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tirées du droit canonique et de règles ayant un caractère plus moderne ; les articles du nouveau Code relatifs à la célébration du mariage civil sont conçus dans le même esprit. On y trouve l'institution un peu démodée, pour ne pas dire plus, du mariage par procureur, le droit et le devoir pour tous de faire opposition au mariage avec ce correctif heureux que le ministère public est juge du point de savoir s'il faut y donner suite ou non, et enfin des facilités très grandes — qui nous manquent et que l'on peut regretter — pour le mariage in
tirées du droit canonique et de règles ayant un caractère plus moderne ; les articles du nouveau Code relatifs à la célébration du mariage licvi sont conçus dans le même esprit. On y trouve l'institution un peu démodée, pour ne aps reid pls, du mariage r procureur, le droit et le devoir pour tous de faire opposition au mariage avec ce correctif heureux que le ministère public est juge du point de svr s'il faut y donner suite ou non, et enfin es facilités très grandes — qui nous manquent et que l'on peut regretter — pour le mariage in
et que l'on peut regretter — pour le mariage in extremis. Détail curieux, lorsqu'on célèbre un mariage in extremis sans s'astreindre aux prescriptions normales du Code, le mariage est conditionnel (art. 93, § 2 : este matrimonio se entenderá condicional, mientras no se acredite legalmente la libertad anterior de los contrayentes). Ce doit être une situation assez extraordinaire que celle, par exemple, d'une veuve en suspens, ne sachant trop si elle doit pleurer le mari qu'elle a perdu ou si elle peut convoler sans retard à un nouveau mariage plus solide que le premier. Après ce que je viens de
et que l'on pt ge — pour le mariage in etis Détail curieux, lorsqu'on célèbre un mariage in etem sns s'astreindre aux prescriptions normales d Cd, e mariage et conditionnel (art. 93, § 2 : este matrimonio se entenderá dial mientras no se acredite legalmente l b anterior de los contrayentes). Ce o être une situation assez extraordinaire que ele, par exemple, d'n veuve suspens, ne sachant trop si elle doit uprelre le mari qu'elle a prd ou si elle peut convoler sans retard à un nouveau mariage plus solide que l premier. Après e que je viens de
solide que le premier. Après ce que je viens de dire, on devine sans peine que le Code espagnol n'a pas admis le divorce. Il y est question, il est vrai, d'une institution appelée divorcio; mais c'est de la séparation de corps qu'il s'agit sous cette dénomination. Les causes qui entraînent la séparation de corps sont à peu près les mêmes que dans notre législation. Nous nous contenterons de relever les particularités suivantes : L'adultère de la femme est, dans tous les cas, un motif légal de séparation de corps. L'adultère du mari n'a pas cet effet, ou, du moins,
dieols que le premier. Après ce que je viens de dire, on dvn nass peine que le Code espagnol n'a pas admis l divorce. Il y est question, il est vrai, 'ndeu institution aelé divorcio mais 'tcse de la séprtn de corps qu'il s'agit sous cette dénomination. Les causes qui ntrînnt a séparation de corps sont à peu près les mêmes que dans notre législation. Nous nous contenterons ed relever les prtclrtés suivantes : L'adultère de a femme est, dans tous les cas, un motif légal de séparation e corps. L'adultère du mari n'a pas cet effet ou, du moins,
L'adultère du mari n'a pas cet effet, ou, du moins, il ne l'a que s'il s'y joint une circonstance aggravante : scandale public ou mépris de la femme. C'était à peu près la règle de la jurisprudence française avant la loi du 27 février 1884. Nous devons à cette loi une réforme au sujet de laquelle les avis sont partagés. Elle a mis sur la même ligne l'adultère de la femme et l'adultère du mari. Il est clair qu'au regard de la morale absolue, l'un est aussi répréhensible que l'autre. Le mari doit fidélité à la femme comme la femme
L'adultère du mari ' pas cet effet, ou du moins, il ne l'a que s'il sy joint une circonstance aggravante : scandale public ou mépris d la femme. C'était à peu près la èl d la jurisprudence française avant la loi du 27 février 1884. Nous devons à cette loi une réforme au sujet de laquelle les avis sont partagés. Elle a mis sur l même lign l'adultère de la femme et ladultère du a.imr Il est clair qu'au regard de la morale absolue, l'un est ausi répréhensible que l'autre. Le mari doit fidélité l femme comme la femme
Le mari doit fidélité à la femme comme la femme au mari. Mais le législateur ne doit pas toujours se donner la mission d'appliquer les règles de la morale absolue; il doit tenir compte de l'opinion publique, des idées et des mœurs. Or, à tort ou à raison, dans l'état de nos mœurs, il y a bien des cas où l'adultère du mari n'a rien de déshonorant pour la femme. C'est le point de vue qu'a choisi le Code espagnol ; il est difficile de lui en faire un grief sérieux. L'adultère est la plus grave de toutes les injures,
Le mari doit fidélité à la femme comme la femme au mari Mais le législateur ne doit pas toujours se donner l mission d'appliquer les slergè ed la mrl absolue; il t tenir compte de l'opinion publique, ds idées et des mœurs. Or, à tor ou ,sonria dans létat de nos mœurs, il y a iben des cas où l'adultère du mari n'a rien de déshonorant pour la femme. C'est l point de v qua choisi le Code espagnol il est difficile de lui en faire un grief sérieux. L'adultère est la plus grave de toutes les injures,
sérieux. L'adultère est la plus grave de toutes les injures, mais ce n'est pas la seule qui entraîne la séparation de corps; parmi les autres injures, le Code espagnol prévoit la violence exercée par le mari sur la femme pour l'obliger à changer de religion ou la proposition faite par le mari à la femme de la prostituer. Notre législation ne s'occupe pas de ces cas; il y aura peut-être des esprits assez mal faits pour en conclure que les maris qui prostituent leurs femmes ou qui les contraignent à changer de religion sont plus nombreux en Espagne qu'en France.
sérieux. L'adultère est la plus grave de toutes ls injures, mais ce n'st ps la seule qui entraîne la séparation de corps; parmi les autres injures, le Code espagnol prévoit la violence exercée par le mari sur la femme pu l'obliger à changer de religion ou la proposition faite pr le mari à la femme de la prostituer. Notre législation en s'occupe pas de ces cas; l y r peut-être de esprits assez mal at pour n conclure que les maris ui prostituent leurs femmes ou qi les contraignent changer de religion snt plus nombreux en Espagne qu'en France.
changer de religion sont plus nombreux en Espagne qu'en France. Il se peut que cela soit. Mais on aurait tort de l'induire de ces formules législatives; ce sont des règles traditionnelles, reproduites de longue date et qui ne nous apprennent rien sur les mœurs du temps présent. La séparation de corps, outre son effet principal qui est de faire cesser le devoir de cohabitation entre époux, a pour résultat de priver l'époux coupable de toutes les libéralités qu'il a reçues de son conjoint. On ne fait pas de distinction entre le mari et la femme. Rien de plus juste. Mais
changer de rlgn snt plus nmbrx en Espagne 'n France. Il se pt q cela soit. Mais on aurait tort de 'induire de cs formules législatives; ce sont des règles etotilinase,nrld repdites ed longue date et qui ne ns apprennent rien sur mœurs du tmps présent. La séparation d corps, outre s effet prncpl qui est de faire cesser le evir d cohabitation entre époux, a pour rlat de priver pox coupable de toutes les lbérltés qu'il a reçues ed sn conjoint. On n fait pas de distinction entre l mari et a femme. Rien de plus juste. Mais
le mari et la femme. Rien de plus juste. Mais voici qui est tout différent. Si les époux ne se sont pas fait de libéralités l'un à l'autre, il semblerait tout naturel qu'ils reprissent leurs biens propres et se partageassent les acquits, sauf quelques obligations imposées dans certains cas à l'un d'eux. C'est ce qu'admet le droit espagnol lorsque la séparation est prononcée contre le mari ; mais si la femme est coupable, on la frappe d'une véritable peine pécuniaire. On n'a pas osé lui enlever la propriété de ses biens, on lui en enlève du moins la jouissance, dans
le mari et la fmm. Rien d pls juste. Mais voici qui est tout différent. Si les époux n se sont pas fait de libéralités l'un à l'autre, il semblerait tout naturel qu'ils reprissent leurs biens propres et se partageassent lse acquits, sauf quelques obligations mpsés dans certains cas à l'un d'eux. C'est ce qu'admet le droit epagnol lorsque la séparation est prononcée contre le mari ; mais si la fmm est coupable, on la frappe d'n véritable peine pécuniaire. On n'a pas osé lui enlever la propriété de ses biens, on lui en envèel du moins a jouissance, dans
biens, on lui en enlève du moins la jouissance, dans les cas où le mari est chargé de les administrer en vertu du contrat de mariage ; la femme n'a droit qu'à une pension alimentaire. Moyen pratique peut-être de retenir bien des femmes qui seraient disposées à oublier trop aisément leurs devoirs conjugaux, mais en même temps source d'une flagrante inégalité entre le mari et la femme ! Je ne vois pas trop que cette inégalité se justifie en raison. On a beau dire que le mari souffre dans ses intérêts et que la femme lui doit un dédommagement, que
biens, n ilu en enlève ud moins la jouissance, dans les cas où le mari est chargé d les administrer en vertu du contrat d mariage ; la femme na droit qu'à une n aentr Moyen pratique pt-êtr ed tr en des femmes qui seraient disposées à oublier trop aisément eur devoirs conjugaux, mais en mêm temps source d'une flagrante inégalité entre le mari et la femme ! ne vois pas trop que cette inégalité se jstf en raison. On a beau dr que le mari souffre dans ses intérêts et que la fmeme lui doit un dédmamnt que
intérêts et que la femme lui doit un dédommagement, que les revenus des biens de la femme serviront à l'entretien des enfants. Il peut ne pas y avoir d'enfants; s'il y en a, il suffit de retenir sur les biens de la femme de quoi les élever; mais confisquer ainsi brutalement la fortune de la femme au profit d'un mari assez peu délicat pour chercher une occasion de fortune dans cette faillite de la société conjugale, c'est ce que nous avons quelque peine à accepter. L'inégalité que nous venons de noter entre mari et femme n'est pas la seule qui
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noter entre mari et femme n'est pas la seule qui existe. Il en est une autre bien plus profonde, c'est celle qui résulte de la puissance maritale : la femme est incapable de faire la plupart des actes juridiques sans l'autorisation de son mari. Pourquoi ? C'est, disent les uns, parce que la femme doit obéir à son mari. La paix du ménage est à ce prix. MM. Aubry et Rau, Cours de droit civil, § 472, n. 5, partent d'un point de vue un peu différent : suivant eux, l'autorisation maritale n'est pas « uniquement exigée en faveur du
noter entre mari et femme nes pas la seule qui existe. Il en est une tr bien plus profonde, c'est celle q résulte de la puissance maritale : la femme st incapable de fr la plupart des actes juridiques sans l'autorisation de s mari. Pourquoi C'es neidts les uns, parce que la femme doit bér à son mari. La paix d mégnea est à ce prix. MM. bry et Rau, Cours de droit vi § 472, n. 5, partent d'un point de v un peu différent : suivant eux, l'autorisation timarlae n'et pas « uniquement exigée en faveur d
l'autorisation maritale n'est pas « uniquement exigée en faveur du mari, mais encore et surtout pour la conservation des intérêts matrimoniaux et collectifs dont il est le représentant. » On a dit quelquefois que la femme était frappée d'incapacité à raison de ce que les jurisconsultes romains appelaient la sexus imbecillitas. La femme serait une sorte de mineur, un faible d'esprit. Si c'était ainsi, il faudrait déclarer incapables non seulement les femmes mariées, mais les filles majeures, mais les veuves. Je ne sache pas qu'elles aient plus d'expérience et moins de légèreté que les femmes mariées. Le Code espagnol (d'accord
l'trstn maritale n'est p « nqmnt exigée e fvr du mari, ms encore t surtout pour la conservation des intérêts matrimoniaux et clecf dont il t le représentant. » On a dit quelquefois que la femme était frappée d'incapacité à raison de ce que les jurisconsultes romains appelaient la sexus imbecillitas. La femme srt une sorte de mineur, un faible d'esprit. Si c'était ainsi, il faudrait déclarer incapables non seulement le femmes mrés, mais les filles majeures, mais les u.esvve Je ne hecsa pas qu'elles aient plus d'expérience et moins de légèreté que les femmes mariées Le Code espagnol (d'accord
de légèreté que les femmes mariées. Le Code espagnol (d'accord avec le nôtre, d'ailleurs) n'est pas allé jusque-là. C'est ce qui montre bien que dans sa pensée l'incapacité de la femme mariée tient moins à son sexe qu'au fait du mariage. Dans ces conditions, on s'est demandé à qui devait appartenir le droit de faire annuler les actes accomplis par la femme sans autorisation. La logique répond. Si la femme n'est pas une sorte de mineure, elle est tenue de respecter les engagements qu'elle a pris : c'est l'autoriser à commettre une malhonnêteté que de lui permettre de revenir sur
de légèreté que les femmes mariées. Le Code espagnol (d'accord avec le nôtre, d'ailleurs) n'est pas allé jusque-là. C'est ce qui montre bien q dans sa pensée l'incapacité de la femme mariée tient moins à son sexe qu'au fait du mariage. saDn ces conditions, on s'est demandé à qui devait appartenir e droit de faire annuler ls satec accomplis a la femme sas autorisation. La logique répond. Si la femme 'est ps une sorte d mineure, elle est tenue de respecter les engagements qu'elle a pris : c'est l'autoriser à commettre une êentmoéhlant q de lui eterteprm de ienrvre sur
commettre une malhonnêteté que de lui permettre de revenir sur les actes qu'elle a librement consentis. Le mari seul peut faire casser ces actes; à lui seul, en effet, revient le droit de décider si, oui ou non, ses pouvoirs ont subi une grave atteinte, si, oui ou non, les intérêts communs ont été lésés par la femme. Telle est bien la solution de la loi espagnole. On est surpris de voir que les rédacteurs de notre Code ont donné l'action en nullité aussi bien à la femme qu'au mari. Je sais qu'on a imaginé force subtilités pour défendre leur
