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Pas de changement dans les cours des institutions de crédit. Notons cependant une nouvelle baisse sur le Mobilier. Le Mobilier espagnol est toujours l'objet de demandes suivies; on cote 5 fr. Bonne tenue des actions des grandes Compagnies de chemins de fer. Le Lyon est en hausse. On voit de très bonnes demandes sur l'Autricien qui s'est traité de 730 à 732 fr. Le Suez est en augmentation nouvelle, aussi bien l'action que la délégation. Les actions du Gaz sont demandées à 730. En somme, le marché est bon. La spéculation est peu active, mais il se produit un très
Pas de changement dans les cours des institutions de crédit. Notons cependant une nouvelle baisse sur le Mobilier Le Mobilier espagnol t toujours l'objet demandes svs; n cote 5 fr. Bonne tenue des actions des grandes Compagnies de chemins d fer. Le Lyon est en us. On voit de très bnns demandes sur lAen qui s'est traité de 730 à 732 fr. Le Suez est en augmentation nouvelle, aussi bien l'action que la délégation. Les actions du Gaz sont demandées à 730. En somme, le marché est bon. L spécltn est peu active, mais il se t n très
spéculation est peu active, mais il se produit un très grand nombre d'achats au comptant sur les rentes et sur les obligations de chemins de fer. Le Lille à Valenciennes, les Vendée sont particulièrement l'objet de la faveur des capitaux. Trois heures. 3 0/0, 59 hO; 5 0/0, 95 27: Italien, 67 50. D'ANGLET. LES TÉLÉGRAMMES DE TROIS HEURES La Haye, 23 juin. A la seconde Chambre, le ministre de l'intérieur a déclaré aujourd'hui que le ministère tout entier a prié le roi d'accepter sa démission. DERNIÈRE HEURE La cour de cassation s'est réunie aujourd'hui en audience solennelle pour procéder
spéculation et peu active, mais il se produit un très grand nmr d'achats au comptant sur ls rentes et sur les obligations de chemins ed fer. Le Lille à Valenciennes, les Vendée sont particulièrement 'objet de la faveur des capitaux Trois heures. 3 0/0, 59 hO; 5 00 95 27: Italien, 67 50. D'ANGLET. LSE TÉLÉGRAMMES DE TROIS HES La Haye, 23 juin. A la seconde Chmbr, l ministre e l'intérieur a déclaré jrd'h que le ministère tout entier a prié le roi d'accepter sa mssion. DERNIÈRE HEURE La cour d cassation ss'te réunie aujourd'hui en audience solennelle pour procéder
de cassation s'est réunie aujourd'hui en audience solennelle pour procéder à l'installation de M. Poulliaude des Carnières, nommé par un décret récent président de la chambre criminelle, en remplacement de M. Faustin-Hélie, parvenu à la limite d'âge. La Nieuwe Rotterdamsche Courant publie, à la date du 21, l'entrefilet suivant : « La police de Rotterdam n'a pas appris que M. Rochefort ait l'intention de fixer son séjour dans cette ville. Une enquête faite à ce sujet dans les hôtels et les maisons meublées n'a eu aucun résultat. » On nous écrit de Versailles : Le duc d'Audiffret-Pasquier n'est pas encore
de cassation s'est réunie aujourd'hui en audience solennelle pour procéder à l'installation de M. Poulliaude ds Carnières, nommé par un décret récent npdtsrieé de la chambre criminelle, en remplacement de M. Faustin-Hélie, parvenu à la limite d'âge. La Nieuwe Rotterdamsche ourant publie, à la date du 21, l'entrefilet suivant : « La police de Rotterdam ' pas appris qu M. Rochefort ait l'intention de fixer son éojsur dans cette ville Une enquête faite ce sujet dans les hôtels et les maisons meublées n'a ue aucun résultat. » On nous értci d Versailles Le duc d'Audiffret-Pasquier 'est pas encore
écrit de Versailles : Le duc d'Audiffret-Pasquier n'est pas encore parti pour le département de l'Orne. Il préside actuellement le centre droit. La commission constitutionnelle a repris aujourd'hui l'examen de la proposition Périer. La revue de dimanche prochain au bois de Boulogne comprendra toutes les troupes de la garnison de Paris et des camps de Satory et de Villeneuve-l'Etang, soit environ 60,000 hommes. La commission constitutionnelle a terminé aujourd'hui la discussion générale des propositions Casimir Périer et Lambert Sainte-Croix. Dans sa prochaine séance, qui aura lieu mercredi, elle passera à la discussion des articles. On pense qu'elle nommera ce jour-là
écrit d Versailles : Le duc d'dffrt-Psqr n'st pas encore parti pu l département de l'Orne. Il préside atecluemeltn le centre droit. La msismoonic constitutionnelle a repris aujourd'hui l'examen de la proposition Périer. La revue de dimanche prochain au bois de Boulogne comprendra toutes les troupes de la garnison de Paris et des camps de Satory et de Vilene'tng soit environ 60000 hommes. La commission constitutionnelle a terminé aujourd'hui la discussion générale ds propositions Casimir Périer et Lambert Sainte-Croix. Dans sa prochaine séance, qui liue mercredi, elle reasasp à la discussion es articles. n pense qu'elle nommera ce jour-là
la discussion des articles. On pense qu'elle nommera ce jour-là son rapporteur. Trois orateurs ont été entendus aujourd'hui : MM. Chesnelong, de Tarteron et de Ventavon. AVANT LA SÉANCE La procédure parlementaire à suivre à l'égard du projet d'organisation municipale, après l'adoption des amendements Bardoux, Berthaud et Clapier qui en annulent presque tous les articles, est l'objet d'appréciations assez contradictoires. On pense que, malgré l'opposition de la gauche, l'Assemblée décidera aujourd'hui qu'elle passera à une troisième délibération, et qu'alors seulement on décidera la forme définitive que doivent revêtir les décisions de ces jours derniers. Le centre gauche va se réunir
la discussion des articles. On pense qu'elle nommera ce jourlà son rapporteur. Trois orateurs nt été entendus aujourd'hui : MM. Chesnelong, de Tarteron et de Ventavon. AVANT LA SÉNC La odpcéreru parlementaire à suivre à 'égard du projet draisato municipale, près alptidno'o ds mndmnts x, Berthaud et Clapier qu en nnlnt presque tous les articles, est l'objet d'appréciations s contradictoires. On ps malgré l'ppstn de la ce, l'ssmblé décidera aujourdhui lqee'lu passera à une ièroimtse délibération, et qu'alors seulement on décidera la forme définitive que doivnt revêtir ls décisions de ces jours derniers. L centre gauche va se réunir
de ces jours derniers. Le centre gauche va se réunir pour arrêter une ligne de conduite relativement au projet d'organisation municipale. Plusieurs de ses membres sont disposés à voter contre l'ensemble du projet, 2 heures. Le groupe de l'Appel au peuple est en ce moment réuni pour délibérer sur l'attitude qu'il prendra dans le scrutin sur la troisième lecture de la loi d'organisation communale. La plupart des membres qui le composent n'aperçoivent pas l'utilité de cette loi. Cependant, si le gouvernement insistait pour la troisième lecture, il est très probable que le groupe tout entier la voterait. Or, il n'est
d ces jours derniers. Le ere ugache va réunir pour arrêter une ligne de conduite rltvmnt au projet stg'daroiniaon municipale. Plusieurs de ses membres nost disposés à vtr contre l'ensemble du prjt, 2 heures. Le groupe e l'ppl peuple est en ce moment réuni pour délibérer sur l'attitude qu'il prendra dans le scrutin sur la troisième ec de la l d'organisation communale. La plupart des membres qui le opsent n'aperçoivent pas l'utilité e cette li. Cependant, si le gouvernement nssittaii pour l troisième lecture, il est sèrt oa q groupe tout reetin la voterait. Or, il n'est
que le groupe tout entier la voterait. Or, il n'est pas invraisemblable que le gouvernement fasse cette demande. L'amendement Clapier, qui a été voté samedi assure, en effet, pour deux ans, au pouvoir exécutif le droit de nomination des maires. La loi du 20 janvier, au contraire, n'assurait à l'exercice de ce droit aucune durée fixe; elle le subordonnait au vote d'une loi organique stipulant la nomination des maires par les conseils municipaux. Le Gouvernement peut désirer être mis pour deux ans à l'abri de cette éventualité. 2 h. 30. La commission relative à la reconstitution du conseil général des
q le grue tout entier la voterait. r, il 'est pas invraisemblable que le gouvernement fasse ctt demande. L'amendement Clapier, qui a été voté samd assure, n effet pour deux ans au pouvoir exécutif e droit de nomination des maires L loi du 20 janvier, au contraire, nassurait à lexercice de ce droit aucune durée fixe; leel le subordonnait au vote d'une loi organique stipulant la nomination ds maires par les conseils municipaux Le Gouvernement peut désrr être i pour deux ans à ilba'r de cette éventualité. 2 h. 30. La commission relative à la reconstitution du onsel générl des
La commission relative à la reconstitution du conseil général des Bouches-du-Rhône s'est réunie aujourd'hui, à deux heures un quart, pour entendre la lecture du rapport de M. Amédée Lefèvre-Pontalis. Ce document conclut à l'adoption pure et simple du projet de loi présenté par le Gouvernement. Le centre droit est en ce moment réuni à l'hôtel Vatel. La séance sera présidée par M. le duc d'Audiffret-Pasquier, qui, paraît-il, renonce à son congé, ou tout au moins diffère son départ. Assistent également à cette séance MM. de Ségur et d'Hausgonville, secrétaires, qui, comme M. le duc d'Audiffret-Pasquier, se sont séparés de leurs
La commission relative à la reconstitution du conseil général des Bchs-d-Rhôn s'est réunie aujourd'hui, à deux heures un quart, pour entendre la lecture du rapport de M. Amédée Lefèvre-Pontalis. Ce document conclut à l'adoption pure et simple du projet de loi présenté pr le Gouvernement. Le centre droit est n ce moment réuni à l'hôtel Vatel. La séance sera présidée par M. le duc d'dffrt-Psqr, qui, paraît-il, renonce à son congé, ou tout moins diffère son dpat Assistent également ette séance MM. de Ségur et d'Hausgonville, secrétaires, qui, comme M le duc d'Audiffret-Pasquier, se sont séparés de leurs
comme M. le duc d'Audiffret-Pasquier, se sont séparés de leurs collègues du centre droit lors du vote sur l'urgence de la proposition Casimir Périer, et qui, depuis ce vote, s'étaient tenus à l'écart de la réunion. On croit que ces trois messieurs rendront compte à leurs collègues des motifs de leur conduite. (Service spécial de la LIBERTÉ) Dépêches transmises par pigeon voyageur 2 h. 30. M. de Fourtou, ministre de l'intérieur, qui avait été pris d'une légère indisposition à la suite de la séance de samedi dernier, est arrivé aujourd'hui à Versailles par le train de midi 25 minutes, en
comme M. le duc dPafrAiuieds'qe,tfur- s sont séparés de leurs collègues du centre droit lros du vote su l'urgence e la proposition Casimir Périer, t qui, depuis ce vote, s'étaient tenus à lécrt d la réunion. On croit que ces trs messieurs rendront compte à lrs cllègs des motifs de lur conduite (Service spéial de la LIBERTÉ) Dépêches transmises par pigeon voyageur 2 h. 30. M. de Fourtou, ministre d l'intérieur, q avait été pris d'une légère indisposition à a suite de la séance de samedi dernier, st arrivé uuoa'drhiuj à Versailles par le train de mid 25 mnts, en
à Versailles par le train de midi 25 minutes, en compagnie de M. Aylies, son chef de cabinet. L'honorable ministre de l'intérieur paraissait entièrement rétabli. Le bruit de la mort de M. Viox, député de Meurthe-et-Moselle, est démenti. ASSEMBLÉE NATIONALE Séance du 22 juin PRÉSIDENCE DE M. BUFFET La séance est ouverte à 2 h. J.O. Le procès-verbal est adopté. L'ordre du jour appelle la suite de la deuxième délibération sur les propositions concernant l'organisation municipale. M. Follett développe une disposition additionnelle proposant de placer entre le maire et le conseil municipal un conseil administratif composé du maire et d'un
à Versailles par le tn de midi 25 minutes, en compagnie de M. Aylies, son chef de cabinet. L'honorable ministre de 'éreitnlrui paraissait entièrement rétbl. Le brt de la mort de M Viox député Meurthe-et-Moselle, est démenti. SSMBLÉ NATIONALE Séance du 22 juin PRÉSIDENCE DE M. BUFFET La séance est vrt à 2 .h JO L procès-verbal est adopté. L'rdr du jour appelle la suite de la èdemeuxi délibération sur les propositions concernant l'organisation mncpl. M. ltt ldepvpéoe une disposition additionnelle proposant ed placer entre le maire et le conseil municipal un conseil administratif composé du maire et d'n
conseil municipal un conseil administratif composé du maire et d'un nombre de conseillers variant suivant la population; ce conseil aurait pour attribution de proposer les projets de budget et les règlements, de veiller à l'exécution des délibérations du conseil municipal, etc., etc. La séance continue. APRÈS BOURSE Quatre heures. 5 0/0, 95 27 1/2, 20 22 1/2; 95 57 1/2 dont 5. — Turc, 76; Pérou, 71 7/8? Ministère de la marine; il y rappelle qu'il a signalé bien des fois les graves inconvénients de placer les déportés dans la presqu'île Ducos; l'impossibilité de les y soumettre à une surveillance
conseil municipal un cnsei administratif composé du maire et d'un nombre conseillers variant suivant la population; ce conseil aurait pour attribution de proposer lse projets de budget et les règlements, de vllr l'exécution des délbértns du conseil municipal, etc., etc. La séance continue. APRÈS BOURSE Quatre heures. 5 /, 95 27 1/2, 20 22 1/2; 95 57 1/2 dont 5 — Turc, 76; Pérou, 71 7/8? Ministère de la mn; il y rppll qu'il a signalé bien des fois les graves inconvénients de placer les déportés dans la presqu'île Ducos; l'impossibilité de esl y soumettre à une surveillance
presqu'île Ducos; l'impossibilité de les y soumettre à une surveillance incessante, et qu'en réalité il ne pouvait pas répondre d'eux si cet état de choses n'était pas modifié. Il est incontestable que la presqu'île Ducos n'était pas un choix heureux pour l'internement des condamnés à la déportation dans une enceinte fortifiée, et la commission de l'Assemblée aurait dû sans doute prêter plus d'attention aux dépositions que lui ont faites les officiers généraux et supérieurs de la marine militaire, qui avaient fréquenté ces parages. Au mois de février 1875, le département de la marine appelait sur cette situation l'attention du ministère
reuîl Ducos; l'impossibilité de ls y smttr à une surveillance incessante, t qu'en réalité il ne pouvait ps répndr 'eux s ct état de choses n'était pas modifié. Il est ncntstbl que la presqu'île Ducos 'était pas un choix heureux pr l'internement es condamnés à la déportation dans n enceinte fortifiée, te la commission de l'Assemblée aurait dû sans doute prêter plus d'attention aux dnoipoistsé que lui ont faites ls officiers généraux et spérrs de la marie militaire, qui avaient fréquenté cs a Au mois de février 1875, le département de la marine pea sur cette situation l'attention du ministère
de la marine appelait sur cette situation l'attention du ministère de la justice. Mais il était bien difficile de modifier immédiatement des lois qui étaient à peine promulguées; le Gouvernement renforça la division navale de la Nouvelle-Calédonie, augmenta l'effectif des troupes de la garnison, le nombre des surveillants, créa un service trimestriel pour relier étroitement la métropole à la colonie, et mit à l'étude les changements qu'il y avait lieu d'apporter à une législation qui laissait les condamnés à la déportation absolument maîtres de leurs travaux, et qui, par l'envoi de leurs familles, annulait leur isolement dans la presqu'île et
de la marine peat sur ttece situation toetlnait'n du nire de la justice. Mais était bn difficile de modifier iéiatemen des lois qui étaient à pn promulguées; le Gouvernement renforça la dvsn navale de la Nouvelle-Calédonie, ag 'effectif dse ueotpsr d la garnison, le nmbr des surveillants, cré un service trimestriel pour relier éiemet la métropole à la colonie, et mit l'étude les changements qu'il y vt lieu d'apporter à une législation uqi laissait ls condamnés à la déportation absolument mîtrs de leurs travaux, qui, par l'evoi de leurs familles, annulait leur slmnt dans la presqu'île et
