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quatre ou cinq jours, compte rencontrer également M. Flandin, président du Conseil. L'entretien s'est prolongé jusqu'à midi 50. À la fin de leur conversation, les ministres des Affaires étrangères de France et de Roumanie ont reçu ensemble les représentants de la Presse. M. Titulesco a commencé par déclarer : « Je suis très heureux de me retrouver ici ». À quoi M. Pierre Laval a répondu : « Je suis très heureux moi-même d'avoir accueilli. » L'homme d'Etat roumain a poursuivi, tandis que son collègue français l'approuvait : « C'est banal à dire, mais cette constatation est d'un grand intérêt | quatre ou cinq jours compte rencontrer également M. Flandin, président d Conseil L'entretien s'est prolongé jusqu'à midi 50. À la fin de leur conversation, les mits des Affaires étrangères de France et de Roumanie ont reçu ensemble s représentants de la Pse M. Titulesco a commencé par déclarer : « Je suis très heureux de me retrouver ici ». À quoi M. Pierre Laval a répondu : « Je suis très heureux moi-même d'avoir accueilli. » Lmm d'Etat m a poursuivi, tandis que son collègue français l'pprvt : « C'est banal à dire, mais cette constatation est d'un grand intérêt |
banal à dire, mais cette constatation est d'un grand intérêt politique, nous sommes, M. Pierre Laval et moi, tout à fait d'accord sur tous les points. Nous avons eu, ce matin, une première prise de contact qui sera suivie de nouveaux entretiens. » Le congrès radical M. Schultz préconise également la simplification de la procédure des faillites. Il faut enfin proclamer, déclare l'orateur, qu'une dette ne peut s'éteindre que par son paiement intégral et M. Schultz affirme qu'il incombe à l'Etat de donner l'exemple en payant ses dettes extérieures. A ce moment, l'assemblée adresse au président Herriot, qui arrive au | banal à dire mais cette n est d'un grand intérêt politique, nou sommes, M. Pierre Laval et moi, u à fait d'accord sur tous les points. Nous avons eu, ce matin, une prmèr prise de contact qui sera suivie de nouveaux entretiens. » Le congrès radical M. Schultz préconise également la pilictoiianfms de procédure s isf.elalti Il ft enfin proclamer, déclr l'orateur, quune dette ne peut s'éteindre que par son ient intégral et M. Schultz affirme qu'il ncbe à 'Etat de dnnr xeele'plm en payant ses dtts extérieures. A e t l'assemblée adresse au président Herriot, qui arrive |
ce moment, l'assemblée adresse au président Herriot, qui arrive au Palais Rameau pour participer aux travaux du Congrès, une vibrante ovation, puis on adopte à l'unanimité le rapport de M. Julien sur le commerce français. Contre les ententes professionnelles Abordant ensuite l'étude de la question des ententes professionnelles, M. Margaine, député de la Marne, expose les conditions qui sont, selon lui, à la base de l'utilisation rationnelle, système institué par la Chambre. C'est ainsi qu'il conseille d'organiser le commerce extérieur avant d'appliquer au commerce intérieur la loi d'ailleurs encore en discussion au Parlement. Au nom de la Fédération des Bouches-du | ce moment, l'assemblée adresse au présdnt Herriot, qui arrive a Pls Rameau pour participer aux travaux du Congrès une vibrante vtn, ps on adopte à lunanimité el rapport de . Julien sur le commerce fsia.raçn enoCrt les ententes professionnelles Abordant nsu l'étude de la question des ententes professionnelles, M Margaine, député d la Marne, pexeso sle conditions qui sont, selon lui, la base de l'utilisation rationnelle, système institué par la Cab C'est ainsi qu'il conseille d'rgnsr le commerce extérieur avant d'appliquer au commerce intérieur l loi d'ailleurs encore en discussion au Parlement de la Fédération sde Bchs-d |
discussion au Parlement. Au nom de la Fédération des Bouches-du Rhône, M. Liautier a adressé de vives critiques au projet relatif aux ententes professionnelles, tel qu'il ressort des délibérations de la Chambre, et se rallie à la politique prudente et rationnelle que conseille M. Margaine. Après un long débat, le Congrès décide de renvoyer à la Commission du Commerce l'étude de la question. Le discours de M. Herriot M. Edouard Herriot, prenant alors la parole, déclare : « Notre parti, dit-il, a voulu souligner l'urgence qu'il y a à résoudre les difficultés de l'heure par des procédés réalistes, essentiellement démocratiques. | discussion au Parlement. A nom de la Fédération des Bouchesdu Rhne, M. Liautier a adressé de vives critiques u projet relatif aux ententes rofenes tl qu'il ressort des délibérations de la Chambre, et se larlei à la politique prudente et rationnelle que conseille M. Margaine. Après un long débat, le Congrès décide d renvoyer à la Commission du Commerce l'étude de la question. Le dscrs M. Herriot M. Edouard Herriot, prenant alors la parole, déclare : « Notre parti, dit-il, a voulu souligner l'urgence qu'il y a à résoudre les difficultés de l'heure pr des prcédés réalistes, essentiellement démocratiques. |
les difficultés de l'heure par des procédés réalistes, essentiellement démocratiques. » Et il rappelle les résultats particulièrement intéressants obtenus dans ce domaine par la Russie soviétique. L'orateur affirme qu'il croit dans l'avenir économique de la Russie. « Rappelez-vous, dit-il, il y a eu de cela longtemps, j'avais donné à ce pays le conseil de ne pas négliger la Russie politique ni la Russie militaire. Je crois qu'aujourd'hui on s'est sur ce point rendu à mon sentiment. » Maintenant, je vous donne un nouvel avertissement. J'ai visité la Russie, je l'ai étudiée de très près. La Russie soviétique est le seul | les difficultés de l'heure par des procédés réalistes, essentiellement démocratiques. » Et il rappelle les sts particulièrement intéressants obtenus dans ce domaine par la Rss soviétique. oatreu'Lr affirme qu'il croit dns l'avenir économique de la ssi. Rappelez-vous, -il, l y a eu de cela longtemps j'vs donné à ce pays le conseil de ne pas négliger la Russie politique ni la Russie militaire. Je crois qu'aujourd'hui on s'est sur ce point rendu à sentiment. » Maintenant, je vous donne un nouvel avertissement. J'ai visité l Rss, je l'ai étudiée de très près. La Russie soviétique est le seul |
étudiée de très près. La Russie soviétique est le seul pays du monde qui soit encore dans une période ascensionnelle. Presque toutes les nations du monde, même les Etats-Unis, sont, en effet, dans une période décroissante, parce que leur capacité de production a dépassé leur capacité de consommation. » La Russie, au contraire, en est encore à la période constructive et c'est d'ailleurs la raison pourquoi il n'y a point là-bas de chômage. » L'exemple russe L'orateur soulignant que la Russie entre aujourd'hui dans une période nouvelle parce qu'à une politique économique extensive, elle a substitué une politique économique intensive | étudiée de très près. La Russie soviétique est le seul pays du monde q soit c dans une période ascensionnelle. Presque toutes sle nations du monde, même les Etats-Unis, sont, en effet, dans une période décroissante, prc que leur capacité de production a dépassé leur capacité de consommation. » La Russie, au contraire, en est encore à la période constructive et 'est d'ailleurs la raison pourquoi il n'y point là-bas de chômage. » L'exemple russe L'orateur soulignant q la Russie ntr aujourd'hui dans une péd nouvelle parce q'à une politique économique extensive, elle a substitué une politique économique intensive |
politique économique extensive, elle a substitué une politique économique intensive et qu'elle a introduit dans son économie la notion de qualité, attire une fois again l'attention des radicaux sur l'exemple russe, qui sera, dit-il, à l'est de l'Europe ce que fut l'Amérique à l'ouest. La situation internationale Faisant une rapide étude de la situation internationale, M. Edouard Herriot déclare que ceux qui répandent aujourd'hui le pessimisme dans le pays commettent une mauvaise action. « Il n'y a pas, dit-il, la moindre raison de perdre son sang-froid. J'aime cent fois mieux la situation internationale telle que nous la connaissons aujourd'hui que | politique écnmq extensive, elle a sbstté une politique économique intensive et quelle a introduit dans son économie la notion de qualité, attire une fois again 'attention des radicaux sur l'exemple russe, qui sera, dit-il, à st'le de l'Europe ce que fut l'Amérique à os. La situation internationale Faisant une rapide étude de l situation internationale, M. Edouard Herriot écr que ceux répandent aujourd'hui seismeipms dans le pays commettent une auvas action. « Il n'y a pas, dit-il, la moindre raison perdre son sang-froid. J'aime cent fois mieux la situation internationale telle que nous la connaissons aujourd'hui que |
la situation internationale telle que nous la connaissons aujourd'hui que celle que nous connaissions il y a trois mois. » Et l'orateur s'affirme convaincu qu'il y a dans cette situation nouvelle un point de départ beaucoup plus sûr pour le recours aux solutions internationales auxquelles, bien entendu, il demeure plus que jamais attaché. « C'est là, dit-il en terminant, aux applaudissements du Congrès, une base bien meilleure pour une politique de collaboration internationale à laquelle la majorité des Français veulent demander la sécurité. » Cette déclaration du président du parti radical est accueillie par de longues acclamations. Puis le Congrès, | la sttn ienioale telle que nous connaissons aujourd'hui que celle qe nous connaissions il y trs mois. t l'rtr saffirme cnvnc qu'il y a dans cette situation nouvelle un point de drt beaucoup plus sûr pour el recours aux solutions internationales auxquelles, bien entendu, il demeure us que ama attaché. « C'est là, dit-il n terminant, aux applaudissements du Congrès, une base bien meilleure pour une politique de rtiobanoclalo internationale à quele la majoi des Français ven demander la sécurité. » Cette déclrtn du présdnt du parti radical st ccll par de longues acclamations. Puis l Congrès, |
radical est accueillie par de longues acclamations. Puis le Congrès, interrompant ses travaux, renvoie à cet après-midi la suite du débat. La séance de la dernière nuit, à la Chambre Nous avons signalé, dans les dernières éditions de notre numéro d'hier, qu'au cours de sa séance de nuit, la Chambre avait décidé de ne pas se mettre immédiatement en vacances et repoussé les dates de rentrée qui lui étaient suggérées. Au cours de cette séance, M. Flandin, rappelant le travail fait depuis le 15 janvier, a déclaré qu'il trouvait normale la séparation immédiate, d'autant plus que si les circonstances devenaient | r est accueillie par eonusgl acclamations. Puis le ongè interrompant e travaux, renvoie à cet après-midi la suite du débat. aL én de la dernière nuit, à la Chambre Ns avons signalé, dans les derniè éditions notre numéro d'hier, qu'au cours de sa séance de nuit, la Chambre aitav décidé de ne pas se mettre immédiatement en vacances et repoussé les dates d rentrée qui lui étaient suggérées. Au cours de cette séance, M. Flandin, rappelant le trvl fait depuis le 15 jnvr, a déclaré qu'il trouvait nrml la séparation immédiate, tua'tdna plus q si ls circonstances dvnnt |
la séparation immédiate, d'autant plus que si les circonstances devenaient plus graves, le gouvernement pourrait toujours convoquer les Chambres. Il a affirmé à ce sujet : « Le gouvernement, en face de certains périls, ne restera ni inactif ni désarmé ». Après cette intervention, on a mis aux voix l'ajournement au 28 mai. Il a été repoussé par 362 voix contre 238. L'ajournement au 21 mai a ensuite été repoussé par 301 voix contre 266. Finalement, l'Assemblée s'est ajournée à aujourd'hui samedi. Le vote de nos députés Scrutin sur l'ajournement de la Chambre des députés au 21 mai. (Résultat du | l séparation immédiate, d'autant plus que s les circonstances devenaient plus graves, le gouvernement pourrait toujours convoquer les Chambres. Il a affirmé à ce sujet : Le gouvernement, en face de certains périls, ne restera ni inactif ni désarmé ». Après cette intervention on a mis aux voix l'ajournement au 28 mai. Il a été repoussé par 362 voix contre 38. L'ajournement au 1 m a ensuite é repoussé par 301 voix contre 266. Finalement, 'Asb s'est ajournée à aujourd'hui samedi. Le vote de nos députés Scrutin sur 'ajournement de la Chambre ds députés au 21 mai. al(étstuR du |
de la Chambre des députés au 21 mai. (Résultat du pointage). Nombre de votants, 566 ; majorité absolue, 284 ; pour l'adoption, 266 ; contre l'adoption, 300. La Chambre des députés n'a pas adopté. Pour le Nord, MM. Lacourt, Delsart, Vincent Maurice, Parmentier, Faure, Plichon, Coutel, des Rotours ont voté pour. M. Nicolle s'est abstenu. M. Grousset était absent par congé. Tous les autres ont voté contre. Pour le Pas-de-Calais, MM. Taillon, Candeaux, Bacquet, Abrami, Dcrequy, Tillie, de Saint-Just ont voté pour. M. de Diesbach s'est abstenu. Tous les autres ont voté contre. Pour l'Aisne, MM. Lengrand, Feuillette, Blériot, Hauet | de la ambe s déptés au 1 mai. t du pointage). Nombre de votants, 566 mjrté absolue, 284 ; pour l'adoption, 266 ; contre l'adoption, 300. La Chambre députés n'a pas adopté. Pour le Nord, M.M Lacourt, Delsart, Vncnt ai Parmentier, Faure, Plichon, Cutl, des Rotours ont vté pr. M. Nicolle s'est abstenu. M. Grousset était absent par congé. Tous les autres nt voté contre. Pour le as-els, MM. Taillon, Candeaux, Bacquet, Abrami, Dcrequy, Tillie, de Snt-Jst ont éovt pour. M. de Diesbach s'st ast. Tous les rs ton voté contre. Pour lAis MM Lengrand, Feuillette, Blériot, Hauet |
ont voté contre. Pour l'Aisne, MM. Lengrand, Feuillette, Blériot, Hauet ont voté pour. Tous les autres ont voté contre. Pour la Somme, MM. Coache, Basquin ont voté contre ; tous les autres pour. L'ENLÈVEMENT DU JOURNALISTE JAKOB Ses ouvriers le saluent chaque fois qu'il apparaît sur le chantier, le bras tendu à la naziste et les talons joints. Ils l'appellent commandant. Le major Kiehne est secondé par un jeune ingénieur de trente ans, bien connu dans la Reichswehr, M. Fures, né en 1905, à Phalsbourg. On y chante beaucoup, affirmait l'hôtelier. Et qu'y chante-t-on ? Des hymnes à la gloire | nt voté cntr. Pour l'sn, MM. Lengrand, Feuillette, Blért, Haet ont voté pour. Ts les autres ont v contre. Pour la m,Some MM. Coache, Basquin ont voté contre tous les autres pour. L'ENLÈVEMENT DU JOURNALISTE JAKOB Ses ouvriers le saluent chaque soif qu'il apparaît sur le chntr, le bras tendu à la naziste et les talons joints. Ils l'appellent commandant. Le major Kiehne est cond par n ue ingénieur de tret ans, bien connu dans la Reichswehr, M. ures, né en 1905 à Phalsbourg On y chante auu, affirmait l'hôtelier. Et qu'y chante-t-on ? Des hymnes à la gloire |
