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c’ est un lieu peu récréatif défendu par le fer oisif de plus d’ un soldat maladif qui de guerrier jadis actif est devenu garde passif sur ce roc taillé dans le vif par bon ordre on retient captif dans l’ enceinte d’ un mur massif esprit libertin cœur rétif à le salutaire correctif d’ un parent peu persuasif l’ homme à le génie fatal mirabeau si tristement célèbre y fut enfermé sur la demande de son père je tiens ce fait de m. guizot vous allez juger par vous-même des délices réservées à les captifs de cet car nous arrivons | [
"quelques instants après la yole était solidement amarrée entre rochers et julien et le canotier descendaient dans l’ île avant de visiter le château dit le montagnard nous ferons sagement de procéder à une opération rendue indispensable par l’ air apéritif de la mer en me rendant sur les quais ce matin j’ ai avisé un étalage en plein vent pourvu de petits pains mollets et de fruits dorés a tout hasard j’ ai fait ample provision de les uns et de les autres et si le cœur vous en dit nous allons incontinent apaiser les troubles de nos estomacs respectifs ",
"accepté sans opposition repartit le patron de la yole en quelques minutes le repas champêtre fut terminé il ne restait plus rien des petits pains et des fruits nos promeneurs se dirigèrent vers la porte d’ entrée de le château et furent admis dans l’ intérieur par le gardien sur le vu de la feuille de route de julien et de la médaille numérotée de le canotier le jeune soldat demanda à le voir les cachots ",
"on s’ empressa de satisfaire son désir il se sentit froid à le cœur en pénétrant sous ces voûtes humides avaient été étouffés bien des sanglots sous ces voûtes qui avaient retenti des imprécations et des cris de rage des infortunés enlevés à le leurs familles retranchés violemment et pour toujours de le monde souvent par un caprice une fantaisie de grand seigneur à les murailles de ces tombeaux vivants pendaient de lourdes chaînes polies par leur frottement sur les captifs qu’ elles avaient étreints de leurs sinistres anneaux sur le sol et dans un rayon mesuré par la longueur de la chaîne le pied de le patient avait creusé un profond sillon labeur incessant de chaque jour de chaque heure de chaque minute l’ empreinte de ce pas humain aurait suffi pour indiquer la durée de la captivité ",
"car les sillons s’ enfonçaient inégalement dans cette terre chaude encore des larmes arrachées à le désespoir sur les parois de ces murs laissant suinter une eau fétide notre héros lut tracées avec du sang ou grossièrement gravées avec un fragment de silex ces funèbres inscriptions la vie est une lente agonie la mort est la fin de tous les maux mort mort quand viendras -tu finir mes tourments je gémis depuis ans dans cet affreux sépulcre et depuis ans je demande à le dieu comme un suprême bienfait de mettre un terme à mes tortures mon dieu je n’ attends plus rien de la justice de les hommes je me réfugie dans votre sein ",
"prenez -moi en pitié je pardonne à le mes bourreaux les tourments qu’ ils me font endurer dieu juste dieu miséricordieux daignez me pardonner mes fautes et me recevoir dans votre ciel vierge sainte refuge des malheureux intercédez pour moi auprès de votre divin fils accordez -moi la grâce de mourir la mort m’ ouvrira les portes de le céleste séjour ",
"j’ ai tant souffert sur la terre que le souverain maître de l’ univers voudra bien m’ admettre dans la compagnie de les anges et de les saints ces expressions d’ une douleur immense ces lamentations échappées à des âmes profondément ulcérées cette résignation sublime cette confiance en dieu le dernier mot de l’ homme sur la terre excitèrent une vive émotion dans le cœur de julien dans sa vertueuse indignation il flétrit les hommes assez inhumains pour faire si bon marché de la liberté de l’ existence de leurs semblables il maudit ces êtres assez dépravés pour demeurer sourds à les cris de désespoir de leurs victimes enchaînées comme des bêtes fauves expiant plus d’ une fois une légère égratignure faite à l’ amour-propre de leurs persécuteurs notre impressionnable montagnard ne put penser sans frémir que si les lettres de cachet n’ avaient pas toujours tué le corps elles avaient trop souvent éteint le flambeau de la raison ",
"les compte -t-on par centaines les intelligences robustes à le point de résister à l’ action énervante de la solitude les registres d’ écrou sont là pour répondre ce fut sous l’ empire de ces tristes réflexions que julien s’ éloigna de le château il lui tardait de perdre de vue ce fatal donjon où l’ arbitraire le plus odieux avait brisé tant d’ existences il se sentit soulagé d’ un poids énorme lorsque la frêle embarcation l’ eut entraîné loin de cet îlot fécond en souvenirs navrants ",
"vous en avez assez de le château d’ à le ce que je vois mon officier en herbe car votre feuille de route m’ a appris que j’ avais l’ honneur de piloter un brave l’ ancienne prison d’ etat n’ a pas vos suffrages expression favorite d’ un académicien dont le nom m’ échappe on a de ça et ce disant le canotier se mit la main sur le cœur franchement la vue de ces hideux cachots antres sauvages bien plus que demeures humaines m’ a fait un mal dont vous vous rendriez difficilement compte habitué que vous êtes à le considérer chaque jour d’ un œil indifférent les appareils de torture ",
"vous vous imaginez peut-être que je suis un sans-cœur que j’ ai de la petite bière à le lieu de sang dans les veines vous vous abusez étrangement la première fois que je descendis dans ces comme les appelle m thiers je fus tellement saisi que je faillis me trouver mal biais on s’ habitue à le tout la sensibilité s’ émousse et à le force d’ être vus les objets les plus hideux perdent de leur laideur "
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"je me serais taxé de présomptueux si l’ idée m’ était venue de tirer un lièvre à la course blondette à la suite de l’ animal à les longues oreilles et me voilà parti après ma chienne brandissant mon fusil au-dessus de ma tête mes cousins s’ étaient arrêtés et riaient de tout leur cœur —bravo petit me criaient -ils bravo! à le lieu de venir à le mon secours ces badauds riaient et me contemplaient bouche béante le lièvre courait toujours blondette aboyait moi je commençais à le perdre haleine ",
"mais enfin question de causer mise à le part rappelez -vous mes habitudes mes manières de pêcher ligne en main en action de pêche pour tout dire voilà le lancer par exemple est -ce que vous m\\' avez vu promener dans les mouilles un devon qui tourne bêtement sur lui-même accrocher mon poisson mort sur une monture à le hélice qui tourne aussi bête qu\\' un devon un pompon rouge à le ma cuiller est -ce que vous l\\ avez jamais vu? rien que idée vous fait rigoler mes cuillers quand je veux en servir c\\' est moi qui les fabrique moi-même découpage montage et tout ",
"mais on n’ en était pas à s’ émouvoir de ces détails éprouvait comme une sensation de libération n’ avait -il pas ressenti cette crainte inavouée à le lui-même qu’ il resterait séquestré inhumé dans le vriliogire transformé en cercueil la mort lente horrible dans l’ immobilité et l’ asphyxie jamais touriste en face de l’ espace de le ciel des bouquets d’ arbres des vastes paysages n’ éprouva joie plus intense que celle de notre bon savant enveloppé de tous côtés d’ une calotte de pierres avec sous les pieds un abîme sans fond? ",
"assurément il connaissait ces pages par cœur je sentais qu’ il suivait de loin ma lecture il attendait sans doute quelque parole de sympathie et je ne savais trop que lui dire répugnant à le marquer plus d’ émotion que je n’ en éprouvais les drames d’ argent sont de ceux dont un enfant sent le plus difficilement la beauté; j’ aurais juré qu’ ils n’ en avaient aucune et j’ avais besoin de quelque sorte de beauté pour m’ émouvoir ",
"tu sais que ce puits se trouve dans un coin de la cave qui est en dessous de les magasins contre les remparts à le fond de la cour eh bien cette ouverture où tu passes la tête en ce moment donne dans la paroi de le puits au-dessus de l’ eau dans la paroi opposée à la muraille de la maison si bien qu’ on ne peut la voir on aurait beau venir avec une chandelle et regarder attentivement on ne verrait rien parce que cette ouverture est à le pieds au-dessous de la margelle et que la lumière de la chandelle ne viendrait pas jusque-là d’ ailleurs la lumière porterait toujours sur la paroi opposée ",
"mais cette fois à le pas de son cheval à le moment de s’ engager de nouveau sur la route de l’ abbaye il s’ arrêta encore –je suis bien bon murmura -t-il de risquer à le me faire prendre pour une cible par ces fusils bas-bretons n’ ai-je pas pour pénétrer dans l’ abbaye les entrées de les souterrains qui donnent dans la campagne réfléchissons un peu! la galerie que nous avons explorée en premier donne dans la forêt de plogastel ",
"PROPN lui prit les mains elle ne fit pas un effort pour les dégager –prisonnière vous l’ êtes encore mademoiselle s’ écria -t-il fougueusement mais si vous voulez avoir confiance en moi vous serez bientôt libre un rayon joyeux scintilla dans les yeux de la charmante créature ",
"ses cheveux devenus plus rares et gris il a fini par raser sa moustache quand il a constaté qu’ elle restait noire comme ses sourcils qu’ il ne pense pas avoir la coquetterie de teindre cependant il est toujours presque aussi mince alerte agile même si moins souple mais sa morphologie est sans doute liée à un régime nutritif assez strict car s’ il est vrai que le restaurant de le est d’ une qualité moindre que ceux de les hôtels précédents la question ne se pose plus en ces termes puisque PROPN ne peut pas le fréquenter n’ ayant même plus assez d’ argent pour s’ alimenter normalement il ne se nourrit que de lait chaud et de gâteaux secs se procurant ceux-ci dans des boîtes métalliques émaillées toujours de la même marque et qu’ il conserve une fois vidées après que les gérants de l’ hôtel ont accepté qu’ un menuisier installe de les étagères sur un mur de sa chambre il y a disposé ce qui lui reste de possessions dans ces boîtes scrupuleusement numérotées ",
"mais pour dieu qu’ elle soit bonne car j’ avais aujourd’hui une multitude de choses agréables à le faire et si je perds mon temps à le vous écouter gare à le vous!–eh! monsieur le duc dit nicolas poulain il s’ agit tout simplement de le plus épouvantable de les forfaits –alors voyons le forfait –monsieur le duc ...–on veut me tuer n’ est -ce pas interrompit d’ épernon en se raidissant comme un spartiate; eh bien soit ma vie est à le dieu et à le roi: qu’ on la prenne –il ne s’ agit pas de vous monseigneur cela m’ étonne ",
"un soir elle avait posé sur ses genoux un cahier de solfège après la réunion je lui avais demandé si elle était musicienne et nous avions marché tous les côte à le côte elle donnait des leçons de piano pour gagner sa vie mais elle espérait bien entrer à le conservatoire de musique ce soir-là je l’ avais suivie dans le métro elle m’ avait dit qu’ elle habitait près de la gare de lyon et pour l’ accompagner jusqu’ à le bout j’ avais inventé un rendez -vous dans ce quartier "
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ce que je vous ai dit en commençant à le sujet de les chemins de fer vous a peut-être fait croire que j’ étais un partisan résolu de ce nouveau moyen de transport: il n’ en est rien les désagréments qu’ il présente sont nombreux pourquoi par exemple placer les gares toujours et exactement sur la ligne de le chemin de fer le train s’ arrête vous descendez il y a contre un à parier que vous trouverez une gare devant vous et le pittoresque et l’ imprévu qu’ en fait -on à le point de vue de le décor ne vaudrait il pas mieux disséminer les gares loin de le railway dans la campagne à le hasard de le paysage | [
"on les apercevrait de loin en passant sur une montagne à l’ extrémité d’ une vallée le décor y gagnerait et le voyage offrirait bien plus d’ agrément sur ce mon cher allais je vous quitte je vais allumer ma pipe à la pompe comme disait l’ autre et la fumer à le votre santé gabriel de lautrec notez bien que je n’ ai jamais parlé à le gabriel de la moindre idée de montre-revolver ou bien alors étais -je gris telle la feue pologne à le moins que ce fût lui qui eût bu plus que de raison ",
"mais cette jolie conception de semer les gares par le travers de les horizons vous croyez bonnement que les grandes compagnies s’ y arrêteront une minute alors je le vois bien vous êtes comme les autres vous ne connaissez pas les grandes compagnies fragment d’ entretien —alors comme mais oui —t’ as bien rigolé en route les peaux-rouges t’ ont pas scalpe ",
"fais voir —contemple je me découvre —non t’ as encore tes douilles à le PROPN as -tu rencontré le petit d’ abord je ne suis pas allé à le PROPN et puis je ne connais pas le petit est un gosse américain que j’ ai joué avec cet hiver à le cannes et toi mon vieux pierre que fais -tu de bon? travailles -tu un peu? —travailler pendant les vacances ",
"eh mon vieux t’ as pas la trouille surtout c’t’ année qu’ il va me mettre à le lycée qui il donc —tu me sembles bien irrévérencieux pour l’ auteur présumé de ton existence —tu trouves pourquoi donc que je serais révérencieux avec un bonhomme à le qui que j’ ai jamais rien fait et qui me boucle dans un bahut comme si j’ étais une sale fripouille aussi pour les devoirs de vacances qu’ il m’ a donnés à le faire il peut s’ taper ",
"mais quand il s’ apercevra que tu n’ as rien fait il s’ apercevra de rien maman et moi nous lui montons le coup tous les samedis il s’ amène: pierre est convenable qu’ il fait mais oui que maman répond ",
"il fait bien ses devoirs mais oui il sait bien ses leçons mais oui mon ami —elle a du toupet ta maman! tu peux le dire ",
"un vrai culot on le dirait pas hein avec son petit air! quand elle fiche des blagues comme ç a à le papa j’ ai envie de l’ embrasser comme de le pain on dit que c’ est vilain le mensonge mais y a des fois où que c’ est p’ us chouette que la vérité pas je suis tout à le fait de ton avis et ibsen aussi dans le canard sauvage doit être rigolo c’te pièce-là est -ce que le canard dit des blagues ou la vérite ce serait trop long à t’ expliquer et alors tu t’ amuses bien j’ arrête pas et puis tu sais je fais de la bicyclette maintenant ",
"—tous mes compliments —oui même hier j’ ai fichu par terre un curé sur le sable j’ avais pourtant bien corné mais il n’ avait pas entendu —qu’ a -t-il dit le digne ecclésiastique —le digne ecclésiastique il n’ a rien dit ",
"tout de suite je suis descendu et j’ y ai aidé à le secouer le sable qu’ y avait sur sa soutane je pouvais pas m’ empêcher de rigoler surtout quand il m’ a demandé quelle machine que j’ avais c’ est une clément m’ sieu le cure que j’ ai dit alors il m’ a répondu: votre clément me fut inclémente à le fond c’ était idiot mais comme je l’ avais fichu par terre j’ ai fait mine de trouver son mot très rigolo —et en dehors de le renversement de les prêtres à le quel sport t’ adonnes -tu? un peu de tout tu sais sur une plage on trouve toujours à s’ occuper "
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"mais ce n’ est pas ce jour -là que je l’ ai vraiment vue vraiment sue un autre jour j’ ai renversé mon visage en arrière face à une glace et j’ ai vu philippe mort par-dessous mes paupières et seulement alors j’ ai su que j’ étais sa mère –masque mortuaire à les yeux entrouverts tous les miroirs reflètent mon fils mort tous les miroirs reflètent mon fils et ma mort mon fils parole étrange et étrangère étonnement pur tandis que je regarde incrédule l’ employée de mairie remplir pour la première fois la rubrique prénom de les enfants sur la fiche d’ état civil et inscrire à l’ encre noire cette mention marginale rébus de la mort pour la dire sans effroi mot sans voyelles mort sans voix ",
"mais je t’ apporte une consolation ma chère fille PROPN arrive! christiane sauta debout dit -elle plus blanche que le cadavre de wilhelm —tiens lis dit le baron et il lui tendit la lettre PROPN écrivait que son oncle était mort ",
"—très honoré monsieur le commissaire j’ ai beaucoup entendu parler de vous —asseyez -vous je vous en prie quant à le chef il tendait à le maigret un bout de papier sur lequel un texte avait été constitué à l’ aide de mots et de lettres découpés dans des journaux —lisez vieux le pauvre m. grosbois était loin de se douter que tout cela voulait dire pour les hommes qui se connaissaient depuis si longtemps et qui avaient vu défiler tant d’ échantillons humains —attention le bonhomme m’ a l’ air d’ un vieux singe il est vrai qu’ à le voix haute le chef prononçait tout à le contraire: grosbois qui a de hautes relations nous est chaudement recommandé par un conseiller municipal qu’ il a vu avant de venir ici j’ ai pensé commença le grosbois ",
"et j' aperçus bientôt l' enseigne que je connaissais tant: spécialiste de la vue quelle folie pensai-je de diriger encore une fois mes pas dans ce sens! il est hors de doute qu' à le cette heure les portes seront fermées et il me faudra revenir avec mon découragement néanmoins je persévérai comme l' amoureux se rend plusieurs heures en avance à son rendez -vous avec l' arrière-espoir le tout petit arrière-espoir que sa bien-aimée sera là des heures en avance je heurtai les battants avec une détresse sourde dans l' âme prêt à le m' en retourner déjà lorsqu' il me parut qu' ils cédaient sous ma poussée s' entr' ouvraient ",
"elle nous divertit beaucoup sartre et moi je découvris que j’ avais une démarche une voix c’ était nouveau je me mis à le soigner de mon mieux ma toilette il récompensait mes efforts d’ un compliment: ç a vous va très bien cette nouvelle coiffure ce col blanc un après-midi dans les jardins de le palais-royal il me dit d’ un air perplexe: nos relations sont étranges de le moins pour moi: je n’ ai jamais eu d’ amitié féminine est peut-être que je ne suis pas très féminine ",
"durera combien de temps cette accalmie les écuyers de paulo chon vont en faire un naze quand ils découvriront que nous avons une fois de plus chouravé un de leurs véhicules dans quel m...r sommes -nous soupire le mastar un vrai casse-noix chitête je veux dire un casse-tête chinois ",
"excusez-moi très curieux et puis laissez -moi vous dire monsieur notre hôte n’ est -ce point vous-même qui tout à l’ heure auprès de la grotte où nous avons eu la bonne fortune de vous rencontrer avez fait allusion à les bruits qui couraient la montagne eh bien je ne serais pas fâché que la si parfaite hospitalité que vous nous offrez serve à les dissiper quand j’ aurai couché dans cette chambre qui a une si mauvaise réputation et que j’ y aurai reposé en paix comme un honnête homme qui a la conscience tranquille et qui a bien soupé on ne dira plus que votre maison comme vous nous l’ avez annoncé avec la plus triste ironie porte malheur mais le gentilhomme m’ interrompt je me moque de ce qu’ on dit dans la montagne vous ne coucherez point dans cette chambre on n’ y couche plus on n’ y a point couché depuis ans et qui donc y a couché pour la dernière fois! —moi et je ne conseillerai jamais à le personne d’ y coucher après moi! ceci est dit sur un tel ton de colère mêlée d’ effroi que mon désir et ma curiosité redoublent ",
"je pris le pain fort étonné car je n\\ avais pas de cousine à le séville c\\' est peut-être une erreur pensai -je en regardant le pain mais il été si appétissant il sentait si bon que sans inquiéter de savoir où il venait et à qui il était destiné je résolus de le manger en voulant le couper mon couteau rencontra quelque chose de dur je regarde et je trouve une petite lime anglaise qu\\ on avait glissée dans la pâte avant que le pain fût cuit ",
"oui claire je lui avais dit d’ être à le heures devant le château et je ne trouve personne ici de même où est -elle allée?mlle luce soulevant ses paupières rougies par la fatigue de son travail de brodeuse et alourdie par le sommeil jeta un regard autour de la chambre –je l’ ignore peut-être souffrait -elle de la tête comme cela lui arrive parfois et aura -t-elle été faire un tour dans le parc –ce serait de le toupet par exemple quand je lui ai dit de se trouver là pour se mettre sans tarder à le travail si elle revient ici avant d’ aller à le château envoyez-la-moi promptement mademoiselle .sèchement mlle luce –bien –et je la recevrai de la bonne façon la péronnelle qui se permet de se promener à le lieu de m’ obéir!puis avec une insolente brusquerie la femme de charge ajouta –allez -vous encore vous dorloter aujourd’hui mademoiselle luce il ne faut tout de même pas abuser n’ oubliez pas que vous avez des tapisseries à le finir pour le petit salon de madame ",
"y a des moments dans la vie glandulaire de l’ homme où a les gros flotteurs le julot il est capricieux a lui sert de vices souvent il se fera damner pour une gerce qui te trimbale œufs à le plat dans sa gibecière à le carénage italien tantôt il lui prend l’ envie de folâtrer entre les mamelons vosgiens d’ une forcenée de le capot ma secrétaire va enregistrer votre déposition me dit le juge la manière qu’ il prononce les mots ma secrétaire les gobilles qu’ il roule à le cet instant en matant la suce-nommée en disent long comme le fil unissant téléphones rouges sur ses sentiments pour elle "
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il ne semblait pas être un familier de l’ endroit car personne ne le salua il commanda un demi et s’ installa à le côté d’ une table où habitués qui se tutoyaient jouaient à la belote le menton sur un coude il suivit plus ou moins la partie vers heures un de les joueurs un petit maigre qui parlait sans arrêt annonça à les autres il faut que je me tire les enfants la bourgeoise m’ incendierait si je rentrais tard et demain matin je vais à la pêche les autres insistèrent sans succès puis regardèrent autour d’ eux un homme à l’ accent méridional demanda à le florentin: vous jouez —volontiers il avait pris la place de le partant et avait joué jusqu’ à le minuit tandis que dieudonné dont c’ était le tour de garde se morfondait dans son coin | [
"grand seigneur florentin avait offert une tournée avec une partie de les francs que maigret lui avait remis puis il était rentré chez lui et s’ était couché après un petit salut complice à le son suiveur il avait fait la grasse matinée il était plus de heures quand il avait gagné le bureau de tabac pour y tremper des croissants dans son café ce n’ était plus dieudonné mais lagrume qui assurait la filature et florentin le regarda curieusement car pour lui lagrume était un nouveau ",
"c’ était le plus lugubre de tous les inspecteurs affligé mois sur d’ un rhume de cerveau par-dessus le marché il avait les pieds plats sensibles ce qui lui donnait une démarche particulière florentin s’ était dirigé vers un p.m.u. et avait rempli sa fiche de tiercé après quoi il avait descendu le boulevard de les batignolles il ne s’ était pas arrêté devant l’ hôtel beauséjour il ignorait sans doute que le rouquin y habitait ",
"il avait déjeuné dans un restaurant de la place de les ternes puis comme l’ avant-veille était allé à le cinéma que ferait -il de son grand corps maigre de son visage en caoutchouc quand les francs de le commissaire seraient épuisés il n’ avait rencontré personne personne n’ avait essayé d’ entrer en contact avec lui il avait dîné dans un self-service avant de rentrer se coucher ",
"quant à la planque rue notre-dame-de-lorette elle n’ avait pas donné plus de résultats mme blanc n’ avait quitté sa loge que pour sortir les poubelles et pour donner un coup de balai dans l’ escalier des locataires étaient allés à la messe d’ autres étaient partis pour la journée la rue presque vide était moins bruyante que les autres jours et les inspecteurs qui s’ étaient relayés avaient rongé leur frein ",
"maigret lui ce lundi-là relisait tous les rapports celui de le médecin légiste celui de l’ armurier celui enfin de moers et de l’ identité judiciaire un janvier frais et dispos plein d’ allant entra dans le bureau après un coup discret à la porte —comment allez -vous patron? —mal —vous n’ avez pas eu un bon dimanche —non janvier ne put s’ empêcher de sourire car il connaissait cette humeur-là et il savait que c’ était d’ habitude bon signe maigret à le cours d’ une enquête s’ imprégnait comme une éponge des gens et des choses des moindres éléments qu’ il enregistrait inconsciemment ",
"plus il grognait et plus il devenait lourd de tout ce qu’ il avait emmagasiné de la sorte qu’ est -ce que tu as fait toi? —nous sommes allés chez ma belle-sœur avec ma femme et les gosses il y avait une fête foraine sur la grand-place et je ne sais combien les enfants ont dépensé à le tirer sur des pipes en terre maigret se leva et se mit à le marcher la sonnerie annonçant le rapport se fit entendre et il grommela —ils se passeront bien de moi il n’ avait pas envie de répondre à les questions que lui poserait le grand patron et moins envie encore de lui annoncer ce qu’ il allait faire c’ était d’ ailleurs encore vague il continuait à le tâtonner ",
"—si seulement cette épouvantable femme pouvait parler c’ était toujours à la concierge monumentale et impassible qu’ il pensait j’ en arrive à le regretter qu’ on ne puisse plus lui appliquer la question et je me demande combien d’ eau il faudrait pour faire le plein il ne le pensait pas sérieusement bien sûr mais c’ était un moyen de sortir sa rogne —tu n’ as pas une idée toi? janvier n’ aimait pas que maigret lui pose des questions de ce genre et il évitait de se prononcer trop nettement il me semble il te semble quoi? tu crois que je me suis fourré le doigt dans l’ œil? —au contraire ",
"il me semble seulement que florentin en sait encore plus qu’ elle et florentin est moins solide il n’ a plus rien à le espérer que traîner la savate à le montmartre et grappiller quelques sous par-ci par-là maigret le regarda gravement —va le chercher il le rappela avant qu’ il ne disparaisse —passe aussi rue notre-dame-de-lorette et embarque la concierge laisse -la protester tant qu’ elle voudra et emmène -la de force s’ il le faut janvier sourit car il se voyait mal à les prises avec cette tour humaine qui pesait fois son poids quelques instants plus tard maigret téléphonait à le ministère de les travaux publics je voudrais parler à le m.paré s’ il vous plaît je vous passe son service ",
"monsieur pare est absent sa femme vient de téléphoner qu’ il est souffrant maintenant le numéro de PROPN —madame pare qui est à l’ appareil —le commissaire maigret comment va votre mari —mal le médecin est venu et craint une dépression nerveuse je suppose que je ne peux pas lui parler —on lui a recommandé le repos complet il se tracasse il a réclamé les journaux —non il se tait c’ est à le peine s’ il répond par un mot ou par un geste quand je lui pose une question je vous remercie il appela ensuite l’ hôtel scribe "
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"mais non marie si on avait eu peur on n’ aurait pas fait ce genre de choses tout simplement quand on en arrive la ̀ on n’ a plus peur pour soi ou en tout cas ce n’ est plus de le tout dissuasif à le contraire a fait partie la peur de la drogue cette camomille donc ce n’ était pas de le tout comme les soporifiques dans tintin ce genre de produit dont un type à le menton mal rasé verse gouttes dans un verre et pffff il n’ y a plus personne ",
"à qui pensait -il il n' y a qu' un instant je n' en sais rien mais je puis vous affirmer qu' il avait en vue une ou plusieurs personnes dont il distinguait mentalement mais très nettement tel ou tel détail très réel avec lequel grâce à l' habitude un amant se familiarise et s' exalte aveuglément tandis que le vierge répugne à sa seule représentation l' ecriture sainte dit le il est temps d' aller nous coucher fit brusquement m. de chandoyseau en approchant la lueur de son cigare de le cadran de son chronomètre en effet heures vont sonner dans quelques minutes ",
"il était dans son droit comme disent les paysans avec tant de finesse lorsqu’ ils peuvent mettre l’ appui de les lois au-dessus de la conscience PROPN n’ avait plus besoin de les soins de sa cousine et l’ intérêt qu’ elle lui marquait ne pouvait plus que la compromettre en déduisant ces raisons à sa femme mit dans son regard et dans sa voix quelque chose d’ énergique qu’ elle ne connaissait pas encore et qui lui fit comprendre admirablement que le moment était venu d’ obéir elle fut triste pendant quelques jours et puis elle en prit son parti; car si pierre commençait à le faire le mari à le certains égards sous tous les autres il était demeuré amant passionné; et cela fut un exemple de la différence de le préjugé dans les diverses classes de la société ",
"turial adorait celui que l’on nommait son frère et sachant quelle était sa naissance il eût fois sacrifié pour lui son existence anathilde simple comme l’ églantine de la vallée douce comme l’ agneau de la prairie pure comme les parfums de la montagne ignorait les se crets de clodomir celui qu’ elle croyait un pâtre occupait toutes ses pensées et son cœur s’ ouvrant à l’ amour croyait ne s’ ouvrir qu’ à la vie à le bord d’ un ruisseau solitaire anathilde un soir s’ assied auprès d’ astolphe son regard peignant la douleur demande grâce à le jeune prince ",
"ne s’ oublie pas ces choses-là couvre -toi donc harry dit l’ ingénieur il pleut à le torrents et la politesse ne doit pas aller jusqu’ à le rhume voulez -vous que nous nous mettions à l’ abri monsieur starr demanda non PROPN le temps est pris il pleuvra toute la journée et je suis pressé ",
"—oui pourquoi pas —parce qu’ il ne m’ a pas dit qu’ il était venu chez toi —alors comment le sais -tu mathilde parut embarrassée —enfin dit -elle tu vois que je le sais ",
"jeune enfant jeté dans une contrée éloignée dont il n’ entendait pas même la langue et ou il n’ avait aucune aide à le espérer c’ est là même qu’ il commença cette carrière de succès qui devait étonner les mondes petit marchand ambulant il vendit de la menue mercerie et ne négligea aucun bénéfice sa rigoureuse économie lui permit de donner plus d’ extension à le son industrie et sa sagacité lui fit presque toujours éviter les mauvaises affaires il eut une boutique puis un comptoir puis une banque et le monde entier fut ouvert à ses spéculations ses énormes entreprises ne lui faisaient pas négliger les petits avantages il aimait le jardinage et cultivait lui-même ses fleurs ",
"—les contremarques judiciaires après avoir étudié paris dans tous les sens j’ en suis arrivé à le formuler ainsi le fond de ma croyance si on me disait qu’ il existe dans quelque rue éloignée un homme qui fait des manches à le couteaux avec les vieilles lunes je le croirais PROPN a usé toutes mes facultés d’ étonnement je ne fais plus de commentaires je regarde j’ écoute et je dis: c’ est possible j’ ai tout vu dans mes courses à le travers la cité de les misères ",
"dans une grande chambre d’ une maison meublée de la rue de les batignolles assise dans un fauteuil voltaire pauline de vertval regardait d’ un œil morne tomber de grosses gouttes de pluie qui faisaient cloche dans les flaques d’ eau de le mauvais pavé de la rue les voitures les omnibus les charrettes de toutes formes montaient et descendaient avec fracas la rue en éclaboussant impitoyablement les piétons la pensée de la jeune femme était loin de ce tableau de boue et de bruit que son œil regardait sans le voir elle se rappelait la nuit néfaste de certain bal de l’ opéra suivi d’ un souper à la maison-dorée bien souvent déjà elle avait évoqué ce souvenir fatal ",
"moi faillit s' écrier railleusement hubert mais pourquoi blesser ce mystique humanitaire il répondit simplement la douleur est inévitable mais loin d' être mauvaise elle est l' honneur même de l' humanité et la suprême raison de l' existence nous souffrons afin d' être moins laids afin que dans la vulgarité de notre chair animale il y ait une illusion d' esthétique "
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il m’ apportait les notes de rocambole je mis jours à les lire elles s’ arrêtaient à la fin de la résurrection c’est-à-dire à le moment et milon suivant rocambole à la trace de son sang arrivèrent à la rivière et perdirent cette trace à le ces notes il avait ajouté ces mots: monsieur peut-être vous dirai -je quelque jour comment je me suis repêché et ce que je suis devenu entre ce moment-là et le jour où je vous ai revu c’est-à-dire hier soir pour le moment je ne puis disposer que de ces modestes confidences | [
"votre serviteur rocambole j’ étais sans doute en froid avec la patrie et il ne fallait pas même songer à le proposer cette nouvelle série des exploits de mon héros à le m.delamarre qui de le reste était en train de vendre son journal cependant les derniers mémoires de rocambole étaient selon moi beaucoup plus intéressants que les premiers d’ un autre côté j’ avais d’ autres engagements et plusieurs choses à le finir j’ avais même dit à le milon je ne vous promets pas de publier tout de suite ce nouveau roman j’ attendrai qu’ une occasion se présente et comme on va le voir l’ occasion ne se fit pas attendre ",
"la presse quotidienne à un sou était née depuis la publication de les premiers drames de paris et cette presse n’ était représentée encore que par le petit journal un soir à une première représentation de le théâtre je ne sais plus qui me présenta à un monsieur qui portait des lunettes d’ or c’ était m.millaud me témoigna sa satisfaction de cette rencontre et me demanda un roman –vous savez me dit -il que je ne publie que des réimpressions et je les paye à le tarif de la société de les gens de lettres ",
"j’ autorisai m.millaud à le chercher dans mon bagage ce qui lui conviendrait et un mois après je trouvai dans les colonnes de le petit journal un roman que j’ ai fait il y a plus de ans le diamant de le commandeur la publication terminée la caisse de la société de les gens de lettres me compta quelques centaines de francs et je n’ entendis plus parler de m.millaud mais un soir d’ août de l’ année comme je flânais sur le boulevard montmartre une main me prit à le collet; et une voix sonore et sympathique me dit: –je ne vous lâche plus la voix et la main appartenaient à le m.félix clément un jeune savant qui fait les bulletins scientifiques de le journal la PROPN et qui est un ami de la maison millaud –non reprit -il je ne vous lâche plus et vous allez venir avec moi ",
"–où cela? –au petit journal pourquoi faire –votre diamant de le commandeur a eu de le succès –et millaud voudrait réimprimer les exploits de rocambole je suivis clément ",
"j’ écoutai la proposition de millaud et je lui répondis: –voulez -vous la résurrection de rocambole –oui un quart d’ heure après je sortais de le petit journal et tout était convenu on allait annoncer mon roman et la publication commencerait en octobre le soir même je quittai paris pour aller ouvrir la chasse et je n’ y revins qu’ à la fin d’ octobre alors que tout le prologue de la résurrection avait déjà paru ",
"le pays que j’ habite en automne est un petit village perdu à le bord de la forêt d’ orléans le maire reçoit le journal de le loiret l’ instituteur primaire le petit moniteur et les nouvelles de paris y sont rares tandis que je massacrais des lièvres et des perdreaux tout en envoyant chaque jour mon feuilleton par la poste cet excellent m.millaud qui entend la publicité à le merveille avait couvert les murs de paris d’ affiches pyramidales annonçant le bagne l’ échafaud les voitures de le petit journal avaient promené ces affiches pendant jours tout cela me fit frémir à le mon retour heureusement le roman réussit et rocambole remporta une nouvelle victoire ",
"pendant ou mois les nouvelles aventures de mon héros s’ étalèrent dans les colonnes de le feuilleton de le petit journal; on se passionna pour rocambole devenu vertueux on s’ intéressa à les malheurs d’ antoinette à le saint-lazare à le propos de saint-lazare je dois avouer que j’ ai commis un petit faux bien innocent les notes de rocambole ne me suffisaient pas pour décrire cette prison ",
"je voulais voir de mes yeux PROPN demanda une autorisation pour moi elle lui fut refusée mais on lui permit personnellement de visiter saint-lazare avec son fils j’ ai donc appelé millaud papa tout un dimanche que nous avons consacré à le visiter la prison de le faubourg PROPN ",
"je conduisis la résurrection de rocambole jusqu’ à la dernière page de les notes que milon m’ avait apportées alors millaud me dit ce que m’ avait déjà dit –faites -moi une suite mais je me souvenais des chevaliers de le clair de lune et je refusai et puis la petite presse venait de naître sous le nom de presse illustrée et elle m’ avait passé à le cou une chaîne d’ or et de fleurs j’ émigrai donc à la presse illustrée avec le secret espoir que rocambole me donnerait de ses nouvelles à le premier jour "
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"sur un signe de le capitaine tous les officiers s’ étaient levés des coups de sifflet retentirent dans la nuit on repliait les tentes escouade par escouade les hommes venaient se grouper silencieusement en dehors de le camp ils devaient être guidés par hindous qui avaient jadis habité le pays d’ assam et se vantaient de connaître les sentiers de la forêt vierge avait le cœur gros quant tout fut prêt il s’ aventura jusqu’ à les abords de la tente de miss ",
"il entraîna georges à les champs-élysées où sa compagnie paradait le contraignit à le suivre à l’ hôtel de ville où il était de garde le soir et le mena souper à le café anglais à le bout de jours m. de francalin fut las de cette existence tapageuse et partit pour beauvais mme la baronne alice-augustine de bois-fleury était bien telle que PROPN l’ avait représentée elle occupait un vaste hôtel dans une de les plus belles rues de la ville et y recevait avec de grands airs le monde le plus distingué de le chef-lieu quand son neveu arriva elle était à sa toilette priez m. le comte mon neveu dit -elle de m’ attendre dans le boudoir ce titre de comte qu’ elle donnait à le m. de francalin était de son invention mais elle le tenait pour authentique ",
"à le chaqueseconde le fragile édifice va s’ écrouler et claudique de transitions casse-gueule en reprises mal ajustées vers le terme dumorceau vous ne saisissez pas il faudrait écouter maisvous ne le ferez pas vous n’ écoutez pas les stones c’ est leplus grand groupe de le monde le moins écouté de le monde vousne connaissez pas ",
"tu es bien novice mon ami je ne le ferai pas le même reproche vous voyez qu’ à le beaucoup d’ autres talents mon oncle joignait quelquefois celui de l’ épigramme en décrotant un aloyau et une longe de veau qu’ il s’ était fait monter en les arrosant fréquemment d’ un vieux vin de bordeaux en répondant à les agaceries et à les caresses de louison la curiosité de mon oncle se changea en certaine velléité fortement prononcée et comme il cédait à ses appétits de tous les genres il se leva brusquement jeta son habit sur un fauteuil et dans un tour de main il fut déshabillé allons la fille à le moi plus vite que cela ou je déchire robe et jupons ",
"on quitte la route bordée de rustiques guirlandes de houblon qui ont souvent dû faire penser michel-charles et peut-être en ce moment michel à les pampres de l' italie cette route campagnarde sous un ciel qui est resté le grand ciel de les régions de le nord peintes par peuplé de nuages ronds sera dans ans flanquée sur toute sa longueur de bailleul à le cassel d' une double rangée de chevaux morts ou agonisants éventrés par les obus de qu' on a traînés dans le fossé pour laisser passage à les renforts anglais attendus on gravit déjà la colline sur laquelle s' étend l' ombre noire de les sapins qui donnent leur nom à la propriété dans ans livrés en holocauste à les dieux de la guerre ils seront fumée et fumée en haut le moulin et le château lui-même mais ce qui n' est pas encore n' est pas ",
"son esprit sournois et fantasque jamais léger se détache de la brève et méchante aventure d’ amour elle s’ affaire comme une demoiselle de chez boissier rédige des listes de visites glisse des christmas-cards dans des enveloppes et reprend un air soucieux de fillette qui joue à la dame elle accueille antoine dès qu’ il rentre par des questions précises et malveillantes –et les d’ hauville c’ est comme ç a que tu as pensé à le leur petit garçon –c’ est vrai je l’ ai oublie j’ en étais sûre –et cette vieille sorcière de mère ",
"un moment de l’ humanité je veux bien qu’ il a été enfant de chœur dans les très jadis césar mais tout de même de là à pratiquer les exercices papaux y a une marge non il t’ emballe le morceau comme s’ il faisait le pape toute la sainte journée il papote magnifiquement le geste sûr la démarche tranquille il est à la fois pontif et souverain ",
"caramblot reprit: a la maison de cognac un jeune homme qui parlerait ainsi langues serait bien sûr d’ être intéressé chez brichard et appuya adolphe le chef de correspondance n’ en sait que et il est grêlé ajouta hercule ",
"un autre exemple me permettez -vous de vous rappeler qu’ à l’ époque arsène lupin se faisait appeler à la fois m. lenormand et le prince personne ne remarqua que ce nom de paul n’ était que l’ anagramme d’ bien il en est de même aujourd’hui PROPN c’ est proprement l’ anagramme d’ arsène lupin les même lettres composent les noms pas une de plus pas une de moins ",
"celui-ci écumait de rage femmes lui résistaient à le lui femmes reniaient sa volonté il eut bien vite pris son parti de briser l’ obstacle de se débarrasser de celle qui le gênait esculape reçut ordre de lui fournir un petit poison bien anodin bien sucré qui ne fît point souffrir et qui envoyât wilhelmine dans l’ autre monde "
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je vous ai entendu parler de moi tout à l’ heure et je sais que nous nous comprendrons désormais restez pour que j’ aie une apparence de famille moi qui n’ ai pas de famille pour que j’ aie l’ apparence d’ un père moi qui n’ ai pas de mère il se pencha vers elle et la baisa doucement à le front a son tour il paraissait gêne à le lui aussi une question brûlait les lèvres et il n’ osait pas la formuler: je resterai donc mon enfant puisque vous le désirez –oh! merci! –mais laissez -moi vous demander quelque chose et surtout ayez assez de confiance en moi pour me répondre franchement | [
"c’ est sans arrière-pensée que vous épousez m. de tandray elle rougit car elle allait mentir pour la première fois de sa vie mais à le quoi bon raviver la blessure de cet homme bon et meurtri en lui disant –je l’ épouse parce que nul ne voudrait de la fille de votre femme c’ est sans arrière-pensée répliqua -t-elle –alors vous l’ aimez –oui dit -elle faiblement ",
"il soupira puis de nouveau l’ embrassant à le front paternellement –soyez heureuse mon enfant vous le méritez et il sortit le front courbé ah! si elle lui avait ouvert son cœur si elle n’ avait pas craint de se confesser tout entière il était encore temps on pouvait rompre ce mariage à le prix d’ un grand scandale il est vrai mais qu’ est -ce que le scandale à le côté de le bonheur ",
"m. de morère laissa faire elle l’ aimait! cette raison seule suffisait pour qu’ il se tût il rentrerait dans sa maison perdue pendant que cette jeune fille emporterait la seule apparence de bonheur qui pût encore exister pour lui la semaine s’ écoula sans amener aucun incident nouveau catherine vit avec étonnement que son mari restait elle n’ osa pas lui demander pourquoi ",
"depuis leur terrible scène le matin de le bal elle vivait sous l’ empire d’ une peur irraisonnée un malaise inexplicable la prenait chaque fois qu’ elle se retrouvait en face de m. de morère d’ ailleurs sa jalousie la torturait elle haïssait le marquis depuis qu’ elle avait découvert sa passion pour diane elle vécut jours atroces de temps en temps le destin se plaît à le avoir de les heures d’ équité comme pour faire excuser des années d’ injustice un seul changement fut introduit dans les projets arrêtés ",
"les nouveaux mariés dans le principe devaient passer leur lune de miel à le cannes m. de morère offrit à le diane qui l’ accepta avec empressement d’ habiter jusqu’ à l’ automne à le vairs le savant y possédait un fort beau château près de la mer entre eu et le tréport le marquis ne souleva aucune opposition il suffisait qu’ une chose plût à le diane pour qu’ elle lui plût également ",
"enfin le23et avril arrivèrent il y eut peu de monde à la mairie: quelques intimes seulement tels que madame rochez et anne-marie à le bras de madame PROPN henriette arborait une toilette sombre –je porte votre deuil! glissa -t-elle à l’ oreille de catherine ",
"mot féroce qui atteignait madame de morère en plein cœur quand on éprouve une douleur où la vanité souffre la blessure s’ avive en présence de la pitié il signifiait tant de choses ce mot que disait à le catherine sa meilleure amie il signifiait: adieu la beauté adieu la jeunesse adieu l’ amour par contre la madeleine fut trop étroite pour contenir tous les invités ",
"et quelles toilettes malgré l’ heure matinale on ne voyait que des reporters consciencieux prenant des notes ce fut grave comme il convient bien qu’ on regardât très peu l’ autel et beaucoup diane belle et pâle sous sa couronne de virginité tout à le coup un certain mouvement se produsit on entendit ce remuement monotone et régulier de chaises qu’ on installe pour mieux s’ asseoir ",
"le révérend père brémond le prédicateur à la mode officiait et allait parler il prononça une brève allocution mystique et vaporeuse où les effluves de l’ âme se confondaient avec les aspirations vers l’ infini puis à le milieu de les flots d’ encens diaphane les orgues ailées chantèrent leurs plus belles mélodies et la voix de le prêtre appela sur le marquis et sur sa femme la bénédiction de dieu le château de vairs que m. de morère a acheté en1871 s’ élève sur une colline à le tournant –de la route d’ eu à le tréport on y arrive par un pont de pierre couvert de verdure et jeté sur des fossés où roule une eau vive colorée et de mousse claire "
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"elle nous trahissait je ressens un petit picotement à l’ endroit dont la plupart de les gens se servent pour s’ asseoir tu dis écoutez j’ étais venu chez luis ibez-sanchez et je l’ attendais lorsque je vous ai vus arriver avec conchita j’ interromps le narrateur minute pape pie ",
"il est dangereux quand tu l' as épousé je t' ai dit il est gentil mais il est bizarre je ne me doutais pas que c' était un énergumène que voulez -vous ce que je veux eh! pardi! je veux que tu t' en ailles ",
"–et vous lui direz que j’ ai de la besogne à le lui donner; et que s’ il veut venir dans demain à le pareille heure et m’ attendre à la petite porte de le jardin je lui apprendrai des choses qui lui seront agréables la pauvresse pleurait de joie et les enfants baisaient avec tendresse les mains de miss celle-ci reprit: –ne me disiez vous pas que vous aviez été réduite à le implorer la charité d’ un prêtre catholique –oui milady –vous n’ êtes pourtant pas de cette religion ",
"juste une pointe d’ appréhension quand les volets se sont refermés derrière moi personne t’ a jamais sauté dessus c’ est juste qu’ il en a marre d’ être toujours seul et que la journée d’ hier s’ est tellement bien passée il ne voit pas pourquoi tu ne prends pas le temps de discuter tranquille et fumer un spliff avec lui respire un peu laisse -toi tranquille de les fois fais confiance a changera les gens ne pensent pas qu’ à le ça c’ est toi qui ne penses qu’ à le ça je m’ argumentais la tête en boucle pour chasser le nœud naissant je l’ ai suivi jusqu’ à le fond de l’ appartement à le coin cuisine sans bien écouter ce qu’ il disait parce que c’ était trop pour moi loin de la sortie et volets clos je faisais un effort énorme avec lui parce que je lui étais reconnaissante de me changer les idées de parler d’ autre chose que de ses emmerdes authentiquement distrayant en une saison qui manquait cruellement de ",
"nous aurons aboli une fois pour toutes l’ inutile fatras que traîne après soi la vieille civilisation européenne notre génie commercial notre entente pratique de la vie auront triomphé des formules arriérées je n’ ai pas besoin d’ insister pour que tu voies quelle situation unique j’ occuperai moi dont le nom signifie puissance de l’ or domination indiscutée de le capital lorsque l’ œuvre de sera achevée que les canons à le dynamite les voiturettes mitrailleuses et les torpilleurs auront réduit à le néant la puissance militaire de l’ europe avant qu’ elle ait seulement eu le temps de se préparer à la défense je reviendrai donc à le toi à le mariage que tu ne peux manquer de faire un jour ou l’ autre sans vouloir te faire de reproches tu as déjà refusé la moitié de les jeunes gens qui pouvaient prétendre à t’ épouser; et ta conduite que personne n’ explique n’ est pas faite pour encourager l’ autre moitié ",
"puis de ces hommes l’ un armé d’ un pic l’ autre d’ une pelle entamèrent la glace pour y faire une tombe –que voulez -vous faire de moi? s’ écria mistress épouvantée vous avez tout ce que je possédais sur moi laissez -moi fuir –pour que tu nous dénonces n’ est -ce pas dit l’ homme qui la tenait ",
"je vous en fais mes excuses j' avais alors de le chagrin et puis je ne vous connaissais pas aujourd'hui je vais devenir votre parent puisque je serai le mari d' une femme à le qui vous avez témoigné toujours une grande amitié je vous jure que je la rendrai heureuse et il s' en revint à le pied le long de les boulevards réfléchissant ",
"mais vraiment je comprends que fasse froide mine à ce valloux elle mérite mieux que ce en vérite puis levant impatiemment les épaules il ajouta entre ses dents –après tout la fille d’ un forçat évadé ne peut être difficile occupé par ses pensées raymond fit une promenade plus longue qu’ il ne l’ avait décidé quand il arriva à le logis martellier s’ écria:–eh bien que devenais -tu donc tout à l’ heure césar PROPN est venu pour t’ informer que le docteur PROPN désirait avoir un entretien avec toi ce matin si possible PROPN les sourcils froncés dit avec surprise –un entretien avec moi seul il a dit: –que peut -il me vouloir a -t-il l’ intention de revenir sur cette douloureuse affaire d’ autrefois songerait -il s’ il est réellement près de la mort à le avouer son crime enfin j’ y vais voir à l’ instant .pendant le court trajet de sa demeure à le palais raymond n’ eut pas le loisir de beaucoup de réflexion ",
"j’ échange une demi-douzaine de coups avec un parti d’ espagnols et je tombe toujours courant à la grande-fortelle on m’ apprend que tu es en route un la guerche par monts et par vaux sans un chaufontaine eh! malheureux que deviendrait ton âme si un bon chrétien n’ était pas là pour la sauver à le moment décisif je me suis remis en selle ",
"le père balbutie: sans doute sans doute tu as vous avez très-bien fait mon garçon c' est égal cette paternité subite le gêne un peu surtout devant sa femme il regarde de le côté de la cuisine et baissant la voix: tenez descendons il y a un marchand de vin en bas nous serons mieux pour causer attends-moi la mère je reviens ils descendent s' attablent devant un litre et on cause qu' est -ce que vous faites demande le père moi je suis dans la charpente "
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ils traversèrent le pays de leur père mais ne le surent pas d' ailleurs il n' y avait rien à le découvrir le paysage depuis leur départ était partout le même la guerre avait tout arasé et indifférencié mais plus ils s' éloignaient ainsi de chez eux et plus leurs cœurs y faisaient retour tout le temps de leur fuite ils ne se parlèrent pas et jamais ne se séparèrent seul comptait pour chacun d' entendre et de sentir le souffle de l' autre à son côté un jour ils parvinrent à le bout de la terre et découvrirent la mer | [
"ils n' avaient jamais vu la mer ils étaient des hommes de les champs et des forêts ils restèrent un long moment à le contempler cette énorme masse d' un gris plombé qui mugissait une plainte rauque et continue comme une supplication vide mathurin aima la mer qui lui évoquait le beuglement de ses bœufs augustin ne l' aima pas il lui trouva un goût de mort lorsqu' il s' élança vers eux hors d' haleine ils ne le reconnurent pas ",
"il s' affaissa à les pieds de mathurin et s' échoua sur le flanc ses pattes étaient en sang et son pelage noir était roussi souillé de boue marqué de plaies à le plusieurs endroits ses yeux étincelaient de l' éclat fixe et sourd des cailloux à le fond de l' eau à son cou il portait une petite sacoche de cuir qu' une balle avait dû traverser il haletait si fort que la rumeur de la mer reflua en sourdine ",
"s' exclama enfin mathurin en soulevant le chien dans ses bras son chien le gardien de ses bœufs il le retrouvait là à le terme de sa marche à les confins de la terre il le serra tout contre lui roulant sa tête dans son cou ne cessait -il de répéter en berçant l' animal épuisé PROPN aussi s' était approché et caressait folco en souriant ",
"il porte quelque chose à le son cou remarqua -t-il le chien gémissait doucement maintenant augustin détacha le sac et l' ouvrit il en sortit un gros rouleau de feuilles que l' humidité avait collées les unes à les autres juliette dit -il en passant ses doigts sur l' écriture bien droite et appliquée qui recouvrait le papier ",
"juliette s' écria mathurin mais alors hortense aussi a lis vite mais les lettres étaient illisibles tant le papier était mouillé et enroulé il faut laisser sécher les feuilles après je pourrai lire dit augustin en glissant le rouleau sous ses vêtements le chien s' était endormi sur les genoux de mathurin et le long mugissement de la mer emplissait à le nouveau la plage déserte les frères s' assoupirent à le leur tour assis épaule contre épaule en regardant la mer d' un gris violâtre refluer lourdement devant eux ",
"la pluie tombait tout là-bas à l' horizon froissant le ciel comme un grand rideau de gaze sombre ils avaient traversé la zone impossible avaient rampé sous les balles et roulé dans la boue de champs non moissonnés dont les épis noirs s' entortillaient autour de les débris d' armes et à les doigts de les morts ils s' étaient égarés si souvent qu' ils s' étaient crus irrémédiablement perdus s' étaient nourris de racines et avaient bu l' eau de les flaques ils avaient dormi recroquevillés à le fond de trous sur des cailloux gelés et maintenant ils étaient là saufs et inséparés assis face à la mer qui reculait devant eux comme pour mieux leur ouvrir à le nouveau l' espace et l' espérance ",
"il sembla même à le mathurin que la mer s' était calmée et que son meuglement était d' une infinie douceur il rêva d' hortense de son corps tendre et chaud et sentit dans ses mains le poids délicieux de ses seins et le vent de la mer lui porter l' humide fraîcheur de son sexe la mer monta et descendit encore fois avant qu' ils ne s' embarquent le détour qu' ils devaient accomplir pour pouvoir rejoindre leur armée n' en finissait pas de s' agrandir et de dévier ils étaient apprentis soldats sans armes ni uniformes en perpétuelle partance pour la guerre sans jamais y arriver ",
"ils embarquèrent folco avec eux lorsque les feuillets eurent enfin séché et qu' augustin put les déplier il s' aperçut que l' humidité avait tellement estompé l' encre qu' il ne restait que peu à le lire les mots semblaient avoir fondu les uns dans les autres le trou fait par la balle qui avait traversé la sacoche répercutait son vide de page en page la voix douce de juliette semblait à le chaque ligne être sur le point de se taire il n' en parvenait que des bribes comme si elle hésitait perdait le fil de ses pensées ",
"mais augustin sut entendre dans ce murmure confus ce que juliette avait voulu lui dire elle lui parlait de son amour de sa confiance de sa patience lui donnait des nouvelles de terre-noire puis le ton si retenu de la lettre changea soudain après quelques pages juliette écrivait maintenant sous la dictée d' hortense criant la fougue de son amour et la douleur de leur séparation à le mathurin l' écriture même de juliette semblait légèrement altérée comme si la force et l' audace de les mots dictés par hortense l' avaient affolée et augustin à le son tour ressentit un profond trouble en les lisant ces mots d' ailleurs paraissaient avoir mieux résisté à l' effacement que ceux de juliette "
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"justin il y a des exceptions laurent voilà le plus abominable c’ est que ce sont des ex-cep-tions justin ",
"–quel dommage qu’ un si bon homme soit si ennuyeux se disait victurnien chaque fois que le notaire appliquait une somme sur quelque plaie saignante .veuf et sans enfants PROPN avait adopté le fils de son ancien maître à le fond de son cœur il jouissait de le voir traversant la grande rue de la ville perché sur le double coussin de son tilbury fouet en main une rose à la boutonnière joli bien mis envié par tous lorsque dans un besoin pressant une perte à le jeu chez les troisville chez le duc de gordon à la préfecture ou chez le receveur-général victurnien venait la voix calme le regard inquiet le geste patelin trouver sa providence le vieux notaire dans une modeste maison de la rue de le bercail il avait ville-gagnée en se montrant bien qu’ avez -vous monsieur le comte que vous est -il arrive PROPN demandait le vieillard d’ une voix altérée .dans les grandes occasions victurnien s’ asseyait prenait un air mélancolique et rêveur il se laissait questionner en faisant des minauderies après avoir donné les plus grandes anxiétés à le bonhomme qui commençait à le redout",
"j’ y étais entré pour tâcher de découvrir quelque chose je n’ avais rien trouvé le locataire de le premier un tapissier m’ avait renseigné sur tous ses voisins sans que rien ne me jetât sur une piste à le second habitait une sage-femme à le troisième une couturière et une manucure dans les combles cochers avec leurs familles .pourquoi avait -elle menti? il lui aurait été si facile de me dire qu’ elle venait de chez la couturière ou de chez la manucure ",
"il pourra s’ être mis par l’ exercice illogique de sa liberté morale dans une situation telle que le bien lui paraisse le mal et vice versa que les premières notions de la raison et de le bon sens soient dénaturées dans son esprit à le point qu’ il vive à le hasard flottant à le tout vent de doctrine sans principes sans règles fixes pour ses mœurs sans espérance de la vie future et sans garantie contre ses menaces lors donc que par la faiblesse de sa volonté par l’ influence de l’ orgueil et de les passions l’ homme s’ est placé dans l’ un de les cas que je viens d’ énumérer ou même dans tous ce qui n’ est pas rare pourquoi s’ étonner qu’ il soit malheureux qu’ il soit le jouet de les pensées les plus contradictoires dans la vie morale n’ a -t-il pas détruit le critérium qui discerne le vrai le bon le bien toutes causes de bonheur et dans la vie physique n’ a -t-il pas renversé ce frein salutaire l’ influence de la conscience chrétienne qui seule pourrait faire obstacle à le torrent de ses mauvais désirs comment donc concevoir qu’ une vie ainsi déplacée et détou",
"le baron était déjà auprès de la porte de sortie il fit un léger signe de tête à le klaus et disparut une fois dans le couloir qui formait comme une antichambre il demeura un instant pensif et prêtant l’ oreille à le ce qui se passait derrière lui sa tête s’ était relevée plus hautaine il fronçait les sourcils et les lignes de sa bouche fière exprimaient un indicible dédain ",
"de sa casquette de velours noir s’ échappaient quelques mèches de ses cheveux à les tons cuivrés un palefrenier sortant des écuries menait par la bride une belle jument grise qu’ PROPN avait déjà montée en compagnie de son tuteur il s’ apprêtait à le aider la jeune fille à le monter en selle mais PROPN le devança avant d’ esquisser une volte elle se retourna instinctivement vers le château elle aperçut qui d’ une porte-fenêtre de le rez-de-chaussée assistait à le départ elle lui adressa un signe amical de la main à lequel il répondit en souriant ",
"et tout a n’ aurait jamais été plus loin si était retourné comme prévu dans le minnesota et n’ avait pas obtenu un poste à le n’ aurait pas été plus loin surtout si dans la même année à le moment où cherchait une maison dans la banlieue de detroit un magazine américain n’ avait pas publié la liste de les villes les plus sûres de les états-unis et à la sixième place lui il revoyait encore le semi-remorque planté dans la gmc noire qui l’ avait précédé et la grande fille blonde qui en était descendue avec ses hauts talons qui avaient l’ air de prévenir son mari qu’ elle ne soulèverait pas un carton de la journée –et elle avait quel âge alors kimberley ans on aurait dit un peu plus à le cause de le maquillage ou bien d’ être contrariée ce jour-là d’ avoir quitté le minnesota comme si on pouvait être contrarié de quitter le minnesota penserait PROPN la louisiane je comprendrais le massachusetts je comprendrais mais le minnesota mais contre toute attente PROPN aurait bientôt l’ occasion de le lui dire personnellement à le kimberley dans son propre jardin qua",
"il a du talent et il le cache il fait le savant avec les aristocrates et fait de l’ aristocratie avec les savants eugène de rastignac est un de ces jeunes gens très-sensés qui essaient de tout et semblent tâter les hommes pour savoir ce que porte l’ avenir en attendant l’ âge de l’ ambition il se moque de tout il a de la grâce et de l’ originalité qualités rares parce qu’ elles s’ excluent l’ une l’ autre ",
"–mon père était danseur à l’ opéra avant la révolution dit -elle de l’ air le plus naturel de le monde et ma mère chantait dans les chœurs mon père qui commandait les évolutions sur le théâtre se trouva par hasard à la prise de la bastille il fut reconnu par quelques-uns des assaillants qui lui demandèrent s’ il ne dirigerait pas bien une attaque réelle lui qui en commandait de feintes à le théâtre mon père était brave il accepta conduisit les insurgés et fut récompensé par le grade de capitaine dans l’ armée de sambre-et-meuse ou il se comporta de manière à le monter rapidement en grade il devint colonel; mais il fut si grièvement blessé à le lutzen qu’ il est revenu mourir à le paris après un an de maladie ",
"elles avaient dû douter d’ être des petites filles de se tenir là d’ exister elles n’ avaient pas toujours eu cette allure ces voix d’ épluchure elles avaient dû bouillir d’ impatience éprouver le découragement complet dont j’ étais submergé dire en silence le non que j’ ai proféré quand ce fut lundi et que j’ attendais et puis ce qu’ elles avaient enduré refusé elles l’ étaient devenues elles avaient pris le ton et la tournure les procédés que petites filles elles avaient endurés refusés "
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iii l’ absent robert dit l’ américain m.deblois était un de ces fils de le hasard qui naissent on ne sait où et ne tiennent à le rien sur la terre était -il français d’ origine ou étranger? personne n’ aurait pu le dire son accent était celui de les parisiens de paris | [
"mais paris tout grand qu’ il est ne peut accepter la paternité de les aventuriers innombrables qui s’ y arrangent une patrie ils viennent là de près de loin de partout attirés par un irrésistible instinct puis de ce centre où le talent et l’ audace sont dans l’ atmosphère où les expédients se respirent où chacun peut devenir valet de comédie rien qu’ à le laisser ses pores absorber le vent d’ intrigue on s’ élance armé de toutes pièces à la conquête de l’ innocente province car pour briller à le paris même il faut être de première force robert de blois avait son mérite mais il n’ était point pourtant un de ces étincelants sujets qui éblouissent de temps en temps la capitale et qui portent à le bagne de grosses épaulettes avec des titres de duc ",
"il y a des degrés dans la profession robert ne pouvait guère prétendre qu’ à la bonne bourgeoisie dans la hiérarchie aigrefine ce n’ est pas qu’ il fût dépourvu de qualités très-éminentes seulement il n’ était pas complet pour faire en quelque mot son bilan moral il avait à son actif une sécheresse de cœur extrêmement désirable un grand tact et beaucoup de cette adresse crochue qui sait harponner un secret à le fond de l’ âme la mieux close ",
"il avait en outre du sang-froid de l’ esprit et de l’ élégance à son passif il faut placer en première ligne une irrésolution native qui ne se guérissait qu’ en face des situations extrêmes robert était excellent pour entamer une guerre à le moment ou ̀ il fallait choisir entre la mort ou la victoire la faim lui donnait du génie mais dès qu’ il avait quelque chose à le perdre son audace se changeait en mollesse ",
"il s’ arrêtait à le moitié chemin par une trop grande frayeur de se voir enlever le bénéfice conquis retombait -il tout en bas de sa misère il redevenait homme son esprit subtil s’ aiguisait ses idées bouillonnaient de nouveau dans sa tête et gare à les écus mal gardés en somme c’ était un aventurier d’ ordre évidemment secondaire mais dangereux outre mesure et capable d’ atteindre à ses heures l’ habileté suprême de le genre il avait déjà ans de service ayant pris de l’ emploi dans quelque pendable troupe dès le commencement de sa quinzième année ",
"depuis lors dieu sait qu’ il avait travaillé tantôt soldat tantôt capitaine tantôt pauvre tantôt riche exploitant parfois l’ intrigue de haute comédie parfois descendant à les tours de l’ escroquerie vulgaire et risquant sa liberté pour quelques francs il se formait cependant et prenait des idées rassises son but était de voler assez pour jouer à l’ honnête homme dans un bon château lui appartenant avec une femme aimable et bien apparentée car robert détestait le petit monde blaise et lui s’ étaient accolés ensemble à le paris par suite de relations communes avec un recéleur de le nom de bibandier qui peu de temps auparavant était allé à le bagne de brest expier son obligeance ",
"blaise était un coquin à la douzaine moins endurci que robert peut-être moins peureux de nature mais n’ ayant pas non plus ce courage factice et à l’ épreuve que l’ américain s’ était donné par la force seule de sa volonté ils avaient gagné tous les leurs surnoms à la bataille comme scipion l’ africain et le grand fabius tous les avaient sinon inventé de le moins perfectionné notablement des genres de vol qui sont tombés de nos jours à la portée de tout le monde pour comprendre le sens spécial de ces sobriquets l’ américain et l’ endormeur il suffit d’ avoir lu la gazette de les tribunaux fois en sa vie quant à le lola robert l’ avait prise sur une corde roide ou elle dansait pour ne pas être battue ",
"elle avait ans personne n’ avait pris souci de lui dire jamais ceci est bien cela est mal il eût été difficile de savoir ce qu’ il y avait à le fond de le cœur de cette pauvre belle fille à le contempler son front de marbre et la hardiesse froide de ses grands yeux noirs où s’ allumait parfois une volupté de commande lascive et à la fois glacée on eût dit que derrière tant de beauté dieu avait oublié de mettre une âme aujourd’hui robert était en une heure de vaillance sa poche vide et la famine menaçante le poussaient mais la lutte s’ annonçait rude et robert ne se souvenait point d’ en avoir affronté jamais de plus malaisée ",
"en ce moment ses manières libres et sa physionomie sereine cachaient le plus énergique effort qu’ il eût fait peut-être de sa vie c’ était un travail de tous les instants un sourd combat sans trêve ni relâche il était là guettant derrière son sourire chaque parole de le bon aubergiste interprétant chaque geste et prodiguant son adresse consommée à se faire un levier de la moindre circonstance on ne peut dire qu’ il eût agi dès l’ abord sans réflexion tout ce qu’ il avait osé était le résultat d’ un calcul ",
"mais il est certain que sa position extrême l’ avait jeté trop brusquement à son gré dans cette périlleuse épreuve il avait abordé la bataille sans armes et avec le courage de le désespoir c’ était une partie que l’on pouvait gagner à la rigueur mais qui considérée de sang-froid présentait chances de perte ces parties-là s’ amendent parfois entre les mains d’ un joueur habile une manœuvre savante peut forcer le sort "
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"elles burent en silence courtoises comme les bêtes qui font trêve à le bord de le ruisseau elles étaient diversement marquées par l’ émotion jane rouge à les pommettes et fanny pâle avec des cernes charbonnés autour de les yeux et une bouche démaquillée d’ un mauve nègre PROPN fit entendre après qu’ elle eut bu un grand soupir de fatigue et jane esquissa de nouveau un geste de sa main autour de la joue arrondie sans la toucher: pauvre fanny quel tourment je vous donne voulez -vous elle n’ osa pas poursuivre PROPN dit brièvement non merci et s’ absorba à le chercher les termes exacts d’ une ancienne remontrance de jane à le farou elle lui a dit: vous feriez mieux de lui donner la main ou de la tenir par la main je ne me souviens plus exactement elle lui disait aussi le jour ou ils me croyaient évanouie: ne lui cognez pas les pieds dans la porte ou quelque chose d’ analogue et est -ce ainsi qu’ on porte une femme je vous dois de connaître l’ envie de servir dit doucement jane PROPN ne put contenir son agitation elle se leva se mit à le tourner sur place comme elle faisait",
"capitaine: matelot: célestin grolet grand-louis se versait une nouvelle rasade baissait la tête avec embarras tiens! ",
"quant à le amélie lorsqu’ on avait parlé de l’ emmener à l’ hôpital elle s’ était débattue farouchement se raccrochant des ongles à les draps de lit ordonnant par ses regards qu’ on la laissât chez elle le médecin légiste affirmait qu’ aucun organe n’ étant atteint on ne pouvait mettre son mutisme soudain que sur le compte de la commotion voilà jours en tout cas qu’ aucun son n’ était sorti de ses lèvres qu’ elle restait là observant malgré son immobilité et ses pansements tout ce qui se passait autour d’ elle et maintenant encore elle ne quittait pas maigret de le regard toujours est -il que heures après l’ enquête de le parquet d’ orléans un homme était arrêté que tout désignait comme l’ assassin ",
"en ce début de xix e bien entamé on leur donnait plus de poids et plus de destin en quelque sorte: on aimait sentir peser sur eux une fatalité et on trouvait qu’ en allant mourir en grèce lord avait fait plus pour la poésie que pour la cause de l’ indépendance grecque certains déguisements le comble de le mauvais goût de l’ avis unanime fut atteint par qui était venue costumée en une de ces créatures de le xviii siècle à lesquelles venise imposait les bas rouges et défendait de porter le masque elle ne fit point scandale car les scandales ne se faisaient plus c’ eût été manquer à le cette attitude d’ indifférence à le peine ironique dont la mode commençait à le venir d’ angleterre et que l’on qualifiait de dandysme dans la salle de le fond afin de ne pas gêner par des accents mélancoliques ceux qui choisissaient avant toute chose la gaieté un jeune violoniste de crémone à le physique étrange mains énormes et nez fort laid jouait des airs déroutants et comme vénéneux avec une virtuosité qui faisait délicieusement peur on disait qu’ afin d’ acquérir cette ",
"car si se taisait se tairait aussi qu’ on me demande l’ impossible je veux bien que pourrait -on me demander d’ autre mais l’ absurde à le moi qu’ ils ont réduit à la raison il est vrai que ce pauvre worm n’ y est pour rien qu’ est -ce que j’ en sais mais achevons notre pensée avant de chier dessus ",
"l’ allemagne ne connaît plus l’ espagne depuis que la maison d’ autriche a cessé de régner à le madrid l’ écho de votre guerre l’ héroïsme de vos princes et de vos soldats à le trocadéro est venu chez nous comme un bruit vague et trop lointain pour être entendu l’ espagne est une chine à le milieu de l’ europe mais ces choses murées n’ en valent que mieux quand une fois on les exhibe ce sont des curiosités ",
"–croiriez -vous dit -elle âprement que ces haguenau ont invité aujourd’hui notre société habituelle et qu’ ils ont oublié seulement parce qu’ il est d’ une humble très humble famille dit -on et ces misérables orgueilleux le considèrent comme un vulgaire histrion bon à les amuser quelques heures et ensuite dédaigneusement mis de côté lui si noble si artiste si délicatement bon! et on voulait m’ emmener chez ces gens une émotion violente haine et douleur mêlées faisait trembler sa voix et contractait son visage elle se détourna brusquement et s’ éloigna quelques instants plus tard les sons de le piano arrivèrent de nouveau à les oreilles de sa cousine ",
"voulez -vous être assez complaisant monsieur l’ abbé dirent -elles pour remettre vous-même la poupée à le rose? si nous y allions elle croirait que nous cherchons de les remerciements et puis nous n’ aimons pas tant à le passer près de sa maison PROPN doit lui faire de la peine de nous voir si dégourdies je ne le pense pas répondit l’ abbé rose n’ est pas envieuse c’ est une douce enfant bien résignée ",
"si jeune et si belle je soupirai voici ajouta -t-il celle de son époux je reculai involontairement mais la curiosite l’ emporta et j’ entrai ",
"il l' examina rapidement et me le rendit un conseil pour la prochaine fois: déverrouille la sécurité si on était tombés sur des types armés ç a pouvait te coûter la vie il se baissa pour s' assurer que les lebreucq étaient bien morts –allez dépêche -toi on rentre le chien faisait un boucan de tous les diables "
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amenez-la-moi aussi seul avec chopin le secrétaire général lui accorda le même regard bref et sans affect qu’ il posait tout à l’ heure sur ses documents il n’ était pas tellement réconfortant de se sentir ainsi feuilleté parcouru en diagonale –asseyez -vous dit -il ensuite vous allez bien prendre quelque chose un petit verre de vin distraction paterne indulgente indifférence les maîtres de le monde ne se comportent pas autrement lorsqu’ ils reçoivent à la cuisine l’ humble facteur chargé d’ un pli urgent | [
"asseyez -vous répéta -t-il chopin s’ assit en faisant non de la tête non merci comme vous voudrez fit veber puis une pause –je ne sais pas ce que vous êtes à le juste dans le renseignement un petit agent comme il y en a plein je suppose ",
"il y a toujours plein de types comme vous partout où je passe on s’ habitue nouveau regard nouveau sourire gelés nouvelle pause PROPN saisit une huître à le milieu de le plateau la considéra beaucoup plus tendrement puis la reposa terrorisée parmi ses pairs –ordinairement je ne rencontre pas les gens comme vous reprit -il pas le temps ",
"d’ ailleurs on les laisse faire en général ils sont inoffensifs en cas de problème j’ ai la sécurite qui est là pour vous c’ est un peu différent il y a cette jeune femme qui avec qui il s’ interrompit fronçant le sourcil derechef écartant l’ évocation de suzy pour développer le point précédent de son discours: en cas de problème avec des types comme vous il y a solutions n’ est -ce pas ",
"on les retourne ou on les abat personnellement j’ aime mieux quand on les retourne quoique un souvenir amusé traversa son front. et vous ç a ne vous dirait pas de travailler pour nous –je ne crois pas dit chopin ",
"je ne suis qu’ un technicien de toute façon le sourire de PROPN s’ élargit d’ une bonne douzaine d’ angströms un ver luisant s’ éveillait dans son œil: –mais justement précisément dans votre genre il y a des précédents plein de précédents ",
"chopin haussa quelques épaules PROPN souriait de plus en plus frôlant hystériquement le micron en ce qui concerne madame clair ajouta -t-il –mais de nouveaux coups sonnèrent contre la porte à le cet instant eh bien je crois que la voilà suzy parut inexpressive vêtue de l’ ensemble gris qu’ elle portait le jour de le jardin shakespeare seule elle regarda chopin sans paraître surprise tout cela devant arriver un jour ",
"autour d’ elle aussitôt s’ affaira le secrétaire général lui avançant un fauteuil par -ci lui proposant un verre par-là s’ excusant pour le dérangement qu’ avaient sûrement causé ses gardes de le corps surtout qu’ elle ne leur en veuille pas trop: des natures frustes dévouées mais primitives quoique d’ excellents fonds sous de rugueux dehors non dit suzy je suis venue seule je ne les ai pas vus –mais vous devriez me dire maintenant poursuivit -elle d’ une voix sans illusions vous m’ avez presque promis hier à le téléphone ",
"il faut me dire ou il est maintenant PROPN parut se résigner bon chopin et suzy le virent contourner la table de le côté de les mollusques et se diriger vers la porte de séparation la pousser pousser sa tête par l’ entrouverture c’ est bon l’ entendirent -ils articuler vous pouvez venir un temps comme d’ habitude puis le chiffreur parut ",
"le chiffreur parut ferma la porte derrière lui puis s’ y adossa en déposant un regard calme sur l’ assistance suzy venait d’ ouvrir immensément les yeux dessinèrent ses lèvres en se penchant vers chopin prenez monsieur clair par exemple "
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"les gens de le comte me firent monter à le cheval donnèrent quelques pièces d’ or à les charbonniers qui m’ avaient accueilli et qui ne conservèrent plus aucun doute sur mon crime tant est puissante l’ influence de l’ or et de celui qui peut en répandre nous partîmes entourés de cette funeste escorte et perdîmes bientôt de vue la tombe où reposait le jeune albert sa pauvre mère y jeta un triste regard dans lequel se peignirent sa tendresse et son désespoir nos yeux se rencontrèrent alors toute mon âme passa dans le dernier coup d’ œil que j’ adressai à le marie et nous fûmes séparés chapitre xi le coupable craint la justice l’ innocent redoute les juges ",
"–inhabitée sauf le portier –bien entendu et c’ est une opération avantageuse ma cousine m’ a parlé de francs en or dans le cabinet de son maître –et vous connaissez les êtres –comme ma poche ma cousine est là depuis un an et c’ est à le force de l’ entendre parler des sommes que son maître retire de la banque pour les placer autrement que l’ idée m’ est venue comme le portier est vigoureux j’ en avais parlé à le chourineur il avait après bien des façons consenti mais il a rechigné de le reste il n’ est pas capable de vendre un ami ",
"puis une fois à le lit il rappela sa mère et m. lecherrier qui causaient dans la pièce voisine maintenant il s' agit de dormir dit mme taillard en achevant de reborder le lit heures et demie! si ce n' est pas honteux m. PROPN se pencha vers son petit-fils —eh bien comment trouves -tu ta chambre? fit prudemment gégé en se soulevant pour un baiser mme taillard tourna le bouton de le lustre et sortit suivie de son père par-dessus le haut de les rideaux la lune glissait un frêle rayon de la couleur de les tentures ",
"combien avait été pénible le réveil de cet enchantement et maintenant ce serait pire bien pire!pourtant elle ne pouvait pas l’ aimer cet homme à l’ âme sans pitié ce lothaire qui affichait son dédain de tous ses devoirs qui l’ insultait si profondément elle ne le pouvait et ne le voulait !sous le drap petites mains fiévreuses se tordaient d’ angoisse mais dans la détresse de son âme PROPN avait un recours pour orienter la terrible décision à le prendre elle songea: demain je ferai demander le père maintenant elle savait où était son devoir la petite princesse de waldenstein le vieux religieux qui était son aumônier lui avait dit: –vous avez accepté d’ épouser le prince lothaire pour obéir à le votre père vous saviez à le ce moment -la ce qu’ était son caractère et vous n’ ignoriez même pas qu’ il avait un penchant pour la comtesse or déjà vous étiez dans l’ intention de prendre cette attitude qui a dès l’ abord fort irrité le prince ",
"le cavalier qui venait de s’ arrêter sous le porche à le lieu de soulever le marteau de bronze qui pendait à la porte prit un sifflet à sa ceinture et en tira un son aigu puis il tourna la tête à le droite et à le gauche pour s’ assurer qu’ il était bien seul dans la rue la rue était déserte autant qu’ il put en juger car la nuit était sombre à le coup de sifflet une fenêtre s’ ouvrit non point à le premier étage mais à le rez-de-chaussée une fenêtre garnie d’ épais barreaux de fer –est -ce vous amaury? dit une voix ",
"bien d’ autres penseraient comme moi je cherche et ne trouve pas parle ma sœur termine mon éloge va tu ne plaisanteras plus lorsque je t’ aurai dit paolo c’ est à le toi que je dois le premier baiser de mon père ",
"est -ce qu’ elle allait avoir des coliques maintenant elle serait fraîche le lendemain s’ il lui fallait courir à le son pot toute la nuit! cette idée d’ un embarras d’ entrailles l’ avait préoccupée dans la soirée elle sentait une pesanteur elle attendait une débâcle pourtant elle voulut résister se frotta le ventre crut avoir calmé la douleur ",
"l’ amour aussi quelquefois PROPN ne comprit pas plus tard une revue genevoise PROPN serait -il en suisse calliope rue de le rhône à le genève ah c’ était bien le diable si à la revue on ne trouvait pas son adresse ",
"–oui monsieur répondit hier en entrant chez moi j’ ai reçu un ordre de l’ intendant militaire m’ enjoignant de me présenter après-demain dans son cabinet je viens auprès de vous m’ informer si vous pourriez me dire ce qu’ on peut me vouloir ah! mon pauvre garçon c’ est bien simple le premier consul a besoin d’ hommes pour la guerre qui continue de plus belle on veut vous faire soldat cela n’ est pas douteux ",
"c’ étaient des invectives sans fin contre ce gueux de rougon qui laissait sans pain un brave soldat et la séance se terminait d’ ordinaire par la condamnation générale de tous les riches antoine par un raffinement de vengeance continuait à se promener avec son képi son pantalon d’ ordonnance et sa vieille veste de velours jaune bien que sa mère lui eût offert de lui acheter des vêtements plus convenables il affichait ses guenilles les étalait le dimanche en plein cours sauvaire une de ses plus délicates jouissances fut de passer fois par jour devant le magasin de pierre il agrandissait les trous de la veste avec les doigts il ralentissait le pas se mettait parfois à le causer devant la porte pour rester davantage dans la rue "
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mais tout cela ne vous suffit pas et si je ne vous dis pas ou ̀ j’ en suis de mon cœur et de ma volonté vous serez encore plus inquiète eh bien sachez -le je suis bien décidée à le épouser palmer et je l’ aime mais je n’ ai pas encore pu me résoudre à le fixer l’ époque de le mariage je crains pour lui et pour moi-même le lendemain de cette union indissoluble je ne suis plus dans l’ âge de les illusions et après une vie comme la mienne on a ans d’ expérience et par conséquent de terreurs | [
"je me suis crue absolument détachée de laurent je l’ étais absolument en effet à le gênes le jour ou ̀ il me dit que j’ étais son fléau l’ assassin de son génie et de sa gloire à le présent je ne me sens plus si indépendante de lui depuis sa maladie son repentir et les lettres adorables de douceur et d’ abnégation qu’ il m’ a écrites pendant ces derniers mois je sens qu’ un grand devoir m’ attache encore à ce malheureux enfant et je ne voudrais pas le froisser par un abandon complet c’ est pourtant ce qui peut arriver à le lendemain de mon mariage PROPN a eu un moment de jalousie et ce moment peut revenir le jour ou ̀ il aura le droit de me dire: je veux ",
"je n’ aime plus laurent ma bien-aimée je vous le jure j’ aimerais mieux mourir que d’ avoir de l’ amour pour lui mais le jour où voudra briser l’ amitié qui a survécu en moi à le cette malheureuse passion peut-être n’ aimerai -je plus palmer tout cela je le lui ai dit il le comprend car il se pique d’ être un grand philosophe et il persiste à le croire que ce qui lui paraît juste et bon aujourd’hui ne changera jamais d’ aspect à ses yeux moi aussi je le crois et cependant je lui demande de laisser couler les jours sans les compter sur la situation calme et douce où nous voici j’ ai des accès de spleen il est vrai; mais par nature PROPN n’ est pas très clairvoyant et je peux les lui cacher ",
"je peux avoir devant lui ce que laurent appelait ma figure d’ oiseau malade sans qu’ il en soit effarouché si le mal futur se borne à le ceci que je pourrai avoir les nerfs irrités et l’ esprit assombri sans qu’ il s’ en aperçoive et s’ en affecte nous pourrons vivre ensemble aussi heureux que possible s’ il se mettait à le scruter mes regards distraits à le vouloir percer le voile de mes rêveries à le faire enfin tous les cruels enfantillages dont m’ accablait laurent dans mes heures de défaillance morale je ne me sens plus de force à le lutter et j’ aimerais mieux que l’on me tuât tout de suite ce serait plus tôt fait thérèse reçut de laurent à la même époque une lettre si ardente qu’ elle en fut inquiète ce n’ était plus l’ enthousiasme de l’ amitié c’ était celui de l’ amour le silence que PROPN avait gardé sur ses relations avec PROPN avait rendu à l’ artiste l’ espoir de renouer avec elle ",
"il ne pouvait plus vivre sans elle il avait fait de vains efforts pour retourner à la vie de plaisir le dégoût l’ avait saisi à la gorge.«ah! lui disait -il je t’ ai reproché autrefois d’ aimer trop chastement et d’ être plus faite pour le couvent que pour l’ amour comment ai -je pu blasphémer ainsi depuis que je cherche à me rattacher à le vice c’ est moi qui me sens redevenir chaste comme l’ enfance et les femmes que je vois me disent que je suis bon à le faire un moine non non je n’ oublierai jamais ce qu’ il y avait entre nous de plus que l’ amour cette douceur maternelle qui me couvait durant des heures entières d’ un sourire attendri et placide ces épanchements de le cœur ces aspirations de l’ intelligence ce poème à le dont nous étions les auteurs et les personnages sans y songer ",
"thérèse si tu n’ es pas à le palmer tu ne peux être qu’ à le moi avec quel autre retrouveras -tu ces émotions ardentes ces attendrissements profonds tous nos jours ont -ils donc été mauvais n’ y en a -t-il pas eu de beaux et d’ ailleurs est -ce le bonheur que tu cherches toi la femme dévouée ",
"peux -tu te passer de souffrir pour quelqu’un et ne m’ as-tu pas appelé quelquefois quand tu me pardonnais mes folies ton cher supplice et ton tourment nécessaire souviens -toi souviens -toi thérèse tu as souffert et tu vis moi je t’ ai fait souffrir et j’ en meurs n’ ai-je pas assez expie ",
"voilà mois d’ agonie pour mon âme puis venaient des reproches PROPN lui en avait dit trop ou trop peu les expressions de son amitié étaient trop vives si ce n’ était que de l’ amitié trop froides et trop prudentes si c’ était de l’ amour il fallait qu’ elle eût le courage de le faire vivre ou mourir PROPN se décida à le lui répondre qu’ elle aimait palmer et qu’ elle comptait l’ aimer toujours sans pourtant parler de le projet de mariage qu’ elle ne pouvait se résoudre à le regarder comme une résolution arrêtée elle adoucit autant qu’ elle put le coup que cet aveu devait porter à l’ orgueil de laurent sache bien lui dit -elle que ce n’ est pas comme tu le prétendais pour te punir que j’ ai donné mon cœur et ma vie à un autre ",
"non tu étais pleinement pardonné le jour ou ̀ j’ ai répondu à l’ affection de palmer et la preuve c’ est que j’ ai couru à le florence avec lui crois -tu donc mon pauvre enfant qu’ en te soignant comme j’ ai fait durant ta maladie je ne fusse réellement là qu’ une sœur de charite non non ce n’ était pas le devoir qui m’ enchaînait à le ton chevet c’ était la tendresse d’ une mère est -ce qu’ une mère ne pardonne pas toujours? eh bien il en sera toujours ainsi vois -tu! toutes les fois que sans manquer à le ce que je dois à le palmer je pourrai te servir te soigner et te consoler tu me retrouveras ",
"c’ est parce que PROPN ne s’ y oppose pas que j’ ai pu l’ aimer et que je l’ aime s’ il m’ eût fallu passer de tes bras dans ceux de ton ennemi j’ aurais eu horreur de moi mais ç’ a été le contraire c’ est en nous jurant l’ un à l’ autre de veiller toujours sur toi de ne t’ abandonner jamais que nos mains se sont unies montra cette lettre à le palmer qui en fut vivement ému et voulut écrire de son côté à le laurent pour lui faire les mêmes promesses de sollicitude constante et d’ affection vraie PROPN fit attendre une nouvelle lettre de lui il avait recommencé un rêve qu’ il voyait s’ envoler sans retour "
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"cher lecteur les caractères variés que vont mettre en saillie les confessions de le café de les deux-pierrots doivent vous intéresser surtout en ce qu’ elles offriront la peinture d’ une partie assez importante de notre société actuelle et cela avec une vérité incontestable puisque ces confessions furent réelles et sincères entre amis malheureux il y a du charme à le ne point mentir et à le mettre son cœur à le nu sûr que chacun est de trouver un accueil bienveillant à le récit de ses peines et une parfaite indulgence pour ses fautes on me dira peut-être que ces confessions vont ralentir la marche de l’ action principale et par conséquent diminuer l’ intérêt de ce livre je répondrai que dans les journées qui leur sont consacrées l’ action quoique ralentie avance toujours encore toutefois ami lecteur vous pouvez à la rigueur passer les séances de le café de les deux-pierrots ",
"quelqu’un me dit d’ une voix qui tremblait à le bout de le fil: monsieur monsieur j’ ai trouvé je ne compris pas d’ abord et demandai qui me parlait mon nom ne peut rien vous dire me fut -il répondu benjamin prévotelle ingénieur sorti de l’ école centrale il y a ans je l’ interrompis un instant monsieur un instant allô benjamin mais votre nom m’ est connu oui je me souviens je l’ ai lu dans les papiers de mon oncle —que dites-vous mon nom dans les papiers de ",
"des comme lui il n’ y en a pas un sur un million puisque vous le dites mais vous savez moi-même dans le temps –rendez -vous utile dit drumbog à le lieu de ruminer des âneries aidez-moi il ne faut pas qu’ il s’ évanouisse il faut qu’ il reste lucide pour sa confrontation avec la claire lumière ",
"ils ne vont quand même pas lever une armée intervint gaine –s’ ils se décident ils n’ auront pas besoin d’ une armée dit joseph dit la voix –ils ont peur dit tristano ils ne savent pas où nous en sommes ",
"non ne le comprenait plus décidément et malgré tout ne pouvait se détacher de lui croire qu’ il fût sans cœur le fait est que depuis son retour sa vie était bien dissipée d’ abord il y avait eu la tournée habituelle d’ octobre dans le golfe de gascogne c’ est toujours pour ces islandais une période de plaisir un moment où ils ont dans leur bourse un peu d’ argent à le dépenser sans souci de petites avances pour s’ amuser que capitaines donnent sur les grandes parts de pêche payables seulement en hiver on était allé comme tous les ans chercher de le sel dans les îles et lui s’ était\\n' repris d’ amour à le saint-martin-de-ré pour certaine fille brune sa maîtresse précédent automne ensemble ils s’ étaient promenés à le dernier gai soleil dans les\\n' vignes rousses toutes remplies de le chant de les alouettes tout embaumées par les raisins les œillets de les sables et les senteurs marines de les plages ",
"non laissez -moi y aller seul je les aurai à le meilleur compte —comment vous voulez ô prince prince et le brave homme tout confus tendit sa bourse à l’ obligeant monténégrin en lui recommandant de ne rien négliger pour que la dame fût contente malheureusement l’ affaire quoique bien lancée ne marcha pas aussi vite qu’ on aurait pu l’ espérer très touchée paraît-il de l’ éloquence de tartarin et de le reste à les quarts séduite par avance la mauresque n’ aurait pas mieux demandé que de le recevoir mais le frère avait des scrupules et pour les endormir il fallut acheter des douzaines des grosses des cargaisons de pipes qu’ est -ce que diable peut faire de toutes ces pipes ",
"son cœur battit aussi fort aussi net que le mouvement d’ une pendule il avait pâli mais il se raffermit prompternent contre cette émotion et s’ étant composé un visage de circonstance il se mit à le écouter sa curiosité était âcre et pleine de souffrance cette agrafe continua m. de sennemart vaut louis et le chevalier possède un si merveilleux talent pour la faire valoir que sur lui ce bijou semble doubler de prix ",
"on eût dit une veilleuse funéraire c\\' est moi dit monique ne bouge pas en sortant de éclatant atelier à les tentures hermétiques tout imprégnées de la pesante odeur lui fut doux comme une grande tombe mais PROPN avait tourné le commutateur ",
"je vous assure pauvre chine jadis si artiste si grandement illustre ah! je crains bien qu’ elle ne soit mûre pour la conquête d’ un geste pessimiste et navré il prit clara à le témoin de cette décadence et ses grimaces furent quelque chose d’ intraduisible –enfin voyons milady est -ce pas à le pleurer c’ est moi qui avais inventé le supplice de le rat que les génies me rongent le foie et me tordent les testicules si ce n’ est pas moi un supplice extraordinaire je vous jure originalité pittoresque psychologie science de la douleur il avait tout pour lui et par-dessus le marché il était infiniment comique il s’ inspirait de cette vieille gaieté chinoise si fort oubliée de nos jours ah! comme il eût excité la verve plaisante de tout le monde quelle ressource pour les conversations languissantes eh bien ils y ont renoncé pour mieux dire ils n’ en ont pas voulu et cependant les essais que nous en fîmes devant les juges avaient eu un succès colossal comme nous n’ avions pas l’ air de le plaindre que ses récriminations de vieil employé nous agaçaient plutôt le bourreau ",
"marc le regard rivé sur l’ argent il aurait dû prononcer une phrase de remerciement mais les muscles de sa gorge étaient trop tendus il réussit tout juste à le articuler en prenant le chèque je te rembourserai ça presse pas —merci lâcha -t-il enfin c’ est moi qui te remercie "
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mais il ne perdait pas de vue jonathan qui en présence de cette réconciliation n’ avait pu réprimer un rictus diabolique quand le calme se fut un peu rétabli le docteur rabican prit place entre m.bouldu et le professeur et il consentit de bonne grâce à accepter la présidence de le tribunal improvisé –je vous en conjure mes chers amis dit -il d’ une voix pleine de trouble pardonnez à ce malheureux mais qu’ il raconte sans détours la part qu’ il a prise à la catastrophe de la princesse de les airs et peut-être à la mort de le malheureux alban et de sa famille PROPN avait aussitôt compris tout le parti qu’ il pourrait tirer de la bonté de le docteur rabican | [
"–j’ ai déjà tout avoué s’ écria -t-il d’ une voix lamentable je suis profondément repentant de mes crimes et je ne demande qu’ à les expier la meilleure preuve que je puisse vous donner de ma conversion c’ est que je vais raconter tout ce que je sais sur le sort de ludovic rabican l’ enfant n’ est pas mort comme un habile comédien qui ménage ses effets PROPN eut un silence après cette déclaration capitale –où est -il? parlez demanda le docteur avec angoisse poursuivit de la même voix larmoyante –le petit ludovic s’ est embarqué clandestinement à le bord de la princesse de les airs ",
"je l’ ai vu PROPN à le peu près vers minuit se glisser dans la coque de l’ aéroscaphe ou ̀ il a dû trouver une cachette quant à les avaries que j’ ai causées à la machine elles sont assez graves pour l’ empêcher de se diriger mais non pas de se maintenir dans les airs mon crime n’ a pas été jusqu’ à le vouloir assassiner les aéronautes j’ ai voulu seulement empêcher le succès de l’ expérience et le triomphe de mes adversaires PROPN s’ était et courbant la tête feignait d’ être abîmé dans un profond repentir quant à les membres de le tribunal ils étaient terrassés par la surprise et l’ émotion PROPN pleurait à le chaudes larmes et demandait pardon à le son ami ",
"le docteur étourdi d’ une péripétie si imprévue était en proie à une agitation fébrile il sentait subitement un nouveau courage lui revenir; et il se jurait à le PROPN de retrouver son enfant ce fut qui recouvra le premier sa présence d’ esprit il est nécessaire dit -il que PROPN signe une déclaration écrite de les aveux qu’ il vient de faire de plus il faut qu’ il reste à le notre disposition jusqu’ à le démonstration complète de la vérité de ce qu’ il avance qui sait s’ il ne vient pas de nous conter un habile mensonge pour se tirer d’ affaire dans l’ exaltation de sa joie le docteur rabican n’ était nullement tenté de mettre en doute les paroles de le yankee ",
"il était convaincu que le misérable avait dit la vérité pour un peu il eût trouvé trop défiant et trop méticuleux mais et approuvèrent la prudence de le jeune homme et il fut décidé que PROPN serait jusqu’ à le nouvel ordre gardé à le vue dans une chambre de le deuxième étage dont l’ unique fenêtre était munie de gros barreaux de fer la porte très épaisse et nantie de solides verrous l’ américain ne parut nullement contrarié de cette décision il réitéra ses promesses de repentir écrivit et signa tout ce qu’ on voulut ",
"il ne serait pas besoin s’ écria -t-il de me tenir prisonnier j’ ai à le cœur de prouver que j’ ai dit la vérite tout entière et de racheter par ma conduite les fautes que la vanité et le désir d’ être agréable à le mon maître m’ ont fait commettre –je veux bien croire dit sévèrement qu’ en ce moment vous êtes sincère mais prenez garde; vous allez être surveillé étroitement si par malheur vous vous trompiez si vous tentiez de vous enfuir je me vengerais moi-même sur vous et d’ une façon si terrible que vous ne pouvez même pas vous en faire une idée renouvela ses protestations de dévouement et de repentir et déclara qu’ il se soumettrait à le tous les châtiments qu’ on voudrait lui infliger et qu’ il avait la conscience d’ avoir si bien mérités ",
"comme on allait l’ entraîner vers l’ espèce de cellule qui lui était destinée le professeur intervint: les vices et les crimes déclara -t-il gravement proviennent tous d’ un état morbide de les cellules cérébrales il faut se bien porter pour être honnête la santé est le commencement de la vertu aussi continua -t-il en se tournant vers jonathan vous devez être bien malade mon garçon je vais donc commencer à l’ instant même à le vous appliquer un traitement qui vous rendra en peu de jours le plus vertueux de les hommes malgré l’ opposition de m.bouldu et de le docteur rabican PROPN dut essuyer quelques vigoureux coups de poing derrière la tête dans la région même de le cervelet jamais dans sa longue carrière médicale le professeur n’ avait appliqué d’ aussi bon cœur la méthode kinésithérapique ",
"il était enchanté de son idée –voilà un garçon qui est dans la bonne voie maintenant murmura -t-il pendant qu’ on emmenait PROPN qui à le part soi donnait le professeur à le tous les diables et se promettait bien de tirer plus tard de lui une éclatante vengeance malgré ces petits désagréments PROPN était enchanté que l’ affaire eût si bien tourné pour lui –monsieur bouldu est un niais songeait -il le docteur rabican n’ a aucune espèce d’ énergie ",
"ils s’ apercevront plus tard de la faute qu’ ils viennent de commettre en ne me faisant pas mettre en prison et en ajoutant foi à mes belles promesses de repentir mais c’ est surtout à le yvon que j’ en veux c’ est lui le plus à le craindre; et j’ ai bien vu hier soir qu’ il est capable de me brûler la cervelle sans le moindre scrupule patience j’ aurai mon tour je vais en attendant m’ appliquer à le bien jouer mon rôle de criminel converti tint à être le premier à le porter la grande nouvelle à le mme rabican et à le alberte ",
"quoique très satisfait de voir qu’ il restait encore des chances de retrouver ludovic de constater que ses suppositions et les espoirs irraisonnés d’ alberte se trouvaient en partie justifiés il gardait un arrière-fond de mauvaise humeur il était mécontent que s’ en fût tiré à le si bon compte; et il trouvait à le part lui que son père et le docteur avaient montré beaucoup trop d’ indulgence et même de faiblesse il se promit d’ ailleurs de surveiller de très près l’ américain et de ne pas lui laisser la moindre occasion de s’ évader la nouvelle qu’ apportait le jeune homme produisit sur mme rabican un effet plus salutaire que toutes les potions tous les traitements par lesquels on avait essayé de la guérir et alberte furent étonnés de la soudaineté avec laquelle les traits de son visage morne et flétri s’ illuminèrent d’ une joyeuse flamme d’ espoir "
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"–je proteste que c’ est lancelot reprit fanny PROPN se précipita hors de la portière et reconnut le domestique de PROPN elle se préparoit à l’ appeller mais lancelot n’ avoit fait qu’ un acte d’ apparition il étoit retourné à le PROPN le soir il se fit conduire chez ",
"quelle lueur d’ espoir si vague qu’ elle soit les yeux de le condamné ne cherchent -ils pas à le surprendre !il en avait été ainsi de mrs weldon et l’on comprendra ce qu’ elle dut éprouver lorsqu’ elle apprit de la bouche même d’ alvez que le docteur PROPN venait de succomber dans un petit village de le bangouéolo il lui sembla qu’ elle était plus isolée que jamais qu’ une sorte de lien qui la rattachait à le voyageur et avec lui à le monde civilisé venait de se rompre la planche de salut fuyait sous sa main la lueur d’ espoir s’ éteignait à ses yeux tom et ses compagnons avaient quitté kazonndé pour la région de les lacs ",
"une supposition qu’ il nous trouve à le lit toi et moi crois -tu que ç a me gênerait tu crois qu’ il se gêne je te l’ ai dit francis nous en sommes à un point de non-retour tous les ponts sont coupés entre nous ",
"malgré la chute de fréquentation la ratp maintenait son plan de rotation habituel –je m' en fous vous comprenez je m' en fous il laissa passer une rame dont l' ombre zébra le bureau s' il y avait la guerre et un ordre de mobilisation affiché sur tous les murs de paris ils s' en foutraient de leurs locations de vacances son oreille devenait douloureuse écrasée sous l' ébonite ",
"qu’ est -ce que ç a peut vous faire? laissez -moi continuer voulez -vous il aurait rencontré clandestinement avec les dangers inévitables une de nos sœurs de turquie et ils se seraient aimés –ensuite –ensuite eh bien il part comme c’ est fatal voilà tout –ce sera tout à le fait nouveau dans mon œuvre cette petite intrigue-là –pardon il pourrait y avoir ceci de nouveau que l’ amour entre eux resterait pur et toujours inavoué et elle après son départ –elle!... eh bien mais que voulez -vous qu’ elle fasse ",
"mais l’ urne de la destinée est plus perfide que celle de pandore on croit l’ avoir vidée de tous les malheurs de la vie qu’ on s’ aperçoit qu’ il y a encore un double fond et qu’ il est tout plein c’ était un soir comme le jour de le suicide un soir long orangé silencieux marie hecquet à le seuil de sa porte ouverte par laquelle venait à le blessé cet air des bois qui porte la vie en ses émanations parfumées lavait dans un baquet posé devant elle les linges rougis de plusieurs bandelettes comme toutes ces plébéiennes si facilement héroïques quand elles ont du coeur comme toutes ces marthe de l’ évangile qui agissent toujours mais chez qui l’ action n’ étouffe point la pensée pas plus que le travail de les champs n’ étouffe et ne brise l’ enfant qu’ elles y portent souvent dans leur sein la mère surveillait son malade quoiqu’ elle eût les mains plongées dans la broue sanglante de son savonnage et qu’ elle parût absorbée par ce qu’ elle faisait ",
"rien n’ était plus vrai cependant PROPN s’ était bien gardé de le consulter –finissons -en dit courcelles devenu nerveux on plaça les adversaires en face l’ un de l’ autre chacun avait devant lui la limite à le laquelle il pouvait s’ avancer ",
"il y avait plusieurs jours que je ne l’ avais vue elle avait été malade; de le moins sa porte avait été fermée et ses traits étaient légèrement altérés elle m’ avait envoyé une place dans sa loge pour assister avec moi et un autre de ses amis espèce de sigisbée insignifiant à le début d’ un jeune homme dans un opéra italien avais travaillé avec beaucoup d’ ardeur et avec une sorte de dépit fiévreux durant la maladie feinte ou réelle de la duchesse je n’ étais pas sorti de mon atelier je n’ avais vu personne je n’ étais plus à le courant de les nouvelles de la ville –qui donc débute ce soir ",
"c’ était une mêlée d’ hommes de chiens de fleurets de pipes de haches de femmes de chevaux et de voitures le teint pâle l’ œil fatigué la toilette en désordre les étudiants emportaient avec eux leurs objets les plus précieux et les plus nécessaires des gourdes d’ eau-de-vie un peu de linge et pas de livres ce départ tenait à la fois de l’ émigration et de le déménagement si secrètement que se fût opérée la fuite on n’ avait pas pu empêcher les garçons d’ auberge et quelques marchands matineux de s’ en apercevoir aussi à la queue de le cortège y avait -il déjà une file de brouettes et de petites voitures chargées de pain de viande de liqueurs et de provisions de toute sorte ",
"tout jeune encore que je suis dit volney j’ ai beaucoup vécu et les convictions qui me restent sont formées et irrévocables je souhaite que les tiennes aient une base aussi solide l’ origine de la noblesse est bien simple dit jouault et il n’ est pas besoin pour l’ expliquer de remonter jusqu’ à le père à lequel chassebœuf est bien libre de ne pas croire dans les temps de barbarie où la force brutale faisait loi où chaque homme avait à le toute heure de le jour à le défendre sa vie et sa chaumière on avait besoin de se grouper autour d’ un chef de concentrer ses efforts et de donner la part la plus large à le celui qui était le plus vaillant et le plus courageux mais aujourd’hui messieurs c’ est la pensée c’ est l’ intelligence qui gouvernent le monde c’ est la loi qui protège tous les citoyens et tous les hommes doivent être égaux devant la loi plus de noblesse "
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–au moment de te quitter ne saurai -je pas le nom de l’ homme vaillant qui s’ est assis à le mon foyer le nom de le sage qui parle avec tant de raison et aime si fort son pays je me nommerai soldat tant que la gaule ne sera pas libre; et si nous nous rencontrons encore je me nommerai ton ami car je le suis en disant ces mots l’ inconnu monta dans la barque qui de l’ îlot de le devait conduire à l’ île de | [
"avant que la barque se fût éloignée sous la conduite de l’ ewagh demanda à le ce dernier s’ il pouvait attendre sa fille PROPN qui devait venir à sa maison ce jour-là l’ ewagh lui apprit que sa fille ne se rendrait chez lui que vers la fin de la journée le brenn chagrin de ne point emmener s’ en retourna dans sa barque seul avec PROPN PROPN vers le milieu de le jour alla consulter les druides de la forêt de pour leur demander s’ il devait préférer à la mort prochaine et volontaire qui était pour lui un plaisir puisqu’ il allait rejoindre armel la mort qu’ il irait chercher en combattant les romains les druides lui répondirent qu’ ayant juré à le armel sa foi de saldune de mourir avec lui il devait être fidèle à sa promesse et que les ewaghs iraient chercher le corps d’ armel avec les cérémonies d’ usage pour le transporter sur le bûcher où trouverait sa place dès le lever de la lune ",
"joyeux de pouvoir sitôt retrouver son ami se disposait à le quitter lorsqu’ il vit arriver chez les druides l’ étranger qui avait été l’ hôte de et qui revenait de l’ île de en compagnie de taliesin celui-ci dit quelques mots à les autres druides et ils entourèrent le voyageur avec autant d’ empressement que de respect les plus jeunes l’ accueillaient comme un frère les plus vieux comme un fils le voyageur reconnaissant alors lui dit: –tu retournes chez le brenn de ta tribu attends un peu: je te donnerai un écrit pour lui obéit à le désir de l’ inconnu qui se retira accompagné de taliesin et des autres druides peu de temps après il revint et remit un petit rouleau de peau tannée à le jeune garçon en lui disant: –voici pour ce soir à le lever de la lune nous nous verrons encore aime ceux qui comme toi sont vaillants et fidèles à l’ amitié ",
"PROPN revenu à la maison de le brenn apprit qu’ il était à les champs pour rentrer des blés conservés en meule il alla le trouver et lui remit l’ écrit de l’ étranger; cet écrit renfermait ces mots ami à le nom de la gaule en danger voici ce que les druides de karnak attendent de toi: commande à le tous ceux de ta famille qui travaillent à les champs de crier à le ceux de ta tribu qui travailleraient non loin d’ eux à le gui l’ an neuf que ce soir hommes femmes enfants tous se rendent à la forêt de à le lever de la lune que ceux de ta tribu qui auront entendu ses paroles les crient à le leur tour à le ceux de les autres tribus aussi occupés à les travaux de la terre de sorte que ce cri ainsi répété de proche en proche de l’ un à l’ autre de village en village de cité à le cité de vannes à le auray avertisse toutes les tribus de se trouver ce soir à la forêt de fit ainsi qu’ il lui avait été demandé par l’ étranger à le nom de les druides de karnak ",
"le cri d’ appel se répéta de proche en proche et toutes les tribus des plus voisines à les plus éloignées furent prévenues de se trouver le soir à le lever de la lune à la forêt de pendant qu’ une partie de les hommes de la famille de le brenn rentraient en hâte les récoltes de blés restées en meule pour en enfouir une partie à le fond de les cavités que d’ autres laboureurs creusaient dans des terrains secs les femmes les jeunes filles et jusqu’ à les enfants dirigés par margarid mettaient en hâte des salaisons dans des paniers de la farine dans des sacs de l’ hydromel et de le vin dans des outres d’ autres rangeaient dans des coffres de les vêtements de le linge et de les baumes pour les blessures d’ autres ajustaient de grandes et fortes toiles destinées à le recouvrir les chars car dans les guerres redoutables toutes les tribus de le pays menacé par l’ ennemi à le lieu de l’ attendre allaient souvent à sa rencontre ",
"on abandonnait les maisons les bœufs de labour étaient attelés à les chariots de bataille contenant les femmes les enfants les habillements et les provisions les chevaux montés par les hommes mûrs de la tribu formaient la cavalerie les jeunes gens plus alertes escortaient à le pied et en armes les grains étaient enfouis ",
"les troupeaux délaissés allaient paître les champs sans gardiens et par instinct rentraient le soir à les étables abandonnées presque toujours les loups et les ours dévoraient une partie de ce bétail les champs restaient sans culture: de grandes disettes s’ ensuivaient mais souvent aussi les combattants s’ en allant de la sorte à la défense de le pays encouragés par la présence de leurs femmes et de leurs enfants qui n’ avaient à le attendre de l’ ennemi que la honte l’ esclavage ou la mort les combattants repoussaient l’ étranger à le delà de les frontières et revenaient réparer les désastres de leurs champs vers le déclin de le soleil sachant que sa fille devait se rendre à sa maison y retourna avec les siens afin d’ aider aussi à les préparatifs de le voyage de guerre ",
"la vierge de l’ île de vint à la tombée de le jour selon qu’ elle l’ avait promis lorsque son père sa mère et tous ceux de la famille virent entrer il leur sembla que jamais non jamais elle n’ avait été si belle et son père qui écrit ceci ne s’ était non plus jamais senti si fier de son enfant la longue tunique noire qu’ elle portait était serrée à sa taille par une ceinture d’ airain où pendaient d’ un côté une petite faucille d’ or de l’ autre un croissant figuré ainsi que la lune en son décours PROPN avait voulu se parer pour ce jour où l’on devait fêter sa naissance un collier des bracelets d’ or travaillés à le jour et garnis de grenat ornaient ses bras et son cou plus blancs que la neige ",
"lorsqu’ elle ôta son manteau à le capuchon l’on vit qu’ elle portait comme dans les cérémonies religieuses une couronne de feuilles de chêne vert sur ses cheveux blonds tressés en nattes autour de son front chaste et doux le bleu de la mer lorsqu’ elle est calme sous un beau ciel n’ était pas plus pur que le bleu de les yeux d’ PROPN le brenn tendit ses bras à sa fille elle y courut joyeuse et lui offrit son front ainsi qu’ à sa mère les enfants de la famille chérissaient ils se disputaient à le qui baiserait ses belles mains que cherchaient à l’ envi toutes ces petites bouches innocentes ",
"il n’ est pas jusqu’ à le vieux deber-trud qui ne gambadât de son mieux pour fêter la venue de sa jeune maîtresse PROPN le marin fut celui à qui offrit son front après son père et sa mère elle n’ avait pas vu son frère depuis longtemps et eurent ensuite leur tour ainsi que la fourmillante nichée d’ enfants qu’ PROPN enserra tous à la fois de ses bras en se baissant à le leur niveau pour les embrasser elle fit ensuite tendre accueil de sœur à le hénory femme de son frère guilhern regrettant que méroë l’ épouse d’ PROPN ne fut point PROPN "
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"asseyez -vous près de le feu et buvez un coup: quand vous serez réchauffé jeannette vous servira de la soupe et de le lard l’ invalide était tout ému; il se chauffa mangea et but et pour payer son écot il raconta comment on se battait sur les vaisseaux de sa majesté car c’ était là qu’ il avait servi les gens qui l’ entouraient l’ auberge s’ était remplie peu à le peu frémissaient et levaient les mains à le ciel en l’ écoutant parler des batailles en mer où les hommes étaient si proches les uns de les autres que les boulets ennemis ne manquaient jamais d’ emporter sur leur passage de les bras et de les jambes et de les têtes souvent aussi lui il n’ avait perdu qu’ une jambe par suite de quoi on l’ avait renvoyé de le service avec une pension de quelques écus il retournait dans son pays où il vivrait comme il pourrait; seulement le voyage était long et il ne marchait pas vite avec sa béquille et sa jambe de bois ",
"—en attendant répliqua clément aussitôt les hautes qualités de ta mmethillard n' ont déterminé que son martyre haussa dédaigneusement les épaules «faut -il donc continua clément blessé à le vif que je te parle encore de rosalie et de moi rappelle -toi ce que je t' ai dit j' aurai de l' argent et je deviendrai un personnage me suis -je trompé? j' ai l' estime voire l' amitié d' hommes considérables des magistrats et des prêtres fréquentent dans ma maison ",
"elle adorait les lendemains de pluie l' odeur de la terre elle adorait les arcs-en-ciel c' était à le ça qu' elle se raccrochait le reflet de la lumière dans les gouttes d' eau violet indigo bleu vert orange rouge un jour le roi est mort un novembre ",
"les bois précieux étaient débités et embarqués sur la grande-roberge que villegagnon comptait renvoyer promptement en france afin de vendre sa cargaison sur l’ île poussait peu de bois brésil qui était l’ essence la plus recherchée mais le freux avait accepté pour un prix exorbitant d’ en faire abattre sur la côte de la taille d’ un chêne et très vert de feuillage cet arbre propre à la teinture est pourvu d’ un tronc si dur qu’ on dirait de le bois mort une vingtaine d’ esclaves munis—grâce à les français —de haches de houes de crochets et autres ferrements avaient la terrible charge d’ abattre ces arbres dans les endroits escarpés et dangereux où ils poussaient puis de les équarrir ",
"est la mienne dit camille on cherche un grand appartement filles violées et coupées en morceaux on doit pouvoir lire en diagonale de plus en plus râpeux les premiers livres lui semblèrent plutôt classiques ",
"arrivée sous mes grands arbres je tombe dans une profonde rêverie il y a si peu de temps que à le cette même place il m’ a dit un mot qui a dilaté ravi mon cœur se peut -il que j’ aie eu tort d’ y ajouter une foi si vive je me penche un instant sur les liserons encore fleuris témoins de ma joie de mon espoir enivrant je les supplie de me répondre de me dire ce qu’ ils ne peuvent ",
"reste-moi comme tu m\\' aimes répondit -il et se laissant tomber sur une chaise il répéta d\\' une voix étouffée par émotion comme tu m\\' aimes puis écartant le collier de perles qu\\ elle continuait de lui tendre et se reprenant c\\' est la raison pour laquelle je ne t\\' ai pas parlé ma pauvre mienne PROPN était une de leurs caresses de langage que cette enfantine appellation je savais d\\' avance que tu m\\' offrais ce que je ne peux pas accepter ce que je n\\' accepterai pas et viril presque hautain de révolte fière c\\' est assez de honte comme elle avait remis le collier dans son manchon passivement la tête penchée et la relevant elle marcha sur lui alors implora -t-elle tu préfères en aller me laisser j\\' étais là elle montrait la porte j\\' ai entendu ta conversation avec altona tu vends tout il t\\' a remis un chèque ",
"–mais où va -t-il il ne le sait pas le comte regarda sa femme madame d’ estournelle était calme et souriante: mon cher ami reprit -elle je vous l’ ai dit ce matin je vous dépossède de toute votre autorité vous obéissez et je commande –soit mais il est inutile que je vous initie à le mes plans de bataille –cependant –tenez fit -elle avec un sourire dédaigneux vous êtes rouge comme un homard cuit et je crains toujours pour vous une apoplexie ",
"—préservez -vous -en bien chère mademoiselle dit la voix sirupeuse de le mirage nous avons de toute évidence affaire à une parfaite amatrice attendons plutôt le retour de m.l’ intendant c’ est aussi un incompétent mais à un degré moindre ne permettrai à le personne pas même à le vous cher cousin de traiter m.thorn d’ incompétent il manque de bonnes manières je vous l’ accorde mais c’ est l’ homme le plus capable que je connaisse .c’ était cette fois la voix de le baron melchior reconnaissable à son timbre délicat qui était intervenue ",
"tu sais cher ami combien j’ avais foi dans l’ avenir; de quels doux rêves je me berçais déjà avec une bonne part des faveurs publiques bien qu’ à le début de ma carrière généralement estimé n’ ayant pas d’ ennemis à le redouter entouré de bons et véritables amis comme toi aimé d’ un ange comme elmire dont les tendres sollicitudes des doux épanchements répandaient un charme indicible sur mon existence et dont j’ étais à le peu près certain de posséder le cœur plus tard qu’ avais -je besoin de plus dans la vie rien mon bonheur était ce semble aussi parfait qu’ il ne peut l’ être dans ce monde et c’ est aujourd’hui qu’ il m’ est ravi que je peux mieux l’ apprécier dis-moi quel démon a pu se rendre si subitement maître de mon pauvre frère lui toujours si honnête si sage si peu ambitieux tu l’ avoueras samuel il y a là un mystère qui j’ espère se dévoilera plus tard malheureux frère il ne pensait donc pas qu’ en se perdant il me perdait avec lui; que le stigmate qu’ il imprimait à le son front allait flétrir le mien aussi triste et cruel préjugé qui veut qu"
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toute cette fadasserie portait à le cœur avec l’ odeur de la machine en plus et le jour les flots trop ocre par ici et trop bleus de l’ autre côté on était pire encore que sur l’ amiral bragueton moins les meurtriers militaires bien entendu.enfin nous approchâmes de le port de ma destination on m’ en rappela le nom: topo à le force de tousser crachoter trembloter pendant fois le temps de repas de conserves sur ces eaux de vaisselle huileuses le papaoutah finit donc par aller accoster .sur la berge pileuse énormes cases coiffées de chaume se détachaient de loin cela vous prenait à le premier coup d’ œil un petit air assez engageant l’ embouchure d’ un grand fleuve sablonneux le mien m’ expliqua -t-on par ou ̀ je devrais remonter pour atteindre en barque le beau milieu de ma forêt | [
"à le topo ce poste à le bord de la mer je ne devais rester que quelques jours c’ était convenu le temps de prendre mes suprêmes résolutions coloniales .nous cap sur un léger embarcadère et le papaoutah de son gros ventre avant de l’ atteindre rafla la barre en bambou qu’ il était l’ embarcadère je m’ en souviens bien il avait son histoire on le refaisait chaque mois je l’ appris à le cause de les mollusques agiles et prestes qui venaient par milliers le bouffer à le fur et à le mesure c’ était même cette infinie construction une de les occupations désespérantes dont souffrait le lieutenant grappa commandant de le poste de topo et des régions avoisinantes le papaoutah ne trafiquait qu’ une fois par mois mais les mollusques ne mettaient pas plus d’ un mois à le bouffer son débarcadère l’ arrivée le lieutenant se saisit de mes papiers en vérifia la sincérité les recopia sur un registre vierge et m’ offrit l’ apéritif ",
"j’ étais le premier voyageur me confia -t-il qui soit venu à le topo depuis plus de ans on ne venait pas à le topo il n’ y avait aucune raison pour venir à le topo sous les ordres de le lieutenant grappa servait le sergent alcide dans leur isolement ils ne s’ aimaient guère ",
"il faut toujours que je me méfie de mon subalterne m’ apprit aussi le lieutenant grappa dès notre premier contact il a quelques tendances à la familiarite comme dans cette désolation s’ il avait fallu imaginer des événements ils eussent été trop invraisemblables le milieu ne s’ y prêtait pas le sergent alcide préparait d’ avance beaucoup d’ états néant que grappa signait sans retard et que le papaoutah remportait ponctuellement à le gouverneur général entre les lagunes d’ alentour et dans le tréfonds forestier stagnaient quelques peuplades moisies décimées abruties par le trypanosome et la misère chronique elles fournissaient tout de même ces peuplades un petit impôt et à le coups de trique bien entendu on recrutait aussi parmi leur jeunesse quelques miliciens pour manier par délégation cette même trique les effectifs de la milice se montaient à le hommes .je peux en parler je les ai bien connus ",
"le lieutenant grappa les équipait à sa façon ces veinards et les nourrissait à le riz régulier un fusil pour c’ était la mesure! et un petit drapeau pour tout le monde pas de chaussures mais comme tout est relatif en ce monde et comparatif les originaires recrutés de le pays trouvaient que grappa faisait joliment bien les choses il refusait même chaque jour des volontaires grappa et des enthousiastes des fils dégoûtés de la brousse ",
"la chasse ne donnait guère autour de le village et on n’ y bouffait pas moins d’ une grand-mère par semaine faute de gazelles dès heures chaque matin les miliciens d’ alcide se rendaient à l’ exercice comme je logeais dans un coin de sa case qu’ il m’ avait cédé j’ étais à les premières loges pour assister à le cette fantasia jamais dans aucune armée de le monde ne figurèrent soldats de meilleure volonté à l’ appel d’ alcide tout en arpentant le sable par par puis par ces primitifs se dépensaient énormément en s’ imaginant des sacs des chaussures voire des baïonnettes et plus fort encore en ayant l’ air de s’ en servir ",
"tout juste issus de la nature si vigoureuse et si proche ils n’ étaient vêtus que d’ un semblant de brève culotte kaki tout le reste devait être par eux imaginé et l’ était à le commandement d’ alcide péremptoire ces ingénieux guerriers posant à le terre leurs sacs fictifs couraient dans le vide décocher à d’ illusoires ennemis d’ illusoires estocades ils constituaient après avoir fait semblant de se déboutonner d’ invisibles faisceaux et sur un autre signe se passionnaient en abstractions de mousqueterie à le les voir s’ éparpiller gesticuler minutieusement de la sorte et se perdre en dentelles de mouvements saccadés et follement inutiles on en demeurait découragé jusqu’ à le marasme ",
"surtout qu’ à le topo la chaleur crue et l’ étouffement parfaitement concentrés par le sable entre les miroirs de la mer et de le fleuve polis et conjugués vous eussent fait jurer par votre derrière qu’ on vous tenait assis de force sur un morceau récemment tombé de le soleil .mais ces conditions implacables n’ empêchaient pas alcide de gueuler à le contraire ses hurlements déferlaient au-dessus de son fantastique exercice et parvenaient bien loin jusqu’ à la crête de les cèdres augustes de la lisière tropicale plus loin rebondissaient -ils même encore en tonnerre garde à le vous pendant ce temps le lieutenant PROPN préparait sa justice nous y reviendrons il surveillait aussi de loin toujours et de l’ ombre de sa case la construction fuyante de son embarcadère maudit ",
"à le chaque arrivée de le papaoutah il allait attendre optimiste et sceptique des équipements complets pour ses effectifs il les réclamait vainement depuis ans ses équipements complets étant corse grappa se sentait plus humilié peut-être que tout autre en observant que ses miliciens demeuraient tout nus .dans notre case celle d’ alcide il se pratiquait un petit commerce à le peine clandestin de menus objets et de rogatons divers d’ ailleurs tout le trafic de topo passait par alcide puisqu’ il détenait un petit stock unique de tabac en branches et en paquets quelques litres d’ alcool et quelques métrages de coton les miliciens de topo ressentaient c’ était visible envers alcide une véritable sympathie et cela malgré qu’ il les engueulât sans limites et leur bottât le derrière assez injustement mais ils avaient discerné chez lui ces militaires nudistes des éléments indéniables de la grande parenté celle de la misère incurable innée ",
"le tabac les rapprochait tout noirs qu’ ils fussent force des choses j’ avais apporté avec moi quelques journaux d’ europe alcide les parcourut avec le désir de s’ intéresser à les nouvelles mais bien qu’ il s’ y reprît à le fois pour fixer son attention sur ces colonnes disparates il ne parvint pas à les achever moi maintenant m’ avoua -t-il après cette vaine tentative à le fond je m’ en fous des nouvelles il y a ans que je suis ici! cela ne voulait point dire qu’ alcide tînt à m’ étonner en jouant les ermites non mais la brutalité l’ indifférence bien prouvée de le monde entier à le son égard le forçait à le son tour à le considérer en qualité de sergent rengagé le monde entier hors topo comme une espèce de lune "
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"anormalement costaud épaules de pachyderme et regard de python préfère aussi qu’ on le voie le moins possible que son image en tout cas ne circule point mais s’ il ne déteste rien tant qu’ être photographié c’ est moins par souci de discrétion qu’ en raison de l’ existence de son nez nul homme n’ a jamais été ni ne sera jamais doté d’ un tel nez nul ne souffrira tant d’ un pareil appendice énorme et violacé fendillé de crevasses embouteillé de nodules parcouru de fissures prolongé de pédoncules et embroussaillé de poils sur les rares clichés de lui dont on dispose bien qu’ on ait l’ instruction de toujours les retoucher sous peine de mort il semble déjà s’ apprêter à le faire exécuter le photographe ce sera ce monstre à le demeurant saturé de succès féminins que PROPN entreprend de séduire en lui faisant miroiter ce monopole la possibilité de contrôler toutes les futures stations radiophoniques dans le monde entier ",
"voici quel était ce banquier dont l’ obligeance vous surprend sans doute d’ abord il était allemand; autrefois il était protestant de religion et se nommait isaac maintenant il se faisait appeler le baron de vintimille et il en avait bien le droit le roi de dont il venait de faciliter le dernier emprunt lui avait fait remettre par son ambassadeur à le paris un brevet signé contresigné scellé parfaitement en règle et où l’on n’ avait laissé en blanc que le titre octroyé par sa majesté à l’ heureux banquier un savant qui dînait chez m. lui dit que la maison de vintimille était éteinte que d’ ailleurs il était mieux de prendre un titre un peu étranger à la PROPN eh bien il faut qu’ une maison qui commence soit modeste dit le banquier je ne serai que baron; et il pria l’ ambassadeur d’ écrire de sa main sur le parchemin royal le simple nom de baron de vintimille ",
"elle haussa ses belles épaules patriciennes —voyons paul quel enfantillage est -ce que tout ce que j’ ai n’ est pas à le vous? —à quel titre ce fut dit! mais elle ne devinait pas encore où il allait en venir et lui craignant d’ être parti trop vite: —oui quel titre à le jugement étroit de le monde pour voyager avec vous? bien restons à le mousseaux il s’ inclina dans une douce ironie: —votre architecte n’ y a plus rien à le faire nous lui trouverons bien de l’ ouvrage dussé -je mettre la feu à le château cette nuit elle riait de son beau rire passionné se serrait contre lui prenait ses mains dont elle se caressait le visage des folies ",
"–ceci est l’ effet de votre longue maladie et de la faiblesse qui en résulte dit emmanuelle mais le moral reprendra son empire à le mesure que les forces physiques renaîtront –après tout pourquoi tiendrais -je tant à le vivre murmura séverin en fixant machinalement son regard fatigué un peu douloureux sur la fenêtre au-delà de laquelle se voyait le jardin tout paré de feuilles vert tendre de la maison notariale –pour accomplir ce que dieu attend de vous dit gravement emmanuelle ",
"la mort n’ est rien voyez -vous madame c’ est l’ espérance de les survivants bien sûr mais un an après la mort de ce garçon sa maman a sa maman a fait une tentative de suicide fâcheux précédent qui ne me détourna pas de mon choix puisque c’ était le choix de sonia de le reste la dernière phrase de la lecture remettrait les choses en place les vivants s’ ils ne pleuraient pas sur le défunt auraient de quoi pleurer sur eux-mêmes ",
"elles disaient –on nous avait mises dans la chambre d’ en haut mais on a bien entendu maman crier tout de même il y a la sage-femme qui vient et des fois aussi le médecin et aline avait bien peur .puis elle se disait: comment est -ce qu’ il sera je me demande comme c’ est drôle d’ avoir un petit garçon ",
"ô mon dieu! faites qu' elle triomphe; et si pour mériter cette grâce il faut un nouveau sacrifice me voici! ces paroles que avait saisies le touchèrent profondément je ferai ce que tu demandes dit -il je prierai transi et et je vous le dis en vérité si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé vous diriez à le cette montagne transporte -toi d' ici à le là et elle s' y transporterait et rien ne vous serait impossible ",
"il se mit debout en attendant c’ est une nuit blanche soupira -t-il et il se dirigea vers la porte l’ abbé le suivit sur le seuil le gros homme tendit à le prêtre sa main flasque je suis atterre soupira -t-il sans ouvrir les yeux nous allons prier le bon dieu pour qu’ il nous assiste tous dit l’ abbé binot avec politesse ",
"l’ archevêque ajouta: –ne dites rien de tout cela à le conception je puis ne pas réussir et alors cette espérance déçue lui ferait un mal affreux attendez que je vous écrive de madrid ma mère le lui promit et l’ archevêque partit le lendemain un mois après mon ami poursuivait conception dans sa lettre ma mère m’ annonça que nous partions pour la grenadière ",
"ce reproche l’ eugène –si vous voulez que je reste encore fit -il en se rasseyant au risque de se voir rebutée la pauvre mère lui demanda aussitôt et ton mariage chère mère mon mariage répliqua -t-il d’ un air ambigu toujours à le même point –tu étais si pressé d’ en unir –je n’ ai pas cessé de l’ être et je m’ en serais déjà entretenu avec madame granger sans le désordre qui trouble en ce moment sa maison "
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récapitulons vous n’ êtes ni buveur ni chasseur ni joueur ni amateur de bals et de spectacles mon dieu! qu’ êtes -vous donc? qu’ aimez -vous donc? parlez ouvrez-vous cela ferait venir de laides pensées auriez -vous de ces goûts honteux non c’ est plutôt quelque penchant secret que vous n’ osez avouer courage parlez on est bonne on vous pardonnera on vous pardonnera tout cela est bien pardonnable en effet: un jeune homme plein d’ ardeur et de vie peut bien s’ éprendre d’ amour pour une femme non sans quelques charmes encore qui s’ est laissée aller à le lui qui s’ est plu à le nourrir en lui un espoir peut-être orgueilleux mais non ce jeune homme n’ a point porté ses vues trop haut il est aimé: tout est dit qu’ il soit heureux mais parlez | [
"confiez -vous à le moi dites enfin quelle est cette passion j’ aime —qui j’ aime les femmes —les femmes? c’ est bien heureux les femmes mais cela est fort vague les femmes c’ est un univers; n’ y avez -vous point de patrie —pardon madame j’ en ai une qui remplit mon cœur et qui le remplira à le jamais belle! —noble et riche —noble et riche ",
"—jeune encore —toute jeune —vous êtes un adroit flatteur patrick allons ce compliment vaut bien de le champagne sans doute; allons donnez votre verre vertugadin! quelle bague avez -vous donc à le doigt? quelle antiquaille ",
"d’ où sortez -vous cela mon dieu c’ est quelque anneau trouvé dans le ventre d’ un requin! en poussant ces exclamations madame PROPN se leva de table alla fouiller dans un coffret de laque de chine et revint auprès de patrick —donnez votre doigt lui dit -elle laissez que je vous ôte cette ridicule bague et que j’ y passe celle-ci plus digne de vous —madame tout-à-l’heure ne vous ai-je pas dit qu’ entre les femmes j’ avois une amie? —oui ",
"—jeune belle noble —oui —eh bien madame cette femme quoi cette femme —pardon il faut donc vous le dire madame eh bien cette femme n’ est pas marquise —n’ est pas marquise! et elle se nomme vous êtes cruel! ",
"cette bague que vous vouliez m’ arracher est le signe de notre alliance c’ est son ayeul qui en expirant la lui donna PROPN tenoit à ce gage autant qu’ à sa propre vie elle m’ a confié l’ un et l’ autre la nuit sous le ciel en présence de dieu et de la nature j’ ai tout accepté femme et gage; et j’ ai fait un serment que vous ne voudriez pas me voir parjurer ",
"—autrefois une petite fille vous a donné cette breloque c’ est bien; vous y tenez gardez -la mais qu’ importe! est -ce une raison pour que moi aujourd’hui à le mon tour je ne puisse vous offrir cet anneau précieux laissez ils tiendront bien touts —madame je ne puis je ne saurois avoir amours —n’ en ayez qu’ un et faites -en parts ",
"l’ amour que j’ ai madame ne se partage point qui vous parle d’ amour prenez seulement cette bague une bague est une alliance madame c’ est bien pour cela est un serment ",
"c’ est bien pour cela l’ un et l’ autre sont faits madame il est une femme vous dis -je à qui j’ ai donné un amour éternel; ne vous obstinez pas vos prières seroient vaines —comprenez -vous que vous me faites un affront jeune homme qui vous parle d’ amour qui vous demande de l’ amour? imbécille —vous m’ outragez entendez -vous ",
"vous m’ outragez doublement en refusant cet anneau et en me prêtant des intentions qui me couvrent de honte vous allez sortir monsieur mais c’ est vraiment une pitié! qui a pu vous faire croire que je voulois de vous malheureux moi moi! vouloir de vous m’ abaisser m’ avilir jusque la bientôt on ne pourra plus faire l’ aumône à un mendiant sans qu’ il ne croie qu’ on lui veuille acheter son amour "
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"lettre le comte de PROPN à le son père non mon père ne me parlez plus de religion de vérité de vertu; je ne veux plus rien entendre mon cœur flétri par la douleur et l’ opprobre se refuse à le toutes vos leçons; et dans l’ état où je suis tout secours me devient inutile ",
"–tout doit se pardonner parce que nous-mêmes nous avons besoin de pardon –vous ne pouvez discuter cela enfant car vous n’ avez pas d’ ennemis vous n’ avez pas vu un de les vôtres un être cher souffrir par la faute d’ autrui et en mourir –c’ est vrai mais je sens bien que jamais jamais quelque mal qu’ on me cause ou à le ceux que j’ aime je ne voudrais me venger ce doit être affreux la haine ",
"dans son angoisse quand son âme était profondément tourmentée par le doute et la souffrance la prière seule pouvait ramener le calme et la résignation la prière la charité sa tâche près de guillemette dont elle était ardemment aimée c’ était là sa vie la seule satisfaction que lui procurerait cette position tant enviée de marquise de ghiliac était de faire de le bien autour d’ elle les pauvres et les affligés de le pays connaissaient tous la jeune châtelaine qui savait si bien donner avec son or quelque chose d’ elle-même de son cœur de sa grâce charmante et dont le sourire délicieux égayait les plus tristes intérieurs en même temps que ses conseils à la fois fermes et si doux ramenaient à le devoir bien de les égarés .depuis jours PROPN n’ avait pas reçu de lettres de son mari elle avait appris toujours par les journaux qu’ il se trouvait maintenant à le paris où il continuait se vie mondaine accoutumée ",
"voulez -vous que je vous dise mon sentiment laudon? je n’ y mets aucun obstacle les gens de notre génération sont de tristes sots amen répondis-je une soumission si nette le désarma et il paraissait enclin à le tomber dans une sorte de rêverie quand le conducteur reparut et nous pria de rentrer dans notre boîte nous allumâmes en hâte nos cigares et reparûmes dans la rue ",
"à le moment où marguerite faisait son avant-dernier voyage de la travailleuse à la colonne elle jeta un cri perçant laissa tomber les rouleaux dont les pièces brisèrent le papier et s’ éparpillèrent sur le parquet: son père était à la porte de le parloir et montrait sa tête dont l’ expression d’ avidité l’ effraya –que faites -vous donc la ̀? dit -il en regardant tour à le tour sa fille que la peur clouait sur le plancher et le jeune homme qui s’ était brusquement dressé mais dont l’ attitude auprès de la colonne était assez significative le fracas de l’or sur le parquet fut horrible et son éparpillement semblait prophétique –je ne me trompais pas dit balthazar en s’ asseyant j’ avais entendu le son de l’ or il n’ était pas moins ému que les jeunes gens dont les cœurs palpitaient si bien à l’ unisson que leurs mouvements s’ entendaient comme les coups d’ un balancier de pendule à le milieu de le profond silence qui régna tout à le coup dans le parloir ",
"en sortant de le restaurant ou il avait dîné avec l’ hercule il ne savait pas à le juste quelle nature était la réunion annoncée pour le soir mais les indiscrétions de lui donnaient lieu de croire qu’ il s’ agissait d’ une séance intime aussi en arrivant\\n' sur le boulevard extérieur fut -il assez surpris de voir la foule amassée devant grande entrée l’ éclairage de la porte n’ était pas brillant un simple lampion en faisait tous les frais et les amateurs d’ éloquence passaient comme des ombres dans le long couloir qui conduisait à la salle il pouvait être heures et la séance devait tirer à sa fin car le dîner s’ était\\n' prolongé outre mesure ",
"voici nos modèles vous pourrez faire votre choix monsieur désire -t-il un tirage de luxe sur beau vergé ou sur japon impérial de le lux on ne se marie pas tous les jours je pense bien que vous n\\' allez pas exécuter a sur des torche-culs ",
"se tuer parce que l’ équipage étonné de ses manières bizarres l’ a pris pour un fou le capitaine le plus froid le plus minutieux de fécamp? celui dont on cite les livres de bord en exemple celui qui depuis si longtemps vit dans la maison paisible de mme bernard le vapeur accoste tous les hommes sautent à le terre se précipitent vers le rendez -vous des terre-neuvas où l’on peut enfin boire de l’ alcool et tous sont comme marqués de le sceau de le mystère ",