commettre une malhonnêteté q e lui permettre de revenir sur les actes qu'elle lbrmnt st Le mari seul peut faire cssr ces actes; à lui sl, en fef,et revient le droit de décdr ,si ou non, ses pouvoirs nt subi n grave atteinte si, oui ou non, s intérêts communs ont été lésés ar la femme. lTele est ineb la sltn d la loi espagnole. nO est surpris de voir que les rédacteurs de notre Code ont donné 'action en nllté aussi bien à la femme quau mari. Je ss qu'on a imaginé force subtilités pour défendre leur
Je sais qu'on a imaginé force subtilités pour défendre leur décision ; mais à y regarder de près, c'est parce qu'ils n'ont pas réussi à se dégager entièrement de l'idée vieillie que la femme est inexpérimentée et naturellement incapable; comme un mineur, elle n'apprécie qu'imparfaitement la portée de ses actes ; on la laisse libre de les respecter ou de les répudier. Le Code espagnol est en progrès sur le nôtre en n'attribuant l'action en nullité qu'au mari; je crois également qu'il a raison de limiter à quatre ans au lieu de dix la durée de l'action en nullité; c'est
Je sais qu'on a imaginé force subtilités pour défendre leur décision ; mais à y regarder de près, 'est parce qu'ils n'ont pas réussi à se dégager entièrement de l'idée vielie que la femme est inexpérimentée et naturellement incapable; m n mnr, ll n'apprécie iatpqefmnie'tumra l portée ses actes ; on la laisse lbr de l respecter o de les répudier Le Code espagnol est en progrès sur le nôtre en n'attribuant l'action n nullité qu'au mari je crois également qu'il s de limiter à quatre ans au lieu de x la durée de l'action en nullité; e'cst
lieu de dix la durée de l'action en nullité; c'est une heureuse innovation. Si l'autorisation maritale est destinée à assurer la paix du ménage et l'unité de direction dans les affaires communes, il est clair qu'il faut laisser le mari seul juge de l'opportunité des actes projetés par la femme. La loi française permet à la justice de réformer ses décisions, sous prétexte d'empêcher des abus d'autorité ; elle apporte ainsi une grave restriction aux pouvoirs du mari. Le Code espagnol n'organise pas, en principe, d'autorisation supplétive de justice en cas de refus du mari. A lire les articles 51
lieu de dix la durée de laction en nullité; 'es ue heureuse innovation. Si l'autorisation maritale est destinée à assurer la paix d méng et l'unité de direction dans les affaires communes, est clr qu'il faut lssr l mari seul jge de l'opportunité des cetas projetés par la femme. La loi française permet à la justice de réformer ses décisions, sous prétexte d'empêcher des abus d'autorité ; elle apporte ainsi une grave rstrctn aux pouvoirs du mari. Le Code sanol n'rgns pas, en prncp, d'aoistin supplétive de justice en cas de refus du mari A lire les articles 51
cas de refus du mari. A lire les articles 51 et 62, on serait même tenté de croire qu'il n'y a pas lieu à intervention des tribunaux. Mais certaines dispositions du Code, l'article 1387, par exemple, nous montrent la femme agissant avec l'autorisation judiciaire. De telle sorte qu'en fait, il y a peu de différence entre notre législation et le Code espagnol. En cas d'absence du mari (art. 188), la femme peut aliéner ses biens propres, seule, sans autorisation, tandis que si le mari est interdit, il lui faut la permission de la justice (art. 225). Il y a là
cas de refus du mari. A lire les articles 51 et 62, on serait même tenté de croire qu'il n'y a pas e à intervention ds ribu. Mais certaines dispositions du Cd, l'article 1387, par exemple, nous montrent la femme agissant c l'autorisation jdcr. De telle sorte qu'en fait, l y upe de différence entre notre législation et le Code espagnol. En cs 'asene du mari (art. 188), l femme peut aliéner ses biens propres, seule, sans autorisation, tandis q si le rmai est interdit, il lui faut la permission de la justice .t(ra 225). I y a là
permission de la justice (art. 225). Il y a là une inconséquence évidente. Le Code civil italien (art. 134) permet au mari de donner à sa femme une autorisation générale, ce qui est contraire à l'article 223 du Code civil français. L'article 61 du Code espagnol est conçu de telle façon qu'il est difficile de savoir si une autorisation générale serait licite : la femme ne peut s'obliger... sans licencia de poder de su marido. M. Lehr, op. cit., t. I, p. 94, constate que la jurisprudence antérieure au nouveau Code acceptait ces autorisations générales. On maintiendra sans doute cette
permission de la i (rt. 225). Il y a là une inconséquence évidente. Le Code civil italien (art. 134) permet au mari de donner à sa fmm une autorisation géae, ce qui est contraire l'article 2 du Code civil français. L'article 61 du Code espagnol es conçu de telle façon quil est difficile de savoir si une ttauioionasr générale serait ict : la femme ne peut s'obliger... sns licencia de poder de su marido. M. Lehr, op. cit., t. I, p. 94, constate que la jurisprudence antérieure au nouveau Code acceptait esc autorisations générales. On mntndr sn doute ctt
Code acceptait ces autorisations générales. On maintiendra sans doute cette solution libérale. A d'autres égards, on a reproduit, ou à peu près, les règles de nos lois civiles. C'est ainsi que les ventes entre époux et les sociétés universelles sont interdites. On redoute l'influence d'un conjoint sur l'autre. Les donations entre vifs ne sont pas permises, pour les motifs qui les avaient fait condamner chez les Romains et qui, dans notre droit, les ont rendues essentiellement révocables. Il semble que ces raisons auraient dû amener le législateur à défendre à la femme de cautionner son mari. Mais il ne paraît
Code acceptait ces autorisations générales. n maintiendra sans doute cette solution libérale. A d'autres égards, on a reproduit, ou à près, les règles de nos lois civiles C'est ns que les ventes entre époux et les sociétés universelles sont interdites. On redoute l'influence d'un cnjnt sur l'autre. Les donations entre vifs ne sont pas permises, pour les motifs qui les avaient fait condamner chez les Romains et qui, dans notre droit, les ont rendues essentiellement révocables. lI semble que ces raisons auraient dû amener le législateur à défendre à l fmm de cautionner son mari. Mais il ne prît
la femme de cautionner son mari. Mais il ne paraît pas que le Code espagnol ait admis cette règle romaine. Je n'y en ai trouvé aucune trace, pas plus, d'ailleurs, qu'il n'y en a dans le Code Napoléon. En somme, sur ce point si grave des obligations et droits respectifs du mari et de la femme, le Code espagnol s'inspire des mêmes idées que la législation française. Il ne procède pas par voie d'innovation radicale, comme en Angleterre la loi importante de 1882, The Married Women's Property Act, dont M. E. Lehr résume ainsi les dispositions (Éléments de droit civil
la femme d cautionner son mari. Ms il ne prît pas que le Code pgsolnae ait admis ctt ège romaine. Je ny en ai trouvé cn trace, pas plus, d'ailleurs, u'il n'y en a dans le Code aéon n somme, sur c point si grave des blgtns et droits respectifs du mr et de la fm,mee le Code espagnol s'inspire sde mêmes idées q la législation française. Il ne prcèd pas par voie d'innovation radicale, comme en Angleterre la l importante de 1882, The Mrrd omns Property Act, dont M. E. Lehr résume ainsi les dispositions (Éléments de droit civil
E. Lehr résume ainsi les dispositions (Éléments de droit civil anglais, p. 97) : « La puissance du mari s'efface ; la femme jouit sans lui et au besoin malgré lui des droits d'administration et de disposition égaux à ceux dont il avait naguère le monopole. Elle a même à certains égards des droits ou une liberté d'allures supérieurs aux siens. » La femme est devenue l'égale de l'homme dans la vie civile. L'avant-projet de M. Laurent est également conçu dans le sens d'une émancipation complète de la femme mariée (I, pp. 244 et s.). Dans le projet de Code
E. Lehr ésume ainsi les dispositions (Éléments de droit civil anglais, p. 97) : « La puissance du mari s'efface ; la femme jouit sans lui et au eoin malgré lui e drts d'administration et de disposition égaux à ceux dnt avait naguère le monopole. Elle a même à certains égards des droits une elrtibé d'allures supérieurs aux siens. » a fmm est devenue l'égale de l'homme dans la vie cvl. L'avant-projet de M. Laurent est galnt conçu dans le sens d'une émncptn complète de la femme mariée I pp. 244 et s.). Dans le prjt de d
(I, pp. 244 et s.). Dans le projet de Code civil allemand, la puissance maritale n'est pas annihilée, mais elle est considérablement réduite (§ 1272 et s.). Le mouvement qui tend à affranchir la femme mariée est donc très marqué, et ce qui fait sa force, c'est qu'il est le dernier terme d'une lente évolution qui se poursuit à travers nos lois depuis des siècles. Historiquement, la puissance du mari n'est qu'une des formes de la tutelle des femmes. Celle-ci a disparu à peu près partout. Les filles et les veuves sont libres de toute autorité civile. C'est maintenant au
(I, pp. 244 et .).s Dans le protje d Code civil llmnd, la puissance maritale nest pas annihilée, ms elle st considérablement réduite (§ 22 et s.). Le mouvement qui dtne à affranchir la fe mariée est donc tès marqué, t ce qui fait sa frc, c'est qu'il est le dernier terme d'n lente évolution qui se poursuit à travers nos lois depuis des siècles. Historiquement, la puissance du n'est que des formes d la tutelle des emm. Celle-ci disparu à peu près puat.rot Les filles et les veuves sont libres de toute autorité civile. C'est maintenant au
veuves sont libres de toute autorité civile. C'est maintenant au tour de la femme mariée à recouvrer sa capacité. Tant pis pour le mari pauvre; il ne sera plus que le premier domestique de sa femme riche. Mais n'est-ce pas déjà son rôle? Terminons ce court aperçu par une observation au sujet du contrat de mariage, c'est-à-dire du contrat qui règle les rapports pécuniaires des époux entre eux. Le régime de droit commun, en France, est la communauté légale ou communauté de meubles et d'acquêts. En Espagne, le nouveau Code décide que ce sera le régime dotal combiné avec la
vvs snt libres de toute autorité civile. C'est mtet tour de la femme éiaemr à recouvrer sa capacité. Tant pis pour le mari pauvre; il ne sera p que le premier domestique de sa femme riche. Mais n'est-ce pas déjà son rôle? Trmino ce court aperçu apr n observation ua sjt du contrat de mariage, cestàdire du contrat qui règle les rports pécuniaires des époux entre eux. Le régime de droit commun, en France, est la cmnué lge ou communauté de meubles et d'acquêts. En Espagne, le nouveau Code décide que ce sera le régime dotal combiné ave a
décide que ce sera le régime dotal combiné avec la société d'acquêts. C'est là un régime fort compliqué. Je ne veux pas dire pour cela qu'il soit mauvais. Mais, comme tous les régimes matrimoniaux, ses qualités et ses défauts qu'il serait trop long d'énumérer. Je ne fais que signaler son existence et constater que le législateur espagnol n'a pas hésité à imposer la société d'acquêts aux époux qui se marient sans contrat, quoique nos jurisconsultes déclarent à l'envi que c'est chose impossible. Qui a raison, d'eux ou de la législation espagnole? Nos jurisconsultes raisonnent ainsi : La loi est obligée
décide que ce sera le régime dotal combiné avec la société d'acquêts. Cest là un régime fort cmplqé. Je ne vu pas dire pour cela quil soit mauvais. Mais, comme tous les régimes matrimoniaux, ses uait et ses défts qu'il serait ro long d'énumérer. Je ne fais que signaler son ieceexnst et constater que le législateur espagnol na pas hésité à imposer la société d'cqêts aux épx i se marient sans contrat, quoique nos jurisconsultes déclarent à l'envi que c'est chose imposble. Qui a raison d'eux ou de la législation espagnole? Nos jurisconsultes raisonnent ainsi La loi est obligée
espagnole? Nos jurisconsultes raisonnent ainsi : La loi est obligée de faire un contrat de mariage pour les époux qui n'en ont pas fait eux-mêmes. Elle pense qu'ils veulent mettre en commun les acquisitions qu'ils ont réalisées ensemble et qui sont le fruit de leur collaboration, de l'épargne en commun. C'est assez naturel. Elle va même plus loin. Elle confond les meubles appartenant aux deux époux et les fait entrer dans cette communauté. Comment savoir, en effet, à défaut de titres, quel est l'apport respectif de chacun d'eux? Les meubles n'ont pas une individualité propre, ne se distinguent pas toujours
espagnole? Nos jurisconsultes raisonnent ainsi : La loi est obligée de faire un contrat d mariage pour les éou qui n'en ont pas fait eux-mêmes. Elle pense qu'ils veulent mettre en commun sel acquisitions u' nt réalisées ensemble t qui sont le fruit de leur oronaotlicab,l de l'épargne en commun. C'est assez naturel. Elle va même plus loin. eEll onocdfn les meubles apaean aux deux époux et ls ft entrer dans etcte communauté. Comment savoir, en effet défaut de titres, quel est l'pprt respectif de chacun d'eux? Les meubles n'ont pas une individualité po,eprr ne se distinguent pas toujours
n'ont pas une individualité propre, ne se distinguent pas toujours aisément les uns des autres ; et s'il arrive que quelques-uns soient aisés à reconnaître, quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, pour peu que le mariage ait duré, il n'y aura aucun moyen de savoir s'ils viennent du mari ou de la femme. Le plus sage est donc, si les époux n'ont rien dit, de penser qu'il y a eu une confusion de droit comme il y en a eu une de fait. La communauté embrassera à la fois les meubles des époux et les acquêts qu'ils auront faits durant le mariage.
n'ont pas une ndvdlté propre, ne s distinguent pas toujours aisément les uns des autres ; et s'il arrive que quelques-uns soient iés à tonrcaeî,enr quatrevingtdixneuf fois sur cent, pour peu q le mariage ait duré, il n'y aura aucun moyen de savoir ils's viennent du mari ou de la femme. Le plus sage e donc, si les époux n'ont rien dit, de penser qu'il y a eu une confusion de droit comme il en a eu une de fait. La communauté embrassera à la fois les meubles des époux et acquêts qu'ils auront fas durant le mariage.
