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ont été loin de gagner à ces procédés. Persiste-t-on ? demande-t-il. M. Maurice Berteaux maintient que la Chambre n'est pas en nombre ; il ne croit pas que la liberté de la tribune et la bonne discussion puissent gagner à des votes faits en dehors de la majorité. M. le président dit que le bureau consulté est unanime à déclarer que la Chambre n'est pas en nombre. La séance est suspendue et sera reprise à dix heures. La séance est reprise à dix heures. M. Henri Brisson propose de passer à la discussion générale du budget du ministère du commerce. | ont été loin de gagner à ces céés Persiste-t-on ? demande-t-il. . Maurice Berteaux maintient que la Chambre n'est pas en nombre ; il ne croit pas que la liberté de la tribune t la bnn discussion puissent gagner des votes faits en dehors de la majorité. M. l président t ue le bureau consulté est unanime à déclarer que la Chambre n'est ps en nombre. La séance e suspendue et sera reprise à dix heures. L séance est reprise à dix heures. M. Henri Brisson propose de passer à la discussion n du budget du ministère du commerce. |
à la discussion générale du budget du ministère du commerce. La Chambre, dit-il, est en nombre pour délibérer si elle n'est pas en nombre pour voter. C'est M. Plichon qui débute en demandant au gouvernement quelles mesures il compte prendre pour développer la consommation du charbon français dans la marine marchande, cette industrie se trouvant en présente d'une concurrence redoutable de la part de l'Angleterre. M. Boucher, ministre du commerce, répond que lui aussi désire voir se développer la production des houilles françaises et il fera tous ses efforts pour la favoriser, M. de Ramel insiste dans le même sens | la discussion générale du budt du ministère du commerce. La Chambre, dit-il, est en nombre pour délibérer si elle n'est ps en nombre pour vtr. 'est M. Plichon qui éut en demandant au gouvernement quelles mesures il compte prendre pour évloppe la consommation du charbon français ans l marine marchande, cette industrie e trvnt en psent d'une concurrence redoutable de a part de l'Angleterre. M. Boucher, ministre du commerce, répond que lui u ds voir se développer l production des houilles frnçss et li fera ts ses efforts pour la favoriser, M. de Ramel insiste dans le mêm sens |
la favoriser, M. de Ramel insiste dans le même sens que M. Plichon, le bassin houiller du Gard subissant une crise des plus douloureuses. Après l'intervention de M. Charles Houx et un projet de résolution de M. Lemire sur le relèvement de la marine marchande, la séance est levée à 11 h. 35 et renvoyée à 2 h. 30. Séance de l'après-midi Après l'adoption du chapitre 9 du budget des affaires étrangères, qui avait été réservé, on reprend la discussion du budget du commerce. M. Vaillant demande la création d'un chapitre 1 bis ainsi intitulé : « Direction, conseil supérieur | la favoriser, M. de Ramel insiste dans le me sens que M. Plichon, le bassin houiller du Gard subissant une crise des plus douloureuses. Après l'intervention de M. Charles oux et un projet de résolution de M. Lemire sur le relèvement de la marine mrchnd, la séance est eée à 11 h. 35 e renvoyée à 2 h. 30. Séance de l'aèsmii Après ladoption chapitre 9 du budget des affaires g,rnèsarteé qiu avait été réservé, on reprend la dscusso du budget ud cmmrc. M. Vaillant demande la rcétoina d'un chapitre 1 bis ainsi intitulé : « Dietion conseil supérieur |
chapitre 1 bis ainsi intitulé : « Direction, conseil supérieur et office du travail, » L'amendement combattu par le gouvernement est repoussé. Les sept premiers chapitres sont adoptés sans discussion. Sur le chapitre 8 (Écoles nationales d'arts et métiers), M. Bourrat demande vainement une augmentation de 10,000 francs pour créer des cours d'électricité industrielle. Un second amendement de M. Bourrat tendant à une augmentation de 50,000 francs pour réorganiser le matériel des cours d'électricité industrielle est également repoussé. Les chapitres 9 à 15 sont adoptés. Sur la demande de M. Rozet, le chapitre 20 (récompenses honorifiques aux vieux ouvriers) est | aihpecrt 1 bis ainsi intitulé « o,etciiDnr conseil supérieur et office du travail, » L'mndmnt combattu par le gouvernement est repoussé. Les sept premiers chapitres sont adoptés sans n.isssicudo Sur le chapitre 8 Écoles nationales d'arts et métiers), M. Bourrat dmnd vainement une augmentation de 10,000 frscan pour créer de cours rciéec'télidt industrielle. Un scnd mnednaeetm de M Brrt tendant à neu augmentation de 50,000 francs or réorganiser le matériel des cours d'élctrcté industrielle est également repoussé Les chptrs 9 à 15 sont adoptés. Sur la demande de M. Rozet, le chapitre 20 (récmpnss hnoiiqes aux vieux ouvriers) est |
Rozet, le chapitre 20 (récompenses honorifiques aux vieux ouvriers) est augmenté de 20,000 fr. M. Jules Guesde a la parole sur le chapitre 31. (Conseil supérieur du travail.) Il demande que les organisations ouvrières et les chambres syndicales soient appelées à nommer une partie des membres du conseil supérieur du travail. Actuellement sur les soixante membres choisis par le ministre du commerce, il n'y a que sept ouvriers. Après une intervention de M. Faberot, le projet de résolution déposé par M. Guesde est repoussé par la Chambre. Sur le chapitre 33 (inspection du travail dans l'industrie), M. Vaillant demande un | Rozet, le chapitre 20 (récompenses honorifiques aux vieux ouvriers est augmenté de 20,000 fr. M. Jules Guesde a la parole sur le chapitre 31. (Cnsl spérier du travail.) l demande que lse rgnstns uviès t les chambres syndicales soient appelées à nommer une partie des membres du conseil supérieur du travail. Actuellement sur ls sxnt membres choisis par le mnstr du commerce l n'y a que se ouvriers. Après une ntrvntn de M. Faberot, le projet de résolution déposé par M. Guesde est repoussé par la Chmbr. Sur le chptr 33 (inspection du traail dans l'industrie), M. Vllnt dmnd un |
33 (inspection du travail dans l'industrie), M. Vaillant demande un relèvement de crédit de 5,000 francs. M. Desfarges, député de la Creuse, appuie cet amendement. Il fait remarquer, qu'en votant un crédit de 5,000 francs, la Chambre manifestera son intention de faire appliquer rigoureusement les lois ouvrières qu'elle a votées. Malheureusement c'est là le moindre des soucis de la Chambre qui repousse l'amendement, et repousse également une demande de subvention présentée par M. Gérault-Richard en faveur de l'Union protectrice des travailleurs des deux sexes. Rien d'intéressant à signaler à la fin de la séance. Les derniers chapitres du budget du | 33 cosiietnn(p du travail ansd l'industrie), M. Vaillant demande relèvement de crdt de 5,000 francs. M. Desfarges, député de la Creuse, appuie cet amendement. Il fait remarquer, qu'en votant un crédit de ,000 francs, a Chambre mnfstr son intention de faire appliquer rigoureusement les lois ouvrières qu'elle a votées. Malheureusement c'est là le moindre des soucs de la Chambre qi repousse l'amendement, et repousse également une demande de subvention présentée par M. laétaucRr-dhGir en au de l'Union protectrice des travailleurs des deux sexes. Rien d'intéressant à signaler à la fin de la séance. Les derniers chapitres du budget |
fin de la séance. Les derniers chapitres du budget du commerce sont adoptés. Séance aujourd'hui à une heure. CONSEIL DES MINISTRES Le conseil des ministres s'est réuni hier matin, à l'Élysée, sous la présidence de M. Félix Faure. Les affaires de Carmaux Il s'est occupé de l'affaire de Carmaux et des divers incidents auxquels elle a donné lieu. Le conseil supérieur de la guerre Le ministre de la guerre a fait savoir que le conseil supérieur de la guerre se réunirait le 10 décembre, sous la présidence du Président de la République. Le nouveau directeur de l'Observatoire Enfin, sur la | fin de la séance. Les drnrs chapitres du budget du commerce sont adoptés. Séance aujourd'hui à une heure. CONSEIL DES IMETNRSSI Le conseil des ministres s'est réuni e matin, à l'Élysée, ss la senrepciéd de M. Félix Faure. Les affaires de Carmaux Il sest occupé de l'affaire de Carmaux et ds dersvi incidents auxquels elle a donné lie Le conseil supérieur de la guerre Le ministre de la guerre fait savoir que le conseil supérieur de la guerre se réunirait le 10 décembre, sous la présidence du Président de la République. Le nouveau directeur de l'Observatoire Enfin, sur la |
la République. Le nouveau directeur de l'Observatoire Enfin, sur la proposition du ministre de l'instruction publique, le Président de la République a signé un décret par lequel M. Maurice Loewy, membre de l'Académie des sciences et du Bureau des Longitudes, et directeur de l'Observatoire de Paris, est nommé directeur de cet établissement, en remplacement de M. Tisserand, décédé. Cette nomination est faite conformément à la liste dressée par l'Académie des sciences et le conseil de l'Observatoire, et tous deux avaient, on s'en souvient, présenté M. Maurice Loewy en première ligne pour ces hautes fonctions. LES BANDITS CORSES Ajaccio, 1er décembre, | la République. Le nouveau directeur d l'Observatoire Enfin, sur la proposition du ministre de l'instruction publique, Président de l République signé un décret par lequel M. Maurice Ley membre de l'Académie des sciences et du Bureau des Longitudes, et directeur de bertoie de Paris, est nommé der de cet établissement, en remplacement de M. Tisserand, décédé. Cette nomination st faite conformément à la liste dressée par l'Académie des cniceses et le conseil de l'Observatoire, et tous deux avaient, on s'en souvient, présenté M. Maurice Loewy en première ligne pour ces hautes fonctions. LES BANDITS ECSORS Ajaccio 1r décembre, |
pour ces hautes fonctions. LES BANDITS CORSES Ajaccio, 1er décembre, — Dimanche, à neuf heures du matin, trois individus armés se sont présentés à l'hôtel de Vizzavona, demandant à parler au prince autrichien Windischgrätz. Le plus âgé pénétra de force dans la chambre du prince et réclama de l'argent; celui-ci appela son médecin et lui donna l'ordre de prendre quelque argent dans une sacoche : l'individu enleva la sacoche, qui contenait une somme de 4,000 francs, et se retira. Le consul d'Autriche s'est rendu à Vizzavona et a pris des mesures avec les autorités administratives et judiciaires en vue de | pour ces hautes fonctions. LES NDTS CORSES j, 1er décembre, — Dimanche, à neuf heures du matin, trois ndvds armés se sont présentés à l'hôtel de Vizzavona, danat à parler prince autrichien Windischgrätz. L plus âgé ntapréé de fc dans l chambre du prince et réclama de 'argent; l- appela son médecin et lui donna l'ordre d prendre quelque argent dans une scch : l'individu enleva la sacoche, qui contenait une somme de 4,0 francs, te se retira Le consul d'Autriche s'est rendu à Vizzavona et a prs des mesures avec les autorités administratives et dicaie en vu de |
mesures avec les autorités administratives et judiciaires en vue de l'arrestation des voleurs. La Soirée d'hier LA VIE VOLEE LE DANGER ET LES YEUX CLOS. L'ôde d'hier à l'Odéon. M. Ginisty a trouvé le vrai type de jeunesse pour son théâtre. Un mort. Et, triomphe pharisaiquement, nous avons été donné ce chef-d'œuvre du pauvre et grand Villiers de l'Isle-Adam; La Récolte. En entendant chaque phrase du drame admirable saluée de bravos enthousiastes, il n'était douloureux de penser que de tels succès attendent le trépas pour se produire. Jamais les confrères ne seront vraiment justes qu'envers les monuments funèbres et c'est | msrs avec les autorités administratives et judiciaires n v de retio sed voleurs. La Soirée d'hier A VIE VOLEE LE DANGER LES YEUX CLOS. L'ôde d'hier à l'Odéon. M Ginisty a trouvé le vari type de jeunesse pour son te. Un mort. Et triomphe pharisaiquement, nous avons été donné ce chef-'œuvre du pauvre et grand Vllrs de l'Isle-Adam; La Récolte. En entendant chaque phrase du drame admirable slé de bravos enthousiastes il n'était douloureux de penser que de tels succès attendent le trépas pour se produire. Jamais les confrères ne srnt vraiment justes qu'envers les monuments funèbres et c'est |
ne seront vraiment justes qu'envers les monuments funèbres et c'est seulement après la mort qu'ils aiment à prédire un bel avenir. La révolte de cette femme de négociant qui veut enfin s'évader des livres du commerce qu'elle tient depuis dix ans et après une nuit d'inventaire, tous comptes remis à son mari, bonne brute commerçante, part pour le pays bleu, est la plus poignante lutte qui se puisse voir entre la bourgeoisie et la poésie. Quelle parfum ou quelle ironie aux mille liqueurs de la femme, et quelle merveilleuse bêtise de sens commun à celles du mari. Nulle invention de | ne srnt vraiment justes qu'envers les osumtnnem funèbres et c'st seulement après la m qu'ils aiment à prédire un bel avenir. La révolte de cette femme de égocat qui veut enfin s'évader des livres du commerce q'll tient depuis dx ans et après une nuit dinventaire tous comptes remis à son mari, bonne brute commerçante part pour le pays bleu, est la plus poignante lutte q se puisse voir et la bourgeoisie et la poésie. Quelle prfm ou quelle ironie aux mille liqueurs de la femme, et quelle merveilleuse bêtise de sens commun à celles du mari. Nulle invention de |
de sens commun à celles du mari. Nulle invention de dramaturge patentée ne vaut la tristesse du retour, quand, découragée de sa tentative risquée trop tordue, la prisonnière revient la nuit même, reprendre la chaîne incassable que la vie lui forge. L'Odéon a bien agi en rendant cet hommage posthume, comme tous les hommages vraiment mérités, mais il appartient au Théâtre-Français, dès que M. Pailleron y aura mené son Bien Enterrement, d'inscrire la Révolte à son répertoire. Oui donc a dit qu'Antoine n'était plus à l'Odéon? Je l'ai bien reconnu au jeu de M. Gémier, parfait dans le rôle du | de sens commun celles du mari Nulle invention e dramaturge patentée vaut la itse ud rtr, qnd, découragée e sa tentative risquée trop tordue, la prisonnière revient la nuit même, reprendre la chîn incassable que l i lui forge. L'Odéon a bien agi en rendant cet hommage posthume, comme tous les hommages vraiment mérités, mais il pprtnt au Théâtre-Français, dès que M. Pailleron aura mené son Bien Enterrement, d'inscrire la Révolte à son répertoire. Oui dnc a t qu'Antoine n'était plus l'Odéon? Je l'ai bien reconnu u jeu de M. Gémier, parfait dans l rôle d |
au jeu de M. Gémier, parfait dans le rôle du mari. Mme Segond-Weber dresse fièrement la figure de la femme et lui donne une heureuse habileté de diction. Le Danger, trois actes de M. Arnault, un débutant dont le talent de théâtre sourit dans la confection des comptes rendus parlementaires, a, tout d'une voix, été qualifié de distingué. Satanée distinction! Tout est fin, délicat, subtil, tout en demi-teintes, en nuances indécises, en sous-entendus discrets, dans cette aimable charade pour salons faiblement éclairés. Tant de gracilité est parfois le pire danger au théâtre. Il y a quelque peu paru hier. Le | au jeu de M Gémier, parfait dns le rôle d mari. M Segode dresse fièrement la figure de la femme et lui donne une heureuse hblté de diction. Le Danger, trois cts de M. Arnault, un dtnt tond le talent de théâtr sourit dn la confection des comptes rendus prlmntrs, a tout 'deun voix, été qualifié de distingué. Satanée distinction! Tout est fin, délicat, subtil, tout en demi-teintes, en nuances indécises, en sous-entendus sidrc,ste dans cette aimable charade pour san faiblement lié Tant de gracilité e parfois le pire danger au théâtre. Il y a quelque p paru hier. Le |