de leurs familles, annulait leur isolement dans la presqu'île et établissait, au contraire, des communications entre eux et les habitants de Nouméa. Si maintenant nous jetons un coup d'œil sur le nouveau plan de la presqu'île Ducos, nous nous rendrons compte bien facilement de la situation des déportés et des circonstances qui ont entouré l'évasion de Rochefort. La presqu'île Ducos est séparée de la grande terre, en face de Nouméa, par un vaste plateau de corail parsemé de marais et de palétuviers; un gué partant de l'Abattoir et arrivant au camp Montravel, établit la communication. Dans la presqu'île, le territoire
de leurs familles, aa leur isolement dans la presqu'île te établissait, au cntrr, des communications entre eux et les hbtnts de Nouméa. S ntatennmai os jetos un coup d'œil sur le nv plan de la presqu'île ,osDuc nous nous rendrons compte be fcmn de l situation des ors et des circonstances qui nt entouré l'évasion de Rochefort La presqu'île Ducos est séparée de la grande terre, en face de Nouméa, par un vaste plateau de corail parsemé de marais et de palétuviers; un gué partant d l'Abattoir et arrivant au camp Montravel, établit la communication. Dans l presqu'île, le territoire
camp Montravel, établit la communication. Dans la presqu'île, le territoire est partagé en trois grandes divisions: Numbo, où se trouvent les cases des condamnés à la déportation; M'bi, qui est le territoire militaire entre les casernements de la gendarmerie et le col palissadé qui donne accès dans l'intérieur, un vaste terrain où sont parquées les bêtes à corne. 1,800 mètres séparent la pointe N'da du territoire militaire de la presqu'île, de la Pointe Duhamel, de Nouméa. Tous les navires qui viennent sur rade, poussés par les grandes brises de sud-est, prennent la passe de Boulari et viennent jeter l'ancre entre
camp Montravel, établit la communication. Dans la presqu'île, le territoire st partagé en trois grandes divisions: Numbo, se trouvent les cases des condamnés à l déportation; M'bi, qui est le territoire militaire entre les casernements de la gendarmerie et l col paiasélsd qui donne accès dans l'intérieur, n vaste terrain où sont parquées ls bêtes corne. 1,800 ètes séprnt la pointe N'da du territoire militaire de la presqu'île, de la Pointe Duhamel, de Nouméa. Tous les navires qui viennent sur rade, poussés par les grandes brises de sud-est, prennent la passe de Boulari t ientvnne je l'ancre entre
prennent la passe de Boulari et viennent jeter l'ancre entre ces deux pointes; ils ne peuvent plus sortir que par la passe de la Dumbéa, et leur route les conduit à longer les pointes de coraux qui limitent les territoires de M'bi et de Numbo. Au mouillage, le bâtiment se trouve à environ 1,000 mètres du territoire militaire, et à 2,000, 2,500 mètres des anses Numbo et N'Gi. Sa présence sur rade ne peut éveiller aucun soupçon, puisque Nouméa est déjà devenu un centre d'exportation et d'importation très important. Bien qu'il n'y ait en réalité qu'un côté de la presqu'île
prennent la passe de Boulari et viennent jeter l'ancre entre ces dx pointes; ils ne peuvent plus sortir que par la pe d la Dumbéa, et lr route les conduit longer les pointes de coraux qui limitent les territoires d M'b t de Numbo. Au mllg, le bâtiment se trouve à environ 1,000 mètrs du territoire mltr, et à 2,000, ,500 mètres des anses umbNo et N'Gi. Sa ésce sur rd ne peut éveiller aucun soupçon, puisque Nouméa est déjà devenu un centre d'exportation t d'importation très important. Bien qu'il n'y ait en réalité qu'un côté de la presqu'île
qu'il n'y ait en réalité qu'un côté de la presqu'île à surveiller, on voit, par ce que nous venons de dire, combien la position de Numbo, sur la grande rade de Nouméa, rend cette surveillance difficile. Le trois-mâts anglais qui a emmené Rochefort était mouillé entre la pointe N'da et la pointe Picard de l'île Nou; il était sur rade depuis longtemps déjà; sur les 10 heures, sa chaloupe s'est détachée du bord et, poussée par la brise de sud-est, a eu rapidement franchi les 2,500 mètres qui la séparaient de l'anse N'gi; c'est là que les fugitifs se sont
qu'il n'y ait en réalité qu' côté de l presqu'île à surveiller on voit, par c que nous vnns de dire combien la pstn de Numbo, sur la grande rade de Nouméa, rend cette surveillance difficile. Le troismâts anglais qui a emmené Rochefort était mllé entre la pointe Nd t la pnt cr de l'île Nou; il était sur rade depuis longtemps déjà; sur les 10 heures, s chaloupe s'est détachée du bord et, poussée par la brise de sd-st, a eu rapidement franchi les 2,500 mètres q la séparaient de l'anse N'gi; c'est que ls fugitifs se ston
de l'anse N'gi; c'est là que les fugitifs se sont embarqués. L'approche de la côte n'y est pas défendue par le récif de corail; ce sont les roches mêmes qui entourent la presqu'île qui viennent baigner les eaux de l'océan Pacifique. La chaloupe a accosté dans l'est de l'anse, complètement abritée de la brise, masquée aux établissements militaires; Rochefort et ses amis se sont embarqués sans la moindre difficulté; la nuit était très sombre; il ne leur a fallu prendre que quelques précautions pour se glisser le long de ces roches et arriver sans accident jusqu'à la chaloupe, qui est
de l'anse N'gi; 'tesc là euq les fugitifs se sont embarqués. L'approche de la côte y'n est pas défendue par le récif de rial;oc ce sont les roches mêm qui ntrnt la presqu'île qui viennent baigner les eaux de l'océan Pacifique. La pehlcaou a accosté dans l'est de l'anse, complètement abritée de la brise, masquée aux établissements militaires; Rochefort et ses amis se sont embarqués sans la moindre difficulté; l nuit était très sombre; il ne leur a fallu prndr que quelques précautions pour se glisser le long de ces roches arriver sans accident jusqu'à la chaloupe, qui tes
roches et arriver sans accident jusqu'à la chaloupe, qui est revenue à bord en longeant l'île Nou. Le trois-mâts est resté le reste de la nuit sur rade; au jour il a levé l'ancre et pris le large; deux heures après il était en dehors des eaux françaises et les prisonniers avaient reconquis le plus simplement du monde leur liberté; leur fuite n'avait été en réalité qu'une question d'argent; il avait fallu sans doute promettre une forte somme au capitaine anglais, mais il fallait aussi que M. de Rochefort pût disposer de ressources assez importantes pour préparer et organiser le
roches et arriver sans accident jusqu'à la chaloupe, qui est revenue à bord en longeant l'île Nou. Le trois-mâts est resté le reste de la nuit sur rd; au jour il levé l'ancre et pris le large; deux heures après il était en dhrs des eaux françaises et les prisonniers vnt rcnqs le plus simplement du monde ur lbrté; leur fuite i téé en réalité qu'une question d'argent; il avait al nsas doute promettre une forte somme u capitaine anglais, mais il fallait aussi que M. de Rochefort pût dspsr de sue assez importantes pour préparer et rgnsr le
disposer de ressources assez importantes pour préparer et organiser le complot. Devons-nous, comme le pense M. le gouverneur, attribuer complètement l'évasion des condamnés à leur internement dans la presqu'île Ducos? Telle n'est pas notre opinion. L'enquête que va faire à ce sujet M. le contre-amiral Ribourt, est absolument nécessaire; il faut que nous sachions pourquoi, la Vire et le Cher étant à l'île des Pins et à Bourail, le service de la rade n'était fait que par le ponton stationnaire le Cyclope; il faut que nous connaissions les nécessités impérieuses qui avaient éloigné ce jour-là de Nouméa les deux goëlettes
disposer de ressources assez importantes pour préparer t organiser le complot. Devons-nous, momce le pense M. l gouverneur, attribuer complètement l'évasion des condamnés lr ntrnmnt dans la presqu'île Ducos Tel n'est pas notre opinion. L'enquête que va faire à ce sujet M. le contre-amiral Ribourt est absolument nécessaire; il faut que nous sachions pourquoi, la Vr et le Cher étant à l'île des Pins et à Bourail, le service de la rd n'était fait que par le ponton stationnaire le Cyclope; il faut que nous connaissions les nécsstés impérieuses qui avaient éloigné ce jr-là de Nmé les dx goëlettes
qui avaient éloigné ce jour-là de Nouméa les deux goëlettes à voiles et les deux canonnières à vapeur. Outre les troupes de l'infanterie, de l'artillerie de marine, nous avions à Nouméa des gendarmes, des employés spécialement affectés à la surveillance des condamnés ; tous jouent un rôle important dans le cahier de service élaboré au ministère de la marine ; les rapports qui concernent ces fonctionnaires ne renferment que des éloges. Ils sont unanimes pour constater leur zèle et leur excellente conduite. L'enquête nous dira donc si le cahier de service a été rigoureusement suivi ; comment on contrôlait la
qui avaient éloigné ce jour-là de Nouméa s deux goëlettes à vls et les deux canonnières à vapeur. Outre les troupes ed l'infanterie, de l'artillerie de marine, ns avions à Nouméa sed gendarmes, des employés spécialement affectés à l surveillance ds condamnés tous jouent un rôle important an le cahier d service élaboré a mnstèr de la mrn les rapports q concernent cs fnctnnrs ne renferment que s éloges. Ils sont nnim pr constater leur èe et ler excellente conduite. L'enquête nous dira on si le cahier e service a été rigoureusement suivi ; comment on contrôlait la
service a été rigoureusement suivi ; comment on contrôlait la présence des déportés dans leur presqu'île ; si les appels réglementaires avaient lieu ; de quelles sommes on leur avait permis de disposer. Il ne faut pas oublier que si un appel avait eu lieu au branle-bas du matin, l'évasion de Rochefort était découverte au moment où le navire anglais débarquait son ancre et abattait vers la passe de la Nouméa ; un coup de canon à poudre lui eût intimé l'ordre de mouiller immédiatement, et d'attendre la visite d'une embarcation du Cyclope à lui, ainsi qu'à tous les navires
srvc a été rgrsmnt suivi ; comment on contrôlait l présence des déportés dans leur presqu'île ; si les appels réglementaires avaient lieu ; de quelles sommes on leur avait permis de disposer. Il ne faut pas oublier que si un appel avait eu lieu au branle-bas du matin, lévasion de oheo était découverte au moment où le navire anglais débarquait son ncr et abattait vers la passe de la Nouméa ; un coup canon à poudre lui eût intimé l'ordre de mouiller immédiatement, et d'attendre la visite d' embarcation du Cyclope à lu ainsi qu'à tous ls navires
embarcation du Cyclope à lui, ainsi qu'à tous les navires au mouillage. Il n'en a malheureusement pas été ainsi, et la fuite des déportés qui se sont embarqués sur le navire anglais dans la nuit du 20 au 21, n'a été connue de l'autorité que dans l'après-midi du 21. Comment expliquer un pareil retard ? M. le gouverneur propose dans son rapport de placer tous les déportés dans l'île des Pins où il serait facile d'empêcher une tentative d'évasion. Nous n'approuvons pas complètement cette proposition ; la loi a voulu deux peines différentes pour les insurgés de la Commune ;
mbrctn du Cyclope à lui, ainsi qu'à tous les navires au mouillage. l n'en malheureusement pas été ainsi, et la fuite es déportés qui se sont embarqués sur e navire anglais dans la nuit d 20 au 21, n'a été connue de l'autorité que dns 'après-midi du 21. Comment expliquer un pareil retard ? M. le gouverneur propose dans son rapport de placer tous les déportés dans lîle des nsiP où l serait facile d'empêcher une tentative d'évasion. Nous n'approuvons pas complètement cette proposition l l a lovuu deux peines différentes pour les insurgés d la Commune
deux peines différentes pour les insurgés de la Commune ; ils doivent avoir deux genres de prison, pour séjour. Que M. le gouverneur veuille bien jeter un coup d'œil sur les premiers travaux des missionnaires, il aura la solution de son problème. Ils attaquèrent l'île par ses deux sentinelles avancées où ils construisirent deux forts ; l'un à l'île des Pins dans le sud-est de l'île, l'autre à l'île Harte dans le nord-est ; ce fut de ces deux points qu'ils rayonnèrent plus tard dans la Nouvelle-Calédonie ; ils nous montrent aujourd'hui ce que nous avons à faire. Dans l'île
deux peines différentes pour le insurgés de la Commune ; ils doivent avoir deux genres de prison, pour séjour. Que M. le gouverneur veuille bien jeter n cou d'œil sur les premiers travaux des missionnaires, il aura la solution de son problème Ils attaquèrent l'île par ses deux sntnlls acéevasn où ils construisirent deux forts ; l'un l'île des Pins dans le sud-est e l'île, l'autre à l'île Harte dans le nord-est ; ce fut de ces dx points qu'ils rayonnèrent plus tard dans a Nouvelle-Calédonie ; ils nous montrent aujourd'hui ce que nous avons à faire. Dans l'île
montrent aujourd'hui ce que nous avons à faire. Dans l'île des Pins nous laisserons les condamnés à la déportation simple ; dans l'île Harte nous y placerons ceux qui doivent séjourner dans une enceinte fortifiée et de celle-là ils ne s'évaderont pas. Défendue par un vaste récif de corail, il est impossible à un navire d'en approcher à cause des grandes brises de sud-est et de la mer qui déferle sur ces écueils ; en outre l'île ne devant être absolument qu'un lieu de déportation, tout navire de commerce qui tenterait de s'en approcher serait suspect et immédiatement surveillé. En
montrent aujourd'hui ce que nous avons à faire. Dans l'île des Pins nous isson les condamnés la déportation simple ; dans l'île Harte ns y placerons ceux qui doivent séjourner dans une enceinte fortifiée de celle-là ils ne 'évaderont s.ap Défendue par un vaste récif de corail, il est impossible à un navire 'en pohe à cs des grnds brises de sud-est et de la mer qui déferle sur ces écueils ; en outre l'île n dvnt re absolument qu'un lieu de déportation, tout navire de commerce qu tenterait de s'en approcher serait suspect et immédiatement surveillé. En
tenterait de s'en approcher serait suspect et immédiatement surveillé. En terminant son rapport, M. le gouverneur semble vouloir nous donner une fiche de consolation ; il ne paraît pas attacher à l'évasion de Rochefort une très grande importance; il la considérerait plutôt comme un grand débarras pour la colonie. Nous sommes, nous, d'une opinion complètement opposée : ce n'est pas un débarras, c'est un malheur, c'est un scandale. Oui, il est scandaleux de voir en liberté un des plus grands coupables de l'insurrection, celui qui n'a profité de son instruction que pour outrager tout ce qui devrait être vénéré et
tenterait de 'en approcher serait suspect et immédiatement surveillé. En terminant sno rapport, M. le gouverneur semble olir ns donner une fiche de consolation ; il ne prît pas attacher à l'évasion de Rochefort une très grande importance; il la considérerait plutôt ocmme un gran débarras pour la colonie. Nous sommes, nous, d'une piio complètement opposée ce n'est pas un débarras c'est un euhra,lm 'est un scandale. Oui, il est scandaleux de vr en liberté un des plus grands coupables ed 'insurrection, cl qui n'a profité de son instruction que pour outrager tout ce uiq vrt être vénéré et
que pour outrager tout ce qui devrait être vénéré et respecté, que pour flétrir tout sentiment d'honneur, la patrie, la religion, la famille ; il est scandaleux de voir cet homme échapper à la trop douce sentence prononcée contre lui et laisser ceux qu'il a entraînés au mal subir une peine qu'aggravera maintenant une surveillance plus rigoureuse, conséquence de son évasion. La Nouvelle-Calédonie est avant tout une colonie pénitentiaire ; la loi a voulu que les insurgés de la Commune y fussent transportés ; ils sont là pour y vivre, pour s'y créer un avenir et, espérons-le, pour y travailler.
