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le Théâtre-Français fait partie du Palais et pourrait revendiquer l'appellation. THÉÂTRE DES VARIÉTÉS. — Celui-là semble devoir son nom au genre qui lui est affecté, mais, pour être motivé, il faudrait qu'il y fit représenter des œuvres de genres opposés, et il ne joue qu'un seul genre; le théâtre des Variétés n'est donc pas le théâtre des variétés. GYMNASE DRAMATIQUE. — Un gymnase est un lieu où l'on se livre à des exercices de force et d'adresse corporels. Le genre d'exercice auquel on se livre à l'ancien théâtre de Madame (encore une étiquette ingénieuse!) est essentiellement intellectuel, unique surtout. Donc,
le Théâtre-Français fait partie du Paai et pourrait revendiquer l'appellation. THÉÂTRE DES VRÉTÉS. — Celui-là semble devoir son nom gnr qui li est affecté, mais, pour être motivé, il faudrait q'l y fit représenter des œuvres de genres opposés et il ne ou qu'un seul gnr; e théâtre des Vis n'est donc pas le théâtre des variétés. GYMNASE UDQMT.REAIA — Un gymnase est un lieu où l'on se livre des exercices de force te 'adresse corporels. e genre dexercice aul on se à l'ancien théâtre de Madame (cor n étiquette ingénieuse!) est essentiellement intellectuel, unique surtout. Donc,
(encore une étiquette ingénieuse!) est essentiellement intellectuel, unique surtout. Donc, le théâtre du Gymnase n'est pas le moins du monde gymnasiarque, mais, en revanche, il n'est pas dramatique. Conséquemment, son étiquette ne lui convient pas. VAUDEVILLE. — On n'y joue peu ou prou le vaudeville. Ce théâtre produit un peu l'effet d'un magasin de deuil qui aurait pour enseigne : UN TEL, aux Grelots de la Folie. Le commerce, sous ce rapport, n'est pas si bête. Ses enseignes ont de l'analogie quelquefois naïve, quelquefois prétentieuse, rarement elles sont absolument contraires à leur objet. — Les magasins de deuil ont pour
(encore une ituqteteé !euenié)nsig est essentiellement intellectuel, unique surtout. Dnc le théâtre du Gymnase n'est ps le moins du ne gymnsrq, ms, en revanche, n'st pas q.imuadaret Conséquemment, son étiquette n lui convient pas. VAUDEVILLE. — On n'y joue peu ou prou le vaudeville. Ce théâtre produit un peu 'efe d'un magasin d uelid qui rt pour enseigne : UN TEL, aux Grlts de la Folie. Le commerce, sous ce rapport, n'st s si bête. Ses enseignes ont de l'nlg quelquefois naïve, qluieofuesq prétentieuse, rarement elles sont absolument contraires à leur bjt. — Les magasins dl ot puor
à leur objet. — Les magasins de deuil ont pour frontispice : au Mausolée, au Saule pleureur, à l'Orpheline; le marbrier ; au Tombeau de famille; le marchand de vin : au bon Coin, figuré par un coin. Le boulanger s' met une Gerbe d'or; le boucher des Têtes de boeufs sculptées; l'imprésario de manège met sur sa porte des Chevaux; le vinaigrier place la brouette traditionnelle sous son auvent; il est vrai qu'on voit des cafés qui ont pour étiquettes : aux Mousquetaires; des marchands de nouveautés: à Malvina; des tailleurs: au Prophète, à Eugène Beauharnais, au grand Condé,
à leur objet. Les magasins de deuil otn opur frontispice : au Mausolée, Saule pleureur, à l'Orpheline; le marbrier ; au Tombeau de famille; le marchand de vin : au bon Coin, figuré par un coin. Le boulanger s' mt une Gerbe 'or; l boucher des Têtes de boeufs sculptées; l'imprésario de manège met sur sa prt des Chevaux; le vinaigrier place la brouette traditionnelle suos son auvent il s vrai qu'on voit des cafés qui on pour étiquettes : aux Msqtrs; des arcands de nouveautés: à Mlvn; des tllrs: au Prophète Eugène Beauharnais, au grand Condé,
des tailleurs: au Prophète, à Eugène Beauharnais, au grand Condé, aux deux Magots, à Pygmalion, etc., ce qui est tout bonnement et tout prétentieusement idiot. Beaucoup de commerçants prennent encore pour enseigne le nom de la localité sur laquelle ils s'établissent : C'est ainsi que tout à côté de la rue Corneille on peut voir près de l'Odéon ces mots : Crémerie — Pelidor — Corneille, N'est-ce pas splendide? Le théâtre n'est pas autrement. Deux noms se pressent comme preuve sous notre plume. Ce sont les théâtres de la Porte-St-Martin et St-Marcel, qui doivent leurs étiquettes aux positions topographiques qu'ils
des tllrs: au Prophète, à Eugène Beauharnais, au grand Condé aux deux Magots, à Pygmalion, etc., ce qui est tout bonnement et tt prétentieusement idiot. Bcp de mmeç prennent encore pour nseigne le nom d la localité sur laquelle ls s'établissent C'est ainsi que tt à côté de la rue Corneille on peut voir près de l'Odéon ces mots Cemrreéi — Pelidor — Cnell, N'est-ce pas splendide? Le théâtre 's ps autrement. Dx noms se pressent come preuve sous n plume. Ce o les théâtres de la Porte-St-Martin et atcS,M-rle qui doivent leurs étiquettes aux positions uhopepqstoairg qu'ils
et St-Marcel, qui doivent leurs étiquettes aux positions topographiques qu'ils occupent, lesquelles les doivent au patronage de deux saints. Ces appellations ne sont donc pas d'une parfaite convenance pour des théâtres. Qu'auraient-elles fait les parrains, si des églises vouées à St-Marcel et à St-Martin eussent existé dans les faubourgs sus-nommés? Ceci nous amène à conclure que ces deux théâtres auraient pu être mis tout aussi bien sous les patronages de : St-Laurent et de St-Médard. C'est insensé ! AMBIGU COMIQUE. — Qui dit ambigu, dit chose vague, incertaine, douteuse; si l'on traduisait cette étiquette, il faudrait donc nécessairement dire :
et St-Marcel, qui doivent leurs étiquettes aux positions tpgrphqs quils ccpnt, lesquelles esl doivent au patronage d deux saints. Ces appellations en sont donc pas 'une parfaite cnvnnc pour d théâtres. Qu'auraient-elles fait les parrains, si ds églises vouées à St-Marcel e à SnaMrtti- eet exit dns les faubourgs sus-nommés? Ceci nous amène conclure que ces xeud théâtres auraient pu être mis tout ussi bien sou les atros de : St-Laurent et ed St-Médard. Cest insensé ! AMBIGU COMIQUE. — Qui dit ambigu, it chose vue, incertaine, douteuse; i 'on traduisait cette étiquette, i faudrait donc nécessairement dire :
l'on traduisait cette étiquette, il faudrait donc nécessairement dire : théâtre de l'Incertitude Comique. On n'a pas l'idée de cela, d'autant que ce théâtre, comme genre, est parfaitement défini et aussi peu comique que possible. CIRQUE-NATIONAL. — Ces mots impliquent des exercices équestres, des jeux hippiques; on y joue des drames. C'est intelligent! Du temps qu'on y représentait des pièces militaires, avec accompagnements de chevaux, on aurait pu l'appeler Cirque-Dramatique, c'est-à-dire exercices en action. — Mais on s'en est bien gardé, il s'appelle donc le Cirque-National, nom qu'il abandonnera peut-être bientôt pour celui de Cirque du Châtelet, ce qui serait
l'on trdst cette étiquette, il faudrait donc scnmeeeaitnsré dire théâtre de l'Incertitude Comique. On n pas l'idée de cela, d'autant qeu ce théâtre, comme neegr, est parfaitement féiidn et usi peu comique que possible. CRQ-NTNL. — s mtso impliquent des exercices éqstrs, s jeux hippiques; on y j des drm C'est intelligent! Du temps qu'on y représentait des pièces militaires, avec apanmnt de chevaux, n aurait pu lappeler Cirque-Dramatique, c'st-à-dr exercices en action. — Mais on ' est bien gardé, il s'appelle donc le Cirque-National, nom qu'il abandonnera peut-être bientôt pour cl de Cirque du Clâee,htt ce i arties
bientôt pour celui de Cirque du Châtelet, ce qui serait non moins illogique et toujours un nom de localité, n'ayant aucun rapport avec la destination; cela est si vrai qu'on hésiterait probablement, il faut l'espérer, à donner à un théâtre l'étiquette de Mazas, si on en élevait un vis-à-vis de cet endroit tragique peut-être, mais peu théâtral. FOLIES-DRAMATIQUES. La qualification de Dramatique implique de nos jours une certaine gravité d'action, qui fait non-sens avec le mot Folies. Que penser des parrains qui inventent de pareils signes ! Hélas ! ! THÉÂTRE DE LA GAÎTÉ. — Pour celui-là, où l'on ne
bientôt pour cl de Cirque du Châtelet, ce qui serait non moins illogique t toujours un nom de lclté, n'ynt aucun rapport avec la destination cl est si vr qu'on hésiterait probablement, il fut l'espérer, à donner un théâtre létiquette Mazas, si on en élevait un vis-à-vis de cet endroit tragique peut-être, mais u théâtral FOLIES-DRAMATIQUES. L qualification de Dramatique mplq de nos jours une certaine grvté d'action, q fait non-sens avec le mot Folies. Que penser es parrains qui inventent de pareils signes ! Hélas ! TÉÂT DE L GAÎTÉ. — Pour cl-là, où o ne
THÉÂTRE DE LA GAÎTÉ. — Pour celui-là, où l'on ne joue que ce qu'il y a de plus horripilant, il est inutile d'attaquer son étiquette, elle saute à la raison comme les chiens sur les os. DÉLASSEMENTS COMIQUES. — Est-ce que tous les théâtres ne sont pas (en principe, entendons-nous), des lieux de délassements, qui dans ce cas est synonyme de distractions ; si on voulait prendre cette appellation au pied de la lettre ne la trouverait-on pas impropre, puisque, à ce théâtre plus qu'ailleurs, loin de s'y délasser, on s'y fatigue; en outre, l'on avouera que, par la littérature
THÉÂTRE D LA GAÎTÉ. Pour celuilà ùo lon ne oeuj que ce l'iqu y a de plus horripilant, il st inutile d'attaquer nos étiquette, elle saute à l raison oe les n sur les s DÉLASSEMENTS COMIQUES. — Estce que ts les théâtres ne sont pas (en principe, entendons-nous), des lieux de délassements, qui dans ce cas est nn de distractions s on voulait prendre cette appellation au e de la re ne l trouverait-on pas impropre, psq, à ce théâtre plsu 'aler, oi de s' dar s'y ftg; en outre l'on avouera q, par la littérature
s'y fatigue; en outre, l'on avouera que, par la littérature qui s'y débite, on ne saurait vraiment y voir rien que d'assez triste. Donc, encore un nom contradictoire. FUNAMBULES. — Ce mot correspond au genre exploité, et comme ce genre n'a pas produit d'illustration positive historique de premier ordre, on le comprend jusqu'à un certain point. On pourrait pourtant l'appeler théâtre Carlo, Bertinozzi et même Debureau. THÉÂTRE LAZARY. — Nom de l'un des premiers exploitants : absurde, absurde, absurde ! THÉÂTRE DÉJAZET. Nous concevrions cette étiquette, si l'éternellement jeune et illustre actrice était morte, ce qui n'est pas admissible. —
s'y fatigue; en outre, l'on avouera que, par l littérature qu s'y débite, on ne saurait vraiment y voir rien euq asez triste. Donc, encore un nom contradictoire FUNAMBULES. — Ce mot correspond au genre exploité, et comme ce genre n'a pas produit d'illustration positive historique de premier ode, on le comprend jsq'à un certain point. On pourrait pourtant l'appeler théâtre Carlo, Bertinozzi et même Debureau. THÉÂTRE LAZARY. — Nom de ' des premiers exploitants : absurde, absurde, absurde ! RE DÉJAZET. Nous concevrions cette étiquette, si l'étrnllmnt jn et illustre actrice était morte, ce qui n'est pas admissible. —
illustre actrice était morte, ce qui n'est pas admissible. — Est-ce que Déjazet peut mourir, puisqu'elle est plus jeune que jamais. Donc, pourquoi donner son nom à un théâtre, fut-il le sien ? THÉÂTRE BEAUMARCHAIS. — Bon patronage qui lui fut donné par le hasard qui le plaça sur le boulevard de ce nom, et la preuve que la maladie des parrains du théâtre est de leur affecter les désignations des localités, — c'est qu'il commença par être sous l'invocation de St-Antoine comme l'hôpital du même nom et du même quartier; si on l'eût édifié place de Notre-Dame, on l'eût
llte actrice était morte, ce qi n'est pas admissible. — Estce que Déjazet peut mourir, puisqu'elle est splu jeune que jamais. Donc, pourquoi donner son nom à nu théâtr, fut-il l sien ? THÉÂTRE BEAUMARCHAIS. — Bon patronage qui lui fut donné par le hasard qui l plaça sur le boulevard de ce nom, et la preuve que la maladie des paans d théâtre est de leur affecter les désignations des localités, — c'est qu'il commença pr être ss l'invocation de St-Antoine comme l'hôptl du même nm et même quartier; si on l'eût édifié place de Notre-Dame, on l'eût
quartier; si on l'eût édifié place de Notre-Dame, on l'eût probablement appelé théâtre de l'Hôtel-Dieu. C'eût été folâtre. Enfin, ne récriminons pas, cette scène est la seule qui soit sous un patronage raisonnable et justement illustre, dans les annales du théâtre. THÉÂTRE DU LUXEMBOURG. — Est-ce le Luxembourg qui va dans cet établissement ? Est-ce le Luxembourg qu'on y joue ? Sauf le théâtre Molière qui n'est pas encore un théâtre, mais qui a un vrai nom, ceux du Montparnasse, de Grenelle, Belleville, Batignolles, ceux des Célestins à Lyon, des Galeries de Saint-Hubert à Bruxelles, ceux enfin d'une partie de
quartier; s on l'eût édifié place d Notre-Dame, on l'eût probablement appelé théâtre de 'te-Dieu. C'eût été folâtre Enfin, ne récriminons ps, cette scène est seule qui soit sous un patronage raisonnable et justement illustre, dans les annales du théâtre. HRETÉTÂ DU UXMBR. — Est-ce le Luxembourg qui va dans cet étalss ? Est-ce le Luxembourg qu'on y joue Sauf le théâtre Molière qui n'st pas encore n théâtre, mais qui a un vrai nom, ceux du Montparnasse, de Grenelle, Belleville, Batignolles, ceux des Célestins à Lyon, des Galeries de Saint-Hubert à Bruxelles, ceux enfin d'une partie de
Galeries de Saint-Hubert à Bruxelles, ceux enfin d'une partie de la province sont dans le même cas, noms de localités, patronnages d'église, ou de genre, ou de fondateurs. Jadis, nous avions à Paris le théâtre des Feuillants, à cause du voisinage de cet ordre religieux. A quoi bon insister davantage pour faire voir avec évidence qu'une salle de spectacle ne doit pas plus porter un nom religieux, paroissial ou consacré, qu'une église ne pourrait avoir pour patronnage Taglioni ou madame Schneider. Molière, dans les Fâcheux, a créé un personnage qu'il a, à notre sens, ridiculisé trop sévèrement. Ce personnage épisodique
Glrs de Saint-Hubert à Bruxelles, ceux enfin d'une partie de la province snt dans le même noms de localités, patronnages d'église, ou de genre, ou de fondateurs. Jds, nous avins à Paris l théâtre des Feuillants à cause du voisinage de cet ordre religieux. A quoi bon insister davantage pur a voir avec évidence qu'une salle de spectacle ne doit pas plus porter un nom religieux, prssl ou a,ésrncco q'n église ne pourrait avoir pour patronnage Taglioni madame ceid Molière, dans les Fâcheux, a créé n personnage qu'il a, à notre sens, ridiculisé trop sévèrement. Ce personnage épisodique
a, à notre sens, ridiculisé trop sévèrement. Ce personnage épisodique a nom Caritilde; blessé des locutions barbares et impropres des appellations absurdes, choquantes à la fois la raison et la syntaxe, des inscriptions saugrenues données et mises de tous côtés, aussi bien aux boutiques qu'aux œuvres de toute sorte, il parle de la manière suivante dans un placet destiné à Louis XIV, acte III, scène 2: le voici: « Sire, « Votre très-humble, etc., ayant considéré les grands et notables abus qui se commettent aux inscriptions des enseignes des maisons, boutiques, cabarets, « jeux de boule, et autres lieux de
, à notre sens, ridiculisé trop évèeet. Ce personnage épisodique nm Caritilde blessé dse locutions barbares et impropres des appellations absurdes, choquantes à fois la raison et l syntx, ds inscriptions saugrenues données et mises de tous ,scôté aussi bien aux botq qu'aux œuvres de toute sorte il pare de la manière suivante dans un placet dsté à Louis XIV, acte III cèn 2: le voici « Sire « Votre s-ue etc., ayant considéré sle grands et notables abus qui se cmetn aux nscrptns des enseignes des maisons, boutiques carts « jeux de boule, et trs lieux de
boutiques, cabarets, « jeux de boule, et autres lieux de votre bonne ville de Paris, en ce que certains ignorants compositeurs des dites inscriptions renversent, par une barbarie pernicieuse et détestable, le sens et la raison sans aucun égard à l'étymologie, analogie, énergie ni allégorie quelle concoque, au grand scandale de la république des lettres et de la nation française, qui se décrie et se déshonore « par lesdits abus et fautes grossières, etc., etc. Supplie humblement Votre Majesté de créer, pour le bien de son état et la gloire de son règne, un contrôle de correction et révision desdites
btqs, cbs, « jeux de boule, et seatur lieux de votre bonne ville de Paris, n ce que crtns ignorants compositeurs des dites inscriptions renversent, par une barbarie pernicieuse et détestable, le sens et la raison sans aucun à elg'ytéoim,lo analogie, énergie ni allégorie quelle concoque, au grand lasncead de la ruiq des lettres et de la nation française, uiq se décrie te se déshonore « pr lsdts abus t fautes grssèrs, etc., etc. Supplie humblement Votre Majesté de crér, pour le bien de son état et la gloire de son règne, un contrôle de correction et révision desdites
de son règne, un contrôle de correction et révision desdites inscriptions, etc., etc. » Cette idée ne nous parait pas ridicule ; elle semble telle à Molière, nous ne pouvons que le déplorer pour l'auteur de Tartuffe; car, surtout à l'égard du théâtre, seul objet de ces lignes, son application a bien un certain degré d'importance que les esprits sensés ne sauraient méconnaître. L'étiquette d'un théâtre vaut bien celle d'une fontaine; pendant longtemps il ne s'en édifia pas une qui ne fût l'objet d'un travail de la part des corps savants. A quoi sert donc notre Académie des Inscriptions ?
