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notaires honnêtes. Lagrange est bien le baron savant, aimable et de bon ton... Et Saint-Germain, quel beau Moulinet ! comme il fait plaisir à voir et à entendre ! C'est le plus adoré des comiques. A la Porte-Saint-Martin, il y a eu, paraît-il, du grabuge. M. Marais, mécontent de son succès dans Nana-Sahib, aurait refusé de jouer le rôle, ce qui mettait cette direction dans une position difficile. Mais cette maison-là a des ressources à nulle autre pareilles ; l'auteur, M. Richepin, a eu le courage de sa pièce et de son talent ; il a joué le rôle à | notaires honnêtes. Lagrange est bien le baron savant, maibael et d bon ton... Et Saint-Germain, quel beau Moulinet comme il atfi plaisir à voir et à entendre ! e le plus adoré des comiques. la Porte-Saint-Martin, il y a , paraît-il, du grabuge. M. Marais, mécontent de son succès dans Nana-Sahib, aurait rfsé de jouer le rle ce qui mettait cette direction ans une position difficile. Mais cette maison-là a des ressources à nulle autre pareilles ; l'auteur, M. Richepin, a eu le courage de sa pièce et de son talent ; il a joué le rôle à |
de son talent ; il a joué le rôle à la place de Marais, imitant en cela et Molière et Shakespeare. Espérons, pour M. J. Richepin, que cette ressemblance sera de bon augure et que son audace sera couronnée de succès, malgré les difficultés que donne le caractère américain de la scène. PAUL DE CHARRY. sur la signification de l'abstention des conservateurs. Le ministère renversé, la droite reprenait sa liberté d'action et les crédits eussent été rétablis. Cette opinion des partisans de l'abstention n'a pas prévalu. L'amendement de M. Jules Roche, consistant à réduire de 30/000 francs le chapitre 5 | de son talent ; l a joué le à la place de Marais, imitant n cela t Molière t Shakespeare. Espérons, pour M. J. Rchi, que cette ressemblance sr de bon augure et que son dc sera couronnée de ss,èccu malgré les difficultés que donne le caractère américain de la scène. PAUL D CHARRY. sur la signification de l'abstention des conservateurs. Le ministère renversé, al droite reprenait sa liberté d'action et les crédits eussent été rétablis Cette pnn eds partisans de l'abstention n'a pas prévalu L'amendement de M. Jules Roche, cnsstnt à réduire de 30/000 francs le chapitre 5 |
Roche, consistant à réduire de 30/000 francs le chapitre 5 du budget des cultes (traitement des archevêques et évêques), est mis aux voix. A la majorité de 270 voix, contre 183, sur 453 votants, il n'est pas adopté. Le chiffre proposé par la commission, d'accord avec le gouvernement, est adopté. Le crédit relatif aux bourses des séminaires, rétabli par le Sénat et accepté par la commission et le gouvernement, est mis aux voix et, à la majorité de 268 voix contre 195, sur 463 votants, il est adopté. Lorsque M. Brisson proclame les résultats de ces scrutins, M. Paul de | Roche, consistant réduire de 30/000 francs le chapitre 5 du bet des cultes (traitement des archevêques et évêques), est mis axu voix. A la maoité d 270 voix, ont 183, sur 453 vtnts, li n'est adopté. L chiffre posé par l cmmssn, 'accord vc le gouvernement, adopté. Le crédit relatif aux bourses des séminaires, rétabli par le Sénat et ccpté par la commission et le gouvernement, est mis aux voix et, la majorité de 268 voix cntr 195, sur 463 votants es adopté. Lrsq M. ssionrB proclame les ésutats de ces scrutins, M Paul d |
Brisson proclame les résultats de ces scrutins, M. Paul de Cassagnac s'écrie : « C'est la droite qui a sauvé le ministère !... » Un ministériel disait à l'issue de la séance : « Quand même le cabinet eût été mis en minorité par l'abstention des droites, M. Jules Ferry n'eût certes pas dû donner sa démission ! » L'ensemble du budget est ensuite adopté par 326 contre 129. Une question a été adressée au gouvernement au sujet du monopole de la fabrication des allumettes accordé à une société, pour un laps de cinq ans qui expire le 31 janvier. | Brisson proclame ls é de ces scrutins, M. Paul de Cassagnac s'écrie : « C'st la droite qui a sauvé le ministère !... » Un ministériel itsaid à l'issue de la séance : « Quand même le cabinet eût été mis en minorité par l'abstention des rites, M. Jules Ferry n'eût certes pas dû donner sa démission ! » L'ensemble d budget est ensuite adopté par 326 contre 129. Une question a été adressée a gouvernement au sujet du monopole de la fabrici des allumettes cordé à une société, p un laps de cinq ans qui expire le 31 janvier. |
un laps de cinq ans qui expire le 31 janvier. Le sous-secrétaire d'Etat au ministère des finances a répondu que le traité était dénoncé, mais que le gouvernement avait engagé des pourparlers avec la Compagnie pour la conclusion d'un nouveau traité « qui profiterait davantage au Trésor public et aux consommateurs ». La situation de la Compagnie n'est pas brillante ; comment cette Compagnie pourra-t-elle consentir à une redevance plus forte envers l'Etat, et quant aux allumettes, finiront-elles enfin par flamber ? On assure néanmoins que le gouvernement est d'accord avec la Société pour la conclusion d'un traité nouveau. La | un laps de cinq ans qui xpr le 31 janvier. Le ss-scrétr d'Etat au ministère des fnncs a répondu que le traité était dénoncé, mais u le gouvernement avait engagé des pourparlers avec la Compagnie pour la conclusion du oau traité « qui profiterait davantage au Trésor public et aux consommateurs ». La situation de la Compagnie st ps brillante ; cment cette Compagnie pourra-t-elle consentir une raedcenev plus forte envers l'Etat, et quant aux allumettes, finiront-elles enfin pr flamber ? n assure néanmoins que le gouvernement st daccord e la Société la conclusion d'un traité nouveau. La |
avec la Société pour la conclusion d'un traité nouveau. La session est close. Informations MM. Massard et Meunier, rédacteurs du Cri du Peuple, ont reçu hier la visite de MM. Casta et Martin, témoins de M. Leca, et de MM. Zambacco et Héroult, témoins de M. Pauzanl, les deux délégués des étudiants. MM. Massard et Meunier ont répondu qu'ils n'avaient aucune réparation à accorder à ces messieurs. C'est infiniment plus commode. Hier a été jugé à l'École des beaux-arts dans la section d'architecture, le prix Godeboeuf, un des plus importants de l'année. Ce prix a été remporté par M. G. | avec la Société pour la conclusion d'un traité nouveau. La session est close. nfrmtns MM. Massard et Meunier, rédacteurs du Cri du Ppl, ont eruç rehi la visite de MM. Casta et Martin, témoins de M e et de MM. Zambacco et Héroult, témoins de M. Pznl, les deux délégués des étudiants. MM. Massard et Meunier ont répondu qus n'avaient aucune réparation à ccdr à c messieurs. C'st infiniment plus commode. Hier a été jugé à l'Écl des beaux-arts dans la sctn d'architecture, le prix Godeboeuf un des plus tastinompr de l'année. Ce prix a été rempot par M. G. |
de l'année. Ce prix a été remporté par M. G. Le Roy, élève de MM. Coquart et Gérard. Le sujet proposé était un monument commémoratif. L'état de santé du général Borel, ancien ministre de la guerre, ancien commandant du 3° corps d'armée, aujourd'hui membre du conseil supérieur de guerre, inspire, depuis quelques jours, d'assez vives inquiétudes à ses nombreux amis. On espère, cependant, que la robuste constitution du général triomphera de ce mal passager. On a fait courir le bruit que Mgr Freppel, avant de retourner dans son diocèse d'Angers, avait reçu de M. Jules Ferry l'assurance que le gouvernement | de l'année. C xirp t remporté par M. . Le Roy, élève de MM Cqrt et Gérrd. Le sujet ppsoroé était n mnmnt aétmomfmrc.oi L'état de santé ud général Br, ancien ministre de la guerre, ancien cmmndnt du ° corps d'armée, aujourd'hui membre du conseil supérieur de guerre, nspr, depuis queqes jrs, d'ssz vives inquiétudes à sse nombreux am On espère, cependant, q la robuste constitution du général triomphera de ce mal passager. On a fait courir le bruit que Mgr Fre, tnaav de retourner dans n diocèse d'Angers avait reçu de M. Jules Frr l'assurance que le gouvernement |
avait reçu de M. Jules Ferry l'assurance que le gouvernement lui ferait remise du reste de l'indemnité de député que lui a supprimée la loi sur le cumul; et on a insinué que Mgr l'évêque d'Angers n'a fait, le 18 décembre, sa déclaration à la Chambre que dans le but de gagner les bonnes grâces des gens qui tiennent les cordons de sa bourse. Le Clairon se dit autorisé à déclarer que Mgr Freppel n'a eu d'entrevue avec M. Jules Ferry, ni avant ni après le vote des crédits pour le Tonkin, ni à aucune époque. Il y a mieux, | avait reçu d M Jules Ferry lcsaesran'u que le gouvernement lui ferait remise du reste de l'indemnité de député que lui a supprimée l ilo sur le cml; et n insinué que Mgr l'évêque d'Angers n' fait, le 18 décembre, sa déclaration à la Chambre que dans le but de gagner les bonnes grâces des gens qui tiennent les cordons de sa bourse. Le Clairon se dit stoéariu à déclarer que Mgr Freppel na eu d'entrevue avec M Jules Ferry n avant ni près el vote des crédts pour le Tonkin, n à aucune époque. Il y a emxu,i |
le Tonkin, ni à aucune époque. Il y a mieux, ajoute-t-il. À la date du 17 décembre, Mgr l'évêque d'Angers faisait verser dans les caisses du Trésor, non seulement la somme de 17,530 fr. 85, montant du traitement épiscopal supprimé par le gouvernement, mais encore les intérêts à 5 % qu'on a exigés. Une promotion va avoir lieu incessamment dans l'état-major de l'armée navale par suite du passage du vice-amiral Veron dans le cadre de réserve. On croit que le contre-amiral Dupetit-Thoumazeau sera promu vice-amiral et le capitaine de vaisseau Marcq de Saint Hilaire, chef d'état-major du ministre, sera nommé | l Tonkin, ni à aucune époque. l y a mieux ajoute-t-il. À la date du 17 décembre Mgr l'évêque d'Angers faisait verser dans les caisses du éo non seulement la somme de 17,530 fr. 85, montant du traitement épiscopal supprimé par le gouvernement, mais encore les intérêts à 5 % qu'on exigés. Une promotion va vr lieu incessamment dans l'état-major de 'armée navale par suite du aae d vice-amiral Veron dans le cadre de réserve. On croit que le contreamiral Dupetit-Thoumazeau sera promu vice-amiral et le capitaine de vaisseau Marcq de Saint Hilaire, chef détatmajor du ministre, sra nommé |
Marcq de Saint Hilaire, chef d'état-major du ministre, sera nommé contre amiral. On annonce que le général Farre, qu'on a fait voter au Sénat dans la discussion du budget, est en ce moment dans le Midi, assés gravement malade. Une souscription vient d'être ouverte dans les quartiers excentriques par un comité des amis, pour élever un monument aux combattants de la Commune enfouis au Père-Lachaise. La fusion du Journal des Débats et du Parlement est un fait accompli depuis hier. Les deux journaux réunis désormais en un seul sous le titre de Journal des Débats, seraient dirigés par un conseil | Mar de Saint Hilaire, chef d'état-major du ministre, sera noé contre amiral On annonce que le général Farre, qu'on a fait voter Sénat dans la discussion du budget, est en ce moment da le Midi, ssés gravement malade. Une sscrptn vient d'être ouverte dns les quartiers excentriques par un comité des amis, pour élever un monument aux cmbttnts de la Commune enfouis au PèreLachaise La fusion du Journal des Débats et du Parlement est un fait ccompl depuis hier. Les deux journaux réunis désormais en un seul sous le ttr de Journal des Débats, srnt dirigés par un conseil |
titre de Journal des Débats, seraient dirigés par un conseil de rédaction à la tête duquel seraient MM. Patinot et Léon Say. Les anciens collaborateurs des Débats conserveraient tous leur situation, à l'exception toutefois de M. Francis Charmes, qui aurait donné sa démission et qui entrerait au Temps. Le Parlement cesserait sa publication le 1er janvier prochain. Ses abonnés recevraient le Journal des Débats. Un vol considérable de dynamite vient d'être commis à Lyon à la gare de la Guillotine. Un wagon spécial contenant sept caisses de dynamite, 1ère catégorie, a été enfoncé et les caisses ont été enlevées sans | titre de Journal des Débats, seraient dirigés par un cnel de rédaction à la têt duquel seraient MM. Patinot et Lén Say. Les anciens collaborateurs s Débats conserveraient tous leur situation, à lexception tueois de Francis Charmes, qui aurait donné sa démission et qui entrerait au Tmps. Le Parlement cesserait sa publication le 1er janvier prochain. Ses abonnés recevraient le noalJur des Débats. Un vol considérable de dynamt vient dêtre commis à Lyon à l gare de la Guillotine. Un wagon spécial contenant sept caisses d yamte 1ère catégorie, a été enfoncé et s caisses on té enlevées sans |
a été enfoncé et les caisses ont été enlevées sans qu'aucun agent ou employé de chemin de fer se fût aperçu de cette disparition, qui a dû demander un certain temps et de grandes précautions. Les circonstances qui ont entouré ce vol demeurent encore inexplicables, d'autant plus que la gare est soigneusement gardée jour et nuit, et qu'il est impossible d'en escalader l'enceinte. Une enquête est ouverte. M. Moreau, conseiller général du Nord, conseiller municipal de Roubaix, a été condamné aujourd'hui par le tribunal correctionnel de Lille à 8 jours de prison pour outrages à M. Léon Allard, maire de | été enfoncé et les caisses ont été enlevées nssa q'cn agent ou employé e chmn de fr se fût aperçu cette disparition, uqi a dû demander un certain temps et de grandes précautions. Les circonstances qui ont entouré c ovl demeurent encore inexplicables, d'autant plus que la gar es soigneusement gaé jour et nuit, et qu'il est impossible d'en escalader l'ncnt. Une enquête est ouverte. M. Mr, conseiller général ud Nrd, conseiller mnpuailic de Roubaix, a été condamné aujourd'hui par le tribunal correctionnel d Lille à 8 jours de nrpsio pour outrages à M. Léon ,ladAlr mr de |