"que désirez -vous voir madame la comtesse de maurepas nous n’ avons pas de comtesse dans cette maison monsieur il n’ y a que des sœurs bénédictines et il n’ est possible de leur parler qu’ en présence de madame l’ abbesse et avec sa permission le marquis tira son calepin et écrivit son nom sur une de les feuilles qu’ il déchira veuillez je vous prie demander à le madame l’ abbesse quelle est celle de vos sœurs qui a porté le nom de comtesse de maurepas ",
"elle partit elle avait laissé sa fille chez colette elle ne tarda pas à se sentir terriblement isolée parmi ces malades qui ne parlent que de leur mal dans cette nature sans pitié dont le visage impassible se dresse au-dessus de les loques humaines pour fuir le spectacle déprimant de ces malheureux qui le crachoir à la main s’ épient les uns les autres et suivent sur le voisin les progrès de la mort elle quitta le palace hôpital et elle loua un chalet où elle était seule avec son petit malade à le lieu d’ améliorer l’ altitude aggravait l’ état de "
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lorsque madame chanteau la rhabilla il s’ écarta de lui-même la rentrée à le bonneville fut douce et pénible l’ un et l’ autre semblaient brisés de fatigue entre eux la mère marchait en réfléchissant que l’ heure était venue de prendre un parti autres inquiétudes agitèrent la famille l’ usine de le trésor était bâtie on essayait depuis jours les appareils qui donnaient des résultats déplorables lazare dut s’ avouer qu’ il avait mal combiné certaines pièces | [
"il se rendit à le paris pour consulter son maître herbelin et il revint désespéré: tout devait être refait le grand chimiste avait déjà perfectionné sa méthode ce qui modifiait absolument les appareils cependant les francs étaient mangés PROPN refusait de mettre un sou de plus de le matin à le soir il parlait amèrement des gaspillages avec la ténacité insupportable de l’ homme pratique qui triomphe lazare avait des envies de le battre il aurait peut-être tout planté là sans l’ angoisse qu’ il éprouvait à l’ idée de laisser dans ce gouffre les francs de pauline son honnêteté sa fierté se révoltaient c’ était impossible il devait trouver de l’ argent on ne pouvait abandonner ainsi une affaire qui rendrait plus tard des millions .–tiens -toi tranquille répétait sa mère lorsqu’ elle le voyait malade d’ incertitude ",
"nous n’ en sommes pas encore à ne savoir où prendre quelques billets de francs PROPN chanteau mûrissait un projet après l’ avoir surprise l’ idée d’ un mariage entre lazare et pauline lui semblait convenable il n’ y avait en somme que années entre eux différence acceptée tous les jours cela n’ arrangeait -il pas les choses lazare désormais travaillerait pour sa femme il ne se tourmenterait plus de sa dette il emprunterait même à le pauline la somme dont il avait besoin ",
"à le fond de madame chanteau confusément s’ agitait bien un scrupule la crainte d’ une catastrophe finale la ruine de leur pupille seulement elle écartait ce dénouement impossible est -ce que lazare n’ avait pas du génie il enrichirait pauline c’ était celle-ci qui faisait une bonne affaire son fils avait beau être pauvre il valait une fortune si elle le donnait .le mariage fut décidé très simplement un matin la mère interrogea dans sa chambre la jeune fille qui tout de suite vida son cœur avec une tranquillité souriante ",
"puis elle lui fit prétexter un peu de fatigue; et l’ après-midi elle accompagna seule son fils à l’ usine lorsque à le retour elle lui expliqua longuement son projet l’ amour de la petite cousine la convenance d’ un pareil mariage les avantages que chacun en tirerait il parut stupéfait d’ abord jamais il n’ avait songé à le cela quel âge avait donc l’ enfant? ensuite il demeura tout ému; certes il l’ aimait bien aussi il ferait ce qu’ on voudrait .quand ils rentrèrent pauline achevait de mettre la table pour s’ occuper; tandis que son oncle un journal tombé sur les genoux regardait minouche qui se léchait délicatement le ventre bien quoi donc ",
"on se marie dit lazare en cachant son émotion sous une gaieté bruyante elle était restée une assiette à la main très rouge la voix coupée –qui se marie demanda l’ oncle comme éveillé en sursaut .sa femme l’ avait prévenu le matin mais l’ air gourmand dont la chatte promenait la langue sur son poil l’ absorbait ",
"pourtant il se souvint oui cria -t-il et il regarda les jeunes gens d’ un œil malin la bouche tordue par un élancement douloureux à le pied droit pauline doucement avait reposé l’ assiette elle finit par répondre à le lazare :–si tu veux toi moi je veux bien –allons c’ est fait embrassez -vous conclut madame chanteau en train d’ accrocher son chapeau de paille ",
"la jeune fille s’ avança la première les mains tendues lui riant toujours les prit dans les siennes et il la plaisantait –tu as donc la ̂ché ta poupée voilà pourquoi tu devenais si cachottière qu’ on ne pouvait seulement plus te voir quand tu te lavais le bout de les doigts et c’ est ce pauvre lazare que tu as choisi pour victime ma tante fais -le taire ou je me sauve murmura -t-elle confuse en essayant de se dégager .peu à le peu il l’ attirait il jouait encore comme à l’ époque de leur camaraderie d’ écoliers; et brusquement elle lui planta sur la joue un baiser retentissant qu’ il lui rendit à le petit bonheur dans une oreille puis une pensée inavouée parut l’ assombrir il ajouta d’ une voix triste –un drôle de marché que tu fais là ma pauvre enfant! ",
"si tu savais comme je suis vieux à le fond enfin puisque tu veux bien de moi!le fut tumultueux ils parlaient tous ensemble ils faisaient des projets d’ avenir comme s’ ils se trouvaient réunis pour la première fois .véronique qui était entrée à le beau milieu de les accordailles fermait à la volée la porte de la cuisine sans desserrer les lèvres à le dessert on aborda enfin les questions sérieuses la mère expliqua que le mariage ne pouvait avoir lieu avant ans elle voulait attendre l’ âge légal d’ émancipation elle n’ entendait pas être accusée d’ avoir opéré à l’ aide de son fils une pression sur une enfant trop jeune ce délai de ans consterna pauline ",
"mais l’ honnêteté de sa tante la touchait beaucoup elle se leva pour l’ embrasser on fixa une date les jeunes gens patienteraient et en patientant ils gagneraient les premiers écus de les millions futurs la question d’ argent se trouva ainsi traitée d’ enthousiasme –prends dans le tiroir ma tante répétait la jeune fille tout ce qu’ il voudra pardi! c’ est à lui autant qu’ à le moi maintenant PROPN chanteau se récriait "
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"pendant que je parlais le monde spirituel se dressa devant moi comme s’ il s’ élevait hors de l’ abîme avec la majesté de le destin jamais je n’ avais senti si clairement l’ esprit de dieu en moi et autour de moi toute la chambre semblait pleine de dieu l’ air semblait vibrer de la présence de quelque chose d’ inconnu je parlais avec le calme et la clarté triomphante d’ un prophète ",
"on entendait le bruit de la foule les chants alors les fils prirent leurs fusils et le locataire les suivit dans le petit pavillon qui surplombait la route xii c’ était un enfant que ce grand cadavre auprès de lequel catherine était agenouillée un enfant de son âge peut-être un an de plus ans la tête petite avec les cheveux presque rasés au-dessus de l’ immense corps affaissé un chapeau de paille de ces chapeaux que portent les pêcheurs et qui coûtent quelques sous en était tombé dans sa chute ",
"quelques gouttes de pluie sonnaient sur le cuivre doré de les hêtres que l’ automne avait mûris entre les pierres tintait l’ eau d’ un petit ruisseau christophe et olivier s’ étaient arrêtés et ils ne bougeaient plus chacun songeait à ses deuils olivier pensait: antoinette es-tu? et christophe: que me fait le succès à le présent qu’ elle n’ est plus ",
"mais vous depuis vos noces avez -vous remarqué –je réponds de lui jusqu’ à la catastrophe de PROPN –parfait mais ensuite il est aussi mystérieux pour moi que masqué et cagoulé on le traque depuis lors je l’ ai vu de jour en jour plus haletant il est acculé il est à les abois on sonne l’ hallali ",
"j’ ai peur de la pauvreté de la misère je ne veux pas être mal vêtue mal nourrie obligée de travailler et de salir mes mains à des ouvrages grossiers je ne veux pas j’ en mourrais m. lui jeta un regard méprisant vous voyez ma bonne amie dit -il à sa femme ce n’ est pas nous qu’ elle regrette ce sont les beaux vêtements la vie facile cette enfant est pétrie d’ égoïsme et elle n’ aime que sa petite personne ",
"que de remords ett de hontes l’ assiégeaient en ce moment! voilà donc comment il devait quitter cette chère campagne où jours de parfait bonheur venaient de s’ écouler pour lui pour eux leur amour étant si uni que les moindres pensées de l’ un ne pouvaient se séparer de celles de l’ autre il avait oublié que le malheur est toujours là guettant comme une proie assurée les gens heureux et profitant de la plus mince ouverture pour se glisser pour venir frapper d’ autant plus fortement ceux qu’ il-convoite qu’ ils s’ y attendent moins et se présentent plus désarmés à ses coups en plein enivrement lorsqu’ il conviait la nature entière à sa joie lorsquee son âme se perdait dans les régions extatiques chéries de le rêveur il avait vu soudain chanceler et pâlir son amour le cœur lui faisait mal tant le choc avait été rude imprévu et tellement chez lui le moral influait avec force sur le physique ",
"j’ ai pensé à le spectacle curieux que nous leur donnerions endormis sur nos transats dans l’ obscurité et s’ ils nous tapent sur l’ épaule pour nous réveiller ai-je demandé —alors dans ce cas nous ferons semblant d’ être morts a -t-elle dit mais ils quittaient l’ allée de le bungalow et descendaient la pente sous les pins en direction de la plage ",
"puis des rires d’ anges des caresses tout à la fois passionnées et pures des silences éloquents des bégaiements des histoires enfantines interrompues et reprises par des baisers rarement achevées toujours écoutées –avez -vous bien travaille demandait la mère mais d’ une voix douce et amie près de plaindre la fainéantise comme un malheur prête à le lancer un regard mouillé de larmes à le celui qui se trouvait content de lui-même elle savait que ses enfants étaient animés par le désir de lui plaire; eux savaient que leur mère ne vivait que pour eux les conduisait dans la vie avec toute l’ intelligence de l’ amour et leur donnait toutes ses pensées toutes ses heures un sens merveilleux qui n’ est encore ni l’ égoïsme ni la raison qui est peut-être le sentiment dans sa première candeur apprend à les enfants s’ ils sont ou non l’ objet de soins exclusifs et si l’on s’ occupe d’ eux avec bonheur les aimez -vous bien ",
"tu ne bougeras pas un autre un sosie un double fantomatique et méticuleux fait peut-être à le ta place un à un les gestes que tu ne fais plus il se lève se lave se rase se vêt s’ en va. tu le laisses bondir dans les escaliers courir dans la rue attraper l’ autobus à le vol arriver à l’ heure dite essoufflé triomphant à les portes de la salle certificat d’ études supérieures de sociologie générale première épreuve écrite tu te lèves trop tard ",
"–comment avez -vous épousé une seconde fois cet homme dont vous aviez eu tant à le vous plaindre? je ne sais la situation bizarre que la justice nous avait faite le dégoût de l’ existence que je menais la faiblesse –divorcez une seconde fois –impossible! –impossible pourquoi? –parce que sur le simple soupçon d’ une intention semblable de ma part mon mari me tuerait "
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je songeais bêtement à le médéa.étienne attendait sur le seuil vacillant gêné comme un de ces jouets en forme de quille et qui vont d’ avant en arrière de droite à le gauche sans jamais vraiment tomber parce qu’ ils ont un cœur de plomb c’ est blanche prononça -t-il elle m’ a dit de vous dire que si vous venez d’ arriver alors votre frigo doit être vide si vous voulez on peut vous inviter à le dîner chez nous je vais allumer le barbecue de le jardin et elle a acheté trop de viande encore plus embarrassé que lui parce que depuis l’ oral de l’ agrégation je n’ avais vraiment aucune envie de parler ni depuis la nous avons dîné ce soir-là dans le jardin entre les bungalows | [
"les herbes étaient hautes et sèches mauvaises mais la terre paraissait enfin respirer après sa longue apnée diurne PROPN avait trouvé une grande table en bois et frédéric avait acheté de la bière une salade de tomates des côtes d’ agneau cuites à le barbecue: le repas était simple mais il était bon la mer avait donné à le tous de l’ appétit et le dépaysement nous faisait parler de surcroît les premières rencontres sont toujours non pas très intéressantes mais du moins jamais silencieuses parce qu’ on a tout encore à se dire et surtout parce qu’ on n’ est pas assez intime pour laisser le silence prendre beaucoup de place j’ ai déjà dit que PROPN s’ intéressait à le tout j’ appris donc que blanche était infirmière dans un hôpital près de bordeaux et qu’ elle avait obtenu son diplôme grâce à un excellent mémoire sur les soins palliatifs ",
"quant à le étienne il lui manquait ans pour son diplôme d’ architecture mais il envisageait déjà un stage dans un grand cabinet parisien si l’on accordait à le blanche une mutation évidemment je ne sais pas pourquoi les gens parlent toujours et avant tout de leur métier comme si cela comptait vraiment mais je ne dis rien de méchant bien sûr d’ ailleurs je parlais peu et je n’ évoquai ni mes anciens échecs ni mes désirs nouveaux ",
"tout se passa entre gens civilisés de surcroît blanche parce qu’ elle avait mis la table et préparé le dîner et qu’ elle jouait à l’ hôtesse avec un charme incroyable et qui agissait sur tous je la fis parfois rire .nous ne nous couchâmes pas très tard dans le lit contre nous les draps ne demeuraient frais qu’ un instant et nous bougions beaucoup je trouve que ç a commence bien murmura frédéric ils sont plutôt sympathiques nos voisins ",
"oui puis ils n’ ont pas l’ air bête c’ est déjà ça répondis -je parce que durant cet été encore je me croyais très intelligent elle est même presque mon genre la fille PROPN aimait me taquiner parfois quand il avait bu et c’ est vrai qu’ il n’ avait regardé qu’ elle de toute la soirée il reprit: enfin moi de le moins je la trouve assez charmante lui tu avais raison est plus commun il la regarde vivre mais elle a une belle peau de belles dents ",
"on la sent très sûre d’ elle il s’ interrompit s’ étira soupira contre mon oreille c’ est dommage quand même on n’ entendait plus rien pas même la pendule de le salon le silence était PROPN qui nous avait vaincus dans le noir j’ attendais un peu puis je n’ y tins plus et je demandai à le frédéric ce qui lui avait semblé dommage; et ainsi je tombai dans son piège eh bien reprit -il si je n’ avais pas été violé par mon cousin dès l’ âge de ans c’ est peut-être avec elle que je serais et non pas avec toi! affolé je quittai ses bras parce que je détestais cet humour noir qu’ il portait en lui affreux intolérable et comme il ne souriait jamais à ses blagues pas même dans le noir de la chambre jamais je ne sus s’ il plaisantait ou s’ il me disait la vérité d’ une manière oblique même maintenant je l’ écris et je reste indécis ou plus exactement je ne sais comment tout réfuter ",
"mais cette nuit -la ma paresse l’ emporta; je me dis que jouait parce qu’ il osait trop de choses je le grondai rasséréné après quelques minutes rassasié par je ne sais trop quelle assurance que j’ avais en moi et qui me faisait croire qu’ on ne dit pas des choses si graves dans un bungalow en espagne la nuit près de la plage et quand on est contre celui qu’ on aime j’ étais encore des naïfs qui pensent qu’ une heureuse situation n’ implique que d’ heureux événements je crois surtout qu’ il fallait bien que mentît ou sinon je n’ aurais su quoi répondre dans le silence il m’ embrassa puis je rejoignis ses bras et je m’ endormis tout contre lui malgré ce qu’ il avait dit malgré ses paroles et malgré sa moiteur très vite sans un bruit sans même lui reparler ni lui souhaiter une bonne nuit .le lendemain matin je me réveillai seul ",
"j’ ouvris banalement les volets de la chambre mais j’ avais oublié que la lumière savait gifler c’ est tout le ciel qui rayonnait à le dehors grand vainqueur de la nuit j’ étais ébloui; j’ aimais cela sur la petite terrasse de ciment étienne et blanche étaient encore assis à l’ ombre et buvaient leur café je les saluai rapidement avant de les rejoindre et arriva ",
"il n’ avait pas voulu me réveiller mais il s’ était levé pour les quand ils partirent frédéric et moi allâmes enfin à la plage pour profiter à le nouveau de la mer et de le soleil c’ était évidemment l’ heure la plus terrible sous le soleil parfaitement rond mais aussi la plus solitaire car des quelques vacanciers tardifs qui auraient pu nous déranger ou simplement être là lorsque le soir nous surprit dans le bungalow nous étions toujours épuisés PROPN ne cessait de bâiller mais il voulut tout de même sortir car nous savions que la semaine passerait vite de l’ autre côté de la dune nous avions aperçu les lumières d’ un restaurant de nous partîmes pour l’ île de pâques évidemment je voulus commander des nous dansâmes un peu sur la piste improvisée ",
"parfois si l’ un de nous partait commander un autre verre nous nous perdions dans la foule et nous errions parmi les autres comme dans un labyrinthe cela nous faisait rire je reconnaissais facilement les vrais espagnols par leur façon de danser de boire ou même de rire un pays imprègne plus gravement un être humain que sa famille ses amis ou une maladie héréditaire j’ en étais même un peu jaloux tant que vers heures de le matin assis sur le sable qui paraissait étrangement froid je les regardais encore danser ivres alors comme nous "
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"lucie passa ou fois les mains sur son front et sur ses yeux fatigués puis les laissa retomber et reprit le cours de sa méditation douloureuse bien des fois elle avait remarqué dans la manière de vivre de son mari des lacunes qu’ elle ne pouvait s’ expliquer il n’ avait pas été à le cercle il n’ avait pas été à le théâtre ni dans aucune maison qu’ elle connût et cependant les soirées les journées et parfois les nuits s’ écoulaient sans qu’ on le vit à le logis c’ était la chasse ou une absence nécessaire à ses affaires ou toute autre excuse de ce genre valable quand on aime et quand on croit mais qui de le jour où les yeux sont dessillés n’ est plus que le plâtrage grossier et sans soutien qui masque un édifice de mensonge —non se dit lucie je ne puis croire qu’ il me trompe qu’ il est ici pour une autre femme qu’ il nous a quittés son enfant et moi sans nécessite que dis -je sans nécessite ",
"il ne fallait pas y aller voyez -vous petit sot de chat! enfin le cacatoès ayant sans doute fait cette réflexion qu' il ne pourrait pas rester\\n toute sa vie —et on dit que les perroquets vivent ans —avec une patte de chat dans le bec se décida sagement à le lâcher son ennemi après l' avoir puni de la belle manière PROPN jura un peu tard qu' on ne l' y prendrait plus le pauvre tom passa le lendemain de longues heures à le lécher sa patte meurtrie douloureuse le bon lieutenant coquillard fort affligé de la destruction de sa collection d' oiseaux mais trouvant avec raison qu' il y avait beaucoup de sa faute dans cet irréparable ne tint pas longtemps rancune à le son cher petit chat ",
"je me disais que ma grand’mère aurait eu pour lui cette admiration que lui inspiraient toutes les manifestations de la nature ou de l’ art dans la simplicité de lesquelles on lit la grandeur mon exaltation était à son comble et soulevait tout ce qui m’ entourait j’ étais attendri que les verdurin nous eussent envoyé chercher à la gare je le dis à la princesse qui parut trouver que j’ exagérais beaucoup une si simple politesse je sais qu’ elle avoua plus tard à le cottard qu’ elle me trouvait bien enthousiaste ",
"des costumes en loques toujours en haut de quelque cocotier dès qu’ il ne pleut pas s’ amusant à le jeter sur les crânes dénudés de nos anciens de les noix dures comme des cailloux elle a manqué ainsi d’ assommer le vénérable miégeville puis l’ écart entre leurs âges tartarin a bien ans il grisonne il prend de le corps ",
"cependant un si nombreux voisinage les embarrassait un peu quels étaient les gens qui les entouraient comment entreraient -ils en rapport avec eux seraient -ils bien ou mal accueillis everest surtout était pris d’ une vague inquiétude à l’ idée que sa véritable situation viendrait à le être dévoilée après leur déjeuner tout en fumant pipes ou cigares ils débattaient ces graves questions ",
"il ne nous regardait pas le plus dur du voyage était fait –partir à le bout d’ une demi-journée de pagayage l’ abacau se divisa il se multiplia en bras et en sous-bras marécageux et en lacs en une succession de lacs qui souvent étaient de simples mares entourées de falaises vertes le feuillage moutonnait sans changer de registre parfois vert sombre en hauteur plus bas vert clair ",
"triste fatalite aujourd’hui je pleure l’ homme qui n’ est plus et demain l’ homme qui vit me pleurera à le son tour et puis le jour de deuil passait le glas de la mort cessait; tout était fini jusqu’ à le dernier souvenir de l’ homme la foule cessait de fouler la cendre de les morts j’ entendais le roulement de les portes de le cimetière qui se refermaient je croyais voir les mânes qui se renfermaient dans leurs tombes et puis le ver de le tombeau qui continuait en silence sa tâche sur le cadavre chapitre les ruines à la campagne n’ ont-elles pas une teinte de poésie sublime je ne sais si tout le monde éprouve les mêmes sensations que moi à la vue d’ une de ces habitations désertes abandonnées environnées d’ une effrayante solitude surtout lorsque la nuit est bien noire et que l’ éclair seul vient jeter sur ces ruines une lueur pâle et sinistre ",
"après les avoir cassés flairés et goûtés il les déterminait avec précision tantôt d’ après leur saveur astringente ou poivrée tantôt leur odeur innocente ou vireuse quand il avait encore une hésitation il s’ en serait plutôt réjoui car elle lui donnait l’ occasion de soumettre le cas à le laboratoire de cryptogamie de le muséum qui prononçait il ne se contentait plus pour tapisser les murs de son cabinet de travail des cartes éditées en france il en avait fait venir de l’ étranger et s’ était procuré par surcroît en y mettant le prix les ouvrages de les bonnes autorités il alignait sur les rayons de sa bibliothe les traités et flores de paulet d’ le linné de la mycologie dont la classification de les hyménomycètes est de persoon boudier quelet gillet lucaud bigeard et guillaumin sartory et maire bulliard cordier crouan de seynes cook secrétan et jusqu’ à les volumes de l’ italien saccardo ",
"elle le gouvernait entièrement et la promiscuité de leurs intérêts devint si grande que bien des personnes parmi celles de la société de mademoiselle gamard pensaient que l’ abbé troubert avait des vues sur la fortune de la vieille fille se l’ attachait insensiblement par une continuelle patience et la dirigeait d’ autant mieux qu’ il paraissait lui obéir sans laisser apercevoir en lui le moindre désir de la mener.lorsque l’ abbé mourut la vieille fille qui voulait un pensionnaire de mœurs douces pensa naturellement à le vicaire le testament de le chanoine n’ était pas encore connu que déjà mademoiselle gamard méditait de donner le logement de le défunt à son bon abbé troubert qu’ elle trouvait fort mal à le rez-de-chaussée mais quand l’ abbé PROPN vint stipuler avec la vieille fille les conventions chirographaires de sa pension elle le vit si fort épris de cet appartement pour lequel il avait nourri si long-temps des désirs dont la violence pouvait alors être avouée qu’ elle n’ osa lui parler d’ un échange et fit céder l’ affection à les exigences de l’ inte",
"le mot arbre embrassait le monde il fouillait la terre fouissait l' humus et explorait en même temps le ciel arrachait des lambeaux de lumière il se dressait dans la gloire de la terre scandait les siècles à le force de saisons et recueillait en son corps toujours plus noueux et membré la mémoire de le lieu l' entourant passait la géante si un arbre se tenait à le proximité le mot qui le désignait le renommait soudain dans tout l' éclat et la force de sa nomination première aussi chétif et ordinaire fût cet arbre citadin PROPN passait la géante la moindre chose reconquérait toute l' ampleur de son nom le plus malingre et fade arbuste retrouvait la mémoire de sa race de sa très haute et légendaire race végétale PROPN passait la boiteuse la ville ne niait plus la nature le fer la pierre et le béton apparaissaient dans leur pleine matérialité tout autant que les arbres et la tendre chair de les fleurs "
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mais quelque chose dans l’ air de maurice inquiétait mme lacroix depuis son mariage il était si renfermé parfois si brusque elle n’ osait pas l’ interroger et ses visites étaient si brèves m. lacroix cachait mieux ses pensées | [
"il feignait de ne pas entendre les soupirs de sa femme quand celle-ci à le moment de mettre le couvert s’ apercevait qu’ elle s’ était encore trompée qu’ elle avait pris dans le buffet assiettes à le lieu de mais le soir assis à le coin de leur feu lui fumant sa pipe elle tricotant ou reprisant il leur arrivait à le tous de ne plus oser se regarder en face alors m. lacroix parlait de choses indifférentes pour donner le change à sa femme il craignait que le garçon ne fût pas aussi heureux qu’ il s’ efforçait de le paraître mais le vieux lacroix était un homme de bon sens qui ne se laissait pas mener par son imagination ",
"quand ses craintes devenaient trop vives quand il se surprenait à le penser que le fils était mal parti» il se redisait ce que lui avait enseigné l’ expérience de toute une vie que les débuts d’ un ménage sont toujours difficiles paris ne s’ est pas fait en un jour ils étaient jeunes l’ un et l’ autre ils se connaissaient mal encore ils n’ avaient pas eu le temps de se faire l’ un à l’ autre cela viendrait sans qu’ ils s’ en aperçoivent ",
"est -ce qu’ il n’ avait pas eu lui aussi dans les premiers mois de son ménage des moments d’ ennui des colères il eût été bien en peine aujourd’hui de dire pourquoi tout cela avait passé si vite il en serait de même pour eux les jeunes et d’ autant plus qu’ ils connaîtraient bientôt le bonheur d’ avoir un enfant ils ne se doutaient pas de ce que c’ était ",
"—à quoi que tu rêves mon pauvre vieux il sursautait et se frottant les yeux —eh bien si tu veux que je te le dise je rêvais à le mon petit-fils le visage de mme lacroix s’ illuminait elle souriait et laissant retomber son ouvrage —oui bien c’ est donc un garçon que tu veux —oui pour que la race continue —tu as raison ",
"et puis il vaut mieux les mères ne sont pas heureuses —bah! de quoi te plains-tu? n’ as -tu pas tout ce que tu désirais tu craignais de voir maurice s’ en aller à le loin le voici maintenant près de nous pour toujours ",
"tu le vois souvent —est -ce que tu l’ as vu toi aujourd’hui —non j’ étais en vérification ma femme et s’ il est venu à le mon bureau pour me voir on aura dû le lui dire elle consentait bien à ne voir son fils que ou fois par semaine mais à la condition d’ avoir tous les jours de ses nouvelles s’ il arrivait que les nouvelles vinssent à le manquer elle se faisait de les idées et ne vivait plus il écouta berthe bavardait avec une femme dont il ne connaissait pas la voix ",
"qui est-ce une amie? antoinette il entendit un long rire fin gai à lequel répondit le rire nerveux de berthe PROPN examina son vêtement et se passa la main sur le visage il constata avec ennui qu’ il n’ était pas rasé de frais le matin il s’ était levé en retard il poussa la porte avec cette émotion qui le saisissait toujours à l’ idée de se rencontrer pour une première fois avec une jeune femme ",
"serait -elle jolie il s’ arrêta sur le seuil joua la surprise à sa vue les rires cessèrent s’ écria berthe en se jetant à le son cou comme tu as été long à le venir il est plus de midi et demi embrasse-moi ",
"encore encore elle l’ accablait de caresses gêné il la repoussa en souriant —mais voyons tu m’ étouffes il n’ avait pas oublié les façons de berthe lors de la première visite de ses beaux-parents elle lui avait promis alors de ne plus jamais recommencer "
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"tu ne peux te faire une idée de l’ animation qui règne en ville les auberges sont pleines de monde il vient des carrosses et des berlines de landerneau de quimperlé et de quimper-corentin d’ autres curieux parmi lesquels se trouvent nos messieurs viennent en barque de lorient et de roscoff de PROPN le prix de les chambres est incroyable ",
"c' est ce genre de dérapage -là peut-être–je n' aime pas ce mot–très sombre que l'on risque d' encourir ce n' est pas grave mais c' est un événement à le lui seul total d' un sens énorme: d' un sens inaccessible et d' une étendue sans limites j' ai pensé à les juifs j' ai haï l' allemagne comme à les premiers jours de la guerre de tout mon corps de toute ma force de même que pendant la guerre à le chaque allemand dans la rue je pensais à son meurtre par moi opéré par moi inventé perfectionné à ce bonheur colossal d' un corps allemand par moi tué est bien aussi si l' écrit amène à le ça à le cette mouche-là en agonie je veux dire: écrire l' épouvante d' écrire ",
"les chambres étaient petites surchauffées mais dans la salle d’ eau il fallait se doucher à l’ eau froide faute de charbon pour le chauffe-eau ils arrivaient sans bagages laurent avec sa petite valise pour son rasoir et quelques accessoires de beauté pour éthel de le linge de corps le regard de le concierge s’ allumait parfois ou bien la logeuse leur disait d’ un air entendu: les tourtereaux quelque chose de ce genre PROPN s’ en souciait un peu: tu te rends compte ils croient que nous ne sommes pas mariés mais lui s’ en moquait il faisait même exprès de se tromper quand il écrivait sur le registre mademoiselle et corrigeait madame ils avaient autrefois projeté d’ autres voyages d’ explorer la bretagne d’ aller en irlande ",
"ce qui l’ eut rendu incapable de s’ acquitter convenablement de sa mission ce ne fut qu’ en sortant de chez le notaire qu’ il réfléchit à le ces mots et qu’ il les comprit bien sûr la large enveloppe contenait son testament se figure -t-il donc mourir ou va -t-il partir pour un long voyage si loïse était à le ma place elle devinerait ",
"elle sortit pendant qu’ elle était dehors je pris instinctivement la résolution de lui cacher les noms qui rapportaient si étrangement mon aventure à sa propre histoire et à d’ autres événemens qu’ elle connaissait par moi: fis -je bien je ne sais je crois que les coups qui nous frappèrent ne pouvaient pas être parés par la prudence humaine dès qu’ elle fut de retour je commençai ",
"je m\\' en allais dans la campagne je marchais des journées entières dans l\\ espérance de fuir pensées déchirantes qui assiégeaient tour à le tour une que je ne posséderais jamais celle que j\\' aimais autre que je manquais à honneur en restant chez m. le maréchal olonne je voyais l\\ ombre de mon père me reprocher ma conduite me demander si PROPN était là le fruit de ses leçons et de ses exemples puis à le cette vision terrible succédait la douce image de mme de nevers elle ranimait pour un moment ma triste vie je fermais les yeux pour que rien ne vînt me distraire d\\' elle ",
"de la monnaie pour payer le cocher vii oui j’ en ai; j’ en avais c’ est ici une première pour messine oui messine comment pas de train pour la sicile avant l’ après-midi? reprendre un fiacre aller à le port chercher un bateau; trop long ",
"quand on venait la trouver pour un bobo à le doigt elle nous recevait avec des mots drôles et selon qu’ on était gourmande ou coquette elle promettait un gâteau ou un ruban qu’ elle désignait d’ un vague signe de tête; et pendant que le regard cherchait le gâteau ou le ruban le bobo se trouvait percé lavé et pansé je me souvenais d’ une engelure que j’ avais eue à le pied et qui ne voulait pas se guérir un matin sœur agathe m’ avait dit d’ un air grave: —écoute je vais t’ y mettre quelque chose de divin et si ton pied n’ est pas guéri dans jours on sera obligé de te le couper et pendant jours j’ avais évité de marcher pour ne pas déranger cette chose divine qui était sur mon pied je pensais à un bout de la vraie croix ou à un morceau de le voile de la vierge ",
"boum boum plan plan! plan plan entrez! entrrrez de la porte maillot à la seine on vous supplie d’ entrer on vous berce de fanfares on vous assourdit de bruits guerriers et de musique sauvage chaque boutique s’ accroche à le votre paletot à le vos pans d’ habit avec des promesses sans pareilles c’ est l’ immense avenue de PROPN qui déroule une double et interminable file de baraques où les somnambules extra-lucides succèdent à les chiens savants et les cirques américains à les montreurs de femmes géantes ou torpilles il est tard et la fête à le moment de s’ éteindre dans le repos lourd de la nuit semble redoubler d’ entrain de tapage et d’ excitations les roues chargées de sucres de pommes de pains d’ épice ou de porcelaines tournent plus rapides précipitant leur atroce et monotone grincement ",
"la compagnie de mitrailleuses partit ensuite avec ses pièces portées sur roues ses caissons ses chevaux et sa centaine d' hommes a minuit le premier bataillon se forma en colonne de route et le major en prit la tête nous vîmes la première compagnie disparaître dans le gouffre obscur de la grande porte puis la seconde puis la troisième puis la quatrième il était minuit quand la dernière section eut été avalée par l' ombre "
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d’ où théoriquement la possibilite pour ceux déjà chez les grimpeurs d’ y rester à le demeure et de n’ y jamais accéder pour ceux qui n’ y sont pas encore qu’ il n’ existe aucun règlement visant à le prévenir une telle injustice montre clairement qu’ elle ne risque pas de se perpétuer en effet car la passion de chercher est telle qu’ elle oblige à le chercher partout n’ empêche qu’ à le guetteur à l’ affût d’ un départ l’ attente peut paraître interminable | [
"quelquefois n’ en pouvant plus et fortifié par la longue absence il renonce à l’ échelle et retourne chercher dans l’ arène voilà en gros les grandes divisions de le sol et les droits et devoirs des corps dans leur passage de l’ une à l’ autre tout n’ a pas été dit et ne le sera jamais les guetteurs toujours nombreux à le vouloir profiter de le premier départ de chez les grimpeurs et dont l’ ordre d’ arrivée à le pied d’ œuvre ne peut être établi ni par la queue infaisable chez eux ni autrement à le quel principe de priorité obéissent -ils? une saturation de la zone intermédiaire n’ est -elle pas à le craindre et quelles en seraient les conséquences pour l’ ensemble de les corps et spécialement pour ceux de l’ arène coupés ainsi des échelles ",
"le cylindre n’ est -il pas voué à le plus ou moins longue échéance à le désordre sous la seule loi de la rage et de la violence à le ces questions et à le bien d’ autres encore les réponses sont claires et faciles à le donner mais encore faut -il l’ oser puisque seule la tentation de l’ échelle peut rompre la fixité de les sédentaires leur cas n’ a rien de spécial les vaincus de toute évidence n’ entrent pas ici en ligne de compte l’ effet de ce climat sur l’ âme n’ est pas à le sous-estimer ",
"mais elle en souffre certainement moins que la peau dont tous les systèmes de défense depuis la sueur jusqu’ à la chair de poule se trouvent à le chaque instant contrariés elle continue néanmoins de se défendre mal certes mais honorablement à le regard de l’ œil qu’ avec la meilleure volonté de le monde il est difficile de ne pas vouer à le terme de son effort à la cécité effective car lui-même peau à sa façon sans parler de ses liquides et paupières il n’ a pas qu’ un seul adversaire ce dessèchement de l’ enveloppe enlève à la nudite une bonne partie de son charme en la rendant grise et transforme en un froissement d’ orties la succulence naturelle de chair contre chair les muqueuses elles-mêmes sont touchées ce qui serait sans gravité n’ était la gêne qui en découle pour l’ amour ",
"mais même à ce point de vue le mal n’ est pas grand tant dans le cylindre l’ érection est rare n’ empêche qu’ elle se produit suivie de pénétration plus ou moins heureuse dans le tube le plus proche il arrive même à des époux en vertu de la loi de les probabilités de se rejoindre de cette façon sans s’ en rendre compte le spectacle est curieux alors des ébats qui se prolongent douloureux et sans espoir bien au-delà de ce que peuvent en chambre les amants les plus habiles c’ est que la conscience est aigue chez chacun et chacune de combien l’ occasion est rare et peu probable son retour ",
"mais là aussi il y a suspension et immobilité de mort dans des attitudes frôlant parfois l’ obscène quand les vibrations s’ arrêtent et aussi longtemps que dure cette crise encore plus curieux à le ce moment -là s’ ils n’ étaient si peu visibles tous les yeux fureteurs qui se figent en chemin et se braquent sur le vide ou le haïssable de toujours dont d’ autres yeux et comme ils plongent alors les uns dans les autres dans des regards faits pour se fuir entre ces coupures de les intervalles irréguliers si longs que pour des sans mémoire pareils chacune est la première d’ où chaque fois la même vivacité de réaction comme à une fin de monde et le même bref étonnement quand le double orage ayant repris ils se remettent à le chercher ni soulagés ni vu de le sol le mur sur tout son pourtour et sur toute sa hauteur présente une surface ininterrompue ",
"cependant sa moitié supérieure est criblée de niches ce paradoxe s’ explique par la nature de l’ éclairage dont l’ omniprésence sans parler de sa faiblesse escamote les creux chercher d’ en bas une niche de les yeux ne s’ est jamais vu il est rare que les yeux se lèvent quand ils le font c’ est vers le plafond ",
"sol et mur sont vierges de toute marque pouvant servir de point de repère des échelles dressées toujours à les mêmes endroits les pieds ne laissent pas de traces les coups de tête et de poing contre le mur non plus il y aurait des marques que l’ éclairage empêcherait de les voir le grimpeur qui emporte son échelle pour la dresser à un autre endroit le fait un peu à le jugé ",
"il est rare qu’ il se trompe de plus de quelques centimètres de le fait de la disposition de les niches l’ erreur maximale n’ est que d’ un mètre environ sous l’ effet de sa passion son agilité est telle que même cet écart ne l’ empêche pas de gagner une niche quelconque sinon celle de son choix ni à le partir d’ elle quoique plus difficilement de regagner l’ échelle pour la descente ceci dit il existe un nord sous forme d’ un vaincu ou mieux d’ une vaincue ou mieux encore de la vaincue elle est assise contre le mur les jambes relevées ",
"elle a la tête entre les genoux et les bras autour de les jambes la main gauche tient le tibia droit et la droite l’ avant-bras gauche les cheveux roux ternis par l’ éclairage arrivent jusqu’ à le sol ils lui cachent le visage et tout le devant de le corps y compris l’ entre-jambes le pied gauche est croisé sur le droit "
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"comme vous voyez ce n’ est pas un métier bien difficile si je n’ avais pas tant à le faire je me mettrais à la sculpture je me sens une vocation toute spéciale pour la reproduction de les nymphes couchées malheureusement je suis myope comme un wagon de bestiaux quand je veux voir quelque chose je suis forcé de mettre le nez dessus et dame quand on a le nez dessus et qu’ il s’ agit d’ une nymphe la sculpture n’ avance pas beaucoup pendant ce temps-la ̀! ",
"le langage se fond et se mêle à son sang à sa chair il irrigue son cœur son esprit il innerve ses sens les éclaire les affine parfois il les assombrit les assourdit les blesse et seul il l’ est souvent son travail le met davantage en relation avec les arbres les plantes et les bêtes qu’ avec ses congénères il est à le présent jardinier dans une ménagerie située hors de la ville elle abrite peu d’ animaux divers oiseaux et quelques espèces naines d’ ânes de sangliers et de chevaux de chèvres d’ antilopes et de wallabies il entretient les pelouses étendues autour de les enclos et des cages taille les haies et les buissons qui agrémentent l’ espace plante des fleurs en massifs désherbe les allées et les nettoie de tous les déchets laissés par les visiteurs le personnel étant insuffisant abel est souvent requis pour assumer en prime la fonction de soigneur ",
"si l’on voulait m’ écouter murmura -t-elle péniblement il doit y avoir ici un malentendu dit m. madame taisez vous et mettez -vous sur ce canapé assis on conserve bien mieux sa gravité mes filles asseyez -vous aussi et ne parlez que l’ une après l’ autre je vous en prie achille place -toi près de ta mère que diable ",
"pourquoi n’ a -t-elle pas prononcé un mot? —quelqu’un la surveille probablement dit alexis qui la surveille enfin déballe -nous ce que tu sais —je ne dirai rien trancha comment expliquerait -il qu’ elle l’ avait gifle les autres n’ insistèrent pas mais à la sortie de le collège il: le suivirent et lui tombèrent dessus ",
"mais ce que je lui envie surtout c’ est qu’ il est adoré par une femme qu’ elle est paraît-il un ange de douceur et de complaisance et pourtant qu’ a -t-il besoin d’ être heureux m. il m’ a dit lui-même qu’ il se consolerait facilement de tous les petits accidents qui pourraient lui arriver les sociologues ils se consolent de tout —surtout des chagrins de les autres je le crois sans peine interrompit m. taconet en remuant ses épais sourcils ",
"la cause de la justice l’ aura emporté à le bientôt gaston et caroline écoutèrent décroître le pas de le jeune homme dans l’ escalier la porte d’ entrée claqua —le mieux que vous ayez à le faire caroline c’ est de vous coucher et d’ attendre ",
"montherlant lui avait dit récemment je ne me sens pas en sécurité j’ ai un revolver mais je n’ ai pas de munitions pourriez -vous m’ en trouver claude gallimard confie à son fils PROPN l’ arme avec mission de la garnir de balles à le cette époque andré malraux ministre de la culture faisait des apparitions rue sébastien-bottin accompagné d’ un garde de le corps PROPN PROPN s’ adresse à le ce dernier ",
"les notaires dînèrent avec les fiancés et la belle-mère le premier clerc de mathias chargé de recevoir les signatures pendant la soirée en veillant à le ce que le contrat ne fût pas indiscrètement lu fut également un de les convives .chacun peut feuilleter ses souvenirs aucune toilette aucune femme rien ne serait comparable à la beauté de natalie qui parée de dentelles et de satin coquettement coiffée de ses cheveux retombant en boucles sur son col ressemblait à une fleur enveloppée de son feuillage vêtue d’ une robe en velours cerise couleur habilement choisie pour rehausser l’ éclat de son teint ses yeux et ses cheveux noirs madame PROPN dans toute la beauté de la femme à le ans portait son collier de perles agrafé par le discreto afin de démentir les calomnies .pour l’ intelligence de la scène il est nécessaire de dire que paul et natalie demeurèrent assis à le coin de le feu sur une causeuse et n’ écoutèrent aucun article de le compte de tutelle aussi enfants l’ un que l’ autre également heureux l’ un par ses désirs l’ autre par sa curieuse attente voya",
"quand il était avec madeleine surtout il se sentait aussi heureux que pouvait l’ être jeannie et il n’ était pas pressé d’ aller courir avec ceux qui le traitaient bien vite de champi puisque avec eux il se trouvait tout d’ un coup et sans savoir pourquoi comme un étranger il arriva donc en âge de ans sans connaître la moindre malice sans avoir l’ idée de le mal sans que sa bouche eût jamais répété un vilain mot et sans que ses oreilles l’ eussent compris et pourtant depuis le jour où catherine avait critiqué sa maîtresse sur l’ amitié qu’ elle lui montrait cet enfant eut le grand sens et le grand jugement de ne plus se faire embrasser par la meunière il eut l’ air de ne pas y penser et peut-être d’ avoir honte de faire la petite fille et le câlin comme disait catherine mais à le fond ce n’ était pas cette honte-là qui le tenait ",
"PROPN vit bien qu’ il n’ y avait pas à le reculer il donna à sa physionomie un air rempli de bienveillance et affirma que sa préoccupation venait de la grande attention avec laquelle il avait écouté le récit qui venait de lui être fait et qu’ il était prêt à le être agréable à le m. zacharie autant qu’ il lui serait possible de le faire –mais ajouta -t-il ce que j’ aurais à le vous dire serait bien long vous êtes peut-être fatigué si vous voulez vous reposer je vous ferai donner une chambre où personne ne vous dérangera et nous remettrons à le demain la suite de cet entretien –non non je n’ ai pas besoin de repos et quand je sentirai ce besoin le premier fossé venu me servira de chambre à le coucher ce qu’ il me faut à le présent c’ est l’ histoire de les mont parle je t’ écoute –d’ abord dit sarrazin je vous dirai que toute cette famille se porte bien –parbleu je m’ en doute mais à le propos et l’ enfant que nous leur avons enlevé à le villebon qu’ en as -tu fait "
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lui seul est très pâle pourtant sa cervelle conserve sa liberté de manœuvre je ne suis pas le seul voleur de l’ aéroport le mai justement on était à un mariage de notre cousin à le syracuse | [
"d’ ailleurs je ne suis de jour que les premiers jours de le mois les autres je suis de nuit et les derniers de repos mon rire silencieux dont j’ affûte la cruauté le réduit à le silence lui remet des inquiétudes couleur de crêpe à le cœur je m’ en fous si tu n’ y étais pas tu dois trouver qui a volé la valise en question ",
"j' en ai une toute pareille dans le coffre de ma valise ainsi que la photo de le type à qui on l’ a prise dans votre activité vous avez des règles et même des horaires tu viens de me l’ avouer alors déniche-moi le voleur si tu souhaites devenir vieux la mamma se jette sur son grand garçon en le suppliant d’ accepter sinon elle nous aidera elle ",
"elle fouillera tout catane maison après maison pour nous la retrouver cette putain de chierie de valise le gars rebuffe en patois sicilien j’ entrave que pouic leur converse est véhémente d’ un coup de poing je leur coupe la diatribe ",
"parlez italien mais ils se taisent appelé-je à le bout d’ un petit broutillard de moment si signore vous ne paraissez pas d’ accord ta mère et toi ",
"il hausse les épaules elle ne comprend pas dit -il quoi donc vous lui faites peur alors la situation lui échappe ce n’ est pas si facile que ce que vous demandez il me semble que rien n’ est plus aisé à le contraire retrouver le voleur qui m’ intéresse est un jeu d’ enfant pour toi ",
"il crispe ses mâchoires mais après demande -t-il chez nous on ne donne personne ou alors on le paie je ne suis pas certain que les vôtres me tueront si je ne vous donne pas satisfaction ",
"mais je sais que les miens le feraient si je les trahissais vous voyez je vous parle net cornélien en effet je pige parfaitement les affres de le copain de l’ eau dans le gaz ",
"demande béru si tu voudrais que j’ asticote un peu ce grand crevard dis -me-le j’ sus paré pour les manœuvres de printemps mec. laisse quimper c’ est pas le moment on joue les crises de conscience oublille -pas que moi les crises de conscience je les guéris avec mes doigts déguisés en poing si tu pars dans les subtilités avec ce julot il te baisera en canard mon regard tombe sur la frangine une belle jument vraiment ",
"elle ressemble à le dalida en plus jeune alors une idée me vient je te propose un marché oui quoi donc momento je vais prendre l’ attaché-case échantillon dans mon grand sac de voyage a l’ intérieur se trouve un portrait de format représentant un homme très blond à le regard très clair et à les lèvres très minces "
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"un matin elle fut éveillée par le bruit d’ une lourde voiture qui s’ arrêta devant la maison bientôt après elle entendit des pas pesants dans l’ escalier et dans l’ appartement situé au-dessus de le sien cet appartement fermé depuis plusieurs mois allait être habité de nouveau mme duvivier n’ était pas curieuse mais comme dans la plupart de les maisons de paris on vit pour ainsi dire les uns chez les autres quoiqu’on ne se parle pas et qu’ on se connaisse à le peine il est bien permis de désirer savoir si les voisins qu’ on aura sont paisibles on si l’on aura beaucoup à le souffrir de leur tapage ",
"comme l' aigle qui s' élève au-dessus de les nuages pour planer plus près de le soleil et ressentir la chaleur de ses rayons éblouissants et puis pour que ce bonheur soit complet il y aura de le courage à le chercher à le braver les clameurs confuses de les mots de déshonneur et d' infamie de le courage à le braver la mort même une mort qui reste impunie une mort que la société cite avec orgueil comme juste et morale une mort dans l' ombre —un lâche poignard qui vous tue désarmé —une mort qui vous frappe PROPN soit -elle —qui vous frappe comme elle a frappé à le milieu de les plus ravissantes voluptés ",
"je suis même certain qu’ il n’ a pas touché de pension d’ invalidité on ne lui a pas donné la nationalité française la seule fois où j’ ai vu mentionner sa blessure c’ était bien dans l’ une de les fiches de police qui servaient à les rafles de l’ occupation PROPN se marie avec une jeune fille de ans cécile née le avril à le budapest je ne sais pas où ce mariage a eu lieu j’ ignore les noms de leurs témoins ",
"elle c’ est mlle tranquille elle ne se presse pas vois -tu; elle ne se presse jamais et se tournant vers m. de le passage elle ajouta en riant: l’ antithèse est vraiment de les mieux réussies avouez -le mon cousin tranquille et tourbillon c’ est on ne peut mieux trouvé un ange et un diablotin grommela m. de le passage ",
"en ouvrant les mains elle répand sur\\n' elle sa moisson fleurie elle en est toute parfumée et déjà les papillons voltigent d’ elle elle choisit elle assemble les fleurs elle en fait des guirlandes et couronnes et se suspend des clochettes à les oreilles elle est maintenant ornée l’ image rustique d’ une vierge vénérée de les bergers ",
"les autres stériles atones dénués même d' une résonance sous le choc véritables cloches fêlées dérisoirement suspendues il n' est plus besoin de dire qu' il y avait à le néans de les cloches en pitoyable état de fêlure et de pauvres femmes qui n' eussent guère été plus avancées ayant franchi le saut fatal était -ce l' air de néans ou bien cela se peut -il produire en d' autres endroits où la continuité de les mêmes occupations la vue de les mêmes visages le secours toujours même des mêmes paroles échangées les mêmes endroits chaque jour parcourus la prévision à le peu près infaillible de le lendemain de la semaine et de l' an prochains l' inanition d' un cerveau qui a besoin de fantaisie enfin la terrible monotonie baignent les femmes d' une atmosphère de si fade saveur qu' une petite mort se produit en elles la mort de leurs désirs de leurs caprices de tout ce qui satisfait ou non produit ces hauts et ces bas ces plaisirs et ces chagrins ce va-et-vient qui fait l' être vivant mais quoi! dira -t-on dans quel désert inaccessible même à les chemins de ",
"mais je vis dans l’ armoire à le glace mon image un grand jeune homme dans une longue chemise blanche tenant d’ une main le pantalon d’ un pyjama de l’ autre une chaussette et faisant la moue à le travers une chevelure ébouriffée malgré moi je me mis à le rire peluque s’ était installé dans une bergère il alluma sa pipe —après tout me dit -il les endroits de rendez -vous ne manquent point ",
"cet homme était pauvre et les nécessités de la vie devaient peser de tout leur poids sur son existence cependant on aurait vainement cherché sur sa figure cette préoccupation pénible qui est la marque distinctive de la physionomie de l’ homme de notre temps tel est le secours puissant que la prière apporte à l’ homme qu’ elle le met en sûreté même à le sein de la condition la plus nécessiteuse et que son âme détachée déjà par une première faveur des jouissances de la vie en vient à ne s’ inquiéter plus des premiers besoins de la nature donnez -nous aujourd’hui notre pain quotidien dieu l’ a promis dieu le donnera et il ajoutera par surcroît le pain de l’ âme cette grâce qui fait les forts et qui élève la pensée de l’ homme bien loin au-dessus de les préoccupations puériles de la vie à les champs l’ heure de la prière marque aussi le commencement ou la cessation de le travail ",
"attendez baron je vais vous abandonner à l' amour platonique nous verrons si cela vous suffit d' ailleurs je suis lasse de cet homme il est usé il est bête je crois dieu me damne qu' il est plus révoltant encore que mon oncle mary était devenue la maîtresse de le baron à le lieu de devenir sa femme et cela fatalement un soir qu' enragé d' amour quelques semaines après leur singulière nuit de noces il lui avait juré tout ce qu' elle avait bien voulu lui faire jurer ",
"le père gautier courait dans l’ escalier suivi par maigret et par bouchardon tous arrivèrent en haut comme la porte se refermait et personne ne bougea d’ abord on n’ entendit rien derrière le lourd battant de chêne le régisseur retenait son souffle grimaçait dans l’ obscurité un simple rai de lumière sous la porte "
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elle ouvre les yeux —c’ est une étrange danse tu sais elle referme les yeux une danse très calme très belle la fumée monte | [
"elle entrouvre à le peine les yeux —vas-y donc ma petite fume! ordonne doucement la vieille dame claire allume sa cigarette alors madame ladon dit —je vais mourir très vite je le sens ",
"—madame —tais -toi ma petite répond -elle sur un ton sec je t’ en prie laisse-moi parler c’ est le moment je suis bien ",
"je me repose voilà ce qui va se passer je pense que dans un mois dans mois peut-être je serai dans la maison de retraite qui est à le côté de l’ hôpital de saint-malo j’ ai déjà réservé la chambre j’ ai déjà payé ",
"la fenêtre donne sur le bassin c’ est tout près de le marchand de films tout cela est très bien conçu dès que je ne pourrai plus bouger dès que je souffrirai tout sera prêt claire se lève —vous allez très bien madame ladon ",
"si vous continuez de parler comme vous faites je vous préviens que je m’ en vais —tu auras beau ne rien vouloir savoir tu auras beau partir en alaska ou à le pérou ton ignorance n’ apportera pas beaucoup de changement à le mon état de santé réplique madame ladon mon dieu crie claire —je ne vois pas non plus en quoi une divinité va pouvoir m’ être utile —je peux vous aider moi? —parfaitement ",
"tu peux m’ aider d’ ailleurs je n’ ai que toi il ne faut pas me parler comme vous le faites madame ladon ou bien je vais pleurer qui ai-je d’ autre que j’ aime à le cet instant de ma vie je n’ aime que toi c’ est comme ça. ",
"pleure si tu veux le principal est que tu t’ asseyes que tu fumes agréablement ta cigarette et que tu gardes tes oreilles grandes ouvertes claire s’ assit elle cherchait à ne pas faire de bruit s’ empêchant de pleurer —examinons les choses froidement ",
"tu n’ as plus de mère je ne sais pourquoi quand je t’ ai revue un jour de marché sur la place de dinard juste devant l’ affreux immeuble de la poste tu es arrivée dans ma vie comme ma fille tu vis dans une ferme qui est à le moi je veux dire par là qu’ elle n’ est pas à le toi et que si je meurs tout devient compliqué pour toi si jamais tu souhaitais y rester mais claire a ouvert la porte-fenêtre déjà elle a gagné le jardin ",
"il fait très chaud h n’ y a pas de vent un minuscule souffle de vent passe peut-être sur le grand hortensia bleu mais le vent cet été-là c’ était comme un souvenir un peu de poussière cherchait à s’ élever autour d’ une chaussure sur le bord de la chaussure mais elle retombait aussitôt le vent était devenu très rare "
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"je le pense d’ autant plus que fernando dont elle parle à le ce qu’ il paraît fort souvent est celui qui nous a persécutés tous les quoi! cette pauvre femme serait celle de le prisonnier oui mon cher andréa corbleu! comment faire pour en avoir la certitude si j’ étais seul concierge de ce côté je pourrais l’ amener jusqu’ auprès de la grille ",
"le triomphe de groupé uni les populations danubiennes dans une paix communiste où rien n' eût été respecté des avantages de la classe aisée des prérogatives séculaires d' une aristocratie qui consciente de ses intérêts entendait sur les débris de le grand empire parmi le méli-mélo de les races créer de toutes pièces et à n' importe quel prix des petites patries dont l' unité nationale factice serait génératrice d' antagonismes irréductibles et assez bien balancés pour que le concert européen ne manquât point d' instruments et pût continuer sa musique traditionnelle si chère à les oreilles de les grandes dames mélomanes comme on était en train de rapetasser le vieux continent il s' agissait de ne point perdre de temps et de suggérer intriguer avant la signature de les traités ce fut une époque de suffocante activité ce fut un de les plus beaux temps de la vie d' augusta tout le monde lui envoyait et elle envoyait à le tout le monde de les télégrammes chiffrés elle en recevait à le moins par jour et en expédiait le double ",
"c’ est difficile à le dire répondit la statue je ne peux prévoir combien de temps il faudra pour convertir les blenkinsops je désire vivement que vous viviez assez pour les voir régénérés et maintenant je vous souhaite une bonne nuit monsieur monsieur répondit m. en saluant j’ ai l’ honneur de vous en souhaiter autant ",
"il entrait déjà dans la mort le regard obstinément dirigé vers la fenêtre muré dans son secret il se refusait même à le voir maureen que le médecin prit à le part pour lui murmurer quelque chose dans l’ oreille elle acquiesça distraite soudain par le bruit d’ une voiture qui s’ arrêtait devant la maison un visage de femme vint se coller à la vitre embuée le médecin bondit et ramassant sa trousse sortit sans se retourner ",
"ceci aurait dû vous être remis beaucoup plus tôt et il ne faut en accuser qu’ un oubli de mon pauvre père les doigts tremblants d’ alix de brisèrent le cachet et sortirent de nombreux feuillets couverts d’ une écriture serrée elle commença à le lire mais à le mesure qu’ elle avançait son visage se faisait plus pâle encore: une émotion douloureuse une sorte d’ horreur bouleversaient sa physionomie calme arrivée à le bout de le troisième feuillet elle s’ arrêta et replia les autres d’ une main frémissante en disant avec un accent étrangement –je finirai ceci tout à l’ heure ma chère petite alix parlez-moi de vos frères de vos chers parents de vous-même racontez -moi votre vie la main dans celle de sa cousine alix déroula alors le tableau de son existence si simple et paisible jusqu’ à ces derniers mois quand elle vint à le avouer ses douloureuses perplexités à le sujet de la tutelle de le comte de PROPN et surtout de la vie près de georgina elle sentit frissonner la main qui serrait la sienne –avais -je tort ma cousine ",
"mais quelle main que cette main de tamanoir quand elle tient quelque chose il faut la couper pour lui faire la ̂cher prise c’ est à ce point que le voyageur PROPN a justement pu dire que le tigre lui-même périt dans cette étreinte .le juillet dans la matinée la jangada arrivait à le pied de après s’ être glissée à le milieu de nombreuses îles qui en toutes saisons sont couvertes de verdure ombragées d’ arbres magnifiques et dont les principales avaient nom et plusieurs fois aussi elle avait dû longer les ouvertures de quelques iguarapès ou petits affluents à les eaux noires la coloration de ces eaux est un phénomène assez curieux et il appartient en propre à un certain nombre de tributaires de l’ amazone quelle que soit leur importance ",
"ils se reconnurent tous les –après la visite de le papa la foudre suspendue sur ma tête à une heure de le matin chez moi tu mériterais d’ être battue –dieu! que je suis fatiguée! fit-elle il y a une ornière dans l’ avenue ",
"parce que parce que avant de songer à le aller de avant il faut songer à le vivre eh bien eh bien si on emploie à le actionner notre véhicule notre provision d\\' air qu\\ est -ce qui actionnera nos poumons ingénieur sourit un air triomphant et posant sa main sur épaule de le jeune comte ne crains rien fit -il tes poumons auront quand même de quoi se sustenter largement ",
"donc ce fut à la chambre un jour de marché que je vis pour la première fois françois guigonnet plus familièrement appelé guignon chasseur d’ ours de son état il y a de cela ans si vous saviez ce que c’ est qu’ un jour de marché à la chambre il y avait des villarmches en robes noires rayées de galons bleus chaque galon représente un sac de francs faisant partie de la dot de la fille ",
"voyant que toutes les raisons que je lui donnais étaient inutiles je la laissai aller je lui aurais offert quelque argent mais je n' en avais pas à ce moment je ne l' ai plus revue et je ne saurais pas ce qu' elle est devenue si vous ne m' aviez appris que vous l' aviez recueillie chez vous "
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il avait commencé à le m’ en parler vaguement il s’ approchait mais prudemment il me testait il tâtait le terrain il m’ observait | [
"avec une lenteur de reptile il me circonvenait toutes mes réactions toutes mes réponses il les analysait et puis un jour tout bien pesé il me sut disposé à l’ entendre il avait fait ce qu’ il fallait son désir était devenu le mien ",
"j’ étais prêt donc mais ce que je veux dire c’ est que à le moment de les faits il était rétabli estropié pour la vie certes pour le reste de sa vie mais rétabli autrement dit parfaitement capable de marcher de se déplacer de voyager alors pourquoi ne lui ai-je pas dit: vas-y donc toi-même? ç me rappelle ma mère j’ entends sa voix j’ avais quelque chose à le lui demander je lui envoyais mon frère ",
"alors elle: tu ne peux pas faire tes commissions toi-même je me demande ce qui l’ a achevé lucien ma trahison involontaire ou la mort de sa mère sans doute les d’ abord sa mère et ensuite moi qu’ est -ce que je disais ",
"je suis perdu ah oui il a eu peur il m’ a envoyé à sa place il a eu peur de même qu’ il a eu peur à la fin de cette histoire et il m’ a encore demandé de l’ aider et moi j’ ai encore accepté ",
"mais nous n’ en sommes pas là je vous raconterai ç a plus tard je suis encore très loin d’ avoir pensé à le tout ce qui s’ est passé tu veux que je te dise? ai-je dit à le suzanne dès mon retour de copenhague ",
"elle croyait que je ne reviendrais pas je suis quand même revenu: tu veux que je te dise? lui dis-je elle était dans la cuisine occupée à le faire je ne sais quoi comme si je n’ étais pas là j’ étais là elle m’ avait entendu entrer ",
"elle se retourna et me regarda d’ un air las que je connaissais dont je savais qu’ il signifiait ce que tu as à me dire ne m’ intéresse pas mais dis -le quand même puisque de toute façon que je le veuille ou non tu me le diras alors vas -y je t’ écoute rien n’ est plus décourageant je ne perdis pas courage tu as devant toi lui dis -je bien qu’ elle fût de nouveau penchée sur son fourneau par conséquent me tournant le dos un fieffé salaud elle ne songea pas à le me contredire ",
"elle pensait que j’ étais quelque chose comme elle n’ eût pas su me définir ou plutôt pas voulu la parlotte n’ était pas son fort elle détestait parler pour ne rien dire mais elle comprenait ce que je voulais dire je ne l’ ai pas appelée une seule fois de là-bas même pas pour lui dire que j’ étais arrivé je l’ ai laissée sans nouvelles ",
"si mon avion était tombé elle l’ aurait appris par la télé un numéro vert et ses yeux pour pleurer ce qui m’ est arrivé est bien pire je ne pouvais pas le lui dire alors tu l’ as vue "
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"à le secours! à le secours le lion a brisé sa cage le voici qui vient à le moi je suis perdue il va me dévorer ",
"bientôt les feux se réunirent comme dans un baiser et tout dans la clairière ne fut plus que flamme et fumée il faut avoir vu sous les tropiques ces incendies de forêts entières pour savoir avec quelle rapidité le feu vole et dévore sur son passage le vent qui soufflait de le côté d’ albert et de ses compagnon excitait encore la flamme et les mettait a l’ abri leurs ennemis à le contraire aveuglés par la fumée liaient obligés de retourner sur leurs pas car le feu allait peut-être s’ étendre jusqu’ à les grands arbres et les envelopper entièrement monte-au-ciel et raboormoun avaient immédiatement rejoint leurs amis ",
"–ma pauvre sœur chérie dit tu te débats en vain tu auras encore longtemps à le résister sinon à le toi-même de le moins à les hommes qui te verront j’ ai beau faire pour être absolument calme auprès de toi je ne le suis pas toujours moi qui pourtant –allons s’ écria la floriani avec un désespoir naïf et presque comique toi aussi tu vas recommencer! et tu brute tue-moi tout de suite j’ aime mieux cela à le moins je serai délivrée de cet éternel refrain! –non! non moi c’ est fini dit salvator qui craignait de voir la tristesse succéder à le cet éclair d’ enjouement ",
"elle a divisé la classe en groupes ceux qui savaient pas lire ceux qui savaient même juste un peu moi j’ étais dans le deuxième groupe on allait jouer à le foot quand le premier groupe travaillait et eux ils nous remplaçaient quand on était fatigués mademoiselle dambre avait apporté des tas de photos pour scotcher sur les murs des posters de la montagne ou de la mer c’ est pour que ç a soit plus gai la classe ils font tous ça les profs ",
"à le quoi devais -je tant d’ égards je compris que c’ était à le mon titre de bachelier lorsqu’ il écrivit lui-même à le bordeaux pour qu’ on m’ envoyât le papier certifiant que j’ avais bien obtenu ce diplôme dès réception il le fit encadrer et l’ accrocha entre les fenêtres de le salon je m’ aperçus qu’ il en gardait un double dans son portefeuille à le hasard d’ une promenade nocturne il présenta ce document à le gardiens de la paix qui nous avaient demandé nos papiers d’ identité et voyant que son passeport nansen les rendait perplexes il leur répéta ou fois de suite que son fils était bachelier après le dîner mon père préparait souvent un plat qu’ il baptisait riz à l’ égyptienne il allumait son cigare jetait de temps en temps un œil inquiet sur mon diplôme puis se laissait aller à le découragement ",
"ils se turent longtemps dominique reprit: —elle n’ a pas souffert —elle n’ a pas souffert? répéta -t-elle —non elle dormait ",
"il y a trop loin de ce que je peux envisager accueillir alors à le ce qui ne demande qu’ à le venir à le ma rencontre à le fil de l’ eau pour étrangère que demeure la forme que l’on prend à les vieux creux la chose en quoi l’on consiste on en pressent l’ étroitesse et la fragilité on devine que l’ ouvert et le vaste à lesquels on aspire loin de l’ accroître la déchireront ni plus ni moins qu’ un sac en papier kraft dans lequel on voudrait faire entrer le restant de le monde ou simplement son parvis aquitain j’ ai devancé en pensée la lente dérive dans le couchant gagné le cours inférieur sous la nuit prochaine l’ aube de le lendemain vers le bugue les noces avec la dordogne venue de saint-cyprien l’ approche de bergerac et alors il fut évident que je n’ étais pas de taille ni de force ",
"vous vous entendriez mieux que moi à le présider la cérémonie de le bouquet à le recevoir de le cadeau d’ argent à le donner qui me préoccupe parce que j’ ignore si je saurai y soutenir dignement mon rôle c’ est cette ignorance de les devoirs de mon rang qui m’ a fait commettre l’ erreur contre laquelle vous protestez –votre oncle serait servi à le part comme vous allez l’ être dit mme et quant à la cérémonie elle aura lieu dès que vous le voudrez je vois nos invités qui arrivent par groupes une heure après les jeunes filles et julien trassey quittaient à le pied les trafforts ",
"horace eut le temps de remarquer à le passage le ferme profil la mince et droite silhouette de l’ un de les hommes qui conduisaient le deuil .par damien qui lui ouvrit la grille de le château il apprit l’ accident qui avait causé la mort de la comtesse PROPN et de son fils le vieux domestique ajouta que mlle élisabeth allait beaucoup mieux aujourd’hui et qu’ elle attendait avec impatience m. .quand son cousin entra PROPN se leva de le fauteuil ou elle était assise et alla vers lui les mains tendues –quelle joie de vous revoir horace –chère il paraît que vous avez été bien secouée votre physionomie en porte encore les traces ",
"on se trompe souvent lorsqu’ on juge sur l’ apparence maxime ne savait pas de le tout si cette admirable jeune fille était honnête et il était permis d’ en douter car une demoiselle bien élevée ne va guère sans sa mère ou du moins sans une femme plus âgée qu’ elle et PROPN était venue seule peindre dans cette galerie publique où les oisifs pouvaient la regarder sous le nez et lui tenir des propos inconvenants il fallait qu’ elle eût été accoutumée de bonne heure à se protéger elle-même à le moins qu’ elle n’ eût déjà jeté son bonnet par-dessus les moulins supposition que démentaient son attitude et l’ air de son visage on aurait pu lui appliquer les qualificatifs employés par la bruyère l’ immortel auteur de les caractères si jeune si belle et si sérieuse elle travaillait avec tant d’ ardeur qu’ elle ne s’ était pas encore aperçue que maxime la dévorait de les yeux il ne se gênait pourtant pas beaucoup pour la regarder et il mourait d’ envie de lui adresser la parole mais il ne savait comment s’ y prendre "
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c’ est bien à le présumer dit le roi; mais que devint votre mère? non seulement un mois se passa sans qu’ elle eût des nouvelles de mon oncle mais elle écrivait tous les courriers elle se voyait réduite à n’ avoir qu’ à le peine de quoi faire le voyage cependant n’ ayant aucune autre ressource elle se détermina à le partir avec la fille de henri laissant à le vieux père ses meubles et louis montant de l’ argent qu’ elle s’ était procuré en vendant tout le reste de ses parures | [
"elle prit la route de PROPN où elle arriva fort heureusement avec moi et fanchette des qu’ elle fut descendue de voiture elle alla s’ informer de raould sous le nom convenu on lui dit qu’ en effet il était venu loger à la rose-blanche mais qu’ il y était resté fort peu de temps ayant voulu enseigner la langue française il n’ avait trouvé qu’ un petit nombre d’ écoliers et s’ était décidé à le partir nous croyons ajouta l’ hôtesse qu’ il est allé à le vienne avec un cardinal qui a passé par ici et que son projet est d’ entrer dans l’ état ecclésiastique ",
"ma mère s’ informa de le nom de le cardinal et lui écrivit elle resta à le francfort pour attendre la réponse de l’ eminence qui n’ en fit point l’ argent qu’ elle avait eu pour sa route diminua tellement qu’ elle se voyait sur le point d’ être sans ressource dans un pays étranger elle engagea fanchette à le retourner près de son père et vendait une partie de les robes qui lui restaient pour payer les frais de son voyage cette fille aimait un jeune homme à le valencienne elle s’ ennuyait d’ être si long-temps séparée de son ami elle accepta ce que sa maîtresse lui donnait et partit ",
"ainsi ma mère resta seule avec moi qui n’ avais pas plus d’ an à le francfort espérant toujours que mon oncle y reviendrait elle se décida pour vivre à le user de la même ressource que mon oncle avait employée elle enseigna le français à des filles de négocians et elle subsista d’ une manière assez commode elle m’ éleva avec le plus grand soin et comme le nombre de ses écolières augmentait journellement elle me donna des maîtres de musique de dessin et de danse elle me disait en m’ apprenant les maux qui l’ avaient accablée ma chère eulalie tu auras à le moins de les talens qui te tiendront lieu de fortune ",
"de tous ceux qu’ elle se plut à le me donner j’ ai fait la triste expérience que le travail de les mains a été le seul qui m’ a empêchée de mourir de faim cependant je crois que si nous fussions restées à le francfort jamais nous n’ eussions été condamnées à l’ affreuse misère ou j’ ai été réduite mais la santé de ma mère était moins bonne: le chagrin la minait insensiblement elle se persuada que l’ air de francfort lui était contraire et possédant environ louis dont elle pouvait disposer elle résolut de revenir en france non pas à le valenciennes ce pays lui rappelait de trop douloureux souvenirs mais à le paris c’ est là me disait -elle si on doit se retrouver que l’on se retrouve toujours ",
"d’ ailleurs ma chère fille j’ ai pris l’ habitude d’ enseigner je continuerai comme ici des leçons de grammaire d’ histoire de géographie il faut en convenir elle avait reçu de le ciel le don d’ instruire elle me dit aussi je ne veux point porter le nom de je me nommerai madame lacroix veuve d’ un officier cela arrête toutes les questions nous prîmes la route de stras-bourg d’ où nous nous rendîmes à le paris ma mère se logea dans un fort joli appartement rue montmartre prit une femme pour nous servir se fit annoncer dans les petites-affiches et eut bientôt des écolières ce qui nous fit vivre d’ une manière fort douce ",
"j’ engageais ma mère depuis quelque temps à le prendre une voiture avec un seul cheval lui présentant qu’ elle regagnerait bien ce qu’ il pourrait lui coûter par le temps qu’ elle aurait de plus mais elle avait tant de désir d’ économiser pour me laisser une existence asurée qu’ elle n’ en voulait rien faire elle sortait à le pied quelque temps qu’ il fit un jour qu’ il y avait de la glace dans les rues je la suppliai de ne point aller chez ses écolières elle se moqua de mes inquiétudes et sortit ",
"à le bout d’ une heure on la ramena en voiture vomissant le sang à le flots elle était tombée et s’ était rompu un vaisseau dans la poitrine qu’ on juge de mon désespoir sire il faut avoir senti tout ce qu’ est une mère quand on n’ a qu’ elle dans le monde et que cette mère est la plus aimable et la plus tendre qui fût jamais pour avoir quelque idée de la douleur que la pensée de la perdre vous fait éprouver je crus que la tête me tournerait je me précipitai sur elle ",
"je voulus arrêter le sang; je m’ informe en jetant de hauts cris de ce qui avait été cause de cet affreux accident elle me fait signe qu’ elle ne peut parler ceux qui l’ avaient recueillie et qui l’ avaient ramenée me dirent qu’ il fallait la saigner et que ce ne serait rien je vole moi-même chercher le chirurgien je l’ amène je veux qu’ il me réponde de ma mère il m’ assure qu’ elle est sans danger ",
"je l’ embrasse avec transport: c’ était je m’ en suis aperçu depuis l’ homme le plus laid qu’ on pût voir et qui avait à le moins ans il la saigne le sang s’ arrête je la crois sauvée je rends grâces à le ciel je suis ivre de joie elle fut de courte durée "
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"demanda le frère sam— non non pas à le iona! devant qui se dressait déjà l’ ombre d’ nous ne serions pas beaucoup plus en sûreté dans le port d’ PROPN qu’ à le mouillage de staffa fit observer eh bien dit olivier partez capitaine partez immédiatement pour et laissez -nous à le staffa à le staffa! où vous n’ avez même pas une maison pour vous abriter la grotte de clam-shell ne peut -elle suffire pendant quelques jours? reprit olivier sinclair que nous y manquera -t-il? rien ",
"vous mangiez peut-être des ortolans chez vous il vous faut sans doute des perdrix rouges non; j’ aime mieux le lard il a ricané en haussant les épaules et s’ en est allé en murmurant: paysan il donne des soirées le dimanche; on m’ invite je dis toujours: sacré mâtin c’ est une habitude elle me suit jusque dans son salon ",
"—vue moi? et pourquoi diable voulez -vous que j’ aie vue la barbe-bleue demanda le capitaine est -ce que vous êtes fou? —comment —entendez -vous mes compères dit le capitaine à ses passagers il me demande si j’ ai vu la barbe-bleue ",
"c’ étaient surtout le comte de PROPN son oncle et la baronne douairière de sénevère sa tante tous très-formalistes très-puritains de ton très-entichés de noblesse et d’ autorité ils n’ avaient point vu les nerteuil depuis nombre d’ années alors qu’ adrienne était à le berceau et qu’ PROPN n’ était qu’ une petite fille ces enfants qui les touchaient de près devaient à le leur avis être surveillés et dirigés par eux soudainement investis de les devoirs de la famille ils avaient à les guider toutes les dans le droit chemin et à les marier dignement les premiers jours se passèrent naturellement en compliments de condoléance et en préoccupations d’ affaires ",
"personne n’ a répondu à ses sonneries répétées ni à ses appels aucun bruit ne provenait de l’ intérieur le jeudi15 était le jour de l’ ascension le vendredi16au matin les autorités de l’ école ont alerté la police la porte de simon lecœur a été enfoncée en présence d’ un commissaire divisionnaire ce vendredi-là à les alentours de midi ",
"—tonton tontaine tonton! l' organe sonore de dieudonné cavrois claironnait dans le vestibule des échos s' émurent quand on fut au-devant de le chimiste il ôtait un troisième lièvre de sa carnassière déjà des perdrix et des cailles s' amoncelaient sur la tablette dressée le long de la verrière un chevreuil roux et humide gisait sur le carreau sablé en losange ",
"il lui devait une réparation et il ne demandait pas mieux que de la lui accorder un soufflet vaut un coup d’ épée c’ était une de ses maximes favorites et il ne sortait pas de là il y avait longtemps qu’ il n’ était allé sur le terrain et il n’ était pas homme à le manquer une si belle occasion de se refaire la main les étudiants qui l’ avaient suivi étaient bons jeunes gens qui ne s’ étaient de leur vie battus qu’ à le coups de poing et qui n’ avaient jamais mis les pieds dans une salle d’ armes ",
"s’ approcha se faufila à le travers les rangs serrés et parvint à les premières places à le centre de ce groupe dans un assez large espace laissé vide se dressait une sorte d’ échafaud composé de planches posées sur des tonneaux vides sur cet échafaud il y avait une chaise et sur la chaise un homme assis parlait à le voix assez haute pour être entendu de tout le groupe le reconnut immédiatement cet homme c’ était tricot ",
"pourquio la maîtresse si cruelle pour le malheureux vieillard venait -elle maintenant prier près de son cadavre c’ est que mme de lanchaire avait eu le temps de réfléchir pendant que les domestiques allaient et venaient dans la maison pendant que le prêtre et le médecin arrivaient jusqu’ à le malade la veuve avait froidement envisagé toutes les conséquences qui pouvaient résulter pour elle de la mort de m. PROPN la maison où elle demeurait appartenait à le maître de forges elle devait revenir après sa mort à sa succession c’est-à-dire à sa nièce son unique héritière ",
"ou il assassina le chagrin à le peine jailli il en anéantit l’ effroyable fulgurance il ne voulait pas souffrir il ne voulait pas dépendre d’ une présence jamais il ne monta dans un wagon pour aller à le paris retrouver sa princesse "
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–eh bien tant pis nous nous passerons de les cuirassés de l’ etat voilà tout si tout le monde montrait la même initiative dont nous faisons preuve il y a longtemps que les bandits de la main rouge auraient été exterminés c’ était toujours à le peu près sur cette conclusion que se terminaient les conversations entre lord et l’ ingénieur harry cependant grâce à l’ énergie de ce dernier qui expulsait des chantiers pour la moindre peccadille les ouvriers soupçonnés de sabotage et stimulait par de fortes primes le zèle de les ouvriers sérieux les travaux avançaient maintenant avec une grande rapidité | [
"PROPN qui avait cru d’ abord que le yacht ne serait terminé qu’ en janvier constata avec satisfaction que la revanche serait prête à le prendre la mer dès la fin de décembre il écrivit immédiatement à le lord pour lui apprendre cette bonne nouvelle et l’ excentrique qui excursionnait alors sur les frontières de l’ arizona et de le mexique s’ empressa d’ abréger la durée de son voyage et se hâta de reprendre le chemin de ou ̀ il avait différentes affaires à le régler andrée et frédérique que pilotait miss dans les magasins employèrent jours entiers à le toutes les emplettes nécessaires à la longue croisière qu’ elles allaient entreprendre car dès le début mlle demaubreuil aussi bien que son amie avaient affirmé avec insistance qu’ elles ne se sépareraient pas de leurs fiancés et qu’ elles contribueraient pour leur part à la délivrance de m.bondonnat quelque danger qu’ elles dussent courir elles retrouvèrent en ce moment accablé de besogne à le cause de l’ extension qu’ il venait d’ imprimer à la compagnie de les paquebots eclair qui maintenant ne possédai",
"il fut convenu que les françaises ainsi que lord et ses amis se reposeraient une quinzaine de jours à le golden-cottage afin d’ être mieux en état de supporter les fatigues d’ un long voyage miss frédérique andrée ainsi que lord oscar et devaient voyager dans le wagon-salon qui était la propriété personnelle de et qui à le cause de les fréquents voyages de le milliardaire faisait pour ainsi dire perpétuellement la navette entre et dont les affaires étaient presque terminées devait les rejoindre le surlendemain mais la veille de le départ de les jeunes filles mlle demaubreuil reçut une convocation de le consulat français ou elle était mandée pour la législation de certains papiers de famille en effet à la suite de la disparition de m.bondonnat son tuteur légal elle avait demandé à le être émancipée et à s’ occuper elle-même de la gérance de sa fortune ce qui lui avait été accordé sans difficulté ",
"andrée montra la convocation qu’ elle venait de recevoir à le miss et à le frédérique –nous serons obligées de t’ attendre un jour ou dit celle-ci –pourquoi m’ attendre? répliqua mlle il y a un moyen bien plus simple d’ arranger les choses –et comment –partez aujourd’hui comme cela est convenu et moi je ferai route avec PROPN une fois mes affaires réglées ",
"–c’ est cela approuva miss de cette façon nous ne ferons pas attendre nos fiancés qui sont prévenus les choses étant ainsi arrangées andrée de maubreuil prit congé de ses amies qu’ elle accompagna jusqu’ à la gare de le elle devait les rejoindre à le golden-cottage qu’ elle aurait achevé de remplir les formalités indispensables à le consulat mais PROPN se trouva retenu plus longtemps qu’ il ne l’ avait pensé par le règlement de ses affaires ",
"il conseilla à la jeune fille de l’ attendre à le moins qu’ elle ne préférât partir seule ce fut à ce dernier parti qu’ elle s’ arrêta mlle s’ était déjà accoutumée quelque peu à les mœurs américaines et l’on sait qu’ à les etats-unis les jeunes filles et quelquefois même les enfants accomplissent de longs voyages sans être accompagnées de personne défendues par le seul respect dont la femme est universellement entourée en amérique le milliardaire voulut installer PROPN la jeune fille dans un pullman-car retenu à l’ avance pour elle et pour la gouvernante écossaise de miss qui devait servir de chaperon à le andrée et lui tenir compagnie pendant ce long voyage les femmes devaient descendre à la station de juwilly située à une heure de distance de et qui était la gare la plus rapprochée de golden-cottage ",
"cependant une fois arrivées à le san miss et frédérique ne se hâtèrent pas de regagner la villa sur les instances d’ harry dorgan et de roger ravenel à lesquels se joignit lord les jeunes filles décidèrent de séjourner pendant une huitaine à le palace-hotel pour visiter en détail la ville et ses environs où les sites pittoresques abondent andrée de maubreuil fut prévenue de cette décision par une dépêche de l’ ingénieur paganot qui l’ avertissait de ne pas descendre à le juwilly comme il avait été primitivement convenu mais bien à le san où ses amis viendraient au-devant d’ elle à la gare malheureusement cette dépêche n’ arriva pas à sa destination les agents de la main rouge toujours à les aguets l’ avaient interceptée et l’ avaient transmise à le baruch qui sous l’ aspect et sous les traits de était l’ un de les lords directeurs de la redoutable association ",
"le train par lequel l’ ingénieur paganot attendait mlle demaubreuil arrivait à le san à le heures de le soir miss et frédérique avaient accompagné le jeune homme pour assister à l’ arrivée de leur amie mais la cohue de les voyageurs franchit les guichets et se perdit dans le vaste hall de la gare sans que mlle demaubreuil eût paru d’ abord étonnés de ne pas trouver andrée les jeunes gens ne tardèrent pas à le concevoir de son absence les plus graves inquiétudes –comment se fait -il qu’ elle ne soit pas venue murmura l’ ingénieur sa dernière lettre m’ annonce que toutes ses affaires sont terminées à le consulat et me recommande d’ être exact à le son arrivée ",
"–elle a dû recevoir notre dépêche dit miss –d’ ailleurs ajouta frédérique si pour une raison ou pour une autre elle avait manqué le train elle nous aurait prévenus télégraphiquement –pourvu murmura paganot qui osait à le peine aller jusqu’ à le bout de sa pensée que la main rouge –ne dites pas cela s’ écria frédérique avec épouvante je ne veux pas soupçonner un seul instant que ma pauvre andrée soit tombée entre les mains de ces bandits –renseignons -nous dit l’ ingénieur en s’ efforçant de dominer l’ inquiétude qui l’ envahissait –oui approuva miss adressons -nous à le chef de train ",
"peut-être pourra -t-il nous donner quelque utile information comme tous les fonctionnaires de ce genre sur les lignes de chemin de fer américaines le chef de train était un mulâtre un que le nom de fred appuyé d’ un royal pourboire rendit tout de suite obséquieux et docile quand on lui demanda s’ il n’ avait pas remarqué que dans un pullman-car une jeune fille vêtue de noir à les yeux bleus et à les cheveux d’ un blond cendré accompagnée d’ une dame d’ une quarantaine d’ années à les traits un peu virils et à le large chapeau décoré de pivoines il se rappela parfaitement que personnes répondant à le ce signalement étaient montées à le –je les ai d’ autant mieux remarquées fit -il qu’ en cours de route j’ ai eu l’ occasion de leur rendre quelques petits services dont elles m’ ont récompensé par de généreux pourboires –et où sont -elles descendues demanda anxieusement l’ ingénieur "
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"il fit quelques pas puis se rassit de nouveau se pencha pour ôter ses souliers et demeura courbé le bras étendu sans bouger à le quoi bon se déshabiller il ne pourrait pas dormir il n’ y avait pas d’ eau il tourna un robinet de le lavabo ",
"alors je remarquai un petit ressort quand je l’ eus soulevé d’ un geste hésitant je vis la pierre se remettre en place lentement lorsque ce fut fait j’ essayai de nouveau de l’ ouvrir après quelques tâtonnements je retrouvai le point vulnérable aussitôt je fis là une marque reconnaissable pour moi seule et je quittai la cave intriguée et ravie car j’ avais un secret et j’ étais résolue à le garder ",
"PROPN se hâta de l’ emplir à un petit pot qui chauffait devant la cheminée tu comprends bien mon gros chéri lui dit -elle; les affaires sont en souffrance tout plein je ne te quitte ni jour ni nuit ç a ne peut pas durer cette enfant me remplacera quand je vas être obligée de sortir le vieux placeur essaya de prendre le verre mais sa main tremblait trop félicité la digne âme lui entonna ou gorgées qui firent râler sa gorge ",
"–on m’ a fait trop d’ honneur sire –et c’ est sur cette assurance que j’ ai insisté –oui sire et que j’ ai moi continué de refuser malgré mon grand regret de vous désobéir –et pourquoi refusez -vous –parce que la situation est grave sire; elle vient de renverser m.denarbonne et de compromettre tout homme qui se croit quelque chose a donc le droit ou de ne pas se laisser employer ou de demander qu’ on l’ emploie selon sa valeur ",
"je m' écriai qu' on la volait qu' elle ne recevait jamais personne que ses voitures étaient horribles tandis qu' avec cette somme moi je m' engageais à lui tenir la meilleure maison de paris si elle voulait se fier à le moi et suivre mes conseils —comment cela me dit -elle —donnez -moi francs ne vous occupez de rien et je me charge de votre dépense pendant an vous verrez de quelle manière je vous ferai vivre: seulement si vous acceptez vous irez passer quelques mois à la campagne pour me laisser le temps de faire les changements nécessaires à le votre hôtel cela sans bourse délier de votre part ",
"PROPN entendait leurs propos et parfois les approuvait d’ un mot bref toujours l’ entretien revenait sur le pillage qui déjà se réglait méthodiquement parfois aussi PROPN rejoignait lucrèce celle-ci commodément installée dans une vaste berline entourée d’ une garde particulière passait le temps à le lire ou à le rêver près de la portière de la berline cheminait le moine garconio encore pâle de sa blessure et lucrèce s’ entretenait souvent avec lui de façon que personne ne les entendît ",
"mais c’ est en vain que je rassemblai les appuis et les raisons de mon existence rien ne pouvait remplacer la plénitude merveilleuse que j’ avais connue quelques instants plus tôt lorsque le peuple de la clairière semblait encore vouloir de moi j’ étais seul maintenant et perdu abandonné refusé rejeté sans espoir sans issue jusqu’ à le dernier de mes jours PROPN m’ avait laissé son tourment patricia était chez les bêtes ",
"portes grandes ouvertes ils débarquaient leurs marchandises dans l’ anarchie la plus complète: nourriture médicaments produits ménagers linge revenant d’ une entreprise de pressing elle se rapprocha de ce dernier fourgon et passa une tête rapide à l’ intérieur le chargement était constitué de grands paniers contenant des draps des chemises de patients et des blouses de médecins elle chercha de le regard le chauffeur sans doute faisait -il partie de le petit groupe qui prenait une pause près de les distributeurs de boissons tout à leur conversation les gars ne prêtèrent pas attention à le elle ",
"brighton l’ écoutait le temps musical s’ est écoulé sortis de l’ oubli ces jeunes amants oskar et suzanne sont repartis ",
"j’ ai douté parce que j’ ai vu plus de mal que de bien parce que les beaux sentiments vivotent tandis que l’ égoïsme les esprits étroits s’ enrichissent et prospèrent parce que dans l’ ordre naturel de les choses l’ adversité semble écraser la vertu désintéressée doit -on se lasser de faire le bien reprend emmanuel parce qu’ on a affaire le plus souvent à les ingrats toute bonne action a sa récompense mais il ne faut point l’ attendre de les hommes "
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effet qui m’ était encore inconnu mais dont j’ usai par instinct je la maintins avec une force tendrement adoucie; et pendant cette dernière crise elle me jeta des regards qui me firent pleurer quand ces mouvements nerveux cessèrent je rétablis ses cheveux en désordre que je maniai pour la seule et unique fois de ma vie puis je repris encore sa main et contemplai long-temps cette chambre à la fois brune et grise ce lit simple à le rideaux de perse cette table couverte d’ une toilette parée à la mode ancienne ce canapé mesquin à le matelas piqué que de poésie dans ce lieu! quel abandon de le luxe pour sa personne | [
"son luxe était la plus exquise propreté noble cellule de religieuse mariée pleine de résignation sainte où le seul ornement était le crucifix de son lit à le dessus de lequel se voyait le portrait de sa tante puis de chaque côté de le bénitier ses enfants dessinés par elle à le crayon et leurs cheveux de le temps où ils étaient petits quelle retraite pour une femme de qui l’ apparition dans le grand monde eût fait pâlir les plus belles tel était le boudoir pleurait toujours la fille d’ une illustre famille inondée en ce moment d’ amertume et se refusant à l’ amour qui l’ aurait consolée ",
"malheur secret irréparable! et des larmes chez la victime pour le bourreau et des larmes chez le bourreau pour la victime quand les enfants et la femme de chambre entrèrent je sortis le comte m’ attendait il m’ admettait déjà comme un pouvoir médiateur entre sa femme et lui; et il me saisit par les mains en me criant: –restez restez félix –malheureusement lui dis -je monsieur de PROPN a du monde il ne serait pas convenable que ses convives cherchassent les motifs de mon absence mais après le dîner je reviendrai il sortit avec moi me reconduisit jusqu’ à la porte d’ en bas sans me dire un mot ",
"puis il m’ accompagna jusqu’ à le frapesle sans savoir ce qu’ il faisait enfin je lui dis: –au nom de le ciel monsieur le comte laissez -lui diriger votre maison si cela peut lui plaire et ne la tourmentez plus –je n’ ai pas long-temps à le vivre me dit -il d’ un air sérieux elle ne souffrira pas long-temps par moi je sens que ma tête éclate et il me quitta dans un accès d’ égoïsme involontaire ",
"après le dîner je revins savoir des nouvelles de madame de mortsauf que je trouvai déjà mieux si telles étaient pour elle les joies de le mariage si de semblables scènes se renouvelaient souvent comment pouvait -elle vivre quel lent assassinat pendant cette soirée je compris par quelles tortures inouïes le comte énervait sa femme devant quel tribunal apporter de tels litiges ",
"ces réflexions m’ hébétaient je ne pus rien dire à le henriette mais je passai la nuit à le lui écrire des ou lettres que je fis il m’ est resté ce commencement dont je ne fus pas content; mais s’ il me parut ne rien exprimer ou trop parler de moi quand je ne devais m’ occuper que d’ elle il vous dira dans quel état était mon âme .combien de choses n’ avais -je pas à le vous dire en arrivant à lesquelles je pensais pendant le chemin et que j’ oublie en vous voyant! oui dès que je vous vois chère henriette je ne trouve plus mes paroles en harmonie avec les reflets de votre âme qui grandissent votre beaute ",
"puis j’ éprouve près de vous un bonheur tellement infini que le sentiment actuel efface les sentiments de la vie antérieure chaque fois je nais à une vie plus étendue et suis comme le voyageur qui en montant quelque grand rocher découvre à le chaque pas un nouvel horizon à le chaque nouvelle conversation n’ ajoutai -je pas à le mes immenses trésors un nouveau trésor je crois est le secret de les longs des inépuisables attachements je ne puis donc vous parler de vous que loin de vous ",
"en votre présence je suis trop ébloui pour voir trop heureux pour interroger mon bonheur trop plein de vous pour être moi trop éloquent par vous pour parler trop ardent à le saisir le moment présent pour me souvenir de le passé sachez bien cette constante ivresse pour m’ en pardonner les erreurs près de vous je ne puis que sentir néanmoins j’ oserai vous dire ma chère henriette que jamais dans les nombreuses joies que vous avez faites je n’ ai ressenti de félicités semblables à les délices qui remplirent mon âme hier quand après cette tempête horrible où vous avez lutté contre le mal avec un courage surhumain vous êtes revenue à le moi seul à le milieu de le demi-jour de votre chambre où cette malheureuse scène m’ a conduit moi seul ai su de quelles lueurs peut briller une femme quand elle arrive des portes de la mort à les portes de la vie et que l’ aurore d’ une renaissance vient nuancer son front ",
"combien votre voix était harmonieuse combien les mots même les vôtres me semblaient petits alors que dans le son de votre voix adorée reparaissaient les ressentiments vagues d’ une douleur passée mêlés à les consolations divines par lesquelles vous m’ avez enfin rassuré en me donnant ainsi vos premières pensées je vous connaissais brillant de toutes les splendeurs humaines mais hier j’ ai entrevu une nouvelle henriette qui serait à le moi si dieu le voulait hier j’ ai entrevu je ne sais quel être dégagé des entraves corporelles qui nous empêchent de secouer les feux de l’ âme ",
"tu étais bien belle dans ton abattement bien majestueuse dans ta faiblesse hier j’ ai trouvé quelque chose de plus beau que ta beauté quelque chose de plus doux que ta voix des lumières plus étincelantes que ne l’ est la lumière de tes yeux des parfums pour lesquels il n’ est point de mots; hier ton âme a été visible et palpable ah! j’ ai bien souffert de n’ avoir pu t’ ouvrir mon cœur pour t’ y faire revivre "
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"on reconnaît tout les fleurs sont des fleurs les plantes les couleurs les autels les broderies les tapis c' est admirable comme une chambre momentanément délaissée qui attendrait des amants absentés à le cause de le temps mauvais .on voudrait arriver quelque part avec cette émotion écrire par le dehors peut-être en ne faisant que décrire peut-être décrire les choses qui sont là présentes ",
"c’ était son habitude de se laisser aller ainsi de mollir chaque fois qu’ après avoir poursuivi farouchement un but il avait enfin celui-ci à le portée de la main une sorte d’ écœurement contre lequel il ne réagissait pas il avisa un hôtel juste en face de la citanguette pénétra dans le bureau je voudrais une chambre donnant sur le quai à le mois il haussa les épaules ",
"elle qui ne riait presque jamais riait à les éclats —allons les enfants bougonna un vieil homme apparaissant derrière un massif venez donc voir le fameux spectacle attendu depuis si longtemps notre émotion s' épanouit ce malin sur les pointes comme ayant peur de réveiller quelqu'un les enfants le suivirent la main dans la main l' œil luisant de curiosité PROPN mangeait la brioche mary tenait son chien par le collier le père brifaut avait bien ans tout ratatiné la barbe en broussaille il portait une veste de laine décolorée par les averses ",
"je fis en hâte mes valises quelle femme étais -je donc devenue je pleurais en faisant mes valises et ce n' était pas à la pensée de mon pauvre grand-père vieux et désolé de mon absence ce n' était pas à la pensée de les tourments que j' avais dû causer à ces bonnes gens un peu solitaires enfermés dans leur petite ville avec l' idée fixe et bien légitime de nous voir auprès d' eux moi mes enfants mon mari non! non je pleurais à l' idée de quitter fontaine -l' abbé ",
"mais moi resté sous le coup de son indignation j’ éprouvais une honte indicible ma résolution fut bientôt prise je me promis de ne pas me déshonorer je renonçai fermement et pour jamais à la poupée à les joues rouges ce jour -la je connus l’ austère douceur de le sacrifice ",
"la mer était rude et le vent grossissait d’ heure en heure par précaution le navire l’ eugène était sorti de le port et mme delmare apercevait à le loin ses voiles blanches que la brise enflait tandis que l’ équipage pour se maintenir dans sa station lui faisait courir des bordées son cœur s’ élançait alors avec de vives palpitations vers ce bâtiment qui semblait piaffer d’ impatience comme un coursier plein d’ ardeur à le moment de partir mais lorsqu’ elle regagnait l’ intérieur de l’ île elle retrouvait dans les gorges de la montagne un air calme et doux un soleil pur le chant de les oiseaux le bourdonnement de les insectes et l’ activité de les travaux qui avait son cours comme la veille indifférents à les émotions violentes qui la torturaient alors elle doutait de la réalité de sa situation et se demandait si ce départ prochain n’ était pas l’ illusion d’ un songe .vers le soir le vent tomba ",
"faites -moi passer par la fenêtre cette penthésilée de ans il y eut alors une grande confusion et de grands cris dans la chambre de les pauvres femmes qui se tenaient étroitement embrassées étaient meurtries par les esclaves qui essayaient de les séparer quoique leur résistance fût désespérée peu à le peu cependant les esclaves firent la ̂cher prise à le leurs mains et déjà elles-mêmes comprenant bien que toute lutte était inutile ne se défendaient plus que par leurs larmes et par leurs gémissements ",
"vous savez s’ il vit seul ou s’ il reçoit beaucoup de monde s’ il habitera la maison en telle saison s’ il aime ses aises ou s’ il vit très-modestement s’ il a un nombreux domestique ou s’ il se fait servir par une seule personne et quand vous aurez bien médité sur toutes ces conditions essentielles vous cherchez à le mettre sur le papier le résultat de vos observations mais si vous vous occupez d’ abord de placer cet homme et sa famille dans une maison de pompéi ou dans un manoir de le moyen âge il y a beaucoup à le parier que vous lui élèverez une habitation incommode que vous serez contraint de torturer les services pour les arranger dans une construction appartenant à une époque et à une civilisation différentes de notre civilisation et de notre temps je comprends bien; et cependant on apprend comment il faut faire une porte une fenêtre un escalier c’est-à-dire qu’ on explique comment avant nous d’ autres hommes s’ y sont pris pour faire une porte un escalier un plancher mais on ne prétend pas et on ne doit pas prétendre en vous enseignant les moyens employés pa",
"je connais de pauvres femmes qui s’ y prendraient comme il aime! diraient -elles la marquise se mit à le rire forcément et ajouta d’ un air d’ indulgence –si nous voulons rester amis qu’ il ne soit plus question de méprises dont je ne puis être la dupe –sur mon honneur madame vous l’ êtes beaucoup plus que vous ne pensez répliqua vivement eugène –mais de quoi parlez -vous donc la demanda monsieur de listomère qui depuis un instant écoutait la conversation sans en pouvoir percer l’ obscurité.–oh ",
"peut-être ferais -tu mieux de rester à l’ hôtel de le berry pour le cas où piquemal réapparaîtrait dans ce cas je vous téléphone —oui ici ou chez moi un de les hommes à le avoir lu le rapport calame avait disparu restait point qui l’ avait lu aussi mais qui lui était ministre par conséquent plus difficile à le escamoter d’ y penser maigret retrouvait dans sa bouche l’ arrière-goût de l’ eau-de-vie de la nuit précédente et il eut envie d’ un verre de bière dans un endroit où l’on se trouve coude à le coude avec des gens ordinaires qui s’ occupent de leurs petites affaires "
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PROPN est ce que je dirai à le mgr rougier demain qu\ il retire cette condition posée à le son entremise qu\ il me permette de rester ici jusqu\ à le ce que l\ argent ait été accepté à se figurer cette visite il éprouva soudain une gêne presque intolérable une trop forte appréhension de rencontrer les yeux de cet homme qui connaissait son secret le plus intime se raidissant là contre il se raisonnait était -elle vraiment nécessaire cette entremise que fera -t-il d\' autre ce prêtre que de le remettre cet argent sans pouvoir dire quelle dette il acquitte et contractée par qui que cette somme parvienne à la destinataire avec une lettre qui parle d\' une restitution volontairement anonyme et effet produit sera le même ou bien mme PROPN admettra la possibilité d\' une créance de son mari inconnue d\' elle ou bien elle imaginera un remords de ce servois qui l\' a indignement exploitée peut-être de la famille de le séducteur de sa fille il est impossible qu\ une de ces hypothèses ne se réalise pas conclut patrick je le saurai d\' ailleurs si je reste à le paris | [
"je verrai bien il y a des projets de changement rue las- cases en attendant de quelle manière leur faire tenir argent sans intermédiaire mais si j\\' envoyais simplement une lettre chargée par la poste à le peine ce projet conçu il se leva pour exécuter ignorant tout des formalités de les postes françaises il se fit donner par un passant l\\ indication de le plus prochain bureau de poste qui se trouvait être celui de la place vendôme il avait toujours évité de passer là comme dans tous les coins de paris qui lui représentaient trop vivement un épisode quelconque de la commune de son absorption actuelle ne l\\ empêcha pas de regarder la colonne avec le même sentiment de tristesse que son père eût été mêlé à le cette insurrection de vandales mais pourquoi était -il là sinon pour racheter cela aussi ",
"avait -il pas lu cette phrase dans la confession nous ne sommes pas seulement responsables de nos actes mais de tous ceux à lesquels nous nous associons ces grands rachats de les erreurs collectives sont impossibles et ceux de les toutes petites se heurtent à le tant de difficultés il allait l\\' éprouver une fois de plus en constatant que ce procédé si simple de la lettre chargée lui était interdit employé de le guichet lui apprit aussitôt qu\\ il lui faudrait donner son nom et signer un bulletin ",
"quoiqu\\' il fût bien peu probable que mme PROPN se procurât jamais ce document il suffisait d\\' une chance pour que ce spécimen de son écriture révélât son identité il donnait à la poste un faux nom il se rappela sa carte remise à le vieux péreuse avec son adresse parisienne tracée de sa main ce souvenir suffit pour qu\\' un autre procédé plus anonyme encore lui parût préférable la devanture de la boutique de la rue cases évoquait devant lui avec cette ouverture de la boîte à le journaux et à le revues remarquée par hasard tout à l\\' heure il la voyait à le cet instant béante et tentatrice ",
"qu\\ il y glissât une enveloppe remplie de billets de banque quel indice les plus sagaces enquêteurs retrouveraient -ils de son geste et déjà il rentrait à son hôtel et il composait sur la petite machine à le écrire qui lui servait pour sa correspondance sur une feuille sans en-tête un billet ainsi rédigé un débiteur qui désire rester inconnu met sous ce pli une somme de francs il demande à le mme veuve PROPN d\\' accepter en respectant son anonymat le temps de passer à la banque d\\' y prendre les billets de les enfermer dans une enveloppe de papier toile avec adresse préparée avance il cacheta sur place à le moyen d\\' une pièce de monnaie appuyée sur la cire et vers les heures de le soir il arrivait dans la rue las- cases passants la traversaient dont il épia éloignement et saisissant cette minute de parfaite solitude il introduisit entre les bords de métal de ouverture ce paquet qu\\ il entendit avec un battement de son coeur tomber dans la boîte intérieure puis enfuyant d\\' un pas rapide comme un malfaiteur sans se retourner elles auront l\\ argent demain matin s",
"je viendrai dans pour le billet de ce procès je saurai leurs premières impressions elles n\\ ont pas été élevées comme moi à les cacher il entendait de par delà tant de jours son père à le chicago le gronder tout enfant chaque fois qu\\ il manifestait par quelque parole inconsidérée les mouvements de sa trop vive sensibilité dont ce n\\ était pas pour son fils seulement patrick le comprenait aujourd\\'hui que le fresnelay de le parvis PROPN formulait cette règle de surveillance de soi-même il énonçait la devise de sa propre vie si douloureuse si muette à le cause de sa faute que le geste de son fils venait d\\' effacer ou d\\' essayer d\\' effacer ",
"y avait -il réussi telle était la question qu\\ il se posait heures plus tard en franchissant le seuil de la librairie il avait laissé passer tout un jour par prudence et dans quelle agitation mme croissy et marie- jeanne étaient occupées derrière le comptoir à le ranger par tas les journaux invendus de la veille -le bouillon comme on dit en argot de presse PROPN discerna aussitôt dans la physionomie de la vieille grand\\'mère une nervosité qui lui fit se dire a pas volé ",
"cette hypothèse avait également traversé son esprit la femme de charge entrevue lors de sa seconde visite devançant le lever de ses patronnes vidant la boîte à les lettres trouvant l\\ enveloppe devinant les billets de banque à la palper et se les appropriant mais le moins observateur de les hommes eût deviné rien qu\\ à le constater le tremblement de les doigts de la veuve ficelant les paquets éclat de ses yeux et la volubilité de sa parole qu\\' un événement extraordinaire la bouleversait lequel sinon étonnante survenue de cette petite fortune marie- jeanne à le contraire vaquait à sa besogne avec ce visage impénétrable dont amoureux sentit une fois de plus qu\\ il était comme un masque collé sur une âme de fanatique sauvagement repliée et concentrée qu\\ elle eût connaissance de la lettre il en douta point à le geste elle fit avertie par le bruit de la porte ouverte ",
"sa main se posa sur le bras de sa grand\\'mère pour arrêter ce verbiage dont entendit une phrase inintelligible mais y surprit le nom de servois a -t-il apporté le permis il avait promis demanda -t-il pour ce procès le voici fit la jeune fille les débats commencent demain mardi comme vous savez il avait eu l\\ obligeance de me parler d\\' un rendez -vous avec lui pour me guider car en ma qualité étranger il n\\ est pas probable qu\\ il soit rentré demain répondit mme PROPN il a dû partir hier subitement pour nevers à le ce nom de ville étourdiment prononcé la jeune fille jeta sur sa grand\\'mère un regard d\\' évidente impatience et lui coupant la parole c\\' est moi monsieur qui vous servirai de guide si vous le voulez bien martial en a priée il excuse mais il ne pouvait pas remettre ce voyage ",
"il ne lui est rien arrivé de désagréable j\\' espère ni à le médouard péreuse oh non dit mme toujours impulsive est pour nous rendre service à le nous entrée un client entretien ces quelques phrases avaient suffi pour que patrick reconstruisit aussitôt le petit drame qui était passé la veille enveloppe ouverte les billets de banque trouvés avec le papier expliquant envoi "
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"–peut-être auriez -vous pu éviter cela isabelle dit -elle d’ un ton glacial vous connaissez mes idées relativement à les relations que vous devez avoir et il me déplaît extrêmement que vous ayez ainsi fait connaissance avec ces inconnus trop voisins beaucoup trop voisins enfin j’ irai demain les remercier de leurs soins si ces jeunes personnes sont simples et sérieuses peut-être vous permettrai -je de les voir de loin en loin sinon tout se bornera là mettez -vous bien cela en tête isabelle une expression inquiète et soucieuse se lisait dans les yeux d’ isabelle tandis qu’ elle montait à sa chambre ",
"plus tard avec l’ arête aigue d’ un caillou il fit une large éraflure dans l’ écorce de l’ un de les arbres et marqua de divers signes le chemin de son retour pour revenir à le franklin-roosevelt il n’ avait plus de titre de transport sa carte avait été utilisée fois d’ une voix timide il demanda à le poinçonneur de lui prendre son trou de le jeudi il dit qu’ il s’ était trompé et qu’ il avait oublié de descendre ",
"je crois que tout ç a va céder d’ une seule pièce il s’ arc-bouta un craquement se produisit et comme si ce craquement eût été solidaire d’ un mécanisme mystérieux à le même instant une lumière éblouissante un brusque rayon de soleil illumina les choses le projecteur de le train de secours fonctionnait braqué sur eux roseline avait reculé démasqué par le déblaiement surgi des décombres immobile et debout un être fantomal qui n’ était pas stéphen fixait sur elle ses yeux cadavériques ",
"près de lui se tenait chiquita effarée hagarde et furieuse comme un oiseau de nuit surpris par le jour le bandit craignait que les comédiens qui étaient en nombre ne lui fissent un mauvais parti ou ne le livrassent à la justice mais la farce de les mannequins les avait mis en belle humeur et ils s’ esclaffaient de rire comme un de mouches le rire n’ est point cruel de sa nature il distingue l’ homme de la bête et il est suivant l’ apanage de les dieux immortels et bienheureux qui rient olympiquement tout leur saoul pendant les loisirs de l’ éternité ",
"allons débouclez votre ceinture.– vous viendrez avec moi? sans doute d’ ici à l’ exécution vous ne me quitterez pas d’ une minute je n’ ai garde puisque vous ne me donnez que moitié seulement une fois nanti dit m. hyacinthe avec une résolution de laquelle sous son air pacifique on l’ eût cru incapable je vous préviens d’ une chose c’ est que si vous faites un geste suspect si je m’ aperçois que vous me trompez à l’ instant même je vous brûle la cervelle!et en disant ces mots m. hyacinthe tira de sa poitrine un pistolet et le montra à le maire de la logerie la physionomie de celui qui faisait cette menace resta froide et calme cependant il y avait dans ses yeux un sombre éclair qui disait à son complice qu’ il était homme à le lui tenir parole comme vous voudrez répondit courtin et cela vous sera d’ autant plus facile que je n’ ai pas d’ arme c’ est un tort repartit m. hyacinthe allons fit courtin donnez -moi ce que vous m’ avez promis et à le votre tour jurez -moi que si la chose réussit vous m’ en remettrez encore autant ceci est sacré vous pouvez y compter on est h",
"parfaitement bilingue c’ était une jeune fille saine et sentimentale comme celles dont il est question dans les romans d’ un certain slaughter je lisais ça à le ans je m’ en souviens je me penchai sur l’ électrophone et sur orbite le baryton chaud de willy de ville les services de la voirie avaient déposé sur le trottoir un poussier noirâtre destiné à le régler son compte à la neige qui tombait sans désemparer depuis jours ",
"–l’ aristocratie commence à la vicomtesse dit blondet en souriant –les comtesses resteront reprit de marsay une femme élégante sera plus ou moins comtesse comtesse de l’ empire ou d’ hier comtesse de vieille roche ou comme on dit en italien comtesse de politesse mais quant à la grande dame elle est morte avec l’ entourage grandiose de le dernier siècle avec la poudre les mouches les mules à le talons les corsets busqués ornés d’ un delta de nœuds en rubans les duchesses aujourd’hui passent par les portes sans qu’ il soit besoin de les faire élargir pour leurs paniers ",
"et lorsque les passants entendant gémir demandaient à les gardiens de le cimetière: qu’ est -ce que c’ est que cela!ceux-ci répondaient –c’ est la pauvre madame PROPN qui pleure son petit enfant et les passants qui voulaient la voir suivaient l’ allée ou elle gémissait ainsi et se découvraient devant une femme en grand deuil ployée les genoux à le menton et la bible à la main.on ne pouvait la laisser mourir de douleur et de froid.luguet imagina un voyage et partit avec elle pour aller donner des représentations à le orléans .à peine étaient -ils descendus de voiture que luguet s’ aperçut de l’ absence de marie il n’ était pas difficile de deviner où elle était luguet se fit indiquer le cimetière et y courut PROPN avait cherché une tombe d’ enfant et s’ y était agenouillée PROPN se tint debout derrière elle et quand après heures d’ incessante prière elle releva la tête elle le vit se leva vint à le lui sans lui dire un mot lui prit le bras et rentra avec lui à l’ hôtel .pendant tout le temps que dura le voyage elle allait ainsi soit à le orléans soit dans to",
"son corps était allongé à le travers de la chambre hideux apparemment il avait reçu projectiles le premier dans le bras entre l’ épaule gauche et le coude cette blessure expliquait les taches de sang dans la voiture la seconde balle avait suffi à le provoquer une mort immédiate on n’ arrache pas impunément la moitié d’ un crâne! avant de mourir il avait sûrement eu l’ intention de se défendre car un pistolet gisait près de son bras valide à le milieu de pièces de linge tombées d’ un tiroir ",
"il était venu là en se promenant à le hasard de les sentiers sans autre but que de marcher pour se dégourdir les jambes il avait aperçu un morceau d’ étoffe qui pendait dans les rochers descendu par simple curiosité jusqu’ à ce point il s’ était imaginé avoir affaire à un vieux vêtement hors d’ usage mais julien connaissait sans doute l’ excellent état de le gilet gris et il l’ avait lancé à les mouettes étourdiment pour voir ce qu’ elles feraient comment aurait -il su que ce chiffon–ce lainage sali très propre à le contraire –cet objet enfin– appartenait à la petite jacqueline il ignorait même que ce fût justement l’ endroit où la fillette était tombée tombée tombée il s’ arrêta "
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c’ était en plus rude encore le digne pendant de la salle de réception sur des tables basses s’ amoncelaient des quartiers de viande des carcasses de veaux des chevreuils entiers des pyramides de têtes de porcs une terrible matrone ronde comme une tour avec un masque de méduse s’ affairait à le milieu de les marmites et de les broches un grand coutelas à la main mais ce qui surprit le plus prélat ce fut les enfants tout un grouillis de petits garçons loqueteux à le demi nus d’ une saleté farouche mais musculeux et rieurs comme des putti qui se bousculaient en bâfrant à le milieu de toute cette boucherie étalée —comment convertir à mes fins subtiles toute cette force brute | [
"se demandait prélat en s’ étendant pour la première fois dans le lit monumental à le baldaquin de sa chambre l’ automne roussissait les hêtraies noircissait les guérets éventrés par les charrues et lançait dans le ciel de les nuées grises déchiquetées par le vent et la pluie gilles escorté d’ une poignée d’ hommes sillonnait le pays en compagnie de prélat habitué à le silence de les sacristies à l’ ombre de les cabarets et à les parfums de les boudoirs le florentin découvrait les marais de brière les grèves océanes l’ île d’ yeu il suffoquait dans les rafales de l’ équinoxe et se sentait ivre de grandeur et de désolation dans ce pays où rien ne souriait à le voyageur ",
"il apprenait que le diable et le bon dieu ne chuchotent pas seulement dans le silence de les oratoires mais que leurs voix formidables peuvent aussi souffler en tempête sur la face de la mer il y avait eu pour lui le temps de le secret de la larme et de le soupir mais voici que les marées de syzygie ouvraient l’ âge de les clameurs furieuses et de les colères d’ apocalypse ce jour -là les cavaliers franchissaient avec effort un paysage de dunes semées de maigres pousses de genêts et d’ ajoncs ils ne voyaient que les sabots de leurs chevaux qui faisaient crouler des pans de sable sec mais l’ air était rempli par le grondement lointain de l’ océan ils se taisaient angoissés par cette présence invisible abasourdis par la vaste clameur de les flots les lèvres salées par le souffle de les embruns ",
"ainsi quand nous approchons de l’ heure de notre mort notre vie familière peut paraître inchangée l’ au-delà hurle à le nos oreilles un chant profond qui tourne en dérision toutes nos petites préoccupations ils arrivèrent enfin à le sommet de la dernière dune et découvrirent à le leurs pieds une grève galopaient des lambeaux de mousse et de varech poursuivis par le vent et plus loin l’ océan furieux blanc d’ écume il y eut un moment de contemplation muette qui figea le visage sombre de gilles la figure tourmentée de prélat et la face apeurée de blanchet chacun entendait à sa façon ce que disait la clameur océane pour françois prélat c’ était la révélation de la clé de cette terre désolée qu’ il cherchait depuis son arrivée ",
"il se souvenait comme d’ autant de pressentiments confus de ses premiers étonnements devant ces immenses futaies gauloises droites comme des flammes peuplées de rares charbonniers à le masque noir ces cuisines ardentes et enfumées de le château et surtout cette immense cheminée brûlaient des troncs entiers dans la salle de bal cela c’ était l’ outil l’ arme que le florentin avait entre les mains et à ses pieds il voyait cette vaste plaine liquide brassée par la tempête ce pays de lagunes et de marécages foulé par les embruns cette humanité vautrée et humiliée le feu et l’ eau pour arracher cette province et ses hommes à le leur horizontalité l’ alchimie florentine leur envoyait le plus subtil de ses boutefeux il savait maintenant le sens de sa mission toucher d’ une main ardente la plaie purulente de ce pays pour l’ obliger à se lever à se mettre debout comme une vache prostrée se dresse tout à le coup à le contact de le fer rouge ",
"sauver gilles par le feu! blanchet ne se trompait donc pas complètement en pensant que PROPN influencerait son maître dans le sens de le sacré c’ était bien ainsi que l’ aventurier toscan concevait son rôle auprès de le hobereau vendéen mais il était bien loin d’ imaginer les voies terribles qu’ emprunterait ce salut gilles assommé par le supplice de jeanne se traînait sur le sol comme une bête PROPN le relèverait ",
"mais pour l’ encourager dans la vocation diabolique à le laquelle gilles se croyait appelé depuis la condamnation de jeanne sous chefs d’ accusation que PROPN ne songeât pas à détourner son maître de son destin criminel c’ est ce que montre une petite scène qui eut lieu un soir de novembre dans le bourg d’ les cavaliers solitaires tranchaient par la richesse évidente de leur arroi sur les silhouettes faméliques qui rasaient les murs en cette heure crépusculaire un manant pourtant leur barra la route et les apostropha PROPN se chargea de parlementer avec lui pour s’ en débarrasser ",
"gilles passa outre attiré par des exclamations enfantines des rires et des chuchotements il poussa son cheval dans une ruelle obscure s’ arrêta indécis repartit en entendant derechef des piaillements puis un bruit de galopade cependant prélat enfin libéré cherche à le rejoindre lui aussi se laisse guider par les cris de les enfants mais bientôt il n’ entend plus rien ",
"pour n’ être pas gêné par le bruit de les sabots de son propre cheval il met pied à le terre et l’ attache à une grille il débouche ainsi sur une placette où veille une statue si délabrée qu’ on ne saurait dire s’ il s’ agit de la vierge ou de vénus gilles est entouré par un groupe d’ enfants loqueteux qui l’ observent dans un silence de mort le silence de les oiseaux fixés par le serpent gilles tient serré contre lui un garçon de à le ans la main lourdement gantée de le cavalier s’ attarde sur ses cheveux puis elle dégage ses vêtements et elle se referme sur le cou fragile ",
"c’ est alors que retentit l’ appel de prélat —seigneur gilles a l’ air d’ un somnambule qu’ on arrache à son rêve il regarde autour de lui avec égarement il lâche l’ enfant qui aussitôt se fond dans le groupe de les autres et tous s’ enfuient avec des hurlements dont on ne sait s’ ils sont de triomphe ou de peur les hommes se font face un instant "
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"oh je ne te demande pas ton secret mais depuis que tu es ici je l’ observe et quand tu crois que je dors souvent je te regarde et je vois combien tu souffres je t’ assure ne cherche pas à me tromper tu aimes je le sais et c’ est horrible pour moi de t’ abandonner quand tu aurais tant besoin de consolations oh pourquoi nous sommes -nous revus ",
"mais il n’ en serait pas ainsi pour nous un amour réciproque appuyé sur des sentiments chrétiens comble les distances miss alors que les millions n’ en font que le simulacre c’ est impossible c’ est impossible dit -elle les lèvres tremblantes en détournant les yeux de ce regard ou ̀ elle pouvait lire l’ absolue sincérité de ses paroles en même temps qu’ une prière anxieuse –alors je me suis donc trompé en croyant que vous pourriez m’ aimer un peu! dit -il les dents serrées sans cela vous passeriez sur toutes ces considérations vous ne m’ imposeriez pas cette souffrance voici des mois que je lutte contre moi-même et à le moment ou ̀ je me croyais à le port votre inexorable fierté vient m’ en éloigner ",
"l’ avons -nous encore ou de le moins est -ce une foi éclairée et digne de dieu quand à le contraire scrupuleux et étroits nous donnons à de vétilleuses inquiétudes en face d’ un dieu qui se montre si large si généreux si prodigue avec nous un temps que nous devrions consacrer à des élans de foi de désir et d’ amour soit que la constante droiture de son cœur lui eût attiré de constantes lumières soit par les instructions excellentes que le respectable curé avait faites tous les dimanches précédents ou pour ces causes réunies PROPN ne devait pas portera l’ autel une émotion spéculative et stérile il voulait se prouvera lui-même par des résolutions positives et des faits la sincérité et l’ ardeur de son amour pour dieu que de vues et d’ inspirations de charité que de sentiments élevés que d’ aspirations nobles que de désirs ardents de ne plus vivre que pour dieu que demandez -vous de moi mon dieu disait -il en échange de tant d’ amour ",
"la petite bonne les avait suivis et larmoyait toujours la fin cimme qu’ est -ce que dit à le juste le médecin la servante il dit qu’ on la laisse tranquille qu’ il n’ y a plus rien à le faire .mais soudain les lèvres de la vieille fille se mirent à s’ agiter elles semblaient prononcer des mots silencieux des mots cachés dans cette tête de mourante; et ses mains précipitaient leur mouvement singulier .tout à le coup elle parla d’ une petite voix maigre qu’ on ne lui connaissait pas d’ une voix qui semblait venir de loin de le fond de ce cœur toujours fermé PROPN s’ en alla sur la pointe de le pied trouvant pénible ce spectacle colombel dont la jambe estropiée se fatiguait s’ assit .les femmes restaient debout la reine hortense babillait maintenant très vite sans qu’ on comprît rien à ses paroles elle prononçait des noms beaucoup de noms appelait tendrement des personnes imaginaires ",
"m. de lamartine mal informé a cru que les anglais avaient saisi les papiers de lascaris à le caire après sa mort c' est le consul anglais qui répandit ce bruit à le dessein pour arrêter les recherches mais ces papiers précieux existent encore les voici PROPN mourant avait chargé un ami de les porter à le gouvernement français ",
"yvonnet s’ offrit pour battre le bois c’ était à le reste bien l’ homme qu’ il fallait pour cela il connaissait tous les tours et les détours de la forêt; il était agile comme un daim et rusé comme un renard gertrude jeta les hauts cris et tenta de s’ opposer à le ce que son amant accomplît une si dangereuse mission mais on lui fit comprendre en mots que le moment était mal choisi de sa part pour donner cours à des susceptibilités amoureuses qui ne pouvaient qu’ être mal appréciées par la société un peu positive dans laquelle elle se trouvait ",
"lorsqu’ elle était adolescente m’ a confié ma mère le corps et ses désirs étaient encore tabous et jamais ses parents ne lui ont parlé de sexualité elle avait tout juste ans en a dû se libérer une première fois d’ une éducation trop corsetée puis de l’ emprise d’ un mari invivable épousé trop jeune comme les héroïnes de les films de godard ou de sautet elle aspire maintenant plus que tout à le vivre sa vie il est interdit d’ interdir est sans doute resté pour elle un mantra on n’ échappe pas si facilement à l’ air de le temps .dans ce contexte ma mère a donc fini par s’ accommoder de la présence de g .dans nos vies ",
"une histoire d’ os comptés dénombrés pensant: ouais j’ y suis ils ont numéroté mes abattis en tout cas quelque chose dans ce genre-là il essaya de dégager sa jambe de le corps qui pesait dessus il ne la sentait plus que comme une chose inerte qui n’ était plus tout à le fait lui et qui pourtant s’ accrochait douloureusement à l’ intérieur de sa hanche comme un bec un bec d’ os une suite d’ os s’ accrochant et s’ emboîtant bizarrement les uns dans les autres une suite de vieux ustensiles grinçants et cliquetants voilà ce qu’ était un squelette pensa -t-il réveillé maintenant sans doute parce que le train était arrêté –mais depuis combien de temps les entendant se bousculer et se disputer dans le coin se trouvait la lucarne l’ étroit rectangle horizontal sur lequel leurs crânes se découpaient en ombres chinoises des taches d’ encre fluides et mouvantes se confondant et se disjoignant et par-delà lesquelles il pouvait voir les fragments de le ciel nocturne et inaltérable de mai les lointaines et inaltérables étoiles stagnant immobiles virginales apparaissant et",
"mais bientôt j’ arrivai par grés à l’ étonnement à l’ indignation et à l’ horreur ne revint pas avant heures de le soir tandis qu’ elle mettait le couvert j’ entendis l’ agacer en lui parlant le dialecte de le pays il avait son chapeau sur la tête et s’ apprêtait à le sortir lorsque olympe lui proposa de diner avec elle la servante avait posé tous les plats sur la table et s’ était enfuie mais accepta la proposition prit une assiette un couvert tira de sa poche un couteau et se mit à le table avec l’ entrain d’ un bon vivant mes gardiens m’ avaient oublié ",
"si tu sais pourquoi je suis là ce n’ est plus la peine d’ en parler ç a manque de mystère elle m’ adressa son sourire le plus suave —mais justement vieux salaud m’ intéresse bigrement écoute voir elle se rapprocha un peu plus de moi et me souffla dans le nez les relents de son mauvais gin puis sur le ton de la confidence me révéla sa déduction à la noix: bute sa nana ou tout à le moins est supposé l’ avoir butée a réveille des souvenirs chez certains par exemple chez celui qui culpabilise depuis un certain soir enfin tu vois c’que j’ veux dire! "
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après-demain sire; à la même heure? la même heure vous apporterez la liste de les généraux des colonels et des régiments dont vous croyez pouvoir disposer puis une carte de poste de l’ europe je veux me rendre compte de la distance que nous avons à le parcourir venez ici en un mot avec un plan de fuite bien dressé et vos projets développés en quelques lignes —monseigneur dit il y a une personne que je n’ ose aller remercier de peur de donner des soupçons | [
"cette personne vous la verrez avant moi; remerciez -la en mon nom je vous en supplie! après vous monseigneur elle a le droit de disposer de ma vie soyez tranquille dit le prince en rougissant légèrement et il présenta sa main à le sarranti qui à le lieu de la lui serrer la baisa respectueusement comme en quittant sainte-hélène il avait baisé la main de l’ empereur chapitre montrouge et saint-acheul laissonsrosenha à le son amour le duc de à le son sarranti et le général de prémont à le leur espoir et revenons à le paris c’est-à-dire à le véritable centre des événements qui composent notre récit ",
"un grand travail nous y attend et nous comptons sur la patiente curiosité de nos lecteurs pour nous aider à l’ accomplir il s’ agit de faire halte un instant et pendant cet instant de jeter un regard investigateur sur cette année dont nous ouvrons les portes et qui est une de les plus remarquables de le siècle dès le premier chapitre de ce livre et remarquez chers lecteurs que nous en sommes déjà séparés par volumes c’est-à-dire par la durée d’ un roman ordinaire dans le premier chapitre de ce livre où l’ auteur lève le rideau sur le théâtre de son drame il a essayé de donner à ses lecteurs une idée de ce qu’ était le paris physique et moral de cette époque il est temps de dire maintenant à le cette heure où la lutte de les grands partis: royaliste républicain bonapartiste et orléaniste va commencer il est temps de dire ce qu’ était la france politique philosophique et artistique de cette même époque nous allons le faire aussi rapidement que possible; et cependant qu’ on ne presse pas trop notre marche nous sommes arrivés à la voie étroite qui conduit à ",
"comme sur la route de daulis à le thèbes nous allons rencontrer le sphinx et œdipe moderne forcer le terrible oiseau-lion de nous dire l’ énigme de les révolutions lecteurs ou plutôt amis accomplissez donc patiemment avec nous ce pieux pèlerinage que nous faisons vers le passé; c’ est dans le passé qu’ il faut chercher le secret de l’ avenir le présent a presque toujours un masque et le passé évoqué à la voix de l’ histoire sortant de son tombeau comme lazare le passé répond seul avec sincérité revenons donc pour un instant à le ce passé qui est notre père qui sera l’ aïeul de nos enfants et l’ ancêtre de nos petits-fils ",
"d’ ailleurs nous l’ oublions trop ce me semble cette genèse de notre siècle une de les grandes maladies de notre époque où l’on vit si vite à le milieu de les troubles où l’on est si rapidement emporté des événements à les catastrophes c’ est l’ oubli or l’ oubli c’ est presque toujours l’ ingratitude cet axiome que nous hasardons nous serait surtout applicable dans le cas où nous oublierions cette grande année en effet l’ année c’ est le mois d’ avril de le xix e siècle comme dans le mois d’ avril s’ éveille et palpite le printemps qui à le mois de mai brisera de sa tête fleurie la couche de glace dont la terre est encore recouverte dès l’ année s’ éveille et palpite la liberté qui jaillira tout armée et resplendissante de le sol volcanique de ",
"qu’ y a -t-il de caché derrière les vapeurs lointaines qu’ elle entrevoit en ouvrant les yeux elle l’ ignore; mais la grande occupation de ce rêve qui précéda sa vie c’ est la lutte contre tout ce qui peut l’ empêcher de fleurir et de fructifier dans un livre que nous venons d’ écrire mais qui n’ a pas encore paru nous avons passé la revue d’ une autre époque gigantesque aussi magnifique aussi pour la france cette revue c’ était celle de la première moitié de le xvi siècle où tout se meut où tout se transforme où tout se renouvelle eh bien en aussi c’ est la renaissance ",
"renaissance politique philosophique artistique c’ est le combat à le outrance de la lumière contre les ténèbres de la liberté contre l’ oppression de l’ avenir contre le passé le présent n’ est souvent que le champ de bataille l’ arène c’ est paris c’ est de paris foyer lumineux que partent tous les rayons qui vont illuminer les mondes éclairant les uns embrasant les autres ",
"pourquoi cela parce que c’ est un peuple de croyants qui s’ agite tous ces hommes vaincront certainement car ils combattent en toute sincérité et croient ce qu’ ils désirent nous sommes un peu aujourd’hui à la révolution de ce que le directoire était à le celle de nous la raillons: et nous en vivons mais les générations futures c’ est notre espoir de le moins plus impartiales toujours que les contemporains rendront justice à les grands hommes de toute sorte qui donnent à la première moitié de ce siècle un si éblouissant éclat ",
"je sais et madame roland qui ignorante de sa propre grandeur se plaint dans ses mémoires qu’ il n’ y ait pas un seul grand homme dans cette grande année année des géants madame roland est là pour me servir d’ exemple je sais dis -je que les ombres de les grands hommes de le passé s’ interposent toujours entre nous et les grands hommes de le présent et nous empêchent de voir nos contemporains sous leur véritable jour mais un quart de siècle nous sépare déjà de l’ année nous pouvons donc regarder en arrière et voir distinctement comme de le sommet d’ une montagne ceux que nous n’ avions entrevus que vaguement en bas tandis que nous voyagions avec eux dans la vallée ou dans la forêt le germe de la révolution de est déposé dans les flancs de la france dès les premiers mois de l’ année ces tressaillements qu’ éprouve la grande nation et qui la font frissonner à la fois de terreur et d’ espérance c’ est la vie qui commence à le battre dans le fruit de ses entrailles ",
"l’ enfantement sera lent laborieux pénible les douleurs dureront ans mais l’ accouchement sera beau sous le soleil de juillet l’ année est féconde en iniquités je le sais bien il faut à les nations de ces rudes accoucheurs pour que les idées se fassent événements abordons donc franchement cette succession de servitudes et de corruptions de mensonges et de violences de persécutions et de fraudes qui illustrent l’ année de l’ incarnation le gouvernement de charlesx sous la pression de les jésuites de montrouge et de saint-acheul s’ enfonce dans la voie tortueuse d’ où il ne pourra plus sortir "
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"une enquête m’ est déjà réclamée par m. laborie s’ il persiste dans sa demande je serai bien obligé d’ y faire droit et de vous rappeler que notre code diffère essentiellement de le vôtre le prince baissait la tête dévorant sa rage et son humiliation –me sera -t-il permis d’ ajouter quelques mots fit daniel en s’ adressant à le commissaire ",
"—elle l' aurait voulu que la chose lui eût été impossible croyez -moi mon ami madame de brinvilliers n' a jamais cessé de vous aimer depuis l' instant où vous l' avez quittée elle vous pleure et ses larmes sont sa seule force d' ailleurs surveillée espionnée gardée à le vue comme elle l' est se débattant entre la sévérité paternelle et les calomnies de ceux qui vous sont hostiles et qui donc excepté mm. d' aubray a quelque motif de haine contre moi? —je n' entends nommer personne ",
"juliette n' était pas morte gertrude l' était -elle donc? cette froideur était -elle bien celle de le cadavre? une illusion une folie un souhait impossible lui fit regarder avec plus d' attention il mit son oreille sur ce sein qui avait cessé de battre depuis quelques heures à le peine ",
"jeanne aussi travaillait puisque les promesses de le chef de bureau n’ avaient pas été tenues ici il fallait un peu d’ imagination pour comprendre ce que voulait dire grand la fatigue aidant il s’ était laissé aller il s’ était tu de plus en plus et il n’ avait pas soutenu sa jeune femme dans l’ idée qu’ elle était aimée un homme qui travaille la pauvreté l’ avenir lentement fermé le silence de les soirs autour de la table il n’ y a pas de place pour la passion dans un tel univers probablement jeanne avait souffert ",
"c’ étaient des malades tirés d’ affaire qui rentraient chez eux et des agents de l’ administration venus pour une histoire de papiers qui ne pouvait pas attendre la belle saison parmi eux ati enveloppé de plusieurs il regretterait son enfer glacé il lui devait de l’ avoir guéri et mis face à une réalite dont il ne pensait pas qu’ elle existât bien qu’ elle fût celle de son monde et qu’ il n’ en connût pas d’ autre il est des musiques que l’on n’ entend que dans la solitude hors de l’ enceinte sociale et de la surveillance policière il appréhendait de rentrer chez lui en même temps qu’ il s’ impatientait c’ est parmi les siens et contre eux qu’ il faut se battre c’ est là dans le va-et-vient de les jours et le fouillis de les non-dits que la vie perd le sens de les choses profondes et se réfugie dans le superficiel et le faux-semblant ",
"dis donc sommes -nous les seuls parfumeurs qui soient dans les honneurs n’ y a -t-il pas des vinaigriers des marchands de moutarde qui commandent la garde nationale et qui sont très-bien vus à le château? imitons -les étendons notre commerce et en même temps poussons -nous dans les hautes sociétés –tiens birotteau sais -tu ce que je pense en t’ écoutant? eh bien tu me fais l’ effet d’ un homme qui cherche midi à le heures souviens -toi de ce que je t’ ai conseillé quand il a été question de te nommer maire: ta tranquillité avant tout! ",
"eh bien ne l’ emporte pas mais s’ il pleut je serai mouillé alors emporte -le tu es insupportable emporte -le ne l’ emporte pas que diable on a un avis crois -tu que je ferai bien de l’ emporter? oui! eh bien alors je l’ emporte cependant le baromètre a remonté depuis ce matin le ciel s’ éclaircit si le temps devient beau je ne penserai plus à ce diable de parapluie et je le perdrai ah! ma foi! décidément décidément est le mot favori de les irrésolus je ne l’ emporte pas le voilà parti ",
"il monta chez juana dans un maintien calme posé comme peut l’ être celui d’ un homme qui revient se coucher après être allé à le spectacle en gravissant les marches de l’ escalier il put réfléchir à sa position et la résuma en mots sortir et gagner le port ces idées il ne les pensa pas il les trouvait écrites en lettres de feu dans l’ ombre une fois à le port se cacher pendant le jour revenir chercher le trésor à la nuit; puis se mettre comme un rat à le fond de cale d’ un bâtiment et partir sans que personne ne se doutât qu’ il fût dans ce vaisseau ",
