text
stringlengths
27
175k
title_parent
stringlengths
3
374
cid
stringlengths
20
20
date
stringlengths
10
10
etat
stringclasses
1 value
id
stringlengths
20
20
intOrdre
stringlengths
1
10
modId
stringlengths
20
20
modTitle
stringlengths
14
128
num
stringlengths
1
54
file_name
stringclasses
9 values
__index_level_0__
int64
0
13.2k
A moins qu'elles ne soient justifiées par des nécessités militaires, constituent également des crimes ou des délits de guerre et sont passibles des aggravations de peines prévues à l'article 462-1 les infractions suivantes commises à l'encontre d'une personne protégée par le droit international des conflits armés : 1° Les vols, les extorsions ainsi que les destructions, dégradations et détériorations de biens définis par le livre III du présent code ; 2° Le recel du produit de l'une des infractions prévues au 1° du présent article.
Paragraphe 2 : Des atteintes aux biens dans les conflits armés
LEGIARTI000022681848
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686423
1610612735
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-16
Code pénal
1,026
La tentative des délits prévus au 1° de l'article 461-16 est passible des mêmes causes d'aggravation des peines.
Paragraphe 2 : Des atteintes aux biens dans les conflits armés
LEGIARTI000022681850
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686420
1879048191
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-17
Code pénal
1,027
Le fait de participer à un groupement formé ou à une entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de l'un des crimes ou des délits de guerre définis au présent chapitre est puni de dix ans d'emprisonnement et de 225 000 € d'amende.
Sous-section 3 : Des groupements formés ou des ententes établies en vue de préparer des crimes ou des délits de guerre
LEGIARTI000022681854
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686416
1073741823
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-18
Code pénal
1,028
Le fait d'employer une personne protégée par le droit international des conflits armés pour éviter que certains points, zones ou forces militaires ne soient la cible d'opérations militaires est puni de vingt ans de réclusion criminelle.
Sous-section 1 : Des atteintes à la liberté et aux droits des personnes dans les conflits armés internationaux
LEGIARTI000022681860
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686410
1073741823
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-19
Code pénal
1,029
Est puni de vingt ans de réclusion criminelle le fait, pour le compte d'une puissance belligérante : 1° De contraindre une personne protégée par le droit international des conflits armés à servir dans ses forces armées ; 2° De contraindre les nationaux de la partie adverse à prendre part aux opérations de guerre dirigées contre leur pays, même s'ils étaient au service de la puissance belligérante avant le commencement de la guerre.
Sous-section 1 : Des atteintes à la liberté et aux droits des personnes dans les conflits armés internationaux
LEGIARTI000022681862
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686408
1610612735
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-20
Code pénal
1,030
Le fait de faire obstacle au droit d'une personne protégée par le droit international des conflits armés d'être jugée régulièrement et impartialement, selon les prescriptions des conventions internationales applicables, est puni de vingt ans de réclusion criminelle. Lorsque l'infraction a conduit à l'exécution de la personne qui a fait l'objet de la condamnation prononcée, la peine est portée à la réclusion criminelle à perpétuité.
Sous-section 1 : Des atteintes à la liberté et aux droits des personnes dans les conflits armés internationaux
LEGIARTI000022681864
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686406
1879048191
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-21
Code pénal
1,031
Le fait de déclarer les droits et actions des nationaux de la partie adverse irrecevables en justice, forclos ou suspendus, en raison de la nationalité des requérants, est puni de quinze ans de réclusion criminelle.
Sous-section 1 : Des atteintes à la liberté et aux droits des personnes dans les conflits armés internationaux
LEGIARTI000022681866
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686404
2013265919
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-22
Code pénal
1,032
Est puni de la réclusion criminelle à perpétuité le fait : 1° D'utiliser du poison ou des armes empoisonnées ; 2° D'utiliser des gaz asphyxiants, toxiques ou assimilés et tous liquides, matières ou procédés analogues ; 3° D'utiliser des balles qui se déforment facilement dans le corps humain ; 4° D'employer des armes, des projectiles, des matériels ou des méthodes de combat ayant fait l'objet d'une interdiction générale et ayant été inscrits dans une annexe au statut de la Cour pénale internationale acceptée par la France.
Sous-section 2 : Des moyens et méthodes de combat prohibés dans un conflit armé international
LEGIARTI000022681870
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686400
1073741823
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-23
Code pénal
1,033
Le fait d'attaquer ou de bombarder, par quelque moyen que ce soit, des villes, villages, habitations ou bâtiments, qui ne sont pas défendus et qui ne sont pas des objectifs militaires, est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.
Sous-section 2 : Des moyens et méthodes de combat prohibés dans un conflit armé international
LEGIARTI000022681872
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686398
1610612735
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-24
Code pénal
1,034
Le fait d'affamer des personnes civiles, comme méthode de guerre, en les privant délibérément de biens indispensables à leur survie, y compris en empêchant intentionnellement l'envoi des secours prévus par les conventions de Genève du 12 août 1949 et leurs protocoles additionnels, est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.
Sous-section 2 : Des moyens et méthodes de combat prohibés dans un conflit armé international
LEGIARTI000022681874
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686396
1879048191
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-25
Code pénal
1,035
Le fait de participer soit au transfert, direct ou indirect, par une puissance occupante, d'une partie de sa population civile dans le territoire qu'elle occupe, soit à la déportation ou au transfert à l'intérieur ou hors du territoire occupé de la totalité ou d'une partie de la population civile de ce territoire, est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.
Sous-section 2 : Des moyens et méthodes de combat prohibés dans un conflit armé international
LEGIARTI000022681876
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686394
2013265919
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-26
Code pénal
1,036
Le fait de lancer une attaque délibérée en sachant qu'elle causera incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile ou des blessures parmi cette population, qui seraient manifestement disproportionnées par rapport à l'avantage militaire concret et direct attendu de l'ensemble de l'attaque, est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.
Sous-section 2 : Des moyens et méthodes de combat prohibés dans un conflit armé international
LEGIARTI000022681878
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686392
2080374783
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-27
Code pénal
1,037
Est puni de vingt ans de réclusion criminelle le fait de lancer une attaque délibérée en sachant qu'elle causera incidemment : 1° Des dommages aux biens de caractère civil, qui seraient manifestement disproportionnés par rapport à l'avantage militaire concret et direct attendu de l'ensemble de l'attaque ; 2° Des dommages étendus, durables et graves à l'environnement naturel, qui seraient manifestement disproportionnés par rapport à l'avantage militaire concret et direct attendu de l'ensemble de l'attaque.
Sous-section 2 : Des moyens et méthodes de combat prohibés dans un conflit armé international
LEGIARTI000022681880
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686390
2113929215
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-28
Code pénal
1,038
Le fait d'employer indûment le pavillon parlementaire, le drapeau ou les insignes militaires et l'uniforme de l'ennemi ou de l'Organisation des Nations unies, ainsi que les signes distinctifs prévus par les conventions de Genève du 12 août 1949 et leurs protocoles additionnels et, ce faisant, de causer à un combattant de la partie adverse des blessures ayant porté gravement atteinte à son intégrité physique, est puni de vingt ans de réclusion criminelle. Lorsque l'infraction définie au premier alinéa a eu pour effet de causer audit combattant des blessures ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle. Lorsque l'infraction a eu pour conséquence la mort de la victime, la peine est portée à la réclusion criminelle à perpétuité.
Sous-section 2 : Des moyens et méthodes de combat prohibés dans un conflit armé international
LEGIARTI000022681882
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686388
2130706431
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-29
Code pénal
1,039
A moins que la sécurité des personnes civiles ou des impératifs militaires ne l'exigent, le fait d'ordonner le déplacement de la population civile pour des raisons ayant trait au conflit est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.
