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à mon avis il n'est vraiment pas trop ambitieux si nous partons du principe qu'en l'an nous ne déverserons plus de polluants dans l'eau et que nous nous efforcerons d'atteindre d'ici là le niveau zéro en matière de polluants et de substances toxiques
il s'agit bien de faire tout notre possible techniquement on ne peut certes pas demander plus mais nous devons être suffisamment ambitieux
j'aimerais faire remarquer une chose dont on a aussi discuté auparavant
selon moi la commission de l'environnement a trop strictement délimité la question du transfert d'eau
ce problème ne concerne pas seulement l'espagne c'est aussi un problème des pays scandinaves et je souhaite vraiment qu'on fasse confiance dans cette matière aux solutions nationales lorsqu'elles sont meilleures pour l'environnement et pour l'économie que celles présentées maintenant dans la directive
monsieur le président madame la commissaire mes félicitations à mme lienemann pour son remarquable travail
l'eau et l'air nous entourent de toutes parts
nous les partageons avec tous les gens sur cette terre
l'eau est une condition indispensable à la vie humaine
et nous sommes toujours plus nombreux à vivre cette vie
mme schleicher a insinué un peu plus tôt aujourd'hui qu'une eau propre était peu réaliste
rien ne peut être plus faux
il est irréaliste de détériorer peu à peu la qualité de l'eau de dégrader petit à petit les conditions de vie
c'est particulièrement peu réaliste pour l'agriculture qui dépend le plus d'une nature propre et de ressources propres
c'est la raison pour laquelle j'en appelle aux députés du parlement pour qu'ils comprennent que des revendications fermes pour un environnement propre signifient un plus grand réalisme à long terme
monsieur le président nous soutenons quant à nous et moi personnellement le rapport de mme lienemann ainsi que les objectifs que fixe la directive dont nous débattons
cependant il nous faudrait examiner un peu plus avant certains points
par exemple dans mon pays monsieur le président il se pose un problème énorme avec les dérivations de fleuves et les captages d' eaux de lacs opérés sous des prétextes fallacieux de développement ce qui comporte naturellement de gros risques pour les eaux souterraines les nappes aquifères et les eaux de surface
c' est pourquoi à mon avis et quelle que soit la conclusion à laquelle on parvienne finalement quant à l' autorité qui décidera ces dérivations il faudra que les normes communes soient très fortes
cependant la grande question à mes yeux madame la commissaire c' est la programmation visant à restaurer les nappes aquifères le débit des fleuves et le volume des lacs à leurs niveaux naturels une restauration qui doit intervenir dans le délai prévu de dix ans
et j' estime que de tels projets devront être éligibles afin qu'ils puissent être financés car il peut s' avérer que cette restauration constitue en fin de compte une excellente politique de développement
monsieur le président nous disposons de ce qui constitue à la base une bonne mesure
elle a pour objet d'établir des normes réalisables basées sur le principe de subsidiarité et la gestion de bassins hydrographiques
elle s'attache judicieusement à parvenir à une eau de qualité pour la consommation humaine la faune l'environnement et à des fins économiques
la prévention de la pollution et de la dégradation de l'eau doit être judicieuse ainsi que la capacité à gérer les eaux en période de sécheresse et d'inondation
nous faisons face à trois problèmes de taille
premièrement le transfert d'eau entre bassins hydrographiques
c'est un problème qui touche mes collègues d'espagne d'irlande et du royaumeuni
les amendements et ne sont pas acceptables parce qu'ils limiteraient la capacité d'un pays à transférer de l'eau d'un endroit où elle est disponible vers un endroit où elle est nécessaire que ce soient des zones arides ou urbaines
deuxièmement nous devons nous fixer des objectifs réalistes mais nous devons quand même nous fixer des objectifs
si nous prenons l'amendement par exemple qui demande l'élimination totale des polluants présents naturellement dans le sol vous pouvez constater que certains des objectifs établis ne sont pas réalistes
