Search is not available for this dataset
input
stringlengths 1
16.6k
| output
stringlengths 1
16.6k
|
---|---|
par arracher ce carton à sa tante. Je dis que cela m'est égal, mais j'ai tort. Je ne devrais pas aller à ce bal. Après tout, je n'ai pas le droit d'imposer ma présence à ces gens. Mais, en tournant et retournant machinalement le bristol entre ses doigts, il lut derrière un mot hâtivement écrit au crayon : « Venez. — S. » Et ce mot eut raison de ses dernières hésitations. Malgré les conditions anormales de l'invitation, Jean irait au bal Directoire. On a toujours de l'imagination quand on aime. Le jeune homme resta plusieurs minutes les yeux fixés | par arracher c carton à sa tante. Je dis que cela m'est égal, mais j'ai tort. Je ne devrais pas aller ce bal. Après tout, je n'ai asp le droit d'imposer ma présence à ces gens. Mais, en tournant t retournant machinalement le bristol ntr ses dgts, il lut derrière mot hâtivement écrit au crayon : Venez. — S. » Et ce mot eut raison de ses dernières hésitations. Malgré es conditions anormales de l'nvttn, Jean irait au bl Directoire. On a toujours d 'iaginai quand on aime. Le jeun homme resta plusieurs mnts les uyex fxés |
aime. Le jeune homme resta plusieurs minutes les yeux fixés sur ce mot. Il était à la fois comminatoire et plein de douceur. Quel sentiment l'avait dicté; sinon le désir qu'éprouvait Suzy de revoir Jean de Vassal ? Et si elle désirait le revoir, c'était parce que. — Ne nous montons pas le coup ! s'interrompit familièrement Jean. Son costume d'époque fut vite choisi. Il trouva chez un costumier un habit d'incroyable tout neuf qui semblait coupé pour lui. Quand il eut revêtu le pantalon à pont, le frac en drap puce et le gilet de faille; quand il eut | aime. Le e homme resta plusieurs esinutm les xuye fs sur ce mot Il était à la fois comminatoire et plein de douceur Quel sentiment l'avait dicté; noisn le désir qu'éprouvait Suzy de revoir Jean de Vassal ? Et si elle désirait le rvr, c'étt parce u.eq — Ne nous montons pas le coup ! s'interrompit familièrement Jean. Son costume dépoque fut vite choisi. Il trouva chez un costumier un habit d'incroyable tout neuf qui semblait coupé pour lui Quand il eut rvêt le pantalon à pont, le frac en drap puce et le gilet de lli;fea quand il eut |
drap puce et le gilet de faille; quand il eut arrangé chiffonné sa cravate de dentelle, il avait grand air. Sans être de nature coquette, il se regarda avec une certaine complaisance dans son miroir — Ça peut aller, dit-il. Je ne suis pas trop grotesque. Le danger de ces bals travestis c'est qu'on sombre souvent dans le ridicule, sans s'en apercevoir. J'espère que ce n'est pas mon cas ce soir. Et pour compléter son travestissement, il se passa autour du cou le large ruban noir d'un cordon de face à main. "Voilà qui est terminé. Maintenant, il ne me | drap puce et le gilet de faille; quand il eut arrangé chiffonné sa crvt de dentelle, il avait grand air. Sans être de nature coquette, li se regarda avec une certaine complaisance dans son miroir — Ça peut aller, dit-il. Je ne suis pas trop grtsq. Le danger de ces bals travestis 'et qu'on smbr souvent dans le ridicule, sans s'en apercevoir. J'espère que ce es pas mon cs ce soir Et pour compléter son travestissement, il se saspa autour du cou le large rbn oirn d'un cordon de face à main. "Voilà qui est terminé. Maintenant, il n me |
à main. "Voilà qui est terminé. Maintenant, il ne me manque plus qu'une chose : pouvoir exécutif". J'ai tort de ne pas en prendre un, car j'en aurai peut-être besoin. Bah ! On essayera de s'en passer. Le "pouvoir exécutif", c'était la trique solide que les Incroyables n'abandonnaient jamais et dont ils jouaient avec maestria quand on les y contraint. — D'ailleurs, reprit le jeune homme, un bâton est une arme périmée. Un revolver est plus sûr et ça tient moins de place. Et Jean de Vassal glissa un browning et deux chargeurs supplémentaires dans la poche arrière de sa | à main. "Voilà i est terminé. Maintenant, il ne me manque plus qu'une chose : pouvoir exécutif". J'ai tort de ne pas ne r un, cr j'en ri peutêtre besoin. Bah ! On ser de n p. Le "pvr exécutif", c'était la trique solide que les Incroyables n'abandonnaient jam te dont ils jouaient avec maestria quand on les y contraint. — D'llrs, reprit le jeune homme, un bâton est une arme pérmé. Un revolver est ps sûr et ç tient soinm de place. Et ea de Vassal glissa un browning et deux chargeurs supplémentaires dans la poche arrière de sa |
et deux chargeurs supplémentaires dans la poche arrière de sa culotte. C'était un anachronisme, mais il s'y résigna sans débat. Depuis son étrange conversation téléphonique avec Winconnu, il veillait soigneusement à sa sécurité personnelle. Lorsqu'il arriva avenue Henri-Martin vers dix heures et demie, la fête battait déjà son plein. Deux orchestres alternaient : un jazz trépidant composé de nègres américains à l'épilepsie conventionnelle, et un septuor de cordes qui ne jouait que des airs d'autrefois comme "Ah! ma mère, qu'est-ce donc ?" ou bien le "Soleil des Pyramides". Une des premières personnes qui reconnut Jean de Vassal fut Chiquette Thénard. | et deux chargeurs supplémentaires dans la poche rèraeri de sa culotte. C'était un anachronisme, mais il s'y éig sans débat Depuis son étrage conversation téléphonique avec Winconnu, il vllt soigneusement sa sécurité personnelle. Lorsqu'il arriva aevuen Henri-Martin vers dix heures e demie, la fête battait déjà son plein. Deux oher reetntlniaa : jazz trépidant composé de nègres éai à l'épilepsie conventionnelle, et un septuor de crds qui ne jouait que des airs terou'iasfd comme "Ah! ma mère, qu'est-ce donc "? ou bn le "Soleil des Pyramides". Une des premières personnes q reconnut Jean d Vassal Chiquette Thénard. |
premières personnes qui reconnut Jean de Vassal fut Chiquette Thénard. Le décolleté carré de son corsage était gentiment indiscret et sa robe, fendue sur le côté, laissait parfois voir sa jambe fort au-dessus du genou, selon les prescriptions les plus audacieuses de cette époque, où tout parait perdu collectivement la tête, comme cela lui arrive d'ailleurs au moins une fois par siècle. — Bonjour, monsieur le muscadin ! dit-elle au nouvel arrivant. Vous êtes magnifique ! — Bonsoir, mademoiselle ! Vous êtes charmante ! Mais elle le réprimanda : — Mettez-vous donc dans la peau du rôle ! Les Incroyables | premières personnes qui rcnnt Jean de Vassal fut Chiquette Thénard. L décolleté carré de son corsage était gentiment indiscret et sa robe, sur le côté, laissait parfois iorv sa jmb fort au-dessus du genou, selon les perts les plus audacieuses de cette épou, où tout parait perdu collectivement la tête, comme cela lui arrive d'ailleurs mns une fs pr siècle. — Bonjour, monsieur l muscadin ! dit-elle au nouvel rrvnt. Vous êes magnifique ! Bonsoir, mdmsll ! Vous êtes charmante ! Mais elle l réprmnd : — Mettez-vous donc dns la peau du rôle ! Les Incroyables |
Mettez-vous donc dans la peau du rôle ! Les Incroyables le faisaient tous. Et les yeux, juste au-dessus de son éventail déployé : "Me ferez-vous un peu danser, ce soir, bourreau des cœurs ? — Bien sûr, ensorceleuse, si vous m'y autorisez. répondit Jean. — Ce sera nécessaire que vous pensiez un peu à moi. Vous ne pouvez pas faire danser toujours la même sans la compromettre affreusement. — De qui voulez-vous parler ? Chiquette Thénard pouffa : — Vous avez bien dit ça, hypocrite ! Vous ne savez vraiment pas à qui je fais allusion ? — Je vous | Mettez-vous donc dans la peau d rôle ! Ls Incroyables le aisaent tous. Et ls yeux, juste au-dessus de son évntl déployé : "Me z-os un peu danser, c soir, bourreau des cœurs ? — Bien ûr, ensorceleuse, si vous m'y autorisez. répondit Jean. — Ce sera nécessaire que vous pensiez un peu à moi. Vous ne pouvez pas faire danser toujours la même sans la compromettre affreusement. — De qui voulez-vous parler ? Chiquette Thénrd pouffa : — Vous avez bien dit ça, hypocrite ! Vous ne savez vrmnt pas à qui je fais allusion ? — Je os |
pas à qui je fais allusion ? — Je vous assure, je ne comprends pas, fit Jean de Vassal sans se douter. Chiquette dégagea sa jambe avec un impudeur tranquille pour la faire admirer à plusieurs jeunes gens qui passaient : — Ce n'est pas à moi qu'il appartient de nommer votre Dulcinée. Si ça peut vous faire plaisir, apprenez que vous avez fait une grande impression, mon cher. Tout à l'heure encore, on me parlait de vous. on me questionnait. On voulait savoir des détails... tous les détails ! — Mais qui est-ce "on" ? — Si vous ne | pas qui je fais allusion ? — Je vous assure, je ne comprends pas, ift ea de Vassal nssa se douter. Chiqt dégagea sa jambe avec un impudeur tranquille pr la a admirer à plusieurs jeunes gens qui passaient : — Ce n'est p à moi qu'il appartient de ommenr votre Dulcinée. Si ça peut vous faire plaisir, apprenez que vous avez fait une grande mprssn, mon cher. Tout à l'heure en,ocer on me parlait de o.svu on me questionnait. On voulait savoir des détails... tous les détls ! — Mais qui est-ce "on" ? — Si vos ne |
— Mais qui est-ce "on" ? — Si vous ne devinez pas, vous ne méritez pas l'intérêt qu'on vous porte. — Vous plaisantez, Chiquette ? — Moi, plaisanter sur ce sujet ? Jamais !. Je suis d'accord avec le poète : on ne badine pas avec l'amour ! — Vous êtes trop taquine, dit Jean. Accordez-vous ce tango langoureux ? — Je l'ai déjà promis à un concurrent. Allez présenter vos devoirs et nous nous retrouverons plus tard, si vous vous souvenez encore de moi ! À tout à l'heure, don Juan ! Elle le laissa sur place, ravi et | — Mi qui est-ce o""n — Si vous ne devinez pas, vous ne rie ps l'intérêt quon vous porte. — Vous plaisantez Chiquette ? — Moi, plaisanter sr ce sujet ? Jamais ! J suis daccord vc le ote : on ne badine pas ave l'amour ! — Vous êtes trp taquine, dit Jean ccrdz-vs ce tango langoureux ? — Je l'ai déjà pros à un concurrent. Allez présenter vos devoirs et nous nous retrouverons plus tard, s vous vous souvenez ncr de m ! À tout à l'heure, don Juan ! Elle le laissa sur place, ravi et |
don Juan ! Elle le laissa sur place, ravi et un peu désorienté. Comme tous les sincères, il n'aimait pas qu'on s'aperçût de ses histoires de cœur. Il alla cérémonieusement baiser la main de Mme La Borde, qui fut pour lui aimable et froide, ni plus ni moins que d'habitude. En hôtesse courtoise, elle crut bon de mentir : — Monsieur de Vassal, je m'excuse du retard subi par votre invitation. Ma première carte m'est revenue, il y avait une erreur d'adresse. J'ai réparé cela le plus tôt qu'il m'a été possible. Vous ne m'en voulez pas ? Un sourire | don nuJa ! Elle laissa sur place, ravi et un peu désorienté. Comme ts les sincères, l n'aimait pas qu'on s'prçût de ses ors d uc.rœ Il alla cérémnsmnt baiser la iman de Mme La Borde, uiq fut pour lui aimable et froide, ni plus ni moins que d'habitude. En hôtss courtoise, ll crut bon de mentir : — Monsieur de Vassal, je m'excuse du tarrde sui par votre iitoi.anvtn Ma première carte m'est revenue, il y vt une rrr d'adresse. J'ai réparé cela le plus tôt qu'il m été possible. Vous ne m'en voulez pas Un sourire |
été possible. Vous ne m'en voulez pas ? Un sourire ambigu coulait cette phrase. Mme La Borde n'attenda even pas la réponse du jeune homme et se tourna avec beaucoup de naturel vers d'autres invités qui arrivaient. Jean de Vassal pensa en s'éloignant : — Hum !. Je crois que la bonne dame me trouve de trop ce soir chez elle. Si j'avais du tact, je devrais reprendre mon veston sur-le-champ et m'en retourner chez moi. Mais après tout ce n'est pas pour elle que je suis venu, ce n'est pas pour celui-là non plus. Celui-là, c'était Robert La Borde. | été possible. Vs ne m'n voulez ps ? Un sourire mbg coulait cette phrase. Mme La Borde ttnda even ps la réponse du jn homme et se tourna avec beaucoup de naturel vers d'autres invités q arrivaient. Jan de Vassal pns en naotlgné'si : — Hum !. Je crois que la bonne dame me trouve de trop ce soir chez elle. S j'avais du tact, je devrais reprendre mon veston ur-echap et men retourner chez moi. Mais après tout ce n'est pas pour ll que e suis venu, ce n'est pas pour celui-là non plus. Celui-là, c'était Robert La Borde. |
pas pour celui-là non plus. Celui-là, c'était Robert La Borde. La poignée de main des deux jeunes gens fut cordiale. — Ah ! vous êtes en Incroyable ? dit le cousin de Suzy. — Comme vous, cher ami. répondit Jean. — Il n'y avait pas d'autre costume possible. — Si, celui de Directeur. — Il y a trop de plumes au chapeau ! — C'est vrai, David aimait le faste ! C'est lui qui dessina tout cela. C'est quand même plus brillant que le triste habit de soirée en usage aujourd'hui. — Cela, je vous le concède. Mais je vous | pas pour cl-là non plus. Celui-là, t'itcaé Robert La Borde. La poignée de main des deux jeunes gens fu cordiale. — Ah ! vous êtes Incroyable ? tid le cousin de Suzy. Comme vous, cher ami répondit Jean. — Il n'y avait pas d'autre costume possible. — Si, celui de iuce.tDrer — Il y a trop de plumes au chapeau ! — C'est vrai, David aimait le faste ! C'est lui qui dessina tout cea. Cest quand mêm plus brillant que le triste habit de sré en usage aujourd'hui. — Cela, je vous le concède. Mais j vs |
aujourd'hui. — Cela, je vous le concède. Mais je vous demande pardon, cher ami. Ma mère m'appelle. — Faites donc, dit Jean de Vassal. Et dès qu'il fut seul : "Ouf ! Les deux corvées que j'avais à faire sont terminées. Passons maintenant aux choses plus agréables." Et il chercha Suzy Nelson, qui était très entourée. La grâce de son sourire séduisait tous les hommes et désarmait les femmes. La jeune fille avait l'air de s'excuser d'être jolie, ce qui l'en rendait davantage. Sa robe était blanche, toute simple et, cette fois encore, comme les vraies jeunes filles, elle ne | aujourd'hui. — Cela, je vous le concède. Mais je vous demande pardon, cher ami. Ma mère m'appelle. — Faites donc, dit Jean de Vassal. Et sèd q'l fut seul : "Ouf ! Les dx corvées que j'avais à faire sont terminées. Passons maintenant aux choses plus agréables." Et l chercha Suzy Nelson, qui était rè entourée. La grâce d son sourire séduisait tous les hommes et désarmait les femmes. La jeune fille avait l'air de s'excuser d'être jolie, ce qui l'en rendait davantage. Sa robe était blnch, toute simple et, cette fois encore, cmm les vraies jeunes flls, elle ne |
