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9 heures à 5 heures. COMMANDITES ET FONDS DE COMMERCE 3095. — Bains, 50 baignoies, jardin d'agrément et potager, beau logement de maître. Loyer rare, 3,000 fr. Net 10,000 fr. Prix 30,000 fr. Agence Norbert Estibal et Cie, 77, rue de Rivoli. 3096 — Hôtel meublé, place de Vendôme, 24, 5,000 fr. loyer, net 6,000 fr. P. 16,000 fr. Bell, 9, fg Poissonnière DEMANDES ET OFFRES D'EMPLOIS 3097. — Un excellent Cuisinier demande à se placer. Prendre des renseignements chez M. D..., 3, rue Cambacérès. 3098.-Une demoiselle de bonne famille pouvant offrir les meilleures références, désire commencer l'instruction française et
9 heures à 5 heures. COMMANDITES ET FONDS DE CMMRC 3095. Bains 50 bios jrdi dagrément et potager, beau logement de îte. Loyer rr, 3,000 fr. Nt 0,00 fr. Prix 30,000 fr. gencAe Norbert alitsEb t Cie 77, rue Rivoli 0936 — Hôtel meublé, place de Vendôme, 24, 000 yer net 6,000 fr. P. 600 fr. Bell, 9, fg Poissonnière DNES ET OFFRES D'EMPLOIS 3097. — Un excellent Cuisinier demande à se placer. Pnre des renseignements chez M. D..., 3, ru Cambacérès .e demoiselle de nn famille pouvant offrir les meilleures références, désire commencer l'instruction française et
pouvant offrir les meilleures références, désire commencer l'instruction française et musicale des enfants. S'adresser, 4, rue Monsigny, 11. 3099. — Leçons de piano, collège, enseignement musical, principaux du Conservatoire, chez Mme Hortet, rue de Lanczy, 30. Conditions très avantageuses. AVIS DIVERS 3100.—MARIAGES. M. et Mme Coy, 1 rue de Rivoli, 150, ancienne maison. Le Yéritable CIRAGUÉ des Ménages, Marque à la Jf Usine de Cesson (Seine-et-Marine), se vend dans les bonnes maisons d'Épicerie, Mercerie, Bazar et Brosserie. 3103.—VINS. François-Antoine, prop., à Serrigny-la-Forêt (Côte-d'Or), expédie ses vins Cortons 72 à 10 fr. la pièce, pris sur place.— VINS FINS, Beaune et
puan offrir les meilleures références, désire commencer l'nstrctn française t musicale des nfnts. 'adresser, 4, rue Monsigny, 11 3099. — Leçons de pn, collège, enseignement musical irpiuacxpn du Conservatoire, chez Mme Hortet, r e Lanczy, 30. Conditions très avantageuses. VSIA DIVERS 3100.—MARIAGES. M. et Mme Coy, 1 rue de Rvl, 150, ancienne maison. Le Yéritable IRÉ des Ménages, Marque à la Jf e de Cesson (Seine-et-Marine), se vend dans les bonnes maisons 'Épicerie, Mercerie, Bazar et Brosserie 3103.—VINS. François-Antoine, prop à Serrigny-la-Forêt (Côte-d'Or), expédie ses vins Cortons 72 à 10 fr. la pièce, pris sur place.— VINS FINS, Beaune et
fr. la pièce, pris sur place.— VINS FINS, Beaune et Corton, à 100 fr. le quart. Spécialité (Arrondissement de Beaune). 3103. — Notions pour contenter promptement la Règle des participes et pour en résoudre toutes les difficultés, suivies d'Exercices d'application, par Louis Loire. (Deuxième édition.) Ce petit livre fait de l'étude des participes une véritable distraction; par un enseignement simple et rationnel, il apprend à éviter les écueils d'une phrase comme celle-ci : « Après s'être aimés avec tendresse, ces personnes ont passé à des sentiments tout opposés : elles se sont craintes, DEPLU, détestées, MENTI, trompées, NUI. haïes. »
fr. la pièce, pris sur place.— VINS FINS eaun et Corton, à 100 fr. le qruta. Spécialité (Arrondissement de Beaune). 303. — Noton pr contenter promptement la Règle des participes pour en résoudre tts ls difficultés suivies d'Exercices d'application, par Louis Lie (euxie édition.) e tiept livre fait de l'étude des participes une véritable dstrctn; par un enseignement simple et rationnel, l apprend à éviter les écueils e phrase comme cll-c « Après s'être aimés vc tendresse, ces personnes nto passé à des sentiments tout ppsés : elles se sont craintes DEPLU, détestées, MENTI, trompées, NUI. haïes. »
se sont craintes, DEPLU, détestées, MENTI, trompées, NUI. haïes. » — prix : 50 centimes, franco, à la librairie Boyer, 49, rue St-André-des-Arts. PROGRAMME DES SPECTACLES DU 23 JUIN 1878 OPÉRA. — 7 h. 3/4. GUILLAUME TELL op. 4 a., Rossini Arnold Salomon Guillaume Lassalle Walter Belval Gessler Bataille Ruodi Grisy Rodolphe Sapin Leuthold Auguez Melchthal Gaspard le pasteur Jolivet Mathilde Edouard Fouquet Jean Arnaud Edwige Nivet-Greuier THÉÂTE-FRANÇAIS. — 7 h. 3/4 BATAILLE DE DAMES com. 3 a., Scribe, E. Legouvet De Grignon Got DeMontrichard Thiren Henry Laroche Un brigadier Tronchet Mmes d'Autréval M. Brohan Léonie Reichemberg TARARIN c. 2
se sont craintes, DEPLU, détstés, MENTI, trompées, NUI. haïes » — prix : 50 centimes fanco, à la lbrr Boyer, 49, rue St-André-des-Arts. PROGRAMME DES CL DU 23 JUIN 1878 OPÉRA. — 7 h. 34 GUILLAUME TELL op. 4 a., Rossini ndrolA Salomon Guillaume Lassalle Wltr Belval Gessler Bataille Ruodi Grisy Rodolphe Sapin Leuthold gz Melchthal Gaspard le pasteur Jolivet Mathilde Edouard Fouquet Jean Arnaud Edwige Nivet-Greuier THÉÂTEFRANÇAIS — 7 h. 3/4 BATAILLE DE DESAM com. 3 a., Scribe, E. egouve De Grignon Got DeMontrichard Thiren ryenH Laroche Un brigadier Tronchet Mmes d'Autréval M. Brohan Léonie Reichemberg TARARIN c. 2
Tronchet Mmes d'Autréval M. Brohan Léonie Reichemberg TARARIN c. 2 a. en vers, P. Ferrier Tabarin Coquelet Gaulthier Boucher Montdor Emma Nicole Coquelin cadet Maillefer Martel un drapier Jelet un exempt D. Vernon Guillerot Roger Michaud Villain un mercier Tronchet Françoisequine mesd Lloyd Alison Martin L'AUTRE MOTIF c. 1 a., Ed. Pailleron. Georges Febvre Claire Mme P. Ponsin Emma A. Plissart OPÉRA-COMIQUE. — 9 h. 0/0 7e et dernière audition de la NABUCHO DE VERDI L'Orchestre et les chœurs, 300 exécutants, sous la direction de Verdi VAUDEVILLE. — 8 h. 0/0 LES GANACHES com. 4 a., Victorien Sardou Le marquis
retoTnhc Mmes d'Autréval M. Brohan Léonie Reichemberg TARARIN c. 2 a. en vers P. Frrer Tabarin Coquelet Gaulthier Bchr Montdor Emma Nicole Coquelin cadet Maillefer Martel un drapi Jelet un exempt .D n Guillerot Roger Michaud Villain un mercier Tronchet Françoisequine mesd Lloyd Alison Martin L'AUTRE c. 1 a., Ed. Pailleron. Georges Febvre Claire Mme P. Ponsin Emma A. Plissart OPÉRA-COMIQUE. — 9 h. 0/0 7e et dernière audition de la NBUCH DE VERDI L'Orchestre et les chœurs, 300 exécutants, sous la drctn de Verdi V.LIDAEVEUL — 8 h. 0/0 LES GANACHES com. a., Victorien Sardou Le marquis
0/0 LES GANACHES com. 4 a., Victorien Sardou Le marquis J. Deschamps Fromentel Delannoy Barillo D. Saal-Germain Marcel Cavalier Abel Léonidas Michel Urbain Richard de Valcreus Thomasse la duchesse Ambroise Bourgogne Pauvre Marguerite mesd L. Gérard Rosalie Alexis GYMNASE.— 7 h. 0/0 MULLOTS D'AUSTRALIE c. 2 a. G. Kadar Dubois Pradeau d'Outreville Frances Lagarenne Blaisot Gasparine mesd Lecteur de Maisonneuve Prieur Clémence Legault LE CHEVALIER BAPTISTE c. 1 a., Hission, A. Sylvane Baptiste Bavel le fils des cotonniers Dubois Ernest Ulric Mme du Fils Angelo Suzette Juliette LA DRAGONNE c. 2 a. E. Plouvier Faut F. Achard Marie mesd M.
0/0 LES GANACHES cm. 4 a., Victorien Sardou L marquis J. Deschamps Fromentel Dano Barillo . Sl-Grmn Mrcl Cavalier Abel Léonidas Michel Urbain Rchrd de Valcreus Thomasse l duchesse Ambroise Bourgogne Pauvre Marguerite mesd L. Gérard Rosalie eis GYMNASE.— 7 h. 00 SOLTMUL D'AUSTRALIE c. 2 a. G. ad Dubois Praau d'Outreville Frances Lagarenne Blaisot Gasparine mesd Lecteur de Msnnv Prieur Clémence Legault LE CHEVALIER BAPTISTE c. 1 a., Hission, . Sylvane Baptiste Bavel le fls des cotonniers Dubois Ernest Ulric Mme du Fls Angelo Suzette Juliette LA DRAGONNE c. 2 a. E. Plouvier Faut F. Achard Marie mesd M.
2 a. E. Plouvier Faut F. Achard Marie mesd M. Legault LE FILLEUL DE POMPIGNAC c. 4 a., A. de Jalion Pompidou Ravel M. Dornan Landreau Paul Porran Villeray le général Pujol Saint-Félix Ulric Marthe mesd Délia Mmes Lambert Othon — de Bussy Argelio Hersilie Juliette Florence Tessier VARIÉTÉS — 7 h. 1/2 LE PHOTOGRAPHE c. 1 a., Thémire, Halévy LES BRIGANDS com. 3 a., Thémire, Halévy, Oostenbach Fiacre Dupuis Antonio Léonce chef carabiniers Baron Pietro Boisselot Campo-Tasso Blondari et de Santoue Lanlley Gloria-Cassis Gaussins Barbavano D. Bac Pipo Hussay Fiorella mesd Paola-Marie Fragoletto Berthe la princesse Lina Bell la
2 . .E Plouvier Faut F. Achard Mae mesd M. Legault LE FILLEUL DE OPGNA c 4 ., A. de Jalion Pompidou Ravel . Dornan ndeau Paul Porran Villeray le néa Pujol SaintFélix lrc Marthe mesd Délia Mms Lambert Oothn — de Bussy Argelio Hersilie Juliette Florence Tessier VARIÉTÉS — 7 h. 1/2 LE PHOTOGRAPHE c. 1 a., Thémire, Halévy LES BRIGANDS cm. ., Thémr, Hlévy, stnbch Fiacre Dupuis Antonio Léonce chef araiiers Baron Pietro Boisselot Campo-Tasso Blondari et de Sanoue Lanlley Gloria-Cassis Gaussins Barbavano D. Bac Pipo Hussay Fiorella mesd Paola-Marie Frgltt Berthe princesse Lina Bell l
Fiorella mesd Paola-Marie Fragoletto Berthe la princesse Lina Bell la duchesse Schewska la marquise E. Martin Adolphe Valpré Zelma Lavigne PALAIS-ROYAL. — 8 h. 0/0 BOBINETTE op. 1 a., Saïd-Aignan, Chotier LA DAME AU PASSE-PARTOUT v. 1 a., Grangé, V. Bernard ŒDIPUS ET LE SPHINX L'ART DE S'EMPOISONNER EN SOCIÉTÉ roman d'une jeune femme riche, en un feuillet, de Ad. Guénée Hidippe Lhéritier un marquis R. Luguet Blanche Lassouche Verte Calvin lord Osselet Deschamps l'amiral suisse Montbars de Bobigny Strintz une dame mesd Reynold l'ouvreuse Christine LE HOMARD v. 1 a., Id. Gondinet PORTE-SAINT-MARTIN. — 7 h. 3/4 LE PIED,
Fiorella mesd Paola-Marie Fragoletto Brth la princesse Lina Bll la dchss Schewska la marquise E. Martin dpe Valpré Zl Lavigne PALAIS-ROYAL. 8 h. 0/0 BOBINETTE op. 1 a., Saïd-Aignan, Chotier LA DAME AU PASSE-PARTOUT v. 1 a ra .V Bernard ŒDIPUS ET LE SPHINX L'ART D S'MPSNNR EN SÉTCIÉO roman d'une jeune femme riche, en n feuillet, de Ad. Guénée Hip Lhéritier un marquis R. Luguet Blanche Lssu Verte Calvin lord Osselet Deschamps l'amiral sss Motas d Bobigny Strintz une dame d Reynold l'ouvreuse Chrstn EL HOMARD v. 1 a., Id. Gndnet PORTE-SAINT-MARTIN. — 7 . /4 LE PIED,
a., Id. Gondinet PORTE-SAINT-MARTIN. — 7 h. 3/4 LE PIED, DE MOUTON féerie, 5 a. 20 t., Cogniard frères, n. Crémieux; mus. de Debillemont Lazarille Laurent Nigaudinos Alexandre don Lopez Mangin le Gommeux Ernest le régisseur Lansf'y Gusman mesd H. Dupont Léonora B. Girardin la fée Primevère de Barzia Brigitte Murray la fée Souci Mâchaut la reine des fées Verteuil Six ballets nouveaux composés et exécutés par M. Gredel CHATELET.— 7 h. 1/2 DEUX ORPHELINES dr. 8 a., d'Ennery et Cormon Pierre Taillade de Linière Lacressonnière de Vaudrey Régnier Jacques Laray Picard Voilier le docteur Mangia Martin Macbainette Maret Bouyer
a., Id. Gondinet PORTE-SAINT-MARTIN. — 7 h. 3/4 LE PIED, DE UN féerie, 5 a. 20 t., Cogniard frères, n. Crémx; mus. de Debillemont Lazarille Laurent Nigaudinos Alexandre don Lopez Mangin le Gommeux Ernest le régisseur Lansf'y Gusman mesd H. Dupont Léonora B. Girardin la fée Primevère de Barzia Brigitte Murray la fée Souci Mâchaut la reine des fe Verteuil Six ballets nouveaux composés et exécutés pr M Gredel CHATELET.— 7 h. 12 DEUX ORPHELINES dr. 8 a., 'Ennery et Cormon Pierre Taillade de Lnèr Lacressonnière de Vaudrey Réer Jcqs Laray Picard Voilier le docteur Mangia Mrtn Mcbntt Maret Bouyer