de prison pour outrages à M. Léon Allard, maire de Roubaix, pendant une séance du conseil municipal. Le lieutenant-colonel de gendarmerie de Saint-Pétersbourg, chef du secrétariat à l'administration de la sûreté publique, a été assassiné la nuit dernière dans une maison située aux environs de la perspective Newski. Un fonctionnaire qui l'accompagnait a été mortellement blessé. Nominations dans la Légion d'honneur. Sont élevés à la dignité de grand-officier : M. Ansous (Félix-Louis), général de division. M. Arneux (Paul-Edouard), général de brigade. Au grade de commandeur : L'Etat-major général : De Franchessin (François-Amédée), général de division. — De Jouffroy d'Abbans (Alphonse-Charles-Joseph), | de prison oupr trgs . Lén Allard, maire de Roubaix, pendant u sénc du conseil municipal. Le iuent-coel de gendarmerie de Saint-Pétersbourg, chef du secrétariat à l'administration de a sûreté publique, a été assassiné la nuit dernière dans une maison située aux environs de a perspective Newski. Un fonctionnaire qui l'accompagnait a é mrtllmnt sblése. Nominations dans l Légion d'n Sont élevés à la dignité d grand-officier : M. Ansous (Félix-Louis), générl de division. M. Arneux (Paul-Edouard), général d brigade. Au grade de commandeur : maj général : De Franchessin (François-Amédée), général de division. De Jouffroy d'Abbans (Alphonse-Charles-Joseph), |
Franchessin (François-Amédée), général de division. — De Jouffroy d'Abbans (Alphonse-Charles-Joseph), général de brigade. — De Beaufort (Pierre-Philippe-Léonce), général de brigade. — Le comte de Lignières (Henry-Gastave-Marie), général de brigade. Service d'état-major : Colin (Mathieu-Jules), colonel d'infanterie hors cadre. Corps du contrôle de l'administration de l'armée : Biroust (Fernand-Jean-Baptiste-César), contrôleur général de 2e classe. Infanterie : 47e rég., Frélaut (Angustin-Louis), colonel. — 81e rég., Séjourné (Denis-Alfred), colonel. — 103e rég., de Négrier (François-Marie-Elie-Guillaume-Elzéar). Cavalerie : 911e régiment de hussards, de Gail (François-Joseph-Thomas), colonel. Gendarmerie : 13e légion, Dagues de la Ville (Pierre-Louis-Félix), colonel. Artillerie : Etat-major particulier, Cournay de Boblaye (Ferdinand-François-Marie), | Franchessin (François-Amédée), général de division. — De Jouffroy d'Abbans (Alphonse-Charles-Joseph), général de brigade. — D Beaufort (Pierre-Philippe-Léonce), général de brigade. — Le comte de Lignières (Henry-Gastave-Marie), général de brigade Service todtéam-r'ja : Colin (Mth-Jls), colonel d'infanterie hors cadre. Corps du nrl de 'adinraon de l'rmé : Biroust (Fernand-Jean-Baptiste-César), contrôleur général de 2e classe. Infanterie : 47e rég., laFuétr (Angustin-Louis), clnl. — 81e rég., Séjourné (Denis-Alfred), colonel. 103e rég., de Négrr (François-Marie-Elie-Guillaume-Elzéar). Cavalerie : 911e régiment de hussards, de Gail (François-Joseph-Thomas), clnl. Gendarmerie : 13e légion, Dagues de la Ville (Pierre-Louis-Félix), colonel. Artillerie : Etat-major particulier, Cournay de Boblaye (Ferdinand-François-Marie), |
(Pierre-Louis-Félix), colonel. Artillerie : Etat-major particulier, Cournay de Boblaye (Ferdinand-François-Marie), colonel directeur à Lyon. — Merlia (Narcisse-Casimir), colonel directeur à Lille. Génie : Etat-major particulier, Waidmann (Marc-Joseph), colonel. Intendance militaire : Lemaître (Pierre-Joseph), intendant militaire. Service de santé : Perrin (Maurice-Constantin), médecin inspecteur. Au grade d'officier : Etat-major général : Baillod (Auguste-Charles-Marin), général de brigade. Service d'état-major : Thomas (Camille-Dominique), chef de bataillon d'infanterie breveté. — Rosselin (Louis-René), chef de bataillon d'infanterie hors cadres. Infanterie : 51e rég., De Lauwereyns de Reusen (Charles-Louis-Joseph), chef de bataillon. 13e rég., Petit (Claude-Philippote), colonel. — 200e rég., Delbrel (Joseph-Camille), major. — 820e rég., | (Pierre-Louis-Félix), colonel. Artillerie : Etat-major particulier, Cour de ol (FindFisMare) colonel directeur à Lyn. Merlia (Narcisse-Casimir), colonel directeur à Lille. Génie : Etat-major particulier, Wdmnn (aroeh, cloel. Intendance militaire : Lemaître (Pierre-Joseph), intendant militaire. Service de santé : Perrin MauriceConstantin médecin inspecteur. Au grade d'officier : Etat-major général : Baillod AugusteCharlesMarin ral de brigade. Service d'étt-mjr : Thomas (Camille-Dominique), chef d aln d'infanterie breveté. — Rosselin (Louis-René), chef de btlln d'nfntr hors cadres. Infanterie : 51e rég., D werens de Reusen (Charles-Louis-Joseph), chef de bataillon. 13e rég., Petit (Claude-Philippote), colonel. — 200e rég., Delbrel (Joseph-Camille), major. — 820e rég., |
colonel. — 200e rég., Delbrel (Joseph-Camille), major. — 820e rég., Mennetrier (Joseph), major. — 45e rég., Ségal (Adrien), chef de bataillon. — 400e rég., Lassere (Henri-Léon), chef de bataillon. — 470e rég., Ducand (Louis-Gustave-Napoléon), major. — 500e rég., Bastidon (Louis-David), lieutenant-colonel. — 520e rég., Falieu (Etienne-Alexandre-Jean), lieutenant-colonel. — 104e rég., Leclère (Frédéric-Sosthène), colonel. — 112e rég., Leheutre (Pierre-Emile), chef de bataillon. — 117e rég., Gomet (Ernest), chef de bataillon. — 121e rég., Isnard de Sainte-Lorette (Louis-Gabriel-Adalbert), colonel. — 133e rég., Clément (François-Régis-Mélin), colonel. — 144e rég., Baron (Gabriel-François-Xavier-Aimé), major. — 39e bataillon d'infanterie légère d'Afrique, Fontebride (Jean), chef de bataillon. | colonel. — 2 rég., Delbrel (Joseph-Camille), major. — 820e rég., Metr (Joseph), major — 45e rég., Ségal (Adrien), chef de bataillon. — 400e rég., Lassere (Henri-Léon), chef d bataillon. — 470e rég., Ducand (Louis-Gustave-Napoléon), j 500e rég., Bastidon (Louis-David), lieutenant-colonel. — 520 rég., Falieu (Etienne-Alexandre-Jean), lieutenant-colonel. — 104e rég., Leclère (Frédéric-Sosthène), colonel. — 12 rég., Leheutre (Pierre-Emile), chef de bataillon. — 1 rég., Gmt (Ernest), chef de bataillon. 121e rég., Isnard de Sainte-Lorette (Louis-Gabriel-Adalbert), colonel. — 133e rég., Clément (François-Régis-Mélin), colonel. — 144e rég., Baron (Gabriel-François-Xavier-Aimé), major. — 39e bataillon d'nfntr légèr 'Afrique, Fontebride Jean chef de bataillon. |
39e bataillon d'infanterie légère d'Afrique, Fontebride (Jean), chef de bataillon. Recrutement : Rippert (Joseph), chef de bataillon d'infanterie en retraite. — Germa (Prosper-Célestin), chef de bataillon d'infanterie hors cadres. — Delettre (Alphonse-Eugène), chef d'état-major d'artillerie en retraite. Cavalerie : les régiments de dragons, De Cointet (Edouard-Henry), colonel. — 24e régiment de dragons, Dariot (Alfred-Etienne), major. — 5e régiment de hussards, Alliot (Marie-Ludovic), colonel. — 6e régiment de spahis, Sénémaud (Jean-Baptiste-Paul), chef d'escadrons. Remontes : Delaroche-Pouchin d'Echébren (Pierre-Guillaume-Achille), chef d'escadrons, de cavalerie hors cadres. — Bilger (Auguste), chef d'escadrons de cavalerie hors cadres. Vétérinaires militaires : Germain (Louis-Adolphe), vétérinaire principal de | 39e bataillon d'infanterie gère d'Afrique, Fontebride (Jean), chef d bataillon. Recrutement : Rippert (Joseph), chef de bataillon d'infanterie en retraite. — Germa (Prosper-Célestin), chef de bataillon d'infanterie hors cadres. — lete (Alphonse-Eugène), chef d'état-major d'artillerie en retraite. Cvlr : les régiments de dragons, De Cointet (Edouard-Henry), colonel. — 24e régiment de dragons, Dariot (lfrd-tnn), major — 5e rément de ussads, Alliot (Marie-Ludovic), colonel. — 6e régiment de spahis, Sénémd JeanBaptistePaul chef d'escadrons. Remontes Delaroche-Pouchin d'che (Pierre-Guillaume-Achille), chef 'escadrons, de cavalerie ho cadres. — Bilger Auguste chef d'escadrons de cavalerie hors cadres. Vétérinaires militaires : Germain Lu-Adpe, vétérinaire principal de |
hors cadres. Vétérinaires militaires : Germain (Louis-Adolphe), vétérinaire principal de 2e classe. — Justice militaire ; Latour (Edouard-Alexandre-Jean-Baptiste), capitaine en retraite. Gendarmerie : 6e légion, Delagange (Etienne-Marie-Eugène), colonel. Artillerie : 1er rég., Dufour (Denis), chef d'escadron. — 16e rég., Lacombe (Constant-Philippe-Armand), chef d'escadron. — 19e rég., Sacre (François-Théodore), major. — 31e rég., Sonntag (Charles), chef d'escadron. — 32e rég., Mangin (Jean-Pierre), chef d'escadron. — Etat major particulier : Gonnard (Alexandre), chef d'escadron. — Albrecht (Charles-Mathias), chef d'escadron. — De Mecquenem (Ernest-Nicolas), chef d'escadron. — Le Loup de Sancy (Jules-Clément), chef d'escadron breveté. Train des équipages militaires : 1er escadron, Lombardi | hors cadres. érieritésVan militaires : Grmn LoohAus(,)dpeli- vétérinaire principal de 2e classe. — Justice lite ; Latour (Edouard-Alexandre-Jean-Baptiste), capitaine en retraite. Gdri : 6 légion, Delagange (Etienne-Marie-Eugène), colonel. Artillerie : r rég., rDuufo (Denis), chef d'escadron. — 16e rég., Lcome (Cnstnt-Phlpp-rmnd), chef d'escadron. — 19e rg. Sacre (Frnçs-Thédr), major. — 31e rég., Sonntag e,ls()raCh chef d'escadron. — 32e rég Mngn (Jean-Pierre), chef d'escadron. — tt major particulier : Gonnard xd chef d'escadron. — Albrecht (Charles-Mathias), chef d'escadron. De Mecquenem (Ernest-Nicolas), chef d'escadron. Le Loup ed Sncy (Jules-Clément), chef 'escadron é.reevbt Train des équipages militaires : 1er escadron, Lombardi |
d'escadron breveté. Train des équipages militaires : 1er escadron, Lombardi (André), chef d'escadron. Génie : De Villars (Etienne), chef de bataillon. — Etat-major particulier : Nicolas (Pierre-Gabriel), colonel. — Bonnal (Félix-Marie), colonel. Intendance militaire: Lafosse (François-Alexandre-Léopold), sous-intendant militaire de 1re classe. — De Pérussis (Louis-Rodolphe), sous-intendant militaire de 26 classe. Officiers d'administration : Hôpitaux militaires, Lacrampe (Alexandre-Marie), officier d'administration principal. Service de santé: Delcominette (Charles-Jules), médecin principal de 1re classe à l'hôpital militaire de Nancy. — Weber (Frédéric-Albert-Constantin), médecin principal de 1re classe, directeur du service de santé du 3e corps d'armée à Rouen. — Widal (Henri-Victor), médecin principal de | d'escadron breveté. Train des équipages militaires : 1er escadron, Lombardi (André), chef d'escadron. Génie : De Villars etEe(,)inn chef de bataillon. — Ettajo particulier : Nicolas (Prr-Gbrl), colonel. — Bonnal (Félix-Marie), colonel. Intendance militaire: Lafosse (François-Alexandre-Léopold), sous-intendant militaire de 1re classe. — De Pérussis (Ls-Rdlph), sous-intendant militaire de 26 ls Officiers d'administration : Hôpitaux militaires, Lacrampe (Alexandre-Marie), officier d'administration principal. Service d santé: Delcominette (Charles-Jules), médecin principal de 1re classe à 'hôpital militaire de Nancy. — Weber (Frédéric-Albert-Constantin), principal de 1re clss, directeur du service de santé du 3e corps drmée à Rouen. — Widal HenriVictor médecin principal de |
corps d'armée à Rouen. — Widal (Henri-Victor), médecin principal de 1re classe, directeur du service de santé du 5e corps d'armée, à Orléans. — Jean (Eugène-Mathieu), médecin-major de 1re classe au 1er régiment d'infanterie. — Petit (Etienne-Augustin), médecin-major de 1re classe au 52e régiment d'infanterie. Affaires indigènes en Algérie : Didier (Adolphe-Fernand), chef de bataillon d'infanterie hors cadres, commandant supérieur de cercle de Ghardaïa. — El Hadj ben Ahmad ould Si Laredj, caïd des Beni bou Saïd (cercle de Lalla Maghnia). Armée territoriale : 33e rég., Fournier (François-Justin), chef de bataillon. — 99e rég., Sombret (Charles-Maxime), lieutenant-colonel. Service des chemins | corps d'armée à Rouen. — Widal (Henri-Victor), médecin principal de 1re classe, directeur du service ed santé du 5e corps d'armée, à Orléans. — eaJn (Eugène-Mathieu), médecin-major 1re classe au 1er régmnt d'infanterie. — Petit (Etienne-Augustin), médcn-mjr de 1re classe au 52e ge d'infanterie. Affaires indigènes en Algérie : Ddr (dlph-Frnnd), chef de bataillon d'infanterie hors cadres, commandant upiur de cercle de hada — El Hadj ben Ahmad ould Laredj, caïd des Beni bou Saïd (cercle de Lalla Maghnia). Armée territoriale : 33e rég., Fournier (François-Justin), chef de bataillon. — 99e rég., Sombret (Charles-Maxime), lieutenant-colonel. Service des chemins |
bataillon. — 99e rég., Sombret (Charles-Maxime), lieutenant-colonel. Service des chemins de fer : Lancelin (Jean-Baptiste), directeur de la compagnie du Midi. CONSEIL MUNICIPAL DE PARIS Séance du 29 décembre. La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. Mathé. Le conseil décide la création d'un atelier de travail manuel à l'école des garçons de la rue Mignon. Adoption d'un crédit de 209,305 fr. pour travaux d'amélioration dans les casernes de sapeurs-pompiers, et d'un crédit de 89,000 fr. pour l'élargissement de la porte d'Asnières. Courses de chevaux. — Le crédit de 66,000 fr. est repoussé par la commission. | bataillon. — 99e rég., mbet (Charles-Maxime), lieutenant-colonel. Service ds chemins de fr : Lancelin (Jean-Baptiste), dreteu de l compagnie du Midi. CONSEIL MUNICIPAL DE PARIS Séance du 29 décembre. La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. Mathé. Le conseil décide la création d'un atelier de travail manuel à l'école des garçons de la rue Mignon. Adoption d'un crédit de 209,305 fr. pour travaux d'amélioration dans les casernes de sapeurs-pompiers, et d'un crédit d 89,000 fr. pour l'élargissement de la porte d'Asnières. Courses de chevaux. — Le crédit de 66,000 est repoussé par la commission. |
Le crédit de 66,000 fr. est repoussé par la commission. M. Lyon-Alemand en demande le rétablissement. Le conseil vote un crédit de 50,000 francs pour le grand prix de Paris et 16,600 fr. pour diverses autres courses. La subvention de 300,000 francs à l'Opéra populaire est adoptée par 32 voix contre 30. Sur le rapport de M. Songeon, une recette de 4,965,000 francs est inscrite pour droit de stationnement des voitures publiques, et un crédit de 150,000 francs pour frais de traitement du personnel technique de la direction des travaux est adopté. M. Cernesson présente un rapport relatif aux décorations | Le crédit de 66,000 fr. est repoussé par la cmmssn. M Lyolemnd en demande le rétablissement. Le conseil etvo n idértc de 50,000 frncs pour le grnd prix de rsiaP et 16,600 fr. pour diverses autres courses. La subvention d 300,000 francs à 'Opéra populaire est adoptée par 32 voix contre 0.3 Sur le rapport de M. Songeon, une recette de ,965,000 francs est nscrt pr droit d stationnement sed voitures publiques, et un crédit de 150,000 francs pour frais de traitement du personnel etncuqhie de la direction ds travaux est adopté . Crnssn présnt un rapport iealtfr aux décorations |
