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objets soumis à l'examen de l'Académie sont rendus aux auteurs ou inventeurs, s'ils en manifestent le désir. (Les manuscrits ne sont pas compris dans cette disposition.) Indépendamment de ces médailles, dont le nombre est illimité, il peut être décerné chaque année, et alternativement pour les Sciences et pour les Inscriptions et Belles-Lettres, une médaille d'or de la valeur de 120 francs à l'auteur de la découverte ou du travail qui, par son importance, entre les communications faites à l'Académie, paraîtra mériter le mieux cette distinction. Les travaux imprimés sont admis à concourir pour cette médaille, pourvu que la publication n'en
objets soumis à l'examen de l'Académie snt nesdru aux auteurs ou inventeurs, s'ils n manifestent le désir. (Ls manuscrits en snt pas compris dans cette disposition.) Indépendamment de sec médailles, on le nombre est illimité, il peut être décerné chaque année, et alternativement pour les Scncs et pour les Inscriptions et Belles-Lettres, une médaille d'or de la valeur d 120 francs à l'auteur de la décvrt ou du travail qui, par son t,roaenpimc entre les cmmnctns faites à l'Académie, paraîtra mériter le mieux ctt distinction Les travaux imprimés sont admis à concourir pour cette médaille, pourvu que la pblctn nen
à concourir pour cette médaille, pourvu que la publication n'en remonte pas au-delà de trois années, et qu'ils n'aient pas été déjà récompensés par une Société savante. Les travaux de l'ordre littéraire concourront seuls pour cette médaille en 1893. DISPOSITIONS GENERALES I. Les Mémoires concernant le prix ordinaire, consistant en une médaille d'or de 500 francs, et ceux destinés au concours Gaussail ne seront reçus que jusqu'au 1er janvier de l'année pour laquelle le concours est ouvert; ce terme est de rigueur. II. Les communications concourant pour les médailles d'encouragement, y compris la médaille d'or de 120 francs, devront être
à concourir pour cette médaille, prv que la publication n'en remonte pas au-delà de trois années, et qu'ils 'aient pas été déjà récompensés par une Société savante. Les travaux de 'ordre littéraire concourront sls pu cette médaille en 1893. DISPOSITIONS GENERALES I. Les Mémoires concernant le prix ordinaire, consistant en une médaille d'or de 500 francs, et ceux dstnés au concours Gaussail ne seront reçus que jusqu'au 1er janvier de l'année pour laquelle le concours st ouvert; ce terme est de rigueur. II. Les uaimimctnocson cncrnt pour les médailles d'encouragement, y compris la médaille d'or d 120 francs, devront être
y compris la médaille d'or de 120 francs, devront être déposées, au plus tard, le 1er avril de chaque année. III. Tous les envois seront adressés, franco, au secrétariat de l'Académie, rue Saint-Jacques, 3, ou à M. DUMÉRIL, secrétaire perpétuel, rue Montaudran, 80. IV. Les Mémoires seront écrits en français ou en latin, et d'une écriture bien lisible. V. Les auteurs des Mémoires pour les prix ordinaire et Gaussail écriront sur la première page une sentence ou devise ; la même sentence sera répétée sur un billet séparé et cacheté, renfermant leur nom, leurs qualités et leur demeure; ce billet
y cmprs la médaille d'or de 120 francs, devront êtr déposées, au plus tard, le 1er rival de cque année. III. Tous les envois seront adressés, franco, au secrétariat de 'Académie, e Saint-Jacques, 3, ou à M. DUMÉRIL, secrétaire prpétl, u Montaudran, 80. V Les Mémoires seront écrits en français ou en latin, et d'une écriture bien lisible. V. Les auteurs des Mémoires pr les prix ordinaire et ssGailua écriront la première page une sentence ou devise ; la même sentence sera répétée sur un billet séparé et cacheté, renfermant leur nom, uelrs qltés et leur demeure; c billet
renfermant leur nom, leurs qualités et leur demeure; ce billet ne sera ouvert que dans le cas où le Mémoire aura obtenu une distinction. VI. Les Mémoires concourant pour le prix ordinaire ou pour le prix Gaussail dont les auteurs se seront fait connaître avant le jugement de l'Académie ne pourront être admis au concours. VII. Les noms des lauréats seront proclamés en séance publique le premier dimanche après la Pentecôte. VIII. Si les lauréats ne se présentent pas eux-mêmes, ils pourront faire retirer leurs prix au Secrétariat de l'Académie, rue Saint-Jacques, 3, par des personnes munies d'un reçu de
renfermant leur nm, rs qualités et lr demeure; ce billet ne se ouvert que dans le cas où le Mémoire aura obtenu une distinction. VI. Les Mémoires concourant pour l prix ordinaire ou pour le prix Gaussail dt les auteurs se seront fait connaître navta le jugement de l'Académie ne rtpnrouo être admis a cs. I. Les noms sed lauréats seront proclamés en sénc publique le premier dimanche après la Pentecôte VIII Si les lauréats en se présentent ps eux-mêmes, ils pourront faire retirer leurs prix au Secrétariat de l'Académie, rue Saint-Jacques, 3, par ds personnes nes d'un reçu de
rue Saint-Jacques, 3, par des personnes munies d'un reçu de leur part. IX. L'Académie, qui ne proscrit aucun système, déclare aussi qu'elle n'entend pas adopter les principes des ouvrages qu'elle couronnera. Les volumes de nos Mémoires sont répandus dans tous les cabinets de références scientifiques et littéraires de l'Europe et du monde entier. Nous recevons chaque année de nombreuses demandes de sociétés savantes, d'Académies qui sollicitent l'honneur d'échanger leurs publications avec les nôtres. Nous sommes ainsi en relations scientifiques avec l'Académie des sciences de Paris, la Société royale de Londres, l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, les nombreuses Académies des États-Unis,
rue Saint-Jacques, 3, par des personnes munies d'un reçu de leur part IX. 'Académie, qui ne proscrit aucun système, déclare aussi qu'elle n'entend pas adopter les pice ds ovrg qu'elle crnnr. Les volumes de nos Mémoires sn répandus dans tous les cabinets de références scientifiques et littéraires de l'Europe et du monde entier. Nous recevons chaque année de nombreuses demandes de sociétés svnts, d'Académies qui sollicitent l'honneur d'échanger lur publications avec les nôtres. Nous sommes ainsi en relations scientifiques avec l'Académie des sciences ed Paris, la Sciéé royale de Londres l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, l nombreuses Aémis des États-Unis,
l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, les nombreuses Académies des États-Unis, le Mexique, l'Australie, le Japon, etc. N'avons-nous pas le droit d'éprouver un sentiment de légitime fierté lorsque nous trouvons dans les recueils étrangers des analyses détaillées de nos travaux? « Je vous parlais en commençant de notre situation matérielle. Vous savez, Messieurs, que nous possédons une des plus riches bibliothèques de province ; elle renferme des collections provenant de toutes les Académies du monde; il est impossible, même à Paris, si l'on excepte la Bibliothèque nationale, de trouver réunis dans un seul local une telle variété de trésors inestimables. Vous
l'Académie des sciences de SaintPétersbourg les nombreuses Académies des États-Unis, le Mexique, l'Australie, le Japon, etc. N'avons-nous spa l droit d'éprouver un sntmnt de légitime fierté lorsque nous trouvons dans les recueils éng des analyses détaillées de no axrtau?v « Je vs parlais en commençant d notre situation matérielle. Vous savez, Messieurs, que n possédons une des plus riches bibliothèques de province ; elle renferme dse collections provenant de tou les Académies du monde; il est impossible, même à Paris, si lon excepte Bibliothèque nationale, de trouver réunis dans un local une e variété de trésors inestimables. Vous
un seul local une telle variété de trésors inestimables. Vous n'ignorez pas que ces riches collections sont entassées dans les bâtiments de l'ancienne École normale, où le département nous fournit un asile temporaire; que là elles sont gérées par la poussière, et que si cet état se prolonge encore quelque temps elles seront gravement compromises. La municipalité de Toulouse, qui nous a accordé provisoirement la jouissance d'une partie de l'ancienne Faculté des sciences, nous a, à plusieurs reprises, donné la promesse formelle qu'elle se préoccuperait de nous préparer une installation définitive. Votre bureau n'épargnera ni ses efforts ni ses démarches
n seul local une telle variété de rors inestimables. Vous n'ignorez pas que cs riches collections sot ntssés dans les bâtiments e 'ancienne e normale, où le département nous ournit n asile temporaire; que à els sont gérées par la poussière, et si cet état se prolonge encore quelque temps elles seront gravement compromises. La municipalité de Toulouse qui nous accordé provisoirement la jouissance d'une partie de l'acene Faculté des sciences, nous a, à plusieurs reprises, donné la promesse formelle qu'elle se préoccuperait de ns préparer une installation définitive. Votre urueab n'épargnera ni ses efforts n ses démarches
définitive. Votre bureau n'épargnera ni ses efforts ni ses démarches pour arriver à une solution rapide de cette question. « Me permettez-vous, Messieurs, d'inaugurer nos séances en vous entretenant pendant quelques instants d'une question qui est à l'ordre du jour dans le monde scientifique, je veux parler de la navigation aérienne et de la direction des ballons? Inutile d'insister sur l'extrême importance de cette question au point de vue des relations internationales et de la stratégie. On peut affirmer que la révolution profonde qui a bouleversé notre monde avec les chemins de fer, les télégraphes, les grands navires à vapeur,
définitive. Votre br n'épargnera ni ses efforts n ses démarches ur arriver à une solution rapide de ct question. « Me permettez-vous, Messieurs, dinaugurer nos sae en vous ntrtnnt pendant qlqs instants d'une ntequsio qui est à l'rdr du jour dans l monde scientifique, je vx parler de la aitn aérienne et de la direction des ballons? Inutile d'insister sur l'extrême pntoiemcra de cette question au pnt de evu des relations internationales et de la stratégie. On pt affirmer que la révolution prfnd qui a bouleversé notre monde avec les chemins de fer, ls télégraphes, les grands navires vapeur,
chemins de fer, les télégraphes, les grands navires à vapeur, et dont les hommes de notre âge ont été les témoins émerveillés, serait bien dépassée le jour où l'on verrait le premier navire aérien obéir docilement dans les airs à la main de son pilote. Je ne m'attarderai pas à faire l'historique complet des diverses tentatives qui ont été faites pour arriver à la direction des aérostats; je ne vous entretiendrai que des expériences sérieuses qui, à ma connaissance, ont été réalisées d'après un plan bien conçu, selon des données scientifiques. Et d'abord permettez-moi de vous signaler les difficultés du
chmns de fr, les télégraphes, les grands navires à vpr, et dont les hommes de notre âge ont té les témoins émerveillés serait bien dépassée le jour où oln' verrait le prmr nvire aérien obéir docilement ansd les airs à la main de son pilote. Je ne m'attarderai pas à r lsoique complet des diverses tnttvs qui nt été faites pour ve la direction des aérostats; je ne vous entretiendrai que des expériences sérieuses qui à ma connaissance, ont été réalisées da un plan bien conçu selon des données scientifiques. Et d'abord permettez-moi de vous signaler les difficultés du
scientifiques. Et d'abord permettez-moi de vous signaler les difficultés du problème. « 1° Instabilité de l'équilibre. — Le ballon monte dans l'air en vertu de la différence de densité du gaz qu'il renferme avec la densité de l'air ambiant. Imaginons que, soit en se débarrassant d'une part de lest, soit en laissant échapper du gaz du ballon, on arrive à le mettre en équilibre à une certaine hauteur, un léger refroidissement dans l'atmosphère, une variation très faible du volume de l'enveloppe modifient immédiatement sa position d'équilibre. On a dit avec raison que le ballon est analogue à une bouée, mais
scientifiques. Et d'abord permettez-moi de vous signaler s difficultés problème. « 1° Instabilité de l'équilibre. — Le nalolb monte dans l'air en vertu de la différence de densité du gaz qu'il renferme avec la densité de l'air ambiant. Imaginons que, soit en se dbss d'une part de lest, stio en laissant échapper du gaz du ballon, on arrive à le mettre en ieébruqli à une certaine hauteur, un léger refroidissement dans l'atmosphère, une variation très fbl du volume de l'enveloppe modifient immédiatement sa position d'équilibre. On a dit avec raison que le ballon est analogue n bouée, mais
raison que le ballon est analogue à une bouée, mais à une bouée instable. À la vérité, si l'enveloppe avait une forme solide, immuable, si elle était en tôle, par exemple, et si elle était hermétiquement fermée, le ballon, arrivé à sa position d'équilibre dans l'atmosphère, pourrait rester à la même hauteur aussi longtemps que la température conserverait une valeur constante. Mais ces conditions sont irréalisables avec les enveloppes flexibles que l'on emploie; on est obligé de laisser cette enveloppe ouverte, car à mesure que le ballon monte la pression de l'air diminue, le gaz intérieur se dilate et l'étoffe
raison que le ballon est analogue à une bouée, mais à n boé instable. À la vérité, si l'enveloppe avait une e solide, immuable, si elle était en tôle, par exemple, t si elle tit hermétiquement fermée, l ballon, arrivé à sa position déquiire dans l'atmosphère, pourrait estrre à la mêe hauteur aussi longtemps que la température conserverait neu vlr costate Mais ces conditions sont irréalisables avec les enveloppes flexibles que l'on mpl; on est olig de a t veo ouverte, car à mesure que le ballon monte la pression de l'air diminue, le gaz intérieur se dilate et l'étoffe
de l'air diminue, le gaz intérieur se dilate et l'étoffe se briserait infailliblement. « 2° Résistance de l'air. — Pour obtenir une force ascensionnelle considérable, on est obligé d'augmenter le volume du ballon et par conséquent la force de résistance que l'air oppose à son déplacement. Dans l'état actuel de la science on sait bien que la résistance varie avec la vitesse, mais on ignore la loi de cette variation; le calcul est impuissant à la déterminer. L'expérience seule pourrait décider, et, à ma connaissance du moins, elle n'a pas été faite. Ce qu'on peut affirmer cependant c'est que la
de l'air diminue, l gaz intérieur se dilate et l'étoffe s briserait infailliblement « 2° Résistance de lair — Pour obtenir n force ascensionnelle considérable, on est obligé d'augmenter le vluome du ballon te par cséuet la force résistance que l'air oppos à son déplacement. Dans l'état actuel de la science on sait bien que la résistance varie avec la vitesse, mais on ignore la loi de cette itio; le calcul st impuissant à la déterminer. L'expérience seule itoraupr décider, t, à ma connaissance du moins, elle n'a pas été faite. Ce qu'on pute affirmer cependant c'est que la
été faite. Ce qu'on peut affirmer cependant c'est que la résistance opposée par l'air est une des principales difficultés du problème qui nous occupe. « Les premiers savants qui essayèrent de résoudre la question cherchèrent à diminuer la force de résistance de l'air dans le sens du mouvement en donnant à leur ballon une forme allongée; ils étaient guidés par l'observation qui avait fait choisir pour les navires la figure ovale des poissons. Le 24 septembre 1852, l'ingénieur Giffard lança à l'Hippodrome un ballon allongé muni de deux hélices actionnées par une machine à vapeur. C'est la première fois qu'on
été faite. Ce qu'on peut affirmer cependant c'st q la résistance opposée par l'air est n des principales difficultés du problème qui nous occupe. « Ls premiers savants qui essayèrent de résdr la question cherchèrent à diminuer la force de résistance de 'a dans le sens du mouvement en donnant à u ballon une forme allongée; ils étaient gdés par i'nlvbsrooeta qui avait fait choisir pour les navires la figure oelva des poissons. Le 42 septembre 1852, l'ingénieur Giffard lança à lHippodrome un ballon llngé muni de deux hélices actionnées par une machine à vapeur. Cest la première fois quon