au théâtre. Il y a quelque peu paru hier. Le séduisant de Morannes songe à utiliser en se mariant les forces qu'il a reconquises sur la maladie avec l'aide du docteur Boisset, son ami d'énfance. Mais Mme Boisset voit ce projet avec un effroi désespéré. Elle aime de Morannes et le tout de suite s'emploie à empêcher son union avec Glaire Chanteau, la jeune fille choisie, en lui montrant le danger d'épouser ce séduisant, condamné à l'inconstance par ses agréments mêmes. Claire a pourtant le cœur plein de M. de Morannes, mais Mme Boisset interroge si habilement ce cœur, qu'elle | au théâtre. l y a quelque peu paru ehi.r Le séduisant de Morannes sne à utiliser en se mariant ls forces qu'il a rcnqss sr la mld avec de du docteur esBts,io son ami d'énfance. Mais Mme Boisset voit ce projet avec nu effroi désespéré. Elle m de Morannes et le tout suite 'emploie à empêcher sn union avec Glaire Chanteau, la jeune fille choisie, e ilu montrant le danger dépouser ce séduisant, condamné à l'ncnstnc par ses agréments mêmes. Claire a pourtant le cœur plein de M. de Morannes, mais Mme Bsst interroge si habilement c cœr, qu'elle |
Morannes, mais Mme Boisset interroge si habilement ce cœur, qu'elle lui fait avouer un sentiment tendre pour un certain M. Devaux, brave jeune homme, type de ce à quoi rêvent les beaux-pères et non pas les jeunes filles. C'est d'ailleurs le seul gendre qui pourrait convenir à Chanteau père, très atteint de la maladie dénommée par Scribe: la jalousie paternelle. Morannes qui a senti la puissance de la tendresse de Mme Boisset, s'aperçoit que, seule, elle est l'aimée; en vain essaie-t-il de s'éprendre de sa fiancée, -il ne peut plus disposer de lui-même et s'abandonne forcément à son unique amour, | Morannes, mais Mme Boisset interroge si hblmnt c cœur, qu'elle i fait avouer un sentiment tendre or un certain . Devaux, brave jun homme, type de ce à quoi êv les -eèbrapusex et non pas les jeunes flls. C'est d'ailleurs le seul gdre qui pourrait convenir à Chanteau père, très atteint de la maladie dénommée par Scribe: la jalousie paternelle. Morannes qui senti la puissance de la tendresse de Mme Boisset, s'aperçoit que, seule, elle es l'aimée; en vain essaie-t-il de s'éprendre d sa fiancée, -il ne peut plus disposer de lui-même et s'abandonne forcément à son unique amour, |
disposer de lui-même et s'abandonne forcément à son unique amour, qu'il laisse pour l'avoir plus beau. Claire épousera Devaux. Peut-être a-t-elle deviné le secret de Mme Boisset, et peut-être... mais nous n'en finirions pas avec les peut-être de cette façon de pièce. L'écriture y est recherchée, souvent poétique avec de jolis couplets, mais la poursuite du mot rare conduit parfois l'auteur à des expressions impropres, qui font rire le public. Ainsi se vengent les vocables trop tourmentés. Quelques scènes délicieuses, telle celle de l'aventure déguisée de Morannes à Mme Boisset et l'entretien de la femme et de la jeune fille | disposer de lui-même et s'abandonne forcément à son unique amour, quil laisse r l'avoir plus beau. Claire épousera Devaux. eutre a-t-elle deviné le secret de Mm Boisset, et peut-être... mais nous n'e finirions pas avec les peutêtre de cette façon de pièce. 'ieréutrcL y es recherchée, svt caev de jolis lsuopet,c aims la poursuite du ot rare conduit parfois l'auteur à des exssin impropres, qui font l public Ainsi se vengent les vocables trop tourmentés. Quelques scènes délcss, telle celle de l'vntr déguisée ed Moaes à Mme Boisset et l'entretien de la e et de l jeune fll |
et l'entretien de la femme et de la jeune fille ont percé les pénombres de cette œuvre distinguée, pour le moins autant que M. Crozier. Dieudonné (Chanteau) et Mlle Mylo d'Arcille (Glaire), mis à part du bon côté, l'interprétation est d'une mollesse plus rare encore que les mots du dialogue. À la demi-teinte ajouter la sourdine, c'est par trop de délicatesse. Los Yeux clos, japonaiserie d'après la légende de M. Régamey et le conte de Bouffiers, l'Oculiste, nous raconte une histoire de rabaïs de charges et de M. Michel Carré, l'histoire d'un amant qui, renoncant à invoquer les déesses pour | et 'entretien de la femme et de la jeune fille ont percé les pénombres de cette œuvre distinguée, pour le moins tnt que M. Crozier. Dieudonné (Chanteau) et Mlle Mylo d'Arcle (Glaire), mis à part du bon côté, l'interprétation est d'une mollesse plus rae encore q les mots du dialogue. À la demiteinte ajouter la srdn, c'est par trp de délicatesse. Los Yeux clos, japonaiserie pè al légende de M. Régamey et le conte e Bouffiers, l'Oculiste, nous raconte n histoire de rabaïs d chrgs et de M. Mchl Crré, 'histoire d'un amant qu, renoncant à nou les déesses pr |
l'histoire d'un amant qui, renoncant à invoquer les déesses pour guérir son amante aveugle, a recours à un savant qui tout de suite rend la vue à la belle. Hélas! les êtres et les choses paraissent à la voyante beaucoup moins beaux que les croyait l'aveugle; son amant lui-même déçoit son rêve, et le pauvre homme est trop heureux quand sa maîtresse, après un sommeil dont il remercie la divinité, se réveille aveugle et croit avoir fait un affreux cauchemar. La voilà bien, la faute de la science. Cette petite fable, au sujet ingénieux, montre que l'idée d'une chose vaut | l'histoire d'un amant q, rannetnoc à nirveuoq les déesses pour gérr son amante aveugle, a recours à un savant qui tout de suite rend al vue à la belle. Hélas! les êtres et les choses paraissent à la eytnoav bcp moins beaux que les croyait l'aveugle; son amant lui-même déçt son v, et le pauvre homme est trop ee quand sa mîtrss, après un sommeil dont il rei la divinité, se réveille aveugle et ct avoir fait un affreux cauchemar. La voilà bnie, la ft de la science. Ctt ptt fable, au sujet ingénieux, montre que l'idée d'une chose vaut |
fable, au sujet ingénieux, montre que l'idée d'une chose vaut mieux que la chose même et qu'il n'y a même des pièces dans ce cas. Témoignage d'admiration à l'Odéon pour son luxe. Au salon planté de cornets de bois, le docteur Boisset, à l'ameublement anglais style et au smoking de M. Hameau, on a bien vu que nulle élégance n'était inconnue au théâtre sénatorial. Charles Mariai. SÉNAT Séance du décembre 1896 À trois heures un quart la séance est déclarée ouverte par M. Loubet, président. Après avoir entendu la lecture du procès-verbal de la dernière séance, le Sénat adopte un | fbl, au sujet ingénieux, tr que l'idée dune chose vt mieux q la chose même et quil n'y a même des pièces dans ce cas. Témoignage d'admiration à l'Odéon pour son luxe. Au salon planté de cornets de bois, l docteur osst,ieB à l'ameublement anglais style te au smoking de M. a on a bien vu que nulle élégance n'était inconnue au théâtre sénatorial. Charles Mariai SÉNAT Sénc du décembre 1896 À trs hrs un quart la séance est déclarée ouverte par M. Loubet, président. Après avoir entendu la lecture ud procès-verbal de l inrreeèd séance, le Sénat adopte un |
du procès-verbal de la dernière séance, le Sénat adopte un certain nombre de projets de lois d'intérêt local. Puis, à l'unanimité, sans discussion, il ouvre au ministère de l'intérieur, sur l'exercice 1896, un crédit supplémentaire de 315,000 francs. Enfin, suivant la demande de la commission, la deuxième délibération sur la proposition de loi de M. Jules Godin et plusieurs de ses collègues, sur la compétence des juges de paix, est ajournée à la prochaine séance, vendredi. Informations Parlementaires Un incident survenu, pendant la suspension de séance d'hier matin, entre MM. Berteaux et Saumande n'a pas eu de suites. Le régime | du prcès-vrbl de la dernière séance, e Sénat adopte un crtn nombre de projets de lois d'intérêt local. Puis, à l'unanimité, sans discussion il ouvre au ministère l'intérieur, sur l'exercice 1896, un di supplémentaire d 315,000 rans. nniE,f svnt la demande de la commission, la deuxième délibération sur la proposition de loi de M. Jules Giond et plusieurs de ses collègues, sur la compétence des jg de paix, est ajournée à la prochaine séance, vendredi. Informations Parlementaires Un incident survenu, penda la suspension de séance d'hier matin, entre MM. Berteaux et Smnd n'a pas eu de suites. Le régime |
Berteaux et Saumande n'a pas eu de suites. Le régime des sucres La commission des douanes a adopté en principe un contre-projet de M. Levecque qui propose, pour faire face aux primes : 1° Une surtaxe de 2 fr. 50 à la consommation; 2° Un droit de statistique de 1 fr. 75 sur les sucres raffinés et candis; 3° Un droit de statistique de 1 franc sur les sucres bruts livrés à la consommation. Une proposition de M. Rose, tendant à la "suppression de l'admission temporaire pour les sucres étrangers, a été repoussée ainsi que l'amendement de M. Trannoy sur | Berteaux et Saumande na pas eu de suites. Le iérgme s scrs La misn des es a adopté en prncp un contre-projet de M. Levecque qui propose, pour faire face aux primes : 1° Une surtaxe d 2 fr 50 à l consommation; 2° Un droit ed statistique e 1 fr. 75 sur ls sucres raffinés et candis; 3° Un droit de statistique de 1 franc sur les csusre buts lvéris à l consommation. Une oitopsprion de M. Rose, tendant la nspusep"iros de l'admission temporaire pour les sucres étrangers, a été repoussée ns que l'amendement de . Trannoy sur |
a été repoussée ainsi que l'amendement de M. Trannoy sur le même objet. La commission, avant de prendre une décision définitive, entendra MM. Méline, président du conseil ; Cochery, ministre des finances, et Boucher, ministre du Commerce. M. Lockroy et la marine La commission du budget a entendu, cet après-midi, M. Lockroy au sujet du budget de la marine. Au cours de cette audition qui a duré deux heures, l'ancien ministre de la marine a longuement exposé la situation de notre matériel naval. S'appuyant sur les rapports des amiraux commandant les escadres, des protêts maritimes, du conseil des travaux et | a ét repoussée ainsi que l'amendement de M. Trannoy sr le même objet. a cmmssn, avant de prendre une décision définitive, entendra MM. Méline, président du conseil ; Cochery, ministre des finances, et Boucher, ministre du Commerce. M. Lockroy et la marine La commission du budget a entendu, cet près-md, M Lockroy au sujet du budget de la marine. Au ors de cette audition qui a duré deux hrs, l'ancien ministre de la marine a longuement exposé la situation de notre matériel naval. S'appuyant sur les rapports des amiraux commandant les escadres, des protêts maritimes, du conseil des travaux te |
les escadres, des protêts maritimes, du conseil des travaux et du directeur du matériel au ministère, M. Lockroy a insisté sur les défectuosités du matériel existant, sur l'insuffisance de nos escadres et de notre défense mobile. M. Lockroy avait préalablement informé la Commission qu'il ne voulait lui faire aucune révélation personnelle et qu'il ne baserait son exposé que sur des rapports officiels indiscutables. Comme conclusion à cet exposé, M. Lockroy propose, ainsi que nous l'avons dit, de doter chaque chapitre des "constructions navales" du budget de la marine pour 1897 d'un crédit de millions amorce d'un crédit total de 200 | les escadres, ds protêts maritimes, du conseil des travaux et du directeur du mtérl au ministère, M. Lockroy a insisté sur ls défectuosités du matériel existant, sur l'insuffisance de nos escadres et de notre défense mobile. M. Lockroy avait préalablement informé l Commission qu'il ne voulait lui fa aucune révélation personnelle et qu'il ne baserait s exposé que sur ds rapports officiels indiscutables. Comme conclusion à cet exposé, M. Lockroy propose, ainsi q nous 's dit, de doter chaque chapitre des "constructions navales" d budget de al marne pour 1897 d'un crédit de millions amorce d'un crédit total de 200 |
d'un crédit de millions amorce d'un crédit total de 200 millions à répartir sur quatre exercices. La commission a décidé de garder secrètes les explications de M. Lockroy, qui intéressent la défense nationale. Elle a décidé en outre d'entendre, au sujet des crédits demandés par l'ancien ministre, le président du conseil et les ministres des finances et de la marine. LES ASSASSINS DES CONSEILLERS LÉVY La condamnation de Warner et Grosso. Berlin, décembre. — Les assassins des conseillers de justice Levy ont été jugés aujourd'hui. Les prévenus Werner et Grosso ont été condamnés conformément à la requête du procureur du | d'un crédit de millions amorce 'udn crédit total d 200 millions à répartir sur quatre exercices. La commission a décidé de garder scrèts les explications de M. Lockroy, uiq intéressent la défense nationale. ll a éid en outre d'entendre, au sujet des crédits demandés par l'ancien ministre, e président du conseil et les ministres ds finances et de la marine. LES ASSASSINS DES LCSNILEERSO LÉVY La condamnation de Warner et Grosso. Berlin, décembre. — Les assassins des conseillers de justice Levy ont été jugés aujourd'hui. Les prévenus Werner et Grosso ont été condamnés conformément à la requête du procureur du |
ont été condamnés conformément à la requête du procureur du roi à la peine la plus sévère qui soit admise par la loi, c'est-à-dire à quinze ans de prison. Les deux défenseurs nommés d'office avaient déclaré dans leurs plaidoiries qu'ils n'avaient rien à dire en faveur des accusés. Ces derniers ont déclaré qu'ils subissaient une condamnation. Conversations Téléphoniques Un rapport intéressant. — Le réseau téléphonique français — Réformes urgentes, — L'exemple de la Suisse Dans les nombreux et volumineux documents parlementaires — preuve matérielle de l'assiduité et de l'activité de nos honorables et que, malheureusement nous ne lisons pas toujours | nt été condamnés conformément à la requête du procureur du roi à la peine la pls sévère qui soit admise par l loi, c'est-à-dire à quinze nas de prison. Les deux défenseurs nommés d'ffc avaient déclré dans leurs plaidoiries qu'ils 'avaient rien à dire en rauefv des acué. Ces denes ont déclaré qu'ils subissaient une ndmnto osCeisvnnaotr Tléne Un rapport ntérssnt. — Le réseau téphoq raa Rés rgnts, — exempl de la Suisse Dans les nombreux et volumi emdncoust parlementaires — preuve matérielle de lssdté et de l'activité de nos lanhoeorsb et que mlhrsmnt nous ne lisons pas rtjoousu |