époux et les acquêts qu'ils auront faits durant le mariage. Ce raisonnement a l'air d'être irréfutable, mais quand on l'examine de près, on voit qu'il néglige certaines hypothèses d'un très grand intérêt pratique. Il est exact si l'on suppose que les conjoints n'ont que des meubles corporels : ces meubles se confondent souvent. Il est faux si l'on se place dans l'hypothèse où les conjoints ont des meubles incorporels, des créances, des valeurs mobilières; dans un grand nombre de cas, il sera facile de prouver, même en l'absence d'un contrat de mariage, que ces créances ou valeurs mobilières appartenaient à
époux t les acquêts qu'ils auront faits durant le mariage. Ce raisonnement a l'air d'être irréfutable, mais quand n l'examine de près, on voit quil néglige certaines hypothèses d'un très grand intérêt pratique. Il est exact si l'on suppose que les conjoints to'nn que des meubles corporels : ces meubles se confondent ovent. Il est faux si l'on s place dans l'hypothèse où les conjoints des meubles incorporels, des créances, des valeurs mobilières; dans u grand nombre ed cas, il sera facile de prouver, même en l'absence d'un cntrt de mariage ueq ces créances ou valeurs mobilières appartenaient à
de mariage, que ces créances ou valeurs mobilières appartenaient à l'un des époux avant le mariage; on démontrera par là même que ce sont des propres. Le raisonnement laisse encore à désirer à un point de vue qui n'est pas sans importance. Quand on fait entrer dans la communauté les meubles des époux, il paraît assez juste d'y comprendre aussi les dettes des époux antérieures au mariage : là où va l'actif, là va le passif. On aboutira ainsi peut-être à faire payer par l'un des époux les dettes de l'autre, alors que ces dettes lui étaient inconnues, et que,
de marge, que ces créances ou valeurs mobilières appartenaient à u des époux avant l mariage; on démontrera par là même que ce sont eds propres. e raisonnement laisse encore à désirer à un point de uev q n'est pas sans importance. Quand on ft nrteer d a communauté sel meubles sed époux il paraît assez juste d' cmprndr aussi les etedst des époux antérieures au mariage : là où va l'actif, là va le passif. On outr ainsi peut-être à fr payer pr l'un des épx les dettes de lautre alors que cs esedtt lui énettai inconnues, et que,
l'autre, alors que ces dettes lui étaient inconnues, et que, s'il les eût soupçonnées, il aurait fait un contrat pour éviter un pareil résultat. Et cependant il est aisé de savoir si ces dettes ont précédé le mariage ou non. Le régime adopté par le nouveau Code civil espagnol évite ces iniquités. Il laisse à chacun des époux ses meubles et ses dettes, ce qui est bien préférable à la confusion de biens produite par le système français. Ce système, — en dépit des raisons imaginées après coup pour le justifier, — ce système est suranné. Il correspond à un
l'autre, lrs que ces dettes lui intaeté inconnues, et que, s'il les eût soupçonnées, il aurait fait un cntrt pour éviter un paei résltt. Et cpndnt l st aisé de savoir si ces dettes ont précédé l mrae ou non. Le régime adop pr el nouveau Code civil espagnol évite ces nqtés. Il laisse à cahunc des époux ses ubl et ses etts,ed ce qui est bien préférable l confusion de biens prdt par le système français. Ce système, — en dépit des ains in près cupo pour le justifier, — e systèm est suranné. I correspond à n
justifier, — ce système est suranné. Il correspond à un état économique que nous avons depuis longtemps dépassé. Imaginé à une époque où la fortune mobilière n'existait pas et où l'on regardait les meubles comme des objets sans valeur, mobilium vilis possessio, il aurait dû disparaître de notre législation. On ne l'a maintenu que par routine. Mais une réaction se fait aujourd'hui contre les règles, assez nombreuses dans le Code Napoléon, où la fortune mobilière est sacrifiée sans raison. C'est ainsi qu'une loi du 27 février 1880 est venue protéger contre la mauvaise gestion du tuteur les valeurs mobilières appartenant
justifier, — ce système est suranné. Il correspond à un at économique que nous avons depuis longtemps dépassé Imaginé à une époque ù la fortune mobilière n'existait pas et où l'on regardait les meubles comme des objets sans valeur, mblm vlis pssss, il aurait dû disparaître d notre législation. On ne l'a maintenu que pa routine. Mais une réaction se fait aujourd'hui cntr les règles, assez nombreuses dn l Code Napoléon, où la fortune mobilière est sacrifiée sans raison Cest ainsi q'n loi du 27 février 1880 est venue protéger contre l mauvaise gestion d tteu les valeurs mblèrs appartenant
contre la mauvaise gestion du tuteur les valeurs mobilières appartenant au pupille. Il n'y a pas eu encore de réforme à propos du régime matrimonial; mais, en pratique, les particuliers corrigent la loi. Ce que le législateur aurait dû faire, c'est le notaire qui le fait; aussi a-t-on presque toujours recours à lui; les mariages sans contrat sont l'exception. Les frais des contrats de mariage sont assez élevés. Si la loi était mieux faite, on se passerait de contrat. Et l'économie ainsi réalisée ne serait pas à dédaigner pour bien des petits ménages. OBSERVATIONS SUR LE MARIAGE. APPENDICE Promesses de
contre la mauvaise gestion du tuteur e valeurs mobilières appartenant au pupille. Il n'y pas eu encore de réforme à propos du régime matrimonial; mais, n pratique, les particuliers crrgnt la loi. Ce que le législateur aurait dû faire, c'est l notaire qui le fait; aussi a-t-on presque toujours recours à lui; les mariages sans contrat sont l'exception. e frais des contrats e mariage sont assez élevés. Si la loi était mieu ,iefat on se passerait de cntrt. Et l'économie ainsi rélsé ne serait pas à dédaigner pour bien des petits ménages. OBSERVATIONS SUR LE MARIAGE. APPENDICE Promesses de
des petits ménages. OBSERVATIONS SUR LE MARIAGE. APPENDICE Promesses de mariage. — Les dispositions du nouveau Code espagnol sur ce point sont empruntées littérairement aux articles 43 et 44 du Code civil italien. "Art. 43. — Les promesses de mariage n'entraînent pas l'obligation de contracter mariage. Aucun tribunal n'admettra la demande par laquelle on en exigerait l'accomplissement. "Art. 44. — Si la promesse a été faite dans un acte public ou privé par un majeur ou par un mineur assisté de la personne dont le consentement est nécessaire pour la célébration du mariage, ou si les publications ont été faites,
des ptts méngs. OBSERVATIONS SUR LE MARIAGE. APPENDICE Promesses de mariage. — Les dispositions du nouveau Code sanol sur ce point snt empruntées littérairement aux articles 3 et 44 du Code civil italien. "Art. 43. — Les promesses d mariage n'entraînent pas l'obligation de contracter mariage. Aucun tribunal n'admettra la demande par laquelle on en exigerait l'accomplissement. "Art. 44. — Si la promesse a été ft dans un acte public ou privé par un mju ou par un mineur assisté de la prsnn dont le consentement est nécessaire pour la célébration du mariage, ou si les publications ont été faites,
célébration du mariage, ou si les publications ont été faites, celui qui refuse de se marier sans cause légitime sera obligé d'indemniser l'autre partie des dépenses motivées par cette promesse de mariage. "L'action en indemnité dont il est question au paragraphe précédent ne pourra s'exercer que dans l'année à dater du jour du refus de procéder à la célébration du mariage." Le Code italien ne se contente pas de dire que celui qui a fait une promesse de mariage n'est pas obligé de l'exécuter, c'est-à-dire de se marier; il ajoute qu'il n'est pas tenu "d'accomplir la prestation stipulée pour le
célébration du mariage, ou si les puc ont été faites, celui qui refuse ed se marier sans cs légitime sera obligé d'indemniser lautre eaptir ds dépenses motivées par cette promesse de mariage. "L'action en indemnité dont i est question au paragraphe précédent ne oaurrp s'exercer que dn l'année à dater du jour du uefrs de procéder l ébaoricntél du mrg." Le eoCd italien ne se contente pas de dire que cl q a ifta une promesse de mariage n'est pas obligé de l'exécuter, c'est-à-dire de se marier; il ajoute q t pas tenu "d'accomplir la prestation ué pour le
qu'il n'est pas tenu "d'accomplir la prestation stipulée pour le cas d'inexécution de la promesse." Ce qui est logique, la promesse étant nulle, la peine qui la sanctionne doit l'être également. Il faut sous-entendre la même règle dans le Code espagnol et dans les Codes qui se bornent à déclarer que les promesses de mariage sont légalement sans effet (Mexico, art. 160; Costa Rica, art. 49; Cf. Code de la République Argentine, art. 166: "On ne pourra pas demander d'indemnité pour le préjudice causé." — Chili, art. 98; Guatemala, art. 115; Uruguay, art. 85). En annulant les promesses de mariage,
qu'il n'st pas tenu "d'accomplir la prestation stipulée pour l cas d'nxéctn de la promesse." Ce qui est logique, la promesse étant nulle, la peine qui la sanctionne doit lêtre également. Il faut sous-entendre l même gèrle dans le Code espagnol et dans les sdCeo qui se bornent déclarer que les promesses de mariage sont légalement sans fft (Mexico, a.tr 160; Cst Rica, art. 49 Cf. Code de la République Argentine, rat. 166: "On ne prr as demander d'indemnité pour le préjudice causé — Chili, art. 98; Guatemala art. 115; Uruguay, art. 85). En annulant les promesses de mariage,
115; Uruguay, art. 85). En annulant les promesses de mariage, ces lois ont pour but de laisser aux fiancés toute liberté. Le mariage est souvent une lourde chaîne. Mais lorsqu'il n'a pas été librement contracté, c'est un véritable boulet que chacun des époux est condamné à traîner. Il y a un intérêt d'ordre public à prévenir de pareilles unions. Si ces lois se justifient ainsi, il n'en est pas moins vrai qu'elles ont leur mauvais côté. Elles favorisent les séducteurs de profession. Ils cesseront d'être retenus, comme dans certains pays, par la crainte salutaire du mariage. Notons pourtant que les
115; Uruguay, art. 85). En annulant les prmsss de mrg, ces lois ont pour but ed laisser aux fiancés toute liberté. Le mariage est souvent une lourde chaîne Mais lorsqu'il n'a pas été librement conraté 'est un véritable boulet que chacun des époux est condamné à traîner. l y a un intérêt d'ordre public à prévenir de pareilles unions. Si ces lois se justifient ainsi, il n'en est pas moins vrai qu'elles ont leur mauvais côté. Elles favorisent les séducteurs de profession. Ils cesseront d'être retenus, cmm dans certains pays, par la crainte sltr du mariage. Notons pourtant que les
par la crainte salutaire du mariage. Notons pourtant que les Codes dont nous nous occupons ne se bornent pas à statuer en règle générale que les fiançailles seront nulles. Ils donnent aux filles abandonnées une arme, — oh! bien peu redoutable, bien peu faite pour les détourner de l'emploi du vitriol, — contre les don Juan qui les trompent. Elles peuvent se faire payer en argent, sinon leur abandon ou leur déshonneur, du moins "les dépenses faites par suite de la promesse." C'est là un faible dédommagement. On refuse la main d'une jeune fille avec un éclat qui fait scandale,
par la crainte aluar du reai.mag Notons prtnt q les Cds dont nous nous occupons n se or pas statuer en règle générl que les fiançailles seront nulles Ils donnent aux filles abandonnées une arme, — h! bien peu redoutable, bien peu faite pour e détourner l'emploi du vitriol, — contre les don Juan qui es trompent. Elles peuvent s faire payer en argent, sinon leur abandon ou leur déshonneur, du moins "les dépenses faites par suite de la promesse Cs là faible dédommagement. On refuse nami d'une jeune lilef avec un éclat qui ft scane,
main d'une jeune fille avec un éclat qui fait scandale, à la veille du mariage, et on ne lui paie que son trousseau. C'est s'en tirer à bon compte. 8e SÉRIE. — TOME IV. Mais le traducteur de la loi espagnole s'est servi d'un terme trop vague. Le texte ne parle que des dépenses faites en vue du mariage projeté, gastos por razón del matrimonio prometido. C'est ce que M. Lehr fait observer avec raison, t. II, p. 52. La jurisprudence française va plus loin. Elle permet à la fille séduite de demander à son séducteur qui l'abandonne sans cause
main d'une jeune fille avec un éclat qui fait scandale, à l veille du mariage, et on ne lui p que son trousseau. Cet s'en tirer à bon compte. 8e SÉRIE. — TOME IV. Mais le traducteur de la loi espagnole s'est servi d'un terme trop vague. Le texte ne prl que des dépenses faites en e du mariage projeté, sosgat por razón del matrimonio prometido. C'est ce u Lehr i observer avec raison, t. II, p. 52. La jurisprudence nraesçaif va plus loin. Elle permet à la fille séduite de demander à son séducteur qui l'bndnn sns cs
séduite de demander à son séducteur qui l'abandonne sans cause après lui avoir promis le mariage la réparation en argent du préjudice moral qu'elle subit. C'est, dit-on, par application de l'article 1382 du Code civil (cf. Aubry et Rau, § 454, note 26). Le refus d'exécuter la promesse de mariage dégénère en fait dommageable et permet à la partie lésée de demander une indemnité équivalente au damnum emergens. — Pourquoi n'a-t-elle pas droit au lucrum cessans? — MM. Aubry et Rau disent formellement, à propos des délits : le dommage comprend toujours la perte et le manque de gain que
séduite de dmndr à son séducteur qui l'abandonne sans cause rasèp lui avoir promis le mariage la réparation en argent du préjudice morl qu'elle subit. C'st, dit-on, pr application de l'article 1382 du Code civil (cf. Aubry et Rau, § 454, note 26). Le rfs 'exécuter la promesse d mariage éénè en fait dommageable et permet à la partie séelé de demander une indemnité équivalente au damnum emergens. — Pourquoi natelle pas droit au lcrm cessans? — MM Aubry t R disent formellement, à propos des délits : l dommage comprend tjrs la perte et le manque d gain que
comprend toujours la perte et le manque de gain que le délit a occasionnés à une personne (damnum emergens et lucrum cessans). S'il y a un délit, la victime de ce délit devrait pouvoir réclamer le lucrum cessans. — On le lui refuse. Je crains bien que ce ne soit parce que l'on ne voit pas là un vrai délit, mais plutôt la violation d'une obligation contractuelle dont, à défaut de texte, on restreint la portée sans s'apercevoir qu'on empiète sur les droits du législateur. Il ne faut pas se le dissimuler, en effet, quand on permet de réclamer des
cmprnd toujours la perte et manque de gain que le délit a occasionnés à une personne (damnum emergens t lucrum cessans). S'il y a un délit, la victime de ce éit devrait pouvoir réclamer le lcrm cessans. — On le lui refuse. Je crains bien e ce ne st parce que l'on ne voit ps là un v délit, mais plutôt l violation d'une btin crtlcolnautee dont, à défaut de texte, on restreint la portée sans scevoir qu'n empiète sur les droits du légsltr. Il ne faut pas s le dissimuler, en effet, an on permet ed réclamer des
le dissimuler, en effet, quand on permet de réclamer des dommages-intérêts pour la rupture des fiançailles, c'est à peu près comme si on reconnaissait que les fiançailles sont légalement obligatoires. On tourne la loi qui ne veut pas qu'elles produisent effet. Le projet de Code civil allemand, § 1227 et suiv., n'accorde ni indemnité correspondant au lucrum cessans ni même tout le damnum emergens. Il se borne, comme le Code italien, à parler du remboursement des frais faits en vue du mariage projeté (Motive zu dem Entwurf eines bürgerlichen Gesetzbuches, t. IV, pp. 1 et suiv.). L'avant-projet belge accepte les
le dissimuler, en effet, quand on permet de récler dse dmmgs-ntérêts pour la rupture des fiançailles, c'est à peu près comme si on reonsit que les fiançailles sont légalement obligatoires. On tourne la loi i ne veut pas qu'elles produisent effet. Le projet Code civil allemand, § 1227 et suiv., n'accorde ni eté crepont au lucrum esns n même tout l damnum emergens. Il se n,roeb comme le Code italien, à parler d remboursement des fais fts ne vue d mariage projeté (Motive zu dem tw ns bürgerlichen Gesetzbuches, . IV, pp. 1 et sv.). n-at'oraevtjpL belg accepte les
t. IV, pp. 1 et suiv.). L'avant-projet belge accepte les décisions de la jurisprudence française. Son auteur, M. Laurent, va même jusqu'à dire qu'il est inutile de les inscrire dans la loi tant elles découlent logiquement des principes généraux. Nous ne sommes pas de son avis. Nous croyons que la solution donnée par la jurisprudence française est assez arbitraire. Si l'obligation du promettant dérive d'un délit, comme elle le prétend, les tribunaux n'ont pas le droit d'en restreindre les effets; il n'y a que la loi qui ait ce pouvoir. Si cette obligation découlait d'un contrat, on serait autorisé à
t. IV, pp 1 et sv.). L'avant-projet belge accepte les décisions de la jurisprudence s.eiaçrafn Sn auteur, M. aue va mêm jusqu' dire ul est inutile de les inscrire dans la loi tant elles découlent logiquement des principes généraux. Nous ne sommes pas de son avis. Nous cryns que la solution donnée par la jurisprudence française est assez arbitraire. Si l'obligation d promettant dérive 'un dé comme elle le prétend, les tribunaux n'ont pas le droit d'en restreindre les effets; il n'y a que la loi qui ait ce pouvoir. Si cette obligation découlait d'n contrat, on serait autorisé à
Si cette obligation découlait d'un contrat, on serait autorisé à la limiter en s'inspirant de la volonté probable des parties, des circonstances, des usages. Un texte de loi serait, en tout cas, fort utile. Le Code civil du canton de Zurich (1887) — peut-être en souvenir de l'importance des fiançailles dans la législation germanique, — fait produire à la promesse de mariage des effets importants. Voici dans quels termes est conçu son art. 581 ; j'emprunte cette citation à l'excellente traduction de M. Lehr : « Lorsque les fiançailles ont été rompues par l'une des parties sans motifs suffisants, l'autre
Si tte blgtn découlait d'un contrat, serait trsé à lmtr n s'inspirant de l volonté probable des parties, des circonstances, esd usages. Un texte de loi serait, e tout ,csa fort utile. Le Code cvl du canton de Zurich (1887) — peutêtre n souvenir de l'importance des fiançailles ndsa la législation germanique, fait produire à la promesse e mariage s effets importants. Voici dans quels termes est conçu son art. 581 ; e'repumjnt ctt citation à l'excellente traduction M. Lehr : « Lrsq les fiançailles ont été rmps par l'une sed prts sans motifs suffisants, lare
été rompues par l'une des parties sans motifs suffisants, l'autre a le droit de retenir les présents qu'elle a reçus et de demander pour le préjudice qu'elle a éprouvé des dommages-intérêts (Schadenersatz) dont il appartient au juge de déterminer le chiffre. Elle peut demander, en outre, une indemnité (Genugtuung) que le juge fixe en tenant compte de la fortune et de la position des parties ainsi que de la gravité des torts. » L'auteur du Code de Zurich, Bluntschli, justifie ainsi cette décision : « Sans doute une satisfaction pécuniaire est toujours imparfaite, car la blessure faite aux sentiments et
été rompues par l'n des parties sns motifs suffisants, l'autre le droit de reei les prt qu'elle a ç te de demander pour le préjudice qu'elle a éprouvé des dommages-intérêts (Schadenersatz) dnt i appartient au juge de déterminer le chiffre. Elle peut demander, n outre, une indemnité (Genugtuung) e le juge fx en tenant copt de la fortune et de l position des parties ainsi que de la gravité ds .ortst » L'tr du Code de Zrch, Bluntschli, justifie ainsi cette décision : « Sans tdueo une stsfctn pécnr est tjrs mprft, cr la blessure faite aux sentiments et
est toujours imparfaite, car la blessure faite aux sentiments et à la considération d'une personne ne peut se chiffrer en écus ; mais mieux vaut encore une satisfaction pécuniaire que point de satisfaction du tout » (Lehr, op. cit., p. 139, n°3). Le Code de Zurich ne valide pourtant pas la stipulation d'une peine, comme le fait — avec plus de logique peut-être, mais avec moins de sens pratique — le Code d'Argovie (art. 47). Dans une pareille législation, la promesse de mariage est valable. On ne peut pas être contraint à l'exécuter, Nemo potest precise cogi ad factum, mais
est toujours imparfaite, car l blessure faite aux sentiments et à la considération d'une prsnn ne peut se chiffrer en u mais mieux vaut co une satisfaction pécnr que tionp de satisfaction du tt » (Lehr, op. cit., p. 139 n°3). Le Code de Zurich e vld pourtant pas la sailtuinpot d'une peine, comme le fait — avec plus de logique peut-être, mais avec ms de sens pratique — le Code d'Argovie a. 47). Dans une pareille législation, la promesse de a est vlbl. On ne peut pas êtr contraint à l'exécuter, oeNm potest prcs gcio ad factum, mais
contraint à l'exécuter, Nemo potest precise cogi ad factum, mais on est tenu à faire une prestation pécuniaire à défaut d'exécution. Nous sommes bien en présence d'une responsabilité contractuelle. La législation que nous analysons se rapproche du droit canonique. Sans aller aussi loin, le Code du Chili (art. 99) et quelques autres lois américaines font dériver des esponsals ou desposorio une obligation naturelle. La peine stipulée en cas d'inexécution ne peut pas être réclamée par voie d'action ; mais si elle a été acquittée, le solvens n'a pas la condictio indébiti (Cf. n° 5, art. 515, Code de la Rép.
