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d'un Fonds de Commerce Acte s. s. p. a Rovigo du 13 mars 1928. enregistré le 14 mars 1928. contenant, selon les termes. KOEHL Auguste-Pierre, hôtelier, aux époux DOMENGAUDOUIN demeurant tous à Rovigo, du Café-Hôtel de la Gare. sis à Rovigo. Oppositions dans les 20 jours de cette insertion sous peine de forclusion chez les époux DUMENGAUD, agriculteurs, à Rovigo, domicile ici. Pour 26 insertions DOMENGAUD EPI LATION 10 N électrique garantie. Mme HERMAN 18, rue Géricault (Sq. Nelson). 2ème étage SPA CHOCOLAT TOBLER AU LAIT SUISSE POUR GAGNER ET AUCOTHER D'UNE AUTRE FRIANDISE SAVOUROUSE. AU BONHEUR DES DAMES 37,
d'un Fonds de Commerce ct s. p. a Rovigo 13 mars 1928 enregistré le 14 mars 1928. contenant, selon les termes KOEHL Auguste-Pierre, tr aux époux DOEGDOI demeurant tous à Rovigo, d Café-Hôtel de la Gare. sis à Rovigo. Oppositions dans les 20 jours de cette insertion sous peine de forclusion chez les époux DUMENGAUD, agriculteurs, à Rvg, domicile c. Pour 26 nsrtns DOMENGAUD P LATION 10 N électrique garantie. Mme HERMAN 18, rue Géricault (Sq. Nlsn). 2ème étage SPA CHOCOLAT TOBLER AU LAIT SUISSE PR ANER AUCOTHER D'UNE AUTRE FRIANDISE SAUUSE AU BONHEUR DES DAMES 37,
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à 15 heures. D'une maison, à Saint-Eulien. rue Salvandy, n° 6, cave, rez-de-chaussée, 1er étage, puits, jardin. Mise à prix : 60.000 francs. Etude de M. HAAS : Huissier à Aumale VENTE JUDICIAIRE, Le public est prévenu qu'il sera procédé le lundi 2 avril 1928, à 8 heures du matin, à Sidi-Aissa, à la vente aux enchères publiques de : Comptoir, étagères, casier, de 150 mètres d'étoffes diverses, 150 mètres tulle, gandouras, chemises hommes et chemises femmes, gandouras enfants, bonbons, tabacs, etc., Au comptant, 7,50 en Bus. L'Huissier poursuivant. Signé : HAAS. J DIVERS Ministère de la Guerre TROUPES D'OCCUPATION
à 15 heures. 'une maison, à Saint-Eulien. rue Salvandy, n° 6, cave, rz-d-chssé, 1er ag, puits jardin. Mise à prix 60.000 francs. Etude d M. HAAS : Huissier à Aumale VENTE U,AEJCIRIDI Le public est prévenu quil sera procédé le lundi 2 avril 1928, à 8 hrs du matin, à Sidi-Aissa, à la ete aux enchères ulbpqsiue de : Comptoir, étagères, casier, de 150 mètres d'étoffes diverses, mètres tulle, gandouras, chemises hommes et chemises femmes, gaunadros enfants, bonbons, tabacs, etc., Au comptant, 7,50 en Bus. L'Hssr poursuivant. Signé : HAAS. J DIERS Ministère e la Guerre TROUPES D'OCCUPATION
: HAAS. J DIVERS Ministère de la Guerre TROUPES D'OCCUPATION DU MAROC Service du Cénie CHEFFERIE DE MIDELT Adjudication restreinte à Midelt le 12 avril 1928 à quatorze heures pour les travaux de construction de la route du Ziz, section de Telghemt (entre les points kilométriques 0 et 5 kilomètres 050 à 7.400). * LOT UNIQUE Terrassements, fournitures de pierres pour chausser et empierrement et matériaux d'agrégation. Montant 248.000 f. Cautionnement prov. 2.500 f Cautionnement déf. 12.500 f. Le cahier des charges et les pièces du marché sont déposées aux Chefferies de : Midelt, Fez, Taza, Meknès, Rabat, Casablanca où
: HAAS. J DIVERS Mnstèr de la Guerre RU D'OCCUPATION DU MAROC Service du Cénie CHFFR D MIDELT Adjudication restreinte à Midelt l 12 avril 1928 à quatorze heures pour les trva de construction de l route du Ziz, section de Telghemt (entre les pits kilométriques et klmètrs 050 à 7.400). * LOT UNIQUE Terrassements, fournitures de pierres pour chausser et empierrement et matériaux d'agrégation. Mntnt 248000 f. Cautionnement prov. 2.500 f Cautionnement déf. 12500 f. L ae des charges et les pièces du a snt déposées aux Chffrs de Mil Fez, Taza Meknès, Rabat, Casablanca où
Chefferies de : Midelt, Fez, Taza, Meknès, Rabat, Casablanca où l'on peut prendre connaissance. Les pièces nécessaires pour être admis à concourir devront être fournies au plus tard le 3 avril 1928; Pour tous renseignements, consulter les affiches. SOCIETE ALGERIENNE DES AUTOMOBILES RENAULT Société anonyme au capital de 1.800.000 francs Siège social, 28, rue de la Liberté, Alger Assemblée générale ordinaire du 14 avril 1928 CONVOCATION Les actionnaires de la Société Algérienne des Automobiles RENAULT, sont convoqués en Assemblée générale ordinaire le samedi 14 avril à 16 heures aux ateliers Renault rue et Constantine, au Hamma, Alger, pour délibérer sur
Chefferies de : idl, Fez, Taza, Meknès, Rabat, Casablanca où l'on eut prendre cnnssnc. Les pièces nécessaires pour être admis à concourir devront êtr fournies au pls trd le 3 avril 1928; Pour outs renseignements, consulter les affiches. SOCIETE ALGERIENNE DES AUTOMOBILES RENAULT Société anonyme au capital de 1.800.000 francs Siège social, 28, rue d la Liberté, Alger Assemblée générale ordinaire du 14 avril 1928 CNVOCAT Les actionnaires de la Société Algérienne des Automobiles RENAULT, sont convoqués n Assemblée générale ordinaire le samedi 14 avril à 16 heures aux ateliers Renault rue et Constantine, au Hamma, Alger, pr délibérer sur
Renault rue et Constantine, au Hamma, Alger, pour délibérer sur l'ordre du jour suivant: ORDRE DU JOUR 1° Lecture des rapports du Conseil d'administration et du commissaire aux comptes sur l'exercice 1926-1927. 2° Approbation du bilan et des comptes présentés par le conseil; 3° Répartition des bénéfices et fixation du dividendes; 4° Quitus à donner aux administrateurs pour l'exercice écoulé; 5° Nomination d'administrateurs; 6° Désignation d'un commissaire aux comptes titulaires pour l'exercice 1927-1928 et d'un commissaire suppléant; 7° Fixation des honoraires des administrateurs et de la rénumération du commissaire aux comptes; 8° Autorisation à donner aux administrateurs conformément à l'article
Renault rue et Constantine, a Hamma Alger, pour délibérer sur l'ordre du jour suivant: ORDRE DU JOUR 1° Lecture des rapports du Conseil d'administration et du commissaire aux comptes sur crxelce'ei 1926-1927. 2° Approbation du bilan et d comptes présentés par le conseil; 3° Répartition des bénéfices et o du ivid 4° usQiut à donner aux dmnstrtrs pour l'exercice écoulé; Nomination mitraur; 6° Désignation d'un commissaire aux comptes titulaires pou l'exercice 1927-1928 et d'un cmmssr suppléant ° Fixation des honoraires des administrateurs et de la rénumération ud commissaire x comptes; °8 Autorisation donner aux administrateurs conformément à 'article
comptes; 8° Autorisation à donner aux administrateurs conformément à l'article 40 de la loi du 24 juillet 1867, d'administration. Le Conseil d'administration. LA NOUVELLE BATCH L'ALGÉRIENNE Bat DEPÔTÉE des Établissements VIDAL, MANÉGAT et Cie Verte Souple Imperméable Imputrescible avec œillets, cordes, marquage gratuits EST LA BATCH DE CONFIANCE DIMENSIONS COURANTES : 14x3 5x4 6x4 6x5 7x5 1 Frs. 235 390 580 675 Toutes autres dimensions, livraison en 48 heures. — Echantillons sur demande VIDAL, MANÉGAT et 2 et 3, Bastion du Sâteau de Bourbon ALGER Telephone: 36-41 et 22-37. SACS. TOILES. CORDAGES. FILS et FICELLES. HOTCHKISS PARIS-NICE Impressionnante fut la
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TOILES. CORDAGES. FILS et FICELLES. HOTCHKISS PARIS-NICE Impressionnante fut la régularité de marche de l'équipe HOTCHKISS les sept voitures ont marché en groupe, à belle allure de Paris à Nice sans aucun accroc et cette démonstration a valu à la grande marque d'être la grande triomphatrice de ce concours avec son réputé module 12 chevaux. (extrait de L'AVOINE) HOTCHKISS reine des voitures modernes CONSEVEZ-LA ELLE SERA VOTRE VOITURE Essai et démonstration à ALGER démonstration à A. A. Constantine LA REMINGTON COMPTABLE N. 23 est une assurance contre les Erreurs dans tous les Travaux comptables et Une source de RENSEIGNEMENTS PRÉCIEUX
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MAILLAS qualités supérieures et ipttee laine pour coussins, disponibles. Echantillons sur demande. Livraison domicile. D AERIE frères 13, reu Blnda HusseinDey Tél. 067- Feuilleton e l'Echo d'Alger ? 57 Les aventures de Todd Marvel Détective Milliardaire par Gustave Le Rg CHAPITRE III LE PRIX DU SANG Après son allié hors d combat et menacé pa le browning de Dadd, l'homme lâcha Toby à moitié étranglé et dont les mollets avaient été entamés par les crocs de Bro. Pendant que Toby, furieux, reprenait haleine et pansait ntat bien que aml sa blessure, Dadd sans cesser d tenir en joue l'ennemi vaincu,
blessure, Dadd sans cesser de tenir en joue l'ennemi vaincu, réfléchissait avec ce sang-froid qui, au cours de la lutte, avait sauvé la situation. Qu'est-ce qu'on va faire de cette brute ? demanda-t-il distraitement, comme s'il se posait la question à lui-même. L'homme eut un regard de fauve pris au piège, mais il ne bougea pas, il était devenu blanc et livide, il comprenait qu'il avait perdu la partie et qu'il allait falloir payer. Tu t'embarrasses de peu de choses, répliqua haineusement Toby; tiens, voilà ce qu'il faut en faire ! Et avant que Dadd eût pu deviner ses intentions,
blessure, Dadd sans cesser de tenir en joue l'ennemi vaincu réfléchissait avec c sang-froid qi au cours de la lutte avait sauvé l situation. Q'st-c qu'on va faire de cette brute demanda-t-il distraitement, cmm s'il se posait l question à lui-même. L'homme eut un rgrd de fauve pris au p mais li ne bougea ,asp il était devenu blanc et livide, il comprenait ql avait edpur la partie t qu'il allait falloir payer. t'embarrasses de p de choses, répliqua hnsmnt Toby; tiens, voilà ce qu'il faut ne i ! Et avant que Dadd eût pu deviner ses intentions,
! Et avant que Dadd eût pu deviner ses intentions, il avait foncé sur l'homme comme un taureau furieux et, d'un coup de tête dans le ventre, l'avait lancé dans le marécage. C'est alors que le misérable lacéré par les aiguilles acérées des plantes mortelles, immergé dans les eaux fétides, pullulantes de sangsues et de reptiles, avait lancé cet appel déchirant que, malgré la distance, avait entendu Marianna. Un instant, la face blême, fendue par un abominable rictus et dont les prunelles révulsées sortaient de leurs orbites, émergea au-dessus des eaux noires. Puis l'homme — il était sans doute devenu
! Et avant que Dadd eût pu deviner ses intentions, il avait foncé rus l'homme un taureau furieux et, d'un coup de tête dans le nt, l'avait lancé dans le marécage. 'est alors q le lméeiarsb lacéré par les aiguilles acérées des plantes mortelles, mmrgé dans les eaux fétides, pullulantes d sangsues et de reptiles, avait lancé cet appel déchirant que, malgré la distance avait entendu Marianna Un instant, la face blême, fendue par un abominable rictus et dont les prunelles révulsées sortaient de leurs orbites, émergea au-dessus des eaux noires. Puis l'homme — il était sans doute devenu