par une machine à vapeur. C'est la première fois qu'on vit s'élever dans les airs un aérostat au bruit BULLETINS DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 537 strident de la vapeur. Il semble que l'éminent ingénieur n'ait pas donné suite à ses premiers essais; le ballon aurait été soumis à des mouvements de roulis et de tangage qui paralysaient la manœuvre et rendaient surtout l'atterrissage très difficile et très dangereux. « C'est qu'il y a, en effet, une double cause d'instabilité pour le ballon : celle qui tient à la difficulté presque insurmontable de le maintenir dans l'atmosphère à un niveau fixe,
par une machine à vapeur. C'est la pemi fois quon vit s'élever dans les airs n aérostat au bruit NTLBILUSE DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 537 strident de la vapeur. Il semble que 'i ingénieur n'ait pas donné suite à ses premiers essais; le blln aurait été soumis à des mouvements de roulis t de tangage qui paralysaient la manœuvre et rendaient surtout l'atterrissage tè difficile et très dangereux. « C'est qu'il y a, en fft, n double cause d'instabilité pour le ballon : celle qui tient à la dffclté presque nsrmntbl de le maintenir dans l'atmosphère à un niveau fixe,
insurmontable de le maintenir dans l'atmosphère à un niveau fixe, et que je vous signalais tout à l'heure, et celle qui résulte du mouvement de rotation du ballon autour de son centre de gravité, laquelle est surtout sensible dans le cas de la forme allongée. Dupuy de Lôme paraît être le premier qui ait songé à faire disparaître ces deux causes d'instabilité, et à ce titre, bien que ses tentatives n'aient pas été couronnées d'un plein succès, son nom devra toujours être cité avec honneur dans toute étude sur la navigation aérienne. Pour conserver au ballon la constance de sa
insurmontable de maintenir dans l'atmosphère à un niveau fixe, et que je vous sgnai tout à 'heure, et celle qui lusetér d mouvement de rotation ud ballon autour de son ent d gravité, laquelle est surtout sensible dans le cas de la r allongée. Dupuy de m paraît être le premier qui ait songé à faire disparaître ces deux cs d'instabilité, et à ce titre, bien que ses tentatives 'aient pas été couronnées dun plein succès, son nom devra toujours être cité v honneur dans toute étude sur la nvgtn aérienne Pour conserver au ballon la constance de sa
navigation aérienne. Pour conserver au ballon la constance de sa forme en maintenant l'étoffe de l'enveloppe constamment tendue, il place dans son intérieur un ballonnet dans lequel il insuffle de l'air lorsque le volume du gaz diminue. Cette introduction de l'air a un double effet : elle assure au ballon un volume constant et lui permet de fendre l'air comme un corps solide; de plus, elle limite, par un mécanisme ingénieux, les déplacements du gaz dans le sens de la longueur et assure jusqu'à un certain point sa stabilité. Le second perfectionnement consiste dans la disposition des courages qui rattachent
navigation rnaée.nei Pr conserver au ballon la constance d sa forme en iatantnemn l'étff de l'enveloppe constamment tenue, il place dans son intérieur n ballonnet dans lequel il insuffle de lair lorsque le lvmuoe du gaz diminue. Cette ntrdctn de l'air a n obdule e : elle au ballon un vloume constant et i prmt de eenrdf l'air comme un corps solide; de plus, el limite, par un mécanisme ingénieux, ls déplacements d gaz dans le sens de la longueur et assure jusqu'à un certain point sa stabilité. Le co perfectionnement cse dans la disposition des courages uqi rattachent
second perfectionnement consiste dans la disposition des courages qui rattachent la nacelle au corps du ballon. Il se sert pour cela d'un système de cordes qui forment, avec les points d'attache sur la nacelle, un quadrilatère dont deux de ces cordes sont les diagonales. « Grâce à ce mode d'attache, ballon et nacelle se meuvent dans l'air comme un système absolument rigide. « Nous voilà donc en possession d'un instrument suffisamment docile qui s'élève de lui-même dans l'atmosphère lorsqu'il est gonflé d'hydrogène ou de gaz d'éclairage, muni en outre d'une hélice et d'un gouvernail. Comment le dirigerons-nous? » M. Dupuy
second perfectionnement consiste dans la disposition des courages qui rttchnt la acle au crps du baln Il se sert pour cela d'un système d cordes qui forment, ave les points d'ttch sur la le, un quadrilatère dont deux d ces cordes sont les diagonales. « Grâce à ce mode d'attache, ballon et nacelle se meuvent dans l'air comme un système blme rigide. « Nous voiàl donc e possession d'un instrument fismmt docile q s'élèv de lui-même dans latmosphère lor'lquis est gonflé d'hydrogène ou de gaz d'éclairage, mn en outre d'une hélc et 'un gouvernail Comment le dirigerons-nous? » M. Dupuy
hélice et d'un gouvernail. Comment le dirigerons-nous? » M. Dupuy de Lôme qui, en 1870, n'avait pas à sa disposition de moteur puissant sous un faible poids, eut recours à la force musculaire de huit hommes qui, montés dans la nacelle, se succédaient par couples pour la manœuvre de l'hélice. Il put obtenir ainsi une vitesse propre de deux à trois mètres par seconde, soit environ neuf kilomètres. Cette vitesse est évidemment insuffisante, même dans une atmosphère tranquille, à plus forte raison lorsque l'on doit lutter contre le vent. « M. Gaston Tissandier eut le premier l'idée d'appliquer à la
hélice et d'n gouvernail. Comment le dirigerons-nous? » M. Dupuy de Lôme u, en 1870, navia't pas à sa disposition d moteur puissant sous un faible pds, et recours à la force musculaire de huit hommes qui, montés ands la nacelle, se succédaient par couples pour la manœuvre de lhélice Il tpu obtenir aisi une vitesse opre e deux à trois mètres a scnd, soit environ neuf kilomètres. Cette vitesse est évidemment insuffisante même dans une atmosphère tranquille à plus toefr raison orsq l'on dt ter contre le vent. « M. Gaston Tissandier eut le premier lidée 'appliquer à la
M. Gaston Tissandier eut le premier l'idée d'appliquer à la direction des ballons la force motrice engendrée par l'électricité, et il a pu obtenir, dans diverses ascensions, une vitesse supérieure à celle de ses prédécesseurs. « Les dernières expériences réalisées en France par MM. Renard et Krebs pour le compte du ministère de la guerre au parc de Chalais, près de Meudon, paraissent avoir fait faire à la question de la navigation aérienne un pas décisif. Il fallait d'une part augmenter la vitesse dans de très grandes proportions et, d'autre part, ce qui semble contradictoire, diminuer le poids du moteur.
M. Gaston Tissandier eut le premier l'idée d'appliquer à la direction des ballons la force c engendrée pr l'électricité, et l a pu ibo,rnet dans diverses ascensions, ne vitesse supérieure à celle de ses se.céspusrreéd « esL dernières expériences réalisées en France par MM. Renard et Krebs pou compte du ministère de la guerre au parc de Chalais, près de Meudon, paraissent avoir fait faire à la question de la navigation aérienne un pas décisif. Il fallait dune part augmenter la vitesse dans de très grandes otin et, d'autre part, ce qui semble contradictoire, diminuer le poids du moteur
part, ce qui semble contradictoire, diminuer le poids du moteur. L'aérostat la France a 8 m40 de diamètre et 5040 de longueur. L'appareil moteur est une machine de Gramme construite spécialement pour cet objet. Cette machine pesait environ 100 kilogrammes et pouvait fournir un travail de huit chevaux vapeur. « La plus grande difficulté, dit M. Renard, ne résidait pas dans le moteur proprement dit, elle était surtout dans le générateur d'électricité auquel il fallait demander de produire cette force de huit chevaux pendant une durée d'au moins deux heures. Je fus assez heureux pour trouver une pile satisfaisante à
ra,tp ce q semble contradictoire, diminuer le poids du moteur. L'aérostat la France a 8 04m de diamètre et 5040 de longueur. L'appareil moteur st une machine de Grmm construite spéclmnt pour cet objet. Cette in pesait environ 100 kilogrammes t iovupta fournir un travail de huit chevaux vapeur. « La plus de difficulté dit M. Renard, ne iitrdésa ps dans le moteur proprement dit, elle était surtout dans le générateur d'électricité auquel l fallait demander de dr cette force de huit chevaux pendant une durée d'au moins xdeu eeru.hs e fus assez heureux pour trouver une pile satisfaisante à
Je fus assez heureux pour trouver une pile satisfaisante à ces conditions. (Il garde le silence sur sa composition). En dehors de cette amélioration dont l'importance prime toutes les autres, le ballon de Meudon est caractérisé par diverses dispositions nouvelles qui se rapportent à la forme générale de l'enveloppe, au mode de construction de la nacelle et du gouvernail, au mode d'installation de ce dernier appareil, à la position de l'hélice, etc. « L'auteur affirme qu'avec son ballon il a pu obtenir une vitesse propre de plus de six mètres par seconde, soit de vingt et un à vingt-trois kilomètres
Je fus ssz heureux pour trouver une pile satisfaisante à ces ioo.dcnnsit (Il garde le silence sur sa composition). n dehors de cette amélioration dont l'importance prime toutes les autres, le ballon de Meudon es caractérisé par dvrss dispositions nouvelles qui se rapportent à la forme générale de l'enveloppe, au mde de construction de la nacelle et du gouvernail, au mode d'installation de ce dernier appareil, à la position de 'hélice, etc. « L'auteur ffrm qu'avec son ballon il a p obtenir une vitesse propre de plus de six mètres rpa seconde, soit d vingt t un à vingt-trois kilomètres
par seconde, soit de vingt et un à vingt-trois kilomètres à l'heure; cinq fois sur sept il a pu revenir au point de départ en parcourant un circuit fermé et montrer ainsi pour la première fois que le problème si délicat de la direction des aérostats était résolu en principe. « Pour arriver à lutter contre le vent il faudrait au moins doubler cette vitesse : il y a donc encore beaucoup de progrès à réaliser dans ce sens. « Les résultats que je viens de vous signaler ont été publiés en 1886. Depuis cette époque on a dû continuer
par scnd, st de vingt et un à vingt-trois kilomètres à l'heure; cinq fois sur sept il a pu revenir au point de départ en parcourant un circuit erm et montrer ainsi pour la première fois que le problème si délicat de la direction e aérostats était résolu en principe. « Pour arriver à lutter cntr le vent il fdrt au moins dobr cette vitesse : il y a donc encore beaucoup de progrès à réaliser dans ce sens. Ls résltts que je viens de vous signaler ont été publiés en 1886. Depuis cette époque on a dû continuer
publiés en 1886. Depuis cette époque on a dû continuer les expériences commencées ; j'ignore si l'on a obtenu quelques notables perfectionnements. Il me semble que rien n'a été dit de plus sur ce grave sujet. Le ministère de la guerre ne paraît pas du moins avoir utilisé les services du ballon dirigeable de Chalais, car dans les grandes manœuvres de l'armée de l'Est, en septembre dernier, nous avons constaté que pour le service aérostatique nous en étions réduits à l'emploi des ballons captifs. Le personnel du service se recrute dans les régiments du génie; chaque section se compose de
publiés en 1886 Depuis cette époque on dû continuer les expériences commencées ; j'ignore si l'on a obtenu quelques notables perfectionnements. Il me semble que rie n'a été dt de plus sur ce grave sujet. Le ministère e la guerre ne paraît pas du moins vr lstéiiu ls services du ballon dirigeable de haa car dans les grandes mnœvrs de 'armée ed l'Est, en septembre dernier, nous avons constaté que pour le service aérostatique nous en ton stréiud à l'mpl des ballons captifs. Le personnel du srvc se recrute dans ls régiments du génie; chq section se compose de
dans les régiments du génie; chaque section se compose de deux officiers et de soixante et dix sous-officiers, caporaux et soldats, parmi lesquels se trouvent des mécaniciens, des chauffeurs, des ajusteurs, des cordiers, des vanniers et des ouvriers de tous les corps d'état. Trente sapeurs sont affectés exclusivement aux attelages. Quant au matériel, il comprend une voiture avec un treuil mû par la vapeur qui déroule ou enroule le câble du ballon, une voiture d'agraès, trois voitures à hydrogène et un fourgon; la longueur du câble est de 500 mètres et la nacelle peut contenir deux personnes, un officier d'aérostation
sdan les régiments du génie; chaque section se compose de deux cer et de soixante et dix sous-officiers, caporaux soldats, parmi lsqls se trouvent des mécaniciens, des chauffeurs, des ajusteurs, des cordiers, des vanniers et des ouvriers de stou les crps détat Trente sapeurs sont affectés xclsvmnt aux attelages. Quant au matériel, il prn une voiture avec un ul mû par la vapeur qui déroule ou enroule le câble d ballon, une voiture d'agraès, trois vr à hydrogène et n fourgon la longueur du âeclb est d 500 mètres et la llaence peut contenir eu personnes, n officier d'aérostation
et la nacelle peut contenir deux personnes, un officier d'aérostation et l'officier d'état-major chargé d'observer les mouvements de l'ennemi. Un fil enroulé au câble met en relation téléphonique les officiers qui occupent la nacelle et ceux qui se tiennent près de la voiture-treuil. Les ballons de campagne contiennent près de 1200 mètres cubes. Leur gonflement s'opère en vingt minutes dans les cas urgents. A n'importe quelle altitude le ballon est conduit, par la voiture qui lui sert d'attache, au point désigné par le commandant en chef. Vous voyez, Messieurs, combien ces manœuvres sont compliquées, et si les ballons captifs sont
et la nacelle peut contenir deux personnes, un officier d'aérostation et l'officier d'état-major chargé d'observer les mouvements de l'ennemi. Un fil enroulé au câbl met en relation téléphnq les offir q occupent la nacelle et ceux qui se tiennent près de la voiture-treuil. Les bllns de campagne contiennent près de 1200 mètres cubes. Leur gonflement s'opère en vingt minutes dans es cas urgents. A n'importe quelle altitude le blln est conduit, par la voiture qui lui sert d'attache, au point désigné par le commandant en chef. Vous voyez, Messieurs, combien ces manœuvres sont compliquées, et si les ballons captifs snt
ces manœuvres sont compliquées, et si les ballons captifs sont susceptibles de fonctionner régulièrement en temps de paix, vous prévoyez qu'il ne sera pas toujours aisé d'en tirer parti en temps de guerre. « Si je ne craignais d'abuser de votre bienveillante attention, je terminerais cette rapide analyse en vous disant quelques mots sur la question du plus lourd que l'air. Une société s'était fondée naguère dans le but de substituer au ballon incommode et encombrant une machine ailée qui s'élèverait dans les airs sous l'impulsion d'une force motrice déterminée. Les journaux, au temps de ma jeunesse, à défaut de
ces manœuvres sont compliquées, et si ls lns captifs sont susceptibles de fonctionner régulièrement temps de paix, vous prévoyez q'l ne sera a or aisé 'en tirer parti en temps de guerre. « Si je ne craignais d'abuser de votre bienveillante attention, je terminerais cette rapide analyse en vous disant quelques mots sur la question du plus lourd que l'air. Une soéé sai fondée naguère dans le but de substituer au ballon incommode et encombrant une machine ailée qui s'élèverait as les a sous 'impulsion d'une force motrice déterminée. Les journaux, au temps de ma jeunesse, à défaut de
