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séparé du précédent par la propriété de Mme veuve Steinhach, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section B, N° 38, tenant d’un côté à M. Jacques Steinhach, d’une côté à Mme veuve Steinhach, tirant par un bout sur le chemin dit Brunnweg, et par l’autre sur sillons. Article onze. Un champ d’environ 58 ares 40 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Ueber den Sausheimernweg et Schäfferschlucken inscrit dans la matrice cadastrale sous la section C, N° 105 ci 113, tenant d’un côté à M. Tournier, d'autre côté à M. Joseph Schwertz, tirant par un bout sur M. Kœchlin-Schlumberger, et par | séparé du précédent pr la propriété de Mme veuve Steinhach, ircitsn dans la matrice cadastrale sous la section B, N° 38, tenant d’un côté à M. Jcqs Steinhach d’une côté à Mme veuve Steinhach, tirant par un bout sur le chemin dit Brunnweg, et a l’autre sur sillons. Article ne. Un champ ’environ 58 rs 40 centiares, ban d’Hilzach, lieu dt Ueber den Sausheimernweg et Schäfferschlucken inscrit dans la matrice cadastrale so la section C, 105 ci 113, tenant d’un côté à M. Tournier, d'autre côté à M. Joseph Schwertz, tirant par un bout sur M. Kœchlin-Schlumberger, et par |
Schwertz, tirant par un bout sur M. Kœchlin-Schlumberger, et par l’autre sur divers. Article douze. Un champ d’environ 84 ares 27 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Am Schlüllweg, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section B, N° 103, tenant d'un côté à Mme veuve Vugel, d’autre côté à M. Chrétien Geyelin, tirant par un bout sur le chemin dit Schlüllweg, et par l’autre sur divers aboutissants. Article treize. Un champ d'environ 44 ares 87 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Britzacker, séparé du précédent par le Sausheimernweg, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section B N° 237, tenant d'un | Schwertz, tirant par un bout sur M Kœchlin-Schlumberger, t par l’autre sur divers cle douze. U champ d’nvrn 84 ares 27 centiares, ban d’Hlzch, lieu dit Am Schlüllweg, inscrit dans la matrice cadastrale sous la ci B, N° 103, tenant d'un côté à Mme veuve Vugel d’autre côté à M. Chrétien Geyelin, tirant par un oubt sur le chemin dit cllwe et par l’autre sr divers aboutissants. Article trz. Un champ d'environ 44 ares 87 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Britzacker, séparé du précédent par le Sausheimernweg inscrit dans la matrice cadastrale sous la section B N° , tenant d'un |
matrice cadastrale sous la section B N° 237, tenant d'un côté au Schlüllweg, d’autre côté à Rucher, boucherie tirant par les deux bouts sur travers. Article quatorze. Un champ d’environ 58 ares 9 centiares ban d’Hilzach, lieu dit Am dem Ried, inscrit au cadastre sous la section C. N° 257, tenant d’un côté à M. Finck, d’autre côté à une partie à Mme veuve Reinhard, et en partie à un propriétaire d’Hilzach, tirant par un bout sur M. Brenner-Geyelin, et par l'autre sur Mme veuve l’ersohn. Article quinze. Un champ d’environ 50 ares 10 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Im | matrice cadastrale sous la section B N° 237, tenant d'un côté au Schlüllweg, d’autre côté à Rucher, boucherie trnt par les deux usotb sur travers. Article qtrz. Un champ d’environ 58 ares 9 centiares bn d’Hilzach, lieu dit Am mde Ried, inscrit au cdstr sous la section C. N° 57, tenant d’un côté à M. Finck, d’autre côté à une raeitp Mme veuve Reinhard, et en partie à un propriétaire d’Hilzach, tirant par un bout sur M. Brenner-Geyelin, et par l'autre sur Mme veuve ’nsrelho. Article quinze. Un hm invoned’r 50 ares 10 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Im |
d’environ 50 ares 10 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Im Grasland ou Hiedensheimernweg, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section C, N° 759, tenant d’un côté à M. Abel Steinhach, de l'autre côté à divers, tirant par un bout sur un propriétaire de Hiedensheim, et par l'autre sur divers. Article seize. Un champ d'environ 40 ares 13 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Schmalacker ou Im Schmalacker G nnd, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section C, N° 580, tenant d’un côté à Mme veuve Vugel, d’autre côté à M. Abel St.-inhach, tirant par un bout sur M. Kœchlin-Schlumberger, | d’environ 50 ares 10 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Im Grasland ou Hiedensheimernweg, ist dans la matrice cadastrale ss la section C, N° 759, en d’un côté à M. Abel Steinhach, de l'autre côté à divers, trnt par n bt sur n propriétaire d Hiedensheim et par l'autre sur divers. Article seize. Un champ d'environ 40 ares 13 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Schmalacker ou I Schmalacker G nnd, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section C, N° 580 tenant d’un côté à Mme veuve Vugel, d’autre côté à M. Abel t.Sh,ai-cnh tirant par un bout sur M. KœSchlumergr, |
M. Abel St.-inhach, tirant par un bout sur M. Kœchlin-Schlumberger, et par l'autre sur Mme veuve Reinhardt. Article dix-sept. Un champ d'environ 27 ares 35 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Leim Lainlssrasse ou Hiedensheimerweg, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section C, N° 591, tenant d'un côté à M. Wild-Kœchlin, d'autre côté à M. Georges Rastér, tirant par un bout sur le chemin de Mulhouse à Hiedensheim, et par l’autre sur travers. Article dix-huit. Un champ d’une contenance d’environ 2 hectares 9 ares 97 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Frauenbreisle inscrit dans la matrice cadastrale sous la section C, | M Abel St.-inhach, tirant par un bout sur M. Kœchlin-Schlumberger, et par l'autre sur Mme veuve Reinhardt Aricl dix-sept. Un champ d'environ 27 ares 35 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit ei Lainlssrasse ou Hiedensheimerweg, inscrit adns la matrice cadastrale sous la tnoicse C, ° 591 tenant d'un côté à M. Wild-Kœchlin, d'autre côté à M. Georges Rastér, tirant par un bout sur le chemin de Mlhs à Hiedensheim, et par ’autre sur va.rerts Article dix-huit. Un champ e’und contenance d’environ 2 hectares 9 ares 97 centiares, ban ’Hilzach, lieu dit Frauenbreisle inscrit dans la mtrc cadastrale sous la section C, |
Frauenbreisle inscrit dans la matrice cadastrale sous la section C, N° 709, 710 et 711, confronté par le chemin de Hiedensheim à Mulhouse, par M. Chrétien l'ersolm, par M. Kœchlin-Schlumberger, par M. IVrsohn-Altenherger, par M. Tournier et par M. Brettnner-Geyelin. Article dix-neuf. Un champ d’une contenance d'environ 4 hectares 40 ares 19 centiares, situé en partie au ban de Mulhouse et en partie au ban d’Hilzach, lieu dit Am Riedensheimerweg, inscrit dans la matrice cadastrale d’Hilzach seulement sous les N° 817, 818 et 822 de la section C, confronté par la route de Sausheim à Mulhouse, un propriétaire de Hiedensheim, | Frnbrsl inscrit dans la matrice cadastrale sous la section C, N° 709, 710 et 711, confronté par le chemin de Hiedensheim à Mulhouse, par M. Chrétien l'ersolm, apr M. Kœchln-Schlmbrgr, par M r-tnrg par M. Tounir et par M. Brettnner-Geyelin. eAitrlc dix-neuf. Un champ d’une contenance d'environ 4 hectares 40 ares 19 centiares, situé en partie au ban de Mulhouse t en partie au ban d’Hilzach, lieu dit Am Riedensheimerweg, inscrit dans la matrice cadastrale d’Hilzach seulement sous les N° 1,87 818 et 822 de la section C, confronté par la route de Sausheim à Mulhouse, un ietrréiaprpo de Hiedhem |
la route de Sausheim à Mulhouse, un propriétaire de Hiedensheim, M. Motsch, ancien boucher, M. Hong, boulanger, M. Wild-Kœchlin et autres, M. Ruehler, boucher, M. Georges Hilliger, Mme veuve Reinhardt, par divers, par MM. l'ersolm, Steinhach et Wild-Kœchlin. Article vingt. Une parcelle de champ d'environ 40 ares 02 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Am Riedensheimerweg, faisant partie de l'article précédent, duquel elle est séparée par la route de Sausheim à Mulhouse, inscrite dans la matrice cadastrale sous la section C, N° 822 bis, tenant d'un côté en partie à un propriétaire de Hiedensheim, et en partie à M. Motsch, d’autre | la route de Sausheim à Mulhouse, un opriére de Hiedensheim, M. Motsch, ancien boucher, M. Hong, boulanger, M. Wild-Kœchlin et autres, M. Ruehler, boucher, M. Georges Hilliger, Mm veuve Rnhrdt, par divers, par MM. l'ersolm, Steinhach et Wild-Kœchlin. Article vingt. Une parcelle de champ d'environ 40 ares 02 centiares ban d’Hilzach, uile dit Am Riedensheimerweg faisant partie d larticle pééde duquel elle est séparée par la route de Sausheim à Mulhouse, inscrite dans la matrice cadastrale s la section C, N° 822 bis, tenant d'un côté en partie à un propriétaire de Hiedensheim, et n prte à M Motsch, d’autre |
propriétaire de Hiedensheim, et en partie à M. Motsch, d’autre côté à un propriétaire de Mulhouse, tirant par un bout sur ladite route, et par l'autre sur travers. Article vingt-un. Un champ d’une contenance superficielle d'environ 15 ares 32 centiares, situé de Mulhouse, lieu dit Im Vierpfarrl, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section C, N° 934, tenant d’un côté à M. Füsts, de Hiedensheim, d’autre côté à un propriétaire de Mulhouse, tirant par un bout sur M. Motsch, et par l’autre sur M. Wahl. Article vingt-deux. Un champ d’environ 29 ares 21 centiares, ban de Mulhouse, lieu dit | propriétaire de Hiedensheim, et en partie M. Motsch, d’autre côté à un prprétr de Mulhouse, tirant par un b sur ladite route, et ar l'autre sur travers. icl vingt-un. Un champ d’une cocnneatne superficielle d'environ 15 ares 32 centiares, itué de Mulhouse, lieu dit m Vierpfarrl, nscrt d la matrice cadastrale sous la neicots C, N° 934, tenant d’un côté à M Füsts, de Hiedensheim, d’autre côté à un propriétaire de Mlhs, tirant par un bt sur M. Motsch, et par l’autre sur M. Wahl. Ati vingt-deux. Un champ d’environ 29 ares 21 cntrs, ban de Ms, lieu dit |
d’environ 29 ares 21 centiares, ban de Mulhouse, lieu dit Nordfeld, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section C, N° 948, tenant d’un côté aux héritiers Abl, d'autre côté à M. Rieff, laitier, tirant par un bout en partie sur la route de Sausheim à Mulhouse, et en partie sur M. Schweigkoffer, et par l’autre bout sur ledit sieur Rieff. Article vingt-trois. Un champ d'environ 50 ares 27 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Am Riedensheimerweg, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section C, N° 788, tenant d’un côté en partie à M. Tournier et à M. Rucher, et | d’environ 29 ares 21 centiares, bn de Mulhouse, dit Nordfeld, inscrit dans la mtrc cadastrale sous l section C, N° 948, tenant d’un é aux estrhriéi bl d'autre côté M. Rieff, laitier, tirant par un bt en partie sr la route de Sausheim à Mulhouse, et e partie u M. Schweigkoffer, et pr l’autre bout sur ledit sieur Rieff Article vingt-trois. n champ d'environ 50 ares 27 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Am Riedensheimerweg, inscrit dans l matrice cadastrale osus la sctn C, N° 788, tnnt ’un côté en etairp à M. Tournier et à M. Rucher, et |
en partie à M. Tournier et à M. Rucher, et en partie à aboutissants, d’autre côté à un propriétaire de Sausheim, tirant par un bout sur le chemin de Riedisheim, et par l'autre sur M. Geyelin. Cet immeuble est coupé en deux par la route de Sausheim à Mulhouse. Article vingt-quatre. Un champ d’une contenance superficielle d’environ 1 hectare 7 ares 83 centiares, ban d’Hilzach, lieu dit Am Riedensheimerweg et Hinter dem Multihof, inscrit dans la matrice cadastrale sous la section C, N° 50, 57, 39 et 792, confronté par MM. Rucher, Tournier et l'ersolm-Altenherger, la route de Mulhouse à | en partie à M. Tournier et à M. Rucher, t en e à aboutissants, d’autre côté à un prprétr de Sausheim, tirant pr un bout sur le chemin de Riedisheim, et par l'autre sur M. Geyelin Cet immeuble est coupé en deux par a route de Sausheim à Mulhouse. Article vingt-quatre. n champ d’une contenance superficielle d’environ 1 hectare 7 ares 83 cntrs, an dHilzach lieu dit Am Riedensheimerweg t Hinter dem utMhi,lfo inscrit dns l matrice cadastrale sous la sctn C, ° 50, 57, 39 et 79 confronté par MM. Rucher, Tournier et lersolmAltenherger l rt de Mulhouse à |
MM. Rucher, Tournier et l'ersolm-Altenherger, la route de Mulhouse à Sausheim, M. Gerber, Mme veuve Vogel, M. Bienner-Geyelin et lesdits sieurs Gerber et Tournier. La parcelle portant le N° 792 est coupée en deux par ladite route de Sausheim à Mulhouse. Les immeubles désignés sous les articles 4 à 24 inclusivement, ne forment qu’un seul et même domaine, qui sera vendu en bloc sur la mise à prix de fr. 410 000. Ainsi que les immeubles à vendre se trouvent, poursuivent et comportent sans aucune exception ni réserve et avec tous les droits qui en dépendent. Et la vente en | MM. ce, Tournier et l'ero-ltegr, la route de Mulhouse à Sausheim, M. Gerber M veuve Vogel, M. Bienner-Geyelin et lesdits sieurs Gerber t onei.rruT La parcelle portant le N° 792 est coupée en deux ar ladite route de Sausheim à Mulhouse. immeubles désignés sous les articles 4 à 24 inclusivement, ne frmnt qu’un seul et même ,imenaod qui sera vendu en bloc sur la mise à prix de fr. 410 000. Ainsi que les immeubles à vendre se trouvent, poursuivent et comportent sans aucune exception ni réserve et vc tous les droits qui en dépendent. Et la vnt en |
tous les droits qui en dépendent. Et la vente en a été ordonnée suivant jugement du tribunal civil de première instance de l'arrondissement de Mulhouse séant à Altkirch, rendu le 10 Juin 1858. Entre 1° Marie Koenig, épouse de M. Charles Koenig, agent de change, et ce dernier qui l’a autorisée ; 2° M. Isaac Schlumberger, chimiste; 3° M. Charles Schlumberger père, banquier; 4° Mme Amélie Frauger, épouse de M. Frédéric Zuber, manufacturier, et ce dernier qui l'a autorisée : Demeurant tous à Mulhouse; 5° M. Jean-Edmond Frauger, majeur, sans état, demeurant à Guebwiller; 6° Et Mme Emilie Frauger, épouse | tous els droits qui en dépendent. Et a vente en a été ordonnée suivant jugement du tribunal civil d première itanc de l'arrondissement ed sueMulho séant à Altkirch, rendu le 10 Juin 1858. Entre 1 Marie Koenig, éps de M. Charles Koenig agent de change, et c dernier qui l’a autorisée ; 2° M Isaac Schlumberger, chimiste 3° M. Charles Suceghblmrre père, banquier; 4° e Amélie Frauger épouse d M. Frédéric Zuber, manufacturier, et ce dernier q l'a autorisée : Demeurant tous à Mhoe 5° M. Jean-Edmond Frauger, majeur, sans étt, dmrnt à ebile; 6° t Mme Emilie e,Fagurr épouse |
