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carrés magiques et des nombres planétaires dont le mystère hantait sa sagesse, la ravissait et la troublait. Mais il y avait, dans cet art, un mathématicien qui n'était pas moins habile, Frénicle qui consacra quarante ans à le perfectionner. Les travaux de M. de Frénicle sont connus ; on les trouvera dans les Mémoires de l'Académie des sciences. Ils furent très appréciés à l'étranger ; nous en voyons la preuve dans les Acta eruditorum, du mois de mars 1675. Assurément, Frénicle est un des hommes qui ont le mieux connu les propriétés abstruses et transcendantes des nombres, mais il ne | carrés magiques et nombres planétaires dont le mystère hantait sa s la ravissait et la troublait. Mais il y avait, dans cet art un mathématicien qui 'ti mns habile, Frénicle qui consacra quarante ans à le perfectionner. Les travaux de M. de Frénicle sont connus ; on les trouvera dans sle Mémoires de 'Acdémie des sciences. Ils furent très arcs l'étranger ; ns en osovyn la preuve dans es Acta eruoum du ms de mrs 1675. Assurément, Frénicle est un des hommes qi ont le mieux connu ls propriétés rs et transcendantes d nombres, mais il ne |
les propriétés abstruses et transcendantes des nombres, mais il ne convient pas de lui attribuer l'invention des carrés à bordure. Il est, à cet égard, un des nombreux héritiers de Stifels qui, le premier, a imaginé le procédé du sectionnement des carrés en enceintes, per ambitum. On voit dans Stifels, écrit Mollweide, les carrés qu'on appelle en France carrés à bordure. Mais nous avons la preuve que Mollweide, le seul mathématicien qui ait signalé ce fait, n'est pas mieux connu que Stifels ; la réputation de Frénicle s'en est accrue. Il ne convient pas non plus de déprécier Frénicle, comme | ls propriétés abstruses et transcendantes des nombres, mais il ne convient lui aibuer l'invention ds carrés à bordure. Il est, à ct égard, nu des nombreux hétie de Stifels qui, le mr, a imaginé le procédé du sectionnement des carrés n enceintes, per ambitum. On voit dns setilfS, écrit Mollweide, les carrés qu'on ppll en France carrés à bordure Mais nous avons la preuve que Mollweide, le seul mathématicien qui ait signalé ce fait, n'est pas mieux connu que Stifels ; la réputation de Frénicle s'en est ccr. Il e convient pas non plus de déprécier Frénicle, comme |
Il ne convient pas non plus de déprécier Frénicle, comme l'a fait Saverien dans son dictionnaire des mathématiques, parce que Frénicle a fait pendant quarante ans de l'arithmétique per longum et latum et diagonaliter, c'est-à-dire des carrés magiques. C'est ne pas comprendre la portée arithmétique de cette opération. Saverien la dédaignait parce qu'il n'en saisissait pas bien le mécanisme, malgré tout le soin qu'il apporte, dans un long article, à vouloir paraître aussi exercé que compétent. Il était excusable ; tout le monde jugeait ainsi le problème au dix-huitième siècle. Mais il ne nous persuadera pas, parce qu'il ne forme | Il ne convient p non plus de déprécier Frénicle, comme la fait Saverien dans son dictionnaire des mthémtqs, parce que Frénicle a fait dat quarante ans de l'arithmétique pr longum et latum et diagonaliter, 'est--dire des carrés magiques. C'est ne pas comprendre a té arithmétique cette opération. Saverien la dédgnt parce qu'il n'en saisissait pas bn le mécanisme malgré tout le sn quil apporte, dans un long article, à vouloir paraître aussi exercé que compétent. Il était excusable ; tout le monde jugeait ainsi le problème au dix-huitième siècle. Mais il ne nous persuadera a parce qu'il ne forme |
Mais il ne nous persuadera pas, parce qu'il ne forme les constructions de M. Frénicle « qu'en tâtonnant », que ces constructions « ne sont point démontrées. » Nous savons aujourd'hui, après les travaux de M. de Vielle, de M. Lucas et de M. Frolow, que les 880 carrés de 16 termes sont parfaitement démontrables et démontrés. La réputation de Frénicle, de ce chef, reste intacte. Un autre mathématicien aussi distingué que Frénicle a joui, au point de vue qui nous occupe, d'une réputation plus étendue, plus durable et moins légitime. Bachet de Méziriac n'a pas poussé aussi loin l'étude | Mais il ne nous rupradeeas pas parce q'l ne forme les constructions de M. Frénicle « qu'en tâtonnant », que ces constructions « ne ostn point démntrés. » Nous savons aujudhi, après sle travaux de de Vielle, de M. Lucas et de M oolrFw, que les 8 cr de 16 termes sont parfaitement démontrables e démntrés. La réputation de Frénicle, de e chef, reste itate. Un autre mathématicien aussi distingué que Frénicle a joui, au point de vue qui nous occupe, d'une réputation plus étendue, plus durable et moins légitime. Bachet de Méziriac n'a pas poussé aussi loin l'étude |
légitime. Bachet de Méziriac n'a pas poussé aussi loin l'étude des carrés magiques; mais c'était un aimable savant, un peu poète, et qui trouva l'opération « plaisante et délectable. » C'est sous ce titre : « Problèmes plaisants et délectables » qu'il la rendit accessible à tous, qu'il la vulgarisa en 1612. L'ouvrage eut beaucoup de succès ; une deuxième édition parut en 1624. L'auteur en fut surpris : « C'est chose de si peu de conséquence, dit-il, et de si peu d'utilité. » Si peu d'utilité ! Stifels avait dit : Mirabilis transpositio terminorum progressionum arithmeticarum, admirable transposition des | légitime. Bachet Mzirac n' pas poussé ss loin 'étude des carrés magiques; mis c'était un aimable savant, un peu poète, et qui trouva l'opération « plaisante et délctbl. » C'est ss ce titre : « Problèmes plaisants et délectables » qu'il la rendit accessible à tous, qu'il la vulgarisa en 1612. L'ouvrage eut baucou de succès ; une dime édition parut en 1624 L'auteur en fut surpris : « Cest chose de si peu de conséquence, dit-il, de si peu d'utilité. » Si peu 'utilité ! Stifels avait dit Mirabilis transpositio ermim progressionum arthim, dmrbl transposition des |
dit : Mirabilis transpositio terminorum progressionum arithmeticarum, admirable transposition des nombres, immense champ d'induction, ou travaillaient les mathématiciens les plus graves ; travail inutile ! Selon Bachet, le problème est simplement amusant, très récréatif si on le fait rapidement et tout à fait divertissant en société. Bachet a une excuse : il avait appris les carrés magiques dans le livre d'un rêveur, d'un alchimiste magicien, de Corneille Agrippa. Il a une excuse meilleure : celle d'avoir inventé, en se jouant, le procédé graphique dont nous avons parlé et qui fait ressortir d'une si surprenante manière l'harmonie du nombre et de | dit : Mrbls oairoitpstsn terminorum progressionum icmmti,authrear admable transposition des nombres, immense champ d'induction, ou travaillaient les mathématiciens les pu graves ; travail inutile Selon Bachet, l problème est smplmnt msnt, très récréatif si on l fait rapidement et utto à fait divertissant en société. Bht a uen xcus : il avait appris les crrés magiques dans le lvr dun rêveur, 'un alchimiste magicien, de iornleeCl Agrippa. Il a une excuse meilleure celle d'avoir nvnté, en se jouant, le procédé graphique dont nous avons parlé et qui fait ressortir d'une is surprenante manière l'harmonie du nombre et ed |
ressortir d'une si surprenante manière l'harmonie du nombre et de l'étendue. A partir de ce moment se forme un double courant, le courant récréatif et le courant scientifique. Ceux qui suivent le premier, dans le sillage de Fermat, de Frénicle, de Viète, de Descartes, ne sont pas nombreux. L'abbé Poignard, de Bruxelles, appliqua, d'après Stifels, les progressions géométriques à la construction des carrés magiques; La Hire cultiva le vieux domaine délaissé de Maschopule; Mersenne écrivit De combinationibus et earum utilitate; Sauveur étudia les carrés sous tous leurs aspects et en développa les applications sur les croix, les cercles et les | ressortir d'u si surprenante manière l'h du nombre et de l'étendue. A partir de ce moment se forme un double urant l courant récréatif et le courant scientifique. Ceux qui suivent l premier, dans le sillage de Fermat, de Frénicle, de Viète, de Descartes, ne sont pas nombreux. L'abbé Poignard, ed Bruxelles, appliqua, d'après Stifels, les progressions gémétrqs l construction des carrés magiques; La Hire cultiva le vx dmn délaissé de Maschopule Mersenne écrivit De combinationibus t emaur utilitate; Sauveur étudia les carrés sous tous leurs spcts et en développa les applications sur les croix, les cercles et les |
développa les applications sur les croix, les cercles et les cubes; le P. Kochanski effectua des opérations semblables et aussi étendues, pour l'instruction du roi de Pologne, son élève; Malezieu s'exerça sur les théories de Frénicle; Pajot d'Onsen-Bray inventa une méthode pour construire tel carré magique qu'il plairait; des Ours a mis à profit toutes les recherches de ses devanciers; et Charles-Brandon Mollweide, professeur à l'Université de Leipzig, a écrit : De quādrātis magicis commentatiō, le traité le plus savant, le plus obscur, le plus complet et le plus inconnu que nous ayons trouvé sur cette question; il fut publié | développa les applications sur les croix, les cercles et les cubes; el P. Kochanski effectua des opérations semblables et aussi étendues, pour l'instruction du roi de Pologne, son élève; Malezieu s'exerça sur les théories de Frénicle; Pajot d'Onsen-Bray inventa une méthode pour construire tl cré magique qu'il plairait; des Ours mis à profit toutes ls recherches de ses asceev;nird et Charles-Brandon Mollweide, pfeser à l'Université de Leipzig, a écrit : eD qdrs mgcs mmcttō,oenai le trté le plus savant, le plus obscur le plus complet et le plus inconnu que nous ayons trouvé sur cette question; il fut publié |
que nous ayons trouvé sur cette question; il fut publié à Leipzig en 1816. Dans le courant récréatif où l'on n'inventa rien, il y eut aussi des mathématiciens distingués et des philosophes; Leibniz, par exemple, et son ami Jacques Bernoulli, qui a cependant si clairement exposé la théorie des combinaisons dans l'Ars conjectandi; Euler, qui s'est rapproché bien souvent par ses ingénieuses trouvailles du courant opposé, comme Sauveur se rapprocha de celui-ci par ses découragements et ses regrets de n'avoir rien trouvé; Ozanam, qui s'égaya sur cette matière, suivant l'expression de Saverien, et Saverien lui-même, pour qui le sujet est | que nous ayons trouvé sur cette question; il fut publié à Leipzig en 1816. Dans l courant récréatif où l'on n'inventa rn, il y eut aussi des mathématiciens distingués et des philosophes; Leibniz, par exemple, et son ami Jqes Bernoulli, qiu a cependant si lme xpsé l théorie des combinaisons dans lArs cnjctnd; Euler, qui s'st rapproché bien souvent par ses ingénieuses trvlls du courant opposé, comme Sauveur rpprch celui-ci par ses découragements et ses regrets de 'avoir rien trouvé; Ozanam, qui s'égaya sur cette aière, svnt l'expression d Saverien, et Saverien lui-même, pour qui le sujet est |
de Saverien, et Saverien lui-même, pour qui le sujet est tellement usé et si frivole qu'il ne s'y arrête pas; enfin, les Encyclopédistes, malgré la collaboration de Rallier des Oursmes et la foule. De nos jours l'enseigne n'a pas changé; mais, sous la même enseigne, on pratique l'éclectisme; il y a profit et distraction. Au fond, les travaux de M. Violle, de M. Labosne, de M. Lucas, de M. Frolow, malgré les doutes qu'ils laissent subsister encore sur l'utilité pratique de ce problème, ont rajeuni l'idée qui hantait les cerveaux géométriques du seizième siècle. C'est que sous ce calcul germe | de Saverien, et Saverien lui-même, pour qui le sjt est tellement usé et si frivole qu'il ne s'y arrête pas; enfin, les Encyclopédistes malgré la collaboration de Rallier des Oursmes et la foule. De nos jours 'enseigne n'a asp changé; mais, sous la même iees,nneg on pratique l'éclectisme; il y a profit et distraction. Au fd les travaux de M. Violle, de M. Labosne, de M. Lucas de M. Frolow, malgré les doutes qu'ils laissent subsister eonerc sur l'utilité pratique de ce problème, ont rajeuni l'idée q hantait les cv géométriques du seizième siècle. C'est que sous ce calcul e |
géométriques du seizième siècle. C'est que sous ce calcul germe peut-être quelque utile découverte; ne serait-ce pas là cette magie à laquelle il doit son nom et dont le secret a disparu? III. Pourquoi dit-on le carré magique? Frustra magicum appellant, répond le P. Mersenne. Il est vrai; nous en avons étudié la théorie, nous en avons suivi le développement historique et nous n'avons trouvé, sur ce sentier battu, aucun indice magique. C'est qu'il faut aller plus loin, beaucoup plus loin. Les Encyclopédies, les dictionnaires spéciaux disent que l'origine du carré magique remonte à la plus lointaine antiquité et que | géométriques du seizième siècle. C'est que s ce clcl germe peut-être quelque utile découverte; ne srt-c pas là ctete gi laquelle il doit son nom et dont le secret disparu? III Pourquoi dit-on le carré mgq? Frustra magicum appellant, répond P. Mrsnn. Il est rai nous en avons étdé la théorie, nous en avns suivi le développement historique et nous s tové, sur ce sentier , aucun ndc magique. C'est qu'il faut e plus loin, beaucoup ulps loin. Les Encyclopédies, les dcion spéciaux disent que l'origine du carré magique ront à la plus lointaine antiquité et que |
carré magique remonte à la plus lointaine antiquité et que les anciens lui prêtèrent des propriétés merveilleuses, puis ils nous parlent de Moschopule. Quelques voyageurs ont vu des carrés magiques en Orient, M. de La Loubère entre autres; mais ils ne sont pas mieux informés que les dictionnaires; ils le sont beaucoup moins que Saverien, le seul auteur qui rapproche des carrés les douze maisons du ciel, sans qu'il sache précisément quelle relation existe entre le carré de 9, par exemple, et tel signe donné du zodiaque. C'est augmenter nos perplexités. Mollweide dit bien que les mages connurent cette opération | carré iaemqug emone à la plus lointaine antiquité et que les anciens prêtèrent des propriétés merveilleuses, puis s nous parlent de Moschopule. Quelques voyageurs ont vu des carrés mgqs en Orient, . de La Loubère ene autres; mais ils ne sont pas ie informés que s dictionnaires; ils le tons beaucoup iosmn que Saverien, le seul tr qui rapproche des carrés les douze maisons du ciel, sans qu'il sache sépéertnmci quelle relation existe entre le carré de 9, par exemple, et tel signe donné du zodiaque. C'est augmenter nos prplxtés. Mollweide dit bien que les mages connurent cette opération |
perplexités. Mollweide dit bien que les mages connurent cette opération a veteribus magis adhibita; mais s'il sait quel usage ils en ont fait, puisqu'il met, à côté de ses carrés, le signe planétaire correspondant, il n'en donne pas suffisante raison. Et d'ailleurs, on le sait d'autre part, les nombres avaient d'autres relations que les relations célestes; ils avaient d'universelles relations et c'est singulièrement rétrécir la question que borner leurs alliances au domaine de quelques planètes. Donc l'arithmétique n'est pas en état de nous renseigner. Reste la magie. Le problème est-il magique? Il y a la magie antique et la magie | perplexités Mollweide dit bien que les mg connurent opération tibu as adhibita ms 'il asti quel usage ils en ont fait, puisqu'il met, à côté de ses carrés le signe planétaire crrspndnt, il n'en donne pas suffisante raison. Et d'ailleurs, on le aits d'autre part, les nombres avaient d'autres lions que les relations célsts; ils avaient d'universelles relations et cest singulièrement rétrécir la question que borner leurs alliances au domaine de quelques planètes. Donc 'arithmétique n'est pas en état de nous renseigner. Reste l magie. Le prblèm es-l magique? Il y a la magie antique et la gie |
