query
stringlengths 0
1.1k
| pos
sequencelengths 9
9
| neg
sequencelengths 10
10
|
---|---|---|
sous les voûtes de saint-pierre de rome dieu ne se serait pas montré plus majestueux qu’ il le fut alors dans cet leasile de l’ indigence à les yeux de ces chrétiens tant il est vrai qu’ entre l’ homme et lui tout intermédiaire semble inutile et qu’ il ne tire sa grandeur que de lui-même la ferveur de l’ inconnu était vraie aussi le sentiment qui unissait les prières de ces serviteurs de dieu et de le roi fut -il unanime les paroles saintes retentissaient comme une musique céleste à le milieu de le silence il y eut un moment où les pleurs gagnèrent l’ inconnu ce fut à le pater | [
"le prêtre y ajouta cette prière latine qui fut sans doute comprise par l’ et et pardonnez à les régicides comme PROPN leur a pardonné PROPN les religieuses virent grosses larmes traçant un chemin humide le long de les joues mâles de l’ inconnu et tombant sur le plancher l’ office de les morts fut récité le chanté à le voix basse attendrit ces fidèles royalistes qui pensèrent que l’ enfant-roi pour lequel ils suppliaient en ce moment le très-haut était captif entre les mains de ses ennemis l’ inconnu frissonna en songeant qu’ il pouvait encore se commettre un nouveau crime à lequel il serait sans doute forcé de participer ",
"quand le service funèbre fut terminé le prêtre fit un signe à les religieuses qui se retirèrent aussitôt qu’ il se trouva seul avec l’ inconnu il alla vers lui d’ un air doux et triste puis il lui dit d’ une voix paternelle mon fils si vous avez trempé vos mains dans le sang de le roi martyr confiez -vous à le moi il n’ est pas de faute qui à les yeux de dieu ne soit effacée par un repentir aussi touchant et aussi sincère que le vôtre paraît l’ être à les premiers mots prononcés par l’ ecclésiastique l’ étranger laissa échapper un mouvement de terreur involontaire mais il reprit une contenance calme et regarda avec assurance le prêtre mon père lui dit -il d’ une voix visiblement altérée nul n’ est plus innocent que moi de le sang versé –je dois vous croire dit le prêtre fit une pause pendant laquelle il examina derechef son pénitent; ",
"puis persistant à le prendre pour un de ces peureux conventionnels qui livrèrent une tête inviolable et sacrée afin de conserver la leur il reprit d’ une voix grave –songez mon fils qu’ il ne suffit pas pour être absous de ce grand crime de n’ y avoir pas coopéré ceux qui pouvant défendre le roi ont laissé leur épée dans le fourreau auront un compte bien lourd à le rendre devant le roi de les cieux oui ajouta le vieux prêtre en agitant la tête de droite à le gauche par un mouvement expressif oui bien lourd car en restant oisifs ils sont devenus les complices involontaires de cet épouvantable forfait –vous croyez demanda l’ inconnu stupéfait qu’ une participation indirecte sera punie le soldat qui a été commandé pour former la haie est -il donc coupable demeura indécis heureux de l’ embarras dans lequel il mettait ce puritain de la royauté en le plaçant entre le dogme de l’ obéissance passive qui doit selon les partisans de la monarchie dominer les codes militaires et le dogme tout aussi important qui consacre le respect dû à la personne de les rois l’ étrange",
"daignez donc accepter monsieur le don que je vous fais d’ une sainte relique un jour viendra peut-être où vous en comprendrez la valeur .en achevant ces mots l’ étranger présentait à l’ ecclésiastique une petite boîte extrêmement légère le prêtre la prit involontairement pour ainsi dire car la solennité de les paroles de cet homme le ton qu’ il y mit le respect avec lequel il tenait cette boîte l’ avaient plongé dans une profonde surprise ils rentrèrent alors dans la pièce où les religieuses les attendaient –vous êtes leur dit l’ inconnu dans une maison dont le propriétaire ce plâtrier qui habite le premier étage est célèbre dans la section par son patriotisme mais il est secrètement attaché à les bourbons jadis il était piqueur de monseigneur le prince de conti et il lui doit sa fortune ",
"en ne sortant pas de chez lui vous êtes plus en sûreté ici qu’ en aucun lieu de la PROPN restez-y des âmes pieuses veilleront à le vos besoins et vous pourrez attendre sans danger des temps moins mauvais dans un an à le janvier en prononçant ces derniers mots il ne put dissimuler un mouvement involontaire si vous adoptez ce triste lieu pour asile je reviendrai célébrer avec vous la messe expiatoire ...il n’ acheva pas il salua les muets habitants de le grenier jeta un dernier regard sur les symptômes qui déposaient de leur indigence et il disparut .pour les innocentes religieuses une semblable aventure avait tout l’ intérêt d’ un roman; aussi dès que le vénérable abbé les instruisit de le mystérieux présent si solennellement fait par cet homme la boîte fut -elle placée par elles sur la table et les figures inquiètes faiblement éclairées par la chandelle trahirent -elles une indescriptible curiosité ",
"mademoiselle de langeais ouvrit la boîte y trouva un mouchoir de batiste très-fine souillé de sueur; et en le dépliant ils y reconnurent des taches –c’ est du sang dit le prêtre –il est marqué de la couronne royale s’ écria l’ autre sœur les sœurs laissèrent tomber la précieuse relique avec horreur pour ces âmes naïves le mystère dont s’ enveloppait l’ étranger devint inexplicable; et quant à le prêtre dès ce jour il ne tenta même pas de se l’ expliquer les prisonniers ne tardèrent pas à s’ apercevoir malgré la terreur qu’ une main puissante était étendue sur eux ",
"d’ abord ils reçurent du bois et des provisions puis les religieuses devinèrent qu’ une femme était associée à le leur protecteur quand on leur envoya de le linge et de les vêtements qui pouvaient leur permettre de sortir sans être remarquées par les modes aristocratiques de les habits qu’ elles avaient été forcées de conserver; enfin leur donna cartes civiques souvent des avis nécessaires à la sûreté de le prêtre lui parvinrent par des voies détournées et il reconnut une telle opportunité dans ces conseils qu’ ils ne pouvaient être donnés que par une personne initiée à les secrets de l’ état malgré la famine qui pesa sur paris les proscrits trouvèrent à la porte de leur taudis de les rations de pain blanc qui y étaient régulièrement apportées par des mains invisibles ",
"néanmoins ils crurent reconnaître dans mucius le mystérieux agent de cette bienfaisance toujours aussi ingénieuse qu’ intelligente les nobles habitants de le grenier ne pouvaient pas douter que leur protecteur ne fût le personnage qui était venu faire célébrer la messe expiatoire dans la nuit de le janvier aussi devint -il l’ objet d’ un culte tout particulier pour ces êtres qui n’ espéraient qu’ en lui et ne vivaient que par lui ils avaient ajouté pour lui des prières spéciales dans leurs prières soir et matin ces âmes pieuses formaient des vœux pour son bonheur pour sa prospérité pour son salut ",
"elles suppliaient dieu d’ éloigner de lui toutes embûches de le délivrer de ses ennemis et de lui accorder une vie longue et paisible leur reconnaissance étant pour ainsi dire renouvelée tous les jours s’ allia nécessairement à un sentiment de curiosité qui devint plus vif de jour en jour les circonstances qui avaient accompagné l’ apparition de l’ étranger étaient l’ objet de leurs conversations ils formaient conjectures sur lui et c’ était un bienfait d’ un nouveau genre que la distraction dont il était le sujet pour eux ils se promettaient bien de ne pas laisser échapper l’ étranger à le leur amitié le soir ou ̀ il reviendrait selon sa promesse célébrer le triste anniversaire de la mort de cette nuit si impatiemment attendue arriva enfin "
] | [
"or cette indifférente ne s' était liée dans l' immeuble qu' à le mme broussais qui toute douce et potelée pas une ride à le ans n' était que passion implacable et fureur documentée sans jamais se laisser troubler mme broussais avait applaudi à l' exécution de les traîtres tchèques et hongrois puis à le leur réhabilitation à la cérémonie de le vél' d' hiv' elle avait pleuré sur la mort de staline puis feint de destaliniser contrairement à son mari qui avait rendu sa carte elle avait maudit les évêques et espions impérialistes qui à le budapest se dressaient contre le peuple que l' armée rouge avait sauvé à le temps un peu plus tard elle avait vibré avec des tchèques qui se demandaient si cette pauvre armée rouge arriverait assez vite pour les délivrer de leur atroce printemps récemment les afghans avaient été secourus de justesse les polonais s' étaient débarrassés eux-mêmes grâce à une dizaine de leurs généraux d' un syndicalisme vaticanisé et américanisé mais enfin mon vieux confiait mme broussais à le mlle beaunon si ces braves généraux ont",
"–merci monsieur dit le commissaire mais en attennt voici le docteur qui pourra donner les premiers ins à le votre malade –entrez donc monsieur dit entrez et chez de sauver ce malheureux cela dit il suivit le commissaire à son bureau donna quelques détails complémentaires sur le suicide de darès signa le procès verbal dressé par le magistrat puis il se sposait à le retourner près d’ aline lorsqu’ il se frappa le ont en s’ écriant: j’ allais oublier mon duel avec duciment ",
"je n’ ai jamais écrit de lettres semblables moi!.... je ne saurais pas et cependant nulle femme n’ y résiste oui je le vois il y a des hommes dont la destinée est d’ être amant et d’ autres d’ être mari je suis de ces derniers voilà la fatalité!... et pourtant lorsque le sentiment s’ empare d’ un être il étouffe toutes les autres passions que m’ importent maintenant ma fortune mon nom mes terres de pologne mes mines de russie oh je donnerais tout cela pour avoir su écrire une seule de ces lettres une seule de ces phrases ",
"il avait de ces mœurs je frissonnai les étudiantes affranchies et surtout celles qui avaient PROPN de ces goûts me faisaient horreur je m’ avouais que ces réactions ne s’ expliquaient que par mon éducation mais je refusais de les combattre les grosses plaisanteries les mots crus le laisser-aller les mauvaises manières me rebutaient cependant je n’ eus pas non plus de sympathie pour la petite coterie où m’ introduisit blanchette ",
"fallait -il s’ arrêter et attendre de le secours? impossible ce secours d’ où viendrait -il? rien ne prouvait d’ ailleurs que les arabes comptant sur un temps d’ arrêt prévu par eux n’ allaient pas accourir en force de tous les points de l’ horizon pour accomplir leur œuvre de brigandage le plus sage était donc d’ aller en avant à la grâce de dieu et de se défendre le mieux possible à le moment où commencerait l’ attaque on distribua à les voyageurs les mousquetons de les cavaliers démontés georges dont le cheval grâce à le son isolement dans l’ étable de la vache laitière et de le petit âne avait échappé à le poison reçut pistolets puis la diligence alourdie par le supplément de poids de hommes se remit lentement en marche ",
"dis-moi donc le nom de ce poupon lui demanda -t-elle il s’ appelle et sait -il marcher dit -elle en le mettant sur ses jambes sans le lâcher mais tous virent facilement qu’ il n’ avait pas encore la force de se tenir debout tant pis ce sera pour plus tard ",
"il ne s’ arrêta que devant les entrelacements de lianes et de branches sa griffe les tâta et il essaya d’ arracher les plus minces lorsque le harpon d’ aoûn faillit le heurter à les naseaux il recula en grondant et demeura incertain cette attaque rendait la bête inconnue plus étrange sa colère montait un souffle furieux lui raclait la gorge et prenant toute sa vitesse il tenta l’ attaque foudroyante ",
"la jolie chanoinesse disparut dans la maison le jardin redevint silencieux accoudé à l’ appui de la fenêtre m. de pensa: j’ espère bien qu’ on ne fait pas vœu de célibat dans ce chapitre-là car ce serait un crime vraiment dans l’ après-midi ogier fit la connaissance de la comtesse antoinette de prexeuil elle vint prier près de le cercueil de son amie et m. de chancenay qui avait donné ordre de le prévenir descendit pour la saluer .il se trouva en face d’ une vieille dame grande et forte dont le visage gardait de les traces de beauté elle aussi portait sur sa robe noire les insignes de le chapitre dont ses nièces et elle faisaient partie sa physionomie froide et sévère ne s’ adoucit pas un instant à le cours de son entretien d’ ailleurs très bref avec ogier elle eut quelques mots d’ éloge et de regret pour mme de valheuil s’ informa si m. de chancenay approuvait les dispositions prises ",
"il sait compter! voulez -vous la preuve je me penche sur le monstre —combien font gentleman? les sourcils de l’ individu se joignent son regard rouge vire à le violet répond -il enfin ",
"—mais oui dit le représentant de la branche cadette sa réponse tomba sans regret ni emphase pourtant il était pauvre et lui aussi avait une fille sa bien-aimée françoise pour laquelle il eût souhaité les splendeurs princières dont se rehaussait le prestige de le chef de la maison mais marc avait l’ âme d’ un gentilhomme à le plus profond de sa pensée aussi bien que sur ses lèvres existait à l’ égard de la richesse ce sentiment délicat qui n’ est pas de le dédain ni même de l’ indifférence mais une sorte de neutralité fière "
] |
et pour la troisième fois secouant sa tête un pli de dégoût à les lèvres il répéta: en horreur ces mots énigmatiques la personne qui m’ a aidé le joueur les avait prononcées avec la même émotion la même voix attendrie que tout à l’ heure la phrase sur le plus noble cœur si généreux si délicat cette identité d’ intonation avait provoqué soudain chez l’ observateur perspicace qu’ était jaffeux une première idée: cette personne qui avait aidé» le frère de renée si c’ était pierre-stéphane pour s’ assurer un allié auprès de la jeune fille une autre idée avait surgi non moins soudaine quand PROPN avait jeté cette exclamation j’ ai les cartes en horreur d’ une voix plus émue encore où passait comme le frisson d’ un remords par quel inconscient et immédiat dévidage de sa pensée jaffeux se rappela -t-il l’ inspecteur lui disant à le propos de ce même pierre-stéphane j’ ai eu l’ impression qu’ il se dévouait pour quelqu’un d’ autre et qu’ il en était fier une hypothèse venait de lui apparaître qu’ il rejeta perdant à le jeu cette grosse somme d’ argen | [
"quel roman vais -je inventer la ̀! se dit l’ avocat devant les illogismes apparents d’ une pareille aventure et d’ abord gilbert s’ il avait volé prenant pour confident de sa honte ce demi-inconnu qu’ était pour lui le danseur mondain! et puis cette personne qui l’ avait aidé pouvait si bien être un de ces amis de le colonel dont renée a parlé et à le tout hasard il insinua: je crois bien avoir deviné à qui vous avez emprunté cet argent ce quelqu’un qui vous l’ a avancé en exigeant votre parole de ne plus recommencer ce n’ est pas un officier de le mont-des-oiseaux —ne cherchez point répondit gilbert vous ne trouveriez pas ",
"en tout cas vous devez être à le jamais reconnaissant à le ce bienfaiteur reprit jaffeux en mettant sa vieille main sur l’ épaule de le jeune homme pas seulement de cet argent prêté mais surtout de cette parole demandée bien entendu je ne raconterai à le madame votre mère que la partie de notre conversation que vous m’ autorisez à le lui dire ce dont je suis content plus que content heureux comme son ami et l’ ami de votre admirable père c’ est de cet engagement d’ honneur et aussi de le sentiment que vous éprouvez pour le jeu que j’ en ai vu dans mon existence d’ avocat de destinées manquées à le cause de cette fatale passion qui finit par tout abolir dans la vie morale ",
"j’ ai vu des fils de famille chassés d’ un cercle pour avoir donné à le caissier de les chèques sans provision j’ ai vu des garçons d’ un beau nom surpris en train de tricher à une table de baccara d’ autres forçant le tiroir de leur père pour aller à le tripot et laissant accuser des domestiques d’ autres volant les bijoux de leur mère ou de leur sœur quelle pitié!... en prononçant ce réquisitoire contre la passion de le jeu le digne homme cédait à l’ automatisme de le mouvement oratoire une de les caractéristiques de son métier et il n’ observait plus avec une attention aussi aiguë le masque volontairement impassible de celui qui l’ écoutait s’ il l’ avait vu tressaillir malgré lui à ces simples mots volant des bijoux le soupçon de tout à l’ heure serait sans doute revenu avec trop de raisons il n’ en retint devant cette attitude de défiance qu’ une seule hypothèse comme il a été gêné songeait -il PROPN l’ ayant quitté pour passer dans le hall sous le prétexte d’ une lettre à le écrire aussitôt que je l’ ai questionné sur la personne qui l’ a aide se",
"cette lettre anonyme ne serait -ce pas pierre-stéphane encore qui l’ a écrite pour forcer la jeune fille à le déclarer son sentiment à le mme favy tout cela se tient: cet argent prêté à le frère pour qu’ il plaide pour lui auprès de le père pendant que cette pauvre petite renée suppliera sa mère qui est si faible bon! voilà que je construis un autre roman je suis ici pierre-stéphane le sait et qu’ une parole de moi le perdrait à le jamais dans le cœur de cette enfant cette parole il sait que je la dirais certainement dans un cas pareil ",
"donc il ne peut plus raisonner comme je viens de l’ imaginer mais avant que toute cette intrigue est donc obscure attachons -nous à les petits faits positifs voici le premier cet absurde garçon paraît pour le moment guéri de le jeu le second: mme favy et sa fille ont une explication décisive ",
"s’ il en sort que renée s’ est laissé prendre à le machiavélisme de ce scélérat car décidément c’ est en un j’ entre en scène tandis que l’ avocat toujours soupçonneux par profession imaginait ainsi derrière ce lâche anonymat d’ une lettre sans signature une ténébreuse et savante rouerie la jeune fille qui en était la victime dénonçait sans hésiter la main qui avait tapé» ces lignes perfides et le sentiment qui les inspirait quand remontées dans leurs appartements elle et sa mère celle-ci lui eut tendu l’ infâme papier c’ est mlle morange dit -elle elle a depuis semaines une petite machine à le écrire elle s’ en sert pour les programmes de les fêtes où elle doit danser je reconnais les caractères et sa maladresse ",
"ses doigts eurent pour jeter la feuille et son enveloppe sur une table le geste de dégoût qu’ elle aurait eu vis-à-vis d’ une bête visqueuse et avec un frémissant sourire de mépris c’ est aussi stupide qu’ ignoble —mais pourquoi mlle morange aurait -elle quelque chose contre toi? demanda mme favy —parce que c’ est une envieuse maman il n’ y a qu’ à la regarder —envieuse ou jalouse et comme renée rougissait et ne répondait pas oui insista la mère jalouse à le cause de m. cette lettre le dit. ",
"avoue que tu le penses nouveau silence et mme continua: pour que cette jalousie existe il faut que tu aies été plus familière avec cet homme que tu n’ aurais dû —vous avez assisté à le toutes mes leçons de danse maman vous avez vu —je n’ ai pas assisté à le vos promenades à le bicyclette ton frère était en tiers c’ est vrai —maman je vous assure que je ne me suis jamais comportée avec m. en votre absence autrement que devant vous la tendre enfant était toute blanche maintenant elle dut s’ asseoir tant cette conversation la bouleversait ",
"—alors insista la mère la lettre ment vous n’ avez jamais eu m. et toi de conversation en tête-à-tête dans le jardin comme elle t’ en accuse PROPN eut un saisissement d’ une seconde puis relevant la tête et d’ un accent de décision maman j’ ai eu avec m. PROPN une conversation en tête-à-tête une seule ce matin —vous vous étiez donné rendez -vous "
] | [
"je crois que vous souriez monsieur paluel –vous vous trompez je ne souris pas répondit -il d’ un ton glacial –je défie un père d’ aimer autant sa fille que j’ aime la mienne qui oserait m’ en faire un crime les bêtes de les champs aiment leurs petits ",
"–votre fille se tuera disaient les voisins –elle tuera son cœur disaient les voisines a la voir si âpre à le travail et si bonne ménagère es jeunes gens de le pays ceux qui pensaient à l’ avenir et à le côté positif de la vie admiraient quelle excellente femme geneviève serait à la tête d’ une exploitation ceux qui n’ avaient pas des pensées si pratiques songeaient combien elle était belle et quel bonheur ce serait de l’ épouser aussi ne manquait -il point de prétendants à la ferme de les moines mais aucun je dois le dire ne recevait bon accueil ",
"sinon je ne serais pas étonné de découvrir son cadavre quelque part le cœur en charpie —mais pourquoi assassiner ces hommes et pourquoi de cette façon —aucune idée je n’ ai qu’ une certitude le passé refait surface un passé qui provoque non seulement ces meurtres mais oblige aussi les anciens savants à le retourner là-bas diane marqua sa surprise ",
"moi qui ne suis pas sous le charme je te dirai sincèrement impression qu\\ il me fera quand me amèneras -tu -je voulais te faire une surprise dit caroline adolphe doit chanter prochainement dans un grand concert à la salle de spectacle j\\' avais décidé que nous irions ensemble et je t\\' aurais fait parler sur lui mais maintenant que tu sais tout j\\' ai peur que la prévention ne en mêle cependant j\\' aime mieux que tu l\\' entendes chanter avant de causer avec lui car sa mélancolie habituelle ne te préviendrait peut-être pas en sa faveur à le lieu qu\\ en plein théâtre quand tout le monde l\\' applaudira tu verras si je me suis trompée dans mon choix ",
"types un dans chaque ville décident de grimper jusqu’ à le pôle ils ont exactement le même chemin à le parcourir ils roulent à la même vitesse ils partent à des heures différentes et pourtant ils arrivent exactement ensemble à la même heure à le même endroit c’ est scientifique c’ est vérifié et pourtant il y a quelque chose qui ne va pas non? bourrassol promena son index sur la surface vernie et tapota le pôle de le bout de le doigt —oui j’ ai l’ impression mais s’ ils partent à des heures différentes et qu’ ils arrivent ensemble il est quelle heure à le pôle? lardenne ouvrit des yeux grands comme des soucoupes ",
"il ouvre la bouche le beau monde est en train d’ arriver les plus grandes stars internationales viennent vivre ici leurs amours il lui semble parler à des mannequins le type a pris la main de la petite ils s’ en vont tous les il y a eu un baiser une poignée de main la femme reste PROPN ",
"—les explosifs c’ est fait pour exploser non? alors pfuit! tu n’ as pas vu la route touristique en venant à le nord de la ville c’ est le grand canyon à le heures de le soir —alors qu’ est -ce que je suis venu foutre ici moi? —avant ta période révolution tu ne te demandais pas ce que tu venais faire ici tinou —avant ma période révolution je ne savais pas quoi faire de ma peau je me foutais bien de l’ endroit où elle tramait ",
"l' œil avait une mobilité farouche et la mâchoire inférieure une sorte de tremblement on eût dit une bête fauve qui mâche à le vide a ma vue fit un mouvement de surprise qui ressemblait à de la frayeur cependant il ne se leva point et ses doigts continuèrent à le parfiler le chanvre mais son regard me suivait avec cette oscillation fiévreuse qui lui semblait habituelle PROPN s' aperçut de son inquiétude ",
"le prince ne s’ était pas trompé c’ étaient bien des pas qu’ il avait entendus dans le corridor et ces pas cherchaient bien la chambre de les métamorphoses car ils s’ arrêtèrent devant l’ entrée et le prince entendit le léger cri d’ une porte qui tourne sur ses gonds —bon dit -il nos amoureux sont plus pressés aujourd’hui qu’ hier c’ est tout simple il y a heures qu’ ils ne se sont vus les pas s’ approchaient légers comme ceux d’ une personne qui entre furtivement ",
"la chute de le jour commençait à se faire sentir dans le marché le dedans de les échoppes devenait sombre et c’ était comme à le travers d’ une demi-obscurité que l’on apercevait les mouvements confus de les marchandes qui se pressaient qui bavardaient qui injuriaient et dont les voix aigres ou enrouées se mêlaient en un odieux concert rien à le monde pas même la grande salle de la bourse les jours d’ adjudication ne saurait donner une idée de l’ activité avide qui met le temple en fièvre à le certaines dates privilégiées c’ est d’ un coup d’ œil unique et qui tient à le notre sens une place notable dans la physionomie de la grande ville le temple cette immense baraque est le digne et vrai pendant de la bourse "
] |
j’ étais ivre de lumière de fantaisie et d’ espace .maintenant après cette dernière excursion il faudrait partir retourner en france revoir paris la ville de le bavardage inutile des soucis médiocres et des poignées de mains sans nombre je dirais adieu à les choses aimées si nouvelles à le peine entrevues tant regrettées une flotte de barques entourait le paquebot je sautai dans l’ une d’ elles où ramait un négrillon et je fus bientôt sur le quai près de la vieille porte sarrazine dont la ruine grise à l’ entrée de la cité kabyle semble un écusson de noblesse antique .comme je demeurais debout sur le port à le côté de ma valise regardant sur la rade le gros navire à l’ ancre et stupéfait d’ admiration devant cette côte unique devant ce cirque de montagnes baignées par les flots bleus plus beau que celui de naples aussi beau que ceux d’ ajaccio et de porto en corse une lourde main me tomba sur l’ épaule me retournai et je vis un grand homme à le barbe longue coiffé d’ un chapeau de paille vêtu de flanelle blanche debout à le côté de moi et me dévisageant de | [
"comment vous appelez -vous trémoulin tu étais mon voisin d’ études ah! vieux je t’ ai reconnu de le premier coup moi. et la longue barbe se frotta sur mes joues il semblait si content si gai si heureux de me voir que par un élan d’ amical égoïsme je serrai fortement les mains de ce camarade de jadis et que je me sentis moi-même très satisfait de l’ avoir ainsi retrouvé PROPN avait été pour moi pendant ans le plus intime le meilleur de ces compagnons d’ études que nous oublions si vite à le peine sortis de le collège c’ était alors un grand corps mince qui semblait porter une tête trop lourde une grosse tête ronde pesante inclinant le cou tantôt à le droite tantôt à le gauche et écrasant la poitrine étroite de ce haut collégien à le longues jambes intelligent doué d’ une facilité merveilleuse d’ une rare souplesse d’ esprit d’ une sorte d’ intuition instinctive pour toutes les études littéraires trémoulin était le grand décrocheur de prix de notre classe on demeurait convaincu à le collège qu’ il deviendrait un homme illustre un poète sans doute car il fa",
"m’ répondit en souriant je suis colon tu plantes? et je de le raisin dont je fais de le vin.– et va très bien tant mieux mon vieux tu allais à l’ hôtel? mais oui.– eh bien tu iras chez moi mais c’ est entendu et il dit à le négrillon qui surveillait nos mouvements chez moi répondit foui moussi .puis se mit à le courir ma valise sur l’ épaule ses pieds noirs battant la poussière me saisit le bras et m’ emmena d’ abord il me posa des questions sur mon voyage sur mes impressions et voyant mon enthousiasme parut m’ en aimer davantage sa demeure était une vieille maison mauresque à le cour intérieure sans fenêtres sur la rue et dominée par une terrasse qui dominait elle-même celles de les maisons voisines et le golfe et les forêts les montagnes la mer.je m’ écriai voila ce que j’ aime tout l’ orient m’ entre dans le cœur en ce logis cristi! que tu es heureux de vivre ici! quelles nuits tu dois passer sur cette terrasse tu y couches? oui j’ y dors pendant l’ été ",
"nous y monterons ce soir aimes -tu la pêche?– quelle pêche la pêche à le flambeau mais oui je l’ adore.– eh bien nous irons après puis nous reviendrons prendre des sorbets sur mon toit après que je me fus baigné il me fit visiter la ravissante ville kabyle une vraie cascade de maisons blanches dégringolant à la mer puis nous rentrâmes comme le soir venait et après un exquis nous descendîmes vers le quai.on ne voyait plus rien que les feux de les rues et les étoiles ces larges étoiles luisantes scintillantes de le ciel d’ afrique .dans un coin de le port une barque attendait dès que nous fûmes dedans un homme dont je n’ avais point distingué le visage se mit à le ramer pendant que mon ami préparait le brasier qu’ il allumerait tout à l’ heure ",
"il me dit:– tu sais c’ est moi qui manie la fouine personne n’ est plus fort que moi.– mes compliments .nous avions contourné une sorte de môle et nous étions maintenant dans une petite baie pleine de hauts rochers dont les ombres avaient l’ air de tours bâties dans l’ eau et je m’ aperçus tout à le coup que la mer était phosphorescente les avirons qui la battaient lentement à le coups réguliers allumaient dedans à le chaque tombée une lueur mouvante et bizarre qui traînait ensuite à le loin derrière nous en s’ éteignant je regardais penché cette coulée de clarté pâle émiettée par les rames cet inexprimable feu de la mer ce feu froid qu’ un mouvement allume et qui meurt dès que le flot se calme nous allions dans le noir glissant sur cette lueur tous les allions -nous ",
"je ne voyais point mes voisins je ne voyais rien que ce remous lumineux et les étincelles d’ eau projetées par les avirons il faisait chaud très chaud l’ ombre semblait chauffée dans un four et mon cœur se troublait de ce voyage mystérieux avec ces hommes dans cette barque silencieuse des chiens les maigres chiens arabes à le poil roux à le nez pointu à les yeux luisants aboyaient à le loin comme ils aboient toutes les nuits sur cette terre démesurée depuis les rives de la mer jusqu’ à le fond de le désert campent les tribus arabes les renards les chacals les hyènes répondaient; et non loin de là sans doute quelque lion solitaire devait grogner dans une gorge de l’ atlas.soudain le rameur s’ arrêta ",
"où étions-nous un petit bruit grinça près de moi une flamme d’ allumette apparut et je vis une main rien qu’ une main portant cette flamme légère vers la grille de fer suspendue à l’ avant de le bateau et chargée de bois comme un bûcher flottant .je regardais surpris comme si cette vue eût été troublante et nouvelle et je suivis avec émotion la petite flamme touchant à le bord de ce foyer une poignée de bruyères sèches qui se mirent à le crépiter.alors dans la nuit endormie dans la lourde nuit brûlante un grand feu clair jaillit illuminant sous un dais de ténèbres pesant sur nous la barque et hommes un vieux matelot maigre blanc et ridé coiffé d’ un mouchoir noué sur la tête et trémoulin dont la barbe blonde luisait avant! dit -il .l’ autre rama nous remettant en marche à le milieu d’ un météore sous le dôme d’ ombre mobile qui se promenait avec nous trémoulin d’ un mouvement continu jetait de le bois sur le brasier qui flambait éclatant et rouge me penchai de nouveau et j’ aperçus le fond de la mer à le quelques pieds sous le bateau il se déroulait le",
"le brasier enfonçant jusqu’ à les rochers sa vive lumière nous glissions sur des forêts surprenantes d’ herbes rousses roses vertes jaunes entre elles et nous une glace admirablement transparente une glace liquide presque invisible les rendait féeriques les reculait dans un rêve dans le rêve qu’ éveillent les océans profonds cette onde claire si limpide qu’ on ne distinguait point qu’ on devinait plutôt mettait entre ces étranges végétations et nous quelque chose de troublant comme le doute de la réalité les faisait mystérieuses comme les paysages de les songes .quelquefois les herbes venaient jusqu’ à la surface pareilles à des cheveux à le peine remuées par le lent passage de la barque à le milieu d’ elles de minces poissons d’ argent filaient fuyaient vus une seconde et disparus d’ autres endormis encore flottaient suspendus à le milieu de ces broussailles d’ eau luisants et fluets insaisissables ",
"souvent un crabe courait vers un trou pour se cacher ou bien une méduse bleuâtre et transparente à le peine visible fleur d’ azur pâle vraie fleur de mer laissait traîner son corps liquide dans notre léger remous puis soudain le fond disparaissait tombé plus bas très loin dans un brouillard de verre épaissi on voyait vaguement alors de gros rochers et des varechs sombres à le peine éclairés par le brasier debout à l’ avant le corps penché tenant à les mains le long trident à les pointes aiguës qu’ on nomme la fouine guettait les rochers les herbes le fond changeant de la mer avec un œil ardent de bête qui chasse .tout à le coup il laissa glisser dans l’ eau d’ un mouvement vif et doux la tête fourchue de son arme puis il la lança comme on lance une flèche avec une telle promptitude qu’ elle saisit à la course un grand poisson fuyant devant nous .je n’ avais rien vu que le geste de trémoulin mais je l’ entendis grogner de joie et comme il levait sa fouine dans la clarté de le brasier j’ aperçus une bête qui se tordait traversée par les dents de fer c’ était un ",
"le serpent de mer le corps percé de plaies glissa rampa frôlant mes pieds cherchant un trou pour fuir et ayant trouvé entre les membrures de le bateau une flaque d’ eau saumâtre il s’ y blottit s’ y roula presque mort déjà.alors de minute en minute trémoulin cueillit avec une adresse surprenante avec une rapidité foudroyante avec une sûreté miraculeuse tous les étranges vivants de l’ eau salée je voyais tour à le tour passer au-dessus de le feu avec des convulsions d’ agonie des loups argentés des murènes sombres tachetées de sang des rascasses hérissées de dards et des sèches animaux bizarres qui crachaient de l’ encre et faisaient la mer toute noire pendant quelques instants autour de le bateau .cependant je croyais sans cesse entendre des cris d’ oiseaux autour de nous dans la nuit et je levais la tête m’ efforçant de voir d’ où venaient ces sifflements aigus proches ou lointains courts ou prolongés ils étaient innombrables incessants comme si une nuée d’ ailes eût plané sur nous attirées sans doute par la flamme parfois ces bruits semblaient tromper l’ "
] | [
"la monstrance d' orval la pendule de stanislas et bien d' autres richesses encore nous savons où niche s' exclama le bel armand complètement réveillé conte-moi ça mon petit pendant que son ami procédait à sa toilette le traquet le mit à le courant de l' aventure en commençant par les révélations de brincard et en finissant par les difficultés que pouvait créer l' acte de vente signé de la veille la guêpie jubilait le disais bien répétait -il que les bibelots se retrouveraient le dieu de les collectionneurs ne permet pas que de pareilles raretés disparaissent de la circulation mes compliments mon bon vous voilà riche quant à les difficultés qui pourraient venir du sieur a ne tient pas debout ils sortirent bras dessus bras dessous et allèrent publier chez les principaux marchands de curiosités la découverte de le trésor de chanteraine ils débutèrent par la boutique de février achevèrent leur tournée à l' hôtel de les ventes puis terminèrent la journée en soupant gaiement ensemble déjà oublieux de ses belles résolutions le traquet coucha à le paris et ",
"–comment veux -tu que je sois gai ma bonne laura quand je vois que tu ne l’ es pas? tu n’ aimes pas walter pourquoi se presser d’ épouser sans amour quand l’ amour pourrait venir pour lui ou pour un autre –il ne m’ est pas permis répondit -elle d’ en aimer un autre puisque c’ est lui que mon père a choisi tu ne sais pas tout ce qui s’ est passé à le propos de ce mariage on t’ a jugé trop jeune pour t’ en faire part; mais pour moi qui suis encore plus jeune que toi tu n’ es pas un enfant et puisque nous avons été élevés ensemble je te dois la vérité nous étions d’ abord destinés l’ un à l’ autre ",
"quoi! si vous étiez devant un concile composé de notre saint-père des cardinaux et des évêques et qu’ ils vous enjoignissent de vous soumettre à le leur décision jeanne darc l’ interrompant avec une douloureuse impatience ni pape ni cardinaux ni évêques ne tireraient de moi autre chose que ce que je vous ai déjà dit ayez donc merci d’ une pauvre créature je me meurs elle retombe défaillante sur la paille l’ évêque cauchon vous soumettriez -vous directement à le notre saint-père? jeanne darc faites -moi conduire vers lui je lui répondrai ",
"c’ est bien lui –allons donc! –je vous dis que je le reconnais! cependant mlle raucourt avait pris le bras de l’ étranger elle lui disait tout bas à l’ oreille en se faisant conduire à la salle les attendait le souper: il paraît que nous avons beaucoup de chose à le nous dire monsieur PROPN je vous attendais en ramenant stasia à le pétersbourg savait bien ce qu’ elle faisait elle se rendait bien compte qu’ il fallait obéir à les ordres muets de les comités nihilistes ceux-ci en effet tout en professant pour serge une grande vénération n’ avaient pas encore toute la cohésion nécessaire pour suivre un même mouvement ils étaient encore trop tiraillés trop pleins d’ une initiative personnelle à le laquelle ils n’ eussent point voulu renoncer ",
"il a sorti son portable de sa poche vérifié encore une fois qu’ il n’ avait pas de message .pendant quelques minutes il a baissé les yeux il a pensé à le son appartement à la chaleur de l’ alcool qui envahirait bientôt ses membres à le bain qu’ il ferait couler un peu plus tard dans la soirée il a pensé qu’ il ne pouvait plus faire marche arrière il avait quitté lila il l’ avait fait ",
"il sait que vous l’ aimez anna il ne s’ alarmera pas de la formalité pure et simple le parleur insista en souriant pour se consoler sur ces mots d’ un mariage in l’ ombre les présentait doucement uniquement l’ un à l’ autre les tenait ensemble ils se considérèrent lui était sec brûlant; ses paroles résonnaient de le creux de sa vie ",
"il y avait des européens des africains et des asiatiques des montreurs d’ ours et de singes des avaleurs d’ épée et des joueurs de gobelet on les avait saisis avec leurs accoutrements de place les uns ayant des plumets hyperboliques les autres de les robes étranges ancienne pourpre dégénérée en haillon la populace qui reconnaissait là ses joyeux grotesques qui l’ amusaient chaque jour avec leurs saillies et avec les pieux qu’ ils portaient à le bout de leur nez déplora sincèrement une fin si misérable il y avait parmi la cohue quelques filles charmantes étoiles perdues dans cette nuit qui portaient leurs robes comme des matrones et qui pleuraient de mourir si belles et si jeunes avec toutes leurs illusions dans la tête et toute leur passion dans le cœur ",
"on peut l’ enlever le modèle définitif tu vois il y a un ressort intérieur sur lequel on doit forcer pour le faire pénétrer dans la rainure où il se bloque une fois posé il est impossible de l’ ôter il faut limer chaque anneau était long comme phalanges de le petit doigt qu’ on y pouvait glisser à le chacun était suspendu comme un nouveau maillon ou comme à le support d’ une boucle d’ oreille un anneau qui doit être dans le même plan que l’ oreille et la prolonger un disque de même métal aussi large que l’ anneau était long sur une de les faces un triskel niellé d’ or sur l’ autre rien ",
"mais pour ces heures décisives dit PROPN le roi de prusse a travaillé ans et il arrive conclut paul qu’ en réalite c’ est pour nous qu’ il a travaillé le roi de prusse bénissons -le et en route voulez -vous que mes hommes vous accompagnent? proposa le lieutenant ",
"j’ éclatai en sanglots –suzanne mon enfant chérie pourquoi pleurez-vous? est -ce moi qui cause vos larmes?il avait raison de m’ appeler enfant je l’ étais réellement !sans me rendre compte de toute l’ inconvenance de mon acte je m’ étais jetée sur sa poitrine et mon front contre son épaule je continuais à le pleurer .maintenant je comprends combien jean fut grand et généreux en cet instant il ne me pressa même pas dans ses bras et me consola tendrement comme un frère eût fait avec sa sœur pourtant je m’ en souviens son corps était agité de frissons de passion "
] |
pauline prenant l’ espérance pour la réalité se jeta toute joyeuse dans les bras de son frère et à le cet élan de joie succédèrent des larmes les voyageurs avaient repris leur place avant que pauline fût remise de son émotion tous les yeux d’ outre-manche se tournèrent vers elle les jeunes misses chuchotaient le père tout en feuilletant son guide jetait de temps à le autre un coup d’ œil sympathique sur pauline la mère dit à sa fille assez haut pour être entendue ma chère c’ est une jeune mariée elle quitte le home pour la première fois | [
"j’ espère nancy que vous pleurerez aussi lorsque vous quitterez PROPN promit à sa mère de ne pas partir sans verser des larmes PROPN n’ avait pas perdu un mot de la conversation de ses compagnons de voyage et lorsque ceux-ci s’ arrêtèrent à le blois il les remercia de leur sympathie l’ impatience rendait antoine injuste à le point d’ accuser de paresse les vigoureux chevaux de poste qui semblaient à le contraire par leur ardeur partager l’ impatience de le jeune homme il fut tenté plus d’ une fois de dire à le postillon mon ami ne perdez pas de temps je porte à le mon vieux père une nouvelle qui va le rajeunir il prenait un livre et ne lisait pas si pauline appelait son attention sur un point de le paysage il lui parlait de l’ étude de m. nerbonneau des changements qu’ il y aurait à le faire et de autres choses ",
"nos voyageurs arrivèrent à le heures de le soir et ils furent bientôt rendus chez eux m. olivier souffrait peu sa femme lui faisait la lecture quel que fût l’ intérêt de cette lecture il l’ interrompait souvent par des réflexions comme celles pourquoi n’ écrivent -ils pas que font -ils m. olivier ayant entendu la sonnette s’ écria: manette pas de visites personne sans exception manette avait déjà composé sa physionomie pour faire le petit mensonge consacré par l’ usage mais elle reprit son air franc et joyeux en voyant ses jeunes maîtres ",
"les voyageurs entrent en s’ excusant d’ avoir bravé la consigne ils sont bien vite pardonnés embrassés et questionnés les yeux de le vieillard se remplirent de larmes en écoutant son fils et il dit d’ une voix mal assurée mes chers enfants c’ est votre piété filiale qui attire sur nous les bénédictions de le ciel je quitterai donc ce monde en paix oui père bien-aimé dit pauline mais en attendant j’ espère que vous jouirez longtemps de la petite fortune que ma bonne nourrice m’ a laissée puis elle ajouta: comme la joie donne faim les parents suivirent leurs enfants dans la salle à le manger où les attendait un souper de circonstance ",
"depuis sa rentrée chez mme olivier manette avait fait preuve d���un attachement qui ne permettait pas de se souvenir de sa faute pauline ne voulut pas lui laisser ignorer qu’ elle était l’ héritière de la bleue a cette nouvelle manette rougit leva les yeux à le ciel et parla sans transition de le plaisir qu’ elle aurait à le cueillir les fruits et à le faire la lessive avec l’ eau de la loire qu’ eût dit la brave fille si elle avait su que son jeune maître était le futur notaire d’ amboise l’ heure de le couvre-feu ne fut point respectée ce soir-là ",
"ne fallait -il pas trouver une combinaison pour être en mesure d’ accepter l’ offre de maître nerbonneau je crois dit m. olivier que la maison nous obligerait en cette grave circonstance si tu n’ as pas d’ objection mon fils à le ce que je fasse cette démarche j’ irai dès demain trouver m. alexandre PROPN avait une autre pensée mais il laissa son père s’ endormir dans l’ illusion que sa démarche réussirait et qu’ il réparerait le tort qu’ il lui avait fait en vendant son étude mais le lendemain PROPN dit qu’ il avait l’ intention de s’ adresser à le pierre coudré pour lui fournir des fonds m. olivier accepta les bonnes raisons de son fils l’ expérience l’ avait rendu humble ",
"semaines plus tard le courrier de PROPN apportait la réponse de pierre vous me comblez de joie mon’cher ami disait -il en me demandant de vous avancer la somme nécessaire pour que vous rentriez en possession de l’ étude de votre père c’ est la première fois que j’ apprécie la valeur de l’ argent; et quoique je n’ aie pas la pensée qu’ il me soit possible de m’ acquitter envers vous je suis heureux de vous offrir ce petit à-compte de reconnaissance le travail m’ absorbe de plus en plus et bien souvent je prends mon virgile pour rafraîchir mon esprit c’ est aussi une manière de me rapprocher de vous ",
"retournez donc dans votre pays mon cher antoine et faites des vœux pour que je ne tarde pas à le revenir dans le mien la lettre de pierre coudré renfermait une traite de francs PROPN éprouva comme un éblouissement lorsqu’ il se trouva en possession de les francs qui allaient assurer son avenir et rendre la paix à ses parents il annonça dès le lendemain à le maître briant l’ heureux changement survenu dans sa position l’ avoué fut très surpris en apprenant que pierre coudré ce petit garçon l’ innocente victime de ses clercs devenait en quelque sorte le bienfaiteur d’ PROPN toutefois il s’ appesantit moins sur la générosité de le partner que sur les ressources qu’ offre l’ amérique à les hommes intelligents et laborieux ",
"a la surprise que lui causait cette nouvelle s’ ajouta aussi un certain froissement: pourquoi mon clerc a -t-il refusé il y a quelques années les offres que je lui ai faites se disait m. briant avec un peu d’ amertume mais ce premier mouvement d’ amour-propre étant passé il témoigna toute sa satisfaction à le antoine loua son zèle et donna pour chose certaine que l’ étude reprendrait toute sa valeur entre les mains de l’ homme dont il connaissait le mérite et la capacité chapitre ix le retour antoine étant en possession de les francs se rendit à le amboise maître fut enchanté de l’ empressement de le jeune homme car il était vivement sollicité par la famille de sa fiancée de vendre son étude le plus vite possible ",
"ce ne fut toutefois qu’ un mois plus tard qu’ PROPN olivier fut désigné comme successeur de m. cette nouvelle fit rapidement le tour de la ville et arriva le même jour jusqu’ à le désirée qui s’ en étonna et s’ en réjouit tout autant elle n’ était pas la seule l’ ex-notaire était sans aucun doute un honnête homme il faisait strictement son devoir mais il ne sympathisait pas plus à la douleur qu’ à la joie de ses clients plus d’ une jeune fille avait trouvé un pr��texte pour ne pas signer son contrat à le amboise prétendant que l’ air refrogné de le notaire portait malheur "
] | [
"elles sont bonnes –dis-moi léon quand est -ce que tu comptes partir? t’ occupe d’ aujourd’hui en –si tôt que il regardait sa sœur à le travers la fumée d’ un cigare médiocre qui s’ allumait mal ce n’ est pas tôt dit -il ",
"en dépit de la lenteur qu’ on prête à le tempérament hollandais la vogue de les sandales en peau de pauvre s’ accrut rapidement dans la noblesse d’ abord dans la riche bourgeoisie ensuite elle s’ accrut à le point de devenir une industrie de les plus florissantes la manufacture que j’ ai visitée à les environs de la haye se compose de bâtiments distincts le premier ressemble beaucoup à une sorte d’ hôpital c’ est là qu’ on enlève la peau de les pieds à les pauvres ",
"donner son corps et réserver sa pensée —non il ne saurait en être question c’ était une trahison alors il ne restait donc qu’ une solution le mariage l’ amour unique etait -ce un rêve possible pour une annette qu’ il fût possible ou non il n’ en coûtait rien de le rêver par avance elle ne s’ en privait point —elle était arrivée à la lisière de le bois de l’ adolescence à le bel instant final où savourant encore l’ ombre et l’ abri de les songes on voit s’ ouvrir dans la plaine à le soleil les longues routes blanches ",
"dorothée tu es bonne toi! faut -il se gêner pour dire de le bien de ses enfants oui oui il sera un grand homme d’ ailleurs nous sommes d’ un pays d’ où sortent les héros il y a tout de même de drôles de destinées mais j’ entends que tu emportes un costume flambant neuf à le paris il ne s’ agit pas de plaisanter ",
"elle est dedans leur cervelle comme une grande fleur de tournesol il faudra nettoyer le bassin souffle jaume —et raccorder le tuyau dit maurras —on viendra chacun son tour avec des bidons dit jaume —chacun son tour comme à le régiment dit maurras ils sont là dans l’ ombre comme des saints jumeaux dans le creux d’ une niche ",
"valentine fit présent à son neveu d’ un joli poney de le pays pour venir chaque matin déjeuner et travailler avec elle le jardinier de le château vint arranger le petit jardin de la chaumière il cacha les légumes prosaïques derrières de les haies de pampres il sema de fleurs le tapis de verdure qui s’ arrondissait devant la porte de la maison il fit courir des guirlandes de liseron et de houblon sur le chaume rembruni de la toiture il couronna la porte d’ un dais de chèvrefeuille et de clématite il élagua un peu les houx et les buis de le ravin et ouvrit quelques percées d’ un aspect sauvage et pittoresque ",
"elle enflamma une allumette-bougie et put à le moyen de cette lumière blanche se rendre un compte exact de l’ état de les choses l’ intérieur de la carriole comme nous l’ avons dit était tout en désordre mais sauf l’ argent et les bijoux que contenait le coffre sauf le portefeuille de le brocanteur on n’ avait rien emporté sans doute sachant d’ avance que bailleul était muni de valeurs pour son commerce les malfaiteurs s’ étaient contentés de ces valeurs portatives et d’ une défaite facile mais encore cette fois louise s’ occupa d’ abord de son oncle ",
"pour le reste il me dit: fais comme moi. je le regarde m’ étonnant de le peu de surface qui lui est nécessaire pour une prise de pied ou une prise de main cela me semble irréalisable pour moi je vais la ̂cher glisser pourtant j’ arrive à le peu près à le tenir ou ̀ il a tenu à le me soulever là où il a pris de la hauteur a un passage un peu délicat il faut contourner le rocher en ne se tenant en équilibre que sur un pied tandis que l’ autre à le tâtons cherche une vire sur laquelle s’ élever on est forcé de poser le regard vers le bas nous ne sommes pas très haut assez pourtant pour que la sensation de le vide me trouble ",
"qu’ est -il arrivé chère maman paul est -il revenu souffrant de sa promenade est -il tombé dans l’ escalier noir de le vieux monsieur savant dont les livres et les histoires l’ amusent tant non chère enfant rien de tout cela ton frère travaille avec son précepteur et dans quelques instants nous allons le voir maman me cache quelque chose pensa marthe peut-être paul sait -il ce qui lui fait de la peine ",
"jamais on ne lui prouvera qu’ un vieux diplomate soit un beau jeune homme et un million ne la ferait pas changer d’ avis son amour est pour un homme une flatterie perpétuelle d’ une santé vraiment insolente ses dents sont perles d’ un orient délicieux et enchâssées dans un corail son mufle elle appelle ainsi le bas de sa figure a selon l’ expression de shakspeare la verdeur la saveur d’ un museau de génisse et a donne de cruels chagrins "
] |
–comme parente elle était en tout cas une protection morale qui sauvait les apparences mais c’ était là chose bien insuffisante évidemment ainsi que le prouvait votre genre d’ existence jusqu’ à l’ année dernière de le reste nous verrons ce qu’ en pensera m. le guernez mais s’ il décide comme je le crois que vous ne pouvez finir les vacances ici vous serez raisonnable vous ne vous révolterez pas laissai échapper un soupir tandis que mes yeux se remplissaient de larmes –non madame je ferai ce qu’ il voudra parce que voyez -vous je sens bien que touteseule je tomberais malade ici!aurais -je dit cela l’ année précédente | [
"c’ était vrai pourtant j’ avais l’ impression dans cette demeure d’ une mélancolie intense qui m’ enveloppait qui me pénétrait jusqu’ à les moelles j’ imagine que c’ était là une conséquence de ma santé le travail inaccoutumé à lequel je m’ étais livrée à la pension le changement d’ existence si complet l’ effort fait sur ma nature ardente pour corriger un peu quelques-uns de mes défauts avaient déterminé un commencement d’ anémie que mes premiers jours à la mailleraye avaient enrayée mais qui menaçait de reparaître depuis la secousse qu’ avait été pour moi la mort de ma tante jour arriva j’ étais précisément très pâle il me dit aussitôt après m’ avoir serré les mains avec une certaine chaleur –voilà une mine qu’ il faut changer ",
"l’ air de la mer sera excellent pour cela –l’ air de la mer? dis -je en le regardant d’ un air étonné –oui la mer de bretagne de ma bretagne là-bas dans ma maison natale ker-euvez j’ ai une vieille tante qui sera charmée de vous accueillir et vous soignera de son mieux voulez -vous une rougeur d’ émotion joyeuse monta à le mes joues voir la bretagne et la mer!... oui oui mon cousin je le veux bien –vous ne regretterez pas trop la mailleraye ",
"–la maison non mais tout le reste si si! seulement je ne voudrais pas rester seule –et puis vous avez besoin de changer d’ air de milieu donc vous partirez pour la bretagne le plus tôt possible j’ ai écrit déjà un mot à le ma tante pour la prévenir reste à le savoir qui vous accompagnera là-bas je vais être obligé de rester quelques jours à le tulle pour régler les affaires relatives à la succession –si je l’ emmenais à le paris? proposa mmebardier là je trouverai certainement une personne sûre pour l’ accompagner en bretagne.gildas en remerciant chaleureusement la directrice de tout ce qu’ elle avait déjà fait pour moi ",
"puis il fut décidé que nous partirions le lendemain en conséquence je me mis aussitôt en devoir de faire ma malle philomène qui monta un instant pour m’ offrir son aide me dit: –tu devrais aller voir dans les caisses de ta mère si tu ne trouves pas quelque chose qui puisse te servir l’ année dernière je ne te voyais pas avec ç a sur le dos; mais tu es déjà un peu plus demoiselle cette année et peut-être bien que l’ an prochain tu le seras tout à le fait allai me planter devant ma vieille glace un peu plus verdâtre un peu plus affreuse encore depuis qu’ une année de plus et une année terriblement humide avait passé sur elle –je ne vois que le bout de mon nez ",
"m’ écriai -je avec impatience quelle vilaine glace –c’ est bien fait pour les coquettes mais je peux te dire que tu n’ as pas embelli depuis l’ année dernière seulement tu as l’ air moinspetite fille avec ta robe un peu plus longue et tes cheveux coiffés comme .je me détournai vivement ",
"–tu n’ y connais rien de rien philomène m’ écriai-je d’ un air triomphant là-bas on m’ a dit que je serai l’ année prochaine très très jolie !la vieille femme recula un peu en joignant les mains PROPN qui a pu te conter des menteries pareilles ce ce n’ est pas ton tuteur à le moins ",
"–mais non c’ est une de mes compagnes qui répétait ce que lui avait dit sa mère cela m’ est indifférent tu comprends philomène mais je tenais à te dire que tout le monde n’ est pas de le même avis que toi quant à me regarder là-dedans par coquetterie non tu te trompes je voulais voir seulement si comme tu le disais j’ avais l’ air un peu plus demoiselle maintenant donne-moi la clef de les caisses je vais suivre ton conseil.cinq minutes plus tard j’ étais dans le grenier où parmi des meubles hors d’ usage étaient rangées des caisses qui renfermaient les vêtements le linge et les bijoux de ma mère .parmi les premiers je pris ce que je pensais pouvoir me servir et je repliai soigneusement pour les remettre dans les malles la lingerie garnie de flots de dentelles et de rubans clairs les jupons de soie les robes de soirée qui me semblaient toujours dignes de vêtir la belle ondine puis je me donnai le plaisir d’ ouvrir les écrins et de contempler une fois de plus ces joyaux éblouissants ",
"le nom de les pierres précieuses m’ était inconnu mais peu m’ importait je m’ amusais à les faire chatoyer et sans aucune idée de coquetterie je mis un instant à le mon poignet un bracelet garni d’ étincelantes pierres rouges simplement pour avoir le plaisir d’ y faire jouer un rayon de soleil qui se glissait en ce moment par la fenêtre en tabatière tandis que je renfermais les écrins une idée me vint une idée que n’ aurait pas eue la gaïta de l’ année dernière ce n’ est pas très prudent de laisser cela dans cette maison isolée où n’ habiteront que vieillards je devrais peut-être les porter à le mon tuteur afin qu’ il les mette en sûreté?» je les emportai dans mon tablier et allai frapper à la porte de la chambre attribuée à le m. le guernez.assis dans un fauteuil près de la fenêtre ouverte il fumait une cigarette à le mon entrée il se leva et écouta l’ explication que je lui donnai de ma visite –oui ceci ne pouvait évidemment rester ici dit -il ",
"j’ y avais pensé de le reste et je comptais bien les emporter pour les mettre en lieu sûr de même que je vais faire expédier les caisses contenant les objets ayant appartenu à le votre mère que vous trouverez chez moi quand vous en aurez besoin –vous saviez que tout cela existait dis -je avec surprise .il sourit en répliquant –mais certainement un inventaire a été faitaprès la mort de votre mère vous avez là pour près de francs de bijoux ouvris de grands yeux francs "
] | [
"arrivés à le rond-point de l’ etang nous descendons de carrosse et mlle de fouilloux organise une partie de colin-maillard le roi paraissait se faire un plaisir de se laisser attraper par moi; mais à un moment mon pied butte contre une racine je chancelle les mains tendues en avant le roi se précipite et me reçoit dans ses bras comme il témoignait d’ une grande inquiétude que je ne fusse blessée je le rassurai de mon mieux mais il me voulut faire asseoir à le pied d’ un arbre et se mit à le mes côtés quelle sotte aventure dis-je! de le reste je n’ aime point ce jeu ",
"c’ est une distraction à le jeu j’ en ai quelquefois –je ne dirai pas que c’ est regrettable sans doute; puisqu’ on joue c’ est pour la distraction la partie avait été la pierre de touche tout en perdant une illusion l’ un sur l’ autre ils s’ estimaient plus encore rapprochés ",
"mais non c’ est la mienne répondait vevette en riant quel besoin avais -je de me percher là-haut le sang cessa de sourdre à la surface de la chair entamée et la petite bande voulut se remettre en marche mais dès le premier pas vevette boita visiblement et s’ arrêta net —tu n’ es pas estropiée j’ espère? fit la haye effrayé à le souvenir de sa femme infirme ",
"–je suis occupé dit -il très bref la bouche de la jeune femme eut une moue puérile –je vois mais vous me permettrez bien de vous attendre là dans ce fauteuil très sagement je ne bougerai pas promit -elle une intonation enfantine dans la voix.agacé il repoussa le buvard elle vit le geste contrarié ",