Section 4 : Des crimes et délits de guerre propres aux conflits armés non internationaux
LEGIARTI000022681886
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686384
1073741823
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-30
Code pénal
1,040
Le fait de prononcer des condamnations et d'exécuter des peines sans un jugement préalable, rendu par un tribunal régulièrement constitué, assorti des garanties judiciaires prévues par les conventions de Genève du 12 août 1949 et leurs protocoles additionnels, est puni de vingt ans de réclusion criminelle. Lorsque l'infraction définie au premier alinéa a conduit à l'exécution de la personne qui a été condamnée, la peine est portée à la réclusion criminelle à perpétuité.
Section 4 : Des crimes et délits de guerre propres aux conflits armés non internationaux
LEGIARTI000022681888
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686382
1610612735
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
461-31
Code pénal
1,041
Le maximum de la peine privative de liberté encourue pour les infractions mentionnées aux articles 461-2, 461-6, 461-16 et 461-17 est relevé ainsi qu'il suit lorsque ces infractions constituent des crimes ou des délits de guerre : 1° Il est porté à la réclusion criminelle à perpétuité lorsque l'infraction est punie de trente ans de réclusion criminelle ; 2° Il est porté à trente ans de réclusion criminelle lorsque l'infraction est punie de vingt ans de réclusion criminelle ; 3° Il est porté à vingt ans de réclusion criminelle lorsque l'infraction est punie de quinze ans de réclusion criminelle ; 4° Il est porté à quinze ans de réclusion criminelle lorsque l'infraction est punie de dix ans d'emprisonnement ; 5° Il est porté à dix ans d'emprisonnement lorsque l'infraction est punie de sept ans d'emprisonnement ; 6° Il est porté à sept ans d'emprisonnement lorsque l'infraction est punie de cinq ans d'emprisonnement ; 7° Il est porté au double lorsque l'infraction est punie de trois ans au plus.
Chapitre II : Dispositions particulières
LEGIARTI000022681940
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686509
1073741823
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
462-1
Code pénal
1,042
Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux crimes, ainsi qu'aux délits punis de dix ans d'emprisonnement, prévus par le présent livre.
Chapitre II : Dispositions particulières
LEGIARTI000022681942
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686504
1610612735
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
462-2
Code pénal
1,043
Les personnes physiques coupables de l'une des infractions prévues par le présent livre encourent également les peines suivantes : 1° L'interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l'article 131-26. Toutefois, le maximum de la durée de l'interdiction est porté à quinze ans en cas de crime et à dix ans en cas de délit ; 2° L'interdiction, suivant les modalités prévues par l'article 131-27, d'exercer une fonction publique ou d'exercer l'activité professionnelle ou sociale dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise. Toutefois, le maximum de la durée de l'interdiction temporaire est porté à dix ans ; 3° L'interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l'article 131-31. Toutefois, le maximum de la durée de l'interdiction est porté à quinze ans en cas de crime et à dix ans en cas de délit.
Chapitre II : Dispositions particulières
LEGIARTI000022681944
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686496
1879048191
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
462-3
Code pénal
1,044
L'interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l'article 131-30 soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus à l'encontre de tout étranger coupable de l'une des infractions définies au présent livre.
Chapitre II : Dispositions particulières
LEGIARTI000022681946
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686493
2013265919
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
462-4
Code pénal
1,045
Les peines encourues par les personnes morales déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l'article 121-2, des crimes ou des délits de guerre définis au présent livre sont, outre l'amende, suivant les modalités prévues par l'article 131-38, les peines mentionnées à l'article 131-39. L'interdiction mentionnée au 2° de l'article 131-39 porte sur l'activité dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise.
Chapitre II : Dispositions particulières
LEGIARTI000022681948
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686484
2080374783
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
462-5
Code pénal
1,046
Les personnes physiques ou les personnes morales reconnues coupables d'un crime ou d'un délit de guerre visé par le présent livre encourent également la peine complémentaire de confiscation de tout ou partie des biens leur appartenant ou, sous réserve des droits du propriétaire de bonne foi, dont elles ont la libre disposition.
Chapitre II : Dispositions particulières
LEGIARTI000022681950
2012-03-28
VIGUEUR
LEGIARTI000025585803
2113929215
JORFTEXT000025582235
LOI n°2012-409 du 27 mars 2012 - art. 13 (V)
462-6
Code pénal
1,047
Sans préjudice de l'application des dispositions de l'article 121-7, est considéré comme complice d'un crime ou d'un délit de guerre visé par le présent livre commis par des subordonnés placés sous son autorité et son contrôle effectifs le chef militaire ou la personne qui en faisait fonction qui savait ou, en raison des circonstances, aurait dû savoir que ces subordonnés commettaient ou allaient commettre ce crime ou ce délit et qui n'a pas pris toutes les mesures nécessaires et raisonnables qui étaient en son pouvoir pour en empêcher ou en réprimer l'exécution ou pour en référer aux autorités compétentes aux fins d'enquête et de poursuites. Sans préjudice de l'application des dispositions de l'article 121-7, est également considéré comme complice d'un crime ou d'un délit de guerre visé par le présent livre et commis par des subordonnés placés sous son autorité et son contrôle effectifs le supérieur hiérarchique, n'exerçant pas la fonction de chef militaire, qui savait que ces subordonnés commettaient ou allaient commettre une telle infraction ou a délibérément négligé de tenir compte d'informations qui l'indiquaient clairement et qui n'a pas pris toutes les mesures nécessaires et raisonnables qui étaient en son pouvoir pour en empêcher ou en réprimer l'exécution ou pour en référer aux autorités compétentes aux fins d'enquête et de poursuites, alors que le crime ou le délit était lié à des activités relevant de sa responsabilité ou de son contrôle effectifs.
Chapitre II : Dispositions particulières
LEGIARTI000022681952
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686474
2130706431
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
462-7
Code pénal
1,048
L'auteur ou le complice d'un crime ou d'un délit de guerre visé par le présent livre ne peut être exonéré de sa responsabilité pénale du seul fait qu'il a accompli un acte prescrit ou autorisé par des dispositions législatives ou réglementaires ou un acte commandé par l'autorité légitime. Toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu'elle détermine la peine et en fixe le montant. En outre, l'auteur ou le complice n'est pas pénalement responsable dans le cas où il ne savait pas que l'ordre de l'autorité légitime était illégal et où cet ordre n'était pas manifestement illégal.
Chapitre II : Dispositions particulières
LEGIARTI000022681954
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686470
2139095039
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
462-8
Code pénal
1,049
N'est pas pénalement responsable d'un crime ou d'un délit de guerre visé par le présent livre la personne qui a agi raisonnablement pour sauvegarder des biens essentiels à sa survie ou à celle d'autrui ou essentiels à l'accomplissement d'une mission militaire contre un recours imminent et illicite à la force, sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité du danger couru.
Chapitre II : Dispositions particulières
LEGIARTI000022681956
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686466
2143289343
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
462-9
Code pénal
1,050
N'est pas constitutif d'une infraction visée par le présent livre le fait, pour accomplir un acte nécessaire à l'exercice par la France de son droit de légitime défense, d'user de l'arme nucléaire ou de toute autre arme dont l'utilisation n'est pas prohibée par une convention internationale à laquelle la France est partie.
Chapitre II : Dispositions particulières
LEGIARTI000022681960
2010-08-10
VIGUEUR
LEGIARTI000022686458
2146435071
JORFTEXT000022681235
LOI n°2010-930 du 9 août 2010 - art. 7
462-11
Code pénal
1,051
Est puni de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende le fait de se prêter à un prélèvement de cellules ou de gamètes, dans le but de faire naître un enfant génétiquement identique à une autre personne, vivante ou décédée.
Section 1 : De la protection de l'espèce humaine
LEGIARTI000006418859
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418861
85898
JORFTEXT000000441469
Loi n°2004-800 du 6 août 2004 - art. 28 () JORF 7 août 2004
511-1
Code pénal
1,052
Dans le cas où le délit prévu à l'article 511-1 est commis à l'étranger par un Français ou par une personne résidant habituellement sur le territoire français, la loi française est applicable par dérogation au deuxième alinéa de l'article 113-6 et les dispositions de la seconde phrase de l'article 113-8 ne sont pas applicables.
