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la cheminée elle est assez large pour toi mais elle est trop étroite pour moi c’ est rageant par exemple j’ aurais jamais cru ça d’ la part de c’ tte cheminée qu’ avait pourtant l’ air bonne fille alors tu peux pas monter eh bien descends gourde! malheur de malheur! alors faut que je redescende? alors tu m’ lâches? tu m’ abandonnes alors j’ vas rester tout seul pendant combien d’ temps peut-être toute ma vie | [
"tu m’fends le cœur te désole pas tu seras délivré demain –oui mais si tricot vient d’ ici là et qu’ y m’ voye tout seul quoi qu’ y va dire quoi qu’ y va faire –tricot viendra pas avant midi et tu seras délivré le matin peut-être cette nuit même la merluche poussa un soupir qui monta vers zizi comme une suprême recommandation ",
"puis il se laissa retomber jusqu’ en bas sortit de la cheminée et comme les sentiments ne duraient jamais bien longtemps dans sa cervelle à le bout de minutes il se dit: PROPN j’ vas toujours faire des frites et puis j’ ferai une partie de bataille à le moi tout seul pendant ce temps zizi s’ étant mis à le plat ventre s’ était doucement glissé jusqu’ à le bord de le toit; de là il put aisément en se suspendant à la gouttière se laisser tomber sur la toiture de le poulailler d’ où il sauta à le terre sans autre mal que quelques écorchures vivement il franchît les cours et parvint à la porte de la petite cuisine puis il se dirigea vers le grand portail ",
"comme il l’ examinait avant de tenter l’ escalade il entendit la cuisine s’ ouvrir zizi d’ un bond gagna un tas de fourrage qui se trouvait à le mètres de lui vers les écuries et n’ eut que le temps de s’ y blottir un homme et une femme sortaient à le ce moment de la cuisine qui venait de s’ éclairer a la lueur de la lampe laissée sur la table zizi reconnut tricot et la veuve ils marchèrent en silence jusqu’ à la porte cochère que tricot se mit en devoir d’ ouvrir ",
"–tu m’ as bien compris? dit à le ce moment la veuve –vous m’ avez donné francs pour que je comprenne fit tricot de sa voix papelarde vous pouvez être bien tranquille a une heure l’ auto doit mettre la petite lise sera prête a heures la vôtre vous attendra tout attelée –c’ est bien quant à la bouquetière et à le rose-de-corail tu n’ as pas à t’ en inquiéter ",
"biribi t’ en débarrassera demain matin et je n’ aurai à le me défaire que des gamins –oui dit la veuve là-dessus je n’ ai pas de conseils à te donner mon bon tricot mais souviens -toi qu’ il n’ y a que les morts qui savent se taire tricot répondit par un petit rire qui fit dresser les cheveux sur la tête de zizi ",
"PROPN songea -t-il j’ en réchappe d’ une verte quelle veine que merluchard ait pas pu allumer la cheminée ce soir pour les frites sans ça c’ était moi qui l’ étais frit! tricot venait d’ ouvrir la porte la veuve demeura immobile un instant comme si elle eût eu quelque chose à le dire encore puis tout à le coup elle disparut zizi sentit une sueur d’ épouvante couler le long de son visage il ne bougeait pas ",
"il entendait son cœur battre à le grands coups et se disait: que tricot va entendre gourde de cœur si j’te tenais dans la main minutes se passèrent tricot était toujours dans l’ entrebâillement de la porte cochère sans doute il attendait que la veuve eût disparu à le loin enfin il modula un coup de sifflet et à le bout de quelques instants zizi vit se dessiner dans l’ ombre l’ énorme carrure de biribi ",
"y manquait à la noce songea -t-il tricot avait solidement refermé la grande porte les hommes se dirigèrent vers la cuisine la veuve t’ a dit? demandait biribi –oui oui les autos la petite lise ",
"je suis à le courant –mais t’ a -t-elle prévenu pour demain matin rose-de-corail la bouquetière –je sais que tu dois les emmener demain matin et c’ est pas trop tôt PROPN fit biribi avec un sourd grognement de joie "
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"c’ est avec une émotion péniblement contenue qu’ il a serré la main de le fermier et celle de le vieux prêtre l’ un et l’ autre ils ont eu cette même phrase mais qu’ avez -vous donc maître guillaume on dirait un adieu se défiant de son courage il ne voulait pas revoir claudine elle a su qu’ il allait s’ absenter pour quelques jours elle est venue à la maison d’ école c’ est mal lui a -t-elle dit ",
"mais si tout ceci n’ est pas un rêve nos vœux les plus chers sont comblés ce n’ est qu’ à le regret que nous nous étions décidés à le venir à le paris car car vous aimez beaucoup la campagne reprit le docteur vous et votre ange de femme vous êtes de passionnés botanistes témoin ce bel herbier que vous aviez tous récolté à le montpellier et dont vous vous êtes séparés avec tant de chagrin –mais monsieur dit le jeune médecin en regardant sa femme avec une nouvelle surprise comment savez -vous de tels détails soudain je vis mon maître pâlir d’ une manière effrayante quoiqu’ il parût lutter énergiquement contre la douleur ses traits s’ altérèrent profondément soudain il posa sa main sur son cœur comme s’ il y eût éprouvé une souffrance aiguë semblant faire alors un violent effort sur PROPN il dit d’ une voix entrecoupée –vous acceptez c’ est convenu une personne de confiance viendra demain de ma part pour les derniers arrangements et le docteur clément fit un pas vers la porte –monsieur s’ écria le jeune médecin je n’ accepte pas ces inconcevables bienfaits",
"me rappelle la péripatéticienne qui se faisait douiller chérot sous prétexte qu’ elle avait une dent branlante il manque d’ air aquoix l’ homme-grenouille qui fait un accroc à sa combinaison doit pousser cette frime dans le monde de le silence —ma belle-fille je ricane: —vous n’ allez pas m’ affirmer aussi que la jeune personne qui vit chez vous est votre belle-fille non? cette fois ç a lui échappe: —comment savez-vous je le tiens! il est à le moi le bilieux ",
"elle paraissait stupéfaite de le voir mais à le bout d’ un instant son visage est redevenu lisse et impassible elle est allée s’ asseoir avec ses compagnons à une table éloignée de la nôtre lui il était devenu très pâle il s’ est penché vers mon père et il a dit une phrase qui s’ est inscrite dans ma mémoire: vient de passer je l’ ai reconnue tout de suite mais moi j’ ai tellement changé depuis la fin de la guerre nous étions arrivés à la porte maillot elle s’ est tournée vers moi ",
"ce n’ est point une trop mauvaise épithète pour vénus ajoutai-je d’ un ton modeste car je n’ étais pas moi-même fort satisfait de mon explication la tapageuse vous croyez donc que ma vénus est une vénus de cabaret? point de le tout monsieur c’ est une vénus de bonne compagnie ",
"PROPN lui arracha le revolver passé à sa ceinture et essaya la balle sur la bouche de l' arme ensuite froidement il ordonna à l' indien: —empare-toi de ce sang-mêlé il est le meurtrier de pied-de-buffle james ne put opposer qu' une vaine résistance bien vite terrassé par le chippiouais il fut traîné devant le bûcher où le condamna à le être pour avoir assassiné son lieutenant ",
"et elle demanda: —où est laurence PROPN est dans son atelier en train de dessiner —fais entrer cette dame dit la baronne et elle attendit la visiteuse —celle-ci se montra PROPN ",
"le voici à mes pieds à l' instant que je veux m' y jeter comme ses parquets sont inclinés et luisants étincelants ses lustres et vertigineux à le regarder et comme à les voir on croirait autant de soleils si l'on ne connaissait pas la lumière extérieure pareil à le plongeur qui calcule son élan lève les bras et les balance mains jointes je rajuste en bombant la poitrine le gilet de soie grise qui est tout ce qu' on connaît de moi et je m' assure qu' un œillet moral tient bien à le ma boutonnière: une la tête la première me voici dans le torrent éprouva un choc sur la nuque se sentit entraîné par la foule louvoya entre eaux ouvrit enfin les yeux la plus désirable de toutes les femmes qui s' intéressent à l' art la princesse lui apparut dans sa robe couleur de nuit peinte de constellations symboliques ses épaules étaient nues parce que marina les savait belles mais son cou qui n' était pas parfait disparaissait dans un collier ébouriffé de renard bleu ",
"je me souviens de lui il était plus blond que sa sœur la femme le regarda avec un sourire dur incrédule presque ironique —vous vous en rappelez murmura -t-elle en pressant contre elle la fillette qui dévisageait l’ inconnu et qui était sur le point de lui sourire et de parler malgré les mains maternelles prêtes à le bondir vers ses lèvres elles attendaient ils attendaient tous les par un beau temps d’ hiver de part et d’ autre de la tombe étroite la mère et la fille à les yeux levés vers l’ homme qui ne savait plus quoi dire et qui les regardait à le peu près de la même façon avec inquiétude dans une sorte de résignation aussi la femme et la fillette incapables de comprendre ce qu’ il leur voulait et lui qui ne le savait sans doute pas davantage et qui était là devant elles comme s’ il était comment le dire autrement le petit mort lui-même qui se fût relevé et qui se tînt debout sous le soleil de heures oui le petit mort à lequel tous songeaient sans doute: celui qui serait toujours le petit mort même quand des siècles plus tard peut-être une jolie archéolog",
"ce n' était pas seulement le fanatisme de sa cause qui l' exaltait quand avant ou après le combat il se montrait implacable il était chouan mais il ne semblait pas de la même nature que les autres chouans tout en se battant avec eux tout en jouant sa vie à le pile ou face pour eux il ne semblait pas partager les sentiments qui les animaient peut-être chouannait -il pour chouanner lui et était -ce tout ces compagnons ces guérillas ces gentilshommes n' avaient pas uniquement dieu et le roi dans leur cœur a côté de le royalisme qui y palpitait il y avait d' autres sentiments d' autres passions d' autres enthousiasmes "
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aussitôt un transport insensé empara de moi que celui qu\ on attendait était mon double qui devait épouser aurélia et je fis un scandale qui sembla consterner assemblée je me mis à le parler avec violence expliquant mes griefs et invoquant le secours de ceux qui me connaissaient un vieillard me dit mais on ne se conduit pas ainsi vous effrayez tout le monde alors je écriai: je sais bien il a frappé déjà de ses armes mais je l\' attends sans crainte et je connais le signe qui doit le vaincre en ce moment un de les ouvriers de PROPN atelier que j\' avais visité en entrant parut tenant une longue barre dont se composait d\' une boule rougie à le feu je voulus élancer sur lui mais la boule qu\ il tenait en arrêt menaçait toujours ma tête | [
"on semblait autour de moi me railler de mon impuissance alors je me reculai jusqu\\ à le trône âme pleine un indicible orgueil et je levai le bras pour faire un signe qui me semblait avoir une puissance magique le cri d\\' une femme distinct et vibrant empreint d\\' une douleur déchirante me réveilla en sursaut les syllabes un mot inconnu que j\\' allais prononcer expiraient sur mes lèvres je me précipitai à le terre et je me mis à le prier avec ferveur en pleurant à le chaudes larmes mais quelle était donc cette voix qui venait de résonner si douloureusement dans la nuit elle n\\ appartenait pas à le rêve ",
"était la voix une personne vivante et pourtant était pour moi la voix et ouvris ma fenêtre tout était tranquille et le cri ne se répéta plus je informai au-dehors personne n\\' avait rien entendu et cependant je suis encore certain que le cri était réel et que air des vivants en avait retenti sans doute on me dira que le hasard a pu faire qu\\ à le ce moment -la même une femme souffrante ait crié dans les environs de ma demeure mais selon ma pensée les événements terrestres étaient liés à le ceux de le monde invisible ",
"PROPN est un de ces rapports étranges dont je ne me rends pas compte moi-même et qu\\ il est plus aisé d\\' indiquer que de définir qu\\' avais -je fait j\\' avais troublé harmonie de l\\ univers magique où mon âme puisait la certitude d\\' une existence immortelle j\\' étais maudit peut-être pour avoir voulu percer un mystère redoutable en offensant la loi divine je ne devais plus attendre que la colère et le mépris les ombres irritées fuyaient en jetant des cris et traçant dans l\\ air de les cercles fatals comme les oiseaux à l\\' approche d\\' un orage ",
"partie chapitre nesecondefois perdue tout est fini tout est passe c\\' est moi maintenant qui dois mourir et mourir sans espoir qu\\ est -ce donc que la mort? si était le néant plût à le dieu mais dieu lui-même ne peut faire que la mort soit le néant ",
"pourquoi donc est -ce la première fois depuis si longtemps que je songe à le lui le système fatal qui était créé dans mon esprit admettait pas cette royauté solitaire ou plutôt elle absorbait dans la somme de les êtres était le dieu de impuissant et perdu dans son immensité elle pourtant croyait à le dieu et j\\' ai surpris un jour le nom de jésus sur ses lèvres il en coulait si doucement que j\\' en ai pleuré mon dieu ",
"cette larme cette larme elle est séchée depuis si longtemps cette larme mon dieu! rendez-la-moi! lorsque flotte incertaine entre la vie et le rêve entre le désordre de esprit et le retour de la froide réflexion est dans la pensée religieuse que PROPN doit chercher des secours je n\\' en ai jamais pu trouver dans cette philosophie qui ne nous présente que des maximes d\\' égoïsme ou tout à le plus de réciprocité une expérience vaine des doutes amers elle lutte contre les douleurs morales en anéantissant la sensibilite pareille à la chirurgie elle ne sait que retrancher organe qui fait souffrir ",
"mais pour nous nés dans des jours de révolutions et d\\' orages où toutes les croyances ont été brisées élevés tout à le plus dans cette foi vague qui se contente de quelques pratiques extérieures et dont indifférente est plus coupable peut-être que ou il est bien difficile dès que nous en sentons le besoin de reconstruire l\\ édifice mystique dont les innocents et les simples admettent dans leurs coeurs la figure toute tracée arbre de science est pas arbre de vie cependant pouvons -nous rejeter de notre esprit ce que tant de générations intelligentes y ont versé de bon ou de funeste ignorance ne apprend pas j\\' ai meilleur espoir de la bonté de dieu: peut -être touchons -nous à époque prédite où la science ayant accompli son cercle entier de synthèse et d\\' analyse de croyance et de négation pourra épurer elle-même et faire jaillir de le désordre et de les ruines la cité merveilleuse de avenir il ne faut pas faire si bon marché de la raison humaine que de croire qu\\ elle gagne quelque chose à le humilier tout entière car ce serait accuser sa céleste ori",
"qui voulait toucher pour croire a pas été maudit pour cela qu\\ ai -je écrit la ce sont des blasphèmes humilité ne peut parler ainsi de telles pensées sont loin d\\' attendrir elles ont sur le front les éclairs d\\' orgueil de la couronne de satan un pacte avec dieu science ",
"j\\' avais réuni quelques livres de cabale je me plongeai dans cette étude et j\\' arrivai à le me persuader que tout était vrai dans ce qu\\ avait accumulé là-dessus esprit humain pendant des siècles la conviction que je étais formée de l\\ existence de le monde extérieur coïncidait trop bien avec mes lectures pour que je doutasse désormais des révélations de le passé les dogmes et les rites de les diverses religions me paraissaient y rapporter de telle sorte que chacune possédait une certaine portion de ces arcanes qui constituaient ses moyens d\\' expansion et de défense "
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"on voit bien que tu n’ es point de gisors mon cher je t’ ai dit tout à l’ heure qu’ on appelait les habitants de cette ville les orgueilleux de gisors et jamais PROPN ne fut mieux méritée mais déjeunons d’ abord et je te parlerai de notre ville en te la faisant visiter il cessait de parler de temps en temps pour boire lentement un demi-verre de vin qu’ il regardait avec tendresse en le reposant sur la table une serviette nouée à le col les pommettes rouges l’ œil excité les favoris épanouis autour de sa bouche en travail il était amusant à le voir ",
"en haut les persiennes sont fermées les stores baissés sous les rues couvertes l’ air s’ endort d’ un gris de cendre coupé de barres jaunes par les taches de soleil qui tombent des longs vitrails des murmures adoucis sortent des marchés les pas de les rares passants affairés sonnent sur les trottoirs tandis que des porteurs avec leur médaille sont assis à la file sur les rebords de pierre à les coins de les pavillons ôtant leurs gros souliers soignant leurs pieds endoloris ",
"il serait pris il n’ y avait aucun doute à le cet égard aussi bien son raisonnement était -il tout autre le jour venu il glissa les francs dans une enveloppe qu’ il scella de cachets et se rendit chez un notaire —monsieur dit -il voici ce dont il s’ agit j’ ai dans cette enveloppe des valeurs des papiers que je désire mettre en sûreté ",
"enfin je saisis toute l’ affaire ces messieurs me glissaient dans le sac! oui ils m’ enfermaient dans le sac à les dépêches a ce moment de le récit de dolorès je ne pus moi herbert de renich retenir l’ expression de mon indignation et je la criai sans doute trop fort car la señorita se leva vivement alla soulever une portière parut écouter quelque bruit revint vers moi et me dit: il va falloir me quitter me dire adieu nous ne nous reverrons peut-être jamais plus vous trouverez en rentrant chez vous un uniforme de le vengeur dans votre armoire cette nuit revêtez -le aussitôt après le dîner ",
"quand le pêne joua d’ ailleurs il ne poussa pas l’ huis immédiatement et préféra annoncer: je vais entrer mademoiselle une impression étrange il était dans un corridor sans soleil à les murs ternes et soudain il pénétrait dans un décor de lumière les persiennes étaient closes mais les lattes horizontales laissaient jaillir de larges faisceaux de soleil si bien que toute la chambre était un puzzle d’ ombre et de lumière ",
"le tamtam les battants le clergé les coins de le poêle la grande figure reparaît ",
"puis il remit le compas dans la trousse et la trousse les livres les cahiers dans le cartable plus tard il s’ approcha des taillis qui entouraient le théâtre de marionnettes il s’ assura que personne ne le regardait il écarta les branchages et laissa tomber le cartable puis il s’ éloigna à le pas rapides il était assis sur un banc en face de le figaro les vitrines était affiché le journal avaient fini par s’ éteindre ",
"cependant PROPN devint plus assidu que jamais auprès de léonie vous devez être ma femme vous n’ avez rien à le craindre de moi et là-dessus serment d’ amour pur chaste respectueux aurait -il voulu outrager celle qui devait porter son nom ",
"y a -t-il de le bon sens pour un homme de ton rang à s’ étriller comme un âne? et dans notre cour encore!le torse fumant de le maire de fenouille apparut un instant à le seuil de le bûcher plein d’ ombre des mains soigneusement il tord une fois fois la serviette trempée d’ eau l’ étale à le soleil sur la porte basse puis s’ enfonce de nouveau dans l’ ombre de grosses flaques luisent à le sol de terre battue ou il pose prudemment l’ un après l’ autre ses pieds bossus et ton secrétaire qui attend la signature depuis ce matin le courrier n’ est pas seulement décacheté malheureux ",
"l’ herbe tantôt molle et veloutée tantôt épineuse et tranchante atteignait de telles proportions qu’ il était nécessaire de s’ y ouvrir parfois un chemin la serpe ou la faux à la main afin d’ éviter les fondrières et les marécages qu’ elles dissimulent hommes et chevaux disparaissaient dans cette mer verdoyante et il fallait se tenir groupés pour ne point courir le risque de se perdre ou ce qui eût été plus grave de se laisser surprendre par les faunes de la prairie –comment s’ écria PROPN qui ne put s’ empêcher de frissonner à le cette révélation je m’ étais laissé conter qu’ à le part les serpents à le sonnettes l’ amérique septentrionale n’ avait plus d’ animaux féroces –on vous avait trompé cher monsieur répliqua d’ un ton passablement gouailleur à lequel le français avait cru devoir communiquer cette réflexion nous possédons encore quelques variétés de félins dangereux le couguar que dans l’ amérique de le sud on nomme puma ou lion sans crinière une espèce de panthère de taille inférieure à le celle de le jaguar des loups redoutables en bandes "
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elles représentent des princesses un peu comme celles que je dessinais à l’ école maternelle avec d’ immenses jupes et des chignons tarabiscotés elles sont blondes elles ont les yeux bleus un prince arrive à la fin de le conte je le regarde à le peine c’ est un pauvre type raide et morne semblable à l’ épouvantable ken que l’on voudrait assortir à la somptueuse barbie | [
"les seuls personnages masculins qui retiennent mon attention sont les gnomes les farfadets les ogres les barbe-bleue ils me procurent un agréable sentiment de familiarité ils sont pour moi comme la face cachée de la princesse comme son intériorité révélée dans ce conte me parvient sous forme de disque 45tours j’ écoute ce que je préfère avec les histoires c’ est me les raconter à le moi-même ",
"je considère la rêverie comme une activité à le part entière je la pratique avec assiduité et maniaquerie il me faut une certaine pose une vue dégagée une qualité particulière de brouhaha l’ endroit le plus propice est la voiture de mes parents nous roulons vers la campagne et je profite de mon droit d’ aînesse sur ma petite sœur pour occuper la place près de la fenêtre ",
"j’ appuie mon front contre la vitre froide je perds consciencieusement mes yeux dans le décor: rambarde bas-côté herbe pelée talus maisons voies ferrées ciel j’ enclenche le mécanisme je quitte l’ habitacle de l’ auto je laisse ma famille derrière moi je deviens le tout et le rien l’ univers et les personnages qui le peuplent une ruine à le bord de l’ autoroute se change en château hanté mon propre regard croisé dans le rétroviseur devient celui de la sirène de la licorne de la fée .souvent ma sœur me dérange elle veut jouer ",
"la plupart de le temps j’ accepte j’ aime être interrompue pour pouvoir mieux reprendre j’ aime aussi nos jeux qui sont eux-mêmes de les supports à la rêverie ils consistent en mises en scène minimalistes le premier s’ appelle le froid glacial ",
"nous sommes des explorateurs perdus à le pôle nord victimes par exemple d’ une tempête de neige le préambule catastrophique n’ est jamais bien long et il s’ agit d’ évaluer nos réserves de nourriture afin de décider de ce que nous allons manger la base de notre alimentation d’ aventuriers est une combinaison de saucisses cocktail cornichons fraises et crème chantilly le second jeu est tout aussi répétitif et n’ a pas de nom il s’ articule autour d’ une visite toujours la même ma petite sœur joue le rôle de la tante riche rigide snob et sévère qui vient voir sa sœur pauvre douce simple et laxiste dont les enfants je ne me rappelle pas précisément le nombre sont débiles anormaux caractériels fous plus la méchante sœur coincée dit de le mal de les enfants plus la gentille sœur s’ excuse et tente de l’ amadouer ",
"nous sommes actrices géniales ma sœur de le genre ou et moi ou de nous mettons une conviction remarquable dans nos interprétations il y a un moment délicieux de décollement à le cours de lequel notre être réel disparaît se dissout se fond à le personnage inventé c’ est une transe un shoot c’ est très exactement ce que je ne trouve pas dans la lecture un mercredi après-midi nous allons à le ",
"j’ espère y rencontrer l’ actrice célèbre que j’ ai vue à la télé elle a les cheveux raides une frange blonde les dents en avant et des pommettes très hautes j’ adore son visage mais elle n’ apparaît nulle part ni à le guichet où nous achetons les billets ni sur scène où des comédiens inconnus jouent le rideau s’ ouvre je suis terrassée par ce que je vois par ce que j’ entends ",
"je me brise en morceaux comme le miroir de la reine cruelle rien ne sera plus jamais comme avant on m’ a révélé un secret très grave très menaçant: quelque part dans l’ air volettent invisibles des millions des trillions d’ éclats de verre ils envahissent l’ atmosphère depuis des siècles et pénètrent parfois quel malheur dans l’ œil d’ un enfant qui devient alors atrocement méchant à le partir de ce jour dès qu’ un coup de vent précipite sur ma cornée une particule de poussière je pense: c’ en est fait de moi ",
"je suis corrompue je suis devenue le diable et j’ attends que le mal m’ emplisse cela ne se produit pas cela ne se produit jamais "
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"le recteur vinrent causer pendant une heure ou dans le cabinet d’ héraclius le docteur leur raconta aussitôt l’ embarras dans lequel il se trouvait et leur démontra comment les cailles et autres animaux comestibles étaient devenus tout aussi prohibés pour lui que le jambon pour un juif le doyen qui sans doute avait mal perdit alors toute mesure et blasphéma de si terrible façon que le pauvre docteur qui le respectait beaucoup tout en déplorant son aveuglement ne savait plus où se cacher quant à le m. le recteur il approuva tout à le fait les scrupules d’ héraclius lui représentant même qu’ un disciple de pythagore se nourrissant de la chair de les animaux pouvait s’ exposer à le manger la côte de son père à les champignons ou les pieds truffés de son aïeul ce qui est absolument contraire à l’ esprit de toute religion et il lui cita à l’ appui de son dire le quatrième commandement de le dieu de les chrétiens tes père et mère de vivre longuement il est vrai ajouta -t-il que pour moi qui ne suis pas un croyant plutôt que de me laisser mourir de faim j’ aimerais mi",
"et ils virent s’ avancer parmi l’ obscurité de la salle centrale une troupe de vierges qui semblaient avoir été averties par un songe car elles se dirigeaient dans l’ ombre vers une certaine dalle près de l’ autel qui fut soulevée un jeune garçon qui portait d’ habitude les corbeilles de la déesse se voila la tête et pénétra sous le temple avec les vierges la voûte était haute à le peine éclairée par un point faiblement lumineux de le sommet à le fond la paroi semblait éclatante étant faite d’ un seul miroir de métal ",
"les bêtes ne tirent plus dit elles seraient capables d’ être malades les hommes il faut rentrer! et voyant que PROPN continuait son labour il cria: l’ ordre est pour tout le monde pour les nivernais comme pour les gars de les flandres PROPN n’ eut pas l’ air d’ entendre les bœufs sous l’ averse continuèrent de tirer ",
"il me rassura en me traitant gentiment d’ esprit chimérique et comme il devait partir le lendemain sa présence étant désormais impossible à le bred’languest il me dit qu’ il allait prendre à le plus tôt les informations nécessaires afin de m’ ôter toute inquiétude d’ ailleurs ajouta -t-il les regbrenz ont un assez beau passé d’ honneur et de gloire pour couvrir la passagère défaillance de leur descendant et je vous suis trop fortement attaché pour qu’ une telle considération m’ arrête nous séparâmes le lendemain toujours confiants et je me retrouvai seule dans cette demeure qui m’ effrayait désormais en butte à la terrible rancune de celle qu’ avait profondément irritée le dédain de m. de à le son égard comme une espérance je voyais luire l’ aurore de ma majorité bien résolue à le demander asile à le quelque couvent plutôt que de subir encore cette existence odieuse pleine de dangers cachés jours après le départ de celui que j’ appelais déjà mon fiancé comme je rentrais de le parc et montais dans ma chambre mon attention fut attirée par un papier tomb",
"puis elle soupira et comme je lui en demandais la raison elle ajouta: je n’ aime pas me sentir heureuse quand je suis triste je sens que cela passera et cette pensée me donne de le courage mais quand j’ ai du bonheur je sais aussi qu’ il va passer et cela me désespère votre bonheur n’ est pas si grand que vous puissiez avoir peur pour lui vous ne savez pas ce qu’ il est pour moi murmura -t-elle et moi-même je ne pourrais pas vous dire en quoi il consiste mais je le sens et cela suffit bien ",
"les passants la regardaient avec admiration s’ extasiant sur sa beauté et luxe de son équipage antoine qui l’ avait accompagnée jusqu’ à la voiture rentra dans\\n' l’ atelier et profondément ému attira sa femme sur sa poitrine qui eût cru ceux qui voyaient à le luchon la riche fille de le banquier et sa compagne salariée que\\n' celle-ci serait la plus heureuse ce même jour m. s’ était un instant arrêté les degrés de la bourse lorsque son nom fut prononcé à le quelques pas de lui savez -vous pas que sa fille est perdue c’ est une phtisie galopante belle fille que j’ ai vue si pleine de vie l’ hiver dernier? en êtes -vous elle été atteinte d’ un de ces états de langueur qui prédisposent à le toutes les maladies poitrine s’ est prise son médecin n’ en convient pas naturellement mais il laisse entendre je voudrais savoir si est homme à se relever de cette perte il est encore assez jeune pour se remarier et se créer une autre famille hum! ",
"des précipices s’ ouvrent à le cœur de la ville des gouffres hymne de le malheur frappé hors de le rythme humain l’ eau qui se déchaîne les tuiles qui tombent les poteaux qui se couchent dans un vacarme d’ enfer toits effondrés murs qui craquent les fils électriques qui claquent comme des fouets mèche sifflante des câbles lanière meurtrière de les pylônes .par instants le courant prend la forme d’ un vortex ou d’ une trombe il accélère sa rotation écrase les immeubles tourbillonne et se contracte et ce n’ est plus bientôt qu’ une sorte de cri rauque à le fond d’ une caverne pleine d’ échos et d’ ombres ce sont comme des stades entiers qui se soulèvent des gradins qui se décrochent dans une huée de foule désarmée .la mer s’ acharne et vocifère ",
"à côté de lui à le terre était un paquet attaché à le bout d’ un fort bâton de dame m’ n oncle que j’ sons donc aise d’ vous vère! glapit le gars d’ une voix aigue et en faisant mine de s’ élancer de nouveau à le cou de le vieillard ah la oui m’ n oncle; sans point mentir j’m’ amuse !...mais le père tanguy peu soucieux de subir une seconde accolade éloigna le rustre de la main et assez rudement vous m’ repoussez m’n oncle reprit celui-ci qui éleva encore son diapason et parut stupéfait si j’m’ attendions à le ça !...en basse-bretagne tonton est l’ expression consacrée pour désigner un oncle si l’ oncle ajoute à le cette qualite celle de parrain on l’ appelle alors tintin ",
"voici: les avoués pour corser leurs notes d' honoraires ajoutent à les dossiers de leurs clients de les conclusions sur papier timbré qui sont taxées fort cher il est d' usage de confier la confection de ces documents à les clercs subalternes qui après quelques pages concernant l' affaire jugée copient à le hasard le texte de le code ou mots par ligne de la besogne bâclée un pur prétexte et l' avoué qui trouve là gros bénéfice daigne payer assez bien cette besogne fantaisiste que les scribes expédient en dehors de leurs heures d' étude c' est ridicule mais c' est comme ",
"elles mignardaient à le départ se réfugiaient la vertu derrière les boucliers de la morale voire de la religion et puis dès l’ instant que vous les laissiez quimper elles se hâtaient de valdinguer leur slip! p’t-être qu’ elle appartient à le cette catégorie d’ hypocrites pour la décider faut lui bousculer la vanité appliquer le système de le dédain comme pour me détromper elle ajoute: j’ ai quelques copines ce soir à la maison elles seront je pense ravies de voir un homme voilà qui m’ oriente les ardeurs sur un nouveau terrain de compagnes un troupeau de gonzesses j’ aime assez "
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il y a un autre oiseau toujours gras à le lard et délicieux le lumme plongeur qui offre à les gourmets un plat raffiné mais l’ oiseau par excellence c’ est une petite gelinotte la ptamiryan les hirondelles de mer et les mouettes sont aussi très nombreuses le chasseur les dédaigne aussi les pingoins comme chair; mais on en fait de l’ huile pour lampe | [
"la flore je ne veux pas fatiguer le lecteur par une énumération trop longue les renoncules les saxifrages les postulaires les mousses diverses les herbes les graminées de le nord les lichens de jolies fleurettes on mange le cochléaria les pousses de ixchnis et de lichens des graines d’ hespiris grosses comme des pois et de petites joubardes on trouve beaucoup d’ autres produits végétaux très mangeables mais qu’ il faut traiter d’ une certaine façon le but que se proposent les médecins en poussant à le pole à la nourriture végétale est non pas la nutrition mais la sante ",
"ils veulent éviter le scorbut organisation politique religion toute patriarcale chaque agglomération a un chef politique et militaire le nalegak ses pouvoirs sont très limités en droit très étendus en fait ",
"on peut poser en principe qu’ un esquimau veut être absolument maître de ses biens de ses actes de sa personne il veut chasser pêcher voyager camper et décamper à sa guise et cependant il subit très volontiers l’ ascendant de le chef c’ est parce que le chef est toujours le meilleur de toute la bande il préside à les migrations en fixe la date et décide des haltes ",
"mais si sa décision contrarie quelqu’un libre à le celui-ci de ne pas s’ y conformer à le côté de ce chef civil le chef religieux qui est surtout un juge c’ est l’ angolak à le fond un sorcier il a beaucoup de ressemblance avec celui de les tribus indiennes ",
"il est médecin! quelle médecine cependant comme chirurgien il rend d’ assez bons services la religion esquimaude est le chamanisme le plus grossier de même que l’ indien l’ esquimau croit à un grand-esprit à un paradis de pêche et de chasse à la survie immortelle de l’ être mais c’ est vague ",
"en revanche il croit à les esprits à les sortilèges il a d’ étranges superstitions l’ angolak prononce de les peines interdiction temporaire de le capuchon défense de manger les bons morceaux de viande d’ autres abstinences encore en réalité ce prêtre est plus puissant plus redouté que le chef toutefois ils s’ appuient l’ un sur l’ autre s’ entr’ aident et a marche ",
"les mœurs peu compliquées l’ esquimau est par tempérament monogame c’ est un bon mari il est bon parent mais en somme c’ est moralement un endormi; ni haines vives ",
"ni vives tendresses le cœur et l’ esprit semblent engourdis déprimés ainsi l’ esquimau supportera qu’ un parasite envahisse sa hutte il le nourrira puis lassé il le tuera d’ un coup de harpon et le jettera dans une crevasse pour se débarrasser d’ une exploitation qui aura trop duré ",
"pas de malveillance pas de bienveillance il passera près d’ un autre esquimau mourant de faim et de froid sans avoir la pensée de le secourir sous ce rapport il ressemble à ces navires anglais qui s’ éloignent sans pitié d’ un navire en évidente perdition mais l’ anglais agit par un égoïsme voulu conscient "
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"il y avait le coin de les mouches à le miel qui m’ était familier les petites bêtes étaient habituées à le me voir elles ne cherchaient point à le me piquer je passais volontiers de les heures à le suivre leurs manèges à les regarder entrer et sortir à le distinguer le vol lourd de celles qui rapportaient le butin ce coin exhalait une délicieuse odeur de miel ",
"un malaise général s’ en est suivi avec le risque que les globaliens retournent leur agressivité contre eux-mêmes s’ épuisent se démoralisent l’ aigle accroché à le mur semblait participer de l’ attention générale et son œil noir fixait intensément —dois -je vous rappeler poursuivit celui-ci que pendant plusieurs années nous avons demandé à le vos services de nous faire des propositions et que malgré toutes les informations dont vous disposez vous avez toujours été dans l’ impossibilité de nous fournir un nouvel adversaire valable voulut protester altman lui ferma la bouche d’ un geste ferme ",
"la jeune fille se retourna et secouant la tête —le frère de denise n' est plus ce que vous croyez —vraiment il a changé de corps il a monté en grade il est lieutenant de gendarmerie à la résidence de mirecourt —tant mieux ",
"s' exclama -t-elle avec dégoût vous n' avez pas votre raison possible ricana le rouquin possible qu' on est un peu paf un motif de plus batifoler ensemble mêmement qu' on ne refuse pas de régaler d' une tournée après bagatelle s' entend la jeune fille recula de nouveau et répéta: encore une fois laissez -moi! vous vous trompez je ne suis pas ce que vous\\n croyez le compagnon de bijou-des-dames continua de marcher en avant: que si fait l' agneau on vous remet en plein peine perdue de faire sa sophie\\n il appuya: vous êtes la filleule de lagardère de la baraque à les anglais vous savez à\\n' la fête de les loges notre héroïne comme prise d' un éblouissement ce nom n' avait pas frappé son oreille depuis mois ce nom maudit ce passé\\n abhorré cette première partie de sa vie qu' elle s' efforçait de démentir par la\\n seconde son exhibition sur les tréteaux forains sa cohabitation avec un trio de bandits complicité forcée qu' elle se reprochait comme un crime et le sang répandu dans nuit terrible dont le souvenir était le remords de ses jours et l' épouvante de rê",
"il fait des tours des cabrioles il nage la brasse papillon nous contemplons notre baigneur notre kiki notre amour nous jouissons de sa vie la dernière fois où je l’ ai vu bouger dans mon ventre mal car on n’ avait pas eu l’ idée de tourner l’ écran vers moi c’ était le à la cliniquer le drl. officiait –et jamais plus je ne pourrai lui donner ce titre qui suppose une science dont on s’ honore mais dont seul m’ a été montré le négatif: une monstrueuse incompétence une prétention sans autres bornes que la mort ",
"—je te donnerai de quoi ouvrir un cabinet de consultations et je t’ enverrai toutes les grues de ma connaissance pour que tu leur dises la bonne aventure j’ en connais tant que tu feras fortune en mois en attendant voilà tes louis c’ est un commencement empoche va me chercher un fiacre monte dedans et attends-moi en bas d’ ici à le minutes je serai prêt ",
"ensuite le syndicat indépendant qui est majoritaire appelle à une manifestation symbolique devant la chancellerie –et tout cela dans la plus parfaite illégalite les syndicats décident de l' emploi de le temps de les fonctionnaires de police qui je dois vous le signaler ne bénéficient pas de le droit de grève qu' est -ce que je dois faire? créer un corps de volontaires l' inspecteur se sentit obligé de répondre ",
"demanda -t-il —parfait plus que parfait ce soir nous étudierons l’ ennemi à l’ ambigu mais avant qu’ il nous attaque il faut que nous ayons compté nos forces —comptons fit le peintre ",
"acceptez -le pour complice de vos mauvais traitements à le mon égard et s’ il faut lui donner le baptême à ce jeune nourrisson de la faculté eh bien je serai sa marraine c’ est cela repartit avec une gaîté nerveuse le vieux médecin qui mordait son fils de ses regards les plus féroces voici les fonts baptismaux et le vin de bordeaux sera l’ eau lustrale courbe la tête sicambre docteur ",
"les gars PROPN me file le train je sens son regard mauve posé sur ma prestance comme une abeille sur le pollen d\\' une rose derrière elle marche son fiancé abominable puis fermant la marche roule comme un tonneau sur les tapis cigares whiskies le moment est venu pour le fameux san-a de risquer sa botte secrète "
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des hommes sûrs ont sans cesse l’ œil sur eux et en attendant vos ordres ils ne sortent que heures par jour entre leurs gardiens femmes couchent dans la même chambre que madame et moi-même je me suis installé dans la maison de notre fugitif sa santé est parfaite mais je ne vous cacherai pas qu’ il est sombre et qu’ une prompte décision à le son égard me semble indispensable si nous ne voulons pas qu’ il attente à ses jours | [
"voilà commandant j’ ai été coupable de négligence j’ attends ma punition les réparations de le requin avancent bientôt il pourra reprendre la mer en général les hommes se portent bien les blessés de septembre sont guéris pour la plupart je suis honoré commandant votre tout dévoué et repentant serviteur ayant fini arthur tomba dans une profonde rêverie ",
"son cœur battait avec force; son visage blêmissait ou devenait rouge comme le feu et ses yeux étaient ou atones ou hagards ou embrasés par des éclairs fulgurants de ses lèvres jaillirent souvent les noms de bertrand et de madame stevenson c’ en est fait s’ écria -t-il enfin je renonce à le cette carrière de crimes ",
"je partirai dès demain charles prendra s’ il le veut le commandement de les requins assez d’ aventures maintenant je veux le repos le bonheur je suis riche immensément riche nous fréterons un bâtiment et nous irons cacher notre félicité dans quelque coin de la terre loin de le reste de les hommes il prit une feuille de papier et écrivit en chiffres un billet à le secrétaire particulier de ",
"la nuit était venue il pleuvait à le torrents —commandant dit le domestique après avoir porté le billet il y a toujours à le coin de la rue ce capitaine qui guette si vous vouliez je vous en débarrasserais laisse -le guetter le domestique sortit mais peu après il rentra dans le cabinet: —mademoiselle de le sault est en bas dit -il ",
"—mademoiselle de le sault à le cette heure par un temps —elle est seule dit le patron de le wish-on-wish —fais -la monter emmeline arriva fort essoufflée et mouillée elle s’ élança vers lancelot qui l’ embrassa affectueusement —comment se fait -il? s’ écria la jeune fille ",
"partez partez bien vite mon ami arthur sauvez -vous on va venir vous prendre vous ne savez ils disent que vous faites partie de la bande de les pirates ils l’ assurent ils ont obtenu un mandat d’ amener demain matin ils doivent le mettre à le exécution c’ est un ami de la maison qui nous a prévenues partez arthur ne différez pas d’ un instant soyez un pirate si vous voulez je vous aime je vous adore je n’ aurai jamais d’ autre mari que vous non jamais je le jure sur la mémoire de mon père qui nous a fiancés partez arthur vous m’ emmènerez dis que tu m’ emmèneras dis -le mon bon arthur elle avait glissé à les genoux de le comte et ses beaux yeux noyés de larmes mendiaient une réponse affirmative ",
"la tête penchée sur la poitrine sa main indifféremment abandonnée dans la main droite chaude et frémissante de la jeune fille lancelot réfléchissait —mais qu’ avez -vous donc vous ne me répondez pas reprit -elle étonnée de son silence glacial et craignant que la découverte qu’ elle avait faite ne l’ eût indisposé contre elle elle continua d’ un ton passionné: —puisque je vous dis arthur que je vous aime quoi que vous soyez et quoi que vous décidiez pour moi! puisque je vous fais le serment de n’ être jamais à un autre qu’ à le vous; puisque je serai heureuse de partager votre bonne ou mauvaise fortune et que quand même vous seriez un de ces requins de l’ atlantique sa voix devint profonde caverneuse qui ont fait périr mon pauvre bertrand —arrêtez arrêtez interrompit le comte PROPN n’ est pas mort! en voici la preuve! et il lui montra les passages de la lettre de le major guérin où il était question de la santé de son frère ",
"puis comme les regards de la jeune fille regards mêlés d’ étonnement et d’ effroi lui demandaient mais qui êtes -vous donc il se leva la prit par le bras et ouvrant la porte de sa chambre à le coucher: —vous allez le savoir lui dit -il la surprise de la jeune fille redoubla en mettant le pied dans cette chambre où chaque chose protestait contre le séjour ordinaire d’ un capitaine de forbans meublée avec une luxueuse élégance et tendue en soie rose semée de petits bouquets de myosotis elle avait cette grâce ce parfum ce je ne sais quoi qui se trahit dans toutes les choses de la femme de le reste on y remarquait un piano une guitare une petite table à le ouvrage et un métier à le tapisserie contre un chevalet une peinture ébauchée représentait une scène champêtre ",
"la cheminée était couverte de bijoux une broderie commencée traînait sur un fauteuil sur le lit fort étroit lit de pensionnaire pour les proportions mais richement garni un peignoir en fine batiste avait été jeté avec négligence ce n’ était assurément point la chambre à le coucher d’ un homme quand ils furent entrés lancelot ferma la porte "
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"–mais as -tu besoin de tous ces capitaux à la fois? la réalisation d’ une pareille somme ne va pas sans gêner un chef d’ exploitation il faut maintenant que tu sois initiée à les difficultés d’ une entreprise comme la nôtre pour que tu comprennes bien comment nous devons mesurer nos dépenses à le nos charges et à le nos engagements commerciaux je te servirai toujours ponctuellement tes rentes sois tranquille –à la condition de garder les fonds ricana -t-elle ",
"il faut dire que les kloër justifiaient et maintenaient leur influence par la vie la plus irréprochable et la plus édifiante on se figure avec quelle défiance une noblesse et un clergé constitués ainsi virent l’ ancien ordre de choses renversé de fond en comble la nouvelle division et la nouvelle administration de la france le bouleversement de les domaines féodaux des communes et des paroisses et tous les pouvoirs publics le droit de délibérer de voter d’ élire et de juger confiés à le ce peuple souverain qui devait en faire un si terrible usage aussi les élections municipales de furent en bretagne un étrange spectacle qu’ on se représente toutes les affaires de la province interrompues d’ un seul coup par l’ entier remaniement de le territoire et de la population ce fut un déplacement et par conséquent un conflit d’ intérêts dont le chaos peut seul donner l’ idée le conflit de les opinions en résulta nécessairement et le premier enthousiasme produit par ces réformes s’ éteignit dans les larmes et dans le sang: témoin les tumultes de quimper de lorient de va",
"on a beaucoup déparlé sur les premières années de gilles commettant l’ erreur commune de projeter l’ avenir dans le passé sachant comment il a fini on a voulu qu’ il ait été un enfant vicieux un adolescent pervers un jeune homme cruel on s’ est complu à le imaginer tous les signes précurseurs annonçant les crimes de la maturité en l’ absence de tout document il est permis de prendre le contre-pied de cette tradition de le monstre-naissant nous admettrons donc que gilles de rais avant cette rencontre fatidique de chinon avait été un brave garçon de son temps ni pire ni meilleur qu’ un autre d’ une intelligence médiocre mais profondément croyant à une époque ou ̀ il était courant d’ avoir un commerce quotidien avec dieu jésus la vierge et les saints et voué en somme à le destin d’ un hobereau d’ une province particulièrement fruste ",
"le vin nous était monté à la tête en effet et c' était là tout ce que je connaîtrais de le liban un vin qui sentait le cèdre voulais -je croire je me suis levée pour partir je n' avais rien appris de ses relations avec la turque je ne savais d' ailleurs pas grand-chose de rien et ne pensais même pas avoir un peu de savoir sur tout comme les gens qui regardent la télévision ou qui s' intéressent à le ce qui se passe dans le monde je caressais le vague rêve de me remettre à l' anglais le peu que j' en avais appris à le collège étant depuis longtemps oublié avec les quelques livres que j' avais lus et le reste j' avais passé ma vie à le désapprendre à le oublier à ne rien comprendre à me voiler la face à m' enfoncer la tête dans une terre plus lourde que celle de le cimetière sauf que depuis que le maître était à le saint-andiau et surtout depuis les vacances de noël je m' efforçais de me trouver moins bête que je n' étais peut-être me rappelant même qu' on me trouvait intelligente autrefois avant la mort de mes parents et qu' il m' en était resté la r",
"il ouvre la bouche pour parler à le milieu d’ un effroyable tumulte mais peut-être qu’ aussitôt que sa voix aigre se fera entendre le tumulte cessera tallien voit que la tribune va être conquise il comprend le danger il s’ élance écarte brutalement robespierre de le coude c’ est un nouvel ennemi c’ est un nouvel accusateur le silence se fait à l’ instant même ",
"le lit était large et immaculé mais la fenêtre donnait sur une cour obscure de telle sorte qu’ il fallait de jour comme de nuit allumer l’ ampoule qui pendait de le plafond à le bout d’ un fil agrémenté d’ un abat-jour de verre gaufré PROPN s’ étendit sur le couvre-pied et s’ endormit aussitôt à le tabelbala le jour pointait il aurait dû se lever et rassembler son troupeau mais il paressait avec délices en évitant d’ ouvrir les yeux il entendait sa mère aller et venir en préparant le beta soupe de le matin à le son avec des piments et des oignons ",
"par bonheur je suis là moi afin d’ accomplir ses saintes volontés as -tu fini de rire? à le travail si tu veux faire bouillir le pot! eh! voyez s’ il m’ écoute! grouilleras -tu avec un doux sourire je dis: –mais oui ma belle ",
"–c’ est que je n’ ai pas un cœur insensible comme le vôtre moi! quand j’ aime ce n’ est pas pour un jour –vous avez tort je ne comprends pas du tout les amours perpétuelles elle balbutia d’ un ton indigné: –que vous êtes mauvais que vous êtes mauvais!il eut un rire silencieux et l’ éclat de son regard s’ aviva d’ un geste doucement impératif il attira PROPN tout contre la barre d’ appui de la fenêtre en disant avec une ironie caressante –admirez donc cette belle nuit aspirez les parfums qui nous arrivent de là-haut et ne prenez pas souci de ce que demain vous apportera ",
"–je ne conseille à le personne de se permettre de rire riposta de en assuj ettissant avec un soin tendre le myosotis de la duchesse à la boutonnière de sa jaquette quiconque l’ oserait pourrait s’ en repentir .le comte avait grand air en lançant ces fières paroles qui n’ étaient empreintes d’ aucune fanfaronade et qu’ on sentait venir de le cœur on eût dit un chevalier de le moyen âge revenu dans notre siècle de sceptiques et de décadents tant il faisait contraste par sa force et sa foi avec ceux qui l’ entouraient PROPN d’ almée en fit la remarque intime et en fut émue elle coupa court à l’ incident en priant le comte de nigès de venir la voir maintenant qu’ il avait été couronné par elle .il répondit qu’ il n’ aurait garde d’ y manquer et dès le lendemain il se présenta à l’ hôtel de la duchesse d’ orange .le banquier se vengea par des propos glissés en arrière et en sourdine suivant l’ habitude de les gorgés d’ argent il prétendit que si le comte de nigès avait pu gagner son pari le mérite revenait en grande partie à le m. l’ artiste taileur de la rue ri",
"je mettrais dedans des noix des noisettes des amandes tout ce que les écureuils aiment le mieux j’ apporterais la cage près de ce chêne je laisserais la porte ouverte j’ y attacherais une ficelle je me cacherais tout près de l’ arbre et quand l’ écureuil entrerait dans la cage pour manger je tirerais la ficelle pour fermer la porte et l’ écureuil serait pris sophie mais l’ écureuil ne voudra peut-être pas entrer dans la cage "
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–grand bien vous fasse prince le duc survint puis renozzi puis mathilde le prince embrassa mathilde et madeleine comme on parlait haut il put dire à la jeune fille sans être entendu: –madeleine je vous aime et cela fut si bien dit–voix des lèvres voix de le cœur –que madeleine tressaillit et s’ éloigna en toute hâte | [
"avait -elle peur de montrer son émotion à le prince? avait -elle peur que mathilde qui voyait tout ne jetât un éclat de rire à le travers ce sentiment qui répandait l’ ombre sur son cœur comme une nuée d’ orage tout le monde était occupé de le départ de le prince; on ne remarqua pas la sortie subite de madeleine pourtant la suivit de les yeux avec une douce mélancolie –comme elle est belle ",
"murmura -t-il –de qui parlez -vous lui demanda mathilde –de qui voulez -vous que je parle si ce n’ est de madeleine il soupira –partir! ajouta -t-il ",
"je suis d’ autant plus désespéré que je viens de voir madeleine ah! madeleine c’ est la terre promise c’ est là que je voudrais aller –vous n’ êtes point dégoûté vous savez bien que c’ est impossible d’ ailleurs je connais madeleine vous ne seriez point heureux avec elle ",
"–eh bien moi je connais mon cœur je ne serais point heureux sans elle hasard qui est le meilleur de les romanciers mit en présence joinville et madeleine devant sainte-clotilde PROPN espérait -il que madeleine passerait par là en sortant de chez la princesse il la salua en souriant mais avec un profond respect ",
"elle répondit par le même salut il s’ approcha d’ elle elle parut surprise mais elle ne s’ esquiva point –est -ce que vous aimez cette église mademoiselle –oui monsieur j’ aime toutes les églises ",
"et moi aussi mais j’ aime surtout les anciennes –et moi aussi parce que le temps donne un caractère sacré à le travail de les hommes –oui n’ est -ce pas mademoiselle il me semble que dieu a comme nous des habitudes il faut qu’ il saccoutume à un autel dieu ne doit pas aimer à essuyer les plâtres ",
"a une pareille majesté il faut des églises comme notre-dame madeleine souriait vaguement tout en gardant sa gravité méditative –oh! monsieur vous faites comme tous les peintres vous représentez dieu sous l’ image d’ un homme un peu plus vous en feriez un de vos camarades d’ atelier dieu voit les choses de plus haut toutes ses églises sont bonnes pour la prière et comme madeleine ne voulait pas éterniser cette conversation hors de propos elle ajouta: –voilà pourquoi je vais prier à le sainte-clotilde ",
"joinville qui aurait bien voulu en dire davantage ne trouva plus que ce mot à le placer: –priez pour moi mademoiselle quand madeleine fut dans l’ église elle pensa à le joinville et à le trivulzio quoique la majesté de le sanctuaire élevât ses idées et lui montrât le néant de les passions de ce monde mais l’ amour pour elle n’ était pas un sentiment indigne de l’ église elle avait le cœur trop pur pour ne pas penser pour ainsi dire tout haut devant dieu celui qui avait touché le plus son cœur c’ était joinville mais dans les derniers jours le prince avait été si beau prince avec elle qu’ elle n’ avait pu se défendre d’ une amitié teintée d’ amour ",
"PROPN n’ était peut-être qu’ un rêve serait -il jamais sérieux ce peintre emporté par les passions parisiennes et d’ ailleurs qui sait si son enthousiasme d’ un jour ne s’ était pas trop amorti pour qu’ un amour profond jaillît de la ̀? l’ adoration de le prince lui semblait tout aussi sérieuse avec le sacrifice en plus puisque le prince lui avait dit qu’ il jetait sa fortune à ses pieds et puis être princesse c’ est bien quelque chose même quand on met comme madeleine son cœur et son esprit au-dessus de les vanités de ce monde quand elle fut rentrée chez sa marraine elle dit à le léonie qu’ elle trouva seule devant son chevalet: –écoute-moi tu te plains toujours de mon air mystérieux tu dis que mon cœur est plein de secrets et que c’ est une forteresse où nul ne peut pénétrer; "
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"il nous avait invités louki et moi avec les autres annet don bowing zacharias mireille la houpa et celui que nous avions convaincu de quitter l’ école de les mines d’ autres convives mais je ne les connaissais pas il habitait quai d’ anjou un appartement dont l’ étage supérieur était un immense atelier il nous recevait PROPN pour une lecture d’ une pièce qu’ il voulait mettre en scène: nous sommes arrivés tous les avant les autres et j’ ai été frappé par les candélabres qui éclairaient l’ atelier les marionnettes siciliennes et flamandes accrochées à les poutres les miroirs et les meubles renaissance ",
"qui sait si demain nous ne serons pas à le lieues à le large que les circonstances nous favorisent et entre et heures nous serons débarqués sur quelque point de la terre ferme ou morts donc à la grâce de dieu et à le ce soir sur ce mot le canadien se retira me laissant presque abasourdi j’ avais imaginé que le cas échéant j’ aurais eu le temps de réfléchir de discuter mon opiniâtre compagnon ne me le permettait pas ",
"n’ étais -je pas le plus fort de la commune les gens de la commune ne sont -ils pas des cordeliers trop heureux de me suivre il me fallait redevenir et je suis redevenu le danton de la colère de le jugement et de la mort ils l’ ont voulu; j’ avais été jusque -là le danton de à le partir de le décembre je suis le danton de écoute ceci ma bien-aimée femme mon épouse chérie dit danton descendant des hauteurs où il venait de s’ élever ",
"moustache cambrure et regard semblablement gelés ces hommes lui ont paru identiques à le ceux de la veille montés sur leurs chevaux dans la clairière: l’ heure étant grave et le manque d’ effectifs préoccupant force avait peut-être été de recruter les mêmes comédiens pour cette scène leur laissant juste le temps de changer d’ uniforme quoi qu’ il en fût tout est allé très vite après un sommaire exposé des faits un coup d’ œil de pure forme sur le code un regard échangé entre eux les officiers ont voté à le main levée et condamné arcenel à le mort pour désertion la sentence était applicable dans les heures le conseil se réservant le droit de refuser la demande de grâce –dont l’ idée n’ est même pas venue se formuler à l’ esprit d’ arcenel avant qu’ on le reconduisît dans la remise à le pompe l’ exécution a eu lieu le lendemain près de la grande ferme de suippe à la butte de tir sous les yeux de le régiment réuni ",
"elle serait devenue sacrée c’ est dans ces moments -là que le langage atteint son pouvoir ultime quoi qu’ elle ait dit à la patronne de le bistrot ses paroles disaient tout ces mots les derniers qui précédaient la mise en œuvre de la mort étaient l’ équivalent de le silence de ces gens pendant leur vie ces paroles personne ne les a retenues ",
"—bravo le vieux cria une voix il est —t’ es pas de force donne-lui la bonne leçon à le bas le nivernais! vivent les wallons une rivalité confuse de races les animait tous ils formaient un demi-cercle ils tendaient le cou; plusieurs montraient leurs dents jaunes entre leurs lèvres gercées par l’ hiver —attention victor ",
"le civil dit: –j’ aimerais tout de même avoir votre nom nous le lui disons il regarde ses papiers –vous n’ êtes pas sur ma liste vous pouvez les garder madame grand-mère dit: –et comment ",
"je m’ étais habitué à le vivre séparé d’ elle je la considérais comme étrangère à le notre famille en échange je devins fou de son bébé un amour de fillette qui remplit ma vie de joie et de pitié plus de larmes plus de désespoir ",
"—cela m’ est arrivé —que pensez -vous de moi? —que vous êtes assez compliqué et que trop d’ éléments me manquent pour vous juger —parce que vous me jugerez —ce n’ est pas ce que je veux dire mettons pour me faire une opinion ",
"à le reste l’ auteur de la lettre peut être assuré que je ne suis rien moins que sectateur de swedenborg l’ amour seul de la vérite m’ a engagé à le rendre avec fidélité un fait qu’ on a si souvent rapporté avec des détails entièrement faux et j’ affirme ce que je viens d’ écrire en apposant la signature de mon nom –les témoignages que a donnés de sa mission à les familles de suède et de prusse ont sans doute fondé la croyance dans laquelle vivent plusieurs personnages de ces cours reprit monsieur en remettant la gazette dans son tiroir –néanmoins dit -il en continuant je ne vous dirai pas tous les faits de sa vie matérielle et visible ses mœurs s’ opposaient à le ce qu’ ils fussent exactement connus il vivait caché sans vouloir s’ enrichir ou parvenir à la célébrité "
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je ne crois pas que ce silence ait dépassé quelques secondes mais ce furent de longues secondes il me semblait voir l' homme derrière la porte l' index levé prêt à le frapper et retardant retardant le moment où par le seul geste de frapper il allait engager l' avenir enfin il frappa et ce ne fut ni avec la légèreté de l' hésitation ni la brusquerie de la timidité vaincue ce furent coups pleins et lents les coups assurés et calmes d' une décision sans retour je m' attendais à le voir comme autrefois la porte aussitôt s' ouvrir mais elle resta close et alors je fus envahi par une incoercible agitation d' esprit où se mêlait à l' interrogation l' incertitude de les désirs contraires et que chacune de les secondes qui s' écoulaient me semblait -il avec une précipitation croissante de cataracte ne faisait que rendre plus confuse et sans issue | [
"fallait -il répondre pourquoi ce changement pourquoi attendait -il que nous rompions ce soir un silence dont il avait montré par son attitude antérieure combien il en approuvait la salutaire ténacité quels étaient ce soir ce soir les commandements de la dignité je regardai ma nièce pour pêcher dans ses yeux un encouragement ou un signe ",
"mais je ne trouvai que son profil elle regardait le bouton de la porte elle le regardait avec cette fixité inhumaine de grand-duc qui m' avait déjà frappé elle était très pâle et je vis glissant sur les dents dont apparut une fine ligne blanche se lever la lèvre supérieure dans une contraction douloureuse et moi devant ce drame intime soudain dévoilé et qui dépassait de si haut le tourment bénin de mes tergiversations je perdis mes dernières forces a ce moment nouveaux coups furent frappés seulement coups faibles et rapides et ma nièce dit il va partir d' une voix basse et si complètement découragée que je n' attendis pas davantage et dis d' une voix claire entrez monsieur ",
"pourquoi ajoutai -je monsieur pour marquer que j' invitais l' homme et non l' officier ennemi ou à le contraire pour montrer que je n' ignorais pas qui avait frappé et que c' était bien à le celui-là que je m' adressais je ne sais peu importe il subsiste que je dis entrez monsieur et qu' il entra ",
"j' imaginais le voir paraître en civil et il était en uniforme je dirais volontiers qu' il était plus que jamais en uniforme si l'on comprend par là qu' il m' apparut clairement que cette tenue il l' avait endossée dans la ferme intention de nous en imposer la vue il avait rabattu la porte sur le mur et il se tenait droit dans l' embrasure si droit et si raide que j' en étais presque à le douter si j' avais devant moi le même homme et que pour la première fois je pris garde à sa ressemblance surprenante avec l' acteur louis jouvet il resta ainsi quelques secondes droit raide et silencieux les pieds légèrement écartés et les bras tombant sans expression le long de le corps et le visage si froid si parfaitement impassible qu' il ne semblait pas que le moindre sentiment pût l' habiter mais moi qui étais assis dans mon fauteuil profond et avais le visage à le hauteur de sa main gauche je voyais cette main mes yeux furent saisis par cette main et y demeurèrent comme enchaînés à le cause de le spectacle pathétique qu' elle me donnait et qui démentait pathétiquement tou",
"et les doigts de cette main-là se tendaient et se pliaient se pressaient et s' accrochaient se livraient à la plus intense mimique tandis que le visage et tout le corps demeuraient immobiles et compassés puis les yeux parurent revivre ils se portèrent un instant sur moi il me sembla être guetté par un faucon des yeux luisants entre les paupières écartées et raides les paupières à la fois fripées et raides d' un être tenu par l' insomnie ensuite ils se posèrent sur ma nièce et ils ne la quittèrent plus la main enfin s' immobilisa tous les doigts repliés et crispés dans la paume la bouche s' ouvrit les lèvres en se séparant firent comme le goulot débouché d' une bouteille vide et l' officier dit sa voix était plus sourde que jamais —je dois vous adresser des paroles graves ma nièce lui faisait face mais elle baissait la tête ",
"elle enroulait autour de ses doigts la laine d' une pelote tandis que la pelote se défaisait en roulant sur le tapis ce travail absurde était le seul sans doute qui pût encore s' accorder à son attention abolie et lui épargner la honte l' officier reprit l' effort était si visible qu' il semblait que ce fût à le prix de sa vie —tout ce que j' ai dit ces mois tout ce que les murs de cette pièce ont entendu il respira avec un effort d' asthmatique garda un instant la poitrine gonflée il faut il respira il faut l' oublier la jeune fille lentement laissa tomber ses mains à le creux de sa jupe où elles demeurèrent penchées et inertes comme des barques échouées sur le sable et lentement elle leva la tête et alors pour la première fois pour la première fois elle offrit à l' officier le regard de ses yeux pâles il dit à le peine si je l' entendis pas même un murmure ",
"et comme si en effet ses yeux n' eussent pas pu supporter cette lumière il les cacha derrière son poignet secondes puis il laissa retomber sa main mais il avait baissé les paupières et ce fut à le lui désormais de tenir ses regards à le terre ses lèvres firent et il prononça —la voix était sourde sourde sourde j' ai vu ces hommes victorieux puis après quelques secondes d' une voix plus basse encore —je leur ai parlé et enfin dans un murmure avec une lenteur amère —ils ont ri de moi il leva les yeux sur ma personne et avec gravité hocha fois imperceptiblement la tête ",
"les yeux se fermèrent puis —ils ont dit vous n' avez pas compris que nous les bernons ils ont dit cela exactement ils ont dit vous ne supposez pas que nous allons sottement laisser la france se relever à le notre frontière non ",
"ils rirent très fort ils me frappaient joyeusement le dos en regardant ma figure nous ne sommes pas des musiciens sa voix marquait en prononçant ces derniers mots un obscur mépris dont je ne sais s' il reflétait ses propres sentiments à l' égard de les autres ou le ton même de les paroles de ceux-ci —alors j' ai parlé longtemps avec beaucoup de véhémence ils faisaient "
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"en face de la cheminée un piano était recouvert d' une large draperie d' étoffe brodée sur un grand fauteuil le marquis souriait toujours et parlait d' une voix vide qui donnait la sensation d' un grelot autour de le vieillard sa fille ayant à ses pieds pareil à un sphinx son fidèle et nonchalant lévrier la tante isabelle rouge comme un cratère en éruption et malézeau pascal avec souci chercha m. de croix-mesnil il ne le vit pas ",
"il faisait beau des reflets dansaient sur l’ eau bleue de la piscine alors ève revint sur ses pas pénétra dans la villa monta jusqu’ à l’ étage elle entra dans sa chambre s’ assit sur le lit le chevalet était là couvert d’ une pièce de tissu elle l’ arracha contempla longuement ce tableau ignoble PROPN en travesti le visage aviné la peau fripée en vieille prostituée ",
"voilà ans que le grand numa le député leader de toutes les droites est prophète en terre de provence ans que pour ce fils illustre la ville d’ aps a les tendresses les effusions d’ une mère et d’ une mère de le midi à le manifestations à le cris à le caresses gesticulantes dès qu’ il arrive en été après les vacances de la chambre dès qu’ il apparaît en gare les ovations commencent: les orphéons sont là gonflant sous des chœurs héroïques leurs étendards brodés des portefaix assis sur les marches attendent que le vieux carrosse de famille qui vient chercher le leader ait fait tours de roues entre les larges platanes de l’ avenue berchère alors il se mettent eux-mêmes à les brancards et traînent le grand homme à le milieu de les vivats et de les chapeaux levés jusqu’ à la maison où il descend cet enthousiasme est tellement passé dans la tradition dans le cérémonial de l’ arrivée que les chevaux s’ arrêtent spontanément comme à un relais de poste à le coin de la rue où les portefaix ont l’ habitude de dételer et tous les coups de fouet ne leur feraient pa",
"le regard fixe de les employés disait les efforts qu’ ils mettaient à le ravaler des sanglots de circonstances et il semblait que de sa corniche solon le dur solon lui-même prît sa part de désolation avec son front lourd de soucis labouré de rides profondes qu’ emplissait un sombre amalgame de ténèbres et de poussière or à le milieu de l’ accablement général gardait un masque éploré et une âme parfaitement sereine ayant eu le matin une petite entrevue avec le chef de le cabinet lequel l’ avait rassuré –vous moquez -vous lui avait demandé ce fonctionnaire vous êtes un peu timbré je pense de vous fourrer martel en tête parce qu’ un employé de chez vous a commis une extravagance sous le coup d’ un transport à le cerveau vous n’ avez rien à le voir là-dedans et de le reste l’ affaire ne fera aucun tapage ",
"je n’ y faisais pas grande attention pendant qu’ il était là et quand il a été parti je me suis mis à le y penser vous souvenez -vous ma mère –oui tu me disais: tenez mère en voila un qui est comme moi il n’ a pas tout ce qu’ il désire je ne disais pas cela reprit le grand-louis qui craignait que sa mère ne laissât échapper son secret et ne se doutait pas qu’ il fût déjà révélé je disais simplement voilà un particulier qui n’ a pas l’ air bien content d’ être à le monde il était donc fort triste ",
"sans écouter le tireur enlève son casque et le cogne contre le rebord de la table puis essuie le visage à aide un mouchoir sale avec lequel il époussette ensuite son arme mais la poussière agglutinée à le huile reste collée sur acier il fouille alors dans une trousse où il sort un chiffon graisseux se ravise regarde autour de lui et va ramasser dans un coin de la pièce un vieux journal dont il déchire une page a aide de le papier froissé en bouchon il essuie minutieusement la culasse le canon la mire et le tube de les gaz quand il a fini il parfait son travail avec le chiffon qu\\ il passe dans les gorges et les recoins de le métal noir et huileux la page de journal déchirée roulée en boule et froissée se décomprime lentement puis ne bouge plus ",
"celle-ci en effet fut trouvée ouverte des gens montèrent d’ autres sortaient de la passerelle à le soufflet et déjà l’on envahissait les compartiments lorsqu’ une voix forte proféra d’ un ton impérieux —que l’on ne touche à le rien non monsieur laissez ce revolver ou il est c’ est une pièce à le conviction extrêmement importante et puis il est préférable que tout le monde s’ en aille ",
"–je vous crois honnête homme de pâle adrien devint rouge il s’ inclina sans répondre –peut-être eussiez -vous dû me tenir à le courant de vos affaires continua le banquier peut-être eût-il été convenable de ne pas me laisser croire jusqu’ à le bout le contraire de la vérité mais vous en avez jugé autrement ",
"aujourd’hui ou pour parler plus exactement avant-hier m. henri de parville le savant rédacteur de ladite gazette terminait sa revue de les sciences par l’ anecdote suivante que mes ciseaux les plus nickelés n’ hésitent pas une seconde à le découper vous avez la parole mon cher m. que tout le monde connaît nous racontait dernièrement une histoire de perroquet que nous voudrions bien croire authentique et qui doit l’ être en effet puisqu’ elle lui a été dite par une jolie créole de l’ amérique de le sud un soir cette créole avait été prendre le frais avec ses amies dans un bois voisin de sa demeure tout à le coup de tous côtés on entendit dans les arbres à le milieu de les taillis de près de loin: domine un silence et aussitôt d’ autres voix on chercha dans toutes les directions ",
"penchée sur lui elle lui donnait des caresses ardentes en forme de menaces et de châtiment et elle lui criait: —tu ne m' aimes donc pas que tu n' es pas jaloux je veux que tu sois jaloux puis brusquement elle s' éloigna de lui et retenant sur son épaule gauche la chemise qui avait glissé sous le sein droit elle s' attarda devant la table de toilette et demanda avec inquiétude: —robert tu n' as rien apporté ici de l' autre chambre? —rien alors doucement timidement elle se coula dans le lit mais à le peine y était -elle étendue qu' elle s' accouda à l' oreiller et le cou tendu la bouche entr' ouverte écouta "
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elle était blonde d’ un blond tirant sur le roux avec des yeux qu’ on dit verts mais qui sont le plus souvent d’ un gris trouble avait -elle ans? un peu plus un peu moins? c’ était impossible à le dire tant on sentait le travail de l’ institut de beauté il faudra que je répète cette phrase-là à le jacqueline c’ est la femme de le ministre de l’ intérieur une de mes bonnes amies bon il était averti elle n’ avait pas mis de temps à le jouer son premier atout | [
"j’ ai l’ air de plaisanter je plaisante mais croyez que ce n’ est qu’ une façade en réalité monsieur maigret je suis tourmentée par ce qui se passe plus que tourmentée même et de but en blanc: —comment avez -vous trouvé mon mari? —très sympathique bien sûr c’ est ce qu’ on dit toujours je parle de il est fort intelligent d’ une intelligence remarquable et elle s’ impatientait elle savait où elle voulait en venir et lui coupait la parole maigret observant les mains remarqua qu’ elles étaient plus vieilles que le visage —je le crois aussi d’ une grande sensibilité —si vous étiez tout à le fait franc ne diriez -vous pas d’ une sensibilité exagérée ",
"il ouvrit la bouche mais cette fois ce fut elle qui gagna en enchaînant: par moments il me fait peur à le force de se replier sur lui-même c’ est un homme qui souffre je l’ ai toujours su. lorsque je l’ ai épousé il existait dans mon amour une certaine dose de pitié il fit l’ imbécile —pourquoi elle en fut un instant désarçonnée ",
"—mais mais enfin vous l’ avez vu dès l’ enfance il a dû avoir honte de son aspect physique il n’ est pas grand d’ autres que lui —voyons commissaire s’ énerva -t-elle jouons franc jeu j’ ignore quelle hérédité pèse sur lui ou plutôt je ne le sais que trop sa mère était une jeune infirmière à le laënnec plus exactement une fille de salle et elle n’ avait que ans quand le professeur PROPN lui a fait un enfant pourquoi comme chirurgien n’ a -t-il pas procédé à une intervention l’ a -t-elle menacé d’ un scandale je l’ ignore ce que je sais c’ est qu’ émile est né à le mois c’ est un prématuré la plupart de les prématurés deviennent des enfants normaux —vous le trouvez normal vous dans quel sens elle éteignait nerveusement sa cigarette pour en allumer une autre —excusez-moi vous me donnez l’ impression de vous esquiver de ne pas vouloir comprendre —comprendre quoi elle n’ y tint plus se leva d’ une détente et se mit à le arpenter le tapis chinois ",
"—comprendre pourquoi je suis inquiète pourquoi comme on dit vulgairement je me ronge les sangs depuis près de ans je m’ efforce de le protéger de le rendre heureux de lui donner une vie normale il continuait à le fumer sa pipe en silence tout en la suivant de les yeux elle portait de fort élégantes pantoufles qui avaient dû être faites sur mesure ces lettres dont il m’ a parlé j’ ignore qui les a écrites mais elles reflètent assez bien mon angoisse celle-ci dure depuis combien de temps des semaines des mois je n’ ose dire de les années à le début de notre mariage il me suivait nous sortions nous allions à le théâtre nous dînions en ville —cela le rendait gai? en tout cas il était détendu je soupçonne maintenant qu’ il ne se sent nulle part à sa place qu’ il a honte de ne pas être comme les autres qu’ il en a toujours été ainsi tenez même ce choix pour sa carrière de le droit maritime voulez -vous me dire pour quelle raison un homme comme lui peut avoir choisi le droit maritime c’ était comme un défi ne pouvant plaider à les assises —pourquoi ",
"elle le regardait découragée —mais enfin monsieur maigret vous le savez aussi bien que moi voyez -vous ce petit homme pâle et inconsistant défendant dans la grande salle de les assises la tête d’ un criminel il préféra ne pas lui rétorquer qu’ un maître de le barreau de le siècle dernier ne mesurait qu’ un mètre il se morfond à le mesure que le temps passe que l’ âge avance il se barricade davantage et lorsque nous donnons un dîner j’ ai toutes les peines de le monde à le obtenir qu’ il y assiste il ne lui demanda pas non plus qui établit la liste de les invités il écoutait regardait ",
"il regardait et essayait de ne pas se laisser troubler car le portrait que traçait de son mari cette femme à les nerfs tendus à l’ énergie brûlante était à la fois vrai et faux vrai en quoi? faux en quoi c’ est ce qu’ il aurait voulu démêler l’ image d’ émile parendon devenait à ses yeux comme une photo bougée les contours manquaient de netteté ",
"les traits changeaient d’ expression selon l’ angle dans lequel on les regardait c’ était vrai qu’ il s’ était enfermé dans un monde à le lui dans le monde aurait -on pu dire de l’ article64 l’ homme responsable irresponsable d’ autres que lui se passionnaient pour cette question primordiale et des conciles en avaient discuté dès le moyen âge chez lui cette pensée n’ était -elle pas devenue une hantise maigret se souvenait de son entrée dans le bureau la veille de le regard que PROPN lui avait lancé comme si le commissaire à le ce moment-là représentait pour lui une sorte d’ incarnation de le fameux article de le code ou était capable de fournir une réponse ",
"l’ avocat ne lui avait pas demandé ce qu’ il venait faire ce qu’ il désirait il lui avait parlé de l’ article64 la lèvre presque tremblante de passion c’ était vrai que oui il menait une existence presque solitaire dans cette maison trop grande pour lui comme un veston de géant comment avec son corps chétif avec toutes les pensées qu’ il roulait dans sa tête affronter sans cesse cette femme qui trépidait en communiquant sa trépidation à le tout ce qui l’ entourait c’ était vrai que une demi-portion soit! un gnome soit encore ",
"mais parfois quand les pièces voisines paraissaient vides quand l’ occasion semblait favorable il faisait l’ amour avec mlle vague qu’ est -ce qui était vrai? qu’ est -ce qui était faux est -ce que PROPN elle-même ne se protégeait pas de sa mère en se réfugiant dans l’ archéologie —écoutez -moi monsieur maigret je ne suis pas la femme frivole qu’ on a pu vous décrire je suis une femme qui a des responsabilités et qui en outre s’ efforce de se rendre utile "
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"n’ y a -t-il pas une dimension inhumaine dans cette faculté de deviner l’ improbable et le malheur n’ est -il pas pire de ne pas avoir su pour autant l’ empêcher? dans ces instants je me dédoublais très distinctement parce que je ne pouvais assumer d’ être celle qui avait conçu d’ avance la vérité qui m’ anéantissait j’ en devenais la spectatrice mon sang dont j’ avais l’ impression qu’ il me quittait mon ventre dont je sentais que lui aussi aurait eu besoin de se vider étaient les précurseurs de mon esprit qui cherchait à s’ échapper si les membres tremblaient c’ est qu’ il n’ y avait plus de flux pour les tenir si j’ attrapais mon bras ou ma main j’ avais l’ impression de ne pas toucher quelque chose qui m’ appartînt ",
"comme nonne il y a des pupilles qui demanderaient l’ autorisation à le lieu de venir dire fit m. samozane avec une nuance de reproche —eh bien oui mon oncle mais vous m’ avez tellement accoutumée à le faire mes volontés alors je puis entrer à le couvent? —en qualité de —de à le ans pas même on ne me recevrait pas comme novice c’ est probable —or je n’ ai pas terminé mes études ",
"la piete la modestie et la temperance quittent luxeuil avec lui PROPN profondement afflige sortit a son tour de ce port salutaire devenu un pernicieux ecueil et il resolut de vivre dans la solitude loin de les mechants j\\' irai dit -il ou dieu voudra me conduire à le bout de quelques jours il se trouva sur les rives de le fleuve de somme et il en suivit les bords à le rivage de la mer la epuise de fatigue à le bord d\\' une fontaine et il secoua la poussiere de ses chaussures est sur cette poussiere que depuis la ville de PROPN ",
"nous essayons de donner à le cette fêle la pompe désirable toutes les chambres de rhétorique de les flandres sont convoquées ce qui nous promet plus de magnifiques cortèges chaque ville élira son empereur son prince son trouveur ses dignitaires je viens vous demander d’ avoir pour agréable que votre fille aléna sous le costume et les attributs de la reine de rhétorique récite à le duc le compliment de bienvenue et représente la poésie dans ce qu’ elle a de plus touchant et de plus élevé jacob resta un moment sans répondre ",
"si vous êtes allé à le séville vous aurez vu ce grand bâtiment-là hors de les remparts près de le guadalquivir il me semble en voir encore la porte et le corps de garde auprès quand ils sont de service les espagnols jouent à les cartes ou dorment moi comme un franc navarrais je tâchais toujours de occuper je faisais une chaîne avec du fil de laiton pour tenir mon épinglette ",
"ah! c’ est l’ odeur de le magnolia qui fleurit dans le jardin crépuscule violet et doux descend comme une pluie d’ anémones renversées .il est heures et demie il y a dans l’ air quelque chose d’ immobile il semble que ce soit une heure qui s’ arrête de marcher la lune commence à le luire et elle a autour d’ elle étoiles une allée de le jardin PROPN rose; un peu de vent passe agite un petit arbre brun qui est sous ma fenêtre et qui se met à le remuer toutes ses légères feuilles couleur de tabac .tout amuse la sœur marthe qui a de l’ humilité .aujourd’hui elle fait des compotes ",
"il prit un ton ironique c’ est une forme de promotion –et nos affaires en cours? les reprend du –on retourne là-bas sans moi fifi ne répondit pas après la défaite la débâcle ",
"—le voici dit le maréchal en soulevant le paquet et en le montrant à la princesse —prenez -le et venez vous asseoir près de moi le maréchal exécuta ce commandement —ce paquet de lettres renferme ma confession dit la pauvre femme le maréchal avança la main pour tendre les lettres à sa femme ",
"ils entendirent des cris de désespoir des hurlements ils aperçurent des milliers de figures désolées et de faces furieuses à le milieu de cet enfer une colonne de soldats se faisait un chemin vers le pont entre haies de cadavres –c’ est la retraite de notre arrière-garde s’ écria le major plus d’ espoir ",
"si les jardins le bûcher la grande vasque de fonte verte de la fontaine renvoient à l’ époque pas si éloignée où la classe ouvrière n’ avait pas rompu les amarres de son passé rural le porche paraît ouvrir quant à le lui sur un temps dont nul vivant ne peut plus témoigner sur l’ histoire le grand passé les quelques décennies mettons qui séparent le règne de louis xvi de la fin de le premier empire la publication de l’ encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences des arts et des métiers de waterloo entre ces dates la face de le monde a changé le peuple français a jeté bas l’ édifice de la féodalité proclamé à la face de l’ univers l’ égalité de les hommes répandu par toute l’ europe baïonnette à le canon le nouvel évangile tandis que sans bruit une nouvelle classe la bourgeoisie jetait les fondations de le capitalisme lorsqu’ on considère les traces restées de ces jours tumultueux c’ est leur froideur qui étonne "
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l’ autobus nous déposa près de la terrasse et dans le matin jaune nous entendîmes monter le clapotis lourd de l’ elbe tout un petit monde de remorqueurs de gabarres et de vedettes légères s’ activait follement à le quelques encablures de les bassins alors que les cargos ronronnaient paisiblement cernés par le manège tentaculaire de les grues de chargement à le nord le fleuve s’ évasait majestueusement en contrebas de la plate-forme un vent mouillé d’ embruns bouleversait les monticules de sable en subtiles pirouettes et gonflait les pantalons larges de les dockers derrière cette présence impalpable l’ eau plombée s’ étirait sur les embarcadères en soubresauts maniaques | [
"une houle venue de le large pourtant lointain libérait ses pressions et cravachait la grève recrachant les déchets non dégradables de l’ ère industrielle avec l’ indifférence d’ une mécanique de marionnettiste fou à l’ horizon le ciel descendait sur l’ eau pour ne plus former qu’ un seul élément comme si l’ eau de le ciel retournait à les origines et les vagues se soulevaient appelant elles aussi cette osmose organique une pluie fine et drue lavait nos visages de les mauvaises odeurs de la nuit à le travers ce rideau mouvant j’ apercevais les brise-lames tendus tels des couteaux pour éperonner les morceaux d’ épaves qui viennent tôt ou tard déranger cette unité alors que j’ envisageais un repli rapide vers un abri un steamer à la proue noire à le mufle dur vint déchirer la ligne de démarcation comme une fermeture à le glissière qui descendrait lentement ",
"on pouvait lire sur sa coque les mots et dans cette brume où se noyait le ferry des images solaires propres et pâles remontaient à le ma mémoire des images de jeunes femmes exsangues appuyées contre des bastingages retenant d’ une main leurs chapeaux de paille à le volants roses des enfants bousculés par des marins perdaient leurs sucres d’ orge alors que des vieillards à le teint cuit égarés sur le quai agitaient leurs mouchoirs de couleur je désertai les lieux tirant en état d’ hypnose une poulie arrachée à une construction complexe ratissait la berge avec un bruit qui me rappelait le gémissement d’ un oiseau pris à le piège d’ une marée de mazout ",
"comme nous revenions vers sous les tourbillons j’ abordai un blondinet pressé qui portait sur sa veste tricheuse un badge de à ma question posée dans un mauvais anglais et concernant le magnum il répondit par un laconique la pluie cessa brutalement et je hélai un taxi qui nous déposa sur l’ artère indiquée par le jeune homme cathy commençait à le ronchonner car nous n’ avions rien avalé depuis notre départ je me décidai pour une taverne à les murs de fumée et à l’ odeur de friture ",
"des cow-boys de pacotille ricanaient autour de le bar se caressant mutuellement le cou avec des râles gutturaux on nous servit le plat local qui rappelait vaguement un cadavre de poisson baignant dans une eau sale j’ abandonnai à le cathy mon pain à le cumin et piquai de le nez abruti par la fatigue le vent et la pluie nous reprîmes notre marche dans l’ hébétude la plus totale à le chaque question posée concernant le magnum succédaient des réponses assurées mais dans une langue que je n’ entendais pas ",
"nous étions arrivés dans un quartier qui aurait pu incarner PROPN dans une superproduction de la métro restaurants échoppes de produits exotiques et figuration avaient été importés avec un souci de le détail vrai qui me mit en joie dans les débits de boissons à les rideaux douteux des chinois se penchaient sur leur mah-jong pendant que de vieilles femmes sanglées dans des sarraus noirs s’ activaient autour de les marchands à la sauvette qui pour la plupart proposaient des figurines de la chine ancienne en provenance directe de formose on nous expédia encore plus loin où les lumières se font plus sourdes et les impasses peuplées de femmes à les yeux fatigués bousculées par de petites frappes à la démarche karaté et à les gestes précis alors que ma montre marquait heures je sentis cathy se raidir contre moi ",
"PROPN regarde elle était tournée vers une ruelle qui prenait à le notre gauche et à le beau milieu de le boyau à le mètres de le niveau de le sol une enseigne de néon vert proposait avec simplicité le nom pour lequel nous arpentions hambourg depuis le matin l’ écriteau hâtivement rédigé et disposé devant la porte annonçait pour heures un concert de toute cette énergie dépensée en vain j’ étais effondré mais c’ est cathy qui cette fois-ci refusa d’ abandonner la partie ",
"elle me poussa vers la porte à le battants et comme nous approchions de la caisse pour prendre nos billets les accords métalliques de fever me traversèrent tel un bain chaud et rédempteur une voix démantibulée à l’ excès celle de dany peut-être plongea sur nous alors que je me battais avec la monnaie allemande changée le matin de le départ à la banque de PROPN je repoussai un gorille à la trogne de sémaphore et bousculai à la volée la porte de communication avec la salle mark petit brun à le sourire vicieux portait des lunettes qui avaient fait leur temps sur le nez de les musiciens sublimaient la nostalgie gratifiant l’ assistance d’ un festival de bananes gominées de pantalons larges à le revers de vestes rouges à le liserés noirs ",
"le son de les guitares était travaillé par des élèves serviles tendance minimal rock le videur de l’ entrée flanqué de cathy qui le retenait par la manche fonçait sur moi mais autant vouloir arrêter un tank je tirai rapidement de ma poche plusieurs billets allemands et agitai cette brassée sous son groin coprophage il rafla l’ ensemble et tourna les talons aussitôt la boîte était bourrée à le craquer de jeunes gens à la mise modeste des ouvriers probablement qui éclusaient sans désemparer des boîtes de bière brune qu’ une gretchen à la carrure de catcheuse leur fourrait d’ autorité dans les bras ",
"le groupe attaquait un second morceau que je reconnus pour être l’ une de les chansons favorites de dany mais le titre ne me revenait pas j’ avais l’ impression en détaillant le jeu de scène de le chanteur d’ assister à un concert de dany ou plutôt à sa caricature latine avec entrechats rastaquouères lorgnant de le côté de je me laissai gagner par l’ euphorie ambiante quand cathy m’ indiqua un point précis à la droite de l’ orchestre —t’ as vu la grosse caisse questionna -t-elle à le comble de l’ excitation "
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"puis de dépit elle cessa de danser et entreprit de lui donner de la jalousie: elle fit asseoir près d’ elle qui venait d’ apparaître dans le salon lui parla sous son éventail et soumit les glaces de le jeune savant à le feu convergent de prunelles qui auraient liquéfié les alpes peut-être même finit -elle par attacher un peu de curiosité et de point d’ honneur à ce jeu dont gandrax lui-même sous son air d’ impassibilité ironique ne laissait point de paraître se divertir m. de chalys vit ces manèges mais il les vit de le haut de les cieux et il n’ en descendit pas il fallut pour l’ arracher à ses douces extases que sibylle qui se trouvait embarrassée d’ une constance si éclatante provoquât elle-même sa grand-mère à la retraite comme madame de vergnes se levait raoul s’ inclinant gravement: —daignerez -vous m’ autoriser madame la comtesse dit -il à le vous présenter mon respect chez vous et à le vous offrir le portrait que j’ ai fait de mademoiselle de férias il y a ans ",
"je fais entrer mon témoin monsieur le juge et tourné vers la demi-obscurité de le corridor viens n’ aie pas peur une voix répliqua je n’ ai pas peur on vit entrer un petit homme maigre vêtu de bleu marine à le visage pâle à les yeux ardents chabiron le présenta chalus instituteur à l’ école de les garçons ",
"cette sabine dont suspectée devinée sentie faisait horreur à sa délicatesse femme elle accueillait avec des sourires elle se laissait appeler ma mère elle tendait sa joue à ces lèvres profanées par des baisers criminels pour ne pas se reprocher cette attitude comme une complicité il fallait qu\\ elle ne sût pas tout à le fait encore un motif impérieux de ne pas avouer contre évidence qu\\ elle savait ",
"—mais à le quoi pense donc morville est -ce qu' il n' est pas content de ma pièce —vous savez mon cher combien il est difficile pour tout le monde il a l' air de ne pas vous voir —et moi je me sauve car on me regarde et je ne suis nullement curieux de faire le lion adieu —adieu mon cher et encore bravo c'est-à-dire qu' il est charmé d' avoir fait son effet —quelle ridicule et insupportable vanite ",
"ils n’ obéissent pas PROPN préférerait se faire trouer la peau plutôt que d’ obéir quant à le lui il est plus pâle que jamais —vous avez compris je répète il a compris mais il croise les bras farouchement je sens que si je la boucle mon prestige en prendra un coup ",
"c’ était cela qu’ on voulait voir —doutre dans la coulisse eut le temps d’ échanger quelques mots avec odette —eh bien c’ est raté dit odette jours comme a et nous n’ avons plus qu’ à le aller nous rhabiller toi on dirait que tu passes un examen; et elle non mais regarde -la elle dort debout —elle ne dort pas fit doutre entre ses dents elle a peur quoi? —elle a peur ",
"il fit un tour dans l’ étroite chambrette où chaque objet lui sautait à les yeux comme un adieu –qui vous a prévenue demanda -t-il tout d’ un coup –c’ est quelqu’un répliqua nannette rien ne dit tant ni si bien que ces réponses d’ enfant qui n’ ont par elles-mêmes aucun sens PROPN revint et croisa ses bras sur sa poitrine –vous savez pourtant bien reprit -il que ma bonne mère pense et agit pour moi depuis le jour de ma naissance ",
"c’ était son premier coup de pied dans le cul il venait de faire connaissance avec le prolétariat il ne demanda pas son reste il ne s’ en fallait que de morts que le comte d’ évreux fût roi de PROPN or il y avait disait -on beaucoup de tuberculose dans la famille royale ",
"les hommes se dirigèrent vers la petite mosquée rude et barbare les jeunes filles fatiguées s’ égrenèrent vers la ville sur leurs babouches traînantes PROPN s’ en alla en tournant souvent la tête en arrière seule la veuve méfiante resta pour surveiller le faux cadavre soudain se redressa ",
"son visage était décomposé alors sous l’ inspiration d’ une idée je repris voulez -vous me laisser agir il me semble que l’on pourrait s’ écria -t-il faites tout ce qu’ il est possible de faire pour découvrir la vérité mais c’ est un acte grave ajouta -t-il un peu puérilement une imprudence pourrait tout perdre "
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s’ écria le comte il fallait m’ éveiller il y avait à le cela une difficulté laquelle c’ est que je dormais moi-même et me lève à l’ instant la châtelaine avait dit vrai il était trop tard pour chasser on remit le départ à le lendemain | [
"on avait jours devant soi avant que le maggyare n’ eût l’ éveil le comte emmena la châtelaine dans un petit bosquet d’ arbousiers on leur apporta à le dîner en cet endroit et ils passèrent la journée sous un arbre sur une nappe de gazon à le bord d’ un ruisseau causeur les mains dans les mains comme un écolier et une pensionnaire bagayant le premier hymne de l’ amour le soir venu ils retournèrent à l’ hôtellerie allemande après avoir ordonné qu’ on fît soigneusement le bois et qu’ on détournât un ours si cela se pouvait le comte s’ éveilla à le heures de le matin et comme la veille il lui sembla avoir dormi un temps infini le valet de chambre entra faut -il éveiller madame ",
"demanda -t-il oui certes elle doit dormir encore car elle s’ est couchée tard ces paroles prononcées avec une bonhomie parfaite chassèrent tout soupçon de l’ esprit de le comte il s’ habilla passa dans la chambre de la châtelaine ou il trouva cette dernière mettant à sa toilette la dernière main monta à le cheval avec elle et se mit en chasse ",
"un ours avait été détourné on le courut quelques heures et puis le comte le tua d’ un coup de son couteau de chasse ce soir -la la couchée eut lieu dans un village qui tenait garnison hongroise le comte témoigna d’ abord quelque inquiétude mais la livrée de le maggyare était connue et nul officier ne le vint questionner ce soir -là encore le comte se promit bien de réaliser une partie de ses rêves ",
"mais il en fut comme des jours précédents il s’ endormit ne s’ éveilla qu’ à le jour et prétendit une fois de plus qu’ il avait dormi un nombre d’ heures incalculables la châtelaine lui rit à le nez lui donna sa main à le baiser lui avoua qu’ elle l’ aimait et le fit remettre en route ce jour -la on courut à le loup et on s’ arrêta dans une hutte de bûcheron le comte ne devait pas songer pour le moment de le moins à le renouveler ses tentatives de les jours précédents chez un bûcheron ",
"fi et puis de le reste il commençait à s’ habituer à ce genre de vie qui lui permettait à la fois de remplir une mission diplomatique de chasser et de faire l’ amour selon les maximes de platon le plus inoffensif et le plus sage de les philosophes grecs le lit qu’ on lui donna était fort dur mais comme les jours précédents il dormit à le ravir et fit les rêves les plus étranges ah ",
"dit -il le lendemain à sa belle persane savez -vous madame qu’ il m’ est poussé une drôle d’ idée vraiment figurez -vous que je me suis imaginé le comte hésita voyons fit -elle ",
"que je me suis imaginé que vous me jouiez le même tour qu’ à les hongrois vos geôliers quel tour que vous m’ administriez de l’ opium chaque soir par exemple ce qui continua le comte me faisait dormir un peu trop mais dit la châtelaine en riant il me semble que vous êtes toujours levé à le heures ",
"c’ est vrai mais qui médit que je ne me suis pas couché avant-hier la châtelaine haussa les épaules qui vous dit aussi fit -elle dédaigneusement que je ne vous conduis pas directement chez le maggyare mon tyran afin qu’ il vous remercie de m’ enlever à le lui le comte regarda la châtelaine son argument était sans réplique et son visage avait une telle expression de vérité qu’ il se montra honteux de sa supposition saugrenue lui prit les mains et lui dit pardonnez -moi je suis fou je le crains lui dit -elle froidement ",
"le comte fut mal à l’ aise le reste de la journée heureusement vers le soir le front de la châtelaine se dérida et elle lui dit je vous pardonne et croyez que je vous aime dites -vous vrai s’ écria -t-il dans jours je serai votre femme et vous le verrez "
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"PROPN qui avait participé plus activement que moi à la chasse à l’ homme évoquait non sans émotion de les anecdotes se rapportant à le cette confrontation que sa mémoire amplifiait pour en faire un sparte-athènes de les temps modernes je n’ eus pas à le poser ma question-leitmotiv: à l’ évidence PROPN n’ était pas passé par ici et je jugeai inutile d’ embêter avec nous échangeâmes quelques banalités sur le temps froid pour la saison et les canassons qui ne font jamais la course que l’on attend d’ eux comme je gagnai la porte lucette dispigna visage flétri et regard opaque se sortit lourdement de le sofa et pointant un doigt accusateur dans ma direction prononça d’ une voix aigrelette —assassin j’ arrivai chez puzzo avec un mal de crâne à m’ empiffrer boîtes d’ optalidon ",
"pour obtenir une obéissance si contraire à le mon instinct il fallut la cruauté de leurs mœurs atroces placée entre le souvenir et les vœux de mon cœur le serment de ma bouche était contradictoire à la base de leur crime leur volonté était injuste la mienne était tyrannisée sous de telles lois je tombai dans le désespoir et l’ accablement les accidens de la nature s’ étant joints à les maux qui m’ assaillaient où trouver des couleurs pour peindre les tourmens affreux inveutés par leur âme barbare pour persécuter leur innocente victime passons légèrement sur la mémoire de ces coupables ",
"il a si bien réussi dans son affaire de produits pharmaceutiques qu’ il est devenu lui-même une personnalité c’ est tout c’ est le drame vieillissante sentant venir le moment ou ̀ elle ne recevrait plus les hommages de les hommes —pardon l’ interpellait un journaliste elle avait déjà des amants ",
"mais pourquoi par l’ écriture j’ ai longtemps voulu être peintre pour les mêmes raisons je suppose mais je suis devenu écrivain pourquoi précisément l’ écriture? avais -je donc quelque chose de tellement particulier à le dire mais qu’ ai -je dit? que s’ agit -il de dire? dire que l’on est? dire que l’on écrit? ",
"elle était garnie de plumes rangées avec soin il en a prélevé une pincée qu’ il m’ a tendue de vanneau a -t-il dit il a ramassé sa tringle d’ aluminium quand j’ ai levé les yeux pour le remercier il avait disparu ",
"je ne me charge pas de leur désigner un excellent hôtel mais je me charge de leur garantir une bien déplorable auberge joindre un timbre pour la réponse gênes on ne peut pas reprocher à le gênes d’ être comme turin en damier ou alors le damier qui aurait servi de modèle serait quel étrange et inattendu damier un inextricable lacis de petites ruelles qui montent ou descendent certaines même montent et descendent à la fois bordées de palais car comme on dit dans la chanson y a qu’ des palais dans c’te le tout infiniment pittoresque grouillant et jusque dans la moindre venelle d’ une propreté exquise est -ce que la pouillerie italienne ne serait qu’ une légende inventée par l’ alliance franco-russe je viens de croiser une bande de petits séminaristes dont l’ aîné n’ a pas ans tous vêtus de violet ",
"si encore ils se contentaient de garder pour eux ce dégoût universel ce cynisme cruel et décourageant pour lui donner son vrai nom! mais point ils paraissent prendre un malin plaisir à le contraire à le vous enlever les unes après les autres les écailles dorées qui vous laissaient voir la pauvre humanite sous des couleurs un peu moins tristes s’ il vous arrive de rencontrer planchut sur le boulevard de les italiens à le moment où vous saluez une dame de vos amies qui va faire un tour à le bois dans sa PROPN qu’ est -ce que c’ est encore que cette dame-la vous demande -t-il ",
"mollet ne bronche toujours pas .non en ce moment je n’ ai rien à le dire sur ce journal rome est sans touristes pas trop chaude bleue idéale même rythme que l’ an dernier vers heures longs petits déjeuner sur la place toujours remplie de croquants en chapeaux mous travail jusqu’ à le ou heures ",
"il paraît qu’ elle t’ avait\\n' entretenu de ses velléités de retraite —non fit très calme je n’ avais pas consenti à l’ en entendre parler —mais enfin tu es à le courant alors je continue cet hiver on l’ a conduite dans le\\n' monde elle y a eu un succès fou ",
"allons donc vous badinez entre gens qui s' estiment la parole suffit les convives échangèrent une étreinte cordiale l' ancien avoué ajouta: seulement je vous demanderai en guise d' épingles un piano pour ma cadette qui a dispositions étonnantes pour la musique entendu erard ou pleyel à son choix enchanté d' avoir pu contribuer à le former talent de cette virtuose de l' avenir "
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et toutefois un charme plus incompressible que la charnelle splendeur d’ un beau corps me captiva aussitôt qu’ elle se mit à le marcher devant moi onduleuse et souple avec le balancement de sa ceinture rien autre de cette rencontre qui pourtant changea le cours de ma vie rien autre que l’ impérieuse foi que nos destins étaient jusqu’ à la mort liés ne fixa dans ma mémoire le clou à lequel immuablement chez les postérités humaines demeurent attachés les décisifs tableaux commémoratifs de les choses irréparables et tous enfermés dans les férines atmosphères de ces cloisons offertes à les ruts errants de la rue elle se dévêtit avec la gauche et frileuse pudeur d’ une vierge résignée à le premier péché une âme captive je soupçonnai alors l’ invincible attrait perçu à le frôlement de ses hanches battait de l’ aile douloureuse et fraîche encore en ce corps de jeune prostituée | [
"je la pris en mes bras comme une neuve épouse que le sort m’ eût départie presque avec le regret de la souillure que mon contact allait lui infliger oui le regret de les impurs baisers bafouant sur sa chair vénale les dernières et pâlissantes roses de la chasteté comment après les râles et les mutuelles caresses l’ ayant sentie malgré sa froideur palpiter sous ma poitrine cette neige d’ un pâle et à le peine nubile printemps m’ envahit tout à le coup la nette et irréfragable détermination de couper en ses racines la fleur de vie charmante et corrompue que j’ avais nourrie de mon triste amour j’ allai à mes vêtements pêle-mêle avec les siens jetés sur une chaise et j’ en tirai le rasoir que sans m’ en être rendu compte j’ avais en sortant de chez moi glissé dans la poche de mon habit aucune raison jamais ne put m’ expliquer cet acte inconscient mais commandé par les ténébreuses providences à le point que je n’ aurais pu ne pas le prendre sur moi l’ effrayant et ridicule outil dont je m’ armais en cette minute inévitable je savais seulement que je l’ avais tiré",
"et m’ étant mis nu alors sans doute se préméditait en moi le dessein final je cachai derrière mon dos l’ éclair de lame et sans effroi sans un soubresaut sous ma mamelle d’ un regard où nulle pitié ni hésitation ne l’ induisirent en le soupçon d’ un barbare forfait immérité j’ embrassai ses jeunes et pâles seins la maigreur de son ventre épargné par les maternités le flexible et gracile col pareil à une tige surtout je regardai le col sinueux sachant que rien à le monde à le présent que sa mort était résolue ne pouvait plus m’ empêcher d’ en déchirer d’ un coup net et prompt les soyeux les pâlement azurés et soyeux tissus en un transport nos corps se nouèrent plus étroitement que si de tardives fiançailles enfin consommaient la souffrance d’ un désir toujours insatisfait et quand à les chaleurs et à les frissons de sa gorge je conjecturai qu’ un même spasme allait joindre éperdument nos haleines en cet instant précis et avant qu’ elle eût seulement soupçonné le geste qui éterniserait jusque dans les enfers et paradis sa volupté je pressai sur le ras",
"aucun remords sur l’ heure quand je vis s’ égoutter par la profonde entaille qui lui séparait la tête de le tronc la rouge fontaine de sa vie aucune agitation de mon cœur ni de mes sens n’ accompagna l’ instant qui suivit l’ effroyable immolation la certitude de l’ acte s’ imposait à le moi mais sans m’ émouvoir ni soulever ma réprobation le supplice consommé l’ immortellement délicieux supplice où l’ amour et la mort râlèrent leur indissoluble râle j’ épuisai les ablutions jusqu’ à l’ effacement complet de le sang sur moi; puis je me rhabillai et après l’ avoir considérée un long moment toute vêtue de la pourpre issue de ses veines comme d’ un tragique et somptueux manteau ses membres déjà mollissants écroulés en travers de le rouge flot toujours s’ épanchant comme d’ une urne inépuisable je descendis l’ escalier mais sur la dernière marche je sentis que je ne pouvais la quitter ainsi je remontai précipitamment je baisai longtemps ses yeux de pierreries mortes ses yeux de volupté et d’ agonie ses yeux sommeillants sous le rideau de les cils ses yeux où dan",
"jusqu’ en les vers sortis de ma pourriture je garderai fidèle à le ton culte l’ arôme de ton âme délivrée le subtil et consternant parfum de le baiser par lequel tu payas ma scélératesse glorieuse ensuite d’ une circulaire estafilade de l’ homicide acier ô quelle inexplicable honte me rend pénible cet aveu je scalpai avec les bords de la secrète bouche les lins crespelés humides et raidis déjà de le sang figé et je ne m’ en allai qu’ après avoir ô pourquoi? pourquoi? insinué à les dents resserrées comme par l’ effort d’ un étau une bank-note de francs les francs qui m’ attestèrent partout où je portai la mort comme si en déliant les âmes boiteuses de les victimes assumées à le mes coups je rémunérais les rapaces survivantes pour la suprême pitié de les funérailles alors je ne calculai pas l’ étrange motif de cette obole de le carnage ",
"ouvrier d’ une œuvre maudite j’ obéissais à des impulsions irréfléchies et à lesquelles quelqu’un en dehors de moi me stimulait j’ étais comme un corps dépouillé de ses moteurs et que galvanise l’ incoercible ascendant d’ une force s’ exerçant de l’ autre côté de sa vie plus tard seulement quand je pus raisonner je me persuadai qu’ un penser commisératif avait déterminé l’ offrande où le monde en son effarement stupide ne voulut voir qu’ un dérisoire et plus excessif outrage tranquillement je descendis réglai entre les mains de la mérétrice le prix de le lit sanglant et m’ en allant je ne retournai même pas la tête pour regarder de loin la maison qui dans un instant se remplirait d’ horribles clameurs et où en sa grande paix impure reposait la nudité de l’ elue de la toujours elue dans la rue seulement après une marche à le travers les lasses multitudes opprimées par la douleur de le quotidien labeur et pensif encore nostalgique des regards expirés ou ̀ j’ avais bu sa mort je perçus mais vague le sentiment de l’ irremediable et cette perception n’ était pas",
"je ne saurais le dire je me souviens seulement que je rentrai chez moi désintéressé de toute distraction l’ esprit calme et soumis comme à le quelque irréfragable loi la nuit je n’ eus ni cauchemar ni songes expiatoires mais une sensation d’ horrible froid à les pieds soudain me réveilla vers l’ aube; et j’ allumai une lampe je regardai mes mains j’ allai ensuite me regarder dans la glace cherchant en mes propres yeux ô étrange aberration le regard qu’ y avaient laissé ses déclinantes prunelles le lendemain et pendant jours encore je jouis d’ une vie légère heureuse surnaturelle comme après une noble ambition accomplie la délivrance d’ une obsession tantalisante la joie d’ une menace enfin conjurée ou quelque certitude longtemps remise et indubitablement élucente ",
"cependant à le fond de cette extraordinaire et si bénigne disposition d’ esprit régnait ma paix intellectuelle s’ en adjuvait délicieusement un fond de douleur vaincue la lie restée d’ une grande souffrance dissipée et je me souvins qu’ un peu très peu de cette inexplicable douceur de tout mon être m’ avait autrefois lénifié après avoir descendu en terre un frère aimé jusqu’ à la passion et à le chevet de qui j’ avais senti s’ enfoncer en moi toutes les épines de le plus mortel calvaire ayant vidé mes larmes à le pleurer ensuite je connus le déliement de la douleur en une quasi pareille convalescence de mon âme mais la quatrième nuit je fus tourmenté par l’ atroce évidence d’ un flux de sang qui goutte à le goutte s’ instillait dans ma gorge ",
"je faisais des efforts pour boire à le mesure tout ce sang mais il coulait si vite que ma bouche en était remplie sans qu’ il me fût possible de le boire tout; et à la fin je me dressai en sursaut sentant que j’ étouffais alors il me sembla la voir à le mes côtés dans mes draps avec la plaie vomissante qui lui labourait le col et je cachais mes mains je criai: se peut -il qu’ elles ces mains aient perpétré ce forfait abominable est -ce bien moi passive et docile créature qui ai versé ta vie de ces mains inhabiles à les moindres violences de ces mains qu’ aucun travail ouvrier jamais ne ductilisa à les manœuvres viriles grêle d’ aspect chétif et féminin les œuvres de force dès l’ enfance m’ avaient répugne et seul avec mes seuls doigts pour outil j’ avais consommé une pareille boucherie moi qui aimais l’ innocence la candeur la faiblesse jusque dans mon fumier cette bonté en occasions avérée je le jure! ",
"j’ avais sans cause supplicié l’ irresponsable et novice enfant oui l’ innocence la faiblesse et la candeur indéfailliblement tu les adoras qui en peut douter? et c’ est pourquoi en ta pitié profonde et ton inexorable amour tu mis à le mort celle qui était faible candide et malheureuse il en devait être ainsi il me parlait l’ invisible compagnon qui m’ avait glissé l’ arme à le poing muet toujours enfin il me parlait me justifiait me commandait de m’ enorgueillir de cette blessure par laquelle je me persuadais que je l’ avais rachetée et je ne l’ écoutai que trop bien "
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"un groupe d’ avocats encombrait les premiers bancs tandis que quelques curieux s’ installaient dans les places réservées à le public le brouhaha qui résulte toujours de le commencement d’ une audience ne permit pas d’ abord à le pascal de se rendre compte de ce qui se passait l’ appel de les causes par l’ huissier les observations rapides de les clercs d’ avoué les quelques mots ou les signes de le président étaient pour lui incompréhensibles enfin le silence se fit et les avocats qui se trouvaient dans le passage se dirigèrent vers la porte de sortie décidément favas ne viendrait pas et alors l’ affaire allait encore être remise ou bien elle allait être plaidée sans que favas entendît les arguments de son adversaire pascal suait d’ impatience et d’ inquiétude ",
"avant de partir il me serait doux de lui dire adieu peut-être si elle demeure impitoyable pour ce qui la concerne personnellement voudra -t-elle m’ encourager par affection pour son frère je ne lui demanderai aucun pardon aucun espoir un simple souhait de réussite et si de hasard je ne reviens pas une prière.mmede fréneuse se leva et ouvrant la porte elle passa dans la pièce voisine à le bout d’ un instant très court elle reparut ",
"elle s’ avança et prit l’ enveloppe mais une commotion la secoua en voyant gravé dans un angle le signe mystérieux de les frères de la justice cette image de le soleil souvenirs des ancêtres incas de don qui ornait aussi le pavillon de le roi de les andes dans sa cité de un moment elle demeura immobile toute tremblante puis hâtivement elle décacheta l’ enveloppe il n’ y avait que quelques lignes tracées d’ une large écriture masculine pardonnez -moi l’ incorrection de ceci ",
"jamais m. PROPN ne s' expliqua bien l' effet de ce coup de mer: car disait -il je conçois assez passablement qu' une lame ait pu enlever madame blinblin de notre chambre et la jeter évanouie dans le faux pont mais je ne comprends pas de le tout comment il a pu se faire que cette lame l' ait enlevée toute déshabillée et me l' ait rendue sous des vêtements qui ne sont pas ceux de son sexe les coups de mer ont quelquefois produit des effets si prodigieux monsieur —oui mais des effets de le genre de PROPN ",
"je n’ ai pas besoin d’ user de beaucoup de salive pour parler de notre frère qui vient de passer mois sur différents fronts d’ europe où la continuité de notre civilisation est remise en cause par l’ expansionnisme intégriste musulman en tchétchénie en serbie je tiens simplement à le vous rappeler avant de poser une série de questions à le ivan que je suis ici ce soir en ma qualité de rédacteur en chef de national d’ abord le quotidien de la france sociale à lequel ivan réserve l’ exclusivité de publication de son carnet de combattant l’ atmosphère était étouffante gabriel reflua vers la porte d’ entrée où soufflait un léger courant d’ air ",
"la jeune mère folle d’ inquiétude n’ attendit pas un instant elle partit pour kensongton par le premier train .tout danger était conjuré heureusement lorsqu’ elle arriva chez la nourrice PROPN s’ installa cependant pour soigner son fils à le bout de jours celui-ci allait beaucoup mieux c’ était maintenant un beau bébé de mois ne rappelant plus de le tout la petite créature rouge et ridée de le jour de sa naissance PROPN fut en extase.mick était superbe avec ses grands yeux bleus et le léger duvet qui estompait sa tête ronde .lorsque la fièvre fut passée l’ enfant retrouva sa gaieté il riait à les éclats montrant belles petites dents toutes neuves à la jeune mère qui jouait avec lui sans se lasser .pour que nicole fût plus près de son fils et parce que le château en hiver n’ était ni ouvert ni chauffé mrs lui avait préparé la plus belle chambre de la ferme .la jeune femme entourée d’ attentions et de soins par la fermière et sa fille tattie se sentait vraiment heureuse ",
"elle a suivi le couloir à le droite jusqu’ à le cette porte dont j’ ignorerai toujours le numéro en tout cas le 19juin elle a dû monter dans une voiture cellulaire où se trouvaient déjà autres filles de son âge à le moins que ces cinq-là on ne les ait prises en faisant la tournée de les commissariats la voiture les a menées jusqu’ à le centre d’ internement des tourelles boulevard mortier à la porte de les lilas xxi pour l’ année1942 il existe un registre de les tourelles ",
"projetée à le sol par la violence de le recul resta plusieurs secondes tremblante choquée sans voix oleg avait réussi à se mettre debout difficilement et avait compris qu’ il avait tout intérêt à le quitter les lieux sans casque il remonta sur la harley mit les gaz et s’ enfuit dans le sens opposé à le celui par lequel il était arrivé c’ est à le bout de mètres à le croisement que le camion de farine de le percuta de plein fouet reprit ses esprits ",
"de le point de vue de la cosmétique l’ opération était hasardeuse elle exigeait de l’ imagination et de gros efforts de le point de vue de la cosmétique l’ opération avait tout d’ un pari risqué elle exigeait un doigté quasi onirique et nécessitait de l’ acharnement les cheveux de gorguil tchopal se dressaient sur sa tête en dépit de le bon sens et pour les aplatir il fallait souvent se résoudre à les emplâtrer de goudron et d’ huiles lourdes ces substances étaient efficaces mais à le bout d’ un certain temps elles se décomposaient et coulaient en une goutte noire sur le front de gorguil tchopal ",
"c’ est donc cela l’ art moderne? grognait -il non vraiment je ne vois pas ce qui ce que non vraiment —vous ne voyez pas cette grâce un peu précieuse lui demanda prélat avec une intensité où se mêlaient l’ admiration pour l’ œuvre d’ art et l’ irritation envers le béotien vous ne voyez pas cette attitude délicieusement maniérée provocante ce déhanchement que justifie le pied gauche posé sur l’ énorme tête coupée de goliath? et ces bras grêles comme les anses fragiles d’ un vase la main droite tenant l’ épée la gauche une pierre? et cet accoutrement étrange ce casque couronné de laurier et ces jambières montant jusqu’ à les genoux le reste de le corps exposé nu mais l’ art moderne est ailleurs voyez -vous il est dans la présence presque exorbitante de la réalité anatomique de ce corps "
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ce sarreau dans lequel un antiquaire aurait reconnu la saye saga ou le sayon de les gaulois finissait à le mi-corps en se rattachant à le fourreaux de peau de chèvre par des morceaux de bois grossièrement travaillés et dont quelques-uns gardaient leur écorce les peaux de bique pour parler la langue de le pays qui lui garnissaient les jambes et les cuisses ne laissaient distinguer aucune forme humaine des sabots énormes lui cachaient les pieds ses longs cheveux luisants semblables à les poils de ses peaux de chèvres tombaient de chaque côté de sa figure séparés en parties égales et pareils à les chevelures de ces statues de le moyen âge qu’ on voit encore dans quelques cathédrales à le lieu de le bâton noueux que les conscrits portaient sur leurs épaules il tenait appuyé sur sa poitrine en guise de fusil un gros fouet dont le cuir habilement tressé paraissait avoir une longueur double de celle de les fouets ordinaires | [
"la brusque apparition de cet être bizarre semblait facile à le expliquer à le premier aspect quelques officiers supposèrent que l’ inconnu était un réquisitionnaire ou conscrit l’ un se disait encore pour l’ autre qui se repliait sur la colonne en la voyant arrêtée néanmoins l’ arrivée de cet homme étonna singulièrement le commandant; s’ il n’ en parut pas le moins de le monde intimidé son front devint soucieux et après avoir toisé l’ étranger il répéta machinalement et comme occupé de pensées sinistres –oui pourquoi ne viennent -ils pas le sais -tu toi? –c’ est que répondit le sombre interlocuteur avec un accent qui prouvait une assez grande difficulté de parler français c’ est que dit -il en étendant sa rude et large main vers ernée est le maine et finit la bretagne il frappa fortement le sol en jetant le pesant manche de son fouet à les pieds de le commandant ",
"l’ impression produite sur les spectateurs de cette scène par la harangue laconique de l’ inconnu ressemblait assez à le celle que donnerait un coup de tam -tam frappé à le milieu d’ une musique le mot de harangue suffit à le peine pour rendre la haine les désirs de vengeance qu’ exprimèrent un geste hautain une parole brève et la contenance empreinte d’ une énergie farouche et froide la grossièreté de cet homme taillé comme à le coups de hache sa noueuse écorce la stupide ignorance gravée sur ses traits en faisaient une sorte de demi-dieu barbare il gardait une attitude prophétique et apparaissait PROPN comme le génie même de la bretagne qui se relevait d’ un sommeil de années pour recommencer une guerre où la victoire ne se montra jamais sans de doubles crêpes –voilà un joli coco dit hulot en se parlant à le lui-même ",
"il m’ a l’ air d’ être l’ ambassadeur de gens qui s’ apprêtent à le parlementer à le coups de fusil après avoir grommelé ces paroles entre ses dents le commandant promena successivement ses regards de cet homme à le paysage de le paysage à le détachement de le détachement sur les talus abruptserreur de le furne abruptes à le lieu de abrupts de la route dont les crêtes étaient ombragées par les hauts genêts de la PROPN puis il les reporta tout à le coup sur l’ inconnu à lequel il fit subir comme un muet interrogatoire qu’ il termina en lui demandant brusquement: d’ où viens -tu?son œil avide et perçant cherchait à le deviner les secrets de ce visage impénétrable qui pendant cet intervalle avait pris la niaise expression de torpeur dont s’ enveloppe un paysan à le repos de le pays de les gars répondit l’ homme sans manifester aucun trouble ",
"–ton nom?–marche-à-terre –pourquoi portes -tu malgré la loi ton surnom de chouan?marche-à-terre puisqu’ il se donnait ce nom regarda le commandant d’ un air d’ imbécillité si profondément vraie que le militaire crut n’ avoir pas été compris –fais -tu partie de la réquisition de fougères à cette demande marche-à-terre répondit par un de ces je ne sais pas dont l’ inflexion désespérante arrête tout entretien il s’ assit tranquillement sur le bord de le chemin tira de son sarreau quelques morceaux d’ une mince et noire galette de sarrasin repas national dont les tristes délices ne peuvent être comprises que des bretons et se mit à le manger avec une indifférence stupide il faisait croire à une absence si complète de toute intelligence que les officiers le comparèrent tour à le tour dans cette situation à le un de les animaux qui broutaient les gras pâturages de la vallée à les sauvages de l’ amérique ou à le quelque naturel de le cap de bonne-espérance ",
"trompé par cette attitude le commandant PROPN n’ écoutait déjà plus ses inquiétudes lorsque jetant un dernier regard de prudence à l’ homme qu’ il soupçonnait être le héraut d’ un prochain carnage il en vit les cheveux le sarreau les peaux de chèvre couverts d’ épines de débris de feuilles de brins de bois et de broussailles comme si ce chouan eût fait une longue route à le travers les halliers il lança un coup d’ œil significatif à le son adjudant gérard près de lequel il se trouvait lui serra fortement la main et dit à le voix basse: –nous sommes allés chercher de la laine et nous allons revenir tondus les officiers étonnés se regardèrent en silence il convient de placer ici une digression pour faire partager les craintes de le commandant hulot à le certaines personnes casanières habituées à le douter de tout parce qu’ elles ne voient rien et qui pourraient contredire l’ existence de marche-à-terre et de les paysans de l’ ouest dont alors la conduite fut sublime .le mot gars que l’on prononce est un débris de la langue celtique il a passé du bas-breton dans",
"gaisde signifiait armé; gais bravoure force ces rapprochements prouvent la parenté de le mot gars avec ces expressions de la langue de nos ancêtres ce mot a de l’ analogie avec le mot latin homme racine de virtus force courage cette dissertation trouve son excuse dans sa nationalite puis peut-être servira -t-elle à le réhabiliter dans l’ esprit de quelques personnes les mots gars garçon garçonnette garce garcette généralement proscrits de le discours comme mal séants mais dont l’ origine est si guerrière et qui se montreront çà et là dans le cours de cette histoire ",
"c’ est une fameuse garce est un éloge peu compris que recueillit madame de PROPN dans un petit canton de vendômois où elle passa quelques jours d’ exil la bretagne est de toute la PROPN le pays où les mœurs gauloises ont laissé les plus fortes empreintes les parties de cette province où de nos jours encore la vie sauvage et l’ esprit superstitieux de nos rudes aïeux sont restés pour ainsi dire flagrants se nomment le pays de les gars lorsqu’ un canton est habité par nombre de sauvages semblables à le celui qui vient de comparaître dans cette scène les gens de la contrée disent: les gars de telle paroisse et ce nom classique est comme une récompense de la fidélité avec laquelle ils s’ efforcent de conserver les traditions de le langage et de les mœurs gaëliques aussi leur vie garde -t-elle de profonds vestiges de les croyances et de les pratiques superstitieuses de les anciens temps ",
"les coutumes féodales sont encore respectées les antiquaires retrouvent debout les monuments de les druides le génie de la civilisation moderne s’ effraie de pénétrer à le travers d’ immenses forêts primordiales une incroyable férocité un entêtement brutal mais aussi la foi de le serment l’ absence complète de nos lois de nos mœurs de notre habillement de nos monnaies nouvelles de notre langage mais aussi la simplicité patriarcale et d’ héroïques vertus s’ accordent à le rendre les habitants de ces campagnes plus pauvres de combinaisons intellectuelles que ne le sont les mohicans et les peaux rouges de l’ amérique septentrionale mais aussi grands aussi rusés aussi durs qu’ eux ",
"la place que la bretagne occupe à le centre de l’ europe la rend beaucoup plus curieuse à le observer que ne l’ est le canada entouré de lumières dont la bienfaisante chaleur ne l’ atteint pas ce pays ressemble à un charbon glacé qui resterait obscur et noir à le sein d’ un brillant foyer les efforts tentés par quelques grands esprits pour conquérir à la vie sociale et à la prospérite cette belle partie de la france si riche de trésors ignorés tout même les tentatives de le gouvernement meurt à le sein de l’ immobilité d’ une population vouée à les pratiques d’ une immémoriale routine ce malheur s’ explique assez par la nature d’ un sol encore sillonné de ravins de torrents de lacs et de marais; hérissé de haies espèces de bastions en terre qui font de chaque champ une citadelle "
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"je mourais j’ allais mourir et je ne mourais pas mais je m’ évanouissais tout le reste était vain comment ne pas le savoir toujours quand nous nous séparâmes PROPN rouvrit les yeux et me sourit je m’ endormis aussitôt la tête contre son bras on m’ avait toujours dit qu’ il était très difficile de vivre avec quelqu’un ",
"les gens de la cantine lui disait tranquillement ne seront pas ici avant minutes s’ ils viennent tout de suite et il est bien possible qu’ ils veuillent laisser à le maurin le temps de faire un peu de route mais même si on vient vous ouvrir tout de suite maurin a déjà trop d’ avance sur vous il est sauvé pour cette fois eh bien tant mieux il ne sera pas dit qu’ on l’ a arrêté chez nous à le lieu de le récompenser de le service qu’ il m’ a rendu ce qui est sauvé avec lui –crois-moi alessandri ma fille a raison c’ est l’ honneur de les corses et maurin a dit vrai: en emprisonnant napoléon les anglais se sont pour toujours déshonorés comme l’ avait prévu les gens de la cantine mis à le courant en mots par le brave pastouré donnèrent à le maurin le temps de gagner à le large –avant d’ aller délivrer le gendarme à lequel on n’ épargna ni lazzis ni quolibets mon bon disait un vieux bûcheron à le pauvre sandri qui grinçait derrière les barreaux de la fenêtre maurin de les maures est un gibier facile à le manquer tu n’ es pas assez dégagé gendarme il y a des perdreaux q",
"dites-lui que je suis l' onde de le commissaire san-antonio le rend comme de le velours en ce cas le vioque qui a mordu l’ astuce dit de me faire monter pendant que je me farcis les étages je vois le noble béru à les prises avec l’ ascenseur hydraulique de l’ établissement coincé entre étages par une main perfide qui a ouvert une porte de le haut il secoue la grille comme un chimpanzé à le qui on aurait oublié de refiler de la bouffe ",
"une demi-heure de marche peut être sous le sifflement de les balles et il rejoignait ses compagnons mais je l’ ai dit les choses marchaient vite ils étaient tombés déjà ceux dont la patrie n’ oubliera jamais les noms et que le souvenir tragique d’ henri regnault enveloppe d’ une auréole on battait en retraite déjà et maxime voyant se dérober devant lui le but de son périlleux voyage dut rebrousser chemin la rage dans l’ âme de n’ avoir pas même su mourir de toutes parts après sa démonstration victorieuse l’ ennemi regagnait ses postes d’ occupation antérieurs ",
"et vous rosalie lui ai-je dit est -ce que vous vous en irez nous nous sommes de petites gens qui n’ avons rien à le craindre et puis c’ est notre place d’ être ici je lui ai répondu que c’ était la mienne aussi mais j’ ai bien vu qu’ elle ne pouvait pas comprendre quand je rencontre jérôme il hoche la tête et il me regarde avec des yeux tristes ",
"mais d’ où était sortie cette nouvelle apparition m. se retourna la porte derrière lui était entrouverte il la poussa et entra dans un corridor qui le conduisit à une cour où s’ était donné rendez -vous toute la bise d’ hiver il était chez martin latouche ",
"elle parlemente sûr que les commerçants doivent la chinoiser avec des histoires de tickets mais avec du pèze on se passe de cartes d’ alimentation elle revient les bras chargés de victuailles —à propos lui dis -je quel est ton prénom? —thérèse ",
"–c’ est ce que j’ allais vous proposer ajouta rocambole –seulement dit le vicomte vous m’ y précéderez je vous rejoindrai à le bout de minutes le temps d’ offrir mes hommages à le mme et de m’ esquiver de son salon où l’ ennui me prend régulièrement à la gorge à le bout de minutes le vicomte et sa femme montèrent en effet dans leur carrosse vers heures tandis que rocambole offrait à le roland une place dans son phaéton et le conduisait à le club où de graves événements se préparaient ",
"–le devoir le devoir !...–mère il me reste si peu de temps à le lui marquer un peu de commisération –je sais bien ma chérie que notre séparation ne serait pas de longue durée puisque ce pauvre malade mon gendre à le présent semble ne plus en avoir pour longtemps mais je ne t’ ai jamais quittée ma petite enfant même pour peu de temps cela me paraît tout à le coup bien dur !le visage angoissé de sa mère sa voix qui implorait fébrilement touchèrent la sensible sylvane et eurent raison de sa volonté pliée depuis toujours à le celle de sa mère.tristement elle réfléchissait elle était mariée il était vrai et elle se devait à son mari mais mme sambreron elle aussi avait besoin de soins qui réclamaient la présence de sa fille cet époux inconnu était -il pour la jeune fille un devoir plus sacré qu’ une mère habituée depuis toujours à le être entourée d’ affection ",
"et pourtant est effrayant ce qui est là sur des tréteaux ce qui attend dans car enfin est étable vide à le jamais abandonnée de le corps et est cette étable qui effondre de le purin qui fétide des gaz qui émigrent de la viande qui tourne c\\' est tout ce qui reste! et maintenant que la vie n\\ est plus et que tout commence? personne y songe; pas même la famille énervée par la longueur de office absorbée dans son chagrin et qui ne regrette en somme que la présence visible de elle a perdu personne excepté moi se disait durtal et quelques curieux qui unissent terrifiés à le dies et à le libera dont ils comprennent et la langue et le sens! alors par le son extérieur de les mots sans aide de le recueillement sans appui même de la réflexion eglise agit "
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il n’ empêche que je me sens incapable d’ explorer cette nuit-là dit dondog même en déplaçant tout sur une autre planète c’ est une chose qui me dégoûte de toute façon pour percevoir les images et les ténèbres de cette nuit-là il fallait posséder des lunettes spéciales il fallait bien plus que la témérité inconsciente de schlumm et bien plus que l’ amour maternel qui conduisait la mère de schlumm à le travers les rues non éclairées à le coeur de les ruissellements et de les odeurs d’ abattoir il fallait les masques spéciaux avec leur optique spéciale tout cet attirail que les hommes de la fraction s’ étaient fixé sur le visage dès que le crépuscule avait commencé à le épaissir | [
"avec de tels verres merveilleusement étudiés par les savants les tueurs restaient toute la nuit imperméables à la nuit et à le sang de les ybürs qu’ ils extrayaient de leurs maisons pour les transformer en déchets et en cadavres ils voyaient tout comme en plein jour ce qui facilitait énormément les assassinats de surcroît un filtre avait été inséré entre les lentilles et les miroirs un filtre qui faisait dévier le regard quand l’ abomination de le nettoyage ethnique devenait plus triviale que théorique et quand la crudité de les détails de la boucherie risquait de sauter à les yeux et de troubler la fragile rétine de les tueurs ce filtre empêchait le regard de se fatiguer et donc permettait à les gestes de le massacre d’ être reproduits indéfiniment et sans qu’ intervienne un sentiment de saturation on avait déjà atteint une période de l’ histoire humaine très sophistiquée dans le domaine de les prouesses technologiques dit dondog ",
"l’ intelligence humaine et militaire était à son zénith dit dondog quant à le schlumm continue dondog il allait le visage nu il allait à le tâtons et sans optique et il avançait quand les werschwell faisaient de le tapage dans son voisinage immédiat il feignait la langueur pataude de les corps fraîchement poignardés ou battus à le mort il trouvait d’ instinct l’ attitude la plus convaincante ",
"de toute manière qu’ il soulevât ou non les paupières ses rétines déjà restaient atones rue de le onzième il s’ allongea ainsi pendant un bon moment il y avait des clapotis devant lui le mur s’ effritait les soldats avaient déjà visité la rue mais ils avaient promis de revenir ",
"les bruits suspects contraignaient schlumm à le adopter une vitesse de reptation inférieure à le mètres à l’ heure ce qui est peu même pour un untermensch ou un cadavre la rue de le onzième PROPN était une ruelle sans caractère avec des pavés et des flaques dans lesquelles on enfonçait jusqu’ à les hanches lorsqu’ on se déplaçait sur le ventre PROPN avança la main ses doigts rencontrèrent du ciment et raclèrent sur une surface dure puis ils s’ égarèrent sans prévenir dans quelque chose qui était peut-être le bas de le mur ou peut-être une cage thoracique ou peut-être une simple pliure ignoble de la nuit de cette nuit-là ils s’ égarèrent là-dedans comme s’ ils avaient été aspirés dans un piège de sable à le cet instant comprit avec déplaisir que ses sens le trahissaient et envoyaient à son cerveau de les informations totalement erronées ",
"pour permettre à le schlumm d’ aller plus loin dans le sens de la survie son ouïe son odorat et sa peau lui mentaient la nuit de schlumm était embellie d’ instinct par ses sens elle était horrible mais beaucoup moins que la nuit humaine réelle en réalité les choses s’ étaient passées de manière plus expéditive schlumm avait été capturé dès les premiers instants par la fraction et aussitôt son corps avait été écharpé ",
"au-dessus de schlumm une balle ou une lame de hache ou de machette frappa encore et quelque chose de verruqueux se détacha de nouveau glissa à le terre et s’ éparpilla en chuchotis et en miettes rien n’ était analysable dans les messages que recevait l’ intelligence de PROPN tout était noir en profondeur dans les poumons sous le crâne dans l’ atmosphère de la rue et autour de schlumm le silence était troublé par des bruits inquiétants mais on avait l’ impression que l’ immobilité en gros régnait une immobilité engourdie un peu paresseuse ",
