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du règlement Intérieur de la Chambre, cette peine emporte comme conséquence « l'interdiction de prendre part aux travaux de la Chambre et de reparaître dans le palais législatif jusqu'à l'expiration du jour de la quinzième séance qui suivra celle où la mesure aura été prononcée. » En outre, la censure avec exclusion temporaire emporte de droit la privation de moitié de l'indemnité pendant deux mois, ainsi que l'impression et l'affichage à 200 exemplaires, aux frais du député, de l'extrait du procès-verbal mentionnant la censure. Les affiches seront apposées dans toutes les communes de la circonscription. La question se posait hier,
du règlement Intérieur de la Chambre, cette peine emporte comme conséquence « l'interdiction de ren part aux travaux d la Chambre et de reparaître ans le palais gli uqu'à l'expiration du jour de la quinzième séance qui suivra celle où la mesure r été prononcée. » En outre, la censure avec exclusion temporaire emporte de droit l privation de moitié de l'indemnité et deux ms, ainsi que l'impression t l'fchage à 200 exemplaires, aux frais du député, de 'exa du procès-verbal mentionnant la censure. Les affiches seront apposées dans toutes les communes d la circonscription. La question se posait hier,
les communes de la circonscription. La question se posait hier, de savoir, dit la Rappel, si la peine disciplinaire dont a été frappé M. Clotilde Hagues, et qui a été prononcée au cours de la session extraordinaire de 1883, pouvait continuer à produire ses effets pendant la session ordinaire de 1884. Le président, consulté, a interprété le règlement dans le sens affirmatif. Par suite, M. Clotilde Hagues ne pourra pas revenir siéger avant la fin du mois de janvier. D'ici au 31 janvier, si l'on décompte les mercredis, vendredis et dimanches, journaux auxquels la Chambre ne se réunit pas, il
les communes de la circonscription La question se posait hier, de savoir, dit la Rappel, si la peine isndarclpiiei dont été frappé M. Clotilde Hagues, et qui a été prononcée au cours de la ssn extraordinaire de 1883, pvt continuer à rur ses effets pendant l session ordinaire de 1884. eL président, consulté, a interprété le règlement dans le sens affirmatif. Par suite, M. Clotilde Hagues ne pourra pas revenir siéger avant la fin du mois de janvier. D'ici au 31 janvier, si l'on décompte e m, vendredis et mace journaux auxquels la Chambre ne se réunit pas, il
dimanches, journaux auxquels la Chambre ne se réunit pas, il reste quatorze séances. M. Clotilde Hagues ne pourra donc reprendre sa place au palais Bourbon qu'à la deuxième séance de février, c'est-à-dire le 4 février prochain. Des diverses questions qui devaient être posées au gouvernement dans la journée d'hier, une seule, celle de M. de Jantzé, sur le monopole des allumettes, a pu être débattue. Les autres ont été renvoyées au mois de janvier. On annonce que, dans le but de trancher d'une façon définitive la question des bourses des séminaires, le président du conseil se propose de déposer, dès
dimanches, journaux auxquels la Chmbr ne se réunit pas, il reste quatorze séances. M. Clotilde Hagues ne pourra donc reprendre sa place au laspia Bourbon qu'à la deuxième séance de février, c'est-à-dire le 4 février prochain. Des diverses questions qui devaient être posées au gouvernement dns la journée d'hier, une seule, celle de M. de Jantzé, sur le mnpl ds allumettes, pu être débattue. Les autres ont été ernovyseé au mois de janvier. On annonce que, dans but de trancher d'une façon défite la question des bourses ds sémnrs, le président du ol se propose de déposer, dès
séminaires, le président du conseil se propose de déposer, dès la rentrée de janvier, un projet de loi tendant à créer un syndicat professionnel des séminaires et à organiser, pour le fonctionnement de ces établissements, une caisse analogue à celle des écoles. M. de Lanessan a prévenu hier M. Jules Ferry qu'il avait l'intention de lui adresser une question sur les incidents de Madagascar. Le président du conseil a répondu qu'il attendait incessamment des nouvelles. Il a prié le député de la Seine d'attendre quelques jours. M. de Lanessan y a consenti. La commission sénatoriale de la loi municipale s'est
séminaires, l président du conseil se propose de déposer, dès la rentrée d janvier, n roe ed loi tendant à créer un syndicat roesnl des séminaires et à esrg,rnioa pour le fonctionnement de ces établissements une ai analogue à celle des écoles. M de Lanessan a prévenu hier M Jules Ferry qu'il avait l'intention de lui adresser une question sur les edsnciitn de Madagascar. Le président du conseil a répondu qu'il attendait incessamment des nvlls. Il a prié le député d la Seine d'ttndr quelques jours. M. de Lanessan y consenti. La commission sénatoriale de la loi municipale s'est
a consenti. La commission sénatoriale de la loi municipale s'est occupée du sectionnement des communes. Elle s'est demandée si les élections devront se faire avec les sectionnements établis à la dernière session des conseils généraux ou si, par dérogation à la loi de 1871, les conseils devront procéder à de nouveaux sectionnements dans leur session d'avril. Aucune décision n'a été prise. La commission, avant de se prononcer, entendra le ministre de l'intérieur. La majorité qui a refusé au gouvernement les 50 millions demandés pour la colonisation officielle de l'Algérie a été de 249 voix contre 211. On compte dans cette
a consenti. La commission sénatoriale de la loi municipale s'est occupée d sectionnement des communes. ll s't demandée si les élections dvrnt se faire avec les sectionnements établis à la dernière session des conseils généraux ou si, par di à la loi de 1871, les conseils devront procéder à de nouveaux sectionnements dans leur sson d'avril. Aucune décision n' été prise La commission, avant d se prononcer, neetrnda le ministre de l'intérieur. La oé qui a refusé au gouvernement les 50 millions demandés pour la colonisation officielle de l'Algérie a été de 249 voix contre 211. On compte dans cette
été de 249 voix contre 211. On compte dans cette majorité toute la droite, sauf un membre ou deux ; une partie du centre gauche et des membres de tous les autres groupes, c'est-à-dire MM. Ribot, de Choiseul, Mézières, Germain, avec MM. Andrieux, Maze, Duvaux, Turquet, J. Fabre, Margaine, Beauquier, Bernard Lavergne, Boyset, Rivière, Allain-Targe, de Tacquetelle, Anatole de la Forge, Clémenceau, H. Marret et Simon-don Lacroix. Se sont abstenus : MM. Léon Renault, Philippoteaux, de Marcère, Christophe, Tassin, Lépère, Lockroy, Dufour et Mgr Freppel. Au Luxembourg, les coulisses n'ont offert d'intérêt que pendant la suspension de la séance publique.
été de 249 voix te 211 On compte dans cette majorité toute la drt, sauf un membre ou deux ; une partie d centre gauch et des membres de tous les autres groupes, c'est-à-dire MM. b,toRi de Choiseul, Mézières, Germain, avec MM Andrieux, Maze, Duvaux, Turquet, J. Fabre, Mrgn, Beauquier, ad Lavergne, Boyset, ie, lln-Trg, de cuee, Anatole de la Forge, Clémenceau, H. Marret t Simon-don Lacroix. Se sont absteus : MM. Léon Renault, Philippoteaux, de ère, Christophe, Tassin, Lépère Lockroy, Dufour et Mgr Freppel. Au Luxembourg les coulisses nont offert d'intérêt que pendant la suspension de la se publique.
offert d'intérêt que pendant la suspension de la séance publique. On a cru fermement à une crise ministérielle immédiate. MM. Léon Say, Billot, de Freycinet, se remuaient énormément, et autour d'eux se trémoussaient déjà tous les solliciteurs de portefeuilles ou de faveurs. C'était à la fois très moral, très philosophique et très piquant. Après avoir infligé un nouvel échec au préfet de la Seine, qui doit commencer à regretter Marseille, le conseil général a été saisi d'un projet de vœu de M. Jobbé-Duval, qui, pour mieux assurer l'autonomie de Paris et l'indépendance du conseil municipal, renvoie les Chambres à Versailles.
offert 'intérêt que pendant al suspension de la séance publique. On cru frmmnt à une irsce ministérielle diaeimé.tm MM. Léon Say, Billot, de Freycinet, se remuaient énormément, et autour 'eux s trémoussaient déjà tous les solliciteurs de portefeuilles de faveurs. C'était à la ifso très moral, très phlsphq et très piquant. près avoir infligé un nouvel échec au préfet de la Seine, q idto commencer à regretter Marseille, le conseil général a été saisi d'un projet de vœu de M. Jobbé-Duval, qui, pour mieux assurer l'autonomie e Paris t l'indépendance du conseil municipal, renvoie les Chmbrs à Versailles.
et l'indépendance du conseil municipal, renvoie les Chambres à Versailles. Pour d'autres motifs, nous ne sommes pas opposés à ce vœu. Conseil supérieur de l'instruction publique Le conseil supérieur de l'instruction publique a tenu aujourd'hui sa cinquième et dernière séance, sous la présidence de M. Berthelot, vice-président, M. Fallières étant retenu au conseil des ministres. On se rappelle qu'à la séance précédente le conseil s'était déclaré compétent dans l'affaire de Mlle Maillard, institutrice congréganiste, qui avait interjeté appel d'une décision du maire de sa commune, s'opposant à l'ouverture d'une école libre dirigée par elle. En vertu de cette résolution, le
et lindépendance du conseil municipal, renvoie ls Chambres à Versailles. Pour d'autres motifs, nous ne smms ps opposés à ec vœu. Conseil supérieur de l'instruction publique Le cnsl supérieur de l'instruction publique a tenu aujourd'hui sa cinquième et dernière séance, sous la pric de M. Berthelot, vice-président, M. Fallières étant eenutr au conseil e ministres. n se eaprelpl qu'à la séance précédnt le cnsl s'était déclaré compétent dans l'affaire de Mlle Maillard, institutrice congréganiste, qui vt interjeté appel d'une décision du maire de s commune psnpas'too à l'ouverture d'une école libre dirigée par elle. En vetu de cette résolution, le
libre dirigée par elle. En vertu de cette résolution, le conseil a examiné aujourd'hui les décisions des conseils départementaux de l'Yonne et de la Corrèze qui avaient fait opposition à l'ouverture d'écoles primaires libres par Mlle Maillard, Mlle Clément et M. Couche. (Rapporteurs, MM. Beudant, Drumel et Lebaigue.) Le conseil a infirmé les décisions des conseils départementaux s'opposant à l'ouverture d'écoles libres. Il a approuvé ensuite le traité passé entre la municipalité de Graville et l'abbé Maquetrel pour l'ouverture d'une institution d'enseignement secondaire. (Rapporteur, M. Aubert. Il a approuvé d'autre part diverses demandes de stage, d'autorisation d'enseigner en France, d'équivalence
libre dirigée par elle. En vertu de cette résolution, le cnsl a examiné jrd'h les décisions es cnsls départementaux de l'Yonne t d la Corrèze ui avaient fait opposition à l'ouverture décoles primaires libres par Mll Maillard, Mlle Clément et M. Couche. (Rppteur MM. Beudant, Drumel et Lebaigue.) Le cnsl a infirmé les décisions des conseils départementaux s'opposant 'ouverture d'écoles libres. Il a approuvé ensuite le traité passé entre la municipalité de Graville e 'abbé Maquetrel pruo l'ouverture d'une institution 'enseignement secondaire. (Rapporteur, M. Aubert Il approuvé d'autre part diverses demandes de stage d'autorisation d'eneir n France, d'équivalence
part diverses demandes de stage, d'autorisation d'enseigner en France, d'équivalence de brevets étrangers avec les brevets français. Il a adopté les projets de création de collèges communaux de garçons à Flers et à Narbonne, d'un lycée à Ajaccio, d'un lycée de filles à Vic-de-Bigorre, Vitry-le-François et à Toulouse. À cette occasion, M. Berthelot a retracé à grands traits l'œuvre considérable accomplie par le conseil dans les trois années qui viennent de s'écouler depuis son entrée en fonctions. Il a adopté un projet de modification aux épreuves du brevet supérieur (langues vivantes) en vertu duquel les candidats ne seront plus admis
part diverses demandes de stage, d'autorisation denseigner en France, d'équivalence de brevets étrangers avec les brevets français. Il a adopté ls projets de création de collèges cmmnx de garçons à Flers et à Narbonne, dun lycée à Ajaccio, d'n lycée de filles à Vic-de-Bigorre, Vitry-le-François et à Toulouse. À cette occasion, M. Berthelot rtrcé à grands traits 'œuvre considérable accomplie par le conseil dans les trois années qui vnnnt de s'écouler depuis son etnéer en fnctns. Il a adopté un projet de modification xau épreuves du brevet supérieur agu vivantes) n vertu duquel les ndidat ne seront plus admis
vivantes) en vertu duquel les candidats ne seront plus admis à se servir du dictionnaire. Enfin, il a adopté un projet de décret relatif à l'extension du rôle des écoles normales d'institutrices. En vertu de ce décret, les écoles normales d'institutrices auront pour objet d'assurer le recrutement du personnel enseignant non seulement pour les écoles primaires, mais encore pour les écoles maternelles et les classes enfantines. Des instructions ministérielles régleront les modifications à apporter à l'emploi du temps et aux programmes des écoles normales d'institutrices pour assurer l'application de ce décret. L'ordre du jour étant épuisé, M. Berthelot a levé
