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les globules blancs, les défenseurs de l'organisme contre l'invasion des microbes. Saigner, c'est affaiblir ses ressources contre l'invasion. Et comme chaque jour voit augmenter le nombre des maladies, où l'on trouve les infiniment petits sous des noms divers, on ne sait si l'on conservera encore une nosologie rappelant d'un peu loin les classifications anciennes. Cette remarque démontre que l'observation bien faite mène à l'application de méthodes que des moyens de démonstrations expérimentales viennent plus tard justifier. Je reviens à ma pneumonie pour conclure et dire que la statistique que j'ai présentée au début de cet article mérite d'être prise en
les globules blancs, les défnsrs de l'organisme contre 'invasion des microbes. Saigner c'est affaiblir s ressources conr l'invasion. t cmm chaque jour voit gmntr le nombre des maladies, ù nl'o vuoret les infiniment petits usos des noms divers, on n sait si l'on conservera encore une nosologie rappelant d'un peu loin lse classifications nacinesen. Cette remarque donte q l'bsrvtn bien ie mène à lapplication de méthodes que des moyens de démonstrations xpérmntls viennent plus tard justifier. Je reve ma pneumonie pour conclure et dire que al statistique que j'ai présentée au début de cet article mérite d'être prise n
présentée au début de cet article mérite d'être prise en considération, et je ne crois pas que depuis qu'elle a été rassemblée, c'est-à-dire depuis plus de dix ans, elle n'a pas été surpassée. Et naturellement je dis : Le vésicatoire est inutile dans le traitement de la pneumonie. Pleurésie. — J'ai réuni seulement, mais le chiffre est suffisant, cent soixante-sept cas de pleurésies aiguës non tuberculeuses. Sur ce nombre, cinq décès; sur ces cinq décès, trois ont été déterminés par des pleurésies compliquées; dans deux autres, les soldats décédés étaient entrés dans mon service avec les signes d'hydro-pneumothorax. Je pourrais
présentée au début de cet article mérite d'être prise en considération, et je e crois pas que dps qu'elle é rassemblée, c'est-à-dire depuis plus de dix ns, elle n'a pas été surpassée. Et naturellement je dis : Le véioir st inutile dans l traitement de la pneumonie. Pleurésie. — J'ai réuni seulement, mais le chiffre est suffisant, cent soixante-sept cas e pleurésies aiguës non tuberculeuses. Sur ce nombre, cnq décès; sur ces nciq décès, trois ont été déterminés par des pleurésies compliquées; dans dx autres, ls soldats ééds étaient entrés dans mon service vc les signes d'hydro-pneumothorax. Je pouris
entrés dans mon service avec les signes d'hydro-pneumothorax. Je pourrais éliminer ces deux décès; mais en admettant tous les cas de mort comme justifiables de mon traitement, je crois encore, en acceptant cette proportion mortuaire, ne pas redouter de comparaison avec les statistiques aussi rigoureusement établies. Je dirai quelques mots de mon traitement, d'autant plus que les discussions qui ont lieu à l'Académie de Médecine de Paris donnent de l'actualité à cette question, et je ne crois pas devoir faire mauvaise figure en rappelant mes anciennes observations. Voici les indications que je donnais à Lyon en 1877 sur ma manière
entrés dans mon erice avec les signes d'hydro-pneumothorax. Je pourrais éliminer ces deux décès; mais en admettant tous ls cas de mort comme justifiables de mon trtmnt, je crois encore, en acceptant ctte proportion mortuaire, ne aps redouter de comparaison avec les statistiques aussi rgrsmnt établies. Je dirai quelques tsmo de mon traitement, d'autant plus ue les discussions qui ont lieu à l'Académie de Médecine de Paris donnent de l'actualité à cette ueton et je ne crois pas devoir faire mauvaise fgr n rappelant mes anciennes obrvatn Voici les indications que je donn à Lyn en 1877 sur ma manière
que je donnais à Lyon en 1877 sur ma manière de traiter la pleurésie. Au début la digitale, quand la température est un peu élevée, quelle que soit la quantité de l'épanchement. Repos absolu. Régime diététique peu sévère. Je continue la digitale un peu plus longtemps que pour la pneumonie, en raison de l'action diurétique qu'on lui attribue, mais à moindre dose. Quand la température est tombée, et jamais la température n'est très élevée dans la pleurésie, je continue à prescrire le repos absolu et le repos relatif, je donne de l'opium. Si les douleurs pleurétiques existent, injection hypodermique morphinée.
que je donnais Lyon en 1877 sur ma manière de traiter la pleurésie. Au début la digitale, anduq l température est un peu élevée, quelle q soit la quantité de l'épanchement. Rps absolu. Régm diététique peu sévère. Je continue la digitale un peu plus longtemps que la pneumonie, en raison de l'action diurétique qu'on lui attribue, mais à moindre dose. Quand la température est tombée, jamais al tmpértr n'est très élevée dans la pleurésie, je continue à prescrire le eps uasolb et le repos relatif, o de li. S les dlrs ulipeqésetru existent, injection hypodermique morphinée.
de l'opium. Si les douleurs pleurétiques existent, injection hypodermique morphinée. La chaleur du lit, les opiacés amènent de bons résultats. Quand l'épanchement est modéré je reste dans les bornes de cette médication, à laquelle j'ajoute l'application de larges plaques de diachylon sur le thorax, tout simplement pour tenir chaud. Si ces plaques ne tiennent pas, je place un emplâtre de poix de Bourgogne aussi inoffensif et plus adhérent. Dans ces conditions, les parties malades restent dans une température égale, et j'attends. Il ne faut jamais oublier quand on traite une pleurésie que c'est une maladie de longue durée, même dans
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pleurésie que c'est une maladie de longue durée, même dans les cas les plus simples. Il est presque toujours imposable de préciser la période de guérison définitive. C'est l'oubli de cette vérité qui fait déployer contre cette affection tout une série de moyens réputés très puissants, mais qui sont surtout douloureux : le vésicatoire, la teinture d'iode. C'est à propos d'une pleurésie que j'ai rompu définitivement avec le vésicatoire. Je demanderai la permission de raconter comment le fait est advenu. La scène se passe dans une ville du nord-est de la France. Par un temps de neige, une de nos
pleurésie que cest une maladie de longue durée, même dans s c les ulps smpls. Il est presque toujours imposable de préciser la période de guérison définitive C'est l'oubli de cette vérité qui fait dreépyol contre ctt affection tout une iéres de moyens éputs très puissants, as qui on surtout douloureux : le vésicatoire, la teinture d'io C'est à propos nue'd pleurésie que j' rompu défntvmnt avec le vésicatoire. J demanderai la permission de raconter cmmnt le ft est advenu. scène se passe dans une ville du nod-st d l France. Par un eps de neige, une de nos
la France. Par un temps de neige, une de nos amies, femme d'un officier supérieur, étant allée à la messe de minuit, elle eut froid. Rentrée à la maison elle se sent mal à l'aise, à cinq heures du matin me fait appeler. J'interroge, je percute et j'ausculte. Au sommet du côté droit, j'entends une véritable pluie de râles crépitants d'une exiguité, d'une finesse extrêmes; je crus à la naissance d'une pneumonie. Le soir les bruits avaient disparu, et le lendemain il n'y avait plus d'incertitude sur le diagnostic : je me trouvais en présence d'une pleurésie droite au lieu
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je me trouvais en présence d'une pleurésie droite au lieu d'élection. Des râles crépitants aussi fins ne s'entendent que très rarement, car ils n'existent que dans ce moment très court où la plèvre commence à perdre son poli; on peut encore constater à l'oreille quelques bruits analogues quand à la fin d'une pleurésie la plèvre reprend sa souplesse. Les conditions dans lesquelles ces râles apparaissent sont si fugaces, si complexes, que généralement les médecins ne peuvent les constater. C'était la première et la seule fois où j'assistais aux vrais débuts d'une pleurésie. L'on peut voir par le peu d'heures écoulées
j me trouvais en présence d'une pleurésie droite au lieu d'élection. Des es crépitants aussi fins ne s'entendent que très rrmnt, car ils n'existent u dans ce moment très roctu la plre commence à perdre sn poli; on pt encore constater à 'oreille quelques bruits analogues quand à la in d'une pleurésie la plèvre reprend sa souplesse. Les conditions dans lesquelles ces râles apparaissent sont si fugaces, s complexes, que généralement les médecins ne peuvent les onstae Cétait la première et la seule fois où j'sssts a vrais débuts 'une pleurésie. L'n peut irvo par le peu d'heures éclés
d'une pleurésie. L'on peut voir par le peu d'heures écoulées entre les impressions reçues par cette dame à l'église et le moment où je constatai les râles que la pleurésie se développe rapidement. Comme cette malade m'intéressait extrêmement, je m'appliquai à la soigner selon les règles les plus strictes; je ne lui fis grâce de rien de ce qui était recommandé par mes auteurs fiévreusement consultés. Elle eut une application de sangsues, loco dolenti; elle eut des vésicatoires très vastes et très douloureux; enfin, je barbouillai son pauvre dos de teinture d'iode. La vigueur de mon traitement avait inspiré à
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teinture d'iode. La vigueur de mon traitement avait inspiré à cette dame une haute idée de mon talent médical; elle ne m'a jamais oublié, fut toujours une cliente reconnaissante. Je raconte cette cure pour montrer avec quelle ardeur je sacrifiais aux dieux. Quant à moi, après cette guérison si cruellement achetée, je restai inquiet, mécontent; j'étais loin d'être pénétré de cette satisfaction intime si enivrante, si réconfortante contre les déceptions, qui naît spontanément dans la conscience d'un médecin lorsqu'il sent qu'il a fait une œuvre bonne, utile. Je n'avais plus la confiance sur la valeur des révulsifs; que dirai-je !
tntr d'iode. La vigueur de mon traitement vt inspiré à ctt dame une haute idée d mn talent médical; elle n m'a jamais iulé,bo fut toujours une cliente reconnaissante. Je raconte cette eucr pour montrer avec qll aeu je sacrifiais aux dieux. Quant à moi, après cette guérison si cruellement achetée, je restai inquiet mtn; 'étais loin d'êtr pénétré de cette satisfaction intime si enr, si réconfortante contre les déceptions, qui naît spontanément dans la conscience d'n médecin lorsqu'il sent qu'il a fait une œuvre bnn, utile. Je n'avais plus la cnfnc r la valeur des révulsifs; que dirai-je !
la confiance sur la valeur des révulsifs; que dirai-je ! un mot suffira : ce fut ma dernière victime. Je reviens au traitement de la pleurésie. Si l'épanchement, au lieu de diminuer augmente et menace l'existence, quand la période aiguë est passée je fais la thoracentèse. Je ne pratique cette opération qu'avec certaines précautions pour éviter les accidents possibles. D'abord, je fais coucher le malade de manière qu'il puisse rester immobile pendant et après l'opération. Je me sers de l'appareil Potain, que je crois le meilleur, car il permet de faire un vide variable, mesuré de façon à modérer l'extraction
la confiance sur la valeur des révulsifs; que dirai-je ! un mot suffira : ce fut ma dernière victime. Je reviens au traitement de la pleurésie. Si l'épanchement, lieu de diminuer augmente et nace lxe quand la période aiguë est passée je fs la thoracentèse. Je ne pratique cette oéatin quavec certaines précautions pour éviter les accidents possibles. D'abord, j fais coucher le malade de manière qu'il puisse rseert immobile pendant et après l'opération. Je me sers de 'appareil n que je crs le meilleur, car il permet de faire un vide variable, mesuré de façon à modérer l'extraction
faire un vide variable, mesuré de façon à modérer l'extraction du liquide, pour favoriser l'expansion pulmonaire. Je ne retire volontairement qu'une partie du liquide pleurétique, l'expérience m'ayant démontré qu'une extraction partielle suffisait pour amener une résorption totale de l'épanchement. Je ne crois pas prudent d'opérer toutes les pleurésies. Je n'ai jamais eu d'accidents pendant ou après l'opération. Une pleurésie double avec ponction des deux côtés a parfaitement guéri. L'opération est le seul traitement rationnel dans les cas d'épanchements indolents considérables. Je borne à ces indications succinctes, mon plaidoyer contre le vésicatoire. On peut le résumer ainsi : Sur 819 bronchites
faire un vide variable, mesuré de façon à modérer l'extraction du liquide, r favoriser l'expansion pulmonaire. Je ne retire volontairement qu'une partie du liquide pleurétique, l'expérience m'ayant mtré qu'une extraction ple suffisait pour amener une résorption totale d l'épanchement. Je ne crois pas prudent d'opérer toutes les pleurésies Je n'ai jamais eu d'accidents pendant ou après l'opération. U pleurésie double avec pnctn des deux côtés a parfaitement guéri. L'opération est le sl traitement rationnel dans les cas dépanchements indolents cnsdérbls. Je borne à ces indications succinctes, mon plaidoyer contre le vésicatoire. On peut le résumer ainsi : Sur 819 bronchites
vésicatoire. On peut le résumer ainsi : Sur 819 bronchites traitées, un décès.... 1 Sur 280 pneumonies, trois décès 3 Sur 167 pleurésies, cinq décès 5 Total : 1266 malades et 9 décès. EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE DOCUMENTS ANCIENS. Je désire que mes successeurs, avec les moyens perfectionnés qu'ils possèdent, obtiennent de meilleurs résultats. Je dois dire que l'on m'a souvent fait l'objection suivante : Vous soignez des malades placés dans des conditions spéciales, surtout des jeunes gens. Il y a beaucoup à répondre; je me bornerai à dire qu'il m'est arrivé de soigner des vieillards très âgés, qui se sont
vésicatoire. On pe le résumer ainsi : Sur 981 crbhntesio traitées, un décès.... 1 S 280 pnmes, trois décès 3 Sur 7 pleurésies, cinq décès 5 Total : 1266 eaalsdm et 9 décès. EXPOSITION RÉTRSPCTV DE DOCUMENTS NIES eJ désire mes successeurs, avec les yosmne perfectionnés qu'ils possèdent, obtiennent de meilleurs résultats. Je is dire q l'on m'a souvent fait lbeton suivante : s soignez des mlds placés dans des conditions séciales surtout des jeunes gns. Il a beaucoup à répondre; je me bornerai à dire qu'il m'est arrivé de sgnr des vieillards très âgés, qui se sont
arrivé de soigner des vieillards très âgés, qui se sont merveilleusement trouvés de mon traitement. De plus, j'ai longtemps traité des pneumonies et autres affections d'après les règles apprises, et je n'avais pas à me louer des résultats. Il m'est permis de penser que certains soins particuliers, bien dirigés, avec peu de remèdes, peuvent très bien mener à la guérison une maladie, et que ma méthode a du bon. DEUXIÈME PARTIE. Je pourrais m'en tenir à ces considérations. Les maladies dont je viens de parler seront dans l'avenir ce qu'elles étaient dans le passé : des misères que l'humanité doit
