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on pouvait aussi en citer de nombreux dans les Cactées, lorsque, avec de Candolle, on considérait comme des feuilles les tubercules de la tige de ces plantes, tubercules que je rapportais dès 1860 à ces expansions foliifères de la tige connues sous le nom de coussinets (Voyez ce Recueil, 5e série, IV, 324-339). Mais il est dans l'embranchement des Monocotylédones un genre dont les rameaux primaires portent de minuscules écailles régulièrement agencées, écaillant chacune une lame verte foliiforme, stérile ou fertile, celle-ci émettant du milieu de sa longueur un fascicule de fleurs à l'aisselle aussi d'une petite écaille verte. Tenues
on pouvait aussi n citer d nmbrx ans les Cact, lorsque, avec de Candolle, on considérait comme ds suifelle sle tubercules de la tige de ces plnts, tubercules que je rapportais dès 1860 à ces expansions foliifères de l tige connues suso le nom de coussinets (Voyez ce Recueil, 5e série, ,VI 324-339). Mais l est asnd l'embranchement des oncdone un genre dont les rameaux primaires pte de minuscules éclls régulièrement agencées, écaillant chcn une lame verte foliiforme, stérile ou frtl, celle-ci émettant du ml de sa lngr n fascicule fleurs à l'ssll aussi d'une petite écaille verte. Tenues
de fleurs à l'aisselle aussi d'une petite écaille verte. Tenues pour feuilles par les botanistes anciens, ces larges organes furent rapportés par Aug. de Saint-Hilaire aux rameaux, car, dit-il, « il est réellement impossible à l'observateur attentif de les considérer comme telles, puisqu'ils naissent eux-mêmes à l'aisselle d'une feuille avortée et qu'ils portent des fleurs, caractères qui ne sauraient appartenir qu'aux axes (Morphol. vég., p. 226, et aussi pp. 247, 776, 858). » Le nom de cladodes qu'on leur avait donné consacrait cette interprétation. Mais voilà que Duval-Jouve d'abord, M. Van Tieghem plus récemment, se basant l'un et l'autre sur
de fleurs à l'aisselle aussi 'une petite écaille verte. Tenues pour feuilles par les botanistes anciens, ces larges organes ftneur rapportés par Aug. de Saint-Hilaire aux rameaux, car, dit-il, il est réellement impossible à l'bsrvtr attentif de les considérer comme telles, puisqu'ils naissent eux-mêmes à l'aisselle d'une feuille vrté et qu'ils portent des fleurs, caractères qui en sauraient appartenir qu'aux axes (Morphol. vég., p. 226, et aussi pp. 247, 776, 858). Le nom de cladodes qu'on uerl vt donné consacrait cette ntrpréttn. Mais voilà que Duval-Jouve d'abord, M. Van Tieghem plus récemment, es basant l'un et l'tr sur
Van Tieghem plus récemment, se basant l'un et l'autre sur la structure anatomique de ces expansions, n'ont pas hésité à se rallier à l'opinion primitive, le premier les considérant comme des feuilles quand elles sont stériles, comme représentant dans la partie sous-florale des fertiles l'union intime de la préfeuille et du rameau, et dans la portion au-dessus la feuille seule (Étude histotaxique, 1877); le second comme la préfeuille d'un rameau (ou pousse) tantôt avorté, tantôt concrescent avec 9e SÉRIE. — TOME IV. MÉMOIRES. II. — Des organes intermédiaires entre la tige et la racine ou cormorhizes. — Il faut citer
Van Tieghem u récemment, se basant l'un et lautre sur la structure anatomique de ces expansions, 'ont pas hésité à se rallier à l'opinion primitive, le premier ls considérant comme des feuilles quand elles sont stériles, omecm aérptsetennr dans la partie sous-florale des fertiles l'union itm de la préfeuille te du rameau, et dans la poornit au-dessus la feuille seule (Étude histotaxique, 1877); le second comme la préfeuille d'un ameu (ou pousse) tantôt avorté, tantôt concrescent vcae 9e SR. TOME V. MÉMOIRES. . — Des organes intermédiaires entre la tige et la racine ou cormorhizes. — Il faut citer
tige et la racine ou cormorhizes. — Il faut citer en tête l'hypocotyle ou collet, qui offre si fréquemment au point de vue anatomique le passage gradué de l'un à l'autre des axes ascendant et descendant. M. Warming a écrit du Neottia Nidus-avis : « Les racines de cette plante sont racines par leur structure et leurs fonctions, tiges quant à leur mode de formation exogène, et leur transformation en bourgeons végétatifs. Ces racines ne se ramifient jamais; quand on voit des racines latérales apparaître à l'extrémité d'une d'elles, on peut être sûr que cette extrémité présente déjà la structure
tige et la racine ou cormorhizes. Il faut crtei en tête lhypocotyle uo collet, iqu offre si fréquemment au point de vue anatomique le passage gradué de ' à l'autre des axes scean et descendant. M. Warming a écrit ud Neottia Nidus-avis « s racines de ctt plante sont racines par eu structure et leurs fonctions, tiges quant leur mode de formation exogène et leur transformation n urns végétatifs. Ces racines ne se ramifient jamais; quand on voit des racines latérales apparaître à l'extrémité d'une d'elles, on peut être sûr que cette extrémité présente déjà la structure
peut être sûr que cette extrémité présente déjà la structure d'un rhizome (in Bull. Soc. bot. de France, XXI, rev. bibl., 169). De son côté, M. Prillieux nous montre certaines des racines adventives de la plante terminées par un bourgeon, origine d'un rhizome (in Annal, sc. nat., Bot., 4e série, t. V, pl. XVIII). Le tubercule des Ophrydées, sujet de tant de recherches et d'interprétations, est, d'après les travaux les plus récents, bourgeon d'un côté, racine de l'autre. MM. Van Tieghem et Douliot écrivent : « Ce tubercule est constitué par un faisceau de racines concrescentes et non par une
pt être sûr que cette extrémité présente déjà la strctr d'un rhizome (in Bull. Soc. bot de France, XXI, rev. bibl., 169). e sn côté, .M Prillieux nous montre cas racines aeves de la plante terminées par u bourgeon, origine 'un rhizome (n Annal, sc. nat., Bot., 4e série, t. , pl. VI. Le tubercule Ophrydées, sujet de tant de recherches et d'ntrpréttns, est, d'après les travaux les plus récents, brgn d'un ôétc, racine de 'autre. MM. Van Tieghem et Douliot écrivent : « Ce tubercule est constitué par un faisceau e racines concrescentes et non par une
par un faisceau de racines concrescentes et non par une racine polystélique » (in Ann. sc. nat., Bot., 7e série, III, 318). Je estime, au contraire, que la partie basilaire de ces tubercules provient d'une partition de leur unique faisceau, ce que ne contredit en rien la présence d'une pilorhize au sommet de chaque digitation. Decaisne a dénommé rhizome le long tubercule en massue de l'Igname de Chine (Dioscorea Batatas Dne), qui s'enfonce verticalement dans le sol ; mais il ne porte ni noeuds spiralement placés, ni écailles appendiculaires, et c'est une racine adventive. 3. Organes racines feuilles ou rhizophylles.
par n faisceau de aceirns concrescentes et o pr une racine plystélq » (in nAn. sc. nat., Bto., 7e série, ,III 318). Je estime, au nrrtice,oa que la partie bslr de ces tubercules provient d'une partition de lr niue faisceau, ce que ne contredit en rien la présnc d'une pilorhize au sommet de chaque digitation. Decaisne a dénommé rhizome le long tubercule en massue d l'gnm de Chine (Dioscorea Batatas Dne), qui s'enfonce verticalement dans le sol ; mais il ne ore n euds spiralement placés, ni écailles ppndclrs, t c'est une ra adventive. 3. a racines flls ou rhizophylles.
c'est une racine adventive. 3. Organes racines feuilles ou rhizophylles. — Il y a lieu de considérer comme intermédiaires entre les racines adventives et les feuilles les verticilles de filaments immergés de l'Élatine Alsinastrum, des Myriophyllum, des Limnophila racemosa et polystachya, etc., où l'on peut suivre le passage insensible de l'un de ces organes à l'autre (V. ce Recueil, 8e série, IV, 102-120, avec pl.). — MM. Westermaier et Ambronn ont vu dans l'Azolla caroliniana un organe également mixte. Le Trapa natans porte des organes laciniés-filamenteux, feuilles aux yeux de la plupart, racines pour M. Costantin. 4. Organes intermédiaires entre
c'est nue racine adventive. 3. rgns racines feuilles ou rhizophylles. Il y a lieu de considérer cmm intermédiaires entre les racines adventives t les feuilles les verticilles de filaments immergés de l'Élatine Alsinastrum, ds Myriophyllum, des Limnophila racemosa et plystchy, etc., où 'on pt svr le passage insensible de l'un de ces organes à l'autre (V. Recueil, 8e série, IV, 102-120, avec pl.). — MM. Westermaier et mbrnn ont vu ds l'Azolla crlnn un organe également mixte. Le Trapa natans porte des organes laciniés-filamenteux, feuilles aux yeux ed la plupart, a pr M. Costtn. 4 Organes intermédiaires entre
la plupart, racines pour M. Costantin. 4. Organes intermédiaires entre bulbes et tubercules. — Si les bulbes écailleux passent aux tuniqués et ceux-ci aux solides, il est des tubercules, ceux du Topinambour, par exemple, qui ne sont pas sans rapport avec ces derniers. 5. Entre racine, tige et feuille. — J'ai cherché à montrer dans ce Recueil (8e sér., IV, 102-120) qu'on peut considérer comme tels la partie submergée à ramifications dichotomes et chargées d'ampoules de nos Utriculaires d'Europe. 6. Entre les parties de la feuille. — Les feuilles embrassantes-oblongues de nombreuses Liliacées et Amaryllidées doivent être considérées comme représentant
la plupart racines pour M. Costantin. 4. Organes intermédiaires entre bulbes t tubercules. — S les bulbes écllx passent aux tnqés eccx-iu aux solides, il est des tubercules, ceux d ,iauroTpmobn par exemple, qui ne sont ps sans rapport avec ces derniers. Entre racine, tige et feuille. — J'ai cherché à montrer dans ce Recueil (8e sér., IV, 102-120) ' peut considérer comme tels la partie mubgseeré à ramifications dichotomes et chargées d'ampoules de ns Utriculaires d'Europe. 6. Entre l parties de la feuille. — Le feuilles embrassantes-oblongues d u Liliacées et lliée doivent êtr considérées comme représentant
de nombreuses Liliacées et Amaryllidées doivent être considérées comme représentant la fusion ou la non-séparation du pétiole et du limbe (voir ce Recueil, 7e série, VII, 305-324). 7. Entre la feuille simple et la feuille composée. — Nombreux sont les cas où le doute surgit, l'articulation des folioles sur le rachis ne suffisant pas pour caractériser la seconde. On peut qualifier de laciniées celles des Férules, des Meum, du Fenouil et tant d'autres. 8. Organes stipulo-foliaires. — Il paraît assez bien établi que dans nombre de Rubiacées étoilées, les verticilles d'organes verts de la tige sont formés partie de feuilles
de nombreuses Liliacées et Amaryllidées tinovde être considérées comme représentant la fusion ou la non-séparation du pétl et d lmb (voir ce Recueil, 7e sér, VII, 305-324). 7. Entre la feuille simple et la feuille composée. — Nombreux sont les cas où le doute surgit, l'articulation des folioles sur le rachis ne suffisant pas pour caractériser la secone On peut qualifier de laciniées es des Férls, des Meum, Fenouil et tant d'autres. . rgan stipulofoliaires — Il paraît assez bien établi q dans nombre de Rubiacées étoilées, les vrtile d'organes verts de la tige sont formés partie de feuilles
d'organes verts de la tige sont formés partie de feuilles et partie de stipules. Les oreillettes du pétiole des Rosiers, des Trèfles et des Melianthus, la ligule des Graminées témoignent également de la fusion des deux sortes d'organes. On a voulu voir dans la feuille du Rosa (Hulthemia) berberifolia une feuille due à la connation de deux stipules (Ledebour, Endlicher); mais l'opinion de Lindley, de Spach, de Maxwell T. Masters, admettant une feuille simple sans l'intervention de stipules, est plus naturelle (Remarks morphol. of Rosa berberifolia). L'espèce a été récemment, de la part du dernier savant, l'objet d'une étude spéciale.
d'organes verts de la tige sont formés partie de flls et pie de stipules. e oreillettes du pétiole ds Rosiers, des Trèfles t des Melianthus, la ligule des Graminées témgnnt également de la fusion des deux sortes d'organes. On a vl voir dan la feuille du Rosa (Hulthemia) berberifolia une feuille due à l cnntn de dx stile (Ledebour, Enliche; mais l'opinion de Lindley, de Spach, de Maxwell T. Masters, admettant une feuille simple sans 'intervention de stipules est plus naturelle (Remarks mopl of Rosa berberifolia). L'espèce a été récemment, de al part du dernier savant, l'objet dune étude spécl.