vivantes) en vertu duquel les cnddts ne seront plus admis se servir du dictionnaire. Enfin, il a adopté un projet de ée ratif l'extension du rôl écoles normales dinstitutrices En vertu de ce décrt, les écoles nrmls d'institutrices auront pour objet d'assurer l recrutement du personnel enseignant nn seulement pour les écoles primaires, mais coe ruop les écoles maternelles et ls classes enfantines. Des nstrctns ministérielles régleront les mdfctns à apporter à l'emploi du temp et aux programmes des écoles normales d'institutrices pour assurer l'application de ec décret. L'ordre du jour étant épuisé, . Berthelot a levé
décret. L'ordre du jour étant épuisé, M. Berthelot a levé la séance à midi trois quarts. Il a rappelé que le conseil siégeait pour la dernière fois dans sa composition actuelle, puisque les membres élus doivent être soumis à la réélection triennale avant juillet prochain. Il est juste de constater que jamais homme public n'a été insulté autant que l'honorable M. Jules Ferry. Dans le dernier trimestre seulement, il a essuyé une fois les épithètes de « misérable » et de « lâche » et deux fois celle de « d'insolent. » Une seule fois l'honorable M. Jules Ferry a
décret. L'ordre d jour étant épuisé, M. Berthelot a levé la séance à midi trois quarts. Il a rpplé que le conseil siégeait pour la dernière fois dans sa composition actuelle, pis les membres élus doivent être soumis à la réélection triennale avant juillet prochain. Il es juste de cost que jamais homme public n'a été insulté autant que l'honorable M. Jules Ferry Dans le dernier trimestre seulement, il a sy une fois les épithètes de « misérable » et de « lâche » et deux fs celle de « d'insolent. » Une seule fois l'hnrbl M. lsJeu Ferry a
d'insolent. » Une seule fois l'honorable M. Jules Ferry a essayé de faire croire à la sensibilité de son épiderme, en envoyant M. son frère faire un semblant de démarche pouvant passer à la rigueur pour une velléité de demande de réparation par les armes. La vérité est que le pardon des injures est une vertu facile à M. le président du conseil, car, ne les sentant pas, il ne peut en avoir de ressentiment. Cette patience, dont nous le félicitons, lui assure une longévité exceptionnelle qui lui permettra d'enterrer la République, ALBERT ROGAT. M. Jobbé-Duval, un de nos conseillers
d'insolent. » Une eu fois l'honorable M. Jules Ferry a essayé de faire croire la sensibilité de son épiderme, en envoyant M. son frère faire un semblant de démarche pouvant passer à la rigueur pour une velléité de demande de réparation par ls armes. La vérité est que le pardon eds injures est nue vertu facile à M. le den du conseil, car, ne les sentant ps, il n peut en avoir de ressentiment. Cette patience, dont ns le félicitons, lui assure une longévité exceptionnelle qui lui permettra 'terr l République, LBRT ROGAT. M. Jobbé-Duval, un de nos conseillers
la République, ALBERT ROGAT. M. Jobbé-Duval, un de nos conseillers municipaux les plus intelligents — ce n'est pas que nous voulions jeter la moindre défaveur sur les autres — ne se borne pas à être un peintre délicieux c'est encore un logicien rigoureux. Il vient d'éditer un raisonnement destiné à produire sur ses concitoyens une impression profonde. Puisque, dit M. Jobbé-Duval, on nous refuse l'établissement de la mairie centrale en alléguant que Paris est le siège du gouvernement, que le gouvernement aille se promener et qu'il retourne à Versailles d'où, nous n'avons jamais demandé qu'il revînt à Paris. Comme toutes
l Répblq, ALBERT ROGAT. Jobbé-Duval, u de osn conseillers municipaux les plus intelligents — ce 'est pas que nous vlns jeter la moindre défaveur sur s autres — ne se borne p à être un peintre délicieux c'est encore n logicien rigoureux. Il vient d'éditer un raisonnement destiné à produire sur ses concitoyens une impression fnopr.doe Psq, dit M. Jobbé-Duval, o rfs l'établissement de mairie centrale en alléguant Paris est le siège du gouvernement, que le gouvernement aille se promener et ui'ql retourne à Versailles d'où, nous n'avons aijsma demandé qu'il revînt Paris. Comme toutes
nous n'avons jamais demandé qu'il revînt à Paris. Comme toutes les grandes choses, c'est simple. Il y a des gens qui vous disent : SI je vous gêne, reculez votre maison. Ce raisonnement enfantin est celui de M. Jobbé-Duval. C'est pourquoi nous croyons qu'un grand succès lui est réservé, et les amis de la Commune féliciteront le représentant de leurs idées d'avoir fait avancer d'un si grand pas la question finale des touches... ALBERT ROGAT. M. Duchard, directeur du Petit Caporal, a adressé au Figaro la lettre suivante : Paris, 29 décembre 1883. Monsieur le rédacteur en chef Je vous
nous n'avons jamais demandé qu'il revînt à Paris. Comme toutes les grandes choses, c'est simple. Il y a des gens qui vous disent : S je vous gêne, reculez votre maison. Ce raisonnement enfantin t celui de . JobbéDuval C'est ioouqrpu nous croyons qu'un grand succès lui est réservé, et ls amis de la Commune féliciteront le représentant de lrs idées avir fait avancer d'n si grand pas la question finale des touches... ALBERT ROGAT. M Duchard directeur du Petit Caporal, adressé au Figaro la lettre svnt : Paris, 29 décembre 1883. Monsieur le rédacteur en chef Je vs
29 décembre 1883. Monsieur le rédacteur en chef Je vous serais obligé d'accueillir les quelques lignes suivantes, en réponse à la lettre que vous avez publiée de M. le baron Brunet. En ce qui me concerne, Je ne saurais accepter aucun démenti : je continue à affirmer que le prince Victor a vu la note, et en a autorisé la publication. Et d'ailleurs, que dit-il dans la lettre que vous communique le baron Brunet? Qu'il ne l'a ni signé, ni écrite; cela ne prouve point qu'il ne l'ait ni vu, ni lu, ni modifié, ni autorisée. Le prince Victor ne
29 décembre 1883. Monsieur el rédacteur en chef Je vous srs obligé d'accueillir les quelques lignes suivantes, en répne à la lettre que vous vz pbé de M. le baron Brunet. En ce qui me concerne Je ne saurais etecapcr auun démenti : j continue à affirmer q le rince Vctr a vu la note, et en a autorisé la publication. Et d'ailleurs, que dit-il dnas l lettre que uvos communique le ornab Bun? Q'l ne l'a ni signé, ni écrite; cela ne prouve point qu'il ne l'ait ni vu, ni lu, i modifié, ni autorisée. Le prince Vctr ne
ni lu, ni modifié, ni autorisée. Le prince Victor ne contredira jamais cette affirmation. Je pense, monsieur le rédacteur en chef, que ces déclarations suffiront non seulement pour mettre ma bonne foi hors de doute, mais aussi pour faire connaître, d'une façon précise et définitive, toute la vérité et rien que la vérité. Veuillez agréer, monsieur le rédacteur en chef, l'expression de mes meilleurs sentiments. HENRY DUCHARD, Directeur du Petit Caporal. LE TONKIN Le New-York-Herald nous communique la très intéressante dépêche qui suit : Hong-Kong, 29 décembre Je viens de recevoir de Haï-Phong des renseignements complémentaires concernant la prise de
ni lu, ni modifié, ni autorisée. Le prince Victor ne contredira jamais ctt ffrmtn. Je pense, monsieur l dcteur en chef, que ces déclarations suffiront non seulement pour ttr ma onn foi o doute mais aussi pour faire connaître, d'une façon précise t définitive, tut la vérité et i que la vérité. Veuillez agréer, monsieur le rédacteur en chef, l'expression de mes meilleurs imet. HNRY DUCHARD, Directeur d Petit Caporal. LE TONKIN -e-YaNrHwerkdlo nous communique l très intéressante dépêche q st : Hong-Kong, 29 décembre Je vns de recevoir de Hï-Phng des rnsgnmnts complémentaires concernant al prise de
recevoir de Haï-Phong des renseignements complémentaires concernant la prise de Sontay. Le total des pertes françaises est de 320, dont 75 hommes tués. Quant aux pertes de l'ennemi, Il n'y a point d'informations précises. Mon correspondant déclare que rien ne s'opposait à ce que la citadelle de Sontay fût prise sans perte aucune, en tournant la place au lieu de la prendre de front, et de monter à l'assaut de lignes successives de retranchements qui se protégeaient les uns les autres. Les turcos se sont battus comme des enragés. Une de leurs compagnies, comptant 140 hommes, se rua sur les
recevoir d Hï-Phng des renseignements complémentaires concernant la rie de Sontay. Le total des pertes françaises est de 320, t 75 hommes tués. Quant axu pertes de l'ennemi, Il n'y a point d'informations précss. Mon snardrtpoecno déclare que rien ne s'opposait ce que la citadelle de Sontay fût prise sans perte aucune, en tournant l place l d la prendre de front, et de monter à l'assaut de lignes successives de retranchements qui se protégeaient ls uns les autres. Ls turcos se sotn battus comme des enragés. Une de leurs compagnies, comptant 140 hommes, se rua sur les
de leurs compagnies, comptant 140 hommes, se rua sur les retranchements malgré les ordres formels de leurs officiers. Voyant qu'ils ne pouvaient arrêter leur élan, les officiers se lancèrent en avant, les conduisant ainsi à une mort certaine. Vingt hommes et un officier échappèrent seuls au feu meurtrier de l'ennemi. Ce n'est qu'après que tous les retranchements furent pris que les Pavillons noirs évacuèrent Sontay à la faveur de l'obscurité. Le 17 décembre, au matin, les Français entrèrent dans la ville, le fusil sur l'épaule. L'amiral Courbet n'a point l'intention de poursuivre immédiatement sa victoire. Il n'attaquera pas Bac-Ninh avant
de leurs compagnies comptant 140 hommes, se rua sur les retranchements malgré les ordres formels de leurs officiers Vyt qu'ils n pouvaient earrrêt leur élan, les officiers s lancèrent n avant, les conduisant ainsi à une mort certaine. Vingt hommes et un officier échappèrent seuls au feu mur de l'nnm. Ce n'est qu'après q tous les rtrnchmnts furent prs que les Pavillons noirs évacuèrent Sontay à la faveur de l'obscurité. Le 17 décembre, au matin, les Français entrèrent dns la ville, le fusil sur l'épaule. L'amiral Courbet n'a point l'intention d poursuivre mmédtmnt sa victoire. Il n'attaquera ps Bac-Ninh avant
de poursuivre immédiatement sa victoire. Il n'attaquera pas Bac-Ninh avant d'avoir reçu des renforts, qui malheureusement, ne pourront arriver qu'à la veille de la saison des pluies, de sorte que bien des avantages acquis seront perdus. M. Tricou est parti de Haï-Phong à la date du 26 courant, en même temps que M. Harmand. Le haut personnel civil attaché à ce dernier retournera directement en France; mais M. Tricou s'arrêtera à Hué, en vue d'assurer la ratification, par le nouveau roi, du traité dicté par M. Harmand, le 25 août dernier. En attendant, les malheureux Tonkinois souffrent sous tous les
de poursuivre immédiatement sa vctoie. Il n'attaquera pas Bac-Ninh avant d'avoir reçu ds renforts, qui mlhuuent ne pourront earrvir qu'à l veille de la ssn des l, d sorte que bien des naes acquis seront perdus. M Tricou est parti de Haï-Phong à l date du 26 courant, en même temps que M. Harmand. Le haut personnel civil attaché à ce dernier retournera iret en France; mais M. Tricou arê'rraste à Hué, en v d'ssrr la ratification, par le nouveau roi, du até dicté p M Harmand, le 25 août dernier En attendant, s malheureux Tonkinois souffrent ossu ts les
dernier. En attendant, les malheureux Tonkinois souffrent sous tous les rapports. Le gouvernement français ne leur donne qu'une protection insuffisante contre les pirates qui pillent et incendient les villages. D'autre part, ils sont incapables de se protéger eux-mêmes, car ils sont désarmés depuis un quart de siècle. Chaque expédition qui pénètre dans l'intérieur du pays découvre de tous côtés des villages ravagés et brûlés, des pagodes en ruines, des Indigènes souffrant de la faim et dont la vie est constamment menacée. S'ils se déclarent ouvertement pour la France, ils sont exterminés sur l'ordre des mandarins, que M. Harmand a fait
dernier. En attendant, les malheureux Tonkinois souffrent ss tous les rapports. Le gouvernement français ne lr donne qu'une protection nsffsnt contre les pirates qui pillent et ncndnt les villages. D'tr ,trpa ils sont incapables de se protéger emms,ê-uex car ils sont désarmés dueips n quart de siècle. Cuaqhe expédition qui pénètre dans l'intérieur du pays découvre de tous ô des villages ravagés t brûlés, des pagodes en ruines, ds Indigènes souffrant de la faim et dont la vie st constamment menacée. S'ils se déclarent vrtmnt u la Fan ils sont exterminés sr 'ordre des main, que M Hamd a fait
exterminés sur l'ordre des mandarins, que M. Harmand a fait venir de Hué; si, au contraire, ils conservent la neutralité, leurs propriétés sont mises à sac par les Français venus en reconnaissance. Quelles que soient les troupes qu'ils rencontrent, ils sont sûrs d'être maltraités; et, lorsque les troupes se sont éloignées, ils retombent sous le joug des mandarins, qui sont de véritables tyrans. Les journaux anglais parus hier soir à Londres publient la dépêche suivante : Haiphong, 26 décembre. D'après une version annamite, la perte totale des Français à l'attaque de Sontay atteindrait presque un millier d'hommes, dont trente-six officiers.