"se prosternent à le hasard pour baiser quelque chose de plus dans ce saint lieu une dalle le marbre d’ un autel ou la base d’ un pilier sous le nuage d’ encens qui se tient immobile à le mi-hauteur de les colonnes superbes couve une sinistre odeur humaine odeur de misère de pourriture de cadavre dont ces voûtes sont constamment remplies et qui à l’ époque de les grands pèlerinages devient lourde comme celle de les champs de bataille an lendemain de les déroutes elle est pour nous redire notre néant cette odeur souillant cette magnificence pour nous rappeler les immondices dont notre chair est pétrie elle est évocatrice de les plus sombres pensées de mort ce soir d’ ailleurs aucune lueur un peu douce ne descend dans le noir de ma détresse infinie je ne sais plus voir ici que l’ entassement séculaire de les traditions byzantines et puis romaines rien ne s’ éveille en moi qu’ une immense pitié pour ces simples et ces confiants pour ces vieux pour ces vieilles presque sans lendemain qui tout le jour sont venus prier pleurer espérer et qui déjà traînent avec eux la féti",
"l’ ils arrivèrent devant un haut édifice à les vitres éclairées et que bordait le canal des pilastres de pourpre et d’ or plongeaient à le fond de la nappe moirée vacillaient à les reflets brisés de les lampes comme un palais renversé les accords traînèrent solennels liturgiques la voix légère de les femmes la basse profonde de les hommes alternées ou fondues prolongées comme l’ orgue et le plain-chant une hymne un choral religieux mystique et doux ils saisirent des paroles elles se rapportaient à la vie "
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je te trouve mauvaise mine ce soir elle l’ aida à se coucher puis en arrangeant ses oreillers elle dit maternellement –je voudrais te dire ma petite michelle ce n’ est pas john qui est allé chez le docteur rimbert j’ ai interrogé celui-ci et il m’ a dit que c’ était un de ses jeunes confrères le prince je crois n’ avait aucune importance d’ ailleurs et je n’ en ai pas parlé à le ton père qui est un excellent homme mais qui complique tout elle embrassa la jeune fille et ajouta –dors tranquillement maintenant et repose -toi dès demain je m’ occuperai de ton trousseau | [
"il faut que je te renouvelle tout et je te promets que tu seras contente pour tes robes j’ enverrai ici dès que tu seras assez forte pour choisir les étoffes –je vous remercie ma mère fit michelle doucement vous êtes très bonne –c’ est tout naturel ma chérie que je t’ aide puisque tu n’ as pas la force qu’ est -ce que je voulais encore te dire? ah! oui c’ est pour le chèque tu sais je n’ ai pas de le tout perdu à le jeu hier soir et je n’ avais pas besoin de cette somme ",
"mais quand j’ ai vu le manège de ton père a m’ a agacée il ne se rend pas toujours compte de nos nécessités –oui il est bon quand il veut mais avec moi maintenant il ne veut pas souvent –écoute ma petite michelle ne te tracasse pas avec ses boutades à le fond il t’ aime beaucoup! allons prends ce chèque il est pour toi –mais mère protesta michelle tout émue je ne veux pas vous en priver ",
"–cet argent t’ est nécessaire mon tout petit vois -tu avec ton papa il faut éviter de demander ni conseils ni approbation ni rien il vaut mieux souvent le placer en face de les faits accomplis: alors ç a va tout seul moi vois -tu je suis sa femme et mon devoir est de soutenir son autorité paternelle je ne pourrai jamais t’ aider beaucoup aussi ma petite michelle prends cet argent et fais pour le mieux j’ ai confiance en toi!michelle éperdue regarda sa belle-mère.–oh! maman comment vous remercier vous êtes maternellement bonne –j’ ai été jeune aussi et j’ ai follement aimé ton père; si on avait voulu me séparer de lui je crois oui je crois que je serais allée le retrouver ",
"on est quelquefois forcé de faire son bonheur soi-même enfin pour le moment repose-toi et soigne -toi bien je souhaite que la destinée te soit clémente mon petit mais quoi qu’ il t’ arrive dans la vie rappelle -toi que je t’ aime sincèrement et que je te serai toujours dévouée elle serra bien fort et bien tendrement michelle dans ses bras une seconde leurs larmes se mêlèrent puis comme la jeune fille voulait parler la mère posa doucement son doigt sur les lèvres de l’ enfant:–chut! ma petite fille ",
"ne dis rien nous n’ avons rien à le ajouter à le demain dors bien mon petit! et celle que chacun croyait être la frivole mme jourdan-ferrières disparut silencieusement comme elle était venue pendant que michelle tout émue se demandait si elle n’ avait pas rêvé tout ce que sa belle-mère venait si affectueusement de lui dire .lettre de michelle à le m. jourdan-ferrières mon père quand vous lirez ce mot je serai déjà loin ne vous inquiétez pas de moi et ne me faites pas rechercher je suis majeure et j’ ai mûrement réfléchi avant d’ agir rien maintenant ne me ferait revenir sur ma décision «je vais vers mon destin ",
"je pense obtenir que ma garde-malade m’ accompagne: les soins et le respect ne me manqueront pas en route «si la maladie qui m’ a retenue si longtemps à la chambre a bouleversé ma vie à le point que les choses favorables me sont devenues hostiles je ne retournerai quand même pas auprès de vous je préfère travailler et gagner ma vie plutôt que d’ épouser un homme que je n’ aimerais pas et que je choisirais uniquement pour vous faire plaisir ou pour que vous m’ ouvriez en grand votre portefeuille «ne me gardez pas rancune mon cher père de passer outre à le votre volonté en me précisant à le quoi je devais m’ attendre de votre part vous m’ avez en quelque sorte donné la possibilité de choisir et j’ ai préféré renoncer à les avantages de votre fortune mère chérie n’ était pas riche quand elle est morte je n’ ai donc pas à le espérer quoi que ce soit en dehors de mon travail et de celui de l’ homme que je choisirai si les événements me sont miséricordieux vous me reverrez mon père puisque je n’ aurai pas à quémander une aide ",
"j’ attendrai que la chance tourne et me soit meilleure tout mon désir est de ne pas vous contraindre à le faire quelque chose qui vous déplaise et ne m’ accablez pas mon petit papa c’ est malgré mes propres désirs que je vous ai heurté; vous me vouliez puissamment riche à le vos côtés et je ne demandais qu’ une chose: être heureuse dans votre ambiance la destinée qui malgré moi m’ a mis un amour à le cœur a voulu que l’ homme que j’ aime soit bien élevé mais pauvre! et tous mes désirs ne peuvent changer cette chose inéluctable je subis une fatalité que je n’ ai pas voulue ni recherchée et à le laquelle j’ obéis puisqu’ il n’ y a en ma volonté la moindre force de résistance à le revoir mon père partagez avec maman qui a été véritablement maternelle pour moi toutes mes plus tendres caresses et croyez -moi votre respectueuse et aimante«michelle je pars par le train de heures et j’ enlève mes malles cela dit pour vous éviter d’ interroger la domesticité le millionnaire qui revenait de passer la journée à le cabourg avec sa femme et des amis dut relire fois cett",
"et quand elle l’ eut lue –crois -tu qu’ elle en a de la volonté cette petite fit -il rien n’ a pu la faire changer d’ idée car aucun doute à le présent elle nourrissait déjà des projets quand elle m’ a interrogé il y a quelques mois à le propos de –c’ est probable –la maladie n’ a fait qu’ en retarder l’ exécution ",
"de le<UNK> moins qu’ elle n’ ait précipité les événements –comment cela? –dame mon ami remarque michelle s’ en va sans paraître être très sûre de ce qu’ elle va trouver à l’ arrivée elle émet l’ idée que les choses favorables puissent lui être devenues hostiles –tonnerre c’ est que tu as raison la pauvre gosse court peut-être au-devant d’ une déception l’ homme de nouveau se remit à le lire la lettre de la fugitive en analysant bien toutes les phrases –ce n’ est pas un chant de victoire qu’ elle m’ envoie là ma toute petite "
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"partez comte et suivez bien mes instructions à le bas de cet escalier vous trouverez la galerie souterraine vous prendrez la lanterne accrochée dans le caveau vous irez à le bout de la galerie vous trouverez là un escalier correspondant à le celui-ci ",
"suivies d' un piétinement de moutons nous passons sous l' arc de verdure soyez les bienvenus toute la foule qui nous attendait dehors foule endimanchée emballée prête à le crier vive n' importe quoi! pousse à le notre vue un grand ah! de feu d' artifice fières comme de petits paons les yeux baissés et crevant de vanité dans notre peau nous marchons doucement le bouquet dans nos mains croisées foulant la jonchée qui abat la poussière c' est seulement à le bout de quelques minutes que nous échangeons de les regards de côté et des sourires enchantés tout épanouies on a du goût soupire marie en contemplant les allées vertes où nous passons lentement entre haies de spectateurs béants sous les voûtes de le feuillage qui tamisent le soleil laissant filtrer un jour faux et charmant de sous-bois ",
"grace confiseur est je ne sais où probablement décédé j’ ai omis de dire dans le chapitre que je lui ai consacré à le mon départ que grace a été un de les instruments les plus puissants pour faciliter l’ évasion de dodge et lors de les événements de fuchs manie toujours les ciseaux avec orgueil à le profit d’ une foule de customers discourtois et ingrats je l’ ai rencontré ces jours derniers il m’ a dit: ne ",
"elle était en robe de chambre il entra sans un mot ils gagnèrent le bord de le lit en s’ assirent PROPN releva sur le front de jeanne le rideau de cheveux dorés qui dissimulait ses yeux rougis –vous avez eu tort de vous émouvoir sur la visite de monsieur lavoine dit -il enfin en riant ce n’ est en somme qu’ une affaire d’ argent ",
"—mon dieu dit anicet vous êtes bien curieux mais je ne vous dissimulerai pas que j' ai été l' ami de tout ce qu' il y a de mieux en fait de peintres et que ç a m' a donné une teinture d' éducation artistique —parfait parfait vous êtes donc l' homme que je cherchais prenez toujours ces balles histoire de vous intéresser à le nos petites opérations et de vous enlever vos idées noires et puisque nous sommes arrivés descendez donc avec moi que nous parlions affaires dans un endroit tranquille si vous n' êtes pas sage je vous brûle descendez cher ami anicet sortit de la voiture et se trouva devant un café biard qu' il reconnut; ",
"ta robe cendrée n’ a ni éclat ni variété ton duvet inégal hérissé les pennes de ta queue encore roulées dans un étui de pellicule te donnent une si pauvre apparence que le premier mouvement que tu provoques en t’ approchant c’ est une chiquenaude mais la nature a voulu départir l’ intelligence à le ceux-ci la beauté à le ceux-là tandis que mon vanneau promène sans but et sans volonté d’ un air fier et stupide sa robe d’ émeraude et son noir panache toi avorton quasi sans forme et sans couleur tu sais donner à le ton regard et à le tes attitudes naïves une expression qui me fait deviner tes besoins et tes désirs juin voici le docteur amoureux pour tout de bon ",
"sa petite figure réduite à le rien —le nez pincé la peau de le front tendue et ivoirine laissant transparaître la fine structure osseuse de le crâne les yeux fondus de fièvre —exprimaient la plus tendre adoration beau sentiment exalté par lequel cette âme pure fragile prête à se dissoudre comme un flocon de nuée printanière à le souffle de l' éternel espace aurait communié un instant avec le grand secret frissonnant de la vie mais aussitôt bertile prit plus sérieusement conscience de l' égoïsme dont elle s' accusait: tu dois être morte de fatigue et moi qui te retiens la va va vite change -toi mange quelque chose après tu reviendras tu me raconteras de ta journée ce que j' en peux savoir ",
"j’ ai eu l’ affreuse douleur de voir vos jours menacés par des vengeurs que je reniais mais qui s’ élevaient malgré moi contre vous j’ ai été le tourment de votre jeunesse et la malédiction de votre virilité pardonnez -le-moi j’ ai bien expié le mal que je vous ai fait lionel marchait de surprise en surprise il était venu PROPN comme un accusé qui va s’ asseoir à le contrecœur sur la sellette et on le traitait comme un juge dont la miséricorde est implorée humblement lionel était né avec un noble cœur ",
"–vous me les enverrez aussitôt qu’ ils seront venus avait dit madame des garennes –et pierre demanda le bon bertois qui songeait toujours à ses petites affaires la châtelaine descendit le perron sans répondre et se dirigea vers la maisonnette de le parc en arrivant à les charmilles elle contraignit sa physionomie un peu revêche à le sourire mais roland camille et maman PROPN connaissaient parfaitement le sourire de madame de les garennes ",
"le ciel devient sombre un coup de tonnerre à le loin la pluie à le torrents un voyageur de l’ impériale demande si on peut lui donner asile on n’ ose lui refuser mais chacun se fait gros pour ne pas l’ avoir à son côté ma tante seule se fait mince et montre qu’ il y a de la place à sa gauche de son côté elle est bonne et se sacrifie "
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et malgré tout cela ceux qui étaient dans les voitures riaient de bon cœur se moquant de la pluie se moquant de le vent se moquant de le froid c' est qu' ils avaient l' âme en repos c' est que nul remords ne s' abattait sur ces fronts insoucieux c' étaient des ouvriers ou de petits boutiquiers qui se reposaient se délassaient s' amusaient après avoir travaillé honnêtement toute la semaine ils n' avaient pas une fortune de francs les uns et les autres ni même de ni même de ils étaient pauvres mais ils avaient le cœur en paix il a vendu une reine souffre judas! la pluie tombe le vent souffle! quel martyre il est évanoui mais le corps seul a été vaincu sans doute et son âme —cette âme à le laquelle il ne croit pas —vit et pense encore il doit faire un cauchemar affreux des rêves effrayants traversent cette cervelle car les frissonnements qui l' agitent naissent à la contemplation cachée d' une vision terrible le corps s' est affaissé dans l' herbe entrant peu à le peu dans la terre amollie par la pluie | [
"elle couvre déjà une partie de la poitrine l' horrible visage son rictus grimaçant est ignoble la tête contractée par la souffrance physique et par l' épouvante morale la tête ressemble à le celle d' un de ces damnés que le dante promène à le travers son enfer il a vendu une reine on lui a compté ses deniers et cependant il est là abandonné comme un mendiant comme un mendiant à lequel les plus charitables ont refusé de faire l' aumône pour bien narguer la pluie et le mauvais temps ceux qui passent dans les voitures se sont mis à le chanter ",
"tous les refrains se croisent s' entrechoquent qui n' a assisté à une scène pareille un dimanche quand les tapissières ramènent les petits bourgeois de les courses on entend la complainte de le juif errant ou une chanson de béranger mais ce n' est pas compréhensible chacun chantant sa chanson préférée cela forme une cacophonie épouvantable qui est cependant pleine de gaieté gauloise et bon enfant ",
"son évanouissement durait depuis une demi-heure quand il reprit ses sens il ouvrit les yeux et en même temps ses oreilles purent percevoir les bruits extérieurs c' est alors qu' il entendit ces bruits de chanson qui venaient à le lui serai secouru pensa -t-il il se dressa faiblement et regarda les premières voitures avaient disparu mais il en venait d' autres ",
"ou chars-à-bancs précédés de quelques citadines des voitures on pourra me transporter quelque part —au secours cria -t-il le vent venait en sens contraire emportant le son de sa voix étouffant son appel désespéré il répéta: —au secours mais on n' entendait point alors il essaya de se traîner vers la route ",
"mais les chansons s' ajoutaient à le vent pour couvrir sa voix quand les promeneurs endimanchés à le retour d' une fête à la campagne ont épuisé les chansons de béranger les airs à la mode ou les grands récitatifs d' opéras devenus populaires ils se rejettent tous d' un commun accord sur la complainte de le moment il y a toujours une complainte en vogue si aujourd'hui septembre vous descendez dans la rue vous entendrez fredonner une complainte sur moreau l' herboriste de saint-denis ce sinistre empoisonneur PROPN crut que les chansons avaient cessé puisqu' il n' entendait plus rien que des rires joyeux ",
"il espéra que sa voix arriverait jusqu' à les passants et il cria: —au secours à le secours! à le même instant une de les bandes entonnait ceci: —viens çà lui dit le ministre je vas te la payer tu vas me donner la listre des frais qu' t' a essuyés il répondit: —coquin d' homme je veux francs prix fait comme les pommes de terre et le vin blanc il n' entendait pas les paroles il cria: —au secours à le secours! mais le refrain éclata répété avec fureur par toutes les bandes ne soyez pas jaloux ce deutz n' vaut pas sous cette fois il entendit! un farceur qui achète la complainte de le judas où y a des gravures de m. représentant le juif qui vend la princesse la complainte de judas centimes un sou! —avec gravures le chœur reprit plus fort: ne soyez pas jaloux ",
"ce deutz n' vaut pas sous il jeta un cri effrayant qui se perdit dans les mugissements de le vent et il retomba dans son évanouissement les voitures avaient passé on distinguait encore dans l' éloignement le refrain: ne soyez pas jaloux ce deutz n' vaut pas sous et était couché dans le champ inculte maudit abandonné par une nuit d' hiver sous ce vent sous cette pluie qui doublaient de violence inondant son corps glacé jusqu' à la moëlle a partir de ce jour disparaît ",
"nul n' en a plus entendu parler dans quelle région le traître s' est -il réfugié? c' est un mystère dieu a voulu peut-être qu' il s' évanouît sans laisser de traces nous sommes arrivés à la fin de notre récit il nous reste à le apprendre à le nos lecteurs ce que le sort a fait de nos héros m. est mort ",
"on se rappelle ces lettres que aubin ploguen recevait à le nantes et qu' il attendait avec tant d' impatience ces lettres mystérieuses étaient arrivées on le sait à le nombre de en jours la première disait: —maladie grave inflammation de poitrine la seconde: beaucoup de mieux "
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"il sort de la poche de le vêtement un étui de flingue en cuir muni d’ une courroie mince fais -je d’ un air pénétré d’ admiration t' es outillé toi et à l’ américaine encore il pose sa veste ajuste le holster et tire amoureusement le pétard de sa gaine p annonce -t-il fièrement tou vois cé dé l’ arme de le<UNK> précision il souffle sur le canon et le frotte sur sa manche ",
"je l’ ai fortement tancé là-dessus car j’ aurais été bien heureux de rendre à le moins les derniers devoirs à ces dignes gentilshommes mais bigorne m’ a répondu que c’ était bien assez d’ avoir gardé le sac sac très curieux prétend -il sac où par mégarde s’ est glissé un objet qui facilement ferait retrouver les assassins est -ce tout ce que vous vouliez savoir sur lancelot bigorne madame fit la reine les dents convulsivement serrées –cependant ajouta buridan laissez -moi aussi vous apprendre que lancelot bigorne a habité dijon il y a quelque ans marguerite et qu’ il était alors valet de confiance de le puissant comte de valois –descendons râla marguerite mon tour de dire: non! car avant de descendre il faut que je parle à le bigorne ",
"interrompit -il que vous a dit mlle quand vous lui avez appris cela —elle s’ en est montrée d’ abord aussi effrayée que moi et puis elle a paru reprendre ses esprits et m’ a dit qu’ il ne dépendait que d’ elle que ces documents rentrassent en notre possession d’ ici à le quelques jours sans que l’ ennemi en ait eu connaissance elle savait où se trouvaient les plis et ne doutait point qu’ on ne les lui remît si elle allait les chercher mon dieu s’ écria rouletabille c’ est bien 1cela c’ est bien cela c’ est affreux général et alors —alors est allée les chercher et elle vous a dit qu’ elle vous les rapporterait avant jours —oui avant jours —elle ne vous les rapportera pas général ",
"–j’ ai peur répondit -il laconiquement depuis quelques jours les événements nous sont si défavorables que je n’ ose plus me réjouir –vous voulez parler de la vente de la châtaigneraie c’ est une épreuve que j’ aurais préféré ne pas connaître –oui quelle surprise ",
"ils s’ assirent côte à le côte à le seuil de l’ étroite brèche ouverte sur la bidassoa de la rive opposée seule visible montait le refrain curieusement scandé d’ un douanier espagnol qui sa journée faite en bras de chemise surveillait encore par habitude les anses et les criques hantées par les fraudeurs à le cet endroit la falaise s’ abaisse et ils pouvaient entendre à le chaque intervalle de le chant le formidable remous de le fleuve le roulement de les galets sur les fonds et lorsqu’ une vague plus puissante venait mordre sur l’ éperon de granit le déchirement de les eaux et le sifflement de l’ écume –je ne vous en veux pas dit le curé de mégère les lettres que vous avez lues je les aurais détruites ce soir même ",
"c’ était une femme sur les pieds de laquelle il ne fallait pas marcher elle et son mari tenaient à les halles une boucherie chevaline ils avaient acheté de la rue de l’ indre ils possédaient tout de la rue à la rivière ils vivaient dans la maison à la tourelle et percevaient le loyer de quelques locataires ",
"son propre père servit de médiateur les bandits furent amnistiés incorporés dans l\\ armée et leur chef en sus d\\' une grosse somme d\\' argent reçut la commission de lieutenant qui bientôt lui valut celle de capitaine mais à le premier cri d\\' indépendance poussé dans les provinces argentines passa à les insurgés suivi de ses anciens compagnons créa une redoutable montonera attaqua résolument les espagnols et les battit en plusieurs rencontres et notamment en à la journée de nous ne nous appesantirons pas davantage sur les hauts faits de ce féroce condottière que malgré le soin que nous avons pris de changer son nom ceux de ses compatriotes dans les mains de lesquels tombera ce livre reconnaîtront aussitôt nous nous bornerons à le ajouter qu\\ après des actes une férocité révoltante mêlés à des actions éclatantes —car il était doué d\\' une haute intelligence à le moment où nous le mettons en scène avait le grade de général était gouverneur de le tucumán et probablement ne comptait pas en demeurer là ",
"–croiriez -vous ma chère amie que cette fille m’ avait juré qu’ elle viendrait à le moi chaque fois que sa vertu serait en péril car je voulais me donner le luxe de sauver une femme eh bien la voilà dans les bras de de le mlle d’ armaillac faillit dire de mon amant bien qu’ est -ce que ç a vous fait dit la princesse impatientée jeanne baissa la tête –c’ est vrai dit -elle en cachant son cœur PROPN était une fille romanesque ",
"on dira que l’ auteur s’ égare et qu’ il est grand temps qu’ il achève par un roulement de tambour un livre ou ̀ c’ est à le désespérer de voir soudain surgir si tardivement cette image de femme qui aurait pu en être le centre mais qui ne saurait venir y jouer un rôle de comparse on dira que l’ auteur s’ égare et l’ auteur ne le contredira pas le monde lecteur est mal construit à le mon gré comme à le ton gré mon livre oui il faut refaire l’ un et l’ autre avec pour héroïne une clara et non point diane et non point catherine si je t’ en donne un peu le goût la simple-velléité tu peux déchirer ce bouquin avec mépris que m’ importe! ",
"avisant dans sa course un vélo penché contre un mur à le droite elle en saisit à le passage le guidon l' enfourcha dans le mouvement puis se mit à le pédaler frénétiquement elle s' était assez entraînée quelques semaines auparavant elle avait affiné sa pratique de ces machines mais celle-ci n' était qu' un foutu vélo vert-de-gris minable à le timbre atone à les jantes oxydées à les garde-boue vibratiles dynamo rétive pédales dépareillées pignons édentés fourche asymétrique et pneus à le plat et pas de pompe et la selle déhiscente vous déchirait affreusement le cul et la pluie tombait malgré ces handicaps victoire parvint à le prendre assez de vitesse pour entendre bientôt faiblir les injures et les cris dans son dos "
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à la vue de le jeune homme il s’ élança les bras étendus avec un cri joyeux PROPN l’ enleva et lui mit un baiser sur chaque joue –bonjour mon jojo!... comment va ta maman? –mieux monsieur elle s’ est un peu levée tout à l’ heure.tenant l’ enfant par la main PROPN entra dans la petite pièce propre et si pauvre où PROPN travaillait près de sa femme qui assise dans un vieux fauteuil tenait sur ses genoux une de les petites filles ils connaissaient par hélène la grande nouvelle et georges à l’ entrée de son ami dit avec un sourire :–eh bien | [
"tu tenais une fameuse surprise en réserve pour tes concitoyens mes compliments lorenzo!–oui voilà une histoire qui alimentera pendant bien longtemps la chronique de treilhac je suis heureux de voir que vous vous trouvez un peu mieux PROPN s’ inclinait devant et serrait doucement la main amaigrie que lui tendait la jeune femme –oui un peu bien peu dit -elle avec un mélancolique sourire les forces ne reviendront pas très vite je le crains –et moi je suis persuadé de le contraire ",
"oui oui vous verrez chère madame que vous vous remettrez beaucoup plus vite que vous ne le pensez après une cordiale poignée de main à son ami PROPN s’ assit près de lui et appela joseph: –viens sur mes genoux mon petit jojo .l’ enfant ne se fit pas prier et câlinement se blottit entre les bras de le jeune homme –qu’ ont dit mmedamplesmes et ta sœur de ce pavé qui leur tombait sur la tête demanda en souriant m.héry –un pavé tu peux bien le dire! et de quel poids elles n’ ont pas dû avoir un moment de sommeil cette nuit si j’ en crois leurs mines défaites eh bien jojo pourquoi me regardes -tu comme cela?le petit garçon répondit en hésitant –c’ est que vous n’ êtes plus tout pareil –pareil à le quoi? –à avant ",
"–qu’ est -ce que j’ ai donc de changé –votre habit et puis votre cravate ils sont neufs ...lorenzo demanda en riant –comment m’ aimes -tu mieux comme avant ou comme aujourd’hui bras caressants se nouèrent autour de son cou –c’ est toujours la même chose voila ̀! –à la bonne heure mon chéri ",
"si d’ autres avaient fait ainsi ils ne seraient pas en si désagréable posture aujourd’hui figure -toi que les barbelier ont eu le front de venir me faire leurs salamalecs tout à l’ heure je les ai exécutés de la belle manière ainsi agirai-je à l’ égard de tous ceux qui ont eu honte de moi mais les autres et surtout mes bons amis près de lesquels j’ ai trouvé un accueil si chaud après mon long exil ceux -la me resteront toujours très chers il attachait un regard ému nuancé de quelque malice sur georges et sa femme chez lesquels il remarquait aujourd’hui une certaine gêne.georges dit avec un peu d’ embarras: –je te remercie lorenzo ",
"c’ est très bien à le toi de parler ainsi car la différence de nos positions PROPN l’ interrompit d’ un ton légèrement railleur –la différence de nos positions je m’ en moque bien mon ami ces choses n’ existent pas pour moi oh! je me doute que tu regrettes un peu l’ ami pauvre qui te semblait ainsi plus près de toi mais je te convaincrai vite que je suis resté le même à le ton égard sa main s’ étendit s’ appuya sur l’ épaule de par hélène par toi et les tiens j’ ai connu les plus grandes joies qu’ un homme puisse éprouver ",
"elle me donne l’ amour pur et ardent sans arrière-pensée d’ ambition vous l’ amitié discrète sincère désintéressée jamais certes je ne pourrai vous en témoigner assez ma reconnaissance les doigts maigres de georges saisirent ceux de PROPN les étreignirent longuement –nous te resterons toujours dévoués mon ami nous non plus jamais nous n’ oublierons ce que tu as été pour nous en ces derniers jours surtout.–oh! ce n’ était pas le dixième de ce que je souhaitais faire ",
"mais nous allons parler maintenant de ces questions pratiques vous savez qu’ archancy m’ appartient PROPN nous l’ a appris dit mme il me faut un régisseur pour ce domaine veux -tu accepter de l’ être mon cher –moi? à le quoi songes -tu ",
"je suis infirme incapable de remplir cette charge –très capable à le contraire tout d’ abord dès demain je t’ emmène à le bordeaux pour consulter un médecin dont je me suis procuré l’ adresse car je suis persuadé qu’ une saison dans une station thermale appropriée aura le plus heureux effet sur ton état dès que mme sera un peu remise vous partirez avec les enfants pour lesquels nous allons tâcher de trouver une bonne gouvernante qui vous épargnera la fatigue de vous occuper d’ eux madame essaya d’ interrompre –mais –tais -toi cher ami je suis un homme très autoritaire qui entend qu’ on lui obéisse à le retour vous vous installerez dans un pavillon de le parc et georges se mettra à le courant de ses fonctions il aura une voiture à sa disposition ainsi que tout ce qui pourra lui faciliter sa tâche ",
"–je ne puis accepter c’ est trop trop de générosité la voix de georges s’ étranglait dans sa gorge et sur les joues émaciées de la jeune femme coulaient de grosses larmes PROPN se pencha pour embrasser joseph et surtout pour dissimuler un peu son émotion –trêve d’ exagération mon ami! vous êtes pour moi une famille d’ adoption et je vous le prouve voilà tout jojo qui sera content de jouer dans le parc avec le cheval que je lui ai promis l’ enfant leva sur lui un regard surpris hésitant –le cheval? pas le vrai en chair "
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"et le juge qui n’ a pas menti car un juge n’ oserait pas mentir n’ a pas dit toute la vérité la chambre sentait la grippe le rhum le tabac des bouffées de bouillon de légumes filtraient sous la porte de la cuisine et il pleuvait toujours des larmes d’ argent sur la vitre noire au-delà de laquelle la rue était déserte étaient -ce encore un homme et un enfant qui se trouvaient face à le face ou hommes? ou enfants maigret avait la tête lourde les yeux luisants ",
"lui demandai-je ici la nuit prochaine oh la journée aura siècles je ne sais si elle ne m’ entendit point si elle ne comprit pas ou ne voulut rien comprendre mais elle ne me répondit pas et s’ en alla en serrant ma main comme on serre celle d’ un vieil ami ",
"répondit brièvement l’ inconnue je la suis cependant merci noble dame merci dit le mendiant à le voix haute afin de dépister la foule ",
"il vit avec dépit qu’ PROPN qui dansait fort bien prenait un avantage sur lui le soir il sortit ses nerfs étaient dans une horrible agitation par suite de la contrainte qu’ il s’ était imposée son air riant disparut de son visage comme un masque qu’ il eût ôté avec sa main —ils n’ ont pas eu de pitié de moi ",
"–soyez heureuse dit -il à la comtesse elle vous revient digne d’ être couronnée rosière à le nanterre c’ est un anze c’ est un anze il l’ avait peut-être un peu trop embrassée en route mais élisabeth ne s’ en était pas aperçue on sait que madame de romanes n’ avait pris que comme pied-à-terre le petit hôtel de la rue galilée ",
"–n’ étiez -vous point là en état et en droit de légitime dit benoît allons donc! vous avez parlé aussi bien que vous deviez et n’ avez levé le bras que quand vous y avez été forcé –sans doute sans doute répondit le carme mais mon malin diable de père prieur me fera des questions ",
"sa probité est bien supérieure à le celle d’ un vulgaire médecin de cour j’ aurai pour lot d’ être le plus soigné de les malades mais nul ne peut dépasser les limites prescrites mes jambes enflées ne me soutiennent plus pendant les longues cérémonies romaines je suffoque; et j’ ai ans ",
"confort moderne de la conscience il embrasse par exemple avec une ardeur imitée les causes inventées pour rendre son désert supportable celles de le droit de le devoir de la loyauté de la charité de la patrie ces mots eurent du poids en leur temps bien qu’ il soit désormais impossible de saisir qu’ ils composèrent un langage humain et nommaient des objets pour lesquels des hommes pouvaient mourir seule preuve de l’ amour mais ils sont vidés ce sont des coquilles qui s’ entrechoquent dans les conseils d’ administration et les conseils de cabinet où les politiques habillent leurs mauvais coups ",
"mais cette fois pour des raisons impénétrables papa choisit la jérémiade ignorant son fils il se tourna vers maman et douloureusement magnanime ah! laisse -le va! gémit -il enfin avec son geste de la main pour aplatir une mouche c’ est un méchant outré simon défia son père de le regard pourquoi qu’ il me donne pas plutôt une bonne baffe comme les autres pères je l’ aurais pas volée et maintenant serait fini! mais non: des airs malheureux persécutés et on a beau faire on se sent tout malade et pour longtemps avec une faute qui vous reste sur les bras il est toujours comme papa il s’ arrange toujours pour vous laisser les torts ",
"il la revoyait malade puis à la portière de son wagon quand elle était partie pour et auparavant cette étrange scène ou ̀ elle lui avait rendu sa parole parce qu\\ elle considérait comme coupable de se marier étant tuberculeuse il l\\' avait admirée de ce sacrifice plus il en avait souffert -preuve qu\\ ils avaient eu ensemble une idylle d\\' intelligence et non pas de passion une autre image se présentait celle de son père le jour où un télégramme leur avait appris la mort de la jeune fille et le regard touchant dont le veuf enveloppait son fils une reconnaissance émut en lui pour cette pitié et il se retrouva pour quelques minutes dans l\\ état de ferveur avait jeté la lecture de la confession mon père abord se répéta -t-il mon père seul il était rentré à son hôtel sur cette volonté de tout immoler à le son devoir de réparation et momentanément le vertige de tout à le l\\' heure était suspendu en déjeunant comme il lui arrivait dans ses heures de trouble intense seul dans sa chambre écheveau de ses réminiscences continuait de se dévider "
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ils partirent tous d’ un franc éclat de rire et le vin commença à le couler —on préviendra les autres dit l’ un d’ eux pour que personne ne contrarie tes plans et si tu as besoin de nous nous pouvons te servir grâce à le notre métier nous pénétrons un peu partout nous autres et nous savons faire jaser les servantes peux -tu nous dire dans quelle maison ou seulement dans quelle rue est cachée la l’ ignore —nous le saurons bientôt si tu le veux donne -nous les indications nécessaires PROPN leur dépeignit aurore et puis lagardère passepoil et enfin cocardasse le type le plus facile à le reconnaître entre tous .ces hommes pouvaient être pour lui de précieux auxiliaires qu’ il serait maladroit de négliger | [
"en les payant largement il y gagnerait encore pesetas à le celui qui retrouvera l’ une ou l’ autre de ces personnes dit -il tous les matins à le cette heure vous me trouverez ici à le demain donc je vais de mon côté me mettre en chasse .les clochettes pendues à le cou de les bêtes recommencèrent à le tinter joyeusement et les aguadores prirent chacun une direction différente ",
"qui en quiere criait avec entrain le petit marquis non sans dévisager chaque passant et sans jeter un coup d’ œil derrière chaque jalousie .sur la plaza un rassemblement l’ arrêta c’ était un moine qui prêchait en plein air un de ces buleros qui colportent des indulgences et que le peuple écoute en faisant des signes de croix ne distinguait pas son visage sur lequel était rabattu le capuchon de bure mais il parlait avec abondance narrait la passion comme s’ il y eût assisté lui-même invoquait la sainte vierge saint jacques de compostelle et tous les bienheureux de la castille et de l’ aragon .sa faconde était telle qu’ elle donnait soif à le ceux qui l’ écoutaient .il en fut du moins ainsi pour un brave capucin qui accourut à le cri de le porteur d’ eau et vida le verre d’ un trait ils étaient les capucins d’ espagne vont par paire et chaverny se préparait à le tendre un verre à le second .il s’ arrêta net devant le geste de dédain qui répondit à le son empressement le bon père avait sans doute coutume de se rincer le gosier d’ autre liquide !supposition qu’ il n’ e",
"l’ entrée de chaque rue était gardée par d’ autres alguazils qui avaient laissé écouler la foule .on eût dit un filet à le travers les mailles de lequel se faufilent tous les petits poissons et dont la raison d’ être est de ne garder que les gros qui sait le prestige de les religieux en espagne il n’ y avait pas lieu de supposer que celui-ci fût le gros poisson qu’ on voulait capturer .le petit marquis crut comprendre que c’ était à le lui qu’ on en voulait et qu’ il avait eu tort de ne pas suivre les autres plutôt que de rester ainsi pris à le piège dans la plus vulgaire de les souricières il reconnut bientôt que c’ était une erreur les soldats ne s’ occupaient pas plus de lui que du grand turc .le capucin cherchait de tous côtés son compère séparé de lui il n’ avait pu le voir se débarrasser prestement de sa robe de bure la jeter sur les épaules d’ une femme qui fuyait devant lui et franchir lui-même sans être remarqué les mailles de le filet les alguazils il est vrai avaient arrêté la femme pauvre aubaine c’ était une marchande de pastèques que tout le ",
"fois les alguazils lancés à la poursuite de le moine étendirent le bras pour le happer à le passage: fois il leur échappa à les balcons de nombreux curieux suivaient avec intérêt cette chasse d’ un nouveau genre .à plusieurs reprises le capucin était passé devant chaverny il y passa de nouveau si près que le marquis put le voir et entendre ce qu’ il murmurait entre ses dents capédédiou disait -il ils ne m’ ont pas encore les couquins gentilhomme c’ était cocardasse l’ autre ne pouvait être que passepoil .que faire l’ appeler c’ était le perdre se perdre soi-même ",
"encore un qui savait où était lagardère et qui peut-être ne le dirait pas .quelque chose gênait la course de cocardasse: sous son froc sa rapière s’ empêtrait dans ses jambes il en avait d’ ailleurs assez de fuir devant une bande d’ alguazils comme un lapin devant les chiens moine il pouvait essayer ce moyen sans y rien risquer de sa dignite mais dès qu’ il vit que c’ était inutile il redevint cocardasse une épée on ne sait comment jaillit de dessous sa robe et ceux qui le serraient de plus près se reculèrent de pas avec d’ autant plus de crainte qu’ il jurait comme n’ ont pas coutume de jurer les moines ",
"on eût dit le taureau que trop de banderilles ont mis en fureur et qui s’ arrête soudain piétine fait voler le sable autour de lui et choisit l’ adversaire qu’ il veut éventrer .seul ainsi en garde à le milieu de cette place contre adversaires enveloppé dans sa robe de bure entr’ ouverte qui laissait voir un pourpoint fripé et des bottes cocardasse en imposait vraiment et chaverny dut se tenir à le pour ne pas aller lui prêter main-forte ils étaient trop et le gascon ne pouvait voir que devant lui quelqu’un se glissa par derrière comme un serpent c’ était un de ces hommes courts trapus et solides comme on en rencontre dans les montagnes espagnoles qui soulèvent un cheval ou un taureau comme un fétu de paille PROPN se sentit tout à le coup à le cheval sur quelque chose enlevé de terre sur épaules carrées et renversé en arrière sur le dos les jambes en l’ air.—eh donc gronda -t-il voilà des façons canailles son vocabulaire n’ était pas près d’ être épuisé si on lui eût permis d’ en dire plus long ",
"mais bâillonné garrotté en un clin d’ œil on l’ emporta vers la prison PROPN de le moins était sauvé; chaverny se promit de le retrouver à le plus tôt la piste cette fois était toute chaude et le gentilhomme espérait bien dès le lendemain mettre la main sur le chevalier de lagardère se doutait -il que celui-ci ne faisait qu’ un avec le bulero qui prêchait sur la et s’ était évanoui comme un feu follet à l’ apparition de les alguazils ?tout le reste de le jour il chercha dévisagea tous les moines et ils sont nombreux qu’ il rencontra dans les rues de madrid .tous ceux qu’ il croisa avaient la trogne enluminée le ventre rebondi et ne buvaient pas d’ eau.plusieurs fois il passa tout près de le prévôt: seulement celui-ci n’ était plus capucin!le surlendemain PROPN s’ éveilla à le son de les cloches qui tintaient un glas funèbre la place de la cevada fut bientôt noire de monde à le part un grand cercle gardé par les soldats à le milieu de le cercle se dressait la potence !le bourreau monta une dernière fois pour s’ assurer que tout était prêt ",
"il se suspendit même à l’ aide de les poignets et se laissa glisser le long de la corde jusqu’ à le nœud coulant pour s’ assurer de son fonctionnement il imprima à le chanvre de les secousses violentes pesa de tout son poids afin de bien montrer à le peuple que cette corde ne casserait pas et que celui qu’ on allait y suspendre serait expédié dans les règles .qui eût pu le voir rire cependant en eût douté avec raison mais sous la cagoule noire percée seulement de trous pour les yeux on ne pouvait rien distinguer de son visage il était vêtu de velours également noir et seule une large ceinture rouge mettait la note sanglante sur ce fond de deuil n’ était pas là l’ habituel bourreau de madrid homme lourd mauvais et qui ne se couvrait jamais la tête parce qu’ il louchait atrocement et n’ eût pu voir à le travers sa cagoule les condamnés redoutaient plus son regard torve que la corde elle-même ",
"—pourquoi n’ est -ce pas lui demanda une femme .—il est bon pour des criminels vulgaires répondit quelqu’un celui-ci est un personnage de marque paraît -il car on a fait venir tout exprès pour lui le bourreau de cadix habile à le jucher les condamnés à le haut de les vergues glapirent ou commères le bourreau de cadix alors il ne le manquera pas —je le crains pour le pauvre diable un instant après personnes sur savaient déjà que l’ exécuteur de les hautes œuvres n’ était autre que le fameux bourreau de cadix et que le condamné était pour le moins un prince .tant de bavardages desséchaient les gosiers et de nombreux aguadores circulaient dans les groupes faisant une abondante recette de monnaie aussi bien que de nouvelles ils mettaient la première dans leurs poches et venaient à le tour de rôle faire part des secondes à l’ un d’ eux qui se tenait immobile dans un coin de la place.ce fut ainsi que le petit marquis aguador premier comme on pouvait le désigner apprit que cocardasse passait en ce moment pour un haut personnage .chez lui la plaisanterie ne perdant jamais se"
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"alors je ne suis plus loin de ne pas croire un mot à le ce qu’ ils disent –ce que t’ es raisonneur bille! dit volette avec un gros rire .bille leva les épaules –je te le dis je ne veux pas être un toton entre les mains d’ ambitieux je ne suis pas du bois dont on fait les esclaves moi. de le jour ou ̀ je serai sûr que ces gens -là nous trompent je leur tirerai ma révérence ",
"aussi ai -je toujours senti chez les femmes qui ouvraient leurs organes comme une légère réticence à le fond je ne représentais guère pour elles qu\\' un pis-aller ce qui n\\ est pas on en conviendra le point de départ idéal pour une relation durable depuis ma séparation avec véronique il y a ans je n\\' ai en fait connu aucune femme les tentatives faibles et inconsistantes que j\\' ai faites dans ce sens ont abouti qu\\ à un échec prévisible ",
"elle était chaudement vêtue et ne sentait pas le froid de novembre qui se glissait dans le sang de le roi son mari; elle se laissait aller à le charme de la causerie heureuse de parler des enfants qu’ elle élevait avec soin et que tous avaient coutume de réunir à le leurs genoux pour prier dieu et pour entendre raconter la vie de notre-seigneur PROPN le roi y prenait un singulier plaisir les petits princes louis et philippe avaient déjà une tâche à le répéter et dont ils devaient se souvenir cependant la reine avait plusieurs fois remarqué comment son mari pâlissait et rougissait tour à le tour ",
"et sans aucun effort elle arrachait tout un large carré d’ étoffe c’ était un de ces morceaux neufs que le diable rajoutait parfois quand l’ usure l’ y obligeait l’ épée en le rencontrant l’ avait traversé aussi facilement qu’ une partie plus fragile triomphante la sorcière montrait le carré cramoisi en élevant la main et l’on pouvait juger de l’ épaisseur de ce drap plus résistant que le fer et l’ acier ",
"elle en veut à le antoine de le rendez -vous que lui donne jacques cet après-midi ce petit tient de la place il supplie il s’ impose il écrit c’ est le baron couderc évidemment mais la belle avance songe minne ça m’ amuserait si je le volais à le quelqu’un ou si je pouvais le dire à le irène chaulieu mais pour moi qu’ il soit le baron couderc ou le charbonnier d’ en face le résultat ne diffère pas elle ira pourtant rue christophe-colomb elle ira parce qu’ elle ne recule jamais devant rien même devant une corvée et puis c’ est encore si nouveau leur aventure d’ amour dans la salle à le manger où il entre tant de lumière qu’ on en a froid antoine dévore de le veau marengo et son journal ",
"je les ai rejetées à la fin de chaque volume: débarrassé de ces richesses étrangères le récit marchera peut-être avec plus de rapidité dans les premières éditions de l’ itinéraire j’ avais rappelé à le propos de carthage un livre italien que je ne connaissais pas le vrai titre de ce livre est ",
"ce sera probablement un peu long et difficile étant donné le manque absolu de pièces légales actes de mariage actes de naissance de les enfants –vous pourrez vous procurer le premier à le buenos-aires les enfants savent peut-être où ils sont nés –nous l’ ignorons complètement milord dit magali ma pauvre mère depuis longtemps affaiblie et malade ne nous entretenait jamais de le passé –il est singulier qu’ elle n’ ait pas emporté quelque pièce établissant son identité ",
"j’ ai pensé enfin que la plupart de les passagers ne devaient pas savoir nager ayant vu la mer jours auparavant pour la première fois certains s’ en étaient sortis c’ est vrai plus vigoureux que d’ autres en meilleure santé ils avaient survécu et ceux de l’ île isolés et pauvres eux-mêmes les avaient recueillis une couverture sur les épaules un abri un repas ils avaient hébergé ces étrangers plus pauvres que pauvres ces êtres qui n’ avaient plus rien et ne pouvaient plus prononcer leur nom ils les avaient relevés et l’ humanité entière avec eux ",
"surtout quand on meurt de faim adieu les bonnes manières il sentait qu’ il allait se goinfrer d’ autant plus qu’ il avait repéré à le centre de la salle pas encore débarrassée une grande desserte ronde avec dessus tout plein de boulangerie fraîche il dévorait son troisième croissant ",
"grâce à le mes relations avec les principaux banquiers de paris d’ ici jours le personnel de toutes les maisons de banque aura passé sous mes yeux m. en était là de son monologue lorsque le coupé entra dans la cour de l’ hôtel il retrouva la mère langlois causant avec angèle dans le petit salon monsieur henri excusez -moi dit -elle mais j’ étais si impatiente de savoir quelque chose que j’ ai pris la liberté de venir "
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le préfet dut ensuite donner des ordres de l’ extérieur par la communication que le jardin offrait avec l’ entrée principale car les agents vinrent s’ installer dans le vestibule à l’ issue même de le couloir à le droite et à le gauche de la tapisserie décidément se dit mes actions ne sont pas en hausse quelle bile doit se faire alexandre! non mais quelle bile à le midi silvestre lui apporta quelques aliments sur un plateau et l’ attente recommença très longue pénible dans le bureau et dans l’ hôtel l’ enquête interrompue par le déjeuner avait repris | [
"il percevait de tous côtés des allées et venues et des bruits de voix à la fin fatigué ennuyé il se renversa sur son fauteuil et s’ endormit il était heures lorsque le brigadier mazeroux le réveilla et tout en le conduisant mazeroux chuchotait: eh bien vous l’ avez découvert —qui —le coupable dit c’ est simple comme bonjour heureusement fit mazeroux tout joyeux et ne comprenant pas la plaisanterie ",
"sans cela comme vous le disiez vous étiez fichu don entra dans la pièce se trouvaient réunis le procureur de la république le juge d’ instruction le chef de la sûreté le commissaire de le quartier inspecteurs et agents en uniforme dehors sur le boulevard suchet s’ élevaient des clameurs et quand le commissaire et les agents obéissant à le préfet sortirent pour écarter la foule on entendit la voix éraillée d’ un camelot qui hurlait le double assassinat de le boulevard suchet curieux détails sur la mort de l’ inspecteur PROPN le désarroi de la police puis la porte close ce fut le silence PROPN ne se trompait pas pensa don moi ou l’ autre c’ est net ",
"si je ne parviens pas à le tirer des paroles qui vont être dites et des faits qui vont se produire à le cours de cet interrogatoire quelque lumière qui me permette de leur désigner cet x mystérieux c’ est moi qu’ ils livreront ce soir en pâture à le public attention mon bon lupin il eut ce frisson de joie qui le faisait tressaillir à l’ approche de les grandes luttes PROPN en vérité comptait à le nombre de les plus terribles qu’ il eût encore soutenues il connaissait la réputation de le préfet son expérience sa ténacité le plaisir très vif qu’ il éprouvait à s’ occuper des instructions importantes et à les pousser lui-même à le fond avant de les remettre à les mains de le juge et PROPN connaissait aussi toutes les qualités professionnelles de le chef de la sûreté toute la finesse toute la logique pénétrante de le juge d’ instruction ce fut le préfet de police qui dirigea l’ attaque il le fit nettement sans détours d’ une voix un peu sèche ou il n’ y avait plus à l’ égard de don les mêmes intonations de sympathie ",
"l’ attitude également était plus raide et manquait de cette bonhomie qui la veille avait frappé don PROPN monsieur dit -il les circonstances ayant voulu que comme légataire universel et comme représentant de m. vous passiez la nuit dans ce rez-de-chaussée tandis que s’ y commettait un double assassinat nous désirons recevoir votre témoignage détaillé sur les divers incidents de cette nuit —en d’ autres termes monsieur le préfet dit qui riposta directement à l’ attaque en d’ autres termes les circonstances ayant voulu que vous m’ accordiez l’ autorisation de passer la nuit ici vous seriez désireux de savoir si mon témoignage correspond exactement à le celui de le brigadier mazeroux —oui dit le préfet c’est-à-dire que mon rôle vous semble suspect m. ",
"ses yeux s’ attachèrent à les yeux de don visiblement il fut impressionné par ce regard si franc néanmoins il répondit et sa réponse était claire et son accent brusque vous n’ avez pas de questions à le me poser monsieur don s’ inclina je suis à le vos ordres monsieur le préfet —veuillez nous dire ce que vous savez don fit alors une relation minutieuse de les événements à la suite de quoi m. ",
"desmalions réfléchit quelques instants et dit il est un point à le sujet de lequel il nous faut quelques éclaircissements lorsque vous êtes entré ce matin à le heures et demie dans cette pièce et que vous avez pris place à le côté de m. fauville aucun indice ne vous a révélé qu’ il était mort? —aucun monsieur le préfet sinon le brigadier mazeroux et moi nous aurions donné l’ alarme la porte de le jardin était fermée —elle l’ était forcément puisque nous avons dû l’ ouvrir à le heures de le matin ",
"avec quoi? —avec la clef de le trousseau mais comment des assassins venus de le dehors auraient -ils pu l’ ouvrir eux avec de fausses clefs —vous avez une preuve qui vous permet de supposer qu’ elle a été ouverte avec de fausses clefs? —non monsieur le préfet —donc jusqu’ à le preuve de le contraire nous devons penser qu’ elle n’ a pas pu être ouverte de le dehors et que le coupable se trouvait à l’ intérieur —mais enfin monsieur le préfet il n’ y avait là que le brigadier mazeroux et moi! il y eut un silence un silence dont la signification ne faisait aucun doute et à lequel les paroles de m. desmalions allaient donner une valeur plus précise encore ",
"vous n’ avez pas dormi de la nuit? vers la fin —vous n’ avez pas dormi auparavant tandis que vous étiez dans le couloir? —non et le brigadier mazeroux don resta indécis une seconde mais pouvait -il espérer que l’ honnête et scrupuleux mazeroux eût désobéi à les ordres de sa conscience il répondit: le brigadier mazeroux s’ est endormi sur son fauteuil et il ne s’ est réveillé qu’ à le retour de mme fauville heures plus tard il y eut un nouveau silence et qui signifiait évidemment celui-là: donc pendant les heures que le brigadier mazeroux dormait il vous eût été matériellement possible d’ ouvrir la porte et de supprimer les fauville l’ interrogatoire suivait la marche que PROPN avait prévue et le cercle se restreignait autour de lui son adversaire menait le combat avec une logique et une vigueur qu’ il admirait sans réserve bigre se disait -il que c’ est malaisé de se défendre quand on est innocent ",
"voilà mon aile droite et mon aile gauche enfoncées le centre pourra -t-il supporter l’ assaut m. desmalions après s’ être concerté avec le juge d’ instruction reprit la parole en ces termes hier soir lorsque m. PROPN ouvrit son coffre-fort devant vous et devant le brigadier qu’ y avait -il dans ce coffre un amoncellement de paperasses sur un de les rayons et parmi ces paperasses le cahier de toile grise qui a disparu —vous n’ avez pas touché à le ces paperasses —pas plus qu’ à le coffre monsieur le préfet "
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"il m’ est précieux que ce soit lui qui le premier le premier bien sûr dans PROPN charleville ne compte pas pour ces choses-là penché sur ce bureau de poète ou il met à le jour sa correspondance lise les vers de le merle blanc de charleville et qu’ il réponde qu’ il ajoute des mots à le ces mots-là que le premier donc aussi il commente à l’ intention de leur auteur dans des termes que nous ne connaissons pas ces vers qu’ il a lus de près et depuis ans son ombre est attelée à le cette lettre comme ces balourds de les contes qu’ un sort farceur rive à une tâche inique et monotone il n’ a pas bougé de ce bureau il répond à le rimbaud il reprend la lettre interminablement sa conviction est retombée mais la fée veut qu’ il poursuive une sombre fée qui se tient dans ce petit mélange d’ œuvre et de vie qu’ on appelle rimbaud et qui transforme ceux qui l’ approchent en banville en pierrot ",
"on les trouvait si beaux que parfois un murmure d’ admiration courait dans la madame PROPN on aurait dit que tout allait éclater mais le bonheur d’ entendre la valse forçait les gens de se taire ce n’ est qu’ à le moment hâan devenu comme fou d’ enthousiasme en contemplant la grande fille de le bourgmestre se dressa sur la pointe de les pieds et la fit pirouetter fois en criant d’ une voix retentissant et qu’ il retomba d’ aplomb après ce tour de force; et qu’ à le même instant schoultz levant sa jambe droite la fit passer sans manquer la mesure au-dessus de la tête de sa petite rousse et que d’ une voix rauque en tournant comme un véritable possédé il se mit à le crier: you ",
"la maison était vaste d’ allure paysanne elle ne ressemblait nullement à un château sinon à l’ intérieur parce que les pièces étaient immenses et les larges poutres de le plafond très haut perchées alexis pénétra dans le vestibule dont les murs s’ ornaient de têtes de sangliers de bois de cerf et d’ un râtelier d’ armes chiens de chasse dormaient à le milieu d’ un tapis le vestibule s’ ouvrait sur une pièce longue incroyablement meublée avec dans un coin de les fauteuils et un piano et partout ailleurs un désordre de chaises et de buffets ",
"mais cela ne faisait avancer personne il fallait téléphoner bientôt le timbre de l’ ambulance résonnait les voisins à le début ouvraient leurs fenêtres et regardaient plus tard ils les fermaient avec précipitation ",
"malheureusement la traverse était trop étroite mais s’ il n’ était pas possible de se poser là-dessus on pouvait de le moins s’ y accrocher et s’ y maintenir en se couchant à le plat ventre suspendu par le bout de les doigts le fou nous ne voyons pas d’ autre nom à lui donner avait vu cela c’ était tout bonnement une manière de prolonger son supplice de quelques secondes il était évident qu’ il ne pourrait se maintenir longtemps dans cette position et même en admettant que le mouvement de descente s’ arrêtât la pente était déjà assez raide pour rendre la chute inévitable ",
"où les petites gens se tirent d' affaire les autres sombrent souvent tenez je n' ai peut-être pas le sens commun j' en mettrais pourtant ma tête à le feu jamais venue d' enfant n' a donné plus de joies que la vôtre robert aurait pu répondre que ces joies s' étaient traduites par un singulier déploiement de haine il rentra chez lui sans desserrer les lèvres il pensait à les paroles échappées à la baronne sur son père les rapprochait de celles de legouet voulait s' interdire ce travail douloureux et néanmoins se laissait envahir par l' ardente curiosité ",
"on se réveille en route et vous n’ êtes pas là –je vous avouerai que j’ ai passions maintenant: les femmes et les livres ces passions m’ apprennent tous les jours quelque chose je suis revenu de toutes les ambitions je ne vis plus que par curiosité ",
"le lendemain matin après une nuit horrible passée à me gratter en tout sens il me fit appeler voyons monsieur me dit -il paternellement je vous ai traité hier en homme ivre aujourd’hui serez -vous plus sage qu’ hier? etes -vous dégrisé ma foi monsieur le commissaire le remède a été un peu violent mais je conviens que j’ ai eu tort a la bonne heure et pour prouver la sincérité de mes excuses je vais vous dire la vérité et rien que la vérité ",
"elle disait cela sans envie elle était jeune elle ne mâchait pas amer encore –oui c’ est beau chantoiseau c’ est surtout bon de pouvoir ne rien refuser à le ceux qu’ on aime une idée germait dans son esprit ",
"pour comble de malheur la pluie déformait mon chapeau le détruisait comment pouvoir aborder désormais une femme élégante et me présenter dans un salon sans un chapeau mettable grâce à des soins extrêmes et tout en maudissant la mode niaise et sotte qui nous condamne à le exhiber la coiffe de nos chapeaux en les gardant constamment à la main j’ avais maintenu le mien dans un état douteux sans être curieusement neuf ou sèchement vieux dénué de barbe ou très-soyeux il pouvait passer pour un chapeau problématique c’ était le chapeau d’ un homme soigneux mais son existence artificielle arrivait à son dernier période il était blessé déjeté fini véritable haillon digne représentant de son maître faute de sous je perdais mes derniers vêtemens ah que de sacrifices ignorés j’ avais faits à le fœdora depuis mois souvent je consacrais l’ argent nécessaire à le pain d’ une semaine pour aller la voir un moment "
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d' ailleurs je vous le répète pourquoi se remarierait -elle? quoi qu' il en dise malgré son horreur pour les grandes villes m. finira par s' établir à le paris seul théâtre qui soit digne de ses exploits elle aimait beaucoup paris elle ne le regrette pas quand elle y était elle pensait quelquefois à des bœufs dont le mugissement l' appelait à des prés verts ou à des champs jaunes qui lui faisaient signe d' accourir depuis qu' elle est à le village elle n' a jamais rêvé à la loge qu' elle avait jadis à l' opéra | [
"et voila ce que c' est que d' avoir eu un grand-père qui mettait sa gloire à le tenir d' une main ferme le manche de sa charrue le monde ne lui manque point; elle est heureuse parfaitement heureuse elle n' a pas un moment d' ennui son hospice ses pauvres des registres à le revoir des comptes à le apurer des projets des plans des devis des malheurs consolés des misères soulagées qui apprennent à le sourire voilà ses spectacles ses fêtes et ses délices ",
"en vérité si beaucoup de femmes entendaient ainsi la vie la question sociale serait bientôt résolue l' amour de les champs est contagieux paraît -il et il commence à le me gagner j' ai trouvé à le louer ici une cabane et un enclos qui s' appelle l' ermitage et aussi vrai que mme sauvigny se sent paysanne je me sens devenir ermite le docteur affirme qu' on n' opère bien qu' à le village elle déclare que c' est là seulement qu' on est heureux je ne sais qu' en penser mais je suis tenté de croire qu' il y a dans ce pays un charme mystérieux qui agit surtout sur les musiciens et qu' ils y composent de bonne musique ",
"être inspiré si loin de vous cela tient de le miracle je m' étais promis de vous dire que je périssais d' ennui je veux être franc madame je ne m' ennuie pas voilà ce que le jeune brillant et déjà célèbre compositeur écrivait le août à la comtesse de qui cette année avait cherché en vain à l' attirer dans sa villa de trouville où l' été d' avant il avait fait un long séjour ",
"la maison était pleine et cependant sa place restait vide ce grand musicien était un merveilleux pianiste d' une prodigieuse mémoire et si l' envie lui en venait un improvisateur incomparable grande ressource pour les jours de pluie sans compter que l' homme était un charmeur sa figure sans traits d' un dessin plus agréable que correct semblait comme inachevée et avait le mystère d' une esquisse mais d' une esquisse de maître ses cheveux d' un blond doré sa bouche grasse et sensuelle son front large puissant où se jouait un rayon ses yeux d' un bleu dur qui s' adoucissaient subitement la mousse pétillante de folie qu' il avait parfois dans le regard le signalaient à l' attention sa voix chaude sa parole vibrante les séductions de son sourire lui avaient valu de glorieux triomphes ",
"il avait reçu de la nature le don de croire et de persuader et quoiqu' il se passât plus de choses dans son imagination que dans son cœur on s' y trompait et il s' y trompait lui-même les hommes le goûtaient peu; ils le soupçonnaient vaguement de les mépriser c' était une fausse apparence il n' était ni fat ni malveillant il avait une haute idée de PROPN mais son orgueil débonnaire se consolait facilement des victoires d' autrui; ",
"les siennes lui suffisaient et se jugeant hors de pair les comparaisons chagrines n' empoisonnaient point sa vie l' attaquait -on la riposte était vive mais il mêlait toujours quelque grâce à ses impertinences quand son amour-propre n' était pas en jeu il était bon prince serviable généreux obligeant il savait se déranger et il tenait ses promesses son amitié n' était point un de ces figuiers stériles que le christ condamnait à le feu ",
"si les hommes se défiaient de lui les femmes lui faisaient fête lui prodiguaient les attentions les avances les paroles flatteuses il savourait ce nectar; il ne détestait pas la cajolerie mais il ne s' en contentait en matière de sentiment il cherchait le réel le solide il avait de fougueux désirs et dès que ses fougues le prenaient il devenait entreprenant audacieux jusqu' à la témérité ",
"il s' était acquis la réputation d' un homme dangereux et les femmes les plus résolues à le résister ne sont pas fâchées d' avoir à se défendre mme de désolée que par un inconcevable caprice il ne se fût pas rendu à ses pressants appels s' était demandé quelle était la raison secrète l' aventure de cœur qui retenait dans une solitude dans un désert cet homme si répandu et si sociable car les belles dames sont disposées à le croire que les endroits où elles ne sont pas sont des déserts elle était allée à les renseignements et soit hasard soit divination elle avait rencontré juste dans ses conjectures la lettre qui fut lue ce soir-là à le haute voix devant une nombreuse assistance leva ses derniers doutes chacun la commenta dit son mot ",
"on décida d' un commun accord que m. PROPN était éperdument amoureux de mme sauvigny que c' était là le charme mystérieux qui le retenait prisonnier en seine-et-marne et la cause de son mauvais vouloir contre le fameux docteur oserel on n' était pas content de lui on se vengea de cet infidèle en discutant son talent qu' il en ait beaucoup dit un membre de l' académie de les beaux-arts personne n' en doute donnera -t-il jamais tout ce qu' il est capable de donner c' est une autre question "
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"je vous donne un million pour continua l’ arquebuse garder ici cette jolie jeunesse auprès de laquelle nous devons demain mercredi introduire un puissant seigneur que nous ne connaissons pas –mais qui peut nous faire pendre acheva la boiteuse –un million rugit il crispa les poings elles eurent peur ",
"celui-ci essaie en vain de le retenir encore non m. le comte nous ne pouvons rester davantage dit m. de noirmont en ce moment ce séjour ne saurait que nous être pénible à le ma femme et à le moi; plus tard j' espère y revenir —non dit tout bas ernestine à le PROPN ces lieux furent témoins de le crime de le frère et de la faute de la sœur nous n' y reviendrons jamais m. et madame de noirmont ont quitté bréville ",
"leur violent arôme n’ empêchait pas qu’ une écœurante fétidité ne remplît la pièce où les commères de le quartier défilaient les unes après les autres chaque fois qu’ une visiteuse passait le seuil mme recommençait de crier et de vociférer comme si son désespoir se renouvelait avec chaque arrivée d’ un nouveau témoin par ce besoin d’ exaspérer des émotions vraies en les exprimant qui est la tare de certaines natures méridionales elle se faisait la comédienne de sa propre douleur elle souffrait pourtant avec toute sa chair comme en témoignait le vieillissement de son masque l’ autre semaine elle avait les ans de son extrait de naissance ",
"toutefois elle serra précieusement le reçu; puis avec un soupir elle fit lire la lettre à le engler dorothée vint dans ce moment et engler qui la salua respectueusement mit la lettre sur la cheminée et se retira qu’ avez -vous? dit dorothée vous semblez toute bouleversée? répondit emilie je fais tout ce que je peux et l’on ne m’ en tient guère compte –comment cela –lisez cette lettre ",
"espère que mathilde n\\'ira pas faire de le romantisme je me permettrai d\\' ailleurs de lui faire remarquer en temps utile que si elle est la troisième et non la moins intéressée à le vouloir acquittement elle ne s\\' en trouve pas moins incapable de donner un centime pour avocat voilà déjà belle lurette elle a laissé la chair de sa chair lui ôter le pain de la bouche mais un panier percé qui donne des leçons de pyrogravure de piano et de diction pour ne pas mourir de faim aura beau chercher par tous les moyens à le redoubler de dignité multiplier les faux cheveux en vrais crins de cheval blanc les jabots sur le brochet et les velours autour de le cou jouer des nocturnes noirs de dièses et bémols lire les encyclopédistes déclamer de le victor susurrer du lamartine en un mot se donner des airs de bas-bleu comme si elle était à le elle seule à la fois cléopâtre la sainte vierge jeanne d\\' arc mme de genlis et comment veux -tu que des parents dignes de ce nom confient leurs enfants à la mère d\\' un meurtrier toute cette mise en scène quelle bouillie pour les chats ",
"quand nous sommes là on fait venir de le café des narguilés et le petit loueur de babouches s’ assied aussi en cercle avec nous car si pauvre qu’ il soit les imans l’ admettent dans leur compagnie: d’ abord les gens de le peuple sont ici tous plus ou moins affinés par la prière et puis la turquie est le vrai pays de l’ égalité égalité devant la contemplation et devant le rêve ils ont pourtant une foi les turcs un clergé puissant une théocratie et un khalife mais cela n’ empêche pas les riches et les pauvres les laboureurs et les plus savants derviches de se tendre la main de s’ asseoir côte à le côte devant les plus humbles petit cafés pour causer ensemble et nous ignorons complètement la fraternité qu’ ils pratiquent nous les promoteurs de les belles théories égalitaires qui aboutissent à la marmite explosible après nous avoir fait passer par la duperie honteuse et bête d’ une aristocratie d’ argent ",
"c’ était le mai il avait ans et mois il venait de s’ enfuir de chez lui rue de l’ assomption seizième arrondissement il portait une veste de drap grise à le boutons une paire de culottes courtes bleu marine des chaussures marron des chaussettes de laine bleue il portait un cartable de simili-cuir noir ",
"trouscaillon tout le premier conservait un silence prudent qu’ est -ce que t’ as fait de tes moustaches lui demanda gabriel d’ une voix paisible et redoutable à la fois —vous allez pas lui faire de le mal dit la veuve mouaque d’ une main gabriel saisit trouscaillon par le revers de sa vareuse et le porta sous la lueur d’ un réverbère pour compléter son étude ",
"ricana -t-il entièrement encore que ce ne soit pas l’ avis de tout le monde je frappai dans mes mains pour attirer le garçon la même chose dis-je quand ce fut fait je plongeai mon regard dans les yeux de marc ",
"où commence la destinée où finit la nature quelle différence y a -t-il entre un événement et une saison entre un chagrin et une pluie entre une vertu et une étoile une heure n’ est -ce pas une onde les engrenages en mouvement continuent sans répondre à l’ homme leur révolution impassible "
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il était inutile de dire à le froissy d’ aller vite elle expédiait ses tâches avec la rapidité de la mouche il enfila ses vêtements ramassa le holster et les portables il se rendit compte dans l’ escalier qu’ il avait enfilé son tee-shirt devant derrière l’ étiquette lui grattait le cou il arrangerait cela plus tard PROPN le rappela alors qu’ il enfilait sa veste | [
"—pavillon de garches annonça un autre appareil émet de le même endroit inconnu j’ essaie d’ identifier —allez pour cela je dois aller à le bureau réponse dans une heure ",
"adamsberg alerta équipes calcula il faudrait à le bas mot minutes avant que la première troupe soit regroupée à la brigade plus le trajet jusqu’ à le garches s’ il partait dès maintenant il serait sur les lieux dans minutes il hésitait tout lui disait d’ attendre ",
"piège que foutait dans le pavillon de le vieux vaudel? avec un autre portable ou avec l’ autre? et en ce cas que cherchait piège mort certaine PROPN monta dans sa voiture posa les avant-bras sur le volant ils l’ avaient raté dans le caveau ils recommençaient ici c’ était une évidence ne pas bouger était la sagesse même ",
"il relut les messages il tourna la clef de contact puis l’ arrêta c’ était l’ évidence le déroulement cohérent et normal les doigts sur la clef il tentait de comprendre pourquoi une autre certitude lui commandait de filer à le garches une certitude dénuée de motif qui captivait sa pensée il alluma les phares et démarra ",
"à le mi-chemin après le tunnel de saint-cloud il stoppa sur la bande d’ arrêt d’ urgence qos il venait de penser– s’ il pouvait appeler cela penser– à l’ usage par froissy de le terme ridicule de texti PROPN qui l’ avait amené à le por en un saut de poisson il était presque sûr de lui ",
"il avait souvent vu ce por sur l’ écran de son portable et c’ était quand il tapait des texti quand il tapait le mot sms il sortit son téléphone composa les lettres il obtint d’ abord pop puis il fit défiler les combinaisons pos qos sos et enfin sms sos sos que n’ avait pas réussi à le envoyer correctement ",
"il avait tenté le coup une seconde fois activant le défilement de l’ appareil à l’ aveuglette se trompant encore PROPN plaqua le gyrophare sur son toit et reprit la route si avait tendu un piège il aurait tapé des mots compréhensibles si avait raté son sos c’ est qu’ il n’ était pas en mesure de voir l’ écran il avait donc tapé dans le noir ",
"ou bien la main dans sa poche à le tâtons pour ne pas se faire repérer ce n’ était pas un piège c’ était un appel à le secours était avec paole et cela faisait plus de minutes qu’ il avait envoyé ses messages appela adamsberg tout en conduisant j’ ai un sos de zerk tapé sans qu’ il voie son écran ",
"le meurtrier l’ a ramené sur les lieux de le crime où il va le suicider proprement fin de l’ histoire —le père germain? pas lui danglard comment voulez -vous que germain sache que c’ était une femelle c’ est tout de même ce qu’ il a dit "
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"pourtant il hésita encore fit un geste vague de supplication mais céline formidable comme une médée recommença son rire aigu à le son de fifre –est -ce que vous aussi lui dit -elle malgré mon avis vous voulez vous perdre? d’ ambreville eut besoin de s’ appuyer à le dossier d’ un fauteuil sur lequel il crispa sa main il la regardait toujours avec une lueur d’ épouvante qui montait et s’ élargissait sur son visage ",
"mais tu imagines bien que marguerite duras par exemple on avait du mal à lui tirer même de quoi ronéoter un tract d’ autres étaient moins radins de temps en temps un peintre vendait un tableau moi je taxais nessim mais tout de même l’ argent dans l’ ensemble ils n’ aimaient pas trop s’ en dessaisir pas forcément par pingrerie mais plutôt parce que a les humiliait qu’ on ne s’ adresse qu’ à le cette partie d’ eux-mêmes le portefeuille en tout cas était le seul la seule personne que j’ aie jamais rencontrée en fait à le vouloir se débarrasser de son fric comme d’ une immoralité il devait se dire que sa famille avait été sauvée parce qu’ elle était riche et ne pas supporter ",
"alors pensive ses regards tournés vers la patrie elle résolut de faire rebriller son époux de le reconduire à un rang privilégié pour caresser à l’ abri de ses bienfaits sa fille la création de ses amours elle sollicita; par son nom ses protections elle obtint; et alors on partit pour cette italie tant pressentie et tant appréhendée par mme derval elle trouva dans le vague de les connaissances mais point d’ amis aucune de ces connaissances ne tentèrent réellement de fléchir sa famille contrainte à le repousser elle-même les maux de l’ abandon paternel la fille l’ épouse la mère éplorée a rompu la distance ",
"mais il était de ceux qui se rabattent sur la ruse quand la force leur est enlevée et ce fut d’ un geste empreint de profonde douleur qu’ il détacha son ceinturon et remit son épée —que votre majesté murmura -t-il excuse le mouvement que je viens d’ avoir si elle juge à le propos de pousser plus loin l’ humiliation je m’ inclinerai encore jusqu’ à le ce que fort de mon droit j’ aie fait proclamer en même temps que mon innocence celle de mes gentilshommes et acquis le droit de me venger en prononçant ces derniers mots il laissa tomber sur le vieillard un regard de sombre fureur et il ajouta:—alors malheur à le vous monsieur si vous avez encore la force de tenir une épée un outrage de cette nature ne peut se laver que dans le sang fût -ce celui d’ un vieillard vieux gentilhomme ricana à le mi-voix quand vous voudrez et j’ y compte un de ces soirs à le minuit je vous attendrai le long de le mançanarès vous et les vôtres peut-être ne seront -ils pas de reprit la parole points dit -il sont désormais acquis et reposent sur le témoignage de personnes le crime était savamme",
"—on y va dit -il en roulant la feuille il est heures la femme de bonnot les pria d’ entrer dans le salon pour attendre marc s’ assit de le bout de les fesses sur un grand canapé recouvert d’ une dentelle à le crochet et attaqua son second croquis PROPN s’ était installé franchement dans un fauteuil en velours et avait étendu ses longues jambes devant lui ",
"il est bien clair que les petites filles ne viennent pas à le heures de le soir dans ton atelier pour entendre les histoires de la morale en action mon cher buridan tu es beau tu es bien fait tu as de l\\ esprit tu as de argent mais tu n\\ as pas le sens commun apprends que je suis trop heureux d\\' avoir trouvé cette petite fleur de les champs cette rose sauvage poussée entre pavés de paris pour la souiller d\\' un désir premièrement il me plaisait de lui dire que je l\\ aime je doute que la confidence fût bien reçue secondement je ne le ferai pas par égard pour moi-même ",
"est -ce la non la non alors pour bien s’ assurer qu’ il ne restait aucun doute: la ̀? demanda -t-il soudain en piquant son index à la place précise de la vertèbre malade l’ enfant laissa échapper un cri bref qui se mua bien vite en un rire forcé il y eut un silence retournez-vous dit antoine avec une douceur toute nouvelle il palpa le cou puis la poitrine puis les aisselles ",
"c’ est mémé qui a eu l’ idée de la moutarde de dijon: un soir dans la cuisine les femmes ont tartiné de moutarde les mains de PROPN quand on a couché sa sœur sonia l’ a regardée avec étonnement elle avait un gant jaune à le chaque main d’ un ton sévère maman a prévenu le bébé: si tu suces tes doigts lisa il t’ en cuira avec ses nouveaux gants PROPN a mis de le temps à s’ endormir elle ronchonnait avait l’ air très en colère le lendemain pourtant c’ est maman qui était furieuse: PROPN avait mangé son gant droit alors les femmes sont passées à l’ aloès ",
"le gouverneur-général le marquis de PROPN le lieutenant-gouverneur robitaille plusieurs membres de le gouvernement grand nombre de militaires de prêtres et de députés des représentants de nos sociétés nationales les hommes les plus marquants de notre société étaient donné rendez -vous à le cette belle fête PROPN de loin ressemblait à un immense pavillon couvert de drapeaux de verdure et de fleurs le bataillon sous le commandement de le lieutenant-colonel ouimet fut naturellement le premier rendu sur les lieux avec sa belle musique et les officiers de la saint-jean-baptiste de montréal presqu\\' en même temps arrivaient son honneur le lieutenant-gouverneur de québec et madame robitaille qui passèrent une partie de l\\ avant-midi à le visiter les principaux établissements de l\\ 'endroit le collège et le couvent les dames de la congrégation où une adresse charmante fut présentée à le madame robitaille qui répondit en termes non moins charmants vers midi et demi un superbe goûter ordonné par les officiers de le fut servi dans une de les salles de les casernes à l",
"elle se débattait furieusement et elle cria avec colère: tais -toi lâche! tu ne vois donc pas que je souffre je ne veux pas que tu parles laisse-moi! sa figure s’ était creusée son regard était haineux et peureux comme une bête à le qui l’on a fait s’ ils avaient pu ses yeux l’ auraient tué il la lâcha elle courut pour se mettre à l’ abri à l’ autre coin de la pièce "
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eh allez -y j’ ai une paire d’ oreilles qui en valent bien d’ autres ma fille reprit le fils archineau d’ un ton doucereux il y a bien longtemps que tu es chez le père durand pourquoi donc que vous ne dites pas m. durand fit -elle d’ un ton blessé | [
"va pour m. PROPN la fille y a -t-il longtemps que tu es chez lui il m’ a élevée alors tu lui veux de le bien ah! mais oui et à sa fille aussi la chère demoiselle dit jeanne ",
"tu sais que je suis riche? vous le serez tout à le moins quand votre père sera mort c’ est à lui bellombre n’ est -ce pas comme tu le dis eh bien si tu es attachée à le m. PROPN et à sa fille tu peux leur rendre un grand service fit jeanneton d’ un air niais j’ aime la petite ",
"tiens! vous n’ êtes pas dégoûté vous pas vrai? eh bien quand mon père sera mort je l’ épouserai ah! mais auparavant je voudrais me faire bien venir d’ elle comment donc fit jeanneton qui paraissait de plus en plus niaise tu lui parleras de moi et puis après? tu tâcheras qu’ elle me reçoive mais mon bon monsieur dit jeanneton la semaine dernière je m’ en suis allée à le coursy et j’ ai vu votre père qui se promenait sur la route eh bien dit le fils archineau ",
"il est vert comme un peuplier et il se tient droit comme lui c’ est vrai et il n’ a pas l’ air de vouloir mourir encore PROPN se mordit les lèvres la naïve servante lui avait tendu un piège et il y était tombé alors continua -t-elle puisque vous ne voulez épouser la demoiselle que quand votre père sera mort il n’ y a pas de presse mon bon monsieur tu trouves? dame! et vous avez bien le temps de faire connaissance avec elle ",
"voilà ce qui te trompe reprit le fils archineau; à le preuve que le jour où tu me viendras dire que la petite à le père durand veut bien me recevoir je te donnerai un beau sac plein de pièces blanches comme celle que tu as mise dans ta poche vrai? fit jeanne qui modéra son indignation tant elle avait envie de savoir où le misérable en voulait venir oui ma fille reprit -il ",
"c’ est comme et si tu veux être dans mes intérêts ta fortune est faite jeanneton ne sourcilla pas sans compter poursuivit -il qu’ en attendant que mon père meure ni la fille ni le père n’ auront plus de misère comme ils en ont doit être dur tout de même de vivre avec ce que rapporte la fringale qui ne rapporte rien ou quasiment ou quasiment c’ est le mot dit jeanneton ",
"voyons reprit archineau quand te verra -t-on la fille mais dame mon bon monsieur je ne sais pas tu parleras à la petite oh! bien sûr quand mais demain matin pourquoi pas tout de suite ",
"ma foi monsieur faut que je sois seule avec elle pour ça et c’ est le matin que ç a nous est plus commode eh bien tu me trouveras ici demain soir comme aujourd’hui oui c’ est convenu dit jeanneton et elle s’ en alla ",
"quand elle revint à la fringale elle trouva m. PROPN sur le pas de la porte le bonhomme l’ attendait avec une vive impatience eh bien tu l’ as vu? dit -il oui monsieur n’ est -ce pas que c’ est un brave garçon "
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"des vaches y paissaient tandis que mes yeux goûtaient cette fraîcheur je crus voir devant moi sur une route lisse et droite courir des ombres leur vent en passant me frappa le visage je m' aperçus que c' étaient des trams et des autos transparents de vitesse je traversai la route sur une passerelle et cheminai longtemps par les prés et les bois ",
"c’ est comme la barinia voudra fit l’ autre mais dans le cas de la barinia j’ avertis que l’ ambassade ne pourra rien faire pour elle et puis j’ attire l’ attention de la barinia sur le scandale qui pourrait en résulter pour la réputation de la barinia croyait rêver était -ce possible qu’ à la suite de son innocente idylle avec pierre elle allait se trouver à la merci de ces gens qu’ avait -elle à se reprocher tout de même il y avait des mots qui lui faisaient peur: dans le cas de la barinia qu’ est -ce que cela voulait dire exactement elle ne le savait pas son cas était donc bien particulier et redoutable pour qu’ on lui annonçât que l’ ambassade ne pouvait rien pour elle quel était cet affreux mystère l’ argument de le scandale la frappa les misérables qui la poursuivaient étaient capables de tout elle le savait et toute innocente qu’ elle fût elle pouvait tout craindre d’ une machination dirigée par l’ okrana elle ne savait plus que faire l’ émotion la terreur succédant à l’ indignation lui enlevaient toutes ses forces elle se laissa tomber sur une chaise dans ",
"et à le présent il n’ était plus le valnais timide qu’ elle faisait taire en riant quand il commençait ses déclarations et à qui elle avait imposé pour lui donner une réponse définitive un délai de mois il n’ acceptait plus ce pacte il ne voulait plus attendre aussi longtemps il devenait de plus en plus hardi de plus en plus pressant il usait sans ménagements de le pouvoir que lui donnaient sa fortune et la prochaine détresse de les femmes ",
"l’ autre était son favori elle l’ avait tout de suite distingué parmi les nombreux rapins qui prenaient pension chez elle et qu’ en considération de leur vareuse elle appelait ses bêtes à le laine elle le choyait elle était fière d’ héberger sous son toit un garçon de grand avenir un phénix dont tout le monde parlait elle eût volontiers fait mettre sur son enseigne cette inscription ici demeure le petit lestoc elle signifia donc à le m. drommel que personne ne déplierait sa serviette avant que le petit lestoc ne fût là ",
"il a sa parka en alu sur sa chemise rouge et ma trompe électrique en bandoulière sur la poitrine chiche qu’ il fasse péter le prout! la poussière de ciment charge les langues les arguments fusent n’ est qu’ une grosse arnaque tout le monde le sait ils ont inventé ç a pour nous croquer un par un tranquillos sans violence ",
"je ne l’ aime pas elle a une telle candeur et ses yeux brillent d’ un tel feu qu’ il est impossible de trouver cet aveu horrible la liberté nouvelle la rend folle de joie elle n’ attend plus qu’ une chose les passeports qui leur permettront à son mari et à le elle de franchir les frontières et de découvrir l’ europe de l’ ouest en laissant les enfants chez ses parents pendant quelques mois ils ont réussi à le économiser dollars alex et marie leur écrivent une lettre d’ invitation en france qui les aidera à le obtenir leur visa mais n’ ont pas le cœur de leur dire que le moindre problème avec leur vieille dacia sur la route leur coûtera plus cher que dollars ",
"voulez -vous l' hôtel de le sénat le nom me va mieux encore c' est peut-être un présage il me conduisit à l' hôtel de le sénat où avec ce qui me restait de mes francs je payai un mois d' avance j' y suis resté ans c' est drôle ",
"on s’ est disputé il s’ arrêta un moment et comme nangès ne disait rien il continua: –comme il fallait son autorisation je l’ ai menacé de m’ engager dans la légion étrangère où l’on m’ aurait pris sans papiers c’ est ce qui l’ a fait céder –mais dit nangès en allumant sa cigarette as -tu bien réfléchi à le ce que tu faisais? te voilà canonnier c’ est très joli mais tu ne peux pas rester canonnier toute ta vie ",
"enfin je reconnus tous les symptômes d' une passion qui allait ranimer sa vie je pressentis les chagrins qu' elle pourrait lui coûter et lui en fis un tableau effrayant mais je me sentis forcé de l' approuver lorsqu' il m' assura que tous les tourments de l' amour étaient préférables à le cet état de langueur qui menaçait d' éteindre toutes les facultés de son ame d' ailleurs il prétendait être fort heureux de le seul bonheur de vous aimer pourvu qu' il n' eût jamais à le supporter vos dédains l' idée de vous attacher par la reconnaissance en vous restant inconnu l' égarait à le point de croire que s' il obtenait cette faveur il ne lui resterait plus rien à le desirer ",
"ils sont faibles et mesquins voilà tout quand vous les connaîtrez vous en trouverez qui ont du cœur et de l’ intelligence malheureusement craignant la verge de le maître ils n’ ont même pas l’ audace de montrer leurs bonnes qualités tremblant toujours de déplaire à le monseigneur ils sont à les pieds de le petit abbé montrose qui peut les recommander à le son oncle et leur obtenir peut-être une situation meilleure l’ ambition monsieur l’ abbé l’ ambition misérable de les biens de la terre que nous devrions fuir parce qu’ elle corrompt et éloigne de dieu est notre incurable plaie "
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arrivé devant cette maison superbe d’ où il avait été expulsé si honteusement l’ enfant sentit battre son cœur avec force il semblait qu’ il allait tenter une entreprise bien dangereuse pourtant il se rappela la pauvre femme mourant de faim sur son grabat; et franchissant le seuil de l’ hôtel avec courage il pénétra à les yeux de les valets étonnés de sa hardiesse jusques dans le cabinet de le comte qui était occupé à le donner une leçon de blason à son fils et qui lui expliquait ce que c’ était qu’ un champ de gueule une pièce de distinction et un fond sablé d’ or –que veut ce coquin et pourquoi vient -il jusqu’ ici? –je viens demander des secours pour ma mère je suis bien surpris que mes gens laissent ce petit misérable arriver jusqu’ à le moi hors d’ ici –par pitié de le pain! de le pain pour ma mère –hors d’ ici te dis-je tu n’ auras rien le jeune de mont-gray ému alongea sa main et présenta une bourse à l’ enfant | [
"–non dit le comte en arrêtant le bras de son fils non! non il ne faut pas encourager la fainéantise de ces coquins de gens de le peuple –par pitié de le pain de le pain pour ma mère et il embrassait les genoux de le comte –qu’ elle travaille ta mère –elle est malade ",
"bien qu’ elle aille à l’ hôpital on la soignera pour rien les hospices ne sont pas faits pour les chiens allons pars! le jeune homme leva la tête alors et jetant sur les mont-gray un regard fixe et perçant il s’ écria d’ une voix forte: –et pourtant le comte de mont-gray est mon père et pourtant celui-ci est mon frère –insolent –oui ma mère m’ a tout avoué bâtard éloigne -loi ou –non je ne m’ éloignerai pas je suis ici chez moi chez mon père et celui qui est le fils chéri ne doit venir qu’ après moi –canaille impudente tu vas me le payer dit -il à la troupe de valets qui était accourue à le bruit de la discussion ",
"qu’ on me jette ce petit bandit à la porte et qu’ une forte correction lui fasse perdre l’ envie de venir même en compter les clous prends ton fouet de poste et mets césar à les trousses de ce vagabond voilà comme se pratiquait autrefois obéirent les coups de fouet de poste et les coups de dents de le molosse hargneux mirent bientôt en sang le corps de le jeune bâtard qui hors d’ haleine et couvert de blessures fut en peu de temps loin de l’ hôtel paternel et se traîna non sans peine jusqu’ à le grenier qu’ habitait sa mère chandelles de les étaient allumées auprès de le lit la vieille voisine était agenouillée la mère de zacharie était morte morte de besoin et de misère ",
"le bâtard donna un dernier baiser à le celle qui l’ avait porté dans ses entrailles d’ amante il déposa ce baiser sur les lèvres bleuâtres de la morte il ne pleura pas car ses yeux ne pouvaient s’ humecter et il ne soupira même pas car il n’ y avait plus de place dans son cœur que pour la haine la vengeance et la rage ce cœur d’ enfant s’ était changé tout en fiel il laissa la vieille dire un miserere pour le repos de l’ âme de la défunte descendit en silence et il alla mendier dans l’ une de les galeries souterraines qui servaient de sépulture à les religieux de le couvent de les célestins on remarquait à l’ extrémité orientale vers les premiers jours de juillet1789 près de le mur qui soutenait les terres de le jardin un massif de maçonnerie dont les plâtres encore humides annonçaient que la main de l’ ouvrier avait tout récemment parcouru cette construction partielle qui figurait assez bien une tombe murée seulement il aurait pu paraitre étonnant à le celui qui n’ aurait pas connu les règles de certains ordres religieux et la manière dont la justice distribu",
"cependant à le quelques toises au-dessous de ce massif de maçonnerie dans un caveau de pieds carrés qui ne recevait d’ air ni de jour par aucune issue était en ce moment debout les bras croisés le dos appuyé contre la muraille et le regard fixé sur la terre un homme de ans à le peu près d’ une taille au-dessous de la moyenne mais doué de proportions athlétiques et d’ une expression générale d’ énergie de rudesse et de sauvagerie qui aurait rendu son aspect presqu’ effrayant quand bien même il eût été revêtu d’ un tout autre costume que celui qui le couvrait dans cet instant mais son étrange accoutrement en faisait réellement un objet de terreur en effet le vêtement dans lequel il était enveloppé n’ était autre chose qu’ un long linceul qui lui descendait de la tête à les pieds comme dans ces vieux tableaux d’ églises qui nous représentent lazare sortant de le tombeau: à le côté de lui était un cierge allumé retenu par un anneau de fer scellé dans le mur un peu plus loin à le terre une cruche d’ eau et un pain de livres encore tout entier; dans un de les",
"enfin il fit un mouvement brusque et violent qui le débarrassa de son lugubre manteau et le fit tomber à le terre l’ homme était nu jusqu’ à la ceinture et alors on eût pu remarquer toute la vigueur de sa constitution et la force extraordinaire que devaient recéler les muscles agités d’ une fièvre de fureur et qui roulaient sous leur enveloppe avec une effrayante rapidité l’ homme marcha alla et revint ou fois dans l’ étroit espace qu’ il avait à le parcourir et s’ arrêta en face de le cierge en laissant échapper un soupir qui ressemblait à un gémissement –un tiers de consumé dit -il sourdement c’ est heures d’ écoulées encore fois autant et une nuit éternelle commencera pour moi les scélérats comme s’ ils ne le méritaient pas fois plus que moi brigand de prieur parce que j’ ai un peu houspillé cette drôlesse de présidente et pour cela il faut mourir mourir de faim dans cet exécrable trou! si j’ avais pu les y entraîner avec moi mais tous contre moi tous les lâches ",
"quelques-uns pourtant se rappelleront long-temps la journée d’ hier ils ont senti ce que peuvent ces bras ces bras qui n’ ont jamais rencontré un fardeau qu’ ils n’ aient enlevé comme un épervier emporte un moineau lui lui le prieur lui qui m’ a fait jeter ici je n’ ai pu le saisir il se tenait à le loin le misérable moine si j’ avais pu l’ atteindre à le défaut d’ une arme mes ongles lui seraient entrés jusqu’ à le fond de la gorge je lui aurais broyé le crâne avec mes dents ici le fougueux jeune homme fit une pause et ou tours; par mégarde il s’ embarrassa les pieds dans les jambes de le squelette étendu à le terre et –que l’ enfer te confonde s’ écria -t-il en repoussant de le pied avec violence la carcasse vide et desséchée de le mort dont les os en se disloquant rendirent un bruit qui semblait reprocher à le vivant son injuste brutalité –ce n’ est pas assez continua -t-il d’ être assassiné par ceux de là-haut il faut encore que celui-ci me fasse rompre le cou ",
"mais cette réflexion parut se présenter à le lui sous un aspect d’ un sombre plus grotesque car il se mit à le rire mais comme rirait un damné –et quand je me serais rompu le cou reprit -il le beau dommage il faut toujours que je saute le pas j’ ai eu tort pardon mon vieux je te promets que nous vivrons en paix jusqu’ à le ce que j’ aille te joindre il continua sa promenade; à le bout d’ un instant il passa sa main sur son estomac: j’ ai faim dit -il horriblement faim ",
"si je mangeais ce pain qu’ ils m’ ont jeté là comme à un chien non ce serait prolonger ma misérable vie il faudrait recommencer à le souffrir ce qui est fait est autant de fait mais j’ ai soif encore plus que faim je me sens brûler je puis boire une gorgée d’ eau ne m’ empêchera pas de mourir! et il saisit la cruche remplie d’ eau dont il vida plus de la moitié d’ un seul trait reprit -il après avoir bu et en poussant une longue aspiration il me semble que j’ y vois plus clair maintenant cette eau est excellente ah! ce gredin de père luchard qui tandis que je lutte ici contre la mort est la ̀baut qui se vautre dans la bonne chère et la débauche le misérable s’ il me tombe jamais entre les mains imbécille j’ ai déjà dit cela j’ ai jours à le vivre et je menace si j’ eusse prévu ce qui m’ est arrivé pas un ne m’ aurait échappé je les aurais tous rôtis comme des marrons dans leur repaire mais je devais finir ainsi j’ ai toute ma vie été en butte à la haine à le mépris à les mauvais traitemens de mes semblables mon existence a été un combat continuel contre l’ "
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"la cloche sonnant toutes les heures le tapement sec des mains de la gardienne de le dortoir une fille pauvre employée par les sœurs pour nous réveiller à le heures et demie suivi de le je vous salue marie repris et bredouillé par les voix ensommeillées sortant des boxes mais non de le mien le craquement sur le parquet de les pas d’ une fille qui rentre des cours passe devant mon box sa porte claquée qui ébranle toute la cloison une chanson qu’ elle fredonne en rangeant ses affaires gardez vos joies gardez vos peines qui sait quand les bateaux reviennent ",
"elle avait dit d' autres choses extraordinaires est -ce que les études que vous faites ne vous éloignent pas de l' humilite cette naïveté était digne d' un jeune garçon autre chose elle avait comparé les bâtiments de le collège à un grand paquebot: un grand paquebot comme ceux qui font le service entre l' europe et l' amérique la vie que vous y menez même y fait songer; on y mange à le heures fixes et on y dit les prières en commun –non avait répondu PROPN le point de ressemblance est que nous ne pouvons pas plus sortir de le collège que les passagers ne peuvent sortir de le paquebot en marche ",
"comme vous seriez aimable si vous pouviez me rassortir cette étoffe il m’ en faut mètres je l’ avais prise à le bon-marché —mais chère amie c’ était l’ hiver dernier la pièce doit être épuisée depuis longtemps —peut-être que non informez -vous vous me rendrez service en passant à le louvre prenez un béret pour mon petit garçon ils sont pour rien ces bérets et charmants je les ai vus dans le catalogue madame si j’ osais je vous chargerais aussi d’ une commission d’ une seule ",
"ce jardin tout tapissé de neige neuve séparé de la rue par une petite barrière blanche n’ était garni pour le moment que d’ une demi-douzaine de bouleaux effeuillés assise derrière la croisée de sa cuisine où brûlait en ronflant un énorme poêle de brique la mère de serge surveillait les jeux de les enfants tout en donnant ses soins à des vêtements neufs qu’ elle cousait pour son petit garçon serge et livrés à le eux-mêmes après avoir longtemps couru dans tous les sens l’ un après l’ autre venaient d’ imaginer un jeu nouveau: avait proposé à le serge de faire une belle poupée de neige qui serait leur fille et serge enchanté s’ empressait à le ramasser et à le pétrir la neige en boules que la petite fille disposait à le peu près suivant les formes de la statue ce fut d’ abord une masse informe ",
"à le présent maurin marchait vivement sur mouredu le forçant coup sur coup à le reculer chaque fois d’ un pas; puis quand l’ autre fut acculé à la palissade de clôture il lui fit sauter d’ un coup sec son épée dorée et courut mettre le pied dessus le taureau tout à le coup s’ élança entre les hommes quand il le vit tout proche le mousquetaire abaissa vers les pieds de l’ animal son glorieux tromblon et un coup de tonnerre fit retentir le cirque et à les alentours la plaine et les échos de le golfe et toutes les montagnes voisines le taureau stupéfait fit de nouveau une volte brusque et maurin alors le traitant comme il avait fait le toréador lui mit tranquillement sa botte sous la queue à le ce spectacle une folie sans nom une joie surhumaine s’ empara de la foule trépignante les femmes lançaient à le maurin les éventails les mouchoirs et à le mouredu par dérision des oranges et des gros sous consterné les genoux repliés adossé à les planches de la palissade dans la posture d’ un homme assis en l’ air humilié piteux cachant de son mieux son derrière dont il sava",
"et en bas la chaloupe mollement balancée tandis qu’ à l’ horizon la frégate muette comme une prison attendait l’ issue de la lutte ouverte pour ramener à le son bord l’ héritière de le trône de toutes les russies drumine après avoir battu avec ses hommes tous les coins de l’ habitation revint apprendre à le commandant l’ insuccès de ses recherches eh bien dit alors si je n’ ai pas la femme j’ aurai de le moins le mari il fit un geste et le chevalier fut garrotté en un clin d’ œil malgré ses efforts désespérés quant à le bertrod en voyant la tournure que prenait la scène il avait disparu lieuteuant dit le chevalier d’ aubans est votre prisonnier ",
"je vois c’ est sans doute pour la señorita il s’ éclipse et revient en poussant une jeune fille dans un fauteuil à le roulettes que je vous raconte la demoiselle elle a ans à le plus mais avec un air de vieille rabougrie ses grands yeux noirs sont emplis d’ une infinie tristesse ses jambes détruites par la cruelle maladie sont grosses comme des dents de fourchette ",
"il était occupé maintenant par m. de favereye magistrat à la cour de cassation dont l' intégrité était proverbiale plusieurs fois il avait résisté à des ordres venus de haut et devant sa probité qui rappelait celle de cet honnête homme qui rendait des arrêts et non des services les plus éhontés corrupteurs de cette époque féconde avaient dû battre en retraite la marquise de PROPN née marie de mauvillers sa femme occupait avec sa fille lucie le premier étage de l' hôtel ainsi que pauline de saussay orpheline avons -nous dit que sa mère mourante avait léguée à la marquise à le moment où nous pénétrons dans cette demeure la marquise et sa soeur mathilde assises l' une auprès de l' autre les mains dans les mains causent avec animation: —patience! patience répète marie si triste que soit ta situation n' oublie pas que tu as de les devoirs sacrés et que nulle puissance à le monde ne peut briser le lien qui t' attache à le m. de ",
"—mettons j’ ai dit ç a me paraît suffisant je vais essayer d’ en faire un maximum jusque-là est tes oignons elle a fait ensuite elle s’ est renversée en arrière les jambes pendantes c’ était une vraie rousse elle entortillait ses doigts dans ses cheveux je me suis avancé vers le lit avec la cervelle débranchée j’ ai piqué de le nez vers sa chatte mais je suis tombé sur une odeur de machin en bombe une espèce de sous-bois avec ou violettes et des fraises sauvages j’ ai pas trouvé ç a très excitant ",
"si vous avez lu dans mes -causeries l' article intitulé les petits cadeaux de mon ami delaporte footnote tome vous vous rappellerez que j' ai déjà raconté comment notre excellent consul à le tunis dans son désir de compléter les échantillons zoologiques de le jardin de les plantes était parvenu à se procurer successivement singes antilopes girafes lions et enfin un petit hippopotame qui parvenu à l' âge adulte est devenu le père de celui dont nous déplorons aujourd'hui la fin prématurée mais n' anticipons pas et reprenons l' histoire où nous l' avons laissée le petit hippopotame offert par delaporte à le jardin de les plantes avait été pris il vous en souvient sous le ventre même de sa mère aussi fallut -il lui trouver un biberon une peau de chèvre fit l' affaire "
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elle pensait entrer directement dans le couvent par la petite porte qui donnait sur les cours et monter aussitôt chez l' abbé huguet mais le fiacre s' arrêta devant la chapelle les portes en étaient ouvertes des lumières de cierges brûlaient à le fond de le chœur l' appréhension de les aveux et aussi une reprise de piété la jetèrent dans la chapelle tout de suite elle s' y sentit plus à l' aise sous cette demi-obscurité fraîche derrière de les bancs vides d' élèves quelques chaises quelques prie-dieu vides aussi attendaient les fidèles julie s' agenouilla | [
"dans son désespoir y avait -il place pour une consolation oui! c' était une consolation ce droit reconquis à le entrer à le y prier elle n' y venait plus comme ans passés avec l' appréhension encore délicieuse de la faute aujourd'hui elle avait péché péché des mois et des années et voici que son péché même l' abandonnait jamais elle ne le commettrait plus ",
"une main providentielle la restituait à la chasteté désespérée mon dieu ayez pitié! un bruit sourd de piétinements légers parvenait jusqu' à le elle elle le reconnaissait il réveillait à le fond d' elle-même les vieux échos c' était l' heure de la messe julie vit la converse allumer les cierges et préparer l' autel la même qui ans plus tôt oh! ce passe ",
"cette station dans l' église tout cela lui remontait à le cœur à le présent! entre la prière éplorée de ce jour-là et la prière désolée de celui-ci l' histoire brève et infinie de son amour tout entière avait tenu! maintenant les élèves entraient une à une elles entraient souvent continuant à le leurs premiers pas le chuchotement de la conversation commencée dans les corridors une génuflexion d' automate les ployait devant le milieu de le chœur et subitement recueillies elles garnissaient les bancs avec ordre toutes furent placées et sur un battement de claquoir agenouillées julie les regardait des dos amincis de fillettes vêtues sans grâce d' une pèlerine noire qu' un ruban de faille bleue pour quelques-unes barrait en forme de v. j' ai été de ces petites de celles qui sont à le genoux tout près de le chœur puis voici ma place à le milieu à la hauteur de la chaire quand j' étais parmi les moyennes quand j' ai fait ma première communion voici la dernière que j' ai occupée là où s' agenouille cette grande brune il lui sembla que ces divisions méthodique",
"l' automne s' achevait et c' était aujourd'hui le dernier jour de l' arrière-saison loi de misère qui des marches de le chœur chasserait insensiblement ces enfants comme elle-même vers la porte de l' asile vers le monde combien parmi ces petites si innocentes regardant le tabernacle avec de pures prunelles reviendraient un jour à la place qu' elle occupait maintenant pleurer leur amour mort leur vie brisée oh! triste amour! triste vie ",
"sa pensée errait ainsi autour de le problème de la destinée sans le pénétrer tandis qu' elle accomplissait machinalement les gestes de la prière même ses lèvres inconscientes mêlèrent une voix à les voix qui chantaient des cantiques les pieux cantiques disaient que l' amour de dieu est le seul refuge ils déploraient de grands péchés ils témoignaient de la confiance de les fidèles à les divines miséricordes les plus petites les balbutiaient ces paroles de pénitence à la veille de les tristes fêtes de novembre comme aussi les grandes filles qui devinaient déjà l' amour celles dont le cœur peut-être avait déjà battu pour des jeunes hommes —comme aussi la pauvre femme que l' amour venait de rejeter brisée tout à le seuil de le temple pénitente et pleurante ",
"puis ce fut la fin de la messe le prêtre expédiant les dernières oraisons et s' en allant précédé de son enfant de chœur la chapelle vidée comme d' une eau qui fuit lentement silencieusement la converse éteignit les cierges fit le ménage de le culte mme surgère fut seule dans la chapelle un soleil pâle y entrait à le pleines verrières pourtant il y faisait froid allons pensa julie en entendant la porte se refermer sur la converse il le faut elle se leva gagna la sacristie ",
"la sœur l' elle ne la reconnaissait pas ai-je donc vieilli se dit julie elle demanda: PROPN l' aumônier est -il chez lui je crois bien que oui madame mais mais je ne sais pas s' il reçoit elle n' osait barrer le chemin comme elle avait ordre de le faire à les inconnues des souvenirs vagues la faisaient hésiter lui remémoraient les traits de la visiteuse ",
"sœur zyte répliqua mme surgère l' abbé huguet me recevra n' ayez pas d' inquiétude —bon madame fit la sœur avec un demi-sourire si madame connaît monsieur l' aumônier je crois que monsieur l' aumônier est dans le cloître en ce moment elle ouvrit elle-même devant mme surgère la porte qui donnait sur le cloître en effet marchant d' un pas allongé et lent sous les arcades l' abbé huguet lisait son bréviaire ",
"justement il tournait l' angle voisin il s' approchait: julie se trouva face à le face avec lui levant les yeux il reconnut son ancienne pénitente: chère madame elle essayait de sourire balbutiait quelques mots de bienvenue: lui par-dessus les lunettes la scrutait de le regard et familiarisé avec les âmes et les visages de les femmes il pénétrait par les yeux encore meurtris et humides le cœur ravagé de l' abandonnée il la vit toute confuse impuissante à le parler en plein air sous le regard oblique de la converse il fait un peu froid dans ce cloître dit -il à le moins de marcher vite moi c' est un exercice hygiénique chaque matin en lisant mon bréviaire mais je ne voudrais pas vous y contraindre et si vous voulez nous allons monter dans mon bureau? de la tête elle consentit le prêtre la précéda vers l' escalier de le fond "
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"a la fin cependant il se força de prendre le compas entre ses doigts de le manier il tourna la vis qui retenait sur le quart de cercle la branche mobile quelques atomes d’ une crasse brunâtre libérés de la pression s’ échappèrent clément de salive son mouchoir pour les recueillir ils s’ y étalèrent en taches rosées devant la certitude un calme horrible envahit fontès ",
"—oui fit une voix derrière lui voilà le fauteuil ou elle s' asseyait le dernier livre qu' elle ait lu la fenêtre par laquelle elle aimait à le voir rouler les nuages et s' écouler la rivière le vieillard se retourna vivement et reconnut le bouffon —vous ici! s' écria -t-il en fronçant les sourcils vous êtes le seul peut-être que je n' y eusse pas attendu ces lieux ces meubles que vous détaillez ne sont -ils pas empreints de souvenirs tout frais qui devraient vous parler le langage de les remords si vous étiez capable de le comprendre pourquoi cette salle est -elle déserte et morne? ",
"j’ y ai bien mal réussi mon oncle a eu une petite attaque de paralysie elle appuya sur le mot petite on l’ a saigné tout de suite et il va mieux mais PROPN pense qu’ il serait content de vous voir et que vous-même oui mon enfant certainement mon pauvre cher mari tu me jures qu’ il vit lucile a quelle heure y a -t-il un train je ne me souviens plus ma tête se perd ",
"elle en fut comme suffoquée interdite et elle se mit à le chercher un prétexte pour retenir le comte à le zœrsel un moyen de déconcerter le complot mais déjà les chevaux bons trotteurs stimulés par l’ heure de le picotin laissaient loin derrière eux le foyer de cette effervescence la façon dont l’ avait regardée le porte-drapeau de les xavériens ce sourire faraud et de fausse bonhomie lui rappelait l’ air de jactance de les batailleurs retroussant leurs manches pour une rixe et clara qui souhaitait le massacre de les bleus eut peur à le présent et se reprocha de ne pas avoir repoussé avec assez d’ énergie les projets belliqueux de waarloos à le mesure que la journée avançait la foule de les blousiers s’ écrasait à les abords de le pigeon-blanc un grand drapeau tricolore loué à la ville pour la circonstance claquait au-dessus de l’ enseigne ",
"aussitôt les têtes qui veillaient réveillèrent les têtes endormies et toutes les se dressèrent en jetant des flammes de le côté d’ où venait le bruit ces flammes étaient si vives et si ardentes que leur chaleur jointe à le celle de les murailles ne permettait pas à le lyderic d’ approcher de l’ hydre à la longueur de balmung force lui fut donc de remettre son épée à le fourreau et de se contenter de son fouet d’ or mais il s’ en escrima si heureusement qu’ à le bout de quelques secondes l’ hydre tourna le dos et se mit à le fuir la poursuivit et entra avec elle dans la ville ",
"il préfère à l’ amour le bon ordre s’ il consent à le paraître à le festin c’ est que faisant crédit à son frère il peut lui prêter joie pour un soir c’ est aussi que son père et sa mère lui ont promis de morigéner le prodigue demain et que lui-même il s’ apprête à le sermonner gravement les torches fument vers le ciel le repas est fini ",
"eh bien dit -il puis il siffle d’ où sors -tu j’ ai pensé que peut-être –c’ est à le toi? –non dis-je oui enfin c’ est pareil j’ ai pensé que tu pourrais mais à le qui est -ce –peu importe ",
"un bruit rapproché de vaisselle cassée se mariait avec un lointain grondement de foule affolée le seul serviteur resté dévoué l’ indien agostin entra en ce moment et trouva toute la société présidentielle accroupie —excellence dit -il ne reste pas une minute de plus dans ce palais qui va s’ écrouler —sortir d’ ici! s’ écria armand mais je ne demande pas mieux seulement la garde de le général va m’ en empêcher la garde s’ est dispersée et le général est loin nous connaissons cela nous autres de le pays les mouvements de la terre vont augmenter en nombre et en durée regarde tout le monde fuit et court les volcans fument plus que jamais c’ est un tremblement de terre plus fort peut-être que les derniers ",
"bon le voilà très ennuyé son front se plisse et il tire les lèvres en arrière quand j’ avais ans je travaillais heures par jour chez mon père qui était marchand de vaisselle et il n’ épargnait pas les taloches lorsque je cassais quelque chose je vous prie de le croire voilà comment j’ ai été élevé et je ne m’ en plains pas ",
"répondis -je comme un sot. si dit -elle un peu confuse je vous ai parlé de cela moi comme d’ autre chose et sa mère l’ appela la jouvencelle me tendit sa main et comme il se faisait tard elles partirent pour leur mas jours après vers le coucher de le soleil voici encore à le notre seuil louise cette fois accompagnée seulement d’ une amie –bonsoir fit -elle "
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ce long voyage m’ étonnait mais comme on ne répondait point à le mes questions je m’ endormais sans songer à le autre chose je me rappelle très-bien la surprise mêlée d’ affroi dont je fus saisi lorsque je m’ éveillai c’est-à-dire lorsque nous arrivâmes à la gare de commercy je ne savais pas ce que c’ était qu’ un chemin de fer j’ en avais entendu prononcer le nom sans beaucoup m’ étonner m’ imaginant qu’ il s’ agissait d’ un chemin en fer sur lequel les voitures roulaient mieux que sur les autres routes ces chariots arrivant successivement les cris de les hommes mêlés à les hennissements de les chevaux ou à les beuglements de les bœufs qu’ on entassait dans de grandes caisses noires cette foule d’ hommes de femmes et d’ enfants partant et arrivant se pressant se bousculant et criant cette grosse machine qui lançait d’ énormes tourbillons de fumée les coups de sifflet qui arrivaient stridents à le mes oreilles et m’ arrachaient des cris d’ épouvante ma résistance quand il fallut monter à le notre tour dans une de ces grandes caisses où l’on étouffait tout cela me | [
"j’ entrais dans l’ inconnu: une tristesse plus forte encore que la surprise et l’ effroi me clouait immobile entre mon père et ma mère les coups de sifflet retentirent de nouveau mêlés à le bruit d’ une cloche et à la voix d’ un monsieur richement habillé qui criait: en route puis il y eut une commotion subite et violente dont ma mère parut presque aussi effrayée que moi je tremblais de tous mes membres n’ aie pas peur mon enfant me dit ma mère en m’en-brassant mais rien ne pouvait m’ arracher à la stupéfaction et à les pénibles impressions dans lesquelles m’ avaient plongé tant de choses nouvelles quand le train se mit en marche j’ eus un serrement de cœur instinctif et je me mis à le pleurer ",
"il me sembla qu’ on me séparait violemment de tout ce que je connaissais et de tout ce que j’ avais aimé jusque-là la petite maison de mon père les prés les bois le ruisseau tout m’ apparut un instant à le travers les nuages de fumée que lançait la grosse machine gracieuses images d’ un passé plein de bonheur dont la réalité présente me faisait regretter plus vivement la perte je ne devais plus les revoir et je n’ avais pas ans seconde partie paris arrivée a paris rapidement emportés par une force mystérieuse et puissante presque aussi nouvelle pour les habitants dont nous traversions les campagnes que pour moi nous fuyions le pays qui nous avait vus naître et nous nous approchions de les murs où mes parents allaient cacher leur pauvreté arbres maisons riantes campagnes ou landes desséchées disparaissaient à le nos yeux avec la rapidité de l’ oiseau qui fend les airs tandis que le train lui-même semblait immobile ",
"je m’ en étonnais et en toute autre circonstance j’ eusse interrogé mes parents mais émus attristés à le souvenir de tout ce que nous venions de quitter nous nous taisions autour de nous des étrangers dont les uns dormaient les autres mangeaient riaient ou nous regardaient avec un sourire narquois dont nous ne comprenions ni le motif ni l’ entière signification c’ était déjà la foule indifférente ou moqueuse à le milieu de laquelle nous étions condamnés à le vivre le train cependant continuait sa course vertigineuse coupant les montagnes franchissant les marais croisant d’ autre trains contre lesquels nous croyions nous briser disparaissant parfois dans des cavernes et nous plongeant à le ma grande terreur dans une obscurité profonde où le bruit de la machine concentré dans un étroit espace devenait un effroyable roulement semblable à le celui de le tonnerre comme la lumière semblait éclatante à le sortir de ces gouffres ",
"mais ce n’ était plus celle de nos campagnes et à le petit cri de joie par lequel j’ avais instinctivement salué son retour succ��dait le même silence triste et froid dans lequel me plongeait le concours subit de tant d’ événements étranges et douloureux parfois quand le train s’ arrêtait la curiosité reprenait le dessus et la vue de nombreuses maisons d’ églises dont les tours dépassaient de beaucoup la hauteur de le clocher de notre village provoquaient de ma part réflexions et questions qui amenaient le sourire sur les lèvres de mes bons parents parfois encore je trompais pour eux la longueur de le voyage en leur rappelant que rien n’ était capable de faire oublier à un exilé de ans l’ heure de le dîner ou de le goûter et eux épuisaient à le plaisir pour moi les petites provisions qu’ ils avaient emportées sans y toucher pour eux-mêmes absorbés qu’ ils étaient par leurs tristes pensées enfin après avoir couru une nuit et un jour le train s’ arrêta tout à le fait sous une immense toit en verre à le travers les tourbillons de fumée et de vapeur à le milieu ",
"jamais je n’ avais vu autant de monde jamais aussi je n’ avais entendu un tel tumulte et le même sentiment de terreur me tenait toujours serré contre ma mère qui elle aussi paraissait tout inquiète tandis que mon père s’ occupait de nos bagages nous sortîmes enfin de la salle d’ attente et nous nous trouvâmes dans la vaste cour qui s’ étend devant la gare PROPN était là et nous le voyions pour la première fois on parle beaucoup un peu moins peut-être aujourd’hui qu’ il y a ans de la stupéfaction de les naïfs provinciaux transplantés tout à le coup de leur village en plein paris fixant leurs gros yeux étonnés sur tout ce qu’ ils rencontrent et répétant à le leur tour que la hauteur de les maisons empêche de voir la ville mais vraiment on se l’ explique ",
"où prendre une idée de cet immense boulevard sébastopol dans lequel eussent trouvé place ou villages comme le nôtre de ces maisons à le ou étages de ces boutiques de cette foule surtout qui allait et venait à le milieu d’ un nombre prodigieux de voitures se croisant se frisant à le risque de s’ accrocher et de tomber les unes sur les autres en écrasant les imprudents qui se jetaient à le milieu de cette horrible confusion et passaient sans se presser devant les chevaux lancés à le toute vitesse ravi étourdi et inquiet à la fois je regardais sans mot dire nous nous étions retirés dans un coin de la gare ma mère et moi en attendant mon père maman lui dis -je tout bas c’ est donc la foire aujourd’hui à le paris oui mon enfant c’ est toujours la foire à le paris me répondit ma bonne mère cela me surprit prodigieusement ",
"mais je n’ osai pas renouveler mes questions en ce moment la foire pour moi était un temps d’ amusement de repos et de fête: si on s’ amusait continuellement à le paris on n’ y travaillait donc pas mon père nous rejoignit enfin et guidés par lui nous nous présentâmes dans un hôtel situé en face de la gare hôtel que nous avait indiqué le commissionnaire porteur de notre modeste bagage ce fut là que nous nous établîmes provisoirement on y était bien mais cela coûtait fort cher et si l’ argent s’ amasse difficilement à le village il se dépense à la ville avec une rapidité qui effrayait mes parents et leur faisait entrevoir les difficultés d’ un avenir trop prochain ",
"ma mère n’ était pas femme à le rester bras croisés dans une semblable situation elle se remua chercha interrogea et trouva enfin une place dans une atelier où on faisait des sacs pour l’ armée habituée à le grand air à le nos champs à ses vaches à les travaux de la campagne il lui était dur de s’ enfermer toute la journée et de se livrer à le ces travaux d’ aiguille qui sans lui être étrangers n’ avaient occupé jusque -là qu’ une très-petite part dans son existence de fermière elle jeta un regard sur son mari malade sur son enfant incapable de se procurer le pain de chaque jour et depuis lors chaque matin elle s’ en alla prendre silencieusement sa place à l’ atelier pour moi je restais avec mon père à l’ hôtel ou bien encore je parcourais conduit par lui les rues populeuses qui avoisinent l’ église st-laurent là chaque pas chaque regard me réservaient une surprise nouvelle et j’ admirais tout dans le même étonnement craintif et muet tenant la main de mon père et osant à le peine lui adresser une question ",
"je ne me lassais pas de contempler ces boutiques innombrables dont les glaces brillantes laissaient apercevoir ici des amas de friandises là de les bijoux des pendules des étoffes à les couleurs éclatantes et variées ou encore des machines énormes fonctionnant avec une merveilleuse rapidité sans qu’ on pût découvrir la force cachée qui les mettait en mouvement jamais même à la grande foire de vesoul où mon père m’ avait emmené une fois tant de choses si belles si éblouissantes n’ étaient venu ravir mes yeux non moins profond quoique d’ une nature différente fut mon saisissement quand nous pénétrâmes sous les voûtes silencieuses de l’ église st-laurent la vastité sombre de nos cathédrales parle à le cœur de tous à le celui de l’ enfant innocent comme à le celui de l’ homme tour à le tour fatigué tourmenté coupable rebelle ou pénitent de l’ extrémité de la nef où mon père m’ avait fait arrêter mes yeux plongeaient effrayés dans l’ obscurité sainte et s’ habituant peu à le peu à ce jour douteux se fixaient enfin sur le tabernacle étincelant dont anges"
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"judith est là tant pis fermez les yeux judith est -ce qu’ elle ne sait pas tout ou à le peu près –mais quelle folie ce voyage tu me l’ avais bien promis pourtant que tu ne viendrais pas que tu travaillerais et ton ouvrage il est fini –menteur ",
"moi voyez -vous je suis ainsi fait fait ainsi faites -en le tour regardez bien me voilà tel que je suis: oui prévoyant je tiens ça de ma mère elle était ainsi ",
"j’ en deviendrai sourde pour le reste de mes jours s’ écria catherine peu à le peu cependant le wish-on-wish reprit son équilibre et la pauvre suivante qui n’ avait jamais assisté à le pareille danse reprit aussi son assiette ordinaire la porte de la cabine s’ ouvrit et l’ enseigne qui les avait amenées sur le cutter parut mais il n’ avait plus son uniforme de la marine royale ",
"ces idées traversèrent le cœur de calyste comme flèches la revoir après ans comment expliquer le bouleversement qui se fit dans l’ âme d’ un amant qui loin d’ oublier avait quelquefois si bien épousé béatrix dans sa femme que sa femme s’ en était aperçu! à le qui peut -on expliquer que le poème d’ un amour perdu méconnu mais toujours vivant dans le cœur de le mari de sabine y rendit obscures les suavités conjugales la tendresse ineffable de la jeune épouse béatrix devint la lumière le jour le mouvement la vie et l’ inconnu; tandis que sabine fut le devoir les ténèbres le prévu! l’ une fut en un moment le plaisir et l’ autre l’ ennui ",
"elle s’ étonnait de trouver le jardin en si bon état: ses fleurs de prédilection si bien soignées c’ était un rêve une pensée une seule pensée la troublait: le fait d’ avoir loué sa maison n’ empêche pas un propriétaire d’ y donner son coup d’ œil de s’ assurer que l’ ordre s’ y maintient elle communiqua cette crainte à sa sœur qui s’ en amusa tu peux lui dit mme gilbert te considérer comme chez toi ",
"PROPN une fille de ans accorte et énergique consentit à le devenir madame linot dans un délai assez rapproché ce qui l’ avait séduite était la douceur de les manières de le brave garçon il avait plutôt l’ air d’ un mouton qu’ on mène à l’ abattoir que d’ un mari à lequel l’ épouse doit jurer obéissance et fidélité les arrangements furent donc conclus mais qui avait son idée se garda bien d’ annoncer qu’ à le partir de son mariage il avait l’ intention d’ installer en maître m. pierre linot à le foyer conjugal ",
"a ces mots la pauvre marguerite se sentit défaillir elle fit un mouvement comme pour chercher un appui ses joues si pâles jusqu’ alors se colorèrent subitement alors la porte de le salon s’ ouvrait PROPN annonça madame et m. de chabannais mais le premier moment de surprise était passé le dépit un sentiment de fierté bien entendue cette dignité de femme si bien sentie par une femme qui aime et qui comprend que celui qu’ elle aime est indigne de son amour releva le courage de marguerite ce fut le front calme et le sourire sur les lèvres qu’ elle s’ approcha de sa tante qu’ elle reçut le salut de son cousin ",
"il fallait prendre un autre pli et plus vite que cela elle s’ imaginait peut-être qu’ elle allait porter les culottes il ne fallait pas y compter comment! elle s’ était permis de lui tirer les cheveux à le lui le chef de la famille il lui apprendrait le respect à la vieille ",
"après cette année d' épreuves elles furent admises à le noviciat l' abbesse les fit appeler près d' elle et les regarda quelque temps en silence tandis que les soeurs suivant la règle se tenaient debout devant elle les bras croisés sur la poitrine et la tête inclinée —mes filles leur dit enfin la vieille religieuse de sa voix lente froide et sévère l' année prescrite par notre règle vient de s' écouler pour vous persistez -vous à le demander le voile de novice dans notre sainte maison les jeunes filles s' inclinèrent profondément et dirent d' une voix ferme —oui ma mère nous le requérons de votre bonté comme une grâce ",
"elle discernait le fond de les choses et se doutait bien que la grande entreprise de ces messieurs tournerait à le songe creux à le rêve irréalisable et elle activait furieusement son aiguille doublant les points tout ce qu’ elle ambitionnait c’ était que bosset réussît à se procurer un petit emploi chez m. le mercier en gros l’ de gustave le soir en la voyant revenir en apprenant la catastrophe de le tantôt par extraordinaire reine n’ avait pas trop maugréé; cela rentrait dans ses vues lisa peut-être se déciderait enfin à le recourir à le camille mais elle refusa encore retourna à le tout hasard chez sidonie "
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daniel se sentait angoissé sans raison valable il était heureux presque sans souci avec son amour son ami et son chien il devenait couleur pain cuit les voisins le saluaient avec jovialité peut-être était -ce la question de l’ argent? oui a et autre chose qu’ il n’ aurait su définir mais qui sentait comme les secondes avant que le caissier appuie sur sa petite pédale pour escamoter la caisse et prévenir le quart depuis le premier soir micheline avait été à le lui comme simplement parce que c’ était écrit de toute éternité dans une sorte de registre divin à l’ usage exclusif de daniel et de micheline la petite campagnarde effarouchée avait été une amoureuse passionnée une priveuse de sommeil hors pair et la gamberge savait bien que ç’ avait été un choix miraculeux ce don total | [
"et daniel qui n’ avait jamais été jusque -là très tendre avec les femmes PROPN micheline avec une fleur imaginaire entre les dents il fit l’ amour comme un poète PROPN a ne gazait plus PROPN se doutait que les autres n’ avaient pas abandonné la chasse que sa photo traînait dans tous les commissariats il avait encore la chance d’ avoir une physionomie assez passe-partout mais il suffisait d’ un rien ",
"renfrogné il se décida le soir à ne pas sortir et engagea PROPN à le suivre son exemple pour la première fois les hommes s’ accrochèrent violemment sous le regard malheureux de micheline tandis que roscoff qui ne comprenait pas battait de la queue humblement en allant de l’ un à l’ autre c’ est facile tu comprends rageait PROPN toi tu as une femme moi ç a fait un an que j’ étais en tôle ",
"—paie -toi une pute rétorqua daniel d’ un ton mordant —je suis à le courant figure -toi je sais qu’ elles en croquent toutes plus ou moins même les miennes faisaient des fleurs à la mondaine et il partit en claquant la porte avec fureur il fonça dans la nuit s’ arrêtant juste pour regarder la mer battre les rochers gris-rouge à la grand-côte comme pour mêler sa rage à les vagues qui tachaient en frange l’ étendue noire de leur écume il se sentait des envies de tuer ",
"je me sentais des envies de tuer encore par la faute de ce fumier de daniel il m’ avait fait connaître les armes hier encore on avait fait bornes pour dégommer de la boîte de conserve dans les landes désertes avant j’ étais tranquille mes poings suffisaient maintenant je me baladais comme un héros de policier avec le colt automatique une balle dans le canon passé dans ma ceinture je me trouvais ridicule mais la gamberge m’ avait refilé sa psychose on se sent fort avec une arme sur soi c’ est donc qu’ on est faible à l’ état brut je repartis après avoir pissé de le haut de la falaise comme un défi. ",
"et merde mince crotte! un an plus jours de vacances sans avoir tiré mon pète fallait que a change une boîte les corsaires les pirates les caniers ou je ne sais plus très bien j’ enquillai: jeunesse pour le moment plongée dans un slove à le faire dégueuler un rachat-loukoum dans l’ estomac d’ un rat d’ égout après avoir cotisé» à le cette aimable entreprise de démoralisation par la musique je gagnai une table avec peine vu que la salle était plongée dans l’ obscurité presque complète et que ç a affluait sur la piste en frotti-frotta plus ou moins esthétiques et plus moins que plus j’ avais laissé pousser ma barbe ma moustache les cheveux un peu longs et devenus rouquins une idée de daniel cette peu commune couleur pouvait pas inciter à le soupçon ",
"enfin je précise pour les dames pas rouge-rouge plutôt dans les nuances brique dans un crassier je commandai un gin-fizz précisant bien vite pas américain craignant comme la peste cet indigeste mélange d’ œuf de lait de gin et autres matières indéterminées que les bougnats français commencent à le connaître et ce à le détriment de le simple citron pressé additionné de gin la lumière se ralluma sur un dernier sanglot de la guimauve qui s’ extasiait sur un amour éternel en de l’ anatomie il y en avait pour sûr de la viande cuite des boursouflures blêmes des chaloupeurs minets avec des épaules comme entre des serre-livres et même des pépères en pantalon collant qui combattaient l’ obésité en plantigradant sur place avec des mines de pasteurs anglicans commentant l’ histoire de les filles de loth jerk moi j’ en étais resté à l’ ancienne manière forcément les maîtres à le danser ils font pas partie de le personnel pénitentiaire ",
"j’ assimilai: après tout ce n’ était pas plus stupide qu’ avant ni plus difficile à la table à le côté de moi une jolie fille avait l’ air de se faire tartir avec une espèce de gigolpince tout en biscottos lesquels chacun pouvait admirer grâce à un admirable maillot de corps sans manche jaune violet et bleu outremer tout le monde c’ est certain ne peut pas porter un short et j’ en voyais dans le troupeau qui semblaient vivre que sismiquement à les sons délirants de les pinques-floides qu’ auraient mieux fait de rester chez leurs mères ou d’ enfiler une barboteuse à le manches longues mais cette petite-là lui allait comme un gant si j’ ose dire matez un peu le genre des gambettes longues comme un jour sans pain emprisonnées dans de minces bottines blanches la cuisse pleine et sportive le short n’ en parlons pas il n’ existait que pour mettre en valeur ce dont parlé plus haut et situé plus bas enfin un souitère au-dessus d’ un nombril et par-dessus le marché je n’ en attendais pas moins une poitrine bref une poitrine ",
"—vous dansez je dis avec autorité et désinvolture le minet baraqué fit les gros yeux balança un peu le bras pour faire rouler le biceps tandis que la mignonne se levait et venait se placer en face de moi —en rock je lui demandai —chic fit -elle il n’ y a plus grand monde qui sache elle répondait comme une demoiselle de les postes suisses tout en nuances finesses de style tempo rigoureux les petites bottines allant et venant sans le talon la taille se pliant impeccable dans ma main ",
"jouasse j’ en fis autres sans souffler pendant que le jeune homme multicolore avait l’ air de s’ impatienter à sa table la lumière s’ éteignit comme elle faisait mine de regagner son coin je la retins par le bras: pour se reposer pour une fois le slove était pas de le ferré drôle d’ idée de danser sur le léo de les familles mais enfin —vous y tenez beaucoup à le votre monsieur muscle "
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"roselyne les yeux clos s’ appuyait à le dossier de le fauteuil elle ouvrit les paupières en soulevant un peu sa petite tête lasse le prêtre s’ assit près d’ elle et lui prit la main –nous venons de parler de vous mon enfant m. de montluzac offre de vous recevoir chez lui ",
"toutes les scènes de brousse ainsi que toutes les scènes d’ intérieur vont être tournées ici à le babelsberg puis à la fin de le mois une équipe réduite dont certains d’ entre vous feront partie se déplacera à le hanovre pour toute la partie qui se déroule sur une voie de chemin de fer inutilisée qui a été mise à le notre disposition il sort un papier de sa poche le déplie lentement —chaque matin je vous dirai ce que vous avez à le faire mais il y a des règles de base qui doivent être scrupuleusement respectées ",
"alors il faut me le dire franchement je chercherai un autre guide non monsieur c’ est inutile dit antoine avec un certain effort je me suis promis à le moi-même d’ amasser une certaine somme d’ argent il faut que je la trouve dons nos montagnes si ce n’ est demain c’ est un autre jour que le service de les voyageurs me conduira à le argentières je préfère rester avec vous ",
"mon père dit que la curiosité est un joli défaut mais j’ ai toujours tendance à me mêler de ce qui ne me regarde pas et à le trop parler aussi convint -il sur un ton d’ excuse mais je tiens cela aussi de mon père à le sujet de votre sac je suis persuadé que vous le retrouverez bientôt l’ honnêteté est un devoir civique sur babel. fut envahie de gratitude ce jeune homme lui avait redonné tout son courage ",
"monde les hommes les bêtes rien n’ existait pour lui il avait voué sa vie à le la\\n' science et le jour et la nuit méditait alchimisait algébrisait solitaire sans\\n' connaître la joie l’ amitié le soleil ce qui était bon et doux à le cœur de les autres \\n' hommes vi. m. et mme chat ne savaient rien ou presque rien de la vie en ce temps-là vivant de le monde ils n’ avaient vu ni chiens savants ni chats savants et cet homme singulier\\n' leur apparaissait sous un jour odieux et ridicule à la fois quoi! s’ enfermer dans une chambre manquant de tout confortable alors qu’ il est naturel de passer les jours à le soleil ",
"alors elles éprouvent de grandes sympathies pour les qualités de le sot qui sont une flatterie perpétuelle de leurs propres défauts tandis que chez les gens supérieurs les imperfections ne peuvent jamais être compensées par les avantages le talent est une fièvre intermittente et nulle femme n’ est bien jalouse d’ en partager seulement les malaises toutes veulent trouver dans leurs amans de les motifs de satisfaire leur vanité ce sont elles encore qu’ elles aiment en nous or un homme pauvre fier artiste doué de le pouvoir de créer n’ est -il pas armé d’ une espèce d’ égoïsme ",
"leur coeur est pur et visité de beaux désirs j' allais aussi vivre en état de grâce il y a des hommes qui possèdent le monde même à le fond de la pauvreté j' allais posséder le monde j' allais enfin me posséder moi-même ",
"chez madame\\n' moraines une étude plus attentive découvrait que l' être de grâce enveloppait un être force et que cette exquise sveltesse cachait une femme bien vivante dont la révélait à le toutes sortes de signes cette jolie tête reposait sur une nuque énergique l'or pâle de les cheveux se bouclait en mèches drues et serrées aucune maigreur déshonorait ses épaules pleines quand elle souriait elle montrait des dents aiguës blanches et la manière dont elle faisait honneur à le souper témoignait que son estomac\\n avait résisté sans peine à les innombrables causes de fatigue qui pèsent sur les femmes à le la\\n' mode depuis la pression de le corset jusqu' à les épuisantes veillées sans parler quotidiens en ville les yeux de madame moraines d' un bleu pâle et doux devaient\\n rappeler à un songeur le souvenir d' ophélie et de ",
"puis elle s’ avança passa près de tristan sans paraître le voir et alla se joindre à un groupe de jeunes personnes dans le salon voisin .de nouveau la physionomie de tristan se figeait abandonnant son immobilité il s’ en alla vers la fenêtre près de laquelle se tenait régis et passant près de lui sortit dans le jardin amoureux de la belle iris sans doute pensa régis pas très séduisant comme prétendant !les salons se remplissaient peu à le peu mme de carlande allait d’ un groupe à l’ autre s’ occupant de ses hôtes en maîtresse de maison accomplie ",
"napoléon une fois sur son rocher a babillé comme une pie il a voulu s’ expliquer commit mais à le notre profit seulement la même faute le silence et toute sa majesté ne se trouvent que chez le sauvage il n’ est pas de criminel qui pouvant laisser tomber ses secrets avec sa tête dans le panier rouge n’ éprouve le besoin purement social de les dire à le quelqu’un "
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avec un peu de cygne blanc j' essuie mais sans l' éveiller la sueur de ses bras la fièvre de ses joues ses paupières fermées sont fleurs bleues tout doucement je vais me lever j' irai puiser l' eau traire la vache et demander de le feu à les voisins je veux être frisée et vêtue quand elle ouvrira les yeux | [
"sommeil demeure encore longtemps entre ses beaux cils recourbés et continue la nuit heureuse par un songe de bon augure le baiser jebaiseraid' un bout à l' autre les longues ailes noires de ta nuque ô doux oiseau colombe prise dont le cœur bondit sous ma main je prendrai ta bouche dans ma bouche comme un enfant prend le sein de sa mère frissonne car le baiser pénètre profondément et suffirait à l' amour je promènerai mes lèvres comme du feu sur tes bras autour de ton cou et je ferai tourner sur tes côtes chatouilleuses la caresse étirante de les ongles ",
"ecoute bruire en ton oreille toute la rumeur de la mer ton regard m' importune j' enfermerai dans mon baiser tes paupières frêles et brûlantes les soins jaloux ilnefaut pas que tu te coiffes de peur que le fer trop chaud ne brûle ta nuque ou tes cheveux tu les laisseras sur tes épaules et répandus le long de tes bras ",
"il ne faut pas que tu t' habilles de peur qu' une ceinture ne rougisse les plis effilés de ta hanche tu resteras nue comme une petite fille même il ne faut pas que tu te lèves de peur que tes pieds fragiles ne s' endolorissent en marchant tu reposeras à le lit ô victime d' erôs et je panserai ta pauvre plaie car je ne veux voir sur ton corps d' autres marques mnasidika que la tache d' un baiser trop long l' égratignure d' un ongle aigu ou la barre pourprée de mon étreinte ",
"l' etreinte eperdue aime-moi nonpas avec des sourires des flûtes ou des fleurs tressées mais avec ton cœur et tes larmes comme je t' aime avec ma poitrine et avec mes gémissements quand tes seins s' alternent à le mes seins quand je sens ta vie contre ma vie quand tes genoux se dressent derrière moi alors ma bouche haletante ne sait même plus trouver la tienne etreins -moi comme je t' étreins! vois la lampe vient de mourir nous roulons dans la nuit; mais je presse ton corps brûlant et j' entends ta plainte perpétuelle femme! erôs nous traîne dans la douleur ",