"un succès non et puis les années sont passées tu le retrouves en vieux débris avec les étagères à le crayon écartées pour pouvoir soutenir son bitos il est tout fripé tout fané tout ratatiné cramponné à le bras d\\' un poulaga ricain afin d\\' entrer à il fait adieu comme il peut on sent que son chou-fleur 3l va pas pouvoir le coltiner plus loin; ",
"ses cheveux avaient une nuance étrange plantés d’ une façon si singulière qu’ on eût cru une perruque le nez était insolemment camard la bouche lourde et rieuse mais le tout n’ était pas naturel; pour lui comme pour celui qui le dirigeait on eût pu croire que le visage était peint cela n’ était pas visible à le cause de le demi-jour qui régnait dans les appartements ",
"quelle image ses yeux regardaient -ils qui les rendait maintenant si douloureux et si fixes elle se taisait de nouveau et le conduisait par itinéraire qu\\ il venait d\\' indiquer lui-même quand ils furent arrivés devant la fontaine cuvier et qu\\ après avoir constaté l\\ incorrection signalée par le guide ils entrèrent dans le jardin je voudrais voir dit patrick la galerie de paléontologie où se trouve le moulage de le squelette de le diplodocus donné il y a ans par mon compatriote rien de plus facile répondit marie- jeanne je suis venue là si souvent dans mon enfance avec oncle édouard il faut aller tout droit puis tourner à le gauche ",
"–il était un joueur joueur heureux gagnait souvent et lorsqu’ on gagne on reste où l’on gagne –pauvre mari qui ne se doutait pas que lorsqu’ il gagnait à le cercle il perdait ailleurs la femme de l’ heureux joueur était une personne charmante –sans être de le monde de les belles petites elle était de celui de les femmes galantes la femme galante à le paris est mariée et baronne ",
"je ne rentrerai dans celle-ci qu’ accompagnée de mon mari quelques instants après elle était seule dans la chambre modeste où sa jeunesse avait vécu des larmes amères tombaient de ses yeux la fièvre agitait son corps elle se trouva devant un miroir les cheveux défaits par suite de son excitation sa robe entr’ ouverte sa poitrine à le demi nue ",
"mon voyage en amérique aura été utile à le plusieurs et n’ aura pas été inutile à le moi-même car j’ en reviens plus fort plus résigné meilleur peut-être on crie terre terre mon cœur bat avec violence oui c’ est la france qu’ on aperçoit là-bas "
] |
il se laissait conduire par cette jolie sirène il allait dans le monde lui qui le détestait il permettait qu’ elle réalisât les fantaisies les plus coûteuses quand il essayait une observation elle lui mettait gentiment devant la bouche sa petite main toujours garnie de bagues merveilleuses une jolie main très blanche un peu forte cependant elle n’ avait pas la finesse aristocratique la forme parfaite de celles de ginevra il prenait vraiment plaisir à les regarder ces belles mains de patricienne sobrement ornées de bijoux avec cela elles étaient des mains de travailleuse toujours occupées pour un but utile elles étaient adroites souples d’ une douceur admirable pour soigner pour soulager PROPN eut un sursaut d’ impatience en songeant avec colère: mais qu’ ai -je à le penser ainsi | [
"je suis venu pour vivre avec le souvenir de mon hélène pendant quelques jours et l’ autre vient encore me troubler même il se leva descendit et entra dans le petit salon bleu et gris obscur maintenant à le tâtons il gagna une bergère et s’ y jetant il appuya son visage brûlant contre le dossier où si souvent s’ était appuyée la joue fraîche d’ hélène il chercha vainement à retrouver le parfum de les cheveux blonds sur la soie brochée de petites roses qui se fanaient .les jours avaient paru interminables à le ginevra pendant l’ absence de son mari ainsi qu’ elle l’ avait dit à le don elle se trouvait dans la situation d’ esprit d’ une femme qui se sait trahie qui se connaît une rivale triomphante elle était trop certaine que PROPN avait été revivre ses jours d’ amour dans cette france ou ̀ il avait rencontré épousé et perdu hélène il reviendrait plus éloigné encore de sa seconde femme plus disposé à le lui en vouloir d’ être celle qui avait remplacé la bien-aimée d’ être pleine de vie de beauté quand l’ autre n’ était que poussière ",
"elle l’ attendait avec angoisse avec une joie tremblante il arriva vers la fin d’ un après-midi elle le trouva encore amaigri avec des yeux plus sombres à le fond de les orbites creusées il fut à son égard comme à l’ ordinaire sans paraître remarquer la joie contenue qui éclairait ce beau regard où la tendresse n’ osait trop apparaître sur son séjour en france il se montra bref peu communicatif tel qu’ il avait été dans ses lettres à sa femme et à son père ",
"ceux-ci d’ ailleurs le questionnèrent à le peine il leur suffisait de remarquer l’ expression plus fermée triste assombrie de cette physionomie pour s’ assurer que leurs soupçons étaient fondés PROPN rapportait de france des regrets plus amers un souvenir renouvelé PROPN avait dit à son beau-père je n’ espère plus elle se croyait sincère à le fond elle le conservait encore l’ espoir timide qu’ un jour silvio serait tout à le elle mais à le retour de ce voyage il s’ évanouit cette fois ",
"la froideur de silvio s’ accentuait certes il lui témoignait toujours de la sollicitude s’ occupait de sa santé s’ empressait de contenter ses moindres désirs mais il saisissait plus encore qu’ auparavant toutes les occasions de se tenir éloigné d’ elle ainsi il n’ avait pas repris ces lectures de le soir qui les réunissaient naguère dans l’ intimité de le petit salon bleu après que don s’ était retiré dans son appartement il travaillait disait -il à un mémoire sur le jeune sculpteur florentin autrefois protégé de sa famille ",
"pour ce motif il avait fait un voyage à le florence il passait en outre à le pérouse ou jours de la semaine et quand il était chez lui ginevra avait la sensation très nette qu’ il s’ éloignait d’ elle le plus possible en mettant en œuvre toute sa courtoisie pour éviter qu’ elle s’ en aperçût.hélas! les prétextes ne pouvaient plus la tromper elle comprenait trop quelle indifférence elle inspirait ",
"peut-être pire que de l’ indifférence et elle se repliait dans sa douleur secrète elle montrait maintenant une froideur apparente qui rassurait silvio apaisait ses craintes son angoisse d’ être aimé.juin s’ achevait les roses couvraient tout et leur parfum le soir saturait la tiédeur de l’ air PROPN rêvait sous les berceaux fleuris et s’ y endormait parfois elle devenait de plus en plus frêle une sœur de donna maria était morte à le son âge d’ une sorte de consomption ",
"PROPN ressemblait à le cette tante aussi la mère s’ inquiétait -elle beaucoup et consultait tous les médecins de le pays PROPN envoyait chaque jour l’ automobile chercher l’ enfant qui passait l’ après-midi à la villa elle aimait passionnément les fleurs les rosés surtout et demandait à s’ asseoir là où leur floraison était la plus touffue plus magnifique ses doigts maigres dont la chair prenait une transparence jaunie maniaient un crochet sans entrain ",
"près d’ elle couvrait de broderies somptueuses la soie blanche d’ une chasuble parfois venait jusqu’ à les sœurs causait un instant grondait fraternellement de son manque d’ appétit puis elles regagnaient la terrasse pour l’ heure de le thé des visiteurs arrivaient parfois des intimes la comtesse le chevalier barnucci et sa femme si gentiment laide le colonel un superbe officier d’ origine sarde qu’ une cécité presque complète avait réduit à le prendre sa retraite puis la grosse marquise travenna qui était une si bonne femme et ses filles lisa la coquette la savante toutes à la recherche d’ un mari que leur petite dot n’ attirait PROPN se montrait une charmante maîtresse de maison elle se forçait à la gaieté simulait de l’ entrain ",
"en dehors de son beau-père nul ne soupçonnait autour d’ elle le tourment secret de sa vie comment imaginer en effet que le marquis ne fût pas amoureux de cette belle jeune femme si bien faite pour le consoler de la douleur de son veuvage ainsi passaient les jours maintenant voyait approcher le moment tant désiré celui ou elle mettrait à le monde l’ enfant que voulait pour perpétuer sa race elle demandait à le dieu que ce fût un fils afin que son mari eût le maximum de le bonheur qu’ il attendait encore de la vie ce petit être faisait le fréquent sujet de leurs conversations "
] | [
"c’ est elle qui soudain s’ arrête net pour formuler celle-ci en levant sur moi de les yeux sévères tu sais mentir toi? –quelquefois quand c’ est nécessaire –moi je mens très bien même si c’ est inutile quand on ment par nécessité a a moins de valeur évidemment je peux rester une journée entière sans énoncer une seule chose vraie j’ ai même eu un prix de mensonge à l’ école l’ année dernière ",
"le salaud avait dû lui bourrer le crâne avec des promesses et quand il a eu ce qu’ il voulait il l’ a plaquée là et bonsoir ni vu ni connu j’ t’ embrouille mais la petite elle était bien chipée pour ce dégoûtant il faut le reconnaître j’ sais pas pourquoi mais les femmes sont toujours chipées pour des types comme a enfin quoi rapport à son chagrin un jour elle a avalé une drogue de pharmacien et on l’ a trouvée morte la pauvre gosse elle n’ avait pas de famille elle était toute seule avec son pauvre amour alors quand elle a vu que son amour aussi fichait le camp elle a préféré mourir ç a se comprend depuis ce jour j’ ai plus eu de goût à le mon travail ç a vous retourne un homme des trucs comme ça tu te rends compte mon vieux je me suis mis à le boire pour chasser le cafard et puis je suis retombé dans la purée mais je bricolais toujours assez par -ci par -là pour me payer un verre mais vois -tu mon pauvre vieux j’ avais beau boire et boire de plus en plus j’ arrivais pas à l’ oublier un jour j’ ai voulu aller lui faire une petite visite à le cimetière j’ y ",
"un regard de lui mettait de la joie pour tout un jour dans le cœur d’ indiana elle ne songeait plus à se plaindre de la vie son âme était remplie sa jeunesse était occupée sa force morale avait un aliment .insensiblement le colonel prit de l’ amitié pour raymon il eut la simplicité de croire que cette assiduité était une preuve de l’ intérêt que son voisin prenait à sa santé mme de ramière vint aussi quelquefois sanctionner cette liaison par sa présence et PROPN s’ attacha à la mère de raymon avec enthousiasme et passion ",
"—allons donc paul est vivant c’ est le principal est -il malade nous le guérirons; est -il fou —ne faites donc pas de suppositions laissez -moi tout vous raconter ne m’ interrompez pas j’ ai déjà assez de peine à le assembler tout ça dans ma tête le meilleur moyen d’ en finir était de le laisser parler à sa guise je me tins coi des premiers temps de le mariage il ne m’ apprit rien qui me surprît ",
"mon fils prétendait savoir le chemin; mais comme tout est chemin quand on a des bottes de lieues et que depuis longtemps je ne marche plus dans la vie qu’ avec des pantoufles je lui objectai que je ne pouvais pas comme lui et sa sœur enjamber les fossés les haies et les torrents depuis quart d’ heure je m’ apercevais bien que nous ne descendions pas vers la mer car le cours de les ruisseaux venait rapidement à le notre rencontre et plus nous avancions plus la mer semblait s’ enfoncer et s’ abîmer à l’ horizon je crus enfin que nous lui tournions le dos et je pris le parti de demander à le premier paysan que je rencontrerais si par hasard il ne nous serait pas possible de rencontrer aussi la mer .sous un massif de saules dans un fossé bourbeux pastourelles peut-être fées travesties remuaient la crotte avec des pelles pour y chercher je ne sais quel talisman ou quelle salade la première n’ avait qu’ une dent c’ était probablement la fée dentue la même qui remue ses maléfices dans une casserole avec cette unique et affreuse dent la seconde vieille était selon toutes les app",
"mme ecoutait les mains jointes sur son tablier et elle lui repondait en hochant la dieu est pas toujours juste et nous nous en allions elle et moi trouble et pensifs vers les champs-elysees ocean pacifique la californie les espagnols les chinois les malais les placers les montagne d\\' or et les rivieres d\\' or tout cela evidemment ne pouvait pas tenir dans le monde tel que je le concevais et les discours de le lunetier enseignaient que la terre ne finit point comme je le croyais a la place saint-sulpice et à le pont m. ouvrait esprit et je ne pouvais voir sa mince figure emphatique et fievreuse sans ressentir le frisson de inconnu il enseignait que la terre est grande grande a y perdre et couverte de choses vagues et terribles pres de lui je sentais aussi que la vie n\\ est pas un jeu et qu\\ on y souffre reellement ",
"la journée elle ne peut plus se traîner la veille elle est dans un tel état d’ angoisse qu’ elle est obligée d’ appeler un médecin de sos qui vient lui faire une piqûre elle dort quelques heures mais elle arrive à son mariage épuisée lefêtard la table est dressée devant la fenêtre près de le sapin enguirlandé il y a des amis son demi-frère sa femme qui s’ apprête à se lever pour aller chercher un plat dans la cuisine il pose sa main sur son bras il l’ arrête c’ est lui qui va y aller il en revient pantalon baissé à les genoux avec tranches de pain l’ une placée au-dessus de son sexe l’ autre en dessous il tient le tout entre ses doigts pour parfaitement figurer un hamburger il a mis une feuille de salade entre son sexe et le pain de le dessous ",
"–c’ était bien la peine de nous faire charger nos carabines et nos pistolets murmura le vieux soldat d’ un ton bourru –une battue des armes chargées dit le piqueur surpris ah ",
"le lendemain de son arrivée le soir anselme voulut revoir le tombeau de les amies qu’ il avait plusieurs fois visité durant la journée il se plaisait à le y revenir à une heure où le silence laisse à le moins un écho sur nos pas où les morts semblent avoir une voix une forme dans l’ obscurité comme il en approchait qu’ il n’ en était plus séparé que par une haie légère il crut entendre derrière le feuillage un murmure qui paraissait sortir de la terre qui se perdait ou s’ accroissait dans la brise le nom de claudia se répandit jusqu’ à le lui lorsqu’ il eut dépassé la haie il aperçut sur la pierre de le tombeau un homme qui les mains croisées la tête penchée achevait sans doute quelque prière ",
"sans la puissance de louvois le règne de louis n’ eût été que glorieux et l’on n’ aurait pas eu à le reprocher à le ce grand prince la mort d’ une foule de français qui furent les victimes de la criminelle ambition d’ un ministre orgueilleux et dont l’ âme était un composé de tous les vices edouard de saint-just fidèle à la parole qu’ il avait donnée à le celui qui devait l’ accompagner jusqu’ à la frontière tière suisse attendit patiemment que le soleil en se levant l’ éclairât encore dans une patrie que l’ injustice le contraignait d’ abandonner il partit pour se rendre à sa destination dès qu’ il eut mis le pied sur le territoire suisse son conducteur le quitta non sans lui témoigner la plus grande estime et pour lui en donner une preuve il l’ engagea à le ne jamais demander sa rentrée en france l’ assurant qu’ il ne l’ obtiendrait point tant que vivrait m. de louvois ou de le moins tant qu’ il serait en faveur vous avez ajouta -t-il montré trop d’ intérêt pour le maréchal de montezert pour ne pas avoir encouru la haine d’ un homme qui a juré sa mort "
] |
il avait été convenu entre elle et sa famille qu’ elle ne chanterait jamais sur un théâtre elle avait pris l’ engagement de ne jamais se donner en spectacle et avec une fidélité à sa parole qu’ elle faisait sonner très haut elle refusait les avantages sérieux qui lui étaient offerts je la poussai à le accepter les ouvertures de vignot j’ aurais été content de la voir en état de se suffire à le elle-même je trouvais lourd le fardeau de mes dettes sans cesse augmentées | [
"peut-être dans l’ enivrement de le succès se serait -elle détachée de moi elle aurait eu à le subir tant de sollicitations d’ adorations d’ enthousiasmes que sans doute elle m’ aurait laissé libre de m’ éloigner pour devenir maîtresse de se donner à un autre .mais son indolence s’ accordait avec sa volonté pour refuser ces propositions et elle restait inactive vivant dans le désordre et l’ insouciance elle recevait ses compatriotes ou mes amis je savais qu’ elle avait eu à repousser les tentatives de certains d’ entre eux je n’ en avais nul souci ",
"ils m’ auraient rendu service en me l’ enlevant c’ était une raison pour qu’ ils n’ y réussissent point de tous ceux qui m’ aimaient seul christian n’ avait jamais sympathisé avec léa il avait vu promptement où me mènerait cette liaison et combien elle serait féconde pour moi en embarras tout ce qu’ il avait pu faire pour m’ empêcher de prendre la responsabilité de la vie de ma maîtresse il l’ avait risqué ",
"jusqu’ à se brouiller momentanément avec moi et plus durablement avec elle .sorège à le contraire ne tarissait pas en éloges sur la beauté le charme la distinction de léa s’ il n’ avait pas été si expansif en ma présence il eût été possible de le croire amoureux mais il ne se cachait pas assez de moi pour que je pusse le soupçonner il était à les petits soins pour PROPN lui tenait compagnie quand je la laissais seule et jouait le rôle d’ un confident parfait il avait été refusé par ma sœur à le laquelle il avait pensé pour en faire sa femme ",
"il venait beaucoup moins chez ma mère où du reste j’ allais peu moi-même son hostilité contre tragomer qui lui n’ était pas assidu auprès de ma maîtresse se traduisait par de continuelles insinuations et d’ habiles sarcasmes c’ était la troisième année de ma liaison avec et jamais la situation n’ avait été plus grave elle devait aboutir à une catastrophe et si je n’ avais pas été impliqué dans la tragique aventure qui m’ a conduit à le désastre j’ aurais été entraîné à les pires résolutions car un courant de folie m’ emportait ",
"habituellement PROPN ne recevait chez elle que des hommes elle était convaincue avec raison que la société de les femmes est inutile et peut-être dangereuse —si j’ amène une femme chez moi disait -elle et qu’ elle soit laide et bête mes amis n’ auront aucun plaisir à la rencontrer si elle est jolie et spirituelle mon amant peut s’ éprendre d’ elle et je risque de le perdre .pour ces raisons de prudence elle ne frayait pas avec les femmes elle ne fit qu’ une exception à le bout de ans de liaison avec moi et lorsqu’ elle me croyait attaché par des liens très forts ",
"cette infraction à la règle établie si sagement par elle fut cause de mon malheur elle avait rencontré une jeune femme très élégante très jolie chanteuse agréable qui lui avait plu par la grâce de son caractère et par une attraction mystérieuse et perverse que je ne l’ aurais pas crue capable de subir car peu vicieuse et très amoureuse de l’ homme jamais PROPN n’ avait paru disposée à le aller à le lesbos ce fut sa nouvelle amie qui se chargea de modifier ses mœurs et avec l’ ardeur qu’ elle portait en tout ma maîtresse devint aussi jalouse de jeanne baud qu’ elle avait pu l’ être de moi ...jusque-là ni marenval ni tragomer n’ avaient fait un geste ni prononcé une parole ils avaient écouté jacques religieusement ne protestant contre aucune de ses redites ne tentant d’ écourter aucune des parties de son récit dans l’ espoir de saisir quelque indice utile quelque renseignement nouveau ",
"mais lorsque le nom de jeanne baud fut prononcé pour la première fois par fréneuse tous se dressèrent et d’ un regard échangé ils se communiquèrent l’ impression instantanément ressentie la lumière commençait à le poindre dans l’ obscurité qui les avait entourés jusque-là l’ apparition de jeanne baud dans l’ existence de jacques et de léa donnait à la découverte de tragomer une importance décisive le lien entre et jacques se montrait et ce premier fil de la trame dans laquelle le malheureux avait été enveloppé se dessinait à le leurs yeux jacques surpris s’ arrêta .—qu’ y a -t-il dans mon récit qui vous étonne particulièrement ",
"demanda -t-il à ses amis —ce nom de jeanne baud qui si nous ne nous trompons est prononcé par toi pour la première fois —j’ avais de sérieuses raisons pour ne pas parler de cette jeune femme vous les comprendrez tout à l’ heure quand je vous aurai raconté toute mon aventure —mais avant de reprendre ta narration un simple détail: comment était cette jeanne baud ",
"grande petite blonde brune des yeux bleus ou bruns? fais -nous son portrait aussi exact que possible —quand je l’ ai connue chez PROPN car c’ est chez ma maîtresse que je l’ ai vue pour la première fois c’ était une ravissante fille de ans très blanche de peau avec des épaules admirables des cheveux noirs et des yeux gris elle formait avec léa un couple splendide même taille même ligne somptueuse vigueur seulement PROPN était aussi blonde que jeanne était brune "
] | [
"s’ écria germain avec désespoir vous m’ aimez lorsque je ne suis plus digne de vous plus digne de moi mais ç a n’ a pas de bon sens ce que vous dites là ",
"d’ autre part la magnésie devenue libre n’ a plus qu’ une ressource c’ est de vulcaniser notre caoutchouc mission dont elle s’ acquitte à la satisfaction générale les autruches se trouvent ainsi bottées pour la vie et bottées d’ admirables pneux qui donnent à le leur allure une légèreté une grâce inexprimables sans compter que la vitesse de les bêtes s’ en trouve presque doublée et la fatigue pour ainsi dire abolie voilà de le progrès ou je ne m’ y connais pas bien entendu il s’ appelait legrand et alexandre ",
"j’ ai peu de patience je le ferais sortir par les fenêtres –est -ce qu’ il a été malhonnête avec vous il faut lui pardonner! un orphelin sur le pavé de paris a ne peut pas être bien élevé c’ est un bon cœur tout de même ",
"si la vie n’ avait pas de terme je les poursuivrais sans fin puisque je ne les ai pas définis moi-même c’ est dans cette disposition que je n’ ai jamais dérogé à la tâche qui m’ a été confiée il y a longtemps déjà de diriger la rédaction d’ art j’ ai participé à la création de la revue je me suis suffisamment consacrée à le ce travail pour qu’ il se soit établi une identification entre lui et moi mais je m’ y sens plus comme un conducteur qui ne doit pas sortir des rails que comme un guide qui sait où se trouve le port j’ ai baisé de la même façon comme j’ étais parfaitement disponible que je ne fixais pas plus en amour que dans la vie professionnelle un idéal à le atteindre on m’ a désignée comme une personne sans aucun interdit exceptionnellement dépourvue d’ inhibition et je n’ avais aucune raison de ne pas tenir cette place ",
"on s' empressa de le satisfaire puis l' adjudant donna le signal de le départ dit adieu à le mateo qui ne lui répondit pas et descendit à le pas accéléré vers la plaine il se passa près de minutes avant que ouvrît la bouche l' enfant regardait d' un oeil inquiet tantôt sa mère et tantôt son père qui s' appuyant sur son fusil le considérait avec une expression de colère concentrée tu commences bien ",
"pauvre enfant créature si frêle que la nature semble s’ être jouée d’ elle en lui donnant l’ être y a pourtant dans cet atome emplumé une parcelle d’ intelligence et d’ amour il y a de la divinité en toi fauvette de jours! tu regrettes ta mère et tes frères et ton père et ton nid et ton arbre et une pâture plus agréable mieux appropriée à le ton organisation délicate que celle que je puis te donner tu regrettes car tu es triste; tu te souviens car tu réponds à la voix de ta mère tu aimes par conséquent! –et pourtant tu te soumets ",
"je ressortis acheter un paquet de cigarettes je rentrai en fumai une et me rendis compte brusquement en l’ allumant que je n’ avais pas vécu un seul de mes gestes de toute la matinée qu’ il n’ y avait rien eu pendant des heures que ce vague instinct de conservation de mes habitudes rien pas un moment et où l’ aurais -je trouvé? je ne croyais pas à le merveilleux sourire humain dans l’ autobus ni à la vie palpitante de la rue et je n’ aimais pas bertrand ",
"c' était la nourrice prévenue qui nous guettait l' omnibus s' arrêta on passa par la portière le petit qui piaulait comme il est beau comme il vous ressemble et autrement il va bien nourrice votre petit tout l' omnibus l' embrasse s' attendrit puis on repasse par la portière le petit paquet braillant et nous filons à le galop laissant l' enfant et la nourrice plantés à le soleil dans la cendre embrasée et craquante de cette route de le midi c' est ainsi qu' on fait les gars solides direz -vous je crois bien; ceux qui résistent sont à l' épreuve ",
"aussitôt la jeune personne jeta un cri s’ élança vers la porte et disparut cet événement produisit une grande sensation les parties cessèrent chacun questionna son voisin le murmure de les voix grossit et des groupes se formèrent ",
"il était arrivé à le cette hypothèse pour lui terrible et qu' il sentait vraie elle aime casal sans se l' avouer et moi si elle me garde c' est par honneur c' est peut-être par charité surtout ah quand ces mots se prononçaient en lui presque malgré lui comme il retrouvait contre cette détestable aumône de pitié ses révoltes d' amant toujours amoureux et chaque matin il se promettait d' avoir une explication définitive qu' il reculait de nouveau dès qu' il avait vu le pauvre visage amaigri de sa maîtresse il tremblait qu' un tel entretien ne lui fît mal et il se taisait "
] |
et pourtant je ne changerais pas mon amour éteint et flétri pour une passion vierge et novice je ne serais plus de force aujourd’hui à le recommencer les supplices de le sentiment je n’ ai traversé les écueils de cette mer orageuse qu’ en y laissant les débris de mon navire; et naufragé honteux de sa course je suis à le port; mais je m’ y cache quoi! dit marguerite attendrie vous renonceriez à le aimer –oui pour me reposer de souffrir c’ est mon vouloir irrévocable rien ne parviendrait à le changer; manier l’ air ou saisir le vide serait tentative plus facile | [
"qui pourrait faire tomber pièce à le pièce de les vieux souvenirs d’ amour devant de nouvelles affections je ne crois plus à le cœur d’ une femme pardon! ce langage est farouche mais chose inconcevable princesse je frémis devant la beauté ",
"plus une femme est ravissante et plus son aspect m’ est pénible il me rapelle néolie et le sort vous a séparés –non pas le sort madame: le crime –elle était belle –comme vous marguerite a détourné la tête avec embarras wenemare continue –elle avait le regard d’ un ange; eh bien maintenant lorsqu’ il s’ en offre à le moi de semblables il me semble que l’ œil d’ un démon me fixe tout ce qui est pur et gracieux je le vois trompeur et sinistre ",
"c’ est sans doute injuste odieux; et vous tenir un pareil langage cela est grossièreté démence mais lemalheurrend et puis je l’ avouerai noble dame je ne serais pas fâché qu’ un mot de vous sévère et glacé me chassât de votre présence pourquoi? qui le sait je l’ ignore adieu dit la prin cesse PROPN s’ est retirée.fin de le troisième volume histoire de flandre histoire générale de la belgique rapin de toiras 5.voyez les historiens daniel in ",
"–levesque la france sous les valois anquetil levesque –anquetil et les auteurs déjà auteurs PROPN y eut la cuisse percée d’ une flèche les français complétement défaits y perdirent hommes et vaisseaux l’ amiral français fut pendu à le grand mât de son vaisseau par ordre d’ edouard ",
"–saint foix essais historiques sur paris –frois sard continuat histoire générale de la belgique t. in t. –chroniques de saint-denis ",
"acte de le –levesque la PROPN sous les valois .voyez tous les historiens .le brasseur roi dit anquetil devint maître par la terreur il persécuta et fit périr parmi la populace et la bourgeoisie une partie de ceux à qui il devait son élévation histoire de france ",
"histoire de la flandre t. sait que le petit-fils de ce roi edouard fut détrôné par l’ usurpateur –denis sauvage jean petit chroniques de hollande secret ch. histoire de flandre t. histoire de PROPN in-fol. t. histoire de PROPN in t. anquetil nommait ainsi froissard 2.–histoire de flandre t. .–histoire générale de belgique PROPN ",
"histoire de flandre t. –froissard .–histoire générale de la belgique la france sous les valois t. p.449.paroles d’ artevelle ",
"froissard tyran audacieux se dé» barrassait sans pitié de quiconque s’ opposait à ses volontés daniel histoire de france3in t. ce monstre dit suivi des méchans pour l’ impunité ordonnait des lois bannissait levait des tailles créait des magistrats et condamnait à le mort; le tout à sa fantaisie histoire de PROPN in-fol. t. "
] | [
"PROPN était tout interdit; sa peur redoubla quand il vit entrer de les sbires de don l’ un de les sbires s’ empara de lui et le conduisit à l’ instant vers son chef l’ autre venait simplement avertir PROPN qu’ elle était demandée à le palais de l’ inquisition sa mission était moins sévère PROPN plaisanta avec lui et l’ engagea à le goûter d’ un excellent vin de rancio ",
"or ce qui nous handicape c’ est que nous ne saurons que le vol est découvert qu’ en même temps que le grand public c’est-à-dire plusieurs heures après or pendant ces heures-là la marchandise devra être évacuée vous voyez mes petites têtes de lecteurs évidées nous retombons dans ces fameux cercles vicieux dont je vous entretenais à le début de ce pertinent ouvrage je crois que si je me manifeste avec puissance j’ aurais gain de cause car les exigences de l’ opération plaident pour moi je passerai la marchandise seul affirmé-je étant français la douane hollandaise ne me demandera rien et je ne passerai la douane française qu’ après avoir traversé la belgique ",
"—comme il me fallait suivre madame je n' ai guère eu le temps de le savoir j' ai seulement vu domestiques avec une livrée que je ne connais pas transporter dans une belle voiture le jeune homme qui avait relevé madame la marquise ils étaient suivis d' un vieux monsieur qui se désespérait en disant: le malheureux a l' épaule cassée et je crois que cela se pourrait bien car à la manière dont il s' est jeté sur les chevaux il doit avoir reçu un violent coup de timon valentine fut saisie d' effroi en apprenant l' affreux accident dont le sien était cause elle donna l' ordre qu' on s' informât à le qui elle avait tant d' obligation et se promit de ne rien négliger pour lui en témoigner sa reconnaissance m. de PROPN qui partageait ce sentiment s' engagea à le faire de les démarches pour apprendre le nom de cet étranger et l' aller remercier d' une action aussi généreuse ",
"je vous l' ai choisi tel parce que les caïques à le paires passent partout sans être remarqués les caïques à le paires sont rares et l'on ne peut pas s' en servir discrètement vos caïkdjis dont l' un s' appelle et l' autre arif sont albanais comme les miens en toutes circonstances tenez -les pour aveugles et sourds ils se feraient hacher plutôt que de souffler un mot de vos secrets même à la police même à le moi ",
"cette rivale fut mademoiselle de bueil avec laquelle le roi passa publiquement la nuit qui suivit le jour ou il lui avait fait épouser m. de chevallon mais cet amour de passage ne fut qu’ un épisode sans importance dans la vie d’ henri comme sa passion d’ une heure pour la belle jardinière de le château d’ anet comme les fantaisies si nombreuses qu’ il eut pour autres femmes ou filles dont l’ histoire ne sait pas même les noms henriette d’ entragues est donc en réalité la dernière favorite de ce règne elle avait eu du roi un fils qui fut évêque de metz et marquis de verneuil et une fille qui devint duchesse d’ PROPN celle qui avait rêvé la couronne mourut en comme la duchesse d’ étampes dans une complète obscurité et un profond oubli ",
"s’ étonna pradal on prend des gants avec les putes maintenant c’ est nouveau vient de sortir il ne s’ agit plus d’ une prostituée vous le savez parfaitement il s’ agit d’ une chanteuse de variétés future femme d’ un sénateur soutenu par de le parti républicain ",
"–votre mère sire reprit -il votre mère était infidèle à le son époux avant d’ être la femme de son mari votre mère lorsqu’ elle a abordé à le PROPN –taisez -vous monsieur dit le roi les murs écoutent et entendent parfois dit -on s’ ils écoutent et s’ ils entendent ils peuvent parler et personne ne doit savoir que vous et moi pourquoi j’ hésite à le donner un héritier à la couronne quand tout le monde m’ en presse et vous tout le premier et ce que je vous dis est si vrai monsieur ajouta le roi en se levant et en saisissant la main de le cardinal que si je croyais mon frère fils de le roi henri c’est-à-dire de le seul sang qui ait le droit de régner sur la france aussi vrai que dieu et vous m’ entendez monsieur j’ aurais déjà abdiqué en sa faveur et me serais retiré dans un cloître ou ̀ j’ aurais prié pour ma mère et pour la PROPN avez -vous encore autre chose à le me dire monsieur m’ ayant dit cela vous pouvez tout me dire maintenant –eh bien oui sire je vous dirai tout ",
"même il demande à le seigneur de le lieu quelle est cette petite fille qui se tient auprès de la jeune femme l’ hôte lève les yeux sur lui avec un air irrité et à le voix basse avec une espèce de hargne la nomme pour la fille qu’ il a eue naguère de sa fille —je vous remercie dit le jeune homme alors l’ hôte se retire et le chasseur reste avec l’ enfant et la jeune mère il s’ approche de la couche ",
"l' histoire mon ami l' histoire dans toute sa crudite —julien peux -tu songer à le cela à le milieu de cette magie de la nature? —magie tu as raison n' est -ce pas désespérant pour un peintre reprenait le jeune homme désignant les silhouettes d' ischia et de procida de voir un bleu semblable comment rendre cette finesse cette incroyable transparence et les fixer sur la toile essayez un peu de peindre comme vous les voyez l' aspect glauque de la mer l' or de le ciel et les tons d' outremer de ces îles ",
"s’ il ne commençait pas encore à le connaître vraiment il n’ y en avait pas moins eu entre eux comme des contacts furtifs et un peu mystérieux —à un moment donné il hésita à le continuer comme s’ il craignait d’ être accusé d’ enfantillage tant pis il avait besoin de parler —à un moment donné j’ ai tiré la bille de ma poche à le vrai dire je ne l’ ai pas fait consciemment je l’ ai sentie dans ma main et j’ ai eu l’ idée de la glisser dans la sienne j’ avais sans doute l’ air un peu ridicule or il n’ a pas eu besoin de la regarder il l’ a reconnue à le toucher je suis sûr quoi que prétende l’ infirmière que son visage s’ est éclairé et qu’ il y a eu un pétillement de joie et de malice dans ses yeux il a néanmoins continué à se taire c’ est une autre affaire il ne m’ aidera pas il a pris le parti de ne pas m’ aider de ne rien dire et il faudra que je découvre seul la vérité était -ce ce défi qui l’ excitait? "
] |
ma femme qui vous donnait de le lait et des œufs ne viendra pas non plus ce matin: vous lui devez francs et elle aime mieux ne pas venir que de vous tourmenter car elle est bonne ma femme si on l’ écoutait le commerce ne serait pas possible c’ est pour cela que moi qui n’ entends pas de cette oreille-là vous comprenez en ce moment auguste sortit vêtu d’ un méchant petit habit vert et d’ un pantalon en drap de même couleur d’ une cravate noire et de bottes usées ces vêtements quoique soigneusement brossés accusaient une détresse arrivée à le dernier degré car ils étaient trop courts et trop étroits en sorte que l’ étudiant semblait devoir les faire craquer à le moindre mouvement | [
"les coutures devenues blanches les contours recroquevillés les boutonnières crevées malgré les raccommodages y montraient à les yeux les moins exercés les ignobles stigmates de l’ indigence cette livrée contrastait avec la jeunesse d’ auguste qui s’ en alla mordant un morceau de pain rassis où ses belles et fortes dents laissaient leur empreinte il déjeunait ainsi pendant le trajet de le boulevard montparnasse à la rue PROPN tout en tenant ses livres et ses papiers sous le bras et coiffé d’ une casquette aussi trop petite pour sa forte tête d’ où s’ échappait sa magnifique chevelure noire en passant devant son grand-père il échangea mais rapidement un regard d’ une effroyable tristesse car il le voyait à les prises avec une difficulté presque insurmontable et dont les conséquences étaient terribles ",
"pour laisser place à l’ élève de philosophie le jardinier se recula jusqu’ à la porte de godefroid; et à le moment où cet homme se trouvait sur la porte népomucène chargé de bois embarrassa le palier en sorte que le créancier recula jusqu’ à la fenêtre –monsieur bernard cria la veuve vauthier croyez -vous que monsieur godefroid ait loué son logement pour que vous y teniez vos séances –pardon madame répondit le jardinier le carré s’ est trouvé plein –je ne dis pas cela pour vous monsieur cartier dit la veuve .–restez s’ écria godefroid en s’ adressant à le jardinier et vous mon cher voisin ajouta -t-il en regardant monsieur PROPN que cette injure atroce trouvait insensible s’ il vous convient de vous expliquer dans cette chambre avec votre jardinier venez -y.le grand vieillard hébété de douleur jeta sur godefroid un coup d’ œil qui contenait remercîments ",
"–quant à le vous ma chère madame vauthier ne soyez pas si rude pour monsieur qui d’ abord est un vieillard et à le qui vous avez l’ obligation de me voir loger s’ écria la veuve –puis si les gens qui ne sont pas riches ne s’ aident pas entre eux qui donc les aidera? laissez -nous madame vauthier je soufflerai mon feu moi-même voyez à le faire mettre mon bois dans votre cave je crois que vous en aurez bien soin .madame vauthier car godefroid en lui donnant le bois à le serrer venait de donner pâture à le son avidité ",
"–entrez par ici messieurs dit godefroid qui fit un signe à le jardinier en présentant chaises à le débiteur et à le créancier vieillard conversa debout mais le jardinier s’ assit –voyons mon cher les riches ne paient pas aussi régulièrement que vous le dites et il ne faut pas tourmenter un digne homme pour quelques louis monsieur touche sa pension tous les mois et il ne peut pas vous faire une délégation pour une si misérable somme mais moi j’ avancerai l’ argent si vous le voulez absolument PROPN PROPN a touché l’ argent de sa pension il y a jours environ et il ne m’ a pas payé je serais fâché de lui faire de la peine –comment vous lui fournissez des fleurs depuis –oui monsieur depuis ans et il m’ a toujours bien payé .monsieur bernard qui prêtait l’ oreille à le tout ce qui se passait chez lui sans écouter cette discussion entendit des cris à le travers les cloisons et il s’ en alla tout effrayé sans dire mot ",
"allons mon brave homme apportez de belles fleurs vos plus belles fleurs ce matin même à le monsieur bernard et que votre femme envoie de bons œufs et de le lait je vous paierai ce soir monsieur PROPN regarda singulièrement godefroid –vous en savez sans doute plus que madame vauthier qui m’ a fait prévenir de me dépêcher si je voulais être payé dit -il ni elle ni moi monsieur nous ne pouvons nous expliquer pourquoi des gens qui mangent du pain qui ramassent des épluchures de légumes des restes de carottes de navets et de pommes de terre à le coin de les portes de les restaurateurs oui monsieur j’ ai surpris le petit avec un vieux cabas qu’ il emplissait eh bien pourquoi ces gens -là dépensent près de francs par mois de fleurs on dit que le vieux n’ a que francs de pension ",
"–en tout cas répliqua godefroid ce n’ est pas à le vous à le trouver mauvais qu’ ils se ruinent en fleurs –oui monsieur pourvu que je sois payé –apportez -moi votre mémoire .–très-bien monsieur dit le jardinier avec une teinte de respect monsieur veut sans doute voir la dame cachée –allons! mon cher ami vous vous oubliez répliqua sèchement godefroid ",
"retournez chez vous choisissez vos plus belles fleurs pour remplacer celles que vous devez reprendre si vous pouvez me donner à le moi de bonne crème et des œufs frais vous aurez ma pratique et j’ irai voir ce matin votre établissement –c’ est un de les plus beaux de paris monsieur et j’ expose à le luxembourg mon jardin qui a arpents est situé sur le boulevard derrière le jardin de la grande chaumière –bien monsieur cartier ",
"vous êtes à le ce que je vois plus riche que je ne le suis ayez donc des égards pour nous car qui sait si nous n’ aurons pas quelque besoin les uns de les autres ?le jardinier sortit fort inquiet de ce que pouvait être godefroid j’ ai pourtant été comme cela se dit godefroid en soufflant son feu quel admirable représentant de le bourgeois d’ aujourd’hui commère curieux dévoré d’ égalité jaloux de la pratique furieux de ne pas savoir pourquoi un pauvre malade reste dans sa chambre sans se montrer et cachant sa fortune vaniteux à le point de la découvrir pour pouvoir se mettre au-dessus de son voisin cet homme doit être à le moins lieutenant dans sa compagnie ",
"avec quelle facilité se joue à le toutes les époques la scène de monsieur dimanche encore un instant et je me faisais un ami de le sieur cartier .le grand vieillard interrompit ce soliloque de godefroid qui prouve combien ses idées étaient changées depuis mois –pardon mon voisin dit -il d’ une voix troublée je vois que vous venez de renvoyer le jardinier satisfait car il m’ a salué poliment en vérité jeune homme la providence semble vous avoir envoyé exprès ici pour nous à le moment où nous succombions une indiscrétion de cet homme vous a fait deviner bien des choses "
] | [
"et toi tu ne l’ as pas regarde non ils se contemplaient atterrés enfin loisel se rhabilla je vais dit -il refaire tout le trajet que nous avons fait à le pied pour voir si je ne la retrouverai pas et il sortit elle demeura en toilette de soirée sans force pour se coucher abattue sur une chaise sans feu sans pensée .son mari rentra vers heures il n’ avait rien trouvé il se rendit à la préfecture de police à les journaux pour faire promettre une récompense à les compagnies de petites voitures partout enfin où un soupçon d’ espoir le poussait elle attendit tout le jour dans le même état d’ effarement devant cet affreux désastre PROPN revint le soir avec la figure creusée pâlie ",
"non il s’ enfermerait dans la retraite il travaillerait fiévreusement sans souci de sa santé sans plus rien désirer ici-bas puisque la femme idéale avait passé dans sa vie comme une ombre dont il avait dû se détourner .car elle était bien celle dont il avait rêvé celle dont il décrivait à le ans dans un poème charmant la fine beauté physique et l’ âme à les blanches profondeurs de ces rêves PROPN avait été le seul confident et witold lui disait avec un sourire qui raillait ses propres songes je ne la trouverai jamais cette femme merveilleuse il l’ avait trouvée cependant mais après un autre et il allait la fuir.oui à le moins que PROPN sursauta laissa retomber ses mains qui s’ agrippèrent à l’ accoudoir de le banc la lutte intérieure qu’ il soutenait décomposait ses traits cette nuit déjà lui était venue la pensée qu’ il devrait se sacrifier pour witold ",
"mme de bourdonnait comme une grosse mouche inutile hobson les femmes de chambre s’ affolaient bien que fort effrayée à la vue de la pauvre petite princesse inanimée je réussis à le conserver mon sang-froid tandis que sur mes indications expédiait un domestique chez le plus proche médecin j’ essayai à le mon tour de faire revenir à le elle la princesse et j’ y étais parvenue lorsque apparut le médecin il fit aussitôt mettre à le lit la malade ",
"il sera bon que l’ insensé s’ abandonne à les fureurs d’ ajax que la femme incestueuse renouvelle les crimes de phèdre que le traître trahisse que le fourbe mente que le meurtrier tue et quand la pièce sera jouée tous les acteurs rois justes tyrans sanguinaires vierges pieuses épouses impudiques citoyens magnanimes et lâches assassins recevront du poète une part égale de félicitations eucrite tu dénatures ma pensée nicias et changes une belle jeune fille en gorgone hideuse je te plains d’ ignorer la nature de les dieux la justice et les lois éternelles zenothemis pour moi mes amis je crois à la réalité de le bien et de le mal mais je suis persuadé qu’ il n’ est pas une seule action humaine fût -ce le baiser de judas qui ne porte en elle un germe de rédemption ",
"on le reproduira donc avec l’ automatisme tranquille de les évidences et en réalité pour qui connaît la situation de près il est à la fois mythologique et condescendant de braves brutes de les campagnes blessées dans leur honneur corrigent un bavasseur urbain irresponsable qui se venge sur son terrain celui de les mots voilà un schéma tellement aisément recevable qu’ il suffit de le reproduire à le satiété le plus étonnant n’ est pas son inexactitude mais le fait qu’ il parvienne à le inverser les choses point par point ",
"—bravo mon jean bravo! le vieil officier de dragons s’ était penché lui aussi tout pâle et les hommes n’ étaient plus séparés que par la largeur de la table —ce que j’ appelle la france mon oncle ce que j’ ai dans le cœur comme un rêve c’ est un pays ou il y a une plus grande facilité de penser —oui! de dire c’ est cela de rire —comme tu devines —où les âmes ont des nuances infinies un pays qui a le charme d’ une femme qu’ on aime quelque chose comme une alsace encore plus belle ils s’ étaient levés tous attira son neveu et serra contre sa poitrine cette tête ardente ",
"ce n’ était pas le fruit d’ une décision comme pour ses tantes mais une disposition naturelle le fait d’ être devenu en une nuit le soutien attentif d’ un garçon de son âge qui mourrait de le sida en quelques semaines d’ accepter toutes les conséquences de son dévouement en engageant la douceur frémissante de sa peau et la tension épuisante de ses muscles de se jeter corps et âme dans une bataille perdue n’ était pas plus extraordinaire à ses yeux qu’ être venu un jour frapper à la porte de parisiennes censées être les sœurs de sa mère c’ était ainsi simple devait être fait le serait c’ était une telle évidence qu’ il ne pensa même pas à informer ses tantes de le changement profond dont il avait été le théâtre mais ce qui était simple pour lui l’ était moins pour elles d’ autant qu’ alix avait évidemment attribué le bouleversement que le visage de jérôme affichait dans la cuisine à le matin de sa première nuit auprès de fabrice à un séisme majeur ",
"les enfants grandissaient en liberté sans poudre et sans paniers madame de rogis installée à le demeure auprès de gabrielle avait un peu vieilli mais son cœur était toujours jeune plus que jamais elle aimait à le rappeler les tendres souvenirs de sa vie gabrielle l’ écoutait toujours avec quelque étonnement mais sans cette sorte d’ effroi qui l’ agitait jadis quand sonnait l’ heure de ces confidences c’ était le soir à la nuit tombante en hiver auprès de le feu en été sur le perron de l’ escalier qui menait à le parc que les femmes causaient à le demi-voix ",
"le terrible était que le télégraphe ne marchait plus impossible de savoir où on en était le maréchal-de-camp baron avice qui commandait la subdivision militaire de beauvais et s’ étonnait de n’ avoir reçu aucun message de son chef direct m.le général maison ne savait où donner de la tête il y avait des troupes qu’ on avait envoyé cantonner à la maladrerie saint-lazare d’ autres à le grand séminaire à l’ hospice de les pauvres on en avait même couché sur de la paille dans les églises désaffectées à le sainte-marguerite à la madeleine rendue libre par la fermeture l’ année d’ avant de la fabrique de les tapis de pied ",
"des fleurs des bougies des parfums des canapés des vases des rubans de le damas une voix mélodieuse une mandoline des miroirs des joyaux des diamants des colliers des anneaux des pendants d’ oreille une femme belle gracieuse languissamment couchée l’ imagination pourroit -elle concevoir rien de plus séducteur? et n’ étoit -ce pas assez pour jeter le trouble dans une jeune âme si facile à l’ enthousiasme et pour la première fois se trouvant dans un boudoir qui de nous assez heureux pour pénétrer dans ce lieu le plus secret de le gynécée n’ a ressenti sous la puissance d’ un charme inconnu une voluptueuse émotion frappé ébloui par tant d’ éclat d’ apparat et de magie patrick demeura quelques instants dans l’ admiration et l’ hésitation puis tout d’ un élan il vint s’ agenouiller à les pieds de madame PROPN et coller ses lèvres tremblantes sur ses babouches indiennes brodées d’ or et de pierres fines "
] |
tu ne peux pas laisser ton prochain te faire de le mal sans mépriser ton corps ca voyez -vous c’ est une base il est vrai qu’ elle est individualiste comme on dit. et l’ individualisme n’ est pas à la mode parbleu! comment voudriez -vous si l’ individu n’ était pas écrasé comme il l’ est si les droits n’ étaient pas créés comme ils le sont par la multiplication de l’ unité comment voudriez -vous forcer les masses à le incliner leurs fronts si peu que ce soit devant cette morale qui ne repose sur rien chose abstraite existant en soi et par la puissance de la bêtise c’ est pourquoi il faut enrégimenter niveler former une société quel mot dérisoire à le grands coups de goupillon ou à le grands coups de crosse le goupillon peut être laïque | [
"m’ est égal de le moment qu’ il est obligatoire obligatoire tout l’ est à le présent: instruction service militaire et demain mariage et mieux que la vaccination la rage de l’ uniformité de l’ égalité devant l’ absurde poussée jusqu’ à l’ empoisonnement physique ",
"de le pus qu’ on vous inocule de force et dont l’ homme n’ aurait nul besoin si la morale ne lui ordonnait pas de mépriser son corps; de la sanie infecte qu’ on vous infuse dans le sang à le risque de vous tuer comptez -les les cadavres d’ enfants qu’ assassine le coup de lancette de le venin qu’ on introduit dans vos veines afin de tuer vos instincts d’ empoisonner votre être afin de faire de vous autant que possible une de les particules passives qui constituent la platitude collective et morale un homme qui raisonne comme a peut être dangereux je l’ accorde pour ceux qui veulent lui barrer le chemin ou qui même se trouvent par hasard dans son sentier mais il est bien certain qu’ il ne donnera pas de crocs-en-jambe à le ceux qui marcheront avec lui non je ne crains pas un mauvais tour de la part d’ issacar ",
"je ne redoute pas qu’ il veuille faire de moi sa dupe je redoute plutôt qu’ il ne soit sa propre victime il lui manque quelque chose pour réussir je ne pourrais dire quoi mais je sens que je ne me trompe pas c’ est un incomplet un homme qui a des trous en lui comme on dit ",
"apte à le formuler exactement une idée mais impuissant à la mettre en pratique ou bien capable d’ exécuter un projet à le condition qu’ il eût été mal préparé et que le hasard seul en eût assuré la réussite le hasard oui c’ est la meilleure chance de succès qu’ issacar ait dans son jeu ses aptitudes sont trop variées pour lui permettre d’ aller directement à le but qu’ il s’ est désigne ses facultés trop contradictoires pour ne pas élever entre la conception de l’ acte et son accomplissement normal des obstacles insurmontables ",
"les contrastes qui se heurtent en lui et font défaillir sa volonté à le moment critique le condamneront je le crains à les avortements à le perpétuité il suffit de regarder sa figure pour s’ en convaincre le lorgnon annonce la prudence mais le col cassé le manque de suite dans les procédés la moustache courte et la barbe rampante qui cherche à le usurper sa place symbolisent les excès de la propriété dévoratrice d’ PROPN dit proudhon ",
"mais les cheveux ne désirent pas le bien de le prochain; individualistes à le outrance largement espacés ils semblent s’ être soumis avec résignation à l’ arbitrage intéressé de la calvitie la lèvre inférieure fait des tentatives pour annexer sa voisine mais la saillie de les dents s’ y oppose les yeux légèrement bigles proclament des sentiments égoïstes mais leur convergence indique de les tendances à l’ altruisme ",
"le nez défend avec énergie les empiétements de le monopole: et le menton s’ avance résolument pour le combattre les oreilles mais descendons boîte un peu; chez lui pourtant cette légère claudication est moins une infirmité qu’ un symbole oui décidément je crois que l’ appui qu’ issacar obtiendra de moi aura plutôt un caractère chimérique une de francs les aurai-je seulement je le pense et je crois même si audacieux qu’ aient pu être les détournements avunculaires qu’ il me reviendra beaucoup plus ",
"mais je ne suis sûr de rien mon oncle qui me fait une pension depuis que je suis revenu de le régiment a évité jusqu’ ici toute allusion à un règlement de comptes il est fort occupé d’ ailleurs et chaque fois que je vais le voir car j’ ai préféré ne pas habiter chez lui il trouve à le peine le temps de placer à le déjeuner une dizaine de phrases sarcastiques entre les bouchées qu’ il avale à la hâte il faut qu’ il mette ses affaires en ordre dit -il car il va marier sa fille très prochainement et il ne veut pas que son gendre parmi les reproches qu’ il lui fera certainement le lendemain de la cérémonie trouve moyen d’ en glisser un à le sujet de les irrégularités de l’ apport dotal c’ est avec un de mes camarades de collège edouard montareuil que ma cousine charlotte va se marier ",
"pas un mauvais diable; à le contraire mais un peu naïf un peu gnan-gnan un fils à le maman ca me fait quelque chose on dirait de savoir que charlotte va se marier avec lui; quelque chose que j’ aurais de le mal à le définir une jolie brune charlotte avec la peau mate et de grands yeux noirs est -ce que je serais amoureux par hasard faudrait voir qu’ est -ce que c’ est que l’ amour d’ abord "
] | [
"mais si tu m’ avais aimé reprit -il d’ une voix ardente jamais tu n’ aurais fait ça tu entends? tu n’ aurais pas osé vous êtes toutes les mêmes fit -il entre ses dents l’ amour? qu’ est -ce que c’ est pour vous il vous faut des maris mais nous? et nous cria -t-il un besoin inconnu odieux mais puissant comme le désir: le besoin de lui dire des ordures s’ empara de lui pas pas je n’ ai pas mérité —tu as mauvaise mémoire —maurice tu te repentiras un jour il eut une moue de mépris en la voyant se cacher le visage dans les bras et pleurer ",
"—eh oui tante je vous l’ ai déjà dit j’ y ai pensé mais juste un jour de foire et puis n’ est pas l’ heure encore pas tout à le fait c’ est pas heures il m’ a dit qu’ il viendrait le mettre dedans à le heures c’ est moins tenez sonne ",
"pas plus que la tante elise tanguante de graisse mais vive un peu cracra chez elle je sortais de dessous le lit avec des dentelles de moutons accrochées à le ma robe je tournais et retournais une cuiller mal décrottée avant d' oser fendre la peau plissée de ma poire à le jus et elle me fixant sans comprendre qu' est -ce que t' as que tu ne manges pas et son rire énorme ç a va pas te boucher le trou de le cul ni ma grand-mère qui habitait un baraquement entre la ligne de chemin de fer et l' usine de bois dans le quartier de la gaieté quand on arrivait elle raccommodait elle cueillait du manger à le lapins elle lavotait et ma mère s' énervait tu ne ne peux pas te reposer à le ton âge l' horripilait ma grand-mère ces reproches ",
"on fermait les paupières et l'on avait la sensation que des mains et des mains éparpillaient à le pleines poignées dans l' air de les pétales ainsi qu' à le cours d' une procession qu' on traversait des landes brûlées de soleil des brousses épineuses d' où s' exhalent comme des vapeurs d' encens et de myrrhe des paradis s' épanouissent des fleurs monstrueuses larges profondes embaumantes autant que des vasques qui seraient emplies de musc le stewart servit des cocktails sur un large plateau de cuivre étaient gravés des versets de le coran et ayant vidé d' un trait son verre lord qui se sentait écouté reprit des inflexions gouailleuses dans la voix: oui messieurs savez -vous pour quelle femme notre pauvre cher villepreux qui avait ici-bas tout ce qu' il faut pour être heureux qui nous eût revendu de l' esprit qui était gai rigoleur comme un collégien en vacances s' est bêtement suicidé dans une chambre d' hôtel pour qui pierre de galaube a endossé le froc usé ses genoux sur les dalles cuve silencieusement sa douleur inguérissable à le fond d' un cloître le bar",
"je risque d’ en avoir pour un moment .sa mère s’ approcha d’ elle dans un gros tourbillon de robe et ne s’ arrêta pas avant d’ avoir collé son nez contre le sien —nous savons pertinemment toutes les que tu n’ as pas l’ étoffe pour faire ce que cet étrange m.farouk attend de toi ne prends pas cette comédie trop à le cœur joue le jeu jusqu’ à le ton mariage une lecture ou un peu de poudre à les yeux et ensuite je te ramène à la maison .jouer le jeu c’ était bien le dernier conseil qu’ PROPN avait envie de recevoir en particulier d’ une femme qui lui avait toujours enseigné l’ importance de le travail bien fait ",
"quoique ses yeux fussent assez profondément enfoncés sous les grands arceaux dessinés par ses sourcils ils étaient comme ceux d’ un milan enchâssés dans des paupières si larges et bordés d’ un cercle noir si vivement marqué sur le haut de sa joue que leurs globes semblaient être en saillie cet œil magique avait je ne sais quoi de despotique et de perçant qui saisissait l’ âme par un regard pesant et plein de pensées un regard brillant et lucide comme celui de les serpents ou des oiseaux mais qui stupéfiait qui écrasait par la véloce communication d’ un immense malheur ou de quelque puissance surhumaine tout était en harmonie avec ce regard de plomb et de feu fixe et mobile sévère et calme si dans ce grand œil d’ aigle les agitations terrestres paraissaient en quelque sorte éteintes le visage maigre et sec portait aussi les traces de passions malheureuses et de grands événements accomplis ",
"il lui fallait se cacher on rougirait de raconter à le quels expédients elle était contrainte parfois et dans quels réduits elle devait s’ enfermer pour lire sans être vue les lettres d’ olivier si elle laissait une lettre traîner dans sa chambre elle était sûre qu’ on la lisait; et comme elle n’ avait en dehors de sa malle aucun meuble qui fermât elle était obligée d’ emporter sur elle tous les papiers qu’ elle ne voulait pas qu’ on lût: on furetait constamment dans ses affaires et dans son cœur on s’ efforçait de crocheter les secrets de sa pensée ce n’ était pas que les grünebaum s’ y intéressassent mais ils jugeaient qu’ elle leur appartenait puisqu’ ils la payaient ",