contraint à l'exécuter, Nemo potest prcs ogi ad factum, mais on est tenu faire une prestation pécuniaire défaut d'exécution. Nous s bien en présence d'une spsal contractuelle. L législation que nous sn se rpprch du drt canonique. Sans aller aussi loin, el Code d Chili (art. 99 et quelques autres lois américaines font dériver des spnl desposorio une obligation naturelle. La peine stipulée en cas d'inexécution ne peut pas être réclamée pa voie d'action ; mais si elle été acquittée, le solvens n'a pas la cndct indébiti (Cf. n° 5, art. ,155 Code de a Rép.
indébiti (Cf. n° 5, art. 515, Code de la Rép. Argent.). C'est un compromis entre les deux tendances qui se partagent le droit moderne. On cherche à respecter la liberté des mariages et on a quelque peine à ne pas frapper celui qui manque à sa parole. Des deux intérêts qui sont en jeu on sacrifie tantôt l'un, tantôt l'autre, en s'inspirant des mœurs, des usages consacrés. Là est peut-être la seule solution satisfaisante de ce problème embarrassant. Les lois restrictives, comme le Code espagnol et le Code italien, ne donnent quelque effet qu'aux promesses de mariage faites par écrit,
indébiti (Cf. n 5, art. 515, Code d la Rép. Argent.). C'est un cmprms entre les deux tndncs qui se partagent le drt moderne. On cherche à respecter la liberté des mariages et on a quelque pn à e pas frapper celui qui manque à sa parole. Des deux intérêts qui sont en jeu on sacrifie tntôt 'un, tantôt l'autre, en s'inspirant des mœurs des usages consacrés. Là est peut-être la seule sluin satisfaisante de ce problème arrassat Les lois rstrctvs, comme le Code spgnl et le Code italien, n donnent qeue effet qu'aux promesses de mariage faites par écrit,
donnent quelque effet qu'aux promesses de mariage faites par écrit, si la rupture précède les publications de mariage. Les promesses verbales sont sans valeur. On ne saurait trop se défier de la preuve par témoins dans une matière si délicate (Huc, le Code civil italien, 2e éd., p. 34). Suivant ces mêmes lois, l'indemnité n'est pas due lorsque la promesse violée a été faite par un mineur sans l'assistance des personnes dont le consentement est nécessaire pour la validité du mariage. M. Laurent (Avant-projet de revision du Code civil, t. I, p. 525) critique cette disposition. « Les mineurs, dit-il,
donnent quelque effet qu'aux promesses d mariage faites par écrit si la rupture précède les publications de mariage. Les promesses verbales sont sans valeur. n ne saurait trop se défier de la preuve par émoins dans une matière si iatcledé (Huc, le C civil italien, 2e éd., p. 34). anSuitv sec mêmes lois, 'indemnité n'st pas ue lorsque la promesse violée été faite par un mineur sans l'ssstnc des personnes dont le consentement est nécessaire pour la validité ud mariage. M. Laurent (Avant-projet de revision du Code civil, t. I, p. 525) critique tcete disposition. « Les mineurs, dit-il,
I, p. 525) critique cette disposition. « Les mineurs, dit-il, s'obligent par leurs délits ou leurs quasi-délits aussi bien que les majeurs. Il y a, dans le fait de rompre des fiançailles sans cause, la source d'un dommage; c'est un véritable délit. Pas n'est besoin du consentement de la famille pour qu'on soit tenu de le réparer. M. Laurent oublie, ce me semble, que la promesse de mariage est nulle; celui qui s'en dédit ne fait qu'user d'un droit et l'autre partie sait fort bien que jusqu'au dernier moment on peut se dédire. Il n'y a pas de délit à
I, p. 525) critique cette disposition. Les mieus t- s'obligent par leurs délits leurs quasi-délits aussi bien que les majeurs. Il a, dns le ft de rompre des fiançailles sans cause, la source d'un gmoadm;e 'est un vértbl délit. Pas 'sent besoin du consentement d l famille pour qu'on soit tn de el réparer. M. Laurent oublie, ce em semble, que la promesse de mariage est nulle; cl qui s dédit ne fait qu'user dun droit et l'autre partie sait fort bn que jusqu'au dernier moment on pt se dédire. l yn' pas délit à
peut se dédire. Il n'y a pas de délit à ne pas exécuter un contrat nul. Voilà où on en arriverait à raisonner à la rigueur. La vérité est que nous sommes en matière d'équité. Or, l'équité n'exige pas que l'on donne des primes à la niaiserie et qu'on dédommage les personnes assez simples pour prendre au sérieux les promesses sans portée dont les jeunes gens sont prodigues. Assurez-vous, leur dit avec raison la loi espagnole, du consentement des parents. Quand vous serez en règle sur ce chapitre, je viendrai à votre secours. — Ce n'est pas plus déraisonnable que
peut se dédire. Il n'y a pas de délit à en pas exéur un contrat nul. Voilà où on en arriverait à raisonner à la rigueur. La vérité est que nous sommes en matière d'équité. Or, 'équité n'xg pas que l'on donne des primes à la niaiserie et qu'on dédommage les prsnns e simples pour prendre au sérieux les promesses sans portée dont les jeunes gens ston prodigues Assurez-vous, leur dit avec raison la loi espagnole du consentement des parents. Quand suov serez en rèle sur ce chapitre j vdrai à oe secours. — Ce n'est pas plus déraisonnable que
à votre secours. — Ce n'est pas plus déraisonnable que l'exigence d'une promesse écrite. L'action en dommages-intérêts ne peut être exercée que dans l'année à dater du refus de célébration du mariage (Id. Projet allemand; — six mois, Code civil de Zurich, 582). Passé ce délai, on est censé renoncer à son droit. M. Laurent (op. cit., p. 326) voudrait qu'on pût agir pendant trente ans. Ce délai est beaucoup trop long. De quel oeil verrait-on une fiancée délaissée réclamer vingt-cinq ans après son abandon le prix du trousseau acheté sur la foi d'une promesse de mariage? (Cf. Huc, op.
à oe secours. — Ce n'est pas plus dérsnnbl que l'exigence d'une prmss écrite. L'action en dommages-intérêts ne peut être exercée q dans l'année à dater d refus d célébration du mariage (Id. Projet allemand; — six mois, Code civil de Zurich, 582). Passé ce i on est censé renoncer à son drt. M. Lrnt op cit., p 326) voudrait qu'on pût igra pndnt trnt ans. Ce délai st beaucoup trop long. De quel l verrait-on une fiancée délaissée rcer vingt-cinq ans après son abandon le prix du trseau acheté sur la o d'une pmes de riae (Cf. Huc, op.