Laray Picard Voilier le docteur Mangia Martin Macbainette Maret Bouyer LaSeur Petit de Presles Fraizeir la comtesse mesd Doche Henriette U. Vayolic Marianne Lacressonnière Louise Patry La Frochart Ilaciette sœur (Gênerive Daubrun GAITÉ. — 7 h. 1/2 ORPHÉE AUX ENFANTS opéra-féerie, 4 a. 1/2, Crémieu sans, de J. Offenbach Ariane et Philomène Montaubry Jupiter Christophe John Styx Ismene Mercure Grivot Orphée Damourette Mars Gravier Lino. Courcelles Éaque Jean-Paul Neptune Gaspard l'urgente sesd Dartaux Cupides Mâts-serrès-Diane Wagner Ovinel Gilbert Venus Angèle Minerve Castelli FOLIES-DRAMATIQUES. — 7 h. 3/4 ÉLEONORE la. Chabrillat LA FILLE DE MADAME ANGOT com. 3 a., Clairville, Siraudin,
Laray Picard Voilier le docteur Mangia Martin Macbainette Maret Bouyer LaSeur Ptt de Presles raizei la comtesse mesd Dhe Henriette U. Vayolic Marianne Lacressonnière Louise Patry La Frochart Ilaciette sœur (Gênerive Daubrun GAITÉ. — 7 h. / ORPHÉE AUX ENFANTS opéra-féerie, 4 a. 1/2, Crémieu sans, de J. Offenbach Ariane et Philomène Mntbry Jupiter Christophe oJnh Styx Ismene Mercure Grivot Orphée Damourette as Gravier Lino. Courcelles Éaque Jean-Paul Neptune Gaspard r'untlege sesd Dartaux Cupides Mâts-serrès-Diane Wagner Ovinel Gilbert Venus Angèle Minerve Castelli FOLIES-DRAMATIQUES. — 7 h. 34 ÉLEONORE la. Chabrillat LA FLLIE DE MADAME ANGOT com. 3 Clairville, Siraudin,
LA FILLE DE MADAME ANGOT com. 3 a., Clairville, Siraudin, Koning mus. de Lecocq Angot Pitou Raoult Pomponnet Mousseron La Hivaudrière Luco Trénis Clémence Clairette mesd J. Guillot Lange Desclauzas Amantine Toudouze CLUNY. — 8 h. 0/0 UNE NUIT DE PARIS dr. 12 heures, 12 tableaux Léon et Frantz Leauvalette. Frusquin Mercier Mayeux — Amand Acoly Tobie Farre Craquelet V. Gay Baltazar Bernès Casimir Job Bernard Attila Berthet Louisette J. Andrieux Jeanne Eira Mme Bruck Bovery BEAUJOLAIS. — 8 h. 0/0 LES FARCES DRAMATIQUES 1 pièce 5 a. LES BAINS DES FLEURS pièce aquatique, Lemonnier CONCERT DES CHAMPS-ÉLYSÉES. On commencera
L FI MDM ANGOT com. 3 a., Clairville, Siraudin, Koning mus. de Lecocq Angot Pitou Raoult Pmeponotn Mousrn La uvHidraèrei Luco énirTs Clémence Clrtt mesd J. Guillot Lange Dsclzs Amantine Toudouze CLUNY. — 8 h. 0/0 UNE NUIT DE PRS dr. 2 heures 12 tableaux Léon et Frantz Leauvalette Frusquin Mercier Myx — Amand Acoly Tobie Farre Craquelet V. y Baltazar Bernès Casimir Job Bernard ttl Btht Louisette J. ndrx Jnn Eira Mme Bruck Bovery BEAUJOLAIS. — 8 h. 0/0 LES FARCES DRAMATIQUES 1 pièce 5 a. LES BAINS DES FLEURS pièce aquatique Lemonnier CERT DES CHAMPSÉLYSÉES n commencera
DES FLEURS pièce aquatique, Lemonnier CONCERT DES CHAMPS-ÉLYSÉES. On commencera à 8 h. PREMIÈRE PARTIE Ouverture de Montano et Stéphanie Berton Folle Nuit, valse Flamant Marche des Magots Le coq des Roches ouverture d'Aout M. de la Dame blanche Boieldieu A la Campagne, quadrille Métra DEUXIÈME PARTIE Mosaïque sur l'Africaine Meyerbeer Solente l'heur ma, Molé Ouverture de Martha Flotow La Réjouissance des Siècles Strauss Schottich de Schonbrunn Auber Marche du Dernier Jour de Pompéi Joncières FOLIES-MARIGNY. — 8 h. 0/0 TOUT POUR LES FILLES L'HOMME A LA FOURCHETTE UN TRIO DE MUTE TH. LA LATOUR-D'AUVERGNE. 8 h. 0/0 Répétition du
DES FLEURS pièce aquatique, Lemonnier R SED CHAMPS-ÉLYSÉES. O cneceormam à 8 h PREMIÈRE PARTIE Ouverture de Montano et Stéphanie Berton Folle Nuit, valse Flamant Marche des Magots L coq des Roches vrtr dAout . de la Dame blanche Boieldieu A la Campagne, quadrille Métra DXÈM PARTIE Mosaïque sr 'aie Meyerbeer Solente l'hr ma, Molé vrtr de Martha Flotow La Ruisance des Siècles Strss Schottich de Schonbrunn Auber Marche du Dernier Jour e Pompéi Joncières FOLIES-MARIGNY. — h. 0/0 TOUT POUR LES FILLES L'HMM LA FOURCHETTE UN TRIO DE MTEU TH. LA LATOUR-D'AUVERGNE. 8 h. 0/0 Répétition du
DE MUTE TH. LA LATOUR-D'AUVERGNE. 8 h. 0/0 Répétition du soir sous la direction de M. Talbot CIRQUE DES CHAMPS-ELYSEE. EXTRAVAGANZAS JARDIN MABILLE Ouvert tous les soirs Mardi, Jeudi, Vendredi. Grande à 8 h. TIVOLI DES CHAUSSURES Dandin, Samedis, Bal.
DE MUTE TH. LA LATOUR-'AUVERGNE. 8 h. 0/0 Répétition du soir sous la direction de M. Talbot CIRQUE DES CHAMPS-ELYSEE. EXTRAVAGANZAS JRDN MBLL Ouvert tous les soirs Mardi Jeudi, Vndrd. Grande h. TIVOLI DES CHAUSSURES Dandin, Samedis, Bal.
Paris-Midi MARDI 1er MAI 1928 25 cent. 5, rue Lamartine (9e), Téléphone : Trudaine 81-21, 81-22 EN PAGE 2 : La Vie à Paris EN PAGE 3 : Nos informations de la Dernière Heure EN PAGE 4 : "Paris-Midi" Economique et Financier EN PAGE 5 : Les Spectacles VENDREDI Supplément gratuit de "Paris-Midi" L'erreur de nos Salons de peinture Ils sont disposés pour la vanité des peintres et non pour le plaisir des visiteurs Je souhaite que vous profitiez du 1er Mai pour aller dans les bois cueillir le muguet. Mais, à supposer qu'il pleuve, vous irez aux Salons des
Paris-Midi MARDI 1er MAI 1928 25 cent. 5, rue Lamartine 9e), Téléphone : Trudaine 81-21, 8122 EN PAGE 2 : La Vie à Paris EN PAGE 3 : Nos informations de la Dernière Heure EN PAGE 4 "Paris-Midi" Economique et Financier N PAGE 5 : Les Spectacles VENDREDI Supplément gratuit ed "Paris-Midi" L'erreur de sno Salons ed pntr Ils sont disposés pour la vanité des peintres et non pr le plaisir des visiteurs Je souhaite que vous irfiopzet du 1er Mai urop aller dns les bois cueillir le muguet. Mais, à supposer qu'il pleuve, vous irez aux Salons ds
Mais, à supposer qu'il pleuve, vous irez aux Salons des Beaux-Arts du Grand-Palais, cueillir de la peinture fraîche. Ne croyez pas les Esthètes qui vont répétant que ces Salons annuels sont médiocres et assommants. C'est une très curieuse promenade. Les critiques d'art n'éprouvent aucun plaisir à la faire, parce qu'ils savent devoir écrire un article en rentrant. Mais pour l'honnête badaud qui n'y va que pour s'amuser, c'est charmant. C'est charmant, ou plutôt ça devrait être charmant ; car ils sont là cinq ou six mille artistes qui s'ingèrent chaque printemps à reproduire ce qu'ils ont vu de plus joli
Mais, à supposer qu'il plv, vous irez aux Salons des Beaux-Arts du Grand-Palais, cueillir de la pntr fraîche. Ne croyez pas les Esthètes qi vont répétnt que ces Salons annuels sont médiocres et assommants. C'st u très curieuse promenade. es critiques d'art néuen aucun plaisir à la faire, parce qu'ils savent devoir écrire un article en rentrant. Mais pour l'honnête badaud qui n'y va que pour s'amuser, st charmant. C'est charmant ou plutôt ç devrait être charmant ; car ils sont àl cinq ou six mille artistes qui s'ngèrnt c printemps à reproduire ce qu'ils ont vu de plus joli
printemps à reproduire ce qu'ils ont vu de plus joli dans l'année. La critique s'indigne parce qu'ils n'ont pas tous le génie de Rembrandt ou de Raphaël et ne renouvelent pas de fond en comble l'art de peindre ? Hé ! La nature aussi, dans ses forêts et ses jardins, recommence chaque printemps la même exposition ! En est-elle moins agréable ? "Mais nos Aristarques prétendent ne s'émerveiller que devant la facture des tableaux. Il est bourgeois de s'intéresser au « sujet » représenté. Il est distingué de s'extasier uniquement et sévèrement sur la technique du peintre. C'est absolument comme
printemps à reproduire e qul ont vu de plus joli dans l'année. La critique s'indigne parce qu'ils n'ont pas ts le génie de Rembrandt ou de lpëhaRa t ne rnvlnt pas de fond n comble lart de peindre ? Hé ! La nature aussi, dans ses forêts et ses jardins, rcmmnc chaque printemps la même exposition ! En est-elle moins agréable ? "Ms nos Aristarques prétendent ne s'émerveiller que devant la facture des tableaux. Il est rgeois de s'intéresser au « sujet » représenté. Il est dsn de s'extasier uniquement et sévèrement sur la technique du peintre. C'st absolument comme
et sévèrement sur la technique du peintre. C'est absolument comme si, à table, quand vous dégustez un bon dîner, il n'était distingué que de parler des sauces, des épices et des fourneaux avec lesquels on l'a confectionné. Que diable ! Dégustez d'abord ! Faites appeler le cuisinier ensuite; si ça vous intrigue de connaître comment il a obtenu cette saveur rare, mais commençez par là savourer ! On nous gâte la peinture avec cette manie pédante de n'en parler qu'en argot d'atelier. Cette erreur a pour conséquence funeste que les tableaux du Salon sont placés dans un désordre rebûtant. Imaginez
et sévèrement la technique du intpe.re C'est absolument comme si, à quand vous dégustez un bno rî,end il n'étt distingué que de rl ds sauces des épices et des fourneaux avec leul on a confectionné. Que diable ! Dégstz d'abord ! Faites appeler le cuisinier ensuite si ça vous intrigue connaître comment il a obtenu cette uearvs rare, mais commençez rpa là savourer ! On ns gât al peinture c cette manie pédante de 'en parler qu'en argot d'atelier. Cette erreur a pour c funeste que s tableaux du Salon snt placés dans un désordre rbûtnt. Imaginez
tableaux du Salon sont placés dans un désordre rebûtant. Imaginez un dîner où l'on vous forcerait à manger pêle-mêle la salade avec la glace à la vanille et le poisson après le café ! Le principe qui préside à la disposition des toiles sur la cheminée est la jalousie du peintre célèbre, auteur d'un tableau qui trône au centre du panneau. Chacun de ces puissants du jour veut son mur bien à lui et, ne pouvant l'occuper seul tout entier, ne tolère du moins à droite et à gauche que des toiles radicalement différentes de la sienne. S'il est portraitiste,
tableaux du Salon sont a dans un désordre rebûtant Imaginez un dîner où l'on vous forcerait à manger pêle-mêle la salade avec la glace à la vanille et le poisson après l café ! Le principe qui préside à la disposition des toiles sur heé est la jalousie du peintre éère, auteur d'un tableau qui trône au centre panneau. Chacun de ces puissants du jr uvte son mur bien à lui et ne pvnt 'occuper seul tout entier, n tolère du moins à droite et à gauche que des tls rdclmnt différentes d la ene Sil est portraitiste,
des toiles radicalement différentes de la sienne. S'il est portraitiste, il s'encadrera d'un paysage et d'une nature morte. Et voilà le malheureux promeneur forcé d'avaler à la file un combat d'Arabes dans le Sahara, une dame en toilette de bal et un plat de cornichons ! Comment voulez-vous qu'il digère des impressions aussi hétéroclites ? Vous m'objecterez qu'au Louvre, aussi, une marine s'accroche très bien entre un portrait de gentilhomme et une chasse aux lions. Dans aucun musée du monde, les tableaux ne sont rangés par genres. Mais encore le sont-ils par siècles et chaque salle a sa couleur d'époque.
des l radicalement idfrfétsnee de la sienne. S'l est portraitiste, il s'encadrera d'n paysage et d'une nature morte. voilà le malheureux promeneur forcé d'vlr à la file un combat d'Arabes dns le Sahr une dame en oilet ed bal et un plat de cornichons ! Comment voulez-vous lqui' digère des impressions aussi hétéroclites ? os m'objecterez qu'au Louvre, aussi, une marine s'accroche très bien entre un portrait e gentilhomme t une chasse aux lions. Dns au msé du monde, ls tbaxalue ne sont rangés par genres. Mais encore le sont-ils par siècles et chaque salle a s couleur 'éou.