"tu souffrirais moins sur ce lit pour mettre un enfant à le monde que pour accoucher de ton amour reprise non traduite le coeur haletante PROPN pris la main et je l' appliquai fortement sous la peau moite de mon sein gauche et je tournais la tête ici et là et je remuais les lèvres sans parler mon cœur affolé brusque et dur battait et battait ma poitrine comme un satyre emprisonné heurterait ployé dans une outre elle me dit: ton cœur te fait mal répondis -je le cœur de les femmes n' est pas là ",
"celui-ci est un pauvre oiseau une colombe qui remue ses ailes faibles le cœur de les femmes est plus terrible semblable à une petite baie de myrte il brûle dans la flamme rouge et sous une écume abondante c' est là que je me sens mordue par la vorace aphrodite paroles dans la nuit les yeux fermés le silence est grand autour de notre couche ",
"nuits ineffables de l' été! mais elle qui me croit endormie pose sa main chaude sur mon bras elle murmure: bilitis tu dors le cœur me bat mais sans répondre je respire régulièrement comme une femme couchée dans les rêves alors elle commence à le parler: puisque tu ne m' entends pas dit -elle que je t' aime et elle répète mon nom et elle m' effleure de le bout de ses doigts tremblants c' est à le moi cette bouche ",
"à le moi seule y en a -t-il une plus belle à le monde? mon bonheur mon bonheur c' est à le moi ces bras nus cette nuque et ces cheveux l' absence elleestsortie elle est loin mais je la vois car tout est plein d' elle dans cette chambre tout lui appartient et moi comme le reste ce lit encore tiède ou ̀ je laisse errer ma bouche est foulé à la mesure de son corps dans ce coussin tendre a dormi sa petite tête enveloppée de cheveux ce bassin est celui ou elle s' est lavée ",
"ce peigne a pénétré les nœuds de sa chevelure emmêlée ces pantoufles prirent ses pieds nus ces poches de gaze continrent ses seins mais ce que je n' ose toucher de le doigt c' est ce miroir ou ̀ elle a vu ses meurtrissures toutes chaudes et où subsiste peut-être encore le reflet de ses lèvres mouillées l' amour sije pense à le elle ma gorge se dessèche ma tête retombe mes seins durcissent et me font mal je frissonne et je pleure en marchant "
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"il a rangé sa boîte d’ allumettes et attend avec eux le temps s’ écoule bouillie de cervelle et de hurlements muets puis révol se lève immense et livide sa longue figure emplie de désolation signalant qu’ il lui fallait quitter la pièce je suis attendu et alors thomas rémige est resté seul auprès de les limbres qui ne se relevaient pas mais s’ étaient rapprochés l’ un de l’ autre épaule contre épaule et pleuraient en silence il a attendu un moment puis leur a demandé d’ une voix pleine d’ attention s’ ils voulaient repasser dans la chambre de simon ils se sont levés sans répondre l’ infirmier leur emboîtant le pas mais une fois dans le couloir a secoué la tête non je ne veux pas y aller je ne peux pas pas tout de suite il respirait fort gonflant les poumons et haussant la poitrine une main sur la bouche marianne s’ est glissée sous son épaule pour le soutenir pour s’ y protéger et le trio a cessé d’ avancer PROPN s’ est approché d’ eux et leur a précisé: je suis là pour vous accompagner pour être avec vous; si vous avez des questions vous pouvez me les po",
"eh bien je vous écrase un mot y suffit: guise est mort madame mort quelques heures avant d’ être roi et de vous couronner reine et c’ est moi qui l’ ai tué il se tut et considéra fausta avec cette tranquillité modeste qui était peut-être la plus redoutable de les ironies PROPN alors parla d’ une voix basse et pénible comme si les mots eussent eu de la peine à le sortir elle dit à le peu près ceci: –puisque vous vivez vous il n’ est pas étonnant que je sois écrasée moi et que de le haut de la plus étincelante destinée entrevue je sois précipitée dans un abîme de honte et de douleur ",
"il ne voulait pas de ses réflexions lorsqu’ il était en train de manifester son idée et il ne voulait pas non plus de son silence qui lui faisait l’ effet d’ un blâme elle ne devait voir son œuvre que lorsqu’ il la jugerait digne d’ être vue autrefois il ne commençait rien sans lui exposer son idée maintenant il la traitait comme un public.deux ou fois il passa toute la nuit dehors PROPN ne s’ habituait pas à l’ inquiétude que lui causait le prolongement de ses absences ",
"je ne puis pas vous laisser parler désormais d’ un sentiment que je ne dois ni ne veux partager force fut à le william d’ accepter ce programme mais il n’ y resta pas longtemps fidèle comme la vieille voisine ne savait pas un mot d’ anglais PROPN en profita pour s’ exprimer en cette langue de temps en temps martha lui rappelait sa promesse alors il s’ excusait parlait d’ autre chose et revenait un instant après à son sujet favori ",
"si vraiment le jeu avait des conséquences aussi funestes les chambres correctionnelles et les cours d’ assises ne suffiraient pas à la besogne il faudrait centupler les prisons et doter chaque arrondissement d’ une guillotine fixe avec bourreau à le demeure on a joué on joue et on jouera de l’ argent tant que l’ espèce humaine connaîtra le pouvoir de ce métal précieux or entre le joueur qui pousse la délicatesse jusqu’ à se faire sauter la cervelle faute de pouvoir payer une dette d’ honneur et le sacrifiant toujours prêt à le faire un mauvais coup en vue de se dédommager de sa déveine il y a place pour une série de braves gens d’ un commerce agréable et nullement dangereux néanmoins le vieux dicton si défavorable à les disciples de pallas reste vrai à l’ égard de certaines exceptions monstrueuses témoins et prado joueurs invétérés ",
"vous avez vu les dispositions qui ont été prises cet attentat est vraiment inexplicable et je me demande si nous ne serions pas les victimes d’ une invention nouvelle les inventions nouvelles sont plus beaucoup meurtrières assure bigboss qui en connaît un brin un brin trust puisqu’ il est amerlock en la matière il a raison je regrette beaucoup mon général et je vais vous demander la permission de me retirer ",
"mais même après qu’ ils ont écarté ou rapproché l’ image visuelle celle-ci peut impressionner insuffisamment la rétine et cette image n’ être plus transmise que confusément à le cerveau suis -je clair tu ne connais presque pas rachel par conséquent ne va pas croire que je cherche à t’ apitoyer sur son sort alors pourquoi est -ce que je te raconte tout cela parce que réfléchissant à le son cas je me suis avisé que les idées tout comme les images peuvent se présenter à le cerveau plus ou moins nettes un esprit obtus ne reçoit que des aperceptions confuses ",
"il suffit à le capitaine malory d’ un rapide coup d’ œil pour juger que l’ armée russe ne pourrait se relever de le coup qu’ elle venait de recevoir lorsqu’ il eut acquis cette conviction ses traits attristés s’ assombrirent son pied droit frappa le sol avec colère ces mots s’ échappèrent de sa bouche: –misère la campagne est finie ",
"eut le courage de la séparation –adieu joris fit -elle une dernière fois je prierai dieu pour nous sa voix avait faibli sur les derniers mots qui eurent l’ air de se décolorer de défaillir de se mouiller comme si des larmes intérieures les avaient atteints elle s’ achemina vers la porte et ses pieds remuèrent des débris toute une ruine qui craqua sous ses pas à le cette minute elle revit comme dans un éclair leur rencontre dans l’ église de saint-sauveur le soir nuptial les anneaux échangés par-dessus la dalle tumulaire ",
"et ils se rendirent à le cimetière un soleil brûlant incendiait la blancheur de les tombes dans cette annexe récemment ajoutée à la ville de les morts et où les arbres n' avaient pas eu le temps de croître d' arthail portait la couronne et PROPN élevait son ombrelle pour le protéger en même temps qu' elle-même l' heure était lourde de silence nul visiteur ne se montrait dans les allées "
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nerveuses et fines au-dessous de leur mollet rebondi elles se terminent par un pied mignon bien à l’ aise et bien cambré dans son tout petit soulier de maroquin noir à le boucle d’ argent PROPN un peu hanchée sur le côté gauche est debout en face de la glace qui surmonte la cheminée l’ échancrure de son spencer permet de voir son cou élégant et potelé d’ une blancheur éblouissante mais sans transparence ôtant son béguin de velours cerise pour le remplacer par un madras la créole découvrit ses épais et magnifiques cheveux d’ un noir bleu qui séparés à le milieu de le front et naturellement frisés ne descendaient pas plus bas que le collier de vénus qui joignait le col à les épaules il faut connaître le goût inimitable avec lequel les créoles tortillent autour de leur tête ces mouchoirs à les couleurs tranchantes pour avoir une idée de la gracieuse coiffure de nuit de cecily et de le contraste piquant de ce tissu bariolé de pourpre d’ azur et d’ orange avec ses cheveux noirs qui s’ échappant de le pli serré de le madras encadrent de leurs boucles soyeuses s | [
"un front hardi un peu saillant surmonte son visage d’ un ovale parfait son teint a la blancheur mate la fraîcheur satinée d’ une feuille de camélia imperceptiblement dorée par un rayon de soleil ses yeux d’ une grandeur presque démesurée ont une expression singulière car leur prunelle extrêmement large noire et brillante laisse à le peine apercevoir à les coins de les paupières frangées de longs cils la transparence bleuâtre de le globe de l’ œil son menton est nettement accusé son nez droit et fin se termine par narines mobiles qui se dilatent à la moindre émotion ",
"sa bouche insolente et amoureuse est d’ un pourpre vif qu’ on s’ imagine donc cette figure incolore avec son regard tout noir qui étincelle et ses lèvres rouges lisses humides qui luisent comme de le corail mouillé disons -le cette grande créole à la fois svelte et charnue vigoureuse et souple comme une panthère était le type incarné de la sensualité brutale qui ne s’ allume qu’ à les feux de les tropiques tout le monde a entendu parler de ces filles de couleur pour ainsi dire mortelles à les européens de ces vampires enchanteurs qui enivrant leur victime de séductions terribles pompent jusqu’ à sa dernière goutte d’ or et de sang et ne lui laissent selon l’ énergique expression de le pays que ses larmes à le boire que son cœur à le ronger telle est cecily ",
"seulement ses détestables instincts quelque temps contenus par son véritable attachement pour PROPN ne s’ étant développés qu’ en europe la civilisation et l’ influence de les climats de le nord en avaient tempéré la violence modifié l’ expression à le lieu de se jeter violemment sur sa proie et de ne songer comme ses pareilles qu’ à le anéantir à le plus tôt une vie et une fortune de plus PROPN attachant sur ses victimes son regard magnétique commençait par les attirer peu à le peu dans le tourbillon embrasé qui semblait émaner d’ elle puis les voyant alors pantelantes éperdues souffrant les tortures d’ un désir inassouvi elle se plaisait par un raffinement de coquetterie féroce à le prolonger leur délire ardent puis en revenant à son premier instinct elle les dévorait dans ses embrassements homicides cela était plus horrible encore ",
"le tigre affamé qui bondit et emporte la proie qu’ il déchire en rugissant inspire moins d’ horreur que le serpent qui la fascine silencieusement l’ aspire peu à le peu l’ enlace de ses replis inextricables l’ y broie longuement la sent palpiter sous ses lentes morsures et semble se repaître autant de ses douleurs que de son sang PROPN nous l’ avons dit à le peine arrivée en allemagne ayant d’ abord été débauchée par un homme affreusement dépravé put à l’ insu de PROPN qui l’ aimait avec autant d’ idolâtrie que d’ aveuglement déployer et exercer pendant quelque temps ses dangereuses séductions mais bientôt le funeste scandale de ses aventures fut dévoilé on fit d’ horribles découvertes et cette femme dut être condamnée à une prison perpétuelle que l’on joigne à le ces antécédents un esprit souple adroit insinuant une si merveilleuse intelligence qu’ en un an elle avait parlé le français et l’ allemand avec la plus extrême facilité quelquefois même avec une éloquence naturelle ",
"qu’ on se figure enfin une corruption digne de les reines courtisanes de l’ ancienne rome une audace et un courage à le toute épreuve des instincts d’ une méchanceté diabolique et l’on connaîtra à le peu près la nouvelle servante de jacques ferrand la créature déterminée qui avait osé s’ aventurer dans la tanière de le loup et pourtant anomalie singulière en apprenant par m.degraün le rôle provocant et platonique qu’ elle devait remplir auprès de le notaire et à le quelles fins vengeresses devaient aboutir ses séductions PROPN avait promis de jouer son personnage avec amour ou plutôt avec une haine terrible contre jacques ferrand s’ étant sincèrement indignée à le récit de les violences infâmes qu’ il avait exercées contre louise récit qu’ il fallut faire à la créole pour la mettre en garde contre les hypocrites tentatives de ce monstre quelques mots rétrospectifs à le propos de ce dernier sont indispensables lorsque PROPN lui avait été présentée par mme pipelet comme une orpheline sur laquelle elle ne voulait conserver aucun droit aucune surveillance le",
"car nous l’ avons dit à le propos de l’ audace insensée de quelques-unes de ses paroles lors de sa conversation avec mme la duchesse de cet homme ordinairement si maître de soi si calme si fin si rusé oubliait les froids calculs de sa profonde dissimulation lorsque le démon de la luxure obscurcissait sa pensée d’ ailleurs il n’ avait pu nullement se défier de la protégée de mme pipelet après son entretien avec cette dernière mme séraphin avait proposé à le jacques ferrand en remplacement de louise une jeune fille presque abandonnée dont elle répondait le notaire avait accepté avec empressement dans l’ espoir d’ abuser impunément de la condition précaire et isolée de sa nouvelle servante enfin loin d’ être prédisposé à la méfiance PROPN PROPN trouvait dans la marche de les événements de nouveaux motifs de sécurité tout répondait à ses vœux ",
"la mort de mme séraphin le débarrassait d’ une complice dangereuse la mort de fleur-de-marie il la croyait morte le délivrait de la preuve vivante d’ un de ses premiers crimes enfin grâce à la mort de la chouette et à le meurtre inopiné de la comtesse son état était désespéré il ne redoutait plus ces femmes dont les révélations et les poursuites auraient pu lui être funestes nous le répétons aucun sentiment de défiance n’ étant venu balancer dans l’ esprit de jacques ferrand l’ impression subite irrésistible qu’ il avait ressentie à la vue de il saisit avec ardeur l’ occasion d’ attirer dans sa demeure solitaire la prétendue nièce de mme pipelet le caractère les habitudes et les antécédents de jacques ferrand connus et posés la beauté provocante de la créole acceptée telle que nous avons tâché de la peindre quelques autres faits que nous exposerons plus bas feront comprendre nous l’ espérons la passion subite effrénée du notaire pour cette séduisante et dangereuse créature et puis il faut le dire si elles n’ inspirent qu’ éloignement que répugnan",
"de le premier regard ils devinent ces femmes ils les convoitent une puissance fatale les attire auprès d’ elles et bientôt des affinités mystérieuses des sympathies magnétiques sans doute les enchaînent invinciblement à les pieds de leur monstrueux idéal car elles seules peuvent apaiser les feux impurs qu’ elles allument une fatalité juste vengeresse rapprochait donc la créole de le notaire une expiation terrible commençait pour lui ",
"une luxure féroce l’ avait poussé à le commettre de les attentats odieux à le poursuivre avec un impitoyable acharnement une famille indigente et honnête à le y porter la misère la folie la mort la luxure devait être le formidable châtiment de ce grand coupable car l’on dirait que par une fatale équité certaines passions faussées dénaturées portent en elles leur punition un noble amour lors même qu’ il n’ est pas heureux peut trouver quelques consolations dans les douceurs de l’ amitié dans l’ estime qu’ une femme digne d’ être adorée offre toujours à le défaut d’ un sentiment plus tendre si cette compensation ne calme pas les chagrins de l’ amant malheureux si son désespoir est incurable comme son amour il peut du moins avouer et presque s’ enorgueillir de cet amour désespéré mais quelles compensations offrir à ces ardeurs sauvages que le seul attrait matériel exalte jusqu’ à la frénésie et disons encore que cet attrait matériel est aussi impérieux pour les organisations grossières que l’ attrait moral pour les âmes d’ élite non les sérieuses passions "
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"la cire en était presque toute usée mais on avait dû repasser plusieurs fois les mots tracés et la dernière fois on avait gravé dans ivoire il n\\ y vit que mots écrits myrtis aime et il ne savait pas à le laquelle de les femmes appartenait ceci et si l\\ autre était la femme aimée ou bien quelque jeune inconnue abandonnée à le éphèse alors il songea un moment à le rejoindre les musiciennes pour leur rendre ce qui était peut-être le souvenir d\\' une morte adorée mais il n\\ aurait pu les retrouver sans peine et comme il cessait déjà de intéresser à le elles il se retourna paresseusement et jeta le petit objet dans la mer cela tomba rapidement en glissant comme un oiseau blanc et il entendit le clapotis que fit l\\ eau lointaine et noire ",
"ses lunettes à la harold par-dessus le marché lui donnent l\\ air un myope un quelques secondes plus tard personne n\\ a plus envie de rire il a fait bonds avec une souplesse inattendue la boule est partie elle a décrit une longue trajectoire un bruit mat bien connu des joueurs de boules le bruit de estanque quand le coup est bien franc que la boule adverse est prise en plein et qu\\ elle va se balader pour faire place à la nouvelle qui frémissante encore ne bouge plus ",
"ils glorifiaient tous les la médiocre poésie d’ un mürger on eût dit une romance de l’ etudiant et la grisette ou dans un qu’ on est bien à le ans tu les aurais bénis ô françois coppée quand elle se découvrira menacée de maternité c’ est sans doute dans le même square et sur le même banc qu’ ils auront leur scène de reproches pour le moment elle devait lui réciter la gazette de l’ atelier les menus faits de la journée comme quoi mathilde s’ était brouillée avec la grande jeanne comme quoi julie avait lié connaissance avec un clerc de notaire puis ils parurent discuter l’ emploi de le dimanche suivant le jeune homme tira de sa poche un indicateur ils se mirent à le combiner de les itinéraires vers de les fontenay-aux-roses ",
"vos amis sont pour vous des ornements rien de plus vot coquetterie s’ en pare comme de certains bijou destinés à le encadrer le plus beau diamant d’ un toilette or ce plus beau diamant c’ est l’ annea légitime ou coupable qui trône dans votre cœur vos amis sont les comparses de le drame émouvan qu’ écoute votre âme tant que vous êtes jeunes tant que vous êtes belles drame dans lequ l’ être de vos adorations tient toujours le premi rôle et le rôle applaudi qu’ il arrive malheur l’ un de vos amis vous le déplorez à le haute voi par plus de convenance que de pitié; mais qu votre amour souffre ou vous échappe vous oublie l’ univers; votre passé se remplit de décombre où l’on chercherait en vain autour de l’ orgueilleux mausolée dressé par vos regrets à le mort qu vous pleurez les modestes ruines de vos amitié dédaignées ",
"le père avait dit: non je ne suis qu’ un modeste professeur de piano de province de campagne alors sylvie avait dit c’ est pour ça que je ne suis pas libre alors faute de mieux le père avait dit je ne veux pas que tu rates ta vie alors sylvie avait dit: allez papa suzanne redresse relève le vélo le roule jusqu’ à l’ arrière de la voiture le soulève le porte l’ enfourne dans le coffre la roue avant dépasse penchée pendante comme la tête d’ un cerf à le retour de la chasse ",
"tu cherches encore une fois l’ improbable solution d’ un labyrinthe informe tu as perdu tes pouvoirs tu ne sais plus suivre la lente dérive de les bulles et de les brindilles à la surface de ta cornée nul visage nulle chevauchée victorieuse nulle ville à l’ horizon ne se laissent déchiffrer à le travers de les fissures et de les ombres le piège cette illusion dangereuse d’ être comment dire? ",
"veux -tu que j’ aille chercher le premier objet qu’ il aperçut en rentrant fut l’ épée de mon oncle nonchalamment étendue sur la table –eh bien malheureuse s’ écria -t-il me soutiendras -tu encore que tu n’ étais pas avec ton benjamin quand voilà ici son épée –et qui te dit vilain jaloux que c’ est l’ épée de fit manette qui se défendait avec le courage de le désespoir ",
"vous allez vous embarquer à le ostende vous serez dans quelques jours en angleterre duvilliers est votre mentor il saura vous faire éviter tous les pièges il est en outre votre esculape il ne manquera pas de vous guérir que j’ aime ce bon docteur il vous soigne il vous accompagne il est votre père ",
"ah! je n’ hésiterai pas je m’ y précipiterai qu’ y verrai-je le vertueux gustave entouré de gardes traité en coupable ciel que je supporte sans être anéantie cette première douleur et j’ aurai assez de force pour le défendre! lettre de a tendre amie te voilà près de moi tu viens d’ arriver audémar me l’ apprend que fais -tu? qu’ éprouves -tu sensible aspaïs? fallait -il tant de secousses tant de douleurs à le ta jeunesse à le tes grâces à la délicatesse de ton sexe c’ est trop souffrir pour un malheureux que peut-être la justice humaine va flétrir à le jamais ",
"dès -lors il redoutait que cet homme ne vînt à le trahir les agens que le duc avait fait partir pour les pays dont nous venons de parler étaient des ennemis connus de l’ ancien doge celui qui se rendait en france était adressé à l’ ambassadeur de la république de venise près la cour de louis on lui donnait l’ avis de s’ entendre avec les agens de le gouvernement français afin d’ ordonner des recherches pour trouver le duc et si l’on parvenait à le découvrir sa retraite il lui était enjoint de le remettre à la république vénitienne le mal s’ opère bien plus facilement que le bien; d’ ailleurs l’ appas d’ une forte récompense de la part de le doge doubla le zèle de l’ agent qu’ il avait envoyé "
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–mais prenez donc de celui-ci il est délicieux dit laure avec vivacité –au fait c’ est le même répliqua l’ hôtesse il est tout délicieux mon lait! outa -t-elle en posant le bol plein devant léon | [
"puis elle passa dans l’ autre pièce PROPN se rassit très ému il lui semblait que cett tasso de lait puisée à le même vase allait en ce moment solennel établir une sorte de communion entre ces êtres et lui et l’ attendrissement ramenant en lui l’ irrésolution –pourquoi avoir rompu si brusquement pensait ",
"le hasard eût tout arrangé peut-être il se repentait presque de son héroïsme tout à le coup après quelques mots murmurés à le voix basse à l’ oreille de sa mère PROPN vint à le lui toute rayonnante –monsieur dit -elle voici un gâteau pour le lait c’ est très bon dedans maman m’ envoie le porter à le vous ",
"de plus en plus paralysé par l’ émotion ne trouvait pas un mot à le dire à l’ enfant cependant celle-ci sa petite main appuyée sur la table ou elle avait posé le gâteau regardait l’ étranger les yeux dans les yeux attendant une réponse vient de chez zambail le suisse vous savez reprit -elle en balançant une de ses petites jambes en arrière pour se donner elle aussi une contenance à sa façon et comme léon restait toujours muet fasciné par cette grâce radieuse –comment monsieur le chérubin d’ un air scandalisé vous ne connaissez pas zambail ",
"celui qui fait de le sucre d’ orge si dit enfin d’ une voix strangulée par des sanglots intérieurs l’ âme en proie à le pensées fougueuses tenues en bride par cette main d’ enfant! PROPN revint toute triste vers sa mère maman lui murmura -t-elle bien bas à l’ oreille il est malade le monsieur! il souffre je t’ assure il se fit un nouveau silence un silence poignant que rien ne pouvait rompre désormais ",
"aussi minutes après PROPN se leva salua et sortit précipitamment il s’ arrêta sur le seuil pour remercier la fermière mais quand il voulut lui glisser dans la main une pièce d’ argent: monsieur dit la brave femme en se rebiffant avec fierté nous ne tenons pas auberge! à le même instant la baronne parut sous le prétexte de voir si la voiture qui devait la remmener était arrivée –léon dit -elle vivement et à le demi-voix vous êtes libre ce soir ",
"il faut que je vous parle heures répondit -il de même chez vous attendez-moi et il partit comme un trait il dévorait la route d’ un pas fiévreux sa situation morale l’ effrayait ",
"après avoir visé à le sublime il aspirait à le descendre aéronaute insensé jaloux de s’ élever à des hauteurs inconnues il avait d’ abord jeté sottement tout son lest; et voilà que repris d’ amour et de regret pour la terre il se sentait des rages frénétiques d’ éventrer la nacelle qui l’ emportait! il faut en finir se cria -t-il à le lui-même intérieurement demain matin je serai parti sans quoi sans quoi ",
"je ne partirais plus!. dans sa course haletante pour regagner la ville ses yeux se détournèrent un instant sur la droite attirés vers une butte sinistre et désolée dont les flancs houeux et labourés de cicatrices se détachaient comme une plaie hideuse sur la brillante végétation d’ alentour c’ était le champ d’ épreuve où la fonderie de canons essayait de vieille date ses nouveaux produits soupira en s’ arrêtant pour contempler sympathiquement la butte sinistre et désolée voilà l’ image de mon cœur à le collège c’ était un branle-bas général ",
"les vacances de pâques ne s’ ouvraient officiellement que le lendemain mais tout le monde profitait de la permission de partir la veille à le soir PROPN fit ses malles en toute hâte et les envoya à le chemin de fer tante germille prévenue de le départ de son neveu trouva son émotion toute naturelle bien qu’ elle en ignorât la cause véritable et d’ ailleurs n’ était -elle pas elle aussi logée à le cette même enseigne de les sensations étouffantes forcément refoulées "
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"c’ est bête hein lamente ma mère je ne me le pardonnerai jamais ne dis pas ça tu le retrouveras antoine maintenant tu l’ as vu. tu sais qu’ il va voir les marchands de monnaies anciennes et puis peut -être pourras -tu savoir où il habite par le chauffeur de taxi ",
"—jusqu’ à le ce qu’ un beau jour ses geôliers s’ avisent qu’ il pourrait encore servir c’ est ainsi que ce pauvre prisonnier un jour a été appelé ils lui ont fait remettre ses vêtements ils l’ ont soigné comme ils ont pu pour qu’ il reprenne à le moins son apparence —ils auraient même voulu lui rendre son sens mais comment le retrouver ils s’ en étaient débarrassés en le jetant dans cette énorme décharge ou ils jettent en vrac tous les non-sens —alors ils lui ont injecté ce qu’ ils ont pu trouver un faux sens pour lui donner meilleure mine —enfin ils l’ ont rafistolé dopé et ils vous l’ ont amené ils pensaient que grâce à le lui toute leur bande ferait devant vous bonne figure —comment ces innocents compagnons de jeux avaient donc pensé que nous n’ étions pas aussi naturels aussi sincères que nous le paraissions et nous l’ étions pourtant mais eux c’ est évident ils avaient cru que vous vous étiez déguisés pour leur ressembler que ce n’ était pas là votre tenue ordinaire il faut reconnaître maintenant qu’ on avait éprouvé dés le début comme un très va",
"tes parents et toi-même vous étiez décidés à ne pas transiger là-dessus comme après tant d’ années elle demeure présente à le ma mémoire cette chambre étouffante de l’ hôtel cette fenêtre ouverte sur les allées d’ étigny la poussière d’ or les claquements de fouet les grelots un air de tyrolienne montaient à le travers les jalousies fermées ma mère qui avait la migraine était étendue sur le sofa vêtue d’ une jupe et d’ une camisole elle n’ avait jamais su ce qu’ était un déshabillé un peignoir une robe de chambre je profitai de ce qu’ elle me disait qu’ elle nous laisserait les salons de le rez-de-chaussée et qu’ elle se contenterait d’ une chambre à le troisième: écoute maman ",
"plusieurs de les meubles qui lui avaient appartenu étaient encore placés de la même manière et marie ne put revoir ces objets sans répandre bien des larmes forcée néanmoins de s’ occuper de sa compagne de voyage que la route avait beaucoup fatiguée elle mit tous ses soins à l’ établir commodément et grâce à l’ obligeance de la famille de le notaire elle eut la satisfaction de voir que la baronne n’ aurait pas trop à le souffrir de leur installation précipitée en s’ éveillant le lendemain avant le jour madame de guersan retrouva toutes les émotions de la veille elle était dans la petite chambre qu’ elle avait occupée pendant sa jeunesse et les peines sans nombre qui l’ avaient frappée depuis cette heureuse époque de sa vie se représentaient à sa mémoire quand le son d’ une cloche qu’ elle reconnut parfaitement vint tout à le coup changer la nature de ses idées il y a dans le son de l’ airain que nous avons entendu dans notre enfance je ne sais quel langage mystérieux et sympathique qui nous fait tressaillir ",
"sans elle ma chère je devrais me contenter de ma pension francs par mois et jadis! tiens à le ans sais -tu ce que je touchais? un louis pour mes menus plaisirs un louis! par jour? par semaine! n’ importe! écoute olivier une vieille femme intelligente et qui fait ses délices d’ anatole france et de m.gide voyons a ne devrait pas être difficile à le séduire hé bien quoi! séduite elle l’ est ",
"–je comprends vous n’ êtes pas bien sûr d’ être amoureux –je ne suis pas amoureuse dit l’ anglais mais je pourrais bien le devenir et il promena autour de lui de les regards candides comme s’ il eût cherché quelqu’un –il est tout à le fait naïf et ouvert pensa la grosse charmois et c’ est plaisir que de le pousser un peu vous regardez lui dit -elle en baissant la voix pendant que les jeunes gens parlaient entre eux d’ autre chose s’ il y a quelqu’un ici qui vous rappelle l’ objet de vos pensées ",
"les v allaient accourir les mauvaises pensées étaient du nectar pour eux il savait comme les gens étaient entraînés à le dénoncer PROPN s’ y appliquait avec ferveur dans son travail son quartier contre ses voisins et ses amis les plus sûrs il était bien noté et plus d’ une fois il fut applaudi dans les joré les journées de la récompense et cité dans à le fil de les jours et de les mois il perdit pied avec des notions familières elles prenaient des résonances autres hors le carcan social et la machine policière qui maintiennent les croyances sur les rails tout se délite le bien le mal le vrai le faux n’ ont plus de frontières pas celles qu’ on leur connaissait –d’ autres apparaissent en filigrane tout est flou tout est lointain et dangereux ",
"même en lui plâtrant le zobinard plus jamais y’ s’ tiendra droit ce sidi sa maladie d’ en ce moment n’ est pas grave: une génuflexion de poitrine ma poule vous y filez quèques cataplasses bien moutardés et y pourra reprendre son turbin à la lingerie car c’ est lui qui s’ occupe de laver et de repasser le linge pas vrai? ç’ a toujours été un lavedu dans son genre le gus qui vide les poubelles et racle la merdouille de les draps non? je le vois d’ ici avec sa barbiche et ses lorgnons ",
"c’ était une victoire de la moralité elle avait pris une tournure paradoxale que les hasards d’ une révolution lui aient rouvert le foyer à lequel il tournait le dos c’ était déjà une ironie de la destinée mais était -elle comparable à l’ ironie qui faisait de le fils de cet homme vivant de faire échec à la loi celui qui a pour état d’ assurer l’ exécution de cette loi? et cette antithèse se fondait jour par jour dans une paradoxale harmonie cependant la première fois que robert macaire sortit avec son fils il ressentit à le cœur un petit pincement ",
"mais en général la tenue de ces établissements est si déplorable la société si débraillée le langage si scandaleusement libre qu’ un jeune homme je ne dis pas chrétien mais honnête et de bonnes mœurs ne peut y mettre le pied sans s’ exposer à se perdre ou de le moins à se compromettre dis-moi qui tu hantes je te dirai qui tu es. le souvenir d’ un effondrement de famille toujours présent à le ma pensée m’ a fait prendre en horreur jusqu’ à ce nom jadis si inoffensif et si honnêtement porté de brasserie PROPN était un brave et solide garçon de bonne vie de bonne compagnie très exact à son patronage très aimé de ses camarades il avait traversé indemne le service militaire et son avenir paraissait assuré par un emploi avantageux dans une grande administration "
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—ce sont mes camarades dit -elle qui me taquinent parce que je voudrais fonder une caisse de secours pour l’ atelier une caisse de dots enfin un tas de rêves alors une heure plus tard quand je me suis aperçue qu’ un grand monsieur m’ attendait à la sortie et qu’ il me suivait j’ ai pensé que je pourrais peut-être l’ embobiner seulement à ma station de métro il s’ est arrêté le lendemain et les jours suivants j’ en ai été pour mes frais car à le bout d’ une semaine il ne revint plus | [
"et puis quelques jours après un soir un soir arlette baissa le ton eh bien quelquefois à la maison le dîner fini et le ménage fait je quitte maman et je vais voir une amie qui demeure tout en haut de montmartre avant d’ y arriver je tourne par une ruelle assez noire où il n’ y a jamais personne quand je reviens sur le coup de heures c’ est là que fois de suite j’ ai discerné l’ ombre d’ un homme dans l’ enfoncement d’ une porte cochère fois l’ homme n’ a pas bougé ",
"mais à la troisième fois il est sorti de sa retraite et a voulu me barrer le passage j’ ai poussé un cri et je me suis mise à le courir la personne n’ insista pas et depuis j’ évite cette rue voilà tout elle se tut ",
"son récit ne semblait pas avoir intéressé béchoux et mais d’ demanda: pourquoi nous as -tu raconté ces petites aventures tu vois un lien entre elles? —oui j’ ai toujours cru que l’ homme qui me guettait n’ était autre que le monsieur qui m’ avait suivie —mais sur quoi se fonde ta conviction ",
"j’ avais eu le temps de remarquer le troisième soir que l’ homme de montmartre portait des chaussures à le guêtre ou à le tige claire —comme le monsieur de les boulevards s’ écria jean d’ enneris vivement —oui dit arlette et béchoux étaient confondus régine tout émue interrogea: mais vous ne vous rappelez donc pas arlette que mon agresseur de l’ opéra portait aussi ces sortes de bottines ",
"en effet en effet dit arlette je n’ y avais pas songé et le vôtre aussi arlette celui d’ hier le pseudo-docteur bricou —oui en effet répéta la jeune fille mais je n’ avais pas fait ce rapprochement c’ est à l’ instant que mes souvenirs se précisent —arlette un dernier effort ma petite tu ne nous as pas donné le nom de ton monsieur tu le connais? —oui ",
"il s’ appelle —le comte de mélamare et tressaillirent jean réprima un mouvement de surprise béchoux haussa les épaules et s’ exclama: mais c’ est de la folie le comte adrien de mélamare mais je le connais de vue j’ ai eu l’ occasion de siéger près de lui dans des comités de bienfaisance ",
"un parfait gentilhomme à qui je serais fier de serrer la main le comte de mélamare voler mes diamants mais je ne l’ accuse pas de le tout fit arlette interdite je prononce un nom PROPN a raison dit régine ",
"on l’ interroge elle répond mais il est évident que le comte de mélamare d’ après tout ce que le monde sait de lui et de sa sœur avec qui il vit ne peut pas être l’ homme qui vous a épiée dans la rue ni l’ homme qui nous a enlevées vous et moi —porte -t-il de les chaussures à le tige claire? dit jean d’ enneris —je ne sais pas ou plutôt si quelquefois presque toujours dit nettement ",
"l’ affirmation fut suivie d’ un silence puis reprit il y a là quelque malentendu je répète que le comte de mélamare est un parfait gentilhomme —allons le voir dit simplement d’ enneris est -ce que vous n’ avez pas un ami qui est de la police un sieur béchoux "
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"rameau-d’or et risque -tout se demandaient comment ils feraient pour escalader cette enceinte de pieds de haut qui ne leur offrait aucune prise mais ils furent à le bout d’ un instant rassurés à le cet égard le flibustier après avoir tâté quelques pieux les uns après les autres fit un geste de satisfaction et en saisissant un à mains il lui imprima une forte secousse et l’ attira à le lui contre l’ attente de les soldats le pieu ainsi arraché n’ opposa qu’ une résistance insignifiante et se détacha ouvrant ainsi une brèche assez large pour livrer passage à un homme le señor don la nuit précédente avait eu la précaution de scier ce pieu à le ras de terre dans la prévision sans doute de ce qui arrivait en ce moment; ",
"vrai ce qu' il dit qu' est -ce que vous avez mon ami seriez -vous blessé mais je n' ai rien de le tout je n' ai aucun mal je ne sais pas ce que vous voulez dire et en achevant ces mots saindoux effaré se tâtait les cheveux il poussa un grand cri à le son tour en regardant ses mains elles étaient pleines de sang ",
"puis il redresse la tête et regarde rivière bien en face: —oui rivière a pitié à le fond de lui-même de ce garçon si courageux qui a eu peur le pilote tente de s' excuser —je ne voyais plus rien bien sûr plus loin peut-être la t.s.f. disait mais ma lampe de bord a faibli et je ne voyais plus mes mains ",
"le lendemain ainsi que de coutume le maniaque était dans sa loge dans la salle c’ était un mouvement un bruit confus brusquement le silence se fit profond on eût dit que pas un souffle ne sortait de ces poitrines l’ acrobate était monté sur sa machine que hommes tenaient attendant le signal de le départ ",
"cela fait maintenant mois que le lockheed constellation de rené trager est reparti vers PROPN sans lui et l’ écrivain ne se décide toujours pas à quitter la nouvelle-calédonie il a insisté pour venir se recueillir sur sa tombe avant que je fasse enlever la plaque pour la remplacer par une autre plus sincère gravée à le nom de robert l’ inspecteur darluche a été muté à le wallis-et-futuna après qu’ on eut prouvé qu’ il avait envoyé un canaque innocent à la guillotine à le cours de les parties de pêche mon père n’ appelle notre nouvel ami que rené et se délecte des poèmes qu’ il déclame en fin de repas il a remarqué que j’ ai les yeux qui brillent en sa présence ",
"elle était étendue pâle les yeux clos sans apparence de vie sur son fauteuil il poussa un cri déchirant se précipita sur elle la couvrit de baisers et la souleva dans ses bras et cloots s’ avancèrent –non non je la porterai seule je veux la porter dans son appartement dit -il d’ un air égaré ",
"c’ est à le toi maintenant d’ être raisonnable et de ne plus aller chez elle d’ abord elle ne te recevrait pas elle me l’ a juré –c’ est ce que nous allons voir cria en s’ élançant dans la rue–malheureux ",
"—musée de les arts et métiers —maison des jeunes-aveugles —leur admirable industrie nous n' étions pas loin de les gobelins PROPN nous y fit conduire il fut étonné de l' insignifiante entrée de cette royale manufacture de ses constructions presque conventuelles de ses étroites galeries et de ses ignobles ateliers ",
"PROPN pensait sans doute qu’ elle n’ avait appris l’ affreux départ qu’ à le heures et demie seulement à le moment de la distribution de les lettres mais non; le coup avait été pour ainsi dire divisé et par suite un peu adouci voici comment: en revenant de conduire les enfants à le leur pensionnat touj ours accompagnée de l’ inséparable mme de bussy elle avait voulu savoir si PROPN n’ avait pas manqué de prendre le billet de la veille à l’ endroit où elle l’ avait placé donc nouvelle station à le fameux banc mais quelle n’ avait pas été sa surprise lorsque sa main avait rencontré un autre papier! ",
"c’ est l’ ambassadeur de PROPN qui vient visiter la mosquée verte précédé comme l’ étiquette d’ orient l’ exige par un beau janissaire tout brodé d’ or nous lui avions parlé de nos modestes amis les imans et il se dirige vers notre petite estrade de contemplation nullement surpris de nous trouver assis là les imans se lèvent comme nous à le son approche et nous faisons les présentations nos amis les imans de la mosquée verte notre ambassadeur l’ ambassadeur alors veut bien leur tendre la main avec sa bonne grâce charmante et eux la prennent tout simplement sans obséquiosité ni gêne ayant eux aussi comme tous les orientaux leur distinction et leur grandeur "
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non ils n’ avaient pas les mains aussi fines que celles de les chinois mais bruno en était sûr certains ouvriraient leurs gueules en cas d’ abus il n’ avait pas fini son dernier cadre accumulant un retard dès le début de sa journée y voyant un signe: sa soirée serait pourrie il suivait ses collègues descendant par l’ escalier de service les ascenseurs bloqués à le dernier étage à l’ entrée de la salle on avait punaisé sur un panneau en liège les offres de le ce la salle de muscu un séjour à la montagne à le moitié prix des photographies sur l’ une de lesquelles il avait reconnu sylvie portant un chapeau rouge de noël une feuille de route indiquant les heures de travail le tarif de les infractions retards dégâts volontaires de le matériel absentéisme répété feuille qui surgissait telle une menace mais dont personne ne faisait cas il y avait aussi la date de la prochaine visite médicale avec le docteur PROPN qui un jour lui avait conseillé de prendre un cocktail vitaminé car elle le trouvait un peu pâlot ignorant qu’ il s’ était masturbé la nuit entière p | [
"personne n’ avait encore rejoint l’ estrade les patrons tardaient à le descendre laissant les ouvriers se masser à le leur convenance dans un espace qui semblait de plus en plus étroit malgré sa taille l’ heure était grave avait pensé bruno appuyé contre un mur les mains dans son blouson en cuir qu’ il avait refusé de laisser sur le siège de son box parce qu’ il n’ avait confiance en personne et que tous ses papiers son blé et les clés de chez lui tenaient dans ses poches et en plus il adorait son schott acheté à le rennes il y avait quelques années qui lui avait coûté la peau de les fesses alors hors de question de le laisser à l’ atelier et puis il avait froid très froid quand les dirigeants sont arrivés c’ est ainsi que PROPN les nommait évitant le mot de patron qui aurait désigné un seul responsable et donc un seul coupable les employés ont cessé de parler ",
"c’ était comme dans un film mais un putain de mauvais film que bruno avait souvent redouté ces derniers mois vu la dégringolade de le monde de l’ europe de la france des métiers comme le sien où l’on jetait les gens par paquets de le jour à le lendemain parce c’ était la crise et que l’on n’ y pouvait rien c’ était comme il fallait l’ accepter on était tous dans le même bateau ce qui était une saloperie de mensonge il y avait camps les coupeurs de têtes et les têtes coupées les uns sur l’ estrade les autres à le sol pour ne pas dire à le tapis on allait les instruire ces bandes d’ ignares qui ne connaissaient rien à les règles de le marché à l’ offre et à la demande à les mutations économiques qui étaient aussi des mutations humaines on allait leur expliquer à le tous ces cons mais pas avec des mots trop compliqués il fallait faire clair pour ces petits esprits embués clair et concis donner un peu d’ espoir quand même parce que la machine devait perdurer encore mais pas trop parce qu’ ils devaient être conscients que les choses allaient empirer que ce serait co",
"le monde a changé change et changera: ainsi va la marche de le temps marche que nous ne pouvons arrêter mais qu’ il nous faut suivre autant qu’ il sera possible de la suivre la dernière décennie nous avons assisté à un essor technologique sans commune mesure avec les décennies précédentes ère de le virtuel de la communication et de le partage ère moderne emplie de promesses mais aussi d’ exigences depuis toujours nous avons défendu un certain esprit d’ excellence française nous imposant sur la scène internationale en matière de composants électroniques ",
"je salue la qualité de nos effectifs le sérieux de nos employés mes amis notre succès est aussi le vôtre l’ aventure de supelec étant une aventure collective une entreprise est semblable à une grande famille une et indivisible supelec a su répondre à les fluctuations économiques à la dureté de le marché aujourd’hui mes chers amis je ne vous cache pas nos inquiétudes ",
"nous traversons une zone de turbulences plus que jamais nous allons devoir rassembler nos forces nos compétences plus que jamais nous allons devoir nous concentrer sur nos objectifs je sais que nous le pouvons je sais que vous le pouvez ",
"ensemble nous allons gagner mais uniquement ensemble vos chefs d’ atelier vous informeront de le nouveau dispositif mis en place merci de votre attention et bonne soirée se tenait toujours contre le mur surveillant charles debout sur l’ estrade légèrement en retrait mais sur l’ estrade quand même parmi les patrons ceux qui décideraient de leur sort à le tous il pensait que les jours à le venir ne seraient pas faciles il en était certain il allait se méfier maintenant de son superviseur le salaud il était de l’ autre côté lui de le bon côté il serait l’ un de les derniers dans la charrette ce n’ était pas un employé lambda mais un petit chef qui distribuait des caresses sans vraiment y croire parce que oui bien sûr était une grande famille bordel à le qui voulaient -ils faire croire une connerie pareille et si c’ était le cas la famille c’ était pourri à la base alors non ce n’ était pas la bonne formule à le employer que de le vent ou de la poudre à les yeux pour les flatter eux les pauvres blaireaux que l’on allait foutre à la porte avec un bon coup de pied à le",
"PROPN tenait entre ses mains une feuille avec comme avait prévenu le dirigeant le nouveau dispositif à le suivre il était simple établi sur le modèle de les entreprises américaines qui avaient résisté mieux que d’ autres à le séisme qui secouait la planète entière désormais il était basé sur l’ observation de les employés en dépit de la tâche souvent identique qui incombait à le chacun la qualité de le travail dépendait évidemment de la personnalité de son auteur il était trop tard pour reformer les effectifs on garderait sinon les meilleurs de le moins les plus impliqués privilégiant la motivation plutôt que les compétences ",
"mieux valait un gars qui en voulait qui progresserait sur le tard plutôt qu’ un monsieur je-sais -tout qui se laisserait couler à le même rythme que le naufrage de l’ entreprise pour laquelle il travaillait on appelait cela le syndrome de confusion l’ ouvrier compétent ne faisait aucune distinction entre son destin et celui de son usine refusant de se battre écrasé par ce qu’ il ne pouvait ni contrôler ni appréhender se sentant coupable de le nouveau désastre l’ ouvrier moins compétent mais beaucoup plus motivé endossait le rôle de le sauveur redoublait d’ effort s’ oubliant à le profit de la production il devenait l’ élément à le garder que l’on jetterait encore plus facilement en cas de besoin car après tout et malgré tout il ne faisait pas l’ affaire et il le savait choix cynique qui ne dérangeait pas charles ",
"il se sentait encore protégé avait donné la moitié de sa vie à le supelec la meilleure se disait -il souvent non sans amertume il se vengerait on lui avait donné des tableaux qu’ il s’ appliquerait à le remplir connaissant bien ses chers travailleurs comme il les appelait il les rangerait dans les colonnes prévues à le cet effet répartissant les capacités et les défauts de chacun le vocabulaire emprunté à les amerloques diamond pilot lui semblait assez vague mais il suivrait à la lettre les recommandations de ses supérieurs classant à le fur et à le mesure de sa réflexion ses hommes et ses femmes affairés à l’ atelier vissant et dévissant des petits fils dans des petits cadres traquant les plus paresseux d’ entre eux ou les moins obéissants car c’ était les fortes têtes qu’ il fallait désormais repérer les plus dangereux pour la suite de les événements supelec ayant prévu un plan de rigueur et sûrement une vague de licenciements sans en avoir parlé directement à les chefs d’ atelier ce discours sentait mauvais "
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"ottilie demeure introuvable ce matin –comment introuvable la jeune femme regardait son mari avec stupéfaction –oui quand ses femmes sont entrées chez elles la chambre était vide le lit non défait –par exemple que veut dire cela?subitement la physionomie de PROPN se durcit tandis qu’ il répliquait –peut-être s’ est -elle enfuie pour échapper à le mariage avec l’ archiduc et pour essayer de rejoindre le comte pelnoff.–oh! le pensez -vous vraiment –qui sait! dit brièvement ",
"c’ est par hasard que je me suis ravisé: écrire dans une revue suisse n’ implique pas forcément que l’on ait quitté paris il omettait de dire que le prix de l’ affranchissement avait influé sur sa décision antoine n’ écoutait pas intrigué au-delà de toute patience le feu à les joues happant par -ci par-là une phrase troublante énigmatique il feuilletait machinalement ces pages qui étaient de son frère qui étaient jacques ressuscité pressé d’ être seul comme s’ il attendait de cette lecture une révélation il prit assez brièvement congé PROPN en le reconduisant jusqu’ à la porte trouva le moyen de lui glisser choses aimables ses phrases ses gestes semblaient appartenir à un cérémonial ",
"puis parut sur le seuil de la porte un homme de ans à la démarche grave à le front incliné à l’ œil rêveur en l’ apercevant chacun s’ écarta pour lui ouvrir un chemin jusqu’ à le lit de le blessé —voyez maître dirent les médecins et tous les regards se fixèrent sur celui que l’on regardait comme seul capable en france de sauver la vie de le roi si la vie de le roi pouvait être sauvée nous disons en france car il y avait hors de france un homme un seul dont la réputation fût supérieure à le celle d’ ambroise paré et que ce dernier lui-même se plaisait à le proclamer son maître ",
"dès que j’ arrivais il courait en battant des ailes et se cachait près de les couveuses si bien qu’ une fois je dis à le ma femme —regarde donc le petit coq on dirait qu’ il a peur et que quelqu’un lui a fait des misères aujourd’hui je me souviens de ça; mais à l’ époque je n’ y prêtai pas grande attention d’ autant que mes yeux ne guérissaient pas ",
"de son côté il gardait à le mon égard une exquise discrétion mais en nos promenades nous savions nous rencontrer comme d’ aventure à une demi-lieue de la porte romaine la route se creuse entre plateaux mornes que hérissent de tristes mélèzes sous le flanc argileux de la colline septentrionale à le bord de la route un puits tari dresse son léger pavillon de fer c’ est là que presque chaque soir je trouvais le r. ",
"—nous le tenons! disait -il avec l’ expression délirante de la haine satisfaite il est donc à le nous! il ne voulait pas toucher à sa caisse ce caissier vertueux nous y toucherons pour lui et il n’ en sera ni plus ni moins déshonoré nous avons le mot tu sais où est la clé tu me l’ as dit —quand monsieur fauvel sort il laisse presque toujours la sienne dans un de les tiroirs de le secrétaire de sa chambre —eh bien tu iras chez madame fauvel tu lui demanderas cette cle elle te la remettra ou tu la lui prendras de force peu importe ",
"il fut convenu qu’ on ne ferait pas de mystère pour eva je répondais de sa discrétion en quittant mme rigal et gilbert pour aller écrire à le ma mère je frappai à la porte d’ eva il me tardait bien de lui dire à le quel point j’ étais heureuse de pouvoir vraiment l’ aimer comme une sœur mais je pensai que PROPN aurait de la joie à le lui annoncer lui-même la grande nouvelle aussi je m’ imposai silence –allez vite lui dis -je dans la chambre de votre grand’mère votre frère s’ y trouve et il veut vous parler je ne lui laissai le temps ni de me répondre ni de me regarder je sentais qu’ à le moindre mot je pouvais me trahir et je m’ enfuis en courant ",
"les canadiens l’ observaient en hommes qui n’ ont qu’ un pas à le faire pour se dire citoyens de l’ union les californiens dépassant toutes ces plaines de le far et franchissant les montagnes rocheuses mettaient déjà le pied sur leurs inépuisables placers les mormons le front hautain la lèvre méprisante examinaient à le peine ces rivages et regardaient plus loin dans son désert inaccessible leur lac salé et leur cité de les saints quant à les jeunes fiancés ce continent c’ était pour eux la terre promise .le ciel cependant se noircissait de plus en plus tout l’ horizon de le sud était plein ",
"j\\' ai parlé d\\' une auberge toute chaude pas loin mais comme elle se débattait je l\\' ai giflée j\\' ai ouvert la portière j\\' ai fait semblant de la pousser dehors je l\\' ai regardée avec sa petite valise marchant sous la neige si je étais excusé si je l\\ avais fait remonter dans ma voiture elle ne se serait pas jetée sous un camion sur la route de lille lui ",
"mais qu’ elle ne rie point de moi oui tu ne dois point rire de le pauvre lamme m’ amie ma femme rit pour las! vous autres femelles êtes cruelles à les douleurs d’ autrui oui j’ ai le cœur dolent; frappé de le glaive d’ abandon; et rien ne le réconfortera sinon elle ou quelque fricassée dit "
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celui-ci préférait aussi il remonta et s’ assit sur une caisse la vieille était tassée dans un coin silencieuse la trappe refermée aucun bruit ne filtrait de le bas quarts d’ heure plus tard le médecin remonta en manches de chemise et le visage en sueur | [
"c’ est terminé dit -il il s’ en tirera mais il ne peut pas bouger pendant une semaine je le garderai ici en bas vous pouvez aller le voir malko descendit ",
"derieux fumait une cigarette torse nu toute son épaule gauche était bandée près de lui il y avait une soucoupe avec un petit morceau de plomb: la balle qui avait failli le tuer —ce toubib est un as fit le belge je n’ ai rien senti c’ est quand il va falloir sortir d’ ici que ç a va se gâter ",
"l’ iran c’ est foutu pour moi comme j’ ai déjà été viré d’ égypte plissa ses yeux d’ or: tout n’ est pas perdu je vais tenter une dernière chance demain j’ irai voir l’ ambassadeur —vous êtes fou! vous a déjà monté un turbin ",
"vous allez vous faire descendre bêtement —non il faut que j’ y aille il n’ y a plus que moi qui puisse empêcher le complot de réussir comme vous voudrez vous n’ avez pas une chance sur million reposez -vous ce soir en tout cas ",
"malko en avait sérieusement besoin de repos un peu plus tard la vieille leur apporta un plat de riz à la sauce safran et quelques bandes de viande séchée ils mangèrent avec leurs doigts et burent de l’ eau dans une cruche puis PROPN s’ étendit tout habillé sur son lit et s’ endormit sans même s’ en rendre compte le lendemain serait vraiment pour lui le jour le plus long ",
"chapitre xii il savait maintenant ce qu’ éprouve un homme traqué d’ abord il se sentait prodigieusement sale en passant devant la vitrine d’ un marchand de tapis-changeur rue PROPN il se regarda dans la glace il n’ était pas rasé et sa chemise sale le faisait ressembler à un iranien moyen la planque de derieux manquait de le confort moderne le boutiquier sortit et l’ invita à le venir voir sa camelote ",
"PROPN reprit sa marche il y avait peu d’ européens dans les rues et c’ était inquiétant PROPN devait avoir lancé tous ses sbires à les trousses de malko qui était facilement repérable une jeep de la police passa près de lui avec policiers armés jusqu’ à les dents ils ne lui jetèrent même pas un regard ",
"à le croisement de la ferdowsi et de la chah-reza il y avait de grandes banderoles célébrant le e anniversaire de le chah et invitant la population à se rendre à le stade d’ PROPN dans l’ après-midi pour la grande parade de gymnastique malko fut envahi d’ une rage folle on allait tuer le chah quasi sous ses yeux et il n’ y pouvait rien khadjar et devaient se frotter les mains rien ne pouvait plus les arrêter leur plan était sans parade ",
"était trop bon technicien pour avoir laissé quoi que ce soit à le hasard avec kilos de super tnt il ne resterait rien de le chah et de ceux qui l’ entouraient la prise de pouvoir serait un jeu d’ enfant quant à le malko il lui arriverait certainement un accident avant qu’ il parvienne à le sortir de le pays une sentinelle qui tire trop vite ou une tentative d’ évasion quitte à le faire ensuite des excuses à le gouvernement américain malko sourit amèrement on n’ a jamais déclaré une guerre pour venger une barbouze "
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"une dernière capture avait été faite qui l’ intéressait à le centre de l’ île existent à le faite de les montagnes tourmentées toutes de gouffres et de précipices d’ épaisses forêts que la nature féconde et libre a faites impénétrables les lianes les troncs monstrueux les branches entrelacées comme des bras d’ acier s’ opposent à l’ invasion humaine et depuis les temps légendaires le bruit courait qu’ il existait dans ces forteresses inexpugnables une race d’ êtres étranges effrayants qui disaient ceux qui avaient osé s’ aventurer dans ces solitudes et en étaient revenus ils étaient rares n’ étaient plus des singes et n’ étaient pas encore des hommes ils se tenaient droit portaient la tête haute connaissaient quelques arts rudimentaires mais ne savaient pas faire de feu; d’ après les récits incohérents que les épouvantés rapportaient ces êtres ces hommes primitifs ces singes supérieurs possédaient un langage articulé mais incompréhensible pour toute oreille humaine ",
"après avoir vu le café servi à son mari béatrix quitta le salon pour aller s’ habiller quoiqu’ elle ne commençât jamais sa toilette de si bonne heure –votre coiffeur n’ est pas venu lui fit observer rochegude quand il sut le motif de la retraite de sa femme me coiffera répondit -elle –mais où allez -vous donc vous n’ allez pas chez madame de montcornet à le heures –non dit -elle mais j’ entendrai le premier acte à les italiens ",
"il riait d’ un air instruit les autres aussi le notaire a présenté: robert troadec sont les fondés de pouvoir de monsieur il fit une sorte de petite courbette respectueuse monsieur da qui a le cœur sensible se préoccupe de le sort de jeunes orphelines parisiennes pour un peu nous autres on applaudirait tellement c’ est beau comme noblesse d’ âme ",
"mais PROPN avait eu peur en la sentant trembler et défaillir dans ses bras en l’ entendant surtout claquer des dents ils mettaient le couvert alphonse lui demanda mais qu’ avez -vous eu pourquoi cette peur lorsque la bougie était éteinte vous m’ avez effrayé ne parlez pas de répondit aussitôt tenez placez -vous là et essayons de souper ",
"j' escorte l' armée française ma prisonnière je la châtie dès qu' elle veut s' arrêter ou s' éloigner de la grande route le terme de la destinée de napoléon est irrévocablement marqué c' est dans les marais de la bérésina que s' éteindra le météore en présence de toutes les armées russes je leur aurai livré napoléon affaibli désarmé mourant c' est assez pour ma gloire bonaparte avait parlé de le vieux kutuzof avec ce dédain insultant dont il était si prodigue: le vieux kutuzof à le son tour lui rendait mépris pour mépris cependant on ne voyait pas le quatrième corps qui avait dû quitter PROPN le et rejoindre le à ",
"PROPN m’ a demandé de l’ aider à le prouver l’ innocence de cette jeune fille et j’ ai entrepris avec enthousiasme cette tâche difficile nous avons ouvert une sorte d’ enquête le hasard a fait que je connaissais l’ ouvreuse qui a filles dans le corps de le ballet je l’ avais vue souvent à le foyer de la danse je l’ ai invitée à le souper je l’ ai longuement questionnée c’ était le lendemain de le bal le soir où je vous ai parlé pour la première fois ",
"j\\' entends rien! crie loulou marc est pas très avancé sa voisine de droite le méprise et sa voisine de gauche le colle en plus il a failli tuer la fiancée de le maître de maison il ferait peut-être mieux de rentrer chez lui pendant qu\\ il en est encore temps ",
"que dans cette extrémité poussé à le bout par la douleur ayant voulu se défendre ils l’ ont assommé à le coups de crosse et jeté ensuite par une fenêtre dans la fosse de le moulin où son cadavre n’ a pu être retrouvé malgré toutes les recherches ce qui fait supposer qu’ il aura été entraîné par la force de le courant que le ventôse dernier cela suffit interrompit toutes mes suppositions sont vérifiées tu vas apprendre des choses qui te feront dresser les cheveux sur la tête mais voyons d’ abord le dénoûment de ce drame tel que le rapporte l’ extrait de le registre de trèves je tournai plusieurs feuillets et je lus la déclaration de le jury d’ accusation de birkenfeld l’ ordonnance de prise de corps rendue le fructidor enfin la déclaration unanime de le jury spécial de jugement sur les innombrables questions de l’ acte d’ accusation puis en conséquence de cette déclaration le jugement conçu en ces termes le tribunal criminel de le département de la sarre après avoir entendu le substitut de le commissaire de le gouvernement en ses conclusions sur l’ applic",
"roger bontemps n' était pas querelleur mais il allait sur le terrain comme on va à la noce garnier à le contraire se montrait singulièrement pointilleux il faisait le crâne à le tout propos et se donnait le plaisir de tailler en pièces les conscrits imprudents qui traduisaient tambour par tapin —seulement on avait pu remarquer que garnier laissait volontiers à le roger son pylade le soin de punir les troupiers qui passaient pour malins à le noble jeu de la pointe c' était sous le consulat PROPN avait ans; garnier atteignait à le peine sa vingtième année ",
"la lande à le perte de vue en courant encore il finirait bien par atteindre un village ou une route bitumée mais il n’ avait aucun repère durant le trajet on lui avait bandé les yeux "
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elles allaient se disperser dans l’ île et revenir à l’ état sauvage l’ entrée de la grotte était bouchée par un amoncellement de rochers l’ un d’ eux formait comme un pic au-dessus de le chaos et devait offrir un point de vue extraordinaire sur l’ île et la mer robinson regardait autour de lui et ramassait machinalement les objets que la grotte avait vomis avant de se refermer il y avait un fusil à le canon tordu des sacs troués des paniers défoncés | [
"vendredi l’ imitait mais à le lieu d’ aller déposer comme lui à le pied de le cèdre les objets qu’ il avait trouvés il achevait de les détruire robinson le laissait faire mais il tressaillit tout de même quand il le vit disperser à le pleines poignées un peu de blé qui restait à le fond d’ un chaudron le soir tombait et ils venaient enfin de trouver un objet intact la longue -vue lorsqu’ ils découvrirent le cadavre de tenn à le pied d’ un arbre vendredi le palpa attentivement il n’ avait rien de brisé apparemment il semblait même n’ avoir rien de le tout ",
"pauvre tenn si vieux si fidèle l’ explosion l’ avait peut-être fait mourir tout simplement de peur le vent se leva ils allèrent ensemble se laver dans la mer puis ils partagèrent un ananas sauvage et robinson se souvint que c’ était la première chose qu’ il eût mangée dans l’ île après le naufrage ",
"enfin ils s’ étendirent à le pied de le grand cèdre pour essayer de dormir robinson réfléchissait en regardant la lune entre les branches noires de le cèdre ainsi toute l’ œuvre qu’ il avait accomplie sur l’ île ses cultures ses élevages ses constructions toutes les provisions qu’ il avait accumulées dans la grotte tout cela était perdu par la faute de vendredi et pourtant il ne lui en voulait pas la vérité c’ est qu’ il en avait assez depuis longtemps de cette organisation ennuyeuse et tracassière mais qu’ il n’ avait pas le courage de la détruire ",
"maintenant ils étaient libres tous les robinson se demandait avec curiosité ce qui allait se passer et il comprenait que ce serait désormais vendredi qui mènerait le jeu il regardait toujours le ciel en réfléchissant quand il vit tout à le coup la lune glisser très vite derrière une branche et reparaître de l’ autre côté puis elle s’ arrêta et tout de suite après recommença à le glisser dans le ciel noir à le même moment un épouvantable craquement retentit ",
"robinson et vendredi sautèrent sur leurs pieds ce n’ était pas la lune qui bougeait c’ était l’ arbre qui était en train de s’ écrouler miné par l’ explosion le grand cèdre n’ avait pu résister à le vent de la nuit il s’ abattit dans la forêt en écrasant sous lui des dizaines d’ arbustes et le sol trembla sous le choc de l’ énorme tronc. vendredi commença leur nouvelle vie vendredi commença leur nouvelle vie par une longue période de siestes ",
"il passait des journées entières dans le hamac de lianes tressées qu’ il avait tendu entre palmiers à le bord de la mer il bougeait si peu que les oiseaux venaient se poser dans les arbres tout près de lui alors il tirait sur eux avec sa sarbacane et le soir il faisait rôtir avec robinson le produit de cette sorte de chasse certainement la méthode la plus paresseuse qui existât de son côté robinson avait commencé à se transformer complètement avant il portait des cheveux très courts presque ras et à le contraire une grande barbe qui lui donnait un air de grand-père ",
"il coupa sa barbe qui avait été d’ ailleurs déjà abîmée par l’ explosion et il laissa pousser ses cheveux qui formèrent des boucles dorées sur toute sa tête de le coup il paraissait beaucoup plus jeune presque le frère de vendredi il n’ avait plus de le tout la tête d’ un gouverneur et encore moins d’ un général son corps aussi s’ était transformé il avait toujours craint les coups de soleil d’ autant plus qu’ il était roux ",
"quand il devait rester à le soleil il se couvrait des pieds à la tête mettait un chapeau et n’ oubliait pas de surcroît sa grande ombrelle en peau de chèvre aussi il avait une peau blanche et fragile comme celle d’ une poule plumée encouragé par vendredi il commença à s’ exposer nu à le soleil d’ abord il avait été tout recroquevillé laid et honteux puis il s’ était épanoui ",
"sa peau avait durci et avait une teinte cuivrée il était fier maintenant de sa poitrine bombée et de ses muscles saillants il s’ exerçait avec vendredi à le toutes sortes de jeux ils faisaient la course sur le sable ils se défiaient à la nage à le saut en hauteur à le lancer de les bolas robinson avait appris également à le marcher sur les mains comme son compagnon "
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"m. devina PROPN un malheur et il examina les bijoux longuement en se demandant ce qui avait pu arriver mademoiselle prenez donc la peine de vous asseoir je vous en prie et vous aussi monsieur dit -il à les jeunes gens je vous demande pardon de vous faire-attendre: s’ il s’ agissait d’ estimer tout cela à le poids ce serait vite fait mais voici une broche un médaillon un bracelet qui ont une valeur artistique indépendante de la matière êtes -vous pressée d’ en toucher le prix mademoiselle? ",
"l’ amour ne compte pas le nombre de les années pends -toi brave castarel le sioux t’ a coupé l’ herbe sous le pied ce fut un feu roulant de plaisanteries qui mit tout le monde en joie messieurs dit d’ ussonville ce qui a poussé le sioux a demander la main de mistress c’ est l’ amour mais l’ amour de l’ art! le sioux a remarqué avec admiration que se peignait d’ une façon merveilleuse et il voudrait connaître ses secrets vous savez avec quel soin quelle coquetterie un guerrier indien se peint et fait retoucher sa peinture par sa femme ",
"pourtant je passais plusieurs fois par semaine appelée pour des consultations à le domicile dans des villages de les environs tout d’ une maison abandonnée elle ne l’ était pas certains soirs j’ avais vu de la lumière derrière les volets fermés elle s’ allumait à des heures incertaines irrégulières ",
"le crime est de mentir chaque jour –mais votre femme –s’ apercevrait -elle de mon absence seulement –et votre petite fille ?il frissonna –vous avez raison je serais criminel .dégrisé il me libéra de son étreinte le soleil descendait à l’ horizon il était tard je me levai pour partir ",
"dit -elle ardemment en pressant ses mains contre sa poitrine magali était orgueilleuse les soubresauts de son amour-propre blessé amenaient de terribles crises morales et mlle amélie se vit en face d’ un tâche difficile consistant à le faire pénétrer dans ce cœur d’ enfant le principes d’ humilité qui pouvaient seuls sauver cette petite créature destinée à une vie dépendante vraisemblablement obligée toujours de se soumettre à l’ autorité d’ étrangers et d’ accepter en silence l’ oubli et la pauvreté.mlle et ses pupilles avaient accompagné à le PROPN la duchesse de staldiff et ses enfants ils avaient tous l’ été suivant gagné hawker-park la magnifique résidence d’ été des ducs de staldiff mlle amélie occupant un appartement indépendant les enfants se trouvaient fort rarement en contact avec la noble famille dont ils étaient les obligés de temps à le autre ils étaient amenés par mlle amélie chez la duchesse qui leur faisait quelques bienveillantes questions leur distribuait de les friandises et garnissait leur petite bourse ce qui assombrissait magali pou",
"—vous saviez qu’ il avait une fille mais non voyons c’ est la deuxième fois que vous me le dites monsieur vous aimez plaisanter il a plissé les yeux et m’ a regardé un rictus à le coin de les lèvres il aimait trop les hommes sa voix me fit peur —je crois que nous pouvons nous quitter je n’ ai plus rien à le vous dire il s’ est levé moi aussi ",
"–et elle ne veut pas voir le prêtre ?les yeux de florestine parurent s’ éclairer tout à le coup –il faut attendre l’ heure de dieu nous ne comprenons pas nous mais lui sait le moment où l’ âme s’ ouvre pour le recevoir –si ma tante voulait je pourrais vous soulager un peu florestine en veillant cette nuit par exemple –mademoiselle m’ a chargée de dire à le mlle élisabeth qu’ elle la recevrait ce soir si elle veut venir après avoir lu ce qu’ elle lui envoie .sur ces mots florestine se retira ",
"puis aussitôt comme si ce grand effort eût dissipé en un moment tout son courage il s’ assit à le hasard sur la première chaise rencontrée blême et déjà elle rampait vers lui ses cheveux dénoués ses mains jetées en avant plus suppliante encore que ses yeux pâlis d’ angoisse –ne me laisse pas répétait -elle ne me laisse pas ne me mets pas dehors aujourd’hui j’ ai fait tout à l’ heure un rêve quel rêve –on a fermé la porte de la cuisine ",
"les autres non plus il fallait quelque chose de grand de fort de mystérieux à la mesure de l’ événement alors on l’ écoutait avec l’ indulgence de ceux qui rêvent à le fond de les bois sur les routes de le haut plateau dans la pénombre quasi nocturne d’ un salon où rien n’ avait changé depuis le départ d’ anne-marie ni les meubles de bois clair ni le canapé recouvert d’ indienne ni les rideaux de tulle ni même les reproductions encadrées de le clown triste de bernard buffet de le christ en croix de dali et d’ une forêt de l’ école de barbizon près de laquelle chave restait debout alors que le père était assis dans son fauteuil près de la cheminée ou ̀ il n’ y avait jamais de feu bien qu’ on eût ôté de pâtre le poêle à le mazout de le précédent propriétaire et installé à la place un savant tas de bûches de chêne sous lesquelles il suffirait de craquer une allumette dès qu’ anne-marie pousserait la porte devait songer ton père devant ce chave à le peu près ivre qui parlait d’ une femme qui n’ était sans doute plus celle que vous aviez connue et qu’ i",
"je me serais appelé vinet de chargebœuf et je siégerais à le droite!bathilde ne portait dans son désir de mariage aucune idée vulgaire elle ne se mariait pas pour être mère elle ne se mariait pas pour avoir un mari elle se mariait pour être libre pour avoir un éditeur responsable pour s’ appeler madame et pouvoir agir comme agissent les hommes rogron était un nom pour elle elle comptait faire quelque chose de cet imbécile un député votant dont elle serait l’ âme elle avait à se venger de sa famille qui ne s’ était point occupée d’ une fille pauvre PROPN avait beaucoup étendu fortifié ses idées en les admirant et les approuvant –chère cousine lui disait -il en lui expliquant quelle influence avaient les femmes et lui montrant la sphère d’ action qui leur était propre croyez -vous que tiphaine un homme de la dernière médiocrité arrive par lui-même à le tribunal de première instance à le paris "
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elle s’ arrêta devant une petite porte qu’ elle ouvrit longea un étroit couloir franchit une seconde porte et se trouva dans le cabinet de travail de rainaldo de assis devant son bureau lisait une lettre il leva la tête et dit vivement tu arrives bien isabelle je viens de recevoir par le courrier de tout à l’ heure quelque chose d’ intéressant que regardes -tu la ̀?isabelle arrêtée à la sortie de le couloir tenait les yeux attachés en face d’ elle sur un de les panneaux sculptés entrebâillé elle étendit le bras dans cette direction –ceci en arrivant par ce couloir et en voyant cette porte entrouverte il m’ est venu à l’ esprit un souvenir ...–quel souvenir –un soir à la nuit tombante je rentrais d’ une courte station à l’ église où je venais de prier pour mon père qui souffrait d’ une sérieuse bronchite et je montais dans ma chambre afin d’ échanger contre des pantoufles mes chaussures mouillées par une froide boue de dégel | [
"ce que je fis dans la demi-obscurité pour obéir à les principes d’ économie imposés par claudia et par mon père j’ avais laissé la porte ouverte le bruit d’ un pas léger dans l’ escalier me fit avancer vers le seuil je distinguai une forme masculine qui presque silencieusement se dirigeait vers la chambre de mon père petits coups brefs furent frappés contre la porte ",
"celle-ci fut ouverte presque aussitôt et une femme sortit en la refermant derrière elle «l’ homme dit quelques mots que je n’ entendis pas non plus que la réponse de la femme puis je perçus ces paroles prononcées par le premier en espagnol sur un ton d’ impatience est affolée elle a peur il faut que vous veniez señora il y eut encore quelques chuchotements puis l’ homme redescendit et la femme rentra dans la chambre ",
"«je restai un moment immobile un peu intriguée cet homme devait être PROPN le gardien de les belles colonnes la personne qui lui parlait était certainement claudia PROPN sa femme se trouvait sans doute malade ou bien leur petit enfant né semaines auparavant et elle demandait que mme fauveclare vînt lui donner son aide tout en songeant ainsi je descendis l’ escalier ",
"quand je fus dans le bas je perçus le bruit d’ une porte se refermant doucement à le premier étage puis le frôlement d’ un pas et d’ une jupe sur les degrés de pierre je pensai: claudia va voir cette femme et machinalement parce que j’ évitais le plus que je pouvais de rencontrer ma belle-mère je me reculai dans un enfoncement de le couloir distinguai la silhouette de mme fauveclare enveloppée d’ un manteau qui disparut par la porte de la salle de les chasses et cela me fit souvenir qu’ PROPN n’ avait point frappé à la porte de la maison sans doute pour y venir était -il aussi passé par le patio un lumignon comme d’ habitude éclairait approximativement le bas de l’ escalier à sa lueur en avançant je vis que la porte de la salle était restée entrouverte ",
"un air froid arrivait par-là en la poussant un peu je pus constater que mme fauveclare n’ avait pas refermé la baie vitrée donnant sur le patio il fallait qu’ elle fût bien préoccupée car cette ouverture était toujours close et même fermée par un cadenas quand claudia ne se trouvait pas dans la maison –comme en me confiant la surveillance de son logis m’ a en quelque sorte rendue responsable de le bon état de celui-ci j’ aime mieux que personne d’ autre que moi n’ y pénètre avait -elle expliqué à le son mari devant ma tante et devant moi «mon père naturellement avait déclaré excellente cette mesure qui nous laissait indifférents puisque l’ accès de la salle de les chasses nous était désormais interdit sauf invitation de claudia «l’ obscurité ici n’ était pas encore complète je m’ avançai de quelques pas pour jeter un coup d’ œil attristé sur la grande pièce qui manquait tant à le aubert et aussi je dois l’ avouer à le moi-même ",
"claudia y avait changé peu de chose elle ne s’ y tenait d’ ailleurs pas très souvent lui préférant le salon aussi je me demande pourquoi elle nous l’ a prise? songeai -je amèrement sans doute pour nous être désagréable tout simplement à ce moment je sentis près de moi un frôlement et vis le petit chien de claudia qui se glissait dans la salle et de PROPN s’ élançait par la baie ouverte dans le patio il va rejoindre sa maîtresse mais peut-être va -t-il se heurter à la porte de le salon d’ armide si elle n’ a pas oublié de la fermer pour m’ en assurer je m’ avançai jusqu’ à le seuil de la salle ",
"je ne vis pas le chien et en conclus qu’ il avait dû entrer dans le logis voisin comme je faisais un pas pour me retirer un cri parvint à le mes oreilles cri de douleur cri d’ agonie qui me fit frémir qu’ était -ce PROPN serait -elle très malade pendant un instant j’ écoutai encore mais rien ne se faisait plus entendre après une courte hésitation je m’ avançai dans le patio et allai à la porte de le salon d’ armide mais elle était close ",
"par où avait donc passé le chien qui décidément avait disparu «je me souvins tout à le coup d’ une petite porte placée à l’ extrémité de la galerie formée par les arcades de le patio celle qui est devant nous j’ ignorais où elle conduisait en m’ en approchant je constatai qu’ elle se trouvait entrouverte ",
"avant d’ avoir pu réfléchir et poussée par un sentiment inexpliqué car je ne suis pas peureuse à l’ ordinaire je me glissai dans l’ ouverture longeai un étroit couloir et m’ arrêtai à le seuil d’ une pièce à le demi obscure dont les détails me demeuraient indistincts à le même instant un glissement léger se produisit un panneau parut s’ écarter dans le mur en face de moi découvrant un rectangle de lumière voilée je perçus alors le vagissement d’ un petit enfant puis la voix de claudia qui disait –allez emportez -la et soyez toujours bien prudents vous et paca je suis ennuyée que nous n’ ayons pas remarqué cette porte mal fermée tout à l’ heure quand elle a jeté ce cri d’ autant plus que je sais trop si dans ma précipitation je n’ ai pas laissé ouvertes les autres en venant quand même a ne porterait pas si loin répondit l’ espagnol n’ en entendis pas davantage "
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"l’ accident leur fit perdre leur sentiment d’ invulnérabilité ils se rendirent compte que la double vie d’ PROPN ne pourrait durer toujours tôt ou tard et sans doute plus tôt que tard il faudrait affronter les parents d’ PROPN mieux valait le faire avant qu’ un accident se produise et provoque l’ explosion avant que quelqu’un les voie et les dénonce ou même qu’ ils tombent en ville à le détour d’ une rue sur les tiberescu s’ ils apprenaient ainsi le mensonge de leur fille ce serait terrible ",
"ils sont tellement mauvais cette année mais le courage est -ce que a je leur dis si vous n\\ avez pas de courage qu\\ est -ce que vous venez foutre à le mon cours vous croyez que c\\' est quoi la littérature? que vous êtes là pour vous amuser h a allumé une cigarette il a chassé la fumée d\\' une main ",
"réflexions rapides traversaient confusément son esprit comme des torches qui courent dans la nuit sans dissiper les ténèbres germaine n’ était ni plus calme ni plus rassise elle sentait que sa vie allait se décider en une heure et que son médecin n’ était plus m. le bris mais le comte de villanera cependant ces jeunes êtres remués jusqu’ à le fond de l’ âme par un émotion violente restèrent quelques instants côte à le côte dans un profond silence un pêcheur qui rasait la rive les prit assurément pour amants heureux absorbés dans la contemplation de leur bonheur ",
"avez -vous pensé à les péages —au diable l’ avarice c’ est tellement plus rapide par l’ allemagne là à le moins il n’ y a pas de limitation de vitesse —justement je conduis une camionnette pas une formule ",
"des groupes se formaient où l’on se demandait ce qui pouvait bien être arrivé un homme expliqua la chose à sa façon c’ était une affaire politique une perquisition un autre qui avait parcouru le monde rétablit les faits un meurtre avait été commis il donnait des détails précisant l’ heure laissant entrevoir les causes ténébreuses de ce drame déjà l’on reprochait à la police sa lenteur ",
"—je n’ ai pas besoin de fermer les yeux pour aimer dit marina supplie avec tendresse —je ne sais même plus où nous en étions dit fleur vacillante dans une mystérieuse détermination moussia dit: —vous vous emportez marina et je ne vous en veux pas vous souhaiteriez que je dise que vous avez raison ",
"lorsqu’ à le défaut de la colline il aperçoit enfin les toits fumants de la maison c’ est le soir mais il attend les ombres de la nuit pour voiler un peu sa misère il entend à le loin la voix de son père ses genoux fléchissent il tombe et couvre de ses mains son visage car il a honte de sa honte sachant qu’ il est le fils légitime pourtant ",
"un peu plus haut à le limbe droit de la reuss la scène change le fleuve coule avec cascades dans une ornière caillouteuse sous une avenue double et triple de pins c' est la vallée de le pont d' espagne à le cauterets à les pans de la montagne les mélèzes végètent sur les arêtes vives de le roc; amarrés par leurs racines ils résistent à le choc de les tempêtes le chemin quelques carrés de pommes de terre attestent seuls l' homme dans ce lieu il faut qu' il mange et qu' il marche ",
"mais vous-même madame vous si belle si élégante si distinguée vous digne d’ être accueillie dans le meilleur monde que faites -vous ici pour toute réponse elle leva de nouveau ses beaux yeux qu’ elle avait tenus baissés pendant que le chevalier lui parlait elle les attacha sur madame bolivar qui marivaudait avec le docteur et une haine profonde se peignit sur son visage mélancolique la haine de l’ esclave contre son tyran de le patient contre son bourreau puis s’ accoudant sur la table son front appuyé sur sa main elle parut se recueillir ",
"à l’ époque de son mariage son frère aîné lui avait adressé des reproches qu’ il n’ avait jamais pardonnés sa mère elle-même ne recevait jamais de ses nouvelles et bien souvent la pauvre bonne-maman avait versé des larmes brûlantes en priant pour le fils prodigue .maintenant elle n’ aurait plus que la triste consolation de l’ embrasser sur son lit de mort –pauvre bonne-maman! dit armelle les larmes à les yeux quel pénible voyage pour elle et pour vous aussi papa.–oui car je n’ ai jamais cessé d’ aimer ce malheureux ingrat comment est -il mort? qui l’ a entouré à ses derniers moments et quelles nouvelles tristesses peut-être nous réserve sa fille "
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maintenant il ne craignait plus ce fâcheux dénouement d’ une fatale entrevue et c’ était beaucoup que de gagner de le temps avant qu’ on interrogeât derechef madame de pommeuse il pourrait la voir et s’ entendre avec elle; la mettre à le courant de la situation et lui expliquer comment lorsque le cocher l’ avait reconnu dans l’ enclos de le boulevard bessières il s’ était trouvé forcé de dire une partie de la vérité mais rien qu’ une partie il la mettrait ainsi en garde contre les embûches que la police ne manquerait pas de lui tendre il pourrait aussi rassurer odette qui devait douter de son fiancé depuis qu’ elle assistait à le cette scène ou il semblait jouer un rôle équivoque la comtesse plus morte que vive persistait à ne plus souffler mot et désespérant sans doute de rien tirer d’ elle pour le moment le sous-chef de la sûreté reprit d’ un ton dégagé: –du reste madame jusqu’ à le preuve de le contraire je ne vous accuse pas d’ avoir trempé dans l’ abominable assassinat dont je recherche les auteurs | [
"je me renseigne voilà tout et je me renseignerai encore quand je tiendrai les coupables je vous mettrai en leur présence et nous verrons bien s’ ils vous reconnaissent la perspective de cette confrontation n’ était pas pour rassurer madame de pommeuse et elle ne put s’ empêcher de frissonner à la seule pensée de se retrouver face à le face avec les scélérats qui avaient tenu sa vie entre leurs mains et qui l’ avaient épargnée après avoir fait d’ elle leur complice maxime s’ il eût été soumis à la même épreuve n’ aurait eu rien à le craindre il avait vu les assassins mais les assassins ne l’ avaient pas vu et n’ auraient pas pu le reconnaître ",
"et il ne s’ effrayait pas trop de ce danger pour la comtesse car il se persuadait de plus en plus que la police ne les trouverait jamais ces bandits insaisissables qui se rassemblaient à le certains jours pour commettre ou pour préparer des crimes et qui disparaissaient ensuite comme des fantômes –je puis donc vous laisser libre madame continua m.pigache je tenais absolument à le vous interroger c’ est fait et je sais maintenant sur vous ce que je voulais savoir le reste me regarde ",
"l’ enquête va se poursuivre elle est en très bonne voie et je suis en mesure d’ affirmer que tout s’ éclaircira très prochainement en attendant je me permets de vous donner un conseil ne dirigez plus vos promenades de le côté de la porte de clichy une femme comme vous ne peut que se compromettre en fréquentant ce quartier mal habité ",
"le policier souligna d’ un sourire ironique cette recommandation assez superflue et s’ adressant à le maxime: –à vous monsieur je n’ ai rien à le dire et je veux bien oublier que vous avez fait hier une déposition inexacte je vous engage seulement à le être prudent trop parler nuit; trop se taire nuit aussi quelquefois il faut trouver un moyen terme sur cette conclusion le sous-chef de la sûreté salua très brièvement l’ assistance et se retira ",
"ce n’ était pas une fausse sortie car le bruit de ses pas se perdit bientôt dans l’ escalier on entendit bientôt la porte de la rue se refermer sur lui et le roulement d’ une voiture qui s’ éloignait probablement celle que conduisait le cocher piquet les espions grands ou petits décampaient et certes personne n’ avait prévu que la désagréable visite de le sieur pigache finirait ainsi après avoir intimidé et menacé tout le monde il était devenu subitement tout sucre et tout miel il semblait qu’ il fût venu causer amicalement avec des gens qu’ il n’ avait jamais soupçonnés ",
"et pourtant il laissait derrière lui l’ inquiétude et la défiance qu’ il avait adroitement semées maxime y voyait plus clair que les autres et ce brusque revirement ne lui disait rien de bon il devinait que pigache croyait les tenir tous et emportait la certitude de remettre la main sur eux dès qu’ il lui plairait les pêcheurs à la ligne savent qu’ il faut laisser filer le poisson qui commence à le mordre à l’ hameçon et le ferrer comme ils disent en donnant un coup sec aussitôt qu’ il est pris de façon à ne plus pouvoir se dégager pigache faisait comme les pêcheurs il laissait filer en attendant qu’ il ferrât ",
"madame de pommeuse n’ était plus en état de raisonner mais elle se sentait perdue et à les craintes qui l’ oppressaient s’ ajoutait la douleur de voir que lucien doutait d’ elle odette aussi doutait elle doutait de son fiancé engagé avec la comtesse dans une mystérieuse aventure le frère et la sœur attendaient une explication et ils étaient trop fiers pour la demander maxime comprit le premier qu’ il fallait avant tout mettre fin à une situation navrante –venez madame dit -il à la comtesse en prenant son chapeau ",
"elle le suivit machinalement et maxime dit tout bas à le lucien qui les reconduisait: –fais -moi crédit d’ un jour demain je t’ expliquerai tout la fin de l’ hiver est une fête pour les parisiens à le quelque catégorie sociale qu’ ils appartiennent les pauvres se réjouissent de n’ avoir plus froid les ménages modestes se réjouissent de ne plus dépenser d’ argent pour se chauffer ",
"les riches s’ empressent d’ aller prendre le soleil sol comme on dit à le madrid à le vrai dire il arrive assez souvent que le printemps fait faux bond mais il y a toujours à le mois de mars quelques belles journées et les heureux de ce monde en profitent pour courir à les champs-élysées et à le bois les équipages roulent les cavaliers se donnent carrière et les promeneurs à le pied arpentent allègrement les bas-côtés de la grande avenue voire même s’ ils sont bons marcheurs les allées qui bordent les lacs on se croirait reporté à le ans en arrière alors que pendant la semaine sainte le traditionnel défilé de longchamp rassemblait entre la place de la concorde et l’ arc-de-triomphe le tout paris de ce temps-là maintenant c’ est longchamp toutes les fois qu’ il fait beau et le lendemain de la scène à le ou personnages qui s’ était jouée rue des dames il faisait un temps superbe "
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"madame PROPN cette fois à le moins avait deviné juste le tremblement dont elle se trouva saisie ne lui permettant pas de tenir son verre elle le laissa s’ échapper et sa main resta crispée dans celle de madame PROPN qui s’ accusait avec chagrin d’ être l’ auteur de ce mal retourner à le solutré était impossible il fallut mettre à le lit la bonne gouvernante dont la crise ne céda qu’ à les larmes qui se firent passage madame montauban restée près d’ elle tâchait de la calmer par des paroles bienveillantes où se trouvait toutefois l’ injonction de ne pas parler mais le silence était à le dessus de les forces de madame PROPN accablée sous le poids de la reconnaissance ",
"songez que depuis plus de jours j’ étais soumis à un jeûne absolu: à la table on m’ affamait de la façon que j’ ai dite; comme nourriture intellectuelle on me réduisait à le centurion ce skelley de l’ esprit après ce jour béni je continuai il est vrai à le partager la pâtée de l’ italien: de le moins m. routhier me fut -il épargné je retrouvai molière racine la bruyère taine louis veuillot dieux quelles bombances je fis ces jours-la ̀! si dès lors la famine compliquée d’ amers ne m’ eût jeté dans un épuisement complet je crois que j’ aurais lu de le matin jusqu’ à la nuit ",
"la gaieté vive entraînante riait à le fond de ses yeux câlins à le coin de ses lèvres entrouvertes PROPN sourit en répondant pas de le tout! prenez -en encore tant que vous le voudrez je sais que grand-mère en serait contente et vous aussi monsieur prenez si cela vous fait plaisir PROPN remercia en déclinant l’ offre vital dit avec une nuance d’ ironie:–tu es un sage qui ne goûte pas à le tous les fruits comme moi ",
"elle a une fille de ferme que tu remplacerais et je m’ arrangerais pour que ta besogne ne fût pas trop rude tu aimes palommiers tu n’ y seras pas à le plaindre et quand j’ irai à le ma métairie je tâcherai de me souvenir seulement des années que nous avons passées ensemble avant cette discussion où tu t’ obstines à le garder un vilain rôle –certainement je ne serais pas mal à le palommiers mais ne plus être avec vous mademoiselle vous savoir fâchée contre moi mal servie peut-être par une autre c’ est ce que je ne puis admettre je vous dirai donc comment je crois avoir le droit de ne pas estimer m. de capmont de le juger sans cœur sans humanité et cela n’ empêchera pas mlle amine de l’ épouser soyez -en sûre ",
"il n' y avait rien là de ce qui existe aujourd'hui ni les jardins anglais ni les cafés chantants ni le panorama ni les maisons de le quartier françois l' allée d' antin PROPN n' était guère qu' une avenue plantée d' arbres bordée de jardins et de villas le long de le cours-la-reine et dans l' avenue de l' étoile des réverbères fumeux pendaient de place en place et semblaient augmenter l' obscurité profonde qui régnait à l' intérieur de les massifs tanneguy marchait à le grands pas et la fièvre le tenait déjà car les ténèbres agissaient sur lui d' une façon singulière à le milieu même de ce grand paris respiraient alors déjà poitrines un frisson courait dans ses chairs comme à les heures où l' écho de son propre pas l' effrayait jadis sur la lande solitaire comme à les heures où la sueur froide le baignait dans sa couche lorsqu' il entendait à le travers l' épaisse muraille de château-le-brec ces voix surhumaines qui semblaient monter des profondeurs de la tour-de-kervoz parlant de meurtre passé de vengeance future ",
"est à entrée de le jardin de les plantes une vieille maison de le dix-huitième siècle dont une moitié est pleine de mauvaise peinture et dont le reste abrite de les plantes délicates de le dehors on ne sait où commence la peinture car la façade est tapissée par une magnifique glycine qui mêle ses grappes violettes à les fleurs charnelles d\\' un rosier grimpant rien n\\ est plus charmant que ces roses qui pendent de toutes parts et effeuillent en pluie odorante cependant que se gonfle de l\\ autre côté de la cour un énorme massif de camélias qui proclame la douceur un peu humide de le climat avant que les roses ne soient ouvertes les rouges camélias décorent à le merveille la sombre verdure quelle opulente entrée de musée ",
"je vais lui dire que je le v...» lxix a ce moment entra m. de sommery il avait congédié les personnes amenées par madame de sommery fut atterrée et ne trouva plus de voix pour achever le mot commence seulement elle joignit les mains et tomba à le genoux devant son mari le colonel se sentit ému et irrita de son émotion ",
"de sa vie il n’ avait entendu une voix comme PROPN douce et sonore et qui allait droit à le cœur puis comme elle était jolie encore mal remise de son émotion une larme tremblait encore dans ces beaux yeux retenue par les cils et cependant ses lèvres roses souriaient son teint était si transparent qu’ on croyait voir le sang courir plus vite dans ses veines avec quelle grâce étrange ses cheveux à le demi dénoués dans sa chute retombaient en grappes dorées sur ses épaules et lui si facile à le effaroucher il ne se sentait aucunement déconcerté ",
"elle la retira presque aussitôt dis donc dit -elle tu as mangé de le requin ce matin –écoute dit le chat si ç a ne te plaît pas tu peux t’ en aller moi ce truc-là m’ assomme tu te débrouilleras toute seule il paraissait fâché ",
"brusquement séparées à le leur base dans une largeur de pieds les parois de la grotte étaient retombées l' une sur l' autre à la partie supérieure de manière à le former un angle dont la pointe faisait le toit de la caverne a cause de le voisinage immédiat de le champ de les morts les habitants d' agnier ne pénétraient jamais dans cette grotte dont l' entrée se cachait d' ailleurs à le regard sous un massif de broussailles a l' heure mornac attaché à le poteau de supplice semblait près de dire à la vie un éternel adieu si bravant la crainte instinctive que vous eût inspiré la proximité de le cimetière dont les muets habitants dormaient immobiles sur leurs sarcophages aériens rendus encore plus fantastiques par l' obscurité de la nuit vous eussiez bravement écarté les broussailles qui formaient l' entrée de la grotte vous auriez pu voir à le fond de la caverne à la lueur pâle d' un tout petit feu un homme assis par terre les coudes sur les genoux et la tête perdue dans les mains qui veillait donc ainsi seul en cet endroit solitaire à une heure aussi avancé"
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jamais je n’ ai traversé la désolée bourgade de caughnawagha sans que mon cœur ne se serrât douloureusement et que des larmes ne montassent à le mes paupières à le milieu de le désert l’ indien avive en moi le sentiment de la puissance humaine il me fait plaisir; quoique déjà dégénéré quoique déjà il se soit inoculé la plupart de les vices qui déshonorent les blancs il conserve pour moi encore quelque prestige je le vois libre alerte hardi dans le danger et j’ oublie volontiers sa malpropreté habituelle sa paresse imprévoyante sa duplicité pour admirer sa patience à le toute épreuve son amour de l’ indépendance sa pénétration son adresse sa résistance à les fatigues à les luttes de le corps ses admirables talents oratoires son inflexible stoïcisme dans les tortures sa sérénité devant la mort à l’ état demi-policé il est hideux hideux comme tous les monstres parce que le peau-rouge n’ a pas été je le dis hautement créé pour l’ organisation sociale de les visages-pâles | [
"nos missionnaires se sont trompés ils ont été dupés de leur zèle pour ne pas dire plus chez nous près de nous l’ indien s’ étiole s’ avilit se suicide lentement c’ est une plante exotique qui ne peut vivre dans notre atmosphère nous était -il permis sous un prétexte politique religieux ou autre de le traiter comme nous l’ avons traite est -il permis à les anglais de poursuivre cette œuvre meurtrière? problèmes redoutables questions difficiles que je me suis souvent posés mais pour la solution de lesquels je ne me crois pas assez autorisé ",
"quoi qu’ il en soit en le village de caughnawagha n’ était ni mieux ni plus mal construit qu’ il ne l’ est maintenant c’ était une réunion de cabanes avec des toits de chaume ou de planches d’ un aspect repoussant on les avait groupées près d’ une chapelle où un prêtre catholique essayait chaque dimanche par des instructions dans leur langue d’ attacher les iroquois à la religion de le christ à l’ exception d’ un petit jardin attenant à le presbytère et de ou lopins de terre semés de maïs nulle trace de culture autour de les huttes mais çà et là de les flaques d’ eau noirâtre barbotaient quelques pourceaux éthiques et des nichées d’ enfants dégoûtants à le possible ",
"pourtant à le centre de le village on remarquait une maisonnette relativement assez élégante mais qui par les matériaux dont elle était composée sinon par sa forme affectait le type de le wigwam indien des peaux de buffle la recouvraient entièrement et à le lieu d’ être ouverte à le tous les vents ou d’ avoir une méchante porte de bois comme les autres elle se fermait à le moyen d’ un rideau en cuir d’ orignal orné de broderies en rassade représentant un castor et un grand aigle à le tête chauve ces figures étaient le totem ou écusson d’ un chef le castor est avec la tortue l’ emblème de les iroquois et de les canadiens qui le leur ont emprunte ",
"l’ aigle à le tête chauve est un de les symboles de le pouvoir chez les peaux-rouges la hutte appartenait en effet à un sagamo sa femme son fils et lui étaient considérés par les habitants de le village comme les derniers iroquois qui n’ eussent pas dans leurs veines une seule goutte de sang mêlé c’ était la poudre l’ onde-pure sa femme et le petit-aigle leur fils unique PROPN portait gaillardement ses années ",
"malgré les malheurs qui avaient abreuvé sa jeunesse et malgré les tribulations nombreuses qui avaient assailli son âge mûr il se tenait droit vert et ferme comme un chêne robuste que l’ ouragan a pu agiter sans le courber jamais PROPN à le contraire avait profondément ressenti les coups de l’ infortune elle n’ était qu’ à l’ été de la vie et déjà une caducité précoce ployait sa taille en ses cheveux si noirs si abondants autrefois avaient tombé et blanchi un inextricable réseau de rides sillonnait en tous sens son visage osseux ",
"de larges coutures jaunâtres tranchaient sur le ton généralement bistré de sa peau et ne rappelaient que trop les atroces tortures à lesquelles la pauvre squaw avait été soumise sur le mont ses mains brûlées n’ offraient plus que des moignons informes dont elle était incapable de faire usage même pour prendre ses aliments de ses charmes flétris il ne lui restait que les yeux ces yeux si éloquents dont le rayonnement sympathique reflétait tant d’ amour et de mélancolie son amour elle l’ épanchait tout entier maintenant sur co-lo-mo-o l’ enfant qu’ elle avait eu de nar-go-tou-ké un an après leur rentrée de la nouvelle-calédonie à le PROPN en le petit-aigle avait donc alors ans passés ",
"beau et vaillant jeune homme s’ il en fut il tenait de race taille élevée bien prise membres vigoureux muscles d’ acier cœur intrépide comme son père il avait les traits délicats le regard séduisant de sa mère rompu à le tous les exercices corporels chasseur sans rival pêcheur de les plus habiles excellait à le tirer de l’ arc ou de le fusil à le dompter un cheval à le conduire un bateau PROPN l’ avait fait instruire par le pasteur de le village et le petit-aigle avait appris de le digne missionnaire le français l’ anglais le calcul un peu de dessin et de musique ",
"ostensiblement il pratiquait la religion catholique on l’ avait baptisé sous le nom de paul son précepteur s’ était flatté un instant de le convertir entièrement et de le faire entrer dans les ordres il s’ efforça de lui persuader qu’ il était appelé par une faveur divine à le aller prêcher la foi à les peaux-rouges de la baie d’ hudson mais le jeune homme avait hérité de sa grand-mère la fameuse vipère-grise un invincible penchant pour les superstitions indiennes et les tentatives de le bon abbé pour en triompher furent sans résultat ",
"eu -il réussi que les goûts de co-lo-mo-o l’ auraient tourné vers une autre profession jamais du reste n’ aurait consenti à le laisser son fils embrasser la carrière ecclésiastique n’ espérait -il point que par lui la race iroquoise revivrait un jour et finirait par reconquérir les territoires dont l’ avaient spoliée les visages-pâles cette espérance le petit-aigle la caressait aussi il était heureux et fier de la proclamer "
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"les musiques se font entendre et alternent avec les pieux cantiques que chantent de leurs voix fraîches et pures les longues théories de les jeunes garçonnets en habits de le dimanche et les jeunes filles en blanches toilettes le suisse apparaît à le son tour avec son habit chamarré de broderies sa hallebarde son tricorne et ses mollets de les fêtes carillonnées les bannières rutilantes de les saints et les reliques précieuses sont portées avec respect par les hommes la statue et les images de la vierge par les jeunes filles toutes les oriflammes sont déployées et les effets de lumière dans ce fouillis où le métal chatoie dans le velours et le satin éblouissent le regard enfin le très saint-sacrement paraît dans son ostensoir d' or ruisselant de pierreries porté sous un dais de drap d' or empanaché de plumes blanches et qu' accompagnent de gros cierges lumineux tenus par les membres de la fabrique les angelots couronnés de roses vêtus de soie et de dentelle les enfants de chœur en soutanes violettes et rouges revêtues d' aubes transparentes et brodées les diac",
"mais je me venge lorsqu’ il me semble que la comtesse bercée par cette insipide lecture rêve ou sommeille les yeux ouverts je ne rougis pas de profiter de cette quasi-somnolence en tournant les pages j’ en escamote adroitement une ou elle ne s’ en aperçoit guère parfois seulement elle murmure c’ est bien décousu cet ouvrage ne trouvez -vous pas ma chère petite et j’ ai le front de répondre hypocritement moi?. non madame ",
"–est -ce possible –là seulement m’ attendent le pardon et le repos –mais vos enfants bonnington sourit doucement et montra de le regard le groupe formé par miss et le major ceux me suivront répondit -il l’ inde est le pays de les amours romanesques ",
"il m’ a parlé comme il le doit affaires je lui ai donné mes instructions elle le regardait ébahie arrêtait son examen à la bouche à les yeux à les cheveux blanchissants et bouclés à le foulard de soie mordorée comme si michel sortait d’ une cave couverte de toiles d’ araignées il secoua d’ un mot bref le poids de le regard gris et vert: –eh bien tu imaginais autre chose? quoi non évidemment non tu permets que j’ emporte le plateau maria doit être descendue à le village dans l’ office elle brisa une tasse et se fit une petite plaie à la base de le pouce ",
"ah! la route est belle tu verras de jolies points de vue aussi jolis qu’ à le saint-aubry ma pauvre femme mais PROPN n’ est qu’ un trou comparé à ces sites ravissants un trou? ",
"alain était couché de tout son long dans les hautes graminées de la banquette daniel invisible devait y être pareillement plongé de pomme je ne voyais que le bas de les jambes en porte à le faux avec les espadrilles à le bout je ruisselais paisiblement sur la tôle brûlante ne pas pousser ne plus bouger étaient à le cet instant tout ce que je souhaitais ",
"on met par-dessus le capuchon de flanelle et le casque blanc l’ immense médol chapeau de paille à le bords démesurés .nous suivions le vallon lentement aussi loin que la vue allait tout était nu d’ un gris jaune ardent et superbe parfois à le milieu de les bas fonds où croupissait un reste d’ eau dans le lit vidé de les rivières quelques joncs verts faisaient une tache crue et toute petite parfois dans un repli de la montagne ou arbres indiquaient une source nous n’ étions point encore dans la contrée assoiffée que nous devions bientôt traverser .on montait indéfiniment ",
"mais quel est le génie quelle est la fée qui m’ a deviné malgré l’ abjecte livrée que la misère m’ avait imposée fée ou génie je te remercie et je me dévoue corps et âme à le ton service oui corps et âme n’ étais -je pas décidé à le me joindre à la troupe de seigneur de la grande route et à le mendier l’ escopette à le poing plutôt que de languir dans les privations et l’ obscurité si je savais qui m’ a parlé je pourrais me faire une idée de ce qu’ on peut exiger de moi ",
"autrefois elle était jolie la petite fleur d’ arum maintenant elle est fanée quelques jours plus tard le rendeer poursuivant sa route à le travers le pacifique passa en vue des mornes de rapa la plus australe de les îles polynésiennes et puis cette dernière terre des maoris disparut elle-même de notre grand horizon monotone et ce fut fini de l’ océanie après avoir relâché à le chili nous sortîmes de le grand-océan par le détroit de magellan pour rentrer en europe par la plata le brésil et les açores ",
"la rafale s’ interrompit soudain PROPN ignorait s’ il pouvait être vu encore des bachots il se laissait flotter comme une planche sous la lune il bougeait simplement les pieds les cuisses et les bras lentement pour ne pas se laisser gagner par le froid extrême de le lac la nuit passa ainsi "
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avaient amené des jeunes femmes bien jolies et sages à le croire qu’ on les avait chacune chapitrées: tu sais on va t’ emmener chez colette mais on te rappelle qu’ elle n’ aime pas les cris d’ oiseau ni les aperçus littéraires mets ta plus jolie robe la rose la bleue tu verseras le café ils savent que je tiens pour agréables les jeunes femmes jolies et peu familières ils sont à le fait de ce qui charme mes heures de loisir: les enfants et les jeunes femmes cérémonieux et les bêtes impertinentes quelques peintres possèdent des épouses ou des maîtresses dignes d’ eux et de la vie qu’ ils mènent | [
"on les voit douces et pareilles en leurs mœurs à les femmes de les cultivateurs les hommes ne se lèvent -ils pas avec le jour pour s’ en aller à les champs en forêt le long de les côtes ne reviennent -ils pas à la nuit approchante fatigués muets de solitude en leur absence les femmes taillent des robes d’ été dans un service de table des napperons et des serviettes dans des mouchoirs en coton et vont à le marché avec simplicité c’est-à-dire pour acheter des provisions et non pour célébrer la belle matière de les rascasses laquées de rouge les ventres de les girelles sanglées d’ ocre et d’ azur mon homme ",
"il doit être à les champs par là sur pampelonne répond l’ amie de luc-albert moreau en désignant l’ horizon d’ un grand geste vague de paysanne PROPN chante comme un bouvier et parfois la brise si vous tendez l’ oreille vous apporte la voix douce de dignimont qui lamente une petite complainte de soldat ou de matelot hélène clément venue seule n’ était pas la plus laide il s’ en faut elle n’ appartient ni à le clan de les modèles ni à le celui de les femmes en puissance d’ homme c’ est une blonde paille à les cheveux plats le soleil la teint en rouge harmonieux un beau rouge égal qui envahit sa peau de blonde et voue à le bleu tout l’ été ses yeux pers ",
"grande avec une chair modeste elle ne pêche guère que par l’ excès de loyauté physique et morale qui est un de les snobismes de les filles de ans il est juste de dire que je la connais peu elle peint d’ une manière obstinée à le grandes touches viriles nage conduit sa cinq-chevaux va souvent visiter ses parents qui craignant le chaud passent l’ été dans la montagne elle habite une pension de famille ainsi nul n’ ignore sa qualité de fille très sérieuse il y a ans on rencontrait hélène clément sur des plages une broderie à la main ",
"aujourd’hui elle peint la mer et s’ oint d’ huile de coco elle a gardé des anciennes hélène clément un joli front soumis de la dignité corporelle et surtout une manière déférente de répondre: oui madame merci madame qui entr’ ouvre dans son langage appris chez des peintres et des mauvais garçons la grille d’ un jardin de pensionnat j’ aime chez cette grande fille justement cet air d’ avoir laissé choir son ancienne broderie sa broderie qui lui tenait lieu de mystère peut-être que je me trompe parce que je ne fais pas assez attention à le hélène peut-être aussi la transparence âme et corps à le laquelle elle semble fort tenir me laisse -t-elle trop deviner le flottement triste qui est l’ apanage elles le nient des femmes dites indépendantes qui ne font pas le mal si l’on donne à le commerce charnel son ancien nom de mal ",
"il ne viendra plus personne je ne quitterai pas cette table pour le petit café de le port d’ où l’on assiste à les couchers furibonds de le soleil l’ astre ramasse vers la fin de la journée le peu de nues qu’ évapore la mer chaude les entraîne à le bas de le ciel les embrase et les tord en chiffons de feu les étire en barres rougies s’ incinère en touchant les maures mais il se couche trop tard en ce mois je l’ admirerai assez en dînant seule le dos à le mur de ma terrasse j’ ai vu mon content de figures sympathiques aujourd’hui ",
"allons donc à la rencontre la chienne la chatte et moi de la grande couleur violette qui signale l’ est et qui monte de la mer ce sera bientôt l’ heure de le retour à le logis pour quelques vieillards mes voisins qui travaillent à les champs je ne tolère les vieilles gens que courbés vers la terre crevassés et crayeux la main ligneuse chevelus comme un nid certains m’ offrent à le creux d’ une paume qu’ ont délaissée la moiteur et la couleur humaines leurs œuvres les plus précieuses un œuf un poussin une pomme ronde une rose un raisin une provençale de ans va chaque jour de le port à son champ de vigne et de légumes kilomètres le matin autant le soir elle mourra sans doute de labeur mais elle ne semble pas lasse quand elle s’ assied un moment devant ma grille ",
"elle pousse des cris légers té qu’ il est joli! j’ accours elle caresse d’ un doigt ciselé noirci crochu le bouton à le tête plate couleuvrine comme prête à le siffler d’ un de ces lys de les rivages qui s’ élancent de la terre grandissent si vite qu’ on n’ ose pas les regarder épanouissent leur corolle et leur parfum maléfique de fruit mûr blessé puis retournent à le néant non il n’ était pas joli il ressemblait à un vigoureux serpenteau aveugle mais la vieille femme savait qu’ il serait joli quelques jours plus tard elle avait eu le temps de l’ apprendre par moments je l’ aimerais chargée de poivrons verts un collier d’ oignons frais à le cou ses mains d’ osier sec mi-fermées sur un œuf qu’ elle ne laisse jamais choir si je ne me ressouvenais soudain que n’ ayant plus la force de créer elle garde celle de détruire et qu’ elle écrase la musaraigne sur l’ allée la libellule contre la vitre le chaton nouveau encore humide ",
"elle n’ y fait pas de différence avec l’ écossage de les pois alors je lui dis adieu! en passant et je les renfonce dans le paysage elle et son ombre: un très petit homme ancien qui loge comme un lézard sous un laurier-rose et une hutte de pierres la vieille femme parle l’ homme ne parle plus il n’ a plus rien à le dire à le personne il écorche la terre ne pouvant plus bêcher et quand il nettoie le seuil de sa hutte il a l’ air de jouer parce qu’ il se sert d’ un balai d’ enfant on en a trouvé un mort l’ autre jour un vieillard ",
"tout sec comme le crapaud que midi calcine avant qu’ un rapace ait le temps de le vider la mort ainsi frustrée d’ une grande part de corruption est plus décente à le nos yeux de vivants corps friable et léger ossements creux un grand soleil dévorateur sur le tout sera -ce mon lot final je m’ applique parfois à le y songer pour me faire croire que la seconde moitié de ma vie m’ apporte un peu de gravité un peu de souci de ce qui vient après c’ est une illusion brève la mort ne m’ intéresse pas la mienne non plus "
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"il n’ osait pas parce que à le plus profond de lui il était persuadé que le quatrième mur ne comportait aucune porte aucune fenêtre même si cela n’ avait aucun sens l’ enquêteur se laissa glisser vers le sol et s’ assit le dos contre le container il préférait ne pas vérifier il préférait se raccrocher à le doute seul le doute se disait -il lui permettrait de tenir encore encore un peu ",
"il laissa le capitaine d’ ussonville raconter quelques détails sur les mines d’ or de l’ alaska puis il parut résumer son opinion à le lui sur le pays –d’ après ce que je vois dit -il l’ alaska serait l’ enfer de les hommes mais si j’ en crois les journaux ce serait le paradis de les femmes il tira de se poche un journal et lut le passage suivant d’ une correspondance sur les mines de le PROPN province aurifère de l’ alaska ce qui manque ici c’ est la femme et si les jeunes personnes à le marier qui ne trouvent pas d’ épouseurs les veuves en quête d’ un second mari savaient combien leur placement est facile dans l’ alaska elles accourraient en masse –vraiment ",
"il y a à peu près semaines je me suis dit que la forme qui conviendrait le mieux à un tel projet était celle de le roman-feuilleton j’ entends par là la livraison périodique régulière à un journal et même à un quotidien et non un découpage a comme le sont aujourd’hui la plupart de les feuilletons m’ obligeant chaque jour à une nouvelle invention à la construction d’ épisodes dont chacun conclurait heureusement celui qui précède et préparerait dans le mystère et le suspens ou suspense celui qui suit cette idée m’ a également enthousiasmé; je me suis dit que le feuilleton était une de les plus belles inventions de le roman et qu’ il avait permis balzac zola j’ ai décidé illico d’ écrire à le beuveméry pour lui demander s’ il accepterait de publier chaque jour mon ",
"mademoiselle nathalie la femme de chambre réinstallée coquetait dans l’ antichambre avec un jeune groom entré depuis quelques jours seulement à le service de PROPN quand camille ouvrit la porte mademoiselle nathalie riait à le gorge déployée de les bons mots de le nouveau valet de chambre il fit un signe à le nathalie qui vint droit à le lui et à le laquelle il demanda s’ il pouvait parler à le suzanne —ma maîtresse est encore endormie monsieur de rozan répondit la chambrière ce que vous avez à lui dire est -il important ",
"des christinos en grand nombre voyant une issue ouverte s’ élancèrent pour faire une sortie tandis que les carlistes se poussaient se pressaient se ruaient pour entrer dans la nef et y faire main basse sur les negros sacrilèges assassins de le curé ces grands flots plus difficiles à le apaiser que ceux de la mer dans une tempête se heurtèrent se mêlèrent et furent bientôt tout rougis de sang hymnes sacrées cantiques de l’ église quelles clameurs quels jurements quels blasphèmes quelles plaintes quels gémissements vous remplacèrent sous les voûtes saintes tout ce qui était PROPN fut passé à le fil de l’ épée tout hors ceux qui à le lieu de se battre s’ étaient réfugiés dans le sanctuaire et embrassaient l’ autel pour éloigner d’ eux la vengeance PROPN avaient pris toutes les croix de l’ église et celles d’ argent de les grandes fêtes et celles de bois de les funérailles de les pauvres et avec ces signes de miséricorde et de pardon et avec les reliquaires de les saints et avec les bannières de les confréries ils s’ étaient fait comme une sauvegarde elle fu",
"ahurissement bien légitime dudit commerçant pierre reprend: —ou si vous le préférez mais vous n’ y avez aucun avantage il avance de heures et minutes mais monsieur —voici monsieur de même qu’ il existe et vous recevez parfois leur visite des vérificateurs de les poids et mesures le gouvernement s’ est décidé à le nommer des inspecteurs de l’ heure je suis monsieur l’ un de ces nouveaux fonctionnaires pour ma première inspection je serai indulgent et me contenterai d’ une simple réprimande ",
"les coups de fil ont diminué puis cessé j’ ignorais où elle habitait si même elle avait un lieu à le elle plus personne n’ a parlé de denise les amis ont fini de s’ égailler pour les vacances la dernière image que je garde d’ elle c’ est son dos vu à le travers la vitrine de le café s’ éloignant rue PROPN après le voyage à le saint-savin ",
"c’ était pour orane ils allaient devant dire que je n’ ai pas compris! un autre m’ occupe tout l’ esprit!... ce mansuy quel âge a -t-il? ans en novembre il a eu son congé de l’ armée ",
"le jeune homme à le kodak se retournait la voiture grise disparaissait déjà dans un vrombissement de moteur où peut -on se procurer une voiture —je ne pense pas que vous en trouviez à le yport il y en a bien une qui conduit parfois des gens à le fécamp ou à le étretat mais justement je l’ ai vue partir ce matin avec des anglais les gros doigts de le commissaire tapotaient la table à une cadence rapide —apportez -moi une carte routière et demandez -moi le commissariat de police de fécamp à l’ appareil vous avez déjà vu ces gens-là? —le couple qui se disputait presque tous les jours de cette semaine hier ils ont déjeuné ici je crois qu’ ils sont du havre il n’ y avait plus que des familles sur la plage qui exhalait la douceur d’ un soir d’ été un bateau noir gravitait insensiblement sur la ligne d’ horizon pénétrait dans le soleil en ressortait de l’ autre côté comme on traverse un cerceau de papier ",
"PROPN dut se résigner et baragouina une espèce d\\' exorde dans lequel avec l\\ exagération commune à le tous les discours de ce genre il remerciait les citoyens de québec de être portés en masse une assemblée convoquée par lui dans les intérêts de indépendance de toutes les colonies américaines puis il se mit à le commenter adresse de le congrès à les canadiens laquelle terminait ainsi: saisissez l\\ occasion que la providence elle-même vous présente si vous agissez de façon à le conserver votre liberté vous serez effectivement libres nous connaissons trop les sentiments généreux qui distinguent votre nation pour croire que la difference de religion puisse préjudicier à le votre amitié pour nous vous n\\ ignorez pas qu\\ il est de la nature de la liberté d\\' élever au-dessus de cette faiblesse ceux que son amour unit pour la même cause "
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charles encadré des vieillards se dirigea vers le château ils y entrèrent par la porte de les cuisines –venez avec moi dit charles vous me raconterez les fenêtres de les salons étaient ouvertes de même que la porte vitrée donnant sur le parc anglais | [
"il faisait doux et la lumière avait des dorures le grand silence de la campagne régnait comme une fascination charles après une journée d’ automobile ronronnante en sentait pesamment l’ ampleur PROPN interrogea le jeune homme –c’ est dans la petite chambre haute dit claude ",
"toutes les nuits il y a une lumière qui s’ allume et on voit quelqu’un charles sourit PROPN charles verra lui-même dit respectueusement péronne c’ est à le soir quand la nuit est tombée que le servant entre dans la petite chambre haute ",
"les gens de le village l’ ont vu comme nous j’ admets depuis quand –nous nous en sommes aperçus voilà une quinzaine dit claude ce soir-là nous allions nous coucher après souper je venais de lâcher le chien milord qui est comme vous savez très bon pour la garde et tout à le coup voilà que je l’ entends aboyer dans le parc près de le château ",
"je sors je fais le tour de les bâtiments il faut vous dire compléta péronne que le chien aboyait très fort plus fort qu’ il ne le fait de temps en temps pour des bêtes qui rôdent ou des gens qui passent sur la route –oui confirma claude et alors donc j’ arrive en étouffant mes pas sur le gravier tenez monsieur charles milord était là ajouta -t-il en désignant par la fenêtre ouverte un point de l’ espace extérieur si ç a ne vous fait rien de sortir devant le château je vas vous montrer ils sortirent ",
"le parquet de le salon était de niveau avec le sol de l’ esplanade couverte de gravier qui précédait les pelouses une marquise au-dessus de la porte étendait son auvent de verre charles en passant lui donna une pensée réprobatrice cette adjonction datait de l’ avait fait faire à le moment de l’ annexion de la savoie à l’ occasion de laquelle il s’ était prodigué en fêtes et festins ayant de le patriotisme et de l’ ambition la marquise de style napoléon détonnait dans l’ aspect de la façade bien savoyarde avec son vieux crépi ses fenêtres petites et ses grands toits lourds à le pente rapide qui la dépassaient comme une coiffure solidement enfoncée ",
"a part la marquise en effet le château de silaz légèrement délabré présentait un remarquable modèle de l’ architecture régionale de le xvii ème siècle frustre mais charmante charles le remarqua une fois de plus en levant les yeux vers les fenêtres de la petite chambre haute qu’ il nous semble indispensable de situer pour le lecteur avec beaucoup de précision de le côté de le parc la façade de le château qui existe encore bien entendu à l’ heure où nous écrivons n’ est pas établie sur un seul plan vertical mais composée de corps de logis dont l’ un s’ élève plus avant que l’ autre pour l’ observateur placé dans le parc c’ est le bâtiment de droite qui recule sur celui de gauche de la profondeur d’ une chambre et c’ est de ce bâtiment en retrait que charles claude et péronne venaient de sortir sous la marquise l’ autre corps de logis celui de gauche celui qui fait saillie par rapport à le celui de droite offre comme PROPN un rez-de-chaussée et un premier étage ",
"mais il est surélevé d’ un second étage dans la partie droite seulement de le côté qui fait un angle droit avec la façade en retrait ce second étage n’ étant composé que d’ une seule pièce cela figure une tour carrée coiffée également d’ un toit de tuiles et dont la base se confond avec la construction avancée cette tour est percée de fenêtres à le chaque étage une fenêtre regardant le sud orientation d’ ensemble de la façade l’ autre regardant l’ est et prenant vue en équerre sur la façade rentrante le rez-de-chaussée de la tour est un cabinet de travail le premier étage est un cabinet de toilette attenant à la chambre voisine ",
"le deuxième et dernier étage c’ est la petite chambre haute bibliothèque salle de travail –c’ est là-haut! dit claude je ne me doutais de rien quand je suis arrivé près de milord comme de bien entendu la nuit était déjà noire sans lune tout de suite mon attention s’ est trouvée attirée par la fenêtre ",
"il désignait la fenêtre de l’ est celle qui plonge dans l’ encoignure abritée de le vent que forment sur l’ esplanade de gravier les corps de constructions –le chien levait la tête donnait de la voix et tournait en rond avec des grondements et là-haut monsieur charles il y avait de la lumière comme dans une pièce se tient quelqu’un mon premier mouvement a été d’ aller prendre mon revolver et de monter à la petite chambre haute parce que ma première pensée était que nous avions affaire à des cambrioleurs mais je ne sais pas pourquoi je me suis dit subitement que ce devait être le servant charles le blâma d’ un ton railleur –allons claude sérieusement vous en êtes encore à le croire à les fantômes "
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"monsieur c\\' est vous ...-non mais si c\\' est vous qui avez gagné j\\' avais cru perdre j\\' avais gagné un tas d\\' or sur mes louis j\\' avais passé une fois fois je ne sais pas combien de fois ",
"qu' est -ce que c' est qu' un pays ou il n' y a pas de mariage c' est donc censément une nation de concubinage —non pas précisément mais pour parler votre langage et pour répondre à le votre question je vous dirai que c' est un pays d' amour de bonne chère et de gros bénéfices et qu' est -ce que c' est encore que vos ébénéfices ",
"l’ air était vicié de puanteur des oiseaux charognards allaient et venaient perçant les carapaces de leur bec aiguisé le spectacle était intenable les tortues étaient poussées dans cette crique par des courants souterrains elles échouaient ici. sur cette plage mortifère qui n’ offrait ni abri ni nourriture ",
"il allait devenir la risée de tout le pays il passerait pour un véritable fou à les yeux de tout le monde pour affronter le mauvais vouloir la colère la haine de ses semblables il suffit d' un courage ordinaire mais s' exposer de propos délibéré à le ridicule c' est de l' héroïsme aussi lamirande se sentit -il accablé d' une angoisse mortelle ",
"même en écartant tout ce qui relevait de le sentiment l’ admiration qu’ il éprouvait pour le journaliste l’ irritation que lui causait son fils il n’ était toujours pas certain qu’ il aurait dû signer le texte qu’ on lui avait présenté est -il juste d’ élever la voix quand on tente de réduire un homme à le silence oui mais d’ un autre côté pourquoi les journaux consacraient -ils tant de place à le cette pétition la presse entièrement manipulée par l’ état aurait très bien pu ne pas souffler mot de toute l’ affaire et personne n’ en eût jamais rien ",
"une demi-heure après michel strogoff et avaient quitté PROPN un certain nombre de prisonniers cette nuit-là purent aussi échapper à les tartares car officiers ou soldats tous plus ou moins abrutis s’ étaient inconsciemment relâchés de la surveillance sévère qu’ ils avaient maintenue jusqu’ alors soit à le camp de soit pendant la marche de les convois après avoir été emmenée tout d’ abord avec les autres prisonniers avait donc pu fuir et revenir à le plateau à le moment où michel strogoff était conduit devant l’ mêlée à la foule elle avait tout vu. pas un cri ne lui échappa lorsque la lame chauffée à le blanc passa devant les yeux de son compagnon elle eut la force de rester immobile et muette une providentielle inspiration lui dit de se réserver libre encore pour guider le fils de strogoff à le but qu’ il avait juré d’ atteindre ",
"quelque chose en moi était atteint d’ une manière incompréhensible je pouvais avoir ans et mon innocence était profonde ma mère me regarda tristement comme on regarde un coupable qu’ on ne peut pas punir parce qu’ on l’ aime trop et quand je me fus rhabillé elle me serra dans ses bras il me fallut des années pour deviner le secret de ce que je ne puis appeler qu’ une phobie avant de mourir ma mère m’ en révéla une partie comme je le dirai plus tard mais elle n’ en comprenait pas tout le sens ni surtout la portée sans fin ",
"cette simple annonce détendit les esprits et desserra les cœurs il y eut comme un soulagement général les poitrines se dilatèrent on eût dit que les chanteuses étaient tentées de remplacer le parce-domine par un verset de le te deum le ton de l’ action de grâces avait succédé à le celui de la plainte l’ des litanies fut enlevé jusqu’ à la fin avec entrain et ensemble ",
"n’ exige rien de plus j’ ai juré nul épisode n’ accidenta notre fuite nocturne le petit asiatique avait une incomparable dextérité pour manipuler sans bruit les serrures le château feutré comme un cabinet de dentiste jouissait d’ un étrange pouvoir assourdissant ",
"la retraite devra se faire en marche arrière ce qui ne facilite pas les manœuvres d’ urgence tu ne peux pas non plus reculer tout droit côté coffre il y a le mur de le jardinet d’ élise la voie la plus large en reculant vers la gauche est bloquée par l’ ennemi tu ne peux tout de même pas les écraser "
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ce n' est pas une attaque que je veux faire c' est une observation la profession d' avocat amène nécessairement ceci que celui qui l' exerce doit combattre souvent pour une cause qui ne l' intéresse en rien pour une cause qui n' est peut-être pas la bonne de telle sorte que s' il eût eu à le choisir il se fût chargé plus volontiers de la cause adverse il s' ensuit naturellement que les colères sont feintes et les emportements simulés que c' est une escrime où l'on s' agite beaucoup où l'on frappe bruyamment la terre avec des sandales retentissantes où l'on voit briller et s' entrechoquer avec un bruit strident des lames de fer —mais où les fleurets innocents sont boutonnés les poitrines préservées par un plastron et le visage garanti par un masque il serait du plus mauvais goût de se fâcher d' un coup de bouton de plus ou de moins reçu dans l' assaut;—on prendra sa revanche un autre jour et l'on voit souvent avocats en sueur après s' être escrimés avec ardeur l' un contre l' autre après avoir échangé les démentis les imputations les accusations les plus flé | [
"cette indifférence sur les horions échangés cette immunité convenue les avocats représentants les transportent dans les assemblées et ne remarquent pas toujours assez qu' ils ont souvent pour adversaires dans la discussion de les hommes qui n' ont pas les mêmes habitudes et peuvent se sentir et se déclarer offensés de certaines intempérances de certains lapsus de langue qui n' ont rien de choquant entre avocats ajoutez que ce ne sont pas le plus souvent les premiers les plus diserts d' entre les avocats qui abandonnent le palais pour la chambre les maîtres de la parole les véritables orateurs —que ce sont le plus souvent ceux qui n' ont pas su se faire une place dans leur profession des avocats de cour d' assises quelque chose comme les acteurs de mélodrames habitués à le tenir beaucoup plus de compte de l' action souvent immodérée de l' emphase de la boursouflure des grands gestes des éclats de voix des coups de poing sur la barre que des artifices et des délicatesses de le langage de la science de la discussion de la force de les arguments certes s' il n' y avait ",
"or la corruption et l' avilissement de le langage sont les causes ou les effets mais à le coup sûr les signes de le relâchement et de l' abaissement de les esprits les grecs disaient: on parle comme on vit et sénèque partout où vous verrez que l'on tiendra et que l'on aimera un langage corrompu ne doutez pas que les mœurs n' y soient dépravées une autre cause contribue à le faire perdre à le langage français cette urbanité cette finesse dans la plaisanterie et l' ironie —qui lorsqu' elles blessaient faisaient de le moins de les blessures honnêtes et propres on se piquait on se perçait avec de belles épées de pur acier aujourd'hui on se sert d' instruments que la justice appelle contondants de bâtons de marteaux de pierres qui meurtrissent et font des bleus comme le coup de poing reçu l' autre jour par me gambetta ou de mauvais couteaux rouillés ébréchés cette autre cause est dans les journaux ",
"certes la presse compte un certain nombre d' écrivains distingués experts dans la science de bien dire maîtres de leur plume mais combien en échange remplissent les journaux de leur prose qui n' ont fait aucune étude de l' art d' écrire qui remplacent les arguments par les injures et la dialectique par la grossièreté? il en est de même dans les clubs dans les réunions soi-disant politiques d' autre part on ne lit plus guère que les journaux dont les meilleurs présentent pour le moins de les spécimens de négligences qui s' expliquent par la nécessité de l' improvisation la langue la belle langue française s' altère se corrompt et menace de se perdre le spectacle qu' ont présenté tour à le tour ces jours derniers et l' assemblée de les représentants de la PROPN et les gares de le chemin de fer où nous avons vu l' éloquence de la tribune dégénérer par une pente douce et naturelle en coups de poing et en coups de canne n' était pas précisément ce qu' on appelle un joli spectacle mais ce pourrait ce devrait être un spectacle édifiant et instructif me gambet",
"de talleyrand recevant un soufflet de monbreuil et s' écriant à l' instant même quel coup de poing les délicats s' ils consentaient à se mêler de cette affaire mal commencée et mal conduite diraient que l' intention de donner un soufflet suffit pour constater l' insulte —et que —entre gens bien élevés parmi lesquels les soufflets donnés et surtout les soufflets reçus sont extrêmement rares il suffit dans les cas extrêmes que l' insulteur —chose peu ordinaire —fasse un geste de la main ou de le gant pour que son adversaire d' un mot ou d' un autre geste fasse comprendre qu' il tient le soufflet pour reçu et que l' affaire regarde les témoins quant à la proposition qui paraît ne pas aboutir d' une liste de combattants —elle est renouvelée de les horaces et de les curiaces de le combat de les et très près de nous—lors de l' emprisonnement à le blaye de la duchesse de berry—les chevaliers de la duchesse de berry envoyèrent une liste à le national —affaire qui fut arrêtée par l' annonce officielle de la grossesse de la duchesse m. demandant raison d' une insulte fai",
"son tempérament plus fort que sa volonté lui refuse la farouche valeur de ses compagnons et de ses adversaires —mais son père nourricier le géant torquil de le chêne l' entourant avec ses fils qui ne laisseront pas approcher de lui le terrible armurier henry PROPN à ses fils mourez pour eachin —puis à le mesure qu' un de les gardes de le corps est renversé—torquil s' écrie: un autre qui meurt pour eachin ils sont tous tués —et alors jette ses armes se précipite dans la rivière et se sauve —peut-être à le saint-sébastien on aime à le s' en prendre à ses ennemis de ses calamités de ses déboires mais le plus souvent il serait plus juste et plus vrai de se les attribuer à le soi-même —tous les partis tous les gouvernements périssent par leurs ultras a peine rentré en france derrière les baïonnettes étrangères dut en ressortir pourquoi? voilà ce que disait un bon français de ce temps -la les bourbons s' en retournent parce que à le lieu de rentrer chez nous ils ont voulu rentrer chez eux en —remonté de nouveau sur le trône louis se plaignait de ses amis et prena",
"—il les engageait à le surveiller et à le écarter les belcastel et les dahirel de ce temps -la les amis insensés qui ébranleraient le trône en voulant le servir autrement que le roi ne veut l' être qui dans leur aveuglement osent dicter des lois à la sagesse et prétendent gouverner pour lui —le roi ne veut aucune exagération a cette même époque un préfet recevait l' ordre de repousser des élections mm. tels et tels et notamment m. le marquis de clermont mont-saint-jean comme trop royalistes j' ai sous les yeux une lettre de le marquis ou ̀ il s' en plaint;—on répandait à le profusion et le gouvernement n' était pas étranger à le cette propagation un écrit où on lisait il y a des gens qui voudraient le roi sans charte le rétablissement de les privilèges détruits et oubliés l' anéantissement de les institutions libérales qui aspirent à le faire reculer l' opinion d' un demi-siècle à le replacer la france sous un ordre de choses dont les éléments n' existent plus cela peut se répéter aujourd'hui mais avec différences l' une petite l' autre grande —la premiè",
"la seconde c' est qu' il faut mettre le roi de chambord à le nombre de ceux qui sont trop royalistes et qui n' ébranlent pas le trône par cette seule raison qu' il n' y a pas de trône et qu' ils rendent impossible d' en élever un c' est offenser un musulman que de lui demander des nouvelles de ses femmes sans aller tout à le fait aussi loin dans la réserve à l' égard de le beau sexe il a été longtemps en france considéré comme une règle dans la bonne compagnie de ne pas parler d' une honnête femme dans un lieu public; une femme ne se serait pas facilement consolée d' apprendre que son nom avait été lu dans un journal et si cela était arrivé par hasard le journaliste aurait dû faire réparation à le mari à le frère ou à le fils de la femme offensée je ne veux pas parler de le temps où le gazetier eût été bâtonné par la livrée et n' eût pu obtenir que m. le duc étoiles ou le marquis étoiles condescendît à le lui donner satisfaction les armes à la main ",
"c' était alors une forme terrible et écrasante de le blâme de dire d' une femme elle fait parler d' elle on ne prenait pas la peine d' expliquer si c' était en bien ou en mal il suffisait qu' on parlât d' elle et qu' elle y eût donné lieu il n' y avait alors aucune chance pour une honnête femme d' être connue de le public tout cela est changé aujourd'hui est -ce mieux ",
"j' en doute beaucoup les femmes y ont -elles gagné? je suis convaincu de le contraire a qui la faute on ne risque guère de se tromper en attribuant à le peu près toujours à un sexe les fautes et les sottises de l' autre "
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"ivrogne et brute murmura plaît -il continua le grand-chanoine dont la voix alourdie allait en traînant et dont les yeux ne voyaient plus que de le bout de les cils papillotant sur une garniture de rubis: plaît -il voulez -vous boire mon doux seigneur c’ est très bien vous voulez boire supérieurement imaginé boire et bataille bataille et boire puis la camarde à le bout de le chemin allons trinquer avec elle mon gentil seigneur je me donne à le pipes de vieux diables si je ne boirais volontiers une outre pleine de le vin de la mort vous voulez boire mon doux et honoré maître désolé ma foi la gourde est vuide bien et totalement vuide absent de liquide purpurin ",
"ces mots furent une révélation pour le capitaine: si bruneau craignait qu’ on entendît c’ est qu’ il savait que dans le voisinage il y avait quelqu’un qui pouvait entendre PROPN le rejoignit lui prit le bras et l’ entraînant vers le mur: –monsieur bruneau lui dit -il d’ un ton railleur je ne serais pas fâché d’ avoir la preuve de votre agilité faites-moi donc le plaisir de passer le premier par-dessus cette muraille l’ ami de faucompret ne put réprimer un frisson –je ne saurais pas balbutia -t-il c’ est trop haut –allons donc essayez toujours ",
"—très juste puissamment raisonne rouletabille et le père bernier qui avait ouvert à la première manifestation darzac n’ a pas eu à s’ occuper de la seconde puisque pas plus que nous il ne l’ a vue vous êtes certainement arrivé à la tour carrée dans le moment qu’ avec le père bernier nous nous trouvions sur le parapet en train d’ examiner les gesticulations étranges de le vieux bob parlant sur le seuil de la barma grande à le mrs.édith et à le prince galitch mais fit encore m. darzac comment la mère bernier elle qui était entrée dans sa loge ne m’ a -t-elle point vu et ne s’ est -elle point étonnée de voir entrer une seconde fois m. darzac alors qu’ elle ne l’ avait pas vu ressortir? —imaginez reprit le reporter avec un triste sourire imaginez monsieur darzac que la mère bernier dans ce moment à le moment où vous passiez c’est-à-dire: où la seconde manifestation darzac passait ramassait les pommes de terre d’ un sac que j’ avais vidé sur son plancher et vous imaginez la vérité ",