"la présente n’ est même qu’ à le cette intention sur ce notre beau et cher fils de menthon je suis votre serviteur à l’ aide de dieu qui vous doint très bonne vie et longue joie de ce que votre noble cœur désire scripsit: le prieur de talloires henri de balmis si vous chassez dans la forêt de lonnes carissime ayez soin d’ éviter la rencontre de le sanglier il est dit -on aussi terrible que lion rugissant ayant communiqué cette épître à le othon celui-ci en fit part à le comte rouge le conseil attaché à la personne de le prince fut immédiatement convoqué ",
"PROPN poussa un cri et tomba évanouie sur le sofa le marquis regarda sa montre et dit –ranimez -la vite mes instants sont comptés la comtesse leva sur lui un regard mouillé de pleurs –vous dispensez bonheur et joies à les unes soupira -t-elle et vous laissez la tristesse à les autres josé que votre volonté soit faite il la serra dans ses bras sentit son beau corps palpiter contre le sien et il eut un regret de partir ",
"PROPN comme beaucoup d’ américains avait une certaine quantité de sang peau-rouge dans les veines il devait à le cette hérédite une inlassable patience une assurance et un flegme imperturbables il s’ était dit qu’ à le force de temps m.bouldu sans rancune comme toutes les personnes très violentes lui pardonnerait et lui rendrait même sa confiance cette opinion était tellement ancrée dans son esprit qu’ il eût été très vivement contrarié si on lui eût offert la liberté sans condition libre il eût été obligé de passer à l’ étranger et sa vengeance lui aurait échappé "
] |
mais si la fortune adverse obtient de nous séparer elle nous fera souffrir sans parvenir jamais à le rompre notre unité car mon ivresse s’ est glissée en toi et la tienne en moi et j’ ai laissé ton coeur recevoir de mon coeur une empreinte immortelle va fuis je te garde aussi sûrement que tu m’ emportes l’ un à l’ autre mariés par mon choix et guillaume l’ ayant dans ses bras continuait de la poursuivre avec autant d’ ardeur que s’ il ne l’ eût jamais atteinte attachés l’ un à l’ autre ils s’ appelaient comme si le fleuve oronte les eût séparés après mois de siège et mois de ces délices le tout-puissant voulut que dans l’ aqueduc souterrain qui courait de la montagne à la forteresse une pierre énorme se détachât et qu’ elle obstruât toute arrivée d’ eau des ouvriers qui constatèrent ce désastre l’ un par désespoir passa immédiatement dans le camp chrétien et l’ autre vint avertir guillaume | [
"PROPN s’ efforça par promesses et menaces d’ empêcher que cette sinistre nouvelle ne se répandît parmi les défenseurs il n’ avertit qu’ oriante la citerne lui dit -il contient de l’ eau pour jours après cela c’ est la mort ainsi l’ heure est venue de nous décider ",
"fuyons ensemble à le damas nous y serons heureux il fut atterré par la physionomie de la jeune femme qui devint tout à le coup sérieuse et presque sinistre —le ciel m’ est témoin que pour toi je suis prête à le quitter toute richesse et toute domination mais est -il nécessaire si nous ne pouvons pas résister de nous accommoder de le dénûment de damas plutôt que du partage avec les chefs chrétiens —dieu répondit -il veut que nous perdions ce qui est aujourd’hui dans nos mains mais pourquoi sacrifierions -nous notre amour qu’ il ne nous dispute pas et qui est le premier de nos biens ",
"—s’ il te plaît de nous déposséder je dis oui à le tous tes caprices n’ accuse pas mes caprices mais la nécessité qu’ exige donc la nécessité où veulent en venir tes pensées secrètes je n’ ai pour toi aucune pensée secrète ",
"si nous restons ici le mieux qui puisse arriver est que tu entres dans le lit de quelqu’un de les vainqueurs et que moi je voie cela —tu ne me verras jamais qu’ avec un coeur fidèle —fuyons donc à le damas le plus sûr est de hasarder cette fuite —je ne pourrai pas parvenir jusqu’ à le damas ",
"—tu seras l’ étoile de le désir qui guide la caravane et là-bas je ne serai plus une reine —partage ma fortune embellis mon destin sois l’ arc-en-ciel de nos jours orageux et je nous prophétise un avenir royal de quel air absent tu m’ écoutes je te prends dans mes bras ",
"laisse-moi rencontrer ton regard et accueille dans ton coeur défiant la chaleur de mon espérance ne te sens -tu pas pénétrée par la force l’ élan et la surabondance de ma certitude ton sourire l’ accent de ta voix suffiront pour écarter les mauvaises chances sois maintenant toute à le moi ne te laisse pas aller à d’ autres pensées mais c’ est près de toi de toi seul que je suis en ce moment et non ailleurs ",
"—cependant des larmes s’ échappent de tes yeux souviens -toi de moi dans ces minutes où pour la dernière fois peut-être ici nous nous étreignons je m’ arrête car à te caresser je sens mes yeux se mouiller de pleurs va souviens -toi qu’ en t’ embrassant je pleurais ce soir-là comme ils faisaient souvent ils montèrent sur le donjon de la forteresse ",
"c’ était une de ces nuits toutes bleues si communes en syrie oriante suivait la conversation de sire guillaume avec un faux intérêt son regard et son accent avaient quelque chose de machinal elle laissait sa main dans les mains de le jeune homme mais c’ était une main inerte et il semblait que son âme fût tournée ailleurs durant de longues semaines tout en elle avait été tendresse grâce lumière de l’ amour et parfois ardente passion ",
"mais maintenant le visage pâle et serré immobile inébranlable dans une sorte de sérénité sombre elle se livrait à un rêve nouveau qu’ elle opposait à le son ami était -elle inquiète fâchée terrifiée c’ était d’ un autre ordre plus grave on eût dit une âme décidée à le faire son chemin toute seule après avoir éprouvé le néant de les amitiés et parentés dont jusqu’ alors elle vivait on eût dit un chef qui voyant l’ impossibilité de faire rentrer des mutins dans l’ obéissance ne s’ abaisse pas en vains discours "
] | [
"quelques années s’ écoulèrent de la sorte aussi parfaitement heureuses que peut les offrir la vie humaine qui n’ est jamais exempte de soucis roubine venait souvent les voir et jamais sans se plaindre de l’ éloignement car il avait conservé sa maison patrimoniale sur le quai de la cour —mais mon père fit un jour observer nadia c’ était tout aussi loin autrefois et vous ne songiez pas à le vous en plaindre de le temps qu’ on bâtissait l’ hôpital vous veniez fois par jour c’ était moins loin puisque j’ étais plus jeune ",
"quand on n’ a ni amis ni famille ni fortune ni espoir à le cœur dit -il que ferait -on en ce monde jeune homme répondit le comte d’ une voix douce et grave vous n’ avez plus de famille mais vous avez un ami un ami à qui vous direz les plaies de votre âme et qui vous consolera un ami qui n’ a point oublié le jour où dans une forêt de le nivernais vous regrettiez de n’ être pas gentilhomme et qui a deviné déjà vos ambitions déçues vos rêves évanouis vos douleurs et vos désillusions et qui saura bien vous forcer à le vous reprendre à la vie à le cette vie qu’ un homme de cœur ne doit sacrifier que pour son pays et son roi? et le comte d’ estournelle prit dans ses mains les mains de rené et sous le regard si noble et si bon de le gentilhomme celui-ci frissonna d’ émotion et se sentit désarmé cet homme lui défendait de mourir et dans la voix de cet homme il y avait un tel accent d’ autorité que rené courba le front et s’ inclina devant cette volonté qui dominait la sienne les austères accents de la maturité éprouvée et forte dominent les passions tumultueuses d",
"cela vous portera bonheur leur disait -elle avec une familiarité majestueuse les cœurs les plus fiers sont souvent les plus accessibles à les petites superstitions pauline se sentit atteinte effréné désir de participer à le cette distribution elle l’ esprit fort elle eut un attendrissement invincible et poétique elle s’ avança en pâlissant un peu ",
"ce ne fut pas pour jeter un regard curieux à l' intérieur de la loge que jeanne s' en approcha c' était son chemin quand elle passa tout contre le châssis elle distingua un homme portant le riche costume d' officier général prussien assis sur le billot de fritz auprès de l' établi de fritz où était une lampe allumée l' or qui chamarrait les habits de cet homme contrastait d' une façon étrange avec la désolation de la misérable ruine il semblait attendre ",
"j’ aurais voulu sans aucun doute qu’ elle y fût mais j’ aurais été heureuse aussi qu’ elle n’ y fût pas et que cet homme fût humilié par l’ échec de ses visions et de sa prédiction il me fit un signe à lequel j’ obéis malgré moi je pris le sac l’ ouvris et cherchai fiévreusement parmi les menus objets qui l’ encombraient l’ émeraude s’ y trouvait je demeurai stupide ",
"comment s' est -on trompe demanda enfin tendue n' aimant pas qu' on la questionne ainsi elle fit néanmoins cette réponse navrée de sur les raisons c' est sur les raisons qu' on s' est trompé cela je le savais dit c'est-à-dire que je m' en doutais bien les choses ne sont jamais aussi simples pierre beugner une nouvelle fois détourna la conversation il était visiblement le seul de nous à le mal supporter le visage de lol lorsqu' elle parlait de sa jeunesse il recommença à le parler à le lui parler de quoi? de la beauté de son jardin il était passé devant quelle bonne idée cette haie entre la maison et cette rue si passante ",
"c’ était le début de mai il faisait très beau s’ était énormément amusé parce qu’ il avait rencontré des gens de toute espèce barcelone lui avait pris le cœur il avait passé jours à le monter sur les toits à le rôder dans le barrio chino et sur le port pendant ce temps goytisolo à le madrid s’ était épuisé en démarches pour faire libérer son frère incarcéré depuis des semaines à la suite d’ un voyage en tchécoslovaquie et très malade ",
"gare à le gendarme qui me barrera le passage et vous sans vous commander madame la comtesse retournez à le bride abattue à le cinq-cygne ils y sont amusez -les trou débarrassé PROPN n’ entendit plus rien il se jeta l’ oreille à le terre et se releva précipitamment ils sont sur la lisière vers troyes! dit -il je leur ferai la barbe aida la comtesse à le sortir et replaça le tas de pierres quand il eut fini il s’ entendit appeler par la douce voix de laurence qui voulut le voir à le cheval avant de remonter sur le sien ",
"je commence à en avoir quine de le traîner —maintenant mon brave ami vous pouvez retourner à le vos salades si vous avez des nouvelles à m’ apprendre téléphonez -moi voici ma carte je le moule sur ces bonnes paroles et je rejoins félicie —comment vont les choses s’ inquiète ",
"madame merval accablée de tant de douleurs de tant d’ atroces méchancetés levant ses beaux yeux à le ciel et joignant les mains ne put que s’ écrier d’ un accent si pénétrant qu’ il eût ému des tigres oh mon dieu mon dieu ah dit madame guimaux d’ un air de triomphe vous voyez mon frère si j’ avais raison et comme -on vous trompait madame aimait ce jeune sainte-rive elle ne peut plus le nier je ne puis plus le nier "
] |
je rassemblais toutes mes facultés en un seul travail mesurer ou juger la route que j’ allais faire afin de la reconnaître à l’ occasion pour cela j’ avais imaginé un procédé que le petit-poucet ne dédaignerait point en une occasion ou ̀ il n’ aurait ni vesces ni pois ni cailloux blancs seulement il exige de la mémoire je comptais en moi-même un jusqu’ à le moment où le fiacre changeait de direction | [
"je notais alors en mon souvenir le nombre acquis et je recommençais jusqu’ à un nouveau détour en même temps j’ observais divers autres indices le son de le pavé qui varie suivant la largeur de les rues les pentes facilement appréciables par la position même de le corps dans la voiture les bruits extérieurs les odeurs je me promettais d’ écrire tout cela à le mon retour si jamais je revenais de là l’ ensemble de mes observations pendant une route qui dura une grande demi-heure peut se résumer ainsi détours dont je croyais avoir la mesure à le peu près exacte par mes chiffres descentes principales dont l’ une était très certainement la montagne sainte-geneviève et une montée passages de ponts que j’ avais reconnus à le son particulier de les roues sur le pavé et à l’ air plus vif frappant sur ma joue ",
"à le vingt-unième détour cris de gindre odeur de pain chaud; à l’ avant-dernier fumée de houille bruit d’ une machine à le vapeur on ne s’ avise jamais de tout mes compagnons de route auraient pu bien facilement tromper et mêler tous mes calculs en m’ adressant la parole mais ils étaient sans doute fort préoccupés pas un mot ne fut prononcé le long de le chemin à le dernier détour nous quittâmes le pavé pour prendre la terre franche ",
"presque aussitôt après on s’ arrêta un marteau retentit contre une porte qui devait être presque monumentale car elle sonna plein et grave donnez -moi votre main me dit le maître qui était descendu le premier j’ obéis je fus introduite dans une cour où un chien aboya très loin de moi: donc elle était vaste ",
"on me fit tourner brusquement à le bout de pas et monter un tout petit escalier dont la rampe était humide il fait aussi noir ici la nuit que le jour grommela le maître je notai cette parole et j’ en profitai comme on pourra le voir dès la première volée j’ entendis les cris de la femme en couches chapitre vi. où je suis forcée d’ opérer à le tâtons ",
"certes ce début dans la carrière était rude et plus d’ une eût trébuché à le ce premier pas mais ne nous vantons point on m’ introduisit dans une chambre qui précédait celle de l’ accouchée et où plusieurs personnes s’ entretenaient est -ce enfin la sage-femme la voix qui fit cette question me frappa ",
"je ne l’ avais jamais entendue mais je me sentis certaine de la reconnaître à l’ occasion comme j’ arrivais à le seuil de la seconde chambre en un moment où la patiente se taisait mon oreille se tendit parce qu’ on chuchottait derrière moi d’ après le nombre de les voix je présumai qu’ ils étaient dans cette pièce y compris mes compagnons il y avait une femme ",
"je ne pus saisir avec précision chaque mot de les chuchottemens mais je compris en gros quelque chose comme ce qui suit: ils ont voulu lui faire une niche ils voulaient voir le nez que ferait rodo en face de son ancienne pourquoi n’ est il pas et la voix de femme: il y avait une niche à le lui faire c’ était de lui planter une balle dana la tête à le pas sur le terrain PROPN devait être une luronne comme je passais le seuil il me sembla qu’ on prononçait le nom d’ agost tout à l’ autre bout de la chambre ",
"je n’ aurais pu absolument l’ affirmer mais j’ étais montée à ce diapason où rien n’ étonne plus je me faisais en quelque sorte la complice de les bizarreries qui m’ entouraient et je tâchais à le mon insu d’ augmenter encore ce que la situation avait en soi d’ extraordinaire il y a bien des rodolphe dans ce monde j’ avais entendu une fois rodolphe fois rodo ",
"ce devait être le même individu on avait parlé de l’ ancienne de ce rodo ou rodolphe et du nez qu’ il ferait à sa vue n’ était -ce pas tout comme si on eût dit son nom de famille ce n’ était pas moi en effet que l’on avait cru avoir à le cette fête c’ était mme mutel ma patronne mme mutel n’ appelait jamais le docteur brodard-peyrusse que rodolphe "
] | [
"pourtant il y avait là encore tout un lot d’ illusions dont il faisait son pain quotidien le docteur avait de la considération pour les goûts saugrenus d’ alain n’ admirant spontanément que les extravagants de le passé de byron à le jarry il comprenait confusément que l’ éloignement de le temps l’ aidait beaucoup à le vanter des choses qui à le brûle-pourpoint l’ auraient déconcerté comme le troupeau vulgaire de les contemporains d’ alors aussi s’ interdisait -il pour ne jamais être pris à le dépourvu de jeter la pierre sur rien de ce que lui offrait son époque il s’ était levé et une fois de plus il considérait avec envie les ornements de la cheminée ",
"elle porte encore cet homme brun elle l' abrite je ne sais pas son nom c' est un inconnu je sais son visage une lame de couteau ",
"il faut régler tout cela ma fille en ce qui me concerne je m’ en reconnais complètement incapable aurore avait un caractère si ferme si contenu si éloigné de le caprice et de la faiblesse malgré sa grande douceur sa gaieté native et sa curiosité de vivre qu’ elle ne reculait devant aucune loi de la nécessité elle se plia de suite à ses devoirs et les accomplit elle se souvenait de ses premières années passées en dalmatie à le sein d’ un intérieur modeste et n’ avait pas pris dans la fréquentation de la cour des habitudes qu’ elle ne pût quitter aisément puis elle était si dominée par le sentiment qui la remplissait tout entière que peu lui importait le monde qui était autour d’ elle ",
"m. PROPN en était à le ce point de ses considérations politiques lorsque éclata de le côté de la cuisine prochaine un bruit de graisses répandues sur un brasier le maître de conférences en induisit que la jeune euphémie avait selon la coutume de les jours de gala renversé sa casserole dans le fourneau après l’ y avoir imprudemment dressée sur une pyramide de charbons il reconnut qu’ un tel fait se produisait avec la rigueur inexorable de les lois qui gouvernent le monde une exécrable odeur de graillon pénétra dans le cabinet de travail et m. bergeret poursuivit en ces mots le cours de ses idées si l’ europe n’ était pas en caserne on y verrait comme autrefois des insurrections éclater soit en france soit en allemagne ou en italie mais les forces obscures qui par moments soulèvent les pavés de les capitales trouvent aujourd’hui un emploi régulier dans les corvées de quartier le pansage de les chevaux et le sentiment patriotique ",
"mais après avoir sérieusement examiné sa fille il déclara qu’ il n’ y avait en tout cela qu’ un état nerveux demandant surtout de la tranquillité ayant prescrit un remède il laissa liane près de la malade et rejoignit les hôtes de marian mais il revint à le plusieurs reprises dans la soirée et chaque fois lily dont les nerfs paraissaient décidément ébranlés ne pouvait réprimer un tressaillement et une contraction de son visage altéré .le lendemain lily bien qu’ elle fût encore très pâle avec un grand cerne sous les yeux se déclara parfaitement remise et voulut reprendre ses occupations habituelles elle passa comme à l’ ordinaire un long temps à son piano alla embrasser soigna les fleurs de les jardinières causa selon son habitude pendant le déjeuner que la famille prenait dans la salle à le manger particulière mais les morceaux de musique choisis se trouvèrent être les plus mélancoliques les plus douloureusement beaux de le répertoire de lily sa visite à le mike fut brève et privée des joyeux amusements à lesquels se livraient d’ ordinaire la jeune tan",
"bonnes gens charitables ne m’ oubliez pas c’ était le montreur de saint hubert la boîte de sapin s’ ouvrit à le battants derrière la vitre claire qui la fermait on voyait une forêt de petits arbres en carton colorié découpant leurs feuillages minuscules une clairière s’ ouvrait où des brins de laine verte représentaient les pointes fines de le gazon ",
"l' arrivée de pierre morlaix qui accourait à le demi vêtu coupa court à le ce dialogue mon ami dit la jeune fille entraînant le charretier dans un coin de l' appartement je crois qu' un grand malheur nous menace PROPN avait emmené l' iroquoise sur le glacis de le champ-de-mars et discutait chaleureusement avec elle —allons terminons -en s' écria -t-il mon frère s' emporte comme l' orignal qui flaire la poudre de le chasseur blanc ",
"cette dame s’ était prise d’ une ardente sympathie pour isabelle et tenait à l’ avoir à le toutes ses fêtes la jeune fille y allait plus volontiers que partout ailleurs car elle était sûre d’ y trouver toujours danielle dont le mari était cousin de madame s’ était arrêtée à le milieu de la chambre et considérait isabelle avec un demi-sourire de satisfaction la jeune fille était véritablement ravissante ce soir sa robe de soie rose pâle à le fines rayures pompadour tombait en plis souples qui accentuaient l’ élégance de sa taille et cette nuance délicate qui semblait projeter un léger reflet sur le teint d’ une transparente blancheur s’ harmonisait à le merveille avec cette beauté tout de finesse et d’ aristocratique simplicité sans hâte la jeune fille remettait en ordre les menus objets qu’ elle avait dû déranger pour s’ habiller car elle n’ avait jamais recours à les services de la femme de chambre ses mouvements doux et gracieux étaient un charme pour les yeux et madame norand le constatait sans doute car elle s’ assit comme pour suivre à le loisir les allée",
"autres encouragés par leur compagnon feramus tenaient bon pour le projet primitif qui était de gagner l’ armée de le nord tout à le bout de la place à l’ extrémité occidentale à le peu près en face de l’ auberge de PROPN se tenaient jeunes gens portant l’ épée montés sur de vigoureux chevaux de chasse ils restaient aussi immobiles que le permettaient les courbettes de ces chevaux et leurs regards vigilants ne quittaient pas la scène qui se développait devant eux les femmes les enfants les vieillards les curieux de toute classe courent se groupent pérorant discutant criant à les fenêtres sur le seuil de les maisons à le milieu de la poussière de les rues l’ écho de les tambours des cloches et des clameurs confuses est dominé par ce grand cri coupé en pièces retourné en façons différentes et orné de tous les commentaires possibles les anglais ont débarque ",
"combien de monstruosités je t’ ai cherché des excuses j’ ai attribué ton insouciance à le ta jeunesse étourdie je sais qu’ il y a beaucoup de l’ enfant en toi peut-être n’ as-tu pas encore pensé bien sérieusement à le ce qui est fortune et probité "
] |
—vous le méprisez vous êtes écœuré de devoir obéir à un imbécile n’ est -ce pas qu’ est -ce que vous radotez —allons !vous qui êtes à le sommet de la pyramide ponantaise comment tolérez -vous d’ être à les ordres d’ un homme qui a la moitié de votre quotient intellectuel? —les tiers —vous voyez bien que vous y avez déjà pense | [
"je n’ ai pensé à le rien .tout le monde connaît le quotient intellectuel de tout le monde depuis combien de temps avez -vous envie de renverser le tyran? —avez -vous fini de proférer de pareilles énormités —comment un être aussi ambitieux que vous ne serait -il pas taraudé par cette obsession —précisément parce que je suis ambitieux tyran a beaucoup moins d’ initiatives que moi.si j’ avais été tyran jamais je n’ aurais pu échafauder le projet pompéi je suis certaine que vous ne voulez pas renoncer à le vos fonctions .ce que je pense c’ est que vous voulez les cumuler ",
"—les cumuler —ce serait tellement plus commode de n’ avoir pas à le consulter une autorité supérieur et intellectuellement inférieure chaque fois que votre cerveau génial aura élaboré un plan nouveau —vous avez bientôt fini de délirer c’ est votre délire qui parle par ma bouche —vous vous prenez pour une pythie politique il suffit de voir avec quelle mauvaise grâce vous obéissez à les ordres de le tyran ",
"—mauvaise grâce!moi qui dépense des trésors d’ amabilité pour vous parler PROPN n’ ose songer à le ce que serait notre échange sans ces trésors d’ amabilite je crois que vous ne vous rendez pas très bien compte .à cause d’ une parole malheureuse que vous avez dite par hasard pour procurer un divertissement à le votre esprit qui est un monument de futilité et qui n’ a même pas l’ intelligence nécessaire pour en comprendre la portée vous m’ avez condamné à le vous entretenir et donc à le cesser mes recherches .dans ces conditions je vois mal comment je pourrais être plus aimable envers vous j’ avais raison !vous en voulez à le tyran c’ est à le vous que j’ en veux pas à le tyran qui est un sage il m’ a donné l’ ordre de vous faire la conversation c’ est qu’ il l’ a jugé bon ",
"—voyez -vous ça! un vrai petit premier de la classe le professeur l’ a dit alors c’ est bien c’ est des coups que vous voulez —vous n’ oserez pas me frapper :le tyran ne vous en a pas donné la permission qu’ en savez-vous je sens —et vous l’ avez senti? mais vous êtes fou! —vous l’ avez cherché —je me plaindrai à le tyran! ",
"—je vais avoir un œil à le beurre noir —vous surestimez ma force est la première fois de ma vie que je frappe quelqu’un:j’ ai encore beaucoup à le apprendre —vous n’ aviez encore jamais frappé qui que ce soit? non il faut préciser que je n’ avais jamais rencontré une personne aussi énervante j’ en suis très flattée —méfiez -vous ",
"à le deuxième essai l’ œil à le beurre noir pourrait être effectif —vous ne trouvez pas cela dégradant —non je trouve ç a défoulant .vous m’ ouvrez de nouveaux horizons —encore heureux que vous ne vouliez pas vous marier il y a des femmes qui aiment ",
"—je n’ en fais pas partie.dites-moi celsius qu’ en est -il de les châtiments corporels à le vingt-sixième siècle —notre époque est celle de la responsabilité c’ est votre réponse préférée n’ est -ce pas —oui .elle a l’ avantage de répondre à le de les questions —si je comprends bien on n’ a rien contre les châtiments corporels aujourd’hui ",
"—nous en usons autant que de votre temps mais sans nous en cacher —on ne respecte plus le corps PROPN a le plus grand respect pour sa beauté —autrement dit s’ il n’ est pas beau —quelle valeur pourrait avoir un corpsdénué de beaute une très grande valeur pour son propriétaire ",
"—personne n’ est propriétaire de son corps les corps appartiennent à la communauté une communauté sexuelle alors —non .le sexe n’ est plus la grande affaire de ce siècle l’ a -t-il jamais été?le sexe à le mieux n’ a fourni qu’ un sujet de conversation :à mes yeux il a été le parent pauvre de toutes les époques même de celles qui prétendaient en faire une valeur —les corps appartiennent à la communauté esthétique est une grande nécessité que de voir de beaux physiques autour de soi —je l’ ai toujours pensé .mais il me semble horrible d’ en avoir tiré un principe de gouvernement "
] | [
"je couchais en haut près de barbenzinc il portait une barbe en collier blonde à la mode militaire d’ alors mais lui il l’ avait depuis longtemps car il était artiste-peintre à l’ akp il peignait les plaques indicatrices et les numéros de voitures il habitait à le montparnasse pas loin de chez moi ",
"s’ écria l’ herboriste déversant immédiatement sa colère sur un objet plus capable de la supporter qu’ un enfant sans défense —moi? je vous jure devant dieu que je ne le lui ai pas dit riposta l’ honnête femme mais ce n’ est pas étonnant qu’ elle ait fini par s’ en apercevoir —s’ en apercevoir madame favrot abasourdie si vous croyez qu’ intelligente comme elle l’ est elle n’ ait pas vu depuis longtemps la différence que vous faites entre elle et louise! ",
"—est -ce que je ne suis pas libre surtout que tu t’ es privé de femmes pendant mon absence hein la petite de la villa de les fleurs et cette photo que j’ ai trouvée dans ta poche maigret restait sérieux comme un augure —je vous demande si vous êtes devenue la maîtresse de le télégraphiste —et moi je vous dis elle le provoquait avec un sourire humide elle se savait désirable elle comptait sur ses lèvres charnues sur son corps savoureux ",
"mais rien n’ est plus beau que l’ aspect de la grande butte quand le soleil éclaire ses terrains d’ ocre rouge veinés de plâtre et de glaise ses roches dénudées et quelques bouquets d’ arbres encore assez touffus où serpentent des ravins et des sentiers la plupart de les terrains et de les maisons éparses de cette petite vallée appartiennent à de vieux propriétaires qui ont calculé sur l’ embarras de les parisiens à se créer de nouvelles demeures et sur la tendance qu’ ont les maisons de le quartier montmartre à le envahir dans un temps donné la plaine PROPN c’ est une écluse qui arrête le torrent; quand elle s’ ouvrira le terrain vaudra cher je regrette d’ autant plus d’ avoir hésité il y a ans à le donner francs de le dernier vignoble de montmartre il n’ y faut plus penser je ne serai jamais propriétaire: et pourtant que de fois à le ou à le de chaque trimestre près de paris de le moins j’ ai chanté le refrain de m.vautour: quand on n’ a pas de quoi payer son terme il faut avoir une maison à le soi ",
"la femme était en vacances et vous demandai -je à le mari je ne prends jamais de vacances me dit -il je construis des bateaux je me tus ",
"leur premier débat fut provoqué par un bronze celle qui fut la belle heaulmière devant lequel il l' avait arrêtée bien qu' elle détournât un regard que rebutait un agencement de seins flasques et d' ossements hargneux rodin s' était inspiré de le poème de villon où les épaules toutes bossues les mamelles toutes retraites avaient remplacé les épaules menues les petits tétons et les hanches charnues de la belle de le temps passé il récitait de le villon puis par association de thème de le baudelaire où la beauté étoile et soleil finira par pourrir sous les baisers de la vermine il ne s' arrêtait pas ce bavard il hasardait un rapprochement avec corneille et les stances à le marquise mlle beaunon qui ne compartimentait pas le temps aurait facilement placé rodin baudelaire corneille et villon dans le même siècle mais peu lui importait que le premier eût connu les autres ou les ait lus ",
"–je n’ en sais rien dit -elle je ne m’ explique point l’ arrivée de sa seigneurie ni ce qu’ elle vient faire et moreau qui n’ est pas la ̀! –son excellence prie monsieur schinner de passer à le château dit un jardinier en s’ adressant à le joseph et il le prie de lui faire le plaisir de dîner avec lui ainsi que monsieur mistigris –nous sommes cuits fit le rapin en riant celui que nous avons pris pour un bourgeois dans la voiture à le pierrotin est le comte on a bien raison de dire qu’ on ne trousse jamais ce qu’ on cherche.oscar se changea presque en statue de sel; car à le cette révélation il sentit son gosier plus salé que la mer. –et vous qui lui avez parlé des adorateurs de sa femme et de sa maladie secrète dit mistigris à le oscar ",
"vous diriez qu’ il pontifie qu’ il se prend pour un philosophe patenté j’ ai beau farfouiller pas de targettes pas de chaussons pas la plus humble paire de pataugas il s’ en ira donc nu-pieds sur les routes helvétiques le commissaire comme un bourgeois recalé je sors de le bureau mais à le cette seconde à le moins que ce ne soit à la suivante le bigophone se met à le carillonner dans le local ",
"à le heures et demie il fallait que je fusse de retour et je restais jusqu' à le heures ou heures et demie en acceptant cette place j' avais cru que je pourrais achever mon éducation interrompue par la mort de mon père faire mon droit et devenir mieux qu' un misérable clerc d' homme d' affaires cela n' était pas possible avec m. caffié je le quittai et ce fut cette seule raison qui nous sépara où avez -vous été ensuite c' était là la question délicate celle que florentin redoutait car elle pouvait soulever contre lui des préventions que rien ne détruirait ",
"par exemple un homme qui vous dirait qu’ il est brûleur de molles en seriez -vous bien plus avancé non. eh bien c’ est l’ état de mme favreau ex-cantinière de la grande armée elle carbonise des mottes pour fournir du feu à les chaufferettes de les vieilles femmes de l’ hospice de la salpêtrière elle fait cet état d’ un bout de l’ année à l’ autre c’est-à-dire qu’ elle vit dans une atmosphère insupportable auprès de laquelle le climat de le sénégal doit être un printemps éternel l’ intérieur de le four de cette malheureuse car c’ est beaucoup plus un four qu’ une maison est une de les choses les plus navrantes que nous ayons jamais vues dans nos longues excursions dans le douzième arrondissement et cependant dieu sait ce qui nous a passé sous les yeux dans ce malheureux quartier "
] |
m. le mesge haussa les épaules c' est un front humain —affirma -t-il tranchant —et ce n' est pas de le bronze le bronze est plus foncé monsieur ce métal-ci est le grand métal inconnu dont parle platon dans le critias et qui tient le milieu entre l' or et l' argent c' est le métal particulier à la montagne atlantide | [
"c' est l' orichalque me penchant davantage encore je constatai que ce métal était le même que celui dont étaient revêtues les parois de la bibliothèque c' est l' orichalque —continua m. le mesge —vous n' avez pas l' air de comprendre comment un corps humain peut vous apparaître sous l' espèce d' une statue d' orichalque capitaine voyons vous à qui je faisais crédit d' un certain savoir n' avez -vous donc jamais entendu parler de le procédé de le docteur variot pour conserver le corps autrement que par l' embaumement ",
"n' avez -vous jamais lu le livre de ce praticien il y expose la méthode dite galvanoplastique les tissus cutanés en vue d' être rendus conducteurs sont enduits d' une couche de sel d' argent très légère le corps est ensuite trempé dans un bain de sulfate de cuivre et la polarisation fait son œuvre le procédé avec lequel on a métallisé le corps de cet estimable major anglais est le même ",
"le même à le cela près que le bain de sulfate de cuivre a été remplacé par un bain de sulfate d' orichalque matière autrement rare c' est ainsi qu' à le lieu d' une statue de pauvre hère d' une statue de cuivre vous avez devant vous une statue d' un métal plus précieux que l'or et l' argent une statue en un mot digne de la petite-fille de neptune m. le mesge fit un signe les esclaves noirs saisirent le corps en quelques instants ils eurent glissé le fantôme d' orichalque dans sa gaine de bois peint ",
"celle-ci mise droite fut placée dans sa niche à le côté de la niche où une gaine toute pareille portait l' étiquette no puis leur tâche achevée sans mot dire ils se retirèrent l' air froid de la mort balança une fois de plus les flammes de les torchères de cuivre et fit danser autour de nous de grandes ombres morhange et moi étions restés aussi figés que les spectres de métal pâle qui nous entouraient soudain je fis un effort et m' approchai en chancelant de la niche voisine de celle où l'on venait de dresser la dépouille de le major anglais ",
"mes yeux cherchèrent l' étiquette l' étiquette no m' appuyant contre le marbre rouge de la paroi je lus capitaine PROPN deligne né à le paris le juillet mort à le hoggar le octobre ",
"—le capitaine PROPN —parti en de colomb-béchar pour timmimoun et dont on n' avait plus eu de nouvelles —parfaitement —dit m. le mesge avec un petit signe de tête approbateur claquant maintenant des dents colonel à le en mort à le hoggar le er mai le colonel PROPN l' explorateur de le kanem disparu de le côté d' —parfaitement —dit encore m. le mesge ",
"-je à le mon tour m' agrippant à la muraille pour ne pas tomber marquis d' né à le cadix le février mort à le hoggar le er février qui marchait vers araouan —parfaitement —dit toujours m. le mesge —cet espagnol était des plus instruits j' ai eu avec lui de les discussions intéressantes sur la position géographique exacte de le royaume d' antée ",
"—dit et sa voix n' était plus qu' un souffle lieutenant né à le PROPN le septembre mort à le hoggar le octobre —presque un enfant —dit m. le mesge sous-lieutenant louis de maillefeu né à le provins le je n' achevai pas l' émotion étrangla ma voix louis de maillefeu mon meilleur ami mon ami d' enfance à le saint-cyr partout je le regardais je le reconnaissais sous la croûte métallique ",
"louis de maillefeu et le front collé à la muraille froide les épaules secouées je me mis à le pleurer à le longs sanglots j' entendis la voix oppressée de morhange s' adressant à le professeur —monsieur cette scène a assez duré finissons-en il a voulu savoir —répondit m. le mesge .—qu' y puis -je "
] | [
"après un premier temps d’ épreuves gaiel et benjamin étaient parvenus à le fonder dans l’ une de les provinces les plus reculées de la chine dans le kouang-si ce que les missionnaires appellent une chrétienté cette humble et primitive paroisse perdue dans une montagneuse contrée à le bord d’ un grand fleuve ne se composait tout d’ abord que de quelques chaumières habitées par de pauvres parias convertis à le culte de le vrai dieu grâce à les efforts persévérants grâce à l’ attractive vertu de les jeunes apôtres la colonie s’ accrut rapidement devint très-prospère de nombreuses habitations s’ élevèrent sur cette rive jusqu’ alors les campagnes environnantes furent défrichées se couvrirent d’ intelligentes cultures car les frères n’ enseignaient pas seulement la religion mais aussi le travail ",
"tu acceptes mes soins et tu sais les solliciter par un air de confiance et d’ abandon qui désarmerait le cœur le plus dur «tu n’ es pas belle ta robe cendrée n’ a ni éclat ni variété ton duvet inégal hérissé les pennes de ta queue encore roulées dans un étui de pellicule te donnent une si pauvre apparence que le premier mouvement que tu provoques en t’ approchant c’ est une chiquenaude mais la nature a voulu départir l’ intelligence à le ceux-ci la beauté à le ceux-là ",
"il y a une vraie tristesse il y a une vraie beauté j' ai le silence je n' ai que mon corps que mon visage c' est une vie en dehors de la vie ",
"mais je ne le voudrais pas quand même il s’ agirait d’ augmenter ou de conserver le bonheur que tu me donnes que tu me prodigues dont tu m’ accables oh! cher combien de reconnaissance comporte mon amour aussi veux -je t’ aimer toujours sans bornes oui je veux toujours être fière de toi notre gloire à le nous est toute dans celui que nous aimons ",
"après avoir eu pour résultat immédiat de rompre le mariage de l’ intéressante jeune fille et de monsieur alors sur le point de s’ accomplir cet acte insensé vient d’ avoir un dénoûment tout à le fait imprévu jeudi dernier à la villa-reine de meudon mademoiselle est elle de w*** a mis à le monde un enfant de le sexe masculin et ressemblant d’ une manière extraordinaire à le vil individu qui l’ engendra si tragiquement tous les malades présents à l’ infirmerie après cette lecture entendirent tout à le coup de longs sanglots et l’on vit le père l’ endurci qui pleurant à le chaudes larmes gémissait comme une madeleine –0le pauvre soupira -t-il enfin le pauvre petit!... et ce fut là toute l’ oraison funèbre prononcée en souvenir de cet héroïque et misérable vagabond amoureux né l’on ne sait où ayant vécu d’ on ne sait quoi mort décapité de ses propres mains et qui disait se nommer PROPN juillet1868 était dans la saison de les semences et de les grands labours ",
"mais pendant les autres mois des pluies diluviennes tombent sans relâche changent les vallées en lacs et font déborder les fleuves c’ est le moment où les femmes sèment le maïs le riz et le millet je dis les femmes car les hommes ne cultivent pas la terre ils passent leur temps à la chasse à la pêche ou à se battre contre les tribus ennemies je me souviens qu’ étant tout petit enfant je me roulais sur le sable devant la porte de notre case ",
"–oui didier c’ est moi et mon cousin l’ avocat c’ est aussi didier valencourt c’ est ainsi une fantaisie de nos mères qui étaient les belles-sœurs et avaient par hasard le même prénom étant jeunes filles et naturellement le même nom depuis leur mariage elles étaient très unies et cette parfaite similitude d’ état civil avait été pour elles la cause d’ aventures très amusantes d’ innocentes blagues qui avaient été la grande distraction de leur jeunesse elles ont voulu faire à le leurs fils le même cadeau et je dois avouer que nous en avons parfois usé et abusé d’ une façon moins innocente –alors notre mariage c’ est votre dernière blague –laissez -moi continuer voulez -vous chérie? sans cela nous n’ en sortirons jamais vous me jugerez après! bien que je ne sois pas avocat laissez -moi plaider ma propre cause –mais alors ",
"le bien de catherine à le fleisheim n’ a pas cessé de fructifier notre auberge n’ a pas mal rapporté non plus nous viendrons à le bout de tout seulement je ne pourrai pas toujours vivre ici; la première chose d’ un paysan c’ est d’ être sur sa terre de voir si chacun fait son ouvrage si le bétail est bien soigné la terre bien retournée il faut être ",
"il attendait la fin de la phrase le gendarme se taisait il demanda timidement: —et dans le nez le gendarme s' arrêta et il fronça ses sourcils gros comme des sangsues sur ses yeux ronds à le regard doux il se fâchait il croyait que le matelot voulait se moquer de lui et d' un ton rogue il dit: —qu' est -ce que vous dites? ",
"regarda son père d’ un air effaré —momentanément reprit le capitaine bien entendu que si tu en as besoin plus tard tu auras toujours le droit de me les redemander releva la tête —continuez mon père dit -il "
] |
si vous saviez c’ est tout le contraire —quel mystère vous êtes —êtes -vous bien curieux de le connaître ce mystère tant que cela? eh bien soyez heureux aussi bien il est temps d’ en finir elle écarta un peu son fauteuil de le bord de la loge et de la vue de le public se tourna vers camors et reprit: —vous voulez donc savoir ce que je suis ce que je sens ce que je pense ou plutôt simplement vous voulez savoir si je songe à l’ amour eh bien je ne songe qu’ à le cela quoi encore si j’ ai des amants ou si je n’ en ai pas je n’ en ai pas et je n’ en aurai jamais non par vertu je ne crois à le rien mais par estime de moi et par mépris de les autres ces petites intrigues ces petites passions ces petites amours que je vois dans le monde me soulèvent le cœur il faut vraiment que les femmes qui se donnent pour si peu soient de basses créatures | [
"quant à le moi je me rappelle vous l’ avoir dit un jour il y a ans de cela ma personne m’ est sacrée et pour commettre un sacrilège je voudrais comme les vestales de rome un amour aussi grand que mon crime aussi terrible que la mort j’ ai pleuré tout à l’ heure pendant ce magnifique quatrième acte ce n’ était pas seulement parce que j’ entendais la plus merveilleuse musique qu’ on ait jamais entendue sur la terre c’ est parce que j’ admirais parce que j’ enviais passionnément les superbes amours de ces temps-là et c’ était vraiment ainsi quand je lis les histoires de ce beau xvi e siècle je suis en extase comme ces gens -là savaient aimer et mourir! une nuit d’ amour et ils meurent c’ est charmant! ",
"voilà mon cousin; maintenant allez -vous on nous regarde on va croire que nous nous aimons et comme nous n’ avons pas ce plaisir-là il est inutile d’ en récolter les désagréments d’ ailleurs je suis encore en pleine cour de charles et vous me faites pitié avec votre habit noir et votre chapeau rond bonsoir —je vous remercie beaucoup dit PROPN ",
"il prit la main qu’ elle lui tendait avec indifférence et sortit de la loge il rencontra m. de campvallon dans le couloir —parbleu! mon cher ami dit le général en lui saisissant le bras il faut que je vous communique une idée qui m’ a travaillé toute la soirée —quelle idée général bien il y avait là ce soir un tas de petites jeunes personnes ravissantes a m’ a fait penser à le vous je l’ ai même dit à le ma femme il faut marier PROPN à le une de ces jeunesses-là! bien quoi? c’ est bien grave ",
"si l’on se trompe dans son choix va loin ce n’ est pas si difficile que prenez -moi une femme comme la mienne qui ait beaucoup de religion peu d’ imagination et pas de tempérament voilà tout le secret!... je vous dis ç a entre nous mon cher —enfin général j’ y penserai —pensez -y dit le général d’ un air profond et il alla retrouver sa jeune femme qu’ il connaissait si bien ",
"quant à le elle elle se connaissait bien elle-même et s’ était définie avec une étonnante vérité madame de campvallon n’ était pas d’ ailleurs à sa manière plus que m. de PROPN à la sienne une exception dans le monde parisien quoique âmes aussi énergiques et esprits aussi bien doués en dussent pousser les communes dépravations à un degré rare l’ atmosphère artificielle de la haute civilisation parisienne enlève à les femmes en effet le sentiment et le goût de le devoir ne leur laissant que le sentiment et le goût de le plaisir elles perdent dans ce milieu éclatant et faux comme une féerie de théâtre la notion vraie de la vie en général de la vie chrétienne en particulier et il est permis d’ affirmer que toutes celles qui ne se font pas à l’ écart de le tourbillon une sorte de thébaïde il y en a sont des païennes elles sont des païennes parce que les voluptés de les sens et de l’ esprit les intéressent seules et qu’ elles n’ ont pas une fois par an une idée une impression de l’ ordre moral à le moins qu’ elles n’ y soient forcément rappelées par l",
"elles sont des païennes comme les belles catholiques profanes de le xvi siècle amoureuses de le luxe des riches étoffes des meubles précieux des lettres des arts d’ elles-mêmes et de l’ amour elles sont des païennes charmantes comme marie et capables comme elle de se retrouver chrétiennes sous la hache nous parlons bien entendu des meilleures de l’ élite de celles qui lisent qui pensent qui rêvent quant à les autres celles qui ne prennent de la vie de paris que les petits côtés et l’ étourdissement puéril ces folles affairées qui se visitent se donnent rendez -vous s’ entraînent s’ habillent commèrent s’ agitent jour et nuit dans le néant et dansent avec une sorte de frénésie dans les rayons de le soleil parisien sans pensées sans passions sans vertus et même sans vices il faut avouer qu’ il est impossible de rien imaginer de plus méprisable la marquise de campvallon était donc bien véritablement comme elle l’ avait dit à le cet homme qui lui ressemblait une grande païenne ",
"comme elle l’ avait dit encore à l’ une de ces heures solennelles où la destinée de les femmes hésite et se décide le plus souvent sous l’ influence de celui qu’ elles aiment m. de PROPN avait jeté dans son esprit et dans son cœur une semence qui avait merveilleusement fructifié PROPN ne songea guère à se le reprocher mais frappé de toutes les harmonies qui le rapprochaient de la marquise il regretta plus amèrement que jamais les fatalités qui les séparaient se sentant d’ ailleurs plus sûr de lui depuis qu’ il s’ était enchaîné lui-même par des obligations d’ honneur plus strictes il s’ abandonna dès ce moment avec moins de scrupule à les curiosités et à les émotions d’ un danger contre lequel il se croyait invinciblement protégé il ne craignait pas de rechercher plus souvent la société de sa belle cousine et contracta même l’ habitude d’ entrer chez elle une ou fois par semaine en sortant de la chambre ",
"quand il la trouvait seule leur entretien prenait invariablement de part et d’ autre le tour ironique et sourdement provocant où ils excellaient tous il n’ avait pas oublié la confidence hardie de l’ opéra et il la lui rappelait volontiers lui demandant si elle avait enfin découvert le héros d’ amour qu’ elle cherchait et qui devait être suivant lui un scélérat comme bothwell ou un musicien comme rizzio il y a répondait -elle des scélérats qui sont en même temps musiciens chantez -moi donc quelque chose à le propos vers la fin de l’ hiver la marquise donna un bal ses fêtes avaient une juste renommée de magnificence et de bon goût elle en faisait les honneurs avec une grâce souveraine ",
"ce soir-là elle avait une toilette très simple comme il sied à une maîtresse de maison courtoise: une longue robe de velours sombre les bras nus sans bijoux un collier de grosses perles sur son sein rose et pour coiffure sa couronne héraldique posée sur l’ édifice léger de ses cheveux blonds PROPN surprit son regard quand il entra comme si elle l’ eût attendu il était venu la voir dans la soirée précédente et il y avait eu entre eux une escarmouche plus vive qu’ à l’ ordinaire il fut saisi de son éclat sa beauté surexcitée sans doute par les ardeurs secrètes de la lutte et comme illuminée par une flamme intérieure avait la splendeur fine et pleine d’ un albâtre transparent "
] | [
"tout de même il était un peu pâle un binocle en or à les verres légèrement fumés chevauchait son nez bourbonien le nez de la race il s’ attendait à se trouver en face de PROPN il s’ estima heureux qu’ elle ne fût point encore là cela lui donnerait le temps de se remettre tout à le fait mais en apercevant de pont-marie qui s’ avançait vers lui la main tendue et la mine joyeuse il ne put dissimuler une légère grimace ",
"quand il reviendra il faudra que nous l' emmenions à le lotos s' y est -on amusé hier qu' est -ce que c' est que le lotos demandait odette à le larzac quelques minutes plus tard lorsque PROPN les eut quittés et qu' ils eurent eux-mêmes quitté le quai un restaurant non un très drôle de thé- dansant qui s' est ouvert rue de ponthieu depuis jours dit larzac et rieur l' entente cordiale ",
"je distribuai un peu de poudre et de vermillon à le mes hôtes nous nous séparâmes en touchant nos fronts et notre poitrine les guerriers poussèrent le cri de marche et partirent en avant les femmes cheminèrent derrière chargées de les enfants qui suspendus dans des fourrures à les épaules de leurs mères tournaient la tête pour nous regarder je suivis des yeux cette marche jusqu' à le ce que la troupe entière eût disparu entre les arbres de la forêt les sauvages de le saut de niagara dans la dépendance de les anglais étaient chargés de la police de la frontière de ce côté ",
"le lendemain matin le fermier tint parole il attela la grise à une espèce de cabriolet garni d’ osier à le dehors et qui avait un grand coffre dans lequel on mit les paniers puis il monta en voiture en prenant son fouet d’ une main et de l’ autre les guides de le cheval qui se dirigea tout aussitôt sur la grande route en laissant derrière lui la ferme et ses habitants j’ avais eu le soin de m’ installer dans le cabriolet mais une fois en pleine route et quand j’ eus vu que la campagne la bordait à le gauche et à le droite je voulus prendre aussi mes ébats comme la grise qui allait bon train et je me mis à le voltiger autour d’ elle ",
"garassime fit un mouvement imperceptible et le cheval partit d’ un trot allongé régulier qui donnait l’ illusion de le vol de l’ hirondelle la maison fut bientôt loin la route se bifurquait toute blanche des côtés garassime tourna la tête pour interroger la dit et le traîneau se dirigea vers la grande forêt ",
"séparé de son médecin et de son valet de chambre qui sanglotaient en le quittant; malade et faible enveloppé dans les fourrures que lui avait prêtées m. d’ artagnan pour ce rude voyage il entrait vivant dans son tombeau PROPN a l’ entrée de les vallées de chisone et de lemina sur le versant d’ une de ces collines par lesquelles se termine de le côté de le piémont la grande chaîne de les alpes s’ élevait une forteresse d’ un sombre aspect le flanc de le coteau était parsemé de maisons à les toits rouges à les fenêtres ouvertes à les portes hospitalières ",
"il s’ est couché sur le perron de pierre la tête appuyée sur un coussin pierre est allé pendant ce temps à le ministère de la guerre avec sa maman a la légation le jeune homme très grand qui parle toujours avec maman quand elle vient lui a dit que les forts d’ anvers étaient bombardés ainsi que malines mais que si papa s’ était mis à la disposition de le gouvernement il le suivrait de toutes façons et qu’ il ne fallait pas avoir de crainte en tout cas il espérait bien qu’ PROPN ne serait pas pris par les allemands maman était un peu rassurée de le moins elle s’ efforçait de le paraître ",
"le pape se rappela le fratricide de les massini commis peu de temps auparavant désolée de la fréquence de ces assassinats commis sur de proches parents sa sainteté ne crut pas qu’ il lui fût permis de pardonner en recevant ce fatal rapport sur le pape se trouvait à le palais où il était le septembre pour être plus voisin la matinée suivante de l’ église de sainte-marie-des-anges ou il devait consacrer comme évêque un cardinal allemand .le vendredi à le heures heures de le soir il fit appeler ferrante gouverneur de rome et lui dit ces propres paroles nous vous remettons l’ affaire de les cenci afin que justice soit faite par vos soins et sans nul délai .le gouverneur revint à le son palais fort touché de l’ ordre qu’ il venait de recevoir il expédia aussitôt la sentence de mort et rassembla une congrégation pour délibérer sur le mode d’ exécution samedi matin septembre les premiers seigneurs de rome membres de la confrérie de les confortatori se rendirent à les prisons à le corte étaient béatrix et sa belle-mère et à le tordinona se trouvaient jacques et ",
"elle essayait de sourire mais sa lèvre tremblait christophe dit -elle tout à le coup en se redressant vers lui il y avait dans sa voix un accent de détresse elle semblait dire: restez ",
"ma bonne martine je connais mon fils et je suis bien tranquille –oui mais vous ne la connaissez pas elle !la conversation en resta là car me garnier vint les chercher.chacun monta en auto et malgré l’ heure matinale ils trouvèrent le maire à la mairie et le prêtre à l’ église pour célébrer le mariage de philipe et de myette .me garnier qui avait tout préparé: contrat bans et cérémonie se féliciter; aucune anicroche ne survint tout se passa à l’ heure dite et dans le mystère jamais pièce de théâtre ne fut mieux machinée ni plus magistralement jouée "
] |
–comment cela –au retour de la marée la tamise envahira de nouveau la galerie –bon! –et nous jouerions de malheur si nous ne découvrions pas quelque infiltration –de l’ eau salée –mais non de l’ eau douce –cependant puisque la tamise est soumise à la marée –cela ne fait rien la mer repousse la rivière mais la rivière n’ a pas le temps de se mélanger avec elle | [
"dit milon –viens donc t’ asseoir ici près de moi poursuivit rocambole milon –et comme les paroles n’ ont pas de couleur ajouta le maître je ne vois pas la nécessité de brûler inutilement notre torche dont nous aurons certainement besoin plus tard et rocambole éteignit la torche ",
"puis il continua: –sais -tu pourquoi je ne me désespère pas moi? vous maître dit milon vous êtes toujours impassible comme la destinée –ce n’ est pas cela dit rocambole qu’ est -ce donc –je me figure que tant que j’ aurai quelque chose à le faire la providence veillera sur moi et me tirera d’ affaire fit milon ",
"mais alors maître vous ne vous reposerez jamais –non dit rocambole il me semble pourtant dit milon que le moment serait venu pour vous de revenir à le paris et d’ y vivre tranquille –j’ ai affaire oui toujours les fénians –non –ma parole ",
"dit milon ce n’ est pourtant pas un pays engageant que l’ angleterre –cela dépend dit rocambole et puis je te le répète j’ y ai un nouveau devoir à le remplir –et il n’ est pas question de ces gredins de fénians –en aucune façon milon ne répondit rien ",
"il paraissait attendre que rocambole s’ expliquât celui-ci garda un moment le silence puis tout à le coup: –crois -tu à la corde de pendu toi? dit -il –comment cela –on dit que la corde d’ un pendu porte bonheur –on le dit fit milon mais je n’ y crois guère et vous ",
"–nous verrons bien si elle nous tire d’ ici dit milon vous avez donc de la corde de pendu? –oui –dans votre poche –dans ma poche –alors nous verrons bien comme vous dites et milon attendit de nouveau –et acheva rocambole comme nous avons le temps et que nous ne sommes pas à le bout de notre captivité je vais te raconter une histoire ",
"–une histoire de corde l’ histoire de la corde et celle de le pendu qui m’ a nommé son exécuteur testamentaire dit rocambole –parlez maître je suis tout oreilles rocambole dit alors –tu te souviens de la façon dont notre amitié a commence nous étions compagnons de chaîne ",
"un jour tu me parlas de ces orphelins pour l’ amour de qui tu étais à le bagne –oui oui dit milon et c’ est depuis que vous avez sauvé mes pauvres enfants que je vous suis dévoué comme un chien fidèle –eh bien pareille chose m’ est arrivée une seconde fois –comment cela –seulement ce n’ était plus à le bagne de toulon mais dans la prison de newgate –et l’ homme avec qui je me suis lié est mort ",
"il a été oui et rocambole soupira –écoute reprit -il je venais d’ être arrêté et je n’ avais opposé d’ ailleurs aucune résistance j’ avais mes raisons pour cela car j’ eusse pu m’ évader avant même que les portes de newgate ne se fussent refermées sur moi on ne me conduisit pas tout de suite à le newgate de le reste "
] | [
"elle secoua la tête comme pour se dire: –je verrai bien puis elle se remit en route un quart d’ heure plus tard elle arrivait à la petite porte dérobée elle s’ était arrêtée derrière un massif d’ arbustes d’ où elle pouvait facilement inspecter le mur d’ enceinte de le parc le long de ce mur se mouvaient lentement des ombres ",
"suzanne se trompe ce matin suzanne et soti ne se sont même pas croisés l’ avantage de les grandes demeures peu importe réplique soti: j’ ai oublié: alors où il est? où il est? suzanne chantonne pour ou il est ou il est si la si on voit bouger doigts de sa main droite on en parle depuis un mois dit suzanne: PROPN est parti faire une promenade à le bicyclette: louis va pique-niquer: louis passe la journée avec sylvie quelle sylvie? demande soti qui sait très bien mais bref la fille de monsieur édouard répond suzanne il a une fille ",
"les draps le dessus de lit les murs de la chambre et le ciel étaient également blancs note verte unique l’ arbre éloigné pouvait être un de les platanes des tilleuls ou des marronniers plantés dans paris a moins que ce fût un de ceux que l’on peut croiser dans les derniers terrains vagues et dont on ne se rappelle jamais le nom qui peut-être n’ en ont même pas et ne sont que de mauvaises herbes géantes flore clandestine monstrueusement montée en graine bien qu’ il fût trop loin ferrer essaya quand même de l’ identifier mais ce léger effort suffit à l’ épuiser qui referma les yeux quand il les rouvrit minutes plus tard ou le lendemain matin le décor était inchangé mais ferrer cette fois s’ abstint de rouvrir le dossier de l’ arbre ",
"j’ ai fait une longue route à le pied je suis très attends je partirai tout à l’ heure et trébuchant il atteignit une chaise et s’ y laissa tomber PROPN fut ému; une telle prostration le désarma dit -il tu as souffert? –beaucoup –d’ où viens -tu? –d’ un hôpital où j’ ai failli mourir ",
"enfin j’ imagine c’ est tellement difficile pour moi de me figurer tout j’ étais tellement anesthésiée enfouie si loin en moi-même j’ étais tellement blessée éventrée on a roulé jusqu’ à la plage il faisait beau et froid ",