sont-ils par siècles et chaque salle a sa couleur d'époque. Tandis qu'au Salon, cinq mille peintures brossées en 1928 relèvent de la même optique, et dans cette interminable enfilade de salles rutilantes des mêmes couleurs fraîches, les nuances de métier sont si faibles qu'elles échappent au profane. En outre, dans un musée séculaire, où l'on va étudier les maîtres, le classement par écoles peut se défendre. Mais dans un salon annuel, pour le gros public, l'intérêt d'un tableau est souvent moins dans sa signature que dans le sujet représenté. Voyons ! Serait-il si difficile d'organiser le Salon de l'an prochain
sont-ils par siècles et chaque salle a sa cou d'époque. Tandis qu'au Salon, cinq mille peintures brossées en 1928 relèvent de la même optique, et dans cette interminable enfilade de salles rutilantes des mêmes clrs fraîches, els nncs de métier snt si il qu'elles échappent profane. En outre, dans un musée ai,leéucrs où l'on va d les maîtres, le classement par écoles peut défendre. Mais dans un salon annuel, pour le rgso public, l'intérêt d'un tbl est souvent moins dans sa signature que dans le sjt représenté. Voyons ! Serait-il si fie d'organiser le Salon de l'an prochain
! Serait-il si difficile d'organiser le Salon de l'an prochain pour l'agrément du visiteur ? Que diable ! Un théâtre est fait pour le spectateur, et non pour la troupe qui y joue. Sous prétexte que le grand tragédien veut se détacher de ses camarades, va-t-on le faire paraître en scène entre le comique et la prima donna, jouant la tragédie pendant que le clown fera des culbutes et la cantatrice des roulades ? Le tour du Grand-Palais pourrait s'ouvrir sur des salles de « Paysages », les marines séparées des paysages terrestres, ceux-ci se divisant en exotiques et européens,
! -Sleariit si dffcl d'organiser el Slon de l'an prochain pour l'grémnt du visiteur ? Que diable Un théâtre est fait orpu e spectateur, et non pour la troupe qui y joue. Sous prétexte que le grand trgédn veut se détacher de ses camarades, va-t-on le faire paraître en scène entre le comique et la prima donna, jouant la tragédie pendant que le clown fera des culbutes et l cantatrice des roulades ? Le tour du Grand-Palais ora s'ouvrir sur ds salles de « Paysages », les marines séparées des paysages terrestres, ceux-ci se divisant en exotiques et européens,
des paysages terrestres, ceux-ci se divisant en exotiques et européens, et les européens subdivisés en quatre salles des quatre saisons. Viendraient ensuite une ou deux salles de « Natures mortes ». Puis la salle des peintures animalières. L'entrée en scène de la comédie humaine débuterait par la salle des grandes peintures allégoriques ou mythologiques. Puis les études de nus. Les salles ensuite réservées aux peintures historiques. Puis les tableaux de genre et les inférieurs anecdotiques. Et enfin les portraits. Je prétends que le visiteur, arrêté au centre d'une pareille salle, jouirait d'une impression d'harmonie et d'ensemble qui ne serait nullement
des paysages terrestres, ceux-ci se vis en exotiques et européens, et ls rpéns subdivisés en quatre salles des quatre saisons. Viendraient ensuite une ou deux salles de « Natures moe ». Puis la salle des peintures animalières. Lentrée en scène de la céde hmn débuterait arp la salle sde grandes peintures allégoriques ou mthiue. Puis les études e nus. Ls salles ensuite réservées ux peintures historiques. Puis le tableaux d egrne et les inférieurs anecdotiques. Et enfin les portraits Je prétends q le visiteur, arrêté au centre d'une pareille sall jouirait d'une mprssn 'harmonie et d'ensemble qui e erai nullement
jouirait d'une impression d'harmonie et d'ensemble qui ne serait nullement monotone. Au contraire ! Sur vingt femmes nues, dressées ou couchées autour des quatre murs, il saisirait bien mieux les différences de brosse et de palette et le tempérament de chaque peintre. Puisque j'ai dit le parler « métier », c'est ici que l'unité de sujet ferait éclater la diversité des procédés ! Et nous en aurions fini avec ce tohu-bohu affolant, cette sarabande abracadabrante de visions contradictoires qui fatigue l'œil et n'arrive plus jusqu'au cerveau. Maurice de Waleffe. L'ELECTION DE LA GUADELOUPE A la Guadeloupe, première circonscription, M. Gratien
jouirait d'une impression d'harmonie et 'ensemble i ne serait nullement monotone. Au contraire ! Sur vingt femmes e dressées ou couchées autour des quatre murs, il saisirait bien mieux les différences de b et de pate et le tempérament de chaque peintre. Puisque j'ai dit le parler « métr », c'est ici que l'unité de sujet ferait écltr la diversité des procédés ! Et nous en aurions fini avec ce tohu-bohu affolant, tcete sarabande abracadabrante de visions ctratrs qui fatigue l'œil et n'arrive s jusqu'au cerveau. Maurice de Waleffe. 'LTIO DE LA GUADELOUPE A la Guadeloupe, première circonscription, M. Gain
DE LA GUADELOUPE A la Guadeloupe, première circonscription, M. Gratien Clemenceau (indépendant, républicain socialiste), député sortant, a été proclamé élu. LES GRANDS COMBATS DE BOXE Sharkey a knockouté Delaney au premier round New-York, 1er Mai. Hier soir, au Madison's Square Garden s'est déroulée la rencontre de boxe opposant Jacques Delaney à Jack Sharkey. Prévu pour 15 rounds, le match s'est terminé au premier par le knock-out de Delaney. Dès le coup de gong initial, Sharkey attaqua. Delaney sembla alors intimidé et ne put pas riposter. C'est ainsi que 73 secondes seulement suffisent à Sharkey pour conclure défisivement. Cette soirée se
D LA GUADELOUPE A la Guadeloupe, première circonscription, . Gratien Clemenceau (indépendant, répblcn socialiste), député sortant, a été proclamé élu. GRANDS COMBATS DE BOXE Sharkey a knockouté Delaney au prmr round New-York, 1er Mai. Hier soir, au Mdsn's Square are s'est uéoldeér la rencontre de boxe opposant Jacques Delaney à Jack Sharkey. Pré pour 15 rounds, le mtc s'est terminé au premier par le knock-out de Delaney. Dès le coup de gong initial, Sharkey taqu Delaney sembla alors intimidé et en put pas riposter. C'est sinia que 73 secondes seulement suffisent à Sharkey pour conclure défisivement. Cette sré se
seulement suffisent à Sharkey pour conclure défisivement. Cette soirée se déroula en présence des aviateurs du Bremen qui furent l'objet de la part des spectateurs d'une chaleureuse ovation. À MIDI STATISTIQUE POUR 1932 Il n'y a pas de fête sans lendemain. Ce calme premier mai — où "on peut traverser la chaussée tout en composant un quatrain ! — nous repose de la dure journée où nous avons mis au monde 425 députés, presque neufs. Pour nous divertir, nous pouvons aujourd'hui comparer les statistiques. Il n'y en a pas deux qui accordent ; quoi d'étonnant, et comment les pointeurs s'y
seulement suffisent à Sharkey pour conclure défisivement. Cette soirée se auélrod en rc des aviateurs du Bremen qui furent l'objet de la part des spectateurs d'une hluree ovation. MIDI STATISTIQUE POUR 1932 Il n'y a pas de fêt sans enemin. Ce calme premier mai — où "on peut trvrsr a chaussée tout e composant un qtri ! — o repose d la dure journée où nous avons mis u monde 425 députés, presque neufs. Pour nous divertir, nous pouvons aujourd'hui comparer les statistiques. Il n'y en pas deux qui accordent ; quoi d'étonnant, t comment les pointeurs s'y
qui accordent ; quoi d'étonnant, et comment les pointeurs s'y reconnaîtraient-ils entre les grands et les petits C, la gamme des R, des R. I., des R. D., des R. G., des R. U., des R. R. R. S., des R. S., des S. U., des S. C.? Au surplus, tout le monde sait qu'un simple It. peut-être un homme de gauche à Saint-Nazaire et au contraire un homme de droite à Arcachon si pleut. En vérité, il n'est qu'une statistique qu'on devrait, après quatre ans d'observation, établir : celle de la composition de la Chambre défunte. Car voyez en
qui accordent ; quoi d'étonnant, et comment les pointeurs s'y reconnaîtraient-ils entre le grands et les petits C, la gamme s R, des R. I., des R. D., des R. G., des R U., des . R. R. S., des R. S des S. U., des S. Au surplus, tout le monde sait qu'un simple It. peut-être un homme de gauche à Saint-Nazaire et au contraire un homme e droite à Arcachon si pleut. En vérité, il n'est qu'une statistique q'n devrait après qtuera ans d'observation, établir : celle de la composition d la Chambre défunte. Car voyez n
de la composition de la Chambre défunte. Car voyez en quelles erreurs un jugement hâtif peut nous entraîner ; on nous a montré en mai 1924 de fort belles statistiques qui nous prouvaient sans réplique que la nouvelle Chambre comprenait au moins 370 antipoincaristes irréductibles. Nous l'avons cru, et nous nous sommes trompés. On nous présente aujourd'hui d'admirables statistiques qui établissent sans conteste que la Chambre nouvelle compte au moins 370 poincaristes fervents, et peut-être bien 460 ! Mon Dieu ! quelle précipitation! quelle hâte! Attendez un peu, nous ne saurons l'exacte composition de la Chambre de 1923 qu'en avril
ed la composition de l Chambre défnt. Car voyez en quelles erreurs un jugement hâtif peut nous tarnnreeî ; n nous a montré en ima 1924 de fort belles statistiques qui nous prouviet sans réplique que la nouvelle Chambre comprenait au moins 370 antipoincaristes irréductibles. Nous l'avons cru, et nous ns sommes trompés. On nous présente aujourd'hui d'admirables statistiques qui établissent sans conteste que la Chambre nouvelle compte au moins 370 pncrsts fervents, t peut-être bien 460 ! Mon Dieu ! quelle précipitation! quelle hâte Attendez un peu, nous ne saurons lexac composition de Chambre de 1923 qu'en avril
saurons l'exacte composition de la Chambre de 1923 qu'en avril 1932... Et encore, à condition que les élections de 1932 n'aient pas lieu en mai. Pierre Audiat. ET SOURIEZ ! Paris-Midi. C'est un nouveau métier que celui de moulleur... de ces bustes en cire, au sourire figé. Les vitrines des boutiques parisiennes ont des exigences et des coquetteries de jolies femmes ! SOUS LE SIGNE DU MUGUET ET DE L'ÉGLANTINE 1er Mai, jusqu'à présent, calme À Boulogne-Billancourt nombre d'usines ont travaillé sans incident. À Paris, seuls les taxis sont en grève Ce 1er mai, qu'on nous avait promis révolutionnaire, a
saurons l'exacte postin de la Chambre de 1923 qu'en avril 132.. Et encore à condition que ls élctns de 3219 n'aient pas lieu en mai. Pierre Audiat. T SOURIEZ ! Paris-Midi. C'est n nouveau métier que celui de moulleur... de ces bustes en cire, au sourire figé. Les vitrines des boutiques parisiennes ont des exigences et des coquetteries de jls femmes ! SOUS LE SIGNE DU MUGUET ET DE L'ÉGLANTINE 1er M, jusqu'à pse calme À Boulogne-Billancourt nombre d'usines ont rallé sans incident. Paris, seuls les taxis sont en grève Ce 1er mai, qu'on nous avait promis révolutionnaire, a
grève Ce 1er mai, qu'on nous avait promis révolutionnaire, a débuté ce matin dans un grand calme. Seuls, les marchands de muguet, pacifiques conquérants, avaient dès l'aube pris possession de Paris. Ils s'étaient postés aux carrefours avec leurs petites voitures, et faisaient de belles affaires. Presque à chaque coin de rue, principalement dans le centre, des agents et des gardiens municipaux montaient tranquillement la garde. La leçon du 23 août, a appris qu'il convenait de se méfier des surprises, et on a pris ses précautions. Paris avait, aureste, sa physionomie traditionnelle des jours de fête du travail. Les rues étaient
regvè Ce 1er mai, qu'on ou prmi révolutionnaire, a débuté ec matin dns un grnd calme. Seuls, le marchands de muguet, aqiufciesp onqurnt vnt dès laube prs possession de Paris. Ils s'étnt sospté a carrefours avec leurs petites voitures, et faisaient de belles ffrs. Presque à chaque coin de rue, principalement dans le centre, ds agents et des gardiens cauinixupm montaient tranquillement garde. La leçon du 23 août, appris qu'il cnvnt de se méfier des surprises, et n pris ses auio Paris avait, aureste, sa physnm raditnne des jours de fête du travail. es rsue étaient
traditionnelle des jours de fête du travail. Les rues étaient libérées des encombrants taxis, et c'était un plaisir, pour les "bourgeois", de rouler dans leur voiture personnellement. On sait que la Préfecture de police a pris, devant les menaces du parti communiste, d'importantes mesures pour éviter que l'ordre fût troublé. L'organe officiel des soviets avait lancé un appel virulent aux "camarades" pour qu'ils s'emploient à débaucher les "jaunes" qui s'étaient rendus ce matin à l'atelier. Les pires incidents étaient à envisager. Quelques usines ont préféré fermer leurs portes dans la crainte d'être le théâtre de troubles fâcheux. D'autres ont tenu
traditionnelle des urjos de fête d travail. Les rues étaient libérées des ncmbrnts txs, c'était un plaisir, pour les "bourgeois", ed rolr dans leur ire prsnnllmnt. On sait que l Préfecture de plc a pris, dvnt les menaces du parti communiste, 'importantes mesures pour éviter que leodr'r û troublé. L'organe officiel des soviets avait lancé un appel vrlnt aux "camarades" pour ' s'emploient à débaucher les "jaunes" q éaien rendus ce matin à 'atelier. Les pires incidents étaient à envisager. Quelques usines ont r fermer leurs portes dans la crainte d'être le théâtre de troubles fâcheux. D'autres ont tenu
crainte d'être le théâtre de troubles fâcheux. D'autres ont tenu à ce que le travail fût assuré normalement. Nous avons fait ce matin une petite tournée dans les principaux centres industriels de la région parisienne. Quai de Grenelle et quai de Javel, les usines Citroën sont fermées. Les abords en sont complètement déserts, et il faut aller loin sur le quai pour trouver deux agents qui font les cent pas, paisiblement : — Tout est calme, nous disent-ils, ici comme dans les compagnies de taxis voisines, où l'on ne travaille pas non plus. La Société industrielle du téléphone fonctionne normalement.
crainte d'être le théâtre de troubles fâcheux. 'autres ont tenu à ce que le travail fût assuré normalement Nous avons fait ce matin ue ptt tournée dans les principaux cete industriels de l région parisienne. Quai de Grenelle et quai de Javel, les usines Citroën sont fermées. Les bsaord en sont cmplètmnt déserts, et il faut aller loin sur le quai pour trouver deux gnts qui font les cent pas, paisiblement : — Tout est calme, nous disent-ils, ici cmm ans les compagnies de taxis voisines, où l'on ne travaille pas non s.plu La Société industrielle du téléphone fonctionne normalement.