eaux noires. Puis l'homme — il était sans doute devenu fou instantanément — éclata d'un rire aigu canvulsif qui fit frissonner d'horreur ses deux bourreaux. Il fit quelques faibles mouvements puis s'arracha à la vase qui l'enivrait et brusquement il s'enfonça et disparut. Tout à coup, au milieu des cercles qui allaient en s'élargissant sur l'eau dormante, une main noire de fange, apparut, chercha éperdument à s'accrocher à quelque chose, se déchira aux épines aiguës des dionées et retomba. Une minute s'écoula, l'eau était redevenue unie comme un miroir entre les larges feuilles des nymphéas géants. Dadd et Toby se
eaux noires. Puis l'homme — il était sans doute devenu fou instantanément — éclata d'un rire aigu canvulsif qui fit frissonner d'horreur ses deux bourreaux. Il fit quelques faibles umnt puis s'arracha à la vase qui eiit et brusquement il s'enfonça et disparut. Tout à coup, au milieu des cercles qui allaient en s'élargissant sur l'eau dormante, une main noire de fng, apparut, ceha éperdument à s'accrocher à eqe chose, se déchira x épines aiguës des dionées et rtmb. Une nue s'écoula, l'eau était redevenue unie comme miroir entre les larges feuilles des nymphéas géants. Dadd et Toby s
les larges feuilles des nymphéas géants. Dadd et Toby se regardèrent ils étaient d'une pâleur de mort ; nul des deux n'osait rompre le premier silence. Allons-nous-en, dit enfin Dadd, d'une voix tremblée ; toute ma vie, j'aurai devant les yeux, cette horrible gueule. Toby ne répliqua rien et tous deux, sans prononcer une parole, s'éloignèrent précipitamment de ce paysage d'épouvante. Ils ne retrouvèrent leur sang-froid que lorsqu'ils eurent atteint le bois qui s'étendait jusqu'aux murailles du jardin. Ils couraient plutôt qu'ils ne marchaient, et d'instant en instant, ils cédaient à l'irrésistible besoin de se retourner, dans une crainte inavouée
les lrgs feuilles des nymphéas géants. Dadd et Toby se regardèrent ils étaient d'une pâleur de mort ; nul des deux n'osait rompre le emi silence. Allons-nous-en, dit enfin Dadd d'n voix emblé ; toute ma vie, j'aurai dvnt ls yeux, cette horrible gueule. Toby ne répliqua rien et tous deux, sans prononcer une parole, s'éloignèrent précipitamment de ce paysage d'épouvante. Ils ne retrouvèrent leur rsaniod-fg e lorsquils eurent atteint l bois qui s'étendait jusqu'aux murailles du jardin. Ils couraient plutôt quils ne marchaient, et d'instant en instant, ils cédaient à l'irrésistible besoin de se retourner, dans une crainte voé
à l'irrésistible besoin de se retourner, dans une crainte inavouée et confuse de voir surgir derrière eux l'homme assassiné et son chien noir. C'est tout de même une chance, dit enfin Dadd, que j'ai trouvée un browning dans la chambre de la nourrice. Sans ça. C'est probablement nous qui servirions à l'heure qu'il est de pâture aux sangsues. Enfin tout est bien qui finit bien ; maintenant nous revoilà en fonds. C'est vrai, au fait, nous n'ayons seulement pas pensé à regarder ce qu'il y a dans le portefeuille. Toby exhiba une pochette de cuir de boeuf, comme en portent
à l'rrésstbl besoin de se retourner dans neu crainte inavouée et confuse de vr surgir derrière eux l'homme assassiné et son chie noir. Cest tout de même enu chnc, dit enfin Dadd, que j' uve un rong dans la chambre de al nourrice. Sans ça. te'Cs probablement nous qui srvrns à l'hr qu'il est de pâture aux sangsues. Enfin tout est bien qui finit bien ; maintenant nous revoilà en fonds. C'est vrai, au fait, nous n'ayons seulement pas pensé à regarder ce qu'il y a dans le portefeuille. Toby exhiba une pochette de cuir de bf, comme en portent
exhiba une pochette de cuir de boeuf, comme en portent les cow-boys. Elle contenait deux mille dollars, de la même monnaie et divers papiers, au nom de Elihu Kraddock, prospecteur. Les deux bandits se débarrassèrent des papiers qui ne pouvaient que les compromettre et se partagèrent royalement les banknotes. Tout va bien, s'écria Dadd qui, petit à petit, reprenait son entrain, il ne nous reste plus maintenant qu'à exécuter la seconde partie du programme, où je ne suis qu'un âne, ou nous avons encore aujourd'hui à encaisser des dividendes intéressants, comme on disait à la banque Rabington. Tu crois ?
xhb n pochette de cuir de boeuf, comme en portent les cw-bys. Elle contenait deux mille dollars, de la même mnn et divers papiers, au nom de Elihu Kraddock, prospecteur. Les deux bandits se débarrassèrent des papiers qui ne pouvaient que les compromettre et se partagèrent royalement les banknotes. Tout va bien, s'écr Dadd qui, petit à petit, reprenait son entrain, il ne nous est plus maintenant qu'à exécuter l seconde partie du programme, où je ne ss qu'un âne, ou nous avons encore aujourd'hui à enasr des dividendes intéressants, comme o disait à la banque Rabington. Tu crois ?
comme on disait à la banque Rabington. Tu crois ? demanda Toby avec hésitation. J'en suis sûr, Ne serait-il pas plus sage, puisque nous avons de l'argent, de prendre le train immédiatement ? Il me tarde d'être loin de ce maudit pays. Quel chien de poltron tu fais, grommela Dadd en haussant les épaules. Je te dis que je réponds de tout. Et sans se préoccuper de son compagnon, Dadd se mit à la recherche de certains arbres dont, quelques heures auparavant, il avait entaillé les écorces et qui devaient lui servir à retrouver son chemin. Les entailles le conduisirent
comme on disait à la banque Rabington. Tu crois ? demanda Toby avec hésitation. Jen suis sûr, Ne serait-il ps plus sage, puisque ns avons de l'argent, de prendre le train immédiatement ? Il me tarde d'être loin de ce maudit pays. Quel chien de potrn tu fais, grommela Dadd en haussant les épaules. Je te ds q je réponds de tt. Et sans se préoccuper de son compagnon, Dadd se mit à la recherche de certains arbres dont, quelques hrs auparavant, il vt ntllé les écorces et qui devaient lui servir à retrouver son chemin. e ntlls le conduisirent
lui servir à retrouver son chemin. Les entailles le conduisirent directement au pied d'un vieux chêne dont le feuillage dominait de sa masse imposante les arbres avoisinants. CHAPITRE IV VERS LE MEXIQUE L'évanouissement de Marianna avait été de peu de durée, la fraîcheur du sous-bois, humide de rosée, l'avait promptement fait revenir à elle. Mais, en reprenant conscience de sa navrante situation, la pauvre mulâtresse sentit renaître ses angoisses et son chagrin. L'espoir qu'elle avait un instant caressé de retrouver l'enfant avant qu'on se fût aperçu de sa disparition, s'était évanoui. Le cœur gonflé d'amertume, elle se disait qu'il ne
lui servir à retrouver son chmn. Ls entailles le conduisirent rectent au pied d'un vieux chêne dont le feuillage dominait de sa mss imposante ls arbres avoisinants. CHAPITRE VERS LE MEXIQUE L'évanouissement de Marianna avait été d peu de durée, la fraîcheur du sous-bois, humide de rosée, l'avait promptement fait nireerv elle. ai en reprenant conscience de sa navrante sttn, la pauvre mulâtresse sentit renaître ses angoisses et son chagrin. L'espoir qu'elle avait un nnt caressé de retrouver 'enfant avant q'n s t aperçu de sa disparition, s'était évanoui. Le cœr gonflé d'mrtm, elle se disait qu'il n
évanoui. Le cœur gonflé d'amertume, elle se disait qu'il ne lui restait plus qu'à aller apprendre à Marthe la terrible nouvelle et elle tremblait à la seule pensée de la scène qui allait se produire. Puis, les travailleurs de la plantation battraient le pays dans toutes les directions et, peut-être trouveraient-ils le petit Georges. Là-dessus d'ailleurs elle ne se faisait aucune illusion : l'enfant, étant perdu pour toujours. Ceux qui l'avaient enlevé avaient dû méditer leur coup de longue date et prendre toutes les précautions pour s'assurer l'impunité. Elle ne doutait pas que le coupable ne fût Elihu Kraddock, dont
évanoui. Le cœur gonflé 'amertume, elle disait qu'il ne lui restait plus qu'à aller apprendre Marthe la trrbl nouvelle et elle tremblait à la seule pnsé de la scène qui allait se produire. is les travailleurs de la plantation battraient le ayps dans toutes les directions et, peut-être trouveraient-ils le petit Georges. Là-dessus 'leu elle ne se faisait aucune lion : l'enfant, étant prd pour toujours. Ceux qui l'avaient enlevé avaient dû médtr leur coup de longue date et prendre toutes les précautions pour rs'ruaess l'impunité. Elle ne dtt pas que l coupable ne fût Elihu Kraddock, dont
doutait pas que le coupable ne fût Elihu Kraddock, dont elle se rappelait la physionomie sinistre, pour l'avoir vu une ou deux fois au moment du procès et elle n'osait songer à ce que le bandit avait pu faire de l'innocent baby tombé entre ses mains. Torturée par les horribles images qui se présentaient à son esprit, Marianna pleurait à chaudes larmes. Elle eût voulu mourir ; l'idée d'un suicide qui mettrait fin d'un seul coup aux tortures morales qu'elle endurait se présentait de plus en plus dans son esprit. Lentement, comme à regret elle se dirigeait vers la porte
dou ps que le coupable ne fût lh Kraddock, dont elle se rappelait la isoohnmepiy snstr, pour 'avoir vu une ou dx fois au moment du procès et elle n'osait songer à ce que le bndt avait pu faire de l'nncnt baby tombé entre ses mains. Torturée par ls horribles images qui se présentaient à son esprit, Minaaanr pleurait à chaudes er.lsam Elle t voulu mourir ; l'idée d'un suicide qui mttairet fin d'un seul pouc aux ouetrstr morales qu'elle endurait s ésatineprt de plus en plus dans son tseirp. Lentement cmm regret elle se dirigeait vers la porte
Lentement, comme à regret elle se dirigeait vers la porte du jardin, et à mesure qu'elle s'en rapprochait, sa démarche devenait plus hésitante, elle poussait de profonds soupirs. Non, c'est impossible ! bégaya-t-elle, je n'oserais jamais. Elle fit encore quelques pas et se trouva tout à coup nez à nez avec un adolescent dépenaillé et d'une remarquable laideur, dans lequel on a sans doute reconnu Petit Dadd qui, lui aussi, se dirigeait vers la porte du jardin. L'apercevant, Marianna avait eu un mouvement de recul. Dadd, dont le coup d'œil perçant avait tout de suite reconnu la femme dans la
enettLnme, comme à regret elle se dirigeait vers la porte du jardin et à mesure qu'elle s'en rapprochait, sa démarche devenait plus elle poussait profonds soupirs. Non, cest impossible ! éay-t-elle, je n'oserais jamais. Elle fit encore quelques pas et se trouva tout à coup nez à nez avec un adolescent dépenaillé et d'une remarquable laideur, dans lequel on a sans doute reconnu Petit Dadd qui, l i,assu se dirigeait vers la porte du jardin. L'apercevant, Marianna aviat eu un mouvement de recul. Dadd, dont l up d'œil perçant avait tout de suite reconnu la femme dans la
perçant avait tout de suite reconnu la femme dans la chambre de laquelle il s'était introduit la nuit précédente, comprit qu'il fallait tout d'abord la rassurer. — Vous pleurez, lui dit-il de sa voix la plus douce, si vous êtes la personne que je pense, je suis peut-être en mesure de vous consoler. — Que voulez-vous dire? s'écria la mulâtresse. se raccrochant avidemment au vague espoir que lui suggérait la phrase de l'inconnu. — Figurez-vous, ajouta-t-il d'un ton persuasif qu'un de mes camarades et moi — nous sommes deux pauvres diables de tramps — nous avons trouvé un petit enfant.