de son èn un contrôle de correction révision desdites insriins etc., etc. » Cette idée ne nous parait pas rdcl eell semble telle à Molière, nous ne pouvons que le déplorer pour l'auteur Tartuffe; car, surtout 'égard du théâtre, seul objet de ces lignes, son application a bien un certain degré d'importance que les esprits sensés ne sauraient méconnaître. L'étiquette d'un théâtre vaut bien celle d'une fontaine; pendant longtemps il ne s'en édf pas une qi ne fût l'objet d'un travail de la part des corps savants. A quoi sert donc notre cadmi des Inscriptions ?
savants. A quoi sert donc notre Académie des Inscriptions ? Pourquoi ne pas l'instituer mai sac de nos théâtres ? Les noms, les cloches, les églises sont l'objet d'appellations plus ou moins appropriées, il nous paraît que le théâtre pourrait bien participer à cet avantage et être orné d'étiquettes ayant plus de sens qu'à présent. Sous la République, que voulait dire théâtre de la Nation ? rien ; théâtre de la Montansier ? rien ; théâtre des Feuillants ? rien ; théâtre des Nouveautés ? rien, salle Favart ? rien, Feydeau ? rien ; théâtre de Madame ? rien; théâtre
savants. A quoi sert donc notre Académie des Inscriptions ? Pourquoi ne ps l'instituer mai sc nos téâre Les nms, els he, les églises sont l'objet d'appellations plus ou moins p,easpropéri il nous paraît que le théâtre pourrait bien participer à cet avantage et être oé d'étiquettes ayant plus de sens u'à rnése.tp Sous la République, que vlt idre théâtre de la Nation ? rien ; théâtre de la Montansier ? rien ; théâtre des Feuillants ? rien ; théâtre d Nouveautés ? rien, salle Favart ? en Feydeau ? rien ; t de Madame ? rien; théâtre
Feydeau ? rien ; théâtre de Madame ? rien; théâtre Montpensier ? rien; théâtre du Prince Impérial, rien; cirque de l'Impératrice ? rien, c'est-à-dire si, — ce serait presque une offense, si cela était conscient ; mais ce n'est qu'un manque de tact : nous pourrions dire davantage, à quoi bon ; quand l'ineptie crève les yeux, c'en est une autre que d'insister trop longtemps pour en émettre la démonstration. Allons, messieurs les rieurs d'en haut et d'en bas, à vous le dé, — nous avons dit. JOURNAL OFFICIEL. THEATRES THÉÂTRE-LYRIQUE La Fille d'Égypte, opéra-comique en deux actes, paroles de
Feydeau ? rien ; théâtr de Madame ? rn; théâtr tesr ? rien; théâtre du Pine Impérial, rien; cirque de l'Impératrice ? ie c'est-à-dire si, — ce rit prsq une offense, si cela était conscient ; mais ce n'est qu'un manque de tat : nous pourrions dire davantage, quoi bon ; quand l'ineptie crève les yeux, c'en est une autre que d'insister trop lngemp pour en émttr la démonstration. Allons, messieurs les rieurs d'en at te d'n bas, à vous le dé, avons dit JRNL OFFICIEL. HTRS THÉÂTRE-LYRIQUE L Fille d'Égypte, pér-cmq n du actes, paroles de
THÉÂTRE-LYRIQUE La Fille d'Égypte, opéra-comique en deux actes, paroles de M. Jules Béhel. En vérité, nous vivons dans un singulier temps. Jadis, quand on écoutait un ouvrage musical nouveau et qu'on se sentait charmé par la fraîcheur des mélodies autant que choqué par l'inexpérience de la forme, on disait : Voici l'œuvre d'un débutant. Aujourd'hui, c'est tout le contraire. Quand vous entendez une longue suite de formules usées, un replâtrage, une olla-podrida d'airs déjà connus, des mélodies étiques distribuées par lambeaux au milieu d'un inextricable fatras de notes, un orchestre bruyant et dont les combinaisons révèlent un théoricien habile, un
THÉÂTRE-LYRIQUE La Fille d'Égypte, opéra-comique en deux actes, paroles de . Jules Béhel. En vérité, nous vivons dans un singulier temps. Jadis, quand écoutait un ouvrage musical nv et quon se sentait charmé par la fraîcheur des mélodies autant que choqué par l'inexpérience de l forme, on disait : Voici l'œuvre d'un téadtn.bu Aujourd'hui, c'est tout le contraire. Quand vs entendez e longue tsuie de frmls usées, un replâtrage, une olla-podrida 'sarid déjà connus, des mélodies qéitsue distribuées par lambeaux au milieu d'un inextricable fatras e notes un orchestre bruyant et dont les combinaisons rèt un théoricien habile, un
bruyant et dont les combinaisons révèlent un théoricien habile, un contrepointiste achevé, soyez assuré que ce bel ouvrage a été édifié par une jeune main. Voilà qui est triste assurément. Comme dans les siècles de décadence, il n'y a plus de poètes, il n'y a que des rhéteurs; plus d'inspiration, mais de la science; plus d'artistes, mais des ouvriers habiles. Et chaque jour cette école, — si on peut donner ce nom à un assemblage de nullités prétentieuses et ridicules,— cette école, dis-je, compte de nouveaux adhérents. Je le crois parbleu bien ! Il est si facile d'en être !
bruyant et dont les combinaisons révèlent un éoiin le un contrepointiste achevé, soyez assuré que ce bel ouvrage a été édfé par une jeune main. Voilà qui est triste assurément. Comme dans les siècles de décadence, il n'y a plus de pèts, il n'y a que des rhéteurs; plus d'inspiration, mais de la science; plus d'artistes, ms des ouvriers habiles. Et chaque jour cette école, — si on peut donner ce nom à un assemblage de nullités prétentieuses et rdcls,— ete école, dis-je, compte de oeu adhérents. Je le crois parbleu bien ! Il est si facile 'en être !
parbleu bien ! Il est si facile d'en être ! Il ne faut pour cela qu'être tout-à-fait privé d'imagination, de coeur et d'esprit, ce qui rend la porte du temple accessible à bien des gens. Pour ces malheureux musiciens, une mélodie simple, franche, une pauvre petite phrase de huit mesures est lettre close. Ils la rejetteraient bien loin, comme indigne d'eux. Ils appellent Bizet perruque, Adam faiseur de ponts-neufs, Auber, à grand peine, trouve grâce devant eux ; mais en revanche ils élèvent des autels à tout ce qui est capable d'écrire un opéra en cinq actes sans une seule
parbleu bn ! Il est si facile d'e êtr ! Il ne faut rpou cela qu'être o-àat privé d'imagination, de coeur te d'esprit, ce qui rend la pot du temple accessible à bien des gen.s Pour ces reuuxhlmae musiciens, une mélodie simple, nhfa,rec une pauvre petite phrase de huit mesures est lettre close. Ils a rejetteraient bien loin, cmm indigne 'eux. Ils ppllet et perruque, Adam faiseur de u,ennsofspt- Auber, à grand en trouve grâce devant eux ; mais en revanche ils élèvent des autels à tout c qui est capable décrire un opéra en cinq actes sans une seule
capable d'écrire un opéra en cinq actes sans une seule mélodie, à tous les ennuyeux, à tous les poseurs, à tous les incompris, à tous les fous qui ont juré la mort du bon sens, de l'esprit et du sentiment en musique. Mais que diable voulez-vous donc, avec vos fugues étranglées, vos imitations lugubres, votre orchestre tourmenté, recherché, alambiqué, vos cris, vos trombones, vos fifres, votre grosse caisse et votre sottise ? Laissez-nous écouter les œuvres calmes, sereines et grandioses des maîtres et taisez-vous. Tâchez de les imiter, non dans leurs défauts, mais dans leurs qualités. Oh! les vilaines gens!
capable dcre nu opéra en cinq actes sans une seule mélodie, tous les ennuyeux, à tous les poseurs à tous les incompris, à otus les fous qui ont urjé la mort du bon sens, de l'esprit et du sentiment en musique. Ms que diable voulez-vous donc aec vos fugues étranglées, vos mttns lugubres, votre orchestre tourmenté, éechrerh,c alambiqué, o cris, vos trombones, vos fifres, votre grosse e te votre sottise ? u-nssLezasoi éctr les œuvres calmes, sereines et grandioses des maîtres et taisez-vous. Tâchez de les imiter, non dans leurs défauts, mais dans leurs qualités. Oh! ls vilaines gns!
leurs défauts, mais dans leurs qualités. Oh! les vilaines gens! les terribles gens!... Le jour où un théâtre lyrique me fera entendre une phrase de seize mesures accompagnée par le quatuor, comme le Voi che sapele des Noces de Figaro, et signée d'un jeune nom, je serai bien heureux, allez, chers lecteurs. Hélas! ce jour est loin ! Et finita la musica! Ces réflexions me venaient à l'esprit mercredi dernier, en écoutant au Théâtre-Lyrique la Fille d'Égypte. C'est toujours avec un sentiment de tristesse et de grands scrupules que nous émettons un jugement sur le premier ouvrage d'un jeune homme.
leurs défauts, mais dans leurs l. Oh! les vilaines s! les terribles gens!... Le jour où n théâtre lyrique me fera entendre une phrase de seize mesures accompagnée par le quatuor, cmoem le Voi che sapele des Noces de Figaro, t signée d'un jn nom, je serai bn heureux, allez, chers lecteurs. Hélas! ce jr est loin ! Et finita la musica! es réflexions me neentiva l'esprit mercredi dernier, en tant au Théâtre-Lyrique la Fille d'Égypte. C'est toujours avec n sentiment ed tristesse et de grands scrupules que nous émettons un jugement sur le premier ouvrage d'un jeune homme.
émettons un jugement sur le premier ouvrage d'un jeune homme. Il y a derrière ce rideau tant d'angoisses, de craintes, d'espérances qui vont être déçues, d'illusions qui vont s'évanouir, que la pitié nous prend et que la compassion nous désarme, surtout quand l'avenir, la fortune, le pain de l'auteur dépendent de cette redoutable épreuve. Heureusement, le compositeur qui a écrit la Fille d'Égypte nous fait la tâche moins rude. M. Jules Berr est le neveu de l'illustre maître qui nous a donné les Huguenots et Robert-le-Diable. Il est riche et peut ne demander à l'art que la gloire qu'il donne.