tout comme le sont certains objectifs dont le but est d'atteindre un niveau proche de zéro terme qui en anglais n'a pas beaucoup de sens
nous devons les examiner d'une manière très prudente
le concept de réduction continue tel qu'exposé dans l'amendement est bien meilleur
troisièmement je soulève la question du scotch whisky
le scotch whisky particulièrement le whisky à base de malt le meilleur nécessite que de l'eau soit extraite et utilisée dans une certaine quantité et ensuite rejetée dans les cours d'eau
une certaine quantité de cette eau se retrouve dans les bouteilles et est bue
nous devons être sûrs que les amendements et abandonnent la dérogation d'élimination afin de garantir que l'on puisse continuer à boire du whisky de haute qualité ce qui signifie que de l'eau tourbée écossaise de bonne qualité doit être utilisée
c'est la troisième chose que je demande que nous examinions minutieusement ces mesures avant d'adopter cette mesure dans son ensemble
monsieur le président nous tenons tout d' abord à dénoncer l' immense hypocrisie de ceux qui tout en se faisant les défenseurs de l' environnement et de l' eau provoquent par des actions criminelles comme l' agression perpétrée contre la yougoslavie outre les milliers de morts et de blessés d' énormes catastrophes écologiques qui atteignent aussi les ressources en eau en les rendant non seulement inutilisables mais aussi extrêmement nocives
de même en ce qui concerne le rapport nous voudrions dire à propos du principe de récupération du coût des services de l' eau que nous pensons que sa mise en uvre ne doit en aucun cas conduire à une taxation supplémentaire des couches les plus démunies ou encore à l'anéantissement des petites et moyennes exploitations agricoles sous un coût prohibitif de l' eau destinée à l' irrigation
nous tenons aussi à faire observer qu' il est impératif en particulier dans les régions confrontées à une très grave pénurie d' eau comme dans mon pays et notamment dans les îles de financer des projets d' infrastructure qui permettront d' économiser de l' eau en augmentant non pas son coût mais sa quantité grâce avant tout à la collecte des eaux de pluie qui sont aujourd' hui gaspillées puisqu' elles s' écoulent à la mer ou infiltrent le sol avec tous les problèmes qui en résultent
dans cet esprit nous appuyons l' amendement de notre collègue marset campos
il s' impose également par le recours aux moyens précités de tirer un meilleur parti des eaux fluviales afin d' assurer la vie dans les régions souffrant d' un déficit chronique en eau
enfin quand le conseil prétend approuvé en cela par la commission qu' il est inutile d' introduire beaucoup de spécifications et mentions concrètes puisqu' on en trouve déjà dans des exemples ou à d' autres points de la directive ce n' est que subterfuge
il vise à maintenir un champ d' action peu transparent qui permettra lors de la première phase d' application de la directive d' arrêter des choix décisifs au profit du grand capital
permettezmoi de déclarer en priorité que la protection du milieu aquatique que ce soient les eaux de surface ou les eaux souterraines constitue l'une de nos principales obligations
il en est ainsi pour pouvoir garantir des ressources en eau suffisantes mais aussi et surtout pour pouvoir prévenir la pollution de nos ressources en eau et ainsi garantir une disponibilité d'une eau potable de bonne qualité pour l'avenir
la qualité de l'eau potable constitue un droit pour tous
je tiens à exprimer ma vive reconnaissance à l'égard du travail réalisé par mme lienemann à ce propos
le travail effectué est énorme et je tiens à exprimer mon soutien à propos de l'ensemble des amendements déposés par mme lienemann car ils constituent tous une amélioration par rapport à la position commune
je me limiterai à relever les principaux amendements
j'estime avant tout qu'il est essentiel que nous nous fixions des objectifs précis en ce qui concerne l'état des eaux déjà pour une période de ans
j'estime également que nous devons insister auprès des états membres pour qu'ils élaborent les programmes d'action nécessaires plus rapidement que ne le prévoit la position commune