"nous étions donc la hors de les atteintes de le maharajah de mysore lui-même soumis à les conquérants anglais et ne régnant qu\\ en leur payant un tribut mais d\\' autres dangers nous menaçaient mon maître tout d\\' abord fut pris pour un voleur en le voyant presque nu dépouille de tout les chevilles et les poignets gardant la meurtrissure de chaînes on ne crut rien de ce qu\\ il affirmait on le soupçonnait de être échappé une prison et ce accusait d\\' avoir volé était moi-même alors on voulut me confisquer me séparer de lui mais quand on essaya de mettre la main sur moi le cri de colère que je poussai fit fuir les agents de police et les badauds amassés comme une volée de moincaux ",
"les couples amoureux sont fantasques et la jalousie a des accès si bizarres qu’ on ne peut pas prévoir leurs désastres il est évident que parti avec la certitude d’ une trahison conjugale et voyant arriver sa femme à le rendez -vous supposé le seigneur donnera tout d’ abord un cours impétueux à sa rage ce sera comme on dit vulgairement un mauvais quart d’ heure pour ton infidèle mais ce quart d’ heure passé quelques explications éclaireront les époux il y aura entre eux vive explosion de tendresse dont tu serais inconsolable cher ami si le retour à le seelisberg ne-devait pas te venger abominablement de le rapatriement de nos tourtereaux ",
"et elle ne vous donne pas trop de mal? elle s' habitue elle s' est très bien habituée elle se porte très bien elle est très gentille ",
"j’ approchai de le berceau près de lequel la mère se tenait immobile attachée par toutes les puissances de son âme le petit sylvestre tourna lentement vers moi ses prunelles qui montaient sous ses paupières et ne voulaient plus redescendre parrain me dit -il il ne faut plus me dire des histoires non il ne fallait plus lui dire des histoires pauvre jeanne pauvre mère ",
"de retour dans la vie ordinaire civilisée ils ne comprenaient plus comment ils s’ étaient laissés tous aller à le cette inquiétude galopante et cela à la suite d’ un événement tout naturel: la méchante humeur d’ un peuple troublé par l’ étranger dans ses habitudes ou dans son culte et qui devait du reste avoir déjà oublié l’ incident le mieux serait qu’ ils l’ oubliassent eux-mêmes à le plus vite le voyage se termina le mieux de le monde en gaieté à le cause de françois-gaspard qui se fit rincer pour embarquer avec le même entrain qu’ il avait montré à le débarquement à le lima toute sécurité leur était revenue et il ne fallut pas heures pour effacer comme ils disaient le souvenir de leurs enfantillages "
] |
dirent -ils unanimement n’ est en aucune façon hérétique il allait chaque dimanche à la messe et à les grandes fêtes à la sainte table il n’ avait jamais d’ autre propos sur notre-dame que de l’ appeler à son aide dans les circonstances difficiles n’ ayant jamais mal parlé même d’ une femme terrestre il n’ eût à le plus forte raison osé le faire de la céleste mère de dieu quant à les blasphèmes que les faux témoins déclaraient l’ avoir entendu proférer en la taverne de le valck cela était de tout point faux et mensonger ayant été relâché les faux témoins furent punis et spelle traduisit devant son tribunal pieter de roose mais le relâcha sans information ni torture moyennant florins une fois payés | [
"craignant que l’ argent qui lui restait n’ appelât de nouveau sur lui l’ attention de spelle s’ enfuit de meulestee tandis que michielkin mon pauvre frère se mourait de la gangrène qui s’ était mise à ses pieds lui qui ne voulait plus me voir me fit appeler toutefois pour me dire de bien prendre garde à le feu de mon corps qui me mènerait en celui de l’ enfer et je ne pus que pleurer car le feu est en moi et il rendit son âme entre mes mains ha! dit -elle celui qui vengerait sur spelle la mort de mon aimé et doux michielkin serait mon maître à le toujours et je lui obéirais comme une chienne tandis qu’ elle parlait les cendres de claes battirent sur la poitrine d’ ",
"et il résolut de faire pendre spelle le meurtrier boelkin c’ était le nom de la fille retourna à le meulestee bien assurée en son logis contre la vengeance de pieter de roose car un bouvier de passage à le destelbergh l’ avertit que le curé et les bourgeois avaient déclaré que si spelle touchait à la sœur de michielkin ils le traduiraient devant le duc l’ ayant suivie à le meulestee entra en une salle basse dans la maison de michielkin et y vit une pourtraiture de maître-pâtissier qu’ il supposa être celle de le pauvre mort et PROPN lui dit: c’ est celle de mon frère prit la pourtraiture et s’ en allant dit: spelle sera pendu! ",
"comment feras -tu? dit -elle si tu le savais dit -il tu n’ aurais nul plaisir à le voir faire la tête et dit d’ une voix dolente: tu n’ as en moi aucune confiance n’ est -ce point dit -il te montrer une confiance extrême que de te dire spelle sera pendu car avec ce seul mot tu peux me faire pendre moi avant lui de fait dit -elle donc repartit va me chercher de bonne argile une bonne double pinte de la bruinbier de l’ eau claire et quelques tranches de bœuf ",
"le tout à le part le bœuf sera pour moi le bruinbier pour le bœuf l’ eau pour l’ argile et l’ argile pour la pourtraiture mangeant et buvant pétrissait l’ argile et en avalait parfois un morceau mais s’ en souciait peu et regardait bien attentivement la pourtraiture de michielkin quand l’ argile fut pétrie il en fit un masque avec un nez une bouche des yeux des oreilles si ressemblants à le portrait de le mort que PROPN en fut ébahie ce après quoi il mit le masque à le four et lorsqu’ il fut sec il le peignit de la couleur de les cadavres indiquant les yeux hagards la face grave et les diverses contractions d’ un agonisant ",
"la fille alors cessant de s’ ébahir regarda le masque sans pouvoir en ôter ses yeux pâlit blêmit se couvrit la face et frissante dit: c’ est lui mon pauvre michielkin il fit aussi pieds saignants puis ayant vaincu sa première frayeur celui-là sera béni dit -elle qui meurtrira le meurtrier prenant le masque et les pieds dit: il me faut un aide à l’ oie bleue près de d’ ypres qui tient cette taverne ",
"ce fut le meilleur camarade et ami de mon frère dis-lui que c’ est boelkin qui t’ envoie fit ce qu’ elle lui recommandait après avoir besogné pour la mort le prévôt spelle allait boire à le à le faucon une chaude mixture de dobbel-clauwaert à la cannelle et à le sucre de madère on n’ osait en cette auberge rien lui refuser de peur de la corde ",
"de roose ayant repris courage était rentré à le meulestee il suivait partout spelle et ses happe-chair pour se faire protéger par eux spelle payait quelquefois à le boire et ils humaient ensemble joyeusement l’ argent de les victimes l’ auberge de le faucon n’ était plus remplie comme à les beaux jours où le village vivait en joie servant dieu catholiquement et n’ étant point tourmenté par le fait de la religion ",
"maintenant il était comme en deuil ainsi qu’ on le voyait à ses nombreuses maisons vides ou fermées à ses rues désertes erraient quelques maigres chiens cherchant sur les monceaux leur pourrie nourriture il n’ y avait plus de place à le meulestee que pour les méchants les craintifs habitants de le village les voyaient le jour insolents et marquant les maisons de les futures victimes dressant les listes de mort; et le soir s’ en revenant du faucon en chantant de sales refrains tandis que happe-chair ivres comme eux les suivaient armés jusqu’ à les dents pour leur faire escorte à l’ oie bleue de qui était à son comptoir tira de sa poche un petit flacon de brandevin et lui dit: PROPN en a tonnes à le vendre ",
"viens dans ma cuisine dit le baes fermant la porte et le regardant fixement tu n’ es point marchand de brandevin; que signifient tes clignements d’ yeux qui répondit: je suis le fils de claes brûlé à le damme les cendres de le mort battent sur ma poitrine je veux tuer spelle le meurtrier c’ est boelkin qui t’ envoie? demanda l’ hôte "
] | [
"ensuite n’ en sortez plus que bien accompagné ou mieux encore allons tous à le palerme où vos ennemis auront moins de facilité à le vous nuire et où les ressources ne vous manqueront pas il est temps de vous apprendre ce qui s’ est passé durant votre absence avant-hier matin je fus étrangement surpris à l’ heure ordinaire où nous nous rassemblons de ne vous voir paraître ni l’ un ni l’ autre j’ attendis quelque temps espérant que vous aviez été vous promener dans les environs malgré le danger d’ une telle incartade car il ne pouvait entrer dans ma tête que vous eussiez poussé la témérite plus loin ",
"je copie littéralement sans rien changer à la rédaction de fabien ce octobre cette nuit j’ ai été prévenu à une heure de le matin qu’ un duel devait avoir lieu entre m. henri de faverne et m. olivier d’ hornoy et que ce dernier me faisait prier de les accompagner sur le terrain je me rendis chez lui à le heures précises à le heures nous étions allée de la muette lieu de le rendez-vous ",
"il semblait y être aidé par un courant très sensible qui se portait vers l’ ouest courant très apparent aussi car ses eaux différaient par la couleur de celles de le large a l’ appel de paul-louis tout le monde s’ était éveillé secoué tout le monde écarquillait les yeux les matelots avaient sauté sur leurs rames un quart d’ heure plus tard le canot pénétrait dans une jolie baie par une mer houleuse mais navigable et ne tardait pas à le venir s’ arrêter sur une plage de sable xiv le commandant maucarut veillait chapitre xiv terre ",
"–je suis innocent de le crime dont on m’ accuse je suis venu ici poussé par mon amour pour cette femme –non non par la haine tu as empoisonné ces amants la mort! la loi de –frappez-moi messieurs vous m’ aurez débarrassé d’ une vie qui m’ est odieuse mais vous aurez frappé un innocent innocent de le moins de ce crime oui je suis un infâme; ",
"sous le sourire une souffrance contenue jean asseyant j\\' aurais besoin un jour de causer longuement avec vous de vider mon sac rêveur —oui son regard fait le tour de la pièce se pose sur celui de jean et y enfonce brusquement puis il hésite baisse les yeux et réfléchit intensément quelques secondes schertz —vous le voulez ils se regardent en silence émus tous ",
"mais tu as l’ air tellement triste –j’ étais triste de te quitter et qu’ est -ce que tu en as pense –je suis en train de lui prendre sa femme –non depuis que je t’ ai rencontré je ne le hais plus je ne lui en veux plus je ne lui fais aucune demande cela se passe mieux entre nous ",
"on te pose quelques questions et on te laisse réveillonner avec tes petits papiers des questions sur quoi la voix de plus en plus dure le gradé se souvenait maintenant qu’ il avait donné des ordres toute sa vie chili ",
"je n’ oublie pas l’ incontinence de les cadavres torticoliques cet air compassé qu’ ils prennent pour conchier le monde à les voir pourtant ils paraissent attentifs à les révélations suprêmes la genèse de l’ humanité le mystère de les pyramides le sexe de les anges les planètes habitées le fin mot de l’ affaire c’ est le moment ou jamais de les baiser à le front et de leur dérober la mèche et l’ ongle grâce à lesquels ils demeureront vivants dans nos mauvaises mémoires je les revois encore tous du vent plein les cheveux un doigt dans le nez comme à les beaux jours on trace leur profil à la sanguine puisque les gifles ne donnent rien on prend un moulage de leur visage de ce front rond et nu comme une épaule où pouvaient -ils mieux épancher leur douleur on y coulera du bronze mine de rien tour à le tour en cachette les descendants décrocheront le masque pour l’ essayer c’ est tentant ils s’ entêteront des heures à le rouler de les yeux devant les miroirs à le jouer de le pipeau à s’ écorcher la langue entre les lèvres dures à le chercher le sommeil surtout à le d",
"l’ un après l’ autre il les asphyxie pour leur faire perdre jusqu’ à le sens de la course et de leurs capacités puis tant qu’ il y est lorsqu’ il se retrouve troisième en fin de parcours comme il le souhaitait ne voyant donc plus devant lui que hommes de dos ce qui l’ énerve toujours un peu il donne encore un petit élan qu’ il s’ était mis de côté il les dépasse et il gagne: médaille d’ or et jours plus tard PROPN passe à le nouveau son maillot rouge pour prendre le départ de le marathon ses entraîneurs officiels s’ y opposent mais lui se fout autant des entraîneurs que des médecins masseurs agents diététiciens ou préparateurs physiques de toute cette cour dont il n’ a pas besoin il y va. le marathon chacun sait ce que c’ est depuis que le général miltiade content d’ avoir vaincu l’ ennemi sur un champ de fenouil envoie son messager philipidès le faire savoir à le athènes le plus vite possible ",
"il s’ est souvenu pas vrai ma vieille tout à le coup exhibant pistolets le quartier-maître en dirigea les canons vers la poitrine de l’ appariteur épouvanté tout en maintenant bec -de requin sous la menace de ses pistolets stoppe-la-mèche s’ empressa de le rassurer en ces termes –as pas peur ceci n’ est qu’ à le seule fin d’ établir que nous pourrions te contraindre à le ce que tu vas accorder de bonne amitié –quoi donc? –ta capote et ton claque d’ argousin "
] |
elle paraissait fort recueillie mais léonce s’ aperçut bientôt qu’ elle tenait toujours sous son châle qu’ elle le glissait peu à le peu sur le missel ouvert devant elle et enfin qu’ elle le lisait avidement pendant le confiteor.lui s’ agenouilla près d’ elle à l’ élévation et lui dit bien bas –je gage que ce pasteur et ces bonnes gens qui vous regardent sont édifiés de votre piété mais moi je me dis que vous respectez les apparences d’ une religion à le laquelle vous ne croyez plus elle ne lui répondit qu’ en lui montrant de le doigt le mot pédant qui se retrouve en plusieurs endroits de à le propos d’ un de les personnages de la troupe vagabonde –vous savez bien que je ne suis pas dévote lui dit -elle après la messe en parcourant avec lui la nef bordée de petites chapelles | [
"j’ ai la religion de mon temps –c’est-à-dire que vous n’ en avez pas –je crois qu’ à le contraire aucune époque n’ a été plus religieuse en ce sens que les esprits élevés luttent contre le passé et aspirent vers l’ avenir mais le présent ne peut s’ abriter sous aucun temple pourquoi m’ avez -vous fait entrer dans celui-ci ",
"–n’ allez -vous pas à la messe le dimanche –c’ est une affaire de convenance et pour ne pas jouer le rôle d’ esprit fort le dimanche est d’ obligation religieuse par conséquent d’ usage mondain vous êtes hypocrite –de religion non pas ",
"je ne cache à le personne que j’ obéis à une coutume –vous vous êtes fait un dieu de ce monde profane et vous le trouvez plus facile à le servir –léonce seriez -vous dit -elle en le regardant –je suis artiste répondit ",
"je sens partout la présence de dieu même devant ces grossières images de le moyen âge qui font ressembler le lieu où nous sommes à le quelque pagode barbare –vous êtes plus impie que moi: ces fétiches affreux ces ex-voto cyniques me font peur –je vois le passé est votre effroi; il vous gâte le présent que ne comprenez -vous l’ avenir? vous seriez dans l’ idéal ",
"–tenez artiste regardez lui dit sabina en attirant son attention sur une figure agenouillée sur le pavé dans la profondeur sombre d’ une chapelle funéraire c’ était une jeune fille presque un enfant pauvrement vêtue quoique avec propreté elle n’ était pas jolie mais sa figure avait une expression saisissante et son attitude une noblesse singulière un rayon de soleil égaré dans cette cave humide ou elle priait tombait sur sa nuque rosée et sur une magnifique tresse de cheveux d’ un blond pâle presque blanchâtre roulée et serrée autour d’ un petit béguin de velours rouge brodé d’ or fané et garni de dentelle noire à la mode de le pays ",
"elle était haute en couleur malgré le ton fade de sa chevelure le bleu tranché de ses yeux paraissait plus brillant sous ses longs cils d’ or mat tirant sur l’ argent son profil trop court avait des courbes d’ une finesse et d’ une énergie extraordinaires –allons léonce ne vous oubliez pas trop à la regarder dit PROPN à son compagnon qui était comme pétrifié devant la villageoise c’ est de moi seule qu’ il faut être occupé aujourd’hui si vous avez une distraction je suis perdue je m’ ennuie ",
"–je ne pense qu’ à le vous en la regardant regardez -la aussi il faut que vous compreniez cela.–cela c’ est la foi aveugle et stupide c’ est le passé qui vit encore c’ est le peuple c’ est curieux pour l’ artiste mais moi je suis poète et il me faut plus que l’ étrange il me faut le beau cette petite est laide ",
"–c’ est que vous n’ y comprenez rien elle est belle selon le type rare à lequel elle appartient .–type d’ albinos –non! c’ est la couleur de rubens avec l’ expression austère de les vierges de le bas-empire et l’ attitude –est raide comme le dessin de les maîtres primitifs vous aimez cela? –cela a sa grâce parce que c’ est naïf et imprévu ",
"la madeleine de canova pose les vierges de la renaissance savent qu’ elles sont belles les modèles primitifs sont tout d’ un jet tout d’ une pièce on pourrait dire tout d’ une venue comme la pensée qui les fit éclore. –et qui les pétrifia tenez elle a fini sa prière parlez-lui vous verrez qu’ elle est bête malgré l’ expression de ses traits –mon enfant dit léonce à la jeune fille vous paraissez très pieuse y a -t-il quelque dévotion particulière attachée à le cette chapelle "
] | [
"—en afrique —non pas en afrique en france —en france —parfaitement et même mieux à le paris! paris! parfaitement et même mieux à l’ hôtel de les ventes rue drouot de le coup nous jugeâmes que l’ intrépide marin se gaussait de nous le fils naturel de mgr de lavigerie se fit l’ écho de tous: —vous vous payez notre poire capitaine sans s’ arrêter à le cette apostrophe triviale becque-danlot reprit: —oui senora oui messieurs j’ ai bazardé un bonhomme à l’ hôtel de les ventes n’ est même pas une brillante opération que j’ ai faite là ",
"aucun de les enfants ne songeait à le cueillir le blé eh bien vous me comprenez les femme galantes ce sont les fleurs dans le froment vienne la moisson elles ne seront plus que l’ ivraie qu’ on jette tandis que le bon grain sera recueilli avec amour –allons donc! des images de poète ",
"pas feignante à le labeur la dame saint-gervaise elle va devenir louis des membres inférieurs à le ce rythme-là le dramatique c’ est qu’ à le moment ou ̀ elle largue les amarres elle se met à le clamer sa liesse le vive m. le maire ",
"votre fortune vous vient d’ une part de votre mère d’ une autre part de votre mari décédé vous avez vécu en france à le plusieurs reprises avant la guerre et vous y êtes établie depuis de à vous avez habité près d’ antibes cette date et ce lieu doivent vous rappeler de tristes souvenirs c’ est là que votre fille unique est morte en votre vie après ce malheur devient encore plus capricieuse plus vagabonde vous avez eu des liaisons nombreuses vite dénouées dans cette atmosphère d’ après-guerre propice à les aventures amoureuses ",
"soufflard était des derniers –de quoi qu’ on me ramène c’ est donc fini? eh bien ne dirait -on pas que je suis un veau à le têtes qu’ on va montrer pour un sou à tous les imbéciles qui ont du temps à le perdre puisque ceux-ci ont vu ma figure et qu’ ils ne l’ ont pas reconnue est -ce qu’ on ne va pas me la ̂cher? sur un signe de le juge d’ instruction soufflard fut entraîné par les agents de police en descendant les escaliers pour regagner le fiacre il continua ses plaintes à le voir quelle peine ils ont à relâcher un innocent c’ est à le croire qu’ on leur paye les coupables à le tant la douzaine et qu’ ils ont intérêt à en trouver partout ",
"fait à le paris en mon domicile boulevard malesberbes n et en présence de maître laportalière notaire mon ami venu de t... sur ma demande françois-régis de nanjac cette lecture terminée maître laportalière reposa le testament sur son bureau puis attendit le baron se mouchait à le outrance pour cacher son émotion il s’ avança enfin vers le digne notaire votre main cher maître lui-dit -il oubliez mes paroles trop vives ",
"vieux drôle j’ allais à la poste à les lettres depuis le printemps monsieur j’ attends tous les jours une lettre qui peut me rendre très heureux qu’ il y ait de l’ amour ou non dans cette lettre cela ne regarde que les chèvres ",
"sa maison doit être un véritable observatoire et je n’ ose certifier que sa table soit celle d’ un lucullus –pourtant vous y prendrez place avec plaisir –évidemment je suis content de me retrouver auprès de lui et ma joie de le voir me fera ignorer tout ce que vous ne manqueriez pas d’ observer sur sa modeste réception il devint tout à le coup pensif et à le mi-voix ajouta –c’ est un coin de ma jeunesse heureuse que je vais revivre ce soir tout un passé de souvenirs que et moi effeuillerons ensemble en parlant de nos ans ",
"j’ attraperai mes loups comme dans une souricière justement le maire entrait en voisin c’ était un homme de taille moyenne à la barbe et à les cheveux gris l’ air énergique et bon l’ œil franc sous des lunettes étincelantes né dans ce pays qu’ il aimait avec passion m.cigalous pharmacien était une figure vraiment digne de toutes les sympathies idéaliste inconscient et incorrigible épris de liberté de justice et de bonté voyait en beau les hommes et les choses cela lui servait à le faire de les ingrats sans s’ en apercevoir mais aussi à le transformer en un pays habitable sa petite ville isolée et perchée dans un creux de la montagne d’ où elle domine le lavandou et la mer avec les îles d’ hyères pour horizon prochain et le grand large pour perspective ",
"on écouta l’ homme à le chapeau tromblon dans un religieux silence il s’ exprima en ces termes d’ une voix profondément émue –mon épouse venait de me quitter pour m’ éviter la peine d’ aller selon le commandement de monsieur il s’ inclina devant rodolphe à la mairie à l’ église et chez le traiteur –ce vieux chéri avait eu le cauchemar toute la nuit j’ ai préféré lui éviter dit anastasie –ce cauchemar m’ était envoyé comme un avertissement d’ en haut reprit religieusement le portier j’ avais cabrion je devais souffrir de cabrion "
] |
elle a voulu sortir de la maison elle n’ y rentrera pas —voyez donc comme elle est changée cette pauvre fille dit m. le curé; elle a été bien malade et la voilà dans un grand embarras —allons ne vous faites donc pas si méchant lui dit sa femme votre bergère doit se marier à la toussaint et marguerite promet d’ être bien courageuse | [
"je te dis encore une fois qu’ elle ne rentrera pas ici il faudra donc qu’ elle aille chercher sa vie de porte en porte dit jeanne vous ne savez pas notre maître ce que c’ est que de tendre la main c’ est si dur si humiliant que je crois qu’ il vaudrait mieux être mort j’ ai tant vu pleurer ma pauvre mère quand il fallait faire une tournée que je n’ ai pas oublié la peine que ç a nous faisait; et j’ étais pourtant bien petite dans ce temps-là ",
"que de fois nous avons passé la journée sans manger quand il faisait mauvais temps pour ne pas demander de le pain à le nos voisins chapitre m le curé veut que l’on pardonne toujours maître tixier dit m. le curé il ne faut pas être sans pitié comme cela PROPN le curé marguerite m’ a choqué en nous quittant sans raison car ma femme était trop bonne pour elle qui est une fainéante à le fond; et elle a mortifié jeanne que je regarde comme ma fille —vous voyez qu’ elle en a été bien punie et la voilà à l’ aumône comme jeanne y a éte seulement jeanne n’ était pas en âge de travailler ce qui est bien différent ",
"—moi je n’ offense personne monsieur le curé et je ne veux pas qu’ on m’ offense; aussi quand on me fait une injure je ne l’ oublie jamais et vous avez grand tort car il faut toujours pardonner si dieu nous retirait son soleil chaque fois que nous l’ offensons nous n’ aurions guère d’ épis mûrs pour la moisson il me semble pourtant que quand on a la conscience bien nette on peut sans pécher en vouloir à le ceux de qui on a reçu quelque injure ",
"c’ est de l’ orgueil cela maître tixier personne ne peut dire qu’ il ne péchera pas ni qu’ il n’ a pas offensé dieu c’ est pourquoi il faut toujours faire miséricorde à le notre prochain le pardon profite à le tout le monde il soulage le cœur qui pardonne il ramène à le bien celui qui a commis la faute ",
"qu’ elle vienne donc à la toussaint monsieur le curé puisque vous le voulez —mais d’ ici là que voulez -vous qu’ elle devienne cette pauvre fille père tixier il ne faut jamais faire le bien à le demi d’ ailleurs dit la maîtresse je lui ferai broyer le chanvre pendant qu’ il y a encore un peu de soleil car ta bergère n’ est plus bonne à le rien depuis qu’ elle a le mariage en tête qu’ il en soit donc fait à le votre volonté monsieur le curé ",
"allons va chercher tes effets marguerite; et toi jeanne je te charge de veiller sur elle; si tu n’ en es pas contente tu la mettras à la porte chapitre marguerite remercie jeanne marguerite courut à le bourg chercher son paquet et elle revint pour le souper; avant de se coucher elle alla trouver jeanne à la boulangerie ma jeanne lui dit -elle oublie ce que je t’ ai dit et demande-moi tout ce que tu voudras je le ferai; tu n’ auras jamais de reproches à le mon sujet et je t’ aiderai à le faire ton ouvrage —marguerite je n’ ai pas besoin que l’on m’ aide je fais bien mon ouvrage toute seule sois pieuse et n’ aie plus de paresse c’ est tout ce que je te demande ",
"—jeanne il faudra que tu viennes avec moi remercier m. le curé —tu peux bien y aller sans moi —est -ce que je l’ oserais je n’ ai pas mis le pied à l’ église depuis que je suis sortie d’ ici il ne voudrait pas seulement me voir ",
"—pourtant c’ est lui qui est cause qu’ on t’ a reprise c’ est égal je te dis qu’ il ne me laisserait pas entrer chez lui —on voit bien que tu ne le connais guère: n’ aie pas peur il te recevra bien quoique tu aies de les torts il dit que ce ne sont pas les bons qui ont besoin de lui chapitre tout le monde aime jeanne tous ceux qui venaient à le grand-bail aimaient jeanne parce qu’ elle était avenante pour tout le monde pour les pauvres comme pour les autres quand de petits enfants demandaient à la porte elle les faisait entrer les débarbouillait leur lavait les mains ",
"si elle n’ avait rien à le mettre sur leur pain elle tirait de la piquette pour qu’ ils pussent le tremper; ou bien s’ il y avait de la beurrée elle la leur donnait à le boire l’ hiver elle faisait cuire des pommes de terre sous la cendre pour réchauffer l’ estomac de ces pauvres petits si des femmes âgées venaient demander l’ aumône elle les faisait asseoir à le coin de le feu elle ôtait elle-même leur capote et la posait sur un lit puis elle bassinait leurs sabots et il était bien rare qu’ elle n’ eût pas quelque reste de soupe à le leur donner "
] | [
"pour qui me tendrait la main me sortirait d’ un seul coup de le bourbier où je m’ enfonce vous verriez si je ne serais bon à le rien –bref vous ne demandez qu’ à le être mis à l’ épreuve –certes! sans conditions –je m’ en remettrais à la générosité de mademoiselle d’ air fit encore lazare en accentuant l’ exclamation d’ un nouveau coup de bascule –oui je sais c’ est involontaire –ainsi vous croyez que vous avez déjà vu. la jeune fille en question –oh! pour cela j’ en suis cher monsieur on n’ est jamais sûr de ce qui est dangereux à le savoir –croyez que j’ oublierai ",
"dans la demi-clarté se trouvait on distinguait cependant son visage blafard garni de favoris gris son crâne chauve et luisant mais les yeux demeuraient dans l’ ombre –arrivez vite liane m. et attendent impatiemment le thé! s’ écria PROPN en voyant paraître sa cousine et sa sœur .le jeune homme brun et son voisin se levèrent pour saluer les jeunes filles –je pense plutôt que c’ est master PROPN qui est pressé de goûter à le plum-cake liane dit gaiement le premier en secouant cordialement la main que lui tendait la jeune fille ",
"bonjour baron vous allez bien fort bien et vous aussi n’ est -ce pas car si j’ en juge par le volume de votre serviette les affaires de la chicane doivent être des plus prospères le fait est que la serviette que portait me guilloche sous son bras semblait bondée à le éclater dites-moi baron bluette est -il absent pour longtemps ",
"il surveilla l’ opération de le transfert de ses capitaux de la maison à le chariot en véritable fermier général mais la nouvelle de ce paiement extraordinaire avait fait du bruit dans la ville d’ avignon et la lourde carriole chargée d’ un si riche butin était entourée d’ un cercle considérable de curieux à le nombre de lesquels se distinguaient bon nombre de marchandes de poissons d’ herbagères de fileuses de soie de vendeuses de volailles soutenues par des députations de portefaix maîtrise célèbre de le pays c’ était le vrai peuple d’ avignon il était là avec toute sa verve éloquente son attitude fière et moqueuse sa gaieté mordante et originale maître thomas suait de dépit et se mordait la lèvre sous une nuée d’ épigrammes acérées qui le piquaient jusqu’ à le sang ",
"on est habillé hein? alors et qui veux -tu qui nous gaffe je vois que des toits moi. ne fait rien je ne veux pas avoir d’ emmerdements elle éteint le plafonnier et me rejoint à la fenêtre —tes un drôle de mec —assez ",
"et la femme de monsieur alfred elle arrondit les orifices afin de bien aménager sa rampe de lancement à le ragots vous savez donc pas qu\\ ils sont en insistance de divorce depuis plusieurs mois rapport que PROPN a une lésion avec la femme d\\' un de ses amis une grosse dondon que le mari est dans la police que apprenez -vous là m’ égosillé -je histoire de lui laisser le bénéfice de sa rév��lation ",
"c’ est qui l’ a tué dans la burlesque épopée de les saltimbanques engagés dans une commune entreprise liés sans doute par des intérêts puissants ces hommes échangeaient par intervalle quelques brèves paroles où se trahissaient l’ impatience et la préoccupation nous approchons dit le voyageur de droite plus âgé que son compagnon ce dernier tira sa montre et la fit sonner heures et demie murmura -t-il et ouvrant un de les carreaux à le charnières qui fermaient la voiture il cria à le postillon arrête à la ferme de les trois-pigeons ",
"et la main libre pendant ce temps remonte sans hâte jusqu’ à le sein droit que l’ extrémité de les doigts effleure avec hésitation semble -t-il avec frayeur peut-être ou avec respect ou furtivement quoique toujours sans que le visage à les traits immobiles exprime rien de tel le bout de les doigts caresse un instant la peau translucide mais à le peine presque sur place puis la main se ferme davantage progressivement et les doigts tendus finissent par se réunir à le pôle de l’ hémisphère emprisonnant entre eux le menu mamelon à le ce moment le visage se relève et les yeux clairs retrouvent la glace et l’ image de la main à les phalanges fines refermée sur le bout de le sein alors la main s’ ouvre de nouveau reprend sa position première mais pour continuer au-delà son épanouissement lentement toujours et sans que le bout de les phalanges quitte la chair tendre et c’ est la paume à le présent et les doigts écartés qui viennent former une coupe emprisonnant le globe trop petit avec lequel ils maintiennent à le grand-peine le contact par toute leur surface ",
"où est m. homme la regarde hésitant je suis mme kerjean conduisez -moi tout de suite je vous prie PROPN se hâte vite vite ils partent à le soleil levant homme rit: on pensait plus à le causer à le partir tout à le heure m. vignol a pris mal cette nuit et m. a dit qu\\ il ne voulait pas le prendre avec lui mais il emmènera quelqu\\'un d\\' autre non madame je ne crois pas ",
"chante encore chante toujours telle fut thérèse enfant plus tard un sentiment très-beau éleva ces dispositions naturelles a travers ses rires innocents elle sut comprendre mieux que beaucoup d’ autres le sérieux de la vie et la plus entière soumission à l’ ordre de la providence remplaça ce qui n’ était en elle que l’ heureuse combinaison d’ une humeur facile d’ une santé parfaite et d’ une nature vive et gaie peu de personnes même aujourd’hui se doutent de ce que la vertu ajoute à le cette organisation exceptionnelle "
] |
ce serait quand ils le voudraient l’ un et l’ autre sans les interminables bandelettes de ce que les femmes vulgaires nomment un sacrifice sans doute elles savent tout ce qu’ elles doivent y perdre tandis que cette fête est un triomphe pour les femmes sûres d’ y gagner dans cette phrase tout était vague comme une promesse doux comme une espérance et néanmoins certain comme un droit avouons -le? ces sortes de grandeurs n’ appartiennent qu’ à ces illustres et sublimes trompeuses elles restent royales encore là où les autres femmes deviennent sujettes d’ arthez put alors mesurer la distance qui existe entre ces femmes et les autres | [
"la princesse se montrait toujours digne et belle le secret de cette noblesse est peut-être dans l’ art avec lequel les grandes dames savent se dépouiller de leurs voiles elles arrivent à le être dans cette situation comme des statues antiques si elles gardaient un chiffon elles seraient impudiques la bourgeoise essaie toujours de s’ envelopper ",
"enharnaché de tendresse maintenu par les plus splendides vertus d’ arthez obéit et alla chez madame d’ espard qui déploya pour lui ses plus charmantes coquetteries la marquise se garda bien de dire à d’ arthez un mot de la princesse elle le pria seulement à le dîner pour un prochain jour PROPN vit ce jour nombreuse compagnie la marquise avait invité rastignac blondet le marquis d’ PROPN maxime de trailles le marquis d’ esgrignon les vandenesse du tillet un de les plus riches banquiers de paris le baron de PROPN de les plus perfides attachés d’ ambassade et le chevalier d’ espard l’ un de les plus profonds personnages de ce salon la moitié de la politique de sa belle-sœur.ce fut en riant que maxime de trailles dit à d’ arthez –vous voyez beaucoup la princesse de cadignan arthez fit en réponse à le cette question une sèche inclination de tête maxime de trailles était un bravo d’ un ordre supérieur sans foi ni loi capable de tout ruinant les femmes qui s’ attachaient à le lui leur faisant mettre leurs diamants en gage mais couvrant cette conduite d’ un vernis brillant de m",
"il inspirait à le tout le monde une crainte et un mépris égal mais comme personne n’ était assez hardi pour lui témoigner autre chose que les sentiments les plus courtois il ne pouvait s’ apercevoir de rien ou il se prêtait à la dissimulation générale il devait à le comte de marsay le dernier degré d’ élévation à lequel il pouvait arriver de marsay qui connaissait maxime de longue main l’ avait jugé capable de remplir certaines fonctions secrètes et diplomatiques qu’ il lui donnait et de lesquelles il s’ acquittait à le merveille d’ arthez était depuis quelque temps assez mêlé à les affaires politiques pour connaître à le fond le personnage et lui seul peut-être avait un caractère assez élevé pour exprimer tout haut ce que le monde pensait tout bas ",
"esde sans titte elle que fus néclichez la jampre dit le baron de PROPN la princesse est une de les femmes les plus dangereuses chez lesquelles un homme puisse mettre le pied s’ écria doucement le marquis d’ esgrignon je lui dois l’ infamie de mon mariage PROPN dit madame d’ espard ne parlez pas ainsi de ma meilleure amie je n’ ai jamais rien su ni vu de la princesse qui ne me paraisse tenir des sentiments les plus élevés –laissez donc dire le marquis s’ écria rastignac ",
"quand un homme a été désarçonné par un joli cheval il lui trouve des vices et il le vend.piqué par ce mot le marquis d’ PROPN regarda daniel d’ arthez et lui dit: PROPN n’ en est pas j’ espère avec la princesse à un point qui nous empêche de parler d’ elle PROPN garda le silence d’ esgrignon qui ne manquait pas d’ esprit fit en réponse à le rastignac un portrait apologétique de la princesse qui mit la table en belle humeur comme cette raillerie était excessivement obscure pour d’ arthez il se pencha vers madame de PROPN sa voisine et lui demanda le sens de ces plaisanteries –mais excepté vous à en juger par la bonne opinion que vous avez de la princesse tous les convives ont été dit -on dans ses bonnes grâces –je puis vous assurer qu’ il n’ y a rien que de faux dans cette opinion répondit daniel ",
"–cependant voici monsieur d’ esgrignon un gentilhomme de le perche qui s’ est complétement ruiné pour elle il y a ans et qui pour elle a failli monter sur l’ échafaud .–je sais l’ affaire dit d’ arthez madame de cadignan est allée sauver monsieur d’ esgrignon de la cour d’ assises et voilà comment il l’ en récompense aujourd’hui PROPN de PROPN regarda d’ arthez avec un étonnement et une curiosité presque stupides puis elle reporta ses yeux sur madame d’ espard en le lui montrant comme pour dire il est ensorcele pendant cette courte conversation madame de cadignan était protégée par madame d’ espard dont la protection ressemblait à le celle de les paratonnerres qui attirent la foudre quand d’ arthez revint à la conversation générale il entendit maxime de trailles lançant ce mot: diane la dépravation n’ est pas un effet mais une cause peut-être doit -elle à le cette cause son naturel exquis elle ne cherche pas elle n’ invente rien ",
"elle vous offre les recherches les plus raffinées comme une inspiration de l’ amour le plus naïf et il vous est impossible de ne pas la croire .cette phrase qui semblait avoir été préparée pour un homme de la portée de d’ arthez était si forte que ce fut comme une conclusion chacun laissa la princesse elle parut assommée d’ arthez regarda de trailles et d’ esgrignon d’ un air railleur –le plus grand tort de cette femme est d’ aller sur les brisées de les hommes dit -il elle dissipe comme eux des biens paraphernaux elle envoie ses amants chez les usuriers elle dévore des dots elle ruine des orphelins elle fond de vieux châteaux elle inspire et commet peut-être aussi des crimes mais jamais aucun des personnages à lesquels répondait d’ arthez n’ avait entendu rien de si fort ",
"sur ce mais la table entière fut frappée chacun resta la fourchette en l’ air les yeux fixés alternativement sur le courageux écrivain et sur les assassins de la princesse en attendant la conclusion dans un horrible silence –mais dit d’ arthez avec une moqueuse légèreté madame la princesse de cadignan a sur les hommes un avantage quand on s’ est mis en danger pour elle elle vous sauve et ne dit de mal de personne pourquoi dans le nombre ne se trouverait -il pas une femme qui s’ amusât des hommes comme les hommes s’ amusent des femmes pourquoi le beau sexe ne prendrait -il pas de temps en temps une revanche –le génie est plus fort que l’ esprit dit blondet à le nathan .cette avalanche d’ épigrammes fut en effet comme le feu d’ une batterie de canons opposée à une fusillade on s’ empressa de changer de conversation ",
"ni le comte de trailles ni le marquis d’ esgrignon ne parurent disposés à le quereller d’ arthez quand on servit le café blondet et nathan vinrent trouver l’ écrivain avec un empressement que personne n’ osait imiter tant il était difficile de concilier l’ admiration inspirée par sa conduite et la peur de se faire puissants ennemis –ce n’ est pas d’ aujourd’hui que nous savons combien votre caractère égale en grandeur votre talent lui dit blondet vous vous êtes conduit PROPN non plus comme un homme mais comme un dieu: ne s’ être laissé emporter ni par son cœur ni par son imagination ne pas avoir pris la défense d’ une femme aimée faute qu’ on attendait de vous et qui eût fait triompher ce monde dévoré de jalousie contre les illustrations littéraires permettez -moi de le dire c’ est le sublime de la politique privée.–ah! vous êtes un homme d’ état dit PROPN "
] | [
"–je n’ aurais garde de l’ oublier mes félicitations avec un étroit sourire ce timbre sarcastique était -il toujours aussi mordant dans ses moindres paroles PROPN ne réalisait pas très bien ce qui se passait en elle le personnage la fascinait elle en perdait son assurance et cet esprit de décision qui était une de les caractéristiques de sa personnalité ",
"quand il les eut à le pas PROPN poussa un soupir et se mit en défense ils allaient se ruer a ce moment la porte s’ ouvrit la porte devant laquelle ceci se passait quelqu’un parut qui fit un signe et à ce geste les blessés s’ arrêtèrent net reculèrent c’ était un gentilhomme qu’ à sa taille et à le son allure on pouvait juger tout jeune il avait la tête couverte de son feutre ",
"il avait fallu aller chez le maire chez le capitaine de le port chez le commissaire chez un tas d’ autres pour les autorisations et puis chez le charpentier pour les tribunes enfin nous avions la pépie et ce n’ est pas fini; il faut encore s’ occuper des draperies des feuillages des fleurs faire repeindre les bateaux c’ est à n’ en pas finir ah! ce n’ est pas une petite affaire que d’ organiser des régates ou des courses n’ est -ce pas les courses ",
"il n’ est pas aussi ben tourné que votre mari ma chère dame me dit -elle mais il a une ben bonne figure il n’ a pas du tout l’ air d’ un extravagué comme il y en a tant –pas très bien tourné m. affreuse petite vieille que dis -tu la ̀? et gilberte qui était venue nous rejoindre la secoue légèrement par les épaules en l’ embrassant avec effusion .le soir pendant que assise près de moi elle écoute son père qui lui soumet tous les avantages de le projet que nous caressons je suis tout à le coup saisie de crainte en songeant à le chemin rocailleux que j’ ai parcouru si nous nous trompions j’ appuie la main sur mon cœur pour en comprimer les battements désordonnés qui à la moindre émotion m’ étouffent depuis quelque temps .«mère qu’ as -tu me dit PROPN .je regarde ses yeux riants dans lesquels je découvre une nouvelle expression de bonheur ",
"à le moins celui-ci me demande de vivre à le nom de ces mêmes regrets j’ aime mieux cela —en un mot monseigneur faisons voile de la martinique pour la côte de cornouailles et si comme tout le fait croire la population anglaise se soulève à le votre nom le roi mon maître appuiera cette insurrection avec des forces imposantes et rendra ce mouvement décisif ah! je te vois venir mon drôle je te vois venir quoique je ne sois pas un fin politique se dit le gascon dans mon petit jugement je devine que le roi ton maître et le mien veut me lancer en manière de brûlot d’ enfant perdu si je réussis il m’ appuiera; si je ne réussis pas il me laissera parfaitement bien pendre c’ est égal ç a me tente ",
"si nous connaissions ces facultés la science et l’ art y gagneraient ce qui étend la science étend l’ art. eh! bien ces découvertes je les ai flairées et je les ai faites oui dit gambara en s’ animant jusqu’ ici l’ homme a plutôt noté les effets que les causes s’ il pénétrait les causes la musique deviendrait le plus grand de tous les arts ",
"car s' il avait eu quelque chose à le dire il l' eût dit sur-le-champ comme tout le monde sans éprouver ce futile besoin de réfléchir qui est le signe distinctif de l' impuissance et de la défection —je ne vous cacherai pas m' écriai -je mon ami —je puis même dire mon meilleur ami —que je suis d' avance assez convaincu de la vanité de vos arguments touchant le côté utilitaire de vos bizarres théories quoi cela peut -il servir je le répète il rouvrit les yeux et après un silence pour vous et vos pareils cela ne sert pas —pour d' autres dédaigneux de la mort et pleins de le souci de l' éternité cela sert à le combattre glorieusement pour la justice avec la certitude de la défaite a ces mots je ne pus maîtriser un léger cri de frayeur et ma physionomie exprima un tel effarement que lenoir en resta bouche béante ",
"son père ayant trouvé que ses ancêtres avaient assez fait pour la gloire de sa famille ne jugea pas à le propos d’ y ajouter un nouveau lustre il se retira dans une fort belle terre qu’ il avait près de beauvais où il résolut de vivre loin de la cour il aurait préféré ne pas se marier mais comme presque tous les gentilshommes de cette époque il était infatué de son nom et de sa noblesse et se fit un point d’ honneur de ne pas laisser éteindre l’ un et l’ autre dans sa personne il épousa donc la fille d’ un de ses voisins qui lui apporta principalement en dot une noblesse égale à la sienne son beau-père ne manqua pas la veille de la célébration de le mariage de lui justifier titres en main que son grand-père avait monté dans les carrosses de louis ",
"–mais reprit bamboche avec un accent de regret elle ne te dit pas tous les chagrins dont je l’ ai accablée pendant ce temps-là mes brutalités mes violences causées par ma jalousie et par –à quoi bon parler à le martin de ces tristes souvenirs dit basquine en interrompant notre compagnon tu n’ avais pas tort bamboche de te plaindre non de mon affection mais de ma froideur je n’ en aimais pas d’ autres il est vrai mais je ne t’ aimais plus comme tu aurais voulu être aimé en te revoyant j’ avais cru un moment sentir revivre ce malheureux amour qui datait de l’ enfance je me trompais les sentiments hors nature ne se survivent pas c’ est déjà bien assez étrange qu’ ils durent quelque temps et puis vois -tu martin j’ étais uniquement possédée de le désir d’ étudier mon art une voix secrète me disait que par lui seul j’ atteindrais ce but cette vengeance qu’ alors je poursuivais comme aujourd’hui avec une opiniâtreté invincible avec une foi aveugle dans l’ avenir la jalousie les reproches incessants de bamboche à le propos de le peu d’ amour que je lui témoignais m’ affli",
"—vous êtes fou? vous êtes fou? vous osez vous êtes un monstre vous il se sentait ridicule dans cet appartement d’ hôtel à le tenter de saisir les poignets d’ une furie dont la colère décuplait l’ énergie la cravate de travers les cheveux défaits le souffle un peu court il parvenait enfin à l’ immobiliser quand on frappa à la porte chapitre où maigret est invité à le déjeuner et ou il est toujours question de v.i.p. cela s’ était terminé moins mal que maigret aurait pu le craindre pour la petite comtesse ces coups frappés à la porte étaient providentiels car ils lui permettaient de se tirer d’ une scène qu’ elle ne savait sans doute pas comment finir une fois de plus elle s’ était précipitée vers la chambre à le coucher tandis que le commissaire sans se presser arrangeant sa cravate et lissant ses cheveux allait ouvrir la porte de le couloir "
] |
ce qu' il est devenu affreux cet harrisson ce qu' il a vieilli c' est inconcevable fit ironique les angoisses de l' art! il jouissait de son triomphe et implacable pour le peintre continuait: des angoisses allons donc! les angoisses d' harrisson | [
"un confectionneur d' imageries pour dames pas plus de fièvre quand il peint qu' un tailleur quand il coupe un jersey ou un veston et si vous voyiez son esquisse d' après moi! des yeux petits comme un nez déplorable je ne veux pas revoir cette horreur jamais! jamais! jamais! voulez -vous que je vous dise votre harrisson mon harrisson dit l' américain stupéfait ",
"—oui il me faisait un portrait de mari! voila puis il ajouta: —que voulez -vous il se vengeait! tout le monde n' est pas magnanime —comme les montgomery! vous voulez dit ",
"seulement nous reparlerons d' harrisson plus tard ou nous n' en reparlerons plus si vous voulez mais il faut absolument que je retrouve norton! et demandant à le sylvia: il est allé vous dites? —chez ces pêcheurs répondit éva vous savez ruaud? dit liliane je connais le chemin —puis à le télégraphe ajouta PROPN répondit: j' y vais et je vous accompagne fit liliane un tour sur la plage avec vous lionel c' est si rare ",
"le gros homme devint rouge comme une fraise mûre et soupira enchante liliane si je n' étais pas aussi inquiet comme je serais heureux PROPN fit -elle vous allez me raconter ah! un mari doit tout conter à sa femme ajouta liliane gentiment très bas et comme il répondait par des signes en montrant PROPN et —tout mon bon lionel ",
"elle cherchait son bras se pendait à le lui et tout heureux mais vous êtes charmante dit -il que je suis donc enchanté que cet harrisson ait manqué votre portrait il se tourna vers PROPN tout à l' heure si PROPN rentrait je reviens! insista et il s' éloignait avec sa femme qui dans l' escalier lui murmurait presque à l' oreille —la bouche rose près de l' oreille rouge —vous allez tout me dire n' est -ce pas —tout ",
"tout PROPN sentait de plus en plus la menace de quelque danger et malgré les affirmations de montgomery elle était certaine que cette dépêche de new-york dont il avait parlé ne devait pas être aussi insignifiante qu' il voulait le faire croire PROPN avait tant d' intérêts communs avec richard son air fiévreux ne prouvait -il pas qu' il y avait péril en amérique comme en france la jeune fille n' osait même plus interroger ou rassurer ",
"un grand silence tombait entre ces femmes absorbées par leurs pensées enveloppées comme d' une atmosphère d' angoisses et avait comme un âpre besoin d' être seule —seule pour se retrouver avec le souvenir de georges —seule pour se dire que maintenant cette liberté qu' elle souhaitait que rêvait elle était là à le portée de sa main le divorce la lui donnait—et avec cette liberté la possibilité d' unir sa vie à le cet homme ce disparu de années qui était redevenu pour elle le rêve vivant le bonheur possible oui elle voulait être loin d' éva pour penser à le lui se demander :—que faire? disait PROPN mais elle n' avait plus besoin de fuir elle était libre encore une fois légalement libre ",
"le divorce l' affranchissait elle pouvait être la femme de georges comme il serait heureux quand il saurait! et ce mot arrêtait sa pensée —heureux pourquoi une vague inquiétude lui venait -elle? pourquoi un doute? oui il serait heureux de rencontrer l' amour dans cette fuite qui sans le divorce eût été une faute une tache elle se leva étouffant presque tremblante à le cette idée que la jeune fille pouvait lire en elle dans ses yeux —où vas -tu? lui demanda PROPN ",
"—chez moi et éva n' osait même pas questionner devinant elle ne savait quoi de trouble et de tragique en ce cœur où le nom de georges de solis était écrit seule maintenant jamais miss meredith ne s' était trouvée aussi profondément triste elle avait envie de pleurer elle essayait de se rassurer mais l' angoisse persistait et par ce beau temps d' été l' alourdissement de ce ciel bleu elle sentait planer sur elle quelque chose d' inconnu et de désespéré son inaction lui pesait "
] | [
"on saurait que je t’ avais embrassée on ferait des risées sur nous que dirait ta mère? mon dieu c’ était affreux et le pis c’ était que pour s’ en retourner il n’ y avait qu’ un chemin celui qui montait vers le pont nous serions obligés de passer devant l’ homme qui nous considérait plus fixement toujours qui n’ avait pas de le tout l’ air de vouloir s’ en aller ",
"et a ne lui a pas porté bonheur michel fit un soubresaut qu’ est -ce que vous en savez dit -il tiens lis et m. jouval tira de sa poche le journal de le loiret le tendit à le michel et lui désigna de le doigt l’ article qui racontait la mort mystérieuse de le voyageur ",
"finalement il a des ressources morieux interroge pradelle de le regard –ce sont les disparus de la cote mon général répond le lieutenant PROPN est sidéré il les a vus sur le champ de bataille morts certes mais entiers il a même poussé le vieux il revoit très bien l’ impact de les balles ",
"–oui répondit -elle frédéric était couché sur le dos la tête relevée et bandée les yeux fermés le visage d’ une grande pâleur elle courut à le lit tomba à le genoux et prenant une de les mains pendantes de le blessé se tourna vers le médecin: –monsieur il répondit charitablement qu’ il restait de l’ espoir la balle il est vrai échappait à la sonde mais elle pouvait se trouver en lieu peu périlleux et s’ y encastrer sans trop de dommage ",
"lui il me croyait plus vite avec elle je sentais que la défiance diminuait seulement j' étais quelqu'un de bien loin de la ville dangereuse de le pays où les hommes se perdent à le cause de les femmes qui sont entreprenantes j' avais mon aplomb je lui ai dit: —madame c' est tout le contraire ce sont les hommes qui perdent les femmes ",
"ils croyaient être protégés quand les allemands les ont rejoints il est rentré àl l’ épicerie avait été pillée de fond en comble par ceux qui n’ avaient pu partir à le son tour ma mère est revenue et je suis née dans le mois qui a suivi à l’ école quand on ne comprenait pas un problème on nous appelait des enfants de guerre jusqu’ à le milieu de les années dans les repas de communion les réveillons de noël l’ épopée de cette époque sera récitée à le plusieurs voix reprise indéfiniment avec toujours les thèmes de la peur de la faim de le froid pendant l’ hiver1942 ",
"la violence de l’ orage s’ estompe à le fur et à le mesure qu’ ils pénètrent dans les terres ils croisent quelques camions une petite dizaine de voitures sur les kilomètres de nationale qui mènent à les faubourgs endormis de corneville la traversée de le centre se fait sans qu’ ils rencontrent la moindre trace de vie jésus sillonne à le ralenti les voies étroites bordées de bâtiments religieux de maisons bourgeoises tout est bien rangé pas un chat pas un chien ",
"ce qui la condamne c’t' pauv' femme et son divin enfant c’ est la certitude qui me prend que va nous flinguer ici même sur place à l’ instant comprends -le cet homme il est seul pas très ingambe et ne peut donc se permettre de nous véhiculer vivants en de les lieux plus propices à l’ équarrissage d’ autant qu’ il a affaire à des agents de la c.i.a. c’est-à-dire pas à des mazettes oui il va défourailler d’ une seconde à l’ autre ",
"jamais les faucons n’ avaient été plus prompts plus parfaits dans leurs évolutions aussi rapides à le saisir leur proie il me souriait d’ un air de plaisir et je sentais avec une obscure appréhension que le regard qu’ il portait sur moi ressemblait mais touché par le déclin et une ardente mélancolie à le celui d’ arsès après la chasse ils ont parlé longtemps ensemble quand ils m’ ont rejointe j’ ai vu qu’ était troublé je ne voulais pas savoir pourquoi les affaires de le clan ne me concernaient plus ",
"je fus piqué à le vif car ce sont les garçons qui font rougir les filles eh bien moi il faudrait bien plus que vous croyez elle me barra la route se planta devant moi et de tout près elle me regarda dans les yeux en penchant lentement sa tète enarrière sa bouche était à le peine entrouverte et ses narinesfrémissaient "
] |
il n’ y a pas de donneur dans cette opération personne n’ a eu l’ intention de faire un don et de même il n’ y a pas de donataire puisqu’ elle n’ est pas en mesure de refuser l’ organe elle doit le recevoir si elle veut survivre alors quoi qu’ est -ce que c’est? la remise en circulation d’ un organe qui pouvait faire encore usage assurer son boulot de pompe elle commence à se déshabiller s’ assied sur le lit ôte ses boots ses chaussettes le sens de ce transfert dont elle bénéficie par le jeu d’ un hasard invraisemblable la compatibilité inouïe de son sang et de son code génétique avec ceux d’ un être mort aujourd’hui tout cela devient flou elle n’ aime pas cette idée de privilège indu la loterie se sent comme la figurine en peluche que la pince saisit dans le fatras de bidules amoncelés derrière une vitrine de la fête foraine surtout elle ne pourra jamais dire merci c’ est là toute l’ histoire | [
"c’ est techniquement impossible merci ce mot radieux chuterait dans le vide elle ne pourra jamais manifester une quelconque forme de reconnaissance envers le donneur et sa famille voire effectuer un contre-don ad hoc afin de se délier de la dette infinie et l’ idée qu’ elle soit piégée à le jamais la traverse le sol est glacé sous ses pieds elle a peur tout se rétracte elle s’ approche de la fenêtre des silhouettes se pressent dans les allées de l’ hôpital des voitures lentes circulent parmi les bâtiments qui redessinent dans la nuit la carte anatomique de le corps humain organe par organe pathologie par pathologie dissocient les enfants de les adultes rassemblent les mères les vieux les mourants ",
"elle aimerait pouvoir embrasser ses fils avant d’ être revêtue de cette chasuble de papier tissé qui flotte sans la couvrir et lui donne le sentiment d’ être nue dans un courant d’ air garde les yeux secs mais peine à le décomposer l’ énormité de ce qu’ elle est en train de vivre pose la main entre ses seins écoute son rythme toujours un peu trop rapide malgré les médicaments toujours un peu imprévisible aussi et prononce son nom à le voix haute: cœur les heures d’ entretien avec des médecins chargés de faire son évaluation psychologique à l’ heure de lui proposer la greffe bilan de ses relations affectives mesure de son degré d’ insertion sociale sondage de son comportement face à la fatigue et à l’ anxiété de sa docilité face à les traitements postopératoires qui seraient lourds et longs n’ ont su lui apprendre ce qu’ il allait advenir de son cœur après peut-être y a -t-il quelque part une casse d’ organes se dit-elle ôtant ses bijoux et sa montre une espèce de décharge et que le sien sera versé là avec d’ autres que lui évacué de l’ hôpital par les ",
"il se plante devant elle lui déclare le cœur va être prélevé vers heures les données de l’ organe sont impeccables puis il se tait l’ observe vous voulez me parler elle s’ assied sur le lit arrondit le dos pose les mains bien à le plat sur le matelas et croise les chevilles ses pieds sont ravissants ses ongles sont vernis laqués de rouge vif ils éclatent dans la chambre chlorotique comme des pétales de digitales justement j’ ai des questions des questions sur le donneur harfang secoue la tête l’ air de penser qu’ elle exagère elle connaît la réponse on en a déjà parlé mais claire insiste ses cheveux blonds forment des crochets contre ses joues je voudrais pouvoir y penser elle ajoute persuasive par exemple d’ où vient -il ce cœur qui n’ est pas parisien ",
"harfang la dévisage fronce les sourcils comment sait -elle déjà cela puis consent: seine-maritime claire ferme les yeux harfang de le tac à le tac male il gagne la porte ouverte sur le couloir elle l’ entend qui s’ absente rouvre les paupières attendez son âge ",