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pour s'y créer un avenir et, espérons-le, pour y travailler. Ils doivent y rester, et vous, monsieur le gouverneur, vous dont la mission est de faire appliquer strictement la loi, vous êtes là pour les garder. CAMILLE DORÉ. LA JOURNÉE ANGLAISE 20 juin. Les Anglais nous font la gracieuseté de dire que nous avons pris jeudi la revanche de Waterloo. Boïard, le cheval de M. Delamarre, le fils du glorieux Vermouth, a gagné la coupe d'Ascot. Ce triomphe, obtenu assez aisément (trois quarts de longueur), est d'autant plus remarquable que, de mémoire de sportman, on a rarement vu depuis un
pour s'y créer un avenir et, espérons-le, por y travailler. slI doivent y rester, et vous monsieur le gvrnr, vous dont la sso est de faire appliquer strictement la loi, vs êtes là pour les garder. LMIECLA O. LA JOURNÉE ANGLAISE 20 juin. Les Anglais nous n la gracieuseté de dire que nous avons pris jeudi la renc de Waterloo Boïard le cheval de M. Delamarre, le fils du glorieux Vermouth, gagné la coupe d'sct. Ce triomphe obtenu assez aisément (trois quarts de longueur), tes d'tnt pu remarquable que, de mémr de sportman, on a rarement vu depuis un
de mémoire de sportman, on a rarement vu depuis un demi-siècle pareil assemblage de chevaux sur un hippodrome de courses. Il suffit de les nommer : Doncaster, un vainqueur du Derby; Marie Stuart, qui a remporté le Saint-Léger; Flageolet, le héros de la coupe de Goodwood; Kaiser, Gangforward et enfin Boïard, le vainqueur du Derby français. Chose assez singulière, Boïard, Flageolet et Doncaster sont arrivés les trois premiers dans le même ordre qu'au Derby français. Doncaster, Kaiser et Gangforward sont arrivés troisième, quatrième et cinquième, dans l'ordre où ils étaient arrivés premier, second et troisième au Derby de l'année dernière.
de mémoire d sportman, on a rarement vu depuis un demi-siècle pareil assemblage d chevaux sur un hippodrome de courses. Il sfft de les nommer : Doncaster, un vainqueur du Derby; Marie Stuart q a préromte le Saint-Léger; Flageolet, le héros de la coupe de Goodwood; Kaiser, Gangforward et enfin Boïard, le vainqueur du Derby français. Chose assez singulière, roïaB,d Flageolet et Doncaster sont ivrésar les trois premiers dans le même ordre qu'au Derby français. Dc, Kaiser et rwanadorfgG sont arrivés troisième, qtm et cinquième, dans l'ordre où ils étaient arrivés premier, second et troisième a Derby de nne eri.
arrivés premier, second et troisième au Derby de l'année dernière. Le trimestre d'été, à Oxford et à Cambridge, se termine par une fête appelée Commemoration. Cette fête correspond à nos distributions de prix. Voici comment elle s'est passée cette année à Oxford : Dès onze heures, les undergraduates, autrement dit les bacheliers d'Oxford, remplissent une tribune circulaire. Au-dessous, s'étend un amphithéâtre qui se garnit peu à peu de invités et de dames en toilette. Les jeunes gens de la tribune interpellent les entrants, applaudissent les jolies personnes, discutent la couleur et le goût de tel ou tel chapeau d'un bout
arrivés prm, second te tsimeiorè au Derby de l'année dernière. Le iettrmres d'été, Oxford t à Cambridge, se ine par une fête appelée Commemoration. Cette fête correspond à nos distributions de prix. Voici et elle s'est passée ctt année à Oxford : Dès onze heures, les undergraduates, trmnt dit ls bacheliers dOxford remplissent une tin circulaire. Au-dessous, 'étend un amphithéâtre qui se garnit peu à peu iivsétn et de dames en toilette. Ls e gens de la trun interpellent les entrants, applaudissent ls jolies personnes discutent la couleur et le goût de tel ou tel chapeau d' bout
et le goût de tel ou tel chapeau d'un bout de la salle à l'autre. À mesure qu'un graduate (mettons un licencié de l'Université pour fixer les idées) se présente, donnant le bras à une dame pour la conduire à sa place, on l'accueille par des cris variés : « Je vous défends de lui pincer le bras ! » ou bien « Votre femme vous regarde ! » peuvent être cités parmi les mots les plus spirituels et les plus délicats. Ces messieurs s'acharnent après quelques gentlemen : "À bas le lorgnon ! à la porte le monsieur qui
et le goût de tel ou tel chapeau d'un bout de la salle à lautre À mesure qu'un graduate ets un licencié d l'Université pour fixer ls idées) se présente, donnant le bras à une dame pour la conduire à sa lp,cea n l'accueille par des csir variés : « Je vous défnds de lui pincer le bras ! ou bien « Votre femme vous regarde peuvent êtr cités parmi les mots les plus spirituels et les plus délicats. Ces m s'acharnent après quelques gentlemen : bas le lorgnon ! à l porte le monsieur qui
bas le lorgnon ! à la porte le monsieur qui a une rose rouge à la boutonnière ! Voulez-vous bien vous calmer ! Sortez, sortez vite !" On vise les chauves (comme s'ils n'étaient déjà pas assez malheureux, au milieu des courants d'air et sous un climat aussi rigoureux !), on vise les chauves avec des boulettes de papier, des peaux d'oranges et des sous, au risque de blesser les voisines. Entre temps, on suspend du haut de la tribune un sale mannequin et une ombrelle multicolore représentant le fameux parapluie donné par Louis-Philippe au roi des Ashantés, et rapporté
bas le lorgnon ! à la porte le monsieur qui a une rose rouge à la boutonnière ! Voulez-vous bien vous calmer Sortez sortez vite !" On vise les chauves (comme sils n'étnt déjà pas assez malheureux, au milieu des courants d'air et sous un climat aussi rigoureux !), on vise les chauves avec des boulettes de pape des peaux d'oranges t des ss, au risque de blesser les voisines. Ete tems on suspend du ht de la trbn un sale mannequin et une ombrelle multicolore représentant le fameux parapluie donné Louis-Philippe au roi des Ashantés, et rapporté
parapluie donné par Louis-Philippe au roi des Ashantés, et rapporté à Windsor par sir Garnet Wolseley. Alors, on donne trois salves pour le roi Coffy-Calcalli, trois salves, mêlées de grognements pour M. Gladstone, et autant pour M. Disraeli. Arrive le cortège : il est presque égal à celui du Malade imaginaire, quand la Comédie-Française est au grand complet. Le vice-chancelier Liddell apparaît précédé des huissiers et suivi des professeurs. Il déclare la séance ouverte et commence une harangue en latin. A chaque mot, il est interrompu par des huées et des cris de : "Plus haut ! Abrégez ! Assez
parapluie donné pr Louis-Philippe au roi de Ashantés, et poartpér à Windsor par sir Garnet Wolseley. Alors, on donne trois salves pour le roi offClcal trois salves, mêlées de grognements pour M. t,Gedolsan et autant pour M. Disraeli. Arrive le cortège : st presque égal à celui d Malade imaginaire, quand la mdeFrnças est au grand complet. Le vice-chancelier Liddell apparaît précédé des huissiers et suivi des professeurs. l déclare la séance ouverte et commence une gearahun en latin. A chaque mot, il est interrompu par des huées t des cris : "Plus haut Abrégez ! Assez
des cris de : "Plus haut ! Abrégez ! Assez !" Il s'arrête d'un air mécontent, les cris redoublent et le vice-chancelier continue. On introduit successivement quatre personnages qui s'apprêtent à recevoir un diplôme honorifique de docteur. Chacun d'eux essaye un compliment en latin. Le premier est un juge du banc de la reine ; le second est sir Thomas Erskine May, le vénérable répertoire de la jurisprudence parlementaire; le troisième est l'inévitable sir Garnet Wolseley, le convive de tous les banquets, l'orateur de tous les meetings, l'ornement de toutes les fêtes. Il porte une robe rouge par-dessus son uniforme
ds cris de : "Plus haut ! Abrégez ! Assez !" Il s'arrête dun r mécontent, les cris redoublent et le vice-chancelier continue. O introduit ucessivmn quatre personnages qui s'apprêtent à recevoir un diplôme honorifique de docteur. Chacun d'eux essaye un compliment en latin. Le peir s un juge du banc d la reie ; l second est sir Thomas Erskine May, le vénérable réprtr d la jurisprudence parlementaire; l troisième st l'inévitable sir Garnet Wolseley, le convive de ts les qet lratr de tous les metng, mno'ntreel de toutes esl fêtes. Il porte une robe rouge par-dessus son ureonmfi
les fêtes. Il porte une robe rouge par-dessus son uniforme de major général. On acclame avec des hurlements d'enthousiasme le docteur Garnettus Wolseley, qui, suivant la plate harangue du latinisme moderne, a réalisé quelque chose de plus que le fameux mot antique; veni, vidi, vici : car il est venu et il a vaincu sans voir. M. Disraeli s'était contenté de le comparer à Wellington, c'était joli ! Maintenant le voici plus fort que César ; c'est violent ! Chaque docteur s'avance, plus ou moins gauchement, vers le lord chancelier. Celui-ci balbutie je ne sais quelle formule cabalistique, toujours en
e fêtes. Il porte une robe rouge deuasps-sr uniforme de mjoar général. On cclm vc des hurlements d'enthousiasme le docteur Garnettus Wolseley, qui, suivant la plate harangue du latinisme moderne, a réalisé quelque chose de plus que le fameux mot antique; vn, vidi, vici : car il st venu et il a vaincu sns voir. M. Disraeli tat contenté d le comparer à Wellington, cétit joli ! Maintenant le voici plus fort que César ; c'st violent ! Chaque docteur s'avance, plus ou moins gauchement, vers le lord chancelier. Cc balbutie je ne sais quelle formule cabalistique, toujours en
Celui-ci balbutie je ne sais quelle formule cabalistique, toujours en latin, laquelle signifie d'une manière approximative : "Paf ! tu l'es !" Puis ce haut dignitaire tend la main à chaque nouvel élu : le shake-hand remplace l'accolade et nous épargne le désagrément de voir ces vilains hommes s'embrasser en public, spectacle toujours pénible et souvent ignoble. Malheureusement, le quatrième docteur pour rire (en latin : honoris causa), intimidé par le brouhaha, n'aperçoit pas la main du haut dignitaire tendue vers lui et s'assied avec précipitation, laissant le vice-chancelier avec la patte en l'air. Les jeunes savants qui occupent la
Celui-ci balbutie je n ss quelle formule cabalistique toujours en latin, laquelle signifie d'une manière aproxia : "Paf ! tu les !" Puis ce tahu dignitaire tend l main à chaque nouvel élu e shake-hand remplace l'accolade e nous épargne e désagrément de voir ces sinavil hommes sembrasser en public, spectacle toujours pénbl et souvent ignoble. Mlhrsmnt, le quatrième docteur pour rire n latin : ihroosn causa), intimidé par e brouhaha, naperçoit pas la main du haut dignitaire tendue vers lui et s'ssd avec précipitation, lssnt le vice-chancelier avec l patte en 'ai. s jeunes svnt q occupent la
la patte en l'air. Les jeunes savants qui occupent la tribune pensent en mourir de joie. C'est alors que le professeur de poésie latine, sir Francis Doyle, prend la parole pour lire un discours (toujours dans la soi-disant langue de Cicéron). Sa lecture est noyée au milieu des cris et des interpellations les plus variées et les moins obligées. On dirait un bonapartiste déposant une proposition d'appel au peuple à la tribune de Versailles. Les orateurs qui succèdent à sir Francis sont des jeunes gens d'Oxford qui donnent lecture de leurs pièces, latines ou anglaises, couronnées par le jury d'examen.
la patte en l'air. Ls jeunes savants qui occent la tribune pensent e mour de j. C'est alors que le professeur de poésie lin, sir Francis Dyl, prend l parole pour lire un discours (toujours sdna la soi-disant langue de Cicéron). Sa lecture est noyée au liu des rcis et des ntrplltns les plus variées et les moins blgés. On dirait un bonapartiste déposant une proposition dappel au peuple la tribune e Versailles. Les orateurs qui succèdent à sir Francis sont des jeunes gens o'rxdOfd qui donnent let de leurs pièces, ltns ou anglaises, couronnées par le jury d'xam.