émettons un jugement sur le premier ouvrage d'un jeune homme. Il y a derrière ce rideau tant ses de craintes, d'espérances i vont êr déçues, d'illusions qui vont s'évanouir, que la pitié nous prend et que la aon désarme, surtout qud l'avenir, la fortune, le pain ed l'auteur dépendent de ctt redoutable épreuve. Heureusement, le compositeur qui a écrit la il dÉg nous fait la tâche moins rude. M. Jules Berr est le nv de l'illustre maître qui nous a donné les Huguenots et orl-Dble Il est riche et peut ne dmad à l'art que la lr qu'il dnn.
peut ne demander à l'art que la gloire qu'il donne. Nous sommes donc à l'aise avec lui. Nous ne parlerons pas du poème, par égard pour le talent de M. Jules Barbier que nous aimons et estimons fort. C'est une pâle et insipide copie de Preciosa. On y voit ces éternels contrebandiers, cet alcade imbécile, cet amoureux transi et cette même coureuse de grands chemins, plus prétentieuse seulement et aussi... ennuyeuse. Si Mlle Girard a cru trouver là un beau rôle, elle s'est étrangement trompée ! Il y a dans la Fille d'Égypte beaucoup de morceaux. Beaucoup trop. Un air
peut e demander à l'art que la gloire qu'il donne. Nous sommes donc à l'aise avec lui Nous ne parlerons pas du poème, pr égard pour le talent de M. Jules Barbier que nous aimons et stmns t. C'est une pâle et insipide copie de rcosa On y vt ces enerstlé cntrbndrs, cet alcade imbécile, cet amoureux transi et cette mêm coureuse de grands chemins, plus prétentieuse slet t aussi... ennuyeuse. Si Mlle Girard cru re là un beau rôle, elle s'et étrangement trompée ! Il y a dans la Fille d'Égypt beaucoup de morceaux. Beaucoup trop. Un air
la Fille d'Égypte beaucoup de morceaux. Beaucoup trop. Un air n'attend pas l'autre. Quand les compositeurs consentiront-ils donc à faire meilleur marché de leur vanité et à se mesurer davantage. L'influence de Weber se fait partout sentir dans l'œuvre nouvelle. On y reconnaît facilement une étude patiente et laborieuse des procédés et des formules du maître. Il y a dans l'ouverture un solo de clarinette qui a les mêmes allures que celui de l'ouverture du Freyschutz! Mais hélas! la ressemblance s'arrête bien vite et l'ombre de Weber s'envole de l'orchestre, chassée par un vacarme qui ferait fuir des vivants. Cette
al Fille 'Égypte beaucoup ed morceaux. Beo trop Un air n'attend pas l'autre. Quand les cmoiu consentirontils donc à faire ielrleum mrché de u v et à se mesurer davantage. L'influence de Weber se fait aro sentir dans uvleœr' nouvelle. On y reconnaît al une étude paet t laborieuse des procédés et des ufemslro du maître. Il y a dans l'ouverture un osol e clrntt qui a les mêmes allures que cl de 'ouverture du Freyschutz! Mais hélas la ressemblance s'rrêt in vite et l'ombre d Weber s'envole de lresre, chassée par un vacarme qui ferait fuir des vivants. Cette
chassée par un vacarme qui ferait fuir des vivants. Cette page cependant est une des meilleures de l'ouvrage. Le chœur des contrebandiers est d'une bonne facture, surtout le milieu. La phrase est franche et carrée. Les couplets de Mlle Faivre ne manquent pas de charme et sont bien accompagnés. J'aime moins le duo des deux amoureux qui vient ensuite. Il n'a aucun caractère. Le final est bruyant et voilà tout. Le second acte est très-chargé de musique et ne contient rien qui ait pu réveiller la somnolence d'un public poli. La claque s'est comme toujours enthousiasmée, mais on est resté
chassée par un vacarme qui ferait fuir des vivants. Cette page cependant est une des meilleures de l'ouvrage. L chœur des contrebandiers et d'une bonne fctr, surtout le milieu. La arheps est franche et carrée. Les couplets de Mlle Faivre ne manquent pas charme et sont bien accompagnés. J'aime moins le duo des deux amoureux qui vient ensuite. Il n'a cn caractère. Le final est bruyant et voilà tout. Le second acte est très-chargé de iu et ne contient rien qui ait pu réveiller la somnolence d'un public poli. La claque s'est comme jruutoso enthousiasmée, mais on est resté
La claque s'est comme toujours enthousiasmée, mais on est resté froid et ses transports n'ont pas trouvé d'écho. Il ne faudrait pas conclure de cela que la partition de M. Berr ne contient aucun germe de talent. Il y a certainement dans cet amas incolore quelques phrases distinquées, quelques mélodies dans ces broussailles, mais l'auteur a encore bien à apprendre et surtout beaucoup à oublier. Quand il se résoudra à faire plus simple, il sera mieux. Nous avons remarqué par ci, par là, quelques éclairs qui indiquent un foyer; mais il faut souffler sur cette cendre. L'interprétation du nouvel opéra
La claque s'est comme tjrs et,amiounhsseé mais no est resté froid et ses transports n'ont pas trouvé d'écho. Il ne faudrait pas cnclr de cela q la prttn de M. Berr ne contient aucun germe talent. Il y a certainement dans cet amas incolore quelques phrases distinquées, quelques mélodies dans broussailles, mais l'e a encore bien à apprendre et surtout beaucoup à oublier. Quand il se résoudra à faire plus simple, il sr mieux. Nous avons remarqué par ci, par là, sueqluqe éclairs qui indiquent un foyer; mais il faut souffler sur cette cendre. L'interprétation d nouvel opéra
il faut souffler sur cette cendre. L'interprétation du nouvel opéra n'est guère satisfaisante. Mlle Gérard s'obstine, avec sa voix charmante et son beau talent, à vouloir changer son emploi, et tout le monde y perd; elle surtout. C'est la première dajos de Paris, mais elle ne pourra jamais se faire passer pour une première chanteuse, pour une Falcon. Elle a un physique qui s'y oppose formellement. Ce franc sourire épanoui, ces yeux spirituels, ce jeu incisif et mordant, cette façon de lancer le mot si fine et si gaillarde, la rendent tout à fait impropre aux tendres roucoulements. Quand elle
il faut souffler sur cette cendre 'iterprtati du nouvel opéra n'est guère stsfsnt. Mlle Gérard sobstine avec sa o chrmnt t son b talent vouloir chngr son mpl, et tout le emndo y perd; elle surtout 'est l première dajos de Paris, ms elle n rapruo jamais se faire passer pr ne première chanteuse, pour une Falcon. un physique qui s'y oppose formellement. Ce crnaf srr épanoui, ces yx spirituels, ce j incisif e mordant, etetc façon d lancer le mot si fine et si gaillarde, la den tout à fait mprpr aux tns roucoulements Quand elle
rendent tout à fait impropre aux tendres roucoulements. Quand elle parle de poignard et de poison, cela fait rire tout le monde. Il faut qu'elle en prenne son parti et qu'elle revienne à ses premiers rôles, où elle était si charmante et si fêtée. Mlle Faivre joue une ingénue pleurarde et lugubre. Ce rôle est mauvais, et Mlle Faivre ne sait qu'en faire, malgré sa bonne volonté. Quand on a sa valeur, on se relève vite d'un petit échec. Nous la reverrons bientôt pimpante, accostée, joyeuse comme toujours. M. Peschard, l'amoureux transi, a une jolie voix de ténor qu'il ne
rendent tout à fait impropre aux tndrs roucoulements. Quand elle parle de poignard et de poison, cela fait rire tout le monde. l faut qu'elle en prenne son parti et qu'elle revienne à ses premiers rôles, où elle itaét si charmante et si f.éêet Mlle aievFr jueo une ingénue euade et lugubre. C rôle est mauvais, et Mlle Faivre ne sait qu'en faire, malgré sa be volonté. Quand on a a vlr, on se relève vite d'un petit é Nous la rvrrns bientôt pimpante, accostée, jys comme toujours. M. Peschard, l'amoureux transi, a une jolie voix de ténor q'l ne
l'amoureux transi, a une jolie voix de ténor qu'il ne conduit pas mal, mais quelle froideur ! M. Balanqué est toujours le comédien consciencieux et éprouvé que nous connaissons. Il a chanté ses couplets du premier acte avec beaucoup de cœur et de talent. MM. Gabriel et Leroy, dans deux rôles exécrables, sont parvenus à dérider un peu le public, et ce n'était pas mince affaire ; aussi je leur vote deux bons points. 6 LA CAUSERIE THEATRE DU VAUDEVILLE Les Petits Oiseaux, comédie en trois actes, de MM. Labiche et Delacour. — Le Vrai Courage, comédie en deux actes,
lamoureux transi, a une jolie voix de ténor qu'il en conduit pas , mais quelle rur M. lanué est toujours le comédien consciencieux et éprouvé que nous connaissons. Il a chanté ses couplets du rme acte avec beaucoup de cœur et d talent. MM. abl et Leroy, dans deux rôles exécrables, snt parvenus dérider nu peu le public, et ce n'était pas mince affaire ; aussi ej leur vote dx bons points. 6 LA CAUSERIE THEATRE DU VAUDEVILLE Les P Oiseaux comédie en trois actes, de MM. hLceiab et Delacour. — Le Courage, cméd en deux actes,
et Delacour. — Le Vrai Courage, comédie en deux actes, de M. Belot. C'est une bonne et brave fille que la Causerie... Elle jette bien un peu quelquefois la plume au vent pour s'égarer dans le sentier fleuri du caprice et de la fantaisie... Mais le moyen de lui en vouloir? Une artiste!!! Par exemple, une chose dont elle ne s'occupe que peu... fort peu... c'est de remplir ses devoirs avec exactitude. Le caissier d'un marchand de bonneterie en frémirait... Voyez plutôt son compte, à cette folle Causerie, avec le théâtre du Vaudeville... Elle n'a encores dit un mot, la
et Delacour. — Le Vrai Courage, comédie en deux cts, de M. Blt. C'est n nn et brave fille que se.. leEl jette bien un p quelquefois la plm au vent pour s'égarer dans le sntr fleuri du caprice et de la fantaisie... Mais le moyen de lui en vouloir? Une artiste!!! Par exemple, uen chose dont ll ne s'occupe que peu... fort peu... c'est de remplir ses dvrs vc extiue Le caissier d'un mrchnd de bonneterie en frémrt... Voyez plutôt son compte, à cette flleo Causerie, avec le théâtr du Vaudeville... Elle n'a ncrs dit un mot la
théâtre du Vaudeville... Elle n'a encores dit un mot, la négligente, ni des Petits Oiseaux, ni du Vrai Courage, et ses lecteurs savent tous aujourd'hui, par d'autres, que ce sont deux pièces charmantes... Ma foi, tant pis, — à quelque chose paresse est bonne, et cela nous dispensera de les analyser. Ce que nous pouvons dire, —c'est que les Petits Oiseaux, sous une forme comique, spirituelle, amusante au possible, cachent une comédie plus vraie, — un plaidoyer plus éloquent en faveur de la charité contre l'égoïsme que bien de pièces gourmandes ennuyeuses; — j'allais dire académiques, — et que MM.
théâtre du ade.. Elle n'a ncrs dit un mo, la négligente, n des Ptts Oiseaux, ni du Vr Crg, et ses lctrs savent suto aujourd'hui, par d'autres, que ce sont dx pièces charmantes... Ma foi, tant pis, — à quelque chose paresse est bonne et cela nous dispensera de lse analyser. Ce que nous pouvons re, —c'est que les Petits Oiseaux, sous une forme comique, spirituelle, msnt au possible, cachent une comédie plus vraie, — un plaidoyer plus éloquent n fvr de la charité contre l'égoïsme que bien de pièces gourmandes ennuyeuses; — j'allais dire acémques, — et que MM.
gourmandes ennuyeuses; — j'allais dire académiques, — et que MM. Labiche et Delacour ont droit aux sympathies de tous les jeunes gens qui ont quelque peu dans les veines du sang de Bohême. Je n'en veux pour preuve que cet éloquent interrogatoire, — fait par un père avare et sceptique à un fils abandonné trop jeune aux distractions du pays latin. Le père te nomme François Blandinet et le fils Tiburce. Le père ayant refusé à son fils toute espèce de subsides depuis ceux d'à l'école, Tiburce a fait douze mille francs de dettes. — Malheureux, dit le père, tu
gourmandes ennuyeuses; — jli dire acaéques — et que MM. Labiche et lac ont droit aux sympathies de tous les jeunes gens q ont quelque peu dns les veines du sang de Bohême. J n'en veux pour preuve que cet éloquent interrogatoire, — fait par un père avare et sceptique à un fils abandonné trop jeune aux distractions du pays Le père te nomme François Blandinet t e fis Tiburce. Le père ayant refusé à son fils te espèce d subsides depuis ceux d'à 'él, Tiburce a fait douze mille frncs de dettes Malheureux, dit le ère
mille francs de dettes. — Malheureux, dit le père, tu ne m'as pas compris!.. Dans la peau de tout homme remarquable, il y a un morceau de vache enragée... C'est pour cela que je t'ai laissé te voir arriver par toi-même, t'enrichir.... Je t'aurais laissé ma fortune quand tu n'aurais plus eu besoin de rien... — Mais j'ai eu besoin, papa... — Besoin de douze mille francs... poltron !.. — Oui papa... poltron!... c'est-à-dire, non... J'ai eu besoin de deux mille francs... Je me suis adressé à un marchand de meubles, un bien brave homme, qui m'a prêté deux mille
mille francs de dtts. — Malheureux, it le père, u ne m'as pas compris!.. Dns la p de tout homme rmrqbl, l y a un eoramuc e vache enragée... C'est ourp cela que je t'ai laissé te voir arriver par toi-même, t'enrichir.... Je 'aurais laissé m fortune quand tu n'aurais plus eu besoin de rien... — Mais 'jia eu besoin, papa... — Besoin d douze mille francs... poltron !.. — Oui papa... poltron!... c'est-à-dire, non... J'ai eu besoin de deux mille francs... Je me ss adressé à un mrchnd de meubles, un bie brave homme, qui ma prêté deux mille
meubles, un bien brave homme, qui m'a prêté deux mille francs sans intérêts. Seulement il a fallu que je lui prenne un lot de trois commodes, et que je lui fasse un billet de quatre mille francs... C'est très cher, les commodes, à Paris, surtout quand on n'en a pas besoin. À l'échéance, je n'ai pas pu payer... — Il fallait m'écrire,... chenapan! C'est ce que j'ai fait, papa, mais vous m'avez répondu: Je la connais celle-là!... Tu n'auras rien,— à toi de cœur... Alors, j'ai été trouver un marchand de châles... Encore un bien brave homme,... celui-là!!... Il m'a
meubles, un bien brv homme, qui m'a prêté deux mille francs sans intérêts. Slmnt il a fallu que je lui prenne un lot de trs commodes, et q je lui fasse un billet de quatre mille francs... Cest très cher, les commodes, à Paris, surtout quand on n'en a pas besoin. À l'échéance, j n'ai pas pu payer — Il fallait m'écrire,... chenapan! C'est ce que j'ai ft, papa, mais vous m'avez répondu: Je la conns celle-là!... T n'auras rien,— à toi de cœur... Alors, ' éét trouver un marchand de châles Encore un bien brave homme,. celui-là!!... Il ma
de châles... Encore un bien brave homme,... celui-là!!... Il m'a prêté généreusement les quatre mille francs, sans intérêt... Seulement, il a trouvé qu'il serait juste que je lui achetasse un cachemire... Ma foi! je n'en avais pas... j'en ai pris un et j'ai fait un billet de huit mille francs. — Mais c'est un cachemire de quatre mille francs !... misérable!!... Enfin!... nous tâcherons de le glisser dans la corbeille quand tu te marieras... Donne-moi ce cachemire.., — Le voilà, papa... Et Tiburce fouille à sa poche et donne au vieillard scandalisé une reconnaissance du Mont-de-Piété... —Malsuire... dit le père...