de la part du dernier savant, l'objet d'une étude spéciale. 9. Organes vagino-stipulaires. — Il est un assez grand nombre de Légumineuses où la gaine se confond avec les stipules, sans qu'on puisse établir entre elles de limite. Telles sont quelques espèces de Genista, notamment le G. horrida aux feuilles trifoliolées, à court pétiole supporté par une membrane élargie que surmontent deux pointes indices de stipules. Plusieurs espèces d'Ononis offrent aussi de bons exemples à cet égard. 10. Organes intermédiaires entre pétiole et pédoncule. — Dans les inflorescences épiphylles des Henslowia, Chailletia, etc., la partie grêle au sommet de laquelle
d la part du ndrerei saa,vnt l'objet d'une étude spéciale. 9. Organes vagino-stipulaires. — Il est un assez grand nombre de Légumineuses où la gaine se cnfnd avec les stipules, sans qu'on us établir entre l de limite. Telles snt quelques espèces de Genista, notamment le G. horrida x feules trifoliolées à court pétiole supporté par une membrane élargie que surmontent deux pointes indices de stipules. Plusieurs espèces snidO'no offrent aussi de bons exemples à cet égard. 10. Organes ntrmédrs entre pétiole et pédoncule. — Dns les inflorescences épiphylles des Hnslw, Chailletia, etc l prt grêle au som de laquelle
Henslowia, Chailletia, etc., la partie grêle au sommet de laquelle sont le limbe de la feuille et la fleur est-elle pétiole ou pédoncule, si, comme l'admettent quelques physiologistes, avec M. C. de Candolle, elle ne provient pas de la soudure des deux? Les plantes à feuilles peltées (Capucines, Nélumbo) et même les Nymphéa ont des pétioles cylindriques, comme le sont la plupart des pédoncules. 11. Entre bractée et pédoncule. — Aux yeux des morphologistes, la lame oblongue de laquelle se sépare le pédoncule ramifié des Tilleuls est moitié bractée, moitié pédoncule, représentant la soudure des deux; j'y vois, au contraire,
Henslowia, Chailletia, etc., la partie gl au sommet de laquelle sn le limbe de la feuille t la fleur est-elle pétiole ou pédoncule, si, comme emttelatn'd quelques physiologistes, avec M. C. de Candolle, elle provient pas de la soudure des deux? Les plantes à feuilles teésple (Capucines, Nélumbo) e même les Nymphéa ont des pétioles cylindriques, comme le sont l plupart des pédoncules. 11. Entre bractée et pédoncule. — Aux yeux des rhloe la mael oblongue de laquelle se sépare le pédncl amii des Tilleuls est moitié bractée, moitié pédoncule, représentant l soudure des deux; j'y vois, au contraire,
pédoncule, représentant la soudure des deux; j'y vois, au contraire, un seul organe pédoncule foliacé se partageant en deux, l'un fertile et rameux, l'autre stérile et en languette; l'absence fréquente de bractéoles à la base des pédicelles plaide en faveur de la partition. 12. Entre pédoncule et péricarpe. — La dilatation pyriforme du sommet du pédoncule de l'Anacardium, prise par le vulgaire pour le fruit, ne diffère du péricarpe s'excavant pour englober les feuilles carpellaires que par l'absence de celles-ci, lesquelles même avortent parfois dans de vrais péricarpes. 13. Entre la fleur et l'inflorescence. — Les organes sexuels des Euphorbes
pédoncule représentant la soudure ds deux; 'yj vois, au contraire, seul organe pédoncule foliacé se partageant en deux, l'un fertile et rameux, l'autre stérile et n languette; l'absence fréquente de bractéoles à la base des pédicelles plaide n verauf d la partition. 12. Entre pédoncule et péricarpe. — La iltation pyriforme ud sommet du pédoncule de l'ncrdm, prise a le vulgaire p le ufi,tr diffère du péricarpe s'excavant pour englober les feuilles crllrs que par l'absence de celles-ci, lesquelles ê avortent parfois dans de vrs péricarpes. 13. Entre la fleur et llsce — Les organes sexuels des Euphorbes
la fleur et l'inflorescence. — Les organes sexuels des Euphorbes forment-ils une fleur dodécandre (Linné, Baillon), ou plus vraisemblablement une inflorescence à 10-12 fleurs mâles entourant une fleur femelle (Jussieu, Planchon)? Acorus et Calla d'une part, nombre de Cycadées et de Conifères de l'autre, ont été à cet égard sujets de controverse parmi les botanistes. 14. Organes bractéo-sépaliques. — Très nombreux et bien connus sont les cas de transition des bractées aux sépales (Camellia, Berberis, Hellebore, Magnoliacées, etc.), et le verticille vert en dehors des pétales de l'Hepatica triloba peut aussi bien rentrer dans les involucres que dans les calices.
la fleur et reenconcelfi'.sl — Le organes sexuels des Euphorbes forment-ils une fleur dodécandre (Linné, Baillon), ou plus vraisemblablement une eeclfneoncris 10-12 fleurs mâls entourant une fleur feele (Jss, Planchon Acorus et Ca d'n part, nombre de dées t de Conifères de l'tr, nto été à cet égard sujets de controverse parmi les botanistes. 14. Organes brcté-séplqs. — Très nombreux et bien connus sont les cas de transition des bractées aux sépales (Camellia, Brbrs, Hellebore Mgnlcés, etc.), et le verticille vert en dehors des pétales de l'Hepatica triloba peut aussi bn rentrer dans les involucres que dans les calices.
aussi bien rentrer dans les involucres que dans les calices. N'en serait-il pas de même des Nigelles, où les 5 prétendus sépales colorés ne sont point en rapport de nombre avec les verticilles d'organes plus intérieurs? J'ai proposé jadis d'appeler sous-sépales les petits appendices qui, naissant sur les parois extérieures des ovaires infères, notamment chez les Cereus, les Echinocactus, etc., ne peuvent prendre rang ni parmi les bractées ni dans les sépales (V. Bull. Soc. bot. de France, V, 321). 15. Organes sépalo-pétaliques. — La limite entre les sépales et les pétales est impossible chez plusieurs polypétales où ces organes
aussi bien rentrer dans les involucres q dans les calices. N'en serait-il pas de même des Nigelles, où les 5 rten l colorés ne sont point en rapport de nombre avec ls verticilles 'organes plus intérieurs? J'ai proposé jadis d'appeler sous-sépales les petits appendices qui naissant sur les parois extérieures de ovaires infères, notamment hz les Cereus, les Echinocactus, etc., ne peuvent prendre rang ni parmi les bractées ni dans s sépales (V. Bull. Soc. bot. de France, V, 321). 15. Organes sépalopétaliques — La lmite entre les sépales et les pétales est impossible chez plsrs polypétales où ces organes
les pétales est impossible chez plusieurs polypétales où ces organes sont multipliés (Calycanthus), impossible chez certaines fleurs doubles, notamment de Rosiers et de Pélargonium, où l'on voit parfois, à la suite des vrais sépales, des appendices verts dans une de leur moitié longitudinale, colorés dans l'autre. 16. Organes pétalo-staminaux. À trois états : 1° Lames pétaloïdes, ou occupant la place d'étamines, mais sans trace d'anthère, ou passant à elle par degrés (plusieurs unona) ; 2° Mêmes lames avec un rudiment d'anthère, celle-ci s'accusant de plus en plus à mesure que le pétale se rétrécit en filet (exemples si connus des
les pétales est impossible chez plusieurs polypétales ù ces organes sont multipliés (Calycanthus), impossible chez certaines fleurs doubles, notamment e Rie et de Pélargonium, où l'on voit rfo à la suite des vrais sépales, des papdiesenc verts dn une de leur moitié longitudinale, clrés dans l'autre. 16. Organes pétalo-staminaux. À trois états : 1° Lames pétaloïdes, ou occupant la place d'étamines, mais sans trc danthère ou passant à elle par degrés (plusieurs unona) ; °2 ms lames avec un rudiment d'anthère, celle-ci s'accusant plus n plus à mesure que pétale s rétrécit en filet e si connus e
le pétale se rétrécit en filet (exemples si connus des Nymphéacées) ; 3° Lame pétaloïde portant au sommet et sur une de ses moitiés une demi-anthère (seule étamine physiologique des Canna). Dans les Paronychia, la fleur a des filaments stériles alternes aux étamines et représentant soit des pétales staminiformes, soit des étamines stériles, ou plutôt des intermédiaires entre les deux. La fleur des corrigiola a-t-elle 5 pétales ou 5 staminodes ou des moyens termes ? Aux yeux de M. Pfeffer, les lobes corallins des Primulacées, les pétales de l'Hermannia venosa représentent des segments dorsaux du système staminal (V. Pringsheim, Jahrbuch.,
le tpeéal se rétrécit en filet (exemples si connus des Nymphéacées) ; 3° Lame pétaloïde portant au sommet et sur une de ses moitiés une demi-anthère seule ameétin physiologique des Cnn). Dans les Paronychia, la fleur a des filaments stériles alternes aux étamines et représentant soit des pétales staminiformes, soit des étamines stériles, plutôt des intermédiaires entre les dx. La fleur des corrigiola a-t-elle 5 pétales ou 5 staminodes ou des moens termes ? Aux yeux de M. feffer les lobes rlis des Primulacées, les pétales de 'Hermannia venosa représentent ds segments dorsaux du système staminal (V. Pringsheim, Jahrbuch.,
représentent des segments dorsaux du système staminal (V. Pringsheim, Jahrbuch., VIII, 194). 17. Organes staminal-pistillés. — Encore ici une triple distinction peut être faite : 1° Pistils occupant accidentellement la place d'un verticille d'étamines (Sempervivum tectorum, en culture, Erica tetralix) ; 2° Organes stériles interposés aux étamines et aux pistils et les reliant (Arum) ; 3° Organes dus à une transformation tératologique d'étamines en pistils : Salix, Papaver, Sempervivum, d'une part, Aquilegia, de l'autre, ce dernier genre montrant à la limite de l'androcée et du gynécée, des écailles lancéolées-ondulées que l'on peut considérer comme de nature mixte. 18. Organes gemmembryons.
représentent des segments dorsaux du système staminal (V. Pringsheim, Jahrbuch., VIII, 194). 17. Organes staminal-pistillés. — Encore ici une triple distinction peut faite : 1° Pistils occupant acinlement la place d'un rile d'étamines (Sempervivum tctrm, e clur Erica tetralix) ; 2° rane stériles terpo aux étamines et aux pistils et les reliant Arum ; 3° Organes dus à une transformation tératologique d'étmns en isplist : Salix, Papaver, Sempervivum, d'une a, Aquilegia, de l'autre, ce dernier genre montrant à l limite de l'androcée et du gynécée, des éclls lancéolées-ondulées que l'on peut considérer comme de nature mixte. 18. Organes gmmmbryns.
l'on peut considérer comme de nature mixte. 18. Organes gemmembryons. — On sait qu'habituellement l'ovule du sac embryonnaire devient l'embryon. Mais dans quelques liliacées, les germes proviennent de mamelons cellulaires adventifs développés dans le nucelle et pénétrant dans le sac embryonnaire, où ils s'organisent en embryons (cas de parthénogénèse). 19. Organes tigello-cotylédonaires. — Ne faut-il pas considérer comme de nature mixte l'écusson (scutellum) ou hypoblaste de l'embryon des Graminées, tenu pour une expansion de la tigelle par L.-C. Richard, pour un cotylédon par la plupart des botanistes modernes, MM. Sachs et Van Tieghem notamment ? 20. Organes intermédiaires entre les
l'on peut considérer comme d nature mixte. 18. Organes gemmembryons On st qu'habituellement lovul du sac embryonnaire devient l'embryon. Mas dn quelques liliacées, les germes proviennent d mamelons cellulaires adventifs développés dans le ncll et pénétrant dans le sac embryonnaire, où ils s'organisent en mbryns (cas de prthéngénès). 9. Organes gel-otyéones. — Ne uftia-l ps considérer comme de nature mixte l'écssn (scutellum) ou hypoblaste de l'embryon des Graminées, tenu pour une expansion de a tigelle p L.-C Richard, pour un cotylédon par l plupart des botanistes modernes, M Sachs et Van Tieghem notamment ? 20. Organes intermédiaires entre ls
et Van Tieghem notamment ? 20. Organes intermédiaires entre les enveloppes de l'ovule et la feuille ou ses lobes. — Nature ou transition démontrée par les faits tératologiques (Primula, Delphinium, etc.). 21. Entre l'ovaire et les téguments de l'ovule. — L'ovule des Gnétacées et du Welwitschia a-t-il deux téguments et est-il à nu, ou faut-il voir un ovaire (même à deux feuilles connées, d'après M. Van Tieghem) dans son enveloppe extérieure ? 22. Entre le nucelle et le sac embryonnaire. — D'après M. Chauveaud, chez le Dendromorpha, la même cellule tient lieu des deux. (Compt. rend, de l'Instit., 8 févr.
et Van Tghm notamment ? 20. Organes intermédiaires entre ls enveloppes de l'ovule et la feuille ou ses lobes. — Nature ou transition démontrée par les faits tératologiques (Primula, Dlphnm, tc.). 21. Entre l'vr et les téguments de l'ovule. — 'ovule des ecstaGéén e du Welwitschia a-t-il deux téguments et st-l à nu, uo faut-il voir ovaire (même à deux feuilles connées, d'après M Van Tieghem) dans son enveloppe extérieure . Entre l ncll et le asc embryonnaire. — D'après M. Chauveaud, chez l Dndrmrph, la même cellule tnt lieu des deux. (Compt. rend, de lInstit 8 févr.