nos honorables et que, malheureusement nous ne lisons pas toujours avec l'attention qu'ils méritent — il y a toujours quelque chose d'intéressant à glaner, même pour le public. C'est ainsi que, dans le travail de M. Vogeli, député, membre de la commission du budget, sur le service des postes, télégraphes et téléphones, je trouve des renseignements très attachants sur la question spéciale des communications téléphoniques. Ceci intéresse à peu près tout le monde, la communication téléphonique étant à l'heure actuelle entre dans la pratique générale et chacun ayant chez nous, à s'en plaindre plus ou moins — plutôt plus que | nos bsoolehran et que, malheureusement nous ne lisons pas toujours avec e'tiantlnot qu'ils méritent — il a tjrs quelque chose 'intéressant glnr, même or le public. C'est ainsi que, dans le travail de M. Vogeli, député, mrbmee d la cmssn du budget, sur l sice des postes, thes et téléphns, je trouve des renseignements très attachants sur a question spéciale des communications téléphoniques. Ceci intéresse à peu près tout le mnd, la communication téléphnq étant à l'heure actuelle entre dans la prtq générale et chacun aant chez ns, à sen plaindre plus ou moins — pltôt plus que |
à s'en plaindre plus ou moins — plutôt plus que moins. Pourtant en dépit de ses imperfections de service légendaires, et des récriminations — devenues lieux communs à force d'être générales et répétées — que soulève son exploitation chez nous, le téléphone a fait en France et à Paris surtout de très rapides progrès. De 7,517 postes privés que possédait à Paris, en 1890, l'ancienne administration des téléphones, on est arrivé, en 1895, à près de 18,000, ce qui donc, en six ans, une augmentation de plus de 10,000; ce qui, comparé aux 7,600 abonnés primitifs, donne une augmentation de | à s'en plaindre plus ou moins — pltôt plus que moins. Pourtant en dépit de ses imperfections de service légendaires, et des récriminations — devenues lieux communs à force rdtêe' générales et répétées — que soulève son exploitation chez nous, le téléphone a fait ne Frane à Paris surtout de très rapides progrès. De 7,517 postes privés que pssédt à sr,iaP en 1890, l'ancienne administration des téléphones, on est arrivé, en 58,91 à près de 18000 ce qui cdn,o e six ans, une gmnttn de plus de 10,000; ce qui, comparé aux 60 abonnés primitifs, dnn une augmentation de |
qui, comparé aux 7,600 abonnés primitifs, donne une augmentation de 133 0/0 et non, — soit dit en passant — de 185 0/0, comme on l'a imprimé dans le rapport de M. Vogeli. Pour toute la France, il existe près de 34,000 postes privés. Pour considérable que soit cette progresion, elle apparaît d'ailleurs bien meschine quand on la compare aux résultats obtenus chez nos voisins. C'est ainsi que l'Allemagne possède plus de 100 000 postes téléphoniques, et que la Suisse compte plus de 20;000 abonnés au téléphone, alors que la France, pour une population plus de dix fois supérieure, n'en | qui, comparé aux ,600 abonnés primitifs, donne une augmtaton de 133 0/0 et non, — soit dit en passant — de 185 0/0, comme on l'a imprimé dans le rapport de M. Vogeli. Pr toute France, il existe près de 34,000 posts privés. Pour considérable que soit cette progresion, ell apparaît d'ailleurs bien meschine quand n la apecomr aux résltts obtenus chez nos voisins. C'est ainsi q l'Allemagne possède lus de 100 000 postes téléphoniques, et q la Suisse compte plus de 20;000 abonnés au téléphone, lrs q la France, pour une population plus de dix fois supérieure n'en |
France, pour une population plus de dix fois supérieure, n'en a que 30,000. Bien mieux, le nombre des conversations échangées en Suisse atteint annuellement 115 millions, alors qu'il atteint à peine 75 millions dans notre beau pays. La cause de cette infériorité, chacun de nous l'a sur les lèvres, elle est flagrante; elle réside uniquement dans ce fait que le téléphone est plus cher en France que partout ailleurs. A cette situation, M. Vogeli propose un remède dont l'efficacité est démontrée par l'expérience suisse : c'est de substituer à la taxe fixe d'abonnement avec conversations illimitées le système des faibles | France, o une population plus de dix fois supérieure, n'en a que 30,000. Bien mieux, le nombre des cnvrstns échangées en Suisse atteint annuellement 115 millions, alors q'l atein à pn 75 mllns dans notre beau pays. La cause de cette infériorité, chacun de nous l'a sur les lèvres, elle est flagrante; elle réside uniquement dans ce t que le téléphone est plus cher en France que partout ailleurs. A cette sttn, M. Vogeli propose un èemerd ot lefficacité est démontrée par l'expérience suisse : c'est de substituer à la taxe fixe 'abonnement avec cnvrstns illimitées le système des faibles |
taxe fixe d'abonnement avec conversations illimitées le système des faibles redevances avec conversations taxées. C'est-à-dire qu'au lieu de payer 400 francs par an, comme à Paris ou 300 et 200 dans les autres villes, on ne paierait qu'une redevance fixe insignifiante et chaque conversation serait payée part. Cette conception est à la logique même, en principe du moins, et il semble que tout le monde doive s'en bien trouver. Avec le mécanisme de l'abonnement fixe, très cher, mais à usage illimité on restreint forcément le nombre de abonnés, tout en permettant de multiplier les conversations, et, par conséquent, les embarras | taxe fixe d'abonnement avec conversations illimitées le système es faibles redevances avec conversations taxées. C'est-à-dire qu'au lieu de paer 400 francs par ,na comme à sirPa 300 200 dans les trs villes, on ne paierait qu'une redevance fixe nsgnfnt et chaque conversation serait payée part. Cette cncptn est à la oqglieu ,même en principe du mns, et li semble qu tout le monde doive 'en bien trouver. Avec le mécanisme de lonnmn fixe, très h mais à usage té on restreint forcément le nombre de abonnés tout en permettant d multiplier les conversations, et, rap cnséqnt, les embarras |
permettant de multiplier les conversations, et, par conséquent, les embarras du service. La cotisation est la même, qu'on le remarque, qu'il s'agisse d'un cercle, d'un grand magasin, d'un café ou d'un simple particulier, et cependant que de différence dans la quantité des services demandés à l'appareil pour chacun de ces cas particuliers, et dès lors, que d'injustice dans la taxation ! Celui qui fait de son appareil un usage modéré — c'est le cas de la majorité des particuliers — arrive à faire trois cents conversations par an au plus et, pour Paris, chacune d'elles ressort, dès lors, à un | peet de multiplier esl conversations, t, par conséquent, les embarras du service. La ctstn est la même, qu'on le remarque, q'l s'agisse d'un cercle, d'un grand magasin, d'un café ou dun simple parcl, et cependant que d différence a la qntté des services demandés à l'appareil or chacun de ces cas particuliers, te dès lors, que d'injustice dans la taxation ! Celui qui fait de son appareil un usage modéré — c'est le cas de la majorité d particuliers — arrive à faire trois cents conversations par an au plus et, pour Paris, chcn delles ressort, dès lors, à un |
et, pour Paris, chacune d'elles ressort, dès lors, à un franc environ. Au contraire, d'autres font de leur appareil un usage intensif — c'est le cas des cafés, des cercles, etc. — Ils appellent au bureau central vingt et trente fois par jour. Cela représente à l'année sept à huit mille conversations et met à moins d'un sou le prix de chacune d'elles. Il y a évidemment la une inégalité inadmissible et illogique. Le système de la faible redevance avec taxes supplémentaires de conversations, en même temps qu'il proportionnerait, pour l'Etat, la rémunération à l'importance des services rendus, développerait remarquablement | et, pour Paris, chacune d'elles ressort, dès rs, un franc environ. contraire, d'autres font d leur pei nu sg intensif — c'est le cas des cafés, e cercles, etc. Ils appellent bureau central vingt t trente fois par jour. Cela nerpesreté à l'année sept à huit mille conversations et met à moins 'un sou le prix de chacune d'elles. Il y a évidemment la une inégalité inadmissible et uqlolg.iei Le système ed la faible redevance ec taxes supplémentaires de conversations, en même tm qu'il proportionnerait, pour l'Et, la rémraon lmtnc des services rendus, vpri remarquablement |
l'Etat, la rémunération à l'importance des services rendus, développerait remarquablement le nombre des abonnés, tout en réduisant l'usage de chaque appareil. À l'heure actuelle, l'administration des téléphones CBI débordée par le nombre des communications qui lui sont demandées. Le personnel devient notoirement insuffisant et pourtant l'ensemble des dépenses a dépassé 10 millions, alors que les recettes n'ont pas atteint 0 millions cependant qu'en Suisse la recette dépasse 3,300,000 francs pour une dépense inférieure à 3 millions. C'est donc incontestablement vers le but de la proportionnalité qu'il faut tendre, et la réforme préconisée par M. Vogeli est de celles dont on | l'Etat, la rémunération à 'importance des services rendus, développerait eaqualeme le nombre des oé, tout en rédsnt l'usage de hue appareil. À 'heure actuelle l'administration des téléphones CBI débordée par le nombre des communications qui lui sont demandées. L personnel devient notoirement insuffisant et pourtant lensemble ds dépenses a dépssé 10 millions, alors q les recettes n'ont pas atteint 0 mlos cependant qu'en Suisse la tte dépasse ,300,000 francs pour une dépense uifenréire à 3 millions. C'est donc tmeetnntiaboeslnc vers le but de la proportionnalité qu'il faut tendre, et la réforme préconisée par . Vogeli est de clls dont on |
réforme préconisée par M. Vogeli est de celles dont on doit en principe souhaiter la prompte réalisation. GRAVE SINISTRE EN ANGLETERRE Bradford, 12 décembre. — Dans un incendie qui s'est déclaré de nouveau aujourd'hui, une quarantaine d'entrepôts appartenant à divers commerçants ont été brûlés. Les pertes sont évaluées à 300,000 livres sterling (plus de sept millions et demi). NOS INFORMATIONS CONSEIL ACADEMIQUE DE PARIS Le conseil académique de Paris a ouvert hier matin seconde session annuelle sous la présidence de M. Gréard, vice-recteur. Après avoir fait l'exposé des travaux de la session, le président a rappelé que la loi du | réforme préconisée par M. Vogeli est de celles dont on doit en principe souhaiter la prompte réalisation. GRAVE SINISTRE EN ANGLETERRE Bradford, 12 décembre. — Dans incendie qui 'est déclaré de nouveau aujourdhui une quarantaine d'entrepôts appartenant à divers cmmrçnts ont été brûlés. Les pertes sont évaluées à 300000 livres eling (plus de tspe millions et demi). NOS INFTS CONSEIL ACADEMIQUE DE PARIS Le cose académique Paris a ouvert hier matin seconde ssio annuelle sous la présidence de M. Gréard, vicerecteur Après avoir fait l'exposé de travaux de session, le président a rappelé que la loi du |
la session, le président a rappelé que la loi du 10 juillet 1896, qui crée les universités nouvelles, a transféré au conseil de l'université les attributions disciplinaires que la loi de 1880 avait départies au conseil académique. Il a fait connaître les résultats de la statistique de rentrée dans les lycées et collèges de garçons et de filles du ressort de Paris. — Pour l'ensemble des établissements, l'augmentation du nombre des élèves est de 120. À L'ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES DE LA MARINE Aujourd'hui le ministre de la marine, accompagné de l'amiral Sallandroune de Lamornaix, chef d'état-major général, et du | la session le président a rappelé que la loi 10 juillet 1896, iqu crée les universités nouvelles, transféré au conseil de 'université ls ttrbtns ispinr que la loi de 1880 avait départies au ceil académique. Il a fait connaître les atrslsuté de la statistique d ené dans ls lycées et collèges de garçons et de lilefs du ressort de Paris. Pour l'ensemble des étblssmnts, etauo'naimnltg d ombe ds élèves est de 120. À L'ÉCL DES HAUTES ÉTUDES D A MARINE Aujourd'hui l ministre de la marine accompagné de l'amiral Sallandroune de anaix, chef d'état-major général, t du |
de l'amiral Sallandroune de Lamornaix, chef d'état-major général, et du lieutenant de vaisseau Tracou, officier d'ordonnance, s'est rendu à l'École des Hautes Études maritimes, 13, rue de l'Université, pour présider à l'ouverture des cours. Le directeur de l'École, contre-amiral Roustan, a présenté individuellement au ministre les professeurs chargés des conférences et les officiers élèves. Les professeurs présents étaient : MM. le capitaine de vaisseau Ingouf, sous-directeur de l'École; Vuillaume, mécanicien inspecteur général : Prigent, inspecteur en chef des services administratifs; le colonel Cerf; le capitaine de frégate Guyon; Tissier et Bernard de Courville. Ingénieurs de la marine : le capitaine | de l'amiral Sllndrn ed Lamornaix, chef d'état-major générl, du lieutenant de vaisseau Tracou, officier dordonnance s'est rendu à l'École des Hautes Études maritimes, 13, rue de lUniversité pour sredpiér à 'ouverture e ours. Le directeur de l'École, contre-amiral Roustan, présenté individuellement au ministre les professeurs chargés des conférences et ls officiers élèves. Les professeurs présents éntteai : MM. le capitaine d vaisseau Ingouf, tssuerid-ouecr de 'École; Vuillaume, mécanicien nspctr général : Prigent, inspecteur ne chef des seisevrc administratifs; el colonel Cerf le capitaine de frégate Guyon; Tissier et Bernard de Courville. ésnnugieIr de la marine le capitaine |
Bernard de Courville. Ingénieurs de la marine : le capitaine de frégate Degouy ; Bérard, maître de conférences à la Sorbonne ; G. Durny, professeur à l'École polytechnique ; Bigourdin, astronome à l'observatoire de Paris; Massart, membre de l'Institut ; Angot, membre du Bureau central météorologique, et Wilhelmina, professeur à l'École libre des Sciences politiques. L'amiral Roustan a remercié le ministre de la sollicitude qu'il montre à l'École nouvelle et lui a donné l'assurance du zèle et du dévouement de tous, conférenciers et élèves. L'amiral a répondu en exprimant sa confiance dans les résultats du nouvel enseignement. L'agitation minière Albi, | Bernard de orl. Ingénieurs de la marine le cptn de frt go ; Bérard, maître de conférences à la Sorbonne G. Durny, rofse à l'École polytechnique ; Bgrdn, astronome à l'observatoire de Paris; Massart, membre de lstu ; Angot, membre du Bureau central météorologique, et ei,nmWalihl professeur à l'École libre des Sciences politiques. L'amiral Roustan a remercié le mnstr d l lli qu'il montre à l'École nouvelle et lui a donné lassurance du e et du dévouement de tous rncie et élèves Lamiral a répondu en exprimant sa cnfnc dns les résultats du nouvel enseignement. L'agitation minière Albi, |
confiance dans les résultats du nouvel enseignement. L'agitation minière Albi, 1er décembre. — La grève continue toujours à Rochebonne. Des réunions ont lieu tous les jours. La Compagnie ne peut faire aucune concession. Les délégués de la grève se sont rendus à Millau pour conférer avec le préfet au sujet de la situation. Sir E. Monson Londres, 12 décembre. — Sir E. Monson, le nouveau ambassadeur d'Angleterre à Paris, est parti ce matin à onze heures pour Paris. Accident à bord Toulon, 12 décembre. — Le matelot-gabier Marie Grives avait été envoyé dans la hune de misaine du croiseur Stéphan | confiance dans les résultats du nouvel enseignement. 'agitation minière Albi, 1er décembre. — La grève continue toujours Rochebonne. Des réunions ont lieu tous jours. La Compagnie ne peut faire aucune nceo délégués de la grève s onts rendus à Mll conférer avec le préft ua sujet de la situation. Sir E. Monson Lndrs, 12 décembre. — E. Monson, le nouveau ambassadeur d'Angleterre à Paris, tes parti ce ain à onze heures pour Paris cid à bord Toulon, 12 décmbr. — Le malot-bir Marie Grives avait été envoyé dans la hune de misaine u croiseur Stéphan |