riv d soigner des vieillards très âgés, qui se sont merveilleusement trouvés d mon traitement. De pus, j'ai longtemps traité des pneumonies et autres affections d'après les règles apprises, et ej n'avais pas à me louer des résultats. Il m'est permis de penser q crtais soins particuliers, bien dirigés, avec peu de remèdes, peuvent très bien mener à la guérison une maladie, et que ma méthode a du bon. DEUXIÈME PARTIE. Je pourrais men tenir à ces considérations Les mlds dont ej viens de parler seront dans l'vnr ce qu'elles étaient dans le passé : des misères que l'hmnté doit
étaient dans le passé : des misères que l'humanité doit subir. Il y aura toujours des maladies accidentelles, comme il y aura des fractures, des déraillements de chemins de fer. Bien que la pneumonie soit une maladie à bacille, son bacille a cette particularité de rester inoffensif dans la bouche de l'homme tant que des circonstances imprévues ne lui permettent de développer ses propriétés toxiques. Mes chiffres, s'ils n'aident pas à faire disparaître le vésicatoire, pourront servir de points de comparaison aux statisticiens futurs. Mais il est un groupe d'autres affections générales qui font incomparablement plus de victimes, qui sont
étaient dans le passé : des misères que l'hmnté doit subir. Il y aura toujours des maladies accidentelles, comme il y aura des fractures, de déraillements de chemins de fer. Bien que la pnmn soit une maladie à bacille, son bacille cette particularité de rester inoffensif dans la bouche de l'homme tant que des circonstances imprévues ne l permettent de développer ses éiétrprosp toxiques. Mes chiffres, s'ls n'aident pas à i spartr l vésicatoire, trpnroou servir de points de comparaison aux statisticiens futurs. Ms il s un groupe d'autres aosnftecif générales qui font incomparablement plus d vimes, qui sont
affections générales qui font incomparablement plus de victimes, qui sont la préoccupation des hygiénistes, et particulièrement de la Société de médecine pratique et d'hygiène professionnelle dont je fais partie. Grâce aux méthodes nouvelles, surtout aux admirables découvertes de Pasteur, les causes de ces maladies sont connues, du moins pour beaucoup, et le seront certainement pour toutes dans un temps très rapproché. Les causes étant bien déterminées dans leur nature, leur évaluation, leur terminaison, on arrivera facilement à les combattre et par suite à les faire disparaître. Alors seulement sera vrai un axiome souvent répété et invoqué par toutes les méthodes
affections générales qui font incomparablement pls de victimes, iqu sont la préoccupation d hygiénistes, et particulièrement de la Société de médecine pratique et d'hygiène professionnelle dont je fais partie. Grâce aux méthodes nouvelles surtout aux admirables découvertes de Pasteur, les causes de ces maladies sont connues, du moins pour bcp, et le seront certainement pur toutes dans un temps très rapproché. Les causes étant bien déterminées dans leur nature, leur vti leur terminaison on rr fclmnt à les combattre et par suite à les faire disparaître. Alors seulement sera vrai un axiome souvent répété et invoqué par toutes les méthodes
un axiome souvent répété et invoqué par toutes les méthodes thérapeutiques : Sublata causa, tollitur effectus. Il s'agira surtout d'éviter les maladies, de les prévenir, ce qui supprimera les difficultés de les guérir, opération si aléatoire. Peut-être n'aurais-je pas parlé de la fièvre typhoïde si je ne m'étais rappelé que j'avais fonctionné, médicalement parlant, à une époque qui a été véritablement un intermédiaire bien marqué entre le passé et l'avenir des sciences médicales. Ce qui distingue les cinquante premières années du dix-neuvième siècle, c'est, en médecine, la recherche des lésions laissées par la maladie, l'anatomie pathologique. Les observateurs s'attachent à
un axiome souvent répété et invoqué par toutes les méthodes thérapeutiques : Sublata causa, tollitur ffcts. Il s'agira surtout d'évtr les maladies, de les prévenir, ce qui supprimera les difficultés de les guérir, opération si aléatoire. Peut-être nauraisje pas l de la fièvre typhoïde je ne m'éts rappelé que j'avais fnctnné, médicalement parlant, à une époque qui a été véritablement un intermédiaire bien marqué teenr le pssé et l'avenir des sciences médicales C qui distingue les cinquante premières années du dix-neuvième siècle, 'est, en médecine, la heeecrcrh des lésions laissées ar la maladie, l'anatomie pathologique. Les observateurs s'attachent à
laissées par la maladie, l'anatomie pathologique. Les observateurs s'attachent à décrire avec le plus grand soin les moindres modifications de tissus constatées après la mort. Ces lésions constituent la maladie. Je me rappelle avec quel enthousiasme notre professeur de pathologie nous décrivait cette magnifique arborisation, en nous montrant une coloration banale de l'intestin. Ces recherches ont été l'origine de beaux travaux, ont produit de magnifiques résultats, mais ils n'avançaient guère la question; on n'arrivait pas à la connaissance des causes. La thérapeutique était inspirée par cette direction des esprits, et les doctrines de Broussais étaient très généralement admises. Quand je
siaslése par la maladie, l'anatomie pathologique. Les observateurs s'attachent à reéirdc avec l plus grand soin les moindres modifications de tissus énsotacset après la mort. Ces sosénil constituent la maladie. Je me rappelle avec quel enthousiasme notre professeur de pathologie nous décrivait cette mgnfq ibat,asironor n nous montrant une coloration banale de l'ntstn. Ces recherches ont téé l'origine de beaux v, ont produit de magnifiques sults, mais ils n'avançaient guère la question; on n'arrivait s à la connaissance des causes. La thérapeutique é inspirée par cette direction ds sprts, et les dctrns de Bas étaient générlmnt admises. uad je
les doctrines de Broussais étaient très généralement admises. Quand je débutai dans la carrière, ces doctrines étaient encore souveraines, et la saignée, les sangsues, la médication antiphlogistique en un mot était largement appliquée. Mes premières notions reçues, celles qui sont les plus tenaces, dont on a le plus de peine à se défaire, furent inspirées par ces principes. J'ai été un témoin de la grandeur et de la décadence de la médecine antiphlogistique; car par EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE DOCUMENTS ANCIENS. 313 la marche naturelle des choses, des observations mieux faites, des opinions contradictoires, les règles furent peu à peu moins
les doctrines de Broussais étnt ètsr généralement admises. Quand je débutai dans la carrière, ces doctrines étaient encore souveraines, et la saignée, les sangsues, la médication antiphlogistique en un mot était largement appliquée. Mes premières notions reçues, celles qui on les plus tenaces, dont on a le plus de peine à se défaire furent iés par ces principes. J'ai été un témoin de la rd et e la décadence de la médecine antiphlogistique; c par XPSTN RÉTROSPECTIVE DE DOCUMENTS ANCIENS. 313 la marche t des choses, des vnribtsaoeos miu faites, des opinions contradictoires, les règles furent peu p moins
des opinions contradictoires, les règles furent peu à peu moins rigoureusement appliquées; après des atermoiements, des compromis, elle disparut. Les nations font entre elles des échanges scientifiques comme des échanges commerciaux. J'ai pu m'assurer en Vénétie, pendant la guerre d'Italie, que les doctrines Broussaisiennes, presque abandonnées en France, florissaient en Italie, quant nous avions en France une sorte d'engouement pour l'émétique, méthode Rasorienne. J'ai donc vu la transition s'opérer dans toutes ses phases, et j'ai de plus subi les leçons de l'expérience. Après avoir saigné, émétisié, j'en étais venu à une thérapeutique extrêmement discrète, presque la méthode expectante, non pas
des opions contradictoires, les règles furent peu à peu moins rigoureusement appliquées; près d atermoiements, des cmms, elle disparut. Les nations font entre elles des échanges scientifiques comme des échanges commerciaux. 'a p m'assurer en Vénétie, pendant la guerre 'Ite, que els dctrns Broussaisiennes, presque abandonnées en France, florissaient en Italie, qnt nous avions en France n sorte d'engouement pour l'émétique, méthode Rasorienne. J'ai donc v la transition s'opérer dans toutes ses phases et j'ai de plus subi les leçons de 'expérience. Après avoir saigné, émétisié, j'en tasié venu à une thérapeutique xtrêmmnt discrète presque la méthode expectante, nn pas
une thérapeutique extrêmement discrète, presque la méthode expectante, non pas dans le sens que lui donnait Asclépiade, mais dans les termes inspirés par la prudence. Maintenant l'on est entré dans une voie qui me paraît féconde et permet les plus belles espérances. Les chiffres statistiques que je présente n'ont qu'une prétention : indiquer d'une manière à peu près certaine la bonne moyenne des résultats obtenus par les diverses médications à l'époque où je les réunissais. La mortalité constatée dans mon service peut être considérée comme représentant une proportion mortuaire très acceptable. C'est en Afrique, débutant dans le service hospitalier, que
une thérapeutique extrêmement discrète, presque la méthode expectante, non pas dans le sens que lui donnait Asclépiade, mais dans e termes inspirés par l prudence. Maita l'on est entré dans une voie qui me paraî féconde et permet ls plus belles spérncs. Les chiffres statistiques que ej présente n'ont qu'une prétention indiquer d'une mnèr peu rè certaine la bne moyenne des résultats obtenus par les diverses médications à l'époque où je les réunissais. La mortalité constatée nsda mon service eptu être considérée comme représentant une proportion mortuaire très acceptable. C'est en Afrique, débutant dans le service hospitalier, que
acceptable. C'est en Afrique, débutant dans le service hospitalier, que je recueillis mes premières observations. Les résultats de ma médication n'étaient pas brillants; j'avais une mortalité proportionnelle de trente pour cent. Pendant un court séjour à Longwy, avant la guerre de 1870 et pendant le siège de cette ville, il y avait amélioration ; mais la mortalité était considérable, vingt pour cent. Ce n'est véritablement qu'à Lyon, où, à la tête d'un grand service, je pus réunir un nombre assez considérable d'observations pour établir des statistiques ayant une réelle valeur. Outre les malades entrés pour cause de fièvre typhoïde, affection
acceptable. s en Afrique, débutant dans le service ti que je recueillis mes rem observations. Les résultats de ma médication n'étaient pas brllnts; j'avais une mortalité proportionnelle e rte pour cent. Pendant un court séjour à Longwy avant la euerrg de 1870 et pendant le siège d cette v i y avit amélioration ; mais la mortalié était considérable vingt pur cent. Ce n'est véritablement quà Lyon, où, à la tête d'un dgnra service, je pus un un n assez considérable d'observations pour étblr des statistiques ayant une réelle vlr. Outre s malades entrés pour cause d fièvre typhoïde, affection
Outre les malades entrés pour cause de fièvre typhoïde, affection endémique dans cette cité, j'avais eu à traiter 314 MÉMOIRES. un certain nombre de militaires envoyés à l'hôpital à la suite d'une épidémie grave de fièvre typhoïde, qui avait frappé les deux populations civile et militaire. La garnison avait eu quatre cent quarante-cinq soldats atteints. Je reproduis en partie ce que je disais à la Société de médecine de Lyon (décembre 1876) dans une discussion relative à l'épidémie typhoïde et son traitement, particulièrement par la méthode de Brand. « Depuis mon arrivée à Lyon, j'ai traité cinq cent soixante et
Outre les malades entrés pour cause de fièvre typhoïde, ffctn endémique ans cette cité, j'avais eu à traiter 314 MÉMOIRES. un certain nmbr de militaires envoyés à l'hôpital à la suite d'une épidémie grave de fièvre y,eohtdpï qui avait frappé les deux populations civile t mltr. La garnison avait eu quatre cent quarantecinq sldts atteints. Je reproduis en partie ce que je disais à la Société de médecine d Lyon décembre 1876) dans une discussion relative à l'épidémie typhoïde et son traitement, particulièrement par la méthode de Brand. « Depui mon arrivée à Lyon, j'ai traité cnq cent soixante et
mon arrivée à Lyon, j'ai traité cinq cent soixante et une fièvres typhoïdes, sur lesquelles soixante et dix décès, soit 12,4 pour cent. « Cette moyenne très satisfaisante se modifie à chaque instant. Dans une autre occasion, j'avais présenté soixante-dix-neuf cas de fièvre typhoïde avec quinze décès. Mais ce nombre offrait cette particularité d'être composé de deux séries, l'une de quarante malades sans décès, l'autre de trente-neuf avec quinze décès. De sorte que si ces soixante-dix-neuf malades traités à quelques jours de distance avaient été répartis entre deux médecins, les résultats très différents eussent pu faire croire à une méthode
mon arrivée à Lyon, 'ai traité cinq cent soixante et une fièvres typhoïdes, sur lesquelles soixante et dx décès, soit 124, pr cent. « Cette moyenne très satisfaisante se modifie à chaque instant. Dans une autr occasion, j'avais présnté soixantedixneuf cas de fièvre typhoïde avec qnz décès. Mais ce ombre offrait cette particularité d'être cmpsé de séries, l'une de quarante malades sans décès, l'autre de trente-neuf vc quinze décès. sorte q si ces soixante-dix-neuf aes traités à quelques jours de distance avaient été répartis ntr deux médcns, les résultats très différents ssnt pu faire croire à une méthode
résultats très différents eussent pu faire croire à une méthode supérieure de traitement de l'un des médecins. Conclusion fausse, puisqu'en réalité il n'y a qu'une méthode et qu'un médecin. « Pendant l'épidémie, la moyenne de la mortalité à l'Hôpital militaire a été de 10,4; dans mon service, un peu plus faible, 9,7 (quatre-vingt-douze malades, neuf décès). Cette proportion mortuaire, un peu meilleure, s'explique, très bien, malgré la gravité de l'épidémie. En temps d'épidémie, la mortalité proportionnelle est toujours plus faible, parce que tous les cas sont comptés ; tandis qu'en temps ordinaire, il arrive souvent qu'un malade entre ne présentant
résultats très différents eussent faire croire uen méthode supérieure de traitement d 'nul des médecins. closunnCio fausse, puisqu'en réalité il ny a q'n méthode et qu'un médecin. « Pnetdan l'épidémie, al moyenne de l mortalité à l'Hôpital eiritamli a été de 10,4; dans n service un peu pls faible, 9,7 (quatre-vingt-douze mldes ne décès). Cette proportion mortuaire, un peu meilleure, s'explique, très bien, malgré la gravité d l'épidémie. En temps d'épdém, la tréltmaio proportionnelle set toujours pls faible parce que tous les cas sont comptés ; tandis qu'en temps ordinaire, il arrive ov quun malade entre ne présentant
temps ordinaire, il arrive souvent qu'un malade entre ne présentant que de légers symptômes ; on inscrit alors le diagnostic : Embarras gastrique! En évoluant, cet embarras gastrique devient une fièvre typhoïde. Si l'on oublie de rectifier le diagnostic, ce qui arrive souvent quand le malade guérit, on fausse la statistique ; en ne conservant que les cas graves, on augmente le chiffre de la mortalité proportionnelle. « Pour moi, je n'inscris mon diagnostic dans les cas douteux que d'après les données thermométriques, et je ne crains pas de le rectifier. Je complète les observations cliniques par les renseignements nécropsiques.