prçnt avait tout de suite reconnu la femme dans la chambre de lqll il s'était introduit la nuit précédente, comprit qu'il fallait tout d'brd l rue.rarss — Vous pleurez lui ilt-di de sa voix la u doce si vous êtes la personne que je pense, je suis peut-être en mesure de vous cnslr. — Que voulez-vous di s'écria la mulâtresse. se raccrochant avidemment au avuge espoir que lui suggérait la phrase e l'ncnn. — Fgrz-vs, ajouta-t-il d'un ton persuasif quun de mes camarades et omi — nous sommes deux pauvres diables de tramps — nous avons trouvé un petit enfant.
diables de tramps — nous avons trouvé un petit enfant. — Ah ! si vous pouviez dire vrai, fit Marianna en joignant les mains, je crois que je deviendrais folle de joie, au moins ? Répétez-moi que c'est bien vrai, que vous avez trouvé un enfant !.. — C'est tout ce qu'il y a de plus vrai, déclara Dadd solennellement, je vous en donne ma parole d'honneur.. D'ailleurs vous allez le voir dans un instant, il est ici, à deux pas. — Où cela? — non, je ne peux me douter que c'est vrai ! — Je vous en prie,
diables de tramps nous avons trouvé un petit enfant — Ah ! is vous pouviez dr vrai, tfi Marianna en joignant les ins, je roi que deviendrais ol d joie, au moins ? ée que c'est bien vrai, que vous avez trouvé un enfant !.. — C'est tout ce qu'il y a de pls vrai, déclara Dadd solennellement, je vous en donne ma parole 'honneur.. Dailleurs vous le voir dans un instant, il st ici, à deux pas. — Où cela? — ,onn je ne peux me douter que c'est irav ! J vous n prie,
douter que c'est vrai ! — Je vous en prie, calmez-vous, je vous répète qu'il est là. Hé Toby, apporte le baby ! Mon camarade, ajouta-t-il, est resté un peu en arrière, il marche très doucement pour ne pas réveiller le petit. La vérité c'est que Dadd qui était en toutes choses d'une extrême prudence, s'était dit qu'en arrivant avec l'enfant dans les bras, il risquait tout d'abord d'être pris pour le voleur. "De la façon dont il avait arrangé la chose, une méprise, même momentanée, n'était pas possible. ; Toby ne tarda pas à paraître portant sur sa proie,
douter que es'tc vrai ! — Je vous en prie, calmez-vous, je vous répète u' est là. Hé Toby, apporte le baby ! Mon camarade, ta-t,aiolu-j est resté un peu en arrière, il marche r ducen pour ne pas elrlivére le petit. La vérité c'est que Dadd qui était en toutes choses d'une extrême prudence, sétait dit qu'en arrivant avec l'fa dns les bras, l risquait tout d'bo d'être pris pour le vlr. "De la çnafo dont i avait arrangé la chose, une méprise, même momentanée, n'était pas possible ; Toby ne tarda pas à paraître portant sur proie,
Toby ne tarda pas à paraître portant sur sa proie, Marianna s'était jetée sur l'enfant, l'arrachant presque des bras de Toby, et elle le couvrait de baisers et de caresses, riant et pleurant à la fois. Ainsi bousculé, le petit Georges se mit lui aussi à pleurer et la mulâtre se souvint tout à coup qu'il n'avait pas bu depuis le milieu de la nuit. — Pauvre chéri ! murmura-t-elle, il meurt de faim, et moi qui n'y pensais pas. Elle dégrafa précipitamment son peignoir, elle donna le sein à l'enfant qui, aussitôt calmé, se mit à boire avidemment. Assise
Toby ne tarda pas à ar portant sur sa proie, Mrnn s'était jetée sur l'enfant, l'arrachant ue des bras de Toby, et elle le couvrait de bsrs et de crsss, riant et pleurant à la fois. Ainsi bousculé, l petit Georges se mit lui aussi à pleurer et la mulâtre s souvint tout à coup qu'il n'avait pas bu ds l milieu de la nuit. — Pauvre chéri ! murmura-t-elle, il meurt de faim et moi qui n'y pnss pas. Elle dégrafa précipitamment son peignoir, elle donna le sein à l'enfant qui, aussitôt calmé, se mit à boire avidemment. Assise
l'enfant qui, aussitôt calmé, se mit à boire avidemment. Assise sur une grosse racine d'arbre et couvant des yeux le cher bébé reconquis, Marianna demeurait silencieuse, toute à la joie immense qu'elle ressentait, le regard perdu dans un rêve. On eût dit que maintenant qu'elle le tenait, il lui était égal de savoir comment il avait été volé; puis retrouvé. (A suivre)
l'enfant qui, aussitôt calmé, se mit à boire avidemment. Assise sur une grosse racine d'arbre couvant des yeux le cher bébé reconquis, Marianna dmrt silencieuse, tt à la joie immense quelle ressentait, l regard durep dans un rêve. n eût dit que maintenant qu'elle le tenait il lui était égal de savoir comment il avait volé; puis retrouvé. (A suivre)
GRAND ÉCHO DU NORD DE LA FRANCE DERNIÈRE LÉGISLATION DE LILLE N° 83. — 118e ANNÉE. 25 centimes. L'OFFICE PARISIEN DE LA RÉGION 25 centimes. ABONNEMENTS Nord et Départements Limitrophes : — 3 mois ... 22 fr. — 6 mois ... 40 fr. — 1 an ... 76 fr. FRANCE : — 3 mois ... 23 fr. — 6 mois ... 43 fr. — 1 an .... 80 fr. Les abonnements sont ou achetés directement dans les Bureaux et dans toutes les Agences de Publicité de France et de l’Etranger. JOURNAL QUOTIDIEN Compte Chiffres Postaux : Lille 1484 SAMEDI 30
GRAND ÉCH DU NRD DE LA FRANCE DERNIÈRE LÉGISLATION DE LLL N° 83. — 118e ANNE. 25 centimes. 'FFCE PARISIEN DE LA RÉGION 25 centimes. ABONNEMENTS Nord et Départements Limitrophes : — 3 mois 22 fr. — 6 mois ... 40 fr. 1 an ... 67 . FRANCE : — 3 mois ... 23 fr. mois ... 43 fr. — 1 an .... 80 fr Les abonnements ou chtés reemn dns les Bureaux et dans toutes les Agences de Publicité de France et de l’Etranger. JOURNAL QUDIE Compte Chiffres Pstx Lille 1484 SAMEDI 30
JOURNAL QUOTIDIEN Compte Chiffres Postaux : Lille 1484 SAMEDI 30 MARS 1935 BUREAUX : LILLE : 8, Grande-Place. 8 1 50-30. 50-31. 50-32 50-33. 50-34 PARIS : Boulevard des Italiens (13, rue de Marivaux) Tel. Richelieu. 76 24 LES ÉVÉNEMENTS D'ÉTHIOPIE et les intérêts français à Djibouti par Henry de MONFREID Jusqu'à ces derniers temps, le grand public ignorait Djibouti, colonie infime et sans ressource dont bien peu connaissaient la position à la surface du monde. Celui qui la créa, le gouverneur Lagarde, comprit toute la portée de son geste le jour où il planta notre drapeau sur cette terre
JOURNAL QUOTIDIEN Compte Chiffres Postaux : 1484 SAMEDI 30 MARS 1935 BUREAUX : LILLE : 8, Grande-Place. 8 1 50-30. 50-31. 50-32 50-33. 50-34 PARIS : Boulevard des Italiens (13, rue de Marivaux) Tel. Richelieu. 76 24 LES ÉVÉNMNTS D'ÉTHIOPIE et les intérêts français à Djibouti par Hnry de MONFREID Jusqu'à ces drnrs temps, le grand ic ignorait Djibouti, colonie infime et sans ressource otdn bn peu connaissaient la position à la surface du monde Celui qui l créa, le gouverneur Lagarde, comprit toute la portée de son geste le jour o il planta notre drapeau sur cette trr
le jour où il planta notre drapeau sur cette terre brûlante et hostile, il y a près d'un demi-siècle. Lagarde était un diplomate, un vrai, comme il en faudrait un peu plus en ce moment à la France. Il voyait loin et ne craignait pas les responsabilités, car il travaillait à une œuvre et non aux succès de carrière ; peu lui importait la récolte des lauriers... et de fait, qui donc aujourd'hui parle de Lagarde dans le grand public ? Il vit cependant encore, ce grand homme de bien, modeste et retiré, vif et alerte malgré plus de 80
le jour où il plnt notre eapaudr sur cette terre brûlnt t hostile, il y a pr d'n demi-siècle. Lagarde était un diplomate, un vrai, cmme il en fdrt n peu plus en e moment à la France. Il vyt loin et ne nagtaiirc pas les responsabilités, a il travaillait u œuvre et non aux succès de carrière ; peu l importait récolte des lauriers... et de fait, qui dnc aujourd'hui ple de Lagarde dans le grand public ? Il vit dnecatenp encore, ce grand homme de bien, mdst t retiré, vif et leetra malgré plus de 80
modeste et retiré, vif et alerte malgré plus de 80 ans ! Il a vu naître le fils du Ras Makonnen, Tafari, dont il est le parrain ; mais aujourd'hui, devenu l'Empereur Haile Selassié, cet illustre filleul n'écoute plus les conseils affectueux et désintéressés de ce sage ami. C'est en 1897 que le traité avec Menelik, délimita notre territoire actuel de la Côte française des Somalis, mais Lagarde y était déjà depuis plusieurs années. Il fallait du cran pour oser s'installer en un lieu aussi déshérité, avec un arrière-pays dépourvu de toute ressource et de tout espoir d'avenir ; immense
modeste et retiré vif et alerte mlgré plus de 80 ans ! Il a v naître le fils du Ras Makonnen, Tafari, dont il est le nrraapi ; mais aujourd'hui, devenu l'Empereur Haile Selassié, cet illustre filleul n'écoute plus les conseils affectueux et désintéressés de ce sage ami. C'est en 1897 que le traité avec Menelik, délimita notre territoire actuel de la Côte nçs des Somalis, ms Lagarde y était déjà dps plusieurs nnés. Il fallait d a pr oser lelat'snsri en un l isasu déshérité, avec un èrirpasy-rae dépourvu de toute ressource et de tout espoir avnr immense
de toute ressource et de tout espoir d'avenir ; immense solitude couverte de pierres noires, sans autre végétation que de rares buissons épineux et une population nomade, hostile, barbare et farouche. Mais Lagarde savait qu'à deux mètres au-dessous du sol, en ce point de la côte, une nappe inépuisable d'eau douce imprégnait le sable, sorte de rivière souterraine venue des hauts plateaux d'Ethiopie... et d'autres choses encore qu'il ne disait point. Il laissa les Anglais du voisinage faire de l'humour à ses dépens. Ils riaient de sa folle entreprise, avec cette compassion de gens inégalables qui ont réalisé le surhumain
de toute ressource et de tout espoir d'avenir ; immense solitude couverte de pierres noires, sans autre végétation que de rares bsso épineux et une paton nmd, hostile, barbare et farouche. Mais Lagarde savait qu'à deux mè audessous du sol, en ce point de la cô, n nappe inépuisable d'eau douce imprégnait le sable, sorte de rivière strrn venue des hauts plateaux d'Ethiopie... et d'autres choses encore qu'il ne disait point Il laissa le Anglais du voisinage faire de l'humour à ses dépns. lsI riaient de sa folle entreprise avec cette compassion d egns inégalables qui ont réalisé le surhumain