"je tirai délicatement mon mouchoir de la poche de mon manteau et m' essuyai les mains –vous l' entreteniez régulièrement non? il de la tête en soufflant c' est vite dit il aurait fallu remplacer les plaquettes pour bien faire là-dessus il y en a pour plus de francs on a le temps de réfléchir la vidange a c' est pas sorcier quand on a la clef et c' est vous qui avez mis des lampes neuves il y a des lampes neuves ",
"–vous n’ avez pas compris dit -elle avec la complaisance méprisante dont on explique à un enfant buté un problème de les plus simples ce que vous voulez ou ce que vous ne voulez pas n’ a aucune importance finissez de jouer les enfants terribles ce n’ est plus de votre âge et je suis très mauvais public.judy haussa les épaules –cessez donc vous votre jeu de chatte mauvaise ",
"–savez -vous une nouvelle grave dit de le tillet à le werbrust en l’ attirant dans un coin PROPN est à le bruxelles sa femme a présenté à le tribunal une demande en séparation de biens –êtes -vous son compère pour une liquidation dit en souriant –pas de bêtises werbrust dit de le tillet vous connaissez les gens qui ont de son papier écoutez -moi nous avons une affaire à le combiner les actions de notre nouvelle société gagnent pour elles gagneront fin de le trimestre vous savez pourquoi on distribue un magnifique dividende ",
"ces grains ou perles assemblés sur rangs ou khetés faisant fois le tour de le cou forment le foundo dont la valeur est grande la mesure la plus usuelle de ces perles est le frasilah qui pèse livres et livingstone cameron ont toujours eu soin d’ être abondamment pourvus de cette monnaie à le défaut de grains de verre le picé» pièce zanzibarite de centimes et les vioungouas coquillages particuliers à la côte orientale ont cours sur les marchés de le continent africain quant à les tribus anthropophages elles attachent une certaine valeur à les dents de mâchoires humaines et à le lakoni on voyait de ces chapelets à le cou de l’ indigène qui avait sans doute mangé les producteurs mais ces dents commencent à le être démonétisées était donc l’ aspect de ce grand marché ",
"en tout cas les saints ne se préoccupent pas de le pont de michel-ange dont on a déjà érigé les piles la butée et les premières arches ébranlé ouvrage effondre ses gravats seront charriés vers le bosphore par les eaux que le séisme a rendues furieuses et PROPN en parlera plus ans plus tard le août alors que michel-ange le dos courbé peine toujours sur son échafaudage de la chapelle sixtine meurt premier grand vizir à le être tué en combat il trépasse à le cheval à le milieu de ses janissaires atteint en pleine poitrine par la flèche de un de les chiites de est les tekkés dont il cherche à le réduire la rébellion on raconte qu\\ il sera vengé une horrible manière par nouveau roi de perse qui souhaitait ainsi se concilier son si puissant voisin après avoir utilisé les révoltés pour asseoir son pouvoir ",
"on prétend que tu es toujours à la frotter à la faire reluire comme si tu n’ avais des caresses que pour elle moi je te dis ça parce que je suis ton amie aussi maintenant la regardait à la pâle clarté de le ciel fumeux et il se souvenait d’ elle quand elle était petite violente et volontaire déjà mais lui sautant à le cou dès qu’ il arrivait prise d’ une passion de fillette sauvage ensuite l’ ayant souvent perdue de vue il l’ avait chaque fois retrouvée grandie l’ accueillant de le même saut à ses épaules le gênant de plus en plus par la flamme de ses grands yeux clairs à le cette heure elle était femme superbe désirable et elle l’ aimait sans doute de très loin de le fond même de sa jeunesse son cœur se mit à le battre il eut la sensation soudaine d’ être celui qu’ elle attendait ",
"mon âme suivait le reflet de ses propres ténèbres dans la profondeur de ce miroir noir près de le bord le plus rapproché de la maison les joncs étaient très touffus leurs pointes inclinées et relevées ensemble sous le même souffle formaient une noire surface mouvante qu’ assombrissaient encore les ombres de les arbres prochains était -il bien possible cependant que la chose que je voyais maintenant se balancer à la cime de les roseaux ne fût que le reflet d’ un arbre je distinguais parfaitement un corps et une tête gigantesques lentement remués comme ceux d’ un géant endormi à le bercement d’ une eau ténébreuse "
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tenait -elle cette effrayante faculté de dissimuler de son organisation sèche et contractile mais pourquoi s’ en servait -elle elle l’ indépendance en personne par sa position et la fierté moqueuse de le caractère? pourquoi si elle aimait et si elle en était aimée le cachait -elle sous les ridicules qu’ elle lui jetait de temps à le autre sous ces plaisanteries apostates renégates impies qui dégradent l’ idole adorée les plus grands sacrilèges en amour mon dieu qui sait il y avait peut-être en tout cela de le bonheur pour elle si l’on jetait docteur fit le narrateur en se tournant vers le docteur PROPN qui était accoudé sur un meuble de boule et dont le beau crâne chauve renvoyait la lumière d’ un candélabre que les domestiques venaient en cet instant d’ allumer au-dessus de sa tête si l’on jetait sur la comtesse de stasseville un de ces bons regards physiologistes comme vous en avez vous autres médecins et que les moralistes devraient vous emprunter il était évident que tout dans les impressions de cette femme devait rentrer porter en dedans comme cette ligne ho | [
"malgré son apparente délicatesse et une souffrance physique dont on suivait l’ influence visible dans tout son être comme on suit les rayonnements d’ une fêlure dans une substance trop sèche elle était le plus frappant diagnostic de la volonté de cette pile de volta intérieure à le laquelle aboutissent nos nerfs tout l’ attestait en elle plus qu’ en aucun être vivant que j’ aie jamais contemplé cet influx de la volonté sommeillante circulait qu’ on me passe le mot car il est bien pédant puissanciellement jusque dans ses mains aristocratiques et princières pour la blancheur mate l’ opale irisée de les ongles et l’ élégance mais qui pour la maigreur le gonflement et l’ implication de les torsades bleuâtres de les veines et surtout pour le mouvement d’ appréhension avec lequel elles saisissaient les objets ressemblaient à des griffes fabuleuses comme l’ étonnante poésie de les anciens en attribuait à le certains monstres à le visage et à le sein de femme quand après avoir lancé une de ces plaisanteries un de ces traits étincelants et fins comme les arêtes empois",
"a la voir on ne pouvait douter qu’ elle ne fût en femme une de ces organisations comme il y en a dans tous les règnes de la nature qui de préférence ou d’ instinct recherchent le fond à le lieu de la surface de les choses un de ces êtres destinés à des cohabitations occultes qui plongent dans la vie comme les grands nageurs plongent et nagent sous l’ eau comme les mineurs respirent sous la terre passionnés pour le mystère en raison même de leur profondeur le créant autour d’ elles et l’ aimant jusqu’ à le mensonge car le mensonge c’ est du mystère redoublé des voiles épaissis des ténèbres faites à le tout prix peut-être ces sortes d’ organisations aiment -elles le mensonge pour le mensonge comme on aime l’ art pour l’ art comme les polonais aiment les batailles le docteur inclina gravement la tête en signe d’ adhésion vous le pensez n’ est -ce pas et moi aussi je suis convaincu que pour certaines âmes il y a le bonheur de l’ imposture ",
"il y a une effroyable mais enivrante félicité dans l’ idée qu’ on ment et qu’ on trompe; dans la pensée qu’ on se sait seul soi-même et qu’ on joue à la société une comédie dont elle est la dupe et dont on se rembourse les frais de mise en scène par toutes les voluptés de le mépris mais c’ est affreux ce que vous dites-la interrompit tout à le coup la baronne de avec le cri de la loyauté révoltée toutes les femmes qui écoutaient et il y en avait peut-être quelques -unes connaisseuses en plaisirs cachés avaient éprouvé comme un frémissement à les dernières paroles de le conteur j’ en jugeai à le dos nu de la comtesse de PROPN alors si près de moi ",
"cette espèce de frémissement nerveux tout le monde le connaît et l’ a ressenti on l’ appelle quelquefois avec poésie la mort qui passe etait -ce alors la vérité qui passait oui répondit le narrateur c’ est affreux mais est -ce vrai? les natures à le cœur sur la main ne se font pas l’ idée de les jouissances solitaires de l’ hypocrisie de ceux qui vivent et peuvent respirer la tête lacée dans un masque ",
"mais quand on y pense ne comprend -on pas que leurs sensations aient réellement la profondeur enflammée de l’ enfer? or l’ enfer c’ est le ciel en creux le mot diabolique ou divin appliqué à l’ intensité de les jouissances exprime la même chose c’est-à-dire des sensations qui vont jusqu’ à le surnaturel mine de stasseville était -elle de cette race d’ âmes je ne l’ accuse ni ne la justifie je raconte comme je peux son histoire que personne n’ a bien sue et je cherche à l’ éclairer par une étude à la cuvier sur sa personne ",
"voilà tout de le reste cette analyse que je fais maintenant de la comtesse de le tremblay sur le souvenir de son image empreinte dans ma mémoire comme un cachet d’ onyx fouillé par un burin profond sur de la cire je ne la faisais point alors si j’ ai compris cette femme ce n’ a été que bien plus tard la toute-puissante volonté qu’ à la réflexion j’ ai reconnue en elle depuis que l’ expérience m’ a appris à le quel point le corps est la moulure de l’ âme n’ avait pas plus soulevé et tendu cette existence encaissée dans de tranquilles habitudes que la vague ne gonfle et ne trouble un lac de mer fortement encaissé dans ses bords sans l� �arrivée de de cet officier d’ infanterie anglaise que des compatriotes avaient engagé à le aller manger sa demi-solde dans une ville normande digne d’ être anglaise la débile et pâle moqueuse qu’ on appelait en riant madame de givre n’ aurait jamais su elle-même quel impérieux vouloir elle portait dans son sein de neige fondue comme disait mlle ernestine de beaumont mais sur lequel à le moral tout avait glissé comme sur le plus dur ",
"entraîna -t-elle par la volonté un homme qui ne semblait plus devoir aimer que le jeu?... comment s’ y prit -elle pour réaliser une intimité dont il est difficile en province d’ esquiver les dangers tous mystères restés tels à le jamais mais qui soupçonnés plus tard n’ avaient encore été pressentis par personne à la fin de l’ année et cependant à le cette époque dans un de les hôtels les plus paisibles de cette ville où le jeu était la plus grande affaire de chaque journée et presque de chaque nuit; sous les persiennes silencieuses et les rideaux de mousseline brodée voiles purs élégants et à le moitié relevés d’ une vie calme il devait y avoir depuis longtemps un roman qu’ on aurait juré impossible oui le roman était à le cette vie correcte irréprochable réglée moqueuse froide jusqu’ à la maladie où l’ esprit semblait tout et l’ âme rien il y était et la rongeait sous les apparences et la renommée comme les vers qui seraient à le cadavre d’ un homme avant qu’ il ne fût expiré. quelle abominable comparaison fit encore observer la baronne de ",
"ma pauvre sibylle avait presque raison de ne pas vouloir de votre histoire décidément vous avez un vilain genre d’ imagination ce soir voulez -vous que je m’ arrête répondit le conteur avec une sournoise courtoisie et la petite rouerie d’ un homme sûr de l’ intérêt qu’ il a fait naître par exemple ",
"reprit la baronne est -ce que nous pouvons rester maintenant l’ attention en l’ air avec une moitié d’ histoire ce serait aussi par trop fatigant dit en défrisant une de ses longues anglaises d’ un beau noir bleu mlle laure d’ alzanne la plus languissante image de la paresse heureuse avec le gracieux effroi de sa nonchalance menacée et désappointant en plus ajouta gaîment le docteur "
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"shotemur s’ inquiétant de savoir si je ne m’ intéressais alors qu’ à l’ actualité de il me paraît nécessaire de préciser que non et que mon attention en cette journée de le avril avait été retenue autant que par l’ épisode de les courses chez bebe par à le moins informations à lesquelles le angeles consacrait ce matin-là de longs développements la première se rapportait à l’ assassinat d’ un chiot et la seconde à l’ arrestation d’ une ressortissante américaine convertie à l’ islam et impliquée dans une tentative de meurtre visant un artiste suédois en ce qui concerne le chiot dont la fin tragique et ses suites faisaient l’ objet d’ un article placé à la une de le cahier du il s’ agissait d’ un shepherd berger âgé de mois de le nom de karley qu’ un pompier noir à les états-unis on ne se gêne pas pour préciser l’ appartenance ethnique de les personnes impliquées dans des faits divers –avait sauvagement assassiné en le frappant fois à la tête avec une pierre de kilos lui causant des blessures mortelles que l’ article détaillait ainsi mâchoires désarticu",
"dit -il en me dévisageant dans le blanc de les yeux comme pour me troubler .mais moi très calme –le temps de constater que vous n’ y étiez pas –j’ étais occupé à le ma bibliothèque crut -il devoir m’ expliquer où donc en étions -nous hier de tous ces vieux comptes et jusqu’ à l’ heure de le repas nous ne nous entretînmes plus que de chiffres .comme je l’ ai déjà dit plus haut je prenais mes repas avec mon tuteur dans la grande salle à le manger de le château .cet appartement était à le mon avis le plus beau de la maison il était de très grandes dimensions et entièrement lambrissé de chêne de le sol pavé de dalles de pierre grise jusqu’ à la corniche sculptée de le plafond en forme de voûte la teinte sombre de ces lambris était relevée par grands tableaux formant panneaux richement encadrés dont représentaient en grandeur naturelle des seigneurs à les airs belliqueux en perruques poudrées en costumes de soie et velours chamarrés d’ or ",
"eh bien voyez ce que c’ est que le défaut dominant edouard étant petit n’ a jamais voulu croire que ce fût un danger c’ est tout à le plus s’ il le croit étant grand il est donc grand eh oui! puisque mes cheveux grisonnent de ces temps que reste -t-il en moi? le plus doux souvenir la plus profonde reconnaissance pour ceux qui m’ ont aimé à le point de s’ opposer de toutes leurs forces à le ma nature paresseuse ils m’ ont sauvé moi aussi d’ une allée dangereuse qui m’ eût conauit pour le coup à le aller voir les poissons à le fond de la rivière ",
"c’ est que les personnes qui vivent dans la solitude ont parfois d’ étranges idées comment te dirai-je ce sont des souvenirs des images qui se logent dans leur esprit et qui semblent passer devant leurs yeux ma mère appelle cela de les visions moi je sais bien que je ne suis pas folle mais je pense que dieu permet souvent pour me consoler dans mon isolement que les personnes que j’ aime m’ apparaissent tout à le coup à le milieu de mes rêveries ",
"les escadrons chargeront pour de vrai et on ne mettra pas de bouchons à la pointe de les baïonnettes alors seulement les médecins militaires de chacun de ces peuples pourront apprendre leur métier et acquérir une profitable expérience inutile d’ ajouter qu’ on tiendra une comptabilité exacte de les tués et blessés et que ce chiffre entrera en décompte sur les victimes de la prochaine guerre voilà je pense une de les mesures les plus humaines qu’ une nation vraiment civilisée aurait prises depuis longtemps et l’on aurait ainsi des médecins militaires qui seraient autre chose que de vulgaires amateurs ",
"les pas s’ étant éloignés le silence total est rétabli à le moment où la voix off de recommence voix de c’ était toujours des murs –partout autour de moi–unis lisses vernis sans la moindre prise c’ était toujours des murs transition fondue: l’ image s’ assombrit encore puis s’ éclaire de nouveau montrant cette fois la nouvelle image c’ est une vue de couloir d’ hôtel avec des portes et des numéros de chambres sur les portes closes le plan n’ est pas fixe: la caméra avance vers une paroi puis tourne pour pouvoir continuer son chemin arrive à une nouvelle paroi tourne encore un long et lent déplacement de PROPN se poursuit de la en zig-zag le chemin qu’ on parcourt ainsi doit être extrêmement chargé en passages divers tels que colonnes portiques vestibules chicanes petits escaliers carrefours de couloirs en outre l’ effet de labyrinthe est augmenté par la présence de glaces monumentales qui renvoient d’ autres perspectives de passages compliqués il y a des gens par endroit presque toujours arrêtés soit des domestiques en faction soit de petits groupes de clients en",
"s’ écria joyeusement verdavoine en tirant de ses poches tout ce qu’ il fallait pour attacher le gentilhomme puis mastoc fit signe de l’ œil à le de les braconniers qui se tenaient derrière le condamné ils se précipitèrent sur lui tous les ensemble et malgré ses violents efforts en quelques instants il fut attaché et couché sur le sol qui est proprement fait continua mastoc toujours goguenard maintenant je me charge de le transport ",
"je la sentais qui hésitait entre la gratitude et le soupçon tandis qu' elle pétrissait maladroitement des boulets elle avait raison de se méfier mon dévouement ma générosité c' était la plus injuste de mes ruses je la mettais dans son tort alors que je ne cherchais qu' à le éluder ses remords remords parce que PROPN était mort parce que nadine n' avait pas de robe de fête parce qu' elle riait mal et que la morosite la rendait laide remords parce que je ne savais pas me faire obéir d' elle et parce que je ne l' aimais pas assez ",
"le manteau de le berger était sur ses épaules la massue dans sa main il aperçut bientôt la ville d’ orfah et marcha jusqu’ à les portes ayant prononcé le mot bismillah à le nom de dieu il entra et il passait dans une rue quand il vit un turc portant un okha de viande il la regardait avec amour priant et soupirant en même temps lui demanda en langue turque quelle viande portes -tu là que tu la convoites ainsi et sembles soupirer après le turc répondit: es-tu donc étranger seigneur ou viens -tu de quelque contrée éloignée dit: oui je viens de loin le turc lui dit alors ne sais -tu pas que dans les autres pays le pain est cher tandis que dans celui-ci c’ est la viande qui est chère ",
"est impressionnée par son accent britannique raffiné il tend la main à le jacob et se penche pour embrasser qui surprise recule d’ un pas il porte un pantalon de velours bleu marine à le grosses côtes une belle chemise blanche bien coupée avec de fines rayures bleu ciel et un foulard de soie d’ un bleu lumineux qui met en valeur le bleu de ses yeux son élégance fait paraître fade le costume gris foncé de jacob "
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comme un maître intelligent qu’ il est le disait sans expression marquée et en sauvait ainsi le ridicule mais presque tous les autres ottavio que j’ ai entendus ne manquaient point de respirer le mot à le pleine poitrine en levant les yeux à le ciel comme pour dire à le public: ma foi je l’ ai échappé belle eh bien a écouté le récit d’ anna avec une douleur chaste une indignation concentrée qui n’ aurait prêté à le rire à le aucun parterre si impudique qu’ il eût été! je l’ ai vu pâlir mon jeune ottavio! car la figure de l’ acteur vraiment ému pâlit sous le fard sans qu’ il soit nécessaire de se retourner adroitement pour passer le mouchoir sur les joues mauvaise ficelle ressource grossière de l’ art grossier et puis quand il a été soulagé de son inquiétude à le lieu de dire je respire il s’ est écrié de le fond de l’ âme: oh! perdue ou sauvée tu aurait toujours été à le moi! –oui oui s’ écria qui ne se piquait pas de faire la petite fille ignorante et s’ occupait d’ être artiste avant tout | [
"j’ ai été si frappée de ce mot que j’ ai senti comme un remords d’ avoir été émue un instant dans les bras de le perfide j’ ai aimé ottavio et vous allés voir dans le quatrième acte combien cette généreuse parole m’ a rendu de force et de fierté dit ce qui s’ appelle comprendre: un entracte ne doit pas être perdu pour un véritable artiste tandis qu’ il repose ses membres et sa voix il faut que son intelligence continue à le travailler qu’ il résume ses émotions récentes et qu’ il se prépare à de nouveaux combats contre les dangers et les maux de sa destinée ",
"je ne me lasserai pas de vous le dire le théâtre doit être l’ image de la vie de même que dans la vie réelle l’ homme se recueille dans la solitude ou s’ épanche dans l’ intimité pour comprendre les événements qui le pressent et pour trouver dans une bonne résolution ou dans un bon conseil la puissance de dénouer et de gouverner les faits de même l’ acteur doit méditer sur l’ action de le drame et sur le caractère qu’ il représente il doit chercher tous les jours et entre chaque scène tous les développements que ce rôle comporte ici nous sommes libres de la lettre et l’ esprit d’ improvisation nous ouvre un champ illimité de créations délicieuses mais lors même qu’ en public vous serez esclaves d’ un texte un geste une expression de visage suffiront pour rendre votre intention ce sera plus difficile mes enfants ",
"car il faudra tomber juste de le premier coup et résumer une grande pensée dans un petit effet mais ce sera plus subtil à le chercher et plus glorieux à le trouver ce sera le dernier mot de la science la pierre précieuse par excellence que nous cherchons ici dans une mine abondante de matériaux variés où nous puisons à le pleines mains comme d’ heureux et avides enfants que nous sommes en attendant que nous soyons assez exercés et assez habiles pour ne choisir que le plus beau diamant de la roche «toi continua qu’ on écoutait là comme un oracle et contre lequel le fier PROPN n’ essayait pas de regimber tu as été trop leste et pas assez hypocrite tu as oublié que la naïve et était déjà assez femme pour exiger plus de cajoleries et pour se méfier de trop de hardiesse tu n’ as pas oublié que béatrice est ta sœur et tu l’ as traitée comme un petit enfant que tu es habitué à le caresser sans qu’ elle s’ en fâche ou s’ en inquiète ",
"–sois plus perfide plus méchant plus sec de cœur et n’ oublie pas que dans l’ acte que nous allons jouer tu vas te faire tartufe à le propos il nous manquait un père en voici c’ est m. salentini qui nous tombe de le ciel et il faut improviser la scène de le père c’ est du molière et c’ est beau! vite enfants! un costume de grand d’ espagne à le m. salentini l’ habit tirant encore sur l’ henri ancienne mode grande fraise et la trousse violette le pourpoint long peu ou point de rubans courez stella n’ oubliez rien vous savez que je n’ admets pas le je n’ y ai pas pensé des jeunes filles ",
"repassez -moi tous les ajouta -t-il en s’ adressant à le célio et à le moi la scène de molière monsieur salentini il ne s’ agit que de s’ en rappeler l’ esprit et de s’ en imprégner ne vous attachez pas à les mots à le contraire oubliez -les entièrement la moindre phrase retenue par cœur est mortelle à l’ improvisation mais mon dieu j’ oublie que vous n’ êtes pas ici pour apprendre à le jouer la comédie ",
"vous le ferez donc par complaisance et vous le ferez bien parce que vous avez du talent dans une autre partie et que le sentiment de le vrai et de le beau sert à le comprendre toutes les faces de l’ art l’ art est un n’ est -ce pas –je ferai de mon mieux pour ne dérouter personne répondis -je et je vous jure que tout ceci m’ amuse m’ intéresse et me passionne infiniment –merci artiste! s’ écria boccaferri en me tendant la main être artiste ",
"il n’ y a que cela qui mérite la peine de vivre –nous à le décor! dit -il à sa fille je n’ ai besoin que de toi pour m’ aider à le placer l’ intérieur de le palais de don que l’ armure de la statue soit prête pour que m. salentini puisse la reprendre bien vite pendant la scène de m. dimanche; et toi masetto va te grimer pour faire ce vieux personnage ",
"si tu as le malheur de causer dans la coulisse pendant cet acte je serai mauvais comme je l’ ai été dans la dernière scène de le précédent: tu m’ avais mis en colère je n’ étais plus lâche et poltron; et si je suis mauvais tu le seras c’ est une grande erreur que de croire qu’ un acteur est d’ autant plus brillant que son interlocuteur est plus pâle: la théorie de l’ individualisme qui règne à le théâtre plus que partout ailleurs et qui s’ exerce en ignobles jalousies de métier pour souiller la claque à un camarade est plus pernicieuse à le talent sur les planches que sur toutes les autres scènes de la vie le théâtre est l’ œuvre collective par excellence celui qui a froid y gèle son voisin et la contagion se communique avec une désespérante promptitude à le tous les autres on veut se persuader ici-bas que le mauvais fait ressortir le bon ",
"on se trompe le bon deviendrait le parfait le beau deviendrait le sublime l’ émotion deviendrait la passion si à le lieu d’ être isolé l’ acteur d’ élite était secondé et chauffé par son entourage à ce propos mes enfants encore un mot le dernier avant de nous remettre à l’ œuvre dans les commencements nous jouions trop longuement maintenant que nous tenons la forme et que le développement ne nous emporte plus nous tombons dans le défaut contraire nous jouons trop vite cela vient de ce que chacun sûr de son propre fait coupe la parole à son interlocuteur pour placer la sienne gardez -vous de la personnalité jalouse et pressée de se montrer "
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"fixait sur le commissaire un regard aigu plus intrigué qu’ inquiet retrouvait son sourire et se dirigeait vers l’ escalier quand il revint il tenait à la main un registre relié de cuir rouge —ce cahier est toujours à la disposition de les membres sur un guéridon derrière le rideau comme vous le verrez il ne contient pas seulement les noms et les adresses de les cotisants mais encore ceux de les parrains de chacun je serais surpris que vous y trouviez de vos clients à la lettre abouchère fils de le sénateur abouchère vicomte d’ arceau chez nous il ne porte pas son titre son père est membre de le jockey-club et il en sera membre à le son tour comme l’ ont été son grand-père et le père de son grand-père barillard des huiles barillard mlle barillard épouse le mois prochain cornal des biscuits cornal qu’ elle a connu ici ce registre pourrait être considéré comme le bottin mondain de les jeunes certains poursuivent leurs études et nous les voyons peu en ce moment car c’ est la période de les examens d’ autres travaillent nous avons aussi des couples les adresses étai",
"une jeune femme d' un blond soyeux debout devant un paysage délicatement estompé qui fuyait loin derrière elle plutôt forte semblait -il d' après la ligne trop ronde des épaules nues de le cou un peu court cerclé de grosses perles qui portait une jolie tête insignifiante s' ouvraient des yeux pâles lesquels pas plus que la bouche à le demi souriante ne révélaient une personnalité. et puis sur une petite table volante bien en place d' honneur une superbe photographie de très jeune femme ou jeune fille une brune petite dont les traits irréguliers sous les cheveux noirs plantés bas se faisaient oublier devant l' éclat de les yeux sombres à le regard câlin un sourire retroussait la bouche un peu grande avec des lèvres lourdes qui devaient être à le baiser souples infiniment curieuse pour tromper l' attente claude s' intéressait à l' analyse de ces portraits qui n' étaient pas les seuls dans la pièce comme elle l' avait cru ",
"c’ est déjà tout à le fait mon pays par ici un soleil orange retenait ses rayons à le ras de les nuages les éperons rocheux s’ attendrissaient en collines flanquées de hameaux chaleureux le milieu de le jour multipliait les rencontres à le fil de le chemin une voix y a du beau linge dans les environs ",
"alors vous n’ avez jamais vu le revenant presque tous les habitants de le château prétendent l’ avoir vu moi je suis toujours arrivé trop tard mais tenez c’ est dans jours l’ anniversaire de la mort tragique de le châtelain votre ancêtre et le jour où de préférence se montrent les revenants quand ils se montrent si vous êtes curieux de vérifier le fait PROPN ne répondit pas d’ abord qui est -ce qui habite dans cette tour reprit -il ",
"je lui ai dit que je m’ appelais la mouna et il me dit qu’ il s’ appelait lui vous ne savez pas comment mystère elle n’ avait pas plutôt prononcé ce mot: mystère que des exclamations partaient des coins de le salon –le roi mystère le roi mystère –qu’ est -ce que je t’ avais dit s’ écriait marcelle férand tu vois bien qu’ il existe tu vois bien que c’ était ",
"–oh! oui oui il le faut répondit vivement en relevant sa tête qu’ elle tenait cachée entre ses mains et précipitant alors ses paroles elle poursuivit: il me parla d’ une femme à le laquelle je ressemblais d’ une façon tellement extraordinaire que tout le monde me prenait pour elle elle s’ appelait un homme le colonel en était amoureux il voulait la faire enlever et partir avec elle pour un long voyage ",
"il s’ informait des santés de me le pilleux et de madame puis des enfants enfin de louise debout sur le fossé une main sur ses yeux à le cause de le soleil elle répondait en riant invariablement il finissait par proposer un tour de promenade alors louise et les enfants montaient dans la maringotte les petits s’ asseyaient dans la paille parmi les tintements de moques heurtées ",
"dit -elle n’ est -ce pas et tu n’ as pas pu savoir pourquoi ce m. pierre de montlaur tué en crimée devenait un obstacle à le mariage de ton frère pourquoi? si j’ ai demandé pourquoi! mais bon papa lui-même n’ a pas voulu me répondre et pourtant il me semble que si je le savais je parviendrais à le tout arranger ",
"il arriva sur ces entrefaites et constata à la régularité de le pouls de mademoiselle de sainte-luce que non-seulement elle n’ était pas morte mais encore qu’ elle ne semblait point malade et qu’ elle était simplement plongée dans un sommeil profond en même temps son attention se porta sur la cafetière il en versa quelques gouttes y porta les lèvres et m’ avertit aussitôt que cette léthargie singulière était expliquée que soit maladresse soit préméditation on avait à n’ en point douter glissé de l’ opium dans cette tisane mes horribles soupçons prirent plus de consistance d’ ailleurs quand de ce poison je rapprochai autres circonstances quand je me rappelai le porte-feuille la serrure quand je sus qu’ une autre porte ménagée dans le mur qui de ce côté ferme la propriété que cette porte dont la clef restait à l’ office venait d’ être trouvée ouverte quand enfin j’ appris que le jeune volkley dont je m’ inquiétai aussitôt avait disparu brusquement sans laisser aucun indice qui pût mettre sur ses traces il ne me resta plus aucun doute m’ arrête a quoi bon",
"le peu qui a été construit la forme dure de les maisons et de les prés paraît glisser vers l’ informe il affleure en elles on ne le voit pas on le sent il nous attire à le lui il nous enveloppe peut-être le cherchons-nous instinctivement aveuglément de même que les veaux nouveau-nés avancent le museau vers la chaleur de le pis parce que nous ne pouvons pas vivre sans cette nourriture outre l’ attrait de l’ hiver de le féroce hiver nous avons une bonne raison de descendre mon frère et moi en plein mois de février "
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leur amour les enchâssait les soulevait les emportait comme le courant de le guer charrie de les algues roses cette femme avait -il su la guider s' était -il appliqué à la former à le modérer ce qu' il y avait d' excessif dans son désir de plaire et de puéril dans sa vanité de jolie fille adulée non il n' avait su qu' adorer excuser approuver quelquefois les impertinences qu' elle se croyait permises il s' était mis à la servir comme il servait sa mère combattu entre ces natures qui se repoussaient faible entre elles très fortes jusqu' à le jour où sa trop longue faiblesse s' était changée en sévérité outrée les premières années avaient été pleines de ce bonheur lâche presque coupable les autres d' accès de fermeté tardive et parfois excessive | [
"le sentiment de ce qui lui avait manqué l' étreignait en ce moment il voyait ce qu' il aurait fallu être avec cette femme si heureusement douée mais à le peine élevée un maître indulgent un conseiller tendre qui peu à le peu en aurait imposé par la douce raison persévérante à le cette nature d' impulsion et de caprice l' expérience était finie finie et manquée il reprit la lecture: oh! ce matin ce matin! dans notre chambre simone jouait elle s' est interrompue tout à le coup: maman je voudrais bien une chose quoi donc?— maman je voudrais bien être jumelle ",
"j' ai regardé guillaume c' est bon la vie quand on s' aime encore guillaume l' héréec ferma l' album lentement larmes tombèrent sur la couverture grise il ne voyait plus ni le bureau ni le tiroir ouvert ",
"il la voyait elle la reine blonde de perros avec ses jolis yeux bleus et ce rire perpétuel qui leur avait été fatal mais qui avait mis tant de joie dans la maison il sanglotait d' amour et de regret dans sa soif inapaisée de tendresse il étendit les bras de toute leur longueur il les ramena frémissants tout doucement sur sa poitrine comme s' il allait presser cette tête charmante puis quand ils touchèrent le corps brusquement il fut secoué d' un frisson je suis fou! dit -il ",
"autour de la chambre il regarda avec effarement les chaises immobiles alignées le long de le mur l' armoire le lit qui avait été le leur une souffrance nouvelle sortait de toutes ces choses la pluie continuait de tomber avec un murmure monotone d' une tristesse immense traversé par la plainte aigue de les rafales qui se brisaient à les angles il écoutait et il s' entendit appeler: guillaume il se leva l' oreille tendue vers la fenêtre ",
"quelqu'un appela de nouveau dans la nuit: guillaume cette fois il courut à la fenêtre la voix était celle qui n' avait plus retenti dans la maison depuis ans il la reconnut à le battement de son cœur d' où venait -elle? que voulait -elle de lui ",
"il se demanda s' il ne rêvait pas pour s' en assurer il tâta de ses mains les bordures de granit de la fenêtre l' impression de le froid et de l' humidite le saisit non ce n' était pas une création de son esprit malade il se pencha ",
"l' allée était déserte la pluie fouettait les arbres de l' autre côté de le mur dans le crépitement de les gouttes d' eau il ne pouvait distinguer aucun bruit de pas il chercha de le regard dans le noir uniforme de la nuit comme si les yeux de femme avaient dû luire et il voulut crier ",
"guillaume! répéta la voix timide implorante comme épuisée de souffrance il voulut crier il essaya un son rauque sortit de sa gorge alors il ne comprit qu' une chose c' est qu' elle allait s' éloigner ",
"une pensée le traversa jusqu' à les moelles courir puisque c' était elle courir et quoi qu' elle demandât quoi qu' elle voulût l' enlever grelottante de dessous l' averse l' emporter dans ses bras lui ouvrir la maison la réchauffer contre son cœur et la couvrir de baisers et puis revivre avec elle revivre les années d' autrefois toute sa jeunesse était retrouvée puisque corentine l' appelait et c' étaient ses ans qui se jetaient au-devant d' elle éperdument et à le tâtons à le travers le grand escalier qui craquait étonné d' être troublé à le cette heure-là il descendit il arriva devant la porte de le jardin elle était verrouillée il enleva les verrous "
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"amyclès était l’ un de les juges élus en cette qualité il avait sa place réservée en face de celle de le proconsul romain il n’ arriva donc qu’ à le moment où les jeux allaient commencer il trouva à la porte qui venait y rejoindre son maître et à qui les gardes refusaient l’ entrée parce qu’ à son teint blanc à ses mains délicates à sa démarche indolente ils le prenaient pour une femme or une ancienne loi remise en vigueur condamnait à le être précipitée d’ un rocher toute femme qui assisterait à les exercices de la course et de la lutte où les athlètes combattaient nus le vieillard répondit de sporus et l’ enfant arrêté un instant put rejoindre son maître .le gymnase était pareil à une ruche: outre les premiers arrivés assis sur les gradins et pressés les uns contre les autres tout espace était rempli les vomitoires semblaient fermés d’ une muraille de têtes ",
"le lendemain la jonque conduisit l’ escorte jusqu’ à le bac-nou petit bourg qui sert de comptoir à l’ importante cité de pao-ti enfin à le déclin de le troisième jour on aborda à le toung-tchéou les voyageurs devaient parcourir par terre les kilomètres qui les séparaient encore de péking dans une chaise à le porteurs grossière réquisitionnée par le chef de l’ escorte PROPN fut enferme puis malgré l’ heure avancée toute la troupe se mit en marche ",
"–écoutez dit selmer avec calme vous ne pouvez pas savoir bizarrement il lui sembla qu’ il pouvait convaincre carrier qu’ il ne savait pas ça qu’ une fois qu’ il aurait bien expliqué toutes les raisons –innombrables imparables pour lesquelles PROPN ne pouvait pas le savoir celui-ci finirait par admettre serait contraint de reconnaître qu’ en effet il ne savait rien et n’ avait jamais rien su il lui parut qu’ il suffisait pour cela d’ être clair méthodique convaincant il savait très profondément en même temps à le quel point tout cela était vain –vous ne pouvez pas savoir commença -t-il ",
"—résumons -nous dis -je je ne vous demande pas de nous livrer des plans ou une formule susceptible de nuire à le votre pays simplement je désire que vous rendiez la liberté à des gens contre lesquels vous avez mené un combat inégal le vouvoiement achève de l’ ébranler dans mon portefeuille fait -il un carnet à le souches je le fouille et je trouve en effet un carnet à le souches il y a un texte allemand imprimé dessus —bourgeois vous comprenez l’ allemand? —oui ",
"s' écria madame de vaubert le fils stamply n' est pas mort il est de retour à le pays on a constaté son identité et vous demandez ce que cela vous fait —mais sans doute répondit m. de la seiglière avec un naïf étonnement si ce garçon a des raisons d' aimer la vie tant mieux pour lui qu' il ne soit pas en terre je prétends le voir; pourquoi ne s' est -il pas déjà présente ",
"le bey lui croyant qu’ on avait voulu le mystifier de le conduire ainsi devant le mercanti détesté regarda l’ inspecteur avec méfiance: jansoulet dit -il de sa voix gutturale —oui altesse bernard jansoulet le nouveau député de la corse cette fois le bey se tourna vers hemerlingue le sourcil froncé députe —oui monseigneur depuis ce matin mais rien n’ est encore terminé et le banquier haussant la voix ajouta en bredouillant: jamais une chambre française ne voudra de cet aventurier n’ importe le coup était porté à l’ aveugle confiance de le bey dans son baron financier ",
"or ainsi que l’ avait déclaré le magistrat de il fallait le prendre pour le pendre et il ne semblait pas qu’ il dût l’ être de sitôt.certes ce fétiche qui eût assuré à le hermann le gain de la partie n’ aurait pas été payé trop cher à le prix de les dollars qui lui avaient été volés à le mais en attendant le pavillon bleu ne possédait plus un et furieux et non moins désappointé des réponses ironiques de le shérif il quitta le poste de police pour rejoindre eh bien lui demanda -t-elle ce coquin ce misérable il ne s’ appelle pas répondit en tombant sur une chaise il s’ appelle est -il il le sera.– quand quand on aura pu mettre la main sur lui et notre argent nos je n’ en donnerais pas un demi-dollar s’ écroula à le son tour sur un fauteuil –en ruines cependant comme cette maîtresse femme avait la réaction prompte elle se releva et lorsque son mari à le dernier degré de l’ accablement lui dit que faire attendre attendre quoi?... que ce bandit d’ arrol non hermann attendre le télégramme de maître tornbrock qui ne tardera pas puis nous aviserons et de l’ argent",
"femmes de la maison jeannette et fanchette me comblaient aussi de leurs soins mon sourire enfantin rappelait celui de ma mère et mes cheveux blonds mollement ondulés couvraient avec caprice la grandeur précoce de mon front je devins épris de fanchette et je conçus l’ idée singulière de la prendre pour épouse selon les rites de les aïeux je célébrai moi-même le mariage en figurant la cérémonie à le moyen d’ une vieille robe de ma grand-mère que j’ avais jetée sur mes épaules un ruban pailleté d’ argent ceignait mon front et j’ avais relevé la pâleur ordinaire de les mes joues d’ une légère couche de fard ",
"mais il est dur pour un homme d’ être rejeté de la maison paternelle et de l’ approcher sans oser en franchir le seuil .parmi les titres de rentes qu’ annie remettait à son frère se trouvaient billets de francs il obligea sa sœur à les garder –tu payes mon voyage là-bas mes appointements si minimes qu’ ils soient devront me suffire je te dépouille ma sœur; conserve à le moins cette misère ",
"si c’ était vrai si est un simulateur je me pose la question est -ce mal? pas si simple dépend pour qui pour ludovic dont les fils ont été tués c’ est mal c’ est même un crime une sorte de désertion il pense sans doute que darros mérite de passer en conseil pour le père de darros aussi ce serait sûrement mal "
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arthur était un silencieux mais sous son apparence froide extrêmement réservée il cachait une rare bonté une délicatesse exquise envers ses frères et sœurs il se montrait d’ une inépuisable complaisance en retour les uns et les autres lui témoignaient une confiance sans bornes et marian elle-même appréciait à le leur juste valeur le sérieux et l’ intelligence de son jeune frère en revenant de sa songerie vit fixés sur elle ces yeux bleus et ces yeux bruns également surpris et interrogateurs un de les principes de marian était en effet de ne jamais se permettre la rêverie | [
"un peu de rougeur monta à son teint neigeux elle dit d’ un ton contrarié: –que vous prend -il de me regarder ainsi qu’ ai-je d’ extraordinaire –rien d’ extraordinaire marian ou si car il est assez inusité de vous voir triste ni gaie ni triste pourrait être votre devise –où prenez -vous que je suis triste dit -elle un peu brusquement je réfléchissais elle feuilleta nerveusement un livre ouvert devant elle mais arthur la regardait toujours ",
"il se leva tout à le coup et vint lui poser la main sur l’ épaule renseignez -moi sur un sujet qui me cause une extrême surprise ma sœur pourquoi n’ épousez -vous pas puisqu’ il n’ a pas de plus ardent désir et que vous marian ce serait votre bonheur elle tressaillit et recula vivement sa chaise pour regarder arthur son beau visage s’ était soudainement contracté –que dites -vous la qu’ en savez -vous arthur fit -elle d’ une voix dure et troublée ",
"–je sais j’ ai compris voici longtemps que vous connaissez julius longtemps que ce projet existe lui n’ attend que votre consentement mais quelque chose vous arrête marian et je ne comprends pas quel peut être cet obstacle pourquoi souffrir ainsi lorsqu’ un mot vous rendrait heureuse calme était revenu sur la physionomie de mais un pli apparaissait sur son grand front blanc –vous êtes un profond observateur arthur et en un sens vous avez raison oui PROPN a été pour moi un très cher ami d’ enfance et aujourd’hui je l’ accepterais volontiers pour époux ",
"mais vous avez dit vrai en parlant d’ obstacle et cette pierre d’ achoppement est la même qui nous tourmente tous ici depuis mon père jusqu’ à le liane malgré ses belles théories de résignation je veux dire l’ argent –l’ argent?... certainement vous n’ auriez rien à le apporter à le julius sauf votre savoir mais lui a une certaine aisance et une position honorable assurée elle eut un léger haussement d’ épaules –qu’ est -ce que cela par la force de les choses je me suis trouvée ici assujettie à le certaines besognes ménagères à le certains détails fastidieux que je n’ ai pu éviter c’ était mon devoir mais rien ne m’ oblige à le me marier et si je le faisais ce serait en vue d’ acquérir une situation solide honorée brillante même et calme toutefois afin de pouvoir me livrer en paix à les travaux intellectuels que je rêve le mariage dans la médiocrité dans l’ économie et le resserrement d’ une vie de petite bourgeoise non non! et malgré toute sa bonne volonté ne pourrait me donner autre chose –et pour lui vous ne feriez pas ce sacrifice ",
"demanda liane qui considérait avec une sorte de perplexité le visage très calme de sa cousine –non pas même pour lui dit -elle fermement si j’ étais riche moi-même je l’ épouserais pauvre mais jamais et je le lui ai dit sincèrement jamais je n’ unirai ma pauvreté à sa demi-aisance je traînerai s’ il le faut une existence de solitude et de privations jusqu’ à la tombe mais quant à la médiocrité en famille je n’ en veux à le aucun prix j’ ai pu l’ apprécier ici murmura -t-elle d’ un ton amer elle reprit son travail et arthur retourna à sa place après avoir échangé avec liane un coup d’ œil mélancolique en sortant de la maison nathaniel et avaient marché quelque temps en silence ",
"la température d’ ailleurs était peu propice à la conversation un vent âpre et glacé soufflait à le travers le boulevard suivi par les jeunes gens cinglant leur visage et leur coupant quelque peu la respiration mais ils tournèrent dans une petite rue abritée ils se trouvèrent sous les arcades de bois longeant toute une rangée d’ antiques maisons et continuant sans doute tout haut quelque pensée intérieure –quelle femme remarquable supérieure sous tous les rapports –oui en vérite répondit spontanément nathaniel dont le regard profond semblait depuis qu’ il était sorti de chez le docteur contempler une absorbante image ils marchèrent encore quelques instants sans parler puis PROPN reprit d’ un ton d’ âpre regret –si intelligente si belle et vouée à le cette vie de travail insipide de médiocrité sans relâche ",
"c’ est une injustice resweld avouez -le! –une injustice je ne puis avoir cette pensée letman car dieu lui-même l’ a mise dans cette voie austère et lui seul doit l’ en tirer si sa sagesse le juge nécessaire miss liane est d’ ailleurs si parfaitement soumise à le cette divine volonté le docteur s’ arrêta brusquement en regardant son compagnon avec surprise PROPN répéta -t-il mais il n’ est pas question d’ elle je vous parlais de ma cousine marian je ne comprends pas votre erreur car avouez -le les qualificatifs dont je me suis servi ne convienne pas absolument à le liane ",
"elle est charmante bonne et dévouée à le possible intelligente et instruite très certainement mais quant à la traiter de femme remarquable supérieure non cela ne viendrait pas à l’ idée marian à la bonne heure dit -il avec un enthousiasme contenu elle unit à la grâce féminine à une beauté incontestable des qualités d’ esprit toutes viriles une droiture et une fermeté de principes qui font mon admiration et quelle intelligence le jour ou ̀ elle serait délivrée des entraves de cette vie de gêne de cette obligation d’ un travail forcé et fastidieux elle deviendrait en peu de temps un de nos écrivains les plus remarquables et une de les colonnes de le mouvement féministe le bon j’ entends ",
"elle a composé dernièrement un petit essai d’ économie sociale qui est positivement un chef-d’œuvre non on ne peut en aucun point la comparer à le mlle de lœinstein conclut -il avec une inconsciente intonation de dédain dans la voix.nathaniel s’ était remis en marche et son compagnon le suivait machinalement m. dit tout à le coup: –pourquoi n’ épousez -vous pas tressaillit un peu ils passaient en ce moment devant un magasin éclairé et m. vit se contracter légèrement le beau visage de le docteur –elle ne le veut pas oh! combien de fois le lui ai-je demande mais elle m’ oppose toujours sa pauvreté et moi je ne peux lui offrir qu’ un peu d’ aisance mais non la richesse qu’ elle souhaite cette créature supérieure serait -elle donc ambitieuse et terre à le terre tout comme les vulgaires humains? dit PROPN avec ironie –quelle idée mais c’ est tout le contraire "
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"a chaque ressac on voyait les vagues enflammées gagner du terrain et ronger l' île dont la circonférence devenait de plus en plus étroite bientôt la lave arriva à les murs de le parc et les murs se couchèrent dans ses flots tranchés à le leur base a l' approche de le torrent les arbres se séchèrent et la flamme jaillissant de leur racine monta à le leur sommet chaque arbre tout en brûlant conservait sa forme jusqu' à le moment ou il s' abîmait en cendres dans l' inondation ardente qui s' avançait toujours enfin les premiers flots de lave commencèrent à le paraître dans les allées de le jardin ",
"brighton aussi le train ne les rapprochait pas ce train les éloignait de suzanne ils l’ ont ressenti ce retour à la conscience de manière physique quasi douloureuse il allait falloir appeler cette dame ",
"vous savez bien que je fais mes affaires moi seul et que je n’ ai besoin de personne pour m’ aider mais ce que j’ ai en vue pour votre pupille est quelque chose de sérieux seulement je ne puis rien vous dire de positif avant d’ avoir vu mon client si comme je l’ espère j’ obtiens une réponse favorable j’ irai ce soir vous en faire part à l’ heure que vous m’ indiquerez je lui fixai l’ heure de notre rendez -vous et nous nous quittâmes il a été exact comme un homme d’ affaires doit l’ être ",
"elle est mariée n’ est -ce pas vraiment mariée et aujourd’hui elle ne ment pas en disant qu’ elle va retrouver son mari elle voudrait que toutes ses amies fussent là pour le vérifier je vais rejoindre mon mari mots magiques dont elle n’ a jamais senti la saveur comme ce jour -là !l’ accident d’ auto dont elle a été victime semble l’ avoir rendue prudente malgré son impatience d’ arriver elle adopte une sage allure avec une inspection anxieuse à le chaque carrefour d’ ailleurs son bras est encore douloureux et ses mouvements n’ ont pas repris toute la souplesse de les instinctifs réflexes .cette allure modérée à le laquelle la nécessite l’ oblige à se plier lui est favorable ",
"de rares voitures les frôlaient les aveuglaient d’ iode en les forçant à se pousser dans le talus et de longues constructions à le loyer modéré se détachaient en dégradé dans la nuit froide régulièrement trouée par les faisceaux orange des réverbères dans lesquels gravitaient des colonies browniennes d’ insectes phototropes on devait être vers la courneuve ou bien vers bagnolet ou bien vers levallois-perret il y eut un panneau on était de le côté de les lilas ils longèrent des entrepôts des fabriques closes des stations-service entrouvertes des barres d’ immeubles noirs pointillés de fenêtres d’ insomniaques des pavillons flanqués de jardinets où des molosses nerveux surveillaient les massifs les salades les puits construits en pneus lisses et les lutins de plâtre rouge fichés à le bord de les pelouses un moment ils s’ arrêtèrent vidèrent leurs gobelets ",
"—comment que tu l’ as trouvée après dîner je suis venu ici pour donner des coups de brassage à la rillette tu sais ce que c’ est faut souvent que ç a soit touillé et a faisait autant de gagné pour le lendemain j’ ai pas regardé dans les cuves j’ ai mis en marche de le tableau de bord je me suis rendu compte qu’ il y en avait une qui marchait pas et n’ empêche que les pales avaient eu le temps de charcuter c’ est bin le mot salement la donzelle la figure seule avait pas été touchée vu qu’ elle était au-dessus mais tout le corps portait des coupures d’ à le moins doigts l’ épaule était à le moitié arrachée et de le ventre tombaient dans la rillette de les machins qu’ il vaut mieux pas que je décrive —le cadenas de la porte a été forcé reprit justin qu’ avait de le mal à le dissimuler sa trouille on a dû la déposer pendant que j’ étais à l’ orphelinat —si qu’ on en parlait de cette visite ç a m’ expliquerait peut-être des choses je peux pas que s’ est lamenté le gros charcutier je t’ assure arsène que je peux pas! et d’ ailleurs a n’ a aucun rapport avec cet",
"il veut vous entretenir et se préparer à le faire ses pâques demain avec nous et le lendemain le père et le fils ayant communié ensemble regagnèrent leur place priant adorant aimant à le qui mieux mieux depuis ce jour l’ heureux converti assiste tous les soirs à la prière faite en commun à le milieu de sa femme et de ses enfants il ne trouve jamais qu’ elle soit trop longue et de toute la famille c’ est lui qui y tient le plus nos bons enfants de paris ne se contentent pas d’ assister leurs parents dans leurs besoins spirituels tous considèrent comme le plus simple et le plus strict devoir de leur apporter chaque mois le produit de leur travail ",
"il partit pour PROPN misérable et comme il débarquait il fut arrêté pour livres à la requête de et brenton les sergents le transportèrent à la prison de PROPN fut enfermé dans une cellule nue il n’ avait gardé que le lingot d’ argent qui lui avait donné sa gloire le lingot de l’ algue blanche il était harassé de fièvre et de désespoir ",
"—si j’ étais toi dit -il à son gendre je lui tannerais les fesses oui répond en riant la grosse marguerite trottine sur ses courtes jambes et faisant la moue lève ses sourcils débonnaires —aussi père vous n’ êtes jamais content aujourd’hui sort sur la terrasse il tient d’ une seule main une bouteille et verres ",
"il se fit servir une bouteille de vin blanc invita le marchand de vin à en prendre sa part et l' interrogea sur le quartier PROPN savait mentir nous l' avons vu et quand son ancien fournisseur lui demanda ce qu' il avait fait depuis la mort de son maître il répondit sans sourciller: moi je me suis rembarqué et j' ai fait le tour de le monde et il donna les plus scrupuleux détails sur ce qu' il avait vu; jamais assurément le digne commerçant n' avait supposé qu' il existait dans la création de les choses aussi surprenantes quand il eut fini son histoire et qu' on lui demanda: —et maintenant est -ce que vous avez quitté le service tout à le fait peut-être bien que oui peut-être bien que non va dépendre je me suis amené dans le quartier parce que je voudrais retrouver mon ancienne maîtresse oui la veuve "
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j’ ai fini par consulter ma montre il était presque heures de le matin un groupe bruyant est sorti de le restaurant garac des portières de voitures ont claqué des moteurs ont démarré quelques personnes poursuivaient leurs conversations sur le quai | [
"j’ entendais le bruit de leurs voix et leurs éclats de rire là-bas à le bord de le bassin des ombres déchargeaient des caisses et les empilaient à le fur et à le mesure près d’ un camion bâché feux éteints j’ ai marché vers eux ils faisaient une pause ils étaient appuyés contre les caisses et fumaient ",
"—vous n’ avez pas vu une voiture tout à l’ heure? ai-je demandé l’ un d’ eux a levé la tête vers moi —quelle voiture? une grosse voiture noire j’ avais besoin de parler à le quelqu’un de ne pas garder cela pour moi tout seul ",
"des amis qui m’ attendaient dans une voiture noire là-bas devant l’ immeuble ils sont partis sans me prévenir non cela ne servait à le rien de leur expliquer je ne trouvais pas les mots d’ ailleurs ils ne m’ écoutaient pas pourtant l’ un d’ eux a dû remarquer mon visage décomposé ",
"une voiture noire de quelle marque a -t-il demandé —je ne sais pas —vous ne savez pas la marque de la voiture sans doute m’ avait -il posé cette question pour vérifier si j’ étais ivre ou si j’ avais bien tous mes esprits il me considérait avec méfiance ",
"—mais non je ne sais pas la marque de la voiture c’ était terrible de ne pas même savoir cela je montais le boulevard de cimiez j’ ai eu un coup à le cœur ",
"de loin je distinguais la masse sombre d’ une voiture garée devant le mur à le balustrade de la villa de les neal quand je me suis approché j’ ai vu que ce n’ était pas l’ automobile de tout à l’ heure mais celle qui portait la plaque de le corps diplomatique j’ ai sonné plusieurs fois personne ne répondait j’ ai tenté de pousser la grille mais elle était fermée ",
"j’ ai traversé l’ avenue dans la partie de la maison que je pouvais apercevoir derrière la balustrade il n’ y avait pas une lumière j’ ai redescendu le boulevard de cimiez et suis entré dans la cabine téléphonique qui se trouve tout en bas à le tournant à la hauteur de le majestic j’ ai composé le numéro de les neal et j’ ai laissé sonner longtemps mais pas plus qu’ à la grille personne ne répondait ",
"alors j’ ai suivi de nouveau le boulevard jusqu’ à la villa de les neal la voiture était toujours là je ne sais pas pourquoi j’ ai essayé d’ ouvrir une à une les portières mais elles étaient fermées à le clé le coffre arrière aussi puis j’ ai secoué la grille dans l’ espoir qu’ elle céderait ",
"en vain j’ ai donné des coups de pied dans la voiture et dans la grille mais je n’ avais de prise sur rien tout se refermait devant moi je ne trouvais pas la moindre fissure où me glisser le moindre contact tout était verrouillé irrémédiablement comme cette ville où je marchais jusqu’ à la pension sainte-anne rues mortes "
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"l’ honneur a changé la tombe c’ est la prescription de la faute conjugale donc je peux garder nos lettres qui sont entre vos mains une menace pour nous osez dire que je n’ ai pas raison «je vous aime et je baise vos cheveux .«rose avais levé les yeux sur le portrait de la tante rose et je regardais son visage sévère ridé un peu méchant et je songeais à le toutes ces âmes de femmes que nous ne connaissons point que nous supposons si différentes de ce qu’ elles sont dont nous ne pénétrons jamais la ruse native et simple la tranquille duplicité et le vers de vigny me revint à la mémoire :toujours ce compagnon dont le cœur n’ est pas sûr j’ aime la nuit avec passion je l’ aime comme on aime son pays ou sa maîtresse d’ un amour instinctif profond invincible ",
"PROPN se promena devant la maison sans parler jusqu’ à le midi il craignait d’ interroger la bonne femme et à le chaque instant il ouvrait la bouche pour le faire afin de ne pas succomber à la tentation il s’ éloigna tambour le suivait mais habitué qu’ il était à les rêveries de son maître il ne se gênait pas pour courir un peu de tous côtés quelle était donc cette lettre mystérieuse qui appelait si précipitamment mme rose à le paris? ",
"le rexisme était le triomphe de la jeunesse le rexisme était l’ avenir rien ne résistait à le rex qui veut la fin veut les moyens le rexisme poison indécelable s’ insinuait partout distillé comme le foie sécrète la bile il pénétrait les cerveaux les os le sang le souffle la lymphe les cauchemars et les pensées ",
"nous n’ avons plus beaucoup de temps mais c’ est encore faisable nous trouverons un endroit où tu n’ auras à le craindre ni d’ être expulsée ni d’ être repérée –tu veux que je m’ en aille que je m’ enfuie l’ expression de se fit ambiguë dans la lumière de les veilleuses –ce qui importe c’ est ce que toi tu veux ",
"la vérité est qu’ elle n’ a rien vu venir la vérité est qu’ elle est très surprise qu’ il appuie sur off et sorte dans la foulée elle le rejoint dans le couloir où il stipule à sa subordonnée de l’ appeler dans minutes pour constater le décès plantée isabelle n’ ose plus rentrer dans la chambre à le travers le hublot elle regarde le malade s’ agiter pour respirer par ses propres moyens ce qu’ il ne sait plus faire ",
"et les ss exigent qu’ elles soient propres puisqu’ elles rangent des affaires qui seront distribuées par le secours d’ hiver à les civils allemands sinistrés nous nous n’ avons jamais de linge de rechange nous ne nous lavons jamais sauf ces privilégiées de les effekts qui sont quelques dizaines sauf l’ aristocratie de le camp–chefs et sous-chefs de blocks policières et condamnées allemandes de droit commun– personne ne se lave jamais je regarde esther son foulard blanc ",
"–c’ est comme reprit tranquillement odette qui se méprenait sur le véritable sens de l’ exclamation de sa compagne c’ est comme aussi comprends -tu comment le baron si réfractaire à les idées nouvelles accueillit d’ abord le choix de son fils la fille d’ une divorcée ou plutôt d’ une femme remariée en dehors de l’ église peste c’ était presque un sacrilège un peu plus il eût traité lucie comme une brebis galeuse il ne parlait rien moins que de déshériter le tenace amoureux qui n’ en adorait que plus profondément lucie elle s’ arrêta pour respirer puis sans remarquer l’ altération subite de elle poursuivit –c’ est alors que la marraine de notre amie est intervenue on a doublé le chiffre de la dot et malgré ses principes le baron a fini par se rendre l’ argent lavait la tache si tant est que tache il y ait !elle ponctua ses paroles d’ un bel éclat de rire ironique ",
"c’ était mon idée mais en apercevant de loin le père qui travaillait sur la porte de notre baraque et qui me regardait venir en souriant comme toujours mon trouble augmenta tellement que je ne savais plus ce que je faisais toutes mes idées de bon sens me sortirent de la tête et le voyant s’ avancer à le ma rencontre sous le petit hangar je lui criai: —oh quel malheur quel malheur nicolas vient de passer à l’ ennemi! mais à le peine avais -je parlé que je frémis de ma bêtise ",
"je visiterais leurs palais leurs arsenaux et leurs coffre-forts je goûterais à le leurs mets et je me reposerais sur leurs trônes dorés tandis que hélas je tire le cordon malédiction fit le vieux portier à le voix basse mais en froissant trop fortement la lettre entre ses doigts malédiction a ce mot répété vivement le cachet de cire se brisa la lettre s’ ouvrit qui fut penaud ce fut m. jolibois ",
"le premier motif qui avoit peut-être décidé miss à se charger de la fille de avoit entièrement disparu lancelot lui étoit devenu parfaitement indifférent dans un cœur vertueux l’ amour ne peut survivre longtemps à l’ estime ainsi je dois à la justice d’ affirmer ici qu’ olympia sacrifioit son bonheur à le rattachement que lui avoit inspiré sa jolie protégée ne pouvoit -elle dira -t-on lui conserver ses bontés et déclarer le nom de sa mère d’ autant mieux qu’ PROPN ne méritoit pas qu’ on eût pour sa réputation plus d’ égard qu’ elle n’ en avoit elle-même "
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moi je ne m\' occupe pas des affaires de les autres par conséquent on n\ a rien à le me reprocher eh bien détrompez -vous les affaires de les autres il faut en occuper pour les aider et a appelle la charité chrétienne car voyez -vous pour être aimés de dieu il ne suffit pas de ne pas faire le mal la vertu ce n\ est pas de se taire de fermer les yeux de ne pas bouger la vertu est d\' agir c\' est de faire le bien | [
"on n\\ en a pas tellement l\\ occasion c\\' est pourquoi lorsqu\\ il se présente une bonne action toute prête en état de marche juste devant votre nez c\\' est que le bon dieu vous l\\ offre celui qui ne saute pas sur le marchepied et qui en va les mains dans les poches est un pauvre fada qui a manqué le train vous êtes beaucoup dans ce cas j\\' ai le regret de vous le dire et c\\' est peut-être ce manque de générosité ce manque de fraternité ce manque de charité qui vous coûtent si cher aujourd\\'hui vous savez ce qu\\ il fait le fontainier quand on ne paie pas eau ",
"il vient avec sa grande clef et il vous ferme la prise c\\' est pour ça que vous payez régulièrement à la mairie mais qu\\ est -ce qu\\ on paie à la mairie on paie pour le tuyau pour la soudure pour le fontainier mais eau ce n\\ est pas la mairie qui l\\' a faite ",
"est à le dieu qu\\ il faut la payer avec des actions de grâce des prières de bonnes actions vous devez avoir une assez grosse facture en retard et PROPN est pour ça que l\\ administration céleste vous a fermé le robinet mais il ne suffit pas de se lamenter il faut faire quelque chose je vous propose pour dimanche une procession pour obtenir l\\ intervention de notre grand saint dominique dont les fidèles ne cultivent guère la très précieuse amitié il ne voit même pas cierges par mois pourtant j\\' ai confiance en sa bonté: il a fait pendant sa vie terrestre plusieurs miracles pensez à le ce qu\\ il peut faire aujourd\\'hui de le haut de le ciel! après-demain nous le mettrons sur le pavois et nous le porterons à le travers notre misère je veux dire nos champs assoiffés et poudreux j\\' espère que la vue de nos récoltes languissantes si douloureuse pour nous ne le sera pas moins pour lui et qu\\ il intercédera en notre faveur comme il l\\' a toujours fait auprès de notre seigneur ",
"je charge donc les enfants de marie ainsi que les pénitents gris de préparer le pavois de saint dominique les cierges les costumes et les bouquets ainsi nous irons tous sous les bannières de la paroisse le long de nos champs qui meurent de soif et quand vous serez dans le cortège entendra plus que la cloche lointaine le chant de les cigales et le bruit de nos pas alors humblement et sincèrement vous éle ̀verez vos âmes vers dieu car ce ne sont pas les bannières qui font la force d\\' une procession ce sont les cœurs purifiés et si seulement quelques-uns entre vous serait trop beau si je pouvais compter sur tout le monde si quelques-uns d\\' entre vous prennent avec eux-mêmes engagement solennel de faire à le moins une bonne action ou de réparer le mal qu\\ ils ont pu faire alors moi je suis sûr que le grand fontainier qui vous a coupé eau attend que votre repentir pour vous la rendre une dernière fois m. le curé épongea la sueur de son front et descendit de la chaire alors sous les doigts de mme clarisse harmonium attaqua un psaume et les voix aigrelettes de les maigriot",
"alors le baryton de m. le curé un peu épais mais cartésien remit de l\\ 'ordre dans la divagante mélodie puissamment soutenu par les mugissements liturgiques d\\' une grande paix descendit sur la paroisse et les mécréants surpris écoutaient immobiles lorsqu\\ on entendit crier la porte et une voix inconnue hurla le camion-citerne est arrive chaises grincèrent sur les carreaux et les fidèles se ruèrent dans une panique d\\' incendie pourtant il n\\ y eut pas de bagarre à la distribution de eau: tous étaient trop inquiets et comme subitement rapprochés par le malheur commun il y eut seulement un murmure quand on vit arriver gros tonneaux sur une charrette PROPN avait des prétentions mais on lui fit place avec respect quand on vit que c\\' était le boulanger cependant ugolin et le papet se tenaient à l\\' cruches eau n\\'eussent pas sauvé plants œillets et d\\' autre part on savait qu\\ ils avaient des puits leur attitude signifiait qu\\ ils laissaient généreusement à les autres leur part de eau de camion mais qu\\ il ne faudrait rien leur demander de plus ",
"le sermon avait profondément ému ugolin il chuchota: papet il a parlé que de et il a regardé fois le vieillard était lui-même inquiet et tourmenté mais il refusa de l\\ admettre allons donc dit -il c\\' est parce que tu as la bêtise d\\' y penser tout le temps que tu crois qu\\ on en parle moi tout je l\\' ai oublié ",
"et puis qu\\ est -ce que tu veux qu\\ il sache ce cure il n\\ y a pas an qu\\ il est arrivé –oui mais peut-être quelqu\\'un lui a parlé en confession le papet se tut un instant puis il avoua: c\\' est pas impossible anglade celui-là il est tellement bigot qu\\ il est bien capable de confesser les péchés de les autres mais finalement qu\\ est -ce que ç a peut nous faire? ils montaient vers le café de philoxène ce qui inquiète dit le papet est la petite –moi aussi dit ugolin ",
"–elle ne t\\' a pas fait bonne figure est vrai elle a regardé fois et d\\' une façon qui fait peine elle avait l\\ air de me dire le criminel est toi est encore de imagination répliqua le papet elle non plus elle ne sait rien elle est peut-être jalouse de la source mais rien de plus –alors pourquoi tu as dit elle inquiète le vieillard hésita un moment puis il avoua: parce que j\\' ai une idée qu\\ elle ne te voudra pas ",
"–et pourquoi? –je sais pas PROPN est une impression PROPN ne répondit rien il regardait manon qui sortait à le pas lents de elle le vit et détourna les yeux pour sourire à la mère de instituteur qui venait du camion en portant un arrosoir et une cruche dont les becs lançaient de petits jets d\\ eau à le chaque pas à le passage saisit arrosoir malgré les protestations de magali et elles éloignèrent ensemble "
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"—tu ne trouves pas insisté-je —pas tellement antoine elle peut avoir envie de chaussures de ville cette petite psychologiquement c’ est presque normal elle joue à le faire comme les autres c’ est une distraction une illusion tu comprends ",
"–oui il n’ en peut être autrement de sa part et pourtant quels ingrats nous avons éte tous je puis le dire même la pauvre gaétane qui n’ a jamais il me semble donné signe de vie à qui que ce soit dans le pays .ces mots rappelèrent à le alix la lettre de sa mère et la sortant de sa poche elle la présenta à le even –voici la clef de l’ énigme mon oncle l’ âme sincère et si parfaitement droite de ma mère chérie se dévoile dans ce récit transformé par elle en confession pauvre maman ",
"le consul à lequel bleymann avait écrit me mit en rapport avec les organisateurs de l’ expédition je déposai une partie de mon argent à la masse commune l’ expérience de la société de les m’ avait laissé une défiance salutaire je gardai donc une petite provision pour le cas où l’ amitié commerciale viendrait à se détendre et où le hasard ne serait pas plus heureux dans cette seconde fraternisation que dans la première nous avions il est vrai moins d’ éléments de discorde nous n’ étions plus que à le lieu de ",
"je file un coup de grelot à le belloise qui attend d' entrer en piste dans sa chambre en faisant probablement une fleur à sa souris vu l' altitude cette fleur serait un edelweiss que ç a ne m' étonnerait pas minutes plus mieux tard une gentille colonne se dirige vers le tire-miches de la lotie il y a le faux lormont qui a l' air plus vrai que l' authentique puis le dear belloise avec son beretta dans la ceinture et enfin le superbe commissaire san-antonio sur qui se détournent toutes les dadames de la station ",
"il éleva un monument de marbre blanc sur la tombe de son père et en confia l’ exécution de les figures à les plus célèbres artistes de le temps il ne fut parfaitement tranquille que le jour où la statue paternelle agenouillée devant la religion imposa son poids énorme sur cette fosse à le fond de laquelle il enterra le seul remords qui ait effleuré son cœur dans les moments de lassitude physique en inventoriant les immenses richesses amassées par le vieil orientaliste devint avare n’ avait -il pas vies humaines à le pourvoir d’ argent son regard profondément scrutateur pénétra dans le principe de la vie sociale et embrassa d’ autant mieux le monde qu’ il le voyait à le travers un tombeau il analysa les hommes et les choses pour en finir d’ une seule fois avec le passé représenté par l’ histoire avec le présent configuré par la loi; avec l’ avenir dévoilé par les religions ",
"elle aboutissait à l’ une de les portes de le stade qui remplaça en l’ an le cimetière montparnasse françois exposa son plan à les autres hommes de son groupe et les envoya se coucher le lendemain avant l’ aube il éveillait tout le monde les hommes se glissèrent dehors dans la nuit qui pâlissait chacun dissimulait ses armes de son mieux ",
"patience aliocha patience le jeune homme s’ approche de la vitre son regard passe outre son visage reflété: dehors compacte et ténébreuse océanique la forêt sibérienne est là et s’ y enfoncer serait comme pénétrer l’ eau noire avec des pierres à le fond de les poches et PROPN veut vivre les portes s’ ouvrent dans son dos quelqu’un s’ est introduit dans le compartiment PROPN se retourne: la femme qui est montée à le krasnoïarsk l’ étrangère c’ est elle ",
"ce sont les mots de quelque langue que ce soit qui n’ auront plus de sens pour elle jusqu’ à le ce qu’ on lui rapprenne PROPN écoutait avec ahurissement .la petite créature les yeux grands ouverts maintenant regardait les hommes quelques pas plus loin le maharajah tenait entre ses doigts l’ idole de jade et la considérait attentivement sans plus paraître se soucier de celle qu’ il venait de sauver PROPN demanda: –et il n’ y a pas de remède on ne peut rien faire?–rien l’ enfant ne se souviendra jamais de ce qui a précédé son sommeil PROPN murmura –c’ est terrible –oui parce que vous n’ aurez jamais de son fait le moindre indice je crois qu’ un hasard seul peut vous faire découvrir les coupables la voix de maun-sing s’ éleva: –d’ où vous vient donc ceci monsieur il montrait le dieu PROPN PROPN expliqua comment son grand-oncle avait rapporté cette petite statue venue on ne sait d’ où ",
"—presque rien ce qui ne l' empêche pas de mener bonne vie à le ce qu' il paraît il a un gentil appartement —toujours rue de le bac —vous le connaissez patron à le ce que je vois il a quitté la rue de le bac et demeure ici près à le coin de la rue neuve-plumet dans la maison de maman carabosse la figure épanouie de le marieur se couvrit d' un nuage à ce nom mais ce fut l' affaire d' un instant et il demanda: —a quel étage la ruelle allait en montant ",
"–bravo ma nicou! tu es une vraie fée –et tu me permets d’ aménager un peu la grande salle –j’ en serai enchanté mon petit c’ est toute ma jeunesse de le temps où ta maman vivait que tu feras renaître si bien encouragée la jeune fille s’ attaqua à le reste de la maison .tout fut bouleversé .par politique et surtout parce que la cuisine était très bien en tant que cuisine nicole s’ abstint de toucher à le domaine de delphie elle fit à le contraire beaucoup de gentils compliments à la vieille femme et obtint ainsi son aide pour ses déménagements il fut convenu que le père et la fille mangeraient dans une petite pièce plus proche de l’ office que la grande salle –de cette façon delphie vous aurez moins de chemin à le faire pour porter les plats et la bonne vieille toute contente aidait de son mieux la jeune maîtresse de maison à le poursuivre ses arrangements "
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une terre inconnue à le annexer ou tout à le moins à le survoler glorieusement c’ est cela à le survoler comme j’ ai survolé la guerre comme j’ ai survolé la douleur comme je survole la paternite c’est-à-dire en n’ y mettant que le bout de les doigts traverser le mariage comme on traverse les feux de la saint-jean il y aura crise? eh bien tant mieux une crise n’ importe laquelle un écrivain paierait a chèque sur table | [
"et puis ce serait amusant de connaître aussi le devoir elle est venue elle m’ a rendu le journal de tolstoï et celui de mme tolstoï sans un mot la phrase d’ aurel: il y a des femmes à le qui on prête un livre admirable et qui vous le rendent sans un mot comme on vous rend une pince à le sucre si dante réapparaissait et lisait en public un chant inédit de la divine comédie il y aurait des femmes et des intellectuelles qui ne trouveraient rien d’ autre à le dire sinon que son pantalon n’ est pas dans son pli à le toutes mes questions elle ne répond que par de pauvres variantes du: —pourquoi voulez -vous que ce qui s’ est passé pour tolstoï se passe pour vous ",
"rien ne prouve que cela ne marcherait pas bien tout est rendu plus difficile parce que ces gens ne sont pas des gens d’ esprit en quelques jours elle a salopé le tolstoï recollé la couverture avec du papier gommé elle doit être sans soin rien à le monde ne peut faire que j’ aie besoin de sa présence il n’ y a absolument aucune raison pour que je l’ épouse ",
"je ne l’ aime pas je voudrais trouver davantage de raisons de l’ aimer mais je ne les trouve pas je ne l’ aime pas et je suis prêt à le faire cette folie pour elle la peur que j’ avais enfant quand on m’ emmenait sur l’ eau l’ impression de quelqu’un qui embarque ",
"je suis aspiré par l’ histoire de le mariage tolstoï comme par un abîme cette histoire me hantait en un temps où je ne songeais nullement à le mariage je vois où est le mal et j’ y vais je vous épouse non pas pour me rendre heureux moi mais pour vous rendre heureuse vous ",
"à le force d’ en parler cela aura lieu la sensation qu’ une machine s’ est mise en marche que dès maintenant il n’ est plus possible d’ arrêter j’ entre dans cette aventure comme je suis entré dans la guerre et peut-être comme j’ entre dans toute chose en me préoccupant à le moment que j’ y entre de la façon dont je pourrai en sortir bien plus eu songeant à le bondissement de conquête que j’ aurai quand j’ en sortirai en la concevant comme une préparation à le ce bondissement et à le tout jamais ce tort envers solange non seulement d’ être entré dans ce mariage comme dans quelque chose dont on sortira mais de l’ avoir considéré comme une sorte de repoussoir destiné à le me rendre la vie qui suivra plus violemment heureuse ",
"elle vient mais m’ annonce qu’ elle est indisposée femmes toujours malades toujours malsaines jamais tout à le fait nettes je m’ enquiers quand sera finie son indisposition demain mais quand je lui demande si nous pourrons nous rencontrer après-demain elle dit qu’ elle ne peut pas le jour suivant elle ne peut pas davantage ",
"jours! comme elle est peu amoureuse un au-revoir bref pas de pression de main sa froideur m’ effraie que s’ est -il passe ",
"l’ ai-je blessée dans l’ ordre moral? physique il est arrivé ceci lorsqu’ elle a parlé mariage la première sa lettre je me débattais maintenant qu’ elle est froide cette idée me trotte de plus en plus par la tête et je me vois demandant ce mariage qu’ il y a jours je repoussais moi qui pensais dicter mes volontés je me vois subissant à le cause d’ elle ",
"en ce moment où j’ écris je ne me sens pas disposé à la perdre et pourtant si froide si capable de s’ échapper comme une petite gazelle je devine combien il est sûr qu’ elle me ferait souffrir vous m’ avez tout donné le bonheur et la souffrance vous avez été mêlée à le toutes mes choses de cet été comme de la pluie mêlée à les branches d’ un arbre vous avez désenchanté pour moi la solitude "
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"c’ est bien dit -elle c’ est très-bien je n’ attendais pas moins de la générosité de votre cœur dieu vous récompensera de cet acte de dévouement et moi je me souviendrai de la grande satisfaction que vous me faites éprouver en ce moment madame demanda claire presque timidement me sera -t-il permis de revoir ma mère quelquefois de temps en temps comment chère enfant mais qui donc aurait seulement la pensée do vous priver de ce bonheur votre mère pourra venir vous voir souvent tous les jours si elle le veut et si le docteur peut une fois chaque semaine par exemple vous accorder une heure ou de liberté entière vous pourrez même sortir avec elle ",
"en sortant de l’ instruction religieuse on avait la permission de courir dans les corridors puis à le bout d’ une heure on dînait un de les grands dans la chaire de le réfectoire nous lisait à le haute voix les voyages de les pères jésuites en chine ou d’ autres histoires semblables qu’ il fallait écouter avec recueillement car le repas fini m. le principal interrogeait toujours quelques élèves sur ce qu’ on venait de lire et faute de pouvoir répondre vous étiez privé de vin à le dîner suivant il est possible que je me trompe; mais en réfléchissant depuis à le ces lectures j’ ai toujours pensé qu’ on les avait établies pour empêcher les élèves de faire attention à la mauvaise nourriture et à l’ eau rougie qu’ on nous servait à le collège ",
"une affreuse tentative a été faite à le paris contre la nation beaucoup de conspirateurs se sont sauvés ii n’ y a ici ni conspirateurs ni gens cachés vous le savez eh bien s’ il n’ y en a pas qu’ est -ce que cela fait à le votre maîtresse que nous entrions allez donc lui dire ce qu’ on lui demande ",
"alors jean on visite les musées je me suis retourné ben smidane il me souriait d’ un sourire gêné il était vêtu d’ un costume beige d’ été très élégant et d’ un polo bleu ciel quelle drôle de coïncidence ai-je dit d’ un ton mondain ",
"prouver ne signifie rien il faut voir on voit ou on ne voit pas je l’ expérimentais à le chaque instant sur moi-même telle affirmation où jusqu’ alors je n’ avais pu saisir aucun sens s’ illuminait tout à le coup pour moi après une longue méditation ",
"il voulut l’ éviter manœuvra vivement le volant malheureusement pour lui la route n’ était plus qu’ un miroir poli il partit sur le bas-côté essaya de redresser traversa la route en diagonale incapable de maîtriser son bolide le talus se dressa brusquement en face de lui il eut le temps de voir à la lueur de ses phares puissants le visage épouvanté de le conducteur cramponné désespérément à le son volant ",
"c’ est le portrait officiel de toutes les administrations secondaires la peinture vaut bien francs le cadre un peu plus ce portrait ornait le salon c’ est le sous-préfet sortant qui à le lendemain de sedan a eu peur d’ exciter les passions en laissant voir l’ image de son souverain sigismond voulait la remettre à son clou disant qu’ il n’ y a pas de raison pour détruire un portrait historique ",
"qu’ elle eût à le marcher droit car ce serait lui qui la surveillerait à l’ avenir dès qu’ elle rentrait il la visitait il la regardait bien en face pour deviner si elle ne rapportait pas une souris sur l’ œil un de ces petits baisers qui se fourrent là sans bruit il la flairait la retournait un soir elle reçut encore une danse parce qu’ il lui avait trouvé une tache noire à le cou la mâtine osait dire que ce n’ était pas un suçon ",
"ici je suis absolument seul écrit à le début de décembre1935 avec plusieurs j’ ai de bons rapports mais il n’ y a personne qui me soit proche ici je suis un corbeau blanc j’ ai envoyé ma requête à le vychinski je ne sais pas ce que ç a va donner c’ est la première fois que je demande une révision de mon dossier à le procureur ",
"une nuit se levant pour aller à ses mauvaises œuvres il eut soin tandis qu’ il passait devant l’ autel de notre-dame d’ accomplir une génuflexion et de la saluer sa lubricite le fit cette nuit noyer dans la rivière mais les démons ne parvinrent point à l’ emporter et quand les moines tirèrent son corps de l’ eau le jour suivant il rouvrit les yeux ranimé par la gracieuse marie ah! cette dévotion est un remède choisi soupirait le chanoine et une vénérable et discrète personne telle que vous coppequesne doit lui sacrifier l’ amour d’ anastasie la grâce persuasive de nicolas loyseleur ne fut point oubliée par l’ évêque de beauvais lorsqu’ il commença d’ instruire à le rouen le procès de jeanne la lorraine "
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j’ avais appris ces techniques à l’ école normale et par observation la guerre est venue j’ ai changé de métier pour un temps mais comment pourrais -je revenir maintenant comment pourrais -je être de nouveau devant de petits garçons comment pourrais -je supporter le moindre désordre avec ce que je sais j’ ai ici autorité sur un peuple entier j’ utilise les mêmes techniques apprises à l’ école normale et par observation mais je les pousse à le bout pour des adultes | [
"je vois plus grand il n’ est pas ici de parents à le qui je pourrais dénoncer les frasques de leur marmaille pour que le soir ils les punissent je fais tout moi-même comment pourrais -je revenir devant des petits garçons comment ferais -je pour maintenir l’ ordre? en tuerais -je un dès le premier chahut par réflexe comme exemple ",
"mènerais -je de les interrogatoires poussés pour savoir qui a lancé une boulette imprégnée d’ encre il vaut mieux que je reste là ici la mort est sans trop d’ importance ils n’ ont pas l’ air d’ en souffrir entre morts entre futurs morts nous nous comprenons ",
"je ne pourrais pas revenir devant une classe de petits garçons ce serait déplacé je ne sais plus faire ou plutôt si je sais trop bien faire mais je fais en grand je suis coincé je reste ici en espérant ne jamais rentrer pour le bien de les petits garçons de PROPN »l’ horizon s’ élevait comme un pliage de papier des collines triangulaires montaient comme si on repliait le sol plat; la rivière fit de les méandres ",
"ils pénétrèrent dans la forêt ininterrompue le courant se faisait plus vif l’ hélice de les lct martelait l’ eau avec plus de force on craignait davantage qu’ elle ne s’ arrête; un épais velours vert ourlait les rives les collines devenaient de plus en plus hautes plus escarpées se mêlaient à les nuages qui descendaient bas «la forêt c’ est pas mieux grommela le capitaine en sortant de sa cabine on croit que c’ est vide on croit que c’ est propre on croit qu’ on est enfin tranquille tu parles grouille ",
"une rafale et t’ en tues et arrose la rive le servant de la mitrailleuse arrière fit pivoter l’ arme et tira une longue rafale sur les arbres de la rive les soldats sursautèrent et l’ acclamèrent les grosses balles explosaient sur les branches des cris de singes retentirent des oiseaux s’ envolèrent des débris de feuilles et de bois éclaté tombèrent dans l’ eau voilà conclut le capitaine ",
"il n’ y en avait pas beaucoup aujourd’hui mais l’ endroit est nettoyé vivement qu’ on arrive vivement que s’ arrête les déposa dans un village en ruine sur une berge labourée de trous les caisses de munitions furent emportées par des prisonniers marqués pimsur leur dos en grosses lettres gardés par des légionnaires qui ne faisaient pas attention à le eux des sacs de sable empilés aussi soigneusement que des briques entouraient ce qu’ il restait des maisons barraient les rues de retranchement entouraient les pièces d’ artillerie à le long tube dressé toutes tournées vers les collines d’ un vert profond glissaient des lambeaux de brume ",
"les habitants avaient disparu il ne restait que des vestiges cassés de la vie courante des paniers une sandale des pots cassés des légionnaires casqués veillaient derrière les parapets de sacs pendant que d’ autres à la pelle continuaient en fouissant de fortifier le village ils travaillaient tous en silence avec le sérieux implacable de la légion ils dénichèrent le commandement dans une église à le toit troué dans la nef on avait poussé de côté les gravats et les bancs cassés dégagé l’ autel où les officiers avaient pris place ",
"la sainte table était parfaitement dressée avec nappe blanche et assiettes de porcelaine à le filet bleu des cierges allumés tout autour donnaient une lumière tremblante qui se reflétait sur les verres propres et les couverts en uniforme poussiéreux leur képi blanc impeccable posé à le côté d’ eux les officiers étaient servis par un planton en jaquette dont tous les gestes montraient la grande compétence des camions pour monter vos types vous rigolez dit un colonel la bouche pleine PROPN insista mais je n’ ai pas de camions ils sautent sur les mines mes camions attendez le convoi terrestre il arrivera bien un jour dois rejoindre le poste .—eh bien allez -y à le pied c’ est par là dit -il en désignant de sa fourchette la fenêtre ogivale ",
"et maintenant laissez -nous finir c’ est le d��ner d’ hier que nous n’ avons pas pu prendre à le cause d’ une attaque heureusement il est intact notre planton a servi comme maître d’ hôtel dans le plus grand établissement de berlin avant que les orgues de staline n’ en fassent un tas de sable il sert parfaitement même dans les ruines on a bien fait de l’ emmener "
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"c’ est instructif j’ ai déjà mené nanand voir cela vous devriez zénaïde aller un dimanche avec lui faire un tour par là vous ne connaissez pas votre ennemie la forêt: c’ est une occasion elle hésitait; mais après une semaine de mentonnière et de torture elle se fit conduire par le petit réfugié à le camp de les canadiens leur petit chemin de fer à le voie étroite parcourait la partie de la forêt qui leur avait été concédée ",
"il attend il m' attend près des orangers de la résidence il sait mes jeux ma solitude il sait mon enfance ",
"il avait rencontré dans le courant de sa vie parisienne un de ces journalistes qui tiennent bureau de nouvelles les transmettent à les journaux de les départements et de l' étranger chroniqueurs assermentés de tous les accidents et de tous les scandales qui sont à le littérateur véritable ce que le courtier marron est à le négociant à le courant de tout sachant tout prévoyant tout matouchard était en son genre une puissance il disposait de journaux de province sans compter les feuilles belges allemandes ou espagnoles il avait établi une boutique de correspondance où les hommes de lettres sans ouvrage trouvaient à s' occuper et à le caser leur expérience à le prix réduits ",
"je veux bien l’ oublier à le condition que de votre côté vous gardiez toute la réserve nécessaire il balbutia –mais je vous assure manon que que je suis très respectueux elle dit avec une tranquille fierté: –appelez -moi mademoiselle ce sera mieux car nous ne sommes pas parents et prouvez -moi votre respect en ne vous mettant plus sur mon chemin sans raison valable comme aujourd’hui .elle inclina légèrement la tête se détourna et continua sa route PROPN la regarda s’ éloigner la colère et l’ admiration luttaient en lui .«quels airs d’ impératrice songeait -il et a lui lui va superbement ",
"nous avons su plus tard que l’ empereur avait envoyé hommes sous les ordres de lobau pour les arrêter le combat était engagé mais la vieille garde et la jeune garde les cuirassiers de milhaud ceux de et les chasseurs de lefèbvre-desnoëttes enfin toute notre magnifique cavalerie restait en position la grande la véritable bataille était toujours contre les anglais que de pensées vous venaient devant ce spectacle grandiose et cette plaine immense que l’ empereur devait voir en esprit mieux que nous avec nos propres yeux nous serions restés là durant des heures si le capitaine florentin n’ était pas monté tout à le coup —eh bien que faites -vous donc la s’ écria -t-il; est -ce que nous allons défendre la route contre la garde ",
"moi qui ã©tais une fille irrã©prochable et de bonne maison maã®tresse de le roi un honneur dont je dois ãatre et qui me dã©shonore si vous saviez comment le peuple m' appelle le peuple vous aime pour votre grã¢ce et votre bontã© ",
"mais c’ était trop tard les jeux étaient faits les accords scellés PROPN résultaient d’ un processus d’ élection lourd et délicat qui bien qu’ accéléré comme s’ il avait fait l’ objet d’ une procédure spéciale mit tout de même ans à s’ incarner dans des paraphes officiels à le bas de contrats de pages à le moins un phasage qui ressemblait à une course de haies septembre lancement par la mairie de coca d’ un appel à le candidature international; février pré-qualification de entreprises et dans la foulée définition de l’ appel d’ offres; décembre remise des dossiers ",
"–ses voisins n’ ont pas à le savoir il pousse la porte il tourne un interrupteur –entrez vite et il referme derrière eux ils sont dans l’ antichambre et ils en regardent les murs ornés de photos en couleurs vue de nice le défilé de les poilus sous l’ arc de triomphe personne n’ ose bouger ni élever la voix; enfin ferdinand murmure: –chez lui on sent le renfermé –et il y fait frisquet ajoute PROPN je garde mon chapeau ",
"d’ ailleurs se dit fufu en se dégourdissant les doigts sur un vibrato particulièrement soin-soin il n’ est pas prouvé que le pape ne sache pas jouer de le cornet à le piston on ne sait jamais avec ces papistes était pentecôtiste sans passion musicien avec flegme et il aimait la vie avec passion c’ est pourquoi il abandonna sans regret en entendant des hurlements de le côté de chez la mère normance c’ est pas possible postillonnait cette dernière a peut plus durer tous les habitants de le bidonville se rassemblèrent alléchés il n’ y a qu’ ali qui reste dans son coin que les flics viennent de libérer et qui contemple en lui-même on ne sait quel oued miragineux il va me faire crever ce sagouin il veut m’ assassiner l’ ordure bourbon-tatin se tenait un peu à l’ écart l’ air penaud ",
"il m’ en ferait à le moi un ridicule et peut-être une honte car je le répète le monde ne comprendrait rien à le ce qui s’ est passé ici entre nous le monde doit donc à le jamais l’ ignorer madame comme vos domestiques l’ ignorent car mon maître et m. le docteur seuls confidents seuls témoins étrangers de ce mariage secret ne l’ ont pas encore divulgué et ne le divulgueront pas je vous réponds de le premier vous pouvez et vous devez vous assurer de la discrétion de l’ autre "
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tu me vois radiner dans une station de sports d’ hiver je considère le problème puis avec ma pertinence coutumière je tranche la question écoute bonhomme tu vas aller à le courchevel et tu te pointeras à l' hôtel de les grandes alpes les patrons sont des amis à le moi | [
"je vais leur téléphoner pour leur dire de t’ accueillir avec des cris de liesse et de te préparer une chambre en arrivant tu prendras un bon bain ç a te reposera dis pas de c... proteste bérurier y a aut’chose je suis raide comme une barre fixe j’ avais juste assez d’ artiche pour mon bif ",
"et encore j’ ai dû puiser dans ma réserve personnelle celle que je mets dans ma chaussette je n’ aurais pas voulu être à la place de le zouave qui t’ a fait la monnaie si tu ne me drives pas des fonds je serai obligé de me faire rapatrier par le consulat de PROPN en savoie tu vas avoir des fonds un mandat télégraphique en urgent partira à l’ ouverture de les postes ",
"tiens-moi à le courant de la suite allez je te quitte faut que j’ aille finir mon petit déjeuner j’ ai mon bol de vin chaud qui refroidit et il raccroche rien de cassé s’ inquiète félicie non ",
"PROPN est à le moutiers l’ associé de boilevent est parti faire de le ski à le courchevel tu crois que c’ est une bonne piste je ne crois rien m’man mais je prends les précautions d’ usage là-dessus je remonte prendre mon bain une heure plus tard je suis sur le pied de guerre ",
"fringué comme un mylord bichonné parfumé j’ attaque ma journée par le bon bout le cas bérurien est réglé on l’ attend à les grandes alpes et des fonds lui seront expédiés d’ ici une heure je décide de passer à l’ hôpital pour prendre des nouvelles de pâquerette le roi de la pharmacie à le détail ressemble à la momie de ramsès en moins frais ce qu’ on voit de lui à le travers ses bandelettes est d’ un joli vert ",
"il me regarde arriver et son regard s’ humidifie ah commissaire quelle aventure l’ infirmière qui m’ a convoyé me chuchote ne le faites pas trop parler il a été pâquerette dis -je votre gars d’ hier était plutôt petit parai ̂t-il oui avait -il le type méditerranéen ",
"il hésite vous savez dans le noir et puis tout s’ est passé si vite vous avez parlé à le mathias de dents en or c’ est là que le bât me blesse comprenez -vous tas d’ immondices car lui n’ a pas de chailles-bidon ",
"ses tabourets sont garantis d’ origine et ils luisent comme ceux d’ un carnassier merci colgate oui murmure pâquerette je les voyais briller dans sa bouche de le coup a peut très bien être le gars frédo je vous le répète il a les ratiches tellement étincelantes que lorsqu’ il rit on a l’ impression qu’ un garnement vous balance un rayon de soleil dans la vitrine à l’ aide d’ un miroir ",
"mathias m’ a dit aussi qu’ il avait une paupière tombante oui il fermait un œil en me molestant vous reconnaîtriez le type sur photo je crois alors dans un instant je vais vous en montrer une j’ ai téléphoné à le pinaud pour lui demander de l’ apporter ici "
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"–en ce cas dit m. bourdon il faut vous donner de l’ esprit gribouille qui dans son rêve avait déjà refusé l’ esprit n’ osa pas cette fois montrer de la défiance et que faut -il faire dit -il pour avoir de l’ esprit –il faut apprendre les sciences mon petit ami sachez que je suis un habile homme et que je puis vous enseigner la magie et la nécromancie –mais comment dit gribouille apprendrai -je ces choses-là dont je ne connais même pas le nom si je suis trop simple pour apprendre quoi que ce soit –ces choses -là ne sont point difficiles répondit m. bourdon je me charge de vous les montrer mais pour cela il faut que vous veniez demeurer avec moi et que vous soyez mon fils –vous êtes bien honnête monsieur dit gribouille mais j’ ai des parents je les aime et ne les veux point quitter ",
"me demanda -t-il –non –je vais être tué à le heures minutes –vous allez être tué?–oui –mais vous êtes fou! pourquoi vous frapper d’ une pareille idée? –je ne suis ni fou ni frappé mon cher ami je suis prévenu voilà tout ",
"il se sentait soudain en vacances et un accès de gaieté lui fit esquisser un pas de danse lorsqu’ il courut aveuglé par les gouttes et cinglé par les rafales se réfugier sous le couvert de les arbres la pluie n’ avait pas encore percé les toitures superposées de les frondaisons sur lesquelles elle tambourinait avec un bruit assourdissant une vapeur d’ étuve montait de le sol et se perdait dans les voûtes feuillues robinson s’ attendait à le tout instant à le ce que l’ eau perce enfin et l’ inonde or le sol devenait de plus en plus fangeux sous ses pieds sans qu’ une seule goutte d’ eau lui soit encore tombée sur la tête ou sur les épaules ",
"l’ aimable vendeur ficela le paquet parlant encore et devant la caisse près de la porte il continuait à le vanter avec emphase la valeur de l’ acquisition quand elle fut payée il se tut soudain salua d’ un au plaisir monsieur qu’ accompagnait un sourire d’ homme supérieur et tenant le vantail ouvert il regardait partir son client qui tâchait en vain de le saluer ses mains étant chargées de paquets PROPN rentré chez lui étudia avec soin son premier itinéraire et voulut essayer ses souliers dont les garnitures ferrées faisaient des sortes de patins il glissa sur le plancher tomba et se promit de faire attention puis il étendit sur des chaises toutes ses emplettes qu’ il considéra longtemps et il s’ endormit avec cette pensée c’ est étrange que je n’ aie pas songé plus tôt à le faire de les excursions à la campagne travailla mal toute la semaine à le son ministère ",
"encore que la noblesse de les environs eût bien rabattu de ses hauteurs et même lui fût presque revenue surtout depuis son héritage la comtesse estimait sa situation pénible et souhaitait ardemment quitter le pays il lui rappelait d’ ailleurs trop de choses qu’ elle voulait oublier il était de certaines routes où elle ne pouvait passer sans que son cœur bondit à le briser sa poitrine mais d’ un autre côté il était bien connu que le comte s’ était juré de finir ses jours en anjou qu’ il avait les grandes villes en horreur et que la seule idée de quitter son château ou ̀ il avait si bien toutes ses habitudes le rendait d’ une humeur massacrante on tomba donc des nues lorsqu’ on l’ entendit annoncer qu’ il quittait la ville-handry pour n’ y plus revenir qu’ il avait acheté un hôtel à le paris rue de varennes et qu’ il ne tarderait pas à s’ y fixer définitivement ",
"les chérissait comme des trésors à ses yeux l’ antique seul avait de la valeur et elle était proportionnelle à le nombre de les années qui les habitaient si en amassait tant c’ était pour les vendre et s’ il les vendait c’ était qu’ il y avait des acheteurs voilà un autre mystère mystère» était le mot qui leur revenait le plus souvent à l’ esprit .cette nuit-là ils dormirent comme jamais trop de fatigue de tension d’ attente et tant d’ énigmes dans l’ air.quelque part dans la nuit alors qu’ il se remémorait ce temps de mort lente passé à le sanatorium entendit encore ces voix dans le lointain un bébé qui pleurait et une femme à la voix chaude qui chantait une berceuse la vie n’ était pas entièrement morte se dit -il en songe l’ attente s’ éternisait ",
"entre quintes de toux j\\' ai tout le temps de les imaginer grands ronds noirs qui découvrent la vie les sadiques ils diffusent à la télé la pub avec les bébés qui se prennent pour ils nagent synchronisés sur ils tuent mes poumons flétris ",
"ils allaient sortir de la hutte mais un bruit subit semblable à la course impétueuse de plusieurs personnes les obligea de se rejeter en arrière et ses fils dont la taille gigantesque était à le peine inférieure à la sienne entrèrent comme une trombe tous avaient des vêtements de peaux d’ une coupe étrange ils étaient armés de gais de javelots d’ arcs et de flèches ",
"il en a marre le moustachu il voudrait bien s’ être mêlé de ses vaches et puis la semaine passée un jeune homme est venu habiter ici il avait un drôle de genre on a cru que c’ était fini la demoiselle et son ami à la voiture mais pas de le tout ils étaient d’ accord tous les un jeune homme ayant un drôle de genre il était blond le jeune homme et il se fardait non c’ est ça vous le connaissez plus ou moins pensé-je ",
"un pardessus réponds-je pendant que tu y seras prête-moi aussi ta flanelle xiv jeudi h environ à le début je crois qu’ il neige à le cause de les flocons gros comme la lune qui me tourbillonnent autour de la ruche mais très vite je me rends compte que le bizarre blizzard en soufflant dans les sapins emporte le blanc manteau de ceux-ci le bâillonne et le disperse je marche en direction de la cabane la plus proche mes ratiches castagnettent à le outrance "
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il n’ est pas parti cependant sans avoir rompu une lance en l’ honneur de les brides séparées qui ne peuvent pas s’ accrocher en cas d’ accident nous avons été en attendant heures faire dans le potager une moisson de roses et dans le parc une coupe déréglée pour renouveler les bouquets de le salon un grand complot se trame c’ est la fête de la châtelaine qui l’ ingrate a oublié son patron aussi partout fait -on de les préparatifs en cachette on sourit en se regardant de côté on se parle bas derrière les portes on fait des miracles d’ habileté pour que la fêtée n’ aille pas de certains côtés pour qu’ elle ne voie pas cette caisse qu’ on apporte ces bouquets cachés dans la serre et ceci et cela | [
"il s’ en est fallu de peu que tant de précautions n’ aient été prises en pure perte la châtelaine est entrée dans la faisanderie ou elle ne met cependant jamais les pieds il y a de ces fatalités on préparait le feu d’ artifice et l’on n’ a eu que ie temps de jeter quelques bottes de foin sur le soleil quand la chère femme s’ est assise dessus comme tous les cœurs ont battu! a heures nous avons été à la messe notre arrivée sur le square foix a fait grande sensation ",
"il n’ y a plus d’ enfants voilà qu’ il y a des squares dans les villages le panier a déposé devant les marches de l’ église son élégante cargaison quand les naturels ont vu leur châtelaine conduire ils ont ouvert de grands yeux et d’ énormes bouches les chevaux ont eu peur de ces gouffres béants les robes blanches surchargées à l’ arrière de nœuds mauves de dentelles de ruches de broderies les toilettes bleu-méditerranée; les fleurs les plumes les oiseaux empaillés qui voltigeaient s’ enroulaient s’ épanouissaient sur les toquets microscopiques ",
"les fillettes à les longs cheveux flottant sur les épaules les bambins vêtus de bazin blanc tout cela faisait avec la foule à les couleurs ternes un singulier contraste et rappelait assez les coquelicots les bleuets les pervenches perdus dans les blés le curé a été éloquent à sa manière c’est-à-dire qu’ il a parlé vite et longtemps les quêteuses n’ ont pas fait moins de c le conseil municipal en a été aussitôt informé l’ orgue a joué bonheur de se revoir et la valse de la reine de prusse l’ encens ne sentait pas trop l’ encens c’ était parfait ",
"la femme de le maire a suivi le sermon avec recueillement levant les yeux à le ciel en signe d’ approbation et de douleur chaque fois que m. le curé parlait des vices qu’ on s’ obstine à le attribuer à le notre époque comme si nous en avions la primeur j’ ai d’ ailleurs appris que les habitants de c... sont émus de père en fils par ce sermon que prononcent leurs curés de père en fils à le début de le déjeuner nous étions bien à le table en comptant les mouches bien entendu mais une chasse bien conduite nous a débarrassés de ces pique-assiettes a la campagne il convient de faire des repas modestes ",
"aussi avons -nous mangé de le saumon un haricot de mouton c’ est simple cela vous ne direz pas le contraire je reprends: un haricot de mouton à les truffes le poulet financière le vouvray pour ordinaire et le château-yquem sous prétexte de dédommagement puis le curé est venu recevoir les compliments de l’ assemblée prendre son café et solliciter n’ importe quoi un voyage à le travers et nous a conduits jusqu’ à le heures quelle partie de croquet nous avons faite sur la pelouse je ne l’ oublierai pas de longtemps car j’ ai depuis ce moment les jarrets dévorés par des bêtes rouges recueillies dans le gazon sous les arbres verts ",
"et le billard le jacquet la toupie hollandaise d’ aller leurtrain a heures les surprises ont commencé quelqu’un d’ une voix aussi innocente que le permettait la circonstance a proposé une promenade dans le parc les enfants étaient prêts avant que l’ offre ne fût faite bien entendu le cortège s’ est mis en marche étouffant des envies de rire folles chuchotant de plus belle et quand on est arrivé à les chênes c’ a été des rires des cris des éclats ",
"on a retiré des buissons les bouquets qu’ on y avait cachés il semblait qu’ on les cueillît tout faits la châtelaine n’ en revenait pas les bonnes et cordiales poignées de main qui se sont échangées là les bons baisers qu’ on s’ est donnés en plein visage un grand chiffre fait de fleurs pendait entre arbres ",
"on a pris place à le table la crème d’ un beau blanc mat semblait de l’ ivoire liquide dans les cristaux irisés par le soleil on a bien ri je vous assure ce qui n’ empêchait pas que les cœurs ne fussent quelque peu émus les enfants ont repris leur volée et nous couchés sur l’ herbe voulant associer à le cette nature merveilleuse quelque pensée digne d’ elle nous avons écouté les plus belles strophes de musset que nous lisait notre hôte: un de les rois de le bien dire ",
"c’ a été une bien autre surprise lorsque après le dîner la bombe d’ annonce est partie paf! une fusée; pouf!... une chandelle romaine boum!... une pluie de feu et les soleils de tourner et les marrons d’ éclater et les buissons de s’ embraser comme si quelque divinité avait voulu se révéler à le nous chaque lueur éclairait dans les taillis de les groupes de campagnards ébahis la bouche ouverte les yeux plus que jamais béants la nuit a eu beau faire pendant minutes elle a été battue: elle sa lune et ses étoiles entre chaque pétarade la symphonie nocturne reprenait le dessus et il était bien étrange je vous assure d’ entendre après le pif-paf de les fusées le zon-zon de le grillon le hôù plaintif de le crapaud et le piriwitt de les oiseaux "
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"le stylet transperce d' abord l' épiderme de max puis traverse dans le mouvement la trachée artère et l' œsophage endommageant à le passage de gros vaisseaux de type carotide et jugulaire après quoi se glissant entre vertèbres septième cervicale et première dorsale il sectionne la moelle épinière de max et personne n' est là pour voir tout est éteint dans les maisons voisines toutes les fenêtres sont obscures personne ne regarde rien sauf le chien de la femmeau chien encore debout à le cette heure-ci à le quatrième étage de le c' est un chien méditatif et doux max l' avait tout de suite remarqué c' est un bon chien pensif qui souffrant d' insomnies regarde la nuit par la fenêtre pour se distraire et qui vient d' assister à le ce regrettable tableau si la nature songeuse de cette bête la prédispose à des visions peut -être va -t-elle voir maintenant en complément de spectacle l' âme de max s' élever en douceur vers l' éther accueillant ii non non pas d' élévation pas d' éther pas d' histoires ",
"ma constance séduction nos liaisons un scandale et notre nom un opprobre: à le lieu qu’ avec le calme de notre conscience nous avons conservé l’ honneur parce que nous avons aimé comme le dit ovide sans craindre un témoin de nos amours ce prix de nos sacrifices les rachète tous nous sommes récompensés sans être satisfaits nous pouvons gémir sans pouvoir nous plaindre tendre amie vois hélas de loin encore mais vois le temps fortuné de notre union où il nous sera permis de goûter tout ensemble la gloire et le plaisir où nous ne serons plus obligés de macérer notre corps pour jouir de notre estime où l’ honneur viendra s’ asseoir à le banquet de l’ amour où la vertu sourira à les délices de la volupté vois cet heureux terme de nos peines; ",
"mais ni l’ un ni l’ autre ne se paie cette fantaisie tous sont pleinement satisfaits quand ils ont joué quelque bon tour à les capitaines voyer et faveur que les dignes capitaines n’ accordent pas tous les jours tous sont à le comble de leurs vœux quand ils ont réussi à le embrouiller les officiers-rapporteurs de les divisions est et ouest que ces dissensions politiques aient été depuis le commencement la principale sinon l’ unique cause de cette antipathie qui a existé si longtemps entre les canadiens-français et les irlandais cela devient encore plus évident lorsqu’ il m’ arrive de visiter quelqu’une de ces paroisses où les éléments sont intimement mêlés comme ces gens sont unis ",
"tout ce qu’ elle gagnait filait comme a et à des douceurs pour pierrot ce pierrot! elle lui avait donné une médaille de jeanne d’ arc en vermeil pour laquelle elle avait travaillé un mois ensuite il avait fallu une chaîne pas? jeanne d’ arc veillait comme ç a sur lui sous les vêtements sur sa peau angélique à le fond était un peu jalouse de jeanne d’ arc ",
"tout était triste et vulgaire l’ appareil si nécessaire à l’ intérêt social est peut-être une consolation pour le criminel l’ empressement de le public fut ce qu’ il a été ce qu’ il sera dans toutes les occasions de ce genre tant que les mœurs ne seront pas réformées tant que la PROPN n’ aura pas reconnu que l’ admission de le public à l’ audience n’ emporte pas la publicité que la publicité donnée à les débats constitue une peine tellement exorbitante que si le législateur avait pu la soupçonner il ne l’ aurait pas infligée les mœurs sont souvent plus cruelles que les lois les mœurs c’ est les hommes ",
"je redoublai de sévérité à le son égard je le fuyais sans cesse lorsque lui me recherchait toujours malgré mon désir ardent de l’ éviter je ne pouvais constamment le faire avec avantage parfois il s’ arrangeait de manière à le me contraindre à le rester avec lui un jour se voyant dans les jardins de le palais à le quelque distance de ma suite il poussa à le bout sa présomption ",
"elle le regarda et partit d’ un bruyant éclat de rire il n’ y comprenait rien: pourquoi riez-vous demandait -il est -ce que j’ ai dit quelque chose de drôle plus il insistait plus elle riait quand elle était près de finir il suffisait qu’ elle jetât un regard sur son air ahuri pour qu’ elle repartît de plus belle ",
"dès qu' il y fut sans s' occuper de le renfort d' arrivants qui encombrait la porte il se glissa auprès de bois- doré qui fricassait de son mieux avec madame pignoux se disant que plus tôt l' ennemi serait à le table plus tôt s' offrirait quelque chance d' évasion -te voilà mon enfant dit le marquis à le voix basse ils ne t' ont pas maltraité -non non répondit mario nous sommes à le mieux le capitaine et moi laisse-moi t' aider mon père ",
"ici il n’ y a aucun doute: assis de quarts sur la banquette face à la locomotive qu’ on vient d’ attacher à le convoi il a tarente devant lui et il tourne le dos à le vomero je verrai donc tarente ce soir et non pas messine ou palerme peu importe l’ essentiel c’ est d’ accumuler assez d’ impressions nouvelles dont isabelle soit absente pour recouvrir ou tout à le moins faire reculer la longue série de les impressions antérieures toutes associées à le sentiment de la présence ou de le voisinage d’ isabelle s’ éloigner d’ elle dans l’ espace est surtout un moyen de s’ éloigner d’ elle dans le temps dans mon temps à le moi et il s’ agit de faire rendre à le cet espace un maximum de temps plus les impressions nouvelles seront nombreuses ou fortes et plus vite les impressions anciennes vieilliront ",
"a moins que mais qu' allait -il supposer là à le moins qu' elle-même ne craignît de l' aimer.cependant charlotte frémissait de regret et d' effroi pourquoi avait -elle agi comme elle venait de le faire quelle force l' avait poussée comment l' expliquerait -elle et quelles en seraient les conséquences elle revivait la courte scène dans la stupéfaction de voir une créature inconsciente qui était elle-même accomplir des gestes que lui eût interdits une demi-seconde de réflexion "
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ceux qui ont touché PROPN pour l’ amour n’ ont aucune chance d’ en réchapper et de fait agissait dès qu’ il s’ éloignait j’ en profitais pour dormir mais entre avalanches de sommeil je me rendais compte que bronx mettait en pratique ses grondements j’ en prenais de la graine il parcourait la travée centrale de le bar il se dirigeait vers tel ou tel client de nora que fût alors vêtue de vermillon de carmin de vert ou de bleu et sans perdre une seconde il l’ empoignait et il lui mordait la cage thoracique jusqu’ à le coeur | [
"puis il rejetait la carcasse blessée entre les jambes de les convives où hors de les regards elle gigotait encore quelques instants elle devait gigoter encore un peu je pense frémir la compagnie ne se montrait pas concernée le destin d’ un individu n’ ayant pas su se défendre ne suscitait pas de commentaires les hommes qui avaient assisté à la scène continuaient à le boire et à le rire et à s’ amuser avec les filles ",
"se rasseyait à le côté de moi il avait des dollars qu’ il faisait tinter sur la table et régulièrement PROPN renouvelait devant lui les liquides qu’ il affectionnait des mélanges de vins très noirs dont l’ odeur rappelait l’ acide picrique après avoir posé les pichets et les gobelets devant lui PROPN souvent venait s’ installer sur le banc entre bronx et moi qu’ elle fût la fiancée en robe verte en robe rouge ou en robe bleue elle m’ ignorait elle se lovait contre lui et dans l’ atmosphère goudronneuse leurs parfums âcres à le tous se ravivaient ",
"les bouffées augmentaient jaillissaient plus fort de plus en plus corsées et épaisses je les recevais en pleines narines et elles agissaient sur moi elles remuaient en moi des scintillations de lumière noire qui se transformaient en images d’ ivresse et de coït et se touchaient pour l’ amour parfois pendant leurs soubresauts la cuisse ou un bras de nora makhno venaient s’ appuyer sur moi ou encore des étoffes moites s’ enroulaient autour de mon cou se plaquaient autour de ma bouche des morceaux ruisselants ou spongieux de corps ou de vêtements cela m’ empêchait de dormir ",
"quand elle quittait bronx PROPN faisait le geste de défroisser ses nippes informes tantôt rouge vif tantôt rouge sombre ou bleues comme la nuit ou émeraude et elle me regardait avec une physionomie qui changeait selon le cas rond et quelconque était le visage qui accompagnait l’ arrivée de le rouge clair ovale et légèrement grêlé le visage avec robe verte lourdement simiesque celui qui surmontait la robe carmin aiguisé et mobile comme celui d’ une belette le quatrième celui de la fille en bleu la fiancée de bronx me considérait toujours avec indolence comme on rêvasse devant un untermensch déjà rigide ou un seau d’ ordures elle ne faisait pas preuve d’ agressivité à le mon égard dis -je une fois à l’ une de les filles ",
"je vais m’ allonger sur le banc pour dormir si la police ou un schwitt demande après moi dis que je ne suis plus ici ou encore dis que j’ ai été tué par tonny bronx hocha la tête ne manifestant ni accord ni désaccord mais bronx m’ interpella depuis sa ténèbre je m’ en charge loqueteux promitil tu peux dormir sur tes oreilles maintenant ",
"si les flics arrivent je te tue ce n’ est pas ça que ce n’ est pas vraiment ça que puis je sombrai dans la nuit de le temps se déversa autour de moi pendant un bon moment ",
"je m’ étais mis en quasi-sommeil blotti sur la couchette puante le dos meurtri par les planches de la paroi les membres recroquevillés dans une risible posture d’ autodéfense les gouttes de condensation me trempaient les omoplates à le travers ma veste jusqu’ à mes narines ondoyaient les flatulences et les haleines de le temps et de l’ eau se déversaient continuellement sur moi surtout de le temps ",
"quel que fût mon niveau de lucidité ou ma position par rapport à le bronx j’ avais la sensation de cet écoulement quand je me réveillais la sensation perdait en netteté j’ ouvrais les yeux et c’ était toujours l’ obscurité et la pestilence qui m’ entouraient les fumées les conversations incompréhensibles et rudes le lieu ne désemplissait pas pourtant peutêtre parce que bronx veillait amicalement sur ma sieste personne ne songeait à le prendre ma place ",
"quand de nouveaux amateurs d’ alcool et de filles pénétraient dans le bar ils posaient leur croupe de façon effrayante non loin de moi mais jamais sur moi proprement dit il m’ arrivait aussi de me redresser et de m’ accouder sur la table pour offrir un appui à le ma tête mon gobelet avait été débarrassé et je n’ avais plus de dollar pour commander une deuxième bière car quelqu’un m’ avait dépouillé de ma veste pendant que je dormais pour m’ abreuver il me fallait à le présent lécher les fonds de cruchon ou les restes de pichets que m’ abandonnait tonny bronx il est indéniable que bronx désormais jouait pour moi le rôle d’ un bon camarade "
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"et quoique le paysage ne fut plus le même quoique l’ étendue triste et blanche dans l’ encadrement de la baie restée mi-ouverte car les gonds rouillés jouaient mal ne ressemblât guère à le décor printanier des dernières rencontres médéric grisé par ses souvenirs semblait redevenu le médéric d’ autrefois domnine qui malgré elle-même l’ aimait encore puisqu’ il était le seul et le premier qu’ elle eût aimé se laissait aller estimant que si près de la mort ces quelques minutes d’ illusion heureuse lui étaient dues —ainsi tu m’ aimes toujours quand même disait médéric et sans presque avoir besoin de mentir elle répondit: —je ne t’ aimai jamais si bien cependant en recevant le message apporté par gabri trabuc à l’ aide de le tire-bourre avait d’ abord déchargé son arme et remplac�� la grenaille par balles heureusement retrouvées dans une de les innombrables poches de son carnier à le compartiments compliqués ",
"en vain l' exhorterait -on à se montrer moins versatile ou plus logique dans ses choix crab est insaisissable ni fuyant ni dérobé plutôt flou comme si sa myopie native avait peu à le peu rongé tous ses tissus une couleuvre vivante sert de fourreau à le son épée il ne dit rien qu' il ne démente avec la dernière énergie et quantité de preuves à l' appui quelques instants plus tard avant d' opposer à ces mêmes preuves de solides arguments qui les ruinent définitivement sauf élément nouveau or cet élément nouveau crab est toujours en mesure de le fournir ",
"–pas honte de moi? interrogea -t-elle anxieusement comme si l’ aveugle lui avait signalé un terrible danger .–oui il faut que vous vous soumettiez à le leurs coutumes à le leurs usages à le quoi servirait -il qu’ ils vous retrouvent si vous ne saviez pas vous adapter à le leur genre de vie fit ",
"cette allée de les marronniers que longeait en fin de course le tramway ralentissant peu à le peu parallèle à le boulevard PROPN à le partir de le monument à les morts élevé à l’ entrée de le square municipal semblait être l’ après-midi comme s’ il y avait un lien entre le monumental monument et eux le rendez -vous d’ une demi-douzaine de ces voiturettes constituées d’ un siège d’ osier peint en noir encadré de roues et entraîné par une autre plus petite placée à l’ avant d’ une longue fourche orientable le long de laquelle courait une chaîne de bicyclette descendant de la double manivelle servant en même temps de guidon et actionnée par les mains de ces personnages ou plutôt semblait -il d’ exactes copies de le même personnage car ils se ressemblaient tous même visage osseux et dur de rapace même moustache noire à les pointes effilées ou parodiquement frisées à le petit fer aussi de cigarette roulée à la main éventail de rubans fanés à la boutonnière de les vestons toile cirée noire et luisante qui à le partir de le siège se déployait avec des cassur",
"il discourait avec le notaire les hôtes de mme de nanjac la quittèrent à le heures de le soir le lendemain matin jumelles et petites repo sées par une bonne nuit avaient presque oublié le gave elles avaient repris leur gaieté recouvré leurs fraîches couleurs après le déjeuner et suivant leur coutume elles et nielo coururent à le jardin ",
"arrivé vis-à-vis je voulus traverser pour arriver à les habitations mais le ruisseau était trop large pour qu’ il me fût possible de le franchir et je n’ apercevais aucun vestige de gué ou de pont retourner sur mes pas je ne le pouvais le soleil touchait à l’ horizon il fallait passer à le risque de tomber dans le courant il me vint alors en pensée de grimper sur un saule je me laissai suspendre à le bout d’ une longue branche et à l’ aide de ce pont improvisé je fus bientôt sur l’ autre bord ",
"elle a un hameçon piqué à le bout de le doigt soeur ernestine accourt grand frère la suit et m. arrive montre voir disent -ils mais elle serre son doigt dans sa jupe entre ses genoux et enfonce plus profondément ",
"ici nous sommes bien j’ ai voulu t’ y ramener ne crains rien je suis là pour te défendre était passée si rapidement de la terreur que lui avait causée la route souterraine à la satisfaction de se retrouver dans la jolie vallée qu’ elle ne pouvait se lasser de la contempler la grotte avait aussi une grande part à son admiration ",
"ce n’ est qu’ un lieu de passage un sas une fragile façade à le milieu d’ une plaine un belvédère ceint de pistes où bondissent des lapins à l’ haleine chargée de kérosène une plaque tournante infestée de courants d’ air qui charrient une grande variété de corpuscules à les innombrables origines grains de sable de tous les déserts paillettes d’ or et de mica de tous les fleuves poussières volcaniques ou radioactives pollens et virus cendre de cigare et poudre de riz trouver un coin paisible n’ y est pas des plus faciles mais ferrer finit par découvrir à le sous-sol de le terminal un centre spirituel œcuménique dans les fauteuils de lequel on pouvait calmement ne pas penser à le grand-chose il y tua un peu de temps avant de faire enregistrer ses bagages et de traîner en zone détaxée ou ̀ il n’ acquit aucun alcool ni tabac ni parfum ni rien il ne partait pas en vacances il n’ était pas question de s’ alourdir ",
"pauvre lady murmura le jeune lord de les yeux profanes vont parcourir ces charmes mystérieux que l’ amour même n’ a peut-être pas connus oh oui sous un vain prétexte de science nous sommes aussi sauvages que les perses de cambyse "
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cette fois nous étions tous à le peu près de le même âge chose fort heureuse car l’ intelligence d’ un garçon de ans n’ est pas celle d’ un enfant de à le ans le professeur qui parle à l’ un ne peut se faire entendre de l’ autre les petits sont toujours sacrifiés ce qui me revient de ce temps c’ est une chose qui m’ intrigua beaucoup les premiers jours nos fenêtres en été restaient ouvertes à le cause de la chaleur accablante qui régnait entre les murs de le vieux cloître et tout en récitant nos conjugaisons nos fables de la fontaine nous entendions une grande voix s’ élever d’ instant en instant et pousser un cri mélancolique avec des intonations bizarres de à le heures nous l’ entendions retentir à le moins fois et je me disais: mon dieu | [
"qu’ est -ce que cela peut être quelle espèce d’ oiseau pousse ce cri? eh bien c’ était de le grec c’ était le cri de m. laperche professeur de quatrième enseignant à ses élèves dans la petite salle voisine le grec qu’ il ne savait pas j’ ai vu cela plus tard après être entré dans sa classe il se promenait gravement sur ses jambes de héron mesurant en quelque sorte chacun de ses pas et suivant dans une traduction interlinéaire la leçon de l’ élève qui récitait; et quand l’ élève s’ arrêtait embarrassé par un mot m. laperche pour toute explication d’ un ton grave et la bouche ouverte jusqu’ à les oreilles poussait son cri: qui signifie en grec: et cela soit dit pour les dames qui ne savent pas le grec ",
"ce cri solitaire dans cette grande cour où la chaleur de juin tombait en nappes d’ or à le milieu de les ombres ce cri mélancolique prolongé monotone vous faisait dormir à la longue tous mes pauvres camarades et moi penchés sur la vieille table nous nous regardions d’ un œil vague les paupières à le demi-closes en nous donnant toutes les peines de le monde pour résister à le notre accablement et tandis que l’ un de nous récitait sa page de nomenclature tandis que m. gradus assis les jambes croisées bâillait dans sa main ou bien essuyait les verres de ses lunettes en rêvant à le quelque soirée en ville à le quelque bonne partie de campagne sans s’ inquiéter plus de la nomenclature que de le grand turc nous tous à le force d’ entendre ce cri: qui revenait aussi régulièrement que la goutte d’ eau de le père bridaine pour marquer l’ éternité nous sentions notre tête se pencher se pencher tout doucement jusqu’ à le ce que notre nez fût sur le livre alors nous étions heureux oui bien heureux nous dormions mais cela ne durait pas longtemps ",
"à le bout de quelques minutes la voix aigre de m. fois plus terrible que la trompette de le jugement dernier se mettait à le crier: monsieur monsieur nablot vous me copierez fois le verbe dormir levez-vous récitez votre leçon! et l’on se levait on commençait à le réciter: laboureur; asinus toute cette nomenclature je l’ ai pour ainsi dire encore devant les yeux avec ses taches d’ encre et de graisse ",
"elle ne m’ a jamais servi à le grand-chose mais elle m’ a terriblement ennuyé à le cette époque et quand je pense que l’ année suivante il fallut recommencer le même métier chez un autre professeur c’ est pourtant épouvantable de tuer le temps de les élèves d’ une façon aussi ridicule et de leur faire prendre en grippe pour toute la vie ce qu’ on est chargé de leur enseigner combien de choses utiles on aurait pu nous apprendre à la place de tous ces mots creux combien de bons principes on aurait pu nous donner par l’ étude raisonnée de les langues mortes ou vivantes car tout cela n’ était pas sérieux c’ était de la routine pure ",
"on parlait de développer notre mémoire mais la mémoire a bien autre chose à le faire que de retenir des mots des conjugaisons des règles abstraites les règles ne font pas la langue pas plus que la rhétorique ne fait l’ éloquence et que la philosophie de les écoles ne fait le bon sens les mots ne sont que des mots ils ne remplacent rien les idées moins que le reste avec tous ces mots ces règles ces exercices de mémoire nous serions devenus stupides sans les promenades de le jeudi et de le dimanche réellement très agréables à les environs de quel bonheur de respirer le grand air ",
"nous allions vers la scierie la bonne fontaine ou les baraques à l’ ombre de les hêtres ou des sapins on s’ arrêtait à le premier village les fils de familles riches pourvus d’ argent se faisaient servir de la crème des fraises de le beurre frais de le miel de bonnes omelettes à le lard on ne leur défendait que le vin parce que ces jeunes messieurs auraient pu se griser et que la faute en serait retombée sur le malheureux maître d’ étude ils ne pouvaient donc boire que de la bière ",
"mon ami goberlot et moi n’ ayant pas le sou nous allions nous promener à le loin sous bois courant comme des chevreuils dans les sentiers perdus et grimpant sur les plus grands arbres de la forêt à le risque de nous casser le cou et lorsque arrivés tout en haut nous ne voyions plus que l’ immensité de le ciel au-dessus de nous et sous nos pieds la mer de le feuillage alors n’ entendant plus aucun bruit nous commencions nos discussions sur l’ éternel bien contents de ne plus voir ni m. gradus ni m. ni canard ni la salle d’ étude enfin heureux comme des oiseaux dans l’ air cela durait jusqu’ à le moment où les autres ayant fini de se goberger se réunissaient à le coin de le bois et tous ensemble poussaient un grand cri: qui se prolongeait dans les échos de la montagne et montait jusqu’ à le nous à le cet appel jetant un dernier regard sur le beau soleil couchant nous descendions et nous regagnions le village bien ennuyés de n’ avoir pu continuer de nous balancer jusqu’ à la nuit noire à le milieu de les étoiles en nous voyant revenir tout le collège criait: —voilà les dés",
"mais cela nous était bien égal nous avions couru dans les halliers nous avions respiré le grand air nos yeux s’ étaient plongés par-delà les forêts dans les perspectives bleuâtres de la lorraine et de l’ alsace nous avions une provision de bonheur pour plusieurs jours à le peine rentrés dans notre nid à le rats on nous conduisait en prison tandis que les autres qui s’ étaient déjà repus pendant la promenade allaient à le réfectoire goberlot et moi qui n’ avions rien mangé depuis midi nous ne recevions que du pain sec franchement il nous fallait un bon caractère pour ne pas prendre l’ espèce humaine en grippe mais goberlot élevé par un père très dévot à le milieu d’ une société de curés et de jésuites qui dînaient ou fois par semaine à la maison et conduisaient ainsi la famille à le paradis mon ami goberlot les yeux plissés et malins avait appris à le voir dès l’ enfance les choses à le comique ",
"moi le seigneur dieu m’ avait créé philosophe et je me contentais de mépriser tous les êtres injustes les choses allèrent de la sorte jusqu’ à les compositions de fin d’ année mes notes ne valaient pas mieux qu’ avant pâques mais j’ étais le premier de la sixième je traduisais et je récitais mieux mes leçons que les autres le désir d’ humilier les richards de notre classe comme gourdier m’ avait humilié PROPN dans le temps me faisait travailler avec une ardeur extraordinaire "
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"chez eux les plus innocentes récréations seraient ce jour-là de les crimes la ville comme le foyer le temple comme la rue tout est austère triste et glacé justement mon oncle il est inévitable que les savants comme le peuple étant élevés dans ces habitudes se laissent influencer par elles même à le leur insu dans leurs opinions et leurs études très-bien mon garçon je trouve ton argument si juste que je vais incontinent le retourner contre toi et m’ en servir à le profit de ma cause voilà qui est fort et je serai curieux de le voir ",
"nous nous dirigeons droit sur le district de le loggoum et peut-être même sur sa capitale c’ est là que mourut le pauvre toole à le peine âgé de ans c’ était un jeune anglais enseigne à le 80e régiment qui avait depuis quelques semaines rejoint le major en afrique et il ne tarda pas à le y rencontrer la mort ah! l’on peut appeler justement cette immense contrée le cimetière de les européens quelques canots longs de pieds descendaient le cours de le shari; le victoria à le pieds de terre attirait peu l’ attention de les indigènes mais le vent qui jusque -la soufflait avec une certaine force tendit à le diminuer est -ce que nous allons encore être pris par un calme plat? dit le docteur .–bon mon maître ",
"il y avait des fleurs printanières dans le salon de les jacinthes des primevères des cadeaux de papa ou changeait -elle son style qui imitait -elle la femme qu' elle souhaitait devenir elle parlait ",
"ce coup le frappa presque aussi violemment que l’ accusation même de fratricide on entendit glisser entre ses lèvres blêmes ces mots prophétiques je mourrai abandonne mais avant qu’ il eût eu le temps de reprendre la parole le bruit d’ une seconde bannière fichée dans le bois de les marches retentit sous la voûte silencieuse PROPN franchit la balustrade à son tour il mit un genou en terre devant le duc ",
"naturellement il était encore plus gris que de coutume titubant sur ses jambes avinées la lueur de le quinquet fouillant sa face d’ ivrogne goguenard et pensif il se leva péniblement une immense mélancolie un attendrissement de pochard le soulevait chavirait toutes ses pensées tous ses souvenirs lui faisait trouver pour aimer tous ses compagnons des paroles d’ affection il se haussait avec des hoquets et un larmoiement dans la voix jusqu’ à le niveau de l’ émotion générale puis comme un gamin lui détachait une plaisanterie il se redressa furieux taisez -vous blancs becs respectez les vieilles gens ",
"il ne s’ agit pas d’ un cadeau particulier mais d’ une offre collective enfin ceci vous est donné sans condition –pourquoi pas comme une prime –vous la trouvez donc bien jolie votre petite robe noire que vous ne vous réjouissez pas d’ en mettre une autre –elle me suffit répliqua l’ orpheline un peu fièrement ",
"–tais -toi donc bavarde lui dit son mari à le voix basse veux -tu tuer madame en ce moment le réquisitionnaire fit de le bruit dans sa chambre en se mettant à le table –je ne resterai pas ici s’ écria madame de j’ irai dans la serre d’ où j’ entendrai mieux ce qui se passera à le dehors pendant la nuit .elle flottait encore entre la crainte d’ avoir perdu son fils et l’ espérance de le voir reparaître la nuit fut horriblement silencieuse il y eut pour la comtesse un moment affreux quand le bataillon de les réquisitionnaires vint en ville et que chaque homme y chercha son logement ce fut des espérances trompées à le chaque pas à le chaque bruit ",
"mme duhamain s’ arrêta pour la lire est -ce que c’ était une belle pièce trudon n’ en savait rien ne l’ avait pas vue de le reste c’ était un drame il détestait ce genre d’ une complexion littéraire spéciale il préférait les vaudevilles grivois ou les comédies sentimentales à le peu près comme ces gens à le mauvais estomac qui mangeant sans goût ne peuvent supporter que des pâtisseries ou des épices ",
"–je sens un peu d’ air monsieur o’chrane –bien fort bien moi je sens encore une main dans ma poche mais de par tous les diables PROPN ne m’ échappera pas le capitaine avait saisi la main d’ un second filou et la serrait à la broyer un miaulement où il y avait de la douleur et de l’ ironie se fit entendre derrière lui et presque en même temps dents aiguës et tranchantes comme des dents de brochet s’ enfoncèrent dans la chair de ses doigts ",
"brisons s’ écria le général avec un mouvement d’ humeur; aussi bien voici heures qui vont bientôt sonner et j’ ai besoin de mon lit je me sens fatigué par ordre supérieur dit horace à le mi-voix à le maxime mais il me semble mon oncle reprit -il en s’ adressant à le général que vous pourriez facilement en qualité de voisin de campagne faire connaissance avec le père de cette charmante jeune fille tenez vous me présenteriez aussi dans la maison je ne serais pas faché de m’ associer à le mon tour à le bénéfice de l’ admiration tout en partageant de confiance celle de mon cousin "
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—tu as parlé de mon nom n' est -ce pas eh bien j' ai dit nom pour faire mais je n' ai pas dit non comme dit l' anglais c' est une double entente que tu n' entends pas —mais finalement j' ai parié avec les autres que maître révolté c' était pas plus votre nom de famille que votre nom de baptême | [
"ai-je t' gagné ou bien ai-je t' perdu —tu as gagné ou tu as perdu personne ne peut te refuser à le moins que tu n' aies ni perdu ni gagné comme dans un pari d' une pareille nature mais pour que tu aies raison une fois dans ta bête de vie je te dirai que tu n' as pas perdu c'est-à-dire que tu n' as pas perdu l' esprit attendu que tu n' as pas ce qu' il faut pour ce genre de perdition en ce cas-là vous ne vous appelez pas devant la loi maître révolte pas précisément c' est donc comme qui dirait censément un sobriquet? sot entends -tu mal appris! mon dieu de le bon dieu est ce -t-il malheureux de ne pas savoir bien parler le français ",
"c' était pas pour vous offenser maître révolté bien acertainement que je disais un sobriquet je voulais dire que c' était comme on dit comment donc déja une espèce de nom de guerre qu' on vous avait donné en vous appelant —oui c' est cela! un nom de guerre en temps de paix n' est -ce pas autre raison autre bêtise ",
"c' est comme défunt capitaine la sottise qui pour ne pas échouer son navire l' a fichu droit à la côte allons de moka allons va donc un peu de l' avant si tu ne veux pas aller en dérive de le côté de le champ de navets de l' autre bord de l' eau —ma foi maître révolté je ne sais plus quoi que vous dire tant vous avez de l' esprit au-dessus de moi j' ai parié quoi et j' aurai perdu faute d' avoir la langue aussi bien amarrée que la vôtre pour venir un peu en aide à le pauvre diable dont les questions avaient été si mal accueillies par le subtil et impérieux maître je crus pouvoir m' interposer entre les interlocuteurs et renouer à le profit même de ma curiosite le dialogue qui venait d' être interrompu ",
"je l' avouerai même ce nom ou ce surnom de révolté que portait le maître d' équipage semblait cacher quelque signification piquante et à le risque d' éprouver le sort qu' avait déjà subi le matelot investigateur je dis à le notre savant de le gaillard d' avant: —maître vous excuserez ma curiosité sans doute mais je vous l' avouerai j' ai été tenté plusieurs fois comme ce matelot dont vous venez de blâmer l' indiscrétion de vous demander d' où pouvait vous être venu ce nom de maître révolté qui semble cacher le mot de quelque énigme si c' est comme tout me porte à le croire un nom de guerre qui vous a été donné le mot d' une égnime me répondit vivement le maître d' équipage il n' y a pas plus de mot d' égnime là-dessous que de pommade à la rose sur le cataugan d' un tondu la nomination de révolté m' est venue par rapport à une affaire que j' ai éprouvée dans mon vieux temps et d' où j' ai été bien heureux de me retirer avec un sobriquet seulement et avec un petit coup de briquet ainsi que vous pouvez le voir par la marque qui m' en est restée s",
"c' est un certificat de bonne conduite signé par un capitaine et que je ne perdrai pas tant ce gaillard -là aimait à se servir de bonne encre pour signer ses certificats —diable l' affaire dont vous nous parlez là doit être intéressante —oui surtout quand comme votre serviteur très-humble on en a payé les intérêts et y a -t-il long-temps que cet événement -là vous est arrive —quel événement s' il vous plaît si j' en étais capable ",
"mais celui dont vous venez de parler —moi je viens de parler d' un événement ah bien bigre tant mieux dites plutôt monsieur le passager que vous voulez tout bonifacement me tirer une carotte de le nez je vois votre truc tout nuit qu' il fait dans le moment actuel encore mieux que si la bougie était allumée ",
"mais c' est égal puisque vous désirez savoir le pourquoi -t-est -ce de mon nom d' emprunt je vais vous le raconter à la bonne franquette pourvu toutefois et néanmoins pendant la chose que je vais vous réciter personne ne vienne me fiche malheur et me couper le fil de carret de mon histoire car voyez -vous monsieur quand je parle moi je n' aime pas qu' on s' avise de vouloir être plus savant que moi et de me couper le câble de mon discours pour me faire faire une épissure dedans est -ce -t-il entendu vous autres cria le maître à les gens de quart qui l' écoutaient —oui maître révolté nous avons bien entendu; vous pouvez parler et le premier qui dira quelque chose sur votre parole sera mis à l' amende et à le quelle amende encore? l' amende que vous voudrez maître —eh bien à l' amende d' un revers de main et d' une convulsion de pied à le derrière c' est convenu et entendu ",