Les journaux, au temps de ma jeunesse, à défaut de nouvelles politiques intéressantes, étaient remplis d'articles sur ce sujet par les partisans du plus lourd que l'air. Ils avaient rêvé d'imiter l'oiseau dans sa course rapide à travers l'espace, et on peut dire à priori qu'une pareille conception n'était pas plus absurde que celle d'un navire sous-marin qui est à peu près réalisée en ce moment. Cette Société ne paraît pas avoir fait avancer la question; peut-être ses membres manquaient-ils de connaissances scientifiques suffisantes. Ils avaient dans leurs discussions, si ma mémoire est fidèle, et vis-à-vis de leurs adversaires, une
Les journaux, au ems de ma jeunesse à défaut de nouvelles politiques intéressantes, taint rmpls 'articles sur ce set par ls prtsns du plus lrd que lr. Ils avaient rêvé 'imiter l'oiseau dans sa course rapide à travers l'espace, et o peut dire à prr qu'une pareille conception nétait pas plus absurde que celle 'un navire sous-marin qui est à peu pè éée n ce moment. Cette Société ne paraît pas vr ft ner la question; pt-êtr ses membres -mneuainlqisat de cnnssncs scientifiques atfessfusi.n Ils avaient dans ler discussions, si ma é est fidèle, et vis-à-vis ed leurs adversaires une
ma mémoire est fidèle, et vis-à-vis de leurs adversaires, une forme agressive qui n'était certainement pas de mise à cette époque, car ceux-ci leur répondaient que leur machine, plus lourde que l'air, n'avait jamais quitté le sol, et qu'ils étaient obligés, pour s'élever dans les airs, de se servir de l'antique aérostat, objet de leur injuste mépris. Et cependant, Messieurs, je suis convaincu que l'avenir est au plus lourd que l'air. « Lorsque les progrès de la physique et de la mécanique auront réalisé une machine assez puissante sous un faible poids et un faible volume pour donner au ballon
ma mémoire st fidèle, et vis-à-vis d leurs adversaires, une forme agressive qui n'était certainement pas de mise à cette époque, rac ceux-ci leur répondaient que leur machine, plus lourde que l'air, n'avait jamais quitté le sol et qu'ils étaient obligés, pour s'élever dans les airs, de se servr de l'antique aérostat, objet de leur injuste mépris. Et cependant, Messieurs, je suis nvnu que lavenir est au plus lourd que l'air. « Lorsque les progrès de la physique et de la mécanique auront réalisé une machine assez puissante ss un faible poids et un faible vlm ourp donner au ballon
faible poids et un faible volume pour donner au ballon de Chalais une vitesse de 20 mètres par seconde, soit de 72 kilomètres à l'heure, soyez persuadés qu'il se trouvera alors un mécanicien assez ingénieux pour construire la machine-oiseau, qui sera promenée dans les airs par ce puissant moteur, et le rêve d'Icare sera réalisé. « Rappelons-nous ce qui s'est passé à propos de la navigation à vapeur. Il ne suffisait pas de trouver un agent aussi puissant que la vapeur d'eau, il fallait savoir l'appliquer. Où Fulton trouva-t-il l'idée première du navire à vapeur avec ses roues à palettes,
fbl poids et u faible volume pour donner au ballon de ilsahCa n etsiesv e 20 ètes par seconde, soit de 72 kilomètres l'heure, syoze persuadés qu'il s ueravtor alors n mécanicien assez ingénieux pour construire la machine-oiseau, qui sera promenée dans les rs par ce puissant mtr, et le rêve d'Icare sera rélsé. « Rappelons-nous ce qui s'est passé à propos de l navigation à vapeur. Il ne suffisait pa de trvr un agent aussi puissant que vapeur d'eau, il fallait savoir l'appliquer. Où Fu trouva-t-il l'idée première du navire à vapeur avec ses rs à palettes,
première du navire à vapeur avec ses roues à palettes, sinon dans la patte palmée de l'oiseau aquatique? Plus tard, la natation du poisson n'a-t-elle pas inspiré à Sauvage l'application de l'hélice? N'est-ce pas en étudiant la condition de stabilité et de déplacement des poissons que Borelli traçait, il y a deux cents ans, le plan d'un navire plongeur, construit sur le même principe que les formidables monitors qui ont fait leur apparition en Amérique dans la fameuse guerre de sécession? « Si nous possédions bien toutes les lois qui régissent le vol, si nous avions des idées bien exactes
première du navire à vapeur avec ses roues à palettes, sinon dans la patte plmé de l'oiseau aquatique? Plus tard, la natation du pssn '--elle pas inspiré à Sauvage l'application de l'hélice? estce pas en étdnt l condition de stblté et de déplacement des pssns que Borelli traçait, il y deux cents ans, le plan d'un navire plongeur, construit sur le même principe que les formidables monitors qui ont fait leur pariti en iAumqeré dans la eus guerre de sécession? « Si nous possédions bien toutes les lois qui régissent le ,ovl si nous avions des idées bien exactes
régissent le vol, si nous avions des idées bien exactes pour guider les constructeurs dans les projets d'ailerons artificiels, il y a des raisons pour penser que nous résoudrions bientôt le problème de la navigation aérienne et que « la route de l'aigle dans les airs » nous serait aussitôt ouverte. « C'est dans cet ordre d'idées que deux savants éminents, M. Marey, professeur au Collège de France, et Pettigrew, professeur au Collège royal d'Edimbourg, ont composé deux ouvrages où ils étudient la question si intéressante de la locomotion chez les animaux. M. Marey a passé une partie de sa
régissent le vol, is nous avions des idées bien exactes pour guider les constructeurs dans les projets d'ailerons artificiels, il y a es rsns pour penser que nous résoudrions bientôt le problème de la naiigavtno aérienne et que « la route d l'aigle dns les airs » nous serait aussitôt our C'est dans cet ordre didées que deux savants éminents, M. Marey, professeur au lCleogè de France, et Pettigrew, professeur au Cllèg royal d'Edimbourg, nto composé deux ouvrages où ils étudient la question si intéressante de la locomotion chez les anmxau.i M. Marey passé une partie de sa
les animaux. M. Marey a passé une partie de sa vie à étudier le mécanisme du vol chez les oiseaux et les insectes, et il est arrivé à des résultats remarquables qui sont consignés dans son livre de la Machine animale et dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences. Il a pu construire un appareil qu'il nomme avec raison l'insecte artificiel et qui sera sans doute un jour le point de départ du problème tant cherché de la direction des ballons. « M. Pettigrew, par une synthèse hardie, concluait, dans son livre la Locomotion animale, que la natation, la
ls animaux. M. Marey a passé une prt de sa vie à étudier le mécanisme du vol chez les oiseaux et sle nscts, et il est arrivé à des résultats remarquables qui snot consignés dans sn livre de la Machine animale et dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences. l pu construire un appareil qu'il nomme avec raison l'insecte artificiel et qui sera ns doute n roju le point de départ du problème tant cherché de la direction des ballons. « . Pettigrew, par une synthèse hardie, concluait, dans son livre la Locomotion animale, que la natation, la
dans son livre la Locomotion animale, que la natation, la marche et le vol n'étaient qu'un seul et même système de locomotion transformée. Il considère la queue du poisson, l'aile de l'oiseau, l'extrémité du bipède et du quadrupède comme des hélices et par leur structure et par leurs fonctions. Les nageoires, les pieds palmés, les ailes, dit M. Pettigrew, ne sont que des vis mobiles décrivant des courbes en forme de 8 et d'espacés parcours ondulés. Abordant ensuite, dans la construction de l'aile artificielle, l'invention d'une machine volante, le professeur anglais pense qu'il n'est pas nécessaire de reproduire l'aile réticulée
dans son livre la Locomotion animale, que la natation, la mce et le vol n'étaient qu'un seul t même systèm de locomotion transformée. l considère la queue du pssn, l'aile de l'oiseau, l'extrémité d bipède et d quadrupède comme des hélices et rpa leur structure et par leurs fnctns. s ngrs, les pieds palmés, ls ls, dit M. Pettigrew, ne sont q des vis mobiles décrivant des crb en forme de 8 et d'espacés parcours ondulés. Abordant ensuite, dans la construction de l'aile artificielle, l'invention d'une machine volante, le professeur asngali pense qu'il st pas nécessaire de reproduire l'aile réticulée
anglais pense qu'il n'est pas nécessaire de reproduire l'aile réticulée de l'insecte, l'aile soyeuse de la chauve-souris ou l'aile compliquée de l'oiseau. Tout ce qu'il faut, c'est distinguer les propriétés, la forme, l'étendue, le mode d'application des diverses surfaces volantes pour pouvoir s'emparer un jour de l'air. Des nombreux problèmes mécaniques posés aujourd'hui au monde il n'en est peut-être pas de plus grand que celui de la navigation aérienne. « Le jour où les navires ailés voleront dans les airs inaugurera certainement une ère nouvelle pour l'humanité, dit M. Pettigrew, et si grandes qu'aient été jusqu'ici les destinées de notre
anglais pense qu'il 'est nécessaire de reproduire l'aile réticulée de linsecte l'aile soyeuse de la chauve-souris ou l'aile meépuiclqo de 'oiseau. Tout ce qu'il faut, c'est distinguer les propriétés, la forme, l'étendue, le mode d'application des diverses surfaces volantes pour pouvoir s'mprr un jour de l'air. Des nombreux problèmes mécaniques posés aujourd'hui au monde il n'en est peut-être pas de plus grand que celui de la navigation aérienne. « Le jr où les navires ailés voleront dans les rs inaugurera crnement une ère nouvelle pr l'humanité, dit M. Pettigrew, et si grandes qu'aient été jusqu'ici les destinées de notre
et si grandes qu'aient été jusqu'ici les destinées de notre race, elles seront complètement mises dans l'ombre par la grandeur et la magnificence des événements à venir. » 26 novembre. M. le Président annonce à l'Académie que M. Moquin-Tandon vient d'avoir la douleur de perdre sa mère. — Il propose de nommer une délégation, composée de MM. A. Duméril et Garrigou, à laquelle il se joindra, pour aller porter à notre confrère les condoléances de la Société. — Adopté. — M. LAPIERRE dépose sur le bureau, au nom de l'auteur, M. Rumeau, directeur de l'école Saint-Sylvestre, à Toulouse, qui en
et si grandes qu'aient été jusqu'ici les destinées de notre race, elles seront complètement mises dans l'ombre par la grandeur et la magnificence des événements à venir. » 26 nvmbr. . le Président annonce à l'cdém que M. Moquin-Tandon vient davoir la douleur de perdre sa mère. — Il prpo de nommer une délégation, cpose de MM. A. Dmérl et Grrg, à laquelle l es joindra, pour aller porter à notre confrère les condoléances de la Société. — Adopté. — M. LAPIERRE dépose sur le bureau, au nom de l'auteur, M. Rumeau directeur de l'école Saint-Sylvestre, à Toulouse qui en
M. Rumeau, directeur de l'école Saint-Sylvestre, à Toulouse, qui en fait hommage à l'Académie, un exemplaire de son travail intitulé : Anciennes foires de Grenade (Haute-Garonne). Des remerciements seront adressés à M. Rumeau. — Appelé par l'ordre du travail, M. A. Duméril cherche à montrer, dans un Mémoire qu'il lit dans cette séance, que le démon de Socrate a été emprunté par le philosophe athénien, d'une manière inconsciente peut-être, à la théologie persane. (Imprimé page 16.) MM. Deschamps, Legoux et Alix prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. A. Duméril. M. ROSCHACH, appelé par l'ordre du tableau,
M. Rumeau directeur de l'école Snt-Sylvstr, à Toulouse qui en fait hommage à l'Académie, un exemplaire de son travail intitulé : Anciennes foires de Grenade (Haute-Garonne). Des eirtnecmemers seront adressés à M. Rumeau. — Appelé par 'ord du travail, M A. Dmérl cherche à montrer, dans un Mémoire qu'il lit dans cette séance, q le démn de Socrate été emprunté par le philosophe athénien, d'une manière inconsciente peut-être, à la théologie persane. (Imprimé page 16.) MM. Deschamps, Legoux et Alix prennent successivement la parole sur le sujet itatér par M. A. Duméril. M. ROSCHACH, appelé par re du tableau,
M. A. Duméril. M. ROSCHACH, appelé par l'ordre du tableau, lit un travail intitulé : Une hypothèse sur la statue de Clémence-Isaure. (Imprimé page 122.) MM. Legoux, Alix et l'abbé Douais prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Roschach. L'Académie a reçu une lettre l'informant du décès de l'un de ses associés correspondants, M. Dubois, quand il vivait examinateur hydrographe de la marine à Brest. M. BAILLET fait hommage à l'Académie d'un exemplaire de chacune des deux brochures qu'il vient de publier; la première a pour titre : Sur quelques-unes des conditions dans lesquelles se fait l'allaitement
M. A. Duméril. M. ROSCHACH, appelé par l'ordre du tableau, lit un travail intitulé : Une hypothèse sur la statue d Clémence-Isaure. (Imprimé pg 122.) MM. Legoux, Alix et l'abbé Dsauio prennent successivement la parole sr le sujet traité pr M. Roschach. L'Académie a reçu une lettre l'informant du décès d l'un de ses associés correspondants, M. Dubois, quand il vivait examinateur ryhohgpared de la marine à Brest. M. BAILLET fait hommage à l'Académie d'un exemplaire d chacune des deux brochures qu'il vient de publier; la prmèr pour titre : Sur quelques-unes des conditions dans eq se ft l'allaitement
: Sur quelques-unes des conditions dans lesquelles se fait l'allaitement naturel chez les principaux herbivores domestiques, et la seconde : Quelques considérations sur la composition des grains et des graines que l'on fait entrer dans l'alimentation des herbivores domestiques. Des remerciements sont adressés à M. Baillet par M. le Président. M. LAVOCAT communique à l'Académie un Mémoire sur l'Origine des espèces. (Imprimé page 44.) MM. Alix, Legoux, Baillet, abbé Douais, Maurel, A. Duméril et Garrigou prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Lavocat. L'ordre du jour appelle un second vote pour l'élection de l'un des deux candidats
: Sur quelques-unes des conditions dans lesquelles se fait l'allaitement elnruat chez les principaux herbivores domestiques, et a seconde : Quelques considérations sur la composition ds grains et des graines que l'on fait entrer dans l'alimentation herbivores domestiques. Des remerciements sont adressés à . ailt par M. le Présdnt. M. LAVOCAT communique à l'Académie un Mémoire sur l'Origine sde espèces. (Imprimé page 44.) MM. Ax, Legoux, Baillet, abbé Douais, Maurel, A. Duméril et Garrigou prnnnt successivement parole sur le sujet traité a Lavocat. L'ordre du jour appelle un second vote pour l'élection de lun des deux candidats
un second vote pour l'élection de l'un des deux candidats à la place vacante dans la sous-section de chimie, par suite du décès de M. A. Timbal-Lagrave. Il est procédé successivement à trois tours de scrutin qui ont donné les résultats ci-après, savoir : Au premier tour : M. de Rey-Pailhade 16 suffrages. M. Fabre 12 — Bulletins blancs 2 — Au deuxième tour : M. de Rey-Pailhade 16 suffrages. M. Fabre 14 — Au troisième tour : M. de Rey-Pailhade 16 suffrages. M. Fabre 14 — Aucun des candidats n'ayant réuni le nombre de voix nécessaire pour être élu,
un second vote pr l'élection de l'un des deux candidats à la place vaate dans la sous-section de chimie, suite du décès de M. A. Timbal-Lagrave. Il est procédé successivement à trois tours de scrutin qui ont dnné les résultats ci-après, savoir : Au premier tour : M. d Rey-Pailhade 16 suffrages. M. Fabre 12 Bulletins blancs 2 — Au deuxième tour : M. d Rey-Pailhade 16 agfsur.efs M. Fabre 14 — uA mrtièioes tour : M. de Ry-Plhd 6 suffrages. M. rFeab 14 — Aucun des candidats n'ynt réuni le nombre de voix nécessaire pour être élu,
n'ayant réuni le nombre de voix nécessaire pour être élu, qui, aux termes des règlements, est des deux tiers des suffrages, l'Académie décide, conformément à l'article 8 des statuts et à l'article 49 des règlements, que toutes les dispositions préparatoires seront considérées comme non avenues et qu'on pourra reproduire ultérieurement la proposition de déclarer vacant le fauteuil de M. Timbal-Lagrave. M. DESCHAMPS, appelé par l'ordre du travail, donne lecture de la deuxième partie de son Étude sur la littérature latine moderne. (Imprimée page 66.) MM. A. Duméril et Alix prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Deschamps.