état, demeurant à Guebwiller; 6° Et Mme Emilie Frauger, épouse de M. Frédéric-Camille Weber, manufacturier, et ce dernier qui l’a autorisée, demeurant ensemble audit Guebwiller. Demandeurs en licitation ayant comparu par Mme Thierry, avoué à Altkirch, D’une part. Contre 1° M. Jean-Albert Kœchlin, manufacturier, demeurant à Zell (Grand-Duché de Bade). Ayant agi en qualité de tuteur légal de M. Pierre Kœchlin, né le 14 Juin 1844, et de Mme Anna Kœchlin, née le 15 Juin 1849, ses deux enfants mineurs, issus de son mariage avec Mme Emma Frauger, son épouse défunte ; Climène-Adèle Schlumberger, rentière, demeurant à Guebwiller, veuve de | état, demeurant à Guebwiller; 6° Et M ml Frgr, épouse de M l-amecCélédriFri , manufacturier, et ce dernier qui la autorisée, demeurant ensemble at Gbwllr. Demandeurs e licitation ayant comparu par Mme Thierry, avoué à Altkirch, D’une part. Contre 1° M. Jn-lbrt Kœchln, manufacturier, demeurant à Zell (Grand-Duché de d. Ayant agi en qualité de tuteur légal de M. Pierre Kœchlin, né le 14 Juin 1844, et de Mme Anan nKliœ,ch née le 15 Juin 1849 ses deux enfants mineurs, issus de son mariage avec Mme Emma Frauger, son épouse défunte ; Climène-Adèle Scumbre rentière, demeurant à Guebwiller, veuve de |
défunte ; Climène-Adèle Schlumberger, rentière, demeurant à Guebwiller, veuve de M. Jean Frauger fils, de son vivant négociant à Mulhouse. Ayant agi en qualité de tutrice légale de M. Clément Frauger, né le 27 Mars 1839; de M. Edouard Gustave Frauger, né le 27 Mai 1840; et de Mme Anne-Elise Frauger, née le 22 Août 1842, tous trois ses enfants encore mineurs, issus de son mariage avec ledit sieur Jean Frager fils. 3° Et M. Frédéric Zuber, manufacturier, demeurant à Mulhouse, ci-dessus déjà nommé. Ayant agi en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Kœchlin et Frauger. Défendeurs en licitation, ayant | défunte ; Climène-Adèle lrbgr,ehemuSc rntèr, dura à Gubl veuve de . eJan Frauger fils de son vivant négociant à Mulhouse. Ayant gai en qualité de tutrice légale de M Clément Frauger né le 27 Mars 1839; de M. Edouard Gustave Frauger, né le Ma 1840; et de Mme eeEs-ninlA arF,grue née le 22 Août 1842, os trois ses enfants encore mineurs, issus de so mrg avec ledit sieur Jean Frager fils. 3° Et M. Frédérc Zuber manufacturier, demeurant Mulhouse, ci-dessus déjà nmmé. Ayant gia en qualité e gé ttr desdits mnrs cKnœhil et reru.agF d en licitation, ayant |
tuteur desdits mineurs Kœchlin et Frauger. Défendeurs en licitation, ayant comparu par Mme Pallié, avoué à Altkirch, D'autre part. Les demandeurs et défendeurs ayant agi en qualité d’héritiers de Mme Elisabeth Schlumberger, veuve de M. Jean-Henri Hüwe, décédée récemment à Mulhouse, savoir: Mme Koenig pour un tiers, MM. Isaac et Charles Schlumberger pour un autre tiers, Mme Zuber pour un tiers du dernier tiers, les mineurs Kœchlin pour le deuxième tiers du dernier tiers, et M. Jean-Edmond Frauger, Mme Weber et les trois mineurs Frager ensemble pour le troisième tiers dudit dernier tiers, ainsi que celle qui se trouve constatée | tutur desdits mineurs Kœchlin et Frauger. Défendeurs en lcttn, ayant cumaopr par Mme Pallié avoué à Atrc D'autre part. Les demandeurs et dfndrs aant agi en qualité d’héritiers de Mme Elisabeth Schlmbrgr, euv de M. JeanHenri Hüwe, dée récemment à Mulhouse, savoir: Mme Koei pour un tiers, MM. Isaac et Charles Schlumberger pour un autre tiers, Mme Zuber pour un tiers du rer tiers, les mineurs Kœchlin pour le deuxième ie du dernier trs, et M. Jean-Edmond Frauger, Mme Weber et les trois mineurs rer ensemble urpo le troisième tiers dudit dernier tiers, ainsi que celle qui se trouve constatée |
dudit dernier tiers, ainsi que celle qui se trouve constatée notamment par l’inventaire dressé après le décès de Mme veuve Kielmann, par le ministère de Mme Claudon et de l'un de ses collègues, eu date au commencement du 8 Avril 1858. S'adresser, pour connaître les conditions de la vente à Mme Claudon, notaire soussigné, dépositaire du cahier des charges et des titres de propriété. SIGNE CLAUDON. ENCHERES PUBLIQUES. Bisque de M. PITTIER, notaire à Ferrette. ADJUDICATION VOLONTAIRE. Le 25 Août 1858, à 2 heures de l’après-midi, à Ferrette, dans l'étude de M. PITTIER, notaire en ladite ville, Procédé à la | dudit dni tiers, ainsi que celle q se ov constatée notamment par linventaire dressé èpras le décès d Mme veuve Kielmann par le ministère de Mme Cldn et de l'un de ses collègues, eu date au commencement du 8 Avril 1858. S'adresser, pour ontr les conditions de la vente à Mm Claudon, notaire soussigné, dépositaire du iahrce ds ches et eds titres de propriété. SIGNE CLAUDON. ENCHERES PBLQS. Bsq de M. PITTIER, ne à Ferrette. ADJUDICATION VLNTR. Le 25 Août 1858 à heures de l’après-midi, à Ferrette, dans létude de M. PITTIER, notaire en it ville, Procédé à la |
de M. PITTIER, notaire en ladite ville, Procédé à la vente par enchères publiques: 1° D'une grande et neuve maison, nouvellement construite, avec balcon, ayant trois étages sur rez-de-chaussée, quinze croisées de face, remises, bûcher, buanderie, jardin d’agrément derrière, garni d'arbustes et bâtiment renfermant serre, droits et dépendances; le tout sis à Ferrette, au haut de la ville. Cette propriété, par sa position dans un pays agréable et pittoresque, pourrait fort bien servir de maison de campagne ; 2° D'une autre maison vis-à-vis, renfermant écuries, et de divers immeubles en nature de champs et prés. Cette vente aura lieu à | d M. IRTET,IP notaire en ladite ville, Procédé à la vente par enchères publiques: 1° D'n grande et neuve maison, nouvellement construite, avec balcon, ayant trois ae sur rez-de-chaussée, quinze crsés de ae,fc remises bûcher, buanderie, jardin d’agrément derrière, garni d'arbustes et bâtiment renfermant r, droits et dépendances; le tout sis à Ferrette, au haut de la ville. Ctt propriété, par sa oso dans un pays agréable et pittoresque, pourrait fort ben servir de maison de campagne ; 2° D'une autre maison vis-à-vis, renfermant écuries, et de divers immeubles en nature de champs et p.rés Ctt vente aura lieu à |
nature de champs et prés. Cette vente aura lieu à la requête des héritiers du M. le baron Charles De Kloeckler, décédé juge de paix à Ferrette. S'adresser pour les conditions audit M. PITTIER, dépositaire du cahier des charges. Signé PITTIER. Bisque de M. Emile RICHARD, notaire à Remiremont (Vosges). VENTE PAR ADJUDICATION PUBLIQUE, pour entrer en jouissance au 1er Octobre 1858. Le mardi 21 Août 1858, à 10 heures de l'après-midi, il sera procédé à Remiremont, en l'étude et par le ministère de M. Richard, notaire en cette ville, à la vente aux enchères publiques d’une belle propriété, située | nature de champs et prés. Cette netve aura lieu à la requête des héritiers du . le baron Charles De Kloeckler, décédé juge de pai à Frrtt. S'adresser pour les conditions udi M. PITTIER, dépositaire ud cahier des charges. Signé PITTIER. Bisque de M. Emile RICHARD notaire à Rmrmnt (Vosges). VENTE PR ADJUDICATION PUBLIQUE, pour entrer en jouissance au 1er Octobre 1858. Le mardi 21 Août 1858, à 10 heures de l'après-midi, il sera procédé à Remiremont, en l'étude et par le ministère de M. ,aRchrid notaire en cette ville, à la vente aux enchères publiques d’une belle propriété, située |
à la vente aux enchères publiques d’une belle propriété, située à Selle, commune de Rupt, appartenant à M. Augustin Rosay, et comprenant maison d'habitation, logements d’ouvriers, forge, bâtiment incendié ayant servi à un tissage mécanique, prés et champ de la contenance de 4 hectares 85 ares 20 centiares, avec cour et chute d’eau dérivée de la Moselle, de trois mètres 10 centimètres de hauteur, susceptible d’augmentation. S'adresser à M. Richard, notaire, dépositaire des plans et des titres de propriété. 859 Gazette de Ferrette. Commencement septembre 1858, et des 15 août 1858, dans le siège de l'acte 9, commence le jugement | à la vente aux enchères publiques d’une belle propriété située à Selle, commune d Rupt, appartenant à M. Augustin Rsy, et comprenant maison d'hbttn, lgmnts d’ouvriers, forge, bâtiment ncndé ayant servi à n tissage mécanique, prés et champ ed la contenance d 4 hectares 85 ares 20 centiares, vc cour et chute d’eau dérivée de la Moselle, de trois mètres 10 centimètres d hauteur susceptible d’augmentation. S'adresser M Richard, notaire, dépositaire des plns t des titres de poprté. 859 Gazette ed Ferrette Commencement septembre 1858, et ds 15 août 1858, dans le siège de l'acte 9, commence le jugement |
1858, dans le siège de l'acte 9, commence le jugement des demandes en concours, pour le bénéfice des postes en vente, par voie de tirage, dans le cadre des élections des Suisses de la Résidence de Paris. Demandes seront reçues jusqu'au 20 septembre 1858, dans le bureau du siège, au 4, rue de Condé, à Paris. La commission des appels a fixé au 5 novembre 1858 la date de la prise de fonction des nouveaux membres élus. Les commissaires du tirage seront nommés dans le courant du mois de septembre 1858. S'adresser pour les informations complémentaires au bureau du journal. | 1858, dans le siège de l'acte 9, commence le jugement des demandes en concours, pour le bénéfice des postes en vente, par voie de tirage, dans le cdr des élections des Suisses de la Résidence de Paris. Demandes seront reçues jusqu'au 20 septembre 1858, dans e bureau du sèg, 4, rue de Condé, à Paris. La commission des appels a xéif au 5 novembre 1858 la date de la prise de fonction des nouveaux membres élus. Les commissaires du tirage srnt nommés dans le courant du mois de septembre 1858 S'adresser pour les informations complémentaires bureau du journal. |
1858. S'adresser pour les informations complémentaires au bureau du journal. A VENTE, — Deux lions chevaux. S'informer au bureau du journal. — Maison, arrière-maison, hangar, jardin et terrain, grande-vue de Durnbach, Y 47 ; Maison et arrière maison, Granderue, Y 45. S'informer au bureau. 548 — Une machine à vapeur de 5 chevaux, avec chaudière de même force. S'informer au bureau. 724 De la literie. Vu lit double; 1 lieu pour un lit; Le tout en housse élastique. S’informer au bureau. 758 «Et plus K. IM P U. Il K V. Etuhli. De rencontre: 1 pompe aspirante en tôle; 1 | 1858. S'adresser roup les informations complémentaires au bureau du jrnl. A VENTE, — uexD lions chevaux. S'informer au bureau d journal. — Mais arrière-maison, hngr, jardin et terrain grande-vue de Durnbach Y 47 Maison et arrière maison, Granderue, Y 45. S'informer au bureau. 548 Une machine à vapeur de 5 chevaux, avec chaudière de même force. S'informer au bureau. 72 De la literie. Vu lit double; 1 lieu pour un lit; Le tout en housse élastique. S’informer au bue. 758 «Et plus . IM P U. Il K V. Etuhli. De rencontre: 1 pompe aspirante en tôle; 1 |
V. Etuhli. De rencontre: 1 pompe aspirante en tôle; 1 pompe et foulante en métal; 2 soufflets de forge; Égrugeoir dit Mallechrole; 2 fourneaux de cuisine avec fourneau; (50 mètres de grilles, système Candau lot. S'informer au bureau. 855 — M. G. MATTHIEZ, constructeur de chaudières à vapeur, à Mulhouse 1 calandre avec 2 rouleaux en papier et un en fonte; 1 séchoir mécanique pour apprêts; 4 machines à vapeur de 0, 4, 20 et 25 chevaux, avec leurs chaudières; 1 hydro-extracteur; 1 tambour en cuivre, pour sécher à la vapeur; 5 tables à coller; 1 batteur étaler; 20 cardes | V. Etuhli. De rencontre: 1 po aspirante ne tôle; 1 pompe et foulante en métal; 2 soufflets ed forge; Égrugeoir dit Mallechrole; 2 fourneaux d i avec fourneau; (50 mètres de grilles, système Canau lo.t Sifor au bureau. 855 . G. MATTHIEZ, constructeur de chaudières à vapeur, à Mulhouse 1 calandre avec 2 rouleaux en papier et un en ne;tfo 1 séchoir mécanique pour apprêts; 4 machines à vapeur de 0, 4, 20 et 25 chevaux, avec leurs chaudières; 1 hydro-extracteur; 1 tmbr en cuivre, pour sécher à la vapeur; 5 tables à coller; 1 batteur étlr; 20 cardes |
vapeur; 5 tables à coller; 1 batteur étaler; 20 cardes simples. 911 OFFICE DÉMEINER à céder dans le Bas-Rhin. S’informer au bureau. 898 USTENSILES DE FABRIQUE À VENDRE, CHEZ MM. WEBER FRÈRES, À MULHOUSE. 1 Presse hydraulique d’une force puissante pour apprêts. Cartons lustrés et Cartons de couches. Fourneaux et plaques en fer, pour presse chaude. 1 Machine à vapeur de la force de 5/0 chevaux. Chaudière à vapeur avec tous les accessoires pour une machine de la force de 8 chevaux, nouveau système. 1 Scie circulaire. 1 Gazomètre. 1 Compteur pour le gaz. Conduits de becs de gaz. Poutres | vapeur; 5 tables à coller batteur étaler; 20 cardes simples. 911 OFFICE DÉMNR à céder dans le Bas-Rhin. S’informer au bureau. 898 USTENSILES DE FABRIQUE À VENDRE, CHEZ MM. WEBER FRÈRES, À MULHOUSE 1 Presse hydraulique d’une force puissante pr apprêts. Cartons lustrés et on de couches. Fourneaux et plaques en fe, pour presse chaude 1 Machine à vapeur de la force de 5/0 chevaux. Chaudière à apeur avec ts les accessoires pour une mchn de la force d 8 chvx, nouveau système. 1 Scie circulaire. 1 azoèr 1 Compteur pour le gaz. Conduits de becs de gaz. Poutres |
Compteur pour le gaz. Conduits de becs de gaz. Poutres en fonte de toutes dimensions 8 Tables d’impression pour laine 57 mètres largeur 110/115. 3 Pompes à eau à la main. 1 Chaudière à vapeur avec appareil pour vaporiser l’impression. 2 Cuves à vaporiser avec conduits à vapeur. 1 Appareil pour la fabrication du chlore avec foyer. Un grand nombre de cuves carrées en bois cerclées de fer pour la teinture en soie. Foyers et tuyaux d’un grand séchoir. Foyers et séchoir système Chaussenot. 1 Grande pompe à eau avec transmission de mouvement. Réservoir d’eau en tôle. Réservoir d'eau fonctionnant | Compteur pour le gaz. oduit de becs de gaz. Poutres en fonte de toutes dimensions 8 Tables d’impression pour laine 57 mètres lrgr 110/115. 3 Pompes à eau à la main. 1 Chaudière à vapeur cvea appareil pour vaporiser l’impression. 2 Cuves vaporiser avec conduits à vapeur. 1 Appareil pour la fabrication ud chlore ceva foyer. Un grand nombre de cuves crrés en bois eces de fer pour la teinture n s. Foyers et tuyaux dun grnd séchoir. Foyers et séchoir système Chaussenot. Grnd pompe à eau avec tsion de mouvement. Réservoir d’ n t. Réservoir d'eau fonctionnant |
