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<p align="justify">- M. Cédric GUILLERAY, chargé de mission au SAFSL (Bureau de la synthèse budgétaire).</p>
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<p align="left"><strong>Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises (DGPE)</strong></p>
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<p align="justify">- Mme Catherine GESLAIN-LANÉELLE, directrice générale.</p>
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<h2><a name="_Toc499832729"></a><a name="_Toc499832787"></a><a name="toc186"></a> ANNEXES</h2>
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<h3> <a name="_Toc497733956"></a><a name="_Toc497734025"></a><a name="_Toc497734112"></a><a name="_Toc497734473"></a><a name="_Toc497812476"></a><a name="_Toc497822490"></a><a name="_Toc497822545"></a><a name="_Toc497822600"></a><a name="_Toc497831068"></a><a name="_Toc497831236"></a><a name="_Toc497835247"></a><a name="_Toc499047047"></a><a name="_Toc499047104"></a><a name="_Toc499047161"></a><a name="_Toc499047218"></a><a name="_Toc499047458"></a><a name="_Toc499047515"></a><a name="_Toc499047587"></a><a name="_Toc499128240"></a><a name="_Toc499832730"></a><a name="_Toc499832788"></a><a name="toc187"></a><a name="toc188"></a><a name="toc189"></a><a name="toc190"></a>I. ANNEXE N° 1. LES FILIÈRES AGRICOLES EN 2016 ET APERÇUS POUR 2017</h3>
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<div align="center"><center><table border="1"><tbody><tr><td class="wborder"> <p align="justify"><strong>I - Secteurs de l'élevage (lait et viande)</strong></p> <p align="justify">Dans la filière du lait de vache les années 2015 et 2016 ont été marquées par des prix bas ayant entraîné d'importantes difficultés économiques pour les éleveurs. En France, le prix moyen du lait standard 38/32 se situait en 2016 à 294 euros/1000 l contre 316 euros/1000 l en 2015 et 364 euros/1000 l en 2014. Les éleveurs ont par ailleurs dû faire face en 2016 à une mauvaise année fourragère qui a fait chuter la collecte en fin d'année - sans toutefois entraîner une décapitalisation massive du cheptel. </p> <p align="justify">Le début de l'année 2017 a vu se poursuivre le ralentissement de la collecte européenne qui a permis un certain rééquilibrage de l'offre et de la demande de produits laitiers. Cela a entraîné un redressement sensible des cours des produits laitiers industriels mais avec une situation très contrastée entre le marché de la matière grasse et celui de la protéine laitière. En effet, le prix du beurre a flambé, le cours de la poudre de lait écrémé, à l'inverse, restant à un niveau bas proche du prix d'intervention, en raison de l'importance des stocks publics qui pèsent sur le marché. Il avait atteint un creux historique à l'été 2016.</p> <p align="justify">Dans ce contexte, le prix moyen du lait standard 38/32 a commencé une lente reprise à partir du mois d'août 2016 et se situait en juin 2017 à 324 euros/1000 l (contre 285 euros/1000 l en juillet 2016). </p> <p align="justify">Cette hausse du prix du lait n'a pas été suffisante pour rétablir le revenu des éleveurs compte tenu de la forte diminution du volume produit sur l'année 2016 et des difficultés de trésorerie cumulées en 2015 et 2016.</p> <p align="justify">Dans la filière laitière biologique, la hausse du nombre d'exploitations et du cheptel laitier certifiés bio se poursuit. En 2016, on dénombrait 3 054 exploitations détenant des vaches laitières bio, soit 11 % de plus qu'en 2015. Le nombre d'animaux a quant à lui progressé de 15 %<sup>.</sup> Selon une estimation, le prix moyen du lait bio a augmenté de 18 euros/1000 l en 2016 pour atteindre 462 euros/1000 l, soit un niveau de prix supérieur de 57 % au prix du lait traditionnel. Cette hausse régulière depuis 2013 traduit la pénurie relative de lait bio face à une demande croissante et la déconnexion entre ce marché et celui, excédentaire, du lait conventionnel.</p> <p align="justify">Dans la filière laitière caprine, le marché a été relativement bien orienté en 2016 avec des ventes de fromages de chèvre dynamiques tirées par une demande intérieure soutenue. Dans ce contexte, la reprise modérée de la collecte après trois années de stagnation, n'a pas été suffisante pour répondre aux besoins des industriels et la hausse des importations de produits de report s'est poursuivie en 2016. Compte tenu de la pyramide des âges des éleveurs, les cessations d'activité restent encore nombreuses malgré la hausse du prix du lait et la baisse des coûts de production. Les installations ne permettent pas encore d'inverser cette dynamique. </p> <p align="justify">Dans la filière du lait de brebis, au cours de la campagne 2016 (nov. 2015 à oct. 2016), la collecte française de lait de brebis a fortement augmenté (+ 6% par rapport à la campagne 2015).</p> <p align="justify"><u>Dans le secteur du porc</u>, la production française a augmenté très légèrement en 2016 (+ 1 %) pour s'établir autour de 2,25 milliards de téc (tonnes équivalent carcasse). Cette évolution est similaire à celle constatée dans la quasi-totalité des principaux pays producteurs européens, à l'exception de la Belgique et du Danemark.</p> <p align="justify">En 2016, au niveau économique, les producteurs ont bénéficié d'une situation favorable avec, d'une part, une baisse des prix de l'aliment (- 5 % par rapport à 2015 et - 13 % par rapport aux coûts moyens 2011-2015) et, d'autre part, une forte hausse du cours du porc à partir du mois de juin.</p> <p align="justify">On relève par ailleurs des évolutions significatives avec :</p> <p align="justify">- d'une part, une franche hausse des exportations de viandes fraîches et congelées à destination des pays tiers (+ 42 000 téc sur un an, notamment grâce un doublement en un an des exportations vers la Chine, qui devient ainsi le premier client de la France devant l'Italie). Cette hausse compense la diminution importante des exportations à destination de l'Union européenne (- 34 000 téc, notamment vers l'Espagne, l'Italie et l'Allemagne) et la fermeture du marché russe qui a perduré en 2016. En contrepartie, la production française est dans une situation de dépendance plus forte à la demande chinoise ;</p> <p align="justify">- d'autre part, la légère baisse de la consommation de viande porcine (- 1 % en 2016) qui concerne la viande fraîche et le jambon et qui s'accompagne d'une baisse des importations françaises (diminution qui s'amplifie : - 6,5 % en 2016 contre - 3 % en 2015).</p> <p align="justify">Une tendance moins favorable semble s'être amorcée depuis le début 2017, les exportations françaises s'inscrivant en retrait, du fait notamment de la contraction de la demande chinoise. De fait, la production amorce une diminution. Toutefois, les prix du porc charcutier poursuivent cependant leur embellie et ceux de l'aliment continuent de baisser, ce qui conforte la situation économique des éleveurs.</p> <p align="justify"><u>Dans le secteur de la viande bovine</u>, l'année a été marquée par les conséquences économiques de la crise laitière : la baisse des prix dans le secteur laitier a incité les éleveurs laitiers à faire abattre une partie de leurs animaux. Cela explique une partie de la hausse des abattages réalisés en 2016 (+ 2,9 % du nombre de vaches abattues mais -3,4 % pour les bovins mâles abattus, et stabilité pour les veaux) et cela a impliqué un décrochage des cours en 2016, qui ont été tirés par le prix des vaches laitières. Ils ont évolué en moyenne 6 à 7 % plus bas qu'en 2015 sur les dix premiers mois de l'année. En 2017, les cours semblent renouer avec un niveau proche de ceux constatés avant la crise.</p> <p align="justify">En parallèle, le secteur a souffert en 2016 : </p> <p align="justify">- d'un repli des échanges de bovins vivants finis qui aboutit toutefois à une augmentation de l'excédent commercial (+43 221 têtes, + 12 183 en téc) et d'une perturbation du marché des bovins maigres par les suites de la détection fin 2015 de foyers de fièvre catarrhale ovine (FCO). Les exportations de broutards légers ont reculé de 18 % en 2016 par rapport à 2015 et celles de broutards lourds, après une forte chute fin 2015, se sont rétablies et ont progressé de 12 %. Si le marché turc a été fermé pour les bovins maigres français, le marché italien a accru sa demande ;</p> <p align="justify">- d'une contraction de la consommation de viande bovine de 0,6 % en 2016, qui est plus accentuée pour la viande de veau que pour la viande de gros bovins. Cette contraction va de pair avec une baisse des importations (- 7 % en volume et - 8 % en valeur) qui permet néanmoins de réduire le déficit du commerce extérieur de viande bovine.</p> <p align="justify"><u>Dans le secteur de la viande ovine</u>, la production française enregistre une progression conséquente de + 3 % (+ 3,3 % en têtes et + 3,2 % en poids, pour s'établir respectivement à 4,5 millions de têtes et 83 000 téc). La même progression est constatée pour les abattages d'agneaux (3,7 millions de têtes, soit +2,7 % par rapport à 2015) et d'ovins adultes (0,6 million de têtes, soit + 1,4 %). Cette évolution est encourageante mais ne résorbe pas la baisse tendancielle observée depuis 2000 dans la production totale : - 25 % en têtes et - 22 % en poids.</p> <p align="justify">La consommation de viande ovine continue sa baisse : elle atteint 2,7 kg par habitant (contre 2,8 kg en 2015 et 4,9 kg en 2000).</p> <p align="justify">Les cours de l'agneau ont légèrement diminué en 2016 : ils s'établissent à 6,21 euros/kg en moyenne sur l'année, soit 1,6 % en-dessous du niveau de 2015. L'année 2017 a commencé avec un cours en net repli mais une augmentation notable a été amorcée au mois de juin 2017.</p> <p align="justify"><u>Dans le secteur de l'aviculture</u>, l'année 2016 aura été marquée par l'épisode d'influenza aviaire H5N1 qui a sévi dans le Sud-Ouest du pays, et qui a particulièrement impacté la filière des palmipèdes gras. Ainsi, la filière foie gras en connu en 2016 une baisse de la production de 28 % par rapport à 2015, un solde commercial déficitaire en volume (-730 t) et en forte réduction en valeur (+ 22,6 millions d'euros contre + 56,7 millions d'euros en 2015). </p> <p align="justify">Si la filière palmipède gras a pu recommencer sa production dans le Sud-Ouest au printemps 2016, elle a de nouveau été touchée en début d'année 2017, pour la seconde année consécutive, par un épisode d'influenza aviaire H5N8. La majeure partie de la filière des palmipèdes gras, ainsi que la filière avicole du Sud-Ouest, a subi pendant plusieurs mois de nouvelles mesures de restriction sanitaires qui impacteront à nouveau négativement l'économie des filières avicoles en 2017. </p> <p align="justify">Dans les autres sections de la filière avicole, l'année 2016 s'est caractérisée par :</p> <p align="justify">- pour la filière volaille, une consommation dynamique en France (+ 4,4 % en 2016), couverte par l'augmentation des importations, induisant une dégradation du solde du commerce extérieur de viande de volailles, devenu cette année déficitaire en volume (-54 000 tonnes) et en valeur (- 139 millions d'euros). En parallèle, la production a diminué et une nette baisse des exportations de poulets a été constatée par rapport à 2015 (- 10 %), qui résulte de la fermeture de marchés pays tiers à la suite de la grippe aviaire et de la poursuite des pertes de parts de marchés des opérateurs français face à leurs concurrents brésiliens sur le marché du « poulet grand-export » au Moyen-Orient ;</p> <p align="justify">- pour la filière oeuf, un léger recul de la production de 2,3 % par rapport à 2015 (elle atteint ainsi près de 14,3 milliards d'oeufs de consommation). Dans le même temps, les prix ont reculé d'environ 7,2 % par rapport à 2015 (année particulière en raison de l'épisode d'influenza aviaire aux États-Unis qui avait profité à la filière européenne) mais restent supérieurs aux prix constatés en 2013 et 2014. Sur l'année civile, les exportations ont progressé moins rapidement (+ 1,5 %) que les importations (+ 10,3 %) ; la balance commerciale reste ainsi tout juste bénéficiaire en volume (+ 1 040 t). Au niveau de la consommation, la demande des consommateurs continuent à s'orienter vers des oeufs issus de modes de production « alternatifs » (et en particulier plein-air) ;</p> <p align="justify">Depuis le mois d'août 2017, la filière pondeuse est affectée par le scandale européen de la contamination d'élevages au Fipronil. Bien qu'à ce jour un seul élevage utilisant ce produit ait été identifié sur le territoire national, la France est concernée par cette crise en raison de l'importation d'oeufs contaminés en provenance des Pays-Bas ou de Belgique, en général utilisés pour la fabrication d'ovoproduits. Il est encore trop tôt pour évaluer les conséquences économiques de cette crise sanitaire sur la filière, notamment les éventuels impacts sur la consommation d'oeufs. À ce stade, on constate toutefois une progression du prix des oeufs français depuis le début du mois de septembre 2017. Cette hausse pourrait être due à l'abattage de cheptels aux Pays-Bas et en Belgique, à l'origine d'une contraction de l'offre européenne, et à la recherche d'oeufs français par les opérateurs de l'aval. Par ailleurs, cette crise pourrait accélérer le mouvement d'orientation de la demande vers des oeufs issus de poules élevées en plein air et en agriculture biologique ;</p> <p align="justify">- pour la filière cunicole, des difficultés importantes liées notamment à la baisse continue et marquée de la consommation de la viande de lapin par les ménages français.