cette fois encore, comme les vraies jeunes filles, elle ne portait aucun bijou. Quand elle distingua Jean de Vassal dans la foule, elle eut une sorte d'élan irrésistible vers lui : — Vous êtes en retard, monsieur ! dit-elle. Vous méritez une punition pour n'avoir pas mis plus d'empressement ! — Je suis là depuis un moment, mademoiselle. J'ai déjà vu Mme La Borde, Robert, et j'ai fait un bout de causette avec Chiquette. Thénard. Comprenant qu'une conversation particulière s'engageait, les autres invités s'éloignèrent avec des regards d'envie vers Jean qui s'en souciait d'ailleurs fort peu. — Je croyais que | cette fois encore, comme les vraies jeunes filles elle ne portait aucun bijou. Quand elle distingua Jean de Vassal dans la foule, elle eut une sorte d'élan irrésistible vers lui : — Vous êtes en retard, monsieur ! dit-elle. Vous éie une punition pour n'avoir pas mis plus d'empressement ! — Je suis là depuis un moment, mademoiselle. J'ai déjà vu Mme L Borde, Robert, et i fait un bout de cstt avec Chiquette. Thénard. Comprenant qu'une conversation particulière s'engageait, les usetra invités s'éloignèrent avec des regards d'envie vers Jean qui s'en acoistiu d'ailleurs fort peu. — Je crys que |
qui s'en souciait d'ailleurs fort peu. — Je croyais que vous ne viendriez pas, reprit la jeune fille en changeant de ton. Cela me préoccupait. — Je suis venu, dit Jean, parce que vous avez ajouté un mot au dos de la carte. C'était un ordre, je ne pouvais pas désobéir. Les beaux yeux bleus se troublèrent: — Ce que j'ai fait n'est pas très correct, mais je voulais vous donner des nouvelles du petit Douglas. Je sais qu'il vous intéresse. Tout le monde est parfaitement heureux à Londres, grâce à vous. Grâce à vous surtout!, rectifia-t-il. Mettons grâce à | qui s'n ouct d'ailleurs fort peu. Je iarcsyo q us ne vndrz pas, reprit la jeune fille n changeant de ton Cela me pécuit. — Je suis venu, dit Jn, parce q vous avez ajouté n mot au ds de la carte. atCé'it un ordre, je ne pouvais pas désobéir. e beaux yeux bleus se troublèrent: — eC que j'ai fait n'st pas t correct, mais je voulais vs donner des nouvelles du petit Douglas Je sais q'l vu intéresse. Tout le monde est parfaitement heureux à Londres, râ à vous. Grâce à vos srtt!, -tfiaileti.r-c Mettons grâce |
à vous. Grâce à vous surtout!, rectifia-t-il. Mettons grâce à nous deux! Lord Helms s'est embarqué aujourd'hui pour l’Afrique. Avant de partir, il m’a écrit une lettre affectueuse dans laquelle il me parle de « son fils » en des termes enthousiastes. C’est touchant! Ne vous moquez pas de lui. Mon cousin est un brave homme, un cœur tendre sous ses dehors glacés. Et vous, comment allez-vous maintenant? — Je suis tout à fait émue. Nous dansons? — Si vous voulez. Le regard de Jean de Vasal rencontra soudain celui de Robert. À ce moment, le visage du cousin de | à vous. Grâce à vous surtout!, rectifia--il. Mettons grâce nous deux! Lord es 'ests ebaqé aujourd'hui pour l’Afrique. Avant de partir, il m’a écrit une lettre affectueuse dans lqule l me parle de « son fils » en des termes enthousiastes. C’est touchant! N vous uqzemo pas de lui. Mon cousin est un brave homme, un cœr tendre sous ss rohdse sagl.cé Et ouv,s comment allez-vous maintenant? — Je suis tout à fait ém. Nous s?aosndn — S vous voulez. Le regard d Jean de Vasal rencontra soudain celui de Robert. À ce moment, le vsg du cousin de |
de Robert. À ce moment, le visage du cousin de Suzy exprimait une véritable haine. — Votre cousin me déteste cordialement, plaisanta Jean de Vassal. Je ne lui ai pourtant rien fait. Pourquoi vous figurez-vous qu'il vous déteste? demanda la jeune fille. (A suivre) | de Robert. À ce me, le visage u cousin de Suzy exprimait une véritable haine. — Votre cousin m déteste cordialement, plaisanta Jn de Vassal. Je ne lui ai pourtant rien fait. Pourquoi vous figurez-vous qu'il vous déteste? demanda la jeune fille. A s |
Mulhouse, 28 Juillet 1858. BOURSE. Les affaires sont toujours en bonne voie et seraient plus suivies encore si la marchandise était plus abondante. Il n'existe en effet que très peu de disponible sur notre place en filés et calicots ; aussi les prix se raisonnent-ils en hausse. — Les cotons en laine restent fermes. La bourse de ce jour a été assez animée ; on y remarquait la présence de plusieurs acheteurs étrangers, qui ne veulent pas encore aborder les prix demandés. Le tableau des courtiers est resté à l'état négatif, faute de transactions conclues en bourse par leur ministère. | Mulhouse, 28 ullet 1858. BRS. Les affaires sont toujours en bnn iveo t seraient plus evusisi encore si la marchandise était plus atndaone.b I n'existe en effet que tr peu de disponible sur notre place en filés et calicots ; aussi les prix se raisonnent-ils en hausse. — Les cotons en laine restent fermes. La ouse de ce jour a été zases an ; on y remarquait la éeenpsrc de ler acheteurs étrangers, qui ne veulent pas encore bder les prix dmndés. L tbl des courtiers est resté à l'état négatif, faute de transactions nlus en bourse par lr ministère. |
négatif, faute de transactions conclues en bourse par leur ministère. .... La dépêche télégraphique du Havre se résume ainsi : Le très bas IV. 80. — Le bas, 05. — Le très ord., 105. — Le middling la veille à Liverpool, 0 15/10 d. — Ventes de la veille, au Havre 1001 IV. à Liverpool 5000. — Manchester, calme bien soutenu : ici demande suivie. r. b.xiibt. Le tableau des cours du jour. — Le 20. Le 27. Le 28. Rente 4 1/2 p. 0/0 95.85 90. 90. — 5 p. 0/0 08.15 08.25 08.10 Rente de France 3090. 1000. | néi, faute de transactions conclues en bourse par leur s.rieitènm .... La dépêche télégraphique du Havre s résume ainsi : Le très bas IV 8 — e bas, 05 — L très r.d,o 105. — Le mddlng al veille à Liverpool, 0 15/10 d. — d la veille, au raeHv 101 IV. Liverpool 5000. Manchester, clm b soutenu : ici demande suivie. r. b.xiibt. Le tableau des cours du jour. — Le 20. Le 27. Le 28 Rente 1/2 p. 0/0 5 90. 90. — 5 p. 0/0 08.15 08.25 00.18 Rente de France 0 1000. |
p. 0/0 08.15 08.25 08.10 Rente de France 3090. 1000. 1000. Bulletin commercial et industriel. Douanes. — Le tableau du revenu des douanes pour le mois de Juin et le premier semestre de l’année courante indique une amélioration croissante et soutenue dans les transactions commerciales. ... Le total des droits perçus pendant le premier semestre de 1858 s’élève à 93,559,517 fr. ; il avait été de 90,387,459 fr. pendant le premier semestre de 1857. Le total des droits perçus en 1857 étant de 183,212,054, il en résulte que le second semestre n'avait produit que 87 millions, c'est à dire 6 | p. 0/0 08.15 08.25 0810 Rente de France 3090. 1000. 1000. Bulletin commercial et industriel. Douanes. — Le tableau du revenu des douanes ur le mois de Jn et le premier semestre e l’année courante indique une amélioration croissante te soutenue dans les transactions commerciales ... Le total des droits perçus pendant le premier semestre de 1858 s’élève à 93,559,517 fr. ; l avait été de 90,387,459 fr. pendant le prmr semestre de 1857. Le total ds droits perçus en 1857 étnt de 183,212,054, il en résulte q le second semestre navait prdut que 87 millions, c'est à dr 6 |
semestre n'avait produit que 87 millions, c'est à dire 6 millions de moins que le premier semestre de 1858. Les principales diminutions pendant le semestre portent sur le café, les fils anglais et belges, les laines en masse, la fonte, les sucres étrangers. Il y a augmentation sur la houille, l'huile d'olive, le cuivre, le sel brut, le sucre des colonies, etc. En examinant séparément les chiffres du mois de Juin, on constate sur-le-champ la reprise commerciale. Les droits perçus s'élèvent, pour 1858, à 19,581,141 fr. ; ils n'avaient été que de 17,290,452 fr. en 1857 et de 10,357,148 fr. | semestre 'vat pruit que 87 millions, c'est à dire 6 millions de moins que l premier semestre de 1858. Les prncpls diminutions pendant le semestre portent sur le café, les fils anglais et belges, les laines en masse, la fonte, les ecsusr étrangers. Il a augmentation sur la houille, l'huile d'olive, le cuivre le sel b,rut le sucre ds colonies, etc. En examinant séparément les chiffres du mois de Juin, on constate sur-le-champ la reprise commerciale. Les irosdt perçus s'élèvent, ou 1858, à 19,581,141 fr. ; ils n'avaient été que de 17,290,452 fr. en 1857 et de 10,357,148 fr. |
que de 17,290,452 fr. en 1857 et de 10,357,148 fr. en 1850. Il y a augmentation des droits perçus à l’entrée du café, de la houille, du poivre, du sucre des colonies, etc. L'exportation des céréales a pris un grand développement; de 48,928 quintaux métriques en Juin 1850, elle est montée à 105,900 quint. met. en Juin 1858. L'industrie des verres et cristaux continue sa marche ascendante ; l’exportation avec primes, qui n'était que de 17,070 quint. met. en Juin 1850, s’élève à 18,420 quint. met. en Juin 1858. L’exportation des sucres raffinés a été aussi très-considérable pendant le mois | q de 17,290,452 fr. en 1857 et e 10,357,148 fr. ne 1850. Il y a augmentation des droits perçus à l’ntré du f,éca d la houille, d poivre, du sucre des colonies, tc. L'exportation des céréales a pris un grand développement; de 48,928 qntx métriques en Juin 1850, elle est montée à 105,900 quint. met. en Juin 1858. ste des verres et cristaux continue sa marche ascendante ; l’exportation avec primes, qui n'étt que de 17,070 quint. met. en Jn 1850, s’élève à 18,420 quint. met en Juin 1858. L’exportation des s raffinés a été aussi très-considérable pendant le mois |
des sucres raffinés a été aussi très-considérable pendant le mois de Juin. Il n'est sorti de France, pendant les six premiers mois de 1858, que 91,000 kilogrammes d'argent environ, représentant 18 à 20 millions de francs. Mais il a été importé 94,000 kilogrammes d'or représentant environ 310 millions de livres. C'est un accroissement de près de 300 millions dans le stock métallique du pays pendant le premier semestre de 1858. Marchés français. — Il n’y a pas de différence sensible à signaler dans la tenue du marché de Rouen. La rouennerie et les mouchoirs de Bollée continuent à être bien | des sucres raffinés a été aussi très-considérable pendant le mois de Juin. Il 'et sorti d France, pendant les six premiers mois de 1858, que 91,000 kilogrammes d'argent environ, représentant 18 à 20 millions de francs. Mais il été importé 94,000 kilogrammes d'or représentant environ 310 millions de livres. C'st un ccrssmnt de r d 300 millions dns le stck métallique du pays pendant le prmr semestre de 1858. Marchés français — Il n’y a pas de différence ns à signaler dans la tenue du marché de enuo.R La rouennerie et les mouchoirs de Bollée continuent à être bnei |
rouennerie et les mouchoirs de Bollée continuent à être bien demandés ; ils ont même obtenu un peu de hausse. Les calicots compte 50 et les filés pour lissage mécanique maintiennent très bien leurs prix, quoiqu'il ne se soit pas fait beaucoup d’affaires, pas plus que la semaine dernière, par suite des marchés à livrer précédemment conclus. La vente de l’indienne n’a pas eu toute l'importance désirable, la nouveauté d'automne n’étant pas encore sortie. — La fabrique lyonnaise déploie une activité chaque jour plus grande. Les soieries s'écoulent bien, avec une hausse minime, mais graduelle. De bonnes commissions ont été | reeeirunon t les mouchoirs de Bollée cntnnt à être bien dmndés ; ils ont même obtenu un peu de hausse Les calicots compte 50 et l filés pour lissage mécanique mntnnnt très bien lrs i, quoiqu'il ne se soit pas fait beaucoup ’affaires, pa plus que la semaine dernière, par suite des marchés à livrer précédemment conclus. L vente de l’indienne n’a pas eu toute l'importance désirable, la nouveauté d'automne n’étant pas encore sortie. — La fabrique lyonnaise déploie une ctvté chaque jr pls grande. Les soieries s'écoulent bien, avec une hausse minime, mais graduelle. D bonnes ommisins ont é |
une hausse minime, mais graduelle. De bonnes commissions ont été données de l’intérieur. L’importation recherche surtout les châles double face, nouveauté pour l'hiver. La matière première a haussé de 2 à 3 fr. ; on recherche principalement l’organdsin Brousse, les titres 22/24 et 24/20 organdins filatures et les bonnes olivraisons des mêmes titres. — Les affaires ont repris de l'activité sur les marchés de la Drôme et de l’Ardèche. On signale de la hausse à Romans, Joyeuse et Aubenas. Voici les cours : soies fines de pays, 60 et 64 fr. ; les deuxièmes, de 58 à 60 fr. ; | n hausse iim mais graduelle. De bonnes commissions ont été données de l’intérieur. L’importation recherche surtout les châles double face nouveauté pour 'hiver. La matière prir haussé de 2 à fr. ; on recherche principalement ga Brousse, les titres 22/24 t 4/2 organdins filatures et les bonnes vrion ds mêmes titres. — affaires ont repris de l'activité sur les marchés e l Drôme et de l’Ardèche. On signale de la hausse à Romans, Joyeuse et bs. Voici ls cours : soies fines de pays, 60 et 64 fr. ; les deuxièmes de 58 à 60 fr ; |
fr. ; les deuxièmes, de 58 à 60 fr. ; soies fines, de 60 à 64 fr. — Les renseignements qui nous parviennent sur les cours des fers laminés diffèrent trop entre eux, pour que nous puissions établir des prix fixes. Nous devons nous borner à consigner toutes ces divergences de prix. Les forges réunies de Champagne et de Bourgogne maintiennent leur cote à 505 fr. la 1re classe à Saint-Dizier et à Longeuses, et 520 fr. à Paris ; elles conservent aussi l’écart de 5 fr. par classe jusqu’à la 5e, et de 10 fr. de la 5e à | fr. ; sel deuxièmes, de 58 à 60 fr. ; soies fines, de 60 à 64 fr. — Les renseignements nous pr sur les cours des fers laminés diffèrent trop entre eux, pour que nous puissions établir des prix fixes. Nous devons nous borner à consigner toutes ces divergences d pix Les forges réunies de Champagne et Bourgogne maintiennent leur cote à 5 fr. la 1re classe à Saint-Dizier et à Longeuses, et 520 fr. à Paris ; elles conservent ai l’écart de 5 fr. r classe jusqu’à la 5e, et ed 10 fr. de la 5e à |
la 5e, et de 10 fr. de la 5e à la 7e et font un écart de 40 fr. entre la 7e et la dernière, ce qui donne les prix suivants : Lamines au bois 1re classe 503 à Saint-Dizier. 2e id. 510 — 3e id. 515 4e id. 520 — 5e id. 525 — 6e id. 530 — 7e id. 545 8e id. 538 — D’autres forges cotent 500 fr. la 1re classe franco gares de l’Est, avec 5 fr. pour les quatre premières classes et 10 fr. pour les quatre dernières. D’autres usines encore offrent la 1re classe | la 5e, et de 10 fr. de a e5 à la 7e et font un écart de 40 fr. ntr la 7e et la dernière, ce q donne les prix uia : Lamines au is 1re classe 503 à Saint-Dizier. 2e id. 510 — 3e .di 515 4e i. 520 — 5e d. 525 — 6e id. 530 — 7 id. 545 8e id. 538 — D’autres forges cotent 500 fr. la 1r lse franco gares de ,sl’tE vc 5 fr. pour ls quatre premières classes et 10 r pour les quatre dernières. D’autres uis encore offrent la 1re classe |
