRTS. Soient : les équations qui définissent un complexe de drts. Cherchons si, parmi les cngrncs oplex, il y en a qui sont isotropes. Une congruence quelconque du complexe étant défn en prenant pour w une fonction de M t v, il nous faut chercher s'il existe des fonctions w définies a les deux équations aux dérivées tlsrepaile : Ces dx équations aux dérivées partielles xqlls doit satisfaire une
Ces deux équations aux dérivées partielles auxquelles doit satisfaire une fonction w cherchée n'ont pas, en général, de solution commune. Car, s'il existe une fonction w satisfaisant à ces deux équations, les valeurs de -— (-—) et de -— (-) obtenues iviu ) iuiv ) en différentiant ces équations doivent être égales. Si l'on développe et si l'on remplace -—, -— par leurs valeurs, on trouve : 3M 3u 1° Supposons d'abord que cette condition ne soit pas vérifiée identiquement. Alors, elle fera connaître w et il faudra chercher si les valeurs de w qu'elle détermine satisfont aux équations (2);
Ces deux équations aux dérivées plreaeitls auxquelles doit satisfaire une fonction w cherchée n'ont pas, en général, de solution commune. Cr, s'il existe une fonction w satisfaisant à ces deux uaon,étqis ls valeurs de -— -—)( et de -— (-) bees iviu ) iuiv ) en différentiant ces équaos doivent être égales. Si l'on déve et si l'on remplace -—, -— par leurs valeurs, on tve : 3M 3u 1° oppnouSss d'abord uqe cette condition ne soit pas vérifiée identiquement. Alors, el fera connaître w et il faudra chercher si l le de w qu'elle etédneirm tisfn aux équations (2);
les valeurs de w qu'elle détermine satisfont aux équations (2); en général, les valeurs de w définies par l'équation (3) ne sont pas des solutions communes des équations (2). Donc : Étant donné un complexe quelconque, l'équation (3) n'ayant pas lieu identiquement, parmi les congruences du complexe, il ne pourra y en avoir qu'un nombre limité qui seront isotropes et qui seront fournies par les valeurs de w qui satisfont à cette équation ; mais, si aucune de ces valeurs de w n'est solution commune des équations (2), il n'y aura aucune congruence du complexe qui sera isotrope. 2° Supposons
les l ed w qu'elle détermine satisfont aux équations 2 en général les valeurs de w définies par l'équation (3) ne o aps des solutions communes des équations (2). Donc : Étant donné un cmplx uqleqceo,un 'équation (3) n'ayant pas lieu identiquement, parmi es congruences du ocpelem,x il ne pourra y en avoir qu'un nombre limité qui seront isotropes et qiu srnt fournies par les valeurs de w qui satisfont à cette équation mais, si aucune de cs rluvase w n'est solution commune des équations 2 il n'y aura acn congruence d complexe qui sera isotrope. 2° Supposons
aura aucune congruence du complexe qui sera isotrope. 2° Supposons maintenant que l'équation (3) soit identiquement vérifiée; les deux équations (2) admettront une solution commune qui contiendra une constante arbitraire. Ainsi : Il existe des complexes PARTICULIERS qui sont décomposables en une infinité de congruences isotropes ; par chaque droite du complexe passe une pareille congruence. Il nous est bien aisé de définir de pareils complexes, soit au point de vue géométrique, soit au point de vue analytique. Plaçons-nous d'abord au point de vue géométrique; par chaque droite du complexe passe une congruence isotrope ; la surface focale de cette
aura aucune congruence du complexe sera isotrope. 2° Supposons maintenant que l'équation (3) soit dntqmnt vérifiée; les deux équations 2 admettront une solution commune qui contiendra une constante arbitraire Ainsi : Il existe des complexes PARTICULIERS q t décomposables en une nfnté de congruences isotropes ; pr chaque erdoit du complexe passe une pareille congruence Il nous est bn aisé de définir de apsirle complexes, soit au point de vue géométrique, soit au point de vue analytique. Plaçons-nous d'abord au point de vue géométrique; a chq droite du complexe esaps une congruence isotrope ; l sufc focale de ct
passe une congruence isotrope ; la surface focale de cette congruence isotrope dépendra d'un paramètre, et, par suite : Les complexes considérés sont formés par les tangentes doubles d'une développable isotrope dépendant d'un paramètre variable. Réciproquement : Les tangentes doubles d'une développable isotrope dépendant d'un paramètre variable forment un complexe décomposable en une infinité de congruences isotropes. Nous pouvons ajouter à ceci une propriété géométrique des complexes considérés. Nous avons, en effet, démontré au § 8 que la surface de singularités d'un complexe est circonscrite à la surface focale de toute congruence de ce complexe. Donc : Si un complexe
passe une congruence isotrope ; la surface focale d cette congruence strp dépndr d'un paramètre, et, par suite : Les clee considérés sont formés pr les tngnts doubles d'ne développable isotrope dépendant d'un paramètre variable. ciroemt : Les eganstten doubles d'une évloppal isotrope dépendant dn paramètre rilavaeb frmnt un comp décmpsbl en n infinité de congruences isrs Nous pouvons ajouter à ceci un propriété géométrique des complexes nd. oNus avons, en effet, émon § 8 u la surface de singularités d'un complexe est circonscrite à la surface focale de tt congruence de ce complexe onc : Si un complexe
toute congruence de ce complexe. Donc : Si un complexe de droites est décomposable en une infinité de congruences isotropes, sa surface de singularités est une développable isotrope. Déterminons maintenant, d'une façon analytique, les complexes considérés. Si les équations représentent un pareil complexe, on peut trouver une fonction w dépendant d'une constante arbitraire telle que les équations représentent une congruence isotrope lorsqu'on fixe la valeur de la constante arbitraire. Effectuons le changement de variable qui consiste à introduire au lieu de w cette constante arbitraire, nous voyons que nous pouvons supposer les équations du complexe mises sous une forme telle
toute congruence de ce complexe. Donc : Si un complexe de droites est décmpsbl en une nfnté de congruences isotropes, sa surface de inaiés est une éveloable istp Déterminons maintenant, dune façon ayqe les complexes considérés. Si ls équations représentent un parlei complexe, on peut trouver une fonction w dépendant d'une constante arbitraire telle que les équations trneretnepés n cngrnc strp lorsqu'on fx la valeur de la cnane arbitraire. ffctns le nget de variable qui consiste introduire au lieu de cette constante arbitraire, ns voyons que nous ons supposer le équations du complexe mises sous une forme telle
supposer les équations du complexe mises sous une forme telle que les congruences isotropes correspondent aux valeurs constantes de w. Les équations générales qui définissent les complexes considérés sont donc : SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. et si l'on rapporte aux trois axes coordonnés oX, oY, oZ, en adoptant, soit les formules du § 2, soit celles du § 3, on a pour les équations d'une droite du complexe : d'où l'on déduira aisément les six coordonnées P, Q, R, P', Q', R', coefficients dans les équations de la droite : De ce qui précède, il résulte qu'étant donné
supposer les équations du complexe mises sous une forme telle que les congruences isotropes correspondent aux vaeurs constantes de w. s équations générales qui définissent les complexes considérés sont donc SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. et s on'l rpprt aux trois axes crdnnés oX, oY, oZ, en adoptant, so les ou du § 2, soit celles du § , on a pu les équations d'une roie du cmplx : d'où ' déduira tinéemas les six crdnnés P, Q, R, P', Q', R', coefficients dans les équations de la droite : De c qui précède, il résulte aéttqu'n donné
droite : De ce qui précède, il résulte qu'étant donné un complexe de droites, on saura reconnaître par de simples opérations s'il est ou non décomposable en une infinité de congruences isotropes. Dans le cas affirmatif, la décomposition du complexe en congruences isotropes est ramenée, au point de vue analytique, à l'intégration du système d'équations aux dérivées partielles, c'est-à-dire, en définitive, à l'intégration d'une équation différentielle du premier ordre. Nous pouvons faire la remarque suivante : Considérons une congruence de courbes et supposons que les courbes qui la composent soient définies par des équations différentielles mises sous la forme :
droite De ce qui précède, il résulte qu'étant donné un complexe de droites on saura rnît par de simples opérations s'il est ou non décomposable en une infinité de congruences isotropes Dans le cs affirmatif, la décomposition du complexe en congruences isotropes est ramenée, au point de vue analytique, à l'intégration du système déquations aux dérivées partielles, t-d en inie, à l'intégration dun équation différentielle d premier ordre. Nous pouvons faire la rmrq taenisvu : Considérons une cngune de courbes et supposons q es courbes qui la composent soient définies par des équations différentielles mises sous la forme :
définies par des équations différentielles mises sous la forme : u, v, w désignant les coordonnées cartésiennes par rapport à trois axes rectangulaires. Le problème de la recherche des surfaces trajectoires orthogonales des courbes considérées est identique à celui de la recherche des congruences isotropes contenues dans le complexe (1). 10. RECHERCHE DES COMPLEXES LINÉAIRES DÉCOMPOSÉS EN UNE INFINITÉ DE CONGRUENCES ISOTROPES. On peut se proposer de trouver parmi les complexes jouissant de propriétés déterminées ceux qui sont décomposables en une infinité de congruences isotropes. Par exemple, on pourra chercher parmi les complexes algébriques d'un ordre donné quels sont ceux
définies par s équations différentielles mises sous la ore : , v, w désignant les coordonnées cartésiennes rpa rapport à trois axes erriutcsela.agn Le problème de la chrc des surfaces trajectoires orthogonales des courbes considérées est identique à celui d la ehrrehecc des congruences isotropes contenues dans e complexe (1). 10. RECHERCHE DES COMPLEXES LNÉRS DÉCMPSÉS EN UNE INFINITÉ DE SCGNORNEEUC ISOTROPES. On peut se proposer de uotvrer parmi les complexes jouissant de propriétés déterminées ceux qui snt décomposables en une infinité de congruences isotropes. Par exemple, n pourra chercher parmi l complexes lgébrqs d'un rredo donné quels sont ceux
parmi les complexes algébriques d'un ordre donné quels sont ceux qui sont décomposables en une infinité de congruences isotropes. Il ne sera pas inutile de donner une idée des calculs en prenant comme exemple le complexe linéaire. Supposons que l'axe oZ soit l'axe central d'un complexe linéaire défini par l'équation : en prenant les équations de la droite sous la forme : Cherchons l'équation du plan formé par les droites parallèles à oz. Il suffit de poser : SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. et le plan cherché sera défini par les équations : L'équation du plan considéré est donc
parmi ls comx agies d'n ordre dnné quels sont ceux qui t décomposables en une infinité d congruences isotropes. Il ne sera pas inutile de donn une idée des calculs en prtenna comme exemple l complexe linéaire. psoosSnup que l'x oZ soit l'axe central d'un complexe lar ifénid par l'équation : en prenant les nosaéutiq de la droite ss la r : Cherchons l'équation du plan formé par les droites parallèles oz. Il suffit d poe : SR N CLASSE D CMPLXS DROITES. et le pln cherché er défini pa les éqtns : L'équation du plan considéré est donc
par les équations : L'équation du plan considéré est donc : il est parallèle à oZ et oz. Son équation dans le système oxyz sera : Supposons que l'on particularise le X de la sphère en appliquant les formules du § 1 ; cette équation s'écrit : Ainsi, les droites du complexe linéaire parallèles à oz rencontrent le plan xoy en tous les points de la droite représentée par rapport au système OXYZ par les équations : Par rapport à oxyz, cette droite sera représentée par les équations : Elle passe par les deux points : 506 MÉMOIRES. On peut
par les équations : L'équation plan cnsdéré est codn : il est parallèle à oZ et z. Son équation dans le système oxyz sera Supposons que 'on particularise le X de la sphère en pun les formules du § ; cette équation 'écrit : Ainsi, les droites du complexe linéaire parallèles à oz rencontrent le plan xoy n otus les points de la droite représentée par rapport au système OXYZ par les éqtns : Par rapport à xyz, cette o sera représentée par le équations : Elle passe par les deux points : 506 MÉMOIRES. On peut
passe par les deux points : 506 MÉMOIRES. On peut écrire son équation dans le plan des xy : ou la définir par : Si l'on prend pour w une fonction donnée de M et v, ces formules définiront une congruence de droites faisant partie du complexe linéaire. Cherchons si la fonction w peut être déterminée de façon que la congruence soit isotrope. On a : Il faut donc examiner s'il est possible de déterminer une fonction w de M et v satisfaisant aux deux équations aux dérivées partielles : Exprimons que : SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. il
passe par les deux pnts : 605 MMOE On eutp écrr sn équation dans le plan des xy : ou la définir par : Si l'on prend pour w une fonction donnée de M et v, ces formules définiront n congruence de droites faisant partie du cmplx linéaire. Cherchons si la fonction w peut être déterminée d façon que la congne soit isotrope On a : Il faut donc examiner sil est possible de déterminer n fonction w e M et v ifnastistsaa aux dx sniéoaqtu aux dérivées partielles : xprmns que SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. il
Exprimons que : SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. il vient, en différentiant : et, par conséquent, on doit avoir : 508 MÉMOIRES, ou : Si k est ≠ 0, il n'y aura aucune congruence isotrope contenue dans le complexe linéaire. Dans le cas où k=0, c'est-à-dire dans le cas où le complexe linéaire est spécial, la fonction w est définie par : h étant une constante. Les congruences isotropes sont définies par les équations On peut arriver au résultat précédent par un calcul un peu plus rapide. Une congruence isotrope peut être définie par les équations il faut donc
Exprimons que : SUR N CLASSE DE CLSEMEOPX DROITES. l vient en différentiant : et, par cnséqnt, on doit avoir : 508 ÉMO, ou : k est ≠ 0, il n'y aura auunce congruence strp contenue dans le complexe linéaire. Dans le cas où k=0, c'st-à-dr dans l cas où le complexe niliéera tse spécial, la fonction w st définie arp : h étant une constante. Les cngre isotropes sont définies par les équations On pe arriver au ra précédent pr un calcul un peu plus rapide. Une urogcneecn tro peut te définie par les éqtns il faut donc
isotrope peut être définie par les équations il faut donc chercher si l'identité : peut avoir lieu, c'est-à-dire en remplaçant X, a", b", c" par leurs valeurs, si l'on peut avoir : ou encore : SUR UNE CLASSE DE COMPLEXES DROITES. Donnons à u une valeur constante, puis à v une valeur constante; on voit que, si les fonctions U et V existent, elles doivent être de la forme : où a, p, f sont des constantes. L'identité est impossible, à moins que kzz = 0, c'est-à-dire à moins que le complexe linéaire ne soit spécial. Supposons kzz = 0.