Section 1 : De la protection de l'espèce humaine
LEGIARTI000006418866
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418866
128847
JORFTEXT000000441469
Loi n°2004-800 du 6 août 2004 - art. 28 () JORF 7 août 2004
511-1-1
Code pénal
1,053
Est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende le fait, par don, promesse, menace, ordre, abus d'autorité ou de pouvoir, de provoquer autrui à se prêter à un prélèvement de cellules ou de gamètes, dans le but de faire naître un enfant génétiquement identique à une autre personne vivante ou décédée. Est punie des mêmes peines la propagande ou la publicité, quel qu'en soit le mode, en faveur de l'eugénisme ou du clonage reproductif.
Section 1 : De la protection de l'espèce humaine
LEGIARTI000006418867
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418867
171796
JORFTEXT000000441469
Loi n°2004-800 du 6 août 2004 - art. 29 () JORF 7 août 2004
511-1-2
Code pénal
1,054
Le fait d'obtenir d'une personne l'un de ses organes contre un paiement, quelle qu'en soit la forme, est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende. Est puni des mêmes peines, le fait d'apporter son entremise pour favoriser l'obtention d'un organe contre le paiement de celui-ci, ou de céder à titre onéreux un tel organe du corps d'autrui. Les mêmes peines sont applicables dans le cas où l'organe obtenu dans les conditions prévues au premier alinéa provient d'un pays étranger.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418862
2000-09-22
VIGUEUR
LEGIARTI000006418864
42949
JORFTEXT000000219672
Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
511-2
Code pénal
1,055
Le fait de prélever un organe sur une personne vivante majeure, y compris dans une finalité thérapeutique, sans que le consentement de celle-ci ait été recueilli dans les conditions prévues au III de l'article L. 1231-1 du code de la santé publique ou sans que l'autorisation prévue au second alinéa du I et au deuxième alinéa du IV du même article L. 1231-1 ait été délivrée est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende. Est puni des mêmes peines le fait de prélever un organe, un tissu ou des cellules ou de collecter un produit en vue de don sur une personne vivante mineure ou sur une personne vivante majeure faisant l'objet d'une mesure de protection juridique avec représentation relative à la personne, hormis les cas prévus aux articles L. 1241-3 et L. 1241-4 du code de la santé publique.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418868
2021-08-03
VIGUEUR
LEGIARTI000043895713
171796
JORFTEXT000043884384
LOI n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 11
511-3
Code pénal
1,056
Le fait d'obtenir d'une personne le prélèvement de tissus, de cellules ou de produits de son corps contre un paiement, quelle qu'en soit la forme, est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Est puni des mêmes peines le fait d'apporter son entremise pour favoriser l'obtention de tissus, de cellules ou de produits humains contre un paiement, quelle qu'en soit la forme, ou de céder à titre onéreux des tissus, des cellules ou des produits du corps d'autrui.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418871
2000-09-22
VIGUEUR
LEGIARTI000006418872
300643
JORFTEXT000000219672
Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
511-4
Code pénal
1,057
Le fait de prélever un tissu ou des cellules ou de collecter un produit sur une personne vivante majeure sans qu'elle ait exprimé son consentement dans les conditions prévues aux trois derniers alinéas de l'article L. 1241-1 du code de la santé publique est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Le fait de prélever sur une personne vivante mineure ou sur une personne vivante majeure faisant l'objet d'une mesure de protection juridique avec représentation à la personne des cellules hématopoïétiques issues de la moelle osseuse, qu'elles soient recueillies par prélèvement osseux ou dans le sang périphérique, sans avoir respecté les conditions prévues, selon le cas, aux articles L. 1241-3 ou L. 1241-4 du code de la santé publique est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418873
2021-08-03
VIGUEUR
LEGIARTI000043895671
429490
JORFTEXT000043884384
LOI n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 10
511-5
Code pénal
1,058
Le fait de procéder à des prélèvements à des fins scientifiques sur une personne décédée sans avoir transmis le protocole prévu à l'article L. 1232-3 du code de la santé publique est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. Est puni des mêmes peines le fait de mettre en oeuvre un protocole suspendu ou interdit par le ministre chargé de la recherche.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418876
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418876
472439
JORFTEXT000000441469
Loi 2004-800 2004-08-06 art. 15 3° JORF 7 août 2004
511-5-1
Code pénal
1,059
I. – Est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende le fait de conserver et transformer à des fins scientifiques, y compris à des fins de recherche génétique, des organes, des tissus, des cellules ou du sang, ses composants et ses produits dérivés : 1° Sans en avoir fait la déclaration préalable prévue à l'article L. 1243-3 du code de la santé publique ; 2° Alors que le ministre chargé de la recherche s'est opposé à l'exercice de ces activités ou les a suspendues ou interdites. II. – Est puni des mêmes peines le fait de conserver et transformer, en vue de leur cession pour un usage scientifique, y compris à des fins de recherche génétique, des organes, des tissus, des cellules ou du sang, ses composants et ses produits dérivés, sans avoir préalablement obtenu l'autorisation prévue à l'article L. 1243-4 du code de la santé publique ou alors que cette autorisation est suspendue ou retirée.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418878
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418878
515388
JORFTEXT000000441469
Loi 2004-800 2004-08-06 art. 15 3° JORF 7 août 2004 rectificatif JORF du 27 novembre 2004
511-5-2
Code pénal
1,060
Le fait de recueillir ou de prélever des gamètes sur une personne vivante sans son consentement écrit est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418879
2000-09-22
VIGUEUR
LEGIARTI000006418880
601286
JORFTEXT000000219672
Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
511-6
Code pénal
1,061
Le fait de procéder à des prélèvements d'organes ou des greffes d'organes, à des prélèvements de tissus ou de cellules, à des greffes de tissus ou à des administrations de préparations de thérapie cellulaire, à la conservation ou à la transformation de tissus ou de préparations de thérapie cellulaire dans un établissement n'ayant pas obtenu l'autorisation prévue par les articles L. 1233-1, L. 1234-2, L. 1242-1, L. 1243-2 ou L. 1243-6 du code de la santé publique, ou après le retrait ou la suspension de cette autorisation, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418881
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418883
687184
JORFTEXT000000441469
Loi 2004-800 2004-08-06 art. 15 4° JORF 7 août 2004
511-7
Code pénal
1,062
Le fait de procéder à la distribution ou à la cession d'organes, de tissus, de produits cellulaires à finalité thérapeutique ou de produits humains en vue d'un don sans qu'aient été respectées les règles de sécurité sanitaire exigées en application des dispositions de l'article L. 1211-6 du code de la santé publique est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418884
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418888
816031
JORFTEXT000000441469
Loi 2004-800 2004-08-06 art. 15 5° JORF 7 août 2004
511-8
Code pénal
1,063
Le fait de procéder à la distribution ou à la cession en vue d'un usage thérapeutique de tissus ou de préparations de thérapie cellulaire en violation des dispositions de l'article L. 1243-2 du code de la santé publique est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418889
2012-03-23
VIGUEUR
LEGIARTI000025577309
1030776
JORFTEXT000025553296
LOI n°2012-387 du 22 mars 2012 - art. 122
511-8-1
Code pénal
1,064
Le fait de se procurer auprès d'un Etat membre de l'Union européenne ou partie à l'accord sur l'Espace économique européen ou de lui fournir ou d'importer ou d'exporter des organes, des tissus, leurs dérivés, des cellules issus du corps humain et des préparations de thérapie cellulaires, en violation des dispositions prises pour l'application des articles L. 1235-1, L. 1245-5 et L. 1245-5-1 du code de la santé publique, est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418892
2017-02-24
VIGUEUR
LEGIARTI000034079662
1202572
JORFTEXT000034078423
LOI n°2017-220 du 23 février 2017 - art. 3
511-8-2
Code pénal
1,065
Le fait d'obtenir des gamètes contre un paiement, quelle qu'en soit la forme, à l'exception du paiement des prestations assurées par les établissements effectuant la préparation et la conservation de ces gamètes, est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Est puni des mêmes peines le fait d'apporter son entremise pour favoriser l'obtention de gamètes contre un paiement, quelle qu'en soit la forme, ou de remettre à des tiers, à titre onéreux des gamètes provenant de dons.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418895