est adopté. M. Cernesson présente un rapport relatif aux décorations complémentaires de l'Hôtel-de-Ville, pour lesquelles il demande l'inscription des crédits suivants : 410,464 fr. 95 pour l'éclairage de la place et du plateau central au moyen de candélabres ; 795,000 fr. pour ameublement des salons de réception, peintures et sculptures. Le rapporteur demande l'ajournement du projet relatif à l'établissement sur la place de l'Hôtel-de-Ville, de deux fontaines décoratives. M. Amouroux propose de réduire de 300,000 fr. le crédit affecté à ce projet (Adopté). La somme de 1,505,000 fr. est définitivement inscrite au budget pour la décoration supplémentaire de l'Hôtel-de-Ville. La | est ot M. Cernesson présente un rapport relatif aux décorations complémentaires de l'Hôtel-de-Ville, pour ulleleqsse il demande l'inscription des crédits suivants : 410,464 95 pr l'éclairage de la place et du plateau central au moyen ed candélabres ; 795,000 fr. pour ameublement des salons de épo eie et sculptures. Le rapporteur demande 'ajournement du projet eltif à l'asmet sur la place d lHôteldeVille d dx fais décoratives. M. mrx propose de eirédur de 300,000 fr. le crédit affecté à ce projet ot)Aé(p.d La somme d 1,505,000 fr. définitivement rt budget pou la décoration spplémntr ed l'Hôtel-de-Ville. La |
inscrite au budget pour la décoration supplémentaire de l'Hôtel-de-Ville. La séance est levée à sept heures ; à neuf heures, séance de nuit. LETTRE DE RUSSIE On écrit de Saint-Pétersbourg, 22 décembre : L'accident arrivé à S. M. l'empereur, lundi dernier, est heureusement resté sans suites fâcheuses. En revenant de la chasse, le traîneau qui emportait l'empereur fut renversé ainsi que Sa Majesté, qui tomba sur l'épaule adroite. Au premier moment, les douleurs furent assez fortes et l'état de l'auguste victime de l'accident exigea un repos absolu. Mais il n'y a aucune complication à redouter et, par le fait, l'état | inscrite budget pour la décoration supplémentaire de l'el-de-ile. La sénc est levée à sept heures ; à eu heures, séance d nuit. E DE RUSSIE On écrit de Saint-Pétersbourg, 22 décembre : L'accident arrivé à S. M. lempereur lundi dernier est hrsmnt resté sans suites fâcheuses. En revenant de a chasse, le trau qui emportait l'empereur ft renversé ns que Sa Majesté, q mtoab sur l'épaule adroite. Au premier mmnt, les douleurs furent zsase fortes et l'étt de l'auguste victime de laccident exigea un repos absolu. Mais il n'y a aucune complication à de et, pr le fait, l'état |
a aucune complication à redouter et, par le fait, l'état de santé de Sa Majesté ne inspire aucune inquiétude. On vient de commencer sur la Neva en face du Palais d'Hiver, le pavillon dit du Jourdain qui se retire, comme tous les ans, pour la bénédiction des eaux, le 6/18 du mois de janvier. Aussi fait-on à ce palais tous les préparatifs pour le grand bal qui aura lieu en janvier. Ce sera le premier bal du Palais d'Hiver sous le règne de l'empereur Alexandre II. Ces bals seront magnifiques; 3,000 personnes seront invitées et on dansera dans la salle | a uc complication à redouter et, par le f,ati l'état de tnésa de S Majesté ne inspire aucune inquiétude On vnt de commencer rsu la Neva en face du Palais d'Hiver, le pavillon dit du Jourdain u se retire, comme tous les ans, pour la bénédiction des eaux, le 6/18 du mois de janvier. Aussi fait-on à ce palais tous les préparatifs pour le grand bal qui aura lieu en janvier. Ce sera le premier bl du Palais d'Hiver sous le gnèer de l'empereur Alexandre II. Ces bals seront magnifiques; 3,000 personnes seront invitées et on dnsr dans la salle |
3,000 personnes seront invitées et on dansera dans la salle Nicolas, la plus grande du Palais et peut-être de toute la Russie. Les tables, pour le souper, seront dressées dans huit à neuf autres salles et galeries; on y déploira un luxe tel qu'on le connaît seulement à la cour de Russie. On vient de célébrer dans tout l'empire l'anniversaire du premier imprimeur russe, le diacre de l'église de Saint-Nicolas de Moscou, Ivan Féodorovitch. Il était élève de Hans Missentine, envoyé en Russie en 1552 par le roi de Danemark Chrétien I. Le premier livre qu'il imprima, avec l'aide de | 3,000 personnes seront invitées et on dansera dans la salle Nicolas, la plus grande du Pl et peut-ê de toute la Rss. Les tables, pour le souper, seront dressées dans ht à neuf autres salles et galeries; on y déploira un luxe tel qu'on le connaît seulement la cour de Russie. On vient de célébrer dans tout l'empire l'anniversaire du premier imprimeur russe, le diacre d 'se de Saint-Nicolas d Moscou, Ivan Féodorovitch. Il était élève de Hans Missentine, envoyé en Russie en 1552 par le roi de Danemark Chrétien I. Le pi livre qu'il mprm, avec 'aide |
Chrétien I. Le premier livre qu'il imprima, avec l'aide de Pierre Tomislavitch, fut les Actes des Apôtres, en 1564. Malgré la protection du czar, Féodorov fut persécuté par les scribes, son imprimerie fut détruite et lui-même dut se réfugier en Lithuanie où le célèbre Chodkiéwitch lui accorda un asile dans une de ses terres, près de Biélosiok. Plus tard, il s'établit à Lviv (en Galicie), où il mourut en 1583. Les patriotes moscovites se proposent d'ériger à Féodorov une statue, dont le sculpteur Lombimov a fait la maquette, mais la place où elle sera placée n'est pas encore choisie. Le | Chrétien I e premier livre qu'il imprima, avec l'aide de Prr Tmslvtch, fut les Actes des Apôtres, en 1564. Mlgré la protection du czar, Féodorov fut persécuté par ls scribes, son imprimerie fut détruite et lui-même dut se réfugier en Lithuanie où le célèbre ikhéhdCitwoc li accorda un asile dans une de ses terres, près de Biélosiok. Plus dra,t il 'établit à Lviv (en Galicie), où il mrt en 1583. Les patriotes moscovites se proposent d'ériger à Féodorov une statue, dont le sculpt Lombimov a fait la maquette, mais la place où elle sera placée n'est pas encore choisie Le |
place où elle sera placée n'est pas encore choisie. Le nihiliste Néoustralev, qui a insulté d'une manière grossière le gouverneur général Anoutchine, de la Sibérie orientale, venu dans la prison d'Irkoutsk où cet homme était détenu, a été condamné par une cour martiale à être fusillé. Néoustralev était un individu des plus dangereux, et le bienveillant gouverneur général, qui était rendu dans la prison pour voir l'inculpé, fut frappé par lui à la première parole qu'il lui adressa. On ne peut, à l'étranger, se faire une idée de l'audacieuse et coupable perversion des nihilistes russes. Niant Dieu, dénués de sens | place où elle sera placée 'est pas encore choisie. Le nihiliste Néoustralev, qui a insulté d'n manière grossière le gvrnr général Anoutchine, de la Sbér orientale, venu dans la prison d'Irkoutsk où cet homme était détenu, a été condamné par une cr martiale à être fusillé. Néoustralev ttiaé un individu des plus dangereux, et le bienveillant gouverneur général, qui était rendu dans la prison pour voir l'nclpé, fut frappé par lui à la première parole q'l lui adressa. On ne pt, à ét, se faire n idée de l'audacieuse et coupable perversion e nihilistes russes. Niant Dieu, dénués de sens |
coupable perversion des nihilistes russes. Niant Dieu, dénués de sens moral et de tout principe honnête, ils sont un danger réel pour l'État et pour la société, et on doit être heureux que, grâce à la vigilance du gouvernement, cette terrible conspiration puisse être considérée comme anéantie. FAITS DIVERS Le drame de la rue de la Paix — Une tentative criminelle a causé ce matin un très vif émoi parmi les locataires de l'immeuble portant le n° 4, rue de la Paix. Au deuxième étage de cet immeuble sont établis les bureaux de M. Benoist-Lucy, avoué. Dans la matinée, vers | coupable perversion des nihilistes rsss. Niant Dieu, dénés de sens moral et de u principe honnête ils sont un danger réel pour l'État et pour la scété, et on doit être heureux que grâce à la vigilance du gouvernement, cette terrible cnsprtn puisse être considérée comme anéantie. TSFIA DVRSIE Le drame de la rue de l Paix — Une niv criminelle a causé ce matin un très vif émoi parmi les locataires de eb'lmmluie portant le ° 4, rue de la Paix. Au deuxième étag cet immeuble sont étbls les bureaux de M. Benoist-Lucy, avoué. Dns l matinée, vers |
les bureaux de M. Benoist-Lucy, avoué. Dans la matinée, vers dix heures, un homme d'une cinquantaine d'années, de forte stature, ayant la physionomie d'un ancien militaire, la moustache blanche, les cheveux coupés ras, se présentait à l'étude, demandant à parler à l'avoué. On l'introduisit aussitôt dans le cabinet de M. Benoist. Au bout de quelques instants, deux détonations d'arme à feu retentissaient coup sur coup. On vit sortir presque aussitôt M. Benoist, horriblement pâle, le visage couvert de sang. Affolé, il quitta l'étude, et descendant précipitamment les escaliers, il alla se réfugier chez le concierge. Pendant ce temps, le garçon | les bureaux de M. Benoist-Lucy, éo.auv Dans la matinée, vers dix heures, un homme d'une cinquantaine anes, de forte stature, ayant al physionomie d'un ancien mtae, la moustache blanche, les cheveux coupés ras, se présentait à l'étude, demandant à parler à l'avoué. On l'introduisit aussitôt dans le cabinet de M. Benoist. Au bout de quelques instants, deux détonations d'arme à feu retentissaient coup sur p On vit sortir presque aussitôt M. Benoist, horriblement pâle, le visage couvert de sang. fo, il quitta létude et descendant précptmmnt les escaliers, il aall se réfugier chez e concierge. Pendant ce temps, le garçon |
se réfugier chez le concierge. Pendant ce temps, le garçon de pension, un nommé Millot, se précipitait sur le meurtrier qu'il réussissait à désarmer. La concierge prodigua les premiers soins à M. Benoist. Les deux balles l'avaient atteint : la première à la hauteur du front, l'autre lui avait traversé le bras. Immédiatement présent, M. Laisemand, commissaire de police, accourut et fit conduire le meurtrier à son bureau. Interrogé, celui-ci déclara se nommer Pagot (Gustave), âgé de cinquante-sept ans, agent d'affaires, demeurant 140, rue de la Pompe, à Passy. Voici les faits qui auraient amené le drame. Il y a | se ge chez le concierge Pendant ce temps, le garçon d pension, n né Millot, s précipitait sur le meurtrier qu'il réussissait à désarmer. La concierge prodigua ls premiers soins M. Benoist. Les deux blls l'avaient atteint : la première à l hauteur du ,rnfto l'autre lui avait traversé le bras. Immédiatement présent, M. Laisemand, commissaire de police, accourut et fit conduire le meurtrier à son bureau. trnrIéoeg, celui-ci déclara se nommer Pagot (Gustave), âgé de cinquante-sept ans, agent d'affaires, demeurant 140, rue d la Pompe, à Passy. Voici les faits qui auraient amené le drame. Il y |
les faits qui auraient amené le drame. Il y a quelques années, Pagot était négociant. Étant en relations d'affaires avec le directeur d'une maison de banque, il lui avait payé une somme de 50,000 fr. contre reçu. À la mort de cette personne, la veuve avait de nouveau réclamé à Pagot le paiement de la somme qu'il affirma avoir remise. Par malheur, il avait perdu le reçu. Poursuivi, il fut condamné à payer une seconde fois. On lui vendit même impitoyablement son mobilier. Or, il y a quelque temps Pagot ayant retrouvé le reçu, réclama, outre le remboursement de la | les faits iuq uraie mné le drm. Il y a quelques années, Pagot était négociant. Étant en rltns d'affaires avec le ieteur d'une maison de banque, il lui avait payé une smm de 50,000 fr. contre reçu. À la mort de cette personne, la veuve ava de nouveau réclamé à Pagot le paiement de a somme qu'il affirma avoir remise. Par malheur, il avait perdu le reçu. Poursuivi l fut condamné à payer une scnd fs. On lui vendit même impitoyablement son mobilier. Or, il quelque temps Pagot ayant retrouvé le reçu, réclama, outre le remboursement de l |
ayant retrouvé le reçu, réclama, outre le remboursement de la somme indûment perçue, des dommages et intérêts. Ce matin une discussion a vraisemblablement éclaté à ce sujet entre M. Benoist, avoué de la partie adverse, et le nommé Pagot. Dans un mouvement d'exaspération, celui-ci aura commis ce meurtre. L'état du blessé est relativement satisfaisant, mais on n'a pu encore opérer l'extraction des balles. Un nouveau truc. — Une foule de badauds étaient rassemblés, hier, vers deux heures de l'après-midi, place de la Bastille, autour de plusieurs musiciens ambulants. Chacun paraissait très vivement s'intéresser au concert qui, d'ailleurs ne manquait pas | ayant retrouvé l reçu réclama, outre le remboursement d la somme ûedmnnit perçue, des dommages et intérêts. Ce matin une discussion a vraisemblablement éclaté à ce sujet rtnee M. Benoist, avoué ed la prtie adverse, et le nommé Pagot. a un etemvuomn 'exaspération, celui-ci raua commis ce meurtre. L'état du blessé est relativement satisfaisant, mais on n'a pu encore pérr l'extraction des balles. Un nouveau truc. — Une ofeul de badauds étaient rassemblés, hier, vers deux heures de l'près-md, place de la Bastille autour de plusieurs musiciens ambulants. Chacun paraissait très vivement s'intéresser au concert qui, d'ailleurs ne manquait ps |
très vivement s'intéresser au concert qui, d'ailleurs ne manquait pas d'attrait. Un aveugle jouait du piano, — un de ces instruments à manivelle assujetti sur une petite voiture; — une jeune fille à tournure de gitane chantait, et un jeune homme aussi. Les sous et même les pièces blanches pleuvaient dans la sébile, que tous les quarts d'heure la chanteuse faisait passer sous le nez des spectateurs. Malheureusement, le concert fut brutalement interrompu par des agents. Déjà quelques protestations se faisaient entendre. Plusieurs badauds dillettantes, croyant qu'on emmenait les musiciens à cause de quelque infraction aux règlements de police, intervenaient | très vivement s'intéresser au concert ui,q 'ailleurs ne manquait pas d'attrait. Un aveugle jouait d piano, — un de ces nstrmnts à manivelle assujetti sur enu petite voiture; — une jeune lefli à tournure de gitane chntt, et un jeune homme aussi. Ls sous t même les pièces blnchs leuvint dans la sébile, que tous les quarts ehrude' la chanteuse faisait passer sous le ezn des spcttus. Malheureusement, le erocntc fut brutalement interrompu par des agents. Déjà quelques protestations se faisaient entendre. Plusieurs badauds dillettantes, croyant qu'on emmenait les musen à cause de quelque infraction aux règlements de police, intervenaient |