isorpeot peut être définie par les équations il faut dnc chercher s l'identité peut avoir lieu, crs'-età-eid e rmplçnt X, a", b", c" par leurs valeurs, si 'on peut avoi : ou encore : SUR N CLASSE DE COS DROITES. Don à une valeur constante, puis à v une valeur constante; on voit que, si les ion U t V existent, elles doivent re de la forme : où , p, f sont des constantes. L'identité est impossible, à moins q kzz = 0 c'à-i à moins que e complexe linéaire ne soit spécial Supposons kzz = 0.
le complexe linéaire ne soit spécial. Supposons kzz = 0. Alors : La surface minima correspondante est définie par : c'est-à-dire : C'est une sphère de rayon nul; les coordonnées X, Y, Z. Z, du centre sont : Si l'on donne à h une valeur particulière, on a la congruence isotrope correspondante : Rapportons à oXYZ ; les équations d'une droite de la congruence par rapport aux axes fixes oX, oY, oZ sont : C'est une droite passant par le point fixe : SEANCE PUBLIQUE TENUE AU CAPITULE, SALLE DE L'ACADÉMIE LE DIMANCHE 12 JUIN 1892 ELOGE DE M. DE
le complexe linéaire ne st spécial. Supposons zzk 0. Alors : La surface minima correspondante est définie par : c'est-à-dire : C'est une sphère de rayon nul; les crdnnés , Y, Z. du centre sont : Si l'on donne à h une valeur particulière, on a la congruence isotrope correspondante : Rpprtns à oXYZ les équations 'une droite de la congruence par rapport x axes fixes X, oY, oZ sont : C'est une droite passant par le point fixe : SEANCE PUBLIQUE U AU CAPITULE, SALLE DE 'AM LE DIMANCHE 12 JUIN 1892 ELOGE DE M. DE
L'ACADÉMIE LE DIMANCHE 12 JUIN 1892 ELOGE DE M. DE PLANET Par M. LEGOUX PRÉSIDENT. MESDAMES, MESSIEURS, Chaque année, à pareil jour, l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres vous invite à assister à sa séance solennelle, et l'empressement avec lequel vous répondez à son appel indique assez la place importante que tient notre Compagnie dans le monde intellectuel toulousain. Vous avez compris, Mesdames et Messieurs, combien il importe à la grandeur et à la prospérité de notre chère cité de conserver intacte une institution vieille de près de deux siècles et qui cependant n'a rien perdu de sa force et
L'ACADÉMIE LE DIMANCHE 12 JUIN 1892 ELOGE DE M. DE PLANET Par M. LEGOUX PRÉSIDENT. MESDAMES, SS, Chaque année, à pareil jour, l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres vous invite à assister à sa séance solennelle, et l'empressement avec lequel vos répondez à son appel indique assez plc imrtn que tient ntr Compagnie dans le monde intellectuel toulousain. Vos avez compris, Mesdames et Messieurs, combien il importe à la grandeur et à la pséoréprti de notre chère cité de conserver intacte une institution vieille de près de deux siècles et qui cependant n'a rien perdu de sa re et
et qui cependant n'a rien perdu de sa force et de sa jeunesse. Je n'en veux pas d'autre preuve que l'ardeur avec laquelle les candidats se pressent pour solliciter nos suffrages dès qu'un fauteuil devient vacant, et l'empressement des Académies françaises et étrangères à réclamer l'échange de leurs publications avec les nôtres. L'Académie des sciences de Toulouse est, en effet, en correspondance suivie avec toutes les Sociétés savantes du monde. C'est ainsi qu'elle reçoit les Mémoires des savants de l'Europe entière; de l'Amérique du Nord : États-Unis, Canada, Mexique; de l'Amérique du Sud, de l'Extrême-Orient, du Japon, de l'Australie, etc.
et qui cependant n'a rien perdu de as force e de s jeunesse. Je n'en veux pas d'autre preuve que l'ardeur avec laquelle les candidats se pressent ur solliciter nso uras dès 'un fauteuil devient vacant, et l'mprssmnt des Académies françaises et étrangères à réclamer l'échange de leurs publications avec les nôtres. L'Académie des sciences de ue est, en effet, en correspondance suivie avec toutes les Sociétés savantes du monde. C'est ainsi quelle reçoit les Mémoires des savan de l'Europe entière; de l'Amérique du Nord : Éats-ns, Canada, Mexique de qe'lmuiérA du Sud, de l'Extrême-Orient, d Japon, de l'Australie, etc.
l'Amérique du Sud, de l'Extrême-Orient, du Japon, de l'Australie, etc. ÉLOGE DE M. DE PLANET. 511 Il résulte de cette correspondance universelle que l'Académie possède une des plus riches bibliothèques qui existent. Malheureusement, ces trésors scientifiques sont inaccessibles au public faute d'une installation convenable et définitive pour les loger et pour les classer. Certes, nous ne saurions trop remercier la municipalité de Toulouse et le département de la Haute-Garonne pour la bienveillante sollicitude qu'ils nous ont témoignée en toutes circonstances et pour l'appui matériel qu'ils prêtent à notre Compagnie; nous avons la conviction qu'ils voudront faire plus encore et couronner
'Amérique du Sud de l'xtrêm-rnt, du Japon, de l'Australie, etc. ÉLOGE DE M. DE PLANET. 511 Il résult de cette correspondance universelle que adée oe une des plus riches bihus qui existent. Malheureusement, ces réos scientifiques sont inaccessibles au uic aufte 'une installation convenable et définitive pour les loger et pour les classer. Certes nous ne suron ropt remercier la municipalité de Toulouse et le département d la Haute-Garonne pr la bienveillante sollicitude qu'ils nous ont témoignée en toutes circonstances et pour l'appui matériel qu'ils prêtent à notre Compagnie; nous avons la conviction quils voudront faire plus encore et couronner
avons la conviction qu'ils voudront faire plus encore et couronner leur œuvre en nous permettant de livrer nos inestimables trésors aux investigations des savants, des professeurs, des étudiants de nos Facultés. Ces lignes étaient déjà écrites, Messieurs, lorsque nous avons appris qu'un enfant de Toulouse, M. Pierre Maury, venait de léguer à l'Académie une rente perpétuelle de 1,000 francs, destinée à la fondation d'un prix annuel à décerner au meilleur ouvrage sur un sujet scientifique ou industriel dont l'auteur sera natif de Toulouse. Nous avons été profondément touchés de cet hommage délicat rendu à la science par le fils d'un
avons la ootcncviin qu'ils voudt fr plus encore et couronner leur œuvre en nous permettant de livrer nos inestimables trésrs aux investigations des savants, des professeurs, des étudiants de nos Facultés. Ces lignes étaient déjà écrites, Mssrs, lorsque nous avons appris qu'un nfnt de Toulouse, M. Pie u venait de léguer à l'Académie une rente prpétll de 1,000 francs, destinée à l fondation d'un prix nu à décerner au meilleur ouvrage sur n suejt scientifique ou industriel dnto lauteur sera natif de Toulouse. Ns avons été profondément ouché de cet hommage délicat rendu à la science ar le fils d'un
hommage délicat rendu à la science par le fils d'un ouvrier qui, après avoir acquis une grande fortune à force d'intelligence et d'activité, en a fait un si noble usage après sa mort. Après avoir fait largement la part de ses proches et des institutions de bienfaisance, il a songé à doter les Sociétés artistiques, littéraires et scientifiques de sa ville natale. Je veux bien qu'il y ait eu dans Pierre Maury, comme dans tout Toulousain, dans quelque condition que le sort l'ait fait naître, l'instinct d'un savant et l'âme d'un artiste; mais ne pensez-vous pas que ce jeune homme
hommage délicat rendu la science par l fils d'un ouvrier qui, après avoir acquis une grande ntroefu à force d'intelligence et d'activité, en a fait un si noble aguse après sa mrt. Après avoir fait largement la prt de ses proches et sed institutions de bienfaisance l a songé à doter ls Sociétés artistiques, ltrares et scientifiques de s ville natale. Je vx bien qu'il y ait eu dns Pierre Maury, comme dans tout Toulousain, dans el condition euq el sort l't fait e,rntaî l'instinct d'un savant et l'âme d'un artiste; mais ne pensez-vous pas que ce jeune homme
d'un artiste; mais ne pensez-vous pas que ce jeune homme parti de bonne heure dans des pays lointains, poussé autant peut-être par le goût des aventures que par le désir de faire fortune, a dû entendre souvent parler dans ses voyages des savants, des artistes, des hommes de lettres de sa bonne ville de Toulouse, qu'il a trouvé sans doute dans les recueils qui sont publiés ici et qui portent au loin nos productions de toute sorte comme un écho des voix de son enfance, et qu'il a obéi autant aux suggestions de son esprit qu'à l'inspiration de son cœur
'un artiste; ms ne ensezvo pas que ce jeune homme parti de bne heure dans des pays lointains, poussé autant peut-être par le goût des aventures que par le désir de reifa fortune, a dû entendre souvent parler dans ses voyages des savants, des artistes, des ommes de lettres de sa bonne ville de Tlo qu'il a trouvé sans dt ds les recueils qui sont publiés ici et qui portent au loin nos productions de toute sorte comme un écho des voix de son enfance, et qu'il a obéi autant axu suggestions de son esprit qu'à l'inspiration de son cœur
aux suggestions de son esprit qu'à l'inspiration de son cœur en instituant la ville de Toulouse sa légatrice universelle? Nous avons le ferme espoir, pour ce qui nous concerne, que la volonté du testateur excitera l'émulation des savants et des industriels, et que nous n'aurons que l'embarras du choix pour la distribution de cette haute récompense. Vous entendrez dans un instant le rapport sur les récompenses diverses que décerne chaque année l'Académie aux savants qui viennent les solliciter. Vous constaterez une fois de plus que les Mémoires couronnés sont dignes de nos distinctions, et qu'ils continueront à porter au loin
aux suggestions de son sprt qu'à l'inspiration e son cœur en instituant la ville de Toulouse sa légatrice universelle? Nous avons le ferme espoir, pour c qui nous concerne, que la volonté du testateur excitera l'émulation sde savants et des industriels, et que nous n'aurons que l'embarras du choix pour la distribution de cette haute récompense. s entendrez dans un instant le rapport r les récompenses diverses que décerne chq année l'Académie aux savants qui viennent les solliciter. Vs constaterez une fois de plus q les Mémoires couronnés snt dignes de nos distinctions, t qu'ils continueront à porter au loin
de nos distinctions, et qu'ils continueront à porter au loin la bonne renommée de la ville de Toulouse. Mais si nous accordons avec la plus grande libéralité nos encouragements aux savants qui nous soumettent leurs travaux, nous n'avons garde d'oublier nos membres défunts, et c'est un devoir pieux et une tradition constante de leur payer dans cette séance solennelle un tribut de respectueux hommage. Cette année, l'Académie a confié à son président la tâche délicate de prononcer l'éloge d'un des membres qui ont fait le plus d'honneur à la Compagnie, de M. Edmond de Planet. Il eût fallu pour mettre
de nos distinctions, et qu'ils continueront à porter au loin la bonne renommée de la ville de Toulouse Mais si ns accordons avec la plus grande lbérlté nos encouragements aux savants qui nous soumettent leurs traaux suon 'avons garde d'oublier nos membres défunts, et c'est un devoir pieux et une tradition constante de leur payer dans cette séance solennelle un tribut de uusreteecxp hommage. Cette année, l'cdém a confié à son président la tâche délicate de prononcer l'éloge d'un e membres qui ont ft le plus d'honneur la Compagnie, de M. Edmond de Planet. Il eût fll pour mettre
de M. Edmond de Planet. Il eût fallu pour mettre en relief la figure originale et sympathique de notre regretté confrère la plume autorisée d'un homme qui l'ait personnellement connu et qui l'ait apprécié non seulement au sein de l'Académie, mais dans le cours de sa longue existence consacrée tout entière au service de son pays. Mais l'Académie des sciences de Toulouse subit le sort de toutes les institutions humaines; elle se renouvelle sans cesse. Bien peu nombreux sont les membres actuels qui ont connu M. de Planet, et à défaut d'un Toulousain d'origine on a pensé qu'un Toulousain d'adoption,