2000-09-22
VIGUEUR
LEGIARTI000006418896
1288470
JORFTEXT000000219672
Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
511-9
Code pénal
1,066
Sauf dans le cas prévu à l'article 16-8-1 du code civil, le fait de divulguer une information permettant à la fois d'identifier une personne ou un couple qui a fait don de gamètes et le couple ou la femme non mariée qui les a reçus est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418897
2021-08-03
VIGUEUR
LEGIARTI000043895466
1331419
JORFTEXT000043884384
LOI n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 5 (V)
511-10
Code pénal
1,067
Le fait de recueillir ou de prélever des gamètes sur une personne vivante en vue d'une assistance médicale à la procréation sans procéder aux tests de dépistage des maladies transmissibles exigés en application de l'article L. 1211-6 du code de la santé publique est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418899
2000-09-22
VIGUEUR
LEGIARTI000006418900
1417317
JORFTEXT000000219672
Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
511-11
Code pénal
1,068
Le fait de procéder à une insémination artificielle par sperme frais ou mélange de sperme provenant de dons en violation de l'article L. 1244-3 du code de la santé publique est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418901
2000-09-22
VIGUEUR
LEGIARTI000006418902
1546164
JORFTEXT000000219672
Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
511-12
Code pénal
1,069
Le fait de subordonner le bénéfice d'un don de gamètes à la désignation par le couple receveur d'une personne ayant volontairement accepté de procéder à un tel don en faveur d'un couple tiers en violation de l'article L. 1244-7 du code de la santé publique est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Section 2 : De la protection du corps humain
LEGIARTI000006418904
2000-09-22
VIGUEUR
LEGIARTI000006418905
1589113
JORFTEXT000000219672
Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
511-13
Code pénal
1,070
Le fait d'obtenir des embryons humains contre un paiement, quelle qu'en soit la forme, est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende. Est puni des mêmes peines le fait d'apporter son entremise pour favoriser l'obtention d'embryons humains contre un paiement, quelle qu'en soit la forme, ou de remettre à des tiers, à titre onéreux, des embryons humains.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418908
2000-09-22
VIGUEUR
LEGIARTI000006418909
42949
JORFTEXT000000219672
Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
511-15
Code pénal
1,071
Le fait d'obtenir des embryons humains sans respecter les conditions prévues aux articles L. 2141-5 et L. 2141-6 du code de la santé publique est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418910
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418912
171796
JORFTEXT000000441469
Loi n°2004-800 du 6 août 2004 - art. 28 () JORF 7 août 2004
511-16
Code pénal
1,072
Le fait de procéder à la conception in vitro ou à la constitution par clonage d'embryons humains à des fins industrielles ou commerciales est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende. Est puni des mêmes peines le fait d'utiliser des embryons humains à des fins industrielles ou commerciales.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418913
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418915
257694
JORFTEXT000000441469
Loi n°2004-800 du 6 août 2004 - art. 28 () JORF 7 août 2004
511-17
Code pénal
1,073
Le fait de procéder à la conception in vitro ou à la constitution par clonage d'embryons humains à des fins de recherche est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418916
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418918
472439
JORFTEXT000000441469
Loi n°2004-800 du 6 août 2004 - art. 28 () JORF 7 août 2004
511-18
Code pénal
1,074
Le fait de procéder à la constitution par clonage d'embryons humains à des fins thérapeutiques est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418919
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418919
515388
JORFTEXT000000441469
Loi n°2004-800 du 6 août 2004 - art. 28 () JORF 7 août 2004
511-18-1
Code pénal
1,075
I. – Le fait de procéder à une étude ou une recherche sur l'embryon humain : 1° Sans avoir préalablement obtenu le consentement écrit et l'autorisation visés à l'article L. 2151-5 du code de la santé publique, ou alors que cette autorisation est retirée, suspendue, ou que le consentement est révoqué ; 2° Sans se conformer aux prescriptions législatives et réglementaires ou à celles fixées par cette autorisation, est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende. II.-Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende le fait de procéder à une recherche sur des cellules souches embryonnaires : 1° Sans avoir préalablement déclaré un protocole auprès de l'Agence de la biomédecine conformément à l'article L. 2151-6 du code de la santé publique, ou alors que le directeur général de l'Agence de la biomédecine s'est opposé à cette recherche, l'a suspendue ou l'a interdite en application du même article L. 2151-6 ; 2° Sans se conformer aux prescriptions législatives et réglementaires. III.-Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende le fait de procéder à une recherche sur des cellules souches pluripotentes induites humaines : 1° Sans avoir préalablement déclaré un protocole auprès de l'Agence de la biomédecine conformément à l'article L. 2151-7 du code de la santé publique, ou alors que le directeur général de l'Agence de la biomédecine s'est opposé à cette recherche, l'a suspendue ou l'a interdite en application du même article L. 2151-7 ; 2° Sans se conformer aux prescriptions législatives et réglementaires.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418920
2021-08-03
VIGUEUR
LEGIARTI000043896018
601286
JORFTEXT000043884384
LOI n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 21
511-19
Code pénal
1,076
Le fait, à l'issue d'une interruption de grossesse, de prélever, conserver ou utiliser des tissus ou cellules embryonnaires ou fœtaux dans des conditions non conformes à celles prévues par les premier, deuxième et quatrième alinéas de l'article L. 1241-5 du code de la santé publique ou pour des finalités autres que diagnostiques, thérapeutiques ou scientifiques est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418923
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418923
687184
JORFTEXT000000441469
Loi n°2004-800 du 6 août 2004 - art. 28 () JORF 7 août 2004
511-19-1
Code pénal
1,077
Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende : 1° Le fait de conserver des embryons ou des cellules souches embryonnaires sans avoir obtenu l'une des autorisations ou sans avoir effectué l'une des déclarations mentionnées à l'article L. 2151-9 du code de la santé publique ou alors que cette autorisation est retirée ou suspendue ou que le directeur général de l'Agence de la biomédecine a suspendu ou interdit la conservation en application de l'avant-dernier alinéa du même article L. 2151-9 ; 2° Le fait de conserver des embryons ou des cellules souches embryonnaires sans se conformer aux règles mentionnées aux troisième ou avant-dernier alinéas dudit article L. 2151-9 ; 3° Le fait de céder des embryons ou des cellules souches embryonnaires à des organismes n'ayant pas déclaré leur projet de recherche auprès de l'Agence de la biomédecine conformément à l'article L. 2151-6 du même code ou n'étant pas titulaires de l'autorisation délivrée en application des articles L. 2151-5 ou L. 2151-9 dudit code ou n'ayant pas déclaré leurs activités de conservation de cellules souches embryonnaires conformément à l'avant-dernier alinéa du même article L. 2151-9 ; 4° Le fait d'avoir cédé des embryons ou des cellules souches embryonnaires sans en avoir informé préalablement l'Agence de la biomédecine.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418925
2021-08-03
VIGUEUR
LEGIARTI000043896004
730133
JORFTEXT000043884384
LOI n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 20 (V)
511-19-2
Code pénal
1,078
Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende le fait d'importer ou d'exporter, à des fins de recherche, des cellules souches embryonnaires sans avoir obtenu l'autorisation mentionnée à l'article L. 2151-8 du code de la santé publique.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418926
2021-08-03
VIGUEUR
LEGIARTI000043895995
773082
JORFTEXT000043884384
LOI n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 20 (V)
511-19-3
Code pénal
1,079
Le fait de procéder au diagnostic prénatal sans avoir reçu l'autorisation mentionnée à l'article L. 2131-1 du code de la santé publique est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418927
2000-09-22
VIGUEUR
LEGIARTI000006418928
858980
JORFTEXT000000219672
Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
511-20
Code pénal
1,080
Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 2131-4 et L. 2131-4-1 relatifs au diagnostic préimplantatoire est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418929
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418931
987827
JORFTEXT000000441469
Loi n°2004-800 du 6 août 2004 - art. 28 () JORF 7 août 2004
511-21
Code pénal
1,081
Le fait de mettre en oeuvre des activités d'assistance médicale à la procréation sans avoir recueilli l'autorisation prévue par le quatrième alinéa de l'article L. 2142-1 du code de la santé publique ou sans se conformer aux prescriptions de cette dernière est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418932
2008-05-23
VIGUEUR
LEGIARTI000018842842
1073725
JORFTEXT000018829369
Ordonnance n°2008-480 du 22 mai 2008 - art. 6
511-22
Code pénal
1,082
Le fait d'introduire des embryons humains sur le territoire où s'applique le code de la santé publique ou de les sortir de ce territoire sans l'autorisation prévue à l'article L. 2141-9 du code de la santé publique est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418935
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418937
1245521
JORFTEXT000000441469
Loi n°2004-800 du 6 août 2004 - art. 28 () JORF 7 août 2004
511-23
Code pénal
1,083
Le fait de procéder à des activités d'assistance médicale à la procréation à des fins autres que celles définies à l'article L. 2141-2 du code de la santé publique est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418938
2000-09-22
VIGUEUR
LEGIARTI000006418939
1331419
JORFTEXT000000219672
Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
511-24
Code pénal
1,084
I. – Le fait d'exercer les activités nécessaires à l'accueil d'un embryon humain dans des conditions fixées à l'article L. 2141-6 du code de la santé publique : 1° Sans avoir pris connaissance des résultats des tests de dépistage des maladies infectieuses exigés au sixième alinéa du même article ; 2° Ou en dehors d'un établissement autorisé conformément aux dispositions du septième alinéa du même article, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. II. – Est puni des mêmes peines le fait de divulguer une information nominative permettant d'identifier à la fois le couple qui a renoncé à l'embryon et le couple qui l'a accueilli.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000006418940
2021-08-03
VIGUEUR
LEGIARTI000043896374
1374368
JORFTEXT000043884384
LOI n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 37
511-25
Code pénal
1,085
Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende : 1° Le fait d'importer ou d'exporter des gamètes ou des tissus germinaux sans avoir recueilli l'autorisation prévue à l'article L. 2141-11-1 du code de la santé publique ; 2° Le fait d'importer ou d'exporter des gamètes ou des tissus germinaux pour des finalités autres que celles prévues dans l'autorisation mentionnée à l'article L. 2141-11-1 du code de la santé publique.
Section 3 : De la protection de l'embryon humain
LEGIARTI000018836357
2008-05-23
VIGUEUR
LEGIARTI000018842839
1074429007
JORFTEXT000018829369
Ordonnance n°2008-480 du 22 mai 2008 - art. 6
511-25-1
Code pénal
1,086
La tentative des délits prévus par les articles 511-2, 511-3, 511-4, 511-5, 511-5-1, 511-5-2, 511-6, 511-9, 511-15, 511-16 et 511-19 est punie des mêmes peines.
Section 4 : Autres dispositions et peines complémentaires applicables aux personnes physiques et responsabilité des personnes morales
LEGIARTI000006418943
2004-08-07
VIGUEUR
LEGIARTI000006418944
85898
JORFTEXT000000441469
Loi n°2004-800 du 6 août 2004 - art. 28 () JORF 7 août 2004
511-26
Code pénal
1,087
Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent chapitre encourent également la peine complémentaire d'interdiction pour une durée de dix ans au plus, d'exercer l'activité professionnelle ou sociale dans l'exercice de laquelle ou à l'occasion de laquelle l'infraction a été commise.
Section 4 : Autres dispositions et peines complémentaires applicables aux personnes physiques et responsabilité des personnes morales
LEGIARTI000006418946
1994-07-30
VIGUEUR
LEGIARTI000006418946
128847
JORFTEXT000000549619
Loi n°94-653 du 29 juillet 1994 - art. 9 () JORF 30 juillet 1994
511-27
Code pénal
1,088
Les personnes morales déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l'article 121-2, des infractions définies au présent chapitre encourent, outre l'amende suivant les modalités prévues par l'article 131-38, les peines prévues par l'article 131-39. L'interdiction mentionnée au 2° de l'article 131-39 porte sur l'activité dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise.
Section 4 : Autres dispositions et peines complémentaires applicables aux personnes physiques et responsabilité des personnes morales
LEGIARTI000006418947
2009-05-13
VIGUEUR
LEGIARTI000020630704
171796
JORFTEXT000020604162
LOI n°2009-526 du 12 mai 2009 - art. 124
511-28
Code pénal
1,089
Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. Est considéré comme circonstance aggravante du délit mentionné au premier alinéa le fait de le commettre sur un animal détenu par des agents dans l'exercice de missions de service public. En cas de sévices graves ou d'actes de cruauté sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité prévus au présent article, est considéré comme circonstance aggravante le fait d'être le propriétaire ou le gardien de l'animal. Lorsque les faits ont entraîné la mort de l'animal, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende. Est considéré comme circonstance aggravante du délit mentionné au premier alinéa le fait de le commettre en présence d'un mineur. En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal statue sur le sort de l'animal, qu'il ait été ou non placé au cours de la procédure judiciaire. Le tribunal peut prononcer la confiscation de l'animal et prévoir qu'il sera remis à une fondation ou à une association de protection animale reconnue d'utilité publique ou déclarée, qui pourra librement en disposer. Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent chapitre encourent également les peines complémentaires d'interdiction, à titre définitif ou non, de détenir un animal et d'exercer, soit définitivement, soit temporairement, dans ce dernier cas pour une durée qui ne peut excéder cinq ans, une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales. Les personnes morales, déclarées pénalement responsables dans les conditions prévues à l'article 121-2 du code pénal, encourent les peines suivantes : -l'amende suivant les modalités prévues à l'article 131-38 du code pénal ; -les peines prévues aux 2°, 4°, 7°, 8° et 9° de l'article 131-39 du code pénal. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie. Est punie des peines prévues au présent article toute création d'un nouveau gallodrome. Est également puni des mêmes peines l'abandon d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l'exception des animaux destinés au repeuplement. Lorsqu'ils sont commis avec circonstance aggravante, sauf lorsque les faits ont entraîné la mort de l'animal, les délits mentionnés au présent article sont punis de quatre ans d'emprisonnement et de 60 000 euros d'amende. Est considéré comme circonstance aggravante de l'acte d'abandon le fait de le perpétrer, en connaissance de cause, dans des conditions présentant un risque de mort immédiat ou imminent pour l'animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité.
Chapitre Ier : Des sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux
LEGIARTI000006418948
2021-12-01
VIGUEUR
LEGIARTI000044394119
214745
JORFTEXT000044387560
LOI n°2021-1539 du 30 novembre 2021 - art. 26
521-1
Code pénal
1,090
Les atteintes sexuelles sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. Les soins médicaux et d'hygiène nécessaires ainsi que les actes nécessaires à l'insémination artificielle ne peuvent être considérés comme des atteintes sexuelles. Ces peines sont portées à quatre ans d'emprisonnement et à 60 000 euros d'amende lorsque les faits sont commis en réunion, en présence d'un mineur ou par le propriétaire ou le gardien de l'animal. En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal statue sur le sort de l'animal, qu'il ait été ou non placé au cours de la procédure judiciaire. Le tribunal peut prononcer la confiscation de l'animal et prévoir qu'il sera remis à une fondation ou à une association de protection animale reconnue d'utilité publique ou déclarée, qui pourra librement en disposer. Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent article encourent également les peines complémentaires d'interdiction, à titre définitif, de détenir un animal et d'exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales. Les personnes morales déclarées pénalement responsables dans les conditions prévues à l'article 121-2 encourent les peines suivantes : 1° L'amende suivant les modalités prévues à l'article 131-38 ; 2° Les peines prévues aux 2°, 4°, 7°, 8° et 9° de l'article 131-39.