de châles... nce un bien brave homme,... cl-là!!... Il m'a êté généreusement les quatre mille francs, ans intérêt... Seulement, il trouvé quil serait juste que je lu achetasse un cachemire... Ma foi! je n'n avais pas... j'en ai pris un et j'ai fait un billet de huit il francs. — Mais cest un cachemire de quatre llmie francs !... misérable!!... Enfin!... nous tâcherons de e glisser dans la corbeille quand tu te marieras... Donne-moi ce cmre.. — Le voilà, papa... Et ruTbice fouille à sa poche et donne au vieillard scandalisé une reconnaissance du Mont-de-Piété... —Malsuire... dit l père
vieillard scandalisé une reconnaissance du Mont-de-Piété... —Malsuire... dit le père... arrivant sur le jeune homme, furieux et le poing levé, tu mets au Mont-de-Piété... — Oui, papa, quand j'ai faim... — Faim!... et l'argent que tu gagnes!... — Je vous ai trompé, — je ne gagne rien... — Mais, depuis deux ans..., comment as-tu vécu? —...Dame!... d'emprunts.... je ne dînais pas tous les jours, et quand j'étais absolument à sec... je rentrais à l'hôtel, et je buvais ma carafe.... Pauvre Tiburce! je lui offre, au nom de notre rédacteur en chef, un lit sur les divans des bureaux de la
vieillard snali une reconnaissance du Mont-de-Piété... —Malsuire... dit le père... arrivant sur jeune homme, furieux et le poing lvé, t mets au .ntPd.eo.iéé-Mt- — i, papa, quand 'i faim... — Faim!... et l'argent que tu agns.. — Je vous ai trompé, — je n gagne rien — Ms, depuis deux ans..., comment as-tu ucé?v —...Dame!... d'emprunts.... e dînais pas tous les et quand j'étais absolument à sec... je rentrais à l'hôtel, et j buvais ma carafe.... Pauvre Tiburce! je lui offre, au nom d t rédacteur en chef, un lit sur ls divans des brx de la
chef, un lit sur les divans des bureaux de la Causerie et ses articles généreusement payés seront reçus d'avance... Hélas ! qui de nous n'a pas bu sa carafe au moins une fois dans sa vie. Quant au vrai courage, on sait qu'un jeune capitaine devenu médecin se laisse insulter et refuse de se battre, parce qu'il a promis à sa mère mourante de veiller sur sa jeune sœur dont il est le seul soutien. — Mais du jour où son ami Georges Monleil épouse Marie, le capitaine redevient brave, — comme l'entend le monde — se bat et se
chef, n lit sur les divans des bureaux de la Causerie et ss tarecsli généreusement payés seront reçus d'avance... Hélas ! qui de nous n' pas bu sa ae au osmin neu fois dans sa vie Qnt au vrai ua on sait q'n jeune capitaine d médecin se iss insulter et refuse de se battre, parce qu'il a promis à sa mère aruteomn d veiller sur sa june sœur dnt l est le seul soutien. — Mais du jour où son m Grgs Monleil épouse Marie, le capitaine redevient brave, — comme l'ntnd le monde — e bat et se
— comme l'entend le monde — se bat et se réhabilite... C'est le plaidoyer du duel... le pour et le contre.... On est tenté de dire comme le lieutenant Georges de Mouliers : le duel n'est plus dans mes mœurs... On le comprend gentilhomme, portant le manteau de velours, la plume au chapeau, l'épée constamment au côté... au moindre mot ; on aime à lui mettre flamboyante au vent à l'entendre crier : en garde!—Mais aujourd'hui... personnellement parle d'armes... une rencontre se règle comme une affaire,— on arrive sur le terrain, soucieux, refroidi, réfléchi, — tout de noir habillés. Des
— comme 'entend le monde — se bat et se réhabilite... C'est le pladoer du duel... le por te le contre.... On st tenté de dire comme lieutenant Georges de Mouliers : le deul nest plus dans mes mœurs... n le comprend gentilhomme, portant e manteau d velours, plume au chapeau, épé constamment au côté... moindre mot on aime à lui mettre flamboyante au vent à l'entendre crier : en garde!—Mais aujorhui.. personnellement parle darmes une rencontre s règle comme une affaire,— on rrv sur le tran, soucieux, rfrd, réfléchi, — tout de i habillés. Des
terrain, soucieux, refroidi, réfléchi, — tout de noir habillés. Des gens étrangers à l'escrime se battent avec des épées d'emprunt.... craignant à chaque instant de voir surgir un tricorne. — c'est stupide! nous avons les tribunaux ! Un peu plus tard, un jeune gandin se permet de rire des moustaches de Georges et le bon lieutenant le menace de le tuer.... Alors on se sent revivre, — on est heureux de voir l'homme défendre sa dignité. C'est une étrange contradiction, mais en France on est ainsi fait... Le duel est une sorte de nécessité morale, qui a bravé les édits
terrain, soucieux, refroidi, i,lérfhéc — tout d ionr habillés. Des gns étrangers à l'escrime e battent avec des p d'emprunt.... craignant à chaque instant de voir surgir un tricorne. — c'est stupide! nous avons es tribunaux ! Un peu plus r un jeune aingdn se permet de rire des moustaches de Georges et le bon lieutenant le menace de le tuer.... Alors on se sent revivre — on est heureux de vr l'homme défndr sa dignité. st e étrange contradiction, m en France on est ainsi fait... Le duel est une sorte de nécessité oale, q a bravé les édits
une sorte de nécessité morale, qui a bravé les édits de Richelieu, — qui existe malgré la police correctionnelle, et que tout le monde condamne de sang-froid. THÉÂTRE DU PALAIS-ROYAL Le Furet des Salons, feuilleton en un acte, de MM. Michel Carré et Ed. Martin. — Le Domestique de ma femme, vaudeville en un acte, de MM. d'Avrecour et Lafargue. Depuis longtemps, hélas ! la Russie nous enlevait nos acteurs applaudis et nos actrices bien aimées ; elle nous les enlevait pour ne nous les rendre que pensionnés, usés et bons tout au plus à classer dans la collection des
une sorte de nécessité morale qui a bravé les sétid de Richelieu — q existe mlgré la police correctionnelle, et equ tout le monde condamne de sang-froid. THÉÂTR DU PALAIS-ROYAL Le Furet es Salons, feuilleton en un acte, de MM. Michel Carré et d. Martin. — e Domestique de ma femme, vaudeville un acte, de MM. d'Avrecour et Lafargue. Depuis longtemps, hsléa ! la Rss nous enlevait nos acteurs applaudis et nos actrices bien aimées ; elle nous els enlevait pour ne nous les rendre que pensionnés, usés et bons tout au plus à classer dans la cllctn des
bons tout au plus à classer dans la collection des souvenirs ; aujourd'hui le général en chef des théâtres moscovites fait la traite des talents avec moins de fureur, et il se contente de nous les emprunter pour une saison ; c'est un progrès... part à deux !... Le monstre commence à être repu, puisqu'il n'avale qu'à moitié. C'est déjà à cette novelle combinaison que Ravel pourra nous revenir chaque printemps, avec les lilas et les hirondelles... Pauvre Ravel ! il vient étouffer à Paris en été, après avoir grelotté tout l'hiver à Saint-Pétersbourg. Nous comprendrions le contraire, mais il
bons tout au plus à classer ns la cllctn des souvenirs ; aujourd'hui le général en chef des théâtres moscovites fait l trt ds talents vc moins de fureur, et il se contente de les emprunter pour une saison ; c'est n progrès part à ux !... Le monstre emncomce à être rp, puisqu'il n'vl qu'à moitié. C'est à cette ne combinaison uqe Ravel uoaprr nous revenir chq prntmps, ave ls lls et les hirondelles... Pauvre Ravel ! il vient étouffer à Paris en été, èpasr avoir grelotté tout l'hiver à Saint-Pétersbourg. No comprendrions le contraire, ms il
tout l'hiver à Saint-Pétersbourg. Nous comprendrions le contraire, mais il paraît que le tempérament de notre comique s'accommode des saisons poussées à l'extrême ; il passe avec plaisir de 32 degrés de froid à 40 degrés de chaleur... Cela fouette le sang. Ravel ne vient à Paris que pour faire provision de calorifique et d'esprit, qu'il dépensera cet hiver sur les bords de la Newa... Le théâtre du Palais-Royal n'est pour lui qu'une serre dans laquelle il vient faire éclore, piquer et élever les plantes qu'il va ensuite transplanter au soleil bienfaisant des roubles. Acceptons donc comme il vient ce
tout l'hiver à it-Pétebrg Ns comprendrions le contraire, ms il paraît que le tempérament de ntr comique s'accommode des sin puées à l'extrême ; il passe aec plaisir d 32 degrés de froid à 40 degrés de .hlac.ru.e Cela ett sang. Ravel ne vient à Paris que rpou faire provision d calorifique e d'esprit, il dépensera cet hiver sur les brds de la Newa... eL théâtre du Palais-Royal n pour lui q'n rerse dans laquelle il vient faire él piquer et élever les plantes qu'il va niesetu transplanter au lei bienfaisant des roubles. Acceptons donc comme il vient ce
soleil bienfaisant des roubles. Acceptons donc comme il vient ce M. Ravel d'été, et, puisqu'il a un pied au Nord et l'autre au Midi, comme le colosse de Rhodes, passons bravement entre ses jambes et voyons si le dégel nous le rend intact. La première soi-disant nouveauté dans laquelle le revenant de Russie nous est apparu a pour titre : le Furet des Salons... Il est inutile de vous en dire le sujet si vous avez vu au même théâtre, soit Tambour battant, soit la Veuve au Camélia ou Chez une petite Dame. Ces quatre pièces ont été jetées dans
soleil bienfaisant des roubles Acceptons donc comme il vient ce . Ravel d'été, et, puisqu'il a un pied au Nord et 'autre au id comme le colosse de Rhod passons bravement entre ses jmbs et voyons si le dégl nous le n intact. La prmèr soi-disant nouveauté dans laquelle le revenant e nous st apparu a pour titre : le Furet des Salons... Il st inutile de vous en dire le sujet si vous vz vu au même théâtre, soit Tmbr battant soit la Veuve au Camélia ou Chez une petite Dm. Ces quatre pècs ont été jetées dns
une petite Dame. Ces quatre pièces ont été jetées dans le même moule ; c'est toujours Ravel tombant chez une veuve sous prétexte de logement, de pot de fleurs ou d'erreur d'étage... Il n'y a de changé que la veuve, qui tantôt est brune et s'appelle Cico ou Aline, et tantôt est blonde et à nom Elisa Deschamps ou Caroline de Ribeaumont. Dans la pièce actuelle c'est un romancier, un petit journaliste qui, à court d'idées, cela arrive quelquefois, fait un roman en dépeignant à ses lecteurs le châlet, la toilette et les habitudes d'une voisine de campagne... Il se
une pe Dm. Ces quatre pièces ont été tseeéj sand le mêe moule ; c'est toujours Ravel tombant chez une veuve ou prétexte e lnt, de pot de fleurs ou d'rrr d'étage... l n'y a d changé que la veuve qui tantôt est brune et s'ppll Cico ou ln, et tntôat est blonde et à nom Elisa Deschamps ou Caroline de Ribeaumont. Dans l pièce actuelle c'est nu rce un petit journaliste qui, à court d'dés, cela arrive equef fait un roman en dépeignant à ses lecteurs le hâet, la toilette et les hbtds d'une voisine de campagne... Il se
toilette et les habitudes d'une voisine de campagne... Il se suppose même aimé de cette dame et s'introduit chez elle pour chercher un dénouement en invoquant saint Ponson du Terrail... Mais, lorsque le dénouement est trouvé, il devient inutile. Le Furet des Salons est mort, et la pièce finit ou plutôt ne finit pas par cette exclamation : Quand ils ont tant d'esprit, les journaux vivent peu, et les pièces aussi,... espérons-le ! Nous ignorons pourquoi M. Ravel s'obstine à jouer toujours la même pièce ; pourquoi, comme l'écureuil, il tourne sans cesse dans le même cercle. Est-ce lui qui
toilette et les habitudes d'une voisine de cmpgn... I se suppose même aimé de cette dame et tsoidui'tnr chez elle pour chercher un emeudtonén en nvqnt saint Ponson du Terrail... Mais, lorsque el dénouement est trvé, il devient inutile. e Frt ds Salons est mort, et la pièce finit ou plutôt ne fnt psa par cette exclamation : Quand ils ont tant d'esprit, les journaux vivent p, et les pièces s,. espérons-le ! Ns ignorons pourquoi M. Ravel sobstine à jouer toujours la memê pèc ; pourquoi, comme l'écureuil, il tourne sans ss dans le même cercle. Ecste- uil qui
tourne sans cesse dans le même cercle. Est-ce lui qui se plaît dans cette situation immuable et inamovible,.... ou bien sont-ce les auteurs qui n'ont que celle-là, dans leurs cartons... Ajoutez que pour masquer la vétusté de la défroque, pour cacher le râpé des coutures, les auteurs ont torturé, pressé, disséqué le moindre mot ; ils ont voulu faire de l'esprit quand même... Cette prétention au marivaudage amène deux ou trois mots heureux, mais c'est tout... D'ailleurs, ce style prétentieux ne va pas mieux à M. Ravel que l'habit noir ou les gants vert pistache... Nous l'aimons mieux piou-piou ou
tourne sans cesse dns le mêm ccl Est-ce lui qui se plît dans cette sttn immuable et inamovible,.... ou bien sont-ce ls auteurs qui n'ont que lel dans leurs cartons... Ajoutez que pour msqr l vétusté de l défroque, pour cacher le râpé des coutures, les auteurs ont torturé, pressé, dsséqé l moindre mo ; ils ont voulu faire de l'esprit quand même... Cette prétention au marivaudage amène deux ou tsrio mts heureux, mais c'est tout... D'ailleurs, ce style prétentieux ne va pas mieux à M. Ravel que l'habit noir ou les gants vert pistache... Nous l'aimons mieux piou-piou ou
ou les gants vert pistache... Nous l'aimons mieux piou-piou ou domestique. Ceci nous amène naturellement, comme dit l'héritier, au Domestique de ma femme !... Au commencement de la pièce, nous avons craint encore un Ravel en habit noir, mais nous en avons été quittes pour le plaisir... Ravel-Fournichon s'est décerné, pour épouser une jeune personne, un brevet de millionnaire S. G. D. G... Il a fait croire à tous qu'il a maison de campagne, coupé etc,... tandis que tout est loué au mois... Mais quelque temps après la noce, l'argent devenant rare, le faux millionnaire avoue tout à sa jeune
u les gants vtre pistache... Nous l'aimons mx piou-piou ou domestique. Ceci nous amène naturellement, comme dit l'héritier, au Domestique de ma femme !... Au commencement de la pièce, ous avons craint encore un Ravel en abt noir, mais nous n ovsan été quittes pur le plaisir Ravel-Fournichon s'est décerné, pour épouser une jeune prsnn, un brevet de millionnaire . .G D. G... Il a fait croire à tous qu'il a maison de campagne coupé etc,... tandis que tout est loué a mois... Ms quelque temps après la noce, l'argent devenant rare, le faux millionnaire auveo tout sa jeune
devenant rare, le faux millionnaire avoue tout à sa jeune femme... qui pardonne ce moyen violent en faveur de l'amour qui l'a inspiré. Pour réparer sa faute, le mari sera le domestique de sa femme, il la dorlotera, la bichonnera, la frottera (le mot y est). Il endosse même le tablier blanc,... quand la tante Gorge-Boeuf, sous les traits de Mme Thierret, arrive sans crier gare. Cette tante-là a des écus. Elle croit son neveu riche et, si elle découvrait la vérité, l'espoir de son héritage s'évanouirait ; elle prend le mari pour le domestique ; quand elle demande à
devenant rare l faux mllnnr avoue tout à sa jn femme... qui pardonne ce moyen iont en fvr de l'amour qui l'a inir Pr réparer sa ft, le mari sera le domestique de s femme, il la dorlotera, la bichonnera, la frottera (le mot y est). Il endosse même le tablier blanc,... nduaq la tante Gorge-Boeuf, ss les trts de Mme Thierret, arrive sans crier gare. Cette tante-là a des écus. Elle croit son neveu riche et, si elle découvrait la vérité, l'espoir de sn hértg s'évanouirait ; elle prend le mari pr le domestique ; quand elle dmnd
le mari pour le domestique ; quand elle demande à voir son neveu, on le dit en voyage ; si elle veut visiter la maison de campagne, on la dit abattue récemment par un boulevard ;... vous devinez la suite... on finit par renvoyer la tante et lui cacher le secret... Cette pièce est gaie mais, par malheur, elle finit par un imbroglio de voleurs, de serrures forcées, impossible à admettre. Ce dénouement violent semble avoir été transporté là pour contenter je ne sais quel caprice... Nous savons que les hauts barons de la scène n'aiment pas les rôles trop
le mari pour le domestique quand elle demande voir son neveu, on le dit en voyage ; si elle veut eitvrsi la maison de campagne, on la dit abattue récemment par un boulevard ;... vous devinez la suite... on finit pr renvoyer la tante et lui cacher secret... Cette pièce est gaie mais, par malheur, ele finit pr un mglio de voleurs, de uersserr forcées, impossible à admettre. Ce dénouement violent lmeebs avoir été transporté là pour contenter je ne sais quel caprice... Nous savons u les hauts barons de la scène n'mnt pas les rôles trop
hauts barons de la scène n'aiment pas les rôles trop accentués à côté d'eux... et il y a là un domestique niais, joué par Priston, qui a des effets d'un franc-comique... Ce rôle nous paraissait devoir servir au dénouement,... mais !... les auteurs en ont décidé autrement ; tant pis pour eux... Et si le baisser du rideau n'était pas protégé par un charmant couplet. ma foi, nous dirons comme notre voisin : c'est bien mauvais ! Les rôles de femme n'ont dû offusquer aucune influence; ils ne sont guère à la taille de Mlle E. Deschamps, ni de Mme
hauts bron de la scène 'nnaetmi a les rôles trop accentués à côté d'eux... et li y a là un domestique niais, joué par Priston, qui des es u franc-comique... Ce rôle nous paraissait dvir servir au dénouement,... mais !... e auteurs en ont décidé autrement ; at pis pour eux... Et si le baisser d ra nétait pas protégé nu charmant copet. ma foi, nous dirons comme notre voisin : ces bien mauvais ! Les rôles de femme n'ont dû offusquer aucune influence; ils ne sont guère à la taille de Mlle E Deschamps, ni de Mme
à la taille de Mlle E. Deschamps, ni de Mme Thierret; cependant elles y apportent, l'une la grâce, la distinction, et l'autre, ce comique à tour de bras, qui force à prendre sa lorgnette pour s'assurer qu'on n'a pas devant les yeux un cent-garde en robe de soie. En somme, M. Ravel nous est revenu le même; sa grimace, son grognement, son tic, n'ont été altérés ni par la gelée, ni par le voyage. Seulement, puisque l'on prétend qu'il n'a pas été accueilli avec enthousiasme dans la ville des czars, nous espérons qu'il va chercher à se créer une collection
à la taille de Mlle . Deschamps, de M Thierret; cependant elles y apportent, l'une la grâce la distinction, t lautre c cique à tour de bras, qui force à ndre sa lorgnette pour s'ssrr qu'on n'a pas devant les yeux un cent-garde en rb de soie. En somme . Ravel nous est revenu le même sa grimace son grognement, nso tic, n'ont été altérés ni par la gelée, n par le voyage. Selmet puisque l'on end qu'il na pas été accueilli vc enthousiasme ansd la ville des czars, nous espérons qu'il va chercher à se créer une cllctn
nous espérons qu'il va chercher à se créer une collection de rôles montrant, ici comme là-bas, son talent sous d'autres aspects que le pitou-piou ou le larbin... mais, pour dieu, qu'il renonce surtout à l'habit noir et aux amoureux,... cela ne va ni à sa taille, ni à son âge... Nous avouons lui trouver plus d'esprit quand il est bête que lorsqu'il est spirituel. Nous ignorons si les deux créations qu'il vient de faire enrichiront beaucoup le répertoire russe, mais, à coup sûr, nous certifions qu'en les exportant dans les steppes, M. Ravel n'appauvrira pas beaucoup le répertoire du Palais-Royal.