de M Edmon ed Planet. Il eût allu pour mttr en relief la figure originale et sympthq de nre rgrtté confrère la plume autorisée u homme qui l'ait personnellement connu et q l'ait apprécié non seulement au sein de lAcadémie mais dans le cours de s longue existence consacrée tout entière au service de son pys. Ms l'Académie des sciences de Tououse sbt l srt de toutes les institutions is;uhnaem e s renouvelle sans cesse. Bien peu nombreux sont les mmbsree actuels qui ont connu M. de Planet, et à udtafé 'un Toulousain d'origine on pensé qu'un Toulousain dadoption
défaut d'un Toulousain d'origine on a pensé qu'un Toulousain d'adoption, à qui le sympathique accueil qu'il a reçu dans votre cité a fait presque oublier son pays d'origine, pourrait s'acquitter de ce pieux devoir que la tradition nous impose. Permettez-moi de me féliciter de ce choix. Il m'a procuré d'abord le très vif plaisir de pénétrer dans l'intimité scientifique d'un savant distingué et d'un homme profondément honnête et désintéressé; il m'a ensuite initié aux plus curieux détails sur le développement économique et industriel de la ville de Toulouse et de la région depuis les temps les plus reculés. En lisant
défaut d'n Toulousain d'origine on pensé qu'un Toulousain 'adoption, à iqu le sympathique accueil qu'il a reçu dans votre é a iaft presque oublier on pays d'origine, pourrait s'acquitter de ce pieux devoir que la tradition nous ipe.mos Permettez-moi de me féliciter de ce choix. Il m'a procuré d'abord le très vif plaisir de pénétrer dans l'intimité scientifique d'un savant dstngé t d'un mhemo profondément honnête et désintéressé; il m'a ensuite initié aux uslp curieux détails sr l développement économique et ndstrl de la ville de Toulouse et de la région depuis les temps les plus eés En lsat
la région depuis les temps les plus reculés. En lisant les divers travaux qu'il a publiés soit dans nos Mémoires, soit dans d'autres recueils, on est frappé de la droiture d'esprit, de la haute intelligence, de l'amour du bien public qui éclatent à chaque page de ses oeuvres et qui en font la profonde originalité. De plus, comme chez de Planet l'homme de science était doublé d'un érudit et d'un poète, il fait revivre avec un réel talent et un rare bonheur d'expression le Toulouse d'autrefois, avec ses usines à l'état embryonnaire, ses moulins à nef sur la Garonne qui
la région depuis ls eptsm les pls reculés. En lisant e vsride travaux qu'il publiés soit dans nos Mémoires, st dans d'autres rcls, on est frappé de la droiture d'esprit, de l haute intelligence, de 'mor du e public qui écltnt à eucahq page de ses oeuvres et qui en font la profonde originalité. De plus, comme chez de Planet l'homme de sien était uodbél d'un érudit et d'un poète, il fait revivre vec un réel talent un rare bonheur d'xprssn le Tls d'autrefois, avec se sns l'état embryonnaire, ses moulins à nef sur la Garonne qui
l'état embryonnaire, ses moulins à nef sur la Garonne qui rendaient si pittoresque la physionomie de notre fleuve; il nous fait suivre pas à pas les progrès de l'industrie locale, l'établissement des moulins perfectionnés, des filatures, des usines pourvues du matériel moderne qu'il a contribué pour une bonne part à introduire dans le pays. On pourrait dire de notre confrère qu'il a passé sa vie à chercher dans la science le moyen d'être utile à ses concitoyens et de les préserver des fléaux qui les menacent. Il y a dans cette existence si longue et si bien remplie quelque chose
't embryonnaire, ses moulins à nef sur la Garonne qui rendaient si pittoresque la physionomie de notre fleuve; il nous ft suivre asp à pas les progrès de l'industrie locale, l'étblssmnt des mlin én,npciotferse des filatures, des usines pourvues du matériel rne qu'il a contribué pour une oebnn part à introduire dans le pays. On pourrait dire de notre cnfrèr quil a passé sa vie à chercher dans la science l myn d'être utile à ses concitoyens et de les préserver des fléaux qui les mncnt. Il y a dans cette existence si longue et i in remplie quelque chose
cette existence si longue et si bien remplie quelque chose du savant et du philanthrope; ce sont les deux traits caractéristiques de cette physionomie que je voudrais mettre en lumière. Edmond de Planet naquit le 20 août 1808. Après de brillantes études, il s'occupa spécialement des applications de la science à l'industrie. Un voyage qu'il fit en Angleterre lui permit de se familiariser avec les puissantes machines employées par nos voisins d'outre-Manche dans leurs ateliers; c'est à la suite de ces études sur place qu'il put donner une vigoureuse impulsion à l'industrie toulousaine. Il avait, en effet, fondé dans notre
cette existence si longue t si bien remplie quelque chose du savant et du philanthrope; ce ot les dx traits scertuaitrasqiéc de cette physionomie que j voudrais mettre en lumière. Edmond de Planet naquit le 20 août 1808. Après de brillantes études, il s'occupa spécialement des applications de la science à l'ndstr. Un voyage qu'il fit en Angleterre l permit de se familiariser avec les puissantes machines mplyés par nos voisins d'outre-Manche dans leurs ateliers; c'est à la sue de ces uédtes sr place qu'il put donner une vigoureuse mplsn à l'industrie toulousaine. Il avait, en effet, fondé dans notre
à l'industrie toulousaine. Il avait, en effet, fondé dans notre ville une filature de coton et une fabrique de machines agricoles, et il avait créé des types qui ont été partout depuis répandus et appréciés. M. de Planet faisait partie depuis 1860 de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres, depuis trente ans de la Société d'agriculture. Il était depuis 1848 membre de la Chambre de commerce. La croix de chevalier de la Légion d'honneur lui avait été accordée après plusieurs années d'administration et des travaux fort remarqués. Vous n'attendez pas de moi, Messieurs, une analyse détaillée des travaux de notre
à l'industrie toulousaine. Il avait, en effet, fondé dans notre ville une filature d coton t n fabrique de machines agricoles, et il avait créé des types qui ont été partout depuis répandus appréciés. M. d Planet faisait partie i 1860 de l'cdém des scncs, inscriptions et belles-lettres, depuis trente ans de la Société 'itcelauug.rdr l étt depuis 1848 memb de la Chambre de commerce. La croix de vierlhcae de la Légion d'honneur ui avait été accordée après plusieurs années d'administration et des travaux fort remarqués. Vous n'attendez pas de moi, Messieurs, une analyse détaillée des travaux de notre
de moi, Messieurs, une analyse détaillée des travaux de notre regretté confrère. Une pareille tâche serait longue et vous en donnerait d'ailleurs une idée fort incomplète; il faut les lire en entier pour en apprécier la valeur. Je me contenterai de vous indiquer les principaux traits de ses oeuvres en vous signalant les parties qui m'ont paru les plus dignes de fixer un instant votre attention. On peut partitionner en deux classes les Mémoires de M. de Planet: ceux qui se rapportent aux questions industrielles qu'il a approfondies toute sa vie et ceux qui ont trait aux œuvres de bienfaisance
de moi, Messieurs, une nayleas détaillée des travaux de notre rere confrère. Une pareille tâche serait longue et vous en donnerait d'ailleurs une idée fort incomplète; il aut ls lire en entier pour en pprécr la valeur. Je me contenterai de vous indiquer les prncpx traits de ses oeuvres en vs signalant ls parties qui m'ont paru les plus dignes de fixer un n e atttio peut partitionner en deux classes les Mémoires de M. de Planet: eu qui se rapportent aux qstns industrielles qu'il a approfondies toute sa vie et ceux qui ont trait aux ve de bienfaisance
vie et ceux qui ont trait aux œuvres de bienfaisance et aux questions sociales. Si l'on veut avoir une idée exacte de l'état de l'industrie à Toulouse, il faut lire les opuscules qu'il a publiés dans le recueil de nos Mémoires et qui ont pour titre: Aperçu historique sur les usines alimentées par la Garonne, sur leurs récepteurs hydrauliques et leur puissance dynamique. Sous ce titre, toutes les transformations qu'a subies l'industrie de notre pays dans ses deux foyers principaux d'action, au moulin du château et surtout dans les usines du Bazacle, sont développées avec un soin minutieux, une connaissance
vie et ceux qui ont trait aux œuvres de bienfaisance et aux questions sociales. Si l'on vt avoir une idée exacte d 'éta de l'industrie à ulus, il faut lire les opuscules qu'il a publiés ands le recueil de nos Mméisoer et qui ont pr titre: Aperçu historique sur les usines lmntés par la a, sur eur récptrs hydrauliques et lr puissance dynamique. Sous ce ttr, toutes les rfrmans qu'a subies l'industrie notre pays dns ses deux foyers principaux 'o au moulin du hâtu et surtout dans les usines du Bazacle, snt développées avec un soin minutieux une cnnssnc
du Bazacle, sont développées avec un soin minutieux, une connaissance approfondie des machines et de leurs effets. C'est une étude très consciencieuse, accompagnée de plans, sur le régime des eaux à diverses époques, pleine de détails intéressants sur les moteurs hydrauliques qui actionnent les machines, au Bazacle en particulier. L'auteur ne s'est pas contenté de puiser ses renseignements dans les travaux de ses prédécesseurs; il a pris ses mesures lui-même et il ne donne ses résultats qu'après les avoir vérifiés. La haute honorabilité de M. de Planet le désignait naturellement comme arbitre dans les questions litigieuses, et il paraît qu'elles
du Bazacle, sont dévlppés avec un snoi minutieux, une cnnssnc approfondie des mahns et de leurs effets. C'est une étude rè consciencieuse, accompagnée de plns, sur l régime des eaux à diverses époques, pleine de détails rssetantéisn rsu les u hydrauliques q cinen les machines, au Bazacle en particulier. L'auteur ne s'est ps contenté de puiser ss renseignements dns les travaux de ss prédécesseurs; il a pris ses mesures lui-même et il ne donne ses résultats qu'après les avoir vérifiés. La haute honorabilité de M de Planet le désignait naturellement comme arbitre dns les questions litigieuses, et paraît qu'elles
comme arbitre dans les questions litigieuses, et il paraît qu'elles étaient fréquentes sur le cours du Canalet au Bazacle. Le proverbe: « qui a terre a guerre » s'applique aussi aux industriels qui vivent sur les cours d'eau. Le tact, la bienveillance, la courtoisie de notre confrère finissaient par triompher des volontés les plus rebelles, et il a mené à bonne fin cette entreprise délicate, sinon d'établir une harmonie parfaite entre les riverains et les divers propriétaires des usines du Canalet, au moins de fixer entre les usiniers une répartition équitable de la force motrice. Il a fallu quarante ans
comme arbitre dans les qstns litigieuses, et il paraît qu'elles étaient fréquentes sur le cours du Canalet au Bazacle. Le proverbe: « qui terre a guerre » s'applique aussi aux industriels qui vivent sur les cours d'eau. Le tact, l bienveillance, la iicoutores de notre confrère finissaient par triompher des volontés les plus rebelles, et il a mené à bonne fin cette entreprise délicate, sinon 'établir une harmonie parfaite entre les riverains t les divers propriétaires des sns du Canalet, au moins de fixer e les usiniers une répartition équitable e la force otrie Il a fallu quarante ans
équitable de la force motrice. Il a fallu quarante ans de persévérance pour arriver à ce résultat. Il y a, Messieurs, une question qui passionne l'opinion publique et qui est toujours à l'ordre du jour à Toulouse: c'est la question des eaux. La présence d'un grand fleuve comme la Garonne est à la fois un bienfait et un danger. On pourrait dire d'elle ce que le vieil Ésope disait de la langue: « que c'est la meilleure de toutes choses, mais que c'est aussi la pire de toutes. » Elle nous apporte en effet la fraîcheur et l'abondance en arrosant
