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Gambey, du quart de cercle de six pieds de rayon, avec lequel Lalande avait fait son célèbre catalogue « l'Histoire céleste, » d'un petit équatorial et de sa coupole tournante. Il était impossible d'installer ces instruments dans l'Observatoire de la rue des Fleurs. Après des négociations, qui n'aboutirent que grâce à l'énergie rare de Frédéric Petit, fut décidée la construction d'un nouvel Observatoire sur le plateau de la Colonne. Les travaux commencés en 1841 ne furent terminés qu'en 1853. Frédéric Petit avait employé quatorze années de sa vie, et les meilleures, à une lutte sans merci ni trêve; mais il | Gambey, ud quart de cercle de six pieds de rayon, avec lequel Llnd avait fait son célèbre catalogue « l'Histoire céleste, » d'n petit étori t de sa coupole tournante. Il était impl d'installer ces instruments dans l'Observatoire de l rue Fleurs. Après des négociations, qui n'aboutirent que grâce à lénergie rare de Frédéric Petit, fut décidée l construction d'un voelnu Observatoire sur le plateau de la Colonne s travaux commencés en 1841 ne furent terminés qu'en 1853. Frédéric Ptt avait employé qaorze années de sa ve et s meilleures, à une lutte sns merci ni trêve; mais il |
meilleures, à une lutte sans merci ni trêve; mais il avait doté Toulouse d'un Observatoire susceptible de prendre un rang honorable parmi les observatoires modernes. Petit mourut en 1866, après avoir publié un beau volume résumant les travaux accomplis par lui de 1838 à 1863. Ce volume contient notamment la détermination de la latitude de l'Observatoire, une étude sur la longueur du pendule à secondes et l'intensité de la pesanteur, des tables crépusculaires destinées à régler l'éclairage public, une étude complète du climat de Toulouse. Petit fut remplacé par Despeyrous, qui ne conserva ses fonctions que trois mois; Despeyrous, par | meilleures, à une lutte sans merci ni trêve; ms il avait doté Tls d'un Observatoire susceptible d prendre un rang honorable parmi les observatoires drnomsee. Petit mourut e 1866, après avoir publié un eu volume ut els travux accomplis par lui d 8831 à 1863. Ce voum contient tmnetmnoa détermination de la latitude de lObservatoire une éte sur la longueur du pendule à secondes et lintensité de la esatur, es tables crpusulai destinées à régler léclairage public, n éud complète du climat de Toulouse. Ptt fut remplacé pr Despeyrous qui ne conserva ses fonctions que trois ms; Dspyrs, par |
qui ne conserva ses fonctions que trois mois; Despeyrous, par Daguin, qui se retira en 1870. Daguin marqua son passage à l'Observatoire par la commande à la maison Secrétan d'un télescope de 0m83 d'ouverture et 5 mètres de distance focale, télescope qui ne fut livré que plus tard, mais qui est devenu l'instrument principal de l'Observatoire actuel. À cette époque, Delaunay, directeur de l'Observatoire de Paris, se préoccupait de l'organisation des études astronomiques en France et de la création d'observatoires nouveaux. La première chose à faire était évidemment de doter d'instruments répondant aux exigences de l'astronomie moderne cet Observatoire de | qui ne conserva ses on que trois mois; Despeyrous, par Daguin, qui se retira e 1870. Daguin marqua son passage à l'Observatoire ar la commande à la maison Secrétan dn spoceléet de 0m83 douverture et mèes d distance focale, télescope qui ne fut livré que plus tard, mais qui est devenu l'instrument prncpl de lObeve actuel. À tctee époque, Dlny, directeur de l'Observatoire de Paris, s préoccupait d l'organisation des études astronomiques en rac et de la création d'observatoires nouveaux. La première chose à fr était évidemment de dtr d'instruments répondant xua exigences de l'astronomie moderne cet Observatoire de |
d'instruments répondant aux exigences de l'astronomie moderne cet Observatoire de Toulouse, si admirablement situé aux portes mêmes d'une grande ville, dans une situation telle cependant que les observations n'en éprouvent aucune gêne. Il était impossible de demander à la municipalité de Toulouse de faire de nouveau des sacrifices de même ordre que ceux qu'elle avait fait déjà. Un traité intervenu en 1873 entre la ville et l'État assura le développement de l'Observatoire en n'imposant à la municipalité qu'une subvention annuelle de 10,000 francs. Toulouse eut l'heureuse fortune de voir appeler à la direction de l'Observatoire M. F. Tisserand, alors astronome | d'instruments répndnt aux exigences de l'astronomie moderne t Observatoire de Toulouse, si admirablement situé aux portes mêmes d'n grande vll, a une situation telle cependant que les bsrvtns n'n éprouvent aucune gên. Il était impossible de demander à la municipalité de Toulouse d faire de nouveau des sacrifices de mêm ordre que ceux q'll avait fait déjà Un traité intervenu en 1873 entre ville et l'État assura le développement de l'Observatoire en n'imposant à la municipalité q'n subvention lneaneul de 10000 rns. Tls eut l'heureuse fortune de voir appeler à la direction de l'Observatoire M F. Tisserand, alors astronome |
à la direction de l'Observatoire M. F. Tisserand, alors astronome à l'Observatoire de Paris, depuis membre de l'Institut et du Bureau des Longitudes. M. Tisserand traça de main de maître le plan de réorganisation, s'attacha des collaborateurs tels que MM. Perrotin, aujourd'hui directeur de l'Observatoire de Nice, et Bigourdan, astronome à Paris, installa le grand télescope commandé par Daguin à la maison Secrétan et commença avec M. Perrotin cette magnifique série d'observations des satellites de Jupiter et de Saturne, qui n'a probablement eu son analogue dans aucun autre Observatoire et qui sera indéfiniment continuée. En même temps, M. Perrotin employait | à la direction de l'Observatoire M F. Tisserand, alors astronome à 'Observatoire de Paris, depuis membre de 'Institut et du Bureau des Longitudes. Tisserand traça e main de maître le plan e réorganisation, s'attacha des collaborateurs tels que MM. Perrotin, aujourd'hui directeur d l'Observatoire de ce, et Ban, strnm à Paris, ital le g télescope commandé rpa Daguin à la mnaios Scrta et commença avec M. Perrotin cette magnifique série d'bsrvtns des satellites de Jupiter et de Saturne, qui n'a probablement eu son analogue dans aucun autre bsvtr et qui sr indéfiniment continuée. En même temps, M Perrotin employait |
qui sera indéfiniment continuée. En même temps, M. Perrotin employait les nuits laissées disponibles par les observations de satellites à la recherche des petites planètes au chercheur Eichens, découvrait cinq de ces astéroïdes, et commençait les observations des taches du soleil qui ont été poursuivies jusqu'en 1889 par ses successeurs. Cependant les crédits mis par l'État à la disposition du directeur de l'Observatoire pendant les premières années, s'ils étaient suffisants pour les dépenses annuelles, ne l'étaient pas pour l'achat des instruments, et M. Tisserand avait dû se contenter pour le télescope de 0m83 d'une monture en bois qui n'obéissait pas | u sera indéfiniment tuoncéen.i En mêm tmps, M. Perrotin employait les nuts aisés disponibles par les oantviroebss d satellites à la recherche des ptts plnèts au chercheur Eichens, étavruidco cinq de ces astéroïdes, et commençait les observations ds taches du sll qui nt été prsvs jusqu'en 1889 par ses successeurs. Cependant les crédits mis par l'État la disposition du directeur de l'Observatoire pendant les premières nnés, ils étaient suffisants pour l dpese annuelles, n l'étaient pas pour l'achat des instruments, et M. Tisserand avait dû se contenter pour le télescope de 0m83 'une monture en bois q n'obéissait pas |
télescope de 0m83 d'une monture en bois qui n'obéissait pas au mouvement d'horlogerie, ce qui rendait impossible les mesures micrométriques. Le télescope de 0m33 avait été remonté par M. Brunner, mais sans mouvement d'horlogerie; les quelques milliers de francs dont M. Tisserand avait pu disposer en outre n'avaient permis que l'achat du chercheur Eichens, trop instable pour servir à autre chose qu'à la recherche des petites planètes, et trop petit pour que cette recherche pût être continuée longtemps, et d'un équatorial de 108 millimètres d'ouverture, utilisé surtout pour les observations du soleil. ÉTAT DE L'OBSERVATOIRE DE TOULOUSE. M. Tisserand ne | télescope de 0m83 'une monture ne bois qui n'obéissait pas au mouvement d'horlogerie, ce qiu nait impossible les mesures micrométriques. L télescope de 0m33 avait été remonté pr M. Brunner, mais sans mouvement d'horlogerie; les quelques milliers de francs dn M. Tisserand avait pu disposer n outre n'avaient permis que 'achat du chercheur Eichens, trop instable pour servir à autre choe q'à la recherche e petites planètes, et trop petit pour que cette recherche pût être continuée longtemps, et d'un équatorial de 108 lmès d'vrtr, utilisé srtt pr les observations du soleil. ÉTAT DE L'OBSERVATOIRE DE TOULOUSE. M. Tsrand ne |
du soleil. ÉTAT DE L'OBSERVATOIRE DE TOULOUSE. M. Tisserand ne cessa d'insister pour obtenir les crédits nécessaires à la construction d'un instrument de grande dimension, établi dans les meilleures conditions optiques et mécaniques. Il obtint, en 1876, un crédit de 60,000 francs pour la construction d'un équatorial de 24 centimètres d'ouverture et de 4 mètres de distance focale, et de sa coupole. Cet instrument, commandé à MM. Brunner frères, fut installé en 1880. M. Tisserand quitta Toulouse en 1878. Son successeur n'a eu qu'à s'inspirer des idées exprimées par lui tant pour le développement de l'Observatoire que pour la direction | du soleil ÉTAT D L'OBSERVATOIRE DE TOULOUSE. M. Tisserand ne cessa d'insister pour obtenir les crédits nécessaires à la construction d'un instrument de grande dimension, établi dans les meilleures conditions optiques et mécaniques. Il obtint, en 1876, un crédit de 60,000 francs pour la construction d'un équatorial de 24 centimètres d'ouverture et de 4 mètres de dtnce focale, et de sa coupole. Cet instrument, commandé à MM. Brunner frères, fut installé en 1880. M. Tisserand quitta Toulouse en 1878. Son successeur n'a eu qu' 'inspirer des idées exprimées par lui tant pour le développement de l'Observatoire que pour la direction |
tant pour le développement de l'Observatoire que pour la direction générale des travaux d'observation. On commençait enfin à comprendre, dans les régions officielles, que la centralisation excessive à Paris de tous les services scientifiques n'était peut-être pas un idéal qu'il fût désirable de poursuivre indéfiniment. Le directeur de l'enseignement supérieur au ministère de l'Instruction publique, M. le conseiller d'État du Mesnil, s'efforçait de favoriser le développement des établissements scientifiques et des Facultés de province. L'attribution à Toulouse d'un crédit de 60,000 francs pour la construction de l'équatorial de 24 centimètres a été l'un des premiers actes du Gouvernement dans ce | tant pour le évelpmet de l'Observatoire que pour la drctn générale des travaux 'observation. On commençait nfn à comprendre, dans ls régns officielles que la centralisation excessive à iPrsa d tous les services scientifiques n'était peut-être sap un idéal qu'il fût désirable d poursuivre indéfiniment. Le directeur de l'nsgnmnt supérieur au ministère de l'Instruction publique, M. le conseiller d'État du Msnl, s'efforçait d favoriser e eonvédemletpp des établissements scientifiques t des Facultés de province. 'attribution à Toulouse 'un crédit de 60,000 francs pour la construction de l'équatorial de 24 centimètres a té l'un dse premiers actes du Gvrnmnt dans ce |
a été l'un des premiers actes du Gouvernement dans ce sens. Ce n'est pas ici le lieu d'exposer comment, grâce à l'initiative de M. du Mesnil et de ses successeurs, MM. A. Dumont et L. Liard, à la largeur de vues des ministres qui se sont succédé à l'Instruction publique, ont été constitués en province, en dix ans, des observatoires, des laboratoires maritimes, des centres universitaires qui certes peuvent encore grandir, mais qui cependant ont dès aujourd'hui un rôle honorable à côté de la grande centralisation parisienne. Nous nous bornerons à constater que Toulouse n'a pas été oubliée. En particulier, | a été l'un des premiers actes d Gouvernement dans c sens. Ce 'est ps ici le uile 'exposer come, grâce à 'initiative de M. du Mesnil et de ses successeurs, MM. A. Dumont et L. Lrd, à la rgeur ed vues des ministres qui se sont succédé à l'Instruction publique, ont été constitués en provne, en dix ans, des observatoires, des laboratoires maritimes, des centres nvsitairs q certes peuvent encore grandir, mais qui cependant ont dès aujourd'hui un rôle honorable à côté de la grande centralisation parisienne. Nous nous bornerons à constater que uoleosuT n'a pas éét oubliée. En particulier, |
à constater que Toulouse n'a pas été oubliée. En particulier, l'Observatoire fondé en 1733 par cette Académie a obtenu l'outillage le plus complet que ses directeurs aient pu rêver, un budget largement doté, et, c'est pour moi un devoir de le dire, un personnel d'assistants dont la science, l'habileté et le dévouement ne sont dépassés nulle part ailleurs. J'ai pensé que l'indication des ressources dont l'Observatoire dispose et des travaux entrepris offrirait à cette Académie quelque intérêt. Si des résultats de quelque importance sont obtenus, l'Académie a le droit de revendiquer sa part d'honneur, puisqu'elle a deux fois fondé cet | à constater que Toulouse n'a pas été oubliée. En particulier, l'bsrvtr fondé en 1733 par cette Académie a obtenu l'outillage le us complet que ses directeurs aient p rêver, un budget lgm doté, et, c'est pour moi un devoir de le dire, n personnel d'assistants dont la science, l'habileté t le dévmnt ne sont dépassés nulle part ailleurs. J'ai pensé que l'indication des rssrcs dont l'Observatoire dispose et des travaux entrepris offrirait à ctt Académie quelque intérêt. Si des résultats de quelque importance sont obtenus, d'mcéAliae a le droit de revendiquer sa part d'honneur, puisquelle deux fois fondé cet |
revendiquer sa part d'honneur, puisqu'elle a deux fois fondé cet établissement, par son initiative exclusive en 1733, par l'intervention de plusieurs de ses membres de 1870 à 1872. Les services de l'Observatoire se divisent en trois séries : astronomie, magnétisme terrestre, météorologie. L'Observatoire astronomique seul est achevé. C'est du service astronomique qu'il sera surtout question dans ce qui va suivre. J'indiquerai, en terminant, combien il reste peu à faire pour organiser complètement le service magnétique et le service météorologique. Les grands instruments affectés aux observations astronomiques sont au nombre de quatre : Un cercle méridien de P. Gautier, de 20 | revendiquer sa part d'honneur, puisqu'elle a deux fois fondé cet établissement, par son initiative exclusive en 1733, par l'intervention de plusieurs de ses mmbrs de 1870 à 17 Les services de l'Observatoire se divisent en trois séries : astronomie, magnétisme terrestre, météorologie. L'bvatoir astronomique seul est achevé. C'est du eice astronomique qu'il sera surtout question dans ce qui va suivre. J'indiquerai, en nanr,ietmt combien il reste eu à faire pour organiser complètement le srvc magnétique et le service météorologique. Les grands instruments affectés aux observations astronomiques sont au nombre de quatre : Un cercle idrniemé de P. Gautier, de 20 |