magique? Il y a la magie antique et la magie contemporaine. Celle-ci grandit sur la poussière des vieux mages, ses aïeuls, dont elle a la prétention de connaître tous les secrets. Elle connaît les carrés magiques, et par la bouche d’Éliphas Levi, son grand prêtre, elle nous dit : Ils renferment les secrets les plus profonds, les plus redoutables ; ils donnent "la connaissance complète et approfondie de toutes les allégories et de tous les mystères cachés par les anciens sous le symbole de chaque planète, ou plutôt de chaque personnification des influences soit célestes, soit humaines, sur tous les | magique Il y a l magie antique et la i cntmprn. Celle-ci grandit sr la poussière des vieux mages, ses al dt elle la prétention de connaître tous sle secrets. Elle connaît les carrés magiques, et par la bouche d’Éliphas Levi, son grand prêtre, elle nous dit : Ils renferment les secrets les plus profonds, les plus redoutables ils donnent "la connaissance complète et approfondie de tts les allégories et ts les mystères cachés par les anciens sous le symbole de chaque planète, ou plutôt de chaque personnification des influences soit célestes, si humaines, sur tous les |
personnification des influences soit célestes, soit humaines, sur tous les événements de la vie". Malheureusement Éliphas Levi n'est que mage simplement ; il n'est pas arithméticien, il n'est pas orientaliste, il n'est pas philologue, et ses solutions sont inexactes et le mystère que nous cherchons avec lui se dérobe. Qu'on le lise et qu'on explique, si l’on peut, un carré quelconque. Papus, héritier de ses enseignements, propagateur de l’ésotérisme, paraît plus précis ; il croit l’être : « La lecture et la pratique des tableaux magiques, dit-il, sont en grande partie basées sur la lecture des tables numériques antiques, entre | personnification des nflncs soit célestes, soit humaines, sur tous les événements d la vie". Mlhrsmnt Éliphas Levi n'est que mage simplement ; il n'est pas arithméticien, il nest pas orientaliste, il n'st pas philologue, et ses solutions sont inexactes et le mystère que nous cherchons avec lui se dérobe. Qu'on le lise et qu'on explique si l’on peut un crré quelconque. Papus héritier de es enseignements, propagateur de léotm paraît plus précis ; li croit rl’eêt « L lecture et la pratique des tableaux magiques, dit-il, sont ne grande partie basées r al lecture des tables nmriqu antiques, eenrt |
partie basées sur la lecture des tables numériques antiques, entre autres de la table de Pythagore ». Malheureusement il disloque l'arithmétique; il prouve, par exemple, que 7 = 28, que 28 = 10, que 10 = 1, et, dans son arithmétique, cela est exact; il défigure la géométrie : un carré étant donné et ne donnant rien, il sollicite le triangle, de telle sorte qu’un résultat est toujours possible, grâce à l’élasticité du procédé. Mais ce n’est plus là le carré magique, véritablement mathématique de l’antiquité. La magie moderne n’est d’ailleurs qu’une greffe mal venue sur le symbole vermoulu du | partie basées sr la lecture des tables numériques antiques, entre autre de la table de Pythagore ». Malheureusement il disloque lit; il po, par exemple, que 7 = 28 que 28 = 10, que 10 = 1, et, dans son arithmétique, cela est exact; il défigure la géométrie : un carré étant dnné et ne donnant rien, il sollicite le triangle de tll sorte qu’un résultat est toujours possible, grâce à l’élasticité du procédé Ms ce n’est plus là le carré magique, véritablement mthémtq de l’antiquité. La magie moderne n’est d’ailleurs qu’une grff mal venue sur le symbole vermoulu du |
d’ailleurs qu’une greffe mal venue sur le symbole vermoulu du panthéisme. Reste la magie antique. La Magie, la Sagesse, était la science des choses divines et humaines et de leurs principes, una cum causis earum. C’était plus que la philosophie ; celle-ci ignorait les causes, elle n’était qu’un acheminement vers la Sagesse; à philosophia ad veram sapientiam quasi gradibus quibusque pervenitur. Heureux le mortel qui possédait la sagesse : Félix qui potuit rerum cognoscere causas. La poursuite de cette insaisissable félicité est le tourment de l’homme. Nous en faisons un rêve; l’antiquité en fit une réalité, le sujet d’une étude | d’llrs qu’une greffe mal venue sur le symbole vermoulu du panthéisme. Reste la mg antique. La Magie, l Sagesse, étt la science des choses divines et humaines et de leurs principes, una cum causis earum. ’éit plus que la philosophie ; celle-ci ignorait les causes, l n’était qu’un ahnem vers la Sagesse; à philosophia ad veram sapientiam quasi gradibus quibusque pervenitur. Heureux le mortel qui possédait la sagesse : Félix qui potuit ru cognoscere causas. La poursuite de cette insaisissable ltcééifi est le tourment de l’homme. Nous en faisons un rêve; l’antiquité en fit une éi le sujet d’une étude |
rêve; l’antiquité en fit une réalité, le sujet d’une étude savante, compliquée, mystérieuse; cette étude, c’est la Magie. La philosophie s'apprend dans les académies, la magie dans le recueillement du sanctuaire. Elle a un langage mystérieux, incompréhensible: Cur antiqui studuerint abscondere dogmata quae tradebant sub metaphoris et enigmatibus? Une idéographie systématiquement fallacieuse: Cur sacerdotales utantur nominibus quibusdam nihil significantibus? Son idéographie est faite de lettres empruntées à différents alphabets, de chiffres, de points, de lignes, de traits entrelacés, d’étoiles, d’abréviations énigmatiques, de mots étranges qui ne sont dans aucune mouvance grammaticale et auxquels une association d’idée bizarre a prêté un | rêve; ’antiquité en fit une i,atrélé le sujet d’une étude savante, compliquée, mystérieuse; cette étude, c’est la Magie La philosophie 'end dans es académies, la magie dans le recueillement du sanctuaire. Elle a n langage mystérieux, incompréhensible: Cur antiqui studuerint abscondere dgmt quae tradebant sub metaphoris et enigmatibus? Une dégrph témtiqmen fallacieuse: Cur sacerdotales utantur nominibus quibusdam nihil significantibus? Son idéographie est faite de ts empruntées à différents alphabets de chiffres, de points, de gns, de traits entrelacés, d’étoiles, d’abréviations énigmatiques, de mots étrngs qui e sont dans c mouvance grammaticale et auxquels enu association d’idée bizarre a prêté un |
grammaticale et auxquels une association d’idée bizarre a prêté un sens. « Que veulent dire ces mots dépourvus de sens, s’écrie Porphyre, et pourquoi préférer la barbarie de sens insignifiants à la langue propre à chaque peuple ? » Les procédés de la magie sont aussi mystérieux que son langage. Une grande loi les domine, celle de l’analogie, explication de tant de causes. Le monde est plein d’analogies que nous ne savons pas voir. Le nombre est la mesure exacte de l’analogie. Per numéros omnia elementa constituta et ordinavit, et l’on ne conçoit l’existence du monde que par les nombres | grammaticale et auxquels une association d’idée bizarre prêté un sens. « Que veulent dire ces mots dépourvus de sens, s’écrie Porphyre, et prq préférer a barbarie de ssen insignifiants à la langue propre à chaque peuple » Les procédés de la magie sont aussi mystérieux que nso langage. Une grande loi esl domine, cll de l’nlg, explication de tant de causes. Le monde est pln d’nlgs que ns ne savons ps oi Le nombre est la mesure exacte de ’analogie. Per numéros omnia elementa constituta et ordinavit, et ’on e conçoit l’existence du monde q par les nombres |
l’on ne conçoit l’existence du monde que par les nombres : Totidem numerum in rebus et omnia permutat. C’est donc le nombre qui détermine la valeur des sens comparatifs, des sens et des lois analogiques. Voilà pourquoi les nombres sont de tous les signes les plus fréquemment employés dans les opérations de la magie, parce qu’ils sont reconditarum notionum imagines. Or, le carré magique est une des opérations de la magie. Arithmétiquement, on se demande s’il est basé sur la théorie des coordonnées cartésiennes ou sur celle des congruences ; la plupart le font reposer sur la théorie des combinaisons. | ’on ne conçoit litne du monde que par les nombres : Totidem numerum i rebu et omnia permutat. C’est donc le nombre qui détermine la valeur des sens comparatifs, des sens t des lois analogiques. Voilà pourquoi les nombres sont de tous s signes ls plus fréquemment employés dans les opérations de l magie, parce qu’ils sont eodaru notionum imagines Or, le carré magique tse une des opérations d magie. Arithmétiquement, on se demande sil est sbéa sr la théorie des ordne éncersstaine ou sur celle des congruences ; la plupart le font reposer sru la théorie des combinaisons. |
la plupart le font reposer sur la théorie des combinaisons. Magiquement il en est de même, et sur la théorie des combinaisons vient se greffer la théorie des analogies. « Ordo et habitudo unius ad aliam in numerarum collatione fundatur. » Un autre système, sans repousser absolument la théorie des analogies, doublure magique de la théorie arithmétique, la remplace par la théorie des progressions. L’analogie voit dans la circulation du sang, la circulation de la vie universelle; les phases de la vie humaine, dans l’évolution du jour ou dans celle des saisons ; les constellations, dans les plis de la | la plupart le font reposer sr la théorie ds combinaisons Magiquement il en est de même, et sur la théorie des combinaisons ent se greffer la théorie des analogies. « Ordo et habitudo unius ad aliam in numrum collatione fundatur Un autre système, sans repousser absolument la théorie des analogies, doublure magique de al théorie arithmétique, la remplace par la théorie des progressions. L’analogie iotv dans la crcltn d ag, la circulation de la vie serueenil;vl les phases de la vie humaine, dans lévolution du jour ou dans celle des saisons ; les constellations, dans les pls de la |
des saisons ; les constellations, dans les plis de la main, dans les traits du visage; dans le mouvement des astres, la loi du mouvement des atomes : in infimis suprema et in supremis infima, et ces rapprochements suffisent à sa logique. Simililitudo ipsa sufficiens est causa, elle n’a plus qu’à exprimer en nombres le résultat de ses observations. La philosophie qui emploie les progressions émane d’esprits plus élevés ; elle admet que tout vit, tout se meut dans l’ordre des progressions; c’est le règne absolu des nombres : Series non fortuita sed aptissime distributa... usibus infinitis accommodata; telle dans | des saisons ; les constellations, dans les plis de la mn, dans les traits du visage; dans le mvmnt es astres, la ilo du mouvement des atomes : ni infimis suprema et in supremis infima, et cs rapprochements suffisent à s logique. Simililitudo ps sufficiens t causa, elle n’a pslu quà exprimer en nombres le rést de observations. a philosophie qui emploie les progressions émane d’sprts plus élevés ; elle admet que tout vit, tout se meut dans l’ordre des progressions; c’est le règne bsl des nombres : Series non fortuita sed aptissime distributa... usibus infinitis accommodata; telle dans |
non fortuita sed aptissime distributa... usibus infinitis accommodata; telle dans l’univers. Le mouvement augmente ou se ralentit dans l’ordre des progressions; le chant, le son n’est qu’une combinaison de nombres dans l’ordre des progressions. Les éléments constitutifs de notre corps sont organisés pour se développer dans une proportion analogue. Nos habitudes s’augmentent de la même manière, arithmétiquement; mais le juste doit aspirer à augmenter ses vertus selon la progression géométrique, beaucoup plus rapide. Dieu peut augmenter ses grâces dans l’âme selon cette dernière progression. Hors de la progression il n’y a que désordre, maladie, mal. On conçoit que l’assimilation numérique | non fortuita sed aptissime distributa... usibus infinitis accommodata; telle dans lunivers Le mouvement augmente uo s ralentit dans l’ordre des progressions; le chant, le son n’est qu’une combinaison de nombres dans l’ordre des progressions. Les éléments cnstttfs de notre corps snt organisés pour se développer dans une proportion analogue. Nos habitudes s’gmntnt de la même manière, arithmétiquement; mais le juste doit aspirer à augmenter ses vertus selon la progression géométrique, beaucoup plus rapide. Dieu peut augmenter ses grâces dans l’âme sln cette dernière progression. Hros ed la progression n’y a que désordre, maladie, mal. On conçoit que l’assimilation numérique |
a que désordre, maladie, mal. On conçoit que l’assimilation numérique est beaucoup plus exacte dans cette dernière théorie. Cependant le carré magique admet, nous l'avons dit, des signes étrangers à l'arithmétique, des mots, des lettres. Ces signes doivent avoir une valeur numérique. Il n'y a pas de véritable carré magique, quels que soient les caractères cryptographiques adoptés, sans progression arithmétique. Un carré différemment construit perdrait ses propriétés essentielles. Cette représentation artificielle de la progression est simplement une complication voulue, si elle n'est pas due aux circonstances. Dans ce cas, la valeur phonétique de la lettre ou des lettres composant les | a que désordre, maladie, mal. On conçoit que ’ssl numérique est beaucoup pu exacte dans cette dernière thér. Cependant carré magique admet, nous l'avons t des signes étrangers l'rtmétqe, des msto, des lttrs. Ces signes doivent avoir une valeur numérique Il n'y pas de véritable carré magique, quels que soient les caractères cryptographiques adoptés, sans progression rthmétq. Un carré différemment construit prdrt ss propriétés essentielles Cette représentation artificielle de la progression est smplmnt une complication voulue, si elle n'est pas due aux crcnstncs. Dans ce cas, la valeur phonétique de la lettre ou s lettres composant les |
valeur phonétique de la lettre ou des lettres composant les mots, ou la place qu'elles occupent dans l'alphabet, en indiquent généralement la valeur arithmétique ; de même cette valeur peut être indiquée par le nombre et l'arrangement des points, des lignes, des carrés, etc., dans les autres cas. On peut s'en rendre compte en examinant le carré magique des Chinois qui n'est autre chose que le carré de 3 dont chaque bande égale 15. Cela posé, et verbis resolutis in numeris, le nombre, dès qu'il prend place sur le tableau magique, acquiert une valeur mystique proportionnée à sa valeur positive | valeur phonétique de la lettre ou des lettres coo les mots, ou la place qu'elles occupent dans l'alphabet, en indiquent généralement a veur itéiq ; de même cette valeur peut être indiquée par le nombre et l'arrangement des points, des lignes, des carrés, etc dans les autres cas. On peut 'en rendre compte en xn l carré magique des Chinois qui nest autre chose que crré de 3 dont chaque bande léage 15. Cela posé, et verbis resolutis n numeris, le nombre, dès qu'il prend place sur le tbl magique, cqrt une valeur mtsuyqie proportionnée à sa valeur positive |