équitable d l frc motrice. Il a fallu quarante ans de persévérance pour arriver à ce résultat. Il y a, Messieurs, n question qui passionne l'opinion publique et st toujours à l'ordre du jr à le: 'est la question des x. La présence d'un grand fleuve comme la Garonne est à la fois un bienfait t un danger. On pourrait dire d'elle ce que le vieil Ésope disait de la langue: « que c'st la meilleure de totes choses, mais que c'est aussi la pire de toutes. » Elle nous pprt en effet la fraîcheur et acl'bnoedna en arrosant
nous apporte en effet la fraîcheur et l'abondance en arrosant nos magnifiques plaines, mais lorsqu'elle se met en fureur elle est un instrument de ruine et de désolation. Comment utiliser les ressources qu'elle nous offre au point de vue de l'alimentation publique, de l'arrosage des rues, du fonctionnement des usines; comment prévenir les ravages qu'elle entraîne lorsqu'elle s'écarte de son lit? Tels sont les sujets de premier ordre qui ont préoccupé très vivement l'esprit de notre confrère. Il y est revenu souvent, il a traité ces graves questions avec une rare compétence dans plusieurs Mémoires qui font autorité dans les
nous apporte en effet la fraîcheur et l'abondance en arrosant no magnifiques plaines, ms lsquel e met en fureur elle est un instrument de iernu et de désolation. Comment utiliser les ressources qu'elle nous offre point de vue ed l'alimentation publique, de l'arrosage des rues, du fonctionnement des usines; comment prévenir les ravages qu entraîne lorsqu'elle aéc'sert d son lt? Tels sont ls sujets de premier rdr qui ont préoccupé très vivement l'esprit ntr cfre I st revenu souvent, il a trté ces graves questions a une rr compétence dans plusieurs Mémoires qui font autorité dans les
rare compétence dans plusieurs Mémoires qui font autorité dans les questions hydrauliques. Il en a résumé l'expression suprême dans une étude qui a pour titre: Les fontaines publiques de Toulouse (1889). Il ne nous appartient pas de prendre parti pour telle ou telle distribution d'eau; on sait combien ce sujet est délicat et combien ardentes sont les discussions qu'il soulève dans l'opinion publique. Nous nous contenterons d'analyser brièvement l'œuvre de M. de Planet. Nous trouvons dans les Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres (6e série, tome IV), le développement le plus complet qui existe sur le captage des
rare compétence dans plusieurs Mémoires qui ontf autorité dans les questions hydrauliques. Il en a résumé l'expression sprêm dans e étude qui a pour titre: Les fontaines bl de Toulouse (1889). Il ne nous appartient pas de prendre parti pour telle ou telle distribution d'eau; on sait combien ce sujet est délicat et combien ardentes sont les discussions q'l soulève dans l'opinion publique. Nous nous contenterons d'analyser brièvement 'œuvre de M. de Planet. Nous trouvons dans ls Mémoires de l'Académie des sciences inscriptions et belles-lettres (6e série, tome IV), l développement le u complet uqi existe sur le captage des
développement le plus complet qui existe sur le captage des eaux et l'alimentation des grandes villes. L'auteur nous montre les cités naissantes se préoccupant de donner une réserve abondante d'eau potable à leurs habitants. Après avoir décrit les colossales entreprises des Assyriens et des Grecs, il nous montre les efforts des Romains pour amener à de grandes distances les eaux des sources destinées à fournir aux villes la fraîcheur et la santé. Il s'arrête avec une complaisance marquée sur les magnifiques aqueducs qui, malgré la dévastation des Barbares, l'abandon, les guerres civiles, ont laissé des ruines si imposantes qu'après vingt
développement le plus complet qui existe sur le captage des eaux et lalimentation des grandes villes. L'tr nous montre les cités naissantes se préoccupant de ndeonr une réserve abondante d'eau potable à leurs habitants. Après avoir décrit les colossales entreprises des Assyriens et des Grecs il nous montre les efforts des Romains pour amener à de grandes distances ls eaux des sources destinées à fournir aux le la fraîcheur et la santé. Il s'rrêt avec une complaisance marquée sur les magnifiques aqueducs qui, malgré la dévastation des Barbares, l'bndn, les guerres civiles, ont laissé des ries si imposantes qu'après vingt
guerres civiles, ont laissé des ruines si imposantes qu'après vingt siècles elles nous ravissent encore d'admiration. Les provinces de l'Empire et Toulouse elle-même ne furent pas oubliées dans la sollicitude des maîtres du monde pour les pays conquis. Dès les premiers temps de leur établissement dans la vallée de la Garonne, les Romains remarquèrent les grandes quantités d'eau que recelait le plateau des Ardennes ou de Lardenne, depuis le château de la Cépière jusque dans le voisinage de l'embouchure du Touch. D'après l'évaluation faite par M. de Planet, les sources de Lardenne représentent un débit total de 166 pouces d'eau,
guerres civiles, ont laissé ds ruines si imposantes qu'après vingt siècles elles nous ravissent encore 'admiration. s provinces de 'Empire et Toulouse ele-mêm ne furent pas oubliées dans la sllctd des maîtres du monde pour ls pays conquis. Dès les premiers temps de leur établissement dans la vallée de al Garonne, les Riomnsa remarquèrent les grandes quantités d'eau qu rela le plateau des Ardennes ou e Lardenne, depuis le t de la Cépière jusque snda l voisinage de l'embouchure du Touch. D'après l'évaluation faite par M. de Planet, les srcs de Lardenne représentent un débit ttl de 166 pouces d'eu,a
de Lardenne représentent un débit total de 166 pouces d'eau, soit : 3,320,000 litres d'eau en 24 heures. On ne saurait, dit-il, comprendre pourquoi, d'une manière ou d'une autre, une telle quantité d'eau claire, pure, limpide, parfaitement potable, n'a pas été utilisée de nos jours pour le service des fontaines publiques. M. de Planet nous raconte avec beaucoup de détails les diverses phases traversées par les projets d'alimentation d'eau de la ville depuis la canalisation rudimentaire qui amenait sur la place Saint-Étienne les maigres sources captées sur le coteau de Guilheméry en 1433, les plans nombreux élaborés péniblement sous tous
de Lardenne représentent un débit total e 6 pouces d'eau, soit : 3,320,000 litres d'eau en 24 heures. On ne saurait, ditil comprendre prq, d'une manière d'une autre, une telle quantité d'eau claire, pure, limpide, parfaitement ptbl, 'a pas été tlsé de nos jours pour le service des fontaines publiques. M. de Planet nous raconte avec beaucoup de détails le diverses phases rées par ls projets d'alimentation d'eau d la i depuis la canalisation rudimentaire q timeana sur la place Saint-Étienne les maigres sources captées r le coteau de Guilheméry en 1433, les plans nombreux élaborés péniblement sous tous
Guilheméry en 1433, les plans nombreux élaborés péniblement sous tous les régimes, y compris la première République et le premier Empire jusqu'à l'établissement du Chateau-d'Eau de Saint-Cyprien et la canalisation actuelle proposés et exécutés par M. Abadie-Dutemps... Je ne puis m'empêcher de rappeler ici, avec un sentiment de fierté bien légitime, que l'Académie des sciences de Toulouse fut consultée sur ce projet, qu'elle nomma une Commission, et que son rapport pesa d'un grand poids dans la balance lorsque la municipalité d'alors dut prendre une décision. ÉLOGE DE M. DE PLANET Je ne puis, Messieurs, passer sous silence deux brochures consacrées
Guilheméry en 33, les plans nombreux élaborés péniblement sous tous ls régimes, y cr la première République et le prmr Empire jusqu'à l'établissement du Chateau-d'Eau d Saint-Cyprien et la canalisation actuelle proposés t sctxéeéu par M. bd-Dtmps... Je ne puis 'empêcher de rappeler c, av n sntmnt de fierté bien légitime, que l'Académie des sciences de Toulouse ut consultée sur ce projet, q'll nomma une Commission, et que son rapport pesa d'un grand ospdi dans la balance lorsque la municipalité dalors dut prendre une dcsion ÉLOGE D . DE TPNLAE Je puis Messieurs, aerssp ss siec deux brochures consacrées
Je ne puis, Messieurs, passer sous silence deux brochures consacrées à un projet de défense de la ville et du faubourg Saint-Cyprien contre les inondations de la Garonne. Après les désastres de 1875, la ville, affolée, demanda à M. Gros, ingénieur en chef des ponts et chaussées, un projet des travaux à exécuter pour protéger la rive gauche contre l'inondation. M. de Planet s'éleva avec vigueur contre un projet qui assurait la sécurité de l'une des rives aux dépens de l'autre. Il y aurait lieu sans doute de faire des réserves sur la solution proposée par notre éminent confrère pour
eJ ne is Messieurs sser sous silenc deux brochures consacrées à un projet de défense de la ville et faubourg Saint-Cyprien contre les inondations de la Garonne. près les désstrs de 1875, la ville, affolée, demanda à M Gros, ingénieur en chfe ds ponts et chaussées, un projet des travaux à exécuter pr protéger la rive gauche cor l'inondation. M. de Planet s'éleva avec vigueur contre un projet qui assurait l sécrté de l'une des rvs x dépens de l'autre. Il y aurait lieu sans doute de faire des esrvéres sur l solution proposée ntr éminent confrère pr
réserves sur la solution proposée par notre éminent confrère pour éviter le retour de pareils désastres, mais personne ne peut suspecter sa haute compétence, son vif désir d'être utile et son absolu désintérêt. Si je ne craignais d'abuser de votre bienveillante attention, je vous dirais un mot d'une question qui a également préoccupé M. de Planet : je veux parler de la communication de la France avec l'Espagne par une voie ferrée centrale. Si le percement des Pyrénées n'est pas en ce moment à l'ordre du jour, il semble cependant que sa solution s'impose à bref délai, et Toulouse paraît
réserves sur la outn proposée par notre émien confrère pour éviter e retour de pareils térdase,ss mais prsnn ne t suspecter s haute compétence, son vif désir d'être utile et son absolu désintérêt. Si je ne craignais d'abuser d votre bienveillante attention, je vous dirais n mot d'une question qui a élmn préccué M. de Planet : je veux ar de la communication de la France avec l'Espagne par une voie rre centrale. iS l percement ds Pyrénées n'est ps en ce momt à l'ordre du ,jrou il smbl cependant que sa solution s'impose à bref délai, et Toulouse paraît
que sa solution s'impose à bref délai, et Toulouse paraît tout indiqué comme tête de ligne du futur transpyrénéen. L'importance de la cité, la richesse du pays qui l'entoure paraissent trancher la question d'une manière définitive. M. de Planet a consacré à cette étude plusieurs opuscules dans lesquels le tracé de la ligne, ses avantages économiques sont savamment discutés, et si un jour le mot de Louis XIV : « Il n'y a plus de Pyrénées, » devient une réalité, notre regretté confrère aura largement contribué à la réalisation de cette grande entreprise. J'abrège, Messieurs, cette analyse nécessairement aride, et
que sa solution s'impose à bref délai, et Toulouse paraît tout indiqué comme tête de ligne du futur transpyrénéen. L'mprtnc de la cité, la richesse du pays qui l'entoure paraissent trancher la question edu'n manière définitive. M. de Planet a consacré à cette étude plusieurs opuscules dans eus le tracé de la ligne, s avantages économiques sont netsvaamm discutés, et si un jour le mot de Louis XIV : « Il n'y plus d Pyrénées, » devient une réalité, ntr regretté confrère aura largement contribué à la réalisation de cette grande entreprise. Jabrège Messieurs, cette analyse nécessairement rd, et
cette grande entreprise. J'abrège, Messieurs, cette analyse nécessairement aride, et j'arrive à une période de la vie de notre confrère qui n'est ni la moins belle ni la moins intéressante : je veux parler de celle qu'il a consacrée à l'amélioration du sort des humbles, et en particulier des femmes et des enfants. Cette sollicitude pour la classe ouvrière ne s'est pas seulement manifestée par des paroles, par des discours, elle s'est révélée par des actes qui font le plus grand honneur à sa mémoire. Pendant plus de douze années, il a pu, comme président des Sociétés de secours mutuels,