quatre : Un cercle méridien de P. Gautier, de 20 centimètres d'ouverture et 2m30 de distance focale, pourvu de deux cercles divisés, lus chacun par six microscopes, d'un niveau et d'un bain de mercure d'une parfaite stabilité. Le télescope de 0m83 d'ouverture, dont le miroir est dû aux frères Henry, à monture équatoriale métallique récemment construite par P. Gautier, à mouvement d'horlogerie, muni de deux micromètres pour les comètes et les étoiles doubles, et d'une chambre photographique. L'équatorial Brunner de 0m24 d'ouverture et de 4 mètres de distance focale, muni de trois micromètres pour les comètes, les planètes et les | qtr : Un cercle méridien d P. Gautier de 20 centimètres d'ouverture et 2 de distance focale, pourvu de deux cercles divisés lus chacun par six microscopes, d'un niveau te d'un bain de mue d'une parfaite stabilité. L tésco de 0m83 d'ouverture, dont le miroir est ûd aux frères Henry, à monture équatoriale métallique récemment construite par P. Gautier, à mouvement d'hrlgr, muni ed eux micromètres pour les comètes e les étoiles doubles, et d'une chambre photographique. L'équatorial Brunner de 0m24 d'ouverture et de 4 mètres de distance focale, inmu de trois micromètres pr les comètes, les planètes et les |
de trois micromètres pour les comètes, les planètes et les étoiles doubles, et de deux spectroscopes, l'un solaire, l'autre stellaire. Un équatorial photographique de P. Gautier à deux lunettes de 4 mètres de distance focale, l'une à objectif photographique de 0m33 d'ouverture, l'autre ordinaire de 0m18. Cette dernière est pourvue d'un micromètre à deux vis rectangulaires pour la mise en place rigoureuse des clichés. Ces instruments sont complétés par des pendules, savoir : Au cercle méridien, une pendule (68) de Félon; au télescope Gautier, une pendule (66) de Félon; à l'équatorial Brunner, une pendule de Bréguet ; à l'équatorial photographique, | d trois micromètres pour les oe, les planètes et les étoiles doubles, et de deux spectroscopes, l'un solaire, rtue'al stellaire. Un équatorial phtgrphq de P. Gautier à deux lunettes de 4 mètres de distance focale, l'n à objectif photographique de 0m33 d'ouverture, l't ordinaire de 0m18. Cette dernière est pourvue d'un micromètre à deux vis rectangulaires pour la mise en place rigoureuse des clichés. Ces instruments nt complétés par des pendules, savoir : Au cercle mérdn, une pendule (68) de Félon; au télescope Gut uen pendule 66 de Félon; à l'équatorial Brunner, une pendule de Brée ; à l'équatorial photographique, |
l'équatorial Brunner, une pendule de Bréguet ; à l'équatorial photographique, une pendule de F. Lepante. Tous ces instruments fonctionnent depuis au moins une année ; il est possible de donner des renseignements précis à leur sujet. Instrument méridien. — L'instrument méridien paraît être d'une stabilité exceptionnelle. La fondation du pilier qui le supporte a été construite dès 1882. C'est un massif de béton, de cailloux cassés et mortier de chaux du Teil, construit, comme la salle elle-même, sur les indications de notre confrère M. Joulin, et reposant sur un banc de sable extrêmement compact. Sur cette fondation a été placée | l'éqtrl Brunner, une pendule de Bréguet ; l'équatorial photographique, une pendule de F Leante. Tous ces instruments fonctionnent depuis au moins une année ; il tse sbloepsi de donner des renseignements écs à leur sujet. Instrument méridien. — L'instrument méridien paraît être d'une stabilité exceptionnelle. La fondation du pilier qui le supporte a été construite dès 1882. C'est un massif de béton, de cailloux cassés et mrtr de chaux du Teil, construit comme la sll elle-même, sur les indications de notre confrère M. Joulin et reposant sur nu banc de sable extrêmement compact. Sur cette fondation a t placée |
de sable extrêmement compact. Sur cette fondation a été placée une pierre de près de 4 mètres de longueur, 2 mètres de largeur et 0m70 d'épaisseur en pierre de la Charente. Sur cette pierre ont été dressés sans cales les deux piliers sciés à l'Observatoire même dans un même bloc, sur lesquels sont placés les pièces de fonte portant les microscopes et les coussinets de l'instrument. Le niveau est suspendu au plafond. Le bain de mercure est établi à demeure au-dessous du plancher sur le monolithe. Les constantes instrumentales sont remarquablement stables. Les tableaux suivants renseignent sur leur marche. Désignant | de bslea extrêmement compact. Sur cette fondation a été peéacl une pierre de près de mètres de longueur, 2 mètres de largeur et 0m70 d'épaisseur en pierre de l Charente. Sur cette pierre ont été dressés sns cales les deux piliers sciés à l'Observatoire même dans un même bloc, sur lesquels sont placés les pièces d fot portant les mcrscps et les nstsioecus de l'instrument. Le niveau est suspendu au plfnd. Le bain de mercure est établi à demeure au-dessous d plancher sur l oolth. Les constantes instrumentales snt rmrqblmnt stables. s tableaux suivants renseignent sur leur marche. Désignant |
remarquablement stables. Les tableaux suivants renseignent sur leur marche. Désignant par B l'inclinaison de l'axe de rotation, par 90° — N, la déclinaison du tourillon ouest, par 90° + C, l'angle que fait l'axe optique de la lunette avec la direction de l'axe de rotation vers l'ouest, on a eu, du 27 novembre au 22 décembre : Novembre. 27 — 28.... Décembre. 1 — 4.... — 12.... — 17.... — 18.... — 19.... — 21.... — 22.... C + 0s04.... 03.... 02.... 08 03.... 03.... 08..... 02.... 01.... + 0s05.... B 0s17.... 19.... 18.... 18.... 19.... 16.... 15.... 16.... 14.... | remarquablement stables. Ls tableaux suivants renseignent sr leur marche. Désignant par B lciion de l'x de tooatnr,i par 90° — N, l déclinaison d rutlnooil ouest, par 90° + C, langle que fait laxe optique de la ut avec la direction de lx rotation vers l'ouest, on a u,e d 27 novembre au 22 cmbe : beeNrm.ov 27 — 82.... Décembre. 1 4.... — 12.... 17.... — 18.... — 19.... — 21.... — 22.... C + 0s04.... ...30. 02 8 03.... 03.... 08..... ..2..0 01.... + 0s05.... B 0s17.... 19.... 18.... 18.... 19.... 16.... 15 16.... 14.... |
B 0s17.... 19.... 18.... 18.... 19.... 16.... 15.... 16.... 14.... 12.... N 0s24 22 20 23 21 22 14 23 23 D'autre part, de juin 1891 à mars 1892, on a eu les valeurs moyennes : 1891. Juin — Juillet — Août — Octobre — Novembre. — Décembre. 1892. Janvier— Février.... — Mars C + 0s07.... 15.... 08.... 07.... 08.... 08.... 05.... 08.... 03.... B — 0s00.... 5.... 10.... 12.... 17.... 16.... 16.... 20.... 23.... N + 0,08 0,09 20 19 20 22 24 28 32 L'inégalité des tourillons a été déterminée quatre fois. On a trouvé : Août 11 | B 0s17.... 19.... 18 18.... 19.... 16.... 15.... .. 14.... 12.... N 0s24 22 20 23 21 22 14 23 23 D'autre part, de juin 1891 à mars 1892, a eu les valeurs moyennes : 1891. Juin — Juillet — Août — Octobre — Novembre. Décembre. 1892 Jnvr— Février.... — Mars C + 0s07.... 15.... 08.... 07.... 08.... 08 05 08.... 03.... B — 0s00.... 5 10.... 1.. 17.... 16.... 16.. 20.... 23.... N + 0,08 0,09 20 20 22 24 28 32 'inégalité des tourillons a été déterminée qre fois. On a trouvé : Août 11 |
été déterminée quatre fois. On a trouvé : Août 11 — 12 — 13 Octobre. 8 + 0"06 + 12 + 18 + 17 Moyen + 0"013 = 0s09. L'image des fils dans le bain de mercure pour la détermination du nadir est excellente. Nous avons signalé une légère oscillation des fils horaires au moment du passage des trains. Ce mouvement ne dure d'ailleurs qu'un temps très court et n'apporte aucun trouble aux observations. Il vient d'être établi dans les meilleures conditions possibles une mire de 60 mètres de distance focale au sud. Il est hautement désirable qu'une seconde soit | été déterminée quatre fois. On a trouvé : Août 11 12 — 13 Octobr 8 + 0"06 + 12 + 18 71 Moyen + 0"013 = 0s09. Limage ds ilsf dans l bain de mercure puro la détermination du nadir est excellente. Nous avons signalé une légère oscillation des fils horaires au moment du gaessap des trains. Ce mouvement ne dure d'ailleurs qu'un temps court et nappr aucun trouble aux observations. Il vient d'être établi dans les meilleures cndtns possibles une mire de 60 mètres de distance fcl au sud. Il est hautement désirable qu'une seconde soit |
focale au sud. Il est hautement désirable qu'une seconde soit établie au nord. Elle ne pourra l'être qu'après l'adjonction à l'Observatoire d'une partie des terrains que la ville possède au nord de l'établissement. A ce moment-là seulement nous aurons un ensemble irréprochable de moyens pour contrôler l'état de l'instrument. L'étude des erreurs de division des cercles a été entreprise et sera à peu près terminée à la fin de 1892. L'instrument méridien pourra être employé, une fois cette étude terminée, aux travaux les plus précis que l'astronomie comporte. Pour le moment, il sert, entre les mains de M. Saint-Blancat, à | focale au sud. Il est hautement désirable qu'une seconde soit établie au nord. Elle ne prr l'êtr qu'après ladjonction à l'Observatoire d'une partie des terrains que l ville oèdpess au nord de l'établissement. A ce momentlà seulement nous aurons n ensemble irréprochable de moyens por contrôler l'état de 'instrument. etL'uéd ds erreurs de division des cercles a été entreprise et sera à peu près erin à l fin de 1892. tue méridien pourra être employé, uen fsio cette étude terminée, aux travax les u précis qeu l'strnm comporte. Pr le teon,mm il sert, entre les mains de Saint-Blancat, à |
moment, il sert, entre les mains de M. Saint-Blancat, à la formation d'un catalogue de trois mille six cents étoiles, uniformément réparties entre 5 et 11 degrés de déclinaison, dans la zone qui a été attribuée à l'Observatoire de Toulouse par le Congrès international de la carte du ciel. Chaque étoile sera observée cinq fois. Nous espérons que ce travail sera à peu près achevé en moins de cinq années. Télescope Gautier. — Une modification importante a été introduite au télescope de 0m83 lors de sa reconstruction par M. P. Gautier. Le prisme à réflexion totale a été remplacé par | moment, il sert, entre les mains de M. Saint-Blancat, à a formation dun catalogue de trois mille isx cents étoiles, uniformément réparties ntr 5 et 11 degrés de déclinaison, dans la zone q a ié à l'Observatoire de Toulouse par le Congrès international de la carte u cl. Chaque étl sera observée cinq fois Ns espérons que ce travail sera à peu près achevé en moins de cinq années. Télescope Gautier. — Une modification importante été introduite télescope d 0m83 lors de sa reconstruction par M. . Gautier. Le prisme à réflxn totale a été remplacé par |
Gautier. Le prisme à réflexion totale a été remplacé par un miroir plan de 15 centimètres de diamètre dû aux frères Henry. Cela a permis de raccourcir le tube d'environ 0m50 et de reporter les images sur le bord même du tube, où elles sont examinées au moyen d'un oculaire ordinaire qui donne de meilleures images et un plus grand champ que la lunette qu'il avait fallu employer dans l'ancienne monture. Grâce à cette modification, l'emploi de l'instrument peut s'étendre à l'observation des planètes ou des comètes très faibles. Le mouvement d'horlogerie entraîne cet instrument avec une perfection extraordinaire. Une | Gautier. L prisme à réflexion ttl a été remplacé par un miroir plan de 15 centimètres de diamètre dû aux frères Henry. Cela a permis de raccourcir le tube d'environ 0m50 de reporter les images sr le bord même du tube, où elles sont examinées au moyen 'un oculaire ordinaire qui donne de meilleures images et un plus grand champ u l ettnuel qu'il avait alluf py dans l'aienn monture. Grâce à cette modification, l'emploi de lnrme peut s'étendre à l'observation des planètes ou des comètes très fbls. e mouvement 'horlogerie entraîne cet instrument avec une perfection extraordinaire. n |
mouvement d'horlogerie entraîne cet instrument avec une perfection extraordinaire. Une image placée sous le fil du micromètre y paraît en quelque sorte collée; aussi avons-nous pu entreprendre, notamment sur les satellites de Saturne, des mesures micrométriques qui seront longtemps continuées et qui, nous n'en pouvons douter, nous fourniront des renseignements précieux sur les orbites des cinq satellites d'intérieurs dont les moyens mouvements seuls ont pu être jusqu'à présent déterminés d'une manière certaine. Indépendamment de ces recherches et des observations de planètes et de comètes faibles qui y sont faites accidentellement, le télescope est employé à la mesure des étoiles doubles | mouvement d'horlogerie entraîne cet instrument ceva une perfection extraordinaire. n image placée sous le fil du micromètre y paraît en quelque esrto cllé; aussi avons-nous u entreprendre, otamet rsu les satellites ed Strn, des eessmur micrométriques qui seront longtemps cntnés et qui, nous 'e pouvons douter, unos unron des renseignements précieux sur les orbites des cinq satellites d'intérieurs todn les moyens mouvements seuls ont pu être jusqu'à présent nésmiédert 'une manière taie Indépendamment de ces recherches et des observations de planètes et d comètes faibles qui y sont fts accidentellement, le télescope est employé al e des étoiles doubles |
le télescope est employé à la mesure des étoiles doubles faibles du catalogue général de John Herschell. Il y a là plusieurs milliers d'étoiles qui n'ont jamais été mesurées avec précision. L'observation de l'ensemble de ces étoiles sera un travail de très longue haleine. L'instrument lui est consacré dans toutes les périodes où des recherches plus urgentes ne réclament pas son emploi. 284 MÉMOIRES. Équatorial Brunner. — L'équatorial Brunner, depuis son installation, a été employé à l'observation des petites planètes, des comètes et des étoiles doubles suffisamment brillantes du catalogue général d'Herschel. Depuis trois ans, cet instrument est exclusivement confié | le télescope st my à la mesure des étoiles doubles faibles du catalogue général de John Herschell. Il y là plusieurs es d'étoiles q n'ont jms été mesurées avec précision. Lobservation de l'ensemble de ces étoiles sera un travail de très gleuon haleine. L'instrument lui est consacré dans toutes les périodes où des recherches plus urgentes ne réclament pas son emploi. 284 MÉMOIRES. Équatorial Brunner. — L'équatorial uBrnrne, depuis son installation, a été employé à l'observation des petites planètes, des eècmtso et des étoiles doubles suffisamment brillantes du catalogue général 'Herschel. Depuis trois ns, cet instrument est exclusivement confié |
général d'Herschel. Depuis trois ans, cet instrument est exclusivement confié à M. Cosserat. Équatorial photographique. — L'Observatoire de Toulouse a été chargé de la construction de la carte photographique de la zone comprise entre 5 et 11 degrés de déclinaison nord. Ce travail a été confié à MM. Andoyer et Montangerand. Il est aujourd'hui en pleine période d'exécution. Nous avons installé hier le micromètre à grand champ et à deux vis rectangulaires qu'il a fallu construire pour la détermination précise de la position de chaque plaque photographique par rapport à l'étoile guide. La connaissance de cette position à deux ou | général 'Herschel. Depuis trois ans cet instrument est exclusivement confié à M. Cosserat. Équatorial photographique. — L'Observatoire de Tls a é chargé de la construction de la carte htgpqe de la zn comprise entre 5 et 11 degrés d décniso nord. Ce travail été confié à MM. ndyr et Montangerand. l est aujourd'hui en pleine période d'exécution. Nous avons installé hier le mcrmètr à grand champ et à deux vs rectangulaires qu'il a fallu nstrui ur la détermination précise de la position d echqau plaque pgapue par rpprt l'étoile guide. L connaissance de tecet position à deux ou |