pas non plus. La Société industrielle du téléphone fonctionne normalement. Chez Renault Les usines Renault, à Boulogne-Billancourt, ont ouvert leurs portes ce matin, comme à l'ordinaire, et c'est là surtout qu'on redoutait des incidents, en raison du nombre considérable d'ouvriers qui y sont employés. Boulogne-Billancourt avait un peu ce matin l'aspect d'une ville en état de siège. Des pelotons de gardes municipaux, toutefois pas aussi massifs qu'on aurait pu croire, étaient disposés, de-ci de-là, autour des énormes usines. Des agents cyclistes circulaient, assurant la liaison entre les divers groupes du service d'ordre. Sur la place, devant l'entrée principale, on sont
pas non plus La Société industrielle du téléphone fonctionne normalement. Chez Renault Les usines Renault, à Boulogne-Billancourt, ouve lrs portes c matin comme à l'ordinaire, et c'est là surtout qu'on routa des incidents, en raison du nombre cnsdérbl d'ouvriers q y sont employés. Boulogne-Billancourt avait un epu ce matin l'aspect d'une ville en état d siège. Des pelotons e gardes municipaux, toutefois pa aussi massifs qu'on au p croire, étaient disposés, de-ci de-là, atour des énormes usines. e agents cyclistes circulaient, assurant la liaison entre les divers groupes u service dordre Sur la place, devant l'entrée principale, on
service d'ordre. Sur la place, devant l'entrée principale, on sont encore exposées les multicolores affiches électorales, il y avait quelques dizaines de curieux qui stationnaient et qui regardaient, sans mot dire, le personnel s'engouffrer par la vaste porte. Les ouvriers entrèrent à 7 h. 30, les employés à 8 heures, et il n'y eut pas le plus léger incident. Même calme, même tranquillité dans les usines Salmson, Farman et d'appareillage électrique. Le nombre des défaillants, apparemment peu nombreux dans ces usines, n'était pas encore communiqué ce matin. La journée du 1er mai, si le ciel veut bien s'éclaircir un peu,
service 'ordre. Sur la place, devant l'entrée principale, on sont encore exposées les multicolores affiches élctrls, il y avait quelques dizaines de curieux q stationnaient t qui regardaient, sans mot dire, le eronn s'engouffrer par la vte porte. Les ouvriers entrèrent à 7 h. 30, les employés à 8 heures, et il ny eut pas le plus léger incident. Mme calme, mmeê tranquillité dans l usines Salmson, Farman et d'appareillage électrique. Le nombre des défaillants, apparemment peu nombreux dans ces usines, n'était pas encore communiqué ce matin. La journée du 1er mai, si le ciel veut bien s'éclaircir un peu,
1er mai, si le ciel veut bien s'éclaircir un peu, sera favorisée par un temps relativement beau. Espérons que les chômeurs préfèreront aller respirer l'air des champs, plutôt que de se mesurer aux forces de police, qui sont imposantes et décidées. Autobus et trams circuleront comme d'habitude À la direction des Transports en Commun de la Région Parisienne, on nous a déclaré : — Le service est assuré normalement, bien que nous ayons 10 à 12 pour cent de chômeurs, qui, du reste, se soumettant à notre suggestion — nous ont demandé, hier, la permission de ne pas prendre leur
1er , si l e veut bien s'éclaircir un peu sera favorisée pra un temps relativement bue.a Espérons que les cer préfèreront all respirer 'air des champs, plutôt que de se msrr aux de police, qui sont imot et décidées. Autobus et trams crclrnt emcmo d'hbtd À la direction des Transports en Commun e la Région Parisienne, on nous a déclaré : — Le service est uésasr normalement, bien que nous ayons 10 à 12 pour cent de chômeurs qui, du reste, se soumettant notre suggestion — nous on demandé, hier, la permission de ne pas prendre leur
ont demandé, hier, la permission de ne pas prendre leur service aujourd'hui. Le service est donc normal, sauf en banlieue, où il a été réduit sur certaines lignes desservant des groupes d'usines ayant fermé leurs portes. Il sera assuré toute la soirée, sauf en banlieue, dans le cas où des troubles. se produiraient. » Service normal sur les lignes du Métropolitain « À la direction du Réseau Métropolitain de Paris, on nous a dit par ailleurs : — Le service fonctionne normalement. Nous, n'avons que peu de chômeurs. Au Spitzberg, on active les préparatifs pour la seconde tentative des aviateurs
ont demandé, hier la permission de ne pas prendre leur service jrd'h. Le service est donc nrml, sauf en li, où il a été réduit sur certaines lignes desservant des gesropu d'usines ayant fermé leurs portes. Il sera assuré to la soirée, sauf en banlieue, dans le cas où des troubles. se produiraient. Service normal sur les lignes du Métropolitain « À la direction du Réseau Métropolitain de Prs, on nous a dt par ailleurs : — Le service fonctionne nrmlmnt. Nous, n'avons que peu de chômeurs. Au Spitzberg, on active les préparatifs pour la seconde tentative des aviateurs
on active les préparatifs pour la seconde tentative des aviateurs italiens vers le Pôle Nord. On mande de Copenhague que le navire Città di Milano a quitté Tromsø, hier, pour la baie du Roi, afin d'aider à l'atterrissage du dirigeable. Pilsudski paralyse ? (De notre correspondant particulier) Berlin, 1er mai... (Par téléphone) La Telegrafen Union se fait mander de Varsovie que le maréchal Pilsudski, malade depuis quelque temps, aurait été victime d'une attaque d'apoplexie et resterait paralysé d'un côté. [Nous ne communiquons cette information que sous les réserves d'usage.] Miss Helen Wills enrhumée n'ira pas à Berlin Miss Helen Wills
on active les pparat pour la scnd tentative ds aviateurs italiens vers l Pôle Nord. On mande de Copenhague que le navire Città di Milano quitté Tromsø, hier, pour la baie du Roi, afin d'aider à l'atterrissage ud dirigeable. uiiklsdPs paralyse ? (D notre correspondant particulier) Berlin, 1r mai... (Par téléphone) La Telegrafen Union se fait mander de Varsovie q le mréchl Pilsudski, malade depuis quelque temps, aurait été victime d'une attaque d'apoplexie te retera paralysé d'un côté. [uosN ne communiquons cette nfrmtn q sous les réserves d'usage.] Miss Helen Wills enrhumée n'r pas à Brln Miss Helen Wills
Helen Wills enrhumée n'ira pas à Berlin Miss Helen Wills s'est légèrement enrhumée. Sur l'avis de son docteur, elle a décidé de ne pas aller jouer à Berlin comme elle en avait l'intention. La charmante championne de tennis espère bien être tout à fait rétablie d'ici peu et pouvoir aller remporter quelques victoires à Amsterdam. Un drame horrible dans un couvent d'Espagne Une élève pendue Quatre religieuses tuées Bordeaux, 1er mai. La « Voz » de Guipuscoa relate une affaire mystérieuse qui a eu pour théâtre un couvent de Valladolid. La fille d'un officier de la garnison, qui suivait les
Helen Wills enrhumée n'ira pas à Berlin is Helen Wsill s'est légèrement erhué. Sur l'vs de son docteur, elle a décidé de ne aller jouer Berlin comme en avait l'intention. La charmante championne de tennis espère bn être tout à atfi rétablie d'ici peu et vuroiop aller remporter es victoires à Ateam. Un drame horrible dans un couvent d'Espagne Une èe pnd Quatre religieuses tuées Bordeaux, 1er mai. La « Voz » de Gpsc rlt ue ffr mystérieuse qui eu pour théâtre un coe de Valladolid. La fille dun officier de la garnison, qi suivait les
La fille d'un officier de la garnison, qui suivait les classes dans ce couvent, raconta ces jours derniers à son père, des faits scandaleux qui, à sa connaissance, s'étaient passés dans l'établissement. Indigné, l'officier fit à la supérieure, qui ne souffla pas, des observations sévères. Néanmoins, il laissa sa fille retourner en classe. Le soir, surpris de ne pas voir rentrer sa fille à la maison, le père se rendit de nouveau au couvent, où il reçut de la directrice l'assurance que la jeune fille n'était pas dans le couvent. Après des recherches très serrées en ville, l'officier, pris par
fll d'n ffcr de la garnison, qui suivait ls classes dans ce cent raconta c jours derniers à ons père, des faits scandaleux qui, à sa connaissance, s'étaient ssés dans l'établissement. Indigné, loi'icerff fit la suprier, qui ne souffla as,p des otbsvarinoes sévères. Nmosnna,ié il laissa sa fille toe en classe Le soir, surpris de n pas voir rentrer sa fille à l maison, le père rendit de nouveau u couvent où il reçut de l directrice l'assurance que jeune fll n'était p dans le cvnt. Après des recherches très serrées e ville, l'officier, pris par
Après des recherches très serrées en ville, l'officier, pris par le soupçon, revint encore une fois au couvent, où il dut entrer de force. Ayant parcouru les principales pièces de l'établissement, il remarqua que toutes les nonnes se massaient dans une salle pour l'empêcher d'y pénétrer. Il enfonça la porte et se trouva en présence d'un horrible spectacle : le cadavre de sa fille était pendu au plafond. Fou de douleur, l'officier saisit son revolver, tira sur les religieuses et en tua quatre. Cet horrible drame soulève en Espagne une profonde émotion. Pour avoir relaté ces faits, que la censure
Après des rehcehcrse très ser en ville e'clf,iorfi pris par le soupçon, revint ncr n fois au couvent, où l dut entrer de force. Ayant parcouru les principales pièces de l'établissement, il remarqua que toutes les nonnes se massaient dans une sllea pour lempêcher d'y pénétrer. Il enfonça la porte et se trouva en présence d'un horrible spectacle : le vcraead de sa fille était pnd au .pnadlfo Fou de douleur, l'officier sst son orvrv,lee tira sur les rlgss et en tua tr Cet horrible drame soulève en Espagne une profonde émotion. Pour avoir relaté ces faits, que la eursnce
profonde émotion. Pour avoir relaté ces faits, que la censure de Saint-Sébastien avait laissé passer, la Voz de Guipuscoa a été suspendue pour trois mois par le général Primo de Rivera et condamnée à une forte amende. Le courage de rendre la justice Le juge Avory menacé de mort Londres, 1er mai. Le juge Avory, qui vient de prononcer la sentence de mort contre Browne et Kennedy, reconnus coupables de l'assassinat du policeman Dutteridge, ayant reçu une lettre de menace, va être gardé maintenant par deux détectives dans tous ses déplacements et même pendant qu'il siège au tribunal. La double
profonde émotion. Pour avoir relaté ces faits que la censure de Sain-se aiavt laissé passer, la Vzo de Guipuscoa a été suspendue pr trois mois par le général Prm de Rvr et condamnée à n forte amende. Le courage de rndr la justice Le juge Avory menacé de mort Londres, 1er mai. Le juge Avory, qui vient de prononcer la sentence de mort cntr Browne et Kennedy, reconnus oabes de l'assassinat du policeman Dttrdg, ayant reçu une lttr d menace, v être gardé maintenant par deux détectives dans tous ses déplacements et même pendant qu'il siège tribunal. La double
déplacements et même pendant qu'il siège au tribunal. La double revanche du piéton ou l'automobile écrasée Rien n'est plus instructif qu'une audience de la 11e Chambre correctionnelle consacrée aux accidents de la voie publique, et tous les chauffeurs auraient avantage, pour s'éviter des désillusions futures, à s'y rendre librement en attendant le jour, presque fatal où ils y comparaîtront. Ce jour-là ils feront bien d'abandonner à l'avance toute espérance, car l'acquittement, en cette matière, est pour ainsi dire inconnu. Pourtant Me Jevain pensait bien l'obtenir puisque il était reconnu que son client, suivant paisiblement l'avenue des Champs-Elysées en conduisant sa
emtpédslncea et même pendant qu'il siège au tribunal La double revanche du piéton ou l'automobile écrasée Rien nest pls instructif qu'une audience de la 11e Chambre correctionnelle oasncréce aux ccdnts d la voie publique, et tous les chffrs auraient avantage, p s'éviter des désillusions ftrs, à sy' rendre librement en attendant le jour, pesue fatal où ils y comparaîtront. Ce jour-là ils feront bien d'abandonner à lavance toute espérance, car l'acquittement, en cette mtèr, st pour ainsi dire inconnu. Pourtant Me Jevain pensait bi lobtenir puisque il était reconnu que son client, suivant paisiblement l'avenue des Champs-Elysées n conduisant sa
son client, suivant paisiblement l'avenue des Champs-Elysées en conduisant sa voiture, avait été abordé par le travers par une vieille dame descendant tête baissée d'un refuge, et brisant de sa figure la vitre de gauche sur le malheureux chauffeur qui sortit tout ensanglanté. La vieille dame s'en tira d'ailleurs presque indemne et l'on découvrit tout d'abord qu'elle venait d'être opérée de la cataracte ; ensuite, elle avoua que, presque aveugle, elle employait le procédé bien connu des automobilistes : « Si je ne vois pas de voiture, c'est qu'il n'y en a pas » et ne s'était pas même assurée
son client, suivant paisiblement l'avenue des Champs-Elysées ne conduisant sa vtr, avait été abordé par le travers r une vieille dame descendant tête baissée d'un reg,feu et brisant de sa figure la vitre de gauche sur le aleureu aeufrfhcu qui stit tout ensanglanté. La vieille dame s'en tira d'ailleurs prsq indemne et l'on découvrit tout d'abord qu'elle venait d'être opérée de la cataracte ; ensuite, elle v que, presque aveugle, leel employait le procédé bien connu des automobilistes : « Si je ne vois pas de vitre c'est il ny en a pa » et ne ta ps même assurée
en a pas » et ne s'était pas même assurée que la voie était libre. Où pouvait bien être la faute de cet automobiliste écrasé par « une » piéton (peut-on dire une piétonne ?) Le tribunal parlant par la voix de son président, M. Giacometti n'est pas facilement pris de court : « L'automobiliste faisait près de 40 kms à l'heure : sa vitesse excessive a causé ou aggravé l'accident » s'écria-t-il. « Non répondit avec douceur le défenseur, si l'inculpé avait été plus vite, il serait passé plus tôt et il n'y aurait pas eu d'accident. Si au
en a pas » et ne s'était pas même assurée que l vo était libre. Où pouvait bn être la aut de cet automobiliste écrasé par « une » piéton (peut-on dire une piétonne ?) Le tribunal parlant par la voix de son président, M totGiiacem n'est pas facilement pris de court : « L'automobiliste faisait près de 40 kms à l'heure : sa vitesse excessive a causé ou aggravé l'accident » s'écria-t-il. « Non répondit avec douceur le défenseur, si l'inculpé avait été plus vite, il serait passé plus tôt et il n'y aurait asp e daccident Si
tôt et il n'y aurait pas eu d'accident. Si au contraire sa vitesse avait été moindre, la plaignante aurait eu le temps de s'engager sur la chaussée ; elle aurait été abordée par l'avant de la voiture et écrasée complètement. Je sais bien que si la voiture n'avait pas bougé il ne se serait rien passé mais c'eût été contraire à la définition même de l'automobile... » « 50 francs d'amende et n'y revenez pas » interrompit le président Giacometti, réussissant ainsi par un moyen infaillible à se réserver le dernier mot... — T. A Chicago, des bandits masqués tuent
tôt et il yn' aurait pas eu d'accident. S au contraire sa vitesse vt été moindre, la plaignante aurait le temps d s'nggr sr la chaussée ; elle aurait été abordée pr lavant d la voiture et écrasée complètement. Je sais bien que s la voiture n'avait pas bougé l ne se serait rien passé mais 'eû été contraire à la définition même d l'automobile... » « 50 francs d'amende et n'y rvnz pas » ntrrmpt le président Giacometti, réussissant ainsi par un moyen infaillible se réserver le dernier mot... — T. A Chicago, des bandits masqués tuent
dernier mot... — T. A Chicago, des bandits masqués tuent la caissière d'un cinéma Ils s'emparent de 1.500 dollars et protègent leur retraite à coups de revolver New-York, 1er Mai. A Chicago, la bande noire continue la série de ses exploits. Hier soir, dans le faubourg de Berwyn, deux bandits masqués, ont abattu à coups de revolver, la jeune caissière du cinéma Ritz, Miss Pearl Eggerson, âgée de 17 ans. Le cinéma venait à peine d'ouvrir ses portes et la jeune fille était secondée par Gertrude Plante lorsque les deux hommes se présentèrent au guichet revolver au poing. « Pas
dernier mot... — T. A Chicago, des bandits masqués tuent la caissière d'un cinéma Ils aen de 1.500 dollars et protègent leur retraite coups de revolver New-York, 1re Mai. A Chicago, la bande noire u la série d ses exploits Hier soir, dans le faubourg de Berwyn, deux bandits masqués, ont abattu à coups d revolver, la jeune caissière du cn Ritz, i Pearl Eggerson, âgée de 17 ans. Le cinéma ait à peine d'ouvrir ses portes et la jn fille était secondée r Gertrude Plante ru les deux hommes se présentèrent au guichet revolver au poing. « Pas