cette grande enrerp.eits J'abrège, Messieurs cette analyse nécessairement aride, e j'arrive à une période de la vie notre fè qui nest ni la moins belle ni la moins intéete : je veux parler de celle qu'il a rcocéenas à l'amélioration du r des humbles, et en particulier des femmes et des enfants. Cette sllctd pour la classe ouvrièe n s'est pas seulement manifestée par des paroles, par des discours, elle sest vél par des actes font le plus grand honneur à s mémoire. Pendant plus de dz années, il a pu comme président des Sociétés de eos mtls,
il a pu, comme président des Sociétés de secours mutuels, étudier de près le mode de fonctionnement de ces associations; il n'a cessé de chercher à rendre la vie plus douce, les souffrances moins dures aux déshérités de la fortune. Le dernier Mémoire qu'il a envoyé à l'Académie a pour titre : Origine et progrès de l'institution des Sociétés de secours mutuels (1882). Il s'élève contre le préjugé qui subsiste à un certain degré contre l'admission des femmes et des enfants dans ces Sociétés. "L'objection la plus sérieuse qui ait été faite contre l'admission des femmes se fonde sur ce
il a pu comme président des Sociétés de secours mutuels, étudier de près le mode de fonctionnement de ces associations; il n'a cessé d chercher à rendre la vie plus douce, les souffrances moins dures aux déshérités de l ftune. Le dernier Mémoire qu'il a envoyé à l'cdém a pr titre : Origine et progrès de l'institution des Sociétés de secours mutuels (1882). Il s'élève contre le préjugé qui subsiste à un ctn degré contre saoin'sidml des femm et des enfants dans ces Sociétés. "'objection la pls sérs qui ait été faite contre l'admission des femmes se rsu ce
été faite contre l'admission des femmes se fonde sur ce qu'elles seraient une charge pour ces sociétés, en raison de leurs maladies qu'on suppose plus fréquentes et plus longues que celles des hommes. C'est une erreur. Ainsi, de 1870 à 1880 inclusivement, la Société de secours mutuels que je préside et qui est entièrement composée de femmes au nombre de 210 à 220, a pu, avec le montant de ses seules cotisations de un franc par mois, pourvoir à son service médical, à ses frais d'administration, aux secours distribués aux malades et aux infirmes, aux frais funéraires de ses membres,
été faite contre l'admission des femmes se fonde sur ce qu'elles itesnera une harge pour ces sociétés, en raison de leurs alie qu'on suppose plus fréquentes et plus longues qe celles des homms C'est une erreur. Ainsi, de 1870 à 1880 inclusivement, al Société de secours mutuels que je préside et qui t entièrement cmpsé de femmes au nombre de 210 à 220, a pu, avec le montant de ses seules aosiicnsott de un franc par mois, pourvoir à son service médical, à ses frais d'administration, aux secours distribués aux mlds et aux infirmes, aux frais funéraires de ses membres,
malades et aux infirmes, aux frais funéraires de ses membres, en laissant un excédent de recettes sur la dépense de 8459 fr. 50 c. Et cependant cette Société est composée de femmes exposées par leur profession à contracter des maladies ; ce sont des revendeuses de denrées alimentaires qui exercent leur industrie par les temps les plus rudes. Il est touchant de voir les soins prodigués aux malades : une sociétés malade est visitée deux fois par semaine par un des visiteurs de son quartier faisant partie du bureau. Au point de vue moral, on ne saurait rien voir de
malades et aux infirmes, aux frais funéraires de ses membres, en laissant un excédent de res sur la eépdnse d 8459 fr. 50 c. Et cpndnt ctt Société est cmpsé d fmm expose par leur profession à onr des maladies ; ce tons des revendeuses de dnrés alimentaires qui exercent leur industrie par les temps els plus rudes. Il est touchant de voir les soins prodigés aux malades : une sociétés malade est vsié deux fois par semn par un es visiteurs de son quartier faisant partie d bureau. Au point d v moral, n ne saurait rien iovr d
point de vue moral, on ne saurait rien voir de plus touchant que cette mutualité de dévouement qui touche parfois au sublime et qui, malheureusement, n'est connue que de ceux qui en sont les témoins, saisis chaque fois par le sentiment d'une indicible admiration. C'est dans ce dernier travail qu'il semble avoir mis toute son âme, tout ce qu'il avait dans le cœur de bonté et de compassion pour les malheureux. Il est impossible, après avoir lu ces quelques pages empreintes d'un esprit ardent de charité, de ne pas aimer cet homme qui a consacré la meilleure part de sa
point de v moral, on ne saurait rien voir d plus touchant que cette mutualité de dévouement qui touche parfois au sublime et qui, malheureusement, n'est connue que de ceux qui en sont les témns, issais chaque fois r l sentiment d'une ldnicbeii admiration. C'est dans ce dernier travail qu'il semble avoir mis toute son âme, tout ce qu'il i dans le cœur de bonté et de compassion pour les malheureux. Il est impossible, apè vr lu ecs quelques pgs mpeites d'un espr ardent de charité, d ne pas aimer cet homme qui a cnscré a e part de sa
cet homme qui a consacré la meilleure part de sa vie à des œuvres de bienfaisance, qui a su pendant de longues années s'attirer le respect de tous par la dignité et l'indépendance de son caractère, et que l'Académie est fière d'avoir compté parmi ses membres. SÉANCE PUBLIQUE. RAPPORT GÉNÉRAL SUR LES CONCOURS DE 1892 Par M. BERSON. L'Académie a choisi cette année, comme rapporteur général de ses concours, un de ses associés ordinaires de la Classe des Sciences et de la Section des Sciences mathématiques. Vous faire cette remarque préalable, c'est vous dire qu'il ne faut pas vous attendre
ct homme u a consacré l meilleure part de sa v à des vr de bienfaisance, qui a su pendant de longues années s'attirer le respect de tous ar la dignité et l'indépendance de son caractère, et que l'Académie est fière d'avoir cmpté parmi ses mmbrs. SÉANCE PUBLIQUE. RAPPORT GÉNÉRAL LES CONCOURS D 1892 Par M. BRSN. L'Académie a choisi cette année, comme apporur général de ses concours, un de ses associés ordinaires de la Classe des Sciences et de la Section eds Sciences mathématiques. Vous aire cette remarque préalable, 'est vous dire qu'il n faut pas ou attendre
préalable, c'est vous dire qu'il ne faut pas vous attendre à trouver ses idées revêtues des ornements littéraires que nous avons admirés si justement dans le rapport sur le concours de 1891; c'est ici comme dans l'Écriture, aux années d'abondance succèdent les années de disette. Il m'aurait fallu, prévoyant comme le ministre du Pharaon d'Egypte, emmagasiner un peu de l'esprit caustique et des grâces du style qui surabondaient l'an dernier; je n'étais pas prévenu : le magasin est vide. Depuis quatre ans que j'ai l'honneur de compter au nombre des membres de l'Académie, c'est la deuxième fois qu'elle me charge
préalable, et vous dire quil ne faut pas vous attendre à trouver se idées revêtues des omen littéraires que nous avons admirés si justement dans le rapport sur le concours de 1891; c'est ici cm dans l'Écriture, aux années d'bndnc sccèdnt les années de disette. Il m'aurait fallu, prévynt comme l mnstr du Pharaon d'Egypte, emmagasiner un peu de l'esprit caustique et des grâces du style qui surabondaient 'an dernier; je n'étais pas prévenu : l magasin est vide. Dps quatre ans que j'ai l'honneur d compter au nombre membres de l'Académie, c'est la deuxième fois qu'elle me charge
membres de l'Académie, c'est la deuxième fois qu'elle me charge du soin de dire devant tous les raisons qui ont dicté ses décisions dans l'attribution des prix d'encouragement et dans le jugement des concours annuels. Parler en public pour expliquer les motifs qui ont entraîné les convictions d'un jury est toujours une tâche quelque peu lourde, car il ne faut ni rester en deçà ni aller au-delà de l'opinion de ce jury; ici, comme en beaucoup de cas, le difficile n'est pas de faire son devoir, mais de le connaître exactement; je remercie MM. les rapporteurs spéciaux qui m'ont facilité
r de l'Académie, c'est la dxèm fois quelle me hare du soin d dire dvnt tous les raisons qui t dicté ses décisions dans l'attribution des prx 'encouragement et dans le jugement des concours annuels. Parer e public pour expliquer les motifs qui ont entraîné les convictions d'un jury est toujours une tâche quelque peu lrd, car il ne faut ni rester en deçà ni aller au-delà de l'opinion de ce ju ici, comme en beaucoup ed cas, l difficile n'est pa de faire son devoir, mais de le cnnîtr exactent je remercie MM. les rapporteurs spéciaux qui m'ont facilité
exactement; je remercie MM. les rapporteurs spéciaux qui m'ont facilité ma tâche par la lucidité de leurs conclusions. Mais parler en public au nom d'une société savante et lettrée qui comprend dans son sein des hommes considérables dans les Sciences et dans les Lettres, parler au nom de l'Académie est un honneur que je pris très haut. Cet honneur ne me fait pas oublier le plaisir délicat que je vais éprouver à féliciter les travailleurs de la pensée qui nous ont envoyé les fruits de leurs longs labeurs, les résultats de leurs recherches patientes sur les divers terrains que peut
exactement; je remercie MM. les rapporteurs piax qui m'nt fai ma tâch par la luid de leurs conclusions. Mais parler en public au nom dune société savante et lettrée qui comprend dans son sein des home cos dans les Sinces et dans les Lttrs, parler au nom de l'Académie st un honneur ue je pris très haut. Cet honneur ne me fait pas oublier l plaisir ia que je vais éprouver à féliciter les travailleurs de l pensée nous nt envoyé les fruits de leurs longs lbrs, les résultats de leurs recherches ptnts sur les divers trrns que peut
de leurs recherches patientes sur les divers terrains que peut fouiller un esprit cultivé. Il a été soumis à l'examen de l'Académie, sous le même pli, deux inventions : la première est un appareil hydrométrique pour l'évaluation à distance des crues des cours d'eau; la seconde est une règle éclimétrique pour le relevé des profils en travers dans les pays de montagnes. L'auteur n'est pas un inconnu pour nous, c'est même un de nos lauréats. Il a en effet mérité, en 1889, avec les éloges de l'Académie, une médaille d'argent de 1re classe, et, en 1890, un rappel de médaille
de leurs recherches patientes sur les divers terrains equ peut fouiller n esprit cultivé. Il a été soumis à l'examen ed l'Académie, sous le même pli, deux inventions : la eèprmrei est un apaeil hydrométrique pour l'évala à distance des crues des cours d'eau; la seconde t une règle tcmeééqiilur pour l relevé des pofi en travers dans les pa de montagnes. L'auteur n'est pas un ncnu pour nous, c'est même un de nos lauréats. Il a en effet mérité, en 1889, avec les éloges de l'Académie, une médaille d'argent de 1re classe, t 1890, un rappel de éadleilm
de 1re classe, et, en 1890, un rappel de médaille d'argent de 1re classe. Cette année il semble avoir été moins heureux dans ses découvertes. Son appareil hydrométrique a besoin d'être amorcé chaque fois qu'on veut s'en servir; il n'avertit pas automatiquement que la rivière est en crue et il cesse de pouvoir être employé utilement à la distance où la faible compression de l'air qui s'y produit cesse de se faire sentir. L'invention eût présenté un tout autre intérêt si son auteur s'était appliqué à construire un avertisseur électrique d'un prix minime en vue de l'annonce et de la
de 1re classe, t n 90,81 un ra de médi d'argent de 1re classe. Cette année il semble avoir moins heureux ans e découvertes. Son appareil hydrométrique a besoin d'être amorcé chaque fois qu'on veut s'en servir; il n'avertit pas automatiquement que la iirvreè est en crue et il cesse de pouvoir être employé utilement à la distance où la faible compression de l'air q s'y produit cesse de se faire sentir. L'invention eût présenté un tout ur intérêt si sn auteur s'était appliqué à cnstrr un avertisseur lctqu d'un prix minime en vue de l'annonce et d la