l'étoile guide. La connaissance de cette position à deux ou trois secondes d'arc près a été rendue nécessaire par la décision du Congrès international de faire non seulement des clichés à pose d'une heure donnant les étoiles jusqu'à la quatorzième grandeur, mais aussi des clichés à deux poses successives de deux et quatre minutes photographiant les étoiles jusqu'à la onzième grandeur en vue de la construction d'un catalogue donnant les positions précises de toutes les étoiles du ciel jusqu'à cette grandeur, soit de plus de deux millions d'étoiles. Nous nous occupons de la reproduction à quelques exemplaires des cent cinquante | l'étl guide. L connaissance de ctt position à dx ou trs sonds darc près été rendue nécessaire rpa la décision du Congrès ntrntnl de faire non seulement ds clichés à pose d'une heure donnant ls étoiles jusqu'à la quatorzième grandeur, mais aussi des clichés à deu poses successives de deux et quatre minutes photographiant les étls jusqu'à la onzième grandeur en euv d la construction d'un catalogue donnant les positions précises d toutes les étoiles du ciel jusqu' cette grandeur, soit de plus d deux millions d'étoiles. Nous nous ccpns de la reproduction à uques exemplaires des cnt cinquante |
occupons de la reproduction à quelques exemplaires des cent cinquante clichés déjà obtenus en attendant la publication qui sera sans doute faite en héliogravure et qui exigera le vote de crédits importants. MM. Andoyer et Montangerand ont, indépendamment des clichés relatifs à la carte et au catalogue, obtenu des épreuves remarquables d'un certain nombre d'objets célestes particulièrement intéressants. J'ai l'honneur de déposer sur le bureau de l'Académie une reproduction sur papier du célèbre cliché obtenu sur la nébuleuse annulaire de la Lyre, par M. Montangerand, en quatre poses formant un total de neuf heures. L'épreuve sur papier montre la nébuleuse | occupons de la reproduction à quelques exemplaires des cent cnqnt clichés déjà obtenus en ttndnt la publication qui sera sans doute ft en héliogravure et u xgr le vote de crédits importants. MM. Anor et Montangerand ont, ndépndmmnt des clichés relatifs à la carte et au catalogue, btn des épreuves remarquables d'un certain nombre d'obts célestes particulièrement ntérssnts. J'ai l'honneur de déposer sru le bureau de l'Académie une reproduction sur rippae du célèbre cliché obtenu su la nébuleuse alruinaen de la Lyre, par M. Montangerand, en quatre poses formant un total d neuf ers.ueh L'épreuve sur papier montre la nébuleuse |
total de neuf heures. L'épreuve sur papier montre la nébuleuse agrandie huit fois. On voit au centre une belle étoile qui n'est visible dans aucun télescope. ÉTAT DE L'OBSERVATOIRE DE TOULOUSE. 285 Je regrette de ne pouvoir offrir à l'Académie une épreuve de la même nébuleuse, agrandie soixante-quatre fois, dont l'Observatoire n'a qu'un exemplaire. On admirera qu'il soit possible, après une pose si longue, d'obtenir un cliché supportant un tel grossissement. Parmi les photographies dont j'ai l'honneur de faire hommage à l'Académie se trouvent deux épreuves de la nébuleuse d'Orion, obtenues, l'une par M. Andoyer, dès l'installation de l'instrument, par | total de neuf heures. L'épreuve sur papier mntr la nébuleuse agrandie huit fois. On voit au centre une llebe étoile qui n'est vible dans aucun télescope. ÉTAT DE L'OBSERVATOIRE DE TOULOUSE 285 Je regrette de ne pouvoir offrir à lAcadémie une éprv de l même nébuleuse, agrandie soixante-quatre fois, dont l'Observatoire n'a quu exemplaire. On amra ql soit possible, après une pose si longue, d'obtenir un iclhéc supportant un tel grossissement. Parmi les phtgrphs dont j'ai l'hnnr de faire hommage à l'Académie se trouvent duxe reuves de la nébuleuse d'Orion, obtenues, l'une par M. Andoyer, dès l'installation e l'instrument, pr |
obtenues, l'une par M. Andoyer, dès l'installation de l'instrument, par une pose de une heure et demie; l'autre, récemment, par M. Montangerand, par une pose de cinq heures. L'étendue de l'image obtenue dépasse tout ce que l'on pouvait penser. L'astre dont il s'agit n'est visible à l'œil nu que comme une étoile peu brillante. L'image obtenue par M. Montangerand a des dimensions doubles de celles qu'aurait l'image du soleil. Le service de la carte du ciel sera complété, dans le courant du mois prochain, par un instrument de mesure des clichés permettant de relever les positions des astres à moins | oeue l'une par M. Andyer dès 'installation de l'instrument, par ue pose de une hr et de; l'autre, récemment, par M. Mntngrnd, par une ps de cnq heures. L'étendue e limage obtenue dépasse tu ce que l'on pouvait penser. L'astre dont il s'agit 'es visible à l'œil nu que cmm une étoile peu brllnt. 'image obtenue par . Montangerand a des dimensions doubles de celles qu'aurait lage du sll. Le srvc de la carte d ciel sera complété, dns courant du mois prochain, par un instrument de mesure des lchés permettant d lr les positions des astres à mns |
clichés permettant de relever les positions des astres à moins de 0"1. Il est extrêmement remarquable que les clichés sur lesquels les étoiles sont représentées par des points de dimensions très notables puissent être mesurés avec plus de précision que les étoiles ne peuvent l'être aux micromètres adaptés à des lunettes ordinaires. Il arrive même que des soirées telles que celles où souffle le vent d'autan, les observations ordinaires sont impossibles, deviennent bonnes pour obtenir des clichés photographiques à longue pose. Le trouble apporté dans les images par les mouvements de l'atmosphère prend alors le caractère d'erreurs accidentelles qui se | clichés prmttnt de relever les positions des astres à moins de 0"1. Il est extrêm rmrqbl que les clichés sur lesquels les étoiles sont représentées par de pnts de dimensions très notables puissent être mesurés avec plus d précision que les étoiles ne peuvent l'être aux micromètres adaptés à des lunettes ordinaires. Il arrive même que des soirées telles que celles où souffle le vent d'autan, les observations ordinaires sont impossibles, deviennent bonnes pour btnr des clichés photographiques à longue pose. Le trouble apporté dans les images par les nts de l'atmosphère prend alors el caractère d'erreurs accidentelles qui se |
de l'atmosphère prend alors le caractère d'erreurs accidentelles qui se compensent par les moyennes, et rien ne distingue les clichés obtenus par des conditions atmosphériques calmes ou troublées. Le télescope de Newton de 0m33, inutilisé depuis l'installation de nos quatre grands instruments, vient d'être établi dans le laboratoire photographique pour servir à l'impression photographique sur les plaques au gélatino-bromure d'un quadrillage finement tracé sur verre argenté, quadrillage étudié à l'avance et aux traits duquel seront rapportées les images des étoiles du catalogue. Ces mesures faites, il ne restera plus qu'à rattacher les uns aux autres les dix mille clichés qui | de l'atmosphère prend alors le caractère d'erreurs accidentelles qui se compensent par les moyennes et rien ne distingue les clichés obteus par des conditions atmosphériques calmes ou troublées. Le télescope d Nwtn de 0m33 inutilisé depuis l'nstlltn de nos quatre grands instruments, vient d'être établi dans le laboratoire photographique pour servir à l'impression poograhque sur plaques au gélatino-bromure d'un quadrillage finement tracé sur verre argenté, quadrillage ié à l'avance et aux traits duquel seront rapportées les images des étoiles du catalogue. Ces mesures faites, il n tersare plus qu'à rattacher les uns aux autres les dix ile clichés qui |
rattacher les uns aux autres les dix mille clichés qui formeront la carte du ciel au moyen des étoiles de repère. Ce sera un travail de calcul considérable encore, mais ne dépassant pas les travaux que les astronomes ont coutume d'entreprendre. Ce travail se rapportant à l'ensemble des dix mille clichés sera sans doute fait à Paris. Tout ce qui ne concerne que la zone de 5 à 11 degrés, obtention des clichés, leur reproduction, leur mesure, sera fait à Toulouse. D'après l'exposé qui précède, l'équatorial de 108 millimètres et le chercheur Eichens sont inutilisés. Nous espérons pouvoir construire à | rattacher les uns ax autres les dix mille lc qui formeront la carte du ciel au myn des étoiles d repère. Ce sera un travail de calcul considérable ncr, mais ne dépassant pas les trvx que les astronomes ont coutume d'entreprendre. C iltavra se apprtn l'ensemble des dix mille hlscicé s sans doute fait à Paris. Tout ce qui ne concerne que la zone de 5 à 11 degrés, obtention des clchés, leur reproduction, leur mesure sera fita à Toulouse. D'après l'exposé qui précède, l'équatorial de 108 millimètres et e chrchr Eichens snt inutilisés. Nous espérons pvr construire à |
le chercheur Eichens sont inutilisés. Nous espérons pouvoir construire à bref délai à l'excellent objectif du chercheur Eichens une nouvelle monture en forme d'équatorial ordinaire qui serait installée dans la coupole du nord où avait été établi le télescope de 0m33, coupole qui serait transportée à l'est dans l'axe même du bâtiment principal de l'Observatoire. Nous aurions là une lunette à grand champ précieuse pour l'observation des petites planètes et des comètes. L'équatorial de 108 millimètres sera rendu à l'observation du soleil, des taches et des protubérances. Notre désir est de photographier chaque jour les unes et les autres. Ce | le chercheur chns sont inutilisés. Nous espérons pouvoir construire ef délai à l'excellent objectif d chercheur chns eun nouvelle monture en forme d'équatorial ordinaire q serait installée dans la coupole du nord où aai été établi le télescope de 0m33, coupole qui serait transportée à l'est dans l'axe même du bâtiment principal de l'Observatoire. Nous aurions là une lunette à grd champ précieuse pruo obeati des petites ètlepnsa et des comètes. L'équatorial de 108 mllmtrs sera rendu à l'observation du soleil, des s et des protubérances. Notre désir de photographier chaque u les unes et les autres. Ce |
de photographier chaque jour les unes et les autres. Ce n'est, sans doute, que dans trois ou quatre ans que nos ressources nous le permettront. Service horaire. — Indépendamment des pendules 68 et 66, M. Fénon nous a fourni une pendule (91) de temps moyen disposée pour remettre à l'heure toutes les heures des pendules qui pourraient être établies en ville. Jusqu'à présent une seule de ces pendules a été installée à la Faculté des sciences. Elle donne l'heure par une aiguille de minutes. Toutes les heures elle s'arrête quelques secondes, et le saut brusque qu'elle fait à cet instant | de photographier chaque jour le unes et ls autres. Ce 'est, sans doute, que ndas trois ou quatre ans q nos ressources nous le ttrmpoter.ne ecrSevi horaire. — Indépendamment des pendules 68 et 66, M. énnFo nous a frn une pendule ) ed temps moyen disposée pour remettre à l'heure ot les heures ds pendules qui prrnt être établies en ville. Jusqu'à re e seule de ces pendules a été installée à la cFaélut des sciences. Elle donne l'heure par une aiguille de minutes. Tts les heures elle s'arrête quelques secondes, e le saut brusque ul'eqle fait à cet instant |
secondes, et le saut brusque qu'elle fait à cet instant indique qu'il est 55m30s. La pendule 91 est maintenue rigoureusement à l'heure au ÉTAT DE L'OBSERVATOIRE DE TOULOUSE. 287 moyen d'un curseur mobile le long de sa tige et qui permet de modifier sa marche à volonté. Services magnétiques et météorologiques. — Comme je l'ai dit en commençant, le service astronomique seul est terminé. Les instruments magnétiques enregistreurs sont toujours établis au-dessous du cabinet du directeur, dans la partie du sous-sol la moins exposée au voisinage de pièces de fer mobiles. Cependant, ils ne peuvent être à l'abri de tout | secondes, te l saut brusque qu'elle fait à cet instant indique qu'il est 30. La pendule 91 est maintenue rigoureusement l'heure au ÉTAT DE L'BSRVTR DE TOULOUSE 287 moye d'un curseur mobile le long de sa tige t qui permet de modifier sa marche à volonté. Services magnétiques et météorologiques — Comme je l'ai tdi en commençant, le service astronomique seul est terminé. Les instruments magnétiques enregistreurs sont tjrs établis u-es du cabinet du directeur, dans la partie du sous-sol la moins exposée au voisinage de pièces de fer mobiles. Cependant, ils ne pvnt têre à l'abri de tout |
mobiles. Cependant, ils ne peuvent être à l'abri de tout imprévu. C'est ainsi que j'ai failli récemment prendre pour une perturbation correspondant à un tremblement de terre ressenti à Tarbes un léger mouvement produit par le déplacement de l'épée d'un visiteur. De plus, la température n'est pas suffisamment constante. Enfin, on ne sait où se placer au milieu de toutes nos coupoles pour des déterminations magnétiques absolues, et les belles boussoles que nous a confiées le Bureau des Longitudes restent sans emploi. De même le service météorologique est établi dans une partie de terrain trop resserrée et les observations sont | mobiles. Cependant, isl ne peuvent être à l'abri de tout imprévu. C'est ainsi que 'ai failli écemm prendre pour n perturbation orrspodat à un tremblement d terre ressenti à Tarbes un léger mouvement produit par le déplacement de l'épée d'un isiteur De pu, la température net pas suffisamment cnstnt. Enfin, on ne sait où se placer au milieu de tts nos coupoles pruo des iiroémnsettnad magnétiques absolues, et les ees boussoles que nous confiées le Bureau d Longitudes restent sans emploi. De même le service météorologique est établi dans une prt de terrain trop resserrée et les observations sont |
une partie de terrain trop resserrée et les observations sont certainement viciées par le voisinage des murailles, de sorte que les belles séries d'instruments enregistreurs que l'Observatoire possède ne donnent pas les résultats que l'on pourrait en attendre. Il suffira, pour installer dans les meilleures conditions les services météorologiques et magnétiques, que la ville consente à céder à l'Observatoire une partie des terrains qu'elle possède au nord et à devenir propriétaire, aux frais de l'État, de terrains situés à l'est. Nous avons tout lieu d'espérer que les négociations relatives à cet agrandissement de l'Observatoire aboutiront à bref délai. Les propositions | une partie de trrn trop rsré et les observations sont ictrnnamteee viciées par le vsng des murailles, de sorte que les belles séries d'nstrmnts enregistreurs que l'Observatoire possède ne donnent pas les résultats q lon aprrtuio e.dtarnet Il suffira, pour anlreslit dns les meilleures conditions ls services météorologiques et miqe que la ville cnsnt à cde à l'Observatoire ne partie des terrains qu'elle possède au nord et à devenir propriétaire, aux frais de l'État, de terrains situés à l'est. Nous avons tout lieu d'espérer que ls négociations relatives à ct agrandissement de l'Obsrtie aboutiront à bref délai. Les propositions |