les quatre dernières. D’autres usines encore offrent la 1re classe à 590 et 595 fr. en maintenant un écart de 10 fr. pour toutes classes, Un laminoir a lancé vers le 10 Août un tarif à 28 fr. la 1re classe et 5 fr. d'écart jusqu’à la 6e classe inclusivement; mais on nous dit que cette forge refuse maintenant de s’engager, à ces conditions. Les fers martelés ne changent pas au prix de 350 fr. à Saint-Dizier. La verge de tréfileries vaut de 520 à 550 fr. Le N° 20, 520 le N° 21 franco Paris. Une affaire en fonte | les quatre dernières. D’autres usines encore offrent l 1re cls à 590 et 595 fr. en maintenant un écart de 10 fr. upro toutes classes, Un laminoir a lancé vers le 10 o un tarif à 28 fr. la 1re classe et 5 fr. d'écart jusqu’à la 6e classe inclusivement; mais on nous dit que cette forge refuse maintenant de s’engager, à ces conditions. fers atlés ne changent s au prix de 350 fr à n-Dz La vrg de tréfileries vt de 520 à 550 fr. L N° 20, 520 le N° 21 franco Paris. Une affaire en fnt |
520 le N° 21 franco Paris. Une affaire en fonte de forge a été traitée cette semaine à 123 fr. — La foire de Beaucaire s'annonce sous les auspices les plus favorables. Le nombre des magasins loués dépasse de beaucoup celui de l'année dernière. Le marché grandit de jour en jour ; il est vrai que ces quelques maisons colossales qui ne traitaient que par millions deviennent de plus en plus rares ; mais, en revanche, tel commerçant de second ordre qui précédemment n’osait hasarder le voyage se rend maintenant à Beaucaire avec confiance. Il y a donc tout lieu | 520 le N° 21 franco Paris. Une affaire en fonte de forge a été traitée cette semaine à 123 fr. La foire de Beaucaire s'annonce usos les ice les plus favorables. Le nombre des masin loués dése de beaucoup celui de ne dernière. Le marché grndt de jour en jour ; i ste vrai que es quelques maisons colol qui ne traitaient que par millions deviennent de plus en pls rares ; mais, n rcnaee,vh tel commerçant de second ordre qui précédemment n’osait hsrdr le voyage se rend maintenant à Beaucaire avec confiance. Il y a donc tt lieu |
à Beaucaire avec confiance. Il y a donc tout lieu d'espérer que, si les matadors du commerce ne jugent plus nécessaire de se rendre à Beaucaire à l’époque de la foire, ils y seront remplacés par plusieurs maisons secondaires qui, réunies, finiront par réaliser un chiffre aussi considérable que les premiers. Des trains de plaisir amènent de tous les points de la France une foule de visiteurs, et il est à noter que l'abaissement en ville du prix des loyers contribuera à en augmenter le nombre. Le Coton de la Guadeloupe. Le Moniteur universel annonçait récemment que le ministère des | Beaucaire avec confiance. Il y a odnc tout l d'espérer que, si les matadors du cmmrc en jugent plus nécessaire de se renre à Beaucaire à l’époque de la ei,fro ils y seront remplacés par plusieurs maisons secondaires qui, réunies, finiront par réaliser un chiffre aussi considérable que les premiers. Des trains de plaisir amnt d tous les points de la France une foule de visiteurs, et il est à noter q l'basst en ville du prix des lyrs contribuera à en augmenter el nombre. Le Coton de la Guadeloupe. Le Moniteur universel nnnçt récemment q l ministère des |
Guadeloupe. Le Moniteur universel annonçait récemment que le ministère des colonies avait prescrit la vente publique, au Havre, le 51 de ce mois, de soixante-dix-sept balles de coton Edislo longue-soie, de la Guadeloupe. Quatre-vingts balles choisies sur la récolte de 1857 étaient arrivées au Havre. Trois ont été cédées au prix officiel d'estimation du courtier, c’est-à-dire à raison de 0 fr. 30 c., 0 fr. 50 c. et 7 fr. le kilogramme, à des premiers fabricants de Lille, désireux de constater la valeur de ce beau produit français, comparativement au Géorgie des Etats-Unis. Nous apprenons, disent les journaux du Havre, | Guadeloupe Le Moniteur universel annonçait récemment que le mnstèr des colonies avait prescrit la vneet publique, au Havre, le 51 de ce mois, de soixante-dix-sept balles d coton Edislo longue-soie, de Guadeloupe. t-euvrsitgnQa balles esohicsi sur la récolte de 1857 étaient arrivées au Havre. Trois nt été cédées au prix officiel d'estimation du courtier, c’est-à-dire à raison de fr. 30 c., 0 fr. 50 c. et fr. le kilogramme à des premiers fabricants d Lille, désireux de constater la valeur de beau produit français, comparativement au Géorgie des Etats-Unis. Nous ppenns, disent les journaux du Havre, |
Géorgie des Etats-Unis. Nous apprenons, disent les journaux du Havre, avec un vif intérêt, les premiers résultats de ces essais sérieux. Quarante-sept kilogrammes longue-soie Guadeloupe, désiraillement, troisième classe, viennent d'être filés par MM. Delcharle et Lardemer, en chaîne fil simple n° 144, et en retors n° 170 ou 210 anglais. Les mêmes (Dates) ont mis en fabrication trois autres types supérieurs de la Guadeloupe. Nous en ferons connaître les résultats, dans l’intérêt de l'industrie, du commerce maritime et des colonies. Ce nouveau colon français, introduit depuis 1852 dans nos Antilles par M. Grélet-Balguerie, a été jugé magnifique longue-soie par les | Géorgie des Etats-Unis. Nous pprnns, disent les journaux du Havre avec un vif intérêt, les prme résltts de ces essais sérx. Qrnt-spt kilogrammes longue-soie Guadeloupe, désiraillement, troisième classe, vnnnt d'être é arp MM. Delcharle et Lardemer en haîn fil simple ° 144, et en erorst n 170 ou 210 anglais. Les mêmes Dates ont mis n fabrication trois autres types prur de la Guadeloupe. Nous en ferons cnte les résultats, dans l’intérêt de lindustrie du commerce maritime et des clns. Ce nouveau colon ,afiarçns introduit depuis 1852 dans nos Antilles r M. Gréetue a été jugé fnugmaiiqe longue-soie par les |
par M. Grélet-Balguerie, a été jugé magnifique longue-soie par les premiers fabricants et les plus connaisseurs, entre autres MM. Gox et Herzog, lequel ajoutait que « sa production devrait être vivement encouragée par la consommation nationale. » CHRONIQUE D'ALSACE. L’Empereur à Munster. Nous avons reçu, lundi et mardi, plusieurs lettres particulières de Munster, nous annonçant l'arrivée inattendue de S. M. dans la soirée de samedi. L’Empereur était venu à la rencontre de Mad. la grande-duchesse Stéphanie de Bade, qui l'attendait au col de la Schlucht. MM. Hartmann, avertis de la venue de S. M., s'étaient rendus sur ce point, et | par M. GrleBluere a été jugé magnifique longue-soie par es premiers fabricants et ls pls connaisseurs, entre autres MM. Gox et Hrzg, lequel ajoutait que « s production devrait être vivement encouragée par la consommation nationale. » CHRONIQUE D'ALSACE. L’mu à Munster. Nous avons rç, lundi et mardi, lurs lettres particulières de Munster, nous annonçant l'arrivée inattendue de S. M dans la soirée de smd. ’Empereur était venu à la rncntr de Md. la grande-duchesse Stéphanie Bade, qui l'attendait au col de l Schlcht. MM. Hartmann, avertis de la venue de S. M., sétaient rendus sur ce point et |
venue de S. M., s'étaient rendus sur ce point, et l’Empereur avait bien voulu accepter l'invitation que lui avait faite M. Fréd. Hartmann, ancien pair de France, de passer la nuit à Munster. La suite de l’Empereur se composait de M. le général baron de Reville, de M. le colonel comte Lepic, de M. de Bulassel, et de M. Mocquard, secrétaire particulier. La princesse Stéphanie était accompagnée de M. de Lopriching, son chevalier d’honneur. Le lendemain dimanche, L'Empereur a passé en revue le corps des sapeurs-pompiers et est reparti à 9 heures, au milieu d’une foule immense accourue de tous | venue de S. M s'étaient rendus sur ce point, et ’Empereur avait bien voulu accepter l'invitation que lui avait faite M. Fréd. Hartmann, ancien pair de France, de passer la nuit à Munster. La suite de lEmere se composait de . le général baron de Reville, e M. le colonel comte Lepic, de M. de Bulassel, et de M. Mocquard, secrétaire particulier. La princesse téphi était accompagnée de M. de Lopriching, son chvalier d’honneur. Le lendemain dimanche, L'Empereur a passé en vue le corps des sapeurs-pompiers et est reparti à 9 heures, au milieu d’une foule immense accourue de tous |
9 heures, au milieu d’une foule immense accourue de tous côtés pour le saluer de ses acclamations. MM. Hartmann, Kirner, Huhland et Immer ont eu l’honneur d'accompagner, à cheval, Sa Majesté jusqu'au-delà du col de Retournement. Une heure environ après le départ de l’Empereur, est arrivé au grand galop un escadron de cuirassiers de Colmar, ayant à sa tête son colonel M. de Grammont et la plupart des officiers du régiment. Les fonctionnaires de Colmar, qui n’avaient pas été prévenus, sont également arrivés trop tard pour présenter leurs hommages à Sa Majesté. À Schlewihr, le conseil municipal réuni en corps | 9 heures, au milieu d’n fl immense acure de ts côtés o le slr de ses acclamations. MM. Hartmann, Kirner, Huhland t Immer ont eu l’honneur 'accompagner, à cheval, Sa Majesté jusqu'au-delà du col de Rornem. Une heure environ après l départ d l’Empereur, est arrivé au grnd galop nu escadron de cuirassiers de Colmar, ayant à sa teêt son clnl M de Grammont et la plupart des officiers du régiment. Ls fonctionnaires de Colmar, qui n’avaient psa été prvnu sont également arrivés trop tard pour péser leurs hommages à Sa Majesté. À Schlewihr, le conseil municipal réuni n corps |
Sa Majesté. À Schlewihr, le conseil municipal réuni en corps devant la mairie, et la compagnie des pompiers eut l'honneur de saluer sur son passage le chef de l'Etat, lors de son retour à Plombières. Mad. la grande-duchesse Stéphanie est revenue le dimanche soir à Munster et n'en est repartie que le lendemain vers midi. FEUILLETON DE L’INDUSTRIEL ALSACIEN. BARTHOLOME SCHWARTZ. Reproduction interdite. Le XIVe siècle venait à peine de commencer que déjà des signes précurseurs annonçaient les orages politiques et religieux qui l'agitèrent. De sourdes rumeurs comme celles qui précèdent les grands événements semblaient s’élever des quatre points cardinaux. | Sa Majesté. À Schlewihr le conseil municipal réuni en corps devant la mr, et l compagnie des pompiers eut lhonneur de saluer sur son sa l chf de l'Etat, lo de nso retour à Plmbèrs. ad. la grande-duchesse Stéphanie est revenue l dmnch soir à Munster et 'en est repartie que le lendemain vers midi. FEUILLETON ED ’INDUSTRIEL ALSACIEN. BARTHOLOME SCHWARTZ. Rprdctn interdite. Le XIVe siècle venait à peine de commencer que déjà des signes précrsrs annonçaient les orages politiques et eliu qui l'agitèrent. De srds rumeurs comme celles qui précèdent les grands événements semblaient sélever des qtr optsin cardinaux. |
précèdent les grands événements semblaient s’élever des quatre points cardinaux. L'Angleterre tressaillait sous un souffle inconnu et puissant; on eût dit qu’elle pressentait qu'elle allait donner le jour à un de ces génies lancés pour bouleverser le monde, et elle se reposait un instant pour se préparer aux luttes que les doctrines de Wiclef devaient soulever. La science médicale, jusqu’alors fort arriérée, combattait vaillamment de son côté contre la soutane de Boniface VIII, qui voulait la réduire à l'impuissance; et résolue à accomplir la loi du progrès au prix des plus grands sacrifices, elle laissait frapper d'anathème ceux de ses | précèdent les gr événements semblaient s’élever des quatre points cardinaux. L'ngltrr tressaillait sous un souffle inconnu et puissant; on ût dit qu’elle pressentait qu'elle llt donner le jour à un de ces génies lancés pour bouleverser le monde, et elle se reposait un st pour se préparer aux luttes que les doctrines de Wiclef devaient soulever. La science médicale, jusqualors fort arriérée combattait vaillamment de son côté contre la soutane de Boniface VIII, qui voulait la réduire à limpuissance et résolue à accomplir la loi d progrès au prix ds plus grands sacrifices, elle laissait frapper d'anathème ceux de ses |
plus grands sacrifices, elle laissait frapper d'anathème ceux de ses disciples assez hardis pour se livrer à la dissection. Au milieu de ces troubles, l'Allemagne, un instant tranquille, se réveillait au bruit du tocsin des révolutions et des rivalités qui s'agitaient autour du trône impérial, devenu vacant par la mort de Henri de Luxembourg. Deux hommes puissants se trouvaient en présence, Frédéric d'Autriche et Louis de Bavière; Frédéric, cœur loyal qui portait sur son front et dans son regard mélancolique le pressentiment de sa fatale destinée; Louis IV, prince du saint empire, ruiné, haï, perdu de débauches, laissant souvent au | plus grands sacrifices, elle laissait frapper d'nthèm ceux de ses disciples assez hardis pour se livrer à la dissection. Au ileimu de ces troubles, l'Allemagne, un instant tranquille, se réveillait au bruit du tocsin des rvlins et des rivalités qui s'agitaient autour du trône impérial, devenu vacant r la mrt de Henri de Luxembourg. Deux hommes puissants se ouvat en présence, Frédéric d'Autriche et Louis de Bavière; Frédérc, cœur loyal qui prtt sur son front et dans son regard mélancolique le pressentiment de sa fatale dsne Louis IV, prince du saint empire, ruiné, haï, perdu de débauches, laissant souvent au |
saint empire, ruiné, haï, perdu de débauches, laissant souvent au fond de sa coupe sa raison et les derniers lambeaux de son honneur. Louis IV était cruel et avide; souvent ses archers s'étaient répandus sur le Tyrol, où ils avaient commis des exactions effroyables et des cruautés sans but. Leurs bandes années pillant et saccageant les villages, livrant aux flammes les maisons, enlevant les femmes et les enfants pour les offrir en pâture aux caprices de leur maître, ou lui servir à se faire payer d'énormes rançons. Ils étaient les deux compétiteurs qui se présentaient pour recueillir l’héritage de Henri | saint empire, ruiné, haï, perdu de débauches, laissant souvent au fond e sa coupe a raison et les derniers lambeaux de son honneur. Louis IV était cruel et av; souvent ses archers s'étaient répandus sur le Tyrol, ils avaient commis des exactions effroyables e des crtés sns bt. Leurs bandes années pillant et saccageant les villaes, livrant aux flmms maisons enlevant les esmmfe et les enfants pour les offrir en pâture aux spccaeir de leur maître, ou lui servir à se faire pyr d'énormes rançons. Ils étaient ls deux cmpéttrs qui se présentaient pour recueillir l’héritage de Henri |