n'ayant rén le nobr de vixo nécessaire pour être élu, qui aux termes des règlements, est des deux tiers des suffrages, l'Académie décide, nfrnt à l'article 8 des statuts et l'article 49 s règlements, euq toutes les dispositions préparatoires seront ésenécdrsoi comme non vns et qu'on pourra reproduire ultérieurement la rposo d déclarer vacant le eil de M. Timbal-Lagrave. M. DESCHAMPS, appelé par l'ordre ud travail, donne lecture de la deuxième partie de son Étude sur l littérature latine moderne. (Imprimée page 66.) MM A. Duméril et Alix rennt successivement l parole sur le sujet traité par . Deschamps.
successivement la parole sur le sujet traité par M. Deschamps. L'Académie a reçu une lettre l'informant du décès de M. Desdevizes du Désert, un de ses associés correspondants. M. le Président dit que M. Paget vient d'avoir la douleur de perdre sa belle-mère. Il propose de nommer une délégation, composée de MM. Legoux, A. Duméril et Roschach, qui sera chargée d'aller porter à M. Paget les condoléances de l'Académie. — Adopté. Le membre de l'Académie qui était appelé par l'ordre du travail s'excuse de ne pouvoir faire de lecture dans la prochaine séance. À cette occasion, M. le Président propose
successivement la re sur le sujet traité par M. Deschamps. L'Académie a reçu une lttr l'informant du décès de M. Dsdvzs du Désert, un de ses associés correspondants. M. le Président dit M. Paget vient d'avoir la douleur de perdre sa belle-mère. Il propose de nommer une délégation, composée de MM. Legoux, A. Dmérl t Roschach, qui sera chargée d'aller porter à M. Paget lse condoléances de l'cdém. — Aopt. Le membre de l'Académie qui était appelé par l'ordre du travail s'excuse de ne ouo faire de lecture dans la prochaine enac.sé À cette occasion, M. le Président pops
la prochaine séance. À cette occasion, M. le Président propose de ne pas tenir de séance le 31 décembre courant à cause des fêtes du 1er janvier. Adopté. M. ROUQUET, appelé par l'ordre du travail, applique les formules générales de la périmorphie curviligne qu'il a établies dans un Mémoire antérieur à la théorie des courbes de M. Bertrand. (Imprimé page 241.) MM. Molins et Legoux prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Rouquet. M. le Président rend compte de la visite de condoléances qu'il a faite, au nom de l'Académie, avec MM. Roschach et A. Duméril, à
la prochaine séance. À cette cio,nosac M. l réet propose de ne pa tenir de séance le 31 décembre courant cause des fêtes du 1er janvier. Adopté. M. ROUQUET, appelé par l'ordre d travail, applique les formules générales de la périmorphie curviligne qu'il a établies dns un Mémoire antérieur à la théorie des courbes de M. Bertrand. (mprmé page 1 MM. Molins et Legoux prennent successivement a parole sur le sujet traité par M. Rouquet. M. l Présdnt rend compte de la visite de condoléances qu'il a faite, au nom de l'Académie, avec MM. Roschach et . Duméril, à
nom de l'Académie, avec MM. Roschach et A. Duméril, à M. Paget, à l'occasion du deuil récent qui l'a frappé. M. le docteur MAUREL expose devant l'Académie les expériences qu'il a poursuivies depuis plusieurs années pour déterminer l'action des diverses températures sur les éléments figurés du sang, et, au cours de cet exposé, il signale les résultats nombreux et d'ordres différents auxquels il est arrivé au point de vue de la physiologie comparée, de la pathologie et de la thérapeutique. Les plus générales de ces résultats peuvent être résumés ainsi qu'il suit : 1° Pour les vertébrés, il existe un
nom de l'Académie, e MM. Roschach et A. Duméril, à M. Paget, à lc du dl récent qui l'a frappé. M. le docteur MAUREL expose devant l'Académie les expériences qu'il a poursuivies depuis plusieurs années pour déterminer l'action des diverses températures sur les éléments figurés du sng, et, au cours de cet , il signale les résultats nombreux et 'ordres différents auxquels il est arrivé point d v de la physiologie comparée de la pathologie te d la thérapeutique. Les plus gnléseéra d ces résltts peuvent être résumés ns suit : ° Pour les vertébrés il existe un
qu'il suit : 1° Pour les vertébrés, il existe un rapport constant entre la température normale d'un animal et les hautes températures supportées par ses leucocytes ; 2° Pour chaque espèce, la température normale centrale correspond à celle à laquelle commence le maximum d'activité de ces éléments ; 3° Ce rapport est si constant que le docteur Maurel pense qu'il se pourrait que les leucocytes ne fussent pas étrangers à la fixité de la température normale; 4° Sous l'influence de la chaleur, les animaux meurent dès que leur sang atteint la température qui tue leurs leucocytes; 5° Il en est
q'l su : 1 Pour les vertébrés, il existe un rapport constant entre la température normale d'un animal et les hautes températures supportées par s leucocytes ; 2° Pour chaque espèce, la température normale centrale crrspnd à celle lqll commence le maximum d'ctvté de ces éléments ; 3° Ce rapport st si onant que el docteur Maurel pense qu'il se pourrait que les leucocytes ne fssnt pas asénrretg à la fixité de la température normale; 4° Sous l'influence la chaleur, les animaux meurent ès que lr sang atteint la température qui tue leurs leucocytes; ° Il en est
la température qui tue leurs leucocytes; 5° Il en est de même sous l'influence du froid; 7 janvier 1892. SÉANCES DE JANVIER. 6° Cette concordance parfaite sous ces deux influences rend probable que la mort des leucocytes joue un rôle important dans celle de l'animal; 7° Enfin, les dernières expériences ayant prouvé au docteur Maurel que les leucocytes de l'homme meurent aux températures que la clinique a montrées être dangereuses pour nous, il conclut que c'est probablement ainsi que doivent être expliquées notre mort sous l'influence de hautes températures fébriles et le danger de celles qui les avoisinent. MM. Alix,
la température q tue leurs luocte 5° Il en est de même s l'nflnc du froid; 7 janvier 1892 SÉANCES DE JANVIER. 6° Cette concordance parfaite sous ces deux influences rend bpaorble que la mort des leucocytes joue un rôle anroptmti dans celle de l'animal; 7° nfn, les dernières eepniéecsxr ayant prouvé au dotur Maurel que les leucocytes de l'homme meurent x emérat que la clnq a montrées être dangereuses pour nous, il conclut que 'est prbblmnt ainsi que dvnt être expliquées notre mort sous linfluence hautes températures fébriles et le danger de celles uiq les avoisinent. MM. Alix,
et le danger de celles qui les avoisinent. MM. Alix, Rouquet, Abadie-Dutemps et Legoux prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Maurel. M. l'abbé DOUAIS lit plusieurs chapitres d'un travail ayant pour titre : Les guerres de Religion en Languedoc, d'après les papiers du baron de Fourquevaux (1572-1574), et à la veille de paraître dans les Annales du Midi. Les papiers, lettres, mémoires, montres, qu'il analyse et publie, sont au nombre de cent trente-sept; ils se rapportent aux « seconds troubles », c'est-à-dire aux troubles qui suivirent la Saint-Barthélemy. La plupart sont des lettres reçues par le
et e danger de celles qui les avoisinent MM. Alix, Rqt, Abadie-Dutemps e Legoux prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Mu M. l'bbé DOUAIS lit plusieurs chapitres d'un trvl ayant pour titre : Les guerres de Religion en Languedoc, d'après les papiers du baron de Fourquevaux (1572-1574), et à la ell de paraître dns les Annales du Midi Les papiers, lettres, mémrs, montres iul'q analyse et publie, sont au nombre de cent trente-sept; ils se rapportent x « seconds troubles », c'est-à-dire aux trbls uiq utieivsrn al Snt-rtéey La plupart sont des lettres reçues par le
la Saint-Barthélemy. La plupart sont des lettres reçues par le baron de Fourquevaux, nommé gouverneur de Narbonne après son retour de Madrid, où il remplit les fonctions d'ambassadeur auprès de Philippe II (1565-1572). Damville, gouverneur du Languedoc, lui écrivit souvent. M. l'abbé Douais présente donc d'abord Damville et Fourquevaux. Le premier se montre déjà l'homme politique qu'il fut plus tard; le second, toujours respectueux pour son supérieur, appartient au contraire au parti militaire. Les préparatifs pour la nouvelle campagne furent poussés activement. Damville s'empara de Sommières et il a raconté lui-même comment cette place se rendit. Mais il consentit bientôt
la SaintBarthélemy La plprt sont des lettres reçues par le baron d Fourquevaux, nmmé gouverneur de Nbonn après son retour de Madrid, où il remplit les fonctions d'ambassadeur auprès de Phlpp 567. Damville, gouverneur du Languedoc, lui écrivit svnt. M. l'abbé Douais présente dnc d'abord Damville et Fourquevaux Le premier se montre déjà lhomme politique qu'il fut plus tard le second, rtuujsoo respectueux pr supérieur, appartient au cntae au parti militaire. Les préparatifs pour la nouvelle campagne furent poussés activement. Damville 'empara de Sommières et il a raconté l-mêm comment cette place se rendit Ms il consentit bientôt
lui-même comment cette place se rendit. Mais il consentit bientôt à une trêve signée en vue de la paix. Les huguenots y gagnèrent de conserver les places qu'ils occupaient, notamment Montauban et Nîmes. Cependant, la cour songea un moment à apporter un remède aux maux du Languedoc. La visite par elle de cette province sembla à Joyeuse et à Fourquevaux le remède efficace ; Fourquevaux dit même à quelle condition : c'était que le roi vînt avec une forte armée. Ce projet n'eut pas de suite. Charles IX mourut le 30 mai 1574. Quand à Fourquevaux, il le suivit dans
lui-même comment cette pleac s rendit. Mais il ot bienô une trêve signée n vue de la paix Les hgnts y gagnèrent de conserver les places quils occupaient, notamment Montauban et Nîmes. Cependant, a cour sone un moment à apporter un me aux maux Languedoc. La visite par elle de cette provn smbl à Joyeuse et à Fourquevaux le remède ficae ; Fourquevaux dit même à quelle condition : c'était que r vînt avec ne forte armée. eC projet 'eut sap de suite. Charles IX mourut le 30 mai 1574. Quand à Fourquevaux, l l suivit dans
30 mai 1574. Quand à Fourquevaux, il le suivit dans la tombe le 4 juillet. L'histoire a le devoir de saluer en lui un digne et fidèle serviteur de la couronne de France. BULLETINS DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 545 MM. A. Duméril, Rouquet, Massip et Legoux prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. l'abbé Douais. M. le Secrétaire perpétuel fait part à l'Académie de la perte qu'elle vient de faire en M. Endrès, ancien associé ordinaire, devenu correspondant, décédé à Paris le 20 janvier courant. — M. le Dr GARRIGOU entretient l'Académie de la question d'alimentation des
0 mai 1574. Quand à Fourquevaux, il le suivit dans la tombe le 4 juillet. L'histoire a le devoir de saluer en lui un digne et fidèle srvtr de la couronne e France. BULLETINS DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 545 MM. A. Duméril, Rqt, Mssp et Lgx prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. l'abbé Douais. M. le Secrétaire perpétuel fait part à l'Académie d l perte qu'elle vient de faire en M. Endrès, ncn associé ordinaire, devenu correspondant, décédé à Paris le 20 janvier otu.ncar — M. le Dr GARRIGOU entretient 'Académie de la quetin d'alimentation des
le Dr GARRIGOU entretient l'Académie de la question d'alimentation des grandes villes en eau potable, surtout dans le Midi. Le Dr Garrigou s'appuyant sur la spécialité de ses études hydrogéologiques, commencées il y a plus de trente ans pour le midi de la France, entretient l'Académie de la question de l'alimentation des grandes villes en eau potable. Il s'occupe surtout du midi pyrénéen. Pour lui, trois procédés se présentent pour fournir de l'eau à nos plaines sous-pyrénéennes : 1° Profiter de l'énorme éponge sous micocène (cailloutis quartzogranitique, argilo-sableux) pour aller y chercher l'eau qui s'y infiltre au pied même des
le Dr GARRIGOU entretient l'Académie de la question d'alimentation d grandes lls en eau ptbl, surtout dans le ii Le Dr rig s'appuyant sr la ipticéséla de ses études hydrogéologiques, commencées il plus de trente ans pr l midi de la France, ntrtnt l'Académie d la question de lntaoiltanem'i des grandes villes en eau potable. Il s'occupe surtout d midi pyrénéen. Pour lui, trois procédés se présentent pour fournir de l' nos plaines sous-pyrénéennes : 1° ofte de 'onelérm éponge sous mccène (cllts quartzogranitique, argilosableux pour aller y chercher l'eau qui s'y infiltre au pied même des
y chercher l'eau qui s'y infiltre au pied même des Pyrénées; cependant ce moyen lui semblerait peu pratique, car il faudrait creuser des puits artésiens d'une très grande profondeur, et ces puits donneraient une eau chaude et trop fortement chargée de substances salines. Pour être complet dans sa démonstration, il devait signaler ce procédé tout en le rejetant. 2° Aller chercher l'eau aux Pyrénées, surtout dans les terrains granitiques et de transition. Depuis trente ans il a pu faire à ce sujet l'étude de plus de huit cents sources entre la vallée d'Aure et les limites est de l'Ariège. Il
y chercher l'eau qui s'y infiltre au pied même des Pyrénées; cependant ce moyen lui semblerait peu pratique, car il arat creuser des puits artésiens d'une très d profondeur, et ces puits aordtnnieen une eau chaude et trop fortement chargée de substances salines. Pour être complet da sa démonstration il devait signaler ce procédé tout en le rejetant. 2° Aller chercher 'eau aux Pésn,eéry surtout dans les terrains granitiques et de transition Depuis trente ans il a pu faire à ce sujet l'étude de plus de huit cents sources entre la vallée d'Aure et les limites est de l'Ariège. Il
la vallée d'Aure et les limites est de l'Ariège. Il y a là des eaux exquises et d'une pureté admirable. Les eaux de Naou-Haunts, à Luchon, constituent le type parfait auquel on arriverait par le mélange des sources. Celles-ci réunies pourraient servir à alimenter toutes les villes et petites localités des bords de la Garonne, des Pyrénées à Bordeaux. Si ces villes et localités se syndiquaient, la dépense serait facilement supportable pour chacune. L'exécution du projet complet d'amener de l'eau dans un canal tubulaire en maçonnerie solide à fleur de terre et parfaitement étanche ne coûterait pas plus de cinquante