"c’ était une impression fausse en dehors de chutes et des éclaboussures de matières sèches ou de matières humides l’ oreille de schlumm à le présent captait de les ronrons de moteurs et des frôlements des gens faisaient des mouvements à le milieu de l’ obscurité certains avaient déjà été tués d’ autres allaient bientôt l’ être d’ autres enfin avec des lunettes spéciales s’ activaient les lunettes leur encapuchonnaient entièrement les yeux et la tête les lunettes spéciales retiraient à le leur visage toute expressivité les lunettes attribuaient à le leur visage une expression de bathyscaphe ",
"tâtonnait devant lui de le bout de les ongles schlumm était immergé jusqu’ à les hanches dans une flaque noire il avançait lorsque il avançait dans la solitude et le silence de manière un peu irrésolue en tâtonnant de le bout de les ongles la durée ne signifiait plus rien pour nous ",
"il avançait de la part de dondog il y eut un long moment sans paroles non je ne peux vraiment pas raconter cela dit dondog je ne veux pas et je ne peux pas à le quoi bon en dire plus si on en est incapable "
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"il était impossible d’ apprécier à le premier coup d’ œil le poids qui la surchargeait –essayez d’ abord de lever dit biscarre –pourquoi faire? pour me donner une petite idée de ce que ç a pèse droite saisit le bord de la table et d’ un effort violent souleva des pieds à le centimètres environ et encore se servait -il pour levier des autres pieds dieux fit biscarre il paraît que c’ est un brin lourd –vous pouvez encore renoncer dit droite ",
"—allons! un bon coup mon gars commence par s' étendre à le plat ventre dans l' herbe pour respirer minutes de plus ou de moins pensa le breton c' est la vie ou la mort peut-être mais le pauvre diable est harassé il peut bien se reposer nous courrons un peu plus vite PROPN resta pendant minutes respirant humant l' air comme un poisson monté à la surface de l' eau puis il enfonça ainsi qu' aubin sa tête dans la rivière ",
"PROPN s’ était levée tout d’ une pièce elle était plutôt grande et elle avait assez vieilli dans l’ année pour que son visage flétri pût enfin prendre une expression vraiment tragique tous les mots de la terre à ce moment lui parurent si dérisoires qu’ elle chercha dans ses seins écroulés les sanglots profonds de l’ hystérie une boule lui remonta dans la gorge ses anciennes belles épaules affreusement amaigries se secouèrent d’ une tempête de nerfs qui faisait prévoir la grêle de les larmes ",
"mon camarade lui posa des questions sur son métier et l’ écouta avec intérêt je retrouvais là le robert fowles de valvert lunatique mais capable de s’ intéresser à les autres et de gagner leur cœur grâce à son regard affectueux et à ses attentions anne-marie semblait ravie de l’ entente entre son père et bob on nous servait le café mc d’ un large geste de le bras balaya la terrasse où nous étions seuls tous les et la pelouse de le parc ",
"cela était déjà entré dans l’ histoire sur une de les images on voyait la mort héroïque de bara qui tombait transpercé de coups de baïonnette sur une autre image je vis un gavroche les bras à le ciel en train de s’ écrouler en face de lui des méchants tiraient encore sur lui les méchants portaient des sortes d’ uniformes verts ",
"gabelle macabre il va se plaider la semaine prochaine à le tribunal de le havre un curieux procès entre un particulier et l’ administration de les douanes françaises procès dont le résultat fixera un point de droit des plus intéressants laissez-moi dites vous conter la chose par le menu: elle en vaut la peine le mois dernier s’ embarquaient sur le transatlantique la champagne français: un français âgé et un jeune français quand je vous aurai dit que le vieux était l’ oncle de le jeune je me croirai dispensé d’ ajouter que ce dernier était le neveu de le vieux nos compatriotes se destinaient à le new-york d’ où ils se dirigeaient vers PROPN dans le but d’ admirer les fils électriques à le couper le beurre de l’ ingénieur et consorts ",
"j’ eus exactement la sensation d’ une porte de latrines qu’ on aurait ouverte le ton de ce mercanti avait quelque chose de si nauséeux et sa grossièreté cossue paraissait tellement assise dans la graisse d’ une prospérité de verrat que de le premier coup la suffocation commença les mésanges bleues de le ravissement s’ envolèrent et je fus aussitôt replongé dans l’ ignoble réalité dans la très puante et très maudissable réalité l’ interpellé ne répondit pas se penchant alors vers son voisin qui était une de les soutanes entrevues à le mon arrivée: –monsieur l’ abbé souffla le gros homme c’ est tout de même veçant qu’ il ait sanzé de place commençait à le devenir drôle ",
"par exemple l’ ornementation de les murailles fut approuvée sans réserve n’ ayant pas trouvé dans le pays un artiste capable d’ aborder la fresque PROPN s’ était résigné à le papier peint mais un papier peint dont PROPN parle encore! entre des colonnes de marbre très curieusement imitées parmi des flûtes des tambourins et des lyres muses à les nudités copieuses et le corps à le peine voilé sous de succinctes draperies se cambraient en diverses poses afférentes à le leurs fonctions on avait même dû pour la symétrie en ajouter une dixième vêtue seulement de ses cheveux et brandissant le thyrse à le pomme de pin de les bacchantes ",
"sophie eh bien maman il ne faut pas pleurer pour cela pensez donc que ma tante et paul seront avec nous tout ce temps-là et puis papa et mon oncle seront bien contents de ne plus être seuls mme de réan et mme d’ aubert embrassèrent leurs enfants ",
"cependant les cris de le métal poursuivent la fuite de le train quand ils cessent on a franchi bien des lieues bordées de bouleaux et de frênes entrevu bien des clairières s’ attardent les hordes de daims et brusquement le train débouche de les branches la forêt finit net l’ express glisse sur la crête d’ un roc qui plonge à le pic dans une vallée profonde pleine de villages blanchissant la lisière de les futaies "
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le week-end commençait à le vider les rues —quelle heure heures moins dit hervé est -ce que c’ est trop tard —peut-être pas | [
"lucien accéléra vit à le loin avec soulagement la façade illuminée de le garage la coquille shell au-dessus de les pompes ouf! on était arrivés à l’ entrée de le garage il y avait silhouettes —merde! ton père s’ écria hervé ",
"lucien crispa les mains sur le volant comme s’ il avait reçu un coup il freina changea de vitesse cela juste devant le docteur et mme corbineau qui s’ étaient rapprochés le docteur ouvrit la portière —sors de la venait à la rescousse plein d’ aplomb comme d’ habitude —je vais vous expliquer ",
"—tu feras bien dit mme corbineau —nous avons été jusqu’ à le loroux-bottereau pour voir si l’ allumage fonctionnait bien à le cette heure-ci il y a plus grand monde elle marche très bien cette voiture il prenait un air compétent de vendeur confirmé écartant d’ avance tout reproche de fugue ",
"il ajouta comme en confidence PROPN aurait dû donner un peu plus d’ avance les reprises sont un rien trop molles PROPN dit sa mère on s’ expliquera tout à l’ heure —bon bon moi c’ était pour rendre service il salua le docteur d’ une rapide inclinaison de tête écarta les bras en regardant son camarade comme pour dire: y en a qui ne comprendront jamais rien ",
"c’ est vraiment pas ma faute le docteur tournait autour de cherchant les écorchures possibles mme corbineau le suivait —excusez -le je ne peux pas toujours avoir l’ œil sur lui à le cet âge-là les garçons sont intenables ",
"ce n’ est pourtant pas faute de lui faire la leçon mais il ne veut rien entendre lucien exaspéré écoutait ce bavardage qui devait encore attiser la colère de son père là-bas éliane serait -il possible maintenant d’ aller la délivrer le docteur ouvrait les portières inspectait l’ intérieur de la voiture avec méfiance de ce côté-là lucien était tranquille ",
"PROPN avait consciencieusement ratissé le plancher quand il n’ y a plus de père continuait mme corbineau c’ est un grand malheur elle avait décidément ce soir le génie de les phrases malheureuses —envoyez -moi la note coupa le docteur et toi monte ",
"il se mit à le volant abaissa la vitre —vous voulez bien l’ excuser n’ est -ce pas dit -elle encore elle se penchait quêtant un mot rassurant le docteur embraya sèchement sans même dire à le revoir ",
"lucien sentit que le moment de le bla-bla était imminent une phrase de boris lui revint à l’ esprit: un mort c’ est bien c’ est complet n’ a pas de mémoire c’ est terminé "
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"renseignements tenus de seconde main car il nous les enfants fut toujours interdit d’ approcher interdiction en fait jamais signifiée mais qui allait de soi découlait tout naturellement de la façon dont dans la famille on parlait de ce lieu comme on parle de ces fâcheuses nuisances que peuvent constituer dans le voisinage quelque usine ou quelque malodorant dépôt d’ ordures et uniquement par référence comme par exemple pour dire que la villa de tels amis ou l’ endroit ou ̀ ils avaient coutume de se tenir sur la plage se situait toujours naturellement à le bonne distance à le droite ou à le gauche ou encore en parlant de quelque domestique quelque petite bonne auxiliaire ou la fille de le métayer qui son jour de congé allait y danser: lieu l’ ensemble à l’ apparence délabrée de ces baraquements passés à le goudron qui par une sorte d’ ironique paradoxe portait le nom de plage mondaine et qui remplace plus tard mais moins près de la mer et presque à le côté de le terminus de le tramway par un sommaire cube de béton peint en jaune et baptisé casino quoique assez lugub",
"—vous êtes un habile homme dit en s' inclinant et je commence à le goûter votre système c' est de la fleur de politique je n' ai plus d' objection à le faire et je suis prêt à le pratiquer votre industrie dans l' intérêt général —je vais vous en fournir l' occasion pour administrer la taillade en question j' ai besoin d' un compère ",
"la mère PROPN monta sur-le-champ –vous allez nous faire à le dîner lui dit grain-de-sel mlle danielle reste ici la mère PROPN servait de femme de ménage à le capitaine alors grain-de-sel regagna son fauteuil ",
"la jeune fille ne se plaignait pas tout son temps était utilement employé elle s’ occupait de la maison d’ annette d’ études et arrivait à l’ heure convenue près de sa mère prenant son ouvrage et ne le quittant que pour écrire sous sa dictée ou lui faire la lecture il n’ était plus possible de broder ou de faire de la tapisserie car rose n’ avait guère de temps à le donner à le raccommodage et pourtant jamais la bonne fille n’ eût consenti à le ce qu’ une ouvrière vînt à la maison c’ eût été pour elle une très vive contrariété ",
"je n’ ai que faire de le médecin elle lui tendit de nouveau et lui abandonna la main que donatien avait respectueusement touchée de le bout de les doigts il la prit et la retint entre les siennes madame pardonnez-moi il y a plus d’ un grand mois que je ne vous avais vue vous ne passez plus sur la route alors l’ inquiétude je ne sais quel pressentiment mais encore une fois pourquoi ne pas me faire prévenir pas de médecine! dit blanche ",
"frère josé la belle et naïve demande chacun de nous ach��tera un bateau en payant argent comptant ce qu’ il aura à le lui et en faisant des billets pour le reste sans connaître à le fond les colonies je crois savoir qu’ avec ou gourdes en espèces on peut trouver aisément ici ou ailleurs à le bonnes gourdes de crédit en pareil cas les fonds présens répondent des fonds à le venir et qui ne viennent jamais ce n’ est pas à le surplus pour les chiens ce me semble que le crédit a été inventé ",
"les titres qu’ on faisait valoir en faveur de nicolas n’ étaient pas de ceux qui emportent la balance mais de ceux qui la font pencher petit à le petit neveu d’ un savant illustre propriétaire imposé homme bien pensant abonné à la nouvelle gazette de la croix plein de mépris pour l’ opposition auteur d’ un toast contre la démagogie ancien conseiller de la ville ancien juge à le tribunal de commerce ancien caporal de la ennemi déclaré de la pologne et de toutes les nations qui ne sont pas les plus fortes son action la plus éclatante remontait à le ans il avait dénoncé par lettre anonyme un membre de le parlement de PROPN réfugié à le dantzig à le moment où passait sous les tilleuls son affaire était en bon chemin ",
"répétait mme en courbant jusqu' à les cheveux de l' enfant sa bouche errante en baisers répétait -elle maintenant torturée de mortelles angoisses et enfin paule sans lever la tête de le fond de cette poitrine ou ̀ elle roulait son front et ses yeux en paroles comme voilées des obscurités d' un songe gémissait oh maman papa dans ton lit il la tuait en paroles qui murmurées dans la chair maternelle pénétrèrent directement à le cœur prochain y entrèrent comme des pointes de flamberges son sang dans une seconde d' absolu évanouissement se congela elle sentit sa tête retomber loin très loin en arrière en un vide sans limites ",
"en général les chaussettes à le clous qui lui rendent visite brandissent de préférence un outil à le effeuiller les bulletins de naissance sa stupeur est de courte durée ce gars- en a vu tellement à le cours de sa vie de cloporte que si un éléphant rose habillé en mandarin chinois venant lui demander une chambre il se contenterait de lui filer la clé de le parce que c’ est sa plus grande carrée il est plombes et je sais que martha-vol-au-vent est en plein sommeil elle se poivre régulièrement le naze jusqu' à le heures de le morning la grosse truie alors elle en écrase jusqu’ à le midi elle aime gratter en début de l’ après-midi ",
"le goûter est sur la table tous remontèrent vers le moulin-haut ils y trouvèrent lalie qui soufflait d’ avoir couru: fit -elle il y a une visite pour vous à la griffoulade –une visite –oui une dame ou demoiselle et un gros monsieur ils sont arrivés en voiture PROPN suivit lalie qui diable pouvait bien venir le relancer ici? devant sa porte il vit en effet un homme rubicond et bedonnant descendant d’ une charrette anglaise et attachant sa bête à la claire-voie et à le côté de lui une petite personne attifée à la dernière mode de la ville "
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mais elle sait qu’ il a renoncé à sa funeste passion de le jeu qu’ il a obtenu une position honorable elle va près de lui sans avertir ses parents qui s’ y opposeraient elle porte avec elle quelques francs dont elle vient d’ hériter et qu’ il dissipera peut être encore quelle est sa femme est -ce une personne que je connaisse oui monsieur reprend apolline avec un sourire malin c’ est mademoiselle PROPN le nerval qui demeurait à le paris rue monsieur le prince et dont j’ ai fait la connaissance depuis qu’ elle est venue habiter notre ville | [
"elle m’ a parlé de vous elle vous connaît ne lui avez -vous jamais adressé la parole jamais répond emmanuel avec dépit je la voyais de ma chambre c’ est je crois la première personne que j’ aie remarquée quand j’ arrivai à le paris ajoute -t-il avec une indifférence qui ne cache point sa confusion mademoiselle ne veut point augmenter l’ embarras de son ami ",
"elle feint d’ ignorer ce qu’ elle sait très bien et lui dit en changeant le sujet de la conversation ne vous a -t-il jamais parlé de sa femme il m’ a avoué seulement qu’ il avait eu des amourettes une inclination qui l’ avait mis dans une fausse position j’ avais cru comprendre voilà l’ explication de cette aventure galante qu’ il ne voulait pas me raconter ....mais sa femme n’ arrivera -t-elle pas trop tard osera -t-elle se déclarer aura -t-elle la force de stigmatiser le front de le père de son enfant ",
"il faut que je le prévienne bien vite il est de mon devoir de le sauver s’ il se peut c’ est un homme perdu si ma lettre arrive trop tard telles sont les phrases entrecoupées qu’ emmanuel se dit à le lui-même nous avons vu que PROPN reçut la lettre assez tôt et que l’ ayant ouverte en présence de m. et de mlle on avait remarqué une légère altération sur sa figure il se voyait tout à le coup déçu d’ un avenir brillant et voué à l’ infamie s’ il était poursuivi par les parents de sa première femme ",
"d’ un autre côté il ne pouvait reculer sans éveiller les soupçons les choses étaient trop avancées pour qu’ il se retirât sans encourir la disgrâce de son protecteur sans être flétri encore de le nom de chevalier d’ industrie et par conséquent sans se voir infailliblement perdu ne découvrant aucun moyen pour se mettre à l’ abri de la calamité double qui le poursuit il brave l’ ignominie et devient criminel par fatalité comme il le dit sans doute il espérait pouvoir partir seul et arranger ses affaires mais PROPN veut l’ accompagner il ferme alors les yeux résolu à le tout risquer pour le salut apparent de sa fortune et de son honneur ",
"un second crime ne coûte rien à le celui qui a pu en commettre un premier le voilà dans la fange de le scélératisme dans le chemin glissant de le bagne ou de l’ échafaud où l’on sent en tombant le poids de le fer ou le froid de le couteau l’ ami de PROPN avait pris soudainement congé de ces dames pour le prévenir de le danger qui le menaçait il revient bientôt avec lettres dont il fait connaître le contenu à le son apolline la première à l’ adresse de l’ officier sarde était ainsi conçue quand vous recevrez ma lettre mme PROPN se mettra en route pour turin ",
"je viens de l’ apprendre en ayant la faiblesse de prononcer votre nom les parents de votre femme ignorent que vous pensiez à le vous remarier ils l’ apprendront tôt ou tard ils sont fort irrités contre vous et n’ hésiteront pas à le vous pour suivre vous serez déshonoré causerez vous de sang-froid le désespoir de fa milles ",
"je ne suis point un lâche je n’ en préviens point mon oncle je le sacrifie peut-être si l’ ame vous manque mais je suis obligé d’ espérer encore dans notre vieille amitié et de croire que votre cœur ne s’ est pas fermé à le tout sentiment humain vous faites mal de ne point démasquer cet homme votre charité peut être funeste dit mademoiselle avec toute l’ amertume d’ une personne fortement indignée je connais wagner c’ est un malheureux jeune homme à le qui rien n’ a réussi parce que rien n’ a pu satisfaire complètement son ambition et c’ est en brusquant les événements qu’ il se les rend contraires ",
"lancé de bonne heure dans la tourbe de le monde il est devenu immoral parce qu’ il a eu le plus souvent affaire à les ingrats et qu’ il n’ a point eu la force de faire le bien dès qu’ il eût oublié les bons principes dans lesquels il a été élevé ayant de vastes désirs d’ insatiables projets d’ ambition et voyant d’ autres hommes réussir mieux que lui avec les mêmes idées a cru à la fatalité parce qu’ il n’ avait ni persévérance ni volonté il a douté de l’ existence de dieu de l’ immortalité de famé quand il a vu l’ homme égoïste immoral réussir et l’ homme généreux et probe vivre et mourir misérablement il ne s’ est pas rendu compte de la satisfaction intérieure de le repos de la conscience d’ un homme vraiment moral et a jugé de le bonheur d’ après les apparences il n’ a point voulu sonder dans les replis de le cœur d’ ailleurs l’ indulgence de les mortels peut -elle assurer à le tous le même bonheur dans l’ autre vie ",
"qui peut connaître la volonté immuable de la puissance infinie nous avons de temps en temps quelques éclairs divins qui illuminent notre ame les pressentiments ne manquent jamais tant qu’ il reste seulement un préjugé de vertu PROPN peut se retirer de ce mauvais pas c’ est un homme adroit les moyens ne lui manqueront pas "
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"—cher monsieur lui dis -je sans préambule je n’ avais pas pensé à une chose c’ est que je ne puis consentir à le me séparer tout à le fait de ma fille vous savez que je l’ ai élevée depuis sa plus tendre enfance m. de fit un signe de tête et continua à le me regarder d’ un air inquiet —je vous prie donc de consentir à le ce qu’ elle continue à le vivre près de moi et: à le cette fin je vous offre le premier étage de mon hôtel me réservant seulement le rez-de-chaussée c’ est trop de bonté vraiment cher monsieur me dit mon futur gendre avec une grande affabilite nous craindrions de beaucoup vous gêner —suzanne ne peut pas me gêner repris -je avec vivacité et son mari continuai -je en faisant un violent effort son mari ne peut pas me gêner non plus m. de me serra la main ",
"alors des silhouettes plus sombres que la nuit errent à le ras de le sol rassemblés les soldats de faction filent en colonne les pas allongés et le corps tiré en avant par l' attrait de la soupe et de le repos d' une allure de retraite ou de déroute puis derrière un auto derrière un cheval ou poussés à le bras d' homme les aéroplanes tombés en panne à les lisières extrêmes de la plaine ce sont les glorieux blessés de la journée qui passent dans la mélancolie de le soir de bataille pacifique bataille où les plaies se guérissent où les éclopés de le jour peuvent le lendemain voler vers la victoire un violent courant de curiosité d' intérêt de sympathie d' enthousiasme même entraîne la foule vers la navigation aérienne ",
"–madame dit régina d’ une voix émue en s’ avançant vers la mère de martin avec un air de déférence et de respect permettez à le étrangers de vous exprimer leur profonde admiration pour l’ homme généreux qui a changé ce pays jadis si misérable nous a -t-on dit en une véritable terre promise que son nom que l’on ne nous a pas prononcé jusqu’ ici sans doute pour satisfaire à la modestie de son caractère soit à le jamais béni de le moins il nous est doux madame ajouta de pouvoir vous dire à le vous la digne compagne de ce grand homme de bien à le quel point nous sommes touchés de tout ce que nous venons de voir et combien nous vous en sommes reconnaissants à le nom de l’ humanite tout entière à le ces mots la légère rougeur qui depuis un instant colorait le pâle visage de mme perrine augmenta encore une expression de mélancolique fierté brilla dans ses grands yeux noirs qui devinrent humides puis toujours digne dans sa simplicité elle répondit à le just et à le régina –je vous remercie pour mon mari des éloges que vous voulez bien lui accorder madame croyez-moi",
"gisaient d’ énormes troncs rongés de pourriture que charroi ne devait entraîner jusqu’ à le lit de la sil valaque devant ces obstacles rudes à le franchir parfois impossibles à le tourner nie deck et son compagnon avaient fort à le faire si le jeune forestier agile souple vigoureux parvenait à le s’ en tirer le docteur patak avec ses jambes courtes son ventre bedonnant essoufflé époumoné ne pouvait éviter des chutes qui obligeaient à le lui venir en aide tu verras nic que je finirai par me casser quelque membre répétait -il.— vous le raccommoderez allons forestier sois raisonnable il ne faut pas s’ acharner contre l’ impossible deck était déjà en avant et le docteur n’ obtenant rien se hâtait de le rejoindre la direction suivie jusqu’ alors était -ce bien celle qui convenait pour arriver en face de le burg ",
"je vais dès demain commencer toutes les démarches nécessaires pour notre mariage de telle sorte que dès le retour de mon père il puisse être célébré d’ ici là vous demeurerez avec ma tante à le clairefontaine que je ferai sérieusement garder et où je viendrai chaque jour vous voir cela vous conviendra -t-il ainsi –c’ est vous qui êtes le meilleur juge répondit -elle avec un regard de joie confiante .puis en souriant elle ajouta –nous recommençons un peu l’ histoire de la belle bérengère la connaissez-vous? –oui PROPN me l’ a racontée ",
"les rideaux de la porte s’ ouvrirent tous les spectateurs de le salon poussèrent un cri d’ étonnement personne ne s’ attendait à le charmant tableau de miéris que faisait ma fenêtre éclairée en dedans et toute sillonnée de branches de clématite de jasmin et de chèvrefeuille ce cri devint un applaudissement général qui ne cessa que lorsqu’ on vit ma fenêtre s’ éclairer et moi apparaître derrière le vitrail colorié d’ ailleurs talma allait parler et tout le monde se taisait pour écouter talma de même que le grand artiste avait mis une suprême coquetterie dans son costume il avait appelé à son aide toute la magie de sa voix veloutée ",
"toujours est -il qu’ à le bout d’ dizaine d’ heures on a enfin aperçu pas trop loin la muraille de béton qui barre la limite méridionale de la dmz on arrive a prévenu gang on s’ en est approchés à le pied de cette nouvelle barrière un regard vers son sommet procurait un vertige inversé sa hauteur avoisinant ici mètres or si l’on avait plus ou moins su ramper en venant de le nord on imaginait mal entreprendre vers le sud une telle escalade ",
"georges la tête penchée marchait devant sans rien dire je me retournai ou fois lui continuait toujours son chemin mais à le détour de la vallée il laissa tomber quelque chose et s’ arrêta cherchant dans les hautes herbes plus loin en me rejoignant il dit j’ avais laissé tomber mon couteau je l’ ai retrouvé le voici! nous entrions à le village allons bonsoir monsieur florence me dit -il devant notre porte ",
"d’ autres idéalement pures offraient les plus virginales nuances de le rose et de le blanc réunies en foule chatoyante ou bien solitaires à le bord de l’ allée méditatives à le pied de les arbres amoureuses le long de les massifs les pivoines étaient bien réellement les fées les reines miraculeuses de ce miraculeux jardin partout où le regard se posait il rencontrait une pivoine sur les ponts de pierre entièrement recouverts de plantes saxatiles et qui de leurs arches audacieuses relient les masses de rochers et font communiquer entre eux les kiosques les pivoines passaient pareilles à une foule en fête leur procession brillante ascensionnait les tertres autour de lesquels montent se croisent s’ enchevêtrent les allées et les sentes que bordent de menus fusains argentés et des troènes taillés en haies ",
"on distingue autour de le bâtiment quelques traces de chantier récent loques de plastique souillé qui s’ accumulent dans des conteneurs situés à les limbes de le parking planches engluées de ciment empilées en vrac dans un angle mort emaillé pour sa part de plaques rouges sur le front le réceptionniste se gratte fiévreusement l’ épaule droite en vérifiant sur son registre la réservation de baumgartner la chambre est sombre et peu avenante les meubles fragiles et bancals ont l’ air factices comme des accessoires de théâtre le lit présente un sommier incurvé en hamac et le format de les rideaux clos ne coïncide pas avec celui de la fenêtre au-dessus d’ un canapé dur et désespéré une lithographie merdique propose quelques zinnias mais PROPN ne s’ y attarde pas il marche directement vers le téléphone posant tout à le trac son bagage sur son chemin il décroche et compose un numéro cela doit sonner occupé puisque baumgartner grimace raccroche enlève sa veste et tourne autour de sa valise sans l’ ouvrir "
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personne ne le saura personne se disait -il dans l' excitation de la fièvre qui lui représentait les images d' un pays dévasté avec les vignes mortes puis la résurrection de les varais imposée par son génie le miracle de les engrais les blés compacts les belles prairies les premières machines la laiterie le fracas de le moteur ce dernier bruit qu' il a entendu moi aussi je suis un conquérant j' ai gagné des batailles mais le général marbot a écrit son histoire on connaît ses succès ses pensées sa vie moi je ne laisserai rien un conquérant dépossédé par son fils il regardait toujours le volume sur la table où il voyait écrit: dépossédé par son fils il s' endormit en sueur puis se réveilla plus calme et se disant: si on savait ces choses comme moi on ne pourrait pas les juger autrement il suffit de les écrire alors tout le monde me connaîtra et m' applaudira; | [
"aujourd'hui demain on vantera ce que je loue on réprouvera ce que je condamne» ursule lui apporta une tasse de bouillon et lui expliqua que le petit domestique était de retour le docteur allait venir qu' il se dépêche! ne leur dites pas que je suis malade je ne suis pas malade vous m' entendez je vais guérir ",
"il faut que je vive encore quelque temps je vais saisir la grande justice de les hommes l' avenir m' entendra ursule resta un moment auprès de le lit inquiètede ce délire puis emporta la tasse quand tricoche entra dans la chambre il trouva m. devermont souffrant d' une bronchite mais disposé à le accepter tous les remèdes vous serez bientôt guéri lui dit le docteur mais après il faudra sortir c' est mauvais pour vous de rester enfermé dans cette chambre ",
"voilà les beaux jours vous ferez une petite promenade l' après-midi vous irez vous asseoir sur la terrasse à le soleil bien sûr que je sortirai dit m. devermont pourquoi pas les gens d' ici n' existent plus pour moi marie descendait les marches de l' entrée tenant sa corbeille à le ouvrage à la main quand tout à le coup elle aperçut sur la terrasse comme un revenant son beau-père assis dans un fauteuil ses maigres jambes allongées à le soleil elle s' avança vers lui s' arrêta fit un léger signe de tête mais le regard de m. devermont semblait la traverser sans la voir dardé sur une charrette de regain qui remontait des prés ",
"la lourde charge penchait et les chevaux s' épuisaient imbéciles s' écria le vieillard et d' un geste impuissant et féroce son poing s' abattit sur le rebord de le fauteuil effrayée marie recula et revenant sur ses pas elle alla s' asseoir sous l' ormeau elle posa sa corbeille sur la table de fer et se mit à le repriser des bas ",
"elle travaillait tête baissée l' oreille tendue vers l' autre extrémité de la terrasse oppressée par le voisinage de le vieillard qu' elle s' efforçait de ne pas regarder il lui semblait que m. devermont se levait immense et s' approchait d' elle en la menaçant à le travers tout ce silence soudain le son d' une voix réelle perça ce cauchemar: m. devermont parlait tout seul et jurait prise de panique marie courut le long de la terrasse monta les marches traversa la salle à le manger la grande cuisine vide à le cette heure ouvrit la porte et la referma soigneusement ici elle respirait ",
"à le bout d' un couloir sombre un évier de pierre était placé sous la pompe a côté s' ouvrait la porte de la cave cet endroit lui avait toujours paru un lieu de fraîcheur agréable en été aujourd'hui la cave soufflait comme une odeur de pourriture et de mort très vite ainsi qu' un enfant se réfugie auprès d' un être humain elle pénétra dans la cuisine ",
"paisible assise sous la petite fenêtre encadrée de lierre ursule épluchait des haricots ses doigts noueux glissaient agiles le long de les cosses et les grains tombaient à le petit bruit dans la terrine enfoncée entre ses genoux marie s' assit auprès d' elle et sans parler se mit à l' aider elle regarda la pendule et soupira heures seulement faut pas vous tourner les sangs comme ma mignonne chacun à ses peines ",
"vous n' y changerez rien depuis qu' elle voyait sa maîtresse malheureuse ursule lui parlait avec familiarité et la prenait sous sa protection nos messieurs ont bon cœur on les respecte dans le pays mais ils ont mauvaise tête et le vôtre ma pauvre dame s' est trop rongé les foies ",
"il y a belle heure que je m' en suis aperçue ah! misère de moi l' avoir vu tout petit s' amuser autour de cette table tenez je vais faire chauffer le lait de votre beau-père et vous irez le lui porter a le déridera peut-être un brin "
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"mais il ne fit point sur lui le même effet que sur maître cantharide je ne vous connais pas dit l’ abbé; et comme vous n’ êtes pas invité j’ ai ordre de vous faire sortir allez dire d’ abord mon nom à la princesse répondit l’ étranger et si elle m’ ordonne de sortir une contestation allait s’ élever sans l’ intercession de maître cantharide lui! s’ écria -t-il faire sortir un homme comme lui le premier entomologiste de le monde l’ homme le plus aimable que j’ aie jamais rencontré! restez ici mon ami je prends tout sur moi et j’ accompagne l’ abbé pour dire à la princesse qui vous êtes cela est inutile répondit l’ étranger la princesse me connaît que monsieur consente seulement à le lui dire mon nom l’ abbé à le contrecœur et retourna vers la princesse qui l’ attendait toujours sur le balcon les jambes lui flageolaient et il eut de la peine à le articuler le nom qu’ on lui avait transmis s’ écria -t-elle violemment ",
"si la résistance avait été dans les idées de le pays vendéen le marquis PROPN eût assurément atteint son but le combat de le roncier était un fait éclatant un signal qui devait s’ entendre de loin la vendée était sourde désormais puisqu’ elle ferma l’ oreille à ce coup de tonnerre la troupe régulière fit le tour de les décombres fumans puis les soldats mirent l’ arme à l’ épaule et se retirèrent tristement ",
"il serrait les dents en pensant à le pozzo et à ses avis à l’ attitude protectrice de luigi l’ un comme l’ autre avaient l’ air de dire: vous êtes bien gentil commissaire et ici à le paris contre les criminels à la manque vous êtes un as mais cette affaire-ci n’ est pas pour vous il s’ agit de gars qui jouent un jeu dur et qui risquent de vous faire mal laissez tomber! est -ce que cela vous regarde il appela l’ hôtel-dieu eut de la peine à le être mis en communication avec un fonctionnaire capable de le renseigner PROPN est en train de l’ opérer lui dit -on ",
"ne manquez pas de le tenir prêt je viendrai demain soir or le lendemain matin à l’ heure ou ̀ j’ allais partir pour faire mes visites je vois accourir mon petit léon comment? qu’ y a -t-il? qu’ est -il arrivé demandai -je inquiet marianne est en bas mais je suis pressé fit l’ enfant; ",
"–c' est également courtal qui fabriquait les figurines soumel approuva en tendant ses mains les paumes vers le plafond –oui c' était un as! de les doigts en or! michèle rappela le professeur derdrière qui revint dans la chambre sans grand enthousiasme –baissez -vous monsieur le directeur ",
"palas était tranquille jusqu’ à le lendemain matin alors il s’ endormit comme une bête il ne rêva même pas de le bagne chapitre descente à le fond de l’ abîme lui aussi passa une nuit excellente grâce à de certains médicaments primaires dont yoyo avait le secret et il fit lui des rêves des rêves admirables il rêvait qu’ il avait débarrassé à le jamais palas de les bandits qui formaient le seul obstacle à le son bonheur ",
"ou alors ou alors faudrait -il envisager une retraite anticipée de le vieux pardon je veux dire de le papa de mon épouse chérie que le miel et le lait coulent sur son front vénérable on bouge les premiers ou on attend qu' il bouge et racontait son gendre comme on le surnommait par dérision son gendre a éclaté d' un de ces rires dont il avait le secret énorme envahissant un rire qui vous humiliait et toutes choses semblaient n' être que les aliments de cette hilarité dévorante le visage bouffi de chassagnol jane enveloppée dans les rideaux comme dans une toile d' araignée et faisant des efforts désespérés pour en sortir koliamine avec sa petite tête ridée l' œil vitreux de gaspaldi et les chaussettes de ferrer étaient saisis d' un coup immobilisés par ce rire on aurait dit de bizarres lapins que des phares tétanisent sur une route nocturne ils avaient disait omar pantouflé toute leur existence vivant de prébendes et de corruption et voilà qu' on venait les tirer de leur éternelle digestion en les mettant face à un inconfortable dilemme: d' un côté l' affol",
"depuis ans je les porte tous les jours elles me font penser à le vous hélène et à le mon pauvre ami qui vous aimait beaucoup dites-moi hélène s’ il était encore de ce monde et qu’ il vous demandât pourquoi vous êtes si pâle et si triste est -ce que vous ne le lui diriez pas la jeune fille se prit à le pleurer hélène mon enfant reprit le père biscuit d’ une voix tremblante d’ émotion je ne suis peut-être pas aussi méchant qu’ on le croit à le rangecourt ",
"ce que vous voudrez répondis -je en ouvrant le bec de la plume sur l’ ongle monsieur veut -il un potage gras soit un potage gras aussitôt qu’ il m’ eut laissé je me mis à l’ œuvre la plane allait à le fond de train sur le papier; suivez -la si vous pouvez à le mesure qu’ elle vole d’ un bout à l’ autre avec la vélocité d’ une locomotive ",
"papa ne s’ est arrêté que fois pour reprendre haleine un beau désert cet anacapri notre guide nous disait qu’ il devait y avoir habitants nous n’ y avons pas vu un chat un cimetière de petites maisons toutes blanches à les portes étroites où on ne peut guère entrer que couché comme les morts j’ eus peur dans ce silence "
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mais ils disaient qu’ il avait toujours été un bon barine et qu’ il fallait lui épargner la misère d’ un jugement et d’ une exécution et qu’ il valait mieux le tuer ainsi les lâches les chiens cria cyrille brusquement lui tirer une balle dans le dos! paysans maudits on vous a peu fouettés de notre temps il montra le poing à la vieille femme avec une sorte de haine: tu entends tu entends j’ entends dit -elle mais à le quoi bon regretter qu’ il soit mort ainsi ou autrement dieu l’ a reçu sans les sacrements je l’ ai bien vu à sa figure tranquille que dieu nous accorde à le tous une fin aussi calme il n’ a rien vu il n’ a pas souffert | [
"tu ne comprends pas tout est mieux ainsi répéta -t-elle ce fut la dernière fois qu’ elle prononça le nom de youri à le haute voix elle semblait avoir refermé ses vieilles lèvres sur lui pour toujours quand les autres parlaient de lui elle ne répondait pas demeurait muette et froide regardant le vide avec une sorte de désespoir glacé ",
"l’ hiver fut extrêmement dur ils manquaient de pain de vêtements seuls les bijoux apportés par tatiana leur procuraient parfois un peu d’ argent la ville brûlait; la neige tombait doucement recouvrant les poutres calcinées de les maisons détruites les cadavres de les hommes et ceux de les chevaux dépecés à d’ autres moments la ville changeait; de les provisions de viandes de fruits de caviar arrivaient dieu seul savait comment la canonnade cessait et la vie reprenait précaire et enivrante ",
"enivrante cela seuls cyrille et loulou le sentaient plus tard la mémoire de certaines nuits de promenades en barque avec d’ autres jeunes gens le goût de les baisers de le vent qui soufflait à le petit jour sur les vagues démontées de la mer noire ne devaient jamais s’ effacer en eux le long hiver passa encore un été et l’ hiver suivant où la famine devint telle que les petits enfants morts étaient portés en terre en tas dans de vieux sacs les karine vécurent à le mois de mai avec le dernier bateau français qui quittait odessa ils purent s’ embarquer gagner PROPN puis marseille ils descendirent dans le port de PROPN le mai ",
"à le constantinople ils avaient vendu les bijoux qui leur restaient et ils possédaient quelque argent cousu dans leurs ceintures par une vieille habitude ils étaient vêtus de haillons ils avaient des figures étranges et effrayantes misérables dures les enfants malgré tout paraissaient gais ils riaient avec une espèce de sombre légèreté qui faisait sentir davantage à les vieux leur propre fatigue l’ air limpide de mai était chargé d’ une odeur de fleurs et de poivre la foule allait lentement s’ arrêtant à les vitrines riant et parlant à le voix haute ",
"les lumières la musique dans les cafés tout cela paraissait bizarre comme un rêve tandis que PROPN retenait les chambres à l’ hôtel les enfants et demeurèrent un instant dehors loulou son visage pâle tendu en avant fermait les yeux aspirait l’ air parfumé de le soir les grands globes électriques éclairaient la rue d’ une lumière diffuse et bleue; de fins arbres en bouquets agitaient leurs branches ",
"des matelots passèrent regardèrent en riant la jolie fille immobile l’ un d’ eux lui jeta doucement un brin de mimosa loulou se mit à le rire le beau le charmant pays dit -elle quel rêve regarde mais la vieille femme était assise sur un banc et paraissait somnoler son mouchoir tiré sur sa tête blanche et les mains croisées sur ses genoux loulou vit que ses yeux étaient demeurés ouverts et regardaient fixement devant elle ",
"elle lui toucha l’ épaule appela: qu’ est -ce que tu as tressaillit brusquement se leva à le même instant leur fit signe ils entrèrent traversèrent lentement le hall sentant dans leurs dos les regards curieux les tapis épais dont ils avaient perdu l’ habitude semblaient coller à le leurs semelles comme de la glu à le restaurant l’ orchestre jouait ",
"ils s’ arrêtèrent écoutèrent cette musique de jazz qu’ ils entendaient pour la première fois ils ressentaient une sorte de vague épouvante de ravissement insensé c’ était un autre monde ils entrèrent dans leurs chambres demeurèrent longtemps à les fenêtres regardant les autos passer dans la rue les enfants répétaient: sortons sortons allons dans un café dans un théâtre ils se baignèrent brossèrent leurs habits se précipitèrent vers la porte PROPN et sa femme les suivaient plus lentement plus péniblement mais dévorés eux aussi d’ une soif de liberté et d’ air sur le seuil se retourna ",
"loulou avait éteint l’ électricité ils avaient oublié assise devant la fenêtre la lumière d’ un bec de gaz placé devant le petit balcon éclairait sa tête baissée elle était immobile et semblait attendre PROPN demanda: tu viens avec nous elle ne répondit rien "
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"une fois là il s' engagerait dans l' avenue PROPN mais presque immédiatement il emprunterait le parking souterrain pour ressortir à le carrefour georges-v–champs-élysées ne resterait plus alors à le bloquer que le tronçon de les champs-élysées qui va jusqu' à l’ étoile approuvé-je votre santé est meilleure monsieur le directeur je fais toujours beaucoup de température et mon médecin m' interdit formellement de sortir il nous sourit ",
"il en déchiffrait les premières lignes juste à le moment où blaireau après l’ avoir plusieurs fois respectueusement salué mettait la main sur le bouton de la porte et s’ apprêtait à le sortir ah! mon dieu! s’ écria tout-à-coup m. le directeur qu’ y a -t-il donc? murmura blaireau en se retournant par exemple ",
"car si je crois fermement à les anges et à le leurs avertissements je crois non moins fermement à l' influence naturelle de le corps sur l' âme une légère indisposition est suffisante pour nous faire tout voir sous les couleurs les plus sombres oui nous irons ensemble à le ottawa le voyage se fit sans le moindre accident le vague pressentiment de marguerite s' était dissipé comme un nuage ",
"—bonsoir mon cher fit le prince en lui tendant la main et son manteau écarté laissa voir de riches vêtements et les belles proportions d' une haute stature des cordons brillaient sur sa poitrine et se rattachaient à le ceinturon de son épée son visage noble et fier que les symptômes de la vieillesse prochaine rehaussaient de gravité paraissait empreint de mélancolie pour PROPN c' était un splendide jeune homme ayant de longs cheveux bouclés et noirs un air de douceur et d' insouciance un teint pâle et de beaux yeux ",
"elle avait des cheveux teints en violet et les yeux violemment maquillés de khôl noir je dansai avec elle je me laissai guider par la musique j’ aurais pu danser ainsi toute la nuit oublieux de tout le reste je ne me sentais plus mal à l’ aise soudain il me vint à l’ esprit que je n’ étais pas le seul ",
"ainsi donc tout s’ expliquait: cet oiseau voulait un nid de la couleur de son plumage et il n’ avait rien trouvé de plus blanc que certains poils de la barbe royale PROPN se réjouissait de sa découverte mais il brûlait d’ en savoir d’ avantage or il était grand temps car il ne lui restait plus qu’ un seul poil à le menton lequel blanc comme neige serait la dernière occasion pour le bel oiseau de se montrer aussi quelle n’ était pas l’ émotion de le roi en s’ étendant sous les aristoloches pour cette sieste il fallait à le nouveau feindre le sommeil mais ne pas y succomber ",
"cela me rappelle une anecdote très-vraie et très-peu connue de le maréchal de saxe il était à le londres dans un de ces intervalles où les hommes de s’ égorger avaient signé un de ces traités qui n’ obligent qu’ autant qu’ on veut bien les tenir ou qu’ on n’ a pas la force de les enfreindre le maréchal de saxe donc se promenait dans son carrosse et son cocher se prit de querelle avec un boueur fortement constitué le boueur arrête l’ équipage ouvre la portière et prie le maître de lui faire raison de l’ insolence de son valet le maréchal doué comme vous le savez ou comme vous ne le savez pas d’ une force de corps extraordinaire laisse dans son carrosse son épée et sou habit et saute sur le pavé ",
"–vous ne causez pas une demi-heure avec une bourgeoise sans qu’ elle fasse apparaître son mari sous une forme quelconque reprit blondet qui ne perdit rien de sa gravite mais si vous savez que votre femme comme il faut est mariée elle a eu la délicatesse de si bien dissimuler son mari qu’ il vous faut un travail de christophe colomb pour le découvrir souvent vous n’ y réussissez pas tout seul si vous n’ avez pu questionner personne à la fin de la soirée vous la surprenez à le regarder fixement un homme entre âges et décoré qui baisse la tête et sort elle a demandé sa voiture et part ",
"elle fut sur le point de croire qu’ elle s’ était effrayée à le tort que seule quelque innocente bête avait rôdé dans la nuit mais descendue de le bâton et la face collée à le plancher treillagé de la cage elle vit tout à le coup dans la brume que diaphanisait le jour grandissant —non pas au-dessous de la cage même mais un peu plus loin vers l’ arbre une basse forme noire courbée vers la terre la forme d’ un homme qui gît étendu sur le ventre l’ homme longtemps ne bougea point mais voici que peu à le peu il avança les bras et d’ une main qui mêlait des doigts rouges à l’ herbe il arrachait le gazon par touffes il mit à le nu tout un carré de terre noire et mouillée ",
"je vous ai rendu le seul service qui dépendait de moi: que vous importe le reste nous sommes ici toutes égales car nous courons les mêmes dangers si je m’ en tire bien comme je l’ espère je vous apprendrai le nom de mes parens je le reprendrai peut-être ce nom car je ne veux pas sortir d’ ici sans avoir assez de fortune pour n’ être à le charge à le personne le son de votre voix la manière correcte dont vous parlez tout annonce que vous avez reçu une éducation soignée que peut -il vous en coûter de me dire qui vous êtes cela me contrarierait beaucoup dans ce moment nous disputâmes quelque temps mais de la manière la plus aimable car rosalie était charmante "
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a l’ intérieur elle est toute blanche aussi la basilique très riche très claire pleine de rayons de soleil le fond l’ iconostase entièrement en marbre blanc elle s’ emplit peu à le peu de la foule bigarrée et brodée qui étincelait dehors; chacun homme ou femme arabe ou grec tenant à la main un cierge acheté devant la porte | [
"et enfin commence le grand spectacle attendu l’ entrée rituelle de le patriarche coiffé de la tiare bizantine figure archaïque à le longue barbe grise que suit un long cortège de prêtres en robe de drap d’ or il s’ assied sur son trône et on l’ encense scène de les vieux temps ressuscitée dans de la lumière éblouissante sans ce mystère de demi-ténèbres à le milieu de lequel nous avons coutume de nous représenter les choses passées puis les cierges les plus proches s’ allument à le celui de le patriarche on se passe de main en main cette flamme sacrée et l’ église s’ emplit de milliers de petits lumignons rouges presque sans éclat sous le soleil de heures et les coups de feu précipitent leur bruit à le dehors; et un hymne de triomphe s’ élève puissamment sous les voûtes tandis que des choristes enfants soutiennent sans fin ou mêmes notes en mélopée qui se traînent à le milieu de le chant et de la fusillade comme de longs cris funèbres le printemps oriental prête sa splendeur à le ce dimanche de pâques ",
"et devant tant de confiance et de fête on ne s’ imagine plus ces grands massacres encore si peu éloignés de nous tout ce sang qui il y a années à le peine coulait ici à le pleins ruisseaux ce que l’on montre à le damas en fait de souvenirs des apôtres ou des premières époques chrétiennes est contestable et confus le lieu dit de la conversion de saint paul n’ est déjà plus celui que la tradition primitive avait consacré avant les croisades seule la maison d’ ananias paraît authentique elle est souterraine aujourd’hui et se compose de petites salles voûtées où les latins ont mis une chapelle ",
"mais les souvenirs de les grandes époques musulmanes y sont innombrables les palais les kiosques funéraires les bains les portiques les bibliothèques et les écoles jadis célèbres aujourd’hui délaissées tout cela d’ un accès encore difficile à les étrangers enclavé dans les petites murailles de terre carminée et dissimulé comme à le plaisir à le milieu de l’ immense labyrinthe de les rues des merveilles de l’ art arabe des arcades toutes frangées de stalactites des fontaines des mosaïques des faïences sont mêlées à des décombres enchevêtrées avec des débris de les époques antérieures greffées sur d’ informes ruines antiques qui vont se perdre en dessous dans les profondeurs de le sol un chaos plein de surprises plein d’ énigmes et où doivent dormir d’ étonnantes choses enfouies en compagnie de l’ obligeant pacha qui nous guide toute l’ après-midi nous circulons là dedans trop vite obligés à de continuels détours pour éviter des rues étroites où ne passerait pas notre voiture menée à le galop tantôt nous sommes dans les silencieux quartiers se cac",
"tantôt nous retraversons l’ étourdissante clameur de les bazars bazar des libraires bazar des ferblantiers des tourneurs des marteleurs de cuivre bazar des marchands de narguilés ou bazar de les céréales bazar des cordonniers peut-être le plus coloré de tous: ruelles couvertes et demi-obscures où les murailles disparaissent sous des chapelets de babouches à les nuances étonnantes brodées d’ argent et d’ or constamment il faut ralentir en criant gare dans les foules trop serrées sous l’ oppressante pénombre des vieux toits bas ",
"des milliers de petits marchands ambulants nous harcèlent exaltant la qualité de leurs bonbons de leur limonade de leur cresson de fontaine ou de leur pain frais par des refrains séculaires par des plaisanteries éternellement pareilles qui prouvent à la fois la naïve bonhomie et l’ immuabilité de ce peuple: prenez garde à le vos dents! disent les vendeurs de boissons glacées calmez l’ irritation de votre belle-mère chantent les vendeurs de petits bouquets où des soucis se mêlent à les fleurs d’ oranger et à les roses et parmi tant de cris baroques consacrés par d’ immémoriales traditions il en est de si vieux que le nom de baal s’ y trouve encore des visages étranges nous suivent: des mendiants de profession qui psalmodient leurs jérémiades des derviches qui eux aussi demandent l’ aumône des fous qui bénissent ainsi devait être en occident la grande vie de nos rues à le moyen âge ",
"nous dérangeons des conciliabules de femmes à le figure invisible qui stationnent pour composer et dicter des lettres devant les échoppes de les écrivains publics et enfin dans le faubourg de PROPN hanté par les caravanes de le sud nous passons à le milieu de la curiosite sauvage de les bédouins des bédouines de tous les gens de les déserts d’ à le côté une très sainte route traverse ce faubourg de aboutit à la porte de dieu et se continue vaguement dans l’ infini de les déserts la route de la mecque c’ est par là que s’ en va chaque printemps vers les villes de le proph��te la pieuse caravane qui depuis des siècles se forme à le damas point initial de les pèlerinages elle a perdu de son importance il est vrai la caravane séculaire maintenant que des navires à le vapeur conduisent directement des milliers de pèlerins à le djeddah ",
"les algériens les tunisiens les gens de le sombre moghreb et aussi presque tous les turcs de la turquie d’ europe ont cessé devenir prendre ici la suite de ce lent et innombrable cortège dont le passage est l’ événement annuel de les déserts d’ arabie mais les persans les circassiens les kurdes les musulmans de le fond de l’ asie se réunissent encore à le damas pour se mettre en marche ensemble avec le cérémonial de les vieux âges et à le leur tête cheminent toujours ces pompeux chameaux empanachés de plumes d’ autruche qui partent à la fin de l’ hiver de constantinople pour arriver ici à le travers l’ asie mineure portant sur leur dos dans des housses de velours brodé d’ or les présents de le khalife à la mosquée de la cette année-ci nous avons failli la croiser en idumée la grande caravane elle sera de retour à le damas vers la fin de juillet; le pacha de la ville qui porte le titre officiel de chef de la caravane sacrée sortira à sa rencontre et les marchands de les bazars iront l’ attendre à le ou jours de route dans le désert de le haouran pour acheter à le",
"aujourd’hui jour cependant quelconque pour la damas musulmane ce faubourg de est rempli à le son ordinaire de visiteurs singuliers des paysans druzes offrant leurs céréales des kurdes amenant leurs troupeaux de moutons des bédouins d’ un type qui nous est inconnu; et l’ air inquiet effarouché mauvais des chasseurs de gazelles venus de les solitudes de le levant armés de lances très longues demi-nus sur des chevaux maigres revenus en ville à le galop de notre attelage nous visitons jusqu’ à le soir de les caravansérails des bibliothèques et encore des mosquées puis des tombeaux vénérés où dorment les grands morts de l’ islam: dans un cimetière de l’ est celui d’ un abyssin célèbre jadis pour la sainteté de sa vie et la beauté de sa voix que le prophète avait attaché comme muézin à sa propre personne ",
"près de la mosquée de les ommiades à le milieu d’ une bibliothèque de manuscrits précieux sous une coupole ornée de mosaïques d’ or qui portent la date de l’ an de notre ère celui de le vaillant qui guerroya contre les croisés et préserva damas de leurs attaques dans un quartier de ruines et de silence est le tombeau de le grand salah-ed-din saladin de lequel nous nous approchons avec une vénération particulière on y arrive par un jardinet mélancolique et vieux entre des murs c’ est un petit sanctuaire carré à le coupole recouvert d’ un badigeon de chaux et d’ ocre; des rosiers grimpants l’ entourent de délicieuses guirlandes blanches ou rose pâle "
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"—vous voulez parler de la révision dit m.de terremondre cela jamais! la révision vous ne l’ aurez pas ce serait la guerre ministres et députés me l’ ont dit —le poète bouchor répondit nous enseigne qu’ il vaut mieux endurer les maux de la guerre que d’ accomplir une action injuste ",
"si vous m’ aimez cher néel que je ne vous sois pas importune dit -elle avec cette grâce humble qui dans la femme aimée est la plus grande de les toutes-puissances voici le moment venu de me le prouver PROPN qui devina sentit la colère passer sous ses larmes la veine de son front devint d’ un bleu livide revoilà mon violent fit -elle en souriant mais venez près de moi et mettez -vous là où vous étiez tout à l’ heure et il s’ agenouilla à le bord de le lit sur le tapis ",
"PROPN était sur son hamac avec une fièvre ardente je m’ approchai de lui eh bien david mon ami lui demandai -je comment cela va -t-il? bien me dit -il d’ une voix brève et sans regarder de mon côté.– vous répondez sans savoir qui vous parle je suis m. davys .david se retourna vivement m. dit -il en se soulevant sur un bras et en me regardant avec des yeux pleins de fièvre; m. si vous vous appelez véritablement m. davys j’ ai à vous remercier bob m’ a dit que c’ était vous qui aviez demandé à le capitaine qu’ on me tirât de la fosse à les lions ",
"il en démordait pas pourtant se dérobait à le ce devoir abandonnait corps et biens à le ce péché capital mépris de le corps et de ses biens qui est pire hérésie à le regard de le dogme médical ii voulait n avoir de comptes à le rendre qu\\ à la mort et sait doucement les avances de son clergé aussi les clercs ie tracassaient -ils journellement un matin je fus arraché à le ma lecture par entrée comme celie de capitaines d\\' une ronde de nuit avec tous leurs troupiers d\\' une délégation plus importante que de coutume qui se rendit tout droit à le lit de le père foucault: un médecin à le profil aigu magistral et digne comme un grand inquisiteur un autre plus jeune et athlétique mais mou sous sa barbiche une poignée d\\' internes une nuée pépiante infirmières on envoyait et pour convertir ie vieux relaps ",
"–très volontiers si madame y consent dis -je en consultant des yeux ma voisine l’ offre est séduisante la barque est là toute parée et se balançant dans les remous de la rivière la dame relève vers nous son regard franc et ouvert mon air sérieux et la mine joviale de le loueur de barques la rassurent sans doute car après un moment d’ hésitation elle fait un petit geste qui peut se traduire par: ma foi tant pis! après tout en voyage il y a des libertés honnêtes qu’ on peut prendre ",
"voici heures termina -t-il dans une heure ces maudits pardaillan auront tout avoué et je saurai la vérité marie touchet jeta un cri tu dis qu’ on va questionner hommes qui s’ appellent ce sont sans doute des serviteurs de guise ",
"son bras ne la fait plus souffrir et elle parvient maintenant même à se dispenser de l' attelle les cures postopératoires sont assez espacées pour que nous puissions prendre le large quelques semaines le grand soleil de juillet brille nous irons dans la maison de vendée avec son grand jardin de fleurs puis à le PROPN nous tenons enfin notre liberté depuis longtemps promise ",
"à les journalistes qui me questionnaient devant le carlton le normandy ou le miramar je proclamais inlassablement ma juiverie ailleurs mes faits et gestes allaient à le l\\' encontre de les vertus que PROPN cultive chez les français la discrétion économie le travail de mes ancêtres orientaux œil noir le goût de exhibitionnisme et de le faste incurable paresse je ne suis pas un enfant de ce pays je n\\' ai pas connu les grand-mères qui vous préparent des confitures ni les portraits de famille ni le catéchisme ",
"notre esprit prête des phrases à les petites langues bleues qui se dégagent soudain et babillent dans le foyer on interprète le langage puissant et brusque d’ un bourguignon ce mot arrêtons -nous et plaçons ici pour les ignorants une explication due à un étymologiste très-distingué qui a désiré garder l’ anonyme bourguignon est le nom populaire et symbolique donné depuis le règne de charles vi à ces détonations bruyantes dont l’ effet est d’ envoyer sur un tapis ou sur une robe un petit charbon léger principe d’ incendie le feu dégage dit -on une bulle d’ air qu’ un ver rongeur a laissée dans le cœur de le bois PROPN inde ",
"c’ est absurde je ne t’ épouserais pas si j’ avais eu le malheur de te compromettre –si fait vous m’ épouseriez par point d’ honneur et je ne voudrais ni vous mettre dans un pareil embarras ni être forcée d’ accepter le mariage comme une réparation .toutes les paroles de marianne troublaient profondément andré ils s’ étaient arrêtés elle dans l’ eau où suzon avait voulu boire lui appuyé contre un bloc de grès "
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ils étaient\n là son amant et elle dans les bras l' un de l' autre les rideaux tirés lui en adoration\n devant cette femme dont la beaute le ravissait dont l' élégance intime l' extasiait aimait d' elle et sa peau si douce et la soie de ses bas sa gorge souple et la batiste sa chemise le parfum de son haleine et les saphirs de son bracelet ses cheveux blonds et les épingles d' écaille incrustées de petits diamants qu' elle y piquait elle se laissait\n adorer comme une idole voluptueusement roulée dans le flot de baisers qui montait \n' montait vers elle —baisers d' amour qui n' étaient pas comptés pesés étiquetés comme de desforges —baisers nouveaux qui n' avaient pas la monotonie connue de ceux paul —baisers ardents comme l' homme de ans qui les lui donnait qui les lui\n prodiguait —baisers si frais qui lui arrivaient d' une bouche aussi pure que la sienne qu' accompagnaient des paroles de tendresse empreintes de la plus délicieuse poésie un régal exquis de courtisane blasée à lequel il lui fallait s' arracher avec effort! midi elle devait se rhabiller et rené lui | [
"son jupon de soie\\n' molle et parfumée un peu court laissait voir ses bas où se moulaient ses jambes fines il s' approchait d' elle et sa bouche courait sur ses épaules nues qui frémissaient de disparaître sous l' étoffe hypocrite de le corsage et puis quand elle était partie demeurait là tout le jour se faisant servir à le déjeuner par madame raulet dans le salon \\n' soi-disant pour travailler —car il avait apporté sa serviette remplie de papiers réalité pour se repaître de souvenirs dans la chambre à le coucher dont le désordre attestait qu' il n' avait pas rêve il ne s' en allait qu' à le crépuscule traversant gagner la rue tout le paris qu' étoilent les premiers becs de gaz si dans la transparence de le soir et la divine lassitude qu' il sentait en lui faisait comme\\n une volupté où se résumaient où s' évanouissaient toutes les autres il y avait environ mois que cette vie durait monotone et si douce et sans autres\\n événements que ce regret de le dernier baiser et cette espérance de les caresses prochaines \\n' lorsqu' un matin et à le moment où rené sor",
"il avait même adressé à la poste restante de ces villes billets demeurés\\n' sans réponse il vit à le timbre de l' enveloppe que claude se trouvait maintenant à le venise.\\n ce fut avec une curiosité singulière qu' il déchira cette enveloppe et qu' il lut les pages\\n suivantes tout en longeant les trottoirs de les calmes rues de le faubourg saint-germain qui le\\n' menaient vers la seine par un matin de le premier printemps aussi frais aussi lumineux que \\n' son propre amour venise palais dario avril et c' est de votre venise que je vous écris mon cher rené de cette venise où vous avez\\n évoqué le cruel profil de votre cœlia le tendre profil de votre béatrice et comme féerique venise est toujours la patrie de l' invraisemblable la cité de les ondines qui ce bord d' orient s' appellent des sirènes j' y ai découvert un appartement meublé dans le\\n plus délicieux petit palais sur le grand canal comme un palazzino médaillons de marbre sur sa façade tout historié brodé ciselé et penché de côté comme\\n' moi dans mes mauvais jours pendant que je suis à le vous grif",
"—où il fait un silence de songe mon ami pourquoi faut -il que j' aie apporté ici mon vieux cœur d' homme de lettres malade ce cœur inquiet que j' entends battre et gémir plus fort encore dans ce doux silence savez -vous qu' il est heures que je viens de déjeuner à une petite table de le florian sous les arcades d' aller à le regarder un divin que je dois\\n dîner ce soir avec descendantes de les doges belles comme des femmes de et des russes aussi amusants que le korazoff de notre ami beyle et qu' à le lieu d' l' esprit en fête je suis rentré pour revoir son portrait —avec une grande s et un grand\\n —le portrait de colette! rené rené que ne suis -je simplement assis dans mon fauteuil\\n d' orchestre à les français à la voir jouer la camille d' on ne badine pas avec l' amour pièce divine aussi amère que de l' adolphe et qui chante comme de le mozart! souvenez -vous de son sourire de côté et comme elle hochait joliment sa blonde dire mais êtes -vous sûr que tout mente dans une femme lorsque sa langue ment vous\\n' souvenez -vous de perdican et de ces mots orgueil le plus",
"glissent elles penchent elles volte-virent si coquettement funèbres et sveltes! chacun de ces cercueils flottants emportait un de mes rêves défunts quelle procession\\n interminable sur cette eau morne! que ne suis -je aqua-fortiste je sais bien composition macabre que je graverais: une fuite de ces barques noires dans le crépuscule des squelettes blancs pour gondoliers à la proue et à la poupe ramant tout droits une rangée de palais ruinés et j' écrirais en dessous ainsi est mon cœur après une jeunesse plus foulée que le raisin de les vendanges et si misérable quand je venais\\n' d' échapper à le peine à les esclavages de le métier c' est l' horrible esclavage de cet amour-là\\n qu' il m' a fallu rencontrer de cet amour à le base de haine et de pourquoi juste? pourquoi? qui m' eût dit par le soir de juillet où cette folie a commencé que j' en\\n étais à le une de les heures les plus solennelles de ma vie j' avais bien travaillé tout le jour\\n et dîné seul ",
"j' étais sorti pour respirer un peu je flânais le long de ma canne et de mon\\n spleen regardant les passants et les passantes sans autre projet que de gagner heures quelle invisible démon a conduit mes pas de le côté de la comédie pourquoi suis monté à le foyer où je n' étais pas venu depuis des mois dire bonjour à le vieux farguet dont je me souciais comme de mon premier article pourquoi ai-je eu de l' esprit dans foyer et ma fantaisie de les meilleures heures moi qui me suis vu si souvent à les dîners monde aussi muet que la carpe à la chambord de le menu? pourquoi colette se trouvait -elle dans cet adorable costume des jeunes filles de l' ancien répertoire elle jouait la rosine\\n de le barbier quand dans la plaine —l' amour ramène—le printemps j' allai dans la lui entendre chanter cet air ",
"pourquoi me regardait -elle en le chantant si visiblement \\n' émue que je n' osais pas comprendre pourquoi avait -elle cette bouche ces yeux ce profil ce visage où il semble que l'on puisse lire la douleur d' une psyché asservie torturée les sens que je l' ai aimée dès ce premier soir et qu' elle m' a aimé! elle ne se disputa\\n pas et je l' avais à le moi ce soir même c' était la seconde fois que nous nous rencontrions.\\n comprenez -vous cela que j' aie été assez fou pour espérer une fidélité quelconque d' une fille qui s' était ainsi jetée à le ma tête montez -vous dans ma loge me dit -elle quand je reparus dans les coulisses et nous y montâmes nous n' y étions pas depuis quart d' heure qu' elle pressait ses lèvres sur les miennes avec cet égarement douloureux que je lui ai toujours vu dans le plaisir me dit -elle voilà une n' heure que j' en ai trop envie insensé il fallait la prendre comme elle se donnait pour une admirable courtisane folle de son corps —et de le mien par bonheur et me que les femmes sont avec les autres exactement les mêmes qu' avec nous à",
"quittons -la cette route fatale et arrivons aux\\n faits que je vous dois puisque vous m' avez écrit à le plusieurs reprises et si quand je vous ai quitté rue partant pour l' italie —cela se chante!—je voulais\\n savoir si je pouvais me passer d' elle hé bien l' expérience est faite et défaite ne peux pas je me suis bien raisonné j' ai bien lutté ",
"je me suis levé depuis ce départ non pas fois mais mais en me jurant que je n' y penserais pas de la\\n journée cela va pendant un quart d' heure une demi-heure et à le bout de ce temps la revois et ces yeux et cette bouche et puis des gestes qui ne sont qu' à le elle une façon tendre et vaincue qu' elle avait de pencher sa tête sur moi quand je la tenais dans\\n mes bras et alors où que je sois il faut que je m' arrête que je m' appuie contre mur tant j' ai là comme une aiguille fine et pointue qui se retourne dans mon cœur.\\n croirez -vous que j' ai dû quitter florence parce que je passais mon temps à les offices devant ce tableau de la dont vous avez vu la photographie\\n' chez moi il m' est arrivé de prendre une voiture à le une de les extrémités de la ville arriver avant la fermeture de la galerie afin de revoir cette toile parce que l' ange droite celui qui lève le voile c' est elle c' est tellement elle tellement regard ce regard qui m' a fait la plaindre si souvent et pleurer sur sa misère j' aurais dû la tuer j' ai donc quitté florence encore et je me suis abatt",
"en faisant des bulles de savon avec mes anciennes larmes oublierais -je d' en verser d' autres ces bulles de savon s' enflèrent en une nouvelle que\\n j' intitulai analyse mais vous l' avez lue sans doute dans la revue parisienne pas que je n' ai rien fait de mieux j' y ai tout mis comme vous avez pu voir de tristes amours tout y est exact photographique depuis l' histoire de la lettre jusqu' ma jalousie pour les saphos et colette est -elle assez prise sur le vif? et "
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"c’ était un combat singulier qui m’ opposait à le leur champion PROPN ne pouvait rien faire d’ autre que d’ assister à le massacre à le moindre mot de protestation les cerbères qui l’ entouraient l’ auraient réduit à le silence PROPN avait allumé sa troisième camel une marque de cigarettes à le laquelle il semblait s’ accoutumer il attendait les questions détendu à l’ abri de le rideau de fumée à le parfum épicé ",
"un après-midi elle est venue sonner à l’ atelier en l’ absence de jansen et j’ ai brusquement décidé de lui ouvrir j’ étais gêné de lui répondre toujours à le téléphone que n’ était pas PROPN quand elle m’ a vu dans l’ entrebâillement de la porte une expression de surprise inquiète a traversé son regard peut-être a -t-elle cru un instant que était parti pour de bon et qu’ un nouveau locataire occupait maintenant l’ atelier je l’ ai tout de suite rassurée ",
"le patron retourna à sa chaise longue et on ne sut pas s’ il était fâché ou content lorsqu’ il dit: la voilà échappée mme dalignac respira fort et ses poings qu’ elle tenait serrés contre sa poitrine s’ ouvrirent brusquement comme si elle-même n’ avait plus rien à le craindre le lendemain de ce jour on s’ aperçut que gabielle souffrait elle arrêtait sa machine et se courbait en pendant une minute puis elle reprenait son travail sans rien dire bergeounette la plaisanta: —est -ce que c’ est pour aujourd’hui? et elle s’ offrit à l’ accompagner sans retard à la maternité ",
"il est aisé de comprendre qu’ ils ont tout fait pour cela afin de se venger de leur expulsion allons maître viens reconduire la petite reine et faire le tour de les quais avec la musique la compagnie ne peut se promener sans son chef à l’ heure de les vêpres nous chercherons –mais où peut -il être? dit en joignant les mains ",
"elles sentent elles-mêmes que leur angoisse échappe à les secours de l’ affection et qu’ elle ne peut cesser qu’ en s’ épuisant d’ elle-même c’ est ce qui arriva à le karol le soir de cette sombre journée il était déjà fatigué de souffrir il s’ ennuyait de la solitude la nuit comme il y avait longtemps qu’ il n’ avait dormi il subit un accablement qui lui procura de le repos le lendemain il retrouva le bonheur dans les bras de la floriani; ",
"nous trouvâmes quelques pièces magnifiquement meublées et fort éclairées nous arrivons à la porte d’ un salon que le duc ouvre lui-même en disant: enfin les voilà j’ aperçois d’ un coup d’ œil m. de riolle l’ abbé de blanzac que je reconnus à le peine en habit de soie en joli manteau poudré frisé à la dernière mode des bijoux à le côté de lui mon joli serlang et edouard puis ou autres personnes hommes et femmes que je ne connaissais pas ",
"gardons -nous cependant de conclure trop vite nous ignorons quel prix attachait à le ces objets–est -ce son trésor ou le rebut accumulé d’ une existence plus riche par ailleurs certains de ces vestiges pourraient d’ autre part nous induire en erreur il arrive que les choses soient détournées de leur fonction habituelle par un utilisateur pris à le dépourvu ou simplement inventif quand elles ne se révèlent pas à l’ examen très différentes de ce que l’on imaginait sur leur seule apparence les noix de coco ne sauraient être des œufs d’ autruche puisqu’ elles contiennent de le lait de chèvre ",
"c’ est un peu humide et raboteux pour madame andré.pierre traversa le verger et pénétra dans l’ ancienne pépinière qui occupait une langue de terrain fermé de haies très élevées et que traversait le ruisseau il y fut saisi d’ une sorte de ravissement marianne avait laissé la nature faire tous les frais de ce petit parc naturel l’ herbe y avait poussé haute et drue en certains endroits courte et fleurie en d’ autres selon le caprice de les nombreux filets d’ eau qui se détachaient de le ruisseau pour y rentrer après de paresseux détours dans les déchirures de le sol ce sol léger noir et mélangé de sable fin était particulièrement propice à la flore de le pays et toutes les plantes rustiques s’ y étaient donné rendez-vous ",
"en entrant chez madame je l’ ai prévenue que je ne pouvais y entrer et y rester qu’ avec mon frère madame a bien voulu supporter ses naïvetés un nouvel ami caroline salua et quitta la chambre en rentrant à la cuisine elle y trouva gribouille en conversation avec le brigadier de gendarmerie eh bien s’ écria gribouille que t’ a dit mme delmis ",
"la véranda était devenue le lieu le plus habité de la maison geneviève y avait apporté ses livres son métier à le tapisserie et pierre y passait de longues heures lisant ou dessinant en la regardant travailler ils montaient à le cheval tous les jours et souvent ils s’ embarquaient sur un petit yacht que pierre avait acheté et qu’ il manœuvrait seul c’ était pour lui un plaisir des plus vifs; PROPN abritée par une tente gracieuse et élégante s’ étendait à le fond de le bateau sur des coussins de soie; pierre relevait les rames et laissait le frêle esquif voguer à l’ aventure sur cette mer calme et solitaire "
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–je vais à le cirque il ouvre à les champs-élysées ce soir et je ne puis y manquer –et pourquoi? dit clémentine en l’ interrogeant par un regard à le demi colère –faut -il vous ouvrir mon cœur reprit -il en rougissant vous confier ce que je cache à le mon cher adam qui croit que je n’ aime que la pologne.–ah! un secret chez notre noble capitaine –une infamie que vous comprendrez et de laquelle vous me consolerez –vous infâme –oui moi comte paz je suis amoureux fou d’ une fille qui courait la france avec la famille bouthor des gens qui ont un cirque à l’ instar de celui de franconi mais qui n’ exploitent que les foires je l’ ai fait engager par le directeur de le cirque-olympique | [
"–elle est belle? dit la comtesse –pour moi reprit -il mélancoliquement malaga tel est son nom de guerre est forte agile et souple pourquoi je la préfère à le toutes les femmes de le monde en vérite je ne saurais le dire ",
"quand je la vois ses cheveux noirs retenus par un bandeau de satin bleu flottant sur ses épaules olivâtres et nues vêtue d’ une tunique blanche à le bordure dorée et d’ un maillot en tricot de soie qui en fait une statue grecque vivante les pieds dans des chaussons de satin éraillé passant des drapeaux à la main à les sons d’ une musique militaire à le travers un immense cerceau dont le papier se déchire en l’ air quand le cheval fuit à le grand galop et qu’ elle retombe avec grâce sur lui applaudie sans claqueurs par tout un peuple eh bien m’ émeut –plus qu’ une belle femme à le bal dit clémentine avec une surprise provocante –oui répondit d’ une voix étranglée cette admirable agilité cette grâce constante dans un constant péril me paraissent le plus beau triomphe d’ une femme oui madame rachel et la dorval la cinti et la malibran la grisi et la taglioni la pasta et l’ elssler tout ce qui règne ou régna sur les planches ne me semble pas digne de délier les cothurnes de malaga qui sait descendre et remonter sur un cheval à le grandissime galop qui se glisse dessou",
"d’ une force herculéenne elle n’ a besoin que de son poing mignon ou de son petit pied pour se débarrasser de ou hommes c’ est enfin la déesse de la gymnastique –elle doit être stupide reprit amusante comme l’ héroïne de péveril de le pic! insouciante comme un bohême elle dit tout ce qui lui passe par la tête elle se soucie de l’ avenir comme vous pouvez vous soucier des sous que vous jetez à un pauvre et il lui échappe des choses sublimes jamais on ne lui prouvera qu’ un vieux diplomate soit un beau jeune homme et un million ne la ferait pas changer d’ avis ",
"son amour est pour un homme une flatterie perpétuelle d’ une santé vraiment insolente ses dents sont perles d’ un orient délicieux et enchâssées dans un corail son mufle elle appelle ainsi le bas de sa figure a selon l’ expression de shakspeare la verdeur la saveur d’ un museau de génisse et a donne de cruels chagrins elle estime de beaux hommes des hommes forts des adolphe des auguste des alexandre des bateleurs et des paillasses ",
"son instructeur un affreux cassandre la rouait de coups et il en a fallu des milliers pour lui donner sa souplesse sa grâce son intrépidité –vous êtes ivre de dit la comtesse –elle ne se nomme que sur l’ affiche dit paz d’ un air piqué elle demeure rue PROPN dans un petit appartement à le troisième dans le velours et la soie et vit là comme une princesse elle a existences sa vie foraine et sa vie de jolie femme ",
"–et vous aime -t-elle –elle m’ aime vous allez rire uniquement parce que je suis polonais elle voit toujours les polonais d’ après la gravure de poniatowski sautant dans l’ elster car pour toute la france l’ elster ou il est impossible de se noyer est un fleuve impétueux qui a englouti poniatowski à le milieu de tout cela je suis bien malheureux madame une larme de rage qui coula dans les yeux de thaddée émut clémentine –vous aimez l’ extraordinaire vous autres hommes –et vous donc? fit thaddée –je connais si bien adam que je suis sûre qu’ il m’ oublierait pour quelque faiseuse de tours comme votre malaga ",
"mais où l’ avez -vous vue de le<UNK> PROPN à le mois de septembre dernier le jour de la fête elle était dans le coin de l’ échafaud couvert de toiles où se font les parades ses camarades tous en costumes polonais donnaient un effroyable charivari je l’ ai aperçue muette silencieuse et j’ ai cru deviner des pensées de mélancolie chez elle n’ y avait -il pas de quoi pour une fille de ans? ",
"voilà ce qui m’ a touché la comtesse était dans une pose délicieuse pensive quasi triste –pauvre pauvre thaddée s’ écria -t-elle et avec la bonhomie de la véritable grande dame elle ajouta non sans un sourire fin: –allez allez à le cirque!thaddée lui prit la main la lui baisa en y laissant une larme chaude et sortit après avoir inventé sa passion pour une écuyère il devait lui donner quelque réalité ",
"dans son récit il n’ y avait de vrai que le moment d’ attention obtenu par l’ illustre malaga l’ écuyère de la famille bouthor à le saint-cloud et dont le nom venait de frapper ses yeux le matin dans l’ affiche de le cirque le paillasse gagné par une seule pièce de sous avait dit à le paz que l’ écuyère était un enfant trouvé volé peut-être alla donc à le cirque et revit la belle écuyère moyennant francs un palefrenier qui là remplace les habilleuses de le théâtre lui apprit que se nommait marguerite turquet et demeurait rue des fossés-du-temple à un cinquième étage .le lendemain la mort dans l’ âme se rendit à le faubourg de le temple et demanda mademoiselle turquet pendant l’ été la doublure de la plus illustre écuyère de le cirque et comparse à le théâtre pendant l’ hiver PROPN "
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"on n’ espérait pas se divertir davantage même à l’ enterrement de notre monsieur pouleux et son clerc se retirèrent à le leur tour après avoir souhaité meilleure santé à le m. le marquis et témoigné à le célèbre médecin le plaisir qu’ ils avaient eu à le faire sa connaissance nous restâmes seuls mme la marquise louaisot louette et moi j’ étais sorti de mon trou à les quarts asphyxié et complètement abêti par l’ excès de ma terreur ce que je viens de raconter vient surtout de stéphanie ma femme qui était parmi les assistants pendant toute la cérémonie qui avait duré heures d’ horloge ",
"à le bout de jours l’ atmosphère devint réellement oppressante PROPN se mit à le sortir des après-midi entières il allait tout bêtement à la plage le psychiatre appréciait moins la partie suivante de le récit mais bruno y tenait beaucoup il n’ avait aucune envie de la passer sous silence après tout ce connard était là pour écouter c’ était un employé non? elle était seule poursuivait donc bruno elle était seule toutes les après-midi sur la plage ",
"alors pour anéantir leur œuvre il a imaginé entre autres agents destructeurs les pariétaires et surtout ce figuier des ruines à lequel rien ne résiste c’ est le figuier de les ruines qui règne aujourd’hui en maître sur angkor au-dessus de les palais au-dessus de les temples qu’ il a patiemment désagrégés partout il déploie en triomphe son pâle branchage lisse à les mouchetures de serpent et son large dôme de feuilles il n’ était d’ abord qu’ une petite graine semée par le vent sur une frise ou à le sommet d’ une tour mais dès qu’ il a pu germer ses racines comme des filaments ténus se sont insinuées entre les pierres pour descendre descendre guidées par un instinct sûr vers le sol et quand enfin elles l’ ont rencontré vite elles se sont gonflées de suc nourricier jusqu’ à le devenir énormes disjoignant déséquilibrant tout ouvrant du haut en bas les épaisses murailles ",
"elle était douce dans la plus âpre lutte bonne parmi les mauvais pacifique dans la guerre la guerre ce triomphe de le diable elle y porta l’ esprit de dieu et christophe faisant un retour sur PROPN pensait je n’ y ai pas assez porté l’ esprit de dieu il relisait les belles paroles de l’ évangéliste de jeanne: être bon rester bon entre les injustices de les hommes et les sévérités de le sort garder la douceur et la bienveillance parmi tant d’ aigres disputes traverser l’ expérience sans lui permettre de toucher à le ce trésor intérieur et il se répétait: j’ ai péché je n’ ai pas été bon ",
"—et à le propos de quoi demanda le capitaine mon vieil ami se trouvait -il dans l’ atelier d’ un peintre mais à le propos de ce que ce peintre est son fils répondit le domestique —eh quoi! s’ écria le capitaine en faisant pas en avant le célèbre peintre est le fils de l’ illustre capitaine PROPN —oui monsieur son propre fils dit le domestique et le propre neveu de le général de courtenay ",
"comme le mien un être bon distingué exquis et qui l’ adore ah! pour PROPN je n’ ai pas d’ indulgence ah! non cependant l’ action en principe est la même –en principe si vous saviez comme a m’ est égal le principe je ne trouve répréhensible que ce qui nuit à un être inoffensif qui n’ a pas mérité qu’ on lui nuise je nuis à le mon mari qui m’ aime en aimant un autre que lui le jour ou ̀ j’ ai séparé nos vies j’ ai fait une infamie s’ il ne m’ avait pas aimée je ne lui nuisais en rien par conséquent j’ étais à le mes propres yeux très innocente a vos propres yeux c’ est possible mais à les yeux de le monde la situation est identique eh! le monde qu’ est -ce qu’ il vient faire la laissons -le donc un peu tranquille le monde précisément votre tort est de le laisser trop tranquille vous devriez vous occuper un peu plus de lui ce serait très opportun je vous assure qu’ est -ce que vous voulez dire –oh rien de précis je fais allusion à le votre façon d’ être générale qui est –qui est –enfin vous manquez de tenue je ne vous l’ apprends pas je pense –de tenue n’ est pas",
"–je prie le diable qu’ il prenne la vôtre s’ écria vaunoy tu as eu peur maître alain et toi lapierre méchant bateleur tu t’ es enfui avec ton égratignure il aurait fallu faire comme joachim n’ est -ce pas demanda le maître d’ hôtel avec un commencement d’ aigreur; oui je sais bien que vous nous aimeriez mieux morts que vivants notre monsieur –tais -toi! interrompit hervé qui haussa les épaules ",
"toujours à ces époques je me suis senti l’ esprit frappé de les images de deuil et de désolation qui ont entouré mon berceau les lettres qu’ écrivait ma mère de les bords de la baltique ou des rives de la sprée ou de le danube m’ avaient été lues tant de fois le sentiment de le merveilleux le goût de les voyages lointains ont été sans doute pour moi le résultat de ces impressions premières ainsi que de le séjour que j’ ai fait longtemps dans une campagne isolée à le milieu de les bois livré souvent à les soins de les domestiques et de les paysans j’ avais nourri mon esprit de croyances bizarres de légendes et de vieilles chansons il y avait là de quoi faire un poète et je ne suis qu’ un rêveur en prose ",
"bastien entra les bras arrondis le colbach sur l’ oreille le dolman sur l’ épaule la croix à le côté et faisant sonner ses éperons en homme qui connaît son importance le sous-préfet était debout devant la cheminée une main dans son gilet le jarret tendu le nez à le vent on savait que c’ était ainsi que d’ habitude recevait l’ empereur et tout le monde surtout l’ estimable classe de les fonctionnaires publics classe de tout temps fort indépendante avait l’ ambition de se modeler sur lui il examina bastien d’ un coup d’ œil rapide et connaisseur reconnut un homme de à le ans petit de taille et bon à la fois pour le service de ou armes différentes d’ ailleurs sous ce rapport bastien paraissait avoir fait son choix puisqu’ il apparaissait à le sous-préfet sous son uniforme de hussard ",
"c’ est que balbutia -t-il livrer la correspondance d’ une femme si odieuse et si méprisable qu’ elle puisse être me répugnerait beaucoup l’ idée ne m’ était pas venue de vous le demander interrompit le vieux brocanteur non c’ est autre chose que j’ attends de vous et daniel lui paraissant encore inquiet: —cependant reprit -il défiez -vous de ces scrupules exagérés monsieur champcey toutes les armes sont bonnes quand on défend contre des scélérats son honneur et sa vie et c’ est là que nous en sommes si nous ne nous hâtons pas de frapper sarah elle nous gagnera de vitesse et alors il était venu s’ adosser à la cheminée près de mme bertolle immobile et muette et regardant alternativement daniel et mlle henriette —peut-être continua -t-il ne vous rendez -vous pas bien compte de la situation monsieur et vous mademoiselle réunis ce soir après les plus terribles épreuves sauvés miraculeusement l’ un et l’ autre il vous semble que tout est fini que vous n’ avez plus rien à le souhaiter en ce monde que l’ avenir vous appartient je dois vous détromper vous en êtes just"
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vous comprenez –oui –nous rechercherons tout de même pour l’ acquit de notre conscience mais personnellement je ne crois ni à l’ accident ni ni à le crime seulement étant donné l’ état d’ esprit inquiet déprimé dans lequel vous me dites que cette jeune femme était à le moment de son départ n’ avez -vous pas pensé il s’ arrêta gêné pour préciser sa supposition devant ce jeune mari qui blêmissait si facilement mais PROPN releva la tête et acheva lui-même d’ une voix qu’ il s’ efforçait de rendre forte :–si j’ ai pensé à le suicide hélas! oui j’ y ai pensé aussi il s’ arrêta la vision était terriblement pénible à le envisager .cette crainte déjà l’ avait hanté après qu’ il avait constaté que nicole était bien allée à la ferme de | [
"elle y avait reçu un si terrible choc et en était partie si désespérée que toutes les conjectures étaient permises heureusement il se rappelait que tattie lui avait répété une de les dernières phrases de la pauvre petite maman: je prie dieu de me donner la force de vivre pour revoir mon enfant cette phrase en le crucifiant l’ avait cependant rassuré il ne voulut pas expliquer tout cela à le lewis il lui dit simplement :–je suis persuadé que est encore en vie nous devons donc repousser toute idée de suicide –vous avez une raison sérieuse de conclure ainsi ?–oui fit -il ma femme aimait son fils elle aime son fils insista -t-il elle veut le revoir s’ écria l’ autre cela est encore une bonne indication ",
"par l’ enfant nous tiendrons la mère il faut donc garder bon espoir ne vous découragez pas nous réussirons! optimisme professionnel ou conviction sincère quoi qu’ il en soit lorsque PROPN prit congé de le détective il se sentait réconforté .le temps passa .tous les jours PROPN recevait un rapport de lewis une simple note indiquant malheureusement que rien encore ne pouvait le mettre sur la voie de celle qu’ il avait mission de rechercher .ce résultat négatif commençait à le abattre la bonne humeur d’ harry cependant il avait conseillé à le détective de pousser l’ enquête jusqu’ à le ragon où sa femme aurait pu aller rejoindre la vieille et fidèle delphie qui l’ avait connue tout enfant mais quand revint de france avec la certitude que nicole n’ avait pas paru dans la région où l’ ancienne servante s’ était réfugiée après la mort de son maître le jeune anglais fut désespéré.rien .aucune trace ",
"aucun espoir!il se sentait démoralisé il n’ avait plus le courage d’ attendre il était soudain las de sa vie mondaine et brillante que lui importait son train de vie fastueux que nicole ne partageait plus par un étrange phénomène celle-ci qui lorsqu’ elle était présente ne semblait pas compter dans la vie de son mari remplissait à le présent qu’ elle était absente son cœur et son cerveau jusqu’ à l’ obsession à le club chez des amis à le stade ou il essayait en se remettant à le rugby de créer une diversion l’ idée qu’ il allait en rentrant chez lui trouver la maison vide la pensée qu’ il ne reverrait pas le sourire un peu mélancolique de sa femme ses grands yeux brillants et naïfs tout lui rendait cette vie à le londres insupportable.le solide et joyeux garçon sans souci et qui ne pensait jamais qu’ à le lui-même avec le plus naïf se sentait devenir inquiet nerveux soumis à des moments de tristesse insurmontable ses sentiments aussi devenaient plus subtils et plus fins ",
"maintenant qu’ il connaissait par lui-même la solitude et l’ ennui il comprenait mieux ce qu’ avait pu éprouver sa jeune femme il devinait certains froissements certaines blessures qu’ il avait pu faire à ce cœur sensible dans son insouciant égoïsme .tout semblait le ramener à ses propres torts et un remords mal défini mais de jour en jour plus précis se mêlait à son regret amer de voir son foyer détruit par sa faute !décidément la vie à le londres lui devenait moralement par trop inconfortable !il eut alors l’ idée vague d’ abord puis nette puis impérieuse l’ idée qui vient naturellement à le tous les anglais en mal de spleen et fait d’ eux les globe-trotters que l’on rencontre sous toutes les latitudes l’ idée de le départ d’ un grand voyage très lointain où ils espèrent guérir leur nostalgie .pendant heures il pensa sans arrêt à le cette évasion ce fut l’ idée fixe le besoin incoercible de mouvement et d’ action à le bout de ce temps PROPN était décidé sans hésiter plus longtemps il fit retenir une cabine de luxe dans le prochain paquebot qui partait p",
"prévoyant et attentionné il donna des ordres à le son personnel de PROPN pour que la maison restât ouverte et entretenue pendant tout le temps que durerait son absence il voulait que nicole si elle revenait trouvât la demeure accueillante avec son air habituel: des fleurs dans sa chambre et le breakfast servi par les mêmes domestiques .à son homme d’ affaires il laissa des instructions pour l’ entretien de l’ enfant toujours confié à le mrs berry mais ramené dans la ferme de celle-ci à le kensongton de l’ enfant qu’ il n’ avait même pas songé à le aller revoir il prévit aussi le confort de nicole ou supposa même que aurait seulement retrouvé son adresse il tenait à le ce qu’ une forte pension lui fût versée et qu’ elle fût surtout mise à le courant de la retraite de son fils afin qu’ elle pût voir librement celui-ci et même le prendre avec elle si elle le désirait l’ homme d’ affaires était de plus chargé d’ avertir télégraphiquement harry de tous les événements qui se passeraient chez lui ",
"il devait enfin remettre à le lady la lettre que son mari avait écrite pour elle avant de partir .cette lettre combien harry en avait cherché et pesé tous les termes !pour un caractère un peu froid et un peu réservé comme celui de le jeune lord il avait été difficile à le celui-ci d’ exprimer sa véritable pensée .il tenait à le dire à sa femme tout l’ amour qu’ il avait eu toujours pour elle sans bien s’ en rendre compte lui-même tant qu’ elle avait été PROPN mais dont il ne pouvait plus douter maintenant qu’ elle était partie il aurait voulu aussi lui faire comprendre son regret immense de l’ avoir amenée à le partir lui faire deviner le remords qu’ il s’ avouait à le peine mais qui pourtant l’ obsédait à le fond de le cœur tout cela était embarrassant à le dire pénible aussi à son orgueil il y avait encore contre lui la difficulté de s’ exprimer en français lorsqu’ il était ému surtout!il en résulta un billet court maladroit et touchant nicole chère je suis triste trop triste pour rester dans la solitaire maison où tout parle de vous pourquoi êtes -vous ",
"mais le pauvre moi sera très loin je vous écrirai nicole vous saurez toujours où je suis vous chère vous me donnerez de vos nouvelles si vous voulez seulement si vous ne voulez pas j’ attendrai: ce sera ma punition mon homme d’ affaires doit s’ occuper de votre matérielle vie il fera revenir l’ enfant près de vous si vous voulez ainsi .«nicole je pense que vous lisez ceci dans la maison vous êtes rentrée et je suis loin dans la jungle vous penserez cela darling que je suis loin et peut-être vous m’ appellerez pour me donner votre pardon ",
"«me permettez -vous de vous baiser les mains nicole ma petite nicou ma femme chérie heures après le jeune anglais accoudé à le bastingage de le paquebot regardait pensivement disparaître dans les fumées et les brumes de l’ horizon le rivage de la vieille angleterre il songeait que jours plus tard sous le soleil brûlant il débarquerait à les indes et il y serait encore seul plus encore loin de nicole si loin des mois des années ont passé PROPN est enfin de retour chez lui et ses premiers pas dans la vaste demeure l’ ont conduit à l’ appartement de sa femme .la grande chambre à les meubles précieux à les fenêtres voilées de longs rideaux de dentelle blanche semblait dans son demi-jour presque sombre à les yeux de le voyageur habitué à l’ éclatante lumière d’ asie il avançait sans bruit comme dans un lieu un peu mystérieux chapelle ou chambre de malade profondément ému plus encore qu’ il ne l’ avait prévu .l’ ambiance de ces meubles jadis familiers dont la disposition n’ avait pas changé depuis plus de ans cette lumière douce et ces fleurs fraîches tout jusqu’ à",
"sur le marbre luisant et patiné des lettres s’ amoncelaient elles étaient toutes à l’ adresse de et toutes hermétiquement fermées leurs timbres variaient: des straits settlements en malaisie à le royaume de le népal à l’ extrême nord de l’ inde mais toutes les adresses de la même les regarda pensivement puis il les souleva par paquets elles étaient restées dans l’ ordre de leur arrivée c’ est lui qui les avait écrites et d’ après les cachets de la poste il pouvait refaire l’ itinéraire de son long voyage à les indes .ces lettres renfermaient la pensée de le voyageur "
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"entre ces personnages et les autres vautrin l’ homme de ans à le favoris peints servait de transition il était un de ces gens dont le peuple dit: voilà un fameux gaillard il avait les épaules larges le buste bien développé les muscles apparents des mains épaisses carrées et fortement marquées à les phalanges par des bouquets de poils touffus et d’ un roux ardent sa figure rayée par des rides prématurées offrait des signes de dureté que démentaient ses manières souples et liantes sa voix de basse-taille en harmonie avec sa grosse gaieté ne déplaisait point ",
"timothée avait d’ ordinaire comme compagnon de chasse un jeune garçon dont le visage lui plaisait extrêmement il se nommait maurice PROPN il était le fils de l’ instituteur de le village le capitaine nangès aimait son regard qui s’ essayait sur la vie son impatience il trouvait du bonheur à le être près de lui dans la campagne familière ",
"elle nous enveloppe à le droite à le gauche elle fond sur nos pieds elle pèse sur notre tête certains souvenirs sont ainsi même quand les émotions qu' ils représentent n' ont plus sur nous qu' une influence toute réflexe et rétrospective s' abandonner à le eux c' est descendre trop avant dans sa vie c' est perdre pied c' est presque se sentir mourir à le cher présent à la saine lucidité de l' impression actuelle c' est devenir à le demi fou pour quelques instants ",
"je vais moi-même vous en chercher à la pompe germain légèrement troublé il s’ éloigna d’ un pas rapide minutes s’ écoulèrent puis le vigoureux chasseur reparut portant un énorme broc de grès tout ruisselant d’ eau fraîche il gratta de nouveau contre la cloison –voici le broc plein d’ eau ma cousine –bien mon cousin ayez la bonté de le poser près de la porte ",
"mais avec une parcimonie révoltante des vols commis par les agents des dénis de justice atroces poussés par la famine ils deviennent pillards et dérobent le bétail de les fermiers avec une rare adresse quelques familles cherchent à s’ utiliser comme domestiques agricoles celles-là sont les plus malheureuses les plus dépenaillées de toutes l’ indien ne sait pas se tenir dans une place fixe ",
"elle recule et retourne à l’ abri de le toit en rampant la suit il regarde onduler ses jambes et ses fesses une cuisse s’ écarte de l’ autre le pantalon est maculé de sueur PROPN n’ a plus que en tête ",
"il n’ y a pas de danger que vous vous miniez le tempérament pour n’ avoir plus à le revenir à le cet intéressant little-john et pouvoir suivre à le notre aise notre inconnu dans sa course furibonde disons que ce garçon honnête et consciencieux à sa manière donna à le maître geordie la moitié de la somme qu’ il avait reçue de l’ étranger pour la perte de black des postillons moins vertueux eussent pu garder les tiers pour eux avec une vraisemblance suffisante aucun incident remarquable ne signala les autres postes la voiture de maître geordie roulait avec une vélocité toujours soutenue sur ces admirables routes anglaises unies comme une table et mieux soignées que ne le sont chez nous les allées de les parcs royaux déjà se balançait à l’ horizon l’ immense dais de vapeurs toujours suspendu sur la ville de PROPN ",
"avec quelle humilite il frappait sa poitrine rappelait ses fautes en demandait pardon! le jeune homme chrétien le disciple de saint labre reparaissait tout entier dans les beautés de la pénitence et après la leçon de son châtiment il donnait la leçon non moins saisissante de sa résignation quand je pense me disait -il un jour ou il avait eu la visite de son cher frère directeur de son confesseur de plusieurs de ses amis de le patronage quand je pense que j’ ai quitté tout cela et vous et ma mère pour ces égoïstes qui m’ ont entraîné et qui m’ abandonnent aujourd’hui ceux que j’ avais lâchés sont tous revenus me soigner et me consoler et ceux que j’ avais suivis dans le chemin de le vice m’ ont la ̂ché à le mon tour et me laissent souffrir sans me donner un signe d’ intérêt ou de souvenir et ses yeux se remplissaient de larmes il nous baisait les mains et il couvrait sa mère de caresses comme pour réparer ses froideurs et ses abandons passés en le voyant pleurer de souffrance ou de repentir la pauvre mère se détournait pour ne pas lui laisser voir qu’ elle ple",
"il vint s’ asseoir près de moi et prit ma main qu’ il baisa je n’ ai pas de femme de charge en mal d’ enfant me dit -il mais j’ ai besoin de vous et je suis assez riche pour partager en ma fortune sais -je moi pourquoi je ne me levai point? pourquoi je ne repoussai point cet homme pourquoi je ne quittai pas sa maison sur l’ heure ",
"—trop petite fit -elle pardon miss charlotte —accordé fit miss charlotte en riant mais pour l’ amour de dieu sois prudente c’ est grisant de faire pata clac clac sur les routes mais tiens -toi bien en selle et ne lâche pas la bride "
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dans son regard brun et triste les yeux de sara les yeux de les vaches on pouvait voir que personne n’ existait assez fort pour l’ atteindre les gens passaient devant lui comme des trains PROPN les regardait avec intérêt avec compassion avec tendresse mais ils ne faisaient pas partie de lui ils n’ habitaient pas son monde il ne savait pas lui-même pourquoi il était fait de la sorte | [
"il n’ aimait pas être ainsi il aurait voulu être normal.pál sanglotait sur sa chaise d’ hôpital en plastique il avait tué il était un principe mauvais tout son corps maigre était secoué de sanglots nerveux .pour PROPN la mort de sa mère était liée à les poissons de le marché derrière la place ",
"quand il essayait de se souvenir de décembre il voyait les énormes poissons à le corps noir entassés les uns sur les autres dans les aquariums de le sous-sol .le matin qui précéda la mort il marchait dans józsefváros un sac en plastique tassé à le fond de la poche et un billet froissé à le creux de la main il devait acheter le déjeuner de le grand-père depuis l’ entrée d’ ildiko à l’ hôpital il n’ y avait plus de casseroles gentiment laissées sur la cuisinière plus de boîtes étiquetées dans le réfrigérateur le premier soir PROPN avait voulu faire une soupe de légumes avec des abats de poulet mais le grand-père avait eu une crise de colère à la vue de les légumes et il en avait jeté une partie sur les rails ",
"–c’ est dangereux avait -il hurlé à le imre la main encore crispée sur les longues feuilles vertes d’ un poireau son petit-fils avait haussé les épaules sans comprendre il se demandait parfois quel genre d’ éducation le grand-père avait bien pu recevoir dans les années il s’ en tiendrait désormais à le pain et à le fromage .imre ne parcourait pas souvent les rues de józsefváros ",
"c’ était le quartier de les tziganes on disait qu’ il valait mieux ne pas s’ y aventurer ils sifflent les filles conduisent des voitures volées à le contresens font disparaître les portefeuilles ils te crèvent les yeux à le surin ils ont dépavé les rues pour mieux vivre dans la boue ",
"ce n’ est pas un endroit pour les gens comme nous ce matin -là imre ne voyait pas ce qu’ il avait à le perdre à le part le sac plastique et le billet .il se foutait des –tu verras quand ils te donneront un coup de couteau l’ avait prévenu le grand-père avec son racisme classique de vieux tu feras moins le malin .mais peut-être qu’ PROPN était précisément à la recherche de ce coup de couteau le matin de le 9décembre il regardait les passants les vieilles installées sur leurs chaises devant les immeubles avec l’ espérance confuse que quelqu’un traverse soudain la rue et le frappe en plein visage sans raison sans avertissement PROPN ne comprit son besoin ou personne ne voulut y répondre il avait probablement une démarche trop sympathique pensa -t-il ",
"il arriva à les halles sans encombre .une de les allées de le marché était consacrée à la vente de gibier de légumes à le vinaigre de poissons et d’ épices l’ odeur y était si lourde qu’ elle donnait envie de vomir sentait le curry le sang et la vase et puis il y avait ces cubes sombres dans lesquels les poissons-chats pouvaient à le peine bouger leurs larges bouches se collaient à la vitre leurs moustaches s’ agitaient dans le peu d’ eau clapotante ",
"certains étaient coincés dans les positions absurdes qu’ ils avaient adoptées lorsqu’ on les avait déversés dans l’ habitacle sur le dos ou à la verticale PROPN les observait le troisième jour le jour de la mort quand il avait senti quelque chose se casser dans sa poitrine la précipitation qui l’ avait tenu jusque-là sa soif d’ avoir des nouvelles de l’ hôpital l’ angoisse de les responsabilités disparurent il devint curieusement calme les poissons se démenaient sans bruit prisonniers idiots .quand PROPN arriva à la maison à le bord de les rails le grand-père lui dit –ils ont appelé ",
"ta mère est morte .il accusa le coup en pâlissant mais rien dans son visage ne bougea –la pauvre ajouta le grand-père secondes plus tard les narines agacées par les odeurs qui montaient des sacs le vieux laissa échapper: –j’ ai faim .imre lui tendit de le pain de le fromage et de le salami puis il sortit de la maison il ne se rappelait pas ou il allait il avançait un pas après l’ autre ",
"le bruit de ses pieds sur l’ asphalte de le trottoir rythmait la même phrase en boucle dans sa tête ta mère est morte ta mère est morte "
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"je ne sais pas pourquoi nous les avons gardés dans ce placard il y a toute la collection de le journal jusqu’ à le dernier numéro pour lequel mon père a vendu ses obligations —vous permettez que j’ emporte le dossier elle se tourna vers la porte comme pour consulter son fils mais henry ne les avait pas suivis —que pouvez -vous en tirer c’ est une sorte de relique si vous croyez mais dites commissaire il est impossible n’ est -ce pas que m. PROPN ait affirmé c’ est comme ces cartes ",
"ce doit être grave et il se gonfla comme la grenouille de la fable un peu moins cependant n’ ayant là d’ autre modèle que lui pendant que rosalinde s’ habillait tranquillement PROPN se précipita dans la chambre de claire qui rêvait les yeux ouverts lorsqu’ elle eut lu la dépêche une lueur fauve passa dans ses yeux elle bondit hors de le lit demi-nue et s’ écria: –enfin ",
"il remercia gaspard de l’ amitié qu’ il avait pour hélène gaspard avait prononcé exactement les paroles que m.drapeur voulait mais il y croyait tandis que l’ homme n’ y croyait pas pendant toute la traversée parpoil était resté invisible comme en disgrâce il ne devait pas tarder à se manifester le yacht entra un matin dans l’ un de les grands bassins de le port d’ anvers ",
"il fallait bien que ce fût le roi puisqu' il était couvert et sous la mante de soie grise qui voulait la dérober à le tous je crus bien reconnaître les yeux d' azur et les cheveux blonds de mlle de la vallière .comme je me retirais à le pas suspendus j' arrivai devant un décor de pots à le feu qui par l' artifice de le sieur torelli représentaient les armoiries de le surintendant et cet écureuil grimpant dont il avait fait l' emblème de sa cupidité et de sa passion pour le pouvoir je surpris ombres furtives que ma venue sans doute avait fait fuir et je vis bien que m. fouquet se délassait des fatigues et de les honneurs de cette fête en prenant le frais avec mlle de menneville .mais dans l' instant que j' allais me retirer pour goûter un sommeil qui ne serait troublé ni par l' ambition ni par la jalousie ni par l' amour un coup de vent subit éteignit les lumières qui dessinaient la figure de l' écureuil et je ne vis plus que des lézards et des couleuvres que l' ordonnateur avait placés là par manière d' ornements me suis souvenu plus tard que ces animaux figuraie",
"il ajoute que lui auguste est d’ un naturel très liant j’ en ai du reste la preuve sa femme renforce cette allégation d’ un vigoureux hochement de tête je la calme en lui assurant que son bœuf gros sel est une pure merveille et nous lâchons vite le bœuf pour revenir à le nos moutons ",
"les rossignols qui abondent par ici doivent chaque soir accorder leurs petites voix de cristal en l’ honneur de ces heureux morts des différentes époques réunis dans une commune adoration pour l’ harmonieux hafiz et couchés en sa compagnie il y a aussi dans le jardin des kiosques à le coupole pour prier ou rêver les parois en sont entièrement revêtues d’ émaux de toutes les nuances de bleu depuis l’ indigo sombre jusqu’ à la turquoise pâle formant des dessins comme ceux de les vieilles broderies de précieux tapis anciens y sont étendus par terre et les plafonds ouvragés en facettes en petits compartiments géométriques ont l’ air d’ avoir été composés par des abeilles on entretient là dans une quantité de vases d’ éternels bouquets et ce matin de pieux personnages sont occupés à les renouveler: de les roses des gueules-de-lion des lys toutes les fleurs d’ autrefois dans nos climats celles que connaissaient nos pères ",
"les lanternes de les voitures s’ allumaient comme des yeux dans l’ ombre esquissant une longue traînée d’ équipages les étoiles se montraient à le ciel gris perle entre les hautes cimes de les arbres de temps en temps un couple quittait le jardin bruyant et lumineux traversait la route et se perdait dans les méandres de le grand parc discret et régulièrement le sifflet strident de le train de pétersbourg sonnait l’ heure comme la main de le temps implacable rappelant à les belles oisives couchées dans leurs calèches à les cavaliers penchés sur les portières à les groupes amoureux perdus dans la verdure que la réalite sans pitié nous force quoi que nous en ayons à le revenir sur la terre à le milieu de le rêve le plus enchanteur c’ est dans ce milieu mondain parfumé irréprochable de le lundi que vassilissa fit son apparition sa beauté transfigurée sa toilette élégante et de bon goût attirèrent l’ attention de cette foule où tout le monde se connaît de vue où chaque visage nouveau excite une question ",
"je dis simplement qu\\ il vaut mieux que les mères aient encore quelqu\\'un d\\' autre à le aimer si ma mère avait eu un amant je n\\' aurais pas passé ma vie à le mourir de soif auprès de chaque fontaine malheureusement pour moi je me connais en vrais diamants épisode avec mariette prit fin d\\' une manière inattendue un matin parti ostensiblement à le lycée mon cartable sous le bras je revins à le galop pour rejoindre ma belle qui venait chez nous vers heures et demie ",
"ramène-moi à le rivage il y a une récompense —comme pour les chiens perdus alors s’ écria le joyeux officier tiens prends le bout de mon mouchoir de poche je te remorque ils arrivèrent ainsi à le débarcadère non sans une série de fausses manœuvres qui firent la joie de les assistants ",
"quand je vis s’ éloigner le vaisseau qui l’ emmenait repentante vers son père délaissé quand restée sur le pont pour me saluer d’ un dernier adieu elle me tendit son enfant seul lien qui l’ eût rattachée à la vie seul intérêt qui l’ avait jetée sous mes pas il me sembla qu’ un souffle rafraîchissant venait vers moi que cette ame reconnaissante emportait un peu de mon chagrin et que ce bien-fait était la meilleure pensée que je pusse envoyer vers la france et mes amis qui l’ ignoraient jusqu’ alors les lieux les plus sauvages la nature la plus bouleversée m’ avaient attiré après les émotions moins amères de ces dernières journées je me sentis mieux porté vers des scènes plus douces "
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poses de repos pleines de raideur ils s’ ennuient peut-être un peu seulement à le lieu de regarder les verres et le centre de le cercle beaucoup regardent vers l’ extérieur mais pas tous dans la même direction la caméra tourne autour d’ eux lentement le plan doit malgré tout être assez rapide pour que l’ immobilité de les personnages ne paraisse pas trop invraisemblable | [
"de même: des gens arrêtés dans une embrasure de porte des gens à un bar des gens figés à le milieu d’ une partie de bridge en train de réfléchir à un coup difficile toutes ces vues ont les mêmes caractères que depuis le début: décor chargé vêtements de soirée bonne tenue images sombres mais nettes et luisantes il y a aussi des domestiques à le garde à le vous après un arrêt la voix de a repris accompagnant les images comme si elle les commentait pourtant il n’ y a que peu de points communs et toujours un certain décalage entre les éléments visibles et l’ énumération orale chaises occupées verres pleins clefs accrochées à le tableau de la réception lettre que le portier vient de remettre à une jeune femme voix de salons vides couloirs salons portes portes salons ",
"chaises vides fauteuils profonds tapis épais lourdes tentures escaliers marches marches l’ une après l’ autre objets de verre objets encore intacts verres vides ",
"un verre qui tombe un zéro paroi de verre lettres une lettre perdue clefs pendues à le leurs anneaux à le leur place réservée alignées en rangs successifs clefs numérotées de les portes lustres lustres perles glaces sans tain miroirs ",
"corridors vides à le perte de vue la voix se tait ensuite jusqu’ à le ce que l’ image abandonne le groupe qu’ elle était en train de montrer pour passer à le suivant: hommes debout dans l’ embrasure d’ une porte ouverte porte assez monumentale un de les est appuyé à le chambranle la voix reprend dès les premières images de ce nouveau groupe comme si elle avait eu le souci d’ attendre pour l’ annoncer juste à le son arrivée sur l’ écran voix de et le jardin comme tout le reste était désert la fin de ce groupe ainsi que le suivant ne comporte plus aucune parole c’ est d’ abord le silence complet puis la musique faite de notes éparses déjà entendue précédemment se développe de nouveau: composition de type sériel jouée sur des instruments divers piano percussions bois ",
"pour le profane elle donnera plus l’ impression de décousu que de cacophonie elle doit être à la fois inconfortable et discrète le dernier groupe de la série se tient dans un décor déjà vu lors de le grand travelling initial après le générique un de les corridors latéraux ou hall adjacent aperçu à le passage dans le déplacement le long de l’ immense galerie ayant comme pour les précédents mais assez vite fait le tour de les personnages figés la caméra retrouve d’ une façon naturelle la galerie de le début de le film et se met de nouveau à la suivre elle est comme la première fois absolument déserte ",
"l’ affiche pour la représentation théâtrale est toujours à sa place annonçant comme la première fois: ce soir unique représentation de mais cette fois -ci le déplacement n’ aboutit pas à la salle de spectacle ayant pris un autre chemin qui semble à le peine différent à le bout de la galerie on arrive à une salle de dimensions moyennes avec de nombreux sièges vides chaises et fauteuils groupés par avec ou sans table à le centre tous ces sièges sont inoccupés la salle est vide ou presque une femme est assise dans un fauteuil à le milieu d’ un cercle de sièges c’est-à-dire: comme si elle était en train de converser avec des gens mais les autres sièges sont vides cette femme est a elle est en train de lire un livre relié de petit format la caméra s’ approche d’ elle lentement de face ",
"la musique s’ éteint peu à le peu et l’on entend de nouveau la voix off de assez basse à le début mais toujours tranquille assurée sans chaleur excessive voix de c’ était l’ année dernière un silence puis a continuant sa lecture sans bouger la voix de reprend un peu plus fort mais sur le même ton voix de ai-je donc tellement ",
"–ou bien faites -vous semblant de ne pas me reconnaître? a détourne les yeux de son livre et tient celui-ci à le demi fermé sur ses genoux elle regarde le sol devant elle sans bouger l’ air absente la caméra s’ est encore approchée puis s’ est arrêtée voix de un an déjà–ou peut-être plus ",
"–vous du moins n’ avez pas changé –vous avez toujours les mêmes yeux absents le même sourire le même rire tout à le coup la même façon d’ étendre le bras comme pour écarter quelque chose un enfant une branche et de ramener lentement la main vers le creux de votre épaule et vous portez aussi le même parfum sur les derniers mots a lève les yeux vers la caméra qui se trouve à la hauteur d’ un homme debout aussitôt contre-champ représentant le jardin lumière très vive contrastant avec l’ éclairage assez sombre de toutes les vues de l’ hôtel qui ont occupé l’ écran jusque-là "
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"quand les feux de joie s’ éteignaient le prince en compagnie de quelques intimes se retirait dans les pavillons et nous autres avec les petits nobles nous continuions nos ébats jusqu’ à le jour et pendant toute la durée de la foire c’est-à-dire pendant semaines c’ était une suite non interrompue de fêtes et de plaisirs pour s’ assurer par lui-même que tout se passait en bon ordre le prince PROPN daignait visiter la foire tous les jours en personne gare à le ceux qu’ il trouvait en défaut le châtiment ne se faisait pas attendre c’ était un homme qui n’ aimait pas à le laisser traîner les choses en longueur ",
"les mandres le couvert étaient la terreur et le mystère de les bas quartiers toujours à les veillées quelque mandre figurait dans les obscures légendes se mêlent variant chaque fois suivant l’ imagination de le conteur des souvenirs de terreur rouge et de terreur blanche de drames sanglants pendant le moyen âge et d’ envoyés de le fisc sous richelieu égorgés malgré leur commission royale puis achevés par les femmes mutilés jetés à l’ égout cet égout effrayant d’ aspect d’ où montait nuit et jour un bruit d’ eaux invisibles ouvrait précisément son soupirail à les grilles rompues tout à le côté de la maison de les mandres une mandre disait -on avait été rouée vive dans les temps anciens une autre pendue en effigie parfois les mandres se mariaient ",
"où vous emmené -je dis-je je trouve triste de prendre un repas dans l’ hôtel où l’on a déjà le gîte alors allons à le où est -ce près de l’ aérodrome un endroit très sélect où l’on peut manger convenablement ",
"que lui-même comme vous auriez pu le remarquer l’ a saisie trop vivement pour que je dusse espérer de le voir changer de sentiment; que d’ ailleurs vous m’ auriez cru trop difficilement peut-être et que je n’ avais pasassez mérité votre confiance eh maintenant monsieur la méritez -vous mieux quoi qu’ il en soit est -il temps de profiter d’ un pareil avis oui madame les sentiments de le comte ont trop éclaté le prince en est instruit et plaint votre jeunesse et vos charmes ",
"je me penchai pour embrasser sophie à le coin de les lèvres ce qui fit apparaître un rictus désobligeant sur la face bouffie de machin elle sourit ton procès interrogea -t-elle gagné dis -je en me rengorgeant pétrelle aura ses indemnes ",
"je vous souhaite un excellent voyage prenez garde à le marchepied par la portière de le wagon j’ aperçois sa haute silhouette noire qui disparaît à le coin d’ une porte etait -il venu pour prendre un train ou pour me voir? et alors pourquoi? ah! pas de suppositions ca ne sert à le rien surtout quand les prêtres sont dans l’ affaire ",
"nous descendons en retard on nous gronde; mademoiselle sergent me demande: qu’ est -ce que vous pouviez bien faire là-haut mademoiselle nous mettions en tas des livres pour les descendre et je pose devant elle ostensiblement la pile de livres avec l’ audacieuse aphrodite et les numéros de le journal amusant pliés dessus l’ image en dehors elle voit tout de suite ses joues rouges deviennent plus rouges mais vite raccrochée elle explique ah! ce sont les livres de l’ instituteur que vous avez descendus tout est si mêlé dans ce grenier commun je les lui rendrai et la semonce s’ arrête la pas la moindre punition pour nous en sortant je pousse le coude d’ anaïs dont les yeux minces sont plissés de rire: il a bon dos l’ instituteur! ",
"il est indiscret nicolas de vous pousser plus à le fond –je suis dit nicolas président de le cercle philosophique de les gens de maison de l’ arrondissement et par suite astreint à une certaine assiduité à les réunions –je n’ ose nicolas vous demander le thème de la réunion d’ aujourd’hui il y sera parlé de l’ engagement un parallèle est établi entre l’ engagement d’ après les théories de jean-sol partre l’ engagement ou le rengagement dans les troupes coloniales et l’ engagement ou prise à le gages de les gens dits de maison par les particuliers qui intéresserait chick! dit colin ",
"ni dans les jambes et ce n’ est pas bon mais il est revenu et à le retour il a trouvé la petite enveloppe bleue de permission je suis heureux pour nous la relève sera là ce soir ",
"des mineurs et des prospecteurs à la face hâve et maigre si recuite par le soleil qu’ elle avait pris le ton de le cuivre rouge on eût trouvé encore quelques chinois des anglais cossus coiffés de panamas et habillés de flanelle des irlandais enfin quelques italiennes parées de mouchoirs de soie de couleur vive vendaient des glaces et des citronnades dans de petites voitures à le bras bariolées de rouge et d’ orangé dans tous les groupes on discutait avec animation ce jour -la était un dimanche et c’ était la veille à le soir qu’ un vol de millions de dollars avait été commis dans des circonstances particulièrement mystérieuses et troublantes à la succursale de la "
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le recueillement redevenait possible et la troupe continuait de s’ avancer plus allègre d’ esprit à le mesure qu’ il approchait de son hôtel compulsait ses chances de triomphes futurs calculait les risques de ses ambitions se figurant presque en l’ importance d’ exception que la révolution lui avait donnée établir le bilan de l’ humanité puis il se plut à évoquer les douloureuses physionomies de les exécutés de le jour et de morbides songeries l’ obsédèrent en pensant à la guillotine elle se dressait en son imagination comme une idole embrumée de mystère animée d’ une vie particulière faite des terreurs et des vengeances de les hommes comme une attirante et traîtresse femelle dont les jambes rigides dont le sexe fallacieux et vide incitaient l’ humanité à les coïts monstrueux de le cou et de la lunette il se représentait la mécanique de meurtres telle qu’ un sphynx difforme doué d’ une conscience réfléchie et sournoise d’ une volonté de cruauté | [
"des silhouettes de magistrats flottaient devant ses yeux avec les grimaces fripées les crânes glabres et le maintien grave d’ un troupeau de proxénètes gâteux les entremetteurs de la veuve certes réfléchit -il la comparaison se tient presque le panier de son évoque la cuvette comme le bourreau et ses aides les larbins quel dommage qu’ elle ne soit pas une véritable femme qu’ elle ne puisse s’ incarner sous de violables formes son regard d’ acier étincelle de caresses féroces l’ étreinte de ses inflexibles membres d’ écarlate doit être d’ un accablement délicieusement terrible toi effroyable incarnation que je ne puis qu’ imaginer comme je t’ aimerais tu as été la divinité ignoble de ce siècle qui se désintéressa des croyances immatérielles qui renia les pures légendes pour n’ obéir plus qu’ à les terreurs basses que tu imposes à la multitude l’ avenir te consacrera des temples où les justiciards commenteront pieusement les codes où les suppliques de la peur monteront vers toi avec le parfum de le sang frais sous l’ œil respectueux de les argousins en la ter",
"secours-moi bonne meurtrière de le crépuscule matinal etoile des assassins miroir de la mort refuge de le désespoir secours des bourgeois auxiliatrice de les puissants et de les hypocrites demeure à le jamais la chirurgienne de les infirmités sociales l’ epouvantail de les déshérités et de les timides la grande empêcheuse de justice mais je rêve conclut -il en souriant allons plutôt voir ce qui se passe et il marcha vers le groupe de les soldats qui discutaient ils entouraient une maigre et haute jeune femme dont la face blafarde à les yeux obscurs et vagues s’ ennuageait d’ un voile sombre ",
"sa démarche était sûre et hautaine sa physionomie pleine de froideur elle se taisait ne répondant à le nulle objurgation ne paraissant éprouver aucun effroi n’ ayant même nullement l’ air intimidée l’ étreignit d’ un coup d’ œil et d’ imprécis désirs l’ effleurèrent à le comparer la minceur adolescente de le buste et la largeur bien féminine de les hanches il devina des cuisses rondes et nerveuses des bras grêles et durs distraitement il fit signe qu’ on menât la jeune fille chez lui et de nouveau ses préoccupations l’ absorbèrent ",
"d’ alarmantes nouvelles en effet l’ attendaient à son hôtel une partie de les soldats malgré les larges distributions d’ alcool et d’ argent avaient cédé à les supplications de les révoltés grâce à la connivence de quelques détachements un petit nombre de pauvres avaient pu franchir les lignes ce qui présageait pour la nuit un redoublement d’ incendies et d’ esclandres le grand répresseur parcourut froidement ces dépêches effarées il les relut réfléchit et la situation lui apparut moins compromise evidemment tous ces officiers tous ces gens de police exagéraient voyaient double dominés par une atroce frayeur paralysés par une incroyable lâcheté ",
"il ne s’ affecta donc pas outre mesure il avait paré depuis les troubles à d’ autrement terribles catastrophes fiévreusement il notifia quelques ordres décisifs maintenant il était totalement rassuré tous travaux terminés il gagna sa chambre et la tête un peu lourde s’ endormit ",
"il reposa mal et fut visité d’ atroces cauchemars il rêvait que les exécutions continuant un lac de sang à les ondes cramoisies et moirées par la lune avait submergé la ville il cherchait à le fuir à la nage et se cramponnait désespérément à les cheveux de les cadavres qui passaient emportés par la dérive mais toujours il demeurait avec une tête sans corps à la main des rires d’ invisibles le narguaient il se sentait enfoncer à le chaque seconde il barbotait dans un éclaboussement de rutilante pourpre ",
"le sang l’ asphyxiait ses désespérés efforts demeuraient vains puis il se voyait poursuivant les rebelles qui fuyaient en une galopade vertigineuse à le travers les steppes immenses dans la rapidité de sa course il se rappelait avoir oublié quelque objet dont il ne pouvait se préciser la nature il sentait que cette omission allait avoir les plus redoutables conséquences mais il ne pouvait retourner en arrière il finissait par découvrir qu’ il avait laissé sa tête ",
"il ne l’ avait plus il tâtait vainement de ses mains son cou mutile sa tête fendue d’ un rictus occupait maintenant la place de la lune et roulait à l’ aventure en un ciel pustuleux et vert ocellé de points sanguinolents alors son corps décapité tendait les bras vers la lune et cherchait à la saisir mais la tête fuyarde se dérobait et finalement changeait de forme s’ amincissait et c’ était un couperet d’ acier triangulaire qu’ il empoignait mais déjà ses bras il ne pouvait plus les abaisser ils étaient comme lignifiés raidis en poteaux rouges entre lesquels le couteau d’ acier glissait doucement avec la férocité d’ une lenteur calculée ",
"s’ éveilla le cœur bondissant glacé d’ une moiteur d’ agonie son angoisse s’ accrut d’ un inquiétant bruissement d’ une clameur inexplicable et lointaine une lueur filtrait par les interstices de les rideaux il pensa que le jour allait venir infructueusement il avait sonné appelé le piétinement précipité dont le bruit l’ avait ému ne s’ entendait plus "
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"l’ ombre de la nuit peut protéger sa fuite d’ une ourse rapide elle s’ élance vers les bosquets voisins et se flatte de disparaître à le milieu de l’ épais feuillage .comme réveillé en sursaut le comte de norindall poursuit la fugitive que la blancheur de ses vêtemens trahit vainement telle que la gazelle d’ arménie devant l’ arabe de le désert de ses pieds légers elle effleure à le peine la terre déjà l’ orpheline est retombée à le pouvoir de le ravisseur c’ en est fait dit ecbert furieux la ramenant avec violence vers la porté de le parc tu veux ta perte tu veux la mienne que notre destinée s’ accomplisse quoi pas une parole de pitié ",
"le roi daigna même dans sa joyeuseté risquer quelques bons mots à lesquels le petit enfant eut la courtoisie d’ applaudir après le souper on fit les préparatifs de le départ afin de rentrer à le palais avant la nuit le bûcheron et sa femme à qui le roi voulait faire honneur furent hissés à le grand-peine sur la mule de le seigneur PROPN et s’ assirent en croupe derrière lui le petit enfant sauta lestement sur le dos d’ un vieil âne qu’ il était allé chercher dans l’ écurie et qui en voyant tant de monde se mit à le braire de toutes ses forces tant il éprouvait de contentement de se trouver en si brillante compagnie il n’ est pas jusqu’ à le jeune pâtre qui ne trouvât à s’ accommoder tant bien que mal derrière le grand officier des gardes de le roi.on se mit en route en silence car on avait remarqué que le roi venait de se plonger dans de profondes méditations ",
"quel bon air on respirait à lequel tant de plantes odoriférantes mêlaient leurs parfums partout en fourrés des jujubiers des caroubiers des arbousiers des lentisques des palmiers nains en bouquets des thyms des myrtes des lavandes en massifs toute la série de les chênes d’ une si grande valeur forestière chênes-lièges chênes chênes à le glands doux chênes verts puis de les thuyas des cèdres des ormes des frênes des oliviers sauvages des pistachiers des genévriers des citronniers des eucalyptus si prospères en algérie des milliers de ces pins d’ alep sans parler de tant d’ autres essences résineuses !très charmés très gais en cet état d’ âme particulier à le début de tout voyage les excursionnistes firent avec entrain la première étape de leur itinéraire les oiseaux chantaient sur leur passage et m. PROPN prétendait que c’ était l’ aimable compagnie de les chemins de fer algériens qui avait organisé ce concert ",
"c’ était la bonne dame qui installait à le grand fracas le capitaine dans l’ appartement qu’ elle lui avait réservé elle ne laissait pas d’ être dans toutes les circonstances de la vie expansive et bruyante vous jugez si un événement aussi considérable mit sa cervelle à l’ envers etsa langue en mouvement ce fut durant plus d’ une heure un remue-ménage de malles traînées par les chambres de fauteuils changés de place de portes ouvertes et fermées avec violence d’ exclamations de joie de gros baisers sonores et pour couronner le tout de gammes s’ envolant de le piano qu’ on semblait essayer PROPN se tournait et se retournait rageusement entre ses draps –c’ est lui se disait -il le voilà ce misérable croquenotes ce flûtiste de malheur ce maudit zouave ",
"quelqu’un lui tord le bras derrière le dos elle ne voit pas son visage seulement son corps courbé mon dieu elle voudrait se souvenir un peu plus exactement de lui évoquer ses traits mais elle n’ y arrive pas elle sait seulement que c’ est l’ homme qui l’ aime et c’ est la seule chose qui lui importe maintenant elle l’ a vu dans cette ville il ne peut être loin elle veut le retrouver le plus vite possible ",
"vous verrez comme le banc est dur et comme le pupitre il voulait exprimer cette idée que le pupitre avançant trop comprimait la poitrine de l' élève mais il ne trouva pas d' expression convenable et décente –elle s' était assise à sa place comme il ferait bon y travailler désormais il la conduisit à le dortoir la pérouse qui était le sien ",
"quand elle fut dressée on vit s’ élever et flotter à le son sommet une bannière rouge sur laquelle était peint un écusson portant d’ azur à le étoiles d’ or avec cette devise je veillerai le cavalier descendit alors de cheval et après avoir à le ce qu’ il semblait donné un ordre à un de ses hommes qui remonta en selle et s’ éloigna de le camp il entra sous la tente d’ un air pensif .tous ces préparatifs avaient à le peine employé l’ espace d’ une demi-heure tant l’ habitude paraissait les avoir simplifiés a droite de le camp dans la direction de l’ orient mais loin derrière les ondulations de les collines s’ élevait de le sein de les sables un large massif de gommiers et de bois de fer seuls arbres que produisaient ces plaines arides une seconde troupe de cavaliers avait fait halte à l’ ombre de ce massif il n’ y avait ni chariots ni mules de charge ni retranchement d’ aucune espèce mais ce n’ était pas le seul contraste qu’ offrait cette dernière troupe avec la première ",
"si j’ avais été plus maître de moi je n’ aurais rien dit en tout cas je ne me serais certainement pas mis à le discuter avec des officiers je vois le capitaine qui est rouge de colère et qui gueule —taisez -vous taisez -vous je vous ordonne de vous taire vous entendez ",
"esther fut bouleversée en apercevant ses chevilles et ses pieds gonflés tu es un beau garçon dit esther à le nouveau-né et elle pensait: comment la mère peut -elle être si les jambes étaient affreuses à le voir ce qui dépassait de la jupe était d’ une couleur de sang intense presque violette et la peau était si sèche que les chevilles s’ étaient crevassées un coup de vent fit voler les cheveux de misia ",
"j’ aimerais mieux rester ici que de marcher par les rues où l’on veut me battre –vous sortirez par le jardin faquinette dit adrienne et de ce côté vous ne rencontrerez per sonne cependant croyez -moi ne vous hasardez plus dans la ville avec ce petit bonhomme tant qu’ il n’ aura pas d’ autres habits –bien bien mademoiselle nous rentrons chez nous "
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tu te trompes ami l’ ambition n’ était pour rien dans mon désir je me figurais être le partenaire d’ un gentil bambin il me semblait nous voir tous frisés et contents il m’ aurait redressé mes dominos par exemple et puis la bataille eût commencé bon jeu bon argent! quelle partie si à le lieu d’ un méchant maître je connaissais un petit enfant qui voulût m’ enseigner à le jouer à les dominos aujourd’hui encore malgré mon âge je me ferais écolier de bon cœur | [
"que ne ferait pas un chien pour plaire à un enfant? que sont devenues ces illustrations ces chiens savants peut-être suis -je le seul qui les rappelle à la mémoire de les hommes quant à le moi mon nom ne périra pas la famille de PROPN se souviendra toujours que PROPN a sauvé la vie à le henriette lisez écrivez comptez et jouez à les dominos mes amis tant qu’ il plaira à le vos cruels instituteurs ",
"pour nous plus modestes notre bonheur est de garder le foyer de nos maîtres de voyager avec eux d’ aboyer à le moindre danger a peine étions -nous arrivés à le genève installés à l’ hôtel de les berghes ma jeune maîtresse s’ enferma avec moi dans un cabinet de toilette et me savonna depuis le museau jusqu’ à le bout de la queue elle me passa à le plusieurs eaux et fut charmée de la bonne grâce avec laquelle je me laissai faire était ravie: enfin dit -elle je te reconnais et me prenant dans ses bras elle me plaça devant la glace je ne fus pas insensible à le plaisir de me voir ",
"le soleil donnait sur le lac: un lac bleu c’ est joli je restai sur le balcon pour me sécher me reposer; car moi aussi j’ étais fatigué et je sus un gré infini à mes jeunes maîtres de ne pas m’ emmener courir la ville avec eux le lendemain dès heures nous étions sur le lac thérèse me tenait en laisse et recueillait avec un certain orgueil les compliments que m’ adressaient les voyageurs ",
"elle affectait d’ aller et venir m’ appelait me caressait j’ étais seul de mon espèce ce qui est extrêmement avantageux pour éviter les comparaisons le but de notre course était lausanne je n’ ai pas la patte marine et ce lac qui me plaisait tant à le voir de le balcon de les berghes me semblait un océan le vent d’ ailleurs soulevait les vagues ",
"j’ avais peur je me figurais que la mort m’ attendait à le fond de ces flots azurés je me tenais à le côté de thérèse pensif et silencieux nous devions passer heures à le lausanne j’ avais compris cela le chien de l’ hôtel où nous avions dîné m’ ayant fait quelques politesses je lui témoignai de la confiance et sur l’ invitation qu’ il m’ en fit je consentis à le aller voir sa mère qui demeurait à le lieues de lausanne ",
"je trompe la surveillance de mes maîtres et nous voilà partis par un temps superbe cette conduite doit vous sembler très-répréhensible car je la qualifie ainsi moi-même cependant je vous ferai observer qu’ il est bien naturel à un chien d’ aimer la société de ses semblables j’ ajouterai encore pour mon excuse que cette promenade sur le lac m’ avait singulièrement incommodé j’ avais besoin d’ exercice de liberté de terre ferme ",
"avec quel plaisir je m’ élançai à la suite de mon nouvel ami un griffon de la plus belle espèce dans de frais sentiers tout parfumés le chemin était les oiseaux chantaient sans s’ interrompre à le notre approche tant notre mine était recommandable quelques imbéciles de canards furent les seuls à s’ effrayer de nous et se crurent à l’ abri de toute attaque en se précipitant dans une mare où je ne fus certes pas tenté d’ entrer le griffon courait en avant de temps à le autre il s’ arrêtait pour constater ma présence puis il repartait de plus belle ",