enfin je déclarerai que j'approuve les mesures prévues en vue de renforcer les modalités de paiement et l'établissement des prix car elles inciteront les consommateurs à utiliser plus efficacement les ressources en eau et le règlement contribuera à atteindre les objectifs environnementaux à propos desquels je pense s'est dessiné un vaste consensus
je pense également à ce propos que l'échéance de est satisfaisante
j'ajouterai enfin que l'introduction de mesures d'élimination progressive des déversements émissions et pertes de substances dangereuses constitue selon moi un élément capital nous pouvons y arriver progressivement mais nous devons parallèlement fixer un objectif final à savoir l'an où j'espère nous aurons atteint le chiffre zéro
si cet objectif ne peut être adopté je serai évidemment prêt à soutenir toute proposition qui se rapprocherait le plus possible du chiffre zéro pour l'an
la proposition de mme lienemann constitue selon moi une bonne base pour la poursuite des discussions avec le conseil
monsieur le président je remercie l'auteur de ce rapport de son travail méritoire pour préparer une directive importante
la discussion de la directivecadre en matière d'eau tombe à pic les nouvelles bouleversantes de la catastrophe écologique survenue en roumanie doivent être mises à profit tant lors du débat de ce jour qu'en réfléchissant plus généralement sur les dimensions environnementales de l'élargissement de l'union
il faut avant tout trouver les coupables et exiger qu'ils assument leurs responsabilités
le cyanure et les métaux lourds qui se sont déversés dans les rivières prouvent d'une façon terrible comment on peut détruire les cours d'eau pour des dizaines d'années à venir par une attitude négligeante et irresponsable visàvis de l'environnement
l'événement montre que dans quelques pays candidats les normes environnementales et la façon de penser sont encore à des annéeslumière du niveau de l'ue
il serait par conséquent bénéfique pour l'union de reconsidérer comment on pourrait rediriger les subventions aux projets écologiques de sorte qu'elles soutiennent mieux une politique durable en matière d'eau
quant à la proposition de directive il est inquiétant que l'on ne tienne pas suffisamment compte de l'importance des eaux de surface non polluées pour l'agrandissement des nappes aquifères propres à l'état naturel dans les amendements de la commission de l'environnement de la santé publique et de la politique des consommateurs
en finlande les eaux de surface sont très propres
ladite production des nappes phréatiques artificielles est une façon écologique de filtrer les eaux de surface en vue de compléter les réserves d'eau souterraine
le processus n'exige aucune station de traitement chimique
la directive ne doit pas mettre en danger cette activité
en s'écartant de la position commune du conseil la commission de l'environnement s'efforce toujours plus de restreindre les possibilités de transfert d'eau
cela poserait des problèmes aux pays où les réserves en eau sont inéquitablement réparties
un transfert d'eau écologiquement soutenable ne doit pas être limité par les décrets de l'union
l'activité doit certes continuer à être réglementée et soumise à autorisation mais le même règlement ne convient pas par exemple à la finlande et à la grèce qui souffre de la sécheresse
monsieur le président madame la commissaire l' eau est un bien naturel précieux indispensable aux fonctions vitales et il est de notre devoir de la protéger
je juge indispensable l' existence d' une directivecadre relative à la politique de l' union européenne dans le domaine de l' eau qui constituera l' instrument juridique de base en vue d' améliorer la qualité des ressources en eau et d' assurer leur bonne gestion et je félicite mme le rapporteur de s' être attaquée à cette question épineuse et d' avoir associé tous les points de vue
il me faut toutefois faire observer qu' il existe des disparités entre les pays du nord et ceux du sud sur la question de l' eau et c' est pourquoi celleci n' appelle pas un traitement identique
certaines régions d' europe connaissent une pénurie d' eau structurelle ce dont doit tenir compte la directive présente