l'hôtelier. Et qu'y chante-t-on ? Des hymnes à la gloire du nazisme et à la gloire de Hitler. Puis on y fait des conférences et, lorsque les hommes sont partis, les chefs demeurent en longs conciliabules avec des « gens venus de Paris ». Ces gens venus de Paris, la police semble les avoir identifiés. Ce sont : M. Stiecker, chef de la section étrangère des Nazis ; M. Klein, dirigeant suppléant des sections nazistes ; MM. Ravens et Kerschter, délégués par Berlin ; enfin, MM. Appel et Schneyer, chefs de la redoutable « Gestapo » berlinoise. Singuliers conciliabules avec | l'hôtelier. Et qu'y chante-t-on ? Des hymnes à la gloire du nazisme et à la gloire de Hitler. Puis on y fait des conférences et, lorsque les homms sont partis, les chefs nt en longs conciliabules avec des « gens venus de Paris ». Ces gens vus de Paris, l polie semble les avoir identifiés. Ce sont : M. Stiecker, chef de la section étrangère des Nazis ; M. Klein, dirigeant sppant des sections nazistes ; MM. Rvns et Kerschter, délégués par Berlin ; enfin, MM. Appel et Schneyer, chefs de la redoutable « Gestapo » berlinoise Singuliers conciliabules avec |
de la redoutable « Gestapo » berlinoise. Singuliers conciliabules avec Wesemann avant l'enlèvement de Jakob Il en est un autre dont la présence a été plusieurs fois signalée à Pont-de-l'Arche ; c'est le Docteur Wesemann, qui organisa le rapt de Berthold Jakob, et cela ne prouverait peut-être pas tellement de choses, si l'on ne devait ajouter que, le 24 février dernier, c'est-à-dire peu de jours avant le rapt du journaliste allemand, ces Messieurs, au tri 3 au complet, ont tenu de singuliers conciliabules dans le pavillon du major Kiehne. « De ces sortes de réunions nous ne sommes naturellement pas | de la rdtbl « Gestapo » berlinoise. Singuliers conciliabules avec emWeanns avant l'enlèvement de Jakob Il en est n autre dont la présence a éét plusieurs fois signalée à Pont-de-l'Arche ; 'et le Docteur Wesemann, qui o le rapt de Berthold Jakob, et cela ne prouverait peut-être pa tellement de choses, si l'on ne devait ajouter que, le 24 février dernier, c'est-à-dire peu de jours avant le rapt du journaliste allemand, ces Mssrs, au tri au complet, ont tenu de singuliers conciliabules dans l pavillon du major ihe « De ces sortes de réunions nous ne sommes naturellement pas |
De ces sortes de réunions nous ne sommes naturellement pas prévenus, a fait remarquer le chef de la brigade de gendarmerie, mais il en est une autre dont les gendarmes ne furent pas prévenus non plus, c'est celle qui se tint le 24 mars, c'est-à-dire dimanche dernier, à l'Hôtel de Normandie, ces Messieurs de la « Gestapo » étaient arrivés de Berlin à Paris, le 23. Ils étaient le soir même à Pont-de-l'Arche. Ils n'ont couché dans aucun hôtel de la ville, mais le pavillon du major Kiehne offre de nombreuses chambres. La réunion qui ne comptait que quinze de | De ces sortes de réunions nous n sommes naturellement pas prévenus, a fait remarquer le chef de la brigade d gendarmerie, mais il en est une tr dont les gendarmes ne furent pas prévenus non plus c'st celle qui se tint le 24 mars, et-àe dimanche dernier, à ôeHll't de Normandie, ces Messieurs de la « Gestapo » étaient arrivés de Berlin à Paris, le 23 ls étaient l sroi mêm à Pont-de-l'Arche. Ils n'ont couché dns cn hôtl d la ville, mais le pavillon du major Kiehne offre de norus chambres. La réunion qui ne comptait que quinze de |
nombreuses chambres. La réunion qui ne comptait que quinze de ces Messieurs, a déclaré l'hôtelier, s'est terminée par un repas à huis clos. M. Kiehne proteste Rouen, 29. — En apprenant par la Presse ce dont on l'accusait, M. Kiehne a déclaré : « A partir de aujourd'hui, je ne lirai plus un seul journal français. » Cependant M. Kiehne a amassé sur son bureau une collection considérable de journaux. M. Kiehne ne veut fournir à la Presse aucun renseignement sur les allées et venues suspectes remarquées ces temps derniers à Pont-de-l'Arche. Qu'est venu faire Schleyer ? Qu'a-t-il dit ? | nombreuses chambres. La réunion qui n comptait que quinze de ces Messieurs, a dlar l'hôtelier, s'est terminée par un repas à huis clos. M. Kih proteste Rouen, 29. En apprenant par la Presse ce dont on l'accusait, M. e a déclaré : « A ptir de aujourd'hui, j ne lirai plus un seul journal nsa.çifra » Cependant M. Kiehne a mé sur son bureau une collection considérable de journaux. M. Kiehne ne veut fournir à la Presse aucun rnsgnmnt sur les léeasl et venues suspectes remarquées ces temps derniers à Pont-de-l'Arche. Qu'est venu faire Schleyer ? Qu'a-t-il dit ? |
à Pont-de-l'Arche. Qu'est venu faire Schleyer ? Qu'a-t-il dit ? Pour le moment, personne ne le sait. Espérons que la police réussira bientôt à l'établir. ...Et il est convoqué à l'ambassade d'Allemagne A la suite du bruit fait autour de la colonie allemande de Pont-de-l'Arche, l'ambassade d'Allemagne à Paris s'est émue. Elle a convoqué le docteur Kuhne. « Wesemann a été arrêté par des douaniers allemands », déclare un communiqué du Reich Berlin, 29. — Après avoir observé un silence absolu sur les circonstances dans lesquelles le journaliste allemand Berthold Jakob a été emmené en territoire allemand, les autorités du | à Pont-de-l'Arche. Qu'est venu faire Schleyer ? '-liQa-tu it ? Pour le moment, nponrees ne le sait. Espérons que a coiepl réssr bent à l'établir. Et il est convoqué à l'ambassade naeedmAlg'l A la suite du bruit ftai autour de la colonie allemande de Pont-de-l'Arche, l'ambassade d'Allemagne à Prs s'est émue. Elle convoqué le docteur Kuhne. « Wesemann a ét arrêté par des douaniers allemands », déclare un communiqué du Reich Brln 29. — Après avoir observé un silence absolu sur les circonstances dans lesquelles le journaliste llmnd Berthold Jakob été emmené en territoire llmnd, les autorités du |
Jakob a été emmené en territoire allemand, les autorités du Reich font publier aujourd'hui par le D. N. B. la version officielle suivante : D'après les constatations faites jusqu'ici, Berthold Salomon, dénommé Jakob, avait déjà franchi illégalement la frontière franco-suisse. Il se proposait de passer illégalement aussi en territoire allemand pour s'y rencontrer avec des hommes de confiance. » Les douaniers allemands parvinrent à l'appréhender au moment où il passait la frontière. Il ne put justifier qu'à l'aide d'un passeport allemand depuis longtemps périmé et par conséquent non valable. » Salomon fut tout d'abord arrêté pour manque de papiers d'identité | Jakob a été emmené en territoire allemand, sle autorités du Reich font publier aujourd'hui p le D. N. B l version officielle suivante : D'après les constatations faites jusqu'ici, Berthold Salomon, dénommé Jakob, avait déjà franchi illégalement la nère franco-suisse. Il se proposait de passer illégalement aussi en territoire allemand pour s'y rencontrer avec des hommes de confiance. » Les douaniers allemands parvinrent à l'appréhender au moment où il passait la frontière. Il ne put justifier qu'à 'id d'un passeport allemand depuis longtemps périmé et par cnséqnt non valable. » Salomon fut tout d'brd arrêté pour manque de papiers d'identité |
Salomon fut tout d'abord arrêté pour manque de papiers d'identité valables. Son arrestation fut ensuite décidée lorsqu'il fut établi qu'il s'agissait de Salomon, dont le casier judiciaire porte diverses condamnations pour trahison, recel, etc... » Une instruction est actuellement en cours contre Berthold Salomon pour différents délits, graves. Dans l'intérêt de l'instruction et pour permettre d'établir l'identité des acolytes de Berthold Jakob, aucune communication n'a pu être faite jusqu'ici sur cette affaire. » M. Guillaume continue son enquête Paris, 29. — Cet après-midi, M. Guillaume, commissaire à la police judiciaire, a entendu un nouveau témoin dans l'affaire Wesemann, M. Adolphe | Salomon fut tout d'abord arrêté pour mnq de papiers d'identité valables. Son arrestation fut ensuite décidée lorsqu'il fut étbl ' s'agissait de Salomon dont le casier judiciaire porte dvrss condamnations pour trahison rce etc... Une instruction est actuellement n cours contre Brthld Salomon pour différents ds graves. Dans 'nrtêitlé de l'instruction et pour permtre d'établir l'identité ds acolytes de Berthold Jaob, aucune communication n'a pu être faite jusqu'ici sur cette ffr. » M Guillaume continue o enquête Paris, 29. — Cet après-midi, M. Guillaume, commissaire à la police judiciaire, a entendu un nv témoin dans laffaire Wesemann, M. Adolphe |
a entendu un nouveau témoin dans l'affaire Wesemann, M. Adolphe Philipsborn, 10, Avenue de la Porte de Ménilmontant. Après cette audition, M. Guillaume s'est rendu rue Cournot pour faire préciser à Mme Wesemann la date de son mariage et celle de son divorce. Mme Wesemann a également répondu à une question que lui posait le commissaire, que son mari avait fait la connaissance, il y a quelques années, de Schultz, un des chefs de la Gestapo, au moment où ce dernier fut impliqué dans l'affaire de la Sainte-Vehme et arrêté. Il dut interviewer Schultz à cette époque, mais ne l'a | a entendu n nouveau témoin dans l'affaire Wesemann, M. Adolphe Philipsborn 10, Avenue de la Porte de Ménilmontant. Après e diion M. Guillaume s'est rendu rue Cournot pour faire préciser à Mme Wsmnn la date de son mariage t cll de son divorce. Mme Wesemann a également répondu à une question que lui posait le commissaire, que son mari avait fait connaissance, il y a quelques années, de Schltz, un d chefs d la Gestapo, au moment où c erer fut impliqué dans 'affaire de la Sainte-Vehme et arrêté. Il dut interviewer Schultz à cette époque, mais ne l'a |
Il dut interviewer Schultz à cette époque, mais ne l'a pas revu par la suite. LOTERIE NATIONALE. — Devant le succès obtenu par ses Participations au tirage de la 3ème tranche, RIVOIRE ET CARRET continue la vente de ses « VINGTIÈMES » dans toutes les Maisons d'Alimentation. Prix : 5 francs. 09437 tire en 5. nage : Les Sports En 8ème page : L'Echo agricole RÉGION NORD CALENDRIER Samedi 30 mars 1935. — 89e jour de l'année. — Soleil : lever à 5 h 36 ; coucher à 18 h. 16. Lune : lever à 3 h. 33 ; coucher | Il dut interviewer Schulz à cette époque, mais ne l'a pas revu par la st. LTR NATIONALE. — Devant le suc obtenu par ses Participations au tirage e la 3ème tranche, RIVOIRE T CARRET continue la vnt de ses « VINGTIÈMES » dans toutes les Maisons d'Alimentation. Prix : 5 francs. 09437 tire en 5. nage : Les Sports En 8ème page : 'Echo agricole RÉGION NORD CLNDRR Samedi 30 mars 1935. — 89e jour de l'année. — Soleil : lever à 5 h 3 ; coucher à 18 h. 16. Lune : lever à h. 33 ; coucher |
16. Lune : lever à 3 h. 33 ; coucher à 13 h. 12. Saint du jour : Saint Ulphe Observations météorologiques faites à la Station de Lille le 29 mars 1935, à 18 h. : Baromètre, 770 m/m. 9 ; hausse depuis le matin à 9 heures : 4 m/m. 1. Thermomètre : Fronde, 6°1 ; minima, 5° ; maxi-ma, 12°1. Etat hygrométrique : 58. Hauteur d'eau tombée depuis le matin à 9 h. : Néant. Direction du vent : Nord ; force : Assez fort. Direction des nuages : Nord ; état, du ciel : Rares nuages. Prévisions | 16. Lune : elevr à 3 h. ; ouchr à 13 h. 12. Saint du jour : Saint Ulphe Observations météorologiques faites à la Station de Lille le 29 mars 1935, 18 h : Baromètre, 770 m/m. 9 ; us depuis le mi à 9 heures : 4 mm 1. ermr : Fronde, 6°1 ; minima, 5° ; maxi-ma, 12°1. Etat hygrométrique : 58. Hauteur 'udea depuis le min 9 h. : Néant Direction du tenv : Nord ; ore : Aez frt. Direction des nuages : Nord ; état, du ciel : Rrs nuages. Prévisions |
: Nord ; état, du ciel : Rares nuages. Prévisions pour la journée de samedi : Froid le matin, beau. OFFICE NATIONAL MÉTÉOROLOGIQUE Voici les prévisions de l'Office National Météorologique pour la journée du 30 mars et pour la région du Nord : Ciel brumeux, très nuageux, avec éclaircies, se couvrant en fin de matinée avec pluies faibles ; Vent du secteur Nord-Ouest faible ou modéré ; Température diurne en baisse ; gelées blanches par place. Minimum de température en baisse sur la veille. LA LOTERIE NATIONALE et la vente des dixièmes de billets Des députés du Nord et du | : Nord ; état, du ciel : sreRa nuages. Prévisions pour la journée de emisad : Froid le matin, beau. OFFICE NATIONAL MÉTÉOROLOGIQUE Voici les prévsns de 'Office National Méoloq pour la journée du 30 mars et pour la région d Nord Ciel brumeux, très nuageux, avec éclaircies se aotvncur e fin de matinée avec pluies faibles ; Vent du secteur Nord-Ouest faible ou modéré ; Température diurne e baisse ; gelées cbanehls rap place. Minimum de température en baisse sur l le. LA LOERIE NTNL et la vente des dixièmes de ilt Des déptés du Nord et du |
des dixièmes de billets Des députés du Nord et du Pas-de-Calais déposent une proposition de résolution L'on nous fait part d'une proposition de résolution tendant à déterminer les conditions dans lesquelles peuvent être mis en vente les dixièmes de billets de la Loterie Nationale et, en général, des loteries émises avec l'autorisation et sous le contrôle de l'Etat, et à préciser la rémunération équitable que peuvent prélever les vendeurs de ces billets, en compensation des frais engagés et des risques courus à l'occasion de ces ventes, et déposée par : MM. Léon Delsart, Appourchaux, Paul Bacquet, Desprez, des Rotours, Guillemin, | des dixièmes de billets Des députés du Nord et du Pas-de-Calais déposent une proposition e résolution L'on ns fait part d'une proposition de rio tendant à déterminer les cnito dans lesquelles peuvent être mis en vnt ls dixièmes de billets de la Loterie Nationale et, en général, des loteries émises avec l'autorisation et sous le contrôle de l'Etat, et à préciser la rémunération équitable euq peuvent prélever les vendeurs de ces leit,slb en compensation des rai engagés et des risques courus à l'occasion de ces ventes, et déposée par : MM. Delsart, Appourchaux, Paul Bacquet, Desprez des Rotours, Guillemin, |
MM. Léon Delsart, Appourchaux, Paul Bacquet, Desprez, des Rotours, Guillemin, de Diesbach, Canda, Tillie. Couteau, Maurice Vincent, Coache et Lacourt, députés. En voici la teneur : Un certain nombre de maisons de crédit, en vue de permettre aux personnes de condition modeste, qui n'ont pas la possibilité d'acheter un billet entier de la Loterie Nationale ou de la Loterie des Régions Libérées, ont mis en vente des dixièmes de ces billets tout en se permettant de réclamer aux acheteurs une modeste rémunération, généralement de un franc, pour un billet vendu 10 francs, en compensation de leurs frais pour les opérations | MM. Lén lrtes,aD Appourchaux, Paul Bacquet, Desprez, des ot, Gllmn, de Diesbach, Cnd, Tillie Couteau, Maurice Vincent, Coache et Lacourt, députés. En voici a teneur : Un certain no de maisons de crédit e vue de prmet aux personnes de condition modeste, qui nont' pas la psilté d'acheter un billet ntr de l Loterie Nationale ou de la Loterie des Régions Libérées ont mis en vente des dixièmes de ces bllts tt en se era de éler aux acheteurs u modeste rémunération, généralement de un franc, pour un billet vendu 10 francs, en compensation de er frs pour les opérations |