hommes se présentèrent au guichet revolver au poing. « Pas un mot, dirent-ils et donnez-nous l'argent. » La caissière se mit à crier. Deux détonations retentirent. Plusieurs personnes qui s'apprêtaient à rentrer dans la salle voulurent intervenir. Les bandits arrêtèrent leur élan, en tirant plusieurs balles dans leur direction, qui, fort heureusement n'atteignirent personne. Puis profitant de l'émoi, après avoir vidé le tiroir-caisse de son contenu, ils sautèrent rapidement dans leur auto, en stationnement devant la porte de l'établissement et disparurent dans la nuit. La jeune caissière avait été tuée sur le coup et sa camarade s'était évanouie. L'ingénue de
hommes se présentèrent au guichet revolver au pi. « Pas un mot, dirent-ils et donnez-nous 'argent. » La caissière mit à crier. Deux détonations rtntrnt. Plusieurs srensnope qui s'apprêtaient à rentrer dans la salle voulurent intervenir. Les bandits arrêtèrent leur élan, en tirant plusieurs balles dans leur drecin qui, rt heureusement n'atteignirent personne. Puis profitant l'émoi, apr avoir vidé le tiroir-caisse de son contenu, ils sautèrent rapidement dans leur auto, en stationnement devant la prt de bisst et dsprrnt dans la nuit. La jeune caissière avait été tuée sur le coup et sa cmrd s'était évanouie. L'ingénue de
sur le coup et sa camarade s'était évanouie. L'ingénue de Saint-Kilda Londres, 1er Mai. Une jeune fille de 17 ans qui n'avait jamais vu un arbre, une auto, un cheval, un chemin de fer, des vues cinématographiques, un téléphone, a été promenée en auto dans Blackpool hier. Cette jeune fille, Miss Rachel Giljes, est née et habite à Saint-Kilda, une île perdue des Hébrides au nord de l’Écosse, qui n'a qu'une population de 40 à 50 habitants. Le climat est si rude que les légumes ne poussent que difficilement et le vent souffle continuellement de sorte qu'aucun arbre n'a pu
sur coup et sa camarade s'était évanouie L'ingénue ed Saint-Kilda Londres, 1er Mai. Une jeune fll de 17 a qui n'i jms vu un arbre, une auto, n al, n chemin de fr, des vues cinématographiques, un téléphone, a été promenée en oaut dans Blackpool hier. Cette jeune fille, Miss Rchl Giljes, est née et habite à Saint-Kilda, une îe perdue des Hébrides au nord de l’Écosse, qui n'a population e 40 à 50 habitants. Le climat est si rude que ls légumes ne poussent que iffcment et l vent souffle continuellement de sorte q'cn arbre n'a pu
le vent souffle continuellement de sorte qu'aucun arbre n'a pu croître sur ce rocher désolé à 100 milles en pleine mer. Pendant presque tout son voyage à terre la jeune fille n'a ouvert la bouche que pour poser des questions telles que : « Comment la voiture peut-elle avancer seule ? Est-ce un arbre ? Je n'en ai jamais vu qu'en images. A quoi servent ces fils accrochés à ces poteaux ? » Elle n'avait jamais vu de moulin à vent, et trouva très drôle un policier avec son bâton blanc. Le tramway l'éfraya visiblement. ! Elle n'a pas encore
le vent sffl continuellement de srt qu'aucun rbr 'a pu croître rsu ce rocher désolé à 100 milles en pleine mer. Pendant presque tout son voyage à terre la jeune fille n'a ouvert la bch que pour poser des questions telles que : « Comment la voiture pet vncr seule ? Est-ce un arbre ? Je n'n ai jamais vu qu'en images. A quoi servent ces fils accrochés à ces poteaux ? » Elle 'avait jamais v de moulin à ve et trouva èsrt drôle un policier avec son bâton blanc. Le tramway l'éfraya visiblement. ! ll n'a ps encore
blanc. Le tramway l'éfraya visiblement. ! Elle n'a pas encore été au cinéma, et n'a pas encore téléphoné. À chaque nouvelle merveille elle dit : « Mais nous n'avons pas cela à Saint-Kilda ». VOIR EN PAGE 3 : CE QU'ON DIT À L'ÉTRANGER DE NOS ÉLECTIONS LA VIE À PARIS D'Echos en Échos... Propos d'un Grincheux De Juan-les-Pins, Avril. Autrefois, à l'heure du bain, les hommes dans des costumes trop larges, à moins qu'ils ne fussent trop étroits, les femmes dans des oripeaux assez vagues, dont la jupe tombant jusqu'aux genoux était le plus bel ornement, quittaient l'eau en
blnc. Le tramway l'éfraya visiblement. ! Elle n'a pas encore été au cném, et n'a pas encore tnéélo.éhp À chaque nouvelle merveille elle dt : « Mais nous n'avons pas lcae à Saint-Kilda ». VOIR EN PAGE 3 CE QU'ON DIT L'ÉTRANGER D NOS ÉLECTIONS L VIE À PARIS D'Echos en Échos... Propos d'un Grincheux eD Juan-les-Pins, Avril. trfs, à l'heure du bain ls hommes dans des costumes trp larges à moins qu'ils ne fussent trop étroits, ls fmms dans ds oripeaux assez us dnt la jp tombant jusqu'aux genoux était le plus bel ornement, quittaient l'eau en
jusqu'aux genoux était le plus bel ornement, quittaient l'eau en courant pour se précipiter sur un peignoir qu'on leur tendait et se dérober ainsi à tous les yeux. Les temps sont changés ! Aujourd'hui, l'homme porte un tout petit caleçon, la femme un lambeau d'étoupe. Or, si l'on voit, par hasard, une gracieuse jeune fille aux formes élancées ou un éphèbe aux proportions élégantes, que d'imperfections nous sont offertes par les exhibitionnistes des plages ! Que de seins privés de leur niche restent parés, hélas ! de leur auréole, que de bassins bizarres, que de cuisses vergetées... Heureusement toutes ces
jusqu'aux genoux était le plus bel ornement, qttait l'eau en courant pour se précipiter sur un pgnr qu'on leur tendait se dérober ns à tous les yeux. Les temps sont changés ! Aujourd'hui, l'homme porte un tout petit caleçon, la femme lambeau d'étoupe. Or, si l'n voit, par hasard, une gracieuse jeune fille aux formes élancées ou un éphèbe aux proportions élégats q d'imperfections nous sont offertes par les exhibitionnistes des plages ! Que d seins privés de lr niche restent parés, hélas ! de leur auréole, que de bassins bizarres, que de cuisses vergetées... Heureusement toutes ces
de bassins bizarres, que de cuisses vergetées... Heureusement toutes ces laideurs ne sont pas nationales et tous les reins ne sont pas français. Le monde entier apporte son tribut à ce « Musée Dupuytren ». Ici des fesses de Valachie, là, un cou noir de Dantzig ; voici un coccyx du Connecticut, voilà un épigastre du Texas. Parmi ces muscles qui fléchissent ou ces chairs qui s'écrasent, on remarque des vaccins imprévus ou des varices effrontées et pourtant rougissantes. Tous ces gens, ces messieurs d'un certain âge et ces dames d'un âge certain ont pensé qu'il suffisait d'user du Gillette
de bssns zrrs, que de cuisses vergetées Heureusement toutes ces laideurs ne sont pas nationales et tous les snier ne sont pas français. Le monde entier apporte son rut à ce « Muse Dupuytren ». Ici des fesses d Valachie, là, nu cou nir de Dantzig ; vc un coccyx du Connecticut, voilà un épgstr du exas. Parmi ces les qui fléchissent ou ces chairs qui s'écrsnt, on rmrq des vaccins iprés ou des varices effrontées pourtant rougissantes. Tous ces s,neg ces messieurs d'un tiacenr âge et ces dms d'un âge certain ont pensé qu'il suffisait d'user du Gillette
d'un âge certain ont pensé qu'il suffisait d'user du Gillette ou de se servir de pâte spéciale, pour paraître impubère... (Et j'ai constaté que nos peintres modernes « du nu » travaillent réellement « d'après la nature »... ) Jacques Floury. Le premier renseigné L'homme qui, le premier de tous, connaît, à Paris, le résultat des élections de province, c'est évidemment— ne parlons pas du télégraphiste — M. Albert Sarraut, ministre de l'intérieur. Mais après lui qui est le premier renseigné ? Les résultats, aussitôt connus à l'Intérieur, sont « tapés », à sept ou huit exemplaires, qui sont portés
d'n âge ertn ont pensé qu'il suffisait d'user du llee ou de se servir de pât spéciale pour prîe impubère... (Et j'ai constaté que nos peintres mdrns « du nu travaillent réellement « d'après la nature ) Jacques Floury. Le premier renseigné 'om qui, le premier de ts, connaît, Paris, le résultat d élections de province, c'est évidemment— ne parlons a du télégraphiste — M. Albert Sarraut ministre de 'intérieur. Mais après lui qui est le premier renseigné ? Ls résultats, stô cnns à l'ntérr, sont « éaspt », à sept ou huit exemplaires, qui sont portés
tapés », à sept ou huit exemplaires, qui sont portés immédiatement, l'un au Président de la République, l'autre au président du Conseil, un autre à l'Officiel, un autre à la T. S. F., qui l'annonce partout et un autre à la salle de la Presse. Comme c'est l'Élysée qui est le plus proche de l'Intérieur et que, par déférence, aucun retard n'est apporté de ce côté là, c'est en somme M. Doumergue, qui prend le premier connaissance des résultats. Le pétrin L'échec de M. Léon Blum battu par le député communiste Duclos est fort commenté au Palais où les confrères
tapés », à sept ou huit exemplaires, qui sont portés mmet, l'n au Président de la éublqu, l'autre au président Conseil, n autre à l'Officiel, un autre à la T. S. F., qui l'annonce partout et un tr à la llesa de la Presse. Comme cest l'Élysée qui est le splu prch de lIntérieur t que, par déférence aucun ear n'est apporté de ce côté c'est ne somme M. Doumergue, q prend le premier connaissance des résultats. Le ptri 'échec de M. Lén Blum battu par le député untmismceo Duos est fort commenté au Pa où les confrères
communiste Duclos est fort commenté au Palais où les confrères s'entretiennent passionnément du résultat des élections. — Ce qui est curieux, dans cette affaire, M. Gelma, c'est que c'est Duclos qui est pâtissier et que c'est Blum qui est dans le pétrin ! Réprobation Quand la mairie du cinquième arrondissement annonça, dès cette soirée, aux assesseurs des comités, que le citoyen Raoul Brandon était élu, il y eut des acclamations et des vivats. Une voix discordante cria même : « À bas la réaction ! » Un silence gêné suivit alors, que le citoyen Brandon coupa, en redressant la tête,
communiste Duclos s fort commenté a Palais où les confrères s'entretiennent passionnément du raéuttsl des élections. — Ce qui est curieux, dans cette affaire, M. Gelma, 'est que c'est Duclos qui est pâtissier et que c'est Blum qui est dans le pétrn ! Réprobation Quand la mairie du cinquième arrondissement nnnç, dès cette soirée, aux ssessus des comités, que le citoyen Raoul Brandon était élu, il y ute des acclamations et des vivats. Une voix discordante cria même : « À bas la réaction ! » n silence gêné suivit alors, que le citoyen Brandon coup, en redressant la tête,
alors, que le citoyen Brandon coupa, en redressant la tête, mais l'œil malgré lui, bien en cause. — Du tact, messieurs, prononça-t-il. On peut être élu et avoir des usages. Entre deux haies d'agents Dehors la foule patientait, attendant les résultats, et maintenue par des agents. Tout à coup, on vit ceux-ci former la haie pour livrer passage à deux mystérieux personnages qui arrivaient à la mairie, portant une caisse lourde, si lourde que des curieux s'inquiétaient. — Qu'est-ce que c'est ? de la dynamite ? C'était tout simplement une caisse de champagne que les comitards attendaient pour fêter leur
s, que le citoyen Brandon cp, en redressant la tête, mais l'œil malgré lui, bien n cause. — Du tact, misese,usr prononça-t-il. On peut re élu et avoir des usages. Entre deux haies d'agents Dehors la foule patientait, attendant les résultats, et maintenue a des agents. Tout coup, on vit ceux-ci former la haie pour lie sspeaag deux ysérx personnages qui arrivaient à la mire portant une caisse lourde, si lourde q des rex s'inquiétaient. — Qu'est-ce que c'et ? de yami ? C'étt tout simplement une caisse de h que les comitards attendaient pour fêter leur
caisse de champagne que les comitards attendaient pour fêter leur élu. L'Union nationale De son balcon de la rue Royale, Paris-Midi projetait l'autre soir sur écran le nom des élus au fur et à mesure que les résultats lui parvenaient des mairies parisiennes. Stoïque sous les parapluies, la foule stationnait aidée dans sa lecture par un haut-parleur dont la voix précisait des chiffres. Parfois la tête de l'heureux candidat caricaturée par Pavil passait entre deux textes, et tout le monde applaudissait l'élu quel que fut le parti qu'il représentât, ce qui fit dire à un vieux monsieur décoré, portant la
caisse de champagne que les comitards attendaient pour fêtr leur élu. L'Union nationale De son balcon de la rue Royale, Paris-Midi projetait l'autre soir sur écran le nom des l au fr et à mesure que les résultats lui parvenaient des mairies parisiennes. Stoïque sous les parapluies, la foule stationnait aidée dans sa lecture par n haut-parleur dont la voix précisait des chiffres. Parfois la tête de l'heureux candidat caricaturée par Pavil passait entre deux txts, te tout le monde applaudissait l'élu quel que fut le parti qu'il représentât, ce qui fit dr à un vieux monsieur décoré, portant la
qui fit dire à un vieux monsieur décoré, portant la moustache en crocs : — Ça, c'est l'Union Nationale ! » Automobilistes Où trouver voitures, camions et motocycles des plus grandes marques, vendus à crédit au même prix qu'au comptant sans majoration ni intérêt ? Aux stands automobiles du Palais de la Nouveauté, 24, rue de Clignancourt. Les formalités y sont réduites au minimum et la livraison des voitures extrêmement rapide : Nombreux modèles disponibles. En présence des nouvelles qui ont été publiées récemment concernant la Compagnie générale de constructions de locomotives, le conseil d'administration tient à déclarer qu'il est
qui fit dire à un vx monsieur décoré, poat la moustache n crocs : — Ça, c'est l'Union Nationale ! » uobiste Où trouver voitures, camions et motocycles des plus grandes marques, enu crédit au même prix qu'au comptant sans majoration ni trt ? Aux stad automobiles d Pls de la Nouveauté, 24, rue de iganou. Le frmltés y sont réduites au minimum et la livraison des voitures extrêmement rapide : Nombreux modèles disponibles. En présence des vell u ont été publiées récemment nenccntaro a Compagnie générale de cotonscnstuir de oismcotle,ov l conseil d'administration tient à déclarer quil est
de locomotives, le conseil d'administration tient à déclarer qu'il est totalement étranger à ces informations. LE GOMMENT DE MIDI. Mlle Lélia Gousseau virtuose Le prix Claire Pages, d'une valeur de 4.000 fr., décerné tous les cinq ans, récompense l'heureux gagnante d'un difficile concours auquel prennent part les lauréates ayant obtenu un premier prix de piano du Conservatoire. Le prix 1928 vient d'être brillamment enlevé par Mlle Lélia Gousseau âgée de 19 ans, qui est belle, brune, grande et souple. Elle prouve, en effet, que la virtuosité n'est pas incompatible avec une interprétation riche et émouvante. À peine revenue d'une tournée
de octes le conseil 'administration tient déclarer qil est toalen étranger à ces informations. L GOMMENT D MIDI. Mlle Lélia Gousseau virtuose Le prix Claire Pages, d'une valeur de 4.000 fr., décerné tous les cinq ans, récompense lheureux gagnante d'un difficile concours auquel prennent p ls lauréates ayant obtenu un premier prix de piano du Consrire. Le prix 1928 vnt dêtre brillamment enlevé par Mlle Lélia Gousseau âgé de 91 ns, qui est belle, brune, grande et souple. lelE prouve, en effet, que la virtuosité n'st sap incompatible v une interprétation riche t émouvante. À peine revenue 'une tournée
une interprétation riche et émouvante. À peine revenue d'une tournée très réussie en province, boulevard Saint-Germain, Deux pianos, un Mozart, des cahiers de musique. Brisant net la fougue d'un crescendo, la virtuose déclare sa foi aux lois de l'hérédité, puisque fille d'une excellente musicienne et d'un maître de chapelle en renom. Toute jeune, ajoute-t-elle, je fus séduite par l'amusicalité, les premiers sons qui ouvrirent mes oreilles furent ceux du piano familial. Puis ce fut sous la surveillance maternelle que furent mes premières gammes. À onze ans, j'obtins une première médaille de solfège. À douze ans, j'entrai au Conservatoire, dans la
une interprétation erhic et émouvante. peine en d'une tournée rtsè éu en oince, boulevard Saint-Germain, Dx pianos, un Mozart, des cahiers de musique. triBsan nt la fougue d'un crescendo, la virtuose déclare sa foi aux lois de l'hérédité, puisque fille n'deu excellente musicienne et d'un maître de chapelle en renom. oTtue jen ajoute-t-elle, je fus séduite par l'amusicalité, les premiers sons q ouvrirent mes oreilles furent ceux du piano familial. Puis ce fut sous la surveillance maternelle que furent mes premières em.gams À onze ans, j'obtins une première médaille de s.elogfè À douze ans, j'entrai au Conservatoire, dans la
de solfège. À douze ans, j'entrai au Conservatoire, dans la classe supérieure de M. Lazare Lévy avec lequel je dus, à seize ans, en 1925, mon premier prix de piano. D'après l'unanime opinion de la critique, mademoiselle, votre concours méritait bel et bien un grand prix d'honneur. — Mon Dieu ! c'est possible... — C'est certain. Votre jeu révèle une puissante personnalité, chose rare à seize ans ! — L'année suivante, je décrochais le 1er prix d'histoire de la musique. Sans cesser de travailler — pas trop cependant, car je ne dépasse jamais quatre heures d'étude par jour — j'ai