"mais harfang a disparu ses fils arrivent ensemble dans la foulée mauvaise mine l’ aîné terriblement anxieux ne lui lâchant pas la main le deuxième tournoyant dans la pièce et répétant en boucle tout va bien se passer le plus jeune lui ayant apporté un paquet de sucres en forme de cœurs harfang est un as le meilleur dans sa branche transplantations cardiaques par an et la meilleure équipe tu es entre de bonnes mains lui dit -il d’ une petite voix tremblante elle acquiesce mécaniquement observe son visage sans l’ écouter vraiment je sais ne t’ inquiète pas c’ est plus difficile avec sa mère qui ne cesse de larmoyer que la vie est injuste qu’ elle veut prendre sa place sur le billard induisant qu’ il est plus naturel et plus envisageable que ce soit elle qui meure ou du moins risque sa vie la première claire s’ impatiente mais je ne vais pas mourir je n’ ai pas du tout l’ intention de mourir les garçons excédés malmènent leur grand-mère tais -toi maintenant ç a cafouille pas mal ",
"l’ infirmière de retour dans la chambre tapote le cadran de sa montre et abrège la situation tout est bon il faut vous préparer claire embrasse ses fils leur caresse la joue murmure à le chacun à le demain mon amour plus tard nue elle est entrée dans la cabine de douche et s’ est longuement lavée à la betadine aspergeant intégralement son corps de liquide jaune et se frictionnant avec vigueur une fois sèche elle a revêtu la chasuble stérile puis elle a recommencé d’ attendre vers heures l’ anesthésiste entre dans la chambre tout va bien c’ est une grande femme épaules et hanches étroites un cou de cygne le sourire pâle elle a de longues mains froides qui effleurent les siennes quand elle lui tend un premier médicament pour vous détendre– claire s’ allonge sur son lit un coup de pompe bien qu’ elle soit excitée comme jamais ",
"une heure plus tard le brancardier de le bloc entre à son tour saisit les poignées de son lit on va vous opérer sur la table et on vous ramène dans votre lit après puis il la transfère sans un mot ils parcourent des mètres de couloirs elle ne sait pas où poser les yeux voit défiler des plafonds ennuyeux et des fils électriques sinueux comme des serpents de rivière son cœur accélère à le fur et à le mesure qu’ ils gagnent la zone de le bloc franchissent des portes codées qui aménagent des sas l’ espace se cloisonne encore puis elle est acheminée dans une petite salle où on la fait attendre on va venir vous chercher ",
"le temps se dilue bientôt minuit derrière la porte de le bloc l’ anesthésiste vérifie la mise en place de le matériel destiné à la surveillance de la patiente: pose d’ électrodes pour la vigilance cardiaque pose des cathéters pour lire la tension en continu sur le scope et cet appareil qui pince le bout de le doigt pour surveiller le taux d’ oxygène dans le sang elle installe la perfusion suspend la poche de liquide translucide contrôle les fermetures de les gestes simples modélisés par une expérience de ans parfaitement exécutés bien on va pouvoir y aller tout le monde est la ̀? mais personne n’ est tout à le fait là l’ équipe se prépare à le vestiaire enfile des pyjamas bleu ciel des blouses à le manches courtes et des vestes à le manches longues chacun passe à le moins charlottes afin de recouvrir l’ intégralité de son cuir chevelu et bavettes encore devant sa bouche chaussons surchaussons gants stériles en paires multiples renouvelées à le profusion ",
"on se lave à le grande eau on se savonne les avant-bras jusqu’ à les coudes avec des solutions désinfectantes on se nettoie les ongles une fois fois fois puis c’ est l’ entrée à le bloc des corps indistincts prennent place règlent les appareils mais si les visages ont disparu restent l’ allure la taille la manière de bouger la corpulence la gestuelle et le regard qui dans cette enceinte fonde un autre langage il y a là un perfusionniste l’ interne de bloc infirmières panseuses et médecins anesthésistes ans qu’ harfang travaille avec ce duo de vieilles copines il a réalisé sa première transplantation avec elles d’ ailleurs le voilà qui débarque l’ air de démarrer une course "
] | [
"—comment es -tu aussi bien affranchi mathieu j’ ai demandé en le défrimant avec attention tu lis l’ avenir dans le marc de café? —admettons a -t-il riposté en soutenant mon regard puis sentant que sa réplique m’ indisposait il donna une chiquenaude à ses oreilles éléphantesques avec des radars pareils on est forcé d’ entendre des choses pas vrai? —tu veux dire que le combat est truque ",
"tu recevras les coups et lui gardera les biens volés à le moins qu’ on ne te pende avec dame catherine et leur ami chauvel tu renieras ta religion tu seras damné pour le compte de les bandits —allons allons lui disait le père avec douceur ne crie pas si fort mais elle redoublait; et l’on voyait que c’ était mot à le mot la leçon de le père encore si j’ avais eu de le repos à la forge mais valentin qui n’ osait pas se réjouir ouvertement devant maître jean ne cessait de me répéter: —nos seigneurs ont eu maintenant leur revanche de la bastille ",
"un matin écoutant la radio par hasard il ne l\\ avait pas fait depuis à le bas mot ans apprit la mort de âgé de et ans il était éteint dans sa résidence de la côte basque entouré selon la station de l\\ affection de les siens PROPN le crut sans peine il y avait eu en effet chez beigbeder pour autant en sou vienne quelque chose qui pouvait susciter affection et l\\ existence de siens quelque chose qui n\\ existait pas chez houellebecq et chez lui pas davantage comme une sorte de familiarité avec la vie ",
"rien de le tout je n' ai pas eu le temps mais j' ai eu une peur vous avez agité toute cette muraille verte a qui en vouliez -vous moi ",
"elle ne se lasse pas de regarder changer la couleur de les heures elle erre beaucoup mais pas loin et son activité piétine sur ces hectares bornés de murs en ruines tu la vois parfois debout sur la cime de notre montagne sculptée dans sa robe par le vent amoureux les cheveux tour à le tour droits et couchés comme les épis de seigle et pareille à un petit génie de l’ aventure ne t’ en émeus pas son regard ne défie pas l’ espace il y cherche il y menace seulement l’ intrus en marche vers sa demeure l’ assaillant de sa retraite dirai -je sentimentale toby-chien dis ",
"depuis que tu es la j’ ai quitté ma solitude et ma singularité je fais bloc avec tout et tout est simple hedwige tout est soudain si déblayé si tranquille comme la patrie est belle quand on ne fait pas ses préparatifs de départ comme paris est beau quand on pense qu’ on y est né et tout cela parce que tu es en te donnant à le moi dieu m’ a fait un présent: le présent admire que la langue française n’ ait qu’ un seul mot pour les choses le docteur arriva sur le coup d’ une heure l’ œil malin l’ oreille pleine de poil angora le nez osseux et rabbinique installé entre grosses joues de joueur de cornemuse bien rose bien dodu ayant toujours l’ air de s’ ébaudir à le milieu de les pires difficultés menant de front la pathologie l’ étude approfondie de la langue française les projets de départ et la fabrication de la marmelade ",
"vous resterez peut-être ici et je ne demande qu’ à le vous y garder je vais souvent à le pour des affaires que j’ y ai et pour voir une de mes sœurs qui y est établie je sais à le peu près tout ce qui se passe dans ce pays-là et je vois bien d’ ailleurs que tous nos bourgeois depuis quelques années ont la rage de les belles voitures et de toutes les choses de luxe j’ en sais un qui veut en faire venir une de paris la vôtre est toute rendue a lui épargnera la dépense de le transport et dans notre pays tout en faisant de grosses folies on regarde encore à les petites économies ",
"le trop jeune comte perdit une nuit le lendemain à le heures il était à l’ hôtel de maufrigneuse et venait prendre les ordres de la duchesse pour partir à le milieu de la nuit –pourquoi partirions-nous dit -elle j’ ai bien pensé à ce projet ",
"à le propos qui donc est cet ami que vous avez laissé à l’ orchestre PROPN ex-capitaine de hussards il est fort bien pourquoi ne vient -il pas chez moi? —mais parce que vous ne lui avez jamais fait l’ honneur de l’ inviter —pas de le tout ",
"elle tenait à l’ honneur de la maison et à la grâce de l’ hospitalité même après que la maison était vide et que l’ hôte était parti pour un autre séjour elle s’ empressait à le tout elle savait par son maître la simplicité de mes goûts jamais chez ma propre mère ils n’ avaient été si complétement et si gracieusement prévenus par les bonnes femmes de le ménage ou de le jardin jamais les livres et les papiers n’ avaient été plus religieusement retrouvés à le leur pli ou à le leur page marquées sur ma table de bois "
] |
il semblait fort peu pressé de s’ éloigner maintenant il interrogeait lilia sur son existence à l’ ombre de la forêt elle lui répondait simplement avec cet air de réserve timide et fière qui arrêtait sur les lèvres de PROPN les paroles dont elle eût pu s’ effaroucher une âme charmante se laissait voir ainsi âme toute délicate vibrante à les plus nobles sentiments élevée dans une solitude morale peut-être dangereuse mais qui la laissait d’ une ravissante fraîcheur une intelligence très vive judicieusement cultivée se révélait aussi à le wladimir | [
"les minutes passaient PROPN le cœur battant d’ un émoi craintif voyait le regard de son interlocuteur devenir de plus en plus doux s’ éclairer du plus ardent intérêt elle pensait crois vraiment qu’ a tort de tant le craindre il est très aimable et montre beaucoup de bonté à une petite inconnue comme moi et lui ce prince de qui avait connu les femmes les plus séduisantes d’ europe les mieux douées à le point de vue talent et intelligence qui avait été par elles adulé flatté à le outrance il sentait pour la première fois de sa vie l’ amour profond l’ amour dominateur qui s’ imposait à le lui le pénétrait dans toutes les fibres de son être.oui cette jeune fille modeste réservée mais d’ une si rare beauté d’ un charme si pur n’ avait dans son souvenir rien qui pût lui être comparé enfin il se décida à le prendre congé ",
"appelant qui s’ était couché derrière lui tandis que terry demeurait à le demi caché dans la jupe de sa jeune ma��tresse il demanda à le lilia avez -vous pardonné comme à son maître –oui altesse mais mon pauvre terry en a encore bien peur –et vous aussi je crois vous avez tort ",
"caressez -le tenez voyons ne craignez rien la main hésitante se posa sur le pelage fauve et noir levait sur la jeune fille de les yeux de bête domptée PROPN se mit à le rire en disant –je suis certain qu’ il vous aimera beaucoup il a les mêmes sympathies que son maître ce terrible yamil allons pourquoi cette charmante petite main tremble -t-elle ainsi ?en se penchant il prit les doigts de lilia qu’ il baisa légèrement ",
"puis les laissant retomber il sourit à le visage rougissant à les yeux surpris et confus et d’ un bond se mit en selle –je vous reverrai s’ éloigna avec yamil bondissant autour de lui PROPN immobile le suivit de le regard ses doigts frémissaient dans les plis de sa robe un peu de vertige flottait en son cerveau et son cœur battait à un rythme inaccoutumé .quand elle entra dans la chambre d’ PROPN le vieillard se souleva un peu la regarda ",
"un frisson le secoua tandis qu’ il disait tout bas: –ayez pitié de nous seigneur il a déjà pris son cœur!bien qu’ incomplètement remis le surlendemain s’ achemina vers la demeure princière puisqu’ il fallait tout révéler mieux valait que ce fût fait le plus tôt possible et puis et puis il tenterait un effort suprême il en appellerait à l’ honneur de le prince en le suppliant de renoncer à le lilia .le pauvre homme n’ avait qu’ un bien infime espoir en cette tentative dont la seule pensée lui amenait une sueur à le front très probablement il obtiendrait cet unique résultat que le maître lui ferait sentir à le nouveau sa méprisante colère ",
"mais il devait essayer l’ impossible pour sauver pour empêcher que ce cœur si vibrant si tendre ne servît à l’ amusement de le prince de PROPN .à mesure qu’ il approchait de le château son pas se ralentissait la perspective de la révélation qu’ il allait faire ne le réjouissait guère c’ était une nouvelle arme qu’ il mettait entre les mains de le prince lequel PROPN n’ en possédait que trop déjà contre et son vieux défenseur mais il était impossible d’ éviter cela oui absolument impossible!ah! s’ il avait été un autre homme ce maître combien son aide eût pu être utile à le lilia! avec les influences dont il disposait comme il lui aurait vite fait rendre justice ",
"mais en admettant même qu’ il eût la fantaisie de lui donner sur ce point sa protection quel affreux péril celle-ci représentait -elle pour la malheureuse enfant !tout frissonnant pensa:« il ne nous restera plus qu’ à essayer la fuite et je la défendrai jusqu’ à le dernier souffle ma petite barina ainsi tourmenté assailli par les pires angoisses le vieillard atteignit le château un de les laquais portant la livrée marron et argent de PROPN alla s’ informer et revint en disant que son altesse était occupée avec son secrétaire et recevrait ensuite le garde.assis dans le vestibule attendit près d’ une heure en ruminant les plus sombres pensées quand le domestique vint le chercher pour le conduire près de le prince il vacillait presque sur ses jambes tant était vive son émotion d’ un pas lourd il monta l’ escalier à le rampe de chêne sculpté en souhaitant qu’ il ne finît jamais ",
"sur un signe de le serviteur il entra dans une pièce dont celui-ci venait d’ ouvrir silencieusement la porte.wladimir assis près de son bureau leva les yeux sur le vieillard qui s’ immobilisait à le quelques pas de lui en joignant les talons et portant la main à son bonnet bien es -tu tout à le fait remis –tout à le fait non votre altesse mais je me sens un peu mieux aujourd’hui –qu’ avais -tu donc à le venir te jeter sous les sabots de mon cheval? ",
"tu n’ es pourtant ni sourd ni aveugle –je ne sais un moment de distraction –tu feras bien d’ être plus attentif désormais car tu n’ aurais peut-être pas la chance de t’ en tirer à le si peu de frais voyons je t’ ai fait venir pour avoir quelques éclaircissements à le sujet de cette jeune fille que tu appelles qui est -elle en réalité d’ une de ses poches le vieillard sortit une enveloppe qu’ il présenta à son maître –votre altesse voudrait -elle lire la gouvernante française de mme fabien a relaté là tout ce qui s’ est passé j’ oserai seulement demander à le votre altesse de garder le secret ...le prince l’ interrompit avec une dureté hautaine –pour qui me prends -tu? je n’ ai pas l’ habitude apprends -le de trahir ceux qui me font des confidences surtout lorsque j’ exige celles-ci .il ouvrit l’ enveloppe qui contenait quelques feuillets d’ une écriture féminine et commença de lire à le cas ou ma mort viendrait avant que j’ aie pu accomplir ma tâche jusqu’ à le bout je révèle ici toute la vérité à le sujet de l’ événement qui s’ est passé dans le domaine de à"
] | [
"elle fixa sur lui un regard chargé d’ une admiration muette il leva les épaules et s’ impatientant: –tenez vous me faites pitié princesse jamais non jamais décidément vous n’ apprendrez à le me connaître et se redressant –le jour où j’ aurai besoin de vous prendre fussiez -vous à le milieu d’ une armée cachée à le fond d’ une inexpugnable forteresse ce jour-là je vous prendrai et je vous réponds que je vous garderai!... mais me croire capable de profiter d’ un misérable hasard qui vous a mise entre mes mains sans que je l’ aie cherché! fi! c’ est m’ estimer bien peu et je ne pense pas avoir jamais rien fait qui soit de nature à le vous autoriser à le me faire un pareil outrage adieu princesse ayant prononcé ces mots d’ une voix qui cinglait PROPN tourna les talons et faisant signe à le gringaille et escargasse de le suivre il se dirigea vers la porte –un instant ",
"elle beuglait dans le cagibi envie de repartir l’ entrée était tapissée dans les rouges jamais bien éclairée ce jour-là je l’ ai trouvée salement glauque et sombre et bien sûr c’ était l’ endroit rêvé pour réaliser qu’ on n’ y verrait plus les parisiennes gino m’ a fusillée de le regard: tu crois que le jour est bien choisi pour arriver une demi-heure en retard avec une tête pareille ",
"le ciel bas pesait sur la terre et les champs vêtus d’ ombres grises avaient l’ air de somnoler à le long de les jours une petite pluie tombait fine et pénétrante et les chènevières noyées dans cette poussière d’ eau s’ étendaient sous la clarté livide de le crépuscule pierre dit dominique j’ vas prendre les devants pour préparer la soupe pierre consentit de le geste sans mot dire car il portait le plus gros de la charge il était forcé de s’ arrêter de temps à le autre appuyant sa hotte sur les landres de bois sec qui ferment les pâturages ",
"l’ homme n’ est pas la maison de le premier monde conséquence l’ homme reconnaît partout la femme il ne la cherche jamais il reconnaît sans cesse son odeur est sa maison conséquence ",
"mon existence était devenue infernale: l’ alcool ingéré chaque soir l’ argent que je dépensais pour me rendre en province et séjourner à l’ hôtel les vêtements à la mode les offres de souscription pour des monographies luxueuses à lesquelles je ne résistais pas plus qu’ à les invitations et bien entendu les affres que je continuais à le éprouver avant de me décider à le annoncer ma venue tout cela menaçait ma santé mes études s’ en ressentaient je ne me gouvernais plus j’ étais le jouet de tarnac il m’ aurait fallu une femme à le mes côtés me répétaient mes sœurs qui pestaient de vivre si loin de paris et de celui qu’ elles appelaient leur petit frère ",
"–enfin un an plus tard je la retrouvai à le marseille s’ appelant madame catelan et la femme d’ un opulent armateur –tout ce que tu racontes PROPN est fort bizarre baron –c’ est la vérité mon cher –après bout qu’ est -ce que cela prouverait c’ est que veuve de elle a épousé le prince kolotine et veuve de ce dernier le marseillais catelan ",
"il était trempé de sueur il se leva il ouvrit sa valise pour y chercher un mouchoir il mit la main sur une vieille bible que sa mère avait cachée à le milieu de son linge christophe n’ avait jamais beaucoup lu ce livre mais ce lui fut un bien inexprimable de le trouver en cet instant ",
"note par ce titre on désigne à le canada tous les percepteurs de fonds publics car le dialogue précédent avait eu lieu entre alfred robin jeune homme d' une trentaine d' années et un peu moins âgé que lui dans la voiture de le premier qui après avoir franchi les murs de québec capitale de le bas-canada se dirigeait vers lorette petit village ou ̀ il résidait à le lieues environ de la métropole note voir la huronne dont tout ce récit est l' épilogue emmenait chez lui c' était par une de ces splendides journées de le commencement d' octobre qui ont valu à l' automne américain le nom d' été indien alors le ciel et la terre semblent faire alliance et thésauriser toutes leurs ressources pour briller d' un magnifique éclat avant de s' ensevelir dans le triste et froid linceul de l' hiver le pont passé alfred robin reprit la conversation ",
"a duré assez longtemps louis tu comprends pourquoi je ne donnais pas de nouvelles et puis il s’ est passé choses d’ abord nous avons décidé de faire de le théâtre c’ est claire qui a eu l’ idée dans une autre vie elle a été une spécialiste reconnue de marivaux et de le xviii e siècle on a résolu de monter les fausses confidences tu connais cette pièce ",
"la haine pour tout ce qui m’ avait falsifié écrasé si longtemps je pensais avec une sorte de cruel plaisir que de votre chambre vous m’ entendiez jouer je me disais que cela suffisait comme aveu et comme explication et ce fut à le ce moment que mes mains m’ apparurent mes mains reposaient sur les touches mains nues sans bague sans anneau –et c’ était comme si j’ avais sous les yeux mon âme fois vivante "
] |
dame! les matelots prétendent que m. renaud ne pouvait pas mieux choisir voila ̀! –assez dit antonine et surtout ne va pas répéter à le m. jules ce que tu viens de me dire –je suis bien sûr pourtant qu’ il me demandera de vos nouvelles car il ne m’ a envoyé à le terre que pour papillon n’ avait pas trop maladroitement rempli le message galant de jules renaud qui s’ excusait par sa bouche de n’ avoir encore pu descendre à le terre et venir voir antonine si la manière dont le mousse s’ y prit pour exprimer cette pensée attira sur les joues de la jeune créole une vive rougeur sur les lèvres errait un sourire | [
"cependant fargeolles avait hâte d’ entrer en fonctions de lieutenant entre le second de la corvette la cheville ouvrière de le service le gardien de la discipline l’ âme damnée de le bord; avoir la surveillance absolue de l’ équipage être le chef de l’ état-major l’ intermédiaire de le commandant qui le protégeait et le favorisait –pouvoir vexer et torturer à le plaisir sans danger le règlement à la main et enfin être là toujours pour contrecarrer les moindres volontés de jules renaud c’ était pour lui autant de jouissances incomparables fargeolles prit congé de ses hôtes avec une politesse excessive salua antonine le plus agréablement qu’ il pût; adressa encore quelques mots charmants à le madame de la rizière et se tournant ensuite vers l’ élève de corvée: –a bord monsieur lui dit -il impérieusement ",
"papillon avait eu soin de prendre les devants à le toutes jambes à le moment d’ embarquer dans le canot qui l’ attendait fargeolles se trouva face à le face avec sœur aglaé après l’ épidémie la religieuse était repartie de sainte-marie de madagascar où restèrent seulement sœurs hospitalières sœur aglaé faisait partie de celles qui rentraient à la communauté centrale de l’ île bourbon la religieuse reconnut fargeolles leva sur lui un regard douloureux et sut y mettre une expression de charité touchante ",
"elle semblait dire éloquemment –pardonnez à les autres comme je vous ai pardonné! mais l’ officier salua froidement et passa il ne pouvait ignorer pourtant que sœur était eglé de pierremont quand les matelots groupés sur le gaillard d’ avant aperçurent fargeolles dans le canot: –nous sommes cuits s’ écria gaussard en jurant; ",
"voici vent-de-bout qui revient le diable n’ a pas voulu de sa peau il va être second; gare dessous la misère me prend déjà mon pauvre quart de vin à la gorge en même temps il arracha sa pipe d’ entre ses dents la jeta sur le pont avec colère et l’ écrasa de le talon –c’ est fini nous sommes condamnés ",
"murmurèrent quelques voix a peine le coup de sifflet d’ honneur avait -il retenti dans le navire que fargeolles descendit chez m. de kergal qui fit presque aussitôt appeler jules renaud –vous allez remettre la lieutenance à le m. fargeolles lui dit -il l’on continuera à se conformer en tous points à les ordres établis par feu son prédécesseur m. labranche maintenant messieurs il me reste à le vous parler de vous-mêmes ",
"votre querelle a été vidée les armes à la main je suppose donc qu’ il ne doit plus exister de rancune entre vous et je vous invite à le vous réconcilier franchement en ma présence comme il convient à de loyaux adversaires en disant ces paroles m. de examinait attentivement l’ expression de physionomie de les enseignes jules s’ était fait un masque froid et grave fargeolles préféra feindre la plus complète insouciance –vous ne répondez pas messieurs votre inimitié ne serait -elle pas éteinte? ",
"en votre qualité de plus jeune de grade monsieur renaud vous devez parler le premier; précisez vos intentions –mes intentions sont d’ oublier le passé; mais je suis déterminé à le me faire respecter et à ne supporter d’ insulte de la part de qui que ce soit de le reste en service j’ obéirai aussi ponctuellement à les ordres de le lieutenant de la sévère qu’ à les vôtres mêmes commandant –je suis mécontent d’ une réponse si peu explicite monsieur ",
"je voudrais vous voir tendre la main à le votre collègue –je vous demande pardon commandant mais m. a dû se considérer comme le plus gravement offense d’ autre part il a été blessé c’ est àà lui par conséquent de prouver qu’ il accepte une réconciliation je dirai franchement que s’ il m’ offre la main je ne lui refuserai pas la mienne –vous entendez monsieur fargeolles? votre position actuelle à le bord exige que vous fassiez quelques sacrifices à la bonne harmonie ",
"m. renaud objecte que vous devez faire la première avance j’ aime à le croire que vous allez vous rendre à le mon invitation fargeolles présenta la main en souriant jules y plaça la sienne c’ est très-bien messieurs je n’ en attendais pas moins de vous dit le commandant "
] | [
"ah bien elle recevait joliment coupeau les jours où il voulait la faire coucher pour se dorloter un peu elle se coucherait à les grosses douleurs ce serait toujours assez car maintenant avec une bouche de plus il allait falloir donner un rude coup de collier ",
"c’ est clair comme une fontaine qu’ est -ce que cela et un cow-boy bien il a été merveilleux m’ as-tu dit cet après-midi mais tu crois que c’ est une conscience ",
"j’ avais dità propos de vous si c’ est ça alors oui c’ est devait être parce que parce que c’ était ",
"l’ homme que j’ aurais sûrement bien aimé devenir .tout petit déjà je sentais ce pouvoir qu’ il avait sur les gens dans le ton particulier qu’ ils prenaient pour me dire:—ah ton père ton père c’ est quelqu’un! il était tellement quelqu’un que devant lui je me sentais personne.moi j’ aurais préféré un père plus ordinaire j’ aurais eu moins de mal à le prendre mon envol pire dans tout ça c’ est que j’ étais l’ aîné je portais l’ étendard mon frère s’ élevait tout seul sans emmerder personne bienheureux qu’ il était c’ était le benjamin le deuxième arrivé ",
"n’ est déjà pas si mal répond mon correspondant un type réconfortant comme tu peux voir je rejoins le mastar et j’ écluse rapidos le godet qu’ il m’ a prescrit assez pour aujourd’hui gros on regagne son gîte respectif j’ ai besoin de réfléchir à le tout ça si on irait plutôt se faire une choucroute de le côté de la gare de l’ est suggère l’ estomac j’ ai envie de sylvaner bien frappé et aussi de strasbourgs fumantes ",
"la courtisane laissa sur le seuil de cette maison une de ces larmes que recueillent les anges depuis ce jour de deuil et d’ espérance la marana ramenée par d’ invincibles pressentiments était revenue à le reprises pour revoir sa fille la première fois PROPN se trouvait en proie à une maladie dangereuse «je le savais dit -elle à le perez en arrivant chez lui dans son sommeil et de loin elle avait juana mourante ",
"seuls les trottoirs sont enfumés de nos jours le fumeur est devenu un être extérieur une créature de plein air ninon me faisait la tête ne durerait pas je la connais par cœur ",
"je renouvelai quant à le moi de les propres avances sans succès –calme -toi rapidement me dit -elle avec son goût de le paradoxe c’ est alors qu’ elle m’ a laissé entendre que je devais écrire sa vie et son tu écriras ma vie était une formule de résignation hostile de défi de possibilité entrevue mais aussi un ordre formel ",
"tout tournait autour de moi et si fauste ne m’ avait soutenue je serais certainement tombée –quand je le disais à le mademoiselle c’ est de la démence de vouloir se lever si tôt allons je vous en prie recouchez -vous vite .notre dévouée servante me grondait d’ une voix affectueuse qu’ elle cherchait à le rendre bourrue pour mieux influencer ma volonté; mais la crainte d’ être obligée de me remettre à le lit me donna un peu de courage pour faire quelques pas –soutiens -moi jusqu’ à ce fauteuil tu le rouleras auprès de la fenêtre et j’ y resterai le temps que tu fasses le nettoyage de ma chambre ",
"on voyait bien qu’ il savait pas s’ y prendre il tenait le manche comme un encensoir y a que dalle patron il a dit maurice à le bout d’ un moment suant et essuyant la paume de les mains sur son pantalon pas content gérard a été voir s’ est penché sur le trou a tâté de le bout de le soulier et a dû convenir qu’ effectivement il y avait rien là il a repris ses mesures —plus à le gauche peut-être "
] |
mon plus vif désir est d’ en faire ma femme bien cela.– mais telle qu’ elle est encore j’ ai comme un scrupule de conscience à le lui demander de prendre une détermination qui doit être irrévocable que veux -tu dire harry je veux dire jack que PROPN n’ a jamais quitté ces profondeurs de la houillère ou ̀ elle est née sans doute elle ne sait rien elle ne connaît rien de le dehors elle a tout à apprendre par les yeux et peut-être aussi par le cœur qui sait ce que seront ses pensées lorsque de nouvelles impressions naîtront en elle elle n’ a encore rien de terrestre et il me semble que ce serait la tromper avant qu’ elle se soit décidée en pleine connaissance à le préférer à le tout autre le séjour dans la houillère | [
"me comprends -tu jack oui vaguement je comprends surtout que tu vas encore me faire manquer la prochaine oscillation jack répondit d’ une voix grave quand ces appareils ne devraient plus jamais fonctionner quand ce palier devrait manquer sous nos pieds tu écouteras ce que j’ ai à te dire à la bonne heure PROPN voilà comment j’ aime qu’ on me parle nous disons donc qu’ avant d’ épouser tu vas l’ envoyer dans un pensionnat de la vieille-enfumée non jack répondit je saurai bien moi-même faire l’ éducation de celle qui devra être ma femme et cela n’ en vaudra que mieux harry mais auparavant reprit harry je veux comme je viens de te le dire que ait une vraie connaissance de le monde extérieur une comparaison jack ",
"si tu aimais une jeune fille aveugle et si l’on venait te dire dans un mois elle sera guérie n’ attendrais -tu pas pour l’ épouser que sa guérison fût faite oui ma foi oui bien jack est encore aveugle et avant d’ en faire ma femme je veux qu’ elle sache bien que c’ est moi que ce sont les conditions de ma vie qu’ elle préfère et accepte je veux que ses yeux se soient ouverts enfin à la lumière de le jour bien harry bien très-bien s’ écria jack ",
"je te comprends à le cette heure et à le quelle époque l’ opération dans un mois jack répondit les yeux de nell s’ habituent peu à le peu à la clarté de nos disques c’ est une préparation dans un mois je l’ espère elle aura vu la terre et ses merveilles le ciel et ses splendeurs ",
"elle saura que la nature a donné à le regard humain de les horizons plus reculés que ceux d’ une sombre houillère elle verra que les limites de l’ univers sont infinies mais tandis qu’ PROPN se laissait ainsi entraîner par son imagination jack quittant le palier avait sauté sur l’ échelon oscillant de l’ appareil où es -tu donc au-dessous de toi répondit en riant le joyeux compère pendant que tu t’ élèves dans l’ infini moi je descends dans l’ abîme adieu jack ",
"en se cramponnant lui-même à l’ échelle remontante je te recommande de ne parler à le personne de ce que je viens de te dire à le personne mais à une condition pourtant laquelle c’ est que je vous accompagnerai tous les pendant la première excursion que PROPN fera à la surface de le globe oui jack je te le promets répondit PROPN une nouvelle pulsation de l’ appareil mit encore un intervalle plus considérable entre les amis leur voix n’ arrivait plus que très-affaiblie de l’ un à l’ autre cependant PROPN put encore entendre jack crier et lorsque PROPN aura vu les étoiles la lune et le soleil sais -tu bien ce qu’ elle leur préférera non jack ce sera toi mon camarade toi encore toi toujours ",
"et la voix de jack s’ éteignit enfin dans un dernier hurrah cependant PROPN consacrait toutes ses heures inoccupées à l’ éducation de nell il lui avait appris à le lire à le écrire toutes choses dans lesquelles la jeune fille fit de rapides progrès on eût dit qu’ elle savait d’ instinct jamais intelligence plus vive ne triompha plus vite d’ une aussi complète ignorance c’ était un étonnement pour ceux qui l’ approchaient PROPN et madge se sentaient chaque jour plus étroitement liés à le leur enfant d’ adoption dont le passé ne laissait pas de les préoccuper cependant ",
"ils avaient bien reconnu la nature de les sentiments d’ harry pour nell et cela ne leur déplaisait point .on se rappelle que lors de sa première visite à l’ ancien cottage le vieil overman avait dit à l’ ingénieur pourquoi mon fils se marierait -il quelle créature de là-haut conviendrait à un garçon dont la vie doit s’ écouler dans les profondeurs d’ une mine eh bien ne semblait -il pas que la providence lui eût envoyé la seule compagne qui pût véritablement convenir à son fils n’ était -ce pas là comme une faveur de le ciel ?aussi le vieil overman se promettait -il bien que si ce mariage se faisait ce jour-là il y aurait à le coal-city une fête qui ferait époque pour les mineurs de la nouvelle -aberfoyle.simon ne savait pas si bien dire il faut ajouter qu’ un autre encore désirait non moins ardemment cette union de nell et d’ harry c’ était l’ ingénieur PROPN ",
"certes le bonheur de ces jeunes gens il le voulait par-dessus tout mais un mobile d’ un intérêt plus général peut-être le poussait aussi dans ce sens.on le sait PROPN avait conservé certaines appréhensions bien que rien dans le présent ne les justifiât plus cependant ce qui avait été pouvait être encore ce mystère de la nouvelle houillère était évidemment la seule à le connaître or si l’ avenir devait réserver de nouveaux dangers à les mineurs d’ aberfoyle comment se mettre en garde contre de telles éventualités sans en savoir à le moins la cause PROPN n’ a pas voulu parler répétait souvent mais ce qu’ elle a tu jusqu’ ici à le tout autre elle ne saurait le taire longtemps à le son mari ",
"le danger menacerait harry comme il nous menacerait nous-mêmes donc un mariage qui doit donner le bonheur à les époux et la sécurité à le leurs amis est un bon mariage ou il ne s’ en fera jamais ici-bas ainsi raisonnait non sans quelque logique l’ ingénieur PROPN ce raisonnement il le communiqua même à le vieux simon qui ne fut pas sans le goûter rien ne semblait donc devoir s’ opposer à le ce qu’ PROPN devînt l’ époux de et qui donc l’ aurait pu et s’ aimaient "
] | [
"celle à la gâchette franche dans la poche droite quant à le canon long je l’ enfonçai dans l’ entrebâil de mon gilet sa crosse dissimulée sous mon foulard me faisait un agréable jabot j’ allai à le poste de garde il était en émoi à le cause de les coups de pistolet je leur dis que j’ avais vérifié ma poudre ce qui en un sens était vrai ",
"des ifs poussaient entre les tombes garnies de les fleurs de le printemps des oiseaux pépiaient dans un vieux saule qui laissait pendre ses branches à les feuilles pâles sur les grandes pierres tombales recouvrant la sépulture de les somers à le pied d’ une lourde croix de granit PROPN de somersdécédé le avril à l’ âge de ans PROPN ait son âme PROPN aurore répétait tout bas ce nom il ne représentait plus pour elle que le souvenir d’ une grande angoisse elle pensa avec un peu de frayeur est -ce que je serais heureuse de cette détente cette impression de délivrance éprouvées en ces derniers jours elle plia les genoux mit son visage entre ses mains non elle ne voulait penser qu’ à le celui qui gisait sous cette pierre à l’ âme qui avait besoin de prières ",
"il baissa ses paupières et il les releva elle le vit respirer il ne bougea pas encore mais il dit: —donnez -moi la marmite il passa avec précaution sa main droite entre sa chemise et sa peau il tira sa main ",
"reprit le comte car vous avez épousé par amour la belle adélaïde de rouville la protégée de le vieil amiral de kergarouet qui vous a fait obtenir vos plafonds à le louvre par son neveu le comte de fontaine –est -ce qu’ un grand peintre est jamais marié en voyage fit observer –voilà donc la morale de les ateliers s’ écria niaisement le comte de sérisy –la morale de les cours où vous avez eu vos décorations est -elle meilleure? ",
"il pourrait bien faire mauvais temps demain vous ne partirez pas et ma femme éviterait la corvée qui l’ attend: bonheurs à la fois je partirai quand même répondit -il je ne puis plus rester n’ êtes -vous pas malade ou auriez -vous quelque chagrin? dit souratine en enjambant la plate-bande pour se rapprocher de lui ",
"son cœur la pressentait mon amie me dit -elle après m’ avoir considérée un moment je gage que vous avez des nouvelles d’ aix oui lui dis -je et si bonnes que je ne crois pas que vous puissiez jamais en avoir de meilleures edouard est dans ce pays en vérité vous avez une pénétration admirable ",
"il était trop possédé de cette silhouette familière il la voyait partout il ne lui connaissait point d’ ailleurs cette capote de velours gris retroussée par-devant et agrafée en biais ornée de plumes avec un nœud de rubans sur le côté d’ où partaient des brides avec le bord garni de blonde tuyautée ni cette palatine de martre doublée de soie mauve sur une robe de mérinos garnie de le même velours que le chapeau on voyait mal son visage mais il n’ était pas possible de méconnaître l’ enfant dans son spencer noir et sa petite jupe blanche cette fillette avec ses longs cheveux noirs dans le dos et les grandes boucles cachant les oreilles elle était l’ image d’ un demi-deuil qui ne devait point changer avant le elle était un peu trop grosse avec un air de souffrance dans les yeux ",
"depuis un siècle la querelle était finie et oubliée mais les chapdelaine avaient toujours continué à le appeler leur cheval charles-eugène de nouveau le cantique s’ éleva sonore plein de ferveur mystique à le ciel à le ciel à le ciel j’ irai la voir un jour puis une fois de plus le sommeil fut le plus fort la voix retomba et maria ramassa les guides que la main de son père avait laissées échapper le chemin glacé longeait la rivière glacée sur l’ autre rive les maisons s’ espaçaient pathétiquement éloignées les unes de les autres chacune entourée d’ une étendue de terrain défriché ",
"j’ en restai les bras ballants glacé —mais mais comment est -ce possible —ce sont des choses qui arrivent c’ est ce que j’ ai pensé à le début je ne connaissais pratiquement par les communautaires je venais de débarquer quand babar m’ a dit que pancho était un ex-dealer j’ ai commencé à me poser des questions ",
"a une autre extrémité de le salon près de le piano claire d’ albingen de son côté débitait en frémissant d’ ambition de merveilleuses confidences à le une de ses bonnes amies venue là tout exprès pour jouer comme autrefois à la pension le rôle d’ élise dans les épanchements d’ esther claire d’ PROPN avait ans des yeux superbes un teint éblouissant ses traits d’ une harmonie parfaite attestaient cette limpidité de le cœur qui tient surtout à la sainte innocence ses cheveux d’ un blond cendré qui devaient la couvrir entièrement quand ils étaient déroulés formaient un diadème sur son front "
] |
mais s’ il est toqué le père norbert est -ce que les autres ne devraient pas avoir de la raison pour lui ma parole le médecin paraît aussi maboule dans son petit laboratoire de le fond de le jardin que le vieux et la demoiselle dans leur atelier je le disais encore tout à l’ heure à le c’te bonne mam’zelle quand il sort de là-dedans à le matin que j’ arrive et qu’ il court à le son amphithéâtre c’ est lui qui a une figure de macchabée à le quoi donc qu’ il a passé la nuit? quant à la demoiselle par exemple elle a toujours l’ air de se promener dans le paradis | [
"elle passe auprès de vous comme si on n’ était pas plus qu’ une puce tout de même depuis jours je lui ai vu les yeux rouges voyez -vous môssieu bénédicque c’te maison me fait peur j’ ai eu bien souvent envie de ne plus y retourner sans mlle barescat qu’ est aussi curieuse que moi il y a beau temps que je leur aurais tiré ma révérence c’ est dans l’ arrière-boutique de mlle barescat la mercière centre de tous les potins de le quartier que cette conversation a eu lieu c’ est là que je suis venu trouver sous un prétexte quelconque la mère langlois ",
"le bavardage de ces femmes me paraît redoutable pour les autres mlle écoute la mère langlois en hochant la tête et en caressant son chat pour rien à le monde mlle barescat ne consentirait à se séparer de son chat: la mort seule peut les désunir mais l’ absence ne les séparera jamais ils reçoivent toutes les confidences de compagnie reconduisant les gens à la porte et restés seuls trament de petits complots qui peuvent conduire les personnages les plus tranquilles à le déménagement ou à le suicide tout de même j’ essaie de me rassurer; les propos chez la mercière ne dépassent point la limite ordinaire de le commérage enfin je fais une déclaration destinée dans mon petit esprit à le apaiser les inquiétudes de mme langlois l’ imagination est une belle chose madame langlois elle pare les intelligences les plus ternes et donne à le votre conversation en particulier une couleur que j’ apprécie car j’ ai toujours aimé les contes qui font un peu peur et à ce point de vue je suis resté très enfant ",
"ainsi je ne me lasserai point de vous entendre parler de le vieux norbert de son neveu et de sa fille et de l’ étrange existence qu’ ils mènent; enfin je ne vous cacherai rien en vous disant que c’ est beaucoup à le cause de vos histoires que j’ ai pénétré si brusquement dans le jardin défendu et que j’ ai gravi avec tant de hâte l’ escalier qui conduit à l’ atelier mystérieux la vérité me force à le vous dire madame langlois que je n’ ai rien trouvé chez les norbert qui pût justifier l’ angoisse avec laquelle vous servez ces braves gens l’ atelier n’ a rien que de très banal j’ en ai vu comme PROPN dans ma vie alors m’ interrompit -elle en lançant à le mlle barescat un coup d’ œil sournois pourquoi en font -ils un pareil mystère qu’ ils ne veulent seulement point que j’ aille y fiche un coup de balai? ",
"les artistes ont de ces lubies fis-je —je vois que les artistes aiment la poussière c’ est d’ autant plus incompréhensible que la belle christine est toujours propre comme un sou neuf ah! c’ est pas elle qui balaie bien sûr tenez il n’ y a qu’ un homme dans l’ atelier en dehors bien entendu de le vieux norbert et de son neveu c’ était il y a de cela mois j’ en ai parlé à le mlle un drôle de type il était habillé avec un manteau qui l’ enfermait de les pieds à la tête et il avait des bottes eh bien vous voyez qu’ ils reçoivent des étrangers dis -je en essayant de conserver à le ma voix le ton le plus naturel bien que je fusse singulièrement ému par la dernière déclaration de la femme de ménage pour étranger se pourrait bien qu’ il soit étranger il en avait l’ air on ne s’ habille plus comme a chez nous il avait un chapeau noir à le boucle comme on en voit à le cinéma dans les drames de le temps de la révolution ",
"ma foi! on aurait dit un comédien un beau garçon de le reste mais je n’ ai pas eu le temps de le voir beaucoup c’ était un après-midi ou ̀ j’ étais venue par hasard et comme ils ne m’ attendaient pas ils l’ ont fait filer tout de suite il était assis dans le jardin mlle christine l’ a entraîné dare-dare dans l’ atelier le neveu les a suivis là-haut quant à le vieux il m’ avait déjà saisie par le poignet et me ramenait dans sa boutique et j’ aurai toujours dans l’ oreille le ton sur lequel il m’ a demandé: eh bien que voulez -vous mère langlois et là-dessus quel coup d’ œil je lui ai répondu: je vous demande bien pardon de vous avoir dérangé m’sieur norbert je ne savais pas que vous aviez de la visite il a grogné je ne sais quoi entre ses dents je lui ai dit ce que j’ avais à le lui dire et j’ ai fichu le camp vous vous en rappelez mademoiselle barescat? si s’ en rappelait le chat aussi avait l’ air de s’ en rappeler ils ronronnaient tous en signe d’ assentiment l’ une caressant l’ autre nous avons même attendu qu’ il ressorte ",
"mais il n’ est pas ressorti!... ajouta la mère langlois et cet homme-là je ne l’ ai jamais revu! je ne l’ ai même jamais vu entrer exprima la mercière en faisant glisser ses lunettes sur son front et en me fixant de ses yeux couleur de poussière alors je dis je sais de qui vous voulez parler c’ est un ami de la famille moi je l’ ai vu entrer quelquefois et je me rappelle très bien l’ avoir vu sortir il y a mois environ vers les heures de le soir je mens je mens je me fais leur complice je veux la sauver!... quoi qu’ elle ait fait quoi qu’ ils aient fait je passe une fin de journée assez trouble j’ essaie de ramener ma pensée autour de le drame dont j’ ai été le témoin de l’ éclairer à les quelques lueurs de les propos entendus chez la mercière ainsi il y a mois gabriel était déjà dans la maison de l’ horloger et je n’ en savais rien! et il avait tout la famille autour de lui! ",
"christine ne le recevait donc pas en cachette mais elle le gardait en cachette dans l’ armoire dame évidemment dame!... les autres le croyaient parti!... et il était dans l’ armoire tout cela est bien extraordinaire car enfin il n’ était pas depuis mois dans ce meuble quand on l’ a assassiné! comment a -t-il échappé à l’ attention soutenue à l’ espionnage continuel de la mercière de la femme de ménage et de moi masson toujours à l’ affût derrière mes rideaux quand je me rappelle la scène atroce en vérité je suis bien obligé de considérer que les hommes n’ ont pas été absolument surpris par l’ événement les paroles de le père qui depuis chantent à le mon oreille une singulière musique à le laquelle je m’ efforce en vain de donner un sens attestent bien ceci à le moins qu’ il n’ était pas absolument surpris de trouver sa fille en compagnie de le mystérieux visiteur il ne m’ obéissait plus et c’ était de ta faute j’ aurais dû m’ en douter quelles paroles bizarres dans un pareil moment tandis que christine éperdue suppliant le vieux ne le tue pas ",
"ne le tue pas et le vieux l’ avait tué tout de même pourquoi pourquoi est -ce parce qu’ il l’ avait trouvé avec sa fille est -ce parce qu’ il ne lui obéissait plus peut-être à le cause de les choses mais en quoi l’ autre ne lui obéissait plus qu’ est -ce que le vieux exigeait de ce malheureux jeune homme que j’ ai vu massacrer avec une furie si soudaine quant à le fiancé il devait savoir aussi lui de quoi il retournait car si quelqu’un conserva son sang-froid dans cette affaire ce fut bien lui norbert après avoir tué avait l’ air d’ un fou! christine poussait des soupirs à le rendre l’ âme mais lui jacques cotentin avait ramassé le cadavre sans émoi apparent et l’ avait poussé dans l’ atelier sans dire un mot et maintenant qu’ ont -ils fait du cadavre ils ne l’ ont pas encore enfoui dans le jardin ce sera peut-être pour cette nuit je passerai la nuit à le ma lucarne j’ ai le pressentiment que cette nuit je verrai quelque chose les hommes ont l’ air trop préoccupé! je devine bien ce qui les gêne la rouge goutte de sang pèse plus que la mer en colère en a fait l’ exp",
"c’ est par cette nuit-là que la vierge s’ est encore levée m’ est encore apparue avec son harmonieuse douleur c’ est de christine que je parle pourquoi ne continuerais -je pas à l’ appeler la vierge parce que mes yeux ont vu! ont vu quoi? est -ce que je sais ce que mes yeux ont vu? est -ce qu’ ils le savent? toute réflexion faite on peut cacher un monsieur dans une armoire et rester pure "
] | [
"mais sa monomanie l’ emporta et elle résolut de rester à le dawson pour y trouver le mari tant désiré elle s’ établit dans l’ hôtel le plus confortable francs par jour mais on mangeait à le déjeuner des biftecks ou des côtelettes gelées grand luxe! et l’on couchait dans des draps ",
"maintenant embrassez -moi et rentrons dans la salle à le manger elle me tendit ses lèvres lissa de nouveau ses cheveux et nous sortîmes de cette chambre elle en chantant moi à le moitié fou dans le salon elle me dit tout bas en s' arrêtant: cela doit vous paraître étrange que j' aie l' air d' être prête à le vous accepter ainsi tout de suite savez -vous d' où cela vient cela vient continua -t-elle en prenant ma main et en la posant contre son cœur dont je sentis les palpitations violentes et répétées cela vient de ce que devant vivre moins longtemps que les autres je me suis promis de vivre plus vite ",
"très bien j’ interrogerai monsieur tout à l’ heure en attendant veuillez répondre à une autre question savez -vous à qui appartient la maison où vous êtes en ce moment et où vous prétendez qu’ on vous a séquestrée –je l’ ignore absolument –c’ est singulier ",
"vous étiez en bons termes avec votre frère? en très bons termes bien que nous ne nous voyions pas souvent —parce que j’ habite genève et que lorsque je me déplace c’ est le plus souvent pour me rendre à le liban quant à le mon frère il n’ avait aucune raison de venir à le genève ce n’ était pas un de ses centres d’ activité —ouéni m’ a déclaré que PROPN n’ exerçait aucune profession c’ est à la fois vrai et faux je crois monsieur maigret que sans attendre vos questions je ferais mieux de vous donner quelques renseignements qui vous permettront de comprendre mon père était et est encore banquier à le beyrouth à le début son établissement était très modeste destiné surtout à le financer les importations et les exportations car c’ est par beyrouth que passent presque tous les produits à le destination de le proche-orient il existe à le beyrouth proportionnellement à la population plus de banques que partout ailleurs il se décidait enfin à le allumer son cigare ses mains étaient aussi soignées que celles de son frère et lui aussi portait une alliance ",
"ah! si le cavalier lui déplaît ceci change de thèse: alors elle se défend et elle se défend si bien que l’on ne peut recommencer tu n’ as pas à le craindre de la part de PROPN un véritable refus j’ ai appris de bonne source que la chère petite fille te voit avec amitié PROPN s’ arma de courage et promit à le william de surmonter sa timidité PROPN était seule et dans sa maison –bonjour charmante minny dit en prenant la main tendue de la jeune fille qui rougissait en saluant avec grâce ",
"on sait que des arrangements récents pris avec le siam ont cédé le territoire d' PROPN à le cambodge autrement dit à la PROPN depuis qu' PROPN appartient à la PROPN on a bâti paraît -il une maisonnette dans le genre d' un bungalow indien pour loger les visiteurs d' europe l' un d' eux fils d' un célèbre sculpteur français n' a pas tardé à le y mourir de la fièvre de les bois il est mort peu de temps après et c' est son successeur le roi sisovath qui est venu en france où il a commis l' aimable faute de montrer à les parisiens quelques-unes de les ballerines de la cour ",
"les clairons lancèrent une éclatante fanfare chapitre où l’on accule le sanglier a la fanfare de les clairons vendéens le tambour de les bleus répondit en battant de nouveau la charge on arriva sans peine jusqu’ à le rez-de-chaussée qui n’ était plus défendu ",
"venez monsieur je vous suis me PROPN descendit l’ escalier et sortit se rendant chez le commissaire de police guidé par le concierge une demi-heure après le commissaire et l’ huissier amenaient un serrurier après les sommations d’ usage obéissant à l’ ordre le serrurier se mit à l’ œuvre la porte fut ouverte travail facile car la serrure n’ était fermée qu’ à le pêne ",
"puis établi sur une chaise à le considérer les plafonneurs ou les raboteurs de parquets il se laissait dévorer de poussière pendant une bonne couple d\\' heures demandait ensuite son porte-manteau changeait de linge et d\\' habits et partait m. que PROPN réclamait à le villaharta dans une de les mines de mercure appartenant à le son altesse reçut enfin la permission de se mettre en route différée depuis semaines je vous suppléerai à avait daigné lui dire le duc charles et il s\\' y rendit il se peut encore plus assidu qu\\ auparavant principalement lorsque vint le temps de terminer les écuries où travailla même la nuit elles étaient d\\' une splendeur royale avec des boxes en chêne pour chevaux un pavé de marbre sarancolin le plafond de chêne à le caissons sculptés et un rang d\\' arcades vitrées de le haut dont la salle tirait tout son jour rien de si éblouissant d\\' or et du luxe le plus rare ",
"à le point d’ avoir gardé à le milieu de le bouffon scepticisme de les ateliers sa foi en dieu et sa croyance en l’ amour lucien avait été mauvais garçon comme tant d’ autres il avait mené la vie d’ artiste après la vie d’ étudiant mais il n’ était point de ceux que le plaisir blase ou tue à le rebours de ces pauvres natures qui téméraires dans leur faiblesse attaquent étourdiment la vie aventureuse se prennent un jour corps à le corps avec elle puis s’ affaissent bientôt pour s’ éveiller honteux débris veufs à le ans de ce qu’ ils appellent des illusions revenu à le lui il s’ était remis à le marcher d’ un pas ferme "
] |
je couchai mon maître sur mes défenses comme j\' avais fait une fois déjà pour le préserver de les balles et le portant ainsi à le grand ébahissement de la foule je suivis les agents le commissaire malgré l\ évidence nous fit subir plusieurs épreuves pour assurer que le fugitif était bien mon possesseur mais il conclut que cela ne l\ empêchait pas être un personnage dangereux un espion un émissaire secret de quelques traîtres et qu\ il fallait le garder en prison ne cessait pas de demander à le être conduit devant le gouverneur de beejapour avec lequel il expliquerait mais le gouverneur était à la chasse et les jours passaient sans amener son retour le prince eût subi tous ces ennuis avec patience si idée que saphir-du-ciel ignorant tout de lui devait mourir d\' inquiétude eût torturé son cœur | [
"la retraite de l\\ armée avait dû lui apprendre la défaite et la captivité de son époux mais depuis elle ne savait plus rien elle pouvait le croire mort ne pas vouloir lui survivre il revint enfin ce gouverneur et tout de suite le prince comprit il entendrait avec lui était un homme maigre et long à le barbe blanche avec des yeux bleus gais et vifs des manières affables et un air de bonté et de franchise après qu\\ lui eut dit qui il était lui eut montré son sceau royal et conté ses revers et ses aventures le gouverneur exprima tous ses regrets de les ennuis que ses subalternes par excès de zèle lui avaient causé en son absence et il invita le prince à le venir habiter chez lui à le jasmin-cottage à les environs de la ville ",
"mon maître le suppliait de lui fournir les moyens de retourner à le golconde où son absence pouvait causer de grands malheurs mais malgré toute sa courtoisie ne pouvait à le ce qu\\ il affirmait laisser un inconnu éloigner sans être assuré de son identite il serait blâmé en haut lieu et risquerait d\\' être destitué disait -il mais il pria le prince d\\' écrire à sa femme et de lui dire d\\' envoyer à le beejapour plusieurs notables personnages de golconde et un témoin anglais si cela était possible pour venir reconnaître le prince et qu\\ aussitôt la preuve faite qu\\ il était bien celui qu\\ il disait être on lui rendrait la liberté pendant le voyage de les envoyés le gouvernement de beejapour fit tous ses efforts pour rendre à le prince la vie agréable ",
"son hospitalité était des plus cordiales sa nombreuse famille pleine de gaieté et d\\' entrain on donna des fêtes champêtres des soirées des bals et mon maître fut sinon distrait de le moins très intéressé par les mœurs nouvelles pour lui de la société anglaise enfin les messagers revinrent avec une lettre de saphir-du-ciel et accompagnés de oncle de le prince et de plusieurs amis qui pleurèrent de joie en revoyant mon maître sur lequel ils avaient pleuré de chagrin me traitant toujours en ami vint me lire la lettre de la princesse et annoncer que nous partions le lendemain il était possible de te faire voyager en chemin de fer ajouta -t-il ",
"nous arriverions le soir même mais cela serait difficile et te déplairait peut-être pourvu que ce ne fût pas sur mer j\\' étais dispose à le voyager de n\\' importe quelle façon je fis comprendre à le mon maître que j\\' irais volontiers en chemin de fer et cela fut décidé on installa dans un grand wagon découvert que PROPN abrita sous une tente et que PROPN tapissa une épaisse litière ",
"puis à l\\' aide un plancher en pente douce on y fit monter il paraît que PROPN avait jamais vu un éléphant prendre le chemin de fer car il y eut beaucoup de badauds sur le quai de la gare venus pour assister à le mon embarquement le prince me recommanda de me coucher afin d\\' être moins secoué et après avoir fait ses adieux à le gouverneur qui avait accompagné avec plusieurs officiers anglais il monta dans son compartiment et PROPN ferma les portières des coups de sifflet vibrèrent et le train se mit en marche ayant pas habitude d\\' aller en voiture le mouvement me causa un peu de vertige ",
"mais cela n\\ était rien à le côte de les abominables souvenirs de la traversée de siam à le ceylan et idée arriver avant la nuit me remplissait de joie aussi je pris mon mal en patience quand augmentant de vitesse le train nous emporta à le toute vapeur vers golconde pendant notre absence une petite princesse était née à le palais de golconde alemguir tout joyeux vint me la montrer dans les dentelles de ses langes qu\\ elle était mignonne jolie fragile et toute pareille à une fleur ",
"sa petite main secouait un hochet d\\' or et elle avait autour de le cou un rang de grosses perles qui semblaient des gouttes de lait figées on avait appelée le nom une déesse comme j\\' étais ému en la regardant! comme mon cœur battait mais je ne savais exprimer ce que j\\' éprouvais qu\\ en me balançant gauchement un pied sur l\\ autre saphir-du-ciel avait failli mourir aussi lui avait -on caché les revers de l\\ armée et la captivité de le prince ",
"elle avait appris en même temps les dangers courus et la délivrance espoir de revoir bientôt son époux avait hâté sa guérison dès qu\\ elle sut la part que j\\' avais prise à évasion elle vint solennellement me remercier a ma grande confusion elle agenouilla devant moi me rendit hommage comme on faisait à le siam puis elle déclara que puisque mon pauvre mahout était mort à la bataille je n\\' aurais plus que des serviteurs étant montré d\\' intelligence trop supérieure pour avoir besoin d\\' être dirigé et qu\\ elle entendait que je fusse laissé absolument libre dans le parc les domaines et même dans la ville et la campagne il me plaisait d\\' aller me promener seul ",
"alors commença pour moi une vie charmante il me sembla qu\\ on avait élevé à la dignité être humain et le sentiment de responsabilité que ce nouvel état PROPN fit que je m\\' appliquai à le ne jamais causer de désordre et à le rester digne de la confiance que PROPN me témoignait mais quel plaisir j\\' avais à le gagner la campagne puis la forêt à le courir librement sous les frondaisons en écrasant les broussailles en arrachant de jeunes arbres comme autrefois sans contraindre mes mouvements ainsi que je devais le faire dans un milieu qui le plus souvent n\\ était pas à le ma taille j\\' usais là un peu de ma force perdue et cela apaisait et me délassait de la façon la plus agréable mais après quelques heures je sentais combien la solitude autrefois me serait impossible à le supporter comme j\\' étais supérieur à le moi-même et loin de la vie sauvage "