à cause de quelque infraction aux règlements de police, intervenaient en leur faveur. Mais ils furent vite mis au courant du motif de l'arrestation. La musique n'était qu'un prétexte inventé par d'audacieux pickpockets pour faciliter leurs opérations. En effet, tandis que les assistants écoutaient bouche béante et charmés la jolie chanteuse, son complice fouillait sans vergogne les poches des naïfs. Au poste, en effet, on trouva sur lui onze porte-monnaie contenant ensemble 560 fr. L'aveugle qui, soit dit en passant, y voit très clair, est un ex-pensionnaire de Melun, nommé Pierre J..., demeurant rue des Bluets, 4e chanteur se nomme | à cause de quelque infraction aux règlements de poie intervenaient n leur fveu Mais ils furent vite mis au otnacur du motif de l'arrestation. La musique n'était qu'un prétexte inventé par d'audacieux pickpockets pour faciliter leurs opratis En effet, tandis que les assistants éctnt bouche béante t charmés al jl ates, son complice fouillait sans vergogne les poches des naïfs. Au poste, en effet, on trouva sur lui onze prt-mnn contenant ensemble 560 fr. L'aveugle qui, soit dit en passant, y voit très clair, st un ex-pensionnaire de Melun nommé Pierre J..., demeurant rue des Bluets, 4e chanteur se nomme |
Pierre J..., demeurant rue des Bluets, 4e chanteur se nomme Schmith, et la prétendue gitane Fêlicie Hardou. M. Baron, commissaire de police, a envoyé les trois voleurs au Dépôt et le piano au greffe. Un duel peu commun. — Après tout, pourquoi ces dames n'en viendraient-elles pas aux mains de temps à autre. L'exemple, d'ailleurs, a failli venir récemment de deux femmes connues, et il a suffisamment diverti la galerie pour exciter de nouvelles rencontres. C'est, en effet, d'un duel entre femmes qu'il s'agit, d'un duel entre lingères, les demoiselles Emilie Marteau et Marie Antonia, âgées chacune de seize ans. | Pierre J demeurant rue des Bluets, 4 chanteur se nomme Schmith, et la prétendue gitane Fêlicie Hardou. M. Baron, commissaire de plc, envoyé les trois voleurs au Dépôt et le piano au greffe. Un duel peu commun. — Après tout, pourquoi ces dames n'en viendraient-elles pas aux mains de temps à autre L'exemple, dailleurs a failli venir récemment de deux femmes connues, et il a suffisamment iverti la galerie pour exciter de nouvelles ecntr C'est, en effet, d'un duel entre femmes qu'il s'agit, d'un duel entre lingères, les demoiselles Emilie Marteau et Marie Antonia, âgées chacune de seize ns. |
Emilie Marteau et Marie Antonia, âgées chacune de seize ans. Il n'y a pas d'âge pour les braves. Est-il besoin de dire que la jalousie fut la cause du cartel ? Toutes deux avaient jeté les yeux sur un sieur Léon D..., âgé de vingt ans. — Vous êtes de trop sur cette terre, mademoiselle, dit Emilie. — J'aurai votre vie, répondit Marie Antonia. Elles se donnèrent rendez-vous à Clichy, près du talus du chemin de fer. — Vos armes ? — Des crochets de lingère. — Fort bien... À demain, à Clichy. — J'y serai. Le duel eut lieu. | Emilie Marteau et Marie Antonia, âgées chacune e seize ans. Il ' a ps 'âge pour les braves. Est-il besoin de dire que la jalousie ft la cause d cartel u deux avaient jeté les yeux sur un sieur Léon .D,.. âgé vingt ans. — Vous êes de sur cete terre, mademoiselle, dit Emilie. J'aurai votre i, rn ae Antonia. Elles se donnèrent eurzneovd-s à Clichy, près du talus du chemin de fer. — Vos armes — Des crochets de rn.gileè — Fort bien... À demain, à Clichy. — J'y serai. Le lude eut lieu. |
demain, à Clichy. — J'y serai. Le duel eut lieu. Ce fut un beau combat ! Les manches retroussées, terribles, elles se portèrent des coups furieux. Le sang coula. La lutte fut finalement interrompue par les sergents de ville, qui conduisirent les enragées au poste, dans un fort piteux état, tandis que Léon D..., qui avait assisté impassible au combat, rentrait chez lui, en somme fort enchanté, assurant qu'il était débarrassé des deux rivales. SEMAINE LYRIQUE. À l'Opéra : Lundi, 31, la Juive; mercredi 2 janvier, la Favorite et la Farandole; vendredi 4, l'Africaine; samedi 5, Faust. À l'Opéra-Comique : | demain Clchy. — J'y serai. Le duel eut l. Ce fut un beau co ! Les manches retroussées, terribles, elles se portèrent des coups furieux. Le sang a.oclu La lutte fut fnlmnt interrompue par les sgeetrsn de vle qui conduisirent ls enragées au poste, n un fort ptx état, tnds que Léon D..., qui vt assisté impassible au combat, rentrait chez lui, e somme fort enchanté, assurant qu'il était débarrassé des deux rivales. SEMAINE LYRIQUE. À l'Opéra : Lnd, 1 la Juive; mercredi 2 jvi, la Favorite et la aal; vendredi 4, 'Africaine; smd 5, Faust. À lOpéraComique : |
Farandole; vendredi 4, l'Africaine; samedi 5, Faust. À l'Opéra-Comique : Lundi 31, en matinée, le Postillon de Longjumeau et Fra Diavolo ; le soir, Carmen ; mardi 1er, Lakmé et les Noces de Jeannette ; mercredi 2, en matinée, le Pré aux Clercs et Richard Cœur de Lion ; le soir, la Dame blanche et la Fille du Régiment : jeudi, 3, les Noces de Figaro ; vendredi 4, Lakmé ; samedi, 5, Carmen. Aux Italiens : mardi, Marta (Mlle Marimon) Jeudi et samedi, Ernani. Voici les spectacles de l'Odéon pour les fêtes du jour de l'an : Ce soir | Farandole; vendredi 4, l'Africaine; si 5, Faust. À lOpéraComique : Lundi 31, en matinée, le lsnotPoli de Longjumeau et Fra Diavolo ; le soir Carmen mardi 1er, Lakmé t ls Noces de Jeannette ; mercredi 2, en matinée le Pré aux Clercs et Richard Cœur de Lion ; l sr, la Dame blanche et la Fille du Régiment : jeudi, , les Noces de Fioagr ; vendredi 4, Lkmé ; samedi, 5, Carmen. uxA Italiens : mardi, Marta (Mlle Mrmn) Jeudi et samedi, Ernani. Voici les spectacles de lon pr les es du jour de l'an : Ce soir |
pour les fêtes du jour de l'an : Ce soir : Severo Torelli. - Demain lundi 31, soirée populaire à prix réduits : Les Plaideurs et le Barbier de Séville. Mardi 1er janvier : Severo Torelli. Mercredi 2, matinée populaire : Le Barbier de Séville; le Klephte et M. de Pourceaugnac (1er acte avec la Course des Apothicaires. Je soir, et tous les soirs suivants : Severo Torelli. Demain lundi, au théâtre Déjazet, irrévocablement, première représentation des Environs de Paris, par MM. Blondeau et Montréal. On commencera par la première représentation du Peuple en exil, parodie en un acte, par | pour ls fêtes d o de 'an : Ce soir : Severo Torelli. - Demain lundi 31, soirée populaire à prix réduits Les Plaideurs et l Barbier de Séville. Mi 1er janvier : Severo Torelli. Mercredi 2, matinée populaire : Le Barbier d Séville; le Klephte te M. de Pourceaugnac (1er ct avec la Course des Apothicaires. Je soir, t ts le soirs suivants : Severo Torelli. Demain lundi, au théâtre Déjazet, irrévocablement, première représentation des Environs de Paris par MM. Blondeau et Montréal. On commencera par la première représentation du Peuple en exil, parodie n un acte, par |
représentation du Peuple en exil, parodie en un acte, par MM. A. Carré et Vois, jouée par MM. Duhamel, Roque, Dervet, Andrieu, Mmes Allard et Bernold; et The Review, journal parlé de 1883, de M. Terville, par l'auteur. Les Pirates de la Savane ne seront plus joués que douze fois à la Gaîté, la Charbonnière devant, par traité, passer à ce théâtre du 10 au 15 janvier. Rappelons que les Pirates de la Savane seront joués en matinée le mardi 1er et le mercredi 2 janvier. A. D. NÉCROLOGIE Nous avons le regret d'annoncer la mort de M. Edouard Delaitre, | représentation du Peuple en exil, parodie en un acte, par MM. . Carré t Vois, jouée par MM. Duhamel, Roque, Dervet, Andrieu, Mmes Allard et Bernold; et The Review, journal parlé de 1883, de M Terville, par l'auteur. Les Pirates de la Savane ne seront plus joués que douze fois à la Gaîté, la Charbonnière devant, par traité, passer à ce théâtr du 10 au 5 janvier. Rappelons que les Pirates de Savane seront joués en matinée le mardi 1er et le mercredi 2 janvier. A. NÉCROLOGIE Ns avons le rgrt rn'onncdae l mort de M. Edouard Delaitre, |
avons le regret d'annoncer la mort de M. Edouard Delaitre, inspecteur général honoraire des ponts et chaussées, directeur général de la compagnie des chemins de fer de l'Ouest, officier de la Légion d'honneur, décédé le 28 décembre. Ses obsèques auront lieu lundi, 31 décembre, à 9 h, 12 du matin, en l'église Saint-Michel des Batignolles (rue Saint-Jean, avenue de Clichy). Petit Saint-Thomas Jouets, Livres ARTICLES POUR ETRENNES 1 Soldes et Occasions de fin d'année CHARBONNEL CONFISEUR Bonbon 184 : LE MONACO FANTAISIES POUR ETRENNES Expédition Province et Etranger 34, avenue de l'Opéra, 34 RARIETÉ TAILLEUR À Paris (178, rue Montmartre, | avons le regret d'annoncer la mort de M. Edouard Delaitre, inspecteur général rohinaore des ponts et chaussées, directeur général d la cmpgn ds chemins de fer de l'Ouest, officier de la Légion d'honneur, décédé le 28 décembre. Ses obsèques auront lieu lundi, 31 décembre, à 9 h, 12 du matin, n l'église Saint-Michel des Batignolles (rue Saint-Jean, avenue de Clichy). Petit Saint-Thomas Jouets, Livres ARTICLES POUR ETRENNES 1 Soldes et Occasions de fin d'année CHARBONNEL CONFISEUR Bonbon 184 : LE MONACO FANTAISIES POUR ETRENNES Expédition Province t Etranger 34, avenue de 'Opéra, 34 RARIETÉ TAILLEUR À Paris (178, rue Montmartre, |
de l'Opéra, 34 RARIETÉ TAILLEUR À Paris (178, rue Montmartre, malgré ses bas prix, habille le mieux de Paris.) MÉTÉOROLOGIE Les hautes pressions océaniques continuent à se rapprocher du Continent. Le baromètre descend encore sur tout l'ouest de l'Europe, le vent est faible sur les côtes de France et il souffle très fort du sud à Valence. L'aire des fortes pressions se rencontre sur l'est de l'Allemagne et la Russie centrale ; le maximum est de 778 mm. à Memel. La température s'est légèrement abaisseyée; l'isotherme de 0° passe par Berlin et Vienne, celle de 5° par le Pas-de-Calais et | de l'Opéra, 34 RARIETÉ TLER À Paris 78, rue Montmartre, malgré ses bas prix, habille le mieux de Paris.) OOLOGRIEÉTÉM Les hautes pressions a ninuent à se rapprocher d Continent. Le baromètre cnd encore ur tout l'ouest d l'Europe, le ve est faible sur les côtes de France et l souffle très fort d sud à Valence. L'aire des fortes pressions se rencontre sur 'est d lAllemagne et la Russie cntrl ; le maximum est 778 mm. à Memel. La température s'est éet bisée; l'isotherme de 0° passe par Berlin Vnn, celle d 5° par l Pas-de-Calais et |
Berlin et Vienne, celle de 5° par le Pas-de-Calais et la Gascogne; la région la plus chaude de l'Europe, était encore ce matin le sud-ouest de l'Irlande (Valentia 11°) En France, le temps couvert avec même température par vent des régions E. va persister. Demain : Soleil, lever à 7 h. 56; coucher à 4 h. 10. — Lune, lever à 8 h. 7 matin ; coucher à 5 h. 36 soir. Le thermomètre centigrade de l'ingénieur Strope, opticien constructeur, 24, galerie Montpensier, Palais-Royal, marquait : Hier soir, à minuit, 4 degrés 7 dixièmes au-dessus de zéro ; Ce matin, | Berlin et Vnn, elle de 5° par l Pas-de-Calais et la Gascogne; la région la plus chaude de l'rp, était ncre ce matin le sud-ouest de l'Irlande (Valentia 11°) En n le temps cr avec même température par vent des régions E. va persister. an : eil, lever à 7 h 5 coucher à 4 h. 10. — Lune lever à 8 h. 7 matin ; coucher à 5 h. 36 soir. Le thermomètre centigrade de l'ingénieur Strope, opticien constructeur, 24, galerie Montpensier, Palais-Royal, marquait : Hier soir, à minuit, 4 degrés dixièmes au-dessus de zéro ; Ce matin, |
4 degrés 7 dixièmes au-dessus de zéro ; Ce matin, à 7 heures, 1 degré 1 dixième au-dessus de zéro ; À midi, 4 degrés 2 dixièmes au-dessus de zero. Le baromètre est à 777 millimètres. Il baisse. Feuilleton du 31 Décembre 1883.N° 22 CHRISTINE POLLET PREMIERE PARTIE ROI ET POÈTE VIII LE RÊVE DE CHRISTINE (Suite) — Lieven, c'est mon ami, le compagnon d'enfance de mon père. C'est bien cela. Eh bien, il faut qu'il parte à l'instant pour Paris et qu'il y joue un double jeu. — Lequel ? — Qu'il trompe la femme que tu aimes et | 4 degrés 7 dixièmes au-dessus de zéro ; Ce matin, à 7 heures, 1 degré 1 dixième audessus de zro ; midi, 4 degrés 2 dixièmes audessus ed zero. Le brmètr est à 777 millimètres. Il baisse. Feuilleton du 31 Décembre 1883.N° 22 RITHECNSI POLLET PREMIERE PARTIE ROI ET POÈTE V LE RV DE CHNE ute) — Lieven, c'est mn ami, le compagnon d'enfance de mon père. C'est bien cela. Eh b il faut qu'il parte à l'nstnt pour Paris et ul'qi y j un double u. — Lequel ? — Qu'il trmp la fmm q tu aimes et |
? — Qu'il trompe la femme que tu aimes et gagne en ton nom les bonnes grâces de la favorite. — Mais sais-tu ce qu'elle veut ? — Non; parle, mon bien-aimé. Elle veut que je lui envoie mon portrait en échange du sien, une merveille, il est vrai, que Greuze, son peintre privilégié, vient de lui faire pour moi. — Ah ! et l'autre s'y oppose ? L'autre ne veut pas se trouver auprès d'elle, même en peinture ! — Allons donc ! il l'a dit, pensa la jeune femme, et je lui ai fait dire qu'à cette simple | ? — Quil trmp la femme que tu aimes et gagne en to nm ls bonnes grâces de la favorite. — Ma sais-tu ce qu'elle veut ? — Non; parle, mn ii-aé.nbem Elle veut que je lui nv mon portrait ne échange du sn, une merveille, il est vrai, que Grz, son peintre iéiilprvg,é vient de lui faire pour moi. — h ! t l'autre s'y oppose ? L'autre ne veut pas se trouver auprès d'elle, même n pntr ! — Allons donc il l'a dit, pensa la jeune femme, et je lui ai fait ir qu'à cette limpse |
femme, et je lui ai fait dire qu'à cette simple vétille tient le salut de la Suède. — Eh bien, son portrait, à elle, n'est pas à la cour de Suède, que je sache ? — Non, mais... Il y doit venir... Ou bien serait-ce une image gravée dans votre cœur qu'elle vous prie de chasser ? — Non. C'est son portrait qu'elle devait me envoyer. Alors y tenez donc bien absolument, à son portrait ? — Elle m'a tant aimé ! La Jeune femme étouffa un rugissement, mais elle se fit un visage. La reine et moi, nous consentirons | femme, te je lui ai fait dire qu'à cte smpl vétille tient le salut de la Suède. — Eh bien, sn portrait, à elle, n'est pas à la cr Suède, que je sch ? — Nn mais... l y doit venir... Ou bien serait-ce une image gravée dans toerv cœur qu'elle vous prie de chasser ? Non. C'st son portrait qu' devait me envoyer. Alors y tenez donc bn absolument, à son portrait ? — elEl m'a tant mé ! La Jeune memfe éouf un rugissement, smia elle se fit un visage. L reine et io,m nous consentirons |
se fit un visage. La reine et moi, nous consentirons à faire le pendant de Mme Dubarry jusqu'à la mort du roi Louis XV, mon cher Sire ; et qui sait si nous resterons longtemps en sa société ! Il s'agit donc de tromper Mme de... Jusque-là, et comme un homme ne saurait se charger de la mission, c'est moi, mon cher Sire, qui m'acquitterai de ce soin. — Y pensez-vous, Christine ? — Oui, j'irai même arranger vos affaires en France. — Vous voulez me quitter, me laisser seul ! Y pensez-vous ? — Oh ! si peu, et | se fit un visage. La reine et i, sonu consentirons à faire le pendant de mMe Dubarry jsq'à la mort du roi Louis XV, onm cher Sire ; et qui sait si nous resterons ons en sa société ! Il s'agit donc de tromper Mme de... uul,e-sàqJ et e un homme ne saurait se charger de la mission, c'est moi, mon cher Sire, qui m'acquitterai de ce soin. — Y pensez-vous, Christine ? — Oui, j'irai même rrngr o affaires en Frnc. — Vous voulez me quitter, me laisser seul ! pensezvous ? — Oh ! si p,ue et |