magique, acquiert une valeur mystique proportionnée à sa valeur positive essentielle, si on le considère isolément ou à sa valeur de relation, si l'on considère son rang dans la progression ou son rôle dans la combinaison. Certaines expressions d'origine philosophique fréquemment employées dans les traités d'arithmétique de l'antiquité : contemplatio, meditatio, divinatio, qui expriment la recherche, l'opération, le problème, la solution, trahissent l'étroite affinité qui unissait le Nombre à la Sagesse. Les nombres une fois disposés, il ne reste plus qu'à les traduire, qu'à les résoudre en oracle, in verba convertere, c'est-à-dire à déterminer la valeur hermétique du carré. Cette | magique, acquiert une valeur mystique proportionnée à sa valeur positive essentielle, si on le considère slémnt ou à vr de relation, si l'on considère osn rang dans l progression ou son rôle dans la ciaiso. Certaines expressions d'origine philosophique fréquemment mplyés dans ls traités d'arithmétique de tanutéliqi' : contemplatio, meditatio, divinatio, qiu expriment la recherche, l'opération, le problème, la solution, rhist l'étroite affinité qui unissait le Nombre à la Sagesse Les nombres une fois disposés, il ne reste plus qu' les traduire, qu'à les résoudre en oracle, in verba convertere, c'est-à-dire à déterminer la valeur hermétique du carré. Cette |
convertere, c'est-à-dire à déterminer la valeur hermétique du carré. Cette valeur est subordonnée au temps, au lieu, aux circonstances dans lesquelles s'effectue l'opération, à l'état du sujet qu'elle intéresse, au but qu'on se propose ; elle est par conséquent très variable, ce qui explique certaines contradictions qui ne sont qu'apparentes. Beaucoup de philosophes ont cherché à approfondir ces mystères : saint Augustin, saint Épiphane, rabbin converti; le P. Kircher, Peucer, Wolf, etc. Le chanoine Pierre Bungo a rassemblé à peu près tous les systèmes connus, notamment ceux de Nicomaque, de Ptolémée et de Porphyre. Son livre est un véritable barème | convertere, c'est-à-dire à nreértdime la valeur hermétique du carré. Cette valeur est subordonnée temps, au lieu, aux crcnstncs dans lesquelles s'ffct l'opération, à l'ét du sujet qu'elle intéresse, au but n se propose ; elle est par conséquent t arl ce uqi explique certaines contradictions qui ne sont qu'apparentes. Beaucoup de philosophes tno chrché à approfondir ces mystères : saint s,nugtiAu saint Épiphane, rabbin converti; le .P Kircher, Peucer, Wolf, etc. Le chanoine Prr Bungo rassemblé à peu près tous les systèmes cnns, notamment ceux de Ncmq, de Ptolémée et de Porphyre. Son lv est n vértbl barème |
Ptolémée et de Porphyre. Son livre est un véritable barème pour les opérations hermétiques. Le Traité des chiffres ou secrètes manières d'écrire, de Blaise de Vigenère, publié en 1586, n'est pas moins recommandable. Il indique notamment les diverses valeurs numériques des lettres hébraïques, chaldéennes, grecques, latines et autres. On peut lire aussi avec fruit le livre de la Géomance du sieur de Peruchio. Mais il serait long de dresser une bibliographie. L'antiquité et le moyen âge ont été imprégnés de ces idées singulières. Il y a d'ailleurs de bons ouvrages modernes sur cette question et, dans tous les cas, il | Ptolémée et de Porphyre. Son livre est un véritable barème pour les opérations hermétiques. Le Traité ds chiffres ou secrètes manières d'éir, de lieBsa de er, publié en 1586, n'est pas moins recommandable. Il indique notamment les diverses valeurs nmérqs des lettres hébraïques chaldéennes, grecques, latines et urts.ae On peut lire aussi vc fruit le lvr de Géomance du sieur de Peruchio Mais il serait long de dresser enu bibliographie. L'antiquité et le moyen âe ont été imprégnés de ces idées singulières. Il y d'ailleurs de bons ouvrages dsneomre sur ctt qen et, dans us ls cas, il |
modernes sur cette question et, dans tous les cas, il y a le traité de Papus où l'on trouvera les notions que Desbarolles tenait d'Eliphas Levi, son maître. On voudrait pouvoir s'arrêter à quelques-unes de ces propositions étranges; mais une seule suffirait à remplir un gros volume. Et sa puissance représentent plusieurs volumes. Démocrite a écrit un ouvrage complet de quaternario. Si 3 est l'Harmonie parfaite, 4 est le type de la nature. 6 caractérise la Justice. On voit combien ce nombre doit être fécond. Plus fécond encore est le nombre 5, symbole du mariage. En outre, ces vérités arithmético-philosophiques | modernes sur cette question et, dans tous les cs, il y a le traité de Papus où l'n trouvera les notions que Desbarolles tenait d'Eliphas Levi, son maître. On voudrait pouvoir s'arrêter à ue-uneqqleuss de s propositions étranges; mais une see suffirait à remplir un gros volume. Et sa puissance représentent plusieurs vlms. Démocrite a écrit un ouvrage complet de quaternario. Si 3 est l'Harmonie parfaite, 4 est l type de la nature. 6 caractérise Justice. On voit combien ce nombre doit être fécond. Pls fécond encore est le nombre 5, symbl du rga.aeim En outre ces vérités arithméticophilosophiques |
nombre 5, symbole du mariage. En outre, ces vérités arithmético-philosophiques sont généralement exprimées dans un langage qui déconcerte toutes nos connaissances. Un exemple : « le corps extérieur et matériel, que ce soit celui d'une planète ou d'un homme, est quaternaire, étant gazeux, minéral, végétal et animal. Le corps astral ou perisprit est quaternaire, étant magnétique, purgatoriel, lumbique, chérubique; l'âme est quaternaire étant élémentaire, instinctive, vitale, rationnelle, » etc. Ces divagations ne sont pas datées de l'antiquité, mais de l'an de grâce 1892. N'aurait-on pas le droit de dire avec Jean Wier : « Ne sont pas seulement trompeurs, » | nombre 5, symbole du mariage. En tr, ces vérités arithmético-philosophiques sont généralement exprimées dans un langage qui décer toutes nos connisne. Un exemple : « le corps xéiu et matériel, que ce st celui dune planète ou d'un homme, est quaternaire, étant gzx, minéral, végétal et animal. Le crps astral ou peisi est quaternaire, étnt magnétique, purgatoriel, lumbique, chérubique; l'âme est quaternaire étant élémentaire, instinctive, vitale, rationnelle, » c Ces divagations ne sont pas datées de l'antiquité, mais de l'an de grâce 1892. N'aurait-on pas le droit de dire avec Jean Wier « Ne sont pas seulement trompeurs, » |
Jean Wier : « Ne sont pas seulement trompeurs, » si non trompés, « mais aussi fols à haute gamme ? » En somme, on n'éprouverait aucun embarras à démontrer l'importance magique du nombre et de la loi des nombres. Le nombre s'étend à toutes choses. Quant latê se extendit numerus ! Il est partout, découlant de Dieu, fons omnium et radix eorum quae prima intelliguntur et intelligunt, scilicet idearum, Unité génératrice, in unitate sua solitaria... numerarum fecunditate plena, dispersant ses symboles dans l'infini pour revenir, en vertu d'analogies successives ou de progressions ininterrompues, à l'unité qui est son principe: | Jean Wier : « N sont pas seulement trompeurs, si non trompés, « mais aussi fols à haute gamme ? » En somme, on néprouverait aucun embarras à démontrer l'importance gque du enrbom et de la loi des nombres. Le no s'étend à toutes choses. Quant ltê se extendit numerus ! Il est partout, découlant de Dieu fons omnium t radix eorum quae prima intelliguntur et intelligunt, scilicet idearum, Utién génératrice, in unitate sua solitaria... numerarum fecunditate plena, dispersant ses symbls dans l'nfn r revenir en u d'analogies successives ou d progressions ininterrompues, à lunité qui tse son principe: |
ou de progressions ininterrompues, à l'unité qui est son principe: Inter genitorem et genitum nullum intercepit potest medium. On voit dès lors, sans qu'il soit besoin de développer cette synthèse panthéiste, tous les sens que pouvaient affecter les nombres. Naturellement le sujet ordinaire de tous ces merveilleux calculs, c'est l'homme, c'est la famille, c'est la caste, c'est la nation, la société. C'est sur l'homme, ses passions, ses besoins, ses rêves que se concentre toute l'observation de la magie, car c'est pour lui que tout se meut, que tout existe, et c'est en lui, microcosme, que vivent et rayonnent tous les | ou de ogi nntrrmps, à l'nté q set on principe: Inter getrm et genitum nullum intercepit potest medium. On voit dès lors, sans quil soit besoin de développer cette synthèse panthéiste, tous ls sens que pouvaient affecter les nombres. Ntrllmnt le sujet ordinaire de ou ces merveilleux calculs, c'est l'homme, c'est la famille, c'est a caste, c'est la nation, la scété. C'est u l'homme, ses passions, ses besoins, ses rêves que se concentre toute l'observation d la magie, car c'est pour lui que tout se ut,em que tout existe, te c'st en lui, microcosme, que vivent et rayonnent tous les |
c'est en lui, microcosme, que vivent et rayonnent tous les reflets du grand univers, du macrocosme. Ces faits constatés et ses principes posés, on n'aura aucune peine à suivre le développement de la théorie du carré proprement dit magique. Anna Kingsford, docteur en médecine, et Mailland, La voie parfaite ou le Christ ésotérique, trad. de l'anglais. Paris, Alcan, 1892, III. Wier, Des illusions et impostures des diables, liv. II, 1679. Jamblique, De mysteriis, 284. Merc. Trism., De potestate et sup. Dei. Marc. Fie. comm. MÉMOIRES. IV. On peut définir le carré proprement dit magique : une opération qui consiste à | c'est en lui, microcosme, que vivent et rayonnent tous les reflets du grand univers, du macrocosme. Ces faits constatés et ess principes posés, on n'r aucune peine à suivre le développement de la théorie du carré proprement dit magique. nAan Kingsford, docer en médecine, et Mailland, La voie prft ou le Christ ésotérique, trad. de l'anglais. Paris, Alcan 1892, III. Wier Des illusions et impostures des diables, liv. II, 1679. Jamblique, De mystrs, 284. Merc. Trism., De potestate et sp. Dei. Marc. Fie. comm. MÉMOIRES. IV. On peut définir le carré proprement dit magique une opération qiu consiste à |
carré proprement dit magique : une opération qui consiste à rechercher, au moyen d'un carré arithmétique improprement dit magique, une solution hermétique basée sur la valeur philosophique des termes de la progression arithmétique donnée ou de leur produit. D'après cette définition, le carré magique proprement dit comprend : 1° Un carré arithmétique tel que nous l'avons décrit précédemment ; 2° Une valeur, propriété ou sens philosophique attribué conventionnellement soit aux termes de la progression, soit au produit de ces termes ; 3° Une solution mystique, c'est-à-dire une formule exprimant le rapport caché qui doit exister, suivant les principes et les | carré proprement dit magique : u opération qui consiste à rechercher ua moyen d'un carré arithmétique improprement dit qmgie,ua une solution hermétique é sur la vlr philosophique des termes de l progression rmetéihtqaui donnée ou de leur rup.dtoi D'après cette n,iiéofitnd le crré magique proprement dit cpmdeonr : 1° Un écrar arithmétique tel q nous l'avons décrit précédemment ; 2° n valeur, propriété o sns philosque ttrbé conventionnellement soit aux termes de la progression, soit au produit d ces termes ; 3° Une solution mystique, 'est--dire une frml exprimant le rapport ac qui doit exister, suivant les principes t les |
rapport caché qui doit exister, suivant les principes et les croyances de la magie, entre l'entité donnée et la valeur mathématique qui la représente, entre cette identification et toute autre activité extérieure donnée également représentée par un nombre. Tels sont les éléments du carré magique proprement dit ; il s'agit de les retrouver sur un sigillum qui représente Vénus, le front surmonté de l'étoile à cinq pointes. Sur le revers est gravé un carré de 7, le carré même de Vénus. Le carré de 3 appartient à Saturne, celui de 4 à Jupiter, celui de 5 à Mars, celui de | rapport caché q doit exister, suivant ls principes et les croyances de la magie, entre l'entité donnée et la vlr mathématique qui la représente, ntre cette identification t toute autre activité extéieure d également représentée par un nombre Tls sont les éts du carré magique prprmnt dit ; il s'agit d les retrouver rus un sigillum qui rrne Vénus, le frnt surmonté de e à cinq pointes. Sur le revers est gravé un carré de 7, e carré même d Véns. Le r de appartient à Saturne cli d 4 à Jupiter, celui de 5 à Mars, celui de |
4 à Jupiter, celui de 5 à Mars, celui de 6 au Soleil, celui de 8 à Mercure, celui de 9 à la Lune. Ces carrés, frappés sur des médailles, servaient de talisman. Eliphas Levi a trouvé une médaille du seizième siècle qui est une clef du Tarot. Malweide a vu une pièce d'argent portant un carré de 9 construit selon la méthode de Maschcopule, et une pièce d'or portant un carré de 6 construit selon la méthode de Stifels. Les caractères de la médaille qui nous a été présentée accusent le seizième siècle. Elle est peut-être contemporaine de Corneille | 4 à Jupiter, cl de 5 , celui d au Soleil celui de 8 à Mercure, celui de 9 à la Lune. Ces carrés, frappés sur des médailles, servaient de talisman. Eliphas Levi trouvé une médaille du seizième sècl qui est une clef du Tarot. Malweide a vu une pièce d'argent prtnt un carré de 9 construit sln méthode de Maschcopule, et une pèc d'or portant un crré de 6 construit selon la méthode de Stfls. Les caractères la médaille qui nus a été présentée accusent l seizième siècle. El est peut-être contemporaine d ille |
accusent le seizième siècle. Elle est peut-être contemporaine de Corneille Agrippa, qui reproduit le carré de Vénus au liv. II de sa philosophie occulte. On le retrouve aussi dans la Bibliotheca magna Rabbinica, de Bartolocci, mais ici la face de la médaille représente Mars ; l'auteur nous avertit que cette erreur d'attribution est due à l'irréflexion du dessinateur. Soit le carré : dont le nombre constant horizontalement, verticalement et diagonalement est 175, nombre invariablement caractéristique de la planète. Eliphas Levi nous dit : le Tarot seul donne l'interprétation des carrés planétaires. Cela est vrai, mais l'interprétation par les Tarots entraîne | accusent le seizième sièl. Elle et peut-être contemporaine de Corneille ripp, qui reproduit le carré ed Vénus au liv. I de sa philosophie occulte. On le uetvrero aussi dans la Bibliotheca magna Rabbinica, de Bartolocci, mais ici la face de la médaille représente Mars ; l'auteur nous avertit que cette erreur d'attribution est due à l'irréflexion du esstr. Soit le carré : do l nombre constant horizontalement, vcaetmtneelir et diagonalement est 175, nombre inviablem caractéristique de la planète. Eliphas Levi nous dt : el Tarot seul donne l'ntrpréttn des rcsraé planétaires. Cela est vrai, ms éitrelopntai'rtn par les Tarots entraîne |