10 francs, en compensation de leurs frais pour les opérations de vente, achat de papier, frais d'impression, supplément de personnel et risques divers. Le public a été informé que des informations judiciaires avaient été suivies contre plusieurs vendeurs de ces dixièmes de billets de loterie, à qui on reprochait d'avoir fait monter le prix des billets de loterie à un taux supérieur à celui de leur valeur réelle. C'est ainsi qu'un agent de change, poursuivi pour avoir vendu au-dessus de 10 francs des dixièmes de billets de la Loterie Nationale, fut relaxé des fins de la poursuite par le Tribunal | 10 francs, en cmpnstn de leurs frais rpuo les opérations de vente, achat de papier, frs d'impression, supplément de personnel et risques divers. Le public a été informé ueq des informations judiciaires avaient été suivies contre plusieurs vendeurs de ces dixièmes de billets de loterie, à qui on reprochait d'avoir fait monter le prix des billets de loterie à un taux supérieur à celui de leur valeur réelle. C'est ns uuq'n agent d change, poursuivi pour avoir vendu au-dessus de 10 francs des dixièmes de billets de la Loterie Nationale, fut relaxé des fins de la puuite par le Tribunal |
fut relaxé des fins de la poursuite par le Tribunal correctionnel de Lille. Devant un autre tribunal, siégeant dans une autre ville, quelques jours plus tard, pour le même délit, deux condamnations de principe ont été prononcées. Le tribunal correctionnel de Marseille a de même condamné, en basant son jugement sur l'article 6 de la loi du 23 décembre 1923, d'après lequel les billets de loterie ne peuvent être vendus au-dessus de leur cours d'émission, le législateur ayant voulu empêcher que les billets de la Loterie Nationale fassent l'objet de spéculations. Tout en maintenant la lettre et l'esprit de la | fut relaxé des fsin de la poursuite par le Tribunal correctionnel d Lille. Devant un autre tribunal, siégeant dans une autre ville, quelques jours plus tard pour l même délt, deux condamnations de principe ont été prononcées. Le tribunal correctionnel de Marseille a de même condamné, en basant son jugement sur l'article 6 de la loi du 23 décembre 1923, d'après lel les billets de loterie ne peuvent êtr vendus au-dessus de leur cours d'émission, l législateur ayant voulu empêcher que billets de la Loterie Nationale fassent l'objet ed spéculations. Tout en tea la lettre et l'esprit de la |
spéculations. Tout en maintenant la lettre et l'esprit de la loi du 23 décembre 1923, il apparaît équitable de permettre aux vendeurs de billets de loterie, de prélever une modeste et juste rémunération en compensation des frais engagés et des risques courus par eux à l'occasion de la mise en vente de ces billets. Il importe, par ailleurs, de mettre fin par un texte de loi précis à une divergence de jurisprudence, sur laquelle la Cour de Cassation ne s'est pas encore prononcée. C'est pourquoi nous avons l'honneur de déposer la proposition de résolution suivante : PROPOSITION DE RESOLUTION La | spéculations. Tout en maintenant la eetlrt et 'esprit de a loi du 23 décembre 1923, il apparaît équitable de permettre aux vendeurs de billets de loterie, de prélever une modeste et sjuet rémunération en compensation des frais engagés et des rsqs courus par eux à l'occasion de l mise en vente de ces bllts. Il ,pmeitro par aruesill, de mettre fin par un texte de loi précis à u divergence de jurisprudence, sur laquelle la Cr de Cassation ne s'est pas encore prononcée Ct pourquoi nous avons l'honneur de déposer l proposition de résolution suivante : PROPOSITION DE RESOLUTION La |
la proposition de résolution suivante : PROPOSITION DE RESOLUTION La Chambre invite le gouvernement à déposer d'urgence un projet de loi afin de déterminer les conditions dans lesquelles peuvent être mis en vente les dixièmes de billets de la Loterie Nationale et, en général, des loteries émises avec l'autorisation et sous le contrôle de l'Etat, et à préciser la rémunération équitable que peuvent prélever les vendeurs de ces billets en compensation des frais engagés et des risques courus à l'occasion de ces ventes. Nos lecteurs écrivent À PROPOS DU MARASME DE LA PÊCHE À BOULOGNE M. A. Delchambre, ingénieur-conseil à | la proposition de résolution suivante : PROPOSITION DE RSLTN La Chambre invite le gouvernement à déposer uedrgcn'e un projet de l afin de déterminer les conditions dans lesquelles peuvent être mis en vente les ismèdexi de billets de la te Nationale et, en général, des loteries émss avec l'autorisation et sous le contrôle de l'Etat, et à préciser la rémunération équitable que peuvent prélever les vndrs de ces billets en compensation des airsf engagés et des risques cus à s'aocnocil de ces ventes. Nos lterecsu écrivent À PROPOS DU MRSM DE LA PÊCHE À BOULOGNE M. A. Delchambre, ingénieur-conseil à |
DE LA PÊCHE À BOULOGNE M. A. Delchambre, ingénieur-conseil à Lille, nous écrit : Monsieur le Directeur, Le cri d'alarme, jeté par l'un de vos rédacteurs, dans un article de votre très estimable journal, sur la pêche de Boulogne, n'est, hélas, que trop conforme à la réalité dramatique des faits. La pêche se meurt, la pêche est morte. S.O.S. au Gouvernement. S.O.S. aux fournisseurs. S.O.S. aux clients. Hélas, personne ne veut entendre ! L'État a besoin de toutes les ressources d'un budget pourtant trop lourd, pour ses fins politiques. Les fournisseurs succombent sous le poids des impôts directs et indirects, | DE LA PÊCHE À BOULOGNE M. A. Delchambre, ingénieur-conseil à Lille, nous écrit Monsieur le Directeur, Le cr d'alarme, jeté par l'un de vos rédacteurs, dans un article de votre très estimable jral, rus la pêche de Boulogne, n'est, hélas, que trop conforme à réalité dramatique des faits. La pêch se meurt la pêche st morte S.O.S. au Gouvernement. .S x fournisseurs. S.O.S. aux cle Hélas, personne ne veut entendre ! L'État a besoin de toutes les ressources d'un budget pourtant trop lourd, pour es fins politiques. Les fuus succombent sous le pds des impôts directs et ,sciirdtne |
fournisseurs succombent sous le poids des impôts directs et indirects, leur trésorerie chancelle, les réserves prudentes des bonnes années sont englouties, le spectre de la faillite hante leurs nuits d'insomnie. Ils ne peuvent, dans ces conditions, abaisser leurs prix. Quant aux clients, j'entends ceux qui mangent encore à leur faim, ils sont contraints de se tourner vers les articles d'alimentation à bon marché. Ce n'est pas le poisson, aliment de premier ordre pour tous les âges, qu'ils envisagent de se procurer. Ils le savent trop cher à Lille, même quand il est pour rien à Boulogne. J'ai tenté l'expérience cette | soesfnruisur succombent sous e poids des impôts directs et snteid,ric leur trésorerie chancelle, les réserves prudentes ds bonnes années sont englouties, le sptrcee de la faillite hante leurs nuits d'nsmn. Ils ne peuvent, dans cs conditions, abaisser leurs prix. Qnt aux clnts, j'entends ceux qui mangent encore à leur faim, ls sont contraints de se tourner vers els articles d'alimentation bon marché. Ce nest pas le poisson, ent de premier ordre pour tous les âges, qu'ils envisagent de se procurer. Ils le savent top chr à Lille même quand il est pr rien à Boulogne. Jai tenté l'expérience cette |
il est pour rien à Boulogne. J'ai tenté l'expérience cette semaine. Dans une maison, l'on m'a fait sept francs la dorade. Entendez bien, 7 fr. la livre, 14 fr. le kilo. Dans une autre six francs la livre le cabillaud et un marchand des rues, un nomade, m'a consenti le prix de six francs le kilo pour des maquereaux de conservation plus que douteuse, qui sentaient leur alcali, comme un garçon de laboratoire. Qu'auriez-vous fait à ma place, Monsieur le directeur? Vous vous seriez passé de poisson. C'est ce que j'ai fait ou plutôt, j'ai achevé une boîte de thon, | l est pour re à Boulogne. J'ai tenté l'xpérnc cette semaine. Dans uen maison, l'on 'am fait sept ranc la dorade. Entendez b fr la livre, 14 fr. le kilo. an une autre six francs la lvr le cbilaud t un mrchnd eds rues, nomade, m'a consenti le prx de six francs le kilo pour ds maquereaux de conservation plus que douteuse, qui sntnt leur alcali, comme un garçon de laboratoire. Qu'auriez-vous fait à a cleap, Monsieur le directeur? Vous vs seriez sé d pssn. C'st ce que j'ai fait ou tutpô,l j'ai achevé une boîte de thn, |
j'ai fait ou plutôt, j'ai achevé une boîte de thon, que ma ménagère a fondu dans une salade de haricots. Et Boulogne s'est passé de ma commande, comme il se passe, chaque jour dans toute la France, de millions de consommateurs, faute de régularité dans les prix et de bien d'autres choses. Les statistiques dévoilent que la France ne consomme que quatre kilos de poissons par tête d'habitant, contre trente-deux en Angleterre, quatre-vingts au Japon, deux cents en Norvège. Il faut des raisons graves pour expliquer une telle carence. On les trouve dans le manque d'entente entre les armateurs, dans | jai fait ou plutôt, j'ai achevé une bît de thon, que ma ménagère a fondu dans une salade de haricots. t Boulogne s'est paéss de ma commande, comme il se passe, chaque jour dans toute la France, de millions de cnsmmtrs, faute d régularité dans les prix et de bien d'autres choses Les tsqiesisatut dévoilent que la France ne econsmom q quatre is de poissons par ttêe d'habitant, contre tt-eu en Angleterre, quatre-vingts au Japon, deux en Norvège. Il faut ds raisons graves pr expliquer une telle carence On les trouve dans le manque d'entente entre ls armateurs, dans |
les trouve dans le manque d'entente entre les armateurs, dans l'entêtement de conserver des moyens désuets de pêche et de conservation du poisson à bord de leurs chalutiers, dans les prix trop bas consentis par les mareyeurs aux Halles, faute de cohésion encore. Dans une thèse désormais célèbre de M. Reisenthel. avocat de Cour d'Appel à Douai, n'était-il pas prouvé que les découverts de l'un et l'autre, en banque se balançaient à six mois d'intervalle, et que par conséquent une entente entre les parties eût supprimé les agios par un simple jeu d'écriture ? Pourquoi cela ne se fait-il pas | les trouve dans le manque 'ne entre ls armateurs, das l'entêtement de conserver des moyens désuets d pêche t d conservation du poisson bord de leurs chalutiers, s les prix trop bas coset par le ar aux Halles, faute de chésn encore. Dans une thèse désrms célèbre de M. Reisenthel. avocat de Cour d'Appel à D, n'était-il pas prouvé que les droéuvcets de l'n et l'autre, en banque se ça à six mois d'intervalle, et que par conséquent u entente entre les parties eût upim les agios par n simple j d'écriture ? Pourquoi cela ne es fait-il pas |
simple jeu d'écriture ? Pourquoi cela ne se fait-il pas ? Pourquoi cela ne se fera-t-il jamais ? Il y a aussi la joie pour l'armateur de faire un bon coup après une grande tempête, par exemple, en trouvant un prix exagéré de sa pêche. Tout cela est enfantin et dangereux. Le résultat que vous signalez le prouve surabondamment. Veuillez agréer, etc... Une grève des étudiants en médecine de la Faculté Catholique de Lille La Fédération des Etudiants de l'Université Catholique de Lille, d'accord avec l'Association Corporative des Etudiants en Médecine de Paris, a invité les Etudiants de la Faculté | simple jeu d'écriture ? Pourquoi cela n se fait-il pas ? Pourquoi cela ne se fera-t-il iamsja ? Il y aussi la joie pour l'armateur de faire un bon coup près une grande tempête, par exemple, en trouvant un prix exagéré de sa pêche. Tout cela enfantin et rgnd.ueaex Le résultat que vous signalez le ve surabondamment. Veuillez agréer, etc... Une grève des étudiants en médecine d la Faculté Cthlq de Lll La Fédértn des Etudiants de l'Université Cthlq de Lille, d'accord avec l'Association Corporative des Etudiants en Médecine de Paris, a invité les Etudiants de l Faculté |
Médecine de Paris, a invité les Etudiants de la Faculté Catholique de Médecine de notre ville à faire grève les 29 et 30 mars, par solidarité avec tous les Etudiants français, qui réclament des mesures spéciales à l'égard des étrangers et l'application immédiate des projets Armbuster et Dommange ; lesquels projets autoriseront les étrangers à exercer la médecine, en France, dix ans après leur naturalisation et après qu'ils se seront acquittés des obligations militaires. L'appel du Comité d'Entente des Associations d'Etudiants en Médecine de Paris qui représente : l'Association Amicale des internes en exercice ; l'Association professionnelle des externes en | Médecine de Prs, a invité les Etudiants de la Faculté Catholique de Médecine de notre ville à faire grève les 29 et 30 rs, par solidarité avec tous les tuian frnçs, qui réclament des mesures spéciales à l'égard des étrangers et l'application immédiate des projets Arbser et Dommange ; lesquels projets autoriseront les étrangers à erc la méne, en France, dix ans après leur naturalisation et après qu'ils se seront acquittés ds obligations militaires. L'appel du Comité d'ntnt des Associations d'Etudiants en Médecine d Paris qui représente : l'Association Amicale des internes en exercice ; l'Association professionnelle des externes en |
des internes en exercice ; l'Association professionnelle des externes en exercice ; l'Association amicale des Etudiants en Médecine de Paris et l'Association Corporative des Etudiants en Médecine, a été entendu par les Etudiants de la « Catho » de Lille. Nous avons vu, vendredi dans la matinée, l'un des dirigeants de l'Association catholique des Etudiants en médecine qui nous a affirmé cette décision de solidarité de ses camarades de Lille. — Nos délégués, nous a-t-il dit, ont tenu, jeudi matin, une réunion et il a été décidé que l'on suivrait les directives du Comité d'entente des Associations de Paris. « | des internes en rce ; l'Association professionnelle des externes en exercice ; l'Association amicale des Etudiants en Médecine de Paris t l'Association Corporative des Etudiants en Médecine, a été ntnd par les Etudiants de la « Catho » de Lille. Nous avons vu, vendredi ansd la matinée, l'un ds dirigeants de l'Association cthlq des Etudiants en médecine u nous a affirmé cette décsn de solidarité ed ses amaaes de ile. Nos délégués, nous atil dit, ont tn jeudi matin, une réunion t il a été décidé q l'n suivrait les directives du Comité d'entente des ssctns de Paris. « |
les directives du Comité d'entente des Associations de Paris. « A la « Catho », de Lille, ajouta-t-il, nous sommes au nombre de quelque cent cinquante étudiants en médecine. Il a été convenu, que, dans la matinée de vendredi, l'on n'assisterait pas aux séances d'examen des malades, dans les dispensaires. Dans l'après-midi, nos camarades n'assisteront pas plus aux différents cours de la Faculté. — Et dans les hôpitaux ? avons-nous demandé. — Je puis vous affirmer que les externes et les internes ont assuré, comme convenu, leur service dans tous les hôpitaux de Lille. Dans un établissement hospitalier de notre | les drctvs du é d'entente des Associations d Paris. « A la « Catho », de Lille, ajouta-t-il, nous sommes au nombre de quelque cent cinquante étudiants e médecine. Il a été oeu, que, dans la matinée de vendredi, l'on n'assisterait a aux séances d'xmn des malades, dans les dispensaires. Dns l'après-midi, nos camarades n'assisteront pas plus aux différents cours de la Faculté. — tE dans les hôptx ? snosoavun- dmndé. — e puis vous affirmer que les externes et les internes ont assuré, comme convenu, leur service dn tous les hôpitaux de Lille. Da un établissement hospitalier de ntr |