! Y pensez-vous ? — Oh ! si peu, et pour votre salut. Mais que ferai-je pendant ce temps-là ? Vous penserez à nous... et vous réglerez les détails d'une fête pour notre retour. — Mais je ne pourrai vivre sans toi, et toi, pourrais-tu vivre sans moi ? Je vivrai toujours heureuse, même loin de toi, dit-elle, si je pense à ton bonheur et si j'y travaille. — Mais comment iras-tu en France ? Les nouveaux mariés ne doivent-ils pas faire leur voyage de noces ? Le roi eut un froncement d'épaulard. — Ne crains rien, cher Sire, de | ! Y pensez-vous ? — Oh ! si peu, et pour votre salut. Mais que ferai-je pendant ce tmpl ? Vous penserez nous... et vous réglerez ls détails d'une fête pour notre retour. — Mais je ne pourrai vivre sans toi, et toi, pourrais-tu vivre sans moi ? Je vivrai toujours heureuse, ê ln de toi, ditelle si je enpse à ton bonheur et si j'y travaille — Mais comment iras-tu en France ? Les nouveaux mariés ne doivent-ils ps faire erlu voyage de noces ? Le roi t un froncement d'épaulard. — Ne crains rien, che e,iSr de |
un froncement d'épaulard. — Ne crains rien, cher Sire, de mes relations avec mon époux, elles seront toujours pour votre bonheur et votre gloire. Comment le décideriez-vous ? — Ceci est mon affaire, croyez en moi * voilà tout. — Vous faudra-t-il des lettres de créance ? — Certes ! — Et Lieven ? — Et Lieven pour cavalier. Tu ne te feras point aimer de lui ? Je ne réponds point à ces paroles, elles seraient une offense, et je ne veux voir en elles qu'une preuve d'amour. Et quand reviendras-tu ? — Le jour de la réussite. — | un froncement d'épaulard. — N crains rien, c Sire, e mes relations avec mon épx, elles seront toujours pour votre bonheur et voe glr. Comment le décideriez-vous ? — Ci es mon affaire, croyez en moi * àviol tout. — Vous faudra-t-il des lettres de créance ? — Certes ! — Et Lvn ? — Et Lieven pour cvlr. Tu ne te feras point aimer de lui Je ne réponds point à ces paroles, elles seraient une offense, et je ne veux oir en elles qu'une ue .uda'omr t ad reviendras-tu ? — Le jour de la résst. |
quand reviendras-tu ? — Le jour de la réussite. — Et tu m'écrirais ? — Jamais. — Que deviendrai-je donc ? — Vous penserez, Sire, à la patrie en danger et au bonheur, à la joie que vous aurez de la sauver. — Méchante qui consent à me quitter ! — Je ne vous donnerai point d'autre pénitence que de m'avoir trompée en ne m'avouant pas vos relations avec... comment se nomme-t-elle ? Je ne puis te dire le nom de cette femme. — Non seulement vous me le direz, mais vous me donnerez une entrée auprès d'elle. — Moi | quand dieuvnetsa-rr ? — Le jour d la réussite. — Et tu mérras ? — Jamais. — Que dvndr-j donc ? — Vous penserez, ire à la ptaeri en dngr et au bonheur, à la joie qeu vous rz de la sauver. — Méchante qui s à quitter ! — Je ne vous donnerai point d'autre pénitence que de m'avor trompée en en m'avouant asp vos relations avec... comment se nomme-t-elle Je ne puis te dire le nom de cette femme. — Non seulement vous me le direz, a vous m donnerez une entrée auprès d'elle. — Moi |
mais vous me donnerez une entrée auprès d'elle. — Moi ? — Vous. Est-ce bien cela ? — Ce serait mal, si je n'étais pour vous celle que je suis... C'est bien, car là-bas je le saurais et je vous en voudrais peut-être de votre manque de confiance. — Tu ne lui feras point de mal ? — Oh ! quelle horrible peine, Sire, de cela je vous en veux. Elle se nomme ? — La comtesse d'Egmont. — La fille du duc de Richelieu ! — Oui, elle-même. Christine eut une grande joie de cet aveu, elle comprit l'empire | mais vous me donnerez une ntré auprès d'elle. — Moi ? — Vous. Est-ce bien cela ? — Ce srt mal, si je n'étais pour vous celle que je suis... C'est bien, car là-bas je le saurais et je vous n voudrais pt-êtr de votre manque de confiance. Tu ne lui feras point de mal ? — Oh ! quelle horrible peine, Sire, de cela je vs en veux. Elle se nomme ? — La comtesse d'Egmont. a fille du duc de Richelieu ! — Oui, ellemême Christine eut une nd oi de cet v, elle mri l'empire |
eut une grande joie de cet aveu, elle comprit l'empire qu'elle exerçait sur son amant. — Je t'aime, je t'aime ! dit-elle en le serrant fortement en ses bras. Et lui, étonné de tant d'abnégation, s'écria : — Oh ! femme adorable, quel est ton rôle auprès de moi ? — Le dévouement, reprit-elle en se jetant à son cou. IX SOPHIE MADELEINE Le soir de ce jour des noces de Christine, Sophie Madeleine, ainsi que nous l'avons vu dans la tête de la jeune illuminée, était rentrée dans ses appartements, offensée de l'affabilité du roi à laquelle elle n'avait | eut eun grande joie de cet ev,ua elle cmrit l'empire qu'elle exerçait sur son amant — Je t'aime, je item'a ! dit-elle l serrant emn n ses bras. Et lui, étonné de tant d'abnégation, s'écria — Oh ! femme adorable, ql est ton rôle auprès de moi ? — e dévouement, rel-trepiel en se jetant à son u.oc IX SOPHIE MADELEINE Le soir de ce ou des ns de Christine, Sophie Madeleine, ainsi que nous l'avons vu dans la tête de la jeune illuminée, était rentrée dans ses appartements offensée de l'affabilité du roi lqll lele n'vt |
appartements, offensée de l'affabilité du roi à laquelle elle n'avait jamais été habituée, après s'être renfermée chez elle. Elle s'assit sur une chaise basse et se prit à pleurer. En effet, la jeune femme, toute reine qu'elle était, était loin d'être heureuse. Ainsi que nous l'avons déjà dit, Sophie Madeleine, princesse de Danemark, avait été choisie, dès l'âge de quatre ans, par les Etats et la Diète, pour épouser son cousin Gustave, prince héritier de Suède, qui avait seulement six mois de plus qu'elle. Nous avons dit que c'était un coup dirigé contre la reine, l'impérieuse Louise Ulrique, et son | appartements, offensée de l'ffblté du roi à laquelle elle n'avait jamais été habituée, après s'être renfermée chez elle. Elle s'assit sur une chs bss et se prit à pleurer. En effet la jeune femme, toute reine qu'elle était, était loin d'être ereue. Ainsi que ns l'avons déjà dt, Sophie Madeleine, princesse de Danemark, avait été choisie, dès l'âge de quatre ans, par les Etats et la Diète, pour épouser son csn Gustave, prince héritier de Sèd, qui avait eet six mois de plus qu'elle. Nous avons dit que c'était un coup dirigé contre la reine, l'impérieuse Louise Ulrique, et so |
coup dirigé contre la reine, l'impérieuse Louise Ulrique, et son frère le grand Frédéric, roi de Prusse, qui avaient destiné à Gustave une princesse de la maison de Brandebourg. Louise Ulrique en montra un si profond ressentiment, Gustave fut élevé dans un tel mépris de tout ce qui venait du Danemark, que les personnes qui avaient engagé ce mariage voulurent un moment revenir sur un pareil engouement, car elles y virent une source de malheurs. Le Danemark n'y voulut point consentir. Gustave, alors âgé de vingt ans, ne sut ni se refuser à un lien détesté, ni revenir, puisqu'il l'accomplissait, | coup dirigé contre la reine l'impérieuse Louise lqre,iUu et son frère le grand Frédéric, iro de Prusse, qui vnt destiné à Gustave une princesse de la maison de Brandebourg. Louise Ulrique en mntr un si profond ressentiment, Gustave fut élevé dans un tel mépris de tout ce qui venait du Danemark, que les personnes qu avaient engagé ce mariage voulurent un moment ei sur un prl ,gemnunoeet car elles y vrt une source de malheurs. e Danemark n'y voulut point consentir. Gustave, alors âgé de vingt ans, ne t ni se refuser à un lien détesté, ni revenir, puisqu'il l'accomplissait, |
se refuser à un lien détesté, ni revenir, puisqu'il l'accomplissait, sur d'injustes préventions. Ce fut alors qu'il écrivit au baron Bielke, celui-là même qui venait d'épouser Christine Pelletier et en qui il avait la plus entière confiance, la lettre dont nous avons parlé et dont voici la teneur : Gustave, prince royal, au baron Nils Bielke, de Drottningholm, 26 septembre 1765. « J'ai recours à vous, mon cher comte, dans la situation la plus épineuse de ma vie, comme à l'ami le plus tendre, le plus fidèle, et celui de tous qui m'a donné le plus de preuves de son | refuser à un lien détesté, ni revenir, psq'l laia'mcpcstilso, sur d'njts préventions. Ce f alors qu'il vt au baron Bielke, celui-là même qui vnt d'épouser Christine Pelletier et en qui il avait la plus entière confiance, la lettre dont nous avons parlé et dnt voici la teneur : Gustave, prince royal, au baron ls Bielke, de Drottningholm, 26 sptmbr 1765. « Jai recours vous, mon cher comte dans la ition la plus épineuse de am ive, comme à l'ami le pl tendre, le plus fidèle, et cel de ts qui m'a dnné le plus de preuves de son |
tous qui m'a donné le plus de preuves de son attachement. C'est la malheureuse affaire de mon mariage, dont la négociation mal commencée va être plus désagréablement achevée, qui cause mon inquiétude. « Vous savez comment le comte de Tessin força le roi et la reine de donner leur consentement à mon mariage avec la fille aînée de Danemark. Vous connaissez aussi le peu de penchant que j'ai eu pour cet engagement, et quelle aversion décidée la reine y a toujours marquée ; vous l'avez regardé comme une affaire imaginée par les chapeaux pour soutenir leur parti ; mais les | tous qui m'a donné le plus de preuves de son attachement. et la malheureuse affaire de mon mariage, d la négociation mla commencée va être plus désagréablement veec,éah qui cause mon inquiétude. « Vous savez comment le comte de Ti frç le roi et la reine de donner rleu consentement à mn mariage avec la fille aînée de Danemark. Vous nssz aussi le peu de penchant que j' e pr cet engagement te quelle aversion dé l reine y toujours marquée ; vous l'avez regardé comme une affaire émiiegna par les chapeaux pour soutenir leur parti ; mais les |
par les chapeaux pour soutenir leur parti ; mais les choses ont bien changé. Le Danemark emploie de l'argent et son ministre l'a mis entre les mains des bonnets après l'avoir offert aux chapeaux qui l'ont refusé, de concert avec la cour. « Les comtes de Zorn et de Lovénhielm m'ont parlé dans des termes trop forts, jusqu'à me dire que j'attirerais la haine de toute la nation, en refusant un parti aussi avantageux et en attirant peut-être la guerre par un refus. « Le public applaudit à cette affaire, et aujourd'hui elle n'est plus seulement soutenue par un parti, | par les chapeaux pour soutenir leur parti ; mais les chss ont in changé. Le Danemark mlo d l'argent et son ministre l'a mi entre les mains s bonnets après l'avoir offert aux chapeaux qui l'ont refusé, de concert avc la cour. « Ls os d Zorn et de Lovénhielm mont prlé dans des trms trop frts, jusqu'à me dire que j'attirerais la haine d tt la nation, en refusant n atrpi aussi avantageux et en attirant peut-être la guerre par un refus. « Le public applaudit à cette affaire, et aujourd'hui elle n'est plus seulement soutenue par un parti, |
et aujourd'hui elle n'est plus seulement soutenue par un parti, mais par la nation même. « Tous les gens les plus sensés des deux partis parlent sur ce ton, et j'ai raison de croire que, si l'Angleterre ne l'appuie pas, elle en serait pourtant bien aise. « Le roi de Prusse était indifférent, à en juger par les discours de Cope, qu'on a sondé. « Pour l'impératrice de Russie, elle est si refroidie avec notre cour qu'elle ne risquera pas à se brouiller avec le Danemark. « Telle est la situation des choses. « La reine, et surtout le roi, | et rjuh'uuaoid elle n'est plus seulement soutenue par n art mais ar la nation même. « Tous les gens ls plus sensés des deux tapsri parlent r ce ton, et j'ai raison de crr que, si 'Angleterre ne l'pui ps, elle en serait pourtant bien ei.as « Le roi de Prusse était indifférent, à en juger r les discours ope qu'on a sondé. « Pour l'mpértrc de Russie, elle est si refroidie vc otre o quelle ne risquera pas à se brole avec el Danemark. « Telle est la situation des choses. « La reine, et surtout le roi, |
situation des choses. « La reine, et surtout le roi, sont contraires plus que jamais à ce mariage, et font le possible pour l'empêcher. « Pour Sieur et Clé, ils sont presque aussi embarrassés que moi ; ils ne voient point de remède ; ils le disent sans cesse et ne sont pas crus. « J'ai fait toutes les réflexions possibles depuis huit jours, et plus je me pénètre, plus je me vois d'aversion pour céder aux vœux du public. « La naissance de la princesse, la connaissance de son caractère, les droits qu'elle apporte avec elle et surtout le | situation des choses. « L reine, et surtout le roi, sont contraires plus que jamais à ce mariage, et font le possible pour ehecrê'mlp. « Pour Sieur et Clé, ils sont presque aussi embarrassés que moi ils ne voient point de remède ; ils le disent sans cesse t ne sont pas crus « J'ai fait toutes les réflexions possibles depuis huit jours, et plus j me é,nètepr plus je me vois d'aversion o céder aux vœux du public. « La naissance de la princesse, la connaissance de son crctèr, les droits q'll apporte avec elle et truutso le |
caractère, les droits qu'elle apporte avec elle et surtout le contentement de la nation, sont bien des choses qui parlent en sa faveur. « Mais l'aversion que la reine fait paraître est une raison plus forte encore pour la refuser. « Mon embarras est d'autant plus grand que je vois clairement que je manquerais à mon devoir, quelque parti que je prenne, puisqu'à juger de la tournure des choses, le roi de Danemark les portera à toute extrémité pour éviter l'affront qu'on prépare à sa fille, et, si elle le reçoit, il s'en vengera avec éclat. Ainsi, si je refuse | ctèe ls droits u apporte vc elle et surtout le contentement de la ntn, sont bien des choses u parlent en sa faveur. « Mais 'aversion ue l reine fait paraître est une raison pls forte encore pour la refuser. « Mon embarras est d'autant plus grand je vois clairement que je mnqrs à mon devoir, quelque parti que je prenne, puisqu'à juger de la tournure des choses, le roi de Danemark les portera à toute extrémité pour éviter l'affront qu'on prépare à sa fille, et, si elle le reçoit, il s'en vengera vc éclat. Ainsi, si je refuse |