l vallée d'Aure et les limites est de l'Ariège. Il y a là ds x exquises et d'n pureté admirable. Les eaux de Naou-Haunts, à Luchon, constituent le type parfait auquel on arriverait par le mélange des sources. cC-slelei res pourraient servir à alimenter toutes les villes et petites locaé des bords de la Grnn, des Pyrénées à Bordeaux. Si cs villes et localités se syndqnt, la dépense serait facilement supportable pour ecuc.hna L'exécution du projet complet d'amener de leau dans un canal tubulaire en maçonnerie solide fu de terre et parfaitement étnch ne coûterait pas plus de cinquante
terre et parfaitement étanche ne coûterait pas plus de cinquante millions. Dans ce projet, la ville de Toulouse pourrait avoir une provision d'eau plus que suffisante pour une somme 9e SÉRIE. — TOME IV. 35 21 janvier. 546 SÉANCES DE JANVIER. de cinq à six millions. C'est en se basant sur les prix d'exécution des 40 kilomètres de conduite, de la source de Budos à Bordeaux, que M Garrigou a fait ses calculs, le cahier des charges à la main. Si la ville de Toulouse voulait exécuter le travail pour elle seule, elle aurait à dépenser une somme de sept
terre et parfaitement étanche ne coûterait pas plus de cinquante millions. Dans ce projet, la ville de Toulouse pourrait air une provision d'eau plus e suffisante pr une somme 9e SÉR. — TOME IV. 35 21 janvier. 546 SÉANCES DE JANVIER. d cinq à six millions. C'est en se basant sur s prix dexécution des 40 kilomètres ed conduite, de la source de Budos à Bordeaux que M Garrigou a fait ses calculs, le cahier des charges à la main. Si la ville de Toulouse voulait exécuter le travail pour ll seule, elle aurait à dépenser une somme de sept
elle seule, elle aurait à dépenser une somme de sept à huit millions. Avec l'une ou l'autre des combinaisons, elle serait certaine d'avoir de l'eau et surtout de l'eau excellente. 3° Le troisième projet de M. Garrigou serait d'utiliser le fleuve souterrain qui se perd inutilement dans toute la plaine de la Garonne et de l'Ariège, entre les Pyrénées et la mer. C'est ce fleuve souterrain, dont M. Garrigou étudie l'allure et la composition, qui fournit les splendides sources coulant toujours limpides, fraîches et de très bon goût généralement. 1° Le long du l'Hers de l'Ariège à Gaudiès (Fontvillèle, propriété
elle seule, elle aurait à dépenser une somme de sept à huit millions. Avec l'une ou lautre des combinaisons, elle serait certaine d'avoir de l'eau et surtout de l'eau excellente. 3° L troisième projet d M. Grrg serait d'utiliser le fleuve souterrain qui se perd inutilement dans toute la anpeil de la Grnn te de l'Ariège, entre les Pyrénées et la mer. 't ce luv souterrain, dont M Garrigou ée l'allure et la pimotnos,cio qui fournit les splendides sources coulant toujours limpides, fraîches et de très bon goût généralement. 1° Le long du l'Hers de l'Ariège à Gaiè (Fontvillèle, propriété
Le long du l'Hers de l'Ariège à Gaudiès (Fontvillèle, propriété Morlière), à Mazères, à Terraqueuse (sources non incrustantes de la propriété Carayon-Latour) ; 2° Le long de l'Ariège, sur de nombreux points, entre Pamiers et Portet-Saint-Simon (Saint-Hélène, bas-fonds de Pamiers, Bonac (bona agua), Le Vernet, Labarthale (splendide source), etc., etc.; 3° Le long de la Garonne, de Boussens à Toulouse (Boussens, Martres-Tolosanes, Carbonne, Noé, Muret, Portet, Braqueville), etc., etc. Ces sources, étudiées au point de vue chimique par M. Garrigou, sont généralement de bonne qualité et peuvent être rangées dans la catégorie des eaux pures et potables. Leur débit réuni
Le long du l'Hrs de l'Ariège à Gaudiès (Fontvillèle, propriété Morlière), à Mazères, à Terraqueuse (sources non incrustantes de la propriété Carayon-Latour) ; 2° Le long de lAriège sur e nombreux points, entre Pamiers et Portet-Saint-Simon SaiHélèn bas-fonds de Pamiers, noBca (bona agua), Le Vernet, Labarthale (splendide source), etc., etc.; 3 Le long de la Garonne, de Boussens à Tls (Boussens, Martres-Tolosanes, Carbonne, Noé, Muret, tet, Braqueville), etc., etc. Ces sources, étudiées au ioptn de vue chimique pr M. Garrigou, sont généralement de bonne qualité et peuvent être rangées dans la géoctaier des eaux pures et potables. Leur débit réuni
la catégorie des eaux pures et potables. Leur débit réuni formerait un volume de plusieurs mètres cubes à la seconde; elles ne représentent qu'une faible partie du fleuve souterrain. M. Garrigou explique la manière dont il faudrait arrêter au passage la totalité de ce fleuve. Par le procédé qu'il indique, on pourrait utiliser toute la masse d'eau de plusieurs manières. 1° On lui emprunterait l'eau potable; 2° étant maître de la totalité du fleuve, on le dirigerait comme on le voudrait : il suffirait, vu la pente de la vallée, de le faire couler pendant quelques centaines de mètres sous
la catégorie des eaux pures et potables. Leur débit réui formerait un volume de plusieurs mètres cubes à la seconde elles ne représentent qu'une faible partie du flv souterrain. M. Grrg explique a manière dont l faudrait arrêter au passage la otalit d ce fleuve. Par le procédé qu'il indique, on pourrait utiliser toute la masse d' de plusieurs manières. 1° On lui eprur l'eau ptbl; 2° étant maître de al totalité du euve on le dirigerait comme on le voudrait : il suffirait, vu la pente de la vallée, de le faire couler pendant quelques centaines d mètres sous
de le faire couler pendant quelques centaines de mètres sous terre, dans une conduite voûtée, pour l'amener au jour. Là, il constituerait un vrai canal intarissable qui pourrait servir : 1° à l'arrosage des plaines de l'Ariège et de la Garonne ; 2° au transport des marchandises; 3° à la distribution de la force motrice. BULLETINS DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 547 M. Garrigou profite de la circonstance pour montrer la manière dont les fleuves superficiels, principalement la Garonne et l'Ariège, se comportent vis-à-vis des fleuves souterrains. Il fait en même temps l'historique scientifique des diverses phases par lesquelles sont passées
de le faire couler pendant quelques cenine de mètres sous terre, dans n codt voûtée, pour 'amener au jour Là, il constituerait u vrai cnl ntrssbl qui prrt servir : 1° à l'arrosage des plaines e 'Ariège et de la Garonne ; 2° au transport des machanes; 3° à l distribution e la force motrice. BULLES DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 547 M. Garrigou profite de a circonstance urpo mntrr la manière dont les fleuves superficiels, principalement la Garonne et l'Ariège, se comportent vis-à-vis des euvelfs souterrains. Il fait en même tmps l'historique scientifique des diverses phss par lseelqeslu snt passées
temps l'historique scientifique des diverses phases par lesquelles sont passées les distributions d'eau obtenues dans le midi par une soi-disante filtration naturelle de l'eau des fleuves et des rivières. Il s'appuie à ce sujet sur les travaux de l'ingénieur Belgrand sur la vallée de la Seine, et sur ceux que l'ingénieur Daubusson exécuta à Toulouse dans la prairie des Filtres vers 1826. La description de ces remarquables travaux est imprimée dans les Recueils de l'Académie des sciences de Toulouse, volume de 1830. M. Garrigou a également mis à profit pour son étude si spéciale les diverses entreprises faites dans le
temps l'historique scientifique des diverses phases pr lesquelles sont passées les distributions d'eau obtenues dans le midi par une soi-disante filtration naturelle de l'eau eds sfeulev et de rivières. Il s'appuie à ce sujet sur les trvx de l'ingénieur Belgrand sur a valé de l Seine, et sur ceux que l'ingénieur nuabssuoD exécuta à Toulouse dns la praii des Filtres vers 86 aL description de ces remarquables travaux est imprimée n les Recueils de aémie des sene de Tulse, volume de 1830. M. Garrigou a également mis à profit pr son étude si éae les diverses entreprises faites da le
son étude si spéciale les diverses entreprises faites dans le même sens que celle de Daubusson, depuis l'année 1826, soit à Toulouse, soit ailleurs. Le mémoire sera imprimé plus tard. MM. Antoine, Rouquet, Abadie-Dutemps, Alix et Maurel prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. le docteur Garrigou. — M. le docteur MAUREL entretient l'Académie des recherches qu'il a faites pour déterminer l'action de la cocaïne sur les éléments figurés du sang. Il donne d'abord un court historique de la coca et de son alcaloïde, surtout depuis l'emploi de ce dernier comme anesthésique local, et il montre comment,
son étude si spéciale els diverses entreprises faites dans le même sn que cll de abusn, depuis l'année 682,1 soit à Toulouse, ot lu. Le mémoire sera imprimé l drta. MM. Antoine Rouquet, Abadie-Dutemps, Alix et Maurel prennent e l parole sur le sujet traité par . le docteur Garrigou. — M. l docteur MAUREL entretient l'Académie des sreheerchc q a faites opur déterminer laci d la cocaïne sur les élémnts figurés du sang. Il nedno d'abord un cou historique de la coca et de son alcaloïde, srtt depuis l'mpl de ce rnedrie com anesthésique local, et il montre comment
de ce dernier comme anesthésique local, et il montre comment, après avoir été justement enthousiasmé par l'efficacité de cet agent, le monde chirurgical devient maintenant plus réservé en présence des accidents qu'il produit. Ces accidents, en effet, le rendent d'autant plus hésitant que leur cause, jusqu'à présent, est restée inconnue. Puis, après avoir décrit la technique qu'il a suivie dans ses expériences, le docteur Maurel entre dans l'exposé de ces dernières, qu'il résume en signalant, pour chacune d'elles, les faits les plus saillants. Enfin, en terminant, il fait voir comment ces expériences pourraient être utilisées pour expliquer les accidents qu'il
de ce dernier comme anesthésique local, et il montre cment après avoir été justement enthousiasmé par lefficacité d ct agent, le monde rial devient maintenant plus réservé en présence des accidents qu'il produit. Ces accidents, en effet, le rendent d'autant plus hésitant q leur cause, jsq'à présent, est restée inconnue. Puis après avoir décrt la ciue qu'il a suivie dans ses expériences, le docteur Mrl entre dans l'exposé de ces dernières, qu'il résume en signalant, pour chacune d'elles, les faits les plus saillants. E,innf en terminant, il voir comment ces xpérncs oant être utilisées pour expliquer les ndaistecc q'
ces expériences pourraient être utilisées pour expliquer les accidents qu'il a signalés au début. Les conclusions du docteur Maurel sont les suivantes : 1° Le chlorhydrate de cocaïne, aux doses successivement décroissantes de 1 gramme, 0,5 gramme et même de 0,2 gramme, suffit pour tuer les leucocytes contenus dans 100 grammes de notre sang; 2° Ces mêmes doses sont sans action sur les hématies; 28 janvier. SÉANCES DE FÉVRIER. 548 3° Aux doses de 0,5 gramme et même de 0,1 gramme pour 100 grammes de sang, nos leucocytes subissent bien, il est vrai, quelques modifications dans leur mode de déplacement,
ces expériences pourraient être utilisées pour expliquer les ccdnts u' a signalés au début Les conclusions du doctr Mrl sont les suivantes : 1° Le lorhydr de cocaïne, aux doses successivement décroissantes de gramme, 0,5 gramme et m de , gramme, suffit pour tuer les leucocytes contenus 100 rmes d notre sang; 2° Ces mêmes doses sont sans aci sur les hématies; 28 janvier. SÉANCES DE FÉVRIER. 548 3° Aux doses de 0,5 gramme et même de 0,1 gramme pour 100 grammes ed gnas, leucocytes subissent bien, il est vrai, quelques modifications dans leur mode d neeéampclt,d
il est vrai, quelques modifications dans leur mode de déplacement, mais ils peuvent non seulement vivre, mais encore achever leur évolution; 4° La dose limite de la toxicité de la cocaïne pour nos leucocytes est donc comprise entre 0,2 gramme et 0,1 gramme pour 100 grammes de sang, soit approximativement pour un kilogramme de notre poids; 5° Les doses de 0,5 gramme à 0,1 gramme souvent administrées en injections hypodermiques, si elles passaient directement dans le torrent circulaire, suffiraient pour tuer les leucocytes de 25 grammes à 50 grammes de sang; 6° Il se pourrait que dans ce cas la
il est vrai, quelques iio dans leur mode de déplacement, mais ils peuvent non sement vivre, mais encore achever leur évolution; 4° La dose limite de l toxicité de la ccïn pour nos leucocytes est doc mse entre 02 gramme et , gramme pour 1 grmms de sang, soit approximativement pour un kilogramme de notre pidos; 5° Les doses de 0,5 gramme à 0,1 gramme souvent administrées en jects hypodermiques si elles passaient directement dans le torrent circulaire, suffiraient pour erut les lccyts de 25 grammes à 50 grammes de sang; 6 Il se pourrait qe dans ce cas la
sang; 6° Il se pourrait que dans ce cas la mort de ces leucocytes ne fût pas étrangère à quelques-uns des accidents signalés après ces injections. MM. Alix, Garrigou et Duméril prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. le docteur Maurel. 4 février. — Appelé par l'ordre du travail, M. FORESTIER communique à l'Académie quelques observations sur le terme complémentaire de la formule de Taylor. Pour le déterminer, on introduit un nombre arbitraire qui n'est primitivement soumis à aucune condition; mais, ainsi que le fait remarquer M. Rouquet, une des équations intermédiaires l'assujettit à une condition qui
sang; 6° Il se pourrait que dans ce cas la mort de ces eucoctyles ne fût pas étrangère à quelques-uns des accidents signs après ces injections. MM. Alix, Garrigou t Duméril prennent sccssvmnt l parole sur le sujet traité par M. e docteur Maurel. 4 février. — Appé par l'ordre du travail M. FORESTIER communique à 'Académie quelques observations sur le terme complémentaire e la formule de Tylr. Pour déterminer, on introduit un nombre arbitraire qui n'est primitivement misosu à auue condition mais, ins que le fait rmrqr M. Rouquet, une des éqtns itédire l'ssjttt à un condition qui
Rouquet, une des équations intermédiaires l'assujettit à une condition qui passe trop souvent inaperçue, que les auteurs négligent de signaler, et si l'on n'en tient pas compte, ce terme complémentaire présente des anomalies dont il serait impossible de se rendre compte. 11 février. — M. ROSCHACH fait hommage à l'Académie d'un exemplaire du tome I de l'Inventaire des Archives communales de la ville de Toulouse antérieures à 1790, qu'il vient de publier. Des remerciements sont adressés à M. Roschach par M. le Président. — M. BRISSAUD communique à l'Académie un Mémoire intitulé : Observations sur le mariage d'après le nouveau