planétaires. Cela est vrai, mais l'interprétation par les Tarots entraîne la dislocation du carré qui se transforme, suivant la disposition et la réunion des hyéroglyphes, en figure triangulaire, cruciale ou autre, de telle sorte qu'on n'opère plus que sur une progression bâtarde et sur toute autre figure qu'un carré. Ce moyen commode permet sans doute d'obtenir toujours une solution, ou même plusieurs solutions, celles-ci par exemple : « Faveur des grands, gain en marchandises, recouvrement de santé, » qui peuvent ressortir de 175, d'après Pierre Bungo. Mais il n'est pas nécessaire, pour obtenir si vulgaires résultats, de recourir à l'opération | planétaires. Cl est vrai, mais l'interprétation par les Tarots entraîne la dislocation du carré ui s transforme, suivant la disposition et la réunion des hyéroglyphes, en figure triangulaire, cruciale ou t, de telle sorte qu'on n'opère plus que sur une progression bâtarde et sur te autre uefigr qu'un carré. Ce moyen commode permet sans doute d'obtenir toujours une onuoisl,t ou même plusieurs sltns, celles-ci par xpe : « Faveur des grands, gain e marchandises, recouvrement de santé, » qui peuvent ressortir de 175, d'après Pierre Bungo. Mais il es pas nécessaire, pour obtenir si vulgaires résultats, de recourir à l'opération |
nécessaire, pour obtenir si vulgaires résultats, de recourir à l'opération du carré ; il suffit de savoir tirer les cartes. Étant donné le carré qui précède, il faut rechercher les lettres numérales correspondantes au nombre 175. Les lettres hébraïques réduites en nombres constituent les sept séries qui se rapportent à Vénus. En l'état, la racine 7 est le nombre propre de la planète ; le carré 49 exprime son intelligence ; la somme magique 175 les démons de Vénus ; la somme intégrale 1225 ses intelligences bienfaisantes. C'est sur la somme donnée 175 que doit s'effectuer l'opération ; le nombre | nécessaire, pour obtenir si vulgaires résultats, de recourir à oérpnt'aoli du carré ; il suffit de svr tirer les crts. Étant donné le crr qui précède, il faut rechercher les lettres numérales correspondantes au nombre 175. Les lettres hébrïqs réduites en nombres constituent les sept séries qui se rapportent à éus. En 't la racine 7 es le nombre propre de la planète ; le carré 49 exprime son ntine ; la somme magique 175 les démons de Vénus ; la me ntégrl 1225 ses intelligences bienfaisantes. C'st sur la somme donnée 175 que doit s'effectuer l'opération ; le nombre |
somme donnée 175 que doit s'effectuer l'opération ; le nombre se décompose ainsi : 5 + 70 + 100 correspondant en hébreu rabbinique à la valeur numérale des lettres n He y AEin ou Ain et p Coph. Quel est le sens propre à chacune d'elles ? La première p Coph emprunte son sens au monde élémentaire où règne l'homme et elle signifie: feu; circuit, circuitus ignis, enceinte de feu. La seconde y Ain emprunte son sens au monde céleste ou planent les sphères mouvantes, et elle signifie : l'oeil, l'oeil, le regard de Vénus m'environne de feu. La troisième | somme donnée 175 q doit s'ffctr l'opération ; l nombre se décompose ainsi : 5 + 70 + 100 correspondant en hébreu rabbinique à la valeur numérale des lettres n He y AEin ou Ain et p Coph. Quel est le sns propre à chacune d'elles ? a première p Coph emprunte son sns au monde élémentaire où règne l'homme et lele signifie: feu; circuit, circuitus ignis, enceinte de feu. La seconde y Ain emprunte son sens au monde céleste ou planent les sphères mouvantes, t elle signifie : l'oeil, l'oeil, rgrd de Vénus m'environne de feu. La troisième |
l'oeil, le regard de Vénus m'environne de feu. La troisième n Hé emprunte son sens au monde intelligible et signifie : vue, ecce, voilà et désigne Seraph, l'ange de la planète, celui dont le nom correspond au feu, dans l'ordre des quatre éléments ; à l'été, dans l'ordre des quatre saisons ; au midi, dans l'ordre des quatre points cardinaux; au soufre combustible, dans l'ordre des quatre substances élémentaires ; au salpêtre, dans l'ordre des quatre natures de sels et, dans l'ordre des quatre fleuves du Paradis terrestre au Géon qui n'est autre que le Nil fécondant : feu de | l'oeil, le regard de Vénus menvironne de fue. La troisième n Hé emprunte son sens au monde intelligible et signifie : e,vu ecce, voilà et désigne Seraph, l'gane de la planète, celui do l nom correspond au u, dans 'ordre des qa éléments ; à 'été, dans oe des uaertq sai ; au midi, dans elrdor' des quatre points cardinaux; au soufre combustible, dans lode des quatre aubsssecnt élémentaires ; au salpêtre, dans l'ordre des quatre natures de sels et, l'ordre des quatre fleuves du Paradis terrestre au noGé qui n'est uetar que e Nil fécndnt : f de |
qui n'est autre que le Nil fécondant : feu de toutes parts et fécondité. Tel est, en langage magique, numeris in verbo conversis, l'équivalent exact de 175. Que l'on cherche maintenant dans la poésie antique et dans la philosophie mystique et l'on pourra se convaincre que philosophes et poètes n'empruntèrent pas toujours à leur seconde imagination les attributs des dieux, et que leurs métaphores que nous copions ne sont que les voiles d'une théurgie et aussi d'une science que nous ignorons ; nous disons science, car les rapprochements ci-dessus établis sont purement scientifiques et se retrouvent sur les tables astronomiques | q n'est autre que le Nil fécondant : feu de toutes parts et fécondité. Tel est, ne langage magique, numeris in verbo conversis, l'équivalent exact de 75.1 Que l cherche maintenant dans la poési ntq et dans la philosophie mystique et l'on pourra se convaincre que philosophes et poètes n'empruntèrent pas toujours à leur seconde imagination les attributs des dieux, et que leurs métaphores u nous cpns ne sont que les voiles d'une théurgie et aussi d'une science que nous ignorons ; nous disons science, car les rapprochements ci-dessus établis sont peuremnt scientifiques et se retrouvent sur les tables astronomiques |
sont purement scientifiques et se retrouvent sur les tables astronomiques et sur les tables chimiques usitées dans les écoles de l'antiquité. Si l'on veut examiner de plus près les propriétés magiques du nombre 175, il suffit, en associant les lettres, de rechercher la racine du mot ainsi obtenu. Or, en hébreu, en grec, en arabe où les lettres susdites désignent les mêmes nombres, la racine, dans le cas posé, exprime la même idée : lier, presser, fouler, étreindre, étouffer, sens qui s'appliquent tous à la Vénus féconde. Mais nous avons dit que le sens était subordonné aux circonstances. Ce qui | sont purement setiqu et se retrouvent sr ls tables astronomiques sur les tables chimiques usitées dans les écls de 'ité. Si l'on uvet examiner de plus près les éipropsétr giqs du nombre 175, il suffit, n sscnt les lettres, de rchrchr la racine du mot ainsi obtenu. Or, en hébreu, en grec, en arabe où les lettres susdites désignent e mêmes nmbrs, la racine, dans le cas posé, exprime la même idée : rli,e presser, fe étreindre, étouffer, sens q s'appliquent tous à la Vénus oeé.fcnd Mais s avons dit que le sens était subordonné aux circonstances. Ce qui |
dit que le sens était subordonné aux circonstances. Ce qui précède est, en effet, un sens scientifiquement déduit et très général ; c'est la tige sur laquelle s'épanouiront les détails. L'organe, l'œil s'exprimera par sa fonction; ce sera la vue, le rayon, le sourire; l'ardeur, le feu par ses effets, la langueur, l'oubli, le sommeil. Ce sont des procédés. D'ailleurs, la théorie des combinaisons se plie à toutes ces exigences. Par exemple huit lettres combinées 3 à 3 donnent un nombre de combinaisons égal à 56. Le nombre des conjonctions possibles des 7 planètes égale 120 ; 90 nombres combinés | dit que le sens était subordonné aux circonstances. Ce q précède est, en effet, un sens scientifiquement dédt et très général ; c'est la tige sur lqll s'épanouiront les détails. L'organe, l'œil sexprimera par sa fonction; ce er la vu le rayon, le soure l'ardeur, le feu pa ses effets, la langueur, l'ouli le sommeil. Ce snt des procédés. Dailleurs a théorie des combinaisons s plie à tts ces exigences. Par exemple huit lettres combinées 3 à 3 donnent un nombre de combinaisons éa à 56. L nombre des conjonctions possibles des 7 plnèts égale 120 ; 90 nombres combinés |
possibles des 7 planètes égale 120 ; 90 nombres combinés 2 à 2 donnent un produit de 4005; les mêmes nombres combinés 3 à 3 portent le total à 117480 ; 4 à 4 à 2555190; 5 à 5 à 439492682. On voit que le moindre carré magique peut élargir ses marges indéfiniment pour le plus grand profit de l'horoscope. Si le nombre est trop considérable, la Magie vient au secours de l'opérateur, avec la réduction théosophique qui permet de ramener un nombre quelconque à l'unité. Exemple : 3221 = 8 ; en effet, 3 + 2 = 5 + | possibles ds 7 èlseptan égale 012 ; 90 nombres combinés 2 à 2 dnnnt un produit d 4005; les es nombres mbis 3 à 3 portent toal à 18 ; 4 à 4 à 2555190; 5 à 5 à 9428 On voit que le moindre carré magique peut élrgir ses marges indéfiniment pour le plus grand profit de l'hrscp. Si le nombre est trp considérable, la Magie vient au secours ed l'opérateur, avec la réduction théosophique q permet ramener un nombre quelconque à 'unité. Exemple : 3221 = 8 ; n efe, 3 + 2 = 5 + |
8 ; en effet, 3 + 2 = 5 + 2 = 7 + 1=8. Si le nombre est insuffisant, l'addition théosophique en augmente la valeur ; exemple : 7 = 28 ; en effet, 1+2+3 + 4 + 5 + 6 + 7 = 28. Ce sont d'autres procédés. L'ingénieuse nécessité les multiplie, non pour obtenir des solutions générales comme celle que nous avons indiquée plus haut, mais des applications particulières. C'est donc par des procédés de ce genre, ceux déjà exposés ou autres, que le talisman de Vénus, le sigillum Veneris, ainsi que doit être désigné le carré | en effet, 2 = 5 + 2 = 7 + 1=8. S le nombre est insuffisant, l'addition théosophique en augmente la valeur ; exemple : 7 = 28 en effet, ++ + 4 + + 6 + = 28 Ce sont dautres procédés. L'ingénieuse nécessité les multiplie, non pour obtenir des solutions générales comme celle qeu nous avons ndqé pu auh,t mais des applications particulières. 'est donc par des procédés e genre, cx djàé exposés ou autres, q le talisman de Vénus le igilulms Veneris, ainsi que doit être désigné le aé |
le sigillum Veneris, ainsi que doit être désigné le carré de 7 inscrit sur la médaille, revêtait dans une foule de circonstances un caractère d'utilité certain. Suivant Corneille Agrippa il ramenait la concorde où régnait la désunion ; il résolvait les procès, constituait un remède sûr contre l'impuissance ou la stérilité, prévenait les effets du maléfice, rendait féconds les troupeaux et, placé sur un colombier, multipliait les colombes. Il protégeait les grossesses, écartait la mauvaise fortune et la noire mélancolie, égayait les humeurs. C'était un des talismans les plus précieux, les plus utiles. Encore a-t-il d'autres vertus que Paracelse énumère | le sigillum ie,seVrn ainsi que doit être désgné le carré de 7 inscrit sur la médaille, revêtait dans u foule d ircnsts un caractère dutilité atnr.ice Suivant Crnll Agrippa il ramenait la concorde ù régnait l désunion ; il résolvait les procès, constituait nu remède sûr contre l'impuissance ou la stérilité, prévenait les effets du maléfice, rendait féconds e orpuxueat e lacé sur un colombier, multipliait les colombes. Il rotée s grossesses, écartait la mauvaise fortune et la noire mélancolie, égayait ls humeurs. ét un des talismans les plus précieux, es plus uts Encore a-il d'autres vertus equ Paracelse énumère |
les plus utiles. Encore a-t-il d'autres vertus que Paracelse énumère à son tour : il rend aimable, beau et gracieux quiconque le porte, il éloigne l'envie, ouvre l'imagination au charme pénétrant des beaux-arts, éveille, élargit le sentiment du beau. Et c'est ainsi que « numeri notant ideas rerum ». L'emploi des sceaux planétaires a donné naissance à cette nombreuse catégorie de sceaux énigmatiques où les signes cryptographiques les plus étranges remplacent les nombres et les carrés célestes. Paracelse en a recueilli de très curieux spécimens. Les carrés magiques sont pairs ou impairs, comme les carrés arithmétiques ; ils subissent, comme | les plus tls. Encore a-t-il dautres vertus que Paracelse énumère à son tour : il aimable, beau et grcx quiconque le pore, il éloigne l'envie, ouvre l'mgino au charme pénétrant des beaux-arts, éveille, élargit le sentiment du beau. Et c'est ainsi q « numeri notant ideas rerum ». 'emploi sde sceaux planétaires donné nssnc à cette nombreuse catégorie de sceaux énigmatiques où les signes cryptographiques les plus étranges remplacent les nmbrs et les écrasr célestes. Paracelse en a recueilli de très curieux spécimens. Les carrés magiques snt pairs ou impa, comme e carrés arithmétiques ; ils subissent, comme |
ou impairs, comme les carrés arithmétiques ; ils subissent, comme eux, les diverses transformations que peuvent produire les permutations et les ruptures. Dans la magie, comme dans l'arithmétique, celles-ci modifient la première solution. Formés de la même manière, les carrés sont, dans les deux cas, soumis aux mêmes lois. Les carrés dont l'aspect est purement numéral, constituent une première catégorie que l'on pourrait appeler celle des carrés simples. Mais la magie, tout en demeurant fidèle à la progression, s'est affranchie dans bien des cas des entraves du carré. Elle s'est exercée, comme l'arithmétique, sur des croix, des cercles, des cubes, | ou impairs, comme les carrés arithmétiques ; ls subissent, comme eux, les diverses transformations que peuvent produire les permutations et les ruptures. Dans la magie comme dans l'thmti, celles-ci modifient la première solution. Formés de la même manière, lse carrés sont, dans les dx cas soumis uax mêmes so.il Ls carrés dont l'aspect est purement numéral, constituent une prmèr catégorie que 'on pourrait appeler celle des carrés simples. Mais la magie, tout demeurant fidèle à la progression, s'est affranchie dans bien de cas des entraves carré. Elle s'est exercée, cmm l'arithmétique, sur des croix, ds crcl, des cubes, |
exercée, comme l'arithmétique, sur des croix, des cercles, des cubes, des triangles, etc. Mais, tandis qu'en arithmétique l'état géométrique modifie les conditions du problème, dans la magie l'aspect seul de ces conditions est changé ; le carré subsiste sous la figure étrangère qui le représente. Cet état constitue une deuxième catégorie de carrés que l'on pourrait appeler carrés à symboles ou dissimulés. Quelle que soit la simplicité ou la complication de ses détails, le symbole magique doit pouvoir toujours être ramené au carré et la disposition progressive des nombres doit se retrouver sous la disposition des lignes formant le symbole | exercée, comme l'arithmétique, sur des crx, ds cercles, des cubes, des triangles, etc. Mais, tandis en arithmétique igémouqétre modifie les conditions du problème, dans la magie l'spct seul de ces conditions st changé ; le carré subsiste sous la figure étrangère qui le représente. Cet état constitue n deuxième catégorie de carrés que l'on purt apr carrés à symboles ou dissimulés. uelle que soit la simplicité ou complication de ss détails, le symbole mgq dt pouvoir toujours êtr ramené au carré et la diitin progressive des nombres doit se retrouver sous l disposition des lignes formant le symbole |