transmission de mouvement. Réservoir d’eau en tôle. Réservoir d'eau fonctionnant comme pompe aspirante, moyennant le vide produit par la vapeur. Environ 100 mètres tuyaux en fonte. Un appareil pour l’extraction des bois de teinture, avec pompe et conduits d’eau. 2 Chaudières d’avivage avec foyer. 3 Chaudières carrées pour teinturier. Des chaudières rondes de toutes dimensions, avec ou sans foyers. 5 Chaudières carrées, double fond, pour la teinture des laines et soies, avec conduits de vapeur, robinets et soupapes. 1 Cuve en cuivre pour la vapeur directe pour la teinture en soie. Romaines et bascules de toutes grandeurs. 1 Voiture à | transmission de mouvement. Réservoir d’eau en tôle. Réservoir d'eau fonctionnant comme pompe aspirante, moyennant le vide rouptdi pa la vpr. Environ 100 mètres tuyaux en fonte. Un appareil pour l’extraction des bois de tntr, avec pompe et conduits d’eau. 2 Chaudières d’avivage avec foyer. 3 Chaudières carrées pour teinturier. Des chaudières rnd de toutes dimensions avec ou sans foyers. 5 Chaudières carrées, double fnd, pour la teinture s laines soies, avec conduits de vapeur, rns et soupapes. 1 Cuve en cuivre pour la vapeur drct pour la teinture en s. Romaines et bascules d soettu rneurs 1 Voiture à |
soie. Romaines et bascules de toutes grandeurs. 1 Voiture à tonneau pour transport d’eau. 2 Hydro-extracteurs à lires. 12 Rames (cadres) pour l’apprêt mobile d’une longueur totale de 3 to mètres, largeur 1 to. Placage avec 2 cylindres en cuivre jaune, largeur 103/100 m. Apprêt à la vapeur, composé de 3 tambours, largeur 110, pour tissu de soie et laine. 1 Machine à griller les tissus, avec ou sans gazomètre, largeur 120. 1 Tondeuse longitudinale, largeur 175. 3 Vippeuses avec cylindre de 130. 1 Grande presse à vis. 1 Presse d'emballage. 1 Grand mortier en fonte. 1 Chaudière ronde pouvant | soie. Romaines et bascules d toutes grandeurs. 1 Voiture à toau pr trnst d’eau. 2 Hydro-extracteurs à lires. 12 Rames (cadres) pour l’apprêt mobile nue’d longueur totale de 3 to mètres, largeur 1 to. galcPea avec 2 cylindres n cuivre jn, lrgr 103/100 m Apprêt à la vapeur, composé de 3 tambours, largeur 110, pour ed soie et laine. 1 Mchn à griller les tissus, avec ou sans gazomètre, largeur 120. 1 Tondeuse longitudinale, largeur 175. 3 Vippeuses avec cylindre de 130. 1 Grande presse à vis. 1 Presse d'emballage. 1 Grand mortier en fonte. Chaudière ronde pouvant |
d'emballage. 1 Grand mortier en fonte. 1 Chaudière ronde pouvant servir pour brasseur, de la contenance de 8/12 hectolitres, presque neuve. Préparations pour l’imprimerie. 1 Presse à charger. Métiers à tisser en toutes largeurs, depuis 120 jusqu'à 315 d’ouverture, avec battants. 1000 ensouiples tournés sur fer et bois. Arrangements pour ensoupler les soies grèges et organins. 1 métier mécanique à tisser, système André. 1 Grand tour pour fer et bois. Peignes et lames en toutes largeurs, dans les comptes les plus bas et les plus élevés. Régulateurs avec ensouiples de différentes largeurs. Navettes ordinaires. Navettes à brocher. Rouets pour bobiner | d'emballage. 1 Grand mortier en fonte. 1 Chaudière ronde pouvant servir pour brasseur, de la contenance e 8/12 hectolitres, presque neuve. Préparations pruo l’imprimerie. 1 Presse à hrge. Métiers à tssr en toutes largeurs, depuis 120 jusqu'à 315 d’ouverture, avec battants. 1000 ensouiples tournés sur fer et bois. Arrangements pour oleunpres les soies grèges et organins. métier mécanique à tisser système André. 1 Grand ortu pour fer et bois. Peignes et lames en tts largeurs, sdan les tmpecso les plus bas et les plus élevés. Régulateurs avec ensouiples de eneitfsréfd largeurs. Navettes ordinaires. Navettes à brocher. Rouets pour bobiner |
différentes largeurs. Navettes ordinaires. Navettes à brocher. Rouets pour bobiner la trame. Ratières de 18, 20, 30, 12 crochets. Mécaniques à la Jacquard, de 100 à 700 crochets, poids en fonte pour ratîeres. Plombs pour Jacquard. Battants brocheurs en métal, système Lyonnais. Battants brocheurs en bois, système Suisse. 5 Machines à dévider. 915 À LOUER, LE CAFÉ DU BASSIN. Cette maison, par sa proximité du bassin, est avantageusement située pour un établissement commercial ou industriel. S'adresser à M. J. Wahl-Séc, 48, rue des Trois-Rois. 815 — Une propriété consistant en maison, magasin et terrain, située rue de Bréchin, derrière la | nédefterfis largeurs. Navettes ordirs. Navettes à brocher. Rouets roup bobiner l trame. Ratières de 18, 20, 30, 12 crochets. écaies à la Jacquard, de 100 à 700 crochets, poids en fonte pour ratîeres. Plmbs pour Jacquard. Battants brocheurs en métal, système Lyoas Battants brocheurs en bois, système Suisse. 5 Machines à dévider. 915 À LOUER, LE CAFÉ DU BSSN. Cette maison, par as proximité du bassin, est avantageusement située pour un établissement commercial ou industriel. S'adresser à M. J. Wahl-Séc, 48 rue des Trois-Rois. 815 — Une iértéoprp consistant en maison, magasin t terrain, siué e d Bréchin, derrière la |
maison, magasin et terrain, située rue de Bréchin, derrière la gare du chemin de fer. — S’adresser au bureau du journal. 455 — Un logement de 4 pièces avec accessoires, vue de la Banque, N° 7. S’adresser N° 10, rue des Boulangers. 8G3 — De suite, un beau logement au premier étage, rue d’Altkirch N° 2. — S’adresser au bureau de MM. Schwartz et Huguenin. 900 — De suite: un beau logement, au premier étage, rue des Trois Rois, N° 14, de 4 pièces, cuisine, cave, mansardes et droit à la buanderie. S’adresser à M. Schlumberger-Weber. 852 — Une belle | maison magasin et ter, située rue de Bréchin, derrière la gr du chemin d fer. — ’adresser au bureau du journal. 455 — nU logement de 4 pièces avec accessoires, vue de l Banque, N° 7. S’adresser N° 10, rue des Boulangers. 8G3 — D st, un beau logement au premier étage rue d’Altkirch ° 2. — ’ress au bureau de MM. Schwartz et Huguenin. 009 — De suite: un beau logement, au premier étg, rue ds Trois Rois, N° 14, de 4 pièces, csn, cave, mansardes et droit à la buanderie. S’adresser à M Schlumberger-Weber. 852 — Une belle |
la buanderie. S’adresser à M. Schlumberger-Weber. 852 — Une belle chambre garnie avec cabinet, à la porte de Bâle, chez M. Elie Sam-Weiss. 890 — Un beau et grand magasin, dépendant de la propriété de M. Claudon, quai du la Sîite. S’adresser à M. D. Schœn. 834 — Pour le 1er Octobre prochain, un magasin, situé sur la Sîine. S’adresser à Mme Claudon, notaire. 892 — Grand magasin avec bureau et logement d’employé, porte du Miroir. S’adresser au bureau. 380 — Grand magasin, bureau, hangar, cour, écurie et grenier, situé au milieu de la ville. S’informer au bureau. 933 AVIS | la buanderie. S’adresser à . Schlumberger-Weber. 852 — Une belle chambre garnie avec ie à la porte de Bâle, chez M. Elie Sam-Weiss. 890 — Un beau t grand magasin, dépendant de la propriété de . Ca, quai ud la Sîite. S’adresser à M. D. Schœn. — Pour le 1er Octobre prchn, un magasin, tiséu sur la Sîine S’adresser à Mme Cldo r.oaeint 892 — Grand magasin avec bureau et logement demlé, porte d Miroir. S’adresser au bureau. 380 — Grand magasin bureau, hangar, cour cuie et grenier, situé au milieu d la ville. Sinformer bureau. 933 AVIS |
au milieu de la ville. S’informer au bureau. 933 AVIS DIVERS. On demande de bons ouvriers peintres pour un établissement des environs. S’informer au bureau. 755 On demande un jeune homme pour un bureau de réception dans une filature. S’informer au bureau. 875 On demande des apprentis-dessinateurs. S’informer au bureau. 790 On demande un jeune garçon pour un cabinet d’affaires de cette ville. S'adresser au bureau. 954 Un jeune homme au courant de la comptabilité, pouvant produire de bonnes attestations, cherche à se placer. S’adresser au bureau. 895 £7 Un jeune homme de la Suisse française désirerait trouver un emploi | milieu de la vll. S’informer au bureau. 933 AVIS VRD.EIS On demande de bons ouvriers peintres pour un établissement des o. ’informer au bureau. 755 n demande un jeune homme pour un bureau de réception dans une fe S’informer au bureau. 875 On demande des apentiesnas. S’informer bureau. 790 On demande un jeune garçon pour un cabinet d’ffrs de cette ville. S'adresser au bureau. 954 Un jeune homme au courant d la comptabilité, pouvant produire de bonnes attestations, chrch à se placer. S’adresser au bureau. 895 £7 Un jeune homme de la Suisse française désirerait trouver un emplo |
jeune homme de la Suisse française désirerait trouver un emploi dans un magasin ou dans un bureau. S'informer au bureau du journal. 920 £7 On demande à louer d'occasion une forte bascule pour voitures, etc. S'informer au bureau. 901 £7 Un établissement des environs pourrait disposer d'une machine pour parer à façon. S'informer au bureau. 546 £7 Mail K. K. M., rue Henriette, 54, se recommande pour acheter de vieux effets et habits d'hommes et de dames. SKI £7 Le Moniteur universel est à sous-officier à la Ville de Paris. 770 AVIS IMPORTANT. Le soussigné a l'honneur de prévenir le | jeune homme de la Suisse française reat u un mpl das un mgsn ou dans un eu. S'informer au bureau du jrnl. 920 £7 On demande à louer d'ccsn une forte bascule pour voitures e S'informer au bureau. 901 £7 Un établissement des nvrns pourrait erspoids 'une machine pour parer à façon. 'informer au bureau. 546 £7 Mail K. K M., u Henriette, 54, se recommande pour aer de vieux effets et sbhati ds et de daes. SKI £7 Le Mntr universel est à sous-officier la Ville de Paris AVIS IMPORTANT. Le soussigné a l'hnnr de vpreinré le |
770 AVIS IMPORTANT. Le soussigné a l'honneur de prévenir le public qu’à partir du 1er Août prochain, on pourra se procurer chez MM. Engrèlement et Baret son Almanach perpétuel. — Prix : 1 fr. Al. HIL. KERMAN, ancien chef de comptabilité commerciale et en Belgique. AVIS. Le sieur licencié Hum. a l'honneur de prévenir le public qu'il a pris la suite du sieur Sibould, voiturier et conducteur du charriage limousine. Il transportera, comme son prédécesseur, du sable, des pierres et tous autres matériaux, et se recommande à la bienveillance de ses anciennes pratiques, auxquelles il croit devoir faire observer que | 707 AVIS IMPORTANT. Le sssgné a l'honneur de prévenir le public qu’ partir du 1er Août prochain, on pourra se procurer chez MM. Engret et Baret son Almanach peréel. — Prix fr. Al. IL. KERMAN, ancien chf de comptabilité coecal et en Belgique. AVIS. Le seiru licencié Hum. a l'honneur de prévenir c qu'il a pris la suite du sieur Sibould, vtrr et conducteur du charriage limousine. Il transportera, cmm son prédécesseur, sable des pierres et tous autres matériaux, e se recommande à la bienveillance de ses anciennes pratiques, auxquelles il croit dvr faire bsrvr que |
ses anciennes pratiques, auxquelles il croit devoir faire observer que c’est entre ses mains seules, qu’elles auront désormais à faire leurs règlements, sous peine de payer deux fois, au Werkholt, rue des Maréchaux. AVIS. Le soussigné a l'honneur de prévenir le public qu'il vient de s'établir à Cernay, de son étal du menuisier-ébéniste, et que sa spécialité est la confection d’escaliers en tous genres, à des prix très-modérés; il se recommande donc à la bienveillance du public. AVIS. La personne qui pourrait louer à Mulhouse ou dans ses environs une usine d’eau, ou partie d'une chute, de la force de | ses anciennes pratiques auxquelles il ot devoir eifra observer uqe e entre ses mains seules, qu’elles auront désormais à fr leurs règlements, sous peine de payer deux fois, Werkholt, r des Maréchaux. VS. Le soussigné a l'honneur de prévenir le public qu'il vient de s'établir à Cernay, de sn étal du menuisier-ébéniste, et sa cilit est confection d’sclrs en tous genres, à des prix très-modérés; l se recommande donc à la bienveillance du public. AVIS. La personne qui pourrait louer Mulhouse ou dans ses environs une usine d’eau, ou partie d'une chute, de la force de |
usine d’eau, ou partie d'une chute, de la force de 2 à 5 chevaux, est priée de s’adresser au bureau du journal. URGENCE DE SUPPRIMER L’ÉCHELLE MOBILE, PAR M. FELIX GERMAIN. Rédacteur en chef du bulletin le Paris, chez Guillaumin, 44, rue Richelieu, et chez Dentu, Palais-Royal, galerie d'Orléans. Prix 50 centimes. IMPRESSIONS POUR MM. LES GREFFIERS De tribunaux et de justices de paix, chez P. Baret, à Mulhouse. Le cent. Jugements de police, avec articles fr. 3 — D° en blanc fr. 2 — Extraits de jugements fr. 1 — Information, feuille double fr. 4 — D° feuille simple | s d’eau, ou partie 'une chute, de la force de à 5 chvx, est pr de s’adresser au bureau du journal. URGENCE DE SPPRMR L’ÉCHELLE MOBILE, PR M. FELIX GERMAIN. Rédacteur en echf d bulletin le Paris, chez Guillaumin, 44, rue Rchl, et chez Dentu, Palais-Royal, galerie d'Orléans. Prix 50 centimes. IMPRESSIONS POUR MM. LES GREFFIERS De tribunaux t de esjictsu de paix chez P. Baret, à Mulhouse. Le cent. Jugements de plc, avec articles fr 3 — D° en blanc fr. 2 — Extraits de jugements fr. 1 — Information, feuille double fr. 4 — D° feuille simple |
— Information, feuille double fr. 4 — D° feuille simple fr. 3 — Interrogatoire, feuille double fr. 4 — D° feuille simple fr. 3 — JARDIN DU BELVÉDÈRE. Dimanche 1er Août. GRANDE SÉANCE MUSICALE l'opéra exil ORCHESTRES du grand théâtre de Strasbourg. Depuis 2 heures jusqu'à 6 heures de l’après-midi, et de 7 heures à 10 heures du soir. VILLE DE PARIS. GLACES et Fromages glacés A MULHOUSE. 950 L'hygiène et conservation des Dents EAU DENTIFRICE du docteur Hénoque, médecin de la Faculté de Paris, chirurgien-dentiste, chevalier de la Légion d'Honneur, etc. À Paris, chez le docteur Hénoque, rue Saint-Honoré, | — Information, feuille double fr. 4 — D° fll simple fr. 3 Interrogatoire, feuille double fr. 4 — D° feuille spl fr. 3 JARDIN DU BELVÉDÈRE. Dimanche 1r Août. GRANDE SÉANCE MUSICALE lopéra exil ORCHESTRES du grand théâtre de Strasbourg Depuis 2 heures jusqu'à 6 heures ’après-midi, e de 7 heures à 10 heures du soir. VILLE DE PARIS. GLACES Fromages saglcé A MULHOUSE. 950 L'hygiène et conservation des Dents EU DENTIFRICE du docteur Hénoque, médecin de la Faculté de Paris, chirurgien-dentiste, chevalier de l Légion 'Honneur, etc. À Paris, chez le docteur Hénoque, rue Saint-Honoré, |