temps ordinaire, il arrive souvent qu'un malade ntr ne présentant que de légers mt ; on inscrit alors le anoscditig : Embarras gastrique En évoluant, cet embarras gastrique devient une fièvre typhoïde. Si lo'n oublie de rectifier le diagnostic, ce qui arrive souvent quand le malade guérit, on fausse l statistique ; n e conservant q les cas graves, on augmente le chiffre de la mortalité proportionnelle. « Pour moi, je 'inscris mon diagnostic dans les cas douteux que d'après les données te,smeruohqirtmé et je ne crains pas de le rectifier. Je complète les observations cliniques par les renseignements nécropsiques.
rectifier. Je complète les observations cliniques par les renseignements nécropsiques. Mes chiffres sont donc à l'abri de la critique. Les nombres que je mets sous vos yeux montrent donc que pour une même méthode les résultats peuvent varier considérablement, ce qui indique qu'il est nécessaire d'accumuler ces observations. C'est dans cette limite 12,4 % que la mortalité dans mon service s'est maintenue pour les cas ordinaires. A Toulouse, par un hasard singulier, je trouve ce même chiffre 12,4. Il me reste à dire quelques mots des traitements que j'employais pour obtenir ces résultats que l'on dit satisfaisants, qui ne le
rfer. Je complète ls observations cliniques par les renseignements nécropsiques. Mes chiffres sont donc à labri de la cq Les obre que je mets sous vos yeu montrent donc que pour une même méthode ls résultats peuvent varier considérablement, ce qui indique 'l est nécessaire d'accumuler ces observations. dans cette limite 12,4 % que la mortalité dans mon service 'est aine pour les cas ordinaires. A Toulouse, par hsrd singulier, je trouve ce même chiffre 2,4 Il me est à dire quelques mots des iamtsnetert q j'employais pour obtenir ces slas que l'n dit satisfaisants, qui ne le
obtenir ces résultats que l'on dit satisfaisants, qui ne le sont que par comparaison. La fièvre typhoïde malheureusement fait trop de victimes ; il est triste de constater que l'art médical est souvent impuissant contre cette forme morbide. La fièvre typhoïde est vraiment la maladie qui par ses allures capricieuses retient le plus l'attention du médecin, surexcite ses sentiments, sollicite les tentatives thérapeutiques. C'est la maladie la plus captivante, la plus décevante qu'il nous soit donné de traiter, c'est aussi la plus compliquée, la plus fertile en incidents. C'est ce qui explique la multiplicité des dénominations qui lui ont été
obtenir cs résultats que l'on dit ttaniss,assifa qui n le sont par comparaison. La fièvre typhoïde ahueuemt ftai trop de victimes il st rt de cnsttr que l'rt médical st souvent mpssnt contre cette forme morbide. La fièvre typhoïde est vraiment la maladie q par ss allures capricieuses retient le pls l'attention du dec, surexcite ss sentiments, soe les tentatives thérapeutiques. C'est la maladie la plus ittavca,enp la plus décevante qu'il nous soit donné de traiter, c'est aussi la plus compliquée, plus fertile en incidents. Cest ce uiq explique la multiplicité des dénominations qu lui t été
qui explique la multiplicité des dénominations qui lui ont été attribuées. Aussi de tout temps les médications souvent les plus contradictoires en apparence ont été tentées. On a eu les médications antiphlogistique, évacuante, hydrothérapique, les nombreux traitements spécifiques par l'acide carbonique, l'acide phénique, la créosote, le cuivre, l'aconit, la digitale, le sulfate de quinine, l'ergot de seigle, etc., etc., et j'ignore le nombre des médicaments nouveaux déclarés supérieurs aux anciens, bien que les résultats ne se soient pas sensiblement modifiés. Dans une lecture à la Société de médecine de Toulouse, 316 MÉMOIRES. en 1881, j'exposais mon appréciation de ces méthodes
qui explique la multiplicité des dénominations qui lui ont t attribuées. Aussi de tout temps les médications souvent les plus contradictoires n pe ont été tentées. On a e les médications antiphlogistique, évacuante, hydrothérapique, les nombreux traitements spécifiques p l'acide carbonique, l'acide phénique, la réosoe, le uiv, l'aconit, la digitale, le sulfate de quinine, lergot de seigle, etc., etc., et jignore le nmbr des médicaments nouveaux déclrés spérrs aux anciens, bien que les sulas ne se soient pas sensiblement modifiés. Dans une lecture à la Société de médecine de Toulouse, 316 RÉIOS.EMM en 1881, j'exposais mon appréciation de ces méthodes
316 MÉMOIRES. en 1881, j'exposais mon appréciation de ces méthodes diverses, qui se peut résumer en quelques lignes : « Je n'accepte aucune des médications qui ont la prétention d'être spécifiques; je ne puis me résoudre à adopter une formule théorique fermée. Je suis éclectique dans le choix des moyens à employer; le meilleur est celui qui me paraît répondre aux exigences de la situation. Je n'ai, à propos de la fièvre typhoïde, qu'une conception systématique : Traiter les complications de la fièvre typhoïde comme si elles étaient des maladies primitives. Je dis traiter les complications, car quelle que soit
316 MÉMOIRES. en 1881 jexposais mon appréciation d ces méthodes diverses, qui se peut ru en qees lignes : « Je n'accepte aucune des médications qui ont la prétention dêtre spécifiques; je ne puis me résoudre à adopter une formule théorique fermée. Je suis éclectique dans e cxohi des moyens à employer; le ellr est celui qui me paraît pondr aux xige de la situation. Je 'ai, à propos de al fièvre typhoïde, qu'une conception systématique Traiter les complications de la fièvre typhoïde comme s lls étai des maladies primitives. Je dis traiter sel complications, car quelle que soit
primitives. Je dis traiter les complications, car quelle que soit l'opinion que l'on se fasse de la cause ou des causes de la fièvre typhoïde, que l'on accepte un empoisonnement miasmatique ou une fermentation, on n'est jamais appelé dans la pratique médicale à traiter la fièvre typhoïde au point de vue de l'empoisonnement ou de la fermentation. Lorsque le malade se présente au médecin, le ferment ou le poison ont produit leurs effets; il n'est plus permis de songer aux antidotes, ou n'est plus en présence que de la fièvre typhoïde sous la forme que la clinique lui connaît. Il
primitives. Je ds traiter les complications car quelle que soit l'opinion que 'on se fasse de la cause ou des causes de la fièvre typhoïde, q l'on accepte un oioemn miasmatique ou une fermentation, on 'est jamais appelé dans la pratique médicale à traiter la fièvre typhoïde au point de evu de l'empoisonnement ou de la fermentation. Lorsque le mld se pset au médecin, le ferment le inpoos nt produit leurs effet il n'est plus permis de songer x ntdts, ou n'est plus n présence que de la fièr thde sous la forme que l clinique lui connaît. Il
typhoïde sous la forme que la clinique lui connaît. Il s'agit donc de traiter les manifestations si variées de cette affection. Pour la clarté de mon exposition, je parlerai successivement du traitement selon les formes principalement admises : la forme cérébrale, pectorale, abdominale. Toutes les trois ont les mêmes symptômes généraux au début. Le symptôme général visé par toutes les méthodes est l'élévation de la température. Il fut un temps où j'attachais une grande importance à obtenir rapidement la diminution de la chaleur. Avec l'expérience, je devins moins pressé de la combattre, ou plutôt de la trop diminuer. C'est seulement
typhoïde sous la forme que la clnq lui connaît. Il s'agit donc de traiter les manifestations si variées de ctt ffctn. Pour la clarté de mn exposition, je parlerai successivement u raiem selon les formes principalement aiss : la forme cérébrl, pectorale, abdominale. Toutes les trois ont les mêmes symptômes généraux au début. Le symptôme général visé par tts es méthodes est l'élévation de la température. Il fut un temps où j'attachais une grande importance à obtenir rapidement la diminution de la chaleur. Avec l'expérience, je devins moins pressé de la combattre, ou plutôt de la trop diminuer. C'est seulement
la combattre, ou plutôt de la trop diminuer. C'est seulement contre ses exagérations que j'agissais, quand elle arrivait à 39, 40, 41°. Ce que l'on doit surtout désirer, c'est que les rémissions soient assez prononcées, que l'on obtienne une sérieuse différence entre les températures du matin et du soir, et que ces rémissions deviennent plus prolongées en durée. J'utilisais la digitale; il me semblait avec ce médicament obtenir une diminution plus persistante que celle déterminée par l'eau froide. Un bain froid fait descendre très notablement le thermomètre; la descente est souvent si brusque qu'elle est inquiétante; mais le thermomètre remonte
la combattre, ou plutôt de al otpr iine. est mlteesuen contre e exagérations ueq j'agissais, quand elle ariit à 39, 40, 41°. Ce que doit surtout désirer, 'est qu les rémis soient assez prononcées, que l'on iee une sérieuse féree entre sle températures du matin et du soir, et que cs rémissions deviennent plus prolongées en durée. J'utilisais la digitale; il me semblait avec ce médicament obi une diminution plus persistante que celle déterminée par leau froide. Un bain fi fait descendre t notablement le thermomètre; la descente est souvent s brusque qu'elle st inquiétante; mais le thermomètre remonte
souvent si brusque qu'elle est inquiétante; mais le thermomètre remonte très rapidement, et le malade ne profite guère de l'abaissement. J'ai voulu connaître si la température initiale pouvait fournir des indications sur la marche de la maladie. Au début, la température peut être de 37, 38, 39, 40, 41°. Dans la moitié des cas, elle est de 40° et ne fait rien préjuger sur l'avenir de la maladie. Ce qui constitue le danger de la température, c'est non seulement son élévation, mais sa durée. Dans des tableaux établis avec le plus grand soin, j'avais trouvé que la durée moyenne des
ovent si brusque qu'elle est inquiétante; mais le thermomètre remonte très rapidement et le malade ne profite guère de abaseent. J'ai voulu connaître si la temrtue itliaine pouvait ur des indications sur la marche de la maladie. Au début, l température peut être de 37, 38, , 40, 41°. Dans al moitié des cas, elle est d 40 t ne a rien préjuger sur lavenir de la maladie. e qui constitue le danger de la température, c'est non seulement son élévation, mais sa durée. Dns des tableaux établis avec le plus grand soin, j'avais trouvé que la durée moyenne des
plus grand soin, j'avais trouvé que la durée moyenne des températures élevées est très variable. Dans les cas simples et les plus heureux, la défervescence ne se dessine pas avant le cinquième jour à partir de l'entrée, sans compter les jours d'invasion, trop difficiles à préciser. C'est généralement du huitième au douzième jour que la convalescence se prépare. Mais ces complications modifient singulièrement cette marche. La mort, généralement aussi, arrive du huitième au douzième jour. Les morts tardives sont plus rares; elles dépendent alors des complications. La température du dernier jour rappelle assez la température initiale. Quant aux températures exagérées
plus agnrd os,ni j'avais trouvé que la durée moyenne ds températures élevées est très variable. Dans ls cas simples et e plus urux, la défervescence n se dessine pas avant l cinquième jour à partir de l'entrée, sans compter les jours d'invasion, trop difficiles à préciser. C'st eégnlrtéaenm du huitième au douzième uorj que la convalescence se prépare. Mais ecs complications mdfnt singulièrement cette mrhe La mort, arnnlmeéetég aussi, arrive d huitième au douzième jour Ls morts tardives sont plus rrs; elles pedn srlao des complications. La température du dernier jr rappelle assez la température ntl. Quant aux températures exagérées
jour rappelle assez la température initiale. Quant aux températures exagérées en plus ou en moins, elles sont dans les proportions suivantes: 6 % pour les températures très élevées, plus de 41° et de 4 % pour les températures basses, de 37 à 35°. J'ai l'observation d'une guérison où le thermomètre s'était élevé à 41°9. C'est une nécessité de prendre rigoureusement les températures au moins deux fois par jour. Je crois devoir signaler à mes confrères quelques causes d'erreur qui pourraient les inquiéter s'ils n'étaient prévenus. Dans les hôpitaux militaires, les visites des parents se font le jeudi et le dimanche
jr rppll assez la température initiale. Quant aux temt exagérées en plus ou en moins e sont dans les proportions suivantes: 6 % pour les températures rès élevées, plus de 41 t de % pr les températures basses, de 37 à 35°. J'ai l'observation d'une guérison où le thermomètre s'était élevé à 41°9. C'est une nécessité de prendre rigoureusement les températures au moins deux ois par jour. Je crois devoir signaler à mes confrères qlqs causes d'erreur qui pourraient les inquiéter s's 'tien prévenus. Dans les u militaires, les visites des t se otnf le jeudi et le dimanche
visites des parents se font le jeudi et le dimanche avant trois heures. A la visite du lendemain, le médecin pourra trouver des indications thermométriques singulièrement élevées, de vrais écarts imprévus. Ces perturbations lui indiquent que le malade a été très impressionné, mais plus certainement qu'il a commis une infraction à son régime, il a fait ce que nous appelons la contrebande. Généralement ces incidents sont sans gravité, mais ils ne sont pas sans danger. Le thermomètre est un bon instrument pour indiquer les infractions aux prescriptions ou les interventions étrangères intempestives. Le délire est au nombre des symptômes généraux
visites des parents se font le jeudi et le dimanche avant trois heures. A la visite du lendemain, l médecin pourra trouver des ndctns thermométriques singulièrement élvés, de vrs écarts imprévus. Ces perturbations lui indiquent que le lae été très impressionné, mais plus certainement qu'il a commis une infraction son régime, il a fait ce que n appelons la contrebande. rnt cs incidents sont sans gravité, ms ils sont pas sans danger. Le thermomètre tes un bn instrument pour indiquer sle infractions xua prescriptions ou les interventions étrngèrs intempestives. Le délire est nombre des symptômes généraux
étrangères intempestives. Le délire est au nombre des symptômes généraux qui attirent l'attention du médecin, auquel je n'attache qu'une importance secondaire. Les personnes qui rêvent beaucoup en bonne santé délirent facilement quand elles sont malades. Le délire guérit avec les symptômes généraux. Quand il n'y a pas d'indications contraires, on peut donner de l'opium, du chloral. Une recommandation que je regarde comme très importante, c'est de ne pas oublier de défendre aux infirmiers ou gardes toute mesure de coercition, repousser la camisole de force. Il faut que les infirmiers s'associent ou semblent s'associer aux idées du malade et lui parlent;
étrangères intempestives. Le délire est au nombre des symptômes généraux qui attirent nti du médecin, auquel je n'attache qu'une importance secondaire. Les prsnns qui rêvent beaucoup en bonne santé délirent facilement quand elles sont malades. eL érilde guérit avec les symptômes généraux. Quand il n'y a pas d'indications contraires, on peut donner de l'opium, du chloral. enU recommandation que je regarde comme très importante, c'st de ne pas oublier de défendre aux infirmiers ou gardes toute mesure de coercition, repousser la camisole de force. Il faut que les infirmiers s'associent ou semblent sassocier aux idées du malade et lui parlent;
ou semblent s'associer aux idées du malade et lui parlent; un son de voix, un bruit léger, mettent un terme aux rêves. Je laisse le malade s'agiter, se lever, essayer même de sortir du lit; il se recouche vite fatigué, croyant avoir fait un long voyage. Cette manière de faire exige de la patience, une grande surveillance; il est plus commode de ficeler un malade pour l'empêcher de remuer. Ce qui constitue la valeur du traitement d'un typhique, ce ne sont pas seulement les traitements médicaux, ce sont les soins dont on l'entoure, les bonnes conditions dans lesquelles on le