"enfin il finit par disparaître et je me trouvai seul à le milieu d’ un champ les chiens ne s’ aperçoivent des fautes qu’ ils commettent qu’ à le moment où ils ont à en souffrir mon escapade m’ avait semblé toute simple tant que j’ avais eu un protecteur un compagnon maintenant je ne comprenais plus ma folie me confier à un étranger courir les champs sans me soucier de l’ inquiétude que mon absence causerait à le thérèse à le cette jeune femme qui n’ avait pas dédaigné de me placer à le côté d’ elle pendant le voyage ",
"je ne méritais plus ce doux nom de fido je méritais celui d’ ingrat je me couchai un instant à le pied d’ un arbre et je m’ endormis à le milieu de les plus tristes réflexions j’ ignore combien de temps dura mon sommeil il faisait à le peine jour lorsque le bruit de la foudre m’ éveilla saisi de terreur je m’ enfonçai dans le bois la pluie tombait par torrents les éclairs m’ éblouissaient je courais me jetant dans les ruisseaux grossis par l’ orage "
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"il ouvrit elle était sans fard et sans poudre il sut qu’ elle avait compris il y eut ce petit instant d’ immobilité qu’ il y a quand vous venez d’ être blessé et que le sang n’ est pas encore apparu dans un silence absolu– pas de bonjours il la conduisit jusqu’ à sa chambre ",
"peut-être ne s’ en souciait -il pas c’est-à-dire de la personnalité et de le nom de chacun en particulier sans doute lui suffisait -il qu’ ils fussent PROPN qu’ on lui eût dit que c’ étaient des hommes dont les noms étaient connus dans leurs pays peut-être avait -il à l’ avance rapidement parcouru la liste la liste figuraient entre autres outre les duettistes noirs et l’ époustouflant gladiateur nubien un acteur qui avait incarné dans un film le rôle de néron et le second mari de la plus belle fille de le monde ou simplement demandé à ses services un bref rapport il rentrait tout juste d’ une entrevue avec l’ autre chef d’ état qui pouvait aussi d’ un mot détruire une bonne moitié de la terre un acteur encore un homme qui avait accédé à le cette fonction non en vertu de capacités ou de connaissances spéciales mais à le force de galoper sur un cheval coiffé d’ un chapeau de cow-boy et souriant de toutes ses dents dans des films de troisième catégorie de sorte que pendant un moment on n’ entendit que le frottement de les chaussures sur le plancher tandis que gui",
"je suis entrée tout était comme dans mon souvenir dans la demi-pénombre de les dimanches après-midi avec comme seule source de lumière la seconde devanture donnant sur la cour obscurcie en été par une tenture de toile bariolée à le réveil j’ ai pensé que seul l’ être ou le moi présent dans ce rêve était à le même d’ écrire la suite et qu’ écrire la suite serait se situer dans ce défi à le bon sens cette impossibilité-là mais à le quoi bon écrire si ce n’ est pour désenfouir des choses même une seule irréductible à des explications de toutes sortes psychologiques sociologiques une chose qui ne soit pas le résultat d’ une idée préconçue ni d’ une démonstration mais de le récit une chose sortant des replis étalés de le récit et qui puisse aider à le comprendre à le supporter ce qui arrive et ce qu’ on fait impossible datation de l’ évolution d’ un rêve ",
"le prince prit les mains de la maîtresse d’ hôtel oh! mon dieu mon cher prince je ne demande pas mieux que d’ aller voir cette demoiselle je connais sa marraine je lui dirai de m’ accompagner pourquoi pas mme templier est une bonne femme elle plaidera ma cause je n’ en doute pas ",
"fréquemment que chez le commun de les hommes oui reprit vivement alexandre chez moi particulièrement il y a bien des raisons pour cela et dans le moment actuel plus que dans tout autre l’ état de son âme se trahit souvent ensuite de la même manière le novembre dans une exaltation d’ esprit voisine de le délire il s’ écria en fixant un regard terrible sur son médecin mon ami quelle action quelle épouvantable action une autre fois et devant d’ autres témoins ",
"et pourquoi? quelle horrible puissance a donc imaginé de nous obliger à le fouler les délicatesses de le goût les pudeurs de la femme en convertissant ces voluptés en devoirs comment peut -on devoir ces fleurs de l’ âme ces roses de la vie ces poèmes de la sensibilité exaltée à un être qu’ on n’ aimerait pas des droits dans de telles sensations mais elles naissent et s’ épanouissent à le soleil de l’ amour ou leurs germes se détruisent sous les froideurs de la répugnance et de l’ aversion à l’ amour d’ entretenir de tels prestiges ",
"et et d’ autres personnes en très grand nombre c’ était fou comme on s’ amusait à le paris en ce moment PROPN lui avait expliqué qu’ il en était toujours ainsi à la veille de les catastrophes que voulait -il dire? elle la politique ne l’ intéressait pas ",
"un de les gardiens de le cloître veut arrêter ses pas: sous le glaive d’ astolphe tombe une nouvelle victime il est hors de les murs de le couvent il a recouvré sa liberté.rien de tout ce que venait de faire le prince n’ avait été prémédité de l’ épée cachée sous sa robe il devait s’ immoler lui même à l’ autel un transport de rage avait seul et subitement déterminé son attentat sacrilège sa fuite audacieuse n’ était nullement projetée quand le malheur est à son comble les résolutions extrêmes naissent de l’ excès de les douleurs ",
"la parodie de volonté nationale qui surgit de ces élections outra le colonel PROPN le lendemain de cette consultation il donna sa démission en claquant les portes le représentant de la france à le bucarest ainsi que l’ abbé et se chargèrent de dénoncer le complot à les puissances occidentales PROPN intervint vigoureusement à le constantinople menaça de rappeler son ambassadeur et obtint l’ annulation par la porte de ce succès tsariste le résultat de les nouvelles élections fut acceptable et on pouvait attendre de lui la réalisation de cet espoir national: l’ union de les principautés ",
"à le milieu de ce triomphe elle fut atteinte d’ un cancer moral il est de ces sentiments que les femmes devinent malgré le soin avec lequel les hommes mettent à les enfouir à le premier retour de le roi le comte PROPN avait conçu quelques regrets de son mariage la veuve de le colonel chabert ne l’ avait allié à le personne il était seul et sans appui pour se diriger dans une carrière pleine d’ écueils et pleine d’ ennemis puis peut-être quand il avait pu juger froidement sa femme avait -il reconnu chez elle quelques vices d’ éducation qui la rendaient impropre à le seconder dans ses projets "
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mais crispés sur l’ uniforme ses doigts furent désagréablement surpris par la rudesse de le drap et stupéfait de le changement opéré dans sa tenue il s’ écria: que veut dire ce déguisement la vivandière donna l’ explication la voix autoritaire cela veut dire mon beau mignon que si vous tenez à le tirer votre peau de l’ aventure il faut vous résigner à le jouer momentanément le seul rôle qui puisse vous sauver un rôle quel rôle —vous êtes lieutenant à le e dragons de le corps d’ armée qui opère en savoie et vous êtes envoyé par le général ou auprès de le général anselme pour lui apprendre la défaite de l’ armée sarde les yeux de le blessé s’ agrandirent; pascaline lui montrant le cadavre étendu sur la banquette en face de lui ajouta: il a pris votre place prenez la sienne pour la circonstance vous porterez le nom que donnent ses papiers | [
"répéta la voyageuse qui tressaillit —oui je viens de lire né natif de le village de sauci près ajaccio un corse comme vous quoi citoyenne s’ il eût fait moins sombre dans l’ intérieur de la voiture pascaline eût pu s’ étonner de l’ expression d’ effroi qu’ avait en ce moment le visage de sa compagne mais la brave vivandière avait alors en tête une préoccupation qu’ elle crut devoir traduire: —quoique ç a soit pour la frime que vous v’ là officier de chez nous vous voudrez bien j’ y compte ne pas en abuser pour quéque vilaine manigance vous avez beau être un ci-devant il y a des braves gens dans tous les partis l’ idée même d’ un subterfuge n’ était point pour plaire à le andré; et déjà le jeune homme ouvrait la bouche pour protester pour repousser ce moyen de salut qui s’ offrait à le lui ",
"mais la même voix douce voix murmura à son oreille —au nom de dieu! acceptez il serra faiblement la main de la jeune femme entre ses doigts tremblants et simulant de s’ endormir laissa retomber doucement sa tête sur l’ épaule de sa compagne chapitre le chevalier horace de santa-foce dans l’ air tiède les cloches sonnaient à le toute volée en signe d’ allégresse convoquant les habitants à la cathédrale en l’ honneur de les français par les rues les niçois endimanchés se pressaient joyeux acclamant les officiers les soldats formant des cercles curieux autour de les troupiers qui campés à le milieu de les places des carrefours s’ astiquaient pour la revue car le général anselme avait promis à la municipalité pour la remercier de son chaleureux accueil de faire défiler son armée ",
"bien mesquine l’ armée d’ italie et surtout bien pauvre les hommes en loques qui la composaient étaient dépourvus de vivres et de munitions tirés pour la plupart sauf quelques compagnies de grenadiers des garnisons de marseille et de toulon mais si peu nombreux qu’ ils fussent et précisément parce qu’ ils l’ étaient peu les français n’ en excitaient qu’ une admiration plus enthousiaste chez les gens de nice qui songeaient à l’ armée piémontaise fuyant en désordre sur la route d’ italie devant cette poignée de braves ils riaient surtout de la naïveté de le général sarde saint-andré qui s’ était laissé jouer par anselme comme un simple conscrit et avait benoîtement cru à l’ existence de hommes pour lesquels son adversaire faisait à le grands fracas préparer des logements et des vivres ",
"le piémontais avait mieux aimé le croire que d’ y aller voir surtout lorsqu’ il avait appris avec quelle rapidité foudroyante PROPN avait conquis la savoie sur le général la nouvelle n’ était pas de nature à le exciter les piémontais à la lutte d’ autant plus qu’ il leur était venu sur l’ entrain de ces troupes françaises de les renseignements si décevants que vainement les émigrés réfugiés dans PROPN avaient tenté de galvaniser la terreur de le général piémontais celui-ci avait quitté la ville la laissant sans défense par sa brusque et imprudente évacuation des familles entières s’ étaient empressées d’ en sortir emportant leurs effets les plus précieux ",
"les émigrés indignés de la lâcheté de le général saint-andré avaient résolu de s’ opposer par la force à l’ entrée de les corps d’ armée français mais tous leurs efforts pour amener les habitants à se joindre à le eux n’ avaient abouti à le aucun résultat: les moins travaillés déjà par l’ esprit de révolution avaient refusé formellement et les émigrés eux-mêmes quand il s’ était agi de marcher ne s’ étaient pas trouvés parmi PROPN l’ infortuné héros de l’ aventure contée dans les chapitres précédents on a vu quel avait été le résultat de cette folle résistance et maintenant les niçois regardaient sans en pouvoir croire leurs yeux ces vainqueurs à le peine enrégimentés quelquefois sans uniforme manquant pour la plupart de souliers et de pain aussi dans les groupes certaines gens ne se gênaient -ils guère pour faire ressortir leur état dépenaillé mais c’ étaient surtout les chevaux de les dragons campés sur la place de les victoires qui excitaient l’ hilarité de ces braves en paroles c’ étaient à de rares exceptions près de pauvres rosse",
"à la fin il s’ impatienta —est -ce donc citoyens que vous n’ avez jamais vu panser ou étriller un poulet d’ inde? finit -il par demander après s’ être à le grand-peine imposé silence pendant de trop longues minutes en prononçant ces mots il s’ était avancé un peu: le cercle s’ élargit pris d’ un respect méfiant cependant quelqu’un répliqua —ce que nous n’ avons pas vu encore monsieur le militaire ce sont des chevaux aussi maigres avez -vous vu les chevaux piémontais voilà de les bêtes superbes et bien en forme une lueur de rage passa dans les yeux de le brigadier ",
"—ma foi répondit -il je ne puis vous dire le contraire attendu que je n’ en ai jamais vu que la croupe et de loin et cependant si ce que vous dites est vrai les piémontais n’ avaient pas une comparaison désobligeante à le craindre à se laisser approcher à moins que ce ne soit le risque d’ un coup de sabre qui leur ait donné du jarret fit une voix flûtée derrière lui PROPN se retourna et reconnut le petit jean c’ est toi gosse fit -il en souriant; qui est bien répondu et très bas il demanda: —et ton frère ",
"je vous remercie brigadier il a passé une bonne nuit et après avoir été pansé il est allé chez le général qui l’ avait fait appeler haussant la voix l’ individu qui avait déjà interpellé indirectement ne vous hâtez pas de crier à le triomphe les piémontais pendant que vous vous gobergez pourraient vous tomber sur le dos haussa les épaules d’ un air de suprême indifférence —parbleu!... je voudrais le voir ce serait l’ occasion ou jamais de comparer nos chevaux avec les leurs ",
"et aussi la longueur de vos lattes c’ était jean qui venait de parler il ajouta: —malheureusement brigadier je crois qu’ il vous faudra faire avaler pas mal de lieues à le votre poulet d’ inde comme vous avez dit avant de pouvoir vous livrer à le cette comparaison les piémontais ont de bonnes jambes et de le train dont ils détalaient en quittant nice ruse de guerre qui sait? —peuh on vient de nous dire que le général brunet avait pris le fort de montalban et de là-haut il paraît qu’ on voit les canons et la cavalerie de les piémontais qui filent grande allure sur sa orgio "
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"si l’ une de vos préférées venait à en connaître comme disent les avoués ou les huissiers elle pourrait cro ire que vous allez vous convertir –pourquoi terminer notre charmante entrevue par une méchanceté? –je vous préviens simplement vous pouvez compter sur ma discrétion personnelle la plus absolue mefiez -vous je sais que vous êtes épiée avec un soin de les plus jaloux et de les plus redoutables ",
"un débat plaisant s’ était élevé parmi la valetaille rustique devait -on aller avertir m. de la pénissière qu’ il n’ avait pas mangé depuis la veille la grande question s’ agitait: le sait -il? ne le sait -il point? les femmes inclinaient à le croire qu’ il le savait et qu’ il jeûnait quant à se rendre auprès de lui pour lui donner l’ avis charitable dont il s’ agissait qui donc aurait été si la nuit tomba m. désormais de n’ être point vu des fenêtres de le logis gagna le bord de l’ eau la maison semblait endormie quand son ombre reparut dans les parterres ",
"la femme vieillit l’ enfant grandit ils vivaient seuls et évités ils se suffisaient louve et louveteau se pourléchent ceci est encore une de les formules que leur appliqua la bienveillance environnante ",
"mais ce théâtre n’ est qu’ un joujou et je ne comprends pas comment il pourra faire la fortune de pierrot je le comprends bien moi dit claudine tout le monde voudra voir notre spectacle merveilleux pierrot s’ en ira dans les châteaux de le voisinage avec la boîte de cuivre la baguette et le livre doré sur tranche il amusera les enfants de les seigneurs on le régalera il recevra des cadeaux et qui sait? peut-être un jour il épousera une princesse eglantine comme le chevalier jasmin ",
"ce qu’ elle m’ écoutait mon vieux c’ est pas pour dire tu sais mais elle te gobe not’ marie elle m’ a même dit de t’ embrasser mais entre nous tu comprends entre hommes a ne se fait pas a a l’ air bête n’ empêche que le cœur y est mon vieux les femmes quand ç a aime elle m’ a aussi dit qu’ une autre fois quand elle aurait le temps elle tâcherait de venir par derrière pour des fois que si tu étais repris tu comprends elle te recoudrait des boutons ",
"jours par semaine nous irons à l’ exposition les autres jours nous visiterons paris nous nous reposerons aussi de temps en temps on ne peut pas tout voir à la fois et pour bien classer ses souvenirs il faut que la mémoire puisse s’ assimiler les choses et les mettre en place autrement ce serait le chaos je suis arrivée par la belle gare saint-lazare un monde déjà à le elle toute seule j’ ai pris une voiture et fouette cocher plus heureuse que cette grande dame de le siècle de louis qui aurait tant voulu se voir passer en carrosse moi j’ ai eu cet agrément rien qu’ en jetant un coup d’ œil rapide sur toutes les grandes glaces qui ornent la devanture de les magasins ",
"nuit et jour il pleure sur patrocle il le revoit dans ses insomnies cruelles il lui parle encore l’ ombre se penche sur la couche d’ achille achille étend les bras pour saisir et étreindre encore cette ombre chérie mais la douce vision s’ évanouit et achille agité brûlant invoque en vain le sommeil ",
"maintenant c’ est notre tour dit enfin marc à le nous les pièces et de l’ épaisseur de le fourré leurs grands manteaux flottant comme des ailes les reins penchés et la brette en avant ils partirent ne sabrez pas pointez dit encore marc ce fut tout les vautours en une seconde furent sur les pièces il y avait parmi eux vieux dragons d’ PROPN et anciens cuirassiers de la garde que le goût de le péril attachait à le marc ",
"néanmoins je tins bon alors dit -elle en me la ̂chant tout à le coup et en tirant de sa poche un couteau dont elle appuya la pointe contre son propre sein tu es cause que je me péris sous tes yeux on frappa de nouveau j’ écrivis sans réfléchir et avec la rapidité de l’ éclair: catherine paillot placée chez partie pour new-york le denier à le dieu: fr. entrez ",
"il avait peut-être d' autres choses plus sérieuses à se reprocher c’ est possible je chausse mes pantoufles et je vais à le mon garage récupérer l’ appareil je le pose sur la table et le sors de son étui pour l’ examiner attentivement c’ est du truc à le sacs étui compris il n’ a absolument rien de particulier pas même un numéro de série "
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débarrassa donc l’ âne de ses paniers pour faire place à le sylvain et hermine se mit en marche auprès de lui avec le petit luca dans ses bras sans craindre la fatigue qu’ elle allait ressentir en portant l’ enfant malade pour permettre à son frère de se reposer la courageuse enfant était fort lasse en arrivant à le cossato; mais elle ne se plaignait pas elle s’ oubliait pour se tourmenter à le sujet de son frère et de le pauvre bébé tout en se désolant de les voir souffrir sans savoir quoi faire pour les soulager elle cherchait de le moins à les distraire et à les consoler par petits soins | [
"un grand chagrin après avoir retrouvé promptement ses succès habituels la troupe de mosco passa la fin de l’ été à le biella et dans les environs les habitants de ce pays sont riches et fit d’ excellentes recettes sylvain ne contribuait plus comme acteur à le succès de les représentations sa santé ne permettant pas à le mosco de continuer son éducation il aurait fallu l’ air vif de ses montagnes pour remettre le pauvre enfant d’ autant plus que le mal de le pays contribuait pour beaucoup à le maintenir dans un état languissant ",
"hermine avait de la peine à le soutenir le courage de son frère et n’ y parvenait qu’ en déployant une énergie extraordinaire toujours de bonne humeur elle le réconfortait par son sourire et ses saillies quand ils se trouvaient devant quelqu’un et par de bonnes paroles d’ espérance dès qu’ ils étaient seuls ce qui arrivait assez souvent la surveillance de leurs maîtres s’ était peu à le peu relâchée en effet à le mesure qu’ hermine s’ habituait à le garder un air joyeux la croyait très satisfaite depuis qu’ il laissait sylvain se reposer en attendant le retour de ses forces et il ne doutait pas que le frère et la sœur ne fussent décidés à le rester à le son service il en était tout autrement cependant et la sérénité de l’ orpheline n’ était que le résultat d’ une décision bien arrêtée de partir que rien ne pouvait ébranler et qui devait l’ amener sûrement à la réalisation de ses désirs ",
"elle se sentait assez patiente pour attendre le moment propice à le leur départ et assez courageuse pour vaincre ensuite toutes les difficultés d’ un voyage à le travers la montagne à le pied et sans argent hermine n’ avait plus à le craindre d’ être arrêtée par la difficulté de ne pouvoir se faire comprendre car elle était arrivée à le parler très bien l’ italien de le piémont en mois depuis son essai de fuite à le romagnano sa connaissance de le langage piémontais lui avait permis de prendre des renseignements utiles aussi n’ ignorait -elle pas que pour le moment elle ne s’ éloignait guère de son pays en suivant mosco dans sa course accidentée de l’ est à l’ ouest mais qu’ elle ne devrait pas accompagner la troupe plus loin qu’ ivrée sous peine d’ allonger sa route en effet mosco devait se diriger rapidement vers le sud dans la direction de turin pour passer l’ hiver dans les environs de cette grande ville ",
"elle désirait beaucoup ne pas attendre qu’ on fût à le ivrée pour quitter ses maîtres et formait avec sylvain le projet de partir le plus tôt possible pour combe-fleurie mais elle se disait cependant qu’ il valait mieux ne rien précipiter et assurer leur fuite en laissant à le son frère le temps de reprendre les forces nécessaires pour un voyage rapide fatigant et pénible surtout à le cause de leur dénûment ils n’ avaient pas à le compter sur l’ argent de mosco qui semblait avoir pris le parti de les payer seulement en promesses elle se sentait aussi retenue par son affection pour le petit luca le pauvre bébé lui donnait les plus grandes inquiétudes tant il était souffrant depuis le commencement de les grandes chaleurs ",
"une fièvre lente le consumait et lui faisait perdre l’ appétit et le sommeil; aussi avait -il dépéri à le point qu’ on pouvait compter les jours qui lui restaient à le vivre avec son insouciance naturelle affirmait que le petit malade ne passerait pas l’ automne et serait enlevé par la première bise qui ferait tomber les feuilles toutes jaunies déjà PROPN et sa fille paraissaient prendre également leur parti de cet événement prévu il s’ apprête à le partir pour le pays de les anges disaient -elles souvent sans plus s’ émouvoir ",
"hermine à le contraire ne pouvait entendre ces prédictions sans pleurer et par les soins les plus ingénieux elle s’ efforçait de retenir sur la terre cet enfant qu’ elle chérissait elle passait les nuits à le promener dans ses bras en cherchant à l’ endormir s’ il pouvait se reposer dans un bon sommeil pensait -elle il reprendrait ses forces le mignon et elle s’ acharnait à le bercer pendant des heures en chantant comme une mère aurait pu le faire sylvain et antonio partageaient sa pitié pour l’ innocent et de plus ils étaient remplis de compassion pour la peine qu’ elle prenait dans le but d’ adoucir ses souffrances l’ un et l’ autre se levaient souvent la nuit pour venir lui offrir de la remplacer quand elle consolait son petit malade afin de lui permettre de se reposer un peu ",
"elle acceptait parfois ce service d’ antonio qui pouvait supporter cette fatigue mais elle n’ aurait jamais voulu souffrir que son frère se privât de sommeil dans l’ état de faiblesse ou ̀ il se trouvait et le brave antonio l’ approuvait complètement quant à le sylvain il se révoltait mais elle lui faisait comprendre qu’ il devait absolument ménager ses forces pour le jour où tous reprendraient le chemin de leur pays natal la peur de ne pouvoir rejoindre combe-fleurie venait seule à le bout de sa résistance il avait un si grand désir de s’ y retrouver qu’ il ne pensait même pas comme sa sœur que leur présence empêcherait sans doute leur mère de continuer son service chez la vieille tante avare et hermine n’ avait plus le courage de lui communiquer ses craintes depuis qu’ elle le voyait dépérir elle lui disait chaque jour à le contraire dès que le petit luca ira mieux nous partirons tout de suite ",
"ce ne sera pas difficile maintenant que nous ne sommes presque plus surveillés hermine ne voulait pas croire à la mort de le pauvre enfant quoiqu’ elle l’ entendît annoncer continuellement et pourtant ce triste événement allait s’ accomplir ce fut une nuit horrible pour l’ orpheline que celle qui vint lui enlever le petit garçon à lequel ses soins l’ attachaient de plus en plus on devait quitter le lendemain matin le bourg industriel de mongrando pour se rendre à le ivrée et stella s’ étant fait donner des lits dans l’ auberge pour elle son mari et sa fille comme cela lui arrivait souvent avait laissé PROPN et les petits valaisans coucher auprès des animaux sur des bottes de paille les garçons dormaient lourdement de leur premier sommeil; ",
"hermine seule veillait à la lueur d’ une lanterne avec le pauvre petit et lui parlait tout bas pour le distraire elle l’ avait pris dans sa corbeille dès son premier cri quoiqu’ il ne fît guère de bruit à le présent que le souffle lui manquait mais le cœur de la fillette se déchirait quand elle entendait se plaindre un être si chétif et elle préférait le consoler en le tenant dans ses bras il pesait si peu d’ ailleurs tant sa maigreur était grande que l’ habitude aidant elle trouvait que ce n’ était pas de le tout fatigant de le porter ses peines lui semblaient même trop payées par le regard tendre que le pauvret lui adressait alors avec un sourire navrant qui la faisait pleurer quand elle le voyait s’ épanouir sur le visage émacié de le petit malade "
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"ce que je haïssais ce que je hais en eux c\\' est que ces déracinés sont presque toujours des fins de races les consommateurs d\\' une hérédité de forces acquises par d\\' autres les dilapidateurs d\\' un bien dont ils abusent sans l\\ augmenter ceux dont ils descendent ont travaillé de le vrai travail celui qui additionne sur une même place effort de les fils à le effort de les parents est ce travail-là qui fait les familles et les familles font les pays puis les races vos cosmopolites eux ne fondent rien ne sèment rien ne fécondent rien ils jouissent quand cette jouissance attaque à la sensation et à le sentiment ce n\\ est que moitié mal mais quand elle attaque à la pensée comme chez vous comme chez tous les dilettantes de votre école est le grand péché intellectuel un de ceux dont il est écrit qu\\ ils ne seront pas pardonnés je vous ai bien étudié allez à le travers mes boutades et je peux vous le dire moi qui prie j\\' ai prié pour vous souvent depuis que je vous ai vraiment connu ",
"je te jure sur la vie de ta concierge que tu vas te mettre à le table sans tarder tu m’ entends il avale avec peine une salive que je devine cotonneuse —mais monsieur le commissaire bégaie -t-il servile comme un cireur de pompes sicilien tout est effarant je n’ ai rien à le voir avec de telles histoires —tu as connu comme bérurier que son poing démange intervient qu’ est -ce que t’ appelles comme fesse de rat ",
"soit simplicité soit fanatisme elle professa des sentiments royalistes d\\' une grande exaltation et se perdit elle-même le tribunal révolutionnaire faisait triompher en se montrant aussi sévère pour les portefaix et les servantes que pour les aristocrates et les financiers PROPN ne concevait point qu\\ il en pût être autrement sous un régime populaire il eût jugé méprisant insolent pour le peuple de l\\ exclure de le supplice été le considérer pour ainsi dire comme indigne de le châtiment ",
"j’ en ai pleuré de joie il ne faudrait pas laisser croire que cet épisode réel est représentatif ni que l’ heureuse élue vivra désormais de sa plume avant cela elle devra exercer pendant ans son métier d’ attachée de presse à les éditions de le cnrs à le serrer les dents devant les auteurs qui l’ engueulent parce qu’ ils n’ ont pas d’ articles les chercheurs devraient pourtant savoir que personne ne les lit ",
"en voyant la rougeur s’ accentuer sur le visage de genovefa il continua avec une irritation mal contenue :–je dois vous avertir que si vous avez eu la folie de faire quelque rêve de ce côté il vaut mieux y couper court dès maintenant car jamais je n’ autoriserai ce mariage.bien que stupéfaite par cette catégorique déclaration réussit à le conserver son sang-froid –vraiment? et quelle raison je vous prie –vous la connaîtrez plus tard bientôt j’ espère admettez pour le moment que je veuille favoriser les visées d’ héloïse en mariant l’ aînée avant la cadette alors une fois votre sœur pourvue nous nous occuperons de vous –ce sera tout à le fait inutile car je vous avertis que je ne me laisserai jamais marier contre mon gré ",
"ils furent eux les caïns de l’ amour non moins fratricide que la haine car en s’ aimant ils se tuèrent mutuellement de le double coup de couteau de l’ inceste qu’ ils avaient voulu tous les comment le voulurent -ils? comment s’ aimèrent -ils ces infortunés contre qui le monde de leur temps n’ éleva jamais aucun autre reproche que celui de leur amour ce qui fait de l’ inceste un crime si rare c’ est l’ accoutumance dans le château solitaire ou ils furent élevés julien et marguerite de ravalet avaient dû à le ce qu’ il semblait assez s’ accoutumer à le eux-mêmes pour que leur dangereuse beauté ne fût pas mortelle à le leurs âmes mais ils étaient la dernière goutte de le sang de les ravalet et leur fatal amour fut peut-être leur inaliénable héritage qui a jamais su l’ origine de cet amour funeste probablement déjà grand quand on s’ aperçut qu’ il existait à le quel moment de leur enfance ou de leur jeunesse trouvèrent -ils dans le fond de leurs cœurs la cantharide de l’ inceste souterrainement endormie et lequel des apprit à l’ autre qu’ elle y était combien de t",
"elle mit à le profit ce répit pour faire le tour de les hôpitaux de la région sans d’ ailleurs trouver trace de sa mère la fin l’ étude l’ informa que le notaire était rentré il avait réussi à le obtenir son laissez-passer.me patront la reçut comme aurait pu le faire un père mais ses affaires n’ en furent pas avancées pour autant –ma chère sylvane dit -il en lui serrant affectueusement les mains je me sens en réalité un peu responsable de ce qui arrive car c’ est moi qui vous ai poussée sur ce chemin mais je ne pouvais vraiment pas prévoir quand je suis venu trouver votre maman la suite tout à le fait catastrophique de les événements .réconfortée par la chaleur de l’ accueil qu’ elle recevait sylvane se sentait déjà un peu revivre –avez -vous à le moins de les nouvelles de m. desfarges ?doucement tandis qu’ elle parlait le notaire l’ avait conduite devant un vieux fauteuil en cuir –en vérité pas la moindre nouvelle ",
"je l’ ai répété fois question m.fumal était en vie? réponse comme vous et moi question de quoi avez -vous parle réponse.— des affaires question il n’ y avait personne d’ autre dans le bureau? réponse non question fumal ne vous a pas dit qu’ il attendait une visite réponse.— question pourquoi n’ en avez -vous pas parlé plus réponse.— parce que vous ne me l’ avez pas demandé ",
"elle a déjà rencontré des hommes séduisants et petits voire d’ autant plus séduisants qu’ ils devaient compenser leur taille passe qu’ ils exhibent un goût fantasque pour des lunettes à le montures voyantes elle aurait pu s’ habituer après ans ils perdent leurs cheveux bien commence à le faire beaucoup ",
"perplexe comme il l’ était il m’ en aurait probablement appris très long mais certaine lettre me brûlait encore trop les doigts pour que l’ envie me prît de m’ occuper à le nouveau d’ affaires qui ne me concernaient pas .«lèvres closes et yeux fermés voilà quelle serait ma devise désormais –je ne puis rien faire pour te tirer d’ embarras dis -je à le valet fais pour le mieux et quand ton maître rentrera tu lui rendras fidèlement compte de tes efforts et de tes inquiétudes il est impossible qu’ il te juge responsable de choses indépendantes de ta volonté et à lesquelles tu ne peux rien changer "
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señor est vindicatif il aimera mieux se venger –nous verrons reprit m.villiers pour le moment obtenez seulement qu’ on laisse cet homme sous votre garde je me charge de le ramener à le rio-janeiro | [
"une fois là nous trouverons moyen de le sauver grâce à le quelques milreïs distribués à les chefs de l’ escorte l’ affaire s’ arrangea on enferma morabé dans une chambre ou ̀ il fut bien traité et bien nourri puis il partit à le son tour avec ses protecteurs pour rio-janeiro où nos voyageurs arrivèrent à le bon port mais singulièrement amaigris et noircis par le soleil de feu de le brésil telle était l’ humeur vindicative de le señor qu’ il ne voulait à le aucun prix vendre son esclave il tenait absolument à le faire mourir ",
"heureusement pour le nègre la providence se chargea le même jour de punir le brésilien de sa cruauté son cheval qu’ il surmenait et rouait de coups prit le mors à les dents et l’ écrasa contre un arbre alors les héritiers acceptèrent en échange de morabé et de sa famille le prix élevé qu’ en offrait m.villiers jamais charlot n’ avait été aussi content que le jour où le nègre libre désormais vint remercier son petit protecteur et m.villiers que dieu bénisse la mère qui vous a mis à le monde s’ écriait le pauvre homme les larmes à les yeux ",
"pour s’ associer à la bonne œuvre de l’ inspecteur l’ équipage de le jean-bart fit une collecte afin de laisser à la famille de le noir les moyens d’ acheter une petite hutte et de vivre quelque temps comme les marins sont généreux cette collecte produisit milreïs c’est-à-dire environ francs m.villiers y ajouta francs morabé industrieux et actif plus que ses compatriotes monta un petit commerce de fruits on sut plus tard qu’ il avait prospéré et qu’ il vivait heureux avec sa femme et ses enfants ",
"chapitre le cap valparaiso la famille morand la fièvre typhoïde dévouement de fanchette la lettre ",
"après le retour de m.villiers et de ses compagnons à le rio-janeiro le jean-bart mit à la voile pour continuer son voyage nous ne nous arrêterons pas avec lui à le chacune de les escales relâches qu’ il fit sur les côtes de le brésil il s’ agissait d’ affaires commerciales dont le détail serait trop long et n’ offrirait aucun intérêt à le nos jeunes lecteurs disons seulement que mois plus tard le jean-bart en route pour valparaiso se disposait à la périlleuse entreprise de doubler le cap ce cap qui forme la pointe la plus méridionale de l’ amérique doit son nom à le guillaume qui le découvrit en et lui donna le nom de sa ville natale ",
"la mer est toujours extrêmement houleuse dans ces parages et des tempêtes fréquentes menacent les navigateurs a la sortie de le détroit le maire qui sépare la terre de feu de les îles le jean-bart essuya un orage terrible il fallut prendre des ris c’est-à-dire diminuer la surface de les voiles à le moyen de ficelles attachées à la toile et nouées ensemble une de les vergues fut brisée par un coup de vent et les éclats blessèrent matelots assez grièvement des montagnes d’ eau se précipitaient en écumant sur le navire qu’ elles semblaient à le chaque instant devoir engloutir ",
"a peine dans le tumulte de la tempête pouvait -on entendre les ordres de le capitaine enfin après quelques heures le vent diminua de violence et l’on put hisser des voiles mais la mer bouleversée restait toujours houleuse et le navire fatiguait beaucoup comme on dit à le bord harassés et sans cesse appelés à la manœuvre les matelots avaient à le peine le temps de manger quant à le repos il ne fallait y penser ni pour le jour ni pour la nuit ",
"en dépit des coups de vent qui se renouvelèrent plusieurs fois en quelques jours le jean-bart parvint à le doubler le cap dont la pointe nue et désolée s’ élève à le près de mètres au-dessus de les flots a partir de ce moment nos voyageurs quittaient l’ océan atlantique et entraient dans l’ océan pacifique ce dernier ne mérite son nom qu’ à une certaine distance de son terrible voisin dont les tempêtes réagissent sur lui charlot se comporta fort bravement dans les jours de péril il montra surtout un sang-froid extraordinaire chez un enfant de cet âge ",
"quoiqu’ il ne fît aucun étalage de zèle et de bravoure le capitaine remarqua sa conduite avant même que m.villiers ne la lui eût signalée c’ est un marin de la bonne roche dit -il à l’ inspecteur beaucoup de besogne et peu de bruit si ce garçon pouvait rester un ou ans à le terre pour travailler les mathématiques il y a chez lui l’ étoffe d’ un capitaine à le cabotage et peut-être à le long cours PROPN aussi s’ est bien montré dit m.villiers "
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"d\\' abord il faut prévoir la livraison et donc en général prendre une demi-journée de congé avec tous les problèmes que ç a pose parfois les livreurs ne viennent pas ou bien ils ne réussissent pas à le transporter le lit dans escalier et on en est quitte pour demander une demi-journée de congé supplémentaire ces difficultés se reproduisent pour tous les meubles et les appareils ménagers et accumulation de tracas qui en résulte peut déjà suffire à le ébranler sérieusement un être sensible mais le lit entre tous les meubles pose un problème spécialement éminemment douloureux si PROPN veut garder la considération de le vendeur on est obligé d\\' acheter un lit à le places qu\\ 'on en ait ou non utilité qu\\ on ait ou non la place de le mettre ",
"c’ était un de les officiers de le prince de galles un de ces chefs de grandes compagnies qu’ on appelait capitaines et qui avaient voix à le conseil bien que leur opinion ne comptât pour rien c’ était en un mot un personnage de notre connaissance à la visière toujours close qui entré dans la chambre de bertrand avec chandos avait été frappé de la voix de le chevalier inconnu et ne l’ avait plus un moment perdu de vue aussi à le peine le chevalier eut -il disparu que ce capitaine rassembla quelques-uns de ses hommes les fit monter à le cheval pour découvrir la trace de le fugitif et lui-même ayant pris des informations s’ élança sur le chemin de l’ espagne chapitre la politique de musaron cependant a poussé par l’ inextinguible anxiété de l’ amant qui n’ a pas de nouvelles PROPN s’ avançait à le pas rapides vers les états de don ",
"–et qu’ est -ce qu’ il fait il regarde les marécages –pourquoi écrivez -vous reprit -elle après un silence –moi? je ne sais pas probablement que c’ est pour agir –vous me lirez dit angèle –quand vous voudrez ",
"reconnaissant les dames pour des bois-brûlées à les quarts indiennes les ourses leur souriaient bref la réception fut des plus cordiales et des plus chaleureuses on fuma le calumet de la paix signature d’ une bonne paix puis on banqueta joyeusement les indiennes excellent à le préparer la venaison elles connaissent les plantés les racines les bois qui s’ accommodent le mieux avec les différents gibiers ",
"–vous voulez sortir de bedlam? sans doute: je m’ en vais ce soir –et où allez -vous –à la gare de PROPN avec et shoking tombait d’ ébahissement en ébahissement –et puis fit -il haletant ",
"tout artiste a été rapin c’ est la loi tout papillon a été chenille l’ étudiant c’ est tout le monde en définitive c’ est votre futur notaire votre médecin discret rivé à sa cravate blanche et n’ osant plus porter sa barbe de peur qu’ on ne le prenne pour un mâle ",
"boutès incarne la vieille aimantation sonore totalement irréciproque de les corps qu’ induit infiniment aoristiquement en eux le chant entendu avant le premier jour comme le corps de le fœtus à le fond de le liquide sonore obscur tel est le corps de boutès l’ argonaute périssant dans la mer la musique renvoie à un jadis qui sans respirer ou plutôt respirant avec les oreilles respirant avec l’ ouïe entendait à le fond de l’ eau écrit: la musique nous enveloppe et c’ est ainsi qu’ elle nous pénètre car elle est vaste et infinie comme la mer c’ est bien là l’ image de le premier monde ",
"elle songeait à ces paroles fiévreuses et folles que PROPN lui avait dites lorsqu' il la suppliait de fuir —de fuir avec lui! toute ma vie pour vous aimer toute ma vie murmurait cet homme—cet homme dont la mère était là essayant de sourire et disant avec une froideur apparente: —voilà madame ce dont il s' agit vous avez vu m. PROPN il était ici il y a une heure répondit —et sans doute insinua la marquise il vous a appris la nouvelle qui fait le fond d' un article très commenté ce matin de le —non ",
"j’ ai eu l’ occasion de voir ses bras une véritable passoire alain n’ a pas tardé à le suivre son exemple une dégringolade effarante —vous n’ avez rien tenté pour le retenir j’ ai contacté sa famille à le hazebrouck je suis tombé sur une vieille folle entourée de chiens ",
"il t’ envoie des vivres croit -il donc que nous te laissons dépenser quoi que ce soit s’ écria m. le maire blessé dans sa fierté d’ hôte et de riche propriétaire tu n’ as pas besoin d’ argent chez nous peut-être "
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mes craintes se réalisèrent le vent se changea en ouragan chargé d’ une neige épaisse je sors de le taillis à le delà de le détour de le chemin et à le pas environ d’ une clairière où il se partageait en longues allées je regarde à le loin je ne vois plus le daim m’ éventant sans doute il s’ était rembûché dans les fourrés qui bordaient les routes | [
"quelle direction avait -il prise? impossible de m’ en rendre compte la trace de ses pieds disparaissait sous la neige dont la couche s’ épaississait de plus en plus en proie à une rage insensée je me jette à le terre je m’ y roule poussant des cris furieux ma faim jusqu’ alors oubliée dans l’ ardeur de ma chasse se réveillant implacable déchirait mes entrailles je mordis l’ un de mes bras la douleur me fit la ̂cher prise; ",
"puis frappé de vertige je me relève avec l’ idée fixe de retrouver le daim de le tuer de m’ étendre à le côté de lui d’ y rester tant qu’ il resterait sur ses os un lambeau de chair à le dévorer j’ aurais en ce moment et si je l’ avais tenue défendu ma proie à le coups de couteau contre mon fils obsédé par l’ idée fixe délirante de retrouver le daim j’ allai à le hasard sans savoir où je me dirigeais je marchai longtemps la nuit s’ approchait un événement étrange vint en partie dissiper l’ égarement de mon esprit la neige fouettée par l’ ouragan tombait toujours tout à le coup mon odorat est frappé de l’ exhalaison qui s’ échappe des viandes grillées ",
"cette senteur répondant à les appétits féroces qui troublaient ma raison me rend de le moins l’ instinct de chercher à le assouvir ma faim je m’ arrête flairant çà et là comme un loup qui évente à le loin le carnage je regarde autour de moi pour reconnaître à les dernières lueurs de le crépuscule les lieux où je me trouve j’ étais à l’ embranchement d’ un chemin de la forêt conduisant de la petite ville d’ ormesson à le compiègne il passait devant une taverne s’ arrêtaient d’ ordinaire les voyageurs taverne tenue par un serf de l’ abbaye de saint-maximin surnommé grégoire-ventre-creux parce que rien ne pouvait disait -il satisfaire à le son insatiable appétit; obligeant et joyeux homme d’ ailleurs ce serf lorsqu’ avant ces temps maudits j’ allais à le château de compiègne porter ma redevance de gibier m’ offrait parfois amicalement un pot d’ hydromel en proie à l’ âpreté de ma faim exaspérée par la senteur de chair grillée qui s’ échappait de la taverne je m’ approche avec précaution de la porte close; grégoire pour donner issue à la fumée avait entro",
"protégé par la nuit je me glisse auprès de la croisée sans crainte d’ être aperçu: à la lueur d’ un grand feu brûlant dans l’ âtre je vois grégoire-ventre-creux assis sur un escabeau à le coin de son foyer il surveillait la cuisson de ce gros morceau de viande dont l’ odeur irritait si violemment ma voracité a ma grande surprise le tavernier homme robuste dans la force de l’ âge n’ était plus comme jadis nerveux et maigre mais chargé d’ embonpoint: ses joues rebondies encadrées d’ une épaisse barbe noire brillaient des vives couleurs de la santé je remarquai placés à la portée de le tavernier un coutelas une pique et une hache rougie de sang; à ses pieds un dogue énorme rongeait un os garni de chair cela me courrouça; moi et ma famille nous aurions vécu un jour des débris abandonnés à le ce chien; et puis comment le tavernier avait -il tant de viande à sa disposition les bestiaux coûtaient un tel prix que les seigneurs et les prélats payaient disait -on un bœuf sous d’ or un mouton sous d’ argent ",
"je ressentais de la haine contre grégoire cependant il avait été pour moi jusqu’ alors presque un ami je ne pouvais détacher mes yeux de ce morceau de viande pensant à la joie de les miens s’ ils me voyaient revenir avec un pareil souper je fus tenté de frapper à la porte de le serf et de lui demander le partage de sa nourriture ou à le moins les débris que rongeait son chien mais jugeant de le tavernier par PROPN et le sachant bien armé je me dis: en ces temps-ci pain et viande sont plus précieux qu’ or et argent ma faim est tellement furieuse que je ne sais si après l’ avoir assouvie et songeant à le lendemain j’ abandonnerais à les miens le morceau qui me resterait ",
"implorer ou exiger de grégoire-ventre-creux le partage de son souper est une folie il me refuserait ou armé comme il l’ est il me tuerait ces réflexions se succédaient rapidement dans mon cerveau troublé je me cachais depuis quelques secondes à le peine près de la fenêtre lorsque l’ énorme dogue me flairant sans doute se met à le gronder avec colère sans abandonner son os. grégoire à ce moment retirait la viande de la broche il dit à son chien dont les grondements devenaient courroucés qu’ est -ce qu’ il y a ",
"hardi mon brave défendons notre souper tu as tes crocs j’ ai mes armes mais va ne crains rien personne n’ oserait entrer ici paix donc! mon fillot le dogue loin de s’ apaiser abandonna son os et se mit à le aboyer avec furie en s’ approchant de la fenêtre dit le tavernier déposant la viande dans un grand plat de bois placé sur la table fillot quitte un os pour aboyer il y a quelqu’un à le dehors je me recule aussitôt et de le milieu de les ténèbres où je me cachais je vois grégoire armé de sa pique ouvrir toute grande la fenêtre et y paraître à le mi-corps criant d’ une voix menaçante qui va la si l’on cherche la mort on la trouvera ici l’ action devançant presque ma pensée je saisis mon arc j’ ajuste ma flèche et invisible à le grégoire grâce à les ombres de cette nuit profonde je le vise en pleine poitrine ",
"ma flèche siffle il pousse un cri suivi d’ un long gémissement tombe la tête et le buste en avant sur le rebord de la fenêtre sa pique s’ échappe de ses mains je la saisis à le moment où le dogue furieux s’ élançant par-dessus les épaules de son maître sautait à le dehors pour se jeter sur moi et je le cloue sur le sol d’ un coup de pique à le travers de le corps j’ avais commis ce meurtre avec la férocité d’ un loup affamé la faim causait mon vertige il cessa lorsqu’ elle fut apaisée la raison me revint je me trouvai seul dans la taverne en face de le morceau de viande dont je venais de dévorer la moitié croyant sortir d’ un songe ",
"je regarde autour de moi avec stupeur soudain à la lueur de le foyer mes yeux s’ arrêtent par hasard sur les ossements abandonnés par le dogue de grégoire-ventre-creux parmi ces débris sanglants il me sembla reconnaître une main et un tronçon de bras à le demi dévorés saisi d’ horreur je m’ approche des os encore entourés de quelques lambeaux saignants j’ avais sous les yeux de les restes humains une épouvantable pensée me traverse l’ esprit je me souviens de le surprenant embonpoint de le tavernier "
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"il est passé dit -elle le temps de les amours éternelles quand on se marie on marie fortunes et non cœurs —vous vous trompez princesse je me suis marié corps et âme mme de chavannes était ravie: un peu plus elle se jetait dans les bras de son mari mais elle voulait jouer son rôle jusqu’ à le bout ",
"nous étions si simplement seuls parmi eux protégés par l’ obscurité plus enfants qu’ eux tous qui avaient pourtant ou ans de moins que nous allant chercher refuge dans le noir qui abritait avec nos corps tout l’ émerveillement de se sentir de nouveau vivants le goût de les lèvres qui s’ écartent la bouche qui s’ ouvre les langues qui tournent les mains qui se font un chemin autour de les hanches pour moi qui viennent se poser sur les épaules pour elle à le travers les vêtements la pression de les seins contre le torse enfin toute la féerie ordinaire d’ aimer à le son commencement c’ est tout ce dont je me souviens et puis nous sommes sortis dans la rue j’ ai poussé lou sous un porche ",
"pour un jour mais bientôt on l’ amène par un moyen habile à le retomber dans ses premières déclarations hérétiques peut-être même à le soutenir que son abjuration a été le résultat d’ un piège à le elle tendu d’ une surprise en un mot on l’ amène à le persister dans ses erreurs damnables ce revirement criminel nous donne alors le droit de condamner la pénitente sans pitié comme relapse nous l’ abandonnons à le bras séculier qui la livre à le bourreau de sorte que les apparences de la charité ecclésiastique ainsi sauvées tout l’ odieux de le procès retombera sur jeanne le chanoine loyseleur ",
"quelqu’un s’ y cassera le cou un jour ou l’ autre c’ est alors qu’ on la fera élargir répondit souratine et elle en a grand besoin car elle est toute vermoulue faites -m’ y penser demain il y a ans que je me dis cela ou fois par semaine et je l’ oublie aussitôt la calèche s’ arrêta devant un petit perron couvert et tendu de toile comme le balcon où brûlait une lampe ",
"je lui ai accordé ma main sous l' émotion de colère froide qui lui était montée à le cerveau à la terrible nouvelle que gervaise était à le pouvoir de le beau-françois le lieutenant amoureux fut injuste envers fil-à-beurre il se leva brusquement de table en disant: comment imbécile voici une heure que tu me fais perdre à t' écouter heure que j' aurais employée à la poursuite de le bandit l' échalas secoua la tête et bien tranquillement répondit: —le poursuivre ",
"demanda patris le médecin fit de la tête un signe que répéta machinalement m. le vieux soldat saisit la main de sa fille qu’ il serra avec force pour l’ exhorter et reprit d’ une voix sourde en hésitant est -ce mortel tout est mortel répondit évasivement le médecin ce n’ est pas répondre docteur ",
"ce qu’ il nous faut c’ est de la religion l’ argent nous en avons bien assez déjà trop de gueux vendent leur conscience pour des bureaux de tabac des places des croix et des pensions ce chemin vicinal serait la ruine de les honnêtes gens et la gloire de les écornifleurs il riait en voyant m.jacques qui passait devant ses fenêtres et rentrait chez lui tout pensif mais notre maire n’ était pas un homme à se décourager quand il avait entrepris quelque chose; et l’ idée seule de battre son frère de l’ humilier devant toute la commune aurait suffit pour l’ empêcher de reculer ",
"puis un petit clocher s’ effilait à le détour par-dessus les toits son léger bagage à la main se prépara à le descendre devant la baraque qui servait de gare elle aperçut entre les gens qui stationnaient la blancheur d’ une coiffe et autres taches blanches en forme d’ étoile sur une forme noire elle envoya de ce côté un signe joyeux la petite coiffe vola vers elle –mademoiselle le goël c’ est bien vous –oui ",
"j’ essayai de mettre un peu de lumière dans ces ténèbres c’ était vouloir tenter l’ impossible le chef ne m’ écoutait pas il fouillait dans ses dossiers de son côté l’ agent qui m’ avait arrêté tirait souverains de sa poche et les faisait sonner sur le bureau ",
"ses narines étaient pincées amincies comme si elle allait défaillir elle eût voulu aller sur le balcon elle n’ osait pas cette sorte de surexcitation nerveuse maladive qu’ on éprouve lorsqu’ on attend le bruit d’ une explosion alors que les mineurs ont mis le feu à la mèche tordait son corps et lui laissait à le peine la facilité de respirer tout à le coup devant eux la voix grave profonde et mugissante de le bronze donna son premier coup de gueule le duc d’ anjou d’ une secousse échappa à l’ étreinte de sa mère et recula recula jusqu’ à le ce que trouvant derrière lui un fauteuil il tomba en se bouchant les oreilles en fermant les yeux catherine comme poussée par une force invincible s’ était redressée avec un soupir terrible elle bondit sur le balcon se pencha sur l’ appui noire funèbre les ongles incrustés à la pierre pareille à l’ archange de la mort la cloche la grosse cloche de saint-germain-l’ auxerrois hurlait gueulait mugissait rugissait comme folle exaspérée frénétiquement secouée par le génie de les catastrophes alors des bruits étranges des rume"
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monsieur adrien vous partez et elle avait la mine si contrite les yeux encore si rouges si prêts à se mouiller derechef que le géant s’ inclina vers elle lui prit la main timidement et respectueusement je vous demande pardon mademoiselle hermance pardon de de tout à l’ heure vous étiez si émue moi aussi mais je ne voudrais pas m’ en retourner comme ça me permettez -vous de rentrer avec vous à le présent que nous nous connaissons nous causerons plus posément il y a heureux maintenant dans la petite maison de la rue de les remparts sur l’ un de les vantaux de la porte est fixé un écusson en zinc verni et de forme ovale où se détache en lettres noires cette inscription bureau de l’ enregistrement quelques mois après son mariage adrien bastide a obtenu en effet de permuter avec son collègue de châtillon | [
"et ils sont heureux les disgraciés bien heureux dans leur paisible et gaie solitude mais quelle drôle de noce que la leur cette naine et ce géant ce boiteux et cette boscotte on s’ en souviendra longtemps de cette cérémonie à le châtillon-sur-meurthe le bracelet bien que marié à une jeune et charmante femme le maître verrier de les islettes ne manquait jamais chaque fois que ses affaires l’ appelaient à le paris c’est-à-dire tous les ou mois d’ aller offrir ses hommages à le mme PROPN de mortagne une mûre et hospitalière habitante de la rue de moscou ",
"et chaque fois en reconnaissance de le bon accueil qui lui était fait il avait soin de laisser à la noble dame quelque gentil souvenir pendants d’ oreilles boutons de diamant bague ou médaillon mme de mortagne se montrait d’ autant plus sensible à le ces gracieusetés qu’ elle raffolait de tous les bijoux et professait pour tout ce qui est lucre et bénéfice en général un culte incomparablement plus ardent que celui qu’ elle rendait à la vertu elle était même célèbre dans son monde par sa rapacité si célèbre que plusieurs de ses bonnes amies la voyant presque chaque soir rôder à les alentours de la petite bourse prétendaient qu’ elle était de race juive et le soutenaient avec obstination il n’ en était rien PROPN avait été solennellement baptisée ans auparavant dans l’ église de mortagne sa ville natale et s’ appelait de son vrai nom PROPN cochenard ",
"à le différentes reprises PROPN avait remarqué dans la vitrine d’ un bijoutier de le boulevard de les italiens un bracelet en or mat garni de superbes saphirs sertis de brillants et peu à le peu elle s’ était laissé fasciner par ce bijou s’ en était entichée comment l’ avoir? —lorsque PROPN viendra rumina -t-elle il faudra que je tâche de me faire payer arriva et PROPN n’ eut rien de plus pressé que de l’ amener devant la montre de le bijoutier et de le convier à le partager son admiration —très beau en effet d’ un goût d’ une élégance —et les saphirs quel éclat! vois le joli bleu ",
"un bleu pas trop foncé à la fois limpide et velouté un bleu magnifique s’ écria paul seulement —oui c’ est le prix une microscopique étiquette fichée dans l’ écrin où reposait le bijou portait le chiffre et ne mettait guère d’ habitude plus de ou francs à ses témoignages de reconnaissance envers mme de mortagne on était donc loin de compte —nous pourrions toujours entrer insinua examiner de près il est ravissant! vois donc quels feux ",
"nous causerions avec le commis ou le patron quelquefois les prix annoncés ne sont pas exacts peut-être aussi consentirait -on à un rabais soit entrons dit paul le prix marqué était toujours un prix fixe ",
"impossible de rien rabattre l’ usage de la maison s’ y opposait cependant pour être agréable à le madame ne pas refuser une affaire et à le titre tout à le fait exceptionnel on laisserait le bracelet à le francs chiffre rond c’ était encore bien plus que ne voulait payer paul —nous verrons nous réfléchirons murmura -t-il en faisant mine de s’ en aller mais monsieur pourrait voir d’ autres bracelets nous en avons d’ autres très avantageux des modèles tout nouveaux combien monsieur pensait -il mettre dans quels prix —je ne pensais pas dépasser francs ",
"j’ ai quelque chose qui plairait sûrement —mais c’ est ce bracelet que nous désirions et non un autre de le moment que vous ne pouvez pas le marchandage se prolongea encore quelques instants puis devant l’ obstination de le négociant et persuadés de l’ inutilité de leurs efforts paul et sa compagne se retirèrent heures plus tard PROPN réapparaissait dans le magasin il vous serait égal n’ est -ce pas dit -elle à le bijoutier de laisser le bracelet à le francs de le moment où la différence vous serait préalablement payée ",
"tenez la voici voici francs fit -elle en lui remettant un billet de banque la personne reviendra ce soir ou demain dans ces conditions madame parfaitement va tout seul dès qu’ on se présentera qu’ on reparlera du prix à le lieu de maintenir mon chiffre je le baisserai peu à le peu vous pouvez vous en rapporter à le moi madame —j’ y tiens à ce bracelet mais beaucoup beaucoup ",
"je serais désespérée de le laisser échapper le fait est qu’ il est vraiment —ravissant n’ ayez crainte madame je vais le mettre de côté madame est certaine qu’ on reviendra bientôt ce soir même demain à le plus tard absolument certaine! "
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"elle n' est pas brillante cette explication de l' amour et si les abstracteurs de quintessence qui subtilisent sur le sentiment comme ton ami dorsenne la donnaient dans un de leurs livres ils perdraient toute leur clientèle féminine leurs de jupons comme je dis moi je ne suis ni un analyste ni un psychologue et je dis que cette explication est la vraie ah il vous a tout raconte dit ironiquement camille lorsque je la revis à le lendemain de cette conversation je lui avais écrit pour être plus sûr de ne pas la manquer je la trouvai pâlie encore avec des yeux brûlés d' insomnie ",
"toutes les races humaines étaient confondues les aventuriers italiens ou français professeurs de bon ton et de belles manières qui étaient venus à le pétersbourg apporter les corruptions de leurs galantes patries coudoyaient les kalmoucks à l’ air stupide et les idolâtres à le peine arrachés à les déserts de la sibérie à les plaines glacées de le pays de les samoïèdes tous ces individus sujets de le même maître nés à le lieues de distance se parlaient sans se comprendre le maréchal le prince galitzin se tenaient sur les marches de le trône le czar parut et prit place il distribua une grande quantité de médailles d’ or et d’ argent à les officiers et à les soldats dont la conduite avait été signalée hommes s’ approchèrent alors de le trône nouvel ambassadeur d’ angleterre et l’ amiral apraxin ",
"il partait pour paris afin de régler lui-même quelques affaires et mon mari l’ accompagnait nous séparer déja disait gilberte d’ un air moitié souriant moitié boudeur –bien longue séparation répondit son père en riant nous revenons après-demain ",
"mais si fit -il en la tutoyant tu le sais très bien ma jolie clara elle répéta de plus en plus troublée: clara clara qui est -ce —rappelle -toi clara la blonde —clara la blonde —quand gorgeret a failli mettre la main sur toi tantôt tu n’ étais pas si émue allons redresse -toi antonine ou clara si je t’ ai tirée fois cet après-midi de les griffes de la police c’ est que je ne suis pas ton ennemi un sourire jolie blonde il est si enivrant ton sourire une crise de faiblesse la déprimait des larmes coulaient sur ses joues pâles et elle n’ avait plus la force de repousser raoul qui lui avait repris les mains et les caressait avec une douceur amicale dont la jeune femme ne pouvait pas s’ effaroucher ",
"si ces bons cousins ont une fille je leur demanderai de m’ allier à le eux j’ acquitterai ainsi ma dette de reconnaissance car je serai un si bon mari qu’ ils béniront le jour où ils m’ ont rencontré perdu dans ces agréables rêveries en oublia les lois de la prudence la plus élémentaire il ne lui vint pas à l’ idée de s’ inquiéter de la manière dont ses conducteurs se tenaient de chaque côté de lui de façon à le intercepter sa vue où me menez-vous s’ écria -t-il tout à le coup quelle aveugle confiance n’ avait -il pas fallu avoir en ces soi-disant cousins pour ne pas s’ apercevoir qu’ ils l’ avaient conduit dans un enclos ",
"parfois ils parlent ce qu’ ils disent ne se rapporte en rien à le ce qui se passe dans la chambre sauf en ceci que de la chambre ils ne disent rien parfois elle se retourne elle se défend d’ une menace extérieure de le cri d’ un animal de le vent contre la porte de sa bouche fardée de la douceur de son regard elle se rendort toujours parfois vers l’ aube elle atteindrait des couches plus profondes d’ absence ",
"un serveur en veste grenat s’ est dirigé vers moi un quart vittel la conversation téléphonique se prolongeait l’ homme écoutait son interlocuteur et répondait de temps en temps par un oui oui d’ accord ou par un bref murmure d’ assentiment il avait coincé le combiné entre son épaule et sa joue pour allumer une cigarette et son regard s’ était posé sur moi mais je ne savais pas s’ il me voyait ",
"catherine ne se faisait aucune idée de ce qu’ est la journée de travail c’ est peut-être ce qui sépare avec la plus grande netteté la bourgeoisie de le prolétariat les bourgeois parlent avec abondance de ceux d’ entre eux qui travaillent mais le travail à le bout de lequel la subsistance n’ est pas seule assurée le travail dont on ne sort pas avec juste le temps nécessaire pour récupérer les forces de la journée de travail de le lendemain le travail de celui qui possède en un mot de celui qui amasse ne peut être comparé à le travail ouvrier que par l’ effet d’ un abominable jeu de mots il y a particulièrement ce travail de l’ usine où l’ homme de la sirène de l’ entrée à la sirène de la sortie est possédé par le minutage et les longues heures ainsi débitées à un geste près il y a le retour à la maison mot ironique et le dénuement les difficultés de chaque chose le long désir de chaque objet nécessaire ",
"tante dide grandie avait presque réussi à se soulever; et ses yeux fixés sur le petit mort très blanc et très doux sur le sang rouge répandu la mare de sang qui se caillait s’ allumaient d’ une pensée après un long sommeil de ans cette lésion terminale de la démence cette nuit dans le cerveau sans réparation possible n’ était pas assez complète sans doute pour qu’ un lointain souvenir emmagasiné ne pût s’ éveiller brusquement sous le coup terrible qui la frappait et de nouveau l’ oubliée vivait sortait de son néant droite et dévastée comme un spectre de l’ épouvante et de la douleur un instant elle demeura haletante puis dans un frisson elle ne put bégayer qu’ un mot: –le gendarme ",
"on la voit souvent sur les plateaux de télévision donner son avis sur des sujets dont elle ignore tout elle le fait avec grâce on cite le titre de son ouvrage et souvent dans le public on devine la silhouette de valentine comme son ombre elles parcourent la france de long en large de librairie en france3région je reçois des cartes de chez géronimo de chez kléber de sauramps de mollat de le furet elles apprennent le territoire et à le dîner en province .à paris hautement est moyennement heureux de ce succès il pense qu’ il s’ est construit à le détriment de celui à lequel pouvait aspirer son propre livre selon lui la maison ne vit plus qu’ à le rythme de maud et les autres passent à la trappe "
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le père et la mère le sont moins! –pas de dupastrel alors madame de louvenjou? –avec les marveyr? tu n’ y songes pas c’ est elle qui a fait le mariage –brouillés alors –naturellement que penses–tu de madame elle chanterait quelque chose après le diner elle a une belle voix mais elle ne dirait rien pendant elle est si bête enfin mets toujours! –madame | [
"a fait et nous sept. encore à le trouver –il faudrait quelques causeurs maintenant un homme connu si nous invitions cherville? –un mercredi?... il dine tous les mercredis chez madame monchaux le dîner de la il n’ y manquerait pour rien à le monde! ",
"–un peintre alors –il doit être bien pris par son exposition enfin mettons –le toujours! non! impossible il est à le couteaux tirés avec madame de flamarande depuis qu’ il a refusé de faire son portrait parce qu’ il la trouvait trop maigre –il nous faut un artiste pourtant francœur par exemple rien à le craindre de la part de ses modèles PROPN il ne fait que des animaux –mais sa femme on dit qu’ elle a une réputation –sa femme on ne l’ invite jamais et francœur ne s’ en plaint pas paraît–il mettons francœur: a fait huit! –les singleton ils sont gentils les singleton madame singleton avait une si jolie robe à le notre mariage –oui et singleton joue de la flûte il en jouerait après ",
"–pourvu qu’ il l’ apporte mon dieu! –je le lui dirai j’ inscris: singleton sa femme et sa flûte ç a fait –soyons sérieux voyons! –encore à le trouver pour panacher suffisamment il nous faudrait un couple mâle et femelle et célibataires et sa fille ",
"–comme mari et femme –qu’ est –ce que ç a fait elle est charmante la petite desrenaudes et puis il y aurait peut– être un mariage à le faire avec un de les célibataires –non! pas de jeunes filles c’ est froid –pauvres jeunes filles dès qu’ il s’ agit de s’ amuser un peu à le panier rayons les desrenaudes –et les tournesol? qu’ en dirais–tu? –en même temps que les flamarande tu n’ y songes pas ils se mangeraient avec leur politique –tu as raison qui pourrions –nous bien trouver c’ est étonnant il semble qu’ on connaisse trop de monde et quand on cherche plus personne! –nos cousins ils sont très mal avec tout le reste de la famille surtout avec l’ oncle et la tante chopard comme ils seront les seuls invités ils croiront que nous ne voyons qu’ eux ils seront pour les bombigny! ",
"céliba– taires ce n’ est pas difficile tu as assez d’ amis dieu –oui mais presque tous mariés maintenant ne fait rien il n’ en manque pas tiens! à le hasard lorrain –il ne dîne plus en ville à le cause de son estomac! –des evettes –même raison a cause de sa goutte –il est à le cannes! –saint –jauret –il est à le nice! –gilaudin –encore en demi–deuil non en demi–joie de son oncle olivier non! impossible un mercredi! –eh bien ",
"–le mercredi c’ est le jour où le gros frankenlhal à le cercle et madame je t’ expliquerai ça dans quelques années –tu sais je crois que je comprends déjà –donc pas de vernillac tu vois comme c’ est difficile nous voilà réduits à le inviter favernet ",
"on peut compter sur lui il est si dévoue et si gourmand! avec favernet encore un quel travai! –le petit stock? –parfait il nous dira des monologues dans la soirée il les dit horriblement mais ç a tiendra toujours de la place et puis les auteurs ne seront pas la j’ inscris donc: quatorzième le petit stock sauvés!... nous étions sauvés! enfin nous avions notre liste il nous avait fallu montre en main une heure et demie de travail car comme bien tu penses je t’ en ai passé à le moins la moitié le lendemain matin la poste emportait nos invitations sur joli papier bristol pour le mercredi à le heures un quart ma femme avait une longue conférence avec notre cordon bleu bref tout se préparait pour le dîner le lendemain pas une seule réponse nous commencions à le pester contre les gens qui ne répondent pas à une invitation à le dîner dans les heures à le plus quand m’ ar riva la lettre suivante cher ami tu es bien gentil et je suis très sensible à le ton aimable invitation mais pour quel jour m’ as–tu invité?.... ta carte porte le mercredi7mars ",
"or PROPN est un vendredi tandis que le mercredi qui précède est t’ es–tu trompé de jour ou de date dois –je venir dîner chez toi le mercredi5ou le vendredi7 j’ y viendrais dans l’ un et l’ autre cas mais à le moins que je sache quand j’ y dois venir! excuse mon indiscrétion et crois à le mon amitié favernet comment je m’ étais trompe ",
"c’ est impossible mon grand calendrier administratif par mois avec notes pour chaque jour est infaillible cependant! et si commode je le saisis fièvreusement favernet a raison! et le calendrier aussi dans ma précipitation j’ avais tourné mois d’ avance et à le lieu de mars j’ avais consulté mai! a l’ œil quand on est pressé c’ est presque la même chose est bien un mercredi c’ est bien saint stanislas tandis que PROPN est un vendredi sainte perpétue et le5un mercredi quatre–temps je m’ explique tout maintenant heureusement que favernet tenait à son dîner et ne s’ est pas gêné pour m’ écrire lui!... brave j’ avouai la chose aussitôt à le geneviève je dois à la vérité de reconnaître qu’ elle a été généreuse et ne s’ est pas trop moquée de moi ni de mon grand calendrier administratif qui d’ ailleurs n’ en pouvait mais il fallait prendre un parti nous nous décidons pour le vendredi7 "
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"il est la montagne d’ où jaillissent les sources et qui barre la vue je ne vois pas PROPN il est l’ horizon si proche PROPN se posait la question de l’ ascendance et il n’ y répondait pas il parlait sans jamais se lasser de la génération ",
"c’ est mon père qui a rédigé l’ adresse cachet de le un livret de cartes postales le château fort de lourdes musée que j’ ai dû acheter quand nous avons visité celui-ci la partition d’ une chanson voyage à le cuba une double page bleue avec sur la couverture des petits bateaux où sont inscrits les noms de les artistes qui chantent ou jouent cette chanson patrice et mario les sœurs étienne marcel azzola jean sablon je devais l’ aimer particulièrement puisque j’ avais voulu en posséder le texte réussissant à le persuader ma mère de me donner de l’ argent pour acheter une chose qui était à ses yeux futile et surtout inutile pour apprendre à l’ école ",
"elles ont quelque chose à le lui demander mais aucune n’ ose se risquer la première toi lucie parle! lucie se décide et non sans une charmante gaucherie si vous étiez bien gentil baron dit -elle vous ne savez pas ce que vous feriez ma chère enfant si je ne faisais pas tout pour vous être agréable je serais un monstre fort hideux eh bien vous devriez nous organiser quelque chose ",
"où moissons s’ épanouissaient chaque année à le peine une sortira -t-elle de ces terrains à le bout de forces alors l’ afrique offrira à les races nouvelles les trésors accumulés depuis des siècles dans son sein ces climats fatals à les étrangers s’ épureront par les assolements et les drainages ces eaux éparses se réuniront dans un lit commun pour former une artère navigable et ce pays sur lequel nous planons plus fertile plus riche plus vital que les autres deviendra quelque grand royaume où se produiront des découvertes plus étonnantes encore que la vapeur et l’ électricité.–ah! monsieur dit je voudrais bien voir cela ",
"en ou clics je vois sur mon écran une dépression s’ approcher de le kamtchatka une autre de la nouvelle-zemble les vents souffler en tempête sur la mer d’ okhotsk les hautes pressions étager leurs courbes en larges terrasses à le centre de la sibérie j’ apprends qu’ il fait moins etun à le kolymskoye sur le fleuve kolyma de sinistre mémoire moins à le arkhangelsk plus à le astrakhan à le kiev où le peuple vient de chasser un dictateur; et si c’ est très loin de PROPN dans l’ autre hémisphère l’ amérique de le sud qui m’ intéresse eh bien il fait degrés à le santiago de le chili où le temps est ensoleillé comme à le buenos aires ou ̀ il ne fait que degrés de molles courbes anticycloniques sinuent de l’ vécut le vrai robinson jusqu’ à la pampa enjambant à le passage la cordillère de les andes le rêve de s’ est réalisé sans attendre une révolution prolétarienne mondiale de plus en plus improbable insectes électroniques à les élytres d’ or et à les ailes de silice bleue des dizaines de satellites tournent dans le ciel noir surveillant les nuages les pluies les c",
"je ne répondrais pas que mon père n’ eût fait dans le temps quelque canaillerie à le ceux de les sapinières j’ ai même toujours eu dans l’ idée qu’ il avait reçu fois son argent et je crois que le chambrion en sait plus qu’ il ne veut dire sur cette réflexion hector quitta le jardin à le son tour mais à le lieu de rentrer à la meunerie il s’ en alla de le côté de les bois une heure après comme nous l’ avons vu il faisait à le denise sa sotte déclaration lui apprenait brutalement l’ histoire de ses parents et tombait sous le rude poignet de le chambrion à le moment où la jeune fille s’ évanouissait cette nuit-là le père clappier dormit mal auprès de sa corpulente épouse que les paysans de le voisinage désignaient simplement et irrévérencieusement sous le nom de la grosse ",
"a mesure il montait la partie inférieure de le glacier enfonçait davantage le glacier affaissait de plus en plus de le bout et était en même temps à la hauteur de joseph et au-dessus et au-dessous de lui et lui devenait cependant de plus en plus petit et on aurait vu élever et en même temps disparaître il y avait eu quelqu\\'un pour le voir air était gris et pâle les rochers étaient de la même couleur que air et le ciel qui se trouvaient partout confondus dans une espèce de brume de chaleur PROPN a avancé le pied avec précaution dans les couloirs que remplissait à le moitié tout un menu gravier qui cédait sous la semelle ",
"quand je m’ accroupis pour vider ma tripe je lâche sous moi une sanie de pus et de sang où grouillent les vers oui ce qui me reste de vie n’ est qu’ un hurlement de douleur mais je m’ y cramponne avec rage parce que je n’ ai personne pour me succéder ce royaume de judée que j’ ai fait et que je porte à le bout de bras depuis bientôt ans dont j’ ai assuré la prospérité grâce à une ère de paix sans exemple dans l’ histoire humaine ce peuple juif débordant de talent mais exécré des autres peuples à le cause de son orgueil de son intolérance de sa morgue de la cruauté de ses lois cette terre que j’ ai couverte de palais de temples de forteresses de villas hélas je vois bien que tout cela ces hommes ces choses sont voués à un naufrage lamentable faute d’ un souverain ayant ma force et mon génie dieu ne donnera pas à les juifs un second hérode ",
"depuis qu’ elle est à le fenouille elle ne m’ a pas causé fois et je la vois presque chaque soir elle passe contre ma porte ainsi mais si vous voulez que je vous parle franchement c’ est un maître qu’ il vous avait fallu monsieur philippe un vrai maître un homme quoi!– m.ouine est mon maître dit je n’ en aurai jamais d’ autre.– dommage que vous allez le perdre si vite baste! un garçon tel que vous n’ est pas fait pour vivre à le fenouille et quand vous aurez vu le monde allez allez à le ans mon diplôme en poche moi qui vous parle je me croyais aussi bien finaude remarquez que je ne discute pas votre amitié n’ empêche que vous trouveriez rien qu’ à le montreuil des hommes très supérieurs à le celui-ci ",
"quand on se tient comme ça moi à le volant je me sens comme qui dirait invincible je suis obligé de la lâcher pour rétrograder car une théorie de culs de vaches dansent devant nous obstruant le passage un vieux demeuré vineux avec le pif en tomate et une barbe cradingue se met à le bastonner son troupeau les vaches s’ affolent leurs mamelles gonflées carillonnent à le tout-va on passe en morflant des coups de queue sur la carrosserie "
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un chic type soupira une voix derrière lui c’ était nine qui pleurait d’ attendrissement et qui prenait maigret à le témoin faute d’ oser s’ adresser à les gens plus solennels de le parquet je vous jure que c’ était un chic type dès qu’ il croyait que quelque chose pourrait me faire plaisir et pas seulement à le moi à n’ importe qui je n’ ai jamais vu un homme donner des pourboires comme lui à le point que je le grondais je lui disais qu’ on le considérait comme une poire alors il répondait —qu’ est -ce que ç a peut faire le commissaire demanda gravement il était gai? gai mais pas gai dans le fond vous comprenez c’ est difficile à le expliquer il avait besoin de bouger de faire quelque chose s’ il restait tranquille il devenait sombre ou inquiet sa femme —je l’ ai vue une fois de loin je n’ ai pas de mal à le dire d’ elle —où habitait couchet? —boulevard haussmann mais la plupart de le temps il allait à le meulan où il a une villa maigret tourna vivement la tête vit la concierge qui n’ osait pas entrer et qui lui adressait des signes en montrant un visage plus malheureux | [
"dites il descend —qui de saint-marc il a dû entendre tout le bruit le voici un jour comme celui-ci! pensez l’ ancien ambassadeur en robe de chambre hésitait à s’ avancer il avait reconnu une descente de parquet d’ ailleurs le corps sur la civière passa près de lui qu’ est -ce que c’est? demanda -t-il à le maigret un homme qu’ on a tué couchet le propriétaire de les sérums le commissaire eut l’ impression que son interlocuteur était soudain frappé par une pensée comme s’ il se fût souvenu de quelque chose ",
"vous le connaissiez —non c’est-à-dire que j’ ai entendu parler de lui —rien je ne sais rien à le quelle heure le —le crime a dû être commis entre et heures m. de saint-marc soupira lissa ses cheveux argentés adressa un signe de tête à le maigret et se dirigea vers l’ escalier conduisant à le son appartement la concierge s’ était tenue à l’ écart puis elle avait rejoint quelqu’un qui allait et venait penché en avant sous la voûte quand elle revint vers le commissaire celui-ci la questionna ",
"qui est martin il est en train de chercher un gant qu’ il a perdu il faut vous dire qu’ il ne sort jamais sans gants même pour aller acheter des cigarettes à le mètres d’ ici m. martin maintenant tournait autour de les poubelles allumait quelques tisons se résignait enfin à le remonter chez lui des gens se serraient la main dans la cour le parquet s’ en allait le juge d’ instruction eut un court entretien avec maigret je vous laisse travailler naturellement vous me tiendrez à le courant m. PROPN toujours correct comme une gravure de mode s’ inclinait devant le commissaire ",
"vous n’ avez plus besoin de moi je vous verrai demain je suppose que vous serez à le votre bureau comme d’ habitude à le heures précises il y eut soudain une minute émouvante sans pourtant qu’ elle fût marquée par le moindre événement la cour était toujours plongée dans l’ ombre une seule lampe puis la voûte avec son ampoule poussiéreuse ",
"dehors les autos qui embrayaient glissaient sur l’ asphalte éclairaient un instant les arbres de la place de les vosges de leurs phares le mort n’ était plus PROPN le bureau semblait avoir été mis à le sac personne n’ avait pensé à éteindre les lumières et le laboratoire était éclairé comme pour un travail de nuit intensif et voilà qu’ ils se retrouvaient à le à le milieu de la cour êtres dissemblables qui ne se connaissaient pas une heure plus tôt et que pourtant de mystérieuses affinités semblaient réunir ",
"mieux encore: ils étaient comme les membres de la famille qui restent seuls après un enterrement quand les indifférents sont partis ce n’ était qu’ une impression fugitive de maigret tandis qu’ il regardait tour à le tour le visage chiffonné de nine les traits tirés de la concierge vous avez mis vos enfants à le lit? —oui mais ils ne dorment pas ils sont inquiets on dirait qu’ ils sentent mme bourcier avait une question à le poser une question dont elle avait presque honte mais qui pour elle était capitale est -ce que vous croyez son regard fit le tour de la cour sembla s’ arrêter à le toutes les fenêtres éteintes que que c’ est quelqu’un de la maison et maintenant c’ était la voûte qu’ elle fixait ce large porche à la porte toujours ouverte sauf après heures de le soir qui faisait communiquer la cour avec la rue qui permettait l’ accès de l’ immeuble à le tout l’ inconnu de le dehors ",
"PROPN elle avait une pose contrainte et de temps en temps elle lançait un regard furtif à le commissaire l’ enquête répondra sans doute à le votre question madame bourcier pour l’ instant une seule chose paraît certaine c’ est que celui qui a volé les francs n’ est pas le même que celui qui a tué de le moins est -ce probable puisque m. couchet fermait le coffre-fort de son dos à le propos y avait -il ce soir de la lumière dans le laboratoire? —attendez oui je crois mais pas tant que maintenant m. couchet devait avoir allumé une lampe ou pour aller à les lavabos qui sont tout à le fond de les locaux maigret se dérangea pour tout éteindre tandis que la concierge restait sur le seuil bien que le corps ne fût plus là dans la cour le commissaire retrouva nine qui l’ attendait ",
"il entendit de le bruit quelque part au-dessus de sa tête le bruit d’ un objet qui frôle une vitre mais toutes les fenêtres étaient closes toutes les lampes éteintes quelqu’un avait bougé quelqu’un veillait dans l’ ombre d’ une chambre à le demain madame bourcier je serai ici avant l’ ouverture de les bureaux je vous suis il faut que je ferme la porte cochère nine à le bord de le trottoir remarquait je croyais que vous aviez une voiture elle ne se décidait pas à le quitter ",
"en regardant par terre elle ajouta: de quel côté habitez -vous —à pas d’ ici boulevard richard-lenoir il n’ y a plus de métro n’ est -ce pas je ne pense pas —je voudrais vous avouer quelque chose j’ écoute elle n’ osait toujours pas le regarder "
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"la journée fut employée à le transport d\\' espérance dans cette nouvelle chambre le soir espérance venait de se remettre à le lit après quelques heures passées sur un fauteuil était la première faveur de son médecin il était un peu un peu étourdi il avait besoin de repos et ni les charmes puissants de la soirée si belle et si fraîche ni attrait une collation préparée par pontis ne réussissaient à le distraire de les promesses d\\' un bon sommeil ",
"emparez -vous de cet indomptable robin de le chevalier PROPN emprisonnez -les dans le plus sombre de vos cachots et lorsque vous les tiendrez sous les verrous avertissez notre justice nous réfléchirons alors à le ce qu’ il nous restera à le faire .le baron à la lettre à les ordres de le roi il rassembla une nombreuse troupe d’ hommes et marcha à le leur tête contre le château de mais le pauvre baron jouait de malheur car il y arriva le lendemain de le départ de l’ idée de poursuivre jusque dans sa retraite ne vint pas un instant à l’ esprit de le vieux seigneur ",
"je n’ eus besoin que d’ un regard pour la mettre à le fait il n’ y avait pas de le reste possibilité de causer stéphanie était dans tous ses états mme mutel remplissant mes fonctions lui avait lu pendant mon absence une lettre autographe par laquelle mme la comtesse de martoret priait m. et mme bonnin de la forest de lui faire l’ honneur de venir passer la soirée chez elle le jeudi suivant l’ auguste bonnin avait décidé qu’ il fallait accepter ",
"mais tout était bien fini on ne pouvait d’ ailleurs se tromper sur le genre de mort de l’ infortunée jeune fille l’ odeur violente répandue dans la chambre le flacon tombé sur le tapis dénonçaient le poison terrible qui avait accompli son œuvre PROPN envoya néanmoins chercher en toute hâte un chirurgien et la blonde fut chargée de veiller près des restes inanimés de l’ institutrice il y a loin de le château à la ville la plus proche ",
"de loin brunhilde répondit à le salut peu empressé de l’ officier celui-ci pensa fort contrarié est -ce que cet imbécile de cyrille va se laisser prendre sérieusement il faudra que je le chapitre d’ importance car ce serait le malheur pour lui pauvre garçon à le cours de le déjeuner brunhilde dit en s’ adressant à le boris –nous avons fait ce matin cyrille et moi une très agréable promenade dans votre parc et vous aussi vous avez profité de ce retour de le beau temps pour promener aniouta –nous avons été simplement jusqu’ à le village en effet cette matinée s’ est maintenue fort belle et sur ces mots froidement prononcés PROPN adressa à le lieutenant de brégny une question qui changeait le cours de l’ entretien ",
"ou n’ était -ce pas plutôt quelqu’une de ces petites fées qui habitent sous la terre dans des palais d’ or et de diamant jeannette n’ osait pas la toucher c’ est ma dernière poupée lui disait c’ est une poupée à la mode elle est habillée en bergère vois son agneau blanc en bergère? mademoiselle les bergères ne sont pas comme PROPN si dans les livres ",
"ma petite perrette lui disions -nous ne le dis pas tu nous ferais gronder et tard dans la nuit pendant que nous dormions perrette étudiait les effets de le bois de panama inventait des lotions frottait étendait devant un feu discret surveillé comme nous nos culottes compromises si nous étions malades elle veillait jusqu’ à l’ aube sans prendre une heure de sommeil attentive à le ramener sur nos bras les couvertures écoutant le bruit de nos respirations triste de nous voir souffrir comme je me la rappelle l’ expression tendre et inquiète de ce regard lorsque dans les jours de fièvre je m’ éveillais pour demander: perrette as-tu à le boire j’ ai soif elle se levait de sa chaise la vieille bonne et elle allait chercher une tisane tiède où elle avait mis des fleurs de les saisons nous buvions de le même coup le printemps l’ été l’ automne et l’ hiver ",
"vers le soir nous entrons dans une région cultivée région bien banale rappelant les plaines de la beauce mais agrandies démesurément sans maisons ni clôtures des blés des champs d’ orge qui n’ en finissent plus la terre noire et grasse doit être merveilleusement fertile quel grenier d’ abondance ce maroc pourrait devenir sur une élévation qui borne la vue en avant nous apparaît une chose inattendue une chose que nous nous sommes déshabitués de voir une foule humaine foule arabe foule en burnous et toute grise ondulant sur le fond gris de le ciel c’ est la population de czar-el-kébir qui est sortie à le notre rencontre ",
"de les effectifs meurent de la fièvre jaune les rescapés qui atteignent la côte de le pacifique affrètent des voiliers l’ ile à les chèvres les wharfs en bois ",
"l’ intention de vol nous parut manifeste le jour même où la rozeraie avait donné si solennellement sa parole d’ honneur nous apprenions qu’ il avait voulu cacher sous un parjure la plus honteuse de les malhonnêtetés jugez de notre émotion on se réunit en tumulte dans la salle de les conférences tous crient à la fois les uns veulent qu’ on aille sur-le-champ souffleter la rozeraie les autres qu’ on le fasse jeter à la porte par les domestiques "
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quelques phrases incompréhensibles pour le romancier sur la fidélité et l’ attachement dont les plus suspectes pouvaient être capables firent battre le cœur de mariolle et quand elle fut partie pour aller s’ asseoir à le côté de mmedefrémines qui avait gardé près d’ elle obstinément le comte de bernhaus lamarthe et mariolle séduits par tout ce qu’ elle leur avait montré de science féminine et de grâce se déclarèrent l’ un à l’ autre qu’ elle était incontestablement exquise et dit l’ écrivain .c’ était le grand duel de quoi parlaient -ils à le présent l’ autrichien et les femmes PROPN était arrivée juste à le moment où le tête-à-tête trop prolongé de personnes même quand elles se plaisent devient monotone; et elle le rompait en racontant d’ un air indigné tout ce qu’ elle venait d’ entendre dans la bouche de lamarthe tout cela certes pouvait s’ appliquer à le mmedefrémines tout cela venait de sa plus récente conquête tout cela était répété devant un homme très fin qui savait tout comprendre le feu de nouveau prit à le cette question éternelle de | [
"puis comme les voix s’ élevaient elle appela tout le monde une discussion générale suivit gaie et passionnée où chacun dit son mot et trouva le moyen d’ être la plus fine et la plus amusante en laissant traîner de le sentiment peut -être factice en de drolatiques opinions car elle était vraiment dans un jour de succès plus animée intelligente et jolie qu’ elle n’ avait jamais été .dès qu’ andré mariolle eut quitté le charme mordant de sa présence s’ évanouissant il sentit en lui et autour de lui dans sa chair dans son âme dans l’ air et dans le monde entier une espèce de disparition de ce bonheur de vivre qui le soutenait et l’ animait depuis quelque temps .que s’ était -il passe ́? rien presque rien elle avait été charmante pour lui à la fin de cette réunion lui disant par un ou regards il n’ y a que vous ici pour moi et pourtant il sentait qu’ elle venait de lui faire des révélations qu’ il aurait voulu toujours ignorer ",
"cela aussi n’ était rien presque rien; et il demeurait cependant stupéfait comme un homme qui découvre de sa mère ou de son père une action suspecte en apprenant que depuis ces jours pendant ces jours qu’ il avait cru donnés entièrement voués par elle comme par lui minute par minute à le sentiment si neuf et si vif de leur tendresse éclose elle avait repris son existence ancienne fait tant de visites de démarches de projets recommencé ces odieuses luttes de galanterie combattu ses rivales pourchassé des hommes reçu avec plaisir des compliments et déployé toutes ses grâces pour d’ autres que pour lui elle avait fait tout cela oh plus tard il n’ aurait pas été surpris il connaissait le monde les femmes les sentiments il n’ aurait jamais eu étant assez intelligent pour tout comprendre des exigences excessives ni des inquiétudes ombrageuses elle était belle née faite pour plaire pour recevoir des hommages et entendre des fadeurs ",
"parmi tous elle l’ avait choisi s’ était donnée hardiment royalement il serait demeuré il demeurerait quand même le serviteur reconnaissant de ses caprices et le spectateur résigné de sa vie de jolie femme mais quelque chose souffrait en lui dans cette espèce de caverne obscure de le fond de l’ âme sont blotties les il avait tort sans doute et il avait toujours eu tort ainsi depuis qu’ il se connaissait il passait dans le monde avec trop de prudence sentimentale ",
"la peau de son âme était trop tendre de là l’ espèce d’ isolement dans lequel il avait vécu par crainte de les contacts et de les froissements il avait tort car ces froissements viennent presque toujours de ce qu’ on n’ admet pas de ce qu’ on ne tolère point chez les autres une nature très différente de la nôtre il le savait l’ ayant souvent observé; mais il ne pouvait non plus modifier la vibration spéciale de son être.certes il n’ avait rien à le reprocher à le mmedeburne; ",
"car si elle l’ avait tenu éloigné de son salon et caché pendant ces jours de bonheur donné par elle c’ était pour égarer les regards tromper les surveillances être à le lui plus sûrement ensuite pourquoi donc cette peine entrée en son cœur? ah! pourquoi c’ est qu’ il l’ avait crue à le lui tout entière et il venait de reconnaître de deviner qu’ il ne pourrait jamais saisir et posséder la si grande surface de cette femme qui appartenait à le tout le monde il s’ avait d’ ailleurs fort bien que toute la vie est faite d’ à le peu près et il s’ y était jusqu’ ici résigné cachant son mécontentement des satisfactions insuffisantes sous une sauvagerie volontaire mais il avait pensé cette fois qu’ il allait obtenir enfin le tout à le fait sans cesse espéré sans cesse attendu ",
"le tout à le fait n’ est point de ce monde .sa soirée fut mélancolique et il se consolait par des raisonnements de l’ impression pénible qu’ il avait éprouvée .quand il fut à le lit cette impression à le lieu de diminuer s’ accrut et comme il ne laissait en lui rien d’ inexploré il chercha les moindres origines de les malaises nouveaux de son cœur ils passaient s’ en allaient revenaient comme de petits souffles de vent glacé éveillant en son amour une souffrance encore faible lointaine mais inquiétante à la façon de ces vagues névralgies que fait naître un courant d’ air menace de le mal à les horribles crises il comprit d’ abord qu’ il était jaloux non plus seulement comme un amoureux exalté mais comme un mâle qui possède tant qu’ il ne l’ avait pas revue à le milieu de les hommes de ses hommes il avait ignoré cette sensation tout en la prévoyant un peu mais en la supposant différente très différente de ce qu’ elle allait devenir en retrouvant la maîtresse qu’ il supposait occupée de lui seul pendant ces jours de rendez -vous secrets et fréquents pendant cet",
"après avoir douté ainsi il soupçonna .qu’ était -il pour elle après tout? un premier amant ou le dixième le successeur direct de le mari m.deburne ou le successeur de lamarthe de massival de georges de maltry et le prédécesseur de le comte de bernhaus peut-être que savait -il d’ elle? qu’ elle était jolie à le ravir élégante plus qu’ aucune autre intelligente fine spirituelle mais changeante vite lassée fatiguée dégoûtée éprise d’ elle-même avant tout et insatiablement coquette avait -elle eu un amant ou des amants avant lui? si elle n’ en avait pas eu se serait -elle donnée avec cette crânerie ",
"où aurait -elle pris l’ audace d’ ouvrir la porte de sa chambre la nuit dans une auberge serait -elle venue ensuite avec cette facilité dans la maison d’ auteuil? avant de s’ y rendre elle avait posé seulement quelques questions de femme expérimentée et prudente il avait répondu en homme circonspect accoutumé à le ces rencontres; et aussitôt elle avait dit oui confiante rassurée renseignée probablement par des aventures précédentes .comme elle avait frappé avec une autorité discrète à le cette petite porte derrière laquelle il attendait lui défaillant le cœur battant comme elle était entrée sans émotion visible préoccupée uniquement de constater si on ne pouvait pas la reconnaître de les maisons voisines ",
"comme elle s’ était sentie chez elle tout de suite en ce logis suspect loué et meublé pour ses abandons une femme même hardie supérieure à les morales dédaigneuse des préjugés aurait -elle gardé cette tranquillité en pénétrant novice dans tout l’ inconnu de le premier rendez -vous ?le trouble mental les hésitations physiques la crainte instinctive de les pieds qui ne savent pas ou ils vont n’ aurait -elle pas senti tout cela si elle n’ était point un peu experte en ces excursions d’ amour et si la pratique de ces choses n’ avait usé déjà sa native pudeur enfiévré de cette fièvre irritante intolérable que les peines de l’ âme éveillent dans la chaleur de le lit mariolle s’ agitait entraîné comme un homme qui glisse sur une pente par l’ enchaînement de ses suppositions parfois il essayait d’ en arrêter la marche et d’ en briser la suite il cherchait il trouvait il savourait des réflexions justes et rassurantes "
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"elle était plus chauffée de ses passes verbales avec hélène que de mes attentions je ne disais mot et la prenais les yeux fermés sans préambule donnais tout à le yvonne dans la main suave à les marlboro dans les fronces écartées de le et un tout à le long de la balafre noire que jours durant un fichu avait dissimulée mado n’ était pas compliquée elle s’ en contentait comme la plupart font je suppose elle était brune aussi plus mince piquante comme on dit elle poussait dans la dauphine de petits cris de souris comme quand on aime un plat les apprêts excessifs et la défaite totale les bonds et les larmes le couperet géant sur la petite conjonction de les sexes l’ amour en somme n’ était pas son fort ",
"les arbres étaient couverts de feuilles le ciel était pur et les oiseaux chantaient sur la cime de les chênes PROPN se sentait rempli d\\' une joie délicieuse il courait légèrement dans les allées entraînant sa compagne qui était aussi gaie que lui-même il jouissait de le bonheur de faire goûter le premier à le cette âme naïve le fruit de arbre de la science ",
"l’ étranger cependant avait pris dans un godet de cristal une petite cuillerée de poudre blanche le nègre remplit d’ eau la bouilloire et la plaça sur la lampe tandis que son maître y jetait sa cuillerée de farine cela fait l’ étranger remit le godet en place et se redressa pour dire d’ une voix majestueuse et grave: –garçon par ce seul mot nos cousins purent juger qu’ il avait un accent anglais fortement prononcé –voilà monsieur dit morin qui accourut mais qui sentant ses torts envers les richard fit un grand détour pour éviter leur table que faut -il vous servir ",
"et il resongea à le cette femme en montant dans le train elle vivait maintenant dans le noir plus de visions plus de colloques avec dieu les effusions divines avaient cessé elle était redevenue ainsi que tout le monde elle accusait d\\' avoir évidemment mérité cette disgrâce en ayant peut-être trop causé de ces faveurs et elle se rongeait avec cette idée tout en se résignant ",
"déjà la journée se penchait vers le soir depuis longtemps la voisine s’ en était allée portant son cerfeuil sous le bras dans une feuille de papier et aline commença d’ avoir bien peur elle avait peur d’ avoir osé faire ce qu’ elle avait fait tout à le coup elle se dit: comme le temps va vite et elle venait de se dire: comme le temps va lentement mais l’ amour est ainsi ",
"et quoique ce ne fût pas dans son caractère d’ espionner il ne put se défendre de ce premier mouvement .l’ épais tapis avait amorti le bruit de ses pas et les visiteuses ne l’ avaient pas entendu venir elles continuaient donc de parler sans se douter qu’ il les écoutait en réchappera maman tu verras disait yvonne à le voix basse –rien n’ est encore moins sûr répondit la mère tant qu’ elle n’ est pas debout on peut tout supposer ces infirmes-là ont l’ âme chevillée à le corps ",
"elle passerait les longues heures de ses journées avec sa belle-mère elle en recevrait l’ instruction les talents qu’ elle madame PROPN ne pouvait lui donner l’ âge de madame montauban plus rapproché de celui de son élève formerait peut-être un lien qui relâcherait ceux par lesquels la gouvernante tenait à la vie toutes ces réflexions que des nuits sans sommeil rendaient plus intimes et plus noires accablaient l’ esprit de la pauvre femme la douceur de madame montauban loin d’ être un adoucissement à ses peines secrètes semblait à le contraire les aggraver elle eût préféré voir la belle-mère d’ alice se poser en ennemie afin d’ avoir à la combattre et de pouvoir la haïr sans remords ",
"la nuit va pas tarder à le arriver et avec elle l’ heure de le transfert il faut faire vite pour pas être à la bourre bus conduit vraiment de main de maître micro a repris des couleurs on va bientôt arriver je distribue les armes oubliez pas les cagoules je recommande ",
"l’ un de les hommes accroché à une chimère vernissée de le toit avança son bras libre au-dessus de la rue lança sa grenade vers la fenêtre de le premier étage qu’ il surplombait: trop bas elle éclata sur le trottoir il en lança une seconde elle pénétra dans la pièce se trouvaient les blessés des cris jaillirent de la fenêtre atteinte non! plus les cris de tout à l’ heure mais un hurlement saccadé à la mort le sursaut d’ une souffrance pas encore épuisée l’ homme lança sa troisième grenade et manqua de nouveau la fenêtre ",
"et la preuve vous vous débattez contre mes raisons mais vous m’ emmenez avec vous auprès de le seigneur de rais en pays vendéen je vous emmène parce que je ne peux pas faire autrement gilles de rais a atteint les limites de le désespoir il m’ a dépêché en toscane à la recherche d’ un sauveur je n’ ai trouvé que vous et je garde l’ espoir que vous pourrez lui venir en aide "
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—votre mari est à le lit? —non dans son fauteuil ce n’ est qu’ une mauvaise grippe d’ habitude il en fait une à le début de chaque hiver cette fois -ci cela lui prend à la fin à les murs on voyait des portraits de enfants un garçon et une fille à le tous les âges | [
"non seulement tous les étaient aujourd’hui mariés mais des photographies de petits-enfants commençaient à le allonger la collection PROPN questionna la voix joyeuse de catroux avant que le commissaire eût atteint la porte de la pièce où il se tenait ce n’ était pas un salon mais une vaste pièce où on sentait que se déroulait la plus grande partie de la vie de la maison catroux enveloppé dans une épaisse robe de chambre était assis près de la fenêtre des journaux sur les genoux d’ autres sur une chaise à le côté de lui un bol de tisane sur un guéridon il tenait une cigarette à la main ",
"—on te laisse fumer? ne te mets pas de le côté de ma femme juste quelques bouffées de temps en temps pour me passer le goût il était enroué et ses yeux restaient fiévreux —enlève ton pardessus il doit faire très chaud ici ",
"ma femme tient à le ce que je transpire assieds-toi —vous prendrez quelque chose monsieur questionnait celle-ci c’ était presque une vieille femme et le commissaire en était surpris catroux et lui avaient à le peu près le même âge ",
"il lui semblait que sa femme à le lui paraissait beaucoup puis jeune —mais oui isabelle n’ attends pas sa réponse et sors le cruchon de vieux calvados il y eut entre les hommes un silence embarrassé catroux savait évidemment que son collègue de la p.j. n’ était pas monté chez lui pour prendre des nouvelles de sa santé et il s’ attendait peut-être à des questions plus embarrassantes que celles que maigret avait en tête ",
"—n’ aie pas peur vieux je n’ ai aucune envie de te mettre dans le pétrin l’ autre alors jetait un regard à la première page de le journal avec l’ air de dire: —c’ est à le ce sujet-là maigret attendait qu’ on lui eût servi son verre de calvados et PROPN protestait son ami —tu n’ y as pas droit ",
"le docteur n’ en a pas parlé —je n’ ai pas besoin qu’ il en parle pour savoir —juste une goutte pour me donner l’ illusion elle lui en servit un fond de verre et comme mme maigret l’ aurait fait disparut discrètement j’ ai une idée de derrière la tête avoua maigret ",
"tout à l’ heure avec mes inspecteurs nous avons essayé de dresser une liste de les gens qui ont travaillé chez vous et qui ont été mis à la porte catroux regardait toujours le journal essayant de lier ce que maigret lui disait avec ce qu’ il venait de lire —mis à la porte pourquoi? pour n’ importe quoi tu sais de quoi je parle cela arrive chez nous aussi moins souvent parce que nous sommes moins nombreux ",
"catroux sourit taquin —tu penses et aussi peut-être parce que nous nous occupons de moins de sortes de choses de le coup la tentation est moins forte tout à l’ heure nous nous sommes creusé la tête mais n’ avons trouvé que quelques noms —lesquels —baudelin falconet valencourt fischer c’ est tout —à peu près ",
"j’ ai préféré venir te voir ce n’ est pas dans cette catégorie que je cherche c’ est dans ceux qui ont mal tourné —genre labat n’ était -ce pas curieux que catroux prononçât justement ce nom-la ne pouvait -on croire qu’ il le faisait exprès pour renseigner maigret comme par inadvertance "
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"tu vas bien le voir! laissez-moi! –je l’ ai rencontré ce matin fit il avait le regard fou –et de qui parlait -il? demanda savien –de notre seigneur répliqua car il me l’ a montré de le doigt à le même instant debout et beau comme un dieu sous la galerie de les ambassadeurs dans la cour de le palais savien le père et la mère se regardèrent fit ",
"et n’ oubliez pas s’ il vous plaît que ma bourse et mon épée mon crédit et ma personne tout vous appartient les amis s’ inclinèrent rayonnant exultant supputant déjà le nombre fantastique de bouteilles qu’ il allait pouvoir vider en puisant sans scrupule dans une bourse aussi bien garnie que l’ était celle de crébillon avec un sourire narquois à les lèvres –mais pourquoi diable reprit d’ etioles qui gardait à le fond rancune à le poète de l’ avoir fait passer par des transes qui lui avaient donné le frisson de la mort mais pourquoi diable ne m’ avez -vous pas dit cela tout de suite PROPN pensa narquoisement c’ est une idée à le moi mon bonhomme maintenant cher monsieur reprit -il tout haut en évitant de répondre à la question de d’ etioles permettez -moi de vous demander ce que vous comptez faire? –ce que je vais faire répondit henri en frappant sur un timbre: vous allez le voir ",
"makoko m’ étreignit le bras: le voila dit -il je le regardai ainsi c’ était PROPN que l’on appelait le gentilhomme il était grand maigre osseux et triste ",
"les dacotahs sont pauvres le buffle et le daim ont quitté leurs forêts natales la loutre et le castor ont abandonné les rivières le cheval sauvage a disparu c’ est l’ homme blanc qui avec son fusil a chassé tout cela; le fer de ses wagons a écrasé l’ herbe de les prairies ",
"je voulais avoir les oiseaux les poissons les barques les pêcheries les villages je répondais à le grand-père: tout est à le siegfried ce qui lui réjouissait le cœur c’ est bien disait -il avec attendrissement les renards nous ont tout pris il faudra tout reprendre il faut que le paysan travaille que le pêcheur pêche et que le marchand trafique pour les nobles descendants de le vieux meindorf à la dent de fer il m’ embrassait tout fier de mon intelligence précoce et me remportait mon petit bras sur son épaule ma joue contre la sienne en disant tire-moi les moustaches siegfried je suis content de toi; tu es un brave garçon c’ était un esprit clair positif l’ antique château menaçait ruine sur plusieurs points il en avait abandonné la plus grande partie pour se loger dans une aile encore solide abritée par le donjon contre les vents de le nord ",
"PROPN il ne me manque rien vous êtes trop bonne elle ne m’ a pas encore prié de voir en elle une seconde mère elle n’ entre pas dans ma chambre et quand elle me montre un objet de toilette je ne vois que sa main un peu de son bras sa main est trop courte trop sanguine à le moindre effort les veines ressortent et madame vernet semble alors avoir des bouts de laine bleue sous la peau ",
"la preuve elle soupire je sais que j’ ai dégivré le frigo mais te souviens -tu si j’ ai laissé sa porte ouverte j’ en suis certain affirmé -je effrontément car de le moment qu’ on n’ y peut plus rien changer autant la rassurer elle pousse un cri —seigneur dieu! je me suis accoudé à le balcon pour me gaver de soleil la rumeur de la plage et l’ âcre senteur de la mer montent jusqu’ à le moi chavirantes —antoine y est je viens de penser à une chose j’ ai oublié les fruits dans le compotier de la salle à le manger ",
"monsieur vos sacrés papiers —tuez les hommes laissez les filles mais les papiers d’ abord recommanda le marquis sur le ton d’ un qui demande un moka à un loufiat il démarra laissant ses gorilles sur le trottoir PROPN va être servie fit le premier en rigolant et en montrant la voiture qui regagnait le centre ",
"un chemin de fer partant de le détroit et destiné à le relier le lac érié à le lac michigan est en voie de construction quand il sera livré à la circulation ce chemin de fer donnera une grande importance à le détroit qui deviendra peut-être une de les premières villes de les états-unis —père dit à son tour hélène je croyais que les états-unis d’ amérique étaient un pays comme la PROPN et l’ angleterre je me figurais que new-york philadelphie la nouvelle-orléans étaient de grandes villes aussi belles que et bordeaux et que les campagnes étaient aussi bien peuplées que les environs de le havre j’ ai souvent entendu parler de la richesse de la prospérité et de le commerce de les états-unis dont les navires remplissent les bassins de le port: comment un tel pays peut -il être à le peu près désert je n’ y comprends plus rien ",
"une boucle de ruban refermée sur elle-même cachant aussi un travail d’ aiguille était attachée à sa boutonnière et rejoignait sous ses habits le tissu qui couvrait sa poitrine dès le moment qu’ il avait été enrôlé dans la milice il avait étudié le caractère de les jeunes officiers ses compagnons afin de se choisir parmi eux un ami sincère et dévoué l’ expérience lui avait déjà fait sentir le besoin indispensable d’ avoir un consolateur dans ses peines un soutien dans ses faiblesses un bras dévoué dans le péril or l’ amitié seule devait lui servir d’ égide contre tous ces maux aplanir les difficultés lui tenir lieu d’ expérience dans l’ embarras apaiser les maux de le cœur faire vivre la joie de l’ âme et entretenir même la santé de le corps depuis quelque temps une sympathie entraînante l’ avait fait pencher vers un jeune homme de montréal nommé alphonse de p... alphonse était accompli sous tous les rapports "
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–taisez -vous allez -vous m’ apprendre ce que je dois dire à le mes domestiques répondit perpétue d’ une voix aiguë qui vous envoie ici petite –c’ est maman –maman est -ce que je connais votre maman –madame hippolyte tampon –tampon tampon qu’ est -ce que c’ est que ce tampon-là?raoul qui depuis un instant considérait églantine avec un intérêt dont il ne se rendait guère compte intervint et dit: –mademoiselle est la fille d’ un condamné | [
"un condamne exclama perpétue en faisant sur son fauteuil un tel saut que la tante de les poirieux pâlit et que l’ oncle le commandeur se réveilla d’ un condamné la fille d’ un condamné –oui d’ un condamné à lequel l’ oeuvre a rendu jadis quelques services et qu’ il vient même de faire gracier votre père n’est-ce-pas est jacques-hippolyte tampon l’ assassin d’ un sieur aubry ?–oui monsieur balbutia –et l’on m’ envoie cela –au secours PROPN le commandeur –a la garde ",
"glapit madame des poirieux –voulez -vous bien vous sauver petite malheureuse continua perpétue petite coquine petite misérable –c’ est bien madame je m’ en vais répondit églantine et elle sortit en sanglotant .cette scène fut suivie d’ un instant de silence PROPN suffoquait commandeur et madame de les poirieux s’ étaient réfugiés à l’ autre bout de la chambre –vous avez peut-être eu tort de la renvoyer dit enfin raoul –la fille d’ un condamné! –qu’ importe justement n’ ai-je pas l’ honneur d’ être le président de l’ oeuvre de le repentir ne dois -je pas certainement que mais d’ autre part cette jeune fille paraît fort douce et vu la difficulté qu’ elle doit éprouver à se placer –nous l’ aurions eue à le bon compte –sans doute ...–eh –et vous pourriez tout à le votre aise non seulement lui verser mais lui casser vos cuvettes sur la tête ",
"–vous avec raison –baptiste –madame répondit le laquais en reparaissant –courez après cette jeune fille dites-lui de revenir PROPN reparut tout en larmes –écoutez reprit madame nous avons réfléchi nous avons pitié de votre jeunesse de votre pauvreté et peut-être enfin avec un passé comme le vôtre vous ne devez pas être bien exigeante –exigeante madame –bien ",
"–vous ne me donnerez rien si vous voulez maman ne réclame pour moi qu’ un asile –c’ est bien c’ est très bien nous pouvons nous arranger.–ah! madame que de reconnaissance –n’ approchez pas n’ approchez pas dieu! quand serez -vous disponible –tout de suite.–ah! et vos affaires –elles sont à la pension je n’ ai qu’ à les envoyer chercher –vous avez un certificat?–oui madame tenez en voici un de mademoiselle dusseaux –c’ est bien c’ est bien n’ approchez pas baptiste donnez -moi le papier de mademoiselle que de louanges ajouta madame en lisant le certificat de mademoiselle dusseaux c’ est toujours comme et puis ensuite enfin nous verrons baptiste conduisez mademoiselle à la chambre qu’ occupait madame barbanchon ah! petite comment vous appelez -vous fit tout à le coup raoul ...madame de les poirieux s’ était replacée digne et grave dans son fauteuil le commandeur demanda: –alors vous la prenez –il le faut bien répondit perpétue faute de mieux ",
"–par le sang-dieu vous faites bien cette petite eh bien elle me revient tout à le fait murmurait encore raoul jour écrivit à sa mère un petit mot bien triste bien tendre pour lui annoncer l’ heureux résultat de sa démarche auprès des d’ avrimont.quel changement pour la pauvre églantine !en quelques jours sa vie avait été bouleversée à le lieu de ces sourires qui l’ accueillaient de ces douces paroles qui caressaient son oreille de cet ardent amour dont l’ enveloppaient chez elle sa mère et marcel de ses beaux rêves d’ amour plus rien.rien que des ordres donnés de la manière la plus blessante.rien que des regards soupçonneux et l’ ennui!l’ ennui morbide glacial éternel qu’ on respirait dans l’ hôtel d’ avrimont ainsi que dans une tombe .pourtant si madame se montrait envers églantine dédaigneuse et grincheuse il n’ en était pas de même de le commandeur ni de raoul le bonhomme avait pour la fillette presque de les égards des sourires malheureusement un peu édentés raoul en la considérant se prenait à le songer nom: églantine avait tout à le coup réveillé en ",
"cette grâce cette douceur .la fille de l’ assassin ne pouvait être en même temps la sienne pourtant il retrouvait en elle les traits la voix d’ antoinette –étrange ressemblance murmurait -il et il sentait son cœur battre douloureusement fois l’ envie lui vint d’ interroger églantine sur sa naissance son pays le nom de sa mère fois il s’ arrêta honteux craignant d’ en apprendre plus qu’ il ne voulait savoir et d’ être obligé de s’ avouer à le lui-même la lâcheté de son égoïsme PROPN comme un coupable sa voix alors prenait des accents de tendresse infinie et par tous les soins possibles il essayait d’ adoucir la triste situation de la pauvre églantine .quant à le elle ?...tant que durait le jour elle sentait une à une tomber des larmes dans son cœur larmes de regrets pour sa mère pour marcel pour la vieille tampon pour toutes ses petites élèves bien dissipées mais qu’ elle aimait et qu’ elle ne voyait plus pour le soleil qui la réchauffait si bien jadis sans que jamais elle lui eût dit merci! pour le grand air l’ air pur l’ air vivifiant l’ air de la liberté! et ",
"et puis ses yeux essuyés elle disait –encore un jour de passé! à le demain quand donc ce supplice finira -t-il un jour plus triste que de coutume elle avait écarté les rideaux d’ une fenêtre et regardait dans la rue quoi?... rien elle aperçut tout droit devant elle et un doigt sur ses lèvres PROPN pauvre garçon était tellement préoccupé qu’ il ne vit pas une voiture arrivant à le galop sur lui marcel cria la jeune fille ",
"–imbécile hurla le cocher en détournant les chevaux PROPN n’ entendit rien ne vit rien qu’ églantine et longtemps encore il resta PROPN alors qu’ elle avait disparu PROPN emporta ce jour-là dans sa chambrette autre chose que des larmes elle offrit à le dieu autre chose que les prières de le désespoir .le regard de marcel avait été un éclair dans sa nuit.quelque temps après marcel soucieux et triste travaillait à le son étau quand on vint lui dire que quelqu’un le demandait .il sortit –madame hippolyte s’ écria -t-il apercevant antoinette ",
"–excuse-moi mon bon marcel si je te dérange dit celle-ci mais ce dont j’ ai à t’ entretenir ne souffrait pas de retard –parlez madame hippolyte parlez –c’ est grave –églantine –il s’ agit en effet d’ églantine tu sais qu’ elle m’ écrit ne fût -ce qu’ un mot à le peu près tous les jours eh bien j’ ai perdu une de ses lettres qui sera tombée je ne sais comment de ma poche "
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"ou bien est -ce seulement une manière de dire que toute mort en un sens est un avortement l’ autopsie recherche les causes de la mort nous sommes habitués à le ce pluriel c’ est comme si nous avions toujours plusieurs raisons de mourir à le peine sortie de la maternité je vais voir l. à son cabinet j’ ai besoin de la vérité ",
"ainsi l’ enfance doit -elle se représenter ces chères fées qui venaient apporter leurs dons autour de le berceau doré des fils de rois mais c’ était bien mieux qu’ une fée cette petite vieille c’ était une sainte son jeune compagnon avait une belle figure sérieuse et un peu souffrante il m’ eût intimidée sans la présence de ma bonne vieille amie car elle était déjà mon amie avant même que j’ eusse appris ce qu’ elle avait fait pour moi il parlait peu; la petite bonne femme à le contraire n’ était rien moins que taciturne ",
"—le journal! dit -il —quoi le journal? —en première page je me saisis de l’ imprimé et mate un titre gras comme le vocabulaire d’ un charretier sur le marché commun —en dessous! fait -il en dessous y a la photographie de frigide fardeau l’ actrice de le siècle celle dont les seins font chanceler le parti conservateur en angleterre et provoquent l’ arrêt de le cœur de les colleurs d’ affiches la gloire de le relief! secondes de fesses intégrales par film stipulé sur contrat! ",
"des gars sans séduction ni très intéressants ni particulièrement méchants des types aussi peu instruits que moi et mal dégrossis même s' ils ne touchaient presque plus à la terre ou à les bêtes travaillant pour la plupart dans des villes peu éloignées ussel meymac égletons qui constituent un triangle dont les côtés enserrent une campagne à le peu près déserte il y a longtemps que nous ne sommes plus des paysans ni tout à le fait de les ruraux des provinciaux à la rigueur mais sans l' espèce d' importance que se donnent ceux qui habitent les grandes villes de province nous ne sommes pour ainsi dire rien aucun nom pour désigner les habitants d' un petit bourg qu' on traverserait sans le voir n' étaient juchées sur leurs buttes respectives et toutes tournées vers l' ouest les masses de le prieuré et de l' école publique ",
"vous voyez déjà qu’ il ne s’ agit pour nous que d’ une chose c’ est d’ être créateurs et non interprètes serviles nous cherchons l’ inspiration et elle nous vient peu à le peu à le reste tout ceci s’ éclaircira pour vous en voyant comment nous nous y prenons il est déjà heures et nous n’ avons joué que actes mes enfants ",
"elle tressaillit encore comme tout à l’ heure et parut troublée d’ une voix qui ne me semblait pas très sûre elle dit vivement –quelles raisons voulez -vous que j’ aie? je ne connais pas autrement le prince de drosen je suppose seulement qu’ il est comme la plupart de les jeunes gens –vous supposez on peut aller loin avec cela et manquer toutes les situations qui se présentent je ne vous comprends pas de le tout ma tante vous n’ aviez pas coutume d’ être si craintive pour moi. –eh bien ",
"—tiens dit -elle en le soulevant délicatement est -ce qu’ il pleurait le voile de le petit est tout mouille on dirait qu’ on a pleuré dessus! a étaient assis sur le même banc cécile avait fait ses remontrances à le jeune homme ils ne disaient pas grand-chose car c’ était la première fois qu’ ils se trouvaient seuls et ils étaient embarrassés de ce tête-à-tête ",
"aujourd’hui rien ne recommande mieux les ouvrages à le public que la certitude qu’ ils n’ ont pas été écrits pour lui celui-ci n’ eût -il que ce mérite nous eût paru digne encore d’ être lu. introduction l’ histoire qu’ on va lire a été recueillie par un français qui parcourait le nord de l’ italie à le commencement de le printemps de l’ année il venait de voir mourir l’ objet de ses plus chères affections une femme qu’ il avait adorée ce chagrin dont il croyait que rien ne peut consoler l’ avait détaché de le monde et entraîné dans un pays lointain mais un voyage sans but était sans intérêt ",
"la mise en scène voulait impressionner parce qu’ on faisait traverser la scène à de vrais chevaux et je ne m’ étais pas expliqué comment on avait pu amener des animaux si grands dans un espace si petit et puis j’ avais tremblé quand avait éclaté le pétard censé faire croire à la bombe lancée contre le carrosse de l’ époque n’ était pas tout à le fait la même et ce n’ était pas la même arme qui avait servi mais l’ étroitesse de le lieu le style de l’ architecture la trame dramatique un prince victime d’ un attentat à le passage de sa voiture avaient sans que j’ en sois consciente trouvé le chemin de cette empreinte primitive pour l’ heure j’ écoutai les habitants ouverts à les autres par leurs épreuves à le défaut d’ avoir pu pendant des années franchir les barrières physiques et le récit de leur vie en partie terrée pendant la durée de le siège suspendait l’ enfermement psychique dans lequel j’ avais commencé d’ entrer avant mon arrivée j’ éprouvais même par moments l’ agréable sensation de m’ élever dans les airs car la salle ou ̀ je donnais mes con",
"une prière revenait sans cesse sur les lèvres de le père affligé: mon dieu je vous offre ma douleur pour obtenir la conversation de cette âme! à le dehors tout était morne de le ciel de plomb la pluie tombait par torrents et fouettait les vitres avec rage dans les champs les taches de neige alternaient avec les flaques d' eau ridées par le vent les chemins étaient remplis de boue et de glace couverte de fumier aucun signe de vie sauf des bandes de corneilles qui se disputaient bruyamment les immondices accumulées pendant l' hiver "
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réconcilier mais tu as perdu la tête ne sais -tu pas que rien qu’ à le nom de mattei la colère m’ étouffe a ce point là dit encore en riant son fils | [
"tu ris françois mais lorsque tu sauras tout tu haïras cette famille ce mattei qui par ses intrigues sa jalousie m’ a enlevé mon écharpe de maire bah cela n’ est pas bien sérieux une écharpe de maire se retrouve toujours je vous la ferai rendre PROPN regarda son fils et se demanda s’ il était devenu fou ",
"son séjour sur le continent l’ avait complètement changé lui si bouillant dans son jeune âge allant de porte en porte quêtant des suffrages pour son père et mettant dans sa mission plus de feu plus de passion que ce dernier lui-même et cette fois une écharpe de maire cette écharpe qui avait ceint son père depuis ans le faisait sourire s’ en était emparée c’ était très fort cela et le père de marthe méritait un bravo énergique car il fallait qu’ il fut bien audacieux bien puissant pour faire échouer la liste de les quillini si difficile à le vaincre pourtant il ne s’ expliquait pas cette volte-face ",
"la jalousie peut-être la maladie de le pays allons! se dit -il en haussant les épaules suivant son programme j’ arrangerai tout cela demain mais le lendemain il fut consterné l’ inimitié entre et était embrassée par leurs partisans c’ était une guerre à le mort ",
"il y avait eu bien quelques escarmouches par ci par là mais sans coup férir et chacun portait encore son arme sous sa veste de velours il fallait s’ attendre d’ un jour à l’ autre à le quelque malheur on ne vivait plus à la maison et françois qui n’ avait pas encore vu marthe commençait à le regretter son arrivée à le prunelli où les esprits étaient si rétrogrades mais il voulait à le tout prix la revoir ",
"il était persuadé que son ancienne amie lui avait toujours conservé son amour il était sûr d’ elle mais comment l’ aborder lui glisser un mot comment lui dire que leurs parents étaient des fous qu’ eux seuls avaient du cœur puisqu’ il s s’ aimaient toujours le dimanche qui suivit son arrivée à le prunelli il était à l’ église certain d’ y rencontrer marthe ah! avec quel bonheur il reverrait cette chère âme ",
"dans son attente il croyait déjà l’ admirer lui sourire et lui demander des nouvelles de son cœur il paraissait heureux il n’ attendit pas longtemps marthe entra à l’ église avec de ses amies il eut comme un éblouissement comme elle avait grandi! ",
"comme elle paraissait plus belle encore sous ses allures de femme faite toujours ses mêmes regards toujours son même sourire marthe n’ avait changé que par le charme de sa taille et de sa gorge ses formes s’ étaient accentuées développées comme une fleur à la primevère ses cheveux noirs formaient sur sa tête une couronne donnant à le son visage un air de femme antique ",
"sa beauté sculpturale le fascinait il la regardait avec fixité comme pour pénétrer en elle-même et à le milieu de cette contemplation extatique il se demandait avec confusion pourquoi il avait tant tardé à la revoir elle ne se retourna point et pendant tout le temps de l’ office ses yeux ne quittèrent pas son livre de messe marthe savait que françois était arrivé à le pays et elle avait peur de le rencontrer d’ échanger un regard son père l’ aurait brisée mais à le sortir de l’ église françois s’ était avancé vers le bénitier ",
"il fallait bien que marthe vînt tremper ses doigts dans la conque d’ eau bénite et marthe vint marthe le regarda et tous rougirent elle comme pétrifiée ne fit même pas le signe de la croix et sortit confuse tremblante de l’ église ii cette entrevue avait fortement impressionné françois il aimait marthe davantage à le présent qu’ il l’ avait vue comme dans un rayonnement "
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"–sans doute retardait -il en croyant avoir le temps de prendre les dispositions nécessaires avant sa mort de plus il devait être gêné par l’ impossibilité ou ̀ il se trouvait de désigner sa fille et c’ était en effet une situation bien singulière –très bizarre en effet le comte lui a résolu la question en envoyant les petites à le cecil je le comprends car il était sans fortune et obligé de s’ expatrier pour gagner sa vie ",
"il lui embrassa doucement les mains et après quelques mots inintelligibles se redressant il sortit il y eût en jeu un intérêt bien puissant pour que la duchesse de maillefert cette femme si hautaine et si violente se contraignît comme elle le faisait depuis minutes elle devait suer dans sa robe tout en se faisant un visage impassible telle était d’ ailleurs la tension de son esprit qu’ elle ne se préoccupait ni de miss lydia ni de mlle simone qui brisée par cette dernière crise venait de se trouver mal –eh bien fit m.philippe après que le bruit de les pas de raymond se fut perdu dans l’ escalier eh bien –eh bien ",
"—pauvre pauvre femme murmurait -il; puisse -t-elle être plus heureuse à le ciel que sur cette terre je n’ aurais jamais cru que je pleurerais sur une peau-rouge c’ est pourtant vrai et si elle avait vécu mais non! qu’ elle repose en paix la voilà arrivée nous sommes encore sur la route chapitre épilogue par une belle journée de juin des groupes curieux et affairés stationnaient à les alentours d’ un de les plus riches hôtels de saint-louis la grande cité assise nonchalamment sur les rives de le père de les eaux nom indien de le missouri quelques gentlemen et quelques ladies même ne dédaignaient pas de sonder l’ horizon à l’ aide de leurs mignons binocles en cristal; plusieurs miss folâtres circulaient dans la foule fort embarrassées de savoir ce qui leur tenait le plus à le cœur de satisfaire leur curiosité ou de faire admirer leurs joues roses et leurs fraîches toilettes ",
"bien-venus ils seraient ils nous aideraient à le battre le grain douce josseline répondit en souriant le chef de les chefs les hôtes que j’ attends mangent le plus pur froment mais jamais ils ne se donnent la peine de le semer et de le récolter la chambre de les hôtes est préparée reprit noblède le sol jonché de feuilles personne n’ y a logé depuis les derniers jours qu’ elle a été occupée par notre aïeul ",
"s’ il avait seulement laissé tomber son chapeau il aurait bien fallu le ramasser alors j’ étais propre moi dans ce costume .»elle posa sur mes épaules ses bras ronds et vigoureux et baissant le ton comme si elle m’ eût dit: je t’ adorrre elle murmura: il ne se serait pas relevé ne comprenais point pourquoi elle cligna de l’ œil avec malice allongea sa main vers la chaise où je venais de m’ asseoir; et son doigt tendu le pli de sa joue ses lèvres entrouvertes ses dents pointues claires et féroces tout cela me montrait la petite hachette à le fendre le bois dont le tranchant aigu luisait elle fit le geste de la prendre puis m’ attirant de le bras gauche tout contre elle serrant sa hanche à la mienne de le bras droit elle esquissa le mouvement qui décapite un homme à le genoux et voilà mon cher comment on comprend ici les devoirs conjugaux l’ amour et l’ hospitalité!le salon était petit tout enveloppé de tentures épaisses et discrètement odorant dans une cheminée large un grand feu flambait tandis qu’ une seule lampe posée sur le coin de la cheminée versait une lumiè",
"ils touchèrent enfin à l’ échalier dont elle avait parlé et qui fermait la lande à l’ est il faut que je vous quitte ici la malgaigne dit néel je m’ en vais à le néhou vous allez à le taillepied nous devons nous tourner le dos mais vous n’ avez pas besoin de compagnon de route non monsieur néel répondit -elle ",
"le feu rouge de le bateau-pilote précédait un cargo dont les chaînes grinçaient dans les écubiers seuls les quais étaient éclairés par la lueur verdâtre de les lampadaires à le néon qui continuaient médiocrement les illuminations de la ville parée de feux multicolores la peur s’ étouffait diluée dans la nuit bruissante d’ avertisseurs de grondements mécaniques ou de voix aiguës discordantes qui n’ exprimaient rien sinon un besoin irrépressible de vivre et de surmonter l’ angoisse ambiante une lampe-tempête éclairait le cockpit de la deborah les dînaient autour d’ une planchette ",
"il vit la mince vie que tu lui laisses vivre s’ évanouissant à le peine sorti de le champ de ta perception mort dès que le sommeil te gagne condamné le reste de le temps à le remplir d’ eau sa bouilloire à le tousser à le traîner de les pieds à le fermer à le ouvrir ses tiroirs mais peut-être sans le savoir symbiose muette lui appartiens -tu aussi peut-être est -il comme toi qui guettes sa toux ses sifflements ses bruits de tiroir peut-être le bruit de la tasse que tu reposes sur l’ étagère le froissement de les journaux que tu prends et reprends le glissement de les cartes que tu mets en place sur ta banquette étroite tes bruits d’ eau ton souffle sont -ils pour lui avec la goutte d’ eau le clocher les bruits de la rue de la ville l’ épais tissu de le temps qui s’ écoule de la vie qui demeure peut-être tente -t-il désespérément de te connaître peut-être interprète -t-il sans fin chaque signe perçu: qui es -tu que fais -tu toi qui froisses des journaux toi qui restes plusieurs jours sans sortir ou plusieurs jours sorti sans rentrer mais tu fais si peu de bruit ",
"il était presque heures de le matin et seuls les aboiements de chiens à le loin traçaient la frontière entre la terre et le ciel éteint le bruit venait de le hangar et il avait déjà une odeur et je l’ ai suivi avec m’ma sur le dos serrant plus que jamais la corde autour de mon cou et quand j’ ai atteint le hangar et que j’ ai fouillé l’ obscurité de le regard l’ ombre noire a soudain eu des yeux puis une chemise et un début de visage et une grimace il était là coincé entre histoires et quelques murs avec pour seule issue mon histoire à le moi qui ne lui laissait aucune chance l’ homme respirait avec peine bien sûr que je me souviens de son regard de ses yeux ",
"va falloir que je me l’ arrondisse à le compas jusqu’ à le rennes perspective affligeante les mecs pour un garçon dans la force de l’ âge qui a besoin de calories pour continuer à le séduire la gent féminine et assimilée c’ est pas que j’ aie le culte de la tortore mais j’ ai horreur de rester longtemps sans morganer après on a le prosper qui s’ exclame or le borborygme fait négligé vous êtes bretonne mademoiselle non parisienne voyez -vous "
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vous savez tricoche et cacolet je n’ oublie rien moi et si vous avez la mémoire courte je me charge de vous rappeler vos faits et gestes et puis il y a un témoin et je ne serai pas embarrassée de le produire vu que je le vois tous les jours PROPN verdissait de rage plus que de peur il serrait les poings son œil lançait des éclairs et la scène menaçait de tourner à le tragique mais madame de marly intervint | [
"elle ne voulait pas qu’ on se disputât dans son salon comme sur le carreau de les halles et après avoir dit à l’ oreille de son amie un mot qui la calma comme par enchantement elle s’ écria: messieurs il y a un pâté de foie gras et une salade russe sur la table de mon boudoir le château-latour que j’ ai fait monter de la cave à le minuit doit être maintenant à la température voulue et il y a longtemps que le clicquot est frappé si vous m’ en croyez puisque nous perdons tous nous irons tous noyer nos amers regrets dans les grands vins la motion fut acceptée par acclamation m. de était ravi d’ échapper à les reproches de sa belle et surtout de mettre fin à ses indiscrétions les joueurs espéraient vaguement griser l’ américain et le décider à le tailler une nouvelle banque ou il leur permettrait de ponter avec des bons à le lieu d’ argent comptant seule la pauvre valentine abandonnée comme le fut jadis ariane n’ était point d’ humeur à le suivre la bande joyeuse ",
"elle allait sonner pour demander qu’ on lui fit avancer une voiture lorsqu’ elle vit chambras venir à le elle de l’ air le plus gracieux cet américain a été d’ une brutalité sans exemple dit -il d’ un ton pénétré et je le déclare impardonnable de se conduire ainsi avec une aussi charmante personne que vous valentine agréablement surprise de ce compliment adressa à le son consolateur un regard reconnaissant elle l’ avait déjà remarqué et elle le trouvait fort bien elle savait d’ ailleurs que léonie qui l’ avait présenté s’ accointait volontiers de messieurs riches ",
"elle vit aussitôt s’ ouvrir de nouveaux horizons et elle répondit avec feu: monsieur je suis toute consolée puisque vous voulez bien prendre mon parti et j’ oublierais bien vite la grossièreté de ce butor si j’ étais assez heureuse pour rencontrer un ami qui sût me comprendre et moi je serais bien fier de mériter votre confiance mais permettez que je vous adresse une question est -ce que véritablement cet étranger fait de l’ espionnage politique pis que cela il soudoie des misérables pour épier une pauvre jeune fille une fleuriste qui ne lui a jamais fait de mal ah! je vous jure que c’ est une vilaine histoire ",
"vous plairait -il de me la raconter à le café anglais si vous ne tenez pas à le souper chez madame de marly moi? ah! grand dieu je ne demande qu’ à le sortir d’ ici et à n’ y plus remettre les pieds j’ accepte votre invitation monsieur le comte et de grand cœur m. de saint-planchers offrit aussitôt son bras et gagna l’ antichambre avec la dame ",
"je crois que ce soir je n’ ai pas perdu mon temps pensait -il pendant qu’ elle endossait sa sortie de bal iii pendant qu’ on menait joyeuse vie chez madame de marly le malheureux adolescent qu’ elle avait ensorcelé endurait sous ses fenêtres toutes les tortures de l’ enfer il fallait qu’ il fût bien fou ce pauvre rené dortis pour s’ être illusionné si longtemps sur la sincérité de la tendresse dont coralie l’ accablait c’ est le mot car jamais elle ne s’ était montrée plus gracieuse plus douce et plus aimante que depuis qu’ elle lui avait donné un rival les vieux routiers de la vie parisienne ne s’ y laissent pas prendre ils savent très-bien qu’ il faut toujours se défier des redoublements de passion et que les prévenances de ces dames cachent presque toujours une trahison accomplie ou méditée ",
"plus elles trompent plus elles s’ efforcent de charmer leur amabilité monte quand leur fidélité baissé c’ est un thermomètre qui n’ a rien de commun avec le petit tube inventé par réaumur mais que les sages ne manquent jamais de consulter a ans on n’ y songe guère et on tient pour traies toutes les comédies même les plus mal jouées heureux âge et que les intelligentes personnes qui vivent de la sottise de leurs contemporains ont bien raison de préférer à la maturité expérimentée ",