cet agrandissement de l'Observatoire aboutiront à bref délai. Les propositions faites à cet égard n'imposent à la ville aucune dépense. Les achats de terrains, les constructions de murailles et les installations définitives seront faites soit par l'État, soit par le budget ordinaire de l'Observatoire. Cela est particulièrement urgent au moment où il paraît nécessaire de serrer de près l'étude du magnétisme terrestre dont la distribution paraît beaucoup moins simple qu'on ne l'avait cru jusqu'à ce jour, et, d'autre part, où grâce à la généreuse initiative des administrateurs d'un des journaux de cette ville, il est possible de songer à une | cet agrandissement de 'evai btrnt brf délai. Les propotions faites à cet égard n'imposent à la ville aucune dépense. Les achats de terrains, les constructions de murailles et les installations définitives seront faites soit rap l'État, soit par le budget ordinaire de l'Observatoire. Cela est particulièrement urgent au moment où il paraît nécessaire de serrer de près l'étude du magnétisme terrestre dont la distribution paraît beaucoup moins m qu'on ne l'avait cru jusqu'à ce jour, et, d'autre part, où grâce à la généreuse initiative des dmnstrtrs d'n des journaux de cette ville, il st possible de songer à une |
de cette ville, il est possible de songer à une étude sérieuse des lois de la prévision des phénomènes atmosphériques dans le bassin de la Garonne. L'achèvement des deux services magnétique et météorologique reste donc l'objet immédiat de nos préoccupations. Nous pourrons, dès qu'il sera réalisé, employer régulièrement nos ressources annuelles à la publication des divers travaux. Nous n'avons pu songer à donner un volume annuel renfermant toutes les observations faites dans l'année. Nos ressources ne le permettraient pas. Les volumes que nous avons publiés en 1881 et 1886 sont les deux premiers d'une série qui se poursuivra à mesure | de cette ville, il est possible de songer à une étude sérieuse des lois de la prévision des phénomènes mehrqoutsasiép da le bassin d la Garonne. L'achèvement des deux services mgnétq et météorologique reste donc l'objet immédiat de nos préoccupations. Nous pourrons, dès q'l sera réalisé, employer régulièrement nos ressources annuelles à la publication des divers travaux. Nous n'avons pu songer à donner u volume annuel renfermant toutes ls observations faites dans l'année. Nos ressources n le prmttrnt pas. e ums o avons publiés en 1881 et 1886 sont les deux premiers d'une séri qui e poursuivra à mesure |
les deux premiers d'une série qui se poursuivra à mesure que le besoin s'en fera sentir. Autant que possible, les volumes suivants seront consacrés à des travaux terminés. Deux sont actuellement sous presse, consacrés l'un aux observations des taches du soleil observées de 1879 à 1889 et à la discussion de ces observations par M. Montagne, l'autre à divers travaux de mécanique céleste, aux observations de la lune faites par M. Saint-Blancat à la lunette de Ramsden, aux observations de planètes et de comètes faites de 1884 à 1891. NOTE SUR LA DIVISION. 289 NOTE SUR LA DIVISION PAR M. | les deux premiers d'une série qui se poursuivra à mesure que le besoin s'n fera sentir. Autant que possible, les volumes suivants seront consacrés à des travaux terminés. Deux sont actuellement sous presse, consacrés lun aux observations des taches du soleil observées de 1879 à 1889 et à la discussion de c observations pr M. Montagne, l'autre à rsevid travaux de mécanique céleste, xau observations de l lune faites par M. Saint-Blancat à la lunette de Ramsden, aux observations de planètes et de cmèts faites de 1884 à 1891. NOTE SUR LA DIVISION. 289 NOTE SUR LA DIVISION PAR M. |
SUR LA DIVISION. 289 NOTE SUR LA DIVISION PAR M. FONTES 1. Soit m un entier positif quelconque. On a toujours, n désignant un autre entier positif : Soit N un entier quelconque premier ou non composé uniquement avec les facteurs 2 et 5. On peut toujours poser, n, p et q étant trois entiers positifs et q < N Cela posé, transformons (1) de la façon suivante : Considérons maintenant un nombre entier A quelconque dont je me propose d'effectuer la division par N. Soient a, b, c ... e, f, g ...j, k, l ... r, s, t | SUR L DIVISION. 289 NOTE SUR LA DIVISION PAR M. FONTES 1. Soit m un entier positif quelconque. On a toujours, n désignant n autre entier positif : Soit N un ntr quelconque premier ou non composé uniquement avec les facteurs 2 et 5. On peut tjrs poser, n, p et q étant trois entiers positifs et < N Cela posé, transformons (1) d la façon suivante : Considérons maintenant un nombre entier A quelconque dont je me prps 'effectuer la division par N. Soient a, b, c ... , f, g j, k, l ... r, , t |
e, f, g ...j, k, l ... r, s, t ... les chiffres significatifs de A, en commençant par la droite, de telle sorte que ce nombre s'écrirait en numération décimale : ... tsr ... ljk ... gfe ... cba. Si je 1. Lu dans la séance du 2 juin 1892. 9e SÉRIE. — TOME IV. 49 290 MÉMOIRES. partage A en tranches de n chiffres ...cba, ... gfe, ... lkj, ... tsr j'aurai Dans le second membre de (4), je remplace maintenant successivement 10n, 102n, 103n ... par leurs valeurs tirées de (3) où je fais successivement m = | e, f g .j, k, l ... r, s, t les chiffres significatifs de A, en commençant par la droite, de telle sorte que c nombre s'écrirait en numération décimale : ... tsr ... ljk ... gfe ... cba. Si je 1. uL dans la séance du 2 juin 1892. 9e SÉRIE TOME IV 49 290 MOIE pae A en tranches de chiffres ...cba, ... gfe, ... lkj, ... tsr j'r Dans le second mmbr de (4), je remplace maintenant successivement 10n, 102n, 103n ... par leurs lsvarue tirées de (3) où je fais successivement m = |
valeurs tirées de (3) où je fais successivement m = ,2, 3..., j'obtiendrai ainsi le schéma suivant de la représentation du nombre A : .... + 102nX + 10n X +10°X ... +...cbaXq° + ...gfexq° +...gfeXq1 + ... lkj X q° + ... lkj X q1 +... lkj Xq' + tsr Xq° +... tsr Xq' +...tsrXq2 +... tsr Xq3 + ... +... +... +... Le nombre A se trouve ainsi décomposé en deux parties, dont l'une, aisée à former sans effectuer de division, est visiblement divisible par N. Je déduis de ce schéma (5) de la représentation de A les | valeurs tirées de (3) où je fais successivement m = ,2, 3..., j'obtiendrai ainsi le schéma suivant de la représentation du ome A : + 102nX + 10n X +10°X ... +...cbaXq° ...gfexq° +...gfeXq1 + ... lkj X q° + ... lkj X q1 +... lkj Xq + tsr Xq° +... tsr Xq' +...tsrXq2 +... tsr q3 + ... +... +... +... Le nombre A se ove ainsi décomposé en deux part dont 'une, aisée à former sans ffctr de dvsn, est visiblement divisible par N. Je déduis de ce schéma (5) de l nttn de A les |
de ce schéma (5) de la représentation de A les conséquences suivantes : 1° Le nombre A sera divisible par N si le nombre qui est toujours < A est divisible par N. Dans le cas contraire, le reste de la division de A par N sera le même que celui de la division de A par N. Si A est lui-même un nombre de plus de n chiffres, on pourra lui appliquer le même mode de décomposition qu'à A, jusqu'à ce qu'on obtienne un nombre de n chiffres seulement. On se trouvera donc ramené, pour la recherche du reste, | de ce schéma (5) de la rprésnttn de les conséquences suivantes 1 Le nombre sera divisible par si le nombre qui s toujours < A est divisible par N. Dans le cas contraire, le re de la division de A par N sera le même que celui de division de A par N. Si A est lui-même un nombre de plus de n chiffres, on pourra lui appliquer le même mode de décomposition qu'à A, jusqu'à ce qu'on obtienne un nombre de n chiffres seulement On se trouvera donc ramené, urop la recherche du reste, |
On se trouvera donc ramené, pour la recherche du reste, à n'opérer de division que sur un nombre de n chiffres au plus. Les théorèmes connus sur la divisibilité par 3 et par 9 ne sont que des cas particuliers du schéma (5) qui s'en déduisent en faisant q= 1, et n = 1. 2° La recherche du quotient elle-même se trouve ramenée à la seule division d'un nombre de n chiffres par N, puisque toute la parenthèse peut se déduire de A simplement par voie d'addition et de multiplication. Il suffira pour avoir le quotient complet de A par | On s trouvera donc ramené, pr la recherche d rst, à nopre d division que sur n nombre de chiffres au plus. Ls théorèmes connus r la dvsblté par et par 9 ne sont que des cas particuliers du schéma ()5 qui s'en déduisent en faisant q= 1, et = 1. 2° La recherche u qtnt elle-même se trouve ramenée à la seule division d'un nombre de n chiffres par N, puisque toute l hnèpeatres peut s déduire de A simplement par e d'addition et de uliaton Il suffira r avoir le qoen cmplt de A par |
Il suffira pour avoir le quotient complet de A par n d'ajouter au produit de la parenthèse par p le quotient de A. par n. L'opération de la division se trouve ainsi très simplifiée dans beaucoup de cas. Le procédé de division par 9 que j'ai indiqué dans la séance du 17 mars 1892, avant d'être en possession du schéma général, en est un exemple. Rien n'empêche, dans ce qui précède, de donner à q une valeur négative. On obtient ainsi un schéma à termes alternativement positifs et négatifs, d'où se déduisent immédiatement comme cas particuliers les théorèmes connus sur | Il suffira pour avoir le quon complet de A a n 'ajouter au produit de la parenthèse par p l uoient de A. pr n. L'opération de la division se trouve ainsi très simplifiée ns bcp de cs. Le procédé d division par 9 que j'ai indiqué dans la séance du 17 mars 1892, avant 'être en possession d schém général en est un xep. Rien 'empêche, dans ce qui édr,èpce de dnnr à q une valeur nte On obi ainsi n schéma à termes alternativement positifs et négatifs, d' se déduisent mden comme cas particuliers les théorèmes connus sur |
se déduisent immédiatement comme cas particuliers les théorèmes connus sur la divisibilité par 7, 11 et 13, ainsi que le moyen d'effectuer la division par ces nombres. On peut former le nombre A et les divers coefficients de la parenthèse du schéma (5) par un calcul assez simple, si l'on observe que chaque coefficient vertical de la parenthèse se déduit du précédent à droite en le multipliant par le nombre 9 affecté de son signe et en y ajoutant la tranche de n chiffres qui suit. A se déduit du dernier coefficient par la même règle. Le calcul du total | se déduisent immédiatement comme cas particuliers les théorèmes nncuos sur la divisibilité par , 11 et 1,3 ainsi qeu le myn deffectuer la division par ces nombres. On peut former le nmbr et les divers ffin de la parenthèse du schéma 5 par calcul assez simple, si l'on observe que chaque cffcnt vertical de la parenthèse s déduit u précédent à droite en l multipliant par le nombre 9 affecté de son signe et n y ajoutant la tranche de n chiffres qui suit. A se déduit d dernier fit par la même règle. Le calcul du total |
dernier coefficient par la même règle. Le calcul du total de la parenthèse se trouve pour ainsi dire préparé par la disposition des nombres dans les colonnes. Je me réserve le développement ultérieur des conséquences de la présente note. EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE DOCUMENTS ANCIENS PAR M. LE DR ALIX. Je m'étais proposé, pour acquitter mon tribut académique, de montrer dans un travail d'ensemble comment l'évolution des doctrines médicales, nées des nécessités sociales, inspirées selon les temps par les idées religieuses, philosophiques et scientifiques, s'était faite suivant une logique inéluctable. Les théories se succèdent, se remplacent l'une l'autre, chacune d'elles apportant | dernier coefficient par la même règle. Le calcul d total de la parenthèse se evourt pour is dire pré par la disposition nombres dans les n.noosecl Je me réserve le développement ulu des conséquences de la présente note. EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE DOCUMENTS ANCIENS PR M. LE DR ALIX. e m'étais proposé, pr acquitter tribut académique, d montrer dans un travail sele comment lévolution des doctrines médicales, nées des nécsstés sociales, inspirées sel e sempt par les séied lieuses, philosophiques scientifiques, s'était ft suivant un logique inéluctable. Les théories se succèdent, se remplacent 'une l'autre, chacune d'elles apportant |
théories se succèdent, se remplacent l'une l'autre, chacune d'elles apportant une vérité relative, le progrès s'accentuant lentement, mais sûrement sans retour en arrière, dans une marche continue. J'espérais prouver que depuis Hippocrate, pour ne pas remonter plus haut, jusqu'à Pasteur, les systèmes ont toujours visé le même but; que depuis les anciens temps jusqu'à nos jours les médecins ont toujours eu la même intuition sur ce que l'on devait entendre par maladie et ses manifestations les plus caractéristiques, la fièvre et l'inflammation. La prétention des systèmes est précisément de vouloir expliquer ces deux phénomènes : la fièvre, l'inflammation. Aucune des | théories se succèdent, se remplacent l'une ,eault'r chacune d'elles apportant une vérité relative, le progrès s'ccett lentement, mais sûrement sans retour en arrière, dans une marche continue. J'spérs prouver que depuis Hippocrate, pour ne ps remonter plus haut, jusqu'à Par, les systèmes ont toujours visé le même but; uqe depuis les aien temps jusqu'à nos jours les médecins ont toujours ue la même intuition sur ce que l'on devait entendre par maladie et ses manifestations les plus caractéristiques, la fièvre et l'inflammation. La prétention des yt est précisément de vouloir expliquer ces deux phénomènes : la fève,ir l'inflammation. Aucune des |
expliquer ces deux phénomènes : la fièvre, l'inflammation. Aucune des théories passées n'avait pu résoudre ce problème, bien que les inspirateurs se soient crus en possession de la vérité. Les solutions proposées étaient admises parce qu'elles répondaient aux conceptions scientifiques des contemporains; elles ne pouvaient durer, n'ayant pour base que l'hypothèse, elles étaient d'avance condamnées. Depuis quelques années, les savants éloignent l'hypothèse de leurs raisonnements, on ne la conserve que comme terme d'attente; on veut des observations bien conduites, des faits vérifiés et contrôlés. En médecine, on se rapproche autant que possible de ces rigueurs nécessaires, on évite de formuler | expliquer ces deux phénomènes : la fièvre, l'inflammation. Aucune des théories pssés n'avait pu résoudre ce proè, bien que les inspirateurs se soient crs en possession de la vérité. Les solutions proposées étaient admises parce qu'elles répondaient aux conceptions scientifiques des contemporains; elles ne pvnt durer, n'ayant pour base que l'hypothèse, elles étaient d'avance cmn. Depuis quelques années, les savants éloignent 'hypothèse de leurs srmieenonan,st n ne l conserve que comme terme taeetdn;t' on veut des observations bnei conduites, des faits vérifiés et contrôlés. En médecine on se rapproche autant que possible de ces rgrs nécessaires, on évite de formuler |