ou semblent s'associer aux idées du deaaml et lui parlent; un son de voix, bruit léger, mettent un terme aux rêves. Je laisse le mld s'agiter, se lever, essayer même de sortir du lit; il s recouche vite fatigué, croyant avoir fait un long voyage. Cette aièe de faire exige de la patience, une grande surveillance; est plus commode de ficeler un la pour epher de remuer. Ce qui constitue la du traitement d'un typhique, ce ne sont pas eenumtels les traitements médicaux, ce sont sel soins dont on 'e,unetolr les bonnes conditions a lesquelles on le
dont on l'entoure, les bonnes conditions dans lesquelles on le place. Il faut prodiguer au malade un air pur, la lumière, une large ventilation, deux lits pour chaque fébrilitant, afin qu'il puisse changer ses linges et que son corps soit toujours très propre; les ablutions faites prudemment ont une grande importance. Mais ce qu'il ne faut jamais omettre pour tous les malades, surtout pour ceux-ci, c'est de visiter scrupuleusement la bouche, surveiller la gorge. Il faut que jour et nuit l'infirmier passe un pinceau imbibé d'une légère solution antiseptique pour enlever les fuliginosités au moment où elles se forment. Il
dont on l'entoure, les eobsnn cndtns dsna llesuelesq n le place. Il faut prodiguer a malade un air pur, l lumière, une large ventilation, deux lits pour chq fébrilitant afin qu'il pusse changer ss linges et que son corps soit toujours très eprorp; les ablutions faites prudemment ont une grande mprtnc. Mais ce qu'il ne faut jamais omettre pour tous les malades, surtout pour ceux-ci, c'est de visiter scrupuleusement la h,ebocu surveiller la gorge. Il faut que jour et nuit l'infirmier passe un pinceau imbibé d'une légère outon antiseptique pr enlever les fuliginosités ua moment sleel se forment. Il
enlever les fuliginosités au moment où elles se forment. Il est possible d'empêcher les fausses membranes de se former; en tout cas on est prévenu à temps de leur apparition. Ces soins de la bouche donnent une grande satisfaction au patient. Quand on fait cette toilette avec délicatesse, quand la bouche est fraîche, la respiration est plus facile, le sommeil moins troublé, plus réparateur. Il faut que ces soins multiples soient exécutés avec intelligence et douceur. Le médecin est heureux de rencontrer des auxiliaires capables, mais à l'hôpital surtout d'avoir des infirmiers dévoués qui comprennent ses ordres et les remplissent
enlever les fuliginosités au moment où elles s forment Il est possible d'empêcher les fausses membranes de se former; en tout cas on est prévenu temps de leur apparition. Ces soins de a bouche donnent une satisfaction au ptnt. Quand on fait cette toilette avec délicatesse, quand la bouche st fraîche, l respiration est plus facile, le sommeil moins troublé, plus réparateur. Il faut que ces soins multiples iet exécutés vc intelligence et douceur. Le mci est heureux de enor des auxiliaires capables, mais à lhôpital struotu d'avoir des infirmiers dévoués uiq crnt ses ordres et les remplissent
des infirmiers dévoués qui comprennent ses ordres et les remplissent avec la plus rigoureuse exactitude. C'est de la manière dont l'infirmier comprend ses devoirs, au moins autant que de l'opportunité de la médication, que dépend la guérison. En résumé la partie du traitement la plus longue, la plus compliquée, c'est d'appliquer sans y faillir toutes les règles de l'hygiène pendant toute la durée de la maladie. Forme cérébrale. — C'est la forme la plus rare de la fièvre typhoïde et celle qui réclame le moins de médication spéciale. Les symptômes généraux, quand ils sont modérés, ne demandent aucun traitement; ils
des nfrmrs dévoués q comprennent ses ordres et les remplissent avec la pl rigoureuse exactitude. C'est de la manière dont l'infirmier comprend ses devoirs, au moins autant que de l'opportunité de la médication, que dépend la guérison En résumé la partie du traitement la plus longue, la plus compliquée, c'est d'appliquer sans faillir ueostt les règle de l'hygiène pendant toute l durée de la maladie. Forme cérébrale. — C'est la forme la plus de la fièvre typhoïde et celle qui réclame e moins de médication spéciale. Les symptômes généraux, quand ils sont modérés ne demandent aucun traitement; ils
généraux, quand ils sont modérés, ne demandent aucun traitement; ils suivent les phases de l'état général. Mais si la méningite apparaît, vraie forme cérébrale, il n'est guère possible d'enrager son évolution. Si la guérison arrive, c'est moins par les effets d'une médication dirigée contre elle que par l'amélioration de l'état général. Il est donc inutile de recourir aux révulsifs plus ou moins énergiques, toujours impuissants; ce sont de vaines tortures. Forme pectorale. — La bronchite, compagne obligée de la fièvre typhoïde, n'a droit à aucune mention particulière quand elle est bornée à quelques râles disséminés dans le poumon. Si elle
généraux, quand ils sont modérés ne dmndnt aucun traitement; ils suivent les phases de l'état général Mais is la méningite apparaît, vraie frm cérébrale, il 'est èreug possible d'enrager son évolution. Si la guérison arrive c'est moins par les effets d'une médication dirigée contre ele q par 'amélioration de 'état général. Il est donc inutile de recourir aux révulsifs plus ou moins énergiques, toujours impuissants; c on d vaines trtrs. Forme pectorale. — La bronchite, compagne obligée de la fièvre typhoïde, n' droit à aucune mno eèrucrailpit qnd elle est bornée à quelques râles dssémnés dans le poumon. Si le
bornée à quelques râles disséminés dans le poumon. Si elle se généralise, elle acquiert par ce fait une gravité réelle, devient un danger sérieux que l'on doit conjurer. Dès lors je lui applique le même traitement que dans la bronchite généralisée simple : ièpe, alcool. Cette médication, la seule rationnelle contre la bronchite, ne rencontre aucune contre-indication dans l'état général. L'ièpe à doses fractionnées, loin d'être nuisible, peut être utile, quel que soient les signes intestinaux. Quant à l'alcool, son emploi est toujours favorable. C'est ici surtout qu'il faut se garder du vésicatoire; un de ces topiques sur la poitrine
bornée à quelques râles disséminés dans le poumon. Si le se généralise, ele acquiert par ce fait une gravité réelle, devient un danger sriu que l'on doit conjurer. Dès ors je i applique le même traitement que dans la bronchite généralisée simple : èp, alool Cette médication, la seule rtnnll contre la bronchite, ne rencontre aucune one-ndicai dans l'état général. 'ièpe à doses frctnnés, loin detr'ê nuisible peut être utile, quel q soient les isseng intestinaux. Quant à l'alcool, son emploi est toujours voabe. tC'se c surtout qu'il atfu se garder du vésicatoire; n de sec topiques sur la poitrine
garder du vésicatoire; un de ces topiques sur la poitrine me paraît une énormité médicale. D'abord gênant l'expectoration, il rend la situation plus grave; mais dans l'état adynamique du malade, les plaies qui en résultent sont affreuses. Quand la pneumonie se montre, si c'est au début, la digitale est indiquée; si elle survient pendant le cours de la maladie, je prescris d'emblée l'alcool, le vin, le café, en un mot les excitants. Mon but est de déterminer une circulation active, seul moyen de débarrasser les congestions pulmonaires. Il faut à tout prix éviter l'hépatisation, état que l'on ne guérit pas.
grr du vésicatoire; un ces topiques sur la poitrine me paraît une énormité mi. D'abord gênant l'expectoration, il rend al situation pu grave; mais dans l'état adynamique du malade, les plaies qui en résultent sont affreuses. Quand la pneumonie se montre, si 'est au début, la digitale est indiquée; si elle survient pendant l cours de la maladie, je crpierss d'emblée l'alcool, le vin, le café, en un mot les excitants. Mon but est de déterminer n circulation active, seul moyen d débarrasser les congestions pulmonaires. Il faut tout prix éviter l'hépatisation, tat que 'on ne guérit pas.
tout prix éviter l'hépatisation, état que l'on ne guérit pas. C'est en employant hardiment ces moyens que l'on obtient des guérisons inespérées. Il faut éviter tout ce qui débilite et fait inutilement souffrir. Forme abdominale. — C'est au traitement de cette dernière forme qu'ont été destinées toutes les méthodes vantées. C'est naturel, puisque c'est la lésion intestinale et les symptômes gastriques qui caractérisent la fièvre typhoïde et déterminent la plus grande mortalité. Quand le malade entre à l'hôpital avec des symptômes légers, je fais de l'expectoration, je surveille. Je ne me préoccupe pas de la constipation, qui n'existe qu'au début.
tout prix éviter l'héptstn, état que 'on ne guri pas. C'est n employant hardiment ces moyens e l'on obtient des guérisons rés. l faut éviter tout ce qui débilite et fait inutilement rfosi.rfu Forme bomna. — C'est au traitement de cette dernière forme qu'ont été destinées toutes ls méthodes vantées. C'est naturel, spueuiq cest la lésion tna et les symptômes gastriques qui crctérsnt la e typhoïde et déterminent la s grande mortalité. Quand le malade entre l'hôpital avec des symptômes légrs, je fais de l'xpctrtn, je surveille Je ne me préoccupe pas de al constipation, qui n'existe qu'au bdé.tu
me préoccupe pas de la constipation, qui n'existe qu'au début. J'en étais arrivé à hésiter à prescrire même un peu d'huile de ricin, et voici pourquoi. Ayant fait beaucoup d'autopsies, je n'ai pu trouver encore la moindre indication qui permette de préciser les rapports entre les symptômes observés et la lésion intestinale. Un malade succombe offrant une série de symptômes très accentués, à l'autopsie on ne rencontre que des lésions insignifiantes; au contraire, on trouve des lésions énormes dans l'intestin, et pourtant pendant la vie il n'a présenté que des symptômes sans gravité, même nul symptôme apparent. En d'autres termes,
me précc pas de a constipation, iqu n'existe qu'au début. e éts arrivé à hésiter à prescrire même u peu d'huile de ricin, et voici pourquoi. Ayat fait bcp d'autopsies, je n'ai pu trouver encore l moindre indication q pte de préciser les rapports entre les symptômes observés et al lésion intestinale. Un malade succombe offrant une éeirs de symptômes très accentués, à lout'pieas on ne rencontre que des lésions insignifiantes; au contraire, on trouve des lésions énrms dans l'intestin, et pourtant pena la v il n'a présenté que s symptômes sans gravité, même nul symptôme pprnt. En d'autres ere
symptômes sans gravité, même nul symptôme apparent. En d'autres termes, malgré l'opinion de plusieurs auteurs, je ne crois pas que l'on puisse fixer la date de l'apparition des lésions. Je crains la perforation des lésions intestinales rapidement mortelles. Cependant je ne repousse pas absolument les purgatifs dans quelques cas de diarrhée, un peu de sulfate de magnésie, de même le ratanhia dans les dyssenteries. Dans les dernières années de ma pratique, quand il y avait tympanite, j'enveloppais l'abdomen dans une flanelle trempée dans l'eau émolliente, ou par une couche de ouate, après avoir fait une friction opiacée ou chloroformée, pour
symptômes sans grvté, mme nul symptôme apparent. En d'trs e,smetr malgré olinoinp' d plusieurs auteurs je ne crs s que lon puisse fixer la date de l'apparition des lésions. Je aisncr la perforation des lésions intestinales rapidement mortelles. Cependant je e repousse pas absolument les purgatifs dans quelques cas de diarrhée, un peu de sulfate de a de même le rtnh dans les dyssenteries. Dans les dernières ne de ma pratique, quand il vt tympnt, j'enveloppais l'abdomen dans une flnll trempée dans l'eau émolliente, ou par une couche de ouate, après avoir fait une friction opiacée ou chloroformée, pr
ouate, après avoir fait une friction opiacée ou chloroformée, pour tenir le ventre souple et humide. J'ai peu à peu abandonné les applications hydrothérapiques du drap mouillé, méthode de mon maître Scoutetten, imitée de Priesnitz, que j'avais longtemps employée. Que devient la lésion intestinale pendant le traitement? Elle suit son cours, fait son évolution, qu'il nous est impossible de connaître et d'enrager. Le sulfate de quinine a souvent son emploi, surtout en Afrique. J'ai essayé le bain froid selon la méthode de Brand, elle ne m'a pas réussi. Dans les deux cas traités, la pneumonie a occasionné la mort. Maintenant
ouate, après avoir fait une friction opiacée ou chloroformée, pour tenir le ventre souple et ui. J'ai peu peu bndnné les applications hydrothérapiques du apdr mouillé, méthode de mon maître Sctttn, imitée de re, que j'avais longtemps employée. Que devient la lésion intestinale pendant le traitement? leEl suit son cours, ft son évolution, qu'il nous spsbleimoi ed connaître et d'nrgr. L sulfate de quinine souvent son emploi, surtout en Afrique. J'ai essayé le bain froid sln la méde de Brand elle ne m'a pas réussi. Dans les deux cas traités, l pneumonie casn la mort. Mntnnt
deux cas traités, la pneumonie a occasionné la mort. Maintenant que j'y songe, ne pourrait-on pas craindre en employant l'eau froide de placer les fébricitants, vis-à-vis du pneumocoque, dans la situation des poules de Pasteur, vis-à-vis du choléra ! Cependant un bain froid dans certains cas peut rendre des services. Il réussit surtout quand le malade a une constitution avec prédominance nerveuse. Le bain donné à propos fait descendre le thermomètre d'une façon extraordinaire chez les sujets impressionnables. Il en est de même des lotions vinaigrées sur la colonne vertébrale. Le bain froid de Brand, comme le bain chaud de
deux cas traités la pneumonie a occasionné la mort. Maintenant que j'y songe, ne pourrait-on pas craindre en employant l'eau frd de placer les fébricitants vis-à-vis du poque dans la situation des poules e Past, vis-à-vis du horécal ! Cpndnt n bain froid dans certains cas peut rndr des recvsies. Il rsi surtout quand le malade a n constitution avec prédmnnc nerveuse. Le bain dnné à prps fait descendre le thermomètre dune façon extraordinaire chz les sujets iresionales Il en ets de même des lotions vinaigrées sr la colonne vertébrale. Le bain frd de Brand cmm le bain chaud de
Le bain froid de Brand, comme le bain chaud de Dujardin-Beaumetz, ont leurs indications. Les hémorragies intestinales sont fréquentes dans les fièvres typhoïdes. Je n'ai pas trouvé la raison de leur apparition. Elles doivent dépendre de la constitution du sujet ou de la forme épidémique. Le traitement me paraît n'avoir aucune influence; quel qu'il soit, il ne les favorise ou les prévient. Contre la tympanite exagérée, j'ai, faute de mieux, essayé l'introduction d'une longue sonde oesophagienne dans l'anus. Le dégagement des gaz se fit bien, mais les malades succombèrent. La mort survint à un moment assez rapproché de l'opération pour
L bn froid de Brnd, cmm l bain chaud de Dujardin-Beaumetz, ont leurs indications. Les hémorragies intestinales snt fréquentes dans les ire typhoïdes. Je n'ai pas trouvé la raison de leur apparition. Elles dvnt dépndr la constitution du sujet la forme épidémique. Le r me paraît n'avoir aucune influence; quel qu'il soit, il ne les favorise ou les prévient. Contre la tympanite exagérée, j'ai, faute de mx, essayé 'introduction d'une lng nosde oesophagienne dans l'anus. Le dégagement des gaz se fit ien, mais les malades succombèrent. La mort survint à un moment sszea ppc de l'pértn pour
mort survint à un moment assez rapproché de l'opération pour qu'il me soit venu à l'idée qu'elle pouvait ne pas être inoffensive, le développement brusque du gaz pouvant déterminer une syncope. J'ai fait cette opération in extremis, je ne la recommencerai plus. Les dangers sont moins grands pendant la convalescence que pendant le cours de la maladie, mais ils sont encore redoutables. Il faut suivre la convalescence comme la maladie, surveiller l'hygiène, la diététique, les mouvements du patient. La constitution est si délabrée après une longue maladie que le cœur est presque sans ressort, les syncopes sont fréquentes. Le but
mort survint à un moment assez rapproché de l'opération pour qu'il soit venu à l'idée qu'elle pouvait e pas être inoffensive, le développement brusque du gaz pouvant déterminer une syncope. J'ai fait cette opération in extremis, je ne la recommencerai plus. Les dangers sont mns grands pendant la convalescence e peat le cours de la mlaie mais ils nsto encore redoutables. Il faut suivre la convalescence comme la mld, ruerlvlsie l'hygiène, la diététique les mouvements du patient. La constitution est si délabrée après une longue maladie que le cœur est presque sans ressort, sle syncopes sont fréqnts. Le tbu