nous espérons qu'il va chercher se créer n collection de ôsrle montrant, ici comme là-bas, son talent sous d'autres aspects que le pitou-piou ou l larbin... mais, pr dieu qu'il nenoerc srtt à l'habit noir e aux amoureux,... cela ne va ni à sa ti ni à sn âge... Nous vns lui trouver plus d'esprit quand il est bête que lorsqu'il est spirituel. Nous iorn is les dx créations qu'il vient de fr enrichiront beaucoup le réprtr russe, mais, à cp û,sr nous certifions qu'en s exportant dns les steppes, M. Rvl apavrr pas beaucoup l répertoire du Palais-Royal.
steppes, M. Ravel n'appauvrira pas beaucoup le répertoire du Palais-Royal. MLAWWET. LA CAUSERIE 7 EXPOSITION UNIVERSELLE DE LONDRES ( Deuxième article. ) Avant de pénétrer dans l'Exposition, il est utile de savoir y conduire et de connaître tout d'abord les classifications organisées dans un règlement qui, comme tout règlement qui se respecte, fait la guerre au bon sens. Au risque d'abrutir le lecteur, je vais compter sur sa bienveillance pour en abuser; — c'est si bon l'abus! Pour être admis à l'Exposition, il était indispensable de se présenter devant un jury qui, comme de juste, était composé d'hommes compétents. —
steppes, M. Ravel n'appauvrira pas bcp le répertoire du Palais-Royal. MLAWWET. LA CSR 7 EXPOSITION UNIVERSELLE D LNDRS ( Deuxième article. ) Avant de pénétrer dans 'Expoion, il est utile de svr y conduire et de connaître tout d'abord les classifications organisées asnd un règlement qui, comme tout règlement qui se spec, ft la guerre au bon sens. Au risque d'abrutir le lecteur, je vais compter sur sa bienveillance pour en abuser; — c'e s bon a!'lubs Pour êr admis à l'Exposition, il était indispensable de se présenter devant un uyjr q, comme de juste, était composé d'hommes compétents. —
jury qui, comme de juste, était composé d'hommes compétents. — Ne croyez pas que ces hommes qui vous jugèrent dignes de concourir aient jugés dignes de vous accorder des récompenses, ô exposants ! c'était trop « impie. Voici l'ordre et la marche : Admis par les jurés de la classe 24, on sera jugé par les jurés de la classe 36. Admis par les jurés de la classe 27, on sera jugé par ceux de la classe 24 ; — le règlement le veut. La réglementation a des originalités saisissantes, et je crois, jusqu'à nouvel ordre, que c'est son plus
jury qui, cmm de juste, était composé dhommes compétents. — Ne croyez pas que ces hommes q vous jugèrent dignes de concourir aient ju dignes de vous accorder ds récompenses ô exposants ! 'était trp « impie. Voici l'ordre et la marche : Admis par les jurés de la classe 24, on sera j pr les jurés de la clss 36. Admis par les jurés de la classe 27 on sera jugé par ceux ed la classe 24 ; — le règlmnt le veut La réglementation des originalités saisissantes, et je crois, jusqu'à nvl ordre, que c'est son plu
et je crois, jusqu'à nouvel ordre, que c'est son plus grand attrait. Aussi le sait-elle, la coquette ! elle ne compte déjà plus ses conquêtes. L'Exposition est divisée en quatre sections ; les trois premières sont subdivisées en trente-six classes, et la quatrième (section des beaux-arts) en quatre. Arbitrairement, cela fait quatre ordres de choses comprises de quarante façons. J'ai peur d'être mal compris par les jurés anglais, et j'en serais désolé, parce que j'ai besoin d'eux; je m'abstiens de dire pourquoi, afin d'être suspect. Voici donc l'organisation, le règlement à la main: quatre sections en quarante classes. — Débrouillons-nous.
et je crois, jusqu'à nouvel ordre, que c'est son plus grand attrait. Aussi le sait-elle, la coquette ! elle ne compte déjà plus ses conquêtes. xoo'nitiEpsL est divisée en quatre sections ; les orsti premières sont subdivisées en trente-six classes, et la uatème (section des beaux-arts) en quatre. Arbitrairement, ca ft quatre ordres de choses comprises de quarante façons. J'ai peur d'être mal compris par les jurés anglais, et 'en a désolé, parce que j'ai besoin '; je m'abstiens de dire pourquoi, afin d'être suspect. Voici donc l'organisation, el règlement à la mn: quatre sections ne quarante classes. Débrouillons-nous.
à la main: quatre sections en quarante classes. — Débrouillons-nous. Aussi, j'ai la ferme résolution de ne pas m'arrêter à ces divisions, et j'avoue tout de suite que je jugerai la photographie comme appartenant aux quatre sections, à la quatrième celle des beaux-arts, au point de vue du goût et de la valeur ; à la troisième, par rapport au côté commercial; à la deuxième, relativement à ses appareils; et enfin à la première, pour les produits chimiques qu'elle emploie. Je me plais à croire que les exposants n'ont brigué l'honneur de l'admission que par patriotisme, et qu'ils n'ont pas
la min quatre sections en quarante classes. Débrouillons-nous. Aussi, jai la ferme résolution de ne pas m'arrêter à ces divisions, et j'avoue tout de suite que je jugerai la photographie comme pprtnnt aux quatre sctns, à la quatrième celle des beaux-arts, au point d vue du goût t de la valeur ; à la troisième, par rapport côté commercial; à l deuxième, rlativee à ses peaail;srp et enfin à l première, pour les produits chimiques qu'elle emploie. Je em plais à croire que les xpsnts n'ont brigué l'honneur de 'isio que par iotis, et qu'ils nont pas
l'honneur de l'admission que par patriotisme, et qu'ils n'ont pas pensé à eux une seule minute : de telle façon que les récompenses qui leur seront décernées les surprendront beaucoup, parce qu'ils n'auront pas fait de démarches pour les obtenir. Avec cette conviction qui double mes forces, je vais être libre dans mes appréciations. Je vanterai le vin de mon pays, s'il me paraît plus agréable que le lambic de Bruxelles ou l'ale de la vieille Angleterre, et j'en ferai mes compliments, même au bon Dieu. Je dirai son fait, s'il le faut, à l'électricité en la blâmant de ne
l'honneur de l'admission que pr patriotisme, et quils n't aps pensé à eux u seule minute : de telle façon que s récompenses qui ur seront décernées les surprendront beaucoup, parce qu'ils n'auront pas ft de démarches pour les obtenir. Avec ctt conviction qui double s forces, je vais être libre dans mes appréciations. Je t l vin de mon pays, sil' me paraît plus agréable que le lambic de Bruxelles ou lale de la vieille neer et 'n ferai mes compliments même au bon Dieu. Je dirai son ft, s'il le fut à 'éleici en la blâmant de ne
s'il le faut, à l'électricité en la blâmant de ne pas venir assez vite en aide à la mécanique, et je gronderai la mécanique qui pourrait jeter un regard moqueur sur la direction aérostatique, — du moins la vapeur est coupable au même titre et les moteurs à air condensé l'en feront bientôt repentir. Après avoir examiné les deux premières sections et arrivant à la troisième, qui comprend... hélas tout ensemble ce qu'il faut pour s'habiller, se meubler, s'instruire, je tâcherai de prouver que les fabricants sacrifient trop aux faux Dieux et que, sans parler de l'instruction, qui vraiment a
s'il le faut, à l'électricité en la blâmnt de ne ps venir assez vite en aide à la mécnq, et je gronderai la mécanique qui pourrait jeter un regard moqueur sur la direction aérostatique, — du moins al vapeur est coupable au même titre et les mtrs à air condensé 'en feront bientôt repentir. Après avoir examiné les deux premières sections et arrivant à al troisième, qu comprend... hélas tout nsle ec qu'il faut pour s'habiller, s meubler, s'instruire, je tâcherai de prouver que les cibsantfar sacrifient trop aux faux Dieux t que, sans parler d l'instruction, qui vrme a
Dieux et que, sans parler de l'instruction, qui vraiment a son bon côté, l'ameublement et le costume ont une influence énorme sur les habitudes et les mœurs. Aux personnes de mauvaise volonté, je conseillerai la lecture de la Physiognomonie, ou l'Art de juger les gens parleur costume. Restera la quatrième section, dite : des beaux-arts ! (Je ferais peut-être bien de ne pas continuer!) ("Ah bah!"). 37e classe: dessins et gravures d'architecture 22 exposants. 38e — peinture, aquarelles et dessins 130 — 39e — sculptures (au pluriel) 45 40e — gravures et lithographies 45 Total des artistes de France 258.
Dieux et que, snsa parler de ,isouicn'rntlt qui vraiment a nos bon côté, 'ameublement et le cte ont une influence énorme sr les habitudes et les mœurs. Aux personnes de maise volonté, je conseillerai la lcetrue de la Physgnmn, u lArt de erujg les gens parleur costume. Restera la quatrième section, dite : des beaux-arts (J ferais peut-être bn de ne pas cntnu!) ("Ah bah!"). 37e classe: dessins et gravures darchitecture 22 ea.osxtsnp 38e — peinture, aquarelles et dessins 130 — 39e — sculptures (au pluriel) 45 40 — gravures et lithographies 45 Total des artistes de France 258.