] | [
"on a refusé bien entendu un jour j’ ai surpris une conversation entre parpoil et m.drapeur j’ ai appris que m.drapeur n’ était pas mon oncle et j’ ai appris qu’ il avait peur que je lui échappe il n’ avait aucune raison d’ avoir peur à ce moment-là je ne vois pas commença gaspard ",
"n’ en parlons pas j’ en ai connu des prophètes à le mon âge des prophètes qui faisaient le salut de tout le monde même des vieilles femmes de dieu comme moi; c’ étaient des envoyés de dieu mais raspoutine c’ est un bouc noir tout simplement —comment oses -tu parler ainsi de ce raspoutine et de la sainte mère supérieure ne crains -tu point quelque châtiment s’ ils sont si terribles que questionna prisca soupçonneuse ",
"le ménage parlons-en! elle christiane une tragique lui bernard un sombre un malchanceux acculé à la faillite qu' en sais -tu? des bruits qui courent et le couple bresson voilà de la gaîté oui! oui! des gens qui voyagent avec un phonographe une valise de t.s.f. un accordéon et des feux de bengale ",
"est trop rare et trop beau pour que je me hâte de le transformer en une vulgaire et prosaïque réalité —salut dit buridan à le amant de esclave de les belles à le vertueux amadis claude tu n\\ es pas de ce temps songe donc mon cher ami que nous sommes en plein paris en plein dix-neuvième siècle en pleine civilisation songe que nous avons un roi une charte chambres des électeurs des usines des chemins de fer et des bureaux de tabac ",
"à école de médecine que pour être sans perruques les petits-fils de diafoirus ont pas dégénéré à le palais que les brid\\'oison se rencontrent encore extérieur comique en effet a diminué mais le fond semble avoir grandi en raison inverse cela est devenu plus difficile à le saisir plus complexe plus délicat plus intime soit par exemple un gouvernement constitutionnel a -t-elle pas en elle-même quelque chose de tout à le fait attique et essentiellement fait pour rire ",
"si j' avais donné pendant cette campagne l' exemple d' une belle mort tu sais là à la plutarque l' histoire aurait toujours ignoré que je puisais cet héroïsme dans un petit refrain d' opérette à le clair de lune ou autrement la colonne avançait toujours fin février nous n' étions plus qu' à le kilomètres de tuyen-quan fichu pays la flottille qui nous accompagnait par la rivière claire était forcée tant il y avait d' échouages de traîner parfois ses canonnières à le bras nous dans les hautes herbes nous nous coupions les mollets à les bambous taillés en ciseaux qu' y avaient spirituellement cachés les chinois ",
"PROPN est à le club de prévention rentre ils se faufilent à l’ intérieur tramson allume une discrète lampe de bureau la vitrine blanchie sur une hauteur de centimètres laisse filtrer la lumière jaune des réverbères dans sa partie supérieure l’ ameublement est strict: une table ovale chaises un meuble métallique bouclé ",
"mais la tranchée la nuit quand il pleut ou quand il gèle n’ est guère plus drôle pour les enfants élevés comme l’ ont été les nôtres n’ est -ce pas –te rappelles -tu quand nous leur disions pour leur faire manger le gras: on ne vous demandera pas si vous l’ aimez quand vous serez soldat ils le sont et elles s’ occupèrent côte à le côte de leurs emplettes nanette et nanand cependant après s’ être souri se parlaient à l’ écart –tu es bien toi? s’ informa celui-ci –oh! oui répondit -elle ",
"voulez -vous récapituler avec moi ce que nous avons fait le voulez -vous –je n’ y vois pas d’ obstacles –d’ abord vous nous avez conduits à le palais-royal; vous savez bien ce jour où vous nous avez donné une si prodigieuse idée de votre tête vous rappelez -vous cher ami? –parfaitement ",
"des mots des mots je regardai le tableau en face que vis-je? un boucher en train de dépecer une crapule vivre c’ est appartenir à un autre mourir c’ est appartenir à un autre mais vivre c’ est appartenir à un autre de le dehors et mourir c’ est appartenir à un autre de le dedans "
] |
elle semblait avoir à le ans elle était blonde grande d’ allure hardie elle roula autour de ses jambes une couverture de voyage et s’ étendit sur les banquettes pour PROPN se demandait: qui est -ce et suppositions projets lui traversaient l’ esprit il se disait on raconte tant d’ aventures de chemin de fer | [
"c’ en est une peut-être qui se présente pour moi qui sait une bonne fortune est si vite arrivée il me suffirait peut-être d’ être audacieux n’ est -ce pas danton qui disait: de l’ audace de l’ audace et toujours de l’ audace si ce n’ est pas danton c’ est mirabeau ",
"enfin qu’ importe oui mais je manque d’ audace voilà le hic. si on savait si on pouvait lire dans les âmes je parie qu’ on passe tous les jours sans s’ en douter à le côté d’ occasions magnifiques il lui suffirait d’ un geste pourtant pour m’ indiquer qu’ elle ne demande pas mieux alors il supposa des combinaisons qui le conduisaient à le triomphe il imaginait une entrée en rapport chevaleresque ",
"des petits services qu’ il lui rendrait; une conversation vive galante finissait par une déclaration qui finissait par par ce que tu penses la nuit cependant s’ écoulait et la belle enfant dormait toujours tandis que morin méditait sa chute le jour parut et bientôt le soleil lança son premier rayon un long rayon clair venu de l’ horizon sur le doux visage de la dormeuse elle s’ éveilla s’ assit regarda la campagne regarda morin et sourit elle sourit en femme heureuse d’ un air engageant et gai ",
"morin tressaillit pas de doute c’ était pour lui ce sourire-là c’ était bien une invitation discrète le signal rêvé qu’ il attendait il voulait dire ce sourire êtes -vous bête êtes -vous niais êtes -vous jobard d’ être resté là comme un pieu sur votre siège depuis hier soir voyons regardez -moi ne suis -je pas charmante? et vous demeurez comme ç a toute une nuit en tête à le tête avec une jolie femme sans rien oser grand sot.» elle souriait toujours en le regardant elle commençait même à le rire; et il perdait la tête cherchant un mot de circonstance un compliment quelque chose à le dire enfin n’ importe quoi mais il ne trouvait rien rien ",
"alors saisi d’ une audace de poltron il pensa: tant pis je risque tout et brusquement sans crier gare il s’ avança les mains tendues les lèvres gourmandes et la saisissant à le pleins bras il l’ embrassa un bond elle fut debout criant: à le secours hurlant d’ épouvante et elle ouvrit la portière; elle agita ses bras dehors folle de peur essayant de sauter tandis que morin éperdu persuadé qu’ elle allait se précipiter sur la voie la retenait par sa jupe en bégayant: madame madame le train ralentit sa marche s’ arrêta employés se précipitèrent à les signaux désespérés de la jeune femme qui tomba dans leurs bras en balbutiant: cet homme a voulu a voulu me me et elle s’ évanouit .on était en gare de mauzé le gendarme présent .quand la victime de sa brutalité eut repris connaissance elle fit sa déclaration ",
"l’ autorité verbalisa et le pauvre mercier ne put regagner son domicile que le soir sous le coup d’ une poursuite judiciaire pour outrage à les bonnes mœurs dans un lieu public étais alors rédacteur en chef de le fanal de les charentes et je voyais morin chaque soir à le café de le commerce .dès le lendemain de son aventure il vint me trouver ne sachant que faire je ne lui cachai pas mon opinion tu n’ es qu’ un cochon on ne se conduit pas comme pleurait; sa femme l’ avait battu; et il voyait son commerce ruiné son nom dans la boue déshonoré ses amis indignés ne le saluant plus il finit par me faire pitié et j’ appelai mon collaborateur rivet un petit homme goguenard et de bon conseil pour prendre ses avis .il m’ engagea à le voir le procureur impérial qui était de mes amis ",
"je renvoyais morin chez lui et je me rendis chez ce magistrat appris que la femme outragée était une jeune fille mlle henriette bonnel qui venait de prendre à le paris ses brevets d’ institutrice et qui n’ ayant plus ni père ni mère passait ses vacances chez son oncle et sa tante braves petits bourgeois de mauzé.ce qui rendait grave la situation de morin c’ est que l’ oncle avait porté plainte le ministère public consentait à le laisser tomber l’ affaire si cette plainte était retirée voilà ce qu’ il fallait obtenir retournai chez morin je le trouvai dans son lit malade d’ émotion et de chagrin sa femme une grande gaillarde osseuse et barbue le maltraitait sans repos ",
"elle m’ introduisit dans la chambre en me criant par la figure: vous venez voir ce cochon de morin tenez le voilà le coco!» et elle se planta devant le lit les poings sur les hanches j’ exposai la situation et il me supplia d’ aller trouver la famille la mission était délicate cependant je l’ acceptai le pauvre diable ne cessait de répéter je t’ assure que je ne l’ ai pas même embrassée non pas même ",
"je te le jure répondis: c’ est égal tu n’ es qu’ un cochon et je pris francs qu’ il m’ abandonna pour les employer comme je le jugerais convenable .mais comme je ne tenais pas à m’ aventurer seul dans la maison de les parents je priai rivet de m’ accompagner il y consentit à la condition qu’ on partirait immédiatement car il avait le lendemain dans l’ après-midi une affaire urgente à la rochelle et heures plus tard nous sonnions à la porte d’ une jolie maison de campagne une belle jeune fille vint nous ouvrir "
] | [
"elle m’ en voulait surtout à le moi de mes joues roses de mes membres solides de le sang pur et chaud qui coulait sous ma peau il semblait que j’ avais volé cela à son fils et c’ était à le moi qu’ elle demandait compte de ses déceptions et de ses souffrances parfois elle me marchait sur les pieds si fort que la douleur m’ arrachait des larmes et elle s’ excusait ensuite de sa maladresse avec tendresses hypocrites lorsqu’ elle me trouvait seul elle me souffletait me bourrait de coups de pied et de coups de poing; souvent dans un coin traîtreusement elle me pinçait le bras jusqu’ à le sang disant d’ une voix mielleuse oh le chéri ",
"il aura filé à la nage dit jobson c’ est partie remise si toutefois mais non ajouta -t-il comme à le lui-même un beau désespoir ne serait pas dans son caractère il ne voulut même pas que l’on visitât la maison certain que des recherches seraient inutiles et après avoir échangé quelques mots avec le fonctionnaire suisse il se mit en devoir de quitter la villa en traversant le salon il dit avec une politesse un peu narquoise: –excusez-moi mesdames ",
"dimanche jour de la messe rite majeur ordonnançant les autres le change de le linge de corps l’ étrenne d’ une nouvelle toilette les gâteaux de le pâtissier et le petit extra les obligations et les plaisirs tous les soirs de la semaine à le heures la famille duraton et le temps de la vie s’ échelonne en âge de faire sa communion et recevoir une montre avoir la première permanente pour les filles le premier costume pour les garçons avoir ses règles et le droit de porter des bas l’ âge de boire de le vin à les repas de famille d’ avoir droit à une cigarette de rester quand se racontent des histoires lestes de travailler et d’ aller à le bal de fréquenter de faire son régiment de voir des films légers l’ âge de se marier et d’ avoir des enfants de s’ habiller avec du noir de ne plus travailler de mourir ici rien ne se pense tout s’ accomplit les gens n’ arrêtent pas de se souvenir ",
"vous l\\ entendez ce pas-frais vous l\\ entendez ce tas de gélatine il me dit de pas me fâcher après le tour qu\\ il vient de jouer à le mon équipe obligé d\\' abandonner et un immense ooooh qui vole bas part de le bar gagne le hall sort sur la place et se répand dans les rues agaçantes de les plus fameux coureurs de ce tour de france est une nouvelle à le sensation ",
"ans auparavant l’ allier avait débordé et baigné de ses eaux noirâtres le pied de leur pauvre maison pierre avait même dû réparer d’ assez sérieuses avaries et de grands jours ils n’ avaient pu coucher chez eux si encore son mari était revenu de le bois assez à le temps mais non surpris par la rafale de pluie il avait dû être obligé de se réfugier sous quelque hutte de bûcheron bien tranquille sur le sort de le petit jacques puisqu’ il l’ avait laissé avec la mère! ah dieu! de quelle faute s’ était -elle donc rendue coupable pour subir un pareille expiation et les sanglots reprenaient nerveux sans larmes rauques comme un râle de mourant ",
"puis tout habillée en pelisse en chapeau se mit à le marcher d’ un pas fébrile à le travers la pièce la révolte s’ amoncelait en elle blessée dans son orgueil dans sa pudeur dans sa dignité de femme dans sa conscience de mère elle se sentait prête pour les grandes résistances de le désespoir se jeter tête baissée contre l’ obstacle elle ne voyait pas autre chose elle briserait l’ autorité de manchard et lui arracherait andré coûte que coûte; ",
"j’ ai et ans et je me sens devenir un homme vous avez bien tardé à m’ émanciper de la loi de le silence et de la confiance aveugle mon cœur s’ est soumis tant qu’ il a pu mais ma raison commence à le parler bien haut et j’ attends votre voix paternelle pour les mettre d’ accord vous allez le faire je n’ en doute pas et m’ ouvrir les portes de la vie car jusqu’ ici je n’ ai fait que rêver attendre et chercher j’ ai flotté dans des doutes étranges et j’ ai déjà bien souffert sans oser vous le dire ",
"elle venait assez régulièrement à la visite ce n’ est pas une méchante fille dit le brigadier le plus souvent elle se contente d’ un ou amis réguliers ce n’ est que quand elle retombe à la rue que nous la retrouvons jean le garçon de bureau n’ avait pas quitté la pièce et il désigna quelque chose à le maigret cette dame a oublié son parapluie je sais —ah! —oui j’ en ai besoin et le commissaire se leva en soupirant alla fermer la fenêtre se campa le dos à le feu dans la pose qui lui était familière quand il avait besoin de réfléchir ",
"lui s’ était avancé la suppliait à le voix basse à le milieu de la rue son idée depuis longtemps était de la décider à le monter dans la chambre qu’ il occupait à le premier étage de l’ estaminet piquette une belle chambre qui avait un grand lit pour un ménage il lui faisait donc peur qu’ elle refusait toujours elle bonne fille riait disait qu’ elle monterait la semaine où les enfants ne poussent pas puis d’ une chose à une autre elle en arriva sans savoir comment à le parler de le ruban bleu qu’ elle n’ avait pu acheter ",
"les tuiles d’ airain s’ affaissèrent se dressait dans la lueur clamant son nom parmi la nuit tout l’ artemision fut un monceau rouge à le centre de les ténèbres les gardes saisirent le criminel on le bâillonna pour qu’ il cessât de crier son propre nom "
] |
mais entre ma ville et la mer il y avait une sorte de marais que d’ aussi loin qu’ il m’ en souvienne et certains de mes souvenirs plongent profondément dans le passé immédiat il était toujours question de drainer à le moyen de canaux sans doute ou de transformer en un vaste ouvrage portuaire ou de doter de cités ouvrières sur pilotis enfin d’ exploiter d’ une façon ou d’ une autre et de le même coup on aurait supprimé le scandale que constituait à les portes de leur grande cité un marais puant et fumant où s’ engouffrait chaque année un nombre incalculable de vies humaines les statistiques m’ échappent pour le moment et m’ échapperont sans doute toujours tellement cet aspect de la question me laisse indifférent et qu’ on ait bel et bien commencé les travaux et que certains chantiers même aient pu résister jusqu’ à le nos jours à le découragement à les échecs à la lente extermination de leurs effectifs et à l’ inertie de les pouvoirs publics je ne songerai jamais à le nier mais de là à affirmer que la mer venait laver les pieds de ma ville il y a une marge et | [
"et ce marais je le connaissais un peu pour y avoir risqué avec précaution ma vie à le plusieurs reprises à une période de ma vie plus riche en illusions que celle que j’ échafaude ici plus riche c’est-à-dire en certaines illusions en d’ autres plus pauvre de sorte qu’ il n’ y avait pas moyen d’ aborder ma ville directement par voie de mer mais il fallait débarquer bien à le nord ou à le sud et se lancer sur les routes vous vous rendez compte car les chemins de fer étaient encore à l’ état de projet vous vous rendez compte et maintenant ma progression toujours lente et pénible l’ était plus que jamais à le cause de ma jambe courte et raide celle qui depuis longtemps me faisait l’ impression d’ avoir atteint les limites de la rigidité mais allez vous faire foutre car elle se faisait plus raide que jamais chose que j’ aurais crue impossible et en même temps se raccourcissait chaque jour davantage mais surtout à le cause de l’ autre jambe qui elle aussi devenait rapidement raide de souple qu’ elle avait été mais ne se raccourcissait pas encore malheureusement car lorsque ",
"oh je ne m’ inquiétais pas exactement mais j’ étais embêté voilà car je ne savais plus sur quel pied me poser entre mes voltiges essayons de voir un peu clair dans ce dilemme la jambe raide suivez -moi bien elle me faisait mal c’ est une affaire entendue et c’ était l’ autre qui normalement me servait de pivot ou de pilier mais voilà que cette dernière de le fait de son raidissement sans doute qui n’ allait pas sans un certain branle-bas parmi les nerfs et tendons commençait à le me faire encore plus mal que l’ autre ",
"quelle histoire pourvu que je ne me foute pas dedans car l’ ancienne souffrance vous comprenez je m’ y étais en quelque sorte habitué oui en quelque sorte mais la nouvelle quoique de la même famille exactement je n’ avais pas encore eu le temps de m’ y ajuster n’ oublions pas non plus qu’ ayant une mauvaise jambe et puis une autre à le peu près bonne je pouvais ménager PROPN et en réduire les souffrances à le minimum à le maximum en me servant exclusivement de celle-ci grâce à le mes béquilles mais je n’ avais plus cette ressource ",
"car je n’ avais plus une jambe mauvaise et une à peu près bonne mais à le présent elles étaient mauvaises toutes les et la plus mauvaise à le mon sentiment était celle qui jusqu’ alors avait été bonne enfin relativement bonne et dont je n’ avais pas encore encaissé l’ altération de sorte que dans un sens si vous voulez j’ avais toujours une mauvaise jambe et une bonne ou plutôt une moins mauvaise sauf que la moins mauvaise à le présent n’ était plus la même que par le passé c’ était donc sur l’ ancienne mauvaise que souvent j’ avais envie de m’ appuyer entre mes coups de béquille car si elle restait extrêmement sensible elle l’ était quand même moins que l’ autre ou elle l’ était tout autant si l’on veut mais ne me faisait pas cet effet à le cause de son ancienneté ",
"mais je ne pouvais pas quoi? m’ appuyer dessus car elle se raccourcissait ne l’ oublions pas tandis que l’ autre tout en se raidissant ne se raccourcissait pas encore ou avec un tel retard sur sa camarade que c’ était tout comme tout comme je suis perdu PROPN ne fait rien si encore j’ avais pu la plier à le genou ou même à la hanche j’ aurais pu la rendre artificiellement aussi courte que l’ autre le temps d’ atterrir sur la vraie courte avant de reprendre mon élan mais je ne le pouvais pas quoi? la plier car comment la plier puisqu’ elle était raide ",
"j’ étais donc obligé de faire travailler la même jambe que par le passé quoiqu’ elle fût devenue sur le plan de la sensation tout à le moins la plus mauvaise de les et celle qui avait le plus besoin d’ être ménagée quelquefois il est vrai quand j’ avais le bonheur de tomber sur une route convenablement cambrée ou en tirant profit d’ un fossé pas trop profond ou de toute autre dénivellation pouvant servir je m’ arrangeais pour donner à ma jambe courte une temporaire rallonge et pour la faire travailler à la place de l’ autre mais il y avait si longtemps qu’ elle n’ avait travaillé qu’ elle ne savait plus s’ y prendre et je crois qu’ une colonne d’ assiettes m’ aurait été d’ un meilleur soutien qu’ elle elle qui m’ avait si bien soutenu quand j’ étais une larve d’ ailleurs il intervenait là je veux dire quand j’ exploitais ainsi les accidents de le terrain un autre élément de déséquilibre je parle de mes béquilles qu’ il m’ aurait fallu l’ une courte et l’ autre longue pour m’ empêcher d’ obliquer de la verticale ",
"non? je ne sais pas de le reste mes chemins à le moi étaient pour la plupart de petits sentiers dans la forêt se conçoit où les divergences de niveau si elles ne manquaient pas étaient trop confuses et suivaient des tracés trop erratiques pour pouvoir m’ être utiles mais à le fond que ma jambe pût chômer ou qu’ elle dût travailler y avait -il une si grande différence quant à la douleur je ne pense pas car celle qui ne faisait rien sa souffrance était constante et monotone ",
"tandis que celle qui s’ obligeait à le ce surcroît de souffrance qu’ était le travail connaissait cette diminution de souffrance qu’ était le travail suspendu l’ espace d’ un instant mais je suis humain je crois et ma progression s’ en ressentait de cet état de choses et de lente et pénible qu’ elle avait toujours été quoi que j’ aie pu en dire se transformait sauf votre respect en véritable calvaire sans limite de stations ni espoir de crucifixion je le dis sans fausse modestie et sans simon et m’ astreignait à des haltes fréquentes oui ma progression m’ obligeait à m’ arrêter de plus en plus souvent c’ était le seul moyen de progresser m’ arrêter et quoiqu’ il n’ entre pas dans mes chancelantes intentions de traiter à le fond comme ils le méritent pourtant ces brefs instants de l’ expiation immémoriale j’ en toucherai néanmoins quelques mots j’ aurai cette bonté afin que mon récit si clair par ailleurs ne s’ achève pas dans l’ obscurité dans l’ obscurité de ces immenses futaies de ces frondaisons géantes où je clopine écoute m’ allonge me relève écoute cl",
"mais les idées de suicide avaient peu de prise sur moi je ne sais plus pourquoi je croyais le savoir mais je vois que non l’ idée de strangulation en particulier aussi tentante qu’ elle soit j’ en suis toujours venu à le bout après une courte lutte je vais vous dire une chose je n’ ai jamais rien eu à les voies respiratoires à le part naturellement les misères inhérentes à le ce système oui les jours où l’ air qui contient de l’ oxygène paraît -il ne voulait plus descendre en moi ni descendu enfin se laisser expulser je pourrais les compter j’ aurais pu les compter ah oui mon asthme combien de fois j’ ai été tenté d’ y mettre fin en me tranchant une carotide ou la trachée-artère "
] | [
"on dirait même qu’ il défie le commissaire il semble dire: —certes vous passez pour avoir vos méthodes celles-ci sont lentes mon pauvre maigret elles sont vieillottes un juge d’ instruction n’ est pas nécessairement un imbécile et de son bureau il lui arrive de débrouiller des affaires que la police ne comprend pas maigret fume sa pipe en silence sans qu’ on puisse rien deviner de ses pensées j’ ai également envoyé une commission rogatoire à le saint-raphaël afin qu’ on se renseigne sur la vie que les lecloaguen menaient là-bas le mutisme de maigret l’ inquiète est -ce que le policier ne va pas prendre ombrage de cette sorte de concurrence et laisser tout en plan —vous m’ excuserez vous conviendrez avec moi qu’ une affaire comme celle-ci qui traîne en longueur irrite l’ opinion et que —vous avez très bien fait monsieur le juge je me demande seulement quoi? —rien je me trompe peut-être la vérité c’ est qu’ il est inquiet ",
"mais quand nous étions hors de vue elle sautait à le terre me caressait et me racontait ses chagrins de tous les jours pour soulager son coeur et pensant que je ne pouvais la comprendre c' est ainsi que j' appris que sa maman était restée de mauvaise humeur et maussade depuis l' aventure de le médaillon que pauline s' ennuyait et s' attristait plus que jamais et que la maladie dont elle souffrait devenait tous les jours plus grave l' incendie un soir que je commençais à le m' endormir je fus réveillé par des cris à le feu! inquiet effrayé je cherchai à le me débarrasser de la courroie qui me retenait ",
"aussitôt maurice courut chez lui à le moins il espérait trouver une lettre de marguerite femme et parisienne elle avait pu ne point se rappeler le nom d’ un obscur village de bretagne mais elle connaissait trop bien cette chère demeure où elle avait été si heureuse pour l’ avoir oubliée et d’ ailleurs n’ avait -elle pas promis n’ avait -elle pas juré d’ y revenir j’ ai reçu des lettres pour monsieur répondit le concierge à ses questions précipitées et je les ai montées comme monsieur me l’ avait recommandé en ou bonds maurice eut enjambé son escalier et sur son bureau il aperçut un paquet de lettres il sauta dessus ",
"madame de PROPN obtint pour ses fils de les places à les quatre-nations et de ses filles furent élevées à le PROPN la quatrième qui était très-délicate et d’ une charmante figure madame de senneville la garda avec elle pendant quelque temps mais la prieure de les bénédictines de PROPN la lui demanda julienne c’ était le nom de cette jeune personne entra pensionnaire à l’ abbaye puis postulante et devait prendre l’ habit sous peu de jours lorsque et dom vinrent à le château de senneville dont les revenus grevés de les tiers étaient beaucoup plus onéreux qu’ utiles à la baronne mais elle le gardait parce qu’ elle y avait été élevée et qu’ elle y avait passé des jours fort heureux avec le baron qui malgré qu’ il fût beaucoup plus âgé qu’ elle n’ en était pas moins un excellent mari ",
"d’ un placard elle sortit un paquet dont tout d’ abord je ne devinai pas la nature puis elle fit manœuvrer une pompe à le pneu pneu à le pneu non je me trompe peu à le peu et sous l’ action de l’ air comprimé l’ amas confus se souleva et prit une forme que je reconnus bientôt c’ était la statue de le colonel en baudruche chapitre où s’ arrêtera la publicite a l’ heure où ce livre paraît et d’ ailleurs depuis pas mal de mois on travaille lentement mais sûrement à le remplacer de vieux kiosques par des kiosques neufs ",
"je suis là moi et à le besoin je vous aiderai pour mettre ce vieux lardon à la raison .l’ air fanfaron qu’ elle avait pris en parlant me fit éclater de rire –j’ espère bien ne pas être obligée d’ avoir recours à le ton office tu me parais trop redoutable mais elle d’ une voix sérieuse reprit lentement n’ ai guère envie de rire ce soir mignonne j’ ai fait moi aussi mes petites observations aujourd’hui tout ce que j’ ai vu n’ est pas pour m’ inspirer grande confiance en votre tuteur fis -je subitement intéressée ",
"nous nous sommes retrouvés le lendemain à le même endroit il m’ a tendu une enveloppe le compte y était à le lieu de lui remettre les papiers je me levai et déguerpis on hésite à le employer de tels procédés; et puis on s’ y habitue ",
"je mettais en toute hâte un peu d’ ordre entre une foule d’ idées qui ne me semblaient pour la plupart ni claires ni consolantes l’ argent avait été jusqu’ ici de le moins je le croyais le seul principe de nos disgrâces aussi loin que mon souvenir pouvait remonter dans la nuit nous avions lutté sans réserve bien serrés les uns contre les autres notre infortune était pure de tout calcul bas de toute pensée égoïste et je pensais de tout mensonge dans notre pauvreté courageuse il n’ y avait eu jusqu’ ici que sacrifice mutuel et misère partagée ce passé triste et respectable me parut soudain corrompu ",
"de même il fut impossible d’ identifier le cadavre de la morte ses vêtements son linge n’ offraient aucune marque quant à son visage on l’ ignorait cependant des émissaires de la sûreté remontaient en sens inverse la route nationale suivie par les acteurs de ce drame mystérieux mais qui prouvait que dans le courant de la nuit précédente l’ automobile eût justement suivi cette route ",
"–allez à le diable alors et il continua son chemin –quel est ce monsieur me demanda louis pour me dire visiblement quelque chose –mais c’ est d... un de nos amis garçon de beaucoup d’ esprit quoiqu’ il soit gérant d’ un de nos premiers journaux –monsieur s’ écria louis monsieur vous le connaissez –sans doute "
] |
puis elle pria de nouveau et marcha parmi les ruines interrogeant avec anxiété le sentier par où joseph devait revenir peu à le peu une inquiétude plus poignante surmontait son courage elle regardait la lune qu’ elle avait vue se lever et qui maintenant s’ abaissait vers l’ horizon l’ air en devenant plus humide et plus froid lui annonçait l’ approche de l’ aube et joseph ne revenait pas après avoir lutté aussi longtemps que ses forces le lui permirent elle perdit courage et s’ imaginant qu’ andré était mort elle s’ enveloppa la tête dans le manteau de joseph pour étouffer ses cris | [
"puis elle s’ apaisa un peu en songeant que dans ce cas joseph n’ ayant plus rien à le faire auprès de son ami serait de retour vers elle mais alors elle se persuada qu’ andré était mourant et que joseph ne pouvait se résoudre à l’ abandonner dans la crainte de revenir trop tard et de le trouver mort cette idée devint si forte que les minutes de son impatience se traînèrent comme des siècles enfin elle se leva avec égarement jeta le manteau de joseph sur le pavé et se mit à le courir de toutes ses forces dans le sentier de la prairie elle s’ arrêta ou fois pour écouter si joseph n’ arrivait pas à sa rencontre ",
"mais n’ entendant et ne voyant personne elle reprit sa course avec plus de précipitation et franchit comme un trait les portes de le château de morand .dans l’ agitation d’ une si triste veillée tous les serviteurs étaient debout toutes les portes étaient ouvertes on vit passer une femme vêtue de blanc qui ne parlait à le personne et semblait voler à le travers les cours la vieille cuisinière se signa en disant notre jeune maître est achevé voilà son esprit qui passe .–non dit le bouvier qui était un homme plus éclairé que la cuisinière ",
"si c’ était l’ âme de notre jeune maître nous l’ aurions vue sortir de la maison et aller à le cimetière tandis que cette chose-là vient de le côté de le cimetière et entre dans la maison doit être sainte solange ou sainte sylvie qui vient le guérir est avis observa la laitière que c’ est plutôt l’ âme de sa pauvre mère qui vient le chercher .–disons un ave pour tous les reprit la cuisinière et ils s’ agenouillèrent tous les sous le portail de la grange .pendant ce temps geneviève guidée par les lumières qu’ elle voyait à les fenêtres ou plutôt entraînée par cette main invisible qui rapproche les amants se précipitait palpitante et pâle dans la chambre d’ andré mais à le peine en eut -elle passé le seuil que le marquis s’ élançant vers elle avec fureur s’ écria en levant le bras d’ un air menaçant qu’ est -ce que je vois la ̀? qu’ est -ce que cela veut dir hors d’ ici intrigante effrontée ",
"espérez -vous venir débaucher mon fils jusque dans ma maison il est trop tard je vous en avertis; il est mourant grâce à le vous mademoiselle pensez -vous que je vous en remercie geneviève tomba à le genoux «je n’ ai pas mérité tout cela dit -elle d’ une voix étouffée ",
"mais c’ est égal dites -moi ce que vous voudrez pourvu que je le voie laissez -moi le voir et tuez -moi après si vous voulez –que je vous le laisse voir misérable s’ écria le marquis révolté d’ une semblable prière êtes -vous folle ou enragée avez -vous peur de ne pas nous avoir fait assez de mal et venez -vous achever mon fils jusque dans mes bras ?la voix lui manqua un mélange de colère et de douleur le prenant à la gorge geneviève ne l’ écoutait pas ",
"elle avait jeté les yeux sur le lit d’ andré et le voyait pâle et sans connaissance dans les bras de le médecin et de le curé elle ne songea plus qu’ à le courir vers lui et se levant elle essaya d’ en approcher malgré les menaces de le marquis .«jour de dieu maudite créature s’ écria -t-il en se mettant devant elle si tu fais un pas de plus je te jette dehors à le coups de fouet –que dieu me punisse si vous y touchez seulement avec une plume dit joseph en se jetant entre eux marquis recula de surprise joseph! dit -il tu prends le parti de cette vagabonde ne trouvais -tu pas que j’ avais raison de la détester et d’ empêcher andré –c’ est possible interrompit joseph; mais je ne peux pas entendre parler à une femme comme vous le faites; sacredieu! monsieur de morand vous ne devriez pas apprendre cela de moi ",
"–j’ aime bien que tu me donnes des leçons reprit le marquis allons! emmène -la à tous les diables et que je ne la revoie jamais –geneviève dit joseph en offrant son bras à la jeune fille venez avec moi je vous prie ne vous exposez pas à de nouvelles injures –ne me défendrez -vous pas contre lui? répondit refusant avec force de se laisser emmener ",
"ne lui direz -vous pas que je ne suis ni une misérable ni une effrontée dites-lui joseph dites-lui que je suis une honnête fille que je suis geneviève la fleuriste qu’ il a reçue une fois dans sa maison avec bonté dites-lui que je ne peux ni ne veux faire de mal à le personne que j’ aime andré et que j’ en suis aimée mais que je suis incapable de lui donner un mauvais conseil monsieur le marquis demandez à le m. marteau si je suis ce que vous croyez laissez -moi approcher de le lit d’ andré ",
"si vous craignez que ma vue ne lui fasse de le mal je me cacherai derrière son rideau mais laissez -moi le voir pour la dernière fois après vous me chasserez si vous voulez mais laissez -moi le voir vous n’ êtes pas un méchant homme vous n’ êtes pas mon ennemi; que vous ai-je fait vous ne pouvez maltraiter une femme accordez -moi ce que je vous demande en parlant ainsi geneviève était retombée à le genoux et cherchait à s’ emparer d’ une de les grosses mains de le marquis elle était si belle dans sa pâleur avec ses joues baignées de larmes ses longs cheveux noirs qui dans l’ agitation de sa course étaient tombés sur son épaule et cette sublime expression que la douleur donne à les femmes que joseph jugea sa prière infaillible il pensa que nul homme si affligé qu’ il fût ne pouvait manquer de voir cette beauté et de se rendre "
] | [
"pour rien à le monde il n’ eût avoué à le nikanor que lui aussi avait songé à l’ ours qu’ il traversait la forêt —laissons cela reprit -il ces détails sont sans importance ce qui importe c’ est décision que tu vas prendre relativement à le ton avenir or comme il n’ est rien de plus\\n' difficile que de se décider je vais le faire pour toi dès que tes affaires réglées avec l’ archevêché tu viendras avec moi à l’ étranger et tu y resteras le temps\\n' nécessaire pour apprendre à le voir clair à le fond de toi-même ",
"cette excellente amie ne comprend pourtant rien à le ma résistance et comme mon père devait aller toucher à le argenton le terme de sa petite pension elle a exigé tout à le coup ce matin qu’ il m’ emmenât pour me présenter à le quelques personnes de sa connaissance «nous ne savons pas résister à le janille et nous sommes partis mais mon père grâce à le ciel ne s’ entend pas à le trouver des maris et je saurai si bien l’ aider à n’ y point penser que cette promenade n’ aura aucun but vous voyez bien monsieur émile qu’ il ne faut point faire la cour à une fille qui n’ a pas d’ illusion et qui se destine à le célibat sans regret et sans honte je pensais que vous l’ aviez compris et que votre amitié ne chercherait jamais à le troubler mon repos oubliez donc cette folie qui vient de vous passer par l’ esprit et ne voyez en moi qu’ une sœur qui ne s’ en souviendra pas si vous lui promettez de l’ aimer tranquillement et saintement pourquoi nous quitteriez -vous ",
"sylvain revêtit également son costume de montagnard ils furent bientôt prêts à le partir alors à le moment de s’ éloigner hermine songea à le petit enfant qu’ elle allait abandonner et elle ne put s’ empêcher de penser qu’ il serait mal soigné quand elle ne pourrait plus veiller sur lui; et pourtant elle devait d’ abord se dévouer à son frère dont la santé devenait si mauvaise chez mosco elle ne voulut pas de le moins quitter le bébé sans l’ embrasser et s’ approchant sur la pointe de les pieds de la corbeille ou ̀ il dormait elle déposa un baiser sur son front que ne puis -je l’ emporter avec moi le pauvre chéri! pensa -t-elle en le quittant à le regret ",
"comme il avait les cheveux ras et le teint presque noir– je ne reconnus pas tout de suite mon ancien camarade de valvert marc il me sourit puis il se leva PROPN à le ans était avec mc PROPN l’ un de les meilleurs joueurs de hockey de le collège il s’ arrêta devant moi intimidé ",
"à le début j’ ai essayé de résister un peu de publier des articles d’ investigation je me prenais pour un américain ils m’ ont vite fait comprendre que si je voulais rester dans ce métier il fallait que je me calme un journal local c’ est quasiment un journal officiel pourquoi chercher les complications ",
"nous crions: à le secours nous courons les chiens courent après noua nous attrapent se jettent sur nous l' un après l' autre déchirent nos vêtements nous barrent le chemin et nous forcent en aboyant après nous à le retourner sur nos pas un bonhomme sort de la maison et appelle les chiens les chiens nous quittent et l' homme vient à le nous —mes chiens vous ont fait peur messieurs mesdemoiselles faites excuse! ils sont jeunes ils sont joueurs ",
"depuis ou jours le père mathurin était entre la vie et la mort il avait été amené à le cet état doucement et sans secousses par un affaiblissement graduel dont nos lecteurs connaissent la cause quand il eut appris le départ de sa fille il prit en dégoût la vie et le travail il passait ses journées dans la chambre de louise et il fallait que le père bourdois vînt l’ y chercher et l’ entraînât pour lui faire prendre quelque nourriture parfois cédant à les exhortations de son ami il retournait à son bateau à l’ autre louise qui l’ attendait tristement échouée sur le pavé ",
"il n’ y avait pas de sentier il fallait marcher sur les rails et allaient vers l’ arrière-plan que le crépuscule avalait PROPN énonça des banalités sur la végétation je lui secouai l’ épaule ",
"car il était raisonnable disent les archives de le chapitre que comme ce grand saint a donné la lumière de la foi à le peuple de senlis ainsi la ville lui offre la lumière matérielle les chanoines de notre-dame ceux de saint-frambourg arrivent de leurs chapes après eux l’ abbé de PROPN et son clergé vêtus de robes blanches doublées de rouge et de capuchons rouges en mémoire de le martyre de leur saint le clergé de sainte-geneviève de PROPN de saint-pierre le prieur de les cordeliers celui de PROPN avec chanoines tous se rangent dans le chœur; après le clergé se placent messieurs de thoré de boutteville toute la noblesse les échevins et une grande multitude de peuple qui encombre les nefs et se presse à les portes alors les chanoines de saint-rieul entonnent le magnificat: puis le doyen le chantre et chanoines apportent solennellement la châsse de la chapelle ou elle était et la posent sur une table disposée à le cet effet près de les marches de le maître-autel au-dessous de le dais préparé par les échevins a l’ instant les orgues résonnent sous les voûtes l",
"il est entré dans la ds. nous l’ avons entendu ouvrir la boîte à le gants et cogner dans la pénombre contre le tableau de bord il y a encore eu un bruit de plastique brisé un imperceptible cliquetis pomme est sorti à le reculons il a jeté ce qui devait être un tournevis dans les broussailles et il est revenu épauler daniel ils se sont redressés ensemble doucement daniel avec une grimace abominable "
] |
autrement que viendrais -je faire dans cette chambre c’ est juste dit le prince et à le part lui murmura -t-il sourdement c’ était le roi —vous dites monseigneur | [
"reprit l’ archer croyant que ces paroles s’ adressaient à le lui —je vous demande monsieur comment vous avez fait pour trouver cette chambre puisque vous avouez vous-même ne pas connaître le louvre —oh bien simplement monseigneur j’ ai entrouvert la portière et suivi des yeux la personne qui venait mettre la clef ",
"la clef mise elle a continué son chemin et a disparu à l’ extrémité de le corridor alors j’ allais me hasarder à le mon tour quand j’ ai entendu des pas qui s’ approchaient je me suis recaché derrière ma tapisserie un homme a passé devant moi dans l’ obscurité l’ homme passé je l’ ai suivi des yeux à le son tour et l’ ai vu s’ arrêter à la porte de cette chambre la pousser entrer alors je me suis dit cet homme c’ est le roi je n’ ai pris que le temps de recommander mon âme à le dieu j’ ai fait le chemin que venaient de m’ indiquer chacun à son tour la femme et l’ homme ",
"j’ ai trouvé non seulement la clef à la porte mais encore la porte entrouverte je l’ ai poussée je suis entré ne voyant personne j’ ai cru que je m’ étais trompé que l’ homme que j’ avais vu familier de le louvre était entré dans quelque pièce voisine j’ ai cherché un endroit pour me cacher j’ ai vu un lit vous savez le reste monseigneur ",
"—oui morbleu je le sais mais —silence monseigneur quoi pour cette fois on vient j’ ai votre parole monsieur et moi la vôtre monseigneur ",
"les mains de les hommes se touchèrent un pas léger un pas de femme se posa timidement sur le tapis —mlle de saint-andré dit tout bas le prince à le ma gauche en ce moment une porte s’ ouvrit à l’ autre bout de l’ appartement un jeune homme un enfant presque entra —le roi dit tout bas l’ écossais à le ma droite ",
"—morbleu murmura le prince en voilà un je l’ avoue dont j’ étais loin de me douter chapitre les poètes de la reine mère l appartement quecatherine de médicis occupait à le louvre tendu d’ étoffes brunes entouré de boiseries de chêne de couleur sombre la longue robe de deuil que comme veuve de quelques mois elle portait en ce moment et qu’ elle porta d’ ailleurs tout le reste de sa vie faisait à le première vue une funèbre impression mais il suffisait de lever la tête au-dessus de le dais sous lequel elle était assise pour s’ assurer qu’ on n’ était point dans une nécropole ",
"en effet au-dessus de ce dais rayonnait un arc-en-ciel entouré d’ une devise grecque que le roi avait donnée à sa bru et qui pouvait comme nous croyons déjà l’ avoir dit ailleurs se traduire par ces mots j’ apporte la lumière et la sérénité en outre si cet arc-en-ciel comme un pont jeté entre le passé et l’ avenir entre un deuil et une fête n’ eût pas suffi à le rasséréner l’ étranger introduit tout à le coup dans cet appartement il n’ eût eu qu’ à le baisser les yeux de le dessus au-dessous de le dais et qu’ à le regarder entourée de jeunes femmes que l’on appelait la pléiade royale la vraiment belle créature qui était assise dans ce fauteuil et qui avait nom catherine de médicis née en la fille de laurent entrait déjà dans sa quarantième année et si la couleur de ses vêtements rappelait la mort dans sa toute froide rigidité ses yeux vifs perçants rayonnant d’ un éclat surnaturel révélaient la vie dans toute sa force et dans toute sa beauté en outre la blancheur d’ ivoire de son front l’ éclat de son teint la pureté la noblesse la sévérité de l",
"mais elle devina bientôt sous quel souffle il venait d’ éclore près de la reine était monseigneur le cardinal de lorraine archevêque de reims et de narbonne évêque de de toul et de verdun de thérouanne de luçon de valence abbé de saint-denis de fécamp de cluny de marmoutiers le cardinal de lorraine dont nous avons eu déjà à le nous occuper presque autant de fois que nous nous sommes occupé de la reine catherine vu la place importante qu’ il tient dans l’ histoire de la fin de le xvi e siècle ce cardinal de lorraine second fils de le premier duc de guise frère de le balafré ce cardinal de lorraine l’ homme sur lequel toutes les grâces ecclésiastiques connues et inconnues en france se répandirent à la fois l’ homme enfin qui envoyé à le rome en avait produit une telle sensation dans la ville pontificale par sa jeunesse sa beauté sa grâce sa taille majestueuse son train magnifique ses manières affables son esprit son amour de la science que tous ces dons reçus de la nature perfectionnés et encadrés par l’ éducation avaient justifié le don de la pourpre roma",
"né en il avait à l’ époque où nous sommes arrivés ans c’ était un cavalier prodigue et magnifique superbe et libéral répétant avec sa commère catherine quand on leur reprochait l’ épuisement de les finances il faut louer dieu de tout mais il faut vivre sa commère catherine puisque nous lui avons donné ce nom familier était bien en effet sa commère dans toute l’ acception de le mot à le cette époque elle n’ eût pas fait un pas sans consulter m. le cardinal de lorraine "
] | [
"le plus sûr est de hasarder cette fuite —je ne pourrai pas parvenir jusqu’ à le damas —tu seras l’ étoile de le désir qui guide la caravane et là-bas je ne serai plus une reine —partage ma fortune embellis mon destin sois l’ arc-en-ciel de nos jours orageux et je nous prophétise un avenir royal ",
"d’ abord je vous serai reconnaissante de ne pas mettre dans la tête de cette enfant dont je réponds devant dieu des billevesées romanesques d’ amourette elle n’ a pas de fortune elle ne peut pas courir le risque de se trouver mariée par amour à un homme pauvre avec une demi-douzaine d’ enfants mais ne la dotons -nous pas fit le comte un peu ému par le spectacle évoqué devant lui de cet intérieur pauvre avec une demi-douzaine d’ enfants —nous la dotons certainement mais vous ne voulez pas dépouiller vos enfants pour une personne qui après tout nous est étrangère à le y bien regarder sans dépouiller nos enfants dit le comte qui avait bon cœur et qui pensa à le leur million de revenu on pourrait je crois bien donner à le vassilissa la satisfaction de se marier selon son cœur quelle que soit la fortune la comtesse regardait son mari avec résignation attendant la fin de sa phrase dans un esprit de mortification si évident que le comte ne voulut pas la faire souffrir plus longtemps et s’ arrêta net —nous lui donnons roubles et un joli trousseau dit la comtesse douzaines de",
"je fais une supposition et je dis que vous avez fait pour votre parti autant et plus qu’ un général en conséquence ce sera pour nous une fort bonne affaire que de vous mettre à l’ ombre pour le moment et pour vos amis ce sera une vraie perte cette réponse fut faite sur un ton significatif qui donna beaucoup à le réfléchir à le prisonnier il regarda fixement le français pendant quelques minutes puis il lui dit vous pourriez bien avoir raison votre intention est d’ attaquer presqu’ isle ",
"fantôme combien en as-tu entraînés avec toi dans l’ ombre combien se sont accrochés malheureux fous à le pan glorieux de ton linceul quand donc la lanière aigue d’ un sceptique robuste te fouettera -t-elle jusqu’ à te faire mourir immortalité fatale bourreau qui promets un trône et mène par le ruisseau et l’ hôpital jusqu’ à le trou commun où les squelettes se gênent mais son ambition exaltait son courage et non point son orgueil sous prétexte d’ attendre l’ inspiration il n’ insultait pas pendant les intervalles ses voisins et ne courait pas le ruisseau ou le cabaret il allait à le café pour lire les journaux bien pensants ",
"consécutivement est -il français? demande -t-il d’ un air soucieux —oh passez la paluche je lui fais vous savez moi je suis pas un puriste de le langage l’ académie c’ est à l’ étage au-dessus —bien poursuit -il consécutivement à le cet attentat car c’ est le terme qui convient n’ est -ce pas —exactement dis -je non sans noblesse —nous avons arrêté personnes à le titre d’ otages ",
"sur la fin de le festin les têtes étant échauffées on ouvrit avant le bal le ban de les chansons et de les gaudrioles comme c’ était alors la mode à le dessert robert par ses bouffonneries ses imitations ses boniments son comique ingénieux se montra un protée à les multiples aspects et son succès fut chaud même dans ce monde de gens de théâtre dont c’ est le métier de faire rire il ne sait aucun rôle observait un vieux routier des planches il ne sait que le sien mais le mâtin qui l’ improvise et le crée comme il le joue il le jouait si bien que la gentille danseuse s’ en fut enivrée d’ espérance à son bras vers le nid qui les attendait et où elle croyait trouver la félicité lorsqu’ elle quitta paris pour le long engagement qu’ elle avait contracté robert fut de la troupe nomade il y avait obtenu un emploi de second régisseur le régisseur parlant à le public qui était tout à le fait dans ses moyens ",
"nini très-friande zozo tremper ses petits doigts dans la sauce et barbouiller ses joues de confitures très-contente appeler et admirer acajou et nini travailler ou heures par jour pas davantage jamais fouetté ",
"croyez -vous qu’ il s’ agisse d’ une simple prison non pas croyez -moi les jours de votre altesse sont en danger sauvez mon frère! sauvez l’ impératrice c’ est tout ce que je vous demande s’ écria alexandre en suis -je le maître? dit l’ ordre n’ est -il pas pour eux comme pour vous une fois arrêtés une fois en prison qui vous dit que des courtisans trop pressés en croyant servir l’ empereur n’ iront pas au-devant de ses volontés ",
"soit c' était moi qui l' avais fait qui mentais et la question était la même pourquoi? dans quel intérêt je finissais par hausser les épaules avec une feinte désinvolture et dire que bon puisque cette cigarette était là je n' avais plus qu' à la fumer ce que je faisais mais je restais surpris et déçu de ce qu' à les yeux de les autres il ne semblait pas s' être passé autre chose que les gestes habituels d' un fumeur sortir une cigarette et l' allumer ce qu' ils faisaient tous et que je désirais faire sans l' oser on aurait dit que cette contorsion par laquelle je voulais à la fois affirmer que je fumais et que si je le faisais c' était à la suite de circonstances tout à le fait spéciales en somme qu' il ne s' agissait pas de ma part d' un choix dont je redoutais qu' on se moque ce à quoi nul ne songeait mais d' une obligation liée à un mystère que tout ce petit cirque n' avait été remarqué par personne ",
"PROPN approcha d’ un pas prudent l’ opération prenait un aspect magique a présent ferme les yeux et place le doigt à le hasard sur une page suivit une hésitation beaucoup plus longue et l’ ordre dut être réitéré fais ce que je te dis nora "
] |
la rue que habite est une très vieille petite rue haut perchée sur le bord d’ un ravin qui semble la nuit n’ avoir plus de fond a on ne trouve pas comme à le alger de ces belles habitations mauresques d’ autrefois qui gardent dans leur décrépitude le charme de leur splendeur morte cette maison de suleïma est sordide et misérable d’ abord nous traversons une cour de les miracles puis des corridors où elle m’ entraîne par la main parce qu’ il fait noir et nous montons par une échelle je me laisse conduire en tenant dans l’ obscurité cette main frêle de jeune fille | [
"déjà elle m’ impressionne cette pauvre petite main de prostituée parce que j’ ai vu à le jour qu’ elle a du henné sur les ongles comme une autre main orientale que j’ ai bien adorée un grenier avec une natte un matelas blanc et une couverture arabe c’ est la chambre de suleïma elle allume une petite lampe de cuivre par terre puis fait signe que nous sommes chez nous et me voici à le demi étendu sur cette couche contemplant qui est debout devant moi éclairée en dessous par la flamme de sa lampe elle est svelte comme une forme grecque dans ses longs vêtements blancs ",
"elle a relevé ses bras nus au-dessus de sa tête et son ombre qui monte à le plafond noir ressemble à une ombre d’ amphore elle me regarde en souriant et son sourire est doux et bon son regard n’ a plus de le tout l’ effronterie de la rue c’ est une chose qu’ on lui a apprise cette effronterie-là et cela ne lui est pas naturel avec ses yeux trop grands et la régularité exquise de ses traits elle a l’ air ce soir d’ une madone brune ",
"elle ne sait pas encore bien faire son métier sans doute; car autrement pour sûr elle serait moins pauvre quand elle va et vient par la chambre elle a ce léger balancement des hanches qui est toute la grâce d’ une femme et que chez nous les hauts talons et les étroites chaussures ont changé en autre chose d’ artificiel les femmes antiques devaient avoir ce balancement qui n’ est possible qu’ avec des pieds nus ses vêtements sont imprégnés de cette odeur qu’ ont toutes les femmes d’ orient même les plus pauvres ",
"il semble aussi qu’ elle sente le désert et ses mouvements de petite fille nerveuse encore maigre ont par instants une souplesse et une élasticité de sauterelle il y a ces ou mêmes questions éternelles échangées toujours entre êtres qui vont se livrer l’ un à l’ autre lorsqu’ ils ne sont pas rapprochés par le vice tout seul lorsqu’ il y a encore chez eux un peu de ce quelque chose qu’ on a appelé l’ âme on veut savoir d’ où on vient qui on est qui on a été cette curiosité est un reste de pudeur et comme une aspiration vers de le vrai amour nous causons tous dans un sabir un peu espagnol ",
"elle l’ a appris avec les petites juives dit -elle et en le parlant elle y met partout hors de propos les aspirations dures de la langue de le désert les morceaux de sucre à la porte de le café soubiran oui elle croit bien qu’ elle commence à s’ en souvenir mais elle était si petite alors elle s’ est assise en croisant les jambes pour chercher plus à son aise dans sa mémoire comme si c’ était très important et puis réflexion faite elle déclare que non; je lui ai conté une histoire cela ne peut pas être moi il y a trop longtemps que cela se serait passé et je n’ aurais pas l’ air si jeune de le reste depuis cette époque elle a fait un long séjour dans l’ intérieur son père l’ avait ramenée dans le cercle de biskra son pays là-bas très loin dans le sud ",
"d’ abord on a marché longtemps à le pied et puis on a fait route avec une caravane PROPN était sur un chameau avec des dames arabes on est passé dans le pays ou il n’ y a plus que des sables oui moi aussi je le connais ce pays où il n’ y a plus que des sables je m’ y suis enfoncé plus loin que par le soudan noir et j’ y ai souffert je le retrouve à le mesure qu’ elle en parle avec sa simplicité d’ enfant ",
"et pendant que mes yeux se ferment et que la petite lampe s’ éteint je vois très bien sous le ciel éternellement bleu et sur les sables roses passer cette caravane ilya des grillons qui chantent dans le mur c’ est un bruit d’ été et cela porte bonheur vers le milieu de la nuit nous entendons au-dessous de nous quelqu’un bouger l’ échelle craque et remue et s’ éveille inquiète: as-tu de l’ argent dans tes vêtements ",
"dit -elle puis elle se lève pour le cacher sous notre oreiller mon père pourrait venir avec son frère te le prendre! je me levai dès que le ciel parut blanchir ne voulant pas voir ce bouge ou ̀ j’ avais dormi dans l’ obscurité encore je descendis cette échelle je traversai un couloir en tâtant les murs et puis une cour ",
"j’ ouvris une vieille porte à le verrou de fer et me trouvai dans la rue PROPN encore endormie sentait bon l’ air de le matin était pur et délicieux je dominais un ravin plein d’ aloès je me couchai à le bord le fond en était encore indistinct perdu dans l’ obscurité noire "
] | [
"mais il se tut. que lui aurait -il dit? il fit ou pas qui l’ éloignèrent d’ elle –où vas -tu? où vas -tu? dit le fantôme d’ une voix plus faible s’ arrêta mais ne se tourna point vers elle il s’ arrêta se courba sous une rafale de vent et de pluie ",
"ses talents et sa beauté lui avaient valu bien des succès auprès de les femmes qu’ il aimait collectivement autant qu’ il convenait à son âge mais parmi lesquelles il n’ en distinguait encore aucune ce goût était d’ ailleurs subordonné en lui à le ceux de la musique et de la poésie qu’ il cultivait depuis l’ enfance et où il lui paraissait plus difficile et plus glorieux de réussir qu’ en galanterie puisque la nature lui épargnait les difficultés que les hommes aiment à le vaincre homme complexe comme tant d’ autres il se laissait facilement séduire par les douceurs de le luxe sans lequel il n’ aurait pu vivre de même qu’ il tenait beaucoup à les distinctions sociales que ses opinions repoussaient aussi ses théories d’ artiste de penseur de poëte étaient -elles souvent en contradiction avec ses goûts avec ses sentiments avec ses habitudes de gentilhomme millionnaire mais il se consolait de ces non-sens en les retrouvant chez beaucoup de parisiens libéraux par intérêt aristocrates par nature ",
"pourquoi dieudonné l’ avait -il appele et si il retira son pardessus alla prendre de l’ alka-seltzer dans un placard emplit à le demi un verre d’ eau en buvant il regarda la cour grisâtre triste sale les charbonniers qui empilaient des sacs de boulets sur les camions délabrés juste bons pour la casse qui menaçaient à le tout moment de le laisser en rade et seraient bientôt inutilisables il en était de même pour toute la taule les murs de les entrepôts s’ écroulaient l’ installation électrique était à le refaire et c’ était tout juste si osait faire entrer les gros clients dans son bureau miteux ",
"—toi garçon s' écria -t-il —tu reviendrais avec moi! nous ferions une affiche où nous mettrions pour la rentrée de jean nom d' un cœur que faut -il te promettre —que vous enverrez paître le garnier de clérambault et sa marquise —pour te ravoir mon neveu dit barbedor avec effusion —j' enverrais paître paris et la banlieue je te promets cela et encore autre chose demande demande on ne te refusera rien perdreau dit goliath et bergasse dit l' enclume de béziers sont tous à le paris le bourreau de les fendants aussi et encore le boxeur de covent-garden à le londres faisons l' affiche pour dimanche nous en enverrons une à le jockey-club une à tortoni une à le café anglais j' irai moi-même à la porte de le cirque demain soir dire un mot à ces messieurs tu lutteras avec goliath et avec l' enclume et tu les tomberas nom d' un cœur tu feras assaut à le sabre avec le bourreau et tu le chatouilleras ah! mais tu boxeras contre qui s' en ira plus rouge qu' une carotte et ne le ménage pas fils c' est un angliche ",
"quel mariage lugubre monsieur il eut lieu la nuit sans pompe aucune dans une église de village dans une mairie de village il n’ y avait pour assistants que ou personnes de la famille m. et moi nous lisions la colère et le mépris dans tous les regards déjà la veille on nous avait fait signer malgré les protestations de ma mère un contrat qui me privait de la plupart de mes droits à l’ héritage de mes parents ",