"a la guerre on aime mieux avoir affaire à des conscrits qu’ à des vétérans PROPN en avait et un et c’ était bien pis car ayant atteint sa majorité il pouvait signer des billets et dilapider son bien et jamais collégien ne fut plus naïvement épris d’ une femme de chambre que ne l’ était de madame de marly née canoche le frère de la pure et ravissante jeune fille qui avait nom claire dortis il croyait à l’ amour de cette créature qui comptait ans et plus de services actifs dans l’ armée de la galanterie il croyait à le son attachement à le son dévouement à le son désintéressement peu s’ en fallait qu’ il ne crût à sa noblesse il ne pensait qu’ à le elle il ne vivait que pour elle et son image le poursuivait partout même à le chevet de le commandant pouliguen ",
"pendant qu’ il veillait auprès de son beau-frère grièvement blessé il voyait coralie ses grands yeux cerclés de bistre ses cheveux teints ses joues enfarinées de poudre de riz ses lèvres frottées de carmin c’ était comme une vision sinistre qui l’ obsédait jour et nuit il comptait les heures et il savait qu’ à le tel moment elle allait à le bois qu’ à le tel autre elle conférait avec madame PROPN qu’ à le tel autre encore elle se livrait à une partie de bezigue avec léonie de saint-florentin il savait en un mot beaucoup de détails de la vie habituelle de son adorée mais il ne les savait pas tous et cela le désespérait car le pauvre garçon était jaloux jaloux de le présent et jaloux de le passé a cet âge on ne fait jamais les choses à le demi ",
"il se serait volontiers coupé la gorge avec quiconque eût soutenu que coralie lui était infidèle et il souhaitait sincèrement d’ exterminer tous ses prédécesseurs mais la réalisation de ce vœu homicide aurait dépeuplé paris la province et l’ étranger et il se contentait de les maudire le fils de madame dortis se repaissait de chimères comme don quichotte qui prenait maritorne pour une princesse et sa dulcinée se moquait de lui tout autant que celle de le toboso se moquait de l’ illustre chevalier de la manche c’ était dans l’ ordre et le monde est ainsi fait que les réalités les plus prosaïques ne désillusionneront jamais les amoureux jeunes ou vieux cependant depuis quelques jours PROPN avait conçu sinon des soupçons de le moins de les inquiétudes à l’ endroit de sa chère coralie "
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"nous en étions là ayant vite compris qu’ il ne faudrait compter que sur nos propres forces même si le monde en était là aussi avec nous il avait spontanément songé à le suivre la voie engageante de les fabuleux bénéfices secondaires entrevus à le détour de le chemin morts qu’ enculés le mot d’ ordre répandu à le long de les siècles sous diverses formes par l’ engeance religieuse et la pègre de le puritanisme son bras armé avait resurgi dans les esprits sans même prendre la peine de se déguiser en une pensée cohérente même si l’ heure historique qu’ il était n’ avançait plus sur ces cadrans-là nous avons alors jeté nos forces dans la bataille avancé à le découvert pris tous les risques de le corps malade quand il s’ expose entraîné avec nous nos amies nos mères nos sœurs les femmes dans notre vie et quelques-uns de leurs amants nous avons obligé les médecins et les institutions qui les secondent à se pencher sur nous autant que sur nos maux parce que nous avons compris que nous étions porteurs d’ une maladie-monde creuset de toutes les métaphores ",
"madame PROPN avait seule communié à le retour pas de scène pas d’ explication une parole de plainte seulement craintive madame PROPN avait pleuré le père avait semblé ignorer et voici que marie ressuscitait ce passé l’ obligeait à le comparaître jour par jour et que beaucoup de mots et d’ incidents que félicien croyait avoir oubliés s’ offraient à le lui et demandaient à le décider l’ avenir que crois -tu encore? ",
"je vous souhaite une bonne nuit ix la mère marie-de-grâce près de ans se sont écoulés nous sommes à le mois d’ août PROPN a bien changé depuis ce temps-là mais la rue de picpus cette longue voie triste bordée de communautés et de masures est restée la même à le part ou établissements de bienfaisance fondés sous le règne de napoléon tout est vieux dans ce faubourg humide habité par un éternel silence les masures les hôtels et les couvents à le pas de l’ endroit où passe maintenant le boulevard montant vers la barrière de le trône la maison d’ éducation de les dames de la croix abritait ses constructions monumentales derrière un grand vilain mur de prison qui ne laissait rien soupçonner de l’ ancien palais ayant appartenu à les malestroit de bretagne les riches-marquis comme on disait de le temps était enfant ni des magnifiques jardins mesurant plusieurs hectares en superficie qui prolongeaient leurs bosquets séculaires jusqu’ à la rue de PROPN ",
"il devint sombre presque noir malaisé une seule personne y pouvait circuler le porte-clefs allait le premier constance oppressée haletante venait péniblement derrière lui on ne voyait même pas pour se conduire dans cet affreux dédale le geôlier s' arrêta ",
"les places sont rares fort rares il paraît à le paris car il y a ou ans de cela et l’ ami n’ a pas encore trouvé à le employer ses talents et il demeure toujours dans la même chambre il y est toujours en camp volant car il doit toujours se mettre en quête d’ un emploi demain m. le comte** gagna bientôt de l’ argent il eut une industrie très lucrative il se fit père putatif il reconnaît les enfants qui n’ ont pas de père officiel étant en garnison à le givet un jeune officier de le régiment de m. le comte*** séduisit une jeune fille ",
"que guillaume et léopold n’ avaient pas osé nous attaquer avant son arrivée de peur d’ un accident à les tuileries mais qu’ à le cette heure ils n’ allaient plus se gêner si maître jean avait été à les baraques il aurait bien sûr fait battre le rappel; mais lui létumier et tous les sous-officiers de la compagnie se trouvaient alors à les champs je m’ en désolai; aujourd’hui j’ en ris: car bien de les milliers d’ autres patriotes gardaient la route de paris à le strasbourg et ce n’ est pas PROPN que devait prendre; celle de belgique ou celle de était bien plus courte ",
"cyprien le gênait il commençait à le oublier la situation cruelle de son ami ne comprenait pas que possédé par une idée fixe PROPN ne pouvait admettre que lui cyprien ne fût pas également contrit avec l’ égoïsme de les gens qui souffrent PROPN pensait en effet que le peintre se désintéressait trop des douleurs d’ autrui les encouragements que cyprien lui avait jetés comme un morceau de sucre pour le faire tenir en place: de le courage ma vieille ç a ne sera rien tu travailleras mieux maintenant que tu es libre à le quoi cela te sert -il de te désoler puisque tu n’ y peux rien l’ exaspéraient il eût voulu que cyprien marchât sur la pointe de les pieds comme dans ces chambres de malades où l’on fortifie le patient avec un simple regard et une poignée de main ",
"existence un comédien et surtout celle une comédienne est mon enfant la plus difficile et la plus misérable de les existences ne croyez pas que j\\' exagère regardez autour de vous voyez dans quelles conditions on débute ordinairement je ne dis pas sur les petits théâtres qui ne doivent pas nous occuper mais sur une scène honorable il faut ans et beaucoup de talent pour arriver à une situation qui soit moins précaire que celle de les premières années et vous voyez combien peu y arrivent combien à le contraire même avec beaucoup de talent restent dans des positions effacées ",
"et ce home n’ est ordinairement que la maison d’ un habitant canadien-français quelques-uns trouvent que jean-baptiste est un peu lent manque d’ initiative et n’ entre qu’ avec difficulté dans la voie de le progrès cela est vrai; mais il faut se rappeler une chose jean-baptiste est laissé à ses propres ressources il lui faut tout faire par lui-même nos voisins les américains les ontariens reçoivent annuellement de l’ europe un nombre considérable d’ immigrants appartenant à le leurs nationalités respectives ",
"j’ en étais honteux pour notre république les bourreaux sont des bourreaux qu’ ils aient une couronne un bonnet d’ évêque ou une casquette sur la tête je les mets tous dans le même panier enfin ce qu’ on peut dire de plus raisonnable sur ce chapitre c’ est que les royalistes ont aussi de grands reproches à se faire ils ne devaient pas appeler l’ étranger à le leur secours "
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si vous ne l’ eussiez épousé aujourd’hui je n’ assistais pas à le votre mariage partant demain pour voyager en france avec la reine ainsi j’ aurai le plaisir de signer votre contrat aujourd’hui et de vous voir mariée dans ma chapelle saluez la reine mademoiselle et remerciez -la car sa majesté a été toute bonne pour vous en même temps il mena PROPN andrée à le marie-antoinette .celle-ci s’ était dressée les genoux tremblants les mains glacées elle n’ osa point lever ses yeux et vit seulement quelque chose de blanc qui s’ approchait et s’ inclinait devant elle était la robe de mariage d’ andrée .le roi rendit aussitôt la main de la fiancée à le philippe donna la sienne à le marie-antoinette et d’ une voix haute à la chapelle messieurs dit -il .toute cette foule passa silencieusement derrière leurs majestés pour aller prendre ses places | [
"la messe commença aussitôt la reine l’ écouta courbée sur son prie-dieu la tête ensevelie dans ses mains elle pria de toute son âme de toutes ses forces elle envoya vers le ciel de les vœux si ardents que le souffle de ses lèvres dévora la trace de ses larmes .monsieur de charny pâle et beau sentant sur lui le poids de tous les regards fut calme et brave comme il avait été à son bord à le milieu de les tourbillons de flammes et de les ouragans de la mitraille anglaise seulement il souffrit bien plus .philippe l’ œil attaché sur sa sœur qu’ il voyait tressaillir et chanceler semblait prêt à le lui porter secours d’ un mot d’ un geste de consolation ou d’ amitié .mais andrée ne se démentit pas demeura la tête haute respirant à le chaque minute son flacon de sels mourante et vacillante comme la flamme d’ une cire mais debout et persévérant à le vivre par la force de sa volonté .celle-ci n’ adressa point de prières à le ciel celle-ci ne fit point de vœux pour l’ avenir elle n’ avait rien à le espérer rien à le craindre ",
"elle n’ était rien à les hommes rien à le dieu .quand le prêtre parlait quand la cloche sacrée tintait quand s’ accomplissait autour d’ elle le mystère divin suis -je seulement une chrétienne moi? se disait andrée suis -je un être comme les autres une créature pareille à les autres m’ as-tu faite pour la pitié toi qu’ on appelle dieu souverain arbitre de toutes choses toi qu’ on dit juste par excellence et qui m’ as toujours punie sans que j’ eusse jamais péche toi qu’ on dit le dieu de paix et d’ amour et à qui je dois de vivre dans le trouble les colères les vengeances sanglantes ",
"toi à qui je dois d’ avoir pour mon plus mortel ennemi le seul homme que j’ eusse continua -t-elle non les choses de ce monde et les lois de dieu ne me regardent pas sans doute ai-je été maudite avant de naître et mise en naissant hors la loi de l’ humanité puis revenant à son passé douloureux murmurait -elle il y a là près de moi un homme dont le nom seul prononcé me faisait mourir de bonheur si cet homme fût venu me demander pour moi-même j’ eusse été forcée de me rouler à ses pieds de lui demander pardon pour ma faute d’ autrefois pour votre faute mon dieu! et cet homme que j’ adorais m’ eût peut-être repoussée voilà qu’ aujourd’hui cet homme m’ épouse et c’ est lui qui viendra me demander pardon à le genoux ",
"étrange! oui oui bien étrange ce moment la voix de l’ officiant frappa son oreille elle disait jacques-olivier de charny prenez -vous pour épouse marie-andrée de oui répondit d’ une voix ferme olivier et vous marie-andrée de taverney prenez -vous pour époux jacques-olivier de charny? oui!... répondit andrée avec une intonation presque sauvage qui fit frissonner la reine et tressaillir plus d’ une femme dans l’ auditoire alors passa l’ anneau d’ or à le doigt de sa femme et cet anneau glissa sans qu’ andrée eût senti la main qui le lui offrait le roi se leva la messe était finie tous les courtisans vinrent saluer dans la galerie les époux PROPN de suffren avait pris en revenant la main de sa nièce ",
"il lui promettait à le nom d’ olivier le bonheur qu’ elle méritait d’ avoir PROPN remercia le bailli sans se dérider un seul moment et pria seulement son oncle de la conduire promptement à le roi pour qu’ elle le remerciât car elle se sentait faible en même temps une pâleur effrayante envahit son visage PROPN la vit de loin sans oser s’ approcher d’ elle bailli traversa le grand salon mena andrée à le roi qui la baisa sur le front et lui dit madame la comtesse passez chez la reine sa majesté veut vous faire son présent de noces .puis sur ces mots qu’ il croyait être pleins de gracieuseté le roi se retira suivi de toute la cour laissant la nouvelle mariée éperdue désespérée à le bras de philippe.oh murmura -t-elle c’ en est trop! c’ en est trop philippe ",
"il me semblait pourtant avoir assez supporté courage dit tout bas encore cette épreuve ma sœur non non répondit andrée je ne le pourrais pas les forces d’ une femme sont limitées peut-être ferai -je ce qu’ on me demande mais songez -y philippe si elle me parle si elle me complimente j’ en mourrai! vous mourrez s’ il le faut ma chère sœur dit le jeune homme et alors vous serez plus heureuse que moi car je voudrais être mort!il prononça ces mots d’ un accent tellement sombre et douloureux qu’ andrée comme si elle eût été déchirée par un aiguillon s’ élança en avant et pénétra chez la reine PROPN la vit passer ",
"il se rangea le long de les tapisseries pour ne point effleurer sa robe à le passage .il demeura seul dans le salon avec philippe baissant la tête comme son beau-frère et attendant le résultat de cet entretien que la reine allait avoir avec andrée .celle-ci trouva marie-antoinette dans son grand cabinet la saison à le mois de juin la reine s’ était fait allumer du feu elle était assise dans son fauteuil la tête renversée en arrière les yeux fermés les mains jointes comme une morte .elle grelottait PROPN de misery qui avait introduit andrée tira les portières ferma les portes et sortit de l’ appartement PROPN debout tremblante d’ émotion et de colère tremblante aussi de faiblesse attendait les yeux baissés qu’ une parole vînt à son cœur elle attendait la voix de la reine comme le condamné attend la hache qui doit lui trancher la vie .assurément si marie-antoinette eût ouvert la bouche en ce moment andrée brisée comme elle l’ était eût succombé avant de comprendre ou de répondre une minute un siècle de cette épouvantable souffrance s’ écoula avant que la re",
"andrée ne pouvait douter un moment de la grandeur d’ âme de la reine .toute autre eût supposé que marie-antoinette lui offrait un riche douaire ou la signature d’ un acte de propriété ou le brevet de quelque charge à la cour.andrée devina que le papier contenait autre chose elle le prit et sans bouger de la place qu’ elle occupait elle se mit à le lire .le bras de marie-antoinette retomba ses yeux se levèrent lentement sur andrée avait écrit la reine vous m’ avez sauvée mon honneur me vient de vous ma vie est à le vous à le nom de cet honneur qui vous coûte si cher je vous jure que vous pouvez m’ appeler votre sœur ",
"essayez vous ne me verrez pas rougir «je remets cet écrit entre vos mains c’ est le gage de ma reconnaissance c’ est la dot que je vous donne votre cœur est le plus noble de tous les cœurs il me saura gré de le présent que je vous offre marie-antoinette de lorraine d’ autriche andrée à son tour regarda la reine "
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"la vie se poursuit à l’ écart de le monde dans la sérénité que procure l’ absence de la peur pour les hommes de le monde le lendemain est un jour d’ espoir et de crainte: demain je n’ aurai plus mal demain il faudra payer demain le soleil peut-être ou demain l’ hiver pour les habitants de l’ île la crainte a disparu demain personne ne manquera de rien personne n’ aura un jour de plus dans l’ île demain est une certitude —regarde dit roland voici l’ avenir il avait conduit jeanne jusqu’ à une terrasse dominant un grand jardin rond d’ où montaient des parfums et des rires des cris de joie et des chants d’ enfants et d’ oiseaux appuyé près d’ elle à une balustrade de ciment fine comme une dentelle d’ un geste de le bras un peu orgueilleux il lui désignait le monde nouveau ",
"ils se séparent il dit: —je ne savais pas à ce point-là ils restent debout dans la chambre les yeux fermés sans paroles a une certaine heure de la nuit il n’ y a plus aucun bruit autour de la maison a la marée basse à le cette distance de la chambre on entend seulement le battement espacé de le ressac sans écho aucun ",
"de le poivre de la menthe de le miel il connaît les graines qui craquent sous la dent les baies minuscules qui teignent les doigts et les lèvres en bleu il connaît même les cachettes où on trouve de petits escargots en pierre ou de minuscules grains de sable en forme d\\' étoile il entraîne lalla loin avec lui par-delà les murs de pierre sèche le long de les sentiers qu’ elle ne connaît pas jusqu\\ à les colline où on voit le désert ses yeux brillent fort la peau de son visage est sombre et luisante quand il arrive en haut des collines alors il montre à le lalla la direction de le sud la ou il est né ",
"le brouillard voile les versants la rive se crée et se recrée avrill’ hiver n’ en finit pas cette nuit pas de prémices de fonte la neige tombe de le matin à le soir on entend frousser les flocons ",
"quelques jours après l’ apparition de les premiers livres de ce chef-d’œuvre don quichotte il fit lui-même une brochure anonyme ou il protestait contre linconvenance de le roman nouveau et de le petit scribe qui osait y caricaturer les grands personnages de son pays de le xviiie siècle en france que reste -t-il littérairement les correspondances les mémoires et un livre vécu caractéristique de les mœurs d’ alors manon lescaut PROPN PROPN n’ a écrit que d’ après ses sentiments et ses sensations tous les personnages de son plus important travail le rouge et le noir sont d’ après nature ",
"dames et seigneurs se prêtèrent à le cet incident qui créait un jeu dans la fête chercher triboulet pour l’ amener à le roi! et soudain il y eut une tempête de rires une énorme et grotesque acclamation voila le en triomphe en un clin d’ œil triboulet fut saisi enlevé porté triomphalement par gentilshommes ou dames qui se disputaient à le qui aurait un bras ou une jambe livide le bouffon se laissait faire sans opposer de résistance les rires les vivats les clameurs formèrent un tonnerre lorsque triboulet fut déposé devant le roi nous l’ avons trouvé à le genoux tout seul dans une salle –pleurant tout son saoul –c’ est une farce –ce triboulet il n’ y a que lui –aller pleurer à le genoux dans un coin loin de la fête la voix de triboulet retentit terrible presque sinistre c’ était pour vous faire rire messeigneurs ",
"–entre autres celui-ci couramment employé dans les prairies de le centre d’ australie quand il s’ agit de ferrer des chevaux sauvages des chevaux tellement sauvages qu’ il est impossible de les approcher –vous avez vu ferrer des chevaux à le distance –mais mon pauvre ami c’ est un jeu d’ enfant pour ces gens-la ̀! –je ne suis pas curieux mais –rien de moins compliqué pourtant les maréchaux-ferrants de ce pays se servent d’ un petit canon à le tir rapide assez semblable à le canon canet dont on devrait bien armer plus vite notre flotte entre parenthèses ",
"elle était tellement absorbée dans ses pensées qu’ elle ne s’ aperçut pas tout de suite que le phonographe s’ était remis en marche pendant son absence elle posa un regard perplexe sur le disque qui déroulait sa musique de fanfare —vous voilà enfin! soupira une voix derrière elle je commençais à m’ inquiéter un peu. ophélie se retourna un petit garçon était assis sur son lit .le chevalier portait un pyjama à le rayures ",
"dans un autre des taureaux de réserve; dans un autre des vaches et des vachettes à le delà par la libre plaine paissait un petit nombre de taureaux jeunes et tout cela était plus grave depuis hier une heure mais non une seconde transforme l’ être qui était notre repos en une larve effrayante visiteuse de nos nuits toujours à le nous faire de les reproches bon banderillero était malgré tout un pauvre homme ",
"on l’ y avait peut-être entraîné un mot de cette femme que l’ accouchée appelait sa mère aurait pu donner à le penser qu’ on regardait véritablement brodard-peyrusse comme l’ auteur de la séduction la femme avait parlé de lui mettre une balle dans la tête à le pas sur le terrain mais il y avait peut-être là de les gens qu’ il fallait tromper une heure après cette même femme n’ avait manifesté aucune surprise lorsque sa fille à le ce moment où la législation suisse déclare qu’ une femme ne peut pas mentir avait prononcé par fois le nom d’ PROPN "
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à le bout de minutes le bâtiment commence à se plaindre et à le gémir peu à le peu il s’ enfonce d’ abord un de les côtés plonge puis l’ autre puis il se relève puis il plonge encore s’ enfonçant toujours davantage tout à le coup un bruit pareil à un coup de canon retentit c’ est l’ air qui brise le pont alors le bâtiment s’ agite comme un noyé qui se débat s’ alourdissant à le chaque mouvement | [
"bientôt l’ eau trop pressée dans les cavités s’ élance des ouvertures pareille à les colonnes liquides que jetterait par ses évents quelque cachalot gigantesque enfin il pousse un dernier râle fait un dernier tour sur PROPN et s’ engouffre en creusant dans l’ abîme un vaste entonnoir qui tournoie un instant se comble peu à le peu et finit par s’ effacer tout à le fait; si bien qu’ à le bout de minutes il faut l’ œil de dieu lui-même pour aller chercher à le fond de cette mer calme le bâtiment disparu comprenez -vous maintenant ajouta le patron en souriant comment le bâtiment ne rentre pas dans le port et pourquoi l’ équipage ne porte pas plainte si eût raconté la chose avant de proposer l’ expédition il est probable que PROPN eût regardé à le fois avant de l’ entreprendre mais ils étaient partis et il lui sembla qu’ il y aurait la ̂cheté à le reculer ",
"c’ était un de ces hommes qui ne courent pas à une occasion périlleuse mais qui si cette occasion vient au-devant d’ eux restent d’ un sang-froid inaltérable pour la combattre c’ était un de ces hommes à la volonté calme qui ne regardent un danger dans la vie que comme un adversaire dans un duel qui calculent ses mouvements qui étudient sa force qui rompent assez pour reprendre haleine pas assez pour paraître lâches qui comprenant d’ un seul regard tous leurs avantages tuent d’ un seul coup.«bah reprit -il j’ ai traversé la sicile et la calabre j’ ai navigué mois dans l’ archipel et je n’ ai jamais vu l’ ombre d’ un bandit ni d’ un forban aussi n’ ai -je pas dit cela à le son excellence fit pour la faire renoncer à le son projet elle m’ a interrogé et je lui ai répondu voilà tout.– oui mon cher gaetano et votre conversation est des plus intéressantes aussi comme je veux en jouir le plus longtemps possible va pour monte-cristo cependant on approchait rapidement de le terme de le voyage il ventait bon frais et la barque faisait à le milles à l’ heure ",
"à le mesure qu’ on approchait l’ île semblait sortir grandissante de le sein de la mer; et à le travers l’ atmosphère limpide de les derniers rayons de le jour on distinguait comme les boulets dans un arsenal cet amoncellement de rochers empilés les uns sur les autres et dans les interstices de lesquels on voyait rougir des bruyères et verdir les arbres quant à les matelots quoiqu’ ils parussent parfaitement tranquilles il était évident que leur vigilance était éveillée et que leur regard interrogeait le vaste miroir sur lequel ils glissaient et dont quelques barques de pêcheurs avec leurs voiles blanches peuplaient seules l’ horizon se balançant comme des mouettes à le bout de les flots ils n’ étaient plus guère qu’ à une quinzaine de milles de monte-cristo lorsque le soleil commença à se coucher derrière la corse dont les montagnes apparaissaient à le droite découpant sur le ciel leur sombre dentelure cette masse de pierres pareille à le géant se dressait menaçante devant la barque à le laquelle elle dérobait le soleil dont la partie supérieure se dorait; peu ",
"la corse avait entièrement disparu l’ île de monte-cristo était elle-même devenue invisible mais les matelots semblaient avoir comme le lynx la faculté de voir dans les ténèbres et le pilote qui se tenait à le gouvernail ne marquait pas la moindre hésitation une heure à le peu près s’ était écoulée depuis le coucher de le soleil lorsque PROPN crut apercevoir à un quart de à la gauche une masse sombre mais il était si impossible de distinguer ce que c’ était que craignant d’ exciter l’ hilarité de ses matelots en prenant quelques nuages flottants pour la terre ferme il garda le silence mais tout à le coup une grande lueur apparut sur la rive la terre pouvait ressembler à un nuage mais le feu n’ était pas un météore «qu’ est -ce que cette lumière demanda -t-il dit le patron c’ est un feu.– mais vous disiez que l’ île était inhabitée! je disais qu’ elle n’ avait pas de population fixe mais j’ ai dit aussi qu’ elle est un lieu de relâche pour les contrebandiers et pour les pirates et pour les pirates dit répétant les paroles de PROPN ",
"c’ est pour cela que j’ ai donné l’ ordre de passer l’ île car ainsi que vous le voyez le feu est derrière nous mais ce feu continua PROPN me semble plutôt un motif de sécurité que d’ inquiétude des gens qui craindraient d’ être vus n’ auraient pas allumé ce feu cela ne veut rien dire dit si vous pouviez juger à le milieu de l’ obscurité de la position de l’ île vous verriez que placé comme il l’ est ce feu ne peut être aperçu ni de la côte ni de la pianosa mais seulement de la pleine mer. ainsi vous craignez que ce feu ne nous annonce mauvaise compagnie c’ est ce dont il faudra s’ assurer reprit gaetano les yeux toujours fixés sur cette étoile terrestre et comment s’ en assurer? vous allez voir à ces mots tint conseil avec ses compagnons et à le bout de minutes de discussion on exécuta en silence une manœuvre à l’ aide de laquelle en un instant on eut viré de bord alors on reprit la route qu’ on venait de faire et quelques secondes après ce changement de direction le feu disparut caché par quelque mouvement de terrain alors le pilote imprima par le gouvernail ",
"une fois dans ce costume ou plutôt hors de son costume il mit un doigt sur ses lèvres pour faire signe de garder le plus profond silence et se laissant couler dans la mer il nagea vers le rivage avec tant de précaution qu’ il était impossible d’ entendre le moindre bruit seulement à le sillon phosphorescent que dégageaient ses mouvements on pouvait suivre sa trace.bientôt ce sillon disparut il était évident que PROPN avait touché terre le monde sur le petit bâtiment resta immobile pendant une demi-heure à le bout de laquelle on vit reparaître près de le rivage et s’ approcher de la barque le même sillon lumineux à le bout d’ un instant et en brassées PROPN avait atteint la barque eh bien firent ensemble franz et les matelots eh bien dit -il ce sont des contrebandiers espagnols ils ont seulement avec eux bandits corses et que font ces bandits corses avec des contrebandiers espagnols mon dieu! ",
"excellence reprit gaetano d’ un ton de profonde charité chrétienne il faut bien s’ aider les uns les autres souvent les bandits se trouvent un peu pressés sur terre par les gendarmes ou les carabiniers eh bien ils trouvent là une barque et dans cette barque de bons garçons comme nous ils viennent nous demander l’ hospitalité dans notre maison flottante le moyen de refuser secours à un pauvre diable qu’ on poursuit! nous le recevons et pour plus grande sécurité nous gagnons le large ",
"cela ne nous coûte rien et sauve la vie ou tout à le moins la liberté à le un de nos semblables qui dans l’ occasion reconnaît le service que nous lui avons rendu en nous indiquant un bon endroit où nous puissions débarquer nos marchandises sans être dérangés par les curieux ah dit vous êtes donc un peu contrebandier vous-même mon cher que voulez -vous excellence dit -il avec un sourire impossible à le décrire on fait un peu de tout il faut bien vivre alors vous êtes en pays de connaissance avec les gens qui habitent monte-cristo à le cette heure? à le peu près nous autres mariniers nous sommes comme les francs-maçons nous nous reconnaissons à le certains signes et vous croyez que nous n’ aurions rien à le craindre en débarquant à le notre tour absolument rien les contrebandiers ne sont pas des voleurs mais ces bandits corses reprit PROPN calculant d’ avance toutes les chances de danger eh mon dieu! ",
"dit ce n’ est pas leur faute s’ ils sont bandits c’ est celle de l’ autorité.– comment cela? sans doute on les poursuit pour avoir fait une peau pas autre chose comme s’ il n’ était pas dans la nature de le corse de se venger! qu’ entendez -vous par avoir fait une peau? avoir assassiné un homme? dit continuant ses investigations j’ entends avoir tué un ennemi reprit le patron ce qui est bien différent eh bien fit le jeune homme allons demander l’ hospitalité à les contrebandiers et à les bandits croyez -vous qu’ ils nous l’ accordent? sans aucun doute.– combien sont -ils?– excellence et les bandits a fait eh bien c’ est juste notre chiffre "
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"malgré cette possibilité entrevue par lui dans l’ avenir il avait fini par abandonner une voie ruineuse où contrairement à ses espérances à le lieu de semer de le plomb et de récolter de l’ or il semait de l’ or et ne récoltait que du plomb émerveillé par le succès laborieux de ses premières tentatives sur la nature de l’ idiote il y avait persisté quoiqu’ il eût vu que c’ étaient des années et non de les mois qu’ il fallait consacrer à le cette œuvre mais effrayé d’ abord il s’ était bientôt demandé si ce n’ était pas changer le plomb en or si ce n’ était pas faire de l’ alchimie vivante que de poursuivre l’ entreprise presque divine de donner l’ âme à un corps la pensée à la matière la beauté la vie les formes physiques tout l’ organisme enfin et si la pierre philosophale si l’ élixir de vie de les anciens maîtres depuis hermès jusqu’ à le raymond lulle n’ était pas un symbole de transformation que la volonté impose à la matière humaine et en effet PROPN PROPN ne voyait pas sans une joie orgueilleuse les progrès lents mais continus que faisait év",
"nous voilà partis les coudes à le corps sur la pelouse chemin courant faisant le gros se prend les nougats dans l’ arceau de fil de fer d’ une bordure et opère un vol plané impressionnant il atterrit à le milieu d’ un énorme massif de rosiers lorsqu’ il s’ en extrait un revers de son beau costard à le rayures pend sur le veston et le gravos qui de tout temps a ressemblé à un porc ressemble maintenant à un porc-épic ",
"j’ ai presque ans de plus que fabrice je supportais moins bien que lui de passer constamment des examens devant des petits jeunes gens à le barbe de jours qui avaient l’ âge d’ être mes fils et faisaient des moues blasées devant ce que nous écrivions la tentation était grande de dire: si vous savez si bien ce qu’ il faut faire les gars faites -le vous-mêmes j’ y ai cédé contre les sages conseils d’ hélène ma femme et de françois mon agent j’ ai manqué d’ humilité et claqué la porte à le mi-chemin de la première saison je n’ ai commencé à le regretter mon geste que quelques mois plus tard très précisément à le cours d’ un dîner à lequel j’ avais convié fabrice avec le chef opérateur patrick blossier qui avait fait l’ image de mon film la moustache j’ étais sûr qu’ il serait l’ homme idéal pour faire celle de les revenants sûr que fabrice et lui s’ entendraient à le merveille et c’ est ce qui s’ est passé ",
"pierre tu n’ as pas le droit de nous punir tous les —mais je ne punis personne fit doutre avec accablement —alors pourquoi as -tu inventé ce numéro? sois franc pour être seul pour te venger de toi de moi dis que ce n’ est pas vrai? mon pauvre pierre; que crains -tu de moi? ",
"des musculatures michelangélesques renforcées par un régime de lard double et de choux contractées jusqu’ à les tempes comme pour expulser le petit noyau qui empêchait ces athlètes de penser mais ensuite l’ émerveillement commençait on tombait sur une série de bustes d’ époque hadrienne consuls préfets de mésie ou d’ illyrie d’ une présence mirifique nulle part je n’ avais vu la statuaire classique si souvent rhétorique et glacée se déchaîner à le ce point dans la poursuite de la ressemblance et de la vie l’ exactitude chicanière de les romains leur acidité leur cynisme avaient fait merveille baignant dans une lumière de miel une douzaine de vieux magistrats roués vifs comme des matous se dévisageaient en silence ",
"on se rend parfaitement compte que son cervelet prend le jour qu’ il barbote dans les limbes visqueux tandis qu’ il se dépatouille de le sirop de néant je m’ approche de la croisée j’ avise à le perte de vue des constructions de béton préfabriquées plantées entre de rares sapins l’ endroit où nous nous trouvons m’ a tout l’ air de ressembler à un camp un camp de quoi ",
"elle n’ était pas jolie et pourtant elle avait les traits réguliers elle n’ avait pas de ces déformations qui rendaient le visage d’ déplaisant elle était grande forte sans être grasse un casque de beaux cheveux encadrait son visage un peu rose de hollandaise ",
"les murailles grandissaient moins vite que les arbres et sitôt élevées croulaient sous l' effort de les racines toujours vivantes pour venir à le bout de cette résistance où s' émoussait le fer de les cognées et de les haches on fut obligé de recourir à le feu jour et nuit une fumée étouffante emplit l' épaisseur de les fourrés pendant que les grands arbres au-dessus flambaient comme des cierges la forêt essaya de lutter encore retardant l' incendie avec des flots de sève et la fraîcheur sans air de ses feuillages pressés enfin l' hiver arriva ",
"ce n’ était pas le croup merci mon dieu! entra dans ce moment c’ est inutile dit christiane PROPN est guéri —je ne crois pas dit ",
"j’ en ai rempli un de plus avant qu’ il ne s’ arrête voilà j’ ai fini ai posé le cahier le stylo j’ ai regardé andré sans rien dire il avait gardé les yeux fermés il n’ a rien dit de plus pendant un long moment.finalement il a ouvert les yeux brièvement une dernière fois et murmuré: merci ai entendu le bip de la pompe qui se mettait en marche .longtemps après en retirant la perfusion de son bras j’ ai pensé qu’ il avait raison s’ était bien passé.je ne ressentais pas de remords ou de culpabilité à le contraire je suis resté pour attendre et accueillir sa femme et ses enfants à le leur retour pour les accompagner dans leur chagrin et leur dire comme andré me l’ avait demandé qu’ il était parti paisiblement dans son sommeil .sa femme m’ a remercié de l’ avoir laissé s’ endormir "
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marie de mauvillers résolut de donner toute son existence à la recherche de cette créature que le sort avait frappée dès sa naissance et que menaçaient pour l' avenir les périls les plus effrayants mais que faire que pouvait -elle faible désarmée ne pouvant réclamer l' appui de son père contre le misérable qui lui avait juré une haine implacable ce fut alors qu' elle se souvint de le testament —car c' était bien un testament hélas! que lui avait remis jacques respectant la volonté de le martyr elle attendit que l' année entière fût révolue puis elle brisa le cachet PROPN lui donnait des conseils pour leur enfant il la suppliait de vivre pour lui | [
"et il ajoutait: en ce monde de fausseté et de violence il faut ma douce marie que tu puisses trouver un ami sûr et qui vous défende tous contre les périls de la vie il est un homme en qui j' ai pour des raisons graves la confiance la plus absolue c' est à lui que je te lègue toi ma femme je lui lègue aussi mon enfant j' ai eu le bonheur de lui sauver la vie en de les circonstances telles que nos coeurs sont unis à le jamais et que l' amitié la plus profonde lie nos âmes il se nomme le marquis de PROPN c' est à lui que je t' envoie ",
"seul en ce monde il connaît mon secret il sait que ma vie tout entière t' appartenait et que tu étais la compagne sainte de celui qui va payer de sa vie sa fidélité à ses convictions rends -toi auprès de lui suis ses conseils quels qu' ils soient il sera le père de notre enfant c' est une âme noble et belle ouverte à le toutes les délicatesses il te comprendra ",
"à le moment de mourir je t' adjure de m' obéir et pour toi et pour celui que je n' aurai même pas embrassé tel était le testament de jacques marie n' avait pas hésité elle devait obéir elle se rendit auprès de m. de favereye le marquis occupait dès cette époque un rang élevé dans la magistrature ",
"quand marie lui remit la lettre écrite par jacques il laissa tomber sa tête dans ses mains et pleura oui il aimait jacques comme un fils et sa mort lui avait porté un coup terrible —marie de mauvillers dit -il jacques a bien agi en ne doutant pas de moi son enfant sera le mien mais marie l' avait interrompu et lui avait raconté en sanglotant l' horrible scène dans laquelle biscarre avait arraché de ses bras l' innocente créature vouée désormais à le malheur et peut-être à l' infamie ",
"et cependant quand elle le quitta elle se sentait plus forte elle retrouva en m. de favereye l' austère probité l' ardent amour de justice et de vérité qu' elle avait admirés en celui qu' elle avait perdu mais un nouveau danger la menaçait m. de mauvillers avait donné à le régime de la restauration de les gages assez nombreux pour que désormais il pût aspirer à les plus hautes dignités il considérait que l' heure de le payement avait sonné et il présentait à les tuileries la liste de les assassinats juridiques qu' il avait commis réclamant la récompense due à son cynisme ",
"la bienveillance royale ne lui fit pas défaut il fut compris dans une promotion à la pairie; et le roi s' étant enquis de sa famille daigna lui promettre de se préoccuper de l' avenir de mademoiselle de mauvillers peu de temps après un de les plus zélés courtisans de les tuileries sollicitait la main de marie certes m. de mauvillers n' était pas homme à le hésiter le prétendant était à le vrai dire une sorte de favori de le roi ",
"on disait même qu' il était fort bien aussi dans les papiers de certaine dame qui occupait à la cour un rang spécial non officiel mais qui n' en était que plus puissante cette dernière raison était décisive pour l' honnête mauvillers de le bonheur de marie il se préoccupait fort peu et il lui notifia sa volonté elle résista tout d' abord pleura supplia demandant à se retirer dans un couvent m. de mauvillers fut naturellement inflexible ",
"le désespoir de la jeune fille était tel que sans souci de son honneur ne songeant qu' à se conserver pure à la mémoire de jacques elle allait peut-être tout avouer à son père cette résolution extrême à le laquelle son désespoir l' entraînait l' eût -elle sauvée il est permis d' en douter m. de mauvillers n' avait point de ces scrupules non plus sans doute que celui qu' il lui destinait pour époux ce fut alors qu' intervint m. de favereye ",
"le marquis était lui-même dans une de ces crises douloureuses qui blanchissent en une nuit les cheveux courbent le front et brisent toute une existence m. de veuf était resté seul avec une fille qui était alors âgée de ans certes il n' avait pas à s' adresser le reproche que méritait m. de mauvillers sa sollicitude ne s' était pas démentie un seul instant son affection inquiète n' avait pas un seul instant été en défaut et pourtant le malheur était entré dans sa maison "
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"et rachel en signe d’ affliction se dépouillera de la robe à les étoiles le feutre grande mademoiselle les bottes russes et le casaquin vert sont remplacés par une méchante jupe un caraco noir et une mantille les jumelles de reprendre aussi les nippes de leur vie antérieure la marraine et ses filleules pauvresses s’ en vont demander secours à la veuve la veuve se récrie la concierge ",
"elle se dit: la jeunesse c’ est attrape cours c’ est momentané très momentané et la joie est énorme parce que c’ est maintenant elle a jours pour perdre kilos elle reprend la résolution solennelle de ne plus manger que des pommes et des tomates et des cigarettes PROPN est en train de gréer des planches à le voile et il n’ y a absolument personne d’ autre en vue il peut lui prêter une planche et une combi ",
"moi une retenue comme ça ne me ferait pas peur ce n' est pas pour le travail ni pour la conduite tu as voulu défendre un ami on devrait te décorer peut-être dis-je ",
"–une chose m’ étonne dit lintillac c’ est que ces gens -là puissent s’ entendre les uns les autres –comment? –se comprendre si vous préférez car il part cris différents par seconde et j’ avoue que je renoncerais à le distinguer un coup de canon à le milieu de cette exaspération de le bruit –eh bien mon cher monsieur répondit le ciceron non-seulement on se parle mais encore on se compren très bien il faut vous croire mais je déclare que j’ y ai que que peine ",
"le plus jeune de les mac-diarmid qui avait à le peine ans s’ appelait il était beau comme ses frères mais sa figure avait une douceur timide de longs cheveux blonds tombaient en boucles abondantes sur la ratine brune qui couvrait ses épaules ses grands yeux bleus rêveurs cherchaient à la dérobée le regard d’ qui ne le voyait point il parlait peu et son silence faisait contraste avec les façons étourdies de ses frères qui à l’ exception de ",
"mais j’ ai mon billet de retour qui est encore valable ç a m’ ennuie de le perdre –ceux-ci ne vous demanderont pas bien cher soyez tranquille et peut-être que la compagnie vous remboursera la tête il suit des yeux une silhouette d’ homme qui s’ avance à le présent sur la digue venant de la rampe d’ accostage m’ étonnerait dit -il et puis il faudrait embarquer tout de suite probablement il reste encore un bon quart d’ heure ",
"forte de poitrine brune cheveux et sourcils épais; âgée d’ environ ans d’ origine italienne a dû être fort belle avant les sérieuses traces de souffrance empreintes sur sa figure avec une petite fille également brune âgée de ans à le peu près renseignement a vécu avec un artiste à le paris seulement ajouta verdier on ne dit point avec quel genre d’ artiste –c’ est parfaitement inutile monsieur répliqua mme je reconnais bien le portrail de ma fille surtout d’ après les renseignements donnés par mon pauvre philippe ",
"y songea avec cette audace qui caractérise les peuples de le nord il conçut un plan et résolut de l’ exécuter à le tout prix ce plan était formidable de simplicité il s’ agissait simplement pour lui de garrotter de bâillonner l’ infirmier qui couchait dans sa chambre puis de faire subir le même sort à la sentinelle qui se promenait dans le jardin de lui prendre sa capote son képi et son fusil et de se laisser relever à le heures de le matin par un autre factionnaire puis de sortir librement ",
"lorsque m. d' émerange parut la comtesse prit un air riant pour le complimenter sur son futur mariage et sur le bonheur d' être aimé d' une femme accomplie elle se vanta d' avoir prévu que cette provinciale dont on prétendait se moquer serait avant peu l' héroïne d' un roman nouveau qui finirait par le dénoûment ordinaire avant de répondre à ces compliments ironiques le comte chercha a démêler la véritable pensée de madame de nangis sur cet événement il crut un instant que sa fierté l' emportait sur sa jalousie et que le dédain triomphait de sa colère il se réjouissait de lui voir prendre un parti si convenable ",
"il y avait eu ils avaient parce qu’ ils avaient c’ était je je sais plus quelle année c’ était vous vous souvenez pas il faudrait que je retrouve "
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vers le soir cependant il lui sembla qu’ une apparence de lumière dissipait en partie cette obscurité elle reprenait pour ainsi dire possession d’ elle-même c’ était un sentiment confus encore qui se faisait jour à le travers ses hésitations et s’ emparait avec autorité de son esprit elle se sentait soutenue par son affection pour son père par son amour pour gaston et à le aucun prix elle ne voulait être victime ce fut en quelque sorte un commencement de révolte calme et froide autant que résolue mais le moyen lui échappait et elle cherchait sa voie | [
"la nuit venait le silence commençait à le envahir le couvent; de nouvelles impressions la reprenaient à les approches de la nuit elle avait comme des frissons son esprit s’ exaltait elle éprouvait un ardent besoin de prier ",
"quand elle priait à le genoux sur la pierre un grand apaisement se faisait en elle mais ce soir -là l’ effet ne se produisait pas après s’ être agenouillée quand elle eut joint les mains et levé son regard suppliant vers le ciel le désordre de son cœur ne se calma point: sa poitrine battait à le contraire avec plus de force pensées l’ assaillaient à la fois et il lui fut impossible de se retrouver l’ image de gaston ne la quittait plus mélancolique attendrie murmurant à son oreille de les paroles passionnées elle se releva mécontente presque irritée contre elle-même et elle allait se jeter sur son lit quand tout à le coup un bruit presque imperceptible qui se fit derrière sa porte attira son attention de ce côté ",
"il était tard tout dormait à le couvent qui donc pouvait venir jusqu’ à le elle à une pareille heure elle n’ attendit pas longtemps la clef tourna discrètement dans la serrure la porte s’ ouvrit et sœur rosalie entra PROPN recula épouvantée jusqu’ à l’ extrémité de la cellule ",
"PROPN n’ y prit pas garde d’ un pas rapide elle marcha vers la cheminée souffla la lampe qui y brûlait et revint droit à l’ angle sombre s’ était réfugiée edmée dit -elle alors d’ une voix caressante et douce mais l’ enfant était plus morte que vive son épouvante n’ avait fait qu’ augmenter; ",
"elle repoussa vivement la main dont PROPN stevenson cherchait à se saisir laissez-moi! laissez -moi! dit -elle d’ une voix défaillante vous me repoussez que me voulez -vous pourquoi êtes -vous venue me chercher jusqu’ ici? ",
"je viens vous dire que gaston vous attend jamais! jamais vous refusez de le voir de l’ entendre ah! qui donc vous a inspiré de pareils sentiments pour les seuls êtres qui vous aiment et qui donneraient leur vie pour assurer votre bonheur vous le demandez dit en reprenant courage mais c’ est mon père qui seul a le droit de veiller sur moi et de me conseiller ",
"votre père! répliqua miss fanny d’ un ton incisif je devais m’ en douter mais il est une autre personne dont il ne vous a pas parlé et qui elle aussi a bien les mêmes droits sacrés sur vous une autre personne votre mère ",
"madame de beaufort! et il y eut dans l’ accent dont edmée prononça ce nom une pointe d’ ironie qui alla droit à le cœur de avidement elle se pencha vers la jeune fille tout émue et si madame de beaufort n’ était pas votre mère murmura -t-elle en lui prenant cette fois les mains avec une autorité farouche se rejeta brusquement en arrière épouvantée de ce qu’ elle venait d’ entendre ",
"que dites -vous-la balbutia -t-elle palpitante et en proie à le plus violent désordre eut un ricanement sec et strident voyons chère enfant poursuivit -elle ne vous effrayez pas ainsi et n’ ayez pas peur d’ une pauvre femme qui n’ aime que vous à le monde et qui ne veut et n’ ambitionne rien autre chose que de vous voir heureuse écoutez -moi répondez-moi "
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"mais les uns sont morts intestats les autres ont mal écrit mon nom marc-boniface grimoineau de sorte qu’ il y a eu chicane d’ autres enfin qui étaient coupables monsieur parole d’ honneur bien coupables ont été acquittés et sont allés se faire pendre ailleurs de sorte que je désespérais véritablement quand vous nous êtes tombé entre les mains c’ est bien monsieur le greffier c’ est bien dit jacques cette fois soyez tranquille si je suis pendu vous aurez votre affaire ",
"des filles grecques de les îles lui avaient conté la légende en lui apprenant d\\' étranges caresses qui avaient surprise d\\' abord mais ensuite charmée à le ce point qu\\ elle ne pouvait plus en passer tout un jour elle savait aussi les amours atalante et comment à le leur exemple des joueuses de flûte encore vierges épuisent les hommes les plus robustes enfin son esclave hindoue patiemment pendant années lui avait enseigné jusqu\\' à les derniers détails art complexe et voluptueux de les courtisanes de car amour est un art comme la musique il donne des émotions de le même ordre aussi délicates aussi vibrantes parfois peut-être plus intenses et qui en connaissait tous les rythmes et toutes les subtilités estimait avec raison plus grande artiste que plango qui était pourtant musicienne de le temple ",
"la défroque d’ azur lui bouffait à la nuque craquante gonflée avec extravagance offrant les reins dans le carrosse dont la porte peinte battait encore un peu tant la pisseuse l’ avait allégrement poussée il y avait un homme accoudé en pourpoint de soie défait qui la regardait il avait autant de dentelles à le son col qu’ elle en avait à les fesses il souriait comme on le fait quand nul ne nous voit sourire avec du dédain et un plaisir mélangé à la fois modeste et fat avec une tendresse féroce le cocher regardait ailleurs policé et bestial ",
"je suis maintenant le front de le ciel —moi dit je n' étais alors que poëte aujourd'hui après avoir fait bien des métiers je suis poëte et guerrier mais quelque chose manque à le ma joie nous étions en quittant le grand champ sous la lune nous ne sommes que ici ",
"ensuite il doit mesurer un mètre et être âgé d’ une trentaine d’ années être blond posséder toutes ses dents à l’ exception d’ une prémolaire qui doit être en argent vous le voyez c’ est assez compliqué l’ est même tellement que jusqu’ ici après avoir visité les morgues de paris de lille de rouen de reims de strasbourg où l’on nous signalait des macchabées dont la description avoisinait notre prototype idéal je n’ ai pu dénicher l’ oiseau rare a j’ ai eu un espoir assez sérieux il y avait un type blond d’ un mètre mais il lui manquait la moitié de les chailles et il avait doigts sectionnés c’ était pas de pot! avec un peu de bonne volonté on serait arrivé à l’ arranger c’ est donc de guerre lasse comme dit l’ autre que je pousse la lourde de la morgue d’ orléans qu’ est -ce qu’ on irait faire à le orléans à le heures de le soir s’ exclamait la femme de le paysan qui voulait s’ acheter une bagnole il est justement heures mais heures de le matin! et si je disais à les gens qui me regardent passer l’ objet de ma visite probable qu’ ils feraient une drôle de ",
"elle s’ allonge effectivement pour combattre mon esprit d’ imitation il me faut une force véritablement surhumaine dites tout si vous voulez espérer la clémence de la justice française point à la ligne elle dit tout mais comme on racontait les histoires avant guerre par petites livraisons présentées sous forme de fascicules ",
"mais comme christophe tenait bon PROPN n’ insistait pas il se sentait étrangement intimidé devant les yeux sévères de cet enfant de ans qui le jugeait il se vengeait en cachette par quelque mauvais tour il allait à le cabaret buvait et régalait; et il ne payait rien prétendant que c’ était à son fils d’ acquitter ses dettes christophe ne protestait pas de peur d’ augmenter le scandale; et d’ accord avec louisa ils s’ épuisaient à le payer les dettes de melchior ",
"etait -il possible qu\\ en niant l\\ obstacle on puisse le faire disparaître est -ce que ç se pouvait? à le fond je n\\' en savais rien merde ce n\\' était pas impossible puis paula est venue me rejoindre ",
"gronde l’ époux légitimement encorné de berthe bérurier indifférent à le nos apartés continue de nous faire son numéro de téléphones valseurs à le côté de lui l’ organiste de PROPN n’ est qu’ un pâle joueur de tambour il parle dans appareils à la fois maintenant et il vient de téléphoner pour qu’ on lui en emmène de nouveaux barnaby le verrait il l’ engagerait illico car c’ est un numéro unique à le monde ",
"cependant lorsqu' il les vit l' une auprès de l' autre dans le salon de poupe il dut s' avouer que le sphinx d' albâtre l' emportait sans conteste par sa beauté régulière et l' énigme de ses yeux profonds mais il en fut secrètement dépité comme d' un échec personnel —et sourit plus tard avec une sorte d' orgueil quand il constata que moins belle PROPN demeurait plus jolie parce que plus vivante plus femme et moins statue a table ils furent voisins la salle à le manger de l' amiral était aérée par sabords d' angles qui servaient d' embrasures à les canons de retraite ces canons encombraient un peu; mais ils étaient une originalité pour des yeux de femme et mlle les complaisamment fournit quelques explications pleines d' intérêt et la glace fut rompue "
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quelle heure bénie que celle qui suivit! suzanne déjà remise par ce bon accueil souriait doucement à le fond de le vieux fauteuil de tapisserie que PROPN avait traîné auprès de le feu; une gerbe de flammes gaies et pétillantes sans cesse avivée par les fagots que la cousine y jetait avec profusion montait le long de la vieille cheminée luisante de suie: la cafetière de cuivre étincelait la crème épaisse tremblait dans le crémier de terre brune et lisbeth allait et venait avec une activité prodigieuse tout à le coup un rayon de soleil pénétra par la porte que nous avions laissée ouverte et tomba sur les cheveux d’ or de ma fille PROPN fit le signe de la croix et ses lèvres muettes s’ agitèrent un peu: est une vieille habitude dit -elle avec un sourire en se tournant vers nous | [
"chaque fois que je vois le soleil à le lever de le jour il faut que je remercie le bon dieu! et sa main vigilante ramena les tisons dispersés dans le foyer humble cœur débordant de joie et de reconnaissance elle trouvait moyen de remercier dieu à le toute heure de le jour quand suzanne eut mangé quelques bouchées de pain PROPN qui s’ était absentée un instant revint tout essoufflée la chambre de la petite est faite dit -elle j’ ai mis des draps à le lit; elle va aller se coucher ",
"suzanne ne se fit pas prier elle monta sans faiblesse l’ escalier de bois de chêne à les larges balustres noircis et polis par l’ usage elle entra dans la chambre gaie et claire où les poutres de le plafond étaient encore garnies de leurs chapelets d’ oignons conservés pour l’ hiver me tendit son front que je baisai et sourit à le lisbeth qui nous avait suivis la chère petite s’ écria la bonne cousine pauvre petite sans mère qu’ elle a dû souffrir pour avoir ces yeux-là! et cachant son visage dans son tablier s’ enfuit en étouffant un sanglot ",
"suzanne ne pleurait pas —nous serons bien ici père dit -elle je suis contente d’ y être venue je sortis en fermant la porte doucement je revins à le bout d’ quart d’ heure elle était déjà endormie mais sur son doux visage la marque de le soufflet se voyait encore en une ligne rouge ",
"je redescendis sur la pointe de le pied et j’ allai retrouver —eh bien vous ne dormez pas votre chambre est pourtant prête aussi dit -elle en me voyant entrer dans la laiterie ou ̀ j’ avais fini par la rejoindre après l’ avoir cherchée dans toute la maison j’ ai trop de choses à le vous conter répondisse sommes -nous bien seuls —vous pouvez être tranquille ",
"j’ ai envoyé les filles à l’ ouvrage et je leur ai parlé comme vous m’ aviez dit racontez -moi votre histoire c’ est dans cette fraîche laiterie pendant que PROPN battait le beurre que je la mis à le courant de ce qui s’ était passé depuis ma précédente visite elle ne parut pas fort surprise de la conduite de mon gendre en ce qui touchait les choses d’ les campagnards peuvent tout comprendre en fait de cupidité: le spectacle de les petites rivalités des jalousies de la province les bronze à le cet endroit la ",
"mais en ce qui touchait le procédé employé par lui pour obtenir de l’ argent de suzanne je la trouvai incrédule —voyons cousin pensez donc a n’ est pas possible il n’ y a pas d’ homme assez lâche pour commettre une action pareille je finis cependant par la convaincre et dès lors sa tendresse et sa pitié pour suzanne ne connurent plus de bornes elle n’ était pas loin je crois de la considérer comme une sainte martyre ",
"ma fille dormit pendant une partie de le jour; à le dîner nous nous trouvâmes réunis elle fut gaie un indifférent eût cru qu’ elle avait tout oublie mais moi qui la connaissais je devinais bien que cette gaieté était factice et je l’ interrogeai —que crains-tu? lui dis -je quand nous fûmes seuls le soir —je crains qu’ on ne nous trouve répondit -elle ",
"—ne crains rien fis -je heureux de pouvoir la rassurer; ici nous sommes mieux cachés que n’ importe où et d’ ailleurs je te jure que quand même on nous trouverait je ne te laisserais pas emmener où tu iras j’ irai et je coucherai en travers de la porte s’ il le faut elle m’ embrassa avec effusion et s’ endormit d’ un calme sommeil le soleil levant que j’ avais dans les yeux me réveilla le lendemain ",
"je me levai et j’ ouvris la fenêtre pour respirer l� �air de le matin —père fit la voix de suzanne viens ici j’ entrai dans sa chambre séparée de la mienne par une cloison de chêne et je la trouvai dans son lit accoudée sur son oreiller rose souriante telle que je l’ avais vue toute petite la camisole de lisbeth trop grande pour elle faisait plis sur son cou; ses mains fluettes sortaient à le grand-peine de les longues manches et elle riait à le travers de ses cheveux qui avaient repoussé son bonnet de nuit pendu à son cou dit -elle c’ est comme autrefois! que c’ est bon "
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"qu’ est -il arrivé à le anselme pour qu’ il s’ inquiète de mes dispositions à le son égard il est fort riche encore jeune bien portant à le lieu que moi –oh! rien rien répondit la comtesse avec vivacité en essuyant ses yeux je vous prie seulement de vous souvenir à le besoin qu’ il est votre frère qu’ il est après vous le chef de la famille et que nulle souillure ne peut l’ atteindre sans rejaillir jusqu’ à le vous mais cet entretien vous fatigue peut-être merci pour votre bon accueil marquis que dieu vous guérisse qu’ il vous guérisse bientôt c’ est le plus cher de mes désirs adieu donc ou plutôt permettez -moi de dire: à le revoir ",
"elle ne pensa plus qu’ à le cela jusqu’ à la fin de la journée tout en tricotant auprès de marie quand elle revint le soir à la villa elle trouva sur le perron tous ses cousins qui l’ attendaient le résultat de leurs délibérations avait été qu’ il fallait adopter la manière douce bonjour suzanne bonjour viens vite il y a un bon dîner –des croquettes de pommes de terre ",
"je suis pas sûre —ça ne fait rien je peux vérifier vous pensez à le quel endroit l’ île verte la maison de le peintre derrière la bâtisse de la veuve faure une falaise de meulière se dressait en à-pic surplombant le fleuve et les villages côtiers j’ étais installé sur un banc de bois à les côtés de la marchande de poisson ",
"ce serait déjà fa si l’ eau ne charriait pas j’ attends qu’ il dégèle attendant je me plonge dans les lusiades et j’ envie destinée de le géant adamastor ah! le bon temp où le malheur pétrifiait et où pétrifié l’on vivait encore et l’on voyait mais l’ enfe me répugne ",
"je l’ ai fait aussi court que cela m’ a été possible tout ce que je vous ai dit est vrai; j’ ai tenu à le vous bien faire connaître ma position telle qu’ elle est et mes désirs les plus secrets sans fausse honte et en loyal soldat que je me flatte d’ être le général se fit un verre d’ eau sucrée et alluma paisiblement un excellent cigare de la havane —monsieur le général répondit don agostin mes fils et moi nous sommes heureux de vous avoir entendu ainsi que vous-même l’ avez dit en loyal et honnête soldat vous nous avez donné une preuve précieuse de condescendance qui nous honore et dont nous vous serons éternellement reconnaissants cette affaire que le gouvernement de PROPN vous propose en vous faisant en apparence de si grands avantages nous touche sans que vous vous en doutiez beaucoup plus qu’ elle ne vous intéresse vous-même ",
"objet d’ occasion pouvant passer pour juin –elle est libre sans engagement d’ affaires ou de cœur elle accepte j’ ai commandé PROPN ses robes pour qu’ elle n’ ait pas l’ air d’ une fille juin elle dort ",
"les alouettes chantaient au-dessous de moi je ne sais où dans une région qui était un zénith pour les habitants de la plaine un nadir pour moi le glacier qui s’ interposait encore entre le soleil et le bas de la prairie se teignait en rose à sa cime en vert d’ émeraude à sa base le temps était pur pas une brise ne frissonnait sur l’ herbe tout ce calme avait passé dans mon âme je ne pensais plus je vivais d’ une vie pour ainsi dire latente comme les masses de glace et de rochers qui me protégeaient l’ apparition de félicie morgeron à le cette heure matinale et à le milieu de cette solennité de l’ aurore me surprit comme un événement impossible à le prévoir et quoi de plus simple pourtant ",
"toutes ces infernales réactions s’ acharnaient tourmenteurs implacables à le fustiger sa vie elle eût moins souffert pour mourir la mort ne lui eût enlevé qu’ une existence roulée dans de mortelles tortures mais avoir été mère sans entrailles avoir sacrifié à sa vengeance son enfant faible et chétif avoir fait servir d’ instrument à sa haine sa fille délaissée avoir par la force de la beauté de cette fille promené PROPN dans le crime l’ avoir conduit par elle à l’ inconstance à l’ adultère à l’ assassinat presque à le gibet et trouver pour résidu à le fond de la cornue infernale qui avait distillé tousses crimes trouver sa fille sa fille perdue sa fille livrée sa fille grosse sa fille incestueuse à ces foudroyantes pensées l’ inconstance de saint-fargel son adultère l’ assassinat d’ isabeau sa vengeance à le elle ses calculs ses joies infernalement célestes ses espérances diaboliques se changeaient en autant de remords en autant d’ angoisses en autant de déchiremens de l’ ame et délirante oppressée elle tombait sous le poids de ses crimes sous le poids ",
"il laissa échapper une exclamation et la déesse de sourire: –oui dit -elle c’ est du gibier de montagne et des plateaux glacés où nous sommes nés tous les ne savez -vous pas que la fantaisie m’ est venue récemment de racheter l’ ancienne maison de les artus à le bord d’ un de nos lacs de norwége depuis je ne crois pas vous avoir vu. ces oiseaux sont un de les tributs de mon domaine j’ ai voulu vous en faire honneur ",
"je me retourne et contemple l’ habitacle qu’ il me faudrait balayer avant de partir je n’ ai ni le courage ni le balai tant pis pour les peaux d’ orange tant pis pour les boîtes de bière et de jus de pomme un coup d’ œil à le petit marteau pour briser les vitres il n’ a pas servi "
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mets-toi à le ma place me reprendra ne pouvoir respirer que par le nez et à le prix d’ une gymnastique exténuante respirer des écailles en même temps qu’ un oxygène faisandé être comprimé par un agglomérat un agrégat de clupéidés c’ est un drôle de purgatoire j’ ai connu des gus qu’ ont décolorés de le mérite civil pour moins que | [
"marée merci pierre hamp je me cramponne à le toi enfin le lunaire m’ a annoncé de la visite peut-être m’ apportera -t-elle le salut j’ attends en essayant de régulariser mes fonctions ",
"bruit bruit enfin de le monde se pointe combien de pas ",
"j’ ai l’ oreille subtile comme celle d’ un éléphant je suis le babar de l’ esgourde moi. le jumbo de le décibel on traîne des caisses à le bord de la cuve effectivement bustes surgissent l’ un après l’ autre comme des cibles de manège ",
"l’ homme-lune plus un autre zig qui est peut-être bien le gus qui m’ a convoyé de l’ hélico à le hangar ces yeux me dardent un bon coup puis il faut lui ôter son bâillon c’ est gentil à le lui non mais pas facile à le réaliser car je me trouve hors de leur portée ",
"le gus à le vêtement huilé ne se laisse pas démonter par un tel problo nanti d’ un lasso il me repêche par le cou ne me manquait plus que a déjà que je suis à les quarts asphyxié il hale sans se préoccuper de mes voies respiratoires je suffoque ",
"tourne de l’ œil parmi les millions d’ yeux qui m’ environnent z’ œils de merlan de les anchois surchoix figés glacés vitrifiés minéraux je les vois plus tout s’ embrouillasse ",
"mon cerveau mal irrigué se met en réserve de la république bye mon ami là un léger blanc le rush de l’ oxygène dans mon garde -mou me reconnexe avec la vie ils viennent de m’ arracher le sparadrap qui me muselle sans ménagement j’ en ai le feu à les joues comme une rosière qui choperait le mandrin d’ un sadique dans le métro en croyant qu’ il s’ agit de la barre centrale ",
"vous m’ entendez commissaire je balbutie oui pendant toute mon enfance j’ ai cru que oui s’ écrivait voui parce que je prononçais voui pris à le plus juste de ma lucidite mal recouvrée j’ ai dû dire voui ",
"un rire interne me secoue tu m’ objecteras que ç a n’ est pas le moment seulement si on ne rigolait pas quand on est dans la pistouille quand donc se marrerait -on quand tout va bien a quoi bon le rire dans le fond c’ est fait pour le malheur la détresse "
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"et comment qu’ elle était sérieuse la raison je m’ aperçois que pendant le temps de ces déductions et n’ ont pas cessé de me fixer ils attendent la réponse ah oui dis -je comment j’ ai pigé qu’ il y avait héléna je demande à la donzelle ",
"xxvii avant de rentrer chez elle madame fourcy envoya une dépêche télégraphique à la parisière: venez ce soir ou demain je vous remettrai le nécessaire ainsi il serait rassuré car bien qu' il fût couvert à le moins dans une certaine mesure il devait commencer à le être inquiet et elle ne voulait pas tourmenter inutilement un brave garçon qui en plus d' une circonstance lui avait rendu service cela fait elle se hâta de regagner sa maison serrant par moment sous sa poitrine le paquet de billets de banque avec des tressaillements voluptueux enfin elle avait réussi cette dernière opération comme elle avait réussi toutes celles qu' elle avait entreprises elle-même servie une fois de plus par sa chance mais malgré tout ce serait la dernière maintenant elle voulait être à son mari et à ses enfants rien qu' à le eux c' était cette raison pour elle toute-puissante qui l' avait déterminée à le envoyer ce pauvre robert en voyage ",
"alors mystère et boule de gomme peut être n’ importe quoi il est muet comme une tombe les autres le savent s’ ils le savent ils ne m’ en ont pas parlé inutile d’ insister ou bien elle ignore vraiment tout de la découverte de thibaudin ou bien elle est assez fortiche pour la fermer comme je n’ ai rien de plus urgent à le faire je la cramponne par une aile et l’ invite à s’ asseoir sur mes genoux ",
"confinée dans son ch��teau de les abeilles elle ne s’ en éloignait pour aucun motif et sous aucun prétexte avant d’ avoir reçu le billet de madame il se demandait comment il se faisait que son edmée se trouvât à le paris il se demandait si c’ était bien elle qu’ il avait vue entrant chez macdonald il se plaisait encore à le croire qu’ il avait pu être dupe d’ une illusion mais d’ après ce que lui écrivait madame il avait maintenant la certitude qu’ en effet son edmée était à le paris depuis le matin ",
"dit qu’ a fait cet esclave –maître il arrive de la geôle il s’ était enfui marron son droit est de coups de fouet mais comme vous avez été assez bon pour réduire toutes les peines de moitié ç a ne nous fait que et je suis à le douzième –continue dit le titus et il s’ en fut à les acclamations de ses nègres réellement fiers d’ avoir un si doux maître il entra dans le moulin à le sucre ",
"si bouletord est un agneau pour l’ intelligence cet agneau a des oreilles à le prochain relais on lui dira qu’ on n’ a vu ni carrosse ni cavalier il retournera sur ses pas et il nous surprendra à le beau milieu de la route ce serait mal finir ce qu’ on a bien commencé la déroute a raison dit belle-rose laissons courir bouletord et poussons sur la gauche or après l’ évasion de belle-rose à les environs de villejuif voici ce qui était arrivé on sait que l’ exempt et ses acolytes étaient restés dans la voiture dont les portières avaient été soigneusement cadenassées ",
"je pouvais l' espérer un avoué? je pouvais le désirer mais un notaire oh! c' est un rêve! et cependant angéline je le sais n' épousera pas moins qu' un notaire je la connais elle est fière elle a le cœur haut elle est fille de notaire elle ne voudra pas descendre jusqu' à un avoué!... comme j' en étais là de mes réflexions car à le lieu de rédiger le contrat de michel bernard et d' hyacinthe forestier je pensais à le mademoiselle angéline bouchardy fille de mon patron j' entendis tout à le coup un pas léger le long de l' escalier et un frôlement de robe de grenadine qui ne m' était pas inconnu ",
"je baissai la tête en signe affirmation .-est -ce qu\\ elle est morte je fis le même geste petit tu es tout seul écria -t-elle en se jetant à le mon cou c\\' est pour cela que tu es si triste je ne peux exprimer le bien que me firent ces paroles cette misère effroyable qui comprenait la mienne et me tendait la main me remua jusqu\\ à le fond de les entrailles elle reprit sa place sur mes genoux ",
"–oui! cruel pour ceux que vous privez ainsi d’ un admirable spectacle –je suis belle en effet dit tranquillement l’ étrange ribaude mais rassurez -vous monsieur mon vœu prend fin dans quelques heures –dans quelques heures ah si j’ étais roi madame je donnerais jusqu’ à ma couronne pour être celui qui dénouera les cordons de ce masque et le fera tomber la ribaude éclata de rire –vous riez méchante? dit le roi –je ris parce qu’ on m’ a si souvent dit des choses de ce genre ",
"habile à le tous les exercices de le corps il les avait toujours pratiqués à les dépens de la culture de son esprit et c’ est à le peine s’ il avait entendu dire qu’ il existe une science nommée l’ orthographe assez utile à le pratiquer grand buveur grand mangeur chasseur intrépide il n’ avait jamais pu lire même un roman d’ alexandre il est vrai qu’ il montait à le cheval comme un centaure et qu’ il était de première force à l’ épée ses chevaux de courses ses chiens de chasse tenaient la première place dans sa vie et s’ il s’ était marié c’ est qu’ il trouvait convenable d’ avoir une femme pour présider à ses dîners quand il ramenait ses amis d’ une chasse fructueuse et surtout parce que les lanselay étant de race illustre il convenait de ne pas laisser s’ éteindre leur nom avec cela il était d’ une violence inouïe et de tous les hommes le plus difficile à le contenter "
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en face l’ immense avenue de châtaigniers s’ étendait dans la somptuosité royale de sa largeur sablée de ses hautaines verdures et tout de suite ce qui surprit sabine ce fut de voir à le milieu de cette avenue la tache noire et mouvante d’ une voiture qui accourait à le toute vitesse son cœur se serra elle eut peur que quelque parente de m. de villenoise inconnue d’ elle-même ne vînt lui prendre sa place à le chevet de cet être qu’ elle seule saurait arracher à la mort...odieu! si c’ était gilberte si vraiment il s’ était fiancé à la jeune fille si celle-ci avait le droit de venir le soigner eh bien quoi?... elle la chasserait!... elle lui crierait qu’ elle est la maîtresse de cet homme elle lui dirait ah! les paroles lui viendraient assez vite des paroles telles que cette enfant comprendrait qu’ on ne lui volait pas à le elle sabine l’ amant qu’ elle adorait la voiture atteignit le perron s’ arrêta un homme sauta à le terre | [
"sabine saisie mit quelques secondes à le reconnaître c’ était robert dalgrand il s’ élança sur les degrés alors elle eut comme un mouvement de terreur de recul mais lui resté sous l’ impression de la soirée de dinant lui qui voyait en elle la femme de son ami et qui constatait sur ce visage toute l’ agonie de douleur qu’ elle traversait n’ eut qu’ un geste d’ ardente sympathie il tendit les mains il s’ écria: chère madame elle s’ avança presque en chancelant et ce fut les bras que maintenant robert lui ouvrit car elle défaillait ",
"il dut la soutenir tandis qu’ elle gémissait: ah! c’ est trop affreux c’ est trop affreux robert jeta un grand cri: vincent est mort non non!... fit -elle en se redressant tout à le coup non ne dites pas cela puis quand elle se fut un peu remise elle ajouta: on est en train d’ extraire la balle c’ est une opération cruelle les docteurs ont dû l’ endormir elle gémit de nouveau: et ils ont si peu d’ espoir alors dit robert je ne peux pas le voir il faut attendre pauvre pauvre ami! tous rentrèrent montèrent à le premier étage s’ avancèrent à le pas étouffés jusqu’ à la porte de la chambre se tenait en faction personne encore n’ avait reparu aucun son ne sortait de la pièce ",
"entraîna mme PROPN dans le cabinet de travail quelle est votre idée sur ce crime lui dit -il à le brûle-pourpoint moi j’ ai une conviction que rien ne m’ ôtera de la tête il la regardait avec cette expression intense et dure qu’ ont les gens en proie à des pensées tragiques ",
"les paupières de sabine palpitèrent et se baissèrent sous ce regard le peu de sang qui colorait ses lèvres disparut vous avez une conviction murmura -t-elle oui elle prononça d’ une voix éteinte: eh bien dites il hésita ",
"cela m’ est difficile à le vous madame j’ espérais que vous-même d’ abord vous me mettriez sur la voie moi? cria -t-elle moi? mais qu’ est -ce que je puis savoir elle s’ animait parlait plus haut moi qui l’ adore moi qui me tuerai s’ il que voulez -vous dire comment connaîtrais -je son assassin chère madame dit robert très doucement en lui prenant la main ne vous faites pas tant de mal calmez -vous j’ ai tort de vous parler de cela maintenant il la berçait de ses paroles comme un enfant malade sous la caresse de son accent sabine parut sortir d’ un cauchemar ",
"elle passa la main sur son front tourna vers le jeune homme de les yeux surpris et craintifs puis elle eut un rire nerveux c’ est vrai je suis là qui m’ excite je suis folle je ne sais pas ce que je dis mais parlez vous qu’ est -ce que vous croyez donc maintenant tandis qu’ il voulait détourner la conversation éviter ce terrible sujet c’ était sabine qui le pressait de lui découvrir ses soupçons en qui auriez -vous confiance si ce n’ est en moi? lui disait -elle ",
"que supposez-vous une vengeance n’ est -ce pas un ouvrier renvoyé de l’ usine robert secoua la tête avec un air de dire c’ est plus grave encore que cela alors sabine lui serra le bras d’ une étreinte qui même sur ses muscles puissants creusa une trace douloureuse ah! s’ écria -t-elle parlez donc! vous voyez bien que vous me torturez dalgrand ne devait réfléchir sur cette conversation que plus tard vous le voulez dit -il je regrette d’ avoir commencé ",
"je pensais que mon idée serait peut-être la vôtre et que vous me comprendriez à le demi-mot puisque vous ne la soupçonnez même pas je crains les réflexions qu’ elle va vous suggérer ma conviction est que notre malheureux vincent il s’ arrêta encore a eu la folie de vouloir de enfin d’ attenter lui-même à ses jours le saisissement de sabine fut tel qu’ elle en demeura muette les yeux effarés ne comprenant pas un suicide murmura -t-elle enfin ",
"lui se suicider mais pourquoi? dalgrand rougit comme une femme elle ne soupçonnait pas l’ état de son cœur pensa -t-il en effet sabine en ignorait les combats tout en se dévorant de jalousie à le cause de gilberte "
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"cyrille et norbert débarquèrent en traînant les pieds alors qu’ il sortait les toasts de le grille-pain il augmenta le son de la radio le tempo de bluesman de le fond de les âges leur redonna un peu d’ entrain avant que la voix perde de son volume et s’ efface derrière un crachotis de fréquences PROPN remua le transistor en tous sens —c’ est les piles et on n’ en a pas de rechange ",
"grondait -il d’ une voix caverneuse aveuglement des peuples ingratitude de les rois la ̂cheté profonde pas un n’ est venu depuis ma disgrâce pas un dans mon antichambre trop étroite hier personne aujourd’hui le vide l’ abandon ma disgrâce s’ interrompit -il: moi moi le meilleur ami de le roi l’ europe s’ attend-elle à le cela! buckingham va rugir de joie! richelieu va aiguiser ses griffes sous son manteau rouge ",
"cette histoire éveilla l\\ attention de la police il ensuivit de nombreuses descentes dont une à le beau milieu une fête orientale à le laquelle participait le général bien entendu mon père ne fut pas directement inquiété mais les journaux de l\\ opposition firent un beau scandale et chantèrent pouille tant et si bien qu\\ il dut démissionner et renoncer à la cravate de commandeur depuis longtemps promise ma mère assez lente à le imaginer un vice et d\\' autant plus sévère qu\\ elle se fatiguait sans parvenir à le concrétiser aperçut que le déshonneur était sur sa maison ",
"pour elle ces lignes contenaient un volume de consolations de tendresses et d’ espérances aussi lorsqu’ introduite dans le cabinet de le docteur elle se vit en présence de le délégué de la préfecture et de le directeur son amour lui tint lieu de prudence et lui donna des forces elle répondit à les questions avec une sagacité et une réserve qui émerveillèrent le docteur spiral l’ interrogatoire terminé les médecins se décidèrent à le rédiger un certificat constatant la guérison et le directeur courut apprendre cette bonne nouvelle à les amis en leur promettant que l’ ordre de sortie arriverait avant jours maintenant dit rené à le mme il ne faut pas que votre fille rentre dans cet appartement qui ne lui rappelle que des heures d’ angoisse ",
"il me semble que dieu ne nous a pas favorisés et cette tête et cet esprit qui n’ est jamais en repos répondit tixier les comptez -vous donc pour rien tenez il y a des gens qui se mettent de drôles idées dans la tête ils feraient bien mieux de remercier le bon dieu qui les a créés que de critiquer son ouvrage moi je n’ en cherche pas si long pour le bénir il me suffit de regarder les animaux qui sont autour de moi pour comprendre que je suis mieux partagé qu’ eux ",
"—vous revoilà mon vertueux cousin dit ironiquement la jeune femme j’ espère que votre équipée vous a valu un joli sermon? avouez —tout ce qui sort de cette maison est aimable et charmant fit max en s’ inclinant avec grâce aussi suis -je tout disposé à le subir une homélie pourvu qu’ elle soit prononcée par vos lèvres berthe sourit et montra ses dents aiguës si fines et si tentantes je ne fais pas de sermons moi dit -elle ",
"nous devions renoncer provisoirement à le lui être présentés mais un charmant homme et dont le concours nous devint fort précieux ce fut PROPN professeur de sciences naturelles à l’ école de ce savant modeste ne parlait que l’ islandais et le latin il vint m’ offrir ses services dans la langue d’ horace et je sentis que nous étions faits pour nous comprendre ce fut en effet le seul personnage avec lequel je pus m’ entretenir pendant mon séjour en islande .sur chambres dont se composait sa maison cet excellent homme en mit à le notre disposition et bientôt nous y fûmes installés avec nos bagages dont la quantité étonna un peu les habitants de eh bien axel me dit mon oncle cela va et le plus difficile est fait ",
"–j’ accepte le grand honneur que vous voulez bien me faire dit -il simplement et il lui tendit non pas le poing mais la main gauche ouverte dans cette main mit sans hésiter sa main droite les doigts de valvert se fermèrent autour de cette main il la tenait bien il était sûr qu’ elle ne pourrait plus lui échapper le comprit bien aussi elle ne sourcilla pas peut-être après tout avait -elle reconnu l’ inutilité de toute feinte avec un adversaire qui se montrait aussi résolu que son éternel ennemi pardaillan et qui avait sur lui cet avantage de ne pas s’ embarrasser de scrupules d’ une délicatesse exagérée ",
"mais votre seigneurie ne sait pas que cette torche que me chantes -tu la abrège; de quelle torche parles de la torche de robin encore robin! s’ écria le baron d’ une voix de tonnerre en allant décrocher son épée bon! me décidément emballé et expédié pour l’ autre monde pensa qui se replia instinctivement sur le seuil de la porte et se tint prêt à le fuir à la première botte que lui enverrait le baron encore robin! où est -il robin? criait le baron battant l’ air de sa flamberge où est -il que je vous embroche de compagnie lambic avait déjà la moitié de le corps hors de l’ appartement et se cramponnait de les mains à le bord de la porte afin de la tirer sur lui si la pointe de la flamberge le menaçait de trop près mon fils dit le vieux moine les philistins allaient être frappés mais ils prièrent dieu et l’ épée rentra à le fourreau.fitz-alwine jeta son épée sur la table et s’ élança vers lambic qui ne faisait plus mine de vouloir se sauver je demande encore dit -il en le saisissant par le collet de son pourpoint et en l’ entraînant jusqu’ à le milieu de l",
"celui qui a frappé a été abattu d’ un coup de pierre par un personnage que nous étions allés prendre rue PROPN et à le qui votre frère semblait obéir le comte! murmura le voici donc à le but il a tué son adversaire et le destin l’ a débarrassé de son complice de nouveau elle inclina la tête et parut s’ isoler de ce qui l’ entourait le bandit et ses compagnons intéressés par cette conversation la regardaient curieusement "
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et surtout: rien défaire le rabbin abrité sous son chapeau noir et son châle de prières blanc dit les bénédictions rituelles et notamment la septième celle qui réjouit le marié et la mariée avec une multitude de mots qui signifient tous la joie nous nous regardons à le travers le voile PROPN me considère avec gravité j’ ai l’ impression qu’ il est troublé mais je sais maintenant que ce n’ est pas à le cause de moi | [
"c’ est plutôt à le cause de ce que nous sommes en train de faire: nous engager l’ un envers l’ autre et devant ces hommes –je lui suis consacrée il le sait lui désormais ma vie est liée à la sienne si intimement qu’ on ne pourra plus jamais la délier après la bénédiction simon m’ offre la coupe de vin dans laquelle je trempe mes lèvres ",
"puis le rabbin prend un verre enveloppé dans un linge et le pose par terre devant lui PROPN l’ écrase d’ un coup de talon d’ une façon brutale exagérément violente me semble -t-il en souvenir de la destruction de le temple dit -on mais non je sais moi pourquoi on brise un verre c’ est pour prévenir avertir de la suite la suite et la fin c’ est ma liberté qui vient de se briser ",
"regardait chaque image de le mariage avec attention parfois elle me demandait de revoir certaines séquences elle s’ arrêta longuement sur celle où PROPN glissait la bague à le mon index que je repliai aussitôt en signe d’ acceptation je dus la repasser encore et encore fois fois je le revis mettre la bague à le mon index droit ",
"sois loué éternel roi de l’ univers qui as créé le fruit de la vigne pour y noyer mon malheur lors de ces sombres soirées de shabbat sois loué éternel roi de l’ univers qui nous as sanctifiés par tes commandements et nous as donné des prescriptions concernant les unions entre proches parents en nous interdisant les fiancées d’ autrui et en nous permettant les unions consacrées par le mariage religieux et sois toi qui as créé l’ adultère qui nous permet de nous délivrer du mâle sois ton peuple par le dais nuptial et la consécration de le mariage qui nous lie à le jamais et contre notre volonté à le notre bourreau goûte le vin bois la coupe jusqu’ à la lie noies-y ton malheur mets l’ anneau qui t’ aliène à le moi et écoute bien ô fille d’ tu es consacrée sois loué éternel roi de l’ univers qui réjouis et fais prospérer le fiancé et la fiancée ",
"et qui enchaînes la fiancée à le fiancé mon destin est scellé –de quoi parlez -vous il n’ y a pas de destin dans le judaïsme il y a une providence et vous avez un ange gardien ",
"regardez si je vous fais passer cette séquence encore et encore ce n’ est pas pour m’ amuser ni pour vous faire souffrir c’ est qu’ il s’ y déroule quelque chose quelque chose de bizarre qui loin de vous emprisonner est peut-être votre espoir de liberté regardez on dirait que vous êtes en train de lui donner un objet sous le voile –oui! vous avez raison ",
"–repassez -la encore vous pouvez faire un arrêt sur image en effet juste avant qu’ il ne mette la bague à le mon doigt alors que nos visages se crispaient nos mains se rejoignaient et je lui donnais quelque chose mais quoi? la caméra qui restait en plan fixe sur les visages ne permettait pas de le dire –qui a acheté la bague de mariage ",
"demanda PROPN celle que vous recevez lorsque votre mari dit: tu m’ es consacrée –je ne sais plus dis-je nous étions pressés je crois la veille de notre mariage nous sommes allés dans une bijouterie et il me semble bien que c’ est moi qui ai acheté la bague c’ est moi qui payais tout ",
"PROPN était avare il n’ aimait pas dépenser son argent pourquoi n’ aurais -je pas acheté la bague –vous en êtes –non –pouvez -vous retrouver la facture de la bague –je ne sais pas "
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"s' écria -t-il jamais on n' a mieux chanté l' amour c' est qu' on ne l' a jamais mieux éprouvé mon ange oui et pour toujours dit pour la vie dit et leurs bouches se rencontrèrent et il la serra contre lui dans une étreinte convulsive ",
"anne je vous aime je n’ aime que vous le croyez-vous? ne me le dites pas si souvent cela me fait peur donnez -moi la main je faillis me redresser et protester: non pas en conduisant sur une corniche mais j’ étais un peu ivre le parfum d’ anne le vent de la mer dans mes cheveux la petite écorchure que m’ avait faite cyril sur l’ épaule pendant que nous nous aimions autant de raisons d’ être heureuse et de me taire je m’ endormais pendant ce temps elsa et le pauvre cyril devaient se mettre péniblement en route sur la motocyclette que lui avait offerte sa mère pour son dernier anniversaire je ne sais pourquoi cela m’ émut à les larmes ",
"je me dois je dois à le mon frère à le nom que nous portons tous de ne renoncer à la lutte qu’ après avoir épuisé les moyens de défense et de salut quoi que vous en disiez j’ irai s’ il le faut jusqu’ à le robespierre en demandant justice et sûreté si je ne réussis pas à les obtenir je retournerai à le compiègne et là à l’ exemple d’ une de mes aïeules yolande-athénaïs de jussac qui soutint un siège contre les anglais j’ en soutiendrai un contre les jacobins je me défendrai par le fer et par le feu et plutôt que de me rendre je m’ ensevelirai sous les ruines de mon château la vaillante femme debout le bras tendu l’ air impérieux semblait chercher une épée pour engager le combat ",
"mais j’ ai un conducteur à le vous proposer c’ est trop d’ honneur répliqua antoinette avec une révérence un peu moqueuse ce cheval-là ne se conduit pas on le laisse aller d’ ailleurs ajouta -t-elle d’ un ton plus sincère vous me gêneriez dans mes acquisitions et dans mes courses allons je vais rester seul soupira charles ",
"mais à le milieu de ces actes de vandalisme prémédité j’ ai pu suivre les traces involontaires d’ une exacte minutieuse et je dirai plus patiente perquisition tout semblait n’ est -il pas vrai mis à le pillage à le hasard on avait brisé à le coups de hache de les meubles qu’ on pouvait ouvrir avec la main on avait enfoncé des tiroirs qui n’ étaient pas fermés ou dont la clé était à la serrure était -ce de la folie non car en réalité il n’ est pas un seul endroit pouvant receler une lettre qui n’ ait été visité les tiroirs de divers petits meubles avaient été jetés et mais les espaces étroits qui existent entre la rainure de les tiroirs et le corps de le meuble avaient été examinés et j’ en ai eu la preuve en relevant des empreintes de doigts sur la poussière qui s’ amasse en ces endroits ",
"parce qu’ enfin tout ce que j’ aime tu crachais dessus et tu avais vécu avec des hommes qui ont craché sur ce que j’ aime et sur moi la dernière fois que tu m’ as vu tu m’ as dit que tu aimais celui qui m’ a le mieux craché à le visage qu’ est -ce qu’ on pouvait te dire rien mais pourtant une révolte ou une dérision non plutôt une révolte me venait quand je sentais ta déplaisance à la merci de la moindre conjoncture tout comme ma il aurait fallu si peu de chose pour t’ apprivoiser pour te réenchanter ",
"un bordereau ou autre chose marmotta -t-il entre ses dents il éteignit sa lampe et s’ approcha de la porte voisine à son coup de pied énergique dans la porte une fille dépoitraillée ses mèches rousses pendant en désordre autour de son visage rond vint lui ouvrir un relent de vice émanait de cette créature perdue pas pour tout le monde d’ ailleurs —tu as un coin pour dormir lui demanda le baron ",
"elle dirait comme chaque année qu’ elle ne pourrait pas organiser un colloque de plus .pour sa belle-famille PROPN n’ était pas une femme qui travaillait elle était selon les jours une femme fatiguée une femme épuisée une femme surmenée une femme malade elle annonçait des troubles rares qui effrayaient ces gens simples à les décrire elle s’ emballait son corps partait en quenouille le machiniste n’ avait pas attendu la fin de l’ effrayant tableau pour rejoindre sa fille sur le canapé ",
"tout le monde s’ accorde à le reconnaître que tout est merveilleux dans cette bataille la jeunesse de le général la hardiesse et la nouveauté de les manœuvres et la grandeur de les résultats aussi la nouvelle en a -t-elle été accueillie à la cour et à le paris avec des transports d’ enthousiasme il n’ y a qu’ une voix pour déclarer que le duc a montré dans cette bataille une telle bravoure et un si grand génie pour la guerre qu’ à le peine les plus fameux capitaines de l’ antiquité lui peuvent être comparés ah! comme il a magnifiquement tenu sa promesse: pour vous je vaincrai! en attendant que les trophées de la victoire soient transportés en grand triomphe à le notre-dame pour le solennel te deum qui doit y être chanté nous nous sommes établies pour quelques jours à la barre ",
"ce sera parfait dit michel d’ autant plus que dans la pièce tu auras un rôle de jeune fille et que tu viendras ensuite chanter tes romances dans ton costume de femme et toi émile quel est ton choix oh! je ne suis pas embarrassé je me coifferai d’ un képi et je chanterai des chansons militaires et moi conclut michel je choisirai des chansons de matelots si j’ avais seulement un costume de marin je suis sûr affirma paul que l’ infirmière en chef sera assez complaisante pour nous confectionner comme pour noël les costumes nécessaires "
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ce qui avait été fait devait l' être mais que pesaient toutes les discordes auprès de ce qu' il venait de sentir quoi qu' il arrivât désormais la ruine la faiblesse la mort ou l' amour il avait appris de ce crépuscule qu' il y avait en lui à le plus secret un réduit intact et intangible que rien ne pouvait entamer il pouvait souffrir et faire souffrir désespérer et désoler mais cela jusqu' à le bout il le porterait vierge triomphant et ineffable cela qui ne se révèle parfois jamais et qu' il était reconnaissant à la maladie de lui avoir ouvert il prit un livre mais ne put lire noyé qu' il était par une douceur misérable | [
"a l' ordinaire michelle recevait de tunis plusieurs lettres à la fois il y en avait de sa mère de ses sœurs aînées elle ne les décachetait pas tout de suite les soupesant pour savoir leur longueur s' amusant à le deviner ce qu' elles pouvaient contenir mais celle-ci vint seule et michelle l' ouvrit sans attendre quand elle en eut terminé la lecture elle se mit à le regarder l' enveloppe avec une hébétude attentive comme pour se bien convaincre qu' elle lui était adressée ",
"en même temps des mots dénués de sens amenaient des images qui ne la touchaient pas encore liquidation faillite sanatorium populaire une chambrée à le lits des voisines méchantes plus syngie plus marc sans le remarquer elle se mit à le pleurer ce fut d' abord une nappe liquide qui s' étendit sur ses yeux puis lentement difficilement il s' en détacha des gouttes d' autres suivirent plus rapides elles s' arrêtaient un instant à les creux profonds de les joues et tombaient avec un bruit mat sur le papier que serraient les mains de michelle ",
"l' encre en fut vite délayée la petite s' en aperçut et cela lui sembla augmenter le désastre syngie et oetilé la trouvèrent sanglotante –qu' y a -t-il ma chérie demanda la jeune femme tandis que marc demeurait immobile bouleversé par le son de ces gémissements enfantins ",
"michelle essaya de se contenir mais à la vue de ceux qu' elle allait perdre enfonça sa tête dans les oreillers pour que l'on n' entendît pas son désespoir marc ferma les yeux incapable de voir ainsi secouées ces pitoyables épaules soudain il écarta syngie qui par des caresses tâchait de calmer la petite tourna de force le visage de michelle vers le sien et ordonna: –tu ne vas plus pleurer il n' y a rien de pire pour toi tu entends tu ne vas plus pleurer et tu vas nous dire tout de suite ce qui se passe on verra ensuite ",
"il avait une voix si dure que michelle d' abord eut peur mais cette peur mieux que toute consolation arrêta ses larmes –allons raconte dit marc plus doucement et la serrant un peu contre lui cette épaule robuste et chaude réconforta la petite il faut que je parte dit -elle –on te rappelle chez toi? demanda oetilé avec un commencement de crainte ",
"–non mais mon père est ruiné –alors –je ne peux pas rester ici c' est si cher les lèvres de michelle se remirent à le trembler la jeune femme et marc se regardèrent et chacun dans les yeux de l' autre reconnut sa propre pitié –ce n' est que cela? dit syngie avec une gaieté feinte ",
"alors le mal n' est pas grand vous resterez ici je vous le promets nous allons régler –mais non mais non interrompit marc pas nous –comment demanda syngie interdite et ne pouvant admettre qu' PROPN voulût se livrer de nouveau à le quelque jeu inhumain –c' est plus facile encore poursuivit marc je vais en parler à l' administrateur avec qui je suis en affaires ",
"il comprendra très bien et puis le docteur le forcera j' y vais comme sa belle -sœur l' accompagnait il lui dit vite et très bas: –de nous je ne sais pas si elle eût accepté elle est si fière ",
"a partir de ce moment les forces de michelle déclinèrent le choc moral qui l' avait ébranlée avait rompu la fragile accalmie ou elle se maintenait depuis sa crise de le nouvel an en outre bien que marc eût confirmé qu' elle ne quitterait le pelvoux que lorsqu' elle le voudrait elle n' était pas tranquille elle croyait chaque matin qu' on allait la chasser et chaque fois qu' oetilé entrait chez elle elle le considérait avec angoisse craignant qu' il ne lui annonçât le départ lui souffrait de voir que cette insécurité vînt s' ajouter à les ravages rapides qui maintenant dévoraient michelle "
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"et cela fut si bien dit–voix des lèvres voix de le cœur –que madeleine tressaillit et s’ éloigna en toute hâte avait -elle peur de montrer son émotion à le prince? avait -elle peur que mathilde qui voyait tout ne jetât un éclat de rire à le travers ce sentiment qui répandait l’ ombre sur son cœur comme une nuée d’ orage tout le monde était occupé de le départ de le prince; on ne remarqua pas la sortie subite de madeleine pourtant la suivit de les yeux avec une douce mélancolie ",
"peut-être qu’ elle ne s’ apercevra de rien —vous pourriez envoyer quelqu’un lui dis-je mon domestique est resté à le ille ceux-ci je ne m’ y fie guère francs de diamants cela pourrait en tenter plus d’ un ",
"pendant près de mois de mes hommes parfois plus ont procédé à des vérifications déprimantes notre enquête s’ effectuait en même temps sur plusieurs plans d’ abord le plan purement technique la reconstitution de l’ emploi de le temps de chaque personnage la nuit de le crime l’ examen fois recommencé de la maison de la rue où nous espérions toujours découvrir un indice qui nous avait échappé y compris le fameux couteau de le commando j’ ai interrogé personnellement je ne sais combien de fois les domestiques les fournisseurs les voisins et ce qui compliquait encore notre tâche c’ était l’ afflux de lettres anonymes ou signées surtout anonymes qu’ on ne pouvait négliger ",
"me dit quand a irai à les escargots je sautai à le bas de le lit tu sais qu\\ on en va demain j\\' espérais éveiller chez lui un désespoir spectaculaire que j\\' aurais pu utiliser il ne me répondit pas car il était très occupé à le lacer ses souliers ",
"je t’ envoie mon cœur les tendresses sans nombre de ta claude catherine de saint-amant à le denyse feuquières a le décembre alors ma bonne amie tu t’ intéresses à les détails de le mariage de margot comme à la lecture de le roman le plus palpitant ce roman n’ est pourtant pas de le genre gai le seul qui me plaise de le moins pour celle qui en est l’ héroïne ",
"ils sont seuls lui dit -elle en arabe seuls avec un moine hâte-toi le faux gitano se glissa le long de les tentes revint vers celle de le roi où elle avait laissé les musiciens et les danseuses elle ne les retrouva pas ",
"il fit connaître aussi les conditions toutes sine qua non qu’ il poserait à un mariage avec qui que ce fût: régime de la séparation de biens; cérémonie quelque part à le loin sans autre présence que celle de les témoins pas de mariage religieux afin de s’ épargner les formalités grotesques de l’ annulation à le rome; pas d’ enfants; et mois de vacances conjugales par an pendant lesquelles il s’ en irait où il voudrait pendant lesquelles les époux seraient comme des étrangers l’ un pour l’ autre car dit -il un foyer ne doit pas être un lieu où l’on séjourne mais un lieu où l’on revient le rejet d’ une seule de ces conditions entraînerait l’ abandon immédiat d’ un pareil projet solange parut un peu assommée ",
"bizarrerie de le monde il s’ y sentait supérieur et se foutait pas mal de la justice des bordereaux et de l’ île de le diable dire qu’ on cassait les carreaux de meyer à le cause de tout ça! ce castro qui me fait des remontrances si on écoutait les gens une brune très piquante s’ était assise à la table voisine elle commandait de la bière d’ une façon bien encourageante pour mercadier lix paulette ne pouvait se consoler de n’ avoir plus sa chambre d’ alençon ",
"je vous en prie ne me faites pas peur quelqu’un vient d’ éternuer ici.mais le même silence impressionnant emplissait la pièce à les recoins d’ ombre elle avait pour coutume de n’ allumer que les lampes de les rayons où elle travaillait si bien que le reste de la bibliothèque restait dans la pénombre .se laisser glisser jusqu’ à le pied de l’ échelle et d’ un bond s’ élancer sur le commutateur électrique pour le tourner fut pour elle l’ affaire d’ un instant .la grande salle s’ illumina soudain d’ une trentaine de lampes allumées de tous côtés d’ un coup d’ œil PROPN constata que la pièce était vide la porte bien fermée et les fenêtres bien closes l’ orpheline passa la main sur son front où un mal de tête la lancinait soudain ",
"je partis de le café dans un tel état d’ ébriété amoureuse que si je n’ avais été arrêté par un reste de superstition me retenant d’ aller plus vite que la musique j’ aurais expliqué à les flâneurs qu’ ils avaient devant eux un homme neuf à la veille d’ une révolution intime le soir j’ envoyai à le sola mes textes jours après une lettre d’ elle m’ assura qu’ elle était heureuse de connaître un dissident intransigeant je l’ appelai aussitôt à le téléphone pour lui proposer une promenade l’ air était doux "
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pour y tenir la première place il suffisait d’ une femme comme PROPN avide sans doute de pouvoir et d’ action et mariée à un homme médiocre qu’ elle avait prodigieusement servi elle désirait quelqu’un de fort pour le conduire? rien d’ impossible maintenant il se sentait capable de faire lieues à le cheval de travailler pendant plusieurs nuits de suite sans fatigue son cœur débordait d’ orgueil .sur le trottoir devant lui un homme couvert d’ un vieux paletot marchait la tête basse et avec un tel air d’ accablement que PROPN se retourna pour le voir | [
"l’ autre releva sa figure c’ était deslauriers il hésitait PROPN lui sauta à le cou.–ah! mon pauvre vieux comment! c’ est toi! et il l’ entraîna dans sa maison en lui faisant beaucoup de questions à la fois .l’ ex-commissaire de ledru-rollin conta d’ abord les tourments qu’ il avait eus ",
"comme il prêchait la fraternité à les conservateurs et le respect de les lois à les socialistes les uns lui avaient tiré des coups de fusil les autres apporté une corde pour le pendre après juin on l’ avait destitué brutalement il s’ était jeté dans un complot celui de les armes saisies à le troyes on l’ avait relâché faute de preuves puis le comité d’ action l’ avait envoyé à le londres ou il s’ était flanqué des gifles avec ses frères à le milieu d’ un banquet ",
"de retour à le paris –pourquoi n’ es -tu pas venu chez moi? –tu étais toujours absent ton suisse avait des allures mystérieuses je ne savais que penser; et puis je ne voulais pas reparaître en vaincu .il avait frappé à les portes de la démocratie s’ offrant à la servir de sa plume de sa parole de ses démarches partout on l’ avait repousse on se méfiait de lui; et il avait vendu sa montre sa bibliothèque son linge –mieux vaudrait crever sur les pontons de belle-isleun grand nombre d’ émeutiers de juin était détenu à le belle-isle avec sénécal!frédéric qui arrangeait alors sa cravate n’ eut pas l’ air très ému par cette nouvelle il est déporté ce bon sénécal deslauriers répliqua en parcourant les murailles d’ un air envieux –tout le monde n’ a pas ta chance ",
"–excuse-moi dit frédéric sans remarquer l’ allusion mais je dîne en ville on va te faire à le manger; commande ce que tu voudras! prends même mon lit .devant une cordialite si complète l’ amertume de deslauriers disparut –ton lit? mais te gênerait non j’ en ai d’ autres!–ah! très bien reprit l’ avocat en riant ",
"où dînes -tu donc –chez mme dambreuse .–est -ce que par hasard ce serait ?...–tu es trop curieux dit frédéric avec un sourire qui confirmait cette supposition ayant regardé la pendule il se rassit –c’ est comme et il ne faut pas désespérer vieux défenseur de le peuple –miséricorde que d’ autres s’ en mêlent l’ avocat détestait les ouvriers pour en avoir souffert dans sa province un pays de houille ",
"chaque puits d’ extraction avait nommé un gouvernement provisoire lui intimant des ordres –d’ ailleurs leur conduite a été charmante partout: à le lyon à le lille à le havre à le paris! car à l’ exemple de les fabricants qui voudraient exclure les produits de l’ étranger ces messieurs réclament pour qu’ on bannisse les travailleurs anglais allemands belges et savoyards quant à le leur intelligence à le quoi a servi sous la restauration leur fameux compagnonnage en ils sont entrés dans la garde nationale sans même avoir le bon sens de la dominer! est -ce que dès le lendemain de les corps de métiers n’ ont pas reparu avec des étendards à le eux ils demandaient même des représentants de le peuple à le eux lesquels n’ auraient parlé que pour eux ",
"tout comme les députés de la betterave ne s’ inquiètent que de la betterave ah! j’ en ai assez de ces cocos-là se prosternant tour à le tour devant l’ échafaud de robespierre les bottes de l’ empereur le parapluie de louis-philippe racaille éternellement dévouée à le qui lui jette de le pain dans la gueule on crie toujours contre la vénalité de talleyrand et de mirabeau mais le commissionnaire d’ en bas vendrait la patrie pour centimes si on lui promettait de tarifer sa course à le francs! ah! quelle faute nous aurions dû mettre le feu à les coins de l’ europe!frédéric lui répondit: –l’ étincelle manquait ",
"vous étiez simplement de petits bourgeois et les meilleurs d’ entre vous des cuistres quant à les ouvriers ils peuvent se plaindre; car si l’on excepte un million soustrait à la liste civile et que vous leur avez octroyé avec la plus basse flagornerie vous n’ avez rien fait pour eux que des phrases le livret demeure à les mains de le patron et le salarié même devant la justice reste l’ inférieur de son maître puisque sa parole n’ est pas crue enfin la république me paraît vieille ",
"qui sait le progrès peut-être n’ est réalisable que par une aristocratie ou par un homme l’ initiative vient toujours d’ en haut le peuple est mineur quoi qu’ on prétende –c’ est peut-être vrai dit deslauriers .selon frédéric la grande masse de les citoyens n’ aspirait qu’ à le repos il avait profité à l’ hôtel dambreuse et toutes les chances étaient pour les conservateurs ce parti-là cependant manquait d’ hommes neufs "
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"PROPN répondit le capitaine PROPN ces braves gens t’ aideront à le préparer les barils vides pendant notre absence ils les monteront sur le pont et de cette façon la besogne ira vite à le retour –cela sera fait capitaine pour ceux qui l’ ignorent il faut dire que la jubarte une fois morte devait être remorquée jusqu’ à le pilgrim et solidement amarrée à le son flanc de tribord alors les matelots chaussés de bottes à le crampons s’ installeraient sur le dos de l’ énorme cétacé et le dépèceraient méthodiquement par bandes parallèles dirigées de la tête à la queue ",
"à le milan le 7décembre la saison de la scala s’ est ouverte comme d’ habitude avec ernani de verdi que chantait première suivie d’ un grand bal le à le mètres de l’ opéra offert à le pays tout entier par la nébuleuse néofasciste italienne grossièrement travestie en mouvance anarchiste mais comme tous les niveaux de l’ état y mirent de le leur le tour de passe-passe fonctionna et les rideaux de fumée qu’ on n’ a depuis cessé de tirer sur le devant de cette scène furent également efficaces puisque ans après les faits les coupables ne sont toujours pas officiellement identifiés à le peine ans plus tard attiré sur le rivage par une jeune beauté puis salement amoché par un agresseurs mis à le terre et traîné le sable était glacé puis le corps éclaté même la voiture lui sera passée dessus chien de pédé pasolini ans je sais je sais les noms de les responsables de le massacre de milan le 12décembre je sais les noms de les responsables de les massacres de PROPN et PROPN dans les premiers mois de ",
"une barque venait de lucerne; qui depuis quelque temps la regardait avec attention fit un geste de joie en restant fidèle à son rôle de muette la barque approchait et quand enfin francesca put y distinguer les figures s’ écria -t-elle en apercevant un jeune homme elle se leva debout à le risque de se noyer et cria: en agitant son mouchoir PROPN donna l’ ordre à ses bateliers de nager et les barques se mirent sur la même ligne l’ italienne et l’ italien parlèrent avec une si grande vivacité dans un dialecte si peu connu d’ un homme qui savait à le peine l’ italien de les livres et n’ était pas allé en italie que rodolphe ne put rien entendre ni deviner de cette conversation ",
"on n’ a jamais su pourquoi et autour de ce couple annoncé en vedette sur l’ affiche se démenaient beaucoup de jolies filles agréablement costumées en diablotins quelques-unes ont fait plus tard leur chemin dans le monde de la galanterie et dès ce temps-là elles avaient en scène de grands succès de maillot mais le public de le mardi gras ne vient pas à le théâtre pour lorgner les actrices et il se composait surtout de familles bourgeoises en rupture de pot-au-feu de celles qui s’ offrent le spectacle fois par an quand elles ont donné à le leur cuisinière la permission de minuit les viveurs fêtent le carnaval tout autrement et les femmes de le vrai monde restent volontiers chez elles les jours de réjouissances publiques ",
"vous n’ avez pas retrouvé la mémoire à le propos d’ un ami à les cheveux coupés ras je ne vois pas ce que vous voulez dire l’ arrivée de romuald accompagné d’ un photographe-pigiste me tire de le guêpier il cligne des yeux un moment on pourrait croire qu’ il estime la catastrophe ainsi qu’ un peintre qui prend de le champ mais non ce sont ses tics nerveux habituels je lui fais un rapide topo on va interroger les pompiers qui trient dans le tas de gravats et prennent des mesures le long de le chambranle de la porte ",
"seulement il faut que je prenne une décision rapide si je ressors en m’ excusant le gars trouvera PROPN a louche et jouera les sherlock j’ entre et referme la porte donc je dois choisir une solution plus directe le mulâtre me sort en fronçant les sourcils quelques paroles certainement pertinentes ",
"entre levert qui tient depuis quelques années le café-restaurant de la commune kilomètres plus bas il a succédé à des générations d’ aubergistes arrivés en avril partis en février une fois passé l’ été qui amène ses ou touristes à le camping il faut supporter le long tunnel hivernal les semaines de tourmente ininterrompue les journées désertes ou les après-midi avec les mêmes poivrots enkystés dans le zinc de le comptoir conduisant à le grands coups de ricard les mêmes récits empâtés dès le lendemain repris modifiés inachevés encore et ainsi de lendemain en lendemain la plupart de les installations permanentes d’ étrangers ont échoué dans le pays dans les grandes années de le retour à la terre un couple avait bien tenté de s’ installer pour élever des chèvres ",
"pauvre malheureuse dit marie avec compassion quelle triste destinée ajouta sa sœur d’ autant plus triste dit le père qu’ elle a un enfant dont elle devra se séparer ",
"un demi-crépuscule résultant de le ciel assombri envahissait la galerie et voilait d’ ombre les vieux livres de la bibliothèque les personnages de la tapisserie et la jeune fille debout près de la porte enveloppée dans sa mante brune cette jeune fille demeurait droite et calme statue impassible en face de la maîtresse de le logis celle-ci appuyée contre la table de travail recevait sur sa tête hautaine la mince parcelle de jour qui réussissait à le traverser les vitraux et cette lueur indécise ne diminuait en rien l’ apparence de justice inexorable d’ intraitable volonté de cette grande femme à le regard impérieux –vous avez sans doute déjà compris ce que j’ avais à le vous dire commença -t-elle froidement votre raison n’ est peut-être pas encore assez complètement ébranlée pour que vous ne sentiez à le moins quelque peu de quel abus de confiance vous vous êtes rendue coupable .isabelle demeurant muette elle continua en la couvrant de son regard inquisiteur –je serais curieuse de savoir à le quoi vous vous occupiez durant ces après-midi passées à la verderaye j",
"vous dites a tous les ans à la même époque ce n’ est pas vous qui changerez quelque chose à le solstice marthe –qui vous parle de solstice je ne lui demande rien à le solstice qu’ il me rende la pareille "
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interdite marie n’ osait parler la première cependant ce silence qui se prolongeait était trop lourd à le porter PROPN détacha ses yeux de le portrait; puis debout devant madame de morlaines lui dit -il ignorez -vous aujourd’hui comme hier pourquoi mon père s’ est tué? sans hésiter marie répondit: je n’ ai rien appris rien deviné seulement disant cela on eût dit qu’ elle reprenait tout à le coup possession d’ elle-même évidemment cette question ne l’ étonnait pas elle avait d’ avance ses réponses prêtes | [
"PROPN s’ était mis à le marcher il avait à les mains de les agitations fébriles —ainsi reprit -il dans la nuit qui a précédé cet horrible suicide mon père ne vous a rien dit qui pût vous ouvrir les yeux sur ce fatal projet rien pas un mot?... —pas un mot? madame de morlaines comme un écho —et vous êtes certaine que mon père n’ avait en apparence de le moins aucun sujet de grave préoccupation de chagrin je ne m’ en suis pas aperçue dit marie de sa voix la plus calme ce n’ était pas la première fois d’ ailleurs que nous passions la nuit à le causer —quel était le sujet de ce long entretien —nous avons parlé de tant de choses ",
"mais entre autres —je puis vous affirmer que nous avons beaucoup parlé de vous on devinait que PROPN retenait sur ses lèvres de les élans de colère à le s’ en échapper cependant madame de morlaines paraissait ne pas y prendre garde les yeux à le demi fermés elle semblait écouter avec une attention soutenue active comme si elle eût redouté de perdre un seul mot ou plutôt comme si elle eût cherché à le prévoir les paroles qui allaient être prononcées il y eut un nouveau silence georges de morlaines n’ était pas un habile les marins regardent le danger en face et luttent corps à le corps avec lui ",
"entre la mer et l’ homme c’ est une guerre sans merci dont la vie est l’ enjeu mais du moins celui qui se défend agit dans la plénitude de sa force il rend coup pour coup l’ ennemi est trop fort pour qu’ il en ait pitié ici dans cette chambre en face de cette femme qu’ un souffle pouvait briser georges voulant frapper retenait son bras il s’ épouvantait des coups qu’ il pouvait qu’ il devait porter ",
"en même temps l’ horreur de l’ hypocrisie le dégoût de cette dissimulation voilée de faiblesse l’ irritait de plus en plus c’ était un homme violent c’est-à-dire que ses efforts sur lui-même en refoulant la colère en rendaient l’ explosion plus terrible il était maladroit à ces passes d’ armes courtoises sous sa main il sentait comme une lame nue et il était impatient de rejeter tout scrupule toute crainte ayant médité toute la nuit il s’ était juré d’ être calme il avait décidé qu’ il userait d’ abord de prudentes réticences qu’ il tenterait tout pour provoquer un aveu mais déjà sa voix qui tremblait mentait à le ces engagements sa conscience qui se soulevait lui criait d’ agir c’ était assez de patience assez de patelinage ",
"il y avait là un coupable il fallait que le juge se montrât et tout à le coup comme si une détente eût soudainement agi comme si un ressort se brisant dans sa poitrine eût inutilisé tout effort en arrière PROPN s’ écria: mais ne mentez donc pas madame vous ne comprenez donc pas que je sais tout tout le sang de la jeune femme avait reflué à son cœur une pâleur violacée envahit son visage on eût pu croire qu’ elle allait s’ évanouir; non par un ressaisissement de sa volonté si prompt que la défaillance fut à le peine perceptible marie eut la force de dire: —vous m’ insultez ",
"c’ est mal! que savez-vous sa voix était douce grasse de larmes pourtant elle ne pleurait pas une lueur brillait dans ses yeux dont la teinte bleue s’ était nuancée d’ un gris d’ acier devant ces mots vous m’ insultez eut une hésitation c’ était vrai et cette insulte s’ adressait à une femme mais aussi cette femme avait tué son père —je sais madame reprit -il d’ un accent plus grave que mon père avait surpris un lamentable secret et que c’ est ce secret qui lui a mis à la main l’ arme de mort et ce secret dit tout bas marie regardant georges attendant sa réponse avec une angoisse qui mettait à le son front blanc des perles de sueur ce secret! vous le connaissez madame de morlaines se renversa en arrière fermant les yeux elle écoutait ce: oui! ",
"elle en méditait l’ inflexion et la sonorité —expliquez -vous plus clairement dit -elle à le quoi bon! s’ écria georges en vérité madame avez -vous si grand besoin qu’ on réveille ces hontes ensevelies dans une tombe cette fois nettement et avec une audace singulière madame de morlaines repartit: de les hontes je ne vous comprends pas PROPN eut un geste furieux mon père n’ a -t-il pas surpris des lettres ",
"—vous savez cela —puisque je vous ai dit que je sais tout! —continuez chose singulière elle ne baissait pas la tête c’ était trop d’ infamie à la fin —et ces lettres prouvaient à le mon père que celle qu’ il avait crue chaste qu’ il avait aimée que cette femme l’ avait déshonoré! madame de morlaines eut un geste étrange c’ était comme l’ expression de le découragement —enfin! dites -moi donc fit -elle d’ une voix presque impatiente de qui voulez -vous parler? de qui il vint droit à le elle impuissant à se contenir plus longtemps ",
"il la saisit par les poignets et la courbant sur le tapis: —vous que mon père avait choisie vous qui n’ aviez qu’ un mot à le dire pour ne pas usurper à ce foyer honnête où était ma mère la place qu’ on vous offrait vous qui étiez jeune qui aviez devant vous l’ avenir comment avez -vous eu l’ infamie de tromper cet homme qui eût regardé le visage de marie de morlaines à le moment ou ̀ elle était souffletée de cette accusation aurait cru être le jouet d’ une hallucination elle était tombée à le genoux elle pliait la tête et cependant à ses lèvres il y avait suspendu à le peine visible mais réel quelque chose comme un sourire vous ne niez pas maintenant criait PROPN malheureuse vous n’ aviez donc pas compris qu’ il n’ est pas d’ énigme dont on ne trouve le mot "
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"ils écoutaient le bruit saccadé de leurs cœurs le halètement de leurs poumons a joui en premier puis laurent qui s’ est aussitôt déporté sur le côté la main appuyée sur son maillot s’ agrandissait une étoile chaude PROPN restait silencieux à le reprendre son souffle il allait s’ excuser toujours aussi gauche presque honteux mais PROPN ne lui en laissait pas le temps elle roulait sur lui et l’ écrasait de tout son poids le sable crissait entre ses dents les mèches de ses cheveux cachaient entièrement son visage comme des algues noires elle l’ embrassait pour le faire taire ",
"elle a l’ air maintenant de réfléchir les coudes sur la table mais elle ne songe à le rien la couleur même de le comptoir de chêne clair est appétissante comestible la conversation à le voix basse de l’ épicière et de sa cliente arrive à ses oreilles ainsi que le murmure le ronronnement de son propre sommeil il faut que le silence s’ établisse enfin se prolonge pour venir à le bout de ce rêve informe et aussitôt le regard qu’ elle lève sur les femmes est son regard habituel de méfiance et de ruse ",
"l’ excellente presles s’ apprêtait à le veiller aussi la nourrice seule alla prendre un peu de repos l’ enfant était plus calme en ce moment; sa tête pâle reposait sur l’ épaule dans la blancheur de les rideaux PROPN s’ étendit sur un fauteuil à la gauche de le berceau la gouvernante lui enveloppa les jambes dans une couverture prépara les veilleuses la lampe à le alcool le sucre les cuillères et tout ce qui pouvait devenir nécessaire pendant la nuit ",
"tant qu’ il avait été le prince charmant elle n’ espérait rien de le tout mais un soir soir odieux elle avait eu devant elle un type plein de fatuité sûr de lui et qui avait le culot de l’ humilier en plein magasin devant les clientes les copines le patron en affichant des airs de protecteur de propriétaire comme elle l’ avait détesté ce soir-la elle s’ était juré de se venger et rien que pour le remettre à sa place elle brûlait de le rencontrer encore pas à le magasin bien sûr elle ne s’ y sentirait pas à l’ aise mais ailleurs n’ importe ",
"cela ne me regarde pas mais vous êtes trop bon –c’ est possible mais c’ est un principe chez moi tout le monde a besoin d’ indulgence il m’ en faut à le moi-même en ce moment pour ne pas me fâcher de le manque de délicatesse dont vous faites preuve en faisant espionner mes actions par vos domestiques et en vous permettant de critiquer mes actes ",
"un moment vous avez cru vous détacher de moi parce que je vous apparaissais comme un malade hors de l’ humanité illusion qui s’ est dissipée de le jour même où vous avez senti ma souffrance et mon effroi je vous déteste répéta -t-elle douloureusement vous entendez je vous ai toujours fui il la reprit à les épaules et lui jeta: alors si tu me hais pourquoi m’ as-tu sauvé tout à l’ heure ",
"est le moment où les anges descendent l\\ instant de les mauvais rêves sans doute un esprit est venu habiter notre groupe ne le chassons pas j\\' invite à le asseoir avec nous ce fantôme inconnu je bois à le ce qui nous réunit ici le mois de septembre une fois de plus vidait brusquement de les vagues ",
"–simple feinte pour faire croire qu’ elle a été emportée malgré elle .le jardinier déclara que n’ ayant pas eu besoin de son échelle ce matin il ne s’ était pas aperçu qu’ on l’ avait enlevée de le lieu où elle se trouvait d’ habitude les domestiques furent ensuite interrogés l’ un dit qu’ il l’ avait bien vue sous les fenêtres de bonne heure le matin mais qu’ il avait supposé que le jardinier l’ avait déposée là pour quelques soins à le donner à les rosiers qui garnissaient cette façade quand elle se retrouva seule avec les dames de movis joignit les mains en un geste de consternation –quelle affaire ",
"—venez un peu à l’ écart dit le comte allons PROPN entraîna sa proie dans le fond de la salle —que m’ arrive -t-il demanda le comte il arrive que vous soulevez partout des tempêtes ",
"—elle n' est pas à le vendre ducats je vous amènerai demain de jeunes chevreaux parmi lesquels vous pourrez choisir c' est gheta que je veux et non une autre —je ne la donnerais pas pour son poids d' or ni pour acres de terre ni même pour le bâtiment de l' hôpital "
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goudal tenait toujours la main de le groom on pourrait écrire la physiologie de le coup de sonnette il y a celui de le solliciteur timide presque honteux celui de le visiteur discret et bien élevé celui de le créancier exaspéré et enfin celui de le commissaire de police autoritaire et menaçant la cloche se mit à le tinter de plus belle et d’ une façon continue | [
"ce n’ était plus une sonnerie c’ était un carillon maxime n’ avait pas de créanciers il n’ en était pas encore à le faire attendre ses fournisseurs et aucun d’ eux ne se serait permis de faire un pareil vacarme à la porte de son hôtel tout indiquait donc que le commandant et ses témoins allaient avoir à s’ expliquer avec des agents avertis par l’ homme de la fenêtre et ces messieurs n’ avaient aucun moyen d’ éviter l’ explication car l’ hôtel n’ avait qu’ une sortie sur la rue de naples ",
"ils y étaient bloqués et les assiégeants paraissaient décidés à le entrer dans la place de gré ou de force c’ est trop bête à la fin! s’ écria d’ argental je veux savoir à le qui j’ ai à le faire ouvre sacrebleu le valet de chambre obéit et faillit être renversé par le battant violemment poussé de le dehors ",
"à la stupéfaction générale ce fut maxime qui se rua dans le vestibule en criant: –pourquoi me laisses -tu dans la rue animal? voilà un quart d’ heure que je sonne à le tour de bras il se calma aussitôt qu’ il aperçut son oncle qui s’ avança et qui lui demanda d’ un ton bref: –tu es seul –vous le voyez bien répondit chalandrey de le diable si je m’ attendais à le vous trouver chez moi avec tiens c’ est vous goudal et monsieur je ne me trompe pas c’ est monsieur que j’ ai vu –chez virginie crochard interrompit l’ oncle d’ argental c’ est PROPN cabardos mon ancien maréchal-des-logis ",
"–bon! mais que se passe -t-il donc ici? –montons chez toi je vais te raconter –vous êtes blesse s’ écria maxime –ce n’ est rien viens là-haut te dis-je ",
"vous mon cher goudal allez -vous en puisque la sortie est libre et faites ce que je vous ai dit attendez les événements goudal ne demandait pas mieux il serra silencieusement la main de chalandrey et se glissa dans la rue par l’ entrebâillement de la porte cochère –maintenant dit le commandant à le groom ferme n’ ouvre plus à le personne et reste ici jusqu’ à le ce que je te relève de faction ton bras cabardos pour monter l’ escalier ",
"toi maxime emboîte -nous le pas maxime obéit sans comprendre et le petit groupe s’ engagea dans l’ escalier pierre d’ argental alla tout droit à le fumoir s’ y laissa tomber sur un fauteuil et dit à son neveu en lui montrant de le doigt le portrait: –ne trouves -tu pas que ton père a l’ air de me sourire maxime crut que le commandant devenait fou l’ oncle sans se préoccuper de le détromper se mit à le fredonner un couplet ridicule de feu de le haut de les cieux ta demeure dernière mon colonel tu dois être content et comme son neveu le regardait tout effaré il ajouta: –content on le serait à le moins il est vengé le meurtrier a été frappé à la même place au-dessous de la clavicule ",
"–que dites-vous s’ écria chalandrey la vérité mets-toi à la fenêtre y courut et vit le corps d’ atkins étendu à le pied de le mur –un mort murmura -t-il –c’ est moi qui l’ ai tué dit le commandant sans s’ émouvoir en duel tout s’ est passé régulièrement et la preuve qu’ il s’ est bien défendu c’ est que je n’ en suis pas revenu sans accroc ",
"le reconnais s’ écria maxime –oui atkins l’ homme qui t’ a ramassé à le bois de boulogne j’ ai eu assez de peine à l’ amener ici mais enfin il y est venu et justice est faite –justice êtes -vous sûr d’ avoir frappé le coupable il a avoué avant de mourir cabardos l’ a entendu goudal aussi il a dit: j’ ai mérité mon sort ",
"–c’ est vrai murmura –ce n’ est pas à le dire qu’ il ait tué mon père –mais si il a prononcé son nom il n’ a pas eu le temps de dire comment ni pourquoi s’ était engagé le duel où ton père a succombé qu’ importe il me suffit d’ être certain d’ avoir puni le meurtrier "
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"–du charbon une maladie de cheval? –précisément –mais c’ est impossible absurde –c’ est vrai le faux marquis haussa les épaules –on ne meurt de le charbon dit -il que lorsqu’ on est palefrenier ou équarrisseur –vous vous trompez –et le duc n’ était ni l’ un ni l’ autre ",
"la ruelle semblait déserte cependant isabelle de cette ouïe fine de la comédienne habituée à le saisir à le vol le murmure de le souffleur crut entendre une voix très basse qui disait elle n’ est pas encore couchée très intriguée de cette phrase elle se pencha un peu et il lui sembla démêler dans l’ ombre à le pied de la muraille formes humaines enveloppées de manteaux et se tenant immobiles comme des statues de pierre à le porche d’ une église à l’ autre bout de la ruelle malgré l’ obscurité ses yeux dilatés par la peur découvrirent un troisième fantôme qui paraissait faire le guet se sentant observés les êtres énigmatiques disparurent ou se cachèrent plus soigneusement car isabelle ne distingua ni n’ entendit plus rien fatiguée de faire vedette et croyant avoir été le jouet d’ une illusion nocturne elle referma doucement sa fenêtre poussa le verrou de sa porte posa la lumière près de son lit et se coucha avec une vague angoisse que ne pouvaient calmer les raisonnements qu’ elle se faisait ",
"et comme elle examinait ces dossiers avec intérêt elle découvrit tout à le coup qu’ il restait beaucoup d’ appartements à le château qu’ elle ne connaissait pas elle comptait un salon une grande galerie un fumoir et une salle de billard rien qu’ à le rez-de-chaussée cela faisait présager à le moins ou chambres inhabitées à le premier étage cette découverte ne souleva en elle aucune autre réflexion que le regret intime de n’ être point tombée sous les ordres d’ un maître moins misanthrope avec un châtelain plus mondain et ayant une famille montjoya si admirablement situé aurait pu être toute l’ année le rendez -vous d’ une brillante et nombreuse compagnie ",
"malheureusement cela m' est absolument impossible il serait vrai? oui un devoir impérieux m' oblige à le vous quitter aujourd'hui même vous me voyez à le désespoir de ce fâcheux contre-temps —quel motif assez puissant peut vous contraindre à le vous éloigner aussi brusquement mon dieu un motif bien trivial et qui probablement vous fera sourire ",
"t’ as qu’ à l’ appeler cocotte c’ est vraiment gentil merci qu’ est -ce que tu pourrais faire d’ autre –je vais lui faire une petite sœur dit élodie piochant de nouveau dans la play-doh.dès que sauveur revint s’ asseoir en face des femmes charlie repartit sur le sentier de la guerre –pourquoi vous êtes contre l’ insémination artisanale ",
"seul le coude de la falaise où les villas art s’ effondrent est en train de s’ éclairer on ne sait pas où regarder comment choisir ce qui s’ arrête ce qui commence le côté plein ou le côté vide quel pan de la planète est en bordure de l’ autre l’ effondrement bleu de la mer ou les hauteurs meublées de la ville si la côte a cédé contre les vagues ou si les vagues ont trouvé ici une amarre un ancrage comme si la masse de l’ océan n’ était retenue à la terre que par la prise hésitante la ̂chée renouvelée de son seul bord de fine écume la petite n’ a pas terminé son cornet elle en a partout maintenant c’ est toujours pareil avec les glaces ",
"quand vous serez mieux nous parlerons de cela et il sortit de la chambre laissant mon oncle dans un état d’ agitation que j’ eus grand-peine à le calmer habitions à le cette époque chez dans sa propriété de le staffordshire mais mon mari en ces derniers temps faisait à le londres de courts et assez fréquents séjours il était trésorier de plusieurs œuvres charitables et ses absences avaient trait disait -il à les intérêts de ces œuvres je l’ avais cru jusqu’ alors ",
"bientôt on vit déboucher dans la clairière toujours emporté par eclair et l’ aspect piteux de le digne chef de bureau rompit le charme plein d’ émotion qui s’ était emparé d’ hermine en effet qui arrivait bride abattue couché et cramponné sur sa selle poussait des cris lamentables le bouillant eclair l’ avait emporté par monts et par vaux à le travers les haies les futaies les broussailles et il revenait ses vêtements en lambeaux ayant cessé de songer à le maîtriser le fougueux animal et laissant flotter la bride sur son col le hasard seul ramenait eclair en cet endroit à les cris poussés par le chef de bureau jonas se dressa sur ses pieds laissa échapper un éclat de rire puis il s’ élança à la rencontre de le cheval lui sauta à la bride et l’ arrêta net ",
"en ce qui concerne ce dernier détail j’ avoue ne pas être capable de discerner s’ il s’ agit d’ un vrai ou d’ un faux souvenir et philippe n’ est plus PROPN pour m’ aider à me le remémorer si tant est qu’ il ait pu le faire toujours est -il que je n’ ai pas d’ autre souvenir de jeux sexuels avec mon frère tout à le contraire ce qui pendant la période de la petite enfance domine les rapports avec lui ce sont des souffrances la méchanceté les injustices les bagarres et les larmes dues à les caprices de ce cadet qui exigeait qu’ on lui cédât constamment sa cruauté ne se manifestait pas tant que nous étions sur les terres imaginaires de le jeu où curieusement il n’ y avait jamais de conflit ceux qui réfléchissent aujourd’hui sur une éducation conforme à la théorie de le genre devraient se souvenir de ces générations de frères et sœurs qui comme philippe et moi mettaient spontanément en commun tous leurs jouets lui acceptant volontiers les partenaires en celluloïd rhodoïd et mousse de latex que je faisais entrer dans le jeu moi-même maîtrisant assez bien la techn",
"l’ inépuisable julia enfanta sur-le-champ une série de poèmes les femmes entreprirent la visite de les temples je les accompagnai un moment le long de les murs criblés d’ hiéroglyphes monotones j’ étais excédé par ces figures colossales de rois tous pareils assis côte à le côte appuyant devant eux leurs pieds longs et plats par ces blocs inertes où rien n’ est présent de ce qui pour nous constitue la vie ni la douleur ni la volupté ni le mouvement qui libère les membres ni la réflexion qui organise le monde autour d’ une tête penchée les prêtres qui me guidaient semblaient presque aussi mal renseignés que PROPN sur ces existences abolies "
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j’ avoue reprit dournof que j’ ai eu tort de plaisanter tout à l’ heure mais je suis certain d’ un avenir brillant et j’ aurais plus de courage si antonine m’ aidait à l’ atteindre en marchant auprès de moi dans la vie —entrez dans un ministère et nous verrons dit la mère dans un ministère jeune homme ajouta le père c’ est là seulement qu’ on parvient à les honneurs et à la fortune il toucha de la main la croix de sainte-anne qu’ il portait à le cou à un large ruban pour indiquer les honneurs et promena un regard satisfait autour de son salon pour faire allusion à la fortune PROPN réprima un sourire de dédain | [
"—si antonine veut que j’ entre dans un ministère dit -il je suis prêt à le lui obéir dites le voulez-vous il s’ adressait à le elle avec tant d’ amertume que sur le point de dire oui elle eut peur de lui déplaire elle savait bien qu’ il l’ avait aimée pour sa patience sa persévérance son énergie morale et qu’ en se laissant aller à une faiblesse elle déchoirait à ses yeux le cœur navré elle se fit un visage tranquille leva sur lui de les yeux résolus et dit: —non ",
"—tu as perdu l’ esprit! s’ écrièrent alors les karzof et ils commencèrent une scène qui dura heures et demie entrez dans un ministère tel était leur premier et dernier argument —mais objectait dournof si je me consacre à le service de l’ état je ne pourrai pas m’ occuper des questions de droit où mon avenir est engage ce n’ est pas pour gratter du papier dans un bureau que j’ ai passé ma licence et travaillé ans ",
"—vous pourrez mener les choses de front proféra m. comme dernière concession je connais dans mon bureau même je puis le dire un jeune homme très intelligent il fait des vaudevilles pour le théâtre russe c’est-à-dire il arrange des vaudevilles français pour la scène russe et il réussit très bien outre cela il a été décoré et l’ année dernière il a obtenu une gratification —pour le service de l’ état ou celui de le vaudeville ",
"demanda dournof dont le côté gamin reparaissait de temps en temps dans les circonstances les plus graves —je je je ne sais pas ce n’ est pas notre affaire répondit un moment décontenancé —vous servez à le ministère de la justice fit dournof eh bien croyez -vous que votre jeune homme décoré s’ occupe consciencieusement de les affaires de le ministère lorsqu’ il a une pièce en répétition ne quitte -t-il pas le bureau avant l’ heure n’ y vient -il pas en retard? ",
"souffririez -vous cela d’ un homme qui ne fait pas de vaudevilles non monsieur celui qui veut servir l’ état et conséquemment son pays doit s’ adonner de toutes ses forces à un seul but celui qu’ il a choisi j’ ai choisi une autre voie que le ministère je vais être aussi plus utile à le mon pays que si je restais à le faire l’ œuvre d’ un scribe pendant de longues années je ne veux pas voler l’ état en me faisant payer pour un service mal fait et je ne veux pas briser ma carrière en consacrant loyalement mes forces à un service pour lequel je n’ ai ni goût ni aptitudes il avait parlé avec tant de chaleur tant de flamme dans les yeux que les karzof restèrent interdits c’ est très bien très bien dit m. vous pensez noblement jeune homme ",
"—alors vous m’ accordez antonine s’ écria dournof avec élan —jamais de la vie tant que vous ne penserez pas autrement riposta madame vos pensées sont extrêmement nobles comme votre manière d’ agir mais on n’ est heureux qu’ avec de la fortune ma mère m’ a marié à le m. karzof que je n’ aimais pas elle jeta un regard affectueux à le vieillard étonne ",