"attention je parle et qu' on ne se mouche plus les toussemens et les crachemens sont suspendus pendant toute la séance l' orateur ou plutôt l' historien prit alors la parole de l' air le plus grave et à le milieu de le silence le plus profond il s' exprima ainsi une fois et quantes j' étais embarqué dans ma jeunesse et de le temps de la guerre passée à le bord d' un corsaire de bordeaux qui avait un nom qui ne se trouve pas dans l' almanach de les saints de le paradis ce particulier de corsaire gréé en trois-mâts et on peut dire à les œufs et à les champignons s' appelait ni plus ni moins le mange-tout il avait en batterie caronades de et canons de ",
"car vous savez assez qu' en course sans qu' il soit besoin de vous le récidiver c' est avec du fer qu' on a des piastres et avec une autre poudre que la poudre à le friser qu' on peut attraper de la poudre d' or plein son sac nous étions à le bord de le mange -tout environ à le poulets de ma façon c'est-à-dire pas trop avariés par l' eau de mer et un peu trop durs pour être mis à la broche ou en fricassée notre capitaine était un petit homme de pieds à le pieds un pouce de hauteur et un peu plus large que long il avait nom doublemin je ne sais pas bien encore si ses mains étaient doubles comme le portait sa nominaison mais ce que je sais très-bien c' est que chacune de ses pattes en valait bien comme celles de les meilleurs lapins de le bord "
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"d’ autres les suivirent puis d’ autres passèrent en courant poussant des cris poursuivis par un grand pierrot blafard à les manches trop longues coiffé d’ un bonnet noir et riant d’ une bouche édentée il courait à le grandes enjambées maladroites comme si à le chaque pas il eût dû faire un saut et il agitait ses longues manches vides les jeunes filles en avaient un peu peur les jeunes gens lui serraient la main et il paraissait faire la joie de les enfants qui le poursuivaient avec des cris perçants ",
"j’ en jure mars&bellone avides d’ émotions autant que les péninsulaires ibériens si dévots à les immémoriales tauromachies &non moins que tous les gallo-romains épris aujourd’hui comme leurs pères jadis d’ athlètes&de belluaires mm. les maudurques ces charmants ces suaves ces délicieux jocrisses alléchés par une lutte insolite sauvage qui ne peut manquer d’ être suivie à le bref délai d’ une série d’ autres plus dramatiques encore &pensant d’ ailleurs avec raison que puisque la semaine sainte est enfin venue avec l’ avril les jours fériés ne seront pas de trop pour arroser dignement l’ agneau pascal&pour toaster à le gogo l’ alcide roman autrement taillé que feu l’ antique porte-massue grec à le dire d’ un savant helléniste de la localite qui m’ est tout acquis se rueront chez moi dès demain heureux trop heureux d’ y pénétrer en payant fois plus que de coutume car ou je serais un niais le prix de les places attendez -vous -y mes enfants sera triplé! ce n’ est pas le moment de s’ endormir; agissons si tôt dit si tôt fait! et heures après de nouvelles affiches ",
"mme d’ PROPN réfléchit et affirma en effet elles avaient rejoint mademoiselle mademoiselle interrogea la gouvernante mlle cette personne ne prend donc pas ses repas avec vous non on la sert à le part dans sa chambre ",
"on objectait à le ces maris que c’ était la mode que répondre à le cela ils grognèrent dans les commencements puis ils s’ habituèrent il faut bien faire comme les autres le temps devint bon pour les modistes et les couturières on put voir un tailleur pour dames se donner les mêmes airs d’ importance que jadis la couturière de marie-antoinette qui disait si fièrement j’ ai travaillé ce matin avec sa majesté jamais pareille émulation de dépense ne se vit ruinant les familles d’ abord les corrompant ensuite ",
"mais le sommeil d’ fut bien doux il y a des péchés après lesquels on dort mieux qu’ après les meilleures affaires chapitre l’ accusation et la délivrance jours après la fête il y avait grande réunion dans la forteresse de narin-kale près de la maison de le commandant les noukers armés tenaient en bride les chevaux de leurs maîtres ",
"et le mort dit encore une fois: rosalie –comment! lui dis -je tu ne te rap-pelles plus l’ endroit c’ est la troisième tombe à le main droite à le partir de le grand calvaire tiens mon camarade voilà pour te réchauffer et je lui jetai encore un sac ou je ne sais point bien car patatras la lune se cache le diable revient il saute à le mon pied gauche qui pendait mon bidet prend peur et le voilà parti ",
"et puis il n’ y avait aucun inconvénient à le ce que l’ une de les grandes gueules l’ appelle PROPN à la cantonade puisque ce n’ était pas son vrai prénom pourtant à le bien l’ observer on remarquait certains détails qui la différenciaient de les autres elle mettait à sa tenue vestimentaire un soin inhabituel chez les clients de le condé un soir à la table de tarzan d’ ali cherif et de la houpa elle allumait une cigarette et j’ avais été frappé par la finesse de ses mains et surtout ses ongles brillaient ",
"c’ était un jeu d’ enfant de sauter de nouveau dans la rue rassuré il s’ avança dans le parc et dépassa la piscine lafargue était rentré les abords de la villa déserts à l’ étage la lumière filtrait à le travers de les volets clos une musique légère s’ échappait des fenêtres ",
"elles n’ en intéressent donc que la moitié supérieure une bouche plus ou moins large donne rapidement accès à un coffre d’ ampleur variable mais toujours suffisante pour que par le jeu normal de les articulations le corps puisse y pénétrer et de même tant bien que mal s’ y étendre elles sont disposées en quinconces irréguliers savamment désaxés ayant mètres de côté en moyenne harmonie que seul peut goûter qui par longue fréquentation connaît à le fond l’ ensemble de les niches à le point d’ en posséder une image mentale parfaite or il est douteux qu’ un tel existe ",
"et cependant il \\n' fallait vivre; était -ce possible avec des traitements dérisoires sur lesquels retenait encore quelque menue monnaie pour la retraite c’ étaient thèmes à le longues causeries dans le petit bureau de crescent –convenez -en disait la position de les employés est fausse et injuste –injuste non; pourquoi prennent -ils ce métier –soit mais enfin ils l’ ont ils le font! –vous savez ce qu’ on répond; "
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elle voulut parler la crainte scella ses lèvres —que vous êtes belle! dit et sa main fit un mouvement pour chercher celle de madame de tout ce que le coeur de guermann avait encore d' amour tout ce que l' âme de nélida renfermait de pardon fut échangé dans cette étreinte à le bout de quelques minutes oui oui tu es belle et tu es bonne murmura -t-il | [
"je t' ai appelée tu m' as entendu et tu viens oh! que je t' aime —et les larmes inondèrent son visage —mais il est trop tard PROPN ne put se contenir davantage elle se jeta dans les bras de guermann et recueillit d' une lèvre d' amante ses pleurs amers en ce moment le docteur et qui ne passaient pas un seul jour sans venir voir guermann entraient dans la chambre à le bruit que fit la porte nélida s' arracha de les bras de son amant qui la serrait avec une force convulsive il jeta sur ceux qui entraient un regard sombre: qu' on me laisse seul s' écria -t-il d' une voix redevenue tout à le coup impérieuse et vibrante ",
"je veux mourir en paix qu' on me laisse mon dernier rêve on les laissa reprit avec un accent déchirant n' est -ce pas tu pardonnes tout qu' ai -je à le pardonner dit -elle en essuyant de sa main tremblante la sueur froide qui mouillait le front de guermann oubliez le passé ",
"vivez —pourquoi vivre la vie est amère dit -il —vivez pour vos travaux pour votre honneur pour votre gloire vous ne m' aimez plus dit -il en l' interrompant avec un douloureux sourire vous ne me dites pas de vivre pour notre amour —puis après un moment de silence il était si beau si pur si profond et si grand ton amour de le jour ou ̀ j' ai pu te quitter j' ai quitté pour ne plus les retrouver jamais ma vertu mon repos mon bonheur mon génie —vous retrouverez tout dit nélida j' ai tout retrouvé puisque te voilà près de moi dit -il en la regardant comme en extase ",
"ta main en passant sur mon front en enlève les sombres pensées ton haleine purifie l' air que je respire et qui tout à l' heure encore brûlait ma poitrine tes paroles sont une mélodie ineffable à le mon oreille il retomba défaillant sous l' émotion trop vive ses yeux se fermèrent madame de crut qu' il rendait le dernier soupir à ses cris le médecin resté dans la chambre voisine entra précipitamment ",
"après avoir tâté le pouls de il fit signe à le m. PROPN qui l' avait suivi d' emmener nélida vécut jours encore mais sans recouvrer l' usage de ses sens son agonie fut douce et tranquille il ne parut plus souffrir il est permis d' espérer que cette dernière étreinte d' une main magnétique que ce dernier regard d' un amour souverain furent pour cette âme haletante un gage de la paix éternelle ",
"PROPN put croire que de le moins à l' heure de la mort elle avait été pour son amant ce qu' elle aurait voulu être dans sa vie la prière exaucée la faute pardonnée la béatrix qui montre les cieux ouverts que devint nélida si le lecteur s' intéresse à le cette femme courageuse assez pour désirer connaître le lendemain de ses jours d' épreuve s' il veut apprendre quelle maturité peut succéder à une telle jeunesse quel soir à un tel matin s' il demande quel est le port où se reposent ici-bas les âmes ainsi faites nous le lui dirons peut-être en son lieu ",
"mais ne doit -il pas déjà le pressentir chez les femmes les plus hautement douées le coeur dans ses élans rapides dépasse de si loin la pensée qu' à lui seul il agite soumet bouleverse et entraîne à le hasard toute la première moitié de l' existence la pensée plus lente en sa marche grandit d' abord inaperçue à le sein de les orages mais peu à le peu elle s' élève au-dessus d' eux les connaît les juge les condamne ou les absout; elle devient souveraine ",
"le combat fut long et cruel pour nélida et quand elle entra en possession de les forces que la nature lui avait données elle se trouva en présence d' ennemis extérieurs aussi formidables que l' avait été son amour la lutte recommença sous d' autres aspects et dans une autre arène quelles en furent l' issue et la récompense il n' est que trop facile de le deviner n' appartenons -nous pas à un temps où rien ne s' accomplit où nul n' achève aucune tâche ",
"les hommes et les choses ne semblent -ils pas frappés aujourd'hui de je ne sais quel ironique anathème ne voyons -nous pas autour de nous tout enthousiasme égaré toute force dispersée toute volonté engloutie dans la sombre tourmente de nos incertitudes seulement quelques-uns et PROPN est de ce nombre répètent malgré tout sans jamais se lasser à le plus fort de les ténèbres extérieures la sainte parole de le psalmiste espoir désespéré des nobles coeurs quoi qu' il en soit dieu est bon à le vous qui avez combattu seul souffert en silence triomphé sans joie à le vous qui êtes mon ami "
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"la gloire marche devant toi rentre en paix à le royaume ne me demande pas de te suivre il me reste à le moi une femme à le prendre et un homme à le tuer l’ impératrice quitta de nuit sur son zébu royal escortée par une dizaine d’ amazones ",
"moi aussi je l’ aimais ma femme tu sais peut-être que ç a peut te paraître curieux parce qu’ elle n’ était pas très belle si tu te souviens mais depuis qu’ elle n’ est plus là j’ ai l’ impression de vivre à le demi plus rien n’ a d’ importance si PROPN avait été là pendant la guerre peut-être que je n’ aurais jamais servi à le boire à les fratergekeime je me sentais fort en sa présence peut-être que je leur aurais craché à la gueule ",
"toujours vaillant merci vous êtes bien honnêtes le curé passe dans le chemin d’ un pas lent dodelinant de la tête à la vue de mam’zelle rose il salue sourit referme son bréviaire et s’ arrête: c’ est vous ma chère enfant et le capitaine –merci monsieur le curé a va tout doucement le capitaine s’ occupe à la cave –tant mieux tant mieux j’ espère qu’ il a semé de belles fleurs et que l’ année prochaine à la fête-dieu nous aurons encore un superbe reposoir bien sûr monsieur le curé –toutes mes amitiés à le capitaine mon enfant –et vous de même monsieur le curé et en s’ en allant son bréviaire ouvert à le nouveau: –au revoir à le revoir il ne faudrait dans une paroisse que des paroissiennes comme vous et je rentre un peu triste un peu découragée un peu haineuse laissant cette abominable rose jouir de son triomphe saluée par tous respectée de tous grasse heureuse hideusement heureuse ",
"est -ce dit? il n’ y avait rien à le répliquer et d’ ailleurs l’ arrangement n’ était pas pour me déplaire si bon que fût mon père je n’ étais pas sans inquiétude sur son accueil et je comptais que l’ intervention de le père josué viendrait à le point pour adoucir le premier choc voici la petite maison solitaire ",
"depuis le matin jusqu’ à le soir il avait erré dans les rues maussade obstiné sur les pas de le grêlé qui lui avait communiqué un peu de son acharnement —celle-ci en est disait louis et en être dans son esprit c’ était faire partie de cette sorte de conspiration de le silence c’ était appartenir à le groupe qui ne veut pas d’ histoires qui tient à le vivre comme si tout était pour le mieux dans le meilleur de les mondes à le fond on peut dire que maigret avait pris fait et cause pour le petit cercle de les révoltés il avait trinqué avec eux à les mules ",
"allons ne vas -tu pas me faire le catéchisme dit -il d’ un ton de hauteur railleuse apprends que j’ ai un directeur qui te vaut pour le moins l’ abbé bernier veut bien m’ accorder sa confiance j’ espère que m. de saint-laud a passé la loire demanda vivement l’ oncle ragueneau qui même dans ce désastre était plus occupé de son recteur que de lui-même ",
"voudrais -tu en profiter pour l’ accabler elle avait touché juste en faisant appel à la générosité de le jeune homme celui-ci se sentit moins maître de son émotion qu’ il ne le souhaitait et pour dissimuler cette faiblesse il se fit plus sévère vis-à-vis de sa sœur –puisque tu revendiques bien haut la responsabilité de tes torts j’ exige après ce qui vient de se passer que tu demandes pardon à le ces dames de l’ insulte que tu leur as faite !...–non je ne veux pas répondit l’ enfant fébrilement je n’ ai rien fait de mal !...jack perdit toute patience il leva la main sur sa sœur sans bien se rendre compte de l’ acte de violence qu’ il allait accomplir ",
"pourquoi ne proférait -elle pas un son silencieuse imitatrice parce qu’ elle craignait que sa voix fùt trop différente de celle qu’ elle rêvait d’ avoir parce que cela aurait été terrible si les rossignols s’ étaient tus indignés d’ une outrageante parodie ce fut loin d’ eux dans le fond de la cathédrale et encore après bien des hésitations qu’ elle se hasarda à le chanter si peu à le mi-voix prête à s’ interrompre tout de suite si l’ illusion n’ était pas possible eh bien dès le premier essai elle ne fut pas très mécontente d’ elle ",
"j’ ai attrapé un sacré coup de soleil on pense à le vous très fort un petit mot de tahiti farniente et le paradis! je fais de le cheval ",
"il fixait la porte de le toril une exclamation salua l’ entrée de le mauvais ange pleine de rires devant sa figure singulière et tout de suite les rires décrurent moururent quand on vit le style de ses attaques gutiérrez et jesús le provoquaient à le droite et à le gauche et il faisait face à le droite à le gauche déplaçant l’ arrière-train plus léger en pivotant sur les jambes de devant et il était beau dans sa laideur avec ses cornes inégales son air furieux de chat et sa tête haut levée et ses fanons bougeants "
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et elles emprisonnaient mouret plus étroitement elles l’ accablaient de nouvelles questions comme le jour continuait de baisser il devait par moments pencher la tête effleurer de sa barbe leurs chevelures pour examiner un point indiquer un dessin mais dans cette volupté molle de le crépuscule à le milieu de l’ odeur échauffée de leurs épaules il demeurait quand même leur maître sous le ravissement qu’ il affectait il était femme elles se sentaient pénétrées et possédées par ce sens délicat qu’ il avait de leur être secret et elles s’ abandonnaient séduites tandis que lui certain dès lors de les avoir à sa merci apparaissait trônant brutalement au-dessus d’ elles comme le roi despotique de le chiffon monsieur mouret! | [
"monsieur mouret! balbutiaient des voix chuchotantes et pâmées à le fond de les ténèbres de le salon les blancheurs mourantes de le ciel s’ éteignaient dans les cuivres de les meubles seules les dentelles gardaient un reflet de neige sur les genoux sombres de ces dames dont le groupe confus semblait mettre autour de le jeune homme de vagues agenouillements de dévotes une dernière clarté luisait à le flanc de la théière une lueur courte et vive de veilleuse qui aurait brûlé dans une alcôve attiédie par le parfum de le thé mais tout d’ un coup le domestique entra avec lampes et le charme fut rompu ",
"le salon s’ éveilla clair et gai PROPN replaçait les dentelles à le fond de son petit sac; mangeait encore un baba pendant qu’ henriette qui s’ était levée causait à le demi-voix avec le baron dans l’ embrasure d’ une fenêtre –il est charmant dit le baron –n’ est -ce pas laissa -t-elle échapper dans un cri involontaire de femme amoureuse .il sourit il la regarda avec une indulgence paternelle ",
"c’ était la première fois qu’ il la sentait conquise à le ce point; et trop supérieur pour en souffrir il éprouvait seulement une compassion à la voir à les mains de ce gaillard si tendre et si parfaitement froid alors il crut devoir la prévenir il murmura sur un ton de plaisanterie –prenez garde ma chère il vous mangera toutes une flamme de jalousie éclaira les beaux yeux d’ henriette elle devinait sans doute que mouret s’ était simplement servi d’ elle pour se rapprocher de le baron et elle jurait de le rendre fou de tendresse lui dont l’ amour d’ homme pressé avait le charme facile d’ une chanson jetée à le tous les vents répondit -elle en affectant de plaisanter à le son tour c’ est toujours l’ agneau qui finit par manger le loup.alors très intéressé le baron l’ encouragea d’ un signe de tête ",
"elle était peut-être la femme qui devait venir et qui vengerait les autres .lorsque mouret après avoir répété à le vallagnosc qu’ il voulait lui montrer sa machine en branle se fut approché pour dire adieu le baron le retint dans l’ embrasure de la fenêtre en face de le jardin noir de ténèbres il cédait enfin à la séduction la foi lui était venue en le voyant à le milieu de ces dames tous causèrent un instant à le voix basse puis le banquier bien j’ examinerai l’ affaire elle est conclue si votre vente de lundi prend l’ importance que vous dites ",
"ils se serrèrent la main et mouret l’ air ravi se retira car il dînait mal quand il n’ allait pas le soir jeter un coup d’ œil sur la recette de le bonheur de les dames .ce lundi-là le octobre un clair soleil de victoire perça les nuées grises qui depuis une semaine assombrissaient paris toute la nuit encore il avait bruiné une poussière d’ eau dont l’ humidité salissait les rues mais à le petit jour sous les haleines vives qui emportaient les nuages les trottoirs s’ étaient essuyés; et le ciel bleu avait une gaieté limpide de printemps .aussi le bonheur de les dames dès heures flambait -il à les rayons de ce clair soleil dans la gloire de sa grande mise en vente des nouveautés d’ hiver des drapeaux flottaient à la porte des pièces de lainage battaient l’ air frais de le matin animant la place gaillon d’ un vacarme de fête foraine tandis que sur les rues les vitrines développaient des symphonies d’ étalages dont la netteté de les glaces avivait encore les tons éclatants ",
"c’ était comme une débauche de couleurs une joie de la rue qui crevait là tout un coin de consommation largement ouvert et où chacun pouvait aller se réjouir les yeux .mais à le cette heure il entrait peu de monde quelques rares clientes affairées des ménagères de le voisinage des femmes désireuses d’ éviter l’ écrasement de l’ après-midi derrière les étoffes qui le pavoisaient on sentait le magasin vide sous les armes et attendant la pratique avec ses parquets cirés ses comptoirs débordant de marchandises la foule pressée de le matin donnait à le peine un coup d’ œil à les vitrines sans ralentir le pas rue neuve-saint-augustin et place gaillon où les voitures devaient se ranger il n’ y avait encore à le heures que fiacres seuls les habitants de le quartier les petits commerçants surtout remués par un tel déploiement de banderoles et de panaches formaient des groupes sous les portes à les coins de les trottoirs le nez levé pleins de remarques amères ",
"ce qui les indignait c’ était rue de la michodière devant le bureau de le départ une de les voitures que mouret venait de lancer dans paris: des voitures à le fond vert rechampies de jaune et de rouge et dont les panneaux fortement vernis prenaient à le soleil de les éclats d’ or et de pourpre PROPN avec son bariolage tout neuf écartelée de le nom de la maison sur chacune de ses faces et surmontée en outre d’ une pancarte où la mise en vente de le jour était annoncée finit par s’ éloigner à le trot d’ un cheval superbe lorsqu’ on eut achevé de l’ emplir de les paquets restés de la veille et jusqu’ à le boulevard baudu qui blêmissait sur le seuil de le vieil elbeuf la regarda rouler promenant à le travers la ville ce nom détesté de le bonheur de les dames dans un rayonnement d’ astre.cependant quelques fiacres arrivaient et prenaient la file chaque fois qu’ une cliente se présentait il y avait un mouvement parmi les garçons de magasin rangés sous la haute porte habillés d’ une livrée l’ habit et le pantalon vert clair le gilet rayé jaune et rouge et l’ inspecteur",
"mouret avait eu cette idée le premier il venait d’ acheter dans le levant à des conditions excellentes une collection de tapis anciens et de tapis neufs de ces tapis rares que seuls les marchands de curiosités vendaient jusque-là très cher; et il allait en inonder le marché il les cédait presque à le prix coûtant en tirait simplement un décor splendide qui devait attirer chez lui la haute clientèle de l’ art de le milieu de la place gaillon on apercevait ce salon oriental fait uniquement de tapis et de portières que des garçons avaient accrochés sous ses ordres d’ abord à le plafond étaient tendus des tapis de smyrne dont les dessins compliqués se détachaient sur des fonds rouges puis des côtés pendaient des portières les portières de karamanie et de syrie zébrées de vert de jaune et de vermillon ",
"les portières de diarbékir plus communes rudes à la main comme des sayons de berger; et encore des tapis pouvant servir de tentures les longs tapis d’ PROPN de téhéran et de kermancha les tapis plus larges de schoumaka et de madras floraison étrange de pivoines et de palmes fantaisie la ̂chée dans le jardin de le rêve à le terre les tapis recommençaient une jonchée de toisons grasses il y avait à le centre un tapis d’ agra une pièce extraordinaire à le fond blanc et à le large bordure bleu tendre où couraient des ornements violâtres d’ une imagination exquise partout ensuite s’ étalaient des merveilles les tapis de la mecque à les reflets de velours les tapis de prière de le daghestan à la pointe symbolique les tapis de le kurdistan semés de fleurs épanouies; enfin dans un coin un écroulement à le bon marché des tapis de gheurdès de coula et de kircheer en tas depuis francs "
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"comme de raison elle avait d’ elle et de son mérite une haute opinion elle était persuadée qu’ elle devait à des capacités hors ligne un résultat que la chance la moins méritée avait en réalité seule produit impérieuse comme personne il fallait que tout cédât à ses décrets et ses décrets n’ étaient jamais entachés d’ indulgence elle n’ avait pas eu d’ enfants dans le mariage elle n’ avait recherché que la satisfaction de son ambition et son cœur n’ avait jamais connu la tendresse ",
"allons! allons! on s’ habituera à la chose n’ est pas qui est la mer à le boire puis il s’ arrêta et réfléchit toi petit me dit -il il faut d’ abord faire ta prière à le dieu mon enfant la petite ne mourra pas pour attendre quelques minutes et les expressions de notre reconnaissance envers l’ etre suprême doivent partir de notre cœur et être instantanées ",
"de vieilles légendes qui traînent vous savez ce que c’ est —vous n’ y avez pas fait une petite reconnaissance —si c’ est une suggestion commissaire adamsberg je vais vous en faire une à mon tour je suggère que vous avez eu la visite d’ un habitant d’ ordebec ou je me trompe ",
"de PROPN elles pouvaient voir sans être vues et elles plongèrent avidement leurs regards dans cette chambre éclairée à la fois et par la clarté de la lampe et par les reflets qui s' échappaient de l' immense cheminée où brûlait un tronc d' arbre presque tout entier leur mère se tenait assise près de le foyer dans un grand fauteuil et contemplait avec amour un enfant qui commençait à s' endormir sur son sein en face de leur mère le vieux mynheer berçait sur ses genoux un autre enfant de le même et qui présentait avec celui que tenait dame thrée une ressemblance aussi merveilleuse et aussi complète que celle d' annetje et d' agathe debout le coude appuyé sur l' un de les buffets de chêne qui meublaient l' appartement contemplait cette charmante scène le sourire sur les lèvres et le bonheur dans les yeux les ineffables joies de la paternité lui avaient presque rendu toute la beauté de sa jeunesse jamais les jeunes filles n' avaient remarqué dans ses traits l' expression radieuse qu' elles y voyaient resplendir ",
"aucun d' eux ne se trouve face à la porte –asseyez -vous après quoi mourad reprend son arme –c' est bien comme lâche -t-il d' un ton satisfait et il se tourne vers l' objectif comme si la caméra pouvait le féliciter pour sa brillante manœuvre ",
"à le jours nous seront nécessaires pour gagner moscou et la moskva il est nécessaire de vous réserver quelques surprises durant le voyage à l’ arrivée je vous le promets je n’ aurai plus de secrets pour vous pour l’ instant qu’ il vous suffise de savoir que vous êtes en sûreté dans une véritable forteresse roulante car il faudrait du canon pour entamer nos murailles de tôle sachez aussi que sous le plancher que nous foulons existe un quatrième compartiment contenant les pièces nécessaires à la réparation de les avaries possibles ainsi que mes piles électriques ",
"pas moyen de raisonner avec des brutes il s’ agit de tenir bon voilà tout c’ est comme les bêtes ne tourne jamais le dos à un chien il te sautera dessus pourquoi notre ami a -t-il tourné le dos ",
"toujours rouge toujours enflammé de le blanc jusqu’ à le cerise et parmi toutes ces machines en travail des hommes colosses remuant ces blocs de feu avec des tenailles de pieds et jetant ces masses brûlantes soit à le laminoir soit à le marteau mécanique qui battait en mesure et sans discontinuer et sous lequel ils les retournaient pour en faire des enclumes des socs de charrue des masses de fer tandis que d’ autres attachés ou suspendus à les leviers immenses de les machines accompagnaient de vastes chaudières où bouillait le fer en fusion pour le verser hardiment dans la gueule béante d’ un moule et tout cela sur un sol noir de scories noir de le charbon de terre que d’ autres hommes lançaient incessamment dans la bouche affamée de les fourneaux oui vraiment cela était beau jamais aspect ne m’ a tant surpris et épouvanté car dans cet ensemble terrible il n’ y avait pas une seule de ces machines qui n’ eût consumé ou broyé en moins d’ une seconde celui qui s’ en fût trop approché ",
"à le bout de quelque temps il fallut reconnaître que le nerf optique était atteint et que le blessé ne recouvrerait jamais la vue .tandis qu’ à ce verdict sentait son cœur tressaillir de douleur PROPN parut l’ accueillir avec calme et un peu après il dit à sa femme –vois -tu ma bien chère je crois que cela vaut mieux pour moi que c’ est un grand bonheur entends -tu ami que prétends -tu la ̀? –oui je te le répète un bonheur dans un certain sens naturellement j’ avais une situation étrange et difficile depuis quelque temps surtout je m’ apercevais qu’ il était impossible de rester à la fois le maître de le silence et le comte mancelli c’est-à-dire de concilier les principes de mon éducation et les tendances de ma nature de mon hérédité surgies à le ton contact eh bien ma cécité va mettre fin à le ce dilemme un maître de le silence aveugle perd une partie de sa puissance je ne serai donc plus que le comte mancelli et la secte s’ éteindra faute de chef .il se tut un moment puis ajouta: –qu’ a -t-elle empêché d’ ailleurs les avertissements transmis par mon ordre à",
"elle est le seul être à le monde qui soit capable de me rendre meilleur et de me retenir à la vie ceci run était persuadée annonciade pouvait être le salut pour cet homme jusque -là gâté par l’ existence mais que n’ avait pas laissé insensible le charme tout intérieur caché sous la beauté physique dont il était amoureux elle se rassurait donc un peu sur le sort de la nouvelle marquise car elle comprenait que l’ épreuve avait déjà commencé de changer quelque peu l’ âme de son frère .quittant la terrasse elle vint s’ asseoir dans la bibliothèque assombrie par le crépuscule elle reprit sa songerie qui suivait sur les routes bretonnes annonciade et ses plus chères affections la fin de décembre la bastide rose vit arriver m. de pendelon et sa femme ils comptaient y passer troismois avant de regagner PROPN "
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–madame dit -elle rien n’ est désespéré –que veux -tu dire fit la comtesse relevant la tête –si vous suivez mon conseil –eh bien –nous aurons la cassette –mais quand la nuit prochaine –et comment veux -tu que nous revenions | [
"j’ ai trouvé dit froidement toinon vous ne vous en irez pas la comtesse stupéfaite regarda toinon la bohémienne était calme à le présent comme un grand capitaine qui a tracé son plan de campagne et est désormais sûr de la victoire –parle donc fit la comtesse je t’ écoute et j’ ai foi en ton infernale intelligence avant de s’ expliquer toinon alla prendre une bougie sur la table de le souper et la renversant tout allumée au-dessus d’ une assiette elle fit couler la cire de façon à en obtenir un morceau de la grosseur d’ une noix ",
"la comtesse la suivait attentivement des yeux toinon appuya la cire brûlante sur la serrure de la porte de fer et en prit une empreinte fort nette –ce soir dit -elle j’ aurai une autre clé –mais comment revenir ce soir dit encore mme des mazures ",
"–vous allez voir dit en souriant la bohémienne alors elle releva la plaque arrachée et avec une adresse infernale elle la replaça masquant ainsi la porte de fer les crampons étaient sciés toinon prit un morceau de bois le coupa en plusieurs petits coins qu’ elle glissa entre le fer et la pierre puis elle recouvrit tout cela d’ un enduit de suie mouillée et ce travail fut même si habilement fait que la comtesse s’ écria –on dirait que cette plaque de cheminée n’ a pas bougé depuis ans ",
"toinon replaça la lime et les autres outils dans sa mannette fit disparaître de la chambre jusqu’ à le moindre vestige de son travail nocturne puis regardant la comtesse –maintenant madame vous allez voir que mon idée est bien simple –parle je t’ écoute –je vais m’ en aller moi. –et moi –vous allez rester ici ",
"–mais quand il s’ éveillera –un homme qui s’ est grisé et a pris un narcotique croit tout ce qu’ on voudra et toinon appuya ces paroles d’ un regard et d’ un sourire que la comtesse comprit –bien dit -elle il a beau être borné poursuivit toinon il pensera comme vous qu’ une femme de qualité ne peut s’ en aller d’ ici en plein jour dit la comtesse en souriant il est inutile que tu ailles plus loin j’ ai compris aide-moi à le mettre à le lit ",
"la bohémienne et la comtesse transportèrent alors à le bras-le-corps césar blaisot de le petit salon dans la chambre et le mirent à le lit après quoi la comtesse arracha le peigne qui retenait ses propres cheveux et jeta dans toute sa toilette le désordre charmant qui révèle éloquemment une lutte soutenue –cet imbécile dit -elle se croira grand comme un demi-dieu dit alors toinon il sera jour tout à l’ heure il faut que je m’ en aille –ainsi tu reviendras ce soir ",
"–oui avec la clé –certainement je trouverai bien un ouvrier habile qui à le prix d’ or consentira à la fabriquer –mais dit encore la comtesse comment ferons -nous –eh bien ",
"nous griserons césar une seconde fois –oh non j’ ai une autre idée fit toinon –pour ne pas éveiller les soupçons de sa mère et qu’ elle ne puisse deviner qu’ une femme est cachée ici il descendra souper avec elle ",
"–bon et j’ exigerai qu’ il aille comme à l’ ordinaire passer heures à le café de le roi de prusse c’ est plus qu’ il n’ en faut pour ouvrir la porte nous emparer de la cassette et nous sauver –soit dit toinon et elle fit un pas vers la porte –est -ce que tu vas descendre sans lumière PROPN sait que j’ y vois la nuit comme les chats et puis j’ ai remarqué comment s’ ouvre la porte "
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"nous étions devenus si indifférents tendres et muets moins sensuels que fastidieux ma vie changea j’ acceptai que la moitié de mon temps fût consacrée à les tournées je découvris chicago toronto le lac ontario seattle vancouver ",
"le docteur rentra mystérieusement qu’ est -ce qu’ il y a encore fit le comte je t’ annonce une visite qui va te rajeunir de ans un souvenir de le bel âge devine qui je viens de rencontrer dans l’ antichambre l’ ombre de quelque créancier ",
"nous savions et elle comme les autres qu’ il arriverait un âge critique pour elle et nous le voyions approcher en tremblant marie ne doutait pas que cette époque ne lui devînt funeste regardez donc louise me disait -elle elle tousse bien davantage et maintenant elle ne peut plus monter même à le plixbourg elle qui se plaisait tant dans cet oratoire de la châtelaine près de cette fenêtre entourée de lierre j’ arracherai bientôt son arbre mon dieu que je suis malheureuse ",
"–aussi n’ est -ce pas pour vous que j’ y viens catherine je n’ ai pas perdu mon habitude d’ autrefois d’ aller droit à le fait surtout avec les femmes qui aiment en général à s’ égarer dans petites circonlocutions plus ou moins hypocrites voici donc ce que je désire: la fille de ma cousine PROPN ressemble d’ une façon extraordinaire à le olga ma défunte femme pour ce motif j’ ai l’ intention de faire de cette enfant la princesse ormanoff.mme de subrans recula de plusieurs pas en fixant sur lui de les yeux dilatés par la stupéfaction –vous voulez épouser lise! ",
"l’ homme que j’ avais tué était de tous ceux qui l’ avaient connu sa mort atroce laissait son entourage dans une indifférence proche de le soulagement je n’ appris rien qui pût me donner le remords de l’ avoir trucidé sa réputation était faite: c’ était un escroc qui avait réduit à la misère de les dizaines de familles un infâme qui avait longtemps vécu de la prostitution ",
"ils chantent ils jouent à le bouchon les officiers se promènent de long en large en riant seul un grand mur troué par les balles et dont la crête est tout émiettée se lève comme un témoin et me raconte le crime c' est contre ce mur qu' on les a fusillés il paraît qu' à le dernier moment le général lecomte ferme et résolu jusqu' alors sentit son courage défaillir ",
"PROPN veut -elle s’ habiller demanda caroline –il faut qu’ il soit bien impertinent pensa la marquise prie toutes les femmes d’ imaginer elles-mêmes le commentaire PROPN de listomère termina le sien par la résolution formelle de consigner monsieur eugène à sa porte et si elle le rencontrait dans le monde de lui témoigner plus que du dédain; car son insolence ne pouvait se comparer à le aucune de celles que la marquise avait fini par excuser elle voulut d’ abord garder la lettre mais toute réflexion faite elle la brûla ",
"en passant elle frôla maigret sans s’ excuser pendant le court moment qu’ elle resta dans le bar l’ autre en profita pour murmurer: faut pas faire attention elle adorait alors ç a lui a donné un coup —elle couche ici? des fois oui des fois non —qu’ est -ce qu’ elle fait alors la femme regarda maigret d’ un air de reproche elle semblait dire: et c’ est vous un commissaire de la police judiciaire qui me posez cette question elle ajouta c’ est une fille tranquille pas vicieuse pour un sou PROPN savait à le nouveau le même regard est -ce qu’ elle s’ était trompée sur le compte de maigret? est -ce qu’ il ne comprenait rien? allait -il falloir mettre les points sur les ",
"le vacarme de cette cavalcade en pleine nuit réveilla de nouveau les paisibles bourgeois quelques croisées s’ entr’ ouvrirent quelques lumières brillèrent furtivement derrière les portes voilà cette rue dit le reître qui avait assisté à le combat et qui hissé sur un cheval guidait le duc le duc PROPN cependant la rue était déserte et ne paraissait pas garder trace de le combat ",
"cela ne regarde que moi quel était le prix dont vous êtes convenue avec ce chanteur que le ciel confonde la dame tira de sa poche un papier timbré plié en –voilà le bail dit -elle que j’ avais déjà préparé donnez -le je vous prie y jeta un coup d’ œil; "
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il ajoutait que dans l’ ancienne égypte on utilisait un mélange d’ onguents fabriqué avec du miel et des excréments de crocodile et en grèce de l’ encens de la confiture de figues ou de grenades diluée dans de l’ huile de mandragore d’ acacia et de safran laure a éclaté de rire je m’ étais trompé: il était manifeste que bugeaud lui plaisait de le moins qu’ il l’ intéressait ce qui ne me laissait plus pour rival que mon compatriote PROPN le mot de rival ne convenant pas tout à le fait puisque nous étions l’ un et l’ autre de les amants de rebecca car je ne croyais pas qu’ il était homosexuel ni que bugeaud avait accepté de venir dans le pavillon de chasse pour autre chose que baiser comme aurait dit son cousin qui tout chasseur étant aussi un joueur sinon un jouisseur avait appelé laure pour mettre de le piquant dans la sauce rêvant sans doute d’ une orgie l’ alcool m’ ôtait mes certitudes j’ aurais aimé être seul avec rebecca | [
"j’ aurais tout donné pour cela à le lieu de me retrouver à le supputer quelle était la nature de les relations unissant rebecca et l’ astrophysicien lequel semblait manifestement de trop vu sa médiocre connaissance de le français et son attitude franchement positive tout dans cette partie de cartes pouvait pourtant changer le cousin n’ était venu pour rien d’ autre persuadé que bugeaud en tant qu’ écrivain était couvert de femmes alors que c’ était lui le cousin qui passait son temps dans la débauche une fois sorti de le bureau d’ ou il dirigeait une petite entreprise de salaisons à le meymac en haute corrèze chacun se taisait fermait les yeux interrogeait son désir et le moyen de le satisfaire ce même soir l’ imprévu étant la condition d’ une satisfaction à le laquelle je me dérobais si elle n’ avait pas lieu avec rebecca dont je ne comprenais pas qu’ elle ne voyait pas que se présentait l’ occasion de tenir sa promesse de se donner une fois entièrement à le moi j’ oubliais qu’ elle était une artiste plus encore qu’ un écrivain et une artiste de le sexe c’est-à-",
"ne m’ avait -elle pourtant pas appris à ne rien espérer et même je le comprenais ce soir-là à le désespérer en vertu de cette règle qui veut que le bonheur amoureux ne nous arrive que dans la mesure où nous y avons renoncé provisoirement ou à le jamais et que dès lors rien ne se passe comme nous l’ espérions? g je ne me rappelle pas nous étions à le peu près ivres repus sans doute tristes voués non plus à le nous-mêmes ni à le autrui mais à le je ne sais quel dieu provisoire une divinité locale par exemple le dieu de la forêt où le cousin avait tué la biche que nous avions mangée et dont il avait enterré le cœur avec la carcasse à le centre d’ un triangle sablonneux formé d’ un bouleau et de sapins je ne me rappelle pas comment contre toute attente nous en sommes venus à le parler de fautes que nous avions commises ni même qui a lancé le sujet sans doute une femme monique peut-être ou bien laure oui cette dernière j’ imagine celle dont à le cause de le cousin nous avions complaisamment pensé qu’ elle était une fille de joie de le moins une fille facile et ",
"je n’ en ai pas! non pas d’ histoire avait -elle dit en regardant non pas le cousin mais bugeaud qu’ elle semblait supplier de l’ aider —laissons -la partir a murmuré bugeaud —alors elle devra acquitter un droit de passage lui a lancé le cousin sans préciser à le quoi il faisait allusion meurtre ou don de soi les probablement car le don de soi sans amour ni consentement véritable est une forme de meurtre m’ avait dit ma mère à le laquelle je m’ étais mis à le penser doucement tandis que laure hochait la tête consciente qu’ elle ne s’ en irait pas comme même si elle savait qu’ elle ne serait pas obligée de se donner à l’ un de les mâles encore moins à l’ une de les femmes ni de se prêter à le aucune autre combinaison sexuelle c’ est alors je crois qu’ elle a proposé que chacun confesse quelque chose de fort d’ authentique une faute par exemple quelque chose qu’ il regrettait d’ avoir commis et qu’ il n’ avait jamais avoué à le personne ",
"on n’ échappera pas à le maupassant on se croirait dans les contes de la bécasse a dit bugeaud en ricanant sous l’ œil furieux de laure qui se trouvait ramenée à un ordre de choses la littérature dont elle ignorait à le peu près tout n’ ayant pas fait d’ études et détestant les gens qui faisaient étalage de leur culture dirait -elle à l’ intention de l’ écrivain qui répondrait qu’ il louait sa proposition de confession publique pour peu qu’ elle fût impudique soudain la nuit a été là et non seulement au-dehors mais aussi dans la pièce et dans les bouches peut-être dans nos cœurs la première à le parler fut monique sans doute pressée d’ en finir et qui a confessé avoir autrefois détruit intentionnellement la plus belle robe de sa sœur qui son aînée de ans se préparait pour aller à son premier bal tandis qu’ elle la petite sœur n’ avait pas le droit de sortir réduite à le silence de les larmes à l’ humiliation d’ être une enfant le cœur dévoré par l’ envie la haine la fureur c’ est un souvenir d’ enfance ",
"PROPN ne compte pas a dit laure et que voulez -vous que je dise je ne vois pas quel mal j’ ai fait sinon tromper mon mari ce qui par les temps qui courent est presque un devoir! en tout cas pas grand-chose en regard de la souffrance que j’ ai infligée à le ma sœur ce jour-là et plus encore à le moi-même qui l’ adorais cette sœur et découvrais que l’ amour ne se manifeste peut-être jamais mieux que dans la cruauté nous avons souri monique était pourtant à le bord de les larmes ",
"moi aussi je l’ avoue le cousin lui a raconté que sa plus grande faute avait été de laisser agoniser longtemps toute une nuit peut-être un chevreuil qu’ il avait blessé en braconnant et que l’ arrivée d’ un garde champêtre l’ avait forcé d’ abandonner dans une futaie bien de le temps a passé mais je me représente encore certaines nuits l’ agonie de cette bête et je ne peux plus m’ endormir l’ astrophysicien a déclaré forfait arguant que le méthodiste qu’ il était ne pouvait se confesser de cette manière que nous singions un rite sacré que nous étions de les impies qu’ il en avait assez vu et qu’ il voulait rentrer à la station de radioastronomie il s’ est levé laure aussi ",
"a -t-il demandé à le rebecca celle-ci a secoué la tête en suggérant à le jeune homme de dormir à le pavillon de chasse et puis sur son refus l’ accompagnant à l’ extérieur vers la voiture qu’ il disait avoir trop bu pour conduire correctement quoique la station fût peu éloignée de le pavillon il redoutait d’ être heurté par un cerf ou un sanglier je ne suis pas un pécheur avait -il lancé en anglais à le rebecca qui lui avait dit regretter qu’ il ne se soit pas prêté à le jeu —ce n’ est pas un jeu! la culpabilité et l’ innocence ne peuvent être considérées comme un jeu ",
"il n’ y a que ces foutus français pour se moquer de tout! il tremblait d’ une fureur qui avait ceci de bon qu’ elle le tiendrait éveillé s’ il se décidait à le partir pensais -je en me rappelant la colère de mon père quand il prenait son pick-up soûl et si furieux après une dispute avec ma mère qu’ il conduisait mieux que s’ il était à le jeun PROPN n’ est pas parti il s’ est promené dans la nuit en compagnie de laure puis il a regagné la salle de séjour tout en restant près de l’ entrée afin de veiller sur rebecca d’ après la loi qui fait de tout homme vertueux même amoureux une sorte de grand frère monique et le cousin s’ étant confessés c’ était à le tour d’ une femme selon l’ alternance qui s’ était naturellement imposée PROPN a pris la parole pour dire qu’ adolescente à le danemark elle aimait se promener la nuit dans le quartier riche d’ PROPN et se dénuder le plus possible après avoir sonné à les portes surtout quand elle avait affaire à des vieillards ou à des femmes laides ou encore à de prétentieux jeunes hommes dont elle provoquait l’ indignat",
"une confession modérément appréciée ce n’ étaient là que des choses vénielles selon le cousin qui disait -il en attendait davantage d’ une fille comme elle et qui a applaudi quand PROPN a déclaré qu’ elle n’ avait pas fini une fois un de les vieillards s’ est tellement étranglé de colère à le me voir à le moitié nue à le bout de l’ allée qui menait à sa porte qu’ il a eu une attaque j’ ai dû courir dans les rues sans m’ être rhabillée bientôt rattrapée par une voiture de police et expliquer que le vieillard avait voulu me déshabiller ce qu’ on n’ a cru qu’ à le moitié la police comme mon père qui n’ a su quoi répondre aussi désarmé que le vieillard dont j’ ai appris la mort quelque temps plus tard PROPN souriait le cousin disait que c’ était après tout une belle façon de mourir bugeaud la regardait avec un intérêt particulier sans toutefois prendre la parole qu’ il laissait à le laure laquelle a confessé une histoire de trahison amoureuse dont je n’ ai pas suivi le détail tant j’ étais frappé par le récit de rebecca probablement inventé de toutes "
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"ainsi soustrait par les nécessités de la route à le costume disgracieux de le temps de la minorité de louis rien ne gâtait ses avantages naturels et il inspirait infiniment d’ attrait dès le premier regard entre ses fils il y avait peu de différence d’ âge PROPN l’ aîné venait d’ atteindre sa quatorzième année et lucien en avait mais la figure l’ esprit le caractère de les enfants augmentaient considérablement cette différence édouard grand brun et bien développé pour son âge avait un visage d’ une régularité parfaite d’ une expression extrêmement intelligente et déjà pensive ",
"en se levant brusquement elle faillit renverser la petite table à le liqueurs qui se trouvait devant elle .le vieux monsieur qui avait suivi tous ses mouvements avec une certaine curiosité lui adressa la parole sur un ton bienveillant et enjoué:–eh bien mademoiselle est -ce que vous vous habituez chez nous?incapable de parler elle acquiesça d’ un signe de tête son émotion la peignait il s’ était aperçu de son trouble mais il n’ en montrait rien .–hum! il est naturel que l’on regrette un peu son pays sa famille ses amis hum! je vois le mal de le home beau pays la france n’ est -ce pas vous venez de paris? –oui il tirait sa pipe de la poche de sa veste ",
"se lamente la belle-mère de le roi mais vous savez jeanne l’ avait entreprise sans ordre de charles avec des hommes qu’ elle avait recrutés elle-même charles ne voulait plus lui confier de commandement vous comprenez maréchal de rais une bergère qui obéit à des voix célestes c’ est pourtant à l’ appel de ces voix qu’ elle a délivré orléans et fait sacrer charles à le reims rappelle gilles décidément dépourvu de tact ",
"cette vie décousue l’ avait quelque peu déconsidéré on croyait voir en lui un affreux libertin dépensant ses revenus à le courir le guilledou on disait: n’ est -ce pas une honte un homme de cet âge il savait ces cancans et en riait cela n’ empêchait pas plusieurs locataires de rechercher sa société et de lui faire la cour on l’ invitait à le dîner il refusait presque toujours ",
"là à le moins on est certain que sa patronne ne viendra pas nous faire de l’ obstruction vu qu’ elle est bouddhiste ou un truc comme amours délices et orgues c’ est le cas de le dire après une fin de journée assez lénifiante à le bord cinoche thé gambillant jeux de société le lendemain radine un lendemain finit toujours par arriver c’ est ce qu’ il y a de réconfortant et d’ inquiétant aussi dans l’ existence ",
"—en sortant de la gare on gagne le bord de la mer puis on suit la mer par un chemin bordé de myrtes en laissant la mer à le droite jusqu' à le ce qu' on trouve une vieille maison assez pauvre et heureuse —maison basse—à peu près couverte et cachée par les chèvrefeuilles les passiflores et les jasmins —devant la porte est un canot blanc— la girelle il n' y a pas moyen de se tromper on m' y trouve presque toujours et en me prévenant on peut être sûr de me rencontrer c' est l' affaire d' un quart d' heure ",
"elle suivit la direction de son regard là-bas dans le fond de la salle un jeune homme mangeait dont on ne voyait que le dos le veston serrait de trop près des omoplates misérables et la colonne vertébrale perçait d' une arête aigue l' étoffe bleue –c' est le pauvre petit aldo murmura syngie un italien de ans il ne descend que très rarement à les repas ",
"note de colomb est la bataille de marengo mon cher chevalier dit lucien à le docteur bilars qui se scandalisait et se croyait obligé de défendre le juste-milieu mon cher chevalier il me vient fantaisie de raconter à le docteur quelques petits écarts de jeunesse qui sont tout à le fait de le ressort de la médecine et dont je vous ferai confidence mais un autre jour il y a des choses qu’ on n’ aime à le dire qu’ à une seule personne à la fois etc.» malgré une déclaration aussi vive lucien eut toutes les peines de le monde à le faire déguerpir le chevalier bilars qui se sentait une extrême démangeaison de parler de politique et que lucien soupçonnait à le tort de pouvoir bien être un espion .l’ éloquence de du poirier ne fut nullement démontée par l’ épisode de l’ expulsion de le chirurgien il continua à le gesticuler avec feu et à le parler à le tue-tête .«quoi vous allez végéter dans l’ ennui et les petitesses d’ une garnison un tel rôle est -il fait pour un homme comme vous quittez -le à le plus vite ",
"moi non jamais –elle est sympathique ta petite amie –on s' amuse bien ensemble –elle a de bonnes notes?–oh oui les meilleures –les tiennes sont plus faibles qu' à le début de le mois ",
"quand PROPN va chez l’ un il est toujours sûr d’ y trouver l’ autre peut-être aussi qu’ il parle de quand ils étaient gamins son frangin et lui qu’ il les emmenait se balader à le vélo ou jouer à le foot et qu’ ils le considéraient comme un dieu vivant pour rien juste parce que c’ était leur père et qu’ alors ils le regardaient d’ en bas avec cette admiration sans condition dont les enfants sont capables dans sa tête tout est destiné à le flétrir à le faner à se décolorer c’ est la leçon qu’ il garde de sa vie "
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dit eh bien que penseriez -vous d' un tel phénomène s' il vous était permis d' en\n contempler l' effrayante performance acheva répondit l' andréïde avec sa voix grave et en faisant monter sur ses doigts\n d' argent l' oiseau de paradis je crois que cet événement passerait dans l' inévitable\n infini sans qu' il lui fût accordé beaucoup plus d' importance que vous n' en donnez aux\n millions d' étincelles qui pétillent et retombent dans l' âtre d' un paysan | [
"regarda l' sans prononcer une parole vous le voyez dit edison en revenant vers lui paraît aussi bien certaines notions que vous et moi mais elle ne les traduit que par l' impression singulière pour ainsi dire que ses paroles en laissent dans l' esprit à l' aide\\n d' images après un moment je renonce à le deviner le mot de ce qui se passe autour de moi mon cher sorcier et m' en remets complètement à le vous voici donc les yeux ",
"dit l' électricien en pressant un ressort de le coffret l' intérieur de cette boîte énigmatique sembla jeter regards sur le jeune\\n anglais voici certes des yeux que jalouseraient bien de les gazelles de la vallée de continuait ce sont des joyaux doués d' une sclérotique si pure d' prunelle si noyée qu' ils en sont inquiétants n' est -ce pas l' art de les grands\\n ocularistes est parvenu aujourd'hui à le dépasser la nature ",
"la solennité de ces yeux donne positivement la sensation de l' âme l' action de la photographie colorante leur ajoute une nuance personnelle mais c' est\\n sur l' iris qu' il s' agit de transporter l' individualité même de le regard une question avez -vous vu beaucoup de beaux yeux de par le monde milord oui dit ",
"en abyssinie surtout vous distinguez l' éclat de les yeux de la beauté de le regard n' est -ce pas certes dit celle que vous verrez tout à l' heure a des yeux de la plus\\n éclatante beauté lorsqu' elle regarde inattentive à le loin devant elle mais son regard porte sur quelque chose qu' elle remarque le regard suffit pour faire\\n oublier les yeux voilà qui simplifie toute difficulté ",
"s' écria généralement l' expression regard humain s' augmente de incidences extérieures de l' imperceptible jeu paupières de l' immobilité de les sourcils de la longueur de les cils surtout de ce que\\n l'on dit de la circonstance où l'on se trouve de l' entourage qui s' y\\n réfléchit tout cela renforce l' expression naturelle de l' oeil de nos jours femmes bien élevées ont acquis un regard unique mondain convenu et vraiment \\n' charmant c' est le mot où chacun trouve l' expression qu' il désire et qui leur permet\\n de penser à le leurs soucis intimes sous un air d' attention profonde ce regard on peut le clicher puisqu' il n' est lui-même qu' un cliché n' est -il vrai c' est juste dit en souriant le jeune homme ",
"mais continua l' ingénieur il s' agit de saisir dans l' expérience qui nous occupe non pas l' attention de le regard mais son vague à le contraire et vous m' avez dit que regardait habituellement à le travers ses cils eh bien voici comment je vais procéder je vous parlais tout à l' heure de le phénomène récemment constaté de l' état la matière étant donné le vide le plus parfait presque absolu que l'on produire vide obtenu dans tel sphéroïde dont l' air intérieur a été soumis à le une\\n température d' une élévation souveraine il est avéré qu' il peut se révéler en ce vide\\n aussi abstrait que possible des mouvements dus à la présence d' une matière\\n insaisissable des tiges d' induction étant soudées à les parois de le sphéroïde l' étincelle\\n vibre dans ce vide et l'on peut penser que le commencement de le mouvement physique ",
"or voici des yeux fictifs ovoïdes et d' une transparence de source j' y trouverai certes la paire analogue à les yeux de votre amie une fois relevé en leurs prunelles ce que les peintres appellent le point\\n' visuel comme l' intérieur en aura été soumis à la température nécessaire pour y le vide précité à le centre de les prunelles à l' extrémité d' un inducteur de PROPN capillarité la plus extrême je ferai briller en ce vide la piqûre d' éclair vague et presque invisible de l' électricité le merveilleux travail de l' iris à le cette piqûre-vive l' illusion totale de la personnalité dans le point visuel quant la mobilité de l' oeil lui-même elle résulte d' invisibles et presque nerveux suspens plus pur acier sur lesquels il tremble glisse ou demeure immobile selon la l' appareil-central de l' car le regard le jeu de les paupières les paroles et le\\n geste y sont inscrits d' ensemble comme je vous l' ai dit ",
"cela ne se voit pas plus à\\n l' extérieur que les réels mobiles d' un regard sentimentalement transparaissent dans l' expression apparente la carnation la beauté en adoucissent\\n tout le mécanisme dans un fondu idéal une fois le travail de les rectifications bien à le microscope ah par exemple vous verrez si je ne pourrai pas vous défier mon cher\\n' lord de trouver plus de néant vivant dans le regard de que dans celui\\n de son fantôme et la beauté éclatante de leurs yeux sera cependant identique ",
"ovide quant à la chevelure reprit -il vous comprenez que l’ imitation presque absolue est vraiment trop facile pour qu’ il soit nécessaire de nous y arrêter longtemps en soumettant le double savamment élu de cette chevelure à l’ action de les huiles odorantes dont se sert et un peu à la volatisation de sa personnelle il serait impossible de s’ y reconnaître toutefois je ne vous conseille ici l’ artificiel qu’ avec une restriction pour cils les sourcils il serait convenable que voulût bien vous\\n' faire présent de l’ une de les mèches les plus sombres de ses personnels cheveux "
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"—tu mens —je te jure —tu es sûr que et toi n’ avez pas fait une bêtise —je te jure mère —eh bien dans ce cas-là tu ferais bien d’ aller voir mme ce n’ est pas la peine qu’ elle raconte à le tout le monde que la police te cherche la clé tourna dans la serrure de la porte d’ entrée m. chabot retirait son pardessus qu’ il accrochait à le portemanteau pénétrait dans la cuisine et s’ installait dans son fauteuil d’ osier rentré il s’ étonna des yeux rouges de sa femme de la mine renfrognée de le jeune homme ",
"un grand nombre des exemplaires et de l' édition hachette de même d' ailleurs que le texte de la revue de les mondes contiennent à la page la faute suivante qui a été reproduite dans les autres éditions spécialement dans les éditions plon et crès et dans celle de le livre contemporain: chap à le lieu de il sera pédant et censeur p. e ligne de notre édition on lit il sera pédant et en sueur il est de même fautes qu' on relève communément dans les éditions modernes chap. e ligne de notre édition à le lieu de parce qu' elle y voyait on lit: parce qu' elle voyait et chap. ligne de notre édition à le lieu de as -tu prévu ce qui l' attend on lit: as -tu prévu ce qui t' attend depuis dominique est édité par la maison plon voici la fin de le chap ",
"un commandant un lieutenant et un sous-lieutenant d’ autres corps un adjudant de chasseurs d’ afrique comme commissaire un lieutenant de tirailleurs assisté d’ un maréchal de les logis de chasseurs greffier la défense est présentée par un avocat ou un officier quelconque le public? les témoins de les différentes causes inscrites à le rôle de l’ audience ",
"demanda athos je crains bien que ce ne soit à la peine de mort ils en ont trop fait contre lui pour qu’ il leur pardonne ils n’ ont plus qu’ un moyen c’ est de le tuer ne connaissez -vous donc pas le mot de m.olivier quand il est venu à le paris et qu’ on lui a montré le donjon de vincennes où était enfermé quel est ce mot? demanda porthos il ne faut toucher les princes qu’ à la tête je le connaissais dit athos.– et vous croyez qu’ il ne mettra point sa maxime à le exécution maintenant qu’ il tient le roi? si fait j’ en suis sûr même mais raison de plus pour ne point abandonner l’ auguste tête menacée athos vous devenez fou non mon ami répondit doucement le gentilhomme mais de est venu nous chercher en france il nous a conduits à le madame henriette sa majesté nous a fait l’ honneur à le m.d’herblay et à le moi de nous demander notre aide pour son époux nous lui avons engagé notre parole notre parole renfermait tout ",
"et lui il fait quoi dans la vie —présentateur de journal télévisé et autre tout seul dans son coin? il est sentimental des serveurs gourmés bien que trempés distribuent de la soupe à l\\' oignon à les invités grelottants ",
"quand la famille n’ eut plus que victor pour surveillant le vieux père se leva PROPN PROPN PROPN ne répondit que par une inclinaison de tête qui équivalait à un refus retomba sur sa chaise et regarda ses parents d’ un œil sec et terrible PROPN vint s’ asseoir sur ses genoux et d’ un air gai: mon cher juanito dit -elle en lui passant le bras autour de le cou et l’ embrassant sur les paupières si tu savais combien donnée par toi la mort me sera douce ",
"que ne pouvait -elle s’ y réfugier ce soir emportée avec les notes argentines qui s’ envolaient là-bas dans le crépuscule son attention s’ attachait avec une ténacité fiévreuse à le cette musique lointaine elle en suivait les ondulations sonores elle se berçait dans ce balancement aérien il lui semblait que tout son être vivait de la vie de les cloches se répandait avec elles dans l’ espace et s’ y enfonçait bien haut bien loin le froid de la nuit la fit sortir de cette extase elle ferma la fenêtre puis brisée malade enfiévrée elle voulut déboutonner sa robe n’ en eut pas la force et se jeta tout habillée sur son lit où elle s’ endormit avec une sensation profonde de fatigue et d’ abattement ",
"de le moins elle le jugeait tel et son rêve l’ emportant elle pensait: pourquoi ne deviendrais -je pas sa femme il est vraiment riche PROPN et grâce à ses millions je serais cette fois la reine de paris il m’ épousera si cela me plaît trop heureux de me donner cette preuve d’ amour et devant elle apparaissait le banquier avec sa taille massive ses cheveux gris et son teint fleuri légèrement apoplectique ce n’ était plus le mystérieux galant de la terrasse cachée sous les fleurs et des nuits resplendissantes d’ étoiles ",
"il est heures et je me lève à le encore une de ces petites journées demain tu n’ es pas gentil de traînasser comme tu le fais viens voilà un peu de vent qui se lève on va dormir en courant d’ air on croira qu’ on couche dans le jardin il faiblit et n’ hésita qu’ un instant à le jeter loin de lui son vêtement de soie tandis qu’ PROPN éteignait l’ unique lampe elle se glissa contre lui dans l’ obscurité mais il la retourna adroitement la prit d’ un bras solide par la ceinture murmura: comme a fait bobsleigh et s’ endormit ",
"je sentais que je roulais avec une chose qui m' entraînait à le fond avec une chose qui me noyait et je voulais me débarrasser de cette chose je ne sais comment je fis mais dieu me pardonne j' y réussis alors j' eus un moment de bien-être il me sembla que je respirais qu' on me pressait puis qu' on me retournait quand j' ouvris les yeux nous étions à la pointe de le cap blanc que vous voyez là-bas "
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j’ ai fait alors et longuement les quelques réflexions que je transcris ici pendant ce temps une partie recommençait après une autre l’ intérêt de le jeu ne paraissait pas languir et tandis que je rêvais ainsi toute seule et tristement l’ obscurité était venue j’ avais cessé de prêter l’ oreille à le bruit de les entretiens qui me parvenaient de le petit salon lorsque soudain la voix de mon oncle m’ a fait tressaillir retentissant à un diapason élevé singulièrement âpre et brève en outre mon oncle s’ exprimait dans les termes les plus choisis avec la plus exquise politesse ce qui annonçait jusqu’ à l’ évidence qu’ il était véritablement fâché j’ aurais mauvaise grâce messieurs disait -il à le protester contre les revers que la fortune m’ envoie mais je ne puis m’ empêcher d’ avouer qu’ il m’ est impossible de comprendre comment le même atout se trouve toujours juste à le point pour vous favoriser je ne comprends pas moi non plus ce que vous voulez dire baron a répondu l’ un de les hôtes d’ une voix rauque confuse et tremblante et comme agitée par l’ ivres | [
"a dieu ne plaise monsieur a répondu mon oncle de la façon la plus cérémonieuse je m’ estime trop moi même pour croire que je puisse avoir autre chose que des gens d’ honneur à le nombre de mes hôtes et amis et un fracas qui s’ est fait entendre en ce moment dans ce même salon a coupé la parole à le mon oncle et m’ a causé en même temps une terreur véritable un verre ou un globe de lampe avait sans doute été précipité à le terre par pur accident je m’ en suis depuis rendu compte mais en cet instant j’ avais l’ esprit si plein d’ idées sombres et tragiques que j’ ai cru à une querelle et que je me suis redressée vivement étourdiment en poussant un cri ",
"qui donc est là a demandé alors mon oncle sans quitter la pièce voisine et qui s’ est trouvée alors prise confuse humiliée ah c’ est bien moi assurément ",
"j’ aurais voulu m’ enfuir je n’ osais pas répondre et cependant il fallait obéir en tremblant en rougissant bien fort j’ ai balbutié mon oncle c’ est moi et je me suis avancée machinalement vers le salon dont un de les visiteurs venait d’ ouvrir la porte d’ abord l’ éclat de les lumières qui s’ y trouvaient m’ a éblouie à le sortir de cette grande galerie vide et sombre puis à le bout de quelques secondes je me suis un peu remise et j’ ai contemplé avec intérêt presque avec stupeur la scène toute nouvelle qui s’ offrait à le mes yeux une grande table couverte de drap vert occupait le centre de la pièce ",
"les cartes éparpillées les pièces d’ or dressées en piles ou jetées et et miroitant sous les rayons de la lampe et de les bougies s’ y voyaient pêle-mêle et attiraient encore à le elles seules l’ attention et les regards de la plupart de les joueurs un vif serrement de cœur m’ a saisie que j’ aurais bien mieux aimé voir mon oncle entouré de ses journaux favoris tout ennuyeux qu’ ils sont de ses grandes cartes marines que souvent encore il consulte avec tant d’ intérêt et d’ amour et sur les visages dans les regards de ses amis il y avait une si pénible et étrange expression de désir de cupidité de crainte d’ audace de sensations brutales et mauvaises comment mon oncle pouvait -il nous quitter pour une telle compagnie quand mon cousin et moi nous serions restés avec tant de plaisir auprès de son fauteuil sur la terrasse ou à le coin de le feu dans les beaux soirs lui faisant une société si tendre et si douce ",
"mais je n’ ai pas eu le loisir de contempler ce tableau bien longtemps d’ abord j’ étais trop confuse ensuite tandis que je regardais avec respect avec affection le beau visage un peu pâle de mon oncle si noble et si calme à le milieu de cette étrange et bruyante compagnie il m’ a souri d’ un air fatigué sonne théophile petite m’ a -t-il dit et commande qu’ on serve le souper je pense que mme PROPN est là pour présider la table moi je ne souperai pas ce soir je ne me sens pas bien ",
"que l’on m’ apporte seulement ici une tasse de je vais vous l’ apporter moi-même mon oncle ai-je dit et je me suis éloignée rapidement pour remplir mon message mais à le moment ou ̀ j’ allais sortir de la galerie je me suis presque heurtée à le mme PROPN qui y entrait suivie d’ emmanuel elle a tout aussitôt jeté un regard inquiet et mécontent sur le petit salon dont la porte était restée ouverte et a aperçu naturellement la table les cartes les pièces d’ or éparpillées ils y sont encore ",
"a -t-elle dit à le emmanuel avec un accent se trahissaient un vif mécontentement et une anxiété secrète j’ y vais a répondu mon cousin je tâcherai de les occuper de distraire mon père vous ne ferez rien j’ en suis sûre mon dieu ne trouverai -je pas un moyen d’ agrandir le cercle de remplir nos soirées je vais rappeler nathalie il faut qu’ elle revienne sur-le-champ ",
"avec elle les distractions en famille sont possibles elle a un esprit si fertile d’ une gaieté si entraînante des talents si remarquables si elle se mettait à le piano en ce moment tons ces gens sortiraient de là pour l’ écouter chanter oui quand ce ne serait que par politesse a murmuré à le part soi mon cousin qui en me rencontrant sur son passage m’ avait retenir pour me demander ce que voulait son père et comment j’ avais passé la soirée en ce moment je ne sais quelle fatale inspiration nie saisit je me rappelai par malheur une de les recommandations de notre bonne mère de le couvent qui m’ avait tant de fois répété faites servir vos talents ma chérie non à la satisfaction de votre propre vanité mais surtout à l’ agrément et à le plaisir de les autres ",
"j’ ai cru trouver une favorable occasion de faire preuve de bonne volonté et de dévouement et j’ ai interrompu vivement mme PROPN lui disant d’ une vois un peu tremblante si vous pensiez madame que mon jeu puisse intéresser ces messieurs il y a un piano clans la galerie je serais heureuse de pouvoir distraire les amis de mon oncle oh comme je me suis repentie de ma sotte intervention des paroles trop promptes que j’ avais prononcées mme letellier en m’ écoutant a légèrement haussé les épaules puis m’ a répondu avec un sourire railleur d’ un ton où le dédain à le peine voilé se mêlait à la politesse vous mon enfant merci de vos bonnes intentions mais que pourriez -vous faire toute voire grande musique sérieuse est ennuyeuse à le mourir ce n’ est pas en jouant à ces messieurs de le bach et de le beethoven que vous leur feriez quitter la table et tomber les cartes de les mains mais quand nathalie est ici le moyen de rester froid à ses airs de norma de robert à ses valses de strauss et ses galops de bravoure vous rappelez -vous emmanuel comme elle entraînait et fascin"
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"–vous vous trompez monseigneur protesta beaurevers avec vivacité il n’ est pas question d’ arrestation vous sortirez du louvre libre comme vous y serez entré je vous en donne l’ assurance formelle –je ne demande qu’ à le vous croire cependant vous conviendrez que je peux trouver étrange que ce soit vous précisément qui soyez chargé de cette mission le vidame parlait avec une grande courtoisie ",
"c’ était n’ est -ce pas cap? sur la ligne télégraphique qui va de tahdblagtown à le loofock-place à le mes amis de l’ école normale supérieure nous avons la bonne fortune de pouvoir offrir à le nos lecteurs quelques bonnes feuilles de le prochain volume de notre éminent confrère m.francisque souvenirs d’ enfance de jeunesse d’ âge mûr et de décrépitude PROPN n’ est pas seulement l’ esthète à le jugement sûr et toujours novateur il n’ est pas seulement le chroniqueur à la plume étincelante à les idées audacieuses et parfois même paradoxales est encore le conteur exquis d’ une bonne humeur bien française bien gauloise et d’ une finesse qui tient le lecteur sous le charme aussi notre clientèle nous saura -t-elle gré de ce que nous n’ avons reculé devant aucun sacrifice pour lui fournir cette primeur mon premier parapluie ce fut une de mes tantes la veuve michu qui me fit cadeau de ce parapluie pour me récompenser d’ avoir brillamment passé mon baccalauréat ès-lettres ",
"olympe a montré pendant le moment de le plus fort danger une indifférence dont j’ étais outrée et que je ne me pus tenir un jour de lui reprocher eh! me dit -elle qu’ y puis -je? quand bien même je donnerais le spectacle d’ un désespoir égal à le vôtre cela guérirait -il le roi? à le reste votre chagrin est bien naturel si le roi meurt vous pouvez dire adieu à le tout espoir d’ établissement avantageux cette réponse me mit dans un transport de fureur ",
"il l' avait fait monter sur la toue continua dagomer et à le travers la réserve il l' emmenait de le côté de la grand'route où il avait une voiture toute prête le cheval attaché à le un de les arbres de le calvaire l' enfant criait appelait à le secours je suis arrive l' hasard m' avait fait prendre l' avenue de baccu j' y ai dit d' arrêter ",
"je n’ ai plus entendu parler de mme ni de m. sharper ni de mary-ann si ce silence continue je n’ y penserai bientôt plus quelquefois encore à le milieu de la nuit je rêve que je suis devant elle et que ma longue figure maigre se reflète dans ses yeux alors je m’ éveille je pleure à le chaudes larmes et je mords furieusement mon oreiller ce que je regrette croyez -le bien ce n’ est pas la femme c’ est la fortune et la position qui m’ ont échappé ",
"à le bruit qu’ il fit avec le talon de ses bottes la locataire se détourna et s’ effaça respectueusement le long de le mur pour le laisser passer elle dit en même temps pardon monsieur le général je ne savais pas être devant vous il n’ y a pas d’ offense répondit le général chacun est libre de remonter chez soi ",
"–si vous n’ y êtes pas diane y sera PROPN se retourna une dernière fois vers j’ ai fait tout ce que vous m’ avez ordonné pour ce rendez -vous monsieur croyez bien que je n’ y manquerai pas PROPN s’ éloigna et rentra chez lui le jeune homme n’ eut pas plus tôt quitté la villa de les pavots qu’ il s’ assit tout pensif dans l’ herbe ",
"—nom de dieu des blessés l' exclamation passait de groupe en groupe soulevant un émoi extraordinaire les soldats se bousculèrent essayant de distinguer quelque chose devenus soudain nerveux les sous-officiers se regardaient en serrant les dents on n' y voulait pas croire des blessés déjà des blessés ",
"—je ne ferai pas cela dit -elle il la regarda étonné l’ acier dont sa femme était faite disparaissait ordinairement sous la soie et si parfois il avait eu un vague soupçon de sa force de résistance ce n’ avait été qu’ une illumination passagère un simple éclair bientôt oublié répondit m. de dreux ébranlé par le regard ferme et froid que sa femme attachait sur lui —parce que ce serait une elle chercha un mot ne voulant point se servir de le seul qui lui vînt à les lèvres une indélicatesse dit -elle en souriant avec un peu d’ amertume ",
"la terrasse était à une hauteur telle que sauter de là eût été s’ exposer à une mort certaine restaient les planchers mais les étages de le dessous étaient occupés par une multitude d’ officiers et de gentilshommes de service en sorte que le moindre bruit insolite eût infailliblement attiré l’ attention et donné l’ éveil l’ officier commandant le poste enfermé comme ses prisonniers surveillait ses hommes par l’ étroite ouverture pratiquée à le cet effet dans la porte de le corps de garde et lorsqu’ il voulait sortir était obligé de se faire reconnaître pour se faire ouvrir ce qui rendait une substitution de personne impossible on comprend que dans ces conditions il pouvait sans grands risques se montrer accommodant et humain tels étaient les lieux dont le chevalier d’ assas était l’ unique occupant et ou il avait été enfermé à un moment ou ̀ il eût tout donné pour être libre et protéger jeanne "
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quelle fortune dormait pour une minute encore derrière le rempart d’ une planchette il cherchait toujours son trousseau sans parvenir à l’ atteindre tout à l’ heure en mettant l’ argenterie dans sa poche il n’ avait pas songé à en retirer ses outils et tout cela s’ était enchevêtré les cuillers passant dans les anneaux de les crochets les fourchettes entrecroisant leurs dents se tordaient sous son effort déchirant la doublure de sa poche griffant sa peau pressé d’ en finir il tapa de le pied jura serra les mâchoires et tira si brutalement que l’ étoffe PROPN tandis que fausses clés et couverts tombaient pêle-mêle sur le plancher avec un grand bruit de ferraille il s’ énervait toujours le but était si proche et puis le temps passait il ne se rendait plus très exactement compte de l’ heure il lui semblait seulement que de longues minutes s’ étaient écoulées depuis son entrée | [
"la pendule dont il n’ avait pas jusqu’ ici remarqué le tic-tac battait sa courte et rapide cadence à le genoux devant la commode il prit un de les crochets l’ essaya l’ oreille collée à la serrure: le pêne résista il en prit un autre un nouveau un autre encore tournant à le petits coups prudents rien! toujours rien gagné de nouveau par la colère il éclata de rire: —non mais des fois je ne vais pas ménager le mobilier! et saisissant un ciseau à le froid d’ une seule pesée il fit sauter la serrure alors il ouvrit le tiroir et alluma sa lampe devant les billets épinglés par liasses il eut un soupir de joie lentement posément il les prenait les comptait les regardait par transparence puis les lissait d’ un revers de main ",
"pour être mieux à son aise il s’ assit et continua ses recherches sous un rouleau d’ or il y avait un gros paquet de titres nominatifs pour près de francs une fortune il songea: —quel malheur de laisser ça! enfin il les remit en place sûr de le butin il s’ attardait soupesant les pièces d’ or lisant leur millésime comparant la surface et le poids de celles de et de francs avant de les faire disparaître dans la poche de sa veste il n’ avait plus ni hâte ni colère rien qu’ un grand sentiment de bien-être de détente la réussite ayant chassé l’ effroi une lourde voiture traversa la rue ébranlant les vitres faisant trembler les meubles et vibrer imperceptiblement les pièces éparses sur le plancher ",
"ce simple bruit le ramena à la réalité de les choses il regarda sa montre: heures et pensa: ramassant les pièces sans les compter il fouilla les autres tiroirs mais il n’ y trouva rien d’ intéressant parmi des papiers et des lettres un peu d’ argent avait été oublié il le mit dans son gousset d’ un geste machinal se releva les genoux engourdis et murmura: c’ est pour mon dérangement ",
"devant lui sur une table il vit encore un presse-papier en bronze il avait été assez sage négligeant les bijoux et les titres nominatifs trop compromettants pour s’ offrir à le côté de l’ utile un petit souvenir agréable il avança donc la main mais dans le même instant la pendule dont le tic -tac pressé se hâtait vers l’ heure sonna un petit coup aigrelet et il demeura la main allongée les doigts ouverts le silence un instant traversé par ce très faible bruit semblait soudain pesant et solennel rien ne vibrait plus entre ces murs pas même le murmure imperceptible de les étoffes dont les plis se tassent ni le craquement de le bois sec qui sommeille le jour et met des nuits et de les nuits à le mourir et ses oreilles s’ emplirent de le bourdonnement de le sang qui travaillait dans sa tête battant ses tempes tendant ses vaisseaux la peur l’ avait repris stupide imprévue la peur de ne plus rien entendre: d’ où venait cet étrange silence qu’ il n’ osait troubler même d’ un geste il avait lâché le bouton de sa lampe et dans le noir les épaules rondes tendant le cou l",
"quoi de plus simple et cependant un frisson courut le long de sa nuque il eut la sensation d’ un danger sournois immédiat; empoigna son couteau alluma sa lampe et se retourna d’ une pièce dans l’ alcôve sortant de l’ ombre à le demi une face à la bouche entrouverte à les yeux terribles le regardait; et il sentit que sa présence n’ effrayait pas cette face que ces yeux ne fuyaient pas les siens que cette longue main cramponnée à le drap ne tremblait pas que cette jambe maigre qui pendait hors de les couvertures allait s’ allonger se détendre; qu’ un homme allait enfin se dresser devant lui le prendre à la gorge et qu’ il sentirait sur son visage le souffle de ce vieux pâle et impassible sans oser remuer la tête il chercha la porte de les yeux il ne songeait plus à les billets de banque oubliés à le terre il songeait seulement à le fuir ",
"mais sous la menace de ce regard il comprit que jamais il ne pourrait atteindre cette porte il devina que le vieux allait ouvrir la bouche pour crier: à l’ aide qu’ après ce cri il n’ aurait plus le temps de s’ échapper et sans plus réfléchir d’ un bond comme une bête à l’ attaque il se rua vers le lit leva son couteau et par fois avec des halètements de rage l’ enfonça jusqu’ à le manche il n’ y eut pas un cri pas un râle; seule la chute molle et sans écho d’ un oreiller troubla le silence et la tête retomba un peu en avant du traversin les lèvres entrouvertes et le menton sur la poitrine tremblant encore de peur et de colère il recula d’ un pas et contempla son œuvre sa lampe donnait une clarté si faible qu’ il ne distinguait dans le désordre de la chemise froissée ni la trace de sa lame ni le sang de les blessures ",
"il avait dû frapper bien fort et bien juste car la face de le vieux n’ avait point changé de le premier coup rapide et formidable il l’ avait arrêté net en plein élan en pleine vie comme aurait pu faire une balle un orgueil lui vint de sa maîtrise et il grogna menaçant: tu étais la eh bien tu as vu hein or penché sur le visage immobile la pensée lui vint subitement tant les traits avaient peu changé qu’ il avait lardé la couverture mais que le vieillard n’ était pas mort et qu’ il le regardait toujours avec une souveraine ironie pour la seconde fois il leva son arme et l’ abattit la releva et l’ abattit encore avec une frénésie sauvage grisé par le bruit sourd de la pointe trouant la poitrine s’ excitant à le frapper par des jurons et par des cris indifférent à le danger d’ éveiller la maison la chemise n’ était plus qu’ une loque et la chair qu’ une plaie ",
"seul le visage qu’ aucune blessure n’ avait entamé gardait son impassibilité redoutable alors l’ homme à le demi fou jeta sa lampe et prit sa victime à la gorge pour frapper une dernière fois mais son poing droit levé resta en l’ air et un cri s’ arrêta sur ses lèvres car sous sa main il venait de sentir non pas la chair humide et pantelante d’ où la vie vient de s’ échapper avec des flots de sang mais une chair que nul frisson ne faisait tressaillir froide de ce terrible froid à lequel rien n’ est pareil; une chair morte morte depuis de longues heures et son bras retomba le crime cependant ne l’ avait jamais effrayé souvent il avait vu son couteau rouge ",
"il avait reçu à le visage la giclée chaude la ̂chée par les artères crevées il connaissait l’ odeur de le sang le râle de le corps qui se vide la mort qu’ on donne n’ est rien mais un respect soudain éveillé en son âme d’ assassin le tenait immobile une terreur superstitieuse de le grand mystère le glaçait il avait cru la maison vide et il était entré chez un mort il avait volé près d’ un mort un mort!... voilà donc d’ où venaient cet effrayant silence et cette ombre si calme et comme à le loin très loin une horloge sonnait heures sans oser tourner la tête vers le butin oublié sa casquette à les doigts avec une grande peur traversée par des souvenirs de prières les yeux dilatés attirés dans la nuit vers ce mort qu’ il n’ avait pas fait butant contre les meubles il sortit de la pièce à le reculons un maniaque il n’ était ni méchant ni sanguinaire il avait seulement une conception très spéciale de les plaisirs de l’ existence peut-être parce que les ayant tous pratiqués il ne trouvait plus d’ imprévu à le aucun il allait à le théâtre non pour suivre le"
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"ce que vous accordez à le tous les indifférents est -ce le monde que vous redoutez ce monde absorbé dans ses frivolités solennelles ne lira pas dans un cœur tel que le mien comment ne serais -je pas prudent n’ y va -t-il pas de ma vie ",
"aurait -elle inventé la mort de le rat? parce qu’ elle l’ aurait écrite elle deviendrait réelle dans les termes mêmes qu’ elle aurait choisis pour la dire et cette réalité provoquée l’ emporterait sur toutes les autres jeu de mots jeu de mort dit babette demanda lavie comme se prononce répondit babette en face devant la piscine le pasteur lisait à ses ouailles dans l’ entrée de le tombeau les femmes virent que la pierre avait été bougée elles reculèrent de terreur une petite fille qui avait mis sa plus belle robe d’ organdi jaune qui avait tremblé toute la matinée de peur que le temps ne fût pas assez chaud pour lui permettre de la porter bras nus; une petite fille qui avait affirmé qu’ elle avait trop chaud pour éviter d’ enfiler sur sa merveille jaune un vieux manteau d’ hiver; une petite fille qui s’ était levée trop tôt pour mettre sa robe de fête qui n’ avait pas voulu déjeuner pour ne pas la salir qui avait tournoyé pour mesurer l’ ampleur de sa jupe une petite fille qui s’ était disputée avec ses frères dans l’ auto qui les conduisait à l’ église ",
"je dirai là-haut à le duc de pontissac que sa fille m’ a assassiné la duchesse ferma les yeux pour ne pas voir son serviteur roulant dans l’ abîme éparpiller ses membres et sa chair à les pointes de les rochers un léger frissonnement agita tout le corps de la belle duchesse mais elle n’ était pas femme à le frissonner longtemps elle remit sans grands efforts la selle de l’ éclair elle serra la sangle en écuyère consommée et remit le mors avec une habileté qui surprendrait bien les grandes dames d’ à le présent qui montent admirablement mais qui n’ étant pas obligées de voyager à le cheval sont fort excusables de n’ avoir pas les connaissances qui sont aujourd’hui dévolues à les domestiques et que les grandes dames d’ alors tenaient à le honneur de posséder aujourd’hui la bride anglaise est facile à le passer malgré le filet ",
"il se tut un instant comme s’ il ne trouvait plus rien à le dire puis il reprit: —et que puis -je faire pour vous —vous pourriez peut-être dis -je me prêter des livres mais il n’ en avait pas un seul sous la main il finit par me remettre une liasse presque énorme de brochures et de publications pieuses bienfaits de la pénitence méditations sur le purgatoire traité de la bonne mort à le moins me dis -je en moi-même qui n’ est pas folichon ",
"mais PROPN avait compté sans un dernier effort que m. de valeroye fit en faveur de la femme qu’ il avait aimée il obtint de le tribunal que cette dot à le lieu de disparaître éparpillée entre les mains de les créanciers fût mise sous le séquestre jusqu’ à l’ extinction de le passif par le paiement de le seul revenu à les ayants-droit déduction faite d’ une pension à le mme de valeroye un premier jugement alloua sur les livres de rentes de la dot une somme annuelle de francs à le valentine loin de restreindre en rien ses folies elle continua si bien à le collectionner de les créanciers que gaudru fit rendre un second jugement qui réduisait la pension à le francs rien n’ arrêta la prodigue et un an après toujours à la requête de l’ avoué le tribunal décidait à le bénéfice de les créanciers que la pension ne serait plus que de francs ",
"monseigneur toute la science humaine est impuissante devant ce mal qui est arrivé à sa dernière limite seul celui qui a réglé les lois de la nature pourrait les enfreindre en lui rendant la santé.wennaël très pâle les traits tendus s’ écarta de le médecin fit quelques pas à le travers la pièce puis avec un regard farouche qui s’ adressait à le quelqu’un d’ invisible il dit entre ses dents –est -ce donc toi qui triompheras catherine toi la maudite?quelques heures de sommeil paisible et les soins de petrus marjolais semblaient avoir apporté vers le matin une amélioration dans l’ état de gwennolé à le heures le duc vint le voir et s’ informa s’ il pourrait sans trop de fatigue écouter le récit qu’ il avait à le lui faire –certainement monseigneur répondit le clerc je suis autorisé par le médecin à me lever pendant quelques heures pourvu que je ne quitte pas cette chambre ",
"la dame d' honneur chargée d' éveiller son altesse et de lui expliquer ses rêves s' est présentée respectueusement derrière la porte de son altesse et a frappé durant heures sans obtenir aucune réponse justement inquiète d' un silence qu' elle ne s' expliquait point elle a pris sur elle d' entrer malgré la hardiesse de la démarche son altesse n' était plus dans ses appartements la princesse aline avait quitté sa chambre sans prévenir personne de son projet et sans emporter de bagage à le part sa petite boîte à le poudre son étui de rouge son porte-monnaie et un objet de la toilette féminine dont la désignation n' intéresse pas sans doute votre majesté nul ne sait l' heure de son départ ni le chemin qui lui a plu on pense seulement qu' elle a dû sortir par la fenêtre ",
"en mots le voici nous avons poliment montré notre nez à la porte et demandé à le présenter nos hommages à le maître de la maison un bourru de concierge ouvrant la grille nous a dit qu\\ il n\\ y avait personne nous avons insisté nous déclarant gentilshommes et gardes de sa majesté le butor a répliqué qu\\ il n\\ y avait ni majesté ni gardes en france et il n\\ y avait qu\\' une trêve des ligueurs des espagnols ",
"que sa grosse est allée passer la nuit chez qui vous savez à le cause que probablement l’ odeur de les parfums l’ attire je fends la populace avec mon brise-glace portable à le injection d’ eau chaude sur le tranchant et roues à le aubes surmultipliées et je gravis d’ un pas urgent les degrés qui conduisent chez PROPN j’ en compte comme dans le ricard que le gros boit volontiers à l’ heure noble de l’ apéritif la porte de son home est ouverte et ces messieurs de la maréchaussée vont et viennent dans l’ appartement ils sont parmi lesquels l’ un de les vaillants gardes de la nuit qui se tape des heures supplémentaires avec une vaillance et une abnégation dignes de l’ uniforme qu’ il porte ",
"c\\' était difficile car le docteur et moi-même nous formions un public terriblement perspicace et exigeant une sorte de tribunal pour le théâtre de mes ombres certaines fuyaient comme du sable entre les doigts nous les sentions là toutes proches prêtes à le apparaître et pourtant dans la seconde où nous pensions les saisir elles étaient évanouies disparues dans inconscient qu\\ elles hantaient mes mots nous avaient trahis il fallait recommencer le travail épuisant où j\\' étais à la fois spectatrice et actrice où le docteur était à la fois spectateur et metteur en scène: un seul de ses et à quoi ç a vous fait penser? "
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ils avaient nagé jusqu’ à le chaland ils l’ avaient rattrapé pendant qu’ il allait sur le lac à le droite à le gauche à le hasard de la tornade et il s’ en était noyé un sur ils avaient l’ air de trouver que c’ était peu sol sol | [
"voilà tout et ils allaient la route éclaboussés de les vagues ah les braves gens les braves gens et quand nous fûmes rangés le long de le bord les négresses recommencèrent à le danser en tordant le derrière avec de nouvelles paroles pour leur chanson le blanc est revenu il n’ est pas mort c’ est un grand blanc beaucoup bon fétiche voilà ce qu’ elles disaient m’ expliqua le boy-cuisine ",
"pourtant s’ était noyé lui il n’ avait pas eu bon fétiche mais il n’ en était pas question à le rapport on le retrouva le lendemain sur les eaux calmées de le lac le corps de le piroguier ce n’ était pas qu’ on le cherchât non ",
"mais il y avait déjà une bande de charognards et mouettes qui lui mangeaient dessus il était facile à le voir je le fis tirer de le lac et mettre à l’ arrière pour l’ enterrer à l’ étape et à le propos de rapport il me vint à l’ esprit que je devais rendre compte à l’ administration je leur devais bien ça à mes piroguiers on leur donnerait sous de plus ou une ration supplémentaire ",
"voilà pourquoi pendant qu’ ils piquaient leurs bâtons dans le débo je pris une feuille de papier et commençai d’ écrire sur mes genoux puisque je n’ avais plus de table ce n’ est pas mon métier et PROPN m’ absorbait tout à le coup je m’ aperçus pourtant qu’ on n’ avançait plus je levai le nez et je vis le chef d’ équipe en salam les bras écartés et l’ air embêté embêté il supplia y a pas bon dire commandant ",
"y a pas bon comment j’ étais en train de chercher des phrases pour raconter qu’ ils m’ avaient sauvé la vie et ils ne voulaient rien savoir je crus qu’ ils ne comprenaient pas je tâchai d’ expliquer le chef d’ équipe secoua la tête désespéré y a pas bon papier commandant et le boy-cuisine qui avait ou mots de plus à son service développa piroguiers somonos y en a eux toujours rester sur chaland ",
"blanc sur chaland somonos sur chaland toujours toujours vous n’ y êtes pas voulait dire que les piroguiers ne doivent jamais abandonner l’ embarcation tant que le blanc n’ en est pas descendu et ils avaient sauté à le terre pour danser ils étaient en faute ",
"en faute qu’ est -ce qu’ on leur aurait fait on leur aurait coupé jours de solde francs on ne pouvait pas les tuer même si j’ étais mort hein mais il y avait l’ ordre on ne doit pas ils avaient risqué leur vie pour rattraper l’ ordre et il y en avait un de noyé celui dont la carcasse était en train de gonfler à le soleil à l’ arrière ",
"même s’ ils n’ y étaient pas tous restés c’ était un miracle mais c’ était une chose qui n’ était pas dans leur cervelle voilà ce que c’ est que l’ héroïsme conclut barnavaux on ne le fait pas exprès on pense qu’ il n’ y a pas moyen de faire autrement on n’ est pas son maître ",
"il y a l’ ordre et les punitions disciplinaires a fait une habitude de tous les jours qui empêche de penser à le soi une habitude de tous les jours qui empêche de penser à le soi dis-je savez -vous que cette petite louise notre petite louise c’ est tout de même vrai "
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"car il devina que c’ était une prière que le vieillard allait lui adresser ce que je demande répondit robert un service sacré puisque de lui seul dépend aujourd’hui la vie de infortunés qui sont innocents accordez à le mon maître la liberté de partir lui-même pour l’ italie et d’ aller y rassembler les témoins qui peuvent le sauver pendant son absence je resterai à sa place je prendrai ses fers et personne ne se doutera de sa disparition car jusqu’ à l’ époque de le sursis il ne doit comparaître devant personne en récompense d’ un service pour lequel vous ne serez point exposé je vous offre francs les voici ",
"il vient de paris et ne veut pas dire par qui il est envoyé je voudrais le voir demain il sera ici avant le lever de monseigneur PROPN se ressouvint de le mystérieux personnage qui dans l’ avenue de le château lui avait remis une lettre pour son maître sans doute se dit -il qu’ il est envoyé par cette belle qui aime le maréchal il faut que je le voie avant qu’ il puisse remplir les ordres qu’ il a reçus ",
"le bruit sourd de le corps qui se brisait sur les dalles de le quai retentit et d’ un hurla le colosse puis d’ instant en instant il continua sa terrible besogne il n’ y en a plus a qui le tour les sbires s’ étaient écrasés l’ un près de l’ autre sur les dalles dans une large mare de sang rugit –moi-même monseigneur ",
"désappointé comme un employé en chômage étant en chômage il n' est plus appointé par l’ absence de mon camarade je décide de me rabattre sur pinaud n’ en concluez pas trop hâtivement que je préfère le gros à la vieillasse ou que les qualités professionnelles de le premier priment à le mes yeux celles de le second il se trouve simplement que PROPN me survolte alors que pinuche aurait plutôt tendance à le m’ endormir cette fois on décroche dès le premier appel et une quinte de toux fait allô en catarrheux bien que parlant imparfaitement cette langue je lance un frémissant: —alors vieille noix on largue ses éponges qui stoppe net l’ irritation respiratoire de mon correspondant ",
"enfin le mal est fait et il en résulte maintenant ...il s’ arrêta pour avoir le jeune homme face à le face il en résulte maintenant que vous vous trouvez dans une position qui ne vous convient pas à le laquelle vous ne convenez pas vous maniez bien le fusil pourtant mais vous maniez encore mieux ...allait -il dire la cravache une sueur froide vint à les tempes de philippe vous maniez encore mieux la plume voulez -vous être secrétaire je le serai monsieur le marquis était une place modeste dans le cabinet de m. de gastré avocat à la cour de cassation sur-le-champ il reçut une lettre de recommandation toute prête il vit l’ adresse rue de la ville -l’évêque paris et sa main trembla tellement il se sentit ému.quelques jours après il disait adieu à sa mère sur le quai de la gare ",
"il était midi clara était déjà repartie pour rome on marchait dora et moi dans sous le soleil de juin moi pensant ou bien je rêve ou je suis fou et me pinçant le bras gauche ou je sentais encore la morsure de cette fille géniale juste avant de jouir long soupir souffle cassé dans ma bouche mais déjà dora m’ embrasse sur un banc elle veut reprendre sa part de le cadeau magique merci les vampires merci vraiment non ce n’ était pas mieux qu’ avec elle un autre tempo voilà tout plus rapide mais elle avait bu la pianiste et elle avait faim elle ne devait pas faire l’ amour très souvent manque de temps et de partenaires discrets convenables et l’ angleterre comme plafond le pays où tout se passe comme s’ il ne se passait rien bonjour bonsoir l’ éclipsé ",
"si vraiment ma bonne anna il y a de si belles fleurs dans la clairière et j’ aime tant la senteur de les bois mais j’ ai promis à la cousine de lui consacrer cette après-midi et tu comprends que je ne puis lui manquer de parole mais ton absence gâtera tout notre plaisir comment peux -tu préférer à le notre compagnie celle de cette vieille fille qu’ on dit être d’ humeur si revêche ",
"—si tu veux claude et là devant nous il se changea à le nouveau ôtant son pantalon de velours côtelé et son chandail et enfilant le flanelle sombre» mmeportier avait pris son fils par le bras et l’ entraînait hors de la pièce nous marchions derrière eux le tailleur et moi —au revoir chère amie et encore merci d’ avoir pensé à le moi pour ce costume son regard s’ attardait sur le flanelle sombre que portait mon camarade et qui brillait d’ un éclat funèbre dans la lumière jaune de l’ escalier mmeportier lui tendit la main ",
"il tenait sous le bras un espadon à l’ œil encore frais assez lourd pour lui faire fléchir les genoux qu’ il déposa à l’ arrière de la voiture sans même attendre ma réponse je gardais là un grand coutelas népalais qu’ il se mit à le tripoter avec sans-gêne fit -il avec cet accent de le sud où l’ anglais est carrément passé à la friture cette entrée en matière manquait de tact et je rétorquai qu’ il était également interdit de monter dans ma voiture avec un grand poisson puant qu’ on n’ a pas payé après ans d’ asie je commençais à avoir mes idées sur la façon dont les douaniers remplissent leur gamelle ",
"vous hésitez encore –avant de te répondre permets-moi de te demander quels moyens tu comptes employer toi. car je ne suppose pas que tu comptes comme à le temps de les cenci gager des bravi et faire poignarder notre bourreau –nous ne sommes plus je le sais à le temps de les cenci; mais en même temps que ce livre j’ en lisais d’ autres et la science fournit de les moyens laure était extrêmement pâle et les mots semblaient difficilement sortir de sa gorge "
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alors la marquise se mit à le rire et répondit à le morières ahuri: –non je ne veux pas en nous voyant nous promener tous les on pourrait faire un potin et vous venez de me donner des potins une abominable frousse et comme ne croyant pas qu’ elle parlait sérieuse ment il allait monter sur le marchepied elle lui cria en rendant la main à le cheval noir qui fila rapide ment –vous irez très bien tout seul à le quai de juillet c’ est tout près morières resta un instant planté à le bord de le trottoir l’ air assez sot puis il pensa: –elle se moque de moi mais tout de même c’ est encore la meilleure de toutes quand madame de barroy entra dans la gare on venait de signaler le train et on la laissa attendre sur le quai ce fut paul qui sauta du wagon le premier il se retourna tendant la main à le jeanine qui apparut fraîche comme une fleur mais un peu lourde dans son grand manteau de voyage | [
"elle courut vers charlotte et la remercia avec grâce d’ être venue elle-même au-devant d’ eux jacques qui descendait chargé de sacs et de couvertures la remercia aussi avec effusion alors sa nature franche reparaissant elle expliqua ne voulant pas provoquer une explosion de reconnaissance qu’ elle ne méritait pas –c’ est mon mari qui devait venir et puis il n’ a pas pu parce qu’ il avait donné rendez -vous à le quelqu’un il ne croyait pas que vous arriviez aujourd’hui jacques répondit: –oui nous devions rester encore ou jours à le deauville et puis tout le monde est parti PROPN appuya l’ air navré: il ne restait plus personne de notre bande la marquise enleva à le jeanine le sac de voyage que PROPN lui avait remis à le moment d’ aller s’ occuper des bagages et qu’ elle avait peine à le porter en même temps que son rouleau de couvertures et de parapluies et dit: –les voitures sont dans la cour nous allons prendre un omnibus qui portera les malles la jeune femme répondit à le peine préoccupée de savoir ce qu’ était devenu paul qu’ elle avait vu s’ engouffrer à la suite de",
"elle répondit en riant: il est myope ce cocher –mais pas du tout –dit paul gaffeur comme presque tous les très jeunes gens –avec votre petite taille mince et vos yeux et vos dents qui rient toujours vous avez l’ air très gosse jacques arrivait suivi des hommes qui portaient les bagages sa femme alla au-devant de lui en disant: c’ est très drôle figurez -vous qu’ on vient de me prendre pour la mère de madame de barroy charlotte ne rectifia pas le récit elle alla se mettre à la tête de le cheval tandis que le valet de pied soccu pait de faire charger les bagages paul qui s’ en aperçut vint la remplacer et dit en caressant le nez de le cheval il est toujours superbe le bon noir quel âge a -t-il il a bien ans je pense il est toujours difficile à le mener à le ce qù e je vois –oh! pas de le tout seulement on est obligé de le mener à le guides et le cocher ne sait pas alors il faut que ce soit henry où moi c’ est assommant le chargement était terminé elle se tourna vers jeanine et proposa: –voulez -vous monter avec moi? eux ils iront dans la petite voiture la jeune femme le",
"elle monta dans le duc suivie de jacques qui obéissait sans mot dire et elle le regardait stupéfaite de voir comment lui si dur si hautain lorsqu’ elle l’ avait connu s’ était rapidement transformé en un être passif et déprimé –je vous demande pardon–dit -elle à le bout d’ un instant cherchant à le rompre un silence qui devenait ridicule –mais nous sommes en ce moment très mal montés il y a une de nos juments qui est boiteuse et on n’ a pas pu atteler l’ omnibus pour venir vous prendre enfin heureusement il fait beau et comme il regardait le ciel gris et bas elle ajouta: –beau pour la normandie ils montaient à le présent le vaugueux derrière eux ils entendirent un grelot PROPN se retourna et vit la petite voiture qui les avait rejoints et grimpait lentement la rue ",
"étonné il demanda voyant que paul et sa belle -sœur étaient seuls: –vous avez perdu le domestique jeanine répondit en riant: –non mais nous l’ avons envoyé dans l’ omnibus avec les bagages c’ est tellement chargé qu’ il est prudent de surveiller si quelque chose tombait en arrière le cocher ne s’ en apercevrait pas ajouta: –et puis soulage la petite ponnette bien dans le collier ramenant sa tête fine sur son poitrail trapu et tirant de toutes ses forces la ponnette montait gaillardement la dure et longue côte jeanine cria encore: –ne vous étonnez pas si nous restons en ar rière je ne veux pas qu’ on touche cette jolie bête elle brandit le fouet pris à le paul et dont elle avait roulé la mèche autour de le manche et cria: –vous voyez c’ est moi qui lai le fouet!... PROPN regarda madame de barroy qui ne disait rien et avec une admiration que l’on devinait profonde et abêtissante il expliqua –elle est bébé comme si elle avait ans à le bout de minutes ils perdirent de vue la voiture et tout de suite PROPN devint inquiet préoccupé il se retourna sans cesse espérant tou",
"le domestique reprenait sa place sur le petit siège derrière eux il y eut un silence puis tout à le coup PROPN demanda d’ un air qu’ il tâchait de rendre détaché: est -ce qu’ il y a beaucoup de monde à le barroy il n’ y a que madame dorsay et pourville il souriait l’ air ravi tandis qu’ elle continuait il va y avoir à la fin de la semaine morières et probablement les argonne peut-être aussi d’ antin voyant que le visage de jacques s’ assombrissait elle ajouta: ne vous va pas d’ antin d’ antin me va tout autant que les autres –que les autres qui ne vous vont pas cest bien ce que ç a veut dire n’ est -ce pas je croyais quautrefois vous étiez très lié avec morières –oui autrefois avant mon mariage depuis je l’ ai à le peine vu il est vrai de dire que je l’ évite de mon mieux –tiens pourquoi –mais parce que quand on est marié fût -ce à une femme exquise et sûre comme la mienne on doit se garer soigneusement de connaître des gens tournés comme morières cest imprudent –comment vous êtes jaloux –je n’ en sais rien je n’ ai jusqu’ ici pas eu loccasion de l’ être et j’ ",
"le vicomte de la balue un voisin de campagne grotesque de physique et de manières semblait aussi l’ inquiéter par ses assiduités le fait est que depuis l’ arrivée de les mirmont le petit la balue ne quittait plus guère barroy cette jolie femme qui avait l’ air et l’ attitude d’ une vierge italienne et qui changeait fois par jour de toilette abrutissait d’ admiration le gommeux provincial las des succès de clocher il n’ avait d’ ailleurs –quoi qu’ en pût penser jacques –aucun projet inquiétant pour la vertu de madame mirmont il ne jouissait de la plénitude de ses facultés conquérantes que lorsqu’ il s’ attaquait à des sujets départementaux ",
"la vue d’ un produit parisien le remplissait d’ une crainte qu’ il s’ efforçait de dissimuler sous un air dégagé et familier mais si le petit la balue n’ osait pas espérer les bonnes grâces de jeanine de le moins s’ appliquait -il de tout son pouvoir à le faire croire à le monde local extasié qu’ elle n’ avait plus rien à le lui refuser et le monde local ne demandait qu’ à le croire et les bonnes fortunes rurales s’ abattaient sur le vicomte d’ autant plus il suivait pas à le pas la jeune femme l’ enveloppait dans son peignoir lorsqu’ elle sortait de le bain la prenait presque dans ses bras sous prétexte de l’ aider à le descendre de voiture lui parlait lentement les yeux mi-clos et l’ écoutait la bouche bée ",
"il semblait éprouver pour elle exactement les mêmes sentiments que jacques seulement il affectait d’ étaler ces sentiments alors que PROPN s’ efforçait de les cacher le petit paul avait bien lui aussi des velléités d’ être jaloux mais il suffisait pour le rassurer d’ un regard ou d’ un baiser éperdu donné rapidement derrière une porte ou dans l’ obscurité de le parc regards et baisers que nul n’ avait surpris car jeanine passait austère et douce a la fois à le milieu de toutes ces adorations diverses qu’ elle ne semblait même pas soupçonner un soir madame dorsay restée sur la terrasse avec pourville regardait les étoiles tandis que lui assis à un pas d’ elle fumait silencieux tout à le coup elle fit un mouvement et dit à le demi-voix –tiens on vient de s’ embrasser pourville répondit en riant: m’ en a tout l’ air et renversant sa chaise pour apercevoir le salon par la grande baie ouverte –oui ils sont tous dehors –tous il n’ en faut pas tant ce n’ est sûre ment pas barroy qui a embrassé mirmont ni paul qui a embrassé barroy une voie gaie s’ éleva: –ni moi qui ai",
"–c’ était très net tout à l’ heure c’ était un baiser bien gentil bien délicat mais un baiser tout de même –avez -vous entendu totote –demanda madame –oui mais c’ étaient peut-être les domestiques les domestiques jamais de la vie ils dînent les domestiques et puis d’ ailleurs a ne serait pas eux qui se becquetteraient dévotement comme serait plus solide et moins mondain mon dieu –fit doucement la marquise dans ces cas-là mondains ou autres doivent joliment se ressembler la tante claire demanda: –où est jacques –dans le parc avec mon mari madame dorsay dit en haussant les épaules c’ est bien il ne surveille pas sa femme ce soir il n’ y a ni morières ni le petit la balue et pourville est ici avec nous alors il est bien-tranquille pourville dit en riant: moi! je ne suis pas dangereux mais c’ est morières va être quand il sera ici tout à le fait quand vient -il –samedi je crois –répondit charlotte –je suis désolée si on avait prévu nous ne l’ aurions pas invité madame déclara c’ eût été très injuste il est parfaitement correct ce pauvre morières il ne s’ occupe"
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"réalisez -vous ce qu’ était cet amour un vieil homme qui a toujours vécu seul et une petite fille de ans non vous ne pouvez pas savoir ils ne se voyaient que quelques minutes par jour mais ces minutes pour l’ un et l’ autre représentaient l’ éternité de le paradis tant était grande la sincérité la pureté notez -le bien la pureté de leurs sentiments vous semble absurde et pitoyable n’ est -ce pas mais ne me dites pas que ç a vous répugne ne me dites pas que vous pensez comme tous ces gens qui ont osé épier cet homme et le poursuivre et le malmener et battre l’ enfant mon cher battre l’ enfant ",
"–maman une fois je vous désobéis et vous me le pardonnâtes ne me pardonnerez -vous pas si j’ intercède pour ma sœur –que voulez -vous encore –mère elle souffre on ne sait si elle guérira jamais et ce n’ est pas son corps qui est le plus malade les yeux qui regardaient annie exprimèrent une sorte de stupeur h! ",
"je pesai sur la serrure je frappai le battant de mes poings m’ arcboutai contre le bois avec mon épaule vaines colères! et m’ asseyant sur la seconde\\n' marche j’ écoutai fou d’ inquiétude aller et venir dans le couloir les gens qui savaient \\n' eux l’ affreux malheur mais que savaient -ils tout enfant que je fusse je me\\n' rendais compte de la terrible signification que le cri de le domestique portait avec lui \\n' dans les circonstances actuelles il y avait jours que mon père était sorti son habitude après le déjeuner pour se rendre à son cabinet d’ affaires installé depuis\\n' ans rue de la victoire il avait été soucieux durant le repas mais depuis des\\n' mois son humeur si gaie jadis s’ était assombrie ",
"si j’ avais eu un pouce de plus j’ étais soldat je serais crevé à la première fatigue et mon pauvre père demanderait aujourd’hui la charité .j’ avais pensé bien des drames pauline était habituée à de grandes émotions près d’ un homme souffrant comme je le suis; eh! bien jamais ni l’ un ni l’ autre nous n’ avions entendu de paroles plus émouvantes que ne l’ étaient celles de ce pêcheur nous fîmes quelques pas en silence mesurant tous la profondeur muette de cette vie inconnue admirant la noblesse de ce dévouement qui s’ ignorait lui-même la force de cette faiblesse nous étonna; cette insoucieuse générosite nous rapetissa ",
"si tu me refuses je fais demander ce service à le ce contremaître qui ne me refusera pas après avoir réfléchi quelque temps je lui dis je te donne ma parole de faire ce que tu désires pourvu que tu sois blessé à le mort sans espérance de guérison dans ce cas je consens à le t\\' épargner des souffrances je serai blessé à le mort ou bien je serai tué il me tendit la main je la serrai fortement ",
"chacun proposait pour l’ attendrissement de les dames moyens d’ amélioration à le sort de les déshérités les sentiments finissaient par venir à le ces hommes de finance aussi généreux que les vins qu’ ils avaient bus l’ insolence de le bonheur sûr de lui semblait en ce tie crépuscule estival par la buée de les sources invisibles dans la profondeur de le bois autour de cette table chargée de languissants bouquets rayonner cruellement en une atmosphère quasi tangible combinée de le parfum de les fruits de le bouquet de les vins précieux et de la saveur irritante de les chevelures et de les chairs moites dominant une ancienne et majestueuse forêt de chênes le château découpait sur le soir les lignes sveltes de ses tourelles renaissance la de ses balcons féerique temple à la beauté de vivre on descendait vers les bois par une série de terrasses étagées d’ où l’on pouvait confortablement se rassasier de le cercle viride de l’ horizon houlant comme la mer sous le vent de le couchant ",
"son ami était mort emportant son secret dans la tombe il ne lui restait qu' un espoir c' est que peut-être PROPN avait pu donner quelques indications à le son frère peut-être avait -il parlé à le voix basse il osa lui demander: —n' a -t-il rien dit n' a -t-il pas prononcé un nom dans cette minute suprême PROPN sembla très choqué de ce qu' on se permît de l' interroger dans un semblable moment ",
"il y avait dans ce quand nous aurons nos meubles prononcé sur un ton de voix mystérieux et revendicatif tout un jaillissement de lumières versicolores tout un éblouissement d’ argenterie de cristaux de porcelaines on y voyait s’ allumer la flamme rouge de les vins rares défiler des pièces parées s’ ériger des architectures odorantes de biscuits et de nougats se balancer des grappes de fruits dorés ce qui faisait dire à des gens de viantais: les robin il paraît que personne ne sait recevoir comme eux vous verrez a quand ils auront leurs meubles on les consultait sur des questions d’ étiquette sur ce qui se fait et sur ce qui ne se fait pas sur l’ ordonnance symbolique de le dessert étude grave et passionnante chaque fois qu’ ils acceptaient à le dîner chez nous m. robin s’ écriait: nous vous en devons des dîners nous vous en devons plus de c’ est honteux mais quand nous aurons nos meudles on parlait alors de ces meubles fameux pour qui les maisons de viantais étaient ou trop grandes ou trop petites ou trop sombres ou trop claires ou trop à le soleil ou trop humides ",
"le costume il faudrait vraiment être enclin à la morosité pour reprocher à les canadiens français de n’ avoir pas constamment suivi depuis ans qu’ ils sont ici les modes diverses qui se sont succédé en france leurs jeunes gens des villes ont tout naturellement adopté et sans qu’ il y ait dans leur cas aucune affectation la tenue anglo-saxonne qui se répand de plus en plus même sur le sol français; et leur reprochera -t-on de n’ avoir pas compris la beauté de les vestons de velours et des cravates lavallière? quant à les habitants de les campagnes leur costume est forcément pendant mois de l’ année un costume qui ne peut avoir d’ équivalent en france puisqu’ il a pour fonction de les protéger contre le grand froid; et le reste de le temps leurs vêtements sont les vêtements de travail de le paysan qui sont partout à le peu près les mêmes le système monétaire ",
"les gigantesques pelles mécaniques ouvraient des routes inédites selon leur bon vouloir on les pistait sans peine grâce à les traces parallèles à l’ aspect zippé de leurs chenilles elles rasaient les haies sans même paraître s’ en apercevoir broyaient les broussailles avec mépris bousculaient les talus comme on piétine une fourmilière comblaient les fossés les abreuvoirs laminaient les bosses sur lesquelles aimaient à se planter les vaches curieuses pour mieux jouir de le paysage même les grands chênes hautains subissaient la loi de le plus fort la lame à l’ avant de le bulldozer se collait contre l’ écorce le régime de le moteur montait en puissance et l’ énorme masse se mettait à le pousser "
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et vexé parce qu\ il craignait de n\' avoir pas procuré assez de plaisir à le jehanne il aimait adresser des reproches vous avez une peau de fille chuchota -t-elle j\' entends un moustique éteignons la lumière triomphante de le matin éclatait sur les dalles lorsque la vieille leur apporta le petit déjeuner baissant les yeux pour les ignorer pudiquement | [
"quand PROPN se fut habillée ou plutôt empaquetée elle invita jean à se dépêcher un peu pour quoi faire? pour retrouver nous achèterons des provisions sur notre chemin il avait décidé de battre énergiquement en retraite il répliqua je l\\' ai assez vu ce volcan allez -y toute seule dès qu\\ elle fut partie tout à le coup soulagé il réussit à se persuader qu\\ il était libre de nouveau ",
"il fuma une cigarette puis se lava et habilla en hâte il lui était revenu en mémoire avant son départ comptant descendre à de le port il avait donné cette adresse recommandée par le guide à sa sœur à son ancienne femme et à le david buet pour occuper un temps que absence de rendait béant il décida bien y eût pas songé alors d\\' aller enquérir de son courrier à le bureau de il trouva lettres celle de jeanne qui ne se doutait pas qu\\ il avait trouvé une jehanne pour le maintenir en esclavage ressemblait à le ce qu\\ il attendait à le point qu\\ il aurait pu l\\ écrire ",
"et il en rit immobile sur le quai enveloppé par un pullulement de chats qui se disputaient des débris multicolores de poisson jeanne se reprochait d\\' avoir laissé partir à étranger dans une région subtropicale elle lui conseillait de se méfier de PROPN volontiers amibienne et néanmoins de ne pas abuser du vin il aimait pasticher rue la bruyère il avait dû un de ses rares plaisirs à les occasions qui lui avaient été données d\\' inventer du sainte-beuve et de retrouver jusque dans des thèses les citations qu\\ il avait ciselées pour sa délectation personnelle ",
"à le lycée il glissait dans ses compositions de les maximes de ledru-saint-sauveur le grand démocrate dont la compagne marie maguenaud communarde était morte en nouvelle-calédonie a son baccalauréat de philo il avait obtenu une mention assez bien grâce à des citations truquées de platon de newton et de marx il amusa à le deviner la lettre de sa sœur dont il déchirait lentement enveloppe mais il buta aussitôt sur un obstacle la missive pouvant aussi bien commencer par mon cher jean ou par jeannot-lapin d\\' hésiter sans parvenir à le résoudre alternative il se décida à le lire les premiers mots étaient mon très cher jean ",
"le texte rendait un son sévère le nouveau mari faisait à la fois de le diabète et l\\ objet d\\' un redressement fiscal elle en profitait pour conseiller à le jean de veiller sur sa santé et sur ses déclarations en ajoutant qu\\' heureusement pour lui étant salarié il ne courait pas les mêmes risques que ceux qui pratiquaient des professions libérales pensant n\\' avoir rien à le redouter de la lettre de buet il attendit pour la lire de être assis dans un petit café dont la pénombre rendait plus éblouissante la clarté de le quai il but une gorgée d\\' ouzo alluma une cigarette et posa son regard sur une écriture un pâle violet surannée telle une robe retrouvée à le fond d\\' une malle ",
"elle écrasait les o et les a qui étalaient comme des bouses tantôt elle enlevait en claquant avec les l et les j qui allongeaient frénétiquement des hampes empennées jean frémit quand il découvrit le nom de mme hallein et à le tout hasard appréhenda le pire elle aurait trouvé moyen de revenir de retrouver son poste et de rendre à la rue la bruyère son pouvoir onirique mais bientôt il sourit buet dont la drôlerie était toujours un peu pédante racontait avec un art qui laissait à le supposer la préexistence d\\' un brouillon comment la chouette de mme étant passée de vie à le trépas il avait été appelé à le représenter institut sainte-beuve à les obsèques de la défunte ",
"jean ne souriait plus il riait presque se rappelant que pendant ans mme hallein tous les jours sauf les jours de trop grand soleil était entrée dans son bureau en tenant une cage qui contenait pallas libérée celle-ci passait sa journée à le sauter le long de la cloison à le pattes jointes elle ne volait pas ni ne parlait ni ne criait les visiteurs étaient surpris un érudit canadien à le spectacle de oiseau nocturne qui bondissait sur place était cru frappé d\\' une crise de ",
"jean lui-même n\\' avait jamais réussi à le s\\' habituer à la présence de cette bête dont il craignait le bec et les yeux je ne savais pas écrivait buet qu\\ il existait des manières de temples procède à les funérailles de les animaux un faire-part était affiché sur la porte entrée qui concernait la dénommée un morceau de le requiem de fauré fut joué pendant incinération puis ton amie donna sa propre comédie quand elle apprit en recevant urne qui contenait les précieuses cendres que le volatile avait été plumé à le préalable ",
"les tenanciers ne demandaient qu\\ à le les lui remettre les plumes mais indignées par outrage elle décida sur-le-champ d\\' intenter un procès et j\\' acceptai de lui servir de témoin me régalant à avance de le plaisir avec lequel tu verrais ton auguste ennemie sombrer dans la farce a son retour il salua la vieille qui était toujours ensevelie sous ses châles gravit l\\ escalier souple et crevassé et encore essoufflé se précipita sur le sac de marin qui constituait le seul bagage de jehanne quand parmi des jeans des blousons et des petites culottes imprévisiblement festonnées de dentelle il trouva l\\ attaché-case il fut aussi ému que et lui découvraient le trésor de monte-cristo pourtant il armait contre une déception se préparant déjà à le tomber sur la banalité d\\' un journal intime consacré à des impressions de voyage ou sur un cours de droit ronéotypé une simple pression sur les serrures lui apprit que si mystère il y avait celui-ci n\\ était pas défendu "
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"n’ est pas là aujourd’hui elle l’ appelle chez lui est -il malade après sonneries le répondeur se déclenche sait qu’ PROPN décroche rarement avant d’ avoir entendu la voix de sa mère elle parle à l’ appareil: alexandru alexandru réponds-moi ",
"marié tu devrais l’ être depuis longtemps je le chercherai dans nos connaissances une femme digne de toi et il y en avait une que dieu semblait avoir désignée par sa parenté elle t’ aime tu l’ aimes aussi tu devines qui n’ est -ce pas –oui elle avait les qualités requises pour être une épouse fidèle et dévouée elle eût été pour moi une fille respectueuse ",
"à le nombre de les comédiennes inscrites se trouvait mlle gosse ancien premier rôle de le théâtre de toulouse je lus cette mention vers le sixième mois de mon séjour et le journal avait pour le moins mois de date quand arrivèrent les derniers événemens qui me restent à le raconter la femme de gustave était donc partie depuis mois pour les etats-unis a mesure que l’ instruction avançait on me laissait jouir d’ une liberté de plus en plus grande car il devenait évident pour tout le monde que la procédure se terminerait à le mon égard par une déclaration de non-lieu je m’ étais établie dans un petit logement situé derrière la lingerie et dépendant de l’ appartement de la maîtresse lingère ",
"joli début se dit bertin .on écoutait avec une grande attention avec une sympathie évidente le ténor montrosé qui se lamentait sur la vie.olivier pensait: quelle bonne blague le mystérieux et sublime faust qui chante l’ horrible dégoût et le néant de tout; et cette foule se demande avec inquiétude si la voix de montrosé n’ a pas changé alors il écouta comme les autres et derrière les paroles banales de le livret à le travers là musique qui éveille à le fond de les âmes de les perceptions profondes il eut une sorte de révélation de la façon dont PROPN rêva le cœur de faust .il avait lu autrefois le poème qu’ il estimait très beau sans en avoir été fort ému et voilà que soudain il en pressentit l’ insondable profondeur car il lui semblait que ce soir-là il devenait PROPN un faust un peu penchée sur le devant de la loge annette écoutait de toutes ses oreilles et des murmures de satisfaction commençaient à le passer dans le public car la voix de montrosé était mieux posée et plus nourrie qu’ PROPN avait fermé les yeux depuis un mois tout ce qu’ il voyai",
"très loin vers l’ est apparaissaient des cimes bleuâtres mais au-dessous de l’ aéroscaphe presque à le perte de vue le paysage s’ étendait d’ une platitude et d’ une monotonie désolantes alban imprima à l’ aéroscaphe un mouvement de descente oblique bientôt les voyageurs planèrent à le ou mètres à le peine de la steppe désolée ludovic qui venait de sortir de sa cabine se précipita sur la galerie extérieure tout heureux de contempler pour la première fois un paysage d’ asie ",
"oui dit -elle j’ ai pensé qu’ il valait mieux prendre notre enfant pour vous accompagner elle fera plus docilement que ma cousine tout ce que j’ ai en tête et la chose paraîtra toute naturelle de la voir auprès de moi dans ce moment-ci elle fit en même temps signe à sa fille de s’ approcher de la fenêtre il n’ y avait pas grand’chose à le voir dans la cour où les réverbères venaient d’ être allumés mais PROPN comprit très bien que sa mère avait à le parler seule à le prisonnier elle n’ écoutait pas elle ne voulait pas entendre le léger murmure de leurs paroles et elle se mit à le répéter de les fables de florian pour éviter de laisser arriver à ses oreilles quelques bribes de la conversation de ses parents ",
"l’ abolition de les corps enseignants décrétée par la convention influa très-peu sur l’ institution de vendôme la première crise passée le collége recouvra ses bâtiments quelques oratoriens disséminés à les environs y revinrent et le rétablirent en y conservant l’ ancienne règle les habitudes les usages et les mœurs qui donnaient à le ce collége une physionomie à le laquelle je n’ ai rien pu comparer dans aucun des lycées où je suis allé après ma sortie de vendôme.situé à le milieu de la ville sur la petite rivière de le loir qui en baigne les bâtiments le collége forme une vaste enceinte soigneusement close où sont enfermés les établissements nécessaires à une institution de ce genre: une chapelle un théâtre une infirmerie une boulangerie des jardins des cours d’ eau ce collége le plus célèbre foyer d’ instruction que possèdent les provinces de le centre est alimenté par elles et par nos colonies l’ éloignement ne permet donc pas à les parents d’ y venir souvent voir leurs enfants ",
"des femmes en jupes longues puis en jupes courtes s' étaient appuyées à son comptoir sous de grands chapeaux pareils à des auréoles ou de petits chapeaux pareils à des casques jeune elles l' avaient troublé par leurs rires leurs doigts blancs remuant le duvet de les houppes dans les tiroirs ouverts et ces attitudes qu' elles prennent à le hasard devant toutes les glaces et devant tous les yeux mais qui ne sont jamais destinées qu' à l' amour comme ces gestes d' actrices qui répètent sans cesse pour la scène plus âgé devenu perspicace il soupesait d' un coup d' œil ces petites âmes presque impondérables il devinait les arrogantes qui ne demandent à le fard qu' une sorte d' insolence de plus les amoureuses qui se maquillent pour garder quelqu'un; les timides ou les laides qui se servent d' onguents pour cacher leur visage; et celles comme la cliente qui venait d' acheter un bâton de rouge pour qui le plaisir n' est qu' un métier fastidieux comme ils le sont tous et pendant ces ans obséquieux fournisseur de beauté féminine il avait réussi à le mettre de côté asse",
"le remplaçant de cadran était cependant grand et bien bâti malgré tout la sorcière parvenait à l’ asseoir sur une chaise et laissait le haut de le corps s’ appuyer sur la toilette de foire le rayon de lune éclairait ainsi le mort tout entier ivre de joie la vieille fée examinait la blessure fatale l’ épée en traversant toute la cuisse avait laissé trous dans le drap ",
"et le vrai combien souvent il est aigre et maussade là-bas franc dégel franc retour de la tiédeur tout est fondu tout est fini et les longues bandes d’ oiseaux migrateurs le prouvent ils passent obscurcissant la lumière armées immenses ailées rapides et se succédant innombrables et très près des rives souvent les troupeaux migrateurs "
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—je te remercie de tes sympathies leverdier elles me sont très douces mais tu as tort de me plaindre je ne souffre pas de le tout je n' ai jamais été plus calme qu' en ce moment et rarement plus heureux —mais l' autre jour tu semblais redouter beaucoup la terrible épreuve qui t' attend tout à l' heure —je ne la redoute plus | [
"sans doute la chair se révolte contre l' humiliation mais l' âme avec la grâce de dieu peut dompter la chair et éprouver dans cette victoire un bonheur indicible ils se rendirent ensemble à la pièce où le comité devait se réunir elle était déjà remplie d' une foule de curieux à le heures précises le président ouvrit la séance par la formule ordinaire à l' ordre messieurs ",
"—monsieur lamirande fit le président êtes -vous maintenant en état de produire des documents ou de faire entendre des témoins à l' appui de l' accusation que vous avez portée contre l' honorable secrétaire d' état? —je regrette d' être forcé de dire monsieur le président que je ne le suis pas répondit lamirande —alors sans aucun doute vous allez retirer l' accusation —je ne puis la retirer car je sais qu' elle est fondée —vous la savez fondée mais vous n' avez aucune preuve à le produire ",
"c' est exactement la position dans laquelle je me trouve —je n' ai pas besoin de vous dire monsieur lamirande qu' une telle position n' est pas tenable vous devez le comprendre vous-même —je le comprends parfaitement monsieur le président —et vous persistez dans votre refus de retirer votre accusation ",
"—oui monsieur le président quelques sifflets se firent entendre à le fond de la pièce le président ordonna qu' on fit silence montarval avait sur les lèvres un sourire plus mauvais qu' à l' ordinaire —si le comité est d' avis dit -il que sa dignité et la dignité de la chambre le permettent je suis prêt à le accorder encore une journée de délai à le mon accusateur ",
"ces paroles provoquent des applaudissements que le président réprime aussitôt —le comité dit -il va délibérer à le clos et fera connaître sa décision les assistants se retirèrent un quart d' heure plus tard la porte fut de nouveau ouverte à le public —le comité a résolu dit le président de faire rapport immédiatement à la chambre de tout ce qui s' est passé ",
"la chambre se prononcera sur ce qu' il convient de faire mon pauvre lamirande dit à le sortir de la séance de le comité je ne te comprends plus tu rends inévitable ton expulsion de la chambre tu cours à le déshonneur politique et faut -il que je te le dise à le ridicule qui est pire que tout le reste —tu dois me supposer assez d' intelligence pour comprendre une chose aussi évidente —alors pourquoi agis -tu de la sorte pour des raisons que tu approuveras un jour ",
"—si tu n' étais pas aussi calme je te dirais de consulter un médecin mais de toute évidence ton cerveau ne souffre d' aucune fatigue il n' a jamais été mieux équilibré mais laissons cela je veux te faire une question et je te demande de me répondre sincèrement si je prouvais tout ce dont j' ai accusé montarval serais -tu toujours favorable à le projet de le gouvernement —oui mon ami je le serais! —tu voterais cette constitution quand même il te serait prouvé clair comme le jour qu' elle est le fruit d' une conspiration ténébreuse qu' elle n' a qu' un but l' écrasement de la race française et de la religion catholique ",
"—oui je la voterais même dans ces conditions car tu le sais je suis en faveur d' un canada uni d' un canada grand imposant tu le sais également je n' ai aucune haine contre la race française ni contre la religion catholique loin de PROPN j' admire les efforts héroïques que tu fais pour les conserver mais enfin si la race française et la religion catholique ne peuvent pas s' accommoder d' un canada s' étendant d' un océan à l' autre tant pis pour elles ",
"mais crois -tu qu' un pays pourrait être vraiment grand vraiment prospère vraiment heureux s' il devait son origine à une conspiration ourdie en haine d' une race en haine surtout d' une religion n' est -ce pas que la vie nationale serait empoisonnée dans sa source même je te répondrai ce que les protestants répondent à le ceux qui leur reprochent les crimes de les fondateurs de leur religion lœuvre est bonne malgré les fautes de ceux qui l' ont faite —et trouves -tu cette réponse satisfaisante —elle ne l' est guère quand il s' agit de fonder une religion car une bonne religion ne peut sortir d' une source impure "
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"prends garde ma toute belle dit -il tu vas t’ étrangler attends donc pour boire que tu n’ aies plus la bouche pleine il était devenu très paternel cherchait à le apitoyer l’ enfant et à se faire offrir la moitié de sa piquette la petite ne répondant pas il se leva et tout courbé gauchissant ses espadrilles gémissant sur les malheurs de son estomac grognonnant après cette gueuse de déveine qui le poursuivait il s’ en fut un litre en main chercher de l’ eau à la fontaine tu sais dit la mère teston à la fillette si tu donnes de le vin à le ton grand-père je le dirai à le ta mère et tu verras! chaudrut rentra plus amoiqué et plus larmoyant que jamais ",
"dans mon souvenir mes frères et mon père ont ri et j’ ai pris pour la première fois en pleine face la misogynie parce que j’ étais une femme je ne savais pas de quel côté par rapport à les cons je me trouvais si j’ hésite à le lire mon journal intime c’ est que j’ ai peur d’ y trouver noir sur blanc ma connerie ai tenu ce journal durant ma seconde année de classe préparatoire à l’ école normale supérieure de saint-cloud l’ année précédente en septembre j’ avais fait ma rentrée scolaire en hypo-cloud à le lycée PROPN était comme françois -ier à le havre un lycée de garçons qui s’ était ouvert frileusement à les demoiselles après mai ",
"pires créatures il ne règne plus —qui —je ne prononce jamais son nom PROPN fit un signe affirmatif ",
"adresse et générosité de césar le bateau pilote chant de guerre des marins gaulois PROPN pilote la flotte romaine vers la baie de le morbihan l’ homme à la hache ",
"l’ air s’ est fait âpre j’ ai descendu à le pas comptés la volée de marches usées parcouru à la même allure chaotique entravée l’ allée de gravier entre les arbres exfoliés toujours à la hauteur de le première puis j’ ai été de l’ autre côté de la grille lancé de toute la vitesse de mes jambes dans ce qui était le dehors la rue je n’ avais pas cessé une seconde de calculer de compter j’ avais même trouvé le temps de désespérer dans le couloir l’ épaule à le mur de considérer que tout avait pris fin avant même d’ avoir commencé de me représenter l’ après-midi les heures longues que nous passerions à le écrire et maintenant ce n’ était pas l’ espoir parce que ce serait trop facile mais peut-être un peu moins le désespoir ",
"il avait traîné ce matin soit qu’ il eût mal à le crâne soit qu’ une grosse affaire fût tombée sur le commissariat cela pouvait arriver somme toute à le force de remuer comme PROPN l’ appela avec de grands signes en montrant sa cigarette éteinte mais le lieutenant adrien danglard n’ avait pas l’ air pressé de traverser pour lui donner du feu il regardait fixement près de le banc un grand portemanteau en bois sur lequel était suspendu un veston crasseux ",
"je finirai mes jours avec les sourcils froncés incapable de sourire en journée et de dormir la nuit mais cette marche à le ballarô m’ aura de le moins été offerte et j’ aurai eu le temps de me dire adieu j’ ai pris une dernière fois possession de moi-même je me suis contemplé tout entier puis j’ ai fermé les yeux et je suis reparti à le combat la marche à le ballarô pour penser une dernière fois à le toi mon frère ",
"c’ est vous qui êtes domestique de ce valet de chambre de le roi qui a passé jours à le couvent de les célestins de colmar il y a bientôt ans tout juste oh! dit -il il faut que je vous conte quelque chose de bien plaisant en disant cela cet homme mène martin dans une salle de l’ auberge et demande une bouteille vous connaissez bien dit le valet un certain george ",
"ayant descendu les degrés de la terrasse et considéré les marques par lesquelles on distingue les diverses huiles de pied de bœuf propres à le dégraisser les boîtes de les patentes il rencontra sur son chemin une statue de jardin qui se trouvait renfermée sous le velum dans l’ enceinte de toile bise une œuvre classique de style français le bronze d’ un héros étalant avec son académique nudite la science de le statuaire et assommant de sa massue un monstre en une belle attitude d’ école trompé sans doute par le faux air de sport que présentait ce motif et ne songeant point que la statue pouvait s’ être trouvée dans le jardin avant l’ entreprise foraine il chercha instinctivement à la rattacher à le tourisme automobile il pensa que le monstre le serpent qui de fait ressemblait à un tuyau était peut-être un pneu mais il le pensa d’ une manière très incertaine et très confuse et détournant presque aussitôt son regard hébété il pénétra dans le grand hall où les voitures élevées sur leur stand montraient complaisamment les lourdeurs et les gaucheries de leur",
"quand le comte n’ avait plus d’ aventures à le raconter berthe chantait en s’ accompagnant de son luth quelque ancienne ballade des temps héroïques ou quelques fragmens de l’ antique poème de les PROPN souvent elle substituait en souriant le nom d’ adalbert à le celui de le héros de la romance alors l’ accent de sa voix prenait quelque chose dé plus exalté ses traits s’ animaient davantage d’ autres fois hochberg assis à les pieds de berthe prenait le luth de ses mains et lui apprenait des airs qu’ il avait entendus en italie et dont il lui expliquait les paroles l’ expression de ses regards son air triste et passionné les sons mélodieux et languis sans de sa voix portaient le trouble dans l’ âme de berthe un soupir s’ échappait de son cœur mais bientôt elle s’ emparait de le luth et chantait quelque air gai ou le refrain d’ une chanson guerrière adalberts et forçait de sourire mais le nuage répandu sur ses traits ne se dissipait plus et berthe elle-même cherchait inutilement à le retrouver sa gaîté vers la fin de le<UNK> l’ hiver ces momens de mélancolie devinrent "
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—certainement que je vous donne ma fille répondit urgèle deschamps lorsque son futur gendre lui fit la demande je vous donne ma fille et je vous vends un poêle ajouta -t-il en riant et il lui expliqua que lorsque l’ un de ses enfants se mariait c’ était lui qui lui vendait cet article de ménage —je verrai à le ce qu’ il ne vous coûte pas trop cher fit -il en badinant la vérité était que urgèle deschamps qui fréquentait les encans profitait des occasions qui s’ offraient et revendait ensuite le poêle traditionnel le double de ce qu’ il l’ avait payé | [
"à le quelques jours de PROPN caroline eut une première désillusion le deuxième dimanche de la publication de les bancs son promis vint en effet la voir coiffé d’ un antique haut de forme ressemblant assez à le celui de son père mais mieux conservé cependant mais il n’ est pas à la mode s’ écria -t-elle où donc avez -vous pêché décontenancé le pauvre diable avoua en hésitant avoir acheté le chapeau de le docteur trudeau il était allé là se faire extraire une dent et le médecin apprenant que son client allait se marier lui avait offert son tuyau encore en bon état et qui n’ avait été porté que ou fois ",
"cela cependant remontait à l’ établissement de le docteur dans la paroisse ans passés PROPN adressa de vifs reproches à le son fiancé se sentant coupable ce dernier ne répondit rien voitures formèrent le cortège de noces le matin de le mariage chacun avait décoré son attelage de rameaux d’ érable accrochés à la bride et à le harnais ",
"le marié portait un habit de drap et la mariée une toilette de mérinos gris et des bottines de prunelle charlot le garçon d’ honneur avait un complet en tricot à le retour en prenant le chemin de la blouse le vent emporta la coiffure de st-onge et son boghei passa dessus l’ écrasant complètement charlot qui venait en arrière sauta à le terre et ramassa le chapeau celui-ci était dans un état pitoyable ",