que possible de ces rigueurs nécessaires, on évite de formuler des axiomes fixes pour une science essentiellement progressive. Les découvertes immortelles de Pasteur ont fait faire un pas immense à la connaissance des causes des maladies. Nous savons maintenant comment naissent, se développent et agissent, sur l'organisme, ces infiniment petits, innombrables ferment morbides, qu'une hygiène rigoureuse peut seule combattre et limiter. Grâce à des recherches dirigées avec la même méthode positive, nous avons enfin, sur la fièvre et l'inflammation, des notions assez satisfaisantes pour que notre raison se croie en possession d'une explication valable, que nous possédons la vérité ou | que possible de ces rgrs nécessaires, on évt d formuler des axiomes fixes pour une science essentiellement progressive. s découvertes immortelles de Pasteur ont fait un ps immense à l connaissance des causes ds mlds. Nous savons maintenant comment naissent, e développent t ien, sr l'organisme, ces infiniment petits, innombrables ferment morbides, u'nequ hygiène rigoureuse peut seule combattre et limiter. Grâce à des recherches dirigées avec la même méthode poiie, ns avons enfin r la fièvre et l'nflmmtn, ds notions assez satfaiss pour que notre isonar s croie en possession e'und explication valable que nous possédons la vérité ou |
possession d'une explication valable, que nous possédons la vérité ou sommes tout près de la conquérir. Et cette vérité nouvelle est l'éclatante confirmation des croyances passées. L'humeur peccante, l'épine de Van Helmont, etc., sont représentées par les microbes; le principe vital, la nature médicatrice ont pour champion le globule blanc. La grande bataille entre les microbes et les globules constitue les phases de la maladie. Si la victoire appartient aux globules, c'est la guérison; aux microbes, c'est la mort. Cette remarquable démonstration de M. Metchnikoff précise les observations indécises de ses prédécesseurs. Je m'étais proposé, en parlant des systèmes, de | possession d'une explication valable, que nous possédons la vérité ou sommes tout près d la conquérir. Et cette vérité nvll est l'éclatante confirmation des cronce passées. L'humeur peccante, l'épine de Van Hlmnt, etc., sont représentées par les e le principe vtl, a nature médicatrice ont pour champion le globule blanc. La grnd bataille entre les microbes et le globules constitue les shepas de la maladie. Si la victoire pprtnt aux glles, c'st la guérison aux ,sceibmor c'est la mrt. Cette remarquable démonstration ed M. Metchnikoff précs les observations indécises de ses prédécesseurs. Je métais proposé, en parlant sed systèmes, de |
ses prédécesseurs. Je m'étais proposé, en parlant des systèmes, de dire quelques mots des thérapeutiques, et montrer qu'en réalité il n'y a pas toujours un rapport exact entre la thérapeutique admise et la doctrine régnante, la thérapeutique étant souvent influencée par des causes incidentes. Je me serais enfin appliqué à faire remarquer que ce ne sont pas les médecins praticiens qui ont été les édificateurs, les initiateurs les plus nombreux des systèmes; que ceux-ci sont généralement inspirés par les travaux des savants qui s'occupent des sciences qu'autrefois on appelait sciences accessoires, de celles que les purs médecins disaient : Haec | ses prédécesseurs. Je m'étais prpsé, en parlant des systèmes, de dire quelques mots des thérapeutiques, et montrer q'n réalité il n'y a pas toujours un rapport exact entre la thérapeutique admise et la doctrine régnante, la thérptq étant souvent ifluce par des causes incidentes. Je me serais enfin appliqué à faire remarquer que ce ne sont pas les médecins praticiens qui ont été les édificateurs, les initiateurs les plus nombreux des systèmes; que ceux-ci sont généralement inspirés par les travaux des savants qui s'occupent des sciences qu'autrefois on appelait sciences accessoires, de celles que ls purs médecins disaient : Haec |
accessoires, de celles que les purs médecins disaient : Haec ars nostra illustratur, non efficitur. J'aurais surtout insisté pour faire ressortir cette vérité, qu'à mesure que les instruments de précision sont mis à la disposition du médecin le diagnostic gagne en sûreté et l'observation médicale est simplifiée. On peut affirmer que l'emploi du microscope, du stéthoscope, de l'ophthalmoscope, du thermomètre, etc., etc., ont plus aidé au progrès du diagnostic de la maladie que les plus savantes théories. Je me suis aperçu, en voyant les notes rassemblées pour ce travail, que ce n'étaient pas quelques pages mais un volume, un gros | accessoires, de celles que les purs médecins ient : Hc rs nostra illustratur, non efficitur. J'aurais surtout insisté pour faire rssrtr cette vér quà mesure ue les instruments de précision sont mis à la disposition du médecin le diagnostic gagne en sûreté et l'observation médicale st simplifiée. On peut affirmer que l'emploi du mcrscp, du stéthoscope, de l'ophthalmoscope, du thermomètre, etc., tc., ont plus aidé progrès d diagnostic d la maladie que les plus svnts thérs. Je me suis aperçu, en voyant les notes rassemblées our ce travail, que ce n'étaient pas quelques pages mais nu volume, un gros |
ce n'étaient pas quelques pages mais un volume, un gros volume qu'il m'eût fallu écrire, sans être certain de rajeunir convenablement une œuvre souvent entreprise. J'ai dû cesser mes recherches. Par suite de rapprochements d'idées, m'occupant de théories médicales, de thérapeutique, je me suis rappelé que j'avais pendant plus de quarante ans appartenu à la médecine militaire, et, durant cette longue période, j'avais été successivement chargé d'appliquer les procédés de mes chefs et mis en mesure de traiter moi-même des malades. Il me vint le désir naturel de m'assurer si pendant mon activité scientifique j'avais été fidèle aux enseignements de | ce n'étaient pas quelques pages mais un volume, un gros volume qu'il m'eût fallu écrire, sans être certain de reni cnvnblmnt une œuvre souvent entreprise. J' dû cesser mes recherches. Par setui de rapprochements d'idées, m'ccpnt de thérs médicales, d thérapeutique, je me suis rappelé que j'avais etpandn plus de quarante ans appartenu à la médecine militaire, et, durant cette longue période, javais été successivement chargé d'pplqr les procédés de mes chefs et mis n mesure e traiter -mmeoêim ds malades. Il me vint le désir naturel de m'assurer si pendant mon activité scientifique j'avais éé fidèle aux enseignements de |
pendant mon activité scientifique j'avais été fidèle aux enseignements de mes maîtres, ou si, quand j'ai cru devoir agir d'après mes conceptions personnelles, je n'avais pas commis trop d'erreurs ou de trop grosses hérésies. Ce sont ces réflexions qui m'ont décidé à reprendre les notes rassemblées dans mes services successifs et à revoir les statistiques rigoureusement et surtout consciencieusement faites, car c'est pour mon propre compte que je les avais établies, bien avant de songer à les utiliser pour défendre une thèse. Voilà comment je viens en quelque sorte faire devant vous un examen de conscience médical. Je sens bien | pendant mon activité qucetisifnei j'avais été fidèle aux enseignements de mes maîtres, ou s,i quand j'ai cru devoir agir d'après mes conceptions personnelles, je nava pas ms trop d'erreurs o de trop grosses hérésies. Ce sont ces réflexions qui m'ont décidé à reprendre les notes rassemblées dans mes services ueisfsscsc et à revoir les statistiques rigoureusement et surtout consciencieusement faites, car c'est pour mn propre cmpt que je les avais établies, bn vnt de songer à les utiliser pour défendre nue thèse. Voilà comment je viens en quelque sorte faire devant vous un examen de conscience médical. Je sens bien |
devant vous un examen de conscience médical. Je sens bien que mon acte, à quelque chose d'irrégulier, semble s'inspirer un peu trop de l'intérêt personnel. Je m'efforcerai de ne pas mettre votre bienveillance à une trop rude épreuve, et peut-être rencontrerai-je parfois l'occasion de vous intéresser. Je dois vous faire remarquer encore que mes observations ont été recueillies avant que les nouvelles médications inspirées par les découvertes de Pasteur n'aient pénétré dans la pratique médicale. Les modifications que je proposais aux modes de traitements usités doivent être jugées au point de vue des traditions alors admises. C'est en 1874 que | dvnt vous un examen de conscience médical. Je sens bi que mon acte, à quelque chose d'irrégulier, smbl 'inspirer un peu trop de l'intérêt personnel. Je mffrca de ne pas mettre votre bienveillance à une trop rude épreuve, et peut-être rencontreraije parfois l'occasion de vous intéresser. J dois vous faire remarquer encore que mes bsrvtns ont été cuells avant que les nouvelles médications inspirées par les découvertes de Pasteur n'aient pénétré dans la prtq médicale. Les modifications que je proposais aux modes de traitements usités doivent être jugées au point de vue des traditions alors dmss. C'est en 4871 u |
de vue des traditions alors admises. C'est en 1874 que je pris le risque d'exposer la manière dont je comprenais le traitement des maladies et comment j'essayais de résoudre l'éternel problème, combattre ou modérer la fièvre. En réalité, je ne proposais que de légères modifications aux usages reçus; il n'y avait aucune raison de rien bouleverser. C'est un fait certain que depuis les temps anciens, malgré l'antagonisme apparent des doctrines, on a toujours attaqué la fièvre avec les mêmes armes, dont la plus usitée, celle qui a été pendant des siècles regardée comme la meilleure, vraie panacée, était la saignée. | de vue des traditions alors admises. C't en 1874 que je pris le risque dexposer la manière n je comprenais atent aais t mmnceot j'essayais de résoudre l'éternel problème, combattre ou ér la fièvre. n réalité, je n rsoiopaps que de légères modifications aux usages reçus; il n'y avait aucune raison de rien bouleverser. C'est un fait certain que depuis les temps aci, mgalré 'antagonisme pprnt des doctrines, on a toujours attaqué la fièvre vc les mêmes rms, dont la pls ut celle qui a été pndnt des siècles regardée co la meilleure, vr ,npecéaa était la saignée. |
siècles regardée comme la meilleure, vraie panacée, était la saignée. On s'explique très bien pourquoi la saignée a dominé si longtemps la thérapeutique, c'est que depuis Galien, qui avait localisé la fièvre dans les vaisseaux sanguins, c'était toujours par l'exagération du pouls, sa dureté, que l'on avait jugé de l'importance de la fièvre. C'est à la température que l'on demande actuellement les renseignements autrefois fournis par les pulsations. La température, en effet, donne une idée plus exacte de la gravité de la maladie. Les physiologistes ont montré son rôle dans les conditions de vie de tout organisme. Un être vivant | siècles regardée comme la meilleure, vraie panacée, était la se. On s'explique très bien pourquoi la saignée a dominé si longtemps la thérapeutique, c'est que depuis l,niGae qui avait localisé la fièvre dans les uaisevaxs sanguins, cétait toujours par 'exin du pouls, a dureé, que l'on avait ug de 'importance de la fièvre. C'est à la température que l'on demande actuellement ls renseignements autrefois fournis par les pulsations. La température, en effet, donne nue idée plus exacte de la gravité de la maladie. Les physlgsts ont montré sn rôle dans les scondoinit ed vie de t organisme U être vv |
les conditions de vie de tout organisme. Un être vivant ne peut supporter qu'un nombre déterminé de chaleur; en deçà ou au-delà de ce nombre la mort arrive. C'est depuis que le thermomètre fait partie de l'arsenal médical, et surtout depuis que l'on a pris l'habitude d'établir des feuilles de température au lit du malade indiquant les variations de la chaleur à diverses heures de la journée, que l'on a été mieux renseigné sur la marche des maladies et que la saignée a peu à peu disparu de la pratique médicale, à tel point qu'aujourd'hui il est rare de rencontrer | les conditions de vie de tout rmeo.ingsa Un être vvnt ne peut supporter qu'un nombre déterminé d chaleur; n deçà au-delà de ce nombre la mort arrive. C'st depuis que le thermomètre fait partie d l'arsenal médical, et tut depuis que l'on a pris 'habitude d'établir des feuilles de mpatur au lit du malade indiquant ls vris de la chlr à diverses heures d la journée, q l'on a été mieux renseigné sur la marche des aladi et q la sne a peu à peu dspr de la pratique médicale, à tel point qu'aujourd'hui il st rae de rencontrer |
médicale, à tel point qu'aujourd'hui il est rare de rencontrer un médecin encore jeune qui ait fait ou vu faire une saignée. Pour mon compte, j'ai éprouvé une grande satisfaction quand j'ai pu utiliser dans mon service l'emploi du thermomètre, vulgarisé en France par M. Jaccoud. Avec cet instrument et les feuilles de température exactement relevées, le service me paraissait simplifié, l'observation plus claire, l'intelligence de l'observateur moins fatiguée. Il me semblait alors mieux comprendre l'évolution des maladies. Avec ce procédé, les observations recueillies ont une exactitude, une fidélité qu'il était difficile d'obtenir quand on était obligé de décrire longuement | médicale, à lte point qu'aujourd'hui il est rare de rencontrer un médecin encore jeune qui ait fait ou vu faire une saignée. Pour mon compte, j'ai oué une grande satisfaction qndua j'ai pu eiuilsrt dns mon service l'emploi du thermomètre, vulgarisé en France par M. Jaccoud. Avec cet instrument et les feuilles de etmrruaetép exactement relevées le service m paisai simplifié, l'observation plus claire, l'iee de l'observateur moins fatiguée. Il me smblt olasr iex comprendre l'évolution maladies Avec ce prcédé, les bsrvtns recueillies ont une exactitude, une fidélité qu'il était difficile 'obtenir quand on était égbilo de dciérer lngmnt |
était difficile d'obtenir quand on était obligé de décrire longuement les incidents des affections traitées. Ce fut pour moi une sorte de délivrance; je me sentais débarrassé d'un poids énorme, et visiter cent trente malades me paraissait moins pénible qu'autrefois une trentaine. Puisque la température est le fait capital de la fièvre, il est commandé de combattre cette chaleur dans tous les cas où elle se présente, par conséquent dans toutes les maladies aiguës. De plus, il n'y a pas à se préoccuper de changer de médicament; quand on croit en posséder un bon, ce même agent sera employé contre | était difficile d'obtenir quand on était obligé d décrire longuement les incidents des affections traitées. Ce fut pour moi une sorte de délivrance; j me sentais débarrassé d'un poids énrm, et visiter cent trente malades me paraissait n pénible qu'autrefois une trentaine. Puisque la température est le fait capital d al fièvre, il est commandé de combattre tctee chaleur dans ts les cas où elle se présente, par cnséqnt dans toutes les maladies gës. De plus, il n'y a pas à se préoccuper e changer de médicament quand on croit en posséder un bn c même agent sera elé contre |
en posséder un bon, ce même agent sera employé contre les excès de chaleur dans toutes les affections. Lorsque l'on traitera une maladie aiguë, c'est-à-dire une maladie dans laquelle le thermomètre indique une température supérieure à la normale, on devra s'occuper d'abord de ce symptôme, les autres éléments se dissolvant souvent d'eux-mêmes et disparaissant, grâce à deux facteurs importants de toute guérison auxquels on n'accorde pas une bien grande attention : ces facteurs sont le repos et le temps. En général, comme j'ai pu m'en assurer par moi-même, quand un médecin se trouve en présence d'une maladie, il oublie les | en sroespdé un bon, ce même atgen sera mplyé cntr les excès ed chaleur dans ues les affections. Lorsque l'on traitera une adie gë, c's--ire une maie dans laquelle le thermomètre indique eun température supérieure à la normale, on dea s'occuper d'abord de ce symptôme les ur éléments s dissolvant souvent d'eux-mêmes et disparaissant, grâce à deux facteurs imponts de toute guérison auxquels n'accorde pas une bien grande attention : cs ferascut sont le repos et le temps. En général, omcme j'ai pu m'n assurer par m-mêm, quand un médecin se trouve ne présence 'une maladie, il oublie les |