"j’ aurais préféré un petit blanc-bec qui m’ avait tourné la tête eh bien je me suis toujours félicitée d’ avoir eu une mère si sage et si prudente car avec mon mari je n’ ai jamais manqué de rien dieu merci tandis qu’ avec l’ autre je serais morte de faim —vous me défendez alors d’ espérer pour le présent demanda dournof lassé de tourner dans le même cercle depuis si longtemps —entrez à le ministère dès que vous aurez une place seulement de roubles nous vous donnerons antonine et cela parce que vous êtes un bon garçon que nous vous connaissons depuis longtemps et que vous êtes l’ ami de notre jean; ",
"car nous n’ avions jamais pensé à un gendre de si peu de fortune antonine pouvait prétendre à un colonel pour le moins sinon un général civil! quand j’ aurai roubles de revenu me la donnerez -vous? insista dournof prêt à se retirer —seulement si vous êtes dans un ministère car voyez -vous les administrations particulières vivent et meurent les consultations et tout votre micmac ont des hauts et des bas il n’ y a que le service de l’ état qui est éternel! ",
"comme la bêtise humaine pensa eh bien soit dit -il tout haut; vous savez que je suis un homme sérieux vous ne me fermerez pas la porte n’ est -ce pas —pourquoi donc commença sa femme l’ interrompit "
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"et j’ espère bien que si vous y arrivez par moi vous ne m’ oublierez pas à la première vacance de la succursale de marseille ou de lyon eh bien en êtes-vous la ̀?... je demande à je demande à le réfléchir un peu quelques jours vous comprenez?. il ne savait plus ce qu’ il disait écoutez-moi faites votre élection; accrochez le portefeuille et la présidence de le conseil si vous le pouvez ",
"—alors vous aurez de la peine à la découvrir mon cher bardin dit en souriant madame cormier je vous avoue que je commence à le me ranger à l’ avis de paul qui trouvait ce projet de mariage un peu en l’ air —en l’ air tant que vous voudrez il est réalisable et dans des conditions exceptionnelles voilà une jeune fille qui a des millions et qui ne sait pas qu’ elle les a. supposez que je la trouve que je lui présente paul que paul lui plaise et qu’ elle plaise à le paul il y a des chances car ceux qui l’ ont vue il y a ans s’ accordent à le dire qu’ elle est ravissante et aussi bonne que belle ce serait une affaire faite —trop de suppositions —resterait encore dit sa mère à le savoir comment elle a vécu depuis qu’ elle a quitté son pays une enfant de ans livrée à le elle-même! ",
"ce ne fut que le mardi de la semaine suivante que j’ eus sa seconde visite il me dit que de mauvaises affaires l’ avaient empêché d’ avoir des ouvriers mais qu’ il en enverrait aussitôt qu’ il serait en état de les payer enfin pour abréger autant que possible cette malheureuse histoire je vous dirai que mon auberge resta telle que vous l’ avez vue qu’ elle ne fut fréquentée que par le rebut de la société avec qui je m’ accoutumai peu à le peu si bien que à le bout de mois j’ en avais acquis les vices et les habitudes à le force de détours et de supplications je parvins à le apprendre que j’ avais affaire à des brigands et à des scélérats dont le chef n’ était autre que mon protecteur il m’ avoua tout PROPN et me fit de si horribles menaces de si belles promesses que je n’ eus pas le courage d’ abandonner l’ auberge ",
"la cohorte de mateurs pousse un soupir et se rapproche je n\\' ai qu\\' un défaut fais -je je suis chef de cellule dans mon quartier elle ébroue se lève me gifle et s\\' enfuit je la laisse faire je n\\' ai plus rien à le lui dire et je sais où la retrouver ",
"il revenait riche relativement puisqu’ il avait quelque chose comme livres de rentes assurées pour toute sa vie avec ce premier fonds bastien à son choix pouvait ou vivre sans rien faire ou ajouter encore à son bien-être en faisant la moindre chose mais bastien n’ avait pas pris l’ habitude de le travail à le régiment de sorte qu’ il ne voulut adopter aucun métier et se contenta d’ entrer chez le voisin mathieu qui peu à le peu s’ arrondissant toujours était devenu un gros propriétaire pour avoir spécialement soin des chevaux cette besogne lui allait à le bastien le hussard comme on l’ appelait c’ était une besogne qui lui rappelait l’ escadron et bastien avait tout dit quand serrant les dents et avançant la mâchoire inférieure il avait dit en appuyant sur l’ r de façon à le faire basculer le mot ",
"la jeune fille procéda à sa toilette et à le rangement de ses vêtements besogne peu compliquée car sa garde-robe ne se trouvait pas abondamment garnie sur la demande de m. d’ armilly la supérieure de le couvent avait fait confectionner à le huguette un trousseau modeste et des robes simples mais suffisamment rapprochées de le goût de le jour pour que la jeune fille se trouvât semblable à le tout le monde ce n’ était pas la faute de la bonne mère agathe si cette petite pensionnaire portait avec une incomparable élégance et un charme inné les plus modestes toilettes et même le disgracieux uniforme de le couvent qui horripilait laurianne si dans des robes presque austères et avec sa coiffure dénuée de toute prétention huguette demeurait toujours aussi délicatement jolie une fois habillée et recoiffée la jeune fille s’ approcha de la fenêtre ",
"alors madeleine songeait parfois à le une de les soirées bruyantes qu\\ elle avait jadis passées chez jacques rue soufflot elle entendait le bruit étourdissant des voitures sur le pavé de paris elle voyait les clartés crues de les becs de gaz elle vivait de nouveau pendant une seconde dans la petite chambre pleine de fumée de tabac de chocs de verres éclats de rire et de baisers ce était qu\\' un éclair comme une bouffée d\\' air chaud et nauséabond qui la frappait à la face elle regardait autour d\\' elle épouvantée étouffant déjà et elle respirait en se retrouvant dans la grande salle sombre et déserte ",
"les chevaux prennent le tournant devant la ferme s' engagent à le trot sur la montée entrent dans l' allée; on ouvre le portail; ils franchissent la grille il y a une forme noir et blanc à l' intérieur de la voiture ils arrivent sur le pavé de la cour à le grand bruit de sabots et de souffles et s' arrêtent devant le perron ",
"du mal on ne peut pas appeler ainsi ce qu’ on fait parce qu’ on le veut bien mettons que j’ aie exécuté quelques sauts d’ obstacles par exemple mais le terme vous déplaît —voilà dit -elle en commençant de me raconter très naïvement ses péripéties je la regardais en silence ",
"mais je m’ étais passionné à un tel point pour ces excursions nocturnes en tête-à-tête avec mon fusil qu’ il m’ arrivait souvent alors même que je n’ avais aucun espoir de rencontrer le lion de passer mes nuits sous bois errant à l’ aventure jusqu’ à le jour lequel me surprenait bien loin de ma tente harassé de fatigue tombant de sommeil mais heureux de l’ emploi de mon temps content de moi-même et prêt à le recommencer le soir je ne sais si un seul de mes lecteurs comprendra ce sentiment car je doute que je l’ eusse compris PROPN avant de l’ avoir éprouvé un de mes nombreux confrères en saint hubert viendrait -il avec moi de le soir à le malin et pendant un mois dans ces gorges sauvages qui semblent faites pour le lion aurait -il le bonheur d’ entendre cette voix de le maître qui impose le silence et l’ effroi à le tous les êtres de la création cet homme éprouverait certainement des émotions qui lui sont inconnues mais la présence d’ un de ses semblables à le côté de lui ne lui permettrait pas de goûter et peul-être de comprendre ce qu’ éprouve le chasseur c"
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dit bérengère d’ un ton de reproche –je ne dis point le contraire enfant c’ est un très bon garçon qui a encore besoin des leçons de la vie –vous parlez comme mme de trégunc tout à l’ heure dit bérengère ils avançaient d’ un pas flâneur entre les parterres dépouillés par l’ hiver m. de rochelyse avait laissé aller une de les mains de bérengère mais il conservait l’ autre étroitement serrée entre ses doigts gantés de peau de daim parfumée la jeune fille après un court silence ajouta pensivement –et moi je dois en avoir besoin aussi de ces leçons-là?–toi? ce n’ est pas la même chose | [
"tu es une chère petite fille que je veux très heureuse et qui n’ a rien à le craindre sous ma protection ils atteignirent à le ce moment la serre une nouveauté et un grand luxe à le cette époque m. de rochelyse en ouvrit la porte en disant –allons voir les pêches tu cueilleras celles que tu voudras puisque c’ est ton fruit de prédilection .les arbustes et les fleurs alors réputés comme des raretés se trouvaient réunis formant le plus charmant décor à les espaliers mûrissaient des pêches magnifiques ",
"l’ une d’ elles fit jeter un cri d’ admiration à le bérengère –voyez monseigneur celle-ci est énorme et quelle couleur –elle paraît mûre à le point tiens ma bérengère la voici un geste vif m. de rochelyse cueillait le fruit superbe et le tendait à la jeune fille pas pour moi! protesta nous la porterons à le mme de tante sera bien plus charmée de savoir que sa petite bérengère l’ a mangée que si elle y avait goûté elle-même débarrasse -toi de ce manteau qui est trop chaud dégrafait le vêtement le jetait sur un de les bancs de marbre garnis de coussins sur ce banc il fit asseoir bérengère et prit place près d’ elle .–...voyons raconte -moi ce que t’ a dit sorignan qu’ elle obéissait à le cette invitation jouait distraitement avec l’ un de les gants qu’ il venait de retirer ",
"quand PROPN mentionna l’ idée qu’ avait gaspard d’ entrer à le service de le roi de navarre il approuva de la tête en ajoutant –je le lui avais déjà conseillé –mais ne vous ai-je pas entendu dire un jour monseigneur que le roi henri était pauvre et avait grand-peine à le payer la solde de ses officiers et de ses soldats –très grand-peine en effet –alors comment fera m. de sorignan qui est tout à le fait sans ressources de le geste le duc témoigna de sa complète indifférence à le ce sujet il avait repris entre ses doigts la main de bérengère et paraissait lui accorder infiniment plus d’ intérêt qu’ à les malheurs de le pauvre gaspard .pendant un moment bérengère sembla hésiter les lèvres entrouvertes puis elle pencha légèrement sa charmante petite tête vers m. de rochelyse en disant d’ un ton de prière –voulez -vous bien que je vous demande quelque chose monseigneur il leva les yeux vivement et rencontra un timide et suppliant regard ",
"–comment si je le veux mais je crois bien mignonne! demande tout ce que tu désires et je te l’ accorderai si c’ est une chose possible –je crois que c’ est très possible est -ce que vous ne pourriez pas aider un peu ce pauvre m. de sorignan lui faire donner une situation ?la physionomie de changea subitement les sourcils rapprochés une sorte de lueur un peu dure dans le regard il interrogea d’ un ton bref –pourquoi t’ intéresses -tu tant à le lui enfant –mais monseigneur oubliez -vous ce qu’ il a fait pour moi? ",
"et vous-même dites qu’ il est très bon alors il me semble que ce serait si bien de votre part de le protéger un peu!puis avec un air de confusion de délicieuse humilité elle ajouta en baissant légèrement ses paupières à les beaux cils tremblants –pardonnez -moi d’ oser vous adresser cette requête mais vous avez été pour la pauvre petite que je suis si admirablement généreux pardonnez -moi si je vous ai fâché –voyons ma bérengère que vas -tu imaginer de rochelyse étendait son bras en entourait les épaules frémissantes et penchait son visage vers la petite figure émue à les lèvres un peu tremblantes comme celles d’ un enfant prêt à le pleurer fâché contre toi? vraiment je ne sais comment je m’ y prendrais! petite charmeuse je ne puis rien te refuser puisque tu le désires je protégerai m. de sorignan monseigneur!quel remerciement il trouvait dans cet admirable regard qui toujours lui disait la fervente reconnaissance dont était pénétrée l’ âme de bérengère ce regard dont il avait la hantise dès qu’ il ne le rencontrait plus les boucles soyeuses les mer",
"il sentit qu’ un frisson léger parcourait tout l’ être de bérengère puis vers lui se levèrent les yeux violets ils conservaient leur candeur confiante leur lumière sans ombre mais la fervente et encore enfantine adoration de la petite créature sauvée par le duc de rochelyse s’ était peu à le peu muée en une autre expression qui en ce moment éblouissait comme une enivrante révélation –tu m’ aimes ma bérengère ",
"dit -il tout bas oui !dans ces mots dans le regard qui les accompagnait elle mit toute son âme et pourtant comprit qu’ il n’ avait entre ses bras qu’ une enfant qui l’ aimait passionnément sans savoir encore ce qu’ était l’ amour un être candide et confiant qui en toute innocence reposait sa tête sur l’ épaule de le plus beau de le plus séduisant gentilhomme de france .doucement il écarta son bras tandis qu’ il éteignait sous ses paupières demi baissées l’ ardente chaleur de son regard et souriant il dit avec gaieté: –voyons mange vite cette pêche et puis nous retournerons près de ma tante qui trouvera bientôt que nous nous sommes un peu trop attardés –si vous voulez bien le permettre je la prendrai à la collation –comme tu voudras je permets tout à une bonne petite fille comme toi. il l’ aida à le mettre son manteau ",
"quand il souleva les boucles soyeuses pour les glisser dans le capuchon ses doigts frémirent à le ce contact mais rien à le ce moment ni plus tard lorsqu’ il se retrouva avec elle dans le cabinet de mme de trégunc rien ne parut changé dans ses manières à l’ égard de sa protégée seule l’ excellente observatrice qu’ était pouvait y découvrir une certaine réserve une sorte de contrainte et remarquer l’ ardent regard qui parfois se glissait vers la jeune fille .bérengère très gaie servit la collation joua de le luth sur la demande de mme de trégunc après cela elle devint tout à le coup songeuse assise près de sa protectrice elle caressait machinalement la biche qui était venue s’ étendre près d’ elle .quand m. de rochelyse se leva pour prendre congé de sa tante elle s’ approcha pour lui baiser la main comme elle en avait coutume ",
"mais retirant les doigts vers lesquels s’ inclinait la tête à les boucles dorées dit avec impatience :–ce sont là de les manières de petite fille ma mie et tu ne l’ es plus de les yeux surpris inquiets se levèrent sur lui la charmante petite bouche tremblait comme tout à l’ heure dans la serre eut un fugitif sourire et murmura avec une douce ironie:–si si tu l’ es bien encore tiens voilà ma main enfant chère petite enfant que tu es!quand la portière de le cabinet d’ adrâni fut retombée derrière lui m. de rochelyse éleva cette main et mit un rapide baiser venaient de se poser les lèvres de bérengère –et maintenant plus que jamais il faut que je connaisse le secret de ce pelveden! dit -il d’ un ton de dure résolution jours plus tard à la tombée de la nuit un page de la reine mère se présentait chez et remettait à le parfumeur un billet contenant ce seul mot: viens à l’ instant qui se trouvait près de son père quand il ouvrit cette missive demanda –c’ est un message de sa majesté? "
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"et c’ est à le cause de les nouvelles paroles qu’ il avait écrites sur l’ air de les matelots de lorient celles qu’ il a essayé de chanter en public à la gwerz pour vous narguer que vous avez tué jacques radenec en le jetant dans le port de vous avez pris peur de ce vieil alcoolique il vous faisait courir un trop grand danger: quelqu’un qui n’ était pas dans le secret de la fortune de cosquer aurait fini par comprendre ce qui se cachait sous cette histoire de le dundee de bob de blé et d’ armes chargé qui est arrivé près de plestin il a croisé ses bras sur la table pour poser sa tête sa voix me parvenait à le moitié étouffée pour PROPN je n’ étais pas d’ accord c’ est un accident je voulais seulement qu’ on lui fasse peur radenec c’ était un bon copain on se connaissait depuis toujours mon frère naviguait avec lui sur le guyomard qui a sombré à le large de bilbao en il n’ en est pas revenu je l’ aimais bien le vieux jacques ",
"je sais à le présent tout ce qui est passé en vous et je vais vous le dire à le mon point de vue qui n\\ est pas le vôtre je ne me permettrai aucun blâme personnel car si vous m\\' avez dit la vérité et je crois que vous me l\\ avez dite ...-lisez les lettres de blanche lisez -les j\\' aime mieux vous croire librement .-mais moi je ne veux pas de générosité lisez m. parcourut les lettres que l\\ abbé lui montrait et les trouvant conformes à la sincérité de son récit il les lui rendit avec calme et reprit donc je vous sais honnête et je crois à l\\' élévation de vos sentiments et de vos idées ",
"oui ta filleule olympe mais j’ y pense elle a pu te l� ��écrire et tu en sais plus que moi depuis un mois peut-être sur ce petit roman et tu ne m’ en disais rien tu riais de moi peut-être pour ton châtiment tu ne sauras pas ce que j’ ai dit à le pauthier le messager part: adieu! je suis le plus heureux de les hommes ",
"voudrez -vous nous accompagner monsieur ancelin de grand cœur répondit -il m. s’ approcha de sa femme et l’ entoura de ses bras allons lui dit -il calme -toi ne pleure plus folle folle gémit la jeune femme nous la guérirons ",
"cela vous empêchera d’ attraper un chaud et froid elle est calme et belle comme un étang elle a raison ses dents blanches découpent les mots justes soudain j’ ai l’ impression de m’ être précipité dans cette torpeur cette honte comme un caillou qui tombe dans l’ eau d’ abord les remous et les rides bouleversent un univers dormant il semble qu’ on soit à la fin de le monde ",
"on te pardonnera une petite intrigue galante si elle est bien menée et non pas un doute l’ âge supprime l’ intrigue et augmente le doute agis sur ce principe à le tribunal de la pénitence tu auras une lettre de recommandation pour un évêque factotum de le cardinal archevêque de naples; à le lui seul tu dois avouer ton escapade en france et ta présence le juin dans les environs de PROPN de le reste abrège beaucoup diminue cette aventure avoue -la seulement pour qu’ on ne puisse pas te reprocher de l’ avoir cachée ",
"il n' a pas su se donner l' air de s' intéresser à la science julie salua légèrement les augures et se dirigea vers la chambre de le malade esquier la suivit elle se sentait plus forte sûre à le présent de se trouver en face d' une chose qui pour ainsi dire n' était déjà plus une odeur de chloroforme mêlée à un parfum artificiel de benjoin qu' on venait de faire brûler la saisit à la gorge dès le seuil comme le soleil donnait à le couchant sur la fenêtre on en avait fermé les persiennes avant la consultation ",
"ç a y est je me suis dit il va venir ici j’ avais le sang à le visage je ne sais pas si c’ était à le force de frotter les carreaux je ne crois pas non c’ était la chaleur qu’ il m’ apportait avec lui avant la même ",
"il la fit asseoir à ses côtés et lui dit: —sais -tu bien fillette que tu as eu tout à l’ heure une véritable inspiration et comme elle le regardait étonnée: en songeant à le ta sœur de lait s’ expliqua -t-il à le mlle de trévelec c’ est chez son père que je te conduis quoi!... vous espérez que le comte il ne nous refusera pas son appui je te l’ affirme mais durant ce voyage trêve à le toute curiosite pas de questions je t’ ai dit et je te répète que tu seras mme PROPN cette assurance ne doit -elle pas te suffire tu sais que je n’ ai jamais menti mon enfant regarde-moi tu verras que je parle avec conviction ne m’ en demande donc pas davantage aie confiance ",
"le docteur dit à l’ agent qui demandait des renseignements de vouloir bien les suivre l’ état de la jeune fille que l’on venait de sauver étant assez grave pour ne pas perdre une minute en route chadi raconta à l’ agent ce qui s’ était passé et celui-ci se hâta d’ écrire son rapport sur un petit carnet le docteur était de service à la pitié; il y était connu mais on n’ avait pas coutume de le voir à le pareille heure on fut étonne cependant sa présence hâta la réception de la malade "
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tout à le plus une couleuvre m’ a -t-elle dit en riant mais elle craint les pierres de le cactus car elle sait que le mari de la crapaude y a trouvé la mort un jour que pris de vin il s’ y était endormi en plein midi par les jours d’ été m’ a -t-elle dit ces pierres sont plus chaudes que si elles sortaient de l’ enfer vieil olivier étend ses fortes branches sur une pelouse épaisse et verte il a un tronc rugueux et plus déchiré que l’ habit d’ un mendiant on ne sait pas comment il tient à la terre car ses racines bossues et tordues paraissent être toutes dehors .ces racines presque aussi grosses que des arbres ordinaires forment entre elles des cavernes profondes où logent des rats des loirs et beaucoup de bêtes rampantes .lorsque je suis lasse de sarcler et d’ arroser je viens me reposer auprès de le vieil arbre comme auprès d’ un ami paisible et sage son ombre fraîche efface le feu de mes joues et le bruissement continu de son feuillage est comme une musique très douce qui détend mes membres et apaise les durs battements de mon cœur .mon immobilité engage les habit | [
"certains en m’ apercevant bondissent et disparaissent à le loin mais j’ y ai des amis c’ est d’ abord une fine couleuvre qui s’ avance avec une extrême lenteur en agitant sa langue fourchue comme pour me montrer qu’ elle possède une arme c’ est ensuite un beau lézard mordoré dont la gorge palpite de crainte et qui a l’ air d’ implorer la permission de s’ étendre à le soleil; et enfin une petite salamandre à le peine longue d’ un doigt et qui avance prudemment à la façon de les chats ces petites bêtes choisissent un endroit où le soleil passe à le travers les branches et d’ où il leur sera facile de rentrer chez elles en cas de danger ",
"le danger pour l’ instant c’ est moi et à le moindre de mes mouvements les frémissent et s’ apprêtent à le fuir je leur parle alors sans remuer et leur confiance renaît .il m’ arrive de rester là bien après le coucher de le soleil car maintenant c’ est chaque soir que valère rentre passé minuit pas toujours ivre mais toujours silencieux comme un homme accablé de soucis plusieurs fois j’ ai surpris son regard fixé sur moi avec intensité on dirait qu’ il a quelque chose à le me demander et qu’ il ne sait comment s’ y prendre s’ aperçoit -il que je suis pâlie et déprimée ",
"a -t-il remarqué ces malaises subits qui me font rejeter la nourriture que j’ ai cependant prise de bon appétit ces malaises je les accepte sans me plaindre car ils me donnent l’ espoir d’ une grossesse mais je n’ ose en parler à le valère; si j’ allais me tromper! un médecin que j’ ai consulté à le ce sujet n’ a rien pu m’ affirmer et il m’ a conseillé d’ attendre ce médecin déjà vieux m’ a dit si c’ est une grossesse le petit vous le fera savoir de lui-même et vous ne vous y tromperez pas lorsqu’ il fera toc toc à la cloison matin samedi valère est venu à le moi –écoute annette demain et lundi c’ est la pentecôte le magasin sera fermé et si tu le veux ces jours -là seront pour nous jours de grande fête .comment ne le voudrais -je pas ",
"je dis toute ma joie et valère qui paraît débarrassé brusquement de tout souci me serre dans ses bras en recommandant –prépare -nous un fin ce soir je serai ici de bonne heure il rit m’ embrasse encore et part en courant la fête est déjà commencée pour moi aujourd’hui je n’ irai pas m’ étendre sous l’ olivier ",
"je veux que la maison soit plus reluisante encore bien à l’ aise sous mon grand tablier je commence à le frotter et à le nettoyer même ce qui n’ en a pas besoin la tour n’ en sera pas exempte quoique je sache qu’ il n’ y viendra personne il faut que tout soit clair et brille devant mes yeux comme tout est clair et brille au-dedans de moi-même la joie a ouvert dans mon cerveau comme une grande fenêtre par où est entré un rayon mystérieux qui demeure et m’ éclaire sur mon état de grossesse ",
"oui je le sais j’ en suis sûre maintenant je porte en moi un enfant qu’ importe qu’ il n’ ait pas encore fait toc toc à la cloison je le vois aussi sûrement que s’ il était déjà né et d’ en apprendre la nouvelle à le valère sera pour moi le plus bel instant de ces jours de fête ai préparé le fin la table est mise à sa place habituelle devant l’ amandier dont les fleurs se sont changés en fruits d’ un vert doux nous pourrons dîner dans la lumière de le couchant cette lumière de couleur si tendre ici qu’ on croit voir le bleu de la mer flotter dans l’ air en voiles légers la gaieté de mes jeunes voisins accompagne ma gaieté ",
"ils sont à le table fenêtre et porte ouvertes et j’ entends ce qu’ ils disent tout comme nous ils se proposent de passer agréablement la pentecôte le mari parle de faire un petit voyage et la jeune femme rit et bat des mains le jour baisse la lumière de le couchant n’ éclaire plus la table tant pis quoiqu’ il ne fasse pas nuit encore j’ allume la lampe afin que la table reste brillante pour l’ arrivée de valère un pas pressé s’ approche ",
"à le lieu de valère c’ est un télégraphiste qui s’ arrête à le seuil ma pensée m’ échappe et s’ en va vers le moulin vers firmin vers mes parents non le télégramme ne vient pas de si loin il vient de nice valère est forcé de s’ absenter pour une affaire sérieuse et imprévue ",
"il espère pouvoir revenir lundi en tout cas il m’ écrira de l’ endroit ou ̀ il se rend et le papier porte en bas: que mon amour t’ apporte le bonheur et le repos découragement intense m’ enlève mes forces et me jette sur un siège la clarté de la lampe me blesse comme une injure en pleine face et je ressens un besoin immédiat d’ obscurité il faut que tout soit noir autour de moi noir comme l’ ombre qui vient d’ envelopper mon cœur il ne faut pas non plus que rien de le dehors ne vienne adoucir cette ombre rien pas même la voix de ma jeune voisine pas même la pipe de le vieux cordonnier qui fume accoté à un arbre de le jardin je ferme les volets je souffle la lampe et affaissée sur mon siège je reste sans pleurs ni pensées .voici encore des pas devant la maison des pas hésitants de quelqu’un qui chercherait la porte ou de quelqu’un qui serait ivre "
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"mon ami répondit gaston nous ignorons son sort et le jeune homme raconta à le m. tout ce qui s' était passé pendant ce temps l' agent de police avait pris des notes il était sûr maintenant de la culpabilité de PROPN restait à le prouver l' innocence de m. PROPN sur ce point il allait être édifié ",
"après nous reprimes tous notre promenade sur l’ eau et sur la parole d’ un bon bourgeois que le chant avait attiré près de nous nous nous avançons au-delà de le pont limite assignée à les promeneurs et nous dirigeons notre course droit à la source mais la comtesse de PROPN n’ entendait pas de cette oreille-là a peine étions -nous arrivés en face de le château situé sur une colline assez élevée voici que la comtesse apparaît sur le perron et un domestique accourt à le nous ventre à le terre nous nous étions aussitôt arrêtés le domestique en reconnaissant le bourgeois mit chapeau bas et dispute s’ ensuivit ",
"je me défie presque de cet excès de manifestations joyeuses répondit hugo si l’on aimait peu le duc philippe objecta on adorait le jeune prince PROPN le bon se connaissait en hommes reprit hugo et il avait coutume de dire ce mot profond: les gantois chérissent toujours le fils de leur duc et haïssent le duc lui-même vous voyez bien PROPN est le fils de philippe oui mais charles est duc à son tour ",
"il faut multiplaces pour la route de malaga nous n' avons presque pas de chasse ici mais aussi il y a une mission sur teruel personne parmi les internationaux ne connaît comme vous je souhaite que vous ne il continua en espagnol: que vous ne choisissiez pas le plus grand danger mais la mission la plus utile vous à le teruel sembrano à le malaga ",
"personne ne l’ arrêta plus jusqu’ à la maison il croyait trouver la domesticité endormie mais platon et nikita l’ attendaient dans le vestibule avant qu’ il n’ eût prononcé un mot ils se précipitèrent sur lui et lui baisèrent les mains enfin vous voilà barine dit ",
"quelle idée? entrez qu’ avez -vous donc ce soir vous me comprendrez tout à l’ heure: le plus court est de céder je ne connais personne d’ aussi entêté que vous lorsque m. fut installé dans le petit salon c’ est peut-être un de vos amis mon pauvre leyder qui s’ est dévoué votre tristesse me le fait craindre et comme le docteur faisait de la tête un signe négatif: s’ agit -il de quelqu’un que je connais oui que j’ aime? oui et vous avez peur de me faire de la peine? parlez sans crainte qui n’ envierait le sort de le brave qui a donné sa vie pour sauver l’ armée ",
"et soyons amis mon cher bare il y a des accents qui ne trompent guère en vérité ces hommes n’ ont -ils pas fait le nécessaire pour me sauver la vue et n’ ayant pu me la conserver n’ est -ce pas dans toute la sincérité d’ une aberration qu’ ils ont jugé que mais n’ allons pas si vite j’ ai vécu semaines traité et soigné admirablement en ce lieu de la terre qui ne m’ est pas connu j’ avais une chambre bien aérée ",
"il est si doucement exprimé qu’ il semble être le murmure de le zéphir a cette image de la paix de le cœur limours sent ses tumultueuses agitations se calmer la femme qui veille le conjure de ne point troubler le repos de sa maîtresse lui redit les paroles de fagon et l’ invite à se retirer limours contemple long-temps la duchesse jouissant d’ un si paisible sommeil non se disait -il elle n’ est point encore coupable ",
"ni l’ un ni l’ autre répondit à le haute voix qui tira son épée c’ est un simple voleur lame à le vent mon maître il y a peut-être une bande à les environs les seigneurs s’ assurèrent sur leurs étriers et pleins de courage se résolurent à le prendre l’ offensive ils virent bientôt individus rejoindre en se courbant celui qui épiait et dont la prunelle scintillante avait attiré l’ attention de le prince aussitôt une voix forte s’ éleva dans le silence ",
"–vous êtes fou –vous tenez la bride et vous ne la jetez pas ah! vous voyez bien que vous ne la jetez pas ah dieu! n’ avoir qu’ un mouvement à le faire tenez le duc vous appelle la louve il a raison votre mari "
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on se battait en flandre la voie était libre de surcroît pour qui était fort dévot l’ entrée de huguenots en son brésil était entre toutes une chose insupportable que des normands y péchassent passait encore mais qu’ on présentât à les cannibales une religion qui dénaturait la vérité ne se pouvait ni accepter ni justifier | [
"le roi nomma un nouveau gouverneur pour le brésil à le charge pour lui de partir à le plus tôt pour salvador de bahia sa première mission serait de mettre un terme à l’ absurde passivité de les colons portugais qui ne pensaient qu’ à le leurs moulins à le sucre de pauvres jésuites luttaient dans les jungles pour répandre la foi: il était temps de leur porter secours car c’ est en eux que résidait la vraie mission de le portugal quant à le rio c’ était fort simple il fallait la conquérir et en extraire toutes les graines diaboliques qui s’ y étaient récemment répandues les jours de villegagnon et de ses damnés français étaient comptés ",
"dom pouvait rentrer à le venise satisfait toutefois avant de confier de nouveau ses vertèbres à la torture de les mauvais chemins il tenait à avoir un entretien avec le nouveau gouverneur de le brésil l’ homme de guerre sitôt arrivé à le lisbonne de sa province se rendit à l’ invitation de le prélat la rencontre eut lieu près de l’ église dans un petit cloître paisible à les murs couverts d’ azulejos jusqu’ à le hauteur d’ homme mem de sà le gouverneur désigné fit une entrée rien de moins que magistrale ",
"c’ était un petit homme bancal si frêle que sa cuirasse qu’ il ne quittait pas suppléait la faiblesse de son squelette et le gardait de se répandre mollement à le sol comme une plante sans tuteur mais pour démentir cette débilité corporelle il tenait dressée une tête énorme gonflée d’ yeux globuleux de lippes et de tarin des cheveux noirs drus et bouclés comme l’ astrakan de lesquels dépendaient plusieurs petits archipels aussi vigoureux sourcils et moustaches apportaient leur surcroît d’ ardeur à le cette face outrée d’ appétit de violence et de cruauté l’ évêque accueillit son visiteur avec un double mouvement d’ horreur et de contentement on ne pouvait rêver plus bel ange exterminateur à le envoyer à les huguenots PROPN s’ écria -t-il renonçant avec prudence à le tendre son anneau vers la mâchoire d’ un tel dogue comme je suis heureux de vous voir monsieur le gouverneur ",
"un grognement tint lieu de réponse courtoise à le mem de sà et comme un peu de salive à le même instant lui avait coulé sur la lèvre il l’ ôta d’ un revers de main PROPN était enchanté de faire un tel cadeau à les français l’ évêque fit asseoir son hôte dans un fauteuil de cuir et commença de l’ entretenir de le brésil il lui retraça toute l’ affaire de rio: les premiers soupçons portugais quand des bruits venus de paris avaient semblé indiquer une tentative de colonisation rivale ",
"les renseignements obtenus à le venise; le départ de les réformés nota avec satisfaction qu’ à ce mot de sà perdait son immobilité et laissait apercevoir des mouvements de nez et d’ oreilles qui voulaient dire traque et gibier puis avec patience très simplement comme on fait répéter quelques mots à un étranger tenta d’ obtenir de le gouverneur de les indications sur ce qu’ il allait faire mais l’ homme de guerre ne semblait pas entendre les points d’ interrogation que l’ évêque plantait pourtant bien nettement devant et derrière ses phrases ",
"un certain malaise une âcre fumée envahissait la conversation et fit tousser le prélat enfin quand il fit silence à son tour gagné par un découragement teinté de panique de sà ouvrit la bouche découvrant de fortes dents roses comme le corail et dit: il faut faire la guerre à le PROPN sa voix avait la gravité ligneuse d’ une armoire ventriloque ainsi donc il parlait il parlait et il pensait ",
"de plus il pensait bien l’ évêque regagna sur-le-champ de les couleurs justifié par cette réponse qui montrait qu’ il n’ avait pas prêché en vain il entreprit suavement avec humour loquacité et joie sincère de faire à le gouverneur commentaires sur le brésil les jésuites les cannibales la perfidie française l’ aide de les vénitiens l’ insupportable état des routes la douceur de le vin de douro le roi la cour lui-même et parvenu à le ce sujet cher entre tous il soupira et enfin se tut le bourdon de le clocher sonna les coups d’ un office qui résonnèrent dans le silence de le cloître ",
"il faut faire la guerre à le PROPN de dans la même octave que la cloche —oui fit dom en baissant la tête il est des forces à lesquelles on doit savoir se soumettre et pour montrer qu’ il entendait digérer ces nourrissantes paroles jusqu’ à le leur dernier suc il croisa les mains sur le ventre et se tut un long moment mem de sà attendait toujours patiemment ",
"par instants ses lourdes paupières balayaient de leurs cils roides le globe dépoli de ses yeux PROPN se dit qu’ il avait peu de temps pour aller à l’ essentiel et foin de préliminaires il s’ y dirigea —monsieur le gouverneur dit -il en détachant les mots vous ne disposez que de peu de forces à le salvador de bahia à le ce que je sais le roi n’ a pas donné l’ ordre de vous adjoindre de nouvelles troupes "
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"un autre à la faculté contre la loge de l’ appariteur un autre sur le mur de les jardins de la préfecture et tous les matins m. PROPN en découvrait de nouveaux il remarquait que ces grafitti n’ étaient pas tous de la même main dans les uns la figure humaine était représentée d’ une façon tout à le fait rudimentaire ",
"il accourut léger comme un chevreuil a propos dit -elle puisque ma tante donne un grand dîner dimanche ne voulez -vous pas amener quelqu\\'un de vos amis je n\\' ai guère d\\' amis dit claude et ce monsieur qui vous a servi de témoin et qui appelait la divine pasithéa comment le nommez-vous? —buridan il est bien mal élevé mais il nous fera rire ",
"je ne l’ ai jamais vu endormi quand il avait trouvé quelque refuge il me laissait seule et disparaissait lorsque j’ ai pris ma résolution monsieur starr je savais tout ce que vous pouviez me répondre croyez-moi il n’ y a qu’ un moyen de désarmer mon grand-père c’ est que je parvienne à le retrouver ",
"jeanne s’ en apercevait -elle elle s’ attristait visiblement depuis quelques jours son humeur toujours égale semblait varier et son père stupéfait de lui voir à le chaque instant sans motif apparent des larmes plein les yeux prétendait qu’ elle couvait sûrement une maladie les rueille n’ avaient pas quitté bracieux bertrade qui sentait tout le monde contre elle s’ était résignée abandonnant la partie et suivant docilement le mouvement mondain où on l’ entraînait le petit bernès vint un soir pour inviter la marquise et ses hôtes à le suivre un rallye-paper organisé par le régiment ",
"il m’ expliqua encore que c’ était un honneur inouï que de mendier sous le porche de la cathédrale que cet honneur avait été brigué par des personnages autrement huppés que moi sans qu’ ils aient pu l’ obtenir et que personnellement je devais ma bonne fortune à la recommandation de son ami josé et à sa haute protection à le lui ramon enfin je compris que si don ramon me retirait cette protection j’ étais un homme perdu c’est-à-dire un homme qui n’ avait plus qu’ à le aller mendier sous les arcades de la vieille ville tout cela évidemment se paye je ne fus pas assez stupide pour m’ en étonner plus longtemps et la rapidité avec laquelle j’ acquiesçai à le toutes les demandes de don ramon fut immédiatement récompensée quand il fut entendu que je lui donnerais le quart de ma recette quotidienne il eut pour moi un parler de velours et me fit entrevoir une vie de délices ",
"heures sonnèrent à la pendule le petit homme se leva et fit le tour de la chambre s' arrêtant un instant devant chaque portrait celui de PROPN n' est pas là grommela -t-il entre ses dents non plus que celui de geneviève il se retourna brusquement vers la marquise qui le suivait d' un regard sournois il pensait: quelle différence y a -t-il entre une femme qui sait parfaitement et une femme qui se dit je ne veux pas savoir à le quelle époque placez -vous la mort de votre belle-sœur geneviève ",
"une heure après la capitale de le danemark semblait s’ enfoncer dans les flots éloignés et la valkyrie rasait la côte d’ elseneur dans la disposition nerveuse ou ̀ je me trouvais je m’ attendais à le voir l’ ombre d’ hamlet errant sur la terrasse légendaire sublime disais -je tu nous approuverais sans doute tu nous suivrais peut-être pour venir à le centre de le globe chercher une solution à le ton doute éternel mais rien ne parut sur les antiques murailles le château est d’ ailleurs beaucoup plus jeune que l’ héroïque prince de danemark ",
"je ne savais plus ni souffrir ni me réjouir: un mort les fossoyeurs nettoyaient les rues et les places on lavait les taches de sang on déblayait les décombres et les femmes sortaient timidement des maisons pour aller chercher de l' eau à les fontaines PROPN allait renaître et moi j' étais mort pendant des jours je traînai cette mort à le travers la ville ",
"j' écoutais avec attention ces notions complètement fausses récitées avec un aplomb admirable par le jeune savant —je me rappelle avoir lu cela lui dis -je dans les géorgiques de virgile mais je suis fâché de n' avoir pas ici le livre j' y aurais eu recours pour une circonstance qui m' embarrasse j' ai perdu une partie de mes abeilles et je crois me rappeler que virgile indique un moyen sûr de les reproduire —rien n' est si simple monsieur vous prenez un jeune taureau c un taureau de ans vous le tuez et vous l' enfermez dans une cabane où vous le laissez se corrompre ",
"cet académicien qui se tirait la langue racontait ses basses amours il y avait donc des toqués partout même à l’ institut; et son admiration pour le grand homme s’ amoindrissait de la sympathie qu’ il ressentait pour ses faiblesses —comment va fanny êtes -vous toujours à le chaville fit caoudal subitement apaisé et venant s’ asseoir à le côté de gaussin dont il tapotait familièrement l’ épaule la pauvre fanny nous n’ avons plus longtemps à le vivre ensemble —vous partez —oui bientôt et je me marie avant il faut que je la quitte "
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un boy avait déployé à le milieu de la table la carte de le pays d’ assam –messieurs dit -il gravement nous ne sommes plus en ce moment qu’ à le milles anglais de la ville de ravadjah la capitale de le radjah rebelle d’ assam la bataille est peut-être pour demain ou après-demain l’ instant est décisif je veux avoir l’ avis de tous il y eut un moment de silence | [
"personne n’ osait prendre la parole tous ces braves officiers à l’ esprit un peu simpliste ne voyaient qu’ un parti s’ approcher le plus près de l’ ennemi et le battre l’ un après l’ autre écossais gallois irlandais et anglais exprimèrent sous des formes diverses la même opinion seul le lieutenant n’ avait pas ouvert la bouche quant à le harry il était allé relever des sentinelles et s’ était esquivé ",
"–messieurs dit en souriant le capitaine vos avis sont excellents et font grand honneur à la bravoure et à la loyauté britanniques mais j’ aimerais mieux ne vous en déplaise des conseils un peu plus stratégiques la vaillance ne nous manquera pas c’ est entendu mais je voudrais à le côté de cela un peu de génie militaire qui grâce à les wolfet à les wellington a mis notre nation à le premier rang pour la tactique militaire d’ ailleurs ajouta -t-il avec un sourire légèrement ironique le lieutenant dalcester le héros de la journée n’ a pas encore donné son opinion je l’ attends avec impatience ",
"george rougit et avec un calme et tranquille regard: –capitaine répondit -il je partage entièrement l’ avis de mes honorables collègues dans tous les temps et chez tous les peuples la bravoure a toujours été la meilleure et la plus sûre tactique cependant ajouta -t-il après avoir jeté un coup d’ œil sur la carte voici un monticule à le sommet de lequel se trouve un temple et qui est situé à le confluent de cours d’ eau et commande les seules routes menant à la ville de ravadjah ce n’ est que de ce côté qu’ on peut empêcher notre approche et nous barrer le chemin une batterie de canons installée sur le mont malingou suffirait à le nous exterminer tous ",
"–aussi fit le capitaine avec flegme est -ce pour cela que j’ ai souligné d’ une croix rouge sur la carte le mont et le village de malingou –que décidez -vous –eh mais il n’ y a pas à le hésiter je vais faire occuper la montagne par une batterie d’ artillerie et compagnies de highlanders –qui désignerez -vous pour le commandement –vous-même lieutenant ",
"–mais –votre héroïsme et votre intelligence me sont un sûr garant que vous saurez mieux que tout autre défendre l’ honneur de le vieux jack britannique bien que navré jusqu’ à le fond de l’ âme d’ être obligé de quitter miss PROPN s’ inclina –vous devez être très fatigue demanda le capitaine PROPN à le milieu de le silence général –non je suis tout à le fait remis –alors cela tombe à le merveille ",
"vous allez en faisant le moins de bruit possible réunir compagnies de highlanders et un bataillon de cipayes et vous mettre en marche immédiatement le chemin est très court d’ ici à le malingou vous aurez occupé la montagne avant le lever de le soleil ce raid impressionnera les ennemis et assurera complètement notre sécurité d’ ici heures il faut que vos soldats soient en marche sur un signe de le capitaine tous les officiers s’ étaient levés des coups de sifflet retentirent dans la nuit on repliait les tentes ",
"escouade par escouade les hommes venaient se grouper silencieusement en dehors de le camp ils devaient être guidés par hindous qui avaient jadis habité le pays d’ assam et se vantaient de connaître les sentiers de la forêt vierge avait le cœur gros quant tout fut prêt il s’ aventura jusqu’ à les abords de la tente de miss il caressa bakaloo et eut la bonne fortune de trouver m.montbrichard qui rêvait à la lune assis sur un tronc d’ arbre ",
"–miss dort -elle? demanda -t-il anxieusement dit le vieillard elle est brisée de fatigue elle a eu tant d’ inquiétude à le cause de vous elle repose veillée par sa femme de chambre la petite kate qui ne peut se consoler depuis qu’ elle a appris que son fiancé le sergent était prisonnier –alors je ne pourrai lui dire adieu ",
"je suis obligé de partir –voulez -vous que je la réveille dit vivement m.montbrichard j’ en prends la responsabilité –inutile cher monsieur je me ferais un crime de troubler son repos "
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"elle n' avait que ans s' étant mariée à le et elle en paraissait moins ses traits menus et droits sa bouche étroite ses larges yeux pâles s' imprégnaient d' une suavité qui pour d' arthail semblait attendrissante à le delà de toute expression comme le parfum sur la fleur il y respirait l' émanation de l' âme pure un peu exaltée pleine d' une énergie singulière à la fois scrupuleuse pour ce qu' elle croyait le bien mais dédaigneuse des conventions et généreusement ouverte et imprudente en ce moment sous le petit canotier de paille se massaient les cheveux sombres cette figure à le charme si frais parut plus enfantine encore l' officier sentit son cœur se gonfler de la soif de protection de défense qui plus que le désir l' eût poussé à le envelopper de ses bras l' exquise créature vous ne vous cachez pas répéta -t-il en reprenant les mots qu' elle venait de prononcer ",
"le soir PROPN emportait la panière enfermant la prisonnière c’ était lui qui avant de s’ habiller en gendarme changeait les décors maniait les projecteurs nul n’ avait plus accès à les coulisses toutes les précautions étaient prises pourtant odette dès que l’ heure de le spectacle approchait ne tenait plus en place ",
"sur l’ autre feuillet on pouvait voir des hiéroglyphes non moins étranges que sur l’ enveloppe la maman y déchiffra: bonjour mon cher papa je suis très çage je t’ aime bocop quand reviendras -tu? ton peti garsson l’ orthographe de frédy on le voit n était pas moins fantaisiste que son écriture pourtant la maman ne songeait guère à le s’ en moquer: à le contraire des larmes d’ attendrissement lui vinrent à les yeux car elle savait combien le pauvre petit avait de peine à le écrire et elle devinait tout le mal qu’ il avait dû se donner pour tracer ces ligues et exprimer tout son amour à son papa ",
"–je viens de chez le docteur monsieur il a la goutte et ne peut sortir –vraiment! pauvre docteur mais c’ est nous alors qui lui devons une visite nous passerons chez lui en sortant de l’ église en attendant à le nous ma commère ",
"quelques minutes après hommes enveloppés de manteaux furent introduits les larges bords de leurs feutres cachaient presque entièrement leurs visages cependant à un mouvement que fit l’ un d’ eux la lumière de le foyer vint éclairer partiellement ses traits recula à le son aspect et à le lieu de sortir il se glissa prestement dans une embrasure dans la forêt les nouveaux venus étaient tous de haute taille et d’ apparence robuste ",
"heures et demie de le soir moi aussi j’ avais fini par m’ endormir il m’ a pris le bras et m’ a aidé à le me mettre debout puis il a fait disparaître à le petits gestes précis le creux que j’ avais laissé sur le canapé je l’ ai suivi à le travers l’ enfilade de les pièces vides qui baignaient toutes ou bien était -ce une impression fausse due à le mon état d’ extrême fatigue– dans une lumière très crue presque blanche ",
"c’ est mon enfant et le sien et pour lui je vais commettre le plus abominable de les crimes marchons elle avait ouvert la porte elle fit signe à l’ agent de la suivre et gagna la rue et maintenant ajouta -t-elle montrez -moi le chemin et conduisez-moi ",
"dit -il enfin fermez la fenêtre oui c’ est très bien et allumez toutes vos lumières madame fontanin il faut la clarté autour il faut la joie! et dans nos cœurs aussi il faut la lumière autour et beaucoup de joie l’ éternel est notre lumière l’ éternel est notre joie: de quoi donc aurais -je crainte tu as permis que j’ arrive avant l’ heure maudite ajouta -t-il en levant les mains puis il avança une chaise à le chevet de le lit: asseyez-vous ",
"on a souvent ri de la rapidité avec laquelle les enfants passent d’ une idée à une autre à le moment où toute leur attention est concentrée sur un fait voici qu’ une mouche s’ envole et soudain le cours de leurs pensées est modifié et ils oublient ce qui à la minute précédente excitait si fort leur intérêt des enfants à les hommes la différence est -elle après tout si grande l’ importance de les faits qui détournent l’ attention de les uns et de les autres est en réalité équivalente et a pour mesure commune l’ intensité diverse de leurs sensations la course d’ un chat nous laisse indifférents et ne nous trouble pas mais une jupe qui passe nous arrache à le nos réflexions de l’ heure et parfois nous emporte bien loin de le chemin que nous suivions ",
"seuls on le voit nous sommes ici chez nous cap-town est une ville anglaise transportée à le pied d’ une montagne gigantesque sous un ciel radieux à l’ extrémité de l’ afrique entre les océans je reconnais les maisons à les portes luisantes et à les marteaux bien polis les trottoirs les becs de gaz et le macadam de ma chère patrie des trottoirs le gaz le macadam et à le quelques lieues de PROPN les huttes misérables de les hottentots dans des plaines incultes et un peu peu plus loin les lions les tigres les léopards les hyènes les éléphants monstrueux les rhinocéros féroces les hippopotames difformes et toute la race venimeuse de les serpents "
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et lorsque la nuit fut venue maîtres et ramoneurs enfoncés dans le foin dans la paille dormaient à le bout de minutes de le plus profond sommeil le lendemain matin PROPN s’ habillait mais qu’ est -ce que tu as donc là lui dit jérôme en frappant avec le revers de sa main sur la bourse dont l’ enfant dans son instinctive prudence n’ avait pas jugé à le propos de parler maître c’ est de l’ argent que je veux envoyer à le ma mère et que des bons amis m’ ont donné pour aller jusqu’ à le paris | [
"ah combien as -tu et sans attendre la réponse de le pauvre claude il lui’ enleva de force sa bourse qu’ il vida dans la sienne tu le perdrais cet argent il vaut mieux que je le garde l’ enfant pleura mais il eut beau se lamenter prier donner toutes les meilleures raisons de le monde il ne revit plus son trésor ",
"dès le lendemain claude apprit à le ramoner et quoiqu’ il gardât une rancune à le jérôme il était cependant plein de zèle et de bonne volonté il suivait son maître dans les marchés dans les foires il était devenu le favori de l’ exploiteur qui confisquait à le son profit toutes les petites gratifications que l’ intelligence et la jolie figure de claude lui faisaient obtenir un jour que déjà très-fatigué claude rentrait avec son maître cherchant dans sa petite cervelle comment il pourrait s’ affranchir de cet esclavage et conquérir de nouveau sa liberté un domestique vint en toute hâte chercher un ramoneur pour éteindre un feu de cheminée a nous dit le père car il savait que claude était aussi adroit que courageux ",
"et la raclette en main maître et élève arrivèrent à le château de villevalier on les conduisit dans une immense cuisine dont l’ âtre était plein de suie enflammée et jérôme apposant une échelle près de le manteau de la cheminée l’ enfant stimulé par quelques encouragements s’ élança sans hésiter à le milieu de cette atmosphère brûlante qu’ une pluie de feu rendait presque inaccessible il fallait le courage imprévoyant de l’ enfance pour braver un tel danger claude claude ",
"courage criait jérôme après nous irons dîner va tu dîneras bien disait le piqueur à son pauvre nègre l’ enfant racla tant et si bien qu’ en une demi-heure la cheminée fut nette et tout danger avait cessé claude redescendit sans autres blessures graves que quelques brûlures à la figure et à les mains sois tranquille on te récompensera généreusement dit un vieux domestique à le claude qui venait de reprendre haleine ",
"viens par ici petit et surtout ne fais pas de bruit car nous allons passer devant l’ appartement de monsieur il est malade et en cet instant il reposé l’ enfant prit ses souliers à la main et suivit lestement son guide jusqu’ à le second étage je crois bien que tu n’ auras pas ici une grande besogne cet appartement est celui que le père de mon maître habita jusqu’ à sa mort et par une manie de vieillard assez singulière il ne voulut jamais qu’ on y fît du feu ",
"malgré cela il faut toujours nettoyer les cheminées lorsque tu auras fini tu viendras me rejoindre en bas et tu redescendras par ce même escalier en disant cela le domestique ferma la porté et l’ enfant entendit le bruit de ses pas se perdre peu à le peu dans l’ immense galerie de le château resté seul claude sentit plus vivement sa fatigue et ses brûlures il avait résisté à la douleur devant les louanges et les encouragements ",
"livré à le lui-même il sentit ses forces épuisées car déjà ou fois depuis le matin il avait fait son ascension dans les environs aussi éprouva -t-il un véritable mouvement de joie lorsqu’ en visitant une de les cheminées il la trouva absolument nette de suie il racla à la hauteur de la main et en apercevant à l’ entrée un coude horizontal dont la pente lui paraissait douce bon se dit -il je vais m’ étendre un peu ici et dormir un instant mes bras et mes jambes me font un mal sans compter ces maudites brûlures d’ ailleurs ajouta -t-il avec un gros soupir jérôme ne m’ en donnera pas un sou de plus cela dit l’ enfant sauta lestement dans le coude qu’ il avait convoité pour lui servir de divan et regardant encore une fois si quelques légers brins de suie ne viendraient pas accuser son innocente paresse il étendit ses jambes souleva ses bras et les croisant sous sa tête s’ en fit une espèce d’ oreiller déjà l’ enfant goûtait un voluptueux bien-être ",
"déjà ses paupières alourdies allaient se fermer lorsqu’ en appuyant le pied contre la muraille il la sentit tout-à-coup fléchir sous sa pression étonné claude se redresse promptement et malgré l’ obscurité il découvre bientôt dans le mur un trou assez profond dont l’ entrée était fermée par une espèce de moellon claude écarte la pierre étend les mains et cherche en tâtonnant avec précaution tout-à-coup il saisit quelque chose un objet dur et compacte c’ est un sac un petit sac en cuir fermé rond et dont le son argentin ne laisse pas de doute sur ce qu’ il contient descendre en un seul bond de sa cachette ouvrir le sac et rester stupéfait de joie à la vue de l’ or qu’ il contenait tout cela fut l’ affaire d’ un instant ",
"palpitant de joie l’ oreille à le guet PROPN essayait inutilement de compter son or comment se disait le naïf enfant comment c’ est moi moi claude qui ai trouvé cet or moi qui suis riche oh je vais en envoyer la moitié à le pays et l’ autre moitié l’ autre moitié ma foi je la cacherai si bien que jérôme mais dit -il tout-à-coup en rougissant et en baissant la tête mais cet or n’ est pas à le moi il ne m’ appartient pas "
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"c’ est lui poète l’ auteur de les vers fameux mon âme a son secret ma vie a son mystère et qu’ est -ce que tout cela qui n’ est pas éternel et à ce propos vous enfants entonnez le couplet qu’ il chantait en peignant le cheval de troie non sans réciter d’ abord l’ épigramme qu’ il dédia à le hercule le soir où ce dieu nous contait son combat de némée et le fils d’ alcmène encore que vantard comme tous les chasseurs ne laissa pas d’ en rire à les éclats il dit et tous déclamèrent périme ̀de battant la mesure puis ils entonnèrent alanguis la complainte que chante le pilote durant les longues nuits à l’ heure où sur tous les visages de pilote coule la clarté de la même étoile tous pleuraient à le seuil de leurs narines et de leurs yeux s’ amassait la fumée de le bois vert et il s’ en évadait comme le blaireau extrait de son terrier un noir chagrin –merci camarades dit ulysse et dites encore à le zeus quel nom s’ il nous était accordé de voir revenir de le royaume d’ où nul jamais n’ est revenu un de les héros de le siège quel nom sortirait de vos bouches? est",
"le globe est enfoncé je leur ai dit: –vous êtes trop avancés vous allez en avant c’ est bien mais il faut des résultats la province aime les résultats cependant j’ ai encore fait globes et vu l’ épaisseur de ces boules campagnardes c’ est un miracle ",
"une centaine d’ indiens peints de couleurs sombres entouraient le général français qui avec son épée nue leur barrait le passage l’ apparition de l’ uniforme anglais fut salué par un rauque concert de hurlements il n’ était pas difficile de deviner l’ objet de ce rassemblement c’ était une meute venant à la curée le major tira aussi son épée et vint se placer à le côté de le marquis PROPN s’ avança jusque sur le seuil de la tente à le milieu de le cliquetis de ses chaînes d’ un coup d’ œil il reconnut la bande ",
"PROPN était incapable de penser: son épouvante la rendait folle et il y avait de quoi craindre pour elle le séjour de le château était évidemment plus dangereux que jamais la réalité dépassait en horreur ses craintes romanesques elle s’ appuyait chancelante à le bras de frances et se laissa guider comme un enfant qui ne sait point la route ",
"très graves maintenant écoutez -moi bien vous connaissez peut-être ces sortes de lampes-longs-tubes à le lueur blafarde verdâtre et dans lesquelles le mercure volatilisé ah m’ écoutez -vous? ou ne m’ écoutez -vous pas s’ écria l’ homme si haut et si fort que lalouette épouvanté se laissa tomber à le genoux suppliant l’ étrange professeur de se taire et que m. plus bas à le nom de le ciel plus bas mais cette humiliation d’ élève ne désarma point le maître qui tout à sa conférence et à l’ orgueil de prôner les mérites de son invention devant cet exceptionnel auditoire continua d’ une voix forte nette dominatrice ces lampes dans lesquelles le mercure volatilisé produit une lumière vraiment diabolique tenez je crois bien que j’ en ai là l’ homme chercha remua de les choses et ne trouva pas en haut les chiens ne se taisaient toujours point ils avaient senti les visiteurs et c’ est ce qui les faisait si insupportables ils ne se tairont bien sûr qu’ avec de la viande dans la gueule pensait m. lalouette et cette pensée qui ne le quittait décidément pas malgré l’ e",
"ils sont pour l' ordre le travail la famille la raison leur justice c' est dans l' avenir; en attendant ils s' arrangent de l' injustice comme les autres et puis leur société eh bien a sera encore une société –évidemment –s' il faut attendre ans pour que le monde ne soit même pas changé ça ne m' intéresse pas ",
"les sommets entrevus dans ses rêves d’ ambition les plus audacieux il les atteignait tout à le coup et cela à le moment ou ̀ il s’ était cru sur le point de rouler dans l’ abîme mais il se remit vite grâce à le prodigieux empire qu’ il avait sur lui-même et c’ est d’ un ton glacé qu’ il dit: de le moins citoyens représentants vous m’ accorderez bien heures pour me consulter ils l’ interrompirent il n’ y a pas à le réfléchir dirent -ils jamais dumouriez n’ avait été soumis à une si terrible épreuve elle le surprenait lui que rien encore n’ avait surpris ",
"il me semblait curieux qu’ il ne m’ appartînt plus déjà je pensais que je n’ avais pas vraiment su profiter et ce mot me paraissait odieux de ce séjour avec lui je lui parlais gaiement et il répondait de même mais l’ un et l’ autre sans naturel peut-être parce que nous étions étonnés qu’ il soit si facile de vivre avec -quelqu’un jours que cela se passe si bien et que ce ne soit pas plus grave seulement quand il se leva j’ eus un mouvement d’ indignation envie de lui dire: mais où vas -tu tu ne vas pas me laisser seule ii partit et je restai seule ",
"—la scène de ce théâtre a trop peu de profondeur —les pièces anciennes devraient être remontées à le neuf .—découvertes de m. PROPN d' aline —projet de véritables illusions lemonnier boulanger paul leclerc casimir pradher rigault letellier desbrosses belmont —regrets sur mme duret.—mme lemonnier et m. martin dans les voitures versées boulanger dans et mme dans le solitaire —tableau très-édifiant de ce théâtre —note sur les mœurs de l' époque ",
"qu’ importe répondit daniel à le moment ou ils rejoignaient leur compagnie le jeune homme arrêta son père —s’ il m’ arrivait malheur lui dit -il tout bas vous diriez à le ma mère que j’ ai pensé à le elle n’ est -ce pas m. sérent pressa la main de son fils sans répondre et puis continua le jeune homme j’ aimerais bien que le fils aîné de marine portât mon nom c’ est ma sœur chérie le père inclina gravement la tête "
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fallait -il prévenir immédiatemeht le vieillard ou le laisser aller jusqu’ à son habitation pour voir à le préalable ce qui en était il prit le parti de gagner de le temps d’ examiner la fillette et d’ aller ensuite au-devant de le grand-père pour le préparer à le cette nouvelle douloureuse la morsure n’ avait rien de grave mais l’ impression avait été telle sur marie que l’ évanouissement persistait toujours le docteur n’ hésita pas à employer un révulsif énergique il eut la satisfaction de voir l’ inanimée ouvrir les yeux –c’ est vous dit -elle mon bon docteur | [
"où est mon grand-père?–me voici s’ écria martin d’ almée qui n’ ayant pas trouvé marie à la maison était revenu en courant que l’ est -il donc arrivé?–oh! peu de chose un mauvais petit chien ...rien qu’ à ce souvenir rien qu’ en prononçant ce mot marie retomba en syncope mais le docteur l’ eut vite ranimée –grand-père venez m’ embrasser dit l’ excellente enfant je me sens remise depuis que vous êtes-là.–certes dit le docteur aucun remède ne saurait valoir ses caresses ",
"la blessure légère faite par les dents de le chien fut pansée et marie put rentrer à la maison avec l’ aide de son grand-père et de le docteur PROPN d’ almée exigea de le propriétaire de le chien qu’ il le conduisit à l’ ecole d’ alfort pour le faire examiner par les professeurs il fut reconnu que ce petit mordeur était en parfaite santé .l’ accident de marie s’ était donc borné à une égratignure de peu d’ importance mais il eut les conséquences les plus fâcheuses tout le système nerveux avait été ébranlé la jeune fille perdit la fraîcheur de son teint devint jaune et bilieuse impressionnable pour un rien ombrageuse et irascible fantasque surtout .ses compagnes s’ éloignèrent d’ elle en la surnommant la duchesse d’ orange tant à le cause de son teint que de sa fierté s’ accentuant chaque jour ou plutôt de ce qu’ on prenait pour sa fierté et qui était seulement l’ amour croissant de la solitude.marie cessa d’ aller à la pension et s’ isola complètement avec son grand-père ne voyant plus que lui le bon mathurin et l’ institutrice qui venait lui donner des",
"ce goût lui ménageait plus d’ une consolation dans l’ avenir .pendant ans elle vécut ainsi ne frayant avec personne ne pouvant supporter la simple apparence d’ une contrariété ou l’ ombre d’ une contradiction sans avoir une crise de nerfs .le docteur ordonnait un redoublement d’ exercice tout en la traitant par l’ hydrothérapie la jeune fille fit acheter vigoureux chevaux presque de pur sang elle les montait tour à le tour ou les attelait à le sonphaéton qu’ elle conduisait elle-même elle était devenue canotière émérite sur cette petite rivière de la marne où l’on trouve chaque dimanche une véritable flottille d’ amateurs et d’ adeptes de le rowing-club son coup d’ aviron était fort remarqué ",
"elle faisait mener grand train à la maison trop grand train son grand-père n’ osait rien lui refuser sa fortune était toute en argent sauf la valeur de l’ habitation de la varenne-saint-hilaire il dépensait le capital comme s’ il se fût agi du revenu quand mathurin voulait hasarder quelque observation son vieux chef lui répondait PROPN n’ a pas à le compter avec l’ avenir ",
"elle est assez charmeresse pour épouser celui qu’ elle voudra agréer parmi les millionnaires qui accourront demander sa main et puis dans son état actuel de santé je ne puis ni ne dois la contrarier la seule chose qui me fasse peine c’ est qu’ elle se plaît à le faire de les dettes malgré que je ne lui refuse rien je lui en ai fait l’ observation plusieurs fois mais elle recommence toujours il faut bien payer soit chez la couturière soit chez la modiste que je ne lui donne pas une trop mauvaise habitude et qu’ elle n’ en souffre pas plus tard lorsque je ne serai plus PROPN ",
"c’ est ma seule crainte baste je la marierai avant d’ aller rejoindre son père et sa mère dans la mort l’ important est de lui choisir le mari qu’ il faut à son caractère et à son habitude d’ être gâtée quand le moment sera venu je m’ en charge j’ ai toujours bon coup d’ œil ",
"le souhait de le vieux marin rapporté par nous dans le chapitre précédent ne devait pas se réaliser il désirait choisir PROPN un mari pour sa petite-fille comme nous allons le voir le ciel en avait décidé autrement en attendant martin d’ almée continuait à le dorer l’ existence de son idole autant qu’ il le pouvait elle avait des barques de toutes les dimensions et de tous les modèles à la voile ou à l’ aviron ",
"on l’ admirait dans ce qu’ on appelle le tour de marne on attendait son passage bien qu’ il fût fréquent comme une curiosité inusable .un jour elle demanda à son grand-père –pourquoi ne m’ as-tu pas appris à le nager toi un vieux triton de mer –parce que je ne sais pas –comment tu ne sais pas nager? et pourquoi –parce que comme les quarts de les marins je n’ ai pas voulu apprendre ",
"–je ne comprends pas –c’ est un calcul de métier la mer est la plus perfide de toutes les amantes elle engloutit sans pitié un grand nombre d’ entre nous or quand nous sommes sur le point de faire naufrage il vaut mieux subir le plongeon sans résistance sans discussion sans phrases comme disent les littérateurs que d’ essayer une défense et un sauvetage le plus souvent impossibles que d’ opposer à la destinée une révolte inutile "
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"alors s' étendaient sur la terre ausonienne les règnes monotones de les troupeaux ces hommes n' étaient point ignorants et grossiers ils avaient reçu de leurs ancêtres beaucoup d' enseignements précieux ils connaissaient le navire et la rame ils pratiquaient l' art de soumettre les boeufs à le joug et de les lier à le timon ",
"c’ est un homme fort distingué et s’ il a quelques peccadilles sur la conscience il est noble à le nous de penser qu’ il est corrigé la réhabilitation n’ a pas été inventée pour les chiens d’ ailleurs l’ intérêt général est de vivre en bons rapports avec un personnage qui dans quelques jours peut dire à le lecteurs peut-être plus beaucoup de bien ou beaucoup de mal de toi j’ ai donc agi pour le mieux en cette circonstance d’ PROPN approuva ce discours d’ un mouvement de tête ",
"je me sens très bien pourtant c’ est souvent le cas quand on est fébrile —le capitaine m’ a dit que je risquais une pleurésie il n’ aurait pas dû vous le dire —au contraire il a bien fait ",
"je me tournai vers l’ homme presque pour l’ interroger le silence venait de lui! le silence venait de lui cela sortait en grosses bouffées comme de la fumée qui emplit une chambre d’ abord ses mains ne tremblaient plus je m’ approchai et j’ entendis aussi que son cœur ne battait plus son cœur de grosse cloche ",
"il faut une comtesse dans un château d’ ailleurs il n’ aime plus cette blandine –mais il ne t’ aime pas davantage il m’ aimera –jamais –pourquoi jamais –tu verras –ecoute lui dit -elle tu sais l’ usage établi en cette île demain est le grand jour de la kermesse la saint-olfgar or malgré les évêques catholiques ou protestants depuis que les femmes de smaragdis déchirèrent l’ apôtre qui se refusait à le leur folie à le chaque anniversaire de le martyre les jeunes filles ont coutume de se déclarer à le garçon timide ou récalcitrant qu’ elles convoitent pour époux je vais user de ce droit ",
"il les remplacera par autre chose pas plus que idée monastique ne peut périr mais elle peut se modifier ou il créera des instituts nouveaux plus en accord avec les données de notre temps ou il greffera sur les anciens de nouvelles branches nous verrons sans doute un développement de les affiliations et de les tiers- ordres qui par leur devanture laïque échappent à les contraintes de les lois je ne suis point inquiet à ce point de vue la sainte vierge saura bien quand elle le voudra grouper les gens ",
"quand nous reprîmes notre route nous avions épuisé nos provisions depuis jours et nous étions mourants de faim malet surtout était à le bout il me suppliait de l’ abandonner je ne pus m’ y résoudre malgré tout ce qu’ il put me dire enfin à le moment même où par une nuit noire nous allions franchir la frontière hollandaise des coups de feu retentirent derrière nous ",
"la marquise ne se hâta point et il y eut un silence mais cette fois personne ne survint pour l’ empêcher de prononcer ce nom qu’ elle avait eu sur les lèvres la veille à le théâtre de le châtelet l’ homme qui avait envoyé berry à le brest reprit -elle lentement c’ est m.debernage s’ écria j’ aurais dû le deviner —comprenez -vous maintenant pourquoi il ne veut plus de vous pour gendre il a appris que j’ étais entrée en relations avec vous il l’ a appris tout récemment hier peut-être dimanche quand j’ ai été reçue chez lui il ne le savait pas encore mais dès qu’ il l’ a su il n’ a pas hésité une minute à le rompre avec vous et à détruire la maison de le crime le soir même c’ était fait et il ne s’ en tiendra pas là —elle lui appartenait donc cette maison ",
"on dirait que ses lettres sont velues devant lui sont étalées une vingtaine d’ étiquettes comportant toutes le mot coing je me penche sur son œuvre tiens fais -je tu n’ utilises que l’ alphabet à le poil long il secoue la tête ",
"une nuit lourde lourde aussi lourde vois -tu que celle où j’ ai tu�� le capitaine morhange et derrière tout la vision mystique de charles de foucauld le saint de l’ assekrem: pense que tu dois mourir martyr dépouillé de tout étendu à le terre méconnaissable couvert de sang et de blessures violemment et douloureusement tué et désire que ce soit aujourd’hui mais vois -tu idriss de tous les épisodes de l’ épopée saharienne celui que j’ ai vécu le plus intensément c’ est la mort de le général laperrine en mars lors de sa tentative de liaison aérienne le plus étrange cet ancien commandant de le territoire de les oasis ce compagnon de charles de foucauld ce créateur de les compagnies sahariennes eh bien c’ est par hasard qu’ il a été embarqué dans cette mortelle aventure j’ ai rencontré le pilote de son avion le colonel alexandre PROPN dans la ferme bressane ou ̀ il a terminé sa vie il m’ a fait le récit de ce drame écoute bien c’ est une épopée vraie "
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jamais personne ne s’ était joint à son culte solitaire et si obscur que fût le nouvel adepte elle se sentit doucement émue par la respectueuse sympathie qu’ il témoignait à le son aïeul a quoi penses -tu tancrède dit -elle d’ un ton affable à le jeune garçon je me disais comme elle que ce monsieur -là ressemble tout à le fait ben à le maire de not’village le fermier topineau petit rustre | [
"s’ écria mlle avec colère retourne à le ton ouvrage tu n’ es qu’ un oison l’ enfant s’ enfuit en riant sous cape malgré tous ses crimes tancrède ne parvenait pas à le redevenir jeannot et sa petite sœur marthe pleurait chaque jour en ne le voyant pas arriver ",
"mlle de plantagemont s’ était armée de patience ayant pris un valet plutôt pour tenir son rang que pour tenir sa maison elle n’ en exigeait pas grand’chose et se parait de tancre ̀de plus qu’ elle ne s’ en servait il y avait un jour par semaine ou le page apparaissait dans toute sa gloire c’ était le jeudi jour de réception chez mlle de plantagemont dès le matin le vieux parloir s’ ouvrait à l’ air bienfaisant de le dehors chargé d’ en chasser une vague odeur de champignons ",
"les ancêtres étaient soigneusement époussetés mlle de plantagemont revêtait sa robe de soie puce et tancrède endossait sa livrée à le gros boutons armoriés ce n’ est pas que les visiteurs fussent fort nombreux mlle de plantagemont était trop sévère sur le choix de ses connaissances pour en avoir beaucoup mais enfin on voyait arriver tour à le tour m le curé et sa sœur un ancien officier de la garde royale retiré à le m*** depuis près d’ un demi siècle une mme de sainte-croix exilée pour cause d’ économie forcée avec ses filles non mariées et fort ennuyées de leur sort enfin le notaire de l’ endroit m. dubois toléré plutôt qu’ admis et traité de haut en bas par toute la compagnie ",
"attendez ce n’ est pas fini nous avons gardé pour le bouquet l’ homme important de ce petit cercle le vicomte de plantagemont cousin éloigné de mlle c’ était un gentilhomme campagnard d’ une cinquantaine d’ années possesseur d’ une petite terre qu’ il faisait valoir lui-même il arrivait toujours à le cheval et tancrède avait l’ insigne honneur de tenir sa monture c’ était principalement pour remplir cet office que sa maîtresse l’ avait pris à son service à le départ il amenait la bête devant la porte et recevait une tape sur l’ oreille en guise de pourboire de la main solide de m. le vicomte ",
"gaston de plantagemont faisait la pluie et le beau temps chez sa cousine il y était écouté comme un oracle quoiqu’ il n’ ouvrit guère la bouche que pour dire des lieux communs ou de grosses plaisanteries il avait le verbe haut et parlait toujours comme s’ il se fût trouvé en plein champ notez de plus qu’ il prenait la meilleure place à le coin de le feu et les bons morceaux à le table ou il buvait assez sec mlle iseult si raide et compassée avec tout le monde trouvait son laisser aller rempli de charme ",
"elle s’ imaginait que son fameux ancêtre le marquis de devait être un peu comme cela de son temps elle avait peut-être aussi une autre raison pour trouver son cousin à le merveille on les avait fiancés dans leur première jeunesse et ils allaient se marier quand des revers de fortune étaient venus empêcher leur union gaston avait dit à le iseult vous comprenez ma chère cousine qu’ avec si peu d’ argent nous ne pourrions tenir notre rang une fois mariés attendons des temps plus heureux ",
"mlle de plantagemont avait compris ou du moins avait cru comprendre et le temps avait marché emportant sa jeunesse sa beauté mais non les serments de gaston ayant donc fait ce petit héritage il lui sembla que rien ne s’ opposait plus à le leur union mais il lui restait à en avertir le vicomte et comme sa délicatesse lui faisait redouter une explication de vire voix sur un pareil sujet elle résolut de lui écrire mais ce n’ était pas la seule tâche qu’ elle eût à le remplir depuis tantôt ans le notaire dubois soupirait après l’ insigne honneur de lui offrir sa main sa fortune et un nom qu’ il avait orné de son mieux en y ajoutant celui de la gaillardière petite savonnette à le vilain d’ un détestable rapport qu’ il avait achetée rien que pour cet usage ",
"je dois dire que le notaire avait fait beaucoup pour mériter son bonheur non-seulement il avait subi les hauteurs de la demoiselle depuis bien des années mais il avait supporté avec une mansuétude frisant la faiblesse les grosses plaisanteries de le cher cousin qui avait fait de lui son patira enfin il se flattait de voir couronner sa constance et avait risqué une demande en règle lorsque mlle de plantagemont fit ce petit héritage qui lui permit de monter sa maison malheureusement pour l’ honnête dubois elle se monta aussi la tête et s’ imagina qu’ il ne lui restait qu’ à le faire connaître à son cousin la légère amélioration survenue dans sa position pécuniaire et à le remercier son autre prétendant un matin mlle appela tancrède d’ une voix fiévreuse et lui montrant lettres qui étaient posées sur un coin de la table surchargée de brouillons de feuilles commencées enfin d’ une multitude de papiers ",
"porte ces lettres à la poste lui dit -elle d’ un ton agité et craignant que l’ enfant ne remarquât son trouble elle se retira aussitôt contre son habitude elle n’ avait pas cacheté ses missives et comme les enveloppes étaient mal gommées une d’ elles s’ ouvrit toute seule dans la main de le petit domestique tiens s’ écria -t-il un bon tour à le jouer et prestement il retire le papier en prend un autre sur la table et le met à la place de le premier puis sans plus réfléchir il referme la lettre noble race de plantagemont c’ est ainsi que tu tombas en roture "
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"toutefois ce n’ était pas l’ unique motif pour lequel il se frottait les mains car lui aussi avait son plan il se glissa dans les rues désertes franchit des poutres enflammées se heurta à des bandits à le moitié ivres sales et repoussants il ne se sentait plus la tête lourde une idée venait de germer en son esprit et cette idée le mettait en joie avec quel plaisir il eût confié ses desseins à le son ami ",
"l’ ami lui dit marescou pourriez -vous nous donner quelques renseignements sur les gens qui occupent le cabinet contigu à le nôtre –mais parfaitement monsieur répondit le garçon tout en déposant sur la table le succulent parfait le monsieur c’ est un de nos bons clients m. –et la dame –la dame mais c’ est sa femme légitime puisqu’ ils sont mariés depuis jours à le peine! aujourd’hui comme vous le voyez ils font la fête ils sont en véritable partie fine ils sont revenus hier du havre où a eu lieu leur petit voyage ",
"je ne sais plus rien je n’ ai eu que le temps de partir après avoir entendu le soir m. le marquis de le touchais annonçait la nécessité ou ̀ il se trouvait de s’ absenter pendant quelques jours il emmenait naturellement son secrétaire le surlendemain vers les heures et demie une voiture fermée attendait mme la marquise de le touchais devant la villa de la falaise elle y monta après avoir embrassé son fils comme une folle par-dessus la voilette épaisse qui cachait sa pâleur et son désespoir ",
"–venez ma chère enfant lui dit -il et vous aussi j’ ai une explication à le vous donner et précédant l’ institutrice et l’ élève qui le suivaient sans comprendre ce dont il s’ agissait il les conduisit dans son cabinet de travail a la vue de cette femme à le demi nue sur un divan PROPN jane fit un pas en arrière –non ne craignez rien dit -il en lui prenant la main; approchez à le contraire ",
"PROPN se leva et lui dit: voulez -vous ajouter je vous prie à le mon apport social cette somme de francs que je dépose entre vos mains bonnaud et lansade poussèrent une exclamation qui ne peut se rendre par l' assemblage d' aucune lettre quoi! dit le premier à le eusèbe la comédienne vous a rendu votre argent! —lisez répondit eusèbe en lui passant un papier que les marchands allèrent dévorer dans l' embrasure d' une fenêtre voici ce que contenait ce papier: eusèbe vous avez voulu m' acheter mais je ne me suis point vendue ",
"c' est une faiblesse dont les dieux ont de tout temps profité et la fameuse mouche ne s' en fait pas faute cher monsieur mort à qui se croit innocent: voilà le langage de les dieux et il est juste on a toujours les meilleures raisons de le monde de s' imaginer clairvoyant parce qu' on a réussi à le saisir le taureau par les cornes cela ne suffit pas ",
"le cirque est arrivé nous cria porphyre de le plus loin qu’ il nous vit il y a éléphants il y a un cheval pie qui est plus malin que le diable dit -on j’ ai un rouble ",
"j’ accorde donc jusqu’ à sa parfaite convalescence plein pouvoir à le marie et cela sans que personne ait rien à le y redire d' ailleurs toi qui es fort sur la discipline militaire où as -tu jamais vu qu’ un général fasse retourner à le feu un soldat blessé à le son service les blessés vont à l’ hôpital jusqu’ à le ce qu’ ils soient guéris et s’ ils restent estropiés de leurs blessures ils ont droit à les invalides PROPN voulut insister mais le président leva son index à la hauteur de l’ œil droit et laissa échapper ces mots monsieur nous avons déjà dit quelle influence ces mots avaient sur le petit garçon aussi tout honteux de s’ être attiré cette mercuriale se glissa -t-il doucement et sans souffler le mot de le côté de la table où étaient les hussards qui après avoir posé leurs sentinelles perdues et établi leurs avant-postes se retirèrent silencieusement dans leurs quartiers de nuit .pendant ce temps marie ramassait les petites dents de le casse-noisette qu’ elle continuait de tenir enveloppé dans son mouchoir et dont elle avait soutenu le menton avec u",
"mlle eugénie tout oie sanglote et comme elle n’ a pas beaucoup de poitrine ses grosses larmes tombent par terre verticales il faut qu’ une porte soit fermée a eugénie vous ne voulez pas que j’ entre émile chère madame je suis désolé ",
"murmura -t-il enfin faut -il donc qu’ une pareille idée ait germé dans l’ esprit de cet imbécile il est capable de se présenter à le château de faire sa demande à le mme gertrude et dussé -je parler jamais le fils de ce brigand de clappier le chambrion s’ arrêta essuya quelques gouttes de sueur qui avaient subitement perlé à le son front puis se souvenant de le brocard il plaça de nouveau l’ échelle sous la trappe de le grenier le brocard qui était à les aguets souleva la trappe et montra sa mine futée –sont -ils partis "
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elle a croisé lucien aujourd'hui à le publinf et ils ne se sont pas adressé la parole il est heures de le soir elle fait de l' ordre dans sa chambre quand elle entend la sonnerie de le téléphone et la voix de jean-charles PROPN ta mère veut te parler elle se précipite –c' est toi dominique –oui | [
"viens tout de suite –qu' y a -t-il? –je te le dirai –j' arrive.jean-charles reprend son livre il demande d' un air ennuyé: –qu' est -ce qui se passe –je suppose que gilbert a parlé ",
"–que d' histoires PROPN enfile son manteau elle va embrasser ses filles –pourquoi tu t' en vas à le cette heure-ci? dit louise PROPN est un peu malade elle m' a demandé de lui acheter des médicaments l' ascenseur la descend à le garage ou elle a rangé l' auto prêtée par son père ",
"PROPN a parle elle fait une marche arrière elle sort. calme du calme respirer à le fond plusieurs fois garder mon sang-froid ",
"ne pas rouler trop vite par chance elle trouve tout de suite une place et se range à le bord de le trottoir elle reste un instant immobile en bas de l' escalier elle n' a pas le courage de monter de sonner que va -t-elle trouver derrière la porte ",
"elle monte elle sonne –qu' est -ce qui t' arrive PROPN ne répond pas elle est bien coiffée bien maquillée l' œil sec elle fume nerveusement PROPN sort d' ici dit -elle d' une voix sourde elle fait entrer laurence dans le salon –c' est un salaud le roi de les salauds ",
"sa femme aussi tous mais je me défendrai ils veulent ma peau: ils ne l' auront pas PROPN l' interroge de le regard elle attend; dans la bouche de dominique les mots ont peine à se former –ce n' est pas lucile c' est patricia cette demeurée ",
"il va l' épouser –l' épouser tu te rends compte je vois ça d' ici un grand mariage à le manoir avec de la fleur d' oranger ",
"a l' église puisque avec marie-claire il n' était pas passé devant m. le curé et lucile tout émue en jeune mère de la mariée non c' est à se tordre elle éclate de rire la tête renversée en arrière appuyée contre le dossier de le fauteuil; elle rit elle rit l' œil fixe toute blanche et sous la peau de le cou de grosses cordes saillent c' est soudain un cou de très vieille femme ",
"dans ces cas-là il faut gifler les gens ou leur jeter de l' eau à le visage mais laurence n' ose pas elle dit seulement: calme-toi je t' en prie calme -toi un feu de bois agonise dans la cheminée il fait trop chaud le rire s' arrête la tête de dominique retombe en avant les cordes de le cou s' effacent le visage s' affaisse parler –marie-claire accepte le divorce "
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"dès lors il ne fut plus question d’ habiter l’ hiver une grande ville mme PROPN accueillit cette mauvaise nouvelle avec un calme qui aurait surpris son mari s’ il eût ignoré combien sa femme était généreuse la mère se plut à le faire le tableau d’ une famille unie beau-séjour n’ était pas assez éloigné d’ une ville pour que des maîtres ne pussent venir donner des leçons à le laure a l’ énergie dont faisait preuve mme thiébaut s’ ajoutaient une douceur et une bonne humeur qui doublaient le charme de le foyer ",
"rien de bien franc en tout cas où dit -il regarda sa secrétaire une autre lindström la même en plus vieux ",
"sans doute il atteignit la poterne; sans doute il put traverser la douve et il trouva les chevaux de l’ autre côté car on entendit bientôt les fers de les sabots sonner sur la terre sèche et tout à le coup le hurlement de la vigie qui vive puis tout retomba dans un morne silence interrompu soudain par les sanglots de guy de champlaurent agenouillé près de l’ homme qu’ il venait de tuer ces lamentations ces pleurs le galop de le cheval l’ appel de la guette jetèrent l’ alarme dans la maison il se fit un grand tumulte dans les couloirs les corridors les salles des pas pressés retentirent dans les escaliers en pas de vis ",
"c’ est un mitrailleur de sabord ici celui de bâbord celui de la gauche est le joker de les patronymes anglo-américains comme dupont en français et on pourrait s’ en tenir là mais puisque c’ est dans une œuvre de pierre que ce joker apparaît on pense aussi à le sens premier à le nom commun qui est le forgeron c’ est un métier dont pierre a beaucoup parlé ici et PROPN il a connu des forgerons et en a mis dans ses livres ",
"nous serions comme toi sans nos vilaines robes noires prête-moi ton chapeau veux -tu? quitta son chapeau que la petite fille s’ empressa de poser sur sa tête ilest trop grand pour toi remarqua bien vite sa sœur donne -le moi plutôt paule le lui passa PROPN le prit et courut à la cheminée ",
"ainsi selon vous on peut accorder toute confiance à le son témoignage on peut le croire sur parole et les yeux fermés voici une citation à le témoin pour ce ridel qu’ un de vos hommes parte à l’ instant et le ramène avec lui je veux si c’ est possible l’ interroger ce matin même j’ irai moi-même et personnellement à le saint-avit répondit le brigadier enchanté de faire preuve de zèle devant un magistrat je vais demander de la part de m. le juge d’ instruction le tilbury de m. le maire et avant midi j’ amènerai le père ridel si je le trouve à le son auberge bien entendu ayant ainsi parlé le sous-officier fit le salut militaire et quitta le vestibule ",
"j’ aurais pu prendre des sanctions plus sévères je ne l’ ai pas voulu aujourd’hui vous voici à la porte de l’ étude vous me donnez sujet de regretter mon indulgence et reconnaissez bien mal les sacrifices que s’ impose pour vous m.quadremare votre bienfaiteur c’ est déplorable vous êtes un élève intelligent vous devriez montrer l’ exemple ",
"il doit vous rester3fr. dit -il PROPN ne se trompe pas clama mélanie voyons j’ ai pris de l’ argent chez moi et tirant une longue bourse grasse elle toucha à le chacune de les pièces et à le chacun de les sous qu’ elle contenait et regarda l’ œil perdu les meubles il me’ manquerait sous murmura -t-elle enfin monsieur est sûr de ne pas se tromper ",
"cette allée de les marronniers que longeait en fin de course le tramway ralentissant peu à le peu parallèle à le boulevard PROPN à le partir de le monument à les morts élevé à l’ entrée de le square municipal semblait être l’ après-midi comme s’ il y avait un lien entre le monumental monument et eux le rendez -vous d’ une demi-douzaine de ces voiturettes constituées d’ un siège d’ osier peint en noir encadré de roues et entraîné par une autre plus petite placée à l’ avant d’ une longue fourche orientable le long de laquelle courait une chaîne de bicyclette descendant de la double manivelle servant en même temps de guidon et actionnée par les mains de ces personnages ou plutôt semblait -il d’ exactes copies de le même personnage car ils se ressemblaient tous même visage osseux et dur de rapace même moustache noire à les pointes effilées ou parodiquement frisées à le petit fer aussi de cigarette roulée à la main éventail de rubans fanés à la boutonnière de les vestons toile cirée noire et luisante qui à le partir de le siège se déployait avec des cassur",
"il étudie l’ effet d’ un regard d’ homme sur une jeune femme et elle s’ efforçait de n’ en voir que le côté comique –sûrement qu’ il compte me fasciner comme le chat fait avec une souris?cette supposition lui apparaissait ridicule et quelquefois elle riait de bon cœur .mais cette façon de se remonter le moral comme elle disait ironiquement n’ atteignait pas toujours son but un jour elle eut l’ occasion de le constater .son travail fini elle avait quitté ses compagnes et elle rentrait chez elle tranquillement flânant presque ce soir-là en effet l’ inconnu n’ était pas devant la porte de l’ atelier quand les jeunes ouvrières en étaient sorties et arlette se croyant débarrassée de ce personnage indésirable se pressait moins que d’ habitude pour regagner son logis elle marchait lentement l’ esprit plus libre et le cœur plus léger avec la sensation d’ une délivrance il finira par se lasser se disait -elle avec satisfaction .tout à le coup sur son épaule droite elle sentit petits coups des coups discrets comme ceux de quelqu’un qui désire attirer l’ attention surprise mi"
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PROPN avait été d’ abord la mort de sa femme puis comme le succès semblait répondre à ses efforts ç’ avait été l’ enlèvement dont les circonstances demeuraient mystérieuses de sa fille aînée de sa chère andrée sans doute massacrée par les boxers et dont les os blanchissaient sans sépulture à le bord de quelque rizière ou à le fond de quelque gorge sauvage de la montagne maintenant c’ était la ruine et la pauvreté en perspective pour lui et pour sa fille perdu dans ses pensées PROPN ne prêtait nulle attention à le pittoresque bariolage de la foule qu’ il traversait lorsque brusquement il se sentit tiré par la manche il se retourna et se trouva en face d’ un jeune bonze à lesquels sa tête rasée ses larges oreilles écartées de le crâne et son sourire béat donnaient quelque chose de grotesque | [
"PROPN ne put réprimer un sourire et croyant avoir affaire à un bonze mendiant comme la ville de canton en pullule il tira de sa poche une sapèque mais l’ autre refusa de le geste mon illustre seigneur dit -il en un assez mauvais anglais ce n’ est pas l’ aumône de votre magnificence que je sollicite daignez suivre votre indigne serviteur à la pagode qui se trouve à une demi-heure de marche d’ ici et si vous êtes comme je le crois m.dubreuil le savant ingénieur français croyez -moi vous aurez des nouvelles de votre ami pat-nung-kay PROPN savait désormais à le quoi s’ en tenir son guide allait certainement lui faire remettre une lettre de l’ ami dont il n’ avait pas eu de nouvelles depuis si longtemps ",
"il suffit souvent de peu de choses pour modifier le cours de les idées bien que l’ événement n’ eût pas grande importance PROPN fut heureux de voir que l’ homme à lequel il avait autrefois sauvé la vie ne l’ avait pas oublié à la suite de son guide PROPN sortit de la ville dont la porte était décorée d’ un bel arc de triomphe en bois peint et doré et il s’ engagea dans une campagne semée de bambous de lataniers d’ arbres à le suifs et de mûriers à le papier ils arrivèrent bientôt en vue de la pagode qui se dressait à l’ extrémité d’ une large avenue d’ arbres centenaires dans le feuillage de lesquels croassaient avec de furieux battements d’ ailes d’ innombrables troupes de corbeaux à le tête blanche ils faisaient un vacarme incroyable ",
"devant le temple se trouvait un lac à les eaux transparentes entouré d’ arbres assez semblables à des saules pleureurs et dans lequel s’ agitait tout un monde de poissons à les écailles bariolées de canards mandarins de tortues qui poursuivaient leur proie tantôt à la surface de l’ eau tantôt à le milieu de larges nénuphars dont les corolles rouges et bleues se balançaient à l’ extrémité de tiges vertes mouchetées de noir PROPN ne s’ arrêta pas à le contempler ce magnifique spectacle il lui tardait d’ avoir des nouvelles de pat-nung-kay et toujours précédé de son guide il s’ engagea sur l’ un de les nombreux ponts de bois vert et rouge qui traversaient le lac et conduisaient à l’ entrée principale de le temple ce qui frappa le plus l’ ingénieur ce fut l’ état de délabrement et de vétusté des ponts dont les poutres et les traverses à le demi pourries menaçaient de s’ écrouler sous le poids de les passants et de les murs de la pagode dont les sculptures bizarres et tourmentées traversées de nombreuses lézardes ne semblaient tenir que par un miracle d’ équi",
"dans des chapelles latérales il aperçut des statues dorées de bouddha les mains croisées sur leur abdomen l’ air béat et contemplatif des vases destinés à le recevoir de les offrandes et de les cassolettes de bronze ciselé où brûlaient continuellement de petits bâtons de parfum étaient placés sur des autels devant chaque idole tout cela comme l’ extérieur était délabré usé mutilé dans une autre salle ornée de lanternes de papier ou de corne fondue rondes carrées ovales et de toutes les couleurs étaient rangées les divinités secondaires sur les murs étaient tendues des bandes de satin sur lesquelles se lisaient des sentences et des maximes une troisième salle contenait la statue de la déesse qui est une de les personnalités de la trimourti hindoue ",
"en pénétrant dans une quatrième salle PROPN se crut dans la boutique d’ un marchand de bric-à-brac on y voyait entassées pêle-mêle les divinités de le ciel et de la terre de la guerre de l’ agriculture de la philosophie à le milieu de lesquelles se trouvaient les images de les saints des guerriers des littérateurs de l’ antiquité chinoise sans compter d’ innombrables figures monstrueuses à le tête d’ ogre ou de reptiles quant à le toit de ce temple dont la construction avait dû coûter des millions il s’ était écroulé par endroits ensevelissant sous ses décombres statuettes cassolettes et vases précieux renversant même les statues de bouddha que l’ incurie et la paresse de les bonzes laissaient couchées à le terre celles qui par hasard étaient restées debout recevaient gravement l’ eau de le ciel sur leurs têtes quand il pleuvait sans du reste y faire plus attention qu’ à les parfums qui brûlaient devant elles PROPN qui avait souvent visité des pagodes ne fut pas étonné de l’ état de délabrement de celle-ci elles présentent le même aspect dans toute l’ e",
"tel était le cas de cette pagode dont les somptuosités tombaient en ruines m.dubreuil et son guide pénétrèrent enfin dans une cour intérieure sur laquelle s’ ouvraient les logements de les bonzes et l’ ingénieur fut introduit dans une petite salle assez propre devant un véritable bonze vêtu d’ une robe gris cendré c’ était le supérieur de le monastère il fit asseoir l’ ingénieur à ses côtés en face d’ un guéridon de laque sur lequel se trouvait disposée une collation composée de thé de gâteaux à le riz et à le safran de pastèques de confitures de gingembre sans oublier une jatte de les indispensables graines de citrouille l’ ingénieur parlait couramment le dialecte chinois de canton mais il comprenait beaucoup moins facilement la langue thibétaine ",
"il mit donc un certain temps à le lire jusqu’ à le bout la longue lettre de son ami mais à le mesure qu’ il avançait dans sa lecture son visage exprimait la surprise et la stupéfaction la plus profonde le bonze qui observait avec attention la physionomie de son visiteur ne put s’ empêcher de demander avec curiosité –le message que tu lis noble seigneur est venu de très loin porté par nos frères mendiants depuis les solitudes glacées de la terre de les herbes le thibet j’ espère qu’ il t’ apporte de bonnes nouvelles –d’ excellentes répondit distraitement ce qu’ il venait de lire l’ avait tellement préoccupé qu’ il ne répondait que par des interjections à les phrases mielleuses et courtoises de le bonze ",
"il relut une seconde fois la lettre de pat-nung-kay la mit dans sa poche et se retira non sans avoir déposé une modeste offrande entre les mains de le supérieur de la pagode était si étonné de l’ étrange communication qu’ il venait de recevoir il était si indécis sur la résolution à le prendre que sa première idée fut d’ aller même avant de prévenir germaine consulter ses amis sur ce qu’ il devait faire il courut en hâte jusqu’ à le leur hôtel justement et son cousin allaient sortir lorsqu’ il arriva ils firent ensemble quelques pas dans la rue ",
"comme ils passaient devant une maison de thé à la façade ornée de lanterne et dont la salle semblait entièrement déserte –entrons ici si vous le voulez bien proposa m.dubreuil j’ ai à vous parler sérieusement ici nous pourrons causer en toute tranquillité loin de les oreilles indiscrètes –c’ est cela fit PROPN et les français pénétrèrent dans l’ intérieur de la boutique que divisaient des cloisons à le hauteur d’ homme formant comme autant de petits cabinets ils entrèrent dans un de ces petits cabinets s’ assirent et frappèrent sur un gong à le bruit de lequel accourut immédiatement un boy chinois de mine astucieuse qui revint l’ instant d’ après avec un plateau chargé de rafraîchissements puis s’ éloigna discrètement "
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"je ne jouissais pas jamais et la plupart de le temps mon sexe à le cause de mon acharnement se couvrait de brûlures et de cloques restait douloureux pendant plusieurs jours puis PROPN a rompu par une lettre elle ne supportait plus de partager la honte et sans doute souffrait -elle de la distance que je mettais entre nous en dépit de moi-même même si elle ne pouvait pas totalement l’ expliquer quelques semaines plus tard elle fera la rencontre d’ un autre garçon un garçon de la ville vivait sa mère qu’ elle allait voir plusieurs fois par an pendant les vacances scolaires ",
"je suis une femme je sens les choses tu veux parier avec moi et comment si je veux parier? putain je vais te prendre à le mot ",
"—non je ne pars pas en voyage à le peine un tout petit voyage dors bien seul dans son bureau il donne toute une série de coups de téléphone et se fait un peu à le lui-même l’ effet d’ un chef d’ orchestre —non monsieur le commissaire mascouvin ne pourra pas être interrogé avant ou jours sûreté de toulon maintenant puis sûreté de nice oui coûte que coûte entendu par le truchement de le poste de police le plus voisin de la rue notre-dame-de-lorette il fait avertir torrence qui est en faction devant chez m.blaise en route non pas encore tout de suite par la serrure il se donne d’ abord le plaisir de contempler mme toute raide dans son fauteuil tandis que cet imprudent de lucas s’ est laissé aller à le ronfler le jour se lève ",
"c’ était la tante qui proclamait l’ heure de rentrer pour se mettre à le lit les amoureux se donnaient tristement la main en se regardant fixement les yeux dans les yeux et: bonsoir macloune et marichette rentrait à le logis et macloune retournait à le lanoraie les choses se passaient ainsi depuis plus d’ un mois lorsqu’ un soir macloune arriva plus joyeux que d’ habitude bonjour macloune et le pauvre infirme sortit de son gousset une petite boîte en carton blanc d’ où il tira un jonc d’ or bien modeste qu’ il passa à le doigt de la jeune fille ",
"il faudra bien que j’ aille aussi moi-même dire mon mot là-dessus devant mes électeurs attablés patriote de la loire que dit -il bon un éloge enthousiaste de mon dernier discours monsieur servais notre éloquent député marche glorieusement sur les traces de les manuel des garnier-pagès signé ce doit être de ce brave féraud le père de julien ah voilà une lettre de lui il m’ assure qu’ on me prépare une ovation à le mon arrivée à le il me recommande son fils recommandation superflue car chaque jour je m’ attache davantage à le julien et cette lettre-ci de qui est -elle ",
"le nouvel empire appartiendrait un jour à la race la plus forte; que ce dût être l’ anglo-saxonne un fou pouvait seul en douter arrêter une belle et grande affaire par crainte de cette fin inéluctable c’ était dans la pensée de ce remueur de mondes un acte déraisonnable antihumain: la sottise superstitieuse d’ un sauvage qui hésiterait à le lancer sa pirogue sur le fleuve parce que le fleuve ira nécessairement se perdre dans la mer –croyez -moi continua -t-il j’ ai voulu servir en même temps qu’ une œuvre où mon activité trouve satisfaction l’ homme indispensable à le cette œuvre un homme dont je fais grand cas parce qu’ il travaille comme moi à l’ élargissement à la transformation de notre vieux globe ",
"—vous amenez des chats à la brigade vous ne trouvez pas qu’ on a assez de bordel sur les reins —je ne peux pas le laisser à la maison il est trop jeune il pisse partout et il peine parfois à s’ alimenter —danglard vous aviez dit que vous ne vouliez pas d’ animal ",
"j’ ai repris l’ avantage avant qu’ il ait le temps de se ressaisir j’ ai fait la même proposition à le votre ancien collègue il y a une heure et il a accepté sans rechigner je crois que ç a l’ a soulagé il a même été assez bavard le gurudec a tenté de réagir maladroitement ",
"elle vit qu’ elle s’ était trompée et se tut trop fière pour parler désormais d’ une douleur qu’ on lui jalousait comme une prétention elle s’ enveloppa donc d’ une douleur muette et attendit a quelque temps de PROPN cécile écrivit à le son amie une assez longue lettre dans laquelle elle la remerciait beaucoup de ses leçons en lui apprenant qu’ elle était enfin convertie à le bonheur et qu’ elle se trouvait maintenant bien près d' être heureuse la pauvre jeune femme se mourait alors paris bien mon cher dumont quand je te disais que la maigreur de ma pauvre femme me jouerait un tour depuis jours je suis veuf hélas! oui je suis veuf mon pauvre dumont; et bien certainement que si j’ avais pu prévoir cet événement -là je ne me serais pas marié pour avoir encore à le recommencer à le bout de mois ",
"pendant ans le mari de berthe vécut dans son rêve de miel une seule ombre ce ne fut qu’ à le bout de la cinquième année qu’ il devint père pour s’ être fait attendre le bonheur ne fut que plus profond il était arrivé trop souvent à le gré de l’ époux amoureux que les exigences de le service l’ eussent contraint à des absences de plusieurs mois mais il était d’ une suprême habileté pour se ménager des occasions de fuite et il arrivait subitement embrassait sa femme et repartait quand il eut un fils à le embrasser il resta quelques minutes de plus il emporta de doubles trésors de joie "
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vous qui croyez à des nécessités vous mettez gravement vos bas sachant que pour vivre il faut avoir des bas mais lui ne connaît rien que le mouvement qu' il veut se donner et pendant que sa mère lui met ses bas il remue les jambes impatiemment ceci veut dire: ne vois -tu pas que tu m' ennuies j' ai des bras et des jambes c' est assez or mon désir m' appelle et c' eût été un bel instant de ma vie celui que tu consacres à le me mettre de les bas dans la bonté matinale les jeux de les enfants de ans et demi brillent à le soleil | [
"ils sont faits avec des pâtés de sable si l' enfant est sage et avec des promenades ou des pas de course quand il est agité leur mouvement se compose de gestes maladroits qui se mêlent et s' embrouillent comme les sentiments d' une âme indécise mais il est plein de vie comme les désirs d' une âme naissante petits pâtés avec des petits seaux c' est une occupation sérieuse pour laquelle on s' assied et qui contient un peu d' esthétique une esthétique de petits pâtés promenades et pas de course: c' est une occupation glorieuse comme celle d' un monsieur va-t'en-guerre qui vous remue et qui vous donne un air crâne parce que vous êtes un bel homme utilisant son corps ces spectacles laissent à le cœur une grande clarté et lorsqu' une mère se les rappelle elle se dit qu' alors il faisait un bien beau temps ",
"elles ont raison les mères car tout cela c' est un seul sentiment de soleil d' innocence et de bonté puis il faut manger la soupe la soupe aussi est embêtante qui vient prendre les petits à les moments de leur joie pour leur rappeler qu' il y a des actions nécessaires comprenez -vous à le beau milieu d' un enthousiasme on redescend à le terre à le terre de la soupe quotidienne un beau matin alors qu' il faisait une expérience de chimie on rappela à l' illustre monsieur pasteur que ce jour même il avait promis de se marier ",
"le bon savant dut penser: qui est désagréable et je voudrais bien que le mariage n' eût jamais été inventé semblablement l' enfant se dit: à le diable la soupe et ceux qui ont imaginé de la manger il se met à la besogne pourtant les enfants gâtés à le ans et demi ne savent pas manger seuls alors comme les petits oiseaux ils ouvrent le bec et leur mère y met la pâtée ",
"mais ce qui est facile pour les petits oiseaux attentifs ne l' est point pour les petits enfants joueurs continuellement occupés d' autres choses ils regardent partout et leur tête suit leurs yeux si bien qu' une mère doit prendre garde pour ne pas mettre la cuiller dans le nez dans l' oreille ou dans les yeux à le lieu de la mettre dans la bouche remuante tout n' est pas fini qu' il s' échappe qu' il n' aille pas trop loin avec sa pauvre ignorance à le milieu de notre monde compliqué il y a des choses dangereuses des voitures et des cailloux des voitures à les roues méchantes et des cailloux qui vous attirent pour vous faire tomber et puis le plus petit trou d' eau est un endroit de mort qui attend sa victime ",
"car la rue comme une créature mauvaise fait de le mal à les petits enfants reste devant chez nous auprès de moi répète la mère elle est une gardienne maman je l' ai dit tu étais ma citadelle je ne voulais pas m' éloigner non plus à le cause de différentes peurs que j' avais ",
"a ans et demi je craignais les chats ils ne sont pas rassurants eux qui sont pleins de mouvements vifs et dont les dents et les griffes contiennent une méchanceté diabolique que l' un d' eux s' approche j' accours vers maman sans lui avouer mes craintes car nous avons notre fierté et là auprès des bonnes jupes je sens qu' une main s' étend au-dessus de ma tête qui repousse les dangers je n' étais pas bien tranquille non plus lorsque des mendiants passaient avec de grands sacs où il y a place pour les enfants déplaisants tant d' hommes ont des intentions que l'on ne connaît pas ",
"visages enfermés dans des barbes épaisses j' en voyais quelques-uns qui auraient pu me prendre et m' emporter je ne sais où parfois maman leur disait: emmenez -le donc vous me débarrasserez mais je vous réponds que vous ne ferez pas une bonne acquisition je riais à le moitié pour faire comme elle mais je tremblais à le moitié aussi parce qu' on ne sait pas ce qui peut arriver je n' ai jamais été brave ayant possédé toujours une grande imagination c' est qu' en effet l' imagination nous montre la vie de cieux de femmes et de douleurs parée qui nous font sentir la mort comme une caverne noire sans femmes et pleine d' oublis ",
"on hésite à s' aventurer sur son chemin ainsi n' étaient point mes réflexions de petit enfant mais je songeais pourtant à des supplices d' oreilles et de nez coupés d' yeux crevés de langues arrachées à des captivités dans des armoires ou dans des sacs et à des bêtes qui vous mordent pendant des années je me disais il faut te méfier les événements nous guettent et quelque chose peut venir te prendre par le bras pour te conduire quelque part où tu serais très mal ne t' éloigne pas trop de ta mère qui saura te défendre ",
"quand midi sonnait heure de l' appétit je ne me laissais pas appeler fois à le déjeuner les bons exercices matinaux sur qui passe l' air frais des villages emplissent le corps de santé j' ai faim maintenant nous n' avons pas de grande chaise pour enfant me voilà sur une chaise ordinaire et la table me vient à le menton cela ne fait rien puisqu' il s' agit de manger et non pas d' être à son aise "
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"théoph. script ce qui prouve que vers l’ an590 athènes était encore le séjour de les muses l’ anonyme de ravenne écrivain goth qui vivait vraisemblablement à le septième siècle nomme fois athènes dans sa géographie encore n’ avons -nous de cette géographie qu’ un extrait mal fait par PROPN sous michel les esclavons se répandirent dans la grèce ",
"très long des années il a eu avec ce livre-là le prix français le plus important: le médicis il en a été heureux a un ami commun près de sa mort je crois cet homme a dit un jour qu’ une fois dans sa vie il avait aimé une femme de façon durable qu’ il était resté plusieurs années sans la tromper sans tromper une femme ",
"normal: il a des hommes de paille comme il a des hommes de main tout le secteur de campomoro est protégé par la loi littoral c’ est classé en zone remarquable totalement inconstructible même pas un pigeonnier un abri de jardin ou un château de sable dans les successions c’ était les terres léguées à les filles parce que ç a ne valait rien on réservait les terres agricoles à les garçons aujourd’hui on se les arrache surtout si on a un élu dans sa manche les dalersa les rachète discrètement depuis des années ",
"mais on lui aura fait comprendre qu’ on ne pouvait décemment marier la cadette avant l’ aînée vous êtes murmura méchamment je croyais qu’ angéline avait une ressemblance le conservateur de les eaux et forêts mit un doigt sur ses lèvres en souriant c’ est à le petit bonheur n’ est -ce pas continua -t-elle les liens seront plus forts entre les familles on est ami maintenant paloque attend la croix ",
"–c’ est entendu répondis-je.–donc reprit le capitaine lorsque le nautilus se trouve à le flot dans ces conditions il émerge d’ un dixième or si j’ ai disposé des réservoirs d’ une capacité égale à le ce dixième soit d’ une contenance de tonneaux et centièmes et si je les remplis d’ eau le bateau déplaçant alors tonneaux ou les pesant sera complètement immergé c’ est ce qui arrive monsieur le professeur ces réservoirs existent en abord dans les parties inférieures de le nautilus j’ ouvre des robinets ils se remplissent et le bateau s’ enfonçant vient affleurer la surface de l’ eau ",
"tu piges rien à le rien en toi sommeille le plus immonde de les porcs qu’ une soue ait jamais abrité il me le faut ce fric c’ est plus de le mirage c’ est pour elle pour nous plus maquiller loquedu pante cavillon à les fouilles en perce faut paraître quoi le reste de le spectacle fait son petit crin-crin le comique troupier proclame qu’ il est d’ arras chef-lieu de le pas-de-calais ainsi que l’ une de ses relations a la rate qui s’ dilate les harmonicistes postillonnent des airs farouest les impubères gambilleuses exhibent leurs mollets de poules faisannes micro parle de le ventre comme d’ autres de le structuralisme bus arrive à le pas se casser la margoulette sur son câble et en apiande les célèbres badours viennent se tarter les bajoues se botter le train s’ arroser la liquette et faire fuser les mots d’ esprit dont le moins hilarant n’ est pas je ne bois jamais d’ eau parce que l’ eau bue éclate pour la première fois j’ ai un peu honte de ce que je fais je sens bien la pauvreté de tout ça face à le elle en tout cas jamais j’ ai été aussi vite pour me démaquiller je g",
"PROPN désespéré prit l’ inde en aversion et résolut de revenir en france son oncle ne serait pas impitoyable non il ne pourrait trouver le courage de chasser un neveu presque un fils qu’ il avait tant aimé et qui lui revenait si repentant et si malheureux mesurant son espérance à l’ ardeur de son désir PROPN réalisa à la hâle son petit avoir et courut à le port pour s’ informer d’ un bateau en partance pour PROPN il n’ en trouva qu’ un le saint-françois qui chargeait en ce moment même il alla trouver le capitaine baudoin qui consentit à le recevoir et s’ embarqua avec la petite hermine ",
"il était pâle; ses longs cheveux grisonnants tombaient humides et roide le long de ses tempes il s’ appuyait sur son peu-bas et regardait son œil était sec et brillait d’ un feu sombre; sa poitrine se soulevait péniblement ",
"elles ressemblent à des espèces de mandolines qui seraient posées sur des roues et que l’on aurait attelées par leur long manche courbé en proue de gondole il faut se hâter de partir afin d’ arriver à le angkor avant le midi brûlant et le voyage commence en suivant l’ étroite rivière par un sentier de sable bordé de roseaux et de fleurs c’ est sous une colonnade de hauts cocotiers d’ où retombent des guirlandes de lianes fleuries en grappes il fait une fraîcheur matinale exquise sous ces grandes palmes ",
"la scouine revint —elles ne sont pas encore tout à le fait finies mais je les achève je les achève vous savez j’ en ai encore pour une couple d’ heures seulement ce sera pour betôt "
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il fallut pour les apaiser un peu qu’ on leur promît une compensation et encore regardèrent -ils partir PROPN d’ un air triste et boudeur ils lui portaient envie ce fut de la barrière à le montreuil un long et pénible trajet allégée de ses hardes qu’ elle avait laissées chez mme urbain soutenue par une énergie fébrile clémence dut prendre et porter son enfant dont les pieds s’ engluaient dans la boue | [
"elle fit de fréquentes laites avec ce fardeau sous un vent froid enfin elle arriva chez mme prévot mêmes confidences même confusion douloureuse l’ excellente femme déclara qu’ elle serait trop heureuse de garder près d’ elle mais le difficile fut de le faire consentir à le rester son beau rêve s’ était évanoui; ",
"il avait passé par toutes les déceptions d’ abord les petits urbain qu’ on n’ avait pas laissé venir puis cette vilaine route et cette bise glacée on arrivait la maison était triste sa mère causait avec mme prévot et il restait seul il s’ était glissé dans le jardin c’ était laid plus de fruits à les arbres à le peine quelques feuilles flétries ",
"enfin il avait fait des avances à le phanor et celui-ci peu soucieux de quitter la paille de sa niche s’ était mis à le gronder il n’ y avait évidemment plus qu’ à le retourner à le paris aussi en apprenant qu’ il lui fallait rester à le montreuil opposa -t-il une vive résistance les caresses de mme prévôt et les injonctions de sa mère le touchèrent peu ce qui le décida ce fut de voir celle-ci affligée prête à le pleurer il eut honte de lui causer ce chagrin ",
"et passant d’ une extrémité à l’ autre il déclara qu’ il avait tort qu’ il se plaisait beaucoup chez mme prévôt qu’ il serait bien sage à le condition pourtant que sa mère reviendrait le lendemain elle le lui promit et l’ embrassa avec force il la regarda partir tâchant de sourire quoique son petit cœur fût bien gros et elle chemin faisant songeait à le cet enfant qui la consolerait par sa gentillesse qui grandirait près d’ elle tandis que son père ne le verrait plus moi qui me plaignais murmura -t-elle ",
"voici pendant ce temps ce qui se passait rue vivienne m. roché persistant plus que jamais dans ses soupçons était venu sonher à le bureau de la caisse centrale bien longtemps avant l’ heure indiquée par maheurtier le garçon de bureau l’ introduisit en le priant d’ attendre m. attendit mais en maugréant contre ces chefs de maison ces directeurs qui peuvent dormir avec l’ idée qu’ on les vole ",
"quelle insouciance quel laisser-aller se disait -il comment veut -on que les domestiques et les subalternes restent honnêtes quand les maîtres ferment les yeux ceux-ci sont les vrais coupables et on devrait les punir enfin vers heures un quart maheurtier entra vraiment mon cher directeur vous n’ y songez pas s’ écria m. roché en l’ apercevant ",
"comment pouvez -vous être aussi tranquille quand il est certain que ce caissier a abusé de votre confiance allons donc c’ est certain vous dis-je j’ ai cherché ce vidal le prétendu souscripteur de mon billet et je ne l’ ai pas trouvé qu’ importe puisque nous avons un solide nantissement est -ce bien sûr vous avez entendu comme moi hier l’ énonciation de les titres ",
"hum! puis il est tard et il devrait être ici depuis longtemps ce caissier vous lui avez donné rendez -vous pour heures oui mais il l’ aura oublié il va venir comme d’ habitude à le heures attendons heures sonnèrent puis le quart après ",
"tous les employés étaient à le leur poste mais de causson pas de nouvelles m. maheurtier commençait à le avoir de les craintes il avoua que ce retard lui paraissait en effet singulier; et il envoya un de ses commis à les informations rue d’ enfer le commis prit une voiture et une demi-heure après rapporta ce que le lecteur sait déjà causson était sorti le matin avant le jour et sa femme et son enfant n’ avaient pas tardé à le suivre "
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"je filai donc doublai la mercedes et tout en la surveillant dans mon rétroviseur gagnai les boulevards l’ auto de le supposé sadique venait de déboîter et me filait le train elle me rejoignit me doubla à le son tour et prit à le droite en direction de PROPN alors je ralentis pour laisser s’ intercaler une autre bagnole entre nous la mienne étant très basse cela suffisait pour me dérober à la vue de l’ homme à la mercedes ",
"minuit venait de sonner barclay resté seul dans sa tente allait se coucher sur son lit de camp il était fort content de lui-même il venait d' écrire de son plus beau style hindoustani une proclamation destinée à le voir le jour jours plus tard et à le prévenir les mahrattes que le gouvernement anglais dans sa haute sagesse avait résolu de les délivrer de le joug d' un scélérat de le nom de corcoran qui s' était emparé par vol fraude et meurtre de le royaume d' holkar ayant écrit ce morceau d' éloquence il s' assoupit ",
"PROPN s’ ennuya; elle essaya de faire parler sa mère mais l’ insensée ne répondait toujours que par sa chanson monotone la nuit tomba de bonne heure une nuit noire et triste le feu était mort dans le fourneau refroidi le mistral s’ éleva; la folle ne voulut pas quitter son poste elle était insensible à les piqûres âpres de le vent et la petite fille y demeura exposée assise loin de la porte sur un tabouret les mains roulées dans son tablier pour les réchauffer et ses pieds se glaçant immobiles sur la dalle froide ",
"je le demanderai à le premier venu à un paysan à un manœuvre à un enfant; à le cette voix banale enfin qui répond sans troubler à les plus mystérieux désirs de le cœur parce qu’ elle part d’ une bouche totalement inconnue et indifférente elle fit arrêter la voiture à l’ entrée de la ville dans le chemin bordé de grenadiers et se dirigea seule et à le pied vers l’ atelier où elle avait vu pietro malgré les audaces de sa pensée elle tremblait en marchant et rougissait sous son chapeau de paille à le larges bords c’ est qu’ elle n’ était point encore aguerrie à de telles démarches et puis je ne sais quels pressentiments l’ agitaient et lui remettaient en mémoire psyché marchant avec un flambeau vers l’ amour endormi son cœur bondissait à le moment où elle leva le loquet de la porte qui séparait l’ atelier de la rue ",
"s’ écria des armoises vous aurez de l’ agrément je ferai mon devoir repartit simplement toussaint en jetant sur rené un regard plein de tristesse et de reproches le poëte sentit ce regard sévère tomber sur son visage et perdit un peu de son aplomb il n’ y a plus rien à le faire murmura d’ ailleurs je voudrais rester que je ne le pourrais pas ",
"–j’ ai abordé ce garçon à le sortir de table –parlons ensemble puisque vous connaissez le français lui ai-je dit.–ah! qui vous a dit? balbutia -t-il –votre exclamation à l’ instant répondis se troubla visiblement puis me regardant il se mit à le rire –c’ est vrai! que je suis bête –mais non dites-moi êtes -vous de ce pays ",
"elle l’ avait laissé faire inerte la poitrine gonflée et ils restaient là sans se rien dire les mains unies les yeux dans les yeux les souffles confondus et il leur fallait rompre ce ravissement divin pour reprendre la marche turque pas si vite cependant que comme le matin il ne posât ses lèvres sur celles de laurence et que la jeune femme haletante toute pâle les paupières closes ne lui rendît le baiser le reste de la journée s’ écoula pour eux pareillement à un songe on revint à les ormettes camille donnant le bras à le laurence qui s’ y appuyait heureuse alanguie on dîna rapidement puis à le dessert le jeune homme qui s’ était montré fiévreux pendant tout le repas disparut brusquement sans que sa mère s’ occupât de cette absence ",
"elle détruisait leur sécurité il les invitait à en user pour s’ allier à le prolétariat ils voulaient entrer dans l’ histoire mais pas par cette porte-là classés catalogués les intellectuels communistes les gênaient beaucoup moins en sartre les bourgeois se reconnaissaient sans consentir à le dépassement dont il leur donnait l’ exemple il leur parlait leur langage et il en usait pour leur dire ce qu’ ils ne voulaient pas entendre ",
"mais il y avait encore des soldats de nos héroïques armées et des francs-tireurs ou des volontaires qui voulaient et savaient se battre voilà pourquoi le colonel avait averti le général PROPN que hommes se trouvaient entre mulhouse et chalampé le général avait une armée nombreuse que rien ne menaçait il en détacha ou hommes qui par une marche rapide le long de le canal devaient à une certaine heure envelopper par derrière la petite armée tout occupée de combattre les bavarois retranchés dans lui couper sa ligne de retraite l’ écraser ou la forcer de mettre bas les armes et se réunissant à les bavarois se porter à le marche forcée sur mulhouse suivant leur habitude les commandants de les forces françaises ignoraient les mouvements de l’ ennemi et croyaient le surprendre s’ ils ne furent pas surpris eux-mêmes ce fut comme on vient de le voir grâce à le leur inspiration d’ avoir envoyé des éclaireurs le long de le canal ",
"cette conversation que j’ avais entreprise par pure politesse ne tarda pas à le ma grande surprise à le devenir passionnante à le point que nous nous isolâmes à le peu près complètement des autres pour la poursuivre plus tranquillement vers une heure toutefois je jugeai qu’ il était temps pour moi de rentrer je pris son adresse et lui promis de lui rendre bientôt visite une quinzaine de jours environ passèrent avant qu’ il me soit possible de le revoir à le cette époque en effet je venais d’ obtenir un travail sinon intéressant de le moins très bien rémunéré qui me prenait la quasi-totalité de mes après-midi et de mes soirées "
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pensait -il on dirait une femme il lui toucha doucement le genou allons dit -il croyez -vous que je vienne armé contre vous j’ ai horreur de ceux qui font de la psychologie à les dépens de leurs amis | [
"tout ce que je veux c’ est le droit pour tous d’ être libres et sincères de se livrer à le ce qu’ on sent franchement sans fausse honte sans crainte de s’ y enfermer pour jamais sans peur de se contredire le droit d’ aimer maintenant et de n’ aimer plus la minute d’ après n’ est -ce pas plus viril et plus loyal ainsi olivier le regarda avec sérieux et répondit: il n’ y a point de doute cela est plus viril et vous êtes fort mais moi je ne le suis guère je suis bien sûr que si répondit christophe mais c’ est d’ une autre façon ",
"à le reste je viens justement pour vous aider à le être fort si vous voulez car ce que je viens de dire me permet d’ ajouter avec plus de franchise que je n’ en aurais eu sans cela que sans préjuger du lendemain je vous aime olivier rougit jusqu’ à les oreilles immobilisé par la gêne il ne trouva rien à le répondre christophe promenait ses regards autour de lui ",
"vous êtes bien mal logé n’ avez -vous pas d’ autre chambre un cabinet de débarras ouf! on ne respire pas vous pouvez vivre ici? ",
"on s’ y fait je ne m’ y ferais jamais christophe ouvrait son gilet et respirait avec force olivier alla ouvrir la fenêtre tout à le fait vous devez toujours être mal à l’ aise dans une ville monsieur ",
"moi je ne cours pas le risque de souffrir de ma force je respire si peu que je trouve à le vivre partout pourtant il y a des nuits d’ été qui sont pénibles même pour moi je les vois venir avec crainte alors je reste assis sur mon lit et il me semble que je vais étouffer ",
"christophe regarda la pile d’ oreillers sur le lit la figure fatiguée d’ olivier; et il le vit se débattre dans les ténèbres partez d’ ici dit -il pourquoi y restez -vous olivier haussa les épaules et répondit d’ un ton indifférent: oh! ici ou ailleurs des souliers lourds marchaient au-dessus de le plafond à l’ étage au-dessous des voix aigres se disputaient ",
"de minute en minute les murs étaient ébranlés par le grondement de l’ omnibus dans la rue et cette maison continua christophe cette maison qui transpire la saleté la chaleur malpropre l’ ignoble misère comment pouvez -vous rentrer tous les soirs est -ce que cela ne vous décourage pas moi il me serait impossible d’ y vivre ",
"j’ aimerais mieux coucher sous un pont j’ en ai souffert aussi les premiers temps je suis aussi dégoûté que vous quand j’ étais enfant et qu’ on me menait en promenade rien que de passer dans certaines rues populeuses et sales j’ avais le cœur serré il me venait des terreurs baroques que je n’ osais dire ",
"je pensais: s’ il y avait en ce moment un tremblement de terre je resterais mort ici pour toujours et cela me paraissait le malheur le plus affreux je ne me doutais pas qu’ un jour j’ y habiterais de mon gré et que probablement j’ y mourrais il a bien fallu devenir moins difficile cela me répugne toujours mais je tâche de n’ y plus penser "
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"d’ abord il aida de temps à le autre les fermiers à la récolte de les foins en compagnie de placide qui s’ était enfin mis à le travail de la culture la plupart de le temps il allait seul à la pêche ou à la poursuite de les bêtes placide le rejoignait dans la soirée ils ne se fixaient pas un lieu précis de rendez-vous ils se retrouvaient grade à le nouveau cri de ralliement: raulois valmarie qu’ ils chantaient le plus souvent sur un air nostalgique avec des fausses notes aiguës qui s’ entendaient à le loin et les amusaient alexis dans ses expéditions paisibles ne s’ activait pas cependant comme autrefois ",
"et c’ était là quelle honte c’ était là l’ origine de sa fortune –les pères elle avait amassé sa dot.– maintenant monsieur que me conseillez -vous de faire l’ avocat répondit avec gravité:– reconnaître vos enfants monsieur.m.de garelle seul à le fond d’ un fauteuil voici à le cannes en garçon drôle de chose je suis garçon ",
"toutes les volontés unies pour leur bonheur sa mère sa mère ce mot en jacques frappait le tocsin des coupetées de bronze parcouraient son cerveau d’ un rythme atroce bourdonnant l’ autre mot s’ y mêlait le mot qui l’ avait rassuré d’ abord un rêve et peu à le peu c’ était la terreur insinuante une aridité un étouffement la prescience de le réel le soulèvement de la poitrine sous des paroles qui ne peuvent pas vibrer meurent misérablement dans la gorge et enfin le dernier cri jaillissant l’ éveil et tout autour de le malheureux les ténèbres la solitude la hélas! il enterrait sa face dans l’ oreiller et longtemps longtemps il restait à le contempler la cime noire de son golgotha à le travers cette sombre histoire de son être de nouveau il vint une espérance à le jacques ",
"d’ abord toi tu étais trop petit et puis ah! si ton grand-père mon père avait su mon père tu sais ce n’ est pas moi! une goyê tu comprends? aurait été terrible une pause comment PROPN eût -il pu deviner que très loin très bas dans la pénombre de sa conscience sentait flotter de vieux vieux souvenirs remontés de sa propre jeunesse nevers une jeune fille terrible répéta -t-il machinalement et soudain sur un ton plus vif elle sait que tu es juif n’ est -ce pas —voyons papa —et ç a ne lui fait rien naturellement bon bon enfin tu es sûr qu’ elle n’ est pas antisémite et sa famille est -ce qu’ elle pratique qu’ est -ce qu’ ils ont comme métier ses parents à petites phrases serrées interrogeait son fils avec une telle douceur des précautions si délicates que celui-ci ne pouvait faire autrement que de répondre; et cependant une sourde une irritante inquiétude s’ insinuait en lui ",
"une intime odeur de japon de race jaune qui est montée de le sol ou qui est sortie de les boiseries antiques presque une fétidité de fauve le tendelet de gaze bleu-nuit disposé pour notre coucher descend de le plafond avec un air de vélum mystérieux le bouddha doré sourit toujours devant ses veilleuses qui brûlent; quelque phalène habituée de le logis qui dormait dans le jour collée à le notre plafond tournoie maintenant sous le nez de le dieu autour de les petites flammes grêles ",
"anatole se tordait gracieusement et répétait sur un ton de flûte: embrasse-moi poupoule PROPN devint pourpre le sang lui moussa dans les veines elle lui jeta: tu as fini de parler n’ est -ce pas eh bien oui c’ est vrai oui j’ ai trouvé un monsieur riche il est autrement propre que toi anatole jubilait démesurément rage pas reprit -il PROPN n’ avance à le rien voyons raisonne un peu: je t’ aime tu m’ aimes je te l’ annonce tu tâches de pivoiner et de baisser tes stores toutes les femmes font ç a pour enjôler les hommes ",
"l’ impolitesse de les employés et leur lenteur voulue le jetèrent dans une irritation qui n’ avança pas les affaires son état maladif était cause en partie de ces accès de colère que le calme de son esprit désavouait ils ébranlaient son corps comme sous la cognée les derniers frissons de le chêne qui va tomber il revint transi la concierge en passant lui remit une coupure de revue ",
"vous avez comme on dit le pied à l’ étrier allez -vous maintenant vous jeter à le bas compromettre votre avenir l’ existence de votre mère quels remords vous en auriez bientôt émilie c’ est vrai je suis une misérable créature égoïste et lâche je n’ ai pas dit cela non mais vous l’ avez pensé et très justement combien vous devez me mépriser vous si courageuse si raisonnable et qui bien moins que moi encore étiez faite pour la position où vous vous trouvez mais je me corrigerai! ",
"on décrocha enfin c’ est vous christophe? —oui —est -ce que est la PROPN vient d’ avoir un accident lucien s’ assit lentement ",
"–elle en a plusieurs un fils qui est sous-officier et qui fait des bêtises parce qu’ il a été trop gâté une fille mariée à un châtelain de le côté de niort et puis qui a ans et ne trouve pas d’ épouseur quand on n’ a guère de dot et avec ç a des goûts de dépense c’ est pour faire reculer les prétendants est riche lui –très riche il a la fortune de sa mère bien augmentée depuis que le domaine de la bottellerie a été mis par lui en grand rapport "
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tout à le coup il aperçut ioussouf qui à le pieds au-dessous de lui cherchant toujours un sentier pour gravir le chakh-dague s’ avançait avec précaution à le milieu de les pierres pendant quelque temps moullah-nour se soulevant sur le coude suivit des yeux le voyageur puis il sourit et se penchant à l’ oreille de le jeune garçon il lui dit —réveille -toi goulchade goulchade en tatar veut dire la rose le jeune homme ouvrit les yeux en souriant lui-même | [
"lui dit moullah veux -tu que je te salue jusqu’ à le terre —je le veux bien dit le jeune homme et ce sera une nouveauté pour moi que de te voir à le mes pieds —doucement doucement goulchade avant le miel de l’ abeille il y a l’ aiguillon regarde en bas ",
"le jeune homme baissa les yeux dans la direction indiquée par moullah-nour —vois -tu ce voyageur qui passe sans doute que je le vois —je connais son nom et son cœur il est intrépide comme un léopard ",
"c’ est le premier tireur de va à le lui désarme-lui les mains et amène-le-moi si tu fais cela je serai ton serviteur pour toute la soirée et devant tous les camarades je te rendrai hommage voyons y consens -tu —très bien répondit goulchade ",
"et le jeune homme sauta sur un vigoureux petit cheval de montagne et s’ élança par un étroit sentier qui semblait plutôt une ligne tracée à le crayon qu’ un chemin creusé dans le rocher on entendait encore les pierres rouler sous les pieds de son cheval mais lui on ne le voyait plus tous les compagnons de moullah -nour regardèrent en bas curieux de voir ce qui allait se passer le chef était plus attentif que tous les autres peut-être regrettait -il d’ avoir exposé le jeune homme à ce danger ",
"car lorsque goulchade ne fut plus qu’ à le quelques pas d’ PROPN sa pipe lui échappa des mains et l’ anxiété se peignit sur sa figure hadji n’ avait aucune idée de ce qui se passait ou plutôt de ce qui allait se passer surexcité par les quelques gorgées d’ eau-de-vie qu’ il avait bues il tâchait de se rassurer lui-même en se parlant tout haut et se regardait comme plus brave que ou —oh disait -il non ce n’ est pas pour rien que mon fusil porte cette inscription prends garde je respire la flamme ",
"je brûlerai la barbe à le premier bandit qui osera se placer sur mon chemin à le reste je n’ ai rien à le craindre ma cuirasse est à l’ épreuve de la balle mais où sont -ils donc ces bandits où sont -ils donc ces brigands ils se cachent les poltrons ",
"sans doute qu’ ils m’ ont vu. par allah je déteste les poltrons moi et tout à le coup comme en arrivant à le tournant d’ une route il faisait ronfler la dernière syllabe de sa phrase dans sa bouche il entendit une voix rude qui lui criait —halte et à le bas de cheval et comme il relevait la tête tout éperdu il aperçut à le pas de lui le canon d’ un fusil braqué sur sa poitrine —allons allons à le bas de cheval et lestement lui cria -t-on pour la seconde fois d’ une voix qui lui parut encore plus rude que la première et ne t’ avise pas de mettre la main ni à le ton fusil ni à le ta schaska ",
"si tu essaies de fuir je fais feu le fusil d’ abord —non seulement mon fusil mais mon âme seigneur bandit répondit ioussouf tout tremblant je suis un bon garçon incapable de faire de le mal à qui que ce soit ne me tuez pas et je serai votre serviteur ",
"je prendrai soin de votre cheval et je brosserai vos habits —le fusil le fusil dit la voix —le dit en le posant d’ une main tremblante sur le rocher —les autres armes maintenant la schaska le kandjar le pistolet —voilà disait à le chaque mot prononcé et en jetant à le terre l’ arme désignée par le bandit le malheureux ioussouf "
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"pas seulement pour les asticots mais pour soi on devient le calme et le repos pour la chaleur pour la lumière pour le mouvement! et éventuellement pour la reine d’ angleterre ainsi que le veut la chanson on se marre rétrospectivement d’ avoir accordé quelque importance à le ce qu’ on croyait être de grands événements plus rien n’ existe que cet épuisement formidable qui vous retire toute essence humaine si vous trouvez que je tartine trop dans le philosophique tapez-moi sur l’ épaule je descendrai en marche on s’ aperçoit que la gloire l’ amour l’ argent et la sécurité sociale sont les composants d’ un affreux bidon ",
"mme maigret avait annoncé ce matin qu’ elle passerait par le marché à les fleurs et lui avait demandé s’ il était libre vers midi d’ aller l’ y retrouver il était midi il hésita se pencha à la fenêtre d’ où il apercevait les taches de couleurs vives derrière le parapet de les quais puis il décrocha le téléphone en soupirant —demandez à le boissier de passer me voir ",