tient lieu des deux. (Compt. rend, de l'Instit., 8 févr. 1892,314.) 23. Organes albumino-tégumentaires. — La graine des Nélumbo a donné lieu à des interprétations diverses, notamment en ce qui concerne deux gros corps charnus entourant l'embryon et recouverts d'une mince pellicule. J'ai montré que ces corps, tenus pour l'albumen par A. Barthélémy, représentent la connation intime de l'albumen et de la secondine, et sont, par conséquent, de nature intermédiaire ou mixte. (In Bull. Soc. bot. de France, XXXVIII, 275-6). 216 MÉMOIRES. APPENDICE. VARIATIONS DÉSORDONNÉES DES FEUILLES SUR LES REJETS DU GALIUM RUBIODES. Le groupe des Rubiacées étoilées est notable
tient lieu des deux. (Compt. rend, de l'Instit., fv.ré 1892314 23. r albumino-tégumentaires. — La graine s mobulNé a donné lieu à des ntrpréttns diverses, notamment en ce qui concerne de gros corps hars entourant l'embryo e recouverts d'une mince pellicule. 'ai montré que ces corps, tenus pour l'albumen par A. Barthélémy, représentent la inotocnan ntim de l'albumen t de la secondine, te sont, par coet, de nature intermédiaire ou mixte. (In Bull. Soc. bt. d France, XXXVIII, 275-6). MÉMOIRES. APPENDICE. VARIATIONS DÉSORDONNÉES DES FLLS SUR LES REJETS DU GALIUM RUBIODES. Le grp des Rubiacées étoilées est notable
DU GALIUM RUBIODES. Le groupe des Rubiacées étoilées est notable par la fixité de forme des appendices de végétation, dont le nombre même varie peu aux verticilles de chaque espèce. J'ai pourtant déjà eu l'occasion de signaler chez le Rubia peregrina la tendance au dédoublement de certaines feuilles, manifestée par leur bidentition ou bilobation plus ou moins profonde, liée à la présence de deux nervures longitudinales. Mais les variations que m'ont offertes, au cours du mois de mai dernier (1891), les appendices d'un grand nombre des rejets de la forte touffe de Galium rubioides L. à leur sortie de terre
DU GALIUM RUBIODES. e groupe des Rubiacées étoilées est notable par la fixité de forme des appendices de végétation, dnt e nmbr même varie upe aux verticilles de chaque espèce. Jai pourtant déjà eu l'occasion de signaler chez l Rubia agreerinp la tendance au dédoublement de crtns feuilles, manifestée par leur bidentition ou bilobation plus ou ins profonde, lé à la présence de deux nervures longitudinales. Mais les variations q m'ont offertes, cours du mois de ami dernier (1891), l appendices d'un grand nombre de rejets de forte touffe de Gaimlu rdiiesobu L. à leur sortie d terre
touffe de Galium rubioides L. à leur sortie de terre dans l'École de botanique de Toulouse, m'ont paru particulièrement intéressantes (voir la planche annexée à ce travail). Chez cette espèce vivace, les appendices des verticilles caulinaires sont normalement quaternés, elliptiques-lancéolés, trinerviés, et le noeud hypogé et parfois aussi le suivant épigé, offrent 3-4 petites écailles en cercle. Mais de nombreux jets de ces touffes, 30 °|o environ, se distinguent de la masse, en ce que les verticilles sont les uns entièrement formés ou par des feuilles dont quelques-unes étranges, sans apparence de stipules, ou par des membranes engainantes ; les
touffe d Galium rubioides L. à leur sortie de terre dn l'École de botanique de Touloe, m'ont paru tulièremt intéressantes (voir la planche annexée à ce travail). Chez ctt espèce vivace, les appendices des verticilles caulinaires sont normalement quaternés, elliptiques-lancéolés, trinerviés, et le noeud hypogé et parfois aussi le suivant épigé, offrent 3-4 petites écailles en cercle. Mais de nombreux jets de cs touffes, 30 °|o environ, se distinguent ed la se, ce q les verticilles sont les uns entièrement formés ou pr des feuilles dont qlqs-ns étranges, sans apparence de stipules, ou pr des membranes engainantes ; les
apparence de stipules, ou par des membranes engainantes ; les autres composés de feuilles et de gaines. Voici les plus notables de ces divers cas : 1. Feuilles libres à divers états et en nombre variable suivant les verticilles : Soit 3, dont une plus large, bidentée ou bifide, est l'équivalent de deux; Soit 2, également bidentées, ou dont une seule présente cette apparence ; Soit 2, dont l'une simple et l'autre tridentée ; Soit 1, semi-amplexicaule ou embrassante à la base, et soit quadrifide ou également quadridentée, soit bifide avec deux dents à chaque lobe. 2. Gaines complètes en
apparence de stipules, ou par des membranes engainantes ; les autres cmpsés de feuilles et de gaines. Voici les plus notables de ces divers cas : 1. Feulle libres à divers états et en nmbr variable suivant les verticilles : Soit 3, dont n pls lrg, bidentée ou bfd, est ln'vqielauét de deux; Soit 2, également bentés ou dont une seule présente cette apparence Soit 2, dont l'une simple et l'autre tieé ; Soit 1, semi-amplexicaule ou mbrssnt à la ,ebsa et soit quadrifide ou également quadridentée, st bifide vc deux dents à chaque lobe. 2. Gaines complètes en
avec deux dents à chaque lobe. 2. Gaines complètes en étui ouvertes et bifides (quelquefois triquadrifides) au sommet, existant seules aux noeuds, où chacune d'elles remplace un verticille. L'ouverture terminale de l'une d'elles était restée si étroite qu'elle n'avait pas permis la sortie des productions (axes et feuilles) surjacentes. 3. Même rejet portant des appendices distincts à certains noeuds, des gaines à d'autres, ou même la réunion de gaines (semi-embrassantes) et de feuilles variées de formes au même niveau. DES LIENS D'UNION DES ORGANES. 217 On ne peut saisir aucune règle dans l'agencement de ces diverses déviations. Et ces faits
avec deux dens à chaque lobe. . Gaines mplts en étui ouvertes t bifides (quelquefois triquadrifides au sommet, existant seules aux noeuds, où chacune d'elles remplace un verticille L'ouverture terminale de lune d'elles était restée si étroite qu'elle 'vianat aps permis l sortie des productions (axes et flls) surjacentes. 3 Même reet portant ds appendices distincts à eta noeuds, des gain à 'autres, ou même la réunion de gaines eiembate) et de feuilles variées de formes au même niveau. DES LIENS D'UNION DES GS.NEOAR 217 n ne et saisir aucune règle sand l'agencement de ces diverses déviations. Et ces faits
règle dans l'agencement de ces diverses déviations. Et ces faits sont d'autant plus étranges qu'à ma connaissance on n'a point signalé la connation de feuilles ni de stipules chez les Rubiacées étoilées, et que dans les plantes pourvues de gaines, celles-ci sont en général ou basilaires ou sous-florales. Le temps n'est pas éloigné où l'on aurait considéré les appendices bi-tri-quadridentés, ainsi que les gaines, comme le résultat de la soudure de 2-3-4 d'entre eux, conformément à la théorie encore professée de la gamosépalie et de la gamopétalie. Mais cette doctrine a fait son temps, dents et lobes calicinaux et corollins
règle dans l'agencement de ces diverses déviations. Et ces faits sont d'autant pls étrngs qu'à m connaissance on ' point ganlsié la connation de feuilles n de stipules chez les Rubiacées étoilées, et que da les plantes pourvues de gaines, celles-ci sont en général bailaires ou ss-flrls. Le temps n'est ps éloigné où l'on aurait considéré les appendices -iquaddé ainsi que e ,ginesa comme el résultat de la soudure d 2-3-4 d'entre eux, conformément à la théorie encore professée de la gméa et de al gmpétl. Mais cette doctrine a tifa o temps, dents et lobes calicinaux et corollins
a fait son temps, dents et lobes calicinaux et corollins étant soulevés par une membrane sortant de l'axe. Faut-il voir des anomalies dans ces disposions organiques ? La réponse devrait être affirmative si elles ne portaient que sur un seul axe. Il y aurait, je crois, témérité à décider quand le nombre des axes atteints est aussi considérable. Les stipules sont-elles représentées dans ces appendices si variables de forme? La ressemblance des stipules et des feuilles de nos Rubiacées indigènes ne permet pas de trancher la question. Les bourgeons placés aux aisselles de ces formations appendiculaires varient d'un à deux
a fait son temps, dents et lobes lici et corollins étant soulevés par une membrane sortant de l'axe. Faut-il voir ds anomalies dans cs disposions organiques ? La réponse ireadvt être affirmative si elles ne portaient que rsu un seul axe. Il y rai je crois, témérité à décider quand le nombre des axes atteints e aussi considérable. Les stipules son-ees représentées dans ces appendices si variables de forme? La ressemblance des stipules et des flls d nos Rubiacées indigènes ne mpeetr pas d trancher la question. Les bourgeons placés aux aisselles de ces otamfsoirn appendiculaires varient d'un deux
aux aisselles de ces formations appendiculaires varient d'un à deux et ne peuvent fournir aucune indication. J'ai vu se reproduire ces faits sur les nouveaux rejets du même pied (mai, 1892). NOTE SUR LE CARACTÈRE DE LA PROPRIÉTÉ FONCIÈRE DANS LES POÈMES HOMÉRIQUES PAR M. LÉCRIVAIN. Il y a peu de questions plus controversées que le caractère de la propriété foncière dans les sociétés primitives. Dans les pays grecs, en particulier, la propriété a-t-elle passé par les trois phases qu'on essaie généralement de distinguer : la communauté agraire, la propriété familiale, la propriété individuelle? Peut-on y suivre la succession de
aux aisselles d ces formations appendiculaires varient d'n à exud et ne peuvent fournir aucune indication. Jai vu se reproduire ces faits sur les nouveaux rejets du même pied (mai, 1892). NOTE USR LE CARACTÈRE DE LA PROPRIÉTÉ FONCIÈRE NASD LES POÈMES HOMÉRIQUES PAR M. LÉCRIVAIN. Il y a peu d questions plus controversées que l caractère de la propriété foncière dans les sociétés primitives. Dans les pays grecs, en particulier, la propriété a-t-elle pssé pa les trois phases qu'on essaie généralement de distinguer : la communauté agraire, l propriété familiale, la propriété individuelle? Peut-on y suivre l scs de
familiale, la propriété individuelle? Peut-on y suivre la succession de ces trois formes? On peut admettre a priori qu'il y a eu au début, dans les premiers établissements des Grecs, la communauté agraire ; c'est une hypothèse commode et séduisante ; mais il faut reconnaître qu'a posteriori les arguments font défaut pour la prouver. La solide dissertation de Fustel de Coulanges a démoli le fragile échafaudage de preuves que M. Viollet avait bâti pour soutenir sa théorie de la propriété collective. Il n'y a qu'un texte que Fustel de Coulanges n'avait pas expliqué d'une manière suffisante : le passage connu
familiale, la propriété individuelle? Peut-on y suivre la succession de ces trois formes? On peut admettre prr qu'il y eu au début, dans les premiers établissements des Grecs, a communauté grr ; cest une hypothèse emcodom et séduisante mais l faut reconnaître uq'a posteriori les arguments font défaut pour la prouver L solide teisdtariosn de Fustel de Coulanges a démoli le fragile échfdg de preuves que M. Viollet avait bât pour stnr sa théorie de la propriété otv lI ' a qu'un texte que Fustel de Coulanges n'vt pas expliqué d'une manière suffisante : le passage connu
n'avait pas expliqué d'une manière suffisante : le passage connu de Diodore de Sicile sur le régime foncier des îles Lipari. M. Théodore Reinach a montré dans un excellent travail que les corsaires grecs, installés aux îles Lipari vers 580 av. J.-C, avaient bien établi sur quelques-unes de ces îles une sorte de communisme agraire, un partage temporaire du sol renouvelé tous les vingt ans, mais que ce régime artificiel, exceptionnel, avait duré fort peu de temps, n'avait été appliqué qu'à des territoires minuscules et ne pouvait, par conséquent, fournir de conclusion générale. Au milieu de toutes ces controverses, on
'avait ps expliqué d'une manière suffisante : el passage connu de Diodore de Sicile sr le régime foncier des îles Lipari. M. Théodore Reinach a montré dans un xcllnt travail que les corsaires grecs, ntlé îls Lipari vers 580 av. J.-C, avaient bien établi sur quelques-unes de ces îles une sorte de communisme arar un partage epoare du sol renouvelé us ls vngt ans, mais que ce régime artificiel, exceptionnel, avait duré fort peu de temps, n'avait été appliqué q'à des territoires minuscules et ne pouvait, pr conséquent, fournir de conclusion générale. Au milieu de toutes ces controverses, on
de conclusion générale. Au milieu de toutes ces controverses, on s'accordait généralement jusqu'ici à reconnaître que, dans les poèmes homériques, la propriété foncière n'avait plus le caractère de la communauté agraire, si elle l'avait jamais eu, mais que nous trouvions plutôt la propriété soit familiale, soit individuelle. Dans un travail récent, M. Esmein a soutenu au contraire que l'Iliade et l'Odyssée témoignent en faveur de la propriété collective, et que la propriété privée n'y apparaît que dans une mesure très restreinte, dans certains cas exceptionnels. C'est cette opinion que je voudrais examiner. Il ne faut sans doute pas s'attendre à
de onsn générale. Au milieu de toutes ces controverses, no s'accordait généralement us'ici à reconnaître que, dans les poèmes uséoihem,rq l propriété foncière n'avait plus le caractère de la communauté agraire, si e l'avait jamais eu, is que nous trouvions plutôt la propriété soit familiale, soit individuelle. Dans un travail récnt, M. Esmein a stn au contraire que lIliade et l'Odyssée témoignent en avrufe de la propriété collective, t qeu la propriété privée n'y apparaît que dans une mesure très restreinte, dans certains cas eepnl C'est cette opinion que je voudrais xmnr. Il ne faut sans doute pas srtednt'ae à
voudrais examiner. Il ne faut sans doute pas s'attendre à trouver dans les vers d'Homère la précision juridique qui serait nécessaire pour résoudre ce problème; on peut cependant démontrer qu'il n'y a pas un seul texte probant à l'appui de la nouvelle théorie. M. Esmein s'est représenté d'abord l'établissement des tribus grecques selon l'opinion ordinaire, la plus vraisemblable, celle que fournissent d'ailleurs les textes, aussi bien pour les fondations primitives que pour les colonisations de l'époque historique. On procède à un partage de la terre destinée à l'agriculture, ὑπερκτέ, ἀπόστα, on la découpe en parcelles pour les allottissements individuels. On
voudrais examiner. Il ne faut snsa du asp s'attendre à trouver asnd les vers d'Homère la précision jrdq qui serait nécessaire pour roure c problème; on peut cependant démontrer qu'il n'y a pas un seul txt probant à l'appui de la nouvelle téri M. Esmein s'est représenté d'abord létablissement des tribus grecques selon l'opinion rdnre, la plus vrsmblbl, cll ueq fournissent dailleurs les textes, aussi bien pour les fondations primitives q pour les colonisations de l'époque historique. On procède à un partage de l trr destinée à eugr'uillatc,r ὑπερκτέ, ἀπόστα, on la découpe en parcelles pour les allottissements individuels. On
on la découpe en parcelles pour les allottissements individuels. On a un exemple de cette opération dans l'Odyssée : Nousithous a transporté son peuple dans la Scherie, loin des Cyclopes, a bâti une ville, construit des temples et partagé les lots de terre. Le mot ὑπερκτέ, employé plusieurs fois par Homère, implique d'ailleurs aussi le tirage au sort des lots. Ce partage était-il définitif et constituait-il des propriétés privées, pérennes? On le croyait jusqu'ici, surtout d'après les traditions et les exemples de l'époque postérieure, des villes doriennes en particulier où les lots de terre ont de la manière la plus