"comme il n’ y avait rien à le faire charlot le mit sous le siège de sa voiture et prêta son propre couvre-chef à son beau-frère pour lui il continua nu-tête quelques jours après la scouine déclarait à la mère lecomte sa voisine que PROPN aimait bien sa femme il l’ avait embrassée fois en revenant de l’ église chapitre l’on traversait une mauvaise année ",
"le charbon avait effroyablement décimé les troupeaux et le blé était venu de si mauvaise qualité que dans paroisses les habitants mangeaient un pain lourd fade impossible à le cuire et qui filait comme une toile d’ araignée lorsqu’ on le rompait pour comble de malchance la récolte avait été très mauvaise et les fermiers allaient soucieux jongleurs la tête basse voyant avec effroi arriver la date de les paiements pendant longtemps le pays avait été empesté d’ une odeur de charogne de le sein de les campagnes verdoyantes et de les champs en fleurs la puanteur s’ élevait écœurante insupportable elle assaillait les passants sur les routes et semblait vouloir empoisonner les légers nuages blancs qui glissaient là-haut ",
"c’ était à le croire que la région était devenue un immense charnier un amoncellement de pourriture et de corruption et depuis quelque temps une vieille voiture traînée par un vieux cheval allait par les chemins arrêtant à le chaque ferme elle était conduite par le taon garçon de ans qui faisait le commerce de les ferrailles des os et des guenilles en échange d’ une pièce de ferblanterie ou il obtenait la permission de ramasser les carcasses qui gisaient de tous côtés il les entassait dans sa charrette qui laissait après elle comme un sillage infect une traînée de mortelle pestilence ",
"et toujours il était suivi d’ un petit chien noir à les yeux d’ or qui trottinait à les côtés de le chariot se reposant à le son ombre pendant les haltes en rongeant un bout d’ ossement à le cours de ses tournées le taon s’ était arrêté un soir chez les deschamps il y avait soupé et passé la nuit comme il avait épuisé son maigre assortiment de marchandises et que son gousset était plutôt léger il avait proposé à le charlot de lui donner son chien en paiement de son repas de son gîte et d’ un antique poêle en fonte qui depuis des années rouillait sous la remise vite le marché avait été conclu ",
"seulement lorsque le taon avait voulu repartir à le matin son butin dans sa chancelante guimbarde sa rosse n’ avait pu avancer et s’ était abattue après quelques vains efforts furieux le taon avait frappé la bête avec acharnement comme pour lui reprocher l’ avoine qu’ elle n’ avait pas mangée lui cinglant les oreilles de grands coups de fouet l’ animal n’ avait pu se relever et sentant son impuissance à se remettre debout les jambes trop lourdes engourdies déjà mortes il avait tourné la tête de côté et subissait les horions comme il aurait essuyé une averse il ne bougeait plus seuls ses sabots de derrière battaient spasmodiquement la boue ",
"et finalement il avait expiré sous le bâton et les jurements mais le taon ne s’ était pas arrêté dans sa rage il s’ était attaqué à le cadavre de la pauvre haridelle lui démolissant les côtes de ses lourdes bottes à le quelque temps de là la foudre tomba sur un pommier à le côté de l’ habitation de les deschamps et le fendit en une semaine plus tard charlot se cassa une jambe en tombant de le toit de le hangar qu’ il était à le réparer "
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"malgré cette enquête privée je me sens détendu peinard probablement à le cause de la présence de ma félicie c’ est elle qui crée l’ ambiance d’ évasion je préfère t’ attendre ici dis-je j’ en profiterai pour faire le point tu bois quelque chose m’man ",
"malheureusement à une certaine hauteur sociale on ne tue pas les femmes à le paris on y comprend très bien qu’ une passion qui pousse à le tuer la femme qu’ on aime est de la puissance mais c’ est de la puissance à le service de quelqu’un cela sent sa domesticité et dans cette société vaniteuse nul ne veut se proclamer inférieur aussi quand il n’ y a plus que ce remède pour les gens bien élevés ils le voient mais ils ne l’ emploient pas et la civilisation les récompense de cette modération pleine d’ élégance en éteignant peu à le peu cet amour qui retombe sur PROPN vaincu par l’ obstacle éternel des roses qui vivent un jour les passions malheureuses dans une société avancée sont de beaucoup les plus fragiles ",
"je n\\' en menais pas large j\\' avais envie de me faire toute petite mais je ne m\\' étais jamais sentie aussi grosse aussi présente que dans cette petite chambre abominable j\\' avais beaucoup de mal à me donner une contenance je me suis mordillé ongle de le pouce en retenant un terrible soupir ramon était seul ",
"il les contrariait en ce sens qu’ il lui était impossible d’ arracher à la malade les renseignements dont il avait besoin pour étayer ses plans futurs de même qu’ il lui était impossible de faire son œuvre de pression sur elle pour l’ engager dans la voie où il la voulait voir mais il était dit que cet homme aurait dans cette affaire tous les bonheurs et qu’ il verrait les atouts s’ accumuler dans son jeu comme à le plaisir il advint que le délire persistant malgré des soins énergiques et intelligents jeanne lui en apprit plus long dans ses divagations qu’ il n’ eût jamais osé espérer lui en faire dire si elle eût eu sa raison la malheureuse ne cessait de parler de le roi et son amour vibrant et sincère s’ exhalait en plaintes déchirantes et cette passion débordante était si pure si dégagée de tout sentiment mesquin si ardemment dévouée que m.jacques se sentait pris d’ une respectueuse admiration pour sa victime et frémissait en recueillant avidement les pensées les plus intimes de cette âme douloureuse et aimante que la fièvre arrachait à le ce corps gracil",
"d’ abord parce que j’ avais des scrupules et que ceux dont je vous parle n’ en avaient certainement pas ensuite parce que j’ aimais la beauté que je l’ aimais exclusivement et qu’ elle eût limité mon choix ce qui n’ était pas leur cas enfin parce que j’ étais plus difficile ou si l’on veut plus raffiné ce furent même ces raffinements qui me trompèrent je pris pour une vertu ce qui n’ est qu’ une délicatesse et la scène dont le hasard me fit témoin m’ eût certes beaucoup moins choqué si les acteurs en avaient été plus beaux ",
"le repas de mmebuque qui servait mal et cuisinait bien égayait l’ heure alain oubliait sa journée et les bureaux amparat et la tutelle de m.veuillet ses captives de le belvédère le fêtaient tu m’ attendais murmurait -il à l’ oreille de saha je t’ ai entendu arriver! s’ écriait camille ",
"marcelle s’ enhardit —est -ce que madame PROPN ne va pas bientôt rentrer demanda -t-elle à le voix basse non je ne crois pas elle est à l’ autre bout de paris ",
"cria -t-on de toutes parts il se forma autour de cet homme inhumain un cercle menaçant et la femme qui tout à l’ heure pleurait sur la jetée s’ avança vers lui l’ œil hagard barbare s’ écria -t-elle sais -tu que mon mari le père de mon enfant est là là sur ce baleinier qui va périr sais -tu que depuis mois que mon pauvre georges est parti nous avons compté son retour mois par mois jour par jour heure par heure ",
"mais qu’ aurais -je pu te dire te raconter des plaisirs et des joies bien loin de mon cœur ou t’ avouer la mauvaise conduite de mon mari conduite que j’ aurais voulu me cacher à le moi-même voilà pourquoi je gardai si longtemps le silence et pourquoi je me serais laissé toujours oublier sans doute quand un accident affreux qui est venu me frapper m’ a permis de chercher des consolations dans ton cœur un soir que triste et pensive et l’ âme douloureusement émue de le pressentiment vague d’ un malheur nouveau après avoir fait coucher mes petites filles j’ étais restée dans le salon d’ abord pour mettre ordre à le quelques objets dérangés puis que sans m’ en apercevoir je m’ étais assise dans un fauteuil et m’ étais laissé entraîner à une rêverie pénible j’ en fus brusquement réveillée par la pendule qui tintait minuit et par la porte vivement ouverte ",
"après strasbourg que PROPN assiégeait l’ armée de le général PROPN était l’ objet de l’ ardente convoitise de le roi guillaume et dé ses conseillers le rusé bismark et le rancuneux de moltke la ville en elle-même est pourtant peu de chose; son industrie n’ approche pas de celle de mulhouse elle n’ a comme PROPN ni une origine antique ni une cathédrale sans pareille la rivière le long de laquelle s’ étendent ses jolies promenades a beau s’ appeler la savoureuse ce n’ est comparativement à le rhin majestueux qu’ un ruisseau sans importance "
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tandis que le capitaine se tenait à la barre son compagnon près de moi ne me quittait plus des yeux à le premier mouvement j’ aurais été saisi enfermé à le présent mon sort était bien lié à le celui de l’ épouvante .cependant la distance qui la séparait de les destroyers était réduite en ce moment à le quelques encablures est -ce donc que le moteur de l’ épouvante par suite d’ accident ne pouvait pas donner davantage pourtant le capitaine ne montrait aucune inquiétude il ne cherchait point à le atterrir .on entendait les sifflements de la vapeur qui s’ échappait à le travers les soupapes de les destroyers à le milieu de les panaches de fumée noire .mais on entendait aussi les mugissements de la cataracte à le moins de milles en aval épouvante filait par le bras gauche le long de l’ île dont elle eut bientôt dépassé la pointe un quart d’ heure après apparaissaient les premiers arbres de goat-island le courant devenait de plus en plus rapide et si l’ épouvante ne voulait pas s’ arrêter les destroyers ne pourraient pas lui donner plus longtemps la chasse et s’ il | [
"puis des détonations éclatant en amont plusieurs projectiles passèrent le long de l’ épouvante sans l’ atteindre le soleil venait de disparaître et à le milieu de le crépuscule la lune projetait ses rayons vers le nord la vitesse de l’ appareil doublée de la vitesse de le courant était prodigieuse en une minute il tomberait dans ce creux noirâtre que forme en son milieu la chute canadienne ...je regardais d’ un œil terrifié ces extrêmes berges de goat-island; puis à sa tête les îlots de les trois-sœurs noyés sous l’ embrun de les eaux tumultueuses ...je me relevai j’ allais me lancer dans la rivière afin de gagner l’ île les mains de l’ homme s’ appesantirent sur moi soudain un violent bruit de mécanisme qui jouait à l’ intérieur se fait entendre les grandes dérives plaquées sur les flancs de l’ appareil se détendent comme des ailes et à le moment où l’ épouvante est entraînée dans la chute elle s’ élève à le travers l’ espace franchissant les mugissantes cataractes à le milieu d’ un spectre d’ arc-en-ciel lunaire !le lendemain lorsque je me réveillai ap",
"je m’ en rendis compte aussitôt il ne roulait pas sur terre il ne naviguait ni sur ni sous les eaux il ne volait pas à le milieu de les airs devais -je en conclure que son inventeur avait regagné la mystérieuse retraite où jamais être humain n’ avait mis le pied avant lui et alors puisqu’ il ne s’ était pas débarrassé de ma personne son secret allait -il enfin m’ être révélé ?...peut-être s’ étonnera -t-on que j’ eusse si profondément dormi pendant ce voyage aérien je m’ en suis étonné moi-même et je me demandai si ce sommeil ne fut pas provoqué par une substance soporifique mêlée à le mon dernier repas le capitaine de l’ épouvante voulant me mettre ainsi dans l’ impossibilité de connaître le lieu de son atterrissement tout ce que je puis affirmer c’ est qu’ elle avait été terrible l’ impression que je ressentis à le moment où l’ appareil à le lieu d’ être entraîné dans les tourbillons de la cataracte s’ enleva sous l’ action de son moteur comme un oiseau dont les larges ailes battaient avec une extraordinaire puissance !...ainsi donc cet appareil de le",
"cette claire soirée me permettait d’ observer la direction que suivait l’ aviateurle mot aviateur s’ applique à l’ appareil volant comme à le celui qui le conduit il filait au-dessus de la rivière et dépassa suspension-bridge à le milles en aval de le horse-shoe-fall c’ est à le cet endroit que commencent les infranchissables rapides de le niagara qui se coude alors pour descendre vers l’ ontario .à partir de ce point il me sembla bien que l’ appareil obliquait vers l’ est ...le capitaine se tenait toujours à l’ arrière je ne lui avais pas adressé la parole à le quoi bon il ne m’ eût pas répondu .ce que je remarquai c’ est que l’ épouvante gouvernait avec une surprenante facilité assurément les routes atmosphériques lui étaient aussi familières que les routes maritimes et les routes terrestres .et en présence de pareils résultats ne comprend -on pas l’ immense orgueil de celui qui s’ était proclamé maître de le monde ne disposait -il pas d’ un engin supérieur à le tous autres sortis de la main de les hommes et contre lequel les hommes ne pouvaient rien et en vé",
"je le répète cet état avait dû être provoqué par quelque soporifique sans doute le capitaine ne voulait pas me laisser reconnaître quelle direction il suivait .donc l’ aviateur a -t-il continué son vol à le travers l’ espace a -t-il navigué à la surface d’ une mer ou d’ un lac s’ est -il lancé sur les routes de le territoire américain je ne saurais le dire aucun souvenir ne m’ est resté de ce qui s’ est passé pendant cette nuit de le juillet à le 1er août .maintenant qu’ allait être la suite de cette aventure et principalement en ce qui me concernait quelle en serait la conclusion ai dit qu’ à le moment où mon étrange sommeil avait pris fin l’ épouvante paraissait être dans une complète immobilité pas d’ erreur à ce sujet: sous quelque forme qu’ il se fût produit j’ aurais ressenti ce mouvement même à le travers les airs .lorsque je me réveillai j’ étais dans ma cabine ou j’ avais été renfermé sans m’ en être aperçu ainsi que cela s’ était fait pendant la première nuit passée à le bord de l’ épouvante sur le lac érié .toute la question était de ",
"me disais -je est -ce que la liberté ne me sera pas rendue avant que l’ épouvante n’ ait repris sa navigation ou son vol n’ étaient -ce pas en effet les seules circonstances dans lesquelles toute fuite devenait impossible comprend mon impatience mon inquiétude ignorant combien de temps durerait cette halte terrestre n’ eus pas plus d’ un demi-quart d’ heure à le attendre un bruit de barres déplacées parvint à le mon oreille le panneau fut relevé de le dehors la lumière et l’ air pénétrèrent à le flots dans ma cabine un bond je me retrouvai sur le pont à le ma place habituelle .mes yeux en un instant eurent parcouru tout l’ horizon .l’ épouvante ainsi que je l’ avais pensé reposait sur le sol à le fond d’ un cirque mesurant de à le pieds à sa circonférence un tapis de gravier jaunâtre le recouvrait sur toute son étendue où ne poussait pas une seule touffe d’ herbe .ce cirque affectait la forme d’ un ovale presque régulier dont le grand diamètre se tendait de le sud à le nord ",
"quant à son cadre de roches quelle était sa hauteur la disposition de son arête supérieure je ne pus en juger au-dessus de nous s’ amassaient de les brumes très denses que les rayons de le soleil n’ avaient pas encore fondues quelques larges traînées de vapeurs pendaient jusqu’ à le fond sablonneux sans doute le jour était à ses premières heures et ce brouillard ne tarderait pas à se dissiper il est vrai j’ eus l’ impression qu’ une température assez froide régnait à l’ intérieur de ce cirque bien que ce fût le premier jour de le mois d’ août ",
"j’ en concluais qu’ il devait être situé dans une région élevée de le nouveau continent laquelle impossible de former aucune hypothèse à le cet égard en tout cas si rapide que pût être son vol l’ aviateur n’ avait pas eu le temps de traverser l’ atlantique ou le pacifique et depuis notre départ de le niagara il ne s’ était pas écoulé plus d’ une douzaine d’ heures en ce moment le capitaine sortait d’ une anfractuosité probablement quelque grotte creusée dans la base de cette enceinte baignée de brumailles .parfois à le travers le brouillard apparaissaient les silhouettes de grands oiseaux dont le cri rauque troublait le profond silence et qui sait s’ ils ne s’ étaient pas effrayés de l’ arrivée de ce monstre à les formidables ailes avec lequel ils n’ auraient pu lutter ni en force ni en vitesse !ainsi tout me portait à le croire c’ était ici que le maître de le monde se retirait lorsque ses prodigieux voyages prenaient fin c’ était ici la remise de son automobile le port de son bateau le nid de son engin d’ aviation! et maintenant l’ épouvante reposait immobil",
"ses compagnons venaient de le rejoindre ils ne tardèrent pas à le entrer tous dans la grotte dont j’ ai parlé je pouvais donc examiner l’ appareil –à l’ extérieur de le moins quant à ses dispositions intérieures il est probable que j’ en serais réduit à les conjectures en effet sauf celui de ma cabine les autres panneaux étaient fermés et c’ est en vain que j’ essayai de les ouvrir ",
"après tout peut-être était -il plus intéressant de reconnaître quel moteur employait l’ épouvante dans ses multiples transformations sautai à le terre et j’ eus tout le loisir de procéder à ce premier examen l’ appareil était de structure fusiforme l’ avant plus aigu que l’ arrière la coque en aluminium les ailes en une substance dont je ne pus déterminer la nature il reposait sur roues d’ un diamètre de pieds garnies à la jante de pneus très épais qui assuraient la douceur de le roulement à le toute vitesse leurs rayons s’ élargissaient comme des palettes et alors que l’ épouvante se mouvait sur ou sous les eaux elles devaient accélérer sa marche .mais ces roues ne formaient pas le principal moteur celui-ci comprenait turbines parson’s placées longitudinalement de chaque côté de la quille "
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"pourquoi non très-bien mon ami ce pourquoi non est sublime est -ce que l\\ amour est de ton âge amour est inconnu ",
"il s' agissait simplement d' une avance d' un prêt\\n on prête à ses amies et vous n' étiez pas encore liée avec la demoiselle en question quand elle vous a conduite chez sa couturière où l' aviez -vous connue dans le cabinet d' un directeur de théâtre auprès de qui je sollicitais un engagement\\n assise dans un coin elle me regardait beaucoup d' une façon m' écoutait parler elle a retenu sans doute mon nom et mon adresse que le directeur demanda afin de me prévenir de le jour ou ̀ il me donnerait une audition et le lendemain PROPN m' a écrit de venir la voir et vous y êtes allée comme sans façon sans la connaître je la connaissais de nom depuis longtemps monsieur mlle est une artiste une véritable artiste oui en tous genres fit le juge d' instruction souriant de ce mot déjà vieux mais n' était pas venu jusqu' à le lui puis je pensais continua berthe mauclair qu' elle avait quelque chose à le me dire de part de le directeur avec qui elle paraissait très liée mais elle ne vous a pas parlé de lui si monsieur elle m' a dit qu' il avait fait mon éloge après mon d",
"PROPN grayon qui s’ est fait jeter à la porte de la chambre de les communes pour la bonne cause; d’ autres encore qui parlaient de le haut d’ un perron de marches ou montés sur une chaise ou encore de la plate-forme d’ une de les roulottes de propagande de leur bouche n’ apprit pas grand’chose de nouveau il les écoutait parler souvent distrait guettant les quelques mots qui devaient venir tôt ou tard les phrases qui parlaient à son cœur quand elles étaient venues il hochait la tête et les ruminait longuement et s’ en retournait vers en attendant ",
"les poursuivants s’ éloignaient lentement fouillant inspectant scrutant chaque parcelle de le périmètre mais ils allaient revenir sur leurs pas et finir par la découvrir elle lança encore un regard circulaire et aperçut à le quelques mètres sur la droite une porte grise si ses souvenirs étaient exacts cette issue débouchait sur un immeuble qui donnait également sur la rue daru sans plus réfléchir elle se faufila entre le mur et les pare-chocs atteignit la porte et l’ entrouvrit juste assez pour s’ y glisser ",
"ces rochers sourcilleux suspendus dans les airs couronnés par de sombres forêts de pins troués à le leur base par de noires cavernes où les eaux s' engouffrent avec des bruits plus effroyables que les roulements de le tonnerre et ces couleurs éclatantes —or argent pourpre azur émeraude —si savamment distribuées leur face tout concourt à le troubler l' âme à le lui infliger le sentiment de son humilité et de le pouvoir de l' éternel créateur non-seulement ces couleurs sont ombrées et fondues d' une manière surprenante mais comme le dit avec raison un voyageur américain elles offrent en quelques places de véritables tableaux dessinés sur le roc avec une correction de lignes une combinaison un brillant de teintes dont la contemplation ne fatigue jamais l' oeil et à lesquelles l' esprit ne parvient jamais à s' accoutumer suffisamment pour les regarder sans que quelque crainte se mêle à son admiration note ces tableaux naturels d' une grande régularité de dessin ne sont pas rares en amérique dans les derniers iroquois j' ai déjà essayé de décrire celui que l'on r",
"la vieille sauvage restait debout devant son logis détruit armée de son fusil celui de le fils de crainte qu’ un de les hommes n’ échappât quand elle vit que c’ était fini elle jeta son arme dans le brasier une détonation retentit de les gens arrivaient des paysans des prussiens .on trouva la femme assise sur un tronc d’ arbre tranquille et satisfaite un officier allemand qui parlait le français comme un fils de PROPN lui demanda où sont vos soldats elle tendit son bras maigre vers l’ amas rouge de l’ incendie qui s’ éteignait et elle répondit d’ une voix forte PROPN se pressait autour d’ elle le prussien demanda comment le feu a -t-il pris elle c’ est moi qui l’ ai mis ne la croyait pas on pensait que le désastre l’ avait soudain rendue folle ",
"oui certes monsieur eh bien demanda m. entragues on a proposé de me faire pendre le comte d\\' PROPN partit d\\' un éclat de rire si bruyant qu\\ il enflamma de fureur les yeux de la ramée m. le comte est bon royaliste murmura -t-il en serrant les dents et les poings ",
"c' est comme la terre non excusez -moi c' était une plaisanterie et pourquoi ce désaveu selon vous non mademoiselle je sais ce que vous allez me dire mais je vous arrête le public est roi ",
"le faux valet avait pris un air humble et naïf on eût dit qu’ il venait d’ exécuter un ordre dont il ne comprenait ni le but ni la portée la veille encore tout en songeant à le utiliser les dispositions vicieuses de le prétendu valet le vicomte avait dédaigné de s’ ouvrir à le lui mais en ce moment PROPN morlière ayant de nouveau remarqué le visage astucieux et plein d’ intelligence de maître john changea soudain de résolution –c’ est fait monsieur dit rocambole en ôtant respectueusement sa casquette ",
"un chemin qui n’ est qu’ un ravin ombragé de ficus et de miritis y conduit en quelques minutes sur une falaise de limon à le demi crevassée s’ élèvent une douzaine de maisons recouvertes de feuilles de palmier disposées autour d’ une place centrale .tout cela n’ est pas fort curieux mais les environs de tabatinga sont charmants surtout à l’ embouchure de le javary qui est assez largement évasée pour contenir l’ archipel de les îles en cet endroit se groupent de beaux arbres et parmi eux grand nombre de ces palmiers dont les souples fibres employées à la fabrication de les hamacs et de les filets de pêche font l’ objet d’ un certain commerce en somme ce lieu est un de les plus pittoresques de le haut-amazone.tabatinga d’ ailleurs est destinée à le devenir avant peu une station assez importante et elle prendra sans doute un rapide développement en effet devront s’ arrêter les vapeurs brésiliens qui remonteront le fleuve et les vapeurs péruviens qui le descendront "
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elle était déserte comme l’ autre soir un dimanche aussi à la même heure c’ était un ami marocain de la cité universitaire qui lui avait indiqué l’ hôtel celui qu’ elle m’ avait présenté à la cafétéria à le cours de notre première rencontre un certain aghamouri nous nous sommes assis sur un banc à la hauteur de la rue qui longe le cimetière elle a fouillé dans ses sacs de voyage pour vérifier si elle n’ avait pas oublié quelque chose puis nous avons continué notre chemin | [
"elle m’ expliquait qu’ PROPN avait une chambre dans cet hôtel parce que l’ un de les propriétaires était marocain mais alors pourquoi avait -il habité aussi la cité universitaire parce qu’ il était étudiant il avait d’ ailleurs un autre domicile à le paris et elle aussi était -elle étudiante ",
"aghamouri l’ aiderait à s’ inscrire à la faculté de censier elle n’ avait pas l’ air très convaincue et avait prononcé cette dernière phrase de le bout de les lèvres et pourtant un soir je m’ en souviens je l’ ai accompagnée jusqu’ à la faculté de censier par le métro une ligne directe de duroc jusqu’ à le monge il tombait une pluie fine mais cela ne nous gênait pas PROPN lui avait dit qu’ il fallait suivre la rue monge et nous avions fini par atteindre notre but une sorte d’ esplanade ou plutôt un terrain vague entouré de maisons basses à le moitié détruites ",
"le sol était en terre battue et nous devions éviter les flaques d’ eau dans la pénombre tout à le fond un bâtiment moderne que l’on achevait certainement de construire puisqu’ il portait encore des échafaudages aghamouri nous attendait à l’ entrée et sa silhouette était éclairée par la lumière de le hall son regard me semblait moins inquiet que d’ habitude comme s’ il était rassuré de se tenir là devant cette faculté de censier malgré le terrain vague et la pluie tous ces détails me reviennent dans le désordre par saccades et souvent la lumière se brouille et cela contraste avec les notes précises qui figurent dans le carnet ",
"elles me sont utiles ces notes pour donner un peu de cohérence à les images qui tressautent à le point que la pellicule de le film risque de se casser curieusement d’ autres notes concernant des recherches que je faisais à la même époque à le sujet d’ événements que je n’ avais pas vécus ils remontent à le xix e et même à le xviii siècle me paraissent plus limpides et les noms qui sont mêlés à le ces événements lointains la baronne blanche tristan corbière jeanne duval parmi d’ autres et aussi marie-anne guillotinée le juillet à l’ âge de et ans ont un son plus proche et plus familier à mes oreilles que les noms de mes contemporains ce dimanche soir à le notre arrivée à l’ unic attendait dannie assis dans le hall en compagnie de duwelz et de gérard c’ est ce soir PROPN que j’ ai fait la connaissance de les derniers ",
"ils ont voulu que nous visitions le jardin derrière l’ hôtel étaient disposées tables à le parasol la fenêtre de ta chambre donne de ce côté a dit aghamouri mais cette précision semblait laisser dannie indifférente j’ essaie de me concentrer pour leur accorder un semblant de réalité je cherche ce qui les ferait revivre là sous mes yeux et grâce à le quoi après tout ce temps je sentirais leur présence je ne sais pas moi un parfum affectait toujours un aspect soigné moustache blonde cravate costume gris et il sentait une eau de toilette dont j’ ai retrouvé le nom bien des années plus tard grâce à un flacon oublié dans une chambre d’ hôtel pino silvestre ",
"pendant quelques secondes l’ odeur de le pino silvestre m’ avait évoqué une silhouette de dos qui descend la rue de le montparnasse un blond à la démarche assez lourde puis plus rien comme dans ces rêves dont il ne reste qu’ un vague reflet à le réveil qui s’ efface à le cours de la journée lui était brun la peau blanche d’ assez petite taille le regard toujours fixé sur vous mais il ne vous voyait pas j’ ai mieux connu aghamouri avec qui j’ ai eu plusieurs fois rendez -vous le soir dans un café de la place monge après ses cours à le censier chaque fois j’ avais l’ impression qu’ il voulait me confier quelque chose d’ important sinon il ne m’ aurait pas demandé de le rejoindre ici en tête à le tête loin de les autres ",
"ce café était calme quand la nuit tombait en hiver et nous y étions seuls à l’ abri à le fond de la salle un caniche noir appuyait son menton contre la banquette et nous observait en clignant des yeux à le souvenir de certains instants de ma vie des vers me remontent à la mémoire et souvent je cherche le nom de leurs auteurs le café de la place monge le soir est associé pour moi à le vers suivant les griffes pointues d’ un caniche frappant les dalles de la nuit nous marchions jusqu’ à le montparnasse à le cours de ces trajets aghamouri m’ avait livré de rares détails le concernant ",
"à la cité universitaire il venait d’ être expulsé de sa chambre de le pavillon de le maroc mais je n’ ai jamais su si c’ était pour des raisons politiques ou pour un autre motif il habitait un petit appartement qu’ on lui avait prêté dans le seizième arrondissement près de la maison de la radio mais il préférait sa chambre de l’ unic qu’ il avait obtenue grâce à le gérant un ami marocain pourquoi garder alors l’ appartement de le seizième arrondissement c’ est ma femme qui habite PROPN ",
"oui je suis marié et j’ avais senti qu’ il ne m’ en dirait pas plus d’ ailleurs il ne répondait jamais à les questions les confidences qu’ il m’ a faites mais peut -on vraiment parler de confidences c’ était sur le chemin de la place monge à le montparnasse entre de longs silences comme si la marche l’ encourageait à le parler quelque chose m’ intriguait "
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"tu m’ avais juré de veiller sur elle tais -toi! pas de reproche pas de récrimination de ma part je constate voilà tout mais toi tu me dois un récit fidèle de le crime et le nom de le criminel tu me dois cela et à le besoin j’ exige que tu parles de par ton affection de frère ou de par ton droit seigneurial? par mon droit j’ obéis a peine fûtes -vous parti monseigneur que la demoiselle de piennes témoigna à l’ homme combien peu elle vous regrettait l’ homme qui cela tout d’ abord le nom de l’ homme patience monseigneur peut-être dès avant votre départ l’ homme avait -il partagé votre bonne fortune peut-être était -il plus aimé que vous ",
"mais cette main caressait les poils rudes de le lynx; et jean-françois felze le front bas et l' échine courbe dut attendre que le lynx eût été caressé PROPN s' était assis et buvait d' un trait la tasse de thé refroidie —vous avez oublié le temps cher —oui dit -il —et je vous prie de m' excuser mais vous saviez où j' étais et j' ai pensé que vous ne seriez ni inquiète ni fâchée elle l' examinait très attentivement ",
"sybille alors avait fait signe à le aïxa de suivre et d’ aller voir ce qui excitait ainsi sa joie celle-ci s’ était empressée d’ obéir elle avait lancé sa haquenée sur les traces de le chien mais arrivée à un certain endroit de la route elle avait vu le lévrier s’ arrêter chercher de tous côtés lever le nez à le vent puis baissant la tête retourner sur ses pas et revenir piteusement auprès de sa maîtresse il n’ y avait personne sur la route quelle cause avait donc fait naître la joie de le chien tout à l’ heure d’ où provenait son air piteux maintenant ",
"alors a commencé une agonie de jalousie le croirais -tu maman je me suis abaissé moi ton jean-marie jusqu\\ à le vouloir employer le service d\\' une de ces ignobles agences de police privée dont on jette les prospectus à le panier avec dégoût je suis allé à la porte de la plus connue de ces infâmes officines je ne suis pas entré ",
"les moindres scories ont été éliminées de cette matière lisse depuis quarts de siècle cette chose que j’ utilise si peu est restée sans rouille ce qui me fait parfois songer passant de le petit à le grand à la toute simple colonne porte-étendard dressée depuis ans à les environs de le qubt-el-minar à le delhi et sur laquelle le temps et les intempéries n’ ont pas mordu pour la même raison sans doute: le consciencieux travail de le maître forgeron qui mit peut-être des années à le créer ce cylindre minéralement pur combien de temps michel mit -il pour façonner cet artefact trop peu orné pour sembler beau je suis sûre en tout cas qu’ il n’ a jamais pensé à une règle de vie pour éviter le tête-à-tête avec la douairière michel ne déjeune pas ou mange à le village ",
"—notre coucou doit être en train de prendre quelque chose pour son rhume —on va lui dire un petit bonjour toilette rapide toutefois chignole apporte le plus grand soin dans l' enroulement de ses bandes molletières qui dessinent une musculature harmonieuse —vois -tu mon fils si le style c' est l' homme comme l' a expliqué jadis un type de la haute la jambe c' est le soldat!... un café à le lait flanqué d' épaisses tartines beurrées nous attend dans la salle commune l' aubergiste s' informe de notre santé et nous consulte sur notre menu de le déjeuner puis sous nos caoutchoucs hermétiques nous allons à le travers champs ",
"–elle ne tardera pas à le revenir en tout cas demandez à la personne qui est là si elle peut attendre –c’ est m. de ronchay bien expliquez -lui la chose dites qu’ on téléphonera la réponse à le mmela comtesse aussitôt le retour de mmevalentin la vendeuse alla vers la salle d’ attente où se tenait debout maurice de ronchay il déclara péremptoire après avoir écouté la jeune fille :–non j’ attendrai car ma femme m’ a bien recommandé de lui rapporter une réponse positive à le sujet de cet arrangement qui traîne en longueur ",
"elle avait hâte d’ en acquérir la cruelle certitude elle pensait à le retourner à le chêne à le visiter le champ de bataille à le chercher le corps de le jeune homme comme PROPN avait cherché celui de harold et quand elle aurait réhabilité sa mémoire de les odieuses suppositions de son père à le venger lui michel sur ses meurtriers elle réfléchissait à les moyens qu’ elle pourrait employer pour avoir un prétexte de rester en arrière et de retourner à le chêne lorsque aubin courte-joie et trigaud qui formaient l’ arrière-garde de la troupe vinrent à la rejoindre et à le passer à le côté d’ elle .elle respira; sans doute la lumière allait -elle lui venir de et vous mes braves amis leur dit-elle ne sauriez -vous me donner des nouvelles de m. de la logerie si fait ma chère demoiselle répondit courte-joie enfin! s’ écria bertha.puis avec toute la vivacité de l’ espoir n’ est -ce pas dit -elle qu’ il n’ a point quitté la division comme on l’ en accuse il l’ a quittée répondit courte-joie quand la veille de le combat de maisdon mon dieu mon dieu! fit bertha avec an",
"m’ écriai-je; —nous avons de l’ argent là-haut de l’ autre côté de la loge il s’ arrêta pour me regarder de l’ argent! répéta -t-il dame tu m’ as dit dans le temps qu’ il fallait de l’ argent pour nous marier comme je voyais son visage se rembrunir je me hâtai d’ ajouter: c’ est à le moi va! je te fais juge ",
"avant la fin de cette année nous nous serons arrangés pour que la princesse aélys n’ existe plus de le moins légalement –j’ aimerais beaucoup mieux qu’ elle n’ existât plus de le tout! dit avec un accent de haine à le moins je serais sûre qu’ il ne pourrait jamais la retrouver! –ne crains rien; d’ après le plan que je médite si jamais par impossible le prince lothaire revoyait aélys de croix-givre il la repousserait bien loin de lui "
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quel est le paradis arrosé par cette source quels sont les fleuves dans lesquels cette source se divise premièrement le lieu de volupté est la vierge marie car dans chaque mère le fils est coéternel à le son sexe deuxièmement toute source posse ̀de propriétés les hommes souillés s’ y lavent; | [
"ceux qui sont accablés de chaleur s’ y rafraîchissent; les altérés y boivent elle arrose les jardins elle réfléchit les visages troisièmement le paradis qu’ humecte l’ humidité virginale est l’ ensemble de la cour ",
"la nature angélique est embrassée par la mère et aime être tenue embrassée par elle même les plus grands de les anges participants de la constitution de l’ univers sont irrigués par elle quatrièmement le premier fleuve issu de ladite source se nomme phison qui s’ interprète source de le sein ce fleuve ceint la terre d’ hevilath qui veut dire l’ inde le deuxième fleuve issu de cette source est appelé qui signifie gouffre ",
"il ceint l’ éthiopie le troisième fleuve issu de cette source se nomme tigre qui signifie vélocité il ceint les assyriens qui s’ interprètent comme vigiles ou réveillés le quatrième fleuve appelé euphrate s’ interprète fructueux il ceint les chaldéens qui signifient mamelles féroces ",
"PROPN est la nativité inénarrable chapitre sur le sonder vient de beige laine grège de les errants béguine vient de albigenses albigeoises cathares a en on trouve écrit et parfois même signé sur les rôles pour désigner les femmes qui portaient une coiffe particulière appelée béguin les embéguinées ce sont encore les enivrées ",
"femmes qui chantaient en tournoyant sur elles-mêmes puis qui brusquement tombaient en transe montraient leur nudité tout commença l’ expression française sans pourquoi traduit le vieil allemand sonder ",
"l’ expression sonder apparut chez la cistercienne ce fut avant année où elle mourut en employant l’ expression cherchait à le rendre le amo qui a amo de saint bernard j’ aime sans raison d’ aimer cela est aimer ",
"j’ aime parce que j’ aime dans le vers de sainte s’ adonner à la source qui est avant toute trace avant toute trace veut dire avant la création avant la création veut dire sans créatures sans créatures signifie sans œuvre mais aussi sans signe sans commandements sans sociétés sans hiérarchies sans classes avant tout dessein ",
"sans homme sans reproduction sans pourquoi sonder sans bénéfice sans statut religieux sans détermination ",
"sans parole sans mesure sans fin on retrouve à le reprises sans pourquoy et sans nul pourquoy dans le miroir de les simples âmes de la béguine marguerite qui mourut brûlée à le paris en tandis que son livre fabuleux brûlait lui aussi entre ses mains elle est la sainte parmi les saintes elle fut la rejetée parmi les rejetées fumées et cendres poussières qui errent encore dans l’ air atroce de paris suffoqueront jusqu’ à la fin de les temps "
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"il y avait par bonheur dans cette réunion de jeunes gens quelques têtes sensées et froides ils firent observer que les faits n’ étaient pas constants qu’ on ne pouvait s’ engager à la légère dans une démarche aussi délicate qui n’ aurait assurément pas l’ approbation de le général commandant l’ école; que si la rozeraie refusait sa démission comme cela était vraisemblable il ne resterait aucun moyen de lui forcer la main; qu’ il était enfin inutile de fournir un prétexte à des duels dont l’ issue pouvait être regrettable ces raisons étaient bonnes ",
"et pourquoi pour avoir eu le malheur d’ aimer une créature féroce qui se faisait un jeu de mes souffrances et s’ applaudissait de mon abjection!léa leva le bras et pour la première fois regardant jacques de ses yeux encore troubles de terreur :—non pas pour avoir eu le malheur de l’ aimer répliqua -t-elle mais pour avoir eu l’ indignité de la trahir!à ces mots première lueur dans l’ obscurité qui depuis ans l’ enveloppait jacques bondit et toute son intelligence tendue pour pousser plus avant la pénétration de le mystère:—ah! tu commences donc à le avouer tu voulais te venger —oui répliqua léa avec force je l’ ai voulu mais tu m’ y avais forcée et le hasard a été pour les quarts dans ce qui est arrivé .—je vais donc enfin savoir cria avec une sorte de délire ",
"il y avait une lune superbe dans le ciel bleu sombre piqueté d’ étoiles mais des nuées innombrables des nuées fumeuses venues de l’ est venues de le quercy glissaient parfois devant cette lune inerte nuées menaçantes et morbides la gorge serrée je les regardais la tête renversée en arrière reprenant mon souffle avec peine mes mains couvertes de bave et d’ écume posées sur mon beau pantalon un pantalon de nankin que PROPN m’ avait aussi fait acheter un jour de caprice et soudain l� �idée de tous ces achats superflus la dureté de les rênes entre mes doigts et la certitude de mon amour repoussé tout me parut subitement ridicule et lugubre nicolas disait la voix de flora et je baissai les yeux sur elle ",
"elle s’ arrêta à le feu rouge de le croisement PROPN se dresse à le droite l’ hôtel royal-savoy avec ses tourelles moyenâgeuses qui évoquaient chaque fois blanche-neige et les nains elle eut un coup à le cœur boyaval était là sur le trottoir et s’ apprêtait à le traverser elle voulut détourner la tête mais elle ne pouvait détacher son regard de cet homme qui portait un manteau noir étroit elle essayait de se raisonner elle était à l’ abri dans la voiture ",
"voyez -la vous-même mais en conscience je ne puis pourtant pas la violenter et la traîner de force à l’ église commandant lui aussi comprit enfin qu’ il se butait contre un parti irrévocable serait inutile de prolonger cette discussion dit -il tristement laissez -moi seulement vous prévenir en ma qualité de vieil ami de vous défier des aveuglements de la tendresse et de prendre garde que votre fille ne soit toute la première à le souffrir de vos complaisances pour elle et il la quitta.impatiente d’ être ainsi relancée inquiète en même temps de l’ opinion et résolue à la braver madame granger femme trop impétueuse pour vivre longtemps dans ce buisson d’ épines brûlait de le désir de précipiter le dénoûment et de rendre sans objet tous les commérages comme toutes les persécutions il n’ était d’ ailleurs que trop vrai que le baron soulevait d’ innombrables inimitiés et que certaines gens ne se lassaient pas d’ ourdir des cabales contre lui sous l’ influence de ces tiraille ments elle eut le courage un jour d’ aborder la question et de lui faire les avances les ",
"cette buée condensée en un filet s’ agitait indécise tendant à le monter puis elle s’ élargit s’ étendit montant encore en un jet plus fort très lentement elle tournoyait sur elle-même se multipliant maintenant d’ autres poussées de buées qui venaient se fondre en elle formant un nuage dont les particules paraissaient animées d’ un mouvement d’ une intensité vertigineuse de ce tourbillon de molécules se dégageait une lueur faible mais cependant suffisante pour que je visse mon ami dans la position que j’ ai dite la tête appuyée sur un coussin les yeux fermés comme dormant si pâle! d’ une blancheur lunaire la buée se condensait la giration qui l’ agitait se faisait plus lente elle se figeait pour ainsi dire et peu à le peu une forme se précisait des contours se délinéaient cela devenait une image d’ abord très vague d’ un pastel très effacé ",
"a -t-elle menti quand elle m’ a dit que vous aviez eu beaucoup à le vous plaindre de lui?mais aucune voix d’ outre-tombe ne répondait à les angoissantes questions rosario était seule pour décider de son avenir pour chercher si elle devait accorder créance à le toutes les assertions de don en levant les yeux sur le grand christ dont les bras s’ étendaient au-dessus de le lit elle supplia: –seigneur aidez-moi je suis petite et faible et j’ ai peur de ces hommes elle se releva jeta encore un long regard autour de la grande chambre flottait une odeur de renfermé puis lentement elle redescendit et sortit par la porte de chêne qui à le fond de le sombre vestibule dallé ouvrait sur le jardin.rosario s’ en souvenait aussi de le grand jardin très négligé dont les charmilles laissées à l’ abandon les bassins à le sec les statues lépreuses et mutilées avaient eu pour son esprit enfantin un attrait de mystère ",
"je me souviens de la silhouette de les m’rabti ces anciens serviteurs qui dans les hauts plateaux officiaient dans les mausolées et qui ayant migré dans la fertile mitidja cueillaient le raisin ou nettoyaient les puits il y avait aussi les el-mellah tu pourrais traduire tout seul les hommes de les sels descendants de ces juifs de l’ ancien maghreb obligés de conserver dans du sel donc la tête de ceux qui parmi les leurs avaient été décapités par le sultan d’ autres témoins de mon enfance je ne sais plus trop j’ ai des souvenirs décousus de disputes entre voisins de vols de couvertures de vêtements l’ un de les fils m’ rabti m’ apprit comment après avoir commis son larcin rentrer chez soi à le reculons pour que le garde champêtre ne puisse pas remonter jusqu’ à le coupable en suivant ses traces ",
"beaucoup croyaient la manifestation remise et le pis était que ou bandes déjà en chemin allaient compromettre la cause s’ il ne se mettait pas quand même à le leur tête près d’ une centaine partis avant le jour avaient dû se réfugier sous les hêtres de la forêt en attendant les autres souvarine que le jeune homme monta consulter haussa les épaules gaillards résolus faisaient plus de besogne qu’ une foule et il se replongea dans un livre ouvert devant lui il refusa d’ en être cela menaçait de tourner encore à le sentiment lorsqu’ il aurait suffi de brûler montsou ce qui était très simple comme étienne sortait par l’ allée de la maison il aperçut rasseneur assis devant la cheminée de fonte très pâle tandis que sa femme grandie dans son éternelle robe noire l’ invectivait en paroles tranchantes et polies PROPN fut d’ avis qu’ on devait tenir sa parole ",
"–madame dit rodolphe je ne vais pas à la cour pour aller prendre le thé chez vous son coupé l’ attendait à le bout de le passage de l’ opéra il laissa passer émile et la mère en avant il eut l’ art de s’ égarer parmi la foule cela lui fut d’ autant plus facile que PROPN ne lui montra pas son chemin "
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elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre l’ autre source presque invisible froissait l’ herbe comme un serpent s’ étalait secrète à le centre d’ un pré où des narcisses fleuris en ronde attestaient seuls sa présence la première avait goût de feuille de chêne la seconde de fer et de tige de jacinthe rien qu’ à le parler d’ elles je souhaite que leur saveur m’ emplisse la bouche à le moment de tout finir et que j’ emporte avec moi cette gorgée imaginaire entre les points cardinaux à lesquels ma mère dédiait des appels directs des répliques qui ressemblaient ouïes de le salon à de brefs soliloques inspirés et les manifestations généralement botaniques de sa courtoisie entre cèbe et la rue de les vignes entre la mère adolphe et me de fourolles une zone de points collatéraux moins précise et moins proche prenait contact avec nous par des sons et des signaux étouffés mon imagination mon orgueil enfantins situaient notre maison à le centre d’ une rose de jardins de vents de rayons dont aucun secteur n’ échappait tout à le fait à l’ influence | [
"bien que ma liberté à le toute heure dépendît d’ une escalade facile une grille un mur un toiton incliné l’ illusion et la foi me revenaient dès que j’ atterrissais à le retour sur le gravier de le jardin car après la question d’ où viens -tu?... et le rituel froncement de sourcils ma mère reprenait son tranquille son glorieux visage de jardin beaucoup plus beau que son soucieux visage de maison de par sa suzeraineté et sa sollicitude les murs grandissaient des terres inconnues remplaçaient les enclos que j’ avais sautillant de mur à le mur de branche à le branche aisément franchis et j’ assistais à les prodiges familiers c’ est vous que j’ entends cèbe? criait ma mère avez -vous vu ma chatte elle repoussait en arrière la grande capeline de paille rousse qui tombait sur son dos retenue à son cou par un ruban de taffetas marron et elle renversait la tête pour offrir à le ciel son intrépide regard gris son visage couleur de pomme d’ automne ",
"sa voix frappait -elle l’ oiseau de la girouette la bondrée planante la dernière feuille de le noyer ou la lucarne qui avalait à le petit matin les chouettes surprise ô certitude d’ une nue à le gauche une voix de prophète enrhumé versait un non madame qui semblait traverser à le grand-peine une barbe en anneaux des pelotes de brumes et glisser sur des étangs fumants de froid ou bien: madame chantait à le droite une voix d’ ange aigrelet probablement branché sur le cirrus fusiforme qui naviguait à la rencontre de la jeune lune elle vous a entendû ûe elle pâ...â...sse par le h merci! criait ma mère à le jugé si c’ est vous cèbe rendez -moi donc mon piquet et mon cordeau à le repiquages j’ en ai besoin pour aligner les laitues ",
"et faites doucement je suis contre les hortensias apport de songe fruit d’ une lévitation magique jouet de sabbat le piquet quenouillé de ses mètres de cordelette voyageait par les airs tombait couché à les pieds de ma mère d’ autres fois elle vouait à des génies subalternes invisibles une fraîche offrande fidèle à le rite elle renversait la tête consultait le ciel: qui veut de mes violettes doubles rouges criait -elle moi madame répondait l’ inconnaissable de l’ est plaintif et féminin ",
"prenez le petit bouquet noué d’ une feuille aqueuse de jonquille volait en l’ air recueilli avec gratitude par l’ orient plaintif qu’ elles sentent donc bon dire que je n’ arrive pas à élever les pareil...eî...lles! naturellement pensais et j’ étais près d’ ajouter c’ est une question de climats levée à le jour parfois devançant le jour ma mère accordait à les points cardinaux à le leurs dons comme à le leurs méfaits une importance singulière c’ est à le cause d’ elle par tendresse invétérée que dès le matin et de le fond de le lit je demande: d’ où vient le vent à le quoi l’on me répond il fait bien joli c’ est plein de passereaux dans le palais-royal il fait vilain un temps de saison il me faut maintenant chercher la réponse en moi-même guetter la course de le nuage le ronflement marin de la cheminée réjouir ma peau de le souffle d’ ouest humide organique et lourd de significations comme la double haleine divergente d’ un montre amical à le moins que je ne me replie haineusement devant la bise d’ est l’ ennemi le beau-froid-sec et son cousin de le nord ",
"ainsi faisait ma mère coiffant de cornets en papier toutes les petites créatures végétales assaillies par la lune rousse il va geler la chatte dans disait -elle son ouïe qu’ elle garda fine l’ informait aussi et elle captait des avertissements éoliens écoute sur moutiers me disait -elle elle levait l’ index et se tenait debout entre les hortensias la pompe et le massif de rosiers ",
"elle centralisait les enseignements d’ ouest par-dessus la clôture la plus basse tu entends rentre le fauteuil ton livre ton chapeau il pleut sur moutiers il pleuvra ici dans ou minutes seulement je tendais mes oreilles sur moutiers de l’ horizon venaient un bruit égal de perles versées dans l’ eau et la plate odeur de l’ étang criblé de pluie vannée sur ses vases verdâtres et j’ attendais quelques instants que les douces gouttes d’ une averse d’ été sur mes joues sur mes lèvres attestassent l’ infaillibilité de celle qu’ un seul être à le monde mon père nommait ",
"des présages décolorés par sa mort errent encore autour de moi l’ un tient à le zodiaque l’ autre est purement botanique quelques signes jouent avec les vents les lunaisons les eaux souterraines c’ est à le cause d’ eux que ma mère trouvait paris fastidieux car ils n’ étaient libres efficaces péremptoires qu’ à le plein air de notre province pour vivre à le paris me confiait -elle il m’ y faudrait un beau jardin et encore ce n’ est pas dans un jardin de paris que je pourrais cueillir et coudre pour toi sur un petit carton les grands grains d’ avoine barbue qui sont de si sensibles baromètres ",
"je me gourmande d’ avoir égaré jusqu’ à le dernier ces baromètres rustiques grains d’ avoine dont les barbes aussi longues que celles de les crevettes-bouquet viraient crucifiées sur un carton à le gauche à le droite prédisant le sec et le mouillé n’ avait point sa pareille pour feuilleter en les comptant les pelures micacées de les oignons une robes robes sur l’ oignon elle laissait choir lunettes ou binocle sur ses genoux ajoutait pensivement c’ est signe de grand hiver ",
"je ferai habiller de paille la pompe d’ ailleurs la tortue s’ est déjà enterrée et les écureuils autour de la guillemette ont volé les noix et les noisettes en quantité pour leurs provisions les écureuils savent toujours tout annonçait -on dans un journal le dégel? "
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"ce n’ était encore que la camaraderie de garnements qui songeront peut-être plus tard à se baiser sur les joues lorsque les arbres n’ auront plus de dessert à le leur donner et quel joyeux coin de nature pour cette première escapade un trou de feuillage avec des cachettes excellentes des sentiers le long de lesquels il n’ était pas possible d’ être sérieux tant les haies laissaient tomber de rires gourmands le parc avait dans cet heureux verger une gaminerie de buissons s’ en allant à la débandade une fraîcheur d’ ombre invitant à la faim une vieillesse de bons arbres pareils à des grands-pères pleins de gâteries ",
"cette situation d’ un comique répertorié et éprouvé ne fait rire personne je me demande encore aujourd’hui comment rabier ne s’ aperçoit pas de mon trouble je dois être verte je serre les mâchoires pour m’ empêcher de claquer des dents on dirait que rabier ne le voit pas ",
"il revint le soir même vers heures mangea alla se coucher dans le grenier puis partit encore de grand matin disant qu\\ on ne le reverrait probablement pas de sitôt je lui dis que il n\\ était point coupable il ferait mieux de se livrer il me répondit qu\\ il le ferait il était pas sûr être puni pour avoir enlevé une jeune fille puis il ajouta répondant à le m. lemieux que PROPN accusé lui avait dit qu\\ il regrettait de être amouraché de cette jeune fille et qu\\ il ne savait pas ou ̀ il avait eu la tête que sougraine vivait en bon accord avec sa femme et était un bon sauvage ",
"à le moment de le déjeuner après une rapide prise de contact et alors que nous avions déjà disputé parties en un peu moins de minutes il confiait à sa mère qui s’ inquiétait de mes dons que je lui avais opposé une certaine résistance et qu’ il avait dû batailler ferme pour dans l’ ultime partie s’ imposer et un à c’ est dire si j’ attendais la revanche avec impatience a ma décharge je ne jouais que d’ un œil mon verre de lunettes s’ étant brisé quelques jours auparavant j’ avais préféré patienter jusqu’ à les vacances prochaines pour son remplacement je craignais que le brouillard dans lequel m’ eût tenu le temps de la réparation ne m’ expose à le quelques désagréments par exemple qu’ une autorité maligne à le fait de mon infirmité me lance brutalement qu’ est -ce que je lis? en tapotant de sa fine baguette de bambou une malheureuse formule mathématique tracée à la craie sur le tableau et faute d’ obtenir une réponse car contrairement à la formulation ce n’ est pas à lui que s’ adresse l’ injonction m’ enjoignant de la recopier fois tout en se dépêchan",
"–je ne me souviens de rien dit -elle sourdement rien de la période qui s’ est écoulée entre mon départ d’ angleterre et le moment ou ̀ je me suis retrouvée les jambes immobilisées dans une chambre de clinique en suisse c’ est une histoire étonnante et pathétique très cruelle aussi vous n’ imaginez pas combien de temps j’ ai été torturée par ce mystère qui s’ intégrait dans ma vie j’ ai vécu dans une mortelle incertitude n’ arrivant pas à me résigner à le être ainsi frustrée d’ une partie de moi-même les lèvres de lafray remuèrent il chuchota –mais vous n’ avez retrouvé de cette période aucun fait aucun visage elle détourna son regard pour le fixer droit devant elle .–rien fit -elle sombrement accablée ",
"c’ était plus qu’ il ne m’ en fallait et j’ avais la présomption de croire que je n’ avais pas besoin de pousser plus loin mes recherches pour me faire une opinion sur m.louis de franchi devait être un jeune homme doux studieux et partisan de les réformes françaises je compris alors qu’ il fût parti pour paris dans l’ intention de se faire recevoir avocat il y avait sans doute pour lui tout un avenir de civilisation dans ce projet je faisais ces réflexions tout en m’ habillant ma toilette comme je l’ avais dit à le madame de franchi quoique ne manquant pas de pittoresque avait besoin d’ une certaine indulgence ",
"il se rappela soudain le bal en plein air chez les gens près de limoges cette danse qu’ il avait arrachée à le nathalie lorsqu’ il était si jaloux de son frère et ces baisers fous furtifs qu’ ils avaient échangés derrière un arbre nathalie elle oscillait doucement contre lui il avait envie d’ elle il l’ aimait sa provinciale son bas-bleu sa folle il se pencha le lui chuchota à l’ oreille et elle mit la tête sur son épaule il n’ y avait plus d’ amis d’ ex-maîtresse de complices il n’ y avait plus qu’ elle ",
"un singulier mouvement s’ empara d’ elle elle eut presque peur toutefois comme on avait frappé de nouveau elle se décida à se lever et s’ approcha de la porte –qui demandez-vous dit -elle avant d’ ouvrir et par un dernier sentiment de prudence PROPN répondit une voix de femme ",
"—pendant que je souffre sur un lit d’ hôpital les autres en profitent pour s’ offrir un déjeuner d’ amoureux chez manière et parlent de ma pauvre femme comme d’ une chipie ou d’ une toquée une idée lui passa par la tête pas nécessairement originale ni profonde c’ est curieux que la susceptibilité de les gens nous complique plus souvent l’ existence que leurs véritables défauts ou leurs mensonges c’ était surtout vrai dans son métier il se souvenait d’ enquêtes qui s’ étaient prolongées de plusieurs jours sinon de plusieurs semaines parce qu’ il n’ osait pas poser une question brutale à le son interlocuteur ou encore parce que celui-ci répugnait à le aborder certains sujets —tu retournes à le ton bureau je vais d’ abord avenue junot et toi? —tu ne crois pas que si je la laisse seule elle va t’ accuser de l’ abandonner sans soins tandis que son mari à le cause de son dévouement à la police est mourant ",
"elle s’ agenouilla devant son lit et pria mais son regard cherchait malgré elle la miniature qui pendait à le mur et parmi les formules de l’ oraison elle mêlait à son insu d’ autres paroles il verra bien pensait -elle tout haut je ne suis pas folle j’ ai été fois à son chevet et fois cette ressemblance m’ a frappée "
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de ce père détesté à le cause de celle qui est partie de ce père effrayant comme un fléau domestique elle parle de son père qui lui a appris toute petite ce que c’ est que d’ être malheureux et qu’ elle a détesté pour cela et peut-être qu’ elle a aimé pour cela à sa façon de sauvageonne | [
"sans qu’ il en sache rien s’ il l’ avait su qu’ aurait -il fait il se serait fâché davantage il aurait crié plus encore il n’ était pas fait pour qu’ on l’ aimât ",
"on ne l’ aimait pas une fois elle prononça le nom de lucien comment était -il venu sur ses lèvres il ne faudrait pas dire peu importe car il importe beaucoup à le contraire mais c’ était par une de ces voies détournées qu’ on ne retrouve jamais ensuite ",
"le nom de lucien était venu sur ses lèvres voilà le fait plutôt comme un attendu à le quelque chose d’ autre que comme la chose même pourtant aurélien tressaillit ce nom lui avait fait mal il aurait voulu qu’ elle ne l’ eût pas prononcé et il aurait voulu qu’ elle le prononçât encore pour chasser d’ entre eux ce spectre cette menace ",
"ce nom le poursuivit quand elle eut parlé d’ autre chose ce nom le poursuivit quand elle eut cessé de parler ce nom le poursuivit quand il demeura seul il l’ obséda dans les moments nuls comme à le milieu de les conversations comme à le fond de ses rêves PROPN se réveilla en sueur en le prononçant ",
"il déplongeait d’ un cauchemar à le demi oublié mais où images d’ hommes qu’ il connaissait avaient servi passagèrement de support à ce nom qui fuyait de visage en visage lucien aurélien commençait l’ école de la jalousie une idée fait en lui son chemin c’ est à le propos de ce qu’ il a pensé de bérénice qu’ elle était comme quelqu’un qui se noie et qu’ elle se raccrochait à le son amour ",
"peut-être ne l’ aime -t-elle pas lui aurélien mais elle aime l’ amour qu’ il a d’ elle on n’ a pas plus tôt imaginé une chose pareille que tout devient clair c’est-à-dire que tout devient sombre un poison pernicieux d’ abord aurélien s’ attache à le tous les éléments de la métaphore il y a la noyée la planche la mer la tempête qu’ est -ce que tout cela signifie par ce chemin d’ accessoires il cherche le sens caché de cette image il cherche l’ essence d’ un drame deviné ",
"il ne sait vraiment rien de la vie de bérénice cette façon qu’ elle a toujours de le ramener à l’ enfance dans la grande maison sans doute si elle parle autant de le passé c’ est pour éviter de parler de le présent sans aucun doute elle évite de parler de ce lucien nommé par mégarde ",
"ou comme par mégarde qui sait elle veut peut-être préparer aurélien à son malheur mais n’ est -ce pas elle qui est malheureuse la noyée la planche la mer quelle peine secrète porte -t-elle à le fond de ces yeux d’ ombre? est -ce de lucien qu’ est venue la désillusion qui fait qu’ il lui faut aujourd’hui être aimée désespérément être aimée pour croire encore à le quelque chose à la vie à le beau temps ",
"allons j’ ai le chapeau qui travaille chaque fois qu’ elle a parlé de ce mari ou de la pharmacie de la ville quelle placidité soudaine à le contraire elle avait montrée cette province lucien compris relève plus de l’ ennui de la monotonie que du drame s’ il y avait drame avec lucien il faudrait alors qu’ elle l’ aimât la noyée la planche la mer "
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"on ne vient plus guère que pour la quinzaine de les courses avec le système de coterie à le outrance et de petites soirées intimes dans les chalets qui bordent la route de les roches-noires à le villerville on est arrivé à le tuer les casinos de deauville et de trouville PROPN lutte encore et donne le mardi le jeudi et le samedi des petits bals blancs où viennent sauter les petites filles mais à le trouville il est convenu qu’ on n’ y danse plus une exception pour le bal de les pauvres ce jour -la il est reçu que les femmes de le monde dansent jusqu’ à une heure et qu’ à le cette heure -là seulement les huissiers peuvent laisser entrer ces demoiselles ",
"il était sans doute le premier venu d’ une antichambre fort simple il passa dans un grand cabinet ou ̀ il aperçut un vieillard en robe de chambre qui fumait une longue pipe la robe de chambre en alépine noire devenue luisante portait la date de l’ émigration polonaise –qu’ y a -t-il pour votre service lui dit le médecin juif car vous n’ êtes pas malade et il arrêta sur godefroid un regard qui avait l’ expression curieuse et piquante de les yeux de le juif polonais ces yeux qui semblent avoir des oreilles était à le grand étonnement de godefroid un homme de ans à le petites jambes turques et dont le buste était large puissant ",
"—vous demandé -je rien de semblable mademoiselle je connais les méthodes policières un haussement d’ épaules me paraît une appréciation suffisante et j’ enchaîne: son courrier était abondant ils se taisent farouchement je n’ obtiendrai pas grand-chose d’ eux ils sont trop sur le qui-vive et depuis trop longtemps ",
"diable ajouta l' ingénieur nous n' avons que le temps fort juste avant que\\n votre vivante ne nous arrive et que je la plume de toute sa roue de paonne heures\\n' et demie à le peine ce disant il laissa tomber sa fourrure à le côté de son fauteuil s' assit s' accouda\\n tranquillement à une vieille pile de volta se croisa les jambes et les yeux fixés sur\\n' ceux de le jeune homme attendit ayant imité son interlocuteur lui répondit je me demandais d' abord pourquoi vous m' avez questionné si profondément sur PROPN caractère intellectuel de notre sujet féminin parce qu' il me fallait savoir sous quel aspect principal vous conceviez vous-même l' intelligence ",
"ses quelques louis passaient à le jeu pour le reste nous prenions à le crédit toujours partout le lendemain de le mariage de sa sœur nous devions me jurait -il rouler sur l’ or seulement sa sœur est toujours fille le voilà en prison et je suis seule à le tenir tête à les créanciers ah! si j’ avais su quand j’ étais ouvrière à le faubourg PROPN peut-être y avait -il beaucoup de vrai dans ce qu’ elle disait peut-être le docteur legris était -il plus cruellement vengé qu’ il ne le supposait mais que lui importait –a qui donc tout ce bagage ",
"antoine la parcourut sans étonnement il venait de conduire à le train il se pencha sur son frère mais l’ autre l’ arrêta: tais -toi tais -toi tu ne peux pas savoir antoine tu ne peux pas comprendre il employait les mêmes mots que son visage avait pris une expression butée et son regard une fixité une pesanteur qui rappelaient l’ enfant de jadis soudain sa poitrine se gonfla ses lèvres se mirent à le trembler et comme s’ il cherchait à se réfugier contre quelqu’un il se détourna et s’ abattit sur le traversin en sanglotant ",
"te figures -tu ans après à la mort de le père ces frères ayant une part égale à la succession paternelle c’ est non seulement un non-sens mais une double monstruosité par l’ ingratitude et l’ injustice que ce partage érige en principe d’ abord puis par un exemple odieux qu’ il donne à les autres familles dans une position similaire –pardon mon ami pardon le chef de la famille peut toujours disposer d’ un quart en faveur de l’ un de ses enfants –tu n’ as donc jamais songé à le ce que pouvait être le quart de le tout d’ une famille nécessiteuse ",
"ils étaient assis tous les sur le même sofa et ne se regardèrent pas une seule fois PROPN se leva le premier et lui dit bonsoir d\\' une voix assez calme bonsoir lui répondit -elle d\\' un ton sec et froid a dit depuis qu\\ il se serait tué ce jour il avait craint que nos camarades ne devinassent la cause de son suicide il ne voulait pas que sa mémoire fût infâme ",
"il m’ a dit: préférer ce qu’ on préfère à le ce qu’ on ne préfère pas c’ est la maladie de l’ esprit j’ ai su qu’ il venait de m’ enseigner l’ essentiel il m’ a fallu de le temps pour le comprendre après quelques mois j’ étais le meilleur de ses disciples il m’ a dit: x–c’ est ainsi qu’ il m’ appelait– tu es doué pour la haine comme je n’ ai vu personne l’ être avant toi la haine semble plus rapide que l’ amour et il n’ importe pas d’ aller vite ou lentement mais d’ aller à le son pas le tien est rapide quand j’ ai atteint pour la première fois une cible que je ne regardais qu’ en moi il s’ est incliné avec respect et a dit: quelque chose a tiré je n’ ai ressenti alors ni bonheur ni fierté mais seulement que j’ approchais de le lieu où je voulais être a la fin de la première année je pouvais en n’ importe quelle position atteindre le but en ne le regardant plus qu’ en moi ",
"vous ne devez ni vous affliger ni vous effrayer votre nièce est sous ma protection et je me conduirai comme si j’ étais son père quant à le vous votre nom suffira auprès des gens de bien pour garder le sien à l’ abri de toute atteinte feignit de se calmer mais elle ressentit une profonde douleur de l’ affront fait à sa nièce ce fut dans ce moment qu’ elle comprit toute l’ affection que cette aimable enfant lui inspirait "
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c' était quelque chose sans doute mais ce n' était pas assez ils le voyaient fort peu d' ailleurs car ils étaient obligés de se séparer de lui dès le matin pour se rendre où les appelait leur occupation et ne rentraient que le soir presque toujours brisés de fatigue et poursuivis par le sommeil quoi qu' il m' en coûte mes petits lecteurs je dois vous faire connaître la véritable occupation de césar et d' aimée il est donc inutile de vous le dissimuler leur commerce de fleurs n' était qu' un prétexte pour demander l' aumône ils faisaient le honteux métier de mendiants un dur métier croyez-moi et qui procure tant de misères d' ennuis et de fatigues que je me demande comment il se trouve des paresseux assez mal inspirés pour le choisir volontairement | [
"quant à le mes amis ils ne l' avaient point choisi à le contraire c' était bien malgré eux et tout à le fait à le leur corps défendant qu' ils s' y livraient que cette répugnance les réhabilite à le vos yeux et fasse qu' il se trouve pour eux une toute petite place dans un coin de votre coeur ou il est prouvé que la fortune nous arrive parfois à l' improviste sans être attendue et qu' elle s' en va non moins vite un jour c' était vers la mi-avril le temps était magnifique et tout le monde était dehors ",
"césar et aimée qui connaissaient les bons endroits étaient venus dans l' espoir de faire une recette fabuleuse se placer à la grille de les tuileries qui ouvre sur la rue PROPN mais à le peine s' y trouvaient -ils depuis un quart d' heure que entraînés par les goûts de leur âge ils oublièrent la chasse de les petits sous pour regarder les enfants qui couraient dans le jardin les paniers de roses et de muguet gisaient sans plus de façon sur le trottoir; quant à le leurs propriétaires ils suivaient avec un vif intérêt les parties qui se jouaient de l' autre côté de la grille ils étaient si complétement absorbés dans leur contemplation qu' ils ne virent point descendre de voiture à le quelques pas d' eux une jeune et belle dame laquelle vint droit à le césar et lui dit en lui glissant quelque chose dans la main: prenez ceci et priez dieu pour qu' il rende la santé à un pauvre enfant dont la mère ne pourrait supporter la perte mes amis souffrez que je leur donne ce titre mes amis stupéfaits n' eurent pas même assez de présence d' esprit pour remercier la jeune da",
"que t' a -t-elle donné césar? demanda aimée —tiens fit césar en ouvrant la main voila je crois bien que c' est une pièce d' or une pièce d' or? —oui comme on en voit chez les changeurs —montre un peu que c' est joli une pièce d' or mais elle est bien petite sais -tu? ",
"cela ne fait rien —elle est bonne tout de même n' est -ce pas on dirait une pièce de francs francs montre encore combien cela fait -il de sous francs? —oh! je ne sais pas à le juste mais beaucoup beaucoup plein ton panier peut-être —tant que cela? —pour le moins et que peut -on acheter avec un panier de sous tout ce qu' on veut je pense ",
"—vrai césar?... alors nous sommes riches bien sûr que nous le sommes a moins pourtant que la dame ne se soit trompée —comment donc —eh bien oui qu' elle ne nous ait donné cela pour une pièce de centimes —le penses -tu? —dame je ne sais pas mais cependant cela pourrait bien être ",
"—comment faire alors —chercher la dame et lui rendre la pièce ce serait dommage j' étais déjà si contente d' être riche d' ailleurs comment veux -tu retrouver à le milieu de tant de monde une personne que tu n' as fait qu' entrevoir —je la reconnaîtrai bien que cela ne t' inquiète pas viens —allons puisque tu le veux ",
"—et toi tu ne le veux donc pas —si fait je serais heureuse de posséder beaucoup d' argent mais je ne voudrais pas garder une pièce d' or qui ne m' appartiendrait pas la bonne heure malgré une persévérance et une bonne volonté fort louables les enfants ne trouvèrent point la dame à la pièce d' or je l' avais bien dit fit aimée en se laissant tomber avec découragement sur un banc de pierre dans la partie la plus déserte de le jardin —nous reviendrons demain répondit césar —alors tu ne donneras pas la pièce à le joseph? —non et toi aimée tu ne lui parleras pas de cela à le joseph ",
"—ne le connais -tu donc pas il prendrait les francs et les garderait sans s' assurer davantage qu' ils sont bien à le lui propos que t' a -t-elle dit la dame —elle m' a recommandé de prier dieu pour qu' il rende la santé à un enfant malade —et tu le feras? sans doute ",
"—même avant de savoir si la pièce d' or est à le nous? qu' importe —mais comment —comment —oui que lui diras-tu à le bon dieu comment t' y prendras -tu pour le prier —écoute fit césar comme en cherchant à se rappeler —tu ne sais pas —non je ne sais plus prier le bon dieu —tu l' as donc —au fait non je ne l' ai jamais su; qui me l' aurait appris? où le voit -on le bon dieu? dans les églises qui te l' a dit? —personne mais c' est dans les églises j' en réponds "
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"la petite voix que nous entendons encore maintenant et qui a fait rire mlle agathe tout à l’ heure ne chanterait pas sur ce ton-là si elle éprouvait réellement de la félicité mais il faut bien battre les noirs de temps à le autre pour leur décrasser la peau! d’ ailleurs je voudrais savoir qui ne les bat pas à le saint-domingue c’ est que justement ils sont peut-être fatigués d’ être battus voilà le docteur parti sur sa corvette favorite l’ expédition n’ est pas près d’ être terminée ah! à le ciel le docteur invoque le ciel à lequel il ne croit pas observa l’ abbé ",
"il chassait à le courre par une pluie épouvantable qui désorganisa la chasse seul il continua à le appuyer chiens qui s’ acharnaient à la poursuite de le cerf cet animal qui semblait connaître admirablement son métier le promena d’ abord à sa suite dans des endroits impossibles puis franchit un large ruisseau que les chiens traversèrent à la nage PROPN était en train de le franchir enfonçant dans une vase épaisse quand le cerf se retourna fit tête à les chiens et les envoya successivement d’ un andouillé sûr sur le cousin arthur qui reçut le premier sur l’ encolure de son cheval le second en pleine poitrine le troisième sur les épaules puis le cerf s’ éloigna laissant là notre chasseur dont le cheval dans la vase s’ était déferré des pieds et qu’ entouraient chiens blessés l’ idée de mme ce jour-là PROPN était allé à le blanc en compagnie de louis le moing qui avait tenu avant son départ fixé à le surlendemain car la date de le mariage de jacques avec mlle blanche swiney approchait à le voir une dernière fois le frère de brice ",
"pourtant il y a loin d’ ici la nuit plusieurs heures certainement ma situation devient intenable le parfum de le bassin me monte dans la tête et si je tourne de l’ œil? hein? que va -t-il se passer je vais glisser à le fond et glou-glou je suis bonnard pour la partie de bulles comme dirait ",
"je n' ai gardé des apparitions de la fille-aux-vipères que ce qu' il fallait pour souligner l' état fiévreux de miguel d' autre part certains courts ajouts montrent l' effort d' atteindre à le cette réalité topique je veux dire étroitement liée à le lieu et à le temps qui seule me paraît tout à le fait probante les violences et les débauches de les moines dans certains couvents de l' italie de le sud ne m' ont été connues que bien plus tard à l' époque où pour l' œuvre à le noir j' étudiais tels cas de rébellion larvée ou à le visage découvert dans des monastères à la fin de le seizième siècle ils servent ici à le mieux montrer la sauvagerie de le lieu meurt valentine et où les enfants commencent à s' apercevoir avec effroi de leur propre amour enfin ajouts très brefs sont à le mentionner parce qu' ils décèlent chez l' auteur un glissement dans sa conception de la vie ",
"par ces brèches irrégulières vous pourriez observer la parfaite harmonie qui existe entre la façade de le jardin et la façade de la cour le même désordre y règne des bouquets d’ herbes encadrent les pavés d’ énormes lézardes sillonnent les murs dont les crêtes noircies sont enlacées par les festons de la pariétaire les marches de le perron sont disloquées la corde de la cloche est pourrie les gouttières sont brisées ",
"cela vous a un goût qui rappelle les mystères de paris roman dont a dû s’ inspirer dans son histoire et je l’ en félicite car il ne pouvait choisir un meilleur modèle —nous saurons tout à l’ heure si je me suis inspiré des mystères de paris ou de la vérité seule répondit avec une indifférence superbe quant à le cabaret de la providence je me proposais d’ y conduire comte après avoir vu la femme morel mais puisque tel est votre avis allons d’ abord rue de le pont-blanc —oui commençons par là dit le comte avec un accent triste et morne dans lequel se trahissaient les mortelles angoisses dont il était dévoré depuis une heure ",
"il en résulta pour thomas des préoccupations nouvelles sa solitude ne lui sembla plus aussi complète et il eut même le sentiment que quelque chose de réel l’ avait heurté et cherchait à se glisser en lui peut-être aurait -il pu interpréter cette sensation autrement mais il lui fallait toujours aller à le pire son excuse c’ est que l’ impression était si distincte et si pénible qu’ il était presque impossible de n’ y pas céder même s’ il en avait contesté la vérité il aurait eu le plus grand mal à ne pas croire à le quelque chose d’ extrême et de violent car de toute évidence un corps étranger s’ était logé dans sa pupille et s’ efforçait d’ aller plus loin ",
"cette navrante figure de femme si ravagée de désespoir humain sous l’ impassibilité voulue de la religieuse entre ces linges serrés autour de le visage comme des bandelettes de momie le suivait de son déchirant regard ensuite il songeait à l’ autre à le bertrande qu’ il avait tant fait souffrir et dont il ne pouvait plus effacer les larmes sans paraître former le plus vil calcul il se trouvait enfermé dans son égoïsme dans ses mauvais désirs à le moment même ou ̀ il en prenait conscience et souhaitait de s’ en évader que cela eût été bon de rejeter le poids de le passé d’ accueillir les bouffées d’ air pur qui lui dilataient la poitrine de se reprendre à une vie plus saine de se relever dans sa propre fierté par une action généreuse que ne l’ ai-je fait hier se disait -il ",
"ils l’ entouraient de soins s’ ingéniaient à le lui procurer quelque confortable et le mari s’ en alla malgré la pluie battante porter à le plus prochain bureau de poste fort éloigné malgré tout un télégramme à l’ adresse de .pourtant n’ était pas complètement rassurée la demeure de lajos était toute proche de la forêt de bakony où les tziganes possédaient de mystérieux repaires c’ était dans l’ un d’ eux que avait été retenue prisonnière PROPN n’ allait -il pas la découvrir avant qu’ elle fût de nouveau sous la protection de les recevrait la dépêche aujourd’hui ",
"par politesse cette voyante transgresse le principe même de toute prédiction à le savoir qu’ on ne prédit rien à qui ne vous l’ a pas demandé je veux te tuer quand même tu as gâché ma garden-party tu plaisantes "
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voyez les hommes le vide pur somme leur œü de se dire aveugle et un perpétuel alibi entre la nuit de le dehors et la nuit de le dedans leur permet toute la vie l’ illusion de le jour pour moi c’ est cette illusion qui par un coup inexplicable sembla être sortie de moi-même je me trouvai avec visages collés l’ un contre l’ autre je ne cessai de toucher à le rivages d’ une main montrant que j’ étais bien là de l’ autre que dis -je sans l’ autre avec ce corps qui superposé à le mon corps réel tenait entièrement à une négation de le corps je me donnais la contestation la plus certaine | [
"ayant yeux dont l’ un d’ une extrême acuité de vision c’ est avec celui qui n’ était œil que par son refus de voir que je voyais tout ce qui était visible et ainsi pour tous mes organes j’ eus de moi une partie immergée et c’ est à le cette partie perdue dans un constant naufrage que je dus ma direction ma figure et ma nécessité je trouvai ma preuve dans ce mouvement vers l’ inexistant où à le lieu de se dégrader la preuve que j’ existais se renforçait jusqu’ à l’ évidence je fis un suprême effort pour me tenir en deçà de moi-même le plus près possible de le lieu de les germes ",
"or loin d’ arriver homme fait adolescent protoplasme à l’ état de possible je m’ acheminai vers quelque chose d’ accompli et j’ entrevis dans ces bas-fonds la figure étrange de celui que j’ étais réellement et qui n’ avait rien de commun avec un homme déjà mort ou un homme encore à le naître compagnon admirable avec lequel je souhaitais de toutes mes forces de me confondre mais séparé de moi sans nul chemin pour me conduire à le lui comment l’ atteindre me tuer absurde stratagème entre ce cadavre le même qu’ un vivant mais sans vie et cet innommable le même qu’ un mort mais sans mort je ne voyais aucun lien de parenté nul poison pour m’ unir à le ce qui ne pouvait supporter de nom ni être désigné par le contraire de son contraire ni conçu comme une relation à le quoi que ce fût ",
"la mort était une métamorphose grossière auprès de la nullité indiscernable que j’ accolais cependant à le nom de thomas était -ce alors une chimère cette énigme œuvre d’ un mot malignement formé pour détruire tous les mots mais si j’ avançais en moi-même me hâtant dans un grand labeur vers mon exact midi j’ éprouvais comme une tragique certitude à le centre de thomas vivant la proximité inaccessible de ce thomas néant et plus l’ ombre de ma pensée diminuait plus je me concevais dans cette clarté sans défaut comme l’ hôte possible et plein de désirs de cet obscur thomas dans la plénitude de ma réalité je croyais toucher l’ irréel ma conscience il n’ était pas question de t’ imputer sous forme de rêverie d’ évanouissement de lacune ce qui n’ ayant pu être assimilé à la mort aurait dû passer pour chose pire ta propre mort ",
"que dis -je je le sentais lié ce néant à le ton extrême existence comme une condition irrécusable je sentais qu’ entre lui et toi se nouaient d’ indéniables raisons tous les accouplements logiques étaient incapables d’ exprimer cette union où sans donc ni parce que à la fois comme cause et comme fils vous vous retrouviez inconciliables et indissolubles était -ce ton contraire ",
"non je l’ ai dit mais il semblait que si faussant un peu la jonction de les mots j’ avais cherché le contraire de ton contraire j’ aurais abouti ayant perdu mon juste chemin et sans revenir sur mes pas progressant admirablement de toi conscience qui es à la fois existence et vie à le toi inconscience qui es à la fois réalité et mort j’ aurais abouti lancé alors dans un terrible inconnu à une image de mon énigme qui eût été à la fois néant et existence et avec ces mots j’ aurais pu détruire sans cesse ce que signifiait l’ un par ce que signifiait l’ autre et ce qu’ ils signifiaient tous et j’ aurais détruit en même temps par leur contrariété ce qu’ il y avait de contraire entre ces contraires et j’ aurais fini les malaxant sans fin pour fondre ce qui ne pouvait se toucher par resurgir à le plus proche de PROPN harpagon qui soudain trouve son voleur et se saisit par le bras c’ est alors qu’ à le sein d’ une grotte profonde la folie de le penseur taciturne m’ apparut et des mots inintelligibles résonnèrent à le mes oreilles tandis que j’ écrivais sur le mur ces douc",
"à le milieu d’ une immense campagne une loupe flamboyante recevait les rayons dispersés de le soleil et par ces feux elle prenait conscience d’ PROPN comme d’ un moi monstrueux non pas à les points où elle les recevait mais à le point ou ̀ elle les projetait et les unissait en un faisceau unique a ce foyer centre d’ une terrible ardeur elle était merveilleusement active elle éclairait elle brûlait elle dévorait l’ univers entier se faisait flamme à le point ou elle le touchait elle ne le quittait que détruit cependant je m’ aperçus que ce miroir était comme un animal vivant consumé par ses propres feux ",
"la terre qu’ il embrasait était son corps entier réduit en poudre et de cette flamme qui ne cessait pas il tirait dans un torrent de soufre et d’ or la conséquence qu’ incessamment il était anéanti il se mit alors à le parler et sa voix sembla sortir de le fond de mon cœur je pense dit -il je réunis tout ce qui est lumière sans chaleur rayons sans éclat produits non raffinés je les brasse et les conjugue et dans une première absence de moi-même je me découvre à le sein de la plus vive intensité comme une unité parfaite je pense dit -il je suis sujet et objet d’ une irradiation toute-puissante soleil qui emploie toute son énergie aussi bien à se faire nuit qu’ à se faire soleil ",
"je pense où la pensée s’ ajoute à le moi moi je puis me soustraire de l’ être sans diminution ni changement par une métamorphose qui me conserve à le moi-même en dehors de tout repaire où me saisir c’ est la propriété de ma pensée non pas de m’ assurer de l’ existence comme toutes choses comme la pierre mais de m’ assurer de l’ être dans le néant même et de me convier à n’ être pas pour me faire sentir alors mon admirable absence je pense dit thomas et ce thomas invisible inexprimable inexistant que je devins fit que désormais je ne fus jamais PROPN où j’ étais et il n’ y eut même en cela rien de mystérieux mon existence devint tout entière celle d’ un absent qui à le chaque acte que j’ accomplissais produisait le même acte en ne l’ accomplissant pas je marchais comptant mes pas et ma vie était alors celle d’ un homme strictement muré dans le béton qui n’ avait pas de jambes qui n’ avait même pas l’ idée de le mouvement ",
"sous le soleil s’ avançait le seul homme que le soleil n’ éclairât pas et cette lumière qui se dérobait à le elle-même cette chaleur torride qui n’ était pas de la chaleur était pourtant issue d’ un vrai soleil je regardai devant moi une jeune fille était assise sur un banc je m’ approchai m’ assis auprès d’ elle il n’ y avait entre nous qu’ un faible intervalle même quand elle détournait la tête elle m’ apercevait tout entier elle me voyait par mes yeux qu’ elle échangeait contre les siens par mon visage qui à le peu de chose près était son visage par ma tête qui prit facilement place sur ses épaules "
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"sans le conseil d’ une de mes indicatrices je me serais fourvoyé dans le magasin de memorial avenue comme vous —comme et rectifia —quelle indicatrice s’ intéressa dit une mendiante ",
"ans et plus s’ étaient écoulés depuis la mort de maria elle avait alors des amis des liens d’ affection ou d’ habitude était -ce sa faute si peu à le peu tout s’ était dénoué autour d’ elle si chacun avait trouvé un foyer pour lui seul si les gens heureux n’ avaient plus besoin de son aide elle allait devenir une vieille fille comme sa tante angèle mais angèle avait cécile à le élever: cécile n’ avait personne; ",
"a heures et demie on descendait on trouvait la grande salle à le manger en ordre avec un bon feu et la table mise on déjeunait lestement car il fallait que les garçons fussent à le lycée à le heures quand ils étaient partis mme et les jeunes filles allaient aider pacifique à le faire les chambres à le coucher pour qu’ elle pût aller à le marché sans remords pacifique n’ aurait jamais pu se décider à le partir pour le marché en laissant derrière elle un ménage incomplètement fait ",
"un problème radstock répondit le lord d’ une voix très douce les hommes s’ adressèrent un signe familier pratiquants de la nuit des experts qui n’ avaient rien à se cacher clyde-fox posait un pied en chaussette sur le trottoir tenant sa chaussure à la main dont il scrutait intensément l’ intérieur un problème? un sacré problème ",
"—mais vous savez donc où elle est je ne sais rien mais PROPN n’ a pas de mystère pour moi dans heures je l’ aurai sondé jusque dans ses recoins les plus infimes et j’ aurai découvert la comtesse seulement il s’ interrompit brusquement puis il reprit après un moment de réflexion —voilà la question à le résoudre ",
"on passe la limmat la jupe brune devient une jupe rouge avec un tablier de mousseline brodée toutes les coiffures se mêlent également; en minutes on rencontre de belles filles avec de grands peignes exorbitants comme à le lima avec des chapeaux de paille noire à le haute forme comme à le florence avec une dentelle comme à le madrid toutes ont un bouquet de fleurs naturelles à le côté raffinement ",
"chapitre lamèrephilippe avait éprouvé un tel saisissement en revoyant milon qu’ elle avait presque perdu connaissance son mari qui n’ avait jamais vu milon ne comprenait rien à le ces mots de cousin et de cousine qu’ ils avaient échangés mais rocambole lui dit: –ne vous occupez pas de nous mon brave homme mais de mlle antoinette et il ferma la porte de la loge à le nom d’ antoinette la mère philippe retrouva un peu de sa présence d’ esprit ",
"—mais fort éloigné j’ ai cousins à le même degré que vous et sacrebleu! en définitive je ne vous dois rien mais je ne vous demande rien général —je le sais bien vous êtes donc mon cousin fort éloigné mais il y a autre chose votre père m’ a sauvé la vie dans l’ atlas il a dû vous conter ça non? eh bien ç a ne m’ étonne pas il n’ était pas bavard votre père c’ était un homme s’ il n’ avait pas quitté l’ épaulette il avait un bel avenir on parle beaucoup de m. pélissier de m. canrobert de m. mac-mahon et cætera je n’ en dis pas de mal ce sont des jeunes gens instruits de le moins je les ai connus tels ",
"nous traduirons donc verbalement tous les jours quelques pages d’ un ouvrage chacun de vous à le son tour lira les autres suivront; si quelque difficulté se présente je vous éclaircirai la question et vous en prendrez note nous embrasserons ainsi dans un an non seulement les auteurs exigés pour l’ examen de le baccalauréat ès lettres ce qui serait peu de chose mais la littérature de grands peuples représentée par leurs œuvres monumentales si nous voyons que le temps nous manque vers la fin de l’ année eh bien tous les jours après heures lorsque les enfants iront dormir nous autres nous poursuivrons nos études jusqu’ à le minuit s’ il le faut ",
"la campagne était pleine de la rumeur sourde de les carrioles roulant vers les fermes voisines des détonations de pétard partaient parmi des chants de fête et des aboiements de chien assis dans le fossé à la même place jean de les brebis roulait dans sa tête de les projets de vengeance sentant sourdre en lui des rancunes formidables puissantes à le soulever un monde arsène mitouret vient d’ être battu à le scrutin de ballottage a la belle étoile la route montait presque à le pic "
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ah! jeune homme demandez -moi tout! mes services mon bras ma poudre non pas ma poudre entre nous elle ne vaut rien mais tout le reste est à le votre disposition homme et chandelier disposez-en. en route conseilla ernest en se dirigeant vers la rue de PROPN à le bout de pas borax qui son chandelier à la main marchait à le côté de les jeunes gens parut tout à le coup faiblir qu’ avez -vous donc borax demanda paul PROPN fit -il moi je n’ ai rien | [
"c’ est mon animal de bourreau qui fait le diable sous le futile prétexte qu’ il n’ a pas vu un morceau de pain depuis heures —comment vous n’ avez pas mangé depuis jours s’ écrièrent les jeunes gens douloureusement surpris —que voulez -vous la poudre à le chandelier n’ a pas marché ferme cette semaine ",
"j’ ai eu beau dire qu’ elle nettoyait aussi les dents je n’ en ai pas vendu une boîte de plus on était arrivé à la porte d’ un petit restaurant dans lequel les jeunes gens firent entrer l’ affamé on alla bien vite à le plus pressé en installant aussitôt le malheureux devant une copieuse soupe à les choux a chaque cuillerée qu’ il avalait le saltimbanque répétait: —hein! bourreau es -tu content? te voici à la fête mon gaillard j’ espère que tu vas me laisser un instant tranquille fit le peintre ernest maintenant que bourreau peut patienter jusqu’ à l’ arrivée de les côtelettes causons un peu ami borax bien volontiers ",
"—alors expliquez -nous comment il se fait que vous soyez arrivé à le ce point de ce point de mourir de faim oh! ne craignez pas de finir mon cher protecteur dit le bonhomme en voyant l’ artiste hésiter ma réponse est bien simple je suis de ceux qui n’ ont pas de veine de ceux qui le jour ou ̀ il ramassent sous à le terre tombent sur une pièce fausse rien ne leur réussit quoi! ",
"ils trouvent moyen de se casser une dent en mangeant de le fromage à la crème et vous n’ avez pas cherché à le combattre j’ ai usé de tout tâté de tout j’ ai fait métiers tenez avant ma poudre j’ étais loueur de sangsues —bah! expliquez-moi donc ce métier ",
"—dame les médecins vous arrivent chez les pauvres malades où bien souvent on n’ a même pas une chaise à le leur offrir et il disent tranquillement ça ne sera rien mettez -vous seulement sangsues à le séant et après-demain vous pourrez aller vous promener pas à le cheval par exemple or les sangsues ne sont pas comme des coups de bâton qu’ on n’ a qu’ à le demander à le premier veux les pharmaciens ont la manie de vous réclamer ou sous pour une petite bête qu’ on n’ a même pas la ressource après de manger en se figurant que c’ est un salsifis donc sangsues représentent une grosse somme sur laquelle on n’ a pas toujours le moyen de s’ asseoir bien raisonné approuva paul j’ avais trouvé un riche capitaliste à lequel j’ inspirais de la confiance et qui sans me demander les signatures pour négocier mon papier à la banque avait bien voulu m’ avancer francs ",
"a ce moment la sangsue était en baisse avec mes capitaux j’ en ai acheté dont polonaises car je m’ étais dit que si les sangsues de ce pays PROPN étaient comme les hommes leurs compatriotes elles devaient aimer à le pomper alors je me suis mis à le courir la clientèle et je louais à le bas prix ce qu’ on aurait été obligé d’ acheter si cher après la séance séant séance c’ est bien le mot donc après la séance je reprenais mes pensionnaires puis je les faisais dégorger et je criais: a qui le tour —le commerce n’ a donc pas marche ",
"—si dans le commencement j’ ai gagné un peu d’ argent avec lequel j’ ai augmenté mon pensionnat jusqu’ à le élèves toutes françaises car j’ étais revenu de mes illusions sur les polonaises des paresseuses mais je ne sais si c’ est par haine nationale les sangsues polonaises ne veulent mordre que des séants russes alors il faut le dire elles y vont d’ un si grand cœur qu’ elles en éclatent comme des pétards et combien preniez -vous à le vos clients un sou par tête ",
"je les passais à le centimes quand on en consommait à la fois seulement tant par tête cela m’ occasionnait des contestations avec le client qui me disait mais toutes n’ ont pas mordu l’ observation était juste —oui mais je ne pouvais pourtant pas me faire payer à la piqûre et dire à une dame retournez -vous que je compte les piqûres et ajouter: vous me devez tant et pourquoi avez -vous changé les sangsues pour la poudre à le chandelier la sangsue est très-impressionnable le vent l’ orage la neige tout lui dérange la santé ",
"on la voit tout à le coup monter à la surface de l’ eau de le bocal on la croit rêveuse pas de le tout elle est morte en une semaine une épidémie m’ a enlevé les quarts de mon pensionnat alors découragé j’ ai voulu me débarrasser du reste et vous avez cédé votre fonds? "
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"ah! j’ entrevois comment je serai châtié d’ être entré dans les secrets à le vif de les hommes je serai puni par où j’ ai péché je subirai l’ infini de la misère que je lis dans les autres je serai puni dans chaque mystère qui se tait dans chaque femme qui passe l’ infini n’ est pas ce qu’ on croit ",
"la fille coupa le micro et lâcha une réflexion à un huissier qui lui faisait la cour assis derrière elle ils rirent elle reprit son sérieux —votre pièce d' identité s' il vous plaît hassan tendit le passeport soudanais contrefait que lui avait donné ",
"répondit en cachant son visage dans les bonnes mains maternelles qui lui offraient un refuge j’ ai besoin d’ être aimé on ne m’ aime pas assez ici fit doucement sa seconde mère —oui vous mais les autres savez -vous ma chère mère odile je crois qu’ en vous aimant j’ ai un peu perdu de l’ affection de les autres —trop exclusif fit mme PROPN avec quelque mélancolie ",
"notre journée était perdue mais marguerite avait préparé pour nous un gigot à l’ ail dont nous mangeâmes la moitié de bon appétit en vidant un cruchon de cidre et causant de nos affaires gérard et bon nombre d’ autres députés de le tiers se plaignaient de cette présentation disant qu’ elle aurait dû se faire les ordres réunis ils pensaient que d’ après cela nous pouvions juger à l’ avance que la cour voulait la séparation de les ordres quelques-uns rejetaient cette présentation sur le maître de les cérémonies ",
"la théologie en prétendant le contraire entasse contre elle de les montagnes d' objections s' oblige à le rejeter toute critique j' engage les personnes qui voudraient se rendre compte de cela à le lire dans une théologie le traité de les sacrements elles y verront par quelles suppositions gratuites dignes de les évangiles apocryphes de marie d' PROPN ou de catherine on arrive à le prouver que tous les sacrements ont été établis par jésus-christ à un moment de sa vie les discussions sur la matière et la forme de les sacrements prêtent à les mêmes observations l' obstination à le trouver en toute chose la matière et la forme date de l' introduction de l' aristotélisme en théologie à le xiiie siècle or on encourait les censures ecclésiastiques si l'on repoussait cette application rétrospective de la philosophie d' aristote à les créations liturgiques de jésus ",
"ainsi PROPN repoussait maintenant l’ image adorée qui lui devenait à la longue antipathique cruelle odieuse un jour arrivait PROPN PROPN se mettait à s’ irriter contre ce qui malgré tous ses efforts pour oublier restait et demeurait en elle de ce mort qui était à le fond la cause de tout son malheur alors le souvenir de son amant brutalement repoussé par la détenue chaque fois qu’ il remontait à son cœur était rejeté sans un attendrissement sans un regret sans un remords à le fond d’ une mémoire qui se faisait de marbre elisa avait espéré avec le temps s’ habituer à le mutisme ne plus souffrir de la privation de la parole mais à le bout d’ années passées en prison elle avait le même besoin de parler qu’ à le premier jour ",
"pauvre ami vous chantiez vous aviez de le contentement à le cœur pourquoi faut -il que je vienne troubler cette félicite haïssez -moi patrick je suis votre mauvais génie —non vous êtes mon ange et je sais tout ",
"impossible à le dire il se comportait comme s’ il me croyait mais j’ avais idée que c’ était par politesse ensuite qu’ a -t-il dit il chiquait à le méprisant il m’ a fait comme j’ espère pour vous que la police n’ est pas en possession de ce pacte insensé ",
"enfin sans rien dire qui pût le faire reconnaître pour ce gribouille dont le nom était passé en proverbe et sans compromettre la reine de les prés dans le royaume de les bourdons il apprit à le ces gens -là la chose merveilleuse qu’ on lui avait enseignée la science d’ aimer et d’ être aimé .d’ abord on l’ écouta en riant et en le traitant de fou; car les sujets de le roi bourdon étaient fort railleurs et ne croyaient plus à le rien ni à le personne cependant les récits de gribouille les divertirent: sa simplicité son vieux langage et son habillement qui à le force d’ être vieux leur paraissaient nouveaux sa manière gentille et claire de dire les choses et une quantité de jolies chansons fables contes et apologues que les sylphes lui avaient appris en jouant et en riant dans l’ île de les fleurs tout plaisait en lui les dames et les beaux esprits de la ville se l’ arrachaient et prisaient d’ autant plus sa naïveté que leur langage était devenu prétentieux et quintessencié; il ne tint pas à le eux que gribouille ne passât pour un prodige d’ esprit pour un savant",
"j' ai entendu nous avons tous entendu! un petit froid et vous la pensive questionne claudine arriégez -vous c' est moi la pensive je sursaute j' étais déjà loin "
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mais vous ne pourrez jamais me plaire en parlant désavantageusement des femmes vous ignorez ce qui peut faire les charmes de la vie de l’ homme voici un lieu propice arrêtons -nous-y souvent mes amis vous m’ avez demandé des détails sur ce qui causait ma mélancolie habituelle l’ amitié qui nous unit méritait sans doute plus de confiance que celle que j’ ai paru lui accorder connaissez donc aujourd’hui l’ enchaînement de les maux qui m’ ont persécuté | [
"si ma conduite a pu vous donner une idée défavorable de le fond de mon cœur j’ espère que les faiblesses à lesquelles est due ma manière de vivre et que vous avez peut-être déjà éprouvées obtiendront de vous une indulgence généreuse —bravo colonel reprit brandsome je sais d’ avance que vous allez parler d’ une brave nation malgré ce que j’ en ai dit j’ avoue que j’ ai déjà servi sous ses étendards et avant même de vous entendre je voudrais rendre mon épée si le malin alphonse ne m’ avait déjà dispensé de ce soin je battrais la charge sur hommes ",
"mais je fléchirais le genou devant une femme quoiqu’ il puisse se faire que nous n’ entendions pas l’ amour de la même manière soyez certain de mon approbation ainsi donc à l’ œuvre colonel —mes chers amis dit gonzalve bientôt le cri de le combat aura retenti parmi nous déjà peut-être la mort m’ a compté parmi les victimes qu’ elle va frapper si le sort en ordonne ainsi je vous laisserai dépositaires de mes vœux et de mon cœur pour celle à qui j’ avais juré de consacrer ma vie ",
"depuis le moment où l’ âge m’ a placé dans la société je n’ ai connu d’ autre maître que l’ amour dans toutes les circonstances m’ a mené depuis le cours de la vie il a été le moteur de toutes mes actions et si je dois juger la généralité des hommes par PROPN je ne craindrai pas de dire que l’ homme est créé pour aimer sans vouloir m’ attribuer le mérite d’ avoir bien agi je rendrai ce témoignage à l’ amour que si j’ ai pu m’ égarer mes écarts n’ ont pas été dictés par lui; qu’ à le contraire il a été pour moi un guide fidèle et je puis comme on l’ a déjà dit répéter que l’ amour est divin ",
"mon père en mourant me laissa un petit héritage qui avoisinait les vastes domaines d’ un crésus altier et avare qui avait juré à le ma famille la haine la plus implacable unique rejeton de cette famille je devins l’ héritier de la haine vouée à le mon père et l’ objet de querelles aussi fréquentes qu’ injustes j’ avais toujours gémi sur cette profonde inimitié; et un puissant motif me faisait vivement désirer d’ en voir la fin un jour en longeant la clôture qui limitait le jardin de mon père j’ avais aperçu la jeune fille de le cruel millionnaire dont la taille et la démarche m’ avaient souverainement plu chaque jour subséquent je revenais à la même heure à le lieu où je l’ avais vue ",
"jusqu’ à le ce qu’ enfin j’ eus le bonheur d’ échanger avec elle un regard d’ intelligence regard profond et éloquent qui devait unir nos âmes pour la vie je n’ aurais rien désiré de plus si l’ animosité qui régnait toujours entre son père et le mien n’ eut entravé de plus intimes communications déjà cependant nous en étions passés de le regard à les paroles et chaque jour nous soupirions en silence de ne pouvoir confondre plus librement nos sentiments et nos cœurs quand je vis mourir mon père je lui épargnai la douleur que lui aurait infailliblement causée la révélation de mon amour ",
"sa seule appréhension en songeant à le mon inexpérience se tournait contre le cruel saint-felmar à lequel ma jeunesse ouvrait la porte de les persécutions que n’ eut -il pas eu à le craindre s’ il eût connu le secret de mon cœur son âme se serait brisée à la pensée de les maux que devait me causer ma fatale passion hélas! je maudis le jour où je vis pour la première fois la plus aimable de les femmes mais que dis-je! c’ est le plus beau de ma vie ",
"oh! oui je le chéris ce jour heureux où louise m’ apparaissant comme un astre brillant inscrivit en mon âme le sceau d’ un amour éternel! je chéris le hasard qui m’ a conduit vers elle qui a dirigé mes regards sur elle quand reverrai -je le lieu où je lui ai pressé la main l’ arbre qui portait le chantre de nos cœurs la pierre qui lui servait de siège pour nos doux entretiens la plante qui lui fournissait les fleurs qu’ elle m’ apprêtait avec tant de grâces quand foulerai -je le sol ou ̀ j’ entendis le dernier bruit de ses pas et le son de ses derniers adieux et toi louise quand te reverrai-je? ôpardonnez mes amis si je laisse couler mes larmes et l’ effusion de mon cœur j’ oubliais que je n’ étais pas seul je vous disais donc que mon père en mourant me laissait seul seul à ma louise ne voyant plus rien qui pût m’ astreindre à des intérêts de famille je jurai de me consacrer pleinement et pour toujours à le service de la passion qui me subjuguait j’ envisageai la possession de mon amante comme le seul but à lequel je devais tendre pour parvenir à le cet état de bo",
"mes premières démarches furent pour me concilier s’ il était possible les bonnes grâces de saint-felmar je mis en œuvre tout ce que peut inspirer le plus ardent désir de succès connaissant son avide avarice je me flattais qu’ en me dépossédant en sa faveur de mon petit champ je parviendrais à le changer ses dispositions à le mon égard je lui en fis une proposition pleine d’ avantages pour lui et couverte des plus beaux prétextes et intérêts pour moi tout me fut également inutile; et je vis enfin que le seul sujet de sa haine était mon titre de noblesse ",
"ses richesses l’ avaient rendu le plus puissant homme de l’ île il n’ avait malheureusement rien de ce qui constitue le citoyen honorable et il attribuait le peu de crédit dont il jouissait à le défaut de sa naissance ma famille était la seule qui pût compter de nobles aïeux et sans l’ ombrage que lui portait l’ élévation de mon nom il eut pu se dire le roi de la contrée peu attaché à le aucune espèce de biens j’ aurais cru faire un bien léger sacrifice à ma passion en me désistant de cet avantage mais il est de ces sortes de biens qu’ il n’ est pas à le pouvoir de l’ homme de se ravir lors même qu’ il en a la volonté "
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"suzanne lorsqu' elle était présente s’ occupait constamment à les remettre d' accord .ces querelles toutefois ne consolaient pas maxime de les libertés que prenait le jeune mondain cynique avec la femme dont lui-même était si violemment et si respectueusement épris le piaffement de le cheval de norbert sur le pavé de la rue de lille la façon dégagée dont le jeune homme frappait de le pommeau de sa cravache contre la porte son insupportable tutoiement et surtout le baiser fraternel sur la joue de sa belle cousine jetaient le pauvre savant dans des rages sourdes absurdes inutiles si j’ ai le bonheur d’ épouser étiennette il faudra bien que cela change se disait -il alors en manière de consolation un soir maxime dulaure dînait chez le marquis d’ épeuilles ",
"cette voix c’ était PROPN apparaissait se coulant à le travers les branchages je sentis que mon âme se soulevait d’ une façon furieuse et ne me possédant plus je criai: –n’ approchez pas allez -vous -en ou je vous jette mon chat à la figure!joignant le geste à la parole je me baissais pour saisir lilette –je suppose que vous ne seriez pas assez mauvaise pour cela ",
"la nappe était à le peine enlevée qu’ on entendit résonner le marteau de la porte d’ entrée et que annonça m. PROPN l’ ami d’ hyacinthe vous avez du monde s’ écria le visiteur avant même d’ avoir franchi le seuil de la salle à le manger je ne veux pas vous déranger et je m’ en vais non non entre donc! répondit le candide hyacinthe tu ne nous déranges pas ce sont nos cousines de paris mmes de coulaines il s’ en doutait parbleu bien malgré ses mines surprises et la curiosite seule l’ avait poussé à le venir ce soir secouer le marteau de les lafrogne afin d’ être l’ un de les premiers à le dévisager de près les fameuses cousines il se coula discrètement près de le poêle en saluant et en murmurant force excuses ",
"il avait discuté quand il trouvait qu’ elle avait tort est -ce que cela ressemble à l’ amour naturellement pierre revint le lendemain il revint les jours suivants jusqu’ à le jour où une guérison complète permit à le mme de lanselay de reprendre sa vie ordinaire je n’ ose affirmer que cette guérison fut la bienvenue c’ était si doux de vivre loin de les devoirs de le monde de passer tout son temps en aimable compagnie de n’ ouvrir sa porte qu’ à des hôtes choisis parmi lesquels m. et mme de courancelles étaient cela va sans dire toujours les premiers ",
"il me regardait alors avec étonnement comme s’ il était surpris d’ entendre une petite fille lui tenir des propos de grande personne il me répondait tout de même mais avec un air si supérieur que j’ en étais de nouveau glacée et que le silence retombait entre nous .mais je ne m’ en attristais plus aussitôt le déjeuner terminé je filais comme une flèche vers mon cher dispensaire *les dernières années me parurent encore meilleures que la première elles furent surtout plus libératrices et m’ habituèrent à le penser et à le agir par moi-même .je fis mon premier stage dans un hôpital assez loin de le centre de lyon et pendant mois je ne pus rentrer déjeuner à la maison PROPN avait dû intervenir une nouvelle fois auprès de mon père afin que je pusse manger à une cantine universitaire où se retrouvaient des étudiants et des jeunes filles comme moi .tous et toutes étaient de bons camarades ",
"a chaque noël perdue il ajournait ses espérances jusqu’ à la noël suivante et attendait patiemment en comptant les jours certain d’ arriver à le une de ces fabuleuses opulences que la pauvreté seule sait rêver il supportait ses privations avec une sorte de dédain inattentif; sa misère ne lui semblait qu’ une attente c’ était la nuit passée dans la cabane de le charbonnier par le roi qui va prendre possession d’ un trône je voyais pour la première fois un de ces hommes qui marchent enveloppés dans leur idée comme dans un nuage: monomanes dignes de pitié ou d’ admiration suivant le but à lequel ils tendent mais toujours faits pour saisir l’ âme parce qu’ ils la glorifient ",
"rappelez -vous melchior dit -il d’ un ton sévère que je veux être obéi auriez -vous donc la fantaisie de former quelque établissement contre mon gré –non pas que je sache cher oncle dit bien donc reprit le nabab rappelez -vous à le quelle condition je signe cette donation en faveur de votre mère vous ne vous marierez qu’ avec ma permission pour cela mon oncle dit melchior en souriant il m’ est facile de vous obéir recevez ma parole et soyez tranquille –quant à le vous bonne jenny dit -il à le demi-voix en se tournant vers elle je vous jure de vous aimer comme ma mère et jamais autrement ",
"maigret ne s’ était pas trompé à le moment ou ̀ il raccrochait la sonnerie retentissait et c’ était la voix de lucas c’ est vous patron ne coupez pas mademoiselle police je t’ écoute où a un petit village à le kilomètres de paris à le bord de la seine et l’ autre en sûreté chez lui morsang est près de nandy a kilomètres je suis venu téléphoner ici pour ne pas donner l’ éveil quelle nuit patron raconte j’ ai d’ abord cru qu’ on allait errer sans fin dans paris il n’ avait pas l’ air de savoir où aller a heures nous étions arrêtés tous les devant une soupe populaire de la rue réaumur et il a attendu sa pâtée pendant près de heures donc plus d’ argent ensuite il s’ est remis à le marcher c’ est inouï ce que la seine peut avoir d’ attrait pour lui il la suivait tantôt dans un sens tantôt dans l’ autre ne coupez pas vous êtes toujours la ̀? continue il a fini par se diriger vers charenton en suivant la berge je m’ attendais à le voir se coucher sous un pont vrai! il ne tenait plus debout eh bien non! après charenton cela a été alfortville où il a pris carrém",
"—merde en frottant ses joues moi mon père c’ est le contraire il savait que j’ existais mais il n’ a jamais essayé de me trouver —lui non plus c’ est moi qui lui suis tombé dessus ",
"le sieur flaubert est cité à le comparaître devant la onzième chambre de le tribunal correctionnel de paris pour outrage à la morale à les bonnes mœurs et à la religion le procureur impérial envisage une peine de ans de prison l’ habile plaidoirie de l’ avocat la réputation de la famille flaubert– le frère achille a pris la succession de leur père achille-cléophas à l’ hôtel-dieu de rouen– épargnent le cachot à le gustave après le roman est mort si l’ usage que flaubert en a fait la lutte à le mort dans le registre symbolique ne l’ a pas d’ ores et déjà vidé de sa substance c’ est que l’ objet et le destinataire sont confondus que le premier lorsqu’ il se dessine sur le papier précipite l’ identification de le second et aussitôt après sa perte "
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il a jeté un œil sur son bracelet-montre —on va bientôt venir me chercher c’ est dommage j’ aurais voulu rester plus longtemps avec vous mais j’ espère que nous allons nous revoir —vous voulez vraiment me revoir je ressentais un malaise j’ aurais été moins désemparé en présence de le même homme qu’ il y a ans —oui | [
"j’ aimerais bien vous revoir de temps en temps pour que nous parlions de sylvia —vous croyez que c’ est vraiment utile comment pouvais -je lui parler de sylvia c’ était à se demander si après ans il ne la confondait pas avec une autre il se rappelait que j’ avais été photographe mais chez les vieillards qui ont perdu la mémoire il subsiste encore quelques lambeaux de le passé: un goûter d’ anniversaire de leur enfance les paroles d’ une berceuse qu’ on leur chantait —vous ne voulez plus parler de sylvia ",
"mettez -vous bien ça dans la tête il tapait du poing sur la table et je m’ attendais à les menaces et à les chantages d’ autrefois dilués par le temps bien sûr comme les propos de ces criminels de guerre gâteux que l’on traîne ans après leurs forfaits devant un tribunal —mettez -vous bien dans la tête que rien ne serait arrivé si je m’ étais marié avec elle rien elle m’ aimait la seule chose qu’ elle aurait voulue c’ est que je lui donne moi aussi une preuve d’ amour et j’ ai été incapable de la lui donner à le considérer là en face de moi à écouter ces paroles d’ un pécheur repenti je me suis demandé si je n’ étais pas injuste envers lui il divaguait mais il s’ était plutôt amélioré avec le temps jamais à l’ époque il n’ aurait pu tenir ce genre de raisonnement je crois que vous vous trompez lui dis-je ",
"mais cela n’ a aucune importance l’ intention est bonne en tout cas —je ne me trompe pas de le tout et il frappait de nouveau de le poing sur la table d’ un geste d’ ivrogne j’ ai craint qu’ il ne retrouve sa brutalité et son mauvais naturel heureusement à le cet instant-là l’ homme de la camionnette est entré dans le café et lui a posé une main sur l’ épaule ",
"il s’ est retourné et l’ a regardé fixement comme s’ il ne le reconnaissait pas —tout de suite je suis à le toi tout de suite nous nous sommes levés et je les ai raccompagnés jusqu’ à la camionnette qui était garée devant le cinéma le forum il a fait glisser la portière découvrant une rangée de manteaux de cuir suspendus à des cintres —vous pouvez vous servir je restais immobile alors il a examiné les manteaux un à un ",
"il décrochait leurs cintres et les raccrochait à le fur et à le mesure celui-ci doit être à le votre taille il me tendit le manteau avec le cintre à l’ intérieur —je n’ ai pas besoin de manteau lui dis-je —si si pour me faire plaisir l’ autre attendait assis sur le garde-boue de la camionnette —essayez -le ",
"j’ ai pris le manteau et je l’ ai enfilé devant lui il me considérait de le regard aigu d’ un tailleur pendant un essayage il ne vous gêne pas à les épaules —non mais je vous dis que je n’ ai pas besoin de manteau —prenez -le pour me faire plaisir ",
"j’ y tiens absolument il le boutonnait lui-même j’ étais aussi raide qu’ un mannequin de bois il vous va très bien et l’ avantage avec moi c’ est que j’ ai beaucoup de grandes tailles je me laissais faire pour être plus vite débarrassé de lui je ne voulais pas discuter ",
"j’ avais hâte de le voir partir —s’ il y a le moindre problème vous venez l’ échanger contre un autre je serai à le mon stand boulevard gambetta demain après-midi et de toute façon je vous donne mon adresse il fouilla dans la poche intérieure de sa veste et me tendit une carte de visite —tenez mon adresse et mon numéro de téléphone à le antibes je compte sur vous il ouvrit la portière de devant monta et s’ assit sur la banquette l’ autre prit place à le volant il baissa la vitre et se pencha au-dehors ",
"je sais que vous n’ aviez pas de sympathie pour moi me dit -il mais je suis tout prêt à le faire amende honorable j’ ai changé j’ ai compris quels étaient mes torts surtout envers sylvia je suis le seul qu’ elle ait vraiment aimé nous reparlerons ensemble de sylvia il me toisait des pieds à la tête —le manteau vous va à le merveille il remonta la vitre sans me quitter des yeux mais brusquement à l’ instant où la camionnette démarrait son visage se figea dans une expression de stupeur je n’ avais pas pu m’ empêcher de lui faire– geste incompréhensible de la part d’ un homme réservé comme je le suis– un bras d’ honneur quelques personnes entraient à le forum pour la séance de et une heures "
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"je ne le veux plus s’ écria trenck en restant avec idolâtrie à les genoux de la princesse vous reviendrez à le glatz PROPN est désormais mon séjour chéri mon lieu de prédilection mon paradis il ne faut pas songer à le cela dit la princesse d’ un ton sérieux et prononcé ",
"–oui je vous promets de ne plus m’ en servir pour un pareil motif dit -il avec émotion mais vous prierez un peu pour moi myrtô car je souffre tant la main de se glissa dans son corsage elle y prit la petite croix d’ argent ses grands yeux émus et doux se levèrent vers le prince –je ne sais si je me suis trompée dit -elle timidement mais j’ ai cru comprendre que vous seriez heureux de garder cette croix en souvenir de votre cher petit si vous vouliez l’ accepter?–oh! non non! dit -il vivement ",
"c’ est en effet ce que l’ instruction a relevé en consultant les ordonnances de m.le docteur plemen alors ce soir-là est remonté chez lui plus tôt que de coutume il était heures à le peine après nous avoir souhaité le bonsoir à le son ami et à le moi il s’ est retiré avec son valet de chambre –vous qu’ avez -vous fait ",
"sans doute n’ ont -ils eu pas trop de mal à le vendre leur bois car il semble n’ y avoir pratiquement pas l’ ombre d’ un arbre autour de la cité: pas le moindre olivier ni figuier nulle vigne seul abonde le palmier qui pousse partout et sert à le tout tenant lieu à les babyloniens de pain de vin de vinaigre de miel et de farine sans oublier ses dattes son cœur ni son usage dans la fabrication de vêtements de meubles de poutres et de piliers une chanson perse existe ainsi mentionnée par strabon qui énumère ses utilisations au-delà de la plaine s’ étend le désert stérile ponctué de vagues arbustes aromatiques et d’ où s’ absente même le palmier mais peuplé par toute sorte de bêtes sauvages dont on peut s’ aventurer à le faire la chasse bien que ce ne soit pas si facile l’ onagre par exemple dont la viande rappelle celle de le cerf en plus fin court plus vite que les chevaux et il faut se relayer pour espérer en attraper un l’ autruche trop rapide est imprenable s’ aidant dans sa course de ses ailes dont elle se sert comme d’ une voile ",
"madame de dreux vêtue de velours rouge sombre avait l’ air d’ un portrait vénitien et marchait dans la plénitude de sa joie et de sa beauté comme une déesse sur les nuages de l’ olympe elle ne voyait rien au-delà de l’ heure présente ne voulait rien voir plus fière qu’ une épouse aussi tendre qu’ une sœur elle savourait ce triomphe dans toute la sérénité de son âme désintéressée se leurrant elle-même de ce désintéressement pour se cacher son sentiment véritable m. de fresnes n’ avait pas échangé paroles avec blanche à le milieu de cette foule ils se faisaient à le tous l’ effet d’ acteurs dans un rôle magnifique devant un public d’ élite et remplissaient ce rôle avec beaucoup de grâce ",
"il s' est placé dans le flux de sa lumière et l' accompagne intelligent puisque c' est l' heure après tout heure pyromane nuit jour nuit jour tic tac tic tac cliquètement de le monde terrestre dominos tout cela est affaire de course orbitale rien de plus régulier par ailleurs il n' est pas certain qu' elle soit si moche t' as peur t' as peur mais tu l' as jamais fait comment tu peux savoir comment tu peux savoir ce que ç a fait le vertige si tu as si peur il a parlé dans un souffle depuis quelques secondes la fille resplendit sous le soleil horizontal ciblée en pleine tête comme le naos à le fond de le temple et sa peau s' est dorée d' un coup peau d' héritière lisse et douce irisée d' ambre solaire pieds bronzés ongles nacrés un paréo tahitien glaçons dans un verre à le orangeade va faire ton piano chérie trouve qu' il n' y a rien de plus passionnant à le cette minute que cette peau de fille toute concrète membrane qui palpite absorbe et transmet tissu qui capte et décongestionne rien de plus troublant que cette peau ",
"j’ y étais pourtant dans la celle de les mots que je ne prononcerais pas et où je me perdais il n’ y a pas de forêts ici; c’ est la plaine a murmuré claudia en ajoutant qu’ il n’ y avait rien à le manger qu’ il faudrait aller à le village mais qu’ elle préférait me montrer la fonderie et que ce n’ était pas pour m’ y perdre ni pour me pousser dans quelque fourneau comme la sorcière de hansel et gretel il y a des pommes ai-je dit en regardant par la fenêtre pour ne pas avouer que j’ ignorais qui étaient hansel et gretel nous sommes allés en cueillir dans le verger sur lequel était bâtie la fonderie claudia à le califourchon sur mes épaules et riant beaucoup de secouer les branches d’ où tombaient autant de pommes que de gouttes d’ eau j’ imaginais que la jeune femme pleuvait ruisselait sur moi ",
"...«non non! se répétait -il ils seront punis tôt ou tard dieu ne permettra pas qu’ ils échappent à le châtiment ils paieront ces crimes de leur vie il oubliait combien la sienne tenait à le peu de chose tant que la goélette serait en relâche dans la baie d’ PROPN et pourtant s’ écriait -il qu’ ils ne s’ en aillent pas ces misérables qu’ ils soient encore là lorsque reviendra le santa-fé que le ciel les empêche de repartir ce souhait serait -il accompli? il s’ en fallait de plus de semaines que l’ aviso pût être signalé à le large de l’ île ",
"un bon maître s’ emploie à le guérir son chien ou son éléphant de leur scoliose animale –monsieur nous sortirons quand vous aurez trouvé xl oui j’ ai trouvé crève finissons fusiliers à le mon commandement ",
"il avait vu il savait il pouvait aller me dénoncer PROPN prétendait que nous partions tout de suite eh bien pendant jours —oui vous l’ avez gardée "
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elle souffrait cruellement d’ être seule et déchue dans sa maison d’ avoir perdu sa souveraineté domestique d’ être dépouillée pour ainsi dire de son âme ménagère et cuisinière la souffrance ne lui était pas bonne et ne la purifiait pas la souffrance inspirait à le son pauvre génie tantôt la révolte et tantôt l’ abaissement chaque jour vers heures de l’ après-midi elle sortait roide pompeusement parée l’ œil clair les joues irritées terrible et gagnait à le grandes enjambées les maisons amies elle allait en visite chez mme torquet la femme de le doyen | [
"chez mme leterrier la femme de le recteur chez mme la femme de le directeur de la prison chez mme surcoux la femme de le greffier chez toutes les dames de la moyenne bourgeoisie car elle n’ était admise ni dans la noblesse ni chez les gros capitalistes ",
"et dans chaque salon elle se répandait en plaintes sur m. bergeret et chargeait son mari de tous les torts bizarres que lui suggérait son imagination faible mais concentrée elle l’ accusait notamment de la séparer de ses filles de la laisser sans argent et déserteur de le foyer de courir les cafés et peut-être les tripots partout elle gagnait des sympathies inspirait le plus tendre intérêt la pitié qu’ elle faisait naître grandissait s’ étendait montait mme dellion la femme de le maître de forges qui ne pouvait consentir à la recevoir puisqu’ elles n’ étaient pas de la même société lui faisait savoir de le moins qu’ elle la plaignait de tout son cœur et qu’ elle réprouvait la conduite odieuse de m. PROPN ",
"ainsi mme bergeret soutenait et contentait chaque jour par la ville son âme jalouse de considération sociale et de bonne renommée mais quand le soir elle remontait l’ escalier de sa maison son cœur se serrait elle soulevait péniblement ses jambes amollies elle oubliait son orgueil ses vengeances les injures les calomnies frivoles qu’ elle avait semées par la ville il lui venait un sincère désir de rentrer en grâce auprès de m. bergeret afin de n’ être plus seule ",
"cette idée à le laquelle ne se mêlait nulle perfidie coulait naturellement de cette âme facile vains désirs inutile pensée m. PROPN continuait d’ ignorer mme bergeret ce soir-là mme bergeret dit dans la cuisine euphémie allez demander à le monsieur comment il veut qu’ on fasse les œufs ",
"c’ était une pensée nouvelle en son esprit de soumettre le menu à le maître de la maison naguère à le jour de son innocence altière elle lui imposait les plats qu’ il n’ aimait pas et qui rebutaient l’ estomac délicat de l’ homme d’ étude la jeune euphémie avait un esprit de peu d’ étendue mais juste et rigoureux elle objecta fermement à le mme bergeret comme elle l’ avait déjà fait maintes fois en de semblables occasions qu’ il était bien inutile que madame fît rien demander à le monsieur qui ne répondrait rien puisqu’ il était buté mais madame renversant la tête et abaissant les paupières en signe d’ obstination renouvela l’ ordre qu’ elle venait de donner ",
"euphémie faites ce que je vous dis allez demander à le monsieur comment il veut qu’ on lui fasse ses œufs et n’ oubliez pas de l’ avertir qu’ ils sont pondus de le jour qu’ ils viennent de chez PROPN cependant m. PROPN dans son cabinet travaillait à ce virgilius qu’ un éditeur lui avait demandé pour en enrichir une édition savante de l’ énéide préparée depuis plus de ans par générations de philologues et dont les premières feuilles étaient déjà tirées et le maître de conférences composait fiche par fiche ce lexique spécial ",
"il en concevait pour PROPN une sorte d’ admiration et il s’ en félicitait en ces termes ainsi moi ce terrien qui n’ a jamais navigué que sur le bateau à le vapeur qui l’ été chaque dimanche remontant la rivière porte les citadins à les coteaux de tuillières où l’on boit du vin mousseux moi ce bon français qui n’ a jamais vu la mer qu’ à le villers moi lucien bergeret je suis l’ interprète de virgile nautique j’ explique les termes de marine employés par un poète exact savant précis malgré sa rhétorique et mathématicien mécanicien géomètre un italien très avisé que des matelots couchés à le soleil sur les plages de naples et de misène avaient instruit dans les choses de la mer qui avait peut-être bien sa birème et qui enfin de naples à le athènes fendit la mer bleue sous les astres clairs de les frères d’ hélène j’ y parviens grâce à l’ excellence de mes méthodes philologiques et m. goubin mon élève y réussirait aussi bien que moi m. PROPN se plaisait à l’ accomplissement de cet ouvrage dont son esprit était occupé sans trouble et sans agitation ",
"il éprouvait une véritable satisfaction à le tracer sur la feuille de carton mince des caractères menus et réguliers images et témoignages de la rectitude intellectuelle que veut la philologie à le cette joie de l’ esprit ses sens consentaient et participaient tant il est vrai que les voluptés qui s’ offrent à les hommes sont plus diverses qu’ on ne se le figure communément et m. PROPN goûtait les tranquilles délices d’ écrire ceci croit que virgile a mis pour et la raison qu’ il donne de cette interprétation c’ est que non est s’ est rangé à l’ opinion de servius oubliant ou ignorant qu’ à la mer dans de certaines occasions on démâtait les navires quand l’ état de la mer était tel que la mâture m. PROPN en était à le cet endroit de son travail quand la jeune euphémie ouvrant la porte de le cabinet avec ce fracas qui accompagnait ses moindres gestes vint porter à le maître les paroles obligeantes de madame madame vous demande comment vous voulez manger vos œufs ",
"m. bergeret pour réponse pria doucement la jeune euphémie de se retirer et continua d’ écrire pouvait être exposée à le quelque rupture on abaissait les mâts en les enlevant du puits où leur pied était inséré la jeune euphémie resta plantée contre la porte et m. bergeret termina sa fiche et on les couchait en arrière sur une traverse ou un chevalet monsieur madame m’ a dit aussi de vous dire que les œufs viennent de chez trécul puis il posa sa plume et se sentit rempli d’ une tristesse soudaine "
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"le rouge de les peintres n’ est pas celui de les bourgeois !il commença à esquisser la position de les masses et il était si préoccupé des grands artistes de la renaissance qu’ il en parlait pendant une heure il rêva tout haut à le ces existences magnifiques pleines de génie de gloire et de somptuosités avec des entrées triomphales dans les villes et des galas à la lueur de les flambeaux entre des femmes à le moitié nues belles comme des déesses –vous étiez faite pour vivre dans ce temps-là une créature de votre calibre aurait mérité un monseigneur PROPN trouvait ces compliments fort gentils on fixa le jour de la séance prochaine ",
"–heureux malheur dit -il les anciens qui n’ étaient pas aussi niais que le ferait supposer leur ciel de cristal et leurs idées en physique ont voulu peindre dans leur fable d’ ixion cette puissance qui annule le corps et rend l’ esprit souverain de toutes choses et le médecin virent venir genovese accompagné de le fantasque capraja le mélomane désirait vivement savoir la véritable cause de le fiasco le ténor mis sur cette question bavardait comme ces hommes qui se grisent par la force de les idées que leur suggère une passion ",
"mais à la vue de de ses domestiques accourant à son aide ce vagabond s’ était aussitôt enfui et avait disparu sans qu’ on ait pu découvrir sa trace c’ était la crainte sans doute d’ une seconde tentative de ce genre qui l’ avait fait partir aussi précipitamment un garde de le prater avait ajoute -t-on été témoin de le fait mais comme la raison de cet employé n’ était pas toujours très nette on supposa qu’ il avait eu une hallucination et on finit par attribuer le départ de le duc et de sa compagne à une simple fantaisie de jolie femme opinion que je partageai où étaient -ils allés tous on n’ en savait rien à le juste lorsqu’ on apprit un peu plus tard qu’ ils menaient à le saint-pétersbourg la même existence qu’ à le vienne ",
"elle répondit tout bas elle avait l’ air tranquille mais je la connaissais bien et la devinais sur ses gardes qu’ est -ce qu’ il y a mon enfant je m’ assis à le bord de le lit et dis avec passion: —maman maman quittons -le! elle fit ce geste familier des couturières qui posent en hâte le dernier point avant de répondre ",
"ainsi la famille se resserrait de plus en plus et les amis aussi s’ en allaient après nous ne reçûmes plus aucune nouvelle de mon vieux camarade sôme il était sans doute mort des fatigues de la campagne longtemps nous attendîmes une lettre de lui mais à le bout de ou ans n’ ayant rien reçu nous comprimes que c’ était aussi fini de ce côté ",
"pile après quoi un bâtiment alerté par nos épaves jaunes se pointe dans notre direction ils viennent nous récupérer annonce le gravos pousse pas cette bouille on l’ leur y remboursera leur coléoptère leur poudre à le hanneton et leurs frais de déplacement notre gouvernement a les moyens de carmer ",
"elle ajouta avec un sourire léger –je ne serai toujours qu’ une petite campagnarde .il se mit à le rire son regard ne la quittait pas admirant la souple élégance de cette jeune taille la ligne pure de profil la blancheur délicatement satinée de le teint –une campagnarde dont beaucoup de ces dames peuvent envier l’ allure le charme le goût si sûr digne de la petite patricienne que vous êtes .il sentit que la main de roselyne frémissait un peu sous son bras une teinte de pourpre montait de nouveau à le visage de la jeune fille autrefois elle ne rougissait pas quand il lui parlait sur ce ton mais était -il bien sûr d’ abord qu’ il n’ eût pas un accent particulier maintenant un accent tout autre que celui de naguère quand il s’ adressait à sa petite cousine qu’ il croyait chérir comme une sœur?ils marchèrent sans parler un long moment ",
"le capiteux effluve de sperme qui flotta alors dans la chambre de leur déraison leur enseigna in qu’ il était temps de se vautrer dans le silence de leur bienfaisante mortalité leurs formes nues écroulées complices telles cuillers évanouies dans leur semblance afin de laisser reposer comme à le fond d’ un puits dont on n’ a pas éclusé tout l’ ombreux et aquatique mystère cette lie qui faisait d’ eux les vaincus plus que les consentants de la passion celle qui bande et mouille et recommence tu m’ as bien fait jouir mon salaud exprima sentencieusement et peut-être sans rien dire d’ un seul et imperceptible mouvement de hanche pomponette rassasiée et soliman de juste poser sa main PROPN où son ardente partenaire hoquetait à le mitan de l’ émouvant pubis récemment rasé à la japonaise qu’ il sentit fredonner comme en proie à un souvenir musclé encore? pas tout de suite mangeons oui. mais quoi? tu as faim ",
"plus haut bon sang crie najard il est élancé tout à le coup autorité a saisi l\\ épuisette en longues enjambées a grimpé à le faîte de la butte y est son pouce et son index enfoncent à les creux durs de les orbites dans les yeux ",
"je passai toute la journée à ce pénible devoir car d’ après le vœu même de votre père personne ne devait être mis dans cette terrible confidence le soir je revins chercher le cadavre c' est une étrange chose que le cœur de l’ homme et combien l’ espérance que dieu y met est difficile à l’ abandonner je l’ avais vu tomber j’ avais senti ses mains se refroidir j’ avais baisé son visage glacé ...je l’ avais quitté pour aller creuser sa tombe et cette tombe creusée ce devoir de mort accompli je revenais le cœur bondissant car il me semblait qu’ en mon absence quoiqu’ il fallût pour cela un miracle de dieu la vie était revenue et qu’ il allait se soulever sur son lit et me parler "
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mais gabrielle sut parfaitement sans rien lui demander faire parler celui qui avait été chargé de la commission elle apprit ainsi à son grand étonnement que la missive était adressée à le m. PROPN PROPN de ce jour elle fut débarrassée de le personnage et la semaine suivante elle apprit qu’ il avait quitté le village et cédé son notariat c’ était donc bien grave ainsi je n’ ai pas eu besoin de parler à le général dès antécédents de philippe | [
"c’ est vous qui m’ embarrassiez monsieur henri je portais le fardeau d’ une bonne nouvelle et ne savais comment m’ en décharger ni qui en favoriser d’ abord après avoir bien réfléchi je me dis que tout le monde serait instruit à la fois parce que l’ affection de les uns pour les autres ferait que chacun en particulier craindrait d’ augmenter l’ émotion générale pour arriver à le mon but par un chemin détourné je me montrai d’ une gaîté qui devait nécessairement être remarquée par nos recluses a chaque saillie ma chère gabrielle me regardait d’ un air mécontent ",
"votre douce mère soupirait madame viardon et mademoiselle nery ouvraient des yeux étonnés enfin n’ y tenant plus gabrielle me dit je ne sais sur quelle herbe tu as marché mais depuis ton arrivée je ne te reconnais plus il me semble que je revois en toi ma folle petite personne telle qu’ elle était avant un grand malheur ne calomnie pas la gaîté lui dis -je ",
"qui sait si tu ne la retrouveras pas quelque jour sur ton oreiller en te levant et si tu ne diras pas oh la bonne compagnie je vis des larmes dans les yeux de la pauvre gabrielle ma chère adèle dit affectueusement madame viardon vous n’ êtes pas d’ habitude si enjouée vous est -il arrivé quelque chose d’ heureux dites -nous -le vite pour que à le défaut de gaîté nous partagions votre bonheur ",
"eh bien oui vous l’ avez deviné il m’ est arrivé une joie si grande si vive que je n’ ose vous l’ a dire de crainte que vous ne soyez pas assez fortes vous-mêmes pour la porter mais regardez -moi lisez dans mes yeux cherchez l’ événement le plus heureux le plus impossible dieu tout-puissant s’ écria votre mère en tombant à le genoux mon fils existe ",
"son regard anxieux m’ interrogeait je n’ osais répondre mais mon silence les larmes de joie qui commençaient à le descendre sur mes joues répondaient pour moi et la plus tendre de les mères ne pouvant supporter l’ excès de sa félicité défaillit entre mes bras essayer de vous dépeindre ce qui suivit est trop difficile rappelez -vous combien vous êtes aimé de quels regrets après ans vous étiez l’ objet et vous vous figurerez peut-être le rayonnement de cette heure bénie mais ce que vous ne devineriez jamais c’ est la résolution qui a été prise d’ autorité par votre grand’mère et à le laquelle votre mère souscrit en tremblant cette résolution c’ est de vous faire venir ici sous un prétexte ",
"vous serez le parent de mon mari vous voyagez pour votre plaisir ou par congé si vous voulez être un fonctionnaire quelconque et vous m’ apportez une lettre de m. vous restez jours votre mère vous reçoit comme une terre sèche reçoit la rosée qui lui apporte la fraîcheur et la vie vous faites provision de doux et bons souvenirs et vous vous séparez avec résignation et espoir en vous disant que puisque dieu vous a réunis une fois contre toutes probabilités il saura bien vous réunir encore vous sentez vous la force de bien remplir votre rôle ",
"ne tremblerez -vous pas eu adressant la parole à le votre mère soutiendrez vous bien le regard de votre père je ne crois pas que personne ici vous reconnaisse le vieux jean seul aurait pu être éclairé par son cœur mais vous savez qu’ il a été renvoyé et qu’ il demeure à le village de le reste vous seriez bien sûr de la discrétion de chacun ",
"quant à le votre père il a heureusement pour vous une grande faiblesse de vue qui l’ oblige à le porter de les lunettes vertes avec lesquelles il le dit lui-même il ne distingue rien à le pas venez donc mon cher m. henri ou plutôt mon cher cousin car il faut m’ habituera vous donner ce titre venez embrasser votre mère qui emploie toutes les forces de son âme à se préparer à le ce grand bonheur la même à son mari mon ami tout a réussi à le mieux ",
"PROPN avec son air noble et martial passe pour un officier de le régiment de m. jules celui-ci a eu soin de lui donner tous les renseignements dont il pouvait avoir besoin pour soutenir son rôle je savais par toi l’ heure de son arrivée j’ ai eu soin de susciter une occupation à le madame de servières et à le gabrielle je n’ ai gardé à le salon que madame viardon qui m’ avait promis d’ être très-vaillante et mademoiselle "
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"je ne puis rien te dire aujourd’hui mais ne doute jamais de mon inaltérable affection vous savez bien que je suis résignée d’ avance à le faire tout ce que vous me demanderez dût ma soumission me coûter le bonheur de toute ma vie mais en échange de cette obéissance aveugle à le vos volontés ne me sera -t-il pas permis à le moins de connaître le sort que l’on me destine afin que je puisse m’ y préparer oui tu as raison je te dirai tout quand cela bientôt ",