ces dernières années en raison du changement climatique les pays méditerranéens sont confrontés à de graves problèmes d' inondation ou de sécheresse
monsieur le président nous souscrivons à la position commune mais nous acceptons aussi nombre des amendements qui ont été déposés et ont pour objet de l' améliorer
en revanche nous ne pouvons accepter certains amendements comme ceux qui ont trait à la question de la tarification de l' eau étant donné que dans mon pays les agriculteurs représentent une grande partie des utilisateurs
de même les amendements qui visent à interdire les transferts d' eau d' un bassin hydrographique à l' autre condamneraient beaucoup de régions de mon pays à une pénurie d' eau
je pense que la question de l' élimination des substances dangereuses doit être posée sur une base réaliste pour que nous puissions la traiter avec succès
en ce qui concerne le délai prescrit pour l' entrée en vigueur de la directive il faut considérer qu' il y a des pays où la mise en place des infrastructures qui rendront son application possible nécessite du temps et des ressources importantes
je pense monsieur le président que même sous réserve de ces observations l' objectif commun d' une utilisation durable des ressources en eau est maintenu
monsieur le président madame la commissaire les mesures de la présente directive vont de l'établissement de plans de gestion de l'eau d'informations détaillées et de droits d'audition d'une collaboration intensive entre les états membres à la lutte contre la pollution de l'eau par différentes substances toxiques
et lorsqu'on sait depuis combien d'années cette haute assemblée essaie d'obtenir une telle directivecadre je me réjouis de pouvoir être là aujourd'hui et je tiens à féliciter mme lienemann d'avoir la chance d'être celle qui peut présenter ce rapport ici
toutefois il m'importe tout particulièrement d'aussi constater quelque chose qui va en fait de soit pour beaucoup
je tiens néanmoins à le souligner cette directive n'accorde pas la moindre base juridique pour détourner de l'eau du territoire d'un état membre contre sa propre volonté
et pour encore confirmer cela j'ai déposé un amendement avec l'appui heureusement massif du ppe et je serais très heureux si la haute assemblée pouvait approuver mon amendement demain
il s'agit de préciser que l'eau cela a été souligné plusieurs fois aujourd'hui n'est pas une marchandise comme les autres mais plutôt un bien qui appartient à la population de chaque état membre de l'union européenne et qui doit être protégé et traité en conséquence
je sais et l'oratrice qui m'a précédée l'a souligné que certains état de l'union européenne ont des problèmes avec l'eau
je crois que chacun d'entre nous a la possibilité dans chaque pays d'encore mieux traiter son eau de rendre son utilisation encore plus propre
aucun pays ne peut en être exclu
mais ce n'est que quand chaque pays aura fait le maximum pour conserver ses ressources hydriques quand vraiment tout sera accompli au niveau national ce n'est qu'à ce moment je crois qu'il devrait être nécessaire de réfléchir à une utilisation solidaire de l'eau
monsieur le président madame la commissaire le fait que la deuxième lecture de cette directive soit déjà sur la table devrait nous réjouir
néanmoins je dois dire que je ne me réjouis pas trop parce que je pense que c'est une directive qui n'est pas de grande qualité qui va poser de nombreux problèmes d'application et qui comporte de nombreuses lacunes
tout d'abord je pense qu'il s'agit d'une directive excessivement dure et simpliste réductrice
à maintes reprises d'autres directives qui existaient déjà en matière d'eau n'ont pas été exécutées et à maintes reprises les gouvernements et la commission n'ont pas imposé de discipline comme ils auraient dû le faire même si je sais que ce n'est pas agréable
il ne s'agit pas d'avoir une réglementation beaucoup plus dure parce que les problèmes relèvent dans de nombreux cas de la gestion du fait d'assumer les compétences des uns et de ne pas renvoyer au législatif les grands problèmes que compte le système des eaux dont nous connaissons tous la complexité