gravures et lithographies 45 Total des artistes de France 258. Combien d'exposés ? C'est que, hélas, l'art est tout attristé — c'est que la grande science du beau qui devine le génie paraît suivre la même marche que les comètes, —c'est que la vulgarisation du beau a trouvé plus de spéculateurs que d'apôtres, —c'est que l'art devient industriel et qu'il devra gémir jusqu'à ce que les ouvriers et les acheteurs soient devenus artistes. Rude éducation ! En attendant, tous les artistes sont des hommes hors ligne, ceux-ci parce qu'ils gagnent de l'argent et ceux-là parce qu'ils n'en gagnent pas, —c'est
gravures et ihogaie 45 Total des artistes de Fa 258. Combien d'exposés ? C'est qu, hélas, 'art est tout attristé — c'est que la grande scnc du beau qui devine le génie paraît suivre la même que le comètes, —c'est que la vulgarisation du e a trouvé us de spéculateurs que d'apôtres, tc—es' que l'art eievndt industriel et qu'il devra gmir jsq'à e que les ovrr et ls ceeurs soient devenus artistes. Rude dntéioauc ! En attendant, tous les rti sont des hommes hors ligne, ceux-ci parce quils gagnent de l'argent et ceux-là parce qu'ils n'en ggnnt —c'est
de l'argent et ceux-là parce qu'ils n'en gagnent pas, —c'est une preuve par les contraires. Biseornelie, que je sache, a travaillé quelque peu aux portes de Notre-Dame (ses arabesques et leurs caprices sont peut-être quelque chose dans l'étymologie du mot biscornu), eh bien, cet artiste n'était qu'un ouvrier à l'époque où tout le monde était artiste, et de ce nom d'ouvrier il s'enorgueillissait, — il n'y avait rien d'étonnant, il l'illustrait! Aujourd'hui c'est le nom d'artiste qui sert à illustrer. Pour suivre le règlement anglais et expliquer utilement mes appréciations, je devrais commencer par la première section et finir par
de 'rg et ceux-là parce qu'ils n'en gagnent pas, —c'est une prv par les contraires. Biseornelie, que je sache, a trvllé qlq peu aux portes e trea (ses esbsuaerqa et leurs caprices sont peut-être quelque hecos snad l'étymologie du mot biscornu), eh bien, ct rtst 'éai ' ouvrier à l'épq où tout le monde était artiste, t de c nom 'r il enoelis, — il n'y avait ren 'étonnant, l'illustrait! Aujourd'hui c'est nmo d'rtst qui se illustrer. Por suivre règlement anglais et liue utilement mes appréciations, je devrais commencer par la première section et finir par
je devrais commencer par la première section et finir par la dernière. Cette méthode que le règlement approuverait me gênerait trop; mes admirations n'ont pas d'heures, elles naissent de primo saut et ne sont pas commandées. — J'irai à tort et à travers l'Exposition universelle de Londres en attendant celle que je veux faire côte à côte avec l'Exposition universelle de Paris-lès-Auteuil. H. MOUISE. CORRESPONDANCE À Monsieur V. COCHINAT. Monsieur, rédacteur, Dans votre spirituel numéro du samedi 12 avril courant, vous me faites l'honneur de m'empoigner en me comparant à M. Yachère... hélas! hélas...! quatre pages à 'hélas...! J'aurais le
je devrais cmmncr par l première section et finir par la dernière. Ctt méthode que le règlement ouvrt m gênerait trop; mes admirations n'nt pas d'heures, elles naissent de prm st et ne sont pas commandées. — J'irai à tort et travers 'Exposition universelle de Londres n attendant ellec que je veux faire cteô à côte avec p'oiEstoxinl nvrsll de Paris-lès-Auteuil. H. MOUISE. CORRESPONDANCE À Monsieur V COCHINAT. Monsieur, rédacteur, Ds otvre spirituel numéro du samedi 12 avril courant, vous me faites l'hnnr de m'empoigner en me comparant à M Yachère... hélas! héls...! qtr pages à 'hélas...! 'aurais le
M. Yachère... hélas! hélas...! quatre pages à 'hélas...! J'aurais le droit, à propos de cet attrapage, de vous écrire une infinité de stupidités pour vous prouver que je suis l'homme le plus spirituel de tous les chansonniers passés, futurs, présents... Mais comme est bon d'avoir des amis partout, et surtout parmi les gens d'esprits, je désire sincèrement vivre avec vous sur un pied de bonne et franche amitié (excusez mon audacieuse prétention). Je fais donc un appel à votre cœur d'or, pour vous prier de vouloir bien, dans un prochain numéro, répandre un peu de baume sur la blessure que
M ahr... hélas héls...! quatre pages à 'hélas...! J'aurais le droit, à propos de cet attrapage, de vous écrire une infinité de stupidités pour vous prvr que j u l'homme le plus spirituel de t les chansonniers passés, futurs, présents... Mais comme est bon d'avoir des amis partout, et suut prm ls gens 'esprits, je désire sincèrement vivre avec vous sur un pied de bonne et franche amitié (excusez mon audacieuse prétention). Je fais donc un appel à votre uœcr d'or, pour vs prier de vouloir bn, dans un prochain nm épr un peu de baume sur la blessure que
numéro, répandre un peu de baume sur la blessure que vous m'avez faite. Si vous avez la bonté de lire la notice biographique que j'ai l'honneur de vous faire parvenir, quand vous connaîtrez ma douloureuse position maladive il est plus que probable que vous regretteriez la botte que vous avez portée à l'auteur de celles de Bastien. Il y a six années, cher monsieur, que je ne quitte plus mon lit. J'ai une femme et une fille à nourrir, voilà pourquoi mon infirmité, m'empêchant de me livrer à des affaires commerciales, qui jadis m'étaient productives, je suis obligé pour vivre
numéro répandre n peu de baume sur la blessure que vous m'avez faite. Si vous avez la bonté de lire la notice biorahue que j'ai lhneur de vous faire parvenir, quand vous cnnîtrz ma duloueue position maladive l est plus que probable q vous regretteriez la botte que vous avez portée à l'auteur de clls de Bastien. Il y a six années cher ier, que je ne qtt plus lit. J'ai n femme et une fille à nourrir, voilà prq mon infirmité m'empêchant de me livrer à des affaires eeoccr,mmials qui jds m'étaient productives je us obligé pour vivre
commerciales, qui jadis m'étaient productives, je suis obligé pour vivre d'avoir de l'esprit quand même et de signer une foule de mastics lyriques que j'appelle mes pot-au-feu. Vous savez que le grand maître a dit quelque part : "Ah! du talent le besoin est l'écueil !" Daignez donc, je vous prie, m'appliquer ce vers. Et recevez l'assurance de ma parfaite considération. 19 avril 1862. Alexis DALÈS. P. S. J'ai à vous dire, pour me venger, que votre journal la Causerie est plein d'esprit et que je regrette bien sincèrement que mes faibles ressources ne me permettent pas de me compter
commerciales, qui jadis m'étaient productives, ej suis obligé pour vivre d'avoir de l'esprit quand même t de esginr une foule de sts lyriques que j'appelle mes u-u. Vous savez que le grand maître a dit quelque part : "Ah! du talent le besoin est l'écueil !" Daignez donc, je vous re, m'appliquer c vers. Et recevez l'assurance de ma parfaite considération. 19 avril 1862 Alexis DALÈS. P S. J'ai à s dire, pour me venger, que votre journal l Causerie plein d'esprit et que je regrette bien sincèrement que mes faibles ressources ne me permettent pas de me compter
mes faibles ressources ne me permettent pas de me compter parmi vos nombreux abonnés. Mille choses à M. Dunan-Mousseux. Je demande très sincèrement pardon à M. Alexis Dalès de l'avoir méconnu. — Mais sa lettre, aussi sympathique qu'elle est spirituelle, me renseigne complètement, et me voilà tout disposé à demander de la lettre au chansonnier, que Pharamond Tête-à-Feu a si fâcheusement attrapé avec sa légèreté habituelle. Je garde la chanson de M. Alexis Dalès pour une meilleure occasion. Quant à la Causerie, s'il veut bien y prendre un abonnement, pour lui, notre prix fort sera fixé comme suit: UN AN
mes fabl ressources ne me pett pas de me compter parmi vos nombreux abonnés. Mille soeshc à M. Dunan-Mousseux. Je demande très sincèrement pardon à M. Alexis Dalès de l'avoir méconnu. — Mais sa rtl,eet ss sympathique qu'elle est spirituelle, me renseigne complètement, et me voilà tout sosé à demander de la lettre au chansonnier, que Pharamond êà-e a si fâcheusement attrapé avec a légèreté liluebte.ah Je eardg la chanson de M. leis Dalès pour une meilleure occasion. Quant à la Causerie, s'il veut bien y prendre un abonnement, pr lui, notre prix fort sera fixé comme suit: UN AN
lui, notre prix fort sera fixé comme suit: UN AN : quatre articles. UN MOIS: deux articles. TROIS MOIS: un entrefilet. VICTOR COCHINAT. IL A MANQUÉ À L'APPEL Le pompier Tête-à-Feu ne nous a pas fait parvenir son troisième envoi d'INDISCRÉTIONS, et nous le regrettons d'autant plus qu'il y était fort question des VOLONTAIRES DE 1814. Mais nous n'en voulons pas à Tête-à-Feu, et nous prions nos lecteurs d'étendre sur son casque une main indulgente. Tête-à-Feu n'est pas paresseux, mais il a été obligé d'aller, le jour de la copie, au bois de Romainville, dans un endroit "où les lilas
lui, notre prix fort sera fixé comme suit: UN AN : quatre articles. UN MOIS: deux articles. TRS MOIS: un entrefilet. VICTOR COCHINAT. IL A MANQUÉ À L'APPEL Le opier Tête-à-Feu ne nous a pas fait prvnr sn troisième envoi 'INDISCRÉTIONS, et nous le regrettons d'tnt plus u'il y étt fort question e VOLONTAIRES DE 1814. Mais nous n'en voulons pas Tête-à-Feu, et nous prions nos lecteurs d'étendre sur son casque une main indulgente. Tête-à-Feu n'est pas arex mais il a été obligé d'llr, le jour de la copie, au bois de Romainville, dns un endroit ùo" ls lilas
au bois de Romainville, dans un endroit "où les lilas ne sont pas toujours en fleurs", et, après cette excursion champêtre, il aura déjeuné d'une façon trop prolongée. — A huitaine donc! VICTOR COCHINAT. LA BRULEUSE DE PLANCHES Autrefois le Palais-Royal, ses arcades, ses fameuses galeries de toi, ses cafés, des Aveugles de la Paix, étaient ornés de femmes d'un décolleté et d'un retroussement, à peine comparables à l'altière exagération de leurs colossales coiffures en pot de fleurs. Ces travailleuses de la grande organisation du travail de Vénus, embarrassèrent même la pudeur de ces républicaines, qui poussèrent le costume à
au bois d Romainville, dans un endroit "où lse lilas ne sont pas toujours en fleurs", et, après ee excursion champêtre il aura déjeuné d'une façon trop prolongée. — A huitaine donc VICTOR HIA LA BRULEUSE DE PLNCHS Autrefois le alas-Royal ses arcades, ses fameuses galeries de toi, ses cafés des Aveugles de la Paix, étaient ornés d femmes d'un décolleté t 'un retroussement, à peine comparables à l'altière exagération de leurs colossales coiffures en pot de fleurs. Ces availes de la grande rgnstn du liaatrv de Vénus, embarrassèrent même la pdr de s républicaines, qui poussèrent le costume à
la pudeur de ces républicaines, qui poussèrent le costume à la romaine jusqu'à la cuisse nue. Alors, que devait être le déshabillé de ces femmes, qui, en ce temps comme aujourd'hui, pratiquaient une profession (peu lucrative!) que l'égoïsme bourgeois stigmatisait, tout en se glorifiant d'adorer le veau d'or. Ces laborieuses créatures, qui faisaient montre et réclame de leurs plus secrètes constructions, ne prétendaient pas (malgré la Madeleine) être aussi considérables que Pénélope, Virginie ou une rosière de Nanterre. Que de filles d'aujourd'hui ne sont pas si modestes ! Elles n'étaient reçues dans aucun monde; elles étaient même parquées, à part,
la pudeur de ces républicaines, q pssèrnt le costume l rmn jusqu'à la cuisse nue. lrs, que ei être le déshbllé de ces femmes, qui, en c eps comme aujourd'hui, pratiquaient une profession (peu lucrative!) que l'égoïsme oeo stigmatisait, tout en se glorifiant dadorer le veau d'or. Ces lbrss créatures qui faisaient montre et réclame de leurs plus secrètes constructions, ne prétendaient pas (mlgré la Madeleine) être aussi considérables que Pénélope, Viine ou n rosière de Nanterre. Que de filles d'aujourd'hui ne sont pas si modestes ! ellsE n'étaient eues dans u monde; ll étaient même parquées, à part,
reçues dans aucun monde; elles étaient même parquées, à part, à tous endroits publics. Et elles avaient l'excuse de n'être point encore aussi instruites que la noblesse de ces époques, qui affectaient de ne savoir écrire ni calligraphiquement, ni orthographiquement. On le voit; en ce temps-là, comme aujourd'hui, les humains ne manquaient pas l'occasion de faire, majestueusement, une bêtise ! Si beaucoup de prêtresses du fils et autres gros numéros, caressèrent l'or de l'Ennemi; beaucoup aussi de ces Vénusiennes ont doté l'étranger (mais en le sachant) de la même sorte que la belle Féronière dota François Ier (sans le savoir).
reçues dans aucun monde; elles éan même parquées, à part, tous endroits puics. Et elles avaient l'excuse de n'être pnt encore aussi instruites q la noblesse de ces époques, qui affectaient de ne savoir écrire n calligraphiquement, ni orthographiquement. On le ot en ce temps-là, comme jrd'h, les humains ne manquaient pas 'occasion de faire, mjstsmnt, une bêtise Si beaucoup de prêtresses du fils te autres gros nuér, caressèrent or de l'Ennemi; beaucoup aussi de ces sinenéensuV ont doté l'étranger (mais en le schnt) de la même sorte que la belle Féronière dota François Ier san le savoir).
que la belle Féronière dota François Ier (sans le savoir). Enfin, ces étaleuses de nudité, ces agaceuses de la chair, ces galériennes du plaisir (si l'on veut me permettre de les nommer ainsi, d'autant plus aisément que je me passerais de la permission), toutes ces retrousseuses de robe, quelquefois détrousseuses de pratiques, causaient dégoût et effroi à la majorité des populations entrelardées de vice, de misère et d'honnêteté, qui composent la grouille et le bourdonnement de la grande ville. Ces filles étaient hors la loi sociale et mouraient filles, publiques. Elles ne se retiraient pas du commerce pour épouser le
q la belle Féronière dota François Ir (sans le savoir Enfin, e étaleuses de nudité cs agaceuses de la chair, ces galériennes ud plaisir (si l'on veut m permettre de les nommer ,niasi d'autant plus aisément que je me passerais de la permission), tts ces retrousseuses de robe quelquefois détrousseuses de pratiques, causaient dégoût et effroi à l majorité des populations entrelardées de vice, de misère te d'honnêteté, qi composent la grouille et le bourdonnement de la grande vll. Ces filles itaénet hors l loi scl et mouraient filles, publiques. Elles ne se retiraient pas du commerce pour épouser le
Elles ne se retiraient pas du commerce pour épouser le droit de poser la femme mariée... Bref, les honnêtes gens, voyant ces femmes-là, détournaient la tête, baissaient le regard devant leur effronterie. La pudeur publique n'aurait osé parler devant quiconque de la beauté la plus extraordinairement belle d'une de ces créatures, si faciles à admirer... en plein Palais-Royal. Il y avait donc une grande différence entre la femme à tous et la femme particulière. Cette différence physionomique éloignait, probablement, beaucoup de filles séduites de cette fonction que les siècles n'ont encore pu rayer, ni de leurs mœurs, ni de leurs
Elles ne s retiraient pas du commerce pour épouser le droit de poser la femme mariée... Bref, les honnêtes gens voyant cs femmes-là, détournaient la tt baissaient le regard devant leur effronterie. La pudeur uiq n'u osé parler devant quiconque de la beauté la plus extraordinairement belle d'n de ces créatures, si faciles à admirer... en plein Palais-Royal. Il y avait donc une grande différence etre la femme tous et la femme particulière Cette différence physionomique éloignait, probablement, beaucoup de filles séduites de cette fonction que ls siècles n'ont encore p rayer, ni de leurs mœurs, ni de leurs
encore pu rayer, ni de leurs mœurs, ni de leurs lois. Entre gens bien élevés, on ne parlait du Palais-Royal, qu'avec tact. Aujourd'hui, tout le monde, devant tout le monde, prononce le mot théâtre, sans précaution ni réserve, oratoire. Et, cependant ; que, des théâtres, sans autre prétexte que la spéculation de la luxure, sont aussi décolletés, aussi provoquants que le Palais-Royal d'autrefois. On a remplacé les promenades et les chaises de ce Palais-Royal par la scène et les stalles d'orchestre, d'où les hommes vont voir, tout à fait en dessous, ce qu'ils ne pouvaient voir qu'en dessus, au Palais-Royal.
encore pu rayer, ni de leurs mœrs, ni ed selur lois. Entre gens bien élevés, on n parlait du Pls-Ryl, quavec tact. Aujourd'hui, tout l monde devant tout le mnd, prononce le mt théâtre, sans précaution ni réserve, oratoire. Et, cpndnt ; que, des théâtres, sans autre erepxtét que la spéculation de la luxure, sont aussi dclt, aussi prat que le Palais-Royal d'autrefois. On a remplacé ls promenades t les chaises de ce Palais-Royal par la scène et les stlls d'orchestre, d'où les hommes vont voir, tout à fait en dessous, ce qu'ils ne pouvaient voi qu'en dessus, au Palais-Royal.