exterminés sur l'ordre des mandarins, que M. Hrad afti venir de Hué; si, a contraire ils conservent l neutralité, leurs propriétés sont mssie à sac par ls Français venus reconnaissance. euellQs que soie les troupes qu'ils rencontrent, ils sont sûrs d'être maltraités; et, lorsque les troupes se sont é,ésginloe ils retombent sous le joug des mandarins, qui sont de viabls tyrans. Ls journaux anglais parus hier soir à Londres publient la dépêche suivante : Haiphong, 26 décembre. D'après une version annamite, la perte totale des Fnçai à l'ttq de Sontay ttndrt presque un millier d'hommes, dont trente-six officiers
de Sontay atteindrait presque un millier d'hommes, dont trente-six officiers. La perte des Pavillons noirs est évaluée à 6,000 hommes. La plupart des Pavillons noirs se sont retirés à Hong-Hoa et à Nam-Dinh. Le bruit court que les Français ont trouvé à Sontay deux millions de dollars en argent. Sontay a été solidement fortifié avec des canons Krupp. Le ministre de la marine a reçu des nouvelles de l'amiral Courbet, en date de Hanoï 20 décembre. Après la prise de Sontay, l'amiral est revenu à Hanoï et a pris le service du commissaire général. Les défenseurs de Sontay se sont
de Sontay atteindrait presque un millier d'hommes, dont trente-six officiers. La perte des Pavillons noirs est évaluée à 6,000 hommes. La plupart des Pavillons noirs se tosn retirés Hong-Hoa et à Nam-Dinh. bruit court que les Français ont trouvé à Sontay deux millions de dllrs en argent. Sontay été solidement fortifié avec des cnns Krupp. Le ministre de la marine a rç des nouvelles de l'amiral Courbet, en date Hanoï 20 décembre. Après la iersp de Sontay, l'amiral est enuvre à Hanoï et a pris le srvc d commissaire général. Ls défenseurs de Sontay se nt
service du commissaire général. Les défenseurs de Sontay se sont enfouis vers Batbac, Davang, Hong-Hoa, Phulam et au-delà. La baisse des eaux a empêché l'attaque immédiate de Hong-Hoa. Le colonel Bichot a visité avec une partie du corps expéditionnaire les environs de Sontay, entre le Day, le Song-Cau, la rivière Noire et les montagnes. Il est ensuite rentré à Hanoï. Sontay et les fortifications de la rivière sont fortement occupées par nos troupes. Toutes les garnisons vont être momentanément renforcées afin de purger complètement le Delta des rebelles et des pirates qui le désolent. Dans une autre dépêche en date
service du rmiomisesac général. Les défenseurs de Sontay s sont enfouis vers Btbc, Dvng, Hong-Hoa, Phulam et au-delà. La baisse des eaux a êépcmeh utlteqa'a immédiate de Hong-Hoa. Le colonel Bichot sté avec une partie du corps expéditionnaire les environs de Sontay, entre le Day le Song-Cau, la rivière Nire et les montagnes. Il est ense rentré à Ha. Sontay et les fortifications de la rivière son fortement ope par nos troupes. Toutes les garnisons ot être momentanément efée in de purger complètement le Delta ds rebelles et des pirates qui el désolent. Dans une autre dépêche e date
pirates qui le désolent. Dans une autre dépêche en date du 22, l'amiral revient sur l'admirable bravoure que les tirailleurs algériens et l'infanterie marine ont déployée. D'après des renseignements de source diplomatique, le marquis Tseng, en ce moment à Folkestone, multiplierait ses efforts pour faire aboutir la médiation anglaise. Il se confirme que M. Jules Ferry n'acceptera de l'Angleterre et d'aucune autre puissance une offre de médiation qu'après l'occupation de Bac Ninh et d'Hong-Hoa. Le Français a reçu de son correspondant de Rome la dépêche suivante : Rome, 28 décembre, 5 h. 20, soir. La France abandonnant la protection des
pirates qui le désolent. an une autre dépêche en date du 22, 'amiral revient sur l'admirable bravoure que les tirailleurs algériens et l'infanterie mrn ont déployée. apès des renseignements de source diplomatique, le marquis Tseng, en ce moment à okne, multiplierait ses efforts pour faire aout la médiation anglaise. Il se confirme que M. Jules Ferry n'ccptr de l'Angleterre et d'aucune tr pssnc une offre de médiation q'près l'occupation de Bac Ninh te d'Hong-Hoa. Le Français a reuç de son correspondant de Rome la dépêche suivante : Rome, 28 décembre 5 h 20, soir. La France abandonnant la protection des
5 h. 20, soir. La France abandonnant la protection des missionnaires dans l'extrême Orient, notamment au Tonkin et en Chine, de pressantes démarches auraient été faites par d'autres puissances auprès du Vatican, pour obtenir cette protection. Ces démarches pourraient aboutir si le gouvernement français continuait sa politique d'abandon. On lit dans le Sémaphore : Un nouvel ordre du ministre de la guerre ordonne l'envol à Marseille, pour y être embarqués le 8 janvier prochain, des bataillons destinés au Tonkin, et provenant des 23e, 111e et 143e d'infanterie. Les 11e et 12e batteries du 128 d'artillerie se rendront aussi directement de
5 h 20, or.si La France abandonnant l prtctn des missionnaires dns l'extrême Orient notamment au Tonkin et n Chine, de pressantes démarches auraient été t par d'autres puissances auprès du Vtic,ana pour obtenir ctt protection. es démarches pourraient aboutir si le gouvernement français continuait sa politique d'abandon. On lt dans l épor : Un nouvel ordre du isre de la guerre ordonne l'envol à Marseille, pour y être suéeamqbr le 8 janvier prcn, des obaalstiln destinés au Tonkin, et provenant des 23e 111e et 143e nantei Ls et 12e batteries d 128 'lleri se rendront ssiau directement e
12e batteries du 128 d'artillerie se rendront aussi directement de Vincennes dans notre ville, pour s'embarquer à la même date. Cent soixante-onze fusiliers marins venant de Lorient, sous la conduite d'un lieutenant de vaisseau, ont traversé notre gare, nuit dernière, se rendant à Toulon. Ils s'embarqueront sur le premier transport de l'Etat qui fera route vers le Tonkin. On annonce l'arrivée prochaine à Marseille d'un service d'ambulance complet destiné au Tonkin, où l'augmentation du personnel de santé est reconnue nécessaire à cause des nombreux blessés dans les combats du 14 et 16 décembre. On sait que la nouvelle ambulance comprendra
12e batteries du 128 d'artillerie se rendront aussi directement de nseVncien dans notre ville, pour s'mbrqr à l même date Cent soixante-onze fusiliers marins venant de Lorient, sous la conduite d'un lieutenant de vaisseau, ont traversé notre gr, nuit dernière, se rendant Toulon. Ils s'embarqueront sur le premier transport d l'tt qui f route rs e Tonkin. On annonce l'arrivée prochaine Marseille u service d'ambulance complet destiné au Tonkin, où l'augmentation u prsnnl de santé est reconnue nécessaire à cause des nombreux blessés dns les combats 14 t 16 décembre. On sait q a nouvelle ambulance comprendra
et 16 décembre. On sait que la nouvelle ambulance comprendra quatre médecins aides-majors et un pharmacien aide-major; de plus, le personnel sanitaire de l'armée de terre, y compris celui des corps de troupe, est composé de : 1 médecin principal de deuxième classe, 4 médecins-majors de première classe, 8 aides-majors de première classe, 3 pharmaciens, 2 officiers d'administration des hôpitaux et 75 infirmiers. La Gazette du Midi annonce que tout ce personnel doit s'embarquer le 10 janvier, à Marseille, à destination d'Alger, pour prendre passage ensuite sur un transport de l'Etat. Le Moniteur du Puy-de-Dôme annonce que le 29e de
t 16 décembre. On sait que l nouvelle ambulance comprendra qtr médecins aides-majors t un pharmacien d-mjr; de plus, l personnel sanitaire de l'armée de terre, y cmprs celui des corps de troupe, est composé de : 1 médecin prncpl d deuxième classe, 4 médecins-majors de première classe, 8 aides-majors de première classe, 3 ,asaphirmnce 2 officiers d'administration des hôpitaux e 75 infirmiers. La Gazette du Midi annonce que tout ce epnernslo doit s'embarquer le 10 janvier, à arsile, à dstntn d'Alger, puor prendre passage ensuite sur nu trnsprt de l'Etat. Le Moniteur du ud-D annonce que le 29e d
l'Etat. Le Moniteur du Puy-de-Dôme annonce que le 29e de ligne, en garnison à Clermont-Ferrand, a fourni 18 hommes et un caporal pour la formation du 111e de marche, qui va être envoyé au Tonkin. Le Mémorial d'Amiens dit, de son côté, que dix soldats et un caporal du 72e régiment en garnison à Amiens, sont partis pour le Tonkin. Il est question de créer une médaille militaire pour les troupes de terre et de mer qui auront fait la campagne du Tonkin, comme le gouvernement impérial en avait créé une pour les campagnes d'Italie et de Chine. Cette médaille
l'Etat. Le Moniteur du Puy-de-Dôme annonce que le 9 de ligne, en garnison à Clermont-Ferrand, a fourni 18 hommes et un cpra pr la formation du 1e de marche, qui va êr envoyé au Ton L Mémorial 'Ais dit, de son côté que dix soldats t caporal du 72 régiment en grnsn à Amiens, sont partis pour le Tonkin. Il est question e créer une llmdéaei militaire pour les troupes de terre et de mer qui rnt fait la campagne d Tonkin, comme le gvrnmnt impérial en avait créé une pour les campagnes d'Italie et de Chine. Cette mal
une pour les campagnes d'Italie et de Chine. Cette médaille serait du module d'une pièce de cinq francs, en argent, avec un ruban vert liseré de jaune. LA SÉANCE D'HIER ET LA PRESSE Ce ne sont pas seulement les républicains qui ont donné la comédie dans la séance d'hier, les droites se sont mises aussi de la partie. Elles ont commis une de ces fautes, une de ces bourdes qui font désespérer de leur bon sens. Le croirait-on, elles pouvaient, hier, renverser le ministère, elles avaient en main une occasion superbe de faire chavirer Ferry et elles n'en ont pas
une pour les campagnes d'Italie et d Chine. Cette médaille serait du module dune pièce de cinq francs, n argent avec un ruban vert liseré de jaune. LA SÉANCE D'HIER ET LA PRESSE ne sont pas seulement e rui qui nt donné la cméd dans la séance d'hier, les droites s sont mises ss de la tapr.ei Elles ont commis ue de cs fte une de ces brds qui font epdresrséé de leur bon sens. Le croirait-on, elles pouvai, hier, renverser le msè elles avaient en a une occasion superbe d faire chavirer Ferry et elles n'en ont pas
superbe de faire chavirer Ferry et elles n'en ont pas profité ! Elles ont sottement fait son jeu, au lieu de faire ce que tout leur indiquait de faire. Ferry était aux champs. Voyant la majorité lui échapper, il cherchait à rallier les gauches en promettant des réformes constitutionnelles, mais les gauches ne paraissaient pas s'attendre. Devant ces déclarations faites par M. Ferry pour les besoins de la cause, plusieurs députés de la droite, notamment MM. Paul de Cassagnac et Jolibois, dit le Gaulois, qui juge très sagement la situation, avaient pris l’initiative, pendant la séance, de proposer à leurs
sprb d faire chvrr ryreF et e nen ont pas profité ! Elles ont sottement fait son jeu, au lieu de fir c que tout leur indiquait de faire. Fry était aux .ashpcm Voyant la majorité lui échapper, il cherchait à rallier les gauches ne prmttnt ds réformes constitutionnelles, mais les gauches n paraissaient pas sattendre Devant ces déclarations faites r . Ferry pr les besoins de l cause, plusieurs épdtusé de la drt, notamment MM. Paul de Cassagnac et Jolibois, dit le Gaulois, qui juge très sagement la situation avaient pris l’initiative, pndnt la séance, de proposer à lrs
avaient pris l’initiative, pendant la séance, de proposer à leurs collègues non seulement de s’abstenir, mais même de voter contre le rétablissement des crédits, alla de mettre en échec le cabinet dont le langage ne donne plus aucune garantie pour l’avenir. Mais la majorité des députés de la droite n’ont pas osé suivre ce conseil, dans la crainte que cette tactique parlementaire ne fût pas comprise par leurs électeurs. Ceux-ci en auraient pourtant pas pu se méprendre sur les sentiments de leurs représentants, tant que MM. de Cassagnac et Jolibois proposaient à leurs collègues de se réunir après la séance,
tnaiaev pris l’initiative, pendant la séance, de proposer à leurs collègues non seulement de s’abstenir, mais même de voter contre le rétablissement des crédts, alla de ttre en échec le cabinet dont le langage en donne pls aucune garantie pour l’avenir. Mais la majorité des députés de la doit n’ont pas osé suivre ce conseil dans la crainte que cette tactique parlementaire ne fût pas comprise par leurs électeurs. Ceux-ci en auraient pourtant pas pu se méprendre sur les e de leurs rprésntnts, tnt que MM. de Cassagnac et Jolibois proposaient leurs collègues de se réunir après la séance,
proposaient à leurs collègues de se réunir après la séance, et de souscrire, entre eux tous, la somme équivalente à la portion supprimée du traitement de l’archevêque de Paris. Si les soixante députés de la droite qui ont voté hier avec le gouvernement s’étaient rendus au conseil de 18 Collègues, où se seraient seulement abstenus, le cabinet était renversé, car les crédits rétablis n’ont été acceptés que par 270 voix contre 183, et 100 abstentions, parmi lesquelles une vingtaine de députés de la droite. Les radicaux eux-mêmes se rendaient compte de la situation. Ils estiment en droit de supposer que
proposaient à rs collègues de se réunir après la séance, t ed souscrire, entre eux tous, la somme éqvlnt à la portion supprimée du traitet de l’archevêque de Paris. Si les sixant députés de la droite q ont voté e vc le vennmeoguert s’étaient rendus au conseil de 18 Collègues, où se seraient seulement abstenus, le cbnt était renversé, car les crédits rétablis ’ont été acceptés que par 270 voix contre 183, et 100 bstntns, parmi lesquelles une vingtaine de députés de la droite. Les radicaux euxmêmes se rendaient cmpt de la sttn. Is estiment en droit de supposer q
de la situation. Ils estiment en droit de supposer que les droites ne manqueraient pas une occasion si belle de renverser le ministère Ferry. Avec l’appui de la droite, dit la Lanterne, M. le président du conseil a élève le vote et obtenu que la Chambre abdique ses prérogatives budgétaires devant le Sénat. Mais il a fallu pour cela l’appui de la droite. Si docile que soit cette majorité de pleuro-nectaires (autrement dit poissons plats), il s’en est trouvé quelques-uns encore pour pousser la révolte jusqu’à l’abstention. Même dans le parti des limaçons, il y a eu de l’abstention. Mais,
de la situation. Ils estiment en droit de supposer les droites ne mnqrnt pas n occasion si eblel d renverser le ministère Ferry Avc l’pp de la droite, dit la Lntrn, M. le président du conseil a élève le vote et obtenu que la Chambre abdique ess prérogatives budgétaires devant le Sénat. Mais il fll pour cela l’appui de la droite. Si docile que soit cette majorité de pleuro-nectaires (autrement dt poissons plats), il sen est trouvé quelques-uns encore pour pousser la révolte jusqu’à l’abstention. emMê dans le prt des limaçons, il y a eu ed l’abstention. Mais,
parti des limaçons, il y a eu de l’abstention. Mais, pour le reste, la manœuvre a raté piteusement ; et nous croyons pouvoir affirmer à M. le président du conseil que ses perfidies cousues de fil blanc n’enlèveront à M. Brisson pas même la voix de M. Clovis Huguette. D’autre part, le pays comprendra sans doute ce qu’il y a de grave et de couvrirment dangereux à mettre dans la main d’un homme aussi fougueux, aussi cassant et aussi peu maître de lui-même que M. Ferry, les destinées d’une grande nation. Si, dans ses rapports diplomatiques, M. Ferry apporte la
parti des limaçons, l eu de l’abstention. Mais, pour le reste, la manuv a raté piteusement et suno croyons pouvoir affirmer à M. le président du conseil que ses perfidies css de blanc n’enlèveront à M. Brisson pas même la voix de M. Clvs Huguette D’autre part, le pays comprendra sans doute ce qu’il y de grave et de couvrirment euaxdrgen à mettre dans la main d’un homme aussi fougueux, aussi cassant et aussi peu maître de lui-même que M. Ferry, les dn d’une grande nation. Si, dans ses rapports diplomatiques, M. Ferry apporte la
nation. Si, dans ses rapports diplomatiques, M. Ferry apporte la même douceur de formes, la même courtoisie, les mêmes procédés de conciliation, quels coups de poing n’aurait-il pas à redouter? Le Radical constate le triomphe piteux du gouvernement, grâce à l’appui des droites. M. Ferry triomphe. Il fera bien cependant de ne pas trop se vanter, car les éléments de cette victoire ne sont pas de ceux qui font honneur au triomphateur. Nous avions, en effet, prévu depuis longtemps déjà, que la majorité était disposée à voter blanc ou bleu, suivant la convenance personnelle du président du conseil. Hier, elle