on la découpe en parcelles pour les allottissements individuels. On a un exemple d cette opération dans l'Odyssée : Nousithous a transporté son peuple dns la Scherie, loin des Cyclopes, a bâti une ville, construit des temples et partagé els lots de terre. Le mot ὑπερκτέ, employé pluies fois par Homère, implique d'ailleurs aussi le tirage au sort des lots. Ce partage était-il définitif constituait-il des propriétés privées, pérennes? n le croyait jusqu'ici, surtout d'après les traditions et ls exemples de l'époque postérieure des villes doriennes en particulier où ls lots de tr ont de la manière la plus
les lots de terre ont de la manière la plus indubitable le caractère de propriétés individuelles. M. Esmein croit cependant que la délimitation n'était définitive que pour les portions réservées à l'État (σηρίκον), aux dieux et au roi, mais que les allottissements individuels, à l'exception toutefois de l'enclos et de la maison, n'étaient que provisoires, temporaires, et devaient être renouvelés périodiquement. Voyons ses arguments. D'après lui, le véritable propriétaire des lots est toujours le peuple; la preuve, c'est qu'il en dispose à son gré, qu'il constitue des dotations foncières non seulement aux rois, mais encore à des personnages puissants, aux
les lots de terre on de la manière la plus indubitable l caractère de propriétés individuelles. M. Een croit cependant que la délmttn n'était définitive q pour les portions résrée à 'État (σηρίκον), aux dieux et au roi, mais que les allottissements individuels, à l'exception toutefois de 'el t de la maison, n'étaient que provisoires, temporaires et devaient être renouvelés pérdqmnt. Voyons ses arguments. D'après lui, le véritable propriétaire des lots est utoujosr le peuple; la preuve, s'tec qu'il en dipose à son gré, qu'il constitue des dotations foncières non seulement aux rois, mais encore à des personnages puissants, ux
seulement aux rois, mais encore à des personnages puissants, aux chefs de l'aristocratie, quelquefois à des étrangers, à titre de récompense; or, à cette époque primitive, on ne peut guère songer à l'expropriation; ces dotations ne sont pas prises sur le domaine réservé dès le début au roi, sur le ἡμιόρος; par conséquent le peuple est resté le propriétaire de la terre. Les faits sont exacts; mais faut-il les interpréter ainsi? Si le peuple peut céder librement une portion du territoire, faut-il en conclure que l'ensemble des terres formait une sorte d'ager publicus? N'est-il pas plus vraisemblable qu'il y avait
seulement aux rois mais encore à des personnages puissants, aux chfs de l'aristocratie, quqeoi à des étrangers, à titre de récompense; or, à teetc eopqéu primitive, on ne peut guère songer à lxopiaton ces dotations ne sont pa prises sur le domaine réservé dès le ébu au roi, sur le ἡμιόρος; par conséquent le peuple est resté el propriétaire la terre Les faits snt exacts; iams faut-il ls interpréter ainsi? Si le ppl peut céder librement une portion du territoire, faut-il en conclure que l'ensemble des terres f une sorte dager publicus N'est-il pas plus vraisemblable q'l y avait
sorte d'ager publicus? N'est-il pas plus vraisemblable qu'il y avait coexistence de la propriété privée et du domaine public? On peut supposer que les terres publiques avaient une étendue assez considérable pour qu'on pût en faire des libéralités. À l'époque historique, les villes Crétoises, les dèmes de l'Attique, les villes et les temples de la Grande-Grèce, pour ne citer que quelques-uns, pourraient fournir des exemples. La plupart des textes relatifs aux propriétés foncières des dèmes de l'Attique et des autres groupes corporatifs ont été réunis par Euler, de locatione, conductione atque emphyteusi Graecorum, diss. inaug., Lips. 1882. Cf. Haussoullier, La
sorte d'ager publicus? N'est-il p plus vraisemblable qu'il y avait coexistence de la rtriéopép privée et du domaine bli On peut supposer que els terres publiques avaient une étendue assez considérable pour qu'on pût en faire des libéralités. À 'époque historique, les villes Crétoises, les dèms de l'Attique, les villes et les temples de la Grande-Grèce, pour ne ctr q quelques-uns, pourraient fournir des exemples. La lu des textes relatifs aux propriétés foncières des dèmes de l'Attique et des autres groupes oatfs ont éé réunis par Euler, de locatione, conductione atque emphyteusi Graecorum, diss. ng., .pisL 1882 Cf. Haussoullier, La
atque emphyteusi Graecorum, diss. inaug., Lips. 1882. Cf. Haussoullier, La vie municipale en Attique, Paris, 1883. Il suffit de citer les Tables d'Héraclée (Cauer 2, 40-41). Que ces exemples, en possèdent encore qui ont une certaine importance; l'existence d'un domaine public se concilie parfaitement avec la propriété privée; aux origines de Rome, nous trouvons également un ager publicus et des propriétés privées. Pour soutenir qu'on procédait périodiquement à de nouveaux partages, on n'invoque qu'un seul passage de l'Iliade. Après la mort d'Hector, Andromaque se lamente sur le sort qui attend son fils devenu orphelin : « D'autres, dit-elle, lui prendront
atque emphyteusi Graecorum, diss. inaug., Lips. 1882. Cf. Haussoullier, La vie municipale en Attique, Paris, 1883. Il suffit de citer les Tables d'Héraclée (Cauer 2, 40-41). Que ces exemples, en possèdent encore qui ont une certaine importance; l'existence d'n domaine public se concilie prftmnt avec la prprété privée; aux origines de Rome, nous trouvons également un gr publicus et ds épéiprstor privées. Pour soutenir qu'on procédait périodiquement à d nouveaux partages, on n'invoque quun u passage de 'Iliade. Après la mort d'Hector, Andromaque se tanleme sur le sort qui attend son fils enudev rhein : « D'autres, dit-elle, lui prendront
son fils devenu orphelin : « D'autres, dit-elle, lui prendront ses terres. » Cela veut-il dire que la mort d'Hector fera rentrer ses terres dans la communauté et qu'on les soumettra à un nouveau partage? Cette hypothèse est inadmissible. Tenons-nous en à l'opinion de tous les anciens commentateurs. Andromaque craint pour son fils une dépossession violente, Nous savons que la situation de l'orphelin dans la société antique était fort précaire; même à l'époque historique, même à Athènes, sa fortune était mal protégée. Un autre malheur que prévoit Andromaque pour son fils, c'est qu'il aura beau aller supplier les amis de
son fils devenu orphelin : D'autres, dt-ll, lui prendront ses terres. » Cl veut-il dire que la mrt d'Hector fera rtr ss terres dans la communauté et q'n les soumettra à un nouveau partage? Cette hypothèse est inadmissible. Tenons-nous en à l'opinion de stuo ls anciens commentateurs. Andromaque craint pour son fils ue dépossession violente, Nous sons que la situation de l'orphelin dans la société ntq tit fort précaire; même à l'époque historique, même à Athènes, sa frtn était mal protégée. Un autre malheur que prévoit Andromaque pour son fils, c'est quil aura beau aller spplr les amis de
fils, c'est qu'il aura beau aller supplier les amis de son père, il sera chassé des repas publics ; ceux qui ont encore leur père et leur mère l'expulseront en lui disant : « Ton père ne mange plus avec nous. » Quel est le caractère de ces repas publics? S'agit-il de repas d'associés, d'epaques, ou de ces repas publics qui subsistent encore à l'époque historique dans les pays doriens, à Sparte et en Crète? Il est difficile de se prononcer. En tout cas, on ne peut admettre l'interprétation de M. Esmein, pour qui le droit à une part du
,sfil c'est q'i aura beau aller supplier les m de son èr il sr chssé des repas publics ; ceux qui ont encore leur pèr et leur mère l'expulseront en l disant : « Ton père n mange plus avec nous. » Quel est le caractère de ces repas publics? S'gt-l de repas d'associés, d'epaques, de ces repas publics qui subsistent encore à l'épq uiitoeqrhs dans le pays doriens, à Sparte et en Cète Il ste difficile de se prononcer En tout cas, on ne peut admettre l'interprétation de M Esmein, pour q le oi à une prt du
M. Esmein, pour qui le droit à une part du sol et le droit à une place dans les repas publics sont des droits attachés à la personne et qui ne passent pas du père au fils. Le sens le plus naturel, c'est que si le fils d'Hector a perdu sa fortune, il ne pourra plus fournir sa quote-part pour le repas public. Il y a, dit-on, dans Homère, des épithètes qui indiquent la propriété collective, par exemple l'épithète exvvovoç; mais la scène où est employé ce mot indique clairement quel en est le sens : « de même, dit
M. Esmein, pour qui el droit à une part du sol et le droit à nue place dans les repas publics sont des droits attachés à la personne et qui ne passent pas du père au fils. Le le plus naturel, c'est que si le fils d'Hector perdu sa fortune, il n pourra plus fournir sa quote-part pour le repas public. Il y a dt-n, dans Homère, des épithètes qui indiquent l propriété collective, par exemple l'épithète exvvovoç; mais la scène est employé ce mot indique clairement quel en st e sens : « de même, dit
quel en est le sens : « de même, dit Homère, que deux hommes sont en discussion sur des limites, tenant les mesures à la main sur le sol commun, et luttent, dans un espace étroit, pour avoir part égale. » Il s'agit évidemment d'un champ qui était commun, indivis, et qu'on veut partager. Pourquoi vouloir qu'il s'agisse ici d'un domaine public possédé collectivement? L'épithète qui désigne véritablement la propriété commune est Sïôç; on la trouve appliquée par exemple à un bâtiment public. Homère désigne encore ainsi les vins qu'offre le roi aux autres chefs parce que sa table est
quel en est le sens : « de mêm, dit Homère, qe d hommes sont en discussion sur des limites tenant les esermus à a main sur le sol commun et luttent dans un espace étroit pour roiva part égale » l s'agit évidemment dun champ qui était commun, indivis et o veut partager. uqi vouloir qu'il s'agisse ici d'un domaine clbuip possédé collectivement? éphèt qui désigne véritablement a propriété commune est Sô; on la roevtu appliquée par exemple à un bâtiment public. Homère désigne encore ainsi e vins qu'offre roi ux us chefs prc que sa table est
le roi aux autres chefs parce que sa table est entretenue avec les produits du Téleios et les autres contributions demandées aux sujets. On invoque encore la scène champêtre représentée sur le bouclier d'Achille. On y voit de nombreux laboureurs labourer ensemble ; quand ils sont au bout du champ, un homme leur donne à boire. On veut voir dans ces travailleurs les possesseurs momentanés de parcelles communales qui font leurs labours ensemble, ce qui est, dit-on, le caractère normal des propriétés collectives. J'y vois plutôt des ouvriers au service d'un grand propriétaire. Il fallait beaucoup de bras pour cultiver
le roi aux autres chfs parce que sa table est entretenue avec les produits du Téleios et les autres contributions demandées aux sujets. On invoque encore la scène champêtre représentée sur le bouclier d'Achille. On y voit de nombreux laboureurs labourer ensemble ; qnd ils sont ua bout du champ homme leur donne à boire. On veut voir dans ces tvaileur les possesseurs mmntnés de prclls communales qui font leurs labours ensemble, ce qui est, dit-on, le crctèr normal ds prité ollecies. J'y vois plutôt ds ouvriers au service d'un g propriétaire. l fllt beaucoup de rabs pour cultiver
d'un grand propriétaire. Il fallait beaucoup de bras pour cultiver ces grands domaines, ces Tégeis ; c'est ce qu'indique d'ailleurs la suite de la scène, la description de la moisson. Le champ est appelé en plusieurs endroits TpfeoXov ; cela veut dire simplement champ qui reçoit trois façons. Il faut véritablement beaucoup d'ingéniosité pour voir là-dedans la pratique de l'assolement triennal. M. Esmein reconnaît cependant qu'il y a une manière de créer la propriété privée, le défrichement des terres vagues, laissées en dehors du territoire communal, de l'âypoupa. Tout citoyen, nous dit-on, peut en défricher une partie, l'enclore et par
d'un grand propriétaire. Il fallait beaucoup de bras pour cultiver sec grands domaines ces Tégeis ; c'est ce qu'indique 'ailleurs la suite de la scène, la description de la moisson. Le champ est appelé ne plusieurs endroits TpfeoXov ; cl veut dire simplement champ qui reçoit trois façons. Il faut véritablement beaucoup d'ingéniosité pour voir làdedans la pratique de 'assolement triennal. M. Esmein reconnaît cependant q'l y a une mnèr de créer la prprété ve le echrtéfinmde des terres vagues, laissées en dhrs du territoire communal de l'âypoupa. Tout citoyen, nous dit-n peut en défrchr une partie, l'enclore et par
nous dit-on, peut en défricher une partie, l'enclore et par suite en devenir le propriétaire. Les Grecs ont pu certainement pratiquer ce mode d'appropriation du sol ; mais les textes où on avoue qu'il y a cette propriété privée, et où elle est réellement, s'appliquent au sol en général, et on n'a pas le droit d'y voir des terres vagues plutôt que d'autres terres. Cette supposition n'est pas autorisée par l'emploi d'expressions telles que àypou ait' èoxa-ti%, àitiupoôi, qui indiquent simplement l'éloignement. Ne nous imaginons pas d'autre part qu'il doit y avoir une très grande étendue de terrains vagues :
nous dit-on, peut en défricher une partie, l'enclore et par st en devenir le prprétr. Les Grecs ont pu certainement pratue ce mode dappropriation d sl ; mais les textes où on avoue qu'il y a cette propriété prie, et où elle est réellement, s'appliquent au sol en générl, et on n'a pas le droit d'y voir des terres vs plutôt que atr terres. Cette supposition n'est pas autorisée par l'emploi d'expressions telles que àypou ait' èx-t%, àitiupoôi, qui duet ilent l'éloignement. Ne nous mgnns ps d'autre part qu'il doit y avoir une très grande étendue de terrains vagues :
y avoir une très grande étendue de terrains vagues : la Grèce de l'époque homérique paraît avoir eu une population déjà relativement considérable. M. Esmein reconnaît comme propriétés privées et perpétuelles deux catégories de domaines, les xé^evï; concédés par le peuple, et la maison et l'enclos des citoyens. Les xépevï) ont bien en effet ce caractère quand ils sont concédés comme récompenses à de simples particuliers ou, dans l'Odyssée, comme dotations aux nobles. Quant au TÉ^EVIÇ royal, dans la plupart des textes il est héréditaire; dans quelques-uns cependant il paraît pouvoir passer d'une famille à une autre; il faut donc
y avoir une très grande étendue de terrains vagues la Grèce d l'époque homérique paraît avoir eu une population déjà relativement considérable. M. Esmein reconnaît comme propriétés privées et perpétuelles eudx ctégrs de dmns, les xé^evï; concédés par le peuple, t la maison t l'enclos des citoyens. Les xépevï) ont bn en effet ce caractère quand ils sont concédés comme récompenses à de simples ailputsrriec , dans l'Odyssée, comme dotations aux nobles. Quant ua TÉ^EVIÇ royal, dans la plprt des textes il est héréditaire; dans quelques-uns cependant il paraît pouvoir passer d'n famille à une autre; l faut donc
pouvoir passer d'une famille à une autre; il faut donc peut-être plutôt le considérer comme un domaine de la couronne qui ne se transmet régulièrement au fils que s'il succède à son père. Les rois ont d'ailleurs à côté de leur Tégevoç des domaines qui leur appartiennent en propre et beaucoup de maisons ; nous savons, par exemple, que le père d'Ulysse, Laërte, a acquis un champ après beaucoup de travail. La maison du citoyen est également propriété privée ; sur ce point il n'y a pas de doute possible. Mais que penser de cet enclos à qui on accorde