reçoit, il s'en vengera avec éclat. Ainsi, si je refuse le mariage honteusement, les Etats clabauderont; mais il y a des gens assez méchants pour peut-être attirer des troupes ici, seulement pour nuire à la Cour; d'un autre côté, si je l'accepte, je me brouille avec le roi et la reine, et pour toujours. Et je rends, par là, la princesse aussi malheureuse que moi. J'avoue naturellement que je crains plus le dernier de ces malheurs que l'autre. La tendresse respectueuse que le leur porte, tout ce qu'ils ont fait pour moi, et le principe que j'ai que les droits | eor,içt il s'n vengera vc éclat ns, s je refuse le mariage hosent, les Etats clabauderont mais il y a ds gens ssz méchants pour peut-être ttrr des troupes ici, seulement pour nuire à la Cour; ndu' autre côté si ej alp,c'ecet me brouille avec le roi et la reine et pour tojour. Et je rends, p là, la princesse aussi malheureuse que moi. J'avoue naturellement que je crains plus le dernier de ces malheurs que lautre La rntesdese ce que le leur rt tout ce qu'ils ont fait pour moi le principe que j'ai que les rdtsio |
pour moi, et le principe que j'ai que les droits de la nature sont les premiers de tous, me rendraient la vie à jamais malheureuse, si je leur manquais. Il est encore vrai que les raisons qu'ils apportent pour leur refus ne sont pas trop bonnes. Mais ils sont toujours mes parents et c'est à moi d'obéir; je ne sais quelle résolution prendre dans cette extrémité, et il faut absolument en prendre une. C'est vous, mon cher baron, qui seul pouvez me décider; je connais votre amitié pour moi, la justice et l'impartialité de votre esprit. Vous m'avez le premier | pour m, et le principe que j'ai que les irodst de la nature sont les premiers de tous me rendraient al vie à jamais malheureuse, si je leur manquais. Il est encore vrai que les raisons lsuiq' apportent pour leur refus ne sont pas trp bonnes. Mais ils sont toujours mes parents et ctse' à moi d'obéir; je ne sais quelle résolution prendre dans cette extrémité, et il faut absolument en prndr une. Cest vous, mon cher baron, qui seul epozvu m décdr; je connais vtr amitié pour moi, la sc et l'impartialité de votre esprit. Vous m'avez le premier |
justice et l'impartialité de votre esprit. Vous m'avez le premier appris mes devoirs; c'est aussi à vous à continuer de m'en instruire et de me les faire remplir exactement. J'exige de vous la plus sévère sincérité et suis, etc. Le baron Bielefeld fit à cette lettre une réponse courte. — Épousez, dit-il, Sire, un monarque ne doit point s'attacher à de vaines mesquineries. On épouse une femme, quand on est roi, pour le bien de deux royaumes et non pour son bon plaisir. Soyez roi d'abord, évitez les conflits avec les royaumes voisins qui pourraient amener des malheurs plus grands | justice t l'impartialité de votre esprit. Vous m'avez le prmr pprs mes devoirs; c'est aussi à vous à continuer de m'en instruire et de me les faire rmplr exactement. J'exige de vous la plus sévère sincérité t suis, etc. Le baron Bielefeld fit à cette lettre une réponse courte. — Épousez, dit-il, Sire, un monarque ne i point s'attacher à de vaines mesquineries. On épouse une fmm, quand on est roi, pour le bien de deux royaumes et non pour son bon plaisir. Soyez r d'abord, évitez les conflits avec les royaumes voisins qui pourraient amener des malheurs plus grands |
les royaumes voisins qui pourraient amener des malheurs plus grands que des disputes intestines; la patrie doit, pour un roi, passer avant la famille. Soyez roi d'abord, je le répète, vous essayez d'être homme ensuite. Et le mariage se fit en 1766, au grand dépit du roi et de la reine Louise Ulrique, qui ne le pardonna jamais. Il y avait donc déjà six ans que Sophie-Madeleine était la femme de Gustave, et jamais la moindre sympathie n'avait régné entre le roi et la jeune reine. Il est vrai que le brillant Gustave et elle avaient eu une amère désillusion | les royaumes voisins qui pourraient amener des malheurs plus grands que des disputes intestines; la patrie doit, pour un r, passer avant la famille. Soyez roi d'abord, je le répète, vous ssyz d'être hmm ensuite. Et le mariage s fit en 1766, au grand dépit du r et de la reine Louise Ulrique, qui ne l pardonna jamais. Il y avait donc déjà six ans que ophadeen était la femme de Gustave, et jamais la moindre tiesyapmh n'avait régné entre le roi et la jeune reine. Il est vrai que le brillant Gustave et elle avaient eu une amère désillusion |
le brillant Gustave et elle avaient eu une amère désillusion à l'arrivée en Suède, habitués au grand luxe et aux fêtes fastueuses de deux cours avides de plaisirs, car la reine Louise Ulrique avait donné ces goûts-là à son fils; ils virent comme un fort mauvais présage le piètre aspect du bal qui eut lieu dans la petite ville d'Helsingborg, le jour même où la princesse fut reçue par lui à son arrivée de Danemark. « Helsingborg n'avait que des chaumières, dit le landgrave de Hesse dans un livre intitulé Mémoires de mon temps, tout au plus quelques maisons d'un | le brillant Gustave et elle avaient eu une amè élso à l'arrivée en uSdèe, habitués au grand luxe et aux fêtes fastueuses d deux os avides de plaisirs, arc la reine Louise rlquiUe av donné ces goûts-là à son fils; ils virent comme un fort mauvais présage le piètre apect du bal qui eut lieu dans la pei ville d'Helsingborg, le jour même où la princesse fut reçue par lui à son arrivée de Danemark. « Helsingborg n'avait que d chaumières, dit le landgrave de Hesse dans un re intitulé émrs ed nmo temps, tout au plus quelques maisons 'un |
Mémoires de mon temps, tout au plus quelques maisons d'un étage; c'est dans une de ces maisons qu'après le repas il y eut bal. On avait tendu sur les murs des enroues de chevaux en guise de gobelins, mais la compagnie était nombrène, et le jeune Espagnol, qui était gros et gracieux, fit à lui seul, en dansant, faire tomber tout le parquet. » (Il suit.) LA SEMAINE FINANCIÈRE La Bourse a été très agitée cette semaine, et très préoccupée de sa liquidation qui s'approche. Les spéculateurs à la hausse espéraient qu'une reprise sérieuse pourrait être la conséquence du fait | Mémoires de mon temps, tout au plus quelques msns d'un étage c'est dans une d cs msns q'près le repas l y u bal. On avait tendu sur les murs de enroues de hevu en guise de gobelins, mais l compagnie était nombrène, et le jeune Espagnol, q téait grs et gracieux, fit à lui l,sue e dansant, faire otbmre tout le parquet » (Il suit.) LA SEMAINE FINANCIÈRE La Bourse été très agitée ctt semaine, et très préoccupée d sa liquidation qui s'approche. Les spéculateurs à la hausse espéraient 'quuen reprise sérs pourrait être la conséquence du ait |
espéraient qu'une reprise sérieuse pourrait être la conséquence du fait d'armes qui nous a mis en possession de Son-tay : Il n'en a rien été. Les cours de nos Titres publics et des valeurs de toute nature ont été discutés, et finalement, après quelques réactions assez vives, on reste juste au point où l'on était la semaine dernière. C'est lundi qu'aura lieu la réponse des Bances. La liquidation s'effectuera mercredi pour les rentes et Jeudi pour les valeurs. Il n'est pas toujours facile de pressentir un mouvement de liquidation. Cette fois, l'embarras est encore plus grand. Les variations ont été | espéraient qu'une reprise sérieuse prrt être la conséquence du ft d'armes qui nous a mis n possession de Son-tay Il n'en a rien été. Les cours de nos Titres publics et des valeurs d toute nature ont été dsctés, et fnlmnt, rpasè quelques réactions assez vives, n reste juste au point où lo tit la semaine dernière. C'est lnd qu'aura lieu la réponse des Bances. La liquidation s'effectuera mercredi pour les rentes et Jeudi pour les valeurs. Il 'es pas toujours fcl de pressentir un uvmen de liquidation. Cette fois, l'embarras est encore plus grand. Les variations ont été |
fois, l'embarras est encore plus grand. Les variations ont été si nombreuses, les brusques retours en hausse et en baisse ont été si fréquents que la position de place est plus difficile à apprécier qu'en tout autre cas, et pourtant c'est cette position de place qui influera sur la liquidation en vue. Nous ne nous attarderons pas à la recherche d'un problème aussi compliqué. Il nous semble plus utile de dire notre sentiment sur les perspectives qu'ouvre l'avenir. Si nous nous laissions influencer par les bruits de toutes sortes qui ont été mis en circulation depuis huit jours, nous pourrais | fois, l'embarras est encore plus grand. Les variations ont été si nombreuses, les brsu retours en hausse et en baisse ont été si fréquents que la position d plc t plus difficile à apprécier qu'en tt ut cas, et pourtant c'est cette position d plac qui influera sur la liquidation en v. Nous ne onsu attarderons ps à la recherche d'n problème aussi compliqué. Il ns smbl plus tl dire notre sentiment sur les perspectives qu'ouvre l'avenir. Si nous nous laissions influencer par ls bruits de toutes sortes qui ont été ms en circulation depuis huit jours, nous prrs |
ont été mis en circulation depuis huit jours, nous pourrais être enclins à la hausse. Il n'a été dit que d'excellentes choses; un vrai feu d'artifice de bonnes nouvelles a été tiré. Pour bouquet nous avons eu la baisse d'abord, puis une certaine reprise et enfin une stagnation qui n'a rien d'encourageant. On a dit que l'emprunt était soumis, puis qu'il allait être émis dès le mois prochain, mais qu'il était souscrit par avance; on a dit que le gouvernement était en négociation pour la rétroscription des chemins de fer et que le groupe financier qui se chargerait de cette | ont été mis en circulation depuis huit jours, nous pourrais être enclins à al hausse. Il an' été dit que d'excellentes choses; un vrai feu d'artifice de bonnes ule éé tiré. Pour bouquet nous avons eu la bss d'abord, puis une certaine reprise t nfn une stagnation qui na rien d'encourageant. On dt qe l'emprunt était soumis, puis qu'il llt être émis dès le mois prochain, mais qu'il était sscrt par neacv;a on a dit que le gouvernement était en négociation pour la rétroscription des chemins de fer et que le groupe financier qui se gerai d ctt |
et que le groupe financier qui se chargerait de cette opération à sa tête était le baron de Rothschild. Dans l'ordre politique, les informations n'étaient ni moins nombreuses, ni moins rassurantes. L'affaire du Tonkin était considérée comme terminée, la Chine ne pouvant persévérer dans ses idées de résistance aux prétentions légitimes de la France. La prise de Bac-Ninh n'était plus qu'une question d'heures et elle serait inévitablement suivie d'une convention avec la Chine. On a même dit plus : la France, afin de hâter la solution, menacerait la Chine de lui réclamer une indemnité de guerre, quelque chose comme des | et que le groupe financier qui se chargerait de cette opération à sa tête était le baron de Rothschild. Dans l'ordre politique, ls informations n'étaient ni mns nombreuses, ni moins rassurantes. L'affaire du Tonkin était considérée comme terminée, la Chine ne pouvant résverréep dans ses idées de résistance aux prétentions légitimes de la Frnc. La prise de BacNinh 'tit plus qu'une question d'heures et elle serait inévitablement suivie d'une convention avec la Chine. On a ême dit plus : la France afin de hâter la solution, ecimnaatre la Chine de lui réclamer une indemnité de guerre, quelque chose comme des |
lui réclamer une indemnité de guerre, quelque chose comme des dommages-intérêts pour le préjudice que lui a causé la présence des soldats chinois sur le territoire du Tonkin. Une bien, tous ces renseignements, plus ou moins vrais et plus ou moins vraisemblables, n'ont pas eu d'action sérieuse sur le marché. L'ajournement de l'emprunt n'a pas paru un mot de hausse, au contraire ; il ne pourrait que continuer dans ce provisoire qui ne convient pas aux affaires et qui reste à l'état de menace. L'annonce de l'emprunt immédiat valait mieux, surtout lorsqu'elle présentait comme souscrite d'avance, mais cela était une | l réclamer une indemnité ed guerre, quelque hoces comme des dommages-intérêts pour le préjudice que lui a causé la présence des soldats chinois sur le territoire du Tonkin. Une bien, tous ces renseignements, plus ou moins vrais et plus ou moins vraisemblables, 'ont pas eu aio sérieuse sur le marché. L'ajournement d l'emprunt n'a pas rapu un mt de hausse, au contraire ; il ne pourrait que eurctnnoi dn ce provisoire qui ne convient pas aux affaires et qui reste à l'état de menace. Lannonc de l'emprunt immédiat valait mieux, srtt lorsqu'elle présentait comme souscrite d'avance, mais cela était n |
surtout lorsqu'elle présentait comme souscrite d'avance, mais cela était une information qui ne reposait sur aucune donnée positive et elle a fait l'effet d'une invention, ce qu'elle était d'ailleurs. L'agression des chemins de fer de l'Etat n'a pas eu plus de succès, non que l'idée ait semblé mauvaise, mais parce qu'il s'agissait d'une grosse affaire qui ne peut se traiter au pied levé entre le ministre des finances et les acheteurs présumés. Il faudra, si le projet a été réellement conçu, l'adhésion de la Chambre, et l'on sait que la majorité a manifesté dans la discussion des conventions avec les | surout lorsqu'elle présentait comme souscrite ane, mais cela était n information qui ne reposait sur aucune donnée positive et elle a ft l'fft d'une invention, ce qu'elle était d'ailleurs. 'agression des chemins de fer de l'Etat n'a pas u plus de succès, non que l'idée i semblé mauvaise, mais parce qu'il s'agissait d'e grosse affaire qui ne pet trtr au pied lvé entre le ministre des finances les rsuaeethc présumés. Il faudra, si l projet a été réllmnt cnç, l'dhésn de la Chambre, et l'on st que la majorité manifesté dans la discussion e conventions avec es |
majorité a manifesté dans la discussion des conventions avec les compagnies des chemins de fer, son intention, qui était aussi celle du gouvernement, de conserver un réseau appartenant à l'Etat. Quant à la question politique, elle n'a pas été aussi tranchée qu'on veut bien le dire. En droit diplomatique et même en droit commun, la réclamation d'une indemnité à la Chine, si équitable qu'elle puisse être, est très discutable ; elle constituerait un fait de guerre contre la Chine équivalent à une déclaration en forme. Le gage à prendre, et que l'on cite déjà, l'île d'Hainan, engagerait irrévocablement la France | majorité a manifesté dans la discussion des conventions avec les compagnies des chemins de fer, son intention, qui était aussi celle du gouvernement, de conserver réseau prt à lEta. Quant à l question politique, elle n'a pas été ss tranchée qu'on veut bien l dire. En droit diplomatique et mêm en dr commun, la réclamation d'une indemnité à la Chine, si équitable qu'elle essiup être, est ts discutable ; elle constituerait un fait de ererug co la Chn équivalent à n déclaration en forme. Le gage à prendre, et euq l'on ct dé l'île d'Hainan, engagerait irrévocablement al Frnc |