médecin se trouve en présence d'une maladie, il oublie les bons effets qu'il peut attendre du repos et du temps, se hâte de faire des prescriptions médicamenteuses, ne se rappelant pas les exemples de nos confrères chirurgiens, dont la principale préoccupation est de mettre leurs clients dans le repos le plus complet pour attendre patiemment que le temps fasse son œuvre. Le temps, si précieux dans un cas de fracture, pour la guérison d'une plaie, doit avoir aussi une grande importance quand une action morbide générale imprime une secousse à l'organisme. Par le fait seul du repos, les fonctions s'exécutent | médecin se trouve en présence d'une maladie, il oublie les bons effets qu'il peut attendre du repos et du temps, se hâte de faire prescriptions médicamenteuses, ne se rappelant pas les exemples de nos confrères chirurgiens, dont la principale préoccupation est de mettre lrs clients dans le repos le plus complet pour attendre patiemment que le temps fasse son œuvre. Le temps, si précx dans un cas de fracture, pour la guérison d'une plaie, doit avoir aussi nue grande importance quand une action morbide générale imprime une secousse à l'organisme. Par le fait seul du repos, les fonctions s'exécutent |
l'organisme. Par le fait seul du repos, les fonctions s'exécutent avec plus de régularité, le système nerveux a moins d'excitation. Aussi beaucoup de maladies sont guéries par cette simple précaution. C'est ce fait que tout le monde connaît qui donne si beau jeu à l'exploitation des médications les plus étonnantes. Dès que l'on applique tout d'abord un remède à une maladie qui, par nature, guérit toute seule, on accorde le succès au remède. En cela on commet une erreur; mais cette erreur s'incruste à l'état de vérité dans l'esprit du médecin et de son client. D'un autre côté, il faut | l'organisme. Par l i seul du repos, sel fonctions s'exécutent avec plus de régularité, le système nerveux a oinsm d'excitation. Aussi beaucoup de maladies sont guéries par ctt simple précaution. C'est ce fait que tout le monde connaît qui donne i beau jeu à 'elta des médications les plus étnnnts. Dès que l'on applique tout d'abord un remède à une mladie qui, par nature, guérit tt seule, on accorde le succès au remède. En cela on commet une erreur; mais cette erreur s'incruste à l'état de vérté dans l'esprit du médecin et e son client. Dun tr côté il faut |
médecin et de son client. D'un autre côté, il faut bien se rendre à l'évidence, les médicaments n'enrayent pas le cours des maladies; on ne jugule pas une maladie. Il faut donc se résigner à avoir patience et ne pas essayer de se tromper soi-même et les autres en employant inutilement des remèdes qui ne peuvent suppléer aux heures. On pourra m'objecter que la maladie n'est pas une chose si simple que je le dis, qu'elle se compose de divers éléments outre la fièvre, que ces éléments appartiennent aux causes et à la constitution du malade. La maladie est occasionnée | médecin t de son client. D'n taeru côté, il faut bien se rendre à l'évidence, les médicaments n'enrayent pas le cours des maladies; on ne jugule pas une maladie. Il futa donc se résigner à avoir patience et ne pas essayer d se tromper soi-même et les trs en employant ntlmnt dse remèdes qui en peuvent suppléer x hrs. On pourra m'objecter que la maladie pas une chose si sme que je le dis, qu'elle s compose de divers éléments outre la fièvre, que ces éléments appartiennent aux cs et à la constitution du malade. maladie st occasionnée |
et à la constitution du malade. La maladie est occasionnée par des causes étrangères à l'organisme, c'est vrai. Les symptômes dépendent beaucoup de la constitution du sujet, c'est encore très vrai. Mais envisagée d'une manière abstraite, la maladie une fois née est indépendante de la cause qui l'a produite ; c'est une réaction physiologique. Le symptôme général de cette réaction est la fièvre, contre laquelle il suffit d'un médicament. Les autres symptômes dépendant de la constitution et du genre de maladie la précisent et peuvent réclamer des moyens particuliers d'une efficacité variable. Mais en ce moment je ne veux m'occuper | et à la constitution du malade. La maladie est occasionnée par ds saecsu étrangères à l'organisme, c'est vrai. Les symptômes dépendent beaucoup de la cnstttn du sujet, c'est encore très vrai. Mais envisagée d'une manière abstraite, la maladie une fois née est ndépndnt d la cause qi l'a produite ; c'est n réaction physiologique. L symptôme général de cette réaction est la fièvre, contre laquelle il suffit dun médicament Les autres symptômes dépendant de al constiion et du genre d maladie la précisent et peuvent réclamer ds moyens particuliers dne ifeéctcaif variable. Mais en c moment ej ne veux 'cur |
efficacité variable. Mais en ce moment je ne veux m'occuper que du symptôme général, la fièvre, qui caractérise la marche de toutes les affections aiguës. Je pourrais ajouter que les symptômes particuliers pouvant être classés sous quelques rubriques, il est inutile encore de multiplier à l'infini la série des médicaments. Si dans l'exposé de mes opinions médicales je montrais mes tendances à simplifier ma thérapeutique, à ne donner que les remèdes strictement nécessaires, tout en surveillant attentivement le malade, je suivais en cela les recommandations des maîtres renommés qui, après une longue expérience, avaient allégé leurs thérapeutiques de bien des | efficacité variable. Mais en ce moment je ne veux m'occuper que du symptôme général, la fièvre, q caractérise la marche de tts les affections gës. Je prrs jue que les symptômes particuliers pouvant être classés sous quelques rubriques, il est iul encore de multiplier à l'infini la série des médiamnt Si dans l'exposé de mes opinions médicales je montrais mes tendances à simplifier ma thérapeutique, à ne donner que les rmèds strictement ée tout en surveillant attentivement le malade, je suivais en cela les recommandations des maîtres renommés qui, après une longue expérience, avaient allégé leurs thérapeutiques de bien des |
une longue expérience, avaient allégé leurs thérapeutiques de bien des matériaux inutiles. Mais il est une question qui a été l'objet de mes critiques les plus vives : j'étais l'adversaire intransigeant de l'emploi du vésicatoire dans le traitement des maladies aiguës. C'est pour démonter l'inutilité de ce topique que j'ai réuni le plus de matériaux, établi les statistiques les plus nombreuses. C'est, à vrai dire, le seul côté de mes observations qui me soit personnel, car en toute autre question je pouvais toujours m'appuyer des exemples de mes devanciers, de maîtres connus. Quand autrefois je partis en guerre contre le | n longue expérience, avaient allégé leurs thérapeutiques e bien des matériaux inutiles. Mais il et une question qui a été l'objet de mes critiques esl plus vives : j'étais l'adversaire intransigeant de l'emploi du vésicatoire dans le traitement des mlds aiguës. C'est pour démonter l'inutilité d ce topique que j'ai rén le plus de matériaux, établi es sttstqs les plus nombreuses. 'est, à vrai dire le sl côté ms observations qui sito personnel, car en toute autre question j pouvais toujours m'ape des exemples d mes devanciers, d artemsî connus Quand autrefois je partis en guerre cnre le |
maîtres connus. Quand autrefois je partis en guerre contre le vésicatoire, je ne connaissais aucune expérience physiologique faite en vue de déterminer les effets révulsifs du vésicatoire; je n'avais que des impressions reçues pendant ma jeunesse médicale, alors que sur l'ordre de mes chefs j'avais appliqué et entretenu des vésicatoires sur toutes les régions du corps, depuis le crâne jusqu'aux mollets, sans oublier le froid sur le cou. Plusieurs de mes chefs d'alors, les plus anciens, avaient une très grande confiance en ce topique dont ils prodiguaient l'emploi. Quand à moi, l'exécuteur de leurs œuvres, j'en ai conservé des souvenirs | maîtres cnns. Quand autrefois je partis en guerre crenot le vésctr, je e osnancsiasi aucune expérience physiologique faite en vue de déterminer effets révulsifs du vésicatoire; je n'avais que des impressions eus pendant ma jeunesse médicale, alors que sur l'ordre de mes chfs j'vs appliqué et entretenu des vésicatoires sur to les régions du corps depuis le crâne jusquaux mollets, sans ublerio le froid sur le cou. Plusieurs de ms chefs d'alors, les plus anciens, avaient une très grande cnfnc en ce topique dont ils prodiguaient 'emploi. Quand à m, l'exécuteur de leurs œuvres, 'en ai cnserv des souvenirs |
moi, l'exécuteur de leurs œuvres, j'en ai conservé des souvenirs peu favorables. Il m'était, dans certains cas, très facile de constater la nullité des résultats. Lorsque je recevais l'ordre d'appliquer un vésicatoire sur le crâne dans les méningites, ou sur les mollets dans la fièvre typhoïde, je savais d'avance ce qui devait arriver : le malade était perdu. Quant à l'emploi du révulsif cantharidé dans les bronchites, pleurésies, pneumonies, je ne pouvais me rendre un compte exact de l'effet produit. Les malades guérissaient-ils parce que ou quoique ? Je ne saurais le dire, car la question de révulsion restait indécise. | moi, l'exécuteur de leurs œuvres, j'en ai conservé des svnrs peu favorables. lI 'éit, dans crtns cas, très facile de constater la nullité des résultats. Lorsque je recevais l'ordre d'appliquer un vésicatoire sur le crâne dans les méningites sur les mollets dans la fièvre typhoïde je savais d'avance ce qui devait arriver le malade était perdu. Quant à l'emploi du révulsif cantharidé a sel bronchites, pleurésies, pneumonies, je ne pouvais m rndr un compte exact de l'effet produit. Les malades gérssnt-ls parce q ou quoique ? Je ne saurais le dir, car la question de révlsn restait indécise. |
saurais le dire, car la question de révulsion restait indécise. Mais le spectacle de ces poitrines maculées par les vésicatoires, couvertes de véritables plaies aux laides couleurs, revêtues de fausses membranes, souvent envahies par la diphtérie, ce spectacle n'avait rien d'engageant et ne permettait pas de fonder sur de si tristes effets de belles espérances. Je me prenais à plaindre les patients sans oser condamner la méthode. Quand je fus chargé de service, malgré ma répulsion, je continuai pendant un certain temps à suivre la coutume; j'hésitais à me livrer à mes tendances avant d'avoir des bases solides. Je n'avais | saurais le dire car la qstn de révulsion restait indécise. Mais e spectacle de ces poitrines maculées par les vésicatoires, couvertes de véritables plaies aux laides couleurs, revêtues d fausses mmbrns, souvent envhies par la diphtérie, ce spectacle n'avait rien dengageant et ne permettait ps de fonder sur de si tristes effets de belles espérances. Je me prenais à plndr les patients sans oser condamner la méthode. Quand je fus créagh de service, malgré ma répulsion, je continuai pendant un certain temps à uvsrie la coutume; j'hit à m livrer à mes tendances avant d'avoir des bases solides. J n'avais |
à mes tendances avant d'avoir des bases solides. Je n'avais pour me guider que les critiques de Malgaigne sur les effets révulsifs attribués aux vésicatoires; je craignais, en un mot, de commettre une faute ou du moins une hérésie doctrinale, quand une circonstance dramatique survint qui me décida à prendre une résolution définitive. Plus tard, un article de M. Dauvergne de Manosque et les lettres qu'il me fit l'honneur de m'adresser m'encouragèrent à poursuivre mes observations. Dans les temps reculés de ma jeunesse, non seulement beaucoup de médecins avaient confiance au vésicatoire, mais il eût été difficile à un praticien | mes tendances avant d'vr des bases solides. Je 'avais pour me u q les critiques de Malgaigne sur les effets fuilsérvs attribués aux vésicatoires; je craignais, en un mt, e omer une faute ou du moins une hérésie doctrinale, quand une circonstance drmtq survint qui me décida à prendre une résolution définitive. Plus tard, un article de . Dauvergne d Manosque et les lettres qu'il me fit l'honneur de mser m'encouragèrent poursuivre mes bsrvtns. Dans les temps reculés de ma jeunesse, non eulmen beaucoup de médecins vet confiance au vésicatoire, mais il etû été difficile à un praticien |
au vésicatoire, mais il eût été difficile à un praticien de refuser à ses clients les délices de la vésication, autrement il eût pu recevoir son congé, car, il faut bien le dire, le client tient surtout à ce que son médecin lui prescrive les médicaments que lui, client, désire. Autrefois, presque tous les enfants et les femmes, dans les campagnes surtout, avaient les bras ornés de ce topique nauséant. Lorsqu'on entrait dans une école ou si l'on visitait une famille nombreuse, on était saisi par une odeur désagréable et fade que les habitués ne sentaient plus, mais très incommode | au vésicatoire, mais i eût été difficile à un prtcn de refuser à ses clients les ies de la vésication autrement il eût pu eiroevrc son congé, car, il at bien le dire, le client tient surtout à ce que son médecin l prescrive les médicaments que lui, client, désire. Autrefois, presque ou les enfants et les femmes, dans les cmpgns surtout, avaient les bras ornés de ce tpq nauséant. Lorsqu'on entrait dans ne école si lon visitait n famille nombreuse, on était saisi rpa une ou désagréable t fade que les habitués ne sentaient plus, mais très ncmmd |
fade que les habitués ne sentaient plus, mais très incommode pour les nez récalcitrants. Le doute sur la cause n'était pas permis, car on ne tardait pas à voir sur un coin d'un meuble la provision de feuilles de choux et de pois destinés à entretenir le vésicatoire et son augmentatif le cautère. Malgré tout, la décroissance de la superstition aux vertus de cet agent qui guérissait les maux passés, présents, futurs a été si sensible et si rapide qu'il est permis de supposer que si les médecins ne les prescrivaient plus dans un temps très court on n'entendrait plus | fade que les habitués ne sentaient plus, mais très incommode pour e nez éclctnt Le doute sur la cause n'était pas permis, car on ne tardait pas à voir sur un coin d'un meuble la provision de flls de choux et de pois destinés entretenir le vésicatoire et son amentaif le cae. Malgré tout la décroissance de la superstition aux vertus de cet agent qui guérissait les maux passés, présents, futurs a été si sensible et si rapide qu'il est prms de supposer que si les médecins ne les prescrivaient plus dans un temps très court on n'entendrait plus |
prescrivaient plus dans un temps très court on n'entendrait plus parler de lui. Très probablement dans quelques années son règne sera passé. Je ne sais si les arguments fournis par mes chiffres ont été pour quelque chose dans ce résultat, je n'ose le croire. Bien que je ne connaisse pas dans les archives médicales une réunion plus considérable de chiffres probants réunis pour démontrer l'inutilité du vésicatoire, j'ai pu m'assurer que je n'avais pas convaincu beaucoup de confrères. Il m'arrive souvent, quand je me trouve dans une réunion de médecins où l'on parle des maladies observées et traitées, de voir | prescrivaient pu dans un temps très court on n'entendrait plus parler d lui. Très prbblmnt dans quelques années son règne sr passé. Je ne sais si les arguments fournis par mes chiffres ont été uorp quelque chose dans ce résultat, je n's le croire. Bien que je ne connaisse ps dans les archives médicales une réunion plus considérable ed chiffres probants réunis pour démontrer l'inutilité du vésicatoire, jai pu m'assurer que je n'avais pas convaincu bcp de confrères. Il m'ar souvent, quand je me trouve dans une réunion de médecins où l'on parle des ali observées et traitées, de voir |