leurs pièces, latines ou anglaises, couronnées par le jury d'examen. Aucun d'eux n'obtient un moment de silence. On distingue ces mots dans les vers d'un des lauréats : "satis cecini". Aussitôt on lui crie de toutes parts : "Oui ! oui ! tais-toi !" Le lauréat, qui a meilleur caractère que le vice-chancelier Liddell, ou qui veut se faire une réputation de bon enfant, rit comme les autres. La séance se termine au milieu d'un tohu-bohu indescriptible, sans que le silence ait été un seul instant obtenu. Les gentlemen qui passent leur temps de cette façon joyeuse, forment l'élite de
leurs pièces, latines ou nglss, couronnées par le jury a'n.dexme Aucun d'eux 'tn un moment de silence. On distingue cs mots n les 'un des lauréats : "satis cecini". Aussitôt on lui crie de toutes parts : "Oui ! oui ! tais-toi !" eL ,uétlraa qui a meilleur cartère que le vice-chancelier Liddell, ou qui veut se faire une réputation de bon enfant, rit comme les autres. La séance se termine milieu d'un tohu-bohu indescriptible, sans que le silence ait été un seul instant obtenu. Les gentlemen qui passent leur temps de cette façon joyeuse, forment l'élt de
passent leur temps de cette façon joyeuse, forment l'élite de la jeunesse anglaise. Ils deviendront législateurs par droit de naissance ou ministres de l'Evangile par la primauté scientifique. Ils doivent recruter les plus hautes professions, qui sont appelées libérales et d'où dépend la conduite de la société anglaise. Ils sont les spécimens de la meilleure éducation que cette île puisse donner à ses enfants. Que le lecteur en tire la conclusion qu'il lui plaira. LES DIMANCHES D'UN PARISIEN De Châtillon à Verrières De l'emplacement du futur fort de Châtillon nous avions remarqué à courte distance, au sud, plusieurs hauteurs boisées
passent leur temps de cette façon joyeuse, forment 'élite de la jeunesse ngls. Ils dienrnt législateurs par droi ed nssnc ou ministres de l'Evangile par la primauté scientifique. Ils doivent recruter sel plus hautes osos, qui sont appelées libérales e d'où dépend la conduite de la scété anglaise. Ils sont les spécimens de la meilleure éducation que cette île puisse donner à ses enfants. Que le lecteur en tire al conclusion qu'il lui plaira. LES DIMANCHES D'UN PARISIEN De tlhClâino à risreèreV e l'mplcmnt du futur fort de Châtillon nous avions remarqué à courte distance, au sud, useus hauteurs boisées
avions remarqué à courte distance, au sud, plusieurs hauteurs boisées d'une altitude égale à celle du plateau où nous nous trouvions, et puisque d'après les termes du rapport de la commission de défense, divers ouvrages intermédiaires doivent être élevés entre les forts dont les noms figurent au tableau officiel, nous avons recherché les positions vraisemblables de batteries permanentes destinées à seconder l'action du plateau de Châtillon. C'est sur un piton placé à quelque distance de la lisière du bois, entre Verrières et Amblayvilliers, que nous croyons pouvoir, en toute sécurité, envoyer ceux de nos lecteurs qui s'intéressent aux travaux de
avions remarqué à courte distance, au sud, plusieurs huer boisées d'une lttd égale à celle du plateau ns nous trouvions puisque d'après e termes du rapport de la ommion d défense, divers vrgs intermédiaires doivent être élevés entre les forts dont les noms figurent au tableau officiel, nous avons recherché les positions vraisemblables de batteries permanentes destinées à seconder l'action du plateau de Châtillon. C'st sur un piton placé à quelque distance de la lisière du bois, entre rVrrèesie et Amblayvilliers, que nous croyons pouvoir, en toute sécurité, envoyer ceux d nos lecteurs qui 'intéressent aux travaux d
envoyer ceux de nos lecteurs qui s'intéressent aux travaux de grande fortification parisienne. Toutefois, puisque dans cette riante partie des environs de Paris les moyens de communication font presque totalement défaut, nous allons indiquer l'itinéraire que nous avons suivi pour nous rendre de Châtillon à Verrières. En quittant l'emplacement du fort, deux routes s'offrent au promeneur : l'une, la route de Chevreuse, conduit directement au Petit-Bicêtre, traversant toute la partie du plateau où les bataillons fédérés se heurtèrent aux troupes du gouvernement dans la journée du 21 avril 1871. A droite, dans l'angle rentrant formé par le bois de Meudon
envoyer ceux nos lecteurs qui s'intéressent aux vu de grande fortification pasiee. Toutefois, puisque dans cette riante partie des environs de Paris les moyens de communication tnfo presque totalement défaut, nous allons indiquer l'itinéraire uqe nous avon usivi pour nous rendre de hâion à Verrières. En itat memactelelnp' du or, deux routes s'offrent au promeneur : l'une, la route d Chevreuse, cdi directement Petit-Bicêtre, traversant toute la pre du plt ù les btllns fédérés se heurtèrent aux troupes du gouvernement dans la journée du 21 avril 1871. A droite, dans l'angle rentrant formé par bois de Meudon
droite, dans l'angle rentrant formé par le bois de Meudon auprès de Villennes, nous laissons la ferme de la dame Rose, qui marque assez exactement le point du bois d'où débouchèrent les troupes françaises pour surprendre et disperser, entre Vélizy et Villacoublay, l'avant-garde fédérée. Ça et là, quelques tumuli indiquent les sépultures élevées, par ordre du gouvernement, sur les corps des hommes tués dans ces combats. On montre une de ces tombes comme étant celle de cet ouvrier fondeur, Duval, qui s'était de son autorité privée créé chef de secteur et général en chef pour le compte de la Commune.
otid,er dans l'angle rntrnt orm par le bois d Mdn auprès de Villennes, nous laissons la ferme de la dame Rose, qui marque assez exactement le pon du bois d'où débouchèrent les troupes françaises pour surprendre et disperser, entre Vélizy et Villacoublay, l'avant-garde fédérée. Ça et là, quelques tumuli indiquent les sépultures élevées, pr ordre du gouvernement, sur les corps des hommes ts dans ces combats On montre une de ces tombes comme étant celle de ct ouvrier fondeur, Dval qui s'était de son autorité privée créé chef de secteur et général n chef pour le te d la Commune.
et général en chef pour le compte de la Commune. Mais à partir de ce point il faudrait nous engager dans le bois de Verrières un peu à l'aventure ; aussi reculons-nous jusqu'au terrain militaire pour descendre, à droite du fort, une sente ravinée, sablonneuse et ombragée, qui nous conduit, sans risque d'erreur, au pied de l'éperon de Châtillon. On nous assure que ce sentier et les abris qu'il renferme ont été fort utilisés par les Prussiens pendant le bombardement de Paris, pour communiquer sans danger des batteries de Châtillon aux batteries de Fontenay et de Bagneux. Par un petit
t général en chef pour el compte de la Commune. Mais à partir de ce point i faudrait nos engager dans le bois de Vrrèrs un peu à l'aventure ; asi reculons-nous usq'a terrain tai pour descendre, à droite du fort, une sente ravinée sablonneuse et ombragée, qui ns conduit, sans risque 'erreur, au idep l'éperon de Châtillon. On nous ssr que ce sentier et lse abris qu'il renferme ont été fort utilisés pr les Prussiens penda le bombardement de Paris, pour communiquer sns danger des batteries Châtillon aux batteries e Fontenay et de Bagneux. Par un petit
aux batteries de Fontenay et de Bagneux. Par un petit chemin, à droite, nous gagnons, à travers d'immensés champs de fraises, la route de Sceaux à Plessis-Piquet, et nous entrons dans ce village en remontant la grande rue. Le Plessis-Piquet a beaucoup souffert de la guerre et de la Commune, et les marques de la dévastation causée par les envahisseurs sont empreintes sur un grand nombre d'habitations. Les grandes propriétés sont désertes et en partie abandonnées. Les longs murs éventrés ou crénelés montrent encore leurs blessures ; les fenêtres, dont les Allemands ont arraché les boiseries pour sécher leurs bottes,
uxa batteries de Fontenay de Bagneux. Par petit chemin, à droite, nous gagnons, à travers 'immensés champs fraises, l rt de Sceaux à Plessis-Piquet, et nous entrons dns ce village en remontant la grande rue. Le Plessis-Piquet a ba sffrt de la guerre et de la Commune, t les mrqs de la dévastation causée pa les nvhssrs sont empreintes sur un grand nmbr d'abtaions Les grandes propriétés sont désertes et en pareti abandonnées. Les onlgs murs éventrés crénelés montrent encore leurs blessures ; les fnêtr, dont les Allemands ont arraché les bserie pour sécher leurs bottes,
les Allemands ont arraché les boiseries pour sécher leurs bottes, ont toujours leurs ouvertures béantes; bien des portes manquent aux maisons ; bien des toitures, effondrées par les obus de la Commune, livrent passage aux tourments atmosphériques. Aussi est-ce avec une profonde impression de tristesse que nous parcourons les rues quasi désertes de ce village autrefois l'un des plus animés du canton de Sceaux. Presqu'aux deux tiers de la grande rue, un spectacle d'un genre tout particulier attire nos regards et fait une heureuse diversion à nos tristes pensées. Quatre hommes armés de grandes lignes pêchent dans une sorte de
les Allemands ont arraché les boiseries pour sécher leurs bottes, ont toujours leurs ourrevetsu béantes bien des portes nqut aux msns ; bien des toitures, effondrées par sel obus de la Commune, livrent passage aux tourments tmsphérqs. Aussi cetse- avec une profonde impression d tristesse que nous parcourons les rues quasi désertes de ce ilae autrefois lu des lus animés du canton de Sceaux. Presqu'aux ex tiers de la grande rue, un spectacle d'un gnr ou particulier attire nos regards et fait ue heureuse diversion à nos tristes pnsés. Quatre hommes armés de grandes lignes pêchent dans une sorte de
hommes armés de grandes lignes pêchent dans une sorte de cuvette bitumée dont la superficie n'excède pas trente mètres et qui retient captive et dormante une eau verte, d'aspect peu réjouissant, augmentée, lorsqu'il pleut, du tribut des ruisseaux ; c'est moins qu'une mare, à peine plus qu'un aquarium de petit rentier. Pourtant, devant nous, à notre grand étonnement, l'un des pécheurs tire sa ligne d'un coup sec et un poisson ! vivant ! se débat dans l'air, à l'extrémité du fil perfide. Du poisson vivant dans une mare à 150 mètres d'altitude, voilà qui étonnerait bien des gens. Au-dessus de
hommes armés grandes lignes pêchent dans une sorte de cuvette bitumée dont l superficie n'excède pas trnt mètres et qui retient captive et dormante une eau verte, d'aspect peu réjouissant, augmentée, lorsquil pleut, du tribut des ruisseaux ; c'est moins qu'une mare, à peine plus qu'un aquarium de ptt rentier. Pourtant, devant nous, ntr grand étonnement, l'un des pécheurs tire sa ligne dun cp sec et un pssn ! vivant ! se débat dans 'air, à lextrémité du fil perfide. Du poisson vivant dans une mare à 150 mètres d'altitude, voilà qui éteai bien des gens. Au-dessus de
mètres d'altitude, voilà qui étonnerait bien des gens. Au-dessus de la mare, en tournant à gauche, nous suivons un grand mur, et bientôt se dresse devant nous, à l'extrémité d'une plaine, une tour ronde : le moulin de Plessis. Pour gagner ce bord du plateau, au moins égal en hauteur et en importance à l'éperon de Châtillon, il nous faut encore traverser des champs de fraises d'une grande étendue et côtoyer des abris de chaume dressés dans les cultures. Déjà, dans la vallée du Plessis, notre curiosité avait été mise en éveil par ces chaumières basses et étroites. — Est-ce
mètres d'altitude, vlà qui étonnerait bien es gens. Au-dessus de la mare, en tournant à gch, ns svns un grand mur, et bientôt se dresse ea nous, à l'extrémité d'une plaine, une tour ronde : l moulin de Pss Pour gagner c bord du plateau, au moins égal n hauteur et en mprce à l'éperon d iln il nous faut encore traverser des champs de fraises d'une grande étendue et côtoyer des abris de chaume dressés dans esl cltrs. Déjà, dans a vallée du Plessis, notre curiosité avait été mise en éveil par ces chaumières ass et étroites. — Est-ce
en éveil par ces chaumières basses et étroites. — Est-ce que c'est pour garder vos récoltes pendant la nuit ? demandons-nous à une cueilleuse. — Non, monsieur, quoiqu'y en aurait bien besoin. C'est seulement pour que, pendant la cueille, les fruits ne reçoivent ni la pluie ni le soleil. Que de précautions pour arriver à livrer au Parisien les fruits frais et parfumés. À la gauche de la tour, nous descendons la butte Ferrand, tout sable; puis, évitant Aulnay et Malabry, nous abordons la lisière du bois de Verrières, que nous suivons, par la route dite « le Cordon »,
en éveil pr ces chaumières bas et étroites. — t-c que c'est pour grdr osv récoltes pendant la nuit ? demandons-nous à une cueilleuse. — Non, monsieur, quoiqu' en aurait bn besoin. C'st seulement pour que, pndnt l cueille, les fruits ne reçoivent ni la pluie ni le soleil. Que de précautions pour arriver à livrer au Parisien les fruits frais et parfumés. À la gauche de la tour, nous descendons la butte Ferrand, tout sable; puis, évitant lny et Malabry, nous abordons la lisière du obis de Verrières, que nsou suivons, rpa la route dt « le oronCd »,
nous suivons, par la route dite « le Cordon », jusqu'en face du piton dont nous avons parlé au début de cet article. Le rôle principal d'une batterie de position établie en cet endroit ou sur le cordon de Verrières lui-même, consisterait à défendre les approches du bois et à intercepter toute communication sur la route de Choisy-le-Roi à Versailles par la Croix-de-Bernay et Villacoublay. On sait que pendant le siège de Paris cette route était l'artère principale de l'investissement. Pour trouver un équivalent stratégique, l'envahisseur serait obligé d'emprunter les routes de Corbeil à Montlhéry, c'est-à-dire de faire circuler à
nous suivons, pr la route dite le Crdn », jusquen face ud piton dont nous avons prlé au début de cet article. L rôle principal d'une batterie de pstn établie en cet endroit ou ur le crdn de Verrières lui-même, consisterait défendre les approches du bois et à intercepter toute communication sur la rte de Choisy-le-Roi à Versailles par la Croix-de-Bernay et Villacoublay n sait equ pendant le siège de Paris cette route était l'artère principale de l'nvstssmnt. Pour trouver un équivalent stratégique, l'envahisseur ea iblégo d'emprunter ls routes de Cb à Montlhéry, à-citerd'e-s de faire circuler à
routes de Corbeil à Montlhéry, c'est-à-dire de faire circuler à 17 kilomètres au sud ses convois de ravitaillement. Bientôt, par le village de Verrières et celui de Chatenay, nous regagnons Sceaux en suivant une partie du mur de l'ancien parc de la duchesse du Maine. Là aussi la guerre a laissé de son passage des traces non encore réparées. En sortant de la rue de Chatenay, nous voyons une fontaine en pierre représentant un dauphin dont la queue serpente autour d'un trident. Ce petit monument, d'un assez bon style Louis XIV, mériterait mieux qu'une encoignure de la place de la