sur la foi d'une promesse de mariage? (Cf. Huc, op. cit., p. 34.) L'article 43 du Code espagnol déclare — comme le Code de la République Argentine, art. 166 — qu'on ne peut demander à aucun tribunal l'exécution d'une promesse de mariage. On serait tenté de croire que cette prescription s'adresse aussi bien aux tribunaux ecclésiastiques qu'aux tribunaux séculiers. Mais il paraît qu'il n'en est rien. M. Abella cite certains documents émanés du clergé espagnol et suivant lesquels les esponsables de futuro doivent être regardées comme obligatoires par les cours d'église, — tant que le Saint-Siège n'en aura pas décidé
sur la foi 'une promesse de e?iamgra Cf Huc, o.p cit., p. 34.) L'rtcl 43 du Code espagnol déclare — comme le Code de la é rntne, art. 166 — qu'on ne peut demander cn tribunal l'xéctn d'une promesse de mariage. On serait tenté de ci que cette prescription s'adresse aussi bien tribunaux ecclésiastiques quaux riax séculiers. Mais l parat qu'il ' est rien. M. Abella cite certains documents émanés du clergé espagnol te suivant lesquels les esponsables de futuro otvinde être regardées comme obligatoires par les srocu d'église, — tant que le Saint-Siège n'en aura pas décidé
d'église, — tant que le Saint-Siège n'en aura pas décidé autrement (op. cit., p. 56, note 1). Ceci revient à dire que les promesses de mariage restent obligatoires pour les catholiques, puisqu'ils ne peuvent se marier qu'en la forme religieuse, puisqu'ils sont soumis, quant au mariage, à l'autorité du droit canon et des tribunaux ecclésiastiques. Ce n'est pas ici le lieu d'examiner de quelle façon les tribunaux ecclésiastiques ramènent ces promesses à exécution. Nous renvoyons à cet égard à l'ouvrage de M. Esmein, Le mariage en droit canonique, t. I, p. 139 et suiv., et aux auteurs qu'il cite. Mais
d'église, — tant que le Saint-Siège n'en aura pas décidé autrement (op. cit., . 56, note 1). Ceci revient à dire que les promesses de mariage restent bt pour les catholiques, puisquils ne puet se marier qu'en la forme religieuse, puisqu'ils sont soumis, quant au mariage, à lautorité du drt canon et des tribunaux ecclésiastiques. Ce 'est pas ici le lieu d'xmnr de quelle façon les trbnx eccsiastes ramènent ces promesses à exécution Nous renvoyons à cet égrd à l'ouvrage de M. Esmein, ria en droi canonique, t. I, p. 139 et sv., et axu auteurs qu'il cite. Ms
p. 139 et suiv., et aux auteurs qu'il cite. Mais nous remarquerons combien il est bizarre d'appliquer simultanément en matière de promesses de mariage deux législations conçues dans un esprit si différent. Il serait à désirer que les tribunaux ecclésiastiques adoptassent une jurisprudence transactionnelle, aussi voisine que possible des dispositions du Code civil. Ouvrages consultés. — E. LEHR, Éléments de Droit civil espagnol, I (1880), II (1890). — LEVÉ, le Code civil espagnol promulgué le 24 juillet 1889, traduit et annoté, 1890. — ABELLA, Código civil, 3e éd., 1890. DES LIENS D'UNION DES ORGANES. 197 DES LIENS D'UNION DES ORGANES
p. 139 et suiv., et x auteurs qu'il cite Mais s remarquerons combien il est bizarre d'appliquer simultanément en matière d promesses de mariage deux législations conçues dans un esprit si diéen l serait à désirer que les tribunaux ecclésiastiques dptssnt une jurisprudence transactionnelle, ss voisine ueq possible des dispositions du Ceod ic.ilv Ouvrages ols — E. LEHR, Éléments de Drt civil espagnol, I (1880), II (1890). LEVÉ, le Co civil espagnol prmlgé le 24 juillet 19, traduit et néta,no 1890. — ABELLA, Código civil, 3e éd., 1890. DES LIENS 'UNDONI DES ORGANES. 197 DES LIENS D'UNION DES REAONSG
LIENS D'UNION DES ORGANES. 197 DES LIENS D'UNION DES ORGANES OU DES ORGANES INTERMÉDIAIRES DANS LE RÈGNE VÉGÉTAL PAR M. D. CLOS 1. Sous quelque forme qu'on envisage la nature, on n'y voit que des nuances, des entrecroisements, jamais rien de tranché. (A. de SAINT-HILAIRE, Morphol. végét. 100.) Existe-t-il des organes intermédiaires, tenant le milieu entre deux autres? Le règne organique est le règne des variations et des nuances; en vertu de cette double loi, tous les organes doivent offrir, comparés dans la série des êtres, des rapports d'affinité plus ou moins intimes et qu'il peut être intéressant de scruter
LIENS D'UNION DES ORGANES. 197 DS LNS D'UNION DES OSGERNA DES ORGANES INTERMÉDIAIRES DANS LE RÈGNE VÉGÉTL PAR M. . CLOS 1 Sous quelque forme qu'on envisage la nature, on n'y voit que des nuances, des entrecroisements, masaij rien de trnché. (A. de SAINT-HILAIRE, Morphol. végét. 00.) xst-t-l des organes intermédiaires, tenant le milieu entre ex autres? Le règne organique est le règne des variations et des nuances; en vertu de cette dbl loi, tous les organes doivent offrir, comparés dans la série des êtres, des rapports d'affinité plus ou moins intimes et qu'il peut être intéressant de scruter
ou moins intimes et qu'il peut être intéressant de scruter et de dévoiler, là surtout où, comme dans les plantes, la plasticité est si grande. Une doctrine en vogue fait dériver les types actuels du monde organique de types antérieurs dont ils représenteraient de simples modifications. Peut-on dès lors s'étonner que de semblables transitions se manifestent entre les parties de ces êtres, dans le règne végétal notamment, où les organes composés, parfois en apparence si divers, peuvent être ramenés à deux ou trois types, et où les organes élémentaires, si variés de forme, dérivent toujours de la cellule? Tous les
ou moins intimes et qu'il pt être intéressant de scruter et de dévoiler, là surtout où, oemcm ans les plantes, la plasticité est si grande. Une doctrine en vogue fait dériver les types cls du monde igqenorau de types antérieurs dont ils représenteraient de simples modifications. Peut-on dès lors s'étonner que de semblables transitions se manifestent entre les prts de ces êtres, dans le règne végétal notamment, où les organes composés, prfs en apparence si divers, peuvent r ramenés à deux ou trois types, et où les organes élémentaires, si variés forme, dérivent toujours de la cellule? Tous les
variés de forme, dérivent toujours de la cellule? Tous les travaux d'histologie et de morphologie ont mis en évidence les liens d'union des divers composants de la 1. Lu en séance publique le 17 mars 1892. Poils unicellulaires renflés et glanduleux au sommet; poils pluricellulaires uniseriés à cellule terminale glanduleuse; poils bulbeux représentant la superposition d'un poil à une glande. 2° Des organes mi-partie poils et lobes de feuilles ou feuilles. — Groenland a vu dans les poils des Drosera des trachées et des fibres; et, possédant tous les éléments de la feuille, épiderme, parenchyme, réseau fibro-vasculaire, ils doivent être
variés de forme, dérvnt toujours de la cellule? Tous les travaux d'hstlgie et de mrphlg ont mis en évidence les lns d'union des dvrs cmoants ed la 1. Lu en séance plue le 17 mars 1892. Poils unicellulaires renflés t glanduleux au sommet; poils plrclllrs uniseriés à cellule terminale gllee; poils bulbeux représentant la superposition d'un poil à une glande. 2° Des organes mi-partie ilpso et lobes de feuilles ou feuilles. — Groenland vu les poils des Drosera des trachées et des fibres et, pssédnt tous les éléments ed la feuille, der parenchyme, re fbr-vsclr, ils doivent être
de la feuille, épiderme, parenchyme, réseau fibro-vasculaire, ils doivent être considérés comme des lobes de feuille (V. Annal, sci. nat., Bot., 4e série, III). Ce seraient des phyllomes en tant que naissant à la fois de l'épiderme et du parenchyme sous-jacent, tandis que les poils, issus de l'épiderme seul, sont des trichomes. 3° Des filaments de nature assez peu déterminée, émis par la face inférieure du thalle des Marchantia et considérés par MM. Sachs, les uns unicellulés comme des poils, les autres formés de la superposition de cellules unisériées comme des feuilles rudimentaires. CHAPITRE II. ORGANES FILAMENTEUX. Le groupement artificiel
de la feuille, épdrm, parenchyme, réseau fibro-vasculaire, ils doivent être considérés comme des lobes de fuile (V. Annal, sci. nat., Bot., 4e série, III). Ce seraient des phyllomes en tant que nssnt à l fois de l'épiderme et du pry sous-jacent, tandis que les poils, issus e l'épiderme seul, sont des trichomes. 3° Des filaments de nature assez peu déterminée, émis par la face inférieure du thalle des chi et considérés par MM. Sachs les uns unicellulés comme des poils, les autres formés de la superposition de cellules unisériées comme des feuilles rdmntrs. CHAPITRE II. ORGANES FILAMENTEUX. Le groupement artificiel
des feuilles rudimentaires. CHAPITRE II. ORGANES FILAMENTEUX. Le groupement artificiel des organes filamenteux élémentaires ou composés, et, dans ce dernier cas, axiles, appendiculaires ou de nature soit mixte soit indéterminée, permet d'établir entre eux des traits d'union de divers degrés. Du poil on passe au cil, à la soie, à l'arête, à la vrille. Les cils ne sont en général que des poils terminant ou bordant un appendice; parfois toutes les dents (Lallemantia peltata) ou les inférieures seules de la feuille (Corchorus) se terminent chacune par un cil. De nombreuses soies recouvrent le réceptacle des fleurs mâles et les podogynes
des feuilles rudimentaires. CHAPITRE II. ORGANES FILAMENTEUX Le groupement artificiel des organes filamenteux élémentaires ou composés, et, dans ce dernier cas, axiles, appendiculaires ou de nature soit mixte soit indéterminée, prmt d'étblr entre eux des traits d'union de divers degrés. Du poil n passe ua cil, à la soie, à l'arête, à la vrille. Les cils sont en général que des poils terminant ou bordant un appendice; parfois tts les dents (Lallemantia peltata) ou les inférieures seules de la feuille (Corchorus) se iremnnett chacune par un cil. De bus soies recouvrent l réceptacle des fleurs mâles et les podogynes
soies recouvrent le réceptacle des fleurs mâles et les podogynes des Typha, soies sur la nature desquelles Eichler ne s'est pas prononcé (Bluthen-Diagramm, II, 112), et le même doute surgit à propos de celles émanant de la base du fruit des Misodendron (V. Le Maout et Decaisne, Traité gén. de Bot., 472). 200 MÉMOIRES. l'Arête, au point de vue morphologique, ne diffère guère de la soie que par plus de consistance et de rigidité; arêtes et soies se confondent fréquemment: le périanthe des Cypéracées est en effet représenté par les arêtes dressées, roides, denticulées chez les Scirpus lacustris, sylvaticus, radicans,
soies recouvrent le réceptacle des fleurs mâles t les podogynes des pha, soies sur la nature desquelles Eichler ne s'est pas prononcé (Bluthen-Diagramm, II, 112), et le même doute srgt à propos de celles émanant d la base du fruit ds Miodndn V Le Maout et Decaisne Trté gén. de Bot., 472). 200 MÉMOIRES. l'Arête, au point v morphologique, ne diffère guère de la soie que par pls de consistance et de rigidité; arêtes et soies se confondent fréquemment: le pérnth des cééeaspCry t en fft rprésnté par les arêtes dressées, roides, denticulées chez les Scirpus lacustris, sylvtcs, radicans,
arêtes dressées, roides, denticulées chez les Scirpus lacustris, sylvaticus, radicans, etc., chez Eriophorum alpinum, tandis qu'un nombre indéterminé de soies enveloppe les organes sexuels des Eriophorum angustifolium et latifolium. Eichler les appelle des Perigonborsten (loc. cit., I, 117), et pour Le Maout et Decaisne elles constituent le périanthe de ces plantes (l. c, 601). On qualifie d'arètes la nervure dorsale disjointe de la glumelle inférieure et les nervures terminales des balles des Graminées. Mais il semble difficile de ne pas étendre la signification de ce mot, qui devrait s'appliquer aux nervures ou faisceaux fibro-vasculaires ou se dégageant soit du sommet
arêtes rseéd,ses roides, denticulées chez les Scirpus lacustris, sylvaticus, rdcns, tc., chez Eriophorum alpinum, tandis qu'un nombre indéterminé de soies enveloppe lse organes sexuels des Eriophorum angustifolium t latifolium. Eichler e appelle des Perigonborsten (loc. cit., I, 117), et pour Le Maout et Decaisne elles constituent le périanthe de ces plantes (l. c, 601). On qualifie d'arètes la nvre dorsale disjointe de la glumelle nférr t les vnurrsee tiemesnlra ds balles des Graminées. Mais il semble difficile de ne pas dtenreé la sgnfctn de ce mo qui devrait s'appliquer aux nervures ou faisceaux fibro-vasculaires ou se dégageant soit du sommet
nervures ou faisceaux fibro-vasculaires ou se dégageant soit du sommet seulement, soit du pourtour de l'appendice resté entier (feuilles de Sarcolobium pour le premier cas, de Sideritis pour le second); ou formant, par suite du manque de parenchyme, les feuilles pectinées (Raphidophyllum pectinatum, Quamoclit coccinea, etc.), les bractées pectinées (divers Centaurea), des sépales et pétales pectinés (nombreuses Orchidées des genres Dendrobium, Bartholina, etc.). Il en est ainsi des prolongements, filiformes de certains lobes calycinaux (Valerianella discoidea, V. coronata, etc.); c'est le phénomène que j'ai nommé en 1890 exoneurose (voir ce Recueil, 9e série, II, 248-267). Tous les appendices simples peuvent
nervures ou faisceaux fibro-vasculaires ou se dégageant soit du sommet seulement, soit du pourtour de lppd resté entier (feuilles de Srclbm pour l premier cs, de Sideritis pour le second uo formant, par suite du manque de parenchyme, ls feuilles pectinées (Raphidophyllum pi,emuttnac Quamoclit coccinea, etc.), les bractées pectinées es Centaurea), des sépales et pétales pectinés (nombreuses Orchidées ds genres Dendrobium, nar,ioBhatl etc.). l en est ainsi des prolongements, filiformes de certains lobes calycinaux (Valerianella discoidea, V. coronata, etc.); c'est le phénomène que jai nommé en 1890 exoneurose (voir ce Recueil, 9e série, II, 248-267). Tous les appendices simples uvet
Recueil, 9e série, II, 248-267). Tous les appendices simples peuvent prendre la forme d'arêtes; il faut donc distinguer: 1° Des feuilles arêtes (Hakea acicularis, aiguilles de nombreuses Conifères); 2° Des folioles arêtes (Sarcophyllum); 3° Des feuilles et stipules arêtes (Galium verum, Acacia verticillata); 4° Des bractées-arêtes (Clinopodium, nombreuses espèces de Phlomis et de genres variés de Labiées, Crossandra axillaris et autres Acanthacées), parfois spinuleuses (Mollucella); 5° Des sépales-arêtes (Chloris, Achyranthes, Trichinium); 6° Des pétales-arêtes (Distichia, Rostkovia); 7° Des étamines-arêtes (castrées: Gratiola, Erodium, etc.), parfois laciniées-fimbriées (Centrostachys); 8° Des pistils-arêtes (Épines occupant la place des fleurs femelles chez Xanthium spinosum). Les
Recueil 9e série, II, 248-267). Tous les appendices simples peuvent prendre la fre 'arêtes; il ft donc distinguer: 1° Des feuilles arêtes (Hakea acicularis, aiguilles de nobru Conifères); 2° Des folioles arêtes (Sarcophyllum); 3° seD feuilles et stpls arêtes (Glm verum Acacia verticillata); 4° Ds bractées-arêtes (Clinopodium, nombreuses espèces e Phlomis et de genres variés de Labiées, Crossandra axillaris et autres Acanthacées), parfois nsiuseuepsl (Mollucella); 5° Des sépalesarêtes (Chloris, Achyranthes Trichinium); 6° Des pétales-arêtes (Distichia, Rostkovia); 7° Des étamines-arêtes (castrées: Gratiola, Erodium, etc.), parfois laciniées-fimbriées (Centrostachys); 8° Des pistils-arêtes (Épines t la place des fleurs femelles chez Xanthium spinosum). L
occupant la place des fleurs femelles chez Xanthium spinosum). Les soies ou arêtes du bas des épillets des Setaria ont été considérées par Schlechtendal (in Linnaea, XXXI, 387) comme de vrais rameaux, des axes (Vahre Aeste, Achsen), qui parfois, dans les inflorescences très florifères et par l'effet de la culture, portent un épillet au sommet; Raspail était arrivé à la même conclusion quant aux genres Sesleria, Cynosurus, Setaria, reconnaissant des bractées au contraire dans les soies des Cenchrus, Coix, Saccharum. M. Dutailly a, comme ses deux devanciers, rangé dans les axes les soies des Setaria. Steudel écrit de l'Aira (Deschampsia)
occupant la plc des fleurs femelles chez Xanthium spinosum). Les soies arêtes du bas des épillets des Setaria ont été considérées par Schlechtendal (in Linnaea, XXX, 387) cme de vrais rameaux, des axes (Vahre Aeste, Achsen), qui sr,iapfo dans les inflorescences très florifères et par l'effet de la culture, portent un épillet au sommet; Raspail était ivaérr à la même conclusion qnt aux genres era Cynosurus, Setaria, reconnaissant des bractées au contraire dans le soies des Chr Cx, Saccharum. M. Dutailly a, comme ss deux devanciers, nargé dans les axes les soies des Setaria. Steudel écrit de l'Aira (Deschampsia)
axes les soies des Setaria. Steudel écrit de l'Aira (Deschampsia) involucrata Cav.: « Ramis verticillorum inferiorum sterilibus plurimis (sub-20) setiformibus » (Synops. pl. gram. 222). Les Graminées ont donc des arêtes-nervures, des arêtes-bractéales, des arêtes pédonculaires. A cette dernière catégorie appartiennent aussi les pédoncules fasciculés stériles des Asperges, ainsi que ceux qui chez les Taccacées (les Alecta p. ex.) sont mêlés (à moins qu'ils ne représentent des bractées) aux pédoncules fertiles. Il importerait d'établir la structure anatomique comparée de ces divers organes. Dans le système souterrain des Phanérogames on ne constate pas de telles transitions, car les poils dits suceurs
axes les soies des Str. Steudel ct de l'Aira (Deschampsia) involucrata Cav.: « Ramis verticillorum inferiorum sterilibus plurimis (sub-20) stfrmbs » (Synps. pl. gram. 222). Ls Graminées ont dnc des arêtes-nervures, des arêtes-bractéales, des rêts pédonculaires. A cette dernière catégorie appartiennent aussi ls pédoncules fasciculés stériles des Asperges, ainsi que ceux qui chez les Taccacées (les Alecta p. ex.) sot mêlés (à moins qu'ils ne représentent des bractées) aux pédoncules fertiles. Il importerait 'établir la structure anatomique comparée de ces divers organes. Dans le système souterrain des Phanérogames on ne constate pas de telles transitions, car les pls dits suceurs