Rouquet, une des équations intermédiaires 'assujettit à une condition qui passe o souvent inaperçue, que les auteurs négligent de sgnlr, et si l'on n'en tient pas compte, ce terme complémentaire présente des anomalies dt il serait impossible de se rendre compte. 11 février. M. ROSCHACH fait hommage à 'Académie dun exemplaire du tome I de l'nvntr des Archives communales de la vll de Toulouse antérieures à 1790, qu'il vient de publier. Des remerciements sont adressés à M. Roschach pr le Président. — M. RIASDUBS communique à l'cdém u Mémoire intitulé Observations sur le mariage parè'ds le nouveau
Mémoire intitulé : Observations sur le mariage d'après le nouveau Code civil espagnol du 24 juillet 1889. (Imprimé page 176.) 18 février. — M. BAILLET lit un travail sur les caractères qui distinguent les races dans les animaux domestiques. (Imprimé page 102.) MM. Legoux, Alix et Abadie-Dutemps prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Baillet. M. Lartet, que l'état de sa santé empêche de prendre une part active aux travaux de l'Académie, demande à passer dans le cadre des associés libres. Il sera statué dans la prochaine séance tenue sur convocation motivée. — M. ANTOINE, appelé par
Mémoire intitulé : Observations sur le mariage d'après le nouveau Code civil espagnol du 24 juillet 89. (Imprimé page 176.) 18 février. — M. BAILLET lit un travail sur les caractères qui distinguent les races dans l animaux domestiques. (Imprimé page 102.) MM. gux, Alix et Abadie-Dutemps prennent successivement la parole sur l sujet traité par M. Baillet. M. Lartet, que l'état d sa santé empêche de prendre une part active x travaux de l'Académie, dma à se dans le cadre des associés libres. Il sera statué dans la prochaine séance tenue sur convocation motivée. — M. ANTOINE, appelé par
séance tenue sur convocation motivée. — M. ANTOINE, appelé par l'ordre du travail, termine ses études sur la famille de Cicéron par la biographie de son fils. (Mémoire imprimé page 139.) MM. Forestier, Roschach, Duméril et Rouquet prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Antoine. M. Ed. FORESTIER, associé correspondant à Montauban, fait hommage à l'Académie d'un exemplaire de chacun des deux volumes qu'il vient de publier. Le premier est intitulé : Tra los montes — Barcelone, Palencia-Burgos, souvenirs et impressions de voyage, et le deuxième : P. de Lunel, dit cavalier Lunel de Montech, troubadour du
ésaenc tenue sur convocation motivée. — M. NTN, pplé par l'ordre d travail, termine ses études sur la amle de Cicéron par la biographie d son fils. (Mémr imprimé page 139.) MM. estr,rioFe Roschach, Duméril et Rouquet prennent successivement la parole sur le tuesj traité par . .otninAe . Ed. FORESTIER, associé correspondant à Montauban, fait hommage l'Académie d'un exemplaire de chacun des deux volumes qu'il vnt de publier. Le premier s intitulé : Tra los montes — Barcelone, Palencia-Burgos, souvenirs et impressions de voyage, et le deuxième : P. de Lunel, dit valie Lunel de Montech, troubadour du
P. de Lunel, dit cavalier Lunel de Montech, troubadour du seizième siècle, mainteneur des Jeux Floraux de Toulouse. Des remerciements seront adressés à M. Forestier. — M. MASSIP dépose sur le bureau, au nom de l'auteur, M. Rumeau, un exemplaire de son travail intitulé : Cahiers de doléances de Launac et de Thil, canton de Grenade, dont il fait hommage à l'Académie. Des remerciements seront adressés à M. Rumeau. — L'ordre du jour appelle l'élection de M. Lartet en qualité d'associé libre. Il est procédé au vote au scrutin secret. Le scrutin dépouillé ayant donné à M. Lartet le nombre
P de Lunel dit cavalier Lunel de Montech, troubadour du izième siècle, mntnr des Jeux Floraux de Toulouse. Des emm seront adressés M. rrtois.eeF — M. MASSIP dépose s le bureau, a nom de l'auteur, M. Rumeau, un exemplaire de son travail intitulé : ashriCe de dane de Launac et d Thil, canton de Grenade, dont il ait hommage l'Académie. Des remerciements seront adressés à M. Rumeau. — Lordre du ojur appelle l'élection de . Lartet en qualité d'associé libe Il st procédé u vt au scrutin secret. Le scrutin péuldiélo ayant donné à M. Lartet e nombre
Le scrutin dépouillé ayant donné à M. Lartet le nombre de suffrages exigés par les règlements, M. le Président le proclame associé libre. — Sur la demande de M. Baillet, l'Académie prend en considération la proposition de déclarer vacante la place précédemment occupée par M. Lartet dans la Classe des Sciences, sous-section d'Histoire naturelle. En conséquence, et conformément à l'article 43 des règlements, avis de cette décision sera porté à la connaissance de tous les membres par une convocation motivée. 25 mars. 3 mars. SÉANCES DE MARS. 550 M. Lartet remercie l'Académie d'avoir bien voulu le nommer associé libre. —
Le scrutin dépouillé ayant dnné à M. tLtare le nombre de suffrages iés par les règlmnts, M. le Président le mrpeolac associé libre. — Sur la demande de M. Baillet l'Académie prend en considération la proposition de déclarer cte la place précédmmnt occupée par M. Lartet dans la Classe des Sciences, us-sn 'stiHiored naturelle. En conséquence, t conformément à l'article 43 des règlements, s de cette décision sera porté à la onnsse de tous les mmbrs par une convocation mive 52 mars. 3 mars. SÉANCES DE MARS. 0 M. at remercie l'Académie d'avoir bien voulu le nommer associé ir. —
remercie l'Académie d'avoir bien voulu le nommer associé libre. — M. SABATIER lit un Mémoire sur Les phénomènes de dissociation et particulièrement sur les maxima et minima qu'on y a signalés. (Imprimé page 160.) MM. Rouquet et Legoux prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Sabatier. 17 mars. M. A. DUMÉRIL, secrétaire perpétuel, fait hommage à l'Académie d'un numéro des Annales de la Faculté de Bordeaux qui contient un travail dont il est l'auteur, intitulé : Aperçus sur l'histoire de l'Empire romain depuis la mort de Tibère jusqu'à l'avènement de Vespasien. Des remerciements sont adressés à M.
remercie l'Académie d'avoir bien voulu le nommer associé libre. — M. SBTR lit un More sur Ls npnhméèeso de isociatn t particulièrement sur les maxima te minima quon y signalés. (Imprimé page 160.) MM. Rouquet et Legoux prnnnt sccssvmnt la paole sur le sujet tr par M Sabatier. 17 .sram M. A. DUMÉRIL, secrétaire prpétl, fait hmmg à l'Académie d'un numéro ds Annales de la Faculté de Brdx qui contient un travail dont il st lauteur intitulé : Apr sur 'hioe de 'Empre romain dps la mort de Tibère jusqu' l'avènement d Vespasien. Dse remerciements sont adesss à M.
jusqu'à l'avènement de Vespasien. Des remerciements sont adressés à M. Duméril par M. le Président. — M. CLOS fait hommage à l'Académie d'un exemplaire de chacune des deux brochures qu'il vient de publier et dont la première est intitulée : La tératologie végétale et ses principes, et la deuxième : Les plantes de l'École de botanique de Toulouse durant l'hiver 1890-91. Des remerciements sont adressés à M. Clos par M. le Président. — M. CLOS, appelé par l'ordre du travail, communique une étude sur les liens d'union des organes des plantes et sur les organes intermédiaires, classés en trois groupes
jusqu'à l'avènement de Vespasien Ds remerciements sont adressés à M. Duméril pr M. le Présdnt. — M. CLS fait hommage à l'Académie d'un exemplaire de chacune des deux brochures qu'il vient de publier et dont la première est intitulée : La tératologie végétale et ses principes, et la dxèm : Les plantes de l'École de botanique de Toulouse durant l'hiver 1890-91. Des remerciements sont adressés à M. Clos par M. e Président. M CLOS, appelé par l'ordre du travail, communique une étude sur les liens d'union ds organes des plantes et u les organes intermédiaires, classés en trois groupes
plantes et sur les organes intermédiaires, classés en trois groupes : élémentaires, filamenteux et composés, qu'il passe successivement en revue. (Imprimé page 197.) — M. FONTES entretient l'Académie de la proposition d'arithmétique suivante : « On peut obtenir le quotient de la division d'un nombre entier par neuf comme on le fait pour le reste, au moyen de simples additions. » Après avoir fait remarquer que 10^2 + 9 (1 - 10 + 102 + 10^2 _ 2) il prend un nombre entier quelconque A = e d c b a qu'il décompose d'abord en 10000 e + 1000 d
plantes et sur les rgns intermédiaires, classés en trois grps : élémentaires filamenteux et psmsoéoc, qu'il passe successivement en revue. Imprimé page 197.) — M. FONTES entretient lAcadémie de la proposition d'arithmétique suivante : « On peut obtenir e quotient de la division d'un nombre entier par neuf oecmm on le fait pour le reste, au moyen de simples additions. Après avoir fait remarquer que 10^2 + 9 (1 - 10 + 102 + 10^2 _ 2) il prend un nombre entier quelconque A e c b a quil décompose d'abord en 10000 e + 1000 d
a qu'il décompose d'abord en 10000 e + 1000 d + 4100 c + 410 b + 4a, et le présente sous la forme suivante : BULLETINS DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 551 Ce diagramme résume en lui-même toute la proposition. Après avoir formé la somme a + b + c + d + e + ... + 9 = q - r (y = 9) on n'aura qu'à ajouter q aux chiffres du nombre A (disposés en colonnes pour l'addition dans l'ordre où ils sont placés dans le diagramme) pour obtenir successivement, en commençant de la droite, tous les chiffres
a qu'il décmps d'abord 0 e + 1000 d + 10 c + 410 b + ,4a et le présente sous la for suivante BULLETINS DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 551 Ce diagramme résume en lui-même toute la proposition. sèpAr avoir formé la somme a + b + c + d e + ... + 9 = q - r (y = 9) on n'aura qu'à ajouter aux chiffres du nombre A (disposés en colonnes pour l'addition dans l'rdr où ils so placés dans le diagramme) pour obtenir successivement, en commençant de l droite tous les chiffres
obtenir successivement, en commençant de la droite, tous les chiffres du quotient de — . q lui-même peut être formé par voie d'addition. Voici du reste l'opération pratiquée sur un exemple, la division du nombre 289725 par 9 : Quotient : 32191 6 reste. La proposition est vraie pour n = 1 dans le système de numération dont la base est 10. M. Rouquet fait remarquer que le procédé de M. Fontes peut s'appliquer à la division par 99 en décomposant les nombres en tranches de deux chiffres. — Appelé par l'ordre du travail, M. LÉCRIVAIN lit deux notes :
obtenir successivement, en commençant de la droite, tous les chiffres du quotient de — . q lui-même peut êtr formé par voie d'addition. Voici du reste loérain pratiquée sur un exemple, la division du obemnr 289725 par 9 : Quotient : 32191 6 reste. La proposition est vraie pour n = 1 dans le système de numération dont la base est 10. M. Rouquet fait remarquer que le procédé de M. Fontes peut s'appliquer à l division par 99 en décomposant les nombres en tranches de deux chiffres. — Appelé par l'ordre du travail, M. LÉCRIVAIN lit deux notes :
par l'ordre du travail, M. LÉCRIVAIN lit deux notes : la première « Sur le caractère de la propriété foncière dans les poèmes homériques ». (Imprimée page 218.); la deuxième «sur l'histoire du roi Chrocus. » (Imprimée page 226.) Sur la proposition de M. le Président, l'Académie déclare définitivement vacante la place précédemment occupée dans la Classe des Sciences par M. Lartet, passé associé libre. En conséquence, et conformément à l'article 47 des règlements, il sera donné avis de cette décision au public par la voie des journaux, afin que les candidats aient produit leurs demandes avant le 28 avril
par l're du travail, M. LÉCRVN lit deux notes : la première « Sur le caractère de la propriété foncière dans les poèmes homériques ». Imprimée page ) la deuxième «sur l'histoire du roi Chrocus. » (Imprimée ae 226.) Sur la proposition de M. le Président, l'Académie déclare définitivement vacante la plc précédemment ocpe dans la Classe des Sciences par M. ert,tLa passé associé libre. En conséquence, et conformément à l'article 7 sed règlements, il sr donné avis de cette décision au iublcp par la voie des journaux, afin que les candidats aient produit leurs demandes avant le 28 avril
les candidats aient produit leurs demandes avant le 28 avril prochain. — M. BERSON entretient l'Académie de la balneation au Japon. (Mémoire imprimé page 230.) MM. Destrem, A. Duméril, Lécrivain, Alix et l'abbé Douais prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Berson. 7 avril. — M. MASSIP, appelé par l'ordre du travail, lit un Mémoire sur la magie des carrés magiques. (Imprimé page 423.) MM. Alix et Legoux prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Massip. 28 avril. M. le Secrétaire perpétuel donne lecture de la lettre par laquelle M. le Maire a invité
les candidats aient rduit leurs demandes avan le 28 vrl prochain. — M. BERSON entretient l'Académie de la balneation au Japon. (Mémoire imprimé page 230.) M Destrem, A. Duméril Lécrivain, Alix t l'abbé Douais epnnrtne successivement la parole rsu le sujet traité par M. Brsn. 7 avril. — M. MASSIP, appelé par lde du ravai, lit n Mémoire sur la magie des carrés magiques. (Imprimé page 423.) MM. Alix et Legoux prennent successivement la parole sur le tat par M. Massip. 28 avril. M. le Secrétaire étue donne eeurclt de la lettre par laquelle M. le Maire a invité
de la lettre par laquelle M. le Maire a invité l'Académie à se faire représenter à l'inauguration du musée Saint-Raymond qui a eu lieu le dimanche 24 avril courant à dix heures du matin. M. le Maire envoie, pour la bibliothèque de l'Académie, un exemplaire du tome Ier de l'Inventaire des Archives communales de notre ville, dressé par M. Roschach, archiviste. — M. FONTES, appelé par l'ordre du travail, donne lecture de son Mémoire : Sur le raccordement bi-circulaire de deux droites d'un même plan, et en particulier sur une anse de panier à trois centres. (Imprimé page 375.) Il
de la lettre par laquelle M. le Mr a invité l'Académie à se faire rprésntr à l'inauguration du musée Saint-Raymond qui a eu lieu le dimanche 24 avril atnoruc à dix hrs ud matin. M le Maire ie,oenv pour la bibliothèque de l'Académie, un exemplaire du tome Ier de l'Inventaire des Archives communales de notre ville, dressé par M. Roschach, archiviste. — M. FONTES, pplé par l'ordre du trvl, donne lctr de son Mémoire : Sur le rccrdmnt bi-circulaire de dx droites d'un même lan et en particulier sur e anse de panier à trois centres. (Imprimé page 375.) Il