les hôpitaux de Lille. Dans un établissement hospitalier de notre ville, où nous nous sommes rendus, nous avons en effet, lu un avis émanant de l'A.C.E.M., qui invitait les externes et les internes des hôpitaux à assurer leur service. Ce même avis disait en outre : « Tous les étudiants en médecine sont priés de faire grève pour protester contre la facilité avec laquelle les Pouvoirs publics accordent des « équivalences » à des étudiants étrangers qui, tout en ayant les mêmes droits que nous, n'ont pas les mêmes devoirs. » Ajoutons que notre jeune et aimable interlocuteur nous déclara | les hôpitaux de Lille. Dans un établissement sleopairith d notre ville, où nous nous omms rendus, nous ao en effet, l un avis émanant de 'A.C.M, qui nvtt les externes et les internes dse hôptx à assurer lr service. C même avis disait en outre suoT les étudiants en médecine snt priés de faire grève pour protester contre la facilité avce laquelle les Pvrs publics accordent des « éic » à ds étudiants étrangers qu tout en ayant les mêmes droits que ns, n'ont pas sle mêmes dvrs. » Ajoutons que notre jeune et aimable interlocuteur nous déclara |
» Ajoutons que notre jeune et aimable interlocuteur nous déclara qu'il y a environ six semaines, les étudiants de la Faculté de l'Etat se livrèrent également, par solidarité et poursuivant les mêmes buts, à un semblable mouvement de protestation. ...Ajoutons que notre jeune et aimable interlocuteur nous déclara qu'il y a environ six semaines, les étudiants de la Faculté de l'Etat se livrèrent également, par solidarité et poursuivant les mêmes buts, à un semblable mouvement de protestation. ...Nous apprenons, en dernière heure, que le cours du P.C.B. dans l'après-midi, à la Faculté des sciences de l'Université catholique de Lille n'a | » Ajoutons que ntr jeune et aimable interlocuteur nous décla qu'il a environ six smns, les étudiants de la Faculté de l'tt se livet également, par solidarité et poursuivant es mêmes buts, à un semblable mouvement de protestation. ...Ajoutons que notre jeune et aimable interlocuteur nous déclara uli'q y a environ sx semaines, les étudiants de la Faculté de l'Etat se livrèrent également, par solidarité t poursuivant les mêmes buts à un semblable mouvement de protestation. ...Nous apprenons, en dernière heure, q l cours du P.C.B. nsda l'après-midi, la Faculté des sciences de l'Université catholique de Lille n'a |
la Faculté des sciences de l'Université catholique de Lille n'a pas eu lieu ; les étudiants ayant quitté l'établissement quelques minutes après leur entrée. Une interview du président de la Fédération des étudiants des F.C. Dans la soirée d'hier, M. Gaston Rohart, président de la Fédération des Etudiants des Facultés catholiques de Lille, nous a confirmé que les cours, en médecine et en P.C.B., (Physique, Chimie et Biologie) n'avaient pas eu lieu, en raison de la « grève » des Etudiants. — Notre « manifestation », ajouta M. Rohart, n'est pas dirigée contre les Etrangers qui suivent les cours à | la Faculté des sciences de l'Université catholique e Lille n'a pas eu lieu ; les étudiants ayant quitté létablissement quelques minutes après leur entrée. Une interview du président d la Fédération des étudiants des F.C. Dans la soirée d'hier, M. Gaston Rohart, président de la Fédération des Etudiants des Fac catholiques de Lille, nous a confirmé que ls cours, en médecine t en P.C.B., (Physique, Chimie t Biologie) n'avaient pas eu lieu en raison de la « grève » des Etudiants. — Notre « manifestation , ajouta M. Rohart, n'est pas dirigée contre les Etrangers qui suivent les cours à |
pas dirigée contre les Etrangers qui suivent les cours à la « Catho », mais simplement contre les abus. Véritablement, une trop grande liberté a été accordée à ceux du dehors. Voici un exemple, entre tous : à la Faculté de l'Etat de Montpellier, 60 % des Etudiants en médecine sont des Etrangers qui peuvent, sitôt leur naturalisation, exercer chez nous la médecine. » Loin de nous la pensée d'une manifestation xénophobe. Nous avons simplement voulu accomplir un acte de solidarité avec tous les Etudiants en médecine de France, qui désirent voir disparaître de notre pays des privilèges qui ne | pas dirigée cntr les Etrangers qui suivent les cours à la « Catho », mais simplement contre les abus. Véritablement, une trop grande liberté a été accordée à ceux du dehors. V exemple, ntr tous : à la Faculté de l'Etat de Montpellier, 60 d Etudiants en médecine sont es Etrangers qui peuvent, sitôt leur naturalisation, exercer chez nous l médecine. » Loin d nous la pensée d'n manifestation xénophobe Nous avons simplement voulu accomplir un acte de solidarité avec tous les Etudiants en médecine de France, qui désirent voi disparaître de notre pays des privilèges qui ne |
désirent voir disparaître de notre pays des privilèges qui ne doivent, en toute équité, appartenir qu'à des Français. A des Etrangers également s'ils veulent se faire naturaliser et souscrire à toutes les obligations militaires auxquelles sont soumis les citoyens français. » La meilleure preuve, poursuit M. Rohart, que nous conservons d'excellentes rapports avec les Etudiants étrangers, c'est que nous prenons notre part aux fêtes organisées par nos camarades d'outre-frontière. C'est ainsi que le jeudi 4 avril encore, les Etudiants français de la « Catho » de Lille participeront à une soirée musicale, au Cercle des Etudiants rue Meurein, qui sera | désirent voir disparaître de nr pays des privilèges uqi ne doivent, en toute équité, appartenir qu'à des Français. A des Etrangers également s'ils veulent se faire naturaliser et souscrire à tusteo les obligations militaires auxquelles sont soumis les citoyens français. » L meilleure preuve, poursuit M. Rohart, que nous conservons dexcellentes rapports avec les Etudiants étrangers, c'est que nous prenon notre part aux fêtes organisées par nos cmrds d'outre-frontière. Cest ainsi que le jeudi 4 avril encore, les Etudiants français de la « Catho » de Lille participeront à ne soirée musicale, Cercle des Etudiants rue Meurein, qui sera |
soirée musicale, au Cercle des Etudiants rue Meurein, qui sera offerte par les Etudiants étrangers, sous le patronage des « Amitiés Françaises ». Et, aujourd'hui samedi les traditionnelles fêtes universitaires de la Mi-Carême vont commencer ; nous y associerons nos camarades étrangers ; d'autre part, nous attendons une cinquantaine d'Etudiants des Universités belges et luxembourgeoises. Ces fêtes auront une durée de deux jours : aujourd'hui samedi, et demain dimanche. » 1 rue Grande-Chaussée, LILLE A EXPOSE ACTUELLEMENT ses nouveautés de la saison d'été : MANTEAUX ROBES TAILLEURS 57 Le chômage dans la batellerie M. le Ministre des Travaux publics a | soirée mscl, au Cercle des Etudiants rue Mrn, qui sera offerte par les Etudiants étrangers, sous le patronage des Amitiés Françaises ». Et, aujourd'hui samedi ls traditionnelles fêtes universitaires de a M-Crêm vont commencer ; ns y associerons nos camarades étrangers ; d'autre part, nous attendons une cnqntn d'Etudiants sde Universités bles et luxembourgeoises. e fêtes auront une durée d dx jours : aujourd'hui samedi, et dameni dimanche. 1 rue Grande-Chaussée, LILLE A XPS ACTUELLEMENT ses nouveautés ed la saison d'été MANTEAUX ROBES TAILLEURS 57 Le chômage ns la batellerie M. l Mnstr des Travaux publics a |
dans la batellerie M. le Ministre des Travaux publics a promis aux bateliers d'examiner leurs revendications et de réprimer les abus (De notre rédaction parisienne) Paris, 29..— Vendredi matin, à dix heures, M. Henri Roy, ministre des Travaux publics, a reçu une délégation de la Batellerie française venue l'entretenir de ses revendications. Cette délégation, que lui présenta M. Brodel, député du Nord, était composée de MM. Lalouette, secrétaire du S.U.B.; Décarpentrie et Waessen. Elle a d'abord entretenu le ministre de la question du chômage qui frappe cruellement cette corporation. Certes, des décrets et circulaires prévoient l'attribution de secours, mais jusqu'ici | dans la batellerie M. le Mnstr ds Travaux pblcs a promis aux bateliers d'examiner lrs revendications et de réprimer les abus (De notre rédaction parisienne) Paris, 29..— Vendredi matin, à dix heures, M. Henri Roy, mnstr des Travaux publics, a reçu une délégation de la Batellerie française venue l'entretenir de ses revendications. Cette délégation, q lui présenta M. Brodel, député du Nord, étt composée de MM. Lalouette, créetrsiea du S.U.B.; Décarpentrie et Wssn. Elle a d'abord entretenu le sermntii de la question du chômage qui frappe crllmnt ctt corporation. Certes des décrets et crrcuiselai prévoient l'attribution de secours, mais jusqu'ici |
des décrets et circulaires prévoient l'attribution de secours, mais jusqu'ici les chômeurs n'ont rien vu venir. Il ne faudrait pas que se renouvelât ce qui s'est passé en 1932 où ces secours ont été alloués en une seule fois avec un retard de six mois. Les besoins de ces travailleurs, privés de leur gagne-pain, sont immédiats. C'est chaque semaine qu'il convient de leur payer les allocations prévues pour qu'ils puissent assurer leur subsistance. Le ministre a aussitôt promis de faire diligence. Ce qui a retardé la solution de la question, dit-il, c'est le deuil cruel qui vient de frapper M. | des décrets et iul prévoient lattribution de secours, mai jusqu'ici les chômrs n'ont rn vu vnr. I ne faudrait pas que se renouvelât ce qui s'est passé en 1932 où ces secours nt été alloués en une seule fois avec un tdarer de six mois. Les besoins de ces taur privés de leur gagne-pain, sont immédiats. C'est chaque semaine qu'il convient de lr payer les allocations prévues pour q'ls puissent assurer leur subsistance. Le ministre aussitôt promis de faire diligence. Ce qui a ed la solution d la question, dit-il, c'est el deuil cruel qui vient de frapper M. |
dit-il, c'est le deuil cruel qui vient de frapper M. Germain-Martin, mais le nécessaire va être rapidement fait. Déjà d'ailleurs, sur l'initiative de M. le Préfet du Nord, des secours de cinquante à cent francs ont été distribués aux chômeurs les plus chargés de famille. La délégation a ensuite abordé la question des heures de travail à fournir par les salariés employés par les Compagnies de navigation. Le décret du 28 novembre 1919 qui institue un semblant de loi de huit heures, puisque, en fait, il permet neuf heures de travail l'hiver, dix au printemps et à l'automne, onze l'été, | dtl-,ii c'est le dl cre qui vient de frapper M. Germain-Martin, mais le nécessaire v êtr rapidement fait. Déjà dailleurs sur 'initiative de . le Préfet du Nord, des scrs de cinquante cent francs ont été distribués ax chômeurs les plus chrgés ed fmll. La délégation a nst abordé la question des heures de al à fr par les slrés mplyés par les Compagnies de navigation. Le décrt d 28 novembre 1919 q institue un semblant de loi d huit heures, puisque, en fait, il trmpee neuf heures de travail l'hiver, dix au pritem et à l'automne, eonz l'été, |
travail l'hiver, dix au printemps et à l'automne, onze l'été, n'est pas appliqué. Les Compagnies exigent des quatorze, quinze et même seize heures de travail, ce qui est tout à fait excessif. Le matériel qu'elles emploient s'en accommode, mais alors qu'elles constituent des doubles équipes. Il n'est pas possible que, dans le moment où l'on supprime toutes les dérogations, le personnel des Compagnies de navigation reste seul en dehors des nouvelles mesures prises. M. Henri Roy n'a pu, sur ce point, prendre d'engagements fermes. Cependant, il a informé la délégation qu'il compte, dès la semaine prochaine, procéder à un examen | travail l'hiver, dix printemps et à umtn,ao'le onze l'été, n'est pas appliqué. e Compagnies exigent des quatorze un t même seize heures d trvl, ce qui s tout à at excessif. Le matériel q'lls emploient s'n accommode, mais alors qu'elles constituent des dbls équipes. Il n'est pas possible q, dans le moment où l'on upi otes les dérogations, le personnel e Compagnies de aviaon rst seul en dehors des nouvelles mesures prises. M Hirne Ry n'a p, sur ce point, prendre 'engagements fermes. ,dnnptCeea il a informé la délégation qu'il compte, dès la semaine prochaine, procéder à un xmn |
qu'il compte, dès la semaine prochaine, procéder à un examen d'ensemble de la question de la batellerie et qu'il est dans ses intentions de faire respecter la loi. La délégation traite ensuite du problème de l'accord de coordination qui a été réglé par les décrets de mai et de septembre 1934. Où en est notamment, demande-t-elle, la question de la représentation de la batellerie et que sont devenues les promesses faites par M. Paganon à cet égard ? Pourquoi refuse-t-on la participation du secrétaire du syndicat alors que sont représentées au sein de toutes les commissions d'autres organisations qui ne | qu'il compte, dès la ean rohain, procéder à un examen d'ensemble de la question de la batellerie et qu'il est dans ses ntntns de faire respecter l loi La déléat traite ensuite du problème de l'accord de coordination qui a été réglé par les décrets d mai et e septembre 1934. Où n est tmt, demande-t-elle, la question de la éset de la batellerie et que sont devenues les promesses faites par M. Paganon à cet égard ? Pourquoi refuseton la participation du scrétr du syndicat alors que sont représentées au sein de toutes les commissions d'autres organisations qui ne |
au sein de toutes les commissions d'autres organisations qui ne groupent qu'un nombre infime d'adhérents ? Ou ce qui revient au même, pourquoi s'abstient-on de le convoquer ? Là encore le ministre promit d'intervenir et de faire comprendre le secrétaire du S.U.B. au nombre des membres régulièrement convoqués. Abordant alors la question de la commission de régularisation des frets, la délégation a fait observer qu'une véritable spéculation s'opère à la faveur des ristournes. M. Lalouette ayant demandé que l'on procédât à la moralisation de l'affrètement, le ministre, très frappé par la légitimité de cette revendication, a déclaré qu'il ne tolérerait | au sein de toutes les cmmssns d'autres organisations qui ne groupent qu'un nombre nfm d'adhérents ? u ce i revient au même, pourquoi 'abstient-on de le convoquer ? Là ncr le ministre promit d'intervenir et de faire comprendre le etracireés du ..UB.S au nombre ds mmbrs régulièrement convoqués Abordant alors la question de la commission de régularisation des frets, la délégation a fait observer qu'une rial spéculation s'opère à la faveur s rstorn. M. Lalouette ayant demandé que l'on procédât la moralisation de l'affrètement, le ministre, très frappé par la légitimité de cette revendication a déclaré qu'il ne tolérerait |
la légitimité de cette revendication, a déclaré qu'il ne tolérerait pas de tels abus, qu'il les poursuivrait et que, d'ailleurs, il en avait déjà donné l'assurance ces jours-ci à la délégation des Chambres de commerce reçue par lui. Au moment de prendre congé, M. Brodel, revenant sur la question des huit heures en ce qui concerne les rouliers de la traction des voies navigables, au préjudice desquels elle est constamment violée, dit-il, et évoquant celle des licenciements, M. Henri Roy lui demanda de rédiger un rapport sur la question, se déclarant acquis quant à lui, à la modification du système | la légitimité de cette revendication, a déclaré qu'il ne tolérerait pas de tels abus, qu'il les poursuivrait et que, d'ailleurs, l en vt déjà donné l'assurance ces jours-ci à la délégation des Chambres de commerce reçue par lui. Au moment de prendre congé, M Brodel, revenant sur la question des huit heures en ce qui concerne les rouliers de la traction des voies navgables, au préjudice desquels ll est constamment violée dit-il, et évoquant celle ds icciens Henri Roy lui demanda de rédiger un rart sr la question, se déclarant acquis quant à lu,i à la modification du système |