dessous, ce qu'ils ne pouvaient voir qu'en dessus, au Palais-Royal. Regardez en dessus, en dessous, de côté et de toutes façons imaginables ; regardez de cette baignoire où vous êtes, dans une des belles salles de Paris, voyez, rangés en rang d'oignons, les têtes des orchestriers, leurs chevelures blanches, rouges, noires, blondes, frisées, lisses, courtes ; les perruques, les crânes lilas, roses, jaunes, bleus ou blancs comme des billes de billard. Les archers s'allongent et se raccourcissent par-dessus ces têtes. Le chef d'orchestre domine les musiciens. La malle du souffleur domine le chef d'orchestre et les becs de gaz rangés,
dessous, ce qu'ils e pouvaient voir qu'en dessus, au Palais-Royal. Regardez en dessus, en dessous de côté et e eottsu façons imaginables regardez de cette baignoire où vus êtes, dans une des s salles de Paris, voyez, rngés en rang d'oignons, les têtes de orchestriers, leurs chevelures blanches, rouges, noires, blondes, frisées, lises, courtes ; les prquree,us les crânes lilas, oe jaunes, bleus ou blancs comme des billes de billard. Les archers s'allongent et se raccourcissent par-dessus s têtes. Le chef 'orchestre domine les musiciens. La malle du souffleur domine le chef d'orchestre et les bcs de gaz rangés
domine le chef d'orchestre et les becs de gaz rangés, comme un râtelier du dentiste de Lucifer. Regardez le spectateur éborgné par cet excès de lumière, tant sottement présenté ; voyez les acteurs se promener devant cette rôtisserie; observez le public aussi, cet orgueilleux, cet indifférent ou ce passionné collectif, dont je me moque, personnellement, plus qu'il ne pourra jamais se moquer de moi. Voyez le rideau qui monte et disparaît. On joue un mélodrame de nos fabricants contemporains, volé à un mélodrame des premiers fabricants du bobéchal et du dramaturgique boulevard du Temple. Regardez cette actrice : c'est l'étoile
domine le chef d'orchestre et les becs de gaz nsgaé,r comme un râtelier du dentiste de Lucifer. Regardez le spcttr éborgné pr cet excès de lumière, tant sottement erééntsp ; voyez les acteurs es promener devant cette rôtisserie; observez le public aussi, cet rgllx, cet indifférent ou ce passionné collectif, dont je me moque, psonellem, plus qu'il ne pourra jamais se quomer de moi. Voyez le rideau qui monte et disparaît. On joue un mélodrame de nos bras contemporains, volé à un mélodrame des premiers fabricants du bobéchal et du dramaturgique boulevard du Temple. Regardez cte actrice c'est l'étoile
dramaturgique boulevard du Temple. Regardez cette actrice : c'est l'étoile de ce théâtre. Elle est grasse, elle est bien portante, elle a une tête ravissante. Sa corpulence lui donne un air de poupard tout à fait aimable. Elle a une voix absurde, pire que fêlée; canaille!... Elle chante comme les guimbardes bourdonnent. Mais elle a un entrain, un sacré chien, un aplomb, une confiance en toutes ses forces : que rien ne peut émouvoir. Elle sait tout le théâtre, la musique, la diction, les pleurs; les rires, les cris, les temps, la danse prohibée et le geste tragique. Dans la
dramaturgique boulevard du Tmpl. Regardez cette actrice c'est l'étoile de ce théâtre. Elle est grasse elle est bien portante, elle a une tête ravissante S corpulence u dnn un air de poupard ut à fait aimable. Elle a une voix absurde pire que fêlée; canaille!... Elle chante comme les guir bourdonnent Mais elle a un entrain, un saréc chien, un apo n confiance en ttsueo ses frcs : que rien ne peut émouvoir. Elle sait tout le théâtre, la musique, la diction, les up;sler les rires, les cris, les temps, al danse prohibée et le geste rq Dans la
temps, la danse prohibée et le geste tragique. Dans la vie privée, elle a de l'esprit à revendre; aussi, elle n'en vend pas... (prodigue ! ) Mais elle a le bon goût de ne pas en donner aux DIRECTEURS scéniques qui lui fournissent des rôles où elle remplace toute espèce de littérature et de sentiment par l'habitude ébouriffante de la planche. C'est la reine du cabotinage ! Et cependant, dans la vie privée, elle a le style épistolaire distingué, quand elle veut; amoureux ou vicieux, philosophique ou burlesque, vertueux ou infernal : mais son rôle... l'embête!... Elle l'a joué mille
temps, la dns prohibée et le geste tragique. Dans l vie privée, elle a de 'esprit à revendre; aussi, elle nen vend s. (prodigue ! ) Mais elle a le bon goût de n ps en donner ux RTCRIEDUSE scéniques qui lui fournissent dse rôles où lele remplace toute espèce d ttérte et de sentiment par l'habitude ébouriffante de la planche. C'est la reine du cabotinage ! Et cependant, dans la vie privée, elle a le style épistolaire tg quand veut; amoureux ou iiex, philosophique ou burlesque rtuux ou infernal : ai ons rôl... l'mbêt!... Elle l'a joué mille
infernal : mais son rôle... l'embête!... Elle l'a joué mille fois (sous mille formes). Le public l'embête; elle l'a vu cent mille fois, et c'est toujours la même chose. La claque l'embête, le directeur l'embête, ses entrepreneurs l'embêtent ; tout et tout le monde l'embête. Que fait-elle donc là? Ce qu'elle fait, je vais vous le dire : Elle se bat les flancs. Elle se monte le coup... (cet argot est sublime) ! Elle veut se persuader qu'elle se sert de son talent, qu'elle aime l'art, qu'elle est belle, belle et fraîche, qu'elle a de l'esprit, qu'elle est bonne, qu'elle
inra : smai sn rôle... l'embête!... Elle l'a joué mille fois (sous mille formes). Le public l'embête; elle l'a vu cent mille fois, et c'est toujours la même chose. La claque l'embête, le directeur l'embête, ses trerers l'embêtent ; tout et tout le monde lembête Que fait-elle donc là? Ce qu'elle fait, je vais vous le dire : Elle se bat les flancs. Elle se monte le coup... (cet rtgoa st )ubesmli ! Elle vteu se persuader qu'elle se sert de n talent, qu'elle aime l'art, qu' est belle, belle fraîche, qu'elle a de epri, 'll est bonne, qu'elle
et fraîche, qu'elle a de l'esprit, qu'elle est bonne, qu'elle est riche, qu'elle jouit de tout cela... et tout cela n'est pas vrai. Elle le sait, et elle veut croire que c'est vrai tout de même... Elle fait des niches, en scène, à ses camarades, parce qu'elle ne sait que faire. Le sifflet seul (mais on ne siffle plus ! ) pourrait ranimer cette race de pur sang, lionne routinee, dont les griffes, le cœur et la cervelle voudraient autant de joies... que le corps, que ce corps qui connaît toutes les ivresses du corps. Et cependant elle en recherche
et fraîche, qu'elle a de l'esprit, ul'eleq est bonne, qu'elle est riche, qu'elle jouit de tout cela... et tu cela n'est pas vrai. Elle le t et elle vt croire ue c'est vrai tout de mê.. Elle fait des niches, n scène, à ses camarades parce qu'elle en i euq faire. Le sifflet seul (mais n ne siffle plus ! ) raiutopr ranimer cette aerc de pur sang, lionne routinee, dont les griffes le ucrœ et la cervelle voudraient autant de joies... que le corps, ec corps qui cot toutes les esivssre du crps. Et cependant ll en recherche
toutes les ivresses du corps. Et cependant elle en recherche à chaque jour une nouvelle, comme le mathématicien affolé cherche et cherche la quadrature du cercle, le mouvement perpétuel, la marche du point d'appui dans l'air. Alors, que voulez-vous que fasse cette créature éblouissante, que vous voyez là tout entière: mains, bras, dessous de bras, jambes, seins, épaules, oreilles : et tout cela que vous rapprochez de votre bouche (si vous voulez...) avec la lorgnette. Aussi tous les canons sont braqués; oui, tous les canons, tous les canons!... car c'est un siège en règle que subit, tous les soirs, cette
toutes les ivresses du crps. E cependant elle en recherche à chaque jour une nouvelle, cm le mathématicien affolé cherche et cherche la quadrature du cercle, le mouvement perpétuel, la marche du point d'appui dans l'air. lrs, que voulez-vous que fasse cette créature éblssnt, que vs voyez là tout entière: mains, bras, dessous de bras jambes, sns, épaules, oreilles : et tout cela q vous rapprochez de votre bouche (si vous voulez...) avec la rne. Aussi tous les canons sont braqués; oui, tous les canons, ts sel canons!... car 'est un siège en règle que subit, tous les soirs, cette
un siège en règle que subit, tous les soirs, cette citadelle vivante, effrontée, arborant l'étendard de la débauche,... après avoir laissé, aux épines de la perfidie masculine, les derniers lambeaux de sa virginité. Tout l'orchestre est là, bébête. Jeunes et vieux, âge moyen, pauvre ou riche, boivent cette agente provocatrice des plaisirs, cette profusion de mots, de claques, de sourires, de gestes, que tout mâle, là, ne prend que pour lui. Oui, chaque orchestrier se croit seul remarqué; dans ses regards, dans tes applaudissements (pour cette femme), qui les reçoit sans plus faire d'attention à un, qu'aux deux mille neuf
un siège en règle que subit, tous les soirs, cette citadelle vivante, effrontée, arborant l'étendard de la débauche,... après avoir laissé, aux épines d la perfidie masculine, les derniers lmbx de sa virginité. ou 'orchestre est là, bébête. Jeunes et vx, âge moyen, pauvre ou riche, boivent cette agente provocatrice des plaisirs, cette profusion de mots, de claques, de sourires, de gestes, que tout mâle, là, n prend que pour lui. Oui, chaque cestrier se croit sl remarqué; dans ss regards, dans tes applaudissements (pour cette femme), qui les reçoit sans plus faire 'attention à un, qu'aux deux mille neuf
sans plus faire d'attention à un, qu'aux deux mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf autres. Le parterre se croit aussi le possesseur de cette beauté, mais il en est pour ses frais de crédulité, lui !... Il est trop loin de la scène... et... trop loin... du prix... Cependant, c'est évident, la brûleuse de planches s'embête davantage. Elle a besoin d'une aventure, d'un incident. Si un machiniste tombait du ciel, s'aplatissait à côté d'elle, elle se porterait la première à la souscription de la veuve ; ça l'occuperait... Mais rien... rien : que toujours la même chose. Et ses camarades de scène
ssna plus faire d'attention un, qu'aux deux mll neuf cent quatre-vingt-dix-neuf autres. Le tr croit aussi le possesseur de cette beauté, mais il n est pur ses as de crédlté lui !... Il est trop loin de la scèn... et... trop loin... du prix... Cpndnt, c'est évident, la rûluse de planches s'embête davantage. Elle besoin dune aventure, d'un incident. Si un machiniste tmbt du ciel, s'aplatissait à d'elle, elle se porterait la première à la souscription de la veuve ; ça l'occuperait... Mais rien... rien : que toujours la même chos. Et ses camarades de censè
que toujours la même chose. Et ses camarades de scène s'embêtent aussi, par toutes sortes de motifs, dont : (avoir joué 150 fois...) d'affilié, dimanches et fêtes... une drogue première catégorie... Tout à coup... (ô quelle chance!) on a lancé une bombe. Elle vient de décrire sa courbe. Elle est tombée aux pieds de la reine des cabots; aux pieds de l'impératrice des embêtées; aux pieds de la papesse du blasément. Cette bombe, c'est un bouquet. Un bouquet de pauvre... Tenez... regardez-le... comme il est petit... Oh! ce n'est pas un bouquet de première, un bouquet de payant, un bouquet
que tjrs la même chose. Et ses camarades de scène s'embêtent aussi, par toutes sortes de mtfs, dont : (avoir joué 150 fois...) d'affilié, dimanches et fêtes... une drogue première catégorie... Tout à coup... ô quelle chnc!) on a lancé n bombe. Elle vient de décrire sa courbe. l est tombée aux pieds de la reine des cabots; aux pieds de l'impératrice des embêtées; aux pieds de l apss du basm Cette bombe, 'es un buqe Un bouquet de pauvre... Tenez... regardez-le... comme il tes petit... Oh ce n'est ps un buuet de première, un bouquet de payant, un bouquet
un bouquet de première, un bouquet de payant, un bouquet de famille, acheté d'occasion au tas des bouquets fanés; ce n'est pas un bouquet d'Anglais ou de boyard; ce n'est pas un bouquet d'administration; ce n'est pas ce bouquet que l'ovationnée a payée à ses ovationneurs (de sa petite bourse secrète)... Il est de je ne sais quoi, et de je ne sais qui; mais il ne vaut pas plus de dix sous. Qu'y a-t-il dedans, alors? Un diamant, un poulet, des billets de banque, ou un sonnet réussi?... Qui l'a jeté? Est-ce un jeune beau; est-ce une vierge mâle;
n bouquet de première, un bouquet de payant, un bouquet de amile, acheté d'occasion au tas des bqts fanés; ce n'est pas un bouquet d'Anglais ou de boyard ce n'est pas nu bouquet dadministration ce est pas c bouquet que l'ovationnée a payée à ses ovationneurs (de sa petite bourse secrète)... Il est de j ne sais q, et de j ne sais qui; mais il ne vaut ps plus de dix sous. Qu'y --il dedans, alors? Un diamant, un plt, des billets de banque, ou un sonnet réussi?... Qui l'a jeté? st-c un jeune beau; est-ce une vierge mâle;
l'a jeté? Est-ce un jeune beau; est-ce une vierge mâle; est-ce un fou d'amour à toutes femmes?... Point du tout. C'est un crâne nu, plat comme un cylindre de pendule; c'est un crâne noueux, monticule, osseux, qui ressemble à un dos de bossu; sans habit, sans gilet, sans chemise!... Ce crâne horrible a un nez, un nez dont le DIAGNOSTICISME explique la perte des cheveux du crâne aux batailles du vice. Il est donc bien riche, ce crâne de quarante ans? crâne peu crâne, au reste, qui vient de baisser les yeux, en se croisant les bras, après son action
l'a jeté? Est-ce un jeune beau; est-ce une vierge mâle; est-ce n fou d'amour à toutes m..?msf.ee t du tout C'est un crâne nu, plat comme un cylindre de pendule; c'est n crâne noueux monticule, osseux, qui ressemble à un dos de bossu; sans habit, sans gilet, sans chemise Ce crâne horrible a n nz, n nez dont le DIAGNOSTICISME explique la prt ds cheveux du crâne aux batailles du vice. Il est donc bien erhci, e crâne de quarante ans? crâne peu crâne, au reste, qui vient de baisser les yeux, en se croisant les bras, près son ctn
les yeux, en se croisant les bras, après son action inconvenante, indécente. Personne n'a pu s'y tromper... plus que lui... et elle... Toute la scène est émotionnée... Les musiciens s'en sont réveillés... Le souffleur s'est retourné dans sa malle pour observer le public ébahi... Les gobeurs de tout, de cascades, de cuirs, de laxis, de coupures ou d'amplifications cabotines, sont offensés que le bombardier fleuri les ait arrachés à leur illusion!... Le calme, la silence se rétablissent. On écoute, on regarde; on regarde, on écoute... Les orchestriers, seuls, sont furieux, jaloux... Il y aura mort d'homme; car, chaque orchestrier croit
les yeux, en se croisant le bras, après son action inconvenante, indécente. Prsnn n' pu s'y tromper... plus que lui... et elle... Toute la scène est émotionnée... eLs musiciens s'en sont réveillés... L souffleur sts'e retourné dans sa malle pour observer le public ébahi... Ls gobeurs d tout, de cscds, de cuirs, de lxs, de coupures ou d'amplifications cabotines sont offensés ueq le bmbrdr fleuri ait arrachés à lr illusion!... Le calme, la silence se rétablissent. O écoute, on regarde; on regarde, on écoute... Les orchestriers, seuls sont furieux jaloux... Il y r mort d'homme; car, chaque orchestrier croit
jaloux... Il y aura mort d'homme; car, chaque orchestrier croit que l'actrice est à lui. Mais non; non! il n'y aura pas mort d'hommes. Le bon Dieu, qui se mêle de tout, connaît son affaire. Si c'était si facile de s'entremortuer, à propos de tout ou rien, Lucifer manquerait tous ses rôtis, parce qu'il aurait trop de besogne. Non, il n'y aura pas mort d'homme: au contraire!... En effet... l'actrice ne s'embête plus. Elle a ramassé le bouquet en pleine scène, en pleine rampe, à la face du public, dont elle se moque. Cependant, elle va lui lancer ses coquetteries...