</p> <p align="justify"><strong>II - Secteurs des productions végétales</strong></p> <p align="justify"><u>Viticulture</u></p> <p align="justify">En 2016, la production commercialisable de vins s'est établie à 44,2 Mhl. Par catégorie de produit, elle se répartit comme suit :</p> <p align="justify">- 20,9 Mhl de vins d'appellation d'origine protégée ;</p> <p align="justify">- 12,8 Mhl de vins avec indication géographique protégée ;</p> <p align="justify">- 3,9 Mhl d'autres vins ;</p> <p align="justify">- 7,7 Mhl destinées à la production d'eaux-de-vie (dont Cognac et Armagnac).</p> <p align="justify">Sur les dix premiers mois de la campagne 2016-2017 :</p> <p align="justify">- les VSIG de France connaissent un recul des transactions en volume qui s'élèvent à 1,7 Mhl (- 11 %) avec des cours orientés à la baisse (rouges, blancs et rosés - avec ou sans mention du cépage) ;</p> <p align="justify">- pour les vins IGP, la tendance est donnée par les vins avec mention du cépage, qui représentent 75 % des volumes totaux. Le niveau de transaction en baisse de 10 % par apport à la campagne précédente s'élève à 6,8 Mhl. Les cours accusent une baisse modérée quel que soit le type de vin considéré ;</p> <p align="justify">- les volumes de transactions des vins à AOP sont en hausse pour les vins rosés mais en baisse pour les vins blancs et les vins rouge (exception faite du Sud-Ouest, Bordeaux y compris). Les cours sont orientés à la hausse de manière générale.</p> <p align="justify"><u>2 - Commerce extérieur 2016-2017</u></p> <p align="justify">Sur les dix premiers mois de la campagne 2016-2017, les exportations françaises de vins augmentent légèrement en volume (+2,7 %) et plus franchement en valeur (+ 6,7 %). Les volumes exportés atteignent ainsi 11,83 millions d'hectolitres pour un chiffre d'affaires correspondant de 7,28 milliards d'euros soit un niveau record pour la période. Les deux tendances opposées observées depuis plusieurs années persistent avec d'une part, la baisse des exportations vers l'Union européenne (- 3 %) notamment vers le Royaume-Uni (- 9 %) et des exportations qui continuent d'augmenter vers les pays tiers, en particulier la Chine (+ 19 %) et les États-Unis (+ 16 %) qui constituent le premier marché en valeur. </p> <p align="justify">Les importations françaises de vins ont baissé par rapport à 2015-2016 (- 3,3 %), après deux années déjà marquées par de fortes hausses des volumes importés (+ 19 % en 2014/2015 et + 12 % en 2015/2016). Ces importations sont constituées en majorité de vin en vrac sans indication géographique. En valeur, les importations françaises, qui atteignent 575 millions d'euros, affichent une hausse de 2,1 % par rapport à la même période. La part de l'Espagne dans les importations de vins françaises reste élevée et représente 70 % contre 74 % pour la même période 2015/2016.</p> <p align="justify"><u>3 - La production - récolte 2017</u></p> <p align="justify">Les conditions climatiques ont été particulièrement difficiles en 2017 : des épisodes de gelées tardives au printemps ont touché la quasi-totalité des vignobles du pays et occasionné des dégâts importants sur les bourgeons, voire les ceps eux-mêmes, puis des orages de grêle ont touché certains bassins, enfin, la sécheresse des mois d'été a occasionnée un déficit hydrique marqué dans plusieurs régions.</p> <p align="justify">Les premières prévisions montrent que ces incidents climatiques pourraient affecter la récolte viticole française, qui pourrait se situer aux alentours de 37 à 38 millions d'hectolitres, soit un niveau inférieur de 17 % à la récolte 2016 et de 16 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les vignobles d'Alsace, de Bordeaux, des Charentes (Cognac) et du Jura accuseraient des baisses de production particulièrement marquées (30 %, 51 %, 30 %, 57 % respectivement), tandis que la production en Val de Loire et en Bourgogne connaîtrait une augmentation par rapport à 2016 (7 % et 14 %). Cette estimation de récolte devra néanmoins être confirmée compte tenu des situations très hétérogènes au sein des vignobles et des effets de la sécheresse de cet été qui rendent difficile l'obtention d'estimations précises.</p> <p align="justify">L'état sanitaire du vignoble est globalement satisfaisant et les vignes présentent une avance du cycle phénologique de 10 à 20 jours selon les vignobles.</p> <p align="justify">Les estimations pour la récolte 2017 se répartissent comme suit :</p> <p align="justify">- 17,8 Mhl de vins d'appellation d'origine protégée (-15 %par rapport à 2016) ;</p> <p align="justify">- 12,0 Mhl de vins avec indication géographique protégée (-6 %) ;</p> <p align="justify">- 2,4 Mhl d'autres vins (dont les dépassements des rendements autorisés en appellation et les vins sans indication géographique) (-39 %) ;</p> <p align="justify">- 5,4 Mhl destinées à la production d'eaux-de-vie dont Cognac et Armagnac (-31 %).</p> <p align="justify"><u>Grandes cultures</u></p> <p align="justify">S'agissant des céréales, sur le marché mondial, les deux dernières campagnes se caractérisent par une abondance de l'offre en céréales qui explique une tendance baissière des prix mondiaux, en dehors des pics induits par des accidents climatiques ponctuels.</p> <p align="justify">Au niveau européen, la récolte de céréales a fortement chuté en 2016/17 avec pour conséquence un recul des origines européennes à l'exportation, alors même que la demande mondiale, notamment pour l'alimentation animale, apparaît soutenue.</p> <p align="justify">En 2016/17, la récolte française en céréales a été particulièrement affectée par les conditions climatiques défavorables du printemps 2016. Ainsi, la production 2016 de céréales s'est établie à 54 millions de tonnes (Mt), soit - 21 % par rapport à la moyenne 2011-2015. La production de blé tendre a connu une chute encore plus forte à près de - 24 % (27 Mt) du fait d'une diminution des rendements de l'ordre de - 27 % à 54 quintaux/hectare.</p> <p align="justify"><em>Source : réponse au questionnaire des rapporteurs spéciaux</em></p> </td></tr></tbody></table></center></div>
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<p align="justify">Le secteur agricole, comme les autres secteurs de l'économie, se voit appliquer des <strong>dispositifs généraux d'exonération de cotisations sociales patronales</strong>, qui ont été renforcés dans le cadre du « Pacte de responsabilité et de solidarité ». En outre, les employeurs agricoles bénéficient de <strong>dispositifs d'exonération spécifiques à l'agriculture</strong> qui soutiennent l'emploi des filières agricoles. </p>
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<p align="justify">Ce soutien concerne particulièrement les activités fortement utilisatrices de main d'oeuvre saisonnière telles que la viticulture, l'arboriculture et l'horticulture.</p>
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<p align="justify">Pour venir en aide aux agriculteurs touchés par des crises <strong>des mesures de réduction des cotisations personnelles</strong> ont été mises en oeuvre fin 2015 et début 2016 pour l'ensemble des agriculteurs.</p>
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<p align="justify">Enfin, <strong>en vue de favoriser l'installation de jeunes chefs d'exploitation ou d'entreprise agricole, ceux-ci bénéficient du dispositif de droit commun</strong> qui consiste en <strong>l'exonération partielle et dégressive des cotisations sociales pendant cinq ans</strong>.</p>
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<div align="center"><center><table border="1"><tbody><tr><td class="wborder"> <p align="center"><strong>Aperçus des avantages sociaux au bénéfice<br/>de l'agriculture</strong></p> <p align="justify"><strong>I. Dispositifs généraux d'allégement de cotisations sociales</strong></p> <p align="justify">Le secteur agricole bénéficie des mesures générales d'allégement de charges sociales. La compensation financière de ces exonérations n'est pas assurée par le budget du ministère de l'agriculture, mais par des affectations de taxes aux régimes de sécurité sociale.</p> <p align="justify">Ces allègements datent de 2003 avec la mise en oeuvre de la réduction dite « Fillon ». Ils ont été renforcés par le pacte de responsabilité et de solidarité qui comprend une série de mesures, notamment :</p> <p align="justify">- une réduction du taux de la cotisation famille de 1,8 point pour les salaires compris jusqu'à 1,6 SMIC à effet 2015, puis pour les salaires jusqu'à 3,5 SMIC à compter du 1<sup>er</sup> avril 2016 ;</p> <p align="justify">- un <strong>renforcement des allégements généraux sur les bas salaires, depuis le 1<sup>er</sup> janvier 2015, par une exonération totale des cotisations patronales de sécurité sociale (hors chômage) au niveau du SMIC, puis dégressive jusqu'à 1,6 SMIC.</strong></p> <p align="justify"><strong>Ces allègements sont estimés à 1 339 millions d'euros en 2018 contre 1 314 millions d'euros en 2017 (+1,9 %).</strong></p> <p align="justify"><strong>II. Dispositif spécifique d'exonérations de cotisations patronales pour l'emploi de travailleurs occasionnels et de demandeurs d'emploi (TO-DE) en agriculture</strong></p> <p align="justify">2.1 - Historique du dispositif</p> <p align="justify">L'exonération en faveur des travailleurs saisonniers est un dispositif qui date de 1985 et qui a été modifié à multiples reprises. Avant 2010, le dispositif était caractérisé par des taux réduits de cotisations différenciés par filière.</p> <p align="justify">Les dernières réformes de ce dispositif sont :</p> <p align="justify">- la réforme de 2010 qui a mis en place une mesure d'exonération dégressive, applicable à l'ensemble du secteur de la production agricole. Le dispositif en vigueur jusqu'à fin 2012 exonérait intégralement les cotisations des salaires bruts allant jusqu'à 2,5 SMIC, l'exonération était ensuite dégressive jusqu'à 3 SMIC. La rénovation du dispositif s'est accompagnée, par ailleurs, d'une mise en conformité des modalités de compensation financière par l'État du dispositif avec le droit commun des mesures d'exonérations ciblées, lequel prévoit une compensation intégrale par crédits budgétaires ministériels;</p> <p align="justify">- la réforme de 2013 qui a supprimé l'exonération de la cotisation accidents du travail et ciblé le dispositif sur les bas salaires en modifiant le point de sortie du dispositif et la pente de dégressivité : les exonérations sont centrées sur les salaires n'excédant pas 1,5 SMIC ; l'exonération est entière pour les rémunérations allant jusqu'à 1,25 SMIC, puis dégressive au-delà ;</p> <p align="justify">- enfin, la loi de finances pour 2015 a exclu les entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers (ETARF) du champ d'application du dispositif d'exonération. Cette exclusion a été motivée par la compensation offerte par le CICE dont bénéficient les ETARF depuis 2013 pour 39 millions d'euros, et par les mesures générales d'allégement de charges sociales renforcées par le Pacte de responsabilité et de solidarité, dont elles bénéficient depuis 2015 pour 13 millions d'euros.