nation. Si, dans ses raotppsr diplomatiques M. Ferry oappter la douceur de formes, la même crts, les mêmes procédés de ocao, quels cps de poing aaiil pas à redouter? Le Radical constate le triomphe piteux du gouvernement, râc à l’appui des droites. M. Ferry trmph. Il fera bien cependant de ne pas trop se vanter, r les éléments de ctt iire ne sont aps de ceux q font honneur au triomphateur. Nous avions, en effet prévu depuis longtemps déjà, que l majorité était disposée voter blanc ou bleu, suivant la convenance personnelle du président du conseil Hier, le
suivant la convenance personnelle du président du conseil. Hier, elle vote que les juges seront élus; trois semaines après elle déclare que c’est idiot et que seul M. Fouillée (Martin) est capable de recruter le personnel de la magistrature. Il y a huit jours, elle décide que l’archevêque de Paris peut se contenter de quinze mille francs par an (en dehors de ce que lui allouent ses ouailles) ; aujourd’hui, elle revient sur cette décision et trouve que ce prélat ne peut prélever moins de quarante-cinq mille francs dans les caisses de l’Etat. Il y a huit jours, elle décide
suivant la convenance personnelle du président du conseil. Hier, elle ve que les juges seront élus; trois semaines près elle déclare que c’est dt et que seul M. Fouillée (Mrtn) est capable de recruter le personnel de la magistrature. Il y a hu jus ele décide euq ’archvêu de Pai peut se contenter quinze mille francs par an (en dehors de ce que lui allouent ses ouailles) ; aujourd’hui, elle revient rus cette di t trouve que ce prélat ne peut prélever moins de quarante-cinq mille francs dans les caisses d lEtat Il y a huit jours, elle décide
caisses de l’Etat. Il y a huit jours, elle décide sagement qu’il est absurde de goner les séminaires où on élève les pires ennemis de la République ; aujourd’hui, sans raisons et surtout sans raison, elle prend six cent mille francs, pour permettre aux évêques de recruter des lévites aux dépens des contribuables qui se passeraient très bien de ce prélèvement forcé sur leur bourse. Eh bien, malgré cet avachissement qui dépasse celui du Sénat, M. Ferry ne triompherait pas sans l’appui patent, avoué, des droites légitimistes, bonapartistes et orléanistes, ce qui n’est peut-être pas une preuve que les actes
ise de l’Etat. Il y a huit jours, elle décide sagement qu’il et absurde de goner les séminaires où on élève les pires ennemis de la épublqe aujourdhui sans raisons et rttsuuo sans raison, elle dnrpe six cent mille francs, pour permettre aux évêques de recruter des lévites aux dépens des contribuables qui se passeraient très bien de ce prélèvement forcé sur leur bourse. Eh bn, malgré cet avachissement qui dépasse celui du Sénat, M. Ferry ne trmphrt pas sans ’appui patent avoué, des droites geitsiélsi,tm bonapartistes et orléanistes, ce qui n’est peut-être pas n preuve que les actes
ce qui n’est peut-être pas une preuve que les actes de M. Ferry sont les actes d’un républicain. Voici dans quels termes l’Intransigeant raconte l’incident des crédits : Ferry (Jules), très rageur et rouge encore, — non de honte : c’est un sentiment que ne connaissent pas les pépinières — mais du soufflet vigoureux qu’il a reçu, reprend le chemin de son calvaire et fait sentir la cravache aux valets de chambre qu’il veut prêts à reconquérir leur Indépendance. Il a des maladresses de langage inouïes : il dit à M. Jules Roche « qu’il n’a pas tenu sa parole
ce qui n’est peut-être pas une preuve que ls actes de M. Ferry sont les actes d’un républicain ii dans qls termes l’Intransigeant raconte l’incident des crédits : Ferry (Jules), rès rageur t rouge encore — non de honte : c’est un tesienntm que ne connaissent pas les péis — mais d soufflet vigoureux qu’il a reçu, rprnd le chemin de sn calvaire et fait sntr la cravache aux valets d chambre qu’il vt prêts roérr leur Indépendance. Il a des maladresses de langage inouïes : l dt M. Jules Roche q’l n’a pas tenu sa parole
M. Jules Roche « qu’il n’a pas tenu sa parole » ; à la droite, dont l’appui va lui être indispensable « que ce n’est pas pour elle qu’il parle ». Puis, ces grossièretés inconscientes proférées, il bâille des excuses inintelligibles. Il reparle, à tort et à travers, du danger des douzièmes provisoires, de l’intérêt que l’on a d’être gentil avec le Sénat, dont l’hostilité peut rendre impossible la révision constitutionnelle. Finalement, par 270 voix contre 183 pour l’archevêque, et par 268 voix contre 195 pour les boursiers séminaristes, la Chambre basse — qui n’a jamais mieux justifié son titre
M. J Roche « qu’il n’a pas tenu sa parole » ; à la droite, dont l’appui va ui être indispensable « que ce n’est pas pr elle qu’il parle ». Puis, ces grossièretés inconscientes proférées, i bâille ds excuses inintelligibles. l erpe,ral à tort et à travers, du danger des douzièmes provisoires, de l’intérêt que lon a d’être gentil avec el S, n l’hostilité peut rendre impossible la révision constitutionnelle. Finalement, par 270 voix re 183 pour l’archevêque, t par 268 voix contre 195 ropu les boursiers séminaristes, l Chambre basse qui n’ jms ixume justifié n titre
Chambre basse — qui n’a jamais mieux justifié son titre — fait amende « honorable » et rétablit les crédits qu’elle avait supprimés dans un élan de bons sens et de dignité, d’ailleurs incompréhensible. Cela permet à M. de Cassagnac de constater, à haute et intelligible voix, que la droite a, cette fois, sauvé le ministère. C’est fini. Les crédits provisoires sollicités par MM. Rouvroy et Tirard sont accordés. La Vérité dit que la majorité opportuniste ne demandait pas mieux que de voter le rétablissement des crédits. Si, il y a quinze jours, elle a réduit le traitement de l’archevêque
Chambre basse — qi n’a jamais xeimu justifié son titre — ai amende « onae » te rétablit les crédits qu’elle avait primé dans un élan de bons s et de dignité d’ailleurs incompréhensible. Cela permet à M. de Cssgnc de constater, à haute et intelligible voix, que la droite a, cette fois, sauvé le ministère. C’est fini. Les crédits provisoires sollicités ar MM. Rvry et Tirard sont accordés La Vérté dit q la majorité opportuniste ne demandait pas mieux que de voter le rétablissement des crédits. Si, il y a quinze jours, elle a réduit le traitement d l’archevêque
a quinze jours, elle a réduit le traitement de l’archevêque de Paris et les bourses des séminaires, c’était avec la conviction que le Sénat ne ratifierait pas ces réductions. Les opportunistes en agissant de la sorte se faisaient valoir auprès des électeurs anticléricaux ; la supercherie une fois concédée, ils s’estimaient très heureux que le Sénat ait rétabli les crédits. La droite, si elle avait suivi le conseil de MM. Paul de Cassagnac et Jolibois, auraient donc déjoué cette hypersilence. Elle faisait tomber les opportunistes dans leur propre piège, les couvrant de confusion, et du même coup le cabinet était
a q jours, elle a réduit le traitement de l’rchvêq de Paris et les bourses des séminaires, c’était avec la conviction que le Sénat ne ratifierait pas ces réductions. Les oorunistes en agissant de la sorte se faisaient valoir auprès des lescrteué anticléricaux ; la supercherie eun fois cnéée ils s’estimaient très heureux le Sénat ait rétabli les cd. La droite, s elle avait sv le conseil de MM. Paul de Cassagnac et Jolibois, rnt doc déjoué cette hyprslnc. Elle faisait tomber les opportunistes dasn lr propre piège, les couvrant de confusion, et d même coup le cabinet était
couvrant de confusion, et du même coup le cabinet était renversé. Les raisons données par les dissidents de la droite ne valent rien. Les électeurs ne s'y seraient pas trompés, et d'ailleurs est-ce que les journaux ne sont pas là, les discours, les lettres, pour expliquer ce vote. Tout le monde, les conservateurs les premiers, auraient applaudi. On eût trouvé la manœuvre habile, politique, adroite, comme une ruse de guerre qui réussit. Les droites ont commis une faute capitale. Quant à l'incident Clovis Hugues, nous en parlons ailleurs. Il est monstrueux. Le gouvernement n'y gagnera rien, car les souscriptions se
oat de confusion et d même coup le cabinet était renversé. Les raisons données par lse dissidents de la droite ne valent rien. Les électeurs ne s'y seraient psa trompés, et 'l est-ce que les uraux ne sont s là, les discours, les lettres, pour expliquer ce vote. Tout le monde, les conservateurs le premiers, auraient applaudi. O eût trouvé la manœuvre habile, politique, ot, comme enu ruse de guerre qui réussit. Les droites ont commis une faute laateipc. Quant à l'incident Clovis Hugues, nous en parlons ailleurs. Il est monstrueux. Le gouvernement n'y gagnera rien, arc les souscriptions se
monstrueux. Le gouvernement n'y gagnera rien, car les souscriptions se sont déjà ouvertes dans les feuilles radicales, et l'agitation contre Ferry et Brisson se continuera en dehors de la Chambre. L'agence Havas a cédé la parole à l'Officiel, qui a enregistré hier matin un décret présidentiel en vertu duquel il est sursis, conformément au vote de la Chambre, à l'introduction en France des viandes de porc salées d'Amérique, — sauf par les trois ports du Havre, Bordeaux et Marseille. Dans ces trois ports, les viandes américaines seront admises jusqu'au 20 janvier. Le décret allègue l'accomplissement des marchés conclus sous le
monstrueux. Le gouvernement n'y gagnera rien, car les souscriptions se sont déjà ouvertes dans les iesfleul radicales, et l'agitation contre Ferry et Brisson s continuera en dehors de l Chambre. 'ne Havas a cédé la parole à l'Officiel, qui enregistré hier t un déc présidentiel n vertu duquel il est sursis conformément au voe de la Chambre, à l'introduction en France des viandes de porc slés d'Amérique, — au par s trois ports du Havre, Bordeaux t Marseille. Dans ces trois rt les viandes américaines seront admises jusqu'au 20 janvier. Le décret allègue islnmatloecmse'pc des marchés conclus sous le
janvier. Le décret allègue l'accomplissement des marchés conclus sous le régime du décret du 27 novembre qui avait levé l'interdit. Nous ne trouvons pas plus dans la teneur de ce décret que dans le Rapport de M. Hérisson au président de la République qui le précède, rien qui détruise les observations contenues dans notre article d'hier sur la question. L'affaire reviendra bientôt, nous l'espérons, devant la Chambre, qui aura à se prononcer, à la fois, sur le fond de la question et sur l'étrange sans-gêne avec lequel le gouvernement vient de faire litière de son vote du 22 décembre. La
janvier. Le décrt allègue l'accomplissement des marchés conclus sous le régime du décret du 27 novembre qui avait levé l'interdit. Nous ne trouvons pas plus dans la teneur de ec décret que dans le Rapport d M. Hnssoéir au président de la République qui le précède, r qui détrs les observations contenues dans notre article dhier sur l question. 'affaire reviendra bientôt, nous l'espérons, devant la Chambre qui aura à se prononcer, à la fois sur e fond de la question et sur l'ére sans-gêne avec lequel le nenmogeturve vient de faire lr de son vote du 22 décembre. La
de faire litière de son vote du 22 décembre. La façon énergique autant qu'inattendue dont elle a blackboulé vendredi M. Walddeck-Rousseau et son projet de spoliation simultanée des contribuables français et des indigènes algériens, témoigne de l'impatience qui la gagne à l'endroit de gouvernants trop peu ménagers de sa complaisance, qu'ils estiment, à tort peut-être, à l'épreuve de toutes les exigences, de toutes les énormités. En attendant que cette question des viandes malsaines d'Amérique revienne devant le Parlement, elle s'impose plus vivement que jamais au public par le fait de l'épidémie vraiment terrible de trichinose qui a sévi cet automne
d faire eiliètr de son oe du 22 décembre. La façon énergique tnt qu'inattendue dont elle aklocubblé vendredi M. Walddeck-Rousseau et son projet de spoliation simultanée des contribuables français et ds indigènes lgérns, témoigne de l'impatience qui la gagne à lendroit de gvrnnts trop peu ménagers de sa complaisance, quils estiment, à tort peut-être, à l'épreuve de toutes les exigences, de toutes les énormités. En attendant que cette question des viandes malsaines d'Amérique revienne devant le Parlement, elle s'impose plus vivement que jamais au public par le fait de 'épidémie vraiment terbe de trichinose qui a sévi ct automne
l'épidémie vraiment terrible de trichinose qui a sévi cet automne en Saxe, et dont les journaux de médecine ont commencé à nous entretenir. L'Académie de médecine a envoyé une commission d'études sur le théâtre de cette épidémie à Merseburg. Cette commission a vérifié que dans la localité susnommée la viande d'un seul animal trichiné a rendu malades 376 personnes, dont 51 sont mortes dans d'affreuses suffocations. Beaucoup de celles qui n'ont pas succombé souffrirent toute leur vie. Notez que l'Allemagne, pour se garantir des conséquences redoutables de ce "phylloxéra animal" est obligée d'entretenir une véritable armée d'examinateurs, laquelle ne compte
l'épidémie vraiment terrible de trichinose qui a sévi cet automne en Saxe, et tdno ls journaux de médcn o commencé à nous entretenir. L'Académie de médecine a envoyé eun min d'études sur le théâtre de cette éiepdiém à Merseburg. Cette commission a vérifié que dans la localité susnommée la viande d'n seul animal trichiné a rendu mlaadse 376 personnes, o 51 so mortes snad d'affreuses suffocations. Beaucoup ed celles qui n'ont pas succombé souffrirent toute leur vie. Notez que l'Allemagne, pour se garantir des conséquences redoutables de ce "phylloxéra nml" est obligée dentretenir une véritable armée d'examinateurs, laquelle ne compte
est obligée d'entretenir une véritable armée d'examinateurs, laquelle ne compte pas moins de 18,000 hommes ; en sorte que chaque animal trichiné est suivi, pour ainsi dire, par un expert, le microscope au poing, qui l'empêche d'entrer dans la consommation publique. Et si, parce que l'examen a été insuffisant, des viandes trichinées sont livrées à la consommation, des pénalités, que nous n'oserions jamais introduire dans nos lois, viennent frapper le malheureux expert. Mois, six mois de prison pour avoir fait vendre chez un charcutier un porc dans lequel un expert plus habile a découvert la trichine. Voilà ce que fait
est obligée 'entretenir une véritable armée dexaminateurs aqleulle ne compte pas nsimo de 18,000 hommes ; en sre euq chaque animal trichiné est suivi, pour ainsi dr par n exp,tre l microscope au png, qui l'empêche 'enrdrte dans l onao publique. Et s, parce q l'examen a été insin, des viandes trichinées sont lvrés à la consommation, des pénalités, que nous n'oserions s rduire dans nos lois, viennent frapper le malheureux expert. Mois, mois de rso pour avoir fait vendre chez un charcutier n porc dns lequel un expert plus habile a découvert la trichine. Voilà ce que fait
plus habile a découvert la trichine. Voilà ce que fait l'Allemagne. Et malgré les 18,000 inspecteurs, un grand nombre d'individus succombent chaque année à la trichinose, ainsi qu'en témoigne l'épidémie récente d'Emersleben ! On dira que les Allemands mangent leur porc à l'état de quasi-crudité et même de crudité absolue, — tandis que, chez nous, l'usage de la viande de porc crue est relativement peu fréquent. Il existe cependant, à l'égard de plusieurs préparations de porc, surtout dans le midi de la France, et, d'ailleurs, la cuisson d'une pièce un peu forte de cette viande est rarement assez prolongée pour
plus habile a découvert la trichine. Voilà ce que fait l'Allemagne. Et malgré les 18,000 nspctrs, un grand nombre d'individus sccmbnt chaque année à la trichinose, ainsi qu'en témoigne l'épdém récente d'Emersleben ! On dira q les Allemands mangent lr porc à l'état de qs-crdté et mmêe de crudité absolue, — ndstia que, chez nous, l'usage de la dnavie de porc ue st relativement peu fréquent. Il existe cependant, à 'radélg de plsrs préparations de porc, surtout dans le midi de la ,Faernc et, d'ailleurs, la cssn d'n pièce un p frt de cee d est rremet sseza oeolrgpné pour