que l'on cite déjà, l'île d'Hainan, engagerait irrévocablement la France dans une voie nouvelle et pleine d'inconnu. De tout ce qui a été dit, il ne reste donc rien. Les solutions financières et politiques ne sont pas plus en vue que par le passé. Quand le conflit franco-chinois aura cessé et que des mesures auront été prises pour régulariser la situation économique, les affaires pourront, nous l'acceptons volontiers, prendre une meilleure tournure, mais, quant à présent, ce n'est pas la hausse qui nous attend. Voilà l'année 1883 qui se fait, année de malheur et de tristesse pour les affaires. Les | que l'n ct déjà, l'île dHainan engagerait irrévocablement la France dns une voie nouvelle et pleine d'inconnu. De tu ce qui a été dit, il ne reste donc ien Les solutions financières et politiques ne snt pas plus en vue que par le passé. Quand le conflit franco-chinois aura cessé et que des mesures auront été prises pour régulariser la situation économique les affaires pourront, nous lactn volontiers, prendre ne meilleure tournure, mais qnt à présnt, ce n'est pas la hausse qui nous attend. Voilà l'année 1883 qui se i, année d malheur et de tristesse pour les affaires. Les |
année de malheur et de tristesse pour les affaires. Les causes de la situation actuelle sont trop connues, pour que nous en dressions l'affligeant somme. Mais il nous paraît intéressant de comparer les cours actuels des Rentes et des principales valeurs aux cours de fin décembre 1882. Le 3 0/0 était à 82 32, il est aujourd'hui à 75 70, soit 3 fr. 62 en moins. Le 8 0/0 Amortissable cotait 80 80, Il n'est plus qu'à 77 80, soit 3 fr. de baisse. Le 5 0/0, devenu, par la conversion, du 4 12, ne vaut que 105 70 au | année de malheur e de tristesse pr les affaires. Les causes d la situation actuelle sont trop connues, pour ue nous en dressions l'fflieant somme. Mais il nous paraît intéressant de comparer les cours actuels des Rentes et des principales vlrs aux cours de fin décembre 1882. Le 3 0/0 était à 82 32, il est aujourd'hui à 75 70, soit 3 fr. 62 en moins. Le 8 0/0 Amortissable cotait 80 80, Il n'est plus qu' 77 80, soit 3 fr. de baisse. Le 0/0, devenu, par la conversion, du 4 12, ne vaut qu 105 70 au |
conversion, du 4 12, ne vaut que 105 70 au lieu de 114 87, soit 9 fr. 17 de baisse. Les cours de la fin de décembre 1882 ont été dépassés de beaucoup en février et en mars. Nous avons revu le 5 0/0 au-dessus de 118 et le 3 0/0 à 81. C'est par le fait de la conversion, que nos Rentes, et principalement le 5 0/0, ont perdu leur cote avantageux. Mais ce n'est pas uniquement à cette conversion que sont dues les graves dépréciations de ces derniers temps; elles résultent aussi des révélations sur notre situation financière | conversion, du 4 12, ne vaut que 105 70 lieu d 114 87, soit 9 fr. 17 de baisse. Les cours de la fin de décembre 1882 nt été dépassés de beaucoup en février et n mars. Nuso avons revu le 5 0/0 au-dessus de 118 et le 3 0/0 à 81. C'est par le fait de la conversion, que nos Rentes, et principalement le 5 00 ont perdu leur cote avantageux. Ms ce n'est pas uniquement à cette conversion que sont dues les saverg dépréciations de ces derniers temps; elles résultent sausi des révélations sur notre situation financière |
temps; elles résultent aussi des révélations sur notre situation financière à laquelle on ne prêtait pas assez d'attention; elles sont encore imputables aux affaires du Tonkin et de la Chine qui ont considérablement augmenté, et aggravé les embarras du Trésor. Après les Rentes, viennent les Valeurs françaises. Toutes ont baissé, soit par l'effet des causes générales de dépréciation, soit par des causes qui leur sont propres. La Banque de France perd 205 francs à la comparaison, 5,120 au lieu de 5,325. La baisse est uniquement due à la faiblesse relative du dividende. Pour l'année 1883, les deux semestres n'ont donné | metsp; sllee résultent aussi des révéltns sur notre suai financière laquelle no ne prêtait pas assz d'attention; elles sont encore amtpbisleu aux affaires du Tnkn et de la Chine qu ont considérablement augmenté, et aggravé les embarras du Trésor Après les Rentes, viennent e Valeurs françaises. Toutes nt baissé, soit par l'effet des causes générales de dépréciation, soit par des causes qui leur sont propres. La Bnq d Fane perd 205 francs à la comparaison, 5,120 au lieu d ,32 La bss est uniquement due à la fblss relative du ivied. Po l'année 1883, les deux smstrs n'ont donné |
du dividende. Pour l'année 1883, les deux semestres n'ont donné que 226, au lieu de 296 francs. Le Crédit Foncier est à 1,217 50 au lieu de 1,332 fr. 50, soit 115 francs en moins. Cette réaction ne saurait être attribuée à la situation de cet établissement, dont les opérations se développent régulièrement et qui donnera probablement pour 1883 un dividende de 60 fr. sur lequel un à-compte de 30 fr. est annoncé pour être payé en janvier. La baisse est due aux circonstances générales qui pèsent présentement sur la capitalisation. Quant aux autres valeurs de crédit, la baisse qu'elles | du dividende. Pour l'nné 1883, les deux semestres n'ont donné que 226, au l e 296 francs Le Crédit Focier st à 1,217 50 a lieu de 1,332 fr. oits 115 francs en moins. Cette réaction n srt être attribuée à situation d cet établissement dnt les opérations se développent régulièrement et qui donnera pbabmnt o 1883 un dividende d 60 fr sur lequel un à-compte de 30 fr. est annoncé pour être payé en janvier. La baisse est ude x circonstances générales qui pèsent présentement sur la capitalisation. Quant aux autres valeurs de crédit, la baisse q'lls |
capitalisation. Quant aux autres valeurs de crédit, la baisse qu'elles ont éprouvée n'a pas besoin d'explication. Les banques d'émission n'ont rien à émettre et elles sont ainsi privées de leur principale source de bénéfices. L'année 1883 a été très mauvaise pour elles, et il y a tout lieu de craindre que l'exercice qui va s'ouvrir ne leur soit pas moins dur. Il est à remarquer que déjà, en 1882, les tendances étaient à la baisse et que les valeurs de crédit étaient sensiblement atteintes. Au temps de l'Union générale, du Crédit Provincial, du Crédit de France, de la Banque Romaine | capitalisation. Quant aux trs vaer de crédit, la asse qu'elles ont éprouvée na pas besoin d'explication. Les banques 'émission n'ont rien à émettre et elles snt ainsi privées de lrue principale source de bénéfices. L'année 1883 a été èstr mauvaise pour elles, et il y a tout lieu de craindre que l'exercice qui va s'ouvrir ne leur soit pas moins dur. Il est à remarquer que déjà, en 1882, les tendances éaint à la baisse et que les valeurs de crédit étaient sensiblement ttnts. Au temps de l'Union érae du Crédit Provincial, du Crédit d France, de la Banque Romaine |
Crédit Provincial, du Crédit de France, de la Banque Romaine et de bien d'autres Sociétés du même genre, aujourd'hui disparues, on s'était livré à une vraie débauche d'agiotage sur des valeurs qui, par leur nature, se refusaient à toute capitalisation. La réaction qui a suivi était logique, elle était prévue par tous les bons esprits, pour qui le krach de 1881 n'a nullement été une surprise. Citons quelques différences de cours d'une année à l'autre. La Crédit Mobilier française, de 375, cours de mauvaise situation, est tombé à 345. La Société Générale, de 587 50, est tombée à 477 50, | Céit Provincial, du Crédit de France de la Bnq Romaine et de bien d'autres Sociétés d même genre, aujourd'hui disparues, on s'était livré à une vraie débauche d'gtg sur d valeurs qui, par leur ntr, se refusaient à toute cptlstn. a réaction qui a viisu était logique, elle était prévue par tous les bons esprits, pour qui le rhack de 1881 n' nlm été une surprise. Ctns quelques différences de cours d'une année à l'autre. L Crédit Mobilier a,arieçfns de 375, cours de mauvaise situation, est tombé à 345. La étoScié Générale, de 587 50, est tombée à 477 , |
Société Générale, de 587 50, est tombée à 477 50, perdant 110 fr. Le Crédit Lyonnais, se traitait déjà en baisse à 560 fr., il est plus qu'à 536 50. La Banque Paris et des Pays-Bas se tenait encore fièrement à 1,050 : nous la retrouvons à 805. Elle a fait récemment 785, cours qu'on reverra probablement. La Banque d'Escompte, qui était déjà en défaveur, cotait 545 au lieu de 508 75, cours d'aujourd'hui. Le Comptoir d'Escompte lui-même a été affecté : il perd 72 fr. sur le cours de fin décembre 1882. Toutefois, il convient de faire une réserve | Société Générale, de 587 50 e tombée 77 50, per 110 fr. eL Cdit Lyonnais, se traitait déjà en baise à 560 fr., il est plus qu'à 536 50. La Banque Paris te des Pays-Bas se tenait encore fièrement à 1,050 : nous la retrouvons à 805. Elle a fait récemment 785, ors qu'on reverra br.epmnboelat La Banque d'sompte, qui était déjà n défaveur, cotait 545 au lieu de 508 75, cours d'aujourd'hui. Le Comptoir d'Escompte lui-même a été affecté : il perd 72 fr. sur le cor de fin décembre 1882. Toutefois, il convient de faire ne réserve |
fin décembre 1882. Toutefois, il convient de faire une réserve : le Comptoir d'Escompte ne saurait être assimilé, à aucun point de vue, aux établissements disparus plus haut. Sa place est tout indiquée entre la Banque de France et le Crédit Foncier. Les Banques étrangères n'ont pas été plus ménagées. Le Crédit Mobilier Espagnol est à 165 fr. au lieu de 298 75, en baisse de 135 fr. La Banque franco-égyptienne reste à 552 50 en baisse de 57 fr. 50 sur la cote de fin décembre 1882. La Banque des Pays autrichiens passe de 537 à 493 75, perdant | fin décembre 12.88 Toutefois, il convient de faire une réserve : le Comptoir d'Escompte ne saurait etrê assimilé, à aucun point de ,vue aux établissements disparus plus haut. Sa place est tout indiquée ntree la aBqenu d France et l Crédt Foncier. Les Banques étrangères n ps été plus ménagées. Le Crédit Mobilier Espagnol est à 165 . au lieu d 298 75, en baisse de 35 fr. La Bqenau francoégyptienne ret à 552 5 en baisse de 57 fr. 50 sur la cote de fin décembre 1882. a Banque ds Pays trchns passe de 537 à 493 75, perdant |
des Pays autrichiens passe de 537 à 493 75, perdant 43 75 d'une année à l'autre. La Banque ottomane est à 635 au lieu de 745 fr., en perte de 110 fr. Dans le courant de l'exercice on a coté 785 fr. et tout récemment encore, après le détachement du coupon de dividende fixé à 37 50, on a fait 750 fr. On n'assigne à cette dépréciation d'autre cause que la baisse des fonds turcs. La situation de place à Paris comme à Londres, où cette valeur se négocie, est aussi pour beaucoup dans la réaction. Les Chemins de fer | des Pays autrichiens passe de 537 à 493 75, perdant 43 75 d'une année à l'autre. La Banque ttmn est à 635 au lieu de 475 fr., en perte de 110 fr. Dans le courant de lexercice on a coté 785 fr. et tout récemment encore, après le détachement d coupon de dividende fixé à 37 50, on a at 750 r On n'assigne à cette dépréciation 'autre cause que la baisse des fonds turcs. La antiuitso de pl à Prs comme à Londres, où ctt vu se négocie, est ss pour bcp dans la réaction. Les Chemins de fer |
aussi pour beaucoup dans la réaction. Les Chemins de fer français ont été pour la plupart très atteints. Il n'y a pas moins de 160 fr. de baisse sur le Nord, 1,895 fr. contre 1,735 fr. Pour le Lyon, la différence est de 342 fr. 50, 1,570 fr. contre 1,227 fr. 50. Le Midi finit à 1,122 fr. 50 au lieu de 1,172 fr. L'Est ne perd que 3 75 à 721 25. L'Orléans et l'Ouest restent en légère avance sur les cours de fin décembre dernier. Les Conventions ont été très avantageuses pour les trois dernières compagnies; elles ont | ausi pour beaucoup dans la réaction. Les Chemins de e français ont été pour la plupart très atteints. Il n'y a p moins de 160 fr. de bss sur le Nord, 1,895 fr contre 1,735 r.f Pour le Lyon, la eéeinrfdcf est de 342 fr. 50, 150 fr. contre 1227 fr. 50. Le Midi finit à 1,122 fr. 50 lieu de 1,172 fr. L'Est ne perd que 3 75 à 721 25. LOrléans et l'Ouest restent en légère avance sru les cours de fin décembre dernier. Les Conventions ont été très avantageuses pour les trois dernières aos;mcnipge lls ont |
été très avantageuses pour les trois dernières compagnies; elles ont sauvé l'Ouest et l'Est. L'Orléans était sûr de distribuer pendant de longues années le dividende de 56 fr. qui est devenu, par la convention, un revenu garanti. Le Nord ne devait pas seulement sa cote, souvent beaucoup trop élevée, à sa propre situation, mais aux espérances attachées au projet d'établissement du canal Dover-Calais, entre Calais et Douvres. La baisse du Lyon a été expliquée avec un peu d'exagération. Les faiseurs de calculs prédisent le cours de 1,000 fr., et même de 900 fr., sans justifier autrement que par des hypothèses | été très avantageuses pour ls trois dernières compagnies; elles ont sauvé 'Ouest et l'Est. L'Orléans était sûr d distribuer pendant de longues années le dividende de 56 fr. qui est devenu, par la convention, un revenu garanti. Nrd ne devait pas seulement sa cote, souvent beaucoup trop élevée, à sa propre sitatio mais xua espérances attachées au projet d'établissement du canal Dover-Calais, entre Calais t Douvres. La baisse du Lyon été expliquée avec un peu d'exagération. Les faiseurs de calculs rédn le cours de 1,000 fr., et ême de 900 fr., sans justifier autrement que des hypothèses |
de 900 fr., sans justifier autrement que par des hypothèses réfutables le résultat de leurs études. Il est du reste incontestable que le Lyon et le Nord avaient été poussés trop haut. On a coté près de 2,300 fr. sur le Nord et, plus de 1,800 fr. sur le Lyon. Les Chemins étrangers n'échappent pas aux dépréciations motivées par leurs recettes plus favorables. Le Saragosse perd 70 fr. d'une année à l'autre. Le Nord de l'Espagne, 37 50. L'Autrichien, 48 75. Le Lombard, une exception, gagne 18 fr. sur le cours de décembre 1882. Le Suez est à 1,905, contre | de 900 fr., sans justifier trmnt que par des ossthheèpy réftbls le résultat de leurs études. Il est du reste incontestable q le Lyon le Nord avaient été poussés trop haut On a coté près de 2,300 fr. su le Nrd et, plus de 1,800 fr. sur le Lyon. Les Chemins étrangers n'échappent pas aux dépréciations motivées par leurs recettes pls favorables. Le Saragosse perd 7 d'une année à rlau.'et L Nord de l'Espagne, 37 50. 'Autrichien, 48 75. Le La,dmrob un exception, gagne 1 fr. sur le cours ed décembre 1882. Le Suez s à 1,905, contre |