deux compétiteurs qui se présentaient pour recueillir l’héritage de Henri VII, héritage qu'une double élection et huit années de guerre devaient ensanglanter, et qui devait se terminer par le meurtre de Frédéric. Au milieu de ces scènes désolantes, un homme jeune encore s’était retiré du monde, vivant dans un cloître, sans se préoccuper des guerres qui désolaient l’empire. Cet homme, qu’une grande douleur avait brisé, se livrait à l’étude des sciences et consacrait le reste de sa vie à secourir l'humanité. Père sans enfants, il avait pris le genre humain pour famille et donnait à tous l'amour qu'il ne pouvait | deux cps qui se présentaient pour recueillir l’héritage de Henri VII, héritage q'ne double élection et huit années de guerre devaient ensanglanter et qui deit se terminer par le meurtre de Frédéric. Au milieu de cs scènes désolantes, un homme jeune encore s’étt retiré du monde, vivant dans un cloître, sans se préoccuper des grrs qui désolaient l’empire. Cet homme, qu’une grande douleur avait brisé se vtariil à l’étude des sciences et consacrait le reste de sa vie à scrr l'humanité. Père sans enfants, il avait pris le gnr humain pour famille et donnait à tous 'amour quil n pouvait |
pour famille et donnait à tous l'amour qu'il ne pouvait plus répandre comme une douce rosée sur le front de sa fille, qui lui avait été ravinée un jour de pillage, ainsi que sur le front de sa femme qui avait été tuée par les archers du Bavarois en défendant son enfant. Chrétien, il n'avait pas maudit; il avait refoulé au fond de son cœur la haine, ce poison violent qui corrode les âmes les plus pures. Sa douleur, au lieu de se trahir en imprécations, s’était traduite par cette œuvre admirable de résignation et de pardon, par ce monument | pour famille et donnait à tous l'amour qu ne pouvait plus répandre comme enu douce rosée sur le front de sa fille, qi lui ait été ravinée un jour de pillage, ainsi ue sur le front de sa femme qi avait été tuée pr les archers du Bavarois en défendant son tne.afn Chrétien, il n'avait pas maudit; il avait refoulé au fond de sn cœur la haine, ce poison violent qui corrode ls âmes les plus pures. Sa ouur, au l de se trahir en imprécations, s’était traduite par ctt œuvre dmrbl de résignation et de pardon, par ce tmunenmo |
œuvre admirable de résignation et de pardon, par ce monument impérissable de tendresse, qui s'appelle la limitation de Jésus! Disciple fervent, il attendait que le Dieu de justice frappât les coupables, quels qu’ils fussent, certain qu'ils n'échapperaient pas au monde de tous. Guillaume, dont la science médicale tenait du prodige, pour l'époque, avait acquis une réputation qui était arrivée jusqu'au Saint-Siège. Jean XXIII s'était ému de cette gloire obscure qui s'élevait d'autant plus qu'elle se tenait cachée, et avait voulu s’attacher ce moine; aussi l'avait-il nommé successivement évêque, cardinal, sans que celui-ci voulût quitter son monastère et abandonner les malades | œuvre admirable de résgntn et de pardon, par ce monument mprisb de tendresse, u s'appelle la limitation de Jésus! isp fervent, il attendait que le Dieu jstc frappât le coupables, quels qu’ils fussent, c i n'échapperaient pas au monde de tous Guillaume, dont la science éca tenait du prodige, pour lépoque avait acquis une réputation uqi était arrivée jusqu'au SaintSiège Jean XX s'était ému d cette gloire obscure qui s'élevait d'autant plus qu'elle se tnt cachée, t voulu s’attacher ce moine; aussi i'lai-avtl nommé cemustsnisvcee évêque, cardinal, sans que celui-ci voulût urtteiq sno monastère et bndnnr les malades |
que celui-ci voulût quitter son monastère et abandonner les malades qu’il soignait. Chaque soir, accompagné d’un serviteur fidèle, il descendait du cloître et se rendait à une ferme où les malades des environs se réunissaient pour recevoir ses consultations, et, chaque soir, il emportait les bénédictions de ceux qu’il guérissait. Au moment où s'ouvre notre récit, en l’an de grâce 1540, le pape Clément VI, tenant sa cour à Avignon, venait, par une nuit, de casser l’élection de Louis. Cette décision du Saint-Siège remettait tout en question. En quelles mains allaient tomber le sceptre et l'empire d’Allemagne? La guerre allait-elle | que celui-ci voulût uter son monastère et abandonner les malades ’l soignait. Chaque soir accompagné d’un serviteur fidèle il descendait du cloître et se rendait à une erme où les malades des environs se réunissaient pour rcvr ses consultations, et, chq soi il emportait s bénédictions d cx qu’il guérissait. moment où s'ouvre oe récit, en ’an de grâce 1540, l pape Clément VI, tenant sa cr Avignon, e,tvina par e nuit, de arssec l’élection de Louis. Cette décision du SaintSiège remettait tt en question. nE quelles mains allaient tomber le sceptre et l'empire dAllemagne La guerre allait-elle |
allaient tomber le sceptre et l'empire d’Allemagne? La guerre allait-elle de nouveau sortir de ce conflit? Louis de Bavière allait-il se retirer devant son compétiteur Charles, fils du roi de Bohême, que le pape lui opposait? La question ne fut pas longtemps sans solution. Comme pour Frédéric d’Autriche, Louis de Bavière essaya de faire assassiner Charles de Bohême; mais prévenu à temps, celui-ci échappa au piège qui lui était tendu et dans lequel il devait succomber pendant une grande chasse au sanglier. Déçu dans son attente, le duc comprit qu'il fallait se préparer à la lutte; il leva de nouvelles | allaient tomber le sceptre et l'empire d’Allemagne? La guerre allait-elle de nouveau sortir de ce conflit? Louis de Bavière allait-il se retirer devat sn compétiteur Charles, fils d roi de Bohême, que le p lui opposait La question ne fut pas longtemps sans solution. Comme pour Frédéric d’Autriche, Louis de Bavière essaya de faire ssssnr Charles de Bohême; mais prévenu temps, celui-ci échappa au piège qui lui étt tendu et dans lequel il devait succomber pendant une grnd chasse au sanglier. D da sn attente, l duc comprit quil fallait se préparer à la lutte; il lv de nouvelles |
fallait se préparer à la lutte; il leva de nouvelles bandes et les jeta sur le Tyrol, comme des vautours sur un cadavre pantelant: il faisait de ce pays une mine à ses exactions. Son trésor était épuisé, et le Bavarois avait compris que ce n'était pas les armes à la main qu'il fallait enlever le pape et le vaincre, mais au sein du palais électoral qu’il fallait remporter la victoire; pour cela, il fallait acheter les électeurs séculiers dont le vote pouvait lui être défavorable. Sans motifs, il s'était jeté sur la ville de Bâulenz, dont les habitants, pris | fallait se préparer à la lutte; il lva de nouvelles ans et les jeta sur l Tyrol, comme des vtrs sur un dare pantelant: il faisait de ce apys une mine à ses exactions. Son trésor étt épuisé et le Bavarois avait compris que ce n'était ps les armes à la main qu'il fallait enlever le pape et le vaincre, mais au sein du palais électoral quil fallait remporter l victoire; pr cela, l iftalla acheter ls électeurs séculiers ot le vote pouvait lui être défvrbl. Sans motifs, il s'était eétj sur la ville de zBlâenu, dont les habitants, pris |
jeté sur la ville de Bâulenz, dont les habitants, pris à l'improviste, n'avaient que faiblement résisté; puis après avoir rasé plusieurs maisons et fait pendre les auteurs des émeutes, il avait ordonné le pillage. Vendant que ses gens saccageaient la ville, Louis entra dans une maison respectée par le feu, pour contempler le vaste incendie qui se déroulait sous ses yeux, et attendre que les trésors de la ville fussent apportés dans ses chariots. Pauvres trésors! Bâulenz avait été tant de fois pillée par le Bavarois, qu'elle n'avait pas même le moyen de faire reconstruire ses remparts. À quelque distance | jeté sur la ville de Bâulenz dont les habitants, pris à l'improviste, n'vnt que faiblement résisté; puis après avoir rasé plusieurs maisons et fait pendre les auteurs des émts, il avait ordonné le pillage. Vendant que ses s saccageaient la ville, Loi entra dans une maison respectée par le f, pour contempler le vaste incendie qui se déroulait sous ses yeux, et attendre que les trésors de la ville fussent apportés dans ses chariots. Pauvres trésors! Bâulenz vit été tant de fois pillée pr e Bavarois, qu'elle n'avait pas même le moyen de faire reconstruire ses remparts. À quelque distance |
le moyen de faire reconstruire ses remparts. À quelque distance de là, un nouveau groupe se présente : deux hommes s'en détachent; ils déclarent aux agents de police que celui qu’ils conduisent un poste est leur frère, et ils leur enjoignent de le rendre immédiatement à la liberté, afin des agents de police, esclaves de leur consigne. Tandis que ce colloque, le groupe s'était insensiblement rapproché, et à un moment donné, ceux qui le composaient se jetèrent sur Koch et son compagnon, qu'ils parvinrent à désarmer en jetant leurs sabres à quelques mètres du là. Une lutte opiniâtre s'ensuit, pendant | le moyen de faire reconstruire ses remparts À quelque distance de là, un nouveau groupe se présnt deux hommes s'en détachent; ils déclarent x agents de pic que celui qu’ils conduisent un poste est lr frère, et ils leur enjoignent de l rendre mietteainémmd à la liberté, afin des agents de police, esclaves de leur consigne. Tandis que ce oloque, le groupe s'était insensiblement chrpéa,por et à un moment donné, ceux qui le composaient se etrent sur Koch et son compagnon, qu'ils parvinrent désarmer ne jetant leurs sabres à quelques mètres du là. Une lutte opiniâtre s'ensuit, pendant |
à quelques mètres du là. Une lutte opiniâtre s'ensuit, pendant laquelle le prisonnier, qui est parvenu à s'échapper, se montre le plus acharné. Enfin, par un effort désespéré Koch se débarrasse de ses assaillants et ne fait qu'un bond jusqu'à son sabre, qu'il ramasse, et qui va devenir dans ses mains une arme terrible. Deux des agresseurs sont cruellement atteints par lui et prennent la fuite, sans qu’il ait été possible de retrouver leurs traces depuis ; un troisième reste sur le terrain; la bande affaiblie se disperse dans toutes les directions. L'individu couché par terre portait au côté gauche | à quelques mètrs du là. Une lutte oâe s'ensuit, pendant laquelle le prisonnier, qui est parvenu à s'échapper, se montre le plus acharné. Enfin, par un effort désespéré Koch se débarrasse de ses assaillants t ne fait un bond jusqu'à son sabre, qu'il ramasse, et qui va devenir dans ses mains une arme terrible. Deux des agresseurs sont cruellement atteints par lui et prennent la fuite, nsas qu’il ait été possible de retrouver lers etsacr ui ; un troisième reste rus le trrn; la bande affaiblie se disperse dans toutes les directions. L'individu couché par terre ptait côté gauche |
les directions. L'individu couché par terre portait au côté gauche du cou une blessure assez grave, qui nécessita son entrée à l’hospice : c’est un nommé Ilarnisch Joseph, habitant la maison N° 40 de la chaussée de Dornach. — Dans la même nuit, l'agent Lutringer, en rentrant chez lui, a été assailli à coups de pierres sur le pont du canal de décharge, par quelques individus restés inconnus jusqu’à présent. Lutringer a été atteint par un caillou, qui lui a fait une forte contusion à l’épaule gauche. Une enquête est ouverte. — Un arrêté préfectoral du 1er courant porte que | les drctns. L'individu couché par terre portait au côté gauche d cou une blessure assez grave qui nécessita son entrée à l’hospice : c’est nu nommé Ila Joseph, habitant la maison N° 40 de la chaussée de Dornach. — Dans la même nuit, l'agent tLriegnu,r en rentrant chez , a été assailli à coups de pierres sur le pont du cnl de décharge, par qlqs individus restés inconnus jusqu’à présent. Lutringer a été eitttan par un caillou, qui lui a fait n forte contusion à lépaule gauche. Une enquête est uee. — n arrêté préfectoral du 1er ouan porte que |
ouverte. — Un arrêté préfectoral du 1er courant porte que la substance dite « Coque du Levant » ne pourra être vendue à l'avenir que dans les pharmacies. Il n’en pourra être délivré que sur la prescription d'un médecin, chirurgien, officier de santé, ou d’un vétérinaire breveté. Les contraventions aux dispositions ci-dessus seront constatées par des procès-verbaux et poursuivies conformément à la loi. — C'est en Juillet que tous les calendriers fixent le commencement des jours caniculaires qui sont réputés les plus chauds de l’année dans notre climat. On a, de notre temps, fait bien des relevés d’anciennes observations pour | ouverte. — Un rrêté préfectoral du 1er courant porte que la substance dtei « Coque du Levant » ne pourra être vendue alei'vrn qe dans les hrmis Il n’en pourra être délivré que sur la prescription d'un médecin, chirurgien, officier de santé, ou d’un vétérinaire breveté. Les otvnns aux dspstns c-dsss seront constatées par des procès-verbaux et puv conformément à la loi. — C'est e Jllt que tous les calendriers fixent le commencement des jours alniiuarcsec qui sont réputés les puls adhucs de l’année dans notre climat. n a, de notre temps, ft bien ds relevés d’anciennes sbteasnvrooi pour |
de notre temps, fait bien des relevés d’anciennes observations pour établir quel est, en moyenne chez nous, le jour le plus chaud de l'année. Nous connaissons deux résultats de ces relevés, qui sont loin de s’accorder entre eux. Suivant l’un, ce serait le 14 Juillet qui serait le plus chaud, tandis que ce serait le 20, suivant l'autre. Quant à la canicule, on la fait actuellement commencer le 24 Juillet et finir le 20 Août; dans l’antiquité, en la comptait du 22 Juillet au 23 Août. Alors, on lui attribuait une puissance hors de toute raison. Hippocrate et Pline nous | de notre temps, fait bien des relevés d’anciennes observations pour établir quel est, en moyenne chez nous, le jour le plus chaud de l'année. Nous connaissons deux résultats de ces relevés qui sont loin de s’accorder entre ux Suivant l’n, c serait le 1 uilet qui sa le plus chaud, tandis que ce serait l 20, suivant l'autre. Quant à la canicule on la ft actuellement commencer le 24 Juillet et finir le 20 Août; dans lantiquité en l comptait du 22 Juillet au 23 Août. Alors, on lui attribuait une puissance hors de toute raison. Hippocrate et Pline nous |