constate pas de telles transitions, car les poils dits suceurs (succicatori) ne passent pas aux radicelles. Celles-ci ne se transforment pas non plus, que je sache, en branches ou divisions de la racine, lesquelles dérivent en général de la partition de cet organe. Tous les exemples précités témoignent, comme on pouvait le prévoir, que le passage insensible des organes purement cellulaires aux vasculaires n'est nulle part plus manifeste 202 MÉMOIRES. que dans le groupe des filamenteux. M. Suckow dit que les extrémités piquantes des feuilles des Cirsium et des Carduus tiennent le milieu entre les épines et les aiguillons; ils
constate pas d tlls transitions, car les poils dits seur (succicatori) ne asent pas aux radicelles Celles-ci ne se transforment pas nn plus, ue je sache, en branches ou divisions de l racine, lesquelles éiet en général de la partition de cet rgn. Tous les exemples précités témoignent, comme on pouvait le prévr, que le passage insensible des rgns purement cellulaires aux uairesalsvc n'est nulle part plus manifeste 202 ÉI. euq dans le groupe des filamenteux. M Suckow dit q les extrémités piquantes des feuilles des Cirsium et des Carduus tennnt le milieu entre les épines et ls aiguillons; ils
tiennent le milieu entre les épines et les aiguillons; ils ne sont pas non plus sans rapport avec les cils et les arêtes. De même dans les Groseilliers épineux, les piquants épais appartiennent au groupe des aiguillons, tandis que M. Wesmael considère comme épines stipulaires les collatéraux des feuilles, et comme épines pulvinales les hypophylles (in Bull. soc. roy. de bot. de Belg., 1863, 225). Parfois la fleur elle-même est représentée par une arête, résultat d’un avortement constant : Cometes apiculata, Pteranthus echinatus ; cette arête peut être plumeuse : Deyeuxia, trifide Trioena racemosa, etc.; ce sont des fleurs-arêtes. À
ettnenin e ml entre sel épines t ls aiguillons; ls ne sont ps non pls sans rapport avec les cls et les s.êaetr De même dans les Groseilliers épineux, les piquants épais partennn au groupe des aiguillons, sntaid que M. Wesmael considère comme énes stipulaires les collatéraux des feuile, et comme épines pulvinales ls hypophylles (in Bull. soc. roy. de bot. de Blg., 1863, 225). Parfois fleur elle-même est représentée par une arête, résultat ’un avortement ctan : Cmts apiculata, Pteranthus echinatus ; et arête peu êtr plumeuse : Deyeuxia, trifide Trioena racemosa, etc.; ce sont des fleursarêtes
Deyeuxia, trifide Trioena racemosa, etc.; ce sont des fleurs-arêtes. À la suite des arêtes normales on peut citer quelques cas où accidentellement certains organes en produisent d’anormales ; j’en ai vu partir une de la nervure médiane de la face inférieure d’une foliole de Pavia californica, d’autres nées de la même feuille se terminant en ascidies. De l’arête on passe à la vrille ; c’est par une arête que se termine le rachis des Orobus, et par une vrille celui des Lathyrus, deux genres aussi affines que possible, réunis même par maint phytographe. Une vrille aussi prolonge le sommet de
Deyeuxia, trifide Trioena racemosa, etc.; ce n des fleursarêtes À la suite des arêtes normales peut citer quelques cs ùo accidentellement crtns organes en prdsnt d’anormales ; j’en ai uv partir une de la nrreveu médiane de la face inférieure d’une foliole de Pavia californica, d’autres nées de a même feuille se atenmritn en ascidies D l’arête on passe à la vrille ; c’st par une arête q se termine le rachis des ros et par une vrille celui des Lathyrus deux genres affines que possible réunis même par maint phytographe. n vrille aussi prolonge le sommet de
par maint phytographe. Une vrille aussi prolonge le sommet de la feuille du Methonica superba, du Flagellaria indica et de quelques autres. Encore là axes et appendices se ressemblent. Il faut distinguer les vrilles suivant qu’elles remplacent un rameau (raméales), un pédoncule (pédonculaires), une feuille (foliaires, Brunnichia cirrhosa), une stipule (stipulaires), une foliole (foliolaires, chez de nombreux Lathyrus, p. ex.), et quelquefois elles n’ont pas de signification propre et rentrent dans le groupe des organes indépendants (Smilax). Terminons cette revue des organes filamenteux en rappelant que M. Duchartre, dans ses Éléments de botanique, 3e édit., pp. 516-532, consacre le chapitre
pr maint phytographe Une vrille aussi prolonge le sommet de la feuille d Mtnc superba, Flagellaria indica et de qulus autres Encore là axes et appendices e ressemblent. Il faut distinguer les vrlls suivant qu’elles rmplcnt n rameau aal, un pédoncule (pédnclrs), une ielfleu (foliaires, Brunnichia cirrhosa), une stipule (stipulaires), une foliole (foliolaires, chez de nombreux Lathyrus, p. ex.), et quelquefois elles n’ont pas de signification propre et rentrent dans le groupe des organes indépendants (Smilax). Terminons cette revue des organes flmntx en rappelant que M. Duchartre, dans ses Éléments de botanique, 3e édt., pp. 6-32, consacre le haie
Éléments de botanique, 3e édit., pp. 516-532, consacre le chapitre V, intitulé Organes accessoires et dérivés, à l’étude des stipules, des vrilles et des piquants. CHAPITRE III. ORGANES COMPOSÉS. Sans la crainte de donner à ce travail une extension que ne comporte pas une lecture académique, j’aurais cherché à comprendre dans cette étude l’ensemble du règne végétal. Mais les Acotylédones, si instructives sous le rapport de la localisation des organes et des fonctions, ont été, surtout depuis un demi siècle, et notamment dans ces dernières années, l’objet de tant de travaux, que leur morphologie comparée, en voie d’être élucidée, aurait
Éléments de oni 3e édit., pp. 516-532, consacre le chapitre ,V intitulé Organes accessoires et dérivés à létude des p,utlisse des vrilles et des qa. CHAPITRE III. ORGANES COMPOSÉS. Sans la crainte de donner à ce raa une extension que ne comporte pas une lecture académique, ’aurais cherché à mrenre dans cette étude l’ensemble du règne végétal. Mais les Acotylédones si instructives sous le rapport de l lcasan des organes et des fnctns, ont été, surtout dps un demi siècle, et ntmmnt dans ces dernières années, l’objet de tant de travaux, que leur morphologie comparée, en voie d’être élcdé, uaitar
travaux, que leur morphologie comparée, en voie d’être élucidée, aurait exigé de longs développements. J’ai cru devoir me borner aux Phanérogames. La loi d’unité de composition est applicable à l’ensemble des organes élémentaires dérivant tous de la cellule dont ils ne sont que des modifications, à l’ensemble des êtres envisagés dans leurs éléments dont la cellule est l’initiale, aux organes composés qui, à quelques exceptions près (anthère, nucelle, arille, disques, méridisques1), peuvent être ramenés à trois types, tige, racine, feuille et stipule, quelquefois réduits à deux ou même à un seul par un effet de fusion ou plutôt par défaut
travaux, que leur morphologie comparée, en voie erêd’t élucidée, aurait exigé longs développements. J’ai cru devoir me borner aux Phanérogames La loi d’unité de composition est applicable à l’ensemble des rgns élémentaires dérivant tous de la cellule dnt ils ne sont q des modifications, à l’ensemble des êtres envisagés dans leurs éléments dont la cellule est l’initiale, aux organes composés qui, à quelques exceptions r (anthère, nucelle, arille, disques, méridisques1), peuvent être ramenés à trois types, tige, ain feuille et stipule, quelquefois rt à deux ou ême un u par n effet ed fusion ou plutôt par taféud
seul par un effet de fusion ou plutôt par défaut de séparation. Cette extrême simplicité de type contraste avec l’infinie variété de formes qu’affectent les végétaux cotylédonés (loi de variété), en vertu de la loi de métamorphose (Goethe). Il y a plus : toutes ces grandes lois de l’organisation animale, découvertes par les plus éminents naturalistes du siècle dernier et de ce siècle, s’appliquent sans effort aux organes des plantes, savoir la loi du balancement organique (Goethe, Étienne Geoffroy Saint-Hilaire), restreignant, par suite de la fixité du budget, les dépenses sur un point, s’il y a eu excès sur un
sl par un effet de fusion ou plutôt pr daut de séprtn. Cette extrême simplicité de type contraste avec lfinie variété de formes qu’affectent ls vau soléotcynéd (loi de variété), n vertu de la loi d métamorphose .Geeoh)t( Il y pls : ut ces grandes lois de l’organisation animale, découvertes par les plus éminents naturalistes du siècle dernier et de ce siècle, s’appliquent sans effort aux organes ds plantes, savoir la loi du balancement organique (Goethe, Étienne Geoffroy Saint-Hilaire), restreignant, par st de la fixité du budget, les dépenses sur un point, s’il y a eu èesxc sur un
sur un point, s’il y a eu excès sur un autre correspondant; des connexions (E. Geoffroy Saint-Hilaire), certains organes étant invariablement liés dans leurs rapports de position, par exemple les stipules à l’égard des feuilles, car elles peuvent exister ou persister seules, sans changement de place, en l’absence de celles-ci; d’Économie (Milne-Edwards), impliquant la non-création d’un nouvel organe avant l’épuisement de toutes les modifications compatibles avec l’essence des parties préexistantes ; si bien que cette belle conception de la continuité des êtres, entrevue par Leibnitz, développée par Bonnet de Genève et autres naturalistes philosophes, régit les organes végétaux qui offrent,
sur un point, s’il y a eu excès sur un autre correspondant; des connexions (E. Geoffroy Snt-Hlr), certains organes étant nvrblmnt liés dans leurs rapports de pstn, par exemple les stipules à l’égard des feuilles, ca elles peuvent exister ou persister seules, sans changement de plc en l’absence de celles-ci; ’Économie (Mln-dwrds), iiua l nn-crétn d’un nouvel organe avant l’épuisement de tes es mdfctns compatibles avec l’essence des parties préexistantes ; si bien que cette belle conception de la coniué des rs entrevue par Leibnitz, dévlppé par Bonnet d Genève et autres naturalistes philosophes, régit les organes végétx qui offrent,
et autres naturalistes philosophes, régit les organes végétaux qui offrent, par l’intermédiaire des filamenteux, le passage des élémentaires aux composés, parfois même dans ceux-ci des axiles aux appendiculaires, et enfin de la feuille et de la stipule organes de nutrition aux feuilles et stipules reproductrices. Il n’est pas, comme on le montrera, jusqu’aux parties de l’ovaire et de l’ovule qui ne se lient diversement entre elles par des nuances. § 1. — Origine primaire de l’axe et de l’appendice. Parmi les questions les plus délicates de la morphologie végétale, la distinction de l’axe et de la feuille tient assurément le
et autres naturalistes phlsphs, régit ls organes végétaux q offrent, par l’intermédiaire des filamenteux, le passage des élémentaires aux sopoé,mcs parfois même dans ceux-ci ds axiles aux appendiculaires, et enfin de la feuille et de a stipule organes e ntrtn aux fies et stipules reproductrices Il nest pas, oe on le montrera, jusqu’aux parties de l’ovaire et d l’ovule q ne se lient diversement entre elles par ds nuances. § . — Origine prmr de laxe et de lappendice Prm les questions les pls délicates de la morphologie végétale, la distinction d l’axe la feuille tnt assurément le
distinction de l’axe et de la feuille tient assurément le premier rang. Que n’a-t-on pas écrit sur la nature de l’ovaire infère tour à tour rapporté à l’un ou à l’autre de ces deux principaux facteurs de l’organisation végétale? Et même après de récents travaux afférents à la question, il y a là matière encore à bien des discussions. On s’étonne de voir un pareil sujet traité et considéré comme résolu dans un ouvrage de haute valeur et qui s’adresse à un public d’élite, mais dont le savant auteur n’a peut-être pas fait de la botanique une étude assez sérieuse
distinction de l’axe et de l feuille tient assurément le prmr rang. Que n’a-t-on pas c r la nature de l’vr infère tour à tour rapporté l’un ou à l’autre de ces deux uiincaxprp facteurs de l’organisation végétale? Et même après de récents trvx afférents à la question, il y là matière encore bien ds discussions. s’étonne d i n pareil sujet trté et considéré comme résolu dans un aogveru de haute valeur et qui s’adresse à un pblc délite mais dont le savant auteur n’a peut-être ps fait d la btnq une éedtu assez sérieuse
peut-être pas fait de la botanique une étude assez sérieuse pour bien interpréter les observations qui lui sont propres. Dans ses Principes de biologie, M. Spencer dit, en effet, avoir observé sur des inflorescences d’Angélique et d’Heracleum « une fleur périphérique dont un membre se transforme en un bourgeon floral... » et plus bas « ce fait auquel viennent s’adjoindre beaucoup d’autres faits du même genre ne prouve-t-il pas que les organes foliaires peuvent en se développant prendre la forme d’organes axials? » (Trad. franc., pp. 606-608.) Dans le champ des botanistes de profession, la théorie du point de départ
peut-être pas fait d la botanique une étude ssz sérieuse pour bien interpréter les observations qui ui sont propres. Das ses Principes de biologie, M. Spencer en effet, avoir observé ur des inflorescences ig’éeAuqdln et d’Heracleum « une fleur périphérique dont un membre se transforme en un bourgeon floral... » et plus bas « ce fait el viennent s’adjoindre beaucoup d’autres faits du même genre ou- pas que les asonegr foliaires peuvent en se développant prendre forme d’organes xls? » (Trad. franc., pp 606-608.) Dans le champ des botanistes de profession, la thér du point de départ
des botanistes de profession, la théorie du point de départ de l’axe et de la feuille, qui passionna les Du Petit-Thouars, les Gaudichaud, et, après eux, les Germain de Saint-Pierre, les Martins, tous partisans de l’origine par la feuille, a été reprise par M. Delpino, écrivant : « La feuille est l’unique élément des Cryptogames supérieures et des Phanérogames : le système axile ou caulinaire n’existe pas, ce que l’on considère comme tel n’est que la fusion congéniale des bases d’un nombre indéterminé de feuilles. Agardh avait dit avant lui : « Au premier état la tige n'est qu'une ou
des botanistes de profession, l théorie du point de départ de l’axe et ed la feuille, qui passionna les Du Petit-Thouars, ls Gaudichaud, et, après eux, sle Grn de Saint-Pierre, ls Martins, tous partisans de lorigne par la feuille, a été repis par M. Dlpn, écrivant : « La fll est ilunq’eu élément des Cryptogames supérieures et des Phanérogames : el système axile ou li n’existe p, ce que l’on considère emmco tel n’est ueq la fusion coéle des bases d’n nome indéterminé de feuilles. Agardh avait dit avant lui : « Au premier état la gtei n'est qu'une ou
: « Au premier état la tige n'est qu'une ou plusieurs feuilles (Essai sur le développement des plantes, 80). » Schleiden prétendait que la pointe est la partie la plus âgée dans la feuille, la plus jeune dans l'axe. M. Duchartre, à son tour, traitant ce sujet, déclarait d'abord qu'il n'existe pas de caractère distinctif anatomique entre les axes et les appendices; que leur point de départ est un petit groupe de cellules, interne pour les formations axiles, superficiel pour les formations foliaires, caractère qui s'efface même pour les branches épiphylles. M. Van Tieghem a signalé l'orientation différente dans ces
: « Au premier ta la tige n'est qu'une ou plusieurs feuilles (Essai sur le développement des plantes, 80). » Schleiden prétendait que la pointe est la partie la plus âgé dans feuille la plus jeune dns l'axe. M. Duchartre, à son tour, aint c sujt, déclarait d'abord qu'il nexste s de caractère distinctif anatomique ntr les axes et les appendices; que leur point de départ est un petit groupe de cellules, interne pour les formations axiles, superficiel pour les formations foliaires, caractèr qui s'efface même pour ls branches pihépysel.l M. Van ieem a signalé l'orientation différente dans ces
épiphylles. M. Van Tieghem a signalé l'orientation différente dans ces deux membres de la plante des faisceaux fibro-vasculaires. Autres opinions émises : La feuille est comme la tige un organe axile (Kurtz). L'axe est le seul organe fondamental morphologique; la feuille est une expansion latérale, la première métamorphose de l'axe, tous les appendices de l'axe étant à une époque antérieure confondus avec lui; ils sont nés de lui, et lui appartiennent (Crüger). La feuille n'est pas plus un produit de l'axe, que l'axe un produit des feuilles, celles-ci donnant seulement naissance par leur partie basilaire à l'écorce (Klotzsch). Enfin, tandis
épiphylles. M. Van Tieghem a signalé l'orientation différente dans ces deux membres de la plante des faisceaux fibro-vasculaires. Autres opinions émss : La ee est comme la tige un rgn axile (Kurtz). L'axe est le sl organe fondamental morphologique; la feuille est une xpnsn latérale la première métmrphs de l'axe, tous les appendices de l'axe étant à u époque antérieure nosdncufo avec lui; ils sont nés de lui, et lui appartiennent (Crüger). La feuille n'est pas plus un produit de l'axe, que l'axe un produit des feuilles, celles-ci a seulement naissance par leur partie basilaire à l'écorce (Klotzsch). Enfin, tandis
naissance par leur partie basilaire à l'écorce (Klotzsch). Enfin, tandis que Al. Braun voyait dans la distinction de l'axe et de la feuille le fondement de la morphologie, M. Trécul la repousse. C'est qu'en effet nombreux sont les cas où cette délimitation est impossible, comme en témoignent les exemples ci-après. § 2. — Expansions terminales autonomes du pédoncule. Il serait téméraire de déclarer soit axile soit appendiculaire le prétendu tube calicinal, simple épanouissement du pédoncule (calyx pedunculo continuus), comme le professait, il y a plus d'un siècle, A.-L. de Jussieu, définissant ce tube corticosa pedunculi floralis productio (Genera Plant., Introd.