peu forte de cette viande est rarement assez prolongée pour tuer les trichines qui peuvent se trouver dans sa partie centrale. C'est sur ce point que M. Paul Bert insistait l'autre jour avec juste raison. Et quand un député havrais et un autre bordelais, l'interrompirent en disant qu'aucune épidémie de trichinose n'avait été jusqu'ici constatée en France, il leur répliquait : "Vous n'en savez rien !" et voilà précisément le danger. Le diagnostic de la trichinose n'est pas si commode à établir qu'on pourrait le croire ; et ce qui le prouve, c'est que jusqu'en 1858 de nombreuses épidémies de
peu forte de cette viande est rrmnt assez prolongée pu tuer les trichines qui peuvent se trouver ndsa sa partie centrale. C'est sur ce pnt que M. Paul Bert nsstt l'autre jour avec je rn.oais Et quand un député havrais et un autre bordelais, l'interrompirent en disant acn épidémie de trichinose n'avait t jusqu'ici cnstté en France, il leur iptiauqérl : "Vous n'en savez rien ! et vlà précisément e danger. Le dgnstc de la trichinose 'est pas si commode à établir qu'on pourrait le croire et ce qui le prouve, ce que jusqu'en 1858 de nombreuses épidémies de
le prouve, c'est que jusqu'en 1858 de nombreuses épidémies de prétendues fièvres typhoïdes n'avaient pas été autre chose que des trichinoses. Ce point a été établi. Malgré toute leur attention, les médecins les plus instruits, les plus habitués au maniement des instruments micrographiques éprouvent encore aujourd'hui dans leurs recherches des difficultés. Témoin cet exemple d'un navire anglais, le Cornwall, où l'on finit par constater une épidémie de trichinose, après l'avoir prise d'abord pour une épidémie de fièvre typhoïde. L'introduction des viandes trichinées d'Amérique est donc libre, par le fait, — libre malgré la Chambre et en dépit du sens commun,
le prouve, c'st equ jusqu'en 8 de nombreuses épidémies de prétendues fièvres typhoïdes n'avaient pas été tr chose e des trichinoses. C pnt été bétl.ai Malgré toute leur ttntn, ls médecins l plus instruits, les plus hs au maniement des nstrmnts micrographiques éprouvent encore aujourd'hui dans leurs recherches des difficultés. To cet exemple 'un navire ngis, le Cornwall, où l'on iiftn par ostaer une épidémie de trichinose, après l'vr prise d'abord pour une épidémie de fève typhoïde. L'introduction ds viandes rehéintics d'Amérique est donc libre, par le fait, — libre malgré la Chambre et n dépit du sens commun,
libre malgré la Chambre et en dépit du sens commun, jusqu'au 20 Janvier. Elle l'était d'ailleurs depuis le 27 novembre. Dans cet espace de temps, innombrables tonnes de porc américain auront pénétré par le Havre, Bordeaux et Marseille, déterminé des cas de trichinose humaine qui passeront plus ou moins inaperçus et, — chose plus grave, — infecté par contre-coup nos porcs français. Nous disons "chose plus grave", parce que la naturalisation en France de ce phylloxéra animal doit avoir pour conséquence, en abîmant nos excellentes races porcines, de rendre chez nous la trichinose endémique. Tant il est vrai que c'est
libre malgré la Chambre et en dépit du sens ucom,mn jusqu'au 20 Janvier. Elle l'étt ailleur depuis 27 novebr Dns ect espace de es, innombrables tonnes de porc américain auront pénétré par le Havre, Bordeaux et Marseille, nidéémter des cas d trichinose humaine qui passeront plus ou moins nprçs , — chose plus grave, — infecté par cntr-cp nos porcs français. Nous disons "chose us grave parce que l naturalisation en France de ce phyllxér nml doit avoir pour conséquence, en abîmant nos excellentes races porcines, e rendre chez nous la nrchsiotie endémique. Tant il est vrai que c'est
nous la trichinose endémique. Tant il est vrai que c'est la mission fatale de la République de tout galvauder, gâter et contaminer, — même les cochons, sauf le respect que je vous dois ! Le Sénat a fini l'année de façon à gagner tous les suffrages des membres du ministère. En rétablissant les crédits de l'archevêque et des séminaires, les Pères Conscrits n'ont pas réagi contre la rage de soumission qui les emporte. Rendre à Mgr Guibert les 30,000 francs que la Chambre avait supprimés, s'était encore obéi. — « Je le permets ! » avait dit le gouvernement. Sur
nous la trichinose endémique. Tant il st vrai qu cest la mission ft d la Répblq d galvauder, gâter et cte — même les cochons, sauf le rt q je vous dois ! L Sénat a fini l'année de façon à gagner tous les suffrages des membres d ministère. En rétablissant les crédits de acêqe et des séminaires ls Pères Conscrits n'ont pas réagi ocernt la areg de soumission qui les mprt. Rendre à Mgr Guibert les 30,000 francs que la Chambre vt supprimés, sétait encore obéi. — « Je le erets ! » itvaa dit le gouvernement r
Je le permets ! » avait dit le gouvernement. Sur ces mots, le Sénat avait transgressé la volonté de la Chambre. Ce crédit rétabli sert plus utilement la République qu'un vote ratifiant la décision de la Chambre basse. C'est un acte d'hypocrisie, c'est donner quelques sous aux gens que l'on a réduit à la mendicité ; c'est regagner misérablement un peu de leur indulgence et les amener à trouver la République moins odieuse. C'est donc la servir. Tel a été le dernier acte de la Chambre haute : Un acte d'adhésion à la politique opportuniste, sous couvert d'indépendance; une minute
Je le psremet ! » aait dit le gouvernement. Sr ces mots, le Sénat avait eréagtsssrn la volonté de la Chambre. Ce crédt rétabli sert plsu utilement la République qu'un vote tiat la odiicnsé de la Chambre as C'est un ct d'hypocrisie, c'est donner quelques sous aux ges ue l'on a rédt à la mendicité ; c'est regagner misérablement un peu de leur indulgence et lse amener à trouver la République moins odieuse. C'est donc l servir. Tel a été e dernier acte de la Chambre haute : Un acte d'adhésion à la politique pronpestit,ou ss couvert d'indépendance; une u
d'adhésion à la politique opportuniste, sous couvert d'indépendance; une minute d'hypocrisie traversant du longues semaines de soumission. A présent, l'impulsion est prise. L'an prochain, nous n'en serons plus à compter les défaillances du Sénat. Cette rubrique : « Séance du Sénat » disparaîtra de nos feuilles, car ce grand corps de l'Etat sera réduit, suivant l'expression du maître, à une quantité négligeable. DESTRELLE. COURRIER PARLEMENTAIRE SÉNAT Une commission a fonctionné, celle de la loi municipale. Il y a été question du sectionnement. Les membres de la commission étant tous venus, c'est pourquoi rien n'a été décidé. — Le ministre nous
dadhésion à la politique ptopusot,enir sous couvert d'indépendance; une mnt 'hypocrisie traversant du slegoun semaines de soumission. A présent, l'impulsion tse prise. L'an prochain, nous n'en srns plus à compter le défaillances du a.énSt Ctt rubrique : « Séance du Sénat » disparaîtra de sno feuilles, car ce grand corps de l'Etat sera réduit, suivant l'expression du mtr, à une qntté négligeable. DESTRELLE OUI PARLEMENTAIRE SÉNAT Une commission fonctionné, celle de la loi municipale. Il y été question du sectionnement. es membres de la commission étant tous venus, c'est pourquoi rien n'a été décidé. Le ministre nous
c'est pourquoi rien n'a été décidé. — Le ministre nous mettra d'accord ! a dit une voix opportuniste. — Oui! oui! ont répondu en chœur les pères conscrits. C'est pourquoi la commission a décidé qu'elle consulterait le ministre à la rentrée de janvier. Heureux ministre ! heureux sénateurs ! Sont déposés : Un projet portant ouverture de crédits provisoires s'élevant à 21 millions, sur le budget extraordinaire ; Un rapport sur le projet de résolution portant fixation du budget du Sénat pour l'exercice 1884 (Adopté) ; Le rapport sur les crédits provisoires du budget sur ressources extraordinaires de 1884 ;
c'est pourquoi rien n'a été décidé. — L ministre nous mttr daccord ! a dit une voix opportuniste. — Oui! o! ont répondu en chœur es pères conscrits. C'est prq l commission décdé qu'elle consulterait le ministre à la rntré d janvier. Heureux ministre ! heureux sénateurs ! Snt déposés : Un projet portant ouverture de crédits provisoires s'élevant à 21 lion, sr le budget xtrrdnr ; Un rapport sur le projet de olutn portant fixation du budget du Sénat pour ecre'xelci 188 (Adopté) ; Le rapport sr les crédits provisoires du budget sur ressources extraordinaires de 1884 ;
crédits provisoires du budget sur ressources extraordinaires de 1884 ; M. Dauphin, en donne lecture, demande l'urgence, l'obtient, fait discuter, séance tenante, et voter ce dernier crédit. M. Buffet s'écrie : « Voilà le quatrième lambeau du budget ! C'est l'idéal du désordre ! » Mais le Sénat est façonné à l'obéissance. 204 voix votent le 48ème lambeau. A six heures, lecture est donnée du décret qui clôt la session extraordinaire. DESTRELLE. CHAMBRE DES DÉPUTÉS In cauda venenum ; le ministère Ferry qui a essuyé tous les affronts avec un courage stoïque, qui a été mis six fois en minorité,
crédits provisoires d budget sur rssrcs extraordinaires de 1884 ; M Dauphin, en donne lecture, demande l'urgence, l'obtient, fait discuter, séance tenante, t voter ce dernier é M. Buffet s'écrie : « Voilà le quatrième lambeau du budget ! C'est l'idéal du désordre » Mais le Sént est façonné l'obéissance. 204 voix votent le 48ème .ueamlba A six heures, lecture est donnée du décret qui clôt la session extraordinaire. DESTRELLE. HABE DES DÉPUTÉS I cauda venenum ; le ministère Ferry qui essuyé tous les affronts avec un courage stoïque qui a été smi six fois en minorité,
courage stoïque, qui a été mis six fois en minorité, et qui s'est bien gardé de donner sa démission, respirait enfin, exempt de tous soucis : cette séance était la dernière, on allait envoyer promener tous ces députés indisciplinés, en annonçant la clôture de la session. M. Brisson se disposait à dire à la majorité républicaine : « Allez-vous-en, gens de la noce, allez-vous-en chacun chez vous ! » lorsque cette majorité est tout à coup devenue rétive ; elle a rugi, montré les dents, tellement tempêté, que M. Jules Ferry en a été secoué sur son banc ministériel et
courage stoïque, qui a été mis six fois en minorité, et qui sest bien gardé de donner sa démission, respirait enfin, exempt de tous souc : cette séance taéit la dernière, n allait envoyer promener ts ces députés indisciplinés, e annonçant la uôtecrl de la sssn. M. Brisson e disposait à dire la majorité républicaine : Allez-vous-en, gens de la noce allez-vous-en chacun chez vous ! lorsque cette majorité est tout à coup devenue rétive ; elle a rugi, montré les dents, tellement tempêté, que M. Jules y en été secoué sur son bnc ministériel et
Ferry en a été secoué sur son banc ministériel et a murmuré à ses collègues : « le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou ! » Il est impossible, en effet, avec la meilleure volonté du monde, de s'enregistrer de tous les côtés plus d'affronts. Après l'apostrophe de M. de Cassagnac, celle de M. d'Ornano, puis celles de M. de Lanjuinais et de M. Clovis Hugues. Et, sans l'appui d'une fraction de la droite, M. Jules Ferry succombait aujourd'hui piteusement, après s'être fait pourtant le défenseur hypocrite du Sénat et des membres du clergé. Racontons l'incident
Ferry en été secoué sur son banc ministériel et a murmuré à ses collègues « le vent qui vient à travers la montagne rendra fou ! » Il impossible, en effet, avec la meilleure volonté du mne de s'nrgstrr de tous les côtés plus d'affronts. lpoo de M. de Cassagnac, celle de M. d'Ornano, puis eselcl de M. de Lanjuinais et de M. Clovis Hugues. Et, sans l'appui d'une fraction de la droite, . Jules Ferry succombait aujourd'hui piteusement, après s'être fait pourtant le défenseur ypocri du Sénat et des membres du clergé. Racontons l'incident
hypocrite du Sénat et des membres du clergé. Racontons l'incident dans tous ses détails : M. Sadi-Carnot qui a été nommé président de la commission du budget, tout bonnement parce que son aïeul organisait la victoire, est venu lire son rapport, invitant l'assemblée à rétablir les crédits qu'elle a supprimés, affectés à Mgr l'archevêque de Paris et aux bourses des séminaires. Le Sénat dans sa course folle a bien voulu s'arrêter quelques minutes pour maintenir le traitement de l'archevêque, que la Chambre avait diminué, et les bourses des séminaires qu'elle avait supprimées. Le doux M. Sadi fait observer que la
hypocrite d Sat te des mres du clergé. Racontons l'incident dans tous ses tai M. Sadi-Carnot qui a été nommé président de la commission du budget, tout bonnement parce sn aïeul rgnst la victoire, est vn lire son rapport, invitant 'seelbaslmé à rétablir les crédits quelle spprmés, affectés à Mgr l'archevêque ed Paris et aux bourses des séminaires. Le Sénat dans sa course folle a bien vl 'arrêter usqlueqe minutes puro maintenir le taiee de l'archevêque, que la Chambre avait diminué, et les bourses ds séminaires quelle avait supprimées. Le dx M. Sadi fait observer que al
avait supprimées. Le doux M. Sadi fait observer que la Constitution a omis de préciser le rôle de chacune des deux Chambres en matière financière. A qui appartient le dernier mot? M. Gambetta avait bien prétendu que la Chambre, ayant l'initiative des ouvertures de crédit, devait juger en dernier ressort ! Mais ce n'était là qu'une opinion individuelle que des républicains, tels que M. Jules Simon par exemple, combattaient encore. — Il y a donc une lacune à combler : M. Sadi Carnot espère que la prochaine révision de la Constitution résoudra cette question. En attendant, il prie ses collègues
va supprimées. Le doux M. Sadi fait observer que la nstun a omis de préciser le rôle e chacune des deux Chambres en matière financière. A qui appartient le rnr mot? M. tmGtebaa avait bien prétendu que la Chmbr, ayant l'initiative des ouvertures ed crédit, devait jgr en dernier ressort ! Mais ce n'étt là qu'une opinion individuelle que des républicains, tels que M. Jules oSimn par exemple, combattaient encore — Il y a dnc une lacune à combler : M. Sadi Carnot espère que la prochaine révision de l Constitution résoudra cette question. En attendant, il prie ses gsolcuèle
Constitution résoudra cette question. En attendant, il prie ses collègues de rétablir les crédits qu'ils ont supprimés en haine de la religion catholique. La majorité républicaine se demande si on se moque d'elle ? Que vont penser les électeurs de ces députés-penseurs, si en une semaine la même majorité vote pour le maintien des crédits qu'elle vient de supprimer ? La situation est critique pour la commission du budget et pour le gouvernement. M. Jules Ferry paye de sa personne : « Il pose carrément la question de confiance, provoquant, hautain, envers les radicaux, il parle avec douceur et humilité
Constitution résoura cette qstn. En attendant, il prie ses collègues de rétablir les crédits qu'ils ont supprimés en haine de la religion catholique. La majorité républicaine se medenad si on se mq d'elle ? Que vont penser les élctrs de ces députés-penseurs, si en n semaine a même majorité vote pour le maintien des crédits qu'elle vient de supprimer La sttn est crtq p la commission du bdgt et pour le gouvernement. M. Jules Ferry paye d sa rnne : « Il pose carrément la question de confiance, provoquant, hautain, eservn les radicaux, il parle e douceur et humilité
hautain, envers les radicaux, il parle avec douceur et humilité de la religion catholique et de ses ministres ; après M. Spuller, M. Ferry : ils y passeront tous ! Les conservateurs ne sont pas dupes d'ailleurs de cette petite comédie : M. le président du conseil vante le patriotisme du Sénat, qui en refusant de discuter le budget, a voulu écarter les douzièmes provisoires. Il ne manquait plus au Sénat que de mériter l'éloge de M. Ferry ! Les douzièmes provisoires, savez-vous ce que c'est, lecteurs ? M. Jules Ferry va vous le dire : « C'est l'humiliation, la
hautain, envers les radicaux, il parle avec douceur et humilité de la religion catholique t de sse ministres ; après M. Spuller, M. Ferry ils y passeront tous ! Les cnsrvtrs ne sont pas dpe d'ailleurs de cette petite comédie : M. le président du conseil vante le mtrpoieasti du Sénat, qui en refusant e discuter le budget, a voulu écarter les douzièmes provisoires. Il ne manquait plus au Sénat que de mériter l'éloge de M. Ferry ! Les douzièmes provisoires, savez-vous ce que c'est, lecteurs ? M. Jules Ferry va vous le dire : « C'est lhumiliation la