de eofgès.l À oze ans, j'entrai au Conservatoire, dns la classe supérieure de M. Lazare Lévy avec lequel je dus, à size ans, en 1925 mn premier prix de piano. 'après l'unanie opinion de la critique, mdmsll, ve concours méritait bel et en un grnd prx d'heur — Mon Dieu ! c'est possible... — C'e cert Vr jeu révèle une pssnt personnalité chose rar à seize nsa ! — L'année suivante, je décrochais le 1er prix d'histoire de la u.emqisu Sans cssr d travailler — psa trop ependt car je ne dpas jms quatre heures d'étude p jour — 'ai
ne dépasse jamais quatre heures d'étude par jour — j'ai joué dans plusieurs salles parisiennes, entre autres aux Agriculteurs, à Pasdeloup. J'ai donné aussi quelques auditions en province. — En attendant de plus grands voyages ? — Oui, je l'avoue, tel est mon rêve : partir à travers le monde et donner des concerts sous d'autres cieux... Ayant pris congé, une marche enthousiaste nous escorta jusqu'au pied de l'escalier. Pour vous bien porter Les oreilles des enfants ni celles des adultes n'ont été faites pour être curetées avec des épingles de nourrices. Si le médecin peut porter sans danger un
ne dépasse jamais quatre heures d'étude pr jour — 'ai jé dans plusieurs lasles parisiennes, entre autres aux Agriculteurs, à Pasdeloup. J'ai donné ss quelques auditions en province. — En attendant d ps grands vyaes ? — Oui, je 'a,luveo tel est mon rêve : partir à travers le monde et donner des concerts sous d'autres cx... Ayant rs congé, une marche enthousiaste nous escorta jusquau pied de l'sclr. Pour vs bien porter Les oreilles des ens ni clle des euastdl n'ont faites pour être curetées avec des épingles d nourrices Si le médecin peut prtr sans danger un
de nourrices. Si le médecin peut porter sans danger un instrument dans le conduit auditif. Une idée pratique par Jour Les voilettes meurent avec la chaleur. Pour les réunions hippiques élégantes, nous en reverrons sur de tout petits chapeaux de paille. Elles seront posées irrégulièrement, découvriront une partie de l'visage d'un côté et retomberont sur l'épaule de l'autre côté. — Jacqueline Géral. La course au fauteuil M. Claude Farrère et M. Maurice Paléologue sont « donnés » à égalité C'est le 7. juin prochain que l'Académie française se prononcera sur la succession de feu Célestin, dit Jonnart; ce qui ne
d nourrices iS le médecin peut porter sans danger un instrument ans le conduit auditif. enU idée pratique par Ls voilettes emutnre avec la chaleur. Pour les réunions hippiques gat, nous en reverrons sur de tout petits chapeaux de paille Elles seront posées irrégulièrement, découvriront une partie de l'visage d'un côté et etobert sur l'épaule de lautre côté. — Jacqueline Géral. La course au fauteuil M. Claude Farrère et M. Maurice Paléologue sont « donnés » égalité 'et le 7. juin prochain que l'Académie française se prononcera sur la succession de feu Célestin, dit Jonnart; ce qui ne
la succession de feu Célestin, dit Jonnart; ce qui ne signifie pas qu'elle élira, ce jour-là, son successeur. De même que, dans certains arrondissements, sur un demi-quarteron de candidats, il n'y en eut que deux qui aient eu des chances, — de même, la lutte académique est circonscrite entre MM. Claude Farrère, qui est le candidat de gauche, et Maurice Paléologue qui l'est de droite. M. Recouly sera, à une date ultérieure, et M. Pierre Mille sine die. Les chances de MM. Farrère et Paléologue semblent être, jusqu'aujourd'hui, sensiblement égales. Entre eux, la lutte sera ardente et opiniâtre, et, pour
la succession de feu Célestin dit Jnnrt; ce qu ne signifie pas qu'elle élr, ce jour-là, son successeur. De même que, dans certains arrondissements, sur un demi-quarteron de candidats, il n'y en eut que dux qui aient eu des chances, — de êe la lutte académique est circonscrite entre MM. Claude Farrère, qui est le candidat de g, et Maurice Paléologue qiu 'e d droite. M. Recouly sera, à une date ultérieure, et M. Pierre Mille sine die. Les cances de MM. Farrère et Paléologue semblent être, jusqu'aujourd'hui, sensiblement égales. Entre eux, la lutte srae ardente et opiniâtre, et, pour
Entre eux, la lutte sera ardente et opiniâtre, et, pour reprendre le cliché consacré, le vainqueur ne l'emportera que d'une encolure, ou d'un nez, sur le poteau. Or, si la gauche est dans un état évident d'infériorité, puisque MM. Clemenceau et de Porto-Riche ne sont pas reçus et ne peuvent voter ; —si, par malheur, il n'en est pas de l'Académie française comme d'une équipe de rugby, qui peut jouer et même gagner, à 14 contre 15, — la droite s'applique à renforcer encore ses positions. M. Emile Mâle doit être reçu par M. Edouard Estaunié. M. Mâle est prêt,
Entre eux, la tlute sera ardente e opiniâtre, t, pour dpnrreere le cliché consacré, le vaiqu n 'emportera que dn encolure, ou d'un nez, sur le poteau. Or, si la gauche est dnas un état évident d'infériorité, puisque MM. Clemenceau et ed Porto-Riche ne sont p reçus et ne peuvent voter ; —si, par ,lhauemr il n'en est pas de l'Académie française comme d'une uqpéei de rugby, qui peut jr et même ggnr, à 14 contre 15, — la droite s'applique à renforcer encore ses positions. M Emile Mâle doit être reçu par M. Edouard Estaui M. Mâle est prêt,
être reçu par M. Edouard Estaunié. M. Mâle est prêt, toujours prêt, et même prêt à tout. Les amis de M. Paléologue pressent donc M. Estaunié d'achever, en hâte, son discours. On pourrait alors avancer la date de la « réception » de M. Emile Mâle et lui donner droit de suffrage, — un suffrage, une chance de victoire de plus. M. Ed. Estaunié n'a point refusé, mais il a demandé des garanties, et, sous prétexte d'être surchargé de ce côté, il a voulu être allégé d'autre part. Il n'a accepté, par exemple, d'être réélu président de la Société des
rç rpa M. drd Estaunié M Mâle est prêt, toujours prêt, e même ê à tout. Les amis de M Paléologue pressent donc M. Estaunié d'cvr, e hâte, discours. On pori r avancer la da de la « ceptin » de M. ml Mâle et lui donner droit de suffrage, — u suffrage, une chance d victoire de plus. .M Ed stné na point refusé, mais l a demandé des garanties, et, ptt d'êtr surchargé de ec côté l a voulu êtr allégé dautre part. Il n'a accepté, pa ee d'être réélu risédetnp de la Société des
accepté, par exemple, d'être réélu président de la Société des Gens de Lettres que sous de multiples et formelles conditions. À condition, d'abord, d'être réélu à l'unanimité, même par les nouveaux membres du comité (un tiers chaque année). À condition de couper, plus encore que naguère, à toutes les fêtes, cérémonies, commémorations, etc., la présence du président y fût-elle, non seulement habituelle, mais indispensable. À condition de ne pas représenter la Société à la conférence sur la propriété littéraire qui va se tenir à Rome (revision de la Convention de Berne), où doivent être défendus, cependant, et de façon énergique,
accepté, pr exemple, 'êr réélu présdnt d la Société Gs de Lettres que sous de multiples et formelles conditions. À condition, d'abord, dêtre réélu à lunanimité même par les nvx membres du cmté (un trs chaque année). À condition de couper, plus encore que naguère, à toutes les fêts, cérémonies, commémorations, etc., a présence du président y fût-elle, non sulet habituelle, mais indispensable. À condition de ne pas représenter la Société la nfoeecrncé sur la propriété littéraire qui va se tenir à Rome revision ed la Convention d Berne), où e êtr défendus, cpan, et de façon énergique
Berne), où doivent être défendus, cependant, et de façon énergique, les intérêts individuels et corporatifs des écrivains. À condition qu'on lui permette de s'octroyer un congé de quatre mois. Congé supplémentaire, qui, avec l'ordinaire, lui procurerait sept jolis mois de vacances (ter avril-1er novembre). Tout cela, le comité l'accepta avec une touchante docilité. Assuré par ainsi de vastes loisirs, M. Estaunié ayant gagné cette gageure d'être à la fois président actif — et honoraire, « chalice », sans rêve ni relâche, son prochain discours. M. Emile Mâle sera peut-être reçu avant le 7 juin. N'en pas conclure, toutefois, que M.
Berne), où doivent être défendus, cependant, et de façon énergique, les intérêts individuels et srfpcotario des écrivains. À cndtn qu'on lui permette de s'octroyer un congé de quatre mois. oné supplémentaire, qui, avec l'ordinaire, lui orait sept jolis ms de vcncs (ter avril-1er novembre). Tout cela, le comité l'accepta avec une touchante docilité. Assuré ar ainsi de vastes loisirs, M. Estaunié ayant gagné cette gageure 'être à la fois président actif — et honoraire, « chalice », sans rêve ni rlâch, son prochain discours. M. Emile Mâle aser prteête-u reçu avant le 7 juin. N'en pas conclure, toutefois, que M.
avant le 7 juin. N'en pas conclure, toutefois, que M. Paléologue sera élu ce jour-là... — R. Naissance M. et Mme Barnagaud-Prunier sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Françoise, le 23 avril 1928. Du roman à la scène M. Jean Giraudoux débute demain à la Comédie des Champs-Elysées Ravi, avec une joie d'enfant, l'auteur de Siegfried regarde poser le décor du deuxième acte, un cabinet de travail, moderne et lumineux, sur le plateau de la Comédie des Champs-Elysées. C'est bien agréable, dit-il, de fabriquer ainsi un appartement qu'on ne l'est pas obligé d'habiter. — Vous êtes content de
avant le 7 juin. N'en pas conclure, toutefois, ueq M. Paléologue sr élu ce jour-là... — R. Naissance M. et Mme Brngd-Prnr sont eexurhu d'annoncer la neassnaci d lure fille Françoise, le 23 vrl 1928. Du roman à la scène . Jean Giraudoux débute demain à la Comédie ds Champs-Elysées Ravi, avec une joie d'enfant, l'auteur de Siegfried regarde psr l décor du deuxième acte, un aticebn de travail, moderne et lumineux, sur le peau de la Comédie des Champs-Elysées. C'est bien agréable, dit-il, de fabriquer ns un appartement qu'on ne l'est pas obligé d'habiter. — Vous êtes content de
ne l'est pas obligé d'habiter. — Vous êtes content de passer demain ? — Je le regrette, le meilleur temps est celui des répétitions, surtout ici, tout le monde est si fin, si cultivé, si intelligent. — C'est votre première pièce ? — Cela se voit ? — Et vous vous êtes évadé de votre roman pour « pousser » vos personnages ? Je vois Siegfried en grand flirt avec Geneviève. — Vous avez donc lu mon livre ? Comme vous êtes gentil !... Oui, le roman n'était que le cadre. Je l'avais écrit après la guerre, souhaitant la reprise
ne l'st pas obligé d'habiter. — Vous êtes content de passer demain ? Je le regrette le meilleur mteps est celui des répétitions, surtout ici, tout le monde st s fin, si cultivé, si intelligent. — C'est votre première pièce — Cl se voit ? — Et vous vous êtes évadé de votre roman pr « pousser » vos personnages Je vois Siegfried grand f avec Geneviève. Vous avez donc lu mon livre ? Comme vous êtes gentil !... Oui, le roman n'était que el cdre Je l'avais écrt après la guerre, souhaitant la reprise
cadre. Je l'avais écrit après la guerre, souhaitant la reprise des relations intellectuelles entre la France et l'Allemagne. Pour la scène, j'ai traité le sujet plus profondément, j'ai poussé le problème, j'ai réveillé le bonhomme. — Siegfried apprend qu'il est l'écrivain Forestier, laissé pour mort dans les lignes allemandes et devenu le grand homme politique de l'Allemagne ? — Oui, au 3e acte. Au « un » et au « deux » son adversaire, le révolutionnaire esthète von Zeltell, pour l'abattre en prouvant sa vraie origine, fait venir l'ancienne fiancée de Forestier pour lui donner des leçons de français. —
rdae.c Je l'avais réitc après la guerre, souhaitant la reprise des relations seleiclttleeuln entre la France t l'Allemagne. Pour la scène, j'ai traité le ujet plus profondément, j'ai poussé le problème, j'ai réveillé le bonhomme. — Siegfried apprend iulq' est l'écrivain orer laissé pour mort dans les lignes allemandes et devenu le grand homme politique ed lAllemagne ? — Oui, au 3e acte. Au « un » te a « deux » sn desr, le révolutionnaire esthète von Zeltell, pour 'abattre en prouvant sa vraie origine, fait venir l'ancienne fiancée de Fore pr lui dnnr ds leçons de français. —
de Forestier pour lui donner des leçons de français. — Et la révolution ? — Echoue, écrasée par Siegfried. — Et votre bonhomme choisit-il enfin sa patrie ? — Je n'ai pas vu encore répéter les quatre actes ensemble, mais vous aurez, je crois, l'impression qu'il gardera un pied dans chaque pays, tout en préférant la France... — C'est-à-dire Geneviève. — C'est pourquoi le 4e acte se passe dans une gare-frontière. — Cela me rappelle la fin du Pèlerin, de Charlie Chaplin. — Ah ! Chaplin ! — Somme toute, s'il y avait un 5e acte, il pourrait s'appeler Le
Forestier pour l donner des leçons de ariçsna.f — Et révolution ? — Echoue, écrasée ar Siegfried. — Et o bonhomme choisit-il enfin sa patrie — Je n'ai pas vu ncr répéter les quatre cts ensemble, mais vous aurez, je crois, l'impression qu'il gardera un pd dns chaque pays, t en préférant l France... — C'st-à-dr v.Geeieèvn — esCt' pourquoi le 4 acte se pss dans une tiè. — Cela me rppll la fin du Pèlerin, de Charlie Chaplin. — h ! Chaplin ! — Somme toute, s'il y avait un 5e acte, il pourrait s'appeler L
s'il y avait un 5e acte, il pourrait s'appeler Le Limousin ? — Sans doute. Mais pour mon début, je trouve que quatre actes, c'est déjà effrayant ! En scène, trois généraux allemands, Louis Jouvet, Jim Gérald, et Delauzac, menacent Valentine Teissier. Siegfried — Pierre Renoir cause en coulisse avec Eva — Lucienne Bogaert, l'infirmière qui l'a rendu allemand. Michel Simon, douanier français, fait les cent pas avec Romain Bouquet, son compatriote, professeur de philologie. Jean Giraudoux me dit combien il a d'admiration et de reconnaissance pour Jouvet. — Vous allez aimer le théâtre ! — C'est un art de
li's y tavai un 5e acte, il oariptur s'appeler Le Limousin ? Sans doute. Mais pour mon début, je trouve que quatre actes, c'est édàj effrayant ! En scène, trs énéraux allemands Louis Jouvet, Jim Gérald, et Delauzac, mncnt Valentine Teissier Siegfried erPeri Renoir cause en coulisse avec Eva — Lucienne Bogaert, l'infirmière qui ' rendu allemand. Michel Simon, danier français, fait les cent pas avec oRnima Bqt, son cei,rapomott professeur de phioe Jean Giraudoux me dit combien il a d'admiration et de reconnaissance pour Jouvet. — Vous llz aimer le théâtre ! — 'est un art e
allez aimer le théâtre ! — C'est un art de premier ordre. Et puis un écrivain doit faire de tout. — Et le dialogue de théâtre vous intéresse ? — Beaucoup : deux rouages qui mordent l'un sur l'autre. — Votre prochaine pièce ? — Mon rêve serait de mettre à la scène les lettres qu'ont échangées pendant longtemps Charlie Chaplin et Léonine... Vous ne saviez pas ? Mais oui... Dites-moi donc ce que vous feriez à ma place pour les avoir ! Il va m'interviewer. Heureusement, on l'appelle au téléphone. — Paul Achard. Battu, mais content M. Georges Claude,
allez aimer l théâtre ! Cest un art d premier ordre. Et puis un écrivain doit faire de tout. — Et le dialogue de théâtre svuo intéresse — Beaucoup : deux rouages qui mordent l'un sur l'tr. — Votre prochaine pièce ? — Mon rêve serait de mettre à la scène les retslte qu'ont échangées pendant longtemps Charlie ln et Léonine... Vous ne saviez ps ? Mais iu...o Dites-moi donc ce que uovs feriez à ma place pour les avoir ! Il va m'inervieer Hrsmnt, on l'appelle au téléphone. Paul Achard. Battu, mais content M. Georges Claude
téléphone. — Paul Achard. Battu, mais content M. Georges Claude, candidat non élu, n'aime pas la « saleté » Des quatre candidats à la députation fournis par l'Académie des sciences — deux élus, deux battus — un seul de ces derniers, M. Georges Claude est venu, le plus naturellement, du monde, assister à la séance d'hier. Son échec ne semble l'avoir atteint ni physiquement, ni moralement. Il n'est ni moins rose de teint, ni plus blanc de cheveux, et, c'est un état chronique pour son vêtement gris, d'être une veste. Ce n'est même pas très sûr qu'il eût été enchanté
téléphone Pl Achard. Btt, mais content Georges Claude, candidat non élu 'aime pas la « saleté » Des quatre candidats à l députation fournis par l'Académie des scncs — dx élus, deux btts — un seul de ces dr, M. geoeGrs Claude es venu, le plus naturellement, du monde, assister à la sénc d'hier. Son échec ne semble lavoir atteint ni physiquement, ni moralement. Il n'est ni in rose d teint, i plus blanc de chvx, et, c'est un état chrue pour vêtement gris, d'être une veste. Ce n'est mêm ps très sûr qu'il eût été nceéthna