routes de Cb à Montlhéry, 'st-à faire circuler à 17 kilomètres au sd ses convois de ravitaillement. Bientôt, par le village de Verrières et celui de Chatenay, nous regagnons Sceaux en suivant partie du mur de iln'cena pa de la duchesse du Maine Là aussi la guerre a laissé de son pae dse traces non encore réprés. En sortant de la rue de tey, nous voyons enu fontaine en pierre représentant u dphn n la queue serpente autour d'u trident. C petit monument, d'un as bon styl Louis XIV, mérterait mieux qu'une encoignure de la plc la
XIV, mériterait mieux qu'une encoignure de la place de la Liberté. C'est ce nom que les radicaux de 1793 avaient infligé à la place où nous nous trouvons, et l'on peut encore lire cette singulière dénomination à droite de la façade de l'église paroissiale érigée au dix-septième siècle sous l'invocation de saint Mammès. OBSÉQUES DE JULES JANIN Ce matin, à onze heures précises, ont eu lieu, en l'église de Notre-Dame-de-Grâce de Passy, les obsèques de M. Jules Janin, membre de l'Académie française. Dès hier au soir, on avait procédé, en présence de M. Huet, oncle de M. Jules Janin, et
XIV, mériterait mieux quune geeicunonr de la place de la Liberté. C'est ce nom q les radicaux de 1793 avaient infligé à la place où nous nous trouvons, et l'on teup encore lire cette singulière dénomination à droite de la façade de l'église paroissiale érigée au dix-septième siècle o l'invocation de snt Mammès. OBSÉQUES DE JLS JANIN Ce matin, à onze heures précises, ont eu lieu, en 'église de NeDdGrâc de Passy, ls obsèques de M. Jules Janin, membre d 'Acaémi française Dès i au soir, on avait procédé, en présence de M. Huet, oncle de M. Jules Janin, et
présence de M. Huet, oncle de M. Jules Janin, et de quelques intimes, à la triste opération de la mise en bière du corps du défunt. Les lettres de faire part étaient au nom de sa veuve, de M. Sébastien Janin, son frère et de M. Huet, avoué, son oncle. Tout ce que Paris et la France renferment de notabilités s'était donné rendez-vous autour du cercueil de cet esprit charmant et de cet homme de bien. Mme Janin, accablée de douleur et les yeux gros de larmes, se tenait dans la salle voisine de la chambre où est mort son
présence de M. Huet, oncle de M. Jules Janin, et de quelques intimes, à la triste opération de la mise n bèr du corps d défunt. Les lettres de faire part étaient au nom de sa veuve, de M. Sébastien Janin son frère et de M. Huet, avoué, son oncle. Tout ce que Paris et la France renferment de notabilités sétait donné dvzese-ronu autour du cercueil de cet esprit charmant et de cet mohme de bien Mme Jnn, accablée de drueluo et les yeux gros de larmes, se tenait dans la salle voisine de la haebcmr où est mort s
la salle voisine de la chambre où est mort son mari. Elle a reçu depuis deux jours près de cinq cents lettres de condoléance, signées de noms connus; M. Guizot lui a écrit du Val-Richer pour lui faire savoir la part qu'il prend à son malheur et le regret qu'il a de ne pouvoir assister aux funérailles, attendu le mauvais état de sa santé ; les princes d'Orléans, présents à Paris, sont venus en personne visiter l'épouse si cruellement frappée. À dix heures et quart ont commencé à arriver à la maison mortuaire, située rue de la Pompe, n° 11,
la salle voisine de la chambre o est mort son mari. Elle a reçu depuis deux jours près de cnq cents lettres de condoléance, signées de noms co M. Guizot l a écrit du Val-Richer pr lui faire savoir la part qu'il prend à son malheur le regret qu'il a de ne pouvoir assister aux funérailles, attendu le mauvais état de sa santé ; les princes d'Orléans, présents Paris, sont venus en personne iser l'épouse si cruellement frappée. dix heures et quart ont commencé à arriver à la maison mortuaire, iseéut rue de la Pompe, 11,
la maison mortuaire, située rue de la Pompe, n° 11, nombre de personnes appartenant aux diverses académies et au monde des lettres, des arts, de la presse et du théâtre, où M. Jules Janin comptait un si grand nombre d'amis, et elles ont déposé leur carte à l'adresse de Mme Jules Janin, après avoir jeté de l'eau bénite sur le cercueil du défunt, qui était exposé à l'entrée du parc dans une véritable chapelle ardente. La levée du corps a eu lieu à onze heures un quart et le convoi s'est mis en marche dans l'ordre suivant: Un piquet du
la niasmo mortuaire, tuée rue de la op, n° 11, nore de personnes appartenant aux diverses académies et au monde des eres des ,rtsa de presse et du tt, où .M Jules Janin comptait n si grand nombre dam, et elles déposé leur carte à l'adresse de Mme Janin, après avoir jeté de l'eau nt sur le cercueil du dtn,éfu qui t eo à lentrée du parc dans une véritable chapelle ardente. La lee du corps a eu l à onze eues u quart et le convoi s'st mis en marche a l'ordre at Un piquet du
s'est mis en marche dans l'ordre suivant: Un piquet du 16e d'infanterie, tambour en tête ; la voiture du clergé ; le char funèbre, sur lequel était placé le cercueil recouvert d'un drap mortuaire à franges d'argent, lequel disparaissait entièrement sous un amas de bouquets et de couronnes de fleurs naturelles ; venaient ensuite les personnes au service de M. Jules Janin ; M. Huet, conduisant le deuil, M. Alexandre Piedagnel, secrétaire de M. Jules Janin; les membres de l'Institut et les invités; six voitures de deuil et trente voitures de maître. Nous avons remarqué MM. Mignet, le duc de
s'est mis en marche dans l'ordre unt Un piquet du 16e d'infanterie, tambour en tête ; la voiture du rlgéec ; le char funèbre, sur lequel était placé le cercueil recouvert d'un padr mortuaire franges 'ae, lequel disparaissait entièrement sous un amas de bouquets et de couronnes d fleurs eautsrleln venaient ensuite les personnes au service de M. Jules Janin ; M. Huet, conduisant l deuil, M. Alexandre Piedagnel, secrétaire de M. Jules Janin; les emes de l'Institut et les invités; six voitures de deuil et trente vtus de maître. Ns avons rearu MM. teg,Min l duc de
de maître. Nous avons remarqué MM. Mignet, le duc de Noailles, de Laprade, Claude Bernard, le comte d'Haussonville, Duvergier de Hauranne, Rousset, Legouvé, Saint-René Taillandier, Silvestre de Sacy, comte de Paris, Chaix d'Est-Ange, Bachelier, conseiller à la cour d'appel, Laurent Pichat, Hébert père, Bonnehée, Gonzalès, Willaumé, Etienne Arago, Amédée Bocher, Philibert Audebrand, Noël Parfait, Bartholdi, Maurice Meilhac, Noriac, baron Larrey, Emile Perrin, Mario Uchard, Thouvenel, Jeanneron, Henri Houssaye, Michel Lévy, Firmin Didot, Rosambeau, de Lescure, Théophile Gautier, Marie Escudier, docteur Blanche, Emile Pereire, comte de Castellane, et plusieurs officiers en tenue. Des généraux, des députés, des artistes, des hommes du
de maître Nous avons remarqué MM. Mignet, le duc de Noailles, de Laprade, Claude Bernard, le comte d'Haussonville, Duvergier de Hauranne, Rousset, Legouvé, Saint-René Taillandier, Slvstr de Sacy, comte de Paris, Chaix d'Est-Ange, Bachelier, conseiller à la cour d'appel, Laurent Pichat, Hébert père, Bonnehée, Gonzalès, Willaumé Etienne Ag Amédée ,Bocehr Philibert unAed,brda Noël Parfait, Bartholdi, Maurice Meilhac, Noriac, baron Larrey, ml Perrin Mario Uchard Thouvenel, Jeanneron, Henri Houssaye, Michel éy Frmn Didot, Rosambeau de Lescure, Théophile aie, Marie Escudier, docteur Blanche, Emile Pereire, comte de Castellane, et plusieurs officiers en tenue Des généraux, des députés, des artistes, des hommes d
tenue. Des généraux, des députés, des artistes, des hommes du monde en si grand nombre, qu'il faudrait consacrer cent lignes au moins à les énumérer. Dans l'église avaient pris place avant l'arrivée du convoi : Mme Garre, sœur de Mme Delphine de Girardin, la marquise de Vernon et sa fille, Mmes Sophie Delaborde, Rousseil, de Calon, la comtesse de Patocka, Arnould Plessy, les deux sœurs de Rachel, Dinah et Lia Félix. Les cordons du poêle étaient tenus par MM. l'amiral Darricau, en grande tenue, ami d'enfance du défunt ; Cuvillier-Fleury et Alexandre Dumas, de l'Académie, et Alexandre, président de chambre
tenue. Des généraux, des pu des artistes, des hommes du monde ne si grnd nombre, 'il artdufai consacrer cent lnsgie moins à ls énumérer. Dan 'église avaient prs place av 'arrivée ud convoi : Mme Garre, sœur d Mme Delphine de Girardin, la marquise de Vernon e sa fille, Mms Sophie Dlbrd, Rousseil, de on,Cla la etemsosc de Patocka, Arnould Plessy, les eu sœrs de Rachel, Dinah et L Félix Les cordons du poêle étaient tenus par MM. l'amiral Darricau, en grande ne,uet ai n'edacenf du défunt ; Cuvillier-Fleury et Alexandre Dumas, de l'Académie, et Alexandre, président de chambre
et Alexandre Dumas, de l'Académie, et Alexandre, président de chambre à la cour d'appel. Derrière le char et en première ligne venaient le frère du défunt et son pauvre domestique, le fidèle Joseph, qui pleurait à chaudes larmes, suivaient : MM. Cuvillier-Fleury, Patin et de Loménie, en habits d'académiciens; MM. V. Hugo, J. Sandeau, C. Doucet, Caro, Sainte-Claire Deville, Augier, Dumas, Guillaume, et une foule d'autres académiciens ou membres de l'Institut. E. de Girardin, Detroyat, de Cassagnac, Henry de Pène, Pierre Véron, Th. de Banville, Nadar, de Villemessant, Nadaud, Monselet, A. Second, A. Houssaye, Champfleury, la critique théâtrale au grand
et Alexandre Dumas, de l'Académie, et Alexandre, président de chambre à la cour d'appel. Derrière le char te en première ligne venaient le frèr du dfn et son pauvre domestique, le fidèle Joseph, qui pleurait à chaudes lames, suivaient : MM. Cuvillier-Fleury, Patin et de Loménie, en habits 'académiciens; MM V. Hugo, J. Sandeau, C ,Ducoet Caro, Sainte-Claire Deville, Augier, Dumas, Guillaume, et une foule d'autres académiciens ou membres de l'Institut. E. de Grdn Detroyat, de Cassagnac, Henry de Pène, Pierre Véron, Th. Banville, Nadar, de Villemessant, Nadaud, Monselet, A. Second, A. Houssaye, Champfleury, la crtq théâtrale au grand
A. Second, A. Houssaye, Champfleury, la critique théâtrale au grand complet ; P. de Saint-Victor, F. Savary, de La Pommeraye, de Biéville, Herzstein, etc.; les docteurs Ricord, Trousseau, Tardieu et Demarquay. À onze heures quarante minutes on entrait à l'église, qui était entièrement tendue de noir, et l'on a déposé le cercueil sous le catafalque, tout resplendissant de lumière que l'on avait élevé à l'entrée du chœur. La messe a été dite par M. l'abbé Masia, troisième vicaire de la paroisse, et a été chantée par la maîtrise, avec le concours des premiers chanteurs de diverses paroisses de Paris. Après
A. Second, A. Houssaye, Champfleury, la critique théâtrale au gand complet ; P. de Saint-Victor, F Savary, de La Pommeraye, de Blvlieéi, Herzstein, etc; les docteurs icor Trousseau, Tardieu et Dmarqu. À onze heures quarante mnts on entrait à l'église, qui était entièrement tendue de nr, et 'on a déposé le rcul ossu le catafalque, tout resplendissant de lumière que l'on avait vélée à ené d chœr. La sesem a été dite par M. l'abbé Masia, troisième vicaire de la paroisse, t a été chantée par l mîtri avec le concours des premiers chanteurs de diverses paroisses de Pas. Après
concours des premiers chanteurs de diverses paroisses de Paris. Après la cérémonie funèbre, qui a été terminée par l'absoute donnée par M. le curé, le convoi s'est dirigé vers le jardin du presbytère attenant à l'église, où ont été prononcés deux discours. M. Cuvillier-Fleury a parlé au nom de l'Académie, et M. Louis Ratisbonne au nom de la famille et des nombreux amis du défunt. Pendant ce temps, un photographe, installé à l'une des croisées du presbytère, qui est situé au fond du jardin, prenait une vue de l'assemblée, dont l'aspect était vraiment grandiose et touchant. Le cercueil, placé entre
concours ds premiers chntrs de diverses paroisses d Paris. Après la cérémonie fnèbr, qui été terminée par l'bst donnée par M. le curé, le convoi 'tsse drgé vers le jardin du presbytère attenant ',sigleél où ont été prononcés deux discours. M. Cuvillier-Fleury a parlé au nom d l'Académie, et M. Louis Rson au nom e l famille et des nmbrx amis du défunt. Pendant ce temps, un photographe, sal l'une des croisées presbytère, q est situé au fond jardin, repaint une vue de l'ssmblé, dont l'spct était vraiment grandiose t tchnt. Le cercueil, placé entre
l'aspect était vraiment grandiose et touchant. Le cercueil, placé entre les deux rangs d'arbres formant voûte ; à la hauteur de la tête, une statue de la Vierge dominait le cercueil et, sur le devant, une foule aussi nombreuse que recueillie. Le corps a été déposé dans la chapelle du catéchisme de l'église et ne partira que demain à neuf heures, par la gare de Saint-Lazare pour Evreux. Détail intéressant sur les travaux de Jules Janin. Le dernier article sorti de sa plume était destiné à la Liberté : c'était, on s'en souvient, un compte rendu du livre d'Henri Houssaye,
l'aspect était vt grandiose et touchant. L cercueil, placé entre les exdu rangs d'arbres formant voûte ; à la hauteur de la tête, une statue de la Vierge dominait le cercueil et, le devnt une foule aussi nombreuse que recueillie. L corps a été déposé snda la chapelle du ctéhe de l'église t ne partira que demain à neuf heures, a l e de Saint-Lazare pour Evreux. Détail intéressant sur les travaux de Jules Janin. Le dernier article sorti de sa plume était destiné à l Le : c'était, on s'en oetnsui,v un mepotc rendu du livre d'Henri Houssaye,
on s'en souvient, un compte rendu du livre d'Henri Houssaye, l' Histoire d'Alcibiade, que nous avons publié tout récemment. NOS INFORMATIONS LE VIEUX CALENDRIER 22 juin 1791. — Louis XVI, prisonnier, est ramené à Paris. Le départ secret de la famille royale avait été fixé pour le 20 juin. À minuit, la sortie s'effectua avec un rare bonheur, malgré la garde nationale, chargée du service intérieur du palais, et qui surveillait tout ce qui s'y passait. Les fugitifs montèrent dans un carrosse quai des Théatins, aujourd'hui quai Voltaire, et ils quittèrent Paris par la barrière de la Villette. Mais un
on s'n souvient, un ce rendu du livre d'Henri sy l' Histoire d'Alcibiade, que nous avons publié tout récemment. NOS INFORMATIONS LE VIEUX CALENDRIER 22 juin 1791. — Louis XVI, prisonnier, est ramené à Paris. Le départ secret de la famille royale avait fixé pour le 20 jn. À minuit, la sortie seffectua avec n rare bonheur, malgré la garde nationale, chargée du service intérieur du palais, et q surveillait tout c q s'y passait. Les fgtfs montèrent dans un crrss iqua ds Théatins aujourd'hui quai Voltaire, et ls quittèrent Paris par l barrière de la Villette. Mais un