Ferry va vous le dire : « C'est l'humiliation, la déconsidération pour la république; c'est l'oubli des intérêts qui sont si chers au pays... etc..., etc... » Et le ministre qui parle ainsi est le même qui dans l'opposition, pour combattre un homme, le maréchal de Mac Mahon, prêcha le refus du budget, et se félicita d'avoir rendu nécessaire le vote des douzièmes provisoires. le ministre des affaires étrangères rend hommage aux grandes vertus de l'archevêque de Paris, il n'hésite pas à dire que cet éminent prélat consacre une grande partie de son traitement à des œuvres de bienfaisance :
Ferry va vous le dire : « C'est lhumiliation la déconsidération pour la république; c'est l'oubli des intérêts qui sont si chers au pays... etc..., etc... » Et le ministre qui prl ainsi est le même qui dans l'opposition, pour rmetctaob un homme, maréchal de Mac Mahon, ê le refus du budget, et se félicita d'vr rendu nécessaire l vote des douzièmes provisoires. le ministre des affaires étrangères rend hommage aux grandes vertus de l'archevêque de Paris il n'hésite pas à dr que cet éminent prélat consacre une grande tpraie de son traitement à des œuvres de bienfaisance :
partie de son traitement à des œuvres de bienfaisance : quant aux crédits affectés aux bourses des séminaires, M. Ferry, l'auteur de l'article 7, le persécuteur des congréganistes, s'indigne, — le brave homme ! — à cette pensée « que des républicains obéiraient au misérable calcul de renforcer le recrutement des membres du clergé!... » Oh! non! cette pensée est horrible! M. Ferry ne peut pas admettre que des républicains puissent faire une guerre aussi odieuse à de modestes séminaristes, enfants du peuple! La droite est impassible, la gauche ne peut maîtriser sa colère. Un député radical s'écrie : «
pa de son traitement à des œuvres de bienfaisance : quant aux crédits affectés aux bourses des séminaires, M Ferry, l'auteur de l'article 7, le persécuteur des congréganistes, s'indigne, — le brave homme ! — à cette pnsé « q des républicains obéiraient msérbl calcul de renforcer l recrutement des membres du clrgé!... » Oh! non! cette pensée est horrible! M. Ferry ne peut pas admettre que es républicains puissent arefi une guerre ss odieuse à de es séminaristes, enfants du peuple! La droite est impassible, al gauche ne peut maîtriser sa colère. Un député racal s'écrie : «
peut maîtriser sa colère. Un député radical s'écrie : « Nous avons maintenant l'« Ferry l'évangéliste » ! » Le président du Conseil s'aperçoit que la majorité l'abandonne ; aussitôt il change de fusil d'épaule : il annonce, on ne sait trop pourquoi, que dans l'année de 1884 aura lieu la révision des lois constitutionnelles. — Ah! vous y venez donc crie l'extrême gauche. — Oui, dit l'orateur, nous la ferons, tandis qu'il y en a, il y en a (cela se chante), qui demandent la révision pour se la faire refuser!... La tempête éclate : MM. Perl, Clemenceau, Pelletier,
peut maîtriser sa colère. Un député radical s'écrie « Nous avons maintenant '« Ferry l'évangéliste » ! » Le prsdent du Conseil s'aperçoit que l majorité l'bndnn ; aussitôt il change de fusil 'épaule : l annonce, on ne sait trop pourquoi, que an l'année de 1884 aura eu la réio des ls constitutionnelles. — Ah! vous y venez cond crie lextrême uch. — , dit l'orateur, nous l ferons, tandis q'l y en a, li y en a (cela se chante), qui demandent la révsn pour se la faire refuser!... La tempête éclate : MM. Perl, Clemenceau, Pelletier,
faire refuser!... La tempête éclate : MM. Perl, Clemenceau, Pelletier, de Lanessan, Tony Révillon somment M. Ferry de retirer ces paroles. Voici, d'ailleurs, l'incident : M. Jules Ferry. — L'année qui va commencer doit être, dans le vœu de la majorité républicaine, dans le désir le plus vif du Gouvernement, qui a pris à cet égard des engagements formels, une année de réformes constitutionnelles. (Applaudissements. — Bruit sur divers bancs.) M. de Marcère. — Je demande la parole. S. M. le président du conseil. — J'entends des réclamations sur divers bancs ; je m'adresse à ceux qui désirent la révision,
faire refuser!... La tempête éclate MM. Prl, Clemenceau, Pelletier, de Lanssn Tony Révillon somment M. Ferry de retirer ces paroles. Voici 'ailleurs, l'incident : M Jules err. — L'année qui va commencer doit être, dans le vœu de la majorité républicaine, dans désir le plus vif du Gouvernement, qui a ris à cet égard des nggmnts formels, une année de réformes constitutionnelles. (Applaudissements. — Bruit sur dvrs bancs M. de Marcère — Je demande la parole. S. M. l président du conseil — J'entends des réclamations sur irs bancs ; je 'adresse cx qui désirent la révision,
bancs ; je m'adresse à ceux qui désirent la révision, et non à ceux qui la demandent pour se la faire refuser. (Exclamations et bruit à l'extrême gauche.) M. Georges Périn. — A qui vous adressez-vous? Expliquez vos paroles. (Bruit.) M. le président du conseil. -Je ne m'adresse à personne ici. M. Georges Périn. — A qui donc alors? M. Tony Révillon. — Nommez! nous ne voulons pas être attaqués ainsi! (Bruit prolongé.) M. le président. — Monsieur Tony Révillon, je vous rappelle à l'ordre. M. Georges Périn. — C'est M. le président du conseil qu'il faut rappeler à l'ordre.
cs ej m'adresse à ceux qui dértnise la révision, et non à ceux qui l demandent r se la faire refuser. sxntil(mEaoca et bruit à l'extrême gauche M. Georges Périn. — A qui ouvs adressez-vous? Expliquez vos paroles Bruit M el président du conseil. -Je ne m'adresse à personne ici. . Geres Périn. — A qui donc lsor?a M. Tony Révillon. — Nommez! nous ne voulons ps êtr attaqués ainsi! (Bruit prolongé.) M. le président. — Monsieur Tony Révillon, je o rappelle à l'ordre. .M Georges Pérn. — C'est M. le président du nsil qu'il faut rappeler à lordr
M. le président du conseil qu'il faut rappeler à l'ordre. Nous en avons assez de cette manière de discuter. (Bruit.) Voix à l'extrême gauche. — Rappelez-nous tous! à l'ordre. M. Ferry, président du conseil. — Ce sont là des violences sans raison. (Nouvelles interruptions:) Je n'ai qu'une explication à vous donner : je ne m'adresse pas à vous. (Bruit.) Voix à gauche. — A qui? A qui? (Au centre, des cris : À l'ordre!) M. le président. — M. le président du conseil vous a dit qu'il ne s'adressait à personne ici. M. le président du conseil. — En vérité,
M. le président du conseil qu'il faut rappeler à l'ordre. Nous en avons ssz de cette manière de discuter. (Bruit.) Voix à l'extrême gauche Rappelez-nous tous! à l'ordre. M. Ferry, président du conseil. — Ce sont là des violences sans raison. (Nouvelles interruptions:) Je n' qu'une explication à vous donner : je ne madresse s à ou (Bruit.) Voix à gauche. — A q? A qui (Au centre, cris : À l'ordre!) M. le président. M. l président du nsei vous a dit qu'il n s'adressait à personne ici. M. le président du conseil. — En vérité,
personne ici. M. le président du conseil. — En vérité, rien n'explique la violence de ces interruptions. Je donne des explications dans la forme la plus parlementaire. Je m'adresse aux partisans sincères de la révision constitutionnelle ; et puisque vous êtes des partisans sincères de la révision, écoutez-moi. (Bruit.) Voix à gauche. — Retirez votre injure! (Exclamations au centre.) M. le président. — Puisque M. le président du conseil déclare que ses paroles ne s'adressaient à personne ici, il n'a rien à retirer. (Très bien! très bien! Bruit.) M. Georges Périn. — Monsieur le président du conseil, vous ne pouvez
personne ici. M. l éit du conseil. — En érité, rien n'explique la violence d ces interruptions. Je donne des explications dans a frm la plus parlementaire. Je m'adresse ux prn sincères d la révision constitutionnelle ; puisque uvos êtes des partisans sincères de la oivr,niés écoutez-moi. (Bruit.) Voix à gauche. Retirez vtr injure! (Exclamations au cnr) M. le rsidn. — Puisque M. le président du conseil déclare que ses paroles ne s'adressaient es ici, il n'a rien à retirer. (Très bien! très bn! Brt.) M. Grgs Périn. Monsieur le président du conseil, vous en pouvez
Périn. — Monsieur le président du conseil, vous ne pouvez pas parler ici comme au Havre. (Applaudissements à l'extrême gauche.) Nous sommes fatigués d'être insultés! (Exclamations au centre.) M. le président. — M. le président du conseil ayant déclaré à deux ou trois reprises qu'il ne s'adressait à personne dans cette enceinte, rien ne motive cette émotion. Voix à gauche. — Qu'il retire alors ses paroles. M. le président du Conseil. — Je n'ai rien à retirer de ce que j'ai dit. (Bruit persistant.) M. Clovis Hugues. — Vous êtes un insolent! (Exclamation. — Tumulte.) (M. le président du conseil
Pérn. — Mnsr le président du conseil, vs ne uz parler ici cmm au av. (Applaudissements l'extrême gauche.) Nous sommes fatigués 're insultés! (Exclamations au centre.) . le réidt. — M. l président du conseil ayt déclré à deux o trois reprises qu'il ne s'adressait à personne dans cette enceinte, rien ne motive cette émotion. Voix à gauche. — Q'l retire alors ses paroles. M. le président du Conseil. e nai rien à retirer d ce que j' dit. Bruit persistant.) M. Clovis Hugues. — Vous êtes un slent! (Exclamation. — Tmlt.) (M. l idet du conseil
un insolent! (Exclamation. — Tumulte.) (M. le président du conseil quitte la tribune, au milieu des applaudissements du centre et d'une partie de la gauche. — Bruyante agitation.) M. le président. — M. Clovis Hugues a prononcé une parole injurieuse pour M. le président du conseil. Je propose la censure contre M. Clovis Hugues (Très bien! très bien! — Bruit.) M. Clovis Hugues. — Je demande la parole. M. le président. — Aux termes du règlement, M. Clovis Hugues a le droit d'être entendu. M. Clovis Hugues. — Puisque c'est mon droit d'être entendu, je m'explique. M. le président du
un insolent! (Exclamation. — Tumulte (M le président du cl quitte la tribune, au milieu des applaudissements du centre et d'une e de la gauche. — Bruyante agitation.) M. le président — M. Clovis s a prononcé une parole injurieuse pour M. le président du ni Je propose la censure reotnc M. lo Hgs (Très bn! très bien! Bruit M. Clovis Hugues. — Je demande la parole. . le président. — Aux termes du rglemen M. Clovis Hugues le droit d'êtr ntnd. M. Clovis seguH.u — se c'es mon droit dêtre entendu, je m'explique. M. le président du
mon droit d'être entendu, je m'explique. M. le président du conseil a déclaré qu'il n'enlève pas l'expression, la phrase plutôt, qu'il a adressée à ceux qui réclament la révision pour se la faire refuser. Eh bien, en présence de la censure dont je suis menacé, je déclare que, moi aussi, je n'ai rien à retirer. Et l'expression que j'ai employée : « Vous êtes un insolent! » je la maintiens. (Exclamations et cris : La censure! la censure!) M. le président. — Je consulte la Chambre sur le point de savoir si elle entend prononcer contre M. Clovis Hugues la
mon droit d'être entendu, je m'explique. M. le président du conseil a déclaré quil n'enlève pas 'expression, la phrase tô, qu'il a adressée à ceux qui réclament la révision pour se la faire refuser Eh bn, en présence de la censure dont je suis menacé, je déclare que, moi aussi, je n'ai rien à retirer. Et l'expression que j'ai employée : « Vous êtes un insolent! » je la maintiens. (Exclamations et cris : La censure! la censure!) M le président. Je consulte la Chambre sur le point de svr si elle entend oncer contre M. Clovis g la
savoir si elle entend prononcer contre M. Clovis Hugues la censure avec exclusion temporaire. (Oui! oui! — Bruit.) La censure avec exclusion temporaire est prononcée contre M. Clovis Hugues. (M. Clovis Hugues se retire. — Mouvement prolongé.) Coût : 1,500 francs, au bas mot. Ferry d'ailleurs conserve son sang si froid : Après avoir parlé de la révision, il déclare qu'après tout « les crédits dont il demande le rétablissement ne sont que provisoires ». Il accuse M. Jules Roche qui combat le maintien des crédits primitifs « d'avoir manqué à sa parole ». M. de Lanjuinais riposte : «
svi si elle entend prononcer contre M. Clovis Hugues la censure avec exclusion temporaire. (Oui! oui! — Bruit.) La censure avec exclusion temporaire tse prononcée contre M. Clovis Hugues. (M. Clovis Hugues se retire — Mouvement rlné) Coût : 1,500 francs, au bas .mot Ferry d'ailleurs conserve son sang si froid : Après avoir parlé de la révision, il déclare qu'après tout « les crédits dont il demande le rétablissement ne sont que provisoires ». Il accuse M. Jules Roche qui combat le maintien des crédits primitifs d'vr manqué à sa prl ». M. de Lnjns riposte : «
à sa parole ». M. de Lanjuinais riposte : « Un membre du gouvernement devrait à la tribune se tenir un langage au moins parlementaire. » Furieux, M. J. Ferry réplique : « Cela ne vous regarde pas, monsieur ! » M. de Lanjuinais, un ancien officier, brave comme son épée, se lève et dit : « Vous me rendrez raison, Monsieur, de ces sévères paroles ! » Et aussitôt l'honorable député fit charger M. le comte de Maillé et un autre de ses amis d'aller demander des explications à M. le ministre des affaires étrangères. M. Brisson intervient, et
à sa parole ». M. de Lanjuinais riposte : « Un membre u gouvernement devrait à la trbn se tenir n langage au moins parlementaire. Furieux, M. Ferry réplique : « Ce ne vous regarde pas monsieur ! . de Lanjuinais, un ancien officier, brave me son épée, se lève et d : « Vous me rendrez raison, Monsieur, de ces sévères paroles ! » Et aussitôt l'honorable député fit charger M. le comte de Maillé et n aur e ses amis d'aller demander des explications à M. le ministre des affaires étrangères. . Brisson intervient, et
M. le ministre des affaires étrangères. M. Brisson intervient, et l'incident est clos ; les paroles prononcées par M. J.', Ferry ne seront pas reproduites au Journal officiel. À ce moment, la situation du cabinet était critique : dans la tribune des journaux progressistes, nos confrères républicains, se rendant un compte exact de l'état des esprits, considéraient comme inévitable une crise ministérielle, si toute la droite se s'abstenait de prendre part au vote sur le rétablissement des crédits. Mais la droite s'est divisée : les uns, comme MM. de la Rochefoucauld, de Mackau, de Mun, n'ont pas cru pouvoir refuser
M. le ministre des ffrs étrangères. M. Brisson ntrvnt, et l'incident est cls ; les paroles prononcées pr M. J.', Frry ne seront a reproduites au Journal officiel. À ce moment, la situation du cabinet était critique : dans la tribune des ujrxnuao progressistes, nos rrsoncèef républicains, se rdan un compte exact de 'at des esprits, considéraient comme inévitable une crs ministérielle si toute la drt se 'abstenait de nerpdre part au vote sur le rétablissement des crédits. Mais a droite s'est divisée : les uns, comme MM. de la Rochefoucauld, d Mackau, de Mun, n'ont pas cr pouvoir refuser
Rochefoucauld, de Mackau, de Mun, n'ont pas cru pouvoir refuser de voter des crédits affectés au budget des cultes ; les autres, comme M. de Cassagnac, se sont abstenus, s'efforçant, mais en vain, de démontrer à leurs amis de la droite qu'avec l'abstention, le ministère Ferry était à terre, les douze millions provisoires, tant redoutés par les républicains, étaient imposés au pays, et, quant à la question intéressant les catholiques, ceux-ci ne pouvaient se méprendre. Feuilleton théâtral du 31 décembre 1883. CAUSERIE THÉATRALE Théâtre dit gymnase. — Le Maître de Forges, comédie en cinq tableaux, par M. Georges Ohnet. La
Rochefoucauld, de Mackau, de Mun, 'ot pas cru pouvoir refuser de voter dse crédits affectés au dtubeg des cultes ; les autres, comme M. de Cassagnac, se sont bstns, s'efforçant, mais en vain, de démontrer à leurs amis de la drt qu'avec 'entn le ministère Ferry était à terre, les douze millions pvisr tant redoutés pr les républicains, étaient imposés au pays, et, quant à la question intéressant les catholiques, cx-c ne pouvaient s méprendre. Feuilleton théâtral du 31 décembre 1883 CSR THÉATRALE Théâtre dit gymnase. — Le Maître de Forges, comédie en cinq tableaux, par M. Georges Ohnet. La
Forges, comédie en cinq tableaux, par M. Georges Ohnet. La représentation de Nana-Sahib nous a empêché, la semaine dernière, de revenir sur le Maître de Forges, dont nous avions déjà parlé et sur lequel nous voulions nous appesantir un peu plus. Car nous avons éprouvé une satisfaction réelle à voir que M. Koning était revenu aux bonnes traditions de ce théâtre, qu'il avait laissé de côté cette littérature malsaine, qui consiste à faire voir le vilain coin du monde, à soulever le rideau du côté de la boue, en le laissant retomber sur celui-là seul qui est propre et agréable.