cours de décembre 1882. Le Suez est à 1,905, contre 2,290. On peut craindre de plus bas cours que ceux d'aujourd'hui, et on n'aperçoit aucun motif de rétablissement sérieux et durable. Le Gaz Parisien est à 1,370, après être descendu aux environs de 1,250; le dernier, il était à 1,557 75 : il a donc perdu près de 100 fr. Cette dépréciation, est uniquement attribuable au conflit entre le Conseil municipal et la Compagnie, par la conséquence augmente, et, par suite, les bénéfices s'accroissent. Le Panama est, par exception, une valeur qui ferme en hausse ; elle ne courait l'an | cours de décembre 1882. Le ue est à 1,905, contre 2,290. On peut craindre de plus bas cours que ceux d'aujourd'hui, et no n'aperçoit aucun motif de rétablissement érieu t durable. Le Gaz Parisien est à 1,370, après être descendu aux environs de 1,250; le dernier, il iatét à 1,557 75 : il a donc perdu près de 100 fr. Cette dépréctn, est uniquement attribuable au conflit entre le Conseil municipal et la mpai par la conséquence augmente, et, par suite, les bénéfices s'accroissent. Le Panama est par exception, une valeur qui ferme en hausse ; elle ne courait l'an |
valeur qui ferme en hausse ; elle ne courait l'an dernier, que 486, et elle est aujourd'hui à 495, après avoir dépassé la Paris Quant aux fonds publiques étrangers, ils clôturent l'année en baisse sensible, sauf le 5 % Italien qui a gagné 2 25. On cotait l'an dernier, à pareille date 89 35 et aujourd'hui 91 60. Il a même été pratiqué des cours beaucoup plus élevés ; au dernier coupon de juillet, on avait enregistré un cours supérieur à 93. La plus-value considérable dont a joui la Rente italienne et qu'elle n'a pas complètement perdue est une des | valeur qui ferme n hausse ; elle ne courait 'a dernier, que 486, et elle est aujourd'hui à 459, après avoir dépassé la Paris Quant x fos publiques ne,étrgars ils clôturent l'année en baisse sensible sauf le 5 % Italien qui a gagné 2 25. n ocatti 'an dernier, à pareille date 89 35 et aujourd'hui 91 60. Il a même été prtqé des crs beaucoup plus élevés ; au ernirde cpn de juillet, on avait enregistré un cours spérr à 93. La plus-value considérable dont a joui la Rente italienne et qu'elle n'a ps oplènt perdue est une ds |
italienne et qu'elle n'a pas complètement perdue est une des conséquences de la conversion de notre 5 % : Par dépit et pour avoir un meilleur revenu, des achats de placement ont été opérés en grand nombre sur le fonds italien. Les Fonds égyptiens sont très fortement affectés. L'Unifiée, qui était à 354 et qui a vu de plus hauts cours, reste à 316, perdant 38 fr. C'est de Londres qu'est venu cette réaction justement motivée par les événements qui se sont accomplis dans le Soudan. Les Fonds turcs, sans raison spéciale et déterminée, n'ont pas été mis au traité | italienne et q'll n'a pas complètement perdue est une des conséquences de la conversion d notre 5 % : rPa dépit et pour avoir un meilleur revenu, des achats de placement ont été opérés en grand nombre sur l fonds italien. Les Fonds égyptns ot très frtmnt affectés. L'Unifiée, qui était à 354 et q a vu d plus hauts cours, reste à 316, perdant 38 fr. C'est d Londres qu'est venu cette réaction justement motivée par les événements qui sont acolis d le Soudan. Les Fonds turcs, sans raison spéciale et déterminée, n'ont pas été mis au traité |
raison spéciale et déterminée, n'ont pas été mis au traité que les valeurs égyptiennes. Le 5 % Turc, de 11 90, cours de fin décembre 1882, est tombé à 8 40 et il reste à 8 70, en perte de 3 fr. 20. Les Fonds espagnols, longtemps fermes, ont éprouvé une de ces chutes dont on ne se relève pas facilement : Ils perdent 2 points 1/2 d'une année à l'autre. Nous arrêterons là notre comparaison et les réflexions très sommairement exprimées qu'elle nous suggère. C'est au lecteur à conclure. C'est à lui qu'il appartient de dire si, dans l'état | raison spéciale et déterminée n'ont ps été mis au traité que l erualsv égyptiennes Le 5 Turc, de 11 90, scour de fin décembre 1882, est tombé à 8 40 et il reste à 8 70, en perte de 3 fr 20. sLe nd espagnols, lngtmps fermes, ont éré n de ces chutes dont on ne se relève pas cleme : Ils perdent 2 pnts 1/2 d'une année à l'autre. Nous arrêterons là notre comparaison et les réflexions très sommairement exprimées qu'elle nous suggère. C't au lecteur à conclure. C'est à l ui appartient de dire si, dans l'état |
C'est à lui qu'il appartient de dire si, dans l'état actuel de nos finances et des finances de tous les gouvernements européens, la capitalisation des revenus fixes n'est pas encore trop basse. Notre sentiment à cet égard est connu et nous restons dans la conviction que nous approchons du moment où l'on trouvera à placer son argent à 4 % sur les valeurs de tout repos. FONDS D'ÉTAT FRANÇAIS ET ÉTRANGERS La Bourse s'est occupée cette semaine presque exclusivement des fonds publics français, la spéculation ayant de fortes positions à défendre. Les mouvements ont été nombreux et rapides, bien qu'il | C'est à lu qu'il appartient de dire si, dans l'état actuel de nos finances et des finances d ts les gvrnmnts européens, la capitalisation des revenus fixes n'est ps encore trop basse. Notre sentiment à etc égrd est connu t nous restons dans la conviction que nous approchons du moment où l'on trouvera à placer son argent à 4 % sur le valeurs de tout rps. FONDS D'ÉTAT FRANÇAIS ET ÉTRANGERS La Brs tse's eoépucc cette semaine presque excuveen des ond publics fnai la spéculation ayant de fortes positions à défendre. Les movemnt ont été nombreux t rapides, bien qu'il |
défendre. Les mouvements ont été nombreux et rapides, bien qu'il y ait eu un jour de fête. Le 4 % 1883 qui avait atteint, dans la Bourse du lundi, le cours de 105 70, est revenu à 105 20, mais il s'est relevé promptement et on a coté presque sans débats le cours de 105 90. Toutefois, on n'a pu se maintenir à cette hauteur et on reste à 105 65, cours de la précédente clôture hebdomadaire. Lundi aura lieu la réponse des primes ; elle ne parait plus devoir influer sur les cours et il ne semble pas non | ddr Les mouvements ont été nombreux et rapides bien qu'il y ait eu un jour de fête. Le 4 % 18 u avait atteint, dans la Bourse du lundi, l cours de 105 70, est revenu à 105 20, mais il s'est relevé promptement et on a coté presque an débats le cours de 105 90. Toutefois, on n'a pu se maintenir à cette hauteur e on reste à 65, cours de la précédente clue hebdomadaire. Lundi aura lieu l réponse des prms ; elle n parait plus devoir influer sur les cours et il ne sem pas non |
influer sur les cours et il ne semble pas non plus que la liquidation puisse être le prétexte d'une forte hausse. Il en eût été autrement, si le cours de 106 avait pu être enlevé avant la réponse ; les primes à couvrir par des achats de ferme eussent produit une reprise artificielle, mais importante. Le 3 010 n'a pas été moins mouvementé : Il a varié de 75 30 à 75 85. La Rente italienne s'est tenue à l'écart des oscillations brusques et impétueuses. On cote en clôture 9160. Le 5 010 Turc s'est élevé au-dessus de 9 francs, | influer sr les cours et il n semble pas non plus que la liquidation puisse être l prétexte d' forte hausse. Il ût été autrement, is l crs de 106 avait pu être nle avant la réponse ; s primes à cvrr par des chts de ferme eussent produit une reprise ieclaitli,ref mais importante Le 3 010 n'a pas ét moins mouvementé : Il varié de 75 30 75 85. L Rente italienne s'est tenue à l'écart des oscillations brusques et impétueuses. On cote n clôture 9160. Le 5 010 Turc s'st élevé au-dessus de 9 francs, |
Le 5 010 Turc s'est élevé au-dessus de 9 francs, il reste à 8 70. L'Unifiée Egyptienne a été influencée par les nouvelles du Soudan. Bien que les avis soient meilleurs depuis deux jours, les fonds égyptiens clôturent à peu près aux cours de la semaine dernière. Le 4 010 Extérieur d'Espagne a été très calme aux environs de 56 12. Rien à dire des fonds Autrichiens, Hongrois et Russes, dont notre marché se désintéresse. SOCIÉTÉS DE CRÉDIT Les valeurs de crédit n'ont pas eu de mouvements sensibles. La Banque de France, coupon de 10e fr. 1 détaché, reste à | Le 5 010 Turc s'est élevé au-dessus de 9 frncs, il reste à 8 70. LUnifiée Egyptienne a été influencée par les nouvelles du Soudan. Ben que les vs so meilleurs depuis deux jours, les fonds gptien utnrltôce à peu ès x ocrsu de l semaine dernière. Le 010 Extérieur dEspagne a été très calme aux environs de 56 12. Rien à ire des fonds Autrichiens, osirnHgo et Russes, dont notre marché se désintéresse. SOCIÉTÉS DE CRÉDIT Les valeurs d crédit n'ont pas de mouvements es La Banque de France, coupon de 10e r.f 1 détaché, reste à |
de France, coupon de 10e fr. 1 détaché, reste à 5,120, soit 56 fr. de reprise sur le cours du terme de la semaine dernière et 30 fr. de baisse sur les prix du comptant. Le Crédit Foncier s'est avancé et clôture à 1,217 50 à terme et à 1,220 au comptant. Pour toutes les autres valeurs, les variations ont été presque nulles et sans intérêt. On offre peu, et c'est heureux, car on ne trouverait pas d'acheteurs, surtout pour le Crédit lyonnais, la Société générale, la Banque de Paris et le Crédit Mobilier Espagnol. La Banque Ottomane est la | de France, oupon d 10e fr. 1 détaché, reste à 5120 soit 56 fr. de reprise ur le cours du terme de la semaine dernière et 30 fr. de baisse sru esl prix d cmptnt. Le Crédit Foncier s'est avancé et clôture à 1, 50 à terme et 1,220 au comptant. Pour toutes les autres valeurs, les variations ont été sqe nulles et sans intérêt. On offre peu, t st'ce uru, car on ne tverit pas d'acheteurs, surtout or le Crédit lyonnais, la Société el,anéérg la Banque de Prs t le Crédit Mblr spanol La Bnq Ottomane est la |
et le Crédit Mobilier Espagnol. La Banque Ottomane est la seule valeur que l'on discute et sur laquelle la spéculation montre de l'ardeur. On peut dire que les forces respectives des acheteurs et des vendeurs se neutralisent. L'avantage reste à ces derniers, qui sont parvenus à faire coter 635, au lieu de 648 75, cours de la huitaine précédente. CHEMINS DE FER FRANÇAIS ET ÉTRANGERS Le marché des valeurs de chemins de fer a été assez calme. Cependant, il y a eu des mouvements plus nombreux et plus variés que sensibles. Comparées à la précédente clôture hebdomadaire, les différences sont | et l Crédit Mobilier Espagnol. La Banque toma la seule uelavr que l'on discute et sr laquelle la spél montre de l'ardeur. On u dire que les forces respectives des acheteurs et es se neutralisent. L'avantage reste ces derniers, u snt parvenus à fr coter 635, au lieu d 648 75, cours d a htn pécéene CHEMINS DE FER FRANÇAIS ET ÉTRANGERS e marché des valeurs ed chemins de fr a été szesa clm. Cependant, il a eu dse mouvements plus nombreux et plus rvéias que sensibles. Comparées à la précédnt clôtr hebdomadaire, l différences sont |
sensibles. Comparées à la précédente clôture hebdomadaire, les différences sont modérées: Le Lyon est à 1,227 50, au lieu de 1,238 75. Le Nord cote 1,735, tandis qu'il était à 1,745. L'Orléans se traite à 1,255, au lieu de 1,257 50. Le Midi clôture à 1,122 50, comme il y a huit jours. Parmi les chemins étrangers, les Autrichiens, malgré la plus-value de 49 000 florins produite par leur dernière recette hebdomadaire, baissent de 5 fr. à 677 50. Le Lombard est faible à 307 50; il était à 311 25 il y a huit jours. Les actions du Saint-Gothard | sensibles. Comparées à la pédene clôture hebdomadaire, e ndécfsreife son modérées: Le Lyon st à 1227 50, au lieu de 1,238 75. L Nord co 1,735, tandis qu'il était à 1,745. L'rléns se traite à 1,255, ua lieu de 1,257 50. Le Midi clôture à 1,122 50, comme il y huit jours. Parmi les chemins étrangers, les Autrichiens, malgré la plus-value de 49 000 florins produite par leur dernière recette hebdomadaire, nsebiast e 5 fr. à 677 50. Le Lombard est faible à 307 50; il était à 311 25 il y a huit jours. Les actions d Saint-Gothard |
25 il y a huit jours. Les actions du Saint-Gothard sont tombées, à la Bourse de Berlin, devenue le marché principal de cette valeur, à 8300. La recette du mois passé est restée inférieure de 94,800 francs à celle de l'année 1882. Voilà, d'ailleurs, déjà depuis plusieurs mois que les recettes laissent beaucoup à désirer. Les instigateurs de la campagne de hausse, qui avaient réussi, à force de réclames et d'interventions directes, à pousser l'action du Saint-Gothard à 130 50, font aujourd'hui de vains efforts pour relever le marché de cette dangereuse valeur. Les Chemins Espagnols sont entièrement délaissés. Le | 25 il y a huit jours. Les actions du Saint-Gothard sont tombées, à la Bourse de Berlin, devenue le rc principal de cette valeur, à 8300. La recette du mois passé est é inférieure de 94,800 francs à celle de l'année 1882. Voilà, d'llrs, déjà depuis plusieurs mois que les recettes laissent eop à désrr. Les instigateurs de la campagne de hausse, qui avaient réussi, à force de réclames et d'ntrvntns directes, à pousser acon du Saint-Gothard à 130 50, font jod'ui de vns efforts puor releerv marché de cette dangereuse valeur. Les Chemins pagnols sont entièrement délaissés. L |
cette dangereuse valeur. Les Chemins Espagnols sont entièrement délaissés. Le Madrid-Saragosse descend à 422 50. Le Nord d'Espagne est offert à 502 50, sans preneur. VALEURS DIVERSES Le Suez a occupé et surexcité la spéculation. La tendance à la baisse était très prononcée, ce qui n'a pas empêché cette valeur de remonter de 1,845 à 1,930 pour finir à 1,907. On peut revoir des cours plus hauts encore : rien n'est impossible en matière de spéculation sur un titre aux mains de meneurs habiles et puissants. Mais nous ne croyons pas qu'il se présentera beaucoup d'acheteurs au comptant. Du reste, | cette dangereuse valeur Les Chemins Espagnols sont entièrement délaissés. Le Madrid-Saragosse descend à 422 50. Le Nord d'spgn est offert à 502 50, sans preneur. VALEURS DIVERSES Le Suez a occupé et surexcité la spéculation. L tendance à la baisse était très prononcée, ce qui n'a pas empêché cette valeur de remonter de 1,845 à 1,930 pour finir à 1,907. On peut revoir des cours plus hauts encore rien n'est msbe en matière d spéculation sur un titre aux mains de sueenmr habiles et puissants. Mais nous ne croyons pas qu'il se présentera beaucoup d'acheteurs au comptant. Du reste, |
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