</p> <p align="justify">2.3 - Évaluation du coût des exonérations de charges patronales en faveur de l'emploi de travailleurs saisonniers. Les données qui suivent sont présentées en année de facturation et non en année civile (l'année 2016 de facturation correspond aux périodes d'activité du dernier trimestre 2015 et des 3 premiers trimestres 2016).</p> <p align="justify">En 2016, 71 300 établissements ont eu recours à 904 000 contrats TO-DE pour 148 millions d'heures et une masse salariale de 1,6 milliard d'euros. </p> <p align="justify">90 % des contrats saisonniers concernent les filières « viticulture », « arboriculture » et « horticulture ».</p> <p align="justify">La facturation 2016 du dispositif TO-DE, établie par la Caisse centrale de mutualité sociale agricole en février 2017, s'élève à 470,4 millions d'euros contre 495,4 millions d'euros en 2015.</p> <p align="justify">La baisse du coût est liée à deux facteurs essentiels : des volumes de récoltes en baisse, notamment en arboriculture et viticulture, et le retard des vendanges dans les vignobles septentrionaux provoquant un décalage de l'emploi saisonnier de septembre à octobre (compte tenu du décalage d'un trimestre entre la période d'emploi et la période d'émission des cotisations, ce retard occasionne un déport de facturation sur 2017). Le dispositif est, par nature, extrêmement sensible aux aléas climatiques et l'année 2016 le confirme une nouvelle fois.</p> <p align="justify">Établie avec l'hypothèse d'un cycle végétatif habituel, la prévision de dépense au titre de 2018 s'élève à 480 millions d'euros<sup>14<a name="fnref14"></a>(<a href="#fn14">*</a>)</sup>.</p> <p align="justify">Les moindres recettes de cotisations correspondant aux exonérations sont intégralement compensées par l'État sur les crédits budgétaires du programme 149 (action 25 - Protection sociale) de la mission AAFAR du budget du ministère de l'agriculture et l'agroalimentaire (MAA). Le report de charges constaté au 31/12/2016 au titre des exonérations de cotisations s'élève à 79,4 millions d'euros dont 79,1 millions d'euros pour TO-DE et 0,3 million d'euros pour les contrats vendanges (dispositif supprimé en 2015).</p> <p align="justify"><strong>III. Les mesures de réduction des cotisations personnelles des exploitants agricoles</strong></p> <p align="justify">Depuis 2015, dans le cadre du pacte de responsabilité et de solidarité, les exploitants agricoles dont les revenus sont inférieurs à 55 000 euros par an bénéficient d'un taux réduit de cotisations familiales. Le taux est diminué de 5,25 % à 2,15 % (3,1 points en moins) pour les revenus inférieurs à 43 000 euros ;</p> <p align="justify">Les exploitants aux revenus les plus modestes ont vu baisser leurs cotisations avec la réduction de la cotisation minimale maladie en 2015, puis sa suppression en 2016.</p> <p align="justify">En 2016 et 2017, tous les exploitants ont bénéficié d'une diminution de sept points du taux de la cotisation d'assurance maladie (de 10,04 % à 3,04 %).pour une charge budgétaire de 480 millions d'euros.</p> <p align="justify"><strong>IV. Le contrat emploi-formation agricole (article L. 718-3 CRPM)</strong></p> <p align="justify">Il peut être conclu un contrat emploi-formation agricole en alternance ouvrant droit aux mêmes exonérations que le contrat de professionnalisation. Ce contrat, d'une durée maximale de 18 mois compte tenu d'une possibilité de renouvellement, s'adresse aux salariés pour lesquels un CDD peut être conclu pour assurer un complément de formation professionnelle ainsi que, s'ils ont besoin d'un complément de formation, aux demandeurs d'emploi de longue durée, aux anciens stagiaires de la formation professionnelle agricole et aux bénéficiaires du RSA. Les coûts relatifs aux périodes de formation sont pris en charge au titre du congé individuel formation-CDD. Le coût du dispositif est non significatif.</p> <p align="justify"><em>Source : réponse au questionnaire des rapporteurs spéciaux</em></p> </td></tr></tbody></table></center></div>
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<div align="center"><center><table border="1"><tbody><tr><td class="wborder"> <p align="center"><strong>Les risques de refus d'apurement en 2017</strong></p> <p align="justify">La Commission européenne a publié en 2017 trois décisions ad hoc. </p> <p align="justify">La première <strong>décision ad hoc 52</strong> représente un montant d'apurement de <strong>47,1 millions d'euros</strong>. L'essentiel de ce montant est lié à d'anciennes créances de FranceAgriMer, pour les exercices de 2008 à 2010 (46,3 millions d'euros). Des irrégularités dans les délais de procédures et d'émission de titres exécutoires concernant la gestion d'anciens dossiers ont été constatées. Ces dossiers concernaient des opérateurs d'envergure nationale : les montants étaient importants et des procédures contentieuses ont été engagées par les bénéficiaires (Lactalis, Sodiaal, Fléchard, Optyma...), retardant ou annulant des ordres de recouvrement.</p> <p align="justify">La <strong>décision ad hoc 53</strong> s'élève à <strong>8,1 millions d'euros</strong> et clôture deux enquêtes. </p> <p align="justify">Pour la mesure « Jeunes agriculteurs », les auditeurs ont notamment reproché une insuffisance des contrôles administratifs et le contrôle tardif de la conformité des réalisations avec le plan de développement, aboutissant au reversement de 4 millions d'euros. </p> <p align="justify">Pour les mesures d'aides ovines et caprines, les auditeurs communautaires ont principalement relevé l'absence de contrôle administratif du ratio de productivité ainsi que l'absence d'exclusion de l'aide pour des dossiers qui présenteraient des anomalies affectant plus de 50 % du montant de l'aide, aboutissant à un reversement de 4,1 millions d'euros.</p> <p align="justify"><strong>La décision ad hoc 54</strong> représente <strong>166,7 millions d'euros</strong>. L'essentiel du reversement portait sur les restitutions octroyées pour les exportations de volailles, au cours des années 2011 à 2014. À la suite d'un constat de négligence grave des autorités françaises dans la mise en oeuvre des contrôles de la teneur en eau des volailles, la Commission européenne a notifié une correction financière de 120,9 millions d'euros.</p> <p align="justify">Dans le cadre de l'audit sur les axes 1 et 3 du FEADER, la Commission européenne a reproché des défaillances dans la vérification du caractère raisonnable des coûts (à la fois sur son effectivité et sur sa traçabilité) et dans la vérification de l'éligibilité du demandeur et de la demande d'aide. La correction financière finale est de 15,3 millions d'euros. </p> <p align="justify">La clôture des enquêtes relatives à la certification des comptes des organismes payeurs pour les exercices 2012 et 2013 a conduit à un reversement global de 28,1 millions d'euros. L'augmentation des corrections financières relatives à l'apurement des comptes des organismes payeurs est liée à un renforcement des lignes directrices qui cadrent les travaux de certification des comptes.</p> <p align="justify">Enfin, pour la mesure d'aide au lait scolaire, les auditeurs ont constaté des faiblesses dans le système de contrôle et sanction, notamment pour le traitement des demandes tardives et les contrôles administratifs, aboutissant à une sanction financière de 2,4 millions d'euros. </p> </td></tr></tbody></table></center></div>
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<div align="center"><center><table border="1"><tbody><tr><td class="wborder"> <p align="center"><strong>Risques d'apurement encourus par la France<br/>pour les exercices 2018 et suivants</strong></p> <p align="justify">Les apurements les plus élevés qui auront très certainement un impact sur le budget national 2018 sont les suivants :</p> <p align="justify"><strong>1. Aides surfaces (campagnes 2013 et 2014)</strong></p> <p align="justify">À la suite de l'enquête surface pour les campagnes 2013 et 2014, et grâce au chiffrage fourni par les autorités françaises, les auditeurs communautaires ont conclu à une demande de reversement de 117 millions d'euros soit 0,91 % des aides versées. Les constats portent à nouveau sur la divergence réglementaire relative à l'admissibilité de certaines surfaces (surfaces boisées, mares, rochers...), qui a conduit la France à saisir le Tribunal de l'Union européenne.</p> <p align="justify"><strong>2. POSEI (années 2012 à 2014) (Programme d'options spécifiques à l'éloignement et à l'insularité)</strong></p> <p align="justify">Dans le cadre d'un audit sur les aides du POSEI, les auditeurs ont exprimé des doutes sur la cohérence entre des données issues des abattoirs visités sur place et les données de la BDNI. Ils ont également mentionné des non conformités concernant les contrôles sur place et administratif des aides à la filière Banane, des soutiens au transport de canne à sucre et les aides à la structuration de l'élevage et à la diversification végétale. Le risque financier est estimé à ce jour à 11,9 millions d'euros par la Commission européenne. </p> <p align="justify"><strong>3. LEADER</strong></p> <p align="justify">Dans le cadre de l'enquête relative au programme LEADER, les auditeurs ont conclu à une insuffisance des contrôles notamment en matière de marchés publics, du caractère raisonnable des coûts et de maîtrise des risques de conflits d'intérêts. Compte tenu du nombre de contrôles défaillants, une sanction de 10 % de l'aide versée pour les années 2014 et 2015 est envisagée, soit 14,7 millions d'euros. </p> <p align="justify"><strong>4. Mesures de promotion</strong></p> <p align="justify">Les auditeurs ont constaté des lacunes dans le fonctionnement des contrôles administratifs applicables à la sélection des organismes d'exécution avec notamment l'absence de respect du principe de transparence et d'égalité de traitement des soumissionnaires ainsi qu'un manque de transparence et d'égalité de traitement dans les décisions d'attribution. Ces manquements conduisent à une demande de reversement provisoire de 4,5 millions d'euros. Les échanges contradictoires sont achevés et la décision finale de la Commission européenne est attendue.</p> <p align="justify"><strong>Un certain nombre d'autres enquêtes sont à des stades variables d'avancement. Les apurements qui en découleront sont susceptibles d'affecter le budget national 2018 ou les suivants, selon la vitesse d'avancement des procédures :</strong></p> <p align="justify"><strong>1. Aides surface (campagne 2015)</strong></p> <p align="justify">L'enquête surface débutée en 2016 a conduit la Commission européenne à demander le reversement de 10 % des aides pour les campagnes 2015 et 2016, soit 630 millions d'euros par campagne. Ces conclusions s'appuient sur les retards observés dans la gestion de la campagne PAC 2015 ainsi que sur une divergence d'appréciation de l'éligibilité de certaines zones peu productives.</p> <p align="justify">Les travaux de chiffrage menés par les autorités françaises devraient permettre de faire diminuer très significativement la sanction appliquée à la suite de cette enquête.</p> <p align="justify"><strong>2. Conditionnalité des aides (campagne 2013)</strong></p> <p align="justify">La Commission européenne a notifié un montant de correction financière de 82 millions d'euros (10 % des aides versées au titre de la conditionnalité) en l'absence de contrôle de certaines obligations (défaut de définition des « bonnes conditions agricoles et environnementales » (BCAE), contrôles sur place considérés inappropriés pour les exigences réglementaires en matière de gestion (ERMG) 1, 2, 5).</p> <p align="justify"><strong>3. Conditionnalité des aides (campagnes 2014 et 2015)</strong></p> <p align="justify">Bien que la Commission européenne ait relevé une amélioration dans la gestion de la conditionnalité des aides, les conclusions de l'audit sur les campagnes 2014 et 2015 ont mis en évidence une insuffisance de définition du risque d'érosion des sols ainsi qu'un contrôle lacunaire de l'hygiène du lait, dans le cadre des contrôles conditionnalité. Une correction forfaitaire de 5 % des aides versées, soit 75 millions d'euros est envisagée pour ce dossier.