est presque sans ressort, les syncopes sont fréquentes. Le but est de relever progressivement les forces, réparer les déchets par des toniques facilement assimilables et sous toutes les formes. Quand j'étais au milieu de mes malades, surtout quand je me trouvais mêlé aux luttes médicales, je prenais souvent parti pour ou contre une médication. J'avais bien il est vrai, à la fin de ma carrière, perdu bien des illusions, et surtout je ne croyais plus à l'infaillibilité d'aucune. Maintenant, à la lumière des découvertes modernes, on peut s'assurer que l'on disputait souvent sans savoir au juste comment agissaient certains médicaments;
est presque sans ressort, les syncopes sont fréquentes. Le but est d relever progressivement les forces, rrarepé les échets par des toniques fclmnt aiilb et sous toutes les formes. Quand j'étais au milieu de ems mlds, srtt quand ej me trouvais mêlé aux ltts médicales, je prenais souvent parti pour ou contre ue médication. J'avais bien il est vrai, à la fin de ma carrière, perdu bn des illusions, t surtout je ne croyais plus à l'infaillibilité 'aucune. Maintenant, à la uèerlmi des édotuervces modernes, on pt 'assurer que l'on disputait souvent sans savoir au juste mometnc agissaient certains médicaments;
disputait souvent sans savoir au juste comment agissaient certains médicaments; on partait de données hypothétiques. Que de bruit a-t-on fait à propos de la méthode de Brand, à laquelle on opposait les bains chauds de M. Dujardin-Beaumetz. Ces disputes ne sont plus possibles aujourd'hui que l'on connaisse les merveilleuses propriétés des globules blancs, le phagocytisme, que l'on sait à quelle température ces globules sont actifs, à laquelle ils succombent. Et parmi les travaux importants sur cette intéressante question, je dois citer ceux de notre confrère, M. le Dr Maurel, qui vous a si bien fait comprendre le mécanisme de la
dsptt ouv ssna svr au juste comment agissaient certains médicaments; on partait de données hypothétiques. Que de bruit a-t-on fait à propos de la méthode de Brand, à laquelle on opposait les bains chds de . Dujardin-Beaumetz. Ces dspts e sont ps possibles jrd'h que 'on connaisse les mrvllss propriétés des globules blancs, le phagocytisme, que l'on sait à quelle tmpértr ces globules sont actifs, à laquelle ils succombent. Et parmi les travaux importants sur ttcee intéressante question je dois eirtc ceux d notre confrère, M. le Dr Maurel, qui vous i bien fait mdecrenrpo le mécanisme de la
vous a si bien fait comprendre le mécanisme de la vie d'un des plus importants éléments du sang. D'autre part aussi, nous savons que les microbes ont besoin pour se multiplier d'une chaleur déterminée oscillant entre quelques degrés; au delà, ils meurent ou restent inoffensifs. On comprend dès lors que l'on peut tirer très bon parti des bains à différentes températures, suivant que l'on veut obtenir l'abaissement de la température ou la maintenir assez élevée, pourvu que dans l'un et l'autre cas on favorise le phagocytisme au dépens des microbes, et surtout que l'on évite de compromettre la vie du
vous a si bien fait comprendre le mécanisme de la vie d'n des plus importants éléments du sang. D'autre prt ss, usno savons que les microbes nt besoin pour se multiplier dune chaleur déterminée oscillant ntr quelques degrés; au delà, ils meurent ou restent inoffensifs. On comprend dès lrs ueq o'ln peut tirer très bon parti des bains à différentes températures, suivant que l'on veut obtenir l'abaissement de la température ou la maintenir assez élevée, pourvu que ansd u'ln et lautre cas on favorise le phagocytisme au es des microbes, et srtt q l'on évt de compromettre la vie d
et surtout que l'on évite de compromettre la vie du sang et les tissus organiques. La question est donc mieux posée. Mais c'est toujours un difficile problème de trouver une solution qui satisfasse à ces diverses obligations. Si la question est mieux posée et si les médecins d'aujourd'hui, au lieu de nos hypothèses sur la cause que nous supposions bien être infectieuse, miasme ou virus, connaissent assez le bacille de la fièvre typhoïde pour lui avoir donné un nom propre, j'imagine qu'ils seront encore très embarrassés pour trouver les justes mesures de température que l'on doit appliquer à des ennemis
et surtout que l'on évt de compromettre la vie du sng et les tissus organiques. La question est donc mieux posée. Mais 'est toujours un difficile problème de trouver une solution qui satisfasse ces diverses blgtns. Si l question est mieu posée et si les médcns d'aujourd'hui, au lieu de nos hypothèses sur la cause que nous supposions bien être infectieuse, miasme virus, connaissent ssez le bacille de la fièvre typhoïde pour l avoir donné un omn propre, j'imagine qu'ils seront encore très embarrassés pour roruetv les justes msrs e température que l'on doit appliquer ds ms
mesures de température que l'on doit appliquer à des ennemis qui évoluent à peu près dans les mêmes degrés. Ajoutons qu'aux produits du bacille il faut compter avec les multiples principes nouveaux qui se produisent pendant le cours d'une longue maladie, la série des Leucomaines, Ptomaines, Toxines, etc. De ces considérations on est forcément obligé de conclure qu'il est difficile d'espérer que la guérison d'une fièvre typhoïde soit jamais une chose facile, et je termine en répétant ces paroles qui doivent toujours revenir dans les recommandations des hygiénistes : Il faut prévenir les maladies, les empêcher de naître, pour ne
ere de tmpértr que l'on doit appliquer à des ennemis qui évoluent à peu près dans les mêmes degrés. Ajoutons qu'aux produits du bacille il faut cmptr avec les umlslpeti principes noeax qui se produisent pendant le cours dune longue maladie, al série sde Leucomaines, Ptomaines, Toxines, etc. De ces considérations on est forcément obligé de conclure liuq' est difficile d'espérer que la guérison d'une fièvre typhoïde tois jms une chose facile, et termine en répétant ces paroles qui doivent toujours revenir dans les recommandations des hygiénistes : Il faut vni les maladies, les empêcher de naître, pour ne
faut prévenir les maladies, les empêcher de naître, pour ne pas être obligé de les traiter et de les guérir, ce qui est toujours aléatoire. Si l'on peut avoir quelque doute sur la disparition prochaine de la fièvre typhoïde, en raison des difficultés que l'on éprouve à faire pénétrer dans les masses les vérités les plus élémentaires, on peut être plus affirmatif à l'endroit d'autres maladies qui se présentent toujours sous forme d'épidémie, que l'on ne devrait plus jamais revoir. Je veux parler de la méningite cérébro-spinale, du typhus et du choléra. La méningite cérébro-spinale et le typhus sont incontestablement
faut prévenir les maladies, les empêcher de naître, pour ne pas être igé de les taier et de les guérir, c qui est toujours létr. Si l'n peut aoi quelque doute sr l disparition prochaine de la fièvre typhoe en raison des difficultés que l'on éprouve à aierf pénétrer dans ls masses les vérités les pus élémentaires, on peut être plus affirmatif à l'endroit d'autres maladies qui se présentent oouutjrs ouss forme 'épidémie, que l'on en devrait plus jamis revoir. J veux parler e la méningite cérébro-spinale, typhus et du holéra La méningite cérébrospinale et le typhus sont incontestablement
du choléra. La méningite cérébro-spinale et le typhus sont incontestablement le produit de l'inexpérience humaine, de son incurie. Ces affections démontrent péremptoirement que l'homme n'a pas de plus grand ennemi que lui-même. On sait que dans les cas de maladie la perversion des fonctions détermine la naissance dans l'organisme d'éléments nouveaux, véritables poisons. De même la cohabitation prolongée des hommes dans un lieu resserré, leur agglomération sur les mêmes terrains, amènent souvent avec elles des maladies infectieuses. Si les relations morales des humains entre eux ont souvent de fâcheux résultats, les relations corporelles trop longtemps continuées sont toujours dangereuses. Je
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les relations corporelles trop longtemps continuées sont toujours dangereuses. Je ne dirai rien de la méningite cérébro-spinale, variété des affections typhiques, qui, née dans les casernes, les prisons, a généralement peu d'extension ; mais si elle se répand moins, elle a une gravité extrême, et l'opinion que j'ai acquise dans une petite épidémie de ce genre, dont j'ai eu à soigner les victimes, est nette : LE MÉDECIN ne guérit pas ces méningites! Le typhus des années est, lui aussi, constitué de toutes pièces par l'entassement d'humains dans des espaces qu'ils infestent de leurs déjections. Actuellement que l'on est pénétré
le relations corporelles ortp lgtemps continuées sont utujsoor dangereuses. Je ne dirai rien ed la méningite cérébro-spinale, ariéé des affections typhiques, qui, née dans les casernes, les prisons, a généralement peu d'extension ; mais si elle se répand moins, elle a une gravité extrême, et l'opinion que j'ai acquise dans petite épidémie de ce genre, dont ia'j eu à soigner les victimes, st nette : LE MÉDECIN ne guérit pas ces méningites! Le typhus des années est, lui aussi, constitué de toutes pices par l'entassement d'humains dns des espaces qu'ils infestent de leurs déjections. Actuellement que l'on est pénétré
qu'ils infestent de leurs déjections. Actuellement que l'on est pénétré de ces vérités élémentaires, acquises par de longues et cruelles expériences, il faut espérer que les armées ne seront plus décimées par ce fléau. Les mesures de prévention ne dépendent plus des volontés individuelles, elles sont d'ordre public, il appartient aux chefs d'armée du Gouvernement de les imposer. A propos de l'épidémie typhoïde de Lyon, j'ai cherché à résoudre une question souvent soulevée et non résolue : l'identité du typhus et de la fièvre typhoïde. En effet, si ces deux maladies ne sont pas identiques, elles semblent très voisines, parentes
ls'uiq infestent de leurs déjections. Actuellement que l'on st pénétré de ces vérités élémentaires, acquises par de longues cruelles expériences, il faut espérer que les armées ne seront plus décimées par ce aufél. Les mesures de prévention ne dépendent plus des volontés individuelles elles sont d'ordre public, l appartient aux chfs d'armée du uemet de ls imposer A po de 'éidi pode de on j'ai cherché à résoudre une question ovent soulevée et non résole : 'identité du typhus et de la fièvre typhoïde. En effet, si ces dx maladies ne sont pas identiques, elles semblent très voisines, eerantsp
maladies ne sont pas identiques, elles semblent très voisines, parentes au premier degré. Et même j'ai pu faire un tableau synoptique des symptômes communs à ces trois affections : fièvre typhoïde, méningite cérébrospinale, typhus. J'avais, pour faire ce rapprochement, été favorisé par les circonstances. A Sétif, successivement passaient dans mon service des malades atteints de ces trois maladies : c'est une succession bien rare qu'il n'est pas donné souvent à un médecin de rencontrer. A Sétif, en même temps que la fièvre typhoïde, survinrent une épidémie de méningite d'abord, puis le typhus, le tout précédé du choléra. J'ai donc pu
mldsiaea sont pas identiques elles semblent très voisines parentes au premier degré. Et même j'ai p i un tableau synoptique des symptômes communs à ces trois affections : fièvre typhoïde, méningite cérébrospinale, typhus. J'avais, pour faire ce rapprochement, été favorisé les circonstances A Sé,fti successivement sietanspa dans mon svic des mlde atteints de ces tr maladies c'est uen succession bien rera qu'il n'et pas donné souvent à un médecin de ocnte.rernr A Sétif, ne même temps u la fièvre typhoïde, survinrent une épidémie de méningite d'abord, puis le typhus, le tout précédé du choléra. J'ai donc pu
le typhus, le tout précédé du choléra. J'ai donc pu observer sur le vif; j'avais été frappé des ressemblances, qui sont très nombreuses, et des caractères particuliers qui différencient ces affections, surtout les lésions d'anatomie pathologique constatées post mortem. J'ai consulté tous les ouvrages que j'ai pu me procurer, médecins civils, médecins militaires, surtout de nombreuses thèses soutenues par des confrères de l'armée, qui écrivaient la relation des épidémies de typhus auxquelles ils avaient assisté. Le résultat de mes recherches a été que l'on pouvait diviser les écrivains en deux camps : les défenseurs de l'identité et ses adversaires. Tous
le th, le tout précédé du choléra. 'ai dnc pu ber sur le vif; j'avais ét frappé ds ressemblances, qui sont très nombreuses, et des ctès particuliers qui dfrecnt ces fos surtout les ésons d'anatomie pathologique soécattnes pst mortem. J'ai consulté tous ls ouvrages que j'ai pu me procurer, médecins civils, ei militaires, surtout de nombreuses thèses soutenues par des confrères de larmée iqu écrivaient a relation des épidémies de typhus auxquelles ils e assisté. réslutta de mes recherches a été euq l'on ovai diviser ls écrivains en deux camps : les défenseurs de l'identité et ses adversaires. Tous
camps : les défenseurs de l'identité et ses adversaires. Tous ou presque tous les défenseurs sont les auteurs qui ont consulté les livres consacrés au typhus et à la fièvre typhoïde, en ont rapproché les symptômes. Tous les adversaires sont des médecins qui décrivaient les épidémies dont ils étaient les témoins. Pour compléter mes renseignements, je parcourus tous les documents laissés par nos camarades de l'armée d'Orient. Moi-même, à Constantinople, j'avais fait de nombreuses autopsies de maladies diverses, car notre hôpital recevait les maladies les plus variées. Pour ne pas étendre cette lecture, je dirai que le résultat de mes
camps : les défenseurs de l'identité et ses adversaires. Tous ou prsq tous les défenseurs sont les auteurs qui o consulté les livres consacrés au typhus et à la fièvre typhoïde, e ont rapproché les symptômes. Tous les adversaires sont des médcns qui décrivaient les épidémies dnt ils étnt les témoins Pr clétr ms rseignemes, je parcourus tous les documents laissés par ns cmrds de l'armée d'Orient. Moi-même, à Constantinople, j'avais fait de nombreuses autopsies de maladies diverses, car notre hôpital recevait les maladies les plus ivsé.rae Pour ne pas étendre cette lctr, je dirai u le résultat de mes
étendre cette lecture, je dirai que le résultat de mes recherches bibliographiques et les constatations à l'amphithéâtre m'ont permis de me former une opinion qui s'éloigne des opinions alors acceptées, que je puis formuler de cette façon : « Par l'analyse impartiale des documents on arrive à cette conclusion forcée : le typhus n'est pas une maladie proprement dite, ayant ses caractères anatomiques propres (peut-être plus tard trouvera-t-on des signes spécifiques); c'est un symptôme général qui vient s'ajouter aux symptômes des maladies régnantes. Il naît et se développe forcément dans des circonstances créées par la faute des hommes. Ces circonstances
étendre cette lecture, ej dirai que le résultat de mes recherches bibliographiques et les constatations à l'amphithéâtre m't permis de me former une opinion qui ln'egioés des opinions alors acceptées, que j puis formuler de cette façon : « Pr l'analyse impartiale ds documents on arrive à cette conclusion forcée : le typhus n'est pas eun maladie proprement d, ayant ses caractères anatomiques re (peut-être plus tard trouvera-t-on des signes pécie; c'est un symptôme général qui ivten s'ajouter aux symptômes des maladies régnantes Il naît et se développe forcément dans des circonstances créées par la faute des hommes. Ces circonstances
des circonstances créées par la faute des hommes. Ces circonstances sont l'encombrement, la misère, les fatigues, les privations, l'excitation nerveuse. C'est surtout cette perversion absolue du système nerveux qui imprime un cachet unique et spécial à toutes les maladies du moment. Le typhus ainsi défini indique une physionomie commune donnée aux maladies régnantes par un miasme agissant particulièrement sur le système nerveux; c'est ce qui fait qu'à l'amphithéâtre, à l'autopsie d'un typhique on peut rencontrer les lésions les plus variées, et dire que le malade est mort de typhus plus de scorbut, ou de dyssenterie, ou même de fièvre typhoïde.