anse de panier à trois centres. (Imprimé page 375.) Il fait en outre connaître à l'Académie, comme suite à sa communication du 17 février 1892 sur la division par 9, qu'il est en possession d'un théorème général sur la divisibilité arithmétique, dont les théorèmes connus sur la division par 3, 7, 9, 11 et 13 ne sont que des cas particuliers et d'où l'on peut déduire, dans la pluppart des cas, des procédés abrégés de division. (Imprimé page .) MM. Forestier et Rouquet prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Fontes. 6 mai. — M. PAGET entretient
anse de panier à trois cntrs. Imprimé page 5 Il fait en outre cnnîtr l'Académie, comme suite à sa communication du 17 février 1892 sur la division par 9, qu'il ste en possession d'un théorème général sur la divisibilité arithmétique, dont les théorèmes connus sur la division pr 3, 7, 9 11 e 13 ne snt que des cas particuliers te 'où 'on peu déduire, dans la lppptaru des cas, ds oéd béasgér de division. (Imprimé page .) MM. Forestier et Rouquet prennent sccssvmnt la parole sur le sujet traité par M. Fontes. 6 mai. — M. PAGET entretient
traité par M. Fontes. 6 mai. — M. PAGET entretient l'Académie du nouveau Code civil de l'empire du Japon. (Mémoire imprimé page 265.) MM. Deschamps, Rouquet, Legoux et Vesson prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Paget. M. le Secrétaire perpétuel donne lecture d'une lettre par laquelle M. Forestier, associé ordinaire, informe l'Académie que MM. Emile Daguin, professeur au lycée de Bayonne, et Eugène Daguin, receveur de l'enregistrement à Bay (Basses-Pyrénées), fils de notre regretté confrère, l'ont chargé de la prier de faire retirer de la bibliothèque de feu leur père la collection des Mémoires de l'Académie
traité par M. Fontes. 6 mai. — M. PAGET entretient lAcadémie du nouveau Code civil e l'empire du Jpn. (Mémoire imprimé page 265 MM. D, Rouquet, Legoux et eso prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Paget. M. le Secrétaire perpétuel donne lecture d'une lettre laquelle . Fot sscé ordinaire, informe 'ealcdmAéi que MM. Emile Daguin, professeur au lycée de Bayonne, et Eugène Daguin, receveur de 'enregistrement à Bay (Basses-Pyrénées), fils de notre regretté confrère, l'ont chargé de prier de faire retirer de la bibliothèque de feu leur père la collection ds Mémoires de l'cdém
de feu leur père la collection des Mémoires de l'Académie dont ils lui font hommage. Des remerciements seront adressés à MM. Daguin fils. — M. MOQUIN-TANDON fait hommage à l'Académie d'un exemplaire d'un ouvrage allemand qu'il vient de traduire en français et qui a pour titre : Traité de physiologie humaine comprenant l'histologie et l'anatomie microscopique et les principales applications à la médecine pratique, par M. L. Landois, professeur à l'Université de Greifswald. Des remerciements sont adressés à M. Moquin-Tandon par M. le Président. — M. le docteur GARRIGOU, sur la demande de M. le Président, fait à l'Académie le
de feu leur père la collection des Mémoires de l'Académie dont ils lui font hommage. Ds remerciements seront adressés à MM. Daguin fils. — M. MOQUIN-TANDON fait hommage à lAcadémie d'un exemplaire d'un ouvrage allemand qu'il vint de traduire en français et qui a pour titre : Traité de physige humaine comprenant l'histologie et l'anatomie microscopique et l principales applications à la médecine pratique, par . L. Landois, professeur à l'Université de Grfswld. Des remerciements sont adressés à . Moquin-Tandon par . le Président. — M. le docteur GARRIGOU, sur la demande de M. l Président, tiaf à l'Académie le
la demande de M. le Président, fait à l'Académie le compte rendu de l'excursion qui a pour ainsi dire fait suite à son discours d'hydrologie à la Faculté de médecine. Il a conduit ses auditeurs : 1° à Ussat, pour leur montrer les captages des sources faits par M. l'ingénieur Jules François, en utilisant les eaux froides naturelles maintenues à un niveau constant, pour maintenir également à un niveau constant les eaux chaudes qu'amènent au jour, à travers les alluvions de l'Ariège et les dépôts glaciaires, les fractures avec failles qui ont entamé dans la région tous les terrains anciens
l demande de M. le Président, fait à lm le compte rendu de 'excursion qui a pour ainsi dire tfia suite à son discours d'hydrologie à la Faculté de néemidec. Il a conduit ses dtrs : ° à Ussat, pour leur montrer les captages ds sources faits par M. l'ingénieur Jules rnçi en iitanutsl les eaux froides naturelles enitmneusa à un niveau constant, pour maintenir également à n niveau constant les eaux chaudes qu'amènent au jour, à travers les alluvions de l'Ariège et les dépôts glaciaires, les fractures avec failles qui ont entamé dans la région tous les terrains anciens
qui ont entamé dans la région tous les terrains anciens jusqu'au crétacé. Ce captage est à peu près unique dans son genre. Les eaux d’Ussat sont des eaux essentiellement sédatives, sulfatées, calciques et magnésiennes, à 38°. 2° À Ax, où la variété des captages est tellement grande que l'on peut prendre cette station comme exemple classique à ce point de vue. Les eaux d’Ax, étudiées au point de vue géologique, chimique et médical, constituent un intermédiaire des plus curieux et des plus nets entre les eaux des Pyrénées-Orientales et celles de Luchon, eaux dont le principe chimique dominant est un
qui ont entamé dans la région tous les terrains anciens jusqu'au crétacé. Ce captage est à peu près unque dans son genre. Les eaux d’Us sont des eaux essentiellement sédatives, sulfatées, calciques et magnésiennes, à 38°. 2° À Ax, o la variété des captages est tellement grande que lon peut prendre cette sttn comme melpxee ass à ce point de vue. Lse eaux d’Ax, étudiées au point de vue goloqu, chimique et médical, constituent un intermédiaire des plus curieux et des plus nets entre les eaux des Pyrénées-Orientales et celles de Luchon, eaux ot le principe chimique dominant est un
de Luchon, eaux dont le principe chimique dominant est un principe sulfuré constitué par un monosulfure fixe dans les eaux des Pyrénées-Orientales, un sulfhydrate de sulfure à Luchon et un mélange de monosulfure et de sulfhydrate de sulfure à Ax. Les failles qui amènent les sources sont orientées, dans les Pyrénées-Orientales surtout, 0° 31 N.; à Luchon N. 27° O. (L. Martin et F. Garrigou) et, à Ax, à la fois dans ces deux directions. Les maladies traitées à Ax avec le plus de succès sont les rhumatismes goutteux et leurs conséquences. Dans les Pyrénées-Orientales, les affections goutteuses, dans leurs
de Luchon, eaux dont le prncp chimique dominant est un principe érlusuf constitué apr un unroluofsme fixe dans le eaux des Pyrénées-Orientales, un sulfhydrate de sulfure Luchon et un mélange de monosulfure et de sulfhydrate de sulfure à Ax. Les failles qui amènent les sources sont orientées, dans les Pyrénées-Orientales surtout, 0° 31 N.; à Luchon N. 27° O. (L. Martin et F. Garrigou) t,e à Ax, à la s dans ces deux directions. Les maladies traitées à Ax avec le plus de succès sont les rhumatismes guteux t leurs conséquences. Dans les Pyrénées-Orientales, les affections goutteuses, dans leurs
leurs conséquences. Dans les Pyrénées-Orientales, les affections goutteuses, dans leurs résultats secondaires locaux sur l'organisme, sont traitées avec les plus grands avantages. À Luchon, ces mêmes affections doivent être absolument bannies de la thérapeutique locale. 3° À Foix, M. Garrigou a montré un gisement d’eaux ferrugineuses et un gisement d’eaux nitratées. 4° À Fontrive, station qu’a fortement compromise une réclame inintelligente, M. Garrigou a montré des eaux légèrement carbonatées, chargées de matières organiques bienfaisantes, constituant un gisement géologique des plus simples, et surtout remarquable dans le traitement des affections gastro-intestinales, rhumatismales et goutteuses. 5° Dans la vallée de l’Ariège et
leurs conséquences. Dns ls Pyrénées-Orientales, les affections sg,ueouttes dans lrs résultats secondaires locaux sur l'organisme, sont traitées avec les plus grands avantages. À Luchon, ces mêmes ancfeisfto doivent êtr absolument bannies de la thérapeutique locale. 3° À Foix, M. Gig a onré un gisement d’eaux ferrugineuses et un gisement d’eaux ntrtés. 4° À Fontrive, to qu’a fortement compromise une réclame iitlnte, M. Garrigou a montré des eaux légèrement carbonatées, egarcshé de matières gsoienqrua bienfaisantes, constituant u gisement ueoélggoqi des plus smles, et surtout remarquable dans le trtmnt des ffctns gastro-intestinales, rhumatismales et gtteuses ° as la vallée de ’Ariège et
rhumatismales et goutteuses. 5° Dans la vallée de l’Ariège et dans celle du Lhers, on a pu voir les perdants naturels de la nappe phréatique (de puits) constituant une immense richesse, au point de vue de l'alimentation des vallées, en eau potable, en eau de transport, en eau donnant l'arrosage et aussi la force motrice. MM. Paget, Berson et Fontes prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Garrigou. — Au nom de la Commission des candidats, M. Moquin-Tandon fait un rapport sur les titres et les ouvrages de M. Caralp, maître de conférences à la Faculté des
rhumatismales et gttss. 5° Dns la vallée de l’Ariège et n celle du Lhers, on a pu voir les perdants naturels de la nappe phréatique (de puits) constituant une immense rchss, au point de vue de l'alimentation ds vaée, en eau potable, ne eau de transport en eau donnant l'arrosage et aussi la force ic MM Paget, Berson et Fontes prennent successivement l eorapl sur le tjuse traité par M riou — Au mon e la Commission des candidats M. Moquin-Tandon fait un rapport sur les titres et les vrgs de M. Caralp, maître de conférences à la Faculté des
de M. Caralp, maître de conférences à la Faculté des sciences, seul candidat à la place vacante dans la sous-section d’histoire naturelle. Il conclut en proposant son admission. L’Académie procède au vote au scrutin secret. Le scrutin dépouillé ayant donné au candidat le nombre de suffrages exigé par les règlements, M. le Président proclame M. Caralp, associé ordinaire de l’Académie dans la Classe des Sciences, section des Sciences physiques et naturelles, sous-section d’Histoire naturelle, en remplacement de M. Lartet, devenu associé libre. — M. BAILLET, en son nom et au nom de plusieurs autres membres, propose de faire au règlement
de M. Caralp, maître de conférences à la Ft des sciences, seul candidat à la place vacante dans la sous-section d’histoire naturelle. Il conclut en proposant sn admission. L’Académie procède au vote au scrutin secret. Le istucnr dépouillé ayant donné a cnddt le nombre de rasffuesg exigé pr les règlements M. le Président proclame M. Caralp associé ordinaire de l’Académie dans la Classe des Sciences, section des Sciences physiques et naturelles, sous-section d’Histoire ntrll, en remplacement de M. Lartet, devenu associé libre. — M. BAILLET, n son nom et au nom de plusieurs tusear membres, propose de faire au règlement
nom de plusieurs autres membres, propose de faire au règlement de l’Académie les additions nécessaires pour fixer les règles à suivre pour la nomination des Commissions chargées d'examiner les candidatures qui se produisent. Cette proposition est renvoyée à l'examen d’une Commission composée de MM. Baillet, Paget et Deschamps. M. CARALP remercie l’Académie de l’honneur qu’elle lui a fait en le nommant associé ordinaire. — M. BAILLAUD, appelé par l’ordre du travail, lit un exposé de l’état actuel de l’Observatoire. (Imprimé page 276.) MM. Rouquet et Legoux prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Baillaud. — Au nom
nom de plusieurs autres membres, propose d faire au règlmnt d l’Académie les ddtns nécessaires pour fixer les règles à suivre pruo la nomination des Commissions chargées d'examiner les candidatures qui se produisent. Cette proposition st renvoyée à l'examen ’une Commission composée de MM Baillet, e et Deschamps. M. AR rmrc l’Académie de l’ueohnnr qu’elle lui a a en le atnommn associé ordinaire. — M BAILLAUD appelé par l’rdr du travail, lit un exposé de l’état actuel de l’Observatoire. (Imprimé page 276.) MM. Rouquet et Legoux prennent successivement la oplrea u le sujet tairté par M. Baillaud. — Au nom
sur le sujet traité par M. Baillaud. — Au nom de la Commission spéciale, M. Baillet donne lecture du rapport ci-après rédigé par M. Paget : « Dans la séance du 12 mai 1892, une proposition tendant à régler la procédure pour l’instruction des candidatures a été déposée par M. Baillet. « Une Commission, composée de MM. Baillet, Deschamps et Paget, rapporteur, a été nommée. Après en avoir délibéré, elle vous propose les considérations et les résolutions qui suivent : « Nos statuts et nos règlements intérieurs ont prévu et réglé la vacance des places (art. 6; — 47); les
sur le sujet traité par M. Baillaud — Au nom de la Commission spéciale, M. Baillet donne lecture du rapport ci-après rédigé par M. Paget : « Dans la séance du 12 1892, une proposition tendant à régler la procédure pour nsun des candidatures a été déposée par M Baillet. « Une Commission, oocpeéms de M. Baillet, Deschamps et Paget, rapporteur, a été nommée Après en avo délibéré, elle vous ose les considérations et les résolutions qui suivent : « Nos statuts et nos règlements intérieurs ont prévu et réglé la vacance des places (art. 6; — 47); les
réglé la vacance des places (art. 6; — 47); les conditions d'électorat (art. 8; — 49), et d’éligibilité (art. 7 et 48); le mode d’élection (art. 8 et 49). Mais aucune disposition ne se réfère à l’instruction des candidatures. Il en résulte l’incertitude, la divergence des titres et l’arbitraire dans les usages : cela compromet la dignité des résolutions et la bonne harmonie de nos relations confraternelles. « Votre Commission vous propose donc d’ajouter une disposition à nos règlements. L’Académie a procédé ainsi : le 25 avril 1833, en édictant un nouvel article 49; — le 21 janvier 1858, en
réglé la vc des places art ;6 47); ls conditions délectorat (art. 8 — 49 t d’élgblté (art. 7 et 48 le md d’élection art 8 e 49). Mais aucune disposition ne se réfère à l’instruction d candidatures. Il en résulte l’incertitude, la divergence des titres et larbitraire dans les usages : cela compromet la dignité des sous et la bon harmonie de nos relations confraternelles. « Votre Commission vous ppe donc d’ajouter n disposition à nos règlements. L’Académie a procédé ainsi : le 25 avril 1833, en édictant un nouvel article 49; e 21 janvier 1858, en