</p> <p align="justify"><strong>4. ICHN, campagne 2014 (PDR Hexagone) et campagnes 2013 et 2014 (PDR Corse)</strong></p> <p align="justify">La Commission européenne a renouvelé son constat concernant l'absence de contrôle du taux de chargement lors des contrôles sur place de l'ICHN et des MAE, que les autorités françaises considèrent non fondée dans la mesure où l'ICHN est basée sur le taux de chargement moyen de l'année précédente qui est contrôlé lors du contrôle administratif. Cette divergence d'interprétation fait l'objet de plusieurs recours contentieux en cours. À la suite de différents échanges avec les autorités françaises et en particulier la fourniture d'une nouvelle évaluation du risque financier, la commission a réduit sa proposition de correction financière au titre des montants payés au cours de la campagne 2014 de 27,8 millions d'euros à 14,3 millions d'euros.</p> <p align="justify"><strong>5. Programmes opérationnels des organisations de producteurs de fruits et légumes (années 2012-2015)</strong></p> <p align="justify">Les auditeurs ont relevé des non-conformités relatives aux critères de reconnaissance des organisations de producteurs (défaut de contrôle de la livraison des apports, levée des suspensions d'agrément avant validation effective des évolutions statutaires requises par les AG des OP) ainsi que des déficiences relatives aux programmes opérationnels (défaut de contrôle de la valeur de la production commercialisée, défaut de contrôle du caractère raisonnable des coûts des opérations financées...). Ces constats ont conduit les auditeurs à demander un reversement forfaitaire initial de 10 % des aides. À la suite des éléments complémentaires fournis en 2017, le montant du reversement a été limité à 14,9 millions d'euros au lieu des 21,1 millions d'euros initialement prévus. Les autorités françaises ont également mis en place un plan d'actions pour éviter le renouvellement de ces anomalies pour les campagnes à venir. </p> <p align="justify"><strong>6. Certification des comptes des organismes payeurs (exercices financiers 2014 et 2015)</strong></p> <p align="justify">Dans le cadre des exercices de certification des comptes, la CCCOP a constaté des taux d'erreur élevés dans la gestion des fonds agricoles, en particulier concernant le FEADER. Dans ce cadre, la Commission européenne a ouvert plusieurs enquêtes de conformité et propose des corrections financières significatives par extrapolation du taux d'erreur observé. Les échanges contradictoires sont en cours pour les dossiers pour lesquels le risque de correction financière est évalué à 83 millions d'euros.</p> <p align="justify"><strong>7. Investissements. Axes 1 et 3</strong></p> <p align="justify">L'enquête sur les mesures d'investissements a également relevé une insuffisance des contrôles de conformité des procédures de passation des marchés publics et du contrôle du caractère raisonnable des coûts des investissements présentés à l'aide, conduisant à une sanction financière prévisionnelle de 25,5 millions d'euros. Les échanges contradictoires se poursuivent pour ce dossier.</p> <p align="justify"><strong>8. Investissements dans le secteur viti-vinicole</strong></p> <p align="justify">Les auditeurs proposent pour cette enquête une correction forfaitaire de 5 %, soit 8,5 millions d'euros pour les motifs suivants : dans certains cas, l'aide a été versée avant la fin des contrôles et le caractère raisonnable des coûts est insuffisamment vérifié. Les échanges contradictoires se poursuivent pour ce dossier.</p> <p align="justify"><em>Source : réponse au questionnaire des rapporteurs spéciaux</em></p> </td></tr></tbody></table></center></div>
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<div align="center"><center><table border="1"><tbody><tr><td class="wborder"> <p align="justify">Le schéma ci-après précise la casuistique des sanctions mentionnées dans l'article 80 du règlement financier.</p> <p align="center"><img alt="" src="l17-108-3311.gif"/></p> <p align="center"><em>Source : Communication de la commission au Parlement européen et au Conseil « Application de corrections financières nettes aux États membres dans les domaines de l'agriculture et de la politique de cohésion »</em></p> <p align="justify">Les corrections financières nettes entraînent pour l'État membre concerné une perte de fonds de l'UE. Elles donnent lieu à des recettes provenant de la restitution des sommes qui ont été indûment payées et sont traitées comme des recettes affectées du budget européen. </p> <p align="justify">Plus précisément, dans le secteur agricole, les corrections financières sont imposées aux États membres par la Commission au terme d'une procédure d'apurement de conformité. Pour les États, elles prennent deux formes de pénalisation nette : </p> <p align="justify">- pour le FEAGA, on procède aux corrections financières en déduisant les montants en question des paiements mensuels effectués par la Commission au cours du deuxième mois qui suit la décision prise par cette dernière d'imposer une correction financière à l'État membre concerné.</p> <p align="justify">- pour le Feader, les corrections financières se font au moyen d'un ordre de recouvrement imposant à l'État membre concerné de rembourser ces montants au budget de l'UE.</p> </td></tr></tbody></table></center></div>
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<div align="center"><center><table border="1"><tbody><tr><td class="wborder"> <p align="justify">La Commission européenne adopte chaque année entre deux et quatre décisions d'apurement de conformité sur un ensemble de corrections financières individuelles. En 2013, elle a adopté quatre décisions de ce type, qui couvrent 147 corrections financières nettes individuelles pour un montant total de 1,1 milliard d'euros (soit 2 % des dépenses de la PAC inscrites au budget pour l'exercice 2013). </p> <p align="center"><strong>Corrections financières nettes adoptées en 2013</strong></p> <p align="center"><em>(en euros)</em></p> <p align="center"><img alt="" src="l17-108-3312.gif"/></p> <p align="center"><em>Source : Communication de la commission au Parlement européen et au Conseil « Application de corrections financières nettes aux États membres dans les domaines de l'agriculture et de la politique de cohésion »</em></p> <p align="justify">La procédure de corrections financières prend un certain temps en raison des différentes étapes qu'il est nécessaire de franchir.</p> </td></tr></tbody></table></center></div>
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<div align="center"><center><table border="1"><tbody><tr><td class="wborder"> <p align="justify">Le schéma ci-dessous en illustre les délais usuels.</p> <p align="center"><img alt="" src="l17-108-3313.gif"/></p> <p align="center"><em>Source : communication de la commission au Parlement européen et au Conseil « Application de corrections financières nettes aux États membres dans les domaines de l'agriculture et de la politique de cohésion »</em></p> <p align="justify">Pour un audit lancé en 2014, qui, par hypothèse, concerne des années antérieures, l'issue de la procédure peut n'intervenir qu'en milieu d'année 2016. Comme les corrections peuvent concerner que des paiements engagés 24 mois avant la notification de l'audit, les corrections financières définitives sont susceptibles de concerner des exercices clos depuis plusieurs années.</p> <p align="justify">Le nouveau règlement horizontal sur la politique agricole commune a renforcé les pouvoirs de la Commission. Celle-ci peut désormais réduire ou suspendre les paiements mensuels (FEAGA) ou intermédiaires (Feader) dans les conditions suivantes:</p> <p align="justify">- lorsqu'«<em>un ou plusieurs des éléments clés du système de contrôle national en cause font défaut ou sont inopérants en raison de la gravité ou de la persistance des déficiences constatées</em>» (ou lorsque le système de recouvrement des paiements irréguliers présente de<em> </em>graves déficiences similaires) et que :</p> <p align="justify">- les déficiences sont permanentes et ont donné lieu à au moins deux décisions de corrections financières ;</p> <p align="justify"><em>ou</em></p> <p align="justify">- la Commission en conclut que l'État membre concerné n'est pas en mesure de mettre en oeuvre les mesures nécessaires pour remédier à la situation dans l'immédiat, conformément à un plan d'action comportant des indicateurs de progrès clairs qui doivent être établis après consultation de la Commission.</p> <p align="justify">On relève que la décision de suspension des paiements correspond à des manquements des États membres<em> a priori </em>sérieux.</p> <p align="justify"><em>Source : Commission européenne</em></p> </td></tr></tbody></table></center></div>
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<h3> <a name="_Toc497733959"></a><a name="_Toc497734028"></a><a name="_Toc497734115"></a><a name="_Toc497734476"></a><a name="_Toc497812479"></a><a name="_Toc497822493"></a><a name="_Toc497822548"></a><a name="_Toc497822603"></a><a name="_Toc497831071"></a><a name="_Toc497831239"></a><a name="_Toc497835250"></a><a name="_Toc499047050"></a><a name="_Toc499047107"></a><a name="_Toc499047164"></a><a name="_Toc499047221"></a><a name="_Toc499047461"></a><a name="_Toc499047518"></a><a name="_Toc499047590"></a><a name="_Toc499128243"></a><a name="_Toc499832733"></a><a name="_Toc499832791"></a><a name="toc202"></a><a name="toc203"></a><a name="toc204"></a><a name="toc205"></a><a name="toc206"></a>IV. ANNEXE N° 4. LES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS DU RAPPORT « POUR UNE POLITIQUE DE SÉCURITÉ SANITAIRE DES ALIMENTS « ZÉRO DÉFAUT »</h3>
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<div align="center"><center><table border="1"><tbody><tr><td class="wborder"> <p align="center"><strong>Publier une charte de la politique de sécurité sanitaire des aliments<br/>consacrant quelques grands principes</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 1 :</strong> consacrer et ordonner le système de maîtrise des risques sanitaires de l'alimentation autour des principes d'exhaustivité, de réactivité et de profondeur.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 2 :</strong> faire évoluer les principes applicables à la sécurité sanitaire des aliments vers la consécration d'un principe de séparation des activités de gestion et d'évaluation des risques.</p> <p align="center"><strong>Faciliter et mieux valoriser la responsabilité<br/>de premier rang des entreprises</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 3 :</strong> clarifier et s'assurer de la portée opérationnelle de la responsabilité principielle des entreprises au regard de la sécurité sanitaire des aliments.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 4 :</strong> systématiser et populariser les différents vecteurs d'appropriation des normes de sécurité sanitaire des aliments par les entreprises et l'ensemble des parties prenantes.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 5 : </strong>veiller à une application homogène des normes dont les conditions ne sont pas remplies aujourd'hui au risque de susciter un sentiment d'iniquité.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 6 :</strong> développer les analyses de risques de défauts dans la mise en oeuvre des obligations d'autocontrôle en tenant pleinement compte d'éventuels effets des variables microéconomiques.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 7 :</strong> mettre à l'étude des mécanismes financiers favorisant sous certaines conditions la mise à niveau des entreprises du secteur afin qu'elles puissent satisfaire au mieux les exigences de sûreté sanitaire.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 8 :</strong> conduire une concertation entre acteurs privés et publics pour avancer dans le sens de guides de bonnes pratiques et de mutualisation des données des autocontrôles dans la perspective d''améliorer l'information et d'harmoniser les pratiques des professionnels.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 9 </strong>:<strong> </strong>réaliser un contrôle systématique des plans de maîtrise sanitaire (PMS) et en faire un élément à part entière de la programmation des contrôles et des suites réservées aux contrôles.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 10 :</strong> exercer une vigilance renforcée sur la mise en oeuvre pratique des analyses réalisées dans le cadre des programmes d'autocontrôle des entreprises.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 11 :</strong> mettre en oeuvre un système d'échanges d'informations sur les résultats des analyses d'autocontrôle entre les professionnels et l'ANSES afin de constituer une base de données permettant l'analyses des risques dans une optique cognitive dont les résultats doivent être utiles aux professionnels.