cette compassion de gens inégalables qui ont réalisé le surhumain prodige d'imposer leur grande nation au rivage le plus chaud du monde, en bâtissant une ville et un port de guerre dans le plus infernal cratère où il faut distiller l'eau de mer : Aden. Quelque temps après son débarquement à Djibouti, le gouverneur d'Aden passa avec son confortable yacht. Il fit demander, non sans une nuance d'ironie, à son collègue français qui vivait sous la tente, s'il n'avait pas besoin d'eau ! Lagarde remercia en envoyant un panier de légumes frais. Pourquoi cependant avions-nous abandonné Obock, base navale très
cette compassion de gens inégalables qui ont réalisé le surhumain prodige d'imposer leur grande nation a rivage le plu chaud monde, en bâtissant une ville et un port de guerre dans le plus infernal ctè ù il faut distiller l'eau de mr : Aden. equ tms après son débarquement à jbtouD,ii le gouverneur d'Aden passa avec son confortable yacht. Il fit demander, non sans une nuance d'ironie, à son collègue nçs qui vivait sous la ent,te s'il n'avait s besoin d'eau ! Lagarde remercia en nvynt un pnr de légumes frais. Pourquoi cependant avionsnous abandonné Obock, base navale très
légumes frais. Pourquoi cependant avions-nous abandonné Obock, base navale très suffisante ? Un excellent port pouvait y être aménagé à meilleur compte qu'à Djibouti. Oui, mais Lagarde comprit que la clé de l'Ethiopie serait au détenteur de son débouché sur la mer, et cela il ne le disait pas. Il eut le courage de sacrifier ce faux départ qu'était le port d'Obock et de redonner tout pour fonder une œuvre durable. Menelik ne pouvait pas prévoir l'évolution hâtive de son Empire après sa mort, et les besoins nouveaux qui allaient rompre son antique équilibre. Jusqu'ici l'Ethiopie s'était suffisamment à elle-même
légumes frais. Pourquoi cependant vns-ns abandonné Obock, base navale très suffisante ? Un excellent port pouvait y être aménagé à mllr compte qu' Djbt. Oui, mais Lagarde comprit que la clé de l'Ethiopie serait au détenteur de son débouché sr la mer et cela il ne le disait pas. Il eut l courage de sacrifier c faux départ q'étt le port d'Obock et de redonner tout pour fonder une œuvre durable. Menelik ne pouvait pas prévoir lévolution hâtive de son Empire après sa mort, et les besoins nouveaux u allet rompre son antique équilibre. Jusqu'ici l'Ethiopie s'était suffisamment à elle-même
rompre son antique équilibre. Jusqu'ici l'Ethiopie s'était suffisamment à elle-même sans s'inquiéter de la mer où elle n'avait que faire. C'est pourquoi il commit la faute de laisser isoler son empire en permettant à la France de prendre le seul territoire par où il pouvait encore communiquer librement avec le monde. Aussitôt maître de cette position unique, Lagarde, aidé de Chefneux (autre belle figure trop oubliée), obtint la concession du chemin de fer jusqu'à Addis-Ababa. Au congrès radical de Lyon, M. E. Herriot, très applaudi, prononce un grand discours Faisant allusion aux conversations internationales, le ministre d'Etat déclare: « Il
rompre son antique équilibre Jusqu'ici l'Ethiopie s'était suffisamment à elle-même sans s'inquiéter de la mer où elle n'avait que faire. C'est pourquoi il commit la faute de laisser isoler son empire n permettant à la France de prendre le seul territoire pr où i pouvait encore communiquer librement avec le monde. sstôt maître de cette on unique, Lagarde, aidé de Chefneux (autre belle figure trp oubliée obtint la concession du chemin de fer jusquà Addis-Ababa. Au congrès radical de Lyon, M. E. Herriot, très applaudi, prononce un grand discours Faisant allusion x conversations internationales, le ministre d'Etat déclare: « Il
allusion aux conversations internationales, le ministre d'Etat déclare: « Il n'y a pas de raison de perdre son sang-froid... J'aime cent fois mieux la situation d'aujourd'hui que celle que nous connaissions il y a trois mois » Lyon, 29. — Le Congrès radical a été ouvert ce matin à 8 h. 30 par M. Maurice Rolland, sénateur du Rhône. La parole est tout d'abord à M. Schultz, qui, au nom de la section lyonnaise du comité républicain du commerce, développe les questions relatives au crédit et à la législation des faillites. L'orateur propose diverses mesures qu'il estime nécessaires au relèvement
llsn aux cnvrstns nrnioales, le ministre adtE't déclare: Il n'y a pas d raison de perdre son sang-froid... J'aime cent fois mieux la situation rauuudoi'jhd' que celle que nous connaissions l y a trois mois » Lyon, 29. — Congrès radical a été ouvert ce matin à 8 h. 30 par M. Mrc Rllnd, sénateur du Rhône. La parole est tout d'abord à . Schultz, qui, au m d l section lyonnaise du comité républicain d commerce, développe questions relatives au crédit et à l législation ds fllts. L'orateur propose dr mesures qu'il estime nécessaires au relèvement
faillites. L'orateur propose diverses mesures qu'il estime nécessaires au relèvement du niveau de la nation. Il demande que l'action de la justice soit renforcée en matière de crédit. C'est ainsi qu'aucune homologation ni concordat ne devrait être accordée si le règlement minimum proposé par le débiteur ne devrait pas atteindre 5 % de la créance. L'HEURE D'ÉTÉ Ce soir, avancez vos pendules d'une heure. L'heure d'été commence à minuit Les émissions de la Tour Eiffel interrompues du 29 mars au 1er avril Paris, 29. — Afin de permettre l'achèvement des derniers réglages du nouveau poste de la Tour Eiffel, qui
faillites. L'orateur propose diss mesures qu'il eie nécessaires au relèvement du niveau de la nation. Il demande que l'action de la justice soit renforcée en matière de crédit. 'est ainsi cuuna'qeu homologation ni concordat n devrait être accordée si l règlement minimum proposé par le débiteur ne devrait pas atteindre 5 % de la créance. 'HEURE D'ÉTÉ Ce soir avancez os pendules d'une heure. L'heure dété commence à minuit Les émissions de la Tour Eiffel interrompues du 29 mars au 1er avril Paris, 29. — Afin de permettre 'achèvement des derniers réglages du nouveau poste de la Tour Eiffel, qui
derniers réglages du nouveau poste de la Tour Eiffel, qui doit travailler sur 206 mètres, les émissions de radiodiffusion sont interrompues du 29 mars au 1er avril. À cette date, elles seront reprises sur l'onde de 206 mètres. Le nouveau Cabinet belge se présente devant le Parlement Dans sa déclaration ministérielle, qui a été lue hier, à la Chambre et au Sénat, M. Van Zeeland annonce une dévaluation de 25 % du Belga Dans la foule discute avec animation devant la Bourse de Bruxelles. (Ph. Fulgur) Bruxelles, 29.— C'est devant une Chambre au complet, une tribune diplomatique entièrement garnie et
derniers réglages du oaveuun stoep de la Tour Eiffel, qui doit travailler sur 206 mètres, les émissions de radiodiffusion sont interrompues d 29 mars 1er avril. À cette date, elles seront essieprr sur l'onde de 2 èes. Le nouveau Cabinet blg se présente devant le Parlement Dans sa déclaration ministérielle, qui a été lue hier, à la Chambre et au Sénat, .M Van Zeeland annonce une dévltn de 25 % du Bela Dans l foule discute avec animation devant la Bourse de Bruxelles. (Ph. ugr) Bruxelles, 29.— Cest devant une Chmbr au complet, une tribune diplomatique entièrement rnie et
une Chambre au complet, une tribune diplomatique entièrement garnie et des tribunes publiques combles, que M. Van Zeeland, d'une voix posée, qui vibrait par instants d'émotion contenue a lu la déclaration ministérielle qu'on lira par ailleurs, puis a prononcé un discours pour exhorter le Parlement et la nation au calme et à l'union. Il a marqué le caractère exceptionnel de gravité que présentait la situation, s'est déclaré, convaincu de l'utilité de l'étalon-or, « mais, a-t-il dit, quand le Gouvernement s'est constitué, la dévaluation était un fait acquis. Il a révélé que, depuis l'année dernière, la Banque nationale a dû faire
un Chambre au complet, une tribune diplomatique entièrement garnie et de trbns publiques combles, que M. Van Zeeland, d'une voix psé, qui vibrait par instants démotion cten a lu la daraton mnstérll q'n lira par ailleurs, puis a prooé un discours pour exhorter le Prlmnt et la nation au calme et à l'union. Il a marqué le atr exceptionnel de gravité q présentait l situation, s'est déclaré convaincu de l'utilité d l'étalon-or, « mais, a-t-il dit, quand le Gouvernement s'est constiu, la dévaluation était un fait acquis. Il a révélé que, dps l'année dernière, la Banque nationale a dû faire
que, depuis l'année dernière, la Banque nationale a dû faire face à trois vagues de retraits. Pendant la dernière, d'octobre à novembre 1934, on a contraint deux retraits d'or de deux milliards. Depuis l'instauration du contrôle des changes, la sortie des capitaux a été 436 millions et près de 5 milliards ont quitté la Banque nationale depuis le début de 1934. » Il était donc impossible, a-t-il dit, de maintenir l'étalon-or à la parité ancienne. La politique des deux précédents Gouvernements n'a pas porté ses fruits. Nous avons été poussés hors de l'étalon-or. Le problème monétaire en Belgique, a-t-il insisté,
que, depuis 'année dernière a Banque nationale a dû faire face à trois vagues de retraits. Pndnt la drnèr, d'octobre à enerobmv 1934, on a contraint deux retraits d'r de deux milliards. upsiDe l'instauration du contrôle des changes, la sortie des capitaux a été 634 millions et prs de milliards ont quitté la Bnq nationale depuis le début de 1934. Il était donc impossible, --il dt, de tiiramnen l'étalon-or la parité ancienne. La politique des deux précédents Gouvernements n'a pas porté ss fruits. Nous avons été poussés hors de l'étalon-or. Le oèrebmpl mnétr en Belgique, a-t-il insisté,
hors de l'étalon-or. Le problème monétaire en Belgique, a-t-il insisté, dépend des conditions économiques, Il a ajouté que le dernier emprunt a été contracté à près de 7 pour 100 d'intérêt. Il fallait donc opérer la défense du franc sur la ligne de réserve. Puis, d'une voix grave, M. Van Zeeland cita une des dernières paroles que lui a dites le roi Albert avant sa mort : « La solidité économique d'un pays est la condition indispensable pour assurer la défense nationale contre un agresseur éventuel. » Le problème parlementaire Enfin, nettement, le Premier ministre a posé le problème parlementaire