naissance par lr partie basilaire à lécorce (Klotzsch). Enfin, tnds que Al. Braun voyait dans la distinction de l'axe et d l feuille le fondement de la morphologie, Trécl la repousse. 'est qu'en fft nombreux sont les cas où cette délimitation est impossible, comme en témoignent les exemples ci-après. § 2. — Expansions trmnls autonomes du pédoncule. Il serait téméraire de déclarer soit axile soit ppndclr le prétendu tube calicinal, simple épanouissement du pédoncule (c lcpoueund continuus comme le professait, il y a plus d'un siècle, A.-L. de Jussieu, défnssnt ce tube corticosa pdncl floralis productio (Genera Plant., Introd
définissant ce tube corticosa pedunculi floralis productio (Genera Plant., Introd. xij). Nombre d'involucres sont dans le même cas : Le pédoncule de l'Ipomoea pileata, et de quelques autres espèces du genre (voir la planche ci-jointe) se termine par un vaste entonnoir abritant les fleurs, figuré par Wight (Icon. pl. Ind. orient., t. 1363), avec cette légende : « Flowers 5-6 in a perfoliate boat-shaped receptacle ». Il en est ainsi de la coupe involucrale de la section Cheiropsis dans le genre Clematis, caractérisée ainsi par de Candolle : Involucrum calyciforme ex duobus bracteis coalitis sub flore ad apicem pediculi situm
définissant ce tube corticosa pedunculi floralis productio (Genera Plnt., Introd. xij Nombre d'involucres sont dans le même cas : Le pédoncule de l'Ipomoea pileata, et de quelques autres espèces du genre (voir la planche ci-jointe) termine par un vaste entonnoir abritant les fleurs, fir pr Wight (Icon. pl. Ind. orient., t. 1363), avec cette légnd : « Flers 5-6 in a perfoliate boat-shaped rcptcl ». Il en ets ainsi de la coupe involucrale de la section Cheiropsis dans le genre Clmts, caractérisée ainsi par de Candolle : Involucrum calyciforme ex duobus bracteis coalitis sub flore apicem pediculi situm
ex duobus bracteis coalitis sub flore ad apicem pediculi situm (Syst. Regn. veget., I, 162); de la cupule supportant les fleurs soit mâles soit femelles des Peupliers, et à propos de laquelle Bentham et M. D. Hooker ont écrit : « An pro disco aut perianthio habenda dubium remanet (Gen. Plant., III, 411) »; et aussi de la cupule des fruits du Chêne, du Hêtre, du Châtaignier, que M. Baillon, Celakowski et M. Van Tieghem ne qualifient plus d'involucre concrescent et qui est pour ce dernier savant une excroissance de l'écorce du pédicelle produisant des émergences à sa surface (Van
e duobus brcts coalitis sub flore ad apicem pediculi mtsui Sst. Regn. veget I, 162); de la cupule spprtnt les fleurs soit mâles so els des Peupliers, et à sooppr de laquelle Bentham et M. . Hooker ont écr : « An pro disco t perianthio habenda dubium remanet (Gen. Plant III, 411) »; et aussi de la cupule des fruits du Chêne, du Hêtre, du Châtaignier, que . Baillon, Celakowski et M. an iehe en ilqiatunef plus d'involucre concrescent et q est pour ce dernier aant une excroissance de l'écrc du pédicelle produisant des émergences à sa surface (Van
l'écorce du pédicelle produisant des émergences à sa surface (Van Tieghem, Elém. 290). Il faut rapprocher de ces expansions de nature mixte la membrane dite arille qu'émet parfois tardivement le sommet du funicule et qui recouvre plus ou moins l'ovule dans quelques plantes savoir : Iris, Nymphéa, etc. On peut comparer ces productions stipitées aux ascidies qui se montrent accidentellement sur les feuilles ou folioles, émanant des nervures, par exemple dans Caragana Chamaeglada, Staphylea pinnata, et que j'ai vues récemment sur des folioles de Pavia californica. La prétendue ascidie diphylle décrite et figurée par Ch. Morren sous forme d'un long
l'écorce du pédicelle produisant des émegns à sa surface (Van Tieghem, Elém. 290 Il faut rapprocher de ces pani d nature mixte la membrane dite arille qu'émet parfois tardivement el sommet du funicule et qui recouvre plus ou mns 'ovule as quelques plantes savoir : Iris, Nymphéa, etc. On peut comparer ces productions stipitées aux ascidies qui se montrent accidentellement sur les feuilles ou folioles émanant des nervures, par exemple dans Caragana Chamaeglada, Stphyl pinnata, et uqe j'ai vues récemment sur des flls Pv californica. La prétendue ascidie diphylle décrite et figurée r .Ch Morren sous forme d'un long
décrite et figurée par Ch. Morren sous forme d'un long cornet né à l'extrémité d'un rameau de Crassula arborescens (Clusius, pp. 160-161), témoigne de la nature mixte de ces sortes de productions. On n'a pas songé à faire intervenir l'axe dans la signification de la cupule de tant de calices dits monosépales. Mais ne faut-il pas une foi robuste pour voir cinq sépales soudés dans le calice en collerette et sans distinction de parties de mainte espèce de Rhododendron et notamment du R. Griffithianum ainsi décrit par Wight : « Calyx entire scutelliforme (Icon., t. 1203), » dans le calice
décrt et figurée par Ch. Morren sous forme d'un long cornet né à l'extrémité d'un rameau de Crassula arborescens (Clusius, p.p 160-161), témoigne de l nature mixte ed cs srts de productions. On n'a pas songé à faire intervenir l'axe dans la signification de la cupule de tant de calices dits monosépales. Mais ne faut-il pas une foi robuste pour voir cinq sépales soudés dans calice en collerette et sans distinction de parties de mainte espèce de Rhododendron et notamment du R. Griffithianum ainsi décrit par ght « Calyx entire sctllfrm (Icon., t. 1203), » dans le calice
Calyx entire scutelliforme (Icon., t. 1203), » dans le calice en coupe du Vitis setosa (Ibid., l.170), dans la gaïne en sac allongé s'ouvrant par une fente longitudinale pour la sortie de la corolle des Spathodea Reedii et arcuata (Ibid., t. 1339-1340), de plusieurs espèces de Newbouldia, du Radermachera stricta à coupe calicinale tronquée (Voy. Bureau, Monogr. Bignon.), du Pachira aquatica Aubl. (Guiane, t. 292)? N'a-t-on pas signalé chez Lycium (Turpin, Atlas des œuvres de Goethe), chez Trifolium repens et Primula grandiflora (Godron), etc., le remplacement accidentel des dents calicinales par de vraies feuilles, et le fait n'est-il pas normal
Calyx entire scutelliforme (Icon., t. 1203), » dans le calice en coupe du ts sts (Ibid., l.170), dans la gaïne en sac allongé 'ouvrant par une fente longitudinale pour la sortie de la ce des Spthd Reedii et arcuata (Ibid., t. 1339-1340), de plusieurs pèesecs de Newbouldia, du Radermachera strct à coupe calicinale tronquée (Voy. Bureau, Mngr. Bignon.), du Pachira aquatica Aubl. Guiane t. 292)? N'a-t-on pas signalé cehz Lycium (Turpin, Atlas des œuvres de Goethe), chez Trifolium repens et mluaiPr grandiflora on),orG(d etc., le remplacement accidentel des dents calicinales pr de vraies feuilles, et l fait n'est-il pas normal
par de vraies feuilles, et le fait n'est-il pas normal chez plusieurs espèces du genre Pedicularis, chez Gerardia pedicularia? Enfin les prétendues dents calicinales de nombre de Labiées ne sont-elles pas souvent semblables aux bractées sous-jacentes? Aussi Ch. Royer, frappé de la variabilité du calice des Gentianées, déclare-t-il, « qu'il se manifeste nettement comme une expansion réceptaculaire, sans aucun rapport nécessaire avec la feuille (Flore de la Côte-d'Or, 1, 236). » On a lieu dès lors d'être surpris, en lisant la définition suivante dans un traité récent dû à la plume d'un botaniste très compétent d'ailleurs : « Un calice
par de ra feuilles, et le fait n'est-il pas normal chez plusieurs espèces du genre Pedicularis chez Gerardia pedicularia? nfniE les prétendues dnts calicinales de nombre de Labiées ne sont-elles pas souvent semblables aux bractées sous-jacentes? ss Ch Royer, frappé de la variabilité du calice des Gentianées, déclare-t-il, qu'il s manifeste nten comme une expansion réceptaculaire, sans aucun rapport nécessaire avec l fll (Flore de la Côte-d'Or, 1, 236). » On a lieu dès lors d'être surpris, en i la définition suivante dans un tité récnt dû à la plume d'un botaniste très pcentoémt eulairdls' « Un calice
plume d'un botaniste très compétent d'ailleurs : « Un calice gamosépale ou à sépales soudés comprend le tube..., le limbe. » Je rappellerai que dans deux travaux publiés dans ce Recueil, l'un en 1879, sur les Sudures en botanique, l'autre en 1884 sur la Morphologie du calice, je démontrais le rôle exagéré que l'on a fait jouer au phénomène des soudures, notamment dans l'interprétation des organes floraux et en ce qui concerne le tube calicinal (8e série, I, 107-146; VI, 190-206). Quant aux ovaires infères, un grand nombre, ceux des Pomacoères en tête, sont considérés à bon droit, de par
plume n botaniste très compétent 'ailleurs : « Un calice gamosépale ou à sépales soudés comprend le tube..., le limbe. » Je aper que dans deux travaux publiés dans ce Recueil, l'un e 1879, sur les Sudures en botanique, l'autre en 1884 sr a Morphologie du clc, je démontrais le rôle exagéré q l'on a fait our au phénomène des soudures, ntmmnt dans l'interprétation des organes floraux et en ce qui concerne l tube cali (8e série, I, 107-146; VI, 190-206). untQa aux oai infères, un grand nombre, ceux des Pomacoères en tête, sont niodséécrs à bn droit de rpa
Pomacoères en tête, sont considérés à bon droit, de par l'organogénie, comme tigello-foliaires, les carpelles ayant été englobés dans une excavation de l'axe, épanouissement cupuliforme du pédoncule. Il est vrai que certains botanistes ont attribué, en partie du moins, les parois de ces fruits aux décurrences ou productions descendantes des sépales, pétales et étamines de la fleur, tandis que Payer considérait les péricarpes infères comme formés d'une coupe axile et d'une calotte foliaire. La signification du pistil des Cactées, des Orchidées, des Loranthacées et de quelques autres groupes naturels est, à mes yeux, purement iggalière; mais ce n'est pas l'opinion
mcèe en ettê, sont considérés à bon droit, de par l'organogénie, comme tigello-foliaires, les carpelles nt été englobés dans une excavation de l'axe, épanouissement cupuliforme du pédoncule. Il est vrai que crtns botanistes ont attribué, en partie du ins, les parois de ces fruits aux décurrences ou dutos descendantes des sépales, pétales et étamines de la fleur, tnds que Pyr considérait les péricarpes nfèrs comme frmés due coupe axile et d'une calotte foliaire. La signification du pistil des Cactées, des rchdés, des orantcés et de quelques autres groupes naturels est, mes yx, tpnrueem iggalière; msia e n'est pas l'opinion
à mes yeux, purement iggalière; mais ce n'est pas l'opinion générale. J'ai vu chez le Cucurbita perennis de vraies feuilles à la place des dents calicinales, fait qui avait été déjà observé sur une autre espèce du genre. Du péricarpe à la graine il n'y a qu'un pas. La distinction de l'axe et de la feuille dans les parties de la graine n'est pas toujours sans difficulté. On a longtemps qualifié de cotylédon le corps charnu sans distinction de parties contenu dans la graine d'un certain nombre de monocotylédones surtout aquatiques, ou même de dicotylédones (Trapa, Lecythidaceae, Garcinia et quelques
à mes yeux, pmnt ièe; mais ce n'est pas lopinion générale. 'i vu chez el Cucurbita peens de vraies feuilles à la place des dents calicinales, t qui avait été déjà observé sur n autre esce du genre. D peircrépa à la graine il n'y a qu'un pas. La distinction de ae'xl et de l feuille dans les parties d la graine n'est ps toujours sans difficulté. On longtemps qlfé de cotylédon le corps charnu sans distinction de parties contenu dans la graine dun anrceti nombre monocotylédones surtout aquatiques, ou même de dicotylédones (Trp, Lecythidaceae, Garcinia et quelques
aquatiques, ou même de dicotylédones (Trapa, Lecythidaceae, Garcinia et quelques autres Clusiacées). J'ai démontré que ce corps représente l'hypocotyle ou collet de la plante, c'est-à-dire un axe, l'embryon de ces graines étant macrorhizoméux (in Bull. Soc. bot. de Fr., XXXVIII, 271-276). Le sclérenchyma ou hypoblaste de l'embryon des Graminées est-il axe ou cotylédon? N'est-il pas plutôt de nature mixte? (Voir plus bas p. 19.) In volucre d'Ipomoea pileata Anomalies des feuilles du Gadium rubioides L. § 3. — Revue des organes intermédiaires composés. I. — Des organes intermédiaires entre les tiges et les rameaux d'une part, la feuille de l'autre
aquatiques, ou même ditylénes Ta Lecythidaceae, Garcinia et quelques autres Clusiacées). J'ai démontré q ce corps représente l'hypocotyle ou collet de la plante, c'st-à-dr un axe l'embryon de ces graines étant macrorhizoméux (in Bll. Soc bot. de Fr., XXXVIII, 271-276). eL sclérenchyma ou hypoblaste de l'mbryn des Graminées est-il axe ou cotylédon? Nestil ps plutôt de nature mixte? (Voir plus bas p 1 In volucre d'Ipomoea pileata nma ds feuilles du Gdim rubioides L 3 — Revue des ogrsnae intermédiaires composés. I. De orane ntrmédrs entre les tiges et les rameaux d'une part, l feuille de l'autre