pouvoir passer d'une famille à une autre; l faut donc peut-être plutôt le considérer comme un domaine de la couronne qui ne se transmet régulièrement au fils que s'il succède à son père. Les rois ont d'ailleurs à côté de leur Tégevoç des domaines qui leur appren en propre et beaucoup de maisons ; nous savons, pr exemple, uqe le père d'Ulysse, Laërte, a acquis un champ après beaucoup de travail. La maison du ctyn est également propriété prvé ; sur ce point il n'y a pas de ou possible. Mais que penser de ct enclos à q on accorde
Mais que penser de cet enclos à qui on accorde aussi le caractère de propriété privée, en le distinguant des autres terres soumises au régime de la communauté ? La théorie est chère à tous les partisans de la propriété collective ; ils opposent également dans l'ancienne société germanique l'enclos, propriété privée, à la Marke, propriété collective de la tribu. Dans Homère il est souvent question de jardins, de vergers, de dimensions variables. Alcinoüs en a un de quatre arpents, ils sont généralement attenants aux maisons. Mais peut-on admettre que ces enclos aient eu une condition juridique spéciale ? La
Mais que penser de cet enclos à qui on accorde aussi le caractère de propriété privée, en l distinguant des autres terre soumises régime de la communauté ? La théorie est chèr à tous sle prtsns de la propriété collectie ; ils opposent également dans l'ancienne société gniue l'ncls, propriété privée, à la Marke propriété collective ed la tribu. Dans Homère il est souvent question d jardins, de vergers, de dimensions variables. Alcinoüs en a un de quatre arpents, ils sont généralement attenants aux maisons. Mais peut-on admettre que ces enclos aient eu une condition juridique spéciale ? La
ces enclos aient eu une condition juridique spéciale ? La même propriété est appelée dans un vers terre arable, dans un autre jardin ; dans deux textes où M. Esmein veut voir des enclos, il est question de champs situés loin de la ville et de terres arables. Il est donc difficile de faire de l'enclos, du jardin une catégorie spéciale de terres ; si l'enclos est susceptible de propriété privée, il faut en dire autant de toutes les terres. Il n'y a donc pas dans les poèmes homériques de texte probant qui favorise l'hypothèse de la propriété collective. C'est
sce enclos ait eu une condition juridique spéciale L même propriété est appelée dan un vrs rreet arable, dans un autre jardin ; dans deux txts où M Esmein veut voir des enclos, il est ntoiueqs de champs situés loin de al ville et de terres arables. Il est donc difficile de re d l'enclos, du jardin une catégorie spéciale de terres ; si lenclos est susceptible de propriété rié il ft en dire autant de toutes les terres. Il n'y a donc pas dans les mes homériques de texte probant favorise l'yhèe de la propriété collective. C'est
texte probant qui favorise l'hypothèse de la propriété collective. C'est la propriété privée que supposent le tirage au sort des lots, l'emploi du mot héritage, et surtout l'usage des bornes. Si Homère applique généralement au domaine Pépithète isolé des autres, c'est qu'il y a d'autres domaines du même genre, limités, enclos, c'est-à-dire des propriétés privées. À l'époque historique, dans toutes les villes grecques, le programme des revendications démocratiques contre les gouvernements aristocratiques comprend généralement deux choses : l'abolition des dettes, et un nouveau partage du sol. M. Esmein croit que le peuple gardait ainsi une sorte de souvenir vague et
exte probant qui aors l'hypothèse de propriété collective. C'est la propriété privée que supposent le tirage ua sort des lots, 'empo du mot héritage, et surtout lusage des bornes. iS Homère applique généralement au domaine Pépithète isolé des autres, 'est qu'il y a d'autres domaines du même genre, limités, enclos, c'est-à-dire des prprétés prvés. À l'époque historique, dans tots les vles grecques, le programme des revendications démocratiques contre les gouvernements aristocratiques comprend généralement deux choses : l'abolition des dettes, et n nv partage du sol. M. Esmein croit que le peuple grdt ainsi une eotsr de souvenir vague et
le peuple gardait ainsi une sorte de souvenir vague et persistant du régime primitif des terres, de l'ancienne propriété collective. Ce n'est pas là le sens de cette loi agraire. En réalité, le peuple demandait qu'on revînt non pas au communisme agraire, mais simplement à une égale répartition des lots entre les différentes classes. Il voulait que l'État donnât de nouveau des terres aux pauvres qui n'en avaient plus. La législation particulière de Sparte n'avait pas d'autre but que de maintenir le nombre primitif des lots et partant l'égalité des fortunes. À la fin de l'histoire de Sparte, lorsque, malgré
le peuple gardait ainsi sorte de snuriove vague et persistant du régm pmiirtif des trrs, de l'ancienne prprété collective. Ce n'est ps là le sens de cette loi agraire. En réalité, le peuple demandait qu'on revînt non pas au communisme agraire, mais simplement à une égale réprttn des lots et les différentes clsss. Il voulait que lÉtat donnât d nouveau terres uxa pauvres qui n'en avaient plus. L noaiilgtésl particulière de Sparte ait ps 'autre but e de maintenir le nmbr primitif des lots t prtnt l'égalité des fortunes. À l fn de lhistoire de Sparte, lorsque malgré
fortunes. À la fin de l'histoire de Sparte, lorsque, malgré les lois, la propriété foncière se trouvait concentrée dans un petit nombre de mains, la révolution sociale et politique, tentée par Agis III et exécutée par Cléomène III, consista non pas à établir la propriété collective, mais à procéder à un nouveau partage du sol entre quatre mille propriétaires. Nous persistons donc à penser qu'il n'y a aucune trace dans les poèmes homériques de la propriété collective, que toutes les vraisemblances et tous les textes sont plutôt en faveur de la propriété privée. Mais se présente-t-elle sous la forme de
fortunes. la i de l'histoire de Sparte, lorsque, malgré les lois, l propriété foncière se trouvait concentrée dan un petit nombre de mains la révolution sociale et politique, tentée par Agis II et exécutée par one III, consista non pas lraitbé la propriété collective, ms à procéder à un unvaueo partage du sol entre artque mille propriétaires. Nous persistons donc à penser qu'il ny a aucune trace dans les poèmes sqhméiouer e la propriété collective, que toutes le vraisemblances et tus les textes sont plutôt en faveur de la propriété pve Ms s présentetelle sous la forme de
la propriété privée. Mais se présente-t-elle sous la forme de la propriété familiale ou sous la forme de la propriété individuelle ? Les textes homériques nous éclairent insuffisamment sur ce point. Les principaux caractères de la propriété familiale sont d'être inaliénable, héréditaire, transmissible de mâle en mâle à l'exclusion des femmes ; la terre soumise à ce régime appartient collectivement à la famille, au véritable considéré comme une corporation. Or, dans Homère, les femmes paraissent exclues de la possession du sol ; les dots qu'elles reçoivent sont toujours mobilières ; il en est de même des compositions ; elles sont
la propriété privée Mais se résnt-- sous l forme de la propriété familiale ou so la forme de la propriété individuelle ? Les textes homériques nous éclairent insuffisamment sur ce point. Les principaux caractères de la propriété familiale sont d'être inaliénable, héréditaire, tsmisibl de mâle mâle à l'exclusion ds fmms ; la terre soumise à ce régime appartient collectivement à la famille, véritable considéré comme une corporation Or dans emèrH,o les femmes paraissent exclues de la possession u sl ; les dots q'lls reçoivent sont tujour mobilières ; il en est de même des compositions ; elles snt
il en est de même des compositions ; elles sont toujours payées en argent ou en troupeaux. Il n'est jamais question dans Homère de ventes immobilières ni de donations foncières, sauf de la part des rois, qui peuvent donner à leurs esclaves, en guise de pécule, non seulement des maisons, mais des champs. Ces quelques indices sont en faveur de la propriété familiale. Cependant, il est question dans l'Odyssée d'un partage égal du patrimoine entre les enfants : la terre y était-elle comprise ? L'expression très générale paraît le faire croire. Cependant il est difficile de se prononcer. Tout ce
il en est de même des compositions elles sont tjour payées en argent ou en troupeaux Il nest jamais question dans Homère de vnts immobilières ni de dntns focire, sauf de la part des ri qui peuvent donner ls sclvs, n guise de pécule non seulement des maisons, mais des champs. Ces quelques indices sont en faveur de la propriété familiale. Cependant, i est question dans l'dyssé 'un prtg ég du patrimoine entre les enfants : la terre y étt-ll cmprs ? 'expesn très générale trpaîa le faire croire. Cependant il est difficile de s prnncr. Tout ce
croire. Cependant il est difficile de se prononcer. Tout ce qu'on peut affirmer, c'est qu'à l'époque historique, la famille grecque, le gynéocrate, a encore quelques propriétés foncières collectives ; il se peut que ce soient des débris d'une institution ancienne et qu'on ne soit arrivé que plus tard à la propriété individuelle. NOTE SUR L'HISTOIRE DU ROI CHROCUS PAR M. LÉCRIVAIN. On regarde généralement aujourd'hui comme une légende le récit de Grégoire de Tours sur ce Chrocus, chef des Alamans, qui dévasta la Gaule, pilla le temple des Arvernes, martyrisa saint Privat, évêque des Gabali, et finalement vint se faire
croire. Cependant il est difficile de se ronoe. Tout ce qu'on eu affirmer, 'est qu'à l'époque historique, la fmll grecque le gyécr, a encore quelques propriétés foncières collectives ; il se pt que ce soient des débris d'une institution ancienne et qu'on ne soit arrivé que pls tard la prprété individuelle. NOTE SUR L'HISTOIRE DU ROI CHROCUS PR M LÉCRIVAIN. On regarde généralement aujourd'hui comme une ede le récit de Grégoire d Tours sur ce Chrocus, chef des Alamans, qui dévasta la Gaule, pilla le temple ds Arvernes, martyrisa saint Privat, évêque des Gabali, et finalement vint se faire
saint Privat, évêque des Gabali, et finalement vint se faire prendre à Arles où il fut mis à mort. Grégoire de Tours met ces événements au milieu du troisième siècle, sous Valérien et Gallien (253-268). Les actes de saint Privat suivent la même tradition qu'ils empruntent, sans doute, à l'Historia Francorum. Le chroniqueur connu sous le nom de Frédégaire rapporte une autre tradition : Chrocus est roi des Vandales et, d'après le contexte, cette invasion paraît se placer au cinquième siècle. Chrocus est tué à Arles, comme dans Grégoire de Tours, mais il y a des détails nouveaux, le nom
saint Privat, évêque des Gabali, et fnlmnt vint se faire prendre à Arles où il fut mis à mort. Grégoire de Tours met ces événements au milieu du troisième siècle sous Valérien et Gallien (253-268). Les actes de saint Privat suivent la même tradition empruntent, sans doute, à 'Historia Francorum. Le chroniqueur connu sous le nmo de déaie rpprt une autre tradition : Chrocus est roi dse Vandales et, après le cntxt, ctt invasion paraît se placer au cinquième siècle Chrocus ste tué à Arles, ecomm dans Grégoire de Tours, mais il y a ds détails nouveaux, le nom
Tours, mais il y a des détails nouveaux, le nom du chef romain qui a battu les barbares, Marius, et quelques épisodes qui se retrouvent dans l'histoire d’Attila, le passage du Rhin à Mayence, la prise de Metz, grâce à la chute du mur de la ville. Les actes de saint Didier de Langres suivent les deux traditions; ils reproduisent à peu près le récit de Grégoire, mais font de Chrocus le chef des Vandales et ne donnent pas de date. Sigebert de Gembloux, Aimoin et les Gesta Trevirorum dérivent de la chronique de Frédégaire. De ces incertitudes et de
Tours, mais il y a des détails nouveaux, le nom ud chef rmn qui a btt les barbares, Marius, et quelques épisodes qui se retrouvent d l'histoire d’Attila, le passage u Rhin à Mayence, la prise de Metz grâce à la cht du mur de la ville. Les actes de tnasi De d Langres suivent les du traditions; ls reproduisent peu près le récit de gréoGeri, mais fnt de Chrcs le chef des Vandales ne donnent pas date. Sigebert de Gembloux, mn et Gesta Trevirorum dérivent de la chronique de Frédégaire. De ces incertitudes et de
de la chronique de Frédégaire. De ces incertitudes et de ces contradictions, on a tiré cette conclusion que le récit de l’invasion de Chrocus était une pure légende ou tout au moins qu'il fallait le reporter du troisième au cinquième siècle. « Chrocus, dit M. Monod, n’a aucune réalité historique; il flotte entre le deuxième et le cinquième siècle; il est tantôt à la tête des Alamans, tantôt à la tête des Vandales... Tandis que l'histoire ne nous fait connaître qu’un seul Chrocus, roi des Alamans, qui avait accompagné Constance en Grande-Bretagne et qui aida Constantin à s'emparer du pouvoir
de la chronique de Frédégaire. De ces incertitudes et de ces cntrdctns, on a tiré cette conclusion que le récit de l’invasion de Chrocus était une pure légende ou tout moins qu'il fallait le reporter du troisième au cinquième siècle. « Chrocus, dit M. Monod, n’a aucune rélté historique; il flotte entre le deuxième te l muciqènie sècl; il est tantôt à la tête des Alamans, tantôt à la tête ds Vandales... Tandis que sr'ielhoit ne nous ait cnnîtr qu’un seul Chrocus, iro des Aamn, qui avait accompagné Constance en Grande-Bretagne et qui aida tnantiCson à s'emparer du pouvoir
en Grande-Bretagne et qui aida Constantin à s'emparer du pouvoir à la mort de son père ». M. Anatole de Barthélémy, dans son étude sur la campagne d’Attila, explique la formation de cette légende par la fusion de nombreux récits : « Les invasions des Franks et des Vandales, dit-il, et la campagne d'Attila, formèrent une sorte d'épopée... Chrocus est un personnage complètement légendaire... » Un autre érudit, M. Molinier, accepte l'opinion plus modérée de dom Vaissete : Chrocus est un personnage historique. Mais Grégoire de Tours et les hagiographes ont confondu les effets de deux invasions différentes; l'épisode de
en GrandeBretagne et qui aida Constantin à s'emparer pouvoir à l mort de o pèr ». M. Anatole de Barthélémy dans son étude sur l ae d’Attila, explique la frmtn de c légnd pr al fusion de nombreux récits : « Les invasions des Franks t des Vandales, ditil et la campagne d'Attila, formèrent une sorte d'épopée... Chrocus est un personnage complètement légendaire... » Un autre érudit, Molinier, ccpt lopinion plus modérée de dom Vaissete : Chrocus est un personnage historique. Mais éiorrgGe de Tours te ls hagiographes ont confondu les ffts de deux invasions différentes; 'épisode de
ont confondu les effets de deux invasions différentes; l'épisode de Chrocus doit être placé au cinquième siècle pendant la grande invasion qui a duré de 406 à 409. A notre avis, jusqu'ici on n'a apporté que de simples présomptions contre l’autorité de Grégoire de Tours. On peut d'abord laisser de côté les textes hagiographiques; ce ne sont pas des sources indépendantes. Restent seulement les témoignages de Grégoire de Tours et de Frédégaire. Quelle est la valeur respective de ces deux textes? Ils reposent vraisemblablement sur un récit commun, auquel Grégoire de Tours a ajouté des renseignements hagiographiques et un fait
ont confondu les effets de deux invasions différentes; l'épisode de Chrocus doit être placé au cinquième sce pendant l grande invasion q a duré de 406 à 409. A notre avis, jusqu'ici n'a apporté e de simples présomptions contre l’autorité de Grégoire de Tours. n pt d'abord laisser de étcô les textes hagiographiques; ce ne sont pas des sources indépendantes. Restent seulement les témoignages de Grégr de Tours et de Frédégaire. Qll st la valeur respective de ces deux textes? Ils reposent vraisemblablement sur n réct commun, auquel Grégoire de Tours a ajouté des renseignements hggrphqs et un it