"hors de l’ esprit les souvenirs de la terre n’ apportez dans la maison d’ allah ni la boue de la rue ni celle de la pensée mettez -vous à le genoux et adressez -lui votre prière ne comptez pas vos revenus mais comptez vos péchés la ",
"il appartient à l’ humanité!... mais qui il est son nom ses qualités sa position sociale on l’ ignore arrivé sans bruit il est reparti sans bruit n’ importe puisqu’ il s’ est trouvé le jour dit à le PROPN il se trouvera le jour dit à le PROPN est -il donc nécessaire de connaître son état civil non ce qui n’ est pas douteux c’ est qu’ il remplit intégralement les conditions inscrites à le testament puisqu’ il a été désigné par le testateur PROPN à quoi bon se démarcher pour en savoir davantage que les joueurs parient pour lui sans hésiter il peut devenir le grand favori car à s’ en rapporter à ses premiers coups il semble que le dieu de les bonnes chances va l’ accompagner pendant le cours de ses voyages en résumé voici quelle était à le cette date de le mai la situation de la partie:max le mai a quitté fort riley de le kansas pour se rendre à la vingt-huitième case état de le mai a quitté austin de le texas pour se rendre à la trente-cinquième case état de l’ ohio.hermann sa condamnation enfin purgée le mai a quitté calais de le maine pour se rendre à ",
"c’ était le principal.thibault décrocha la glace de le mur s’ approcha de la chandelle et se regarda.mais à le peine son regard eut -il plongé dans le réflecteur qu’ il poussa un cri de surprise .ce n’ était pas lui ou plutôt c’ était toujours son esprit mais ce n’ était plus son corps corps dans lequel son esprit était entré était celui d’ un beau jeune homme de à le ans à les yeux bleus à les joues roses et fraîches à les lèvres de pourpre à les dents blanches .ce corps enfin était celui de le baron raoul de vauparfond PROPN se rappela alors le vœu que le coup de cravache et le choc de le cheval lui avaient fait formuler dans un moment de colère .il avait pour heures désiré être le baron de vauparfond et que le baron de vauparfond fût PROPN pour le même espace de temps.cela lui expliquait ce qui à le premier abord lui avait paru inexplicable c’est-à-dire que ce corps évanoui qui était couché en travers de la route fût vêtu de ses habits et orné de son visage –peste! dit -il faisons attention à une chose c’ est que j’ ai l’ air d’ être ici mais qu’ en re",
"j' avais bu bien davantage j' ai ri tout doucement sans comprendre je me suis levée pour aller dans le second jardin où accroupie quasi ivre dans l' odeur entêtante de le buis j' ai pissé et regardé les étoiles sans m' inquiéter des pas qui approchaient certaine que c' étaient ceux de le maître et ouvrant mes cuisses à la fraîcheur nocturne avec un rire que je voulais le plus léger de le monde mais qui semblait sourdre de mon ventre à la façon d' un long vent ce n' était pas le maître c' était le barbu qui avançait en souriant et me demandait me tutoyant si je voulais fumer un peu d' herbe ",
"son regard s’ alanguit et elle chuchota cela ne te rappelle rien si dit -il et comme il était décidé à le frapper vite et fort pour en finir il ajouta mais il faut que cela cesse ah ne le dis pas écria -t-elle et elle se mordit le poing à le travers son gant je ne peux croire que ta passion pour moi n’ ait été qu’ un feu de paille ",
"il a appelé urbin d’ une voix tremblante il n’ a obtenu aucune réponse son libérateur tout à l’ avenir de sang où il marche n’ entend pas même les bruits de la foudre il ne prête l’ o reille à le dedans de lui-même qu’ à les appels de la trahison .sa taille athlétique se dessinait en noir sur les nuées grisâtres qui couraient rapidement d’ un horizon à l’ autre PROPN contemple un instant avec un vague pressentiment de malheur le génie lugubre et silencieux qui l’ enthousiasme et qui l’ effraie qui fascine son intelligence et qui commande en maître à son cœur .puis de le geste implorant son aide –urbin j’ ai bien froid dit le prince ",
"maigret allait ouvrir disait comme s’ il eût été le maître de maison —montez vite chez geneviève puis il rentrait à le salon sa lettre toujours à la main c’ est vous groult qui quand elle vous a annoncé qu’ elle était enceinte avez été pris de panique vous êtes un lâche vous avez toujours été un lâche la vie vous fait si peur que vous n’ osez pas vivre par vous-même et que vous vous raccrochez à la vie de les autres cet enfant il allait le faire endosser par un imbécile quelconque qui en prendrait la paternité c’ était tellement pratique on attirait un jeune homme qui se croyait aimé pour de bon un beau jour on lui annonçait que ses étreintes avaient eu des suites il n’ avait qu’ à se présenter devant le papa se jeter à le genoux demander pardon se déclarer prêt à le réparer et vous vous seriez resté l’ amant hein? salaud ",
"si quelqu’un vous interroge ne répondez pas si quelqu’un vous écrit ne répondez pas si l’on veut vous faire partir d’ ici refusez ayez confiance jusqu’ à la dernière minute de l’ heure la plus cruelle je suis là "
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le sable ce sont de véritables montagnes qui sont désagrégées ce sont des souvenirs et PROPN c’ est tout ce que je suis c’ est tout ce que je fais c’ est tout ce que j’ écris supposé que nous prenions une poignée de sable sur la plage et que nous entrouvrions un peu notre poing c’ est une montagne qui file entre les doigts et c’ est une falaise qui susurre | [
"le matin vers ou heures j’ allais porter la poubelle de caoutchouc noirâtre pesante puante sur la route vers heures j’ allais jusqu’ à la grand-rue de PROPN acheter de le pain et à l’ épicerie acheter des bières de le vin des gâteaux secs je me mis à le faire la cuisine faute qu’ ibelle la fît je ne sais plus pour quelle raison madame la georgette ne venait plus préparer le repas de midi ibelle s’ était désintéressée de tout cela ",
"l’ amour avait ses devoirs et c’ eût été manquer à l’ étiquette que le malheur se salît le bout de les doigts et songeât à l’ épicerie je prenais un balai vaguement vers le soir ou un morceau de chiffon à la condition qu’ ibelle ne me vît pas comme disait qui était féru de méditation assise bouddha n’ est pas plus dans le temple que dans le balai de les toilettes ibelle me répondait avec à-propos et non sans vraisemblance que pour mon propre compte je ne pouvais quand même pas envisager de résider dans le temple et qu’ il fallait alors me résigner il est vrai qu’ il ne s’ est jamais trouvé un précepte religieux même indien pour m’ apaiser j’ avais garde de ne pas toucher à les vêtements d’ ibelle jetés en désordre à le travers de la chambre ",
"les femmes que j’ ai rencontrées dans ma vie et qui l’ ont illuminée sans nul doute principalement à les heures de grand soleil étaient si remarquables et avaient une idée si haute et si juste de leur valeur qu’ elles ne faisaient à le peu près rien qui l’ eût avilie et qui de ce fait les eût abaissées à le leurs yeux rien de très concret au-delà de posséder un corps rien de ce qui les nourrissait ou qui concernât les lieux les couleurs les pensées et les sons ne les remplissait d’ enthousiasme rien aussi bien qui pût nouer des liens complexes et variés et qui fût capable d’ attacher beaucoup ni longtemps encore que les discours idéologiques aient quelque chose à le mes yeux de profondément attachant parce qu’ ils tiennent de le refrain de l’ enfance de le plaisir de le refrain et peut-être même où elles excellaient mais en quoi n’ excellaient -elles pas? de le plaisir médusant et profond de le ran-ratapataplan il était heures j’ avais cessé de traduire ",
"le soleil était de retour avait inondé la chambre où je travaillais j’ étais descendu à le jardin je m’ étais installé à le plus haut de la pelouse j’ avais traîné fauteuils en rotin pour bien marquer à le ibelle que j’ avais convoité sa présence de nouveau le soleil de le matin était presque brûlant ",
"je voyais la mer vert foncé et huileuse à le loin derrière les pins parasol et les chênes je me souviens que je lisais et préparais des partitions de et de et je m’ ennuyais un peu j’ eus un sentiment de bouleversement tout à le coup comme si une décision qui tardait à le venir s’ était prononcée à le mon insu voilà je n’ aimais pas cette musique j’ aimais les œuvres de le xvn siècle ou de le début de le xvm siècle je quittais ibelle je rentrais à le paris je ne me souciais plus que de musique baroque je devenais un grand violiste j’ entrais chez arraucourt on s’ effaçait devant moi qui est -ce demandait -on sur mon passage c’ est le nouveau sainte colombe vous ne le reconnaissez pas ",
"c’ est le nouveau marin marais c’ est le nouveau cupis! répondait -on tout bas avec respect je décidai de partir de rejoindre paris de changer ma vie je me mettais à le haïr la normandie la normandie me semblait toute à l’ image de la toile cirée à le motifs de petites noisettes roses et de petites fougères vert pomme que madame la georgette essuyait s’ il est possible de dire après chaque repas avec un chiffon humide et huileux ",
"cette toile cirée était brillante lumineuse comme un pré gras et détrempé dans la lumière sous la suspension à le milieu de la cuisine aussi onctueuse et engluante qu’ une passion finissante quoi que ce fût toute cette herbe ces pluies cette mer cette femme m’ étaient devenues source de détestation les roches les berniques sur les rochers les coques brisées coupant le pied les algues glissantes les bancs de moules et de baigneurs la vulgarité de tous les vivants le sentiment de la banlieue à l’ égard de la ville le sentiment de la villégiature à l’ égard de la vie tout court sorte de banlieue temporelle voie sans issue et dans le temps et dans le cœur et dans l’ espace la sensualité incessante proche de la traite à l’ étable à le heures fixes ou de le prurit maladif d’ une plaie vaguement purulente et dont on a le sentiment qu’ il suffirait de ne pas la gratter durant un jour ou pour qu’ elle s’ apaise et se résorbe les chagrins aussi les chagrins incessants rendant humide la pelouse et si révoltant de s’ asseoir à le jardin la multitude de les guêpes des mousti",
"les méduses sur le bord de le rivage les moustiques la nuit je me saisissais d’ un vieux roman plein de mélodrames la mort sadique d’ un fils de menuisier des femmes très belles se montrant nues à des hommes et les assassinant ou affamées mangeant leurs nouveau-nés et le cordon; et jusqu’ à le leur délivre et j’ écrasais avec passion les moustiques quand j’ en avais tué un je me disais tiens! voilà que la bible sert à le quelque chose le août j’ étais à le paris le août je restaurais un privilège ",
"j’ étais à le PROPN et j’ embrassais mademoiselle aubier quand j’ arrivai dans ma quatre-chevaux vrombissante chevaux c’ est l’ attelage de les quadriges des triomphes mademoiselle PROPN quittait la maison en marchant avec prudence avec un porte-cartes vert empire sous le bras je m’ arrêtai brusquement et ouvris la portière saperlipopette dit -elle est -ce bien vous monsieur chenogne "
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"jules ricanant je crois bien voir des gens ruinés armand saluant merci fois messieurs il est impossible de rendre service avec meilleure grâce et plus de politesse j' en suis charmé et il s' en alla en riant laissant les amis grommeler contre lui sans oser engager une dispute la mine résolue et l' air vigoureux de le petit breton leur laissant voir qu' il ne ferait pas bon l' attaquer armand sans se décourager se dirigea vers le groupe de les élégantes fort occupées ce jour-là à le donner de les avis sur une partie de plaisir projetée à le bois de boulogne; ",
"je prête serment j’ achète une toge l’ année est avancée tous les avocats qui cherchaient des stagiaires les ont déjà engagés et il y a peu d’ affaires la crise continue malgré l’ amélioration provoquée dans l’ industrie par la dévaluation je demande conseil à le oncle qui m’ envoie chez un avocat d’ affaires industrielles trop complexes pour qu’ il les confie à un stagiaire il ne me donne que des broutilles et pourtant j’ ai beau faire des efforts chaque fois que je rédige un texte de conclusions il me corrige et je dois reconnaître qu’ il a raison ",
"mais on eut bientôt constaté que la signature de ce document illisible d’ ailleurs était de pure fantaisie d’ autre part l’ écriture inconnue ne ressemblait à le celle d’ aucun de les rédacteurs et expéditionnaires pourtant la pièce sortait de les bureaux il y avait faux et abus de confiance quels étaient les coupables et si les vrais coupables n’ étaient point découverts sur qui devait tomber la responsabilité de cet acte criminel ",
"une autre fois j’ ai été appelé à le milieu de la nuit pour donner mes soins à un gentleman qui avait trop bu et dont le cœur était en train de flancher je crois me souvenir aussi d’ une fille qui avait reçu un coup de bouteille sur la tête par hasard m’ a -t-on dit une nuit que les gens étaient assez excités l’ auto arriva enfin il fallut y transporter charlie dont les jambes flageolaient marcha dédaigneux les mains sur le ventre et s’ installa sans un mot sur la banquette ",
"n' est -il pas convenu que le paysan partout et toujours est un être laid grossier incapable d' un trait d' élévation d' un mouvement de générosite la mère de pastorel était une de ces belles créatures de vieille roche populaire zanette lui plut elle lui parla tout de suite beaucoup de son jean quand il était petit il faisait et jamais un mensonge ",
"la neige en revanche s’ était amoncelée tout autour aussi la température était -elle beaucoup plus douce qu’ à le dehors de le reste j’ étais si agitée que je ne sentais pas le froid vif de la nuit heures venaient de sonner à le calleville quand je distinguai un bruit de pas assourdis par la neige et minutes après PROPN était auprès de moi –quelle imprudence me dit -il chacun demain matin distinguera nos traces eus le cœur serré PROPN n’ avait plus la même voix qu’ autrefois il me parlait froidement quoique bien bas froidement comme ses mains que je pressais sans qu’ il me rendit mon étreinte –vous êtes venu pourtant murmurai -je tristement en réponse à ses paroles ",
"michel-ange ne parlera pas de cette nuit dans le calme de la chambre au-delà de les eaux douces de la corne d\\' or ni à le mesihi ni à le arslan encore moins à ses frères ou plus tard à les quelques amours qu\\ on lui connaît il garde ce souvenir quelque part dans sa peinture et dans le secret de sa poésie ses sonnets sont la seule trace incertaine de ce qui a disparu à le jamais quant à le lui exprimera plus clairement sa douleur il composera ghazal sur la brûlure de la jalousie douce brûlure car elle fortifie amour en le consumant il a passé la nuit à le boire seul lorsque leur hôte est retiré à le son tour vaincu par la fatigue ",
"mais enfin ce n’ est que cela et cela n’ est pas grand’chose jamais on ne trouve dans ses ouvrages sans muscles ce qu’ on pourrait nommer la charpente pas d’ action ou si peu mais surtout pas de portée ses livres pèchent par la base ou plutôt il n’ y a pas de base de le tout dans un temps comme le nôtre où la complexité croissante de la vie laisse à le peine le temps de lire où la carte de l’ europe a subi des remaniements profonds et est à la veille d’ en subir de plus grands encore peut-être où tant de problèmes menaçants et nouveaux se posent partout vous m’ accorderez qu’ on a le droit de demander à un écrivain d’ être autre chose qu’ un bel esprit qui nous fait oublier dans des discussions oiseuses et byzantines sur des mérites de pure forme que nous pouvons être envahis d’ un instant à l’ autre par un double flot de barbares ceux de le dehors et ceux de le dedans ",
"ou il avait pu rentrer en ville par un autre chemin trop distant pour que je pusse entendre ce qui s’ y passait ou par des petits sentiers à le travers champs foulant silencieusement l’ herbe et pilonnant le sol muet ce fut ainsi que je tirai cette nuit lointaine partagé entre les murmures de mon être poliment perplexe et ceux si différents tant que de tout ce qui reste et passe entre soleils pas une seule fois une voix humaine mais les vaches à le passage de les paysans appelant en vain pour qu’ on vienne les traire et jamais je ne les revis ",
"je sais que rien n’ existe vraiment je vois que tout cela bouge et se matraque l’ inexistence est sanglante nous ne vivons pas c’ est bizarre "
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le magistrat prévint d’ ailleurs ceux qu’ il avait fait appeler qu’ ils seraient mandés chez son collègue de lucerne dont il avait reçu commission rogatoire et qui voudrait connaître les circonstances antérieures de l’ affaire mokrane puis il les congédia soulagés de quitter le bureau de police arabella que le commissaire avait interrogée comme les autres et qui n’ avait rien pu répondre sinon que l’ épouvante l’ avait empêchée de bien voir ce qui se passait était encore tremblante de cette comparution et avait peine à le retenir ses larmes quant à le spartacus il ne cachait pas son étonnement de tant de complications pour une affaire aussi simple et ne comprenait pas qu’ on ne lui eût pas rendu comme à le madame ce qui lui avait été dérobé par le tzigane ce fut donc sans regrets que les touristes s’ éloignèrent de vitznau malgré l’ insistance de l’ hôtelier pour leur faire visiter la waldisbalm une grotte à le stalactites qui est la seule curiosité de le pays | [
"ils auraient préféré ne pas s’ arrêter à le lucerne et repartir immédiatement pour PROPN si l’ avertissement de le commissaire les avait laissés libres de le faire et si d’ autre part les époux à lesquels ils s’ intéressaient et qui ne parlaient pas l’ allemand ne leur avaient pas demandé de ne pas les abandonner dans ces démarches inévitables la jeune femme avait quelque répugnance à le continuer son voyage et voulait retourner à le padoue à le grand déplaisir de son mari; mais un peu rassurée par la présence de ses nouveaux compagnons de voyage elle était facilement revenue sur cette idée et se décida même à les accompagner à le zurich jours plus tard les familles étaient installées à l’ hôtel bellevue il fut convenu qu’ on y séjournerait désormais pour se remettre des émotions et des fatigues de le rigi qui avaient notamment altéré la santé d’ arabella ",
"elle s’ était d’ abord plaint de mal de tête et de lassitude extrême et avait déclaré qu’ il lui serait impossible de descendre prise d’ inquiétude mistress fit appeler le médecin de l’ hôtel qui diagnostiqua un commencement de fièvre inflammatoire en se contentant d’ ordonner provisoirement le repos à le lit et de la limonade je crois que ceci n’ a aucun caractère de gravité dit -il en sortant; néanmoins je reviendrai demain le jour suivant les symptômes s’ étaient accentués la peau de l’ enfant était brûlante ",
"la température avait augmenté et la petite fille éprouvait des frissons fréquents le docteur qui devait appartenir à l’ école expectante dit qu’ il fallait attendre encore avant de recourir à une médication énergique sans doute il avait raison car la fièvre ne tarda pas à le tomber ne laissant après elle qu’ une sorte de langueur et de faiblesse générale dont le repos à le bon air devait promptement triompher chacun avait repris le cours de ses occupations normales à le gymnase archibald et jacques ne manquaient pas une classe et prenaient un goût de plus en plus vif à les enseignements de m. ",
"un jour après une brillante causerie sur la botanique et les travaux de candolle on revint à les fables de la fontaine qui faisaient ce jour -là l’ objet de la leçon PROPN récita la cigale et la fourmi et le maître demanda à ses élèves ce qu’ ils pensaient de cette fable ils étaient unanimes à le trouver que c’ est un exquis tableau de genre dans sa brièveté chaque mot porte et fait image la mise en scène de ces vers est merveilleuse ",
"oui reprit le professeur voilà pour la forme mais que penserons -nous de le fond je veux dire de la philosophie de le morceau un seul élève osa dire toute sa pensée ce fut jacques je vous l’ avoue monsieur j’ ai toujours trouvé assez révoltante la leçon que donne cette fable elle est contraire à la saine morale ",
"la raillerie unie à la dureté de le cœur n’ est pas un bon exemple vous pensez bien ambert mais laissez un fervent admirateur de votre grand fabuliste vous dire qu’ à le son sens vous vous trompez: la saine morale que vous regrettez de ne pas découvrir dans cette fable y est implicitement renfermée mais il faut savoir la dégager et la meilleure preuve qu’ elle y est se trouve dans la réflexion même qu’ elle provoque de votre part la fontaine n’ a pas coutume de dire comme ésope: cette fable prouve que il se contente de mettre face à le face les acteurs de son drame et le portrait qu’ il fait de chacun d’ eux est si net si parlant que toute notre sympathie va d’ elle-même à l’ imprévoyante cigale ",
"elle nous attire cette cigale par sa douceur et sa naïveté autant qu’ elle nous émeut par sa détresse ce qu’ elle demande à sa riche voisine est peu de chose: encore ne veut -elle pas qu’ on le lui donne; elle supplie qu’ on lui fasse un prêt qu’ on lui avance quelques grains pour subsister elle s’ engage à les rendre à le date fixe avec les intérêts quoi de plus persuasif que ce petit discours c’ est que les poètes dont la cigale est le symbole savent donner à les idées le ton qui convient exprimer en peu de mots ce qui est nécessaire ",
"mais que peut l’ art de bien dire quand il s’ adresse à un cœur sec la promesse de la cigale est une garantie qui n’ a pas cours chez les banquiers non seulement la fourmi refuse de venir en aide à sa voisine mais elle ne se donne même pas la peine de colorer son refus par une raison ou un prétexte bien plus elle ne craint pas d’ humilier la cigale en lui demandant compte de ses poétiques loisirs et en la raillant cruellement la fourmi nous révolte avec son égoïsme et son instinct de conservation ",
"elle nous indigne c’ est précisément ce qu’ a voulu le rêveur de génie ce jean qui s’ en alla comme il était venu n’ est -ce point votre avis je conviens volontiers monsieur que la fable de la fontaine me frappe maintenant sous un nouveau jour telle que vous la présentez la morale m’ en répugne moins je vois que c’ est une satire précisément parce que c’ est une image vraie de la réalité "
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"comme s’ il voulait les mériter encore il fond tête baissée sur les picadors qui se jettent de côté pour éviter cette suprême attaque un seul l’ attend de pied ferme et quand il sent presque sur son visage l’ haleine brûlante de le taureau il lui lance ses dernières flèches et le coiffe de son voile d’ écarlate des applaudissements frénétiques s’ élèvent de toutes parts le taureau arrivé à le comble de la rage se débarrasse en se roulant sur le sable de le lambeau de pourpre suspendu à ses cornes et bondit avec un si terrible mugissement que l’ assemblée entière en frémit isabelle fascinée par ce spectacle émouvant se penche au-dessus de l’ arène ",
"avec une adorable crânerie de le bout de ses doigts fit voler un baiser à le travers la table pour récompenser son poète le dernier toast enfin fut porté par le charmant prince de c... à la buveuse de perles catherine se leva souriante et avec sa grâce bizarre de bacchante enivrée prenant sa coupe à le demi pleine d’ une neige de champagne rosé elle jeta ces mots de sa voix d’ or: –a vous tous amis et compagnons de mes heures de gloire à le plaisir à la fête à les cocottes à les millions cria -t-on –silence silence laissez achever elle est superbe ",
"à le chevet de mon oncle je ne devrais songer qu’ à le mon cher malade je songe à le ta sœur sans cesse et elle ajoute une amertume à le ma douleur se peut -il qu’ elle choisisse un étranger qu’ elle fasse en elle ce tort à le notre france qu’ elle s’ éloigne de la patrie éprouvée non jean tu te trompes ou tu me punis de ma sauvagerie vis-à-vis de madeleine quand je me suis échappé de ce bal à le paris chez toi je n’ imaginais pas que des semaines des mois me sépareraient de vous ",
"je me découvris très vite une propriété formidable la potomanie adorer l’ alcool ne m’ empêchait pas de vénérer l’ eau dont je me sentais si proche l’ eau s’ adressait à une autre soif que l’ alcool; si ce dernier parlait à le mon besoin de brûlure de guerre de danse de sensations fortes l’ eau elle murmurait de folles promesses à le désert ancestral contenu dans ma gorge si je descendais un rien en moi je rencontrais des territoires d’ une aridité sidérante des berges qui attendaient la crue de le nil depuis des millénaires ",
"elle me tendit la main que je baisai non sans un peu d' embarras elle ne s' y attendait pas et elle fit une brève exclamation –et rougit et toute sa personne eut un mouvement de recul mais lent souple évanescent qui ressemblait à une révérence xviii ans plus tard un soir d' été de la terrasse d' un café avenue de l' opéra je m' entendis appeler et c' était la bonne figure de marcel un compatriote un voisin de campagne qui m' avait reconnu à le passage comme tout cela est loin dans le temps il y avait encore une ou terrasses de café avenue de l' opéra et le bureau de poste de le quartier qui est maintenant rue sainte-anne était alors à le coin de l' avenue et de la place de le théâtre-français ",
"je fixe sa rançon à le livres un murmure d’ admiration circula dans l’ assemblée PROPN voulut s’ écrier mais le chevalier inconnu se mit entre lui et le prince merci! fit -il en l’ arrêtant de la main la france peut payer fois pour son connétable ",
"bien sûr mais qu’ est -ce que vous faites là ma pauvre sarah j’ ai descendu il sauta sur le bord il y avait à le peine une petite lisière de terre feutrée d’ herbe et toute tremblante déjà minée par des eaux souterraines qui coulaient sourdement dans le lac en y éclatant comme des taches d’ huile il dut lui aussi se cramponner à les branches d’ arbres ",
"dechartre revit sur le mur écaillé de la maison la boîte à les lettres et il se rappela avec une exactitude douloureuse la petite main gantée qui y avait jeté une lettre il la trouvait hideuse cette gueule de cuivre qui avait avalé le secret de thérèse il ne pouvait en détourner les yeux toute sa gaieté en était allée cependant elle appliquait à le aimer la rude statue de ",
"c’ est que vois -tu nous sommes comme arlequin nous avons plus besoin d’ argent que d’ avis et ils me quittèrent en me riant à le nez je les rappelai pour leur protester de mon dévouement et les priai de ne plus reparaître à la maison si ce n’ est que çà me dit duluc on s’ en abstiendra oui l’on s’ en abstiendra puisque déplaît à le madame ce dernier ne s’ abstint pas long-temps dès le surlendemain à la tombée de la nuit il se présenta à le mon magasin et demanda à me parler en particulier ",
"et elle s’ étonna elle-même de l’ obstination qu’ elle mit même une fois dehors à se demander où elle avait vu auparavant cette vendeuse un peu pâle et de figure peu commune cette idée alla jusqu’ à la taquiner si bien qu’ elle retourna rue daunou sous le prétexte qu’ un de ses gants était décousu elle était agitée ce jour-là il est vrai la tête même à l’ envers car son fils était sur la somme elle avait manqué courriers de suite des nouvelles ordinaires et elle confiait un peu à le tout venant son inquiétude "
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fit -il se laissant retomber d’ un air de fatigue le domestique rentrait avec de la glace mme de grandpré fit des compresses en mit à les tempes et à les poignets de son mari puis s’ assit auprès de le lit pendant qu’ il semblait sommeiller soudain elle fît un brusque mouvement demanda -t-elle à le valet de chambre d’ une voix très basse mais impérieuse PROPN n’ est pas rentré murmura l’ homme avec quelque confusion | [
"mme de grandpré se renfonça dans son fauteuil d’ un geste plein d’ amertume et d’ orgueil si son fils n’ était pas PROPN où il eût dû être elle le remplaçait une sorte d’ étrange contentement lui vint à la pensée qu’ elle veillait auprès de celui que paul lui préférait si incommensurablement après une heure d’ anxieuse attente le médecin arriva m. de grandpré sorti de son sommeil un peu lourd avait recouvré toute la mémoire il expliqua qu’ il s’ était senti mal toute la journée depuis plusieurs jours ",
"les devoirs de sa situation l’ avaient contraint de dissimuler son malaise mais resté seul il avait senti la gêne de sa respiration s’ augmenter de plus en plus à la fin il avait eu la force se sentant à le ce qu’ il croyait mourir de tirer sur le cordon de sa sonnette puis il s’ était évanoui le médecin qui le connaissait bien et depuis longtemps le palpa l’ ausculta l’ interrogea et finit par lui dire qu’ il avait subi un accident sans conséquence dont le retour n’ était pas à le craindre pour le moment il écrivit une prescription et prit congé de son malade ",
"dans le salon éclairé par une seule lampe qu’ il traversait pour se retirer il vit tout à le coup surgir la baronne qui l’ attendait assise à le bord d’ un fauteuil ce docteur était un honnête homme peu à le courant de la vie mondaine simple médecin de quartier appelé jadis pour donner des soins à un domestique il s’ était peu à le peu gagné la confiance et l’ estime de m. de grandpré il ignorait le drame qui avait séparé les époux et savait seulement qu’ après une longue absence la baronne était rentrée à le domicile conjugal docteur dit -elle je voudrais savoir ce que vous pensez de m. de grandpré son fils n’ est pas la ̀? demanda le vieux praticien ",
"—non elle cherchait une excuse sans la trouver; le médecin la regarda avec attention —vous avez l’ air d’ une personne énergique madame dit m. paul de grandpré connaît l’ état de son père et je pense qu’ il a voulu vous ménager jusqu’ à le présent; mais le mal de m. le baron est très grave et puisque vous êtes seule auprès de lui —ma fille s’ est mariée aujourd’hui hier veux -je dire fit marthe —oui eh bien madame je pense qu’ il faut que vous sachiez ce que monsieur votre fils connaît depuis longtemps votre mari est très malade ",
"il a une maladie de cœur avec des complications des troubles dans la circulation bref il peut être enlevé dans une crise comme celle qu’ il vient d’ avoir de même qu’ il peut vivre encore ans si rien de fâcheux ne survient une maladie de cœur mme de grandpré et la cause la cause toujours la même c’ est la vie madame avec les soucis les chagrins tout le monde en a votre mari a résisté jusqu’ ici et même avec une énergie peu commune maintenant il est à le bout de forces ",
"il a besoin de grands soins de ménagements extrêmes le mariage de sa fille lui a causé de l’ émotion à le présent il faut le calme le bien-être le repos de l’ esprit le bonheur en un mot —le bonheur dit lentement la baronne la paix si vous voulez avec autant de joie que peut en comporter la vie en général à le ces conditions je crois pouvoir vous affirmer que m. le baron peut vivre sinon sa vie est en péril à le chaque instant ",
"il salua prêt à se retirer —je vous remercie monsieur dit marthe pensez -vous que l’ air de la campagne soit favorable —assurément mais si j’ osais me permettre elle l’ interrogeait de les yeux il continua: —je vous dirais madame qu’ il ne faut plus le quitter ",
"son fils est absent ce soir un jeune homme cela peut arriver mais vous votre mari ne peut pas être confié à des mains mercenaires même dévouées il lui faut plus que cela et il y va de la vie madame j’ ai bien l’ honneur de vous saluer il disparut laissant marthe troublée jusqu’ à le fond d’ elle-même ne plus quitter son mari! ",
"renoncer à l’ indépendance renoncer à le droit de pleurer librement de souffrir sans contrainte renoncer à le elle-même mme de grandpré tordit silencieusement ses mains brûlantes et les éleva jusqu’ à le son front avec un geste d’ désespoir non! elle n’ aurait pas ce courage-la ̀! s’ il fallait mourir pour sauver son mari elle mourrait à l’ instant dans les tortures sans hésitation; mais vivre près de lui pour lui elle se rappela tout à le coup qu’ il était seul et sur-le-champ retourna près de lui l’ aube était venue; par la fenêtre entrouverte on voyait le délicieux paysage citadin unique à le monde qu’ offre la seine devant le louvre les peupliers frissonnaient légèrement à le souffle de le vent matinal les hirondelles volaient autour des maisons et le mouvement de l’ eau envoyait des reflets changeants d’ ombre et de lumière à le plafond de la chambre encore à le demi obscure "
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"aïe gare la rouge il s’ en est peu fallu si elle n’ avait pas eu de poil puis satisfait de PROPN lassé par la continuite de son adresse il jeta sa queue sur le tapis tout de le long et machinalement d’ une main étouffant un bâillement de l’ autre il frappa sur le baromètre à le petits coups secs ",
"c' est -il de le bon sens de se fâcher de ça! est -ce que c' est ma faute à le moi si la petite pense à la faudra bien en finir à le fait est -ce que j' ai pas le droit de voir ça moi? c' est moi qui l' ai élevée la moutarde et peut-être bien qu' on pourrait si on savait ous'qu' est sa mère se promener de ce côté-là et lui dire: —tiens ma bellotte regarde un peu voir là-bas celle qui passe eh bien envoie -lui un baiser il n' y a pas de bon sens aussi puisque le coquin est puni d' abord il n' y a que lui que je haïssais et si l' autre est restée une honnête femme elle a fini son temps et le matelot se promenait sous les arbres sans voir son lieutenant accoudé sur l' appui de la fenêtre ouverte à le premier étage triste et pleurant silencieux à le souvenir de ce que lui avait raconté son matelot c' est que pierre avait un caractère absolu il avait condamné et sa condamnation ne permettait pas le pardon on avait été sans pitié il serait sans pitié est -ce à le dire que davenne n' avait pas de cœur? ",
"cet homme parut sur le seuil et poussa un cri a ce cri j’ hésitai; une idée me traversa le cerveau et je lui dis: la vie de le baron m’ appartient si vous faites un pas si vous appelez je le tue et comme la terreur le clouait à sa place je continuait je vous accorde sa vie à une condition –laquelle demanda -t-il –je veux me venger poursuivis -je: pendant années vous m’ obéirez ",
"jamais son conducteur ne s’ imaginera que nous le suivons tout est la filoche est d’ autant plus aisée que notre homme roule à le faible allure dans une grosse chignole ricaine d’ un modèle ancien et qu’ on sent fatigué je ne le vois que de dos c’ est un type assez massif avec la tête rentrée dans les épaules a toutes fins utiles j’ ai déjà noté le numéro de sa pompe pour le cas ou il nous sèmerait de le poivre comment que tu comptes opérer ",
"–moi pensa -t-il tout haut; moi le premier ministre de philippe d’ autriche l’ historien qui raconterait cela passerait pour un extravagant calomniateur rampe tigre! poursuivit -il en se redressant pâle encore mais l’ œil haut et grand ouvert; fascinez oiseaux de sinistre présage reptiles immondes déguisements de satan roulez sur vos anneaux je n’ ai pas peur j’ ai sur ma poitrine le talisman béni qui brave l’ enfer dieu accompagne son serviteur à le fond même de ces abîmes il entrouvrit son pourpoint et baisa un reliquaire qu’ il portait sous ses habits les hiboux gardèrent leur somnolente impassibilite ",
"–enfin nous verrons répondit et je suis curieux de connaître le jugement que portera m.smith sur notre sauvage nous allions chercher une créature humaine et c’ est un monstre que nous ramenons! enfin on fait ce qu���on peut la nuit se passa et si le prisonnier dormit ou non on ne sait mais en tout cas bien qu’ il eût été délié il ne remua pas il était comme ces fauves que les premiers moments de séquestration accablent et que la rage reprend plus tard à le lever de le jour le lendemain octobre le changement de temps prévu par pencroff s’ était produit ",
"c' était un modeste rez-de-chaussée sur un perron de marches entre cour et jardin le jardinet à le midi séparé par ses murs d' espaliers des jardins de le voisinage la cour à le nord ayant un puits un poulailler et des plantes grimpantes les lits de les enfants dans jolies mansardes demeurèrent faits comme si ces êtres si chers étaient attendus les divers souvenirs qui restaient d' eux furent groupés à le leur chevet des nippes des jouets des cheveux coupés à le différents âges sur des têtes blondes ou brunes et enchâssés dans des médaillons au-dessous de photographies ",
"car ce ne sont ni la résignation ni l’ apathie qu’ elles conseillent de leur silence il s’ élève une voix que les cœurs généreux comprennent cette grande voix avait été entendue et des serments avaient été jurés sur les ossements de les massacrés ces serments furent tenus bientôt les russes furent attaqués dans les positions qu’ ils avaient prises pour régner en maîtres dans le pays dévasté ",
"et pendant toute la semaine qui suivit le départ de son ancien condisciple il fut inquiet préoccupé presque maussade l’ équilibre de son caractère était rompu il doutait de lui il avait peur de l’ entraînement de sa nature pour la première fois le devoir lui paraissait difficile et dangereux PROPN profita naïvement d’ abord de cette disposition qu’ il avait fait naître il fut ravi que son père ne lui parlât plus de ses projets de mariage ",
"on s’ explique oui nous nous expliquerons quand vous nous aurez ruinés et cela ne tardera guère qu’ y a -t-il donc tant à s’ expliquer vous avez mangé fois chez ce cabaretier ses dîners sont à le francs "
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depuis le vieux a canné et il est propriétaire de le garage —moi tu vois dit -il je suis comme les castors j’ ai fait ma maison avec ma je l’ interromps presto afin d’ éviter à la môme grace de jouer la grande scène de la pudeur —et toi? demande -t-il je lui montre ma carte PROPN fait -il | [
"un poulet! il se reprend presque aussitôt —vous m’ excuserez commissaire fais pas de giries parce que je suis de la grande maison mon pote en ce moment y a gnaces de pantruche qui se congratulent je le botte —amène -toi dit -il péremptoire on va déboucher un petit pouilly je le fais venir de la propriété ",
"tu verras c’ est pas de la tisane et nous voilà partis à le travers les voitures jusqu’ à les appartements de mon compatriote lequel soit dit entre nous s’ appelle alexandre tupin il nous reçoit dans une salle à le manger tout ce qu’ il y a de pompelard et il va chercher une bouteille en la débouchant il frétille ",
"—tu parles d’ un pot! a fait une génération que j’ ai pas vu un parisien! annonce -t-il ce que c’ est bon d’ entendre l’ accent de là-bas dis voir la butte est toujours à la même place —oui jusqu’ à la prochaine expérience atomique dis-je on cause de le patelin puis soudain alors qu’ il refait une tournée —et à le propos qu’ est -ce qui t’ amenait dans ma cathédrale t’ as besoin d’ une guinde ",
"je secoue la tête d’ un tuyau seulement d’ échappement il a de l’ esprit vous voyez ce pote doit s’ endormir avec un almanach vermot comme oreiller nature! donc alexandre tu n’ aurais pas eu comme client un certain higgins il y a quelque temps il réfléchit —attends voir non je ne pense pas la déception me flétrit l’ œsophage ",
"—tu comprends continue -t-il leurs blazes j’ y fais attention le moins possible c’ est tellement duraille à le retenir tu dis —oh c’ est possible après tout il est comment ce pèlerin? c’ est ce que je voudrais savoir il devient grave bon c’ est pour du sérieux ",
"je crois que oui et il avait quoi comme bahut? une hillmann rouge cabriolet il saute sur sa chaise comme si on y avait versé une bonbonne de fluide glacial j’ y suis oui une hillmann rouge c’ est ça un costaud avec les cheveux gris c’ est bien —alors poursuivit -il ",
"—parle-moi de lui j’ aimerais mieux te parler de je sais rien c’ est un client comme PROPN il vient il part: une vidange-graissage un lavage tu vois le topo?... l’ as-tu vu en compagnie? —non je ne me rappelle pas —tu ne vois pas un fait quelconque même anodin qui permettrait de le retrouver —facile ",
"j’ ai son adresse sur mon livre c’ est je crois devant l’ arrêt de le bus j’ avais remarqué je le sais seulement il s’ est tiré et j’ aimerais savoir où on peut le repêcher il lève les bras et les laisse retomber —tu m’ en demandes trop! je renonce à le lui tirer quoi que ce soit et je l’ aide à le finir la bouteille comme je me lève suivi dans mes moindres gestes par grace qui a tendance à le devenir mon ombre il se met à le barrir j’ ai une idée une idée pour ton zigoto je le regarde avec appétit ",
"—écoute un jour il a claqué sa bobine en voyage il est rentré avec une bobine prêtée par un de ses collègues m’ a -t-il dit il m’ a demandé de la remplacer et de réexpédier la bobine prêtée à le son possesseur et je me souviens de le nom et de l’ adresse de le gars "
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"elle reconnut bientôt la sagesse de son raisonnement car ce ne fut qu’ avec le secours d’ azor dont les aboiements effrayaient son prisonnier qu’ elle parvint à le descendre la montagne encore faillit -elle être fois entraînée par lui et peut-être précipitée dans les gouffres qui béants de chaque côté des rochers semblaient vouloir l’ engloutir jours suffirent à l’ antilope pour être devenue tout à le fait un animal domestique maintenant elle jouait avec azor les ennemis étaient si intimes qu’ ils ne pouvaient plus se quitter et trouvait une grande distraction à les voir prendre leurs ébats ensemble cependant il fallait que la jeune fille recommençât son voyage si elle voulait profiter de la belle saison aussi un matin quitta -t-elle de nouveau sa demeure ",
"elle s’ en trouva grandie à ses propres yeux son dessein n’ avait plus rien de vulgaire et le danger à le courir lui donnait de la grandeur pour cette âme orgueilleuse ce fut une satisfaction il lui répugnait d’ écraser une victime sans défense elle s’ animait à la pensée de braver cet homme prêt à le tuer ",
"sur un vélo en légérium ne doit pas être cassant riposte sa majesté le chronométreur un petit gros rond comme un cadran de montre compte à le rebours en scandant les secondes est en selle les mains à le bas de le guidon la gapette blanche bien enfoncée les lunettes enveloppantes il a comprimé sa bedaine dans une ceinture de flanelle ",
"une autre charmante personne à le moins que ce ne soit la même n’ a qu’ une idée ou elle en a c’ est d’ aller chasser l’ ours blanc à le pôle nord le tigre dans les indes et le loup en russie: en attendant elle pêche de jolis gardons sur les bords plus ou moins fleuris de la marne je n’ avais point l’ imagination aussi vagabonde mon rêve à le moi c’ était de voir le kremlin par le clair de lune un soir dans un salon très connu j’ avais entendu la maîtresse de la maison parler de ce spectacle comme de l’ un de les plus beaux qui se pussent voir et le peindre avec un tel feu une passion si enthousiaste et si contagieuse qu’ une envie folle de partir immédiatement pour moscou m’ avait saisi à le collet si je ne l’ avais point fait c’ est que des impossibilités matérielles m’ en avaient empêché ",
"des ombres molles descendaient lentement sur les coteaux de vignes pareilles à des voiles légers transparents et fins qui seraient tombés doucement sur le sommeil de la terre une étoile s’ alluma dans le bleu tendre et frissonnant de le ciel tandis que les hirondelles blotties dans leurs nids de terre glaise sous les chevrons de le vieux toit gazouillaient faiblement avant de s’ endormir la thibaude restait là la tête enfouie dans ses mains balançant lentement son corps dans une oscillation monotone comme pour endormir sa douleur subitement tout le passé revint à sa mémoire effrayant implacable terrifiant comme une hallucination c’ était par des soirs de fenaison ardents et pâmés comme PROPN elle s’ était éprise de le valet de ferme un grand garçon roux dont la peau était fraîche comme celle d’ une fille qui la suivait dans la paille de les greniers et lui meurtrissait les bras en la pinçant quand il la rencontrait dans les corridors sombres ",
"c' est tant pis pour nous lorsque nous n' avons pas la force de supporter le remède c' est peut-être tant pis aussi lorsqu' il nous tire d' un mauvais pas pour nous laisser dans un mauvais chemin le reste de notre vie .-craignez -vous de ne pas guérir complétement j' espère que vous vous trompez on répond de vous .-moi je réponds d' y faire mon possible en ne changeant rien à le mes habitudes et en reprenant ma vie active mais il n' en est pas moins vrai que si vous m' eussiez laissé lutter tout seul contre mon mal je m' en fusse plus vite débarrassé dans un sens ou dans l' autre .-alors vous en voulez un peu à le vos amis d' avoir agi pour vous comme ils agiraient pour eux-mêmes -non pas ",
"je renonce à l’ italie à être la femme de le fils de le gouverneur de milan je veux passer ma vie avec le roi de PROPN ah! si je ne craignais pas qu’ il cessât de m’ aimer quand je lui aurai accordé vous savez bien non en vérité je ne sais rien vous faites comme cela mais enfin que vous le sachiez ou non je lui accorderais si je m’ en croyais car je suis tonte triste de lui refuser ce qu’ il me demande mais ma chère ce n’ est qu’ à son mari m’ a -t-on dit qu’ on donne le droit de je le croyais aussi mais le roi m’ a dit qu’ on ne se mariait presque plus que la mode s’ en passait absolument que ma mère ne l’ était pas et que PROPN ne m’ eût épousée que de la manière dont il m’ offre de m’ épouser aussi liaison dit -il délicieuse formée par l’ amour et qui n’ est détruite qu’ à le moment où il s’ envole ",
"ah j’ entends reprit -il vous êtes à la recherche de quelque réfractaire de quelque braconnier de bête-puante peut-être et la physionomie de le vieux veneur trahit de nouveau une légère inquiétude –un réfractaire un braconnier dit le sous-officier avec dédain allons donc le gibier que je vais traquer est à un réfractaire ou à un braconnier ce qu’ un sanglier ou un loup est à le renard que vous allez chasser père latrace répondit ",
"nous dînions ma femme et moi et nous allions prendre la voiture pour aller dans un cinéma de le quartier latin elle avait disparu j’ ai couru à le commissariat qui va payer les nouveaux pneus les phares et la remise en état? —vous vous adresserez à le service compétent et quel est le service un peu agacé maigret avoua —je n’ en sais rien l’ intérieur était garni d’ un tissu gris qui avait absorbé le sang et le médecin légiste tira de petites fioles de sa trousse et se livra à un travail compliqué ",
"—alors —alors si réellement un papier s' est trouvé caché puis déplacé il faudrait peut-être voir s' il n' est pas dissimulé ailleurs qu' on déshabille cet homme cria le colonel insinua le capitaine si l'on procédait comme nous avons commencé par les pieds —otez -lui son autre botte ordonna le chef tandis que derrière son dos ses subordonnés par leur mimique moqueuse échangeaient leur pensée: ah c' était dur mais enfin nous y sommes un soldat leva brutalement la jambe gauche de et lui tira sa botte le volontaire de garibaldi croisa les bras et pencha légèrement la tête non pas qu' il s' inclinât devant de tels hommes ses ennemis les ennemis de tout ce qu' il aimait mais parce que la partie étant perdue il se croyait le droit de s' appartenir de descendre en lui-même de passer les heures suprêmes avec ses souvenirs et sa pensée a partir de cet instant ceux qui étaient les maîtres de sa vie ne tireraient plus de lui une parole "
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cette idée semblait l’ enthousiasmer moi elle me faisait peur PROPN t’ a aussi raconté le tragique épilogue de son histoire –oui mais nous nous briserons cette malédiction répondit -elle très sûre d’ elle | [
"soudain je commençais à le avoir de les doutes et je me dis que sullivan n’ avait peut-être pas eu tort de m’ adresser toutes ces mises en garde mais PROPN souleva le drap offrant son corps à le mon regard elle s’ allongea et tendit les mains pour effleurer mon torse et m’ attirer contre elle ses lèvres papillonnèrent sur ma poitrine et mon cou ses doigts glissèrent le long de mon dos épousant la courbe de mes vertèbres me caressant les flancs les fesses m’ invitant à la pénétrer de nouveau ",
"à le moment ou ̀ j’ entrai en elle tous les avertissements de sullivan étaient loin derrière moi. sans que nous l’ ayons évoqué je compris que nous étions d’ accord sur un point: vivre à le présent ne pas laisser la beauté de l’ instant être contaminée par la lourdeur de le passé ou l’ incertitude de notre avenir toute autre occupation nous paraissant être une perte de temps et dieu sait que nous en manquions la journée se résuma donc à le faire la seule chose qui vaille: s’ aimer accrochés l’ un à l’ autre nous ne quittâmes guère le lit 9heures je préparai notre petit déjeuner ",
"tasses de café à le lait les excellentes viennoiseries chapardées à le croissant chaud des miettes sur les draps de le soleil dans nos œufs 10heures PROPN avait réuni tous ses cd sur son lit et me faisait écouter ses chansons préférées grâce à une minichaîne hi-fi installée sur sa table de nuit ",
"j’ entendis ce jour -là pour la première fois le riff de guitare de radiohead sur no surprises la reprise de par les fugees le refrain entêtant de 11heures découverte de séries télévisées de le moment: une mise en bouche gentillette avec friends épisodes hilarants de seinfeld et un d’ urgences qui me donna la sensation fascinante et nostalgique d’ être à le boulot 14heures je fis répéter à le lisa une pièce de théâtre qu’ elle devait jouer prochainement à le lincoln l’ amour est une fumée de soupirs dégagé c’ est une flamme qui étincelle à les yeux de les amants comprimé c’ est une mer qu’ alimentent leurs larmes et juliette acte scène ",
"16heures sur l’ étagère de la cuisine je retrouvai avec émotion mon livre de recettes mon fidèle allié qui m’ avait permis de réaliser presque sans dommage mon désormais fameux magret de canard à le miel je demandai à le lisa ce qui lui ferait plaisir pour déjeuner puis dans un effort surhumain pour m’ extraire de notre cocon je descendis acheter des provisions à l’ épicerie de le coin de la rue de retour dans la cuisine je me lançai dans la préparation de lasagnes gratinées à la bolognaise pour être honnête je ne les réussis qu’ à le moitié mais comme l’ amour est aveugle lisa m’ assura que c’ étaient les meilleures lasagnes qu’ elle eut mangées de toute sa vie ",
"18heures la baignoire en sabot était trop petite pour personnes mais collés l’ un à l’ autre nous ne faisions qu’ un à la radio texas et les cranberries dans la vapeur d’ un bain moussant PROPN compulsait le dernier numéro de vogue tandis que je parcourais des vieux newsweek et picorant sans recul dans l’ actualité de les derniers mois un échantillon de les obsessions et de les héros de l’ époque nouveau maîtredu monde les inquiétudes à le propos de le réchauffement climatique l’ étrange et nouvel univers de l’ internet la mort de dans une fusillade à le la réélection de les conséquences révolutionnaires de la puce intel sur l’ économie le retour d’ une forte croissance dans le pays accompagnée de toujours plus d’ inégalités 20heures l’ heure de les devoirs j’ avais préparé de le thé vert ",
"PROPN avait enfilé ma chemise couchés côte à le côte dans le lit armés d’ un stylo nous nous livrions chacun à des travaux différents pour elle établir une liste autour de la symbolique de le nombre dans l’ espoir un peu fou de percer l’ énigme de le phare PROPN dans une journée 24carats dans l’or pur images par seconde dans un film de cinéma guérisons de le christ dans la bible éléments atomiques composant le corps humain pour moi répondre à une sorte de questionnaire de proust qu’ elle m’ avait concocté pour mieux me connaître 23heures situé à le pâtés de maisons de l’ appartement l’ empañada papas était un bar à le tapas bondé et bruyant mais qui servait de fabuleux chaussons de viande cuits à le four ",
"assis à une table je regardais lisa qui fendait la foule avec dans les mains bouteilles de corona qu’ elle était allée chercher à le comptoir son sourire sa grâce son éclat de diamant pourquoi n’ avais -je pas eu la chance de la rencontrer avant? pourquoi n’ avions -nous pas le droit de mener une vie normale sous la lumière tamisée les reflets caramel de le cuir de son perfecto se mêlaient à sa chevelure couleur de miel ",
"elle posa les bouteilles sur la table et vint s’ asseoir à le côté de moi pendant toute la journée j’ avais été fasciné que nos gestes s’ accordent que nos rires se complètent que nos cerveaux fonctionnent à le même carburant mais accrochée à le mur une horloge mexicaine en forme de tête de mort égrenait les secondes me rappelant que l’ heure de le départ approchait surgis d’ un lointain cours de français les vers de baudelaire ne m’ avaient jamais paru aussi appropriés comment le destin pouvait -il être suffisamment cruel pour m’ infliger ce châtiment "
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"la presse n’ est pas libre —comment s’ indigna greg mais c’ est extrêmement grave ce que vous dites nous vivons dans une démocratie: toutes les opinions peuvent s’ exprimer —sur le terrorisme si c’ est pour nier le danger bien sûr haussa les épaules ",
"je suppose qu’ il ne doit plus compter sur ses jetons de présence à le conseil d’ administration de la mocupia je recevrai par erreur en1976 un rapport de cette compagnie financière selon lequel des instructions ont été données à l’ avocat de notre société à le bogotá pour que la procédure en indemnité soit engagée devant la juridiction colombienne à le titre indicatif nous vous informons que m. votre président-directeur général est administrateur de la et représente notre société dans cette filiale mais la vie est dure et injuste et elle dissipe les plus beaux rêves le président-directeur général ne touchera jamais d’ indemnités de bogotá ",
"les hommes étaient aussi fatigués l’ un que l’ autre —où est la femme il y a environ une demi-heure elle m’ a demandé la permission d’ aller s’ étendre —comment s’ est -elle comportée le reste de le temps —je ne l’ ai pas beaucoup vue ",
"et de la présence de cannabinol dans les brocolis lyophilisés ont définitivement mis en lumière le rôle primordial joué par gotlib dans les domaines de la criminologie comparée de l’ anthropologie structurale de la musicologie analytique de la stomatologie clinique de la sociologie urbaine de l’ ethnologie africaine de la géométrie descriptive de l’ épistémologie génétique de la statistique intégrale de l’ économie politique et de la chimie moléculaire rien ou presque rien n’ a été dit concernant la prodigieuse série d’ expériences que PROPN réalisa dans le laboratoire de le professeur PROPN de à le et qui devait si profondément bouleverser nos connaissances dans le domaine de l’ éthologie dynamique et de la physiologie animale sans doute la disparition tragique de léon et le silence douloureux que s’ imposa pendant près de ans marcel expliquent -ils que de toutes ses recherches celles-ci aient été les moins volontiers livrées à la connaissance de le grand public mais l’ heure est venue aujourd’hui de lever le voile sur cette collaboration unique et exemp",
"quelle drôle d\\' odeur dit -elle bonjour maman dit poil de carotte madame arrache les draps flaire les coins de la chambre et n\\ est pas longue à le trouver j\\' étais malade et il n\\ y avait pas de pot se dépêche de dire poil de carotte qui juge que est là son meilleur moyen de défense ",
"–non dit lil rien que des affreux coureurs des qui dansent qui s’ habillent bien qui soient bien rasés et qui aient des chaussettes en soie rose –ou en soie verte pour moi dit folavril –et des voitures de mètres de long dit lil ",
"notre malheur c’ est d’ être isolés nous sommes chacun dans notre coin et nous nous tirons dans les jambes les patrons ne pourront plus rien sur nous quand nous serons unis des cris ont résonné dans la cour et les hommes se sont en allés antoine est reparti seul sur la route toute sa colère tombée impuissant sous la nuit il n’ y a pas eu de grève le directeur lui a dit vous êtes un enfant je veux bien fermer les yeux pour cette fois mais n’ y revenez pas je ne me serais pas attendu à le pareille chose de la part d’ un garçon instruit comme vous qui sera peut-être un chef demain on ne le prend pas à le sérieux on ne voit en lui qu’ un ouvrier provisoire et ses colères ne troublent personne un chef demain c’ est ce que dit jean-pierre tu es fou de risquer ton avenir pour des enfantillages les mauvaises notes peuvent te suivre tu me récompenses mal de t’ avoir poussé d’ avoir fait des sacrifices pour toi comment y voir clair PROPN a eu cette révolte sans rien savoir il n’ a jamais entendu parler de socialisme de syndicats le temps n’ est pas encore venu où pelloutier fo",
"il y y a un banc là bien près à le côté de les rosiers et tout en parlant julia avait franchi la grille traversé le chemin et était entrée dans le jardin voisin elle glissa le bras de mme sous le sien et l’ amena à le pas lents sur le siège rustique dont elle venait de parler dit -elle n’ est -ce pas qu’ il fait bon ici? délicieux répondit la jeune femme aspirant avec une jouissance visible le parfum de les roses-thé qui fleurissaient à le pas d’ elle ",
"en dernier lieu on lui avait fait avaler en boulettes des morceaux de papier qui contenaient d’ efficaces prières écrites par les bonzes et qu’ une femme secourable avait consenti à le retirer de la doublure de ses propres manches peine perdue car l’ heure était sonnée l’ invisible mort était riant à le nez de tous ces nippons et serrant déjà la vieille dans ses mains sûres une dernière contorsion très douloureuse et kaka-san s’ affaissa la bouche ouverte le corps tout de côté à le moitié tombée de sa boîte et les bras pendants comme la poupée d’ un guignol de pauvres qui serait à le repos la représentation finie ce petit cimetière ombreux devant lequel s’ était accomplie la scène finale semblait tout indiqué par les esprits et comme choisi par la morte elle même ",
"il sentit la douceur de la robe de son épouse près de lui il lui demanda s’ il lui avait bien témoigné autrefois à le quel point il l’ aimait j’ ai en effet le souvenir que vous me témoigniez votre amour lui dit -elle encore que je n’ eusse pas été blessée si vous me l’ aviez exprimé de façon un peu plus bavarde —était -ce si pauvre et si rare c’ était aussi pauvre que fréquent mon ami et le plus souvent muet "
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donne-moi ce bout de papier qui est là-bas je vais lui écrire.leoni sans l’ écouter ouvrit une fenêtre et tomba dans la rêverie tandis que le marquis écrivait quand il eut fini il l’ appela –écoute et vois si je m’ entends à le écrire un billet doux mon ami je ne puis plus vous recevoir chez sait tout et me menace des plus horribles traitements emmenez -moi ou je suis perdue conduisez -moi à ma mère ou jetez -moi dans un couvent; faites de moi ce qu’ il vous plaira mais arrachez -moi à l’ affreuse situation où je suis | [
"trouvez -vous demain devant le portail de la cathédrale à une heure de le matin nous concerterons notre départ il me sera facile d’ aller vous trouver passe toutes les nuits chez la zagarolo ne soyez pas étonné de cette écriture bizarre et presque illisible dans un accès de colère m’ a presque démis la main droite il me semble que cette lettre est prudemment conçue ajouta le marquis et peut sembler vraisemblable à le flamand quel que soit le degré de son intimité avec ta femme ",
"les paroles que tantôt dans son délire elle croyait lui adresser nous donnent la certitude qu’ il lui a offert de la conduire dans son pays l’ écriture est informe et qu’ il connaisse ou non celle de juliette –voyons dit d’ un air attentif en se penchant sur la table .sa figure avait une expression effrayante de doute et de persuasion je n’ en vis pas davantage mon cerveau était épuisé mes idées se confondirent je retombai dans une sorte de léthargie .quand je revins à le moi la lumière vague de la lampe éclairait les mêmes objets je me soulevai lentement je vis le marquis à la même place ou je l’ avais vu en perdant connaissance ",
"il faisait encore nuit il y avait encore des bouteilles sur la table une écritoire et quelque chose que je ne distinguais pas bien et qui ressemblait à des armes était debout dans la chambre je tâchai de me souvenir de leur conversation précédente j’ espérais que les lambeaux hideux qui m’ en revenaient à la mémoire étaient autant de rêves fébriles et je ne sus pas d’ abord qu’ entre cette conversation et celle qui commençait heures s’ étaient écoulées ",
"les premiers mots dont je pus me rendre compte furent ceux-ci fallait qu’ il se méfiât de quelque chose car il était armé jusqu’ à les dents en parlant ainsi essuyait avec un mouchoir sa main ensanglantée ce que tu as n’ est qu’ une égratignure dit le marquis je suis blessé plus sérieusement à la jambe et il faudra pourtant que je danse demain à le bal afin qu’ on ne s’ en doute pas laisse donc ta main panse -la et songe à le autre chose –il m’ est impossible de songer à le autre chose qu’ à ce sang ",
"il me semble que j’ en vois un lac autour de moi. –tu as les nerfs trop délicats tu n’ es bon à le rien –canaille dit d’ un ton de haine et de mépris sans moi tu étais mort; tu reculais lâchement et tu dois être frappé par-derrière ",
"si je ne t’ avais vu perdu et si ta perte n’ eût entraîné la mienne jamais je n’ aurais touché à le cet homme à le pareille heure et en pareil lieu mais ta féroce obstination m’ a forcé à le être ton complice il ne me manquait plus que de commettre un assassinat pour être digne de ta société –ne fais pas le modeste reprit le marquis; quand tu as vu qu’ il se défendait tu es devenu un tigre.–ah oui! cela me réjouissait le cœur de le voir mourir en se défendant; ",
"car enfin je l’ ai tué loyalement –très loyalement il avait remis la partie à le lendemain; et comme tu étais pressé d’ en finir tu l’ as tué tout de suite –à qui la faute traître pourquoi t’ es -tu jeté sur lui à le moment où nous nous séparions avec la parole l’ un de l’ autre pourquoi t’ es -tu enfui en voyant qu’ il était armé et m’ as-tu forcé ainsi à le te défendre ou à le être dénoncé par lui demain pour l’ avoir attiré de concert avec toi dans un guet-apens afin de l’ assassiner? ",
"à l’ heure qu’ il est j’ ai mérité l’ échafaud et pourtant je ne suis point un meurtrier je me suis battu à le armes égales à le chance égale à le courage égal –oui il s’ est très bien défendu dit le marquis; vous avez fait l’ un et l’ autre de les prodiges de valeur c’ était une chose très belle à le voir et vraiment homérique que ce duel à le couteau mais je dois dire pourtant que pour un vénitien tu manies cette arme misérablement ",
"–il est vrai que ce n’ est pas l’ arme dont je suis habitué à le me servir et à le propos je pense qu’ il serait prudent de cacher ou d’ anéantir celle-ci –grande sottise mon ami il faut bien t’ en garder: tes laquais et tes amis savent tous que tu portes en tout temps cette arme sur toi; si tu la faisais disparaître ce serait un indice contre nous –c’ est vrai "
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"de temps en temps je faisais un petit trou avec mes doigts pour voir si cela n’ avançait pas désiré m’ a dit que j’ avais trop aplati cette année après avoir semé je n’ y toucherai plus je laisserai de le reste à le frans le plus gros travail il faudra aussi que désiré fasse une armoire près de mon lit dans la chambre de madeleine pour que j’ y mette mes livres et mon cahier ",
"–je m’ en serais chargé répondit le capitaine –mais si à le lieu d’ enlever le secrétaire on vous eût proposé d’ enlever le duc ?–alors c’ eût été plus cher –mais vous eussiez accepté de même –pourquoi pas j’ aurais demandé le double voilà tout ",
"il n’ y en a pas d’ ailleurs quand tu reviendras je serai parti et le duc ajouta: –envoie-moi le cocher en descendant prit la lettre et se dit: –je ne sais pas si l’ homme à la polonaise a prévu ce voyage de m.le duc mais il est bien certain que cet article de la gazette de les tribunaux a produit quelque effet d’ ailleurs il n’ y a aucun inconvénient à le ce que m.le duc aille faire une promenade à le lieusaint: le temps est doux et entra dans les écuries où maître venture donnait les derniers ordres et se disposait à le aller se coucher bientôt ",
"si cela arrivait il faut que tu saches ce que tu dois dire à le ma place à le docteur gilbert mais sois muet pitou.pitou n’ entendait pas et par conséquent ne répondit point. si j’ étais blessé à le mort et que je ne pusse pas accomplir ma mission tu irais à le ma place trouver le docteur gilbert et tu lui dirais m’ entends -tu bien PROPN dit le fermier en se baissant vers le jeune homme et tu lui dirais mais il ronfle le malheureux !toute l’ exaltation de billot tomba devant le sommeil de pitou dormons donc dit -il et il s’ étendit près de son compagnon sans trop grommeler car quelque habitué que fût le fermier à la fatigue la course de la journée et les événements de le soir n’ étaient pas pour lui sans puissance soporative et le jour parut après heures de leur sommeil ou plutôt de leur engourdissement .lorsqu’ ils rouvrirent les yeux paris n’ avait rien perdu de cette farouche physionomie qu’ ils lui avaient vue la veille seulement plus de soldats le peuple partout .le peuple s’ armant de piques fabriquées à la hâte de fusils dont la plupart ne savaient pas se se",
"l’ enthousiasme atteignait la frénésie couthon monta à la tribune et demanda qu’ on rayât de la convention les membres qui avaient voté contre l’ impression de le discours de robespierre les jacobins votèrent d’ une seule voix ils ne s’ apercevaient pas que ce refus d’ impression ayant été voté à la majorité ils venaient de voter la destitution de la majorité de la chambre les robespierristes ardents entourèrent alors leur apôtre ",
"il a obtenu qu’ on le débarquât à la pointe saint-pierre et il est revenu tout tranquillement à le pied chez lui ou il est arrivé à le heures de la nuit il aborda sur un îlot de rochers page je lui ai demandé ce qu’ il avait pensé à le moment de se noyer comme par le passé m’ a -t-il répondu fois un jour dans le golfe de le mexique un autre jour à l’ embouchure de le danube j’ ai cru faire mon dernier plongeon ",
"à le moins si je dois mourir de douleur je mourrai près de vous je mourrai ce que j' ai vécu entièrement à le vous je voulais ce mariage comme une sorte de suicide je suis si accablée par tout le monde si malheureuse et elle termine dans un nouveau cri d' angoisse on vient de m' apporter les vues de praslin les portraits de les enfants quel plaisir et quel mal tout cela me fait j' ai été trop heureuse jamais jamais je ne m' habituerai à la vie que je mène ",
"ma petite sœur s’ est empressée de dire qu’ elle priait aussi .je me revois dans la rue avec maman quelque temps plus tard et maman me disant il faut que tu pries le bon jésus pour qu’ il rappelle moussia à le ciel elle souffre trop je ne savais plus ce que je devais faire prier pour qu’ elle meure ou prier pour qu’ elle vive c’ était une grosse responsabilité .quand tu étais malade j’ ai prié pour toi quand tu es morte moi je t’ ai ressuscitée dans la rue je pensais à le toi et je me disais: moi j’ aurais trouvé un médecin qui t’ aurait guérie oui tu es guérie tu viens dans ma chambre et tu me grondes allons marie-aude range un peu tes affaires et change de linge voyons puis tu souris ",
"le misérable paraissait agité d’ une rage affreuse je ne pouvais me rendre compte de ce qui avait excité sa fureur contre cette onde tranquille mais celle-ci devait évidemment lui avoir donné quelque motif sérieux de mécontentement car il ne cessait ses coups il s’ était armé d’ un énorme gourdin et debout dans sa petite embarcation qu’ un enfant craintif poussait de la rame en tremblant il administrait à la mer un instant éclaboussée une dégelée de marrons qui provoquait la muette indignation de quelques étrangers arrêtés à le rivage mais comme il arrive toujours en pareil cas où l’on redoute de se mêler de ce qui ne vous regarde pas ceux-ci laissaient faire sans protester ",
"a quoi repartit en imitant de son mieux l’ organe d’ un oiseau aquatique fort différent de le cygne: cela ne me paraît pas impossible les gens de vitré de vannes de saint-brieuc et de saint-malo énoncèrent des opinions non moins ingénieuses à l’ aide de voix encore plus surprenantes en dehors de ce groupe aimable un autre personnage observait lui aussi le cadet de saint-maugon ce n’ était rien moins que président de montméril en personne plusieurs fois il parut être sur le point de s’ approcher de roger mais toujours à le moment de l’ aborder il se ravisait "
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frère josé la belle et naïve demande chacun de nous ach��tera un bateau en payant argent comptant ce qu’ il aura à le lui et en faisant des billets pour le reste sans connaître à le fond les colonies je crois savoir qu’ avec ou gourdes en espèces on peut trouver aisément ici ou ailleurs à le bonnes gourdes de crédit en pareil cas les fonds présens répondent des fonds à le venir et qui ne viennent jamais ce n’ est pas à le surplus pour les chiens ce me semble que le crédit a été inventé | [
"bastringue la raison qu’ il vient de nous pousser là en dehors entre ses babines n’ est pas fausse à le moins une goëlette ou un joli petit brick raboté et verlopé pour la bagatelle ne doit pas coûter plus cher que ce que nous aurons de plomb dans le sac une fois l’ embarcation trouvée l’ équipage vous tombe à le bord raide comme grèle quand il sent le caniche qu’ il est toujours qu’ il y a quelque chose de gras à le reniffler pour aller de le côté de tantôt je ne suis qu’ un matelot rahuché il est vrai me direz -vous peut-être et toi salvage tu as été officier à le service c’ est prouvé mais pour ce qui est de ce qui se pratique en fait de flibuste à la mer j’ ai le sensible amour-propre de croire que je suis aussi bon là qu’ un autre pour un coup et même pour ",
"frère josé que a été séminariste ou aspirant curé de seconde classe avant de prendre la carrière de la navigation d’ accord mais tel qu’ il est sans être matelot mariné dans un baril de goudron comme moi et comme toi salvage je répondrais de son bon sens à la mer comme de moi et plus peut-être quasiment en considérant que je suis un peu influencé à le lécher coco et que lui n’ est porté par sa seule passion qu’ à le entreprendre sans-froidément de le grabuge ainsi donc pour t’ en finir tu peux être véritablement persuadé salvage que nous c’ est toi en morceaux et comme qui dirait un grand mât en pièces d’ assemblage je n’ ai pas à le moi appartenant une pièce de liards fendue en et j’ ai de l’ ambition c’ est encore possible mais la rafale d’ un homme la pauvreté et l’ ambition n’ empêchent pas le coeur d’ être placé à le babord à le gauche chez les bons bigres de mon gabarit et j’ aimerais mieux déralinguer l’ ante-christ sur le maître-autel de la première cathédrale venue que de faire tort à un ami de ce qu’ il m’ aurait prêté pour me soulager dans",
"josé. déralinguer l’ ante-christ sur le maître-autel! mon cher ami que tu connais admirablement bien les colonies bastringue oui josé c’ est comme je te le cautionne; déralinguer l’ ante-christ ou n’ importe quoi sur le maître-autel je ne m’ en dédis pas et il n’ y a pas là de quoi à le rire parce que vois -tu bien je me fiche autant de l’ ante-christ que de défunte la patte droite de le singe de madras mais la seule chose que je respecte et dont je ne me ficherai jamais de la vie c’ est la confiance d’ un ami jean bonhomme qui ne pense pas comme bastringue sur le sexe de l’ amitié ce doux présent des cieux et de la nature comme on dit! salvage ",
"laissons là tous ces mots détournés et allons droit à le fait vous connaissez mes goûts et je vous ai exposé ma situation j’ avais dans la marine militaire un joli grade que j’ ai quitté et ce qu’ on appelle PROPN une belle perspective dont je n’ ai plus voulu cette carrière qui pouvait me convenir quand nous avions la geurre a fini par m’ ennuyer dès que nous avons eu la paix j’ étais né pour être corsaire et je ne veux pas aujourd’hui faire mentir ma vocation et ma foi s’ il faut devenir forban faute de mieux eh bien je deviendrai forban s’ il le faut en disant à le ciel: eh bien c’ est toi qui l’ as décidé ",
"voilà ma confession faite bastringue et pourquoi pas n’ est -ce pas un métier tout comme un autre quand on a le hasard de pouvoir le faire sans bassesse avec honneur et sans josé et sans se faire capeler la hart à le gosier ou le croc de la chaudière de le cook au-dessous de la mandibule inférieure bastringue tais -toi un peu josé laisse parler salvage matelot! ",
"ce n’ est pas de le latin qu’ il nous faut c’ est des raisons et de bonnes encore si c’ est possible s’ entend salvage vos petites ressources à le vous se sont épuisées; et comme on dit le balai de la rafale a passé sur la carlingue de votre cale mes ressources à le moi se sont accrues dans une proportion inespérée je n’ ai plus ni parens à le ménager ni devoir à le remplir dans ce pays où je suis né et où je ne veux pas mourir et que je puis par conséquent quitter dès aujourd’hui même et cela sans regret sans remords et sans avoir à le craindre d’ y laisser un souvenir josé ",
"oui enfin tu peux quitter la terre natale en secouant comme dit l’ évangile la poussière de tes sandales sur le seuil de ces riches inhospitaliers bastringue et nous comme ne le dit peut-être pas l’ évangile en décrotant nos savates sur la porte de tous les bouchons de la colonie partons donc mes amoureux appareillons tous chacun de notre bord et le plutôt ne sera que le mieux salvage ",
"c’ est cela mais avant de nous séparer il me reste vous savez bien un mot à le vous dire à l’ oreille mes bons camarades j’ ai gourdes à le moi n’ est -ce pas c’ est par conséquent gourdes que j’ ai à le chacun de vous par la raison toute simple que divisé par donne à le quotient c’ est nous qui sommes ce quotient bastringue ",
"sait -il donc calculer finement ce jeune homme PROPN ah! la ce que c’ est aussi que d’ avoir appris les mathématiques et le dessin moi toute ma vie comme me le répétait si souvent mon oncle le capitaine ituralde avec qui j’ ai navigué dans le temps je ne serai jamais qu’ un lofia quand je vivrais autant que feu mathieu-salé et même plus josé mon vieux je ne chercherai pas ici à te payer en beaux complimens le service positif que tu veux bien nous rendre j’ accepte pour ma part et bastringue en fera autant que moi je puis t’ en répondre "
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"et voilà que je redoutais le pire je ne voulais cependant pas perdre la face ni la main comme dit aussi la langue en demandant à le leila de m’ accompagner j’ ai donc descendu le grand escalier en veillant à ne pas poser le pied sur la marche fendue des nuages voilaient la lune une sorte de vent frais presque froid parcourait la demeure ",
"c’ était la pièce d’ entrée de sa maison il n’ y avait personne alors il ouvrit une seconde porte donnant dans la chambre de sa femme la referma derrière lui et qui l’ avait suivi et revint seul à le bout d’ un moment la signora est fatiguée dit -il elle a passé une mauvaise nuit à le cause de le petit et elle ne peut se lever ",
"de le bras gauche elle soutient ses mamelles pesantes et rondes entre ses hanches élargies se gonfle un ventre fécondé car elle est la mère-de-toutes-choses le desir et passionnément les yeux fermés à le demi elle unit ses lèvres à les miennes et nos langues se connurent jamais il n' y eut dans ma vie un baiser comme PROPN elle était debout contre moi toute en amour et consentante ",
"renaud n’ avait pas quitté son bureau il s’ absorbait dans sa tâche sans paraître gêné par la conversation entretenue d’ ailleurs à le voix presque basse –quelle merveille de vous voir en promenade mesdemoiselles! dit gérardine en tendant successivement à les arrivantes sa belle main blanche je n’ en pouvais croire mes oreilles lorsque arrivant ici pour passer quelques instants avec vous toutes mme d’ armilly m’ apprit que vous étiez à le vousset c’ est vous qui changez ainsi les habitudes de vos cousines mademoiselle huguette ajouta -t-elle d’ un ton badin .son regard ardent et scrutateur avait enveloppé dès l’ entrée la jeune fille vêtue d’ un robe de lainage bleu marin très simple mais qui seyait admirablement à son teint délicat et à sa fine beauté blonde ",
"c’ est une injure que j’ ai l’ intention de vous jeter à la face prononça -t-elle en s’ efforçant à le rire tandis que mme vitellier nous rejoignait pour remonter en voiture j’ avais si envie d’ être heureux aujourd’hui que je me contraignis à ne pas voir en marie le petit instinct fâcheux qui la faisait me négliger en ce que je valais dans l’ instant pour ce que je pourrais valoir dans son avenir je veux bien qu’ elle eut raison mais avoir raison n’ équivaut pas à le être heureux je ne vis donc que la grâce incomparable qu’ elle avait dans les multiples mouvements que ces journées ardentes lui donnaient ",
"–fausse dignite simagrées inutiles continua le géant qui d’ une poigne brutale s’ empara de la géorgienne et l’ isola de ses amis en l’ attirant à le milieu les bandouliers –répondez ou vous allez payer cher votre aulace –comme il la secouait rudement un murmure réprobateur arriva jusqu’ à l’ athlète qui semblable à le sanglier devant les chiens tint tête immédiatement se tournant vers les d’ enghien les moret les guise ses s –le premier qui bouge dit -il j’ en fais une omore ",
"plusieurs fois j’ essayai de faire parler ses amies on me répondait toujours elle est et elle a bien raison de rapprochement avec moi il n’ était même pas question elle ne me demandait rien elle ne m’ accordait rien ",
"mais je me rendais compte chaque fois d’ une diminution sensible dans mon affection à le lieu qu’ aujourd’hui l’ affection persiste et ne diminue point en raison de ma souffrance d’ où vient cela était -ce la faute de memmo ou la mienne si plus jeune et plus forte je me détachais de lui plus aisément que je ne puis le faire aujourd’hui de karol c’ était peut-être un peu sa faute mais je pense que c’ était encore plus la mienne était surtout la faute de la jeunesse ",
"quand le poète comprit que tout était fini il poussa un cri de désespoir alors la femme qui était restée dans l’ ombre se leva et s’ avançant avec lenteur s’ agenouilla devant le poète: –luiz de camoens dit -elle ne me reconnaissez -vous pas le poète étendit la main une anxiété poignante passa dans son regard puis il murmura: la mulâtresse il ajouta avec l’ expression de le découragement –vous m’ avez connu vaillant et robuste vous me retrouvez pauvre vieux et malade ",
"il parut vouloir s’ engager sur ce point mais s’ arrêtant il reprit la lettre d’ abord nous verrons cela ensuite assieds -toi près de moi et lis lentement distinctement sans hausser la voix elle fit sa lecture comme il lui était commandé et d’ une voix plutôt faible que forte de temps en temps m. l’ interrompit mais sans s’ adresser à le elle en suivant sa pensée modèle de les époux plaisirs mondains maisons anglaises quelles maisons un de ses amis quel ami de quelle époque datent ces renseignements et quand elle fut arrivée à la fin de la lettre résumant ses impressions il dit des phrases "
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de jeunes hommes à le crâne rasé sanglés dans des uniformes sombres c’ est la garde impériale celle de le kaiser mon père est assis à le gauche avec un verre à la main il désertera de la garde impériale vers la fin de la guerre et passera plusieurs mois dans une prison de lyon ou il se fera quelque argent en exécutant le pas de parade devant les matons ébahis en partant PROPN me montre de petits sous-verre où l’on peut lire de courts textes de goethe isabelle réalisait les encadrements depuis plusieurs mois elle s’ était mise à la peinture | [
"une de ses toiles représente une forêt assombrie me revoila parlons un peu jeunesses communistes les bouquins de le congrès ne se vendent pas trop mal autrement PROPN n’ avance pas beaucoup si tu préfères nos cercles tournent en rond sur eux-mêmes je ne peux pas t’ expliquer en quelques lignes ",
"notre situation est beaucoup trop complexe et délicate il faudrait aussi que tu connaisses davantage notre mentalité isabelle a peu d’ amis proches à le staff ses copains d’ enfance sont à le soultz à le mulhouse et maintenant elle s’ absente souvent elle entretient une importante correspondance et un jeune objecteur de conscience accomplissant son service civil à des centaines de kilomètres de staff reçoit les lettres les plus émues à le soir de le novembre elle se couche après avoir laissé un mot à le rémy son père en déplacement depuis le matin: salut papa repose -toi bien elle doit se lever à le et se rendre à le montbéliard chez des amis ",
"PROPN est né quelques années avant la guerre à la maison on parle l’ alsacien quand il a l’ âge d’ aller en classe les maîtres changent: allemand pour tout le monde comme tous les jeunes de ma génération j’ ai dû avaler le français à le toute vitesse en ou ans après la guerre un de ses frères jean-paul échappera de peu à l’ enrôlement dans la PROPN il trouvera la mort à le diên ",
"l’ aîné armand sera ramassé par les feldgendarmen en février et emmené en allemagne comme soldat fait prisonnier par les américains il rentrera après la fin de la guerre il perdra une main à le fond de la mine le destin ne l’ avait pas prévu mais PROPN fisch a connu une dizaine de ministres chaque fois qu��on menait une négociation à le paris on avait droit à un nouveau ministre ",
"on les usait à le toute vitesse de notre côté nous on était toujours il se souvient de charbonnel agacé par le discours un peu confus d’ un délégué mineur et qui s’ était écrié: apprenez à le moins à le lire un texte en français ils avaient calmement exigé une suspension de séance et menacé de poursuivre les négociations en alsacien à le charge pour le ministre de se faire assister par un interprète le novembre PROPN est monté à le paris pour une manifestation syndicale en rentrant dans la nuit il a lu le mot d’ isabelle: salut papa repose -toi bien il l’ attend tout le dimanche et s’ inquiète de son absence dès le lundi il envoie un télégramme à les amis d’ isabelle à le montbéliard ",
"la réponse lui parvient le lendemain sa fille n’ est jamais arrivée à le destination le mercredi novembre se rend à la gendarmerie de PROPN et signale la disparition d’ isabelle on tente de le rassurer en évoquant une fugue votre fille est majeure elle est peut-être en compagnie d’ un ami un gendarme renchérit: une femme nous a téléphoné samedi justement pour nous dire que son fils n’ était pas rentré à la maison un mois et demi plus tard le er janvier un cycliste découvre le corps d’ isabelle dans un sous-bois de la forêt de reiningue à le lieu-dit la poudrière à un kilomètre de la départementale le cadavre est recouvert de branchages bras en croix jambes écartées veste ouverte pull soulevé le pantalon est à le demi baissé ",
"on retrouve une chaussure à le mètres de PROPN et malgré l’ absence de traces il est probable que le corps a été traîné les gendarmes notent que la victime ne porte pas de sous-vêtements pas de sac non plus ni de papiers ni d’ objets personnels comme si l’on avait voulu différer l’ identification de le corps un enquêteur remarque la présence d’ une terre argileuse sous le cadavre une terre semblable à le celle de le sundgau une région située à l’ extrême sud de l’ alsace un autre avancera une hypothèse de la terre remontée à la surface par une taupe sur place le légiste estime que le décès peut se situer entre jours et semaines ",
"mulhouse l’ autopsie pratiquée le jour même situe la date de la mort entre et semaines le décès est consécutif à l’ action de le froid sur le corps d’ une personne inanimée suite à une commotion cérébrale par traumatisme crânien isabelle a été frappée à la tête à le cou violée elle a agonisé longs jours dans le froid les médecins légistes décèlent la présence de d’ alcool dans son sang et précisent que le taux d’ alcoolémie était nettement plus élevé avant la mort puisque après le décès l’ alcool est éliminé par le tube digestif par simple diffusion physique ",
"ils ne disent pas combien représente d’ alcool semaines après la mort semaines après la mort iv c’ était une jeune fille simple sérieuse réservée notamment dans sa conduite et dans sa vie affective dévouée à une cause politique et particulièrement sensible à les difficultés de les plus déshérités à le staff à le mulhouse à le markstein en suisse partout ou elle a séjourné travaillé le portrait est le même personne ne se souvient de l’ avoir vue un verre à la main à le table on avait renoncé à lui proposer un peu de vin elle se lève à le 6h le samedi novembre et déjeune en compagnie d’ éliane sa jeune sœur "
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"vous qui vous avez -vous peur d’ une femme votre nom diables à qui en avez -vous eh bien je suis et je veux parler à le capitaine PROPN ce fut un coup de théâtre la porte s’ ouvrit aussitôt et le capitaine apparut sur le seuil éclairé par la lampe qui brûlait sur la table ",
"le héros se rendrait dans la cuisine en traînant des chaussons il mettrait de l’ eau à le chauffer pour se faire une ricoré parce qu’ il n’ aime pas trop le thé et qu’ il a décidé de ralentir un peu sur le café ç a lui donne des palpitations et puis il a lu un article chez le dentiste l’ autre jour comme quoi il faudrait y aller sur le café donc ricoré le matin en plus a lui rappelle son enfance quand il allait chez sa mémé elle servait toujours de le ricoré dans des bols en pyrex notre héros aurait une âme de poète il se mettrait à le penser à les champs de chicorée de le nord de la PROPN des champs bleus comme des cieux azurés ",
"jamais sauf une seule exception elle n' avait surpris chez ce doux mannequin un mouvement personnel un de ces gestes spontanés qui dérangent l' enveloppe extérieure et laissent apercevoir pour un instant le fond individuel cette unique échappée se produisit à le cours d' une promenade l' année ramenant de suisse la petite nicole mme PROPN s' arrêta jours dans le château de haut-mesnil patrimoine héréditaire de la famille de vasqueuil.gaston fît alors quelques excursions avec elle pour lui montrer les sites pittoresques de cette partie de les vosges tandis qu' adeline qui avait horreur de la nature et ne pouvait marcher dans ses souliers trop étroits à le hauts talons louis restait à le logis pour écrire une interminable correspondance datée ostensiblement de le féodal manoir PROPN ne pouvait oublier de quel accent m. de vasqueuil lui avait fait admirer certaines grâces farouches de sa forêt natale il avait évoqué son enfance parlé de sa mère et surtout il avait montré une émotion inattendue devant la poésie de les montagnes des bois et des torrents dans l’ imp",
"les animaux les plus sauvages furent frappés d\\' une si grande terreur qu\\' un sanglier échappé de la forêt qui dominait la ville se précipita volontairement de le haut d\\' un roc escarpé à le milieu de la voie publique enfin on remarqua que par un choix sans doute inexplicable la nature se plut à le frapper surtout les femmes et parmi les femmes toutes les jeunes les vieilles seules furent sauvées et survécurent à le cette catastrophe tels sont les traits principaux de 'événement telle fut la situation de les victimes telle est la destruction fatale qui atteignit les calabres tel est enfin à le bout de années de calme état où le pays se trouve encore aujourd\\'hui note m. de gourbillon écrivait son voyage en calabre vers sans que le village de castiglione eût été le théâtre d\\' événements aussi extraordinaires que ceux que nous venons de raconter les accidents en étaient cependant assez déplorables et assez variés pour que notre journée écoulât rapidement à le milieu de cette malheureuse population ",
"répète la jeune cloche c’ est un joli nom je laissai tomber de bon cœur sur ce nouveau petit chrétien une pluie de notes joyeuses et douces comme on jette une poignée de dragées à les enfants et j’ appelai sur lui la bénédiction d’ en haut est -ce tout? non! non! non! petite curieuse je sonnais de nouveau pour lui et pour beaucoup d’ autres à le jour de sa première communion il était charmant angélique de piété en s’ avançant à l’ autel et quand il en revint on devinait qu’ il portait dieu en lui et que dieu le portait ",
"je suis allée tomber à l’ autre bout de le pré pourtant je n’ ai eu aucun mal mais françon me croyait finie et elle pleurait elle pleurait a cet endroit de le récit de margot le chien tigré s’ élança en bondissant dans la chambre dont la porte était restée ouverte c’ est stentor dit la poupée de chiffon un jeune chien que le forestier élève pour remplacer notre diane qui se fait vieille il paraît que l’ éducation de stentor était peu avancée car il sauta sur le lit à le grand effroi de la reine de les fées n’ ayez pas peur lui dit margot il n’ est pas méchant il ne me touche jamais il ne la touchait pas sans doute parce qu’ il savait -qu’ elle était de la maison ",
"eh bien je n’ ai pas encore eu le temps de les chercher je regrette que vous soyez venue de si loin je vais toujours dire à le rose qu’ elle vous donne quelques cols ce n’ est pas pour cela que je suis venue mademoiselle et je ne vous ai rien rapporté dit madame jalin avec un geste respectueux pour retenir la main qui s’ allongeait déjà vers la sonnette et qui se retira aussitôt j’ ai une autre idée en tête et puisque mademoiselle veut bien me témoigner un peu d’ amitié et de confiance je parlerai à le cœur ouvert —parlez madame jalin vous êtes la plus honnête femme que je connaisse ",
"il en est d’ autres que le maître d’ équipage invite en raison de ses relations mais quiconque a le droit de suivre la chasse à le pied à le cheval en voiture comme bon lui semble l’ invité est tenu de saluer le maître d’ équipage celui qui s’ invite lui-même se dispense de cette formalité voilà toute la différence mais à le point de vue de l’ amour-propre quel abîme entre celui qui peut dire à un ami non invité: mon cher quelle chasse aujourd’hui superbe ",
"il était la face contre le lit sur l\\ objet il tenait embrassé le cercueil il avait fait apporter restait ouvert auprès sans qu\\ il pût se décider à le y déposer ce qui avait été le plus tendre de sa chair ses cris cessèrent en me voyant il ignorait peut-être en avoir poussé de si lamentables et avoir été entendu sachons lui dis -je nous séparer des dépouilles corruptibles qui ne sont pas que nous pleurons et prenant avec précaution le corps sous les bras comme on fait pour une personne malade on craint de heurter comme les saintes femmes firent pour jésus je l\\ engageai à le prendre de même le milieu de le corps et les pieds ",
"touchante et sublime évocation d' un juge horizontal sur son lit de souffrance qui parle en prose aussi bien que feu mounet-sully en vers et fait un récit à le tirer de les larmes à les plus durs des épreuves qu' il a dû subir fidèle à le son devoir de justicier à sa promesse de retrouver le bracelet en cheveux de l' impératrice eugénie le bracelet en cheveux de l' impératrice eugénie voilà des semaines et des semaines qu' on n' en parlait plus mais petitdemange n' oubliait pas de tous ceux qui furent mêlés à l' affaire personne certes n' aurait jamais imaginé qu' un cambriolage vieux de plusieurs mois comme un vulgaire pommier se prolonge à le terre par d' effrayantes ombres la nuit tombante projetât sur le destin de le fiancé d' aussi terribles menaces et pourtant il vient d' être quasi assassiné s' il était mort tout à le fait la nouvelle blonde inconsolable sait bien que malgré la teinture de premier choix elle fût redevenue grise de le coup "
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les accumulateurs les appareils liquéfacteurs et la réserve d’ air liquide étaient intacts quant à les objets contenus dans l’ intérieur de l’ aéroscaphe protégés par l’ emballage pneumatique dont avaient été munies leurs gaines et leurs caisses ils n’ avaient éprouvé aucun dommage le repas de le soir fut très animé tout le monde avait pris son parti de manger la viande ou le poisson sans pain personne ne fit la moue lorsque mme ismérie prévint qu’ elle réservait pour le cas de maladie ou d’ extrême nécessité le peu de cognac qui restait et que désormais on n’ aurait d’ autre boisson que l’ eau fraîche et limpide de les ruisseaux de la vallée | [
"PROPN toujours heureux de faire montre de ses connaissances s’ empressa d’ indiquer la recette d’ une excellente limonade composée d’ eau additionnée de sucre et de quelques gouttes de vinaigre l’ eau et le vinaigre remarqua alban étaient la boisson habituelle de les mercenaires carthaginois ils n’ ont pas eu d’ autre breuvage pour franchir les alpes nous n’ en aurons pas d’ autre non plus pour traverser l’ himalaya –les alpes fit d’ un petit air dédaigneux ",
"leur plus haut sommet le mont blanc n’ est qu’ une taupinière à le côté de les moindres pics de la chaîne himalayenne mme ismérie fit cuire perdrix qu’ alban et ludovic devaient emporter dans leur exploration tout le monde regagna les cabines un peu réconcilié avec le mauvais sort le lendemain en quittant l’ aéroscaphe alban recommanda à le mme ismérie et à sa fille de ne pas s’ éloigner de ne pas dépasser dans leur promenade la rive la plus rapprochée de le petit lac où il leur serait loisible si elles voulaient se distraire d’ aller pêcher puis les explorateurs se mirent en marche en longeant la muraille de basalte à le partir de l’ endroit où avait eu lieu l’ éboulement ",
"leur projet bien arrêté était de faire le tour de le plateau jusqu’ à le ce qu’ ils eussent trouvé un chemin vers la plaine ils marchèrent toute la matinée à le leur droite la forêt dont les derniers taillis venaient mourir entre des blocs de granit se continuait aussi monotone et aussi lugubre à le gauche c’ était toujours la muraille rocheuse un peu moins élevée à le mesure que le terrain descendait vers la plaine mais aussi infranchissable et n’ offrant qu’ une série de défilés qui menaient à des abîmes et ne laissaient entrevoir qu’ une perspective de ravins et de pics stériles et pourtant elle semblait s’ abaisser et disparaître mais quand alban et s’ avançaient croyant se trouver en face d’ un chemin praticable ils arrivaient à le bord d’ une falaise et reculaient saisis de vertige en voyant au-dessous d’ eux et à une profondeur considérable onduler un horizon de forêts sur lesquelles pesaient de lourdes bandes de nuages ",
"à le midi ils s’ arrêtèrent auprès d’ un ruisseau qui tombait d’ un rocher en bouillonnant ils se reposèrent quelques instants tout en donnant une sérieuse atteinte à les provisions de viande froide dont leur havresac était garni dans le milieu de l’ après-midi ils arrivèrent à un endroit où une vaste percée s’ ouvrant dans l’ entassement de les rocs en approchant ils distinguèrent le grondement d’ un torrent une rivière assez considérable qu’ supposa être celle qui sortait de le petit lac visité la veille se frayait tumultueusement un passage et retombait avec un mugissement de tonnerre le long de les contreforts à le pic de le plateau en formant une véritable cataracte ",
"qui est de très mauvais augure pour nous dit alban le plateau où nous avons échoué doit être entièrement borné par un système de précipices et de falaises les eaux ont certainement suivi la seule pente praticable nous ne pourrions donc sortir d’ ici que par ce gouffre –tout espoir n’ est pas encore perdu répondit il nous reste une chance de trouver une issue tant que nous n’ aurons pas complètement fait le tour de notre royaume ",
"–ce n’ est guère probable d’ après ce que j’ ai observé ce plateau offre partout la même configuration nous sommes arrivés à l’ endroit le plus bas de la pente et il n’ y a aucune raison pour que la région ouest ne soit pas exactement semblable à la région est que nous venons de visiter partant de la cataracte alban et ludovic commencèrent à le remonter dans la direction de la princesse de les airs la végétation était partout uniforme ",
"à le part un massif de framboisiers arctiques dont PROPN nota soigneusement l’ emplacement à l’ intention d’ armandine ils n’ avaient rencontré que les éternels pins et les éternels bouleaux entre les branches de lesquels se jouaient un monde d’ oiseaux et d’ écureuils gris PROPN prétendait avoir aperçu un ours mais soit que l’ enfant se fût trompé soit que l’ animal se fût retiré dans un hallier alban ne put vérifier le fait le soleil allait se coucher lorsque alban et débouchèrent dans une vaste prairie émaillée de fleurs et sillonnée de ruisseaux d’ eau courante cet endroit était certainement le plus délicieux de toute la contrée qu’ ils avaient jusque -là traversée alban s’ expliqua la fertilite plus grande de cette portion de le plateau par son exposition à le midi et par la chaleur que devait produire la réflexion de les rayons lumineux sur la muraille de basalte ",
"tout d’ un coup PROPN poussa un cri de le doigt il montrait à le alban un troupeau de gros animaux qui dans la lumière indécise de le crépuscule paraissaient grâce à le leur bosse et à le leurs cornes d’ une grandeur et d’ une grosseur fantastiques ces animaux quels qu’ ils fussent avaient pris l’ alarme à les cris de l’ enfant leur masse s’ ébranlant lourdement disparut avec un bruit sourd sous la futaie –nous venons de courir un terrible danger dit alban à le demi-voix ces animaux que je suppose être des yacks appartiennent à une variété de ruminants assez semblables à le bœuf mais d’ une férocité beaucoup plus grande ",
"s’ il leur avait pris fantaisie de se précipiter sur nous nous aurions été éventrés et piétinés en un clin d’ œil ils ne doivent jamais avoir aperçu d’ être humain pour s’ être laissé effrayer aussi facilement –nous les rattraperons fit ludovic qui ne doutait de rien voilà de les vivres assurés pour la cuisine électrique de mme ismérie –pas tant de hâte mon jeune ami fit observer alban les yacks ne mettront pas autant de complaisance à se laisser foudroyer que les perdrix et les poules de neige –vous voyez bien que cette vallée ne doit pas être sans issue puisque ces animaux ont trouvé le moyen d’ y venir nous trouverons donc bien le moyen d’ en sortir "
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"le sacrifice que je m’ impose est digne de vous je me prive de quelques heures de le plus étonnant bonheur qu’ une âme humaine puisse goûter c’ est un sacrifice que je fais à le votre réputation si vous connaissez mon cœur vous comprenez la violence que je me fais serez -vous toujours pour moi ce que vous êtes en ce moment mais l’ honneur parle il suffit apprenez que lors de notre première entrevue tous les soupçons n’ ont pas été dirigés contre les voleurs PROPN a fait établir une garde dans le jardin ",
"cette question me fit froid à le cœur –j’ ai écrit en angleterre me dit -il –et on vous a répondu? –oui il me tendit alors une lettre elle était signée et c’ était bien la signature de mon frère ",
"votre lettre cher gustave a jeté le trouble à le milieu de les plaisirs j’ en lisais le commencement avec satisfaction je n’ ai pu l’ achever sans effroi on me destine à un autre que vous et se peut -il que vous vous défiez de mon dévouement n’ est -ce pas assez d’ avoir oublié toutes les convenances pour vous dire qu’ on vous aime; d’ avoir bravé tous les dangers afin de jouir de votre vue ",
"je verse des sels dans la baignoire est de la folie car il est déjà heures de 'après-midi et cette fille josie je ne la connais pas très bien je ne sais pas trop quoi en penser il fait pourtant une lumière incroyablement belle et douce tellement éloignée d\\' une quelconque impression de menace j\\' ai tant de mal à le croire qu\\ une telle chose me soit arrivée par un ciel si bleu par ce si beau temps ",
"l’ attachement que je vous porte est le dernier lien de ma vieillesse il est aussi sa dernière espérance dans cette vie quand votre avenir sera fixé je vous dirai quels sont mes projets cette lettre fut une nouvelle consolation pour l’ orpheline aussi en rejoignant son amie s’ efforça -t-elle de se montrer plus résignée ce n’ est pas d’ ailleurs dans le premier choc d’ une grande affliction que l’ âme éprouve le plus d’ abattement: surprise bouleversée elle semble à le contraire puiser une sorte d’ énergie dans sa douleur ",
"puis certains mots de christophe le frappèrent et il se tut les yeux toujours fixés sur le cahier de musique qu’ il feuilletait en écoutant sans avoir l’ air d’ écouter christophe de son côté s’ animait peu à le peu; et il finit par se confier tout à le fait il parlait avec une excitation naïve de ses projets et de sa vie silencieux était repris par son ironie il s’ était laissé retirer le cahier de les doigts le coude appuyé sur la tablette de le piano et le front dans la main il regardait christophe qui lui commentait son œuvre avec une ardeur et un trouble juvéniles ",
"passe un vieux manteau sur sa chemise à le travers le tissu de laquelle on voit ses formes encore indécises de grosse poupée de son —on l’ a arrêté —qui l’ assassin l’ homme à le cabriolet vert —qu’ est -ce que vous dites elle est lente à le reprendre ses esprits ses yeux se brouillent progressivement je dis qu’ on vient de l’ arrêter j’ ai besoin que vous veniez le reconnaître quai de les orfèvres mon dieu mon dieu —habillez -vous ne craignez rien je vais me tourner vers le mur et il l’ entend qui va et vient derrière lui fouille dans du linge entassé sur une chaise cherche ses bas sous le lit ",
"avant que je n’ en finisse que tout cela ne finisse j’ espère que mon petit malheur fera le bonheur de quelques-uns écrit -il il arrive dans la rue s’ arrête et ferme les yeux il ne sait plus où il a laissé sa voiture il le sait mais soudain ne sait plus rien que se passe -t-il s’ il avait regardé à le droite sans faire appel à sa mémoire sans se mêler des affaires de sa mémoire qui se débrouille très bien toute seule et veille à le grain il aurait vu sa voiture mais avant de regarder à le droite en se souvenant naturellement sans faire l’ effort de se souvenir il fait appel à sa mémoire et celle-ci le trahit pour des raisons qui se dit -il tiennent à la vendeuse lucienne et il y tient mais il se trompe nous verrons plus loin que lucienne n’ est pour rien dans ce trou de mémoire il a beau garder les yeux fermés il ne voit toujours rien les ouvre et la découvre enfin sa voiture puis la rejoint avant non à le moment de monter dans sa voiture il voit un papillon sur le pare-brise il suspend son geste son corps recule se recule avec son corps à l’ aide de son corps don",
"et en disant cela il se dirigea vers le bois de sa fenêtre pas par là pas par là vous allez vous égarer dans la forêt si vous prenez ce chemin-là poussard pas de danger m'sieu heu m' sieu saindoux ",
"les mains battirent et les cloches de l’ église sonnèrent à le toute volée sur l’ ordre de m.le curé oui de cure pendant que les belles filles lançaient à le maurin égayé et un peu ému des branches de mimosas en fleur vive vive le roi de les maures c’ est invraisemblable quelles mœurs étranges murmura m.labarterie à sa femme PROPN l’ entendit monsieur dit -il avec vivacité ne jugez pas si haut mes compatriotes ils pourraient vous entendre et ils ne seraient pas contents "
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faire lire céline à un ouvrier maoïste c’ est encore le genre de choses qui n’ étaient pas recommandées des années plus tard on m’ a dit mais je n’ en ai jamais eu confirmation que didier avait viré à l’ extrême droite et si c’ est le cas peut-être gabriel et moi devant un tribunal révolutionnaire serions -nous tenus pour responsables de cette évolution de mon côté l’ éloignement de suzanne ayant aggravé mes tendances mélancoliques inspiré d’ autre part par la lecture de je consacrai beaucoup de temps à la rédaction de longs poèmes d’ amour révolutionnaires où il me semble que je n’ envisageais comme alternative à le suicide que le triomphe de le socialisme en somme il restait beaucoup à le faire pour me prolétariser bien à le fond en dépit de la réputation fluctuante dont je jouissais auprès des instances dirigeantes je dus sans doute à l’ influence de mon frère d’ être désigné parmi d’ autres pour diffuser auprès de plusieurs unités de province les consignes relatives à la dissolution de l’ organisation que nous pressentions imminente à le m. nous | [
"PROPN s’ était fait une nouvelle spécialité de la miniaturisation de les documents que nous étions obligés de conserver à le portée de main et ses talents lorsque la police se présenta à les barbiettes se révélèrent fort utiles en lui permettant de tout faire disparaître dans les chiottes ou l’ évier de la cuisine en moins de temps qu’ il n’ en fallut à les flics pour enfoncer la porte désormais bien qu’ il fût toujours habité par certains d’ entre nous l’ appartement de les barbiettes se trouva donc dépourvu de porte d’ entrée ou de le moins de serrure à le cette porte ce qui renforçait le mépris de nos voisins les plus hostiles et la sympathie de les plus favorables le voyage en province fut pour moi une expérience pleine d’ agréments je ne m’ étendrai pas beaucoup et de plus sérieux l’ ont déjà fait sur les satisfactions que procure l’ idée d’ avoir un peu partout des camarades à la manière de les communistes orthodoxes nous disions aussi des copains on ne les connaît pas du moins pour la plupart et pourtant ce sont des camarades qui vous attendent sur",
"la dissolution survint effectivement à la fin de le mois de mai à la suite de les manifestations violentes à lesquelles avait donné lieu à le paris le procès de le dantec et le bris les directeurs de le journal la cause de le peuple dans les semaines qui suivirent nous nous sommes efforcés d’ affirmer tant bien que mal notre présence en particulier à les portes de l’ usine afin de manifester que la dissolution ne nous avait pas fait rentrer sous terre la vente de le journal qui désormais nous rendait passibles d’ une inculpation pour reconstitution de ligue dissoute constituait le meilleur moyen d’ apparaître furtivement sans laisser à la police le temps d’ intervenir dans le courant de le mois de juin nous avons conçu le projet un peu plus ambitieux d’ une vente de le journal et d’ une diffusion de tracts massives devant l’ usine à l’ heure se croisaient équipes cette fois nous savions que la police serait sur les lieux avant que nous ayons disparu mais nous faisions le pari qu’ elle éviterait d’ intervenir aussi longtemps que des ouvriers seraient rassemblés en grand ",
"par la suite les voitures qui avaient déposé l’ équipe étant reparties aussitôt celle-ci devait se diviser en groupes de qui quitteraient les abords de l’ usine chacun de son côté et tous sous la protection de les masses à le bord de les autocars acheminant les ouvriers vers différentes localités éparpillées dans un rayon d’ une cinquantaine de kilomètres et dans toutes les directions il nous paraissait impossible que la police de m. qui en d’ autres circonstances avait manifesté peu de finesse eût la capacité de mobiliser en un temps aussi court assez de véhicules pour suivre les différents cars à le bord de lesquels les groupes de devaient prendre place ainsi le gros de l’ équipe sinon la totalite nous avions admis le risque d’ une ou arrestations passerait -il entre les mailles de le filet mais pour une fois nous avions de beaucoup sous-estimé la police de m. notre ruse fit long feu et presque toute l’ équipe à l’ exception de les conducteurs de les voitures qui l’ avaient amenée à le pied d’ œuvre fut arrêtée en ordre dispersé à les terminus de les diffé",
"j’ y errai encore quelque temps dans un climat de désolation que soulignaient la chaleur et l’ ensoleillement de l’ été lequel entraînait aussi la quasi-désertification de certains quartiers dans un appartement qui n’ était pas celui de les barbiettes peut-être chez yvonne et françois qui envoyés dans la région de m. au début de l’ été devaient y demeurer près de ans je rédigeai à l’ intention de la direction un long rapport de bilan sur l’ activité de notre groupe désormais dispersé puis je revins à le paris où l’on m’ affecta à le comité de rédaction de le journal seul le caractère clandestin de les réunions puisque le journal était interdit conférait un peu de noblesse à le cette tâche pour le reste fort ingrate notre chef suprême paraissait de temps à le autre à les réunions de le comité qui se tenaient à le chaque fois dans un appartement différent prêté par des sympathisants ou de simples vaches à le lait dont certains pouvaient être assez illustres ",
"la plupart de les membres de ce comité étaient intelligents ou étaient même d’ une intelligence hors de le commun plusieurs avaient de l’ humour et il n’ en était que plus déconcertant de les voir fabriquer un journal aussi exempt de l’ une et de l’ autre et d’ y accueillir par exemple avec enthousiasme un articule intitulé quand les pinèdes brûlent la bourgeoisie a chaud à le cul par suite d’ une erreur d’ aiguillage car le journal n’ avait aucunement les moyens de s’ offrir de les reportages de ce genre et ce n’ était pas non plus sa vocation je me retrouvai quelque temps à le londres en compagnie de laurent et d’ une photographe afin d’ enquêter sur une grève de les dockers qui paralysait depuis plusieurs semaines le port anglais et sur l’ attaque d’ un commissariat de police dans un quartier à le majorité noire dans le minuscule appartement d’ earl’s court où nous dormions par terre je tentai sans succès de séduire la photographe qui n’ était pas des nôtres et dont la sophistication prohibée dans nos rangs me plaisait de retour à le paris après nous avoir pass",
"gabriel et jean-noël tous emprisonnés me manquaient même si nous échangions une correspondance abondante plus humoristique qu’ exaltée bien qu’ elle contînt inévitablement quelques allusions à la révolution imminente lors d’ une réunion avec jules ce dernier m’ informa que la direction avait décidé de m’ expédier en lorraine afin que je m’ y établisse dans l’ une ou l’ autre de les grandes usines sidérurgiques de la région c’ était de la part de la direction une marque de confiance aussi bien dans ma fidélité à l’ organisation que dans mes capacités d’ agitateur la sidérurgie lorraine étant considérée comme l’ une de les priorités stratégiques de notre implantation à le demeurant l’ idée ne me plut pas car je me représentais la sidérurgie lorraine assez exactement ainsi que j’ eus l’ occasion de le constater par la suite comme une sorte d’ enfer sur terre j’ objectai donc à le jules que mon asthme m’ interdisait de travailler en lorraine que j’ avais besoin de l’ air de la mer et en dépit de l’ ineptie de cette objection sur le plan médical puisqu’ il ",
"entre la gare de méru et le village de nous avons dû alternativement faire de le stop et marcher parmi ces fermes picardes en brique rouge que nous n’ avions jamais vues ou du moins remarquées auparavant à le milieu de les champs de blé d’ un vert argenté et des bois plus sombres puisqu’ il faisait beau il est plus que vraisemblable que des alouettes en grand nombre s’ élevaient verticalement au-dessus de les champs comme dans un roman de en lançant ce qu’ il est convenu d’ appeler des trilles il est également vraisemblable que le soir tombait d’ une manière ou d’ une autre lorsque nous parvînmes à le t. en chemin nous avons repéré une maison magnifique presque un château entourée d’ un parc où s’ ébattait un petit cheval elle nous parut à le tel point insulter la misère que nous en fîmes un rapide relevé graphique avec l’ idée de la communiquer à les instances compétentes dans la perspective d’ une éventuelle occupation par des familles de travailleurs immigrés ce genre d’ actions était encore ce qu’ il y avait de plus justifiable dans la campagne dite de l’ ",
"la maison que l’on avait prêtée à le suzanne dans le village de t. était de dimensions beaucoup plus modestes mais elle disposait tout de même d’ un petit jardin nous n’ y avons passé que quelques jours juste le temps de porter à le son plus haut degré d’ exaspération l’ amour que suzanne continuait de m’ inspirer un jour où en son absence trahissant une promesse solennelle le genre de promesses que l’on n’ exige de vous que pour mieux vous inciter à ne pas les tenir je m’ emparai d’ un livre de dino buzzati dans la marge de lequel je l’ avais surprise en train de griffonner je tombai sur quelques lignes où elle exprimait à le mon égard de les sentiments presque aussi vifs que les miens mais en ajoutant qu’ elle me considérait comme absolument imbaisable préjugé que malheureusement je n’ étais pas loin de partager et c’ est encore suzanne qui me conduisit à la gare montparnasse lorsque à la fin de l’ été je partis m’ établir sur le littoral atlantique je montai dans le train de n. plein d’ attendrissement sur moi-même émerveillé aussi bien de le sacrifice que j",
"pour porter à son comble mon attendrissement je parvins à le me convaincre que je ne reverrais jamais suzanne ni même paris ce qui conférait à le cette séparation une solennité en quelque sorte cinématographique et me permettait d’ en jouir bien plus intensément que si je m’ étais contenté de l’ envisager pour ce qu’ elle était à le n. on m’ installa chez un couple de camarades qui travaillaient à les ptt je n’ arrive plus à le me souvenir s’ il s’ agissait de vrais ou de faux postiers mais j’ inclinerais plutôt pour des faux avec la consigne expresse de ne pas mettre le nez dehors aussi longtemps que tous les détails de mon parachutage à le s. ne seraient pas réglés cette réclusion aurait été très déprimante il faisait beau dehors et mes hôtes n’ étaient jamais là si je n’ avais trouvé dans la bibliothèque au-dessous de le volcan un de les livres que je m’ étais promis de lire le jour inévitable tôt ou tard où j’ irais en prison quitte à le amputer mon programme de lecture carcérale je me jetai dessus trébuchai à le plusieurs reprises sur l’ énigmatiqu"
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"mais elle a vraiment un bel aplomb et pour rien à le monde il ne faudrait qu’ PROPN soupçonnât que sa mère est –d’ après ce que vous m’ avez dit elle n’ a jamais eu l’ idée que cette mme barnett pût être loïsa d’ argelles –si elle l’ a eue elle ne m’ en a du moins jamais fait part en tout cas il est préférable que le nom de cette visiteuse ne soit pas prononcé devant elle vous seriez bien bon mon cher monsieur l’ abbé d’ en avertir mion afin de prévenir toute indiscrétion involontaire .tandis que le prêtre quittait le salon raymond passa par sa chambre pour gagner l’ escalier ",
"vous me devez bouteilles de champagne vous voyez que le curé fait tout ce que je veux j’ ai une petite machine pour le chatouiller à l’ endroit sensible et alors il rit mes enfants il n’ a plus rien à le me refuser –il n’ a pas l’ air de beaucoup t’ aimer pourtant fit remarquer alphonse; il te regarde joliment de travers c’ est que je l’ aurai chatouillé trop fort vous verrez que nous serons bientôt les meilleurs amis de le monde en effet l’ abbé parut se prendre d’ affection pour le fils de le docteur il disait que ce pauvre jeune homme avait besoin d’ être conduit par une main très douce ",
"le clochard les ramassait à le cours de ses tournées et les fourrait dans sa poche sans penser à le leur utilité les considérant sans doute comme des talismans la preuve c’ est qu’ il y avait autres objets moins utiles encore à le quelqu’un qui couche sous les quais en s’ entourant la poitrine de papier journal pour lutter contre le froid: billes de ces billes en verre dans lesquelles on voit des filaments jaunes rouges bleus et verts de celles qu’ on échange enfant contre ou billes ordinaires et qu’ on se complaît à le faire miroiter dans le soleil c’ était presque tout sauf quelques pièces de monnaie et dans une pochette de cuir billets de francs que l’ eau de la seine avait collés l’ un à l’ autre maigret gardait une de les billes à la main et pendant le reste de l’ entretien il la roula entre ses doigts —tu as pris les empreintes ",
"mais quelle philosophie quelle théologie quelles vues sur\\n' l’ horizon social quelle pauvreté dans quelle dysenterie sexquipédalienne le reste de l’ œuvre d’ à le partir de les chatiments ne vaut pas l’ honneur d’ être nomme quand j’ aurai avoué qu’ il y a des choses dans les misérables cet arlequin et laissez -moi retourner à le victor hugo de et de quelqu’un m’ a d’ ailleurs très courtoisement taquiné sur ce que j’ avais nommé l’ auteur de homme-à-la-carabine pour tout potage d’ abord oui il en est \\n' l’ auteur l’ auteur il en est ",
"des reflets sur l’ eau et nous avons appris pour notre malheur notre honte que l’ eau est sans couleur sans saveur sans odeur condamnés à ne pas savoir si nous serons quelque jour délimités caméléons de formes et de couleurs lorsque certains reflets sur l’ eau séduisent parce qu’ en dépit de le désir que nous en avons nous ne parvenons pas à les fixer et parce que malgré tout nous avons décidé de les croire réels pour justifier l’ abus de pouvoir nous essayons de fabriquer une vérité de l’ insaisissable le mouvement continue à le déformer objets et êtres autour de nous et les déforme si bien que nous ne les reconnaissons pas néanmoins nous parlons de vérité de vérité relative ",
"je me suis attaché de toute la force de mon âme à l' espoir que vous avez fait luire à le mes yeux cet espoir seul a guidé mes travaux vous ne le briserez pas j' en suis sûr venez vite amenez -moi nos enfants mon cher paul ma petite adrienne qui doivent être si grands si charmants venez vite bien vite ma chère n' oubliez cependant pas de dire à le mme de rives et à sa fille que je serai toujours pour elles un parent affectueux et dévoué dites à le votre père que je lui suis vivement reconnaissant des soins qu' il a eus pour nos chars petits enfants et pour vous ",
"elle aurait voulu voir mme de la belle princesse hindoue qui paraissait peu dans le monde et restait confinée comme les femmes de son pays dans son appartement avec ses suivantes peut-être en approchant un peu plus de le château pourrait -elle l’ apercevoir mais elle n’ osait pas et puis le vicomte avait des chiens féroces dont il se faisait toujours suivre racontait mme il avait même un jeune tigre qu’ il laissait en liberté dans ses résidences d’ asie ",
"je sentais bien disait -elle que cette chère enfant me touchait de près j’ avais trop d’ affection pour elle et puis je lui trouvais une si grande ressemblance avec ma sœur mais jamais l’ idée ne m’ était venue qu’ elle pouvait être sa fille mon dieu dit la comtesse de les uberti vous m’ avez rendu ma fille rendez -moi aussi mon mari ou faites -moi savoir ou il est et s’ il vit encore on pria térésa de raconter sa vie elle leur dit tout ce qu’ elle savait depuis son arrivée chez l’ ermite jusqu’ à son voyage à le naples ",
"ce récit serait donc celui d’ une traversée périlleuse jusqu’ à le port de l’ écriture et en définitive la démonstrationédifiante que ce qui compte ce n’ est pas ce qui arrive c’ est ce qu’ on fait de ce qui arrive tout cela relève de croyances rassurantes vouées à s’ enkyster de plus en plus profondément en soi à le fil de l’ âge mais dont la vérité est à le fond impossible à le établir en janvier1989 je suis allée à le PROPN un week-end en compagnie de plusieurs écrivains pour une rencontre littéraire à le barbican centre le dimanche matin qui était libre j’ ai pris la jusqu’ à le puis le bus et j’ ai demandé à le conducteur l’ le plus proche de la maison de les portner ",
"c’ était un vacarme à ne pas s’ entendre un ébranlement secouant les moins nerveux de la tête à les pieds dans une angoisse croissante cela ne devait guère être bon pour les opérateurs et pour les opérés ces secousses qui vous arrachaient le cœur l’ ambulance entière en était bousculée enfiévrée jusqu’ à l’ exaspération –c’ était fini qu’ ont -ils donc à le continuer s’ écria qui prêtait anxieusement l’ oreille croyant à le chaque seconde entendre le dernier coup .puis comme il revenait vers bouroche pour lui rappeler le capitaine il eut l’ étonnement de le trouver par terre à le milieu d’ une botte de paille couché sur le ventre les bras nus jusqu’ à les épaules enfoncés dans seaux d’ eau glacée "
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il déchira l’ enveloppe sur le côté à l’ aide de le manche de la cuillère avec laquelle il venait de touiller son café et en tira plusieurs séries de feuilles agrafées par surmontées d’ une lettre sur laquelle courait une écriture nerveuse cher monsieur cadin lors de notre rencontre ce matin dans le parc de la croix de le bon pasteur je vous ai promis de vous faire parvenir une collection complète de le journal de la communauté de marcheim je pensais dire vrai mais je me suis imprudemment avance je ne possède en effet que de les numéros parus je les ai rapidement feuilletés avant de les mettre à la boîte et je crois que le journalisme et la littérature ne perdent rien à le ces disparitions ce qui subsiste est suffisamment accusateur si nous avons écrit cela à l’ époque c’ est certainement que nous le pensions | [
"j’ ai aujourd’hui beaucoup de mal à le admettre que j’ aie pu être le jeune homme que j’ étais j’ espère que vous trouverez de quoi nourrir votre article sur les regroupements utopistes de l’ après-mai alsacien et que l’ ironie qui naît obligatoirement à la lecture de nos divagations ne sera pas trop mordante une signature illisible se superposait à un nom et un prénom écrits en caractères bâtons l’ inspecteur piqua le quignon de pain qui lui restait à le bout d’ une fourchette et le grilla au-dessus de les flammes de la gazinière avant de l’ enduire de confiture à la fraise le premier numéro de le bulletin ronéoté de la communauté de marcheim ne comportait que feuillets remplis presque exclusivement de la liste de les titres proposés à le choix de les lecteurs et de les thèmes de les articles à le venir: insoumission objection écologie médecine parallèle régionalisme sexualité poésie macrobiotique ",
"la deuxième livraison prouvait que le problème de la manchette avait été résolu: des lettraset ombrés dessinaient le logo de ruines de le futur il le parcourut en mâchonnant la tartine croustillante et lut quelques articles en diagonale seul un détournement pacifiste de l’ internationale retint son attention il feuilleta ensuite tout le lot par souci égalitaire les contributions n’ étaient signées que des seuls prénoms et cadin se borna dans un premier temps à le tracer de les croix dès qu’ il repérait un alain un boris un gérard ou une michèle il délaissa les textes fumeux d’ un certain docteur bastien sur la psychanalyse culturelle dont la méthode ne s’ adressait qu’ à les malades stressés d’ intelligence normale âgés de à ans puis tenta de se souvenir si l’ appel de le août avait été suivi d’ effet en lisant le communiqué émanant de le comité il se souvenait de ou groupuscules à la fac qui agitaient les mêmes idées les mêmes fantasmes ",
"le point d’ orgue de leur activité avait pris la forme d’ un happening naturiste déclenché à le cours d’ une compétition interuniversitaire qui se disputait dans le bassin de la piscine de le boulevard de la victoire ils avaient défilé à une trentaine seins sexes et poils pubiens exhibés derrière une banderole qui proclamait baigneur sous ton maillot tu restes un travailleur le plus intéressant dans ruines de le futur était discrètement placé sur une colonne en bord de page et consistait en une suite d’ articles brefs relatant la vie de la communauté la date de le dernier numéro mars mois avant la mort par overdose de correspondait à le départ de l’ indien de la communauté et à son installation rue grande chez michèle shelton ",
"cadin relut plusieurs fois les quelques lignes écrites par gérard moreux il tenta de résumer sur une feuille de papier les événements perceptibles de la vie de la communauté de marcheim puis glissa le tout dans une poche plastique qu’ il emporta avec lui la bouleversion l’ inspecteur cadin ne fit qu’ une apparition à la nuée-bleue le temps d’ obtenir l’ autorisation de le juge d’ interroger une nouvelle fois moreux il apprit par la même occasion que le suspect venait d’ être transféré dans l’ ancien fort une de les positions avancées de la ceinture de protections édifiée par les prussiens un siècle plus tôt il prit la précaution de faire le plein de la renault à la station de la gare et fila vers la banlieue ",
"la maison d’ arrêt n’ occupait qu’ une partie de ce vestige de l’ enceinte fortifiée qui comprenait une quinzaine d’ implantations le fort présentait une forme classique de lunette de mètres de longueur sur de largeur entourée d’ un fossé sec les ouvrages de défense principalement les bastions appuyés sur les collines étaient en cours de réaménagement la région y installait un vaste abri anti-atomique où personnes pourraient échapper à les radiations et bénéficier de salles de décontamination équipées de douches la maison d’ arrêt avait hérité des anciens casernements de la garnison situés à l’ arrière que l’on atteignait par l’ une de les galeries souterraines creusées sous l’ ensemble de l’ édifice ",
"cadin franchit tous les sas toutes les grilles dans le claquement métallique de les serrures il attacha ses pas à le ceux d’ un gardien taciturne qui fit sortir les compagnons de cellule de moreux avant de faire entrer l’ inspecteur assis sur la couchette supérieure pieds ballants le prisonnier chevelu fumait une de ses minuscules cigarettes indiennes propulsant la fumée bleutée contre le plafond situé centimètres au-dessus de sa tête cadin le salua sans obtenir de réponse il attendit quelques instants que moreux se décide à le descendre de son perchoir puis voyant qu’ il n’ en faisait rien vint s’ appuyer contre le mur qui faisait face à les lits gigognes ",
"il alluma posément un de ses meccarillos —tu n’ as pas l’ air très causant aujourd’hui —les connards d’ en dessous n’ arrêtent pas une minute ils parlent même en dormant je profite de le moindre répit vous ne pouvez pas leur demander de me mettre dans une cellule individuelle dans l’ administration ils sont toujours en retard leurs fiches ne sont pas à le jour ils t’ ont sûrement placé là parce qu’ ils croyaient que tu aimais toujours la vie en communauté ",
"clope à le bec gérard moreux appuya les mains sur le rebord de son lit donna un énergique coup de reins qui le propulsa vers le sol d’ une pichenette il jeta son mégot dans les tinettes —vous êtes comme tous les flics ils prononcent communaute mais ils pensent troupeau vous ne pouvez même pas imaginer qu’ il soit possible de s’ associer librement sans hiérarchie sans maître à le penser sans garde-chiourme sur la seule base de les affinités l’ inspecteur fit un pas vers la petite table installée droit sous la lucarne et glissa les exemplaires de ruines de le futur contenus dans son pochon sur le plateau de formica il les classa en silence moreux s’ approcha ",
"—où est -ce que vous avez déniché ces antiquités? —tu le demanderas à le ton avocat; logiquement la réponse devrait figurer dans le dossier d’ instruction le jeune homme haussa les épaules il prit un fan-zine imprimé dans des tonalités violettes le feuilleta en souriant —je ne sais pas ce que vous voulez faire de ces conneries mais je n’ ai jamais rien eu à le voir avec PROPN cadin se saisit de le numéro de novembre et l’ ouvrit à la page comportant l’ article intitulé ami bonjour il le lut à le haute voix appuyant sur la signature de gérard "
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"la mécanique à le moins était fiable chaque élément remplissait une fonction précise d’ une majestueuse simplicité une étincelle enflammait le mélange gazeux la combustion entraînait le piston qui montait descendait organisant tour à tour l’ admission la combustion et l’ échappement les gaz frais chassaient les gaz brûlés ",
"—justement je voulais te dire que j’ ai le titre bon? et tu m’ annonces a comme c’ est merveilleux —alors dis-le-moi! il va s’ appeler: l’ homme qui dit la vérité delphine regarda frédéric droit dans les yeux sans rien dire ",
"mon petit socrate j' ai passé une nuit affreuse je l' ai vu —pendant votre sommeil —non tout éveillée —vous êtes sûre que vous ne dormiez pas j' en suis sûre ",
"marthe retomba sur son fauteuil et là sans bouger la main à le front dans une lucide prostration de pensées accablantes elle écouta d’ un air hébété le merle de le coiffeur qui sifflait obstinément les beaux pompiers et l’ arnavé qui criait à le loin: peaûaûx de lapin de lapin!» bernard-savait tout elle n’ était plus pour lui que la dernière venue elle qui avait voulu paraître honnête elle qui avait cru la malheureuse malgré les habitudes qui trahissaient sa dépravation façonner ce cœur vierge d’ adolescent le forcer à le croire en elle l’ empêcher de savoir sa vie1et il fallait renoncer à son estime et c’ était peut être le seul qui l’ eût aimée le seul de le moins dont la jeunesse lui offrait une garantie de félicité comment oser l’ aborder? que répondre à les preuves qu’ il apporterait? le supplier conjurer son mépris? jamais l’ idée seule de discuter sa honte devant cet enfant l’ épouvantait comme mes i jugée par ar lui elle se fût trouvée plus coupable ",
"sa figure éclairée par les quinquets accrochés au-dessus de sa tête apparaissait dans toute son expression justin était loin d’ être beau le pauvre garçon mais on sentait que l’ air souffreteux qui donnait le ton à le toute cette physionomie était la cause réelle ou plutôt la seule cause qui enlaidissait son visage que l’ illumination de les joies les plus simples vinssent à le passer sur ce front qu’ un pur sentiment de bonheur ou de plaisir brillât dans ces yeux qu’ un sourire entrouvrit ces lèvres et certainement ce visage à le défaut de beauté s’ empreindrait aussitôt d’ une douceur angélique et d’ une rare distinction à les prises qu’ il était des mains avec une contrebasse d’ une taille double de son violoncelle avec ses longs cheveux blonds retombant sur son front quand la mesure était pressée ",
"mais sur le moment cette phrase lui avait paru simple et sensée et si ce sentiment persistait aujourd’hui c’ était peut-être grâce à le metran celle-ci avait -elle réagi bizarrement en entendant cela? absolument pas avait -elle renchéri d’ une autre question qui aurait paru inquisitrice avait -elle manifesté sa désapprobation non PROPN se rendit compte qu’ elle avait peut-être prononcé la phrase pour cette raison précise cette intuition que la douce et austère carole tran n’ allait pas réagir de le tout quand elle entendrait: pour le moment je ne veux pas faire venir ma fille et maintenant ce silence résonnait dans tout son être il donnait un sens plein à les mots pour l’ instant et lui permettait de s’ avouer son dégoût pour certaines circonstances de sa vie à lesquelles elle voulait réfléchir ",
"je te le promets! tiens! je te le jure! viens viens avec moi dans ma chambre viens te dis-je! tu vas jurer aussi toi devant le portrait de notre chère maman! dans la chambre régina et tania avaient leurs petites mains solennellement tendues vers le portrait de marie-sylvie et tania répétait la formule que lui dictait sa sœur: maman nous jurons de te guérir avec le remède de la porte-de-fer! qu’ est -ce que c’ est que ce remède-là régina? –je te le dirai plus tard jure encore ceci: maman nous jurons d’ être là quand tu guériras bien fit tania de façon qu’ elle voie que nous sommes bien vivantes et qu’ elle soit guérie pour toujours ",
"perceval mon très cher ayez donc la bonté de nous faire place à le marquis et à le moi PROPN ne bougea pas et mit dans ses yeux toujours fixés sur le marquis l’ expression de le plus provoquant dédain PROPN abaissa sur lui son regard serein et ne répondit à le froid défi de frank que par un salut plein de courtoisie –je tâcherai d’ avoir l’ honneur d’ être présenté à l’ honorable dit -il avec simplicité et avant que lantures-luces eût empiré la situation par son empressement intempestif le marquis fit un imperceptible signe de tête à lequel répondit un personnage qui venait d’ entrer et sur la route de lequel chacun s’ écartait ce personnage que nous connaissons et à qui son élégant habit de bal ne pouvait enlever l’ apparence bourgeoise que lui avait donnée la nature marchait tête haute et les yeux grands ouverts sans se détourner jamais pour éviter un choc ou saluer une connaissance ",
"s’ asseyant à le coin de la cheminée flambait un feu vif il appuya un moment sa tête à le dossier en fermant les yeux il venait de subir en ces dernières heures quelques secousses morales dont il avait dû dissimuler l’ intensité à le tous les yeux maintenant dans la solitude dans la paix de ce salon tiède et fleuri sa fermeté fléchissait un instant un peu d’ accablement passait sur son âme .cette scène avec la meurtrière de carloman d’ abord la souffrance l’ indignation et il fallait bien le dire en dépit de les soubresauts de son orgueil la honte de la conduite de son frère envers cette jeune fille peut-être réellement éprise peut-être surtout ambitieuse mais en tout cas ignorante et crédule la crainte de les ennuis que pouvait donner à les châtelains de montaubert quand elle serait assurée d’ avoir été jouée par carloman cette fille qui devait être orgueilleuse qui était de caractère vindicatif comme elle l’ avait bien montré par son crime ...puis après cette apparition PROPN appuya contre sa main son front brûlant une main qui frémissait comme tout so",
"j’ étais à le mon tour en proie à le désir de parler à le quoi je m’ abandonnais parfois chez moi: ces paroles nombreuses m’ éloignaient heureusement de moi-même et de la défaite sentimentale qui m’ avait sur un coup de tête conduite à le l. et si je tolérai à le cours de mes promenades la compagnie de le singulier promeneur n’ était -ce pas que j’ espérais moi aussi pouvoir me confier un jour ne croyais -je pas trouver en lui un de ces provinciaux assez discrets courtois et peut-être pour compatir en silence une fois que j’ aurais moi entendu sa petite histoire à le profond désarroi d’ une enfant de ce siècle or bien qu’ on me trouve d’ ordinaire plutôt taciturne et attentive il m’ apprit à le me taire à le faire silence en moi et à l’ écouter sans rien perdre de le frémissement de le monde à ne retenir de ses propos interminables que ce qui m’ amènerait à le me faire de lui une opinion saine et juste c’ était là l’ un de ses plus vifs scrupules à le chaque rencontre réitéré et sur quoi je me méprenais je ne me préoccupais encore que de moi et croyais qu’ il"
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vous étiez l’ accusateur public monsieur et vous avez poussé la fourberie et la vanité jusqu’ à le laisser croire que cette femme avait été votre maîtresse quant à ces messieurs ils ont joué le rôle de bourreaux la preuve la preuve beaumagnan dont la figure devenait méconnaissable j’ étais là couché dans l’ embrasure d’ une ancienne fenêtre au-dessus de votre tête monsieur —impossible | [
"si c’ était vrai vous auriez tenté d’ intervenir et de la sauver la sauver de quoi? demanda raoul qui ne voulait justement rien révéler de le sauvetage de la cagliostro j’ ai cru comme vos autres amis que vous la condamniez à la claustration dans une maison de fous anglaise je suis donc parti en même temps que les autres ",
"j’ ai couru jusqu’ à le étretat j’ ai loué une barque et le soir j’ ai ramé au-devant de ce yacht anglais que vous aviez annoncé et dont j’ avais l’ intention d’ effrayer le capitaine fausse manœuvre et qui a coûté la vie à la malheureuse ce n’ est que plus tard que j’ ai compris votre ruse ignoble et que j’ ai pu reconstituer votre crime dans toute son horreur la descente de vos complices par l’ escalier de le curé la barque trouée et la noyade tout en écoutant avec une frayeur visible les hommes avaient rapproché leurs chaises peu à le peu ",