d'Honneur, etc. À Paris, chez le docteur Hénoque, rue Saint-Honoré, 255. Dépôt à Mulhouse chez M. Würth, coiffeur-parfumeur, rue de Râle, 10. LE PAPIER HYGIÉNIQUE une voie sans exemple en France et à l'étranger; il le doit à sa supériorité, non seulement sur tous les papiers qui cherchent à l’imiter, mais encore sur tous les moyens connus pour détruire les mouches, guêpes, cousins, etc. — Dépôts chez les pharmacistes, droguistes et épiciers; à Mulhouse, chez Thierry-Kupfer, épicier. — En adressant franco des timbres ou un mandat sur la poste à M. Moine, pharmacien à Bordeaux, il enverra franco de son | d'Honneur, .tce Paris, chez l docteur Hénoque, rue Saint-Honoré, 255. Dépôt à Mulhouse e M. Würth coiffeur-parfumeur, rue de R,eâl 10. LE IEPRAP HYGIÉNIQUE une voie nsas xepl e ncrFea et à l'étranger; il le doit à a supériorité, n seulement sur ts les papiers qui cherchent à l’imiter, mais encore sur ts les moyens connus pour détrr les mouches, guêpes, cousins, . — Dépôts chez les pharmacistes, droguistes et épcrs; à Mulhouse, chez Thrry-Kpfr, épicier. — En drssnt franco des timbres ou n mandat s la pst à M. Mn, pharmacien à Bordeaux, il enverra franco de son |
M. Moine, pharmacien à Bordeaux, il enverra franco de son papier pour la valeur reçue. HABILLEMENTS PRÊTS A ÊTRE VENDUS. Mevriès nouveautés, CONFECTION SUPÉRIEURE. Péris-J F. Scheer, Arcades, 13. POUR MULHOUSE ET LES ENVIRONS. Correspondance pour tous pays. Fotographies fermées et suspendues. Pour renseignements, s'adresser à M. HENTZ. 501 POMADE DES CHÂTELAINES, ! ou l’hygiène du moyen-âge. Celle pomade est composée de plantes hygiéniques à base toxique. — Découvert dans un manuscrit par CHALMERS, ce remède infaillible était employé par nos belles Châtelaines du Moyen-âge, pour conserver, jusqu'à l'âge le plus avancé, leurs cheveux d'une beauté remarquable. — Ce produit | M. Moine, hacn à Bordeaux, il nvrr franco de son papier pruo la valeur reçue. HABILLEMENTS PRÊTS A ÊTRE VENDUS. Mvè nouveautés, CONFECTION SPÉRR. Péris-J F Scheer, Arcades, 13. POUR HUOUSLEM ET LES ENVIRONS. Crrspndnc ou tous pays. Fotographies fermées t suspendues. Pour nnmns, 'adresser à HENTZ. 501 POMADE DES CHÂTELAINES, ou l’hygiène du moyen-âge. Celle pomade st composée de plantes hygénqs à base toxique. — Découvert dans nu manuscrit par CHLMRS, ce remède infaillible était employé par o leesbl Châtelaines du eâ pour conserver, jusqu'à l'âge le ls avancé, leurs cheveux 'une beauté remarquable. — e produit |
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risques. Paris. MONITEUR DES TRIBUNAUX DROIT CIVIL, COMMERCIAL, ADMINISTRATIF ET CRIMINEL, imprimé le Jeudi et le Dimanche. En paraissant deux fois par semaine, le Moniteur des Tribunaux peut suppléer avec avantage tous les autres journaux juridiques périodiques. Comme par le passé, ce Journal se renfermera dans le cadre qu’il s’est tracé dès le début : législation, DOCTRINE, JURISPRUDENCE, DISSERTATIONS, NOMINATIONS SCIENTIFIQUES. Les besoins du notariat et des autres offices ministériels ne seront pas négligés. Des revues pratiques et des examens doctrinaux viendront de temps en temps présenter l'état actuel de la jurisprudence. Le Journal se tient au courant, jour par | risques. Paris. MONITEUR DES TRIBUNAUX DROIT ,ICVIL COMMERCIAL, ADMINISTRATIF ET IMEL impri le Jeudi et le hDaecinm. En arsa deux fois par semaine, le Moniteur des Tribunaux e suppléer avec avantage o les autres journaux juridiques périodiques. Comme par le , ce Journal se renfermera dans le a qu’il s’est tracé dès le début : législation, DOCTRINE, JURISPRUDENCE, DISSERTATIONS, NOMINATIONS SIFE Les besoins du notariat et des autres offices ministériels ne seront pas négligés. Des revues pratiques et des examens ctrinau vontredin d temps en temps présntr l'état actuel de la jurisprudence. Le Journal se tient au courant, jour par |
la jurisprudence. Le Journal se tient au courant, jour par jour, des décisions de la lourde cassation. Il publie les plaidoiries et le réquisitoire prononcés dans les principales causes civiles et criminelles. La rédaction écartera toujours de ses colonnes tout ce remplissage de farces correctionnelles et d'annonces mercantiles dont on a fait trop d’abus au détriment des Lecteurs sérieux. De la sorte, le Moniteur des Tribunaux sera le journal judiciaire le plus sérieux, le plus utile, le moins cher et il aura une actualité suffisante. PRIX DE L’ABONNEMENT : 1 an, 12 fr.; Six mois, 6 fr. (Des abonnements partent | la jurisprudence. Le Journal es tient au courant, jour par jour, des décisions de la lourde cassation. Il publie les plaidoiries te le réquisitoire prnns dans les parcselnipi causes civiles et criminelles. La rédaction écartera toujours de ses colonnes tout ce remplissage de farces correctionnelles et d'annonces mercantiles on a fait trop d’abus au détriment des Lecteurs sérieux. De la sorte, le Moniteur des Tribunaux sera le journal judiciaire le plus sérieux, le plus utile le moins cher et il r une actualité sffsnt. PI DE L’ABONNEMENT : 1 an, 12 fr.; Six mois, 6 fr. (Des abonnements partent |
an, 12 fr.; Six mois, 6 fr. (Des abonnements partent du 1er Janvier et du 1er Juillet.) Prix de la Collection depuis Mai 1858 jusqu’au 1er Janvier 1859 : La Table comprise, franco 13 fr. 50 La Table annuelle, alphabétique et chronologique, seule. 2 fr. S'adresser au bureau du Journal, 8, rue d'Anjou-Dauphine, à Paris. Le gérant-rédacteur, M. BARLET. | n, 12 fr.; Six mois, 6 fr. (Des abonnements partent du 1er Janvier et du 1er Jet Prix de Collection depuis Mai 1858 jusqu’au e1r Janvier 1859 La Table comprise, frnc 13 fr. 50 La Table nnll, alphabétique et chronologique, seule. 2 fr. S'adresser au bureau du Journal, 8, rue d'Anjou-Dauphine, à Paris. Le gérant-rédacteur, M. TARB.EL |
CINQUIÈME ANNÉE. — NUMÉRO 20 20 CENTRES SAMEDI 26 AVRIL 1862. Samedi, 26 avril 1862. Samedi, 26 avril 1861. M. FRÉDÉRIC VOISIN, rédacteur-gérant du SANS-GÊNE, ayant demandé réparation à M. VICTOR COGHINAT de l'article publié par celui-ci dans la CAUSERIE du 19 avril dernier, M. VICTOR COGHINAT s'était mis à la disposition de l'offensé. Mais M. DUNAN-MOUSSEUX, ayant revendiqué la responsabilité de ce même article, une rencontre a eu lieu hier, vendredi 25 avril, dans le bois de Romainville, entre MM. FRÉDÉRIC VOISIN et DUNAN-MOUSSEUX. Les témoins de M. VOISIN étaient MM. HENRY DE KOCK et ENGLER. Ceux de M. | CINQUIÈME N NUMÉRO 20 20 CENTRES SAMEDI 26 AVRIL 1862. Samedi, 26 avril 1862. Smd, 26 vrl 161 M. FRÉDÉRIC VOISIN, rédacteur-gérant du SANS-GÊNE, ayant demandé réparation à . VICTOR CGHNT de l'article publié par celui-ci dans la ECSUIERA du 19 avril dernier .M VICTOR COGHINAT s'était msi à la disposition de loffensé iMsa M. DUNAN-MOUSSEUX, ayant revendiqué la isalsieoébrnpt d c même article, une nconr a eu lieu hier, vendredi 25 avril, dans le bs de Romainville, entre MM. FRÉDÉRIC VOISIN et DUNAN-MOUSSEUX. Les témoins de M VOISIN taien MM. HENRY DE KOCK et ENGLER. Ceux M. |
étaient MM. HENRY DE KOCK et ENGLER. Ceux de M. DUNAN MOUSSEUX étaient MM. HURE MAHEUGE et VICTOR COGHINAT. M. DUNAN MOUSSEUX a reçu une légère blessure à la main et les témoins ont mis fin au combat. Avant le duel, et lorsque M. DUNAN-MOUSSEUX eut été accepté pour adversaire par M. FRÉDÉRIC VOISIN, M. VICTOR COGHINAT a déclaré spontanément aux amis de celui-ci que, PERSONNELLEMENT, il ne pouvait que reconnaître l'honorabilité de M. VOISIN. Cette déclaration ne préjugeait rien, bien entendu, quant aux droits de M. DUNAN dans la propriété du journal le SANS-GÊNE VICTOR COGHINAT. ENCORE LE FAUX | étaient MM. HENRY DE KOCK et ENGLER. Ceux de M. DUNAN MOUSSEUX étaient MM. HURE MAHEUGE et VICTOR COGHINAT. M DUNAN MOUSSEUX reçu une légère blessure à la main et les témoins ont mis fin au combat. Avant le duel, t lorsque M. DNN-MSSX eut été accepté pour dvrsr par M. FRÉÉRIC VOISIN, M. VICTOR COGHINAT déclré spontanément aux ms d celui-ci que, PERSONNELLEMENT, il ne pouvait que reconnaître l'honorabilité de .M VOISIN. Cette déclrtn ne rgeait rien bien entendu, quant a droits de M. NDAUN dans la propriété du onl le SANS-GÊNE VICTOR GN. ENCORE LE FX |
propriété du journal le SANS-GÊNE VICTOR COGHINAT. ENCORE LE FAUX SANS-GENE Samedi, 18 avril 1862. Quand je suis entré comme rédacteur-gérant à la CAUSERIE, et que toute la rédaction du SANS-GÊNE m'y a suivi, j'ai dit, écrit, signé et imprimé que le SANS-GENE était mort. J'avais le droit de le dire, et j'étais, hélas, bien plus en droit de le croire, puisque, au vu et au su de tout le monde et de toute la rédaction, j'en étais non-seulement le fondateur et le père, mais encore le père nourricier. Bien plus, — celui qui, parmi tous les rédacteurs m'aidait plus | propriété du journal le SANS-GÊNE VICTOR COGHINAT. ENCORE LE FAUX SANS-GENE ,amediS 18 avril 1862. Quand je entré comme rédacteur-gérant à la CAUSERIE, et que toute la rédaction du SANS-GÊNE my a sv, j'ai dit, écrit, signé et imprimé que le SANS-GENE étai mort. J'avais le droit de le dire, et j'étais, hélas, bien plus en droit de le croire, puisque, au vu et au su de tout le monde t de toute la rédaction, j'en étais non-seulement le fondateur et l père, mais encore le pèr nourricier. Bien plus, — celui qui, parmi tous les rédacteurs m'aidait plus |
plus, — celui qui, parmi tous les rédacteurs m'aidait plus particulièrement à protéger et à guider les pas chancelants du pauvre petit être, m'ayant durement signifié qu'il renonçait à tout jamais à cette tutelle, et qu'il refusait formellement de s'associer à la seule opération qui pouvait l'arracher au trépas, c'est-à-dire à la transfusion du sang de la CAUSERIE dans les veines du mort, je dus prendre pour oraison funèbre les larmes qu'il avait versées sur sa tombe. Mais le SANS-GÊNE s'étant échappé de son linceul et reparaissant aux yeux étonnés de ceux qui avaient assisté à son ensevelissement, j'aurais été | plus, cl qui, parmi us les rédacteurs 'it plus particulièrement à protéger et guider les pas chancelants du pauvre petit être, mayant durement signifié qu'il renonçait à tout jamais à cette tutelle, et qu'il refusait formellement de s'associer à la seule opération qui ouvt l'arracher au trépas, c'est-à-dire à la transfusion du sng de la CSR dans les veines du mort, ej dus prendre pour oraison funèbre sel larmes qu'il avait eé sur sa tombe. Mais le SANS-GÊNE s'étant échappé de son linceul et rprssnt aux exyu étonnés de ceux qui avaient assisté à son ensevelissement jaurais été |
de ceux qui avaient assisté à son ensevelissement, j'aurais été le plus niais des hommes, et le plus faible, si j'avais laissé passer le ressuscité sans demander où était mon consentement à sa résurrection, ou sans réclamer le dédommagement qui m'était dû, pour tout ce que le défunt m'avait coûté de son vivant. Toutes les raisons que l'on semble donner pour détruire ce droit, ne signifient rien devant ceux qui tiennent une plume — et qui sont nos pairs — et ces raisons seront moins valables encore dimanche prochain quand j'aurai tout dit et tout fait connaître à cet égard | de cx qui avaient assisté à son ensevelissement, j'aurais été le plus niais des hommes et le plus faible, si j'avais laissé passer le ressuscité sans demander où était mon consentement à sa résurrection, sans réclamer le dédommagement qui m'était dû, pour tout ce que le défunt m'avait coûté de son vivant. Toutes les raisons l'on semble donner pour détruire ce droit, ne nfieitgsin rien devant ceux qui tiennent une plume — et qui sont nso pairs — et ces raisons seront oin valables e dmnch prochain quand j'aurai tout dt et tout fait connaître à cet égrd |
j'aurai tout dit et tout fait connaître à cet égard au public ; car les preuves que je produirai devant lui, seront telles, qu'il n'y aura aucune prise pour le doute, au point de vue de la discussion. Mais que dès aujourd'hui nos lecteurs me pardonnent de les entretenir si longtemps d'une affaire toute personnelle, et qu'ils me permettent d'ajouter ceci : J'avais pour protester, pour me défendre et réclamer contre la spoliation de mes droits, trois tribunaux : 1° Le tribunal de l'opinion publique : — dimanche prochain je lui adresserai un dernier appel : 2° Le tribunal du | j'aurai out dit et tout fait conîre à cet égard au public ; car les preuves que je produirai devant lui, seront te qu'il ny aura aucune prs pour le doute, au point de vue de la discussion. Mais que dès jrd'h nos lctrs me pardonnent de les ntrtnr si longtemps d'une affaire toute personnelle, et qu'ils me permettent d'ajouter ceci : 'avai pour rste pour me défendre et réclamer contre la soia d s droits, trois tribunaux : 1° L tribunal de l'opinion publique : — dimanche prochain je lui adrseai un dernier appel : 2° Le tribunal du |
lui adresserai un dernier appel : 2° Le tribunal du point d'honneur : je m'y suis rendu hier ; Enfin, le tribunal de première instance : Un très-honorable avocat s'est chargé de ma cause. Mais avant qu'il la fasse triompher, je maintiens qu'il est nécessaire pour le droit, la véracité et l'honneur de la CAUSERIE, que je prouve au public, ce juge suprême des actions du monde, que je ne revendique pas une propriété qui n'est pas la mienne. J.ULES MIRES. L'événement de la semaine a été l'acquittement de M. Jules Mirès, et tous ceux dont le coeur bat devant | lui adresserai un dernier appel : 2° Le tribunal d point d'honneur : je m'y suis rendu hier ; Enfin, le tribunal de première instance : Un très-honorable avocat s'est chargé de ma cause. Mais avant qu la fasse triompher, je maintiens quil est nécessaire pour le r, la véracité et l'honneur de la CAUSERIE, que e prouve au public, ce jgeu sêm des actions du monde, que je ne revendique pas une propriété qui n'est pas la mnn. J.ULES MIRES. Lévénement de la smn a été cuieen de M. Jls ,rsèiM et tosu ceux dont le coeur bat adnvte |
Jules Mirès, et tous ceux dont le coeur bat devant ce grand spectacle d'un homme de coeur défendant avec une indomptable énergie son honneur et sa probité devant la justice, ont éprouvé la plus vive satisfaction, en voyant le célèbre financier rendu à sa famille et à ses travaux féconds. La Causerie, n'ayant manifesté ses sympathies pour cet homme d'une si immense valeur que le lendemain du jour de sa première défaite judiciaire, est on ne peut plus heureuse de son triomphe définitif, et elle le dit avec l'accent d'un coeur qui se souvient. VICTOR COGHINAT. LETTRES DE GEMME Alceste, | Jls Mirès, t ts ceux dont le coeur bat devant ce grand spctcl 'un homme de coeur défendant ve une indomptable énergie son honneur sa iboéptr devant la justice, ont éprouvé la plus vive fai,stansoitc en vynt le célèbre financier rendu à sa fmll et à ses travaux féconds La Causerie, naant manifesté ses sympathies pour tec homme 'une s immense valeur que le le du jour de sa première défaite judiciaire, est on ne peut plus heureuse de son rotehmip définitif, et elle el dit avec l'accent d'un cr qui se souvient. VICTOR HA ETR D GEMME lcst, |