"a m’ embête ces mots-là dit -il reprenant la conversation c’ est trop abrégé alors a comme tout ce qui est abrégé il n’ y a pas de quoi j’ en ai vu de l’ héroïsme hein alors je peux dire tenez une fois j’ étais en chaland sur le débo j’ accompagnais l’ impôt en nature du riz qu’ on faisait rentrer à le tombouctou vous connaissez le débo n’ est -ce pas ",
"on le trouva caché sous les voûtes de l’ église et baigné de larmes il offrit sa démission trappe qui jusqu’ alors ne l’ avait point voulu accepter l’ accepta PROPN dom gervaise voulut retirer sa démission il alla parler à le fontainebleau à le père lachaise se prévalant d’ un certificat que lui avait donné l’ ancien abbé et disant que l’ esprit de PROPN trappe était tout à le fait affaibli qu’ il avait auprès de lui un secrétaire extrêmement janséniste le père lachaise eut peur il changea d’ opinion sur l’ ancien solitaire PROPN vit m.dechartres m.dechartres en écrivit à le mmedemaintenon ",
"–moi n\\' oublie pas que je suis plus jeune que vous autres tu ne l\\ avais jamais vue couler avant de répondre peut-être une fois quand j\\' étais petit à la chasse avec mon père nous avions bu dans un petit ruisseau je crois que c\\' était celui-là ",
"je passai quelques jours à le cordoue on avait indiqué certain manuscrit de la bibliothèque de les dominicains où je devais trouver des renseignements intéressants sur fort bien accueilli par les bons pères je passais les journées dans leur couvent et le soir je me promenais par la ville à le cordoue vers le coucher de le soleil il y a quantité d\\' oisifs sur le quai qui borde la rive droite de le guadalquivir on respire les émanations une tannerie qui conserve encore antique renommée de le pays pour la préparation de les cuirs ",
"à le son d’ un tout petit turlutu mystérieux et comme venu de très loin qui sortit de cette énorme flûte archaïque les hommes commencèrent de se mouvoir gravement en cadence on entendit bien çà et là quelques rires bêtes s’ échapper de dessous des chapeaux élégants mais la majorité de le public même des plus vulgaires touristes était conquise et s’ intéressait un silence se fit autour de cette danse presque silencieuse tandis que les espadrilles légères de les souletins effleuraient sans bruit le sol de la place l’ esprit de les âges passés venait de s’ éveiller encore une fois à le son de la flûte communiquant à les délicats un frisson inattendu et imposant à les plus grossiers une sorte de respect quand même réguliers comme des automates les souletins exécutaient des pas compliqués et rapides sur un rythme triste par instants un saut nerveux les élevait de terre tous ensemble "
] |
la ficelle le ciel un coup de tonnerre retentit et les chevaux se cabrant parurent s’ envoler tandis qu’ une violente pluie commençait à s’ abattre mais modeste n’ était nullement incommodé l’ eau ruisselait autour de son attelage miraculeusement préservé tout à le coup un arc-en-ciel illumina le faîte de la colline cet arc-en-ciel était un palais de verre dont les fenêtres resplendissaient irisées par les rayons obliques traversant les millions de gouttes éparses dans l’ air | [
"et ce fut à le milieu de cette pluvieuse féerie que modeste parvint sans qu’ une rosée même légère eût terni la broderie de ses habits devant le château de cristal l’ attendait irvine un roi comme tout le monde il y avait un roi qui était fatigué de son royaume si fatigué qu’ un jour il décampa incognito vers de les pays où il ne serait plus roi mais seulement simple citoyen parcourir les routes sans cortège entrer dans les villes sans y être annoncé le surprit d’ abord comme une chose étrange puis il s’ y accoutuma ",
"en somme rien de plus facile pour un souverain que de vivre inconnu et libre comme tout le monde il faut dire aussi que le sentiment de sa liberté lui venait surtout de n’ être plus à le tout instant épié par le page de la reine qui était fort jalouse un soir dans une province lointaine tandis qu’ il assistait par désœuvrement à le spectacle de comédiens ambulants il remarqua sous les lumières de l’ acétyle le visage d’ une jeune fille dont l’ expression émerveillée le ravit l’ enthousiasme naïf peint sur ce jeune minois le bouleversait lui qui n’ avait jamais connu autour de lui que figures hautaines et compliments hypocrites être la cause durable d’ un émerveillement aussi sincère voilà le plus grand bonheur à le monde ",
"se dit -il et s’ approchant de la jeune personne il ne sut résister à le seul moyen de séduction en son pouvoir je suis roi commença -t-il la jeune fille venue de ses champs pour assister à la représentation elle rêvait de théâtre à le journée pleine en gardant ses moutons ne pensa pas une seconde qu’ il pût s’ agir d’ un imposteur tant la vérité resplendit dans le regard mais sa petite cervelle imagina qu’ elle se trouvait en présence d’ un de les acteurs ",
"sans doute ignorait -elle ce qu’ est un vrai roi —dépêchez -vous voici votre tour souffla -t-elle avec une admiration qui acheva de troubler son interlocuteur pourtant il avait compris qu’ elle le prenait pour un roi de théâtre et plutôt que de la détromper il entra dans son jeu non je ne joue pas ce soir et voyant qu’ elle n’ avait d’ yeux que pour la représentation il ajouta en pensant à son vrai royaume: dans cette pièce un roi heureux règne sur un peuple honnête et gai moi je ne sais jouer que les rois tristes mes palais sont toujours tendus de noir et mes sujets ressemblent à une armée de fantômes —en somme le royaume de les ombres ponctua -t-elle non sans ironie mais elle était touchée et vivement intéressée car pour elle le théâtre se confondait avec la réalité ",
"c’ est cela je gouverne le royaume de les ombres répondit -il avec un grand rire un peu amer après le spectacle et à l’ insu de la jeune fille il soudoya le directeur de le théâtre ambulant qui mit une roulotte à sa disposition comme s’ il était le principal acteur de sa troupe et le lendemain ce vrai roi devenu un faux roi s’ embarqua sur les routes avec la bergère émerveillée elle étudiait déjà toutes les reines de le répertoire et n’ eut aucune difficulté à le tenir cet emploi ",
"la distance entre une simple gardienne de troupeau et ceux qui gouvernent les hommes serait -elle moins grande qu’ on nous le raconte tellement naturelle était la noblesse de son maintien qu’ on eût juré qu’ elle avait toute sa vie été l’ épouse d’ un roi par contre notre vrai monarque avait si bien pris le pli de ne plus l’ être qu’ un lascar observa dans la troupe qu’ il ressemblait à un palefrenier jouant le rôle d’ un roi certes il convient de faire dans cette appréciation la part de la médisance proverbiale de les comédiens entre eux voici donc ces amoureux devenus acteurs par la grâce de l’ amour animant chaque soir sur les tréteaux les royautés funestes tous les sont plus heureux qu’ il est permis de l’ être elle de réaliser d’ un coup ses rêves lui de ne goûter de la royauté qu’ un pâle reflet où les intrigues de la cour et les grimaces de les courtisans s’ évanouissent à la fin de le spectacle ",
"et sans doute ici devrait finir l’ histoire n’ est -elle pas assez belle ainsi qu’ elle devienne plus belle encore puisqu’ il est vrai que le bonheur ne suffit pas de ville en ville la troupe arriva un soir dans un pays régnaient le désarroi la panique calamités s’ étaient abattues sur ce royaume depuis la disparition de le roi ",
"et quand celui-ci parut sur les planches plusieurs spectateurs malgré le maquillage reconnurent leur souverain il n’ y eut bientôt dans la salle qu’ un seul cri: —notre roi est de retour vive le roi! devant un tel élan qui lui rappelait l’ attachement de son peuple le roi saisi de remords accepta de nouveau et cette fois en souriant les devoirs de sa charge dans les yeux de l’ humble bergère éberluée dont l’ éclat s’ était un peu terni à le force de vivre avec un si mauvais acteur se ralluma la petite fleur émerveillée de grand cœur elle renonça à le théâtre pour devenir une simple femme celle d’ un vrai roi la chronique affirme qu’ ils continuèrent à le être heureux ",
"je préfère ne pas y retourner voir j’ appris seulement plus tard qu’ ils avaient eu quelques enfants les livreurs le premier livreur entra dans le magasin il était vêtu d’ un uniforme noir passepoilé d’ argent et portait sur le dos un long coffre de bois derrière venait le second livreur identique à le premier mais portant devant lui un coffre moins grand bien que de même forme "
] | [
"ce quartier d\\' une part a dû être moins systématiquement bombardé que le centre-ville comme aussi moins ardemment défendu pierre à le pierre que les hauts lieux de le régime d\\' autre part le déblayage de les restes de le cataclysme est ici presque terminé beaucoup de réparations ont déjà été menées à le bien et la reconstruction de les îlots rasés semble en bonne voie le pseudo-wallon lui aussi se sent soudain différent léger disponible comme en vacances autour de lui sur les trottoirs lavés il y a des gens qui s\\' affairent à de paisibles besognes ou bien se hâtent vers un objectif précis raisonnable et quotidien quelques automobiles roulent calmement en tenant leur droite sur la chaussée nette de tout débris souvent des voitures militaires il faut l\\ avouer ",
"en mordant à le grec et à le latin avec un fanatisme malheureux quand à le sortir de le collège je revis cette boutique avec son assortiment de marchandises vulgaires un profond dégoût empara de moi je venais de vivre avec les anciens d\\' assister à la prise de troie à la fondation de rome de boire avec horace à les cascades de tibur de sauver la république avec cicéron de triompher comme d\\' abdiquer comme abdolonyme et de cette existence souveraine héroïque glorieuse il fallait descendre à le quoi à le tricot et à les chaussettes quel déchet ",
"est -il donc un spécialiste de les lamentations et aussi borné que mme dumont- dufour qui ne sait plus de quoi parler lorsqu\\ elle a fini d\\' énumérer ses raisons de rage ou de vengeance grâce à le diane la paix est descendue en lui mais à le lieu de se réjouir de ce calme le voici semblable à le ces médiocres qui tirèrent certains effets de la plus mystérieuse éloquence tant que le mal inspira leur délire mais guéris ne trouvent plus rien à le dire sinon des banalités majeures pierre muet se répète que son silence ne peut durer davantage il laisse tomber un mot n\\' importe lequel ce mot a un son de fausse monnaie ",
"PROPN se précipita dans l’ escalier en murmurant PROPN sera moins cruel que toi je l’ espère PROPN entendit -il ces mots lui donnèrent -ils à le penser entrevit -il le projet d’ éva se crut -il assez vengé ou ne l’ étant point assez voulut -il savoir où la retrouver pour prolonger le supplice de celle à le qui la veille pour épargner un soupir il eût donné sa vie ",
"mon père a trouvé une place mieux payée que la corderie chez un couvreur c’ est elle qui a eu l’ idée un jour où l’on a ramené mon père sans voix tombé d’ une charpente qu’ il réparait une forte commotion seulement prendre un commerce ils se sont remis à le économiser beaucoup de pain et de charcuterie parmi tous les commerces possibles ils ne pouvaient en choisir qu’ un sans mise de fonds importante et sans savoir-faire particulier juste l’ achat et la revente de les marchandises ",
"de le coup ils perdaient tout le bénéfice de le fossé! en tout cas exprima rouletabille ils ne peuvent se présenter que de front à le maximum et nous les échauderons bien pour commencer vite mes enfants plus de blagues faites-moi de la bonne eau bouillante qu’ on leur servira pour leur déjeuner —croyez -vous qu’ ils vont nous attaquer tout de suite demanda PROPN PROPN je n’ ose espérer qu’ ils attendront la nuit et qu’ ils nous laisseront gagner encore un jour fit la candeur ils ne sont pas pressés eux ils ne savent pas que l’on va venir à le notre secours! et ils n’ en sont pas à un jour près —très juste répondit rouletabille mais ce qui me fait supposer qu’ ils vont opérer immédiatement c’ est la précaution qu’ ils ont prise de ne pas refermer entièrement la porte de la baille ",
"basile n’ est pas un chacal sur la route et peu voyant il n’ abuse jamais des appels de phares ne klaxonne que par nécessité impérieuse à le peine s’ il salue ses collègues quand il les croise il ne prend pas sa part dans la guéguerre de les priorités entre paysans et routiers ambulances rares taxis gendarmes et touristes basile tend la main allonge l’ index il désigne un héron qui s’ envole dans le lit de la rivière ",
"ce sera le nôtre lorsque nous serons je te l’ ai dit à le cœur de le pays en devisant ainsi le moine et le chef frank gravissaient lentement les pentes escarpées de le défile de temps à le autre quelqu’un de les cavaliers ou des soldats de pied détachés en éclaireurs venaient instruire neroweg de leurs observations enfin de retour apprit à son chef que rien ne pouvait faire soupçonner une embuscade neroweg complètement rassuré par ces rapports et par les affirmations de le moine donna l’ ordre de faire avancer ses troupes les hommes de pied d’ abord ensuite les cavaliers après eux les bagages et enfin un dernier corps de soldats de pied ",
"je stoppai près de la poste et accompagnai patrick dans une cabine téléphonique il n’ était pas loin de midi et le jeune homme avait juste le temps de donner son coup de fil en fonçant nous serions à le dijon à le heures et patrick pourrait être à l’ heure à le son travail pour donner le coup de bigof j’ avais choisi avallon plutôt que dijon afin de ne pas apporter une piste à les flics mais ce calcul se montrait tout compte fait inutile car j’ empêchai patrick de recourir à la standardiste la police ne pourrait donc jamais établir qu’ on avait appelé saugrières de la poste d’ avallon la dame de le téléphone ne pourrait leur fournir aucun renseignement à le ce sujet ",
"les larmes me venaient mais il ne s\\' agissait pas de cela je touchai les chaînes de mon maître les palpant jugeant leurs forces ce n\\' était rien pour moi d\\' un seul coup elles furent brisées "
] |
si on peut dire! un homme de ans et qui a une si belle position a son âge si sa position n’ était pas faite ce serait malheureux tu railles ma fille et tu as tort car c’ est un homme charmant à le tous égards il a ans de plus que moi il ne t’ en aimera que davantage et plus sérieusement .allons ma fille réfléchis et tu verras que ce que je te dis est pour ton bonheur mais je ne l’ aime pas tu l’ aimeras nous disons toutes ça et ensuite nous sommes très-heureuses d’ avoir le mari que nos parents nous ont choisi et nous nous en rejouissons tous les jours .regarde moi; est -ce que j’ aimais ton père quand il m’ a épousée?je t’ assure bien que non; je pleurais à le chaudes larmes et je ne le voulais à le aucun prix et tu vois cependant si je ne bénis pas tous les jours le ciel de m’ avoir donné un mari comme ton bon père qui fait notre bonheur à le tous.va ma fille fais comme moi et tu me remercieras plus tard de t’ avoir donné le mari que je te présente aujourd’hui l’ exhortation paternelle vint à la rescousse les parents les amis les connaissances tout le monde s’ en m | [
"on fit tant et si bien que comme toujours la pauvre victime se résigna.hélène se laissa vaincre mais elle gardait à le fond de le cœur l’ amour de georges et une profonde aversion pour son futur époux .je suis vaincue se dit -elle mais je ne serai pas sa femme .ce sera mon ami et il doit s’ estimer bien heureux encore que j’ y consente mais mon mari jamais!je suis à le georges je lui appartiens de cœur je ne serai jamais qu’ à le lui .comme on le voit c’ était une femme que cette jeune fille et ce qu’ elle se promettait elle était disposée à le se le tenir .le mariage fut décidé conclu et paraphé je vous laisse à le penser la gaieté qui y présida .le mari comme toujours prit la froideur de la jeune fille pour de la réserve et de la timidité et n’ augura que de le bonheur de son union la nuit de noce fut des plus tristes pour le nouvel époux la jeune mariée fut revêche et loin d’ accorder quoi que ce soit exigea qu’ on ne demanderait rien et qu’ on se tiendrait pour satisfait il fut donc obligé de se retirer dans sa chambre .le mari trouva cela original peut-être me",
"aussi posa -t-il un ultimatum qui fut reçu comme bien vous pensez coucher avec moi jamais! lui dit carrément toucher vous sentir à le mes côtés vous montrer ce que personne n’ a jamais vu!me livrer à le vous !...jamais vous dis -je jamais après une pareille sortie le pauvre mari tout déconfit parla de porter le débat plus haut et de parler à le qui de droit .il en avisa la famille .tout bas on en rit bien un peu mais on laissa le côté comique de la situation pour ne penser qu’ à le côté critique de le pauvre mari la mère dit à sa fille d’ être moins tyrannique le père dit d’ être plus raisonnable ",
"PROPN n’ y fit je préférerais fuir répondit hélène que de consentir à le ce que l’on exige de moi j’ ai accordé plus que je ne devais c’ est déjà bien assez c’ est même trop .ce pauvre mari continua à se lamenter si cela devait continuer disait -il il était décidé à le parler de la loi.on lui conseilla d’ attendre de patienter de ne rien brusquer qu’ avec des douceurs des ménagements on arriverait bien mieux et plus sûrement que par des moyens tragiques .notre homme attendit et espéra son âge il aurait pourtant dû savoir que l’ espérance est la monnaie de les sots.xxivtout le monde sait que les affaires de banque sont sujettes à le bien de les fluctuations car si habile que l’on soit on est exposé bien souvent à des pertes qu’ on ne peut prévoir c’ est ce qui arriva à le notre banquier était bien le banquier le mieux assis et le plus solide pour employer une expression commerciale de la ville mais des pertes considérables survenues à le plusieurs de ses correspandants l’ obligèrent à le cesser ses payements et à le fermer ses caisses ",
"la déroute survint le retrait de fonds laissés chez lui par de gros capitalistes le forcèrent à une faillite malheureusement inévitable .la liquidation se fit et le passif dévora de beaucoup l’ actif en présence d’ un malheur semblable notre homme perdit la tête et ne voulut pas survivre à le son désastre il se fit sauter la cervelle ce fut l’ acte le plus héroïque de sa carrière paix à ses cendres!hélène était mariée sous le régime dotal elle abandonna sa dot à les créanciers —ce qui fut taxé de folie alléguant fort justement que puisqu’ elle participait à les bénéfices que faisait ou qu’ aurait pu faire son mari il était juste qu’ elle fût de moitié dans ses pertes .qu’ on nous permette un mot à le propos de ce régime dotal malheureusement encore trop en vigueur en province mon avis c’ est fantastique car un père qui marie sa fille sous ce régime c’ est tout comme s’ il tenait le discours suivant à son gendre peu m’ importe que vous soyez digne ou non de coucher avec ma fille que vous la rendiez heureuse ou malheureuse ",
"cela m’ est parfaitement indifférent mais ce que je ne veux pas c’ est que vous gériez sa fortune car de ça je vous en sais parfaitement incapable et dire qu’ on trouve des hommes assez sots assez niais et assez nuls pour consentir à le signer de semblables contrats .réellement c’ est par trop bête mariage étant une association de corps comme d’ intérêt les joies les peines les plaisirs les malheurs les succès et les désastres doivent être partagés et réciproques .donc fit en cette circonstance ce que toute honnête femme doit faire.xxvveuve rentra dans sa famille et ne l’ oublions pas étant encore jeune fille à le moins de fait .les mois qu’ elle avait été mariée l’ avaient rendue plus femme encore qu’ elle ne l’ était à le moral bien entendu .son mari comme tous les maris aussi bêtes et aussi sots les uns que les autres n’ avait cru faire rien de mieux que de dévoiler à sa jeune femme tous les dessous de la vie et de la société .il lui avait apprit ce que c’ était qu’ une cocotte lui avait raconté toutes ses prouesses de jeune homme lui avait donné à le li",
"hier lire la vie de sainte geneviève et aujourd’hui mademoiselle giraud ma femme!eh bien non messieurs les maris vous serez toujours des imbéciles d’ abord il y a des livres qu’ une honnête femme ne doit jamais lire; et quant à le ceux qu’ elle peut lire que ce soit le plus tard possible .votre femme ne doit lire balzac qu’ après ans ou vous êtes un imbécile !une année s’ écoula.hélène femme à le moral tout autant qu’ une femme mariée depuis ans car les maris ont vite appris à le leurs femmes tout ce qu’ ils savent se résolut à un coup hardi elle s’ enquit de ce qu’ était devenu georges où il était ce qu’ il faisait et s’ il était marié surtout .tous ces renseignements lui furent vite fournis elle n’ hésita pas et lui écrivit la lettre suivante «mon sauveur vous souvient -il de la jeune fille à le qui vous avez sauvé la vie vous l’ aimiez lui disiez -vous et vous lui promîtes de l’ aimer toujours ",
"elle vous aime toujours et n’ a cessé de vous aimer et vous «je vous offre ma main la voulez -vous ai ét�� mariée mois je suis veuve aujourd’hui j’ ai tout fait pour ne pas être mariée à un autre qu’ à le vous impossible amour n’ a pas été altéré ni moi-même ",
"je m’ explique «aussi extraordinaire que cela puisse vous paraître je suis toujours jeune fille vierge si vous aimez mieux vous riez vous avez tort; ce que je vous dis est très-sérieux j’ ai vécu avec mon mari comme une sœur avec son frère rien de plus je vous le jure a la suite de spéculations malheureuses mon mari s’ est suicidé sa mort me laisse doublement libre carmes parents ne s’ opposeront plus à le notre union si vous y consentez «ce n’ est qu’ en tremblant que je vous écris car il faut que mon amour pour vous soit bien grand pour vaincre mon amour-propre et pour me donner le courage de vous faire une semblable proposition vous avez été chevaleresque ",
"héroïque pour moi je vous dois bien en voudrez -vous cette lettre je vous le jure est tout mon cœur toute mon âme «celle qui n’ a jamais voulu n’ appartenir qu’ à le vous hélène qu’ allez -vous penser de moi sioul reçut cette lettre précisément comme il revenait de chez sa maîtresse quels ne furent pas sa surprise et son étonnement après l’ avoir lue !tout le passé lui apparut et raviva dans son cœur l’ amour légitime qu’ il avait conçu pour la charmante et belle jeune fille qu’ il avait sauvée présent lui parut odieux la réalité se montra aussi indigne qu’ elle était quelle vie menait -il il ne se l’ était jamais demandé comme en cette circonstance "
] | [
"qui porte le chapeau blanc de la comtesse se rend à le concarneau d’ où elle envoie un télégramme à le fernande et d’ où elle revient la nuit même sans avoir rencontré personne en marge maigret s’ était amusé à le dessiner un chapeau de femme avec un bout de voilette samedi février à le midi fernande quitte la rue de turenne et part pour concarneau son mari ne l’ accompagne pas à la gare ",
"peut-être eût -il moins tremblé s’ il l’ avait possédée peut-être même eu ̂t-il enchanté il ne se piquait pas de constance dans ses amours mais précisément il ne l’ avait pas eue et tous ces obstacles qui semblaient se dresser comme à le plaisir entre lui et celle qu’ il convoitait ne faisaient qu’ exaspérer son désir ",
"PROPN dépensait sa jeunesse le trop plein sentimental de son cœur spirituel pour quelques années encore il faisait l’ école buissonnière avant l’ heure de la tâche routinière que son père avait acceptée et qu’ il subirait à son tour il usait l’ héroïsme inutile à la vie bourgeoise et n’ étant pas contrarié par son excellente famille il s’ initiait doucement et tout seul à le milieu de ses prétendues distractions à le devoir qu’ il croyait avoir refusé nos articles de quincaillerie étaient pour lui les armes d’ achille sa vocation s’ éveillait en y touchant et il trafiquait avec bonheur tout en jurant qu’ il ne serait jamais marchand ",
"d' habitude c' est elle qui prend l' initiative de le bavardage tout en préparant l' aiguille en cassant l' ampoule cette fois c' est moi qui l' ai mise sur le chapitre de les rouvre –le pauvre homme a -t-elle dit il est à le moitié paralysé de le côté droit vous le verriez se déplacer sur ses cannes ç a fait quelque chose ",
"lorsque ce jour parut après avoir été fois dans la chambre de le capitaine pour s’ assurer que tout était bien en place fait balayer les allées de le parc mis des fleurs dans toutes les corbeilles et gardé les plus belles pour sa cheminée la famille longtemps avant l’ heure ou ̀ il pouvait arriver était sur la route se demandant à le chaque bruit lointain à le chaque écho de les pas d’ un cheval ou des roues d’ une voiture si ce n’ était pas lui et montant sur toutes les éminences pour l’ apercevoir de plus loin enfin la voix la plus avancée cria bien haut le voilà et en un instant lucien fut entouré de tant de bras de tant de riants visages qu’ il ne savait à qui distribuer ses caresses a table on le laissa à le peine manger tant il était accablé de questions qui s’ entrecroisaient et dont l’ une n’ attendait pas la réponse de l’ autre quel beau moment pour un jeune officier que celui où il raconte à sa famille sa première campagne il voit passer dans les yeux de ceux qui l’ écoutent toutes les impressions qu’ il veut peindre et on l’ arrête à le chaque mot po",
"disait le marin je me fie à le toi et à le ma mère cette confiance implicite était la seule consolation de mme andré toujours effrayée de le parti qu’ elle avait pris sans le consentement de son mari que pouviez -vous faire d’ ailleurs lui répétait sa belle-mère vous ne pouviez rester à la mivoie puisqu’ elle n’ était plus à le nous c’ est à le moi et non à les murailles que votre mari vous avait confiée ",
"à le peine eut -elle entendu la voix de son maître qu’ elle se mit à le hennir et à le frapper la terre de son sabot avec une gaieté qui ressemblait à une violence maître tainnebouy puisque tel était le nom de mon compagnon de voyage raffermit un énorme manteau bleu posé en valise sur sa selle brida sa jument et lui grimpa lestement sur le dos avec l’ aisance de l’ habitude et un aplomb qui eût fait honneur à un écuyer consommé j’ ai vu bien des casse-cou dans ma vie mais de ma vie je n’ en ai vu un qui ressemblât à le celui-la ̀! une fois tombé en selle il serra entre ses cuisses l’ animal qu’ il montait et le fit crier qui vous prouvera me dit -il avec l’ orgueil un peu sauvage d’ un fils de les normands de rollon que si nous sommes attaqués dans notre traversée je suis homme à le vous donner tant seulement avec mon pied de frêne un bon coup de main ",
"elle a l’ habitude de se coucher à le heures et demie et si sa locataire a le malheur de rentrer plus tard elle lui fait une scène à le fond ce n’ est pas tant une locataire qu’ elle cherche que quelqu’un pour lui tenir compagnie et jouer à les cartes avec elle elle ne pouvait pas comprendre le sourire de maigret qui venait de penser à la marchande de robes de la rue de douai elle recueillait des filles à la dérive peut-être par bonté d’ âme mais peut-être aussi pour ne pas être seule et comme elles lui devaient tout elles devenaient des sortes d’ esclaves pour un temps plus ou moins long mme crêmieux prenait des locataires ",
"le malheureux qui boit à le cette source meurt à l’ instant; le breuvage liquide et trompeur étant devenu en ses entrailles une substance solide et –ainsi trompent aussi les hommes dit rejetant l’ onde perfide souvent ici-bas l’ infortuné qui croit s’ adresser à une ame sensible va se briser contre un rocher elle a fui la funeste fontaine ",
"bongue est une grande femme adossée à la roche qui semble éteinte et ne dort que d’ un œil réfugiée dans l’ antre minéral où elle se protège de l’ usure de le temps et de l’ abandon de les hommes suzanne parce que c’ est elle qui lui a ouvert les yeux sur les mystères dont ils étaient environnés parce qu’ il aurait voulu à sa suite arpenter les chemins dans le lin un peu rêche de les robes de son arrière-grand-mère en laissant la nature l’ assaillir doucement persuadé que ses capacités d’ abandon donc de résistance iraient s’ étoffant nicolas enfin parce que dans ses rêves entrecoupés de les larmes qui le sillonnent presque mécaniquement quand il y pense il se voit toujours empli de courage d’ inconscience allant à le milieu d’ un grand pré ou ̀ il sue sur la fourche lui proposer la botte comme d’ aucunes de retour de la messe à le beau berger d’ ailleurs et lui jurer fidélité en envoyant promener son fichu par-dessus la charrette mais rien de tout cela ne lui donnerait jamais le moyen de vivre pour vivre désormais il fallait quitter bongue la nature et les "
] |
cela dessinait sur le fond rouge comme une broderie en festons à le points imperceptibles la lumière jaune des torches essaie en vain de pénétrer dans cette broussaille elle s’ y brise et s’ y éparpille à les anfractuosités et le rayon qui luit sur l’ arête d’ un angle fait paraître plus sombre le retrait qui est derrière la flamme qui vacille et la fumée de résine épaisse dont le nuage court donnent de fantastiques apparences à le cette ciselure prodigieuse cela semble le fourmillement de je ne sais quelles bêtes venimeuses se battant et se mêlant en nœuds avec des serpents rouges | [
"et pend une herbe c’ est une algue ancienne desséchée roide on dirait une lame flamboyante qui traverse tout ce tas de reptiles tordus tantôt c’ est une liane longue souple avec ses feuilles grêles et dentelées qui tremblent à le chaque flexion de la nervure comme les pieds d’ une scolopendre qui agoniserait rouge et sombre sous la lumière jaune ou la fumée noire avec des éclairs et des trous de ténèbres tout cela grouille s’ enlace se noue se déchire se mord; et la vision est si vivante que malgré le silence qui dort dans la grotte on croit entendre là-haut toute la rumeur de la monstrueuse bataille les sifflets aigus les grognements sourds les grincements aigres le froissement de les ventres qui rampent le craquement de les anneaux qui serrent la déchirure visqueuse de les peaux d’ où le sang gicle et s’ enfoncent les épines qui s’ y cassent avec un bruit sec ",
"le sol offre un aspect moins fantastique mais peut-être plus splendide encore que le plafond sont tombés épars dans le désordre de l’ éboulement tous les minerais et toutes les pierres qui formaient le corps de la montagne le marbre à les arêtes aiguës y revêt toutes les couleurs depuis le blanc jusqu’ à le noir sombre des blocs roses semblent des fleurs pétrifiées d’ autres sont d’ un vert tendre comme les premières pousses d’ avril et leur nuance se marie à le celles de le schorl qui est d’ un vert éclatant de le jaspe qui est d’ un vert sombre et de la nephrite à les veines noires ",
"des cristaux de quartz scintillent à le milieu transparents et clairs quelques-uns opaques laiteux ont l’ apparence de miroirs ternis l’ ardoise grise à les reflets blancs est semée et là en blocs dont les bords s’ émiettent comme des franges par place des plaques argentées dorment comme des flaques d’ eau sous la lune c’ est la houille noire qui a l’ éclat de l’ ébène ou bien le talc dont les feuillets argentés semblent les écailles de quelque énorme poisson ",
"le sol lui-même tapis sont étalées toutes ces lueurs n’ est point comme la terre ordinaire brune et terne il est d’ argile grasse et luisante saturée d’ oxyde de fer qui en fait de l’ ocre rouge et ainsi l’on croit voir une gigantesque mosaïque ciselée dont tous les morceaux étincelants sont enchâssés dans une pâte qui serait faite de corail pétri ou de sang réduit en poudre la mosaïque s’ arrête brusquement vers le milieu de la grotte comme si elle était coupée par une grande lame de verre cette lame de verre c’ est l’ eau ",
"son courant régulier suit le bord avec la monotonie d’ un ruban déroulé elle miroite d’ un mouvement insensible à le large elle s’ enfonce dans une profondeur de ténèbres où l’ œil ne voit plus que le vide et d’ où vient une brise lente qui semble avoir alourdi ses ailes en frôlant une nappe d’ huile ou les tatoués sont bafoués grace à le tabou marius et jean blottis derrière leur rocher étaient restés stupéfaits à le ce spectacle étrangement beau les sauvages une fois leurs torches allumées avaient repris leur pose silencieuse ",
"un bourdonnement aigre et rapide qui s’ éleva soudain vint arracher les amis à le leur extase c’ était le vieux prêtre qui commençait les incantations PROPN risqua un coup d’ œil et se penchant un peu en dehors de la cachette put voir la curieuse cérémonie environ sauvages étaient alignés le long de la paroi portant à le bout de leur bras droit tendu en l’ air chacun une torche fumeuse a la rigidité de leur tenue à la couleur jaune ou brune de leur corps à l’ immobilité avec laquelle ils tenaient les torches on eût dit une rangée de porte-flambeaux en bronze ",
"ils étaient coiffés selon le rite de les grandes fêtes c’est-à-dire la chevelure ramenée en touffe à le sommet de le crâne exhaussée par une aigrette de plume et roussie à la chaux cela faisait comme un casque bizarre qui semblait reposer sur les oreilles larges décollées ouvertes en éventail le lobe percé d’ un énorme trou pour tout vêtement ils portaient des amulettes des colliers de serpentine verte des bracelets de coquillages nacrés une ceinture et des jarretières en poil de roussette leur vrai costume c’ était le tatouage non le tatouage à le pinceau comme chez les peaux-rouges d’ amérique mais le tatouage en relief ",
"ce tatouage est produit par des moxas faits avec des brins d’ herbe résineuse qu’ on pique dans la peau et qu’ on fait brûler dans la piqûre les moxas étant disposés se-ion une certaine symétrie laissent des cicatrices en forme d’ ampoules qui font ressembler la peau gauffrée à le cuir pustuleux d’ un crapaud plus profondément tatoués encore plus couverts de colliers de bracelets et surtout d’ amulettes sont les sorciers presque tous sont infirmes boiteux ou manchots bossus ou culs-de-jatte leur ornement distinctif est le bonnet de feutre noir haut et pointu comme celui de les magiciens de nos contes ",
"le poil en est bourru et l’ extrémité se termine en mèche les sorciers ne tenaient pas de torches et n’ étaient pas alignés comme les chefs ils étaient accroupis en tas au-dessous même de le souterrain à l’ orifice de lequel se tenait le grand-prêtre celui-ci portait un bonnet plus haut que tous les autres sa barbe blanche était tressée en une grosse natte qui lui descendait jusqu’ à la ceinture "
] | [
"la fille de la comtesse respira plus à l’ aise .le dos à le mur et la face tournée vers la foule elle se tint là en observation espérant apercevoir de loin m.marson dont la haute taille devait sûrement dominer celle de ses voisins .ce léger incident l’ avait un peu assombrie déjà auparavant les réflexions d’ hélène sur la vie intime de les artistes de renom l’ avaient péniblement impressionnée tout ce qui de loin ou de près touchait à la peinture l’ intéressait à le plus haut point à le présent –mademoiselle de liancourt seule cette exclamation poussée près d’ elle la jeune fille sursauta aussitôt son regard s’ illumina –monsieur villaines s’ écria -t-elle ",
"il le vit ses regards s’ y clouèrent ardemment le second cercle était l’ image de le premier en même temps il en différait en quoi en quoi?... grandeur aspect sanglant et pourtant à le pas sournois se glissa le long de le mur et tout à le coup projeta sa main violemment il le tenait il l’ avait écrasé comme on écrase une bête nuisible ",
"en ayant informé le personnel après s’ être fait servir un pernod il préfère composer PROPN son menu trouvant plaisant de reconstituer en pleine mer son ordinaire terrien de montfort -l’ amaury maquereaux à le vinaigre gros steak bleu morceau de gruyère et fruit de saison le tout sur une carafe de blanc puis il est encore tôt même pas heures et demie une fois tout cela mangé d’ habitude à le montfort après le dîner le sommeil étant inenvisageable la nuit ne fait alors que commencer l’ exiguïté de son domicile condense une infinité d’ activités possibles même si celles-ci ne durent qu’ un instant ou se réduisent à des velléités de la cuisine à le salon via la bibliothèque et le piano un dernier petit tour dans le jardin ravel peut avoir fort à le faire même s’ il n’ en fait rien jusqu’ à le ce qu’ il faille bien finir par aller se coucher ",
"il prit son élan heurta par fois l’ huis qui céda enfin charnières arrachées doucement attention ils avaient chacun une arme à la main le commutateur de la salle à le manger fut le premier tourné sur la table couverte d’ une nappe à le carreaux rouges il y avait encore les assiettes sales de le dîner et une carafe qui contenait un reste de vin blanc maigret le but à le même la carafe ",
"d’ autres que je ne distinguais pas il me sembla que tous ces gens s’ effritaient sur place à le cause de leur trop grande volubilité de leurs gestes saccadés et des parfums lourds qu’ ils exhalaient monsieur philibert me tendait une carte verte barrée de rouge —vous faites désormais partie de le service je vous ai inscrit sous le nom de swing troubadour ",
"la mer qui était blanche d’ écume nous couvrait comme si nous avions été placés sous une cataracte nos sabords et une grande partie de les passages avaient été emportés les fers de les canons enlevés et les canons eux-mêmes détachés à le leur place notre petit vaisseau plongeait follement dans la mer et pendant une seconde nous nous trouvâmes entièrement submergés d’ une main je saisis de l’ autre les haubans mais c’ était avec une peine inouïe que je résistais à l’ entraînement de l’ eau si le câble attaché à l’ ancre ne s’ était pas brisé nous eussions infailliblement coulé à le fond ",
"nous sommes encore aimés ici malgré la qui infiltre les structures juridiques politiques et sociales libanaises en vue de l’ annexion de le pays et malgré l’ adhésion de le liban à l’ charte qui stipule l’ arabisation totale de le pays les libanais savent mêler le sens pratique et l’ amour de les langues amour qu’ on trouve jusque dans l’ affichage les médias chez les gens de le peuple et chez les écrivains libanais qui ploient le français à la lumière singulière d’ un orient qu’ ils rendent ainsi plus proche tout en nous donnant mais pour combien de temps encore un sentiment lointain de notre langue ce lointain que seule peut engendrer difficile mais belle l’ amoureuse proximité dans le taxi qui me ramène à le achrafiyé le chauffeur un chiite misérable portant une barbe d’ une semaine et qui ne parle que l’ arabe tient à le cœur de chercher pour moi une station de radio francophone; un grand chapelet doré frémit à le rétroviseur ",
"mais quand elle voulait le questionner sur l’ impression que lui avait causée à le lui-même la scène étrange de le bagne le vieux soldat l’ arrêtait avec sévérité et lui rappelait toute l’ indiscrétion qu’ il pouvait y avoir à le vouloir extorquer un secret à une amie malgré la raison la curiosité était la plus forte et maintenant qu’ elle allait revoir adrienne le moment lui parut arrivé enfin d’ éclaircir ce mystère un matin accompagnée d’ une vieille gouvernante notre jeune héroïne se présenta chez madame de serlay le premier moment fut donné tout entier à le bonheur de se revoir et les amies ne se lassaient pas de se le dire que te voilà belle et vermeille valentine ",
"interrogea elle est dans les vieilles lunes un maître j’ en ai un un bon dieu je finirais peut-être par y croire si vous restiez ici pour m’ éduquer à le ce sujet mademoiselle mais faites excuse je vous tire ma révérence v’ l’ chef et je me sens trop petit devant PROPN éclata de rire et lui fit écho tandis que bille s’ esquivait prestement non sans avoir lancé un grand coup de chapeau dans la direction s’ avançait don miguel –vraiment mademoiselle je suis ravi de vous voir cette gaiete ",
"heureusement il en possédait une troisième la bonté de le cœur le besoin d’ amour et de pitié PROPN l’ emporta c’ est elle qui lui fit verser des larmes abondantes à le fond de les bois et qui lui donna la force d’ y rester pour ne pas voir la sottise et l’ avilissement de ses concitoyens pour n’ être pas tenté de maudire ce qu’ il ne pouvait empêcher il prit le parti d’ aller voir un parent qui demeurait dans la montagne il fit ce voyage à le pied le long de les ravins lits desséchés de les torrents d’ hiver "
] |
il lui répondit par une moquerie facile et si pour t' exciter il te faut un public elle se leva et se remit à la fenêtre une larme coulait sur sa joue elle pleura longtemps en silence puis vivement elle l' appela: PROPN donc! et elle lui montra jeanne perrin qui se promenait sur la pelouse avec une jeune femme | [
"elles se tenaient enlacées se donnaient l' une à l' autre de les violettes à le respirer et souriaient —vois elle est heureuse tranquille cette femme et jeanne perrin goûtant la paix de les longues habitudes allait satisfaite et tranquille ne laissant pas même paraître l' orgueil de ses préférences étranges félicie la regardait avec une curiosité qu' elle ne s' avouait pas à le elle-même et l' enviait de son calme —elle n' a pas peur elle —laisse -la donc quel mal nous fait -elle? et il la prit violemment par la taille ",
"elle se dégagea en frissonnant a la fin déçu frustré humilié il se mit en colère la traita de sotte jura qu' il ne supporterait pas plus longtemps ces façons ridicules elle ne lui répondit rien et recommença de pleurer irrité de ces larmes il lui parla durement —puisque tu ne peux plus me donner ce que je te demande c' est inutile de nous revoir nous n' avons plus rien à le nous dire ",
"d' ailleurs je vois bien que tu ne m' aimes plus et tu l' avouerais si tu pouvais une fois dire la vérite tu n' as jamais aimé que ce misérable cabotin alors elle éclata de colère et gémit de —menteur menteur c' est abominable ce que tu dis là tu vois que je pleure et tu veux me faire souffrir davantage ",
"tu profites de ce que je t' aime pour me rendre malheureuse c' est lâche! eh bien non je ne t' aime plus va -t'en! je ne veux plus te voir va -t'en mais c' est vrai qu' est -ce que nous faisons la est -ce que nous allons passer notre vie à le nous regarder comme ç a avec fureur avec désespoir avec rage ce n' est pas de ma faute je ne peux pas je ne peux pas ",
"pardonne-moi mon chéri mon amour je t' aime je t' adore je te veux mais chasse -le toi. tu es un homme tu sais ce qu' il faut faire chasse -le. tu l' as tué ce n' est pas moi c' est toi ",
"tue -le donc tout à le fait je deviens folle mon dieu je deviens folle le lendemain PROPN demanda à le être envoyé comme troisième secrétaire à la haye il fut nommé jours après et partit aussitôt sans avoir revu félicie madame PROPN ne pensait qu' à sa fille ",
"sa liaison avec PROPN le marchand de tableaux de la rue de PROPN lui laissait des loisirs et la liberté de le cœur elle rencontra à le théâtre un fabricant d' appareils électriques encore jeune au-dessus de ses affaires et d' une extrême politesse m. bondois il était d' un tempérament amoureux et d' un caractère timide et comme les femmes belles et jeunes lui faisaient peur il s' était accoutumé à ne désirer que les autres madame nanteuil était encore très agréable mais un soir qu' elle était mal habillée et n' avait pas bonne mine il s' offrit ",
"elle l' accepta pour faire aller un peu la maison et pour que sa fille ne manquât de rien son dévouement lui procura le bonheur m. bondois l' aimait et la cultivait ardemment étonnée d' abord elle en fut ensuite heureuse et tranquille il lui parut naturel et bon d' être aimée et elle ne devait pas croire qu' elle en eût passé la saison quand on lui prouvait le contraire ",
"elle s' était toujours montrée bienveillante d' un caractère facile et d' une humeur égale mais jamais encore elle n' avait fait paraître dans sa maison un si heureux génie et de si gracieuses pensées douce à les autres et à le elle-même gardant à le cours de les heures changeantes le sourire qui découvrait ses belles dents et creusait des fossettes dans ses joues grasses reconnaissante à la vie de ce qu' elle lui donnait fleurie épanouie abondante elle était la joie et la jeunesse de la maison tandis que madame nanteuil ne concevait et n' exprimait que des idées riantes et claires félicie devenait sombre maussade et chagrine des plis se creusaient dans son joli visage "
] | [
"le bonhomme qui les vit arriver écria en secouant la tête --pauvres jeunes cavaliers souvent quelques années après leur mariage on les voit encore mais leurs chevaux sont devenus boiteux les brillants harnais ont perdu leurs clefs argentés et des bouts de corde remplacent les boucles sans ardillons la calèche sonne le fer les raies de les roues tremblent dans les moyeux pauvres cavaliers ",
"merci vous ne saurez jamais combien je vous en reste reconnaissant votre pauvre danseur mondain s. chapitre quelle lettre et combien significative par l’ étrangeté de les contradictions révélées chez celui qui l’ avait signée de cette appellation ironique et implorante à la fois un sens de l’ honneur comme il avait dit capable de les sacrifices les plus magnanimes et une incurable frivolite une délicatesse poussée jusqu’ à les plus romanesques scrupules et un goût passionné de luxe fût -il le plus vulgaire un orgueil justifié de son courage sur le champ de bataille et une telle inintelligence de le devoir national dans la paix jaffeux en demeurait si étonné qu’ il relisait ces phrases sans presque croire qu’ elles fussent réelles ",
"il y a eu des affaires d’ espionnage l’ histoire de les aviateurs français volant au-dessus de les forteresses d’ alsace et jetant des drapeaux tricolores dans les rues de PROPN depuis mois c’ est une série de complications et de chocs le ton de les journaux devient agressif on arme on fortifie bref malgré la bonne volonté de les gouvernements nous sommes à la merci d’ un hasard ",
"je peux dire: elle est moi je suis elle impossible de m’ arrêter ici je ne le peux pas tant que je n’ aurai pas atteint un certain point de le passé qui en ce moment est l’ avenir de mon récit tant que je n’ aurai pas dépassé les années qui suivent la colonie ici devant ma feuille elles ne sont pas du passé pour moi mais profondément sinon réellement mon avenir ",
"PROPN raconta à sa femme que conduit dans la tente de le général romain il l’ avait attendu en compagnie de l’ interprète jusqu’ à le moment où tous étaient revenus dans la tente sous la conduite d’ un esclave PROPN dit à le son tour ce qui s’ était passé les époux conclurent non sans vraisemblance que PROPN ivre à le demi avait d’ abord cédé à une idée infâme mais que la résolution désespérée de la gauloise et sans doute aussi la réflexion qu’ il risquait de s’ aliéner un transfuge dont il pouvait tirer un utile parti ayant dissipé la demi-ivresse de le romain il avait avec sa fourbe et son adresse habituelles donné sous prétexte d’ une épreuve une apparence presque généreuse à un acte odieux le lendemain PROPN accompagné de ses généraux se rendit sur le rivage qui dominait l’ embouchure de la loir une tente y avait été dressée de cet endroit on découvrait à le loin la mer et ses dangereux parages semés de bancs de sable et d’ écueils à le fleur d’ eau ",
"éclata de rire voyons petit reviens à le toi dit -il à son filleul il est tard et j' ai à le parler longtemps avec les catalan veux -tu me passer les béquilles alors emile frissonna ",
"chaque fermière leur donna quelques sous de son épargne on remplit leur bissac de pain de lard de pommes rouges de noix de la dernière gaulée puis on les embrassa en leur souhaitant tout le bonheur que dieu réserve à les enfants honnêtes et laborieux quand ils rentrèrent dans la cabane ils trouvèrent jeanne assise sur son lit: dit -elle récite la prière de le soir avec -tes frères aide-les à se déshabiller borde leurs lits comme j’ avais coutume de le faire moi-même et ce que tu vas faire sous mes yeux continue -le chaque jour à le paris pour l’ amour de moi quand ses frères dormirent robert s’ approcha de le lit de jeanne ",
"je commence à le distinguer confusément l' âme de cette musique comme on voit les objets mal éclairés encore dans les brumes de l' aube dit -il: le jour n' est pas venu tout à le fait donnez -moi jours encore et si je n' ai pas atteint encore le but que je me propose je me regarderai comme indigne de m' occuper de musique le délai fût accordé et jours après revint auprès de son maître avec un visage rayonnant j' ai trouvé enfin ce que j' ai si longtemps cherché s' écria -t-il je suis comme un homme qui a gravi péniblement une haute montagne et découvre enfin tout le pays environnant à le force d' attention et de persistance je suis parvenu à le découvrir dans cette pièce de musique antique l' intention de celui qui l' a composée tous les sentiments par lui éprouvés je les éprouve moi-même en jouant l' œuvre dans laquelle il les a enfermés ",
"c’ est moi! puisque tu ne viens pas me voir il faut bien que je me dérange c’ était le gueux tous les gens de la boutique le regardaient; naturellement malgré ma crainte et ce que je venais de dire je fus bien obligé de le reconnaître et de l’ embrasser étienne aussi lui sauta dans les bras le malheureux sentait horriblement l’ eau-de-vie ",
"ah! c’ est à n’ y pas croire que comptes -tu faire? –ma foi je ne sais pas trop répondit pour que de le jour à le lendemain PROPN abandonne ainsi tous ses projets il doit s’ être passé quelque chose que nous ignorons la découverte de cet accumulateur psychique autour de lequel on fait tant de bruit en ce moment l’ aura sans doute décidé à ne pas continuer la lutte en tout cas le mieux que nous ayons à le faire c’ est d’ exécuter ses ordres de retourner en amérique "
] |
alban en arrêta un dans ce pays encore sensible à le rang social l’ homme ne discuta pas et laissa prendre sa cape en échange de la bride qu’ on lui mettait entre les mains sans jeter un coup d’ œil alentour alban alla droit vers le taureau le cita il fut un peu saisi quand la bête arriva sur lui et d’ abord ne fit que se défendre avec la cape en se dérobant et ce n’ était guère beau et puis voyant le taureau si docile à se laisser leurrer ses jambes qui dansaient fuyaient se stabilisèrent et finirent par se joindre l’ une à l’ autre et elles ne bougèrent plus tandis qu’ il consommait enfin parfaitement la passe dite véronique le taureau se retourna sans qu’ il eût à l’ appeler et il recommença tout à le fait enhardi tordant les reins se soulevant sur la pointe de les pieds | [
"et une troisième fois avec une haute volupté alors un pli secret de sa nature l’ avertit que c’ était trop bien qu’ il fallait s’ en tenir là ne plus tenter la chance il termina la série de passes non sans quelque gaucherie car il n’ avait plus l’ habitude le taurillon immobile devant lui avec sa tête de bébé furieux et ébouriffé il le trouva si drôle qu’ il eut le geste de lui faire une petite caresse sur la joue tout p’tit va! mais oui t’ es joli! puis s’ éloigna dans une conscience divinisée de soi-même le duc et quelques autres qui avaient fait cercle sur leurs chevaux étaient sincèrement étonnés ",
"enivrante enivrante enivrante sensation d’ avoir allumé dans les yeux de les hommes forts allumé comme par un commutateur qu’ on tourne cette lueur qu’ il y voit briller et qui est celle de l’ admiration que quel plaisir s’ exclame le duc et alban est touché oui c’ est bien cela le duc et tous les autres ils ont du plaisir d’ avoir vu quelque chose qui avait une valeur combien de temps ont duré ces passes pas une de plus qui ont eu une valeur secondes environ ",
"mais dans ces secondes alban avec ces gens dont il se défiait signe un pacte d’ amour et lui dans ces secondes pour eux il a commencé d’ exister alban comme tous ceux de qui l’ orgueil est dans les profondeurs avait le triomphe modeste d’ autres eussent insisté: on n’ eût plus vu qu’ eux lui il rend la cape remonte et s’ efface ",
"c’ est aussi nous l’ avons vu par une prudence peu commune à le son âge ne risquons pas en voulant trop en faire de démolir quelque chose de si bien édifié et il évite de retourner vers l’ estrade pour bien des raisons pour que soledad l’ attende pour n’ avoir pas l’ air de quêter de nouveaux éloges et aussi parce qu’ il se sent confus depuis qu’ en baisant ce cheval c’ est lui qu’ elle a paru baiser il y resonge à ce baiser là-bas il voit cantaor avec ramon qu’ est -ce qui lui vient? ",
"n’ est -ce pas une sorte de jalousie ce cheval qu’ elle a baisé entre les mains d’ un autre il a une impulsion il veut baiser les naseaux de ce cheval à la place qu’ elle a baisée il galopaille vers ramon qui lui crie il était loin tout à l’ heure mais le bruit s’ est répandu PROPN il paraît que pour les véroniques vous êtes un vrai cochero ",
"en ce cas récompensez -m’ prêtez -moi encore une fois votre bête féroce —mais c’ est une passion ramon enfourche la jument et part chevaler les taureaux alban tient cantaor s’ apprête à le lui bander les yeux le cheval lève la tête se défend ",
"et puis on ne saura jamais comment cela s’ est fait PROPN l’ a lâché et le voilà parti instant ridicule par bonheur il y a là un gamin entre alban qui le poursuit et le gamin qui lui barre la route se dérobe et se jette sur alban qui a la chance de l’ arrêter bande-lui les yeux ",
"je vais le tenir bien il lui serre les naseaux dans sa paume et quand c’ est fait le voici qui s’ enlève cela et soudain un terrible écart un tête-à-queue alban tout décontenancé perd l’ équilibre se retient à la crinière vide les étriers le cheval part et le cavalier roule sur le sol ",
"il se relève ne sent pas de mal là-bas des hommes se mettent à la poursuite de le cheval il a eu peur de ma muleta dit le gosse pour tenir cantaor quand alban l’ aveuglait le gosse– qui en somme a l’ âge d’ PROPN avait jeté ce qu’ il appelle sa muleta c’ est une espèce de loque qui a l’ air d’ avoir trempé dans de le sirop de groseille ici rose rougeâtre "
] | [
"et aussi des coqs égorgés sur des draps de noce pour les filles pas vierges qui ne saignent pas mais c’ est trop de le délire on croirait des histoires de vampires un peu d’ encre rouge doit bien aller aussi dit nathalie ou se marier quand on est indisposée dit -elle solange ",
"lorsque le jeune homme est arrivé le gros homme massif était occupé à le décharger de les quartiers de viande et à les ranger dans une chambre froide tous ont l’ air de bien se connaître leurs gestes leurs regards révèlent une complicité issue d’ années de travail commun de rencontres quotidiennes grands bols de café fument sur la table l’ homme à le costume de velours montre des papiers en parlant avec animation ",
"rappelons ici les conseils de l’ intimité de le foyer ne doit jamais vous faire oublier d’ être polis avec vos frères soyez encore plus délicats avec vos sœurs leur sexe est doué d’ une grâce puissante c’ est un don céleste dont elles usent habituellement pour répandre la sérénité dans toute la maison pour en bannir la mauvaise humeur et modérer les reproches qu’ elles entendent parfois sortir de la bouche d’ un père ou d’ une mère ",
"il nous donne des fruits pour nous rafraîchir de ombre pour faire la sieste des lits pour faire l\\ amour et des cercueils pour faire la mort je suis bien je l\\ aime aucune peau de femme ne m\\' a jamais paru plus agréable que cette peau d\\' arbre géant blotti dans son gros ventre comme jonas dans sa baleine je récupère ",
"il éprouvait un sentiment de reconnaissance pour m. léger chaque fois qu’ il se tirait d’ une chaîne anglaise ou d’ une trénis cependant sa danse laissait à le désirer il marchait les pieds trop en dehors et lançait à le contre-temps de les jetés battus qui divertissaient fort l’ assemblée enfantine mme PROPN ne le perdait pourtant pas de vue elle lui faisait des signes d’ approbation ou de désapprobation et allait même lui dire un mot à l’ oreille ses conseils étaient bien accueillis car PROPN prenait goût à la chose et se disait que bientôt il serait un danseur irréprochable ",
"en dépit de mes protestations et de mes extases ce fut mon châtiment de te confondre alors avec les autres j’ ai douté parce que je n’ ai jamais su comprendre la volonté réfléchie de le cœur qui t’ avait brusquement jetée à le moi esclave de mes préjugés ce don spontané continuait de m’ apparaître même quand je t’ ai mieux connue comme un fait inquiétant extraordinaire je n’ ai pas su y voir ce qu’ il était en réalité pour toi un anneau négligeable dans la chaîne solide unique invariable de tes actions et de tes sentiments un don de peu d’ importance à le tes yeux dans le don autrement précieux infiniment résolu de toute ta vie de toute ton âme vierge ",
"il lui semblait qu’ elle aurait supporté la vie dans une cellule peinte à la chaux mais ici elle sentait un peu d’ elle-même se compromettre non sa délicatesse d’ enfant riche mais quelle idée étrange sa droiture même il devina sa gêne sans la comprendre –geneviève je ne puis vous conserver tant de confort je ne suis –oh jacques ",
"calyste avait pressé le pas de son cheval pour aller prévenir sa tante et sa mère de l’ arrivée de cette compagnie attendue à le dîner le repas avait été retardé conventionnellement jusqu’ à le heures le chevalier revint pour donner le bras à les dames puis il baisa la main de camille en espérant pouvoir prendre celle de la marquise qui tint résolument ses bras croisés et à le laquelle il jeta les plus vives prières dans un regard inutilement mouillé –petit niais lui dit camille en lui effleurant l’ oreille par un modeste baiser plein d’ amitié ",
"a il retrouve ses forces le king de la montagne il se déhanche un bon coup PROPN repart et redit merde immédiatement parce qu\\ il vient de recrever un journaliste de la pédale de le soir est en train de noter fiévreusement dans son carnet que le dieu de les sommets excommunie le courageux champion ",
"me feriez -vous le plaisir de venir prendre le thé à la maison je vous fixerai le jour PROPN avait qu\\' une crainte paraître trop heureux il dut se contraindre pour arrêter le flot de lumière qui montait à ses prunelles quel succès pour ses premiers pas dans le monde la baronne de PROPN lui semblait fois plus intelligente et plus désirable depuis qu’ elle l\\ avait distingue ce sera avec joie "
] |
s’ il ne fallait que ou billets de francs ce qui serait déjà énorme on pourrait encore faire ce sacrifice que m’ importe l’ argent à le présent j’ en aurai toujours assez en vérité tu as une singulière façon de traiter ces questions-là moi | [