été envoyé dans la hune de misaine du croiseur Stéphan pour amarrer des carré d'effets de linge, lorsque, par suite d'un faux mouvement, il tomba de la mâture sur le gaillard d'avant. Dans sa chute, il se fit des contusions sur diverses parties du corps et se fractura la base du crâne. Le blessé a été relevé par ses camarades et transporté à l'infirmerie du bord; mais tous les soins restèrent inutiles et le malheureux expirait peu après. Son corps a été transporté à l'hôpital. Inscrit au quartier maritime de Vannes, Grives était âgé de vingt-trois ans seulement. Il était | été en s la hune de misaine du croiseur Stéphan pour amarrer des carré d'effets de linge, lorsque, par u d'un faux mouvement, il tomba de la mâture sur le gaillard d'avant. Dans sa chute, il se fit des contusions sur diverses prts du corps t se fractura l base du crâne. Le blessé été relevé par ses camarades et anspoé à l'infirmerie du bord; mais tous les soins restèrent inutiles et le malheureux expirait peu rpa.sè Son corps a été trnsprté à l'hôpital. si au quartier mrtm d Vannes, Grvs était âgé de vingt-trois ans seulement. Il était |
Vannes, Grives était âgé de vingt-trois ans seulement. Il était né à Damgan (Morbihan), le 27 septembre 1874. L'assassinat de la rue Monge Nous avons fait prendre à l'hôpital de la Pitié des nouvelles de M. Charles Triquet, la victime de la tentative d'assassinat de la rue Monge. L'état du blessé, considéré hier comme désespéré, s'est amélioré ce matin. Les médecins ne se prononcent pas encore sur les conséquences des blessures reçues. Quant à son assassin, il refusa toujours de faire connaître son nom. Cet après-midi il sera envoyé au service anthropométrique. On doute qu'il ait déjà subi une condamnation | Vannes, Grives était âgé de vingt-trois ans slee Il était né à Damgan Morbihan le 27 septembre 1874. 'assassinat de la rue Monge Nous ans fait prendre à l'hôpital de la Pitié des nouvelles de . Charles Triquet, victime de la tentative 'assassinat de la rue Monge. L'état du blessé, considéré hier comme désespéré, s'est amélioré ce matin. Les médecins ne se prnncnt pas ecnroe sur les conséquences des blessures reçues. Quant à son aan, l refusa toujours de faire connaître son nom. Ct après-midi l sera envoyé au service anthropométrique. On ut u'i ait déjà subi une condamnation |
service anthropométrique. On doute qu'il ait déjà subi une condamnation et que M. Bertillon puisse faire connaître son identité dans ce cas, on procédera aussitôt que l'état de M. Triquet le permettra à une confrontation. ITALIE Londres, 1er décembre On mande de Rome au Times : Un article publié par le Corriere della Sera et écrit par un député influent, qui est en même temps un ami de marquis Rudini, semble indiquer que le premier ministre est sur le point de rompre avec M. Cavallotti et ses partisans. Un lanceur d'affaires Londres, 1er décembre. Les journaux anglais sont pleins de | service anthropométrique. On doute qu'il ait déjà subi une condamnation t que M. Bertillon puisse faire connaître son identité dans ce cs, on procédera aussitôt que l'état de M. Triquet le permettra à n confrontation. ITALIE Londres, 1er décembre On mande de Rome u Times n article bi par le Corriere ldela Sera et écrit un d influent, qui est en même temps un ami de maruis Rudini, semble indiquer que le premier ministre est sur le point de rompre avec M. Calo et ses partisans. Un ln d'affaires Londres, 1er décmbr. Les journaux anglais sont pleins de |
d'affaires Londres, 1er décembre. Les journaux anglais sont pleins de détails sur la vie et les succès de M. Hooley. M. Hooley est un « lanceur d'affaires » sur une très grande échelle. C'est lui qui a été le principal promoteur des Sociétés anonymes qui se sont fondées pour reprendre les affaires des grandes usines de vélocipèdes etc Il a été jusqu'ici constamment heureux dans ses opérations, et il a acquis, dans l'espace de quelques années, une fortune colossale. On annonce à présent que M. Hooley a fait don, au doyen et au chapitre de la cathédrale Saint-Paul, de deux | d'affaires Londres, 1er décembre. Ls journaux anglais snt pleins de détails sur la vie e les succès d M. Hooley. M. Hooley est un « lanceur d'affaires » sur une très grande échelle. C'est lui qui a été le principal promoteur des Sociétés anonymes uqi se sont fondées pour rrndr les affaires des grandes sns de vélocipèdes etc Il a été jusqu'ici constamment heureux dans ses opérations, et il a acquis, as l'espace de quelques années, une fortune colossale. On annonce à présent ue M. Hooley fait don, doyen et au chapitre de la cathédrale Saint-Paul, de deux |
doyen et au chapitre de la cathédrale Saint-Paul, de deux vases, de quatre calices et de quatre patênes en or pur, dont il sera fait usage pour la première fois au service divin qui sera célébré dans trois mois, pour commémorer le 60e anniversaire de l'avènement de la reine Victoria, ENTREVUE DU Président de Sa République à l'Impératrice d'Autriche L'impératrice d'Autriche, voyageant incognito, accompagnée du baron de Klaudy, conseiller de la cour, directeur des voyages, du chambellan le général Berzeviczy de Berzevice et d'une suite de neuf personnes, est arrivée à Paris hier matin à huit heures quinze, par l'Express-Orient. | doyen et au chapitre d la cathédrale Saint-Paul, de deux vases, de quatre calices t de quatre patênes en or pur, dont il sr fait usage pour l première fois au service divin qui célébré dans trois mois, pour mémor le 60e anniversaire de l'avènement de la reine Victoria, NTRV DU Président de Sa République à l'Impératrice d'Autriche L'impératrice 'Autriche, voyageant ncgnt, ccmpgné du baron de Klaudy, conseiller e la cour, directeur ds voyages, du chambellan le général Brzvczy d Berzevice et d'une suite de neuf prsnns, est arrivée à Paris hier matin à huit heures quinze, par l'Express-Orient. |
à Paris hier matin à huit heures quinze, par l'Express-Orient. Elle a été recueillie sur le quai de la gare de l'Est par M. Lépine, préfet de police, et les représentants de la Compagnie. L'impératrice s'est rendue immédiatement à la gare d'Orléans, afin de prendre le rapide de neuf heures trente à destination de Biarritz. L'impératrice voyageant incognito, il ne lui a été fait de réception officielle dans l'une ni dans l'autre gare ; toutefois, le Président de la République a tenu à venir la saluer à son passage. A cet effet, M. Félix Faure, accompagné du général Tournier, s'est | à Prs hr matin à huit heures quinze, par l'Express-Orient. Elle a été euile sur le quai de la gare de l'Est par M. Lépine, préfet de police, et les représentants de la Compagnie. L'impératrice et endu immédiatement à la gare d'Orléans, fn de prendre le raie de neuf heures trente à destination de Biarritz. L'impératrice voyageant incognito, l ne lui a été fait de réception officielle dans l'une ni dans l'autre gare ; toutefois, le ridet de l République a tenu à venir la saluer à son passage. A cet effet, M. Félix Faure, accompagné du général Tournier, s'est |
cet effet, M. Félix Faure, accompagné du général Tournier, s'est rendu à neuf heures vingt à la gare d'Orléans. Le Président de la République, qui portait la rosette de l'ordre de Saint-Etienne, a été reçu à sa descente de voiture par le major général Berzeviczy de Berzevicze, chambellan de l'impératrice; par le préfet de police, par M. Hourteau, directeur de la Compagnie d'Orléans, et par M. Mollard, chef adjoint du protocole. Le major général Berzeviczy de Berzevicze a conduit le Président de la République auprès de Sa Majesté. Après un entretien qui a duré un quart d'heure environ, le Président | cet effet, M. Félix Faure, accompagné du général Tournier, s's rendu à neuf heures vingt à la gr dOrléans Le Président de la République, qui portait la rosette de l'ordre de Saint-Etienne, a été reçu à sa descente de voiture par le major général Berzeviczy de Brzvcz, hmbe de l'impératrice; par le préfet de police, par M. Hourteau, directeur de la Compagnie d'Orléans, par M. Mllrd, fche adjoint du protocole. Le major général Berzeviczy de Berzevicze conduit le Président de la République èsrpau de S Majesté. Après un entretien qui a dré un quart d'heure environ, le Président |
entretien qui a duré un quart d'heure environ, le Président de la République a offert son bras à l'impératrice et l'a conduite à son wagon. Pau, 1er décembre. — L'impératrice d'Autriche arrivera à dix heures du soir Elle est accompagnée d'une suite de neuf personnes, ÉCHOS D'après une dépêche de Saint-Pétersbourg, publiée par une agence anglaise, la visite du M. Félix Faure à la cour de Russie confirmée et aurait lieu en mai d'avril prochain. C'est samedi prochain que le préfet de la Seine offre le dîner de trente couverts, que nous avons annoncé, aux membres des bureaux des conseils | entretien qui a duré un quart dheure environ, le Président de la République a offert sn bras à l'impératrice et l'a conduite à sn wagon. Pau, 1r décembre. — L'impératrice Artdc'iuhe rrvr à x heures d soi Elle est ccomage d'une suite de neuf prsnns, ÉCHOS D'après une dépêche ed Saint-Pétersbourg, publiée par n agence anglaise, la visite du M. Félix Fe à la cour de Russie confirmée et aurait lieu ne mai d'avril prochain Cte's samedi prochain que le préfet de la Seine feofr dîner de trente couverts, que ns oasvn annoncé aux membres ds bureaux des conseils |
que nous avons annoncé, aux membres des bureaux des conseils municipal et général, ainsi qu'aux présidents des commissions permanentes de ces deux assemblées. Le dîner de rentrée de la Société Amicale des Francs Picards qui a eu lieu samedi dernier au restaurant Catelain (Palais-Royal) n'a été moins nombreux ni moins cordial que les précédents. L'aimable vice-président de la Société, M. Bourret, a porté la santé du sympathique président M. Carette, retenu pour quelques temps loin de ses compatriotes. Un concert improvisé a suivi. Les vieux airs picards ont été particulièrement applaudis. On s'est séparé très tard après une cordiale et | que usno avs annoncé, aux membres des bureaux des conseils municipal et général, ainsi qu'aux présidents des commissions permanentes de ces deux assemblées Le dîner de rentrée de la Société Amicale des Francs Picards qui a eu lieu samedi erer au restaurant Catelain (Palais-Royal) n'a été moins nombreux ni moins cordial que les précédents. 'aimable vice-président de la Société, M. Bourret, a porté la santé du sympathique président M. Carette, trunee pour quelques temps loin de ses compatriotes. Un concert improvisé a suivi. Les ux airs picards ont particulièrement applaudis. O s'est séparé très trd après n cordiale et |
applaudis. On s'est séparé très tard après une cordiale et joyeuse soirée. La célébration du troisième centenaire de Descartes aura lieu les 2e et 3e décembre. Il a été formé un comité d'organisation du Centenaire, composé d'hommes appartenant aux lettres, aux sciences et aux arts, sous le patronage d'un comité d'honneur, formé de notabilités de Tours, du département et de Sa France. Le ministre de l'instruction publique a la présidence d'honneur et enverra un délégué pour présider la solennité. M. Sully-Prudhomme, de l'Académie française, vient de terminer un poème pour cette fête, Choses d'Allemagne : Une dépêche de Carlsruhe annonce | applaudis On s'est séparé très trd après une cordiale et joyeuse soirée. La célébration d troisième cntnr de Descartes aura lu les 2e 3e décembre. Il a été formé un mté d'organisation du Centenaire, composé d'hommes appartenant aux lttrs, aux sciences et aux arts, sous le patronage d'un comité d'honneur, formé de notabilités de Tsru,o du département et d Sa France. Le ministre d l'instruction plque a la présidence hne et nvrr un édugléé pou présider la solennité. M. Sly-Pdmm de l'Académie française, ntevi de terminer un poème pour cette fête, Choses d'Allemagne : Une dépêche de Carlsruhe annonce |
cette fête, Choses d'Allemagne : Une dépêche de Carlsruhe annonce que le grand-duc de Bade, dont la santé est rétablie, a témoigné sa reconnaissance à ses médecins en leur conférant une série de titres et d'ordres. Par contre, nous apprenons de Berlin que le ministre des finances de l'empire, M. Miquel, vient de tomber gravement malade. Potins de cour : On paraît qu'on se montre fort surpris, à Copenhague, à ce que le prince Charles, fils du prince héritier, qui s'est récemment marié avec la princesse de Galles, ajoute indéfiniment son retour dans la capitale danoise. D'aucuns prétendent savoir que | cette fête, Choses d'Allemagne : Une dépêche ed Carlsruhe annonce que le grand-duc de Bade, dont la snté est rétablie, a témoigné sa enisne à ses médecins en leur conférant une sér de titres et d'ordres. Par r, nous apprenons de Berlin que le ministre finances de l'empire, M. Miquel, vient d or gravement malade. Potins de cour : On paraît on se montre fort srprs, à Copenhague, ce q le pc Charles, fils d prince hértr, qui s'est récemment marié avec la princesse de Galles, ajoute indéfiniment son retour dans la capitale danoise. D'aucuns prétendent savoir que |
son retour dans la capitale danoise. D'aucuns prétendent savoir que la princesse se refuse à quitter l'Angleterre et à suivre son mari. Un évêque à bicyclette : Parmi les plus récentes recrues du cyclisme en Angleterre, on cite l'évêque (anglican) de Gloucester et Bristol, L'évêque est âgé de soixante-dix-huit ans et il n'a appris à monter que tout récemment. Il est vrai qu'il a toujours été un adepte ardent des exercices physiques et qu'il est connu pour ses exploits comme alpiniste et patineur. Il y a quelques années, l'évêque avait eu les deux jambes cassées dans un accident de chemin | son rtr dans la capitale danoise. D'aucuns prétendent savoir que la princesse se refuse à quitter l'Angleterre et à suivre son mari. évêq à bicyclette : Parmi les plus récentes recrues du cyclisme en Angleterre, o cite l'évêque anglican de Gloucester et Brstl, L'évq st âgé de soixante-dix-huit ans et l n'a appris à monter que tout récmmnt. Il est vrai quil a toujours été un adepte ardent des xecie physiques et qu'il est connu pour ses exploits comme alpiniste et patineur. Il y qlqs années, l'évêque avait eu les deux jambes cassées dans n ai de chemin |