</p> <p align="center"><strong>Mieux valoriser les interventions publiques</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 12 : </strong>compte tenu des effets d'une éventuelle concurrence fiscale dans ce domaine, il serait souhaitable que les prémices d'une harmonisation des principes de financement des contrôles publics puissent être suivies de développements plus concrets.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 13 :</strong> engager une réflexion sur les moyens d'assurer une valorisation plus systématique des garanties sanitaires résultant des interventions publiques de maîtrise des risques tant auprès des producteurs que sur les marchés, en développant l'information. </p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 14 :</strong> clarifier les flux de financement des différentes composantes de l'appareil de sécurité sanitaire des aliments.</p> <p align="center"><strong>Pour une meilleure intégration européenne</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 15 :</strong> approfondir l'intégration européenne de la politique de sécurité sanitaire des aliments. </p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 16 :</strong> veiller à la transparence et à la mise en oeuvre des recommandations des audits réalisés par les services européens et rechercher les moyens plus systématiques de la garantir.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 17 :</strong> réaliser un audit indépendant des conditions dans lesquelles les pays européens mettent en oeuvre le principe d'analyse scientifique des risques et appliquent le principe de précaution dans sa conciliation avec le principe d'innovation en appliquant cet audit à la Commission européenne elle-même.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 18 :</strong> demander à la DG Santé de la Commission européenne d'établir une enquête transversale sur la réalité des potentiels de contrôle et leur exploitation dans les différents pays européens et réfléchir à la création d'une Agence de notation des pays au regard de la sécurité sanitaire des aliments.</p> <p align="center"><strong>Aller vers une organisation plus intégrée de la politique<br/>de sécurité sanitaire des aliments</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 19 : assurer une gestion rigoureuse et cohérente des délégations sanitaires et, notamment, prévoir un compte rendu annuel détaillé des activités conduites par les délégataires.</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 20 :</strong> compléter et rendre interopérables les systèmes d'information ministériels en y intégrant les éléments pertinents relevés par l'ensemble des services administratifs (ministère de l'environnement, inspection du travail, services municipaux d'hygiène...).</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 21 :</strong> soumettre à une étude de préfiguration la réunion des moyens de la politique de sécurité sanitaire des aliments dans une agence publique.</p> <p align="center"><strong>Consolider les entités publiques d'analyse et de recherche</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 22 :</strong> reconsidérer l'attribution à l'Anses de responsabilités de gestion des produits réglementés dans le cadre d'une consécration par les principes européens de la séparation de l'évaluation des risques et de la gestion et éviter que la structure de financement de l'agence ne recèle des incitations à négliger les missions les plus coûteuses.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 23 : développer l'influence scientifique de l'Anses en Europe.</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 24 :</strong> mettre à niveau l'influence de l'Anses comme centre de laboratoires de référence en Europe.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 25 :</strong> structurer autour de l'agence une plateforme de recherche publique forte et dédiée en matière de sécurité sanitaire des aliments.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 26 : mettre à niveau les capacités d'expertise du Service commun des laboratoires (SCL) dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments en le dégageant d'analyses de routine dans la mesure où cette réorientation permettrait de préserver, à tout le moins, les capacités d'analyse nécessaires à la maîtrise des risques sanitaires.</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 27 :</strong> redistribuer les compétences des laboratoires publics à raison d'une distinction entre missions de routine et missions de référence dans le cadre d'un examen concerté des moyens d'assurer le maillage territorial par les laboratoires d'analyse départementaux nécessaire pour prévenir une attrition subie d'une infrastructure nécessaire à la maîtrise des risques sanitaires de l'alimentation.</p> <p align="center"><strong>Améliorer la lisibilité des financements budgétaires</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 28 :</strong> élaborer un document de politique transversale portant sur la politique de sécurité sanitaire des aliments et, à tout le moins, un jaune budgétaire permettant de regrouper les masses budgétaires, en dépenses et en recettes, aujourd'hui dispersées au risque d'un défaut de lisibilité.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 29 :</strong> regrouper les moyens de la politique publique de sécurité sanitaire des aliments dans un budget opérationnel de programme unifié, au moins pour les crédits des services déconcentrés.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 30 :</strong> pour accroître la lisibilité des choix budgétaires, affecter les dépenses de personnel aux différentes catégories d'interventions mises en oeuvre dans le cadre des crédits de la politique de sécurité sanitaire de l'alimentation des différents programmes budgétaires, et, en particulier, du programme 206 de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales (AAFAR) ».</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 31 : compléter les indicateurs de performance du programme 206 par l'élaboration d'un indice fin d'exhaustivité des contrôles. </strong></p> <p align="center"><strong>Améliorer l'efficience du système public<br/>de maîtrise des risques sanitaires</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 32 :</strong> compte tenu de l'étiage atteint par les effectifs des contrôles sanitaires des différents services, qui justifie à tout le moins une pause dans les ajustements de moyens, voire un comblement des déficits les plus manifestes (surveillance des abattoirs de volailles, des végétaux, des établissements de remise directe...) afin d'élever le niveau de surveillance dans ces domaines, rechercher des progrès de productivité dans des arbitrages organisationnels et fonctionnels devant concerner l'ensemble des infrastructures publiques de la sécurité sanitaire agroalimentaire et leurs actions.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 33</strong> : veiller à un meilleur appariement des déploiements territoriaux d'effectifs avec les enjeux du contrôle.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 34 : mettre à niveau les moyens d'exercer les « compétences rares » du système de maîtrise des risques sanitaires.</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 35 : veiller à ce que les interventions du service national des enquêtes (SNE) de la DGCCRF conservent la nature spécifique des activités d'un service d'enquête.</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation° 36 : mettre à niveau les effectifs de la brigade nationale des enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP) de la DGAL.</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 37 : veiller, dans la mesure du possible, à ce que les saisines de la BNEVP dans le cadre de sa fonction d'assistance au service public de la justice soient ciblées sur des affaires dont le classement ne soit pas une issue si fréquente. </strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 38 :</strong> accroître le taux de réalisation des plans de surveillance et de contrôle programmés. </p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 39 :</strong> auditer la robustesse et la significativité des échantillons prélevés dans le cadre de la mise en oeuvre des plans de surveillance et de contrôle au regard des critères d'une analyse de risques fiable et en tirer toutes les conséquences sur la programmation des contrôles.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 40 :</strong> explorer les voies d'optimisation des moyens mis en oeuvre dans le cadre de la politique de sécurité sanitaire des aliments, notamment au sein du programme 206, pour préserver l'intégrité des missions de contrôle de la sûreté sanitaire des aliments.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 41 :</strong> rechercher des marges d'évolution des contrôles, notamment en recherchant dans le cadre européen les voies d'une optimisation des moyens consacrés aux des plans de surveillance et de contrôle pour permettre une meilleure adéquation avec l'analyse nationale des risques et les priorités nationales qu'elle doit pouvoir, à bon droit, intégrer, mais aussi par le développement de voies innovantes de contrôle prenant en compte les engagements et les données relatives aux établissements.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 42 : réévaluer le partage des surveillances sanitaires entre les produits végétaux et les denrées animales en fonction de la réalité des risques.</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 43 :</strong> placer à un haut niveau la vigilance de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur les problématiques de sécurité sanitaire des aliments.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 44 : respecter les fréquences de contrôle fixées par la DGCCRF.</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 45 :</strong> fixer une fréquence plancher aux contrôles, tout en la raccourcissant pour les établissements présentant des risques plus élevés.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 46 :</strong> mettre réellement en oeuvre les principes de programmation des enquêtes de la DGCCRF fondés sur l'analyse de risques.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 47 :</strong> améliorer l'information sur le niveau du plan de charge de la DGCCRF dans le domaine de la sécurité sanitaire de l'alimentation et sur les prolongements réservés à ses interventions. Le cas échéant, mettre en oeuvre une politique plus systématique de suites.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 48 :</strong> combler les trous du contrôle résultant notamment des nouvelles formes de commercialisation des aliments par voie numérique.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 49 :</strong> veiller à l'application de l'instruction technique du directeur général de l'alimentation destinée à garantir l'application systématique de suites dans le cadre des contrôles mettant en évidence des non conformités.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 50 : réunir les conditions d'une harmonisation des suites coercitives données aux contrôles.</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 51 :</strong> définir une politique pénale harmonisée dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 52 : développer l'information sur les mesures de gestion mises en oeuvre dans le prolongement des plans de surveillance et de contrôle. Confier un audit sur ce point au CGAAER.</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 53 :</strong> donner toute son efficacité au financement des objectifs de sobriété en produits phytopharmaceutiques dessinés par le plan Ecophyto. </p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 54 :</strong> réaliser un audit européen permanent des principaux points d'entrée des produits importés en provenance de pays tiers et en assurer une publication actualisée en continu.</p> <p align="center"><strong>Renforcer la veille sanitaire dans toutes ses dimensions</strong></p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 55 :</strong> donner ses prolongements au plan interministériel de renforcement de la veille sanitaire publié en décembre 2014 qui doit être approfondi dans le sens d'une meilleure efficience du dispositif.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 56 :</strong> conduire un retour d'expérience rigoureux portant sur les circonstances apparemment diverses qui ont pu entraîner le déclenchement et l'aggravation de la crise d'influenza aviaire.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 57 :</strong> renforcer tout particulièrement les moyens d'analyse de la prévalence des pathologies de santé publique liées à l'alimentation.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 58 :</strong> développer les études sur l'impact monétaire des différentes composantes des pathologies sanitaires liées à l'alimentation.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 59 :</strong> consacrer la sécurité sanitaire des aliments comme une priorité à part entière de la stratégie nationale de recherche.</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 60 :</strong> recenser les situations de déficit local de l'offre vétérinaire et mettre en oeuvre une politique de lutte contre les « déserts vétérinaires ».</p> <p align="justify"><strong>Recommandation n° 61 :</strong> veiller à ce que l'État assume avec régularité ses obligations sociales envers les vétérinaires qu'il mandate.</p> </td></tr></tbody></table></center></div>