se retrouver sous la disposition des lignes formant le symbole qui la dissimule. Hippocrate a donné la manière de réduire la lunule en carré. On peut magiquement réduire de la sorte toute autre figure. Les exemples de carrés dissimulés ne sont pas rares. Dans cette catégorie se placent les deux Z entrelacés (le souastika) et le signe (çrivatsa) des Indiens vishnavites, Buddhistes et Jains, ou encore le pentagone étoile ou les triangles équilatéraux superposés et entrelacés. Ces figures sont, par rapport au carré magique, ce qu'est une formule algébrique par rapport à une série d'opérations arithmétiques. Le procédé graphique donne | se retrouver sous la disposition des lignes formant le symbole qui la dissimule. Hippocrate a dnné la manière de réduire la lunule en carré. n peut magiquement réduire ed la sorte toute autre figure. Les exemples e carrés dissimulés n sont pas rares. Dans cette catégorie se placent les deux Z entrelacés (le souastika) et le signe (çrivatsa) des Indiens vishnavites, Buddhistes et Jains ou encore le pntgn étoile ou les triangles équilatéraux sprpsés et entrelacés Ces eiursfg sont, par rapport au arcér magique, qu'est une formule algébrique pr rapport n série d'opérations arithmétiques. procédé graphique donne |
rapport à une série d'opérations arithmétiques. Le procédé graphique donne une idée du carré dissimulé. Nous remarquons encore une troisième catégorie que l'on pourrait appeler celle des carrés altérés ou dégénérés. Nous avons dit que tout carré magique proprement dit suppose un carré arithmétique qui lui sert de base. Le carré altéré ne possède et ne représente aucune valeur numérale. Il exprime néanmoins une idée magique. Telle est son double caractère. On peut représenter comme type, dans cette catégorie inférieure, le carré fort connu de Rabbi Nissim, que les initiateurs hébreux employaient pour faire connaître le carré aux adeptes et | rapport à une série d'opérations arithmétiques. Le procédé graphique donne une idée du carré dissimulé. Nous remarquons encore une troisième catégorie q l'on pourrait appeler celle des carrés altérés ou dégénérés usoN avons dit que tout carré magiq oemen dit suppose un carré tmtrhiqiaéeu qui lui sr de base. Le carré altéré ne spdoseè et n représente uun valeur numérale. me néanmoins une idée magique. Telle est son dbl caractère. n peut représenter comme type, dans cette catégorie inférieure, le r fort cnn de Rabbi Nissim, que les initiateurs hébreux employaient pour faire connaître el carré aux adeptes et |
hébreux employaient pour faire connaître le carré aux adeptes et que Guillaume-Raymond de Moncada, juif converti, a relevé dans ses Images célestes. Dans cette catégorie prennent rang la plupart des carrés maçonniques. On pourrait assimiler ces carrés altérés ou incomplets aux carrés arithmétiquement appelés semi-magiques. Ils ne sont magiques que par le sens qu'on leur prête, c'est-à-dire sous un seul aspect. Enfin, il existe une quatrième catégorie de figures qui sortent de la série des carrés magiques, mais que l'on pourrait aisément confondre avec eux, notamment avec les carrés dissimulés. Elles présentent, comme ceux-ci, l'aspect géométrique et portent ordinairement des | ébuhrxe employaient pour faire connaître le carré aux adeptes t que Guillaume-Raymond de Moncada, jf converti, a relevé dans ses Images célestes. Dans cette catégorie prennent rang la plupart des arrs maçonniques On pourrait assimiler cs carrés altérés ou oiemnltpcs aux carrés arithmétiquement appelés semi-magiques. Ils n sont magiques uqe par le snse qu'on leur prête, cestàdire sous un seul aspect. Enfin, il existe une quatrième catégorie de figures qui sortent de la série des carrés ms msai que lon pourrait aisément conodfrne avec eux, notamment avec les carrés isulé Elles présentent, comme ceux-ci, 'aspect géométrique et prtnt ordinairement ds |
Elles présentent, comme ceux-ci, l'aspect géométrique et portent ordinairement des nombres ou des signes numéraux. Leur interprétation comporte en général une opération. Ces opérations n'ont rien de commun avec l'opération du carré magique, si ce n'est qu'elles tendent comme eux à un résultat magique; mais elles ne peuvent jamais être ramenées au carré comme le symbole du carré dissimulé; elles n'affectent pas la forme quadrangulaire du carré altéré; elles n'ont ni la progression, ni le produit constant du carré classique. Dès lors, ce sont des figures magiques distinctes qui se prêtent à toute espèce de combinaisons ou d'horoscopes et dont | Elles présentent, comme ceux-ci, l'aspect géométrique et portent ordinairement nombres ou des signes éux Leur interprétation comporte n éral une opération. Ces opérations n'nt rn de comu vc l'opération du carré magique, si ce n'est qu'elles tendent comme x à un résultat mgq; mais lls ne peuvent jamais être ramenées au carré comme le symbole du carré dissimulé; elles 'affectent pas la forme quadrangulaire du carré altéré; elles n'ont ni la progression, ni le produit constant du carré classique. Dès lors, c snt ds figures magiques disctes qui se prêtent à toute esepcè de combinaisons ou d'horoscopes et dont |
prêtent à toute espèce de combinaisons ou d'horoscopes et dont l'innombrable série couvre les amulettes de tous les temps. À cette catégorie appartient la roue de Fortune ou cercle de Démocrite, qui n'est autre que la roue de Pythagore, laquelle n'est autre que la roue de Ptosiris. On trouvera à la fin du traité du sieur de Peruchio, intitulé : La Chiromancie, la Physionomie et la Géomancie, la meilleure manière de s'en servir. Elle répond à toutes les questions. Ici encore l'abracadabra et la série des abraxas ou triangles magiques des Basilides, des Gnostiques, des Alexandrins, dont le sens a | prêtent toute spèc d onain ou d'horoscopes et dont l'innombrable série uvr les amulettes de tous les temps. À cette catégorie pprtnt la roue de Fortune ou crcl de tiDoreécm, qui n'st tr que la roue de Pythagore, laquelle 'est autre que la roue d Ptosiris. On trouvera à la fin du traité du sieur de Peruchio, nttlé : La Chiromancie, l Physionomie et la meoG,éaicn la meilleure manière de s'en servir. Elle répond à ote les questions. Ici encore labracadabra et l sér des ra ou triangles magiques esd Basilides, des Gnostiques, des Alexandrins, dont le sens |
des Basilides, des Gnostiques, des Alexandrins, dont le sens a si fort tourmenté, au dernier siècle, l'érudition de Jean l'Heureux, de Chiffet, de Molinet, de Montfaucon, de Caylus et autres antiquaires. C'est en résolvant le premier carré magique en trois termes qu'on obtient le triangle Abracadabra, qui signifie en hébreu : « Ton créateur est le verbe. » Sur la face des amulettes où se trouve gravé le triangle, on voit souvent une figure mythique à tête de taureau. Ce symbole s'accorde logiquement avec la phrase qui précède, le créateur, le générateur étant représenté dans l'antiquité par le taureau multiplicateur, | des Basilides des Gnostiques, de Alexandrins, dont le sens a s fort tourmenté, au dernier siècle, l'érudition de Jean l'Heureux, de Chiffet, de Mlnt, de Montfaucon, de Caylus et autres antiquaires. C'est en résolvant le premier carré magique en trs termes q'o obtient le triangle Abracadabra, qui signifie en hébreu : « Ton créateur ste le verbe. » Sur la face des amulettes où se trouve gravé le triangle, on voit souvent une gruife mythique tête de taureau. Ce symbole s'accorde logiquement avec la phrase qui précède, le créateur, le générateur étant représenté dans l'antiquité par le taureau multiplicateur, |
le générateur étant représenté dans l'antiquité par le taureau multiplicateur, d'où l'adoration du bœuf Apis en Égypte, du veau d'or par les Hébreux pendant que Moïse était sur la montagne ; d'où la représentation de Moloch, le dieu des Ammonites, sous la forme d'un taureau d'airain ; Jupiter, sous la même forme, enlevant Europe ; d'où, enfin, l'usage d'orner les portes des temples avec les têtes des bœufs immolés. On trouvera dans Serenus Sammonicus, au liv. II, Hemitriteo depellendo, la manière de se servir du triangle magique. Ici encore les cadrans magiques, sur lesquels on disposait de diverses manières les | le énéraur étnt représenté dans lantiquité par le taureau mutice, d'où l'adoration du bœuf Apis en Égypte, du veau d'or les Hébreux pendant que Mïs iétta sur la montagne ; d'où la représentation de Moloch, le dieu des Ammonites, sous la forme d'un taureau dairain Jupiter, sous la même forme, neva Eo ; d'où, enfin, l'usage d'rnr les oes des temples vc les êttse des bœfs immolés. On trouvera dans Serenus Sammonicus, au liv. II, Hemitriteo depellendo, la manière de se servir u triangle magique. Ici encore les cadrans magiques sur lesquels on disposait de diverses manières s |
cadrans magiques, sur lesquels on disposait de diverses manières les lettres chaldéennes, appelées plus tard sphyra -/paj^x-a, lettres éphésiennes que l'on retrouve quelquefois au pied des statues antiques et dont les Apôtres combattirent si énergiquement l'usage trop répandu. Il n'est pas démontré que les opérations que pouvaient comporter ces figures ou dont elles étaient le produit n'aient eu pour origine le carré magique. Le jeu des progressions livrées sur le carré aux tâtonnements de la curiosité ou de l'ignorance en engendra plus d'une certainement, et il ne serait pas téméraire de voir dans l'emploi magique du carré l'origine de l'arithmomancie, | dans magiques, sur squ n disposait de diverses maniès es ere chaldéennes, appelées pls tard sphyra -/paj^x-a, lettres eésinphséne que 'on retrouve quelquefois au pied des statues antiques t dont ls Apôtres combattirent si énrgqmnt l'sg trop répandu. Il n'est s démontré que les opérations q pouvaient comporter cs figures ou dnt elles étaient le produit 'aient eu pour origine le carré magique. Le jeu des progressions lvrés sur le carré aux tâtonnements de la curiosité ou de l'ignorance en engendra plus d'une certainement, et il ne serait pas téméraire de vr dans l'emploi magique du carré l'origine d l'arithmomancie, |
de voir dans l'emploi magique du carré l'origine de l'arithmomancie, d'autant plus que le nombre des carrés magiques connus dans l'antiquité, étant fort restreint, ne pouvait servir de base à tous les rapprochements philosophiques désirés et produire par conséquent les solutions trop nombreuses que chacun sollicitait de la sagesse des nombres. Cette théorie des carrés magiques proprement dits ne se retrouve dans aucun ouvrage ; elle est le fruit de nos lectures. Nous nous garderions de la considérer comme un exposé définitif de cette question dont les ramifications sont si étendues; mais voici une voie ouverte. Au point de vue | de voir dans lemploi magique du ca l'origine de 'arithmomancie, d'autant pls que le nombre des carrés magiques connus dans l'antiquité, nt fort restreint, ne pouvait servir de base à tous les rapprche heuipsospoqlih désirés et produire rpa conséquent les solutions trop nombreuses que chacun sollicitait d la sagesse des nombres. Cette théorie s carrés magiques prprmnt dits ne se retrouve dans aucun ouvrage ; elle st le fruit de nos lectures. Nous nous garderions de la considérer comme un exposé définitif de cet question dont les ramifications ot si étendues; ms oc ue voie ouverte. Au point de vue |
étendues; mais voici une voie ouverte. Au point de vue de l'étude des combinaisons auxquelles peuvent se prêter les nombres, il ne serait pas sans utilité d'en parcourir les étapes. En résumé, dans la philosophie antique, le nombre s'applique à tout, il symbolise tout. Pédagogiquement on dirait : toute activité est, ou peut être représentée par un nombre ; tout nombre peut être représenté par un carré magique. On voit combien est changée la position du problème arithmétique que nous avons d'abord étudié et quelle lacune laisse subsister l'histoire écourtée que nous connaissons. Si l'on veut suivre le développement historique | étendues; mais voici une voie ouverte. Au point de vue de l'étd s nasns auxquelles peuvent se pre ls nombres, il ne serait pas sans utilité d'en prcrr les étapes. En résumé, dans la phlsph antique, le nombre s'applique à tout, il symbolise tout. Pédagogiquement on dirait : toute activité est, ou peut être représentée par n nmbr tout nombre peut être réseé par n carré magique. On voit combien est changée la position du rèbmeplo arithmétique que us avons d'abord étudié et quelle lacune laisse subst lhistoire écourtée que nous connaissons. Si 'on veut suivre l développement historique |
que nous connaissons. Si l'on veut suivre le développement historique du carré magique, il faut rechercher, dans la plus lointaine antiquité, les sources inconnues de la magie. Les savants ont entrepris cette périlleuse exploration, et, chose singulière, le carré magique qu'ils ont vu gravé sur le granit des sphinx, sur le cœur desséché des momies, sur la porte des sanctuaires, sur les vêtements, sur les diadèmes, sur les alabastres, sur l'or, sur l'ivoire, sur le papyrus, comme autant de pierres milliaires indiquant la voie vers les sources, n'a pas éveillé leur perspicacité. Ce n'est pas le lieu de rechercher, comme | q nous connaissons. Si lon veut suivre le développement historique du é magique, il faut rechercher, dans la plus lointaine antiquité, les sources inconnues de la magie. Les savants nt entrepris cette périlleuse epoiarxnlto, et, chose singulière, le crré mgq qu'ils ont v gravé sur le granit des sphinx, sur le cœur desséché des momies, sur la porte des sanctuaires, sur les evttê,nems sur les diadèmes, sr les alabastres, sur l'or, sr l'ivoire, sur l papyrus, comme autant de pierres iirs indiquant la voie vers les sources, n'a pas éiveéll leur perspicacité. Ce n'est pas le lieu de rechercher, comme |
leur perspicacité. Ce n'est pas le lieu de rechercher, comme on pourrait le faire, au moyen de cet élément d'information, les traces de la dispersion des peuples, leurs alliances théologiques, leur parecentage philologique, mais c'est le cas de poser le problème des origines de ce curieux document. V. Les écrivains du moyen âge et quelques rêveurs du seizième siècle nous disent que Dieu a appris l'arithmétique aux hommes. Numeralis scientia a Deo ipso humano generi angelorum ministerio communicata... ut ex sacris paginis colligi potest. C'est dire que l'arithmétique est chose naturelle à l'homme. De la notion des nombres dut naître | elru perspicacité. Ce n'est pas le lieu de rechercher, comme no pourrait le faire au myn de cet élément d'information, le traces d la dispersion des peuples leurs scnlieaal théologiques, leur pegeantarce philologique, ai c'est le cas de poser le problème de origines de ce curieux uen V. Les écrivains d moyen âge t quelques rêvurs du eième siècle nous disent qu Dieu a appris l'arithmétique aux hommes. Numeralis scientia Deo ipso humano generi angelorum ministerio communicata... u ex icasrs paginis colligi potest. C'est dire que l'arithmétique est ho naturelle à l'homme. De la nioton des nombres dut naître |