de Tours a ajouté des renseignements hagiographiques et un fait qui intéressait particulièrement l'Arvergne, la destruction du temple de Clermont, et qui, dans Frédégaire, s'est enrichi de détails peut-être empruntés à la légende d’Attila. Mais, en outre, dans Frédégaire, ce texte primitif a dû être complètement dénaturé dans deux points essentiels : dans la nationalité du chef barbare et dans la date de son invasion. Car Chrocus, roi des Vandales, y a pour successeur Trasemundus qui, ensuite, passe de Gaule en Espagne et d’Espagne en Afrique. Nous avons là une histoire des Vandales absolument fantaisiste. L’auteur a dû réunir arbitrairement
de Tours a ajouté des renseignements hggrphqs e un fait qui is particulièrement l'Arvergne, la destruction du temple de Clrmnt, t qui, dans Frédégaire, s'est enrichi de détails peutêtre empruntés la légende d’Attila. Mais, en outre, dans Frédégaire c texte primitif dû être complètement énaturé dans deux points essentiels : dns la nationalité du chef barbare et dans la date de son invasion. Car Chrocus, roi des Vandales, y a pour successeur Trasemundus qui, ensuite, passe de Gaule en Espagne et d’Espagne en Afrique. Nous avons là e histoire des Vndls msluboetna fantaisiste. L’auteur a dû un arbitrairement
histoire des Vandales absolument fantaisiste. L’auteur a dû réunir arbitrairement deux morceaux tout à fait différents : un fragment informe et très fautif de l'histoire des Vandales et l'épisode de Chrocus dont il a fait un roi des Vandales. On a donc le droit de rejeter, dans le récit de Frédégaire, les deux éléments qui ne se retrouvent pas dans Grégoire de Tours, le titre de roi des Vandales et la date qui paraît ressortir du contexte. Nous n’avons plus à nous préoccuper que du texte de Grégoire de Tours. Or, nous savons par la chronique d’Eusèbe que les Alamans
histoire des Vandales absolument fantaisiste. ’auteur dû réunir arbitrairement deux morceaux tout à fait différents : n fragment informe et très fautif de l'hstr des Vandales et l'épisode de Chrocus dont il a fait nu roi des Vandales. On a donc le droit ed rejeter, dans le récit de Frédégaire, ls dexu éléments qui n se retrouvent pas dans Grégoire de Tours, le titre de r des Vandales et la date qui paraît ressortir du contexte. Nous n’avons plus à nous préoccuper que du texte de Grégoire de o Or unso savons par la chronique d’Eusèbe que les Alamans
Or, nous savons par la chronique d’Eusèbe que les Alamans ont dévasté la Gaule, que des Germains sont allés jusqu'en Espagne prendre Tarragone, sous le règne de Gallien, dans l'Olympiade 261. Cette donnée est assez vague, mais elle est corroborée par un autre renseignement contenu dans un fragment de l'historien grec Eusèbe, contemporain de Dioclétien. D’après ce fragment, à l’époque où la Gaule et les pays voisins cessèrent d'obéir aux Romains, des Celtes d'outre-Rhin vinrent assiéger Tours. M. Théodore Reinach, qui le premier a étudié ce texte de près, a prouvé que cette expédition ne pouvait se placer qu'à l'époque
Or, nous savons par l chronique d’Eusèbe q les Alamans ont dévsté Gaule, que des Germains sont allés jusqu'en Espagne prendre Tarragone, sous le règne de Gallien, dans l'Olympiade 261. Cette dnné t assez vague, i elle est corroborée pr un autre renseignement cntn dans un fragment de l'historien grec Eusèbe, contemporain de Dioclétien. D’après ce fragment, à l’époque où la Gaule et les pays voisins cssèrnt d'obéir aux Romains, des Celtes d'outre-Rhin vinrent assiéger Tours M. Théodore in q le prmr a étudié c texte d près, a prvé q cette expédition ne pouvait e placer qu'à 'oqe
prouvé que cette expédition ne pouvait se placer qu'à l'époque de Gallien; il indique même une date, 258 ou 259. Cette date est hypothétique. Mais on doit admettre qu'à l'époque de Gallien, des bandes de Germains, d’Alamans et de Francs ont traversé la Gaule et y ont assiégé des villes. Une de ces bandes a pu aller jusqu'à Clermont, pénétrer ensuite dans le Gévaudan et pousser jusqu'à Arles. Le récit de Grégoire de Tours est donc confirmé par les autres textes. D'autre part, dans Frédégaire, le vainqueur de Chrocus s'appelle Marius : n'a-t-on pas le droit de l'assimiler à ce
prouvé que cette expédition ne pouvait se placer qu'à l'époque de Gallien; il indique même une date, 258 ou 259. et date st hypothétique. saiM on doit dmttr qu'à 'époque de Gallien, des bandes de Germains d’lmns et Francs nt traversé la Gaule et y ont assiégé des villes. n de ces bandes pu ae juqà lemn, pénétrer ensuite dn le Gévaudan et pousser jusqu'à Are L récit de rére de Trs est donc confirmé par les autres textes. D'tr part, dans Frédégaire, le vainqueur de Chrocus sappelle Marius : n'a-t-on pas le droit de l'assimiler à ce
Marius : n'a-t-on pas le droit de l'assimiler à ce Marius que nous savons avoir défendu la Gaule à la même époque et dont nous avons la biographie parmi celles des tyrans? L'histoire de Chrocus nous paraît donc avoir un fondement historique solide. # END # DE LA BALNEATION AU JAPON PAR M. BERSON . Il est peu de pays où la balnéation soit aussi fréquemment pratiquée qu'au Japon. Il n'est pas de Japonais qui n'en fasse un usage courant. De combien de Français pourrait-on en dire autant? Les lignes qui suivent se rapportent à une époque qui n'est pas
Marius : n'a-t-on pas l t d l'assimiler ce Marius que nsou savons avoir défendu Gaule à la même époque et dont nous avons al biographie parmi celles des tyrans L'histoire de Corcshu no paraît donc ivoar un fondement hsoiue lde END D LA BALNEATION AU JAPON PAR . BERSON . lI est peu ed pays ù la blnétn soit aussi fréquemment pratiquée qu'au Japon. l n'est pas d Japonais qui n'en fasse un usage courant. De combien de Français pourrait-on n die t Les lignes q svnt se rapportent à une époque qui 't pas
qui suivent se rapportent à une époque qui n'est pas bien loin de nous. Il n'y a pas douze ans que j'ai quitté le Japon. Voir aussi : CORRECTION Je ne voudrais pas affirmer toutefois que, dans cette terre de l'Extrême-Orient où les transformations sociales s'opèrent si vite, les bains d'aujourd'hui soient ce qu'ils étaient à une époque si récente. Cependant, comme la balnéation fait partie des habitudes du peuple, et comme le peuple tient beaucoup plus à ses coutumes que la classe plus élevée, dont les regards sont souvent tournés vers l'Occident, il est à croire qu'il y a
iuq suivent se rapportent à une époque q ets'n pas bien loin de ns. I n'y a pas douze ans que j' quitté le Japon. Voir aussi : CORRECTION J ne voudrais pas affirmer toutefois que, dans cette terre de l'Extrême-Orient où ls transformations socie s'opèrent si vite, les bains d'aujourd'hui toseni ce qu'ils étaient à une époque si récente. Cependant, comme la balnéation fait partie des habitudes ud peuple, et comme le pule tient beaucoup pls à ses coutumes que la classe plus élevée, dont les rgrds sont souvent tournés vers l'Occident, il e à croire qu'il y
tournés vers l'Occident, il est à croire qu'il y a peu de chose de changé de ce côté dans l'Empire du Soleil levant. Je diviserai ce travail en deux parties : bains d'eau thermale et bains ordinaires. BAINS D'EAUX THERMALES. Abondance des sources thermales. — J'ai déjà eu l'occasion, dans une communication que j'ai eu l'honneur de faire à l'Académie l'an dernier, de signaler la fréquence des sources thermales au Japon. Le sol de cet archipel étant éminemment volcanique, il se manifeste dans toute l'étendue de ces îles ce que l'on constate ailleurs au voisinage des volcans éteints ou en
tournés vers 'ccOdltei,n il est à croire qu'i y a p de chose de changé d c côté dans l'Empire du Soleil levant Je diviserai ce travail en dx parties : bains d'eau trm et bns rdnrs. BAINS DEAUX THERMALES. Abondance des sources thrmls. J'ai à eu l'ccsn, sdna une communication que j'ai eu l'honnr de faire à l'Académie lan dernier, de signaler la fréqnc des sources thermales au Japon. L sol d cet archipel étant éminemment volcanique, il se manifeste dans toute l'étendue e ces îles ce que l'on ne ailleurs au voisinage des volcans éteints ou en
l'on constate ailleurs au voisinage des volcans éteints ou en activité. On connaît au Japon environ trois cents stations balnéaires, dans chacune desquelles jaillissent plusieurs sources d'eau minérale chaude. Je ne citerai ici que les plus importantes parmi celles dont la composition chimique est connue par des analyses relativement récentes. Stations principales. — La station d'Arima, dans la province de Setsou, possède trois sources minérales, dont la plus célèbre donne une eau ferrugineuse fortement salée, marquant de 40° à 41° au thermomètre centigrade. Un litre de cette eau contient 19gr655 de matières solides, ne perdant que 0gr022 au rouge; sa
l'on constate lurs au voisinage des volcans éteints ou en activité. On connaît au Japon environ tsior cents stations balnéaires, dans chacune desquelles jaillissent plusieurs sources d'eau mnérl chaude. Je ne eacriti c que les plus importantes parmi celles dont la composition chimique est connue par des sleysana eeenvatmiltr récentes Sttns principales — La station d'Arima, dns la province d Setsou, pssèd trois sources minérales, dont la plus célèbre donne une eau ferrugineuse fortement salée, marquant de 40° 41° au thermomètre centigrade Un litre de ctt eau contient 19gr655 d matières solides, ne perdant euq 0gr022 au rouge; sa
de matières solides, ne perdant que 0gr022 au rouge; sa densité déterminée à 23° est de 1,0115. Elle contient en dissolution 14gr717 de chlorure de sodium par litre, 0gr105 de bromure de sodium, du carbonate de fer (0gr205 de protoxyde de fer) et un grand nombre d'autres sels métalliques en petites quantités. — Les deux autres sources d'Arima sont froides, l'une déposant un sédiment bourbeux, yon no hana (fleur d'eau minérale), et qui pour cette raison porte le nom de yon no hana no yon (source contenant de la fleur d'eau minérale), l'autre vantée contre les maladies des organes visuels,
de matières solides, ne perdant que 0gr022 au rouge; sa densité déterminée à 23° est d 1,0115. ll contient en suotsdniilo 14gr717 de chlorure de sodium par litre, 0gr105 de bromure de sodium, d carbonate fer (0gr205 de protoxyde de fer) et un grand nombre dautres sels métllqs en ptts quantités. — es deux autres sources d'Arima sont froides, lune déposant un sédiment bourbeux, yon no hana (fleur d'eau minéae, et qui pour cette raison porte le nom de yon n hana no yon (src contenant de la fleur d'eau minérale), l'autre vantée contre les maladies des organes visuels,
d'eau minérale), l'autre vantée contre les maladies des organes visuels, me ara'i yon (eau pour se laver les yeux). A tami, de la province d'Izou, possède sept sources, dont la principale, située à une altitude de 120 mètres, est un vrai geyser, sorte de therme intermittent. L'eau sourd à 100° et en même temps jaillissent avec force d'abondantes vapeurs d'eau mêlées d'un peu d'acide sulfhydrique. Cette eau est fortement salée et magnésienne; on y trouve par litre : Chlorure de sodium 3gr790 — de magnésium 2gr333 — de potassium 1gr810 — de calcium 1gr767 234 MÉMOIRES. avec quelques autres substances
d'eau minérale), 'autre vantée contre l mlds s organes visuels, me ara'i yon (eau ur se avr les yeux). tami de la ovrcpeni d'Izou, possède sept sources, dont l principale, située à une altitude de 120 mètres, est un vr geyser, sorte de therme intermittent. Leau r à 100 et en même temps jaillissent avec force d'bndnts vapeurs d'eau mêlées d'un peu d'acide slfhydrq. Cette eau est mettnfroe salée et magnésienne; on y trouve par litre : Chlorure e sodium 3gr790 — de magnésium 2gr333 — de potassium 1gr810 — de calcium 1gr767 234 MÉMOES avec quelques autres substances
— de calcium 1gr767 234 MÉMOIRES. avec quelques autres substances en petites quantités, en tout 10gr010 de matières solides. Le groupe de Hakoné, dans la province de Sagami, où j'ai séjourné plusieurs mois, comprend un grand nombre de sources, au moins vingt-six, disséminées sur une large étendue et aux altitudes les plus diverses, aux lieux appelés Yokomoto, Tonosawa, Myanochita, Dogachina, Sokokoura, Kiga et Achinoyou. Toutes ces eaux sont des eaux thermales simples, peu salines, sauf celles d'Achinoyou qui sont fortement sulfurées (0gr022 d'acide sulfhydrique libre par litre) et qui jaillissent de solfataires situés à 836 mètres d'altitude. Leurs températures sont
— de calcium 1gr767 234 MÉMOIRES. vcea qul autres substances en petites quanttés tout 10gr010 d matières solides. L groupe d Hakoné, dans la province ed Sagami, où ja séjourné plusieurs m comprend un agndr nombre de sources, au moins vingt-six, disséminées sur une large étendue et aux altitudes les plu diverses, aux lieux appelés Yokomoto, Tonosawa, Myanochita, Dogachina, Sokokoura, Kiga te Ayohn.iocu Toutes ces eaux sont des eaux thermales simples, peu salines, sauf celles Acino qui sont fortement sulfurées (0gr022 d'cd sulfhydrique libre par litre) et qui asnt de solfataires situés à 836 mètres d'altitude. Leurs températures sont
de solfataires situés à 836 mètres d'altitude. Leurs températures sont en général comprises entre 40° et 55°, à l'exception des eaux de Sokokoura, plus chaudes, dont les six sources marquent 46°, 63°, 64°, 67°, 74° et 75°. La vallée de Kousatsou, dans la province de Diôchiou ou Kôtsouké, est un immense solfatare d'une altitude de 1,300 à 1,500 mètres. Elle présente au moins une douzaine de sources thermales dont les températures sont pour la plupart au voisinage de 45°; deux seulement sont plus chaudes : l'une, Gosa yon, m'a donné au thermomètre 67°5, et l'autre, Netsou no yon, 90°. Toutes
de solfataires situés à 836 mèr d'altitude. Leurs températures sont en général comprises entre 40° et ,5°5 à l'exception ds eaux de Sokokoura plus chaudes, dont les six sources qu 46°, 63°, 4°,6 67°, 74° et ° La vallée de Kousatsou, dans la province Diôchiou Kôtsouké, est un immense solfatare d'une altitude de 1,300 1,500 mètres. Elle présente au moins une ozne d sources thermales don ls tmpértrs sont pour la plupart au vsng de 45°; deux slmnt sont plus chaudes : l'une, s yon, m'a donné au thermomètre 67°5, et l'tr, Netsou no yon, 90°. Toutes
au thermomètre 67°5, et l'autre, Netsou no yon, 90°. Toutes ces eaux sont fortement acides et astringentes; cinq au moins contiennent des quantités considérables d'acide sulfurique libre, environ 2 grammes par litre, de même que de l'acide chlorhydrique libre, environ 0gr85 par litre, des sulfates de fer, de magnésie, d'alumine et de chaux, en tout de 4 à 5 grammes de substances dissoutes. Les bains de Hongou ou Younominè, de la province de Kii, se prennent à deux sources : Yakouchi no yon, source alcaline (carbonate et bicarbonate de soude), salée et légèrement sulfurée, de température 88°5, laissant un résidu
au thermomètre 67°5, et l'autre, Netsou no yon, 90 Tts ces eaux sont fortement acides et astringentes; cinq au moins contiennent d quantités considérables d'acide sulfurique libre, nvrn 2 grammes pr litre, de même q d l'acide chlorhydrique libre, environ 0gr85 par litre des sulfates de fer, de magnésie, d'alumine et de chaux, en tout de 4 à 5 grammes de substances dissoutes. Les bai de Hongou ou Younominè, de la province de K, se prennent à deux sources : Yakouchi no yon, source alcaline (carbonate et bicarbonate d sode le et légèrement sulfurée, de température 88°, laissant un résidu