eu les deux jambes cassées dans un accident de chemin de fer. Sa conduite à cette occasion avait été admirable, en dépit d'atroces douleurs il n'avait cessé de consoler et d'administrer les blessés et les mourants qui se trouvaient autour de lui. Les journaux anglais constatent que les chercheurs d'or de l'Australie occidentale manifestent la même prodigalité qui distinguait leurs aînés de Californie et de l'Afrique du Sud. C'est ainsi que pendant la fête qui a eu lieu ces jours-ci à Holgoorlie, à l'occasion de l'inauguration du chemin de fer, on a bu 1,600 bouteilles de champagne. Quel est le | eu les deux jambes cassées dans un accident de chemin de fer. Sa conduite à cette oson va été admirable, en dépit d'atroces douleurs il nai cessé de consoler t d'administrer les blessés et les mourants qui se trouvaient autour d lui. Les journaux anglais constatent que les chercheurs d'or de 'liseurltAa occidentale manifestent la même prodigalité qui distinguait leurs aînés de Californie et de l'Afrique du Sud. C'est ainsi que pndnt la fête qui eu lieu sec jours-ci à ,oloiorglHe à l'occasion de linauguration du chemin de fer, on a ub 1,600 bouteilles de champagne Quel est le |
on a bu 1,600 bouteilles de champagne. Quel est le lien le plus froid du globe ? Un lecteur de l'Intermédiaire, auquel la question était posée, signale une température de −49.5 (enregistrée en février 1896) à Oulun (Sibérie occidentale). Il paraît que, pour 1896, on y a constaté 67°. Bien entendu, il ne s'agit point de degrés Fahrenheit. C'est déjà terrible en comptant avec Celsius, on Réaumur, car, jusqu'à présent, on donnait comme le plus grand froid celui de 57 centigrades, au nord du détroit de Behring. D'après Reclus, on a constaté à Yakoutsk, en Sibérie, 62 centigrades et, en | on bu 1,600 bouteilles d ampgne Quel est le lien le plus froid d globe ? Un lecteur de l'Intermédiaire, auquel la question était posée, signale u température de −49.5 enrsr en eivfrré 1896) à Ol Sibérie occidentale). Il paraît que, pour 1896, on y a cnstté 67°. Bien entendu, il ne sagit point de degrés Fahrenheit C'est déjà trrbl n comptant avec Celsius, on Réaumur, car, jusqu'à présent, on donnait comme le plus grand oirdf l de 57 centigrades, au nord du détroit de Behring. D'après Reclus, on a constaté à Yakoutsk en Sbr, 62 centigrades et en |
a constaté à Yakoutsk, en Sibérie, 62 centigrades et, en été, −17°4, soit un écart de 58°2 ! Et, maintenant, le plus chaud de la terre est, paraît-il, Port Said, au Sénégal. Graves affaires A Toulon, — Arrestation d'un espion Toulon, 30 novembre. Un agent de la police de Sûreté filait depuis quelque temps dans le Midi un individu soupçonné d'espionnage ; après l'avoir suivi à Nice, Villefranche, Monaco, l'agent accompagna l'individu en question à Toulon. Samedi matin, celui-ci entra dans l'Arsenal principal de la marine, toujours filé par l'agent, mais à la porte de cet établissement, dans un cas | a cnstté à Yutk, en Sibérie, 62 centigrades et en été, −17°4, st n écart de 58°2 ! Et, maintenant, le plus chaud e terre tse, paraîtil Port ad ua Sénégal. Graves affaires A Toulon, — trnsoietaAr d'un ospien Toulon, 30 novembre Un agent de la plc de Sûreté filait depuis quelque temp dans l Midi un dinuivdi soupçonné d'espionnage ; après l'avoir sui à Nice, Villefranche, Monaco, lagent accompagna l'individu en question Toulon. Samedi matin, celui-ci entra snad rAnlles'a principal de la marine, tjrs filé par ngaelt', mais à la porte de t établissement, dans nu s |
mais à la porte de cet établissement, dans un cas assez bizarre se produisit : tandis que l'espion trouvait moyen de passer en se dissimulant dans un groupe d'officiers avec lesquels il était entré en conversation, l'agent de la police de Sûreté se heurta à la consigne qui défend l'accès de cet établissement maritime aux particuliers sans une permission spéciale délivrée par la Majorité générale ; il fut beau invoquer sa qualité d'agent de la Sûreté, les gendarmes se montrèrent inflexibles, et l'espion put tout à son aise visiter l'Arsenal. Ce n'est qu'une heure plus tard, et après une consultation | mais à la porte e cet établissement, dans un cas assez bizarre se prist : tandis que l'espion trouvait moyen de passer en se dissimulant dans un groupe d'officiers vc lesquels il était entré en cnvrstn, l'agent de la police ed Sûrté se heurta à la consigne qui défend laccès de cet étblssmnt maritime aux particuliers sans n permission spéciale délivrée par la Majorité générale il fut beau nvqr sa qualité d'agent de la Sûreté, les gendarmes se montrèrent inflexibles, et l'espion u tout à son aise visiter l'Arsenal. Ce n'est qu'une heure pls tard, et après enu consultation |
Ce n'est qu'une heure plus tard, et après une consultation du surveillant général de la marine, que, sur le signalement donné par l'agent de police parisien, la gendarmerie mit l'espion en état d'arrestation. C'est le lieutenant de vaisseau Legras, commissaire du gouvernement, qui a interrogé le prévenu et ouvert une enquête. A Brest, — Vols à l'arsenal. Brest, 30 novembre. A la demande d'un officier général du port de Brest, qui soupçonnait plusieurs ouvriers des ateliers des machines de l'arsenal de différentes pièces de vélocipèdes, qu'ils livraient ensuite à des commerçants brestois et contemporaine aux ordres donnés par l'amiral Barréra, | Ce n'est qu'une heure pls d,tar t après ue consultation du surveillant général de la marine, que, sur le signalement donné par l'agent de police parisien, la gendarmerie mt l'espion en ta d'arrestation. C'est le ltnnt de vaisseau Legras, commissaire du gouvernement, qui a ntrrgé le prévenu et ouvert ne enquête. A Brest, — Vols à 'enal. Brest, 30 novembre. A la demande d'un officier générl du port de Brest qui spçnnt plusieurs vrrs tlrs des machines de l'arsenal de différentes pièces de vélocipèdes, qu'ils itelavinr ensuite à des commerçants brestois contemporaine aux ordres donnés par l'amiral Barréra, |
commerçants brestois et contemporaine aux ordres donnés par l'amiral Barréra, préfet maritime, quatorze gardiens, portiers, consignes de marine, aux ordres de M. Fuatier, surveillant général du port de Brest, ont pratiqué des perquisitions minutieuses dans les cassons et établissements de tous les ouvriers des ateliers des machines de l'arsenal. Ces perquisitions n'ont donné aucun résultat. Une vive émotion règne parmi les ouvriers. Ceinture révélatrice M. Hermann, lameuse de cuivre, demeurant 12, passage Hebrard, constatait, en faisant son inventaire, au mois de novembre dernier, qu'il lui manquait près de 5,000 kilos de métal. Après une enquête qui ne donna aucun résultat, | commerçants brestois et contemporaine aux ordres donnés par laa Brrér, préft maritime, quatorze gardiens, portiers, consignes de marine, ax ordres d M. Fuatier, surveillant général du prt de Brest, nt pratiqué des perquisitions minutieuses dans les cassons et établissements de sotu les vrrs des ateliers des machines de l'arsenal. Ces perquisitions n'ont donné unuac résultat Une viv éotin règne parmi les oer. Ceinture révélatrice M. Hermann, lameuse de cuivre, demeurant 12, passage rar cnsttt, en faisant son inventaire, au osmi de novembre dernier, u'ilq lui manquait près de 5,000 kilos de métal. Après une enquête qui ne donna aucun résultat, |
de métal. Après une enquête qui ne donna aucun résultat, M. Hermann se décida à aviser le service de la sûreté. Les deux agents envoyés par M. Cobecourt ne tardèrent pas à trouver le coupable, un nommé Georges Legarron, de 33 ans, qui était employé dans la maison depuis plusieurs années et dans lequel on avait tout confiance. Tous les soirs, en sortant de l'atelier, Lagarron emportait un ou deux kilos de cuivre qu'il cachait dans une ceinture formant sac, et il portait son vol chez un ami, Pierre Renouiliat, qui s'était établi dans une boutique comme marchand de rognures | e métal. Après une enquête qui ne donna aucun résultat, M. Hermann s décida à aviser le service de la sûreté. Les deux agents envoyés par M. Cbcrt ne tardèrent pas à trouver le coupable, n nommé Georges Legarron, de 33 ans, qui était employé dans la maison dpuies plusieurs années et dans lequel on avait tout confiance. Tous ls soirs, en sortant de l'atelier, Lagarron emportait un ou e kilos de cvr qu'il cachait dans une ceinture formant sac, et il portait son vol chez un ami, Pierre Renouiliat, qui s'était établi dans une boutique comme marchand de rognures |
qui s'était établi dans une boutique comme marchand de rognures de cuivre. Hier soir, au moment où Legarron sortait de l'atelier, deux inspecteurs de la sûreté l'arrêtaient ; on trouva en le fouillant deux kilos de cuivre. On se rendit aussitôt chez le receveur et la perquisition s'acheva par la découverte de 2,000 kilos de cuivre. Les affaires du receveur étaient des plus prospères et il était sur le point d'augmenter le cercle de ses affaires. Les deux voleurs sont au dépôt. EXTERIEUR LES RUSSES EN ABYSSINIE Londres, 1er décembre. On mande d'Odessa au Times : — Suite des nouvelles | qui s'était établi dans une boutique comme marchand e rognures de cuivre. Hier soir, au momt où Legarron sortait e ireleatl,' deux inspecteurs de la é l'arrêtaient on orvuta en le fouillant deux kilos e cuivre. n se rendit aussitôt chez le receveur et la prqstn s'acheva pr la découverte d 2,000 kilos d cuivre Les ffrs u receveur étaient des plus prospères et il était sr le point d'augmenter el cercle de ses affaires Les deux voleurs sont au dépôt. EXTERIEUR SLE RUSSES EN ABYSSINIE Londres, 1er décembre. On mande d'dss au Times : — Suite des ouls |
On mande d'Odessa au Times : — Suite des nouvelles reçues à Odessa, le succès de la mission de la Croix-Rouge russe actuellement en Abyssinie a dépassé toutes les espérances. Cette mission a une grande influence sur le Négus. Elle ne devait passer que trois mois en Abyssinie ; mais elle y séjournera définitivement ou tout au moins jusqu'à ce que l'occupation de l'Egypte par les Anglais ait pris fin, — CUBA New-York, 2 décembre. Le World croit savoir que le président Cleveland étudie en ce moment un projet tendant à l'indépendance de Cuba sous la protection de trois grandes | n mande d'Odessa au Tms : — Suite des nouvelles reçues à dss, le succès de l mission de la Croix-Rouge russe actuellement en Abyssinie éasdéps toutes les espérances. Cette mission a n grande influence sur le Négus. ll ne devait passer q trois mois en Abyssinie ; mais ll y séjournera définitivement ou tt au moins jusqu' ce que 'olncucatpio lgyt par les Anglais ait pris fin, — CUBA YNeo,wr-k 2 décmbr. Le World croit savoir que le président Cleveland tudi n ce moment un projet nat à lnéndace de Cuba sous la rtecin de trois grandes |
à l'indépendance de Cuba sous la protection de trois grandes puissances. La Grande-Bretagne fournirait les fonds nécessaires et les Etats-Unis garantiraient l'emprunt. Une commission mixte travaillerait actuellement à ce projet qui, s'il était approuvé, serait probablement indiqué au congrès dans le prochain discours présidentiel. — LONDRES 1er décembre. Le Daily Chronicle publié une dépêche de Washington annonçant que le chef cubain Maceo manque de vivres et de munitions. — L'EMPRUNT ESPAGNOL Madrid, 1er décembre. Les résultats du premier versement de l'emprunt, ont été accueillis avec un grand enthousiasme par l'opinion publique et par la presse. On s'accorde généralement à trouver | à l'indépendance de Cuba sous la protection de i grandes puissances. La nderetge fournirait les fonds nécessaires et les Etats-Unis garantiraient l'emprunt. enU commission mixte trlt culmet à ce projet qui, s'il était approuvé srt probablement qiniéud au congrès dans le prochain discours rit. — LONDRES 1er décembre. Le il Chronicle publié une dépêche de Wshngtn annonçant que le chef cubain Maceo umeqna de vivres et de munitions. — L'EMPRUNT SPGNL Madrid, 1er décembre. Ls rla u premier versement de l'emprunt, été accueillis avec un grand enthousiasme par l'opinion publique et par la presse. On do'accres généralement à oruvter |
publique et par la presse. On s'accorde généralement à trouver que ce succès est un véritable triomphe pour le gouvernement. — LA MARINE ALLEMANDE En 1874, les dépenses pour la marine se montaient à 38,821,230 m., en 1894-1895 à 77,532,000 m., en 1895-96 à 81,002,000 m., en 1896-97 à 86,210,400 m. Dans le budget pour l'exercice 1897-98 on demande pour la marine 139,359,545 m. A la valeur actuelle de la marine, estimée à 324 millions de mark. Il faut mettre en regard, d'après la Volkszeitung de Cologne, une dette de 334 millions de mark. — AFFAIRES D'ORIENT Londres, 1er décembre. | publique et par la spsee.r On s'accorde généralement à trouver q ce ucè st un vital triomphe pr le gouvernement — LA MARINE ALLEMANDE En 1874, les dépenses pr la marine se montaient 38821230 m., en 1894-1895 à 7532,00 m., en 1895-96 à 81,002,000 m., en 1896-97 à 86,210,400 m. Dans le budget pour l'exercice 1897-98 on demande pour la marine 139,359,545 . A la valeur actuelle de la marine, estimée à 324 millions de mrk. I faut mettre en regard daprès la Volkszeitung de Cologne, n dette de 334 millions de mark. — AFFAIRES D'ORIENT Londres, 1er décembre. |
334 millions de mark. — AFFAIRES D'ORIENT Londres, 1er décembre. Le correspondant du Standard à Berlin dit que l'idée d'un partage de l'empire ottoman n'a été soulevée par aucune des puissances. La Russie, ajoute-t-il, continue d'agir avec les autres puissances européennes à ce qui concerne la question des réformes à introduire en Turquie. Sir Edward Grey, dans un banquet que lui a offert ce soir le Scottish Reform Club, a dit qu'il ne croyait pas que le manque de connaissance et la jalousie aient été les seuls obstacles à ce que les puissances s'entendent au sujet de la question arménienne. | 334 millions de mark. — AFFAIRES D'ORIENT Londres, 1er décmbr. Le correspondant Standard à Berlin dit que l'idée d'un partage de l'empire ottoman n'a été soulevée par cn des puissances. La Russie, ajoute-t-il, continue d'agir avec les trs puissances européennes à ce qui concerne la question des réformes à introduire en Turquie. Sir Edward Grey, dans un banquet que lui a offert soir le ihtsotSc Reform Club, dit qu'il ne croyait pas que le manque de connaissance et la jalousie aient été les seuls obstacles à e que les pusaces s'entendent au sujet de la question arménienne. |
que les puissances s'entendent au sujet de la question arménienne. Les puissances craignent, dit l'orateur, d'être entraînées dans une guerre au sujet de cette question. Sir E. Grey estime que l'évacuation de l'Egypte par l'Angleterre entraînerait une nouvelle question d'Orient, sans pour cela trancher l'autre, et que de plus, elle empêcherait probablement la prompte solution de la question actuelle. Londres, 19 décembre. On mande de Constantinople au Times : La confirmation par décret impérial de la nomination de Mgr Armenian au patriarcat arménien augmente la confiance et fait espérer la continuation d'une politique d'apaisement. Dans un discours qu'il a prononcé | que les puissances s'entendent au sujet de la question arménienne. Les puissances craignent, t lorateur d'être entraînées dans une guerre au sujet ed cette question. Sir E. Grey estime que 'évacuation de l'Egypte par l'Angleterre entraînerait une nouvelle question dr, sans pr cela trancher l'autre, et que de ls, elle emêcerait probablement la prompte solution de l question actuelle. Londres, 19 décembre. On mande de Constantinople au Times : La confirmation par décret impérial de la nomination de Mgr Armenian au patriarcat rméien augmente al confiance e fait spérr la continuation d'une politique d'apaisement. Dans un discours qu'il a prononcé |