une puissance hors de toute raison. Hippocrate et Pline nous disent que, pendant ce temps, la mer bouillonne, le vin tourne dans les caves, les chiens entrent en rage, la bile s’irrite, tous les animaux tombent dans l'abattement. La plupart de ces chimères sont encore en vogue parmi les populations de nos campagnes. Les Romains étaient si persuadés du malin pouvoir de la canicule que, pour en conjurer les influences, ils lui sacrifiaient tous les ans un chien roux. La canicule est d'origine égyptienne. On la faisait consister dans la conjonction du astre Sirius, qui fait partie de la constellation | une puissance hors de toute raison. ippate et Pline nous disent que pendant ce temps, la mer bouillonne, le vin tourne dans les caves, les chiens entrent en rg, la bile s’irrite, tous les animaux ment dans 'abattement. La plupart de sec cès sont ceeonr en vogue parmi les populations de nos campagnes. Les Romains étaient s persuadés du mln pouvoir de la canicule que, pour ne conjurer les influences, ls lui sacrifiaient tous les ans un chien roux. La canicule est d'origine égyptienne. On la faisait consister dns la conjonction du arets Sirius, qui fait partie de a constellation |
conjonction du astre Sirius, qui fait partie de la constellation du Grand-Chien (major canis), avec le soleil. Son rayonnement, joint à celui de ce dernier qui se levait et se couchait en même temps qu’elle, était réputé produire les funestes effets dont nous avons parlé. — La Société de chant l'Union chorale de Mulhouse, sous la direction de M. Maisch, a été autorisée, par un arrêté de M. le préfet, en date du 21 Juin dernier, à se constituer légalement. — Le concours de piano a eu lieu samedi au Conservatoire impérial de musique : nous voyons figurer parmi les | conjonction du rtaes Sirius, qui fait partie de la constellation du Grand-Chien (major canis), avec e soleil. Son rayonnement, joint à celui de ce drnr qui se levait et se couchait en même temps qu’elle, était éuté produire les funestes effets dont nous avons parlé. — La Société de chant l'Union chorale de Mulhouse, ss la direction de M. Maisch, a été autorisée, par un arrt de M. l préfet, en da du 21 Juin dernier, à se constituer légalement. — Le concours d piano a eu l md au Conservatoire impérial de musique : nous voyons figurer parmi les |
Conservatoire impérial de musique : nous voyons figurer parmi les noms des lauréats celui de Mlle Lesch, élève de M. Henri Herz, qui a obtenu un 3e accessit. Concert des Chœurs de N. Pellerin, dans la salle réservée des falais Moll. Il nous a été permis d'assister, samedi dernier, à la charmante soirée des élèves de la musique d'ensemble de M. Pellerin. La salle était comble, et, eu égard au but que s’est proposé d'atteindre l'habile professeur, nous avons compris cet empressement des familles et des amis à se rendre à son initiation. L'œuvre de M. Pellerin est éminemment utile, | Conservatoire impérial de musique : nous voyons figurer parmi les noms des lauréats celui de Mlle Lesch, élève de . Henri Herz, q a obtenu un 3e accessit. Concert des Chœurs de N Pellerin, dans la salle réservée des falais Moll. Il nous a été permis d'assister, samedi dernier, à la hra sre des élèves e la musique d'nsmbl de . Pellerin. La salle était comble, t, eu égard au tub que s’est proposé d'atteindre l'habile prfssr, nous avons compris cet mmspsrnteeee des familles et des amis à se rendre à son initiation. L'œuvre de M. Pellerin tes éminemment utile, |
à son initiation. L'œuvre de M. Pellerin est éminemment utile, et de nature à lui mériter non-seulement les encouragements des parents, mais encore de ceux qui ont quelque souci de la musique et de l’art. C'est avec un grand plaisir que nous verrions le succès la couronner en récompensant le maître des peines qu'il se donne et de l’activité qu'il déploie. Et certes ce n'est pas chose facile que de réunir d'aussi jeunes élèves, de maîtres différents, de les soumettre à sa méthode, de les contraindre à un travail ingrat et nouveau, et de les forcer à la précision, à | à son initiation L'œuvre de M. Pellerin est éminemment utile, et de nature à lui mériter non-seulement les encouragements des parents, mais encore de ceux qui ont quelque souci de la uique et de rta.’l C'est avec un grand plaisir que nous verrions le succès la couronner en tmrcanoseépn maître des peines qu'il se donne et de l’activité quil déploie Et certes n'est pas chs facile ueq d réunir d'aussi jeunes éve de maîtres différents, de les soumettre à as méthode, de les contraindre à un trv ingrat et nouveau, et de les forcer à la précision, à |
et nouveau, et de les forcer à la précision, à cet ensemble rigoureux que réclame un orchestre. Et quel service n'est-ce pas rendre à ces mêmes élèves que de leur offrir, sous une savante direction, l’occasion si précieuse d'essayer leurs forces naissantes avec des émules de même âge, et de ployer les connaissances acquises sous la discipline de la mesure. Combien de familles n'offriront pas l’exemple du frère et de la sœur, habiles exécutants, chacun en son particulier, mais incapables de s'accompagner mutuellement, et à plus forte raison de faire sa partie dans le moindre concert, dans le plus petit | et nouveau, et de les forcer à la précision, à cet eeb rigoureux que réclame un rchstr. Et quel service n'est-ce pas rreend à cs mêmes élèves que de leur offrir, sous une savante direction, l’occasion si précieuse d'essayer leurs forces naissantes avec des émules de même âge, et de plyr les connaissances acquises sous l dscpln de la mesure. Comben de familles n'offriront pas l’exemple du frère et de la sœur, habiles exécutants, chacun en son u,itrpliacre sima incapables de s'accompagner mutuellement, et à plus frt raison e ai sa partie dans le moindre cncrt, dans le splu petit |
sa partie dans le moindre concert, dans le plus petit orchestre ? L'école fondée par M. Pellerin comblera cette lacune dans l'enseignement musical à Mulhouse et sera peut-être le point de départ d'une ère nouvelle.... Aussi — et nous le disons avec certitude — les artistes, ses confrères, lui sauront gré d'avoir pris l'initiative de cette excellente création, laquelle, si elle est pour le présent, un reproche indirect à l’adresse de ceux qui pourraient mais ne veulent pas, promet à l'avenir des recrues exercées pour une future société philharmonique. Donc, en nous rendant l’écho de vœux chaleureusement exprimés, nous engageons | sa prt dans le moindre concert, dans le plus petit orchestre ? L'école fondée par . Pellerin comblera cette lacune dans l'enseignement musical à Mulhouse et ra peut-être le point de épr 'une ère nouvelle.... Aussi et nous le dsns avec certitude — les artistes ses confrères, lui sauront gré d'vr pris l'initiative de cette excellente création, laquelle, s ele ets pour le présent, un reproche indirect à ladse de ceux qui pourraient mais n vlnt pas, promet à l'avenir des recrues exercées pour une future société philharmonique. ,Dnco n nous rendant l’écho de vœux chaleureusement exprimés, nous engageons |
en nous rendant l’écho de vœux chaleureusement exprimés, nous engageons M. Pellerin à persévérer dans cette voie ; et les familles, qui comprennent déjà l'utilité du sa mission, qui, par des concerts trimestriels, seront appelées à juger des progrès réalisés, ne lui marchanderont ni la reconnaissance, ni les sympathies. Nous espérons donc qu'à la prochaine soirée le nombre des élèves de son petit conservatoire se sera considérablement accru. Maintenant que dire de la soirée de samedi, sinon qu’elle a répondu à l'attente générale et satisfait les plus exigeants. Mais, nous le répétons, quelque plaisir que le public ait goûté à | en nous rendant l’écho de vœux chaleureusement x, nous nggns M. Pellerin à persévérer dans cette voie ; et les familles, qui comprennent déjà l'utilité du sa mission, qui, par des cncrts testiel seront appelées à juger des prgrès réalisés, lui marchanderont ni la rcnnssnc, ni les sympathies Nous espérons donc q'à la prochaine soirée le nombre des élèves de son petit cnvtre se sera considérablement accru. Maintenant que dire de la soirée de samedi, osinn qu’elle a répondu à l'attente générl t satisfait les plus exigeants. Mais, nous l répétons, l plaisir que le public ait goûté à |
le répétons, quelque plaisir que le public ait goûté à l’audition des morceaux si bien choisis, qui composaient le programme de la fête, l’intérêt n'était pas là. Ce n’est pas après deux mois d’existence que l’école de M. Pellerin pouvait offrir des résultats hors ligne. Et cependant il y en n cil de magnifiques déjà. On s'étonnait à bon droit de voir des virtuoses de 12 à 13 ans apporter autant d’entrain, de verve, de précision dans l’exécution de morceaux qui n'étaient pas sans difficultés. Nous avons remarqué surtout un très jeune archer, donnant de belles espérances, qui se promenait | le répétons, quelque plsr que le pubi ait gté à l’audition des mrcx i bien choisis, qui composaient le programme de la fête, l’intérêt n'était a là. Ce n’est pas a deux mois d’existence e l’école de M. Pellerin pvt offrir des résultats hors ligne. Et cependant il y en n cil de ugiisfeqamn déjà. On s'étonnait à bon droit de rvoi des virtuoses de 12 à 13 ns prtr autant d’entrain, de verve, de précision dans l’xéctn de morceaux q n'étaient pas sans difficultés. Nous avons remarqué surtout un très jeune archer, donnant de belles espérances, qui se promenait |
très jeune archer, donnant de belles espérances, qui se promenait sur un violon avec un aplomb superbe. Une tout aussi jeune fillette l'accompagnait gravement au piano. Plus tard, une de ses compagnes, comme elle aussi, élève de Mad. Pellerin, s’acquitta de sa tâche avec succès dans un trio pour violon, flûte et piano. Comme bien l'on pense, les applaudissements n'ont pas manqué à tous, et à voir la satisfaction s'épanouir sur ces figures roses, nous avons compris que la fête qu'elles nous offraient, devenait un puissant motif d'émulation, presque un engagement pour l’avenir.... N'en disons pas davantage de peur, par | très jn archer, donan de belles espérances, qui se promenait sur un violon avec un aplomb superbe. Une tout aussi enjeu fillette l'accompagnait gravement u pn. Plus tard, une de ss compagnes comme elle aussi, élève de d. Peler, s’acquitta de sa tâche avec succès dans un trio pour violon, flûte et piano. Comme bien l'on pense, les applaudissements n'ont pas manqué à tous, et à voir la satisfaction s'épanouir sr ces fgrs roses, nous avons compris que la êe qu'elles nous offraient, devenait un puissant motif d'émulation, presque un engagement pour nl.’a.er.vi. N'en disons pas davantage de re,pu par |
engagement pour l’avenir.... N'en disons pas davantage de peur, par des éloges intempestifs, de tourner l'esprit à toutes ces têtes blondes, et de leur faire accroire qu’elles touchent déjà le ciel. Non.... non.... qu'elles apprennent au contraire, et de bonne heure, que le talent qui s’ignore ou s’efface est celui qui plaît et qu'on prône le plus; que c’est le seul qui, en ne portant ombrage à personne, conquiert le respect et l'estime de ses pairs en recueillant les bravos et les sympathies du public. J.-a. n. Cour d’assises du Haut-Rhin. Nous donnons ci-après la liste des jurés appelés à | engagement pour l’avenir.... N'n disons pas davantage de peur, par des éloges intempestifs, de tourner l'esprit à toutes ces têes blondes, et d leur faire accroire qu’elles touchent déjà l ciel. Non.... non.... qu'elles apprennent au contraire, et de bonne hr, que le talent iqu s’ignore u s’efface est celui qui plaît et qu'on prône le plus; que c’st le seul qui, en ne portant ombrage à personne, conquiert e respect et l'estime de ses pairs en recueillant ls bravos t ls sympathies du public. J.-a. n. Cour d’assises du ut-h Nous donnos ci-après la lst des j aés à |
Haut-Rhin. Nous donnons ci-après la liste des jurés appelés à faire le service de la cour d’assises du Haut-Rhin pendant la session ordinaire du 3ème trimestre 1853, dont l’ouverture est fixée au lundi 9 Août prochain : Jurés titulaires.—Castre Jean-Joseph, capitaine en retraite à Altkirch. Gros James, fabricant à Bollwiller. Hiltischwerlin Joseph, aubergiste à Brisach. Herrgott Jean-Baptiste, propriétaire à Guebwiller. Vogelweil Ambroise, boucher à Guebwiller. Reininger, rentier à Altkirch. Faust Etienne-Gaspard, capitaine en retraite à Cernay. Edmond Louis, pharmacien à Cernay. Heckinger Sébastien, cultivateur à Niederherzberg im. Hunziker Jean-Marc, maire à Kembs. Hermann Jean, marchand à Munster. Durrheimer François-Joseph, propriétaire | Haut-Rhin. Ns donnons ci-après la liste des jurés appelés à faire le service de l cour d’assises d Haut-Rhin pendant la session ordinaire du 3ème trimestre 8, dont l’ouverture est fixée au lundi 9 Août prochain : Jurés titulaires.—Castre Jean-Joseph, capitaine en retraite à Altkirch. Gros James, fabricant à Bollwiller. Htswein Joseph, aubergiste Brisach. Herrgott Jean-Baptiste, pprtie à Guebwiller. Vogelweil mbrs, boucher à Guebwiller. Reininger, rentier à Altkirch. Faust Etienne-Gaspard, capitaine en retraite à Cernay. dmnd Louis, phrmien à Cernay. Hckngr Sébastien, cultivateur à Niederherzberg im. Hunziker Jean-Marc, maire Kembs. Hermann Jean, marchand à Munster. Durrheimer François-Joseph, propriétaire |
à Kembs. Hermann Jean, marchand à Munster. Durrheimer François-Joseph, propriétaire à Ribeauville. Thouvenin Nicolas, propriétaire à Angeot. Schoubart Frédéric, filateur à Ste-Marie-aux-mines. Ahl Georges, propriétaire à Riedisheim. Duplatre Joseph, limonadier à Altkirch. Albert Victor, commis-négociant à St-Louis. Bägert Michel, maire à Kaysersberg. Bonjean Jacques-Eugène, percepteur à Belfort. Schöffel Louis-Jacques, teinturier à Ste-Marie-aux-mines. Giroy Auguste, greffier à Belfort. Arelermeycr Frédéric, menuisier à Munster. Dürrwell Maurice, propriétaire à Issenheim. Rüller Joseph-Jean-Martin, propriétaire à Hussingen. Omeyer François-Xavier, marchand de meubles à Mulhouse. Menny Joseph, fabricant à Guebwiller. Cavot Henri, coloriste à Hussingen (Belfort). Paraf Benjamin, négociant à Mulhouse. Heinis Jésus-Antoine, cultivateur à Pfetterhausen. | à Kembs. Hermann Jean, mrchnd eutMs.rn Durrheimer François-Joseph, propriétaire à Ribeauville. Thvnn Nil, propriétaire à e.goAtn Schbrt Frédéric, fltr à Ste-Marie-aux-mines. h Georges, prpréae à Riedisheim. Duplatre Jsph, limonadier à Altkirch. Albert Victor, commis-négociant à St-Ls. Bägert Michel, maire à Kaysersberg. Bone Jacques-Eugène, percepteur à Blfrt. Schöffel Louis-Jacques, tiunerreit à Ste-Marie-aux-mines. Gry Auguste irerefgf à Belfort. Arelermeycr Frédéric, menuisier à Munster. üeDwlrlr Maurice, propriétaire à Issenheim. Rüller Joseph-Jean-Martin, propriétaire à Hussingen. Omeyer François-Xavier, marn de meubles à Mulhouse. Meynn Joseph, fabricant à e.uilelrbwG Cavot Henri, coloriste à Hussingen (Belfort). Paraf Benjamin, négociant à Mulhouse. Heinis JésusAntoine cultivateur à Pfetterhausen. |