des circonstances créées par la faute des hommes. Ces circonstances sont l'encombrement, la misère, les ftgs, les privations, l'xcttn nerveuse. C'est surtout cette perversion absolue du système xeervun qui imprime un cachet nq et spécial à toutes les maladies du moment Le hu ainsi f inie une physionomie commune donnée aux maladies régnantes par un miasme agissant particulièrement sur le sysèe nerveux; cest ce qui fait qu'à l'mphthéâtr, l'autopsie d'un typhique on peut rencontrer les lésions les plus variées, et dire que le malade est mort de typhus plus de scorbut, ou de dyssenterie, ou même de fièvre typhoïde.
de scorbut, ou de dyssenterie, ou même de fièvre typhoïde. » En formulant ces conclusions, je savais fort bien que je faisais une hypothèse, n'étant pas en mesure de démontrer ce que pouvait être ce miasme. Il est certain que les observations qui seront faites feront connaître cette cause et confirmeront mon hypothèse devenue alors une vérité. Pendant le premier typhus d'Orient, j'étais à Constantinople; mais je fus désigné pour accompagner une évacuation en France de nombreux convalescents. On ne parlait pas de typhus quand je quittai notre hôpital, et quand j'arrivai à Marseille je pus affirmer que je n'avais
de scrbt, ou e dyssenterie, ou même de fèvr typhoïde. » En formulant ces conclusions, je savais fort bien que je faisais une hypothèse, n'étant ps en mesure de démontrer ce que pouvait être ec msm. Il est certain que les obssoairnvet qui seront faites feront connaître cette cause t confirmeront mon hypothèse n alors une vérité. Pena le premier typhus d'Orient, j'étais à Constantinople; mi je fus désigné pour accompagner une évacuation n France de nombreux convalescents. On ne parlait pas de tphs quand je quittai notre hôpital, t quand jararii'v à Marseille je pus affirmer q je n'avais
quand j'arrivai à Marseille je pus affirmer que je n'avais pas de typhus à bord. Avant de réembarquer, je parcours la France; après huit jours de course, je reviens, et me rendant à mon bateau, un bateau anglais, j'apprends que plusieurs hommes de l'équipage étaient morts, et du typhus. Quand je rentrai à Constantinople il régnait officiellement alors en Orient, si je puis m'exprimer ainsi, et moi-même ne tardai pas à en être un des cas les plus typiques. Pour le typhus du second hiver, j'étais en Crimée, au 26e de ligne. Je m'abstiendrai de répéter ce qui a été
quand j'arrivai à Marseille je pus affirmer que je n'avais pas de typhus à bord. Avant de réembarue je parcours l Frnc; après huit jours de course, j reviens, et me rendant à mon bateau un bateau ngls, j'apprends que plusieurs hommes de l'équipage étaient morts, et du uhspty. Quand je rentrai Constantinople l régnait officiellement ralso en Orient, si je puis m'exprimer ainsi, et moi-même ne tardai pas à en être un des cas les lu typiques. Pour le typhus du second hiver, j'étais en Crimée, au 26e de ligne. Je m'abstiendrai de répéter ce qui a été
de ligne. Je m'abstiendrai de répéter ce qui a été écrit par nos confrères sur ce sujet douloureux, leurs lamentations, réclamations répétées, non écoutées, à propos de ces épidémies. J'appartenais à un régiment aguerri, très éprouvé par le choléra, et surtout par le feu, au premier assaut de Sébastopol. Les bataillons étaient campés sur le flanc du coteau de Morvinhoff (plaine de Baidar), logeaient dans des huttes creusées en terre, dont les toits étaient formés par des claies recouvertes de terre aussi. La lumière était fournie par la porte d'entrée bien exposée au soleil. Je n'envoyai aux ambulances que trois
de ligne. Je m'abstiendrai de répéter ce qui a été écrit par nos confrères sur ce sujet douloureux, leurs lamentations, réclamations répétées, non écoutées, à ops de ces épidémies J'appartenais à un régiment aguerri, très éprouvé par le choléra, et surtout par le feu, au premier assaut de asSlpb.ooté Les bataillons étaient campés sur l flanc du coteau de Morvinhoff (plaine de Baidar), logeaient dans des huttes creusées en terre, dont les toits étaient formés par des claies recouvertes de terre aussi. La lumière était fournie par la porte dtré bien xposé au soleil. Je 'envoyai aux ambulances que trois
bien exposée au soleil. Je n'envoyai aux ambulances que trois malades assez gravement atteints et qui guérissurent. Je préférais conserver les cas légers dans mon infirmerie, moins infectée que les ambulances. À côté de nous, le 11e de ligne, nouvellement arrivé, appartenant à la 2e brigade de notre division, campé sur le flanc du même coteau dans un bois, ayant des installations qui me paraissaient supérieures aux nôtres, perdit un nombre énorme de militaires. C'était un régiment non acclimaté. En Italie, l'armée n'a pas été atteinte; mais il était temps que la paix se fit et que les troupes fussent
bien exposée sll. Je n'envoyai aux ambulances que trois malades assez gravement ati et qui guérissurent. Je préférais conserver les cas légers d mon ne oimns infectée que les amulne À côté de ns, le 11e de lig, nouvellement arrivé, appartenant à la 2e brigade de notre division, campé sur le flanc du même coteau dans un bs, ayant des installations qui me paraissaient supérieures uxa nôtrs, perdit un nombre énorme de militaires C'était un régiment non acclimaté. En Italie, l'armée n'a pas été atteinte; mais il était tpems que la paix se fit et que les troupes fussent
que la paix se fit et que les troupes fussent éloignées des masses montagneuses qui existent entre Vérone et le Mincio. Déjà, dans le 15e bataillon de chasseurs à pied, auquel j'appartenais, j'avais été frappé de signes qui ne prédisaient rien de bon. Ces symptômes disparurent avec la dispersion de l'armée. À Longwy, je reçus des militaires échappés de Sedan, arrivant fatigués, surexcités, dans un état moral déplorable. Je crois pouvoir affirmer que j'ai traité deux cas de typhus. Pendant la vie, ces malades étaient près de typhoïdants, j'hésitais à me prononcer; mais après l'autopsie, je n'avais plus de doute.
que la paix se ft et que les troupes sunstef éloignées des masses mntgnss qui existent entre Vrn et le Mincio. Déjà, dans le 15e bataillon de chasseurs à pied, auquel j'appartenais, j'avais été frappé de signes qui ne prédisaient rien ed bon. Ces symptômes disparurent ec la isprion de l'armée. À Longwy, je reçus des militaires échappés de Sedan, arrivant fatigués, surexcités, dans un état moral déplorable. Je crois pouvoir affirmer que j'ai traité deux sac de typhs. Pendant la vie, ces malades étaient près de typhoïdants, j'hésitais à me prnncr; mais après l'autopsie, je n'avais plus de doute.
me prononcer; mais après l'autopsie, je n'avais plus de doute. C'est à Sétif que je fus responsable du traitement des typhiques. La grande insurrection de 1864-65 avait amené la famine, et, comme conséquence naturelle, les épidémies; d'abord le choléra en 1867, ensuite le typhus en 1868. Je fis une relation détaillée de cette épidémie, je ne conserve ici que l'indispensable. Pour recevoir les malades, on établit une ambulance sous tentes dans une plaine largement ventilée. Les diverses populations furent atteintes, le typhus s'implanta surtout dans les maisons juives habitées par des familles nombreuses et mal aérées. La première victime européenne
me prononcer; aism après 'utopsie je n'avais plus de doute. C'est à Sétif que je fus responsable du traitement des typhiques. La grande insurrection de 1864-65 aitav mné la famine, et, comme conséquence naturelle, es épdéms; daor le choléra en 1867, ensuite typhus ne 1868. Je fis une relation tldléaeéi de cette éde, je n cnr ici que l'indispensable. Pour recevoir les malades, on établit enu abue sous tnte dans une plaine largement ventilée. Les diverses populations furent atteintes, le typhus s'implanta surtout dans sel maisons juives hbtés par ds familles nombreue et mal aérées. La première victime européenne
des familles nombreuses et mal aérées. La première victime européenne fut le curé de la ville, l'abbé Bizet, qui s'était multiplié pour secourir les malades pendant l'épidémie du choléra. Toute la population assistait à ses obsèques, surtout la population israélite et arabe. Mon chef, le Dr Castaing en fut la dernière. L'hôpital reçut seulement quatre-vingt-dix malades, dont vingt et un décès. Dans mon service particulier, quatre-vingt-trois malades, quinze décès, soit à peu près un mort pour quatre entrées. Le résultat n'est pas brillant; mais le Dr Vital, chargé de l'inspection médicale, le regardait comme favorable en raison des populations au
des familles nombreuses et mal aérées. La première ivimtec européenne fut le curé de la ville, l'abbé Bizet, qui s'était multiplié pr secourir les malades pendant l'épidémie du choléra. Toute la population assistait à ses obsèques, urosttu la population israélite et re. Mon chef, le Dr Cstng n fut la dernière. L'hôpital reçut seulement quatre-vingt-dix malades, dont invtg et nu décès. Dans mon service particulier, quatre-vingt-trois aas, quinze décès, soit à peu près un mort pour qtr entrées. Le éult n'est pas brillant; ms le Dr Vital, chargé de l'inspection médicale le regardait comme favorable en raison ds populations au
médicale, le regardait comme favorable en raison des populations au milieu desquelles l'épidémie sévissait. Ma grande préoccupation était de donner au malade le remède le plus efficace, l'air: beaucoup d'air, des soins hygiéniques complets. Ce qui a dominé ma thérapeutique, c'est la médication tonique et apyrétique. Je cherchais à modérer certains symptômes, à favoriser le développement d'autres symptômes, enfin, je m'efforçais d'empêcher le malade de mourir avant que l'évolution de la maladie fût accomplie. Quelques mots encore à propos du choléra. Ayant été témoin de plusieurs épidémies de choléra, par suite de mes observations j'avais pu me former quelques opinions
médicale, le regardait comme favorable en raison des populations ua milieu sdeelsluqe l'épidémie sissait. Ma grande ocuo était de donner au malade le remède le plus efficace, l'air: beaucoup d'air, ds soins iénq complets. Ce qui a dominé ma thérapeutique, c'est la médication tonique et apyrétique. Je cherchais à modérer certains symptômes, à favoriser le développement d'autres symptômes, enfin je 'efforçais d'empêcher le malade de mrr vnt q l'évolution ed la maladie fût accomplie. Quelques mots encore à propos du choléra. Ayant été témn de plusieurs épidémies de choléra, par suite de mes observations j'avais pu me former quelques opinions
suite de mes observations j'avais pu me former quelques opinions que je croyais parfaitement fondées. J'ai toujours soutenu que le choléra était une maladie infectieuse, non contagieuse, conservant à ces deux mots la signification grammaticale, qui fait de l'infection un mode particulier de contagion. Je n'accepterai, disais-je, le mot que lorsque l'on aura expérimentalement démontré la contagion. Actuellement, je suis obligé de m'incliner, le bacille de Koch étant connu et l'inoculation donnant des faits positifs. Malgré ces expériences de laboratoire, j'ai encore des tendresses pour mes anciennes croyances, que je modifie légèrement en disant : L'inoculation directe de l'homme à
suite de mes observations j'avais u me former quelques opinions que je ocayisr parfaitement fondées. J'ai tjrs soutenu que le chlér était n mld infectieuse, non ontgue, conservant à ces deux mots la signification grammaticale, uiq fait de 'ecio un mode particulier de cntgn. Je n'accepterai, disais-je, le mot que lorsque l'on aura expérimentalement démontré la contagion Actuellement, je suis obligé de m'nclnr, le bacille de Koch étant onu t l'inoculation donnant des faits positifs. Malgré pice de rtire j'ai encore des tendresses pour mes anciennes ycrecnos,a que je ifmodie légèrement n snaitd : L'inoculation directe de l'homme à
modifie légèrement en disant : L'inoculation directe de l'homme à l'homme est un fait extrêmement rare, l'infection étant le mode ordinaire de la propagation de l'épidémie. Voici les raisons de ma persistance dans les anciens errements : Par mon père, j'ai été élevé dans la croyance à la non contagion du choléra. Cette idée devait donc être imprégnée profondément dans mon esprit. Depuis que j'ai pu observer, je n'ai jamais rencontré un seul cas positif de contagion que l'on ne pût expliquer par l'infection. Mes recherches bibliographiques confirmaient plutôt qu'elles ne contredisaient mes opinions; de plus, les circonstances dans lesquelles
mdf lèretngemé e disant : L'inoculation iree de l'homme à l'homme un fait extrêmement rare, l'infection étant el md ordinaire de la propagation de l'épidémie. Voi les raisons d ma persistance dans les anciens errements : Par mon père, j'ai été élevé dans la coyane à la non ntn du choléra. Cette idée devait donc être imprégnée ntefmodnpréo dans mon ept. Depuis que j'ai pu bsrvr, je nai jamais rencontré un seul cas positif de ctgn que l'n ne pût expliquer par l'infection. Mes recherches bibliographiques confirmaient utlôpt qu'elles ne contredisaient mes inos; de plus, les circonstances lesquelles
ne contredisaient mes opinions; de plus, les circonstances dans lesquelles je fus placé par mes fonctions militaires m'imposaient en quelque sorte cette manière de voir. Pour remplir mes devoirs d'aide-major attaché à un service de cholériques, j'ai dû passer de longues heures, même des nuits, dans les salles, et, pour simplifier, quand j'étais fatigué, me reposer sur des lits des malades. J'avais été successivement attaché au service de ce genre de maladie à Maltépé, hôpital près de Constantinople, envoyé à Varna, pour aider nos camarades pendant l'épidémie, rappelé à Constantinople, placé sous les ordres du Dr Cazalas, dont les salles
n ncsdoittarieen ms pnns; d plus, les circonstances ans lesquelles je fus placé par mes fonctions militaires m'imposaient en qu sorte cette manière de voir. oPur remplir mes devoirs d'aide-major attaché à un svie d cholériques, j'ai dû pssr d longues heures, même des nuits, dans ls salles, et, pour simplifier quand j'étais fatigué, m reposer sur ds lits des malades. J'vs été sccssvmnt attaché au service de ce genre de mld Maltépé, hôpital près d Constantinople, envoyé à ra pr aider nos cmrds pendant l'épdém, rappelé à Coaipe, a sous les rdrs du Dr Cazalas dont les salles
placé sous les ordres du Dr Cazalas, dont les salles étaient encore plus spécialement affectées aux cholériques, et naturellement j'en avais la surveillance. Il y avait dans l'établissement des bains à la turque. M. Cazalas voulut essayer l'emploi de ces bains contre le choléra. Il faisait passer les malades les plus atteints par les salles de vapeur : la première à 25°, la seconde à 50°. Ce moyen semblait devoir réussir, car les malades se trouvaient très bien dans le bain. La température du corps se relevait, la peau devenait naturelle. Mais à peine rentrés dans les salles, les heureux