déclarant acquis quant à lui, à la modification du système existant. Le Préfet ARRAS Le plus bel établissement de la région Ouverture le 31 mars Chaque dimanche, des milliers de personnes. Des centaines de voitures 5222 L'admission aux Ecoles nationales d'Agriculture et à l'Ecole des Industries agricoles de Douai Les épreuves écrites du concours d'admission aux Ecoles nationales d'Agriculture, en 1935, auront lieu les lundi 3, mardi 4 et mercredi 5 juin 1935. Elles seront subies, au choix des candidats, soit à Paris dans un local qui sera ultérieurement indiqué, soit en province dans les hôtels des préfectures d'Alger, Bordeaux, | déclarant acquis quant à lui, à la modification du système existant. Le Préfet RS Le plus bl établissement de la région Ouverture le 31 mars Chaque dimanche dse iler e personnes. Des centaines de voitures 5222 L'admission aux cls nationales d'Agriculture et à l'Ecole des Industries agricoles de Douai Les épreuves ct du concours 'admission aux Ecoles nationales d'Agriculture, en 1935, auront lieu les lundi 3, mardi 4 et mrcrd 5 juin 1935. lls seront subies, au choix des candidats, soit à Prs dans un local qui sera ultérieurement indiqué, soit en province dans les hôtels ds préfectures 'Alger, Bordeaux, |
soit en province dans les hôtels des préfectures d'Alger, Bordeaux, Lyon, Montpellier, Nancy, Rennes et Toulouse. Le registre d'inscription sera ouvert le 25 avril 1935 et clos le 15 mai 1935, dernier délai. Les épreuves écrites du concours d'admission à l'Ecole nationale des industries agricoles de Douai en 1935 auront lieu les jeudi 6, vendredi 7 et samedi 8 juin. Elles seront subies, au choix des candidats, soit à Paris à l'Institut national agronomique, 16, rue Claude-Bernard, soit en province dans les hôtels des préfectures d'Alger, Bordeaux, Lille, Lyon, Montpellier, Nancy, Rennes et Toulouse. Le registre d'inscription sera ouvert le | st en poie dans les hôt des sérrutcpfee 'Ae Bordeaux, Lyon, Monele Nn Rennes et Toulouse. Le registre d'inscription sera ouvert le 25 avril 1935 et cls le 15 mai 1935, dernier délai. Les épreuves écrites du cnors iinmdoss'da à l'Ecole nationale des industries agricoles de Douai en 5913 taurno lieu ls jeudi 6, vdd 7 et samedi 8 juin. Elles srnt subies, au oihxc e candidats, soit à ais l'Institut national agronomique, 16, rue Claude-Bernard, soit en province dans les hôtels des préfectures d'Alger, Bordeaux, Lille, Lyon, Montpellier, Nancy, Rennes et Tls. Le rgstr d'inscription sr ouvert le |
Nancy, Rennes et Toulouse. Le registre d'inscription sera ouvert le 25 avril 1935 et clos le 15 mai 1935, dernier délai. Le tragique incendie de Sin-le-Noble Il y avait le feu et il fallait organiser au plus vite les secours, apporter son aide aux habitants. C'est alors que d'autres clameurs, de véritables hurlements, se firent entendre à l'intérieur de la maison. — Au secours ! A moi ! Je brûle... Sous la poussée de M. Gailliez, aidé des autres sauveteurs bénévoles, la porte d'entrée de l'habitation, céda. Spectacle terrifiant ! Une femme, qui n'était plus qu'une torche embrasée jaillit du | Nncy, Re et Toulouse. L registre dinscription sera ouvert l 25 avril 1935 et clos l 15 1935, dernier délai. Le tragique incendie de Sin-le-Noble Il y avait le feu et il fallait organiser au pls vite les secours, pprtr son diea aux habitants. C'est alors que dres clrmaues, de véritables lts s firent entendre à l'intérieur de la maison. — Au secours ! A moi ! Je brûle... usoS l poussée de M. Gllz, aidé des autres vrs bénévoles, la porte d'entrée de l'habitation, céd. Spectacle erfia ! Une femme, u n'était plus qu'une torche embrasée jaillit du |
Une femme, qui n'était plus qu'une torche embrasée jaillit du couloir, s'abattit sur le trottoir. On l'entoura, on étouffa les flammes qui l'entouraient... Il restait, dans la maison, le pauvre sexagénaire malade. M. Gailliez monta l'escalier, essaya de pénétrer dans la chambre, remplie de hautes flammes. Il dut reculer pour ne pas être asphyxié. Les secours Peu après arrivaient, avec leur matériel, les sapeurs-pompiers de Sin-le-Noble qui, sous la direction du lieutenant Vion et du sous-lieutenant Beaujmont, attaquèrent le foyer. Avant sept heures, ils s'en étaient rendus maîtres. Hélas ! M. Edmond Ladureau gisait sur son lit, privé de vie. | Une femme, qui nétait plus q'n torche embrasée jaillit du couloir, s'abattit sur le trottoir. On l'entoura, on tuffa les flammes qui l'entouraient... l restait dans la maison, le pauvre sexagénaire malade. M. Gailliez monta l'sclr, essaya de pénétrer dans chambre, remplie de hautes flammes. Il du reculer pour ne pas être sphyxé. Les secours Peu après arrivaient, avec leur matériel, les sapeurs-pompiers d Sin-le-Noble qui, sous la direction du lieutenant Vion te du sous-lieutenant Beaujmont, attaquèrent le foyer. Avant sept heures, ils 'en étaient rendus maîtres. Hélas M Edmond Ladureau gisait sur son , ré de vie. |
M. Edmond Ladureau gisait sur son lit, privé de vie. Le pauvre homme avait été certainement asphyxié, puis à demi-grillé. Quant à Mme Vve Leclercq, elle gémissait dans le petit salon de la maison où on l'avait transportée. Bientôt le docteur Dupas vint lui donner ses soins et la fit conduire à l'Hôtel-Dieu de Douai en voiture d'ambulance. À travers les flammes Il était facile de reconstituer la scène tragique, comme s'y sont employés dès les premières heures de la matinée le chef Delmotte et ses gendarmes de la brigade de Sin-le-Noble. En pénétrant dans la chambre où dormait la | M. Edmond Ladureau gisait sur son lit, prvé de vie Le auv hm avait été certainement asphyxié, puis demi-grillé. Quant à Mme Vv Leclercq, elle gémissait dans le petit salon de la maison où on l'avait trnrt Bientôt le doter Dupas vint lui donner ses soins et la fit cndr à l'Hôtel-Dieu de Douai en voiture d'ambulance. À travers les flammes Il était facile de reconstituer la scène tragique, comme s'y sont employés dès les premières eurseh e la matinée le chf Delmotte et ses gendarmes de la brigade Sin-le-Noble. En pénétrant dans la chambre où dormait la |
de Sin-le-Noble. En pénétrant dans la chambre où dormait la victime, ceux-ci constatèrent, en effet, une large ouverture dans le plancher, devant une fenêtre donnant sur la cour. Il était aisé de concevoir que Mme Leclercq ayant perçu une odeur de brûlé, s'était rendue dans la chambre où reposait le malade. Suffoquée par la fumée, elle se dirigea instinctivement vers la fenêtre. C'est alors que le plancher, sous lequel le feu couvait depuis quelque temps déjà, céda et qu'elle fut précipitée dans la cuisine, au rez-de-chaussée. Ses vêtements s'étaient enflammés lorsqu'elle traversa le gîtage en ignition. On sait le reste. | de Sn-l-Nbl. En pénétrnt dans l chambre dormait la victime, ceux-ci constatèrent, ne effet, une large ouverture dans le plancher, devant une fenêtre donnant sur la cor. Il était aisé de cncvr que e Leclercq ayant perçu une odeur de brûlé, s'étt rendue dans la chambre où rpst le malade. Suffoquée par la fumée, elle s dirigea instinctivement vers la fenêtre. C'est alors que le lac, sous lequel le feu couvait depuis qul temps déjà, céda et qu'elle fut précipitée dans la cuisine, rez-de-chaussée. Ses vêtements s'étaient mmsénfale lorsqu'elle traversa le gîtage en ignition. n sait le reste. |
lorsqu'elle traversa le gîtage en ignition. On sait le reste. Il est certain que l'incendie est dû à une cause accidentelle ; on croit même pouvoir l'attribuer, non au poêle qui roulait en permanence dans la chambre de M. Ladureau, mais un feu de cheminée qui s'était déclaré dans sa cuisine, il y a une quinzaine de jours. En effet, la cuisine se trouve immédiatement au-dessous de la chambre incendiée et on peut supposer qu'une étincelle aura fait le feu aux poutres qui, cependant, n'étaient pas faites de vieux bois, la maison étant de construction assez récente. Sur les lieux | lorsqu'elle trvrs le gîtage en ignition. On sait le reste. Il est certain que 'incendie est dû une cause accidentelle ; on croit mêm pouvoir lattribuer non au poêle qui roulait en permanence dans la chambre de M Ladureau, mais n feu de cheminée qui s'était déclré dans sa cuisine, il y a une quinzaine de jours. En effet, la cuisine se trouve immédiatement au-dessous e la chmbr incendiée et on peut supposer qu'une étincelle aura fait le feu aux ptrs qui, cependant, n'étaient pas faites de vieux bois, la msn étant de construction assez récente. Sur les i |
la maison étant de construction assez récente. Sur les lieux L'enquête que nous avons faite sur les lieux nous a permis de dégager les précisions que nous venons de donner sur cette tragique affaire. Au premier étage, lorsque nous nous sommes présentés, le corps du pauvre contremaître était allongé sous une courte-pointe, dans le désordre inexprimable d'une chambre saccagée. À l'angle de la cheminée, le trou béant, les poutres noircies. C'est par là que Mme Leclercq a fait cette chute terrifiante. À l'Hôtel-Dieu, où on la soigne, on ne peut se prononcer encore sur son état qui est considéré comme | la maison tant de cnstrctn assez récente. Sur les lieux L'enquête que nous avons faite sur les leu nous a permis de dégager les précisions que nous venons de dnnr sur cette tragique affaire. uA premier étage, lorsque nous nous sommes présentés, le p du pauvre contremaître était allongé sous n courte-pointe, dans l désordre nxprmbl d'une chambre sccgé. langle de la cheminée, le trou bént, les poutres noircies. 'eCts par là que Mme Leclercq a fait ctt chue terrifiante. À l'Hôtel-Dieu, où on la soigne, on ne peut se prnncr ncr sur son état uiq est considéré comme |
se prononcer encore sur son état qui est considéré comme grave. On la remonte avec du sérum. Quant à la petite Jeanne, elle n'est que superficiellement blessée et quittera sous peu l'hôpital. G. S. Le congrès de la Fédération des polices du Nord s'est tenu, hier, à Armentières Vendredi, les policiers appartenant à l'Union départementale du Nord, se sont réunis en Congrès, à Armentières, au Café Excelsior, 46, rue de Lille, aux fins d'examiner leurs revendications en cours. Soixante-dix délégués représentant un millier d'adhérents appartenant à vingt-six villes et communes avaient répondu à la convocation. Avaient pris place au bureau | se prononcer encore sur son qui est considéré comme grave. On la remonte vc du sérum. Quant à la petite Jeanne, elle n'est que superficiellement blessée et quittera ss peu l'hôpital. G. S. Le cngrès de la Fédération ds polices du odNr s'est tn, hier, à Armentières Vendredi, l policiers appartenant à Uin'nol départementale du Nord, se sont réunis en Congrès, à Armentières, au Café Excelsior, 46, rue de Lle, aux fins d'examiner leurs revendications en cours. Sxnt-dx délégués représentant un millier d'adhérents appartenant à vingt-six villes e communes ant épd à la convocation. Avaient pris cepla au bureau |
avaient répondu à la convocation. Avaient pris place au bureau : MM. Lepoivre (Armentières), qui présida les travaux ; Huvenne. (Roubaix), secrétaire général ; Noutour (Lille), secrétaire adjoint ; Hovaere (Dunkerque), secrétaire administratif ; Swart (Roubaix), trésorier général ; Mahieu (Roubaix), trésorier adjoint. La première séance a été ouverte à 9 heures par M. Lepoivre, secrétaire de la Section syndicale d'Armentières, qui présenta, au nom de ses collègues, ses souhaits de bienvenue. M. Huvenne, secrétaire général de l'Union départementale, remercia comme il le convient les policiers d'Armentières de leur bon accueil ainsi que d'avoir bien voulu organiser le XIIe Congrès. | avaient uondrpé à la convocation. Avaient pris plc au : MM. Lepoivre (Armentières), q présida les travaux ; Huvenne. (Roubaix), secrétaire général ; Noutour (Lille), secrétaire adjoint ; Hovaere (Dunkerque), secrétaire administratif ; Swart (Roubaix), trésorier général ; Mahieu (Roubaix), trésorier adjoint. La rmèerpie séance a été utorvee à 9 heures par M. Lepoivre, secrétaire de la Section syndcl d'Armentières, qui présenta, au nom de ses collègues, ses souhaits de bveu M. vHunn,ee ecaie général de l'Union départementale, rmrc comme il e cnvnt les policiers d'Armentières de leur bon accueil ns que d'avoir bien voulu ngioerasr le XIIe Congrès. |
accueil ainsi que d'avoir bien voulu organiser le XIIe Congrès. Après avoir traité des affaires litigieuses, favorablement solutionnées pour la plupart, nos policiers échangèrent leurs vues sur leurs principales revendications relevant des traitements, accidents du travail, suppression d'emplois, conseils de discipline, allocations familiales, Commissions paritaires, retraites communales et départementales dont celle des traitements, a particulièrement retenu leur attention et a fait l'objet d'un ordre du jour que nous reproduisons d'autre part. L'assemblée décida ensuite de ratifier les décisions de la Commission des fêtes et tombolas et de lancer dans le public les décrets de tombola pour l'année 1935. Les vœux | accueil ainsi que d'avoir bien voulu organiser le Ie Congrès. Après avoir trté affaires itiius favorablement solutionnées pour la plupart, nos policiers échangèrent leurs vues sur reslu principales revendications rlvnt des traitements, accidents du travail suppression d'emplois, conseils de discipline, allocations fmlls, Commissions paritaires, retraites communales départementales dont celle des traitements, particulièrement retenu leur attention et a fait l'objet ud'n ordre du jour q nous reproduisons d'autre part L'assemblée décida ensuite de ratifier les décisions de la Commission des fêtes et tombolas et de lancer dans le public les décrets de tombola l'année 1935. Les vœux |
public les décrets de tombola pour l'année 1935. Les vœux à soumettre aux Congrès fédéral et mutualiste, dont les assises auront lieu à Tunis, en mai prochain. En résumé, le Congrès s'est déroulé dans d'excellentes conditions et nos policiers, après une journée très remplie, ont rejoint leurs villes respectives, conscients d'avoir servi les intérêts de leurs mandats. Le prochain Congrès se tiendra à Dunkerque en septembre prochain. L'ordre du jour Voici, d'autre part, l'ordre du jour adopté par l'assemblée : Les délégués de l'Union départementale des Syndicats, Associations de police et gardes champêtres du Nord, réunis en Congrès à Armentières, | public les décrets de tombola pour l'année 1935. Les vœux soumettre aux Congrès fédéral et mutualiste, dont les isaesss ur l à Tunis, en mai prochain. En résumé, le Congrès 'est déroulé dans d'excellentes conditions et nos policiers, sèrap une journée très remplie, ont rejoint leurs villes respectives, conscients d'avoir servi les intérêts de leurs mandats. Le prochain Congrès se tiendra à Dunkerque en septembre prochain. 'ordre du jour iVi,co 'autre prt, l'ordre du jour adopté par l'assemblée : Les délégués de l'nn départementale des Syndicats, Associations de police et gardes champêtres du Nord, réunis en Congrès à Armentières |