Chapitre Ier : Des sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux
LEGIARTI000044389848
2021-12-01
VIGUEUR
LEGIARTI000044389848
220113
JORFTEXT000044387560
LOI n°2021-1539 du 30 novembre 2021 - art. 43
521-1-1
Code pénal
1,091
Est constitutif d'un acte de complicité des sévices graves, actes de cruauté ou atteintes sexuelles sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, prévus au premier alinéa des articles 521-1 et 521-1-1, et est puni des peines prévues aux mêmes articles 521-1 et 521-1-1 le fait d'enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit et sur quelque support que ce soit, des images relatives à la commission des infractions mentionnées au présent alinéa. Est constitutif d'un acte de complicité de mauvais traitements sur un animal et est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe le fait d'enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit et sur quelque support que ce soit, des images relatives à la commission de l'infraction de mauvais traitements précitée. Le fait de diffuser sur internet l'enregistrement de telles images est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. Le présent article n'est pas applicable lorsque l'enregistrement, la détention, la diffusion ou la consultation de ces images vise à apporter une contribution à un débat public d'intérêt général ou à servir de preuve en justice.
Chapitre Ier : Des sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux
LEGIARTI000044389810
2021-12-01
VIGUEUR
LEGIARTI000044389810
225482
JORFTEXT000044387560
LOI n°2021-1539 du 30 novembre 2021 - art. 39
521-1-2
Code pénal
1,092
Le fait de proposer ou de solliciter des actes constitutifs d'atteintes sexuelles sur un animal définies à l'article 521-1-1, par quelque moyen que ce soit, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
Chapitre Ier : Des sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux
LEGIARTI000044389667
2021-12-01
VIGUEUR
LEGIARTI000044389667
236219
JORFTEXT000044387560
LOI n°2021-1539 du 30 novembre 2021 - art. 44
521-1-3
Code pénal
1,093
Le fait de pratiquer des expériences ou recherches scientifiques ou expérimentales sur les animaux sans se conformer aux prescriptions fixées par décret en Conseil d'Etat est puni des peines prévues à l'article 521-1.
Chapitre Ier : Des sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux
LEGIARTI000006418953
1994-07-30
VIGUEUR
LEGIARTI000006418953
257694
JORFTEXT000000549619
Loi n°94-653 du 29 juillet 1994 - art. 9 () JORF 30 juillet 1994
521-2
Code pénal
1,094
Le fait, sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, hors du cadre d'activités légales, est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende. Le présent article n'est pas applicable aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Il n'est pas non plus applicable aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.
Chapitre II : Des atteintes volontaires à la vie d'un animal
LEGIARTI000044389458
2021-12-01
VIGUEUR
LEGIARTI000044389458
1073741823
JORFTEXT000044387560
LOI n°2021-1539 du 30 novembre 2021 - art. 27
522-1
Code pénal
1,095
Les personnes physiques coupables de l'infraction prévue à l'article 522-1 encourent également les peines complémentaires d'interdiction, à titre définitif ou non, de détenir un animal et d'exercer, pour une durée de cinq ans au plus, une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales.
Chapitre II : Des atteintes volontaires à la vie d'un animal
LEGIARTI000044389460
2021-12-01
VIGUEUR
LEGIARTI000044389460
1610612735
JORFTEXT000044387560
LOI n°2021-1539 du 30 novembre 2021 - art. 27
522-2
Code pénal
1,096
Le fait de solliciter, d'accepter ou d'obtenir des relations de nature sexuelle d'une personne qui se livre à la prostitution, y compris de façon occasionnelle, en échange d'une rémunération, d'une promesse de rémunération, de la fourniture d'un avantage en nature ou de la promesse d'un tel avantage est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Les personnes physiques coupables de la contravention prévue au présent article encourent également une ou plusieurs des peines complémentaires mentionnées à l'article 131-16 et au second alinéa de l'article 131-17.
Titre Ier : Du recours à la prostitution
LEGIARTI000032398646
2016-04-14
VIGUEUR
LEGIARTI000032398661
1073741823
JORFTEXT000032396046
LOI n°2016-444 du 13 avril 2016 - art. 20
611-1
Code pénal
1,097
Sous réserve des adaptations prévues au présent titre, les livres Ier à V du présent code sont applicables, dans leur rédaction résultant de la loi n° 2023-1059 du 20 novembre 2023 d'orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027 en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna..
Chapitre Ier : Dispositions générales
LEGIARTI000006418954
2023-11-21
VIGUEUR
LEGIARTI000048447497
42949
JORFTEXT000048430512
LOI n°2023-1059 du 20 novembre 2023 - art. 58 (V)
711-1
Code pénal
1,098
Les livres Ier à V du présent code sont applicables dans les Terres australes et antarctiques françaises.
Chapitre Ier : Dispositions générales
LEGIARTI000006418958
2001-07-13
VIGUEUR
LEGIARTI000006418960
85898
JORFTEXT000000407771
Loi n°2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001
711-2
Code pénal
1,099
En Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna, les sanctions pécuniaires encourues en vertu du présent code sont prononcées en monnaie locale, compte tenu de la contre-valeur dans cette monnaie de l'euro.
Chapitre Ier : Dispositions générales
LEGIARTI000006418961
2016-06-04
VIGUEUR
LEGIARTI000032656371
171796
JORFTEXT000032627231
LOI n°2016-731 du 3 juin 2016 - art. 119
711-3
Code pénal
1,100
Pour l'application du présent code dans les collectivités d'outre-mer et en Nouvelle-Calédonie : 1° Les références au département sont remplacées par la référence à la collectivité ; 2° Les références au préfet et au sous-préfet sont remplacées par la référence au représentant de l'Etat dans la collectivité. En l'absence d'adaptation, les références faites, par des dispositions du présent code applicables dans les collectivités d'outre-mer et en Nouvelle-Calédonie, à des dispositions qui n'y sont pas applicables sont remplacées par les références aux dispositions ayant le même objet applicables localement. Pour l'application du présent code à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Wallis-et-Futuna, les références au tribunal de grande instance sont remplacées par la référence au tribunal de première instance.
Chapitre Ier : Dispositions générales
LEGIARTI000006418965
2016-06-04
VIGUEUR
LEGIARTI000032656362
214745
JORFTEXT000032627231
LOI n°2016-731 du 3 juin 2016 - art. 119
711-4
Code pénal
1,101
Pour son application en Nouvelle-Calédonie, l'article 131-8 est complété par un alinéa ainsi rédigé : “ Peuvent également être habilitées à mettre en œuvre des travaux d'intérêt général les institutions de droit coutumier dont la liste est fixée par voie réglementaire. ”
Chapitre II : Adaptation du livre Ier
LEGIARTI000038272145
2019-03-24
VIGUEUR
LEGIARTI000038272154
21474
JORFTEXT000038261631
LOI n°2019-222 du 23 mars 2019 - art. 71 (V)
712-1 A
Code pénal
1,102
Le dernier alinéa de l'article 131-35 est ainsi rédigé : " La diffusion de la décision est faite par le Journal officiel de la République française, par le Journal officiel du territoire, par une ou plusieurs autres publications de presse, ou par un ou plusieurs services de communication audiovisuelle. Les publications ou les services de communication audiovisuelle chargés de cette diffusion sont désignés par la juridiction. Ils ne peuvent s'opposer à cette diffusion. "
Chapitre II : Adaptation du livre Ier
LEGIARTI000006418968
2001-07-13
VIGUEUR
LEGIARTI000006418971
42949
JORFTEXT000000407771
Loi n°2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001
712-1
Code pénal
1,103
Le 7° de l'article 132-45 est ainsi rédigé : " 7° S'abstenir de conduire certains véhicules terrestres pour la conduite desquels un permis est nécessaire ou de conduire un véhicule qui ne soit pas équipé, par un professionnel agréé ou par construction, d'un dispositif homologué d'antidémarrage par éthylotest électronique. "
Chapitre II : Adaptation du livre Ier
LEGIARTI000006418972
2019-12-26
VIGUEUR
LEGIARTI000039785383
85898
JORFTEXT000039666574
LOI n°2019-1428 du 24 décembre 2019 - art. 98 (V)
712-2
Code pénal
1,104
Les 2° et 3° de l'article 225-3 sont rédigés comme suit : " 2° Aux discriminations fondées sur l'état de santé ou le handicap, lorsqu'elles consistent en un refus d'embauche ou un licenciement fondé sur l'inaptitude médicalement constatée dans le cadre des dispositions relatives à la médecine du travail ou à la fonction publique applicables localement ; " 3° Aux discriminations fondées, en matière d'embauche, sur le sexe lorsque l'appartenance à l'un ou l'autre sexe constitue, conformément aux dispositions applicables localement en matière de droit du travail ou de droit de la fonction publique, la condition déterminante de l'exercice d'un emploi ou d'une activité professionnelle ; ".