salée et légèrement sulfurée, de température 88°5, laissant un résidu solide de 1gr336 par litre; Tsoubaki no yon, alcaline, légèrement sulfurée, ne contenant que 0gr319 de matières solides par litre, et d'une température de 27°8. L'eau minérale d'Ouréchinô, dans la province de Hizen, est une eau saline contenant surtout du chlorure de sodium et du sulfate de chaux; la présence de l'acide sulfhydrique ne s'y révèle que par l'odeur. Son principal mérite est d'être très chaude : elle marque 92° centigrades. Les nombreuses stations balnéaires du Japon ne sont pas toutes également fréquentées, et ce ne sont pas toujours des
salée t légèrement sulfurée, ed température 88°5, laissant un résidu solide de 1gr336 par litre; Tsoubaki no yon, alcaline, légèrement sulfurée, ne contenant que 0gr319 de matières solides par ltr, et d'une tmrauprtéee de 27°8. L'eau minérale d'Ouréchinô, dans la province de Hizen, est une eau saline contenant surtout du chlrr de sodium t d sulfate de chaux; la présence de l'acide sulfhydrique ne s'y révèle que par l'odeur. Son ralpinpci mérite est d'être très chaude : elle marque 92° centigrades. Les nombreuses sttns balnéaires du Japon ne son pas tts également fréquentées, et ce en sont pas ouuojsrt des
toutes également fréquentées, et ce ne sont pas toujours des raisons scientifiques qui déterminent le choix de la source où l'on se rend : la mode, l'attrait d'un site pittoresque surtout, provoquent l'affluence des baigneurs. Les bains d'Arima sont de beaucoup les plus célèbres de tout le Japon ; ils ont été honorés de la visite de plusieurs empereurs ; ils sont réputés pour leurs heureux effets dans toutes sortes d'affections morbides, et quand on veut faire entendre d'une maladie qu'elle est incurable, on dit que les eaux d'Arima même n'y peuvent rien. Description d'une salle de bains. — Une
toutes éleme fréquentées, et ce ne sont pas toujours des rsns scntfqs q déterminent le choix de la source où l'on s rend : la mode l'attrait d'un site eueqtptosir surtout, provoquent fefuc'ealln des baigneurs. Les bains d'Arima snt de beaucoup les plus célèbres d tout l Japon ; ils ont été honorés d la visite de susirlupe empereurs ; ils ostn réputés pr leurs heureux effets das toutes sortes dafeti obie et quand on veut faire entendre en'du maladie qu'elle est incurable, on dit que les eaux d'Arima même n'y peuvent in Description d'une salle bains. — n
n'y peuvent rien. Description d'une salle de bains. — Une salle de bains comprend en général deux piscines en bois d'environ 3 mètres carrés; la profondeur varie avec le lieu : à Hakoné elle n'est que de 50 centimètres, à Arima elle est de plus d'un mètre. La salle de bain, tout entière en bois comme toutes les constructions japonaises, est fermée de toutes parts et ne possède qu'une ou deux petites entrées ; il en résulte une obscurité qui n'est pas sans présenter de graves inconvénients. En général, l'eau de la source arrive d'une façon continue dans les piscines
n'y peuvent rien. Description dune salle de bains — Une salle de bains cmprnd en général deux pisci en bois d'environ 3 mètres carrés; la profondeur varie avec le lieu : à Hakoné elle n'est que de 50 centimètres, à Arima elle est de plus d'un mètr. L ale de bain, tout entière en bois comme toutes les constructions japonaises, est fermée de toutes parts et ne possède qu'une ou deux ptts entrées ; il n résulte une crté qui n'est pas sans réntr de grvs inconvénients. En général, l'eau de l src arrive d'une façon continue dans les piscines
de la source arrive d'une façon continue dans les piscines par le fond ou par les parois latérales; le trop-plein se répand sur le sol qui est au niveau des bords supérieurs et qui est souvent recouvert de pierres; de là il s'écoule à l'extérieur. Température des bains. — Lorsque la température de la source thermale ne dépasse pas 50°, la salle de bains est établie tout auprès, et l'eau arrive immédiatement dans la piscine. Mais si la source est trop chaude, il faut préalablement abaisser la température de l'eau. On atteint ce but par différents procédés. On peut établir
de la source arie dune façon continue dans les piscines par le fond par les parois latérales; l trop-plein se apdnér sur le sl qui st au niveau des bords supérieurs et qui st souvent recouvert de pierres; de àl il s'écoule à l'extérieur. Température des bains. — Lorsque la température de la source thermale ne psdsaeé ps 50°, la salle de bains est établie tout auprès, et l'eau arrive immédiatement dans l piscine. Mais si la source est trop chd, il ft préalablement abaisser l température de l'eau. On t ce but par différents procédés. On peut éabir
On atteint ce but par différents procédés. On peut établir la salle de bains assez loin de la source pour que l'eau, passant dans un conduit ouvert en bois, se refroidisse suffisamment pendant le trajet. On arrive au même résultat quand la baignoire est voisine de la source, en amenant d'abord les eaux dans un réservoir auxiliaire où elles séjournent pendant quelque temps pour y acquérir la température convenable. On peut encore munir le tube de bambou, qui amène l'eau, d'un déversoir à l'extérieur de la salle de bains et placer à l'extrémité de ce tuyau, à son arrivée dans
On atteint ce but par différents réds On peut établir la salle e bains assez ln ed la source p que l'eau, passant dans un cndt ouvert en bois, se efose suffisamment pendant le tra. On arrive au même résultat quand la baignoire est voisine d la src, en amenant d'abord les eaux a rroir auxiliaire où elles sjor pendant queue temps pour y acuir la température convenable. O peut encore munir le tube de bambou, qui amène l'eau, d'un déversoir à l'extérieur de la salle de bains et placer à lextrémité de ce tuyau, à son arrivée dns
placer à l'extrémité de ce tuyau, à son arrivée dans la piscine, un opercule qui permettra de régler à volonté l'affluence de l'eau chaude. Dans aucun cas on ne modère la température des eaux thermales en y ajoutant des eaux froides. Manière de prendre le bain. — Pour prendre un bain d'eau thermale on ne se plonge pas directement dans la piscine, car, d'après les croyances japonaises, on s'exposerait au mal de tête et il serait impossible de séjourner longtemps dans l'eau. On s'assied à la manière du pays, c'est-à-dire sur les talons, au bord de la baignoire, on s'arrose
placer l'extrémité de ce tuyau, à son rrvé asdn la piscine, un opercule qui permettra d régler à volonté l'affluence de l'eau chaude. Dans aucun cas on ne edrèom la température des eaux thrmls en y ajoutant des eaux froides. Manière de prendre le bain. Pour prendre un bn d'eau thermale on ne se olnpge pas directement dans la piscine, car, d'près les croyances japonaises, n s'exposerait au mal d e t il serait impossible de séjourner longtemps dans al'u.e On s'assied à la manière ud pays, cestàdire sur sel talons, au odbr de la inbrg,oeai on 'arrose
sur les talons, au bord de la baignoire, on s'arrose longtemps le corps avec une sorte de serviette en coton léger; puis, seulement alors, on se plonge dans le bain et on y reste jusqu'à ce que la sueur coule sur le visage. On s'assied de nouveau au bord, exposé à la vapeur et s'arrosant comme au début, on se replonge, et ainsi de suite. Dans certaines stations (je l'ai vu à Youmotô de Nikko et à Kousatsou), chaque baigneur est muni d'un petit seau en bois léger pour s'arroser la tête une centaine de fois entre deux immersions consécutives.
sur les talons, au bord de la bgnr, on s'arrose meslotgpn le corps avec u sorte de serviette en coton léger; puis, seulement alors, n se plonge dans le bain et on y re jusà que l sr coule sur le visage. On s'assied de nouveau au bord, exposé à la vapeur et s'arrosant comme au début, on se replonge, et ainsi de suite. Dans certaines stations (je l'ai v à Youmotô de Nkk e à Kousatsou), chaque baigneur est muni dun ptt ause en iobs léger upor 'arroser la tête une centaine de fois entre deux mmrsns cnséctvs.
la tête une centaine de fois entre deux immersions consécutives. Le guide du baigneur Niou to annaï ki, donne les règles suivantes que l'auteur japonais recommande comme fort utiles à observer : "Après l'arrivée à la station de bains, il faut se reposer quelques jours avant de commencer la cure. Au début, on ne doit prendre que trois bains par jour; après cinq ou six jours, on peut aller jusqu'à cinq ou six bains, mais jamais on ne doit dépasser ce chiffre. Une cure ordinaire dure environ trois semaines, mais, dans les maladies sérieuses et opiniâtres, il faut la prolonger
la tête une centaine de fois entre deux immersions consécutives Le guide du baigneur Niou to annaï ki, donne les règles suivantes que l'auteur japonais recommande comme fort utiles à observer : "Après larrivée à la station de bains, il u se reposer quelques jours anatv de cmer la cure. Au début, on ne doit prendre que trois bains par o;jur après cinq six jours, on peut aller jusqu'à cinq ou six bains, mais jamais n ne doit dépasser chiffre cure ordinaire dure environ trois semaines, mais, dans les maladies sérieuses et opiniâtres, il faut la prolonger
dans les maladies sérieuses et opiniâtres, il faut la prolonger jusqu'à sept ou dix semaines. Dans les cas les plus graves, la cure peut même durer cent ou cent cinquante jours. Il est utile d'aller l'année suivante, à la même époque, reprendre les bains. "Pendant les six ou sept premiers jours il ne faut prendre que des bains à la manière ordinaire; ensuite, on peut faire usage des douches; il est dangereux de commencer immédiatement par elles. Avant de s'immerger dans l'eau, on doit s'humecter le corps, surtout la poitrine, les épaules et les genoux, avec un morceau de toile
dans les maladies sérieuses et opiniâtres, il faut la prolonger jusqu'à sept ou dix semaines. Dans les cas les plus graves la cure peut même durer cent ou cent nnieuqcta jours. Il est utile d'aller l'ne suivante, à la même époque, rprndr les bains. "Pendant les six ou sept premiers jours ne faut prendre que des bains à la manière ordinaire; ensuite, on peut faire usage sed douches; il est dangereux de commencer immédiatement par elles. Avant de s'immerger dans le, on doit s'humecter le corps, surtout la nitie,opr les épaules t les genoux avec un mrc de toile
les épaules et les genoux, avec un morceau de toile trempé dans l'eau; ensuite, on se baigne sans rester trop de temps au bain. En sortant du bain, il ne faut pas se frotter le corps si fortement avec un essuie-mains, comme le font les Européens. Le premier jour de la cure, on se trouvera souvent assez mal et la maladie paraîtra empirer; mais l'aggravation n'est qu'apparente et l'on ne doit pas s'en inquiéter. Quand on prend la douche, il faut la diriger seulement sur les pieds, les épaules, la tête ou le dos, jamais sur la poitrine ou le
les aue et ls genoux avec un morceau de toile trempé dans 'eau; ensuite, on se baigne sans rester trop de temps au bain. En sortant du bn, il ne faut pas se frotter le corps si fortement avec un essuie-mains, comme le font les Européens. Le premier jour de la cure, on se trouvera souvent assez mal et la daamiel prîtr empirer; mais l'ggrvtn n'est qu'pn et l'on n itod pas 'en inquiéter. Quand on prend la douche, il faut la diriger slmnt sur les pieds, les épaules, la tête ou el dos, jamais sur la poitrine u le
tête ou le dos, jamais sur la poitrine ou le ventre, parce que ce serait dangereux. Dans tous les cas, il ne faut faire usage des douches que pendant peu de temps. On doit éviter les excès de table ou de tout genre, mais il faut cependant se garder des idées noires et tâcher d'être toujours de bonne humeur. Comme nourriture, il faut suivre son régime ordinaire et s'abstenir des mets que l'on ne digère pas suffisamment bien." BAINS ORDINAIRES. Origine des bains publics. — Les anciens auteurs japonais racontent qu'un jour un individu industrieux, habitant Yédo, eut l'idée d'installer
tête u le dos, aaimsj sur la poitrine ou le ventre, parce que ce serait dngrx. Dans tous les cas, il ne faut faire usage d douches que pendant peu de temps. n doit éviter esl excès de table ou de tt genre, mais li faut cpndnt se garder des idées noires e tcher d'êtr toujours de bonne humeur. Comme nourriture, il faut svr son régime rdnr et s'abstenir ds mets que l'on ne règeid pas suffisamment bin".e BAINS ORDINAIRES. Origine des bns publics. — Les ncns auteurs japonais rcntnt qnuu' jour un individu industrieux, habitant Yédo, eut l'idée 'isller
qu'un jour un individu industrieux, habitant Yédo, eut l'idée d'installer dans le port un bateau chargé d'une baignoire contenant de l'eau douce et d'y attirer les marins pour un prix très minime, et que ce fut là l'origine des bains publics au Japon. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'une baignoire est aujourd'hui encore appelée you-founé, c'est-à-dire bateau à eau chaude, quoique la forme carrée des baignoires japonaises ne rappelle en rien celle d'une embarcation quelconque. Ce ne fut qu'en 1590 que la première maison de bains fut installée par un nommé Ice'-Yoïti, près de Zéni-kamé bachi, au voisinage
qu'un jour u individu industrieux, habitant Yédo, eut lidée d'installer ans port un bateau chargé d'une baignoire ntat ed l' douce et dy attirer les marins or un prix très minime, et q ce fut là l'origine des is publics au Japon. Ce quil y a de certain, c'st qu'une baignoire est aujourd'hui ecor appelée you-founé, c'est-à-dire abetua à eau chaude, quoique la mfroe carrée des baignoires japonaises ne rappelle en rn celle 'une embarcation quelconque. Ce ne fut q'n 9150 que la première maison e bains fu nstllé par un nommé Ice'-Yoïti, près de Zéni-kamé bachi, au vosnae
par un nommé Ice'-Yoïti, près de Zéni-kamé bachi, au voisinage du grand pont Nihon bachi, à Yédo. Depuis cette époque la balnéation s'est beaucoup répandue au Japon ; dans toutes les classes de la société, le bain est devenu un besoin qui s'impose à intervalles rapprochés. Pour les ouvriers que leurs travaux couvrent de sueur ou de poussière, c'est une nécessité journalière; pour les autres japonais, c'est une habitude; pour tous, c'est un plaisir. Il n'y a pas bien longtemps encore qu'en certaine circonstance de la vie le bain revêtait le caractère d'une cérémonie : le matin du jour d'un
p un nommé Ice'-Yoïti, près de Zéni-kamé bch, au voisinage du grand pont Nion bachi, à Yédo. Depuis cette époque la baléati s'est beaucoup répandue au Japon ; dans toutes les classes de la société, le bain est devenu un besoin qui 'mpose intervalles rapprochés. Pu ouvriers que leurs travaux couvrent de sue ou d poussière c'est une nécessité journalière; pour les autres oan,jpisa c'est une b;deihuat pour tous, c'st un li. Il ' a pas bien snempoltg encore n'ueq certaine circonstance de la vie le bn revêtait el caractère d'une cérémonie : le matin du jour d'un
le caractère d'une cérémonie : le matin du jour d'un mariage, il était d'usage que les parents de la femme fissent prendre chez eux un bain à celui qui allait être leur gendre. On devine facilement les raisons très sérieuses de cette précaution. Disposition des bains. Les salles des bains ordinaires sont beaucoup plus larges que celles des bains d'eaux thermales. La baignoire est une grande cuve de deux mètres sur trois environ et de plus d'un mètre de profondeur. Son fond est au niveau du plancher de la salle. Elle occupe tout le fond de la salle de bains,
le caractère d'une cérémonie : le matin du jour d'un mariage, il était d'usage que les parents de la femme fissent prendre chez eux un a à cl q allait être leur gendre. devine failemen les raisons très éu de cette précaution. Disposition des ins Les salles des bains ordinaires snt beaucoup plus larges que celles des bains d'eaux thermales. La baignoire est une grd cuve de deux mètres sur trs environ et de plus 'un mètre de profondeur Son fond est au niveau du plancher d la .lsela Elle occupe tout le fnd de la salle de bains,