et gardes champêtres du Nord, réunis en Congrès à Armentières, le vendredi 29 mars 1935, salle des fêtes du Café Excelsior, rue de Lille, au nombre de soixante-dix délégués, représentant les polices des villes et communes du département du Nord. Après discussion et explications données, par le bureau de l'Union départementale, en ce qui concerne la réduction opérée sur les traitements des fonctionnaires de l'État en général, des policiers étatistes et particulier, ainsi que sur la menace qui pèse actuellement sur les modestes émoluments des policiers municipaux ; Tenant compte que l'État ne s'est jamais préoccupé des personnels communaux lorsqu'il | et gardes champêtres du Nord, réunis en Congrès à Armentières, le vendredi 29 mars 1935, salle des fêtes d Café Excelsior, rue de l,lLie au nombre de soixante-dix délégués représentant ls polices des vlls et communes du département du Nord. Après discussion et explications données, par le bureau ed l'Union départementale, en c qui concerne la réduction opérée sur les traitements des fctiaies de l'Étt général, des policiers étatistes et iipecuat,lrr ainsi que sur la menace qui pès actuellement sur es modestes émoluments des plcrs ncpau ; Tenant cmpt e 'État ne s'est jamais préoccupé des personnels communaux lrqul |
que l'État ne s'est jamais préoccupé des personnels communaux lorsqu'il s'est agi de faire octroyer, à ceux-ci les avantages accordés à ses fonctionnaires, que soit sur les traitements, retraites, allocations familiales, congés de tuberculose, etc... invoquant alors l'autonomie communale ; Font ressortir l'infériorité manifeste, dans tous les domaines, des employés municipaux, des policiers notamment, sur les fonctionnaires de l'État ; Protestent énergiquement contre les instructions ministérielles prescrivant, aux autorités préfectorales et, indirectement, aux municipalités, de suivre l'exemple de l'État en réduisant les traitements de leurs personnels ; S'étonnent également de constater un tel revirement du pouvoir central qui n'a plus, | uqe l'Étt ne s'est jamais préoccupé des personnels communaux r s'est agi de faire octroyer, à cx-c ls avantages accordés à ses fonctionnaires, que soit usr les trtmnts, retraites, allocations familiales, cng de tuberculose, tc... invoquant alors l'autonomie communale ; Font ressortir l'nférrté manifeste, dans tous les dmns, des employés municipaux, des policiers notamment, sur les fonctionnaires de l'Étt ; Protestent énergiquement contre les instructions ministérielles prescrivant, aux autorités préfectorales et, indirectement, aux mncpltés, suivre epxelelm' de l'État en réduisant les traitements de leurs personnels ; S'étonnent également de constater n tel revirement du pouvoir central qui n'a plus, |
constater un tel revirement du pouvoir central qui n'a plus, quand il s'agit de rogner le misérable pouvoir d'achat du policier municipal, le même souci de respecter l'autonomie communale ; S'élèvent véhémentement contre cette grave atteinte à l'autonomie et à la liberté dans le cadre communal, ainsi que contre la tendance de plus en plus marquée de l'État, à mettre la main sur les administrations locales ; Font pleinement confiance aux Administrations comme aux Conseils municipaux du département du Nord, pour s'opposer à cette intervention gouvernementale et ne pas jeter la misère et l'insatisfaction parmi leurs modestes policiers en réduisant | constater un tel revirement du pouvoir retnlac qui n'a plus quand il s'agit de rgnr le misérable pouvoir d'achat du policier municipal, le même souci de respecter l'tnm communale ; S'élèvent véhémentement contre cette grave teinte à l'autonomie et à la liberté dans le cadre communal, ainsi que contre la tendance de plus en plus marquée de l'tat, à mettre l mn sur les administrations lcls ; Font pleinement confiance au Administrations comme aux Conseils municipaux du département du Nord, pour s'opposer ce intervention gouvernementale et ne pas jeter la misère et l'insatisfaction parmi leurs modestes policiers en réduisant |
la misère et l'insatisfaction parmi leurs modestes policiers en réduisant leurs traitements déjà bien indiqués. LES ACHATS ALLEMANDS DE TEXTILES A ROUBAIX-TOURCOING Le Comité central de la laine proteste contre certaines informations fantaisistes À la suite du décret ministériel prohibant l'exportation des laines, le Comité central de la laine vient d'adresser aux différents groupements textiles et aux Chambres de Commerce, une lettre circulaire précisant la question. D'après ses renseignements, ce serait le Conseil supérieur de la Défense nationale qui, à la dernière minute, aurait demandé l'adjonction des laines au décret de prohibition adopté, il y a quatre jours, par le | la misère et linsatisfaction armi leurs modestes policiers en réduisant esrlu traitements déjà bien indiqués. LES ACHATS ALLEMANDS DE TEXTILES A ROUBAIX-TOURCOING Le Comité cntrl d la laine proteste contre crie informations sniftisseaat À la suite du décret mnstérl prohibant l'exportation des lns, le Comité central de la laine vient d'adresser aux ife groupements textiles et aux Chambres de Commerce une lettre circulaire précsnt l question. D'après ses renseignements, ce serait le Conseil supérieur de la Défense nationale qui, à la drnèr minute, aurait demandé ladjonction esd laines au décret de prohibition adopté, il y a quatre jours, par le |
de prohibition adopté, il y a quatre jours, par le Conseil des Ministres. « Les informations fantaisistes », ajoute le Comité central de la laine, parues dans la Presse (ce n'est pas le « Grand Echo ») au sujet des achats allemands ne seraient pas étrangères à cette décision. Voici, en ce qui concerne les produits lainiers, le texte du décret du 27 mars : Art. 1er) Est prohibée à titre provisoire, à dater de la publication du présent décret, la sortie ainsi que la réexpédition en suite d'entrepôt, de dépôt, de transit ou de transbordement, des marchandises ci-après : | de tibonriihpo adopté, il a quatre jours, par l Conseil des strs « Les informations fantaisistes », jt le Comité central de la laine, pes dns la Presse (ce n'est pas le « Grand Echo ») au sujet des achats allemands ne seraient pas étrangères à cette décision. Vc, en ce qi ceonrecn ls produits lainiers, le texte du décret du 27 ms : Art. 1er Et prohibée à titre provisoire, à dater de la publication d présent dtrée,c la sortie in que l réexpédition en utise d'entrepôt, de dépôt, de transit ou de transbordement, es shdmricneasa ci-après : |
dépôt, de transit ou de transbordement, des marchandises ci-après : N° du Tarif. — Ex. 21. Peaux brutes, fraîches ou sèches, de moutons. 23. Laines, y compris celles d'alpaga, de lama, de vigogne, de yack, de poils de chameau et de chèvre cachemire : en masse et en peaux ; en masse, teintes et blouses teintes ; peignées ou cardées, non teintes ; peignées ou cardées, teintes, déchets de laine (y compris les blouses non teintes). Le Comité central de la laine, d'accord avec les principaux groupements intéressés, est intervenu immédiatement auprès du président du Conseil ainsi qu'auprès des ministres | dépôt, de transit ou de transbordement, des marchandises ciaprès N° du Tarif. — Ex. 21. Peaux brutes, fraîches ou sèches, de moutons. 23. Laines, y compris celles d'alpaga, d lama, ed vigogne, de yack, de poils de chameau et de chèvre cachemire : en masse et en peaux ; en masse, teintes et blouses teintes ; peignées ou ades non tnts ; peignées ou cardées, teintes, déchets de laine y compris les blouses non )tent.sie Le Comité central de la laine, d'accord vc les prncpx groupements intéressés, st intervenu immédiatement auprès du président du Cnsl ainsi qu'auprès des ministres |
immédiatement auprès du président du Conseil ainsi qu'auprès des ministres du Commerce, de la Guerre, des Affaires Etrangères, de l'Agriculture, des Colonies et des Finances, signataires du décret, en attendant de pouvoir obtenir, s'il y a lieu, les audiences nécessaires. Il leur a fait remarquer : 1°) Que les chiffres des achats allemands, publiés par certains journaux, sont absolument fantaisistes et ne répondent nullement à la réalité, ainsi qu'il est aisé de le démontrer par les chiffres de la production totale des peignages français et par les statistiques des conditionnements ; 2°) Que, quels que soient les mobiles respectables du | immédiatement auprès du président du Conseil ainsi qu'auprès d ministres du Cmmrc, de la Guerre, des Affaires Etrangères, de l'Agriculture, des Colonies et des Finances, signataires du décret, ne attendant de pvr obtenir, s'il y a lieu, les audiences nécessaires. lI leur a fait remarquer : 1°) Que les chiffres ds achats allemands, publiés par certains jrnx, sont bslmnt fantaisistes et ne répondent nlee à la réalité, ainsi ui est aisé de le déoe par les chiffres de la production totale des peignages français et par ls statistiques des conditionnements ; 2°) Que, quels que soient les mobiles respectables du |
; 2°) Que, quels que soient les mobiles respectables du Conseil Supérieur de la Défense Nationale, une prohibition de sortie des laines est inopportune, car elle provoquera une accumulation des stocks déjà trop élevés et entraînera le chômage en favorisant la concurrence étrangère ; inutile, parce que les achats récents de l'Allemagne ne représentent, tout compte fait, que le retour momentané à une situation qui, il y a un an, aurait été considérée comme parfaitement normale. Il n'y a donc aucune raison pour les Services de la Défense Nationale de craindre une pénurie des laines sur le marché français où | ; 2 Que, quels que soient les mobiles respectables du Conseil Supérieur de la Défense Nationale, eun prohibition de sortie des laines est npot car elle prvqr une accumulation des stcks déjà trop élevés te entraînera le chômage en favorisant la cncrrnc étrangère ntl, parce que es achats éct de lAllemagne représentent, tout cmt fait, que le retur momentané à une situation qui, il y un an, aurait été considérée cmome parfaitement normale. Il n'y a donc uue raison pr les Services de la Défense Nationale de craindre une pénurie des selina sur le marché ai où |
craindre une pénurie des laines sur le marché français où les stocks nécessaires pourraient être éventuellement constitués avec la plus grande rapidité ; En conséquence, le Comité central de la laine a demandé que soit rapporté au plus tôt le décret du 27 mars : qu'en tout état de cause, si la situation actuelle devait, pour des motifs sérieux, se prolonger tant soit peu, un système de dérogations soit institué immédiatement pour permettre, aussi bien l'exécution des marchés en cours que la conclusion d'affaires nouvelles. Le vol de 125.000 francs de Maubeuge La victime a été entendue à Avesnes M. | craindre une pénurie des laines s le marché français ùo ls stcks nécessaires pourraient êt éventuellement constitués avec la plus grande rapidité ; En conséquence, le Comité central de la laine a demandé que it rapporté au plus tôt le décret du 27 mars : quen tout état de cause, si la situation actuelle devait, pour des motifs sérieux, se prolonger tant soit peu, un systèm de dérogations soit institué immédiatement pour permettre, sisau bien l'exécution e marchés en cours que la conclusion d'affaires nouvelles. Le vol de 125.000 francs de Maubeuge La victime a été entendue à Avesnes M. |
de Maubeuge La victime a été entendue à Avesnes M. Brichamp, cultivateur à Cousolre, qui fut victime d'un vol audacieux de 125.000 francs sur la Foire de Mars, à Maubeuge, avait été convoqué à Avesnes. Le cultivateur a été entendu hier après-midi par M. Bernard, juge d’instruction, qui tenait à s'entourer de toutes les précisions possibles pour mener à bien son action judiciaire. On sait qu'un mandat d'arrêt a été lancé par le magistrat contre deux escrocs qui ont pu être identifiés et qui seraient, en outre, recherchés par d'autres Parquets pour la même escroquerie. M. Bernard présenta à M. | de Maubeuge La victime a été ntnd à Avesnes M. Brichamp, cultivateur à Cousolre, qui fut victime d'un vol dcx d 125.000 frncs sur l Foire de rs à Maubeuge, avait été convoqué à Avesnes. Le cultivateur a été enu hier èasdpmi-ri par M. rard, jge d’instruction, q tenait à 'nurer de toutes les précisions possibles pour mener à bn son action judiciaire. n sait qu'un an d'arrêt été lancé par l mgstrt contre deux escrocs qui ont pu être dntfés et u seraient, n tr echrcs par d'trs Prqts pour la même escroquerie M. Brnrd présenta à M. |
Parquets pour la même escroquerie. M. Bernard présenta à M. Brichamp le bulletin de police criminelle où se trouvent les photographies des repris de justice. La victime a effectivement reconnu l'un des malfaiteurs. Tout va être tenté, désormais, pour mettre fin aux exploits des escrocs, s'ils n'ont pas franchi la frontière, ce qui est à présumer. Le Congrès Eucharistique se tiendra en juin, à Marcq-en-Baroeul Ainsi que nous l'avons annoncé, c'est le dimanche 2 juin que se déroulera, dans le quartier du Bourg, le Congrès eucharistique du diocèse de Lille. Les préparatifs de ce grand événement sont poussés avec une | Parquets pour la même reereocs.qui M. Bernard présenta à M. Brichamp le blltn de police nelmlireci où se trouvent ls photographies des repris de justice. La victime a effectivement reconnu l'un des malfaiteurs. Tout va êtr tenté, désormais, pr mettre fin aux exploits des escrocs, s'ils n'ont pas franchi la frontière, c qui est à .rrésupme Le Congrès Eucharistique se tiendra n juin, à Marcq-en-Baroeul Ainsi que nous l'avons annoncé, cest le dimanche 2 juin que se déroulera, dans le qrtr du Bourg le Congrès eucharistique du diocèse d Lille. Les préparatifs de ce grand événement sont poussés avec une |
Les préparatifs de ce grand événement sont poussés avec une grande activité. La décoration de nombreuses rues du Centre sera magnifique et d'un goût parfait ; déjà les dames et jeunes filles emploient leurs loisirs à la confection de superbes fleurs aux multiples couleurs. Deux Comités, composés l'un d'hommes et l'autre de dames ont été constitués et se réunissent régulièrement en vue de mettre au point l'organisation de cette grandiose manifestation, le cortège traduira : « La paix du Christ dans le règne du Christ ». Dans la première partie : il y aura de beaux groupes représentant notamment la | Les préprtfs de c grand énent sont poussés avec neu grande activité. La décoration de nombreuses rues du Centre sera magnifique et d'un gût parfait ; déjà esl dames et jeunes filles emploient leurs loisirs à la cnfctin de superbes fleurs x multiples couleurs. Deux Comités, composés l'un d'hommes et l'autre de dames ont été ontitus et s réunissent régulièrement en vue de mettre au point l'organisation e cette gnose manifestation, le cortège traduira : « a paix d Christ dans le règn du Christ ». Dans la première partie : il y aura de beaux ges représentant notamment l |