coeur qui se souvient. VICTOR COGHINAT. LETTRES DE GEMME Alceste, Tout près de deux cents ans le sommeil ont dû mettre fin à notre ancienne querelle, vous devez à présent avoir l'humeur plus douce et trouver long un silence gardé durant l'espace de deux siècles. Pour moi, j'avoue sans détour que mon cœur ne sait pas oublier qu'un fort long temps c'est vous qu'il préféra, si bien qu'il s'est habitué à l'idée qu'il vous aime et qu'il en reste persuadé ; mais ne parlons pas de ces choses que vous ne savez croire. Parlons du Paris dans lequel je me | coeur qui se souvient. VICTOR COGHINAT. LETTRES DE GMM Alceste, Tt près de deux cents ans le sommeil ont dû mettre fin à ntr ancienne querelle, vos devez à ent avoir l'humeur plus ce te trouver long un silence gardé urat pelc'eas de deux les. Pr moi, j'avoue sans détour mon cœur ne sait pas oublier u' fort long temps c'est vous qu'il préféra, si ie qu'il s'est habit à l'idée qu'il vous aime et qu'il en reste persuadé ; mais ne parlons pas de ces choses que vus ne aezvs croire. rlons du Paris dasn lequel je m |
ne savez croire. Parlons du Paris dans lequel je me suis éveillée et de la compagnie qu'on y voit. Constatons ensemble le PROGRÈS dont j'entends parler par chacun et vous me direz après, ô misanthrope ! ce que vous avez gagné à fuir la ville pour fuir le vice, comme si l'humanité n'était pas la même au village qu'à la cour. Hélas ! après deux siècles écoulés, je retrouve les hommes tels qu'en 1666. Nous avons toujours le marquis, le comte, le vicomte, le baron, le chevalier, l'abbé, le procureur, le traitant et le reste, tout cela revêt les vices | n savez croire. Parlons du Paris dans lql je m suis éveillée et de la opnie quon y voit. Constatons neme le PRGRÈS dont j'entends parler par chacun et vs me direz après, ô misanthrope ! c que vous avez éaggn fu la ville pour fuir le vice, comme si l'humanité n'était pas la même au village qu'à la cour. Hélas ! après deux sèl écoulés, je retrouve les hommes tels qu'en 1666. Nous avons ouous l marquis, le comte, le vicomte, le baron, le chevalier, l'abbé, l procureur, e traitant et l reste, tout c revêt les vices |
le traitant et le reste, tout cela revêt les vices de notre temps; mais tout cela est devenu trop petit pour l'habit et le porte sans élégance. Les hommes, en costumes uniformes tous rudes et tous noirs, traînent un air ennuyé du club à l'écurie et de l'écurie à ce qui a remplacé les ruelles ; ils parlent croisément de races et reports. Quant à CAUSER, fort peu en sont encore capables, le cigare a mis bon ordre à cela. Le grand réveil de leur intelligence se borne de temps en temps à siffler une pièce, non parce qu'elle est | le ttan et le reste, tout cela revêt les vices de notre temps; mais tout cela est devenu trop tetip pr l'habit et le prt sans élégance. Les hommes, en costumes uniformes tous udes et ts noirs, taîet un r ennuyé ud club à l'écurie et de l'écurie à ce qui a remplacé les rlls ; prlnt croisément de rcs et reports. Quant à CAUSER, fort pu en sont capables, le cigare mis bon ordre cela Le grand érviel de leur intelligence s bnore de temps e temps à siffler e pièce, non parce q'ele est |
en temps à siffler une pièce, non parce qu'elle est mauvaise, ce qui serait juste; mais parce qu'une belle demoiselle a pour l'auteur des yeux indulgents. Je ne parle ici que des gens du bel air. Quant aux femmes, je leur dis comme autrefois du blanc, du rouge, de la poudre, des manches et des paniers, peut-être un air moins simple dans leur grandeur; les plaisirs qu'elles recherchent sont toujours de plaire aux hommes et de ne rien épargner pour se déplaire entre elles. Quant à l'aspect de la ville, il est fort changé; Paris a doublé d'étendue, l'air parcourt | en tmps à sfflr une pè,eci non parce qu'elle est mauvaise, ce qui serait juste; mais parce qu'une belle dmsll pour l'auteur ds yeux indulgents. Je ne parle ici que ds gens du bl air. Qnt aux femmes, j leur dis comme autrefois du blanc, ud rouge, de la pdr, des manches et des pnrs, pt-êtr un air moins simple dans leur grandeur; les plaisirs qu'elles recherchent sont toujours d ileapr aux hommes et de ne rien épargner pour se délar ntr elles. Quant à l'aspect de la ville il est fort changé; Paris a doublé d'étendue, l'air prcrt |
il est fort changé; Paris a doublé d'étendue, l'air parcourt à son aise des rues larges et belles. Les maisons seules ne trouvent pas grâce devant moi. Leur faux air de Babel où tous les ordres se mêlent; leur aspect patagonien du dehors, tandis qu'à l'intérieur les logis sont des étouffoirs de pygmées, ne sauraient obtenir nos louanges, et je n'hésite pas à déclarer l'architecture nulle. Je tais mon sentiment sur la statuaire, parce que depuis longtemps je nourris le désir d'avoir sur ma tombe de marbre noir la Coquetterie en marbre blanc, semant des roses d'onyx. J'aurai un de | il es fort changé; Prs a doublé ,dtudnée'e l'air parcourt à son aise des uesr larges et belles. Les maisons seules ne trouvent pas grâce devant moi. Leur faux r de Bbl où o les ordres se mêlent; leur aspect patagonien du dehors, tandis qu'à 'intérieur les logis sont des étouffoirs de pygmées, ne suraent obtenir nos louanges, et je n'hésite à déclarer larchitecture nulle Je tais mon sntmnt sur la statuaire, parce que depuis longtemps je nourris le désir dvir'oa sur ma tombe de marbre noir la Coquetterie en marbre blanc, semant des re d'onyx. J'aurai un |
en marbre blanc, semant des roses d'onyx. J'aurai un de ces jours l'opinion de Mignard sur la peinture du XIXe siècle, et je vous en ferai part. Vous comprenez, cher Alceste, ce qui me retient de louer moi-même des écoles si diverses. Musique du jour est en grand goût pour le bruit, et je ne reviens pas de l'étonnement où me plongent les harmonieuses modulations que la mélodie aux abois fait entendre au milieu de tout ce vacarme, l'art est vraiment divin! Oui, l'art est divin, et c'est par la poésie que l'homme est créé à l'image de Dieu. L'âme | en marbre blanc, semant es roses d'onyx. Jaurai n de ces jours 'iio de Mignard sur la peinture du XIXe ièl, et je vous en ferai part. Vous comprenez, cher Alceste, ce qui me retient de louer moi-même des écoles si diverses. Musique du jour est en grand goût pour le bruit, et j ne reviens pas de l'étonnement où me plongent les hniess modulations que la mélodie x abois fait entendre au milieu de tout ce vcrm, l'art est vraiment divin! Oui, l'art est divin, et c'est par la poésie que l'homme est créé à 'image de Dieu. L'âme |
poésie que l'homme est créé à l'image de Dieu. L'âme n'est autre chose que la faculté de comprendre et d'imiter le Créateur en ayant du génie, c'est-à-dire avec les mots, les accents qui l'évoquent, fuient et glorifient le moi. Grâce au jeune vivant, il y a encore des êtres poétiques en France. Je ne parle pas de Lamartine, pauvreombre qui se survit pour escompter sa gloire. Mais je ne sais pas si Hugo ne saurait plus mourir, lui qui ayant atteint les hauteurs de l'horizon, y trace encore des voies. Lisez, cher Alceste, lisez les Misérables. Les âmes comme la | poéie que 'homme est cré à l'image de D. L'âme n'est autre ehcso que la ft de comprendre et d'imiter le Créateur en ayant du génie, 'est--dire ec mots, les accents qui l'évoquent, fuient et glorifient le moi. Grâce au jeune vivant il y encore des tsrêe poétiques en Frnc. Je ne parle pas de Lamartine, pauvreombre qui se survit pour escompter a gli Mais je ne sais pas si Hg ne saurait plus m,uorri lui qui ayant ttnt les hauteurs de 'horizon, y trc encore des voies eiL,zs cher Alceste ise les Misérables. Les âmes comme la |
Lisez, cher Alceste, lisez les Misérables. Les âmes comme la vôtre ne s'éblouissent pas à trop de lumières. M. Leconte de Lisle vient aussi de publier un livre intitulé : les Poésies Barbares. Que c'est beau et par ce temps où l'on ne cause plus quel bonheur d'avoir de telles choses à lire. J'ai aussi découvert, et je vous l'envoie, afin que vous sachiez si l'on vous aime, un tout joli, tout mignon volume de poésies, de Théodore de Banville. Cela s'appelle les Améthystes; ce sont des odelettes amoureuses dans les plus jolis rythmes de Ronsard. Rien dans le monde | Lisez, cher Alceste, lisez les Misérables. Les âms comme la vôtre ne s'éblouissent p trop de lumières M. te de Liels vient aussi de pblr un livre intitulé : les Poésies Barbares. Q c'est beau et par ce temps où l'on ne cause plus quel bonheur d'avoir de telles choses à lire. J'ai aussi dort, et j vous l'envoie, fn que vous sachiez si l'on vous aime, un tout joi,l tout mignon volume de poésies, de Théodore de Banville. Cela s'ppll les Améthystes; ce son des odelettes amoureuses dans les pls jolis rms de Ronsard. Rien dans le monde |
les plus jolis rythmes de Ronsard. Rien dans le monde n'est plus touchant. Si, au lieu d'éclater en gronderie, votre amour s'était plaint ainsi, cher Alceste, des maux que lui faisait endurer ma coquetterie, je m'y serais rendue. Néanmoins ce sont là toutes vos pensées, et si tendrement, si amoureusement exprimées, que je les aime un peu, je crois, pour l'amour de vous, et beaucoup pour l'amour des beaux vers qui les disent. Me direz-vous pourquoi, alors que la poésie, de son souffle harmonieux, fait vibrer lyres, luths et harpes d'or, la comédie en est réduite aux choses de notre | les plus jls rythmes de Ronsard. Rien dans le monde n'est plus touchant Si, au lieu d'éclater en gronderie, votre amour s'était plaint ani cher Alceste, des maux que lui faisait endurer ma coquetterie, je m'y serais rendue. Néanmoins ce sont là toutes vos pensées, et si tndrmnt, si amoureusement xprmés, que je les aime un p, je i,orcs pour l'amour de vous, et beaucoup pour l'amour des beaux rvse i les disent. Me direz-vous pourquoi, alors q la poésie, de son souffle harmonieux, fait vibrer lyres, lths et harpes ,or'd la comédie en s réduite aux choses de notre |
d'or, la comédie en est réduite aux choses de notre temps, où l'on se traîne et se démène dans les obscures pensées et les étroites idées d'un monde de sac et de corde; où l'argent et le code sont l'idéal du beau; où l'amour que l'on montre s'adresse à de petites nias ou bien à de grandes coquines; où l'homme est glorifié pour ne pas s'avilir, comme si cela n'était pas tout simple? En un mot, comment se fait-il que l'on aille applaudir les génies bourgeois de MM. Legouvé, Ponsard, Laya et Feuillet, l'académicien? Les théâtres chaque soir s'illuminent de | d'or, la comédie n est réduite aux choses de ntr temps, où l'on se trîn e se démène dans les obscures pensées te les étrts idées d'un monde de sac et de corde; où l'argent et le cd sont lidl du beau; où 'amour q l'on montre s'adresse à de petites aisn ou bien à de grandes coquines; où l'homme est glorifié pour ne pas s'avilir, comme si cela n'était pas tout simple? En un mot comment se fait-il que lon aille applaudir les génies bourgeois e MM. Legouvé, Ponsard, Laya et Feuillet, l'académicien? Ls théâtres chaque soir s'illuminent de |
Laya et Feuillet, l'académicien? Les théâtres chaque soir s'illuminent de mille feux, les gazettes obscurcissent l'air; la terre ne suffit pas à nourrir les écrivains dont bon nombre vont à leur fin l'eau, et partout théâtres, gazettes, écrivains, portent le deuil de l'esprit français. À part les articles désignés de quelques noms flamboyants, ce qu'on lit dans ces pauvres gazettes fait mal, tant c'est torturé et tiré au chevalet pour témoigner un peu de gaîté ou d'esprit. Le Mercure d'à présent, qui s'intitule le Figaro, fait devant son public mille et mille proesses, et n'obtient que rarement un franc rire | Laya et Feuillet, l'cdémcn? Les théâtres chq soir s'illuminent de mille feux, les gazettes obcuis l'r; la terre en suffit pas à nourrir les écrivains dont bon nombre vont à leur fin 'eau, et partout théâtres, gazettes, écrivains, prtnt le deuil de l'sprt français. À part les articles désignés de quelques om flamboyants, ce quon lit dans ces pauvres gazettes fait mal, tn cest torturé et tiré au chevalet pr témoigner un peu de gaîté ou 'esprit. Le Mercure d'à présent, qui s'intitule le Figaro, fait devant sn public mll et mille proesses, et n'obtient que rmnreeta un franc rire |
et mille proesses, et n'obtient que rarement un franc rire ou un petit éloge. De temps en temps une belle dame, que je soupçonne fort d'être ARSINOÉ sous le nom de COLOMBINE, fait un bizarre mélange de portraits de robins trop flattés et de silhouettes de comédiennes grossièrement découpées. Je voudrais que le mot me fût donné de cette mascarade d'ARSINOÉ. Mais, voudrais-je lui dire : — « Madame, ignorez-vous que la Colombine a de l'esprit, du vrai, du vif, du vert, du gros sel, s'il le faut, et non pas du tout de la sotte et méchante pruderie qui | t mll proesses, et n'obtient e re un franc rire ou un petit éloge. De temps en temps une belle dame, que je soupçonne fort d'être ARSINOÉ sous le nom de CLMBN, fait un bizarre mélange de portraits de robins trop éttafls et de silhouettes de comédiennes grossièrement découpées. Je voudrais que le mot em fût donné de cette mascarade d'ARSINOÉ. Mais, voudrais-je uli dir : — « Madame, ignorez-vous que la Clo a de l'pri, du vrai, d vif, du vert, d gros sel, ils' le faut t non pas du tout de la sotte e méchante pruderie qui |
pas du tout de la sotte et méchante pruderie qui remonte les collets de mon ancienne rivale. » Une autre petite gazette qui cherche à se faire une place au grand jour, sous le nom de Bouvard, n'a pas craint de signer du gracieux nom de Rosine la lettre boursoufflée d'un cuistre utilisant ses vacances à rompre des phrases ronflantes, en guise de lances pour l'honneur de sa mie. Chérubin, gentil page, au fond de quelle garnison as-tu enterré ta pétulance et d'où vient que tu n'es pas accouru faire avouer à ce manteau court que ta belle et spirituelle | ps du tout e la sotte et méchante pruderie qui remonte les collets de mon ancienne rivale. » Une autre petite gztt qui cherche à se faire une place au grand jour, ss l nom de uva, n'a pas craint de signer du gracieux nom de osi l lettre olsrboueéfuf d'un cuistre utilisant ses vacances à rompre des phrases ronflantes, n guise de lncs pour l'honneur de sa mie. ,uhCniréb gentil a fond de qelule grnsn as-tu enterré t pétulance et d'où vient que tu n's pas accouru faire avouer à ce mnt court que t belle et spirituelle |