Chapitre III : Adaptation du livre II
LEGIARTI000006418984
2001-07-13
VIGUEUR
LEGIARTI000006418986
128847
JORFTEXT000000407771
Loi n°2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001
713-3
Code pénal
1,105
Pour l'application de l'article 226-14 : 1° Au 2°, les mots : " ou de la cellule de recueil, de traitement et d'évaluation des informations préoccupantes relatives aux mineurs en danger ou qui risquent de l'être, mentionnée au deuxième alinéa de l'article L. 226-3 du code de l'action sociale et des familles, " sont supprimés ; 2° Au dernier alinéa, le mot : " civile, " et les mots : " ou disciplinaire " sont supprimés.
Chapitre III : Adaptation du livre II
LEGIARTI000031426276
2015-11-06
VIGUEUR
LEGIARTI000031426283
150321
JORFTEXT000031424650
LOI n°2015-1402 du 5 novembre 2015 - art. 3
713-3-1
Code pénal
1,106
Pour son application en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie, l'article 226-28 est ainsi rédigé : " Art. 226-28.-Le fait de rechercher l'identification par ses empreintes génétiques d'une personne en dehors des cas prévus à l'article 16-11 du code civil est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende. Est puni des mêmes peines le fait de divulguer des informations relatives à l'identification d'une personne par ses empreintes génétiques ou de procéder à l'identification d'une personne par ses empreintes génétiques sans être titulaire de l'agrément prévu par la réglementation localement applicable. "
Chapitre III : Adaptation du livre II
LEGIARTI000023713367
2011-03-15
VIGUEUR
LEGIARTI000023713440
171796
JORFTEXT000023707312
LOI n°2011-267 du 14 mars 2011 - art. 135
713-4
Code pénal
1,107
Pour son application à Wallis-et-Futuna et dans les Terres australes et antarctiques françaises, l'article 226-28 est ainsi rédigé : " Art. 226-28.-Le fait de rechercher l'identification par ses empreintes génétiques d'une personne en dehors des cas prévus à l'article 16-11 du code civil est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende. Est puni des mêmes peines le fait de divulguer des informations relatives à l'identification d'une personne par ses empreintes génétiques ou de procéder à l'identification d'une personne par ses empreintes génétiques sans être titulaire de l'agrément prévu à l'article L. 1131-3 du code de la santé publique. "
Chapitre III : Adaptation du livre II
LEGIARTI000023713370
2011-03-15
VIGUEUR
LEGIARTI000023713442
193270
JORFTEXT000023707312
LOI n°2011-267 du 14 mars 2011 - art. 135
713-5
Code pénal
1,108
Les quatre premiers alinéas de l'article 322-3-1 sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé : " La destruction, la dégradation ou la détérioration est punie d'une peine de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 € d'amende lorsqu'elle porte sur un immeuble ou un objet mobilier classé, inscrit ou protégé en vertu de la réglementation applicable localement, une découverte archéologique faite au cours de fouilles ou fortuitement, un terrain contenant des vestiges archéologiques ou un objet conservé ou déposé dans des musées, bibliothèques ou archives appartenant à une personne publique, chargée d'un service public ou reconnue d'utilité publique. "
Chapitre IV : Adaptation du livre III
LEGIARTI000006418999
2008-07-16
VIGUEUR
LEGIARTI000019203058
42949
JORFTEXT000019198529
LOI n°2008-696 du 15 juillet 2008 - art. 34
714-1
Code pénal
1,109
Le 3° de l'article 421-1 est rédigé comme suit : " 3° La fabrication ou la détention de machines, engins meurtriers ou explosifs définies à l'article 3 de la loi du 19 juin 1871 qui abroge le décret du 4 septembre 1870 sur la fabrication des armes de guerre : " – la production, la vente, l'importation ou l'exportation de substances explosives en infraction à la réglementation applicable localement ; " – l'acquisition, la détention, le transport ou le port illégitimes de substances explosives ou d'engins fabriqués à l'aide desdites substances en infraction à la réglementation applicable localement ; " – la détention, le port ou le transport d'armes et de munitions en infraction à la réglementation applicable localement ; " – les infractions définies aux articles L. 2341-1 et L. 2341-4 du code de la défense. "
Chapitre V : Adaptation du livre IV
LEGIARTI000006419002
2001-07-13
VIGUEUR
LEGIARTI000006419004
42949
JORFTEXT000000407771
Loi n°2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001
715-1
Code pénal
1,110
Le deuxième alinéa de l'article 432-9 est rédigé comme suit : " Est puni des mêmes peines le fait, par une personne visée à l'alinéa précédent ou un agent d'un exploitant de réseau de télécommunications autorisé en vertu de la réglementation applicable localement en matière de postes et télécommunications ou d'un fournisseur de services de télécommunications, agissant dans l'exercice de ses fonctions, d'ordonner, de commettre ou de faciliter, hors les cas prévus par la loi, l'interception ou le détournement des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie des télécommunications, l'utilisation ou la divulgation de leur contenu. "
Chapitre V : Adaptation du livre IV
LEGIARTI000006419005
2001-07-13
VIGUEUR
LEGIARTI000006419007
85898
JORFTEXT000000407771
Loi n°2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001
715-2
Code pénal
1,111
Le dernier alinéa de l'article 432-12 est rédigé comme suit : " Pour l'application des trois alinéas qui précèdent, la commune est représentée dans les conditions prévues par l'article L. 122-12 du code des communes tel qu'il a été rendu applicable localement et le maire, l'adjoint ou le conseiller municipal intéressé doit s'abstenir de participer à la délibération du conseil municipal relative à la conclusion ou à l'approbation du contrat. En outre, par dérogation au deuxième alinéa de l'article L. 121-15 du code des communes tel qu'il a été rendu applicable localement, le conseil municipal ne peut décider de se réunir à huis clos. "
Chapitre V : Adaptation du livre IV
LEGIARTI000006419008
2001-07-13
VIGUEUR
LEGIARTI000006419010
128847
JORFTEXT000000407771
Loi n°2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001
715-3
Code pénal
1,112
Le quatrième alinéa de l'article 432-13 est rédigé comme suit : " Ces dispositions sont applicables aux agents des établissements publics, des entreprises nationalisées, des sociétés d'économie mixte dans lesquelles l'Etat ou les collectivités publiques détiennent directement ou indirectement plus de 50 % du capital et des exploitants publics intervenant dans le fonctionnement du service public de la poste et des télécommunications. "
Chapitre V : Adaptation du livre IV
LEGIARTI000006419012
2001-07-13
VIGUEUR
LEGIARTI000006419014
171796
JORFTEXT000000407771
Loi n°2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001
715-4
Code pénal
1,113
L'article 443-3 est rédigé comme suit : " Art. 443-3.-Sont punis d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende, la fabrication, la vente, le transport ou la distribution de tous objets, imprimés ou formules qui présentent, avec les titres ou autres valeurs fiduciaires émises par l'Etat, les collectivités locales, les établissements publics ou les exploitants publics intervenant dans le fonctionnement du service public de la poste et des télécommunications, une ressemblance de nature à faciliter l'acceptation desdits objets, imprimés ou formules au lieu et place des valeurs imitées. "
Chapitre V : Adaptation du livre IV
LEGIARTI000006419015
2000-09-22
VIGUEUR
LEGIARTI000006419018
214745
JORFTEXT000000219672
Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
715-5
Code pénal
1,114
L'article 521-2 est ainsi rédigé : " Art. 521-2.-Le fait de pratiquer des expériences ou recherches scientifiques ou expérimentales sur les animaux sans se conformer aux prescriptions applicables localement est puni des peines prévues à l'article 521-1. "
Chapitre VI : Adaptation du livre V
LEGIARTI000006419084
2001-07-13
VIGUEUR
LEGIARTI000006419086
1245521
JORFTEXT000000407771
Loi n°2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001
716-16
Code pénal
1,115
Le fait, en diffusant, par quelque moyen que ce soit, des informations mensongères ou calomnieuses, en jetant sur le marché des offres destinées à troubler les cours ou des sur-offres faites au prix demandé par les vendeurs, ou en utilisant tout autre moyen frauduleux, d'opérer ou de tenter d'opérer la hausse ou la baisse artificielle du prix de biens ou de services ou d'effets publics ou privés est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. Lorsque la hausse ou la baisse arificielle des prix concerne des produits alimentaires, la peine est portée à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes : 1° L'interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l'article 131-26 ; 2° L'affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l'article 131-35.