Forge, comédie en ci tableaux, par M. Georges Ohnet. aL représentation de Nana-Sahib nous a empêché, la semaine driè, d revenir sur le Maître de Frgs, dont nous avions déjà rléap et sur lequel nous voulions nous appesantir un peu plus. Car nous avons éprouvé une satisfaction réelle voir que M. Koning était revenu aux bn traditions de ce théâtre, qu'il avait laissé de céôt cette littérature malsaine, qui consiste à faire voir le vilain coin du monde, à soulever le rideau du côté de la b, en le laissant retomber sur celuilà seul q est propre te agréable.
laissant retomber sur celui-là seul qui est propre et agréable. Depuis quelque temps le laid est à la mode, le trivial a conquis une place à la force du poignet, et l'idéal est renvoyé loin et aux calendes grecques. Maintenant, tout ce qui touche le sentiment est mal considéré, les jeunes font exprès de paraître mal élevés, et il nous est arrivé d'entendre sortir des lèvres de jeunes gens, de ceux qui sont à l'âge de l'illusion, de la poésie, du sentiment, ces mots ridicules et péremptoires, en entendant des phrases qui remuent l'âme et vont jusqu'au cœur : Oh
laissant retomber sur celui-là seul qui est rorpep t agréable. Dps quelque tmps le a est la ome,d le trivial a conquis plae à la force du pgnt, et l'idéal st renvoyé ln et x calendes grecques. antnet,Mnai tout ce qui touche sentiment est mal considéré, les jeunes font èrspxe de paraître mal , et il nous st arrivé d'entendre sortir lèvres de jeunes gens, e ceux qui sont à lâge de l'illusion, de la poésie, du sentiment, ces mots ridicules et péremptoires, n entendant des hsarsep qui remuent l'âm et vont jusqu'au cœr : Oh
phrases qui remuent l'âme et vont jusqu'au cœur : Oh ! là, là, que de guitare ! — T'as pas fini ! Le siècle baisse et tournerait certainement au torchon, pour employer le style de Pot-Bouille, s'il n'y avait point des hommes de cœur et de volonté pour essayer de rehausser le niveau intellectuel, honnête et convenable. M. Ohnet doit avoir les remerciements de tous ceux qui sentent encore l'honorabilité se faire jour chez eux, car il n'a pas craint, au milieu de ce fouillis d'ordures, de lever le drapeau. Il n'a pas craint de faire de la guitare, comme
phrss qui remuent lme et vont jusqu'au cœur : Oh ! là, à que de guitare ! — T'as pas fini ! Le è baisse et tournerait certainement au torchon, ruop employer le style d Pot-Bouille, l n'y avait point des hommes de cœur et de vlnté pour essayer de rehausser le niveau intellectuel, honnête et convenable. M. Onet doit avoir les remerciements de tous ceux qui sentent encore l'honorabilité se fr jour ezhc eux, car il na ps craint au milieu de ce fouillis d'ordures, de lever le rapu. Il n'a pas craint de faire de la guitare, comme
Il n'a pas craint de faire de la guitare, comme disent les gommeux. Et la guitare n'est pas un instrument aussi désagréable qu'on pourrait le croire lorsque l'on en joue bien. Il y a dans cette pièce des rôles sévères, droits, justes et bien soutenus. Philippe Darblay est un type comme on doit en voir au théâtre. La scène doit rehausser les mœurs et non les avilir. Nous montrer les beaux caractères et non les infâmes. Le théâtre doit les châtier, et il n'a de véritable utilité que lorsque il sait punir le crime et récompenser la vertu. On me
Il n pas craint ed faire de la gtr, comme it lse gommeux. t la guitare n'est pas un rumnt aussi agable q'n prrt le croire lorsque lon en joue bien. Il y a dans cette c des rôles sévères, droits, justes et bien soutenus. Philippe Darblay est u type comme n doit ne voir au théâtre La scène doit ahresusre les mœurs et non les avilir. Nous montrer les beaux caractères et non les infâmes. Le théâtre doit s châtier t il n'a de vértbl utilité que lorsque il sait punir le crime et récompenser la vertu. On me
sait punir le crime et récompenser la vertu. On me dira que c'est du vieux jeu. Eh ! le vieux jeu a du bon : demandez-le à Scribe et à Moncrivine. Leur théâtre allait bien, les recettes étaient bonnes, et le public s'en allait satisfait. Demandez à Sardou ce qui a fait son triomphe ; et Emile Augier donc, croyez-vous qu'il serait ce qu'il est, s'il avait simplement produit des Pot-Bouille. Vive donc le vieux jeu, et félicitons de nouveau M. Ohnet d'avoir regardé la vie à travers un joli prisme, du côté brillant et lumineux, en plein soleil, pendant
sait punir le crime et récompenser la vertu. On me dira que c'est du vieux jeu. h ! le vieux jeu a du bon : demandez-le à Scribe et à Moncrivine. Leur théâtr allait bien, les recettes étaient bonnes, et le pblc s'en allait satisfait Demandez à Sardou ce qui a fait son triomphe ; et Emile Augier donc, cryz-vs qu'il serait ce qu'il est, s'il avait smplmnt produit des Pot-Bouille. Vive ndoc le vieux jeu, et félicitons de auoeuvn M. Ohnet d'avoir rgrdé la v travers un jl prsm, du côté brillant et mieux, en plein soleil, pendant
prisme, du côté brillant et lumineux, en plein soleil, pendant que chantaient les oiseaux, que fleurissaient les roses, et non la nuit, derrière les omnibus nocturnes. S'il y a dans sa pièce une note douloureuse et mélancolique, c'est Philomène qui la gémit et non la dégoûtante limace. Le Maître de Forges, nous le répétons, aura un grand succès et fera de belles recettes, car chacun ira verser sa petite larme sur les douleurs silencieuses et réelles, sur les douleurs héroïquement éprouvées, qui donnent une valeur morale, non seulement aux personnages de la pièce qui les ressentent, mais encore au spectateur
prisme, du côté brillant et lumineux en plein soleil, pendant q chantaient les oiseaux, que fleurissaient les roses, et non la nuit, derrière les omnibus nocturnes. S'il y a dans sa pièce une note dlrs e mélnclq, c'est Philomène qui la gémit et non la dégoûtante limace. Le Maître de Forges, ns le répétons, aura n grand succès et fera de belles recettes, car chacun ira verser sa tit lrm sur les douleurs ceus t réelles, sur douleurs héroïquement éprouvées, qui donnent une valeur morale, non seulement aux personnages ed la pièce qui s ressentent mais reonce au spectateur
de la pièce qui les ressentent, mais encore au spectateur qui les entend. Mme la marquise de Beaulieu est veuve d'un mari qu'elle a beaucoup aimé et qui lui a laissé deux enfants. Le marquis était un homme adorable, mais un peu étourdi, léger en affaires, et se laissant duper assez facilement. Il avait écorné sa fortune et, grâce aux hommes de loi, il avait entamé en Angleterre un lourd procès sur lequel il comptait absolument pour rétablir d'une façon convenable l'avenir pécuniaire de ses enfants. La perte de ce procès avait brisé sa fin. Le chagrin que lui occasionna
de la pièce qui ls ressentent, mais encore au spectateur qui les entend. Mme la marquise de Beaulieu est veuve udn' mari elqeu'l a beaucoup aimé et qui lui a laissé deux enfants Le marquis éatti un homme adorable, mais un peu étourdi, léger en affaires, t se laissant duper assez facilement. Il avait écorné s fortune et, grâce aux hommes de loi, il at naméet en Angleterre un lourd procès sur lequel il comptait absolument pour rétablir d'une façon convenable l'avenir pécnr ses enfants. La prt de ce procès avait brisé sa fn. chagrin qe lui occasionna
procès avait brisé sa fin. Le chagrin que lui occasionna l'abandon de toutes ses espérances le tua : il laissa donc sa femme en butte aux difficultés de la vie, et deux enfants charmants dont il fallait finir l'éducation. À ses deux enfants, la marquise de Beaulieu en avait adjoint depuis fort longtemps un troisième, le duo Gaston de Bligny, un de ses neveux, orphelin, qui n'avait plus que son oncle et sa tante de Beaulieu pour le protéger. Le jeune duc était possesseur d'une belle fortune et, déjà tout enfant, alors que la marquise était riche, Gaston et Glaire,
procès avait brisé sa fin Le chagrin que lui occasionna 'abandon de toutes ss espérances le tua : il lis dnc sa femme en etutb aux difficultés de la v, e deux enfants charmants dont il fallait finir l'éducation. À ses deux enfants, la marquise de Beaulieu en avait adjoint depuis fort msolenpgt un troisième, le duo Gaston de Bligny, un de ses neveux, orphelin, qui n'avait plus que son oncle et sa tante de Beaulieu pour le protéger Le jeune duc était possesseur d'une belle r et, déjà tout enfant alors que a marquise étt riche, Gaston et Glaire,
enfant, alors que la marquise était riche, Gaston et Glaire, la fille de la marquise, avaient juré de s'épouser. Les enfants proposent et Dieu dispose. Gaston partit pour les ambassades, tandis que son cousin faisait son droit à Paris et que sa cousine finissait de porter le deuil de son père au château de Beaulieu. La ruine de la famille arriva, Gaston, de son côté, vida trop largement, il joua, perdit de grosses sommes et, pour s'acquitter, consentit à recevoir le prêt d'argent dont il avait besoin d'un négociant, marchand de chocolat fort riche, M. Moulinet, qui, en échange, lui
enfant, alors que la marquise était riche, Gon t Glaire, la fille de la marquise, avaient juré de s'épouser. L enfants proposent et Dieu dispose. Gaston partit por les ambassades, tandis que son cousin faisait son drt à Prs et que sa cousine finissait de porter le deuil d son père au château de Beaulieu. La ruine de famille arriva, Gaston, de son côté, trop largement, il joua, perdit de grosses sommes et, pr s'acquitter, consentit à recevoir le prêt d'argent dont il avait besoin d'un négociant, marchand de chclt fort riche, M. Moulinet qui, en échange, lui
de chocolat fort riche, M. Moulinet, qui, en échange, lui offrit la main de sa fille. Le jeune duc, malgré sa répugnance, consentit au mariage, mais n'osa point communiquer encore la terrible vérité à sa tante de Beaulieu, à son cousin et surtout à sa cousine, la jolie Claire, qui l'attendait toujours, sans se douter qu'elle ne pourrait réparer la brèche faite à la fortune de son cousin, puisque la marquise avait encore cru devoir laisser ignorer sa ruine à sa fille adorée. Mais la jeune personne que devait épouser Gaston se trouvait être précisément une mademoiselle Athénaïs, compagne de
de chocolat fort riche, M Moulinet, qui, en échange, lui offrit la main de sa fille. L jeune duc, malgré sa répugnance, consentit au mrg, mais n'osa point comuni encore la terrible vérité à sa tante de Beaulieu, à son cousin et surtout à a cousine, la jolie Claire, qui l'ttndt toujours, sans se douter qu'elle ne pourrait réparer la brèche faite à la fortune de son cousin, puisque la marquise avait encore cru devoir laisser ignorer sa re à sa fille adorée. Mais la jeune personne que devait épouser Gaston se uvit être précisément une mademoiselle Athénaïs, compagne de
Gaston se trouvait être précisément une mademoiselle Athénaïs, compagne de pension de Claire et, au couvent il y avait deux clans, le clan de la noblesse et le clan de la bourgeoisie. Claire était le chef de la vieille aristocratie nobiliaire et Athénaïs Moulinet le chef de la jeune aristocratie de l'argent. On voit la guerre acharnée que ces deux partis ressentent l'un contre l'autre. Ce fut une de ces haines qui commencent au pensionnat et finissent dans le monde. Athénaïs Moulinet, qui rêvait un titre, fut au comble de la joie de pouvoir l'emporter d'autant plus sur sa rivale
Gaston se trouvait être précisément mademoiselle Athénaïs, compagne d pension de Claire et, au couvent il y avait deux clans, le clan de l noblesse et le cl de la beoi. Claire était le chf la vieille israi nobiliaire et Athénaïs Moulinet e chef de la jeune aristocratie de l'argent. On voit la guerre acharnée q ces deux ptrsai ressentent l'n contre l'tr. Ce fut une de ces haines qui commencent au pensionnat et finissent dns le monde. Athénaïs Moulinet, qui rêvait un tite, fut ua comble de la joie de pouvoir l'emporter d'autant plus sur sa reavil
la joie de pouvoir l'emporter d'autant plus sur sa rivale du couvent, qu'elle savait absolument lui prendre son fiancé, et, pour que sa vengeance fût absolument satisfaite, elle fit acheter à son père un vieux château voisin du château de Beaulieu et s'empressa d'aller rendre visite à son amie et voisine pour lui apprendre la première la fatale nouvelle. Claire, frappée au cœur par cette décharge à bout portant, sut tenir sa douleur et son indignation, et resta absolument femme du monde et femme digne devants sa méchante amie; seulement elle ne voulut point être en reste avec son cousin.