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<p>Rapport général n° 108 (2017-2018) de M. <a href="/senateur/jeansannetas_eric14121f.html">Éric JEANSANNETAS</a>, fait au nom de la commission des finances, déposé le 23 novembre 2017</p>
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<p>Disponible au <a href="l17-108-3301.pdf">format PDF</a> (653 Koctets)</p>
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<div class="box box-type-02" id="toc"> <div class="box-top"><div><!-- --></div></div> <div class="box-inner gradient-01"> <ul> <li><a href="l17-108-3300.html#toc0"> LES PRINCIPALES OBSERVATIONS DU RAPPORTEUR SPÉCIAL</a><br/> <ul> <li><a href="l17-108-3300.html#toc4">I. LA PRIORITÉ ACCORDÉE À LA JEUNESSE ET À LA VIE ASSOCIATIVE SE POURSUIT EN 2018, MAIS LE SOUTIEN AU MOUVEMENT SPORTIF EST FRAGILISÉ</a><br/> <ul> <li><a href="l17-108-3300.html#toc8">A. UN SOUTIEN PUBLIC EN FAVEUR DU SPORT, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE DÉPASSANT LES CRÉDITS BUDGÉTAIRES </a><br/> </li><li><a href="l17-108-3301.html#toc12">B. LA PROGRESSION DES CRÉDITS INITIÉE SOUS LE PRÉCÉDENT GOUVERNEMENT EST MAINTENUE EN 2018</a><br/> <ul> <li><a href="l17-108-3301.html#toc16">1. Deux programmes maintenus, mais une mesure de périmètre</a><br/> </li><li><a href="l17-108-3301.html#toc20">2. Des crédits demandés en hausse à périmètre constant</a><br/> </li><li><a href="l17-108-3301.html#toc24">3. L'universalisation du service civique tire les dépenses de la mission à la hausse, mais les crédits en faveur du sport diminuent</a><br/> </li><li><a href="l17-108-3301.html#toc28">4. Une dépense concentrée sur plusieurs dispositifs, se traduisant par une majorité de dépenses d'intervention et de fonctionnement</a><br/> </li></ul> </li></ul> </li><li><a href="l17-108-3302.html#toc33">II. LA POURSUITE DU SERVICE CIVIQUE UNIVERSEL ET LA PERSPECTIVE DES JEUX OLYMPIQUES DE 2024 SE TRADUISENT PAR DES CRÉDITS EN PROGRESSION DE 9 % SUR LE TRIENNAL 2018-2020 </a><br/> <ul> <li><a href="l17-108-3302.html#toc37">A. DES CRÉDITS EN HAUSSE DE 9 % SUR LE TRIENNAL</a><br/> </li><li><a href="l17-108-3302.html#toc41">B. LA VOLONTÉ DE CONCILIER PRIORITÉ ACCORDÉE À LA JEUNESSE ET REDRESSEMENT DES COMPTES PUBLICS </a><br/> </li></ul> </li><li><a href="l17-108-3303.html#toc47">III. POUR ÊTRE EN MESURE DE CONCRÉTISER CES DEUX PRIORITÉS, LA MISSION DEVRA RELEVER PLUSIEURS DÉFIS</a><br/> <ul> <li><a href="l17-108-3303.html#toc51">A. LE CENTRE NATIONAL POUR LE DÉVELOPPEMENT DU SPORT : UN RECENTRAGE BIENVENU MAIS QUI S'ACCOMPAGNE D'UNE BAISSE DE 7 % DES CRÉDITS EN FAVEUR DU SPORT</a><br/> </li><li><a href="l17-108-3304.html#toc55">B. LE RECUL DES SUBVENTIONS AUX FÉDÉRATIONS POURRAIT MENACER LA PRÉPARATION DES OLYMPIADES DE 2024</a><br/> </li><li><a href="l17-108-3305.html#toc59">C. LA HAUSSE DE LA SUBVENTION À L'AGENCE FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE DOPAGE N'EMPÊCHERA PAS LA MISE SOUS TENSION DE SES RESSOURCES</a><br/> </li><li><a href="l17-108-3306.html#toc63">D. LA NON COMPENSATION DE LA SUPPRESSION DE LA RÉSERVE PARLEMENTAIRE MENACE LE SOUTIEN À LA VIE ASSOCIATIVE </a><br/> </li><li><a href="l17-108-3307.html#toc67">E. UNE PROGRESSION DE 16 % DES CRÉDITS DESTINÉS AU SERVICE CIVIQUE AFIN D'ACCOMPAGNER LE SUCCÈS DU DISPOSITIF</a><br/> </li></ul> </li></ul> </li><li><a href="l17-108-3308.html#toc68"> LES MODIFICATIONS APPORTÉES PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE</a><br/> <ul> <li><a href="l17-108-3308.html#toc72">I. TROIS AMENDEMENTS DE MAJORATION DES CRÉDITS DE LA MISSION</a><br/> <ul> <li><a href="l17-108-3308.html#toc76">A. UN AMENDEMENT CRÉANT UN NOUVEAU PROGRAMME DÉDIÉ AUX JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES DE 2024</a><br/> </li><li><a href="l17-108-3308.html#toc80">B. UN AMENDEMENT MAJORANT LA DOTATION DU FONDS DE DÉVELOPPEMENT DE LA VIE ASSOCIATIVE (FDVA) EN COMPENSATION DE LA SUPPRESSION DE LA RÉSERVE PARLEMENTAIRE</a><br/> </li><li><a href="l17-108-3309.html#toc84">C. UN AMENDEMENT DE CRÉDIT DESTINÉ À LA MISE EN oeUVRE DU « PLAN ÉTUDIANTS »</a><br/> </li></ul> </li><li><a href="l17-108-33010.html#toc89">II. LA POSITION DE LA COMMISSION DES FINANCES</a><br/> </li></ul> </li><li><a href="l17-108-33011.html#toc90"> EXAMEN DE L'ARTICLE RATTACHÉ </a><br/> <ul> <li><a href="l17-108-33011.html#toc91"> ARTICLE 65 - Création d'une annexe générale au projet de loi de finances de l'année présentant les dépenses publiques engagées relatives à l'accueil des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024 </a><br/> </li></ul> </li><li><a href="l17-108-33011.html#toc92"> EXAMEN EN COMMISSION</a><br/> </li></ul> </div> <div class="box-btm"><div><!-- --></div></div> </div>
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<p align="center">SESSION ORDINAIRE DE 2017-2018</p>
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<div align="center"><center><table border="1"><tbody><tr><td class="wborder"> <p align="center">Enregistré à la Présidence du Sénat le 23 novembre 2017</p> </td></tr></tbody></table></center></div>
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<p align="center"><strong>RAPPORT GÉNÉRAL</strong></p>
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<p align="center"><em>au nom de la commission des finances (1) sur le projet de</em><strong> loi de finances</strong><em> pour </em><strong>2018</strong><em>, ADOPTÉ PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE,</em></p>
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<p align="center">Par M. Albéric de MONTGOLFIER, </p>
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<p align="center">Sénateur</p>
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<p align="center">TOME III</p>
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<p align="center"><strong>LES MOYENS DES POLITIQUES PUBLIQUES</strong></p>
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<p align="center"><strong>ET LES DISPOSITIONS SPÉCIALES</strong></p>
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<p align="center">ANNEXE N° 30</p>
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<p align="center"><strong>SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE </strong></p>
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<p align="center"><em>Rapporteur spécial </em>: M. Éric JEANSANNETAS</p>
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<div align="center"><center><table border="1"><tbody><tr><td class="wborder"> <p align="justify"><em>(1) Cette commission est composée de : </em>M. Vincent Éblé<em>, président ; </em>M. Albéric de Montgolfier<em>, rapporteur général ; </em>MM. Éric Bocquet, Emmanuel Capus, Yvon Collin, Bernard Delcros, Mme Fabienne Keller, MM. Philippe Dominati, Charles Guené, Jean-François Husson, Georges Patient, Claude Raynal<em>, vice-présidents ; </em>M. Thierry Carcenac, Mme Nathalie Goulet, MM. Alain Joyandet, Marc Laménie<em>, secrétaires ; </em>MM. Philippe Adnot, Julien Bargeton, Arnaud Bazin, Yannick Botrel, Michel Canevet, Vincent Capo-Canellas, Philippe Dallier, Vincent Delahaye, Mme Frédérique Espagnac, MM. Rémi Féraud, Jean-Marc Gabouty, Jacques Genest, Alain Houpert, Éric Jeansannetas, Patrice Joly, Roger Karoutchi, Bernard Lalande, Nuihau Laurey, Mme Christine Lavarde, MM. Antoine Lefèvre, Dominique de Legge, Gérard Longuet, Victorin Lurel, Sébastien Meurant, Claude Nougein, Didier Rambaud, Jean-François Rapin, Jean-Claude Requier, Pascal Savoldelli, Mmes Sophie Taillé-Polian, Sylvie Vermeillet, M. Jean Pierre Vogel<em>.</em></p> </td></tr></tbody></table></center></div>
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<p align="justify"><sup><strong>Voir les numéros</strong> :</sup></p>
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23
<p align="left"><strong>Assemblée nationale</strong> (<strong>15</strong><sup>ème</sup> législ.) : <strong>235</strong>, <strong>264 <em>rect.</em></strong>, <strong>266 <em>rect.</em></strong>, <strong>273</strong> à <strong>278</strong>, <strong>345</strong> et T.A. <strong>33</strong></p>
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24
<p align="left"><strong>Sénat </strong>:<strong> 107 </strong>et <strong>109 </strong>à <strong>114 </strong>(2017-2018)</p>
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<h2><a name="_Toc370844418"></a><a name="_Toc370845300"></a><a name="_Toc370848689"></a><a name="_Toc370897278"></a><a name="_Toc370905551"></a><a name="_Toc371089116"></a><a name="_Toc371107346"></a><a name="_Toc371107814"></a><a name="_Toc371107881"></a><a name="_Toc401410439"></a><a name="_Toc401652343"></a><a name="_Toc435174526"></a><a name="_Toc435174603"></a><a name="_Toc435207663"></a><a name="_Toc435293552"></a><a name="_Toc435293645"></a><a name="_Toc435437300"></a><a name="_Toc435450502"></a><a name="_Toc435548030"></a><a name="_Toc464305374"></a><a name="_Toc464562249"></a><a name="_Toc468123444"></a><a name="_Toc468284069"></a><a name="_Toc468284095"></a><a name="_Toc468375249"></a><a name="_Toc468375401"></a><a name="_Toc468375433"></a><a name="_Toc468375716"></a><a name="_Toc468460358"></a><a name="_Toc495328536"></a><a name="_Toc495328553"></a><a name="_Toc495328631"></a><a name="_Toc495328697"></a><a name="_Toc495328821"></a><a name="_Toc495328838"></a><a name="_Toc495329131"></a><a name="_Toc495484129"></a><a name="_Toc495936546"></a><a name="_Toc498955165"></a><a name="_Toc498955193"></a><a name="_Toc499194453"></a><a name="_Toc499326530"></a><a name="toc0"></a> LES PRINCIPALES OBSERVATIONS DU RAPPORTEUR SPÉCIAL</h2>
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26