avouer à ce manteau court que ta belle et spirituelle marraine ne l'a jamais autorisé à poser son joli nom au bas de cette ennuyeuse et lourde épître. Cher Alceste, voici l'heure de vous quitter, on m'annonce Eliante et Philinte. Je me dois à la contemplation du bonheur de ces heureux. Oronte et Éliandre, et les autres aussi, vont venir me faire leur cour. Je les trouve plus que jamais ennuyeux et sots, et je sens bien en moi que c'est vers vous seul que le cœur de Célimène. LES DEUX DEBUREAUX GUERSANT, SCULPTEUR ET DEBUREAU PÈRE J'avais environ seize | avouer à ce mnt court que bele et spirituelle mrrn ne l'a jamais autorisé à psreo son joli nom au bas de cette ennuyeuse et lourde épître. Cher Alceste, voici l'heure de vous quitter, on m'annonce Eliante et Philinte J me dois à la contemplation du bonheur de ces heureux. Oronte et Éliandre, et les autres aussi, vont venir me faire leur cour. Je les trouve plus q jamais ennuyeux et sots, je sens bien en moi que c'est vers vous seul qeu le cœur de Célimène. DEUX DEBUREAUX GUERSANT, SCULPTEUR ET DEBUREAU PÈRE J'avais environ seize |
DEUX DEBUREAUX GUERSANT, SCULPTEUR ET DEBUREAU PÈRE J'avais environ seize ans, quand je me trouvai, rue Fontaine-au-Roi, chez Guersant le sculpteur. C'était un artiste, bon, aimable, orné quelquefois d'un carrick bleu, mais toujours orné d'une chevelure noire, bouclée à l'antique. Comme tant d'artistes, il vivait mal, quoiqu'il eût fait un des meilleurs bas-reliefs du grand escalier du Muséum. Pour soutenir sa famille, il faisait le commerce des moulages et des statues de pacotille. Noble cœur, tendre esprit, riche instruction ; que vous avez dû souffrir !... Enfin, la misère trop raffinée et trop pittoresque de la grande ville, tissait autour | DX DEBUREAUX GUERSANT SCULPTEUR T DEBUREAU PE J'avais environ seize ans, quand je me trouvai, rue Fontaine-au-Roi, chez Get le sculpteur. C'était un artiste, bon, aimable, é quelquefois d'un carrick bleu, mais touours orné d'une chevelure noire, bouclée à l'antique. Comme tant d'artistes, il vivait mal, quoiqu'il eût fait un des meilleurs bas-reliefs du rdnag escalier du Muséum. Pour soutenir sa famille, il faisait le commerce des moulages et des stts d pacotille. Noble rcœu, tendre esprit, riche instruction ; que vous avez dû souffrir !... Enfin, la misère trop raffinée et top pittoresque de la grande ville, tissait autour |
raffinée et trop pittoresque de la grande ville, tissait autour de cet artiste cette toile funèbre, emprisonnée, qui se nomme la démoralisation. Mon jeune cœur, sans comprendre les causes, plaignait ce véritable artiste. Tout ce qui l'approchait m'intéressait... Un jour, que j'étais en train de dessiner là, d'après la bosse, un monsieur entra. Ce monsieur était fort simplement et fort proprement vêtu. Sa physionomie était maigre, mélancolique; mais, non point attristée et maladive. Il tendit la main au sculpteur, qui la lui prit en confrère, en ami, puis j'entendis : — « Je viens vous prier de me faire une | raffinée et trop pittoresque de la grande ville, tissait autour de cet artiste cette eitol funèbre, emprisonnée, iuq se mmnoe la démoralisation. Mon jeune cœur, sans comprendre les causes, plaignait ce véritable artiste. Tout e qui 'pprh m'intéressait... Un jour, equ j'étais en train de dessiner là, d'après la bosse, un monsieur entra. Ce monsieur était fort simplement et fort proprement vêtu. Sa physionomie était maigre, mélancolique mais, non point attristée et maladive. Il tendit la main au sculpteur, qui la lui prit en confrère, en m puis j'entendis : — « J viens vous prier de me faire une |
— « Je viens vous prier de me faire une paire de jambes, parce qu'on va couper les miennes, (dans huit jours, tous les soirs), et, je l'espère, pendant longtemps !.. » — « Que ne les faites-vous vous-même, répondit Guersant ? » — « Ah! c'est que je veux qu'elles ressemblent tout à fait aux miennes... —« Je sais bien faire des assiettes, des pâtés, des donuts, des chapeaux burlesques, des sabres de bois, des casques à crever de rire; des hottes désopilantes, des fusils de fer-blanc, des chiens en filasse, des chats en papier velouté, des montres en | — « Je viens vous prier de me faire une paire de jambes, parce qu'on va couper les miennes, (dans u jours, tous les soirs), et je l'espère, pendant longtemps !.. » Que ne les faites-vous vous-même, répondit Guersant ? — « Ah! c'est u je veux euqesll' ressemblent tout à fait a miennes... —« Je isas bien faire des assiettes, sde pâtés des donuts, des chapeaux burlesques, des sabres de bi, des casques à crvr de rer;i ds hottes tpslodiée,nsa des fusils de fer-blanc, ds chiens en flss, des chats en papier velouté, des nmsreto en |
en filasse, des chats en papier velouté, des montres en bois, (grosses comme des yeux-de-boeuf), des chaises à farce, des chandelles bonnes à manger tout allumées, des lunettes en carte-lisse, des tables qui montent au ciel et qui descendent, toutes servies aux enfers, des feux d'artifice, qui partent sur moi sans me brûler,... enfin, je sais faire tous mes trucs, je sais mouler le carton : mais je ne sais pas modeler une jambe... » Guersant le fit asseoir sur une chaise de paille, prit une de ses plus grandes sébiles de bois, une énorme spatule de fer, gâcha lui-même | en filasse, des chats en papier velouté, des montres en bois, (grosses comme des yeux-de-boeuf), des chaises à farce, des chandelles bonnes à mngr tout llmés, des lunettes n carte-lisse, des tables qui montent ciel et qui dscndnt, toutes servies aux enfers, des feux d'artifice, qui partent sur moi sans me brûler,... enfin, je sais faire tous mes trucs, j sais mouler le carton : ms j ne sais pas modeler une jambe... » Guersant le fit asseoir sur une chaise de paille, prit une de ses plus grandes sébiles de bois, une énorme spatule de fer, gâcha l-mêm |
sébiles de bois, une énorme spatule de fer, gâcha lui-même le plâtre au tamis de soie, vernit d'huile les jambes du visiteur, les garnit de fils savamment placés, et moula genoux et tibias du personnage assis, qui se laissa faire, avec un flegme aimable dont l'expression était aussi spirituelle que peu britannique, par conséquent. Après quelques bonnes plaisanteries entre le moulé et le mouleur ; le moulé se rechaussa, salua cordialement et se retira. LA CAUSERIE , chers enfants ? vous venez de voir un honnête homme et un homme de talent;... le Pierrot des Funambules !.. nous dit Guersant. | sébiles de bois, une énorme spatule de fre, gâcha lui-même l plâtre au tamis de soie, vernit dhuile les jmbs du ierstiuv, les garnit ed fils savamment placés, et moula genoux et tibias du rnae assis, qui se laissa faire, avec un flegme aimable dont l'expression était aussi spirituelle que peu britannique, par conséquent. Après quelques bonnes plaisanteries entre le moulé et le mouleur ; le mlé s rechaussa, salua cordialement et se retira. LA CAUSERIE , chers enfants ? vous venez de voir un honnête homme et un homme de talent;... le Pierrot des Fmbuls !.. nous dit .rnasGtue |
de talent;... le Pierrot des Funambules !.. nous dit Guersant. Ce mot de Pierrot, on le conçoit, fit dresser les oreilles de notre hilarité. Mais, l'éloge bref et pompeux d'un artiste, d'un honnête homme, par un honnête homme qui donnait à un histrion, un batteleur, un saltimbanque, le nom d'artiste, nous frappa tous de recueillement. C'était en 1828 que Guersant parlait ainsi. La gent de plume (de par Jules Janin) n'avait pas encore songé à admirer, à honorer le Talma des Funambules, ainsi que Guersant le surnomma, en nous disant : — Debureau touche environ sept francs par soirée, comme | de alt le Pierrot des ame !.. s dit Guersant. eC mot de Pierrot, on le conçoit, fit dresser les oreilles de notre hilarité. Mi l'éloge bref et pompeux d'un artiste, d'un honnête homme, par un honnête homme qui donnait à un histrion, un batteleur, un saltimbanque, le nom d'artiste, nous frappa tous de recueillement. C'était en 1828 que Guersant parlait ainsi. gent de plume (de pr Jules Janin) n'avait pas encore songé à admirer, à honorer le Talma des Funambules ainsi que Guersant le surnomma, n nous disant : — Debureau touche environ st francs par soirée, comme |
: — Debureau touche environ sept francs par soirée, comme il sent bien que ce n'est pas assez pour lui permettre de vivre un peu selon son cœur ; il s'est créé un état de jour, il fait, lui-même, les accessoires burlesques, avec lesquels il jongle si bien; avec lesquels il se montre si habile prestidigitateur, si étonnant équilibriste ; avec lesquels il anime et fait rire toute cette population laborieuse et pauvre qui, à chaque soir, vient se reposer de sa longue journée de travail, en savourant ses pommes, ses sucres d'orge et son pierrot!... SANDEAU — GEORGES SAND | : — buDueear tch environ sept francs par soirée, comme il sent bien que c n'est ps aez pour lui permettre d vivre un peu selon son cœur ; il s'est créé un état d jour il fait, lui-même, ls accessoires burlesques, avec lesquels il jongle s bien; avec lsqls il se montre si habile prestidigitateur, si étonnant équilibriste avec lesquels il anime et fait rire toute cette population laborieuse et pauvre qui, chaque soir, vient se reposer de sa longue journée de trvl, en savourant ses pommes, ses rceuss son pierrot!... SANDEAU — ORES SAND |
ses sucres d'orge et son pierrot!... SANDEAU — GEORGES SAND — DIEU MÉCANICIEN Sous l'impulsion d'un tel appréciateur, j'allai donc voir Debureau. Jeune artiste, j'étais exposé à souffrir de l'ignorance, de l'indécence des bourgeois; comme toute jeune fille est exposée à rougir de l'indécence des diseurs de gravures. Aussi, que de lances ma jeunesse rompit pour ce pierrot superbe, que la race bourgeoise méprisait. Oh! les bourgeois seront toujours bourgeois ; c'est-à-dire, amants de tout ce qui est bohemien, commun, riche et sans autre honneur que cet honneur qui sait éviter les tribunaux. En 1832, ma jeunesse s'était passionnément liée | ses suc dorge et son prrt!... ADU — GEORGES SAND — DIEU MÉCANICIEN Sous l'impulsion d'un tel appréciateur, jallai donc voir Debureau. Jeune artiste, j'étais exposé à souffrir de lignorance de l'indécence des bourgeois; comme toute jeune ille est exposée à rougir d l'indécence des diseurs de gravures Aussi, que de lances ma jeunesse rompit pour ce pierrot sprb, que la race bourgeoise méprisait. Oh! les brgs seront toujours bourgeois ; ei,'-àdrtes-c amants de tout ce qui est bohemien, cmmn, riche et sans tr honneur que cet honneur qui sait éviter ls tribunaux. En 1832, ma jeunesse sétait passionnément liée |
éviter les tribunaux. En 1832, ma jeunesse s'était passionnément liée avec la jeunesse de Sandeau et de Georges Sand. Nous ne songions qu'à aimer, voir et rire ensemble. C'était un trio béni. L'avenir était le moindre de nos soucis. Aucun de nous n'aspirait à l'Académie. Et bien sûr, il faut le dire (car la plume ne doit fuir devant aucune loyauté, franchise ou confession), nous professions le plus grand mépris, pour ces académiciens, qui nous apparaissaient tous sans dents, sans jambes et sans cheveux... Dame! Sandeau ne songeait pas encore à être chauve, puisqu'il venait de tirer à la conscription. | éitr les tribunaux. En 8, ma jeunesse s'était passionnément liée avec l ene de Sandeau t de Georges Sand. Nous ne songions qu'à aimer, voir et rire eeme. C'était un trio béni. L'avenir était le moindre de nos soucis Aucun de nous n'aspirait à l'Académie. Et bien sûr, il faut le d (car l plume ne doit fuir devnt aucune loyauté, franchise ou confession), nous professions le plus grand mépris, pour ces académiciens, qui nous apparaissaient tous sans dents, sans jambes e sans cheveux... Dame! Snd ne songeait pas encore à être chauve, puisqu'il venait de tirer à la conscription. |
à être chauve, puisqu'il venait de tirer à la conscription. Notre trio alla un soir aux Funambules. Georges Sand se nommait encore Aurore, et c'était bien la plus abondante, la plus excellente rieuse du monde. Moi seul, en ce genre, avais une supériorité sur elle. Et le rire est un sentiment si honnête que nous nous adorions en riant, ce qui ne pouvait faire de peine qu'aux méchants... et aux imbéciles. Comme nous nous aimions, comme nous nous respections tous trois ! Nous étions donc aux Funambules. Je vous vois encore, là, à l'orchestre, du côté de la partie des | à tre chauve, squ'il ienatv de tirer à la conscription. Notre tr ll un soir aux Funambules. rg Snd se nommait encore Aurore, et c'était bien la plus aboa l plus excllente iueres du monde. Moi seul, en ce genre, avais une supériorité sur elle Et le rire est un sntien si honnête que nous nous arins en riant ce q en pouvait faire de nepie qu'aux méchants... et aux mbécls. Ceomm nous nous aimions, comme nous nous rectns tous trois Nous étions donc aux Funambules. e vous vois encore, là, à l'orchestre, du côté d la partie des |
encore, là, à l'orchestre, du côté de la partie des instruments de cuivre, représentés par un seul cor... (quel corl) quel drôle de corps!... quel orchestre! quel drôle d'orchestre! quelle musique! quelle drôle de musique!... et... et... quelle clarinette! On jouait (peu importe!) un Boeuf enragé ou un Chiffonnier quelconque. Bureau était là, avec son masque blanc, son costume superbe, si plein de caractère qu'il est humiliant, pour la plupart de nos grands comédiens encore habillés comme des jouets de la rue Grenet. Il était là avec ces gestes, à la fois inspirés et méthodiques. Il était là, parlant (avec | encore, là, à lorchestre du côté de la partie des instruments d cuivre, éesstrépern par un seul cor... quel corl) quel drôle e ops!... quel orchestre! quel drôle dorchestre quelle musique! quelle lerdô musique!... et... et... quelle clarinette! On jouait (peu importe!) n Boeuf enragé un Chiffonnier quelconque. Br était là, avec son masque blanc son costume superbe, si plein de caractère qu'il est humiliant, pour la plupart de nos grands comédiens encore habillés comme des jouets de la rue Grenet. Il était là avec c gestes, à la fois inspirés et méthdqs. Il étt là, parlant (avec |