naturelle à l'homme. De la notion des nombres dut naître naturellement et sans efforts la pratique des premières opérations, qui étaient déjà devenues ingénieuses et compliquées, disent les mêmes autorités, au temps où Babel défiait le ciel; mais ceci est sans doute fort incertain, quoique des historiens plus autorisés nous donnent aujourd'hui les mesures de l'arche bâtie par Noé. Au témoignage d'Eliphas Levi, le carré magique serait la plus ancienne opération arithmétique connue. Il est né de la Cabale. Les premières formules de la Cabale sont dans le culte que les premiers hommes rendirent à leur Créateur. La Cabale, tradition | naturelle à l'homme. De la notion des nombres dut naître naturellement et sans efforts la pratique des premières opérations, qui étaient déjà devenues ingénieuses et miqués, disent les mêmes autorités, au temps où Babel défiait le ciel; mais cc est sans doute fort incertain, quoique ds historiens plus autorisés nous nt aujourd'hui les mesures de l'arche bâtie par oé Au témoignage d'Eliphas Levi, le carré magique serait l plus ancienne opération arithmétique connue. l est né de Cabale. Les premières formules de la Cabale sont dans le culte que les premiers hommes rendirent à leur Créateur. La Cabale, tradition |
les premiers hommes rendirent à leur Créateur. La Cabale, tradition orale de la loi divine, existait bien avant Moïse, et longtemps avant, le dépôt en était confié à soixante et dix vieillards, sages en Israël. Elle exprimait par nombres ses oracles qu'elle recherchait selon la loi des nombres, parce que Dieu a établi toutes choses selon cette loi : Omnia posuisti in numero et mensura et pondère, et il est vrai que la pierre cubique, le carré magique primordial, aux yeux des Hébreux, présente les caractères les plus élevés de la pure Cabale. Il est, en effet, dans l'étroite enceinte | les premiers hommes rendirent à lr Céatr. L Cabale tradition orale de la loi divine, existait neib avant Moïse et longtemps nav,at le dépôt en était confié à soixante et dix vieillards, sages en Israël. Elle exprimait pr nombres ses oracles qu'elle recherchait selon la loi des nombres, parce que Deu a établi tetosu choses selon cette loi : Omnia posuisti n numero et mensura et pondère, et il st vrai que la pierre cubique, l carré magique primordial, aux yeux des Hébreux, présente les caractères les plus élevés de la pure Cabale. I est, n effet, dans tie enceinte |
la pure Cabale. Il est, en effet, dans l'étroite enceinte du carré de 9, l'expression complète de toute la loi morale et c'est véritablement le seul qui ait un sens mystiquement et positivement basé à la fois sur le nombre et sur le sens littéral des signes phonétiques qui le représentent. Mais si nous admettons sans peine que le carré de 9 est le carré primordial, nous avons de la peine à admettre qu'il ne se retrouve qu'en Israël. Dans son abstraction théosophique, en concordance parfaite avec sa régularité arithmétique et phonétique, assurément il n'est pas ailleurs ; mais on | la Cabale. Il est, en effet, dans l'étroite eet du carré de 9, opresnx'sile complète de toute la loi morale et c'est vértblmnt le seul qui ait un snse mystiquement et pstvmnt basé à la fois sur le nombre et sur le sens littéral des signes phonétiques qui le prsn.treeéent Ms si nous dmtos as peine que l carré de est le carré primordial, nuos avons d la pn à admettre qu'il ne se retrouve q'n Israël. Dans son bstrctn théosophique, en concrane parfaite avec sa régularité rthmétq et phonétique, assurément il n'est pas ailleurs ; mais on |
et phonétique, assurément il n'est pas ailleurs ; mais on doit le retrouver, avec un sens magique différent, ou simplement arithmétique, au-delà de la Synagogue. En effet, il y a une autre Cabale que celle des Enfants de Dieu, c'est la Cabale idolâtrique et celle-ci, fille peut-être des enfants de Caïn maudit, aussi ancienne que la Cabale rabbinique, fit aussi usage des nombres, non pour interpréter une loi qu'elle méconnaissait, mais pour pénétrer le mystère divin qui enveloppe les choses humaines, mais pour se rendre favorables les mille puissances occultes dont les premières superstitions peuplèrent la nature. La Cabale rabbinique | et phonétique, assurément il n'est pa ailleurs ; mis on doit le rtovr vec un sens magu différent, simplement arithmétique ula-dàe de l Synagogue. En effet, il y a une autre Cabale que lecle des Enfants de D, ct la Cabale idolâtrique et celleci fille peut-être des enfants de Caïn mud, aussi ancienne que la Cbl biiue tif aussi usage des bre non pour interpréter une loi q'll méconnaissait, mais pour rnrépteé l mystère divin qui enveloppe les choses humaines, mais pour es rendre favorables les mille us cclts dont les premières superstitions peuplèrent l nature La Cabale rabbinique |
dont les premières superstitions peuplèrent la nature. La Cabale rabbinique enfanta le carré magique, sorte de symbole respecté à l'égal de la révélation ; la Cabale idolâtrique enfanta les carrés magiques, sources de chimères et d'erreurs et elle en traça les combinaisons sur les pierres que l'on retrouve dans les sables où gît Babylone, sur les premières assises de Babel, consacrées aux sept planètes. L'astrologie pouvait-elle exister sans l'arithmétique ? Cette distinction est importante, car, dans le premier cas, les carrés magiques ne seraient que le développement altéré du carré rabbinique, et la magie n'aurait pénétré, en se transformant, parmi | dont les premières ntipsosuesrti peuplèrent la nature. La blaeCa rabbinique enfanta le carré magique, sorte d symbole espect à l'égal de la révélation ; a Cabale idolâtrique enfanta les carrés magiques, sources de scèerimh et d'erreurs et elle en taça les cmbnsns sur les pres q l'on utreover dans sables où gît Babylone, sr les premières assises de Babel, consacrées aux planètes. L'astrologie pouvait-elle exister sans 'arithmétique ? Cette distinction est importante, car, dans le premier as, les carrés magiques ne seraient que le dévlppmnt altéré du carré rabbinique, et la magie n'aurait pénétré, en se nforma, parmi |
rabbinique, et la magie n'aurait pénétré, en se transformant, parmi les peuples, que lentement, à la faveur des alliances politiques et commerciales des Hébreux, tandis que dans le second cas, les carrés, œuvre de l'ingéniosité de l'esprit humain ou nés de ses besoins, auraient été connus beaucoup plutôt, la dispersion des peuples emportant la magie et ses formules sous les quatre vents du ciel. La première hypothèse est contraire à l'idée que nous concevons du développement historique de l'esprit humain ; elle est contraire, quoi qu'on ait écrit, à la réalité des faits. Eliphas Levi a raison de ne voir | rabbinique, t la magie n'rt pénétré, en se transformant, parmi ppls, que lentement, à la faveur des lan politiques et cmmrcls des Hébreux, tnds que dans le second cas, les rr,saéc œuvre de 'ingéniosité d l'esprit hmn ou nés de ses besoins, auraient été connus aupuoceb plutôt, la dispersion des puls emportant la magie et ses frmls sous ls quatre vents du ciel. L première hypothèse est cae à l'idée que nous concevons du développement historique d l'esprit humain ; elle st contraire, quoi qu a écrit, la réalité des faits. Eliphas Lv a raison de ne voir |
réalité des faits. Eliphas Levi a raison de ne voir le carré magique que sur la table d'or de l'Arche sainte, entre les Chérubs au corps de taureau et aux ailes d'aigle. Nous l'avons dit, tel qu'il le voit, il n'est pas ailleurs, mais s'il regardait un instant au-delà d'Israël, il verrait les Chinois consulter les sorts par les nombres dans l'Y-King, le livre que le ciel révéla à Fohi. Il apprendrait d'eux que le Lo-Chu, le carré de 3, remonte au déluge ; il saurait que les Koua, par leurs différentes combinaisons et transpositions, représentent toutes les idées dominantes | réalité des faits. Eliphas Levi a raison de ne voir le carré magique que sur la table d'or de l'Arche sainte, entre les Chérubs au corps de reau et x ailes d'aigle. Nous l'avons dit, tel qu'il l voit, il n'est pas ailleurs, mais s'il regardait n instant au-delà d'Israël, il verrait les Chinois consulter les sorts par le nombres dans l'Y-King, le livre que le ciel révéla à Fohi. Il apedai d'eux que le oh, le crré de 3, remonte au déluge ; il saurait que les Koua, par leurs différentes combinaisons t transpositions, repsnent toutes idées dominantes |
leurs différentes combinaisons et transpositions, représentent toutes les idées dominantes de la métaphysique et de la cosmogonie. Il verrait que 1500 avant Moïse l'écriture égyptienne est complètement constituée ; que l'écriture phénicienne n'est pas moins ancienne ; que l'écriture ne va pas sans les nombres, que les nombres ne vont pas sans mystère, et que dans tout l'Orient polythéiste florissaient les doctrines de cette idolâtrique sagesse que Moïse devait combattre à la cour même des Pharaons. Au reste, c'est dans ce courant idolâtrique qui va s'élargissant et débordant que la grande captivité de Babylone porta le courant rabbinique déjà altéré, | leurs différentes combinaisons et transpositions, représentent toutes les dés dominantes de la métaphysique et de la cosmogonie. Il verrait que 1500 avant Moïse l'écriture égyptienne est complètement constituée ; que l'écriture piene nest pas moins ncnn ; que l'écriture ne v pas sans les nombres, que ls nombres ne vont pas sans mystère, et que dans tt l'Orient polythéiste florissaient doctrines de cette idolâtrique sagesse que Moïse devait combattre à la r même des Pharaons. Au rste c'est dans ce courant idlriq qu va s'élrgssnt et débordant qeu la grande captivité d Babylone porta le courant rabbinique déjà altéré, |
grande captivité de Babylone porta le courant rabbinique déjà altéré, malgré les défenses du Deutéronome XVIII, 10-14. Néanmoins, il ne se mêla pas complètement à lui. Le carré magique hébreu, malgré ses altérations, conserva toujours quelques traits d'orthodoxie qui trahissent partout son origine, et c'est parce que la magie rabbinique avait conservé une physionomie distincte plus remarquable que la physionomie bigarrée de la magie cosmopolite, que les sages de l'Occident, même à Babylone, comme Pythagore, la recherchèrent. Ce qui a fait dire que la magie des Grecs et des Latins était de source juive, et que la divination par les | grande captivité d Bbyln porta le courant rabbinique déjà altéré, malgré défenses du Deutéronome XVIII, 10-14. Néan, il ne se mêla pas complètement à lui. Le carré magique hébreu, malgré ses altérations, cnsrv toujours quelques traits d'orthodoxie iqu trhssnt partout son origine, et c'st parce q la magie rabbinique avait conservé une physionomie distincte plus remarquable que la physnm bigarrée de la magie cosmopolite, que les sages de l'Occident, même à Babylone, comme Pythagore, la recherchèrent. Ce qui a fait dire que la magie des Grecs et des anisLt atéti de source ie, et que la dinan par les |
était de source juive, et que la divination par les nombres découlait des fontaines Rabiniques et Cabalistiques. C'est à ce point de vue étroit que l'on peut dire, comme le pensait le mathématicien Möbius, que le carré magique est né de la Cabale. Mais le rabbinisme se mêla assez étroitement à l'idolâtrie pour que le Christ ait pu dire aux Juifs : « Quare et vos transgredimini mandatum Dei propter TRADITIONEM vestram? (Matth. XV, 3). Vous avez abandonné la loi de Dieu pour suivre votre tradition, votre cabale, et plus loin : Propter doctrinas et mandata hominum (VI, 9) les | i d source juive, et que la divination par les nombres découlait des fontaines Rabiniques et Cabalistiques. 'est à c point de vue étroit que l'on peut dire, comme le p l mathématicien Möbius, euq carré mque est né de la aaC.elb Mais le rabbinisme se mêl assez étroitement à l'idolâtrie pour que el Christ t p dire aux Juifs : « Quare et vos transgredimini mandatum D rter TRADITIONEM vestram? (Matth. XV Vous avez abandonné la loi de Dieu pour svr votre tradition, votre cabale, et pls ln : Prptr doctrinas t mandata hominum (VI, ) les |
loin : Propter doctrinas et mandata hominum (VI, 9) les doctrines des enfants des hommes. De telle sorte que l'Écriture sainte établit par ses textes, celui-ci et plusieurs autres, la distinction que l'histoire relève à l'origine en comparant les documents. D'ailleurs, en suivant la diffusion du carré magique dans le monde, on voit partout s'accuser cette double filiation : la magie rabbinique n'est pas divisée scientifiquement de la même manière que la magie universelle, et, si les procédés se ressemblent, les principes diffèrent : Nous n'avons pas l'intention, en recherchant les carrés magiques, de refaire l'histoire de la magie, quoiqu'elle | loin : toePrpr doctrinas et mandata hominum (VI, 9) les doctrines des enfants des hommes. De telle sorte que l'Écrtr sainte établit par ses textes, celui-ci et plusieurs autres, la distinction que l'hstr relève l'origine n comparant les tceom.unsd D'llrs, en suivant la diffusion du carré magique dans le monde, on voit partout saccuser cette double inalftiio : la magie rabbinique n'est ps divisée scientifiquement de la ême manière que l magie universelle, et, si les procédés e ressemblent, les principes diffèrent : Nous n'avons ps l'ntntn, en rchrchnt les carrés magiques, de refaire l'histoire de la magie, quoiqu'elle |
les carrés magiques, de refaire l'histoire de la magie, quoiqu'elle soit à peine connue sous cet aspect. Les érudits ont fait une destinée bien plus brillante à des problèmes moins intéressants. Moschopule, en le dépouillant des bandelettes philosophiques, le fit admettre dans l'arithmétique, mais il n'empêcha pas la tradition magique de suivre son cours. Parallèlement à l'histoire nouvelle du carré magique arithmétique se déroule la suite de la vieille histoire du carré magique proprement dit, et elle arrive à nos jours après avoir enregistré les travaux de Marsile Ficin, de Paracelse, de Corneille Agrippa, de Cardan, de Court de Gibelin, | sel carrés magiques, de refaire lhstr de la magie, quoiqu'elle soit à peine connue sous cet aspect. Les triudés ont ft une destinée bien plus brllnt à des problèmes moins intéressants. Moschopule, en le dépouillant des bandelettes philosophiques, le fit admettre dans l'arithmétique, is il n'empêcha pas la tradition magique de suivre son crs. Parallèlement l'histoire nouvelle du carré magique arithmétique s déroule la suite la vieille histoire du carré mgq proprement dit, et elle rrv à nos jours après avoir enregistré ls travaux de Marsile Ficin, de Paracelse, de Corneille Agrippa, de Cardan, de Court de Gibelin, |
Paracelse, de Corneille Agrippa, de Cardan, de Court de Gibelin, pour entendre Eliphas Lévi s'écrier : « Paracelse fut le dernier des sages adeptes ». C'est qu'en vérité, malgré les efforts de la Société des grands mages, de la Société Esotérique, de la Religion fusionnienne, de la Société théosophique, malgré la préoccupation anxieuse du surnaturel, hic vermis qui nos mordet, suivant l'expression d'un occultiste, la science moderne repousse la magie dans l'amphithéâtre des sciences mortes. Ce n'est plus une science et ce n'est plus une religion; c'est un sujet d'étude : inépuisable sujet de méditations, si on envisage la Magie | Paracelse, de Cnile Agrippa, de Cardan, d Court de Gibelin, pour eenre Eliphas Lév 'écrier : « Paracelse fut le dernier des sages adeptes ». C'st qu'en vérité, malgré les efforts d la Société des grands mages, d la Société Esotérique, de la Religion fusionnienne, de la Scété théosophique, malgré la préoccupation nxs u surnaturel, hic vermis u nos mordet, suivant l'expression d'un stiouclce,t la science mdrn repousse la magie dans l'amphithéâtre des sciences mortes. Ce n'est lups une science et ce n'est plus n religion; cest un sujet d'étude : uieilpésanb sujet de dtin, si on envisage la Mg |