<div align="center"><center><table border="1"><tbody><tr><td class="wborder"> <p align="justify">1. La mission « Sport, jeunesse et vie associative » se caractérise dans le projet de loi de finances pour 2018 par une <strong>maquette stable</strong>, composée de deux programmes, le programme 219 « Sport » et le programme 163 « Jeunesse et vie associative ».</p> <p align="justify">2. <strong>La dotation globale de la mission est en forte progression, passant de 728,8 millions d'euros à 888,9 millions d'euros</strong>. Cette progression est essentiellement due à la <strong>montée en charge du service civique</strong> (+ 62,6 millions d'euros) et à une mesure de périmètre sur le programme 219 (+ 72,8 millions d'euros). Hors service civique et à périmètre constant, les crédits de la mission sont en hausse de 7 %. </p> <p align="justify">3. La mission constitue un <strong>axe prioritaire du budget triennal</strong> pour les années 2018 à 2020. Ses crédits progressent de 9 % sur cette période, en raison du maintien du service civique et de la perspective exceptionnelle d'accueillir les Jeux olympiques et paralympiques de 2024. </p> <p align="justify">4. S'agissant du programme 219 « Sport », la hausse des crédits à périmètre constant s'explique par la réévaluation du coût de la compensation à l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) des exonérations de charges sociales accordées au titre des rémunérations des arbitres et juges sportifs introduite par la loi de finances pour 2017 (+ 37,9 millions d'euros). <strong>Neutralisée de cette mesure de relation financière entre administrations publiques, les crédits du programme 219 diminuent de 4 %.</strong></p> <p align="justify">5. Le transfert de dépenses du Centre national pour le développement du sport (CNDS) vers la mission participe d'une démarche de sincérité budgétaire. Elle permet de surcroît de concentrer l'action du CNDS en faveur du sport pour tous. </p> <p align="justify">6. Cette clarification s'accompagne toutefois d'une <strong>forte diminution de la capacité d'intervention du CNDS</strong>. À périmètre constant, ses dépenses reculent de 35 % entre 2017 et 2018. Il s'ensuit une menace pour le mouvement sportif dans les territoires et une perturbation potentielle du retour à l'équilibre récent du CNDS, rendu possible par l'action résolue engagée à partir de 2012. </p> <p align="justify">7. La <strong>subvention à l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD)</strong>, qui s'établit à 9,6 millions d'euros, est en hausse de 13 % par rapport à 2017. Cette hausse doit permettre à l'agence de faire face au renforcement des exigences internationales et de conforter le système antidopage français dans la perspective de 2024. Les ressources de l'AFLD pourraient toutefois être mises sous tension par la suspension temporaire du laboratoire d'analyse de Chatenay-Malabry prononcée par l'Agence mondiale antidopage le 27 septembre 2017.</p> <p align="justify">8. Le programme 163 « Jeunesse et vie associative » se caractérise par la <strong>stabilisation</strong> <strong>du service civique</strong>, qui doit accueillir, comme en 2017, 150 000 jeunes en 2018. Cependant, compte tenu du nombre de jeunes dont la mission, débutée fin 2017, se poursuivra en 2018, la dotation pour le service civique progresse de 62,6 millions d'euros pour s'établir à 447,6 millions d'euros (+ 16 %). </p> <p align="justify">9. Ce dispositif, mis en place sous le précédent Gouvernement et emblématique de la priorité accordée à la jeunesse, concentre<strong> 75 % de la hausse des crédits de la mission « Sport, jeunesse et vie associative » depuis 2015</strong>. Il en représente plus de la moitié des crédits.</p> <p align="justify">10. <strong>La suppression de la réserve parlementaire, qui représentait 10 % des crédits du programme 163 hors service civique en 2017, n'est pas compensée</strong>. Conjuguée à la diminution du nombre de contrats aidés, ce choix constitue une menace pour le tissu associatif. </p> <p align="justify">11. La mise en place du <strong>compte d'engagement citoyen</strong> (CEC), introduit par la loi du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, se traduit par l'inscription de 5,8 millions d'euros de crédits. Ce dispositif valorise l'engagement des quinze millions de bénévoles associatifs en leur ouvrant droit à des heures de formation.</p> <p align="justify">12. Le <strong>Fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire (FONJEP) </strong>voit ses crédits préservés à 31,4 millions d'euros. </p> </td></tr></tbody></table></center></div>
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<div align="center"><center><table border="1"><tbody><tr><td class="wborder"> <p align="justify"><em>L'article 49 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) fixe au 10 octobre la date limite pour le retour des réponses aux questionnaires budgétaires. </em></p> <p align="justify"><em>À cette date, 83 % des réponses étaient parvenues à votre rapporteur spécial en ce qui concerne la mission « Sport, jeunesse et vie associative ».</em></p> </td></tr></tbody></table></center></div>
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<h3> <a name="_Toc495328537"></a><a name="_Toc495328554"></a><a name="_Toc495328632"></a><a name="_Toc495328698"></a><a name="_Toc495328822"></a><a name="_Toc495328839"></a><a name="_Toc495329132"></a><a name="_Toc495484130"></a><a name="_Toc495936547"></a><a name="_Toc498955166"></a><a name="_Toc498955194"></a><a name="_Toc499194454"></a><a name="_Toc499326531"></a><a name="toc1"></a><a name="toc2"></a><a name="toc3"></a><a name="toc4"></a>I. LA PRIORITÉ ACCORDÉE À LA JEUNESSE ET À LA VIE ASSOCIATIVE SE POURSUIT EN 2018, MAIS LE SOUTIEN AU MOUVEMENT SPORTIF EST FRAGILISÉ</h3>
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<p align="justify">La mission « Sport, jeunesse et vie associative » constitue la <strong>vingt-sixième mission du budget général</strong> en termes de crédits.</p>
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<p align="justify">Le soutien public en faveur de la jeunesse et des mouvements sportifs et associatifs s'étend cependant <strong>au-delà des seuls crédits budgétaires</strong> retracés par la mission.</p>
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<p align="justify">D'importantes <strong>dépenses fiscales</strong> sont portées par la mission, à hauteur de <strong>2,85 milliards d'euros prévus en 2018</strong>, principalement les réductions d'impôts ouvertes par les dons aux associations<sup>1<a name="fnref1"></a>(<a href="#fn1">*</a>)</sup>. En apportant un soutien financier indirect, ces dispositifs concourent au soutien de l'État au tissu associatif, qui représente 20 millions d'adhérents, 15 millions de bénévoles et 1,8 million de salariés, soit 10 % des emplois privés. </p>
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<p align="justify">De fait, il s'agit de la <strong>troisième mission du budget général de l'État dont le rapport dépenses fiscales-crédits budgétaires </strong>est le plus important. </p>
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<p align="center"><strong>Part des dépenses fiscales dans les crédits portés par les missions</strong></p>
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<p align="center">NB : Le crédit d'impôt en faveur de la compétitivité et de l'emploi, retracé dans la mission « Économie », ainsi que les différentes exonérations prévues pour les revenus d'épargne, portées par la mission « Engagements financiers de l'État », expliquent la part élevée des dépenses fiscales dans les crédits de ces missions.</p>
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<p align="justify"><em>Source : commission des finances du Sénat, à partir des documents budgétaires</em></p>
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37
<p align="justify">Par ailleurs, <strong>l'essentiel du financement public du sport est assuré par les collectivités territoriales</strong>. La revue de dépenses réalisée en 2016 sur les dépenses publiques en faveur du sport<sup>2<a name="fnref2"></a>(<a href="#fn2">*</a>)</sup> a souligné cet investissement majoritaire des collectivités, qui s'établit à 4,7 milliards d'euros de dépenses de fonctionnement et d'investissement directes.</p>
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<p align="justify"><a href="#fnref1">*</a> <sup><em>1</em></sup><em> Il s'agit de la réduction d'impôt sur le revenu au titre des dons (art. 200 du code général des impôts), de la réduction d'impôt de solidarité sur la fortune au titre de certains dons (art. 885-0 V </em>bis<em> du CGI) et de la réduction d'impôt sur le revenu et d'impôt sur les sociétés au titre des dons faits par les entreprises à des oeuvres ou organismes d'intérêt général (art. 238 </em>bis<em> du CGI).</em></p>
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39
<p align="justify"><a href="#fnref2">*</a> <sup><em>2</em></sup><em> « L'optimisation des dépenses publiques en faveur du sport », revue de dépenses, avril 2016.</em></p>
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<div class="pager"> <ul> <li class="first"><a class="link-list" href="l17-108-330.html">Sommaire</a></li><li><a class="link-next" href="l17-108-3301.html">Page suivante</a></li></ul> </div>
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<h4><a name="_Toc495328539"></a><a name="_Toc495328556"></a><a name="_Toc495328634"></a><a name="_Toc495328700"></a><a name="_Toc495328824"></a><a name="_Toc495328841"></a><a name="_Toc495329134"></a><a name="_Toc495484132"></a><a name="_Toc495936549"></a><a name="_Toc498955168"></a><a name="_Toc498955196"></a><a name="_Toc499194456"></a><a name="_Toc499326533"></a><a name="toc9"></a><a name="toc10"></a><a name="toc11"></a><a name="toc12"></a>B. LA PROGRESSION DES CRÉDITS INITIÉE SOUS LE PRÉCÉDENT GOUVERNEMENT EST MAINTENUE EN 2018</h4>
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<h5><a name="_Toc495328540"></a><a name="_Toc495328557"></a><a name="_Toc495328635"></a><a name="_Toc495328701"></a><a name="_Toc495328825"></a><a name="_Toc495328842"></a><a name="_Toc495329135"></a><a name="_Toc495484133"></a><a name="_Toc495936550"></a><a name="_Toc498955169"></a><a name="_Toc498955197"></a><a name="_Toc499194457"></a><a name="_Toc499326534"></a><a name="toc13"></a><a name="toc14"></a><a name="toc15"></a><a name="toc16"></a>1. Deux programmes maintenus, mais une mesure de périmètre</h5>
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43
<p align="justify">Comme depuis l'exercice 2015, la mission « Sport, jeunesse et vie associative » se compose, dans le projet de loi de finances pour 2018, de <strong>deux programmes</strong> :</p>
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44
<p align="justify">- le <strong>programme 219 « Sport »</strong>, qui porte principalement les subventions de l'État aux fédérations sportives et les subventions de fonctionnement aux opérateurs et agences du sport, en particulier l'Institut national du sport (Insep), les Centres de ressources, d'expertise et de performance sportives (CREPS), les Écoles nationales du sport ou encore l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) ;</p>
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<p align="justify">- le <strong>programme 163 « Jeunesse et vie associative »</strong>, qui porte essentiellement les dépenses de service civique et les programmes d'aide aux associations. </p>
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46
<p align="justify">Une importante <strong>mesure de périmètre</strong> intervient dans le cadre du présent projet de loi de finances avec une clarification des missions entre l'État et le Centre national pour le développement du sport (CNDS). Cette mesure conduit à <strong>majorer les crédits portés par le programme 219 à hauteur de 72,8 millions d'euros</strong>, à travers deux évolutions : </p>
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47
<p align="justify">- une rebudgétisation du fonds de concours du CNDS destiné à financer les actions nationales des fédérations sportives consacrées à la promotion du sport du plus grand nombre (21,1 millions d'euros) ;</p>
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48
<p align="justify">- un transfert de dispositifs du CNDS vers le programme 219 pour un montant de 51,7 millions d'euros<sup>3<a name="fnref3"></a>(<a href="#fn3">*</a>)</sup>.</p>
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49
<p align="justify">Cette clarification procède d'une <strong>démarche de sincérité budgétaire</strong>, en particulier s'agissant du fonds de concours, reconduit tous les ans. La Cour des comptes le jugeait irrégulier et en recommandait l'intégration au sein du programme 219<sup>4<a name="fnref4"></a>(<a href="#fn4">*</a>)</sup>. </p>
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50
<h5><a name="_Toc495328541"></a><a name="_Toc495328558"></a><a name="_Toc495328636"></a><a name="_Toc495328702"></a><a name="_Toc495328826"></a><a name="_Toc495328843"></a><a name="_Toc495329136"></a><a name="_Toc495484134"></a><a name="_Toc495936551"></a><a name="_Toc498955170"></a><a name="_Toc498955198"></a><a name="_Toc499194458"></a><a name="_Toc499326535"></a><a name="toc17"></a><a name="toc18"></a><a name="toc19"></a><a name="toc20"></a>2. Des crédits demandés en hausse à périmètre constant</h5>
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51
<p align="justify">Les crédits demandés dans le projet de loi de finances pour 2018 s'élèvent à <strong>887,8 millions d'euros en autorisations d'engagement (AE) et à 888,9 millions d'euros en crédits de paiement (CP), en hausse de 22 % par rapport aux crédits ouverts en 2017.</strong></p>
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<p align="justify">La répartition entre programmes est la suivante :</p>
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53
<p align="justify">- 347,1 millions d'euros en AE (+ 42 %) et 348,2 millions d'euros en CP (+ 41 %) pour le programme 219 « Sport » à périmètre courant, soit une <strong>hausse de 11 % à périmètre constant</strong> par rapport à 2017 ;</p>