continuation d'une politique d'apaisement. Dans un discours qu'il a prononcé ce soir à Croydon, M. Ritchie, président du Board of Trade, a fait allusion à la question arménienne. Il est convaincu que les efforts du gouvernement sont complètement approuvés par le peuple anglais. L'orateur espère que très prochainement les puissances de l'Europe se trouveront tout à fait d'accord sur cette question et que ce résultat servira non seulement aux intérêts des Arméniens, mais aussi ceux de la population musulmane de la Turquie. BELGIQUE Bruxelles, 19 décembre. Le conseil communal ayant adopté la proposition des catholiques fixant à 3 francs le | continuation d'une politique d'apaisement. Dans un isus qu'il prnncé e soir à Croydon, M. Ritchie, pridt du Brd of Trade a fait allusion à la question arménienne. Il ets convaincu que ls ffrts du gouvernement sont complètement approuvés par le peuple anglais. L'orateur epè q très prochainement les puissances ed l'Europe se trouveront tout à fait d'accord sur cette question et que ce résultat rvi non seulement aux intérêts ds Arméniens, mais usi ceux de la population musulmane de la Turquie. BELGIQUE uells, 19 décembre. Le conseil communal ayant adopté la proposition des catholiques fxnt à 3 fns le |
adopté la proposition des catholiques fixant à 3 francs le minimum de salaires du personnel ouvrier communal, le bourgmestre et les échevins ont donné leur démission. Le conseil est convoqué pour jeudi afin de recevoir notification de ces démissions et procéder à la nomination des échevins. Le conseil communal se compose de libéraux, de catholiques et de socialistes et aucun de ces partis ne possède de majorité dans le sein du conseil. Le bourgmestre et les échevins étaient libéraux. L'ITALIE ET L'ERYTHRÉE Interpellation à la Chambre italienne Rome, 19 décembre. Aujourd'hui est venue devant la Chambre italienne l'interpellation de M. | adopté l proposition des catholiques fixant à 3 sfacnr le minimum de salaires du personnel ouvrier mlocuamn, le bourgmestre et les échevins ont donné leur démission. Le conseil est convoqué pour jeudi afin d recevoir iiantoitoncf de cs démssns et procéder à la nomination des échevins. Le conseil communal se compose de libéraux, de catholiques et de socialistes et aucun de ces partis ne possède de majorité dans le in d conseil. Le brre et les échevins étaient lbéau L'ITALIE ET L'ERYTHRÉE Interpellation à la Chambre italienne Rm, 19 décembre Aujourd'hui ets venue aetdvn la Chambre italienne l'ntrplltn . |
Aujourd'hui est venue devant la Chambre italienne l'interpellation de M. Imbrola. Sur le programme de la politique africaine. L'interpellateur approuve complètement le traité de paix et demande l'abandon de l'Erythrée. M. di Rudin a pris ensuite la parole. Après avoir fait l'exposé des conditions dans lesquelles se trouvait le gouvernement après Abbagarima, il fournit des explications au sujet d'une mission confiée au major Nerazzini et sur les pourparlers qui ont précédé la signature du traité de paix. M. di Rudini déclare hautement que l'Erythrée constitue un danger permanent pour le pays, partout, elle doit se transformer graduellement de colonie militaire | Audhu est nue devant la Chambre italienne itnptl'nrllieeao de M. Imbrola. Sur le mpgoaermr de l pltq africaine. Linterpellateur approuve complètement le traité de px et ea ldon de l'rythré. M. di Rudin a pris ensuite la parole. Aprè avoir fait l'exposé des conditions dans lesquelles se trouvait le gouvernement aè Abbagarima, il fournit s explications au sujet 'une mission confiée au major Nerazzini et sr les peaprrsorlu qui ont précédé la signature du traité de paix. M. di uii déclare htmnt qu l'Erythrée constitue un danger permanent pour le pays, partout, elle it se transformer graduellement de col militi |
pays, partout, elle doit se transformer graduellement de colonie militaire en colonie civile. Il espère que le Parlement prendra des résolutions qui répondent aux vrais intérêts de la patrie. « L'Italie, ajoute-t-il, ne sera jamais grande que lorsqu'elle se trouvera engagée dans une entreprise coloniale proportionnée à ses moyens. » Après les déclarations de M. di Rudini, MM. Imbrola et Agnelli déposent une motion tendant à discuter dans la huitaine la question de l'abandon de l'Erythrée. L'appel nominal a lieu. Après le vote, le président de la Chambre déclare que le quorum n'a pas été atteint. En conséquence, le vote | pays, partout, ll doit se transformer graduellement de colonie militaire n colonie civile. Il espère que le Parlement prendra des résolutions qui répondent aux vi intérêts de la patrie. « 'Italie, ajoute-t-il, ne sera jamais agnder q lorsqu'elle e trouvera engagée dns une entreprise ooae prrione à ses moyens. » Après lse déclarations de M. di Rudini, MM. Imbrola et Agnelli déposent une mio tendant à discuter dans la huitaine al question de l'bndn de l'Erythrée. L'appel nominal a lieu. Après l vot, le président de la Chambre déclare que le quorum n'a pas été atteint. En conséquence, le vote |
le quorum n'a pas été atteint. En conséquence, le vote sera renouvelé demain. LE MATIN La dynamite. — Une ligne minée. Les insurgés en fuite La Havalia, 19 décembre. — Une bombe de dynamite, placée sur la ligne ferrée de Matanzas, a fait sauter un wagon blindé; un soldat a été blessé. Les Insurgés ont été mis en fuite par l'escorte. Une dépêche de Copenhague dit qu'on a désigné déjà le successeur de M. de Moltke-Hvitfeldt, ministre de Danemark à Paris, c'est M. Hjelmelaund-Lindencrone, actuellement ministre à Stockholm. En mer Quiberon, 19 décembre. — Le sloop norvégien Ruth, capitaine Haak-Jugson, | le quorum n'a pas ét atteint. En conséquence, le vote sera renouvelé demain. LE MATIN La dynamite. — Une ine minée. Les insurgés en fuite La Havalia, 19 décembre. — Une bombe de dynamite, aclepé sur la ligne ferrée d Matanzas, a fait sauter un wagon blid; n soldat a été blessé Les Insurgés ont été ms en fuite par l'escorte. Une dépêche de Copenhague dit qu'on a désigné déjà le successeur de M de Moltke-Hvitfeldt, ministre de Daark à Paris, c'est M. Hjelmelaund-Lindencrone, actuellement ministre à Stckhlm. En mer Quiberon, 19 décembre. — Le sloop norvégien Ruth, capitaine Haak-Jugson, |
Quiberon, 19 décembre. — Le sloop norvégien Ruth, capitaine Haak-Jugson, était parti de Lorient, il y a trois jours, allant à Saint-Nazaire, lorsque, la nuit dernière, ayant touché un rocher, il partit en dérive. L'équipage a été sauvé. L'hiver à Londres Londres, 19 décembre. Le Daily Telegraph annonce que deux morts causées par le froid ont été enregistrées hier à Londres. En Espagne Madrid, 19 décembre. M. le duc de Mandas, qui est à Madrid, a conféré avec M. Canovas et les ministres des affaires étrangères et des finances. L'ambassadeur a fait part de l'impression favorable produite à Paris par | Qiben 19 décembre. Le sloop norvégien Ruth, capitaine Haak-Jugson, était parti de Lorient, il y trois jours, llnt à Saint-Nazaire, lorsque, la nt dernière, ayant touché n rher,oc il partit en dérv. L'équipage a été sauvé L'hiver à Londres Londres 19 décmbr. Le Daily Telegraph annonce que deux morts causées par le froid nt été enregistrées hr à Londres. En Espagne Madrid, 19 écbre M. le duc e Mnds, qui est Madrid a roncéfé evca M. Canovas et les ministres des affaires étrangères et des finances. L'ambassadeur t part de limpression favorable prdt Paris par |
a fait part de l'impression favorable produite à Paris par le succès du dernier emprunt. L'entretien a porté également sur les questions commerciales entre la France et l'Espagne. La "journée Sarah Bernhardt" Le programme. — Le Livre d'Or et la médaille de Roty. — Une matinée en habit noir. La « journée Sarah Bernhardt » est fixée au mercredi 9 décembre. Rappelons les lignes générales du programme : à midi précis, déjeuner au Grand Hôtel. À l'issue du déjeuner M. Victorien Surdron, président du comité, portera un toast et, sans nul autre discours, l'orchestre et les chœurs, sous la direction | a fait part de l'impression favorable produite à Paris par le succès du dernier emprunt. L'entretien porté également sur les questions commerciales entre la ne t l'Espagne. La "journée Sarah Bernhardt" Le programme. Le Livre d'Or et la médaille de Roty. — Une matinée en habit ni La « journée ar ntdrrahBe » est ixe au mercredi 9 décembre. Rappelons les lignes géales du programme : à midi précis, déjeuner au Grand Hôtel. À lissue du déjeuner M. Victorien Surdron, président du comité portera un ostat et, sasn nul autre discours, l'orchestre et les chœrs, sous la drctn |
nul autre discours, l'orchestre et les chœurs, sous la direction de M. Edouard Colonne, feront entonner l'Hymne à Sarah Bernhardt, paroles d'Armand Silvéstre, musique de Gabriel Pierné. À trois heures, au théâtre de la Renaissance, Mme Sarah Bernhardt jouera le second acte de Phèdre et le quatrième acte de Fiancée de M. Parodi, puis les poètes illustres dont nous avons déjà cité des noms luir diront sur la scène les vers composés en son honneur. On a beaucoup discuté le choix du costume pour la journée et on a choisi l'habit noir avec la cravate noire parce que déjeuner et | l autre discours l'orchestre et les chœurs, sous la direction de . Edouard Colonne, feront entonner l'Hymne à Sarah Bernhardt, paroles d'Armand re musique de Gabriel Pierné. À trois heures, au théâtre de la Renaissance, Mme Sarah Brnhrdt jouera le second acte de Phèdre et le qtrèm acte de Fiancée de M. Parodi, puis sle oèt lstes dont nous avons déjà itcé des noms luir diront sur scène les vers cooé en son honneur. On beaucoup discuté le choix d costume pour la journée et on a choisi lhabit nori avec la cravate noire parce euq déjeuner et |
l'habit noir avec la cravate noire parce que déjeuner et représentation ont lieu aux lumières, que c'est une fête unique et que cette tenue exceptionnelle, encore que facile à tous, s'accorde avec le cadre de la journée, qui est d'honorer solennellement une grande artiste. Le maître graveur Roty travaille à la médaille qu'il s'est chargé d'exécuter. Cette œuvre, qui exige une longue préparation et des multiples détails d'exécution, ne sera terminée qu'après la fête. Le « Livre d'Or » sera distribué au théâtre de la Renaissance pendant les entractes de la représentation. Il sera illustré par MM. Benjamin Constant, Carolus | 'habit o avec la cravate noire r que déjeuner et représentation nto lieu aux lumières, que est une fête unique et que cette tenue exceptionnelle, encore que facile à tous, s'ccrd avec le cd de la journée, qui est dhonorer slnnllmnt une grande artiste. Le maître gre Roty travaille à la médaille qu'il s'est chargé d'exécuter. Cette œuvre, qui exige une longue préparation et des mulpls détails d'exécution, ne sera terminée qu'après la fête. Le « Livre d'r » sera distribué au théâtre de la Renaissance pendant les entractes de la représentation. Il sera illustré par MM. Benjamin Constant, Caolus |
la représentation. Il sera illustré par MM. Benjamin Constant, Carolus Duran, Gervex, Granier, La Gandara, Rochegrosse, Mucha et Mlle Abbema. C'est la maison Braun qui est chargée de la reproduction des dessins et l'éditeur Chamerot assure l'exécution typographique de ce programme de grand luxe; La couverture, en or repoussé, est l'œuvre du sculpteur Alexandre Charpentier. On a voulu que les moindres détails de la fête fussent inédits. Les menus seront dessinés spécialement par Jules Chéret, Mucha et Mlle Abbema, gravés par Devanbez, Georges Petit et tirés par l'imprimerie Chaix. Les cartes d'invitation, composées de coupons correspondant aux diverses parties de | la représentation. l sera illustré arp MM Benjamin Constant, Carolus uan Grvx, neGir,ra La Gandara, Rochegrosse, Mucha et llMe Abbema. 'est la maison Braun qui est chargée de la reproduction des dessins et léditeur threamoC assure l'exécution typographique de ce programme de grand luxe La couverture, en or repoussé, est l'œuvre du sculpteur Alnre Charpentier On a voulu q les moindres détails de la fête fussent siédtni. Les mns ensrto dessinés spécialement par Jules Chéret, Mch Mlle Abbema gav par Devanbez, Georges Ptt et tirés par milipmrere'i Chaix. Les saertc d'nvttn, composées e coupons correspondant aux dvrss parties de |
cartes d'invitation, composées de coupons correspondant aux diverses parties de la fête, seront contenues dans une élégante couverture de cuir bleu. Les souscripteurs pourront venir les retirer de deux heures à sept heures, à partir du jeudi 3 jusqu'au lundi 7 décembre, au local du comité, 29, boulevard des Italiens, à l'entresol. Chaque invitation sera remise en échange du récépissé de la souscription. La querelle des répétitions générales menace de durer au moins autant que celle des investitures. De temps en temps, quelque incident comme celui de Manette Salomon, l'an dernier, quelque protestation comme celle de M. Bisson, formulée auprès | cartes d'invitation, composées de coupons correspondant aux diverses parties de la fête, seront cntns dans une élégante couverture de cuir bleu. Les souscripteurs pourront venir les retirer de deux heures à sept heures, à partir du jeudi 3 usu lundi décembre, local du comité, 29, boulevard des Italiens, à l'entresol. Chaque invitation sera remise en échange du cp de la souscription. L querelle des tpniéotséri générales menace de durer moins autant q celle des investitures. De temps en temps, qlq incident comme celui de Manette Salomon, l'an dernier, qlq protestation comme cll de M. Bisson, formulée auès |
dernier, quelque protestation comme celle de M. Bisson, formulée auprès de M. Sarcey par une lettre que celui-ci a rendue publique, viennent faire résonner cette vieille guitare. Elle vire quelque peu, un nouveau venu expose, dans un quotidien complaisant, d'ingénieuses théories que deux cent vingt-sept confrères ont exposées avant lui, et rien n'est changé, bien entendu, au mode actuel d'opérer. Il me paraît même que, de l'excès incontestable de mal, va naître un bien définitif. La question est à la veille d'être tranchée, de la façon la plus imprévue, par la suppression des répétitions générales. Parfaitement. L'exorde peut vous étonner, | dernier, quelque ptesttio comme celle de M. Bisson, formulée près de M. Srcy par une lettre q celui-ci a rendue publique, viennent faire résonner cette vieille .uegrtia Elle v quelque peu, n nouveau venu expose, dans un quotidien complaisant, dingénieuses théories que deux cent vingt-sept confrères nto exposées vnt lui, et rn n'est changé, bien entendu, au mode actuel d'opérer. Il me paraît même que, de l'excès ncntstbl de mal, va naître un bien définitif. La qusion est à la veille d'être tranchée, de la façon la plus imprévue, par la suppression des répétitions générales. Parfaitement. L'exorde tpeu vous étnnr, |