: inépuisable sujet de méditations, si on envisage la Magie comme l'ensemble des grandes vérités traditionnelles de l'humanité, raison des choses et religion des choses, ce qu'elle fut réellement à son origine; inépuisable sujet d'informations, si on n'envisage que cette magie dévoyée qu'on a voulu confondre avec la première et qui a rempli le monde antique de ses symboles et de ses énigmes. Dans cet ordre d'idées le carré magique doit bénéficier, aux yeux de l'érudition, des avantages que lui assurent la filiation magique. Quant au carré magique simplement arithmétique, sa magie est d'ouvrir devant le mathématicien, par le prodigieux | : inépuisable sujet d méditations, si on envisage la Magie comme eemb'llnse des grnds vérités traditionnelles d l'humanité, raison des chss et rlgn des choses, ce 'elle fut réllmnt à son gi; inépuisable sujet d'informations, si n n'envisage que cet magie dévoyée qu'on a voulu confondre avec la première et q a rempli le monde antique de ses symboles et ed ses énigmes. Dans cet ordre d'idées l carré magique doit bénéficier, aux yeux de l'érdtn, des avan qu lui assurent la filiation magique. Quant carré agiu simplement arithmétique sa magie est douvrir devant le mthémtcn, par le prodigieux |
sa magie est d'ouvrir devant le mathématicien, par le prodigieux développement de ses concordances numériques, un horizon infini. M. Frolow a pu écrire : « La question reste à l'état de problème récréatif. » Il reste acquis aussi que si le carré de 9 ne comporte qu'une solution, le carré de 16 en comporte au moins 880; celui de 25, de 50,000 à 80,000; celui de 36, plusieurs millions, et qu'ainsi à mesure que la racine du carré augmente le nombre des solutions s'accroît avec une rapidité qui dépasse toute conception. Que si tels résultats sont pratiquement inutiles, il n'en | sa a est d'ouvrir devant le mathématicien, par le prodigieux développement de ses concordances numériques, un horizon infini. M. Frolow pu rir : « L question reste à l'état de problème récrétf. » Il rst acquis aussi que si e carré de 9 ne comporte qu'une solution le carré de 16 en comporte au moins 880; celui de 25, de 50,000 à 80,000; celui de 36, plusieurs millions, et q'ns à mesure que la rine du carré augmente le nombre des solutions 'accroît avec une rapidité qu dépasse toute conception. Que si tels résultats sont pratiquement inutiles, il n'en |
conception. Que si tels résultats sont pratiquement inutiles, il n'en est pas de même des méthodes inventées par ceux qui ont obtenu ces résultats, et M. Frolow en apporte lui-même la preuve lorsqu'il écrit : 1. Eliphas Levi, Hist. de la magie, p. 357. 2. J. Wolf, loc. cit. LES CARRÉS MAGIQUES. 453 proprement dit, et elle arrive à nos jours après avoir enregistré les travaux de Marsile Ficin, de Paracelse, de Corneille Agrippa, de Cardan, de Court de Gibelin, pour entendre Eliphas Lévi s'écrier : « Paracelse fut le dernier des sages adeptes ». C'est qu'en vérité, malgré les | conception Que si tels résultats sont pratiquement inutiles il n'en est pas de même des méthodes in par ceux qui ont obtenu cs résultats, et M. Frolow en apporte lui-même la prv lorsqu'il écrit : 1 Eliphas Levi, Hist. de la magie, p. 357. 2. J. Wolf, loc. cit. LES CARRÉS MAGIQUES. 453 proprement dit, et elle arrive nos jours après avoir enregistré les travaux de Marsile Ficin, de Paracelse, de Corneille Agrippa, de Cardan, de Court de Gibelin, pour entendre pha Lévi s'écrier : « Paracelse fut le dernier des sages s ». C q'n vérité malgré les |
dernier des sages adeptes ». C'est qu'en vérité, malgré les efforts de la Société des grands mages, de la Société Esotérique, de la Religion fusionnienne, de la Société théosophique, malgré la préoccupation anxieuse du surnaturel, hic vermis qui nos mordet, suivant l'expression d'un occultiste, la science moderne repousse la magie dans l'amphithéâtre des sciences mortes. Ce n'est plus une science et ce n'est plus une religion; c'est un sujet d'étude : inépuisable sujet de méditations, si on envisage la Magie comme l'ensemble des grandes vérités traditionnelles de l'humanité, raison des choses et religion des choses, ce qu'elle fut réellement à | dernier des sages adeptes ». te'Cs q'n vri, malgré les efforts de al Scété des grands mages, de la Société Esotérique, de la Religion fusionnienne, de Scété théosophique, malgré la caprocniéuotp anxieuse du surnaturel, hic vermis qui nos mordet, suivant l'expression 'un occultiste, a science moderne repousse la magie dans l'amphithéâtre des sciences mortes. Ce n'est plus une science et ce 'est pls une religion; c'est un sjt d'étude : inépuisable sujet de méditations, si on envisage la Magie comme l'ensemble des grandes vérités traditionnelles de l'humanité, raison ds choses te religion des choses, ce qu'elle fut réellement à |
choses et religion des choses, ce qu'elle fut réellement à son origine; inépuisable sujet d'informations, si on n'envisage que cette magie dévoyée qu'on a voulu confondre avec la première et qui a rempli le monde antique de ses symboles et de ses énigmes. Dans cet ordre d'idées le carré magique doit bénéficier, aux yeux de l'érudition, des avantages que lui assurent la filiation magique. Quant au carré magique simplement arithmétique, sa magie est d'ouvrir devant le mathématicien, par le prodigieux développement de ses concordances numériques, un horizon infini. M. Frolow a pu écrire : « La question reste à l'état | choses e religion des choses, ce quelle fut réellement à son origine; népsbl sujet d'informations, si n n'envisage que ct mg dévoyée qu'on a voulu confondre avec la première et qui a rempli le monde antique de ses symboles et de ses énigmes. Dans cet ordre d'idées le crré magique dt bénéficier, x yeux de l'érudition, des avantages que lui assurent la filiation magique. Qnt au carré magique simplement arithmétique, sa magie st d'ouvrir devant le mathématicien, par le prodigieux développement de ses concordances numériques, un horizon nfn. M. Frolow a pu écrire : « La question reste à l'état |
a pu écrire : « La question reste à l'état de problème récréatif. » Il reste acquis aussi que si le carré de 9 ne comporte qu'une solution, le carré de 16 en comporte au moins 880; celui de 25, de 50,000 à 80,000; celui de 36, plusieurs millions, et qu'ainsi à mesure que la racine du carré augmente le nombre des solutions s'accroît avec une rapidité qui dépasse toute conception. Que si tels résultats sont pratiquement inutiles, il n'en est pas de même des méthodes inventées par ceux qui ont obtenu ces résultats, et M. Frolow en apporte lui-même | a pu écrire : « esi reste l'état de problème récréatif. » Il rst acquis aussi que si le carré de 9 ne comporte qu'une solution, le carré de 16 en comporte au moins 880 celu de ,25 de 50,000 à 80,000; celui de 36, plusieurs mllns, et qu'ainsi à mesure que la racine du carré aent l nombre des solutions s'accroît avec une rapidité uqi dps toute oenn.cpicot Que i tels résultats sont pratiquement inutiles, il n'en st pas de même des méthodes einnéevts par qui on obtenu ces résultats, e M. oForwl ne apporte lui-même |
ont obtenu ces résultats, et M. Frolow en apporte lui-même la preuve lorsqu'il écrit : 1. Eliphas Levi, Hist. de la magie, p. 357. 2. J. Wolf, loc. cit. 454 MÉMOIRES. « La théorie des carrés diaboliques donne des figurations et des extensions de la théorie du plus grand commun diviseur, de l'indicateur, des systèmes complets de résidus pour des modules premiers et composés; elle fournit des démonstrations nouvelles et plus simples des théorèmes les plus importants de l'arithmétique supérieure et de la théorie des formes quadratiques. » On convient donc qu'il y a dans cette série de problèmes, une | ont obtenu ces résultats, et M. Frlw en apporte lui-même la preuve l écrit : 1. Eliphas Levi, Hist. de la magie, p. 357. 2. J. Wolf, loc. cit. 454 MOI « L théorie des carrés diaboliques donne des figurations et des extensions de la théorie du plus grand commun diviseur, de lindicateur des systèmes complets de résidus pour des modules premiers et composés; ll rt des démonstrations nouvelles et plus simples des térèe les plus importants de l'arithmétique supérieure et de la o es formes quadratiques. » On convient doc qu'il y a n cette sér de problèmes, une |
donc qu'il y a dans cette série de problèmes, une catégorie d'opérations qui a une plus haute portée que l'intérêt spéculatif, et qu'en faisant naître des vues nouvelles sur les nombres, elles ont provoqué des applications nouvelles. Nous ne pouvons pas nous flatter de connaître toutes les lois de l'arithmétique. Qui peut dire si de l'étude plus attentive, du maniement plus hardi de ces combinaisons, ne naîtra pas une loi nouvelle des quantités? Il y a quelques bonnes raisons de penser que les mathématiciens éminents que séduisit ce problème ont vu dans cette contemplation autre chose qu'une beauté stérile. Platon | donc q'l y a dans cette série de problèmes, une catégorie d'opérations qui a une plus haute portée que l'intérêt spécltf, et qu'en atnasif nîtr des vues nouvelles sur les nmbrs, lls ont provoqué des applications nouvelles. Nous ne pouvons pas nous flatter de connaître toutes les lois de l'arithmétique. Qui peut dire si de 'étude plus attentive, d maniement plus hardi de ces combinaisons, ne naîtra pas une loi nouvelle des quantités? Il y a quelques bnns raisons de penser que sle mathématiciens éminents que séduisit ce problème ont vu dans cette contemplation autre chose qu'une beauté stérile. Platon |
vu dans cette contemplation autre chose qu'une beauté stérile. Platon a dit : Le nombre et la quantité sont les deux ailes du mathématicien. Peut-être suffirait-il d'un coup d'aile pour franchir les limites qu'effleura le génie de Fermât. Pour les fig. 18 et 19, voir p. 445. LE MARQUIS DE PÉGUEIROLLES. 455 LE MARQUIS DE PÉGUEIROLLES AVOCAT GÉNÉRAL, PRÉSIDENT À MORTIER AU PARLEMENT DE TOULOUSE ET MAINTENEUR DES JEUX FLORAUX (1721-1794) PAR M. L'ABBÉ DOUAIS. Un volume manuscrit, portant au dos le titre : Discours de M. Pégueiroles, m'a été communiqué, il y a quelques jours à peine. Ce manuscrit | v dans cette contemplation tr chose qu'une ea ésir.etl Pato a dit : Le nombre et la quantité sont les deux ailes du mathématicien. Peut-être fstl-iiaufri d'un coup d'aile pour franchir les limites qu'flur l génie de Fermât. Pour les fig. 18 e , voir .p 44.5 LE MARQUIS DE PÉGUEIROLLES. 455 LE MQI DE PÉGUEIROLLES AVOA GÉNÉRAL, RS MORTIER AU PARLEMENT TOULOUSE ET MAINTENEUR DS JEUX FLORAUX (1721-1794) PAR M. L'ABBÉ DOUAIS. Un volume manuscrit, tanoprt au dos le titre Discours d M. Péueios, m'a été communiqué, il y a quelques jours à peine. Ce manuscrit |
communiqué, il y a quelques jours à peine. Ce manuscrit (24 x 17), 282 folios, papier, dix-huitième siècle, est dans un parfait état de conservation. Aussi bien, il a été établi avec le plus grand soin. Postérieurement, on a mis aux marges quelques corrections et des notes instructives. Ces corrections et ces notes marginales ne sont pas de la même main que le manuscrit, où il est facile de reconnaître l'oeuvre de plusieurs copistes. Une table, placée à la fin du volume, en détaille le contenu. A ma connaissance, aucun autre manuscrit des Discours de M. Pégueiroles n'a été jusqu'ici | communiqué, il y quelques jrs à peine. C manuscrit (24 x 17), 282 fls, papier, dix-huitième siècle, est dans un parfait état e csevai. Aussi bien, il a été étbl avec le plus grand soin. Pstérrmnt, on a mis aux marges qlqs corrections et des nts instructives. Ces corrections et ces notes marginales ne sont pas de la même main que le manuscrit, où il est facile de reconnaître l'oeuvre de plusieurs copistes. Une table, placée à la fin volume, en détaille le cntn. A ma connaissance, aucun autre manuscrit des Discours de M. Pégueiroles n'a été jusqu'ici |
autre manuscrit des Discours de M. Pégueiroles n'a été jusqu'ici signalé. Avant que celui-ci ne quitte Toulouse, il m'a paru bon d'en conserver le souvenir. C'est la raison de ce modeste travail, qui, je l'espère, ne sera pas sans utilité. I. Mais d'abord disons ce que M. de Pégueirolles a été. Poitevin-Peitavi a écrit de lui deux notices : la première l'abbé Cassan, prêtre du diocèse de Montpellier, étudiant d'histoire et de paléographie à l'Institut catholique, qui l'a acheté à vil prix. 456 MÉMOIRES. se trouve dans le Recueil de l'Académie des Jeux Floraux, année 1807 (pp. 37-47); c'est l'éloge | autre manuscrit des Discours de M. Pégueiroles n'a été jusqu'ici signalé. Avant que lci ne quitte Toulouse, il m'a paru bon d'en conserver le souvenir. C'est la raison de ce modeste travail, qui, je lespère ne sera pas sans utilité. I. Mais d'abord disons ce que M. de Pégueirolles a été. otevnPeai écrt d lui deux notices la première labbé Cassan, prêtre du diocèse de nler étudiant d'histoire et de agphralpoeié à l'Institut catholique, qui l'a ectéha à vil prix. 456 MÉMOIRES. se trouve dans l Recueil de l'Académie des Jx Floraux, anéne 1807 (pp. 37-47); c'est l'éloge |
l'Académie des Jeux Floraux, année 1807 (pp. 37-47); c'est l'éloge historique qu'il prononça dans la séance du 14 mars de cette année; la seconde, plus étendue, a pris place dans l'Histoire des Jeux Floraux, qu'il publia à Toulouse, en 1815. Ces deux notices sont écrites dans le style froid et prétentieux de l'époque. Elles ne s'écartent pas du convenu des éloges académiques. Les données biographiques y sont trop maigres. Chose plus surprenante, on y chercherait en vain même les plus simples éléments d'une notice littéraire, bien qu'elles fussent destinées aux lettrés toulousains et qu'elles aient été écrites pour eux. L'Armorial | lAcadémie des Jeux Floraux, ne 1807 p 37-47); c'est l'élg historique qu'il prononça dans la séance du masr de cette année; l scnd, plus étendue, a pris place dans l'Histoire des Jeux Foau qu'il publia à Toulouse, en 1815. Ces deux notices sont écrites dans le style froid et prétentieux de l'époque. Elles ne s'écartent pas du convenu des éloges académiques. Les données bohiqus y snt trop maigres. Chose upsl surprenante, on y chercherait en vain même les plus simples éléments d'une o littéraire, bien qu'elles fssnt destinées aux lts tlsns et qu'elles aient été écrites pour eux. 'Armorial |
lettrés toulousains et qu'elles aient été écrites pour eux. L'Armorial de la noblesse de Languedoc, par M. de La Roque, la Fin du Parlement de Toulouse, par M. Duboul, les Archives du Parlement, et surtout le manuscrit qui fait le fonds de ce mémoire, vont me permettre de combler quelques-unes de ces regrettables lacunes. Quand le marquis de Pégueirolles, président à mortier au Parlement, eut pris sa retraite en 1767, il se retira à Millau, où était la maison patrimoniale des Julien de Pégueirolles. Elle tenait son nom de la terre de Pégairolles, en Languedoc, aujourd'hui département de l'Hérault. Sa | lettrés toulousains t qu'elles aient été écrites pour eux. L'Armorial de la noblesse de Languedoc, par M. de La Roque, la Fin du Parlement de Toulouse, par M. Duboul, les Archives du Parlement, te surtout le manuscrit qui fait le fonds de ce mémoire, vont me permettre de combler quelques-unes de ces regrettables lacunes. Quand le marquis de Pégueirolles, président à mortier au Parlement eut pris s retraite en 1767 il se retira à Millau, où était l maison patrimoniale des Julien de Pégueirolles. Elle tenait son nom de la terre de Pégairolles, en Languedoc, aujourd'hui département de l'Hérault. Sa |