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54
<p align="justify">- 540,7 millions d'euros en AE et en CP pour le programme 163 « Jeunesse et vie associative », soit une <strong>progression de 12 %.</strong></p>
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<p align="center"><strong>Évolution des crédits de la mission « Sport, jeunesse et vie associative »</strong></p>
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<p align="right"><em>(en millions d'euros)</em></p>
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<p align="center"><strong>À périmètre courant</strong></p>
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58
<div align="center"><table border="2" cellpadding="2"><tbody><tr> <td align="left" rowspan="2" valign="middle"> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><strong>Exécution 2016</strong></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><strong>LFI 2017</strong></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><strong>PLF 2018</strong></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><strong>Évolution</strong></p> <p align="center"><strong>2017-2018</strong></p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">AE</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">CP</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">AE</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">CP</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">AE</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">CP</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">AE</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">CP</p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="left">P219</p> <p align="left">« Sport »</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">224,7</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">232,2</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">243,7</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">247,4</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">347,1</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">348,2</p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center">-</p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="left">P163</p> <p align="left">« Jeunesse et vie associative »</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">433,1</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">433,6</p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center">481,4</p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center">540,7</p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center">+ 12 %</p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="left"><strong>Total</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>657,8</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>665,8</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>725,1</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>728,8</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>887,8</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>888,9</strong></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><strong>-</strong></p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="left"><em>dont service civique</em></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><em>294,6</em></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><em>385,0</em></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><em>447,6</em></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><em>+ 16 %</em></p> </td> </tr> </tbody></table></div>
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<p align="center"><strong>À périmètre constant</strong></p>
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60
<div align="center"><table border="2" cellpadding="2"><tbody><tr> <td align="left" rowspan="2" valign="middle"> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><strong>Exécution 2016</strong></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><strong>LFI 2017</strong></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><strong>PLF 2018</strong></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><strong>Évolution</strong></p> <p align="center"><strong>2017-2018</strong></p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">AE</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">CP</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">AE</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">CP</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">AE</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">CP</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">AE</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">CP</p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="left">P219</p> <p align="left">« Sport »</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">224,7</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">232,2</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">243,7</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">247,4</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">274,4</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">275,4</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="left">+ 13 %</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="left">+ 11 %</p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="left">P163</p> <p align="left">« Jeunesse et vie associative »</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">433,1</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">433,6</p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center">481,4</p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center">540,7</p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center">+ 12 %</p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="left"><strong>Total</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>657,8</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>665,8</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>725,1</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>728,8</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>815,0</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>816,1</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="left"><strong>+ 12 %</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="left"><strong>+ 12 %</strong></p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="left"><em>dont service civique</em></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><em>294,6</em></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><em>385,0</em></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><em>447,6</em></p> </td> <td align="left" colspan="2" valign="middle"> <p align="center"><em>+ 16 %</em></p> </td> </tr> </tbody></table></div>
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<p align="center"><em>Source : commission des finances du Sénat, à partir des documents budgétaires</em></p>
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<h5><a name="_Toc495328542"></a><a name="_Toc495328559"></a><a name="_Toc495328637"></a><a name="_Toc495328703"></a><a name="_Toc495328827"></a><a name="_Toc495328844"></a><a name="_Toc495329137"></a><a name="_Toc495484135"></a><a name="_Toc495936552"></a><a name="_Toc498955171"></a><a name="_Toc498955199"></a><a name="_Toc499194459"></a><a name="_Toc499326536"></a><a name="toc21"></a><a name="toc22"></a><a name="toc23"></a><a name="toc24"></a>3. L'universalisation du service civique tire les dépenses de la mission à la hausse, mais les crédits en faveur du sport diminuent</h5>
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63
<p align="justify">Depuis 2015, <strong>les crédits de la mission « Sport, jeunesse et vie associative » ont progressé de 75 % à périmètre constant</strong>. Cette dynamique traduit les choix du précédent Gouvernement en faveur de la jeunesse, puisque près de <strong>80 % de cette hausse est due aux dépenses de service civique.</strong></p>
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<p align="center"><strong>Évolution des crédits de la mission entre 2015 et 2018<br/>à périmètre constant</strong></p>
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<p align="center"><em>(en millions d'euros)</em></p>
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<p align="center"><em>Source : commission des finances du Sénat, à partir des documents budgétaires</em></p>
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67
<p align="justify">Ainsi que le montre le tableau ci-après, <strong>les dotations aux principaux établissements du sport progressent en 2018</strong>.</p>
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<p align="center"><strong>Tableau récapitulatif de l'évolution des dotations<br/>aux principaux établissements du sport</strong></p>
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<p align="center"><em>(en millions d'euros)</em></p>
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70
<div align="center"><table border="2" cellpadding="2"><tbody><tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>Opérateur ou Agence</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>Subvention 2016</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>Subvention 2017</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>Subvention prévue en 2018</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center"><strong>Évolution 2017-2018</strong></p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="justify"><strong>CREPS</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">57,18</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">55,2</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">57,5</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">+ 4,2 %</p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="justify"><strong>Insep</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">19,0</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">22,6</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">23,2</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">+ 2,7 %</p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="justify"><strong>Écoles nationales des sports <sup>(1)</sup></strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">11,6</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">13,1</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">13,1</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">0 %</p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="justify"><strong>Agence de lutte contre le dopage</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">7,8</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">8,5</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">9,6</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">+ 13 %</p> </td> </tr> <tr> <td align="left" valign="middle"> <p align="justify"><strong>Musée national du sport</strong></p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">2,6</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">2,8</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">2,9</p> </td> <td align="left" valign="middle"> <p align="center">+ 2,5 %</p> </td> </tr> </tbody></table></div>
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71
<p align="center"><sup>(1)</sup> École nationale de la voile et des sports nautiques ; École nationale des sports de montagne ; Institut français du cheval et de l'équitation</p>
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<p align="justify"><em>Source : commission des finances</em></p>
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73
<p align="justify">Malgré leur progression de 11 % à périmètre constant entre 2017 et 2018, <strong>les crédits du programme 219 « Sport » destinés à soutenir le mouvement sportif diminuent</strong>.</p>
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74
<p align="justify">En effet, 37,9 millions d'euros supplémentaires sont prévus pour tenir compte de la réévaluation du coût de la compensation à l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) des exonérations de charges sociales accordées au titre des rémunérations des arbitres et juges sportifs. En neutralisant cette progression, imputable aux relations financières entre administrations publiques, les crédits du programme 219 consacrés au sport <strong>reculent de 4 %.</strong> </p>
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