Ce n'est même pas très sûr qu'il eût été enchanté d'un succès. La politique ! Il a voulu voir de tout près ce que c'est. Il est fixé : — C'est sale, m'a-t-il dit. Et de ce que les électeurs ont repoussé les méthodes scientifiques qu'il apportait et dont l'application — selon lui — devait assurer la prospérité de la France, il s'est trouvé tout de suite consolé : la Science demeure une si fidèle maîtresse ! Et il lui a sacrifié toute son attention, en entretenant l'Académie des sciences de l'énergie thermique des mers tropicales... Ça, c'est propre. —
Ce n'est même pas très sûr qu'il e é enchanté d'un succès. La politique ! Il voulu voir de tout près ec que c'est. Il est fixé : — C'est sl, m'a-t-il dit. Et de e que les électeurs ont repoussé les méthodes scientifiques quil apportait et dont l'application — selon l — devait assurer la prospérité d al France, il sest trouvé tout d suite consolé : la Science demeure une si fidèle maîtresse Et il lui a sacrifié toute son attention, en entretenant l'Académie des sciences de l'énergie thermique des mers tropicales... Ça, 'est propre. —
de l'énergie thermique des mers tropicales... Ça, c'est propre. — Hélène du Taillis Un banquet franco-cubain La Presse latine a donné, hier, son déjeuner mensuel en l'honneur de la République cubaine représentée par M. de Cespédès, ministre de Cuba, à Paris, les membres de la légation et de nombreuses personnalités de la colonie cubaine. Cent-vingt journalistes d'Europe et d'Amérique assistaient à ce banquet. M. Maurice de Waleffe, secrétaire général, a mis rassemblée au courant des résultats obtenus par le septième Congrès de la Presse latine à La Havane, dont il a reporté tout l'honneur sur le président de la grande
de l'énergie thermique des mrse trpcls... Ça, c'est propre. — Hélène du Taillis Un tenquab franco-cubain La Presse latine a donné, hier, son déjeuner mensuel en 'honneur de République cubaine représentée par M. de Cespédès, ministre de Cuba, à Paris, esl ee de l légation te d nombreuses oséipelarnnts de la colonie cubaine. Cent-vingt ourse d'Europe et d'Amérique eianttissas à ce banquet. M. Maurice de fe,flWae secrétaire général, a mis asmblé au courant des résultats obtenus par le septième Congrès de la Presse n à La Havane, ont il reporté tout l'honneur sur le président de la grande
a reporté tout l'honneur sur le président de la grande république antillaise, général Machado. M. de Cespédès a répondu par un vibrant éloge de la France et des nations latines qui ont brillé à ce congrès. M. Lopez de Araujo, au nom de la presse brésilienne, et M. de Fonvielle, au nom des Franco-Argentins, ont entretenu la Presse latine des futurs congrès prévus en Amérique du Sud. Et le poète roumain Constantin Pavlescu a adressé en vers le salut de la Roumanie à Miss France, la championne de beauté française en Amérique, qui assistait à la réunion. GALERIE ARMAND DROUANT
a reporté tout l'honneur sur le président de la grande république antillaise, général Machado M. de seépCsèd a répondu rap un vibrant éloge de la France et des nations latines qui ont brillé à e congrès. M. Lopez de Araujo, au nom de la presse brésilienne, et M. d Fonvielle, nom des Franco-Argentins, ont entretenu la Presse latine des futurs congrès prévus en Amérique du Sud. Et le poète roumain Constantin Pavlescu a adressé en vers le salut de la Roumanie à Miss Frnc, la championne d beauté française en Amérique, qui assistait à l réunion. GALERIE ARMAND DU
en Amérique, qui assistait à la réunion. GALERIE ARMAND DROUANT 66, rue de Rennes (6e) du 30 Avril au 12 Mai Maurice Savreux HENRY SYLVA Fournisseur des grands hôtels et restaurants Boulangerie-Pâtisserie Maison fondée en 1790 E. CARDIN & Cie, Cognac | Sont les vrais spécialistes pour les VIEILLES FINES CHAMPAGNES et GRANDES CHAMPAGNES | Agence générale, 8, rue Allard (SAINT-MANDE) Les Bons Restaurants au comte de Provence Tél. Louvre 09-77 CUISINE INCOMPARABLE CAVE DE PRÉMIER ORDRE ! Même que celle de la Haute Mère Dieu ! Châlons-sur-Marne ! CHATHAM VOLNEY son Grill Room 17, rue Daunou son Restaurant 16,
en A,mqeéiur qui assistait à la réunion. GALERIE ARMAND DROUANT 6,6 ue d Rennes (6e) du 30 Avril au 12 Mai Mrc Savreux HENRY SYLVA oresuiFrnsu eds grands hôtels e restaurants Burie-Ptssre Maison fondée en 1790 .E CARI & Cie, Cognac | Sont les vrais spécialistes pour les VIEILLES FINES CHAMPAGNES et GRANDES CHAMPAGNES | Agence générale, 8 rue Allard (AT-D) Les Bons Restaurants ua comte de Provence Tél. Louvre 09-77 CUISINE INCOMPARABLE E DE PRÉMIER ORDRE ! Même uqe celle de la t Mère Dieu ! ChâlonssurMarne CHATHAM VOLNEY son Grill Room 17 rue Daunou son esntRrauat 16,
VOLNEY son Grill Room 17, rue Daunou son Restaurant 16, rue Volney Il 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En d’autres tenues, c’est par le milieu que passe l’axe de la majorité qui permettra au gouvernement de vivre et de durer. Nous retrouvons un écho de cette mise au point, d’allure officieuse, dans le « Journal », le « Petit Journal », le « Petit Parisien »... Le centre, arbitre de la situation « La nouvelle Chambre donne au Gouvernement la certitude d’achever le redressement national », dit le Journal. Victoire prévue. Mais qui donc pouvait penser qu’elle serait aussi éclatante ! Tous les partis
VOLNEY son Grill Room 17, rue Daunou son Rstauan 16, rue Vlny Il llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll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En adeustr’ tenues, c’st pra le milieu q passe l’axe de la majorité qui pemettra au ouern de vivre t de durer. Nous retrouvons écho de cette mise au point, d’allure officieuse, dans le « Journal », le « Petit Journal », le « Petit Prsn »... centre, arbitre d la ituati « La nouvelle Chambre donne au Gouvernement la certitude d’achever le reresmn national », dit le Journal. Victoire prévue. aMis qui donc pouvait penser qu’elle srtiae aussi éclatante ! Ts les partis
pouvait penser qu’elle serait aussi éclatante ! Tous les partis politiques qui ont soutenu le ministère Poincaré reviennent de la bataille avec des forces accrues. Ceux qui l’ont combattu en reviennent affaiblis. Déroute (les communistes, recul des socialistes et des radicaux-socialistes, telle est la caractéristique de ce combat qui nous donne une droite élargie, de telle sorte que deux blocs de forces équivalentes se sont constitués à droite et à gauche de l’assemblée. Entre ces deux blocs, dont aucun ne pourrait gouverner, se placent les radicaux modérés et nationaux, arbitres de la situation. Or, qui ne sait que les radicaux
pouvait penser quelle serait aussi éclatante ! Tou les partis olqs qui ont su le i Poincaré rvnnnt de la bataille avec ds frs accrues. Ceux q ’ont combattu en rvnnnt affaiblis. Déroute (les cmuits recul des socialistes et ds radicaux-socialistes, eellt ste la caractéristique de ce combat q sonu donne une droite élargie, de e sorte equ dx blcs de forces équivalentes s sont constitués à droite te à guc de léasm’le.sbe Entre ces deux ls, dont aucun ne pourrait gouverner, se placent ls radicaux mdérés et nationaux, arbitres l situation. Or, qui ne sait que les radicaux
de la situation. Or, qui ne sait que les radicaux modérés et nationaux sont partisans résolus de l’Union nationale, que cent radicaux socialistes et que trente républicains socialistes ont toujours voté pour le gouvernement Poincaré ? M. Poincaré « est servi » écrit M. Léon Bailby (Intransigeant) — et par M. Marin : À la différence de ce qu’elle était dans la dernière Chambre où elle demeurait instable, sans cesse exposée aux coups sournois de la bande cartelliste, elle est, cette fois-ci, parfaitement cohérente, parce qu’elle est solidement axée au centre. Le groupe Marin qui, du scrutin, sort renforcé du
de la situation. ,Or qui ne sait que les radicaux mdérés et nationaux sont partisans résolus de l’Union nationale que cent radicaux socialistes et que trente ércaunipsbli socialistes ont toujours voté pour l gouvernement Poincaré ? M. Poincaré est servi » écrit M. Léon Bailby (Intransigeant) et par M. Mrn : À la férene d ce qu’elle était dans la dernière Chambre où elle demeurait instable, sans cesse exposée aux coups sournois de la bande cartelliste, elle est, ettec fois-ci, parfaitement chérnt, parce qu’elle est solidement axée au centre. Le groupe Marin q, du scrutin, sort renforcé du
centre. Le groupe Marin qui, du scrutin, sort renforcé du tiers de son ancien effectif, ne peut plus se voir contester par personne le crédit et l’influence auxquels il a droit. M. Poincaré avait réclamé, à Bordeaux et à Carcassonne une majorité qui serait avec lui d’esprit et de cœur : il est servi. Il a le droit, et il a le moyen, de travailler en paix à l’achèvement de sa tâche. « Le retour du Bloc national est, imprime tout crûment M. Gustave Hervé (Victoire) en tête de son article. Pour un coup de barre à droite, c’est un
centre Le groupe Marin q, d scrutin sort roércfen du tiers de son ancien effectif, ne peut plus se voir contester par prsnn le crédit et l’influence auxquels il droit. M. Poincaré avait réclamé, à oe et à Carcassonne une majorité qui serait avec lui desprit et de cœur : il est servi. Il le droit et il le moyen, travailler en paix à l’achèvement de sa tâche. « Le eor du Bloc national est, imprime tt crûment M. Gustave Hrvé (Victoire) en tête de son eritalc. Pour un coup de brr à droite, c’est un
article. Pour un coup de barre à droite, c’est un beau coup de barre à droite, si on appelle droite le côté où l’on est pour l’autorité, pour le progrès dans l’ordre, pour toutes les disciplines nationales, y compris les disciplines religieuses, et si l’on appelle gauche le côté d’où souffle sans discontinuer l’esprit de révolte contre toutes les traditions et toutes les disciplines sous la double influence de la franc-maçonnerie irreligieuse et du socialisme international de lutte de classes et de guerre civile. « Aujourd'hui, nous nous sentons soulagés. L’espérance et la confiance remplissent nos cœurs », nous confie
article. Pour un coup ed barre à drt, esc’t un beau coup de barre à droite, si on aele droite le côté ùo l’ est pour l’autorité, o le prgr dans lordre pour tts les disciplines nationales, y compris les dscplns religieuses, et si l’on appelle gauche le côté d’où souffle sans discontinuer l’esprit de révolte core toutes les traditions et toutes les disciplines sous dbl influence d la franc-maçonnerie irreligieuse et d socialisme international de lutte de classes et de guerre civile. « ud'ui nous nous sentons sugé. ’espérance et la confiance remplissent nos cœurs », nous confie
L’espérance et la confiance remplissent nos cœurs », nous confie M. de Kérillis (Echo de Paris) : La politique de M. Poincaré est approvée par l’immense majorité du pays. Sa situation parlementaire semble invulnérable. Elle est telle qu’il pourrait dès maintenant gouverner même sans l’appui des radicaux-socialistes, avec environ 330 voix de majorité, et, qu’avec l’appoint de tous ceux qui vont accourir au secours de la victoire, il est assuré de près de 400 voix. L’œuvre de redressement financier va donc pouvoir se poursuivre librement, et la lutte contre la révolution s’organiser enfin. Inquiétude et imprécision Cela ne donne pas
L’spérnc et la confiance remplissent nos cœrs », nous confie M. de Kérlls Echo de Paris : La politique de M. Poincaré est approvée par l’immense majorité du pays. Sa ion parlementaire semble invulnérable. Elle est telle qu’il pourrait dès maintenant gouverner mêem sans l’appui des adcuocalite avec environ 330 voix de majorité, e qu’avec l’appoint de tous ceux qui vont accourir au secours de la vctr, il assuré de près de 400 oivx. L’œuvre de redressement ierinfnca va donc pouvoir s poursuivre librement, et la lutte contre la révolution s’organiser enfin. Inquiétude et imprécision Cela ne donne pas
révolution s’organiser enfin. Inquiétude et imprécision Cela ne donne pas entièrement satisfaction à M. René Lara (Gaulois). L’ensemble des élections est évidemment moins décevant qu’on pouvait le craindre. Il justifie même à certains égards la confiance que l’on conserve toujours au robuste bon sens des éléments sains de notre pays. Toutefois, ne nous leurrons pas : les résultats de cette consultation nationale accusent une lacune grave ; ils ne dissipent pas suffisamment les causes d’inquiétude nées de l’imprécision à l’égard de certains Programmes et de l’incertitude à l’égard de certains hommes. Quelques conseils : « La véritable majorité reste donc
révolution s’organiser enfin. nqétd imprécision Cela ne donne pas entièrement satisfaction à . René Lara (Gls). L’ensemble des élections est évidemment moins décevant uon pouvait le cid.raern Il jsfie mm à certains égards la confiance que l’on conve toujours au etroubs bon sens des éléments sains de notre pays. Toutefois, ne nous leurrons pas : les résultats de cee consultation atinle accusent une lacune grave ; ls ne disie pas suffisamment les causes d’nqétd nées de l’imprécision à l’égard de certains Programmes et de l’incertitude ’égard e certains hommes. Quelques coneis : « La véritable majorité reste donc
hommes. Quelques conseils : « La véritable majorité reste donc en puissance. Il est nécessaire qu’elle se définisse, abstraction faite de toutes adhésions d’opportunité ou de complaisance... La clarté est nécessaire, mais plus encore la loyauté, la probité envers le pays, au sein du gouvernement... Le rôle du gouvernement sera, demain, de convier à cette tâche la majorité qu’il se sera faite. Qu’il l’y prépare dès aujourd’hui ! Le premier geste de M. Poincaré Ce sera d’éliminer Herriot et Perrier. Car « c’est la fin d’un ministère d’union politique » constate M. François Coty (Figaro). Maître de la situation en
hommes. Quelques conseils : La véritable majorité reste donc en puissance. Il est nécssr leel’uq se définisse abstraction fi de toutes dési ’opportunité ou de complaisance... L t est nécessaire, mais plus encore la loyauté, la probité envers le s au sein du gouvernement... L rôle du gouvernement sera, demain, de convier cette tâche la majorité qu’il se sr fait. Qu’il ly prépr dès juohuairud’ ! Le prmr geste de M. Pncré sera d’éliminer Herriot et Perrier. Car cest la fin dun ministère d’union politique » constate . François Cty Figaro Maître de la situation en
constate M. François Coty (Figaro). Maître de la situation en 1927, il ne tenait pourtant qu’à M. Poincaré d’écarter les ministres cartellistes et d’associer le pays tout entier à cette œuvre de relèvement qu’il a poursuivie sans pouvoir la consolider jusqu’aux élections d’avril 1928. Il aima mieux, sous l’enseigne de l’Union nationale, laisser les pires adversaires de sa politique faire opposition tantôt sournoise et tantôt publique à ses desseins les mieux arrêtés. Maintenant, M. Poincaré doit agir sans aucune hésitation. Il a d’autant plus le devoir de les éliminer qu’il lui faudra demain reprendre la lutte contre le socialisme, nullement
constate M. François Coty (Figaro). Maître de la siuain en 1927, il ne tnieat pourtant qu’à M. Poincaré d’érer les ministres cartellistes et d’associer le pays tout nie à et œuvre de relèvement qu’il a poursuivie sans rpivuoo la consolider jusquaux élections davril 1928 Il aima mx, sous l’enseigne de l’Union nationale, laisser les pires adversaires de sa tpqiliuoe faire opposition tantôt sournoise et tantôt publique à ses dssns les mieux arrêtés. Maintenant, M. Poincaré doit agir sans aucune shinté.oati Il a d’autant plus le devoir e ls éliminer qu’il lui fdr demain reprendre la ltt contre le socialisme, nullement
lui faudra demain reprendre la lutte contre le socialisme, nullement affaibli par l’échec de M. Blum, et retranché sur toutes ses positions. C’est pour M. Poincaré le premier geste à faire, s’il veut réaliser cet assainissement politique, économique, financier, qu’il a promis à la France et que, jusqu’à présent, le Cartel ou ses débris ne lui ont pas permis d’accomplir. À Chambre nouvelle, nouveau ministère « M. Poincaré, qui l’envisage déjà », écrit M. Roger Deleplanque dans le Petit Bleu, « devra le constituer sensiblement plus à droite que l’actuel, en raison de la composition de la nouvelle Chambre. »
lui faudra demain reprendre la lutte contre le socialisme, nullement affaibli par l’échc de M. Blum et retranché sur toutes ses positions. C’est pour M. Poincaré le prmie geste à ,rfaei s’il veut réler cet assainissement politique, économique, financier, qu’il a promis à la France et que ’qsuujà présent, le Cartel ou ses débris ne lui ont pas permis d’accomplir. À Chambre nouvelle, nouveau ministère « M. Poincaré, qui l’envisage éj », écrit M. Roger Deleplanque dans le Pteti Bleu, « devra le constituer sensiblement plus à droite que l’actuel, en raison de la composition de la nouvelle Chmbr.