hors ed l'étalon-or. Le problème monétaire en Belgique, a-t-il insisté, dépend des conditions économiques, Il ajouté qu le dernier emprunt a été contracté à prè de 7 pour 100 d'intérêt. Il fallait donc opérer al défense ud franc sur la lin de réserve. Puis, d'une voix grave, M. Van Zeeland cita n des dernières paroles que lui a dites le ri Albert avant sa mort : « La solidité économique 'un pays est la condition indispensable pour ssrr la défense ainae contre un agresseur éventuel » Le prblèm parlementaire Enfin, nettement, le Prmr ministre a posé le problème parlementaire
Enfin, nettement, le Premier ministre a posé le problème parlementaire : « Je n'ai pas cherché le pouvoir, a-t-il dit ; aussi je n'entreprendrai pas la réalisation de ce programme, si je n'ai pas le concours d'une forte majorité et l'appui de tous les groupes sans exception. Ne sous-estimons pas les réactions psychologiques dans l'œuvre que nous entreprenons. » L'ENLÈVEMENT DE JAKOB La « Gestapo » a-t-elle son siège central près de Rouen ? Dans un communiqué officiel, le Reich prétend que le journaliste a été arrêté au moment où il passait la frontière Pont-de-l'Arche (Eure), 29. — De plus
Enfin, nettement, le Premier ministre a posé le problème parlementaire « Je n'ai pas cherché le poir a-t-il dit ; aussi j n'entreprendrai pas la réalisation de ce programme, si je n'ai pas le concr d'une frt majorité et l'appui de tous es sruopge sans exception. Ne sous-estimons pas les réactions psychologiques dans l'œuvre q nous entreprenons. » L'ENLÈVEMENT ED JAKOB La « Gestapo a-t-elle on siège central près de Rouen ? Dans un communiqué officiel, le Rch prétend q le journaliste a été arrêté au nt où il psit la frontière Pnt-d-l'rch (Eure), 29. — De
il passait la frontière Pont-de-l'Arche (Eure), 29. — De plus en plus, une véritable organisation de lutte hitlérienne, sorte de section de la Gestapo de Berlin en France, apparaît, et il semble même que l'on en connaisse son quartier-général et aussi ses principaux chefs et agents. C'est dans un village des environs de Rouen, à Pont-de-l'Arche, localité de 1.200 âmes, dont une soixantaine de réfugiés espagnols prétendus antihitlériens, que se trouverait ce centre. Dans ce paisible village français, l'état-major en France de la redoutable police politique allemande concurremment les renseignements et préparerait enlèvements et missions spéciales. L'ingénieur en chef est
il passait la frontière Pont-de-l'Arche Eure 29. — De plus en plus, une véritable organisation de lutte htlérnn, sorte de section de la Gestapo Berlin n France, apparaît, et il semble même que l'on en connaisse son quartier-général et ss ses prncpx chefs et agents. Ce ndas un village des environs de Rouen, à Pont-de-l'Arche, localité de 1.200 âmes, dont une soixantaine de suéiégfr espagnols prétendus antihitlériens, que se trouverait ce centre. Dans ce paisible village français, l'état-major en France de la redoutable police politique allemande concurremment les renseignements t préparerait enlèvements t missions spéciales. 'ingénieur en chef est
et préparerait enlèvements et missions spéciales. L'ingénieur en chef est M. Siegfried Kiehne, né le 11 juillet 1885 à Nölschen-rode, dans le duché de Hesse. On dit, d'autre part, que M. Kiehne fut, pendant la récente guerre, le major Kiehne. LE CABINET ALLEMAND AURAIT VOTÉ LES LOIS D'APPLICATION DU SERVICE MILITAIRE OBLIGATOIRE Berlin, 29. — Le Gouvernement du Reich s'est réuni à la fin de l'après-midi sous la présidence de M. Hitler. On croit savoir qu'il a adopté le budget du Reich pour l'exercice 1935-1936. L'année budgétaire allemande commence le 1er avril. Le Cabinet du Reich s'est occupé, en outre,
e répeiprrtaa nlèvmnts et missions pécia L'ingénieur en chef est M. Siegfried Kiehne, né le 11 juillet 1885 à Nölschen-rode, dans le duché de Hesse. On dit d'autre prt, que . Kiehne fut, pendant la récente guerre l jomra Kiehne. L CABINET ALLEMAND AURAIT VOTÉ S LOIS D'APPLICATION DU SERVICE MILITAIRE OBLIGATOIRE Berlin, — Le Gouvernement du Reich s'est é à fin de l'après-midi sous la présidence de M. Hitler. On croit svr qu'il a adopté le budget du Reich pour l'exercice 19351936 L'année budgétaire allemande commence le 1er avril. Le Cabinet du Reich 'e occupé, en outre,
1er avril. Le Cabinet du Reich s'est occupé, en outre, de la conversion des dettes communales. Celles-ci s'élèvent au total à environ 12 milliards de marks. D'après certaines informations, le Cabinet du Reich aurait également adopté les lois d'application du service militaire obligatoire prévues par la loi de conscription du 16 mai. Toutefois, on croit que la publication de ces mesures pourra être différée pour des raisons de politique extérieure. Les conversations de Moscou MM. Eden et Staline ont eu, au Kremlin, un entretien de la plus haute importance Moscou, 29. — L'événement de la journée a été la réception
1er avril. Le Cabinet du Reich s'est occupé, en outre, de la conversion des dettes communales. Celles-ci s'élèvent au total à environ 12 milliards de marks. D'après certaines informations, e Cabinet du Reich aurait également adopté ls lois 'application du service militaire obligatoire prévues pr l loi de conscription du 16 mai. Toutefois, on croit que la publication de ces mesures pourra êr différée pour des raisons de politique éuextier.er Les conversations ed Moscou MM. Eden et Staline ont , au Krmln, un entretien d la plus haute orae Moscou 29. — 'événement de la journée a éé la rpneoicét
29. — L'événement de la journée a été la réception de M. Eden par M. Staline. On se rappelle que c'est à la demande du gouvernement britannique que cette entrevue fut décidée. Bien que les fonctions de M. Staline comme secrétaire général du Parti communiste soient, en apparence, modestes, ce n'est un secret pour personne qu'il est, en fait, le véritable chef du pays. Dans ces conditions, on comprend que Londres ait voulu obtenir confirmation, par la plus haute autorité du pays, des desseins actuels de la politique de l'URSS à un moment où celle de l'Angleterre tend à abandonner
29. Lén'etvémne de la journée a été la réception e M. Eden par M. Staline. On se rappelle q c'est à la demande du gouvernement britannique que cette entrevue fut décidée. Bien que les fonctions de M. Staline comme secrétaire général du rti communiste soient, en apparence, modestes, ce n'est un secret pour personne qu'il est, en fait, le véritable chef du pays. Dans ces conditions, on comprend que Londres ait voulu obtenir confirmation, par la plus haute autorité du pays, des desseins actuels de la politique de l'URSS à un moment où celle de l'Angleterre ndte à abandonner
à un moment où celle de l'Angleterre tend à abandonner ses préventions contre l'Union Soviétique. Sans doute, le voyage de M. Eden n'est qu'un voyage d'information et il ne semble pas que des décisions liant les deux pays doivent être prises au cours du séjour à Moscou du ministre britannique. Mais la tendance au rapprochement se précise. Les milieux russes restent très confiants quant à l'issue des pourparlers. Les conversations de la matinée Moscou, 29. — Les milieux compétents déclarent que M. Eden et M. Litvinov ont poursuivi, ce matin, leurs conversations pendant une heure et demie. Ce nouvel entretien
à un moment où clle de l'Angleterre tend abandonner ses préventions contre l'Union Soviétique. Sans doute, le voyage de M. Eden n'est qu'un voyage d'information et il ne smleeb aps que esd décisions liant les deux pays doivent être prises au cours d séjour à du ministre britannique. Mais la tendance au rapprochement se précise. Les milieux russes restent très confiants quant à l'issue ds pourparlers. eLs conversations d la matinée Moscou, 29. — Les milieux compétents déclrnt que M. Eden et M. Litvinov ont poursuivi, ce matin, leurs conversations adneptn n heure et demie. Ce nouvel entretien
leurs conversations pendant une heure et demie. Ce nouvel entretien leur a permis de continuer un échange d'opinions sur les relations anglo-soviétiques. Les deux ministres ont constaté le progrès des pourparlers et un rapprochement des points de vue. Le Commissariat des Affaires étrangères souligne à nouveau que cette conversation a été conduite dans un esprit de cordialité et de confiance mutuelle. Le ministre britannique est reçu par M. Staline Moscou, 29. — M. Eden a été reçu cet après-midi à 16 heures, au Kremlin, par M. Staline. UN INCENDIE TRAGIQUE A SIN-LE-NOBLE Un sexagénaire périt asphyxié dans sa chambre ;
leurs conversations pendant une heure t ied.me Ce vnloue entretien leur a permis de continuer nu échange d'opinions sur les relations anglo-soviétiques. Ls deux ministres ont constaté le progrès ds pourparlers et un rapprochement des points d vue. Le Commissariat des Affaires étrangères solge à nouveau q cete conversation été conduite dans un esprit de cordialité et de confiance mutuelle. Le ministre britannique est reçu par M. Staline Moscou 29. — M Eden a été eu cet après-midi à 16 heures, au Kremlin par M. Staline. UN INCENDIE TGQU A SINLENOBLE Un sexagénaire périt asphyxié dns sa chambre ;
A SIN-LE-NOBLE Un sexagénaire périt asphyxié dans sa chambre ; en voulant le secourir, une femme est grièvement brûlée Affolée, une fillette se blesse légèrement en se jetant du premier étage dans la rue (DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER) Un commencement d'incendie, qui n'a occasionné que des dégâts matériels peu importants, et qui a eu cependant des conséquences tragiques s'est produit vendredi matin, au faubourg de Sin-le-Noble, près de Douai. Un sexagénaire, malade depuis quelques mois, a péri asphyxié ; une femme qui le soignait et habitait la même maison, a été grièvement brûlée en voulant se porter à son secours.
A SIN-LE-NOBLE Un sexagénaire ri asphyxié dans s chambre ; n voulant le secourir, une femme est grièvement brûlé Affolée, une fillette se blesse légèrement en se jetant du mer étage dans la rue E NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER) Un commencement d'incendie, qui n'a occasionné que des dégâts matériels peu motas, et qui a eu cependant des conséquences tragiques s'est produit vrdideen matin, au faubourg d Sin-le-Noble, près de Douai. Un sexagénaire, malade depuis quelques mois, a péri asphyxié ; une femme qui le soignait et habitait la même maison, a été grièvement brûlée en voulant se porter à son secours.