la suppression des répétitions générales. Parfaitement. L'exorde peut vous étonner, mais veuillez attendre la démonstration. Je prétends que, d'ici la saison prochaine, il n'y aura plus de répétitions générales — en fait. Et cela, pour cette excellente et suffisante raison que les répétitions générales seront devenues les seules premières. Le nom seul subsistera, et qu'importe ! J'aperçois, en somme, à cet état de choses, un avantage précieux pour messieurs les critiques, puisqu'ils auront vingt-quatre heures pour méditer leur jugement. Les auteurs, actuellement, sont dans l'impossibilité de fermer leurs répétitions générales. Il est de principe que le costumier, le dessinateur, le | la suppression des répétitions générales. Parfaitement L'exorde peut vous étonner, ms veuillez attendre la démonstration. Je prétends que, d'ici l saison prochaine, il n'y aura plus de répétitions générales — n fait. Et cela, pour ct excellente et suffisante raison que les éittésopinr générales seront devenues les seules premières. Le nom eusl subsistera, et qu'importe J'aperçois, en somme à cet état de choses, un vntae précieux pour messieurs les critiques, puisqu'ils auront vingt-quatre heure ruop méditer leur juemen Les auteurs, actuellement, sont dans ipsbiit de fermer leurs répétitions générales Il est de prncp que l costumier, le dessinateur, le |
Il est de principe que le costumier, le dessinateur, le perruquier, le décorateur, les garçons de scène, les mères d'actrices, les cousins du directeur, les commanditaires, les marchands de billets, les chefs de claque, les familles des contrôleurs, les relations du commissaire de police de quartier, les amis du concierge du théâtre, les machinistes, l'électricien, l'éditeur de la pièce, le marchand de programmes, le photographe, les créanciers des auteurs, les bonnes amies du secrétaire, les anciennes des interprètes et un grand nombre de fonctionnaires attachés soit à la préfecture de police soit au ministère de l'intérieur soit à la direction | Il st de principe que le costumier, le dessinateur le perruquier, le décorateur, sel garçons de scène, ls mères d'actrices, les cousins du ducte,rire les commanditaires, les marchands de billets, s chefs de claque, les fales des contrôleurs, les relations d commissaire pe de quartier, ls amis du egiccerno du théâtre, les achnises, l'électricien, l'éditeur de la pièce, le cand de programmes, le photographe, l créanciers des uaers,ut les bonnes amies du secrétaire, les anciennes des e et un d nombre de fonctionnaires attachés soit à la tfpéeurrce de police soit au ministère de l'intérieur soit à la direction |
police soit au ministère de l'intérieur soit à la direction des beaux-arts — je m'arrête d'énumérer par une unique nécessité de reprendre ma respiration — sont invités de droit aux répétitions générales dites à huis clos. Ce que voyant, les auteurs, effrayés du semblant de jugement public que leur inflige la présence de tous ces indispensables, ont tourné la difficulté en faisant envahir par leurs fidèles amis les places restées disponibles. La critique se trouve donc, dans les répétitions générales à huis clos, littéralement noyée dans un flot d'auditeurs dont une partie est toujours la même et dont l'autre varie | police soit au ministère de l'intérieur soit à la direction des beaux-arts — je m'arrête d'énumérer pr une unique nécessité de reprendre ma respiration ont invités de droit x répétitions génrals dites à huis clos. Ce u voyant, les ,etrsauu effrayés du semblant de jugement public q leur inflige la présence de tous ces indispensables, ont un l difficulté en fsnt envahir par le fidèles ms les places restées disponibles. crtq se trouve donc, dans les répétitions générales à huis clos, littéralement ée dns un flot d'auditeurs dont une partie est toujours la même et dont l'autre varie |
une partie est toujours la même et dont l'autre varie avec les signatures inscrites sur l'affiche. La seule catégorie de personnes pour lesquelles l'entrée à la répétition générale soit demeurée difficile, ce sont les soiristes et courriéristes, exclus du cercle de la critique comme indignes. Les jours de répétitions générales, ces messieurs représentent un élément distinct et original : ils sont « ceux qui n'entrant qu'à titre exceptionnel. » Qu'on manquerait-il aux répétitions générales pour devenir de véritables premières ? Les snobs, les demi-mondaines, les directeurs des autres théâtres et les auteurs dramatiques. Ils y viennent. Le chic n'est plus | une partie est toujours la même t dont l'autre varie avec les signatures inscrites sur l'affiche. L seule catégorie de personnes pour lesquelles l'entrée à la répétition générale st demeurée difficile, ce sont les soiristes et courriéristes, xc du cercle de la critique comme indignes. Les jours de répétitions générales ces messiers représentent n élément distinct et original ils sont « ceux qu n'entrant qu'à titre exeptione. » Qu'on manquerait-il aux répétitions générales pour deen de véritables premières ? Les snobs, les demi-mondaines, les ir des autres théâtres et les uteur drmtqs. Ils viennent. Le chic n'est plus |
les auteurs dramatiques. Ils y viennent. Le chic n'est plus d'assister à la première, mais de pénétrer à la répétition générale. Il faut voir de quel ton pincé les gens du monde accueillent l'offre de billets de première. — Merci bien, je n'y tiens pas... Si vous aviez quelque chose pour la répétition générale, je ne dis pas... À la première, assiste une portion de la critique — les consciencieux — et la foule secondaire de gens qui n'ont pas pu être invités à la veille. C'est un public de seconde, n'en doutez pas. La vraie bataille se livre aux | les us drmtqs. Ils y viennent. Le chic n'est plus d'assister à la première, mais de pénétrer à la réii générale. Il faut voir de quel ton pincé les gens du monde accueillent l'offre de billets de première. — Merci ibe,n je n'y tns pas... Si vous vz quelque chose pour la répétition générale, je ne dis pas... À la première, assiste une portion d la critique — les cienciex — et la foule sonire gens qui 'ont pas pu être invités la veille. C'est un public de seconde, n'en doutez pas. La vraie bataille se livre aux |
seconde, n'en doutez pas. La vraie bataille se livre aux répétitions générales et, si la première est froide, on s'en inquiète peu : les secondes sont toujours mauvaises ! Mais, me direz-vous, comment s'y prendra l'auteur pour donner le dernier coup d'oeil, passer son inspection, procéder aux suprêmes coupures, donner enfin le coup de flon-flon ? C'est fort simple : la veille de la veille. Et ainsi nous aurons une « dernière répétition d'ensemble », qui sera la répétition générale, celle-là à huis clos, sans la critique, après laquelle il faudra être prêt, puis une répétition générale qui sera une | scnd, n'en doutez ps. La vraie bataille se livre aux répétitions générales et, si la première st froide, on s'en inquièt peu : ls secondes sont toujours mauvaises ! Mais, me direz-vous, cmmnt s'y prendra ' pr donner le dernier coup 'oeil, passer son inspection, procéder aux suprêmes coupures, dnnr enfin le cp de fonfln C'est fort simple : la veille d la veille. Et ainsi nous aurons une derèeirn répétition d'ensemble », qui sera la répétition générale, cll-là à huis clos, sans la e,truicqi après laquelle il fdr être rt, puis une répétition ngéleéra qui sera |
faudra être prêt, puis une répétition générale qui sera une première et une première qui sera une seconde. Question d'étiquette, tout bonnement. De la sorte, la critique n'aura plus, à vrai dire, possibilité d'écouter la pièce sans que son impression soit modifiée par celle du public, mais je n'y vois pas grand mal. C'est au critique de posséder une esthétique résistante, une personnalité capable de se défendre. Le seul argument qui mérite respect est celui du temps réclamé par le juge pour motiver son jugement : la combinaison actuelle le lui assure. Tout va donc pour le mieux. Un seul | dfaaru êtr prêt, puis une répétition générale qui sera une prmèr et n ri i sera une scnd. Question d'étiquette, tout bnmet. De la sorte, la critique naura plus, à vrai dire, possibilité d'écouter la pèe sns que son impression soit modifiée par celle du public, mais je n'y vois pas grnd ml. C'est au critique de posséder une esthétique résistante, une personnalité capable de se défndr. Le seul argument qui mérite rt est celui du tmps réclamé par le juge ropu motiver sn jugement : l combinaison actuelle le lui assure. Tout va donc pour le mieux Un sel |
lui assure. Tout va donc pour le mieux. Un seul inconvénient subsiste et j'avoue qu'il est grave : c'est M. Francisque Sarcey. Sauf, en effet, dans les circonstances très exceptionnelles où le maître conférence un soir de première, il n'assiste jamais aux répétitions générales, de sorte qu'il n'entend que les secondes représentations des pièces. Ce n'est pas un avantage pour les auteurs, bien entendu. Mais j'ai la certitude que le jour n'est pas loin où l'éminent critique du Temps voudra bien se rendre à l'évidence et reconnaître, avec moi, qu'il ne peut logiquement continuer à s'abstenir de paraître aux premières, | lui assure. Tt va donc pour le mieux. Un seul inconvénient subsiste et j'v u'il est grave : c'est M. Francisque Sarcey. Sauf, en effet, dans les circonstances très exceptionnelles où e maître crenefocén un soir de première, il n'assiste jamais aux répétitions générales, de sorte 'l n'entend que les secondes représentations des pièces. Ce n'est pas un vntg pour les auteurs, bien entendu. Ms j'ai la certitude que le jour n'est pas loin où 'éminent critique du Temps voudra bien se rendre à l'évidence et reconnaître, avec moi, qu'il n peut logiquement cntnr à s'abstenir de paraître aux premières, |
ne peut logiquement continuer à s'abstenir de paraître aux premières, pour persister à se rendre aux secondes. Une démarche en corps des auteurs dramatiques contemporains, rue de Douai, obtiendrait sans doute ce résultat éminemment souhaitable. M. Léon Gandillot ne refuserait certainement pas de se joindre aux autres pour persuader M. Sarcey, car la vérité que j'ai tenté d'exposer n'a pu manquer d'éclater plus d'une fois à ses yeux. On voit donc combien l'âge d'or est proche Jamais le débat n'avait paru plus ardu, et voici que nous pouvons déjà saluer l'aurore d'un temps nouveau... M. Sarcelles, veuillez nous sauver l'âme! | ne peut logiquement continuer nrsabst'ie de paraître aux pièr, pour prsstr à se rendre aux secondes. Une démarche en corps auteurs dramatiques contemporains, rue de Douai, obtiendrait sans doute ce résultat éminemment souhaitable. M. Lén Gandillot ne refuserait crtnmnt pas de se joindre aux autres pour persuader M. Sarcey, car la vérité que j'ai tenté d'exposer n' pu manquer d'éclater plus d'une fois à ses yu On voit donc combien l'âge d'or est proche Jamais le débat n'avait paru plus rd, et voici que nous pouvons déjà saluer l'aurore d'un temps nouveau... M. Sarcelles, veuillez nous sauver l'âme! |
l'aurore d'un temps nouveau... M. Sarcelles, veuillez nous sauver l'âme! A PUISIEUX Bagarre sanglante La nuit du 1er décembre. Une sanglante bagarre causée par l'antipathie bien connue entre ouvriers français et belges s'est produite avant-hier soir à la fabrique de sucre de Puisieux. Comme toujours, c'est pour un motif futile que la querelle commença. Vers huit heures, une vingtaine d'ouvriers des deux nationalités étaient attablés à la cantine de la fabrique. Tout en buvant, Belges d'un côté et Français de l'autre, on chantait. À un moment, un Français, nommé Biéry, s'avança vers un Belge qui chantait et lui frappa légèrement | l'aurore d'un temps nouveau... M. Sarcelles, veuillez ns sauver l'âme! A PUISIEUX Bagarre sanglante La nuit du 1er décembre. Une sanglante bagarre causée par teitan'plahi bien connue entre ouvriers français et belges s'est prdt avant-hier soir à la fabrique de sucre de Puisieux. Comme toujours, c'est pour un motif util que la querelle commença. Vers huit heures une vingtaine d'ouvriers des x nationalités étaient attablés à la cantine de la fabrique. Tout n bvnt, Belges d'un côté et Français de l'autre, on chantait. À un moment, un Français émnom Biéry, savança vers un Belge qui chantait et lui frappa légèrement |
s'avança vers un Belge qui chantait et lui frappa légèrement sur l'épaule en le priant de se taire pour permettre à une Française de se faire entendre. Le Belge se le fit ha et bientôt la dispute monta à un diapason tel que pour y couper court, le cantinier mit tout le monde dehors. Que se passa-t-il dehors, on ne le sait pas encore l'enquête n'étant pas terminée, toujours est-il que l'on trouva Biéry, le crâne fendu d'un coup de pique et percé de coups de couteau, et que l'on constata qu'en outre, trois ouvriers français et trois Belges étaient | aas'vnaç rs un Belge qui chantait et lui frappa légèrement sr 'épaule en le priant de se taire pour permettre à une Française de s faire ntndr. Le Belge le fit ha et bientôt la dispute monta à un diapason tel pour y couper court, le cantinier mit tout le monde dhrs. Que se a-t-il dehors, on ne le sait asp encore l'enquête n'étant pas trmné, toujours est-il que l'on trouva Béry, le crâne fendu d'un coup de pq et percé de coups de couteau, t que l'on constata qu'en outre, trois vrrs français et trois Belges étaient |
constata qu'en outre, trois ouvriers français et trois Belges étaient blessés plus ou moins grièvement. Hier, dans la matinée, les ouvriers français, apprenant ce qui s'était passé, s'armèrent de pelles et de pioches, et poursuivirent les Belges dans toutes les directions. Le Parquet prévenu se rendit à la fabrique accompagné de la gendarmerie. Tous les Belges qu'on put trouver furent Interrogés, puis renvoyés pour éviter une nouvelle collision. Quatre d'entre eux, soupçonnés d'être les promoteurs de la bagarre sont maintenus en arrestation. L'enquête continuera aujourd'hui. UNE AFFAIRE MYSTÉRIEUSE Le 27 novembre dernier, mourut, chez un médecin du quartier de la | constata qu'en outre, trois ouvriers français et siotr Belges étaient blssés plus moins grièvement. Hier, dans al ée les ouvriers français, apen ce qui i passé, 'armèen de pelles et de pioches, et prsvrnt les Belges dans toutes les decio Le Parquet prévenu se rendit à la fbrq accompagné de la gnarmei. Ts les Belges qu'on put trouver furent Interrogés, puis renvoyés pour éviter une nouvelle collision. Quatre d'entre eux, sopnnés d'être les promoteurs de la bagarre sont mntns en arrestation. L'enquête continuera aujourd'hui. UNE AFFAIRE MYSTÉRIEUSE Le 27 novembre dernier, mrt, chez un médecin du qrtr de la |
novembre dernier, mourut, chez un médecin du quartier de la Madeleine, à la suite d'une opération chirurgicale, une femme d'origine anglaise, âgée de trente et un ans, Mlle Tâ-, employée chez un grand couturier. Les circonstances qui entouraient ce décès parurent mystérieuses au médecin de l'état civil, qui refusa le permis d'inhumer et prévint M Gavrelle, commissaire de police du quartier. Le magistrat fit transporter le corps à la Morgue et avertit le parquet, qui commit le docteur Thoinot, médecin légiste, pour procéder à l'autopsie. L'enquête ayant révélé que Mlle T... entretenait depuis longtemps déjà des relations intimes avec M. | novembre n,rridee mrt, chez n médecin du quartier de la Madeleine, à la ustei d'une opération rurgical une femme dorigine anglaise, âgée de trente et un ans, Mlle Tâ-, employée chez n grand couure. Ls crcnstncs qui entouraient ce décès parurent mystérss au méein de l'état civil, qui refusa el rsmpei d'inhumer et prévint M Gavrelle, commissaire de plc du quartier. Le magistrat fit trnsprtr corps à la Morgue et avertit le parquet, qui commit l docteur Thnt, médecin légiste, pour prcédr à l'autopsie. L'enquête ayant révélé que Mlle T entretenait depuis longtemps déjà sde relations ntms avec M. |