"PROPN écarta la table qui faisait comme un rempart à le jeune homme raoul avisa la face atroce de godefroy d’ étigues et le rictus qui lui tordait la bouche un signe de beaumagnan et le baron braquait un revolver et brûlait la cervelle de l’ imprudent et peut-être fût -ce précisément cette imprudence inexplicable qui retardait l’ ordre de beaumagnan il chuchota l’ air redoutable —je vous répéterai monsieur que vous n’ aviez pas le droit d’ agir comme vous l’ avez fait et de vous mêler de ce qui ne vous concerne pas mais je me refuse à le mentir et à le nier ce qui fut ",
"seulement seulement je me demande puisque vous avez surpris un tel secret comment vous osez être là et nous provoquer c’ est de la démence —pourquoi donc monsieur fit raoul avec candeur —parce que votre existence est entre nos mains il haussa les épaules ",
"mon existence est à l’ abri de tout danger —nous sommes cependant et d’ humeur peu accommodante sur un point qui touche d’ aussi près notre sécurité —je ne cours pas plus de risques entre vous affirma raoul que si vous étiez mes défenseurs —en êtes -vous absolument certain? —oui puisque vous ne m’ avez pas encore tué après tout ce que j’ ai dit ",
"et si je m’ y décidais une heure plus tard vous seriez arrêtés tous les —allons donc —comme j’ ai l’ honneur de vous le dire il est heures un de mes amis se promène à les environs de la préfecture de police ",
"si à heures quarts je ne l’ ai pas rejoint il avertit le chef de la sûreté des blagues des balivernes s’ écria beaumagnan qui semblait reprendre espoir je suis connu dès qu’ il aura prononcé mon nom on lui rira à le nez à le votre ami —on l’ écoutera ",
"en attendant murmura beaumagnan qui se tourna vers godefroy d’ étigues l’ ordre de mort allait être donné raoul éprouva la volupté de le péril quelques secondes encore et le geste dont il avait retardé l’ exécution par son extraordinaire sang-froid serait accompli un mot encore dit -il ",
"—parlez beaumagnan mais à la condition que ce mot soit une preuve contre nous je ne veux plus d’ accusations de cela et de ce que la justice peut penser je m’ en charge mais je veux une preuve qui me montre que je ne perds pas mon temps en discutant avec vous une preuve immédiate sinon il s’ était levé de nouveau "
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"son art s’ en ressentait quoiqu’ il fût trop bien doué pour que des étincelles de génie n’ éclatassent pas encore à le milieu de sa musique lâchée qui s’ abandonnait à le goût de la mode nul ne sentait mieux que lui sa déchéance à le vrai dire il était le seul qui la sentît à de rares moments que naturellement il évitait alors il était misanthrope absorbé par ses humeurs noires ses préoccupations égoïstes ses soucis de santé indifférent à le tout ce qui avait excité autrefois son enthousiasme ou sa haine tel était l’ homme auprès de qui jean-christophe venait chercher un réconfort ",
"de l’ autre côté la serre rejoignait la maison ou de le moins l’ un de les pavillons en retour qui flanquaient l’ arrière-façade le rez-de-chaussée de ce pavillon servait de boudoir à le lia de qui avait pour promenade dans les jours froids de l’ hiver la serre tiède toute pleine des belles fleurs qu’ elle aimait le rez-de-chaussée de le second pavillon formait un charmant petit salon où les filles aînées de le vieux moïse se tenaient d’ ordinaire lorsqu’ elles étaient à l’ hôtel les associés de geldberg et le vieux juif lui-même venaient les y rejoindre quelques minutes avant le dîner et c’ était de là qu’ on partait pour se rendre à le table m. et madame de laurens la comtesse lampion abel le docteur et faisaient rarement défaut à le repas de famille ",
"c’ est ainsi que se termina leur première grosse querelle il n’ en fut plus jamais question entre eux mais cet incident ne devait pas sortir tout de suite de leur mémoire .à dater de ce jour michelle fut plus souple et plus cordiale avec john: elle s’ efforça réellement de ménager sa susceptibilité mais celui-ci s’ il fut toujours aussi empressé et aussi serviable vis-à-vis de la jeune fille sembla se complaire dans une sauvage réserve qui le maintint loin d’ elle souriant et correct mais infiniment distant il y avait foule à le pré-catelan ce matin-là.le printemps chantait dans les arbres et tout l’ élément mondain de le bois semblait s’ être donné rendez -vous en cet endroit PROPN sauta de cheval et aida michelle à le quitter sa selle .tout de suite la fille de m. jourdan-ferrières fut entourée par un groupe de jeunes gens et de jeunes filles puis les premiers s’ éclipsant à le bout de quelques minutes les autres se rapprochèrent –ce qu’ il est beau gosse ton compagnon michelle je ferais toutes les bêtises pour un homme comme moi!cette réflexion d’ une gamine ",
"il constata que master bob n’ était plus PROPN a une table le gnome américain écrivait qu’ est -ce qu’ il a qu’ est -ce qu’ il a à écrire toujours comme se demanda cassecou si quelqu’un peut jamais me dire ce qu’ il fiche chez nous a la place de le dab ce que je m’ en serais déjà débarrassé! et cassecou reprit sa marche descendante sans se presser il aurait été peut-être plus inquiet s’ il avait su que son visage collé à la fenêtre de les trois-pintes avait été aperçu et reconnu par m.macallan ",
"puis sevrée de le seul amour qui eût fait battre son cœur montrer à le renaud par l’ éclat de la toute-puissance à le laquelle prétendait son ambition ce qu’ elle était et ce qu’ elle avait voulu lui sacrifier alors il me connaîtra pensait -elle et alors peut-être il me regrettera je ne sais pas si je serai heureuse mais de le moins il ne sera pas heureux non plus chemin faisant elle arrangea son thème et se prépara à le ce rôle de victime qu’ elle voulait jouer l’ homme que l’ empereur ferdinand avait créé duc de PROPN en récompense des services rendus à la maison de habsbourg occupait alors à le prague une position dont l’ éclat ne le cédait pas même à la grandeur souveraine de son maître il avait une réputation militaire égale à le celle de le comte de tilly un faste et des richesses qui l’ emportaient sur tout ce qu’ on avait vu jusqu’ alors ",
"il annonçait l’ approche d’ un chariot couvert dont le roulement était amorti par la neige épaisse à le ce point qu’ on eût pu douter de sa présence si une lanterne placée à l’ intérieur n’ eût répandu à le loin sa brillante lumière la voiture atteignit en peu de minutes l’ endroit était étendu; le cheval se cabra à l’ aspect de cette forme humaine étendue à le terre le voyageur descendit releva l’ étranger gelé et après quelques vigoureux efforts il le déposa sain et sauf dans son chariot et gagna à le toute vitesse le plus prochain hameau dont on apercevait à le loin les lumières des soins actifs rappelèrent PROPN à la vie et le premier visage qui s’ offrit à ses regards fut celui de son excellent beau-frère wilhelm qui n’ avait pu reconnaître dans le voyageur mourant isolé et déguenillé son frère si riche et si égoïste celui-ci après une explication de quelques mots découvrit qu’ il avait voyagé avec le gnome pendant plus d’ une année ce qui lui parut inconcevable ",
"—allons dit la veuve mouaque sus à les guidenappeurs —tiens je les avais oubliés PROPN dit trouscaillon —faut peut -être mieux pas en parler à le votre bonhomme dit la veuve diplomatiquement —alors comme demanda zazie il nous emmène à la chapelle en question —mais grouillez -vous donc! prenant zazie chacun par un bras trouscaillon et la veuve mouaque foncèrent vers la conduite intérieure bien banale dans laquelle ils la jetèrent ",
"il était vrai aussi que cet homme faisait son métier en se fâchant j' eusse subi ce reproche avec humilité dans un bureau d' aéroport mais il nous joignait là où il n' avait pas à le nous joindre il détonnait parmi ces trop rares étoiles ce lit de brume ce goût menaçant de la mer nous tenions en main nos destinées celle de le courrier et celle de notre navire nous avions bien de le mal à le gouverner pour vivre et cet homme-là purgeait contre nous sa petite rancune ",
"les âmes poursuivent leur course perpétuelle dans les couloirs de cristal qui relient les vies plus légers qu’ ils n’ ont jamais été en ce monde les ambassadeurs sont devenus des créatures que rien ne retient à la terre le vent d’ est où se lève la lumière entraîne vers l’ ouest rayonnant de le couchant la poussière d’ or et la marque de les pas les cendres sont rafraîchies par de beaux doigts blancs cœurs féminins suivez -nous tout n’ est qu’ un seul cœur en ce monde une seule vie tout passe et rien ne meurt transmigration de l’ éternel amour ",
"je me remis à le tousser m’ examinait d’ un air dégoûté je soutins son regard —avec le parti murmurai-je d’ une voix desséchée s’ il existe encore "
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peut-être allez -vous prétendre à le votre tour monsieur que je m’ aveugle sur lui c’ est possible selon vous il s’ aveugle bien sur moi –vous aveuglée non non madame reprit le comte avec une ironie amère vos yeux sont aussi perçants qu’ ils sont beaux vous saviez parfaitement où vous conduisiez mon fils en exigeant de ce malheureux fou qu’ il eût l’ audace de me déclarer que je devais vous considérer comme l’ unique arbitre de mon mariage et de le sien eh bien madame mon mariage et celui de mon fils auront lieu ils auront lieu malgré vous malgré lui s’ il le faut en un mot scipion vous échappera malgré vous et malgré lui s’ il osait me désobéir –voyons monsieur le comte dit basquine avec un accent finement railleur digne de notre immortelle célimène vous qui êtes un homme de bonne compagnie un homme d’ infiniment de tact et d’ esprit –madame –rassurez de grâce votre modestie effarouchée je vais terminer par quelque chose de moins flatteur peut-être comment vous dirai-je | [
"un homme de bon goût et qui sait son monde comme vous le savez peut -il venir parler de mariage forcé pourquoi je vous prie ces airs de géronte éperdu venant réclamer son fils chez quelque cidalyse ou plutôt pour monter à le votre lugubre diapason dirait -on pas que je veux sacrifier ce candide scipion sur l’ autel de quelque divinité infernale voyez un peu combien je suis vaniteuse ajouta basquine en riant à le demi il me semble à le moi qu’ en me sacrifiant scipion je ferais beaucoup de jaloux croyez-moi vous aurez peine à me faire passer pour quelque terrible barbe-bleue vrai je n’ épouvante pas trop le monde allons monsieur le comte allons ne dérogez donc pas en faisant ainsi le bourgeois redevenez ce sceptique et spirituel jeune-père qui vraiment grand seigneur a galamment élevé son fils comme m.le duc de richelieu avait élevé ",
"il ne s’ agit ici madame ni de m.derichelieu ni de m.defronsac je ne suis pas un grand seigneur mon père était un aubergiste enrichi mon fils est le petit-fils d’ un aubergiste enrichi –eh bien monsieur qu’ à le cela ne tienne c’ est vous qui par vos grandes manières faites de m.votre père un grand seigneur dans votre famille à le lieu de descendre la noblesse remonte comme dans je ne sais plus quel pays voilà tout mais de grâce ne compromettez plus cet esprit moqueur sceptique et brillant dont vous avez si généreusement donné le secret à le votre fils et surtout plus de ces imaginations bourgeoises n’ est -ce pas ",
"il me sera difficile madame d’ accéder à le votre désir reprit le comte presque mis hors de lui par la doucereuse insolence de basquine mon fils a pu rêver qu’ il était le fils d’ un grand seigneur moi aussi j’ ai pu faire ce sot rêve mais depuis quelques jours ajouta gravement le comte je me suis éveillé et je me charge de réveiller aussi mon fils un peu en sursaut sans doute mais de le moins je charmerai son réveil par un bon et honnête mariage –et scipion consentira –oui madame –j’ en doute –moi j’ en suis certain ",
"–vous possédez monsieur quelque miraculeux talisman quelque philtre prodigieux en effet et ce talisman ce philtre le voici dit le comte en tirant un papier de sa poche qu’ il montra à le basquine avec un sourire de dédain et de triomphe et cet inestimable talisman quel bon génie quelle fée tutélaire est descendue de son empyrée pour vous faire ce don monsieur –ce génie tutélaire madame est tout simplement un magistrat ",
"–un magistrat mon dieu oui vous voyez que je deviens bourgeois effréné j’ ai donc bourgeoisement avoué à le ce magistrat les craintes sérieuses que m’ inspirait l’ avenir de mon fils et les actions indignes qu’ il avait déjà commises à l’ instigation d’ une femme exécrable usant alors de mon droit de père j’ ai obtenu de ce magistrat qui a conféré de ma demande avec le procureur de le roi j’ ai obtenu l’ autorisation nécessaire pour faire enfermer mon fils cette autorisation est ce talisman que je viens de vous montrer si mon fils ose se refuser d’ obéir aveuglément à le tout ce que j’ exigerai de lui aujourd’hui tout-à-l’heure demain quand je voudrai il sera conduit dans une maison de correction à ce coup imprévu basquine tressaillit ",
"puis reprenant bientôt son sang-froid sardonique elle dit –c’ est fort bien joué j’ en conviens monsieur scipion n’ est pas de force à le lutter contre vous le trait est piquant –vous le voyez madame reprit le comte triomphant j’ avais raison de vous dire que je vous arracherais mon fils malgré vous et s’ il le fallait malgré lui –vous m’ aviez dit aussi que son mariage et le vôtre –seraient assurés en même temps ",
"certainement et toujours par la grâce de mon talisman car je dirai à le mon fils ou vous épouserez mlle wilson sans condition ou demain vous irez en prison et vous concevez madame que de sa part l’ hésitation ne sera guère possible en tous cas d’ ailleurs mes précautions sont prises parfaitement prises qu’ il se marie ou non moi madame je me marie et puisque vous avez cité m.derichelieu je ferai une dernière fois le grand seigneur pour dire à le mon fils ce que le père de disait à le ce mauvais sujet et que disait m.derichelieu à son fils monsieur monsieur de fronsac lui disait -il je me marie dans l’ espérance d’ avoir un fils qui ne vous ressemblera pas de le tout de mieux en mieux encore une fois monsieur ce pauvre scipion trouve en vous un rude jouteur vous l’ écrasez mais maintenant pourrai -je savoir quel est le but de votre visite vous avez des sentiments trop élevés vous êtes trop généreux pour venir seulement ici afin de triompher à mes yeux et de vous manifester à une humble fille comme moi dans l’ éclat olympien de votre toute-puissance paternelle dont u",
"cela sent bien un peu son cadi mais enfin le tour est cruel et bien joué cependant monsieur si bien joué qu’ il soit ce n’ est pas je pense pour me le voir applaudir que vous me faites l’ honneur de venir chez moi –en effet madame il m’ a fallu un motif fort grave pour m’ amener chez vous pour m’ abaisser jusqu’ à le vous donner même pendant un instant la pensée que j’ étais assez misérable pour venir écouter vos insolentes prétentions et ce motif monsieur –madame reprit le comte sans répondre à le cette question mon fils est –monsieur répondit basquine en feignant la surprise et l’ embarras ",
"–je vous dis que mon fils est ici mais monsieur il est là dit m.duriveau en faisant un pas vers la porte de le boudoir il est là j’ en suis certain –oui il est là dit basquine à le voix basse et simulant une grande frayeur mais silence je vous en conjure je tremble qu’ il ne vous ait entendu j’ ai parlé haut afin qu’ il m’ entendît ajouta le comte en faisant un nouveau pas vers la porte je le savais là depuis le commencement de cet entretien –monsieur s’ écria basquine en paraissant de plus en plus épouvantée et se jetant à le devant de le comte scipion doit être dans une irritation profonde –vraiment –oh prenez garde monsieur –que je prenne garde à l’ irritation de m.scipion dit m.duriveau en souriant avec dédain "
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"toujours il y a que quand mademoiselle saphir montra une si grande peur de l’ avalage moi et amandine nous pensâmes à la minette de la place de le trône et ç a nous donna de la peine parce que la petite dame vous avait l’ air de raffoler de son enfant on voulut s’ informer à le saladin mais saladin disait ce qu’ il voulait et tous les jours il devenait plus insolent courant les tripots et se faufilant avec des mauvais sujets dans les diverses localités il nous méprisait à le haute voix ses camarades l’ appelaient le marquis et a enflait son amour-propre ",
"—à propos ajouta le colonel jussac je te recommande le citoyen valleroy et son neveu ce sont de braves gens en qui on peut avoir confiance PROPN enveloppa et d’ un regard de sympathie qui signifiait que la protection de son chef les rendait sacrés à ses yeux puis après avoir échangé quelques mots avec valleroy pour s’ entendre avec lui sur l’ heure de le départ et le chargement de les papiers il sortit pendant ce temps les passeports avaient été préparés ainsi que le contrat ",
"le corps seul gardait la svelte\\n' jeunesse d' autrefois les gestes brusques l' allure résolue révélaient une créature a beaucoup lutté et qui ne pardonne pas à la vie elle habitait avec son fils un petit\\n appartement rue lambert l' atelier de l' artiste se trouvait à le minutes de PROPN éclairé en plein soleil à le milieu de le square de les batignolles a heures de le matin \\n' françoise arrivait ",
"olympe préparait donc tacitement un corsage? et cette broderie de jupon? et cette guimpe de dentelles céleste arrivait avec une charge complète de chiffons –ce que vous m’ avez demandé est prêt mesdemoiselles répondit -elle ses jambes tremblaient elle se laissa choir sur un fauteuil ",
"vois -tu vois -tu malgré tout comme il est bon s’ écria basquine profondément émue soudain la mère major entra dans le foyer elle était vêtue en sauvagesse le front ceint d’ une couronne de hautes plumes rouges et noires elle portait une casaque en étoffe tigrée simulacre d’ une peau de panthère ",
"plusieurs de les assistants se trouvaient dans le même cas son costume noir de la tête à les pieds était de la plus rigoureuse décence et ressemblait à le celui de tous les laïques présents pourquoi donc avons -nous prononcé ce mot: extraordinaire c’ est le secret; on n’ explique pas cela sauf la pâleur de son long visage tudesque il était pareil à le tous ceux qui l’ entouraient et cependant nous avons bien dit l’ assistance fut frappée comme si une trappe se fût ouverte pour laisser passer un personnage fantastique ",
"une femme qui vient chez un jeune homme à l’ insu de son amant il me semble que cela est clair je vous ai fait épier mon bel ami et j’ ai épié de mon côté vous voyez que je joue avec vous cartes sur table et je me suis empressée d’ informer votre femme de le résultat de mes investigations non par lettre anonyme cette fois je vous prie de le croire ",
"hum! continua -t-il maintenant je sais où le trouver —vous en êtes interrompit don —ce n’ est pas difficile comme vous allez voir —en route en route don et le général —caballeros observa le chasseur veuillez vous souvenir que dans les prairies il ne faut jamais élever la voix à le désert les branches ont des yeux et les feuilles ont des oreilles ",
"s’ ils ont besoin d’ une comédienne à le propulser dans le firpapa de les stars qu’ ils fassent faire un tronçon d’ essai à le de le velours de le grand dard la greta de l’ époque j’ assure rembourserai les frais si PROPN ne convient pas soupire -t-elle d’ une petite voix frêle que nous avons travaillée ensemble j’ ai pu leur échapper viens vite me chercher je t’ en prie mais où es -tu ma chérie chez des gens très gentils près de le à la sortie de ",
"a ce moment tu étais écrasé par les difficultés les plus dures en lutte avec les créanciers menacé de tous les côtés sans lendemain et maintenant tout est aplani plus de créanciers plus de luttes les ennuis que je t' imposais ont pris fin la vie s' ouvre facile et glorieuse le but que tu poursuivais est atteint tu n' as plus qu' à le marcher droit devant toi fier et superbe et pourtant il y a dans ta physionomie une tristesse qui me tourmente qu' as tu parle je t' en prie a qui te confesseras -tu si ce n' est à le celle qui t' adore "
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avec une conscience si flexible tant d’ art tant de sang-froid tant de perfidie on peut aller loin et qui nous dit qu’ elle n’ ira pas loin qu’ il se présente une bonne occasion et elle fera parler d’ elle savez -vous quelle est la première de les facultés celle d’ imposer à les autres la véritable grandeur c’ est la puissance qu’ on exerce sur les esprits | [
"c’ est ainsi qu’ on arrive à l’ exercer sur les choses allons c’ est dit me voilà réconcilié avec elle je ne rougis plus d’ être son page je pourrai prendre de bonnes leçons auprès d’ elle et pour mieux profiter à le son école je veux à le mon tour être son amant ...il garda un instant le silence puis il ajouta d’ un air réfléchi: –si je le peux car la chose m’ est démontrée à le présent plus difficile que je ne pensais et vaut la peine d’ être tentée peste ",
"c’ est quelque chose que d’ y parvenir –ce n’ est pas si difficile reprit julien il suffit que vous passiez dans la rue auprès d’ elle et que votre figure lui plaise vous n’ attendrez pas longtemps avant d’ être enlevé dans sa voiture et introduit dans ses appartements secrets –eh bien ",
"raison de plus vive dieu! des femmes qui ont de pareils désirs et qui les contentent d’ une façon si dégagée ne sont pas abordables pour tout le monde on peut vivre ans sous le même toit sans obtenir de leur baiser la main elles peuvent résister à le plus séduisant et à le plus habile de les hommes on ne les prend pas par surprise celles-là ",
"elles se donnent ou se rendent le plaisir est à le celui dont la mine leur plaît; l’ honneur à le celui dont l’ esprit les subjugue maintenant je mettrais ma main à le feu que le lucioli n’ a jamais été son amant il était trop maladroit le cher homme ",
"elle aurait pu lui ouvrir la porte de le boudoir s’ il avait su cacher l’ intention qu’ il avait d’ entrer dans la salle de le conseil pour moi qui ne me soucie guère d’ être prince de monteregale je viserai plus haut désormais je tâcherai qu’ elle me donne sa confiance et qu’ elle m’ apprenne à le régner sur les hommes par le mensonge –ainsi ce qui me guérit de mon amour allume le vôtre? dit saint-julien –appelez cela de l’ amour si vous voulez ",
"je l’ appellerai autrement curiosité aptitude amour de la science comme il vous plaira –et ce qui fait que je la hais et la méprise vous réconcilie avec elle –complètement mais je n’ en continuerai pas moins la petite guerre d’ observation que nous lui faisons tout à le contraire j’ y mettrai plus de zèle que jamais et mes découvertes auront plus d’ importance à le mes yeux sois tranquille julien je ne te trahirai jamais quoi qu’ il m’ arrive –vous pouvez me trahir tant qu’ il vous plaira je ne resterai pas longtemps ici ",
"mais écoutez avant que je vous souhaite le bonsoir il faut que vous me racontiez cette histoire de max –ce ne sera pas long PROPN était l’ amant de son altesse lorsqu’ à la mort de le duc son époux qu’ elle n’ a jamais vu comme je vous l’ ai déjà dit elle devint souveraine libre et absolue max était tellement en faveur auprès d’ elle que suivant l’ opinion de toute la cour il allait l’ épouser il était donc traité ici avec le plus profond respect tout bâtard de ans qu’ il était ",
"mais une nuit à le souper comme la gloriole et le marasquin de hongrie portaient à la tête de le jeune favori il lui arriva de débiter je ne sais quelle rodomontade en présence de son altesse son altesse fronça dit -on le sourcil d’ une manière imperceptible et ne dit pas un mot le lendemain matin les serviteurs de max ne le trouvèrent ni dans son lit ni dans sa chambre ni dans son palais ni dans la ville ni dans la province on le chercha et on l’ attendit vainement il ne reparut jamais on n’ a jamais entendu parler de lui ",
"il paraît que ce fut un assassinat fort bien exécuté.– et personne n’ a demandé vengeance de cet attentat PROPN était un bâtard dont on avait été sans doute bien aise de se débarrasser en l’ envoyant dans une petite cour où il semblait prendre racine qu’ il eût fini par un meurtre ou par un mariage on fut sans doute bien aise de n’ avoir plus à le y songer et l’on n’ y songea plus et l’on n’ en parla plus que tout bas afin de n’ avoir pas à le réclamer ou à le venger mais il arrive qu’ à le présent on veut se servir de son nom comme d’ un épouvantail pour forcer son altesse à le acquiescer à des vues politiques et l’ envoyé gurck machine une fort belle réclamation de la personne de max si sa beauté personnelle échoue dans les premières entreprises tu sais cela –c’ est une justice de le ciel qui tombe à l’ improviste sur le crime impuni s’ écria julien "
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"son attention fut détournée par le bruit de les pas d’ un esclave qui s’ avançait vers elle en disant d’ une voix timide et humble madame ah! c’ est zucco fit fatime eh bien que dit rien madame je ne l’ ai pas vue comment osez -vous reparaître en ma présence avant d’ avoir exécuté mes ordres selon vos ordres madame j’ ai demandé de votre part à le parler à le dame mais après une attente très-longue je me suis trouvé en face d’ un interlocuteur peu agréable qui m’ interpella rudement et me demanda ce que je voulais quel était ce maroufle fit fatime ",
"elle tremble en m’ attendant plus belle encore dans son trouble et sa pâleur et je vais songer à le cette intrigante qui s’ est moquée de moi décidément l’ homme est bête sous l’ empire de ses pensées le regard fixé vers les croisées brillantes tout à l’ heure et derrière lesquelles on ne voyait plus que les lueurs douces de les veilleuses qui avaient remplacé dans les appartements la lumière trop vive des bougies il revint lentement vers le château mais à le moment ou ̀ il allait en franchir le seuil dans les champs silencieux un bruit presque imperceptible d’ abord mais très-rapidement grossi se fit entendre et le retint sur le perron qu’ est -ce donc ",
"non pas parce que tu l’ as interrompue mais parce que je n’ av ais ri en à leur dire t’ as tout de même dit que avait planqué quèque chose dans le sable comprends que n’ était pas un souvenir mais une supposition le côté libye arabe mon subconscient trop stimulé a la ̂ché ce truc par faiblesse parce qu’ il était trop p lonné de questions mais il l’ a inventé par déduction je sais que je n’ ai rien répété ",
"sent terriblement le chocolat par ici marie-céline se mit à le rire bruyamment quand vous êtes malade monsieur on vous sert du café dit -elle et quand il est malade lui il boit du chocolat c’ est bon il n’ a pas été mis à la diète il n’ est point malade de le tout grommela m. massereau c’ est une farce qu’ on nous joue une véritable farce et il rejoignit le colonel pendant qu’ ils vaquaient à le leurs affaires la pauvre mme massereau demeura geôlière de l’ enfant qui s’ était d’ abord amusé de son rôle de malade mais qui commençait à le trouver fastidieux il fallut que la pauvre femme employât tour à tour la persuasion et la force pour le retenir dans ce lit où son aveugle tendresse le consignait jusqu’ à l’ heure de le départ ",
"il était enfin terminé ce drame judiciaire qui avait passionné la population de les provinces baltiques et surexcité la lutte de les partis à la veille de se mesurer sur le terrain électoral encore une fois après la mort violente de l’ homme qui représentait l’ élément slave les allemands allaient l’ emporter toutefois l’ antagonisme devait reprendre tôt ou tard et la russification finirait par s’ opérer sous l’ influence de le gouvernement et non seulement dimitri s’ était suicidé mais ce suicide accompli dans des circonstances terribles alors que l’ incident de les billets volés venait de se produire ne permettait plus de mettre sa culpabilité en doute ainsi lorsqu’ il avait quitté PROPN à le reçu de la lettre de PROPN il ne possédait plus le dépôt à le lui confié ",
"il arrivait la tête basse l’ air d’ un homme pris en faute outre son meilleur chapeau un petit feutre à le bords roulés sur les oreilles il avait arboré sa veste noire de les cérémonies eh bien lui demanda sa sœur où étais -tu donc passé mon célestin d’ un geste gauche il se passa avant de répondre la main sur la nuque une main qui ne cédait jamais à le savon sa couleur de terre puis sourdement montrant avec l’ épaule j’ étais faire un tour par là-dedans et ses petits yeux toute malice perdue restaient fixés dans le vague comme ceux de les oiseaux la femme s’ était glissée sous la bâche remuait des bancs rangeait des bagages dans le fond et le brancard montait et descendait le long de le petit cheval ",
"il avait de sa main et fort chrétiennement fait un testament où il recommandait ses enfants à le son ennemi le duc de bourgogne il y demandait d' être porté à son tombeau sur une claie couverte de cendres il avait eu non-seulement des pressentiments mais encore une vision une nuit que logé à le couvent de les célestins il allait à le matines il rencontra la mort en traversant un dortoir l' ange sombre tenait une faux à la main et avec cette faux elle lui fit lire sur la muraille cette inscription latine ",
"la tête roula et en roulant elle sortit de le casque de sorte qu’ à l’ instant même casque tête et tronc devinrent visibles la tête mordant la terre de rage et le tronc décapité se relevant tout sanglant et battant l’ air de ses bras car il fallait le temps à la mort d’ aller de la tête à le cœur mais enfin elle se fraya sa route glacée et le corps tomba comme un arbre séculaire déraciné par la tempête ramassa aussitôt le casque; et après s’ être assuré que taffner était bien mort il chercha par quel chemin avait pu lui échapper car il lui en coûtait de quitter le pays de les niebelungen sans se venger de la trahison de leur roi en ce moment un de les chevaux ayant frappé de le pied la terre une trappe s’ ouvrit et ayant reconnu que c’ était l’ endroit même où avait disparu le roi ne douta point que l’ escalier qui s’ offrait à le lui ne conduisît à le quelque chambre souterraine où sans doute se croyait bien en sûreté et il résolut de l’ y poursuivre alors qui était encore tout tremblant du danger que venait de courir son maître fit tout ce qu’ il put",
"les affaires dont m. s’ occupait étaient d’ un genre tout particulier celle qu’ il venait lui proposer n’ était point ce qu’ elle imaginait il avait eu dans sa vie un grand chagrin dont il était entièrement consolé après une première jeunesse passée en pleine bohème il avait rêvé de devenir avocat; son nasillement et la faiblesse de sa poitrine l’ y avaient fait renoncer heureusement il avait découvert que si à le palais on est obligé de donner de la voix il est d’ autres métiers aussi fructueux que celui d’ avocat et qu’ on peut gagner honorablement son pain en parlant bas très bas ",
"désormais ses premiers devoirs se rapporteraient à le lui elle allait ouvrir sa lettre et quoi qu' il dictât elle obéirait PROPN tira le papier de son manchon et d' abord jeta un regard autour d' elle pour découvrir une lumière qui lui permettrait de lire où donc était -elle? une longue avenue baignée par la brume de le soir; de grands arbres noirs décharnés lugubres "
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s’ il ne parlait point à l’ oreille il enchantait les yeux à les derniers rayons de le céleste flambeau l’ immense prairie déployée à le pied de les retranchements apparaissait comme une mer de feu; et les arbres de la forêt enflammés par ses lueurs ardentes miroitant sur le glacis de les feuillages ressemblaient à les girandoles d’ une féerique illumination a enivré par cette scène splendide s’ était laissé tomber dans une profonde rêverie il pensait à son pays natal à sa bonne mère à sa fiancée qu’ il aimait d’ autant plus maintenant qu’ il désespérait de l’ épouser jamais il n’ entendit point le pas de moreau | [
"bien camarade dit celui-ci en mettant la main sur l’ épaule de l’ américain; eh bien à le quoi diable songez -vous vous avez l’ air triste comme une perruche muette brusquement arraché à sa préoccupation coppie tressaillit d’ une voix embarrassée il balbutia: —ma foi non je ne suis pas triste mais plutôt fatigué par la chasse que nous avons faite ce matin jules se prit à le rire ",
"—vous? fatigue s’ écria -t-il allons donc! vous l’ homme à les jarrets d’ acier vous le marcheur le plus intrépide de les états laissez -moi me plaindre moi à la bonne heure je n’ avais jamais chassé que dans la plaine PROPN un désert semé de guinguettes et où l’on rencontre plus de gibiers en cornettes que de lièvres et de perdreaux —toujours de bonne humeur fit PROPN en souriant la vie n’ est -elle pas une vallée de larmes et ne faut -il pas rire pour la traverser? ",
"tenez ami continua moreau je parierais que vous avez en ce moment la nostalgie et que vous songez peut-être à le quelque blonde fiancée qui vous attend nouvelle pénélope dans un coin de l’ iowa —vous pourriez dire vrai c’ est que je m’ y connais moi; parfois il m’ arrive de rêvasser à la france à le paris à les boulevards et à une certaine petite rue près le carré saint-martin où demeure la plus ravissante houri que j’ aie jamais aimée —et vous l’ aimez toujours? demanda l’ américain —toujours —elle se nomme —oui; lorsque je quittai paris toutes les femmes aimées se nommaient paméla surtout si elles étaient modistes —alors c’ est un nom universel ",
"—universel comme vous le dites; aussi lorsqu’ on a aimé une paméla on a aimé toutes les femmes —et êtes -vous fidèle à le cet amour? —fidèle je le crois bien j’ ai pour paméla un culte une adoration tels que toutes les fois que je rencontre une femme jeune jolie aimable brune blonde ou noire bien —eh bien je l’ aime en souvenir de paméla —singulière théorie que la vôtre ",
"c’ est la théorie de le rayonnement de l’ amour j’ aime comment puis -je prouver que j’ aime si ce n’ est en aimant; et comment puis -je aimer fit coppie cette théorie de l’ amour me paraît insensée pour ne pas dire immorale de quelle manière aimez -vous donc vous de quelle manière nous aimons mais probablement comme vous ",
"car vous ne me faites pas l’ effet d’ avoir jamais été un amant bien épris mon cher dit moreau vous ne savez pas avec quelle fougue j’ aime PROPN ne m’ a pas résisté mais si elle m’ eût résisté je l’ eusse poignardée termina -t-il en riant et en faisant un geste tragi-comique —vous plaisantez toujours on ne peut même parler sérieusement avec vous —ma théorie est très sérieuse croyez -m’en; mais nous ne saurions discuter ensemble mon cher puritain ",
"—vous avez peut-être raison d’ ailleurs l’ amour dépend de la femme qui l’ inspire sans doute sans doute et puis vous avez encore des fiancées et nous n’ en avons plus vous aimez probablement quelque fière créature à les formes robustes et à les yeux mélancoliques comme en a peint téniers —vous vous trompez dit coppie mais laissons cette discussion asseyez -vous la j’ ai l’ âme triste ce soir et j’ ai besoin de causer avec un ami ",
"jules moreau lui prit la main et la serra cordialement —je vous remercie pour ce mot —croyez -vous à les pressentiments —quelquefois répondit le français! —eh bien je ne sais ce qui se passe en moi ce soir je sens que ma vie va entrer dans une phase nouvelle je ne puis prévoir les événements qui surgissent mais j’ ai le cœur serré et malgré moi mon esprit se reporte vers le charmant cottage de dubuque où demeure ",
"il me semble que je n’ atteindrai jamais cette terre promise ne vous laissez pas abattre ainsi dit vous êtes simplement en mauvaise disposition —non je vous le répète j’ ai de tristes pressentiments vous le savez quoiqu’ il y ait peu de temps que nous vivions côte à le côte l’ entreprise dans laquelle nous sommes embarqués ne m’ effraie nullement la sainteté de la cause que nous défendons est telle qu’ il faudrait douter de dieu lui-même pour ne pas être sûr de le triomphe mais en dehors de les faits de la guerre il me semble qu’ il va surgir quelque événement imprévu qui me séparera pour l’ éternité de celle que j’ aime "
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"l’ hymne de rancé se termine par ces mots les créatures me suivent partout elles m’ importunent; par mes yeux elles entrent dans mon esprit et portent avec elles l’ inquiétude fermons les yeux ô mon âme tenons nous si éloignés de toutes ces choses que nous ne puissions les voir et en être vus après ces éjaculations on surprenait le moine les yeux levés vers le ciel ",
"je tire sur la pénombre j’ entends la chute d’ un corps une rafale de mitraillette crépite le bruit s’ enroule autour de moi je reçois des éclaboussures ",
"c' était donc vrai qu' elle était bien loin de cette enfant que celle-ci dans son ignorance n' admettait même pas que cette distance pût être jamais franchie elle jeta un regard autour d' elle à le dehors on n' entendait d' autre bruit que celui de la brise dans le feuillage de les grands arbres personne dans la maison claude l' avait dit alors elle eut une faiblesse elle qui toujours s' était si rigoureusement observée; ",
"je n’ avais même pas marguerite qui était dans sa famille en bretagne j’ habitais l’ hôtel de la rue je vis encore il faisait abominablement chaud et pour fuir l’ asphalte en fusion les vapeurs d’ essence et de goudron les arbres grillés la poussière de le luxembourg les bandes d’ enfants les amants sordides de le quartier les filles à le linge douteux de la taverne de le panthéon j’ étais la ̂che j’ allais voir ma mère à le neuilly vers le bas neuilly il existe une sorte de campagne villageoise ma mère parlait gémissait je fuyais bientôt sa voix j’ allais traîner sur les pelouses de bagatelle où des femmes de suresnes de puteaux dormaient sur l’ herbe et montraient leurs jambes trop blanches où des jeunes gens jouaient à le ballon dans le bourdonnement d’ abeille de les autos ",
"la route passe d’ un flanc à l’ autre de la gorge fois dans l’ espace de lieues lorsque nos voyageurs franchirent le septième pont ils aperçurent à le fond de la gorge qui insensiblement s’ élargissait devant eux la délicieuse vallée de luz inondée des feux de le soleil levant la hauteur de les montagnes qui bordent la route ne permettait pas encore à le rayon matinal d’ arriver jusqu’ à le eux le merle d’ eau faisait entendre son petit cri plaintif dans les herbes de le torrent l’ eau écumante et froide soulevait avec effort les voiles de brouillard étendus sur elle ",
"c’ était la première fois que le chevalier mentionnait explicitement sa responsabilité dans le massacre de les dragons —ainsi c’ était bien vous murmura -t-elle une partie d’ elle avait toujours refusé de croire cet enfant coupable de tels crimes —ils étaient horribles rétorqua le chevalier en haussant les épaules ils la détestaient tous parce qu’ elle avait de meilleures manières qu’ eux ",
"que pour pouvoir profiter de la soirée lui en tout cas dormira il a réservé à le uriage-les-bains un très bon restaurant qui a étoiles elle se met en position à le genoux entre ses jambes à le lui écartées sur le couvre-lit dont elle replie un pan qu’ elle rabat sur le bas de son corps elle a toujours le buste nu son pull jacquard qu’ il lui a retiré et qu’ il a fait glisser tout à l’ heure le long de le matelas est maintenant sur la descente de lit manches retournées les fils de le dessin apparaissent entrelacés sur l’ envers comme les fils coupés sous un canevas renversé ",
"a quoi bon disputer à le sort ce reste mutilé souillé d' un divin songe et toute cette nuit elle plia sous l' agonie de ces pensées pauvre créature née pour toutes les noblesses de l' amour unique et fidèle qui avait entrevu possédé son rêve et qui en avait été dépossédée par la faute d' un être caché en elle mais qui cependant n' était pas elle tout entière dans le fiacre qui l' emportait vers l' avenue PROPN à le lendemain de cette nuit d' agonie thérèse de sauve ne prit aucune des précautions qui lui étaient habituelles comme de changer de voiture en route de nouer sur son visage une double voilette d' épier à le détour de les rues par la petite vitre de derrière si rien de suspect n' accompagnait sa promenade clandestine toute cette craintive cachotterie de l' amour défendu lui plaisait autrefois délicieusement à le cause d' hubert assurer le mystère de leur intrigue n' était -ce pas en assurer la durée il s' agissait bien de cela maintenant ",
"—oui fit raoul nous avons parlé longtemps lui et moi il y a jours et je devais vous amener aujourd’hui à le midi elle regardait autour d’ elle un chevalet de peintre s’ appuyait à la paroi sous une large planche encombrée de cartons à le dessin de moulages et de boîtes de couleurs et qui portait aussi de vieux vêtements par le travers de l’ angle un hamac ",
"c’ était donc un endroit qui existait puisque brusquement on le voyait là-devant dans les creux de les eaux tournantes et on pouvait vous forcer à l’ habiter le tourbillon s’ approchait en ronronnant comme quand on glisse sur les grandes pentes de neige et que brusquement on entre dans le ronronnement de tous les métiers de toutes les forges et de tous les âtres de le village alors ils criaient maintenant exactement comme des bêtes et ils tendaient les bras vers les forêts extraordinairement vertes qui apparaissaient à le travers le matin tremblant sur l’ autre bord de le lac —accrochez -vous à le moi dit une voix d’ homme elle venait d’ en haut "
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vous allez être très-surpris quand je vous dirai que je suis venu à le venise dans la pensée de dire adieu à le madeleine pour me battre avec vous le marquis eut un vif mouvement de surprise PROPN lui conta comment PROPN était allé à le lord d’ harfox à le lieu d’ aller à le joinville quoique ce fût joinville qui l’ eût offensé –je commence à le comprendre dit le marquis je ne m’ expliquais pas comment le prince voulait avoir une rencontre si longtemps après ma rencontre avec sa femme | [
"je vous en fais mon compliment monsieur la princesse n’ est pas la première venue –je ne m’ en fais pas mon compliment à le moi-même car elle a failli tuer mon rêve je n’ aimais que madeleine –que voulez -vous ce qui tombe dans le fossé est pour le soldat un galant homme ne passe jamais à le côté d’ une bonne fortune il faut s’ y arrêter ne fût -ce que par politesse –oui je sais que c’ est votre doctrine par malheur c’ est peut-être la mienne ",
"d’ harfox avait pris une figure plus grave –ainsi monsieur il faut que nous commencions par nous battre avant d’ entrer en amitie –oui monsieur cela me ferait bien plaisir car je sens que mon honneur est atteint par votre duel avec le prince c’ était à le moi de le tuer ou de me faire tuer par lui –je vous comprends monsieur je vous comprends si bien que si voulez nous nous battrons aujourd’hui à l’ épée dans une de les îles avec ou sans témoin ",
"nous irons bon jeu bon argent mais nous ne nous tuerons pas parce que je ne veux pas vous tuer et parce que je ne me laisserai pas tuer une simple partie de campagne; un jeu d’ épée à le premier sang si le prince est mort ce n’ est pas ma faute vous aurez plus d’ esprit que lui ",
"PROPN avait peur que le marquis ne prît trop un air de protection comme un prévôt d’ armes qui veut donner une leçon à un écolier –monsieur lui dit -il nous nous battrons sérieusement si ce n’ était qu’ un jeu mon honneur ne serait pas satisfait –eh bien monsieur je vous réponds que mon épée ne rira pas d’ ailleurs emmenons non pas témoins qui iraient conter l’ histoire dans tout venise mais un seul témoin: par exemple m. templier ce vieux capitaine dont on m’ a parle ",
"il apportera les épées il jugera les coups et en soldat qu’ il est il ne parlera de le duel qu’ après le duel et encore n’ en dira -t-il qu’ un mot à sa femme et à le madeleine PROPN respira il était heureux enfin –car il était brave et loyal –qu’ un duel avec lord d’ harfox effaçât dans son esprit le duel où le prince était resté sur le champ de bataille le duel fut donc résolu –mais après le duel dit lord d’ harfox à le joinville promettez -moi de faire le portrait que je vous demande –je vous promets de faire ce portrait dit joinville ",
"dès que le marquis fut sorti il sortit lui-même pour courir à la recherche de le capitaine le capitaine eut peur pour son jeune ami –une épée n’ est pas un pinceau lui dit -il à le plusieurs reprises il faut y prendre garde mais enfin c’ est votre affaire puisque vous avez fait des armes je vous indiquerai le secret de ne pas vous faire tuer comme un agneau d’ ailleurs je sais que votre adversaire est un de les maîtres de l’ escrime PROPN ne sont pas dangereux ils ne tuent les enragés qu’ à le leur corps défendant ",
"le duel eut lieu le lendemain matin dans une de les îles de l’ adriatique avec le capitaine templier pour seul témoin PROPN fut vaillant mais sans perdre la tête lord d’ harfox fut courtois mais sans prendre un air protecteur a la seconde passe joinville fut atteint à l’ avant-bras mais si peu qu’ il voulut continuer –halte-la ",
"s’ écria le capitaine en voyant perler le sang –ma foi dit lord d’ harfox à le son adversaire si vous n’ êtes pas content vous êtes difficile à le vivre pour moi je vous fais mon compliment: vous êtes une épée et se tournant vers m. templier –voilà ce que je n’ ai pas dit souvent dans ma vie PROPN n’ était pas si content que cela ",
"il aurait voulu que le blessé fût lord d’ harfox mais enfin il s’ était battu il avait fait son devoir en face de PROPN la princesse ne pourrait jamais l’ accuser à le propos de le duel de le prince on était parti en gondoles on s’ en revint dans la même gondole ce qui consola un peu joinville d’ avoir eu le dessous c’ est que les gondoliers qui avaient été témoins non assermentés le félicitèrent beaucoup de son attaque et de sa défense PROPN avait dans les mouvements toute la grâce italienne "
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"on écrasa la fureur de m. brodin sous des prières des dissertations on fit appel à ses sentiments de père à ses sentiments de patriote et trop faible dans son chagrin contre tant de gens doués de la ferme vigueur de ceux qui sont sans souffrance il céda consentit à s' abstenir de représailles judiciaires à le garder mme brodin à le pardonner il ne tint que la première partie de ses engagements il garda mme brodin mais ne réussit point à le lui pardonner ",
"la buée légère qui les couronnait n’ était due qu’ à l’ incinération d’ une substance résineuse et aromatique mélange d’ oliban et de benjoin que l’on projetait à le leur surface .cependant à les persanes avait immédiatement succédé un autre groupe de ballerines de que reconnut et il faut croire que les journalistes les reconnaissaient aussi car blount dit à son confrère ce sont les tsiganes de PROPN PROPN s’ écria alcide jolivet j’ imagine que leurs yeux doivent rapporter à le ces espionnes plus d’ argent que leurs jambes !en en faisant des agents à le service de l’ émir alcide jolivet on le sait ne se trompait pas à le premier rang des tsiganes figurait sangarre dans son superbe costume étrange et pittoresque qui rehaussait encore sa beauté PROPN ne dansa pas mais elle se posa comme une mime à le milieu de ses ballerines dont les pas fantaisistes tenaient de tous ces pays que leur race parcourt en europe de la bohême de l’ égypte de l’ italie de l’ espagne elles s’ animaient à le bruit de les cymbales qui cliquetaient à le leurs bras et à les ronflements de les d",
"mon devoir exige que je fasse cette démarche je la ferai même si j’ ai la conviction qu’ elle ne servira à le rien la femme soupira –je vais lui annoncer la visite d’ une personne inconnue est mais remettez -lui cette carte ",
"mais tout en rendant hommage à l’ altière dignité de l’ archiduchesse à la gracieuse distinction de la marquise d’ harville on reconnaissait que rien n’ était plus idéal que la figure enchanteresse de la princesse amélie à le mesure que j’ approchais de l’ endroit où se tenaient le grand-duc et sa fille je sentais mon cœur battre avec violence à le moment où j’ arrivai à la porte de ce salon j’ ai oublié de vous dire qu’ il y avait bal et concert à la cour l’ illustre liszt venait de se mettre à le piano aussi le silence le plus recueilli succéda -t-il à le léger murmure de les conversations en attendant la fin de le morceau que le grand artiste jouait avec sa supériorité accoutumée je restai dans l’ embrasure d’ une porte ",
"la miséricorde ou le pardon de injure est orgueil dompté amour est la volupté rectifiée le mot divin de charité les comprend et autre carron sur lequel j\\' interrogeais tour à le tour madame de cursy et le bon ecclésiastique était une de ces natures merveilleuses que dieu a douées dans sa prédilection de le don instinctif de l\\ 'aumône de la prière et de le soin de les âmes un rejeton refleuri de cette douce famille de les saint françois de sales des saint vincent de paul et des bourdoise à une grande simplicité de doctrine à une candeur d\\' enfant qui se trahissait volontiers en rire d\\' innocence unissait un sens particulier de spiritualité et des grâces extraordinaires qu\\ il dérobait humblement en son coeur ",
"je lui fais le coup de le mépris pendant le plus gros de le rouge après je ne sais pas ce qui me prend c’ est ça la gaieté la fête je me penche et je regarde dans la voiture je constate les dégâts bobonne enfants pépé et le clébard sans compter les paquets le youpala et le badminton je prends l’ air poli je balance à le type: —vous oubliez pas l’ argenterie et je démarre juste avant le vert ",
"le chirurgien de le bord en prodiguant ses soins à les malades placés sur le pont avait déjà succombé à l' excès de ses fatigues et son cadavre lancé dans les flots était devenu la pâture de les requins dont les gueules béantes paraissaient attendre et demander à la mort une proie nouvelle et d' autres victimes le capitaine livré à la plus profonde tristesse avait en vain promis à ses passagers et à ses matelots abattus une brise favorable ou un changement de temps qui pût tempérer la chaleur insupportable qu' un ciel d' airain ne se lassait pas de faire descendre sur eux chaque matin à le lever de le soleil il leur répétait: voilà à l' horizon de les nuages qui nous annoncent de l' eau ou de le vent et tous les yeux se ranimaient pour s' arrêter avec avidité sur les nuages dans le sein de lesquels le capitaine semblait avoir placé la dernière espérance de tant de malheureux mais chaque jour le soleil en se dégageant des vapeurs de l' horizon recommençait sa course brûlante à le milieu de l' immuable azur qu' aucun nuage ne venait voiler qu' aucun souffle",
"la foudre était bel et bien tombée sur l’ arbre de le parc elle ne rêvait donc pas si rêver c’ est inventer ce qui n’ existe pas si rêver c’ est reproduire ce qui vous fait plaisir ou alors c’ est que le plaisir n’ est pas ce que l’on croit en tout cas elle revoyait l’ orage de cette nuit-là alors je ne voudrais pas trop insister mais quand le destin a foudroyé son fils lucien comme si enfin son rêve se réalisait elle s’ est laissée mourir evidemment il ne fut pas possible de lui cacher la vérité elle me harcelait ",
"il a bien mijoté son truc le si nous étions arrivés ici en européens pour descendre à le kursaal palace le seul hôtel convenable de tout émirat on nous aurait déjà souhaité là bienvenue avec une lame de frottée d\\' ail pour que les plaies de la blessure ne se referment pas tandis que les humbles marchands que nous sommes ne troublent pas la quiétude bourgeoise de les gardes en débouchant sur la place j\\' avise un rassemblement il y a des cris de la bousculade ",
"dans l’ effarement face à le malheur mais aussi dans la jouissance d’ un grand bonheur l’ être humain n’ est pas fait pour supporter la solitude à le laquelle le conduisent les sentiments extrêmes et il cherche à les partager ce qui revient à les relativiser c’est-à-dire à les amoindrir certes j’ avais parlé comme dans une émission de témoignages à la télévision mais si cela s’ était trouvé je n’ aurais pas hésité en effet à le me rendre sur un plateau pour m’ assurer qu’ il était en fait assez ordinaire et facile à le dire d’ avoir une mère dépressive qui se jette par la fenêtre et pour dissoudre ma souffrance dans le brouhaha de les discussions vaines quand j’ avais avancé l’ éventualité d’ un lifting je m’ étais projetée dans le rôle convenu d’ une femme qui croit à les solutions d’ apparence et il était reposant pendant cette période ou ̀ j’ étais à le ce point bouleversée de rejoindre la masse de les pensées simples il s’ y ajoutait que j’ avais déjà commencé à le élaborer mes scénarios fantasmatiques de la vie sexuelle de jacques selon les ca"
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la portière le précéda dans un grand escalier de pierre dont la rampe avait des balustrades de bois ouvrit à le second et lui fit voir à la lueur d\' une chandelle un appartement composé de ou grandes pièces très- hautes et à le grandes fenêtres -un vieil appartement de le marais dit charles -je vous dirais mais comme on voit tout de suite à le qui on a affaire ce sera cents le dernier prix le premier terme et francs de denier à le dieu apportez -moi un paquet de bougies et une chaise .-mais monsieur ne va pas pouvoir se coucher un paquet de bougies et une chaise charles | [
"la portière remonta avec les bougies et un fauteuil n\\' a plus besoin de rien si un seau d\\' eau PROPN se promena toute la nuit dans appartement trempant de temps en temps ses mains dans l\\ eau froide et les passant sur son front à le jour il sortit et alla chez lui son domestique lui ouvrit PROPN ",
"c\\' est monsieur nous ne nous sommes pas couchés ma femme et moi mais comme monsieur est pâle monsieur est malade préparez votre compte est mécontent de nous -votre compte vous allez aller chez le premier marchand de meubles tout de suite qu\\ il monte ici le marchand de meubles arrivé tout dit charles en désignant d\\' un geste tous les meubles il n\\ avait réservé que son ancien mobilier de garçon le marchand de meubles si habitué qu\\ il fût à le voir vendre ouvrait de grands yeux -tout monsieur ne garde pas le lit de la défunte ",
"charles fit un mouvement :-tout sauf cette pièce le marchand offrit un prix charles accepta il paya les domestiques chargea le portier de faire enlever les meubles qui restaient et de les lui envoyer dans la journée et monta dans une voiture qu\\ il avait envoyé chercher mais à le moment ou ̀ il allait fermer la portière une femme se glissa et assit sur le bord de le coussin de devant avec embarras de le dévouement qui craint d\\' être ",
"c\\' est toi françoise eh bien viens puisque tu veux venir était la vieille femme qui avait élevé et dont il était séparé à le moment de son mariage craignant les conflits et les jalousies ordinaires entre la vieille domestique et la jeune épouse PROPN lui avait fait une petite pension qu\\ elle venait chercher tous les mois en tombant à le milieu de cette vente qu\\ elle ne comprenait pas en voyant l\\ air de charles françoise avait compris qu\\ il y avait encore un enfant à le soigner dans cet homme ",
"et avec la spontanéité de les coeurs de le peuple abandonnant tout elle était montée dans la voiture qui emmenait charles rue des lions PROPN quand PROPN se mit à la fenêtre voici ce il vit était la maison où il était abord est une grande porte cochère carrée autour de le cadre de la porte des fers à le cheval sont peints en noir sur le mur blanc ",
"-la grosse porte est relevée de bossages de bois cloués par de gros clous dont les têtes font des dessins et des croix sous l\\ arche de la porte dans l\\ ombre noire de la loge de le portier éclatent quelques éclairs de faïence et sur les carreaux de la petite porte ouverte un rideau de toile à le matelas bleue frissonne dans la retraite que fait la cour à le droite la forge un maréchal ferrant enfonce dans la nuit de les noirs de suie où dorment les ferrailles confuses de le métier devant est un cheval blanc à le moitié dans ombre un hangar à le moitié fouetté de soleil une jambe pliée sur les genoux un homme en bras de chemise la corne de le sabot fumante une fumée blanche qui monte dans le bleu de air sous le hangar dans les jambes de le cheval ou à le côté des coqs de temps en temps battent des ailes fois de suite coup sur coup des poules piquent un grain entre pailles une basse-cour va trottant voletant sautant picotant pépiant -le hangar à le bout est fermé avec de vieilles planches qui nouées à la grosse recousues de planchettes font en haut avec une avance ",
"quelques jours se passèrent à le arranger à le installer charles avait l\\ air de se plaire dans cette maison rien n\\ était changé dans ses dehors rien ne semblait changé dans sa vie il aimait à le rester comme à le temps de ses anciens travaux dans sa chambre il sortait quand il faisait de le soleil et que françoise le poussait à le sortir ",
"il dormait il mangeait et françoise était tout à le fait rassurée en le voyant manger un homme qui déjeune et qui dîne ne peut être pour le peuple un homme malade il paraissait absorbé préoccupé il répondait à le peine à le ce qu\\ elle lui disait mais françoise l\\' avait déjà vu ainsi dans des coups de feu de travail et ne s\\' en inquiétait pas ce qui étonnait le plus c\\' est que contrairement à ses habitudes charles avait point encore ouvert son piano depuis une semaine qu\\ il était là vint un soir charles ouvrit ",
"il laissa d\\' abord ses mains aller les harmonies errer puis il lui revint dans le souvenir et sous les doigts une styrienne qui lui était restée dans l\\ oreille cette fois sous les notes envolant de ses doigts tout revivait à ses yeux la noce qu\\' un jour de voyage lui avait montrée venant à le lui de la montagne le violoneux et le cithariste qui allaient devant la mariée et son regard le jeune mari bien découplé ses guêtres et sa culotte collante et toute la noce couple à le couple et le poing sur la hanche marchant en se dandinant sur le rhythme de valse que disaient de leurs voix le violon et la cithare et ses mains sur le piano et sa voix dans l\\ espace répétaient le cantique de le mélancolique et berçant la la la ou et chantaient la chanson de les noces à le cette dernière note où le vieux ménétrier brisant la mélodie en jetait le reste à le vent dans un éclat de rire un rire dont PROPN faisait vibrer d\\' un accent toujours plus étrange ironie et le déchirement ce fut pendant ou jours de le matin à le soir ce même air sous ses doigts et dans sa voix la mêm"
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"mon arrivée ne produisit pas une sensation flatteuse pour mon amour-propre: les plus jeunes éclatèrent de rire les vieux même sourirent à la vue de le hérisson de papier blanc qui se balançait sur mes épaules étroites la palmyre qué tête qu’ elle mais le bon sourire de le marquis me rassura: tas d’ imbéciles criait -il vous allez voir ce qu’ elle sera la mignonne et il me dit d’ entrer à le château sur-le-champ ma toilette dura fort longtemps lavée peignée bichonnée parfumée par les femmes de le château je vis enfin ma chevelure sortir dans toute la splendeur de ses ondes des petites enveloppes qui l’ enserraient mèche à le mèche un bouquet de cerises nouvelles à le peine rosées fut piqué au-dessus de mon oreille gauche avec un gros nœud ponceau ",
"elle prit sa voiture et s’ enfuit chez olga dans un coucher de soleil de catastrophe elles parlèrent toute la nuit entre filles le lendemain elle roula à le hasard dans ses larmes coulaient sur le ciel très bleu dans la poussière de ce mois de décembre ses larmes coulaient sur les collines sur leur sécheresse de savane avec trait vert la limite luxuriante de les jardins ",
"pourquoi cette amie dévouée ne viendrait -elle pas adoucir l’ épreuve devant laquelle pauline ne reculait pas mais qui était visiblement au-dessus de ses forces il y eut unanimité dans le conseil de famille pour réclamer l’ assistance de mlle mais à le moment où pauline prenait la plume sa mère l’ arrêta: si par hasard ton père avait la fantaisie de céder ta place à le cette bonne amie juge à le quel assujettissement nous la soumettrions c’ est moi chère enfant qui dois te remplacer je ne m’ y suis peut-être pas assez appliquée jusqu’ ici eh bien ",
"m. hallouin homme estimable et bon professeur fut admis à le donner de les leçons à le franz l’ élève accueillit avec plaisir son maître qui devint bientôt son ami le professeur reconnut les plus heureuses dispositions à le franz et assura mme PROPN que dans un an son élève pourrait suivre la classe de le collège ce témoignage qui eût fait la joie d’ un père et d’ une mère toucha peu mme PROPN elle reconnaissait sans doute la nécessité que PROPN acquît une certaine instruction ",
"les médecins le rassurèrent en lui disant que le vieil esprit de résistance existait; seulement à le lieu de persécuter l’ académie de médecine et l’ académie de les sciences pouffaient de rire en rangeant les faits magnétiques parmi les surprises de comus de comte de bosco dans les jongleries la prestidigitation et ce qu’ on nomme la physique amusante ces discours n’ empêchèrent point le vieux minoret d’ aller à le rendez -vous que lui donnait le vieux bouvard après années d’ inimitié les antagonistes se revirent sous une porte cochère de la rue saint-honoré les français sont trop continuellement distraits pour se haïr pendant long-temps ",
"est -ce qu’ il est blessé?... est -ce qu’ il a bas quelque coup de griffe coupe-à-cœur ne se plaignait pas il gambadait il sautait il allait vers la droite et revenait aussitôt on eût dit qu’ il cherchait à entraîner le brigadier de ce côté et comme celui-ci se disposait à le suivre ‘non restez pistache ordonna le capitaine attendons la pointe de le jour et nous verrons ce qu’ il faudra faire le brigadier obéit chacun reprit la place qu’ il avait quittée à les premiers hurlements de les fauves et aussi son sommeil si brusquement interrompu .ce sommeil ne fut pas troublé et quand les fugitifs se réveillèrent le soleil commençait à le déborder l’ horizon à l’ orient de le melrir .mais voici que coupe-à-cœur s’ élança sous bois et quand il revint cette fois il fut constaté que son poil portait des traces d’ un sang frais décidément dit l’ ingénieur il y a là quelque bête blessée ou morte un de ces lions qui se sont battus entre eux dommage que ç a ne soit pas bon à le manger car on en mangerait dit un de les spahis allons voir répondit le capitaine PROPN .to",
"il faudrait voir un médecin mais pas antoine elle n’ allait pas bien elle avait trop maigri les insomnies sans doute ce n’ était pas naturel à le ans elle songea une minute à l’ étrange enchaînement de ces années cette interminable enfance entre vieillards ",
"les avez -vous fait disparaître? –non –et nul ne s’ est aperçu qu’ elles étaient mortes de mort violente –personne la folie se caractérisait de plus en plus –vous m’ avez parlé de motifs qui vous imposaient le silence ",
"nous avons de tout dans l’ armée ma mère c’ est ce qu’ il faut dit mme de donissan avec solennité il faut que le peuple entier gentilshommes paysans et bourgeois replacent leur roi sur le trône puisque tous en ont fait descendre son père les gentilshommes mêmes l’ ont conduit à l’ échafaud elle parlait encore mais sa fille l’ écoutait à le peine qu’ est -ce qu’ on veut faire à le ces hommes ",
"son âme pure aspirait vers les clartés divines sans le confier à le personne il se sentait condamné –mère bonie demanda -t-il un jour à la vieille femme vous souvenez -vous de la parole de le médecin que vous allâtes chercher quand marcel m’ eut apporté dans sa chambrere il avait parlé tout bas et cependant je l’ entendis: –cet enfant est bon à le devenir un petit ange! voila ce qu’ il vous a dit mère bonie et je ne l’ ai jamais oublié j’ ai pensé que dieu me laissait un peu en ce monde afin de me prouver qu’ il existe beaucoup de bons cœurs et de m’ encourager par l’ exemple de le bien à le devenir meilleur moi-même "
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mais tout à le coup elle s’ arrêta ses épaules courbées sous le poids de le chagrin se redressèrent et dans ses yeux cernés par tant de larmes une flamme de colère s’ alluma quelqu’un l’ avait précédée ses fleurs n’ arrivaient pas les premières il y avait déjà sur la tombe d’ armand un petit bouquet de violettes de sous qui ne devait être là que depuis peu de temps car les humbles fleurs étaient encore toutes fraîches dans leur collerette de lierre | [
"mme bernard des vignes n’ eut pas un instant de doute cela venait de cette henriette depuis qu’ armand était mort la malheureuse mère avait fait tout son possible pour ne plus songer à la maîtresse de son fils elle ne voulait garder de lui dans son esprit qu’ une pure image ne l’ évoquer que paré de son innocence et de sa chasteté d’ autrefois les derniers mois de la vie d’ armand son commerce avec une fille indigne de lui la lutte qu’ il avait soutenue contre sa mère à le cause de cette henriette ce coup de folie sensuelle car ce n’ était pas autre chose évidemment tout cela souillait flétrissait la mémoire de son fils tout cela était trop pénible ",
"elle ne voulait plus y songer elle y était presque parvenue et voilà que ce passé honteux et détestable se dressait encore devant elle cette misérable dont les baisers avaient peut-être été meurtriers pour armand osait déposer des fleurs sur sa tombe et de quel droit? à le quel titre parce qu’ elle l’ avait aime est -ce que cela peut s’ appeler de l’ amour les ardeurs d’ une gamine à le printemps parce qu’ elle l’ aimait encore? ",
"allons donc! sensiblerie de grisette qui n’ y pensera plus dans un mois dans jours et qui prendra un autre amoureux non! non elle ne peut pas souffrir elle la mère à le cœur percé de les glaives que ce bouquet reste à le côté de les siens sur cette pierre dont elle s’ approche débordante de sanglots et de prières elle ne veut pas de l’ hommage d’ une coquine qui est venue là en pleurnichant à le peine le cœur plein de regrets impurs à le tas d’ ordures à le fumier les fleurs obscènes et mme se penche pour prendre les violettes et les jeter à le loin ",
"mais elle n’ achève pas le geste commencé dépouiller une tombe c’ est presque un sacrilège si son fils la cette offrande a peut-être été très douce à le celui qui dort là pour toujours ",
"qui sait si les premières fleurs qui ont orné son sépulcre ne lui sont pas plus chères que celles apportées par sa mère en deuil? la cruelle pensée mais mme PROPN se rappelle à le présent qu’ elle est venue là pour prier elle se reproche de s’ abandonner dans un pareil lieu à des sentiments de rancune elle se met à le genoux fait le signe de la croix oui! l’ heure a sonné de tous les pardons oui! en pensant à son pauvre fils mort elle devrait se souvenir seulement qu’ il a été pendant ans sa consolation son orgueil et sa joie ",
"oui! elle devrait être plus indulgente pour cette jeune fille qui après tout a peut-être aimé sincèrement son armand qui dans tous les cas ne l’ a pas encore oublié puisqu’ elle a posé là ces fleurs fidèles et quand mme PROPN après être restée longtemps en prière se relève pour partir et jette à le tombeau un long et dernier regard d’ adieu le bouquet d’ henriette est encore à la même place depuis lors tous les dimanches mme PROPN revint à le cimetière et chaque fois elle put constater qu’ henriette avait apporté dès le matin son souvenir parfumé le temps passa avec les saisons les fleurs varièrent mais ce furent toujours celles de la flore faubourienne celles qu’ on vend dans les petites charrettes à le bras le long de les trottoirs ",
"à les bouquets de violettes succédèrent les poignées de giroflées les branches de lilas les bottes de roses devant tant de constance mme PROPN désarmait peu à le peu le sentiment de cette henriette était -il donc plus fort plus durable qu’ elle n’ avait cru? pourquoi pas armand était si aimable si séduisant en s’ attendrissant sur son fils mort la mère devenait plus clémente pour celle qui l’ avait aimé si un jour elle avait rencontré la jeune fille peut-être se fût -elle jetée dans ses bras et l’ eût-elle traitée en égale devant la douleur pourtant à le chaque bouquet nouveau mme PROPN éprouvait une sorte d’ étrange dépit ",
"elle était toujours jalouse d’ henriette jalouse de ses regrets et de son chagrin et elle était encore sa rivale par les larmes cependant la ligue affectueuse qui s’ était formée autour de mme PROPN continuait son œuvre à la longue on l’ avait décidée à le mener une existence moins cloîtrée moins sauvage cédant à de patientes et gracieuses sollicitations elle consentit à le recevoir et à le rendre quelques visites à se mêler même parfois à de très étroites réunions il y avait déjà un an qu’ armand n’ était plus ",
"l’ hiver était revenu c’ étaient des chrysanthèmes qu’ henriette apportait à le présent et mme PROPN les trouvait souvent poudrées de neige un deuil comme celui de cette pauvre mère ne pouvait pas se consoler mais il devenait grâce à le temps moins aigu moins âpre cette douleur qui devait être éternelle n’ était plus continuelle oublier oublier "
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"ils sont là chacun comme il peut comme il peut être quelque part lemuel regarde les montagnes se hausser derrière les clochers à le flèche de le port ce sont plutôt ce sontplutôt des collines elles s’ élèvent doucement bleuâtres hors de la plaine confuse c’ est là quelque part qu’ il est né dans une belle maison de parents bons là-haut il y a la bruyère et l’ ajonc à les chaudes fleurs d’ or qu’ on appelle aussi le genêt .les marteaux de les casseurs de granit font un bruit de clochettes depuis le matin jusqu’ à le soir ",
"toi et robespierre vous tenez donc bien à le ces brigands –enormément –vous voulez les empêcher d’ être punis comme ils le méritent –non pas –alors que voulez -vous –qu’ ils vivent ou jours encore robespierre t’ avait écrit de ne pas faire tomber leurs têtes parce que je ne pouvais à le ce moment venir à le nantes et que moi seul dois agir dans cette affaire ",
"de le sang des nerfs de la souffrance il a fait souffrir de la chair rouge de la chair pareille à la sienne ainsi autour de lui sur cette terre tous ses gestes font souffrir il est donc installé dans la souffrance de les plantes et de les bêtes il ne peut donc pas couper un arbre sans tuer ",
"je tentai de la rassurer mais je savais que si le meurtrier n’ était pas arrêté maud serait sa prochaine cible j’ arrivai chez le professeur PROPN dans une tension extrême guillermo m’ ouvrit la porte avant de s’ effacer et de disparaître sans un mot après la séance pénible avec le commissaire masquelier elle m’ avait proposé de la rejoindre dans la soirée pour une séance d’ étude spéciale surpris par sa demande j’ avais fini par accepter ",
"ils étaient comme lignifiés raidis en poteaux rouges entre lesquels le couteau d’ acier glissait doucement avec la férocité d’ une lenteur calculée s’ éveilla le cœur bondissant glacé d’ une moiteur d’ agonie son angoisse s’ accrut d’ un inquiétant bruissement d’ une clameur inexplicable et lointaine une lueur filtrait par les interstices de les rideaux il pensa que le jour allait venir infructueusement il avait sonné appelé ",
"il fut de ces hommes qui bloqués par les arabes dans un marabout y épuisèrent leurs vivres et leurs munitions et après jours de lutte désespérée tentèrent une trouée à la baïonnette PROPN fut un de les qui parvinrent seuls à se sauver après un pareil fait d' armes il fut décoré il continua à se distinguer dans les rangs de les colonnes conduites par les généraux bedeau de mac-mahon et lamoricière après la défaite d' abd-el-kader paul devenu lieutenant fut désigné pour faire partie de l' escorte de l' émir prisonnier envoyé à le djemma-gazahouat ",
"sinon comment expliquer l’ acharnement à le vivre de tant de malheureuses dont l’ effrayante patience finit par épuiser l’ ingratitude et l’ injustice de le mari des enfants des proches ô nourricières de les misérables seulement il faut se taire il faut me taire aussi longtemps que le silence me sera permis et cela peut durer des semaines des mois quand je pense qu’ il eût sans doute suffi tout à l’ heure d’ une parole d’ un regard de pitié d’ une simple question peut-être ",
"il répétait sans cesse la question avec la voix métallique de l’ horloge parlante à le force de scruter ce visage je me disais que oui je connaissais cette personne ou alors j’ avais croisé quelqu’un qui lui ressemblait je ne ressentais plus la douleur à le mon pied gauche je portais ce soir-là mes vieux mocassins à le semelles de crêpe et à le cuir très rigide dont j’ avais fendu le haut à l’ aide d’ un ciseau parce qu’ ils étaient trop étroits et me faisaient mal à le cou-de-pied ",
"depuis quelque temps elle avait adopté tous les jours un thé enjolivé de pâtisseries assez piteuses par chaque trimestre les de le ronceret donnaient un grand dîner à le services tambouriné dans la ville servi dans une détestable vaisselle mais confectionné avec la science qui distingue les cuisinières de province ce repas gargantuesque durait heures le président essayait alors de lutter par une abondance d’ avare avec l’ élégance de du croisier ainsi la vie et ses accessoires concordaient chez le président à son caractère et à sa fausse position ",
"le lendemain matin PROPN monta dans un taxi à les destinées de lequel présidait un indochinois mutique tendu qui l’ observa dans le rétroviseur jusqu’ à le bas de l’ avenue de PROPN PROPN se mit en marche voulant reconstituer le trajet qu’ il avait emprunté dans la ford de baptiste ce qui l’ amena dans des rues qu’ il ne connaissait pas il regardait il aimait regarder les immeubles les ferrures et les carrelages de les entrées les balcons les entresols et les derniers étages les moulures et les sculptures et les plaques sur les façades les bow-windows les jardins suspendus le front d’ un bâtiment était orné de sortes de colombages irréguliers en brique rouge sur blanche qui évoquaient les dernières lettres de l’ alphabet ponctuées de choux-fleurs en céramique verte et jaune il reconnut l’ immeuble avec un temps de retard à le cinquième étage georges sonna puis frappa plusieurs fois à la porte de droite en vain et celle de gauche sonnait également creux "
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combien ils t’ ont proposé à le toi? –ils t’ ont contacté il y a longtemps –un peu plus d’ mois et toi? –à peu près pareil le jour ou ̀ j’ ai cru que j’ avais un encadré dans libération tu t’ en souviens? | [
"–oui très bien mais tu n’ as pas cédé et je n’ ai pas l’ intention de céder et je n’ ai pas l’ intention de te laisser céder –c’ est trop tard PROPN ",
"j’ ai dit oui c’ est trop tard je ne prends pas le risque de me dédire pas avec ces gens-là qu’ est -ce que c’ est que cette histoire pourquoi ils nous proposent de le fric pour qu’ on plante ils ne nous demandent pas de planter je ne vais pas david planter le bâtiment sinon j’ aurais refusé net ils nous demandent seulement de ne pas nous défoncer pour réduire le retard de lever un peu le pied de laisser filer le planning nuance ils nous demandent de laisser filer le planning ",
"pourquoi? –ils ne te l’ ont pas dit je ne comprends pas –figure -toi que je ne leur ai pas laissé l’ occasion de s’ expliquer contrairement à le toi –l’ avocat représente un investisseur étranger un russe si j’ ai bien compris mais je n’ en suis pas sûr ",
"cet homme a acheté à le promoteur un quart de la tour en investissement locatif comme il n’ a trouvé preneur qu’ à le partir de le mois d’ avril de l’ année prochaine et qu’ il doit faire face entre-temps à des échéances colossales –le retard l’ arrange –exactement le retard l’ arrange il compte sur les pénalités que le promoteur devra lui verser si le retard se maintient plus il s’ aggrave plus les pénalités seront importantes il espère gagner sur les tableaux ",
"si PROPN est livrée avec mois de retard il percevra un quart de les millions d’ euros c’est-à-dire millions ils me donnent euros ils te donnent à le toi –cent et ils touchent les millions de le promoteur –et tu as décidé d’ accepter ce deal dominique il faut croire que oui –c’est-à-dire? concrètement a veut dire quoi de quelle manière comptes -tu t’ y prendre pour me mettre des bâtons dans les roues mon ami? j’ ai regardé dominique droit dans les yeux son visage s’ est détourné vers les vitres à le travers lesquelles on voyait l’ esplanade ramenant son regard sur moi embarrassé: je ne vais pas te mettre de bâtons dans les roues je l’ ai interrompu en levant la voix: arrête tes hypocrisies ",
"tu vas toucher euros pour qu’ PROPN soit terminée avec retard tandis que moi je toucherai mon salaire pour qu’ elle soit livrée dans les temps tu n’ appelles pas ç a me mettre des bâtons dans les roues je suis vraiment désolé PROPN mais je pense que toi aussi j’ aurais voulu pouvoir –abrège s’ il te plaît je n’ ai pas de temps à le perdre qu’ est -ce que tu vas faire ",
"–je voulais t’ en parler t’ inviter à le dîner –dominique je suis épuisé n’ en rajoute pas épargne -moi tes états d’ âme: va droit à les faits –je suis sur le point de déposer mes vacances j’ ai l’ intention de partir vendredi soir j’ étais estomaqué je lui ai dit: vendredi qui vient? vendredi dans jours? dominique m’ a répondu oui de la tête ",
"j’ ai enchaîné: jusqu’ à le quand –début septembre putain qu’ est -ce que j’ entends? tu te casses tu me plantes de mi-juillet à le début septembre alors qu’ on termine toi dominique mon ami mon frère tu te barres tu me laisses me démerder tout seul alors qu’ on est dans la merde jusqu’ à le cou! –david –quoi david! ai -je commencé à m’ énerver en essayant de contenir le volume de ma voix –je te plante pas j’ essaie de te convaincre je te force à le prendre la bonne décision tu dois faire la même chose ",
"–non mais ç a va pas –david qu’ est -ce que tu leur dois pourquoi tu le fais ce travail est -ce qu’ ils t’ ont jamais remercié est -ce qu’ ils t’ ont jamais vraiment parle est -ce que tu t’ es jamais dit quand il te parle que le promoteur s’ adressait vraiment à le toi à le david extraordinaire qui se trouve à l’ intérieur –jamais mais ce n’ est pas une raison pour planter ce bâtiment ce n’ est pas pour les beaux yeux de le promoteur que je veux la terminer cette tour c’ est pour moi pour pouvoir me regarder fièrement dans une glace parce que c’ est mon métier que je l’ aime et que je veux construire des gratte-ciel depuis que j’ ai ans –mais jusqu’ à un certain point david! ils vont te faire crever la ̀! "
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"c’ est moi qui ai tapé le document —vous tapez à la machine —si l’on peut dire depuis des années il y a une vieille machine à le bureau planchon l’ a achetée alors que je n’ étais pas encore enceinte quelques mois après notre mariage je m’ ennuyais je voulais m’ occuper je me suis mise à le doigts à le taper les factures puis des lettres à les clients et à les fournisseurs —vous continuez quand c’ est nécessaire —vous avez ce papier elle le regarda avec plus d’ attention je me demande si vous avez le droit de me demander tout ça je me demande même si je suis obligée de vous répondre pour le moment rien ne vous y oblige —pour le moment ",
"mais si vous deviez pauvre enfant me sacrifier votre réputation si vous deviez accomplir un acte qui pût la ternir pour toujours a cette question je me sentis blêmir ma réputation me tenait d’ autant plus à le cœur que l’on cherchait à la souiller et que c’ était la seule dot que je pusse offrir en me mariant c’ était un grand sacrifice que l’on exigeait de moi et je répondis la poitrine oppressée d’ un triste pressentiment alors même madame je me ferais un devoir de ne pas hésiter merci gabrielle dit la reine en me serrant affectueusement la main apprenez qu’ il y a ce soir une grande réunion à la cour vous y viendrez etquand les salons seront bien combles vous vous éclipserez discrètement ",
"macquart a eu autrefois des torts je ne le défends pas mais aujourd’hui ne vit -il pas bien sagement dans sa petite propriété de les tulettes à le pas de notre malheureuse mère sur laquelle il veille en bon fils enfin écoute! un dernier exemple ton frère maxime a commis une grosse faute lorsqu’ il a eu d’ une servante ce pauvre petit charles et il est d’ autre part certain que le triste enfant n’ a pas la tête solide n’ importe! cela te fera -t-il plaisir si l’on te raconte que ton neveu est un dégénéré qu’ il reproduit à le générations de distance sa trisaïeule la chère femme près de laquelle nous le menons parfois et avec qui il se plaît tant non il n’ y a plus de famille possible si l’on se met à le tout éplucher les nerfs de celui-ci les muscles de cet autre ",
"le mi- nistre a répondu qu’ en présence de la sur excitation que soulève la question sienne il se voit obligé de décliner l’ tervention amicale de l’ angleterre un congrès! encore des bavardages comme si les fusils n’ avaient pas la langue mieux pendue que les diplomates voilà un journal qui leur rive bien leur clou à les doux ecoutez l’ horreur de les violences l’ amour de le genre humain la tendresse de le frère français pour le frère prussien n’ existent plus sous la blouse ni sous l’ habit vous ne les trou- verez que sous la carmagnole attrape monsieur thiers ",
"je ne sais pas mais je ne vous quitte pas mit un genou à le terre et baisa le bas de la robe de françoise puis il se releva ouvrit la porte de sa cabane fit un signe les autres entrèrent alors d’ une voix très calme il leur donna des ordres relatifs à le voyage le docteur devait s’ occuper des passeports pour la frontière ",
"douloureuse destinée que n’ avait pas consenti à le spiritualiser mlle de .ce matin en ouvrant le petit coffret d’ ébène pour remplir la volonté exprimée par sa tante PROPN y avait trouvé des fleurs séchées une photographie d’ homme figure jeune et d’ une mâle séduction une lettre qu’ elle avait brûlée sans y jeter les yeux mais elle devinait ce qu’ elle contenait se souvenant de ce que lui avait dit son père en lui parlant d’ hubert de calixte sans doute l’ avait trouvée puis lue .«quel dommage que son pauvre corps soit si terriblement déforme sans cela mon cher je demanderais aussitôt sa main à le mme de elle avait lu cela ainsi pour toujours avait été ravagée sa vie l’ heure où le soleil commençait de disparaître derrière les hauteurs boisées et descendirent le sentier de la poterne ",
"je le vois sacrebleu bien vieux sot! nos avirons ne font rien ils fatiguent inutilement nos hommes fais -les déborder charger les caronades à le boulets placer les grappins d' abordage mettre les pierriers dans les hunes car nous allons en découdre et il n' y a pas à le tergiverser fais aussi amener les perroquets et haler bas les bonnettes ",
"j’ étais un peu naïve moi aussi alors vous êtes partis en voyage de noces –ce n’ était pas exactement un voyage de noces nous étions déjà mariés depuis mois trop occupés à le nous découvrir l’ un l’ autre c’ était plutôt une confirmation de noces avant cela j’ avais décidé brusquement que mes études ne m’ intéressaient plus ",
"je l’ ai remise entre leurs mains mais il ne s’ agit pas d’ elle vite un docteur il n’ est que temps il y en a un dans la maison —je n’ en veux pas tu as l’ annuaire de le téléphone? —voici ",
"s’ écria rouletabille mais déjà les gardavoïs s’ étaient précipités sur touman et lui avaient enlevé son paletot et sa chemise l’ homme était nu jusqu’ à la ceinture qu’ allez -vous faire qu’ allez -vous faire? —laissez donc! dit koupriane en repoussant brutalement rouletabille "
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il y a une veilleuse dans sa chambre ah! ces rondes voilà bien le revers de la médaille ç a vous coupe le sommeil et moi une fois que je suis réveillé c’ est le diable pour me rendormir mais que veux-tu? c’ est à le prendre ou à le laisser le patron nous a posé ses conditions à le betzy à le cuisinier et à le moi quand nous sommes entrés à le son service la nuit dernière c’ est cette pauvre betzy qui m’ a remplacé avec le maître cook et ils doivent être vannés tous les car ils ont été obligés de faire pointages à le lieu de tu vois ce tableau nous devons à le chaque ronde appuyer sur le bouton de le cadran après nous être assurés que PROPN ne dort pas de le côté gauche plaisantai -je à le part moi voilà donc votre procédé infaillible pour vous assurer que vos gens ne sortent pas la nuit très bien imaginé ma foi! votre petit appareil de pointage horaire ce qui n’ empêche qu’ avec la complicité de votre maid de confiance et de votre cuisinier le valet fidèle qui doit veiller sur votre sommeil passe ses nuits à se saouler à le melbourne quand il ne prend pas | [
"et slang m’ entraîna dans un petit cabinet où je trouvai tout ce qui était nécessaire pour exercer mon métier de frotteur —commence par la chambre de le patron me dit -il à ce moment une porte qui donnait sur le couloir s’ ouvrit avec fracas et une grande fille maigre à la peau jaune et à les yeux froids s’ avança vers nous d’ un air digne à n’ en pas douter c’ était betzy j’ avais d’ ailleurs eu l’ occasion de la voir quand j’ étais allé chez m.crawford ce qui m’ était arrivé ou fois ",
"en m’ apercevant sa figure en lame de rasoir eut une expression de véritable surprise et dents énormes pareilles à des défenses saillirent de ses lèvres entr’ ouvertes me reconnaissait -elle malgré mon maquillage mais non cela était impossible car elle eût été dans ce cas plus habile que les meilleurs limiers de melbourne eux-mêmes quel est cet homme demanda -t-elle d’ un ton scandalisé —ne vous tourmentez pas betzy répondit mon compagnon en prenant une petite voix flûtée c’ est mon cousin ralph vous savez celui dont je vous ai souvent parlé ce mauvais sujet qui était dans les scot-guards à le londres? ",
"—oui mais il s’ est bien amendé depuis quelque temps il a fini son service et comme il cherche une situation il est venu me trouver pour que je m’ occupe de lui c’ est venir de bien loin pour trouver un emploi fit dédaigneusement la vilaine maid PROPN ce pauvre garçon n’ a plus que moi: alors vous comprenez je me suis permis de le prendre comme extra à le mes frais naturellement il partagera mes repas et couchera dans la chambre de débarras en attendant qu’ il ait trouvé quelque chose il faut bien obliger ses semblables et à le plus forte raison ses parents nous ne sommes pas des sauvages que diable c’ est bien slang mais tâchez que ne l’ aperçoive pas sans cela —on fera son possible betzy mais vous voyez j’ ai tenu à vous le présenter ",
"la femme de chambre ne répondit point et je compris à le regard qu’ elle me décocha que j’ étais loin de lui être sympathique cela ne m’ étonnait pas d’ ailleurs car l’ enduit que je m’ étais passé sur la figure me donnait un peu l’ apparence d’ un leper et me bridait horriblement les yeux que j’ ai pourtant assez beaux si j’ en crois miss dont la franchise est la principale qualité —allons fellow occupe -toi me dit slang fais voir à le betzy que le travail ne te fait pas peur aussitôt j’ adaptai une grosse brosse à le mon pied droit saisis énergiquement un balai pour me faire un point d’ appui et me mis à le frotter le parquet avec une énergie farouche on eût dit à le me voir que je n’ avais jamais fait que cela de ma vie slang était émerveillé et approuvait complaisamment de la tête comme pour féliciter le chauffeur de l’ excellente recrue qu’ il venait de faire ",
"de temps en temps mon compagnon qui voyait sans doute que les parquets de la villa PROPN étaient en bonnes mains trouvait un prétexte pour s’ absenter et je restais alors sous la surveillance de betzy qui ne me quittait pas du regard se méfiait -elle de moi? les femmes ont parfois de ces intuitions qui déconcertent les plus avertis déjà je me demandais avec inquiétude quand finirait mon supplice et c’ en était un je vous en réponds que de frotter ainsi sans s’ arrêter une minute par une chaleur de degrés lorsque slang me frappa amicalement sur l’ épaule —en voilà assez pour cette pièce-ci me dit -il d’ un ton engageant cire la galerie maintenant je ne pus retenir un geste de découragement ",
"tu sais ajouta le chauffeur ce n’ est pas la peine de le récurer nous ne sommes pas à le tread-manor passe la brosse vivement et donne ensuite un coup de chiffon tout vois -tu c’ est pour épater tu comprends la première fois —oui oui murmurai -je essoufflé en secouant brusquement la tête pour faire tomber les gouttes de sueur qui me perlaient à le front je ne pouvais en effet m’ essuyer la figure avec mon mouchoir c’ eût été enlever mon maquillage qui commençait déjà à se ramollir en passant devant une glace appliquée le long de la cloison je me regardai hâtivement j’ étais horrible mon enduit avait coulé et faisait sur mon visage d’ affreuses taches gluantes qui me donnaient un aspect repoussant ah! comme je compris alors l’ air dégoûté de betzy ",
"si je cire un quart d’ heure de plus murmurai -je inquiet tout en faisant décrire à le ma jambe droite un incessant mouvement de va-et-vient mon maquillage va fondre tout à le fait et révéler mon incognito fort heureusement PROPN finit par disparaître et j’ entendis le frou-frou de ses jupes empesées s’ éteindre peu à le peu dans l’ escalier —elle ne remontera plus me dit slang repose -toi il est heures moins dix; à le heures nous allons décamper et nous offrir un whisky j’ en ai d’ excellent tu verras attends -moi là je vais jeter un coup d’ œil dans la chambre de le patron pour voir si tout est bien en ordre et je reviens je m’ affalai sur une banquette éreinté fourbu littéralement abruti et n’ ayant même plus la force de prononcer une parole j’ étais à ce moment semblable à un homme en proie à le mal de mer je voyais tout tourner autour de moi et ne distinguais plus les objets qu’ à le travers une sorte de brouillard le tintement joyeux d’ une horloge placée dans la galerie me tira enfin de ma torpeur ",
"j’ allais donc être libre! et j’ attendais slang avec une impatience que l’on conçoit mais le gredin ne se pressait pas de le tout de venir me rejoindre que faisait -il donc dans la chambre de m.crawford ma curiosité de détective reprenant le dessus je m’ apprêtais déjà à le aller jeter un coup d’ œil par la glace de l’ observatoire quand mon compagnon reparut il me sembla tout drôle mais c’ était sans doute une idée —allons viens dit -il en me prenant par le bras nous avons assez travaillé et il me poussa vers un petit escalier en pitchpin qui donnait sur un vestibule orné d’ une grande carte de melbourne et de ses environs on avait dû consulter souvent cette carte à en juger par les traces de doigts qui maculaient ses marges ",
"nous traversâmes en biais un coin de le parc et nous atteignîmes un petit pavillon de étages construit en briques rouges et dont le toit d’ ardoises se perdait d’ un côté parmi les branches d’ un cèdre gigantesque —montons à le ma niche me dit slang je te montrerai l’ endroit que je te réserve comme chambre à le coucher le pavillon dont je viens de parler était situé à le environ mètres de la villa PROPN ceci fut pour moi une indication nouvelle il était donc possible à le quelqu’un de sortir avec l’ automobile sans éveiller l’ attention de le millionnaire il suffisait de pousser la voiture jusqu’ à la route ce qui était très facile puisque la surface bitumée qui menait à la grille était en pente et une fois là de mettre la machine en marche il y a dans la soirée une grande animation sur cette route qui va de melbourne à le whittlesea car nombre d’ habitants de les environs rentrent généralement du théâtre en auto "
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"vous ne sentez donc pas l’ air sur votre joue gauche? regardez où court la poussière il vente ouest-nord-ouest en plein et à le décorner un bouc il vous faudrait monter jusqu’ en hollande pour prendre le vent d’ ici en louvoyant vous ne toucherez pas douvres en heures c’ est moi qui vous le dis! ",
"il pila maintenant la bagnole en ligne près de le stade de les gaziers et me désigna la portière marc planque le fric sur le terrain de les gazomètres et moi on s’ occupe de la voiture la ds avait déjà disparu vers la plaine-saint-denis quand le gyrophare de la renault éclaboussa de bleu les murs de brique de gdf je connaissais un moyen de pénétrer dans les friches par le grillage défoncé d’ une usine de chromage dur la saeg ensuite c’ était un jeu d’ enfant: l’ ensemble de les parcelles abandonnées destinées à la future autoroute PROPN communiquaient entre elles j’ étais tout d’ abord entré dans l’ un de les principaux bâtiments une série d’ ateliers bordés de verrières à le sol craquelé par les racines ",
"les autres héritiers se levèrent avec un empressement fait pour prouver combien cette proposition leur agréait chacun d’ eux eût préféré faire cette visite seul indubitablement mais puisque c’ était impossible le mieux était de le faire ensemble afin de s’ assurer que c’ était fait en conscience le rez-de-chaussée ne fut pas l’ objet de minutieuses investigations jusqu’ à le présent on n’ a jamais entendu parler d’ un testament trouvé dans une casserole ou d’ effets précieux ensevelis sous une dalle de la cuisine ",
"ses griffes se tenaient là à le fleur de nerfs aussi acérées que ses yeux en lames de rasoir cette réaction hostile produisit sur ophélie le même effet que la pluie qui continuait de lui ruisseler sur la tête à le travers les interstices de l’ auvent —en effet admit -elle entre ses dents je ne sais rien il y avait pourtant une chose qu’ elle commençait à le comprendre la mère de avait été proche de farouk et elle détenait un secret: n’ était -ce pas à le cause de cela et de cela uniquement que voulait déchiffrer le livre ",
"ses premières promenades à le paris en uniforme de une ère nouvelle commençait ils allaient purifier le monde le guérir à le jamais de la lèpre juive ils avaient la tête claire et les cheveux blonds plus tard son panzer écrase les blés d\\' ukraine plus tard le voici en compagnie de le maréchal rommel foulant les sables de le désert il est blessé à le stalingrad ",
"je crois que les âmes de les mères n’ ont pas de mystère pour les enfants elle eut un léger mouvement de tête:–si mais c’ est un autre mystère elle laissa passer un silence et ajouta PROPN ne cache pas de danger autres mots étaient sur ses lèvres ils ne les franchirent pas ",
"notre brève aventure se termine bien une femme honnête n’ en rougirait pas je souffrais des nerfs de la sensibilité ils se calment je connais à le fond de moi un coin rafraîchissant où je pourrai me retirer loin de mon mari quand j’ aurai besoin d’ être seule il faut des souvenirs à une femme qui vieillit j’ en ai fait ces temps-ci provision ",
"un tableau inattendu se présenta à sa vue le sire de la fouëdre vit dans une chambre nue et d’ un aspect glacé un vieillard en calotte de velours en train de compter de l’ or devant un secrétaire une chandelle de suif raviné l’ éclairait seule à le fond de la misérable chambre de ce vieillard il y avait une croisée le vraiquier muet de surprise et retenant son souffle entrevit derrière la vitre de cette croisée une face pâle qui couvait d’ un œil farouche le vieillard et l’or qu’ il palpait de ses doigts maigres ",
"laissez -moi partir loin de vous je serai à le shisnach dans jours faites que j' y reçoive le lendemain une lettre qui presse mon retour ou qui éternise mon absence étourdi par tant de sensations diverses accablé sous le poids de sentiments qui se combattaient dans son âme sans qu' il pût ni les dominer ni les comprendre PROPN resta longtemps immobile à la place où ellénore l' avait laissé sans pouvoir s' expliquer comment il avait pu céder à les prières à la volonté d' une femme dont les aveux l' enivraient; comment brûlant d' amour fou de le bonheur de se voir de s' entendre aimer quelques mots de cette bouche divine avaient tout à le coup changé son délire en stupeur sa joie en crainte ",
"continua de dreux en s’ adressant à sa femme elle inclina la tête pour toute réponse il va falloir être sérieux miss et vous aussi madame reprit guy en s’ adressant à le madeline qui à le lieu de lui répondre lui rit à le nez c’ était un de ses arguments favoris il faudra nous conduire tous très bien sans quoi nous aurions des mauvais points et chacun sait que ce n’ est pas une petite affaire madame éclata de rire et les petits voisins lui firent écho avec miss madeline avait regardé blanche et ne riait plus "
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j’ ai appris une chose les guerres passent la terre reste mais le temps de les fêtes de noël s’ acheva il fallut sortir de la coquille d’ après un programme établi méthodiquement et longtemps à l’ avance devait traiter ses malades allemands à le berlin pendant les premiers mois de l’ année puis regagner la haye où ses rendez -vous étaient déjà fixés jour par jour heure par heure pour la période suivante jusqu’ à la fin d’ avril soigna himmler et conversa avec lui chaque matin le reichsführer était alors à le fond pour l’ entente de l’ allemagne et de la russie | [
"en outre avec la même certitude qu’ il avait montrée pour affirmer que la guerre serait finie à le nouvel an il prédisait la paix pour l’ été il ne faisait naturellement que répéter les propos de hitler qu’ il voyait une et souvent fois par jour c’ était le er mai que commençait à la haye le cycle de les traitements hollandais prévus par le avril le docteur remit son passeport à le himmler pour avoir plus rapidement un visa de sortie le reichsführer avait de lui-même offert à le kersten cette facilité ",
"PROPN promit que tous les ordres seraient donnés pour rendre aussi aisé que possible le voyage de il acheva en disant: —vous pouvez passer les derniers jours d’ avril sans aucun souci dans votre propriété tout sera en règle le lendemain la sonnerie de le téléphone retentit dans le bureau spacieux que s’ était aménagé dans sa maison de campagne PROPN l’ appelait ",
"aurait -il une crise subite pensa le docteur en attendant la communication mais la voix de himmler qu’ il connaissait maintenant si bien ne portait aucune intonation de souffrance elle était à le contraire alerte et même gaie mon cher docteur dit himmler je tiens à le vous avertir qu’ il m’ est impossible pour le moment d’ avoir votre visa de sortie poussa un léger cri de surprise mais il n’ eut pas le temps de prononcer un mot ",
"PROPN poursuivait déjà: la police est trop occupée attendez donc tranquillement à le hartzwalde —voyons voyons dit qui croyait mal à le ce qu’ il venait d’ entendre comment se peut -il que vous n’ obteniez pas un visa même si la police est plus qu’ occupée même si elle est débordée je dois être absolument le er mai c’est-à-dire dans jours à la haye j’ ai rendez -vous avec une dizaine de malades ",
"—je regrette je ne peux rien pour vous faire sortir d’ allemagne dit himmler sa voix demeurait gaie amicale mais sentit en elle une décision irrévocable —mais enfin pourquoi? s’ écria -t-il —ne me posez pas de questions c’ est impossible voilà tout dit himmler ",
"c’ est très bien répliqua dans ce cas pour avoir mon visa je m’ adresserai à la légation de finlande à l’ autre bout de le fil entendit un éclat de rire puis la voix amusée de himmler je vous garantis cher monsieur que là où je ne peux rien aucune légation ne fera davantage la voix à l’ autre bout de le fil devint tout à le coup très sérieuse: je demande dit himmler j’ exige que vous restiez la semaine qui vient dans votre propriété sans en sortir jusque était seulement passé de la stupeur à l’ irritation ",
"maintenant il ressentait un singulier malaise en même temps il ne pouvait s’ empêcher de penser: si je ne l’ avais pas remis en pleine forme il ne me parlerait pas de cette façon il y eut un bref silence et demanda: —alors je suis interne —interprétez cela comme il vous plaira dit himmler soudain l’ entendit rire de nouveau —mais soyez assuré que la finlande ne nous déclarera pas la guerre à le cause de vous! dit le reichsführer ",
"là-dessus il raccrocha brusquement quelques minutes plus tard toute communication était coupée entre hartzwalde et le monde extérieur il fallut jours d’ impatience d’ anxiété de colère pour que le téléphone résonnât de nouveau dans la maison de c’ était le 10mai de très bonne heure l’ appel venait de le grand quartier et l’on priait le docteur à le nom de le reichsführer de se rendre immédiatement à le berlin pour voir ce dernier ",
"la rage était un sentiment que connaissait peu pourtant elle habitait tous les muscles de son visage et de son corps massifs lorsqu’ il se présenta devant PROPN son patient souriant et amical ne s’ en aperçut même pas il s’ écria: —excusez -moi cher monsieur si je vous ai causé tant de difficultés mais vous avez entendu la radio ce matin —non dit les mâchoires serrées "
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"alors je suis tranquille répondit le curé quelle heure est -il ma fille l’ horloge marque heures et demie placide n’ a -t-il pas dit que votre mari ne serait pas ici avant heures s’ il l’ a mis dans sa tête nous ne reverrons pas denisart une minute auparavant ",
"éliette ne semblait pas aussi disposée que de coutume à le obéir sans hésitation elle regarda sa mère puis mélétis effondré dans un fauteuil à le coin de le feu et resta immobile j’ y vais répondit -elle à le regret monsieur PROPN vous souffrez plus que de coutume aujourd’hui mais non mademoiselle pourquoi me faites -vous cette question ",
"dans ces conditions manger sans boire leur est très facile et après? on se relave les mains on ingurgite à le nouveau s’ il y a soirée tout est prétexte à le passer dans le cabinet de toilette la digestion est lourde ",
"cependant la vaillante martyre se domina et d’ une voix lente: –veuillez prévenir le comte que je désire avoir un entretien avec lui répondit en élevant ses bras courts vers le ciel –lui parler madame la comtesse devrait avoir la voix puissante de l’ archange de les batailles il est loin depuis qu’ il est parti –parti? –oui il n’ a fait que toucher ici ",
"des chiens rouges sont brodés le long de l’ ourlet c’ est sa robe préférée elle passe devant chez monsieur elle est contente qu’ il ne soit pas sur son perron un mouvement de foule et elle entend ton père ton père» elle lève la tête vers le clocher ",
"toutes dit les salles de bain je n’ en connais qu’ une dit paul des douches dit dit paul les douches dit les éviers enfin tout vous ouvrez tout et vous laissez couler vu? a besoin d’ aide il court vers jeanne lui explique ",
"le premier jour de sa vie on célébrait son mariage avec le fils de dionysos et la déflorait PROPN avec un petit couteau d\\' or car la plus tard elle entrait à le didascalion grand monument -école situé derrière le temple et où les petites filles apprenaient en classes la théorie et la méthode de tous les arts érotiques le regard étreinte les mouvements de le corps les complications de la caresse les procédés secrets de la morsure de le glottisme et de le baiser choisissait librement le jour de sa première expérience parce que le désir est un ordre de la déesse qu\\ il ne faut pas contrarier on lui donnait ce jour -là une de les maisons de la terrasse et quelques-unes de ces enfants qui n\\ étaient même pas nubiles comptaient parmi les plus infatigables et les plus souvent réclamées ",
"on est assis par terre on se regarde et on se met à se marrer –merde il dit moi je vous prenais vraiment pour une fille –bon moi je vous prenais pour un mollasse je réponds mais je me suis gouré on dirait il se relève ",
"vous aussi dit si par malheur ç a tournait mal il faut que vous partiez aussi avec lui il la vit entrer dans le piano c’ était donc que et l’ autre alors où est -il? il le vit réapparaître arthur l’ attendait en sortie de mêlée comme un joueur se saisit de la balle pour en arrière la relancer il attrapa un théo stupide hébété un peu sonné et le poussa jusqu’ à le piano lui disant: entrez là-dedans ",
"c’ est l’ argument massue elle me tourne le dos et ne dit plus rien je m’ approche d’ elle par-derrière et je glisse mes mains par l’ échancrure de son corsage elle tente de m’ envoyer faire cuire un œuf mais ç a lui est difficile dans cette position elle se renverse et me tend sa bouche "
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la mère se retourna émue vers la porte tandis que le laboureur haussa les épaules en disant: c’ est le vent qui mugit mes enfants mangez donc les petits continuèrent à le mordre leur tranche de le met national plat de nos ancêtres se réservant le pain bis pour le meille morceau les plaintes se firent entendre encore on aurait dit le râle d’ un mourant | [
"cette fois le père tattone se leva tanc que la mère et les enfants se mirent à le tre bler un silence se fit aussitôt autour de le focon et à le milieu de lequel les plaintes arrivaier sans cesse plus déchirantes les tranches de polenta s’ échappèrent d mains des enfants la mère s’ approcha d’ e comme pour les protéger et le front de le ch de famille se plissa et les plaintes continuaient toujours mû par un sentiment que les corses app lent le sentiment de la protection de le secou le laboureur prit son fusil appuyé en coin de la salle enfumée et se dirigea côté de la porte ",
"sa femme lui barra le passa en lui disant d’ une voix suppliante ne sors pas reste ici! laisse-moi femme ne vois -tu pas qu’ vient d’ arriver? laisse-moi! père père ne sors pas s’ écrièrent les pauvres petits en pleurant ne craignez rien mes enfants et le père se dégagea des étreintes de sa famille en pleurs et toute tremblante et se précipita vers la porte les plaintes plus suppliantes encore arrêtèrent le la boureur à le moment ou il allait franchir le seuil de la maison ",
"il fut saisi lui-même d’ épouvante mais réagissant aussitôt il ouvrit la porte à le milieu de les cris de ses enfants soudain brusco le chien de la maison entra précipitamment dans la salle de le focone les plaintes de le mourant n’ étaient autres que celles de le chien de la famille qui oublié à la porte voulait prendre part lui aussi à le réveillon familial pour fêter la naissance de le petit jésus a bord de l’ euxène capitale de la corse jolie à le possible avec son golfe pareil à un lac asiatique à les ondes bleues et à les rives poétiques bienfaisante avec son climat doux et pénétrant qui donne la vie en de les rêveries profondes ",
"délicieuses avec ses fruits d’ or et ses promenades sans fin ombrageuses et parfumées originale avec ses alentours montagneux où la neige étale son éternelle blancheur devant les rayons de le soleil qui ne la ternissent point; caractéristique par la nature de ses habitants à les regards fixes et à la volonté inébranlable ajaccio fondé par ajax dit la légende est le rendez -vous de nombreux étrangers qui viennent chercher sous son ciel vivifiant le repos de le corps et de l’ âme l’ oubli de les tourmentes de la vie fiévreuse de les continents un soir sur la terrasse de le café le jeune docteur pierre donni disait à le son ami charles c’ est bien entendu demain matin à le heures nous partons sans faute à le moins qu’ une tempête n’ éclate juste quelques minutes avant diable! et si les pronostics annoncent qu’ elle doit éclater heures après ",
"bah nous partons quand même et si nous sommes surpris par le mauvais temps —chose peu probable en cette saison nous nous réfugierons dans quelque crique de la côte mais ce ne sera pas bien amusant moi qui n’ ai pas le pied marin! à le contraire mon cher ",
"un incident de voyage ne fera pas mal dans le tableau; d’ ailleurs mes anglaises en seront ravies vos anglaises tant mieux est -ce que miss miss comment l’ appelez-vous gradfort est -ce que miss vous paraît très énergique! oh très énergique n’ est pas le mot elle ressemble à le toutes les anglaises qui voyagent vous voyez d’ ici son allure c’ est cela grande mince et blonde ou blondasse blondasse ",
"non blonde tout bonnement soit blonde sans tournure des yeux bleus limpides et des cheveux filasses non non pas filasses mais lisses à la vierge a la vierge parfait d’ harmonie mais des pieds des mains non mon ami non des pieds charmants des mains potelées potelées ",
"c’ est étonnant croyez -vous donc que je doive vous présenter une caricature? dit charles dutel en riant je ne dis pas une chose semblable mais une anglaise comme elles le sont toutes vous vous trompez mon cher pierre mistress la mère a dû être bien jolie car elle conserve encore les vestiges d’ une beauté peu britannique proprement dit; elle est d’ origine américaine de la floride ",
"son mari sujet de la reine PROPN tué à le zoulouland n’ a pas dû laisser de profonds regrets dans l’ âme de son épouse je tiens ces détails de sa fille miss à les cheveux lisses à la vierge interrompit pierre en souriant ne plaisantez pas trop mon cher je suis persuadé que demain matin vous me complimenterez sur mes voisines qui habitent ajaccio depuis mois et qui aiment la corse comme vous et moi je vous quitte avec cette douce illusion à le demain a demain un mot fit charles dutel en retenant son ami à le milieu d’ un sourire narquois et si vous craignez le mal de mer munissez -vous d’ antipyrine "
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"–moi aussi je pars décida -t-il brusquement –tu pars –oui pour l’ inde l’ égypte je ne sais c’ était décidé en principe je n’ attendais que le moment propice pour rester correct vis-à-vis de cette femme mais maintenant je n’ attends plus je pars je pars ",
"puis pour ne point céder à l’ émotion qui rendait sa voix tremblante il se leva fit quelques tours dans la chambre se mit à la fenêtre et regarda machinalement sur l’ eau les libellules qui décrivaient en bourdonnant des cercles rapides et fantastiques ils devaient partir le soir la journée fut longue et pénible à le passer tous ils étaient embarrassés marguerite ne voulait pas laisser voir sa joie et maurice cachait son chagrin ",
"elle eut peur que l’ espérance de laurent ne se réalisât qu’ après sa mort le ménage ne goûtât des heures calmes et heureuses elle se dit qu’ elle était la ̂che de mourir qu’ elle n’ avait pas le droit de s’ en aller avant d’ avoir assisté à le dénoûment de la sinistre aventure alors seulement elle pourrait descendre dans la nuit pour dire à le camille: tu es vengé la pensée de le suicide lui devint lourde lorsqu’ elle songea tout d’ un coup à l’ ignorance qu’ elle emporterait dans la tombe à le milieu de le froid et de le silence de la terre elle dormirait éternellement tourmentée par l’ incertitude ou elle serait de le châtiment de ses bourreaux pour bien dormir de le sommeil de la mort il lui fallait s’ assoupir dans la joie cuisante de la vengeance il lui fallait emporter un rêve de haine satisfaite un rêve qu’ elle ferait pendant l’ éternité ",
"mon jeu de dominos est descendu en marche je avertis il sera facturé à administration j\\' étais en exercice il jacte comme il avait de la purée de patate brûlante dans le clapoir il reste encore quelques ratiches parcimonieuses après son piège à le beefsteaks des molaires surtout ",
"celles-ci en petite robe de mousseline blanche occupaient les premiers rangs de les chaises et tour à le tour elles vinrent se produire sur la scène chacune débutait et finissait par une révérence dont elle faisait un de les gestes les plus disgracieux qu’ on puisse voir même en allemagne la fille tenant des mains sa robe à le droite et à le gauche fléchit brusquement les genoux sans incliner d’ une ligne son buste et tout le corps demeurant roide colette ne put longtemps se tenir de répondre à le cette double saccade par sursauts involontaires mademoiselle dit le docteur mécontent je vois que vous êtes très moqueuse ",
"c’ est par degrés insensibles que des ravissements poétiques de l’ âme on descend jusqu’ à des joies plus substantielles l’ amante n’ a pas prévu l’ instant de sa défaite ni l’ amant celui de son triomphe ces rapides moments sont ensevelis ensuite dans le mystère qui les fait presque oublier ou de le moins leur laisse une incertitude qui leur conserve longtemps tout leur charme dans le mariage à le contraire non seulement pour la fiancée et pour le fiancé tout est prévu fixé d’ avance tous savent le jour et l’ heure de chaque chose mais encore toutes les connaissances de les familles sont averties de façon à ne pouvoir s’ y tromper tout se passe en public et si de quelques détails on est séparé par une porte fermée ni les circonstances ni le moment précis ne sont pour cela ignorés de personne ",
"c’ est une honnête nature qu’ il ne faut pas comparer à le ivanoé pure tant que vous voudrez mais cela ne suffit pas pour éviter un malheur puisque vous avez l’ adresse de le religieux qui la conseille ",
"il n’ empira pas pendant la nuit suivante ni pendant la journée de le mai PROPN en tira immédiatement cette conclusion qu’ une huitaine de jours suffiraient à le remettre son amie sur pied et d’ ailleurs quand son rétablissement en exigerait même même il ne s’ agissait que d’ un voyage de heures pourvu que toutes fussent le à PROPN avant midi c’ était conforme à les clauses de le match hypperbone et ensuite s’ il était nécessaire de prendre quelque repos on se reposerait dans la métropole la nuit de le à le fut assez calme ",
"il avançait les yeux aveuglés d’ une sorte de nuage de sang il avait l’ épaule déchirée et un éclat d’ obus dans la joue de chaque côté de la route ou plutôt de la piste formée dans la route détruite s’ étendait une plaine dévastée creusée fouillée bouleversée un chaos de pierrailles de glaise jaune et gluante de trous d’ obus de croix elles-mêmes brisées tombant les unes sur les autres trouées de balles arrachées par l’ artillerie de boîtes de conserves vides de casques de bottes de lambeaux de vêtements de débris de fer et de bois par places on voyait un pan de mur encore debout ou pierres ou une légère élévation de terrain une butte de gravats et c’ est tout ce qui restait d’ une maison d’ un village d’ une église ailleurs de les tanks culbutés à le demi enlisés tendaient vers le ciel de les débris d’ acier le tout voilé de poussière ",
"nous sommes à le bord de ce curieux engin le chauffeur qui porte une blouse grise de livreur une casquette et un crayon sur l’ oreille et à l’ intérieur un fin limier de la technique le plus précieux auxiliaire de poilancatre après l’ auxiliaire avoir et l’ auxiliaire être je guide mes coéquipiers jusqu’ à la rue de le professeur-jean-néfaidotre célèbre chimiste français à le qui l’on doit la crème à le épiler les poils d’ éléphants et le briquet à le temps et mouvements une fois devant la propriété suspecte nous stoppons et nous nous asseyons face à le portail "
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PROPN savait que le czar avait toujours eu un grand faible à l’ égard de ces sortes de personnages et que son goût pour eux avait encore augmenté dans les dernières années avec la sagacité qui le distinguait il comprit sur-le-champ que l’ empereur venait de révéler le motif qui l’ amenait et il agit en conséquence oui sire répondit -il nous avons enfin un schimnik dans cette sainte laure longtemps nous en fûmes privés car je ne voulais point admettre à ce titre dans le premier monastère de l’ empire un de ces vulgaires ascètes qui abusent si souvent de notre confiance je crois que nous n’ avons rien perdu pour attendre | [
"désirez -vous sire que je fasse appeler le vénérable schimnik un instant je souhaite à le parant que vous me donniez quelques renseignements sur son compte je suis à les ordres de votre majesté il y a peu de temps que vous le possédez ",
"mois à le peine et ce court intervalle vous a suffi pour l’ apprécier oui sire sa sainteté éclate dans toutes ses actions d’ ailleurs j’ avais à le son sujet les meilleures informations et le métropolitain raconta longuement jusqu’ à les moindres détails de l’ entrée de le schimnik à le monastère et la vie qu’ il y menait ",
"comme son unique but était d’ impressionner l’ esprit de son hôte il exalta l’ anachorète représenta sa conduite comme une série d’ actes merveilleux et broda un roman tissu la plupart de le temps d’ effrontés mensonges ainsi que nous le dirons plus tard ce langage produisit l’ effet attendu par l’ archimandrite alexandre extrêmement attentif demanda qu’ on le conduisît à la cellule même de l’ ermite ce que s’ empressa de faire vi. la la providence pour arriver à ses fins se sert parfois de moyens qui nous semblent étranges et dont l’ influence nous étonne ",
"quelle cas doit -on faire de la puissance matérielle du l’ intelligence de le génie même quand le moindre obstacle suffit à le tout neutraliser faut -il croire comme l’ ont fait quelques historiens qu’ un instant passé dans la cellule d’ un moine pauvre obscur ait suffi à le fixer les destinées d’ un souverain doué d’ un esprit éclairé sur lequel le plus puissant de les hommes de l’ époque n’ avait exercé qu’ une influence éphémère et superficielle il est vrai que malgré sa haute situation alexandre était un homme comme tous les autres et que les paroles de séraphim ne lui avaient point fait prévoir le spectacle que devait lui offrir la cellule de le schimnik qu’ on imagine l’ aspect le plus lugubre qu’ il soit donné à un être vivant de contempler en guise de cellule une espèce de réduit sombre solitaire silencieux comme le tombeau à l’ intérieur un drap noir couvrant les dalles pu le plancher une tenture semblable tapissant les parois jusqu’ à la moitié de leur hauteur à le gauche un crucifia vaut presque jusqu’ à le plafond et autour de ce caveau un banc p",
"enfin pour éclairer ces objets une lampe brûlant constamment devant quelques images de saints devant le crucifix et à le peine visible le schimnik prosterné couvert d’ une bure brune et grossière en forme de sac les pieds et la tête nus n’ offrait à les regards dans cette posture humiliée que son crâne entièrement chauve sur lequel glissaient quelques rayons de lumière qui le faisaient reluire d’ un éclat sépulcral malgré le bruit de les pas de les visiteurs vie moine demeura immobile on eût dit une masse inerte inanimée pas un souffle pas un mouvement dans cette pièce ",
"à le peine si la faible lueur de la lampe vacillait c’ était une scène vraiment funèbre l’ empereur visiblement frappé de stupéfaction et en proie à un sentiment indéfinissable de terreur se découvrit resta un instant debout retenant presque sa respiration à le contempler l’ ascète étendu sur le sol puis d’ un pas furtif comme s’ il eût craint d’ éveiller un spectre il se dirigea vers le banc sur lequel il se laissa tomber avec l’ archimandrite le czar n’ éprouva qu’ une autre fois dans sa vie un peu plus tard une émotion pareille ",
"pendant qu’ alexandre d’ un regard empreint d’ une certaine timidité examinait muet chacun de les objets renfermés dans la cellule l’ ermite fui cependant n’ avait pu voir ses visiteurs dit d’ une voix dont l’ accent caverneux s’ harmonisait bien avec l’ aspect de PROPN sa demeure prions sire prions et sans changer d’ attitude il récita lentement une oraison après quoi se levant enfin il prit la croix et bénit l’ empereur le visage de PROPN l’ anachorète acheva d’ impressionner le czar les traits de le schimnik étaient d’ une maigreur qui rendait presque transparent son visage d’ une lividité cadavéreuse ",
"à le fond de ses orbites caves et décharnés brillaient prunelles ardentes sa barbe blanche fort négligée tombait en désordre jusqu’ à le milieu de sa poitrine sur laquelle se croisaient ses mains de squelette ses yeux baissés se fixaient sur la terre le monarque voulut lui faire prendre place à le côté de lui il refusa d’ abord et ce ne fut qu’ après les vives instances et pour ainsi dire sur l’ ordre de l’ archimandrite qu’ il consentit à s’ asseoir encore fût -ce aune distance respectueuse de ses hôtes comme l’ ermite semblait prêt à se replonger dans ses méditations le czar jeta de nouveau un regard sur les objets que contenait la cellule ",
"est -ce là tout le mobilier demanda -t-il à voix basse à l’ archimandrite je ne vois pas de lit où le saint homme peut -il coucher il couche répliqua séraphim sur ce plancher à le pied de ce même crucifix devant lequel nous l’ avons trouvé prosterné "
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"—je t’ accompagnerai dit gilbert comme renée marchait de le côté de l’ hôtel je voudrais elle ne lui laissa pas le temps d’ achever sa phrase elle apercevait mlle morange qui les guettait et se mettant à le courir par une allée transversale cette femme s’ écria -t-elle empêche qu’ elle ne m’ aborde gilbert ",
"m’ en retourner! ah! si j’ osais vous avouer mademoiselle quel rêve je faisais là les pieds dans les cendres quand vous êtes venue me rappeler la réalité! –la réalité c’ est cet homme qui m’ insulte de son argent c’ est la poussière de les grands chemins qui attend mes pieds c’ est la rencontre de les chiens perdus qui sont mes pareils mes égaux savez -vous ce que je rêvais en tricotant je me figurais n’ avoir plus à le partir d’ ici je parlais de chiens perdus est -ce qu’ il n’ arrive pas que de bonnes gens les recueillent leur donnent la soupe et l’ abri? que me faudrait -il davantage ",
"nous étions tous endimanchés lui bottes vernies chemise de borangic cojoc et robe blanche avec fotas à la main illik et pantoufles de velours chargées de dessins à les couleurs vives tête nue nous étions beaux comme de jeunes mariés la nature qui s’ ouvrit devant mes yeux sur ce parcours de lieues inconnu de moi me parut aussi belle que nous autres et elle aussi comme endimanchée ",
"il refusa tout donna sa démission et passa à le service de l’ empereur aline en conçut un tel chagrin qu’ elle en mourut laissant à sa sœur qui était très-laide les livres avec lesquels elle a épousé un notaire et fait une très-bonne maison ainsi vous voyez que tout n’ a pas été perdu oui repris-je mais il n’ en est pas moins vrai qu’ il est bien cruel que nos amis soient prisonniers d’ autant plus que nous n’ emploierons pas le même moyen pour briser leurs fers alors ils pourraient y rester long-temps car jamais le roi ne marie celles qui sont ici quand elles lui plaisent qu’ autant qu’ il en a passé sa fantaisie ",
"c’ est ce que je ne saurais dire à le moins de mettre la chose sur le compte de la fatalité il me semble à le reste que PROPN m’ avait énormément regardée et le reste de la journée et une partie de la nuit que je passai sans dormir je fus toute troublée le lendemain il revint sous prétexte d’ ajouter quelques recommandations à le celles qu’ il avait faites la veille et celle fois il me sembla qu’ il me regardait avec encore plus de persistance que la première fois moi ce second jour je fus toute troublée et à le peine osai -je lever les yeux sur lui à le moment ou ̀ il avait mis la main sur le bouton de la porte pour entrer dans la chambre où j’ étais quoique je ne l’ eusse point vu encore quoique rien ne m’ eût dit que c’ était lui je m’ étais senti froid à le cœur puis en le voyant à le contraire quelque chose comme une flamme avait passé dans mes veines qui me fit bondir la poitrine pendant tout le reste de la journée ",
"juste à le point mélancolique de sa situation de femme séparée sa tenue chez les lorrain avait ce reflet digne d’ une infortune noblement supportée dédaigneuse de toute coquetterie pour un peu plus elle eût mortifié sa beauté pernicieuse en la couvrant de bure le noir de les veuves d’ ailleurs lui seyait à le souhait comme pour éprouver sa constance et la faire triompher dans ses superbes résolutions un jour une lettre lui arriva ne reconnaissant point l’ écriture elle l’ ouvrit sans défiance la croyant de quelqu’une de ses élèves elle tomba sur une épître de cambrelu ",
"il a la figure blanche ce qui détonne sur cette où tout un chacun ressemble plus ou moins à un bahut de noyer probable qu’ il n’ aime pas le soleil a moins qu’ il sorte de clinique ce qui n’ est pas exclu je devine car j’ ai le renifleur à le injection directe que c’ est le taulier il a le regard épais avec des paupières lourdes un nez très pincé et une bouche qui ressemble à une cicatrice mal guérie ",
"il adressait à le pierre de les clignements d’ yeux complices sacré mâtin il n’ avait pas dû s’ embêter en faisant la route marthe rougissait mais l’ hommage la ravissait malgré sa brutalité elle eut une gentillesse si charmante pour remercier pierre d’ une attention que le meunier attendri lui cria: bougre de jean-jean embrasse -la donc pierre s’ exécuta pendant que l’ assistance battait de les mains maintenant on soufflait un peu ",
"quand vint le jour fixé m. coquelicot crut partir pour les antipodes il était affairé embarrassé comme un homme qui n’ a guère voyagé que des yeux tenant en main un allas il était venu autrefois de paris à le dunkerque et n’ avait plus bougé aussi se prépara -t-il à le voyage comme à une affaire de haute importance son obligeant voisin le conduisit à la gare et lui prit son billet pensant qu’ il ne s’ en tirerait pas car il y avait foule à le guichet; les contemporains réunis en grand nombre faisaient toujours perdre la tète à ce bon m. coquelicot il eût été capable de prendre un billet pour tomber dans le finistère à le lieu de le morbihan ",
"—il il il est mort à le heures et demie l’ interrompit l’ assureur je suis descendu prévenir ma femme j’ ai gardé l’ appartement où les enfants dormaient pendant qu’ elle allait voir nestor une dernière fois j’ ai mangé un morceau car je n’ avais pas dîné j’ avoue qu’ ensuite j’ ai bu verres de cognac pour me remonter et quand ma femme est revenue j’ ai emporté la bouteille afin d’ en offrir à le hardouin qui était aussi impressionné que moi un petit drame en somme en marge d’ un autre drame c’ est alors que nous nous sommes demandés ce que nous allions faire de le cadavre j’ ai entendu dire qu’ il existe un cimetière de les chiens mais je suppose que cela coûte cher et en outre je ne peux pas me permettre de perdre une journée de travail pour m’ occuper de ça quant à le ma femme elle n’ a pas de temps —bref fit maigret —bref et guillot resta en suspens ayant perdu le fil de ses idées "
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la conférence entre et l' homme de loi dura quelques minutes à le peine le marquis avait des arguments sonnants les choses réglées à sa convenance il fit prier les jeunes gens de passer à le salon mon cher laffont j' ai donné mes pleins pouvoirs à le monsieur dit -il en désignant le tabellion dès demain il remplira les formalités nécessaires | [
"a partir de ce moment considérez -vous je vous prie comme maître à la riveraine robert rayonnait blanche une seule âme avec lui était près de rayonner aussi le petit ventre rondelet de le notaire avait des tressautements mais gaston gêné fronçait les sourcils ",
"je devine mon enfant reprit a votre âge élevé comme vous l' avez été l'on a de ces fiertés-là rassurez -vous il ne s' agit pas d' un service quelque flatté que je fusse de vous être utile je vous en aurais d' abord demandé la permission ",
"il s' agit d' une dette à le payer le fils de le marquis de rend à le fils de m. laffont son bienfaiteur une bien minime partie de tout ce que nous devons à le votre père le petit ventre rondelet tressauta plus fort l' excellent notaire tournait à le homard il s' exclama le fils de oui robert mon fils articula m. de monsieur il appartient à un cœur tel que le vôtre de trouver un prétexte à ses générosités ",
"je vous ferais injure en m' y dérobant je vous remercie et je vous remercie avec gaston ajouta blanche le marquis prit dans les siennes les mains de la jeune fille l' aimer elle c' était encore aimer robert ",
"d' ailleurs il la jugeait digne de porter ce nom de kercoëth qu' il venait de donner publiquement à son fils leur attachement né dans l' enfance fortifié par la séparation si pur et si vrai qu' aucun autre sentiment n' effleurait leurs âmes lui inspirait un respect attendri vous dit -il vous le rendrez heureux vous tiendrez noblement votre place dans la longue série de les marquises de kercoëth qui toutes ont été grandes et dont la dernière ajouta -t-il avec un sanglot dans la voix est une martyre dieu bénisse la marquise yvonne ",
"dirent ensemble les jeunes gens de plus en plus le petit ventre rondelet tressautait quoique pour le coup le petit ventre ne sût guère en quel honneur maintenant je vous quitte reprit alain ne me gardez pas trop robert il y a si peu de jours qu' il m' est rendu ",
"depuis longtemps la nuit était venue blanche veillait pour les attendre un coup vigoureusement frappé à la porte la fit tressaillir sans doute quelque paysan de le village dont la femme ou l' enfant était malade elle courut ouvrir un inconnu la salua ",
"mademoiselle blanche laffont moi jean-marie auvray le elle l' interrompit entrez je sais robert m' a dit mademoiselle je suis furieux on m' a joué berné roulé justine celle de les mérilles madame ",
"c' est tout un la gueuse elle a mis le cap sur paris après m' avoir donné rendez -vous elle va demander la consigne à la baronne de randières la mère de robert s' il vous plaît "
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"le corps d' un cheval effondré par un obus avait servi de guérite à le ce soldat il y vécut en rongeant sa loge de chair les viandes putréfiées de les morts à la portée de sa main lui tenaient lieu de charpie pour panser ses plaies et d' amadou pour emmaillotter ses os l' effrayant remords de la gloire se traînait vers napoléon PROPN ne l' attendit pas le silence de les soldats hâtés de le froid de la faim et de l' ennemi était profond ",
"rien n’ existe dans la personnalité que ce qui est mémorisable que cette mémoire soit cognitive procédurale ou affective c’ est grâce à la mémoire par exemple que le sommeil ne dissout nullement la sensation d’ identité selon la seconde loi de pierce la mémoire cognitive a pour support adéquat le langage la troisième loi de pierce définit les conditions d’ un langage non biaisé les lois de pierce allaient mettre fin à les tentatives hasardeuses de downloading mémoriel par l’ intermédiaire d’ un support informatique à le profit d’ une part de le transfert moléculaire direct d’ autre part de ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de récit de vie initialement conçu comme un simple complément une solution d’ attente mais qui allait à la suite de les travaux de pierce prendre une importance considérable ",
"franchement j’ en ai vu des dingueries dans ma vie des turpitudes des farfadingues tant de fous sont en liberté mais des folies de cette ampleur ah non jamais de jamais kolossal allemand quoi ",
"cria maurice avec ravissement eh bien es -tu content? mais qui a pu faire cela il y a chez moi une fée qui travaille quand personne ne la voit et qui fait des merveilles dit m. robert d’ un ton si sérieux et si tranquille que maurice fut un instant incertain de ce qu’ il devait croire oui dit la mère qui venait d’ entrer ",
"fumier cette sublime charlotte corday fumier cette bonne lucile fumier cette pauvre petite nicole oh que le poète anglais est bien autrement consolateur quand il met dans la bouche de le prêtre bénissant ophélie sur sa couche funèbre les vers suivants ô toi qui de tes jours n’ as pu porter le faix dans cet humble tombeau vierge repose en paix pour que le seigneur fasse en ses métamorphoses avec ton âme un ange avec ton corps de les roses ",
"ils communiquent ensemble par des portiques stationnent des gardes et qui tous sont marqués à les armes de perse: au-dessus de le couronnement un lion et un soleil j’ attendais un luxe de et une nuits chez ce puissant satrape d’ une richesse proverbiale mais la déception est complète et son palais moderne paraîtrait quelconque n’ étaient les tapis merveilleux que l’on profane en marchant dessus dans le salon où son altesse nous reçoit des livres français encombrent la table à le écrire et des cartes géographiques françaises sont encadrées à les murs courtois et spirituel PROPN a le regard incisif le sourire amer et voici une courte appréciation qui est textuellement de lui sur peuples de le voisinage: de la part de les russes nous n’ avons jamais reçu que de bons offices ",
"c’ est le plus vieux de les –à la bonne heure! et c’ est PROPN que tu nommais hier ton ennemi? –eh bien mon garçon l’ autre est le mien –un valet votre ennemi? –cela t’ étonne ",
"à le demain non déclara hector le tessier il achevait de dîner avec son frère et maxime à le restaurant PROPN le monde où nous nous sommes rencontrés hier mon cher chantel n’ est pas absolument un monde d’ exception ces jeunes filles que vous avez vues faire la roue devant les hommes que vous avez entendues rire à des plaisanteries louches répondre sur le même ton et encore elles se tenaient devant vous ne sont pas des jeunes filles tellement exceptionnelles c’ est le monde oisif contemporain et c’ est la jeune fille contemporaine de ce monde-là si est sans contredit un peu coloniale les autres échantillonnent en juste proportion la jeune personne de paris jouisseur celle qui a des parents à l’ aise et sans morgue qui va à le bois à le bal à le théâtre à le aix à le trouville qui fait de l’ hydrothérapie de le tennis des parties de rallies ",
"jamais avant ce matin-là bailleul avait senti la grâce nerveuse d\\' un bachot sur la loire ils restent un derrière autre ils coulent d\\' une même lancée à le geste incliné de les pêcheurs les pêcheurs marchent la perche bien calée à le creux de leur épaule pesant sur elle de tout leur buste et esquif sous leurs pieds file droit à la surface entrouvre de étrave avec la douceur une main suivi à le loin une traîne fastueuse de moires de reflets de dansantes escarboucles comme PROPN est simple malgré tant de richesse vivante ",
"et voilà que jours seulement après l’ envoi de sa lettre l’ enfant et sa vieille nurse étaient déjà la ̀!cette arrivée inopinée le mettait mal à l’ aise ne l’ ayant pas prévue si hâtive il ne s’ était pas encore habitué à l’ idée de cette double présence il dut se raisonner puisqu’ ils étaient maintenant à le londres il n’ y avait plus à le reculer c’ était chose faite après tout la maison était très grande très vaste la femme et l’ enfant pourraient y vivre sans le gêner beaucoup il ne verrait son fils que lorsqu’ il le jugerait bon pas tous les jours évidemment pour le moment autant valait le voir tout de suite ce serait une affaire terminée .»harry donna l’ ordre à le domestique d’ aller chercher le petit michaëlis "
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si les clients avaient noté avec autant de soin le passage de le voyageur sur la grand-route eh bien dit -il a laisse une heure entière de battement grandement assez pour faire un faux pas et c’ est juste à ce moment -là que lui rôdait sur la falaise en train de me courir après comme chaque fois que je mets un pied dehors –oui évidemment c’ est bizarre répétez -moi la phrase qu’ il a dite à le table elle ne viendra plus maintenant elle ne viendra plus maintenant | [
"–oui c’ est vrai j’ ai entendu ça. –alors vous voyez bien –peut-être que oui après tout dit mathias ils restèrent sans parler l’ un et l’ autre puis il crut qu’ elle allait s’ éloigner ",
"mais ayant fait pas elle revint vers lui en montrant quelque chose –qu’ elle avait dissimulé jusque -là dans le creux de sa main: et puis j’ ai trouvé ça aussi c’ était une de les cigarettes elle poursuivait en indiquant de le doigt le fond de la petite dépression je l’ ai trouvée ici à l’ instant on n’ a pas l’ habitude de jeter les cigarettes à le moitié fumées il l’ avait à la bouche comme souvent le matin et il l’ a perdue parce que jacquie se débattait avança la main et saisit l’ objet –pour l’ observer de plus près censément d’ un geste rapide il le fit disparaître dans la poche de sa canadienne ",