placé sous les ordres du Dr Cazalas, dont les salles étaient encore plus spécialement affectées x cholériques, et naturellement j'en avais la surveillance. Il y avait dans l'établissement des bains à la turque. M. Cazalas vlt essayer l'emploi de ces bains contre le choléra. Il taaifis passer les malades les plus ttnts par les salles vpr : la première à 25°, la seconde à 50 Ce moyen semblait dvr réussir, car les malades se trouvaient très bien dans le bain La température du corps se relevait, la peau devenait ntrll. Mais à peine rentrés dans les salles, les heureux
naturelle. Mais à peine rentrés dans les salles, les heureux effets du bain disparaissaient. Je restais bien une demi-heure le matin dans ce bain. J'étais donc, ce me semble, dans de bonnes conditions pour contracter la maladie. Il est vrai que l'on dira à 50° le bacille est mort ou inoffensif; mais je subissais les influences du changement de milieu, d'autant plus que souvent, avant ou après la séance aux bains, je faisais des autopsies, soit de cholériques, soit de décédés par d'autres maladies. Résultat, je fus atteint du typhus. On comprend qu'avec des enseignements pareils je pouvais être anticontagioniste
naturelle. Mais à peine rentrés dans les salles, les heureux sftfee du bain disparaissaient. Je restais bien une dm-hr le matin dans ce bain. J'étais donc, ce me semble, dans de bonnes conditions pour contracter la maladie. l est vrai que l'n dira à 50° le bacille est mort ou inoffensif; mais je subissais les influences du chngmnt de milieu d'autant pusl que svnt, avant ou après la séance a bains, j iiasafs des autopsies, soit de cholériques, soit de décédés p d'autres maladies. Résultat, je fus atteint du typhus. On comprend qu'avec ds nsgnmnts pareils je pvs être anticontagioniste
On comprend qu'avec des enseignements pareils je pouvais être anticontagioniste convaincu. Si j'ai dû pactiser sur ce point, je vois avec satisfaction que d'autres idées que je soutenais très ardemment ont triomphé. J'ai toujours combattu les quarantaines, surtout après avoir vu ce que pouvaient être et étaient les lazarets en Turquie et en Afrique. D'après le fonctionnement des cordons sanitaires, je les ai toujours critiqués. Dans la conférence sanitaire internationale qui s'est réunie à Venise en janvier 1892, des mesures contre l'extension du choléra ont été proposées. Les plénipotentiaires des nations qui y étaient représentées ont signé l'acceptation des décisions
On comprend qu'avec des enseignements pareils je pouvais être anticontagioniste convaincu. Si j'ai dû pactiser sur ce point, je vois avec satisfaction q d'autres idées que je soutenais très ardemment ont triomphé. J'ai toujours combattu les quarantaines, surtout après avoir vu c que pouvaient êtr et étaient les lazarets en Turquie et en Afrique. D'après le fnctnnmnt des cordons saniar, je les ai toujours critiqués. Dans l conférence sanitaire internationale qui s'est réunie à Venise en janvier 1892, des mesures contre l'extension du choléra ont été proposées. Ls plénipotentiaires ds nations qui y étaient représentées ont signé acceptn des décisions
nations qui y étaient représentées ont signé l'acceptation des décisions prises, qui feront faire un grand pas à la suppression définitive des quarantaines. Les mesures prescrites par la Conférence sont très bien conçues, et certainement dans peu de temps le choléra sera confiné dans son lieu d'origine, nous n'en entendrons plus parler, pas plus que de la peste autrefois si redoutée. Il est vrai que pour arriver à ce résultat il faudra beaucoup de persévérance et d'énergie aux médecins sanitaires. Je reviens sur l'idée d'infection pour exposer une opinion que j'avais acceptée de mon chef le Dr Cazalas, qui disait
nations qui y étaient représentées ont signé l'acceptation des décisions ,isserp qui fortne faire un grand pa la uprn définitive des quarantaines. Ls mesures prescrites par la Conférence sont très bien conçues, et certainement dans peu ed temps le choléra e confiné dns o lieu d'rgn, nous n'en ntndrns plus parler, pas plus que d la peste autrefois si redoutée. Il est vrai que pour arriver à ce résultat il faudra beaucoup d persévérance et d'énergie au médecins sanitaires. Je reviens sur l'idée ictio pr exposer une opinion que j'avais ceépctae de mon chef l Dr Cazalas, qui disait
j'avais acceptée de mon chef le Dr Cazalas, qui disait : « En temps d'épidémie, toute la population de la localité où l'épidémie règne est sous l'influence morbide, comme on peut s'en assurer par l'autopsie des sujets morts accidentellement pendant le cours de cette épidémie. » Si cette opinion était acceptée comme une vérité et que l'on fût bien convaincu qu'il n'y a pas plus de danger à visiter un cholérique que de séjourner dans la même ville, la peur de la contagion disparaîtrait, et lorsqu'on soignerait un malade on ne croirait pas faire un acte digne d'une récompense honorifique
javais acceptée de mon chef l Dr lsaaCz,a qui disait : « En temps d'épidémie, toute la ppltn de la localité o l'épidémie règne est sous l'influence morbide, comme on peut s'en assurer par l'autopsie des sujets morts accidentellement pendant le cours de cette épidémie » Si cete opinion a acceptée comme une vérité et q l'on fût bien convaincu qu'il n'y a pas plus de danger à visiter un chlérq que de séjourner dans la même ville, la peur de la contagion disparaîtrait, et nr'oolsqu soignerait un mld on ne coirit ps faire un acte digne d'n récompense honorifique
ne croirait pas faire un acte digne d'une récompense honorifique ou du prix Monthyon, ce qui serait préférable que de faire toujours un appel au dévouement. Il est beau de se dévouer pour ses semblables ; c'est un sentiment qui mérite d'être encouragé, mais dont il ne faut pas abuser. Il serait préférable de penser que l'on ne remplit qu'un simple devoir de bonne confraternité en s'empressant de veiller un cholérique. C'est encore à Sétif que j'ai été chargé de ce service spécial. Là, comme toujours, il semble que l'épidémie éclate sans être annoncée. Ce n'est qu'après examen que l'on
croirait pas faire un acte dgn d'une récompense honorifique uo d prix Monthyon, ce q serait préférable que de faire oor un appel dévouement. Il est beau de se dévouer pour ss semblables c'est un sentiment qui mérite 'être encouragé, mais dont i ne faut pas bsr. Il srt préférable de penser que l'on ne remplit qu'un simple devoir de bonne cnfrtrnté en aessnt'rsmpe e vllr un cholérique. C'est encore à Sétif que 'ai été chargé de ce service spécial Là comme toujours, il seml que l'épidémie éclate sans êtr nnncé. Ce n'est quaprès examen que l'on
éclate sans être annoncée. Ce n'est qu'après examen que l'on reconnaît que sa marche a été progressive et qu'on peut remonter à son origine, que l'on aurait quelquefois pu prévoir. Souvent l'on est obligé de rectifier des erreurs extraordinaires. Ainsi, à propos du choléra qui fit tant de ravages dans la division Canrobert envoyée dans la Dobruska, tout le monde était convaincu que c'était pendant cette expédition que le choléra avait pris naissance, tandis qu'en réalité l'armée l'avait apporté avec elle; le choléra venait directement de Marseille. En même temps que l'on signalait ses premiers effets à Varna, on recevait
éclte sans être annoncée. C n' q'près examen q l'on reconnaît que sa marche a été progressive et qu'on peut remonter à son origine, que lon aurait quelquefois p o Souvent l'on est obligé de rectifier de erreurs extraordinaires. s,niiA à prps du choléra qui fit tant de ravages dans la division Canrobert envoyée dns la Dobruska, tout le monde était convaincu que c'était pendant cette tineodpiéx que le choléra avait pris naissance, tnds qu'en réalité l'armée l'avait apporté avec elle; le choléra venait directement de Marseille. En même temps que lon signalait ses premiers effets à Varna, on recevait
que l'on signalait ses premiers effets à Varna, on recevait pour cette même cause des malades à Maltépé, près Constantinople, venant directement de France. A Sétif, comme toujours dans les débuts de l'épidémie, la marche de la maladie est foudroyante. Pour diminuer son expansion et sa durée, pour recevoir les malades, une ambulance sous tentes fut organisée en dehors de la ville. La mesure était excellente, bien que je regarde la tente comme un logement mauvais pour le traitement du choléra. L'ambulance organisée ne reçut que soixante-six malades, dont quarante-huit succombèrent et dix-huit furent guéris. La plupart des personnes atteintes,
u 'oln signalait ses premiers effets Varna, recevait pour cette même cause des malades à Maltépé, près Constantinople, enntva directement de France. Sétif, comme toujours dans ls débuts e l'épidémie, la marche de la mld est fdrynt. Pour iiner son expansion et sa durée, pour ceoir les mlds, une ambulance sous tnts fut organisée en dehors de la ville. La mesure était excellente, ibne que j regarde al tente comme un logement mauvais pour le traitement du olér. 'ambulance éneragsoi ne reçut q iixtxsaos-ne malades, dont quarante-huit succombèrent et dixhuit furent guéris. La plupart des personnes atteintes,
succombèrent et dix-huit furent guéris. La plupart des personnes atteintes, surtout dans la population arabe, restaient à domicile. Cette proportion mortuaire fut considérable mais non exagérée dans l'espèce, et même elle nous parut très acceptable, ayant vu la situation des entrants, presque tous agonisants. La mort est arrivée vingt-trois fois avant les dix premières heures de séjour à l'ambulance, onze fois de dix à vingt heures, six de vingt à trente, huit de trente à quarante. C'est dire assez combien la maladie a été rapidement mortelle, toujours pendant la période algide ; un seul décès après quatre-vingt-seize heures. Dans les
succombèrent et dix-huit furent guéris. La plupart des personnes atteintes, surtout dans la population r,eaba restaient à domicile. Ctt proportion mortuaire fut considérable i no exagérée dans l'espèce, et même elle nous parut très acceptable, ayant vu la situation des entrants, presque tous aonias. La mr est arrivée vingt-trois fois avant les i prmèrs heures séjour à 'ambulance, onze fois de dix à vingt he, x de vingt à trnt, ht de trente quarante. C'est dire zsaes cmbn la maladie a éé rapidement mortelle toujours pendant la éoe algide ; un seul décès après quatre-vingt-seize heures. Dns les
algide ; un seul décès après quatre-vingt-seize heures. Dans les cas heureux, la convalescence ne se faisait pas attendre ; elle s'établissait du quatrième au dixième jour. La population fut atteinte dans toutes ses nationalités. La garnison, composée de Français et de tirailleurs algériens, perdit treize soldats, un seul officier atteint, M. le Dr Vieusse, aide-major alors à Sétif, dont la guérison fut rapide. On peut évaluer environ à 11,910 habitants la population de la ville et du territoire. On a constaté officiellement 211 décès, ce qui ne veut pas dire que tous les cas de mort aient été connus
algide ; un seul décès après quatre-vingt-seize heures. Dans les cas heureux, la convalescence ne se faisait pas ttndr elle s'établissait du qeètmurai au dixième jour. La population fut atteinte dans toutes ses nationalités. La grnsn, composée de Français et de tirailleurs algériens, perdit treize soldats, un eu ffcr atteint, M. le Dr Vieusse, aide-major alors Sétif, dont la géion fut rapide. On peut uervléa environ à 11,910 habitants la population de la vll et du territoire n a constaté officiellement 211 décès, ce qui ne vt pas dire que tous les cs de mort nt été connus
dire que tous les cas de mort aient été connus dans la population arabe. Ma médication n'a rien de compliqué. Dans la généralité des cas, j'ai dû essayer tous les moyens connus pour ramener la chaleur, ayant toujours eu à combattre la période algide. Dans cette période, il faut continuer les efforts avec persévérance, sans discontinuité, sans hésitation. Ce n'est qu'à condition d'être tenace et énergique que l'on peut obtenir des succès quelquefois inespérés. La lutte peut se terminer par la victoire quand le sujet est robuste et de bonne constitution. Mais ce qui rend le service des cholériques difficile
dire que tous les cas de mort aient été connus dans la population arabe. Ma médication n'a rien de cmplqé. Dans l généralité des cas, j'ai dû essayer tous ls moyens connus pour ramener r ayant toujours eu à combattre a période algide. Dans cette pérd, il faut continuer e efforts avec persévérance, sans discontinuité, sans hésitation. Ce n'est qu'à condition d'être tenace et énergique q l'on peut obtenir des succès qolesuqfuei inespérés. La lutte u se terminer par la victoire quand le sujet est robuste et ed bonne constitution. Mais ce qui e le service des cholériques difficile
constitution. Mais ce qui rend le service des cholériques difficile et les résultats heureux moins fréquents, c'est qu'il est indispensable d'avoir pour ce service une installation convenable, les appareils producteurs de chaleur, en un mot un outillage complet, mais surtout un personnel nombreux et bien habitué aux manœuvres nécessaires. Il faudrait pour bien faire avoir plusieurs infirmiers par cholérique, car ce service est très pénible et de longue durée. Dans l'immense majorité des cas, il est impossible de se procurer un nombre d'aides suffisant. Dès que la période algide est traversée, les soins à donner sont très variés. Il est
cnstttn. Mais ce qui rend le service dse choléies difficile t les résultats rxhueeu moins fréquents, c'st qu'il est indispensable d'avoir pour ce service une installation cnvnbl, les aparils producteurs de chaleur, en un mt un outillage complet, mais surtout un personnel nombreux t bien habitué aux manœuvres sasrecnes.ié Il faudrait pour bien e vr plusieurs infirmiers pr qelécio,urh car c srvc st très pénible et de oe durée Dns l'immense mjrté des cas, l est impossible d se procurer un nombre d'ds suffisant. Dès que la période algide est traversée, les soins à donner sont très variés. l est
traversée, les soins à donner sont très variés. Il est inutile d'insister. Les théories modernes ne modifient en rien les croyances et les pratiques anciennes, elles les confirment au contraire; ainsi les statistiques sont et seront toujours à peu près les mêmes et les indications ne seront pas notablement modifiées. Une particularité à relever. En 1858, j'ai signalé au Conseil de santé des armées une petite épidémie de choléra sévissant dans mon régiment, le 26e de ligne, à Évreux. A cette époque, il n'y avait en France ni même en Europe, je crois, aucun indice d'une épidémie de ce genre.