terre de Pégairolles, en Languedoc, aujourd'hui département de l'Hérault. Sa généalogie remonte jusqu'à François de Julien, qui vivait en 1500. En 1677, elle comptait parmi ses membres un secrétaire du roi à la Cour des comptes, aides et finances de Montpellier : c'était Etienne de Julien de Pégueirolles, seigneur du Gros et de Saint-Aignan, co-seigneur de Luzençon et de Ségur, grand-père du marquis. Elle donna aussi un conseiller au Parlement de Toulouse : c'était Jacques de Julien de Pégueirolles, baron de Saint-Bauzely, seigneur de Saint-Aignan et co-seigneur de Luzençon, fils du précédent et père du nôtre. Les Julien de Pégueirolles | terre de Pégairolles en Languedoc, aujourd'hui département de l'Hérault. Sa généalogie remonte jqu' Frnçs de Julien, qui vivait en 1500 En 1677, elle comptait parmi ses membres un secrétaire du roi à la Cour des comptes, aides et finances de Montpellier : c'était Etienne de Julien de e,lPuiélgesro seigneur Gros et de Saint-Aignan, co-seigneur de Luno t de Ségur, grand-père du marquis. Elle da aussi un conseiller au Parlement de Toulouse : c'était Jacques de Julien de Pégueirolles, baron de Saint-Bauzely, seigneur de Saint-Aignan t coseigneur de Luzençon, is du précédent et pr du nôtre. Les Julien de Pégueirolles |
du précédent et père du nôtre. Les Julien de Pégueirolles portaient : écartelé au 1 et 4 d'azur à trois molettes d'éperon d'argent, au chef d'or; au 2 et 3 émanché d'or et d'azur; sur le tout d'azur à la gerbe d'or surmontée de deux étoiles de même. LE MARQUIS DE PÉGUEIROLLES. 457 Jacques de Julien de Pégueirolles épousa, le 26 novembre 1705, Marguerite-Anne de Chastang, qui lui donna plusieurs enfants. Un seul, Étienne-Hippolyte, vécut; c'est celui qui fait l'objet de cette notice. Il naquit le 18 août 1721, ou du moins il reçut le baptême ce jour-là. Son aïeule, | du précédent et père du nôtre. Les Julien de Pégueirolles prtnt : écrtlé au 1 et 4 d'azur à tos molettes ép'rnedo d'argent, au chef d'or; au et 3 émanché d'or te d'azur; sur le tout d'azur à la gerbe d'or surmontée de deux étoiles de même. LE MARQUIS DE PÉGUEIROLLES. 457 Jacques de Julien de Pégueirolles épousa, le 26 novembre 1705, Marguerite-Anne de Chastang, qui lui donna plusieurs enfants. Un seul, Étienne-Hippolyte, vécut; c'est celui qui fait 'obet de cette notice. Il naquit le 18 août 1721, ou du moins il reçut l baptême ce jour-là. Son aïeule, |
du moins il reçut le baptême ce jour-là. Son aïeule, Antoinette de Tubières-Grimoard, le constitua son héritier par testament du 28 août 1728, à la charge pour lui de porter son nom et de prendre ses armes. Il s'appela donc Étienne-Hippolyte de Julien de Pégueirolles de Tubières-Grimoard. Il devait faire souche. Nous ne savons que peu de choses de son éducation et de ses études. Trente ans plus tard, en 1758, M. Brian, recteur de l'Université, dans l'élégante harangue latine qu'il lui adressa, les Chambres réunies, le revendiqua comme un de ses anciens élèves les plus distingués. Il étudia en | du moins il reçut le baptême ce jour-là. Son eïael,u Antoinette de Tubières-Grimoard, l constitua son héritier par testament du 28 août 1728, à la charge pour lui de porter sn nom et de prendre ses rms. Il s'appela donc teply de Julien de Péule e Tubières-Grimoard. Il devait faire suhe No ne savons que peu de choses de son édctn et de ses études Trente ns tard, en 1758, M Brian, recteur de l'Université, dans l'élégante harangue latine qu'il lui ssr,eada les Chambres réunies, le revendiqua comme un de ses anciens élèves les plus distingués. Il étudia en |
de ses anciens élèves les plus distingués. Il étudia en droit. Son père, conseiller de la Grand'Chambre, le destina à la magistrature; mais en attendant d'avoir l'âge requis, trente ans, il plaida. C'est peut-être aux succès oratoires de l'avocat que M. Brian fît allusion à la fin de sa harangue : « Gratulor et ego mihi, quod doctrinae et facundiae tuae testis olim assiduus, meum erga te studium et observantiam singularem, publice valeam profiteri. » Il perdit son père en 1747. À cette date, il avait probablement sollicité déjà la charge d'avocat général. Il eut besoin d'une dispense d'âge. Louis | de ss ncns élèves les plus distingués. Il étudia en dr Son père, conseiller de la Grand'Chambre, le dstn à l magistrature; mais en ttndnt d'avoir lâge requis, trente ans, il plaida. C'est peut-être aux succès oratoires e l'avocat que M. r fît allusion la fin de sa anu : Gratulor et g mihi, qd dae et facundiae tuae testis lm assiduus, mm erga te studium et observantiam singularem, publice valeam profiteri » Il perdit son pèe en 1747. À cette date, il vt ben sollicité déjà la charge d'avocat général. Il eut besoin d'une dispense d'âg. Louis |
charge d'avocat général. Il eut besoin d'une dispense d'âge. Louis XV lui accorda, à la date du 20 mars 1748, des « lettres de dispense de trois ans et cinq mois »; le 26 avril suivant il reçut les lettres de provision d'avocat général au Parlement de Toulouse. 458 MÉMOIRES. perdit son père en 1747. À cette date, il avait probablement sollicité déjà la charge d'avocat général. Il eut besoin d'une dispense d'âge. Louis XV lui accorda, à la date du 20 mars 1748, des « lettres de dispense de trois ans et cinq mois »; le 26 avril suivant | charge d'ava général. Il eut beoi d'n dispense d'âge. Ls XV lui accorda, à la date du 20 mars 1748, e « lettres de dispense de trs ans et cinq mois »; le 26 avril suivant il reç ls lettres de provision davocat général au Parlement de Toulouse. 458 MÉMOIRES. perdit sn père en 1747. À cette date il avait probablement sollicité déjà la charge dc général. Il eut besoin dune dispense dâge Louis X lui accorda, à la aedt du 20 1748, des « lettres de dispense de trois ns et cinq mois »; le 26 avril svnt |
trois ans et cinq mois »; le 26 avril suivant il reçut les lettres de provision d'avocat général au Parlement de Toulouse. « Ea potissima ac praecipua est, Praeses diademate amplissime, Academiae praerogativa, ut, dum augustissimo senatui, ejusque ducibus egregiis, venerationis et obsequii annuum pendet tributum, novos sibi adciscat patronos: per quos, sicut impense colitur justitia, tutissimum paratur innocentiae praesidium, calumniantium iniquitates repelluntur, favere scientiis ac litteris sibi etiam ducunt honorificentius. « Cui autem haec omnia praestare felicius usquam contigit, quam tibi, Praeses diademate amplissime? Cui, a teneris annis, omni doctrinarum genere erudiri in deliciis fuit; cui eximiae ingenii et | trois ans et cinq mois »; l 26 avil suivant il t e lettres de provision d'vct général Parlement de Toulouse. « Ea potissima ac praecipua est, Praeses diademate amplissime, Academiae praerogativa, ut dum augustissimo senatui, ejusque ducibus gr venerationis et obsu annuum pndt tributum, novos sibi adciscat atroos per quos, cstiu impense colitur justitia uimum paratur innocentiae praesidium, calumniantium iniquitates repelluntur favere scientiis ac litteris sibi etiam un honorificentius. « Cui tm haec oma sae felicius usquam contigit, quam tb, Pras diademate amplissime? Cui, a teneris nns, omni doctrinarum genere erri in deliciis fuit cui eximiae nni et |
doctrinarum genere erudiri in deliciis fuit; cui eximiae ingenii et animi dotes omnium amorem conciliant; cui, sive causas tractanti, sive Themidis arcana proferenti, vel de juris publici nostrarumque legum praestantia disserenti, auditorum admirationem rapere; et, tamquam splendidum, non fucatae eloquentiae, exemplar, ipsis etiam oratoribus, praeluere, jure debito datum fuit. « Hoc etiam addidit morum suavitas optima, cum indole conjuncta, scientiarum comparata supellex uberrima, urbanitatis condita lepontine; ut, ubique locorum, quae peragrasti, summa cum tui nominis commendatione, Tolosani senatus morum in modum splendor ac fama creverit. « Utinam nobis aliquando obveniat, Praeses diademate amplissime, mirandas illas dotes, in amantissima proie, recenter | dcina genere rdri n deliciis fuit; cui eximiae ingenii et animi dotes omnium amorem conciliant; cui, sive causas tractanti, sive Themidis n proferenti, vl d juis publici nostrarumque legum ti dssrnt, auditorum admirationem rapere; et, tamquam splendidum, nn ucae eloquentiae, exemplar, ipsis etiam oratoribus, praeluere, j debito dtm fuit. « Hoc etiam addidit morum suavitas optima, cum indole conjuncta, scientiarum comparata supellex uberrima, sarutiaibnt condita lepontine; ut, ubique locorum quae peragrasti, summa cum tui nominis commendatione, Tolosani senatus mrm in oummd splendor ac fama creverit. « Utinam nobis aliquando obveniat, Prss diademate amplissime, mirandas illas dotes, in amantissima proie, recenter |
Praeses diademate amplissime, mirandas illas dotes, in amantissima proie, recenter susceptâ, propius intueri! Sit ille filius avitarum ac paternarum virtutum haeres non degener; vitae tuae gaudium ac senectutis solatium! Sit Academiae factus alumnus, magistrorum decus, patriae et senatus ornamentum! Hoc faustum omen tibi nobisque precamur, eo vehementius, quod te in suo fovisse sinu, maximo cum laetitiae sensu, semper recordabitur Academia. Gratulor et ego mihi, quod doctrinae ac facundiae tuae testis olim assiduus, meum erga te studium et observantiam singularem publice valeam profiteri. » Fol. 224 v°, fol. 225 ro. « Dispense d'âge de Mr de Julien de Pégueirolles, à l'effet | Praes diademate amplissime, mirandas lsila dotes, in amantissima proie recenter su propius ntr! Sit ille filius avitarum paternarum virtutum hrs on degener; vitae tuae gdm ca seci solatium! St Academiae factus alumnus mgsoru decus, patriae et senatus ornamentum! Hoc faustum omen tibi nobisque precamur, eo vehementius, quod te in suo fovisse sinu, maximo cum laetitiae sns, semper recordabitur Academia. Gratulor et ego mihi, quod doctrinae ac facundiae tuae testis olim assiduus, meum te studium observantiam singularem publice valeam profiteri. » Fol. 224 v°, fol. 225 ro. Dispense d'âg de Mr de Julien de Pégueirolles à l'effet |
Dispense d'âge de Mr de Julien de Pégueirolles, à l'effet d'être pourvu de l'office d'avocat général au Parlement de Toulouse: « Louis, par la grâce de Dieu Roy de France et de Navarre, à nos amés et fidèles conseillers les gens tenant notre Cour de Parlement à Toulouse, salut. Notre cher et bien aimé le sieur Estienne Hypolite de Julien de Pégueiroles, avocat en notre dite Cour, nous a fait représenter qu'il souhaiterait se faire pourvoir de l'état et office de notre conseiller avocat général en notre dite Cour de Parlement, au lieu et place du sieur Jacques de Saget; | Dispense d'âge de Mr de Julien de Pégueirolles, à l'effet d'être pourvu de l'office d'avocat éa au Parlement de oesTu:uol « Louis, pr la grâce de Dieu Roy de France et de Navarre, à nos amés et fidèles conseillers les gens tenant notre Cr de Prlmnt à Toulouse, salut. Notre cher et bien mé le sieur Estienne Hypolite de Ji de Pégueiroles, avocat en ne dite Cour, nous a fait représenter qu'il souhaiterait se fr pourvoir de l'état et office de notre conseiller avocat géélrna en nt Cour de Parlement, au lieu et place du sieur Jacques de Saget |
Parlement, au lieu et place du sieur Jacques de Saget; mais que n'étant âgé que de vingt-six ans et sept mois, suivant son extrait baptimaire du dix-huit août mil sept cent vingt-un, il aurait besoin de nos lettres de dispense de trois ans et cinq mois qui lui manquent de l'âge de trente années accomplies requises par nos ordonnances, et nous a très humblement fait supplier de la lui accorder. A ces causes, voulant favorablement traiter led. sieur de Julien de Pégueiroles, et reconnaissant en sa personne le service de ses ancêtres et notamment ceux que nous a rendus le | Parlement, au lieu et place du sieur Jacques de Saget; mais que n'étant âgé que de vngt-sx ns et sept mois, suivant son extrait baptimaire d dixhuit août mil sept cent vingt-un, il aurait bsn de nos ets de dispense de trois ans et cinq mois qui lui manquent de l'âge de trente années accomplies requises pr nos ordonnances, et ns a très humblement fait supplier de la lui ocrae.drc A ces causes, voulant favorablement traiter ld. sieur de Julien de Pégueiroles, et reconnaissant en sa personne le cvseire de ses ancêtres et notamment ceux q ns a rendus le |
ses ancêtres et notamment ceux que nous a rendus le sieur de Julien de Pégueiroles, son père, dans la charge de notre conseiller en notre dite Cour, nous vous mandons et enjoignons par ces présentes, signées de notre main, que lorsque led. sieur de Julien de Pégueiroles fils vous fera apparaître de nos lettres de provision dudit état et office de notre conseiller avocat général en notre Cour de Parlement à Toulouse, dûment expédiées en son nom, vous ayez à les recevoir sans vous arrêter à ce qui lui manque de l'âge de trente années accomplies requises; duquel défaut d'âge | ses ancêtres et notamment ceux que nous rendus le sieur d Julien de Pégueiroles son père, dns l charge de notre osill en notre dite Cour, nous vs on enjoignons par ces présentes, signées de notre main, que lorsque led. sieur d Julien de Pégueiroles fils vous fera apparaître de os lettres de prvsn dd état et ie d notre conseiller avocat général en notre Cour ed Parlement à ouluse, dûment expédiées en son nom vous ayez à les recevoir sans vous rrêtr à ce qui ilu manque de l'âge de trnt années accomplies requises; duquel défaut d'âge |
de l'âge de trente années accomplies requises; duquel défaut d'âge nous avons, de notre grâce spéciale, pleine puissance et autorité royale, relevé et dispensé, relevons et dispensons led. sieur de Julien de Pégueiroles, par ces présentes, nonobstant tous édits, déclarations, ordonnances, arrêts et règlements au contraire, auxquels nous avons dérogé et dérogeons par ces mêmes présentes audit égard seulement et sans tirer à conséquence; car tel est notre plaisir. Donné à Versailles, le vingtième jour de mars, l'an de grâce mil sept cent quarante-huit, et de notre règne le trente-troisème. Louis, signé. Par le Roy : PHELIPPEAUX, signé. « Registrées | de l'âge de tneret années accomplies eus duquel défaut d'âge nous avons, de notre grâce spéciale, pleine puissance et autorité royale relevé et dispensé, relevons et dispensons led. sieur de Julien de Péguoes par ces présentes nonobstant tous dt, déclarations, ordonnances, arrêts et règlements contraire, auxquels nous avons dérogé et dérogeons par ces mêmes présnts audit égard seulement et sans tirer à cnuec; car tel est notre plaisir. Dnné à Versailles, le vingtième jour de mars, l'an de grâce mil ept cent quarante-huit, et de notre règne le trente-troisème. Louis, signé. Par le Roy : PHELIPPEAUX, signé. « Registrées |
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