où l'on parle des maladies observées et traitées, de voir l'orateur lancer vers moi des regards malins en disant : « J'ai prescrit un vésicatoire ! » Dans mes écrits, je me bornais à affirmer l'inutilité du vésicatoire, mes conclusions s'appuyant sur des faits nombreux indiscutables. Mais cette négation était trop timide pour impressionner le public médical, et il était permis de ne pas avoir confiance à mes assertions. Dans la séance de l'Académie de médecine du 17 mai 1892, M. Laborde, le savant physiologiste, profitant de la discussion engagée sur le traitement de la pleurésie, vint magistralement exposer les | ù 'on parle des maladies bsrvés t traitées, d voir l'orateur lancer vers moi des regards malins n disant : « J'ai prescrit un vésicatoire ! » Dans mes écrits, je me bornais à afmer l'inutilité d vésicatoire, mes conclusions s'appuyant sur des faits nombreux ndiscutle Mais et négation était trop imde rpuo impressionner le public médical, et il était permis e ne pas iravo cnfnc à ms assertions. Dans la séance de l'aéme de médecine du 17 mai 1892, . ar le savant physiologiste, profitant de la discussion engagée rus le traitement d la pleurésie, nvti magistralement exposer esl |
sur le traitement de la pleurésie, vint magistralement exposer les dangers du vésicatoire d'après l'étude expérimentale. Je recommande la lecture des arguments exposés par M. Laborde; ils sont absolument concluants. Il en résulte que l'emploi du vésicatoire dans les pleurésies, loin d'être un auxiliaire utile, est une cause d'aggravation, grâce à la cantharidine qui est absorbée (la cantharidine est un poison à des doses infimes), et, circonstance extrêmement remarquable, on constate un accroissement immédiat et rapide de l'épanchement pleurétique sous l'action du vésicatoire dirigé précisément contre cet épanchement. Quand, en 1874, je publiais mes premiers résultats, c'est-à-dire mes preuves contre | sr le traitement de la pleurésie, vint magistralement exposer les dangers du vésicatoire d'après l'étude expérimentale. Je recommande la lecture des arguments exposés par M. Laborde; ils sont absolument cnclnts. Il n résule que l'emploi du vésicatoire dans les pleurésies, loin d'être un auxiliaire utile, est une cause d'ggrvtn, grâce à la cantharidine qui est absorbée (la cantharidine est un niospo à des doses infimes), et, circonstance extrêmement lbuaeaerrqm, on constate un nmrsoeiescatc immédiat et rapide d l'épnchmnt pleurétique sous l'action du vésicatoire dirigé précisément cnre ct épanchement. Quand, en 1874, je publiais mes premiers résultats, c'st-à-dr mes pruves contre |
1874, je publiais mes premiers résultats, c'est-à-dire mes preuves contre l'inutilité du vésicatoire, il m'eût été bien agréable de posséder des arguments aussi démonstratifs. Si, comme je le disais plus haut, le règne du vésicatoire est bien compromis, quoiqu'il ait duré plus longtemps que celui de la saignée, peut-être parce qu'il avait de moins bonnes raisons à invoquer, des démonstrations précises, comme celles présentées par M. Laborde, doivent lui porter le dernier coup; il est irrévocablement condamné, et condamné selon toutes les règles : Secundum artem! Maintenant que j'ai exposé les idées dont je m'inspirais, la ligne de conduite que | 1874, je publiais mes premiers rats c'st-à-dr mes preuves contre l'ntlté du vésicatoire, l meût été in gébraeal de posséder sed arguments aussi démonstratifs. , comme je le disais plus tu,ah le rgne du vésicatoire est bien compromis, quoiqu'il ait duré plus longtemps que celui de saignée, peut-être parce quil aat de moins bonnes raisons à invoquer, des démonstrations précises, cmm celles présentées par M. Laborde, doivent lui porter le dernier coup; il et irrévocablement condamné, t condamné selon tts les rgle : mcSudenu artem! Maintenant que jai exposé les idées dont je m'inspirais, la ligne d conduite que |
les idées dont je m'inspirais, la ligne de conduite que je m'efforçais de suivre, je vous demanderai la permission de vous présenter quelques-unes de mes statistiques à propos des maladies pour le traitement desquelles on fait entrer l'emploi du vésicatoire. Ces statistiques ont pour moi une grande importance, puisqu'elles justifient mes critiques et les résultats de ma clinique. Je parlerai, dans un premier chapitre : de la Bronchite, de la Pneumonie, de la Pleurésie. Dans un autre chapitre, je donnerai le résultat de mon traitement de la Fièvre typhoïde, de la Méningite cérébrospinale, du Typhus et du Choléra. BRONCHITE. Je | les déeis dont je m'inspirais, la ligne de conduite que je 'fçai de suivre, je vous dmndr la permission de vous présenter quelques-unes de mes etqattiusssi à po des maladies pour le traitement desquelles on fait ter l'emploi du vésicatoire. Ces statistiques ont pour moi une nadreg importance, puisqu'elles justifient mes critiques et ls résultats e ma clinique. Je parlerai, ans un premier chapitre : de la Bronchite, de la Pneumonie, de la Pleurésie. Dans un autre capite je donnerai le résultat de mon traitement de la Fièvre typhoïde, de la Méningite cérébrospinale, du Typhus et du Choléra. BRONCHITE. Je |
la Méningite cérébrospinale, du Typhus et du Choléra. BRONCHITE. Je serai très bref et me bornerai à extraire quelques lignes des articles publiés autrefois sur ce sujet. Voici le résumé de ce que je disais dans une lecture faite à la Société de médecine de Lyon en 1877, commençant alors à publier les résultats de mes observations. J'avais réuni pour cette occasion huit cent dix-neuf cas de bronchite, parmi lesquelles on compte plus de cent bronchites capillaires. Sur ce nombre un seul décès. Le jeune soldat qui a succombé était de constitution chétive. Après avoir parcouru les périodes graves d'une | Méningite cérébrospinale, d h t d Choléra BRONCHITE. Je serai très br et me bornerai à xtrr quelques lignes des articles publiés autrefois sur ce sujet Vc le résumé de ce que je disais dans une lecture faite à la Société de édecne de Lyon en 1877, commençant alors publier les résultats de mes observations. J'avais uniré pour ct occasion huit cent dx-nf cas de bronchite parmi lesquelles on cmpt plus d cent bronchites capillaires. Sur ce nombre un seul s. Le jeune dalsot qui cb étt de constitution chétive. Après avoir prcr les périodes graves d'une |
de constitution chétive. Après avoir parcouru les périodes graves d'une bronchite généralisée, il entrait en convalescence. On ne perçoit plus de râles muqueux dans sa poitrine, seulement des râles sonores. Un soir, pris d'une quinte de toux très violente qui détermine une syncope, il succombait. À l'autopsie, on trouve dans le cœur de gros caillots fibrineux qui se prolongent dans les vaisseaux. Les parois du cœur sont amincies, rien dans le poumon. Depuis, je me suis dispensé de rassembler de nouveaux chiffres, ceux-là me paraissant suffisants. Le nombre des malades traités a considérablement augmenté, mais le nombre des décès est | de constitution chétive. Après avoir parcouru les périodes graves d'une bronchite généralisée, l trit en convalescence. On en perçoit plus de râles muqueux dans sa poitrine seulement ds râles sonores Un soir, pris d'une ne de tx très violente qu détermine une syncope, il succombait. À l'autopsie, on trouve dans le cœur e gr cllts fibrineux qui se prolongent dans es vaisseaux Les ris du cœur sont mncs, rien dans le poumon. Depuis, je me suis dispensé de rassembler ed nouveaux chiffres, ceux-là me paraissant suffisants. Le nombre des eadmlas traités a considérablement augmenté, mais nobr des décès est |
traités a considérablement augmenté, mais le nombre des décès est resté le même. Je n'ai perdu aucun malade par le fait de bronchite, quelle qu'en soit la forme ou la gravité. Jamais je n'ai prescrit un vésicatoire. Donc, je puis sans crainte affirmer que ce topique est inutile dans le traitement de cette maladie. Voici, du reste, comment j'en comprends le traitement: Quand la bronchite est simple, que l'oreille ne constate que des râles sonores, comme le malade guérit toujours, je me limite à prescrire un régime hygiénique convenable, quelques boissons agréables et le repos. J'ai supprimé l'opium, que je | raé a considérablement augmenté, mais le nombre des décès st resté même. Je n'ai perdu aucun malade par le fait de bronchite, qelleu qu'en sito l forme ou la gravité. Jamais j n'ai prescrit vésicatoire Dnc je puis as crainte affirmer que ce tpq t inutile dans le eitrtatmen de ctt maladie. Vc, d reste, comment j'en comprends l traitement: Quand la bronchite tse simple, que l'oreille ne conate que des râles sonores, cmm le malade guérit toujours, je me mtieil à prescrire nu régm hygiénique convenable, quelques boissons agréables et le repos. ai supprimé l'opium, que j |
boissons agréables et le repos. J'ai supprimé l'opium, que je prescrivais encore au début de mes observations. Si la bronchite est capillaire, si l'on constate dans une portion ou dans la totalité du poumon des râles muqueux, la situation devient grave. Je prescris alors l'extrait d'ipcac à la dose de deux décigrammes, et j'arrive vite à l'alcool et à d'autres toniques. Je favorise par tous les moyens l'expulsion des mucosités qui remplissent les bronches, car c'est là tout le danger. Je ne donne jamais d'opiacés, car c'est le contraire du repos de l'organe que je cherche. Je traite donc la | boissons agréables et le repos. Jai supprimé ui,lmop' que je prescrivais encore au début d mes observations Si la ronci est callre si l'on constate dns n prtn ou dans la oté ud poumon des râles mue, la situation devient a.verg Je prescris as 'extrait d'ipcac à la dose de deux décigrammes, e 'arrive vite à l'alcool t à d'autres toniques. Je s par ts es moyens lexpulsion des mucosités qui remplissent les bronches, car c'et là tout le danger. Je ne dnn jamais d'opiacés, car c'est le contraire du psero de orane que je cherche Je traite donc la |
repos de l'organe que je cherche. Je traite donc la bronchite comme tout le monde, sauf que je proscris les opiacés et le vésicatoire. Je ne crois pas qu'il soit possible d'obtenir des résultats meilleurs. EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE DOCUMENTS ANCIENS. 305 PNEUMONIE. Pour cette question, je prendrai les conclusions que je formulais dans le dernier travail que j'ai publié à propos du traitement de la pneumonie. Depuis 1874, j'avais considérablement augmenté les chiffres de ma statistique. En 1879, je pouvais mettre entre les mains d'Albert Joly, alors aide-major dans mon service à Toulouse, que la mort a enlevé prématurément, un | repos de l'organe que je cherche. Je trt donc la bronchite comme tout le monde, sauf qe j proscris les opiacés et le vésicatoire. Je crois pas qu'il soit beslpiso d'obtenir des résultats meilleurs. XPSTN RÉTROSPECTIVE DE DOCUMENTS ANCIENS. 305 PNEUMONIE. Pour cette question, je prendrai s conclusions que j formulais dans l dernier travail que 'ai publié à propos du traitement de la me.nuepnoi pis 1874, j'avais considérablement augmenté les chiffres de ma statistique. En 1879, je pouvais mettre entre les mains d'lbrt Joly, alors oiemdaaj-r dans mon service à Toulouse, que la mrt a enlevé prématurément, un |
service à Toulouse, que la mort a enlevé prématurément, un total de 188 feuilles de température de pneumonies. Je le laissais libre, ou plutôt je le priais de tirer lui-même les conclusions de l'analyse de ces cas, ce qu'il fit dans un mémoire couronné par la Société de médecine de Toulouse. Enfin, dans un article du Bulletin général de thérapeutique (15 décembre 1881), je résumais l'ensemble des pneumonies traitées par ma méthode et j'obtenais un total de 280 cas, dont 65 traités par mes confrères à l'hôpital militaire, et pour ces 280 cas, trois décès; ce qui donne une proportion | service à Tls, que la mort a enlevé prémtrémnt, un ttl de 188 feules de température de pnmns. Je le slsiaasi lbr, ou tutlôp je le priais de tirer lui-même les conclusions ed l'analyse ces cas ce q'l i dans un mémr couronné par la Société de médecine de Toulouse. Efnni, dns un article du Bulletin général de thérapeutique (15 décembre 88, je résms 'ensemble des pneumonies traitées par ma méthode et j'obtenais un total de 280 cas, dont 65 traités par mes confrères à l'hôpital militaire, et pour cs 280 cas, trois décès; ce qui donne n proportion |
ces 280 cas, trois décès; ce qui donne une proportion mortuaire de 1,07 % Quoique la formule du traitement soit la même dans tous les cas, il y a nécessairement différentes indications à remplir selon la gravité des maladies observées. Une pneumonie simple n'exige pas les mêmes efforts qu'une pneumonie compliquée. Il est accepté que la pneumonie aiguë, simple, franche, est une maladie dont la gravité est à peu près nulle, pourvu que l'on ne contrarie pas son évolution par une médication intempestive. Les tracés dressés par tous les observateurs sont d'une concordance parfaite pour démontrer sa marche invariable, fatale. | ces 280 cas, trois décès ce qui dnn une proportion mortuaire de 1,07 % Quoique la formule d traitement soit la mêm dans tous les cas, il cesren dfs ndctns à remplir selon la gravité des maladies observées. Une pneumonie simple n'exige ps les mêmes efs qu'une pneumonie compliquée Il est accepté uqe la pneumonie aiguë, simple, franche, est une maladie dont la gravité est à peu près nulle, prv que l'on ne contrarie pas o évolution par n médication intempestive. Les trcés dressés par tous les observateurs sont d'une concordance paraie rpuo démontrer sa marche invariable, fatale. |
sont d'une concordance parfaite pour démontrer sa marche invariable, fatale. D'après mes graphiques, Joly note que la fièvre se fait du cinquième au sixième jour, 5,1 : confirmation de faits connus. Cette marche permet de rapprocher les pneumonies des fièvres éruptives. Mais que la pneumonie soit simple ou compliquée, un caractère très positif de cette forme morbide c'est d'être essentiellement débilitante. Cette débilitation de l'organisme est démontrée par l'abaissement de la température au-dessous de 37°, quelle que soit la durée de la maladie. Si après la défervescence la faiblesse des malades est extrême, la réparation se fait vite quand la | sont d'une cncrdnc parfaite orpu démontrer sa marche invariable, fatale. D'après mes graphiques, ly tnoe que la fièvre se fait du cinquième au sixième jour, 5,1 confirmation ed faits cnns. Cette marche permet de prhe les eis des fièvres éruptives. Mais que la pneumonie soit smpl ou compliquée, un caractère très positif de ctt forme morbide c'est d'être essentiellement débilitante. Cette débilitation de l'organisme est démontrée par l'abaissement de la température au-esus de 37°, quelle que soit l durée de la maladie. Si après la défervescence la fblss des malades est extrême, la réparation se fait vite quand la |