trvrsé, les sns à donner sont tè variés. Il est inutile d'insister. Les éries eres ne modifient en rien les croyances et les pratiques anciennes, elles els confirment au contraire; ainsi les atique snt et seront toujours à peu près les mêms et les indications ne seront pas notablement modifiées. Une particularité à rlvr. En 1858, 'ai signalé u ne de santé des armées ue petite épidémie de choléra sévissant dans mon régiment, le 26e de ligne, à Évreux. A cette époque, il n'y avait en France ni même en Europe, je crois, aucun indice d'une épidémie ed ce genre
Europe, je crois, aucun indice d'une épidémie de ce genre. Avec mon bataillon, j'avais traversé la France, de Montélimart à Évreux. Nulle trace de choléra. Un de nos plus distingués médecins de l'armée, M. Kellch, ayant trouvé mes rapports dans les archives du Conseil de santé, se servit de cette relation pour appuyer l'opinion qu'il cherche à faire triompher, à savoir que certaines épidémies locales, dont on ne peut expliquer l'origine, peuvent être décidées par la revivification de germes longtemps endormis. Dans le cas particulier, plusieurs militaires de mon bataillon auraient conservé des germes rapportés de Varna. De fait, un
Europe, je crois, aucun indice d'une épdém de ce genre Avec mon ailo, j'avais traversé la France, de Montélimart à Évreux. Nulle trace de choléra. Un de nos plus distingués médecins de 'armée, M. Kellch, ayant trouvé mes rprs dans les rchvs du Cosei de santé, se servit de cette relation pour appuyer l'oini qu'il cherche à faire triompher, à svr qu certaines épidémies locales, dont on ne peut expliquer l'origine, peuvent être décidées la revivification de germes longtemps endormis. Dans le csa particulier, plusieurs mltrs de mon bataillon auraient conservé des germes rapportés de Varna. eD fait, un
auraient conservé des germes rapportés de Varna. De fait, un des malades les plus atteints était un officier d'un certain âge ayant fait toute la campagne d'Orient. Le voyage de Montélimart à Évreux avait été la cause du réveil des germes endormis. Pendant cette longue lecture, on aura remarqué peut-être que ma thérapeutique était peu variée, employant les mêmes médicaments dans les maladies les plus diverses. C'est que vraiment il en est toujours ainsi. Il y a dans le formulaire une immense nomenclature de substances indiquées contre les maux qui affligent l'humanité. Beaucoup de ces médicaments sont sans efficacité réelle,
auraient rsocéevn des germes rpprtés de Varna. De fi un des malades e plus ittteans étt un ffcr d'n nreciat âge ayant fait toute la campagne dOrient Le voyage de Montélimart à Évreux vt été la cause du révl des germes endormis. Pean ecett lnu lecture, on aura remarqué peut-être que ma thérapeutique était peu variée, epyan les mêms médicaments dans les maladies les plus diverses. C'est que vraiment il en est toujours ainsi. l y a dans le formulaire une immense nomenclature de substances indiquées otr les maux qui affligent l'humanité. Beaucoup d ces éicnt sont sans efficacité réll,
affligent l'humanité. Beaucoup de ces médicaments sont sans efficacité réelle, beaucoup ont à peu près les mêmes propriétés. Chaque médecin choisit dans l'ensemble ceux qui lui paraissent les plus actifs, ceux dont les effets physiologiques sont les mieux définis ; il s'arrête à ceux-là. Et comme les symptômes généraux, la fièvre, ont toujours les mêmes manifestations, il n'y a pas lieu à changer de méthode de les traiter. Les symptômes particuliers exigent peu de remèdes. Si l'on pouvait s'attaquer directement à la cause il y aurait encore moins de variété dans les moyens à employer, car le même antiseptique peut
affligent 'uaé Beaucoup de ces médicaments sont sans efficacité réelle, beaucoup ont à peu près les mêmes propriétés. Cae min choisit dans l'ensemble ceux qui lui paraissent les plus actifs ceux dnt les effets psloi son les xueim définis ; il s'arrête cx-là. Et comme les symptômes généraux, la fèvr, ont toujours les mêmes manifestations, il n'y pas lieu à changer de méthode de les traiter. Les symptôms particuliers exigent peu de remèdes. Si ' pouvait s'ata directement à la cause l y aurait encore moins de variété dans les moyens à employer, car le même antiseptique peut
dans les moyens à employer, car le même antiseptique peut tuer bien des germes. Il faut donc se résigner à une grande uniformité dans les traitements. Sans entrer dans ces controverses, nous exprimerons simplement que, pour nous, le droit de punir repose, en somme, sur l'utilité sociale, et que la pénalité, si elle ne doit pas dépasser les exigences de la sécurité publique, doit cependant, pour son efficacité comme fonction juridique, être toujours un moyen de prévention et d'intimidation. En d'autres termes, la peine doit être le juste équilibre des exigences collectives vis-à-vis des exigences individuelles. Sous le bénéfice de
dans les moyens à mpo, car le même antiseptique peut tuer bien des germes. Il faut donc se résigner à une grande uniorm dans les traitements. Sans entrer dans ces controverses, osun exprimerons mmlntpeesi que, pour nous, le drt de punir prso,ee en smm, sur lutilité siale et que a ,iépaltén si elle ne doit pas dépasser ls exigences de la sécurité publique, doit cependant, son efficacité comme fnctn juridique, être toujours un moyen de prévention et d'intimidation. En d'autres termes, la peine doit être le juste équilibre des eiescxgen collectives vis-à-vis des exigences individuelles Sous le bénéfice de
exigences collectives vis-à-vis des exigences individuelles. Sous le bénéfice de cette définition que nous compléterons à la fin de cette étude, nous souscrivons naturellement à la méthode rationnelle qui consiste, pour combattre la dégénération humaine, à remonter aux causes soit physiques, soit morales, d'où procède la grande criminalité. (Lutte contre la misère, l'alcoolisme, la débauche et autres vices, les maladies, l'assainissement des bas-fonds sociaux, l'instruction obligatoire, etc., etc.) Il va sans dire que nous approuvons, également, le système pénal et pénitentiaire moderne. (Lois sur l'atténuation ou l'aggravation des peines, la libération conditionnelle, la suspension de la peine, l'emprisonnement cellulaire, la
exigences collectives vis-à-vis des exigences individuelles Sous le bénéfice de cette définition que nous crelsptoonmé la fin de cette étude, nous souscrivons naturellement à la méthode rationnelle qui consiste, pour combattre la éon humaine, à remonter aux cu soit pyie soit mrls, 'o procède la grande criminalité. Lutte contre la misère, l'alcoolisme, la débauche et autres s,veci les maladies, lassainissement des bas-fonds sociaux, ntton obligatoire, etc., etc.) Il a sans dire q ns approuvons, également, le système pénal et pénitentiaire moderne. (Lois sr l'atténuation ou l'aggravation des peines, la libération conditionnelle, la suspension de la ie l'mprsnnmnt cellulaire, l
libération conditionnelle, la suspension de la peine, l'emprisonnement cellulaire, la protection de l'enfance abandonnée ou coupable, la déchéance de la puissance paternelle, les sociétés de sauvetage et de patronage, les asiles, ouvroirs, les colonies pénitentiaires, la réhabilitation, etc.) Notre Code pénal devait admettre et a admis que l'un des éléments essentiels d'une action reconnue punissable, c'était que son auteur eût agi, soit avec la connaissance réelle ou présumable qu'il faisait mal, soit avec liberté. L'article 64 du Code pénal est ainsi conçu : « Il n'y a ni crime ni délit lorsque le prévenu était en état de démence au
libération conditionnelle la suspension de la peine, l'mprsnnmnt cellulaire, la protection de lenfance abandonnée ou coupable, la ééace de la puissance paternelle, les sociétés de sauvetage et de parong les asies ouvroirs, les colonies pénitentiaires, l réhabilitation, tc.) Notre Code pnal devait admettre et a admis q l'un des éléments essentiels d'n action reconnue punissable, c'était que son auteur eût agi, soit avec la connaissance réelle ou présumable qu'il faisait ml soit avec liberté. L'article 64 du Code élnap est ainsi conçu : lI n'y a ni crime ni délit lorsque le prévenu était en état de démence au
délit lorsque le prévenu était en état de démence au temps de l'action, ou lorsqu'il a été contraint par une force à laquelle il n'a pu résister. » La formule véritable de ce texte a été fournie par un auteur anglais : « Aucun acte n'est un délit, si la personne qui l'accomplit est empêchée par la défaillance de son pouvoir mental, ou par une maladie affectant son intelligence, de contrôler sa propre conduite, à moins que la perte de son pouvoir de contrôle ne lui soit imputable. » Le Code pénal a aussi reconnu que certains cas pouvaient être
délt lorsque le prévenu était en aétt de démnc au temps de laction ou s'luliroq a été contraint par une fo à laquelle il n pu résister. » La formule véritable d ce texte a été iofnuer par un auteur anglais : « Aucun acte n'est nu délit, si la personne qui l'accomplit est empêchée par la éile de sn pouvoir elma,tn ou par une maladie affectant son ntllgnc, de contrôler as propre conduite, à moins que la prt de son pouvoir d contrôle ne lui soit .aitlbuepm Le Code pénal sisua reconnu que certains cas pouvaient être
Code pénal a aussi reconnu que certains cas pouvaient être excusables; mais ces cas ont été rigoureusement déterminés et limités. L'article 65 dit, en effet : « Nul crime ni délit ne peut être excusé, ni la peine mitigée, que dans les cas et dans les circonstances où la loi déclare le fait excusable, ou permet de lui appliquer une peine moins rigoureuse. » Les jurisconsultes, en rapprochant ces deux articles, ont été amenés à diviser les excuses en péremptoires, c'est-à-dire anéantissant absolument la culpabilité, et en justificatives, qui ne font qu'atténuer la faute. Enfin, notre législateur a admis des
Code pénal a aussi rcnn que certains cas pouvaient être excusables; mais ces cas ont été rigoureusement déterminés t limités. L'article 65 dit, en effet : « Nul crime ni délit ne peut être excusé, ni la peine mitigée, que dans les cas et dans les circonstances où la loi déclare le fait excusable, ou permet ed lui appliquer une peine moins rigoureuse. » Les jurisconsultes, rapprochant ces deux articles, ont été amenés à diviser les excuses en péremptoires, c'est-à-dire anéantissant absolument la culpabilité, et en justificatives, qui ne font qu'atténuer la faute. in, ore législateur a admis des
font qu'atténuer la faute. Enfin, notre législateur a admis des circonstances atténuantes précisées dans l'article 463. Ces règles de l'imputabilité criminelle et de la pénalité fondées sur la nature intime des fautes, sur leur gravité; ces règles qui semblaient si bien assises, subissent des assauts de toutes parts et paraissent ébranlées. Les médecins aliénistes étendent à l'infini le domaine de l'irresponsabilité mentale. L'anthropologie, la sociologie criminelle affirment : la première, que le criminel est un épileptique, un héréditaire ; la seconde, un produit social. Les écoles positivistes, les écoles de Nancy et de Paris prétendent démontrer le déterminisme. Ce n'est
font qu'atténuer la faute. Enfin, ntr législateur a admis des circonstances atténuantes précisées dans l'article 463. Ces règls de lmpaité crmnll et de la pénalité fondées sur la nature inimte ds fautes, sur leur gravité; ces règles qui semblaient si bien assises, subissent des assauts d toutes parts et paraissent ébranlées Les médecins aliénistes étendent à 'infini le done d l'rrspnsblté ntal L'ahroge, l segoiicloo criminelle affirment : la première que le crmnl est un iltu un héréditaire ; la seconde, un produit soial Les écoles positivistes, les éle de Nancy et de Paris prétendent démontrer le ermn Ce n'est
Nancy et de Paris prétendent démontrer le déterminisme. Ce n'est pas que ces divers adversaires aient tous, dans la pensée, de livrer la société sans défense aux criminels. Mais la question est plus haute que celle de la simple préservation sociale. De graves modifications se sont introduites ou menacent de s'introduire dans la pratique judiciaire; il m'a paru intéressant d'étudier le mouvement de l'opinion moderne, et de donner au milieu du conflit mon sentiment sur sa portée et ses effets. SECTION I. DE L'ALIÉNATION MENTALE, DES CRIMES PASSIONNELS. — DE LA FOLIE RAISONNANTE ET LUCIDE. — RESPONSABILITÉ ATTÉNUÉE. — EXPERTISES
Nncy et de Paris prétendent démontrer le déterminisme. Ce n'est pa u ces divers adversaires aient tous, dans la ené, de livrer la société sans défense aux criminels. siaM la qstn est plus ht q cll de la simple préservation sociale. De graves modifications se sont introduites ou menacent de s'introduire dans la pratique judiciaire; il m'a paru intéressant d'étudier le mouvement de l'opinion moderne, et de donner au milieu du conflit nmo sentiment sr sa portée et ses effets. SECTION I DE L'ALIÉNATION MENTALE, DES CRIMES PASSIONNELS. — DE LA FOLIE RAISONNANTE ET LUCIDE. — RESPONSABILITÉ ATTÉNUÉE. — EXPERTISES