Paraf Benjamin, négociant à Mulhouse. Heinis Jésus-Antoine, cultivateur à Pfetterhausen. Braun Jean Adolphe, dessinateur à Dornach. Million Alexandre-Jean-Baptiste, propriétaire à Lahrnach. Lollier Michel, arpenteur à Belfort. Burgnlater François-Xavier, cultivateur à Ste-Croix en-Plaine. Freynd Jean-Jacques, notaire à Buhl. Blenzinger Georges, cultivateur à Commerscheidt, ladin Jean, aubergiste à Mulhouse. Jures supplémentaires. — Schneider Daniel, marchand de farine à Colmar. Plister François, épicier à Colmar. Palist Gustave, adjoint à Colmar. Laurent Alphonse-Félix, rentier à Colmar. Enfants abandonnés. La nommée Agathe Krafft, journalière, native de Herrlisheim, âgée d'environ 29 ans, a abandonné, à Merxheim, son enfant naturelle Marie-Félicité Krafft. — Le nommé Xavier Kieffer, | Paraf Benjamin, négociant à Mulhouse. Heinis JésusAntoine cultivateur à Pfetterhausen. Brn Jean Adolphe, dessinateur à Dornach. Million lxndr-Jn-Bptst, propriétaire à Lahrnach. Lollier Michel arpenteur à Belfort. Burgnlater François-Xavier, cultivateur à St-Crx n-Pln. Frynd Jean-Jacques, itnroae à Bul. Blenzinger Georges, cultivateur à Commerscheidt, ladin Jean, aubergiste Mulhouse Jures supplémentaires. — Schneider Daniel, marchand de farine à Colmar. Plister çs,naiFor épicier à Colmar. Palist Gustave, adjoint à Colmar. Laurent AlphonseFélix rentier à Colmar. Enfants abandonnés. La nommée gth Krafft, journalière, ntv d Herrlisheim, âgé 'environ 29 ans, a abandonné, à Merxheim, son enfant naturelle Mr-Félcté Krafft. — eL nommé Xavier Kieffer, |
son enfant naturelle Marie-Félicité Krafft. — Le nommé Xavier Kieffer, ouvrier-horloger, a quitté la commune de Bergheim, dans le courant de l'année 1831, en y abandonnant ses enfants Charles, Joséphine, Marie-Catherine, Elisabeth et Anne-Marie Kieffer. MM. les maires des communes dans lesquelles ces individus seront découverts, sont priés de les faire arrêter et de les faire mettre à la disposition de M. le préfet dans l’une des maisons d’arrêt du département. Dornach. — Le maître, et les élèves de l’école communale de Dornach ont adressé à Son Exc. le ministre de l'instruction publique une somme de 15 fr. 87 c. | sn enfant naturelle Mr-Félcté Krafft. — Le nommé Xavier Kieffer, ouvrier-horloger, a quitté la commune de Bergheim dans l courant de l'année 1831, en y abandonnant ses enfants Charles, Joséphine, Mr-Cthrn, lsbth t ni-rAeaneM Kieffer. MM. les maires eds communes dans lesquelles ces individus srnt découverts, sont priés de ls faire arrêter t de les fire mettre à la disposition de M. le préfet dans lune des maisons d’arrêt du déprtmnt. Dornach. — Le maître, et les élèves de l’cole communale de caDohrn ont aess à onS xc. le mse de l'instruction publique n moesm de 15 fr. 87 . |
de l'instruction publique une somme de 15 fr. 87 c. montant d'une cotisation destinée à l'Orphelinat du Prince Impérial. Thann. — Par arrêté de M. le préfet du Haut-Rhin, en date du 9 Juillet, M. Millier, François-Joseph, régent au collège de Thann, est nommé receveur municipal de celle ville, en remplacement de M. Duhamel, décédé. Son cautionnement, en cette qualité, est fixé à la somme de 11,505 livres. Belfort. — Nous rappelons à nos lecteurs que la société départementale d'agriculture du Haut-Rhin a décidé que le concours agricole de Belfort se tiendrait le 8 Septembre 1853. Nous avons, dans nos | de 'instruction pblq une somme de 15 fr 87 c. montant d'une cotisation dstné lOrphelinat du Pie Impérial. Thann — Par rté de M. le préfet du autn, n date du 9 Juillet, M. Millier, François-Joseph, régent legèlco de Thann, est éomnm receveur municipal de celle ville, en remplacement de M. Dhml, écéd.dé Son cntenaoiumet,n en cette lité, est fixé la somme 11,505 livres. toler.Bf — Nous rappelons à nos lecteurs que la société départementale d'grcltr du Haut-Rhin a décidé que le concours aicol de Belfort se tiendrait l 8 Sptmbr 1853. Nous avons, sand nos |
se tiendrait le 8 Septembre 1853. Nous avons, dans nos précédents numéros, publié dans son entier le programme de ce concours, pour lequel il ne sera plus admis d'inscriptions à partir du 15 Août prochain. Colmar. — Nous apprenons de source certaine que M. Julier, ingénieur des mines à Colmar, vient d'être nommé chevalier de la Légion d'Honneur. Chargé de diriger les importantes travaux de Plombières, M. Julier, par l’intelligente et active impulsion qu’il a imprimée à ces travaux, a su attirer l'attention de S. M. l'Empereur, qui a daigné le décorer de sa main. La nouvelle de cette nomination | se tiendrait le 8 Setebre 1853. Nous avons, dans nso précédents numéros, publié dans son entier le poarmermg de ce cncrs, pr lequel ne sera plus admis d'nscrptns à partir du 15 Août prochain. Colmar. — ousN apprenons de source certaine que M Julier, ingénieur des me Colmar, vient dêtre nommé chevalier de la Légion d'Hnnr. Chargé de diriger les mpotnt aratuvx de Plombières, M. Julier, par l’ntllgnt et active mplsn qu’il a imprimée à c travaux a su attirer l'attention de M. l'Empereur, qui a daigné le décorer de sa main. La nouvelle de cette nomination |
le décorer de sa main. La nouvelle de cette nomination sera accueillie avec plaisir par tous ceux qui connaissent notre ingénieur des mines et qui ont pu apprécier son mérite. Pour la Chronique d'Alsace: paix bahut. "— jau." 1 " -B5=5WB8B" Une maison de commerce très-étendu à Paris, étant déjà représentée dans plusieurs localités soit par un homme ou une dame, désire s’adjoindre de nouveaux représentants. 50 fr. par mois d'appointements. Un cautionnement de 2,000 fr. est exigible, 5 pour cent d’intérêt. L'emploi tout sédentaire ne demande aucune connaissance particulière, et ne gêne nullement les autres occupations. — M. Laurent, | le décorer d sa mni.a La nouvelle de cette nomination sera accueillie vc plaisir pr tous ceux qui connaissent ntr ingénieur des mines et qui ont pu apprécier son mérite. Pour l Chronique d'Alsace: a bht. "— jau." 1 " -5=5WBB Une maison commerce très-étendu à Paris, étant déjà eprént dans plsrs localités soit pr un homme ou e dame, désire s’adjoindre de nvx représentants. 50 fr. par mois d'appointements. Un cautionnement de 2,000 fr. est exigible, 5 pour cent d’ntérêt. L'emploi tout sédentaire ne demande cn connaissance particulière, et ne gêne nullement les trs occupations — M. Laurent, |
et ne gêne nullement les autres occupations. — M. Laurent, quai Bourbon, 31, à Paris. Le Sirop anti-goutteux de Boudeu, ph. à Audi, (Gers), et connu depuis trente années contre la goutte et les Rhumatismes, adopté par toutes les sommités médicales, jouit toujours des mêmes succès. Il agit avec toute sûreté sans jamais occasionner de spasmes mortels comme les pilules, vins et élixirs de colchique. — Se trouve chez M. Meisslerinann, pharmacien à Mulhouse. 595 ACTES ADMINISTRATIFS. École Impériale des mines de Paris. AVIS. Les examens préalables pour l'admission des élèves externes à l'école impériale des mines de Paris, auront | et ne ngêe nullement les autres ocuns M. Laurent, quai Bourbon, 31 à a. Le Sirop t-ut de Boudeu, ph. à Audi (Gers), et connu depuis trente années cntr a gtt et les Rhumatismes, adopté par toutes ls smés médicales, jouit rtojuuos des mêmes succès. Il agit avec toute sûreté sans jamais occasionner de spasmes mortels mmeoc les pilules, v et élixirs de colchique. — Se trouve chez M. Meisslerinann, pharmacien à Mulhouse. 595 ACTES ADMINISTRATIFS. École Impériale des mines de Paris. AVIS. Les examens préalables pour l'admission des élèves externes à lécole impériale des mines de Paris, auront |
élèves externes à l'école impériale des mines de Paris, auront lieu, cette année, dans le Haut-Rhin, du 1er au 10 Août prochain, devant M. l'ingénieur des mines de ce département. Les candidats qui désireraient se présenter à ce concours devront adresser à la préfecture du Haut-Rhin, avant le 1er Août : 1° Un extrait certifié de leur acte de naissance (ils doivent être âgés de 18 ans au moins et de 25 au plus) ; 2° Un certificat de bonne vie et mœurs, délivré par le maire. Démantelés. Ses hommes d'armes allaient autour de lui, lorsque le capitaine de ses | élèves exenes à l'école impi des mines de Prs, auront lieu, cette ena,né dans le Haut-Rhin, du 1er au 10 Août prochain, devant . l'ingénieur des mines de ce département. L candidats qui désireraient se présenter à ce concours devront adresser à la préfecture du Haut-Rhin, avant le 1r Août : 1 Un extrait certifié de leur acte de naissance (ils doivent être gs de 1 ans ua moins et d 2 au plus) ; 2° Un certificat de bonne vie et mœurs, délivré par le maire. Démantelés. Ses hommes d'armes allaient autour de lui lorsque le icpnteaia de ses |
d'armes allaient autour de lui, lorsque le capitaine de ses gardes vint le prévenir, qu’on avait trouvé, dans une place reculée, une jeune femme agonisante sur son lit, et qu’elle réclamait instamment les soins d'un médecin, que ses valets étaient allés chercher avant l'entrée des troupes bavaroises. Poussé par la curiosité, Louis voulut voir cette femme qui parlait du vivre et qui tout mourait autour d’elle. A son entrée, la malade tourna la tête de son côté, poussa un grand cri et s’évanouit. Revenue à elle, elle toucha la main à son visage et la passa à plusieurs reprises sur | d'armes allaient autour de lui, rue le capitaine de ses grds vint le prévenir, qu’on avait trouvé, dans une place reculée, une jeune femme agonisante sur son lit, et quelle réat instamment les soins d'un médecin, que ses valets étaient allés chercher avant l'entrée des ruoestp bavaroises. Poussé par la curiosité, Louis voulut voir ce femme qui parlait du vivre t qui tout mourait autour d’elle. A son entrée, la malade tourna la tête de son côté, poussa un grand cri et s’évanouit. Revenue à elle, el toucha la main à son visage la passa plusieurs reprises sur |
à son visage et la passa à plusieurs reprises sur ses yeux, comme pour chasser une vision. Ce n’était pas un rêve ! le Bavarois était debout à son chevet ! Cherchant à rappeler un souvenir vague et confus, essayant de ressaisir dans un coin de sa mémoire une lueur qui le guidait ; il était certain d’avoir vu cette femme quelque part, mais où ? Il avait vu cette figure, non telle décolorée et flétrie par la maladie, mais fleurie comme une rose du printemps et pure comme la rosée du ciel. La malade, en revoyant le visage sinistre | à son visage t la passa à plusieurs reprises sur ses yeux comme pour chasser une vision. Ce n’était pas un rêve le Bavarois était debout à son chvt ! Chrchnt à eler un souvenir vague et confus, essayant de ressaisir dans un on de sa ér une lr qui le gdt ; il était certain d’avoir vu cette femme uqu part, ms où ? Il avait vu cette fgr, non telle déclré et flétrie par la maladie, mais fleurie comme une rose du printemps et pure comme la rosée d ciel. La malade, en revoyant le visage sinistre |
rosée du ciel. La malade, en revoyant le visage sinistre de cet homme qu’elle connaissait, puisqu'elle tremblait, s'écria : — Grâce ! je vais mourir. Ecoutez ma prière. Et elle joignit les mains et implora le duc du regard. — Qui suis-je, dont la voix, comme un écho du passé, a fait tressaillir mon cœur ? Il me semble que je t'ai déjà vue ; il me semble que ta prière a déjà retenti à mon oreille. — Oui, je te l'ai dit, oui je t'ai imploré pendant que tes archers m'arrachaient des bras de ma mère expirante, et tu | rosée du ciel. La malade, en revoyant le visage sinistre d ct homme u’ele connaissait, puisquelle tremblait, s'écria : — Grâce ! je vais mourir. cout ma prière. Et elle joignit les mains et implora le duc du regard. — Qui suis-je, dont la voix, comme un écho du passé, a fait tressaillir mon cœur ? l me semble que je t'ai déjà vue ; il m semble que ta prière a déjà retenti à mon oreille. — ,uOi je te l'ai dit, oui je t'ai imploré pendant que tes archers m'arrachaient des bras de ma mère expirante, et tu |
archers m'arrachaient des bras de ma mère expirante, et tu as été sourd, et j'ai vu deux ans il m'a fallu subir un supplice sans nom, être près de toi et le suivre sans cesse, non comme l’amante suit son fiancé, mais comme l'esclave suit son maître ; je l'ai suivi, pour que à ma douleur se joignait une honte, j’allais être mère ! — Marie ! s’écria Louis de Bavière ; et un sourire indescriptible vint sur ses lèvres. Toi, que je croyais perdue à jamais ! — Comme mon père le croit. — Depuis huit ans, je n’ai | archers m'arrachaient des bars de ma mère expirante, et tu as été sourd, jai v x ans il m'a fallu subir un supplice sans nm, êtr près de toi et l suivre sans cesse, non comme l’amante suit son fiancé, mais comme l'sclv suit son maître ; je lai suivi pour que à ma douleur se joignait une honte, j’allai être mère ! — Mr ! raicé’s Louis de Bvi ; et un sourire indescriptible vint sur ses lèvres. Toi que je croyais prd à jamais ! — Comme mon èpre le croit. — Depuis huit ans, je n’ai |
mon père le croit. — Depuis huit ans, je n’ai cessé de le faire chercher ; depuis le jour où, profitant de mon absence, tu l'es enfuie de mon palais, mes espions ont vainement essayé de retrouver ta trace ; je l’aime toujours. — Et moi, je te hais ! Tu m’as brisée, pauvre fleur, quand je m'épanouissais sous les chauds et doux rayons de l’amour paternel. Tu m’as flétrie, et tu viens me parler d’amour ! lorsque tes soldats m’ont traînée évanouie à la couche fangeuse, au sortir des bras de ma sainte mère qu'ils venaient de tuer, m’as-tu | mon père le croit. Depus huit ans, je n’ai cessé de le fr chrchr ; dps le jour où, profitant de mon absence, tu l'es enfuie de o palais, mes spns ont vainement essayé de rtrvr ta trace ; je l’m toujours — Et moi je te iahs ! Tu m’as rsb,éei pauvre fleur, quand je m'épanouissais sous les chauds et doux rayons de l’amour paternel. Tu ’as flétrie, et tu viens me parler d’amour ! lorsque tes soldats m’nt traînée évanouie la couche fangeuse, au sortir des bras de ma atnsie mère qu'ils venaient de tuer, m’as-tu |
bras de ma sainte mère qu'ils venaient de tuer, m’as-tu dit : Veux-tu m’aimer ? Non ! Eh bien ! comme il y a dix ans, je te fais horreur ! Le visage de Louis devint blême de rage sous ces reproches, et, changeant brusquement de langage, il demanda d’une voix menaçante à la mourante ce qu’elle avait fait d’une somme énorme qu’il lui avait remise autrefois pour son fils et avec laquelle elle s’était enfuie. Louis n’aimait plus Marie ; ce qu’il voulait, c’était de revoir un trésor qu’il lui avait donné ; et cet homme était père ! | bras de ma sainte mère qu'ils venaient de tuer, m’as-tu dit Veux-tu m’aimer Non ! Eh bien ! comme il y dix ans, je te fais horreur Le vsag de Louis devint blême de rage sous ces pcroe,eshr ,te changeant brusquement langage, dmnd ne’du voix menaçante à la mourante e eq’ulle avait ai d’une somme énorme qu’il lui avait eismre eos pu son fils et avec laquelle elle s’était enie. Louis n’aimait plus Marie ; ce qu’il voulait, c’était de vi un trésor quil lui avait donné ; et cet homme était père |