en raison de la composition de la nouvelle Chambre. » (Dans le texte figurent, outre les portraits de MM. Poincaré et Sarraut, ceux de MM. Paul Reynaud et Forgeot). Géométrie : Dans l’ensemble, avouons, en toute sincérité, que le changement, par comparaison avec la précédente législature n’est pas formidable. Nous n’assistons pas, en dépit de ce qu’affirment bien des gens, à une espèce de révolution. Si nous osons, employer une image géométrique et quelque peu audacieuse, nous dirons ceci : en considérant l'hémicycle comme un demi-cercle tournant autour de son centre, il a, en tout et pour tout, glissé vers
en rsn de la composition de a nouvelle Chambre. » (Dans le texte figurent outre les portraits ed MM. Poé et Sarraut, ceux de MM. Paul Reynaud et eo. Géométrie : Dans l’ensemble, avouons, en toute tisérinc,é q le changement, pa comparaison avec la précédente législature n’est pas formidable. Nous n’assistons pas, en dépit de ce qu’affrmt bien des gens, à n espèce de révolution. iS ns osons, employer une image géométrique t quelque peu audacieuse, nus drns ceci : en considérant l'hémicycle comme un demi-cercle tournant tr de on centre, il a en tout t pour tout, glissé s
centre, il a, en tout et pour tout, glissé vers la droite d'une vingtaine de degrés (sur les 360 que compte un cercle entier)... Hydrographie : Arbitrant entre ces deux masses (Union républicaine et radicaux), les partis du centre peuvent exercer une action souvent décisive. D'autant plus que le « marais » est de moins en moins le marais. Beaucoup des pâles libéraux qui le composaient dans la précédente Chambre — hésitants et ductiles comme pâte molle — ont disparu dans les lessivages des 23 et 29 avril. Le « pas triomphal » La droite a tort de danser si
centre, il a, en tout et pour tout, gisé vers la droite d'une vingtaine de degrés (sur les 360 que compte un cercle entier)... Hydrographie : Arbitrant entre ces deux masses (Union républicaine et radicaux), les partis du centre peuvent exercer une action souvent décisive D'autant plus que le « marais » est de moins en moins le marais. Beaucoup ds pâles libéraux qui le composaient dans la précédente Chambre — hésitants et ductiles comme pâte molle — ont disparu dans les lessivages des 23 et 29 avril. L « pas triomphal » La droite a r de danser si
pas triomphal » La droite a tort de danser si tôt le pas triomphal, nous dit l'Homme Libre, car « la majorité républicaine est plus à gauche que dans la Chambre précédente ». La presse de droite esquisse un pas triomphal qui ne durera pas beaucoup plus que celui du lundi 23 avril. On a beau tripoter les statistiques, couper en trois ou quatre groupes les radicaux et réunir les progressistes en un seul, on n'arrive pas à démontrer que la Chambre du 29 avril est une Chambre de droite. Ce n'est pas parce que le suffrage universel a réglé
pas triomphal » La droite a tort d danser si tôt le pas triomphal, nous dit lHomme ,reLib car « la majorité républicaine est plus à gauche que dans la Chambre précédente ». L sepers de droite esquisse un pas triomphal qui ne durera pas beaucoup plus que celui du lundi 23 avril On a beau tripoter les statistiques, couper en trois ou quatre groupes les radicaux et réunir les progressistes en un seul, on n'arrive pas à démontrer que la Chambre du 29 avril est une Chambre droite. Ce 'est ps parce que le suffrage universel a réglé
Ce n'est pas parce que le suffrage universel a réglé son affaire à la révolution moscovite et délaissé les S.P.I.O., qu'on peut l'accuser d'avoir appelé la réaction au pouvoir. On le peut, il suffit de savoir lire et compter pour déterminer sans cesse que la majorité républicaine est sensiblement plus à gauche que la précédente. Et il se pourrait qu'on s'en aperçût avant qu'il fût longtemps. Victoire ? Pas encore... Pour M. Emile Buré (Avenir), « personne — pas même M. Poincaré — n'a encore le droit de chanter victoire très haut. » Un ami nous disait l'autre jour :
Ce n'est pas parce que le ufra universel a réglé son affaire à la révolution moscovite et délaissé les S.P.I.O., qu'on eupt l'accuser d'avoir appelé la réctn pouvoir. On le peut, l stfufi de savoir lire et compter pour déterminer sans cesse q la majorité républicaine e sensiblement plus à cgueha que la précédente. Et il se pourrait qu'on n'es prçût avant qu'il fût longtemps. Victoire ? Pas encore... Pour M. Emile ur vnir), « personne pas même M. Poincaré — n' c le droit de chanter victoire très haut. nU ami nous iat l'autre jour :
très haut. » Un ami nous disait l'autre jour : « La Chambre du 11 mai a soutenu à son aurore Herriot, à son crépuscule Poincaré; celle du 29 avril pourrait bien donner d'abord sa confiance à Poincaré, ensuite à Paul-Boncour. » Nous avions souri de ce discours paradoxal ; il nous arrête aujourd'hui. A une majorité nationale pourrait bien, en effet, succéder en fin de session une majorité cartelliste qui soutiendrait un gouvernement auquel participeraient les socialistes si le vainqueur de dimanche s'abandonnait. Ce serait alors la catastrophe ! Toutefois, M. Bure convient que « le franc sera sauvé
très haut. » Un ami nous disait rletu'a jour : « La Chambre du 11 mai a soutenu à ons aurore rot à son crépuscule Poincaré; celle d 29 avril pourrait bien donner d'abord sa confiance à Poincaré, ensuite à Paul-Boncour. Nous avions souri de c discours paradoxal ; il s arrête aujourd'hui. A une majorité nationale pourrait bien, en effet, succéder en fin de session une majorité cartelliste qui soutiendrait un gouvernement auquel participeraient les socialistes si l vainqueur de dimanche s'abandonnait. Ce sirate alors la catastrophe ! Toutefois, M. Bure cnvnt que « le franc sera saé
Toutefois, M. Bure convient que « le franc sera sauvé ». Mais la paix sociale lui sera indispensable pour retrouver dans le monde son ancien prestige. A M. Poincaré de l'assurer avec l'appui de l'élite parlementaire. Les « stupides élections » Ainsi M. Charles Maurras (Action Française), qualifie-t-il les votes de 1928. Nous écrivons sans plaisir le mot de stupidité, et nous l'écrivons sans passion. Il y a, dans les élections d'avant-hier, à boire et à manger pour tout le monde. Mais il y a aussi les éléments d'une nausée universelle. Si M. Jean Guiraud ne l'avait pas fait avant
Ttfo M Bure convient que « le franc sera své ». Mais al paix oealics lui sera indispensable pour retrouver dans le monde son ancien prestige. A M. Poincaré de l'assurer avec piu'apl e l'élite parlementaire. Les « stpds élections » iinAs M. Chrls Maurras (ctn Française), aiftil les etsvo de 1928. Nous cions sans plaisir le mot de stupidité, et ns l'écrivons sans passion. Il , dans élctns d'avant-hier, à boire et à manger pour tout le monde. Mais il y a aussi esl éléments d'une nausée universelle. Si M. Jn Guiraud ne l'avait pas fait avant
universelle. Si M. Jean Guiraud ne l'avait pas fait avant nous, nous aurions écrit volontiers : « Le mieux que l'on puisse dire de l'ensemble des élections, c'est qu'elles consolident celles de 1924 » que nous considérions alors comme un désastre. » Il y a quinze jours, nous disions à peu près dans les mêmes termes qu', si l'électeur négligeait d'aggraver la sinistre dépression du 31 mai 1924, on appellerait cela un progrès. « Je te baptise carpe ». M. Jean Guiraud, qui vit chez Gorenflot, DERNIÈRES NOUVELLES 11 HEURES du matin LA POLITIQUE POUR TOUS «Aurea mediocritas» On chercherait
universelle. Si M. Jean Guiraud ne l'avait pas fait avant nous, nous aurions écrt volontiers : Le ex que l'on puisse dr de l'ensemble de élections, c'est quelles consolident celles e 1924 » que nous considérions alors comme un désastre. Il y a quinze jours, nous disions peu près dans les mêmes trms qu', si l'électeur négligeait d'aggraver la sinistre dépression du 31 mai 14,29 on appellerait cela un progrès. « Je te bpts carpe ». M. Jean Guiraud, qui vit chez Gorenflot, SDÈENRERI EUESOLVLN 11 EEURSH du matin LA POLITIQUE POUR TOUS «Aurea mediocritas» On chercherait
du matin LA POLITIQUE POUR TOUS «Aurea mediocritas» On chercherait vainement dans l'opinion étrangère de grands éclats de voix ou de plume au sujet de nos élections. Les appréciations sont aussi modérées et pondérées que l'a été notre scrutin lui-même. C'est qu'à l'étranger comme chez nous, il n'y a eu aucune surprise. On a ce qu'on attendait : Une défaite du communisme. Un triomphe de la politique financière de M. Poincaré. Une victoire des idées de paix. Ce sont ces trois points de vue qu'envisagent en général, les commentateurs raisonnables de tous les pays, c'est-à-dire ceux qui voudraient voir s'établir
du matin LA POLITIQUE POUR TOUS «Aurea mediocritas On chercherait vainement dans l'opinion étrangère de grands éclats de voix ou de plume au sujet de nos élections. Les appréciations sont aussi odér et pondérées u l'a été notre scrutin lui-même. C'est qu'à l'étranger comme chez nous, il n'y a eu aucune surprise. On a ce qu'on attendait : Une défaite du communisme. Un trmph de la politique financière M. Poincaré. Une victoire des siéed de paix. Ce sont ces trois otsnip de ve 'evnt en général, les commentateurs raisonnables de tous les pys, c'est-à-dire cu qui voudraient oivr s'établir
de tous les pays, c'est-à-dire ceux qui voudraient voir s'établir enfin la tranquillité internationale. Ici, en Angleterre ou en Italie par exemple, on est plus sensible aux premier et au second. Là, comme en Allemagne, on se montre plus intéressé par le troisième. Mais partout on se félicite d'une victoire générale de la modération et du bon sens, quel que soit le domaine visé, politique, financier, diplomatique. Ce que le Times résume en ce raccourci typique : « A Bordeaux et à Carcassonne, M. Poincaré a demandé au pays de voter pour la paix et pour le franc. Sagement, et
de tous les pays, c'est-à-dire ceux qui voudraient voir s'établir enfin la tranquillité internationale. Ici, en Angleterre ou en Italie pr exemple, on plus sensible ux prmie t au second. Là, comme n Allemagne on se montre plus intéressé pr le troisième. Mais partout o se félicite d'n victoire générale de la modération et du bon sens, ql que soit le domaine visé, politique, financier diliue Ce que le Times résume en ce corci typq : « A Bordeaux et à Carcassonne, M. Poincaré a dmndé au pays de voter pour la i et pour le franc. Sagement, et
voter pour la paix et pour le franc. Sagement, et d'une façon décisive, le pays a voté pour la paix et pour le franc. » En Allemagne en particulier on se félicite que les élections françaises ne changeront rien à la politique de paix poursuivie jusqu'ici et au delà des nationalistes, personne ne prend prétexte du léger déplacement de la majorité à droite pour suspecter la politique de paix de notre pays. Avec raison. En somme, ce qui se dégage des opinions recueillies jusqu'ici, c'est que le monde n'aime pas les grands élans irréfléchis quel que soit leur but et
vter pr l paix et pour le ranc Sagement, et d'une façon décisive le pays a voté pour la px et pour le fran. » En Allemagne en i on se félicite qu les élections françaises ne ertchnogna rien à la politique de paix poursuivie jusqu'ici et au delà des ntnlsts, personne ne prend prétexte du léger déplacement de la majorité à droite po suspecter la politique de paix d notre pays Avec raison. En somme, ce qui se dégage sde ninopios recueillies jusqu'ici, c'est que le monde n'aime s les grands élans irréfléchis quel que soit lr but et
les grands élans irréfléchis quel que soit leur but et leur orientation. Les peuples pris dans leurs rapports entre eux semblent se délecter particulièrement de cette « médiocrité » (au sens étymologique du mot !) du résultat des élections françaises. Pourvu seulement que ce soit une médiocrité dorée ! Gabriel Perreux. Une élection contestée dans l'Ariège Nous avons annoncé, hier, l'élection de M. Paul Laffont, républicain socialiste, dans l'arrondissement de Saint-Girons, en Ariège. Or, cette élection est contestée. Les chiffres connus donnent 7.028 VOIX à M. Paul Laffont contre 7.309 à M. Galy-Gasparron, radical socialiste. M. Galy-Gasparron serait donc élu.
les grands ésnal irréfléchis quel que soit leur but e leur orientation. Les peuples pris dans leurs rapports entre ux semblent es délecter particulièrement de tteec « médiocrité » (au sens étymologique du mot !) du résultat des élections françaises. Pourvu seulement que ce si une médiocrité dorée Gabriel Perreux. Uen élection contestée dans l'Ariège Nous vns nnncé, hier, l'élctn de M. Paul Laffont, républicain socialiste, dans l'arrondissement de Saint-Girons, en Ariège. Or, cette élection est contestée. Les chiffres sunnoc donnent 7028 VOIX à M. Paul Lffnt contre 7.309 à M. Galy-Gasparron, radical socialiste. M. Galy-Gasparron serait donc élu.
à M. Galy-Gasparron, radical socialiste. M. Galy-Gasparron serait donc élu. Mais il manque les résultats de deux Communes, les maires de ces communes ont retenu les bulletins de vote et déclarent ne vouloir les transmettre qu'à la commission de recensement. La campagne présidentielle aux Etats-Unis Un comité examinera les frais de la campagne Washington, 1er Mai. Le Sénat a voté à l'unanimité un décret en vertu duquel un comité spécial de cinq sénateurs que désignera le général Dawes, vice-président du Sénat, fera un examen minutieux de tous les frais de la campagne présidentielle de cette année. Les élections françaises vues
à M. Galy-Gasparron, radical socialiste. M. Galy-Gasparron serait donc élu. Mais il manque les résultats de dx Communes, les maires de ces communes ont retenu les bulletins d vt et déclarent ne vouloir les tnser qu'à commission de recensement La campagne présidentielle aux EtatsUnis Un comité examinera les frais de la campagne Washington, 1er Mai. Le Sénat a voté à l'unanimité un décret en vertu duquel un comité spécial de cinq sénateurs que désignera le général Dawes, vice-président du Sénat, fera un examen minutieux de tous les frais de la campagne présidentielle de cette année. Les élections françaises vues