Chapitre VII : Dispositions diverses
LEGIARTI000006419092
2000-09-22
VIGUEUR
LEGIARTI000006419095
171796
JORFTEXT000000219672
Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
717-2
Code pénal
1,116
Les personnes morales déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l'article 121-2, des infractions définies aux deux premiers alinéas de l'article 717-2 encourent, outre l'amende suivant les modalités prévues par l'article 131-38, les peines prévues par les 2° à 6° et 9° de l'article 131-39. L'interdiction mentionnée au 2° de l'article 131-39 porte sur l'activité dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise.
Chapitre VII : Dispositions diverses
LEGIARTI000006419096
2009-05-13
VIGUEUR
LEGIARTI000020630699
214745
JORFTEXT000020604162
LOI n°2009-526 du 12 mai 2009 - art. 124
717-3
Code pénal
1,117
Pour l'application des livres Ier à V du présent code dans le Département de Mayotte, il est tenu compte des adaptations prévues par le présent titre.
Chapitre Ier : Dispositions générales
LEGIARTI000006419099
2011-03-30
VIGUEUR
LEGIARTI000023785579
42949
JORFTEXT000023781468
Ordonnance n°2011-337 du 29 mars 2011 - art. 3
721-1
Code pénal
1,118
Pour l'application du présent code dans le Département de Mayotte, les références à des dispositions qui n'y sont pas applicables sont remplacées par les références aux dispositions ayant le même objet applicables localement.
Chapitre Ier : Dispositions générales
LEGIARTI000006419102
2011-03-30
VIGUEUR
LEGIARTI000023785576
85898
JORFTEXT000023781468
Ordonnance n°2011-337 du 29 mars 2011 - art. 3
721-2
Code pénal
1,119
Le 7° de l'article 132-45 est ainsi rédigé : " 7° S'abstenir de conduire certains véhicules terrestres pour la conduite desquels un permis est nécessaire. "
Chapitre II : Adaptation du livre Ier.
LEGIARTI000006419105
2001-07-13
VIGUEUR
LEGIARTI000006419108
42949
JORFTEXT000000407771
Loi n°2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001
722-1
Code pénal
1,120
Le premier alinéa de l'article 223-8 est rédigé comme suit : " Le fait de pratiquer ou de faire pratiquer sur une personne une recherche impliquant la personne humaine sans avoir recueilli le consentement libre, éclairé et exprès de l'intéressé, des titulaires de l'autorité parentale ou du tuteur est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. "
Chapitre III : Adaptation du livre II
LEGIARTI000006419111
2012-03-06
VIGUEUR
LEGIARTI000027347288
85898
JORFTEXT000025441587
LOI n°2012-300 du 5 mars 2012 - art. 1 (V)
723-1
Code pénal
1,121
Les 2° et 3° de l'article 225-3 sont rédigés comme suit : " 2° Aux discriminations fondées sur l'état de santé ou le handicap, lorsqu'elles consistent en un refus d'embauche ou un licenciement fondé sur l'inaptitude médicalement constatée dans le cadre des dispositions relatives à la médecine du travail ou à la fonction publique applicables localement ; " 3° Aux discriminations fondées, en matière d'embauche, sur le sexe lorsque l'appartenance à l'un ou l'autre sexe constitue, conformément aux dispositions applicables localement en matière de droit du travail ou de droit de la fonction publique, la condition déterminante de l'exercice d'un emploi ou d'une activité professionnelle ; ".
Chapitre III : Adaptation du livre II
LEGIARTI000006419118
2001-07-13
VIGUEUR
LEGIARTI000006419120
171796
JORFTEXT000000407771
Loi n°2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001
723-3
Code pénal
1,122
L'article 226-25 est rédigé comme suit : " Art. 226-25.-I.-Le fait de procéder à l'étude des caractéristiques génétiques d'une personne à des fins médicales sans avoir préalablement recueilli son consentement par écrit est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. " Les dispositions de l'alinéa précédent ne sont pas applicables : " 1° Lorsque l'étude est réalisée dans le cadre d'une procédure judiciaire ; " 2° Ou lorsque, à titre exceptionnel, dans l'intérêt de la personne et le respect de sa confiance, le consentement de celle-ci n'est pas recueilli. " “ II.-Le fait de procéder à l'examen des caractéristiques génétiques d'une personne à des fins de lutte contre le dopage sans l'en avoir préalablement informée est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.”
Chapitre III : Adaptation du livre II
LEGIARTI000006419121
2023-05-20
VIGUEUR
LEGIARTI000047569518
257694
JORFTEXT000047561974
LOI n°2023-380 du 19 mai 2023 - art. 29 (V)
723-4
Code pénal
1,123
L'article 226-27 est ainsi rédigé : " Art. 226-27.-Le fait de procéder, sans avoir recueilli le consentement de la personne dans les conditions prévues par l'article 16-11 du code civil, à son identification par ses empreintes génétiques à des fins médicales ou de recherche scientifique ou au prélèvement de ses traces biologiques à titre d'ascendant, descendant ou collatéral aux fins de l'établissement, par ses empreintes génétiques, de l'identité d'une personne mentionnée au 3° du même article, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende. L'alinéa précédent n'est pas applicable : 1° Lorsque l'étude est réalisée dans le cadre d'une procédure judiciaire ; 2° Ou lorsque, à titre exceptionnel, dans l'intérêt de la personne et le respect de sa confiance, le consentement de celle-ci n'est pas recueilli. "
Chapitre III : Adaptation du livre II
LEGIARTI000006419125
2011-03-15
VIGUEUR
LEGIARTI000023717247
343592
JORFTEXT000023707312
LOI n°2011-267 du 14 mars 2011 - art. 135
723-5
Code pénal
1,124
L'article 226-28 est ainsi rédigé : " Art. 226-28.-Le fait de rechercher l'identification par ses empreintes génétiques d'une personne en dehors des cas prévus à l'article 16-11 du code civil est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende. Est puni des mêmes peines le fait de divulguer des informations relatives à l'identification d'une personne par ses empreintes génétiques ou de procéder à l'identification d'une personne par ses empreintes génétiques sans être titulaire de l'agrément prévu à l'article L. 1131-3 du code de la santé publique. "
Chapitre III : Adaptation du livre II
LEGIARTI000006419129
2011-03-15
VIGUEUR
LEGIARTI000023717244
386541
JORFTEXT000023707312
LOI n°2011-267 du 14 mars 2011 - art. 135
723-6
Code pénal
1,125