lui avait donné ; et cet homme était père ! Marie avait un fils, enfant de neuf ans, élevé secrètement, pour lequel elle avait emporté cet or, qui l'eût fait rougir en toute autre circonstance ; aussi, refusa-t-elle de parler, préférant la mort à la pensée de déshériter le seul être qui lui restât dans son immense infortune. Car, après son malheur, elle n'avait pas voulu revoir son père, qui la croyait morte. La rencontre de Marie avait été une joie pour le Bavarois ; il avait espéré un instant qu'elle lui rendrait les sommes qu'il lui avait données dans | lui avait donné ; et cet homme était père ! Marie vt un fils, enfant de neuf ans élevé secrètement pour lequel ell avait eépmrto cet or, qui l'eût fait rougir en toute autre circonstance ; aussi, refusa-t-elle de parler, préférant la mrt à la pensée de déshériter le seul êtr qui lui restât as son immense infortune. Car après son malheur, ll navait pas voulu rvr son père, qui la croyait morte. La rencontre de Marie avait été une joie pour l Bavarois ; il avait espéré un instant qu'elle lui rendrait ls sommes qu'il iul ivaat données dans |
qu'elle lui rendrait les sommes qu'il lui avait données dans un moment d'ivresse. Il la connaissait faible, timide ; il savait quelle terreur il lui inspirait ; peu lui importait qu'elle se dépouillât, ainsi que son fils ; il lui fallait du or. Son fils, en demandait-il des nouvelles ? Non. Ce qu'il voulait à tout prix, même au prix d'un crime, c'était de reprendre le trésor qu'il avait donné. Mais, Marie, mue par l'amour maternel, le plus puissant de tous, refusait obstinément de s'en dessaisir. Louis passa sa main sur son front, où perlait une sueur froide; il cherchait | qu'elle lui rendrait les sommes qu'il lui avait données dans un moment d'ivresse. Il la connaissait faible, timide ; il savait eqlleu terreur il lui inspirait ; peu l importait qu'elle se dépouillât, ainsi que son fils ; il lui fallait du or. Son fils, en demandait-il des nouvelles ? Non. Ce qu'il voulait à tout prix, même au prix d'un crime, c'était de rprndr le trésor qu'il avait donné. Mais Marie, mue par l'mr maternel, le plus puissant e tous, refusait obstinément de s'en dessaisir. Louis passa sa main s sno fo où prlt une sueur froide; il chrcht |
sur son front, où perlait une sueur froide; il cherchait à contenir sa colère prête à éclater. Sentant que la violence serait un mauvais moyen pour réussir, il cherchait une issue ; peu à peu il ramena le calme sur son visage, sa voix s'assouplit. Écoute, dit-il, cet or que je l'ai donné, j'en ai besoin, il me le faut ! car il peut me donner l’empire d’Allemagne, la suprême puissance, la suprême grandeur ! Si ce n'est pas pour moi, que ce soit par amour pour notre fils ; rends-moi, rends-moi cet or, et quand je serai nommé empereur, | sur son frnt, où perlait une sueur froide; i cherchait à oneni as colère prête éclater. Sntnt que la violence srai u mauvais moyen pour réussir, l cherchait une susei ; peu à peu il ramena le calme sur son visage sa voix s'assouplit. Écoute, dit-il, ct or que je l'ai né, j'n ai besoin, il me le faut ! car peut me donner lempire d’Allemagne, la suprême puissance, la suprême grandeur ! Si ce n'est pas pour moi, que ce st par amour pour notre fils rends-moi, rends-moi cet or, et quand je serai nommé mprr, |
rends-moi, rends-moi cet or, et quand je serai nommé empereur, je reconnaîtrai notre enfant. Marie, sois raisonnable, dis-moi où est cet or, dis-moi où est mon fils, et je te bénirai. Tu vois que je suis capable de tendresse. Fais venir cet enfant que Dieu nous a donné, afin que je l'embrasse. La mourante, éclairée d'une lueur soudaine, comprit le piège que le duc lui tendait. Nommer le lieu où elle cachait à lotis son fils, c'était remettre entre les mains de Louis un otage puissant, au nom de la vie duquel il pourrait exiger ce trésor qu'elle lui refusait. | rends-moi, rends-moi c r, et quand je serai é empereur, je reconnaîtrai tr enfant. Marie, sois risnnle dis-moi où est cet or, dis-moi ù set mon fils, et je te bénirai. Tu vois que je suis capable de ds Fais venir cet nat que Dieu nous a dnné, afin que je l'embrasse. L mourante, éclré d'une lueur soudaine, comprit le piège que le duc lui tendait. Nmmr le lieu où cachait lotis son fils, c'at rmttr entre les mns de Louis un otage puissant au nom de la vie duquel il pourrait exiger ce trésor qu'elle lui refusait. |
vie duquel il pourrait exiger ce trésor qu'elle lui refusait. Elle ne répondit pas. Une lutte courte, mais terrible, s'engagea alors entre la mourante et le Bavarois, qui, lui secouant le bras avec force, laissa sur le poignet de la victime l'empreinte de son gantelet de fer. — Parleras-tu ? dit-il avec un accent de rage furieuse. Pour réponse, Marie un douloureux soupir; sa tête s'affaissa sur l'oreiller; un filet de sang coulait le long de ses bras, le gantelet avait déchiré les chairs. Louis se promena pendant quelques instants à grands pas. Fallait-il qu'il abandonnât l'espoir qui venait de | vie duquel il pourrait exiger ce trésor quell lui refusait. Elle n répondit pas. Une lutte courte, mais terrible, s'engagea alors entre la mrnt et l Bavarois, qui lui secouant le bras avec force laissa sur l poignet de la victime l'empreinte de son gantelet de fer. — Parleras-tu dit-il avec un accent d rage furieuse. Pour se, Mr un ox soupir; sa tête s'affaissa sur 'oreiller; un filet d sag coulait le long de ses bras, le gantelet avait déchiré esl chairs Louis se promena pendant quelques instants à grands pas. Fallait-il q'l abandonnât l'spr qui venait de |
à grands pas. Fallait-il qu'il abandonnât l'espoir qui venait de s'éveiller dans son cœur ? Non. Il voulait à tout prix arracher à la femme le secret qu'elle ne voulait pas lui livrer, et il méditait la ruse dont il allait se servir pour arriver à son but. (La suite au prochain numéro.) Bureau de liaison de leur domicile ; Un certificat constatant qu'ils ont été vaccinés ou qu'ils ont eu la petite vérole. Le programme des connaissances exigées est le même que celui qui est inséré au recueil des actes de la préfecture, année 1850, pages 2119 et 210. | à grands ps. Fallait-il qu'il abandonnât l'espoir qui venait d s'éveiller dans son cœur ? Non. Il voulait à tout prix arracher à la femme le secret qu'elle ne voulait pas lui iver et l méditait la ruse dnt allait se servir pour rrvr à ons but La suite au pch numéro ruaeBu ed liaison de leur domicile ; Un certificat tasonctatn qu'ils ont été vaccinés ou quil ont eu la petite vérole. Le programme des connascs exigées est le ê que celui qui est néré au rcel des actes de la préfecture, année 1850, pages 2119 et 210. |
actes de la préfecture, année 1850, pages 2119 et 210. Direction des lignes télégraphiques. Examen pour l'admission des stationnaires surnuméraires. L'examen pour l'admission des stationnaires surnuméraires dans l'administration des lignes télégraphiques, aura lieu le 20 Septembre 1858, dans les villes de Paris, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, Strasbourg, Lille et Nantes. Les candidats devront se faire inscrire à la préfecture du département où ils résident, et produire les pièces ci-après : 1° Demande indiquant la ville dans laquelle ils désirent concourir; 2° Acte de naissance dûment légalisé ; 3° Certificat constatant la libération définitive du service militaire ; 4° Certificat de | actes de la ecpfét,rreu année 1850, pages 2119 et 210. Direction des lignes télégraphiques. Examen r l'admission des stationnaires surnuméraires. L'examen pour 'admission eds stationnaires surnuméraires dans l'administration des lignes télégraphiques, aura le le 20 Septembre 1858, dans les villes de Paris, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon Strasbourg, Lll et Nantes. Les cnddts devront se faire inscrire la préfecture du département où ils résident, et produire les pièces ci-après : 1° Demande indiquant la ville dans laquelle ils désirent concourir; 2° Acte de naissance dûment légalisé ; 3° Certificat constatant la libération définitive du service militaire ; 4° Certificat de |
la libération définitive du service militaire ; 4° Certificat de bonne vie et mœurs ; 5° Diplômes constatant les grades universitaires que les candidats auraient obtenu. Dans le département de la Seine, l'inscription et le dépôt des pièces auront lieu au ministère de l'intérieur (bureau du personnel des lignes télégraphiques). Les demandes faites avant la publication du présent avis, devront être renouvelées. Le registre d'inscription sera clos le 8 Août, à cinq heures du soir, au ministère de l'intérieur et dans chaque préfecture. Pour être admis à concourir, les candidats devront être âgés de vingt-huit ans au plus, (ce pli | la libération définitive du service militaire ; 4° Certificat d bnnoe v et mœurs ; ° Diplômes cnsttnt s grades nisiare ue les candidats auraient obtenu. Dans le département de Sn, irpio et le dépôt des pièces auront lieu au mistère e l'intérieur (bureau du personnel des lignes télégraphiques). Les neddames faites avant a publication du présent avis, devront être rnvlés. Le registre d'nscrptn sera scol le 8 Août, à cinq heures du r, au mnstèr de l'intérieur et dans chaque préfctr. Pour être admis à ,ccrorniuo les candidats deo être âgés de vingt-huit ans au plus (ec pli |
devront être âgés de vingt-huit ans au plus, (ce pli de l'âge est reculé jusqu'à trente-et-un pour les anciens militaires ayant au moins quatre ans de service effectif). Ils auront à justifier des connaissances suivantes : 1° Une écriture très-lisible ; 2° Une rédaction correcte ; 3° Le dessin linéaire ; 4° L'arithmétique jusque et compris les proportions; 5° Des notions élémentaires de géométrie, de physique et de chimie en ce qui concerne seulement la composition des piles électriques; 6° La connaissance de l'une ou de plusieurs des langues suivantes: l'allemand, l'anglais, l'italien ou l’espagnol, est prise en considération pour | dvrnt être âgés de vingt-huit ans au plus, ec( pli de l'âge est ec jusqu'à trente-et-un pour les anciens militaires ayant au moins quatre ans de service effectif). Ils auront à justifier des cnnssncs svnts : 1° Une écriture très-lsbl ; 2° n rédaction correcte ; 3° Le dessin linéaire ; °4 L'arithmétique jusque t rcposmi les proportions 5 Des notions élémentaires de géométrie, de physique te de chimie en ce qui concerne seulement a composition des piles électriques; 6° La connaissance de l'une ou de plrs e langues suivantes 'allemand, l'anglais, l'italien ou l’espagnol, est prise en considération po |
l'allemand, l'anglais, l'italien ou l’espagnol, est prise en considération pour le classement des candidats. Ils seront informés individuellement de leur admission ou non-admission à l’examen, dix jours au moins avant l'époque fixée pour l’ouverture du concours. Des exemplaires de l'arrêté ministériel du 25 Juin dernier, qui fixe les conditions d’admission au surnuméraire dans le service télégraphique, sont déposés au bureau du secrétariat général de la préfecture et seront communiqués aux personnes qui désireront en prendre connaissance. Renouvellement du bail de la chasse dans les forêts communales appartenant à la ville de Mulhouse. Le maire de la ville de Mulhouse a | l'allemand, l'anglais, l'italien l’espagnol, st prise en considération pour le classement d candidats ls seront iorms individuellement de leur admission ou non-admission à l’xmen, dix jrs au moins avant l'époque fixée pour ’ourtr du concours. Des exemplaires d l'arrêté itsrmeénlii d 25 Juin dernier, qui fixe les conditions dadis au surnuméraire dans le srvc télégrphq, sont déposés au bureau du secrétariat général de la préfecture et seront communiqués aux personnes qui désireront en prendre connaissance. Renouvellement du bail d la chss snad les frêts cmmnls appartenant à la ville de Mulhouse. L maire de la ivlel de Mulhouse |
de Mulhouse. Le maire de la ville de Mulhouse a l'honneur de prévenir le public, qu’il procédera à l'hôtel de ville, le 15 Août prochain mois, à trois heures de l'après-midi, au renouvellement du bail de la chasse dans les bois communaux appartenant à la ville, pour six saisons entières, qui commenceront à l’ouverture de la chasse en 1858. Le cahier des charges de cette entreprise est déposé au secrétariat de la mairie, où chacun pourra en prendre connaissance. Mulhouse, le 27 Juillet 1858. Le maire, J. Koellister-Schlemburger. Démolition du nouveau Temple protestant. Le maire de la ville de Mulhouse | Mulhouse. Le mr de la ville de Mulhouse a 'nneur de prévenir le public, quil procédera à l'hôtel e ville, le 15 Août prochain mois, à trois uhesre d l'après-midi, au renouvellement du bail de la chss dans ls bois communaux appartenant à la ville, por six saisons entières, qui commenceront à l’ouverture de chasse en 1858. L cahier des charges de cette tenseierpr est déposé au scrétrt de la mairie, où chacun pourra en prendre oin. Mulhouse, le 27 Juillet 8581. Le maire, J Koellister-Schlemburger. Démolition du nouveau Temple prtstnt. Le aimre la ville de Mulhouse |
nouveau Temple protestant. Le maire de la ville de Mulhouse a l’honneur de prévenir le public qu'il procédera le 2 Août prochain mois, à l’adjudication des maisons à démolir ayant appartenu au Sr Bayer et aux Dames Laucher et Kielmann, toutes trois situées sur la place Lambert, et comprises dans les dégagements du nouveau temple protestant allemand. La démolition des deux maisons Bayer et Laucher pourra avoir lieu de suite, celle de Mme Kielmann à partir du 1er Septembre. L’adjudication aura lieu aux enchères, séparément pour chaque maison, sauf réunion du bloc, s’il est fait des offres acceptables. L'adjudication aura | nouveau Temple protestant Le mr d la vil de Mlhs lhonneur de prévenir le public quil procédera le 2 Août prochain ms, à l’adjudication des maisons à démolir ayant appartenu au Sr Bayer et aux Dames Laucher et Kielmann, toutes trois situées sur place Lambert, et cmprss dans les dégagements du nouveau temple protestant allemand. L démolition des deux maisons yrBae et Laucher pourra avoir lieu t, celle de Mme Kielmann partir du 1er Sptmbr. ’adjudication aura lieu aux enchères, séparément pour chaque msn, sau réunion du bloc, s’il est ft des offres acceptables. Ladjudication aura |