quittèrent Paris par la barrière de la Villette. Mais un concours de circonstances malheureuses devait faire manquer ce voyage... Le comte de Fergen, qui, déguisé en cocher, conduisait le carrosse, s'égara plusieurs fois ; aucune des escortes organisées par M. de Bouillé n'arriva en temps opportun; Louis XVI commit à plusieurs reprises l'imprudence de mettre la tête à la portière. Les voyageurs se dirigeaient vers Montmédy, où devaient se trouver des forces imposantes. Déjà, à Châlons, un maître de poste avait reconnu le roi, mais il garda le secret. À Sainte-Menehould, il n'en fut pas de même : le fils
utr Paris par la barrière de la Villette. Mais un concours de circonstances lamshseruuee devait faire manquer ce vyage. Le comte de Fergen, qui, déguisé en cocher, conduisait le carrosse, s'égara plusieurs fois ; aucune des escortes organisées par M. de Bullé n'arriva en temps opportun; Louis XVI commit à plusieurs reprises l'imprudence d mettre tête à la portière. Les vygrs se dirigeaient vrs Mntmédy, où devaient s trouver des forces imposantes. Déjà, Châlons, un maître de poste avait reconnu le roi, mais il garda le secret. À Sainte-Menehould, il 'en fut pas de même le fils
Sainte-Menehould, il n'en fut pas de même : le fils du maître de poste, Drouet, ancien dragon, avait également reconnu Louis XVI. Il courut à Varennes prévenir la municipalité. À onze heures et demie du soir seulement, le roi et sa famille arrivèrent à Varennes. À l'entrée du pont, une voiture renversée intercepta le passage. Drouet et huit hommes, qui s'étaient tenus cachés, arrêtent la berline et demandent au roi ses passeports. Les gardes du corps, qui étaient armés sous la livrée de laquais qu'ils avaient endossée, offrent au roi de résister ; mais celui-ci refuse... Pendant ce temps, on
Sainte-Menehould, il nen fut pas de mêm : le fils du aîtr poste, Drouet, ancien dragon, avait également ruennoc Louis XVI. Il courut à Varennes prévenir la municipalité À z heures te demie du soir seulement l roi et sa famille arrivèrent à Varennes. À l'entrée du pont, une voiture v intercepta le pssg. Drouet et huit hommes qui s'étaient tenus cachés, arrêtent la berline et demandent au roi ss passeports. Les grds d corps, qui étaient armés sous l livrée laquais qu'ils tiavaen endossée, offrent au roi de résister ; mais celui-ci refuse... Pendant ce temps o
de résister ; mais celui-ci refuse... Pendant ce temps, on bat le rappel, le tocsin sonne, la population accourt, la famille royale est arrêtée. L'Assemblée envoya aussitôt des commissaires. Le 22 juin Louis XVI est ramené à Paris au milieu d'une foule nombreuse et silencieuse. On avait placardé dès la veille des affiches sur lesquelles on lisait : « Celui qui applaudira le roi sera battu; celui qui insultera le roi sera pendu. » Louis XVI fut suspendu de ses pouvoirs et en attendant son jugement, placé sous la surveillance d'une garde spéciale. LA CLÔTURE DE L'EXPOSITION DES BEAUX-ARTS. —
de résister ; mais celui-ci refuse... Pendant ce tmps, on bat le rappel, le tocsin sonne, la population accourt, la famille royale est arrêtée. L'Assemblée ayvone aussitôt des commissaires. Le 2 juin Louis XVI est ramené à Paris au milieu dune foule meue et silencieuse. On avait placardé dès la veille des affiches sur lesquelles on lisait : « Celui qui applaudira le roi sera battu; celui q insultera le roi sera pendu. » Louis XVI fut suspendu de ses pouors et en attendant son jugement, placé sous la surveillance d'une garde spéciale. LA CLÔTURE DE LEXPOSITION DES BEAUX-ARTS. —
d'une garde spéciale. LA CLÔTURE DE L'EXPOSITION DES BEAUX-ARTS. — Le public a largement profité, hier, de la journée supplémentaire, avec entrée gratuite accordée par la direction des beaux-arts, pour visiter l'Exposition. De nombreuses affiches ayant annoncé la clôture pour samedi, peu de monde s'est présenté à l'ouverture des portes, à dix heures; mais les journaux du matin ayant annoncé la prolongation accordée, on a vu arriver, vers midi, des flots de visiteurs qui ont dû bientôt faire queue, attendant leur tour d'entrée. À trois heures on avait déjà enregistré 7,000 entrées. Nous avons parcouru les diverses galeries de l'Exposition,
d'une garde spéciale. LA CRTÔLEU DE L'EXPOSITION DES BEAUX-ARTS. — Le public a largement fité hier, de la journée supplémentaire, aec ené gratuite accordée par la otcdieinr des beaux-arts, pour visiter l'Exposition. De nombreuses affiches ayant annoncé la clô pour samedi, peu de monde s'est éértnesp à l'ouverture des portes, à dix heures; mais ls journaux du matin ayant nnncé la prolongation accordée, on a vu arriver, vers midi, des flots de visiteurs qui nt dû bientôt fr queue, attendant lr tour dentrée À trois heures on avait déjà enregistré 7,000 entrées. Nous avons parcouru les diverses galeries de l'Exposition,
7,000 entrées. Nous avons parcouru les diverses galeries de l'Exposition, et il nous a été facile de constater que les visiteurs étaient loin d'appartenir exclusivement aux classes ouvrières et industrielles ; le grand monde y était largement représenté, et nombre de dames en grande toilette n'avaient pas dédaigné de se mêler à la foule. L'entrée a été suspendue à quatre heures et demie, au moment où le public, renseigné par les journaux du soir, arrivait encore en foule au palais, dont les portes ont été fermées à six heures précises, après le défilé des visiteurs, qui n'a pas duré moins
7000 entrées. Nous avons parcouru les diverses galeries de l'Exposition, et il nous a t facile de constater que les visiteurs étaient loin 'appartenir xclsvmnt aux classes ouvrières et industrielles ; le grand mnd était largement epérérn,tse te nombre de dames en grnd iete navaient pas dédaigné de se mêler à la fl. L'entrée été suspendue à quatre heures et demie, au moment où l public, renseigné par els jrnx du soir, arrivait croeen en l a palais, dont les portes ont été fermées à six heures précises, après le défilé des visiteurs, qui n'a as duré moins
après le défilé des visiteurs, qui n'a pas duré moins d'une demi-heure. L'EXPOSITION D'ALSACE-LORRAINE. — Aujourd'hui lundi, après huit jours de fermeture, l'exposition organisée au Palais-Bourbon, au profit de la colonisation des Alsaciens-Lorrains en Algérie, a été ouverte au public. Il y a eu dans les salons un remaniement assez important et de nouvelles œuvres sont venues s'ajouter à celles déjà si splendides que l'on a admirées. Il faut avouer aussi que certains objets ont été retirés par leurs propriétaires. Dans la salle n° 1, on a placé au centre une statue colossale de César, par Clésinger. Dans la salle
après le défilé des viieu qui n' pas duré moins d'une dmi-heu. 'ETSIIOXPLON D'ALSACE-LORRAINE. — Aujourd'hui lundi, après huit jours de fermeture, l'exposition organisée au Palais-Bourbon, au profit de la colonisation e Alsaciens-Lorrains en lgér, a été ouverte au u l y a eu dans les salons un remaniement s potnt et de uelles œuvres snt venues sajouter à celles déjà si splendides que 'o admirées. Il faut avouer aussi que tnrcesai objets ont été retirés par leurs prprétrs. Dans la salle ° 1, on a placé au centre une statue clssl de Césr, par Clésinger. Dans la salle
une statue colossale de César, par Clésinger. Dans la salle n° 2, les vitrines se sont enrichies de superbes porcelaines de Saxe appartenant à M. Sapià, et de bronzes japonais appartenant à M. Burty. Dans l'annexe de la Salle n° 3, qui est le salon dit de la Comédie-Française, on voit deux portraits de Rachel, l'un de Gérôme et l'autre de Muller. La salle n° 5 offre à nouveau le fameux Murillo que M. Guizot avait mis récemment en vente à l'hôtel Drouot. Dans la salle n° 8, les objets d'art de la famille de Rothschild ont été remplacés par
une statue colossale de César, par Clésinger. Da la sll n° 2, les vitrines se snt nrchs d superbes porcelaines de Sae appartenant à M. Sapià, et de bronzes japonais appartenant à M. Burty. Dans 'n de la Salle n° 3, qui e l salon dit d la omdi-ranas, on voit deux portraits d Rachel, l'un de Gérôme et l'tr de Mllr. La salle n° 5 offre à nouveau le fameux Murillo que M. Guizot avait mis écmme ne vente à l'hôtel Drouot. Dans la salle n° 8, les objets d'rt de la famille de Rothschild ont été remplacés par
d'art de la famille de Rothschild ont été remplacés par une collection splendide de meubles et d'objets appartenant à sir Richard Wallace. La salle n° 15, qui était occupée presque entièrement par une très belle exposition de faïences, est livrée à la peinture. On ne s'en plaint pas. Il y a là la fameuse Allée des Châtaigniers de Théodore Rousseau et le Massacre de l'évêque de Liège de Delacroix. Voici maintenant les changements apportés dans les prix d'entrée : lundi et jeudi, 2 francs, musique militaire dans le jardin. Les autres jours, 2 francs de neuf heures à midi et
d'art de la famille de Rothschild nt été remplacés par une collection splendide de meubles et d'bjts appartenant à sir Richard Wallace. La salle n° 15, qui atéti ccpé presque entièrement par une très belle exposition de faïences st livrée la peinture. On ne s'en plaint pas. Il y là la fameuse Allée ds Châtaigniers d éodore Rss le Massacre de l'évêque de Liège de Delacroix. Voici maintenant les changements appoté dans le prix d'entrée : lundi t jeudi, 2 francs, musique militaire dans jardin. Les autres jours, 2 francs de neuf heures à midi et
autres jours, 2 francs de neuf heures à midi et 1 franc depuis midi. FÊTE EN L'HONNEUR DU GÉNERAL HOCHE. — Après-demain mercredi, 22 courant, aura lieu à Versailles la fête que l'on y célèbre tous les ans à pareille date, en commémoration de la naissance du général Hoche. On a dit que ces réjouissances auraient probablement cette année un caractère politique. C'est une erreur. Nous tenons de source certaine qu'il n'y aura aucun discours de prononcer, ni aucun banquet d'autorisé. La fête d'ailleurs sera d'une grande simplicité. La place circulaire, au centre de laquelle se trouve la statue du
autres jours, 2 frncs de fune hees à md et 1 franc depuis md. FÊTE EN L'HONNEUR DU GÉNERAL CHE — Aprèsdemain mercredi, 22 crnt, aura lieu à Versailles la fête que l'on y célèbr tous les ans à pareille date, en commémoration de la naissance du général Hoche. On a dit que ces réjouissances auraient probablement cette année un caractère politique. C'est une erreur. Ns tens de source certaine quil n'y aura aucun discor d prononcer ni aucun banquet 'autorisé. La fête d'ailleurs sera dne grande simplicité. La place circulaire au centre de auel se trouve la statue du
circulaire, au centre de laquelle se trouve la statue du général, recevra une décoration appropriée à la circonstance, et un concert y sera donné dans l'après-midi par la musique municipale. Le soir, cette place sera brillamment illuminée. Les musiques des régiments du génie et de l'artillerie, en garnison à Versailles, ont organisé deux magnifiques retraites aux flambeaux, qui parcourront simultanément les différents quartiers de la ville. Voilà tout le programme. Il est possible, après tout, que des députés de la gauche se réunissent dans quelque maison particulière, pour y fêter les idées républicaines, à propos du général Hoche. C'est sans
circulaire, au centre de laquelle se trouve la statue du général, recevra une décoration appropriée à l circonstance, t un cncrt y sera dnné dans l'après-midi par musique municipale Le soir cette place sr brllmmnt llmné. Les musiques eds régiments du génie et de l'artillerie, en garnison à ersails tno ségoniar deux magnifiques rtrts aux flambeaux, qui parcourront simultanément ls différents quartiers de la ville. Voilà tout le programme. Il st ossie après tout, equ ds députés de la gauche réunissent dans quelque maison prtclèr, pr fêter les idées républicaines, à rpo du général Hch. C'est sans
les idées républicaines, à propos du général Hoche. C'est sans des circonstances semblables que Gambetta, l'année dernière, prononça son discours des sept colonnes. Jusqu'à présent, cependant, on ne connaît aucun projet de ce genre. LA FOIRE DE NEUILLY. — Cette foire, qui est ouverte hier, est la plus animée et la plus fréquentée qui soit après celle du Trône. Cette année surtout on a fait les choses aussi heureusement que possible. Les marchands, bruits, spectacles et jeux, sont développés sur un parcours de 1,600 mètres, soit presque toute l'avenue de Neuilly. Six mâts oriflammes, supportant trente-deux guirlandes de serres de
les idsée républicaines, à prps du général Hoche. C'est sans des circonstances smblbls que Gambetta, l'année dernière, prononça son discours des pest clnns. Jusqu'à présent, cpndnt, on ne connaît aucun projet de ce genre. LA FOIRE DE NEUILLY. — Cette foire, qui st ouverte hier, est la plus animée et la pls fréquentée qui soit près celle du Trône. Cette année utotrus on fait les choses ss hrsmnt que possible. Les marchands, bruits spctcls et jeux, s développés sr n parcours de 1,600 mètres, st presque teuto aenue de euil. Six mâts oriflammes, supportant trente-deux guirlandes de serres de
Neuilly. Six mâts oriflammes, supportant trente-deux guirlandes de serres de couleur chargées de trois lustres chacune, divisent le champ de foire en autant de portiques de feu. On compte trois bals à la fête qui s'est ouverte hier. En outre, un musée zoologique et tous les théâtres de genre qu'on peut imaginer. L'un des montreurs de curiosités s'est mis en frais d'affiches sur lesquelles on lit en grosses lettres : « Venez voir LE ROI... (en beaucoup petits caractères) des phénomènes. Beaucoup de monde d'ailleurs, car les autobus n'ont pu circuler ni sur la chaussée du boulevard, ni dans les
Neuilly. Six mâts oriflammes, supportant trente-deux gilande de serres de couleur chargées d trois lustres chacune, divisent le champ d foire en autant de portiques de f. On temopc trois as à la fêt qui s'est ouve hier. En outre, un musée zoologique et tous les théâtres de genre qu'on peut imaginer. L'un des montreurs de ucisritsoé s'est mis en frais d'affiches sur lsqlls on tli en grosses lettres : « Vnz voir L ROI (en beaucoup petits caractères) e phénomènes. Beaucoup de monde d'llrs, cr les autobus n'ont pu circuler n r la chaussée du blvrd, ni dans les
circuler ni sur la chaussée du boulevard, ni dans les contre-allées. Ils enflaient le boulevard Maillot pour se rendre au Pont de Neuilly. Et... en voici pour trois semaines. L'EXHAUSSEMENT DE LA RUE LOUIS-LE-GRAND. — Un travail très important et vraiment intéressant vient d'être exécuté dans la partie de la rue Louis-le-Grand comprise entre la rue du Quatre-Septembre et l'avenue de l'Opéra. On sait que cette partie de la rue se trouvait en contrebas de près de deux mètres au-dessous du niveau des trottoirs de gauche, bordant les nouvelles constructions. Trois semaines de travail ont suffi pour niveler ce tronçon