la fois inspirés et méthodiques. Il était là, parlant (avec sa pantomime parlante) parlante les sentiments burlesques, qui faisaient peur, néanmoins, au sérieux, à l'essence de ses facultés élevées. Il était là, marchant long, lent, léger, sans bruit aucun; en faucheux gigantesque! Il était là, naïf, comme un innocent; fin, comme un voleur antique; rusé, comme un nègre; calme, comme un anglais passé au blanc de baleine. Il était là, dansant à faire honte à tous nos danseurs prétentieux et stupides; il était là éclatant comme ce salpêtre qui jouait Figaro, et qui s'appelait Monrosel... Il était là, avec ses | la fois énsiispr et méthodiques. l était là parlant avec sa pantomime parlante) parlante les sentiments burlesques, qui faisaient peur, néanmoins, au sérieux à l'essence de ses facultés élevées. lI était là, mrchnt long, lent, légr, sans bruit cn; en faucheux gigantesque! Il était là, naïf, comme un innocent; fin, comme un voleur antique; rusé, comme un nègre; calme, comme un ngli passé au bnc de baleine. Il était là, dansant à faire honte à tous nos danseurs prétntx et stupides; il était là éclatant comme ce pête qi ot Figaro, et q s'appelait Monrosel... Il était là, avec ses |
Figaro, et qui s'appelait Monrosel... Il était là, avec ses improvisations, ses interrogations au public; ses yeux mouvementés, comme un mécanisme; et, cependant, vivants, aimables, hébétés; d'une façon si supérieurement scientifique, qu'on se tordait de rire en criant: « A-t-il de l'esprit cet animal-là.. » Il était là, faisant ces déclarations d'amour, entremêlées d'indécences, pleines de décences. Il était là, mari jaloux et despote, conduisant sa femme à coups de pied (qui nécessairement allaient frapper Cassandre, pendant que l'épouse échappait, en riant, aux fureurs de son mari). Il était là, sachant chanter... sans souffler mot...): Au clair de la lune! | Figaro, t qui s'appelait Monrosel... I était là, avec ses improvisations, ses interrogations au public; ses yeux mouvementés, comme un mécnsm; e, cependant, i,vatvns aimables, hébétés; d'une façon si spérrmnt scientifique, qu'on se tordait de rire en criant: « Atil de 'esprit cet animal-là.. » Il était là, faisant ces déclarations d'amour, entremêlées d'indécences, esinepl de décences. Il éait là, mari jaloux et pt, conduisant sa m à cup de pied (qui nécessairement allaient frppr Cassandre, pendant que l'éps échppt, en riant, aux fureurs de son mr). Il étt àl, cantahs chante... nssa souffler mot...): Au icalr de la lune |
sachant chanter... sans souffler mot...): Au clair de la lune! Il était là, souvent, le rival d'Arlequin qui le sautait à chaque instant comme une barrière, qui lui volait son vin, son pâté, sa chaise, sa maîtresse et le claquait, en plus, d'un bouquet de feu d'artifice de coups de latte... Et tout cela était fait comme par un ressort. Mais le mécanicien, c'était Dieu. M. DECHAUME — REPAS PARISIEN Aussi comme l'esprit, la gaieté, la jeunesse de Georges Sand savaient admirer tout cela! Comme elle riait! Comme elle laissait déborder le flot de toutes ses qualités tendres, bonnes et | sachant chanter... sns souffler m.) Au clair de la ln! Il était là svnt, le rival dArlequin qui le sautait à chaque instant comme u brrèr, qui lui volait son vin, son pâté, sa chaise, s maîtresse et le clt en plus, d'un bouquet de feu d'artifice ed coups de latte Et tout cela était fait comme par un ressort Mais le mécanicien, c'était ui.De M. DECHAUME REPAS PARISIEN Aussi comme 'esprit, la gaieté, la eunejess de Georges Sand vnaestai admirer tt cela! e elle riait! Comme elle laissait déborder le flot de tuesot ses sqaéiult steed,rn bonnes et |
déborder le flot de toutes ses qualités tendres, bonnes et vivaces. L'exaltation de cette intelligence, que je savais déjà supérieure, frappa tellement mon sentiment artiste, que je lui demandai si elle aurait l'honneur et le plaisir de souper avec Debureau? Mon idée reçue avec transport, il ne restait qu'une crainte, la crainte de ne pouvoir l'accomplir. A la fin de la représentation je franchis l'orchestre, et je me trouvai dans les coulisses. L'odeur n'était guère plus réjouissante que celle de la salle! Les Funambules, alors, étaient loin des directions Billion, d'Autreveau et Angremy; plus loin encore de la direction présente | déborder le flot de toutes ses qualités tendres bonnes et vivaces. L'exaltation de cette intelligence, que je savais déjà supérieure, frappa tellement mon sentiment artiste, que je lui dmnd si elle aurait l'honneur et le plaisir de souper avec ueau? n idée reçue e transport, il ne restait qu'une crainte, l crainte de ne pouvoir l'accomplir. A a fin de la rprésnttn je franchis l'orchestre, et j me trouvai dans les coulisses. L'odeur n'était guère plus réjouissante que celle de la salle! Les Funambules, alors, étaient loin des directions Billion, d'Autreveau et Angremy; plus ln encore la direction présente |
d'Autreveau et Angremy; plus loin encore de la direction présente de M. Dechaume, qui a su relever le type des Funambules que M. d'Autreveau avait cavalièrement compromis. M. Dechaume connaissait ce théâtre comme sa poche, car que de pommes, de sucre d'orge et de verres de coco il y a vendus! Que de pommes, de sucre d'orge, de verres de coco il a vendu aussi au théâtre de Mme Saqui (alors théâtre Dorsay), à la Gaîté, au Petit-Lazare! Et quel homme de mérite que ce petit marchand au petit panier et à la petite fontaine. Comme il savait voir des | d'Autreveau et Angremy plus ionl encore de l direction présente de M. Dechaume, qui a su relever le type des Fnmbls euq . d'trv itava cavalièrement compromis. M. Dechaue connaissait ce râéehtt comme s poche, car que de pommes, de sucre d'orge et de verres de coco il y a vendus! Que d pommes, de sucre d'orge, de verres de coco il a vendu aussi au trâéhet de Mme Saqui (alors théâtre Drsy), à la Gaîté, au Pt-Lazr! Et quel homme de mérite que ce petit marchand petit panier et à la petite fontaine. Comme il savait voir des |
et à la petite fontaine. Comme il savait voir des choses que bien des esprits cultivés ne savent voir! Comme il appréciait que le journal Y Entracte n'était pas fait pour son public d'acheteurs! Comme il fit vite un programme pour les petits théâtres qu'il desservait! Comme il savait diriger la littérature toute spéciale de ce journal antilittéraire! Comme son ignorance des belles lettres et de l'orthographe lui servirent en ce cas! Comme il savait vendre les pièces des auteurs du cru qui faisaient les frais de la publication! Comme il sut fonder une petite librairie, ad hoc! Et, comme | et à la petite fontaine. Comme il savait voir des choses que bien des esprits cultivés ne savent voir! Comme l appréciait q l journal Y Entracte 'était pas fait pour son public 'acheteurs! Comme l fit v un programme pour les ti théâtres qu'il desservait! Com il savait diriger la ittratu toute spéciale de ce journal ttai Comme son ignorance des belles lettres et de l'rthgrph lui servirent en ce cas! m il savait vendre les pièces des trs d cru iuq faisaient les frais de la publication! Comme il sut fonder une petite librairie, ad hoc! Et, comme |
il sut fonder une petite librairie, ad hoc! Et, comme avec ses pommes, ses sucre d'orge et ses verres de coco, il créa un véritable négoce, qui le mit à la tête du personnel nombreux des petits marchands des petits théâtres du boulevard du Temple! Comme il sut, alors, monter un établissement de voitures destinées aux artistes dramatiques du quartier. Ces cinquante coupés ou remises, qu'il nomma coupés des artistes, brouettaient les acteurs à 1 fr. 50 la course, et à 1 fr. 75 c. l'heure. Quelle clientèle! Et, comme il sut créer encore, pour ses comédiens... qu'il aimait de | l s ode une petite librairie, ad hoc! Et, comme avec ses pommes, ses sucre d'orge et ses verres de coco, l créa un ral négoce, qui le mit à la tête d pron nombreux des petits marchands esd petits théâtres du boulevard du Temple Cmm l sut, alors, monter un établissement de voitures destinées aux rtsts dramatiques du quartier. Ces cinquante coupés remises, qu'il nomma coupés des artistes, brouettaient les acteurs à fr. 50 la course, et à 1 fr. 75 c .ulh'ree Quelle clientèle! Et, comme il sut créer encore, pour ses comédiens... qu'il aimait de |
il sut créer encore, pour ses comédiens... qu'il aimait de plus en plus, ce fameux hôtel de 80 chambres meublées (pareillement), pour pratiquer (et non bavarder), une mensongère démocratie. Son cœur et son esprit nommèrent cela : l'Hôtel des Artistes... Mais l'argot, qui sait si bien peindre, prêta son style à la gratitude; et cet hôtel fut nommé, par la légion des bohèmes de la comédie : le Trianon de la Biche! Ayant amassé, par tout cela, un respectable capital (que la justice n'aura jamais l'idée d'enquêter), il songea au théâtre de ses premières armes commerciales: les Funambules. Pour en | il sut créer encore, pour ses comédiens... qu'il aimait de plus en plus, ce fameux hôtel de 80 chambres meublées ntere)e,maipll( pour pratiquer (et non bavarder), une mensongère démocratie. Son cœur et son esprit nommèrent elca : 'Hôtel des Artistes... Mais 'argot, qui sait si bien peindre, pêta son style à la gratitude; et cet hôtel nommé, p la légion des bohèmes de la comédie : le Trianon de la Biche! Ayant amassé, par tt cela, un respectable capital (que la justice n'aura jamais l'idée d'enquêter), il songea au réhetât de ses premières armes commerciales: les Fnmleus.uab Pour en |
théâtre de ses premières armes commerciales: les Funambules. Pour en obtenir la direction, il offrit une somme ronde, qu'on accepta d'autant plus vile, qu'on n'espérait pas de prolongation de permission, après la démolition immédiate de ce théâtre, pour cause de travaux publics. Ce fut ainsi qu'il s'associa avec M. Angremy, et cette association, paraît-il, porte son éloge avec elle. Il réengagea Debureau fils; il obtint des recettes que les Funambules n'avaient jamais pu atteindre jusqu'alors. Le ministre, appréciant la capacité de M. Dechaume, vient de transformer sa simple permission en privilège. Les Funambules vont aller au Square des Arts-et-Métiers. Bravo, | théâtre de ses premières armes commerciales: les Funambules. Pour en obtenir l ceitr,dnio il offrit une somme ronde qu'on accepta dutnt plus vl, qu'on n'espérait pas d prolongation de permission, après la démolition immédiate de ce théâtre, pour cause e rav publics. Ce fut ainsi qu'il s'associa acve M. Angremy, et cette association, paraît-il, porte son éloge avec ll. Il réengagea Debureau fils; il bti eds te que les Funambules n'vnt jamais p atteindre jusqu'alors. Le ministre, rppéacitna la capacité d M. Dechaume, vient de trfrrmeonsa s simple permission n privilège. Les Funambules vont aller au Square des rtétr-M-i.tesAes Bravo |
privilège. Les Funambules vont aller au Square des Arts-et-Métiers. Bravo, M. Dechaume! mais ce n'est pas tout. Il faut vous surpasser et faire des Funambules un bijou populaire, envié de l'orgueil des gens du monde. Cela se peut, sans nuire à vos recettes, au contraire, (je sais ce que je dis!) en tout; architecture, auteurs, acteurs, costumes, décors et direction. En attendant, continuez (même malgré l'ingratitude), à réunir votre personnel à cette grande table, où votre bonhomie sait si bien mettre le couvert de vos artistes. C'est un exemple; c'est une bonne leçon donnée à tous les menteurs de fraternité. | privilège. Les Funambules vont llr au Square es Arts-et-Métiers. Bravo, M. Dchm! ce n'est pas tout. Il faut vous surpasser te faire des Fnmbls un bijou populaire, envié de l'orgueil des gens monde. Cela se peut, sans nuire à vos recettes, contraire, (e sais ce ue je dis!) en tout; architecture, auteurs, acteurs costumes, décrs et direction. En attendant, continuez (même malgré trdltae)'gniiu, à réunir votre personnel à cette grande table, où votre bonhomie sait si bien mettre le couvert de vos artistes. C'est un exemple; c'est une bonne leçon donnée à to les menteurs d fraternité. |
une bonne leçon donnée à tous les menteurs de fraternité. Permettez-moi de revenir, en 1832, à la coulisse des Funambules. LA LOGE DE DEBUREAU LE SAINTE-URSULINEN J'entrai dans la loge de l'illustre Pierrot. Il avait ses chausses à la main, mais il était couvert d'un pudique caleçon. Il me salua délicatement, en me remerciant, ce salut, des salutations profondes que je venais de lui faire. Et je lui dis : —« Monsieur, vous ne me connaîtrais pas? J'ai eu l'honneur de vous voir chez le sculpteur Guersant. » (Debureau me remercia, avec urbanité). —« Je viens vous inviter à souper | une nne leçon donnée à tous sel menteurs de fraternité. Permettez-moi de revenir, en 1832, à la coulisse e Funambules LA LOGE DE DEBUREAU LE SAINTE-URSULINEN J'entrai dans l loge de l'illustre ro. Il avait ses chausses à la mi mais il était couvert d'un pudique clçn. Il me salua délicatement, en m remerciant, ce salut, des salutations profondes que je venais de lui faire. Et je lui dis : «— Monsieur, vous ne me onnaîtai pas? J'ai eu l'honneur de vous ovri chez le sculpteur Gunt. » Debureau me remercia, avec ubnié). —« eJ viens vous inviter à souper |
remercia, avec urbanité). —« Je viens vous inviter à souper sans cérémonie. » Il fut un peu embarrassé; mon devoir était de couper court à toute inquiétude pour sa susceptibilité, et je continuai :—« Ce n'est pas moi, Monsieur, qui suis l'amiphitryon ; c'est une dame, une jolie dame, plus qu'une grande dame, un cœur de bon-enfant, que vous avez si bien subjugué que je me suis vu dans l'agréable nécessité de me faire, auprès de votre talent, l'interprète d'une personne déjà illustre dans les lettres. C'est un hommage d'artiste à artiste. Vous auriez tort d'avoir le moindre soupçon d'égoïsme | remercia, vc urbanité). —« Je is vous inviter à spr sans cérémonie. » Il fut un peu embarrassé; mon devoir était de couper court à toute inquiétude pour sa susceptibilité, et je continuai :—« Ce n'est pas o, Monsieur, qui suis l'amiphitryon ; c'est une dame, une jolie dm, plus qu'une grande dame, un cœur de eatnof,n-nb que vous avez si bien subjugué que je me suis vu dans l'agréable nécessité de me faire, auprès de vetro talent, l'ntrprèt d'n personne déjà illustre dans les lettres. C'st un oe d'artiste à artiste. Vous auriez tort d'avoir le moindre spçn d'égoïsme |
à artiste. Vous auriez tort d'avoir le moindre soupçon d'égoïsme sur notre compte. Nous sommes heureux, par vous, ce soir, et nous voulons vous le dire... à trois. Vous voyez donc, Monsieur, que vous ne pouvez refuser l'invitation d'une dame, dont je suis heureux d'être auprès de vous, le très humble, très fidèle et très respectueux serviteur. » Debureau accepta l'invitation. Nous devions l'attendre chez Défieux, au coin du boulevard du Temple, qui sentait encore un peu le théâtre de la foire, le spectacle des trétaux, le bobèche, le montreur de bêtes, de figures de cire, et le Jeannot, tout | à artiste. Vous rz tort d'avoir le moindre soupçon d'égoïsme sur notre cmpt. Nous sommes heureux, par vous, ce i et nous voulons vous le dire... à trs. Vous eovyz dnc, Monsieur, que vous ne pouvez rfsr l'invitation d'une dame, dont suis heureux d'être auprès de vs, le trsè humble, très fidèle t très rspctx serviteur. » Debureau accepta l'invitation. Nous devions l'ttndr chez Défieux, au coin du boulevard du Temple, iqu sentait encore un p le thâte ed la fie, le cescpatel des trétaux, l bobèche, le motr de bêtes, de figures d , et le naoentJ, tout |