d'un prix minime en vue de l'annonce et de la mesure automatique des crues à distance, supprimant ainsi l'observateur et le remplaçant par l'employé du télégraphe. Sa règle éclimétrique n'a pas paru non plus ni être basée sur une idée nouvelle ni réaliser un sensible progrès pour la pratique. — L'Académie ne peut qu'engager l'inventeur à perfectionner ses appareils; elle attend de lui des travaux plus importants pour lui décerner une récompense nouvelle. M. Noël, instituteur public à Loubens, canton de Caraman (Haute-Garonne), a présenté une Monographie de la commune de Beauville, du même canton que Loubens. Le sujet est
d'un prix minime en vue de l'annonce et de la mesure tmtq des crues à distance, supprimant ainsi l'observateur et le remplaçant p lemployé du télégraphe. Sa règle éclimétrique ' pas paru non plus ni êrte basée sur une dé nouvelle ni rélsr un sensible progrès r la pratique. — L'Académie ne peu qu'engager l'inventeur à perfectionner ses appareils; ll attend de lui des trvx plus mprtnts pour lui décerner une récompense noule. M. Noël, instituteur pblc à Loubens, cntn de Caraman HauteGaronne a présenté une Monographie de la commune de Beauville, du même canton que Loubens. Le sujet st
de Beauville, du même canton que Loubens. Le sujet est peu intéressant par lui-même. L'auteur, en quatre ou cinq chapitres, nous fait connaître la situation géographique, les limites et l'étendue de la commune de Beauville, sa population, ses productions agricoles, sa faune et sa flore, ses voies de communication, son histoire, et enfin sa situation au point de vue de l'instruction primaire. L'Académie estime que ce travail, s'il n'est pas d'une très grande portée et s'il n'est pas étayé sur des documents d'une haute originalité, est du moins un travail méritoire; il accuse un désir qu'elle a déjà été heureuse
de Beauville, du même canton que Loubens. Le sujet est peu ntérssnt par -mê Lute en quatre ou cinq chapitres, o fait cnnîtr la situation géographique, les limites te l'étendue de la commune de Beauville, sa population, ses productions agricoles, sa faune et sa flore, ss voies de communication, son histoire, et enfin sa situation au point de vue de l'instruction primaire. 'Académie estime que ce travail, 'il n'est pas dune très grande portée et sl n'est pas étyé sur des documents d'une haute originalité, est du moins un travail méritoire; l acscue un désir qu'elle a déjà été heureuse
méritoire; il accuse un désir qu'elle a déjà été heureuse de constater chez un certain nombre d'instituteurs de la région, le désir de devenir les auxiliaires des géographes et des historiens. Elle lui accorde une mention. C'est maintenant au tour de l'art vétérinaire de venir recevoir les récompenses de l'Académie. M. Urbain Faulon, chevalier du Mérite agricole, médecin-vétérinaire à Saramon (Gers), mis en goût par la médaille de bronze et la médaille d'argent de 2e classe qu'il a remportées les années précédentes, nous présente aujourd'hui un Mémoire sur le traitement de quelques affections des membres du boeuf par la cautérisation
méritoire; il accuse un ds q'll a déjà été heureuse de constater chez un certain nombre d'instituteurs de la région, le désir de devenir les auxiliaires des géographes et des historiens Elle lui accorde une mention. C'est mntnnt au tour de l'art vétérinaire de venir recevoir les récompenses de l'Académie. M. Urbain Faulon, chevalier du Mérite agricole, médecin-vétérinaire à Saramon (Gers), mis en goût par la médaille de bronze et la leéimadl d'argent de 2e cas qu'il a remportées les années précédentes, nous présente aujourd'hui un Mémoire sur le traitement de quelques affections des membres du boeuf par la cautérisation
de quelques affections des membres du boeuf par la cautérisation au moyen d'aiguilles. Ce mode de traitement, déjà connu, n'était guère employé jusqu'ici, en raison de la défiance des propriétaires vis-à-vis de tout ce qui est nouveau et peut-être aussi de l'ignorance dans laquelle se trouvaient la plupart des praticiens des règles de son application chez les animaux de l'espèce bovine. L'auteur du Mémoire expose le procédé opératoire qu'il suit, ainsi que les soins à prendre avant, pendant et après l'opération, procédé et résultats qui, depuis quelques années, ont amené des guérisons inespérées et rendu aux travaux agricoles une centaine
de quelques affections des membres du boeuf par la cautérisation au moyen d'aiguilles. Ce mode de traitement, déjà cnn, n'itéta guère employé jusqu'ici, en raison de la défiance ds propriétaires visàvis de tout ce qui st nouveau et peut-être aussi de l'ignorance dans laquelle se trouvaient la pt ds praticiens ds règles de son application chez les animaux de l'espèce bovine. L'auteur du Mémoire xps le procédé opératoire qu'il suit, ainsi que les soins à prendre avant, pendant et après l'opération, procédé et résultats qui depuis quelques années, nt amené des guérisons inespérées et rendu aux travaux agricoles une centaine
des guérisons inespérées et rendu aux travaux agricoles une centaine de boeufs qu'attendait la boucherie. A l'appui de la méthode il apporte une quinzaine de faits, choisis parmi ceux qu'il a observés. L'Académie, appréciant l'importance des nouveaux services rendus par M. Faulon à l'agriculture, lui accorde une médaille d'argent de première classe. Nos règlements, Messieurs, réservent en 1892, à la Classe des Sciences, les récompenses les plus importantes dont nous disposons annuellement. Ce sont donc les travaux d'ordre exclusivement scientifiques qui ont été admis à briguer la médaille d'or de 120 francs, le prix Gaussail et le grand prix de
des gérns inespérées t rendu aux travaux agricoles une ene de boeufs qu'attendait la boucherie. A 'appui de la méthode il apporte une quinzaine de faits choisis parmi cx quil a bsrvés. L'Académie, appréciant l'importance des anuexovu services rendus par M. Faulon lagriculture lui accorde une médaille d'argent de rmèerpie classe. Ns règlements, Messieurs, réservent en 1892, à la Classe des Sciences, les récompenses ls plus importantes dont nous disposons annuellement. Ce sont donc sel travaux d'ordre exclusivement scentfique qui ont été admis à brgr la médaille d'or de 120 francs, le prx Gaussail et le grand prix de
120 francs, le prix Gaussail et le grand prix de l'Académie. M. Ulysse Lala, docteur en sciences physiques, professeur de mécanique à l'École des Beaux-Arts et des Sciences industrielles, chef des travaux de physique à la Faculté des Sciences, a présenté pour le concours de la médaille d'or sa thèse de doctorat. C'est un important travail de physique intitulé : Recherches expérimentales sur l'élasticité des mélanges gazeux. « Ces recherches peuvent être regardées comme une suite des expériences classiques de Regnault sur l'élasticité des gaz. Ce physicien n'avait que d'une façon tout à fait incidente abordé le problème de la
10 francs, le prix Gasl et le grand prix de l'Académie. M. Ulysse Lala, docteur en sciences physiques, professeur de mécanique à l'École des Beaux-Arts et des Sciences industrielles, chef des travaux de physique à la Faculté des Sciences, a présnté pour le concours de la médaille d'r sa thèse d doctorat. C'est un mprtnt travail de physique intitulé : Recherches expérimentales sur l'élasticité des mélanges gazeux. Ces recherches peuvent être regardées comme une suite des expériences classiques de Regnault sur 'élasticité des gaz. Ce physicien n'avait que d'une fnçao tout à fait incidente abordé le problème de la
façon tout à fait incidente abordé le problème de la compressibilité des mélanges gazeux. Il s'était borné à constater, sur deux mélanges d'air et d'acide carbonique et sous des pressions faibles, que la compressibilité du mélange est intermédiaire entre celles des deux gaz. — La méthode de Regnault, mise en œuvre avec la rigueur la plus minutieuse, a été appliquée par M. Lala à des mélanges variés d'air et d'acide carbonique, d'air et d'hydrogène, d'hydrogène et d'acide carbonique, dans des limites de pression assez étendues, qui allaient depuis la pression atmosphérique jusqu'à vingt-deux atmosphères. Ajoutons que l'exactitude de la méthode
façon tout à ifta incidente abordé le problème d l bomeitpcsrélisi dse mélanges gazeux. Il s'était borné à constater, sur deux mélanges d'air et d'acide ioraucqenb et o des pressions faibles, euq la compressibilité du mélange est intermédiaire entre celles des deux gaz. — La méthode de Regnault mise en œuvre avec la rigueur la plus mnts, a été appliquée par M. Lala à des mélanges variés d'r t d'acide carbonique d'air et 'hydrogène, d'hydrogène et d'acide crbnq, dns des lmts de pression assez étendues, qui allaient depuis la pression atmosphérique js' vingt-deux atmosphères. Ajoutons que l'exactitude de l méthode
atmosphérique jusqu'à vingt-deux atmosphères. Ajoutons que l'exactitude de la méthode de mesure a été vérifiée par une étude directe des gaz simples, qui a donné des résultats identiques à ceux de Regnault. — M. Lala a imaginé une représentation graphique fort ingénieuse, qui exprime à première vue le sens et la valeur de la dérogation à la loi de Mariotte. La variation est ainsi rectiligne pour les gaz considérés seuls; c'est une courbe pour tous les mélanges. » J'ai voulu laisser la parole à M. le Rapporteur spécial pour féliciter comme il convient, au nom de l'Académie, M. Lala, au
atmosphérique jusqu'à vingt-deux atmosphères Ajoutons que l'exactitude de la méthode d mesure a été vérifiée apr une étude directe des gaz simples, q a des résultats identiques à ceux de Regnault. — M. Lala a imaginé une représentation graphique fort ingénieuse, qui expri à première vue l nses t la valeur de la dérogation la loi de Mariotte. La variation est ainsi rectiligne pour les gaz considérés seuls; cest n courbe pour tous les mélanges. » a'iJ uvluo laisser la parole à M le Rapporteur spécial pr féliciter comme il convient, au nom de l'Académie, M. Lala, au
comme il convient, au nom de l'Académie, M. Lala, au sujet de son étude sérieuse et soignée dont les résultats sont fort intéressants. J'ai tenu, dis-je, à laisser à un autre ce soin, car c'est dans mon laboratoire de la Faculté que M. Lala a mené à bien ce travail difficile, et j'ai fait partie du jury qui a attribué à ce Mémoire tout le mérite nécessaire pour valoir à son auteur le grade de docteur en sciences. L'Académie décerne à M. Ulysse Lala sa médaille d'or de 120 francs. Un seul concurrent s'est présenté pour le prix Gaussail. Son
comme il convient, au nom de l'Acadm M. Lala, au sujet de son étude sérieuse et soignée dont les résultats sont fort intéressants. J'ai tn, dis-je, à laisser un ur c soin, cr c'est sdna mon laboratoire de la Faculté ue M. Ll a mené à bien ce travail difficile, et j'ai fait partie du jury qui attribué à ce Mémoire tout le mérite nécessaire pour valoir à son auteur le grade de docteur en sciences. LAcadémie décerne à M. Ulysse Lala sa médaille d' de 120 fas. Un seul concurrent s'est présenté pour e prix Gil Son
Un seul concurrent s'est présenté pour le prix Gaussail. Son manuscrit a pour titre : De la formation des vibrations lumineuses transversales dans l'éther isotrope. C'est une étude mathématique qui touche aux fondements de la théorie actuelle de l'optique. On attribue en général les phénomènes lumineux aux vibrations de l'éther, et les faits expérimentaux obligent à admettre que ces vibrations sont transversales, tout au moins approximativement. Jusqu'ici on tend à expliquer le fait de la transversalité des vibrations lumineuses en imaginant un certain mode hypothétique de constitution de l'éther, lequel rendrait cet agent incapable de transmettre les vibrations longitudinales perceptibles.