un nouvel article 49; — le 21 janvier 1858, en supprimant les articles 27 et 28 des statuts ; — les 8 mai 1856 et 8 juillet 1858, en modifiant l'article 31. « Il ne s’agit d’ailleurs, cette fois, ni de modification aux statuts (ce qui pourrait nécessiter des autorisations spéciales), ni même de changement à nos règlements intérieurs; mais seulement de transformer en loi écrite divers usages, en choisissant les meilleurs, de les dégager de toutes considérations de personnes ou de circonstances, et d’assurer ainsi l’impartialité de leur application. En conséquence, à l'article 47 des règlements serait ajouté ce
n nouvel erctial 49; — le 21 janvier 1858, en spprmnt les articles 27 et 28 des statuts ; — les 8 mai 1856 et 8 juillet 1858, en modifiant 'article 31. « Il ne s’agit d’ailleurs, cette fois, ni de modification aux statuts e qui pourrait nécessiter des autorisations ps,céls)aei même de changement à nos règlements intérieurs mais seulement de transformer en loi écrite divers usages, en choisissant les mllrs, de les dégager de toutes considérations de personnes ou de circonstances, et d’assurer ainsi l’impartialité de leur application. En cnséqnc, à l'article 47 eds règlements serait ajouté ce
En conséquence, à l'article 47 des règlements serait ajouté ce qui suit : « Dans la Classe des Sciences, les titres des candidats seront soumis à l’examen de la sous-section correspondante, dans la Classe des Lettres, à celui d’une Commission de quatre membres nommés en séance sur la proposition du président. « Après délibération, quel que soit le nombre des candidats, un seul rapporteur sera nommé. Il présentera son rapport à la sous-section ou commission, puis en donnera lecture à l’Académie, le tout dans le délai maximum d’un mois, du jour où les commissaires auront été saisis. « Sur ce
En cnéuene, à l'article 47 des règlmnts serait ajouté c qui suit : « Dans la Clss des Sciences, les titres des dats seront soums l’examen de la sous-section correspondante dans la Classe des Lettres, à celui d’une Commission de quatre membres nommés en séance urs l proposition du président. « Après délibération, quel que soit le nombre des candidats, seul rapporteur sera nommé. Il présentera sn rapport à la sous-section ou commission, en donnera lecture à l’Académie, le tout dans l délai maximum d’un mois, du jour où les commissaires ront été saisis. « Sur ce
jour où les commissaires auront été saisis. « Sur ce rapport, et par un premier vote, l’Académie décidera s’il y a lieu de procéder à l’élection. » Après une discussion à laquelle prennent part MM. Parant, Alix, Maurel, Legoux, Vesson, A. Duméril et l’abbé Douais, l’Académie adopte les conclusions du rapport de la Commission et décide que les statuts et règlements seront réimprimés avec l’addition qui vient d’être votée. 25 mai. — M. CROUZEL fait une lecture sur La lutte pour la vie, d’après Herbert Spencer. Imprimé page 384. MM. Deschamps, A. Duméril, Fontès, Legoux, Vesson et l'abbé Douais prennent
jour où les commissaires auront été saisis. « Sur ce rapport, et par n premier vote, l’Académie décidera s’il y a lieu de procéder à lélection » Apès une discussion à laquelle prennent part MM. Parant, Alix, Maurel, Lgx, Vesson, . mr et l’abbé Douais, l’Académie adopte les conclusions du a de la Commission et décide que les statuts et règlements sn rémprmés avec l’addition qui vient ’être votée. 25 mai. — M. CROUZEL fait une lecture sur La lutte pour la vie, d’après Herbert Spencer. mprmé page 384. MM. Deschamps, A. Duméril, Fontès, Legoux, Vesson et lb Douais prennent
Deschamps, A. Duméril, Fontès, Legoux, Vesson et l'abbé Douais prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Crouzel. 2 juin. M. Fabre, notaire à Toulouse, informe l'Académie que par testament déposé en son étude, suivant acte du 27 mai dernier, M. Pierre Maury a institué la ville de Toulouse pour héritière générale et universelle, à la charge, entre autres dispositions, de celle qui suit : « Je fonde à perpétuité, en faveur de l'Académie des Sciences de Toulouse, un prix annuel de mille francs, qu'elle décernera annuellement au meilleur ouvrage sur un sujet scientifique ou industriel, dont l'auteur
mesc,hDsap A Duméril, Fontès, Legoux, Vesson et l'abbé Douais prennent successivement la parole sur le sujet trté par M. Crouzel. 2 juin. M. Fabre, notaire à Toulouse, nfrm l'Académie e par testament déposé en son étude, suivant ac du 27 mai dernier, M. Pierre Maury a institué la ville de Toulouse pour héritière générale et universelle, à la hg entre autres dispositions, de celle qui st : « Je fonde à perpétuité n faveur de l'Académie des Sciences de Toulouse, un prix annuel de mille francs, qu'elle décernera annuellement au meilleur ouvrage sur n sujet scientifique ou industriel, dont l
meilleur ouvrage sur un sujet scientifique ou industriel, dont l'auteur sera natif de Toulouse. » L'Académie décide que des remerciements seront adressés au frère et à la soeur de ce généreux bienfaiteur. M. le Président rend compte des obsèques de M. Pierre Maury BULLETINS DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 557 qui ont eu lieu le lundi 30 mai dernier, à trois heures trois quarts du soir, auxquelles il a assisté comme représentant l'Académie, sur l'invitation de M. le Maire. — M. le Président, en son nom et au nom de l'Académie, souhaite la bienvenue à M. Caralp, nouvellement élu, et qui
meilleur ouvrage sur un se scientifique ou industriel dont l'auteur sera natif de lue.uTsoo L'Académie décide uqe ds remerciements seront adressés au frère et à la sr de ce générx bienfaiteur. M. el Président rend compte des obsèques de M. Pierre Maury BULLETINS DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 557 qui ont lieu le lundi 30 mai dernier, à trois heures trois quarts du sr, auxquelles il a assisté comme rprésntnt lAcami sur l'invitation d M. le Maire. — le Président, en son nom et au nom de l'Académie, souhaite la bienvenue à M. Caralp, nouvellement élu, et qui
souhaite la bienvenue à M. Caralp, nouvellement élu, et qui assiste à la séance. — L'ordre du jour appelle la communication des lectures qui doivent être faites dans la séance publique du 12 juin courant. — M. BERSON lit le rapport général sur les concours du grand prix de 500 francs, sur celui du prix Gaussail (667 fr. en 1892), sur la médaille d'or de 120 francs et sur celui des médailles d'encouragement dans la Classe des Sciences, ainsi que sur celui des médailles d'encouragement dans la Classe des Inscriptions et Belles-Lettres. Les conclusions de ce rapport sont adoptées. —
souhaite la bienvenue à M. Caralp, nouvellement élu, et qui sste à la séance. — L'ordre du jour appelle la communication ds lectures qui doivent être faites dans la séance publique d 12 juin courant. — . BERSON lit le rapport général sur les concours du grand prix de 005 francs, sur celui du p Gaussail (667 fr. en 1892), sur la médaille d'or de 120 frncs sur celui des médailles 'encouragement dans la Clss eds Scncs, ainsi que sur celui sed médailles dencouragement dans la selasC des Inscriptions et Belles-Lettres. Les conclusions de ce rapport sont adoptées. —
et Belles-Lettres. Les conclusions de ce rapport sont adoptées. — M. le Président donne lecture de l'éloge de M. de Planet, ancien associé ordinaire de l'Académie dans la Classe des Sciences, décédé le 19 janvier 1891. — Cet éloge est également approuvé. — M. FONTES donne lecture d'une courte note sur la division, dans laquelle il démontre qu'on peut toujours décomposer un nombre entier quelconque A en deux parties, dans l'une desquelles on peut faire entrer comme facteur un autre entier quelconque N plus petit que A. L'autre, A, est facile à former avec les chiffres de A décomposé en
et Belles-Lettres. Les conclusions de ce rapport sont da.sépeot M. le Président donne creeltu d l'éloge d M. de Planet, ancien associé nie d l'Académie dans la Classe des Sciences, décédé l 19 janvier 1891. — Cet éloge est également approuvé. — M FONTES donne lecture dune courte note sur la division, dans lqll il démontre qu'on pet toujours décomposer un nombre nier cuuenqqelo en deux parties, dans l'une desquelles on peut fr entrer comme facteur un tr entier quelconque N plus petit u A. L'autre, A, est facile à frmr vc les cifr de décomposé en
facile à former avec les chiffres de A décomposé en tranches et plus petite naturellement que ce dernier. Du schéma de cette décomposition résulte un procédé général pour reconnaître si A est divisible par N (dont les caractères connus de divisibilité par 3, 7, 9, 11 et 13 ne sont que des cas particuliers) et en même temps un moyen de réduire la division de A par N à celle d'un nombre A plus petit que A, dont le nombre des chiffres ne dépend que de N. M. Fontes se réserve de développer ultérieurement les conséquences de ce théorème. (Imprimée
clfiae à former avec les chiffres de A décomposé n tranches et plus ptt naturellement que ce dernier. Du schéma de e décomposition résulte un procédé général pour reconnaître s A est divisible par N ( les crctèrs connus de dvsblté pr 3, 7, , 11 t 13 ne sont que e cas particuliers) et en même temps n moyen de réduire la division de A par N celle d'un e A plus ptt que A, dnt le nombre des chiffres ne dépnd que de N. . Fnts s réserve de développer ltérrmnt les conséquences de ce théorème. Imprimée
réserve de développer ultérieurement les conséquences de ce théorème. (Imprimée page 289.) MM. Berson et Legoux prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. Fontès. 558 SÉANCES DE JUIN. 9 juin. L'ordre du jour appelle le choix du sujet de prix d'histoire naturelle à mettre au concours pour 1895. Après examen et discussion des diverses questions préparées par des membres de la sous-section d'histoire naturelle, l'Académie adopte le sujet de prix suivant proposé par M. Clos : Plantes cellulaires (description ou catalogue raisonné) du bassin sous-pyrénéen ou d'une partie de cette région. — M. l'abbé DOUAIS lit une
réserve de développer ultérieurement les conséquences de ce théorème. (Imprimée ag 289.) MM. Berson et Legoux prennent successivement la parole sur le sjt traité par M. Fontès. 558 SÉANCES DE JUIN. 9 jn. Lor du jour appelle le choix du sujet de prix d'histoire naturelle à mettre concours ur 1895. Après examen et discussion ds diverses questions préparées par des membres de la ss-sctn d'histoire neelatl,ru l'Académie adopte le sujet de prix suivant proposé par M. Clos Plte cellulaires (description ou catalogue raisonné) du bassin souspyrénéen ou d'une partie de cette région. — M. l'abbé DOUAIS lit une
partie de cette région. — M. l'abbé DOUAIS lit une notice littéraire sur le marquis de Pégueirolles, avocat général, président à mortier au Parlement de Toulouse et mainteneur des Jeux Floraux [1721-1794]. (Imprimée page 455.) MM. Alix, Roschach et Vesson prennent successivement la parole sur le sujet traité par M. l'abbé Douais. — M. le docteur MAUREL fait hommage à l'Académie des cinquième et sixième fascicules de son travail, intitulé : Recherches expérimentales sur les leucocytes. Des remerciements sont adressés à M. Maurel par M. le Président. Séance publique 12 juin 1892. L'Académie tient sa séance publique dans la salle
partie de cette région. — M labbé DOUAIS lit une notice littéraire sur l marquis de Pégueirolles, avocat général, président à mortier u Paremt de Toulouse et mainteneur des Jeux Floraux [1721-1794]. (Imprimée pg 455.) MM. Alix, Rschch te Vssn prennent successivement la parole sur le sujet traité pr M. l'abbé Douais. — M. le docteur MAUREL fait hommage à lcaémie des cinquième et sixième fascicules de son travail, intitulé Recherches expérimentales sur ls leucocytes. Des remerciements sont edssrésa à M. Mrl par . le Président Séance publique 12 jniu 1892. L'cdém tient sa séance pblq dans la salle
juin 1892. L'Académie tient sa séance publique dans la salle des Mariages, au Capitole, à deux heures de l'après-midi. M. Fabreguettes, premier président, M. Cassagneau, secrétaire général, et diverses notabilités assistent à la séance. Les deux premiers prennent place au bureau, à droite et à gauche de M. le Président. — M. le Président déclare la séance ouverte et donne lecture de l'éloge de M. de Planet, ancien associé ordinaire de l'Académie dans la Classe des Sciences, décédé le 19 janvier 1891. (Imprimé page 510.) — M. BERSON lit le rapport général sur les concours : 1° du grand prix
juin 1892. 'Académie tient sa séance publique dans la salle des Mariages, au Capitole, à dx heures de l'après-midi. . Fabreguettes, rrmpiee président, M. Cassagneau, secrétaire général, et diverses notabilités assistent à la séance. Les deux premiers prennent place au eruuba, à droite t à gauche de M. el Président. — . le Président eélcard la séance ouverte et donne lecture l'éloge de M. de eltPna, ancien associé ordinaire de aém dans l Classe des nes décédé le 19 ar 1891. (Imprimé page 510 — M. BERSON lit le rapport général sur le concours : 1° du grand prix
rapport général sur les concours : 1° du grand prix de 500 francs; 2° du prix Gaussail (667 fr.); 3° de la médaille d'or de 120 francs; 4° des médailles d'encouragement dans la Classe des Sciences, et 5° des médailles d'encouragement dans la Classe des Inscriptions et Belles-Lettres, (imprimé page 520.) BULLETINS DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 559 M. le Secrétaire perpétuel fait l'appel des lauréats dans l'ordre suivant : GRAND PRIX DE L'ANNÉE (500 FRANCS). M. E. Cosserat, astronome adjoint à l'Observatoire, chargé de cours à la Faculté des Sciences de Toulouse. — Manuscrit intitulé : Sur une classe de
rapport général sur les concours : 1° du d prix 500 francs; ° d prix sa (667 fr.); 3° de la médaille do de 120 francs; 4 ds médailles d'ncomn dns la Classe ds Sciences, et 5° des médailles d'encouragement dans l Classe ds Inscriptions et Belles-Lettres, (imprimé page 520.) BLLTNS DES TRAVAUX DE LM.IÉCDAAE' 559 M. le Secrétaire perpétuel fait l'appel des lauréats dns l'ordre suivant : GRAND PRIX ED 'ANNÉE (500 AS) M E. Cssrt, astronome adjoint à l'Observatoire, chargé d scuor à la Faculté des Sciences de Toulouse. — Manuscrit ilé : Sur une classe de