été grièvement brûlée en voulant se porter à son secours. Une maisonnette, rue Pasteur S'il est une rue bien calme, c'est la rue Pasteur qui, au faubourg de Sin-le-Noble, aux portes mêmes de Douai, aligne ses maisons proprettes derrière l'église Saint-Joseph. Au numéro 8 habitait M. Edmond Ladureau, âgé de 66 ans, ancien contremaître aux Etablissements métallurgiques Arbel. Depuis six mois environ, M. Ladureau avait cessé de travailler ; malade, et son état empirant, il s'était alité depuis trois mois et demi environ. Dans la chambre qu'il gardait continuellement, au premier et d'ailleurs unique étage, sur la cour, on entretenait
été grièvement brûlée n voulant se porter à son scrs. Une maisonnette, rue Purteas 'il est une rue bien calme, c'est la rue Pasteur q, au faubourg de Sin-le-Noble, aux prts mm de Douai aligne ses maisons tpteosperr derrière l'église Saint-Joseph. Au numéro 8 tiaitahb M. Edmond Ladureau, âgé de 66 as, ancien contremaître aux Etablissements métallurgiques Arbel. Depuis six mois environ, M. Ladureau avait cessé de travailler malade, et son état empirant, il s'était lit dps trois mois demi environ. a la chmbr q'l gardait continuellement, au premier t d'llrs unuieq étage, urs la cour, on enreai
premier et d'ailleurs unique étage, sur la cour, on entretenait évidemment du feu. Mme Eugénie Caron, veuve Leclercq, 62 ans, demeurait dans la même maison avec sa petite-fille, Jeanne Leclercq, 9 ans. Jeudi soir, M. Ladureau ayant reçu tous les soins que comporte son état La maison (marquée d'une croix) où s'est déroulé le tragique incendie. de se retira dans chambre santé, Mme Leclercq sur la rue, avec la fille donnant fillette. L'alerte Vendredi matin, Mme Gailliez, femme d'un employé de chemin de fer qui demeure juste en face de cette maison entendait des cris aigus. Il était environ cinq
premier e d'ailleurs unique étage, sur la cour, on entretenait évidemment du feu. Mme Euéni Caron, veuve Leclercq, 62 ans, eerat dans la ê msn avec sa petite-fille, Jeanne Leclercq, 9 ans. Jeudi sr, M. Ladureau ayant eu tous les soins que comporte sn état La maison (marquée d'une croix) ù s'est déroulé le tragique incendie. de se retira dans chambre snté, Mme Leclercq sur la rue, avec la ielfl donnant fillette. L'alerte Vendredi matin, Mme Gailliez, femme d'un employé de chemin de fer qui demeure juste en face de cette maison entendait des cris aigus. lI était environ cinq
cette maison entendait des cris aigus. Il était environ cinq heures. Elle n'y prêta pas tout d'abord attention, croyant qu'il s'agissait de chats qui se battaient sur les toits voisins ; tout de même intriguée par l'insistance de ces plaintes, elle se leva et alla regarder à la fenêtre. Au premier étage de la maison de M. Ladureau, la petite Jeanne Leclercq, penchée à la fenêtre, appelait au secours, tendant les bras vers un protecteur invisible. Des bouffées de fumée, passant au-dessus de sa tête mignonne, l'auréolaient sinistrement. Mme Gailliez éveilla son mari : — Eugène, vite, Eugène ! Le
msn entendait des cris aigus. Il ait environ cinq heures. Elle n'y prêta pas tout d'abord attention, croyant il'qu s'agissait de chats qui se battaient sur les toits voisins ; tout de même intriguée par l'nsstnc de ces plaintes, elle se leva et alla regarder à la fenêtre. Au premier gteéa de la maison de M. Ladureau, la petite Jeanne Leclercq, penchée à la fenêtre appelait au uecr,oss tendant les bras vers un protecteur invisible. Des bouffées de fumée passant au-dessus de sa tête egnon,mni lauréol sinistrement. Mme Gailliez éveilla son mari : — Euène vite, Eugène ! Le
éveilla son mari : — Eugène, vite, Eugène ! Le feu chez les voisins ! A la fenêtre la petite Jeanne criait : — Je vais me jeter ! Je vais me jeter ! M. Eugène Gailliez ne mit pas longtemps à sortir de sa maison et à courir au secours de la pauvre petite... Il arriva tout juste pour la recevoir dans ses bras. Jeanne Leclercq, n'obéissant plus qu'à la terreur panique qui la dominait, s'était lancée par la fenêtre. Sous le poids, le brave homme chancela, tomba à terre. La petite aussi. On En haut : Mme Veuve
éveilla son mari : Eugène, vite, Eugène ! Le feu chez les voisins ! A la fenêtre la petite Jee criait : — Je is me jeter ! Je vais me jtr ! . Eugène Gailliez ne itm pas longtemps sortir de sa maison t à courir au secours de la pauvre petite... Il arriva tout juste pour la recevoir dans ses basr. Jeanne Leecq, n'béssnt plus quà al erre panique qui la dominait, s'ti lancée par la fenêtre. Sous le poids, e brv homme chancela, tomba à terre. La petite aussi. On En haut : Mme Veuve
terre. La petite aussi. On En haut : Mme Veuve LECLERCQ. qui est soignée à l'Hôtel-Dieu de Douai. — En bas : la petite Jeanne LECLERCQ, ' qui s'est lancée dans le vide, par peur des flammes. (Photos « Echo ») la releva avec quelques contusions. M. Gailliez n'avait rien. Une torche vivante Attirés, eux aussi, par les cris, les voisins accouraient de toutes parts. La course au soleil Victoire au sprint de Louviot La 4e étape (Avignon-Marseille) n'a guère modifié le classement LOUVIOT (Photo . Mondial) . . Lire en Chronique Sportive le compte rendu de notre envoyé spécial
terre. La petite aussi. On En haut : Mme eu LECLERCQ. qui est soignée à l'Hôtl-D de Douai. — En bas : la petite Jeanne LRCQ ' qui s'est lancée dans le ie,dv par peur des flammes. (Photos Echo ») la releva avec quelques ntus. M iiz n'avait rien. Une torche vivante Attirés, x aussi, par les cris, les voisins accouraient de toutes parts. La course au soleil Victoire au sprint de Louviot La 4e tape (Avignon-Marseille) n'a guère modifié le classement LOVIOT (Pht . Mondial) . . Lire en Chronique Sportive le compte rendu de notre envoyé spécial
en Chronique Sportive le compte rendu de notre envoyé spécial .j Georges Legrand -1"; 1 Le prochain retour des marins sauvés du « Lieutenant Boyau » de Gravelines , Nos lecteurs se souviennent du dramatique naufrage du trois-mâts-brick « Lieutenant-Boyau », qui s'est jeté sur un brisant dans les parages de la côte Sud-Est d'Islande et qui coûta la vie à cinq hommes de l'équipage. M. Pierre Sagot, commandant le «Lieutenant-Boyau» vient d'envoyer de Hull (Angleterre), un télégramme annonçant son prochain retour à Gravelines, avec les rescapés. Voici les photographies de six d'entre eux. De gauche à droite et en
en Chronique Sportive le compte rendu d notre envoyé spécl .j Georges Legrand -1"; 1 Le prochain retour des marins sauvés d « Lieutenant Boyau » de Gravelines , Nos eu se souviennent du dramatique naufrage du trois-mâts-brick « LieutenantBoyau », q et jeté sur un brisant dans les prgs de la côte SdEst d'Islande t qui coûta la vie à cnq hommes de léquipage M. Prr Sagot, commandant le «Lieutenant-Boyau» vient d'nvyr de Hull (Angleterre), un télégramme annonçant son prochain retour à Gravelines, vc les raps. Voici les photographies de six d'entre eu.x De gauche à droite et en
de six d'entre eux. De gauche à droite et en haut : le capitaine Pierre SAGOT. le mousse Michel W ADOUX. le marin Emile WADOUX. En bas : le marin Adolphe LAURENT, le marin Charlemagne MERLIN et son père, le premier lieutenant Charles MERLIN. (Photo Lecerf, Gravelines) Le Cabinet belge devant les Chambres Après avoir montré qu'il était indispensable de réaliser tout le programme et rien que le programme, M. Van Zeeland a fait un vibrant appel au pays, puis a déposé deux projets de loi, l'un prorogeant les pouvoirs, l'autre sur le statut monétaire. La hardiesse de ce vaste
de six d'entre eux. De gauche à droite et en tuha : le capitaine Pierre SAGOT. le mousse Mchl ADOUX. le marin Emile WADOUX. En bas le i Adolphe REN le marin Charlemagne MERLIN et son père, le premier lieutenant Charles MERLIN. (Photo Lecerf, Gravelines) Le Cabinet belge devant les Chambres Après avoir montré ' était indispensable de al tout le prgrmm t rien que le programme, . Van Zlnd fait un vibrant appel au pays, puis a déposé deux projets de l, nlu' prorogeant les pouvoirs, lautre sur le sttt monétaire. La hardiesse de ce vesat
l'autre sur le statut monétaire. La hardiesse de ce vaste plan, où l'influence des idées du président Roosevelt est par endroits nettement visible, quoique adaptées aux besoins du pays, a d'abord décontenancé un assez grand nombre de parlementaires habitués à un régime à tendances conservatrices. Ils étaient en face d'un plan de conceptions avancées et d'économie dirigée. Aussi y a-t-il eu du flottement sur les bancs des catholiques et libéraux lorsque le président de la Chambre a mis aux voix par un vote secret et levé le renvoi des projets à la Commission des Finances et a demandé la procédure
l'autre sur le statut mnétr. La hardiesse de ce vast plan, où l'influence des idées du président Roosevelt est par endroits nettement visible, quoique adaptées u besoins du pays, a dabord décontenancé un assez adrgn nombre de prlmntrs hbtés à un régm à tendances conservatrices. Ils étaient en face d'un plan de conceptions avancées et d'économie dirigée. Aussi y a-t-il eu du flottement sr les bancs ds catholiques et libéraux lorsque le président de la Chambre a mis uax voix par un vote scrt et levé le renvoi des projets à la Commission ds Finances et demandé la croduperé
à la Commission des Finances et a demandé la procédure d'urgence. Les socialistes se sont levés d'un seul bloc, ainsi que la majorité des catholiques et des libéraux, mais on avait l'impression que le Gouvernement aurait une majorité de 30 à 40 voix. C'est autour de M. Jaspar, protagoniste de la conférence du bloc de l'or que se cristallise la résistance au plan de M. Van Zeeland. Réunion de la Commission des finances A l'issue du débat, il a été décidé que la Commission des finances se réunirait avant la séance de l'après-midi de la Chambre. ■ La Commission des
à la Commission des cenisnaF et a demandé la procédure d'urgence. Les socialistes s sont levés d'un seul o,cbl ns que la majorité des catholiques et des libéraux, mais on avait limeso que le Gouvernement aurait une majorité d 30 à 40 voix. C'est autour ed . Jaspar, protagoniste de la conférence du bloc de l'or que se claesriislt la résistance au plan de M. Van Zeeland. Réunion de Commission finances lissue du débat, il a été décidé que la Cmmssn ds fnncs se réunirait n l séance de l'pè-i de la Chambre. ■ La Commission des
séance de l'après-midi de la Chambre. ■ La Commission des finances de la Chambre s'est donc réunie au début de l'après-midi. Elle a adopté par 16 voix contre 8 et 1 abstention, le projet de loi relatif au statut monétaire et, par 14 voix contre 9 et 2 abstentions, le projet prorogeant pour un an les pouvoirs spéciaux accordés au Gouvernement et complétant ceux-ci. Le débat de l'après-midi à la Chambre La Chambre s'est réunie ensuite, à 16 h. Elle a voté par 133 voix contre 11 et une abstention, l'ensemble du projet de loi accordant des crédits provisoires au
séance de l'après-midi de l Chambre. ■ La Commission des finances d l Chambre 'est donc réunie au début d l'près-md. Elle a dpté par 16 voix contre 8 et 1 abstention, le projet de loi relatif au statut monétaire et, pra 14 voix ctnroe 9 et bstntns, le projet prorogeant pour un an les pouvoirs spéciaux accordés au Gouvernement et complétant ceux-ci. Le débat de laprèsmidi à la Chambre La Chambre e'sst réunie ensuite, à 16 h. Elle a voté par 133 voix contre 11 et une abstention l'ensemble du projet de loi accordant sed crédits sioveosrrpi au
l'ensemble du projet de loi accordant des crédits provisoires au Gouvernement. Puis elle a décidé de joindre la discussion des projets de loi de réforme monétaire et de prorogation des pouvoirs spéciaux à la discussion de la déclaration ministérielle. Cette discussion a commencé immédiatement. Le vote interviendra après une séance de nuit. Au Sénat Bruxelles, 29. — Le Sénat a entendu la lecture de la déclaration ministérielle. La discussion viendra demain. La déclaration ministérielle Bruxelles. 29. — Voici l'analyse de la déclaration ministérielle lue à la Chambre par M. Van Zeeland : Placé, au moment de sa constitution, en face
l'ensemble du prjt d l ccrdnt des crédits provisoires au Gouvernement. Puis elle a décidé de joindre la discussion des prjts de loi d ofrréme monétaire t de proatin des pouvoirs sciau à la dscssn de la déclaration nitiee. Ctt discussion commencé immédiatement. L vote interviendra après une séance de nuit. Au Bruxelles 29. — Le Sénat a ne l lecture de déclaration ministérielle L discussion viendra dmn. La déclaration ministérielle Bruxelles. 29. Voici l'analyse de a déclaration inisére lue à la bhCeamr par M. Van Zela Placé, au mmnt de sa constitution, en a
Zeeland : Placé, au moment de sa constitution, en face de trois facteurs : 1° dépréciation de fait du Belga sur les marchés extérieurs ; 2° établissement d'un contrôle des changes impuissant à arrêter les fuites de capitaux ; 3° mouvement persistant de retrait qui met les banques dans la dépendance absolue de l'Institut d'émission, afin de conjurer de plus grands maux, le gouvernement propose : La parité-or actuelle du franc sera modifiée. L'obligation pour la Banque Nationale de Belgique de rembourser ses billets à vue et au porteur dans les conditions prévues par les arrêtés-lois de 1926 sera suspendue.