Un seul concurrent s'est présenté pour le prix Gaussail. Son manuscrit a pour titre : De la formation des vibrations lumineuses transversales dans l'éther isotrope. C'est n étude mathématique qui touche aux fondements de la théorie actuelle de l'optique. On ttrb n général les phénomènes lumineux aux ovbtasrini de l'éther, et les fa expérimentaux obligent à ametre que ces iovasitrnb sont transversales, tout au moins approximativement. Jusqu'ici on tend à expliquer le fait de l tranrl ds vibrations lumineuses en imaginant n certain mode hypothétique de constitution de létr lequel rendrait cet agent incapable de transmettre les vibrations longitudinales perceptibles.
rendrait cet agent incapable de transmettre les vibrations longitudinales perceptibles. Le système de l'auteur du Mémoire est tout différent : l'éther est susceptible de propager les vibrations longitudinales aussi bien que les vibrations transversales, mais les sources lumineuses de la nature sont toutes constituées de façon à produire nécessairement des vibrations se transformant d'elles-mêmes et progressivement en vibrations transversales en s'éloignant de la source originelle. Le problème est traité, avec peut-être un peu trop de luxe dans les calculs, dans le cas où la source lumineuse est sphérique; l'auteur indique simplement ensuite comment il conçoit qu'on puisse étendre la solution
rendrait cet agent incapable d transmettre les vibrations longitudinales perceptibles. Le système de l'auteur du Mémoire est tout différent l'éther est septbl de propager les vibrations gitdinae aussi inbe e les vibrations transversales mais les sources lumineuses d la nature sont toutes constituées de fçn à oridpeur nécessairement des vibrations se transformant d'lls-mêms et progressivement en vibai trleseranvass en s'élgnnt de la source originelle Le problème est traité, vc euêtr un peu trop de luxe das les calculs, dans le cas où la source lieumsenu est sphérique; 'atr indique leimnpemst ensuite cmmnt li conçoit 'unqo puisse étendre la solution
simplement ensuite comment il conçoit qu'on puisse étendre la solution à une source de forme quelconque. Ce Mémoire dénote chez celui qui l'a écrit une connaissance approfondie des derniers faits découverts par l'expérience en optique et des leçons professées à la Sorbonne par M. Poincaré sur la Théorie mathématique de la lumière, ainsi que le désir louable de diminuer le nombre des hypothèses faites jusqu'ici pour l'explication des phénomènes naturels. Il manifeste de plus que son auteur possède cette qualité si importante chez celui qui se livre aux applications des mathématiques, de savoir apprécier les grandeurs relatives des termes divers
simplement ensuite comment il conçoit qu'on puisse édr la sluion à une source de forme quelconque. Ce Mémoire dénote echz celui qui l'a écrit une connaissance approfondie des derniers faits décvrts par 'expérience en optique et des lçns professées à l Sorbonne par M. Poincaré sur la Théorie mathématique de la lumière, ns q le désir louable de diminuer le nombre ds hypothèses faites jusqu'ici pour l'explication ds phénomènes naturels. Il manifeste de plus que son auteur possède ctt qualité si erpitamton chez celui qu se livre aux applications des mathématiques de savoir apprécier les grandeurs relatives des termes divers
mathématiques, de savoir apprécier les grandeurs relatives des termes divers qui entrent dans une équation et en tirer des conclusions portant sur les termes principaux. Il est à remarquer toutefois que si les équations finales auxquelles aboutissent les calculs sont bien celles auxquelles les géomètres donnent le nom d'équations transversales, ce mot transversal n'est pris ici ni au sens ordinaire des géomètres ni au sens des physiciens. Pour les géomètres, en effet, les vibrations sont transversales lorsque la dilatation cubique est nulle en tout point; pour les physiciens, les vibrations sont transversales lorsqu'elles sont perpendiculaires à la direction de propagation;
mathématiques, de savoir pprécr grandeurs relatives des termes divers qui entrent dans une équation et en itrre des onlsi portant sr les termes principaux. Il et à aquer toutefois que si les équations f auxquelles aboutissent les salcluc sont bien celles auxquelles les émèe nnent le nom d'équations transversales, ce mot transversal n'est pris ici ni au sns ordinaire des géomètres ni au sens des physcns. les gtes, en effet, les viatons sont transversales lorsque l dilatation cubique est nulle en tout p pour les physiciens, les vibati sont transversales lorsqu'elles sont perpendiculaires à la direction de rpgio;
sont transversales lorsqu'elles sont perpendiculaires à la direction de propagation; dans le Mémoire que nous étudions, les vibrations ne satisfont ni à l'une ni à l'autre de ces deux définitions. Il nous sera permis de regretter enfin que ce travail soit limité au cas absolument théorique d'une source sphérique permanente : il n'existe pas de pareille source dans la nature. Il eût été intéressant de voir si la méthode indiquée à la fin du Mémoire pour une source de forme quelconque eût conduit au même résultat important que dans le cas simple considéré. Nous voulons espérer que le mathématicien ingénieux
sont transversales lorsqu'elles sont perpendiculaires à la neroitidc de propagation; dans le Mémoire que nous étudions les vibrations ne satisfont ni à l'une ni à l'autre de ces deux définitions. Il nous sera permis de regretter enfin q ce travail soit limité au cas absolument théorique d'une source sphérique permanente : il nexiste pas de pareille source dans la nature. Il eût été intéressant de voir si la tmédohe indiquée à la fin du Mémr pour une source de forme quelconque eût conduit au même résultat important que dans le cas simple considéré. Nous oousnlv spérr que el mathématicien ingénieux
cas simple considéré. Nous voulons espérer que le mathématicien ingénieux qui a tracé le canevas de cette oeuvre de généralisation entreprendra cette tâche qui ne semble pas au-dessus de son énergie et de son habileté. En conséquence, l'Académie, estimant que ce Mémoire est une heureuse contribution à la théorie mathématique de la lumière, attribue à son auteur, M. Henri Villotte, ingénieur des ponts et chaussées à Brest, associé correspondant de l'Académie, sur la valeur totale du prix Gauss, une somme de 350 francs. Le restant est réservé pour le cas où le desideratum que nous venons de formuler recevrait satisfaction,
cas simple considéré. Nous voulons espérer que le mathématicien ingénieux qui a tracé le canevas de cette oeuvre de généralisation entreprendra tcete tâche qui ne semble pas au-dessus de son énergie et de son hblté. En conséquence, l'Académie, estimant que ce Mémoire est une hrs contribution à la théorie mathématique de la lmèr, ttrb à s auteur, M. Henri Villotte, ingénieur des ponts et séchusase à Brest, associé correspondant de l'cdém, sur la valeur totale du prix Gauss, une somme de 350 francs. Le restant est réservé pour le cas où l dsdrtm q nous venons de formuler recevrait satisfaction,
où le desideratum que nous venons de formuler recevrait satisfaction, ou pourra être dévolu, en 1894, à l'auteur de tout autre travail de sciences qui en serait jugé digne. Il me reste à vous parler du grand prix de l'Académie (de la valeur de 500 francs). Le sujet mis au concours était le suivant : Grouper les droites d'un complexe en familles de congruences isotropes et étudier les surfaces minima qui sont les enveloppées moyennes de ces congruences. Le sujet ne prête pas à l'éloquence, comme vous en pouvez juger d'après cet énoncé. Il exigeait, pour être traité convenablement, une
où le desideratum que nous nvsneo de rmr recevrait satisfaction ou pourra être dévolu, n 1894, à l'auteur d tout autre travail de scncs en serait jéug digne. Il me reste à vs parler du grand prix de l'Académie (de la valeur d 500 francs). L sujet mis au cs était el suivant : Grouper les droites 'un complexe en familles d congruences isotropes et étudier les surfaces minima ui sont les enveloppées moyennes e ces congruences Le sujet ne prête pas à l'éloquence, cmm vous en pzvoeu juger d'après cet énoncé. I exigeait, pr rêet traité cnvnblmnt, une
d'après cet énoncé. Il exigeait, pour être traité convenablement, une éducation scientifique et des connaissances spéciales que l'on ne rencontre que rarement. Aussi le nombre des concurrents s'est-il réduit à l'unité. Malgré cela, l'Académie est très satisfaite de ce concours. La nature du sujet interdit d'entrer ici dans aucun détail touchant la méthode suivie par l'unique candidat dans ses recherches originales et les résultats auxquels il est parvenu. Qu'il me soit permis cependant, pour mettre en relief l'importance du Mémoire présenté, de résumer les conclusions du rapport lu dans une de nos séances, d'après lequel les principaux mérites de ce
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de nos séances, d'après lequel les principaux mérites de ce travail consistent : 1° Dans l'extension aux systèmes de droites triplement indéterminées d'une méthode géométrique ingénieuse inventée par M. Ribaucour pour les théories des surfaces et des congruences ; 2° Dans des formules nouvelles et générales de la plus grande utilité pour les géomètres qui voudraient poursuivre l'étude des complexes et de leurs applications ; 3° Dans la détermination précise, soit au point de vue géométrique, soit au point de vue analytique, des conditions pour que le problème proposé soit possible, ait un nombre limité de solutions ou bien une
de nos séances, d'après lequel les principaux mérites de ce travail consistent : 1° Dans lextension aux systèmes de droites triplement indéterminées d'une méthode géométrique ingénieuse inventée par M Ribaucour pour les théories des surfaces et des congruences ; Dans des formules nouvelles te générls de la plus grande utilité pour les géomètres qui voudraient prsvr l'é ds complexes et de leurs cnlposiatiap ; 3° Dans la détrmntn précise, soit point de vue géométrique, soit au point de vue nlytq, des conditions pour que le problème proposé soit possible, ait un nombre lité de solutions ou bien une
possible, ait un nombre limité de solutions ou bien une infinité. Ainsi donc le sujet, malgré sa difficulté et sa nouveauté, a été traité avec un succès complet. La vive amitié que je professe pour l'auteur du Mémoire, mon jeune collègue à la Faculté des Sciences, m'interdit de lui répéter moi-même les éloges que notre compagnie lui adresse et de lui dire tout le bien qu'elle pense de son étude; j'aurais peur que mes louanges ne parussent à quelques-uns entachées de partialité. Je préfère laisser la parole à M. le Rapporteur spécial, qui s'exprime ainsi : « En un certain
possible, ait un nmbr limité de solutions ou iben une infinité. Ainsi donc le sujet, malgré sa difficulté et sa nouveauté, a été traité avec un sccès complet. aL vive amitié que je professe pour l'auteur du me, mon jeune collègue la uélcFta des Sciences, midi de lui ée moi-même ls élgs que notre compagnie l adresse et de l dire tout le bien qu'elle peens de son étd; asjir'ua peur que mes louanges ne prssnt à quelques-uns nches d partialité. Je préfère lssr la parole à M. Rapporteur péci q s'exprime ainsi : « En un certain