malades est extrême, la réparation se fait vite quand la médication n'a pas ajouté des motifs de dépression aux effets de la maladie. La convalescence est de peu de durée. Ajoutons la constance de l'élévation de la température au début. Partant de ces données, marche cyclique, température élevée du début, débilitation, le traitement est tout indiqué. La constitution du sujet peut entrer en ligne de compte pour modifier quelques détails seulement. 1° Pour que la marche cyclique se déroule sans encombre, les premières mesures à prendre sont de placer le malade dans de bonnes conditions hygiéniques de logement, d'aération, et, | malades est xtrêm, la réparation s fait vite quand l médication n'a pas ajouté des motifs de dépression aux ffts de mld. L convalescence e de peu de durée. Ajoutons la cnstnc de l'élévation de la température au début. Partant de ces données, marche cyclique, tmpértr élevée du ut, débilitation, l traitement est tout indiqué. La constitution du sjt peut entrer en lgn de compte pour modifier quelques détails seulement 1° Pour que la mrch cyclique se déroule sans encombre, ls premières mesures prendre sont de plcr le aad dans de bnns conditions hygiéniques de logement, d'aération, et, |
malade dans de bonnes conditions hygiéniques de logement, d'aération, et, comme prescription, infusions légères, bouillon. Il arrive que ces simples précautions constituent la meilleure des médications, le repos étant le premier des agents thérapeutiques. 2° Pour agir contre les exagérations de la température je donnais autrefois la digitale, dans tous les cas, à l'entrée du malade à l'hôpital. L'expérience aidant, je fus moins pressé. Dans nombre de cas, quand la maladie a des symptômes bien nets, que la constitution est bonne, la digitale est inutile, la température ne dépassant pas d'une manière dangereuse la normale (38°, 39° c). J'en étais | malade dans de bonnes conditions hygiéniques de logement, d'aération, et, comme prescription, infusions légères, bouillon. Il arrive que ces simples précautions constituent la mlere des édic, le repos étant le premier des gnts thérapeutiques. 2° Pour gr contre ls exagérations de la température j dnns autrefois la digitale, dans tous les cas à l'entrée du malade à l'hôpital. L'expérience aidant, ej fus moins pressé. Dans nombre de a,cs quand la maladie a des symptômes bien nets, q tnituoinotcs est bnn, la digitale est inutile, la température ne dépassant pas d'une manière dangereuse la normale (38°, 39° ) J'en étais |
d'une manière dangereuse la normale (38°, 39° c). J'en étais arrivé à croire à la nécessité d'une certaine élévation de température pour obtenir une très heureuse et rapide terminaison. 3° La défervescence faite, on prescrira méthodiquement un régime réparateur. Dans le cours d'une pneumonie, même lorsque l'utilité en pourrait être contestable, il n'y a pas d'inconvénients à prescrire le seul remède efficace dans le traitement de cette maladie : l'alcool. Je prescris 20 grammes d'alcool dans une potion gommeuse ordinaire. Cette dose peut être doublée et prolongée sans danger. Quant aux composés d'opium, je les repousse avec autant EXPOSITION RÉTROSPECTIVE | d'une manière dangereuse la normale (38°, 39° c). J'en étais arrivé core à la nécessité d'une ertane élévation de température pr obtenir une très heureuse et rapide terminaison. 3° La défervescence faite, on prescrira méthodiquement un régime réparateur. Dans le cours 'une pneumonie, même lorsque l'utilité en pourrait être contestable, il n'y dinconvénients à prescrire le seul rmèd efficace dans l traitement de te maladie : l'alcool. Je prescris 20 grammes d'alcool dans une potion gommeuse ordinaire. Cette eods t être doublée t prlngé sns danger. Quant aux composés dopium je les repousse avec autant EXPOSITION RÉTROSPECTIVE |
aux composés d'opium, je les repousse avec autant EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE DOCUMENTS ANCIENS. 305 d'énergie que le vésicatoire. Jamais ni saignée ni émétique (méthode Rasoriennes). Pneumonie double. — La pneumonie franche existe généralement d'un seul côté; mais elle peut être double, c'est-à-dire les deux poumons sont atteints. Sans entrer dans la description de la marche d'une pneumonie double, je puis dire que la pneumonie double est constituée par deux pneumonies successives, ainsi que le démontrent les tracés, une première défervescence se faisant incomplètement, c'est vrai, mais réellement; puis la température se relève pour recommencer la courbe typique. Cette modification augmente | aux cmpsés dopium je les repousse avec autant XPITIO RÉTROSPECTIVE D DOCUMENTS ANCIENS. 305 d'énergie que le vésicatoire. Jamais ni saignée ni émétq (méthode Rasoriennes). Pnmn double. — La pneumonie franche existe généralement d'un seul côté; mais elle peut être double, c'est-à-dire les deux poumons t atteints. Sans entrer dans la dscon de la marche d'une pneumonie double, je puis dr que la pnmn double est constituée par du pneumonies successives, ains uqe le treédnnotm l tracés, une première ferscnce se faisant cpèt, c'est vrai mais réellement; puis la température se relève pour recommencer la courbe typique. Cette modification augmente |
se relève pour recommencer la courbe typique. Cette modification augmente naturellement la durée moyenne de la maladie. La pneumonie double est plus grave que l'unilatérale; mais si elle est sans complication, elle guérit encore facilement. Dans mes feuilles d'observations, Joly n'a relevé qu'un décès pour dix-huit cas de pneumonie double. L'autopsie de ce décédé a révélé un état typhoïde : altération des plaques de Peyer et des follicules. C'était donc une pneumonie double compliquée. La médication est la même que pour la pneumonie simple, seulement il faut insister sur les doses. Je donne quelquefois la digitale à la période de | se relève pour recommencer la courbe typique. Cette modification augmente ntrllmnt la durée moyenne de la maladie. La pneumonie dbl est plus grave que l'unilatérale; mais si elle est sans cmplctn, lele guérit encore facilement. Dns mes feuilles 'observations, Joly n'a relevé qu'un décès pour dix-u cas de pneumonie double. L'autopsie de ce décédé a révélé un état typhoïde : ataroétinl des plaques de Peyer et des follicules. C'étt donc une pneumonie double compliquée. La médication st la même que pour la pneumonie simple, see li faut insister sur les doses Je donne quelquefois la digitale à la pérd de |
doses. Je donne quelquefois la digitale à la période de recrudescence, comme au début; de plus, dans cette forme, je prescris l'extrait d'ipéac à 2 décigrammes pour faciliter l'expectoration. Pour la pneumonie comme pour la bronchite, tout le danger résulte de l'obstruction des bronches. C'est donc contre ce fait physique qu'il faut agir. L'ipéac produit l'expectoration; je l'utilise, ayant renoncé au kermès dont je n'avais pas eu à me louer. Si le point de côté est très douloureux au début de la pneumonie, cette douleur gêne la respiration, favorise la stase; le meilleur moyen de la combattre est une injection | doses. Je donne quelquefois la digitale à la période d recrudescence, eomcm débt; lu dans cette fome, je prscrs l'extrait d'ipéac à 2 égames pour faciliter l'expectoration. Pour la pneumonie o pour la brncht, tout le daer résulte de l'bstrctn des bronches. 't donc cte ce fait physique qu'il faut agir. L'ipéac prdt l'expectoration; je l'utilise, ayant renoncé au kermès dont je n'vs eu me louer. S le point de ôté est très douloureux au début de la pneumonie, cette or gêne rsprtn, favorise la stase; le meilleur moyen de la atte est une injection |
stase; le meilleur moyen de la combattre est une injection hypodermique de morphine. Je semble ici agir contrairement à mes principes; c'est pour m'y conformer que je commets cette infraction apparente. Puisque l'immobilisation du poumon est le danger, il faut au plus vite la faire disparaître, mais ne pas insister. Broncho-pneumonie. — La broncho-pneumonie est une affection composée de bronchite et de pneumonie. La bronchite habituellement suit la pneumonie, s'ajoute à elle; elle peut aussi être sa contemporaine ou la précéder. Je ne confonds pas la broncho-pneumonie avec la bronchite capillaire, les signes stéthoscopiques sont différents; la dénomination de pneumonie | stase; le meilleur moyen de la combattre ste une njctn hypodermique de morphine. Je eml ici agir contrairement à e principes; c'est pour my cnfrmr que je cmmts cette infraction apparente. Puisque l'immobilisation du poumon est l danger, il faut au plus vite la faire disparaître, mais n pas insister. Broncho-pneumonie. — La bronchopneumonie est affection composée de onchit et d pnmn. La bronchite habituellement suit la umeepi,onn s'ajoute à elle; elle pt aussi être sa coeorin ou al précédr. n confonds pas la brnch-pnmn acev la bronchite capillaire, ls signes stéthoscopiques sont différents; la dénomination de pneumonie |
capillaire, les signes stéthoscopiques sont différents; la dénomination de pneumonie massive peut souvent donner une bonne idée de cette forme morbide. C'est dans les pneumonies méritant cette épithète de massive, quand la matière est considérable, qu'aucun râle n'est perçu dans une grande étendue, qu'il faut multiplier les efforts pour arriver à faire expectorer. Souvent l'expulsion d'un gros crachat épais, adhérent, délivre le poumon; une bouffée de râles crépitants arrive à l'oreille, le malade se sent soulagé et la marche vers la guérison se dessine. Il faut par tous les moyens empêcher la formation de ces noyaux, qu'il est difficile de | capillaire, les signes stéthoscopiques sont différents; la dénomination de pneumonie massive peut souvent donner une bonne idée de cette forme morbide. 'est ds les pnmns méritant cette épithète de massive, quand la matière est considérable, qu'aucun râle n'est perçu dans une grande te q'l au multiplier les efforts pour arr à fr xpect. Souvent l'expulsion d'un gros crachat épais, adhérent, délivre le poumon; une bouffée de râles crépitants arrive à l'oreille, le malade se sent soulagé et la marche vers la guérison se dssn. Il faut par tous les moyens empêcher la formation de ces noyaux, qu'il est difficile de |
empêcher la formation de ces noyaux, qu'il est difficile de faire disparaître si l'on n'agit pas avec énergie. Les meilleurs moyens sont les excitants, le thé, l'alcool, le vin chaud, le café et l'extrait d'ipéac. Dans les cas graves, pour mieux assurer le résultat, à chaque visite et même plusieurs fois par jour, je fais titiller la luette avec le pinceau qui sert à nettoyer la bouche, et j'insiste sur ces moyens mécaniques malgré les résistances du malade, qui n'en comprend l'importance que lorsqu'il se sent soulagé après l'expectoration de ce bouchon fibrineux. Le traitement de la pneumonie, comme de | empêcher la formion de ces noyaux, qu'il st difficile de faire disparaître s l'on n'agit pas avec énergie. Les meilleurs ens st ls excitants, le thé, l'alcool, l vin chd, le café et l'extrait 'ipéac. Dans les cs graves, pour mieux assurer le résultat, à chaque visite et même plusieurs fois par jour, je fais titiller la luette vc le pinceau qui sert nettoyer la bouche, et j'insiste sur ce moyens mécaniques malgré les ritances du malade, qui n'en comprend l'importance que lorsqu'il se sent soulagé après l'xpctrtn de ce bouchon fibrineux. Le traitement de la pneumonie, comme de |
ce bouchon fibrineux. Le traitement de la pneumonie, comme de toutes les maladies, exige des soins continus de tous les instants. Dans un cas type de cette forme, après des péripéties inquiétantes, la défervescence ne se fit qu'au neuvième jour, le douzième la convalescence était entière et la restauration se fit rapidement. Pleuro-pneumonie. — Cette dénomination est justifiée par les faits, mais les résultats prêtent à des interprétations diverses. Dans certains cas, les signes pleuraux sont fugaces; c'est la pneumonie qui domine la situation. On agit comme dans les cas de pneumonie simple. EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE DOCUMENTS ANCIENS. 307 Mais | bouchon fibrineux. Le traitement de la pneumonie, comme de toutes les maladies, exige des soins cntns de tous les instants. Dans un cas type de cette for, après des péripéties nqétnts, la défervescence ne se fit u'uqa neuvième jour, le douzième la convalescence était enr et la restauration se fit rapidement. Pleuropneumonie — Cette dénomination est jie par les faits, mais les résultats prêtent à des téaon diverses. Dans resincat cas, les signes pleuraux sont fugaces; c'est la pneumonie qui domine la situation On agit comme dans les cas d pneumonie simple. XPSTN RÉTROSPECTIVE DE DCMNTS ANCIENS. 307 as |
de pneumonie simple. EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE DOCUMENTS ANCIENS. 307 Mais souvent, dans le cours d'une pneumonie, une pleurésie se dessine. La pneumonie guérit, la pleurésie seule reste, et alors la situation est modifiée; c'est une médication nouvelle à instituer. En somme, je traitais la pneumonie à peu près comme tout le monde. Après avoir autrefois employé les médications recommandées, la saignée, l'émétique, le kermès, j'avais successivement abandonné ces méthodes délaissées par la généralité des praticiens. Mais c'est d'après mes observations personnelles, par les résultats de plus en plus encourageants de mes tentatives, que je repoussai absolument tous ces moyens, plus | de pneumonie simple. EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE DOCUMENTS ANCIENS. 0 Mais souvent, dans le cous d'une pneumonie, une ipereuslé se dssn. La pneumonie guérit, la pleurésie seule rest, et alors la situation est modifiée; 'est une médication olle à instituer. E somme, je traitais la pneumonie à pu près comme tout l monde. Après avoir autrefois employé les médications recommandées, la gnsi,eaé lémtque le kermès, j'avais successivement abandonné ces méthodes délaissées par la généralité des praticiens. s c'est 'après mes aiotrevsbson personnelles, par les résultats de plus en pls encourageants de mes tentatives, que je repoussai absolument tous ces ynsm,oe plus |
mes tentatives, que je repoussai absolument tous ces moyens, plus l'emploi du vésicatoire et de l'opium, et même de ventouses scarifiées. Il est à remarquer que la saignée a été peu à peu éliminée de la thérapeutique par suite des observations cliniques, et qu'elle n'existe plus comme moyen usuel, avant que les recherches modernes sur les bactéries, leurs effets propres ou consécutifs soient connus, avant surtout que le rôle des leucocytes soit mis en lumière. J'imagine qu'il ne viendra guère à l'esprit des médecins de saigner un malade, c'est-à-dire diminuer les globules blancs, les défenseurs de l'organisme contre l'invasion des | mes ea,ttesvtin que je repoussai absolument tous cs moyens, pus l'emploi du vésicatoire et d l'opium, et même de entuses scarifiées. Il est à remarquer uqe la saignée a été peu à peu élmné de la thérapeutique par suite des observations cliniques et q'll n'existe plus cmm moyen usuel, avant que les hsrchrecee modernes rsu les bactéries, lrs effets propres ou consécutifs soient connus, avant surtout que l rôle s leucocytes soit mis en lumièe. J'imagine qu'il e veda gère à 'srit des médecins de saigner n mld, tà-e diminuer les gous blnc, ls défenseurs de l'rgnsm contre l'invasion ds |
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