tiges et les rameaux d'une part, la feuille de l'autre ou des cormophylles. — La famille exotique des Podostémées est riche en exemples de ce genre; rappelons ceux des Lichens fruticuleux, de certaines Algues (Caulerpa), Mousses et Hépatiques. Jadis on pouvait aussi en citer de nombreux dans les Cactées, lorsque, avec de Candolle, on considérait comme des feuilles les tubercules de la tige de ces plantes, tubercules que je rapportais dès 1860 à ces expansions foliifères de la tige connues sous le nom de coussinets (Voyez ce Recueil, 5e série, IV, 324-339). Mais il est dans l'embranchement des Monocotylédones un
iges et les rameaux d'une part, la feuille de l'autre ou des cormophylles. — La famille exotique des Podostémées est riche en exemples de ce er rappelons ceux des Lichens fruticuleux, de certaines Algues (Caulerpa), Mousses et Hépatiques. Jadis on pouvait aussi en cit de nombreux dans les Cctés, lorsque, avec de Candolle, on considérait comme des feuilles ls tubercules de la tige de ces pns, tubercules que je rapportais dès 1860 à ces expansions foliifères de la tige connues sous le nom de coussinets (Voyez ce Recueil, 5e série, IV, 324-339). Mais il est dans l'embranchement des Monocotylédones un
IV, 324-339). Mais il est dans l'embranchement des Monocotylédones un genre dont les rameaux primaires portent de minuscules écailles régulièrement agencées, eachant chacune une lame verte foliiforme, stérile ou fertile, celle-ci émettant du milieu de sa longueur un fascicule de fleurs à l'aisselle aussi d'une petite écaille verte. Tenues pour feuilles par les botanistes anciens, ces larges organes furent rapportés par Aug. de Saint-Hilaire aux rameaux, car, dit-il, « il est réellement impossible à l'observateur attentif de les considérer comme telles, puisqu'ils naissent eux-mêmes à l'aisselle d'une feuille avortée et qu'ils portent des fleurs, caractères qui ne sauraient appartenir qu'aux
IV, 324-339). Mais il st dans lembranchement s Monocotylédones un genre dont els rameaux primaires portent de minuscules éclls réulèemen nce eachant chacune une lame verte olfm, stérile ou reelfi,t celleci émettant du milieu de sa lngr n fascicule de relufs à l'aisselle aussi 'une eite écaille terev. Tenues pour feuilles par les botanistes anciens, ces larges organes furent rapportés pr Aug de Snt-Hlr aux rameaux, cr, dit-il, « l est réellement im à l'bsrvtr attentif de les considérer comme telles, puisquils naissent eux-mêmes à l'aisselle d'une feuille avortée et qu'ils potet des fleurs, acèrctaser qui ne sauraient appartenir qu'aux
qu'ils portent des fleurs, caractères qui ne sauraient appartenir qu'aux axes (Morphol. vég., p. 226, et aussi pp. 247, 776, 858). » Le nom de cladodes qu'on leur avait donné consacrait cette interprétation. Mais voilà que Duval-Jouve d'abord, M. Van Tieghem plus récemment, se basant l'un et l'autre sur la structure anatomique de ces expansions, n'ont pas hésité à se rallier à l'opinion primitive, le premier les considérant comme des feuilles quand elles sont stériles, comme représentant dans la partie sous-florale des fertiles l'union intime de la préfeuille et du rameau, et dans la portion au-dessus la feuille seule (Étude
qu'ils portent des fleurs, caractères qui n sauraient itpnepraar q'x axes (orl vég., p. 226, et ss .pp 247, 776, 858). » Le nom cladodes qu'on le avait donné consacrait cette trptaon. Mais voilà que Duval-Jouve d'abord, M. Van Tieghem plus enm,mcrteé se basant l'un l'autre sur la structure anatomique de ces expansions, n'ont pas hésité à se rallier à l'opinion prmtv, le premier les considérant comme des feuilles quand elles sont stéie comme aéernstrntpe ds l partie sous-florale fertiles l'union intime de la préfeuille et du rameau, et dans la prtn au-dessus la feuille seule (Étude
rameau, et dans la portion au-dessus la feuille seule (Étude histotaxique, 1877); le second comme la préfeuille d'un rameau (ou pousse) tantôt avorté, tantôt concrescent avec 9e SÉRIE. — TOME IV. MÉMOIRES. § 3. — Revue des organes intermédiaires composés. I. — Des organes intermédiaires entre les tiges et les rameaux d'une part, la feuille de l'autre ou des cormophylles. — La famille exotique des Podostémées est riche en exemples de ce genre; rappelons ceux des Lichens fruticuleux, de certaines Algues (Caulerpa), Mousses et Hépatiques. Jadis on pouvait aussi en citer de nombreux dans les Cactées, lorsque, avec de Candolle,
rameau, et dans la portion -dsss la feuille seule (Étude histotaxique, 1877); le second e la préfeuille 'un rameau (ou pousse) tantôt avorté, tantôt concrescent avec 9e SÉRIE. TOME IV. MÉMOIRES. § 3. — Revue des organes intermédiaires composés. I. — Des organes intermédiaires entre les tiges et ls maruexa 'une part, la feuille de l'autre ou des cormophylles. — La famille exotique des Podostémées est riche en exemples de ce genre; rappelons ceux des Lichens fruticuleux, de certaines Algues (Caulerpa), Mousses et Hépatiques. Jadis on pouvait aussi n citer de nmbrx ans les Cactées, se avec de Candoe,
citer de nombreux dans les Cactées, lorsque, avec de Candolle, on considérait comme des feuilles les tubercules de la tige de ces plantes, tubercules que je rapportais dès 1860 à ces expansions foliifères de la tige connues sous le nom de coussinets (Voyez ce Recueil, 5e série, IV, 324-339). Mais il est dans l'embranchement des Monocotylédones un genre dont les rameaux primaires portent de minuscules écailles régulièrement agencées, écaillant chacune une lame verte foliiforme, stérile ou fertile, celle-ci émettant du milieu de sa longueur un fascicule de fleurs à l'aisselle aussi d'une petite écaille verte. Tenues pour feuilles par les
citer de nombreux dans les Cactées, lorsque ac de Candolle, on considérait comme des feuilles les tubercules de la giet de ces plantes, tubercules que j rapportais dès 0681 à ces expansions foliifères de la t connues sous l nom de coussinets (Voyez ce ielcReu, 5e série, IV, 324-339). Ms il est dans l'embranchement des Monocotylédones n genre dont les rmx primaires portent de mucues écailles régulièrement agencées, écaillant chacune une lame vrt foliiforme stérile ou fertile, cll-c émettant du milieu de sa longueur n fascicule de fleurs à l'aisselle aussi d'une petite écaille verte. Tenues pour feuilles par les
aussi d'une petite écaille verte. Tenues pour feuilles par les botanistes anciens, ces larges organes furent rapportés par Aug. de Saint-Hilaire aux rameaux, car, dit-il, « il est réellement impossible à l'observateur attentif de les considérer comme telles, puisqu'ils naissent eux-mêmes à l'aisselle d'une feuille avortée et qu'ils portent des fleurs, caractères qui ne sauraient appartenir qu'aux axes (Morphol. vég., p. 226, et aussi pp. 247, 776, 858). » Le nom de cladodes qu'on leur avait donné consacrait cette interprétation. Mais voilà que Duval-Jouve d'abord, M. Van Tieghem plus récemment, se basant l'un et l'autre sur la structure anatomique de
aussi d'une petite écaille .etrve Tenues pour feuilles par les botanistes anciens, ces larges organes furent rapportés par Aug. de Saint-Hilaire aux ux,aarem car, dit-il, « il est lmtreénlee bpoelismis à l'observateur ttntf de les considérer comme telles, siiul'upsq naissent eux-mêmes à l'aisselle d'une feuille avortée et ' portent des fleurs, crctèrs qui ne nauseitra appartenir qu'aux axes (Morphol. vég., p. 226, et aussi pp. 247, 776, 858). Le nom de acdlsoed qu'on leur avait donné consacrait ctt interprétation. Ms voilà que Duval-Jouve 'abord, M. Vn Tieghem plus récemment, se basant 'un et lautre sur la struur anatomique de
se basant l'un et l'autre sur la structure anatomique de ces expansions, n'ont pas hésité à se rallier à l'opinion primitive, le premier les considérant comme des feuilles quand elles sont stériles, comme représentant dans la partie sous-florale des fertiles l'union intime de la préfeuille et du rameau, et dans la portion au-dessus la feuille seule (Étude histotaxique, 1877); le second comme la préfeuille d'un rameau (ou pousse) tantôt avorté, tantôt concrescent avec 9e SÉRIE. — TOME IV. MÉMOIRES. § 3. — Revue des organes intermédiaires composés. I. — Des organes intermédiaires entre les tiges et les rameaux d'une part,
se basant l'n et l'autre sur l structure ntmq de ce expansions, n'ont pas hésité à rallier à l'opinion primitive, le premier les sdncnéotira comme ds ies quand elles sont stériles, comme représentant dans la partie sous-florale des fertiles l'union intime de l préfeuille et du rameau, et dans la portion au-dessus la feuille seule (Étd histotaxique, 1877); le second comme la préfeuille dn rm (ou pousse) tantôt avorté, tantôt cncrscnt avec 9e SÉRIE. — TOME IV. EMOI.RSÉM § 3. — Revue des organes ntrmédrs composés. . — Des organes intermédiaires entre les tseig et les raux d'une part,
organes intermédiaires entre les tiges et les rameaux d'une part, la feuille de l'autre ou des cormophylles. — La famille exotique des Podostémées est riche en exemples de ce genre; rappelons ceux des Lichens fruticuleux, de certaines Algues (Caulerpa), Mousses et Hépatiques. Jadis on pouvait aussi en citer de nombreux dans les Cactées, lorsque, avec de Candolle, on considérait comme des feuilles les tubercules de la tige de ces plantes, tubercules que je rapportais dès 1860 à ces expansions foliifères de la tige connues sous le nom de coussinets (Voyez ce Recueil, 5e série, IV, 324-339). Mais il est dans
organes intermédiaires ntr les tiges et ls rameaux d'une part, la fll de l'autre ou des cormophylles. — La famille exotique des Podostémées est riche n exemples e c gere rappelons ceux des Lichens fruticuleux, e certaines us (Caulerpa), use et Hépatiques. Jds on pouvait ss en citer de nmbrx dans les Cactées lorsque, avec de Candolle, cnsdért comme des feuilles les tubercules d la tige de plantes, tcules que je rpprts dès 1860 à ces expansions foliifères de la tige connues sous le nom de coussinets (Vyz ce Recueil, 5e série, IV 324-339). Mais i st dans
ce Recueil, 5e série, IV, 324-339). Mais il est dans l'embranchement des Monocotylédones un genre dont les rameaux primaires portent de minuscules écailles régulièrement agencées, écaillant chacune une lame verte foliiforme, stérile ou fertile, celle-ci émettant du milieu de sa longueur un fascicule de fleurs à l'aisselle aussi d'une petite écaille verte. Tenues pour feuilles par les botanistes anciens, ces larges organes furent rapportés par Aug. de Saint-Hilaire aux rameaux, car, dit-il, « il est réellement impossible à l'observateur attentif de les considérer comme telles, puisqu'ils naissent eux-mêmes à l'aisselle d'une feuille avortée et qu'ils portent des fleurs, caractères qui
ce Recueil, 5e série, V,I 324-339). Mais il est dans l'embranchement des Monocotylédones un genre dnt ls rameaux prmrs portent de minuscules écailles régulièrement agencées, écaillant chacune une lame verte foliiforme, stérile ou fertile, celle-ci émettant du milieu de sa longueur un fascicule de fleurs l'aisselle aussi d'une petite écaille verte. Tenues pour feuilles par les botans anciens ces larges organes furent rapportés par Au.g de Saint-Hilaire aux rameaux, cr, dit-il, « l est réellement impossible à vbae'eotslurr attentif de les considérer comme telles, puisqu'ils naissent eux-mêmes à l'ssll d'une feuille avortée et lsiu'q portent des fleurs caractères qui
d'une feuille avortée et qu'ils portent des fleurs, caractères qui ne sauraient appartenir qu'aux axes (Morphol. vég., p. 226, et aussi pp. 247, 776, 858). » Le nom de cladodes qu'on leur avait donné consacrait cette interprétation. Mais voilà que Duval-Jouve d'abord, M. Van Tieghem plus récemment, se basant l'un et l'autre sur la structure anatomique de ces expansions, n'ont pas hésité à se rallier à l'opinion primitive, le premier les considérant comme des feuilles quand elles sont stériles, comme représentant dans la partie sous-florale des fertiles l'union intime de la préfeuille et du rameau, et dans la portion au-dessus
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la préfeuille et du rameau, et dans la portion au-dessus la feuille seule (Étude histotaxique, 1877); le second comme la préfeuille d'un rameau (ou pousse) tantôt avorté, tantôt concrescent avec 9e SÉRIE. — TOME IV. MÉMOIRES. § 3. — Revue des organes intermédiaires composés. I. — Des organes intermédiaires entre les tiges et les rameaux d'une part, la feuille de l'autre ou des cormophylles. — La famille exotique des Podostémées est riche en exemples de ce genre; rappelons ceux des Lichens fruticuleux, de certaines Algues (Caulerpa), Mousses et Hépatiques. Jadis on pouvait aussi en citer de nombreux dans les Cactées,
la préfeuille et du rameau, et dans la portion au-dessus la feuille seule (Étude histotaxique, 1877); le second comme la préfeuille d'n rameau ( pousse) tantôt avorté, tantôt concrescent avec 9e SÉRIE. — TM IV. MÉMOIRES. § 3 — Revue des organes intermédiaires composés. I. — Des organes intermédiaires ntr les tiges et les rmx d'une part, la feuille ed l'tr ou e cormophylles. — La famille exotique des Podostémées est riche en exemples de ce genre; peln ceux des Lchns fruticuleux de certaines Algues (Caulerpa), Mousses et Hépatiques. Jadis on pvt aussi en citer de nombreux dans les Cactées,