naeZedl Placé, au moment de sa constitution, en face de trois facteurs : 1° dépréciation de fait du Bega sur les marchés exérius ; 2° établissement 'un contrôle des changes impuissn à arrêter les fuites de captx ; 3° mouvement persistant de retrait qui met les banques dans la é blasuoe de lsitt d'émission, afin de conjurer de plus grnds maux, le gouvernement propose : La parité-or actuelle du narcf sera imofeé.id L'obligation pour la Banque Nationale de Belgique de rembourser ses billets à vue et au porteur dans les conditions prévues par les arrêtés-lois ed 1926 sra suspendue.
les conditions prévues par les arrêtés-lois de 1926 sera suspendue. « Restant au principe de l'étalon-or et souhaitant le voir rétablir sans délai dans des conditions qui assurent effectivement son fonctionnement international, nous nous proposons d'user de tous les moyens en notre pouvoir pour hâter la conclusion d'un accord international par lequel les principales monnaies seraient à nouveau stabilisées sur la base de l'or, en vertu d'un pacte auquel interviendraient les autres grands pays du monde, à un niveau qui ne serait plus celui d'aujourd'hui mais qui ne pourrait en aucun cas être inférieur de plus de 30 % au
les conditions prévues par les arrêtés-lois de 1926 sera suspendue. Restant au rip de l'étalon-or et souhaitant le voir rétablir sans délai dans des conditions qui assurent effectivement son fonctionnement international, nous nus proposons duser de ts les moyens en notre pouvoir pour ehtâr la conclusion d'un accord international par lql les pricals mnns seraient à nouveau stabilisées rsu la base de l'or, en vertu 'un pct auquel interviendraient les autres grands pays du monde, à un niveau qui ne serait plus celui d'aujourd'hui mais qui ne pourrait en aucun cas être inférieur de plus de 30 au
aucun cas être inférieur de plus de 30 % au niveau actuel. En attendant, la stabilité du belga à l'extérieur sera assurée par la Banque nationale de Belgique, qui vendra et achètera en échange de ses billets, par l'intermédiaire d'un fonds d'égalisation des changes que nous créerons, les devises étrangères. Le taux de cet échange sera établi à un cours fixé par arrêté délibéré en conseil des ministres, la Banque nationale de Belgique entendue. Le fond d'égalisation des changes sera doté des moyens les plus larges. L'encaisse-or de la Banque nationale sera réévaluée provisoirement sur la base d'un cours équivalent
aucun cas être inférieur de plus de 30 au niveau actuel. En ttndnt, la bliaéttsi ud belga à l'extérieur sera assurée par la Banque ntnl de Belgique, vendra et achètera en échange de ses billets, pr 'intermédiaire d'un fonds d'égalisation des changes que nous créerons, ls devises étrangères. Le taux e cet échange sera établi à un cours fixé par arrêté délibéré en cnsl des mnstrs, la Banque nationale de Belgique entendue. Le fond d'égalisation des changes sera dtéo des moyens les pls larges. L'encaisse-or de la Banque nationale sera réévaluée provisoirement sur la base d'un cours équivalent
nationale sera réévaluée provisoirement sur la base d'un cours équivalent à 25 p. 100 de dépréciation par rapport au niveau actuel. Le contrôle des banques va être institué M. Van Zeeland signale alors les retraits persistants de dépôts auxquels les banques ont à faire face. Il ajoute : « La politique monétaire réaliste et nette que nous comptons appliquer mettra fin aux incertitudes des derniers mois ». Le Président du Conseil a déclaré ensuite que, pour éviter le retour de pareilles difficultés, il était amené à instaurer un contrôle des banques par un statut légal propre à celles-ci, dans lequel
nationale sera réévaluée provisoirement sur la bs d'n cours équivalent à 25 p. 100 de dépréciation par appotrr au nv atluec. Le contrôle des banques v être institué M Van Zeeland sgnl lrs ls erit artnspesist de dépôts auxquels les banques ont à faire face. Il ajoute : « La politique monétaire réaliste et nette que nous comptons appliquer mettra fin aux ncrttds des derniers mois ». Le Présdnt du Conseil a déclaré nst que, pour éviter le de pareilles ffts, il était amené à instaurer n contrôle des banques par un statut légal propre à celles-ci, dans lequel
banques par un statut légal propre à celles-ci, dans lequel seront prévues notamment des stipulations spéciales relatives au capital, au rapport entre le capital et différents postes de l'actif ou du passif, le régime des emplois de fonds, etc... M. Van Zeeland passe ensuite à son programme d'extension économique. Il estime que la baisse doit être enrayée parce qu'elle dépasse le point d'équilibre économique. Par contre, il croit qu'une hausse modérée et lente paraît désirable pour alléger la situation critique des classes moyennes et il veillera à freiner toute hausse rapide. Mais c'est surtout par une action énergique des éléments
banques par un statut légal propre à celles-ci, dans lequel seront prévues notamment e stipulations spéciales relatives au capital, rapport t le capital et différents postes d l'actif ou d passif, le régime esd emplois de fnds, etc... M. Van Zlnd passe ensuite à son programme d'xtnsn économique. Il estime que la baisse doit être enrayée parce qu'elle dépasse le point d'équilibre économique. Par contre, il croit quune hausse modérée et lente paraît désirable pour alléger la situation crtq des classes oyens t l veillera à freiner tt hausse rapide. Ms c'est surtout par une action énergique des éléments
rapide. Mais c'est surtout par une action énergique des éléments du coût de production qu'il veut rendre aux affaires la marge du bénéfice indispensable. C'est pourquoi il entend poursuivre une politique de crédit abondant et à bon marché, dont la base sera fournie par la réorganisation bancaire. M. Van Zeeland déclare ensuite qu'il veut créer un Office de réescompte pour assurer aux banques une faculté supplémentaire de mobilisation, auquel les producteurs pourront aussi recourir. Il veut également instituer un Institut central hypothécaire pour assurer la mobilisation éventuelle de crédits sous forme hypothécaire, afin d'assainir ce marché et d'en abaisser le
di.pare Mais c'est surtout par une acio énergique des éléments du coût d production q'l veut rendre aux affaires la marge du bénéfice indispensable. C'est pourquoi il entend ispvourreu une politique de crédit abondant et à bon marché, dont la base aers foi par la réorganisation be. M. Van Zeeland déclare ensuite quil veut créer n Office de réscmpt pour assurer aux banques une faculté supplémentaire de mobilisation, auquel les producteurs urtpoonr ss rcrr. Il veut également instituer un Institut central hypothécaire pour assurer la mobilisation éventuelle de crédits sous forme hypothécaire, in d'ssnr ce marché et de abaisser le
forme hypothécaire, afin d'assainir ce marché et d'en abaisser le taux. Dégrèvements fiscaux Les charges fiscales étant disproportionnées aux facultés des contribuables, M. Van Zeeland propose de décréter immédiatement des dégrèvements importants, portant d'abord sur l'impôt foncier, puis sur toutes les taxes pesant sur l'industrie et l'agriculture. Pour provoquer la reprise de la vie économique et réduire le chômage, M. Van Zeeland veut dresser un programme de grands travaux. Il espère relever le niveau de la vie par l'augmentation de la masse des salaires payés à la classe ouvrière. Un Office de redressement économique harmonisera ces efforts. La politique extérieure
frm hypothécaire, afin 'assainir ce marché et d'n abaisser le taux. Dégrèvmnts fiscaux Les charges fiscales étant disproportionnées aux facultés des contribuables, .M Van Zeeland propose de décréter iédtemet des dégrèvements importants, portant d'abord sur l'impôt foncier, puis sur toutes les taxes pesant sur l'industrie et lguue Pour provoquer la reprise d la vie économique et réduire le chômage, M. Van Zeeland veut dresser un programme de grands travaux. l espère relever le niveau de la vie par l'augmentation d l masse des slrs payés à la classe ouvrière. n Office de redressement écnmq harmonisera ces efforts. La politique extérieure
Office de redressement économique harmonisera ces efforts. La politique extérieure Le premier ministre aborde ensuite sa politique extérieure. Il s'engage dans la voie des accords préférentiels, si elle paraît correspondre aux intérêts de la Belgique, mais en cherchant l'appui des grands systèmes économiques du monde. « Nos relations avec les Soviets, dit-il, seront renforcées sur la base de réciprocité. Nous sommes disposés à reconnaître le gouvernement des Soviets, aux fins et dans la mesure de cet accord ». Le programme du Gouvernement déclare M. Van Zeeland avec force, forme un tout et son succès dépend de son application dans son
Office de redressement énmceioquo harmonisera c efforts. La politique xtérr Le premier ministre aborde ensi politique iere. Il s'engage dans la voie des accords préférentiels, si elle paraît correspondre aux itrs d l Belgique, mais en chrchnt l'appui des grands systèmes économiques du monde. « Nos relations vc les Soviets dit-il, seront renforcées sr la base de réciprocité. Nous sommes disposés à reconnaître le gouvernement des Soviets, aux fins et dans la msr de ct accord ». Le programme du Gvrnmnt déclare M. Van Zeeland vc force, rfemo un ttou et son cscèus dépend de son application dans son
tout et son succès dépend de son application dans son ensemble, mais son succès est conditionné plus encore par les conditions de son application que par les idées qui ont présidé à sa conception. Aussi estime-t-il qu'il a besoin au moins d'une année de stabilité gouvernementale et il demande de proroger d'un an la loi des pouvoirs spéciaux et déposera des projets de loi sur la politique monétaire, bancaire et économique. Il exprime sa conviction profonde que l'exécution énergique de ce programme sortira le pays du désarroi matériel et moral. M. Van Zeeland termine en disant que le Cabinet exclut
tout et son succès dépend de son lio dans son ensemble, mi son sc est conditionné plus encore par les conditions de son application que par ls dés qui ont présidé à sa cncptn. Aussi estime-t-il qu'il sin au moins d'une année de stabilité gouvernementale et il dmnd de proroger d'un an la lo des pouvoirs spéciaux et déposera des projets de o sur la olt monétaire, bancaire et économique. Il xprm s conviction profonde que l'xéctn énrgq de ce programme sortira le ps du désarroi matériel et moral M Van Z trmn en disant que le aie exclut
M. Van Zeeland termine en disant que le Cabinet exclut toute idée de parti et préconise la trêve. Cette entrevue a eu lieu dans le bureau de M. Molotov. L'entretien a duré une heure 10 et a été empreint de la plus grande cordialité, aux dires des milieux soviétiques. Après cet entretien, M. Eden a visité le Kremlin. Un entretien sans détour « Si ce n'est pas encore l'entente, c'est déjà la bonne entente », telle est la déclaration qu'on recueille ce soir dans l'entourage de M. Anthony Eden, à la suite de l'entrevue que le Lord du Sceau privé