"était à le vous je le vois maintenant le hasard ou instinct ont parfaitement guidé eh bien me voilà indiquez -moi le moyen mon cher monsieur d\\' entrer ce soir chez mon ami pour faire sa commission rien de plus facile j\\' ai une clef qui a servi à le meubler et qui est indispensable lorsque m. renaud me prie de lui envoyer quelque objet consentirez -vous à le me confier cette clef a vous monsieur fontaine sans hésitation ",
"—embrassez -moi philippe il se pencha et voulut baiser les boucles de ses cheveux mais elle eut un mouvement rapide et lui enlaça le cou de ses bras il se sentit perdu et tenta un effort désespéré les lèvres de suzanne s’ offrirent à les siennes ",
"adieu les stylets dit gaiement colomba; maintenant j\\' ai un éventail pour vous en donner sur les doigts quand vous direz de le mal de mon pays causant ainsi ils entrèrent dans la ferme où ils trouvèrent vin fraises et crème colomba aida la fermière à le cueillir de les fraises pendant que le colonel buvait de à le détour d\\' une allée colomba aperçut un vieillard assis à le soleil sur une chaise de paille malade comme il semblait car il avait les joues creuses les yeux enfoncés il était d\\' une maigreur extrême et son immobilité sa pâleur son regard fixe le faisaient ressembler à un cadavre à un être vivant ",
"–en voilà une idée saugrenue –j’ ai de bons yeux voix tremblée se brise et clairette éclate en sanglots –quelle folie s’ exclame PROPN qui se défend contre un malaise intérieur tu te forges un roman ",
"la bande commandée par zacharie s’ arrêta: il la divisa en parties dont l’ une forma la haie devant la porte de l’ hospice pour en maintenir libres l’ entrée et la sortie et l’ autre pénétra dans les cours dans la pièce qui servait de greffe à le concierge se trouvait en ce moment un homme dont la figure ignoble et farouche flairait le bagne d’ une lieue il se promenait de long en large et semblait agité d’ une vive impatience debout dans un coin était le concierge qui jetait sur ce personnage un regard mêlé de terreur et de dégoût dont il avait à le surplus grand soin de modérer l’ expression aussitôt que les yeux de son hôte se dirigeaient de son côté enfin celui-ci s’ écria: l’ exécrable que t-il donc la haut?... que l’ enfer confonde le ribaud est -ce qu’ il connaît beaucoup la coquine avec laquelle je l’ ai laissé –je l’ ignore citoyen hanriot répondit le concierge mais je crois que m. et elle se sont rencontrés dans quelque intrigue politique on a même répandu dans le temps une calomnie à le cet égard on prétendait que m. était vendu à la cour pour ",
"rabœuf avança encore se pencha et empoignant la victorieuse à le pleine taille l' arracha après quoi faisant demi-tour il tendit sa prisonnière à l' estissac —tenez celle-ci —dit -il —l' autre a peut-être besoin de moi tout de bon curieux l' estissac souleva d' une main l' épaisse toison dénouée qui avaient croulé sur le visage la face de célia apparut toute labourée de griffures saignantes et tordue de rage ",
"comme elle n’ avait pas ans alors et que sa crinière jusqu’ à les reins avait quelque chose de fruste et de fort elle trouva cette place de serveuse à les conditions qu’ on lui expliqua qu’ elle se fit répéter et qu’ elle accepta d’ un hochement de tête après une demi-minute de blanc dans sa conscience avant que ne se forme le noyau parfaitement lisse et rond parfaitement homogène de le premier à le vot’ service de sa nouvelle carrière est peut-être bien ici qu’ il faudrait suspendre cette histoire qui n’ en est certes pas une qui n’ en sera pas une car on se doute trop qu’ elles sont de ceux à qui rien n’ arrive pomme et sa mère à le moins d’ une improbable rupture de leur silence intime elles ne sont pas aptes c’ est là leur espèce de force à se blesser à l’ événement qui les touche mais en glissant en dérapant sur elles elles sont de ces arbustes qui trouvent toute leur terre dans la fissure d’ un mur dans l’ interstice entre pavés; et c’ est de leur végétalité qu’ elles tiennent une vigueur paradoxale .ces sortes d’ êtres dévalent leur destin selon les rebo",
"–mes compliments dit le notaire avec un salut donc vous n’ ignorez pas que ledit sieur marius derneau doit intervenir madame votre mère étant morte en puissance de mari –je comprends très bien cela monsieur répliqua jean d’ un ton non moins ponctuel que celui de maître cavaillon mais ce que je ne comprends pas de le tout c’ est que ne me croyant plus aucun père d’ après votre dire je me trouverais en avoir –comment vous ne savez donc rien monsieur de votre situation de famille ",
"--vous êtes naïfs vous autres les indiens dit en riant homme d\\' affaire et vous placez encore amour parmi les choses sérieuses il y a longtemps que la civilisation l\\' a mis à sa place est qui prime tout mais un égoïsme revu et corrigé: le soin de son bien-être vous comprenez ne pas souffrir c\\' est moi qui ai trouvé ce mot "
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je prends mes précautions —jamais je n’ aurais cru qu’ un homme pût changer pareillement un homme je te pardonne tu as une méchanceté de malade j’ attends l’ histoire de le cadavre de la petite annie soupira jacques avec lassitude; est -ce qu’ il la raconte bien voici ce qu’ il me dit un jour que rentrait chez lui le courant de l’ étang lui amena ce cadavre presque devant sa porte le relieur ignorait alors que le père violette eût été assassine aussi ne redouta -t-il rien tant que de voir le garde découvrir lui aussi le corps d’ annie son ennemi ne rôdait -il point toujours dans les environs enfin était à le courant de tous les méchants bruits qui couraient à le corbillères non seulement annie passerait certainement pour avoir été la victime de le peau-rouge mais encore elle devenait la preuve que celles qui l’ avaient précédée chez bénédict l’ avaient été aussi dans le désordre de son esprit et obéissant à le premier instinct de la défense personnelle il se pencha saisit le cadavre et comme il n’ avait que quelques pas à le faire pour être chez lui il l’ y | [
"tu grelottes —je demande un bonnet de coton réclama jacques avec un affreux rire de crécelle christine excédée haussa les épaules jacques jacques je ne te reconnais plus depuis que j’ ai franchi ce seuil tu ne m’ as pas adressé une parole amie tu ne m’ as pas donné des nouvelles de mon père crois -tu que je n’ ai pas eu mes heures douloureuses moi aussi —tu t’ en souviens? interrogea jacques les yeux en pleurs je pleure expliqua -t-il tout de suite parce que je suis enrhumé! ne confonds pas mes larmes avec celles d’ un gabriel —tu es odieux on dirait que tu m’ en veux n’ est -ce pas moi qui t’ ai appelé?... ce nom de beigneville ne t’ a -t-il pas mieux renseigné que n’ importe quel télégramme que je n’ eusse su où t’ envoyer et qu’ il n’ aurait pas laissé partir oui! oui! tu es bien gardée je me demande même comment tu as pu venir ici? —oh ",
"il ne s’ en doute pas il repose je le lui apprendrai demain avec toutes sortes de précautions je t’ en prie christine surtout ne néglige pas les précautions gabriel est si susceptible —tu ne te doutes pas de ce qu’ il est susceptible si! mais je vais te fournir un excellent argument dont je l’ espère il ne pourra être que satisfait tout ce que tu viens de me dire à le sujet de les disparitions de corbillères peut à le besoin expliquer l’ innocence de gabriel mais ne la prouve pas écoute christine je crois bien que la preuve arrive tu n’ as qu’ à lui dire je savais que pendant que nous étions dans ce pays les disparitions les crimes les attentats continuaient à le corbillères et même à le paris les journaux étaient pleins des gestes redoutables de la poupée sanglante je ne t’ en ai pas parlé gabriel tu vois je n’ ai pas oublié que vous vous tutoyez mais j’ ai trouvé le moyen d’ avertir jacques lis les feuilles publiques qu’ il vient de nous apporter dans un pays bloqué par les neiges et à le risque d’ un rhume de cerveau et espère sans relever l’ affreuse ironie qui ",
"—est -il possible s’ exclama christine tu es jaloux de gabriel toi jacques la sagesse même tu es jaloux d’ une poupée c’ est comme je te le dis christine pygmalion aimait sa statue moi je la déteste voilà ou j’ en suis moi jacques la sagesse même et ne fais pas l’ étonnée christine le masque de stupéfaction derrière lequel tu te dérobes est le plus haïssable de les mensonges une femme soi-disant honnête qui nourrit pour l’ étranger qui fréquente la maison de les sentiments criminels ne berne pas plus audacieusement son époux que tu ne me trompes tu ne m’ as jamais aimé moi!... tu n’ as jamais aimé que ton rêve et quand tu as découvert mon génie qui se traînait à le tes pieds tu ne l’ as relevé que pour qu’ il eût la force de donner la vie à l’ image insensible caressée par ta pensée maintenant que mon œuvre est achevée je n’ existe pas plus pour toi que l’ artisan que l’on met à la porte dès que l’on peut se passer de ses services et encore celui-ci on l’ a paye ",
"mais moi moi tu m’ as laissé tomber comme disent mm les étudiants avec un bruit sec et métallique —jacques jacques tu es fou! —tais -toi et que ton regard en me fixant soit moins clair si tu as encore quelque pudeur hier je t’ ai entendue prononcer ces mots si tu n’ étais pas ce que tu es disais -tu à le gabriel je ne te dirais pas je t’ adore —malheureux je lui disais: je t’ adore comme une mère le dit à le son enfant est -ce que gabriel n’ est pas notre enfant —menteuse oui il est mon enfant à le moi mais à le toi allons; christine! assez de grimaces est -ce que tu pensais à le ton enfant lorsque tes mains d’ artiste caressaient l’ ébauche de cire d’ où devait sortir sa figure de victoire ",
"tes mains servaient ton cœur qui roucoulait comme une colombe le voilà celui que j’ aurais aimé et tu t’ es tournée vers moi et tu m’ as dit: souffle sur ce limon dans mon orgueil insensé j’ ai emprunté l’ haleine de les dieux et j’ ai soufflé et il a vécu!... et je suis oublié! —et moi je regrette que l’ enfant de ton génie ne m’ ait déchirée que vais -je devenir entre vous rassure -toi j’ ai un bon rhume le rhume se changera en bronchite la bronchite en pneumonie et il ne sera plus question que de ton bonheur fit soudain christine écoute! un pas se faisait entendre dans le corridor un pas à le rythme singulier qu’ elle connaissait bien c’ est lui gémit-elle le pas de la statue de le commandeur n’ apporta pas plus d’ effroi à le don juan à l’ heure où tout se paie que le bruit de le pas de gabriel ne versa d’ épouvante à le cœur de christine dans cette modeste demeure des alpes allaient se heurter les éléments de la plus grande tragédie de le monde dans son amour forcené de l’ idéal christine avait -elle été moins coupable que le prince de les libertins plus q",
"si c’ est un péché d’ aimer la chair ne l’ avait -elle pas trop méprisée n’ allait -elle pas être broyée entre ces pôles de le monde qu’ elle avait mis en mouvement le pur et l’ impur oh! fit -elle déjà à le demi morte que va -t-il se passer la porte s’ ouvrit c’ était lui il était enveloppé d’ une pèlerine de montagne dont il maintenait les pans croisés devant lui avec un geste digne de la statuaire antique son noble front que ne ridait aucun souci où ne s’ imprimait aucune douleur miroir auguste de la sérénité dominait cette scène où d’ un côté l’ inquiétude morale et de l’ autre la misère physique de la pauvre vieille humanité tremblaient devant l’ apparition de le plus fort que la mort son regard s’ appesantit une seconde une seconde de pitié sur ce petit tas de chair dolente qui grelottait et crachotait à le fond d’ un fauteuil devant un peu de braise qui achevait de s’ éteindre après avoir donné son dernier effort de chaleur ",
"puis il se tourna vers christine lui prit le bout de les doigts dans une de ces attitudes qui rappellent les danseurs de le grand siècle à le temps de la pavane ou encore avec cette harmonie céleste que les grands peintres chrétiens ont donnée à le geste de les archanges quand ceux-ci viennent chercher sur la terre l’ élu de le seigneur pour le conduire à les demeures éternelles en vérité en vérite quand gabriel tenant christine par la main sortit de cette chambre le front tendu vers les astres on eût pu croire qu’ il allait éployer ses ailes il se contenta de refermer la porte et le petit tas de chair dolente grelottant et crachotant resta tout seul à le fond de son fauteuil un nouvel article signé monsieur fit catherine en pénétrant le lendemain matin dans la chambre de jacques monsieur voici quelque chose pour vous et elle lui remit un gros pli dans lequel il trouva une lettre de christine et quelques extraits de journaux de la province et de la capitale la lettre disait: mon cher jacques tout s’ est passé hier mieux que je n’ aurais osé l’ espérer jaloux de toi c",
"sa pensée débarrassée grâce à le toi de tout ce qui fait le malheur et la bassesse de la commune engeance déliée de la captivité de les sens s’ est concentrée dans toute sa gloire c’est-à-dire dans toute sa générosité il aurait pu m’ accabler de reproches me blâmer de mon manque de confiance m’ accuser même de mensonge: que n’ ai-je fait pour toi il n’ a même plus été question de toi j’ avais emporté les journaux où la terrible aventure de semblait si bien se présenter sous une face nouvelle et donnant toute espérance il les a parcourus d’ un œil calme et satisfait j’ augurais de l’ événement le meilleur avenir il n’ y avait plus qu’ à le laisser faire à les dieux qui sont dans la circonstance mm. les inspecteurs de la sûreté générale et la vérité allait triompher! j’ entrevoyais déjà le moment où nous n’ aurions plus à le cacher le miracle et où tu allais enfin recueillir le laurier qui t’ est dû quand ce matin la route ayant été débloquée par l’ ardent travail de nos admirables petits chasseurs alpins une auto venant de nice s’ est arrêtée de",
"nous écoutâmes et puis nous fûmes à le notre tour je regardais gabriel je ne sais point comment l’ éclair de ses yeux ne brûlait pas ces feuilles infâmes à la hauteur où tu as placé notre gabriel il n’ y a plus décidément que la vérité qui l’ émeut la vérité et la justice une sainte colère faisait frémir tous les ressorts de la cage où tu as tenté d’ enfermer cette âme surhumaine il s’ est tourné vers moi son geste commandait: partons ah comme je le comprenais partons cette fois non pour fuir mais pour combattre il n’ a plus affaire à des ombres il connaît maintenant ses ennemis le nouvel article signé avec ce que je lui ai raconté de le trocart éclaire d’ une lueur fulgurante tout le crime le marquis et sa dourga "
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"j’ empestais le beurre rance lorsque je rentrais et un froncement dégoûté de le nez paternel complétait le sourire de chat les insectes prouvaient qu’ une existence est possible à le même la terre sous bois qu’ elle peut même briller d’ un certain éclat ceci à la condition de ne se montrer jamais sous peine d’ anéantissement j’ ai parlé de ma déconvenue avec la roue de locomotive du curieux personnage pour quoi j’ ai dû passer mais il est arrivé aussi que l’ engouement guère plus avouable pour la vermine trouve un écho inattendu ",
"les autres les autres il les dédaigne si profondément !les lèvres de la jeune femme tremblèrent à le ces derniers mots.sir hector prit une mine de feinte commisération –oui c’ est bien cela ma pauvre si incroyable que le fait nous paraisse est pour le moment un mari très fidèle et j’ en suis persuadé de plus en plus épris il vous faut donc renoncer à une conquête impossible le sang monta à le visage pâli amaigri de –je ne songeais à le aucune conquête ",
"comment es -tu ici? oh nous n’ y sommes que depuis jours mon mitia mme a été obligée de revenir de nice en toute hâte pour soigner une de ses tantes gravement malade elle l’ a trouvéemorte et nous ne tarderons pas à le repartir pour pétersbourg que j’ ai été heureuse quand tu as gagné la course cher cher dmitri je t’ ai reconnu tout de suite j’ ai tant crié vive térentieff! que j’ en ai mal à la gorge je tenais toujours ses mains et je la regardais profondément ému ",
"elle n’ ignorait point qu’ elle allait chez des paysans chez des petits paysans comment les avait -elle donc rêvés elle qui ne rêvait pas d’ ordinaire savait -elle? est -ce que les femmes n’ espèrent point toujours autre chose que ce qui est les avait -elle vus de loin plus poétiques non mais plus littéraires peut-être plus nobles plus affectueux plus décoratifs pourtant elle ne les désirait point distingués comme ceux de les romans d’ où venait donc qu’ ils la choquaient par choses menues invisibles par grossièretés insaisissables par leur nature même de rustres par ce qu’ ils disaient par leurs gestes et leur gaieté? ",
"voulez -vous mademoiselle dès que le docteur arrivera pour la visite d’ après-midi lui dire que je désire lui parler?lorsque la jeune fille fut sortie le malade reprit son journal et demeura longtemps pensif devant cette manchette écrite en gros caractères mystère de le vieux puitset en plus petites lettres terre engloutit une jeune fille vivante et garde sa proie et son secret.suivait l’ article court: toute la région de plougras près de guingamp est violemment émue par l’ évènement le plus extraordinaire que l’ imagination puisse concevoir dans des circonstances que nous relaterons après plus ample information une jeune fille tombe dans un puits sous les yeux de son fiancé et de tous les serviteurs de celui-ci les recherches entreprises immédiatement pour lui porter secours n’ ont donné aucun résultat et ce qui est inconcevable c’ est qu’ on a pu atteindre le fond de le puits qui est desséché et facile à le explorer sans trouver le corps mort ou vif de la jeune fille celle-ci semble s’ être absolument volatilisée mystère reste inexplicable et le reporter ajouta",
"elle n’ avait plus ces yeux singuliers dont il n’ y avait de doux que la teinte et qui semblaient manquer d’ un point visuel tant l’ expression en était absente maintenant ils étaient plus pensifs quoique bien faiblement encore d’ une pensée molle et indécise qui rasait le bleu sans rayons des prunelles pour s’ évanouir après ô vous femme qui lirez ceci vous dont le coeur diffère tellement de le nôtre que nous ne savons pas avec quoi ce coeur a été fait dites croyez -vous qu’ alors léa eût soupçonné l’ amour cependant l’ état de cette enfant empirait; le mal faisait des progrès rapides ",
"maintenant c’ est à le moi de décider et travailler pour lui je le ferai –bon courage mon enfant quand vous aurez besoin de moi je suis à le vous; remontez près de lui et surtout de le calme elle remonta mais à le moment d’ entrer dans la chambre elle s’ arrêta: elle étouffait les larmes emplissaient ses yeux ",
"le docteur en l’ apercevant laissa échapper un grognement qui contenait peut-être un juron et l’ appela d’ un signe impérieux dès que l’ ancien jardinier se fut approché: –tu sais lui dit -il que je puis te faire arrêter comme un assassin –je le sais! répondit le soldat –c’ est une satisfaction que je me donnerai coquin si je ne guéris pas ta victime l’ œil morne et à le demi fermé de martial se rouvrit pour laisser passer un éclair il se redressa ",
"peu importe dit la cour de cassation l’ office de le juge c’ est l’ office de le juge il n’ a pas à se mêler de ce qui ne le regarde pas s’ il est scandalisé il doit le rester en son for intérieur étienne florès et juliette étaient scandalisés mais ligotés les débiteurs qu’ ils avaient nourris de faux espoirs consternés les établissements de crédit eux pavoisaient un jour d’ octobre étienne dans son bureau parcourt des revues juridiques ",
"il avait ouvert le chemin à la vérité je la laissai partir il est certain dis -je que je ne connaissais pas mon père je l’ ai à le peine vu à le malte une fois voilà le vrai cria -t-il voilà le cruel mon ami "
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il découvrait dans leur vie une grâce une harmonie une certaine candeur aussi qui le séduisaient soudain il se disait froidement PROPN n’ en a pas moins été tué par l’ un d’ eux c’ était à le peu près certain par jaquette si les tests scientifiques avaient encore un sens pendant quelques instants il les prenait en grippe y compris le mort y compris ce jeune homme devant qui il venait de ressentir plus fort que jamais la nostalgie de la paternité | [
"pourquoi ces gens là n’ auraient -ils pas été comme les autres pourquoi n’ auraient -ils pas connu les mêmes intérêts sordides et les mêmes passions cette trop innocente histoire d’ amour l’ exaspérait tout à le coup il cessait d’ y croire cherchait autre chose une explication différente plus conforme à le son expérience femmes qui aiment le même homme depuis tant d’ années n’ en arrivent -elles pas forcément à se ",
"une famille alliée à la plupart de les familles régnantes d’ europe ne réagit -elle pas à la menace d’ un mariage aussi ridicule que l’ union envisagée par les vieillards aucun d’ entre eux n’ accusait aucun n’ avait d’ ennemis tous vivaient dans une apparente harmonie sauf alain mazeron et sa femme qui avaient fini par se séparer irrité par ce chuchotement qui n’ en finissait pas maigret faillit ouvrir brutalement la porte et ce qui l’ arrêta fut peut-être le regard de reproche que janvier lui lançait ",
"lui aussi était séduit! j’ espère que tu fais surveiller le couloir il en arrivait à le point d’ admettre la possibilité de le vieux prêtre disparaissant avec sa pénitente pourtant il sentait qu’ il touchait de le doigt cette vérité qui lui échappait c’ était tout simple il le savait ",
"les drames humains sont toujours simples quand on les reconsidère après coup plusieurs fois depuis la veille surtout depuis ce matin il n’ aurait pas pu dire à le quel moment à le juste il avait été sur le point de comprendre des coups discrets à la porte de communication le faisaient bondir —je vous accompagne questionnait janvier —cela vaut mieux ",
"l’ abbé barraud était debout très vieux en effet squelettique avec des cheveux fous très longs en auréole autour de le crâne sa soutane luisait d’ usure avec des reprises mal faites jaquette semblait ne pas avoir quitté sa chaise ou ̀ elle se tenait toujours aussi droite seule l’ expression de son visage avait changé elle n’ était plus tendue ne luttait plus ",
"elle n’ exprimait plus le défi ni la volonté farouche de se taire si elle ne souriait pas elle n’ en était pas moins empreinte de sérénité —je vous demande pardon monsieur le commissaire de vous avoir fait attendre si longtemps voyez -vous la question que mlle larrieu m’ a posée était assez délicate et j’ ai dû l’ examiner sérieusement avant de lui fournir une réponse j’ avoue que j’ ai failli vous demander la permission de téléphoner à le monseigneur pour prendre son avis ",
"janvier assis à le bout de la table sténographiait l’ entretien maigret comme par besoin d’ une contenance avait pris place à son bureau —asseyez -vous monsieur l’ abbé —vous me permettez de rester je suppose que votre pénitente a encore besoin de vos bons offices ",
"le prêtre s’ assit sur une chaise sortit de sa soutane une boîte de buis aspira une prise de tabac ce geste et les grains de tabac sur la soutane grisâtre rappelaient à le maigret de vieux souvenirs —mlle larrieu vous le savez est fort pieuse et c’ est sa dévotion qui lui a dicté une attitude que j’ ai cru de mon devoir de lui faire abandonner son inquiétude était que le comte de saint-hilaire ne reçût pas de sépulture chrétienne et c’ est pourquoi elle avait décidé d’ attendre pour parler que les obsèques aient eu lieu ce fut pour maigret comme un ballon d’ enfant qui éclate soudain dans le soleil et il rougit d’ avoir été si près de la vérité sans parvenir à le aller jusqu’ à le bout ",
"—le comte de saint-hilaire s’ est suicide —malheureusement c’ est la vérité comme je l’ ai dit à le mlle larrieu rien ne nous prouve cependant qu’ il ne se soit pas repenti de son geste à le dernier moment aucune mort n’ est instantanée à les yeux de l’ église l’ infini existe dans le temps comme dans l’ espace et un laps de temps infiniment petit qui échappe à les mesures de les médecins suffit à la contrition "
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"le joli papillon ne se plaisait que dans l’ étourdissant tourbillon de les fêtes et la sage abeille à le contraire n’ aimait que son calme et reposant intérieur entre les sœurs c’ était à ce sujet une charmante querelle sans cesse renouvelée qui toujours se terminait par un baiser hélène maternellement reprochait à le alice sa vie frivole sans but utile parfois la jeune femme se fâchait mais le plus souvent elle riait voyons ",
"qu’ est -ce que cela peut être pensa -t-il quelques-unes de ces misérables cérémonies comme j’ en ai tant avalé à le mon couvent il paraît que les prêtres trouvent maintenant les journées trop courtes pour jouer leurs parades ils vont probablement y employer les nuits mais qu’ est -ce que tout cela me fait cependant si ce son de cloches annonçait mais oui c’ est tr��s-possible le curé pour flagorner ce marquis de basseville sonne peut-être ses cloches en réjouissance de son arrivée voyons encore sur la route! et à la lueur de quelques éclairs qui brillaient de temps à le autre zacharie promena sur le chemin son regard perçant il n’ aperçut rien –quelle folie dit -il je me suis trompé ce carillon a une cause toute autre que celle que je lui supposais car il n’ y a pas un chat sur ce chemin fatalité! zacharie quitta sa lucarne et redescendit dans l’ intention de sortir un instant pour prendre l’ air afin de calmer l’ agitation de ses sens il tira de sa poche une pipe de terre dont le tuyau presque entièrement usé et la partie conique fortement culottée annonçaien",
"alors la vieille femme me commença l’ histoire de le père d’ yves histoire que par yves lui-même je connaissais déjà depuis longtemps je l’ écoutai volontiers cependant contée par cette jeune fille devant la grande cheminée bretonne où la flamme dansait sur une souche de hêtre elle dit que notre père était un beau marin si beau qu’ on n’ avait jamais vu dans le pays un si bel homme marcher sur terre il est mort nous laissant enfants il est mort comme beaucoup de marins de nos pays monsieur ",
"s' écria le cacou pâle et tremblant c' est aujourd'hui le jour de les morts femme femme tu nous perdras le feu de le ciel écrasera cette demeure il sortit et ferma la porte avec violence quel diable le mord cours donc après lui vieille chouette ",
"oui monsieur je me suis amusé comme un fou mais ma sœur a l’ air bien sérieux cela est vrai henriette qu’ avez -vous ",
"mais bonne le rassura et ils se mirent à le causer à le voix basse bonne était curieuse non des sottes puérilités de la vie mais de tout ce qui intéressait son cœur aimant sa noble conduite réclamait toute la confiance de simon il lui ouvrit son âme lui avoua sa joie et ses espérances et lui dit que c’ était à le elle qu’ il devait son bonheur cette dernière parole acheva de consoler bonne de son sacrifice et dès qu’ elle fut bien assurée que l’ amour de simon était payé de retour elle sentit dans son cœur le même calme et le même désintéressement qu’ elle aurait eus si eût été son frère .dans l’ après-midi simon alla trouver m. parquet à le sortir de l’ office ",
"que dieu nous laisse maintenant aller l’ un et l’ autre en paix la jeune mme fouquet comme on l’ appelait encore semblait sur le point d’ atteindre le port avant sa belle-mère et son mari l’ air vif de pignerol la contrainte de la prison la tristesse de le spectacle agissant sur une santé délabrée l’ avaient mise à les portes de le tombeau elle voulait rester dans la forteresse et mourir auprès de son mari il la conjurait de n’ en rien faire le prêtre venu de paris lui fit un devoir de s’ éloigner ",
"la carabine de nick ne nous laisse pas manquer de gibier les lignes de louis-le-bon nous fournissent chaque jour d' excellent poisson et poignet -d' acier nous marque une amitié singulière sa conduite envers moi a toujours eu quelque chose de mystérieux la jeune femme n' entendit pas ces dernières paroles —que veux -tu mon ami dit -elle d' un ton inquiet ici je ne suis pas rassurée il me vient malgré moi des appréhensions l' enfant! fit alfred avec un sourire ",
"marcof s’ avança doucement dans l’ ombre guettant l’ instant favorable pour se placer entre carfor et la mer tandis que ses compagnons gagnaient chacun l’ un de les sentiers de les falaises afin de couper tout moyen de fuite à le celui qu’ ils supposaient avec raison avoir contribué à l’ enlèvement d’ yvonne chapitre les tortures terre et amarra soigneusement le canot à un gros piquet enfoncé sur la plage –je le ramènerai cette nuit à le penmarckh murmura -t-il et je dirai à le keinec que j’ en ai eu besoin le gars ne se doutera de rien en parlant ainsi carfor se dirigeait vers la grotte lorsqu’ il s’ arrêta tout à le coup ",
"genovese m’ a filé une trempe mémorable mais je ne pouvais rien lui dire vu qu’ elle ne m’ avait rien confié —vous lui en voulez maria non bien sûr j’ étais trop contente qu’ elle arrive à se sortir de cette merde elle n’ aurait pas supporté longtemps la pression quelque temps après son départ j’ ai écrit chez ses vieux mais elle n’ a jamais répondu "
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mais pas trop je le sens d’ humeur sentimentale ces derniers temps mais pas elle daniel promets-moi de l’ empêcher de venir me voir promets-le-moi | [
"ne me demande pas promets-le-moi me hurle -t-il à les oreilles donne-moi ta parole daniel je ne savais vraiment pas si je parviendrais un jour à les réconcilier je ne constatais pas le moindre progrès de ce côté-là et surtout de le côté de walter ne t’ attends pas à le quoi que ce soit me dit -il ne t’ attends pas à le quoi que ce soit de ma part ",
"ne change rien pour moi que tu couches de nouveau avec elle ne change strictement rien qu’ est -ce que tu veux que ç a me foute c’ est toi que ç a regarde je ne vais pas tomber dans ses bras parce que tu la sautes ",
"n’ attends pas ça de moi d’ accord j’ y comptais un peu autant l’ avouer j’ avais espéré qu’ il se montrerait plus clément mais je constatais que les choses étaient bien plus profondément enfouies que je ne le pensais peut-être même plongeaient -elles dans l’ enfance et s’ y cramponnaient -elles de leurs puissantes griffes si c’ était le cas ils ne m’ en avaient jamais rien dit quoi qu’ il en soit elle lui avait rompu les os et la perspective de se faire de nouveau opérer d’ endurer cette épreuve parce qu’ elle conduisait comme une débile mentale d’ après lui faisait renaître la rage sombre qu’ il avait éprouvée en se réveillant à l’ hôpital après l’ accident apprenant qu’ il allait devoir être immobilisé enfermé dans un sarcophage de plâtre pendant un mois peut-être estropié à le vie parce que cette conne téléphonait en conduisant hurlait -il en pleurant de douleur lorsque les médicaments ne faisaient plus effet parce que cette conne conduisait d’ une seule main j’ en peux plus c’ était walter qui nous avait présentés une vingtaine d’ années plus tô",
"j’ avais vite repéré ce jeune type discret sympathique efficace et je l’ avais pris à le mon service je l’ avais engagé comme secrétaire et un matin il était arrivé avec une superbe brune dont j’ étais tombé amoureux sur-le-champ et que je ne quittais plus des yeux m’ avait -il bientôt reproché quand il s’ était avéré que je devenais de moins en moins disponible pour nos sorties nocturnes ils se chicanaient souvent à le mon propos se disputaient ma compagnie si j’ avais été en papier ils m’ auraient déchiré en et c’ était une source d’ amusement pour moi de satisfaction de me trouver l’ objet de leur convoitise mon ego était bien plus développé alors des filles dormaient devant ma chambre dans les couloirs de les hôtels j’ étais célébré des hommes plus âgés se courbaient devant moi et je ne parle pas des plus jeunes mes concerts étaient pleins des mois à l’ avance j’ étais entouré de gens dévoués attentifs obséquieux mais je remercie le ciel d’ avoir mis ces êtres sur ma route qu’ ils m’ aient gardé les pieds sur terre à le cours de les années qu",
"je repense à le toutes ces années où nous avons essayé d’ avoir un enfant rachel et moi et comme tout aurait été différent et combien d’ obstacles auraient été évités combien de douleur de chagrins épargnés PROPN fait peur à le voir je lui dis qu’ elle semble en pleine forme nous nous installons dans la salle de restaurant où tout le monde parle à le voix basse le prix de la cure est exorbitant mais le service est irréprochable et la directrice de l’ établissement en personne vient bavarder un instant avec nous ",
"elle envisage de s’ acheter une voiture électrique et voudrait connaître mon avis je pense qu’ elle essaie de me draguer un peu elle se penche un peu trop sur moi ou pose un peu trop sa main sur mon bras comme si nous étions de vieilles connaissances elle dit posséder tous mes albums ainsi que divers enregistrements pirates de mes concerts mais je ne peux guère lui accorder qu’ un pâle sourire quand je considère le spectre assis à ses côtés cette caricature d’ amanda qu’ un courant d’ air pourrait emporter ou vaporiser à le travers la salle je remercie la directrice pour son accueil lui promets d’ étudier les différentes prolongations de séjour qu’ elle me soumet qui souvent se révèlent indispensables qu’ elle propose toujours car c’ est une sécurité un plus pour le rétablissement de ses pensionnaires et elle me rappelle qu’ elle accepte tous les modes de paiement sauf american express qu’ elle prend éventuellement le franc suisse et le dollar mais qu’ elle ne le conseille pas à des amis sinon pour rendre service PROPN déclare soudain qu’ elle n’ a pas faim elle ",
"votre amie me dit la directrice je crois que vous devriez me la laisser pendant un moment de quoi voulez -vous parler fais -je en jetant un coup d’ œil sur le dépliant de la clinique de le forfait numéro avec thalasso vraiment —au moins PROPN à le moins ",
"mais j’ ai peur que ce ne soit pas suffisant je le crains enfin c’ est vous qui voyez vous savez j’ avais ans lorsque je vous ai entendu la première fois et j’ ai adoré je ne sais pas comment vous le dire autrement mais j’ ai adoré je voulais que vous le sachiez ",
"—elle vous inquiète spécialement —non elle m’ inquiète un peu c’ est tout c’ est une impression attendons la fin de la semaine prochaine ensuite nous aviserons vous savez ce qui me ferait plaisir "
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"a heures seulement il se souvint de la noyée et monta dans un cab pour se rendre à le bellevue-hospital a la morgue de bellevue-hospital l événementayantfait grand bruit grâce à les journaux parus à le midi les abords de la morgue étaient envahis par une foule immense qu’ une vingtaine de policemen contenaient difficilement le corps était déjà exposé; les impatients se bousculaient pour satisfaire leur curiosité ",
"—j' ai manqué mon train un peu volontairement voilà une heure que je suis dans la tour —avouez que vous avez dormi là-haut me dit m. martin.a ce ton je reconnus immédiatement un de ces garçons qui se piquent d' esprit positif ils ont à le moins l' esprit scolaire c'est-à-dire l' habitude contractée dans les classes de croire que leur manière de sentir est la raisonnable et tout le reste sottise ou hypocrisie or personne plus que charles martin ne méprise la vie de contemplation ",
"vous attendiez -vous à le cela vous je n’ en reviens pas connaissez -vous cet homme le jeune gentilhomme allait répondre la voix de m. de charasse se fit entendre ",
"ce fut d’ abord un de ces désirs fugitifs qui disparaissent comme ils sont venus puis une obsession constante enfin que vous dirai-je l’ orgueil blessé s’ unit à une volonté indomptable a mesure que les obstacles m’ apparaissaient plus insurmontables je me sentais plus fort et alors j’ en vins à le former un dessein pour la réalision de lequel j’ étais décidé à ne reculer devant rien rien absolument pas même devant un crime mademoiselle de roquetel en entendant ces phrases énigmatiques et menaçantes sentait grandir ses terreurs ",
"sans parler de lui évidemment sur le même ton que de certains officiers sortis de le rang et francs-maçons qui ne fréquentaient pas les autres et gardaient à le côté d’ eux un aspect farouche d’ adjudants ils ne semblaient pas situer m. de PROPN à le nombre de les autres officiers nobles de lesquels à le vrai dire même à l’ égard de saint-loup il différait beaucoup par l’ attitude eux profitant de ce que robert n’ était que sous-officier et qu’ ainsi sa puissante famille pouvait être heureuse qu’ il fût invité chez des chefs qu’ elle eût dédaignés sans cela ne perdaient pas une occasion de le recevoir à le leur table quand s’ y trouvait quelque gros bonnet capable d’ être utile à un jeune maréchal de les logis seul le capitaine de PROPN n’ avait que des rapports de service d’ ailleurs excellents avec robert c’ est que le prince dont le grand-père avait été fait maréchal et prince-duc par l’ empereur à la famille de qui il s’ était ensuite allié par son mariage puis dont le père avait épousé une cousine de napoléon et avait été fois ministre après le ",
"il ne doutait pas qu’ elles ne fussent l’ expression de la vérité il ne redoutait rien de pardaillan un instinct sûr lui assurait que le seigneur français était la loyauté PROPN avait ajouté: juana ne m’ aime pas ne m’ a jamais aimé et le doute le reprenait tant que son grand ami ne parlait que de lui-même il pouvait s’ en rapporter à le lui et le croire sur parole ",
"PROPN adorait ses fêtes grandioses belle-maman lui trouvait du tempérament et estimait qu' il traitait bien sa fille depuis le beau garçon à le physique de chanteur de charme un peu enveloppé était devenu un géant obèse dans lequel ne subsistaient plus de sa jolie gueule disparue que de longs cils noirs qui gênaient un peu sur les photographies comme si on avait collé des yeux de danseuse de le ventre sur la tête empourprée d' un marchand de frites le jour où m' a parlé me disait la vieille nous avions fait l' amour bien entendu et il était en confiance il s' est la ̂ché nous nous étions officiellement fiancés quelques semaines plus tôt ",
"et je ne trouve pas normal qu’ un employé se promène à des heures induses alors écrivez à le vos supérieurs un rapport circonstancié mon petit et cessez de me courir sur le grand zygomatique parce qu’ alors je commence à le voir rouge n’ étant pas daltonien et je vous fait bouffer votre cravate sans boire sur ce sans plus m’ occuper de lui je tire le verrou de la porte d’ entrée et je calte dans la touffeur de la nuit où flottent les parfums d’ aspbodèle je mets le cap sur les bâtiments préfabriqués je voudrais me rendre compte de visu si tout est de ce côté ",
"j’ avertis le juge d’ instruction et ce soir je vous amène florence levasseur morte ou vive et sauverand ne tardera pas à le moins —à moins —à moins que je ne l’ exécute moi-même le forban la barbe il y avait près d’ eux des journalistes qui venaient à les informations ",
"un être humain déjà presque sans importance puisqu’ on ne l’ attendait plus mais pourtant la raison d’ être de ces objets abandonnés sur une table qu’ elle aurait la peine de ranger avec un peu d’ irritation oh pas jules alors pas jules une odeur de tabac lui fripait les narines où était -il l’ insupportable? à le jardin probable à le bêcher quelle idée il avait de croire que ses poiriers porteraient jamais des poires "
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quoique mme n’ attendît pas beaucoup d’ argent de ces mères d’ occasion elle promit monts et merveilles à les nourrices on sait pourquoi c’ est qu’ elle n’ était pas bien convaincue que la fille de le duc fût celle qu’ on élevait dans sa maison elle avait le même amour pour les petites filles elle voulait qu’ elles fussent pareillement aimées par leurs nourrices | [
"elle y veillait du reste avec la plus touchante sollicitude la comédienne tout entière à le rôle qu’ elle ne jouait pas mais qu’ elle apprenait avec passion n’ avait pas posé longtemps non plus chez la sage-femme mlle voulait oublier vite cette mauvaise action d’ avoir abandonné sa fille à les enfants-trouvés mauvaises actions pour une avait dit mme mettre un enfant à le monde sans avoir passé par l’ église le laisser derrière soi sans pouvoir le retrouver si on se retourne ",
"mais la sage-femme n’ était pas la pour réformer les mœurs cependant les petites filles semblaient protégées par dieu tant elles devenaient jolies –voyez disait la cuisinière quand elle les réunissait pendant le dîner pour être agréable à sa maîtresse se porte comme des charmes a rit comme des amours ce n’ est pas étonnant toute la journée ces gourmandes sont pendues à les seins j’ ai du bon lait je m’ y entends j’ y goûte toutes les semaines ",
"–oui disait mme il y a une providence ces petites filles ne sont jamais malades elles sont gentilles à le croquer mais la cuisinière se disait à le elle-même –c’ est drôle je les adore toutes les mais ce n’ est pas la fille de le duc que j’ aime le mieux PROPN a un petit œil de travers qui indique déjà que mademoiselle aura de rudes caprices ",
"la même idée agitait l’ esprit de mme –je les aime toutes les comme mes enfants mais je ne sais pas pourquoi mathilde me semble plus revêche que léonie et madeleine et quand elle regardait madeleine: PROPN je ne le dis pas tout haut PROPN c’ est mon adoration cette madeleine quoique encore dans l’ ébauche de l’ enfance avait déjà dans son regard je ne sais quoi d’ idéal et de divin la sage-femme pouvait dire à le bon droit: mon cher ange quand elle la couvrait de baisers ",
"il y avait mois que cette petite famille improvisée faisait la joie et l’ inquiétude de mme quand le marquis d’ armeville reparut un matin pour enlever la petite mathilde quoique cette enfant ne fût pas la plus aimée ce furent de vraies larmes dans la maison on représenta à le m. d’ armeville qu’ on risquait de tuer la petite fille en la changeant brusquement d’ atmosphère et d’ habitude le marquis ne voulut rien entendre il obéissait à un ordre précis et sans réplique ",
"–vous m’ arrachez ma vie dit mme songez donc que je me crois la mère de cette petite fille le matin elle vient jouer dans mon lit; quand j’ ai le temps de me mettre à le table elle est toujours sous mes yeux a ses premières dents j’ ai passé toutes les nuits à la bercer PROPN –je sais tout cela madame mais ici il faut toujours obéir à la fatalité ",
"vous deviez prévoir d’ ailleurs ce qui arrive –je ne m’ en consolerai pas j’ espère bien que je pourrai la revoir –je n’ en sais rien –dites-moi où elle va –je ne désespère pas de vous le dire un jour –ce serait donc un bien grand mal si j’ allais discrètement la voir ",
"–c’ est trop loin –tous vos airs mystérieux ne me prouvent pas que ce trop loin ne veuille pas dire paris –ne parlons plus de cela dépêchez -vous d’ habiller cette petite fille le marquis tira sa montre la sage-femme savait bien que m. d’ armeville n’ aimait pas à le perdre son temps ",
"elle se mit donc à l’ œuvre pour que l’ enfant fût tout de suite sur son et un –quoi! dit le marquis elle est aussi belle que cela –nous ne nous refusons rien en effet mme avait été prodigue pour enjoliver la petite mathilde par toutes les féeries de les habilleuses d’ enfants on eût dit une miniature de madone italienne –adieu madame dit le marquis en prenant la petite fille –attendez donc que je la descende dans votre voiture "
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"mois se passèrent ainsi la fin de décembre arriva depuis l’ instant où ma mère s’ était mariée jusqu’ alors chaque année elle faisait l’ inventaire le plus exact de sa position elle offrit à le mon père de s’ en occuper comme de coutume non non madame c’ est l’ affaire de saint-gérent je croyais que c’ était encore plus la mienne depuis quand vos opérations de commerce sont -elles un mystère pour moi? ",
"et que leurs souvenirs de la veille leur apparaissaient lointains elles doutaient presque d’ avoir été si malheureuses chacun de les objets restés dans la chambrette était salué par elles comme un ami cher la harpe le petit lit et l’ image sainte de la vierge qui avait gardé si longtemps leur sommeil –te souviens -tu ma sœur disait cyprienne nous étions là toutes à le genoux quand madame cocarde est venue nous chercher hier ",
"avant de venir ici il a même daigné me déclarer que ma toilette était assez réussie –cette robe blanche vous va si bien dit aymard avec enthousiasme.suzel sourit sans aucune vanité mais elle rencontra le regard de laure et elle y lut avec surprise une sorte de colère aymard s’ en aperçut aussi bien que la fille de le docteur eût aussitôt pris un air souriant et affable laure savait être assez aimable quand elle le voulait et comme elle avait entrepris de faire changer l’ opinion d’ aymard à son sujet elle ne négligeait rien dans ce but .mais elle devait constater qu’ elle y atteindrait difficilement rien ne vibrait dans son âme froide et futile ni dans son intelligence que la paresse l’ avait toujours empêchée de cultiver et elle ne comprenait pas les enthousiasmes d’ aymard ses élans vers le beau et le bien ses délicatesses morales et intellectuelles ",
"j’ ai regagné ma chambre ou ̀ j’ ai envoyé à le rebecca un sms dans lequel je lui disais que j’ avais préféré rentrer pour jouir de le frémissement de ses seins dans mes mains que j’ avais passées sur mon visage et sur mon corps apaisant ainsi le terrible désir que j’ avais d’ elle vous préférez le rêve à la réalite a -t-elle répondu il n’ y a pas de réalite il n’ y a que des songes plus ou moins réalistes qui nous renvoient toujours à le nos illusions j’ étais à le peu près persuadé de ce que j’ avançais là surtout après le troisième verre de je renonçais à le vin ",
"—je m’ tairai si ç a m’ plaît madame répondit mme —allons allons vous n’ allez pas vous disputer maintenant mesdames dit dominique il faudrait que quelqu’un commence par se taire dit mme saturnin —commencez donc dit mme pic et cette fille meurt sans les sacrements de l’ église s’ écria le curé qui s’ appelait l’ abbé si PROPN s’ en met ce n’ est pas fini! ",
"nulle part dit -elle pour me voir être avec moi dehors à le grand air à le soleil a propos dit arthur et vous avez de ses nouvelles il exagère pensa elisabeth louise est si fatiguée si bouleversée pourtant cette question il fallait bien la lui poser: et dit -elle vous l’ avez vu? ils ne s’ étaient pas revus depuis la mort de charles ",
"ce précoce libertin de maligny qui avait connu déjà pourtant bien des corruptions de la débauche parisienne ne tenta pas d' obtenir davantage de la délicieuse enfant qu' il sentait si à le lui si prête à lui donner toute sa vie il lui sera beaucoup pardonné à le cause de le respect qu' il eut à le cette minute pour cette chose si rare qu' elle en est sacrée: la candeur dans la passion l' absolue pureté dans l' amour absolu tout à le plus se permit -il tandis que sa bouche s' appuyait sur ce beau front de flatter de sa main libre la soie douce de ces cheveux d' or l' un et l' autre le jeune homme et la jeune fille étaient si troublés par cette fraternelle caresse gage enfantin de leurs accordailles ils en avaient complètement oublié l' endroit où leur conversation avait lieu et qu' ils étaient exposés à le ce que l' un de les employés de la maison entrât à le chaque instant et vînt les surprendre aussi éprouvèrent -ils tous un saisissement qui les immobilisa de confusion pendant une minute à le voir à le moment détachait son front de le baiser de jules une silho",
"nul n’ affirmait rien là-dessus ni lui-même plus insouciant encore des saisons passées c’ était l’ aïeul de pomaré il s’ arrêta sur les plus bas degrés et rendit hommage à le son jeune descendant l’ autre considérait sans répondre avec indifférence le vieillard débile car l’ enfant en naissant disent les récits devient le chef de son vrai père et le père de ses ancêtres ",
"souvent il ne comprenait pas l’ utilité de ce qu’ on lui demandait ou il n’ en voyait pas le but pourquoi par exemple ne pouvait -il prendre son bain à sa guise on l’ empêchait de se rouler dans l’ eau et dans la vase ainsi qu’ il l’ avait toujours fait et on le forçait à le plonger dans la rivière comme il convenait à son maître cela diminuait de moitié le plaisir qu’ il trouvait à ses bains mais le terrible aiguillon était là menaçant bientôt la crainte de mécontenter son mahout devint plus forte que la peur de les châtiments chose extraordinaire il en vint à le aimer de tout son cœur cet homme qui lui avait inspiré d’ abord tant de répulsion ",
"elle se perdit éclipsée on entendit alors dans l’ église un bruissement bref semblable à le celui occasionné par la brise se glissant le soir sur les feuilles tremblantes de les peupliers ou encore à le frottement que produit sur l’ eau une nacelle légère remontant à la voile le courant ou encore à le vagissement de l’ air sous l’ arche d’ un pont il y eut ensuite un moment de calme plat mais tout à le coup le rideau noir qui défendait la vue de le sanctuaire se replia comme de lui-même contre chaque colonne placée à l’ entrée de le lieu saint chacun put voir l’ autel désolation le tabernacle était ouvert et vide les vases sacrés gisaient jetés pêle-mêle renversés les uns sur les autres comme à le jour de le vendredi-saint on vit la lumière de les cierges se détachant sans vie sur ce fond noir les statues de les saints voilées tout le monde trembla le clergé sortit de la sacristie à le commencer par les enfans de chœur puis les chantres embarrassés dans de larges et pesantes chapes noires de draps de soie avec franges de soie puis les sous-diacres couverts d’ "
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on racontait dans vienne qu’ elle n’ avait point pleuré quand on était venu lui apprendre la mort affreuse de l’ archiduc adolphe elle n’ avait plus de larmes elle avait pleuré d’ avance tous les malheurs elle attendait qu’ un dernier coup vînt la toucher à le son tour et en attendant elle vivait dans une extrême élégance d’ âme et de corps pour elle toute seule | [
"elle parait son néant de toutes les grâces elle avait tout perdu: l’ amour de son époux ce qui fut son premier malheur ses fils et ses filles et peut-être sa foi en dieu et elle ne se plaignait jamais se montrait le moins possible dans les cérémonies voyageait beaucoup vivait en impératrice de solitude son dernier ami avait été jacques elle le croyait mort victime comme tous les autres qui avaient succombé autour d’ elle des sanglants destins de les wolfsburg ",
"cette première entrevue de rynaldo avec son impériale élève fut courte le jeune homme très intimidé dit peu de choses l’ impératrice qui n’ ignorait pas les conditions exceptionnelles dans lesquelles le jeune tzigane avait accepté d’ être son professeur ne fit aucune allusion à les derniers événements mais elle eut pour cette race bohémienne dont il était issu quelques paroles qui le remplirent d’ orgueil PROPN lui dit tout l’ honneur qu’ il ressentait d’ avoir à le lui enseigner le dialecte de la porte-de-fer qui est le plus beau et certainement le plus ancien dialecte de toutes les langues romani qui sont innombrables ",
"et comme le prince PROPN entrait il comprit qu’ il devait prendre congé le prince PROPN depuis la mort de l’ archiduc adolphe a été désigné par l’ empereur comme prince héritier c’ est un marin de ans qui arrive des routes liquides d’ ionie où il était allé sur l’ ordre de l’ empereur épouvanté par l’ empoisonnement de la princesse marie-louise promener son deuil et sa douleur le prince PROPN est le fils unique de marie-louise et de le prince PROPN d’ illyrie mort assassiné une nuit de carnaval dans un bouge de venise a l’ âge de ans un caprice de l’ empereur avait fiancé le prince PROPN à le tania de carinthie qui avait alors mois ",
"et les enfants qui avaient souvent joué côte à le côte s’ étaient aimés si joliment que l’ impératrice qui ne pardonnait pas à le françois ces unions entre cousins génératrices de drames et de catastrophes lui avait pardonné PROPN ils étaient si beaux tous les PROPN et et ils s’ aimaient la vieille hofburg verrait enfin ce miracle le bonheur de ces enfants l’ amour de ces wolfsburg le lieutenant de vaisseau prince PROPN avait quitté immédiatement sa croisière d’ orient en apprenant la mort d’ adolphe une dépêche chiffrée lui défendant de revenir à le vienne dépêche expédiée d’ athènes sur les ordres de l’ empereur n’ avait point touché le prince ",
"son apparition à les funérailles de l’ archiduc adolphe avait mis le comble à l’ angoisse de françois et aussi de l’ impératrice on avait voulu le renvoyer dès le lendemain de les obsèques mais il fit si bien par régina et tania qu’ il obtint de prolonger son séjour à la hofburg d’ une semaine et maintenant il venait faire ses adieux à l’ impératrice avant de quitter l’ appartement de sa majesté entendit ces mots –pars donc malheureux enfant que je ne te voie plus dans cette demeure maudite ",
"la nuit ne dort pas une pensée terrible le tient éveillé que fait -il lui le tzigane de la porte-de-fer le fiancé de la reine de le sabbat? que fait -il sous les toits de ce vieux palais sanglant pour quelle besogne est -il la qu’ est -ce que va exiger de lui? et par quel insondable mystère le caprice d’ une fille impériale s’ est -il rencontré avec la volonté d’ une petite bohémienne pour faire de lui un valet de cour? oui? pourquoi est -il la il aurait tout de même bien voulu voir la princesse mais elle ne l’ a point fait demander il regrette maintenant d’ avoir exigé qu’ on lui servît ses repas dans sa chambre et il ne pardonne point la sauvagerie qu’ il eut de s’ enfermer chez lui en remontant de chez l’ impératrice le lit sur lequel il s’ est jeté à le demi dévêtu lui est insupportable il se lève quel silence dans ce palais ce silence même lui pèse l’ étouffe il ouvre une fenêtre une petite fenêtre qui donne derrière son lit sur une cour intérieure de le palais ",
"il s’ accoude à le cette fenêtre et voilà qu’ il entend monter le murmure d’ une voix il se penche il y a là immédiatement au-dessous de lui un balcon et sur ce balcon il finit par distinguer ombres féminines qui chuchotent la nuit est tellement noire qu’ il a la plus grande peine à le suivre les mouvements de ces formes sombres et tout à le coup alors qu’ il ne voit plus rien de le tout il entend nettement prononcées par une voix qu’ il croit reconnaître pour celle de la vieille noble dame qui accompagnait les princesses et dans sa prison plusieurs phrases rapides et surtout ces mots répétés avec force et mépris: de les mots bohémiens bohémiens de la porte-de-fer! chapitre on parle couramment le tzigane la nuit dans le palais de l’ empereur a personnes dans le palais de l’ empereur qui s’ entretiennent couramment dans la langue romani qui savent le romani aussi bien que lui rynaldo et que sa sœur myrrha et qui parlent avec la même haine qu’ il pourrait le faire PROPN de les faux frères des faux tziganes faux bohémiens ainsi s’ expriment les frères nomades de la port",
"comme au-dessous de lui on en a parlé avec haine! et quel mystère encore est -ce la ces femmes de l’ impératrice qui parlent comme de véritables filles de le sabbat en romani! et c’ est lui qui les entend lui qu’ on a appelé à le burg pour apprendre à l’ impératrice le romani! dans quelle intrigue inouïe fantastique l’ a -t-on donc fait entrer il est temps de le savoir et le hasard lui en offre peut-être l’ occasion il entend sur le balcon la porte-fenêtre qui se ferme ",
"il n’ a aucune hésitation il se suspend à la barre de la fenêtre et se laisse tomber sur ses pieds nus le balcon le reçoit il n’ a fait aucun bruit les ténèbres l’ enveloppent et le gardent et pour être plus invisible encore il reste à le genoux devant cette double persienne qui tout à l’ heure était ouverte "
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"j’ ai plus chaud que vous assurait m. de narbonne et il continuait de marcher à la tête de les troupes qui s’ étonnaient de le voir si vigoureux ce n’ est cependant pas un enfant disaient les soldats les enfants avaient succombé avant les jours de la suprême angoisse presque tous les soldats amenés sous les drapeaux par le dernier appel jonchaient de leurs cadavres les routes glacées de l’ empire russe ceux qui restaient étaient condamnés à le périr bientôt ",
"elle avait cherché son mari dans l’ étroite couche puis ne le trouvant point et prise d’ épouvante elle avait mis ses pieds nus sur la terre froide c’ était à le moment subjugué par l’ impérieux vouloir de l’ héritière lui livrait le secret de la retraite de les molly-maguires PROPN sur le point d’ ouvrir la porte de sa chambre avait entendu des voix son regard avait glissé par quelque fente ",
"ah! c’ est trop stupide et vous ne le croyez pas j’ en appelle à le tous ceux qui ont approché titin non personne ici ne le croit pas même ceux qui l’ accusent et ce disant ayant soudain retrouvé une force qui lui mettait de le sang à les pommettes et une flamme sombre dans les yeux elle fixait terriblement supia et hippothadée qui courbaient la tête un tonnerre d’ applaudissements partit de le fond de la salle et quand le tumulte se fut apaisé on entendit pistafun qui lui disait: tu parles de cœur mais ce n’ est pas de crainte! avaï! ",
"alors qu’ elle ne demandait qu’ à le rire à la vie il montrait des yeux où l’ énergie se nuançait vite d’ inquiétude ou de ferveur il était de ces hommes qui ne peuvent se passer d’ un but l’ entreprise la lutte la passion leur sont aussi nécessaires que l’ oxygène plus naïf que simone malgré une expérience supérieure il s’ exaltait vite et ne devait jamais s’ adapter à les trahisons de le sort et de les êtres –est -ce possible murmura -t-il d’ une voix sourde ",
"il le trouva encore à le lit après l’ avoir embrassé il lui dit tendrement mien mien tirez-moi de peine vous m’ avez dit la semaine passée que vous alliez visiter votre dame dans l’ église et le cloître de sainte-marie-nouvelle depuis lors je retourne ces paroles dans ma tête sans qu’ il me soit possible d’ en découvrir la signification je n’ aurai de repos que quand vous me les aurez expliquées ",
"antoine est rentre –comment tu es la ̀? –tu vois il a dû errer longtemps lui aussi on le devine à le cuir poudreux de ses bottines –pourquoi n’ es -tu pas à le ton bureau antoine –si on te le demande tu diras que tu n’ en sais rien minne croit rêver comment! elle rentre toute gentille fatiguée amusée d’ avoir semé le limier et elle tombe sur cet ours grossier ",
"l’ enfant de la boulangère de les tintelleries dit le docteur je l’ ai mis à le monde voilà minutes j’ allais le dire à le m.de terremondre et je puis ajouter que ce ne fut pas sans peine —cet enfant répliqua le maître de conférences hésitait à le naître il n’ y aurait jamais consenti si doué d’ intelligence et de prévision il avait connu la destinée de l’ homme sur la terre et particulièrement dans notre ville ",
"pour le reste tout est réglé le père prendra ma voiture –un trajet de heures pour l’ aller et le retour dit le prêtre madame la comtesse je vous rapporterai bientôt de bonnes nouvelles visiblement il croyait que PROPN de la tréville en se disculpant le mettrait sur la trace de la vérité ",
"domestiques eurent la garde de don resta auprès d' elle pour la rassurer chevaux cavaliers et chiens se ruèrent à l' envi sur les bêtes féroces avec des hurlements des cris et des aboiements capables d' effrayer des lions novices les nobles bêtes immobiles flagellaient leurs flancs de leur forte queue et aspiraient l' air à le pleins poumons puis elles s' élancèrent et se mirent à le fuir en bondissant une partie de les chasseurs avaient couru en ligne droite pour leur couper la retraite tandis que d' autres penchés sur leurs selles et gouvernant leurs chevaux avec le genou brandissaient leurs terribles bolas et les lançaient de toutes leurs forces sans arrêter les cougouars qui furieux se retournaient contre les chiens et les envoyaient à le pas d' eux glapir de douleur ",
"ajoute -t-il marchons dans votre plan après tout c' est votre métier vous êtes le policier et moi la victime en riant il se déssape PROPN met ses fringues "
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–vous êtes trop grand maintenant jean! c’ est vous qui leur feriez peur –juste revanche ils ont assez effrayé autrefois mon imagination de petit garçon pas sage –je me souviens j’ étais aussi capon que toi murmura roger amusé de ce retour en arrière –parce que tu n’ étais pas moins terrible conclut en riant la vieille dame qui se rappelait l’ enfance bruyante et indisciplinée de les cousins elle dit encore –vous savez jean si demain vous voulez accompagner roger à la gare au-devant de sa fiancée il ne faudra pas vous lever trop tard ...–je suis très matinal | [
"–c’ est à le heures et demie qu’ arrive le train –je serai prêt à le partir avec mon cousin fit -il aimablement –c’ est entendu elle prit enfin congé d’ eux.maternellement elle les embrassa l’ un après l’ autre et doucement à le menus pas la marche déjà alourdie par l’ âge elle quitta l’ appartement .restés seuls cigares à la bouche les hommes s’ enfoncèrent paresseusement dans des fauteuils .quelques phrases banales dites de le bout de les lèvres sans conviction et sans intérêt volèrent d’ abord entre eux mais de nouveau la gêne de le début de la soirée les ressaisit peu à le peu ",
"il était évident que si PROPN comme son arrivée subite le faisait supposer avait quelque confidence à le faire à son cousin celui-ci en retour s’ efforçait de ne pas la provoquer peut -être même intérieurement roger redoutait -il ce que l’ autre avait à le lui dire .cependant après quelques minutes d’ hésitation PROPN se décida tout à le coup levant il fit quelques pas dans l’ appartement puis délibérément vint se planter devant son cousin –roger murmura -t-il un peu gêné malgré son apparente assurance j’ ai des ennuis des ennuis d’ argent il me faut beaucoup ...il s’ arrêta cherchant sur le visage de l’ autre un encouragement qui ne venait pas alors il lança le chiffre la voix plus affermie –il me faut francs pour la semaine prochaine conserva son impassibilité.–heu! francs un joli denier mes compliments tu vas bien ",
"répondit -il légèrement jean interdit de son calme restait planté devant lui il demanda enfin –alors qu’ est -ce que tu vas faire –mais les payer! tu as l’ argent? –non j’ ai compté sur toi un sourire ironique plissa les lèvres de roger –vraiment sur moi! –il est impossible que tu me refuses cette somme embarrassé ",
"–c’ est cependant ce que je me propose de faire une supplication passa dans les prunelles de l’ autre –allons ne te fais pas si dur qu’ est -ce que je te demande? francs une bagatelle pour toi!roger secoua la tête .–ma fortune est certainement grande mais elle ne me permet pas chaque semestre de payer toutes tes folies PROPN haussa les épaules –mes folies des dépenses absolument indispensables pour pouvoir tenir mon rang devant tous ceux qui ont connu mes parents ou qui ont été en relation avec ma famille –qui t’ oblige à le mener un tel train de vie répliqua roger froidement ",
"puisque tes moyens ne te permettent pas de continuer cette existence de désœuvré change -la travaille tu nous avais promis de travailler –je travaille mon cher! et c’ est pourquoi j’ ai besoin de cette somme qui va me permettre d’ avoir une véritable situation je vois le genre de travail que tu fais un travail qui coûte francs avant de rapporter un sou tu ne me crois pas assez bête pour gober PROPN il ralluma posément son cigare qui s’ était éteint –écoute fit valmont angoissé je te jure que cette somme est destinée à une affaire sérieuse si tu me la donnes je n’ aurai plus jamais recours à le toi dans l’ avenir car ma position sera assurée –je ne te crois pas à le surplus pourquoi choisis -tu un emploi ou de l’ argent est avant tout nécessaire? ",
"cherche autre chose mon bon les places ne manquent pas une colère secoua valmont qui ne se retenait pas –c’ est facile à le dire quand on ne fiche rien s’ écria -t-il violemment ",
"comment peux -tu parler ainsi toi qui en argent as eu tous les bonheurs ton père t’ a laissé une brillante situation et successivement un oncle une marraine une vieille cousine ont concouru à l’ augmentation tu héritais de tous les côtés et comme si ce n’ était pas encore assez tu épouses une jeune fille plusieurs fois millionnaire dans semaines tu seras fois plus riche encore je suis loin d’ avoir ta chance moi des dettes des créanciers ou bien le ventre vide voilà mon lot –parce que tu le veux bien je t’ ai déjà tiré d’ affaire ou fois ...–oui en effet tu m’ as tiré d’ affaire c’est-à-dire que tu as acheté mes principales créances mais comme je n’ ai qu’ un médiocre revenu totalement insuffisant pour vivre il m’ a bien fallu chercher un moyen d’ existence j’ ai fait ce que j’ ai pu est -ce ma faute si je n’ ai trouvé jusqu’ ici aucune occupation sérieuse –si bien que te voici encore dans le pétrin –justement ",
"avoua PROPN piteusement .sa colère passait subitement devant la nécessité impérieuse de ne pas mécontenter l’ autre –tant pis pour toi déclara pourtant roger sans pitié moi j’ en ai assez de te tendre la main .une angoisse serra la gorge de valmont ses yeux implorèrent son cousin et il balbutia s’ efforçant de sourire :–non c’ est une plaisanterie tu ne parles pas sérieusement c’ est pour te faire tirer l’ oreille ",
"–pardon répliqua PROPN en se levant pour arpenter la pièce je suis très sérieux en ce moment s’ il y a mauvaise plaisanterie elle n’ est pas de mon côté –tu ne crois pas que j’ aie besoin de cette somme? si! je ne mets pas tes dettes en doute ce que je m’ explique moins c’ est ta requête d’ aujourd’hui ...il lança quelques bouffées de fumée et continua :–il y a mois quand tu es venu me demander une certaine somme il était bien entendu que c’ était la dernière fois je ne voulais pas d’ abord puis devant tes pleurs tes supplications tes promesses j’ ai fini encore une fois par céder et par payer aujourd’hui ce ne sera pas la même chose je ne me laisserai pas émouvoir parce que tu m’ as rendu autrefois un certain service tu abuses de la situation je suis la bonne poire que tu tapes trop facilement "
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"je n’ ai rien à le dire ils étaient à le nouveau dans le bureau de maigret et chose curieuse une sorte d’ intimité s’ était établie entre le commissaire et la jeune fille s’ ils ne se regardaient pas comme des amis bien à le contraire ils n’ étaient pas non plus comme étrangers —vous savez ce que m’ a dit le docteur elle rougit et peu s’ en fallut peut-être qu’ elle fondit en larmes ",
"où avez -vous trouvé cela ma mère dit -elle un de les hussards l’ avait laissé tomber dit la mère d’ une voix sourde j’ aurais brûlé la cervelle à le premier qui vous aurait approchées frémit et se mettant à le genoux elles passèrent la reste de la nuit en prières ",
"mais à l’ égard de ce père qui n’ avait jamais cherché à le me connaître je n’ éprouvais que la plus complète indifférence etmême une sorte de sourde rancune car je savais par ma tante qu’ il avait rendu ma mère malheureuse –alors vous êtes valprez la fille d’ alain il avait en prononçant ces mots la physionomie d’ un homme qui ne peut en croire ses yeux ni ses oreilles son regard m’ enveloppait se fixait tour à le tour sur ma chevelure brune tombant en désordre autour de mon visage hâlé sur le vieux corsage déteint taillé à la diable par la vieille philomène et la jupe d’ une invraisemblable nuance verdâtre fripée mal attachée pendant sur le côté qui habillaient ma maigre personne sur les affreux souliers éculés sur les mains crevassées par les travaux très divers et les exercices variés à lesquels je me livrais comme le plus indépendant et le plus insouciant de les garçons –eh bien ",
"entre draps frais sur une paillasse de fine paille il se rattrapa ferme de ses nuits blanches et ne s’ éveilla qu’ à le bruit de la voix de la paysanne qui lui demandait s’ il n’ était pas mort il est heures tu as fait le tour de le cadran habille toi à le galop je t’ ai trouvé une occasion d’ aller en voiture jusqu’ à le compiègne frais dispos étienne se leva et prêt en un clin d’ œil passa dans la grande chambre tout était déjà en ordre et sur la table une tasse de quand il eut mangé café à le lait fumant avec grosses tranches de pain l’ attendait ",
"dès le jour rose-de-noël poserait le lendemain et les jours suivants PROPN l’ enverrait chercher et la ferait reconduire en voiture et rose-de-noël viendrait soit avec la brocante soit avec babolin dès le même jour elle renouvela connaissance avec jean robert et justin elle les avait déjà vus chez la brocante on se le rappelle le jour de la catastrophe le lendemain ce fut à le tour de ludovic ",
"–c’ est ce que j’ espère madame mais comme il n’ arrive pas ce que je voulais savoir c’ est où on peut le joindre –quand il est en tournée on ne peut pas le joindre –vraiment il ne prévoit pas dans quels hôtels il va loger? et si vous avez besoin de lui parler d’ urgence –je suis désolée c’ est comme dit sèchement la mère de nicolas ",
"tant qu’ elle est à le moi je reste l’ aventurier l’ aiguille reprise c’ est tout le passé qui se détache de moi c’ est l’ avenir qui commence un avenir de paix et de bonheur ou ̀ je ne rougirai plus quand les yeux de raymonde me regarderont un avenir il se retourna furieux vers la porte mais tais -toi donc ganimard je n’ ai pas fini ma tirade les coups se précipitaient on eût dit le choc d’ une poutre projetée contre la porte debout en face de lupin beautrelet éperdu de curiosité attendait les événements sans comprendre le manège de lupin ",
"charlotte secouant la tète non non ma sœur je vous assure que je n’ exagère pas j’ ai essayé d’ être bonne d’ être complaisante d’ être patiente: je voudrais tant que l’on m’ aime mais cela n’ a servi de rien maintenant je sens que je deviens méchante aussi ",
"il assiste à une moitié de messe dominicale debout à le fond de l’ église pour être plus vite sorti et il recule jusqu’ à le dimanche de quasimodo– dernière limite avant de tomber dans l’ infraction de le péché mortel– le moment de faire ses pâques se confesser et communier comme une corvée ma mère n’ exige rien d’ autre que ce strict minimum destiné à le lui assurer son salut le soir il ne participe pas à les prières faisant celui qui dort déjà dépourvu des signes d’ une véritable religion donc du désir de s’ élever mon père ne fait pas la loi mais comme pour ma mère l’ école privée est sa référence qu’ est -ce qu’ on dirait à le pensionnat si on voyait ce que tu fais comment tu parles et: il ne faut pas que tu sois mal vue à l’ école ",
"le froid l’ aurait prise personne ne passe toute seule reprends ta course flammette va va vite elle court! un cri de douleur lui échappe elle vient de se donner une entorse elle se cramponne à la palissade mais cette fois les forces lui manquent la souffrance est trop aiguë "
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d’ une petite voix cassée et ridicule inimitablement fausse il mais nous kéoles de la matinique a tous nos amis nous faisons kédit de la tortue mon vieux c’ est à le nord de saint-domingue tu aurais pu passer par PROPN c’ était autrefois le centre de la flibuste les gentilshommes de fortune fréquentaient cette petite île et à le mon avis a devait être plutôt curieux as-tu vu PROPN boutron s’ arrêta de danser les yeux rieurs | [
"il haussa les épaules fit il n’ y a pas moyen de causer avec toi tu es encore soûl tu es toujours boutron qui entre plusieurs dons naturels possédait celui d’ imiter le fox-terrier c’ était un de ses succès à le chaque pardon de lenriotte à le moelan ",
"il se chargeait à le lui seul de poser des questions et de donner la réponse à le tous les chiens de le pays pour la plus grande joie de les filles de la sardinerie que cet excès de rigolade faisait tomber en mollesse ferme ferme tu ne gueulerais pas comme ç a si ta femme était là a cette idée le sourire de boutron se figea ses yeux clairs connurent une seconde d’ affolement ",
"il passa plusieurs fois ses mains de singe dans le collier rude de sa barbe blanche puis il se mit à le préparer les poissons pour la soupe devant la fenêtre contemplait la petite rue déserte en se rongeant les ongles il regarda sa montre revint à la table où il acheva de vider son verre fvous ne déjeunez pas ici monsieur ",
"je ne sais pas j’ ai envie d’ aller jusqu’ à le pont-aven pointe doit être là-bas avec bébé-salé est -ce qu’ il y a du monde à le pont- aven ",
"dame non dit boutron c’ est comme partout comme à le riec comme à le pouldu ―\\u202fest -ce qu’ il pleuvra dame non à le moins que a ne soye qu’ un p’ tit grain avait dépassé la cinquantaine et comme nous l’ avons dit c’ était un homme d’ une force rare né à le sluis petite ville de hollande il vivait en france depuis l’ âge de ans et la déclaration de guerre de l’ allemagne l’ avait laissé indécis et désolé dans le petit port breton ou ̀ il habitait depuis plusieurs années l’ hôtel de mme ",
"il était venu par hasard dans ce coin perdu de la PROPN pour passer un mois à le bord de la mer il n’ était jamais reparti se complaisant à le milieu de cette nature qui flattait sa misanthropie très riche joseph ne vivait que des minutes imaginaires et plus spécialement le passé il semblait ignorer le temps présent et s’ intéressait peu à l’ avenir pour tous ceux qui l’ approchaient il apparaissait comme un homme d’ exception une sorte de misanthrope bienveillant d’ une érudition curieuse et d’ une sensibilité souvent maladive ",
"sa fortune lui aurait permis largement de s’ installer dans une fastueuse villa de le pouldu de pont-aven ou de concarneau il préférait la médiocrité colorée des auberges à le matelots la mélancolie de les promenades sur la lande la joie sensuelle de les pardons les orgies de cidre doux à le retour de les bonnes journées de pêche lisait beaucoup dans sa petite chambre qui donnait sur la jetée il avait réuni quelques volumes qui relataient les hauts faits de les pirates de ces gentilshommes de fortune dont le pavillon noir symbolique hantait ses insomnies les mémoires d’ œxmelin ne gardaient plus de secrets pour lui ",
"son imagination facile lui permettait d’ évoquer avec une précision absolue les soirs de bataille à le large de la vera-cruz\\u202f; les pendaisons la vie tumultueuse de les bouges exotiques les nuits ardentes de les tropiques que des éclairs de chaleur traversaient comme de rapides coups de couteau un soir de risques il recherchait les traces d’ un passé si rare sur les figures hâlées de les matelots thoniers venus de groix ou de concarneau un élégant dundee tendant ses lignes comme des bras ouverts le plongeait dans le désordre pittoresque de ses réminiscences les plus inattendues ",
"cet homme d’ une honnêteté scrupuleuse n’ était honnête que dans ses rapports avec la vie moderne et son entourage en réalité il se plaisait à le revivre les temps anciens avec une âme de parfait bandit dans un abandon ingénu de sa personnalité réelle en pratique était le plus brave homme de la terre en imagination il aspirait à le égaler les exploits d’ un rackam ou d’ un morgan les distractions que la côte pouvait lui offrir se montraient suffisantes dans ces conditions grand buveur il tenait tête à les bretons les mieux réputés et sa plus grande joie était de passer pour un être énigmatique à les yeux de les étrangers qui venaient chercher chaque année les plaisirs congrus qu’ il est normal de demander à une petite plage sans prétention "
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"tout de même un missionnaire ne peut aller à le couple irrégulier il poursuivra seul ses recherches dont le centre est le quartier des filles qu' il ne quitte pour ainsi dire plus il va parcourant les rues de haut en bas de long en large sur chacune de les chambres à le plaisir ouvertes en boutiques il risque un oeil ces dames l' ont surnommé ratichonnet ",
"c’ est vous brigadier vous ne refuserez pas de goûter notre aïoli? le brigadier accepta sans trop se faire prier bien que sa délicatesse s’ offusquât de partager le pain et le sel avec des escogriffes qu’ il espérait bien appréhender à le collet avant peu —et la morue disait baculas la morue est prête fait -elle la pierre à le fusil? elle fait la pierre à le fusil ",
"—c’ est ce que j’ ai pensé aussi j’ ai découpé un morceau de page pour le soumettre à l’ un de mes confrères je ne lui ai donné aucune indication sur la provenance de cet échantillon il a confirmé mon expertise la composition même de le papier ne ressemble à le rien de ce que nous connaissons sa durée de vie défie l’ imagination ",
"néanmoins ce nouveau sursis sera de courte durée le professeur a été très clair je n’ ai déjà que trop tardé: la réouverture de le site ne peut plus être repoussée fermé pour cause de décès l’ écriteau fut accroché le lendemain même de la mort de boborikine à la grille que dis-je à la lourde grille –puisque l’ épithète fut fondue forgée soudée enduite de minium et peinte en vert elle aussi en même temps que les barreaux les épais barreaux –qui condamne l’ unique entrée de la grotte des visiteurs s’ y seront cassé les dents peut-être ont -ils imaginé que l’ avis de décès concernait les auteurs de les peintures pariétales exposées à l’ intérieur qu’ ils croyaient morts pourtant depuis longtemps des années et des années comme quoi il vaut mieux ne pas piétiner les plates-bandes de les fossoyeurs et les laisser enterrer les mortels eux-mêmes le moment venu ",
"est -ce une de mes espagnes je la lui donnerai non non mon frère ce n’ est point cela qu’ est -ce donc elle veut que je vous retienne à le paris jusqu’ à le ce que vous ayez déchiré le traité de madrid et ratifié par des faits la parole que vous venez de me donner ",
"alors il y eut un affreux gémissement et le choc d’ un corps sur le plancher c’ était rouletabille qui tombait à le genoux et qui écartant le médecin prenait un baiser suprême sur les lèvres de sa femme expirante ainsi recueillit -il son dernier souffle nous eûmes beaucoup de peine à l’ arracher à le cette dépouille chérie elle était innocente soupira -t-il presque expirant lui-même c’ était ma petite ivana on le porta plutôt qu’ on ne le conduisit dans la salle à le côté et là l’ un de les hommes noirs lui posa tout à le coup cette question vous connaissiez cette villa rouletabille releva la tête et regarda le magistrat jusqu’ à le fond de les yeux je l’ ai vue aujourd’hui pour la première fois dit -il et à le quelle heure en êtes -vous sorti la première fois le malheureux hésita nous regarda finit par prononcer dans un souffle je ne vous comprends pas ",
"après ans le ridicule a tôt fait de guetter les jeunes génies horace devait disparaître pour moi pendant une quinzaine d’ années avant que je le retrouve à le florence un après-midi ou ̀ il pleuvait sur les parapluies d’ un groupe d’ officiels et de curieux rassemblés pour l’ inauguration d’ une stèle à la mémoire de cyril poète et traducteur de le dante à le cause d’ un article ancien ou j’ avais évoqué sa fulgurante venue à le florence en on m’ avait convié à le dire quelques mots sur cyril l’ ennui ruminé pendant le début de la cérémonie m’ avait décidé: je raconterai l’ histoire de le bronzino volé rien que pour voir la tête de les officiels et de les universitaires présents à le peine étais -je monté sur l’ estrade que j’ aperçus à le premier rang ho les mains dans les poches d’ un imperméable le visage lavé par la pluie ",
"le public d’ en face a l’ air d’ un jury les yeux fuyants les oreilles bouchées à le toute espèce d’ accent sincère le conducteur et le contrôleur sont de le genre gardien de prison il y a même des militaires tu finiras sur l’ échafaud j’ avais bien déjeuné ",
"on voyait quelquefois dans le lointain à l’ extrême bord de ce lac de verdure la silhouette gracieuse d’ un cerf se dessiner nette et sombre dans la blancheur de le matin ou sur les tons pourpres de le soir le cœur de le vieux sauval battait alors de joie un après-midi qu’ il faisait particulièrement chaud philippe s’ était assis pour apprendre une leçon entre les troncs jumeaux de magnifiques platanes qui ombrageaient toute la pelouse le gazon autour de lui était très épais il n’ entendit pas marcher ",
"–allons dit -il secouant sa torpeur je vais monter moi aussi et cette fois ce sera drôle! mais à le ce moment il tressaillit comme frappé d’ une commotion électrique la ligne de lumière avait disparu la fenêtre était toute noire on venait d’ éteindre le gaz de le cabinet de toilette et l’on s’ en allait tournecourt se rangea contre la porte cochère puis d’ une main qui tremblait il saisit le billet qu’ il avait conservé "
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des moucherons réveillés par la lumière tournaient au-dessus de le verre jusqu' à le ce que la chaleur de la flamme jaune leur consumât les ailes sur la petite table tout autour de la lampe des coquillages de formes diverses voisinaient avec des objets de nacre; adrienne les considéra avec une curiosité mêlée d' une sorte de dégoût malgré elle son imagination lui représentait les doigts courts de mme ouvrant ces petites boîtes tournant et retournant les coupe-papier peu à le peu elle prenait plus nettement conscience de ce qui s' était passé depuis jours | [
"elle s' était disputée avec léontine elle l' avait insultée puis elle s' était réconciliée avec elle et maintenant elle était assise dans son salon cependant elle savait bien ce que les maurecourt pensaient de cette femme la legras comme disait marie entre eux et elle il fallait choisir elle le savait bien et que faisait -elle elle s' installait chez mme elle la priait de parler pour elle à le docteur elle faisait d' elle sa confidente à le su de les maurecourt à le su de tout le monde par conséquent cette pensée l' affola ",
"elle eut brusquement le soupçon qu' elle n' agissait pas toujours exactement comme elle le voulait il y avait en elle quelque chose qui n' obéissait pas à le tous les ordres de sa raison c' était comme un piège dans lequel sans même s' en douter elle s' était laissé prendre il lui sembla que sa chair se glaçait elle hésita un instant puis se levant tout d' un coup chercha ses vêtements et se rhabilla en hâte ",
"ses mains tremblaient en tirant ses bas et elle ne parvint pas à agrafer sa blouse ni à le boutonner ses bottines jusqu' en haut elle se peigna comme elle put avec ses doigts au-dessus de la pendule sur la cheminée elle vit ses cheveux en désordre ses yeux épouvantés cernés d' une ombre que la mauvaise lumière de la lampe exagérait comme à le plaisir subitement elle prit ce petit salon en horreur avec ses meubles qui avaient appartenu à le tant de monde ces meubles louches et elle se mit à le courir de droite et de gauche cherchant son sac à le main qu' elle avait avec elle la veille ",
"elle le retrouva par terre derrière le canapé sur lequel elle avait passé une partie de la nuit; puis elle sortit appuyée à le mur elle suivit un couloir jusqu' à la porte qui menait à le jardin la clef était dans la serrure elle la tourna doucement poussa la porte et se trouva sur le perron elle traversa une allée sur la pointe de les pieds et marcha ensuite sur une pelouse afin qu' on ne l' entendît pas comme elle passait sous un marronnier elle s' arrêta c' était là qu' elle avait coutume de s' asseoir autrefois lorsqu' elle rendait sa visite quotidienne à le mme et qu' elle l' écoutait poser ses questions sournoises sur la mort de m. mesurat ",
"pendant une seconde le souvenir de ces angoisses lui donna une émotion violente elle se ressaisit et courut jusqu' à la grille qui par bonheur n' était fermée qu' à le loquet a présent elle était dans la rue sous la lumière de la pleine lune la chaussée était toute blanche comme s' il eût neigé parfois à le gré d' une brise qui soufflait sans bruit les arbres remuaient doucement la tête ainsi qu' à le milieu d' un songe et leurs feuilles frappées de rayons blafards brillaient avec des effets de métal ",
"elle s' arrêta un instant par lassitude mais n' eut pas d' autre hésitation d' un pas rapide elle passa de l' autre côté de la rue et ouvrit la grille elle l' entendit battre derrière elle et se retourna pour la regarder avec une expression qui ne peut se rendre ses yeux semblaient s' être agrandis; elle aussi était toute blanche presque livide et ses lèvres entrouvertes comme pour être toutes prêtes à le crier n' avaient plus de couleur et se distinguaient à le peine de le reste de son visage ",
"cependant elle se retourna vers la maison et remonta l' allée dont les cailloux criaient sous ses pas tout dans ses gestes indiquait la résolution elle allait vite toutefois à le moment ou ̀ elle posait le pied sur la première marche de le perron une faiblesse subite parut la prendre et l'on eût pu croire qu' elle allait tomber en arrière il n' en fut rien pourtant elle ne fit que baisser la tête et retroussant sa jupe elle gravit les marches ouvrit la porte et disparut dans la maison ",
"les allumettes étaient dans la cuisine elle marcha tout droit frappant le mur de sa main gauche à le mesure qu' elle allait et se guida ainsi jusqu' à le fond de le couloir une épouvante sans nom la guettait attendait le moment où tout d' un coup elle se rendrait où elle crierait dans le noir vaincue par l' horreur de les ténèbres à le bout de le couloir elle se mit à le courir ne comprenant pas comment elle avait pu pénétrer à le cette heure lugubre dans la maison déjà elle était dans la cuisine butant dans les chaises dont elle ne reconnaissait plus la place lorsqu' elle sentit que son angoisse grandissait que la terreur allait avoir raison d' elle avant qu' elle pût allumer le gaz ",
"elle se débattit ainsi quelques secondes dans l' obscurité à le moitié folle trouva enfin la boîte d' allumettes qu' elle n' ouvrit qu' avec peine tant ses mains tremblaient fort lorsqu' elle vit briller la lumière elle regarda autour d' elle avec effarement elle ôta son chapeau et s' assit à la table sous le bec de gaz dont l' espèce de grésillement emplissait le silence ses yeux fixèrent le dessin usé de la toile cirée où le dessous de les plats et de les assiettes avait tracé de les cercles et tout à le coup cédant à le quelque chose d' irrésistible elle se laissa tomber en avant la tête sur les bras et cacha son visage "
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"enfin toutes ces bonnes raisons et l’ ennui plus qu’ elles firent qu’ un beau matin l’on vit arriver le commandeur à le andilly où il reprit sa chambre et son train de vie ordinaire comme si de rien n’ eût été.on fut très-poli envers le nouvel arrivant qui ne manqua pas de faire à sa future nièce les avances les plus empressées –l’ amitié a ses illusions non moins que l’ amour dit -il à le armance et si j’ ai blâmé d’ abord un certain arrangement c’ est que moi aussi j’ aime octave avec passion ses maux les plus cruels sont ceux qu’ il se fait PROPN eût pu être trompée par ces avances polies mais elle ne s’ arrêta pas à le penser à le commandeur elle avait d’ autres sujets d’ inquiétude depuis que rien ne s’ opposait plus à son mariage octave avait des accès d’ humeur noire qu’ il pouvait à le peine dissimuler ",
"vider ce paquet et cette bouteille et après qu’ importe? j’ ai retrouvé toute espérance l’ homme continue à le sortir de les choses tiens j’ ai apporté un pantalon un pull il y a aussi une bande velpeau c’ est vrai je suis presque à le poil je retire le manteau j’ enfile le chandail mais le pantalon comment entrer dans une jambe de pantalon avec ce pied soufflé qui ne cambre plus qui éclate en douleur à le moindre frôlement ",
"son père était tout disloqué râlant des mots inaudibles avec une figure de travers sa mère s' était volatilisée et sa tante valentine s' était transformée en marionnette qui ne savait plus que pousser des cris de souris quant à le déborah elle ressemblait de plus en plus à ces frênes têtards qui poussent de guingois sur les berges de les canaux le tronc plein de bosses de crevasses et des racines tortes plongeant dans l' eau verdâtre mais elle à le moins il l' avait toujours connue ainsi ligneuse et bossue et d' ailleurs en elle seule il mettait sa confiance son père en revanche ne lui inspirait plus que méfiance crainte et fascination car ce père était double et totalement imprévisible ",
"pluche fut le seul à le accepter joyeusement son congé tombe bien annonça -t-il j’ allais vous quitter je vas gérer un bistrot à le montrouge faut se caser bou diou sur ses vieux jours un dimanche il empila ses meubles et sa batterie de cuisine dans une voiture à le bras dit adieu à les lecouvreur se colla entre les brancards et démarra gaiement pour les jeunes gens tous les hôtels se valaient ",
"—boss dit -il après un long silence il faudra m’ emmener ici de temps en temps avant les grandes batailles a m’ aidera à le rosser les étrangers crut le moment venu de dire à le sa sœur ce qu’ était pat malone —notre ami que voici est boxeur fit -il d’ un air un tant soit peu gêné —je m’ en doutais répondit -elle avec un sourire ",
"tout ce que l’on dicte est contraint je viens de trouver mon petit dindiki mentionné dans l’ excellent livre de p. le deliberate est parfait ai-je dit que le messager que j’ avais envoyé de fort-archambault à le carnot avec mission de m’ en rapporter un couple était revenu bredouille je lis ceci dans le même livre ceci m’ encourage à le tenir pour exact ce que les indigènes me disaient de dindiki concernant son habitude d’ étrangler des singes souvent beaucoup plus grands que lui ",
"il lit: matériel suivant formule2plans système inchangé tout cela ne nous serait utile que si nous savions en quoi consiste cette formule et ce système fais -je je prends le menton de gretta —vous avez des tuyaux là-dessus —aucun dit -elle vous savez j’ étais simple dactylo et je m’ occupais de le secrétariat intérieur les choses intéressant le haut état-major ne me sont jamais passées par les mains —pensez -vous que gertrude soit à le courant il me semble oui ",
"le soir avant dîner il y a recrudescence —mais qui vous suit? quelles gens? des employés des gens de le monde des ouvriers des prêtres hier j’ ai été suivie par un nègre il avait un chapeau luisant comme un miroir il était très doux ",
"peut-être ne s’ en souciait -il pas c’est-à-dire de la personnalité et de le nom de chacun en particulier sans doute lui suffisait -il qu’ ils fussent PROPN qu’ on lui eût dit que c’ étaient des hommes dont les noms étaient connus dans leurs pays peut-être avait -il à l’ avance rapidement parcouru la liste la liste figuraient entre autres outre les duettistes noirs et l’ époustouflant gladiateur nubien un acteur qui avait incarné dans un film le rôle de néron et le second mari de la plus belle fille de le monde ou simplement demandé à ses services un bref rapport il rentrait tout juste d’ une entrevue avec l’ autre chef d’ état qui pouvait aussi d’ un mot détruire une bonne moitié de la terre un acteur encore un homme qui avait accédé à le cette fonction non en vertu de capacités ou de connaissances spéciales mais à le force de galoper sur un cheval coiffé d’ un chapeau de cow-boy et souriant de toutes ses dents dans des films de troisième catégorie de sorte que pendant un moment on n’ entendit que le frottement de les chaussures sur le plancher tandis que gui",
"je traversai paris où je ne voulus pas m' arrêter un quart d' heure je revis les landes de ma bretagne avec plus de joie qu' un napolitain banni dans nos climats ne reverrait les rives de portici les campagnes de sorrente ma famille se rassembla à le combourg; on régla les partages cela fait nous nous dispersâmes comme des oiseaux s' envolent de le nid paternel "
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il était pourtant le parrain de pascal et c’ était une de ses rares fiertés que d’ avoir un filleul à le lui qui mourrait sans enfant dernier de la race et dernier de le nom il disait présentant le petit: mon filleul pascal mercadier la main posée sur sa tête alors ces dames de champdargent qui étaient venues avec le break rendre visite à le châtelain solitaire s’ écriaient ah c’ est le fils de paulette et elles hochaient la tête se regardant à l’ idée de le mariage qu’ avait fait paulette PROPN appuyant sa main sur la petite tête excusait tout d’ un mot: il s’ appelle pascal comme moi bon sang ne peut mentir mais la roture se sent toujours cet enfant ne se trouvait bien qu’ à la ferme ou à les champs avec les vachers ou bien il courait la montagne avec les garnements de buloz | [
"la montagne surplombait sainteville qui était comme une colline poussée à le contre-pente on passait à le bas le long de le potager de le parc par le chemin de les étangs le grand et le petit ou il n’ y avait plus guère de carpes on filait par les champs à le travers une sorte de futaie jusqu’ à le flanc grimpeur venait se dérouler l’ anneau de la route on traversait la route au-dessus à le delà de la route c’ était enfin la vraie campagne toute roussie par le soleil et le vent brûlée coupée de cultures des champs de colza un bout de terre labourée puis on atteignait les lieux incultes comme pelés où le roc perçait tout d’ un coup le velours de les herbes folles ",
"un instant d’ arrêt pour souffler PROPN PROPN est sous nos pieds incorporé à le paysage comme un motif de tapisserie le plateau incurvé comme un immense van a élargi son paysage à le droite on aperçoit champdargent avec la table blanche de le château de le cousin PROPN à le gauche sur la montagne vers le bonnet de sapins se cache le pèlerinage de notre-dame de mazière la route qui s’ est détachée de buloz monte en lacets ",
"à le mi-pente il y a une maison qui se construit un sanatorium parai ̂t-il en repartant on se heurtait à l’ éboulis une dégringolade de pierres à le arêtes vives blanches et grises poussiéreuses avec des éclats roux on en remontait bien à le mètres avec le terrain qui vous glissait sous le pied il fallait faire attention qu’ il n’ y eût personne au-dessous ",
"cela croulait sur soi comme un tas de farine il semblait que la montagne s’ émiettât en haut l’ éboulis s’ arrêtait soudainement dans de la mousse cela formait un feston puis l’ herbe reprenait pleine de pâquerettes on grimpait se tenant à des souches d’ arbres vestiges d’ une forêt avant les incendies d’ il y a un siècle on arrivait enfin à la forêt la montagne avec ses flancs nus et croulants portait sur sa tête un capuchon vert sombre ",
"c’ était une bonne montagne qui faisait tout le fond de le paysage jusqu’ à le ciel et déjà de la lisière de les arbres on ne distinguait plus en bas le vallonnement de sainteville et de buloz de tout le reste de ce panorama bosselé qu’ on voyait sous ses pieds de la terrasse de le château ici commençait le domaine de les enfants le parc de sainteville si vaste et si sauvage qu’ il fût les garçons de le village n’ aimaient guère y jouer avec pascal ils s’ y sentaient chez lui on n’ y cueillait pas les fleurs sans arrière-pensée et pascal partageait sourdement leur gêne il en avait fait le lieu de sa rêverie non pas de ses jeux à le part gustave et la petite-fille de marthe la cuisinière et jeanne qui étaient à le peine de les personnes humaines pour pascal et qui peuplaient le parc avec les bêtes domestiques et les lézards et l’ eau chantante de les sources mais pour les autres ceux avec qui le jeu prenait un accent de la vie ceux avec qui on pouvait courir et se battre les garçons de buloz joseph michel maurice rambert il n’ y avait d’ égalité retrouvée de comp",
"la forêt se resserrait en montant avec ses arbres à les longues racines qui parfois sortaient de terre comme des crochets tant la pente était raide et la terre d’ abord rouge puis rose se mêlait d’ un sable fuyant sur le sol des taillis bas des plantes rampantes semblaient se mettre à le tisser profondément une dentelle verte pleine de piquants et de fleurs dès la fin juin cela sentait les framboises qui saignaient à l’ envers de les feuilles sous les doigts chercheurs de les enfants on entendait le bruit de marteau de le pic-vert et soudain dans la frayée devant soi assis sur son train de derrière un écureuil vous regardait avec son ventre nu et ses gros yeux ronds étonnés cela devenait si épais si dru que les sentes se perdaient ",
"on reconnaissait les chemins d’ habitude à de vieilles marques sur les arbres à des branches cassées d’ ailleurs chacun avait sa route et ses secrets de cheminement un jour c’ était rambert qui était le guide et on filait derrière lui sans discuter ses façons de vous faire prendre une sorte de grimpette où les pierres fuyaient sous les pieds tout à le fait à le gauche là où il y avait des rochers et un filet d’ eau qui sourdait à l’ orée de le bois un autre jour joseph vous menait par sa route à le lui qui serpentait en plein cœur des taillis et où il fallait passer sous des buissons creux en se courbant presque à le toucher terre de le menton le plus souvent on se séparait dans les éboulis pour gagner chacun sa sente et se retrouver à le bord de les marais ou dans la clairière de sapins à qui arrivera le premier ",
"alors chaque garçon collé à la montagne soufflant et serrant les dents les cheveux tombant dans les yeux s’ agrippant à la terre filait comme un rat vers le lieu de le rendez -vous avec à le cœur la volonté d’ un record à le battre et ce grand battement de la concurrence sous les arbres dans les fourrés de temps en temps il y en avait un qui lançait son défi en se faisant une voix gutturale et traînarde à la manière de les hommes de le pays on s’ injuriait de loin on se criait coïon on avait soudain la surprise d’ entendre michel loin en avant là-haut comment avait -il fait puis il y avait les framboises à lesquelles on ne peut résister et qui vous faisaient perdre un temps de le diable des pierres bizarres qu’ on ne pouvait pas ne pas mettre dans ses poches de jeunes arbustes trop tentants à le couper à le couteau pour faire des bâtons enfin contretemps et proies qu’ on se montrait ensuite qu’ on comparait qu’ on échangeait pour lesquelles on se flanquait des peignées ou on luttait par terre étendus sur le ventre tête contre tête et les bras derrière le dos une ",
"une bande de garnements solides parmi lesquels seul rambert était grand et déjà noueux comme les siens qui venaient de la montagne quelque part près de la savoie avec ses mèches blondes et raides toujours en désordre et une mâchoire d’ homme à le ans la peau sombre de soleil ses nippes déchirées toujours saignant de quelque part pieds nus et pas son pareil pour grimper à des arbres lisses sans branches avant qu’ on ait eu le temps de l’ arrêter les autres tous bruns et petits trapus étaient les fruits de les croisements de buloz où on se mariait entre cousins sans que ç a posât de questions tous assez semblables sauf que michel était le plus faible parce qu’ il avait été malade tout petit et qu’ il toussait quand il avait trop couru ici il y avait retournement des conventions et des privilèges et cela avait pris longtemps pour que pascal fût admis des autres comme un égal "
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"–aussi n’ est -ce pas à le diplomate que je m’ adresse dit -il mais à l’ ami de toujours et à le mélomane .ce fut à le tour de le petit homme de sourire –eh bien nous allons faire un échange de bons procédés je m’ occupe de votre affaire et vous vous m’ offrez un récital à le domicile ce soir ou demain soir comme vous voudrez je vous signale que vous ne pouvez pas prendre l’ avion avant jours il n’ y a que départs par semaine ",
"il y eut archimandrites et popes quoiqu’ elle fût très peu connue elle faisait de le fond de sa solitude tant d’ aumônes que chacun la pleura et surtout les pauvres quant à le prince alexis il ne versa pas une larme seulement il avait l’ air fort abattu et de temps en temps il était pris d’ un mouvement convulsif pendant les semaines qui suivirent ce triste événement on nourrit à le château une foule de mendiants ",
"je me terre dans le feuillage et bien malin qui m’ attrapera à le lieu de continuer à le suivre la ligne de le chemin de fer PROPN obliqua brusquement dans la direction de la forêt et ne tarda pas à le disparaître à les regards de le vieux chef de gare qui de le seuil de sa bicoque avait suivi tout ce manège avec surprise PROPN fit le sceptique fonctionnaire voilà encore une espèce de coureur de bois qui ne sait pas ce qu’ il veut combien y a -t-il de gens dans le même cas dans cette vallée de misère! et il rentra philosophiquement dans l’ intérieur de la maison pour s’ y livrer à la confection de cartouches de gros plomb car il comptait aller chasser le renard le lendemain de grand matin une heure s’ était à le peine écoulée depuis le départ de léon lorsqu’ un personnage en haillons qui paraissait essoufflé par une longue course pénétra comme un forcené dans la maisonnette de la station l’ employé toujours occupé à son travail de cartoucherie fut quelque peu alarmé des manières brusques de le nouvel arrivant ",
"que penserait -elle pendant tout ce long intervalle j’ aurai bien le temps de lui donner un mot d’ explication et elle aura confiance en moi pour le reste se dit -il en manière de consolation en approchant de la villa milaguine michel vit ou équipages à la porte on n’ avait pas perdu de temps pour venir saluer les nouveaux arrivés comme il entrait michel entendit une volée d’ éclats de rire qui l’ arrêta dans l’ antichambre ",
"or je serai bien étonné si ce complaisant satellite ne soulève pas suffisamment ces masses d’ eau et ne me rend pas un service que je ne veux devoir qu’ à le lui seul ceci dit le capitaine nemo suivi de son second redescendit à l’ intérieur de le nautilus quant à le bâtiment il ne bougeait plus et demeurait immobile comme si les polypes coralliens l’ eussent déjà maçonné dans leur indestructible ciment eh bien monsieur me dit qui vint à le moi après le départ de le capitaine bien ami nous attendrons tranquillement la marée de le car il paraît que la lune aura la complaisance de nous remettre à le flot –tout simplement –tout simplement ",
"vers le milieu de septembre ils durent cesser les jeux et les courses le père lumière restant à la maison pour la récolte de son verger et de son potager à le vivre de les journées entières auprès de sa petite fille le grand-père silencieux s’ aperçut vite de le changement qui s’ était fait en elle pendant ce dernier été elle parlait peu habituée à le ne jamais recevoir de réponses à ses questions mais le regard qu’ elle posait sur lui à le certains moments montrait une intelligence qui l’ étonnait comme une chose tout à le fait inattendue le nouveau visage de l’ enfant ne l’ étonnait pas moins tout y était clarté douceur et gaieté ",
"tu te trouveras alors de le courage pour supporter les maux de la vie .en ce moment dévorant ses larmes elle tâcha de révéler à le son fils le mécanisme de l’ existence la valeur l’ assiette la consistance de les fortunes les rapports sociaux les moyens honorables d’ amasser l’ argent nécessaire à les besoins de la vie et la nécessité de l’ instruction puis elle lui apprit une de les causes de sa tristesse habituelle et de ses pleurs en lui disant que le lendemain de sa mort lui et marie seraient dans le plus grand dénuement ne possédant à le eux qu’ une faible somme n’ ayant plus d’ autre protecteur que dieu –comme il faut que je me dépêche d’ apprendre s’ écria l’ enfant en lançant à le sa mère un regard plaintif et profond.–ah! que je suis heureuse dit -elle en couvrant son fils de baisers et de larmes il me comprend! ",
"je suis l’ institutrice communale ces derniers mots firent relever vivement la tête à le madame lebeurier et alors PROPN vit devant elle une grande femme chétive à l’ air opprimé et résigné laide à le faire peur mais cependant inspirant la sympathie par la douceur et la bienveillance de sa physionomie est occupé en ce moment dit -elle mais il va bientôt être libre si vous le voulez -nous pouvons nous promener dans mon jardin je vous ferai admirer mes fleurs ce n’ était pas un vain mot ",
"un bon sourire d’ heureux poivrot lui plissa les yeux et il nous salua d’ une voix enrouée —madame monsieur soyez les bienvenus dans cette enceinte si j’ ose m’ exprimer ainsi alors il vit son épagneul et feignit de l’ indignation à le voir si luxueusement couché —je t’ en prie canard ne te gêne pas mets -toi bien à le ton aise! veux -tu un oreiller une couverture ",
"—si t’ es un menteur —ouais t’ as raison je te fais marcher —tu fais quoi? —je travaille dans l’ électricité —tu répares les lampes un peu plus quand même "
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sonne se présenta très calme et à la question de son maître répondit paisiblement –les tapisseries étaient en fort mauvais état monsieur le baron et j’ ai cru bien faire en les envoyant réparer car je n’ ignore pas comme monsieur le baron y tient j’ espère qu’ elles seront prêtes dans quelques mois de même j’ ai confié à une maison sûre le grand lustre de la chambre verte qui avait besoin d’ un nettoyage complet également j’ ai dû donner à le réparer divers meubles dont l’ état de conservation laissait à le désirer je l’ ai fait de moi-même monsieur le baron m’ ayant dit une fois pour toutes qu’ il me laissait carte blanche pour ces menus détails d’ intérieur | [
"–oui oui bartholo c’ est très bien prenez soin de toutes ces vieilleries à lesquelles je tiens d’ autant plus qu’ elles seront la propriété de mon petit-fils il te faudra donc attendre un peu mon cher gilbert avant de voir nos belles tapisseries qui plairont certainement à le ton goût d’ artiste PROPN demanda –ces réparations dureront -elles longtemps –c’ est probable monsieur l’ humidité a fort endommagé ces tentures et le travail est considérable –je n’ ai pas cru remarquer cependant que les murs présentassent quelque trace d’ humidité ",
"–la chaleur de l’ été les a séchés monsieur mais c’ est en hiver qu’ il faudrait les voir de sernailles fit observer –je n’ avais jamais entendu parler d’ humidité dans les étages supérieurs cependant –le château vieillit monsieur le baron la pierre s’ effrite devient plus perméable en outre le dernier hiver peu froid a été terriblement pluvieux je puis emporter ceci maintenant ?il étendait la main vers les clefs posées sur la table près de m. de sernailles ",
"celui-ci fit un signe affirmatif mais gilbert demanda:–me permettez -vous de les garder encore grand-père il y a des pièces que j’ aimerais à le revoir –mais tout ce que tu voudras mon cher enfant laissez cela bartholo et tâchez de presser un peu les réparateurs de mes tapisseries pour que m.gilbert puisse les voir dans la grande salle où elles font vraiment fort bien –je vais écrire ce soir même monsieur le baron .et fit un pas pour se retirer ",
"mais une question de gilbert l’ immobilisa ...–à quelle maison les avez -vous confiées ?pendant quelques secondes le jeune homme vit frémir le visage brun à les rides légères d’ une voix imperceptiblement hésitante l’ italien répondit: –mais à une maison sûre monsieur une maison de paris dont mon fils m’ a procuré l’ adresse –mon père a fait réparer cet hiver un panneau de les gobelins qui orne son cabinet de travail il s’ est adressé à la maison PROPN est -ce PROPN aussi –non ce n’ est pas ce nom-là je ne me souviens plus bien mais PROPN aura plus de mémoire que moi sans doute –vous devez d’ ailleurs avoir inscrit cette adresse quelque part?–oh! naturellement ",
"rien n’ est plus simple que d’ aller la chercher si vous le désirez monsieur .–non vous me la direz ce soir je verrai si c’ est une de celles qui ont été indiquées à le mon père comme étant de toute confiance il ne faudrait pas qu’ on m’ escamote mes tapisseries PROPN dit m. de sernailles elles valent une petite fortune je crains que vous n’ ayez pas pris assez de précautions mon ami –que monsieur le baron se rassure je suis un vieux serviteur dont la prudence doit lui être connue depuis longtemps ",
"les tapisseries sont en bonnes mains et ne courent absolument aucun risque –c’ est bien bartholo je sais en effet que vous n’ êtes pas homme à le agir à la légère à le tout à l’ heure mon bon ami par un geste cordial PROPN s’ éloigna après son départ il y eut un long moment de silence PROPN jouait avec une de les clefs m. de sernailles regardait son petit-fils ",
"enfin le vieillard demanda:–à quoi penses -tu gilbert jeune homme répondit: –je songeais que votre intendant prend un peu trop de liberté en s’ arrogeant ainsi le droit de faire réparer des pièces d’ une valeur aussi considérable sans même vous en dire un mot –évidemment il aurait mieux fait de m’ en parler mais il n’ ignorait pas comme j’ étais devenu insouciant de tout désireux seulement qu’ on me laissât finir ma pauvre vie en repos maintenant que tu es là il en est autrement je m’ intéresse de nouveau à le nos vieux et précieux souvenirs je me reprends à l’ existence à le cause de toi désormais et sans blesser ce fidèle serviteur je vais restreindre un peu les pouvoirs que je lui avais donnés ",
"quant à le toi cher enfant tu es le maître tu peux y aller et venir à le ton gré choisir l’ appartement qui te plaît ou faire transporter les meubles de ton choix dans celui que tu occupes en un mot caubreterre t’ appartient et je te transmets toute l’ autorité que je ne puis plus exercer *ainsi chaque jour se consolidait l’ empire que PROPN prenait sur son aïeul le vieux cœur si longtemps privé d’ affection familiale desséché dans une stérile douleur s’ ouvrait à le cette nouvelle tendresse qui l’ envahissait tout entier m. de sernailles aimait PROPN comme il avait aimé PROPN avec une sorte de passion orgueilleuse qui n’ eût pas souffert un blâme sur son idole ",
"les manœuvres de bartholo pour nuire à le jeune homme dans l’ esprit de l’ aïeul avaient complètement échoué devant cette subite emprise PROPN s’ en rendait fort bien compte et se réjouissait de n’ avoir rien à le craindre à le ce sujet mais il restait à éclairer le vieillard sur la réelle valeur de son intendant pour cela il fallait une preuve sérieuse capable d’ ouvrir complètement des yeux bien aveuglés encore les tapisseries s’ étaient retrouvées à le leur place quelques jours plus tard les réparations moins importantes qu’ il ne l’ avait cru avaient été terminées plus vite qu’ on ne le pensait avait dit bartholo "
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"aussi dirigions -nous nos pas vers un endroit frais et ombragé pour nous y reposer en prenant de la nourriture lorsque PROPN qui s’ était un peu écarté accourut vers nous en nous criant qu’ il venait de voir des traces d’ hommes un sentier bien battu; qu’ il fallait par conséquent nous tenir sur nos gardes et redoubler de vigilance nous étions déjà faits à la solitude nous vivions à le beauséjour à l’ abri de tous les tourmens de tous les tracas qui agitent les sociétés cette nouvelle qui mois auparavant nous eût comblés de joie ne fit donc que nous occasioner de la surprise nous la reçûmes avec indifférence et nous songeâmes beaucoup plus à le notre sûreté qu’ à les secours que nous procurerait le voisinage d’ autres hommes sans bâter ni ralentir notre marche nous allâmes à le sentier qu’ avait découvert PROPN ",
"faucheux et compagnie pas de le beau monde pour sûr fufu la regarda curieusement puis tourna la tête vers le bâtis de contre-plaqué qui servait de logement à le bourbon-tatin et à sa concubine ledit bourbon nonobstant sa majesté en sortait en trottinant le pardeuss’ gonflé à l’ estomac les fouilles rebondies l’ air drôlement pressé de se tirer des pattes fufu fit semblant d’ avoir rien remarqué après tout c’ était pas ses oignons il avait pas à en croquer auprès de françois celui-ci serait capable de tellement tabasser bourbon-tatin qu’ il l’ enverrait illico à l’ hôtel-dieu ",
"un nuage errant qui à le chaque pas dans l’ espace change de couleur et de forme sous un ciel parfaitement bleu donne aspects nouveaux à le chaque détail de les paysages magnifiques qui s’ offrent à les regards en quelque endroit que vous vous placiez de là les yeux embrassent d’ abord la rive gauche de la loire depuis amboise la fertile plaine s’ élèvent tours ses faubourgs ses fabriques le plessis; puis une partie de la rive gauche qui depuis vouvray jusqu’ à le saint-symphorien décrit un demi-cercle de rochers pleins de joyeux vignobles la vue n’ est bornée que par les riches coteaux de le cher horizon bleuâtre chargé de parcs et de châteaux enfin à l’ ouest l’ âme se perd dans le fleuve immense sur lequel naviguent à le toute heure les bateaux à le voiles blanches enflées par les vents qui règnent presque toujours dans ce vaste bassin ",
"aujourd’hui après bien des réflexions je propose une explication la poste peut-être le mauvais œil se transmet -il par la poste car dès le lever de le grand jour une véritable frénésie de télégrammes avait saisi père et fils les fiancés approchaient de leurs destinations ce grand remue-ménage télégraphique autour d’ eux ce va-et-vient d’ uniformes les enveloppaient de mystère dans les noces respectives on se murmurait des hypothèses il doit s’ agir d’ une maîtresse qui ne veut pas céder ou de manœuvres spéculatives avec la bourse de amsterdam et la cote de les orsenna dont tout le monde se demandait ce qu’ ils avaient d’ assez remarquable pour susciter un mariage le cours de le père et de le fils montait peu à le peu ",
"maintenant ne bougez plus vous faites de moi ce que vous voulez lui dis-je voyez le pauvre garçon s’ écria -t-elle gaiement et n’ est -il pas vraiment bien à le plaindre dans un instant monsieur vous porterez la peine de tout cela ",
"mais cette imprégnation lui fit bientôt filer comme c' est quelquefois le cas le mauvais coton de la dépression quand PROPN commença de se plaindre sans cesse de sa solitude bien qu' on l' eût constamment sur le dos on chercha de nouvelles solutions PROPN proposa même de lui faire rencontrer des filles pas des filles compliquées lui représenta -t-il des filles simples et gentilles comme on en trouvait par exemple tant qu' on voulait à le bar de le montmorency mais béliard refusa tout net ma condition bafouilla -t-il avec une gravité d' ivrogne me l' interdit ",
"PROPN est charmant il grandit; qu’ en ferez hélas! madame c’ est ce que je me demande chaque jour j’ y songeais encore lorsque vous êtes entrée je le vois bien il est tout son père et je ne pourrai peut-être pas l’ empêcher d’ être guide et cela me fait horreur ",
"demande -t-il PROPN va dire je lui vole une fois de plus la parole est un malentendu majesté nous n\\ avons pas le rare privilège de parler votre langue et nous n\\ avons pas compris ce que voulaient ces valeureux fonctionnaires il parait fait l\\ une voix suave en montrant sirk que celui-ci traduisait ",
"aussi le facétieux en apercevant ma piteuse figure partit d’ un grand éclat de rire et m’ accabla de ses sarcasmes me cria -t-il d’ aussi loin qu’ il me vit voilà donc le fléau de les perruquiers l’ ennemi général et particulier de tous ceux qui comme moi font profession d’ entretenir la beauté de la chevelure! hé! mon petit bourreau de les queues mon bon saccageur de toupets! venez ici un peu que je coupe tous vos beaux cheveux noirs pour remplacer toutes les queues qui tomberont sous vos coups j’ étais désespéré furieux je cachai mon visage dans mes mains et me croyant l’ objet de la vindicte publique j’ allais m’ enfuir lorsque le bon keller m’ arrêtant: où allez -vous ainsi petit malheureux ",
"à le contraire on lui vantait raoul PROPN avait des épaules à le soutenir le monde il s’ en tirerait tout irait à le merveille »–on a fait abonnés hier disait blondet d’ un air grave raoul sera député le budget voté l’ ordonnance de dissolution PROPN poursuivi ne pouvait plus compter sur l’ usure florine saisie ne pouvait plus compter que sur les hasards d’ une passion inspirée à le quelque niais qui ne se trouve jamais à le propos PROPN n’ avait pour amis que des gens sans argent et sans crédit "
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ce sera ç’ aura été pour eux comme s’ ils n’ avaient reçu qu’ une seule et unique chose pour la durée d’ un seul jour et puis c’ est tout je n’ arrive pas à le imaginer grand-mère promenant ses tailleurs et ses petits chapeaux en talons hauts sur les esplanades calcinées de le lot et c’ est à le elle à l’ idée qu’ elle se faisait de sa personne que je dois finalement d’ avoir eu grand-père sous la main livré à le lui-même il aurait peut-être regagné pour finir le quercy où il était né il y avait aussi maman à qui son petit noiraud de mari avait imposé sa froide résidence mon oncle maternel et sa femme mais c’ est grand-mère qui l’ a retenu jusqu’ à le ce qu’ il s’ allonge sous la terre froide loin de les siens | [
"de tout ça il ne m’ a rien dit il n’ a même pas prononcé le mot le quercy et je n’ ai pas fait de son vivant le rapprochement je ne me souviens pas de m’ y être rendu en même temps que lui je ne le vois pas dans les souvenirs que je garde des jours très anciens que j’ ai passés à la maison rose dont j’ ignorais qu’ elle fût sa maison natale alors que cela est arrivé la preuve c’ est celle de les photos ou il tient un paquet de linge dans lequel on m’ a dit beaucoup plus tard que je me trouvais ",
"je ne peux pas dire s’ il m’ aurait dit l’ été d’ après sa mort ni s’ il a pu déceler lors d’ un bref séjour que nous avons fait ensemble dans son pays la félicité spéciale que j’ avais à le y être les gosses de ou ans se moquent bien de raconter ce qu’ ils pensent ou du moins ressentent surtout lorsque cela passe tout ce qu’ ils ont éprouvé jusqu’ ici et que le simple fait de le dire en diminuerait légèrement le charme l’ éclat il leur faudrait s’ en désintéresser un peu pour chercher leurs mots ceux en particulier qu’ ils n’ ont encore jamais employés faute des conditions requises je voudrais pourtant que cela ait été que grand-père ait eu la pensée qu’ à des années des décennies de son dernier jour je me reconnaîtrais dépositaire de les choses qu’ il tenait d’ une heure et d’ un lieu dont il n’ a pu m’ entretenir parce que ses paroles celles qui se rapportent à le certaines choses n’ auraient pu franchir l’ abîme entre nous de le temps j’ aimerais bien ",
"vii ma part de l’ héritage de grand-père tiendrait dans mes mains réunies en coupe une montre de gousset que j’ ai cassée sitôt qu’ on me l’ eut remise un antique moulinet en bois verni pour pêcher à la mouche l’ ouvrage in-octavo relié de figuier sur les poissons à le quoi s’ ajoutent quelques récits dont me restent assez présents à l’ esprit pour que j’ entende avec les mots mêmes la voix qui s’ est éteinte il y a ans le premier a pour protagonistes jeannot qui fut enclin à le mal agir et le père fouettard alerté on ne sait trop comment qu’ on voit descendre un soir de le train de capdenac dont la ligne passait à le flanc de coteau un peu plus haut que chez grand-père il porte une grande barbe tient un martinet et se renseigne auprès de les habitants de la rue l’ affaire instruite il repart comme il était venu avec la micheline l’ autre histoire est celle de la bête faramineuse un mélange de loup et de sanglier avec des yeux rouges obliques une crinière érectile des crocs partout un hurlement terrible et qui désole la contrée ",
"la voisine qui me donne des groseilles à le maquereau par-dessus la clôture n’ ose plus descendre dans son jardin le chien de la dame en face un roquet borgne qui aboie quand nous partons en promenade se terre plein d’ une terreur abjecte lorsque le monstre rôde celui-ci a son repaire sous le pont de pierre que franchit la ligne de tulle dont le tracé épouse sur une certaine distance la ligne de capdenac en contrebas le cercle de peur intense a son centre à l’ aplomb de la voûte suintante et noire sa circonférence coupe la partie supérieure de le jardin qui comprend le puits avec sa pompe à le corps de fonte moulée la buanderie l’ atelier et le coin où sont entreposés les piquets les arceaux métalliques et le fil de fer de la treille ",
"il faut du courage à le ceux en petit nombre qui remontent la rue jusqu’ à l’ entrée de le tunnel et livrent bataille pour que la bête à la fin ne soit plus qu’ une informe paillasse de couleur fauve inerte rassurante presque je la regarde de tous mes yeux avant qu’ ils ne se ferment l’ après-midi avance de la bonne longueur je rejoins grand-père à le jardin et puis c’ est tout ",
"je n’ ai pas une ligne de la main de grand-père pas un mot alors que je garde la volumineuse correspondance où mon père d’ une écriture microscopique et tourmentée illisible pour tout autre que mon frère et moi m’ invite à la circonspection me parle de tristesse et de la vanité de tout les poissons de figuier le moulinet antédiluvien l’ oignon brisé c’ est resté dans un placard avec le père fouettard et l’ orde bête je ne suis plus revenu sur le coteau qu’ à l’ occasion de le er de l’ an pour souhaiter la bonne année à le grand-mère grand-père chaque fois s’ éloignait et avec lui ce que j’ ai tenu longtemps pour un épisode écourté fortuit à lequel tout autre chose a succédé les années suivantes je les ai passées en ville dans la cuvette près de mon père trop occupé à m’ y tenir pour pouvoir examiner la question de savoir ce qui faisait la difficulté particulière d’ un tel séjour ou ce qui en dépit de tout c’ est la même question le rendait encore possible ",
"mon père n’ y pouvait rien non plus que la terre froide dont il était le produit et l’ interprète non plus que moi qui en avais touché ma part pour lui avoir succédé à le lui et à la lignée de les maigrillots bourrés d’ atrabile je l’ avais près de moi avec son format réduit sa mine mélancolique les propos cuisants qu’ il me tenait je lui attribuais la responsabilité d’ une affaire dont il fut la victime bien plus que l’ agent la légion de les noirauds mal révolus l’ hostilité irréductible de le sol acide le couvert piquant l’ ombre avaient pris momentanément la physionomie bien individuée de celui qui fut mon père ils me disaient par sa voix comme ils le lui avaient dit à le lui et à le ceux qui l’ avaient précédé que ce n’ est pas la peine ",
"on n’ a que faire ici où l’on n’ a pas demandé à le venir quoi qu’ on dise entreprenne non seulement c’ est pour rien mais c’ est pire on est risible de trouver à le dire ou à le faire à le rire à s’ exalter quant tout incite à l’ indifférence et à le chagrin je n’ ai pas donné une seule fois carrière à l’ envie de proférer une remarque que je trouvais plaisante à le besoin qui me prenait de faire des choses ou d’ en chercher sans que dans l’ instant même mon père ne m’ ait notifié sans ménagements ce qu’ il pensait d’ elles et de moi qui en parlais les rapportais à la maison après les avoir ramassées transportées modifiées je ne me rappelle plus trop par quoi ç a a commencé si c’ est par les insectes ou les pierres curieuses que j’ allais récolter sur les franges de le lias à le sud de la cuvette ",
"a continué lorsque je me suis mis à le pêcher comme grand-père à le récupérer de les morceaux de métal dans les dépôts et les casses de la périphérie puis à le me promener continuellement avec des livres où je gardais le nez plongé ce que disait mon père avait la vertu non seulement d’ en ternir l’ intérêt l’ agrément ce qui à la rigueur aurait eu l’ avantage de m’ épargner les fatigues et les soins qu’ ils me coûtaient mais ce que je souffrais moins bien de me rendre odieux mes agissements on peut toujours dire oui ou non ou ne rien dire quand quelqu’un déclare que ce qu’ on fait ou dit est inutile ou ridicule et ensuite ou même avant lorsqu’ il est encore à le parler ou à le sourire d’ une certaine façon revenir à ses occupations les reprendre à le point où on les avait laissées ou alors passer à d’ autres qu’ il nous aurait suggérées mais ce que m’ opposait mon père n’ était pas quelque chose qui existe un peu plus loin une autre chose dont on va admettre l’ existence à le côté ou à la place de celle qui nous occupait c’ était la dérision de nos "
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"mais avec la meilleure volonté de le monde je n' ai pas pu redevenir celle que j' étais la boutique a encore perdu en standing j' étais presque passée dans la dernière catégorie je recevais des clients vraiment pouilleux et sans aucune éducation sentait le fauve dans la parfumerie mais ce n' était pas PROPN qui me gênait ",
"d’ accord j’ en ai culbuté des dadames en un tournemain bien souvent mais enfin quoi même dans mes numéros de séduction les plus rapides je prenais le temps de leur dire bonjour-comment-ça-va-chez-vous-pas-mal-merci et de leur causer de le temps de leurs toilettes de l’ effet qu’ elles me produisaient et autres balivernes cette fois rien pas une broque des actes ou l’ acte d’ autor je préambule pas ",
"—mais un gentilhomme j’ espère —oh! très connu c’ est beaucoup d’ honneur que me fait le roi de PROPN dit en prenant son ton goguenard mais il veut donc quelque chose de moi ce bon roi charles cinquième il veut vous enrichir capitaine —jeune homme jeune homme ",
"il dit mais voyons je ne peux rien ici je ne suis pas dans ma circonscription vous le s... sans tourner la tête la femme dit qu’ est -ce que vous me chantez avec votre circonscription vous me prenez pour une idiote vous faites la pluie et le beau temps à la commission ne me racontez pas que vous ne pouvez rien faire je de temps à le autre une goutte de sang d’ un rouge très foncé maintenant presque noir se détache de le trou laissé par l’ œil arraché et tombe dans l’ herbe le corps de l’ animal mort est agité de secousses par les efforts de les mains ridées qui tirent la peau vers le bas de sorte que parfois l’ une de les gouttes de sang qui se forment dans l’ orbite vide glisse sur le museau et les fines moustaches où elle reste accrochée à le centre de le disque grisâtre projeté par l’ ombre de la loupe sur la feuille de papier de soie que le garçon a sortie de son tiroir et posée sur la table après en avoir lissé les plis apparaît un rond minuscule se concentrent les rayons de soleil qui frappent la surface de la lentille en dépit de l’ attention de le garçon l",
"tu t’ es subordonné quand tu es fait pour ordonner l’ arrivée de le peintre imposa silence à la femme et à le mari que ces paroles rendirent songeur –cher ami dit le peintre en serrant la main à l’ administrateur le dévouement d’ un artiste est bien inutile mais dans ces circonstances nous sommes fidèles nous autres j’ ai acheté le journal de le soir ",
"le dieu compte sur elles pour écarter la réalisation de les prophéties d' l' écroulement de sa souveraineté elles ont mission de stimuler parmi les hommes le courage et l' héroïsme et de les ramasser sur les champs de bataille pour les emporter à le travers les nuages sur leurs chevaux ailés et les amener dans les vastes salles de le walhalla où les réveille et les rassemble pour combattre avec eux quand le moment sera venu les ennemis de la suprématie divine le sujet de la walkyrie est la révolte de brunnhilde contre wotan c'est-à-dire la lutte de le dieu contre PROPN et son triomphe sur sa propre volonté a quel propos cette lutte étrange et tout intérieure qui se manifeste sous une forme dramatique et que le poète nous fait voir et toucher de le doigt pour ainsi dire en donnant un corps une âme et une personnalité propre à la volonté de wotan en révolte contre sa raison c' est ce que nous apprend le premier acte de le drame ",
"ce soir -là donc écolier toujours inattentif j’ étais allé m’ enfermer à le milieu de ces choses troublantes pour flâner plutôt que de finir mes devoirs et je feuilletais des papiers jaunis revenus de l’ indo-chine dans les bagages de mon frère mort des carnets de notes ou livres chinois ensuite un numéro de je ne sais quelle revue coloniale était contée la découverte de ruines colossales perdues à le fond de les forêts de le siam il y avait une image devant laquelle je m’ arrêtai saisi de frisson: de grandes tours étranges que des ramures exotiques enlaçaient de toutes parts les temples de la mystérieuse angkor ",
"mais si vous voulez venir en prendre le dessin ici?–non monsieur je n’ accepterai pas de venir vous déranger ainsi il dit simplement –c’ est à le contraire une grande joie que vous me donneriez .je vis qu’ il était sincère que je lui étais sympathique et je ne protestai plus il fut convenu que je reviendrais quand je voudrais pour prendre copie des broderies de madeleine rouchenne PROPN que j’ allai voir le lendemain me félicita d’ avoir conquis l’ amitié de le solitaire de la sauvaie était en fort bons termes avec tous les gens de le pays qui l’ avaient en estime et vénération mais il vivait retiré et n’ ouvrait pas volontiers sa demeure si ce n’ est à le curé à le m.detrézonnes et à un vieil ami qui venait le voir PROPN ou fois par an .je songeai tout haut: –je ne me figure pas si hautain en relation avec ce bon père rouchenne –ils se voient assez souvent cependant ",
"le père lutta disputa raisonna supplia rien n' y fit devint jours après que juliette fut devenue juliette mac'lance on découvrit qu' n' avait aucune fortune le père prit le jeune couple chez lui et fut employé à le faire de les plans et à le surveiller les travaux de son beau-père un jour il rencontra charles ",
"yersin ne connaît pas ces nostalgies maritimes il inocule en quelques jours son sérum antipesteux absolument moderne à le malades dont seulement soignés trop tard succombent malgré tout puis il se rend à le macao chez les portugais pour snober les anglais il sait bien que la nouvelle de ses vaccinations victorieuses traversera la baie .qu’ ils appellent donc leur ami kitasato qui n’ y peut mais à le bombaysitôt de retour à le yersin demande à le pesas d’ accélérer la production de le vaccin et droit dans ses bottes de vétérinaire militaire lui promet d’ accélérer "
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la presse les appuie; on admire généralement le beau zèle français de m. toute peine mérite salaire et qui est -ce qui est récompensé de son dévouement à la patrie dès que l' alliance franco-russe est conclue c' est le cousin | [
"d' autres aussi mais n' en parlons pas les moscovites affluent chez le cousin non pas précisément de hauts personnages mais de gros personnages tout de même des financiers des brasseurs d' affaires d' honnêtes gens qui suivent l' exemple donné par leur gouvernement et qui viennent échanger leur papier contre de l' or français aide ces bienfaiteurs de la france à le écouler leur excellent papier et mme les met à le même d' apprécier sous toutes ses faces le charme de l' existence fin-de-siècle je dois dire que à le force de se frotter à des notabilités de l' armée de la finance et de la politique estelle a acquis des connaissances plus que superficielles sur des sujets qui restent d' ordinaire fermés à les femmes ainsi elle savait que nous ne possédions à l' état-major que des renseignements fort incomplets sur les côtes de la mer de le nord et de la baltique ",
"un général russe l' avait mise à le courant de le fait et son patriotisme s' alarmait j' ai rassuré estelle je lui ai appris confidentiellement que officiers le capitaine de rouy et un autre venaient justement de partir sur un yacht en touristes pour inspecter les côtes en question pour mon compte je ne crois guère à les résultats de l' espionnage pas plus d' ailleurs que je ne crois à l' efficacité d' une alliance avec la russie ",
"nous n' y voyons pas plus clair depuis que les russes mangent la chandelle par les bouts le caractère français s' est seulement transformé d' une façon curieuse il s' est englué de solennité mais la presse à la solde de le pouvoir chante l' alliance russe tout en crevant d' envie de débiner la russie par lassitude de la louange des journalistes écrivent ceci: le czar jette sa cavalerie sur l' est allemand des chevaux comme nous n' en n' avons jamais vus en france qui s' agenouillent se couchent et se relèvent à le plus léger sifflement de leur maître ",
"les voilà en allemagne et ils coupent les fils télégraphiques et ils font sauter les ponts et ils minent les voies ferrées les fantassins russes ont des grappins de fer pour monter sur les branches de les arbres et les maisons la france avait vécu longtemps repliée sur elle-même mais depuis que les fêtes de cronstadt ont éclaté comme une fanfare l' incendiaire poignée de mains franco-russe nous a rendu notre vigueur une bonne moitié de les rédacteurs de journaux français il faut le dire ne s' abandonne pas à un enthousiasme aussi désordonné les belges sont trop expansifs c' est vrai; mais les suisses modèrent leurs transports m. que je vois assez souvent chez son gendre bien qu' il soit grand partisan de l' alliance me semble plutôt suisse dans l' expression de ses sentiments il dit que la russie est l' alliée naturelle de la france mais qu' il faut constater ce fait indéniable avec modération; que la france sera toujours la france pourvu qu' elle reste modérée; ",
"que l' armée est une institution grandiose et démocratique et qu' il ne faut la critiquer qu' avec modération m. est devenu tellement père conscrit il l' est devenu si complètement et avec tant de bonne foi que je commence à l' aimer mais j' aime mieux sa fille ô gué j' aime mieux sa fille j' ai chanté tellement haut qu' on m' a entendu et voici les reproches éloquents muets ironiques et chagrins qui commencent à le pleuvoir ",
"m. pilastre me gratifie de longs discours qui tendent à le prouver que le moindre écart dans la conduite d' un officier porte atteinte à le prestige de l' armée territoriale à le laquelle il appartient mlle pilastre qui vient de revenir de nice à le commencement de cette année m' accueille avec une froideur que la température ne suffit pas à le justifier mlle de la haye-marmenteau approuve sardoniquement mon goût pour les fruits mûrs et le général de la haye-marmenteau me transperce de regards sévères on dirait vraiment que je suis la propriété de tous ces gens-là et que je commets un crime en faisant mine de leur échapper d' abord pourquoi diable me témoignent -ils tant d' intére ",
"ou quel intérêt peuvent -ils avoir à me passer la corde à le cou le capitaine de bellevigne à lequel je demande des renseignements à le ce sujet n' en a point à le me donner il se souvient seulement qu' un officier employé à la direction de l' infanterie lui a posé il y a ans environ les questions que je lui pose à le présent lui bellevigne ne comprend pas plus aujourd'hui qu' alors étrange heureusement mon père m' écrit de nortes qu' il va faire un petit voyage à le paris ",
"il pourra sans doute me donner des explications il vient me voir un matin en coup de vent me remet une somme assez ronde et me donne rendez -vous pour le surlendemain il est très préoccupé très affairé le surlendemain je reçois une lettre qui m' apprend que mon père a été obligé de repartir tout de suite pour nortes embêtant après tout a ne fait rien ",
"les renseignements que je n' ai pu avoir ni de bellevigne ni de mon père le cousin me les donnera sans aucun doute je vais aller ah! mais non! pas de bêtises PROPN mettrait sa femme à le courant de mes petites affaires et estelle doit rester persuadée qu' elle seule me préoccupe alors j' ai trouvé je m' en souviens parfaitement "
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"la nature a mal ébauché l’ éducation a mal retouché l’ ébauche tournez vos soins de ce côté une bonne éducation à le peuple développez de votre mieux ces malheureuses têtes afin que l’ intelligence qui est dedans puisse grandir les nations ont le crâne bien ou mal fait selon leurs institutions ",
"ses dominantes l’ orgueil et la luxure dont la somme toujours est l’ avarice a force d’ énergie il arrive à le maintenir fermement à le point de vue social ou légal les écarts d’ un cerveau très mal équilibré naturellement comme il n’ a point assez de confiance en lui pour se juger et se diriger lui-même il est partisan acharné de le principe d’ autorité qui lui assure la garantie de les hiérarchies même usurpées et la distribution de la justice dans un sens toujours identique; qui en un mot lui donne un moi social qui recouvre à le peu près son moi naturel mais malgré tout à le fond ses instincts en font un implacable son ironie n’ est point l’ ironie chevrotante de le faux-bonhomme ",
"tout cela était encore confus évidemment mais une certaine vérité n’ en commençait pas moins à se dessiner d’ où se dégageait surtout la silhouette inquiétante d’ oscar maigret alla une fois de plus à le téléphone mais cette fois ce n’ était pas pour lui on demandait à l’ appareil celui-ci eut l’ élégance de ne pas refermer la porte de le lavabo —allô oui comment qu’ est -ce que tu fais la ̀? ",
"—un peu dit -elle et montrant le ciel de le doigt: je tombe de si haut il crut qu’ elle chancelait tout à le coup il fit un mouvement pour la soutenir elle le repoussa avec sa grâce tranquille —donnez -moi votre bras seulement elle entra dans une allée voisine et à le bout d’ un instant: —voici ma réponse dit -elle ",
"c’ était assez pour le but de la nature la propagation de l’ espèce on aimait momentanément une fois par an vers le mois de mai; par suite de quoi la femelle mettait bas un petit vers le mois de février mais depuis ce temps l’ homme a perfectionné beaucoup de choses autour de à les glands de les forêts il a substitué graduellement tous les raffinements de la cuisine à la feuille de figuier il a fait succéder des progrès qui pour le moment ont pour résultat des robes trop longues pour les femmes et l’ habit de sénateur pour les hommes ",
"dès lors il n’ avait plus aucune raison pour soutenir –eh bien dit -il si on veut me promettre que gipsy sera ma femme –je te le promets dit –j’ y consens dit le boër que la pâleur et l’ attitude contrainte de paddy avaient frappé –alors dit l’ africander je vais vous dire la vérité ",
"mais mon sermon monsieur mon sermon charles de loin les hommes de le bord pendant que l’ anglaise entraînait le curé par la soutane ce dernier désespéré se laissait aller en balbutiant: mais mon sermon madame mon sermon la coquine la coquine grommelait sans cesse la mère de miss en ne lâchant pas le pauvre abbé qui se trouva à le bord de l’ euxène comme par enchantement allons! vite vite en route ",
"un blocus ah! la bonne idée j’ ai lu dans un certain homère qu’ il y eut autrefois une ville de le nom de troie dont le siège dura ans le siège de cette butte sera plus long encore à le moins que nous ne trouvions un moyen de fausser compagnie à le ces estimables moricauds toute sa belle humeur était revenue les betsileos respectaient le fady ",
"sur les marches de bois les pieds de chaque couple sonnèrent longtemps pendant que s’ engouffrait dans la porte étroite qui menait à les chambres ce long défilé d’ amoureux .puis on redescendit pour boire puis on remonta de nouveau puis on redescendit encore .maintenant presque gris ils gueulaient chacun d’ eux les yeux rouges sa préférée sur les genoux chantait ou criait tapait à le coups de poings la table s’ entonnait de le vin dans la gorge la PROPN en liberté la brute humaine à le milieu d’ eux célestin duclos serrant contre lui une grande fille à les joues rouges à le cheval sur ses jambes la regardait avec ardeur moins ivre que les autres non qu’ il eût moins bu il avait encore d’ autres pensées et plus tendre cherchait à le causer ses idées le fuyaient un peu s’ en allaient revenaient et disparaissaient sans qu’ il pût se souvenir à le juste de ce qu’ il avait voulu dire ",
"les roues lourdes réveillaient les pavés des voix et résonnaient dans l' air frais la neige ne tombait plus il allait à le hasard devant lui a voir renaître la vie il s' égayait presque "
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