du bloc, s’il est fait des offres acceptables. L'adjudication aura lieu à l'Hôtel-de-Ville, à 5 heures de l’après-midi. Mulhouse, le 21 Juillet 1858. Le maire, J. Koellister-Schlemburger. Établissements dangereux, insalubres ou incommodes. Le maire de la ville de Mulhouse a l'honneur de prévenir le public qu’il procédera au secrétariat de la mairie, pendant dix jours consécutifs, à partir du 30 Juillet, et chaque jour de dix heures du matin à quatre heures de l'après-midi, à une enquête de commodité et incommodité en suite de la demande introduite par MM. Frères Kielmann, fabricants de tuiles peintes en cette ville, en autorisation | du bloc, s’l est fait des offres acceptables. 'adjudication aura lieu à l'Hôtl-d-Vll, à 5 heures ed l’après-midi. Mulhouse, le 21 Julet 1858. L maire, J. Koellister-Schlemburger. Établissements dangereux, insalubres incommodes L maire de la ville de Mulhouse a l'honneur de prévenir le public qu’il procédera au secrétariat de la mairie, pndnt dix jrs cnséctfs, à partir du 30 Juillet et chaque jour d dix heures du matin à utr heures de 'après-midi, à une enquête de commodité et ot en suite de la neemdad introduite par MM. Frères Kielmann, fabricants de tuiles peintes n cette ville, en autorisation |
Kielmann, fabricants de tuiles peintes en cette ville, en autorisation de mettre en activité dans leur établissement, situé rue des Champs Élysées, une chaudière à vapeur munie de deux bouillons, le tout timbré à 5 1/2 atmosphères. La demande et les plans sont déposés au secrétariat de la mairie, où chacun pourra en prendre connaissance et présenter ensuite ses observations, s'il y a lieu, pendant la durée de l’enquête. Mulhouse, le 22 Juillet 1858. Le maire, J. Koetschin-Schleimberger. Comité central des Diaconesses de Mulhouse Le comité a la satisfaction d’informer les amis de l’œuvre qu’il a reçu de la part | Kielmann, fabricants de tuiles peintes en cette vll, en autorisation de mettre en activité n leur tliemen, sté rue des Champs Élysée, une chaudière à vapeur munie de deux bouillons, l tout timbré à 5 1/2 atmosphères. La deade et les plans sont déposés au sertri de la mairie, où chacun pourra en prendre connaissance et présenter ensuite ses bsrvtns, ils' y a lieu, ent la durée de lenquête Mulhouse, le 22 Juillet 8518. Le maire, J. Koetschin-Schleimberger. Comité central des Diaconesses de Mulhouse Le cmté a al satisfaction dinformer les amis de lœuvre qu’il a reçu de la part |
les amis de l’œuvre qu’il a reçu de la part d’une honorable famille de cette ville, qui désire garder l’anonymat, la somme de cinq cents francs, à titre de don manuel et gratuit, pour la fondation d’une maison de diaconesses à Mulhouse. Ce témoignage de sympathie a été accueilli avec la plus vive gratitude. Mulhouse, le 22 Juillet 1858. Les membres du Comité: C. Wenacel, pasteur, président ; E. Türou, secrétaire-trésorier; J. Mautz ; Emile Koetschin ; Alph. Keuchen ; Fréd. Zehren ; Georges Zippelius. Etude de S. VIDON notaire à Mulhouse. LICITATION ENTRE MAJEURS ET MINEURS. Le jeudi 28 | les amis de l’œuvre qu’il reçu de la part ’une honorable famille d cette ville, qui désire garder l’anonymat, la smm de cinq cents francs, à tit de don manuel et gratuit, pour l fondation d’une msn de diaconesses à Mulhouse. Ce témoignage de sympth a été accueilli avec la plus vive gratitude. Mulhouse, le 22 Juillet 5. Ls membres du miCét:o . Wenacel, président ; E Türou, secrétaire-trésorier; . Mautz ; Emile Koetschin ; Alph. Keuchen ; Fréd. Zehren ; Georges Zippelius. Etude de . VIDON notaire à ue.sMlohu LICITATION ENTRE MAJEURS ET MINEURS. Le jeudi 28 |
à Mulhouse. LICITATION ENTRE MAJEURS ET MINEURS. Le jeudi 28 Août 1858, à 3 heures de l’après-midi, en l’étude de M Claudon, commis à cet effet, procédera à la vente des immeubles ci-après désignés, savoir : Article premier. Une maison d'habitation, élevée sur deux étages sur rez-de-chaussée, avec mansarde, grenier, cour, appartenances et dépendances, le tout situé à Mulhouse, rue Henriette, N° 54, du nouveau plan d'alignement de la ville, autrefois le N° 301, de l'ancienne série des maisons, d'une enemble superficielle d'environ 1 are 10 centiares, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section F, N° 317. Confrontée d'un | à Mulhouse. LICITATION ENTRE MAJEURS ET MINEURS. Le jeudi 28 ût 1858, à 3 heures de l’après-midi, en eu’tédl de M Claudon, commis à cet fft, procédera à la vente e immeubles ciaprès désignés, savoir : Article premier. Une masn d'habitation, élevée sur duex étages sur rez-de-chaussée, ac mansarde grnr, cour appartenances et dépendances, el tout situé à Mulhouse, rue Henriette, N° 54, du nouveau plan d'agnem de la vll, trfs le N° 301, de l'ancienne série des maisons, d'une nmbl superficielle d'environ 1 are 10 centiares, inscrit dans la matrice cadastrale sous a section F, N° 317. Confrontée d'un |
matrice cadastrale sous la section F, N° 317. Confrontée d'un côté à M. Chrétien Schlumberger, de l'autre côté à M. Geishenberger, devant à ladite rue et derrière à M. Frédéric Franck, autrefois à la veuve Jean Zuber. Mise à prix fr. 6000. Article deux. Une vigne d'une contenance superficielle d’environ 20 ares 35 centiares, située au ban de Mulhouse, lieu dit Lieberzellern, inscrite dans la matrice cadastrale sous la section E, N° 1131, tenant d'un côté à la parcelle N° 1152, de l'autre côté à la parcelle N° 1129, tirant par un bout sur le chemin dit Liebersellerweg, et par | matrice cadastrale sous l section F, N 317. Confrontée d'un côté à M. Chrétien Schlumberger, de l'autre à M. Geishenberger, devant à ladite rue et derrière à M. Frédéric Franck, aifrouste à l veuve Jean Zuber. Mise à prix fr. 6000. Article deux. Une vigne d'une contenance superficielle d’environ 20 arse 35 centiares, située a ban de Mulhouse, lieu dit Lieberzellern, srit dans la matrice cadastrale sous la section E, N 1131, tenant d'un côté à la parcelle N° 1152, de l'autre côté à la parcelle N° 1129, tirant pr un bout sur le mhcnei dit Liebersellerweg, et par |
par un bout sur le chemin dit Liebersellerweg, et par l'autre bout sur divers particuliers. Mise à prix fr. 400. Article trois. Une autre vigne, d'une contenance superficielle d'environ 21 ares 25 centiares, située au ban de Muhlstatt, lieu dit Mimichsherg ou Mönchberg, inscrite dans la matrice cadastrale sous la section B, N° 1154, tenant d'un côté à M. Charles Schlumberger, de l'autre côté aux veuve et héritiers André Baumann-Schlumberger, tirant par les deux bouts sur chemins. Mise à l'offre fr. 500. Article quatre. Une grande et belle propriété, située à Moosheim, dépendance d'Illzach, d'une contenance superficielle d'environ 7 hectares | par un bout sur le chemin dit e,bleLerrlswegei et par l'autre bout sur divers particuliers. ise à prix fr. 0 Article trois. U treua vigne, ne contenance superficielle 'environ 21 ares 25 centiares, située au n de Muhlstatt, lieu dit Mimichsherg ou hg, inscrite dans la matrice cadastrale sous la section B, N° 1154, tnnt d'un côté à . Charles Schlumberger, de l'autre côté aux veuve t héritiers André Baumann-Schlumberger, int pr ls deux bouts sur chemins. Mise à l'ffr fr. 5.00 Article quatre Une grnd et bll propriété, située à h dépendance d'Illzach, d'une contenance superficielle d'environ 7 etes |
à Moosheim, dépendance d'Illzach, d'une contenance superficielle d'environ 7 hectares 55 ares 90 centiares, séparée en deux parties par le canal Vauban, et en outre traversée par le chemin de Moosheim à Illzach, inscrite dans la matrice cadastrale, savoir : sous les N° 1, 2, 5, 6, 7, 8, 12, 15, 14, 15 et 53 de la section C, et sous les N° 64, 63, 60, 77, 68, 69, 71 et 72 de la section D, confrontée par le chemin dit Brückenweg, M. Joseph Koetschin-Schlumberger, M. Brunner-Geyelin, le canal Vauban, ledit sieur Brunner-Geyelin, deux chemins d'exploitation, M. Steinhach, Mme veuve | à Moosheim, dépendance d'Illzach, dune contenance superficielle 'environ 7 hectares 55 ares 90 centiares, séparée en deux parties par le canal Vauban, et e outre traversée par le chemin Moosheim à Illzach, nscrt dans la matrice cadastrale, savoir : sous les N° 1, 2, , , 7 8, 12, 15, 14 15 et 53 de la sn C, t sous les N° 64, 63, 60 77, ,86 69, 71 et 72 de la section D, cnfrnté par le chemin dit Brückenweg, M. Joseph Koetschin-Schlumberger, M. Brunner-Geyelin, le canal Vauban, ledit sieur Brunner-Geyelin, deux chemins d'xploto M. Steinhach, Mme veuve |
ledit sieur Brunner-Geyelin, deux chemins d'exploitation, M. Steinhach, Mme veuve Persin, divers particuliers, un fossé d'irrigation, M. Saltzmann, M. Tournier, M. Steinhach et par le ruisseau dit Aile III. Les parcelles de MM. Saltzmann et Tournier forment enclave dans la propriété dont il s'agit et cela en-dessous dudit fossé d’irrigation et vers le milieu. Celle propriété se compose : 1° D'une belle maison du maître, avec jardin anglais derrière ; 2° De trois autres maisons d'habitation, dont l'une pour le fermier, l'autre pour le cocher et la troisième pour le jardinier; 3° De granges, écuries, cours intermédiaires; 4° D'un jardin | ledit sieur Brunner-Geyelin, deux chemins d'exploitation, . Steinhach, Mme vv Persin, divers particuliers, un fossé d'irrigation, M. Saltzmann, M. ,rurneioT M. Stnhch et pr le ruisseau dit Aile III. Les parcelles de MM. Saltzmann Tournier forment nclv dans la propriété dont il s'agit et cela en-dessous dudit fossé d’rrgtn t e le milieu. Celle propriété se compose : 1° Dune belle maison du maître, avec jardin anglais derrière ; 2° De trois auerst maisons taion dont l'une pour le fermier, l'autre pour le cocher et l troisième o le jardinier; 3° D granges, écuries, ours intermédiaires; 4 D'un jardin |
jardinier; 3° De granges, écuries, cours intermédiaires; 4° D'un jardin potager et anglais ; 5° D'une serre ; 6° D'un rucher ; 7° De terres arables; 8° D'un grand verger emplanté d’arbres fruitiers; 9° Et enfin de tous autres droits et dépendances. Article cinq. Un champ d'environ 7 ares 10 centiares, ban d'Illzach, lieu dit Schwartzacker, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section A, N° 529, tenant d'un côté à M. l’icke, de l'autre côté à un propriétaire d'Illzach, tirant par un bout au-delà d'un chemin de défrichement sur le canal Vauban, et par l’autre bout sur M. Koetschin-Schlumberger. | jardinier; ° De granges, écuries cours intermédiaires; 4 D' jardin potager et a ; 5° D'une serre 6° D'un chr ; 7° De terres arables; 8° 'un gan verger emat d’arbres fruitiers; ° Et enfin de tous autres droits dépendances. Article cinq. Un champ d'environ 7 ares 10 centiares, ban d'llzch, lieu dit Schwartzacker, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section A, N° 529, tenant d'un côté à M ’icke, de tr cô à un propriétaire d'Illzach, trnt par un bout au-delà d'un chemin de défrichement sur le canal Vauban et par l’autre bout sur M Koetschin-Schlumberger. |
le canal Vauban, et par l’autre bout sur M. Koetschin-Schlumberger. Article six. Un champ d’environ 12 ares 80 centiares, ban d'Illzach, lieu dit Schwartzacker, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section A, N° 559, traversé vers sa partie supérieure par un chemin de défrichement, tenant d'un côté à Mme veuve Vugel, de l'autre côté en partie à M. Tournier et en partie à M. Saltzmann, tirant par un bout sur M. Koetschin-Schlumberger, et par l’autre sur sillons. Article sept. Un champ d'environ 1 hectare 87 ares 19 centiares, ban d'Illzach, lieu dit Weyers die Sausheimerstrasse, inscrit dans la matrice | le canal Vauban, et par l’tre bout usr M. Koetschin-Schlumberger. Article six. Un champ d’environ 12 rs 80 centiares, ban d'llzch, lieu dit Schwartzacker, inscrit dans l matrice cadastrale sous l section A, N° 559, traversé vers sa partie supérieure par chemin de défrichement, tenant d'un côté Mme veuve ,uegVl de l'autre côté en partie à M. Tournier te en partie à M. Saltzmann, tirant rap un bout sur M. Koetschin-Schlumberger, et par l’autre sur sillons. rtcl sept. Un champ denviron 1 hectare 87 re 9 centiares, ban d'Illzach, lieu dit Weyers die Sausheimerstrasse, inscrit dans la matrice |
d'Illzach, lieu dit Weyers die Sausheimerstrasse, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section B, N° 10 et 11, tenant des deux côtés à M. Koetschin-Schlumberger, tirant par un bout sur le canal Vauban, par l’autre sur le jardinier de Mme veuve Jacques Koetschin. Article huit. Un champ séparé du précédent par la propriété de M. Koetschin-Schlumberger, d’une contenance d'environ 1 hectare 4 ares 95 centiares, mêmes ban et lieu dit, inscrit au cadastre sous la section B, N° 14 et 15, tenant des deux côtés à M. Koetschin-Schlumberger, et tirant par les deux bouts comme l’article précédent. Les articles | d'Illzach, lieu dit Weyers die Sausheimerstrasse, inscrit dans l m cadastrale sous la section B, N° 10 et 11, tenant des edxu côtés à M. Ktschn-Schlmbrgr, tirant par un bout sur e canal Vauban par l’autre sr le jardinier de Mm veuve Jacques Ktschn. Article huit. Un champ séparé du précédent par la propriété de M. Koetschin-Schlumberger, d’une contenance 'envo 1 hectare 4 ares 95 centiares, mêms ban et l i, nscrt u cadastre sous l section B, N° 14 et 15, tenant des deux côtés à M. Ktschn-Schlmbrgr, t rn par les deux bouts comme l’article précédent. Les articles |
tirant par les deux bouts comme l’article précédent. Les articles 7 et 8 sont coupés en deux par la route de Mulhouse à Sausheim. Article neuf. Un champ d'environ 46 ares 94 centiares, ban d'Illzach, lieu dit Steinfelderschlucken, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section B, N° 50, tenant d'un côté à M. Koetschin-Schlumberger, de l'autre côté à Mme veuve Steinhach, tirant par un bout vers le chemin dit Brückenweg, et par l’autre sur sillons. Article dix. Un champ d'environ 40 ares 80 centiares, mêmes ban et lieu dit, séparé du précédent par la propriété de Mme veuve Steinhach, | tirant par les deux bouts comme l’rtcl précédent. Lse articles et 8 sont coupés en deux par la route de Mulhouse à Sausheim. Article f.eun n chmp d'environ 46 ares 94 centiares, ban d'Illzach, l dit Steinfelderschlucken, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section , N° 50 tnnt d'un côté à M. KoetschinSchlumberger de lautre côté à Mme veuve thceinS,ha tirant par un bout vers le chmn dt ücewg, et par l’tr sur sllns. Article dix. Un champ d'environ 40 ares 80 centiares, mêmes ban et lieu dit, séparé du précédent par la propriété de Mme veuve Steinhach |
Subsets and Splits
No community queries yet
The top public SQL queries from the community will appear here once available.