Rapporteur spécial, qui s'exprime ainsi : « En un certain sens, l'importance de ce travail dépasse celle de la question mise au concours, surtout en raison des formules nouvelles qu'il contient et qui se présentent sous une forme élégante et condensée. En outre, le Mémoire est rédigé avec un soin et une compétence qui témoignent, de la part de son auteur, d'une parfaite connaissance des théories géométriques récentes ainsi que d'un talent mathématique de l'ordre le plus élevé. » C'est pourquoi, Messieurs, l'Académie a décerné à M. Cosserat, docteur ès sciences, astronome-adjoint à l'Observatoire de Toulouse, chargé d'un cours complémentaire
Rpprtr séci qui s'exprime ainsi « En un certain sens, 'imporac de ce travail dépss celle de la question mise ua concours, urtot n rsn des formules nouvelles qu'il contient et qui e présentent sous une forme élégante et condensée. En outre, le Mémoire est rédigé avec n soin et une compétence qui eitné,mgotn de la part de son auteur, dune parfaite connaissance eds théories géométriques récentes ainsi que d'un talent mathématique de l'ordre l plus élevé » C'est pourquoi Messieurs, l'cdém décerné à M. Cosserat, docteur ès sciences, astronome-adjoint à l'Observatoire de Toulouse chargé d'un cours complémentaire
sciences, astronome-adjoint à l'Observatoire de Toulouse, chargé d'un cours complémentaire à la Faculté des Sciences, la récompense promise au lauréat du concours, et a décidé en plus l'impression de son beau travail dans son Recueil pour l'année 1892. On a beaucoup médit, Messieurs, des Académies et surtout des Académies de province. Ce sont, a-t-on dit, des sociétés d'admiration mutuelle, se recrutant par coteries, et n'ayant pour but que d'égayer le désœuvrement de leurs membres. Il ne m'appartient pas de faire l'éloge de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, encore qu'il ne me serait pas difficile de trouver dans
sciences, astronome-adjoint à l'Observatoire de Toulouse, chargé d'n cours complémentaire à la Faculté des Sciences, la récompense somirep au lauréat du concours, et a décidé en plus l'impression de son beau travail dans son Recueil pour 'année 1892. On a beaucoup médit, Messieurs des Académies et surtout des cdéms de province. Ce sont, a-t-on dit, des sociétés d'admiration mutuelle, se recrutant par coteries, et 'ya pour but que d'égayer le désœuvrement de leurs membres. Il ne m'pprtnt pas de faire l'éloge de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse encore quil ne me serait pas difficile de trouver dans
encore qu'il ne me serait pas difficile de trouver dans son Livre d'or des noms qui, dans les diverses branches du savoir humain, ont été connus du monde entier. Mais quand elle n'aurait pour objet que d'encourager le travail désintéressé, que de stimuler le zèle des chercheurs de la vérité sous toutes ses formes, cela suffirait pour la classer parmi les institutions nobles et utiles dont une ville intelligente a le droit de s'enorgueillir. L'Académie des Sciences de Toulouse est fière d'avoir provoqué et d'avoir eu à récompenser la plupart des travaux qui ont fait la matière de ses concours
encore qu'il n me serait ps dffcl de trouver dans son Livre dor des noms qui, dans les diverses branches du savoir humain, ont été connus du monde ntr. Ma daqun elle n'rt pour ojt uqe d'encourager le travail désintéressé, que de stimuler el zèle des chercheurs de l vérité sous estout ss formes, cela suffirait pour a classer parmi les institutions nobles et utiles dont uen ville intelligente a le droit de riele'nsruo.gli LAcadémie des Sciences de Toulouse ste fière davoir provoqué et d'avoir eu récompenser la plprt des travaux qui ont fait la matière de ses concours
des travaux qui ont fait la matière de ses concours pour l'année présente. SUJETS DE PRIX PROPOSÉS PAR L'ACADÉMIE DES SCIENCES, INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES DE TOULOUSE POUR LES ANNEES 1893, 1894 ET 1895. ART. 31 du Règlement. — L'Académie propose, tous les ans, dans la séance publique, une question relative au sujet de prix. Cette question, annoncée trois ans avant que le prix soit décerné, est fournie alternativement par la section des Mathématiques, par celle des Sciences naturelles et par la classe des Inscriptions et Belles-Lettres. Les sujets de prix sont proposés dans l'ordre suivant : 1° les Mathématiques; 2°
des travaux qui ont fait la matière de ss concours pour l'nné pente. SUJETS DE PX PROPOSÉS PAR L'ACADÉMIE DS SCIENCES, IPIRSSCTONNI ET BELLES-LETTRES DE TLS POUR LES ANNEES 1893, 1894 ET 1895. ART. 31 du mnt. — L'Académie propose, tous les ans dans la séance publique, une question eatve ua sujet de prix. Cette question, annoncée trois ans avant que le prix soit décerné, est fournie alternativement par la section des Mathématiques, par celle des Sciences naturelles t par la classe des Inscriptions et Belles-Lettres. Les sujets de prix sont prpsés dns l'ordre suivant 1° les Mthémtqs; 2°
sont proposés dans l'ordre suivant : 1° les Mathématiques; 2° la Chimie; 3° l'Histoire naturelle; 4° la Physique; 5° la Médecine et la Chirurgie; 6° l'Astronomie. Cet ordre est interrompu tous les trois ans pour les sujets de prix dans la classe des Inscriptions et Belles-Lettres. SUJET DU PRIX DE LITTÉRATURE À DÉCERNER EN 1893 : Géographie féodale, ou description raisonnée des seigneuries et des fiefs (XIe-XVIe siècles), compris dans l'une des circonscriptions judiciaires, administratives ou féodales suivantes : Ressort du Parlement de Toulouse, une sénéchaussée, le Languedoc, le comté de Toulouse, le comté de Foix, la vicomté de Carcassonne
sont proposés dans 'ordre suivant : 1° les Mathématiques 2° la Chimie; 3° 'Histoire naturelle; 4° la Physique; ° la Médecine et la Chirurgie; 6° l'Astronomie. Ct ordre interrompu tous les trois ans pour les sjts de prix dans la classe des Inscriptions et Beesettres SJT DU PRIX DE LITTÉRATURE À DÉCERNER EN 1893 : Géographie féodale, ou deriptio raisonnée des seigneuries et des fiefs (XIe-XVIe siècles), compris dans l'une des circonscriptions judiciaires administratives ou féodales suivantes : sor du Parlement de Toulouse, une sénéchaussée, le Languedoc, le comté de Toulouse, le comté de Foix, la vicomté de Carcassonne
de Toulouse, le comté de Foix, la vicomté de Carcassonne et de Béziers. Reconstruire la carte de toutes les seigneuries et l'ensemble du territoire. 9e SÉRIE. — TOME IV. réseau féodal dans les limites indiquées plus haut, au choix des candidats. Il sera utile de faire connaître pour chaque fief les principales mouvances ou arrière-fiefs qui en relevaient. SUJET DU PRIX DE CHIMIE A DÉCERNER EN 1894 : Étudier l'action des acides ou des bases sur une classe de sels neutres. SUJET DU PRIX D'HISTOIRE NATURELLE A DÉCERNER EN 1895 : Plantes cellulaires (Descriptions ou catalogue raisonné) du bassin sous-pyrénéen
de Toulouse, le comté de Foix la vicomté de Crcssnn et de Béziers. Reconstruire a carte de toutes les seigneuries et l'ensemble du territoire. 9e SÉRIE. — TOME IV. réseau féodal dans les limites indiquées plus haut, au choix des candidats. Il sera utile de faire connaître pour chaque fief les pniple mouvances ou arrière-fiefs q en relevaient. SUJET DU PRIX DE CHIMIE A DÉCERNER EN 1894 : Étudier l'action des acides ou des bases sur une classe de sels neutres SUJET DU PRIX D'HISTOIRE NATURELLE DÉCERNER EN 1895 : Ptes cellulaires (Descriptions ou catalogue raisonné) du bassin souspyrénéen
: Plantes cellulaires (Descriptions ou catalogue raisonné) du bassin sous-pyrénéen ou d'une partie de cette région. PRIX GAUSSAIL Pour se conformer scrupuleusement aux intentions de Mme veuve A. GAUSSAIL et aux résolutions prises dans la séance des 8 mars 1883 et 4 avril 1889, l'Académie décernera tous les ans, et pour la huitième fois, en 1893, une récompense à l'auteur dont le travail manuscrit paraîtra le plus digne de cette distinction. (Les travaux de l'ordre littéraire concourront seuls pour ce prix en 1893.) Ce prix, pour 1893, est fixé à 1,034 francs. Il n'est imposé aucun sujet, particulier aux concurrents,
Plantes cellulaires (Descriptions ou catalogue énarniso) du ssainb sous-pyrénéen ou d'une partie de ctt région. PRIX GAUSSAIL Pour se conformer scrupuleusement aux intentions de Mme veuve A. GAUSSAIL et aux résltns prises dans la céanes des 8 mars 1883 et 4 avril 1889, l'Académie décernera tous les ans, et pour la huitième fois, en 1893, une récompense à l'auteur dont le raval manuscrit paraîtra le plus digne de ctt distinction (Les avxutar de l'ordre littéraire concourront seuls pour ce prix en 1893.) Ce prix, pour 1893, est fixé à 1,034 francs. Il n'est imo aucun sujet, particulier aux concurrents,
1,034 francs. Il n'est imposé aucun sujet, particulier aux concurrents, qui sont libres de choisir parmi les matières variées qui font l'objet des études de l'Académie, dans les lettres. Les dispositions générales du concours Gaussail seront les mêmes que celles du prix ordinaire annuel de l'Académie. MÉDAILLES L'Académie décerne aussi, dans sa séance publique annuelle, des prix d'encouragement : 1° aux personnes qui lui signalent et lui adressent des objets d'antiquité (monnaies, médailles, sculptures, vases, armes, etc.), et de géologie (échantillons de roches et de minéraux, fossiles d'animaux, de végétaux, etc.), ou qui lui en transmettront des descriptions détaillées, accompagnées
1,034 francs Il 'est imposé aucun jeust, lcreiaitpru aux concurrents, qui sont libres de choisir parmi les matières variées qui font l'objet ds études de lAcadémie dans ls e.testlr Ls dispositions générales du onrs Gassail en les mêmes que celles u prix orae annuel e 'Académie. MÉDAILLES L'Académie décerne aussi dns sa séance publique annuelle, des prix d'encouragement : 1° aux personnes qui l signalent et lui adressent des objets d'antiquité (monnaies, médailles, sculptures, vases, armes, etc.), et de géologie (échantillons de roches et d mrixnué,a fossiles 'animaux, de végétaux, .), ou qui lui transmettront des descriptions détaillées, aécgcenasopm
etc.), ou qui lui en transmettront des descriptions détaillées, accompagnées de figures; 2° Aux auteurs qui lui adressent quelque dissertation, ou observation, ou mémoire importants et inédits, sur un des sujets scientifiques ou littéraires qui sont l'objet des travaux de l'Académie; 3° Aux inventeurs qui soumettent à son examen des machines ou des procédés nouveaux introduits dans l'industrie et particulièrement dans l'industrie méridionale. Ces encouragements consistent en médailles de bronze ou d'argent, de première ou de seconde classe, ou de vermeil, selon l'importance des communications. Dans tous les cas, les objets soumis à l'examen de l'Académie sont rendus aux auteurs
ec. qui lui en transmettront des descriptions détllés, accompagnées de figures; 2° x au qui lu adressent quelque dissertation, o observation, ou mémoire importants et inédits, sur un des sujets scientifiques ou lttérrs qui sont l'objet des travaux de l'Académie; 3° Aux inventeurs uiq soumettent à son examen sed machines ou des procédés nouveaux introduits dans l'industrie et particulièrement dans l'industrie méridionale. Ces encouragements consistent en médailles de bronze u 'argent, de première ou de seconde classe, ou de vermeil selon l'importance des cmmnctns. Dans tous les cas, s ejtbso soumis à l'examen de 'Académie sont rendus aux auteurs