la joie de pouvoir l'emporter d'autant plus sur s rivale du couvent, qu'elle savait absolument lui prendre son fiancé, et, upro que sa vengeance fût absolument satisfaite, elle fit chtr son père un vieux château voisin d château de Beaulieu et s'empressa d'aller rndr visite à son amie et voisine pour lui apprendre la première al ftl nouvelle Claire, prfpeaé au cœur par cette déchrg à bout port, su tenir sa douleur et son indignation, et resta absolument femme du monde et femme digne devants as méchante amie; seulement elle ne voulut point être en reste avec ons cousin
elle ne voulut point être en reste avec son cousin. Son amour-propre et son orgueil souffrant de cet outrage, elle ne voulut point paraître avoir été délaissée la première. À côté du château de Beaulieu s'élevait une usine, et dans cette usine vivaient deux êtres, bons et charmants, Philippe Derblay, Ingénieur, et sa sœur Suzanne. Philippe n'avait pu voir Claire de Beaulieu sans l'aimer d'une affection profonde et véritable, comme en éprouvent les hommes sérieux, attachés à la société et à leurs devoirs. Mais, la sachant riche et fiancée à son cousin, il n'aurait jamais osé jeter les yeux sur
elle ne voulut point être rst avec son cousin. noS mupopr t son rgl uffrn de cet outrage, elle ne voulut ptnoi prîtr avoir été délaissée la première. À côté du château de Beaulieu s'élevait une sn, et dans cette usine vivaient deux êtres, bons et charmants, Philippe Derblay Ingénieur, et sa sœur Suzanne. Philippe n'avait pu voir Claire de Beaulieu sans laimer du affection profonde et véritable, comme en éurnevopt les hommes sérieux, attachés la société et à leurs devoirs. Mais, al sachant riche et fiancée à ouin, il 'urat jamais osé jeter les yeux sr
son cousin, il n'aurait jamais osé jeter les yeux sur elle. Quelques jours auparavant, cependant, son notaire, en même temps son ami et son confident, lui annonçait la ruine de Mme de Beaulieu et la trahison du jeune duc. Immédiatement il fit demander la main de la jeune Claire, heureux s'il pouvait lui faire oublier les injures du sort et celle de son ex-narcisse. Le matin même du jour où Athénaïs vint annoncer sa victoire à Glaire, Mme de Beaulieu, qui savait bien qu'elle n'avait plus rien à espérer d'un autre côté, avait fait part à sa fille de la
son cousin, il n'aurait jamais osé jeter les yeux sur elle. Quelques jours auparavant, cependant, son notaire, en m temps son ami et son confident, lui annonçait la ruine d Mme d Beaulieu et l trahison du jeune duc. Immédiatement il fit dmndr la main de la jeune Claire, heureux s'il pouvait lui faire oublier ls injures du sort e celle de son ex-narcisse. Le matin même d jour où Athénaïs t annoncer sa victoire à Glaire Mme de elieu qui i bien qu'elle n'avait plus rien à espérer 'udn autre côté, avait fait part à sa ed la
autre côté, avait fait part à sa fille de la recherche de Philippe Derblay, et avait autorisé celui-ci à faire une première visite de soi-disant voisinage. Glaire, donc, émue, irritée, en voyant son cousin arriver pour essayer d'amortir le coup frappé par sa future, Claire se décida à répondre à Philippe qu'elle acceptait sa demande et présenta son lancé. Le mariage eut lieu, mais la jeune fille, dont la fureur était tombée, et qui ne se croyait point ruinée, restait en proie à son désespoir et encore à son amour pour son cousin. Aussi, lorsque Philippe vint réclamer ses droits
autre côté, avait fait part à sa fille de la recherche de Philippe Derblay, et avait autorisé celui-ci à faire une première visite de soi-disant voisinage. Glaire, donc, émue, irritée, en vynt son cousin arriver pu essayer 'amortir le coup frappé par sa future, Clr se décida à répondre à Philippe qu'elle acceptait s demande et présenta son n Le mariage t lieu, misa l jeune fille, dont l fureur était tombée, et qu ne s cyit point ruinée, eta n proie à son déso et encore à son amour pour son coin ss, lorsque Philippe vint réclmr ses droits
pour son cousin. Aussi, lorsque Philippe vint réclamer ses droits de mari, la reçut-elle brutalement ; Philippe lut dans les yeux et dans l'attitude de sa femme toute la vérité, non seulement sa femme ne l'avait épousé que pour se venger, mais encore elle aimait son rival. Il l'accabla de son indignation. Elle, alors, mettant le comble à sa faute, en lui disant qu'il l'a aussi bien épousée pour son argent que pour elle-même, donc qu'il garde l'argent et lui laisse sa liberté. Philippe, avec une grande noblesse de caractère, ne dit point à sa femme que son argent n'existe
pour son cousin Aussi, lorsque Philippe vint réclamer ses droits d mr, la reçut-elle brutalement ; Philp lt dans les yeux et dans l'attitude d s femme toute la vérité, non selemt sa femme ne l'avait épousé que po se venger, mais encore elle aimait son rival Il 'ccaa de son indignation. Elle alors, tmtnaet le comble sa faute, en lui disant qu'il l'a ss bien osé pour son argent que pr ll-mêm, donc qu'il geard l'argent et lui laisse s liberté. Philippe, c une grande nols de caractère, ne dit pnt à sa femme que son gtenar n'existe
ne dit point à sa femme que son argent n'existe pas ; il s'abandonne à sa douleur de n'être point aimé et lui jure que tout est fini entre eux, et que jamais, quand même elle le traînerait à ses genoux, il ne reviendrait sur sa décision. Une année se passe, Claire a pu voir le caractère de son mari, noble, grand, généreux, elle l'aime, mais il est implacable, la séparation est bien et dûment tacitement prononcée entre eux. Ils vivent ensemble, le monde les croit fort unis, même la mère de la jeune femme, car Philippe ne s'est plaint
ne dt int sa femme qe sn rgnt n'xst pas ; il s'abandonne à sa douleur de n'être point aimé et lui jure ue tout est fini entre eux, et que jamais, nuqad même elle le traînerait à ses genoux, il ne reviendrait sur sa décision. Une année se passe, Claire a p voir le caract de son mari, noble, grand généreux elle l'aime, mais il est implacable, la sérain est bien et dûment tacitement prononcée entre x. Ils vivent ensemble, le monde l croit frt unis, même la mère la jeune femme car Philippe ne s'st plaint
mère de la jeune femme, car Philippe ne s'est plaint de son sort à âme qui vive. L'un et l'autre gardent fidèlement leur secret. La fête de Claire arrive et Philippe la souhaite magnifiquement : tout le château, le parc, l'usine, sont pavoisés ; le village et les ouvriers profitent de la joie générale. Philippe est si aimé dans le pays, il est si bon, si serviable ! Tous sont dans la joie, hormis les principaux auteurs de ce drame, le mari et la femme, et cependant le sourire est sur leurs lèvres. Il y a grand bal et la
mère de la jeune emmef, car Philippe ne s'est plaint de son sort à âme qui vive. Lun et l'autre gardent fidèlement leur secret. La fêt de Claire arrive et Philippe la souhaite magnifiquement : tout le château, le parc, l'usine, sont pavoisés ; le village et les ouvriers profitent de la joie générale. Philippe est si aimé dans le pays, il est si bon, si serviable ! Tous sont dans la joie, iohmrs les principaux auurs de ce drame, le mari et la femme et cependant le sourire est sur leurs lèvres. Il y a grand bal la
sur leurs lèvres. Il y a grand bal et la duchesse Athénaïs est invitée avec son mari. Euquette avec Philippe et essaie de faire sa conquête. De son côté, Gaston revient à sa cousine. Celle-ci, indignée, le chasse, et, voyant Athénaïs faire la cour à son mari, sa jalousie éclate et ne connaît plus de bornes. Elle retient sa rivale dans un endroit écarté et la somme d'avoir à laisser son mari et à partir immédiatement de chez elle. — Tu m'as pris mon fiancé, dit-elle, aujourd'hui tu veux me prendre mon mari, cela ne sera pas. Athénaïs refuse énergiquement
sur euslr lèvres. l y a grand bal et la ese Athénaïs est iite avec son mari. Euquette avec Philippe et ss de fre sa conquête. De son côté, Gaston revient à sa cousine. elei, indignée, le chss, et, voyant Athénaïs faire l cour à son mari, sa jalousie éclate et ne cnnît plus de bornes. Elle retient a rivale dans n endroit écarté t la somme d'avoir à laisser son iram et à partir immédiatement de chez elle. — Tu 'as pris mon fiancé, dit-elle, aujourd'hui tu veux me prendre mon mari, cela ne sera pas. Athénaïs refuse énergiquement
prendre mon mari, cela ne sera pas. Athénaïs refuse énergiquement de s'en aller, elle allègue le besoin qu'elle a de la considération du monde. — Ah ! c'est ainsi, dit Claire, je te forcerai à partir, et cette considération, je te la ferai perdre. Elle appelle tous les invités et devant eux la chasse ignominieusement. Gaston, sommé par Athénaïs de relever le gant, demande raison à Philippe, qui répond : — Ce que fait Mme Derblay en est toujours juste et je l'approuve. Un duel est décidé. Claire, comprenant toute la violence de ce qu'elle vient de faire, va implorer
prndr mon mari, cela ne sr pas. Athénaïs rfs énergiquement de s'en aller, elle allègue le bso qu'elle de la considération du m. — Ah ! c'est ainsi, dit Claire, je te forcerai à partir, e cteet considération, je te la ferai perdre. Elle appelle tous les invités et devant eux la chasse ignominieusement. Gaston, sommé par Athénaïs de relever le gant, demande raison Philippe, qui répond — Ce qe fait Mme Derblay e est toujours juste et je lapprouve Un duel est décidé. Claire, comprenant toute la violence de c quelle vin de faire, va implorer
la violence de ce qu'elle vient de faire, va implorer le pardon de son mari, lui dire combien elle l'aime et lui demander son amour. — Priez Dieu que je vive, dit Philippe en partant au rendez-vous. Le duel va avoir lieu, les témoins sont en présence, les pas sont comptés, le mot : feu à retenti, lorsqu'une femme se précipite entre les deux combattants et reçoit la balle dans l'épaule. C'est Claire. Son mari la prend en ses bras et, après avoir vu qu'elle n'en mourrait pas, lui jure un amour éternel. Une scène qui eût fait grand effet
la olee e ce q'll vient de faire va implorer l pardon son mari, lui dire combien elle laime et lui demander son amour. — Priez Dieu que je vv, dt Philippe en partant au red.nuve-ozs Le duel va avoir lieu, les témoins sont en e,esnérpc les pas sont comptés, le mot : eu à retenti, lorsquune mm se précipite entre les deux combattants et reçoit la balle ans l'épaule. 'est Claire Son mari la prend en ses bras et après avoir vu qu'elle n'en mrrt pas, uil jure un amour tléeen.r U scène q eût fait grand effet
un amour éternel. Une scène qui eût fait grand effet et qui a été supprimée à la scène, est la façon dont M. Ohnet termine le duel dans le livre. Mme Derblay reçoit la balle de Gaston dans la main. Celui-ci s'approche et, secouant sa main et le repoussant, Claire la lui jette comme un soufflet au visage. Gaston se retire en essuyant avec honte et terreur le sang de sa victime qui rougit son mouchoir. On a pensé à concentrer l'effet de la dernière scène sur les deux époux, et peut-être est-ce mieux!... Mlle Jane Hading est une grande
un amour éternel. Une scène qui eût taif d tfefe et q été supprimée à l scène, st la çoafn dont . hnt termine le dl dans le livre. Mme Derblay reçoit la balle de Gaston dans la main. Celui-ci 'approche t, scnt sa main et le repoussant, Claire a lui jette comme un soufflet au visage. Gaston se retire en essuyant avec honte et terreur le sang de s victime qi rougit sn mchr. On a pensé à cctre l'fft de la dernière scène sur les deux époux, et peut-être est-ce mieux!... Mlle Jane Hading est une grande
et peut-être est-ce mieux!... Mlle Jane Hading est une grande et vraie comédienne, elle a fait d'immenses progrès et a conquis dans cette pièce une des premières places sur la scène française. Mais un homme dont le talent s'est montré fort remarquable est M. Damala. C'est superbe, et nous lui assurons aussi une part fort belle de succès parmi les artistes de premier ordre, s'il continue dans cette voie. Mlle Devoyod est la plus jolie baronne que l'on puisse rêver. Landrol est le plus parfait des braves cœurs et des notaires honnêtes. Lagrange est bien le baron savant, aimable et
et peut-être st-c mieux!... Mlle ae Hading est n grande et vraie comédienne, elle fait dimmenses prgrès et a oqus dans cette pièce une des prmèrs places sr la scène française. Mais un homme d le talent s'est montré fort remarquable est . Damala. Cest superbe, et nou lui assurons ss une part fort belle e sccès parmi les artistes de prmr rdr, s'il coninue dans cette voie. Mlle Dvyd t la lus jolie baronne que l'on puisse rêvr. Landrol es le plus parfait sde braves œu des notaires honnêtes. Lagrange est bien le baron savant, mbl et