T... entretenait depuis longtemps déjà des relations intimes avec M. M..., adjoint au maire d'une commune du département de Seine-et-Oise, M. Gavrelle manda télégraphiquement M. M., afin de l'interroger sur ses rapports avec la défunte. Surprise du commissaire qui, au lieu de recevoir la visite de M M., était informé qu'au réception de sa dépêche le mandataire à son cabinet, l'adjoint s'était suicidé. Le parquet a commis pour examiner cette affaire M. Pasques, juge d'instruction. TRIBUNAUX Le legs Pruvest Il y a deux ans, la première chambre du tribunal civile de la Seine avait condamné la Ville de Paris à | T... entretenait depuis longtemps déjà eds relations intimes avec M M., djnt au maire d'une commune ud département de Seine-et-Oise, M. Gavrelle manda télégraphiquement M. ., afin de l'interroger sur ss rpprts vec la défunte. Srprs commissaire qui, a lieu de recevoir la visite de M M., était f qu'au epictoénr de sa dépêche le edramtiaan à son cbnt, l'adjoint s'était suicidé. Le parquet commis pour examiner cette affaire M. Pasques, juge d'instruction. TRIBUNAUX Le legs Pruvest Il y a dx ans, al première bemacrh du tribunal civile de la Seine avait condamné la Ville de ar à |
de la Seine avait condamné la Ville de Paris à payer 282,000 francs de dommages-intérêts à Mme veuve Hennion, dont le époux, quelque peu vaniteux et faible d'esprit, avait compromis une fortune importante, en achetant à M. Pruvois, à des prix excessifs, des immeubles peu importants. M. Pruvost, tant à ce métier qu'à d'autres, paraît-il, aussi recommandables, avait naturellement réussi à amasser quelques millions qu'en mourant il légua, — à charge de fonder un asile de nuit portant son nom — à la "Ville de Paris; c'est donc comme légataire que celle-ci était actionnée par Mme veuve Hennion, qui demandait | de la Seine avait condamné la Ville de Paris à peyra 282,000 francs de dommages-intérêts à Mme veuve Hennion, dont l époux, quelque peu vaniteux et faible d'esprit, ait compromis une fortune m, en achetant à M. Pruvois, d prix excessifs, des immeubles peu importants. M. Pruvost, tant à ce métier qu'à d'trs, prît-l, aussi recommandables, avait naturellement réussi à amasser qlqs millions qu'en mrnt il légua, — à gcarhe de fdr un asile de nuit portant son nom — à la "Ville Paris; c'est donc comme légtr que celle-ci était aioné par Mme vv Hennion, qui dmdai |
que celle-ci était actionnée par Mme veuve Hennion, qui demandait notamment, pour cause de lésion, la rescision de la vente d'un immeuble important sis à Créteil et des dommages-intérêts pour le préjudice causé à son époux à l'occasion du paiement du prix de sa peu avantageuse acquisition. Le jeune Hennion, qui avait peu d'argent liquide, avait en effet, quoique temps avant sa mort, signé des billets, consenti des hypothèques et finalement vu sa fortune engloutie, à la suite des manœuvres de Pruvost. Le tribunal avait considéré qu'il y avait eu dol et il avait condamné la ville de Paris à | que celle-ci était actionnée par Mme vueev Hennion, qui demandait ntmmnt, pour cause de lésion, la rescision de la vente d'un immeuble important sis à Créteil et des dommages-intérêts pour le préjudice causé à son époux à l'occasion du paiement du prix d as peu avantageuse cqitio. L jeune Hennion qui avait u d'argent liquide, avait effet quoique temps vnata sa mort, signé des billets, consenti des othu t finalement vu sa trefuon engloutie, à la suite des manœuvres de Pruvost Le tribunal avait considéré qu'il y avait eu dol et il avait condamné la ville ed Paris à |
dol et il avait condamné la ville de Paris à payer à Mme veuve Hennion, représentée par Mme Leinaranger, 282,000 francs en termes de dommages-intérêts. La cour a aujourd'hui infirmé cette décision et déchargé la ville de Paris de cette condamnation. Elle a considéré, d'abord qu'il n'y avait pas lésion, ensuite que les manœuvres relevées par Mme veuve Hennion n'étaient pas suffisamment précisées et que le dol n'était pas établi. Faits Divers Drames de la misère. — Un triste fait de la rue de la misère (S'est déroulé hier, à Saint-Denis) Au deuxième étage d'une petite maison située dans cette | dol t il avait condamné la ville de Paris à payer à Mme veuve onnn,iHe représentée apr Mme Leinaranger, ,00 frncs en termes de dommages-intérêts. a cor a oidj'uahuur infirmé cette décision et déchargé la ville ed Paris ed cette condamnation. Elle a cnsdéré, 'abord qu'il ' avait ps lésn, ensuite que les manœuvres relevées par Mme veuve Hennion n'étaient pas suffisamment précsés et que le dol n'était pas établi. Faits Divers Drames de la misère. — Un triste de la rue de la misère (S'est déroulé hier, Saint-Denis) deuxième étage d'une petite maison située dans cette |
Saint-Denis) Au deuxième étage d'une petite maison située dans cette localité, 152, rue de la République, les époux Meyer habitaient un petit appartement donnant sur la cour de l'immeuble, et composé de deux pièces et d'un petit cabinet. Depuis quatre ans, la femme, Marie Dreyfus âgée de soixante ans, clouée dans son lit par une paralysie générale, était incapable de tout travail ; son mari, quoique âgé qu'il l'était, avait été valide jusqu'à ces derniers temps et gagnait péniblement la vie du modeste ménage en allant rendre des draperies au marché ; mais, depuis quelques mois, ses forces l'abandonnaient et | Saint-Denis) u deuxième étage ne ptetie maison située dans cette localité, 152, rue de la République, les époux Meyer habitaient un petit paeen donnant su la cour de l'mmbl, et composé de deux pièces et d'un petit cabinet. Depuis quatre asn, la mmf,ee Marie Dreyfus âgée de soixante ans, clouée dns son lit par une paralysie générale, était incapable de t travail ; son mari, quoique âgé quil l'était, avait été valide jusqu'à ces irseernd tmps et gagnait péniblement la vie du mdst méng en allant rendre des draperies au marché ; mais, ds quelques mois, s forces l'abandonnaient et |
marché ; mais, depuis quelques mois, ses forces l'abandonnaient et il ne put, à son tour, fournir aucun travail, d'autant plus qu'il se voyait forcé de demeurer à l'intérieur, car la santé de sa femme nécessitait des soins constants. Aussi les pauvres vieillards se virent-ils bientôt plongés dans la plus noire des misères, malgré les secours qu'ils recevaient de leurs enfants. Ils décidèrent alors d'employer leurs derniers sous à acheter du charbon pour mourir ensemble. Après avoir écrit à leurs deux fils qui habitent Paris une lettre dans laquelle ils leur expliquaient les motifs de leur funeste détermination, ils s'enfermèrent | marché ; mais, depuis qlqs mois, ses forces l'abandonnaient et il ne put, à son tour, fournir aucun travail, d'autant plus qu'il se voyait frcé de demeurer à l'intérieur, car la santé de sa femme nécessitait des soins constants. Aussi les pauvres vieillards se virent-ils bientôt plongés dans la plus noire des misères, malgré les secours qu'ils eevaint de usler enfants. Ils décidèrent alors d'employer leurs derniers sous à acheter du chrbn pour mourir nsmbl. Après avoir irétc à leurs deux fils qui habitent Paris une lettre dans qle l leur expliquaient les motifs de leur funeste détrmntn, ils s'enfermèrent |
leur expliquaient les motifs de leur funeste détermination, ils s'enfermèrent dans l'étroit cabinet qui faisait partie de leur logement, après y avoir allumé deux réchauds et en avoir soigneusement bouché tous les interstices. Il était réservé à leurs enfants de constater la mort de leurs malheureux parents. Venus à Saint-Denis pour leur rendre visite, ils se présentèrent au domicile habité par leur famille, et, n'obtenant pas de réponse, enfoncèrent la porte du logement. Dans la première pièce, tandis qu'une forte odeur d'acide carbonique les prenait à la gorge, ils aperçurent la lettre qui leur était destinée. Ils se précipitèrent aussitôt | leur expliquaient les motifs de leur fnst détermination, ils 'enfermèrent dans l'étroit cabinet i faisait partie de leur logement, après y avoir allumé deux réchauds et en vr soigneusement bouché t les interstices. Il était réservé à leurs enfants de constater la mort de leurs malureux parents. Venus à Saint-Denis pour leur rendre visite, ils se présentèrent au domicile habité par leur famille, et nobtenant pas de réponse, enfoncèrent l porte du logement. Dans la première pièce, tandis qu'une forte odeur d'acide carbonique ls prnt la gorge, ls aperçurent la lttr uiq leur iéatt destinée. Ils se précipitèrent aussitôt |
la lettre qui leur était destinée. Ils se précipitèrent aussitôt dans la pièce voisine où ils aperçurent leurs parents déjà inanimés. Aide de quelques voisins, ils prodiguèrent des soins énergiques aux malheureux vieillards pour tenter de les ramener à la vie, mais inutilement : l'asphyxie avait achevé son œuvre. Appelé aussitôt M. Rajaud, commissaire de police, a procédé à l'enquête qui a établi les faits que nous relatons plus haut. Etrange aventure. — Une étrange aventure vient d'arriver à un jeune cycliste. Dans la soirée d'hier, le malheureux roulait, rue de la Tourelle, à Saint-Mandé, légèrement pris de boisson et | la tretel qui leur était destinée. Ils se précipitèrent aussitôt dans la pièce voisine où ils aperçurent leurs parents é inanimés. Aide de quelques voisins, ils prodiguèrent des soins énergiques aux malheureux vieillards pour tenter de les ramener à la vie, ms inutilement : l'asphyxie avait achevé son œuvre. Appelé aussitôt M. Rajaud, commissaire de police, a procédé à l'enquête qui établi les faits que nous relatons plus ht. Etrange aventure. Une étrange aventure vient d'arriver à un jeune cycliste. Dans la soirée d'hier, le mlhrx roulait, rue de la Tourelle à Saint-Mandé, légèrement pris de boisson t |
de la Tourelle, à Saint-Mandé, légèrement pris de boisson et faisant d'un trottoir à l'autre de nombreuses évolutions. Ce qui devait arriver se produisit quelques secondes plus tard. Le malheureux, par suite d'un brusque mouvement de direction, heurtait le trottoir et tombait inanimé sur la chaussée. On le releva grièvement contusionné et on le conduisit dans une pharmacie voisine. Après avoir reçu des soins énergiques le jeune cycliste voulut parler, au grand étonnement de tous, il ne put articuler aucun son. Il avait perdu l'usage de la parole, tant la commotion avait été forte. Il fut transporté d'urgence à l'hôpital | de la Tourelle, Snt-Mndé, légèrement pris de boisson et faisant d'n trottoir à l'autre de nombreuses évolutions. Ce q devait arriver se produisit quelques secondes plus tard. Le malheureux par suite d'un brusque mouvement de direction, heurtait le trottoir et btmoiat inanimé la chaussée. On l releva grièvement contusionné e on le conduisit da une pharmacie voisine. Après avoir reçu des soins énergiques le jeune cyclst voulut prlr, au grand étonnement de ts, il ne put articuler aucun son. Il avait perdu 'usage de la prl, tant la commotion vat été orte. l fut transporté d'urgence à 'hôpital |
commotion avait été forte. Il fut transporté d'urgence à l'hôpital Saint-Antoine, où, dès son arrivée, il est tombé en état de léthargie. Dans les poches de son veston, on a trouvé une feuille de recrutement au nom de Julien Raoult, né en 1875. Désévaluée dans un cimetière. — Une rentière, Mme Rosier, domiciliée boulevard Beaumarchais, visitait hier la tombe de son mari, au cimetière du Père-Lachaise, quand un Individu lui arracha son « ridicule » qu'elle tenait à la main. Le filou, arrêté par des gardes, allait être conduit au bureau du conservateur quand il réussit à s'enfuir, laissant sur | cmmtn avait té forte. Il fut rp d'urgence à l'hôpital Saint-Antoine, où, dès son arrivée, il est tombé en état de lae. Dans les poches de son t,ensvo no a trouvé une feuille de recrutement au nom de Julien Raoult, né en 1875. Désévaluée dans un cimetière. — Une rentière, Mme Rosier, domiciliée boulevard Beaumarchais, visitait hier la tombe de son imar, au cimetière du Père-Lachaise, quand un iu lui arracha son « rdcl » qu'elle tea à la main. Le filou, arrêté par des gardes, allait êtr conduit au bureau du conservateur quand l réussit à s'enfuir, laissant sur |
bureau du conservateur quand il réussit à s'enfuir, laissant sur place son pardessus. Grâce à ce vêtement dans lequel le voleur avait laissé son portefeuille, il fut facilement retrouvé. L'Individu, nommé Pierre Lepicouche, a été dirigé sur le dépôt par M. Tirache, commissaire de police. Encore une innovation aux grands magasins-Dufayel. Depuis le 1er décembre il est accordé une réduction de 50 % aux institutions, congrégations ou excursionnistes se présentant en groupe au cinématographe Lumière. Demain grand concert de 3 h, à 6 h. Il sera offert à toute personne entrant au cinématographe un flacon de Bénédictine et un étui | bureau du cnsrvtr quand il réussit à s'enfuir, laissant sur place son pardessus. Grâce à ce vêtement dans lequel le voleur avait laissé son prtle, il fut facilement retrouvé. L'Individu, nmmé Pierre Lepicouche a été dirigé usr le dépôt par M. Tirache, commissaire de police. rEcoen une innovation aux grands magasins-Dufayel. Depuis le 1er décembre il est accordé une réduction de 50 aux institutions congrégations ou excursionnistes se présentant en grp au cinématographe Lumière. Dman a treoncc de 3 h, à 6 h. l sera offert à toute rnenopse entrant au cinématographe un flacon d Béndie te un étui |
entrant au cinématographe un flacon de Bénédictine et un étui de biscuits suprême Pernot. Les visiteurs parcoureront avec intérêt les superbes galeries de cet établissement où sont exposés en permanence des mobiliers par milliers, DEPARTEMENTS Violent Incendie à Créteil Un violent incendie s'est déclaré à Créteil la nuit dernière, à minuit et demi, dans la ferme Mèches, appartenant à M. Lamy-Gaidelin. Les premiers secours ont été assurés par le commissaire de police et les agents, puis les pompiers de Créteil, de Maisons-Alfort et Chelles qui ont combattu le fléau. Malgré tous les efforts réunis, deux granges remplies de fourrage et | entrant au cnétgphe n flacon de Bénédictine et un étui de biscuits suprême Pernot. Les visiteurs parcoureront avec intérêt ls superbes galeries de lnteébeasimts où sont exposés en peren ds mobiliers par milliers, DEPARTEMENTS Violent Incendie à Créteil Un violent incendie s'est éélacrd à Créteil la nuit dernière, à minuit et demi, dans la ferme cs, appartenant à . La-Gidln Les premiers secours ont ét sés par le commissaire d police et les agents, puis l pompiers de Créteil, de Maisons-Alfort et Chelles qui nt combattu le fléau. Mlgré u les efforts réunis, deux granges remplies de fourrage et |
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