: il y aura de beaux groupes représentant notamment la Béatitude et figurant la paix des consciences ; dans la seconde partie : on traduira les aspirations des familles vers la paix ; la troisième partie, consacrée à la paix sociale, verra rassemblés les groupements de la F.N.C., jeunesses spécialisées, Ligues des Françaises et d'Action catholique, etc... La quatrième partie aura trait à la paix nationale, tandis que la partie suivante sera réservée à la paix internationale ; il y aura, en outre, les groupes proprement eucharistiques qui seront d'une grande variété et d'une grande richesse. Ces cérémonies seront présidées | : l y aura de beaux groupes représentant notamment la Béatitude et figurant l paix des consciences ; dans la seconde partie : on trdr les aspirations des fmlls vers la paix ; la troisième partie, cnscré à l paix sociale verra rassemblés les groupements de la F.N.C., jeunesses spécialisées, iusLeg des Françaises et d'Action catou etc... La quatrième partie r trait à la paix nationale, tandis que la partie suivante sera réservée à la x internationale ; il y aura en outre, es groupes proprement eucharistiques qui srnt d'une grande variété et d'une grande richesse. Ces cérémonies seront présidées |
grande variété et d'une grande richesse. Ces cérémonies seront présidées par le chef du diocèse S. Emile cardinal Liénart, évêque de Lille, accompagné de Mgr Janssone et des membres du chapitre des séminaires. C'est dire que cette grande cérémonie sera imposante et célébrée avec éclat et solennité ; d'ailleurs, les paroissiens de Saint-Vincent s'efforceront de faire leur possible pour qu'elle obtienne un très grand succès. EUEVE Ca vente aux Messageries de l'Echo du Nord, no, Vendeur. À Lys-lez-Lannoy, un mutilé de guerre se tranche la gorge Son état est grave Dans une petite maisonnette au n° 8 de la rangée | grande variété et d'une grande richesse. Ces cérémonies seront diséésrep par le chef du diocèse S. Emile cardinal éna, évêque d Lille, acmpagénco de Mgr anso et des membres du chapitre des séminaires. C'est dire que cette ande cérémn sera imposante et célébrée avec létac et solennité ; 'ailleurs, ls poies de Saint-Vincent s'efforceront de faire lr possible pour qu'elle obtienne un très grand succès. EUEVE Ca vente aux Messageries de l'Echo du Nord, no, Vendeur. À Lys-lez-Lannoy, un iulmté de guerre s tranche la gorge Son étt est grave Dns une ptt maisonnette au ° 8 de l rangée |
Dans une petite maisonnette au n° 8 de la rangée Leroy, rue Chanzy, à Lys-lez-Lannoy, habite Mme Vve Gheysens, âgée de 80 ans avec son fils Ferdinand, âgé de 54 ans, grand mutilé de guerre, titulaire d'une pension. Depuis un certain temps, Ferdinand Gheysens rentrait assez fréquemment ivre au logis et faisait alors des scènes à sa vieille maman. Depuis huit jours, il avait touché un trimestre de sa pension et se livrait à nouveau à la boisson. Marcredi dernier rentrant ivre, une fois encore il chercha querelle à sa mère, et sur un reproche de celle-ci, brisa pas mal | Dans une ptt maisonnette au n° 8 de la rangée Leroy, rue zay,Cnh à Lys-lez-Lannoy, habite Mme Vve Gheysens, âgée de 80 ans avec son fils Ferdinand âgé de 54 ans, grand mutilé d guerre, ttlr d'ue pnsn. Depuis un certain temps Ferdinand Ghysns rntrt assez fréquemment ive au logis et faisait alors des scènes à s vieille maman. Dps u juo,sr il avait touché un trimestre de sa pnonies et se livrait à nouveau à la boisson. Marcredi dernier rentrant ivre, n fois encore il chercha querelle à sa mère, et sur un reproche de e-clclei, brisa pas ml |
mère, et sur un reproche de celle-ci, brisa pas mal de pièces du mobilier cependant modeste. Mme Gheysens ne porta pas plainte, espérant que son fils comprendrait enfin que son intempérance était le motif de leur mésentente. Mais comme celui-ci continuait sa randonnée dans les estaminets voisins, Mme Gheysens crut prudent de quitter son logis et se réfugia chez sa fille. Jeudi soir, Gheysens rentra soûl, et trouvant la maison vide, se coucha aussitôt. Mais, dans la nuit, à la suite d'une crise, sans doute, le malheureux saisissant un rasoir, tenta de se trancher la gorge. Il se fit une | mère, et sur un reproche de celle-ci, brisa pas mal de pièces du mobilier cependant modeste. Mme Gheysens ne porta pas plainte espérant que son fils comprendrait enfin que son intempérance était le motif de leur msete. Msai comme celui-ci continuait sa randonnée dans les estaminets voisins, Mme Gheysens crut prdnt d quitter sn logis et se réfugia chez fille. Jeudi soir, Gheysens trnare soûl, et trouvant la maison vide se coucha aussitôt. Mais, dans la nuit, à al suite d'une crise, sans doute, le malheureux saisissant un rasoir, nta de se trancher la gorge. Il se fit une |
tenta de se trancher la gorge. Il se fit une affreuse blessure d'où le sang gigla en abondance. Après son acte stupide, Gheysens dut perdre la notion des choses, et ce n'est que vers 6 heures, vendredi matin, qu'il eut la force d'appeler au secours son voisin, en frappant contre un mur. La porte fut ouverte et le mutilé fut trouvé baignant dans une mare de sang presque exsangue. Le docteur Richir, appelé d'urgence, fit admettre le blessé à l'hôpital de la Fraternité, à Roubaix, où les médecins lui firent une dizaine de points de sutures. Son état est jugé | tenta de se trnchr la gorge. Il se fit n affreuse blssr d'où le sang gigla en abondance. Après son acte stupide, Gheysens dut perdre la ionnot des choses, et ce n'est que vers 6 heures, vendredi matin, qu'il eut la force d'appeler au secours son voisin, en frappant contre un mur. porte fut ouverte et l mutilé fut trvé baignant dans une mare de sang presque exsangue. Le docteur Richir, appelé durgence fit admettre le blessé à l'hôpital de l Fraternité, à Roubaix, où les médecins u firent une dizaine de points de strs. Son état est jugé |
une dizaine de points de sutures. Son état est jugé grave et des réserves sont faites sur les suites de cette tentative de suicide. Des cambrioleurs tentent nuitamment d'éventrer un coffre-fort à Wambrechies Dans la nuit de jeudi à vendredi, des cambrioleurs se sont introduits dans l'étude de M. V. Pierret, notaire, 74, rue de Lille, à Wambrechies, et ont tenté d'éventrer un coffre-fort. Mais le coup fut manqué. Les malfaiteurs pénétrèrent dans l'étude en passant par le jardin, lequel est clôturé d'un mur de 2 m. 80 de hauteur. Pour escalader ce dernier, ils dérobèrent une échelle dans l'entrepôt | une dizaine de points de stues Son état est jugé grave et des réserves sont faites sur les suites de cette tentaive de suicide. Des cambrioleurs tentent nuitamment d'éventrer un coffre-fort à Wambrechies Dans la nuit de jeudi à vendredi, des cambrioleurs se sont ntrdts dans l'étude de M. V. Pierret, notaire, 74, rue de Lille, à Wambrechies, t ont tenté eeé'rntrvd un offo Mais le coup fut manqué Ls malfaiteurs pénétrèrent dans l'étude n passant par le jardin, lequel est clôturé d'un mu de 2 m. 80 de hauteur. Pour escalader ce dernier, ils dérobèrent une échelle dans lentrepôt |
Pour escalader ce dernier, ils dérobèrent une échelle dans l'entrepôt d'un maçon habitant à proximité, rue de l'Agrippa. Ils pénétrèrent ensuite dans l'étude par une fenêtre, dont le verrou n'avait pas été fermé. Ils n'eurent dans ces conditions, aucun bris de carreau à faire. Les cambrioleurs s'attaquèrent aussitôt au lourd coffre-fort, ne mesurant pas moins de 1 m. 50 de hauteur. À l'aide d'une chignolle électrique, ils percèrent sept trous, dont trois plus importants que les autres. Après avoir passé un levier dans ces différentes ouvertures, ils s'efforcèrent de faire sauter la porte morceau par morceau. Mais ce fut en | Pour escalader ce dernier, ils dérobèrent une écell dans l'entrepôt d'un maçon habitant à proximité, rue de l'Agrippa. Ils pénétrèrent ensuite dans l'étude par une fenêtre, dont le verrou n'avait spa été fermé. Ils n'eurent dans ces conditions, ncuua ri de carreau à faire. Les cambrioleurs s'ttqèrnt aussitôt au lourd coffre-fort, ne mesurant pas moins de 1 m. 50 de hauteur. À l'aide d'une gloilhcne élctiqe ils percèrent sept trous, dont trois plus importants que les autres. Aprs avoir pssé un levier dans ces différentes ouvertures, ils s'efforcèrent de faire sauter la porte eau par morceau. Mais ce fut en |
sauter la porte morceau par morceau. Mais ce fut en vain, cette dernière résista et malgré tous leurs efforts, ils ne parvinrent pas même à faire une ouverture leur permettant de passer la main dans le coffre-fort, qui ne contenait d'ailleurs aucune somme d'argent, mais simplement des testaments et d'autres pièces et documents intéressant l'étude. Voyant qu'ils ne pouvaient parvenir à leur but, les cambrioleurs jugèrent bon de déguerpir et, pour ce, ils empruntèrent le chemin de l'aller. Très vraisemblablement, le méfait a dû être commis vers quatre heures du matin. Effectivement, une belle-sœur de M. Pierret, demeurant à Boulogne, | sauter la pe morceau par e.macuro Mais ce fut en vain, ctt dernière résista et malgré tous leurs efforts, ils ne parvinrent pas mêm à faire une ouverture leur permettant de passer la main dns le coffrefort qui ne contenait d'ailleurs aucune somme d'argent, mais simplement des smastteetn et d'autres pièces et documents intéressant .'udtleé Voyant uil ne pouvaient parvenir lr but, les cambrioleurs jugèrent bon d eidrgérup et, pour ce, ils èmpeturtnnre le chemin de laller Trs vraisemblablement le méfait a dû être commis vers atr heures matin. Eetivn une belle-sœur d M. ei,Pretr demeurant à Boulogne, |
matin. Effectivement, une belle-sœur de M. Pierret, demeurant à Boulogne, et qui est venue passer quelques jours à Wambrechies, a entendu du bruit dans la maison mais n'y porta pas attention et ne voulut pas réveiller M. Pierret à cette heure matinale. Dans la matinée de vendredi, M. Chaigneau, chef de la brigade de gendarmerie de La Madeleine, et le gendarme Coulier, ont procédé à une minutieuse enquête, de laquelle il ressort que les cambrioleurs se servaient d'une équipe très bien outillée. L'enquête se poursuit. Un chalutier boulonnais fait naufrage sur les côtes anglaises L'équipage est sauvé Une nouvelle qui | matin. Effectivement n belle-sœur de M. Pierret, de à Boulogne, et qui est neuev passer quelques rjsuo à Wambrechies, a entendu ud bruit dans la maison mais n'y porta pas attention e ne voulut pas réveiller M. Pierret cette heure matinale. Dans la matinée de vendredi, M. Chaigneau, chef de la brigade de gendarmerie de La Madeleine, et le gendarme Coulier nt procédé une minutieuse enquête, de laquelle il ressort que les cambrioleurs se servaient d'une équipe très bien outillée. L'enquête se poursuit. Un cli boulonnais fait naufrage sur les côtes anglaises L'éqpg st sauvé Une nouvelle qui |
sur les côtes anglaises L'équipage est sauvé Une nouvelle qui a soulevé beaucoup d'émotion est parvenue, vendredi matin, à Boulogne. Une dépêche laconique annonçait le naufrage du chalutier « Vieux Tigre-B. 1380 », appartenant à la Société boulonnaise de chalutage et actuellement exploitée par le comptoir Manesse et Sénéchal. M. Coz, administrateur de la marine, avait été le premier prévenu par une dépêche du Consul de France de Southampton. D'autres télégrammes ont bientôt calmé les appréhensions. Ils annonçaient que le bateau était perdu et que l'équipage avait été débarqué sain et sauf ; on ne sait pourtant dans quelles circonstances, | sr les côtes anglaises L'équipage est sauvé Une nouvelle qui soulevé beaucoup d'émtn est parvenue vendredi mn,ati à Boulogne. Une dépêch laconique annonçait l naufrage du chalutier « Vx Tigre-B. 1380 », appartenant à la Société boulonnaise de chalutage et actuellement exploitée par le cmptr Manesse et Sénéchal M. Coz administrateur de la marine, avait été le prmr prévenu pr une dépêche du Consul de France de Sha. D'autres télégrammes ont bientôt calmé les appréhensions. Ils annonçaient que le bateau était perdu et que l'équipage avait été déaué sain t sauf n ne sait pourtant dans quelles circonstances, |
et sauf ; on ne sait pourtant dans quelles circonstances, mais l'un des télégrammes indiquait que le sauvetage avait eu lieu par mer calme, quoique le temps soit brumeux. L'accident est survenu à l'entrée ouest de la Manche, à la côte anglaise plutôt inhospitalière des abords du cap Lizard. Vraisemblablement trompé par le brouillard épais, le chalutier est venu toucher sur les rochers entre lesquels il s'est trouvé enserré. Le Tribunal de Valenciennes a rendu son jugement dans l'affaire des francistes Le Tribunal correctionnel de Valenciennes a rendu vendredi matin son verdict dans l'affaire des francistes. On se souvient que | te sauf ; on ne sait pourtant dans quelles circonstances, mais l'un ds selrméégatm indiquait uqe le sauvetage avait eu lieu par mer calme, quoique le temps soit brmx. L'accident est survenu à 'entrée ouest de la Manche, la côte anglaise pltôt inoie des abords du cap Lizard. Vraisemblablement trompé par le brouillard épais, l chltr est venu echorut sr ls rochers entre lesquels l s'est trouvé nsr. Le Tribunal de Valenciennes a rendu son jugement dans r'faiflea des francistes Le Tribunal correctionnel de ealeensncniV a rendu vendredi matin son verdict dans l'affaire des francistes. On se souvient qeu |
son verdict dans l'affaire des francistes. On se souvient que dans la nuit du 1er juillet 1934, les agents de police de Valenciennes avaient arrêté au poste treize francistes qu'ils avaient surpris en train de coller des affiches politiques. En procédant à la fouille des voitures qui avaient amené les francistes à Valenciennes, on trouva des revolvers et des matraques. Après avoir consacré deux audiences à cette affaire, le Tribunal correctionnel de Valenciennes avait demandé un supplément d'information. Les débats avaient été repris la semaine dernière et le jugement reporté à huitaine. Le Tribunal a acquitté tous les prévenus du | nso verdict dans laffaire des francistes. On souvient que dans la nuit du 1er juillet 1934, les agents d olpcie de Valenciennes avaient arrêté au poste treize francistes qu'ils avaient surpris en train de coller des affiches politus nE procédant à la fouille des voitures qui avaient amené ls francistes à Valenciennes, on trouva des revolvers et ds matraques. près avoir consacré deux adin à ctt affaire, le Trbnl correctionnel de seeennlcianV avait demandé un supplément 'infaio Les débats avaient é rprs la semaine drnèr et le jgmnt rprté à huitaine. Le Tribunal acquitté tous les prévenus du |
à huitaine. Le Tribunal a acquitté tous les prévenus du chef de dépôt d'armes. Deux francistes, MM. Braunwart, de Montrouge et Chucherie, de Bry-sur-Marne, ont été condamnés à 50 francs d'amende sans sursis pour détention d'armes de guerre. L'audience n'a été marquée par aucun incident. COUR D'APPEL DE DOUAI Le docteur Niquet, de Lambersart, perd son procès Le docteur Niquet, de Lambersart, avait délivré à un ouvrier, une feuille-maladie signée dans la colonne d'émargement d'honoraires, alors qu'il n'avait pas touché d'argent. Comme l'ouvrier pouvait ainsi se faire rembourser de la somme non versée par la Caisse d'Assurances Sociales, celle-ci voulut | à huitaine. Le Tribunal a acquitté tous les prévenus du chef de d d'armes. Deux francistes, MM. Braunwart, de Montrouge et Chucherie, de Bry-sur-Marne, ont été condamnés à 0 francs d'amende s ussisr ourp détention d'armes de guerre. 'ence n'a été marquée par aucun incident. CRUO D'APPEL DE DOUAI Le docteur i, de Lambersart, perd son procès Le cter , de Lambersart, avait délivré à un ouvrier, une feuille-maladie signée dans la colonne d'émargement d'honoraires, o qu'il n'avait pas touché d'argent. Comme l'ouvrier pouvait ainsi se faire rembourser d la somme n vrsé par la Caisse d'Assurances Sociales, celle-ci voulut |