Elle occupe tout le fond de la salle de bains, et, pour que l'eau ne se refroidisse pas, elle est close de toutes parts à l'exception du devant qui est ouvert à moitié; l'intérieur en est obscur et rempli d'un brouillard qui gêne rapidement la respiration. Dans le reste de la salle on trouve un réservoir d'eau fraîche propre, un réservoir d'eau chaude propre, un grand nombre de seaux de diverses tailles, et des sortes d'armoires divisées en plusieurs compartiments pour recevoir les vêtements des baigneurs. On chauffe l'eau dans une grande chaudière placée en arrière et au-dessous de la
Elle occupe tout le ond de la salle de bains, et pour que l'eau e se refroidisse pas, elle est close de tou parts 'exception du devant qui est ouvert à moitié; lintérieur en est obscur et rempli d'un brouillard qui gêne rapidement la respiration Dans le reste de la salle on trouve un réservoir d'eau îhcrfae propre, un réservoir d' chaude propre, un grand nombre ed seaux de irs tailles, et des sortes d'armoires divisées en plusieurs art pour recevoir les vêtements des baigneurs. On chauffe l'eau dns grande chaudière placée en arrière et au-dessous de la
une grande chaudière placée en arrière et au-dessous de la baignoire qui est en communication avec cette chaudière par des fentes pratiquées dans ses parois postérieures et inférieures. À l'une des parois latérales est un orifice par lequel on peut introduire de l'eau froide lorsque le bain est trop chaud. L'eau est agitée au moyen d'une longue planche. DE LA BALNÉATION AU JAPON. Ici les baigneurs entrent tout de suite dans le bain. Quand ils en sortent, ils vont s'asseoir sur le plancher de la salle après s'être munis d'un seau d'eau propre pour se laver le corps avec une
une grande chaudière placée en arrière et au-dessous de la oiirgbaen qui est en communication vc cette chaudière par des fentes pratiquées dans ses parois postérieures et inférieures. À l'n ds parois lérale est n orifice par lequel on peut introduire de l' froide lorsque le bain est t chaud. L'eau est agitée au moyen d'une longue planche. ED LA BALNÉATION AU JAPON. Ici les baigneurs entrent tout de suite dans le bain. Quand ils en sortent, ils vont s'asseoir sur le plancher de la sll après s'être munis d'un seau d'eau propre pr se laver le corps avec une
seau d'eau propre pour se laver le corps avec une petite serviette. Avant l'introduction du savon au Japon, on se lavait avec du son de riz, et aujourd'hui encore la plupart des femmes s'en servent. On met un peu de ce son dans un chiffon dont on fait une sorte de nouet, on le plonge dans l'eau et il en sort un liquide blanc avec lequel on se nettoie (je puis ajouter en passant que l'eau de lavage du riz est toujours employée au blanchiment des étoffes). Les eaux des bains publics ne sont renouvelées que pendant la nuit ou
seau d' pe pour se lvr l crps avec n pit serviette. Avant l'introduction du savon au Japon, on se lva avec du son de riz, et aujourd'hui encore la prtupla des femmes s'en servent. On met un peu de ce son dans un fihocnf dont on fait une sorte de ue, no le plng dans l'eau et il en sort un liquide blanc eacv lequel n se iottnee (je puis ajouter en passant que l'eau de lavage d rz est toujours employée au blanchiment des étoffes). Les x des bains publics ne sont renouvelées que pendant la nuit ou
bains publics ne sont renouvelées que pendant la nuit ou dès le matin. Comme le bain est commun, les eaux sont tout à fait sales à la fin de la journée. De là la nécessité des réservoirs d'eau propre dont j'ai parlé plus haut et qui sont destinés à la purification du corps avant la sortie de la salle. Des gens de service sont à la disposition des baigneurs pour les laver. Température des bains. — Le Japonais aime les bains très chauds. À Tôkyô surtout, la température des bains est très élevée; elle est au moins de 55° et
bains publics ne sont reoée que pendant la nuit ou s le matin. Comme le bain est commun, les eaux sont tout à fait sales à la fin de la journée. De là la nécessité des réservoirs deau propre dont j'ai parlé plus haut et qui sont destinés à la purification du corps avant la sortie de la salle. Des gens de service sont à la disposition des baigneurs pour ls laver. Tprature ds bains. — Le Japonais aime le bains très chauds. À Tôkyô surtout, la température des nsbai est très élevée; elle st au moins de 55 et
est très élevée; elle est au moins de 55° et dépasse souvent 60°. On a peine à comprendre que le corps humain résiste à de pareilles températures, auxquelles cependant les habitants de la capitale sont habitués dès l'enfance. C'est là une habitude évidemment mauvaise, qui doit troubler profondément les fonctions de l'organisme. Les inconvénients en ont paru si clairs au gouvernement japonais qu'il n'a pas hésité à prendre des mesures pour combattre cette sorte de vice. Par décret, il a fixé à 95° Fahrenheit la limite supérieure de la température des bains publics; en degrés centigrades, la température des bains
es très élevée; elle st au moins de 55° et dépasse souvent 60°. On a peine à comprendre que le corps humain résiste à de pilslaree températures, auxquelles cpndnt sel hbtnts de la capitale sont habitués dès l'enfance. C'st là une habitude évidemment mauvaise, qui doit troubler profondément les tiofcnosn de mla'rgienso. Les inconvénients en ont prau si clairs au gouvernement japonais qu'il n'a pas hésité à prendre des mures pour combattre cette sorte de vice. Par décret, il fixé à 95° Fahrenheit la limite spérr de la température des bins publics en degrés centigrades a température des bains
des bains publics; en degrés centigrades, la température des bains de Tôkyô ne devrait donc jamais dépasser 35°. Mais, au Japon comme partout, les mœurs sont plus fortes que les lois; le décret est resté inexécuté et les habitants de Tôkyô continuent à prendre des bains brûlants. Prix des bains. — Une autre particularité des bains publics japonais, c'est leur prix infime. Je veux bien que dans une maison de bains il n'y a qu'une salle ou deux au plus, communes à tous les baigneurs, que l'installation est rudimentaire et que les frais de combustible sont peu considérables puisque les
des bains publics; en degrés centigrades, la température des bains d Tôkyô ne devrait donc jamais dépasser 35°. Mais, au Japon comme prtt, ls mœurs sont plus fortes que les lois; le décret est resté inexécuté t les habitants de Tôkyô continuent à rprnede des bns brûlants. Pri des bns. — n autre tilcapaitrréu des bains publics japonais, c'est leur prix infime. Je veux bien que dans une maison de bains il n'y nuequ' salle ou deux au plus, communes à tous les baigneurs, que l'installation est rudimentaire et que les frais de combustible sont eu considérables puisque les
que les frais de combustible sont peu considérables puisque les eaux ne sont pas changées toute la journée; quoi qu'il en soit, le tarif de ces bains surprend toujours les Européens. À Tôkyô, les propriétaires de maisons de bains forment une corporation ayant son règlement et fixant, suivant le prix du bois de chauffage, le prix du bain, qui est ainsi uniforme dans toute la ville. En 1879, il était de 7 rin. Or il faut 10 rin pour faire un sen, et 100 sens pour faire un yen, lequel équivaut à peu près à notre pièce de 5 francs.
que les frais de combustible sont peu considérables puisque les eaux ne sont changées tut la journée; quoi qu'il en soit, le tarif de ces bains surprend toujours les Européens Tôkyô, les pisaprrétiero de msns de bains forment une corporation ayant son règlement et fixant, uv le prix du bois de chauffage, le prix du bain, qui st ainsi uniforme dans toute la ville. En 18 il était de 7 rin rO l faut 10 rin pour faire un sen, et 100 sens pour ie un yen lequel équivaut à peu près à notre pièce de francs.
équivaut à peu près à notre pièce de 5 francs. La somme de 7 rin équivaut par conséquent à 3 centimes et demi. Bains de famille. — Malgré la modicité de ce prix, l'habitude de prendre un bain tous les jours peut devenir onéreuse dans une famille nombreuse et peu aisée. On se baigne alors tous les soirs chez soi dans un tarai, sorte de grand seau de bois, très plat, d'un diamètre égal à un mètre environ et d'une profondeur ne dépassant pas 25 centimètres. On s'y assied, puis on remplit le seau d'eau chaude et on s'y lave
équivaut à peu pès à not pièce de 5 francs. La somme de 7 irn équivaut p cnséqnt à 3 centimes et dm. Bns de famille. — élMarg la mdcté de ce prix, tib'dehula de prendre un bain tous e jours pt devenir onéreuse dans u famille omse te p aisée. n se baigne aors tous ls soirs chez oi dans ti sorte d grand seau de bois, très plat, d'un diamètre égal à un mètre eron et deu'n profondeur ne dépassant pas 25 centimètres. On s'y ssd, puis on mlt le seau 'eau chaude et on s'y lave
on remplit le seau d'eau chaude et on s'y lave avec un linge; en été, l'eau chaude est parfois remplacée économiquement par de l'eau froide. Chez les Japonais d'une classe un peu élevée ne voulant pas aller dans les bains publics qui ne sont pas très propres et où fréquentent des gens de toutes sortes, il y a souvent un ôké servant de baignoire privée. C'est une cuve ronde en général (la mienne cependant était oblongue), possédant un mode de chauffage spécial. À une petite distance de la paroi se dresse verticalement un tuyau métallique qui traverse le fond et
on remplit le seau d'eau chaude et o s'y lave acev un linge; en été, l' chaude est parfois rmplcé économiquement par de l'eau froide. Chez els Japonais une classe un u élevée ne voulant pas aller dans les ai publics qui ne sont pas très propres et ù fréquentent des gens de toutes sortes, il y a souvent un ôké servant d baignoire privée. C'est n cuve ronde en général (la mnn pena était oblongue), possédant un mode de chauffage spécial. une petite distance la paroi se rse verticalement un tuyau métallique qui traverse le fnd et
dresse verticalement un tuyau métallique qui traverse le fond et émerge par-dessus le bord de la cuve; il peut être fermé à son extrémité supérieure par un couvercle et se termine par une grille à son extrémité inférieure. C'est dans ce tuyau qu'on allume le charbon qui chauffera l'eau avant le bain et la maintiendra pendant le bain à température convenable; le jeu du couvercle supérieur permet d'activer ou de ralentir à volonté l'énergie du foyer. Une planchette fixée devant ce tuyau empêche le baigneur de le DE LA BALNÉATION AU JAPON. toucher et de s'y brûler. Ce système ne
dresse verticalement n tuyau métallique q traverse le fond et émerge par-dessus le bord de l cuve; il peut être frmé à son extrémité supérieure par un couvercle t se termine par une grille à son extrémité inférieure. C'est dans ce tuyau qu'on allume le charbon qui chauffera l'eau avant le bain et la mntndr pendant le n à température convenable; le jeu d couvercle supérieur permet d'activer ou d ralentir à volonté lénergie du foyer. Une planchette fixée dventa ce ty empêche le baigneur de le ED LA BALNÉATION AU JAPON. c et de ' brûlr. Ce système ne
AU JAPON. toucher et de s'y brûler. Ce système ne fonctionne pas mal dans les maisons japonaises ouvertes à tous les vents; mais dans les maisons construites au Japon à la mode pseudoeuropéenne, on est obligé, si l'on n'a pas de cheminée d'évacuation pour les gaz délétères provenant de la combustion du charbon, d'ouvrir les fenêtres pendant qu'on chauffe l'eau avant le bain et de retirer la braise avant de pénétrer dans la baignoire. C'est parce qu'un domestique avait négligé de prendre cette dernière précaution, malgré mes ordres réitérés, qu'un jour, au sortir de mon bain, je tombai à demi-asphyxié
AU .JNPOA toucher et d s'y brûlr. Ce système ne fonctionne pas mal ds les maisons onpiessaja oerts à tous les vents; mais dans les maisons construites au Japon à la mode pseudoeuropéenne, on est obligé s l'on n'a pas ed chmné d'évacuation pour les gaz délétères provenant de la combustion du charbon, douvrir les fnêtrs pendant qu'on chauffe l'eau avant le bain t de retirer la braise avant de pénétrer dans la baignoire. C'est parce qu'un domestique a négligé de prendre cette dernière précaution malgré mes ordres réitérés, qu'un jour, au sortir de mon ,nbia je tmb à demi-asphyxié
jour, au sortir de mon bain, je tombai à demi-asphyxié sur le sol, près de la porte; heureusement celle-ci était mal fermée et s'ouvrit par une simple poussée; je pus me traîner lentement au dehors de la pièce et respirer un air plus pur. Dans certaines auberges, le mode de chauffage de cette cuve est un peu différent. La cuve n'a pas de fond et est adaptée exactement sur une grande marmite sous laquelle est installé le foyer. On verse de l'eau jusqu'aux deux tiers de la cuve et on chauffe. Un fond mobile d'un diamètre un peu plus petit
jr, sortir de mn bain, je tombai à demi-asphyxié sur le sol, près de la porte; heureusement celle-ci était mal fermée e 'ouvrit pr une simple poussée; j pus me traîner lentement au dehors de la pièce et ierrresp un ira plus up.r Dns certaines auberges, le mode de chauffage de ct cuve est un e différent. La cuve n'a pas d fond et est adaptée ectemnt sur une grnd marmite sous laquelle est installé le foyer. On verse de l'eau jusqu'aux deux etsir d la cuve et on chauffe. Un fond mobile d'un dmètr un peu plus
chauffe. Un fond mobile d'un diamètre un peu plus petit que celui de la cuve flotte à la surface de l'eau et s'enfoncera sous le poids du baigneur dont il protégera les pieds contre le contact de la marmite. Il est important de ne pas prendre ce fond mobile pour un couvercle et de ne pas l'enlever avant d'entrer dans la baignoire, comme je l'ai vu faire par un compagnon de route ne connaissant pas ce dispositif; il pourrait en résulter des brûlures aux pieds. Cette sorte de bain est connue au Japon sous le nom de bain d'enfer ou
chauffe. Un fond mobile d'un diamètre un peu pls petit que celui de la cuve flotte à la surface de l'eau et s'enfoncera sous l poids du baignreu dont il protégera les pds nt le contact d la mrmt. Il est mprtnt d ne pas edre ce fond mobile pour n couvercle et de ne pas l'enlever avant d'entrer dans la baignoire, comme je la vu faire rpa un compagnon de route ne connaissant pas ce dispositif; il prrt en résulter des brûlures aux id. Cette sorte de bain est cnn au Japon sous le nom de bain d'enfer ou
connue au Japon sous le nom de bain d'enfer ou de bain de Gojomon, du nom d'un brigand fameux qui fut brûlé vif dans une grande marmite d'huile bouillante. Communauté des baignoires. — Il y a quelques années, les hommes et les femmes prenaient partout encore au Japon les bains en commun dans la même piscine; et ce que je dis est vrai également pour les bains d'eaux thermales et pour les bains ordinaires. Je ne veux pas médire ici de la pudeur européenne; j'aurais peur d'être mal compris, non pas certes des membres de l'Académie qui me font l'honneur
connue Japon sous le nom de bain d'enfer ou de bn Gojomon, du nom du brigand fameux qui fut brûlé ivf dans une grande marmite 'hl uilln uuamtémoCn ds baignoires. — Il y a quelques années, les hommes et ls femmes prnaient prtt encore au Japon les bains en commun dans la même piscine; et ce que je dis est vrai également pour les bains d'eaux thrmls et pour les bains rdnrs. ne veux pas médire ici d la pudeur européenne; j'aurais peur d'être mal compris, non pas certes ds membres de l'Académie qui me font l'honneur