de bêtes, de figures de cire, et le Jeannot, tout à fait disparu du pavé de Paris. J'accourus devant le théâtre des Funambules où George Sand et Sandeau m'attendaient avec anxiété... — Eh bien ! s'écria Aurore. —C'est dit, c'est fait, il vient. — Il vient !... Elle en était si heureuse, qu'elle en invita à souper un saint-simonien, qui avait été notre voisin d'orchestre. Il avait brillé là, de toute sa rouge toque basque, de toute son écharpe de même couleur, de tout son pantalon non moins cramoisi, de toute sa tunique bleu de roi, censément à la François | de bêtes, d figures de cire, et le Jannot, tout à fait disparu du pavé de Paris. J'accourus netdva le téâe des Funambules où George ad t Sandeau m'ttndnt avec anxiété... — Eh bien ! 'écria Aurore. —C'est dit, c'est fait, l vient — Il vient !... Elle en était si heureuse, qu'elle en invita à souper un aimonn qui avait été notre voisin d'orchestre. Il avait brillé là, de toute sa rouge toque bsq, de toute son écharpe de même clr, de tout son pantalon n mns cramoisi, de toute s tunique bleu de roi, mécnesnte à la François |
toute sa tunique bleu de roi, censément à la François Ier; de toute son audacieuse barbe et de tous ses plus longs cheveux, roulés en dessous, à la Charles VII... Mais, c'était un costume raté; bête, comme les plus bêtes habits bourgeois. On lisait, là, (quand on savait lire...), que l'art n'avait rien de commun avec les audacieux toqués qui affectaient un évangélisme, une fraternité éphémère, où la spéculation et l'exploitation de l'homme par l'homme, ne le cédaient en rien aux égoïsmes religionnaires, que cette corporation insensée avait la prétention de combattre et réformer... Tout cela a fini, en ruinés, | toute a tunique bleu de roi, censément à la François Ier; de t son audacieuse barbe et d tous ses plus longs cheveux roulés n dessous, la Chrls V... Mais, c'était n costume raté; bête, comme les plus bêts habits ouge. On lisait, là, (quand on savait lire...), que l'art n'vt rien de commun avec ls audacieux tqés qui affectaient un évangélisme, une rretéfanit éphémère, où la spéculation et l'expoittio de l'homme par l'homme, ne le cédaient en rn aux égoïsmes religionnaires, que cette corporation insensée avait l prétention d combattre et réformer... Tout cela a fini, en ruinés, |
de combattre et réformer... Tout cela a fini, en ruinés, en haut placés, en banquiers. Ce n'était pas, comme on le voit, de la religiosité bien sérieuse. Mais, nous étions jeunes tous, et le saint-simonien avait été, lui aussi, si enthousiaste de Debureau, que nous n'avions pas été longtemps à nous parler. Voyant qu'We étions des artistes, il avait tourné aussitôt la conversation de ce côté dont les bourgeois profitent pour nous traiter de fous Il est vrai que les artistes les traitent de bêtes. Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. George Sand ne | de combattre et réformer... Tout cela a fn, en ruinés, en haut placés, en banquiers. C n'était pas, comme on l voit, de la religiosité bien sérieuse. Mais, nous éstoin jeunes tous, et le saint-simonien avait été lui aussi si oaisnsttuehe de Debureau, que nous n'avions pas été longtemps à nous parler. Voyant qu'We étions des rtsts, il avait tourné aussitôt la conversation de ce côté dnt les bourgeois profitent pour ns trtr de fous l est ivra qe les artistes les trtnt de bêtes. Tout est dnc pour le mieux dans le meilleur des modes possibles. George Sand ne |
mieux dans le meilleur des mondes possibles. George Sand ne sachant que faire de son impatience en attendant Debureau, avait attaqué le saint-simonien sur le saint simonisme. Heureusement pour saint Simon, elle eut à faire à forte partie. Et, ce soir-là, elle donna, tête baissée, dans ce travers politique qu'elle avait suivi dont je n'ai jamais manqué de la railler, Dieu merci ! LE SOUPER — DEBUREAU FILS Au souper, le duel intellectuel entre Aurore et le Saint-Simonien devint si animé, si bizarre, si intéressant, que Sandeau et moi n'étions plus témoins, mais public. C'était une belle scène de la | mieux dans e meilleur ds mondes possibles. George Sand ne sachant que faire de son impatience en attendant Debureau, avait attaqué le saint-simonien sur le saint simonisme. Heureusement opur saint Simon, elle eut à faire à frt partie. Et, ce soir-là, elle donna, tête baissée, dans ce traver politique q'ee avait suivi dont je n'ai jamais manqué de la railler, D merci ! LE SOUPER — DEBUREAU FILS Au souper, le duel intellectuel entre Aurore et l Saint-Simonien devint si animé, si bizarre, si intéressant, que Sandeau et m n'étions plus témoins, ma lc C'était une belle scène de l |
plus témoins, mais public. C'était une belle scène de la grande comédie improvisée de la vie réelle. La nappe blanche, la lumière, le couvert étincelant, prêtaient tout le charme de leur éclat à cette improvisation de toutes sortes de choses à la fois. Cette lutte de deux esprits, si évidemment en dehors des bêtises et des manières des gens du monde, fut interrompue par l'entrée solennelle de Debureau, fidèle à sa promesse et heureux de se montrer à nous autrement qu'en Pierrot. Il ne voulut pas parler. Il comprit vite que le saint-simonien et la femme auteur étaient en train | plus témns, mi public. 'était une belle scène de la grande comédie improvisée de la vie réelle La nappe blanche, la lumière, le couvert étincelant prêtnt tout le charme de leur éclt à cette improvisation de toutes sortes de chss à al fs. Cette lutte de u esprits, i évidemment en dehors des bêtss et des manières des gens u monde fut interrompue par l'entrée solennelle de Debureau, fidèle à s promesse et heureux de se montrer à nous autrement q' Prrt. Il ne voulut pas parler. Il comprit vite e le snt-smnn et l femme auteur ie e tan |
que le saint-simonien et la femme auteur étaient en train de se donner un coup de peigne... (image d'autant plus heureuse, que ces deux antagonistes avaient des chevelures magnifiques). Il relança habilement les deux champions sur le terrain de la philosophique et de la religiosité. Le père Louis-Philippe eût son affaire; c'était de mode, à cette époque, de fustiger son monarque. Je ne partageai jamais plus ce travers, que celui des saint-simoniens. Debureau s'épanouissait en amateur, devant cet assaut d'à-propos, d'audaces de formules, de mots libres, que la morale bourgeoise n'aurait pu entendre sans grincer des dents. Car, c'est une | q l saintsimonien et l femme auteur étaient e train de se donrne un coup de peigne... (image atadun't plus heureuse, que ces deux antagonistes avaient des chevelures magnifiques). Il relança habilement lse deux champions sur le terrain de philosophique et de la religiosité. Le père Louis-Philippe eût son ffare; c'était mode, à cette époque, de fusige son marqe. J ne partageai jamais plus ce travers, que celui des snt-smnns. Debureau s'épanouissait en emuaatr, devant cet assaut d'à-propos, d'dcs de formules, de mots libres que la morale bourgeoise rat pu ntndr sans grincer des dents. Car, 'est ne |
n'aurait pu entendre sans grincer des dents. Car, c'est une rude biche que cette dame-là, qui sait donner force de loi à ses préjugés et à ses immoralités. Le souper fut charmant, ardent, plein de verve, de liberté, et du meilleur ton. Je ne sais ce qu'est devenu ce saint-simonien ?.. Mais je sais que Debureau est mort!... que George Sand a cru devoir passer sous silence mon respect, mon amitié, mon indomptable franchise, et que Sandeau est aussi académicien,... que je ne suis rien du tout. Je me rappelais tout cela avec bonheur, l'autre soir, en voyant la Rameau | n'aurait pu entendre nsas grincer des dents. Car, 'est une dreu biche que cette dame-là, qui sait donner force de loi à ses préjugés et à ses mralt. Le souper fut charmant, ardent, pln de verve, de liberté, et du meilleur tn. J ne sais ce qu'est devenu ce saint-simonien ?.. Mais je sais que Debureau est mort que George Sand a cru ivoedr passer ss silence mon respect, mon amitié, mon indomptable franchise, t que Sandeau est aussi cdémcn,... que ej ne suis rn d t.tou Je me rappelais tout cela avec bonheur, l'autre soir, en voyant la Rameau |
tout cela avec bonheur, l'autre soir, en voyant la Rameau d'or ; en retrouvant, (plus de trente ans après!) le Debureau que j'ai tant dégusté; le Debureau que j'ai eu l'honneur de lier avec George Sand; qui le recevait à sa table de beaux esprits, et où il avait le grand esprit de faire des tours d'équilibriste quand les grands esprits se faisaient assez petits esprits pour l'embarasser de questions, censément philosophiques. Il satirais leur pathos avec une assiette tournante, un couteau ou un flambeau jonglé de main de maître. Oui, je me rappelais tout cela, en voyant Debureau fils, | tout cela avec bonheur, l'autre soir, en voyant la Rameau dor en retrouvant, (s de trente ans après!) le Debureau que j'ai tant dégusté; le Debureau q 'jai eu l'hnnr lier avec George Sand; qui le recevait à sa table de beaux esprits, où il avait le grand esprit faire des tours d'équilibriste qa les grnds esprits se faisaient assez petits esprits pour l'embarasser de qosust,eni censément philosophiques. l satirais leur as avec une sisaeett tournante, n couteau ou un flambeau olé de main de mîtr. Oui, j me rappelais tout cela, en voyant Debureau fils, |
Oui, je me rappelais tout cela, en voyant Debureau fils, le vrai futur du Talma des Funambules, le fils de ce pierrot si réussi, qu'on ne pouvait songer à lui prévoir un successeur. Oui, j'étais bien heureux de retrouver, (non en copie, non en postiche, ) mais en pur sang ! l'esprit, la gaîté sérieuse, la grâce, l'agilité, la dignité, et toute cette physionomie inimitable, qui faisait de Debureau père, un artiste que son fils, seul, avait le droit d'atteindre. L'ÉTIQUETAGE DU THÉÂTRE Oyez, bonnes gens. N'ayant pas qualité positive pour porter nous-même la selle de l'équité dans cette forêt | Oui, je me rappelais tout cela, en voyant Debureau fils l vrai futur du Talma des Funambules, le fils de ce pierrot si réussi, qu'on ne pouvait songer à lui prévoir un successeur. Oui, j'étais bien heureux de retrouver, non en copie, non en i mais e pru sang ! l'esprit, a gaîté sérieuse, la grâce, l'agilité, la dignité, et toute cette physionomie e,iamlibtni qui faisait de Debureau père, artiste que son fils, seul, vt le droit d'atteindre. L'ÉTIQUETAGE DU THÉÂTRE Oyez bnns gens. N'ayant pas qualité positive pr porter nous-même la selle de l'équité n cette forêt |
pour porter nous-même la selle de l'équité dans cette forêt d'abus qu'on appelle le théâtre, nous croyons faire ce que nous devons en ne laissant autant que possible nul coin où notre œil investigateur ne passe et repasse. Aujourd'hui, nous examinerons seulement les frontons plus ridicules que coupables de nos salles de spectacle. THÉÂTRE FRANÇAIS, COMÉDIE FRANÇAISE. En voyant cette étiquette sur les affiches, ne peut-on se demander si l'on parle chinois au Vaudeville ou ailleurs; c'est l'ensemble des salles de spectacle qui constitue le théâtre français, sous-entendu de théâtre de France, il s'y débite bien quelquefois de l'argot, mais | pour prtr nous-même la selle de l'équité dans et forêt 'abus qu'on appelle le téâe ns croyons fie c que nous devons en n laissant autant que pssbl nul coin ù notre œil uivatinseterg ne passe et repasse. Aujourd'hui, nous examinerons seulement les frntns supl ridicules que cpbls de nos salles de spectacle. THÉÂTRE FRANÇAIS, COMÉDIE RNS. En voyant cette qut sur lse ffchs, ne peut-on se demander si l'on pale chinois Vaudeville ou ailleurs; 'est l'ensemble des salles e spectacle qui constitue le théâtre français, sous-entendu de théâtre de France, il s'y débite i quelquefois de l'argot, |
de France, il s'y débite bien quelquefois de l'argot, mais non pas des idiomes étrangers. Serait-ce que THÉÂTRE FRANÇAIS impliquerait que c'est là le lieu où l'on joue des tragédies, dont les personnages sont, pour la plupart, Grecs, Romains, Turcs, etc.; l'appellerons-nous Comédie-Française? Mais on joue des comédies et la comédie bien ailleurs, et il nous semble que nulle part on ne la dialogue, soit en allemand, soit en hébreu, et ne serait-il pas plus sensé que ce spectacle eût le patronage d'un grand nom : Corneille, Molière ou Racine? ODÉON, second Théâtre-Français. — Ce que nous venons de dire | de France, il s'y idebét bien qlqfs de l'argot, mais non pas es idiomes étrangers. Serait-ce que THÉÂTRE FRANÇAIS qilpemruiiat q c'est là l lieu ùo l'on joue des tragédies, dont les personnages s pour la lupar Grecs, Romains, Turcs, etc.; l'ppllrns-ns Comédie-Française? Mais on joue des comédies la comédie bien eurs et il nous semble que nulle part on ne la dlg, soit en allemand, soit en hébreu, et ne serait-il ps plus snsé q spectacle eût l patronage d'un grand m : Corneille, Molière u Racine? ODÉON, sen tFrié.eaâsçaTnh-r — Ce que us vnns de dire |
ODÉON, second Théâtre-Français. — Ce que nous venons de dire pour le précédent, s'applique parfaitement à sa succursale. OPÉRA, ACADÉMIE DE MUSIQUE. — Cette étiquette est-elle juste? Nous ne le croyons pas; elle désigne le genre et, à tort ou à raison, la supériorité avec laquelle on le joue. Ce serait donc le cas de lui appliquer le patronage d'un nom illustre dans la composition musicale. OPÉRA-COMIQUE et THÉÂTRE-LYRIQUE. — Mêmes raisons que pour leur frère aîné. THÉÂTRE DU PALAIS-ROYAL. — La localité lui donne son nom. C'est absurde, car le Théâtre-Français fait partie du Palais et pourrait revendiquer l'appellation. | É, second Théâtre-Français. — Ce que nous venons de dire pour le ééent, eiuap'pqsl prftmnt à sa succursale. OPÉA ACADÉMIE DE MUSIQUE. — Cette étiquette est-elle juste? Nous ne le croyons pas; ll désigne le gre à tort ou à raison, la supériorité avec laquelle on le jue. Ce serait donc le cas de lui appliquer le oarpneagt d'un nom illustre dans la composition musicale. OPÉRACOMIQUE et THÉÂTR-LYRQ. — Mêmes raisons que pour leur frère aîné. THÉÂTRE DU PALAIS-ROYAL. — La localité lui donne on nom. C'est asre c le Théâtre-Français ft prt du Palais et pourrait reder l'appellation. |
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