somme non versée par la Caisse d'Assurances Sociales, celle-ci voulut mettre fin à des abus semblables et avisa la Fédération des Syndicats médicaux de ce fait. Quelques jours plus tard, le « Conseil de Famille » des médecins, qui est en quelque sorte le Conseil de l'Ordre, le considéra comme une grave faute professionnelle : il interdit au docteur en cause de soigner des assurés sociaux pendant trois mois. Le praticien interjeta appel au « Conseil de Famille National » à Paris. Mais sa lettre ne parvint pas dans les délais réglementaires, paraît-il, à cet organisme. Comme la Caisse interprofessionnelle, | somme non vrsé par a Caisse d'Assurances Sociales, celle-ci voulut mettre fin à des abus semblables et avisa la Fédération des Syndicats médicaux de ce fait. Quelques jours upls d,rat le « Conseil de Famille » des médecins, qi est en quelque sorte le Conseil de 'Ordre, le considéra comme une grave faute professionnelle : il interdit au docteur en cause de soigner ds assurés sociaux pendant trois ms. Le praticien interjeta ppl au Col de aille National » à Paris Mais sa lettre ne rvi pas dans les délais réglementaires, paraît-il, à cet ainorgse.m Comme la Caisse interprofessionnelle, |
délais réglementaires, paraît-il, à cet organisme. Comme la Caisse interprofessionnelle, qui avait été avertie au courant de la sanction prise, tenait à prévenir ses assurés qu'entre telle et telle date ils ne pourraient se faire soigner par ce médecin, sous peine de perdre leurs droits aux prestations; elle fit imprimer des affiches qu'elle remit à quelques-unes de ses sections locales. Les affiches ne restèrent accrochées aux murs que deux jours seulement.... La Caisse interprofessionnelle, qui de bonne foi très certainement, croyait que le « Conseil de Famille National » n'était pas revenu sur la décision du Conseil du Nord, reçut | aisédl réglementaires, paraît-il, à cet organisme. Comme la Caisse interprofessionnelle, qui avait éé avertie ua courant de la sanction r tenait à prévenir ses ssrés qu'entre telle et telle date ils ne pourraient se faire soigner par ce médecin, sous peine d perdre leurs droits aux prestations; elle fit impirmre des affiches qu'elle remit à quelquesunes de ses sections locales. Les affiches ne restèrent ceachcoérs x murs que deux jours seulement.... La Caisse interprofessionnelle, qui de bonne foi très crtnmnt, croyait que le « Conseil de Famille National » n'était pas revenu sur la décision du Ci du Nord, reçut |
pas revenu sur la décision du Conseil du Nord, reçut un coup de téléphone de l'intéressé, l'avisant que sa « peine » avait été ramenée à un mois, avec sursis. Estimant que ces affiches lui avaient causé un grave préjudice, le médecin assigna par la suite en diffamation les dirigeants des deux organismes, M. André Wallaert et le docteur Julien Vanverts. Son défenseur réclama dix mille francs de dommages-intérêts à chacun des inculpés. MM. Wallaert et Vanverts ripostèrent par une demande reconventionnelle pour abus de citation et réclamèrent chacun 10.000 fr. de dommages-intérêts. Le Tribunal de Lille relaxa MM. Vanverts | pas en sur la décision du Conseil du Nord, reçut un coup de téléphone de l'intéressé, l'avisant que sa « peine » avait été rmné à un mois, avec sursis. Estimant que ces affiches lui avaient causé un grave préjudice, l médecin assigna par la suite en diffamation les dirigeants des deux organismes, M. André Wallaert et le docteur Jln Vanverts. Son défenseur réclama dix mille francs de dommages-intérêts à chacun esd inculpés. MM. Wallaert et vretnVsa ripostèrent par n demande reconventionnelle pour abus de citation et réclamèrent chacun 10.000 fr. de dommages-intérêts. Le Tribunal de Lille relaxa MM. Vanverts |
fr. de dommages-intérêts. Le Tribunal de Lille relaxa MM. Vanverts et Wallaert. Sur leur demande reconventionnelle, il condamna le docteur Niquet à payer à chacun d'eux 500 francs de dommages-intérêts, La Cour confirme l'acquittement des deux prévenus qui, cette fois, obtiennent chacun 1.000 francs de dommages-intérêts. Tribunal correctionnel de Lille LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Le 22 septembre 1934, M. Roger Moger roulait à bicyclette sur le Grand Boulevard, en direction de La Madeleine, lorsque, arrivé à hauteur du monument Louise de Bettignies, il fut tamponné par la voiture automobile conduite par M. Marcel Lepoivre, 56 ans, artisan mécanicien à | fr. de dommages-intérêts. Le Trbnl de Lille relaxa MM. Vanverts et Wallaert. Sur leur demande reconventionnelle, il cndmn le docteur Niquet à payer à chacun d'eux 500 francs de dommages-intérêts, La Cour confirme l'acquittement des deux prévenus q, ctt fois, obtiennent canhcu 1.000 francs de dommages-intérêts. Tribunal correctionnel d Lille LES ACCIDENTS DE A ROUTE Le 22 septembre 1934, M. Roger Moger roulait à bicyclette sur le Grand Boulevard, en drctn de La Madeleine, lorsque, arrivé à hauteur u monument Louise ed Bettignies, fut tamponné pr la voiture automobile conduite par M. Marcel Lepoivre, 56 sna, artisan mécanicien à |
conduite par M. Marcel Lepoivre, 56 ans, artisan mécanicien à Marcq-en-Baroeul. Il fut grièvement blessé, la roue droite de l'automobile lui passant sur le corps. M. Lepoivre a été condamné après plaidoirie de Me Boulanger, à deux amendes de 25 et 6 francs. La victime, représentée par Me Tierry, obtient une provision de 2.000 fr. et un expert est nommé. — M. Dominico Borelli, 35 ans, marchand ambulant, 7, rue du Croquet, à Lille, avait reconduit des amis en automobile, le 23 septembre dernier. Il était environ minuit, quand venant de la Grande-Place et se dirigeant rue Neuve, il tamponna | cndt par M. Marcel Lepoivre, 56 ans, iransta mécanicien à Marcq-en-Baroeul. Il ft grièvement blessé, la roue droite de l'automobile lui passant sur corps. . Lepoivre a été cndmné après plaidoirie d Me Boulanger, à deux amendes de 25 et 6 .nacsrf La victime, ténereesrép arp Me Tierry, obtient une provision de 2.000 fr. et nu expert est nommé. — M. Dominico Borelli, as marchand mblnt, 7, rue du Croquet, à Lille, avait reconduit des amis en automobile, le 23 septembre dernier. Il était environ minuit quand venant de la Grande-Place et se dirigeant r Neuve il tamponna |
de la Grande-Place et se dirigeant rue Neuve, il tamponna Mlle Marcelle Hénart qui traversait la rue. Cette dernière fut blessée aux genoux. L'automobiliste imprudent a été condamné à 16 et 6 fr. d'amende, après plaidoiries de Mes Libotte et Boyer-Chammard. La partie civile, représentée par Me Martinache, a obtenu 800 fr. de provision et un médecin expert est nommé. — Après plaidoirie de Me Balavoine, une amende de 25 fr. et deux amendes de six francs à Georges Baratte, 43 ans, confectionneur, 88, rue Courbet, à Croix, qui renversa un cycliste à Tourcoing, rue Edouard Sasselonge, le 14 septembre. | de la Grande-Place et se dirigeant rue Neuve, il tamponna Mll Mrcll Hénart q traversait la rue. Cette dernière fut sélsbee aux genoux. 'automobiliste imprudent a été condamné à 16 et 6 fr. d'amende, près lo de Mes Libotte et Boyer-Chammard. La ipaert cvl, représentée pr Me Mrtnch, a obtenu 800 fr. d provision et un médecin expert ets nommé. — Après plaidoirie de Me Balavoine, n amende de 25 fr. et deux amendes de six francs à Georges Baratte, 43 ans, confectionneur, 88, rue Courbet, à Croix, qui renversa un cycliste à Tourcoing, rue Edouard Sasselonge, le 14 septembre. |
un cycliste à Tourcoing, rue Edouard Sasselonge, le 14 septembre. — Georges Ameloot, 34 ans, courtier en bestiaux à Godewaersvelde, qui conduisait le 27 septembre dernier sa voiture automobile, occasionna des blessures au cycliste Maurice Demeulemeester qui suivait la route du Bois de Boulogne vers Lambersart, dans la même direction que l'automobiliste. Après plaidoirie de Me Boyer-Chammard, Ameloot a été condamné à 25 francs d'amende pour blessures involontaires, et à deux amendes de 6 fr. LA DOUANE VEILLE Jean Bloquet, 27 ans, comptable à Mouscron, a été condamné pour fraude en douane à deux mois d'emprisonnement et à une amende | nu cycliste à Tourcoing, r Edouard Sasselonge, le 14 septembre — Georges mlt, 34 ans, courtier en bestiaux à Godewaersvelde, qui conduisait le 27 septembre dernier s voiture automobile, occasionna des blessures au cyclst Maurice Demeulemeester qui suivait la route du Bois de Boulogne evrs Lambersart dans la même direction que l'tmblst. Après plaidoirie e e Boyer-Chammard, mlt a été condamné à 25 frans 'amende r blessures involontaires, et à deux amendes de 6 fr. LA DOUANE VEILLE Jean Bloquet, 27 ans, comptable à Mouscron, a été condamné pour fraude en uane à deux mois d'emprisonnement et à une amende |
en douane à deux mois d'emprisonnement et à une amende de 593 fr. 75. Il avait, le 24 mars 1935, été trouvé porteur, près du bureau des Douanes du Risquetout, de 9 k. 500 de tabac étranger. — 15 jours d'emprisonnement et 937 fr. 50 d'amende à Clovis Lapère, 33 ans, chauffeur à Mouscron, pour fraude en douane. — Pour même délit, 12 jours à Boukhira Babouche, 35 ans, manœuvre à Roubaix; 6 jours à Pawlicki, 41 ans, ouvrier à Aalst (Belgique), et une amende solidaire de 1.312 fr. 50 pour importation de 21 kilos de tabac étranger. — 20 | en douane à deux mois d'emprisonnement te à uen mnd 593 fr. 75. Il avait, l 24 mars 1935, été trouvé porteur près du bureau des Douanes du Risquetout, de 9 k. 500 de tabac étranger. — 15 jours d'emprisonnement et 937 fr. 50 d'amende à Clovis Lapère, 33 ans, chauffeur à Mouscron, pour frd en douane. — Pour même délit, 12 jrs à oki Babouche 35 ans, manœuvre à Roubaix; 6 jours à Pawlicki, 41 ans ouvrier à Aalst (Belgique), e une amende idoalsier de 1.312 r 50 pour importation de kilos tabac étranger — 20 |
pour importation de 21 kilos de tabac étranger. — 20 jours et 500 fr. d'amende à Jacques Quartier, 24 ans, boulanger à Mouscron ; 15 jours et 5 fr. à Adolphe Bulthéns, 45 ans, à Mouscron. CARNET RÉGIONAL NÉCROLOGIE — Nouvellement, apprenons, avec regret, la mort de Mme Lau te MARGRIT, veuve du sénateur Debierre, décédée vendredi matin, des suites d'une congestion, à la Maison de retraite de Roubaix, 31, rue de Barbieux. Elle était âgée de 79 ans. Après la mort de son mari, survenue dans les premiers jours de mars 1932, Mme Veuve Debierre s'était retirée chez des | pour importation de 21 kilos de tabac étranger. — 20 jours et 500 fr. d'amende à Jacques Quartier, 24 ans, boulanger à Mouscron ; 15 jours et 5 fr. à Adolphe Bulthéns, 45 ans, à Mouscron CARNET RÉGIONAL NÉCROLOGIE — Nouvellement apprenons, avec regret, la mrot de m L te MARI, veuve du séntr Debierre, décédée vendredi matin, des suites d'une eto,onncisg à l Maison de retraite de Rbx, 31, rue e e.iBabrux El étt âgée de 79 ans Aprs la mort de son mari, survenue dans les prmrs jours ed mrs 932 Mme Veuve Debierre sétait retirée chez des |
de mars 1932, Mme Veuve Debierre s'était retirée chez des amis, à Paris. Le 5 janvier dernier, elle entra à la Maison de retraite de Roubaix. Les funérailles de Mme Debierre auront lieu lundi 1er avril, à 15 heures. FUNÉRALES — Vendredi, à 9 h., ont été célébrées, à Roubaix, en l'église Saint-Martin, les funérailles de M. Jules NOIQUET, ancien représentant de commerce, qui fut conseiller municipal sous l'Administration de M. Eugène Motte. La levée du corps fut faite, au domicile du défunt, 24, rue Pellart, par M. le chanoine Bègne, doyen de la paroisse. Parmi les couronnes portées devant | de mars 1932, Mme Veuve Debierre s'était retirée chez des amis, à Paris. Le 5 janvier dernier, elle entra à l Maison d retraite de Roubaix. Les funérailles de Mme Debierre auront lieu lundi 1er avril, à 15 ure.hes FUNÉRALES — Vendredi, à 9 h., ont été célébrées, à Roubaix, en l'église Saint-Martin, les funérailles de M. Jules NOIQUET, ancien représentant de commerce, qui fut conseiller mncpl sous lAdministration de M. Eugène Motte. La levée u corps fut faite, au domicile du défnt, 24, rue Pellart, par M. le chanoine Bègne, doyen de la paroisse. Parmi les coro portées devant |
Bègne, doyen de la paroisse. Parmi les couronnes portées devant le corps, on remarquait celle des Établissements Orosdi Back, dont M. Jules Noyelle avait été l'agent très actif à Roubaix, jusqu'en 1933. LILLE AUJOURD'HUI INAUGURATION D'UN DISPENSxAIRE A MOULINS-LILLE. — A 16 heures, rue de Thuinesnil. CONFÉRENCE SUR L'EXPOSITION DE 1937. — A 14 h. 30, Société Industrielle, par M. Paul Follot. Les élections municipales Une déclaration du Comité lillois de l'Entente Républicaine Démocratique Le Comité lillois nous communique, avec prière d'insérer, la déclaration que voici : Le 27 octobre dernier, l'Entente Républicaine lilloise, dans une réunion des présidents de | Bègne, doyen d la paroisse. Parmi les couronnes portées t le corps, on remarquait cll des Établissements Orosdi Back, dont M. ues Noyelle avait été 'agent très actif à Roubaix, jusqu'en 1933 LILLE AUJOURD'HUI INAUGURATION D'UN DISPENSxAIRE A MOULINS-LILLE. — A 16 heures, re de Thuinesnil. CONFÉRENCE SUR 'EXPOSITION 1937. — A 14 h. 30, Société Idiele, par M. Paul Follot. Les élcto municipales Une déclaration du Comité lillois de l'Entente Républicaine Démocratique Le Comité lillois nous communique avec prière 'ser, la ilénatacdor que vc : Le 27 octobre dernier, lEntente Républicaine lilloise, dans une uéionrn des présidents de |
dernier, l'Entente Républicaine lilloise, dans une réunion des présidents de ses comités de quartier et de ses centres de propagande, définissait l'attitude qu'elle prendrait et la ligne de conduite qu'elle suivrait en vue des prochaines élections municipales de Lille. Elle affirmait son désir de voir se réaliser l'union la plus large de tous les éléments désireux de débarrasser la ville de Lille de la municipalité socialiste. Ayant, il y a six ans, pris elle-même l'initiative de réaliser l'union des partis antisocialistes derrière un de ses chefs, et ayant été, de ce fait, âprement critiquée, elle décidait qu'elle ne prendrait plus, | dernier, l'Entente Républicaine lilloise, ansd une uioérnn des présidents de ses éitomsc de quartier et de ses centres de propagande, définissait l'attitude qu'elle prendrait et la ligne de conduite qu'elle suivrait n vue des prochaines élections mncpls ed Lll. Elle ffrmt son désir d voir se réaliser l'union la plus large de tous l élémnts désireux de débarrasser la llive d Lille de la municipalité sclst. Ayant, il y a sx ans, pris elle-même l'initiative de réaliser l'nn des partis antisoiai derrière un de ses chefs, et ayant été, de ce fait, âprement critiquée, décidait qu'elle ne anrptiedr plus |
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