circuler ni sur la chaussée du boulevard, ni dans le contreallées Ils enflaient le boulevard Maillot pour se rendre au otPn de Neuilly. t. en voici pour toi smns. LEXHAUSSEMENT DE L RUE OI-LE-GRD. — Un travail très important et vraiment intéressant vient d'être exécuté ands la partie d la rue Louis-le-Grand comprise ntr a eru du Quatre-Septembre et l'avenue de l'Opéra. On sait q cette partie de la rue se trouvait en contrebas e près e deux mètres au-dessous du niveau e trttrs de gauche, brdnt les nouvelles constructions. Trois semaines d travail ont suffi pour niveler ce tronçon
Trois semaines de travail ont suffi pour niveler ce tronçon de rue, et cette opération ne manque pas d'intérêt ; il s'ensuit, en effet, que le niveau de la rue, à droite, se trouve aujourd'hui presqu'à la hauteur de l'entresol des maisons, et, par suite, les deux maisons portant les numéros 21 et 22 ont deux étages dans les sous-sols. Il y a une quinzaine de jours, ces deux dernières maisons étaient, en quelque sorte, tenues en l'air par un système de poutres enchevêtrées, qui a permis de supprimer, jusqu'à la hauteur du premier étage, les murs pleins de la
Trois semaines d travail ont suffi pour niveler ce tronçon de rue, et cette opération ne manque pas d'intérêt ; i s'ensuit, en fet, que le niveau de la e, à droite, se trouve aujourd'hui presqu'à la htr de l'entresol des maisons, et, par suite, les deux maisons portant les numéros 21 et 22 ont deux étages dans les sous-sols. l y a une quinzaine de jours, ces deux dernières maisons étaient, en quelque sorte, tenues en l'air par un systèm de ptrs enchevêtrées, qui a permis de supprimer, jusqu'à la hauteur du premier étage, les murs ps de la
la hauteur du premier étage, les murs pleins de la façade, lesquels sont remplacés aujourd'hui par douze piliers carrés en pierre de taille. On a commencé, hier, à empierrer cette partie de la rue, où les petites boutiques qui existaient il y a un mois sont remplacées par de magnifiques magasins, et il est permis d'espérer que les travaux seront achevés vers la fin de la semaine. LA LANTERNE DE ROCHEFORT. — Il y a dix jours tout était prêt à Rotterdam pour la publication de la Lanterne; elle devait être éditée par un libraire très connu pour les livres
la hauteur du premier étage, les murs pleins de la façade, lesquels sont remplacés aujourd'hui par douze piliers crés en pierre de taille. On a commencé, hier, à empierrer cette partie de la , où les petites boutiques qui existaient l y un mois sont mlserpeacé par de agnifes magasins, et il est permis d'espérer qe les travaux seront achevés vers la fin e la semaine. LA LANTERNE DE ROCHEFORT. — Il y a dix jours tt était prêt à Rotterdam pour la publication de la Lanterne; elle devait être éditée a un libraire très connu ur les livres
être éditée par un libraire très connu pour les livres érotiques qu'il imprime et qui lui ont rapporté une jolie petite fortune. Un de nos amis qui arrive de cette ville nous dit que la couverture du premier numéro devait être ornée d'une vignette représentant la tête de Rochefort, avec des ailes, pour exprimer qu'il s'est envolé de la Nouvelle-Calédonie. La vignette de la seconde livraison, qui aurait été la même pour les suivantes, devait représenter Rochefort rallumant sa lanterne. Il est possible maintenant que la Lanterne ne s'imprime pas à Rotterdam, s'il est vrai surtout que le gouvernement des
être éditée par un libraire très connu pour les livres érotiques qu'il mprm et qui lui ont rapporté une jolie petite fortune. Un de nos amis qui arrive de cette vll nous dt que l couverture d premier éronmu devait être ornée d'une vignette représentant l tête de oefor, avec des ailes, pour exprimer qu'il sest envolé de la i.aedCevéouelNol-nl La vignette de la seconde livraison, qui aurait été la mêm pour les suivantes, devait représenter Rochefort rllmnt sa lanterne. Il est possible maintenant que la Lanterne ne simprime pas Rotterdam, si est vrai srtt que le gournement ds
à Rotterdam, s'il est vrai surtout que le gouvernement des Pays-Bas, d'après les assertions de la Gazette de Cologne « ne voit pas avec plaisir l'arrivée de l'ancien membre de la commission des barricades. » Ce qui est certain, par exemple, c'est que d'audacieux courtiers, vrais ou faux, vont dans certaines maisons de Paris, pour recueillir des souscriptions à la Lanterne. Ils affirment que les livraisons seront régulièrement remises à domicile, comme si la chose s'imprimait rue Coq-Héron ou rue Montmartre. Les envois se feraient par l'Allemagne, qui n'y mettrait aucun empêchement... au contraire. LA CANTINIÈRE DES ZOUAVES. — M.
à Rotterdam, s'il est vrai surtout que le gouvernement des Pays-Bas, d'après les assertions de la Gazette de Cologne « ne voit pas avec plaisir l'arrivée de l'ancien membre de a commission des barricades. » Ce qui est certain, rap exemple, 'est que d'audacieux courtiers, vrais ou au vont dans tcaeseirn maisons de ai, pour recueillir des souscriptions à la Lanterne. Ils ffrmnt que les lvrsns seront régulièrement remises à domicile, comme si la se s'imprimait rue Coq-Héron rue Montmartre. Les nos se feraient par l'Allemagne, qu n'y mettrait aucun empêchement... au cnrare. L CANTINIÈRE DES ZOUAVES. — M.
aucun empêchement... au contraire. LA CANTINIÈRE DES ZOUAVES. — M. le maréchal de Mac-Mahon a donné audience ces jours derniers à une femme dont l'histoire est extrêmement curieuse : c'est une ancienne cantinière du 32° de ligne et du 2° régiment des zouaves, décorée de la Légion d'honneur, ayant fait les campagnes de Crimée et d'Italie. Cette femme, originaire de Clermont-Ferrand, a donné, dans plusieurs circonstances, des preuves d'un courage et d'un patriotisme dignes des plus grands éloges ; à la prise de Magenta, elle parvint, en affrontant une grêle de balles, à sauver le drapeau du 2° des zouaves,
cn empêchement... au contraire. LA CANTINIÈRE DES ZOUAVES. — M. le maréchal de Mac-Mahon a donné audience ces jours derniers à u femme dont l'histoire tse extrêmement curieuse : c'est u ancienne cantinière du 32° de ligne et du 2° régiment des zouaves, décorée de la Légion d'honneur, ayant fait les campagnes de Crimée et d'tl. Cette femme, igoerairin de Clermont-Ferrand, donné, dans plusieurs circonstances, des preuves d'un courage et d'un patriotisme dignes des plus grad élgs la prise Magenta, ele prvnt, en affrontant une grêle de balles, à sauver le drapeau du 2° des zouaves,
de balles, à sauver le drapeau du 2° des zouaves, dont deux soldats autrichiens s'étaient emparés. C'est pour ce fait glorieux qu'elle a reçu la croix de la Légion d'honneur. Pendant notre guerre contre la Prusse, elle suivit le 32° de ligne, dont elle était une des cantinières. Un jour, après l'armistice, se trouvant près de Thionville, elle fut insultée sur un chemin public par deux soldats bavarois. La querelle se termina par la mort d'un des insulteurs. La cantinière fut arrêtée, conduite à Metz, et jugée peu de temps après par un conseil de guerre, qui la condamna à
de balles, à sauver le drapeau du 2° des zouaves, dont deux soldats autrichiens s'éen emparés. C'est pour ce tiaf glorieux q'll a reçu la crx la Légion d'honneur. Pendant notre guerre contre la Prusse, elle suivit le 32° de ligne, dont elle était une des cantinières. Un jour, après l'armistice, se trouvant près de ioe elle fut insultée sur chemin public par deux soldats bavarois. La querelle se termina par la rotm d'un des insulteurs. cantinière fut rrêté, conduite à Metz, et jugée peu de temps après par un conseil de guerre, qui la condamna à
après par un conseil de guerre, qui la condamna à la peine de mort. Elle fut sauvée par l'intervention du prince Frédéric-Charles, qui se trouvait alors à Metz. Ayant appris qu'on allait fusiller une femme, il se fit remettre le dossier de son procès, et, après en avoir pris connaissance, demanda et obtint la grâce entière de la condamnée, qui fut renvoyée en France. Cette héroïne, obscure, qui a porté le bidon pendant près de trente ans, demeure aujourd'hui rue Vandamme, 15, où elle vit péniblement du fruit de son travail; elle se nomme Annette Drevon et est âgée de
après par un conseil de guerre, qui la condamna à la peine de mort. Elle fut sauvée par l'intervention du prince FrédéricCharles qui se trouvait lrs Metz. Ayant appris qu'on allait fusiller une femme, il se fit rmttr le dossier d son procès, et, après en avoir pris connaissance demanda et obtint la grâce entière de la condamnée, qui fut renvoyée en France Cette héroïne, obscure, qui a porté le idn pendant près de trente ans, demeure aujourd'hui rue Vandamme, 15, o elle vit péniblement du fruit de son travail; elle se nomme Annette evo et est âgée de
travail; elle se nomme Annette Drevon et est âgée de 51 ans. C'est une femme de taille moyenne, dont la physionomie respire la plus grande énergie, et à ses traits dépourvus de rides, à ses cheveux noirs on ne se douterait guère qu'elle a suivi nos régiments en Afrique, en Crimée, en Italie, et sur les bords du Rhin. BIBLIOGRAPHIE M. Tony-Révillon vient de livrer à la publicité un nouveau roman plein d'intérêt et tout d'actualité, la Séparée. L'auteur a trouvé, pour présenter ce sujet : la séparation de corps et le divorce, une forme nouvelle, la plus originale et
travail; elle se nomme Annette Drevon et est âgée de 51 ans. C'est une femme de taille moyenne dont la physnm respire la plus grande énergie, et à ses traits dépourvus de rides, à ses cheveux noirs on ne se douterait guè quelle a suivi nos régiments en Afrique, en rime en Italie, et sr les bords du Rhin. BIBLIOGRAPHIE M. Tony-Révillon vient de ver à la publicité un nouveau roman plein d'intérêt et tout d'actualité, la Séparée. L'auteur a trouvé, pour présenter ce sujet : la séparation de corps et le divorce, une forme nouvelle, a plus originale et
et le divorce, une forme nouvelle, la plus originale et la plus saisissante. Ni querelle domestique portée devant les tribunaux, ni discussion d'intérêts, ni débats judiciaires. Au moment où commence l'action, la femme est séparée de son mari depuis deux ans; elle est revenue chez ses parents, a repris sa vie de jeune fille; mais il lui est défendu d'aimer et d'être aimée; la loi la condamne à un isolement éternel. Et elle a vingt ans !... Le roman de M. Tony Révillon, honnête, élevé, rempli de situations dramatiques et émouvantes, touche une de nos plaies sociales les plus vives;
et le divorce, une forme nouvelle, la pls originale et la plus saisissante. Ni querelle domestique prté devant les nbu,iuxrta ni discussion 'intérêts, ni débats jiiaires Au moment où com l'action, la femme est séparée d son mari deui deux ans; elle est revenue chz se parents, a repris sa vie de jeune le ms il lui est défendu d'mr et d'être aimée; la loi la condamne à n isolement ten. Et elle a i ns !... Le ra de M. Tny nl,lioéRv honnête, élevé rempli de situations dramatiques et émouvantes, touche un nos plaies sociales els plus vives;
émouvantes, touche une de nos plaies sociales les plus vives; son succès est certain. La librairie Michel Lévy vient de publier en deux volumes grand in-18 les Œuvres complètes de Camille Doucet. L'épreuve de la lecture, nous pouvons le prédire, ne sera pas moins favorable au spirituel académicien que celle de la représentation. Quatre autres volumes, un beau roman d'Amédée Achard, Envers et contre tous; les Cabotins, de M. Eugène Deligny; les Parents coupables, de M. Louis Ulbach ; les Derniers enchantements de Gertrude, de Mme Prudence de Saman, ont également paru cette semaine chez les mêmes éditeurs. BULLETIN METEOROLOGIQUE
émouvantes, touche une de nos plaies scls les plus vives; n succès t certain. La librairie Michel Lévy vient de publier en deux volumes grand n- les Œuvres complètes de Cmll Doucet. L'épreuve de la lecture, nous pouvons le prédire, ne sera ps moins favorable au spirituel académicien que celle de la représentation. Quatre autres volumes, un beau roman d'Amédée Achard, Envers et contre tous; les Cabotins, de M. neEguè Deligny; les Parents coupables, M. ous Ulbach ; les ns enchantements de Gertrude, de Mme Prdnc de Saman, ont également paru cette semaine ehcz les mêmes éditeurs. BULLETIN METEOROLOGIQUE
également paru cette semaine chez les mêmes éditeurs. BULLETIN METEOROLOGIQUE LA TEMPÉRATURE. — Ce matin, 22 juin, à 7 heures, le thermomètre centigrade de l'ingénieur Quesnel, place de la Bourse, marquait 22 degrés 988 au dessus de zéro ; à 11 heures, 22 degrés 986 au dessus de zéro; à 1 heure, 83 degrés 1088 au dessus de zéro. — Hauteur barométrique, 757 millimètres. HOMMES ET CHOSES On ne peut vivre sans boire. La moitié de la population de la terre boit de l'eau, l'autre moitié boit du vin. Il est reconnu, ou plutôt admis, que le vin est un
également paru cette semaine chez les mêmes éditeurs. BLLTN METEOROLOGIQUE LA TEMPÉRATURE — Ce matin, 22 juin, à 7 heures, le thermomètre cntgrd de l'ingénieur Quesnel, place de la Bourse marquait 22 degrés 988 au sus de zéro ; 11 heures, 22 degrés 986 au dessus d zéro; à 1 heure, 83 degrés 1088 au dsss de zéro. — Hauteur brmétrq, 757 millimètres. OMMS ET CHOSES n ne pt vivre snsa boire. La moitié de la oln de la terre boit de 'eau, 'raeltu témiio boit du vin. Il est reconnu, plutôt m que le vin est un
est reconnu, ou plutôt admis, que le vin est un fortifiant et que celui qui travaille en a un besoin absolu. Cependant j'ai connu des vieillards très bien portants, n'ayant jamais eu aucune maladie, et qui n'avaient jamais mais bu que de l'eau. J'en vois un tous les jours qui a quatre-vingt-dix ans passés, qui a travaillé toute sa vie à la terre et qui cultive encore aujourd'hui son jardin; sa femme a quatre-vingt-cinq ans, elle est vive, alerte et travaille également son lopin : ces deux bons vieillards n'ont jamais bu que de l'eau. Enfin, dans nos contrées, les
est reconnu, ou plutôt admis, que le niv est n fortifiant et que celui qui travaille en a un besoin absolu. Cependant j'ai connu des vieillards très bien portants, n'ayant jamais eu aucune l,admiae et q n'avaient jamais mais bu que de l'eau. J'en vois un tous les jours qui a quatre-vingt-dix ans passés, qui a travaillé toue sa vie à la trr et qui cultive encore aujourd'hui son jardin; sa femme a quatre-vingt-cinq ans, elle st vive, alerte et travaille éaen son lopin : ces deux bons viea n'ont jamais bu que de l.au'e Enfin, dans s contrées, les