jaloux... I y aura mort d'homme; cr, chaque orchestrier croit q l'cric et lui. Ms non; nn! il n'y aura pas mort 'hommes. Le bon Dieu, qui e mêle d ,ttuo connaît son affaire. iS c'était si facile de s'entremortuer, à prpoos tout ou rien, irfceLu manquerait tous ses rôtis, parce i aurait trop d besogne. Non il n'y aura pas mort d'homme: au contraire En effet... l'actrice ne s'embête plus. Elle ramassé le bouquet en pleine scène, en pleine rampe à la du public, tndo elle s moque Cependant, elle va lui lncr ses coquetteries...
elle se moque. Cependant, elle va lui lancer ses coquetteries... car, elle n'oublie jamais de s'en faire applaudir... Sans cela, son prestige et sa clientèle seraient perdus!... Son rôle ne l'occupait déjà plus depuis cent représentations, sur cent cinquante... il l'occupe encore moins que jamais. Elle le joue, comme un tourne-broche, mais, comme un tourne-broche orné de diamants, de bijoux, de talent, de dentelles, de dents éclatantes et d'oeilades assassines... car, c'est une vraie, une grande comédienne, que cette blasée: par les amours menteuses, par les pièces menteuses, par les fortunes menteuses, les ovations menteuses qu'elle dévore et qui la
elle se moque. Cependant, elle va lui lancer ses cqettees.. ca, elle n'oublie jamais de s'en faire aui s cela, son prestige et sa clientèle seraient perdus S rôle ne l'occupait déjà plus depuis tnce représentations, sur cent cinquante... il 'cce ecr moins que jamais. le le joue, comme un tournebroche mais, cmm un tourne-broche orné de diamants, de bijoux, de talent, de dentelles, de dents éclatantes et d'oeilades assassines... car, c'est une vraie une grande comédienne que cette blasée: par les amours menteuses, par les pièces see,mtesnu par les fores menteuses, les vtns nue qu'elle dévore t qui la
fortunes menteuses, les ovations menteuses qu'elle dévore et qui la dévorent, chaque soir, aux feux de la rampe. Puis, tout en jouant cette audacieuse comédie;... ainsi qu'un teneur de livres passionné... elle repasse ses comptes... elle interroge son avoir. Elle se dit: Il a 20 ans, je le ruine... et il croit se ruiner pour moi! Sa famille prétend qu'il faut que jeunesse se passe!... Il a 50 ans, il me donne des diamants et il me fait des rentes. Il a 80 ans: il me donne un château à une heure du chemin de fer, près de Paris; un
fortunes menteuses, les ovations menteuses qu'elle dévore et qui la dévorent, chaque soir, aux feux d la rmp. Puis, tout en jouant cette audacieuse comédie;... ainsi qu'un teneur de livres passionné... elle repasse ses comptes... eell interroge n avoir. Elle se dt: Il a 20 ans, je le run et l croit e ruiner pour moi! Sa fmie prétend qu'il faut que jnss se passe!... l 50 ans, il me donne des diamants t il m fait des rentes. Il a 80 ns: il me donne n château une heure du chemin de r, près d Paris; un
une heure du chemin de fer, près de Paris; un château meublé de tout de chevaux, de voitures, de vaches, de volailles... et de véritables vassaux, de bons paysans... qui me prennent pour une grande dame. Et tout cela: pourquoi?... pour me voir et m'entendre marcher dans sa chambre à coucher, pendant qu'il s'endort. (Mais, il ne donne rien aux pauvres). Un jour il ne se réveillera pas... qu'importe! j'ai son testament... et... et... Le clerc de son notaire... est à moi! Elle ne sait, elle-même, ce qu'elle est; admirable ou coupable... Mais, comme le punch elle s'écrie: brûle ma
une heure du chemin de fer, près de rPas;i nu château meublé de tout de chevaux de voitures, d vaches, d volailles... et de véritables vassaux, de bons paysans qui me en pour une grande dame. Et tout cela: pqu. pour m voir et m'entendre marcher dans sa chambre à coucher pendant q'l s'endort. (Mais, i n donne rien aux pvrs). Un jour il ne se réveillera pas... qu'importe! j'ai s testament... et... et... Le clerc de son notaire... est à moi! Elle ne sait, elle-même, ce q'll est; admirable ou coupable... Mais, comme l hnucp elle s'écrie: brûle ma
ou coupable... Mais, comme le punch elle s'écrie: brûle ma flamme!... Applaudis, public... Inclinez-vous bourgeoises!... Humiliez-vous, filles à peine lancées! humiliez vos jeunesses... devant mes... je ne puis même plus dire mon âge... on en abuserait!... je triomphe... Oui, oui!... je suis au paroxisme de l'émotion personnelle... Et cependant... tout cela m'embête! Mais, ce qui m'anime ce soir, c'est ce crâne audacieux, ce crâne héroïque, ce crâne de faune qui m'a lancé sa provocation à la barbe de ce crétin de public! Comme un salamandre, la comédienne va jouer avec le feu... Et le feu de son génie va dévorer
ou coupable... Mais, comme le pnch elle s'écrie: bûl ma flamme!... Applaudis, pblc... Inclinez-vous bourgeoises!... Humiliez-vous, filles à peine lancées! humiliez vos jeunesses... devant mes... je ne puis même plus dire mon âge... on en abuserait!... je triomphe... Oui, oui!... j suis au paroxisme de l'émotion n.le.eprl.nsoe Et cependant... tout cela m'embête! Mais, ce q m'anime ce soir, c'est ce crâne dcx, ce crâne héroïque, ce cr de faune qui m'a lancé sa prv à l barbe de ce crétn de public! Comme un anma,daeslr la comédienne va je avec le feu... Et le feu de son génie va dévorer
le feu... Et le feu de son génie va dévorer par un nouveau mensonge tous les mensonges qui l'ont tant de fois dévorée... Elle se passionne... pour le rôle, pour la scène, qu'elle vient de se créer, dans l'imagination de son âme alcoolisée... Et cependant... malgré cette effervescence, cette exaltation d'invention, de création... la comédienne n'oublie pas l'actrice!... Non: l'actrice débite toujours son rôle à ce bon public, qui en a pour son argent. Mais elle commence; sa scène, sa comédie improvisée,... avec son crâne. Comme c'est réussi! Stupides auteurs, stupides directeurs... pourquoi avez-vous pourri ce génie, sous vos littératures,
le feu... Et le f de son génie va dévorer par un nouveau mensonge tous les nesnomegs qui l'ont tnt de fois dévorée... Elle se passionne... pour le rôle, pour la scène, qu'elle vient de se crér, dans l'imagination de son âme alcoolisée... Et cependant... malgré cette effervescence, cette exaltation d'invention, d création... la comédienne n'oublie pas l'actrice!... Non: 'ati débite toujours son rôle ce bon ui, qui en pour sn rn.egat Mais elle commence; sa scène, sa comédie improvisée,... avec son crâne. Comme cest réussi! Stupides trs, stupides directeurs... pourquoi avez-vous pourri ce génie sous vos littératures,
stupides directeurs... pourquoi avez-vous pourri ce génie, sous vos littératures, et sous vos mises-en-scène immondes! Les temps, les demi-soupirs, les regards, les détournements d'yeux, qui feignent l'embarras, les gestes, les repos, le pied (qui sait montrer sa jambe), les dents, qui attirent la luxure, comme un miroir d'allouettes; et le bouquet; le bouquet, démembré, démantelé... qui tombe, brin à brin, devant tout le monde... dans le gorgeret palpitant de la victorieuse. Fausse émotion, tout cela; c'est vrai: mais, souvenir stéréotypé... de sa première émotion d'amour... ce jour-là... où le mâle la trompait, aussi ; elle! Fausse émotion; c'est vrai! mais,
stupides directeurs... pu avez-vous pourri ce génie, sous vos littératures sous vos mises-en-scène immondes! Les temps, les demisoupirs les a ls détournements qui feignent l'embarras, les gestes, les repos le pied (qui sait mntrr sa jambe), les dents, qui ttirnt la luxure, ome un miroir d'allouettes; et le bqt; l bouquet démembré, démantelé... qui tombe, r brin, devant tout le mnd. le gorgeret palpitant e la victorieuse. Fausse émotion, ot cela; c'est vrai: mais, souveni .yét.otsrpéé. de sa première émtn d'amour... ce jourlà où le mâle la trompait ss ; elle! Fausse moto;éin c'est vrai! mais
la trompait, aussi ; elle! Fausse émotion; c'est vrai! mais, qu'importe, pour le crâne... puisque les seins ont si bien imité les houles de la lubricité... Quel est donc ce crâne ? C'est le crâne d'un crieur de fausses liquidations,... c'est le crâne d'un marchand d'habits, pour maçons, sans ouvrage,... c'est le crâne d'un bâtelier du plus vil commerce de Paris. Il a payé son orchestre, à ce théâtre-là; il n'aurait osé prendre un billet à l'Opéra... il sent que ce n'est pas sa place... Mais ici il a acheté le droit (selon lui) de choisir son actrice ;... comme
la trompait, aussi ; elle! Fausse émotion; c'est vrai! mais, qu'importe, pour le crâne... puisque l seins ont si bien mitéi les houles de la lubricité... Quel est donc ce crâne ? e le crâne d'un rreicu de fausses liquidations,... c'est le crâne d'un mrchnd d'habits, pour mçns, sans ouvrage,... c'est le crân du bâtelier du pls vil commerce de Paris l a payé son orchestre, à ce théâtrelà il n'aurait osé prendre un billet à lOpéra il sent que ce n'est pas sa place... Ms ici il acheté le droit (selon lui) d choisir son actrice ;... comme
le droit (selon lui) de choisir son actrice ;... comme autrefois on choisissait les filles, au Palais-Royal. À minuit, qui sera le plus volé des deux? La femme, c'est son lot ; parmi les honnêtes gens comme parmi la canaille. Mais tout cela n'est pas une raison pour que l'on fasse aujourd'hui du théâtre une concurrence au Palais-Royal d'autrefois. A. DUNAN-MOUSSEUX. IL FAUT FAIRE UNE FIN Au moment de mettre sous presse, le metteur en pages nous demande cinq lignes... Que dire? Ah ! si M. Saniou n'a pas mis sonnés beaucoup de fleurs à la Comédie Française et au
le droit (selon il)u de choisir son actrice ;... comme autrefois on choisissait s flls, au Pls-Ryl. À minuit qui sera le plus volé des deux? La femme, c'est son lo ; parmi les honnêtes gens comme parmi la canaille. M tout cela nest pas une rsn pour que lon fasse aujourd'hui du théâtre une concurrence ua Pls-Ryl d'autrefois. A DUNAN-MOUSSEUX. FAUT FAIRE UE FIN Au moment de merett sous presse, le metteur en pages nous demande cinq lignes... Que dire? Ah si . Su n'a pas mis sonnés beaucoup de fleurs à la Comédie Française et au
sonnés beaucoup de fleurs à la Comédie Française et au Gymnase avec la Papillonne et la Perle Noire, il vient de prendre une splendeuse revanche au théâtre Déjazet avec les Prés-St-Gervais. — On parle d'un immense succès... — Encore trois lignes... — Que faire, que faire?.. Ah ! ce numéro de la Causerie manque peut-être de gaieté. — Mais dimanche prochain, nous aussi, nous aurons nos Prés St-Gervais, et notre verve sera aussi joyeuse, aussi vive que celle de Mme Déjazet. — C'est dire à nos confrères:— Apprêtez-vous... la concurrence que nous vous ménageons sera rude. Encore trois mots: la
snnés beaucoup de fleurs à la Comédie Frnçs et au Gymnase avec la Ppllnn et l Perle Noire, il vient de prendre n splendeuse revanche au théâtre Déjazet avec les Prés-St-Gervais. — n parle d'un immense succès... — Encore trs lignes... — Que faire, que faire?.. Ah c numéro de l Causerie manque peut-être de gaieté. — Mais dimanche prochain, nous aussi, nous aurons nos ésrP St-Gervais, et notre vrv sera aussi joyeuse aussi vive que celle de Mme Déjzt. — 'est dire nos confrères:— Apprêtez-vous... la concurrence que nous vous ménageons eras rude. Encore trois mots: la
que nous vous ménageons sera rude. Encore trois mots: la transformation de la Causerie a inquiété le Figaro. Il annonce qu'il va changer son format ! Pauvre Hyloté ! DUNAN-MOUSSEUX. Le Gérant : DUNAN-MOUSSEUX. PARISS. — Imprimerie parisienne, DUPRAY DE LA MAHERIE ET CIE, boulevard Bonaparte-Nouvelle, 16 (impasse de la Boucherie, 687)
que nu vous ménageons sera rude Encore trois mots: la transformation e la auie inqut l Figaro. l annonce qu'il v changer son fot ! Pvr Hylté ! DUNAN-MOUSSEUX. Le Gérant : DUNAN-MOUSSEUX. PARISS. — Imprimerie prsnn, DPRY D LA MAHERIE ET C, boulevard Bonaparte-Nouvelle, 16 (impasse de la Boucherie, 687)
JOURNAL OFFICIEL DE LA GUINÉE FRANÇAISE PARAISSANT LE 1er ET LE 15 DE CHAQUE MOIS, A CONAKRY ABONNEMENTS SIX MOIS UN AN Colonies île l'A. (). F. et France et Colonies 40 fr. 70 fr. Etranger et Colonies... 55 fr 85 fr Prix de l'année courante et précédente 3 fr. 50 Prix des années antérieures 4 francs. Par J. poste : Majoration de 0 fr. 25 par n' ABONNEMENTS ET ANNONCES Les demandes d'abonnement et annonces doivent être adressées au Chef du Service de l'Imprimerie, à Conakry Toute demande de changement d'adresse devra être accompagnée de la somme de 2
JOURNAL OFFICIEL DE LA GUINÉE FRANÇAISE PARAISSANT LE 1er ET LE 15 ED CHAQUE MOIS, A CONAKRY ABONNEMENTS SIX MOIS UN AN Colonies elî l'A. (). F et France et Colonies 40 fr. 70 fr. Etranger et Colonies... 55 fr 85 fr Prix de 'année courante et précédente 3 fr. 50 Prix des années antérieures 4 ancs. Par J. poste : Majoration de 0 fr. 25 par ABONNEMENTS ET ANNONCES Les demandes d'abonnement t annonces doivent être adressées au Chef du Service de l'Imprimerie, à Conakry Toute demande de changement d'drss dvra être accompagnée de l somme de
changement d'adresse devra être accompagnée de la somme de 2 fr. 50. Les abonnements et les annonces sont perçus d'avance. ANNONCES ET AVIS SOMMAIRE PARTIE OFFICIELLE Actes du Pouvoir central 1944 Pages 1er janvier... Ordonnance portant fixation du budget du Comité français de la Libération nationale de l'exercice 1944 (art. 13 relatif à l'indemnité différentielle des fonctionnaires mobilisés) 112 11 avril Décret qui modifie les articles 18 (paragraphe 1er) et 22, du décret du 18 novembre 1882, relatif aux adjudications et marchés à passer pour le compte de l'Etat et fixe à 100.000 francs le montant maximum des achats sur
changement d'adresse devra être accompagnée de la somme de 2 fr 50. esL abonnements et les nnncs sont perçus anvdce.'a NNNCS ET IVSA SOMMAIRE PARTIE OFFICIELLE A du Pouvoir central 1944 Pages 1er janvier... Ordonnance portant fixation du budget du Comité français de la Libération nationale de l'xrcc 1944 (art. 13 relatif à l'indemnité différentielle des fonctionnaires mobilisés) 112 11 avril Décret qui modifie les articles 18 ph 1er) t 22, du décret du 18 novembre 1882, relatif uxa adjudications et marchés à passer pr e compte d l'Etat et fx à 100.000 francs l montant maximum des achats s