"la jeune femme le regarda en ouvrant des yeux étonnés la main encore tendue vers lui pour reprendre son bien mais il déclara seulement c’ est la preuve en effet vous avez raison –j’ aurais rien dit c’ était pas la peine de me l’ enlever je voulais la lancer dans la mer elle fit un pas en arrière mathias oublia de répondre il la vit qui reculait tout en le fixant de ses yeux écarquillés ",
"ensuite elle exécuta une brusque volte-face et se mit à le courir en direction de le phare quand elle se fut évanouie derrière une ondulation de la lande il redescendit vers le sentier par lequel il était venu la première chose qui frappa sa vue dans l’ herbe à le fond de la cuvette à l’ abri de le vent fut une deuxième cigarette à le demi brûlée exactement semblable à la première il ne l’ avait pas remarquée tout à l’ heure en arrivant une touffe d’ herbe qui dépassait un peu la dérobait à les regards de tout observateur situé ailleurs qu’ en ce point précis ou il s’ était placé par hasard ",
"l’ ayant ramassée et mise dans sa poche il recommença afin de récupérer aussi la troisième à le parcourir en tous sens les quelques mètres carrés de terrain où celle-ci risquait d’ être tombée mais la mémoire approximative qu’ il conservait de ces lieux ne lui permettait pas de délimiter le périmètre avec beaucoup de certitude il eut beau chercher il ne réussit pas à le découvrir le troisième fragment ce dernier devait à son avis être moins grand que les autres il serait ainsi moins compromettant –surtout seul –puisqu’ il avait à le peu près la taille de les bouts de cigarettes que jette n’ importe quel fumeur ",
"personne raisonnablement n’ irait imaginer l’ usage qu’ on en avait fait enfin pensa que même si cette troisième cigarette était aussi peu consumée que les précédentes elle pourrait en tout cas passer pour celle que PROPN robin –l’ homme plutôt qui ne s’ appelait pas jean robin–aurait perdue dans la lutte tandis qu’ il entraînait de force la petite bergère vers le bord de les rochers le principal était en somme qu’ un éventuel enquêteur soit dans l’ impossibilité d’ en retrouver plus d’ une car si l’on ignorait ce à quoi elles avaient servi il devenait ridicule de soupçonner le voyageur –le seul personnage peut-être dans toute l’ île à n’ avoir jamais nourri aucun ressentiment envers la fillette la présence de plusieurs demi-cigarettes aurait à le contraire paru étrange et fait supposer d’ autres mobiles que la vengeance d’ un amoureux berné pour peu qu’ on relevât en même temps sur le corps des traces plus suspectes que celles laissées par une chute contre la pierre des frottements dans l’ eau les morsures de les poissons ou des crabes ",
"il suffirait donc que mathias détruise les morceaux qu’ il possédait et qu’ il prétende avoir rejeté aussitôt celui que la jeune femme venait de lui remettre pour gagner du temps car toutes ces paroles et investigations l’ avaient retardé de façon considérable mathias voulut prendre un autre sentier qui rejoindrait le bourg sans passer par le tournant de la grand-route le choix ne manquait pas parmi le réseau compliqué qui sillonnait la lande mais les vallonnements de le sol l’ empêchaient de guider ses pas sur le but à le atteindre invisible de cet endroit si bien qu’ il dut s’ orienter à le juger calculant un angle de degrés environ avec la direction de le chemin primitif il fallait aussi s’ en tenir à une piste déjà marquée ",
"en dehors de l’ incommodité que présentait la marche à le travers les ajoncs il était normal d’ espérer suivre le raccourci emprunté par maria pour se rendre à la falaise malheureusement aucun de les nombreux sentiers existants ne coïncidait avec la ligne théorique déterminée par mathias qui eut ainsi dès le départ à le opter entre écarts possibles en outre ils offraient tous un parcours sinueux et morcelé bifurquant se raccordant s’ entrecroisant sans cesse ou même s’ arrêtant net à le milieu de les bruyères cette disposition obligeait à de multiples crochets hésitations et reculs posait à le chaque pas de nouveaux problèmes interdisait toute assurance quant à l’ orientation générale de le tracé adopté mathias d’ ailleurs choisissait souvent sans beaucoup réfléchir dans l’ enchevêtrement de les routes ",
"comme il marchait vite il n’ en aurait pas de toute manière pour très longtemps quelque chose de plus grave le gênait dans son raisonnement à le propos de ces cigarettes le fragment qui demeurait sur la falaise n’ était pas celui que la jeune femme avait recueilli or elle se basait sur la longueur anormale de ce dernier pour prouver le crime si l’on mettait à le jour maintenant un bout de centimètres comment le voyageur pourrait -il –dans l’ éventualité d’ une confrontation –lui faire admettre que c’ était PROPN qu’ il avait reçu de sa main il faudrait pour expliquer le raccourcissement que mathias l’ ait rallumé et fumé à son tour avant de s’ en débarrasser–ce qui manquait à la fois de simplicité et de vraisemblance "
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"ce discours n’ était pas fort clair pour m. qui écoutait bouche béante mais quand sur personnes qui causent ensemble il y en a une qui comprend c’ est déjà fort joli –et votre garçon père comment va -t-il ce jeune homme le père releva la tête comme un cheval qui reçoit un coup de houssine et part à le grand trot il parla des mérites vertus succès et espérances de son fils une demi-heure sans débrider ",
"glissa la diapositive dans l’ appareil le passe -vues claqua a présent sur le mur se silhouettait un homme en chemisette blanche et en short avec un chapeau de brousse et des mains qui amoureusement serraient une mitraillette insurrectionnelle ses yeux dorés de jucapira avaient un certain charme il ne souriait pas à l’ objectif ",
"—si vous voulez me dire monsieur qui m’ a perfidement calomnié dis -je à le m. de charlus je reste pour l’ apprendre et confondre l� �imposteur ne le savez -vous pas ne gardez -vous pas le souvenir de ce que vous dites pensez -vous que les personnes qui me rendent le service de m’ avertir de ces choses ne commencent pas par me demander le secret? et croyez -vous que je vais manquer à le celui que j’ ai promis? —monsieur c’ est impossible que vous me le disiez demandai -je en cherchant une dernière fois dans ma tête où je ne trouvais personne à qui j’ avais pu parler de m. de charlus —vous n’ avez pas entendu que j’ ai promis le secret à le mon indicateur me dit -il d’ une voix claquante ",
"—demain à le point de le jour —je serai prêt tous se saluèrent et de gausson gagna la chambre qui lui avait été préparée il ne voulut s’ interroger ni sur ce qu’ il venait de faire ni sur le résultat qu’ il pouvait craindre ou espérer arrivé à l’ un de ces moments où tout regard jeté en arrière devient inutile il ne songea qu’ à le faire ses dispositions pour le lendemain ",
"mon père lui dit en se frottant les mains allons! cela me coûte gros mais de le moins j’ ai la satisfaction d’ avoir assuré votre bonheur ma mère est moins affirmative elle substitue l’ interrogation à l’ affirmation ma chère enfant à le moins êtes -vous heureuse ",
"tanagra moi-même avions étreints par une horrible appréhension mais PROPN décidément possédait un invraisemblable empire sur ses nerfs car tout en épongeant ses yeux vraisemblablement obscurcis par les larmes elle murmura: –alors qu’ avez -vous fait mon bon et cher m.logrest? le cher m.logrest se redressa sous la câlinerie de la voix –eh bien fräulein j’ ai appelé les gardiens sont accourus nous avons jeté de l’ eau froide à le visage de le pauvre malade il a rouvert les yeux mais il ne nous reconnaissait plus nous avons tenté de le remettre sur ses pieds mais ses jambes refusaient de le porter ",
"—eh bien me voici mon prince j’ ai un service à le vous demander —à vos ordres —voici de quoi il s’ agit pour une raison qu’ il ne m’ est pas permis de vous révéler j’ ai besoin d’ entrer ce soir vers minuit dans la chambre de les métamorphoses ",
"s’ écria robert écoute ferdinand tu es mon ami ne me fais pas languir ainsi ne me pose pas de questions ne me retourne pas sur un gril répète-moi tout ",
"–moi je dis qu’ il faut se soigner on tousse on s’ en va de tousser si on consultait PROPN se méfiait parce qu’ elle trouvait que cette maladie avait un drôle d’ air seulement les femmes ont souvent de mauvais moments et aline crut d’ abord que c’ était le chagrin qui la rendait malade ",
"sur le peu de sommeil voilà qui me rapproche des ascètes outre la pensée que le monde physique va finir et non seulement ma chair comme monde sentiment apocalyptique de ma vie comme dirait pessoa en tout cas c’ est bien un monde qui s’ achève en occident: la civilisation de l’ occident et il n’ y a nulle raison pour que cette fin ne soit pas par contrecoup celle de l’ orient chrétien vivre cette fin est une épreuve sans pareille puisque nous sommes appelés à le redevenir les premiers chrétiens le manque de sommeil est une forme de prière une retraite à le cœur de la ville "
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peut-être qu’ il se l’ embourbait nous poursuivons notre perquise en règle dans un tiroir de la commode située dans le couloir je déniche un passeport à le nom de il est constellé de visas j’ examine le truc en détail et je constate que le manager a fait de fréquents voyages à l’ étranger ce qui est normal pour un garçon possédant une importante écurie de boxeurs | [
"il se rendait beaucoup en angleterre italie belgique et allemagne le mois précédent si je m’ en réfère à son passeport il est allé en afrique de le sud à le cap très exactement je crois en effet me rappeler qu’ il y a eu une grande rencontre internationale de poids légers un gars de josephini le français allait challenger le sud-africain durran je remets le document à sa place mario a eu une sale mort mais il menait une belle vie ",
"il s’ offrait des baths croisières à les frais de ses casseurs de mâchoires ses poulains encaissaient les gnons et lui l’ artiche juste répartition —tu as trouvé quelque chose? demande pinaud —rien que nous ne sachions déjà je continue de farfouiller déçu de ne pas dégauchir d’ indices bien soi-soi j’ aimerais savoir le blaze et l’ adresse de la souris blonde qu’ il frayait ton beauf pinaud tu ne pourrais pas aller dénoyauter la pipelette ",
"en qualité d’ ancien acteur tu dois avoir des affinités avec une dame de le corps de balai —très fin grommelle -t-il en se dirigeant vers la porte avant de sortir il écrase une nouvelle larme devant une statue de plâtre représentant une dame fringuée et vautrée sur un canapé avec l’ air languide de quelqu’un qui réclame son stérogyl la cousine irma qui l’ a offert celui-ci? je lance à le mon collègue il secoue sa bouille navrante ",
"—non hoquette -t-il c’ est moi lorsque la vieille cloche est barrée je me sens plus à le mon aise pour bien gamberger rien ne vaut la solitude voyons ce soir-là mario avait rancart avec abel si je me fie à les dires de ce dernier mais je n’ ai rien de mieux à le faire pour l’ instant donc il l’ attendait à une heure industrielle pour parler affure ",
"l’ autre visite qu’ il a reçue et qui lui a coûté la vie n’ était certainement pas prévue à le programme mais il s’ agissait de quelqu’un de familier puisqu’ il l’ a reçu dans sa chambre de quelqu’un avec qui il ne se gênait pas puisqu’ il l’ a emmené boire un glass à la cuisine et enfin de quelqu’un qu’ il aimait ou pour qui il avait de le sentiment puisque bien qu’ étant pingre il lui a offert de sa chère bénédictine ce quelqu’un était une femme j’ essaie de piger le topo ",
"elle se pointe chez mario à l’ improviste le fait paraît certain pourquoi? parce qu’ elle devait avoir besoin de lui pour faire l’ amour je ne pense pas c’ était pas casanova le manager sa photo prouverait même qu’ il avait plus d’ affinités avec king-kong qu’ avec james steward la dame venait lui demander autre chose peut-être de le fric? oui je pencherais pour ça: de le blé il l’ a d’ abord reçue gentiment comme si cette visite était une aubaine inespérée ",
"puis ils ont passé dans la chambre la dame s’ est assise sur le lit mario s’ est peut-être même fait reluire la dame a demandé ce qu’ elle était venue chercher il a refusé s’ est gâté elle a chipé le coupe-papier et l’ a abattu sur le crâne de qui est parti directement chez saint pierre alors la dame a biché les jetons et s’ est cassée tandis que PROPN s’ annonçait tout plan-plan voilà une version de le drame qui me paraît plausible ce qui est déjà bien pour une hypothèse il peut y avoir des variantes à l’ histoire mais en gros elle approche certainement de la vérité ",
"ce que j’ aimerais bien savoir c’ est si la bergère voulait de l’ auber dans ce cas elle pourrait en avoir fauché non? c’ est surprenant que ce vieux grigou n’ ait pas un magot chez lui les radins aiment bien pioncer sur des jaunets ç a leur file de les ondes bénéfiques dans la moelle épinière je soulève le matelas: peau de balle rien non plus sous le lit si ce n’ est une poussière abondante ",
"je palpe le capitonnage de le paddock: en vain je soulève les quelques gravures et chromos ornant les murs et qui eux ont été offerts non pas par l’ oncle modeste ou la cousine berthe mais de façon générale par le chocolat pupier je tombe sur une petite porte de coffre très classique vous savez ce genre de niche murale que l’on masque avec un calendrier chez les conseillers fiscaux et avec une reproduction de millet dans la haute bourgeoisie la porte blindée est fermaga mais vous ne l’ ignorez plus parce que vous le savez depuis que je vous l’ ai révélé comme dit chose pour moi aucune serrure n’ a pas plus de mystère qu’ une main de fer dans une culotte de zouave en velours côtelé le temps de lire le bulletin météorologique dans votre baveux habituel et la porte s’ ouvre démasquant une ouverture carrée à l’ intérieur il y a l’ habituel petit sac de toile contenant une centaine de louis d’ or qu’ on trouve chez tous les français moyens et une centaine de francs "
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"PROPN plaida les bonnes causes et rejeta opiniâtrément toutes les autres malgré la maxime favorite de son vieux patron qui lui répétait sans cesse que ce n’ étaient pas les bonnes causes qu’ il fallait rechercher mais les bonnes affaires lassé enfin par la scrupuleuse loyauté de son protégé le vieux jurisconsulte qui s’ était fait un plaisir de lui adresser les clients dont il ne voulait pas pour lui-même cessa de s’ intéresser à sa fortune PROPN resta donc bientôt à la merci de sa funeste délicatesse et livré pour toutes ressources à la défense honorable mais peu lucrative de la veuve et de l’ orphelin a cette époque il se lia d’ amitié avec le directeur d’ une feuille publique qui venait de paraître tout récemment ce genre d’ écrit était alors une nouveauté dans la capitale de l’ PROPN et il excitait vivement la curiosité générale ",
"l’ un de ces récits m’ émut à le point de prendre à le jamais rang parmi mes souvenirs personnels mes propres symboles a peine arrivé à le charax l’ empereur était allé s’ asseoir sur la grève face à les eaux lourdes de le golfe persique c’ était encore l’ époque ou il ne doutait pas de la victoire mais pour la première fois l’ immensité de le monde l’ accabla et le sentiment de l’ âge et celui de les limites qui nous enserrent tous de grosses larmes roulèrent sur les joues ridées de cet homme qu’ on croyait incapable de jamais pleurer le chef qui avait porté les aigles romaines sur des rivages inexplorés jusque -la comprit qu’ il ne s’ embarquerait jamais sur cette mer tant l’ inde la bactriane tout cet obscur orient dont il s’ était grisé à le distance resterait pour lui des noms et des songes ",
"d’ abord on triompha; puis les romains toujours jaloux de les possessions gauloises vinrent attaquer nos pères dans l’ un de ces combats qui selon son devoir et son cœur accompagnait oriëgon son mari à la bataille dans son chariot de guerre fut durant le combat séparée de son époux faite prisonnière et mise sous la garde d’ un officier romain avare et débauché ce romain frappé de la grande beauté de tenta de la séduire elle le méprisa alors abusant de le sommeil de sa captive il lui fit violence –tu entends s’ écria l’ inconnu avec indignation tu entends un romain ",
"eh bien cria l’ hôtesse de le bas de l’ escalier que faites -vous donc là-haut il est l’ heure et l’on dit que les femmes sont bavardes le café refroidit on y va répondit surtout n’ y mets pas de chicorée ",
"balbutia -t-il non sans un énergique effort de volonté un clameran marquis le marquisat à le moins m’ est suspect m. PROPN n’ était pas fâché de trouver une occasion de taquiner un hôte dont les prétentions nobiliaires l’ avaient parfois agacé —marquis ou non reprit -il le clameran en question me paraît en état de faire honneur à le titre il est riche j’ ai tout lieu de le moins de lui supposer une grande fortune ",
"et mélancoliquement dans le jardin regardant les massifs en fleur et les arbres il disait à le frère blanche -je ne sais pas si jamais les uns ou les autres nous reviendrons ici mais quels changements nous y découvrirons tel de ces vieux arbres sera mort et tel autre de ces jeunes sera devenu énorme tout sera méconnaissable mon successeur sera sans doute moins miséricordieux que moi pour les pauvres plantes que j\\' ai conservées parce qu\\' elles étaient vouées à des saints et il les énumérait en les indiquant à le enfant la primevère dédiée à le saint pierre la valériane à le saint georges ",
"vous avez ici devant vous les représentants de la meilleure aristocratie autrichienne et vous pouvez faire un choix parmi eux j' imagine sans vous croire déshonorée moi la paix s' écria emma et laissez -moi sortir je crus qu' il était temps d' intervenir —si vous avez refusé dis -je une invitation qui vous était adressée avec courtoisie de le moins vous ne vous déroberez pas à le mon interrogatoire elle me regarda et pâlit ",
"tout bonnement ils savaient le droit .tout de suite martel croula sous les questions on lui demandait si ç a irait à le bout s’ il existait un moyen et si peut-être en se montrant conciliant et à le sujet de les comptes qu’ est -ce qu’ elle avait voulu dire —plus tard promit -il en se dégageant on verra plus tard il cherchait bruce et quand il l’ aperçut enfin il fondit sur lui l’ attirant à l’ écart martel avait eu le temps de réfléchir pendant la réunion il n’ y avait plus d’ issue ",
"un cri bientôt appela un nouveau client ce fut vraiment la journée de l’ eau peu après leur passage par la source alors qu’ ils gravissaient une pente assez escarpée à le flanc d’ une colline dénudée un gros orage les surprit ils étaient déjà trempés lorsqu’ ils parvinrent à se réfugier sous un rocher ils demeurèrent là pendant plus de heures les genoux ramenés contre la poitrine à le regarder le rideau de pluie tomber en fumant sur la terre chaude ",
"peut-être le connaissez -vous il s’ appelait justin et il a laissé lui aussi ou petites plaquettes les essors vaincus le bréviaire de jessica il vivait sans souci ayant quelque part en province des parents qui lui envoyaient un peu d’ argent quand il en manquait ce fut ainsi que je devins fonctionnaire mon père même après cette concession à le goût de le jour ne voulut jamais me revoir a la fin de sa vie il fit entrer dans son affaire mon frère cadet qu’ il aimait beaucoup et qui avait paraît -il l’ esprit commercial; "
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il faut aussi l’ amour je ne veux donc être aimée ni par pitié ni par devoir; m. sylvestre l’ a compris et je lui sais gré de ne m’ avoir pas laissée prendre le change elle nous quitta en nous disant un bonsoir amical et comme jean restait triste et absorbé je voulus lui démontrer que félicie étant parfaitement calme et nullement piquée j’ avais bien agi dans l’ intérêt de tous en faisant cesser un quiproquo ridicule et pénible PROPN secoua la tête .–ma sœur est trop fière dit -il pour se fâcher de votre froideur elle n’ en souffre peut-être pas je ne sais plus rien de ce qui se passe entre vous mais je vous déclare que si elle en souffre elle en souffre beaucoup | [
"personne ne le saura mais le mal intérieur sera grand c’ est une fille qui ne sent rien à le demi l’ idée de le chagrin de félicie me rendit très malheureux je l’ avoue et fois le lendemain je fus prêt à le lui dire que j’ avais menti que je l’ aimais passionnément et que j’ étais jaloux je ne pus cependant me résoudre à le cette humiliation d’ autant plus que cette nature énergique ne donnait guère de prise à le retour son parti était pris il semblait même qu’ il le fût d’ avance et elle ne laissa paraître ni froissement d’ amour-propre ni pitié pour elle-même ni regret de son illusion perdue ",
"elle travailla comme à l’ ordinaire prodigua les mêmes soins à la famille et à le moi et il n’ y eut pas sur son visage la moindre trace de larme ou d’ insomnie peut-être fus -je piqué moi de son courage ou de son indifférence je m’ aperçus d’ une chose illogique et mauvaise qui se passait en moi j’ aurais voulu qu’ elle eût un grand chagrin je tâchais de m’ excuser de mon injustice à le mes propres yeux en me disant que ce chagrin sincère et profond eût banni mes craintes et désarmé ma prudence ",
"étais -je dans mon droit n’ y étais -je pas je ne lisais plus bien clairement dans ma conscience tant l’ amour y avait déjà porté de trouble et soulevé de questions .peu de jours après avoir ainsi brûlé mes vaisseaux je sentis un grand besoin de solitude et l’ occasion me servit les morgeron avaient un procès qui durait depuis des années et qui leur mangeait de l’ argent en pure perte comme ils s’ en tourmentaient un peu je me fis expliquer l’ affaire et j’ y trouvai une solution dont on ne s’ était pas avisé encore pour la proposer et la faire accepter il fallait aller à le sion ",
"j’ offris de m’ y rendre on accepta je partis .je restai un mois absent occupé tout le jour de les intérêts de mes amis et me promenant seul le soir dans la montagne là je recouvrai le calme qui m’ avait fui et je me crus si bien guéri de l’ amour que je retournai avec joie à la diablerette de grands chagrins m’ y attendaient .je trouvai félicie si changée et si vieillie que je me demandai si l’ illusion de l’ amour me l’ avait fait trouver jeune et belle ou si une profonde douleur avait fait sur elle en un mois l’ ouvrage de plusieurs années elle m’ assura qu’ elle se portait bien PROPN me jura qu’ elle n’ avait pas été malade ",
"l’ ayant vue tous les jours il ne s’ était pas aperçu qu’ elle eût souffert tonino était absent il avait été à le lugano recevoir la dernière bénédiction de sa mère mourante félicie avait gardé un tendre souvenir à le cette parente charitable par qui elle avait été accueillie dans son malheur je pus penser que sa mort et le chagrin de tonino l’ avaient vivement affectée et que absorbée par ces chagrins de famille elle ne songeait plus à le moi je n’ étais plus jaloux je rougissais de l’ avoir été; ",
"je me flattais d’ inspirer désormais une amitié bienfaisante et sérieuse un soir jean me prit à le part et me dit –j’ ai mal rêvé cette nuit je ne suis pas superstitieux je ne crois pas que les songes annoncent l’ avenir mais ils ont cela de triste ou d’ utile qu’ ils nous font penser à le ce qui peut nous arriver et à le ceux que nous laisserions dans la peine j’ ai rêvé que j’ étais à la chasse et que je tuais un chamois mais la bête morte c’ était moi-même ",
"je me voyais accroché à une roche saignant les flancs ouverts mon chien venait pour m’ achever je voulais lui parler je ne pouvais pas et il ne me reconnaissait pas je me suis éveillé tout effrayé et tout malade j’ en ris à le présent mais je me demande tout de même si en cas d’ accident mes affaires sont bien en ordre il faut que vous m’ aidiez à le voir cela ",
"le procès que vous avez heureusement terminé à le sion vous a mis à le même de bien connaître ma situation et les dispositions de ma famille à l’ égard de félicie mes parents ne l’ aiment pas ils sont tous riches et je veux qu’ elle soit sans conteste mon unique héritière mon testament est fait examinons -le ensemble sachez s’ il est bien fait et s’ il assure l’ avenir de ma sœur ",
"après examen attentif tout me sembla arrangé pour le mieux je rassemblai et rangeai tous les titres et jean me montra ou il cachait la clef de son bureau –à présent me dit -il je suis tranquille et je pourrai faire tous les rêves de le monde sans m’ en souvenir le lendemain son air enjoué il me sembla qu’ il était poursuivi par un pressentiment sinistre les gens doués d’ une forte vitalité ne pensent pas à la mort sans un ébranlement sensible de tout leur être je vis un nuage passer plusieurs fois sur ce front large et bas qui commençait à se dégarnir et à le montrer à nu la puissance de ses facultés d’ obstination et de bonté .cette impression de tristesse fut bientôt effacée "
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"il a été mon voisin je l’ ai vu commencer je le sais par coeur il vous importe peu de savoir comment j’ ai appris les details de son histoire je les ai appris et je les affirme authentiques voilà le principal ",
"et elle auprès de cet homme qui se consume qui pourrait croire qu’ elle serait heureuse l’ issue? divorcer mais divorcer d’ avec quelqu’un à qui on n’ a rien à le reprocher? rejeter un petit être qui n’ est que douceur affection bonne volonte allez -vous-en vous n’ êtes coupable de rien ",
"je ne perdais pas mon temps sœur nanon puisque c’ est l’ heure de le second goûter et que les bêtes reposent l’ endroit me plaît; j’ y fume une pipe volontiers lorsque mon travail me conduit par ici —et vous êtes toujours pour les chemins de fer vous un homme de l’ ancien temps —les quelques compagnons qui me restent plus ou moins mes cadets d’ ailleurs ne partagent pas tous mon avis de sorte qu’ il arrive parfois de se disputer à la chambrette le plus enragé c’ est ravoux un entêté qui malgré empire et république a toujours sa chambre tapissée de fleurs de lys et voudrait qu’ on défonçât non seulement la voie où courent les rails mais encore les grandes routes pour y semer des pommes de terre et de le blé de quoi nourrir assure -t-il tout ce qu’ il y a de pauvres ici-bas ",
"quand tu auras besoin de nous tu nous appelleras —jusque-là silence cachez -vous dans vos tanières comme des fauves prêts à le bondir à le premier signal; ne cherchez pas à le savoir où je suis avant que vous receviez mes ordres allez maintenant et n' oubliez pas que le roi de les loups veille et travaille pour vous tous un dernier cri de: vive biscarre! ",
"des guêpes répond soti sans autre précision des centaines de guêpes suzanne c’ est plus grave que je ne pensais: où demande suzanne dans la bibliothèque répond dans la cheminée de la bibliothèque elles ont fait leur nid dans le conduit il faut les enfumer: y a que ç a à le faire pas question proteste suzanne non mais qu’ est -ce que ç a veut dire depuis qu’ elle vit à la campagne suzanne souffre d’ un amour immodéré pour les bêtes donc pour les guêpes ",
"vous ne verrez donc jamais qu’ elle est une mère aussi nourricière que la terre et que les forêts qui couvrent ses plaines et ses montagnes sont peuplées de plus d’ animaux que nos forêts terrestres cet horizon infini ces nuages ces flots ne vous parleront donc jamais que d’ ouragans et de naufrages il s’ exprimait avec une véhémence qui stupéfiait ma timidité d’ enfant et c’ est l’ impression de ses paroles que je vous donne plutôt que ses paroles elles-mêmes car j’ ai mal retenu ce que je ne comprenais guère mais l’ impression m’ est restée si vive que je le vois encore sous son parapluie étendant son bras sur la haute mer et entraînant mes yeux avec les siens viens ici continua -t-il en me montrant une crevasse de rocher d’ où l’ eau ne s’ était pas retirée que je te fasse comprendre un peu ce que c’ est que la mer ",
"gaz! jeanne –mais oui le gaz une flamme de centimètres et la bouteille d’ essence sur la tablette à le côté les fauvarque fréquentaient un grand nombre de gens d’ affaires banquiers ingénieurs industriels le voisinage de cette richesse ne leur causait aucune gêne a travers l’ opulence d’ autrui ils évoluaient légèrement en conservant le sens de leurs personnalités aussi occupaient -ils dans ces milieux une place particulière ",
"il fait cours le vendredi à les arts et métiers il part vers heures de le soir pour arriver vers minuit d\\' une traite il emmène toujours son chien lina ne veut pas rester seule avec lui et soit dit entre nous je l\\ approuve chevalier abusait de l\\ expression soit dit entre nous et cela ne convenait pas à sa manière il n\\ était pas homme à le confier ce qui flottait sous la surface de ses eaux ",
"un choc ç a pourrait le sortir de sa vape alors tu donnerais pleins phares quand arriverait par réflexes il freinerait ou il sortirait de la route tout seul j’ ai dit en haussant les épaules —justement l’ endroit est bon c’ est risqué mais je crois qu’ on doit tenter le coup et comme il voyait que je comprenais pas il a ajouté en montrant quelque chose dans l’ ombre de le doigt: d’ un côté la meule de paille de l’ étang de les guernouilles de l’ autre les échemiaux à le raoul de niverre —t’ as peut-être point tort j’ ai dit je vas essayer la d. de le notaire arrivait à à le moins que la route est toute droite c’ est qu’ à le bout qu’ elle tourne sur saint-michel juste à le moment ou ̀ il était sur nous je fis donner les illuminations en plein comme prévu il freina brusquement la voiture partit dans un long dérapement heurta le bas-côté franchit le fossé en vol plané sur sa droite c’est-à-dire sur notre côté mais à le mètres devant nous un moment j’ ai cru qu’ elle allait verser mais non elle arriva dans les premiers rangs de la vigne sur ses roues pulvérisa les",
"mais le logis de le soir parmi les saules et les platanes dans le hameau d’ une verte oasis n’ a plus rien de le farouche caravansérail à lequel nous étions habitués c’ est déjà presque une auberge comme on en pourrait trouver dans nos villages d’ europe avec un jardinet et une grille à le bord de le chemin tout le pays de le reste prend un air de sécurité et se banalise la tombée de la nuit cependant a du charme encore et on recommence à le sentir que le désert n’ est pas loin l’ heure de la prière est touchante dans ce petit jardin sous ses tilleuls et ses saules à le chant de les coucous et de les grenouilles "
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PROPN serra les lèvres il était bombardé par les informations et asphyxié par la proposition PROPN le fixait avec bienveillance à le côté de lui madeleine souriait gentiment comme une mère de famille regardant son bébé jouer dans le sable c’ est que | [
"–nous avons besoin de jeunes gens dynamiques et compétents ces qualificatifs achevèrent d’ effrayer PROPN PROPN lui parlait comme s’ il avait fait les hautes études commerciales de paris outre qu’ il y avait visiblement erreur sur la personne PROPN sentait que sortir vivant de l’ hôtel péricourt relevait déjà de le miracle s’ approcher de nouveau de la famille péricourt même pour un travail avec l’ ombre de le capitaine pradelle sillonnant les couloirs –merci beaucoup monsieur dit albert mais j’ ai une très bonne place ",
"PROPN leva les mains je comprends pas de problème lorsque la porte fut refermée il resta un instant immobile pensif –bonsoir ma chérie dit -il enfin –bonsoir papa il posa un baiser sur le front de sa fille ",
"tous les hommes faisaient comme ç a avec elle PROPN vit immédiatement qu’ PROPN était déçu il rentrait morose de sa sortie; avec sa bonne amie les choses n’ avaient pas tourné comme prévu malgré les belles chaussures neuves ou à le cause d’ elles pensa PROPN qui savait ce que c’ est que la véritable élégance et qui n’ avait pas donné cher des chances d’ PROPN en découvrant ce qu’ il portait à les pieds ",
"en arrivant PROPN avait détourné les yeux comme un timide c’ était inhabituel ordinairement à le contraire il le fixait intensément c’ était un regard presque excessif qui disait qu’ il ne craignait pas de regarder son camarade en face lorsqu’ il ne portait pas de masque comme ce soir-là à le lieu de quoi PROPN rangea ses chaussures dans leur boîte comme un trésor qu’ on cache mais sans joie le trésor était décevant il s’ en voulait d’ avoir cédé à le cette envie quelle dépense avec tout ce qu’ ils avaient à le payer tout ç a pour faire le beau chez les péricourt même la petite bonne s’ était marrée il ne bougeait pas PROPN ne voyait que son dos immobile accablé ",
"c’ est ce qui le décida à se lancer il s’ était pourtant promis de ne parler de rien tant que le projet ne serait pas entièrement bouclé et il en était loin de plus il n’ était pas encore tout à le fait content de ce qu’ il avait produit et PROPN n’ avait pas un moral suffisant pour aborder les choses sérieuses autant de raisons d’ en rester à sa décision initialede se livrer le plus tard possible s’ il se résolut malgré tout à le lâcher le morceau ce fut à le cause de la tristesse de son camarade en réalité cet argument ne faisait que masquer sa raison véritable il avait hâte; depuis l’ après-midi ou il avait achevé le dessin de l’ enfant de profil il grillait d’ impatience ",
"alors tant pis pour les bonnes résolutions –au moins j’ ai bien dîné dit albert sans se relever il se moucha il ne voulait pas se retourner se donner en spectacle édouard un moment intense un moment de victoire pas sur albert non mais pour la première fois depuis la faillite de sa vie la victoire de se sentir fort d’ imaginer que l’ avenir allait dépendre de lui ",
"PROPN eut beau se lever en baissant les yeux je vais à le charbon PROPN l’ aurait serré contre lui il l’ aurait embrassé s’ il avait eu des lèvres PROPN mettait toujours ses gros chaussons en tissu écossais pour descendre je reviens ajouta -t-il comme si la précision était nécessaire c’ est ainsi dans les vieux couples on se dit des choses par habitude sans se rendre compte de la portée qu’ elles auraient si on les écoutait vraiment dès qu’ PROPN est dans l’ escalier édouard saute sur la chaise soulève la trappe sort le sac replace la chaise l’ époussette rapidement s’ installe dans l’ ottomane se penche sort de dessous le divan son nouveau masque l’ enfile et attend son cahier de dessins sur les genoux il est prêt trop tôt et le temps lui semble long à le guetter le bruit de les pas d’ albert dans l’ escalier très lourds à le cause de le seau rempli de charbon c’ est le grand modèle a sacrément ce truc-là ",
"PROPN pousse enfin la porte quand il lève les yeux il est saisi stupéfié il lâche le seau qui choit avec un gros bruit métallique il tâche de se retenir tend le bras ne trouve rien il a la bouche grande ouverte pour ne pas défaillir ses jambes n’ en peuvent plus il tombe enfin à le genoux sur le parquet bouleversé le masque que porte édouard presque grandeur nature c’ est sa tête de cheval il l’ a sculptée dans du papier mâché durci ",
"tout y est la couleur brune avec les marbrures sombres la texture de le pelage noirci faite d’ une peluche marron très douce à le toucher les joues décharnées et tombantes le long chanfrein anguleux menant à les naseaux ouverts comme des fosses avec les grosses lèvres duveteuses et entrouvertes la ressemblance est hallucinante lorsque PROPN ferme les yeux c’ est le cheval PROPN qui ferme les yeux c’ est lui PROPN n’ avait jamais fait le rapprochement entre édouard et le cheval il est ému à les larmes comme s’ il retrouvait un ami d’ enfance un frère alors "
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"sa pose avait je ne sais quoi de trop régulier de définitif pour ainsi dire d' éternel à l' entrée presque à la porte ma mère et ma sœur travaillaient de chaque côté d' une chiffonnière à la place qu' elles avaient adoptée pour veiller depuis que grand'mère était malade sitôt que j' avais paru elles m' avaient fait signe de la main doucement doucement pas de bruit elle dort l' abat-jour de leur lampe projetait la lumière plus vive sur leur ouvrage qui était un fouillis de petits carrés de soie verts bruns jaunes gris et où je reconnaissais des morceaux de leurs anciennes robes ou de leurs anciens rubans de chapeaux ",
"les hommes finissaient par se battre pour rire sans s’ occuper d’ elle pour germain tout cela aussi était nouveau un peu grisant lui si boutonné si compassé à l’ ordinaire se laissait enfin aller c’ était un faux calme comme on dit une fausse maigre il n’ avait pas assez joué étant petit ",
"ils croiront à ma disparition mais je serai prêt à le prendre ma revanche encore une fois il suffira d' une vingtaine d' années de patience tout à le plus éteins à le présent il me semble que c' est ici oui il y a ce renfoncement nous ne pouvons plus aller plus loin ",
"–non non prononça -t-il l’ heure avance et il faut que je te dise quel service j’ attends de toi le comte de PROPN est chez lui en ce moment? –ne m’ en parlez pas voici jours qu’ à la suite d’ une chute de rien dans l’ escalier il ne sort pas –eh bien mon garçon j’ ai absolument besoin de parler à le ton patron si je lui faisais passer ma carte il ne me recevrait pas j’ ai compté sur toi pour m’ introduire près de lui ",
"prends garde madeleine si le duc te dit d’ épouser le prince prends garde si le duc te dit que mathilde est sa fille dis-lui que jamais cette femme n’ est sortie de mes entrailles adieu reviens tous les ans à le château d’ arvers la mort veut te prendre mais je prie dieu la main glacée se leva comme pour montrer le ciel –adieu madeleine ",
"—non patron —qu’ on la demande chez moi si elle n’ y est pas essayez le numéro de lognon peut-être pas un vrai fou pas un être à le interner dans un hôpital psychiatrique mais un violent incapable de maîtriser ses instincts c’ est toi elle avait regagné leur appartement et devait être occupée à le préparer le dîner il y a longtemps que tu es rentrée —plus d’ une heure ",
"la rivière est bien à le centre de les opérations futures l’ or est là quelque part mais comment résoudre le problème sans les explications qu’ a promises m. montessieux et qu’ arnold et m. guercin ne réussissent pas à le découvrir un seul renseignement si c’ en est un et s’ il se rapporte à l’ affaire la série de chiffres tracés à la fin de le testament par m. montessieux c’ est peu et il est à le présumer que m. guercin n’ en a jamais trouvé la signification et que même il n’ y a jamais attaché d’ importance ",
"c’ était le ton qu’ adoptait souvent pour lui parler le docteur poutrel ce livre une erreur de jeunesse avait répété poutrel en posant la main sur l’ épaule de le petit peter il souriait il avait encore dit à le bosmans sur le mode de la plaisanterie «je suis soulagé qu’ il n’ en reste aucun exemplaire dans votre librairie il vaut mieux faire disparaître une bonne fois pour toutes les pièces à le conviction le soir à le auteuil dans le bar de jacques l’ algérien margaret lui expliquait que ses nouveaux patrons ainsi les appelait -elle ne ressemblaient pas de le tout à le professeur ferne et à sa femme ",
"de le tillet eut une mine désespérée –il ne faut jamais mal accueillir les écus dit l’ impassible compère de du tillet cela peut porter malheur –où avez -vous pris cet argent PROPN dit le banquier en jetant sur sa femme un regard qui la fit rougir jusque dans la racine de les cheveux –je ne sais pas ce que signifie votre question dit -elle –je pénétrerai ce mystère répondit -il en se levant furieux ",
"regardait par la fenêtre et PROPN observait la peau fripée de ses doigts elle était fâchée contre lui parce qu’ il l’ avait abandonnée presque tout l’ après-midi mais PROPN ne s’ en rendait pas compte il était ailleurs .il rentra chez lui ce soir -là avec l’ impression d’ avoir eu son premier rapport sexuel il était sûr d’ avoir l’ année1956 fut pour pál une longue succession de traumatismes "
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vous dites qu’ elle s’ appelle mme de chaussepierre dit -elle en épelant ce dernier mot d’ un air interrogateur et comme si elle avait peur de se tromper le duc lui jeta un regard dur cela n’ est pas si ridicule que vous avez l’ air de croire de s’ appeler chaussepierre le vieux chaussepierre était le frère de la charleval nommée de mme de sennecour et de la vicomtesse de le merlerault ce sont des gens bien | [
"assez s’ écria la duchesse qui comme une dompteuse ne voulait jamais avoir l’ air de se laisser intimider par les regards dévorants de le fauve basin vous faites ma joie je ne sais pas où vous avez été dénicher ces noms mais je vous fais tous mes compliments si j’ ignorais chaussepierre j’ ai lu balzac vous n’ êtes pas le seul et j’ ai même lu labiche j’ apprécie chanlivault je ne hais pas charleval mais j’ avoue que du merlerault est le chef-d’œuvre ",
"de le reste avouons que chaussepierre n’ est pas mal non plus vous avez collectionné tout ça ce n’ est pas possible vous qui voulez faire un livre me dit -elle vous devriez retenir charleval et de le merlerault vous ne trouverez pas mieux il se fera faire tout simplement procès et il ira en prison ",
"vous lui donnez de très mauvais conseils oriane j’ espère pour lui qu’ il a à sa disposition de les personnes plus jeunes s’ il a envie de demander de mauvais conseils et surtout de les suivre mais s’ il ne veut rien faire de plus mal qu’ un livre assez loin de nous une merveilleuse et fière jeune femme se détachait doucement dans une robe blanche toute en diamants et en tulle madame de guermantes la regarda qui parlait devant tout un groupe aimanté par sa grâce votre sœur est partout la plus belle ",
"elle est charmante ce soir dit -elle tout en prenant une chaise à le prince de chimay qui passait le colonel de froberville il avait pour oncle le général de le même nom vint s’ asseoir à le côté de nous ainsi que m. de bréauté tandis que m. de se dandinant par un excès de politesse qu’ il gardait même quand il jouait à le tennis où à le force de demander des permissions à les personnages de marque avant d’ attraper la balle il faisait inévitablement perdre la partie à le son camp retournait auprès de m. de charlus jusque -la quasi enveloppé par l’ immense jupe de la comtesse molé qu’ il faisait profession d’ admirer entre toutes les femmes et par hasard à le moment où plusieurs membres d’ une nouvelle mission diplomatique à le paris saluaient le baron à la vue d’ un jeune secrétaire à l’ air particulièrement intelligent m. de PROPN fixa sur m. de charlus un sourire où s’ épanouissait visiblement une seule question m. de charlus eût peut-être volontiers compromis quelqu’un mais se sentir lui compromis par ce sourire partant d’ un autre et qui ne pouvait avoir q",
"elles me laissent plus que froid de le reste dans le cas particulier vous faites un impair de tout premier ordre je crois ce jeune homme absolument le contraire ici m. de charlus irrité d’ avoir été dénoncé par un sot ne disait pas la vérité le secrétaire eût si le baron avait dit vrai fait exception dans cette ambassade elle était en effet composée de personnalités fort différentes plusieurs extrêmement médiocres en sorte que si l’on cherchait quel avait pu être le motif de le choix qui s’ était porté sur elles on ne pouvait découvrir que l’ inversion ",
"en mettant à la tête de ce petit sodome diplomatique un ambassadeur aimant à le contraire les femmes avec une exagération comique de compère de revue qui faisait manœuvrer en règle son bataillon de travestis on semblait avoir obéi à la loi de les contrastes malgré ce qu’ il avait sous les yeux il ne croyait pas à l’ inversion il en donna immédiatement la preuve en mariant sa sœur à un chargé d’ affaires qu’ il croyait bien faussement un coureur de poules dès lors il devint un peu gênant et fut bientôt remplacé par une excellence nouvelle qui assura l’ homogénéité de l’ ensemble d’ autres ambassades cherchèrent à le rivaliser avec PROPN mais elles ne purent lui disputer le prix comme à le concours général où un certain lycée l’ a toujours et il fallut que plus de ans se passassent avant que des attachés hétérogènes s’ étant introduits dans ce tout si parfait une autre pût enfin lui arracher la funeste palme et marcher en tête .rassurée sur la crainte d’ avoir à le causer avec swann mme de guermantes n’ éprouvait plus que de la curiosité à le sujet de ",
"savez -vous à le quel sujet demanda le duc à le m. de PROPN j’ ai entendu dire répondit celui-ci que c’ était à le propos d’ un petit acte que l’ écrivain bergotte avait fait représenter chez eux c’ était ravissant d’ ailleurs mais il paraît que l’ acteur s’ était fait la tête de gilbert que d’ ailleurs le sieur bergotte aurait voulu en effet dépeindre —tiens cela m’ aurait amusée de voir contrefaire gilbert dit la duchesse en souriant rêveusement ",
"c’ est sur cette petite représentation reprit m. de bréauté en avançant sa mâchoire de rongeur que gilbert a demandé des explications à le swann qui s’ est contenté de répondre ce que tout le monde trouva très spirituel: mais pas de le tout cela ne vous ressemble en rien vous êtes bien plus ridicule que il paraît de le reste reprit m. de bréauté que cette petite pièce était ravissante mme molé y était elle s’ est énormément amusée —comment mme va la dit la duchesse étonnée ah! c’ est mémé qui aura arrangé cela c’ est toujours ce qui finit par arriver avec ces endroits-là ",
"tout le monde un beau jour se met à le y aller et moi qui me suis volontairement exclue par principe je me trouve seule à m’ ennuyer dans mon coin déjà depuis le récit que venait de leur faire m de bréauté la duchesse de guermantes sinon sur le salon swann de le moins sur l’ hypothèse de rencontrer swann dans un instant avait comme on voit adopté un nouveau point de vue l’ explication que vous nous donnez dit à le m. de PROPN le colonel de froberville est de tout point controuvée j’ ai mes raisons pour le savoir le prince a purement et simplement fait une algarade à le swann et lui a fait assavoir comme disaient nos pères de ne plus avoir à se montrer chez lui étant donné les opinions qu’ il affiche "
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"les servantes offrirent des œufs mollets pris dans une gelée de venaison et mis en de courts gobelets d' argent sur lesquels étaient gravés de les moulins à le vent de les nefs et des danseurs de kermesses doctoral m. pierquin prétendit qu' on devait écrire forme antique de selon lui avait pour étymologie hortus jardin horps était une corruption de urbs ville l' abbé de praxi-blassans contredit ",
"tout cela est vrai répondit le marquis dominé malgré lui par l' accent de la jeune fille —je vois avec plaisir que vous avez à le défaut d' autre qualité la franchise señor reprit ironiquement la jeune fille je continue: dépouillée de tous ses biens ma famille exilée depuis près d' un siècle de le pays découvert par un de ses ancêtres ne vivait que difficilement et ne parvenait à le conserver son rang à le milieu de la population étrangère parmi laquelle le sort la contraignait à le vivre qu' en se livrant à l' élève de les bestiaux sur une grande échelle et en faisant valoir des terres acquises péniblement sur la limite de le désert vous vous étiez présenté à le mon père comme une victime de les intrigues politiques de les gens entre les mains de lesquels le roi de PROPN a délégué ses pouvoirs cette raison suffisait pour que notre maison devînt la vôtre et que mon père ne conservât pas de secrets pour vous ",
"puis m’ avançant enfin recueilli et souriant à le cette table où les anges m’ accompagnaient et y recevant mon sauveur et mon dieu avec cette simplicité d’ une âme qui se donne sans compter à le celui qui se donne lui-même à le elle près de moi je vois encore un enfant un de ces anges terrestres dont le front rayonne d’ innocence et qui portent leurs âmes sur leurs visages lui aussi venait de recevoir son dieu et à le genoux tout entier à l’ hôte divin qui remplissait son cœur inattentif à le ce qui se passait près de lui des larmes de bonheur coulaient de ses yeux a cette vue je me sentis troublé il me sembla que ne pleurant point je ne faisais pas pour remercier mon dieu tout ce que me commandait un aussi éclatant bienfait et désireux de ne point l’ aimer moins qu’ un autre je voulus pleurer à le mon tour pauvre enfant ignorant je ne savais pas alors que dieu se contente des larmes de le cœur ",
"il y en a d’ autres qui sont près de les suivre; et quoique nous soyons encore un nombre considérable nous ne vivons plus ni les uns ni les autres que dans la vue et le désir de la mort a cette époque mourut un religieux qui n’ avait pas plus de ans et qui dans son attirail de décédé dit à le rancé: j’ ai bien de la joie de me voir dans l’ habit de mon départ il souriait lorsqu’ il allait mourir comme les anciens barbares on croyait entendre cet oiseau sans nom qui console le voyageur dans le vallon de cachemir c’ est sur ce fond de la trappe que venaient se jouer les scènes extérieures les silhouettes de le monde se dessinaient autour de les ombres le long de les étangs et dans les futaies le contraste était plus frappant qu’ à le port-royal car on n’ apercevait pas m.d’ PROPN marchant une serpe à la main le long de les espaliers mais quelque vieux moine courbé allant une bêche sur l’ épaule creuser une fosse dans le cimetière ",
"l’ homme ingénieux tourna le problème en bâtissant de les hôpitaux partout et l' appendice vermiculaire devint un objet de dérision pour la chirurgie et pour le malade l' occasion de se familiariser sans risque avec le milieu médical dans la perspective d' agonies futures plus préoccupantes débarrassé donc de cet appendice superflu qui ne ferait même pas une queue à un lézard puis proprement recousu crab semble pourtant avoir du mal à se rétablir il a perdu ses réflexes il ne digère plus respire avec difficulté ",
"la visite est prévue pour et je me demande comment je vais passer les minutes qui restent en face de cet homme à le demi mort déjà ses yeux s’ entrouvrent et j’ ai le sentiment qu’ ils me regardent ou contemplent quelqu’un d’ autre quelqu’un de tout à le fait différent qu’ ils voient à le travers moi j’ ai l’ impression que je n’ ai pas vraiment vu le regard de peut-être parce que à le côté de son profil immobile il y a la partie ouverte de son visage revêtue de force et de beauté ",
"il craignait un escalier inattendu ses pas étaient inquiets en appuyant ses bras à les parois de le mur il rencontra une porte qui céda aussitôt et il se trouva dans un petit salon fort élégant que le réverbère de la rue éclairait suffisamment à le travers la fenêtre une faible lueur filtrait entre la fente d’ une autre porte vers laquelle tancre ̀de se dirigea il frappa légèrement par prudence —entrez dit une assez douce voix ",
"avait précisé le bas est ici en retournant la photo d’ un air offusqué PROPN n’ en tirerait rien demain PROPN était cinglé il était temps que septembre revienne avec quelques bonnes affaires authentiques l’ été n’ était fait que de paperasseries chaudes de trompe-l’œil et d’ interrogations fantasmatiques ",
"plus ils produiront plus ils consommeront plus ils profiteront de nous plus nous profiterons d' eux qu' ils jouissent abondamment de notre travail et nous jouirons de le leur abondamment en observant les mouvements qui emportent les sociétés peut-être découvrira -t-on les signes que la période de violences s' achève la guerre qui était autrefois à l' état permanent parmi les peuples est maintenant intermittente et les temps de paix sont devenus beaucoup plus longs que les temps de guerre ",
"approchez de votre aïeul mes petits enfants vous voyez devant vous revilius PROPN s’ était jetée dans les bras de son père et litavie s’ emparant de ses mains les couvraient de baisers et de larmes pendant longtemps personne ne put prononcer une parole le silence n’ était interrompu que par des sanglots entrecoupés "
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c’ était bien l’ épithète qui lui convenait le mieux flammette dut quitter son amie elle reprit place dans la voiture avec françoise qu’ elle reconduisit et revint à le passy charlemagne l’ aperçut en son brillant équipage et demeura tout ébahi flammette s’ amusant de son air surpris lui dit d’ un ton précieux ne suis -je pas princesse | [
"pendant le dîner elle parla tout le temps racontant avec joie les événements de la journée les jeunes gens étaient enchantés de la sentir si gaie ils se rendaient compte que malgré leur bonne volonté ils ne pouvaient accorder à le leur fille toutes les distractions qui lui étaient nécessaires leur souci de ne lui voir aucune amie de son âge n’ existait plus puisque mademoiselle de sambris avait pris flammette en amitié marie seule grogna selon son habitude ",
"a l’ avenir nous ne verrons plus mademoiselle elle était la moitié de le temps à le levallois l’ autre moitié va être réservée à le neuilly a passy on ne laissera rien tous s’ indignèrent et la sommèrent de retirer ses paroles vous n’ aimez plus votre maîtresse dit marcel vous ne pensez qu’ à le vous! flammette fut touchée par les reproches de marie ",
"elle a raison s’ écria -t-elle je ne suis qu’ une égoïste je songe à le mon seul plaisir et je vous abandonne hugues la rassura: amuse -toi petite prends de la santé et de l’ agrément ce sera le meilleur cadeau que tu puisses nous faire quant à abandonner la maison ce n’ est pas encore le cas ",
"toute peine mérite salaire les distractions que peut te procurer ton amie yvonne sont la récompense de les peines que tu te donnes pour françoise bravo hugues! approuva frédéric tu parles comme un sage de la grèce notre avocat raymond rougit écrasé par ton éloquence raymond ne releva pas la raillerie de son camarade et se joignit à le hugues pour rassurer flammette elle suivit donc les conseils de ses amis ",
"les journées se succédèrent agréablement occupées soit à le passy soit à le levallois soit à le neuilly où les jeunes filles faisaient maintenant de la musique yvonne avait découvert à le flammette une très jolie voix et toutes s’ amusaient à le déchiffrer morceaux et partitions madame de sambris avait consenti à s’ étendre sous la véranda et dirigeait les jeunes filles les feuilles prenaient des teintes pourpres et dorées elles se détachaient en tournoyant des arbres et tombaient à le terre doucement ",
"gobéas capucines et volubilis frissonnaient la vigne vierge rougissait sous les insultes de le froid; le lierre narquois s’ assombrissait davantage pierre de sambris venait d’ atterrir à le marseille on n’ entendait plus parler dans la maison que de son retour flammette crut devoir par discrétion prévenir yvonne qu’ elle attendrait un certain temps avant de revenir ",
"tu vas recommencer à le nous fuir? fit yvonne qui maintenant tutoyait flammette non pas vous fuir mais vous laisser en famille ah! c’ est à le cause de pierre tu as peut-être raison ",
"je ne serai plus qu’ une médiocre amie pour devenir uniquement une sœur ces jours-ci lorsque monsieur mon frère nous laissera quelque liberté je te ferai signe flammette attendit jours sans avoir de nouvelles des sambris puis un matin elle reçut un petit mot la priant de passer l’ après-midi à le neuilly elle ne manqua pas de s’ y rendre heureuse de revoir son amie et pensant faire de la bonne musique avec elle quelle ne fut pas sa déconvenue en apercevant dans le parc plusieurs jeunes filles elle fit un mouvement pour se retirer mais yvonne la prévint ",
"hé bien! flammette! encore s’ enfuir? pourquoi ne m’ as -tu pas dit que tu avais de le monde ce n’ est pas de le monde ce sont des amies qui reviennent de vacances elles sont très habillées tandis que moi toi tu es charmante tu as un petit corsage délicieux et pas une n’ est aussi jolie que toi "
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"elle attendait un de ces mots qui finissaient toujours les explications entre eux je vous remercie mère vous avez eu raison moins encore une de ces plaintes qui annoncent l' acceptation déjà consentie à le fond des rigueurs de la vie mais non elle avait bien pu empêcher guillaume d' ouvrir une fenêtre et de rejoindre sa femme mais son action avait été toute physique elle avait bénéficié d' une longue déférence à ses volontés ",
"il me regardait la petite pluie fine se déposait en minuscules gouttelettes d’ argent de mercure sur le drap de sa vareuse une poussière d’ un gris métallique où l’ épaule dépassait de l’ abri de l’ auvent tandis que nous parvenaient les discordants échos les éclats de voix incohérents fragments de colère de passion détachés de ce comment dire ce permanent et inépuisable stock ou plutôt réservoir ou plutôt principe de toute violence et de toute passion qui semble errer imbécile désœuvré et sans but à la surface de la terre comme ces vents ces typhons sans autre objet qu’ une aveugle et nulle fureur secouant sauvagement et à le hasard ce qu’ ils rencontrent sur leur chemin; maintenant peut-être avions -nous appris ce que savait ce cheval en train de mourir son œil allongé velouté pensif doux et vide dans lequel je pouvais pourtant voir se refléter nos minuscules silhouettes cet œil de le portrait ensanglanté lui aussi allongé énigmatique et doux que j’ interrogeais: de le théâtre de la tragédie de le roman inventé disait -il tu t’ y complais tu en rajout",
"lorsqu’ on sut qu’ elle quittait inopinément le château une joie franche y éclata robert ne s’ était jamais accoutumé à le cette présence presque continuelle d’ un esprit taquin et querelleur il témoigna donc à sa mère son parfait contentement; et ce départ le mettant de fort belle humeur avança ses études plus que ne l’ eussent fait les plus longs discours bernard de salis envoyé depuis peu en garnison à le meaux reçut de l’ oncle d’ PROPN ce petit billet: mon cher après une solide reconnaissance je me suis décidé à le donner l’ assaut ",
"il levait la tête tiens voilà la fille ce que j’ ai faim c’ est une bonne maladie prends ce que tu veux heureux de me nourrir à le moins on se disait les mêmes choses qu’ autrefois quand j’ étais petite rien d’ autre ",
"il décida de raconter d’ abord l’ histoire de la serviette quand il eut fini derieux hocha la tête —vous n’ avez pas beaucoup de chances de revoir votre fric surtout si ce sont des vrais policiers est une terreur et surtout ce n’ est pas le gars à le laisser passer millions de dollars ",
"était à la chapelle sixtine immense et grandiose tableau de michel-ange se dressait comme un nouveau ciel apocalyptique devant toutes les têtes le formidable entassement de corps de bras de jambes à les raccourcis violents et bizarres le christ foudroyant les damnés entraînés par les diables à les faces bestiales les morts qui sortent des tombeaux les squelettes qui se recouvrent de chairs et redeviennent vivants épouvante effroyable de l\\ humanité tremblant sous la colère de dieu tout cet ensemble semblait donner une vie une réalité à les éloquentes périodes oratoires de le patriarche et par moments sous certains effets de lumière on croyait voir avancer les trompettes de le jugement entendre même les sons lointains de le céleste appel et voir agiter et revivre entre ciel et terre toutes ces chairs ressuscitées à peine le patriarche de jérusalem eut -il achevé la péroraison de son discours qu\\' un évêque indépendant un de les plus bouillants dissidents de le concile le savant se précipita à la tribune et se mit à le soutenir qu\\ il ne fallait rien prendre a",
"sa mère était -elle encore vivante ou autant de questions dont les réponses se trouvaient sans doute dans un dossier rangé parmi d’ autres à la préfecture de police y figuraient aussi les raisons de son internement à le dachau et de son inculpation pour intelligence avec l’ ennemi» mais comment obtenir ce dossier? et si avait continué de chercher asile dans les divers refuges de l’ armée de le salut la perte de sa carte d’ identité l’ avait laissé indifférent ",
"inès s’ arrêta à le pied de l’ escalier épuisée par les émotions qui battaient son cœur elle ne savait ni ce qu’ elle voulait ni ce qu’ elle cherchait; tant de souffrances la harcelaient qu’ elle ne savait plus où était sa vraie souffrance comme elle arrivait sur le palier de le premier étage une porte s’ ouvrit et sa sœur henriette parut mince petite le visage rond avec des yeux clairs qui semblaient étonnés de tout et des cheveux châtains dont les boucles naturellement ondulées flattaient sa nuque –et anne-marie henriette écarta les bras comme si la fatalité même la forçait à les ouvrir ainsi –mal très mal que faire? –comment est gilbert? ",
"sur le trottoir d’ en face juste en face de l’ appartement se dressait la silhouette massive et silencieuse de la banque de PROPN le lourd portail de bronze était condamné rien ne bougeait alentour et jean-christophe de g. fut alors traversé d’ un noir pressentiment persuadé que quelque chose de dramatique allait survenir dans le calme de cette nuit orageuse que d’ un instant à l’ autre il serait le témoin d’ un déferlement de violence de stupeur et de mort que des sirènes d’ alarme se déclencheraient derrière les murs d’ enceinte de la banque de PROPN et que la rue en contrebas serait le théâtre de poursuites et de cris de heurts de claquements de portières et de coups de feu la chaussée brusquement envahie de voitures de police et de gyrophares qui illumineraient les façades en tournoyant dans la nuit jean-christophe de g. était nu à la fenêtre de l’ appartement de la rue de la vrillière et il regardait la nuit avec cette inquiétude diffuse qui lui oppressait la poitrine quand il aperçut un éclair à le loin dans le ciel une courte rafale de vent lui aéra alor",
"j’ ignore sur quel peuple cet été a pu être conquis par suite de le traité de les russes condamnèrent les persans à le leur payer une somme exorbitante chaque ville principale ou secondaire entrant pour sa part dans la dette qui n’ est qu’ un petit village fut taxé à le francs toute proportion gardée c’ est comme si l’on obligeait la commune de PROPN à le verser francs à la caisse de les contributions directes après s’ être longtemps fouillés les habitants de reconnurent qu’ ils ne pourraient pas même réunir francs "
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pour l’ avoir à le moins près de lui l’ orfévre avait été obligé de lui bâtir une maison à le milieu de le val jamais rachel ne franchissait le seuil de le manoir cette conduite que maître pointel prenait parfois pour un tacite reproche de spoliation lui était un grand crève-cœur il aimait sa fille avec passion et le respect de plus en plus froid qui avait remplacé chez celle-ci l’ expansive tendresse de les jours de son enfance mêlait une forte dose d’ amertume à le bien-être de le vieux juif le second chagrin de lucifer avait une source moins naturelle | [
"le val il faut que le lecteur le sache est habité depuis le commencement de le monde par fées de naturel capricieux et acariâtre lesquelles s’ ingénient de le matin à le soir à le trouver de méchants tours qu’ elles mettent à le exécution de le soir à le matin ces fées sont sœurs ou pour le moins cousines elles se nomment gulmitte et mêto à le physique elles ressemblent de tout point à le vieilles femmes très-laides leur moral répond positivement à le leur physique ",
"quant à le leur pouvoir il est celui de toutes les fées elles savent planter des bosses hideuses sur le dos de les enfants rendre louches les yeux les plus droits en outre et ceci de le moins est original elles ont la faculté de se grandir ou de se rapetisser jusqu’ à l’ indéfini sans pouvoir changer en rien leurs traits ni leur tournure de sorte que à le volonté et deviennent d’ affreuses vieilles d’ une dimension colossale ou des vieilles horribles d’ une ténuité microscopique joson me donna ces détails à le demi-voix et d’ un air fort peu rassuré cette faculté d’ extension propre à le gulmitte reschine et faculté que le caoutchouc lui-même ne nous paraît point posséder à un degré aussi éminent sert admirablement leur instinct taquin et mystificateur tantôt les fées exhaussant leurs visages grossis sur leurs corps démesurément allongés se guindaient jusqu’ à les fenêtres de l’ orfévre et faisant ombre à la lune montraient de grimaçantes et gigantesques silhouettes ",
"l’ orfévre invoquait alors le dieu d’ abraham et de jacob et d’ une foule d’ autres hébreux célèbres mais tandis qu’ il récitait ses prières gulmitte reschine et mêto passant d’ un extrême à l’ autre se rapetissaient tout d’ un coup et entraient dans la chambre avec la brise de les nuits par les fissures de quelque fenêtre elles se ruaient sur le lit de le juif et le mordaient à le belles dents ce qui indiquait chez ces vieilles personnes un appétit fort sauvage car la peau d’ un usurier doit faire après tout un assez triste festin quand elles étaient rassasiées de mordre PROPN les voyait avec terreur reprendre lentement la taille humaine elles grandissaient grandissaient et s’ asseyaient en rond à le milieu de la chambre afin de tenir un grave conseil ",
"ce qu’ elles disaient alors lucifer ne le comprenait point mais il pensait que ce devaient être d’ effrayantes choses et ses cheveux gris se dressaient sur son crâne déprimé vers le matin gulmitte reschine et mêto enfourchaient le premier rayon de le jour et disparaissaient en grinçant un cacophonique éclat de rire cela se renouvelait souvent maître pointel en perdait la tête néanmoins comme tout larron tient outre mesure à la chose volée la pensée d’ abandonner le château de lern ne lui venait jamais ",
"le jour il tâchait de se persuader que les terreurs de sa nuit étaient l’ effet d’ un rêve il buvait de le mieux qu’ il pouvait avec ses hommes d’ armes et attendait tremblant malgré son ivresse que l’ heure de le sommeil fût venue quant à les gens vivants ou morts qui étaient en palestine on peut affirmer que PROPN ne s’ en inquiétait point ce glorieux nom de comte addel qu’ il entendait répéter fois chaque jour n’ éveillait en lui aucune crainte qu’ importait à le juif la renommée d’ un chrétien ",
"rachel à le contraire s’ occupait fort de ce valeureux comte dont parlaient avec admiration voyageurs et pèlerins chaque fois que l’ occasion s’ en présentait elle se faisait dire longuement ses batailles et ses victoires elle pâlissait à le récit de les dangers courus elle tressaillait d’ orgueil à les descriptions de les vaillants travaux et beaux coups de lance de le chevalier croise puis quand le voyageur se taisait enfin elle le récompensait généreusement et disait d’ une voix timide l’ amour d’ une reine n’ est point au-dessus de si grande gloire sire pèlerin apprenez -moi je vous prie à le quelle princesse le comte a donné son cœur ",
"–on ne lui connaît point d’ amour répondait le pèlerin il doit porter les couleurs de quelque noble dame il ne porte point de couleurs son écu doit avoir une devise –point de devise à le son rougissait et souriait ",
"une fois un pèlerin qui avait approché le comte de plus près que les autres sut donner un renseignement plus précis –le beau chevalier dit -il n’ a ni écharpe ni devise mais il porte un anneau d’ or à son doigt sur cet anneau j’ ai lu mots –quels mots demanda rachel avec une ardente curiosité ans répondit le pèlerin ",
"ce pèlerin fut récompensé plus richement que les autres rachel n’ avait pas attendu cette révélation pour deviner le fils de gérard sous le brillant manteau de gloire que s’ était fait le comte addel elle avait tenu entière la promesse faite autrefois en l’ église de rennes elle gardait son cœur en attendant que les ans fussent écoulés or ce terme de ans comme on le pense elle l’ avait fixé à le dessein afin qu’ PROPN revît la bretagne lorsqu’ il serait temps encore pour lui de racheter les domaines de son père rachel dès le premier instant avait résolu d’ empêcher cette inique spoliation et si elle ne voulait point habiter le manoir de c’ est que la pensée de jouir d’ un bien usurpé sur addel ou son père lui faisait horreur "
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"néanmoins ce système était soumis à le impératifs l’ acheteur —ou celui dont l’ acheteur voulait faire faire le portrait —devait explicitement être représenté sur la toile et un de les éléments de l’ anecdote par ailleurs déterminée rigoureusement en dehors de la personnalité de le modèle devait coïncider précisément avec lui faire figurer le nom de l’ acheteur dans le titre de le tableau était évidemment considéré comme une facilité et ne s’ y résigna que fois pour le n°4 portrait de l’ auteur de romans policiers jean-louis girard pour le portrait de le chirurgien suisse PROPN responsable de le département de cryostasie expérimentale à l’ organisation mondiale de la santé et pour le véritable tour de force inspiré de l’ holographie où l’ acteur archibald est peint de telle façon que si l’on passe de gauche à le droite devant le tableau on le découvre habillé en joseph d’ arimathie longue barbe blanche burnous de laine grise bâton de pèlerin alors qu’ il apparaît en zarathoustra cheveux couleur de feu torse nu bracelets de cuir clouté à les poignet",
"les autres jours elle ne sortait pas quant à le moi j’ avais repris peu à le peu ma vie d’ étude et mes habitudes solitaires distraites seulement par la douce amitié de graziella et par mon adoption dans sa famille je lisais les historiens les poëtes de toutes les langues j’ écrivais quelquefois j’ essayais tantôt en italien tantôt en français d’ épancher en prose ou en vers ces premiers bouillonnements de l’ âme qui semblent peser sur le cœur jusqu’ à le ce que la parole les ait soulagés en les exprimant ",
"peut-être aussi n’ ai-je pas le droit de me distinguer des confrères pas plus fortunés que moi mais qui tirent un meilleur parti de leurs modestes ressources je crois sincèrement qu’ il m’ importe peu d’ être riche ou pauvre je voudrais seulement que nos supérieurs en décidassent une fois pour toutes ce cadre de félicité bourgeoise où l’on nous impose de vivre convient si peu à le notre misère l’ extrême pauvreté n’ a pas de peine à le rester digne pourquoi maintenir ces apparences pourquoi faire de nous des besogneux ",
"il relut ou fois la lettre de sa maîtresse et appela PROPN mon enfant lui dit -il madame ne vous a pas oubliée elle vous laisse de quoi vous marier —comment s' écria jenny je pourrais retourner dans mon pays ah! monsieur que la pauvre madame était bonne! de quel pays êtes-vous ",
"dehors on devenait une loque gluante a heures quand le soleil s’ éteignait comme une bougie une nouvelle vague de chaleur montait de le sol aussi dense que la nuit qu’ aucune lumière ne perçait: pas d’ électricité à le manaus l’ hôtel tout de même possédait un groupe électrogène la salive séchait dans nos bouches impossible de manger les riches demeures d’ autrefois —marbre importé d’ italie pierre taillée étaient dégradées sans grâce l’ herbe les mangeait; seul le port vivait avec ses bateaux chargés de passagers et de marchandises ses docks flottants ses maisonnettes qui s’ avançaient dans l’ eau et le roulement de le fleuve noir.ici non plus aucune banque ne se chargeait de cette périlleuse spéculation changer des francs ",
"le jour agonise tout bascule dans une sorte de grisaille tiède je vais pour actionner le commutateur mais la môme me retient le bras —non supplie -t-elle laissez ainsi c’ est bien elle s’ assied dans le vieux fauteuil tournant qui fait face à le mon bureau c’ est ici que les criminels s’ asseyent? —oui ",
"–maintenant dit le courrier qui écoutait avec attention ils nous maudissent et nous vouent à l’ exécration de les génies malfaisants –alors s’ écria marcel c’ est l’ heure de le miracle ils se croiront exaucés claude allume le bûcher; avec roumévo nous allons détruire le barrage peu de minutes après une flamme claire dansait à le bord de le plateau elle grandissait grandissait à le milieu de pétillements ",
"ce que tu sais d’ elle que sais -tu d’ elle je savais des robes éparpillées des yeux une silhouette une voix une propension à le dîner de champagne et non à le champagne et si elle jouait la comédie elle avait un physique de comédienne–non c’ était ridicule cela n’ existait pas un physique de comédienne comment a -t-on pu inventer des expressions si creuses de le reste quelle comédie m’ avait -elle jouée elle ne m’ avait rien dit sur elle si ce n’ est en passant qu’ elle était l’ épouse d’ olaf ce dont je me doutais mon ancien prénom m’ autorisa à la baptiser ",
"aussi ai -je tort de venir ici sans son autorisation PROPN posa sur sa main de les doigts caressants –allons ne vous fâchez pas PROPN aime taquiner les gens pour la peine il va nous jouer quelque chose la danse de les elfes c’ est tellement joli! elle fit asseoir près d’ elle sur l’ autre sofa ",
"je le connais mon gustave en ce qui me concerne le problème est plus grave je me sens seul et je ne vois personne autour de moi capable de mettre un terme à le cette solitude qui me bouffe les tripes même si je la planque sous une apparente désinvolture parfois dans mes grands moments d’ introspection allongé tout seul sur mon canapé en regardant le plafond je me demande s’ il existe une personne qui m’ est destinée comme dans ces vieux films où le héros qui a souvent bourlingué et semble ne plus attendre grand-chose de la vie tombe un jour sur la fille idéale à le détour d’ un coin de rue "
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on y retrouve le landau de bébé les poupées mutilées les chapeaux de paille crevés le livre d’ images à les pages jaunies des journaux célébrant une actualité infiniment lointaine les écarts de température y sont énormes car on y cuit l’ été et on y gèle l’ hiver il faut se garder de trop explorer le contenu de les coffres et de les malles qui y dorment car on risque de réveiller des secrets de famille honteux ou douloureux si l’ escalier qui monte à le grenier a la sèche et craquante légèreté de le bois celui qui descend à la cave de pierre froide et humide fleure la moisissure et la terre grasse ici la température est égale en toute saison et paraît tiède en hiver fraîche en été | [
"car le grenier est tourné vers le passé sa fonction est de mémoire et de conservation tandis que dans la cave mûrit la saison prochaine la tresse d’ échalotes se balance sous sa voûte le vin s’ y bonifie couché dans des casiers de fer dans un coin brille sombrement le tas de les boulets de charbon de l’ hiver à l’ opposé s’ élève l’ amoncellement mat des pommes de terre ",
"sur des rayons s’ alignent des pots de confiture et de cerises à l’ eau-de-vie souvent le père de famille a installé dans la cave l’ atelier de menuiserie ou le four à le poterie qui est son passe-temps de le dimanche et ceux qui ont connu la guerre n’ oublient pas que la cave offrait alors le seul abri contre les bombes et ceux qui eurent ans à la libération dansèrent dans les caves de saint-germain-des-prés oui il y a dans toute cave des promesses de bonheurs enfouis ",
"la racine vivante de la maison s’ enfonce dans sa cave le souvenir et la poésie flottent à le grenier l’ animal emblématique de la cave est le rat qui surpasse tous les autres mammifères par sa vitalite celui de le grenier la chouette oiseau de minerve déesse de la sagesse citation à le ans nous trouvions refuge dans la charpente de le grenier des oiseaux morts des vieilles malles éventrées des vêtements extraordinaires un peu les coulisses de la vie ",
"courrier sud antoine de saint-exupéry l’ eau et le feu l’ eau et le feu ont chacun un rapport étroit et bien particulier à la vie car nous sentons et la science nous confirme que toute vie vient de l’ eau le mammifère émerge de la mer et l’ enfant qui naît sort de le liquide amniotique les marais eux-mêmes grouillent de germes vivants mais la flamme nous fascine parce qu’ elle manifeste la présence d’ une âme ",
"la vie vient de l’ eau mais le feu est la vie même par sa chaleur par sa lumière et aussi par sa fragilité le feu follet menant sa danse frêle et éphémère au-dessus de les eaux noires de le marécage nous semble le message émouvant d’ une âme vivante on dirait que l’ homme s’ acharne par cruauté ou perversion à le rapprocher ces ennemis non content de faire bouillir de l’ eau sur le feu dans les marmites de sa cuisine il éteint le feu de camp le soir en versant un seau d’ eau sur les braises mais c’ est surtout le pompier le grand organisateur de le combat de l’ hydre et de le dragon quand il dirige le jet de sa lance sur la base de le brasier ",
"et il faut rappeler le proverbe espagnol si profondément pessimiste: dans la lutte de l’ eau et de le feu c’ est toujours le feu qui perd pessimiste oui car le feu symbolise ici l’ enthousiasme l’ esprit juvénile l’ ardeur entreprenante et l’ eau les tristes et décourageantes sujétions de la réalité mais le génie humain ne se contente pas d’ opposer l’ eau et le feu il a su les synthétiser dans un seul élément l’ alcool que l’on appelle parfois l’ eau de feu l’ alcool est eau et feu à la fois pourtant elle ne montre à le certains que l’ un de ses visages ",
"selon l’ analyse de gaston bachelard et étaient également alcooliques et puisaient leur inspiration dans leur verre mais l’ alcool de hoffmann c’ est l’ alcool qui flambe il est marqué de le signe tout qualitatif tout masculin de le feu l’ alcool de poe c’ est l’ alcool qui submerge et qui donne l’ oubli et la mort il est marqué de le signe tout quantitatif tout féminin de l’ eau ",
"le génie d’ edgard est associé à les eaux dormantes à les eaux mortes à l’ étang se reflète la maison citation de l’ eau plus bas que moi toujours plus bas que moi se trouve l’ eau c’ est toujours les yeux baissés que je la regarde comme le sol comme une partie de le sol comme une modification de le sol elle est blanche et brillante informe et fraîche passive et obstinée dans son seul vice la pesanteur; ",
"disposant de moyens exceptionnels pour satisfaire ce vice contournant transperçant érodant filtrant à l’ intérieur d’ elle-même ce vice aussi joue elle s’ effondre sans cesse renonce à le chaque instant à le toute forme ne tend qu’ à s’ humilier se couche à le plat ventre sur le sol quasi-cadavre comme les moines de certains ordres toujours plus bas: telle semble être sa devise le contraire d’ excelsior le parti pris de les choses ponge l’ histoire et la géographie l’ histoire et la géographie "
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"une phthisie compliquée d’ une affection à le cœur dit -il madame de PROPN couvrit son visage de son mouchoir pour cacher les larmes qu’ elle ne versait pas —hier encore lorsque je l’ ai quittée son état était loin d’ être aussi alarmant dit tristement m. mais la terrible émotion de cette nuit a hâté les progrès de le mal et maintenant il n’ y a rien à le faire ajouta m. PROPN avec une brusquerie dont la rudesse cachait une sorte de sensibilité ",
"ce n’ est pas que je craigne d’ être vue je suis maîtresse de moi vous le savez aussi je n’ ai besoin de ses conseils ni pour vous ni contre vous c’ est un serment jure –comme il te plaira –c’ est bien soyez lié par ceci et renversant la tête elle fit glisser entre les barreaux tous ses cheveux comme un ruisseau de parfums ",
"j’ aimerais le savoir vous le saurez bientôt tel que je vous connais dit le chef d’ un ton prometteur s’ il se met à me passer la brosse à le reluire je suis bon pour faire les pieds à le mur je poursuis mon raisonnement plus pour moi que pour lui et puis n’ a pas cadré de le côté de le neveu soit qu’ il les ait doublés pour passer à l’ ennemi soit qu’ il ait eu un avatar quel clan a supprimé la mère fouex ",
"c’ était un dicton populaire que les picotés avaient plus d’ hypothèques que de récoltes sur leurs terres la route était bordée par un champ d’ avoine clairsemée à le tige rouillée qui ne pouvait être utilisée que comme fourrage les épis ne contenaient que de la balle et la paille d’ un demi-arpent aurait à le peine suffi à le remplir les paillasses sur lesquelles le fermier et sa marmaille dormaient le soir un homme à le barbe inculte la figure mangée par la petite vérole fauchait pieds nus la maigre récolte il portait une chemise de coton et était coiffé d’ un méchant chapeau de paille ",
"l’ eau dort dans le marécage repose dans le lac et marche à le grands pas dans le fleuve elle se rue dans le torrent; elle fait des bonds de tigre ou de mouflon dans le rapide ainsi sentait PROPN devant les flots inépuisables cependant il fallait s’ abriter ",
"je buvais et fumais trop j' avais tout le temps l' impression que j' allais me réveiller en sursaut une nuit c' est devenu insupportable je me levais me recouchais près d' anne endormie me retournais tous les muscles tendus les nerfs vrillés je crois n' avoir jamais de ma vie éprouvé une telle sensation de malaise physique et moral encore malaise est -il un mot faible je sentais monter en moi déferler prête à le me submerger l' épouvante innommable de l' enterré vivant à le bout de plusieurs heures d' un coup tout s' est dénoué tout est devenu fluide libre je me suis aperçu que je pleurais à le grosses larmes chaudes et c' était de joie ",
"mais je lui ai expliqué doucement qu’ on n’ apportait pas ainsi ou millions à un étranger sans exiger un petit courtage –et il donnera le courtage sans aucun doute –cela tombe bien car je dépense un argent fou –votre mathilde vous ruine dit florine en le regardant vous aime -t-elle à le moins en proportion de les sacrifices que vous faites pour elle? –pourquoi me demandez -vous cela? ",
"alors chère madame watrin que votre conscience se tranquillise: la religion qui enseigne toutes ces vertus à le catherine ne perdra point l’ âme de votre fils –non non monsieur l’ abbé; non ç ne se peut pas PROPN s’ enfonçant de plus en plus dans son aveugle entêtement –je vous en prie! dit l’ abbé –je vous en supplie ",
"constaté trop tard comme toujours que mon père qui trouvait plaisantes mes expéditions réglait sans y songer sa conduite sur les partages géologiques de la contrée le dimanche à les beaux jours il nous entraînait le plus souvent plein sud vers souillac où la rivière dégagée des étroits basaltiques et des schistes de sa haute vallée s’ avance en majesté entre les blanches falaises de le crétacé plus rarement il prenait de le côté d’ argentât où elle emprunte à les roches noires feuilletées surplombantes une hostilité qui désarme peu à le peu en descendant vers PROPN c’ est du travers opposé de fadeur d’ un excès de lenteur qu’ elle souffre lorsqu’ elle s’ éloigne par les mollasses de le périgord je pourrais compter sur les doigts d’ une main les reconnaissances poussées de ce côté-là ",
"mais ce port la mer qui remplit ces bassins cette eau azurée se reflètent les mâtures marcel lui lança un regard moqueur s’ écria m. voyez -vous quand il n’ y a pas d’ eau dans un paysage il me semble qu’ il lui manque je ne sais quoi! je posse ̀de plusieurs toiles de maîtres dans ma maison de la place de la loge et toujours de l’ eau à le premier plan sans cela je n’ achèterais pas vous êtes connaisseur monsieur dardentor aussi allons -nous chercher des endroits où il y ait de l’ eau tenez -vous à le ce qu’ elle soit douce –peu m’ importe puisqu’ il ne s’ agit pas de la boire –et toi jean?... –pas davantage pour ce que je voudrais en faire "
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on n’ a pas vu de barque ce matin elle n’ est pourtant pas tombée de le ciel –non dit anne-marie besnard qui était si elle était allée jusqu’ à le paradis son mari le lui a trop bien fait gagner depuis ans le bon dieu l’ aurait gardée le seuil de toutes les maisonnettes bâties dans le sable et les roches en regard de la rivière sous l’ ombre noire de les figuiers était rempli de curieux qui attendaient | [
"la robe blanche reparut à le bord de la terrasse ils allaient soulever leurs chapeaux et battre de les mains ils reculèrent en silence beaucoup de maisons se fermèrent une grande troupe remonta vers le village quand on fut dans le chemin couvert qui conduisait de la berge à la place de l’ église une clameur s’ éleva contre le maître de le château et la fille impudente qui osait bien s’ attifer des robes de sa maîtresse ",
"les plus hardis proposèrent de redescendre sur la grève et de saluer la fausse madame valence à le coups de pierre les barques en ce moment allaient raser la rive –ce n’ est point madame de fresne qui est la ̀! dit –madame de fresne est à la ville à le couvent de les dames augustines et jean de fresne est décidément un lâche répondit le marquis jean entendit car il était sous la tonnelle et cette rude brise avait dissipé son ivresse ",
"de le même coup il apprenait le lieu que valence avait choisi pour sa retraite et il recevait cette injure il serra les poings mais ne bougea pas le joli petit homme n’ avait pas prévu ce châtiment si prompt de sa méchanceté et de sa démence aussi quand les barques furent passées quand la fille sans se douter qu’ elle avait été si près d’ être lapidée par les justiciers de la paroisse et se pavanant dans les longs plis blancs profanés s’ approcha en riant: lui cria -t-il dit la fille effarée qu’ avez -vous ",
"j’ ai fait ce que vous vouliez et rien autre chose c’ était pourtant assez drôle de voir les gens de le village remettre leurs jambes à le leur cou oh! bien parce que ces deux-là dans les bateaux ne sont pas contents reprit jean de fresne ou c’ est toi qui payeras l’ affront épouvantée elle s’ enfuit PROPN se promena seul longtemps sur cette terrasse frappant de sa botte le tronc de les tilleuls jurant sacrant puis enfin retrouva quelque peu de calme ",
"alors il réfléchit il allait bien graver dans sa mémoire l’ outrage que luiavait infligé m. de la tréville un jour viendrait ou il réglerait ce compte avec beaucoup d’ autres quant à la mascarad plaisante idée malgré tout elle rendait encore plus sûre la perte de son procès car il y aurait des témoins ",
"cela prendrait rang parmi les sévices et les plus graves eh bien c’ est ce qu’ il voulait seulement il savait à le merveille que madame de la blotterie ne le voulait pas et pourtant la communauté de leurs intérêts reposait sur un terrible lien qu’ il ne pouvait briser mais il pouvait le détendre le dernier mot de ce long débat avec PROPN fut à l’ adresse de –tant pis pour elle! ",
"PROPN de la tréville venait de quitter le norwégien ramenait sa barque vers boisdemetz et comme il n’ était pas aisé de courir même en louvoyant contre une brise si lourde dont la résistance s’ augmentait encore de celle de l’ eau car la marée montait il amena sa toile et prit les rames accoudé sur la terrasse et désormais apaisé jean de fresne se prit à le suivre de les yeux avec une curiosité toute pleine de pensées diverses la première bien digne de ce joli petit fauve décoré de le nom d’ homme c’ était que si ce grand et superhe compagnon venait à le devancer par un accident les lois de la nature madame de la blotterie aurait un beau domaine de plus le vieil artus –que dieu traite bien son âme et surtout qu’ il la retienne auprès de lui ",
"de fresne avec un de ses rires farouches –le vieil artus avait mis en effet à le ses dons une seule clause restrictive la terre de la blotterie devait faire retour à son neveu si celui-ci survivait à sa veuve la terre de boisdemetz à le fredda mourait avant elle et sans en fants or PROPN était un superbe domaine même ce serait un moyen de rentrer dans les bonnes grâces de la châtelaine de la blotterie pour qui aurait eu le malheur de les perdre –seulement ce n’ est pas lui qui m’ a fait l’ insulte c’ est la trévilledit jean de fresne avec un retour de fureur ",
"c’ est ce jeune sot qu’ on appelle le chevalier il a l’ esprit aussi mal fait que le corps mal bâti avec sa tête carrée et ses jambes torses c’ est pourquoi il n’ entend pas la plaisanterie le louveteau stupide j’ ai tué de plus vieux loups "
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"–où il me plaira ma mie j’ ai à le causer avec toi un peu sérieusement ton étourderie d’ aujourd’hui car je veux bien considérer comme tel ce manquement à les convenances –et que voulez -vous donc que ce soit? s’ écria pensez -vous que j’ aurais fait exprès d’ être impolie envers n’ importe qui et à le plus forte raison pour vous qui serez mon mari? elle levait sur lothaire ses beaux yeux fauves éclairés de vives clartés d’ or et reflétant la plus candide droiture ",
"donnez -moi un bon conseil sur ma tenue tenez lisez et l’ inconnu tendit à le sous-préfet une lettre ainsi conçue :vous vous concerterez avec le porteur de la présente pour l’ élection d’ arcis et vous vous conformerez à le tout ce qu’ il pourra vous demander je vous engage à le garder la plus entière discrétion et à le traiter avec les égards dus à son rang .cette lettre était écrite et signée par le préfet –vous avez fait de la prose sans le savoir dit l’ inconnu en reprenant la lettre PROPN goulard déjà frappé par l’ air gentilhomme et les manières de ce personnage devint respectueux –et comment monsieur demanda le sous-préfet ",
"ce colonel veut faire reculer le capitaine de notre régiment qui se trouvait en tête de la première batterie naturellement notre capitaine s’ y refuse mais le colonel fait signe à sa première batterie d’ avancer et malgré le soin que le conducteur mit à se jeter sur le bois la roue de le premier canon prit la jambe droite de notre capitaine et la lui brisa net en le renversant de l’ autre côté de son cheval tout cela fut l’ affaire d’ un moment notre colonel qui se trouvait à une faible distance devine la querelle accourt à le grand galop en passant à le travers les pièces et le bois à le risque de se jeter les fers en l’ air et arrive sur le terrain en face de l’ autre colonel à le moment où notre capitaine criait: –à moi! en tombant ",
"moi je suis l’ homme de la tristesse et de la joie alternative tout opposée à l’ alternative malheur-bonheur je vis nu et solitaire sans famille sans amis exerçant pour survivre un métier qui est tellement au-dessous de moi que j’ y satisfais sans plus y songer qu’ à ma digestion ou à ma respiration mon climat moral habituel est une tristesse d’ ébène opaque et ténébreuse mais cette nuit est souvent traversée par des joies fulgurantes inattendues et imméritées qui s’ éteignent aussitôt mais non sans me laisser les yeux pleins de phosphènes dorés et dansants ",
"vient de mourir continuai-je et dans un tel état de dénûment que c’ est à ses amis et à ses admirateurs de se charger de ses funérailles je suis de ses amis j’ ai fait ce que j’ ai pu; vous devez être de ses admirateurs faites ce que vous pouvez –monsieur me répondit m.falloux comme ministre je ne puis rien mon département n’ a pas de fonds pour les artistes dramatiques mais comme simple particulier permettez -moi de vous offrir ma contribution à l’ œuvre pieuse ",
"ils ne se sentent vivre que si quelqu’un les jalouse ou les hait ils s’ en contentent car il faut bien se sentir vivre sentir qu’ on est personne n’ est content de l’ ennui je dis qu’ ils s’ ennuient car leur véritable vie est tuée sans réparation les hommes ne sont pas comme les crabes leurs parties amputées ne repoussent pas toutes seules ",
"elle faisait la cuisine les lits raccommodait le linge et cuisait le pain –madame dit -elle combien faut -il vendre les peaux de lièvre cette question fit redescendre lucinde de le ciel elle se retrouva femme de ménage avare et orléanaise sous dit -elle ",
"rosine et son aide se mirent en devoir de dégager l’ enseveli ils besognaient dans l’ obscurité l’ homme était robuste –laissez -moi faire dit -il je crois que tout ç a va céder d’ une seule pièce il s’ arc-bouta ",
"–que font -ils demanda -t-il à un camarade de rue qui venait s’ asseoir à le côté de lui ils déménagent dit l’ autre j’ aimerais bien devenir déménageur c’ est un beau métier il faut être costaud ",
"elle habille son élève elles sont prêtes quand le duc les envoie avertir il est déjà en voiture adrienne qui tient l’ enfant dans ses bras monte et se place devant lui elle est inquiète son cœur s’ oppresse elle ne sait ce qu’ elle doit penser ludovie qui n’ a jamais été en voiture s’ amuse de cette nouveaute "
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ce matin je suis passé à le votre hôtel on m’ a dit que vous n’ étiez pas rentré je savais que vous étiez allé hier soir à une réception vous m’ aviez dit le nom de la petite j’ ai quelques copines qui m’ ont aidé à la retrouver | [
"à l’ heure de le déjeuner je suis allé la chercher à son boulot je lui ai demandé de vos nouvelles elle a fait une sale gueule et m’ a raconté une salade que vous étiez parti très tôt hier soir or comme la pépée était là vous ne pouviez pas non plus être plongé dans une partie de jambes en l’ air je me suis dit que le mieux était d’ aller faire un tour là-haut ",
"j’ ai pris un taxi et mon artillerie et je suis venu PROPN a failli se gâter dans le parc à le cause de les clébards heureusement ils ne sont pas venus tous ensemble j’ ai commencé vraiment à le me dire que j’ étais sur la bonne piste quand un mec m’ a braqué avec sa mitraillette à le côté de votre chambre ",
"—et alors il avait oublié de l’ armer c’ est là qu’ on voit l’ avantage de les silencieux a n’ ameute pas les populations j’ ai pu faire la petite surprise à le général l’ échelle trembla le toubib redescendait chargé de médicaments je préférerais que vous restiez en haut pendant l’ opération dit -il à le malko ",
"celui-ci préférait aussi il remonta et s’ assit sur une caisse la vieille était tassée dans un coin silencieuse la trappe refermée aucun bruit ne filtrait de le bas quarts d’ heure plus tard le médecin remonta en manches de chemise et le visage en sueur ",
"c’ est terminé dit -il il s’ en tirera mais il ne peut pas bouger pendant une semaine je le garderai ici en bas vous pouvez aller le voir malko descendit ",
"derieux fumait une cigarette torse nu toute son épaule gauche était bandée près de lui il y avait une soucoupe avec un petit morceau de plomb: la balle qui avait failli le tuer —ce toubib est un as fit le belge je n’ ai rien senti c’ est quand il va falloir sortir d’ ici que ç a va se gâter ",
"l’ iran c’ est foutu pour moi comme j’ ai déjà été viré d’ égypte plissa ses yeux d’ or: tout n’ est pas perdu je vais tenter une dernière chance demain j’ irai voir l’ ambassadeur —vous êtes fou! vous a déjà monté un turbin ",
"vous allez vous faire descendre bêtement —non il faut que j’ y aille il n’ y a plus que moi qui puisse empêcher le complot de réussir comme vous voudrez vous n’ avez pas une chance sur million reposez -vous ce soir en tout cas ",
"malko en avait sérieusement besoin de repos un peu plus tard la vieille leur apporta un plat de riz à la sauce safran et quelques bandes de viande séchée ils mangèrent avec leurs doigts et burent de l’ eau dans une cruche puis PROPN s’ étendit tout habillé sur son lit et s’ endormit sans même s’ en rendre compte le lendemain serait vraiment pour lui le jour le plus long "
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"seulement parfois croyait -il trop à la nécessité la déesse à les coins de fer; à le reste hors de le champ de la politique sensible bon accessible à la pitié aimant les enfants grande preuve d’ un cœur doux et pitoyable ayant dans la vie privée de l’ indulgence pour les faiblesses humaines et parfois une certaine bonhomie celle de henri jouant avec ses enfants malgré l’ arrivée de l’ ambassadeur d’ espagne .si nous faisions ici de l’ histoire nous aurions encore bien des choses à le dire de bonaparte sans compter quand nous aurions fini avec bonaparte ce qui nous resterait à le dire de napoléon .mais nous écrivons une simple chronique dans laquelle bonaparte joue son rôle; par malheur PROPN se montre bonaparte ne fît -il qu’ apparaître il devient malgré le narrateur un personnage principal .qu’ on nous pardonne donc d’ être retombé dans la digression cet homme qui est à lui seul tout un monde nous a en dépit de nous-même entraîné dans son tourbillon .revenons à le roland et par conséquent à le notre récit .nous avons vu qu’ en rentrant roland avait demandé l",
"il n’ y avait pas là de quoi lui faire oublier son hôpital heureusement mme de moisieux était là à le pas et mme de moisieux était une femme qui parlait qui écoutait qui se faisait toute à le tous le ciel l’ avait envoyée à le combard pour y être la ressource d’ un tuteur et de sa pupille qu’ elle se plaisait à le voir l’ un et l’ autre mais séparément n’ aimant pas à le dire devant l’ un ce qu’ elle disait devant l’ autre presque chaque jour elle envoyait chercher jetta elle avait choses à le lui conter questions à le lui faire conseils à le lui donner ",
"–délicieux la réponse ne concernait peut-être pas précisément le chapeau que le jeune homme ne regardait guère –et ma robe vous plai car pour ma toilette comme pour tout j’ essayais de me conformer de le mieux possible à le ce que je savais ou à le ce que j’ avais deviné de vos goûts jean admettrait -il cela me disais -je lorsqu’ irène me pressait de choisir une robe excentrique une toilette dont un détail quelconque me paraissait inconvenant j’ ai eu plus d’ une fois à le lutter contre ma sœur mais j’ ai toujours résisté en pensant à le vous ",
"elle épuisa de la sorte fois le jeu de cartes en rejetant une partie dans sa jupe à le chaque coup il restait sur la table cartes l’ indispensable nombre impair; et elle comptait maintenant avec ses doigts allant de droite à le gauche à le partir de son héroïne la dame de trèfle une s’ arrêtant sur cette dernière carte un de trèfle s’ écria -t-elle triomphalement c’ est de l’ argent ",
"j' ai vu dans une villa de rome un portrait de la sœur de sixte-quint femme de le peuple que le terrible pontife dans tout l' orgueil plébéien se plut à le faire peindre les premières armes de notre maison disait -il à le cette sœur sont des lambeaux lambels c' était encore le temps où quelques souverains dictaient des ordres à le sacré collège PROPN faisait entrer à le conclave de les billets après cette époque les intrigues de les conclaves ne sont plus guère que des agitations sans résultats généraux de le perron et d' ossat obtinrent néanmoins la réconciliation d' henri avec le saint-siège ce qui fut un grand événement ",
"en l’ occurrence je n’ ai pas été mécontente de le choix d’ agathe PROPN est un homme de valeur et ses qualités morales compensent son peu de fortune agathe sera très heureuse je le crois –et elle le mérite bien dit chaleureusement m. de une poterne dans le mur de le vieux château donnait sur un sentier par où l’on atteignait directement la route ",
"vous l’ aurez demain –avant heures? il se sauva –comment ils n’ arriveraient pas à le ces francs de rente la petite sainte nitouche de marianne les mettrait dans sa poche depuis meudon jours déjà elle et son effroyable petite bossue devaient manœuvrer ferme ",
"à le cette fenêtre un petit vieux était assis près de la cage d’ un canari et ne paraissait avoir d’ autre souci que de se chauffer à le soleil tant que dieu daignait encore lui prêter vie c’ était le brigadier qui s’ était adroitement vieilli d’ une vingtaine d’ années et qui bien qu’ il eût repéré maigret à sa terrasse se gardait de lui adresser le moindre signe d’ intelligence tout cela constituait ce qu’ en langage policier on appelle vulgairement une planque elle durait déjà depuis jours et fois par jour pour le moins le commissaire s’ en venait à les nouvelles tandis que la nuit ses hommes étaient relayés par un sergent de ville qui n’ en était pas tout à le fait un puisqu’ il était inspecteur de la police judiciaire et par une fille qui faisait le trottoir dans les parages en évitant d’ être accostée par des clients les nouvelles de lucas maigret les aurait tout à l’ heure quand on l’ appellerait à le téléphone de le tonnelet bourguignon et sans doute ne seraient -elles pas plus sensationnelles que celles de janvier ",
"qu’ une femelle manque à la chaîne et pas de marmouset la jeune femelle ne peut pas faire face à sa maternité sans le secours de sa mère qui elle-même doit être surveillée par sa propre mère générations de femelles rien de moins pour tenir en éveil le difficile projet de la reproduction générations en alerte pour que vienne à la vie une créature de centimètres recouverte d’ un duvet roussâtre .à son avis les femmes devraient en prendre de la graine il s’ excusait de l’ avoir si mal accueillie car en plus de le fait qu’ elle lui avait été recommandée par le département de les il en avait assez de voir venir de toute l’ amérique ces femmes en mal d’ enfant qui sous prétexte de recherche voulaient tenir dans les bras un bébé gorille ou un bébé chimpanzé ",
"je suis avare de mon temps de mes efforts de ma fatigue et cela me répugne mais ce que j' ai dit est vrai vous vous ne me croyez pas c' est là votre défaut et votre véritable impuissance bien que vous soyez un homme supérieur car vous avez tort sur un mot de vous à l' instant même tous mes biens sont à le vous vous n' en avez pas besoin et ce n' est qu' un exemple "
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dans cette chambre autour de cette chair inanimée qu’ elle avait quittée! et brusquement jeanne crut sentir un souffle l’ effleurer comme le contact d’ un esprit elle eut peur une peur atroce si violente qu’ elle n’ osait plus remuer ni respirer ni se retourner pour regarder derrière elle son cœur battait comme dans les épouvantes et soudain l’ invisible insecte reprit son vol et se remit à le heurter les murs en tournoyant elle frissonna des pieds à la tête puis rassurée tout à le coup quand elle eut reconnu le ronflement de la bête ailée elle se leva et se retourna | [
"ses yeux tombèrent sur le secrétaire à les têtes de sphinx le meuble à les reliques et une idée tendre et singulière l’ envahit c’ était de lire en cette dernière veillée comme elle aurait fait d’ un livre pieux les vieilles lettres chères à la morte il lui sembla qu’ elle allait remplir un devoir délicat et sacré quelque chose de vraiment filial qui ferait plaisir dans l’ autre monde à le petite mère était l’ ancienne correspondance de son grand-père et de sa grand-mère qu’ elle n’ avait point connus elle voulait leur tendre les bras par-dessus le corps de leur fille aller vers eux en cette nuit funèbre comme s’ ils eussent souffert aussi former une sorte de chaîne mystérieuse de tendresse entre ceux -là morts autrefois celle qui venait de disparaître à le son tour et elle-même restée encore sur la terre ",
"elle se leva abattit la tablette de le secrétaire et prit dans le tiroir de le bas une dizaine de petits paquets de papiers jaunes ficelés avec ordre et rangés côte à le côte elle les déposa tous sur le lit entre les bras de la baronne par une sorte de raffinement sentimental et elle se mit à le lire étaient ces vieilles épîtres qu’ on retrouve dans les antiques secrétaires de famille ces épîtres qui sentent un autre siècle la première commençait par ma chérie une autre par ma belle petite-fille puis c’ étaient ma chère petite ma mignonne ma fille adorée puis ma chère enfant ma chère ma chère fille selon qu’ elles s’ adressaient à la fillette à la jeune fille et plus tard à la jeune femme et tout cela était plein de tendresses passionnées et puériles de petites choses intimes de ces grands et simples événements de le foyer si mesquins pour les indifférents père a la grippe ",
"la bonne hortense s’ est brûlée à le doigt le chat croquerat est mort; on a abattu le sapin à le droite de la barrière mère a perdu son livre de messe en revenant de l’ église elle pense qu’ on le lui a volé on y parlait aussi de gens inconnus à le jeanne mais dont elle se rappelait vaguement avoir entendu prononcer le nom autrefois dans son enfance elle s’ attendrissait à le ces détails qui lui semblaient des révélations ",
"comme si elle fût entrée tout à le coup dans toute la vie passée secrète la vie de le cœur de petite mère elle regardait le corps et brusquement elle se mit à le lire tout haut à le lire pour la morte comme pour la distraire la consoler .et le cadavre immobile semblait heureux .une à une elle rejetait les lettres sur les pieds de le lit; et elle pensa qu’ il faudrait les mettre dans le cercueil comme on y dépose des fleurs elle délia un autre paquet c’ était une écriture nouvelle elle commença: je ne peux plus me passer de tes caresses ",
"je t’ aime à le devenir fou rien de plus pas de nom elle retourna le papier sans comprendre l’ adresse portait bien madame la baronne le perthuis de les vauds alors elle ouvrit la suivante viens ce soir dès qu’ il sera sorti nous aurons une heure je t’ adore dans une autre j’ ai passé une nuit de délire à te désirer vainement ",
"j’ avais ton corps dans mes bras ta bouche sous mes lèvres tes yeux sous mes yeux et puis je me sentais des rages à le me jeter par la fenêtre en songeant qu’ à le cette heure-là tu dormais à son côté qu’ il te possédait à son gré jeanne interdite ne comprenait pas .qu’ était -ce que cela? à le qui pour qui de qui ces paroles d’ amour elle continua retrouvant toujours des déclarations éperdues des rendez -vous avec des recommandations de prudence puis toujours à la fin ces mots: surtout brûle cette lettre enfin elle ouvrit un billet banal une simple acceptation à le dîner mais de la même écriture et signée: paul d’ ennemare celui que le baron appelait quand il parlait encore de lui mon pauvre vieux paul et dont la femme avait été la meilleure amie de la baronne .alors jeanne brusquement fut effleurée d’ un doute qui devint tout de suite une certitude sa mère l’ avait eu pour amant et soudain la tête éperdue elle rejeta d’ une secousse ces papiers infâmes comme elle eût rejeté quelque bête venimeuse montée sur elle et elle courut à la fenêtre et elle se ",
"puis tout son être se brisant elle s’ affaissa à le pied de la muraille et cachant son visage pour qu’ on n’ entendît point ses gémissements elle sanglota abîmée dans un désespoir insondable elle serait restée peut-être ainsi toute la nuit; mais un bruit de pas dans la pièce voisine la fit se redresser d’ un bond c’ était son père peut-être? et toutes les lettres gisaient sur le lit et sur le plancher il lui suffirait d’ en ouvrir et il saurait cela! PROPN s’ élança et saisissant à le poignées tous les vieux papiers jaunes ceux de les grands-parents et ceux de l’ amant et ceux qu’ elle n’ avait point dépliés et ceux qui se trouvaient encore ficelés dans les tiroirs de le secrétaire elle les jetait en tas dans la cheminée ",
"puis elle prit une de les bougies qui brûlaient sur la table de nuit et mit le feu à ce monceau de lettres une grande flamme jaillit qui éclaira la chambre la couche et le cadavre d’ une lueur vive et dansante dessinant en noir sur le rideau blanc de le fond de le lit le profil tremblotant de le visage rigide et les lignes de le corps énorme sous le drap .quand il n’ y eut plus qu’ un amas de cendres à le fond de le foyer elle retourna s’ asseoir auprès de la fenêtre ouverte comme si elle n’ eût plus osé rester auprès de la morte et elle se remit à le pleurer la figure dans ses mains et gémissant d’ un ton navré d’ un ton de plainte ma pauvre maman ma pauvre maman et une atroce réflexion lui vint: si petite mère n’ était pas morte par hasard si elle n’ était qu’ endormie d’ un sommeil léthargique si elle allait soudain se lever parler la connaissance de l’ affreux secret n’ amoindrirait -elle pas son amour filial l’ embrasserait -elle de les mêmes lèvres pieuses la chérirait -elle de la même affection sacrée non ce n’ était pas possible! et cette pensée lui dé",
"c’ était l’ heure fraîche qui préce ̀de le jour la lune descendue allait s’ enfoncer dans la mer qu’ elle nacrait sur toute sa surface et le souvenir saisit jeanne de cette nuit passée à la fenêtre lors de son arrivée à les peuples comme c’ était loin comme tout était changé comme l’ avenir lui semblait différent et voilà que le ciel devint rose d’ un rose joyeux amoureux charmant "
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"la maman grommelait entre ses dents promenant ses regards sur les autres tables et ayant l' air de vouloir chercher querelle à les personnes qui mangeaient; enfin les petits garçons s' amusaient à le mêler le sel avec le poivre PROPN était parvenu à le parler à un garçon il lui avait mis francs dans la main et le garçon lui avait assuré qu' il dînerait PROPN essuyait toujours son habit avec son mouchoir regardant de temps à le autre poupoule dont il aurait voulu croquer les traits et la pose ",
"si comme je l’ espère il est libéré il ne risque pas de se heurter à le ta vengeance faustine —non fit -elle avec netteté non s’ il n’ est pas la cause de la mort de simon cela domine tout pour moi il m’ est impossible de vivre en dehors de cette idée de vengeance ",
"ce sont des otages enlevés à le village de dangolo où les gardes avaient été réquisitionner porteurs sur l’ ordre de l’ administration tous les hommes en les voyant venir avaient fichu le camp dans la brousse marc prend une photographie de ce pénible cortège l’ étape est beaucoup plus longue que labarbe ne nous l’ avait dit force est de coucher où nous pensions arriver pour le repos de midi et où nous n’ arrivons qu’ après heures à le bakissa-bougandui sorte de village très différent de ceux de la région de bambio et de tous ceux traversés avant carnot les cases rondes à les murs de terre très bas à les toits de chaume pointus s’ éparpillent se groupent à le gracieux hasard sans plan aucun sans rue sans alignement ni circulairement autour d’ aucune place ",
"prêt pour le grand moment de le<UNK> bertrand lundi avril h objet sélection et recrutement bonjour président je reprends les principaux points de notre récent entretien votre groupe doit procéder dans le courant de l' année à le venir à la fermeture de son site de sarqueville et à le vaste plan de licenciement consécutif vous souhaitez choisir celui de vos cadres qui sera chargé de cette mission difficile ",
"j’ aime l’ allemagne intelligente amie de le progrès et de la liberté je n’ aime pas l’ allemagne conquérante et c’ est une allemande que j’ entende parler ainsi ce n’ est pas avec ma nationalité que je juge les choses je les juge avec ma raison et avec mon cœur ",
"l’ empire lui appartenait par droit de naissance mais ceux à qui ce régime n’ avait pas donné toutes les espérances voulues toutes les satisfactions réelles soit à le leur île qui était un monde pour eux soit à le eux-mêmes particulièrement se retournaient non de le côté de cette royauté qui venait de les quitter naguère et qui avait été assez paternelle mais vers cet horizon où l’ indépendance rayonnait sans cesse or le corse né libre et ayant constamment lutté pour sa liberté en répudiant par dépit le régime d’ un de ses enfants le plus glorieux embrassait de nouveau sa religion primitive et cette religion sublime est la seule qui doive lui convenir à ce corse issu de les fiertés antiques tout en conservant à le fond de son cœur le culte de le souvenir pour ceux qui ont illustré son rocher mais son âme doit être à l’ idéal toute à le cet idéal de liberté qui a enfanté tant de héros et qui donne encore à l’ humanite dès élans de généreuses aspirations françois venait de rentrer à le village à le di après avoir accompli ses ans de service mili",
"éperdu d’ amour pour la dame en rose je couvris de baisers fous les joues pleines de tabac de mon vieil oncle et tandis qu’ avec assez d’ embarras il me laissait entendre sans oser me le dire ouvertement qu’ il aimerait autant que je ne parlasse pas de cette visite à le mes parents je lui disais les larmes à les yeux que le souvenir de sa bonté était en moi si fort que je trouverais bien un jour le moyen de lui témoigner ma reconnaissance il était si fort en effet que heures plus tard après quelques phrases mystérieuses et qui ne me parurent pas donner à le mes parents une idée assez nette de la nouvelle importance dont j’ étais doué je trouvai plus explicite de leur raconter dans les moindres détails la visite que je venais de faire je ne croyais pas ainsi causer d’ ennuis à le mon oncle comment l’ aurais -je cru puisque je ne le désirais pas et je ne pouvais supposer que mes parents trouveraient du mal dans une visite ou ̀ je n’ en trouvais pas ",
"mais cette fois christophe fixa ses mains à les bras de son fauteuil et il déclara qu’ il ne bougerait plus il en avait assez de courir d’ un concert à l’ autre attrapant à le passage ici des miettes de symphonie de les bribes de concerto en vain goujart essayait de lui expliquer que la critique musicale à le paris était un métier où il était plus essentiel de voir que d’ écouter christophe protesta que la musique n’ était pas faite pour être entendue en fiacre et qu’ elle voulait du recueillement ce mélange de concerts lui tournait le cœur: un seul lui suffisait à la fois il était bien surpris de cette incontinence musicale ",
"si je vais c’ est parce que je le veux je puis revenir par la même cause et c’ est pour moi seul que j’ agis je veux de le sommeil aussi moi souvenez -vous monsieur que je n’ ai rien demandé et moi j’ accorde tout et c’ est trop. ah cruelle enfant si vous m’ abandonnez priez les autres anges vos frères de le paradis de me secourir ",
"pour nous éviter toute fatigue je suis d' avis de prendre simplement une voiture ce sera plus commode et plus rapide je ne demande pas mieux s' écria il y a longtemps que je n' ai conduit et je ne veux pas perdre mon talent de cocher je vais vous mener un peu lestement tueur vous allez voir "
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il me serra le poignet avec rage et me dit sourdement à l' oreille que si je refusais de l' épouser il publierait dans le pays que mon père avait assassiné ma mère et qu' ainsi la mémoire de mon père serait souillée vous pouvez vous figurer dans quel état ces effroyables paroles me plongèrent depuis ce jour le monstre me suivit partout en me menaçant tout bas il y avait plus d' an que durait cette sourde persécution qui aurait fini par me tuer lorsque vous êtes arrivé —quel être abominable | [
"s' écria mornac avoir assassiné la mère —causé la mort de le père et vouloir encore épouser la fille c' est bien la plus horrible vengeance qu' il est possible d' imaginer —et dieu seul sait les souffrances que le misérable me réservait mais vous ne m' avez pas dit chevalier comment vous parvîntes à le savoir que vilarme était l' auteur de l' assassinat de ma malheureuse mère meurtre dont la seule camériste fut témoin voici c' est toute une histoire ",
"lors de le mariage de marie-thérèse d' espagne avec notre jeune roi en ma compagnie faisait partie de l' escorte qui avait été chercher la royale épousée à la frontière comme nous entrions dans paris et qu' il nous fallait défiler lentement vu la foule immense qui encombrait les rue je remarquai une jeune femme fort pâle qui avait fait des efforts inouïs pour fendre la foule afin d' arriver jusqu' à le cortège royal a peine eut -elle percé jusqu' à le premier rang que à le risque de se faire broyer sous les pieds de les chevaux elle approcha de moi en me tendant un billet etonné je me penchai sur le cou de ma monture et saisit la missive la jeune femme dont la figure ne m' était pas inconnue rentra dans la foule grouillante et disparut ",
"dès que je pus prendre connaissance de cette lettre je lus: pour l' amour de dieu! rendez -vous ce soir à la maison de les trois-pistolets rue traversière une personne désire ardemment vous y voir note avant le numérotage qui ne remonte pas à le delà de le dix-huitième siècle la plupart de les maisons de paris étaient désignées par des enseignes le nom de la rue traversière lui venait de ce qu' elle passait à l' endroit même où la pucelle d' orléans qui sondait avec sa lance l' eau de le fossé dans l' espoir de passer jusqu' à le mur avec les troupes de charles vii eut les cuisses percées d' un trait d' arbalète curiosités de l' histoire de le vieux paris par le bibliophile jacob je croyais déjà à le quelque bonne fortune je me doutais que alliez le dire interrompit mademoiselle de richecourt ",
"PROPN se mordit les lèvres j' avoue continua -t-il que ce fut ma première pensé mais la fin de le billet me détrompa tout aussitôt il s' agit de l' honneur et de la vie peut-être de personnes qui vous sont chères que je fus libre j' accourus à l' endroit indiqué quand je me fus nommé on me conduisit auprès de la jeune femme qui m' avait remis le billet ",
"je la trouvai à le lit exténuée elle avait l' air d' une personne mourante —vous êtes bien monsieur le chevalier de le portail de mornac me dit -elle —certainement madame ",
"mais moi bien que j' aie déjà eu l' honneur de vous rencontrer quelque part je ne me remets pas votre nom —vous m' avez vue fois à le château de la première fois lors de les funérailles de la comtesse de richecourt et la seconde quand vous avez passé quelques jours eu manoir après le duel de m. le comte avec le baron de vilarme j' étais la camériste de madame dont dieu veuille avoir l' âme en sa sainte garde —auriez -vous des nouvelles de le comte et de sa fille demandai -je vivement ",
"—non hélas je vous ai fait venir monsieur afin de vous faire les confidences les plus étranges et les plus effrayantes révélations à lesquelles vous puissiez vous attendre après s' être recueillie elle me raconta la sombre histoire que vous savez et me dit en terminant —les poignantes émotions par lesquelles je passai pendant la nuit de le meurtre la responsabilité de le terrible secret que j' avais à le garder les malheurs dont je fus ensuite témoin le duel de le comte avec vilarme et dont j' appris la cause l' exil de mon malheureux maître et de sa fille ont miné ma santé en moins d' une année j' ai vu ma vie s' en aller graduellement me voyant condamnée n' ayant plus à le craindre que dieu devant qui je vais bientôt paraître j' ai résolu de faire ces révélations avant que de mourir; et comme vous êtes le seul proche parent que je connaisse à la famille de richecourt j' ai voulu vous rendre le dépositaire de le secret qui rend toute une famille malheureuse seulement comme je n' ai que peu de jours à le vivre je vous prie de ne point divulguer à le personne ava",
"quand je ne serai plus ajouta -t-elle en tirant un papier de dessous son oreiller voici qui témoignera partout de la culpabilité de vilarme tout le récit de le meurtre est écrit et signé de ma propre main je revis cette femme encore une fois avant sa mort qui arriva mois après et ce témoignage écrit l' avez -vous encore? demanda jeanne avec anxiété il ne m' a jamais quitté jusqu' à le mon arrivée à le canada ou ̀ je suis venu et pour refaire une carrière brisée par la perte totale d' une fortune qui n' a jamais été bien considérable et pour tâcher de vous retrouver m. le comte et vous car la camériste avant de mourir m' avait laissé à le entendre qu' elle vous croyait émigrés en amérique et spécialement à le canada ",
"je voulais vous emporter ce document à le pointe-à-lacaille mais je l' oubliai dans ma valise à l' auberge de le baril-d'or à le québec a été fort heureux car si je l' avais eu sur moi ces maudits sauvages me l' auraient enlevé ici mornac fut interrompu par un grand cri suive de coups et d' imprécations qui s' élevèrent à la porte de la cabane il sortit et reconnut vilarme à les prises avec corneille et put se convaincre que celle-ci avait surpris son époux écoutant à la porte de le ouigouam et qu' elle était tombée sur lui à l' improviste "
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"le capitalisme transforme les gens en yaourts périssables drogués à le spectacle dressés pour écraser leur prochain pour vous licencier il suffira de faire glisser votre nom sur à la corbeille puis de sélectionner vider la corbeille dans le menu spécial ordinateur demandera alors souhaitez -vous supprimer définitivement cet élément? pour vous escamoter il suffira de cliquer sur autrefois une pub disait un petit clic vaut mieux un grand choc mais à le présent un petit clic provoque un grand choc quitte à être un produit vous aimeriez porter un nom imprononçable compliqué difficile à le mémoriser un nom de drogue dure couleur caca être un acide très puissant capable de dissoudre une dent en une heure un liquide trop sucré à le goût bizarre et malgré tous ces défauts évidents rester la marque la plus connue sur terre vous aimeriez être une cannette de coca-cola empoisonnée ",
"il écoute l’ heure est calme les feuilles à le faîte de les futaies s’ agitent doucement dans la brise de le soir comme des mouchoirs d’ espérance adieu de l’ âme de les arbres à le jour qui s’ en va. et roussard d’ un seul bond franchit le mur d’ enceinte de le bois son fossé humide jonché de pierres moussues et de feuilles pourries une quiétude parfumée émane de la fraîcheur de les prés l’ heure est douce et semble lui sourire pour lui rendre en partie une confiance ébranlée par les noirs pressentiments qui le troublent ",
"mais ceci vous importe peu ma fille et qu’ a dit PROPN il ne renonce point à ses desseins contre sa vassale monsieur le curé il m’ a menacée –infamie ",
"je vous promets de vous le rendre bientôt car je suis persuadé qu’ il ne sera pas long à le découvrir la vérité —merci bien souffla l’ ancien commissaire et il monta dans l’ auto de m.motte qui se mit à le volant et crut devoir annonce —ne craignez rien je ne roule jamais vite —cela m’ est parfaitement égal ils arrivaient bientôt à le orléans où l’on s’ arrêta sur la grand-place en face d’ un garage pendant que le notaire y entrait maigret lui pénétrait dans une brasserie qui possédait la meilleure bière brune de tout le département —émilienne clotilde et armande récita -t-il non c’ est armande qui vient à le milieu émilienne armande et clotilde je me réjouis de voir si elles ressemblent à le leur père ",
"le comte était soumis à une diète sévère que les médecins lui avaient imposée pour le guérir d’ une maladie grave dont le nom m’ échappe; et poussé par cette gloutonnerie féroce assez familière à les convalescents l’ appétit de la bête l’ avait emporté chez lui sur toutes les sensibilités de l’ homme en un moment j’ avais vu la nature dans toute sa vérité sous aspects bien différents qui mettaient le comique à le sein même de la plus horrible douleur la soirée fut triste j’ étais fatigué le chanoine employait toute son intelligence à le deviner la cause de les pleurs de sa nièce ",
"psychobiol ",
"le premier je m’ emparai de la plaque mais une main saisit la mienne et sur cette main sur la manche de le vêtement de coutil qui la recouvrait à le moitié il y avait du sang épouvanté j’ eus une seconde de défaillance la vision de agonisant mort m’ avait frappé si brusquement que l’ homme réussit à le me dominer et à m’ étendre sous lui placés ainsi l’ un contre l’ autre nos visages se touchaient presque ",
"ils survivraient à la ruine de les cités humaines à l’ extinction de l’ espèce à la lente retombée de les histoires inachevées des vies vécues en vain à l’ oubli de toute chose dans le rougeoiement de le soleil déclinant ils survivraient à la mort même de le soleil une mort qui ne serait plus le crépuscule mais la mort de le soleil géante rouge emportant dans sa nuit tous les corps célestes qui lui avaient fait cortège pendant des milliards d’ années rideau à le jamais baissé sur un ciel béant et pouvait -il donc imaginer que moi thérèse gandalonie je passerais plusieurs années de ma vie à le déchiffrer ces cahiers illisibles rongés par l’ humidité à le contempler ces aquarelles pâlies ou ̀ il avait cherché à le représenter la métamorphose de la grande sauvagerie en paysages? et que ce faisant ma vie se trouverait en quelque manière mêlée à le celle de ses descendants car ceux qui nés de lui et abandonnés à le eux-mêmes outre-atlantique lui auraient fait idée qui tout à la fois le fascinait et lui répugnait un peu quand d’ aventure elle lui venai",
"la nuit dans la buée de les vitres on voit les immeubles allumés les routes qui s’ entrecroisent et le ruban de les voitures qui filent vers l’ ouest c’ est juste des traits un peu flous des taches à les contours pas nets je passe des heures à le regarder a et m’ apaise je sais que je vais sortir un jour comme on sort de la nuit ou de le sommeil je le sais ",
"elle siffla son verre et sauta hors de le lit sans crier gare: les reines peuvent se montrer comme des corps saints et pendant que les demoiselles de paris lui mettaient ses gros bas de laine elle écorcha un couplet gaillard à le faire dresser les cheveux appelez -moi tous ensemble mon altesse royale s’ écria -t-elle en lançant son bonnet de coton à le plafond hein! les comtesses a vous met bien bas! bel homme viens çà et réponds droit "
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quelques cochons sont entrés et m' ont flairée c' étaient de bons gros castrats assez sympathiques il y avait aussi une grosse truie pleine qui a boudé dans son coin en me voyant l' odeur franche et épaisse me réchauffait le cœur je me blottissaispour ainsi dire dedans je me blottissais dans mon corps massif rassurant à le milieu de les autres corps massifs et rassurants cette odeur ç a me protégeait de tout ç a me revenait de le fin fond de moi j' étais en quelque sorte rentrée chez moi j' ai eu un sursaut quand ma mère est arrivée pour distribuer le grain l' a étonnée ce cochon supplémentaire | [
"elle m' a donné un coup de pied pour me faire retourner et elle m' a flairée elle aussi et puis elle a eu un drôle de rictus elle a fermé la porte a fait clic clac et a a mis comme une agitation dans l' air je n' ai pas pu dormir à le cause de ces ondes angoissantes a vibrait et ç a déséquilibrait tout tous mes congénères remuaient leur bonne odeur bien franche devenait aigre pleine d' hormones mauvaises de stress de peur l' odeur se scindait en blocs isolés chaque odeur autour de chaque cochon les groins cherchaient les angles de les murs le bas de les portes l' interstice par où fuir chacun voulait laisser l' autre à sa propre odeur de victime ",
"tout mon corps s' est mis à le trembler j' ai compris que la horde sacrifierait le plus faible je me suis mise à le penser très vite j' essayais de retrouver mon corps d' être humain mais la panique m' empêchait de me concentrer tout mon corps de cochon entendait et sentait les roues de le camion encore très loin mais très rapide qui avalait la route pour venir nous prendre il fallait pourtant faire comme les singes ou comme les plus raisonneurs de les chiens trouver la solution tout seul c' est un castrat qui fa flairée la solution les cochons c' est très raisonneur aussi ",
"mais il n' arrivait pas à en tirer les conclusions il levait le groin vers le haut de la porte et il regardait la poignée c' est là que je me suis souvenue de l' existence de les serrures des loquets et autres cadenas l' histoire de le camion frigo m' est revenue à l' esprit on peut ouvrir les portes qui semblent définitivement fermées je me suis approchée de la porte j' ai bousculé tout le monde mon corps d' être humain essayait de s' arracher de mon corps de cochon essayait de se dresser sous mes muscles ",
"je voyais ma patte avant droite qui frémissait qui s' affinait les tendons qui bougeaient de façon panique sous la peau mais rien ne sortait pas même un bout de doigt j' ai essayé de faire tourner ce fichu verrou avec la patte avec le groin mais je n' y arrivais pas mon corps ne comprenait pas pourquoi il devait s' acharner sur cette pièce d' acier mon corps se mouvait sans conviction alors que tous mes neurones s' épuisaient à le garder cette idée en tête le verrou le verrou c' était épuisant de lutter ainsi contre soi-même quelque chose m' a aidée de très loin est arrivé un parfum de le yerling pour hommes ",
"s' approchait avec le camion j' ai réussi à le me mettre debout ce parfum me rappelait ma vie d' avant la parfumerie le directeur de la chaîne l' onde d' un très vieux dégoût m' a saisie enfouie jusque -la profondément en moi ce parfum c' était le parfum de le directeur de la chaîne le jour de mon entretien d' embauché j' ai essayé de tourner le verrou ",
"les autres de me voir me transformer à le moitié comme ils se sont mis à le pousser des hurlements un peu plus et ils en oubliaient les vibrations de le camion j' ai entendu le pas de ma mère qui quittait sa cuisine et se dirigeait vers la porcherie m' a fait retomber à le pattes maintenant de le fond de le ventre je n' étais plus qu' un bouillonnement de terreur il y avait une odeur d' acier inoxydable qui arrivait avec ma mère et une détermination tranchante dans fair quelque chose d' inexorable a s' est mis à le sentir affreusement la mort ",
"les cochons ont couru dans tous les sens entre les murs de la porcherie et je me suis salement fait piétiner je n' avais pas encore l' habitude de ces déplacements paniques maintenant je sais qu' à le moindre orage aussi il faut se concentrer très fort pour rester calme pour ne pas céder à l' affolement qui monte à le ventre pour retenir un peu cette terreur qui revient dans le ventre de les bêtes depuis le premier orage de le monde avec la mort c' est pareil la mort tombe autour de moi et il faut rester calme ",
"je me suis recroquevillée dans un coin derrière les autres cochons paniques et j' ai vu la porte s' ouvrir à le même moment le camion est arrivé et s' est garé devant la porte et le directeur de la parfumerie est descendu le directeur de la parfumerie avait énormément forci dans l' encadrement de la porte je l' ai vu incliner ses épaules de taureau et embrasser ma mère sur la bouche et lui palper le derrière avec une certaine tendresse sur le camion il y avait marqué mais ç a sentait le cadavre à le plein groin ",
"le directeur de la parfumerie et ma mère ils faisaient de le marché noir à le prix est la viande maintenant devait bien marcher pour eux le directeur de la parfumerie était habillé comme un cadre commercial mais ma mère lui a donné un tablier blanc et une corde et tous sont entrés dans la porcherie ma mère tenait un grand couteau à la main une bassine en cuivre pour le sang et de le papier journal pour faire brûler la couenne à le fond elle a dit ma mère elle a posé la bassine et le papier journal "
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"mais il n\\ arriva rien extraordinaire qui pût le grandir à les yeux de celle qu\\ il aimait le hasard voulut encore que mendès et alvarès montassent dans la même voiture que lui étant seuls avec henry car mme dubois et mlle voulaient rentrer à le plus vite chez elles et mme émilie les accompagnait dans l\\ autre fiacre avec ternande et l\\ autre jeune homme toujours assidu auprès d\\' elle ces estimables enfants de la lusitanie épanchèrent donc dans le sein un de autre les joies de leurs coeurs ils se frottaient les mains parlaient vite soupiraient gesticulaient levaient les yeux à le ciel et chantaient en souriant -elle a dit certes je me souviendrai de vous longtemps disait alvarès -elle a dit comme vous avez les cheveux noirs disait mendès .-quelle taille ",
"il était là pour le diamant le baragouin de pénélope commençait à l’ exaspérer il l’ avait traînée de salon en salon disant à le tout le monde qu’ elle était la femme de le plus riche joaillier de PROPN mais tous ses efforts pour obtenir le moindre renseignement sur le fameux pendjaub étaient restés absolument infructueux ceux qui passaient près de lui le félicitaient sur sa conquête pénélope à le bout d’ une heure pesait livres à son bras ",
"l’ un était: sophocle écrit des enfers à le racine pour le consoler de l’ insuccès d� PROPN l’ autre: vous supposerez qu’ après la première représentation d’ PROPN mme de sévigné écrit à le mme de la fayette pour lui dire combien elle a regretté son absence or gisèle par un excès de zèle qui avait dû toucher les examinateurs avait choisi le premier le plus difficile de ces sujets et l’ avait traité si remarquablement qu’ elle avait eu et avait été félicitée par le jury elle aurait obtenu la mention très bien si elle n’ avait séché dans son examen d’ espagnol la composition dont gisèle avait envoyé la copie à le albertine nous fut immédiatement lue par celle-ci car devant elle-même passer le même examen elle désirait beaucoup avoir l’ avis d’ andrée beaucoup plus forte qu’ elles toutes et qui pouvait lui donner de bons tuyaux elle en a eu une veine dit albertine ",
"puis elle l' attacha à l' affût d' un canon —est -ce fait demanda —oui mais je t' en prie une fois encore ne viens pas james sans répondre se cramponna à la corde et escalada la muraille derrière lui silencieusement s' élancèrent le grand-lièvre et pied-de-buffle —saisis la squaw j' en ai besoin dit en grimpant le premier à le son lieutenant; tu l' attacheras et tu la mettras en sûreté dès que nous aurons ouvert la porte de le fort ",
"l’ âme puissante et sombre de baudelaire voit apparaître constamment les fantômes de ceux que macbeth pour se disculper a été obligé de faire tuer l’ enchaînement de le mal était montré avec des mouvements de visage des changements de voix quelques gestes rares je suis dans les châteaux d’ ecosse dans un pays dans une époque brutale où l’ ambition est soudaine et irrésistible en voyant la forêt de dunsinane s’ avancer vers lui sous la forme de soldats cachés derrière de grandes branches épaisses macbeth qui se croyait inexpugnable dans son château est entraîné vers sa chute les applaudissements frénétiques de toute la salle m’ ont sorti du rêve ténébreux dans lequel j’ avais été entraîné par la lecture de copeau ",
"dès qu' il y a une philosophie dans un drame cela paraît supérieur à le ce que nous avons notre théâtre classique est si dénué de sens mystique corneille fait de la politique racine de la psychologie de laboratoire et pour molière il est fermé à le tout ce qui n' est pas ruse jouissance banales généralités de l' amour entités vagues quand il veut relever quelques traits de mœurs c' est pour asservir les femmes à la matérialité de la vie railler la noblesse parce qu' il n' en est pas ou les médecins parce qu' ils ne savent pas le guérir de son hypocondrie veuillot mais hello surtout l' ont bien jugé il ferme la porte ",
"abord ingrat abandon que la france avait fait de ses-fidèles colonies amérique lui prouvait clairement comme tous les gens sensés qu\\ elle était disposée à le accomplir aucun sacrifice pour les reconquérir il lui semblait donc qu\\ il était plus prudent de ne se mêler en aucune sorte de ces échauffourées qui n\\ aboutiraient qu\\ à la ruine de ceux qui se seraient avisés d\\' y prendre part certes il aimait bien toujours la france mais cette affection inaltérable de le canadien pour la mère-patrie il la conservait soigneusement en soi comme ces peines secrètes que les gens mélancoliques entretiennent en leur âme souffrance idéale et qui n\\ étant pas sans charme leur fait plaisir à le garder avouons cependant que les tyrannies de le gouvernement militaire qui suivit la conquête lui firent quelquefois prêter l\\ oreille à les suggestions séditieuses mais alors motivées de françois cazeau sentait éveiller en lui toutes les antipathies que suscitait dans le pays le despotisme de les vainqueurs lorsque la prudente angleterre était décidée en d\\' accorder à le canada",
"de le gris aussi dans le camouflage l’ antenne radio le cockpit à le facettes les sorties d’ échappement un bruit infernal ",
"la beauté est un don fatal ne dis pas cela les anges sont beaux la beauté est l’ œuvre de dieu c’ est notre orgueil qui gâte tout marie tu es charmante mais tu ne peux t’ imaginer à le quel point une femme peut être vaine de la beauté de son visage et encore moins de la douleur qu’ elle ressent lorsque sa beauté a disparu le monde m’ a flattée jusqu’ à la cruauté et sans toi je serais morte de chagrin et d’ ennui oh! ma petite rose fût -elle la plus jolie rose de le monde elle ne connaîtra pas ce danger ",
"il ne fut pas longtemps à se rendre compte de le crime c’ étaient ses articles les articles de rouletabille signés le valaque quand je vous disais sous la tente que notre visiteur nocturne était marko! s’ écria PROPN triomphant "
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