jamais bu que de l'eau. Enfin, dans nos contrées, les partisans du vin sont en majorité, si bien qu'ils sont venus à faire adopter ce dicton : Tous les méchants sont buveurs d'eau. Il n'y a rien de tel qu'un proverbe pour entraîner les faibles et je doute qu'un homme ose se produire en société s'il ne boit pas de vin. Du reste, tout n'est pas rose dans la profession de buveur de vin, et, généralement celui qui possède dans sa cave une barrique pleine, a souvent passé déjà par bien des désagréments et des ennuis. D'abord, je ne crois
aasimj ub que de l'eau. Enfin, dans nos contrées les partisans du vn sont en majorité, si bn qu'ils sont venus à faire adopter ce dicton : Tous les méchants sont buveurs d'eau. Il n'y rien de tel q'n proverbe pour entraîner les faibles et je doute q'n homme ose se ipdroeru en société s'il ne boit spa e v. Du este tout 'et pas rose dans la profession buveur de vin et, généralement celui qui possède dans sa cave une barrique pleine, souvent passé déjà par bien des désagréments et dse ennuis. D'abord, je e crs
bien des désagréments et des ennuis. D'abord, je ne crois pas qu'à Paris personne puisse se vanter d'avoir jamais reçu une barrique pleine. Quand elle arrive à domicile, sur un camion du chemin de fer, on la descend à la cave et à chaque marche de l'escalier, on a la satisfaction de constater le chant sonore produit par le liquide frappant contre le vide. Il en manque assez souvent deux ou trois litres, quelquefois dix. C'est fort désagréable de perdre de l'argent d'abord, et ensuite du vin, quand surtout on est parvenu à l'avoir à force de recherches et de
bien des désagréments et des ennuis. D'abord, je ne crois pas qu'à Paris personne puisse se vanter d'avoir jamais reçu une barrique pleine. Quand elle rrv à domicile, sur un cmn du chemin de fer, on la dscnd la cave et à chaque marche de l'escalier, on a la satisfaction de constater le chnt sonore produit par le liquide frappant contre le vide. Il en manque sszea souvent deux ou trois litres quelquefois dix. C'est fort sralaebédég de perdre de l'argent d'abord, et ensuite du vin, quand surtout on st parvenu à l'avoir à force de recherches t d
est parvenu à l'avoir à force de recherches et de tâtonnements ; car c'est, hélas ! une cruelle vérité, les trafics infâmes faits par les commerçants sont tels que le bon vin s'en va. On ne sait plus qui le boit. Il faut pourtant que ce soit quelqu'un, et quand on a son argent à la main on a bien le droit d'avoir toutes les prétentions. Chaque fois qu'on reçoit sa barrique, on constate le vide, on crie après le camionneur, qui n'y peut rien, car le pauvre garçon arrive directement de la gare, et il n'y a pas apparence
est parvenu à l'avoir à fre de recherches et de tâtonnements ; car t',ecs hélas une cruelle vérité, les trfcs infâmes fas par l commerçants snt tels que le bon vin s'n va. n ne sait plus qi le boit. Il a pourtant q ce ot quelqu'un, et ud on a o argent à a main on a bin le droit d'avoir toutes les prétentions Chaque fois qu'on reçoit s barrique, on constate e vide, on crie après le camionneur, qui n'y pt rien, car le pauvre garçon arrive directement de la gare, et il n'y a asp apparence
directement de la gare, et il n'y a pas apparence que ce soit lui qui, en pleine rue de Paris, se soit avisé de soutirer un litre ou deux. On l'aurait vu. En ce monde la grande affaire en toute chose, c'est de ne pas être vu. Où est le coupable? Car il y a un coupable ou des coupables. Sur mille barriques qui sont distribuées à Paris par jour, il se perd ainsi trois à quatre mille litres, sinon davantage ; c'est énorme. Il y a un vice quelque part. Votre barrique n'est pas pleine, vous vous plaignez à
directement de la gare, et n'y a pas aprce que ce soit lui qui, n pleine rue de Paris, se soit avisé de soutirer un litre ou deux. On l'aurait vu. En ce monde la gde affaire en toute chose, c'est de ne pas retê vu. Où le coupable? Car il y a un coupable ou des coupables. Sur mille barriques q sont disbue à Paris ar jour, il se perd ainsi trois quatre mille litres, sinon davantage ; cest énorme Il y a un vice eque part. Votre barrique n'est pas plie, vous vous plaignez à
part. Votre barrique n'est pas pleine, vous vous plaignez à l'administration du chemin de fer, par lettre ou verbalement, on reçoit votre réclamation, mais c'est tout, on vous promet de veiller. Vous pouvez refuser la barrique, mais le plus souvent, on attend son vin avec impatience, avant d'en avoir d'autre il se passera encore longtemps, et puis c'est ennuyeux de réclamer, temps perdu, argent dépensé, sans compter que les employés se moquent de vous. On finit par prendre son parti du vol, et par subir le dommage sans murmurer. Car il y a vol organisé un peu partout, et ces
part. Votre barrique n'est pas pleine, vous vous plaignez à ladministration du chemin de fr, pr lettre ou verbalement, on reçoit votre réclamation, mi c'est tout, on vous prmt de veiller Vous pouvez rfsr la brriqe, mais le plus souvent, on attend son vin avec impatience, avant d'en avoir d'tr il se pssr encore longtemps, et puis c'st ennuyeux de réclamer, temps perdu, argent dépensé, sans compter que les employés se moquent de vous. On finit par nperder son parti du vol, et par sbr le dommage sns murmurer. Car il y a vol organisé un epu partout, et ces
il y a vol organisé un peu partout, et ces jours derniers un procès nous l'a révélé à propos des barriques soutirées. Il faut, du reste, en rendre hommage à la Compagnie du chemin de fer du Nord : c'est elle qui a attaché le grelot, et je ne doute pas que les autres Compagnies ne poursuivent cette guerre faite aux voleurs de vin dans les gares. La Compagnie du Nord recevait tous les jours des plaintes, et fit son enquête elle-même, ce qui est toujours préférable à celles de la justice qui, à force de s'en tenir aux formes,
il y a vol organisé un peu prtt, et ces jours derniers un procès nous l'a révélé à pops des barriques usres.iéto Il faut, du reste, en rene hommage à la Compagnie du en de fer du Nord : c'est elle q a attaché le grelot, et j ne doute pas q les autres Compagnies e poursuivent cette guerre faite aux voleurs d vin dans les gares La Compagnie du Nord recevait tous es jours des plaintes, et ft sn nqêt elle-même, c qui est toujours préférable à celles de la justice uq,i à force de s'en tenir aux formes,
la justice qui, à force de s'en tenir aux formes, n'attrape jamais que des ombres. On découvrit ainsi que, tous les jours, des agents des trains, hommes d'équipe, mécaniciens et chauffeurs étaient en état de complicité pour pincer les fûts et leur enlever de quoi en remplir d'autres. On profite du moment où les trains sont en marche pour s'introduire dans les wagons qui contiennent les fûts, ou bien on se livre à ces opérations de pincer et de soutirage lorsque les wagons stationnent dans les gares où de nombreux convois se croisent et exigent toute l'attention des chefs. Sur
l justice qui, à force d s'en ti aux es n'attrape jamais que des ombres. On découvrit insi que, tous les r, des agents des trains, mes d'équipe, mécaniciens et chauffeurs étaient en état de complicité pour pic les fûts et leur enlever d qoi en remplir d'autres. On pf du moment où les trains sont en marche pour s'introduire dans les wagons qui contiennent les fûts, ou bien on se livre à ces opérations de pincer t de soutirage lrsq les wagons stationnent dans les gares où d nmbrx cnvs se croisent et exigent toute l'attention des chefs. Sur
convois se croisent et exigent toute l'attention des chefs. Sur le Chemin du Nord, une grande quantité d'agents des trains ne buvaient pas d'autre vin que celui qu'on se procurait de cette façon. Les conducteurs de trains remplissaient les bouteilles qu'on leur apportait avec confiance, et tous prenaient leurs repas en commun et gaiement, je vous assure, aux frais de la princesse. On aurait fouillé tous ces agents le même jour et à la même heure qu'on aurait trouvé sur eux une vrille, un tube de fer, des cheville-plates, une pince, toutes sortes d'ustensiles nécessaires pour ces opérations, qui exigent
convois se croisent et exigent toute l'attention des chefs. Sur le Chmn du Nord, une grande quantité d'agents des trains ne buvaient pas d'autre vn que celui qu'on se procurait de cette façon. Les conducteurs de trains remplissaient les bouteilles qu'on leur apportait vc confiance, et tous prenaient leurs repas en commun gaiement, je vous assure, aux frais de la princesse. On aurait fouillé tous ces agents le même jour et à la même heure q'o aurait trouvé sur eux une vrille, un tb de fr, des cheville-plates, une pince, toutes sortes d'ustensiles nécessaires pour ces opérations, qui exigent
pince, toutes sortes d'ustensiles nécessaires pour ces opérations, qui exigent une certaine dextérité. Il arrivait bien parfois qu'une pièce percée mal rebouchée fuyait outrageusement, mais c'était mis sur le compte de l'expéditeur et le bourgeois avalait tout cela, ou plutôt il n'avalait rien du tout. Je le répète, on ne saurait trop louer la Compagnie du Nord d'avoir fait condamner tous ces voleurs ; mais il faut que son bon exemple soit suivi. Cela se pratique partout, et rien n'est plus vexatoire que d'être audacieusement volé. Il faut convenir que l'homme est un étrange animal. Voici des agents de trains,
pince, toutes sortes d'ustensiles nécessaires pour sce opérations, q exigent eun certaine dextérité Il arrivait b parfois qu'une pièce prcé mal rebouchée fuyait t mais était mis sur le compte de l'expéditeur t le bourgeois ai tout cela, plutôt il 'avalait rien du ut. Je le répète on ne saurait trop louer la Compagnie du Nord d'avoir ft condamner tous ces lers ; mais faut que son bn exemple soit suivi. Cela se pratique partout rien n'est pls vexatoire equ d'être audacieusement volé. Il faut convenir que l'homme est un gaénrte animal. Voici des agents de r,iants
l'homme est un étrange animal. Voici des agents de trains, pour la plupart anciens militaires ayant d'excellents états de service — il faut, pour être admis dans les Compagnies, une conduite sans reproche; on est choisi sur la grande masse des solliciteurs, parmi les plus méritants, — et pour la mince satisfaction de boire un peu de vin pour rien, on est amené à en voler des quantités considérables afin d'étouffer les complicités. Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux cent fois être buveur d'eau? Sans compter qu'on a la chance de vivre jusqu'à 90 ans bien portant et actif. Nous
l'homme est un étrange nimal. Voici sde agents de trains, pour la plupart anciens militaires ayant eexcdeslntl' étts de service — il faut, pour être dms dans les Coagi, une conduite sans oh;rreepc on est choisi sur la grande masse des solliciteurs, parmi les plus méritants, — et pour la mince satisfaction de boire peu d vin pour rien on ste amené en vlr des quantités considérables afin détouffer les complicités. Estce qu'il ne vaudrait ps mx cent fois être d'eau? S compter quon a al chance de vivre jsq'à 90 ns bien portant e actif. Nous
de vivre jusqu'à 90 ans bien portant et actif. Nous allons voir maintenant si nous recevrons des barriques mal remplies ; mais pourvu qu'on ne les remplisse pas avec de l'eau : ce serait peut-être encore pire que le vol. CHRYSALE. LES AVIS DIVERS MAISON DU PONT-NEUF-PARIS Vêtements complets pour hommes à IMI Envoi gratuit du catalogue illustré. L. T. PIVER 11. PARFUMEUR, b. de Strasbourg. Véritable Eau de Ninon, 31, r. du A-Septembre. On lit dans le Progrès médical : L'Eau de Botot est le plus efficace des dentifrices et le seul et unique approuvé par l'Académie de médecine
de vivre jusqu'à 90 nas bien prtnt et actif. Nous llns voir maintenant is nous recevrons ds brrqs mal remplies ; mais pourvu q'n ne les remplisse pas avec de 'eau ce serait peut-être encore pire que vol. CHRYSALE. LES VS DIVERS MSN U PONT-NEUF-PARIS Vêtements complets pour hommes à M Envoi gratuit d catalogue llstré. L. T. PIVER 11. PARFUMEUR, b. d Strasbourg Véritable uEa de Ninon, 31, r. du ASeptembre On lit dans le Progrès médical : L'Eau de Btt est le plus efficace des dentifrices et le seul et unique approuvé par l'Académie de idceeném
et le seul et unique approuvé par l'Académie de médecine de Paris. Il entre dans sa composition onze plantes médicinales macérant pendant plus d'une année dans un alcool de premier choix.— La Poudre dentifrice de Botot est composée des mêmes racines et plantes médicinales; aussi ces deux produits alliés ensemble forment-ils pour les soins de la bouche la plus précieuse des préparations. Entrepôt général : 229, rue Saint-Honoré. Vente au détail : 18, boulevard, des Italiens. VARIA LE RÉGIME DES ÉTABLISSEMENTS PÉNITENTIAIRES L'Assemblée est saisie d'un projet de loi tendant à séparer individuellement pendant le jour et la nuit dans
et le seul et unique approuvé l'Académie de médecine de Paris. l entre dans sa composition onze plantes médicinales mcérnt pendant pls d'une année dans n alcool de premier choix.— La deuPro dentifrice d Botot e composée es mêmes racines t plantes médcnls; aussi ces deux produits alliés ensemble omen-ls pour les soins de la bouche la plus précieuse des préparations Entrepôt général : 229, rue Saint-Honoré. Vente au diatél : 18, boulevard, ds tlns. VARIA L RÉGIME DS ÉTABLISSEMENTS PNTNIAS L'Assemblée est saisie d'un projet de iol tendant à séparer indviumet pendant l jour et l nuit dans
à séparer individuellement pendant le jour et la nuit dans les prisons départementales, les inculpés, les prévenus, les accusés et les condamnés à diverses peines. Les dépenses nécessitées pour les travaux d'appropriation et de construction des prisons, en vue du nouveau système projeté, seraient supportées concurremment par l'Etat et les départements. Depuis soixante ans on s'étudie à modifier le régime des prisons. La nécessité d'améliorer le sort des prisonniers et de mettre obstacle en même temps aux contacts corrupteurs s'est imposée à tous ceux qui se sont occupés de la question pénitentiaire. Parmi les systèmes mis en avant, il en
à séparer individuellement pendant le jour et la nuit dans les prisons départementales ls inculpés, ls prévenus, les accusés et esl condamnés diverses peines. Les dépenses nécessitées pour les ravu d'appropriation et de construction des prisons, en vue du nouveau système projeté, seraient supportées concurremment par l'Etat et les départements. Depuis soixante ans o s'étudie à modifier le régime des prsos La nécessité d'améliorer le ot des prisonniers et de mettre obstacle en même temps aux contacts corrupteurs s'est imposée à tous ceux qui se sont occupés de la question pénitentiaire Parmi les systèmes mis en avant, il en