M. Van Zeeland termine en disant que le Cabinet xclt toute idée de parti et préconise la trêve. Cette evrtnuee a eu lieu dans le ubuaer de M. Mltv. Lentretien a duré une heure 10 et a été empreint de la plus rane cordialité, aux dires des milieux soviétiques. Après cet entretien, M. Eden a visité Kremlin Un entretien sans détour « Si ce n'est pas encore l'entente, cest déjà la bonne entente », tele est la déclaration nuqo' recueille ce soir dans l'entourage de M. Anthony Eden, à la suite de lentrevue que le Lord du Sceau privé
la suite de l'entrevue que le Lord du Sceau privé a eue cet après-midi avec M. Staline. La conversation a porté sur trois questions essentielles : D'après les révélations recueillies de la bouche même d'un témoin, les deux interlocuteurs se sont exprimés avec une franchise entière, sans clause de style et sans arrière-pensée. 1° En ce qui concerne le problème européen, M. Staline (comme M. Litvinov lui-même l'avait fait au cours de la réunion de ce matin), s'est placé d'emblée sur le terrain le plus délicat : « Est-il exact, a-t-il demandé en substance, que l'Angleterre puisse être tentée de
al suite de l'entrevue que le Lord du Sceau privé a eue cet aprèsmidi avec M. Staline. La conversation a porté sur trois questions sene : D'près les révélations recueillies de la bouche même d'un témoin, les deux ntrlctrs se sont xprmés avec une frnchs entière, snsa clause de style et sans -erépneèesir.ra 1° n ce qui concerne le problème européen, M. Staline (comme M. Litvinov li l'avait fait au cours de la réunion d ce matin), sest placé d'emblée sur l terrain le plus délicat : « stl exact, a-t-il demandé en substance, que l'Angleterre uss être tentée de
a-t-il demandé en substance, que l'Angleterre puisse être tentée de laisser à l'Allemagne toute liberté d'action à l'Est, soit pour que les forces du Reich s'épuisent dans un conflit terrible, soit pour que l'Europe Occidentale soit prémunie contre une guerre à laquelle la Grande-Bretagne elle-même serait contrainte de participer par ses engagements et par ses intérêts ? M. Eden a réfuté vigoureusement ces assertions. « Dites que nous sommes faibles, se serait-il écrié notamment, dites que nous sommes hésitants, mais ne dites pas que nous méditons directement ou indirectement des desseins d'agression contre quiconque ! » Sur ce point capital,
a-t-il demandé en substance, que l'Angleterre puisse t tentée e aer l'Allemagne toute liberté d'action à 'Est, soit pour q les fce du Reich s'épuisent dans un on terrible, soit po que l'rp Occidentale soit prémunie contre n guerre à laquelle la Grande-Bretagne elle-même serait contrainte de participer par ses engagements et par ses intérêts ? M. den a tuérfé vigoureusement ces assertions. « Dites que nous sommes fbls, se serait-il écrié notamment, es que nous sommes hésitants, mais ne dites pas que nous méditons directement ou indirectement eds dssns d'agression contre quiconque ! » Sur ce pnt capital,
desseins d'agression contre quiconque ! » Sur ce point capital, on affirme aux sources les mieux informées que les craintes des milieux soviétiques sont désormais presque totalement apaisées. 2° La question d'Extrême-Orient a joué dans les entretiens un rôle beaucoup moins considérable qu'on ne le croyait au premier abord. M. Litvinov n'a pas ouvertement soumis de propositions tendant à la conclusion d'un Locarno extrême-oriental, mais il a bien souligné qu'aux yeux du Gouvernement soviétique les solutions bonnes à l'Ouest étaient au moins souhaitables à l'Est. D'autre part, M. Staline aurait fait remarquer que l'atmosphère était considérablement moins tendue aux frontières
desseins d'agression contre quiconque ! » Sur ce point capital, on afr aux sources les mx informées equ les crnts de milieux soviétiques sont désormais presque totalement apaisées. 2° La question 'rêmeOr a joué dans les entretiens un rôle bcp mns considérable qu'on ne le croyait au premier abord. . novviitL n'a pas ouvertement soumis de propositions tendant à la conclusion d Locarno extrême-oriental, mais il a ie souligné q'x yeux du Gurne soviétique sel solutions bnns à l'Ouest étaient au moins shtbls à 'Est. D'tr part, M. Staline aurait fait remarquer que l'atmosphère était considérablement moins tendue aux frontières
fait remarquer que l'atmosphère était considérablement moins tendue aux frontières de la Mandchourie et qu'il fallait dans toute combinaison valable tenir compte de deux éléments nouveaux : a) La tendance nouvelle des Etats-Unis à se replier sur eux-mêmes, ou tout au moins à ne plus pratiquer en Extrême-Orient une politique de la présence continue ; b) La transformation de la Russie d'Asie en une forteresse inexpugnable, économiquement capable de suffire à ses propres besoins. M. Anthony Eden s'est borné à préciser, en réponse, que l'Angleterre, en Asie comme en Europe, n'avait qu'une politique, celle de la Société des Nations, et
ft remarquer que l'atmosphère ai considérablement moins tnd aux frontières Mndchr te qu'il fallait dans ettou combinaison valable tenir compte de deux éléments nouveaux : a) La tndnc nouvelle des i-tsUtEasn à se replier sur us ou tt au moins à ne plus pratiquer en Extrême-Orient une politique de l néeecrps cntn ; b) La transformation de la Rus Aesid' en une forteresse inexpugnable, économiquement capable de suffire à ess propres besoins. M Anthony Eden s'est borné à préciser, en réponse, q 'Angleterre, en Asie comme ne Ere, navait qu'une politique celle de la coétSéi des Nations, t
n'avait qu'une politique, celle de la Société des Nations, et qu'elle demeurait dans tous les domaines aussi résolument attachée à la cause de la sécurité collective. A ce moment encore, les négociateurs soviétiques firent preuve de la plus vive satisfaction. 3° Sur le plan commercial, les deux parties sont tombées d'accord pour constater que leurs relations étaient réglées par un traité fondé sur le principe de l'égalité de traitement et fonctionnant avec satisfaction réciproque. Toutefois, un certain nombre d'ajustements s'avèreront nécessaires. LILLE-PARIS en Autocar (ITRUM 2 départs par jour dans chaque sens. Prix : Aller, 38 fr. ; Aller et
vai qu'une politique, celle de la Société des Nations, et qu'elle demeurait dans tous les domaines aussi résolument attchée à la cause de la sécurité clltve. A ce moment encore les négociateurs soviétiques firent preuve de la plus vive satisfaction. 3° Sur le plan commercial, les deux parties sont tombées d'accord pour constater que leurs relations étaient réglées par un traité fondé sur le principe de l'gté de traitement et ntfonncaitno avec sfcion réciproque. Toutefois, n rtain nombre d'ajustements s'avèreront sae LILLE-PARIS en tocr (ITRUM 2 ésptdra par jour dans chaque sens. Prix : Aller, 38 fr. ; Aller et
chaque sens. Prix : Aller, 38 fr. ; Aller et retour, 62 fr. Location et Renseignements : Lille : Gare Automobile, "rue du Molinel. Tél. : 76-73. Paris : Aux Gares des Transports Citroën et 17, Bd des Capucines; T. : Opéra 03-65. 09438 Le tirage de la 22e série de la Loterie de l'Exposition Internationale de Bruxelles Le tirage au sort de la 22e série de la Loterie de l'Exposition internationale de Bruxelles qui avait été remis la semaine dernière, s'est effectué, jeudi et vendredi à Bruxelles. Rappelons que les lots sont attribués, non par billets, mais par carnets
chaque sens. Prix : Aller, 38 fr. Aller t retour, 62 fr. Lctn et Rnsgnmnts : il : Gare tmbl, "rue du Molinel. Tél. : 76-73. Paris : Aux Gares des Transports Citroën et 17, Bd des Capucines; T. : Opéra 03-65. 09438 Le trg de la 22e série de al Loterie de l'Exposition Internationale de Bruxelles tirage au sort de la 22e série de la Loterie de l'Exposition lantiaeeontnri de Bruxelles qui vt été remis la semaine dernière, s'est efecu, jd e vendredi Bruxelles. Rappelons que les lt sont attribués, non par let mais par carnets
les lots sont attribués, non par billets, mais par carnets de dix billets. Voici les résultats : Un lot de 500.000 francs est attribué au carnet N° 444.156. Deux lots de 50.000 francs sont attribués aux carnets N° 393.888 et 511.996. Cinq lots de 20.000 francs sont attribués aux carnets N° 111.926 2C2.361 325.030 384.174 435.659 Dix lots de 10.000 francs sont attribués aux carnets N° 206.101 223.848 332.335 347.279 347.464 443.245 467.942 477.624 478.303 516.789 Deux cent dix carnets gagnent un lot de mille francs. Deux mille sept cent cinquante carnets gagnent un lot de 200 francs. Une série
ls lots tsno attribués, nn par billets, mais par carnets de dix billets. Voici ls résultats : Un lot ed 500.000 frncs est attribué au carnet N° 444.156. Deux lots de 50.000 francs sont attribués aux carnets N° 393.888 et 511.996. Cinq lts d 20.000 francs sont ttrbés x carnets N° 111.926 6C.1322 325.030 384.174 435.659 Dix lots de 10.000 francs sont ttrbés x carnets N° 206.101 223.848 332.335 347.279 347.464 443.245 467.942 477.624 8 516.789 Deux cent dix carnets agnet un lot de mille francs. Deux mille sept cent cinquante crnts gagnent un de 200 frncs. Une série
cinquante carnets gagnent un lot de 200 francs. Une série de lots est réservée aux couvertures. Un lot de 50.000 francs à la couverture N° 234.633. Un lot de 20.000 francs à la couverture N° 521.385. Un lot de 10.000 francs à la couverture N° 229.938. Neuf lots de 1.000 francs aux couvertures N° 153.758 181.235 231.680 335.608 361.624 412.210 441.905 526.399 551.476. En outre, 1.010 couvertures gagnent un lot de 100 francs. M. Titulesco a eu, hier, un important entretien, à Paris, avec M. Pierre Laval « Nous sommes d'accord sur tous les points », a déclaré à la
cinquante carnets gagnent un lot de 200 francs. Une sér de lots est réservée aux couvertures. Un lot de 50.000 francs à la couverture N° 234.633. Un lot de 20.000 francs à la vrotercueu N° 521.. Un lot de 10.000 frncs à la couverture N° 229.938. Nf lots de .000 arfcsn axu couvertures N° 153.758 181.235 231.680 56 361.624 202114. 441.905 526.399 551.476. En tr, 1.010 cvrtrs gagnent un lot de 100 frncs. M. Titulesco a eu, hier, un important entretien, à Prs, avec M. Pierre Laval « Nous sommes d'accord sur tous ls points », déclré à la
d'accord sur tous les points », a déclaré à la Presse le ministre de Roumanie Paris, 29. — Arrivé ce matin à Paris, venant de Belgrade où il avait conféré avec M. Jevtitch, président du Conseil de Yougoslavie, et de Bratislava où il avait rencontré M. Benès, ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, M. Titulesco, ministre des Affaires étrangères de Roumanie, s'est rendu ce matin, à 11 h. 45, au Quai d'Orsay, pour s'entretenir avec M. Pierre Laval de la situation internationale. L'homme d'Etat roumain, qui est à Paris pour quatre ou cinq jours, compte rencontrer également M. Flandin, président
d'accord sur tous les ps », a déclaré à la Presse le ministre de umi Paris, 29. — Arrivé ce amitn à Paris, vnnt ed Belgrade où il avait conféré avec M. Jevtitch, président du Conseil de Yougoslavie, et de Bratislava où il aait rencontré M. Benès, ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, M. Titulesco, ministre des Affir étrangères de Rmn, s'est rendu c matin, à 11 .h 45, a Quai 'Orsay, pour s'entretenir avec M. Pierre Laval de la situation internationale. L'homme d'Etat roumain, qui st à Paris pour quatre ou cinq jours, compte rencontrer également M. Flandin, président