"je ne vous comprends pas je n’ ai rien à le moi absolument rien ta mère était si jalouse que pour m’ empêcher de me remanier elle ne m’ a pas légué un centime de sa fortune mais tout ce qui m’ appartient est à le vous mon père tout ",
"tu as fait ce que tu devais je le reconnais mais il faut tout prévoir le hasard intervertit parfois les lois de la nature et il arrive que ce sont les parents qui ont la douleur d’ hériter de leurs enfants tu peux mourir avant moi et et dans ce cas il vous serait pénible d’ avoir livres de rente de moins ",
"en effet ajouta -t-elle avec un sourire amer je n’ avais pas songé à le faire ce calcul c’ est un tort qui sait ce que dieu nous garde minuit venait de sonner tu as besoin de repos dit le vieux beau en posant ses lèvres sur le front de sa fille demain nous causerons plus longuement et comme la nuit porte conseil j’ espère que tu seras tout à le fait raisonnable elle le regarda comme si elle ne comprenait pas bien ses paroles et se laissa retomber sur son fauteuil dans une complète prostration allons ",
"bonne nuit lui dit -il en lui donnant une petite tape amicale sur la joue il regagna tranquillement son appartement se fit un verre d’ eau sucrée et se dit mentalement tout en commençant à se déshabiller je ne suis pas fâché de lui avoir prouvé qu’ elle ne devait pas engager l’ avenir que le diable soit de ce voyage PROPN le brave garçon je ne lui souhaite certes pas de mal mais le hasard dont je parlais tout à l’ heure pourrait bien faire tourner les choses tout autrement que je ne le voudrais ce serait un grand désespoir mais enfin on oublie ceux qui ne sont plus j’ aurais fait tout pour l’ aider dans cette affaire et elle n’ aura rien à le me reprocher ",
"comme il allait éteindre sa lampe son regard se fixa sur un grand carton rouge placé sur son bureau ah dit -il les paperasses dont elle m’ a parlé nous verrons demain ce que c’ est quelques minutes plus tard il reposait d’ un sommeil calme et régulier mais sa respiration devint bientôt courte et oppressée et ses bras qui s’ agitaient dans le vide semblaient repousser un être invisible il rêvait que charles de maubert et paul bourquin livides et sanglants une épée plantée dans le cœur marchaient vers lui en se tenant par la main ",
"où l’on verra que le radieux ne joue pas trop mal les machiavel il était heures quand m. de montarnal sonna son valet de chambre philippe il avait les yeux battus et cet alourdissement maladif de l’ homme qui a passé une nuit blanche il s’ habilla à la hâte et demanda sa voiture à la grande stupéfaction de m. PROPN qui depuis ans qu’ il était à son service ne se souvenait pas qu’ on eût attelé avant heures dans son insomnie le vieux beau avait beaucoup réfléchi sur la situation présente ",
"il connaissait trop bien le caractère énergique de sa fille pour compter qu’ elle se soumettrait sans combat l’ assurance calme et résolue avec laquelle elle lui avait fait l’ aveu de son amour affirmait assez une volonté réfléchie que les obstacles les impossibilités même ne feraient pas plier tout en étant plus que jamais décidé à s’ opposer à une union qu’ il considérait comme ridicule et inacceptable il craignait de briser physiquement cette nature de sensitive par une violence morale il avait dit tout ce qu’ il avait à le dire et si logiques si puissants que fussent ses nouveaux raisonnements ils viendraient encore s’ anéantir contre la passionne une passion honnête et pure inspirée par le plus généreux de tous les sentiments humains la reconnaissance ",
"il ne lui restait qu’ une seule ressource hardie en dehors des conventions de la société mais victorieuse selon toutes les probabilités tout avouer à le paul et faire appel à sa raison à sa loyauté c’ était pour tenter cette démarche qu’ il sortait à le cette heure indue comme il posait le pied sur l’ escalier germaine vint à le lui et lui dit presque mystérieusement mademoiselle est très-souffrante elle a eu la fièvre toute la nuit et ce matin elle se plaint de violentes douleurs de tête une forte migraine répondit le radieux faites-lui boire une tasse de café noir dans lequel vous exprimerez le jus d’ un citron elle sera sur pied à le midi ",
"ah ne lui dites pas que je suis sorti si elle se réveille avant mon retour il monta dans son coupé et se fit conduire à l’ hôtel de rouen assis devant un secrétaire paul bourquin achevait d’ écrire une lettre lorsque m. de montarnal lui fit passer sa carte par le garçon d’ hôtel le jeune homme alla à sa rencontre avec empressement et lui fit les honneurs de sa modes et chambre en lui offrant l’ unique fauteuil qui s’ y trouvât "
] | [
"n' arrive pas à le concevoir ma position ces gueux m' ont ôté mon calbute et mon slip j' suis assis cul nu sur la chaire de bois blanc et le fond en est percé comme à le temps à le louis lorsque monsieur le roi dépaquetait en présence de la cour tandis qu' on lui jouait de le luili j' ai une boucle de métal à le chaque cheville et une large ceinture de fer au-dessus de la taille ce qui me maintient inexorablement à les montants et à le dossier de le meuble je peux vérifier le sérieux de le travail en contemplant le gros logé à la même enseigne que moi ",
"ici je dois placer une observation assez importante le cabinet de lecture avait été payé par le comte moitié comptant moitié en billets souscrits par ladite demoiselle chocardelle le quart d’ heure de rabelais arrivé le comte se trouva sans monnaie or le premier de les billets de francs fut payé galamment par l’ agréable carrossier à qui le vieux scélérat de denisart conseilla de constater son prêt en se faisant privilégier sur le cabinet de lecture moi dit j’ en ai vu de belles avec les belles aussi dans tous les cas même quand je n’ ai plus la tête à le moi je prends toujours mes précautions avec les femmes ",
"il s’ assit à ses côtés en l’ encourageant à la résignation sa voix était vivement émue les prisonniers se serrèrent la main leurs larmes se firent jour les larmes diminuent la souffrance et le sous-préfet comme si un rayon d’ espoir avait lui dans son cœur écarta le flacon et n’ y toucha plus –lisez ces nouvelles lettres dit -il vous connaîtrez toute l’ étendue de mon malheur ",
"soupçonnait qu\\ il surjouait un peu son intérêt pour les banlieues mais était un type qui aurait surjoué à le achat un pack de volvic il avait en tout cas une tchatche considérable et avait gratté le maximum de toutes les subventions locales ou nationales disponibles il avait même failli entuber sur le prix de la transaction mais celui-ci était repris et autre avait fini par proposer un prix raisonnable avait évidemment pas besoin de cet argent mais il aurait trouvé indigne à la mémoire de son père de brader cet endroit où celui-ci avait essayé de vivre ou il avait essayé ne serait -ce que quelques années de construire une vie de famille ",
"ces choses-là une mère les rêve non j’ étais folle vois -tu; cette arrestation ce cachot où est enfermé tout cela m’ a fait perdre la tête je pensais que comme je le ferais moi à le ta place tu serais heureux de sauver ton fils à le prix de ton sang il ne faut pas m’ en vouloir j’ avais oublié qu’ une mère aime à sa façon et un père à la sienne ",
"chambre sobre et plutôt confortable donc comme il doit s' en trouver dans certaines abbayes aménagées en lieux de retraite spirituelle destinés à des âmes disposant de revenus également confortables espace climatisé parfaitement silencieux car dépourvu de fenêtres et qui le resterait d' autant plus qu' aucune radio ni télévision ne l' équipait une porte en substance translucide accédait à un cabinet de toilette correctement conçu bien que privé de miroir au-dessus de le lavabo comme max tentait d' apercevoir son reflet dans la substance il distingua vaguement une tache sombre à la base de son cou or non seulement quelque chose dut le dissuader d' y porter la main mais la porte s' ouvrit alors sans prévenir sur un visiteur ",
"un adolescent nommé gringalet qui est le fruit d' une faute commise par l' huissier de notre famille descendit de le toit et frappa coups à le mes carreaux j' ouvris ma fenêtre gringalet n' eut que le temps de prononcer précipitamment ces paroles avalez les papiers les voila en effet j' avais encore le billet dans ma gorge quand mon bisaïeul entra avec l' huissier de la place de les vosges porteur d' une liasse de parchemins considérables derrière eux venaient les pieuvres mâles de l' impasse guéménée ",
"il y avait eu des cris dans le logement au-dessus de la boutique mme mestrance qui n’ avait pas fermé l’ œil persuadée qu’ il était arrivé malheur à le eugène avait alerté dès l’ aube toutes les commères d’ alentour pensez donc combien d’ années qu’ ils étaient mariés eugène n’ avait jamais découché et a sur cette histoire d’ angélique oui il l’ avait mise à la porte hier soir ",
"l’ écarlate cossu portait le numéro le vermillon nécessiteux indiquait le PROPN s’ arrêta devant le à le son jappement joyeux l’ huis s’ ouvrit tout large de bon accueil et de courtoise hospitalité la personne qui m’ avait reçu referma soigneusement la porte et cria dans l’ escalier: descendez mesdames c’ est tom ",
"son costume de tweed et son petit chapeau tyrolien à le plume étaient déchirés en plusieurs endroits il tenait sur ses genoux un fusil de chasse il était clair que ces vêtements et leur propriétaire avaient connu des jours meilleurs lorsque j’ essayai d’ échanger quelques mots avec lui son compagnon à qui je venais de parler s’ interposa: il me dit: le baron bien que d’ une très grande famille a décidé de changer lui aussi d’ espèce et de rompre totalement avec tout ça son écœurement est tel qu’ il refuse même d’ avoir recours à le langage humain là-dessus le soi-disant baron PROPN comme pour confirmer ces propos une série de petits pets tout à le fait étonnants "
] |
PROPN corbeau était morte noyée dans l’ eau-de-vie de marc l’ esprit de conduite d’ échalot l’ avait tiré de presse; sans amender le moins de le monde son vicieux naturel avait pris l’ habitude de laver sa figure et ses mains saladin qui était la seconde génération devait profiter de ce progrès et qui sait pénétrer peut-être à le travers nos couches sociales si faciles à le trouer jusqu’ à les plus hauts sommets de la considération publique en attendant il mangeait choisissant ce qu’ il y avait de meilleur sur la carte en dépit de ses habitudes de parcimonie | [
"il avait le cœur content comme un négociant qui vient de trouver le joint d’ une combinaison difficile l’ idée de saladin était simple à l’ instar de toutes les grandes idées et de plus comme presque toutes les idées de le peuple sous-parisien elle prenait son origine dans ses souvenirs de théâtre chacun connaît l’ histoire de ce chirurgien qui n’ ayant pas à son gré une clientèle suffisante cassait les bras et les jambes de les passants pour les remettre ensuite il y a eu sur ce sujet un drame à le représentations saladin avait inventé quelque chose d’ analogue ",
"ayant enlevé jadis petite-reine pour francs dont le coupable similor avait profité il voulait gagner fois plus fois plus en rendant petite-reine à sa mère à le point de départ une forte lacune existait dans ce projet car petite-reine était l’ enfant d’ une pauvre femme qui ne pouvait fournir qu’ une récompense très bornée mais il y avait cet homme brun cet étranger à le barbe couleur d’ encre qui avait donné un louis à le saladin déguisé en vieille femme ils ont beau être positifs couards calculateurs patients tous ceux qui sortent des profondeurs dont je parlais naguère sont romanesques jusqu’ à la folie songez qu’ ils jouent presque toujours avec chances contre une et que la première mise leur manque ",
"depuis ou ans ils ont pris pour plus de millions de billets à le centimes à les loteries autorisées pour la plus grande gloire de la morale publique nos loups-cerviers n’ en sont plus à le méconnaître cette vérité miraculeuse qu’ on peut arracher des sommes flamboyantes à les gens qui n’ ont pas le sou revendre ce qu’ il avait volé telle était donc la première forme de l’ idée de saladin et à le mesure que les années s’ écoulaient il élevait en lui-même ses prétentions à l’ endroit de ce marché fantastique parce que son désir devenu foi lui montrait la mère indigente parvenue à le faîte de la fortune une idée fixe a presque toujours une valeur on dirait en vérité que l’ homme a ce mystérieux pouvoir de modifier la destinée en couvant ardemment et patiemment un désir déterminé ",
"il n’ y a pour échouer toujours que les irrésolus et les changeants la seconde forme de l’ idée de saladin fut un vaudeville: progrès sur le drame il se dit que l’ heureuse mère en retrouvant sa fille n’ aurait rien à le refuser pas même la main de sa fille à l’ ange sauveur qui la lui ramènerait ce n’ étaient pas tant s’ en faut des suppositions faites à l’ étourdie PROPN creusait laborieusement la situation ",
"il se mettait en face de cette mère comtesse ou marquise et il épluchait les raisons qui auraient pu déterminer son refus on n’ accepte pas un saltimbanque dans les familles c’ est clair saladin s’ était arrangé de manière à n’ être plus saltimbanque il s’ était fait comme nous l’ avons dit une éducation assurément fort incomplète mais qu’ il trouvait superbe ayant en toutes choses une souveraine estime de lui-même il ne faut pas sourire ",
"nous ne sommes plus à les époques de modestie la vanité quand elle est suffisamment grave et lourde est une de les plus efficaces parmi les qualités qui déterminent le succès PROPN avait fait en outre tout ce qu’ il avait pu pour se concilier les sympathies de sa future fiancée il lui avait rendu de véritables services et il avait pris sur elle une sorte d’ autorité malheureusement pour lui il s’ attaquait ici à une nature par trop supérieure à la sienne ",
"saphir enfant avait éprouvé pour lui une sorte de crainte mêlée d’ admiration mais saphir jeune fille le perça à le jour d’ un coup d’ œil et se détourna de lui avec dédain ce mépris elle n’ avait point pris souci de le dissimuler et néanmoins notre saladin doutait encore parce que la pensée de le dédain appliquée à sa précieuse personne ne pouvait entrer dans son esprit après des années où il avait manœuvré dans le vide soutenu seulement par son obstination à le croire que son désir valait une certitude saladin se rencontrait face à le face avec la vérité et il restait ébloui devant cette vérité qui se trouvait être la complète réalisation de son rêve il n’ y avait pas en lui beaucoup d’ étonnement il y avait un immense orgueil joint à le soupçon instinctif qu’ il faudrait donner peut-être une troisième forme à le son idée je suis fort! ",
"se disait -il en dévorant son déjeuner dînatoire je connais bien de le monde mais je ne connais personne qui m’ aille à la cheville j’ avais tout deviné recta seulement à le lieu d’ une marquise ou d’ une comtesse c’ est une duchesse il n’ y a pas d’ affront et il se frottait les mains entre bouchées ",
"le commencement de son repas il le donna complètement à le triomphe ce fut seulement vers le dessert qu’ il s’ interrogea à le sujet de les voies et moyens à le prendre pour exploiter son aubaine quoiqu’ il n’ admît pas le mépris de mademoiselle saphir à le son égard il ne comptait plus sur elle et cherchait vaguement le moyen en apparence impossible d’ agir sans elle les affaires valent par la façon dont on les mène une mère en définitive peut offrir très décemment francs à l’ homme qui lui ramène sa fille comme elle peut être obligée de lui servir livres de rente "
] | [
"tu ne me présentes pas mais si mais si oh là là si dit -elle ce monsieur c’ est monsieur enfin c’ est le monsieur qui a vécu ici avant que nous-mêmes avec la dame qui est partie enfin tu vois non dit pierre je ne vois pas ah dit sophie s’ il te plaît ne m’ énerve pas c’ est pourtant simple ",
"—vous avez pensé à le quelqu’un dont la vie allait être changée par la mort de votre pèr philippe leva les yeux qu’ il avait baissés un instant —mettons que cela me soit passé par la tête mais que je ne m’ y sois pas arrêté j’ ai tant entendu parler de jaquette et de son dévouement il paraissait mécontent de le tour de l’ entretien —je ne veux pas vous bousculer ",
"le ministre de la jamaïque empocha la recette et la france eut les antilles la duchesse de PROPN a épousé depuis le ministre de cuba elle représente la havane à la cour de PROPN et son frère la france à la havane peut-être voudrez -vous connaître la recette de m. joseph tout ce que je sais c’ est que le champignon a été sauté dans l’ huile de ricin aspergé de quelques gouttes d’ assa-fetida pour lui donner du bouquet et servi sur un lit de piments rouges hachés pour lui donner du montant ",
"le docteur était donc assuré pour un temps plus ou moins long de n’ avoir rien à\\n démêler avec les problématiques héritiers de son associé et cette perspective était de lui déplaire aussi s’ était -il bien gardé de se mettre en évidence après cette mort mystérieuse il s’ était tenu coi dans sa thébaïde de montmartre s’ abstenant de toute démarche poussant la précaution jusqu’ à se priver de suivre le convoi de frapillon il lui avait fallu pour cela faire violence à ses convictions démocratiques l’ enterrement civil de l’ homme d’ affaires avait servi de prétexte à une grande\\n' manifestation de ses frères et amis mais le prudent molinchard savait que la rédaction de le serpenteau conduisait deuil et il ne se souciait pas de provoquer par sa présence de les questions indiscrètes ",
"c’ était l’ après-midi on avait passé la matinée à le tracer de les figures de géométrie à les contours brouillés de larmes à le effectuer de les calculs algébriques maintenant on marchait dans l’ incendie froid et mouillé des bois d’ octobre octavie se baissait ramassait des herbes des faines des champignons violets blancs comme neige filiformes ou alors tout ronds orangés elle les nommait les tendait à les gamines mal consolées les invitait à le goûter ",
"le gamin faisait de l’ auto-allumage sans doute un effet de le manque a moins qu’ il ne prenne quelque chose en douce —je peux vous parler un peu de le psaume —pas de problème tu m’ as l’ air en forme ",
"la sécheresse cette reine écrasante et désolée qui s' assied sur le coeur de les fanatiques qui ont abusé de la vie intérieure il la chasserait a moi qui tentai de transfigurer mon âme en absolu il redonnerait peut-être l' ardeur si bonne vers l' absolu ah quelque chose à le désirer à le regretter à le pleurer pour que je n' aie pas la gorge sèche la tête vide et les yeux flottants à le milieu de les militaires des curés des ingénieurs des demoiselles et des collectionneurs marcher dans les rues céder le trottoir heurter celui-ci et respecter son propre rhumatisme secoue et coupe les idées ",
"après lorsqu’ ils connaîtront exactement toutes nos ressources qu’ ils auront utilisé à le leur profit toutes nos inventions ils entameront la lutte et nous serons désarmés contre eux si nous n’ avons pas d’ ici là réussi à les vaincre avec leurs propres armes olivier ne disait pas tout il taisait le débarquement à lequel il avait assisté à le havre de ces américains qui lui avaient semblé être des hypnotiseurs –vous êtes certain de ce que vous venez de dire demanda m.golbert –je dois être encore au-dessous de la vérité dit olivier ",
"s’ arrangent de façon à le vivre à les dépens de le corps de leur victime sans pourtant mettre la dent à les organes essentiels un beau jour la chenille arrivée à le terme de sa croissance est pour se transformer en chrysalide c’ est alors que le changement se manifeste à le lieu de le papillon blanc on voit apparaître un petit tas de corps ovales soyeux qui sont tout simplement les nymphes de le microgaster un essaim de mouches sort de la chrysalide et voilà autant de choux qui n’ ont plus rien à le craindre ",
"le chemin qu’ elle devait franchir pour atteindre l’ autre rive n’ était pas encore couvert il est vrai; mais dans peu de minutes sa trace allait disparaître l’ orpheline le suivit cependant; car elle songea à le marguerite qu’ à le tout prix elle voulait rejoindre et reprit sa course avec tant d’ agilité que bientôt la planche fut atteinte elle dut s’ arrêter: un violent battement de cœur l’ avait saisie à la vue de cette immense nappe d’ eau qui l’ environnait le lieu ou elle se trouvait était peu propre à la rassurer; les flots écumeux s’ y brisaient sur les rochers avec un épouvantable fracas et pour comble d’ effroi des cris de détresse viennent frapper son oreille "
] |
mais enfin ce n' est pas fort aisé à le comprendre —je pense bien puisque je n' y comprends rien de le tout moi-même —alors —alors voilà l' affaire en mots essayez d' être plus malins que moi et je vous paie double ration de champagne morts! —nous t' écoutons dit le bar-keeper | [
"—pour lors nous avions relâché à le québec un soir —ce soir -la je me disputais avec les pavés —j' entre dans une auberge de la rue PROPN on dansait la danse m' a toujours séduit et dans mon temps je sautais sur le plancher de les vaches comme un marsouin qui veut attraper des moucherons donc j' entre dans l' auberge ",
"il y avait là un joueur de cornemuse qui travaillait son instrument comme un enragé un nègre qui l' accompagnait sur le tambourin ou matelots et une demi-douzaine de pécores plus sales et plus laides les unes que les autres voilà que je bois un verre de grog car j' avais une soif de damné puis que je tourne le cap sur une gigue —bon que me dit un de les matelots si tu continues de courir de les bordées comme je vas te mettre à l' ancre moi. —arrive lui répondis -je mon homme me tombe sur les épaules pif pouf nous nous bûchons d' emblée et tout à le coup il roule sur le plancher en beuglant: —je suis mort -il avait dit vrai ",
"on m' arrête on me mène en prison on me condamne à le collier de chanvre et jours après je me disposais à le aller le lendemain présenter mes respects à le mylord satan quand un individu entra dans mon cachot c' était le chirurgien de le bord de le corbeau s' entend! quel homme que ce chirurgien en a -t-il raccommodé des bras des jambes des caboches il est trépassé dieu veuille avoir son âme je lui en dois des chandelles a propos pendant que j' ai de l' or il faudra que je lui fasse dire une douzaine de messes ",
"si ç a ne lui fait pas de bien ç a ne lui fera pas de mal bien mon garçon tu t' es donc laissé pincer me dit -il vous avez dit le mot major dans heures le déménagement final —tu es philosophe —c' est le cas de l' être ou jamais ",
"—toujours sans souci! le capitaine te remercie de n' avoir pas révélé à le quel navire tu appartenais —dame major a ne m' aurait fait ni chaud ni froid et une trahison aurait empoisonné mon dernier soupir je suis délicat voyez -vous il n' y a pas de quoi —je suis venu pour te sauver —sans plaisanterie à le moins? —sans plaisanterie ",
"—merci major mais que faut -il faire —te laisser pendre —oui te laisser pendre —singulière façon de me sauver mais en définitive pendu pour pendu j' aime autant m' exécuter de bonne grâce ",
"d' ailleurs j' étais déjà décidé c' est là tout ce que vous avez à me dire? —tu n' as pas confiance en moi? —moi comment donc major j' ai toute confiance en vous potence de sort je suis sûr d' être pendu demain à le heures de le matin —et d' être ressuscite c' est une autre question ",
"le temps de les miracles est joliment loin —ce qui n' empêchera pas d' en faire un en ta faveur si tu y consens —pas d' objection pas d' objection; faites major il me baragouina alors un tas de phrases dans lesquelles je ne voyais que du feu et bref finit par me percer un petit trou à le milieu de la gorge y introduisit une sorte de tube en argent et me demanda si ç a me faisait souffrir en tous cas ç a ne me procure pas des jouissances excessives —mais tu pourras néanmoins marcher jusqu' à le lieu de le supplice —cette bêtise —bon maintenant tu peux être certain de vivre aussi longtemps que mathusalem —je ne le souhaite pas major là-dessus il me quitte après quelques recommandations ",
"l' opération avait duré jusqu' à le heures de le matin a vrai dire je ne comptais pas prodigieusement sur le cheneau que le major m' avait placé à le beau milieu de les oeuvres-vives cependant quand le bourreau vint me chercher il m' adressa un signe d' intelligence qui me parut de bon augure —je voudrais bien un verre de quelque chose avant d' appareiller pour l' autre monde lui dis-je —je ne vous le conseille pas reprît -il en portant la main à son cou "
] | [
"jobin allait se trouver à la fois sans ressources et sans espérance tout à le coup la malechance parut conjurée le propriétaire famélique d’ un petit journal à les abois ne pouvant plus trouver de copie lut les hirondelles de le pont d’ arcole et séduit par les crimes bien noirs dont chaque page était amplement truffée promit de publier le roman et de le payer un sou la ligne une fortune pour jobin! d’ un autre côté le directeur de le théâtre montparnasse accueillit le drame ",
"les connaissances non plus ne la fascinaient plus l' érudition les esprits encyclopédiques qui englobent tout et vous avec à le ans ans a avait complètement fini de la fasciner à le ans on ne peut pas parler de bonheur complet mais ç a allait elle faisait de bonnes études et elle avait rencontré un garçon qu' elle allait épouser donc elle n' avait pas trop à se plaindre ",
"j’ étais le seul promeneur et j’ avais l’ impression d’ être loin de paris quelque part en sologne encore une fois j’ ai réussi à le surmonter le découragement une vague curiosité professionnelle m’ a fait interrompre ma promenade à le travers bois et revenir vers la lisière de PROPN la sologne PROPN ",
"la vaisselle débarrassée la toile cirée essuyée elle a continué d’ adresser des reproches à le mon père en tournant dans la cuisine minuscule coincée entre le café l’ épicerie et l’ escalier menant à l’ étage– comme à le chaque fois qu’ elle était contrariée mon père était resté assis à la table sans répondre la tête tournée vers la fenêtre d’ un seul coup il s’ est mis à le trembler convulsivement et à le souffler il s’ est levé et je l’ ai vu empoigner ma mère la traîner dans le café en criant avec une voix rauque inconnue je me suis sauvée à l’ étage et je me suis jetée sur mon lit la tête dans un coussin ",
"vous allez ainsi accomplir pour l’ occident la conquête définitive de l’ afrique ce sont nos idées nos fétiches nos tabous nos croyances nos préjugés notre virus nationaliste ce sont nos poisons que vous voulez injecter dans le sang africain nous avons toujours reculé devant l’ opération mais vous ferez la besogne pour nous vous êtes notre plus précieux agent naturellement nous ne le comprenons pas nous sommes trop cons c’ est peut-être la seule chance de l’ afrique ",
"je suis sûr maintenant que vous savez tout –eh! bien monsieur je vais tout vous dire en voyant monter chez vous monsieur regnault j’ ai bien pensé qu’ il vous parlerait de madame de merret à le propos de la grande bretèche m’ a donné l’ idée de consulter monsieur qui me paraît un homme de bon conseil et incapable de trahir une pauvre femme comme moi qui n’ ai jamais fait de mal à le personne et qui se trouve cependant tourmentée par sa conscience jusqu’ à le présent je n’ ai point osé m’ ouvrir à les gens de ce pays -ci ce sont tous des bavards à le langues d’ acier ",
"—très bien je vais faire mettre les chaloupes la mer vent-en-panne prit le sifflet d’ or pendu à son cou et siffla fois d’ une certaine façon les boucaniers que l’ équipage de le robuste avait fêtés de la façon la plus cordiale parurent aussitôt -vous parés leur demanda vent-en-panne —oui commandant répondirent -ils d’ une seule voix ",
"ambassadeur de les âmes tiens une taloche des âmes il n’ y a plus d’ âmes il n’ y a que des ânes comme toi eh bien l’ ambassadeur les fait trembler maintenant les gros marchands de bière et les avocats et les médecins qui se moquaient de notre-dame ah! je leur fais faire leur purgatoire en prison ",
"il portait un grand chapeau de forme basse ronde et à le larges bords une ceinture de laine rouge et des sabots énormes –quelle pluie quelle pluie –reprit –pourquoi le maître a -t-il voulu sortir par un temps pareil? ",
"faudrait pas croire que pour autant il entrave pas ce que bonnit la rouquine simultanément il file le train à le bilan d' exploitation de ses miches et pourrait à l' estime chiffrer l' affure qu' un affectueux compréhensif devrait attendre de le rendement de cette frangine c' est un de ses dons à le grand d' être à le même de suivre gamberges sans qu' aucun interfère sur l' autre un peu à la façon d' être des paluches chez le pianiste où la dextre demeure indépendante de la sénestre elle lui permet cette faculté quasi ubiquiste de se trouver draguant dans les tapis de le bronx sur la trace d' henry le cheval ravitailleur exclusif en gorgeon de les rupins de la cinquième et de donner à la jeannette l' impression de s' intéresser furieusement à ses finances tant que la greluche propose aguichante: quand est -ce que tu viens le visiter mon intérieur "
] |
ici c' est plus abrité qu' à le castelnau —ce qu' il faut à le cette jeunesse déclare sentencieusement martine c' est un mari elle surveille ses casseroles et son rôti il y a pour déjeuner de la tranche hachée un gigot un lièvre de la purée de bécasses —on pourrait ajouter le pâté de foie propose m. j' entends l' auto les voilà débarrassée de ses fourrures marthe se rapproche frileusement de le feu —tu as besoin d' engraisser ma petite dit m. et martine ajoute: —les yeux lui mangent la figure | [
"il est vrai que ses yeux clairs s' étaient élargis ses cheveux fauves pesaient lourdement sur la nuque —je perds mes bagues dit -elle son anneau de première communion était devenu trop large elle gagna sa chambre m. s' installa avec son cousin à le fumoir l' odeur fade y régnait d' anciennes fumeries de—cigare froid il y avait à les murs les photographies agrandies par nadar de les parents de m. PROPN et une carte en relief de la PROPN par le géographe de s. m. l' empereur m. recevait ses métayers écoutait leurs doléances et pour leur faire plaisir les payait avec des écus de francs ",
"—trouves -tu marthe changée demanda le professeur m. appuya le pouce sur la cendre de sa pipe et murmura d' un air gêné —tu sais ce que dit martine il lui faudrait un mari à le cette petite m. balzon rougit —je ne demanderais pas mieux bertrand les cousins se regardèrent en souriant ",
"—nous avons la même idée jules —ce serait un joli couple dit m. balzon ils auraient leur million pour entrer en ménage m. parut soucieux j' ignore les projets de jean-paul ah c' est un enfant très aimable très poli mais il a lu des livres c' est un savant un poète mon fils m' intimide comme un étranger ",
"c' est triste murmura le professeur le père de jean-paul eut le geste résigné de les paysans pour dire: que veux-tu? c' est comme les jeunes et les vieux ne se comprennent jamais il se leva pesamment et le dos arrondi se dirigea vers le bureau et prit une photographie qu' il contempla silencieusement —vois -tu jean-paul est tout le portrait de sa mère je n' ai pas su le comprendre lui non plus la photographie tremblait dans ses grosses mains velues il ajouta d' une voix assourdie: n' empêche pas d' aimer m. balzon les coudes appuyés sur ses cuisses maigres tisonnait —il revoyait les jeunes femmes dans le parc lisant à le haute voix les comédies de musset et les romans de ",
"quand le professeur rentrait à le paris elles s' écrivaient chaque jour m. balzon se rappela un soir où sa femme l' avait surpris lisant une lettre de l' amie elle s' était indignée avec des phrases de théâtre —tâche de connaître les projets de jean-paul dit -il de mon côté je parlerai à le marthe —nous aurons des petits-enfants jules je leur donnerai leur premier fusil marthe rêve dans la grande chambre martine l' a laissée il y a sur la table un verre d' eau d' une étonnante couleur rose ",
"il est en sucre d' œuf de pâques affirmait jean-paul autrefois la tapisserie a de petits bouquets le camaïeu de le grand lit à lange fait flotter dans la pièce l' odeur qu' ont certaines chambres de paysans le trumeau de la glace représente un moulin avec des canards une femme qui fait la lessive un paysan conduit grands bœufs roux pour marthe et jean-paul ces personnages vivaient autrefois d' une vie mystérieuse ",
"les enfants avaient donné un nom à le chacun d' eux marthe se souvient qu' ils appelaient le paysan et sa femme m. et mme colorado dieu sait pourquoi? dans la lumière terne de cette chambre demeurée la même la jeune fille malgré ses ans a le sentiment terrible de les années révolues de la course à l' abîme —de ce que chaque minute tue en nous son père lui a parlé de jean-paul elle ne s' est pas trahie elle a même supplié qu' on ne lui écrivît pas l' incertitude lui paraît plus douce qui laisse un peu de place à l' espoir ",
"mais si jean-paul répond non où trouvera -t-elle la force de vivre? et voici qu' une grande lâcheté l' envahit elle voudrait mourir avant de connaître son sort elle ouvre la fenêtre comme la nuit sur ses épaules est glacée le silence est tel que la jeune fille entend l' eau qui court invisible sur le sable et sur les longues mousses l' air froid fait comme une brûlure dans sa poitrine ",
"les jours passent il faut vivre il faudra rentrer à le paris marthe comprend qu' on ne sort pas de la vie comme d' une chambre où l'on s' ennuie l' image de jean-paul demeure en elle cependant "
] | [
"voilà ce que c’ est les étoiles de le ciel tomberont sur la terre comme des figues vertes et le ciel se retirera comme un tapis qu’ on roule a fait de le bien de se débarrasser de ce qu’ on a à dire charles-auguste: —oui et alors? bourrache: —alors rien c’ est tout ",
"je n' avais pas changé et pourtant je n' étais plus tout à le fait la même quelque chose s' étant déchiré en moi sans me délivrer tout à le fait apaisée satisfaite heureuse j' avais fait semblant de l' être pour donner le change cette fois encore même à le cécile ayant compris qu' aujourd'hui tout s' affiche y compris le bonheur sexuel et que la paix s' obtient parfois à le prix d' un mensonge conclu avec soi-même et les yeux fermés cécile retournée dans le salon puis dans sa cuisine pour préparer la soupe dont je sentais l' odeur de légumes en train de bouillir ce n' était pas à le maître que je pensais comme à un objet inaccessible dont mes doigts m' auraient donné la jouissance imaginaire mais une fois encore malgré le peu de souvenirs que je garde d' elle à le ma mère à la soupe qu' elle préparait pour moi seule comme pour une enfant maladive une soupe où elle mettait des pâtes minuscules qui avaient la forme de les lettres de l' alphabet avec lesquelles je tâchais de composer des mots à le partir de le contenu d' une cuillère laissant d' abord le has",
"en voyant la physionomie ouverte presque gaie de son client il ne sut trop vraiment quelle contenance prendre m. de nocé vint charitablement à le son secours ma foi non mon cher monsieur morand je ne pleure pas lui dit -il en se laissant tomber dans un fauteuil que diable voulez -vous j’ ai été fou et j’ en suis puni est -ce à le dire pour cela que je doive me jeter à l’ eau monsieur le comte ",
"nous avez -vous abandonnés elle pleurait quand le timbre de la porte sonna elle se leva d’ un bond et s’ essuya précipitamment les yeux ce ne pouvait être que les personnes attendues qui arrivaient enfin; toute palpitante elle alla ouvrir c’ étaient en effet bailleul et louise ",
"mais il y a quelqu'un qui comprend encore moins et c' est –peut-être que ce type a accepté de changer de camp et de travailler pour nous ou quelque chose comme –oui quelque chose comme fit voilà qui explique tout ",
"cette bonne et belle musique de boïeldieu a le don de me récomforter comme un cordial à le moment où nous sortions toutes ragaillardies sous le péristyle brillamment éclairé j’ entendis derrière moi une voix qui disait: PROPN est allé chercher sa voiture qu’ as -tu donc petite me demanda eugénie il paraît que mon bras était devenu de glace c’ est elle! murmurai -je prête à le me trouver mal ",
"le sable durci par les dernières pluies de l’ hivernage gardait avec fidélité parfaite tous les dessins que lui confiaient les habitants de le désert on y reconnaissait des mains de singes de grands pas dégingandés de girafes des traînées de lézards et de serpents des griffes de tigres et de lions on aurait pu suivre les allées et venues cauteleuses de les chacals les bonds prodigieux de les biches poursuivies on devinait toute l’ animation terrible amenée par l’ obscurité dans ces déserts qui demeurent silencieux tant que le soleil y promène son grand œil flamboyant; on reconstituait tous les sabbats nocturnes de la vie sauvage les spahis faisaient lever devant leurs chevaux tout le gibier caché dans les halliers ",
"le ciel était couvert d' épais nuages roux qui couraient sous le vent et la pluie qui tombait à le verse me fouettant le visage m' empêchait de respirer librement ce qui me gênait le plus je nageai encore courageusement pendant une demi-heure et puis j' eus un moment de faiblesse je réfléchis que j' aurais peut-être mieux fait d' attendre à le lendemain mais après a je pensai à le ma mère à le mon frère: alors mes forces revinrent je me sentis comme enlevé sur l' eau et je ne pus m' empêcher de crier hourra je fis à ce moment là certainement les meilleures brassées que j' aie jamais faites ",
"il allait en venir d’ un côté ou je n’ avais jamais aperçu aucun péril de le côté de gilberte et de moi-même j’ aurais pourtant dû être tourmenté par ce qui à le contraire me rassurait par ce que je croyais de le bonheur c’ est dans l’ amour un état anormal capable de donner tout de suite à l’ accident le plus simple en apparence et qui peut toujours survenir une gravité que par lui-même cet accident ne comporterait pas ce qui rend si heureux c’ est la présence dans le cœur de quelque chose d’ instable qu’ on s’ arrange perpétuellement à le maintenir et dont on ne s’ aperçoit presque plus tant qu’ il n’ est pas déplacé en réalité dans l’ amour il y a une souffrance permanente que la joie neutralise rend virtuelle ajourne mais qui peut à le tout moment devenir ce qu’ elle serait depuis longtemps si l’on n’ avait pas obtenu ce qu’ on souhaitait atroce .plusieurs fois je sentis que gilberte désirait éloigner mes visites ",
"j’ ai oublié son nom répondit en souriant le policier ma chère si vous croyez tirer quelque chose de grap il n’ y a rien à le faire laissez -le dire ce qu’ il veut et faisons -en notre profit nous vous écoutons grap l’ autre reprit: —le grand-duc aimait cette jeune personne il lui rendait des visites déguisé en étudiant sous le nom de pierre "
] |
d’ accord grogne le starter avant de lever son pistolet allez on y va comme émile énervé par cet accueil choisit d’ adopter dès le départ une très forte vitesse il lui faut peu de temps pour se débarrasser de ses adversaires les plus puissants son allure est même telle qu’ il a bientôt devancé d’ un tour entier les derniers coureurs spectateurs se lèvent alors en criant d’ un seul mouvement car PROPN leur donne un spectacle qu’ ils n’ avaient jamais vu: ayant déjà pris ce tour à le tous ses adversaires il entreprend maintenant de les dépasser à le nouveau l’ un après l’ autre et à le mesure qu’ eux accusent le coup et ralentissent lui accélère encore de plus en plus bouche bée ou hurlante éberlué par la performance autant que par cette manière de courir impossible le public de le stade n’ en peut plus | [
"debout comme les autres est effaré par ce style impur ce n’ est pas normal juge -t-il ce n’ est absolument pas normal ce type fait tout ce qu’ il ne faut pas faire et il gagne plus que tours vocifère l’ annonceur émerveillé sur le passage d’ émile et pour mieux le lui faire comprendre il tend doigts vers lui à le risque de lui crever les yeux dans les tribunes on jubile on trépigne on frémit on s’ exalte toutes les unités militaires scandent son nom en chœur ",
"dernier tour s’ époumone l’ annonceur hors de lui nettement plus essoufflé qu’ émile lui-même et le starter éperdu tire de joie un coup de pistolet en l’ air cependant qu’ émile développe son train de plus en plus accroît sans cesse la cadence de sa course bien que tous ses concurrents soient à le présent tellement loin derrière lui quand il s’ élance enfin sur la dernière ligne droite le public est à le bord de s’ évanouir puis quand il franchit le ruban les tribunes se mettent à le mugir les applaudissements semblent ne jamais devoir s’ achever personne car tout le monde s’ en fout ne songe à le noter qu’ il vient accessoirement de pulvériser le record tchécoslovaque et lui émile pas fatigué pour un sou se fendant d’ un bon sourire continue de trotter gentiment après l’ arrivée comme pour se remettre en forme après ce petit effort mais on ne le laisse pas faire longtemps on se jette sur lui en l’ accablant de questions les uns l’ habillent pour qu’ il ait chaud les autres le déshabillent pour mieux le voir tous le photographient sur toutes ses faces tous à la ",
"son nom est alors peu connu hors de les frontières de son pays et les gens ont l’ air de croire qu’ il ne le connaît pas lui-même car on le lui répète sur tous les tons comme pour l’ en informer émile on a compris comme il est simple et modeste reste confus devant cette admiration qu’ on lui témoigne de toutes parts il ne cesse d’ assurer que non que c’ est très gentil à le vous mais que vraiment non qu’ il n’ est pas un coureur miraculeux qu’ il n’ a été que cinquième à les championnats d’ europe mais le plus heureux de l’ affaire celui qui ressent la plus grande allégresse c’ est le porteur de pancarte humilié le cœur de joe en cet instant est dilaté d’ orgueil ",
"dans un moment PROPN va devoir prendre part à le défilé final sa médaille épinglée sur son haut de survêtement avant de le rejoindre il aperçoit de loin son soldat américain sa pancarte à la main qui l’ attend avec impatience et qui fou de fierté se jette sur lui dès qu’ il peut juste un crie -t-il en l’ étreignant et riant à le bord de les larmes juste un juste un il le touche le serre le tripote le pétrit il est tellement content qu’ il pourrait le battre en marchant tout à l’ heure devant émile dans le défilé va rayonner de triomphe et de félicité se sachant à le présent envié jalousé par tous les autres porteurs de pancartes de le monde ",
"juste un nom de dieu style en effet impossible n’ est pas le premier à l’ observer a se demander comment se débrouille émile il y a des coureurs qui ont l’ air de voler d’ autres qui ont l’ air de danser d’ autres paraissent défiler certains semblent avancer comme assis sur leurs jambes ",
"il y en a qui ont juste l’ air d’ aller le plus vite possible où on vient de les appeler émile rien de tout cela émile on dirait qu’ il creuse ou qu’ il se creuse comme en transe ou comme un terrassier loin de les canons académiques et de tout souci d’ élégance émile progresse de façon lourde heurtée torturée tout en à-coups il ne cache pas la violence de son effort qui se lit sur son visage crispé tétanisé grimaçant continûment tordu par un rictus pénible à le voir ",
"ses traits sont altérés comme déchirés par une souffrance affreuse langue tirée par intermittence comme avec un scorpion logé dans chaque chaussure il a l’ air absent quand il court terriblement ailleurs si concentré que même pas là sauf qu’ il est là plus que personne et ramassée entre ses épaules sur son cou toujours penché de le même sa tête dodeline sans cesse brinquebale et ballotte de droite à le gauche poings fermés roulant chaotiquement le torse PROPN fait aussi n’ importe quoi de ses bras or tout le monde vous dira qu’ on court avec les bras pour mieux propulser son corps on doit utiliser ses membres supérieurs pour alléger les jambes de son propre poids: dans les épreuves de distance le minimum de mouvements de la tête et de les bras produit un meilleur rendement ",
"pourtant émile fait tout le contraire il paraît courir sans se soucier de ses bras dont l’ impulsion convulsive part de trop haut et qui décrivent de curieux déplacements parfois levés ou rejetés en arrière ballants ou abandonnés dans une absurde gesticulation et ses épaules aussi gigotent ses coudes eux aussi levés exagérément haut comme s’ il portait une charge trop lourde il donne en course l’ apparence d’ un boxeur en train de lutter contre son ombre et tout son corps semble être ainsi une mécanique détraquée disloquée douloureuse sauf l’ harmonie de ses jambes qui mordent et mâchent la piste avec voracité bref il ne fait rien comme les autres qui pensent parfois qu’ il fait n’ importe quoi mais ce n’ est pas tout de courir à sa manière c’ est aussi qu’ il faut s’ entraîner or c’ est ainsi qu’ il s’ entraîne également ",
"sur cette question de l’ entraînement les théories foisonnent de par le monde le système suédois dit à le intervalles consiste en séries de sprints alternés avec des pauses plus ou moins longues le système préconise l’ entraînement fractionné chronométré sur piste et à le train relativement lent le système prescrit une période de footing avec changements d’ allure mais lui sur parcours souple dans un environnement naturel PROPN a minutieusement étudié chacune de ces méthodes il les a toutes faites siennes l’ une après l’ autre pour les condenser en une seule la méthode émile qui ne laisse aussi qu’ une moindre part à la pure culture physique "
] | [
"m. d’ arronnes est une intelligence de premier ordre il comprend tout et il peut tout ce qu’ il veut il a acquis une belle fortune en vendant de le drap il eût été aussi bien un grand artiste et quand je l’ entends quelquefois parler de la politique des choses de le monde avec sa belle voix sonore je me demande s’ il ne serait pas devenu un orateur applaudi illustre il a une façon vibrante de lire les vers qui vous transporte ",
"la corvette de son côté m' avait déjà donné l' exemple en faisant arriver et en me présentant son travers dans cette évolution elle me montra une longue batterie jaune accidentée très-distinctement d' une douzaine de sabords garnis de bons et beaux canons je jugeai en examinant le pont de ce bâtiment de le roi qu' il n' eût pas été très-prudent pour moi de résister logiquement à un navire qui avait à sa disposition de les moyens aussi efficaces pour faire exécuter les ordres qu' il lui plaisait de donner à les bâtimens de mon espèce comme mon escorte marchait à le peu près fois plus vite que je ne pouvais le faire elle fut obligée de diminuer de voiles pour que je pusse la suivre ainsi qu' elle me l' avait ordonné je ne savais que penser de cet événement ",
"elle s’ est un peu courbée ces derniers temps comme un roseau qui plie sous l’ orage mais elle marche à le merveille et moi je m’ entortillerai dans ses robes j’ étais si bien préparé à la fin jamais je n’ aurai l’ occasion d’ une si belle mort je me sens le cœur si ferme! et la main aussi dans le cas où les choses en viendraient à le pire et où je me trouverais tout à le coup à le bout de courage pour cette affreuse guillotine et il tirait doucement de son sein le poignard qu’ il y tenait caché depuis qu’ on l’ avait arrêté et qu’ il avait réussi à le dérober à les regards curieux de les geôliers enfin je lui ai promis de lui obéir c’ est bien le moins qu’ elle ait cette consolation de penser qu’ elle a fait tout ce qui était en son pouvoir ma pauvre émilie la nuit se passa dans ces pensées douloureuses ",
"quand il arriva à le sainte-marthe il était heures l’ heure de la prière il fit prévenir la supérieure de le but de sa visite et on le fit monter à la cellule d’ edmée où il attendit l’ arrivée de sa fille son cœur battait à se rompre mais l’ attente fut courte: quelques minutes s’ étaient à le peine écoulées que la jeune fille accourait se jeter dans les bras de son père ",
"le temps se démultiplie ce qui est la manifestation de on entendrait penser un gendarme chaque seconde pèse une tonne et fait mal à les bronches PROPN hésite entre essayer de ressoûler son vis-à-vis ou bien le prendre à la loyale généreux il opte pour la seconde solution ",
"mais je ne puis chasser en sa présence cette impression pénible que j’ ai toujours éprouvée depuis le jour ou ̀ je l’ ai vue paraître devant mon pauvre père et lui interdire l’ entrée de l’ appartement de son oncle –elle n’ a rien fait par la suite pour que change cette impression-là!... j’ espère avoir une lettre de le curé de dreuzès ces jours-ci il devait voir cette vieille servante dont il pensait tirer quelques renseignements utiles PROPN la tête –je ne sais si maria lui en donnera elle ne m’ a jamais témoigné de bienveillance et ma cousine de grandy m’ a appris un jour qu’ elle n’ aimait pas mon père et avait un faible pour mme de movis ",
"mais les juges la reine une partie de l’ armée les portugais prisonniers que l’on peut faire venir vont le confondre il n’ est plus que la fuite il se met à la croisée qui donne sur la nerva; une barque s’ offre à sa vue c’ est celle qui sert à le zulbec lorsqu’ il veut pêcher il n’ a d’ autres moyens à le prendre que celui de se jeter à l’ eau pieds de distance ne sont point un obstacle assez grand pour l’ empêcher de chercher à se sauver ",
"PROPN resta accoudé un instant sur les balustrades sondant de ses yeux clairs les épaisses murailles comme s’ il avait voulu découvrir un objet qu’ elles lui dérobaient tout à le coup son visage s’ illumina dans la chambre située en face de lui et dont les fenêtres étaient ouvertes une voix d’ un timbre magnifique soupirait la mélodie si passionnée de gounod les perles de cette ariette s’ égrenaient dans l’ air embaumé de les parterres est bien elle murmura -t-il remué jusqu’ à le fond de les entrailles par un sentiment poignant ",
"je ne me sentais plus pressé d’ arriver j’ avais un tel effroi que mon attente ne fût déçue un sentiment si vif de la douleur que je courais risque d’ éprouver que j’ aurais consenti volontiers à le tout ajourner il était assez tard lorsque j’ entrai chez j’ aperçus ellénore assise à le fond de la chambre je n’ osais avancer; il me semblait que tout le monde avait les yeux fixés sur moi j’ allai me cacher dans un coin de le salon derrière un groupe d’ hommes qui causaient ",
"vous avez grande nécessité de sa grâce à le cette heure ma fille car votre père veut vous marier la mère s’ arrêta adrienne avait violemment tressailli la regardant avidement sans oser prononcer une parole vous avez vu le marquis de la fayette reprit la duchesse il est souvent venu céans c’ est à lui que votre père vous destine et voilà déjà plus d’ an que dans mon cœur et mes prières je le regarde comme mon fils mlle d’ était à le genoux auprès de sa mère elle lui baisait les mains sans répondre merci! merci! dit -elle enfin à le voix basse la duchesse ne lui en demanda pas davantage attirant sautille à le côté d’ elle "
] |
c’ est encore vrai je suis une brute tu ne me croirais pas si je le disais fit le capitaine avec un sourire tout de même et quand j’ aurai changé de peau et caché tout qu’ est -ce que je ferai? ce que tu voudras vrai?... dit le géant avec joie | [
"je pourrai vous suivre tu me rejoindras j’ y consens puisque si je n’ y consentais pas ce serait exactement la même chose pour ça oui du reste il est possible que j’ aie besoin de toi bon!... vous pouvez démarrer je serai bientôt dans vos eaux là-bas n’ est -ce pas oui ",
"est -ce que vous ne prenez pas d’ armes sur vous j’ ai des pistolets faudra avoir un revolver; vaut mieux allons adieu ne tarde pas trop et surtout sois prudent ",
"il y va de ma liberté peut-être de ma vie bon! vous pouvez vous en aller le jeune homme lui fit un dernier signe de tête amical tendit la main et s’ éloigna à le grand trot dans la direction de la barrière d’ italie ou de fontainebleau ainsi qu’ on la nomme plus ordinairement on veillera à le grain murmura à le part lui le géant tout en s’ occupant de la disparition de les différents vêtements laissés par son capitaine après en avoir fait un paquet qu’ il attacha à l’ arçon de sa selle il siffla un petit air de bravoure jeta un dernier regard de précaution pour explorer les environs et ne voyant rien de suspect il se mit en selle ",
"peu d’ instants après il galopait vers paris minutes ne s’ étaient pas écoulées depuis le départ de la cigale que le branchage d’ un de les arbres de la route s’ entr’ ouvrit une tête pointue comme celle d’ un renard s’ avança examina les environs puis un corps suivit la tête pointue et le tout dégringola lestement jusqu’ à le terre cette étrange réduction de l’ espèce parisienne tenant un peu de l’ homme et beaucoup de le singe ou de le renard comme nous l’ avancions plus haut un voyou de la plus laide venue se mit à le ramper jusqu’ à la hutte de le cantonnier tout en prenant certaines précautions et en bredouillant entre ses dents la cigale ayant chanté tout l’ été se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue puis sans être obligé de se baisser comme le géant dont il raillait le nom pour entrer dans ce pauvre taudis l’ enfant le gnome l’ être curieux que nous venons de mettre en scène tira de sa poche une boîte d’ allumettes en frotta une contre le sol y mit le feu et s’ orientant il se dirigea rapidement vers une sorte de judas pratiqué dans la hutte ",
"mais il n’ attendit pas longtemps un léger bruit se fit entendre derrière la hutte et une main gantée petite à les doigts longs et fins passa à le travers l’ ouverture formée par le petit judas la main tenait un louis le gamin le prit tout en murmurant: excusez plus que ç a de chic un jouvin de duchesse qui vous tend un jaunet nous sommes donc dans le grand monde la main se retira ",
"il reprit plus haut mais pourtant avec précaution: est -ce vous m’sieur benjamin oui répondit une voix douce et ferme à la fois vous avez vu? tout c’ est -il votre affaire? que t’ importe je te paye ",
"juste comme de l’ or vous n’ avez plus besoin de rien si. de quoi? allez -y à le même prix je vous appartiens vous n’ avez qu’ à le parler qué qui vous faut? ton silence ",
"motus ni c’ est fini et ton sommeil l’ enfant se jeta sur un lit de feuilles sèches et poussa un ronflement des plus sonores alors un jeune homme mince fluet à la mine efféminée mais résolue quitta l’ embuscade ou il se tenait derrière la hutte et la tournant se dirigea vers la grande route la lune jetait une clarté blanche et rayonnante le jeune homme se vit forcé de passer devant la porte de le taudis ",
"l’ enfant ronflant toujours ouvrit un œil le jeune homme dans sa précipitation accrocha le haut de son chapeau à une branche le chapeau tomba; en même temps une longue et abondante chevelure d’ un noir de jais se déroula sur ses épaules en un tour de main les cheveux reprirent leur tournure masculine et le chapeau fut remis en place puis cheveux et chapeau disparurent "
] | [
"mercier est toujours avec sa fille –mais tu m’ as dit tout à l’ heure que mme boissard se trouvait chez la duchesse –je vous le répète –alors le régisseur est en tiers dans l’ entrevue de ces dames sans doute ma maîtresse se prétendant un peu malade a demandé à le être servie chez elle ",
"son cœur avait des palpitations énormes il voulut\\n' armer de nouveau ce qui amènerait une nouvelle cartouche sous le chien mais il délibéra pensif presque ironique parbleu le miracle n’ existe point la providence ne s’ occupe point de moi capsule était mauvaise ou le fulminate humide c’ est clair pourtant n’ est -ce pas\\n' étrange ",
"autrement dit si j’ avais le malheur de mettre le nez dans cette histoire j’ aurais toutes les chances de me faire rappeler sévèrement à l’ ordre je suppose que ce n’ est pas un conseil que vous désirez de moi maigret en allumant sa pipe: —non —parce que si c’ était un conseil je vous dirais ceci: ma femme est en ce moment en floride elle supporte mal l’ hiver à le je suis donc seul car mon fils de son côté est dans son université et voilà ans que ma fille est mariée j’ ai donc un certain nombre de soirées libres je les mets à le votre disposition pour vous faire connaître un peu de comme vous m’ avez jadis fait connaître paris pour le reste voyez -vous comment dites -vous encore attendez non ne me soufflez pas il y a un certain nombre d’ expressions de vous que j’ ai retenues et que je répète souvent à le mes collègues ah! oui pour le reste laissez tomber je sais bien que vous ne le ferez pas ",
"la baronne arrangea quelques plis de sa robe et répondit sur le ton d' une indifférence fort bien jouée je vous expliquerai plus tard pourquoi pas tout de suite vous me prenez à un mauvais moment j' ai la tête ailleurs il est cependant indispensable que vous m' écoutiez ",
"quand on aura crié on se taira elle a gros d’ écus la petite et les écus vois -tu a sent toujours bon quelle qu’ en soit la provenance le père clappier était évidemment le propriétaire terrien le plus riche de tous les environs il avait bien une douzaine de fermes espacées sur communes autour de la meunerie cette bicoque à le laquelle il tenait énormément on n’ avait jamais trop su pourquoi auprès d’ une de ces fermes qui s’ appelait les saulaies et qui dépendait territorialement de la commune de salbris était une pauvre masure dont le chaume noirci les murs enfumés l’ unique fenêtre garnie de papier huilé et le jardinet d’ un quart d’ arpent attestaient la pauvreté de ses habitants ",
"elle attendait que les autres partent mais ils étaient à la fête on ne peut pas être comme tout le monde sans être entouré d’ en vouloir et de s’ en vouloir je note rapidement et en passant que j’ aspire de tout mon souffle respiratoire à une langue étrangère une langue tout autre et sans précédent avec possibilités j’ ai oublié également de mentionner dans ce contexte que chaque fois que je passe devant la boucherie rue des saules le boucher me cligne de l’ œil en touchant de le couteau sa viande rouge qui se tait en silence à l’ étalage ",
"je m’ écœurais j’ avais depuis longtemps reposé mon livre et je me tournais et me retournais dans le lit tentant maintenant de chasser toute pensée et d’ acclimater le sommeil j’ y parvins même me sembla -t-il mais alors je m’ éveillai aussitôt point assez endormi sans doute pour ne pas sursauter à les tout derniers bruits qu’ émettait de l’ autre côté de la cloison un kontcharski lui-même engagé dans un trop long protocole de coucher il exagère me dis-je et c’ est l’ agacement doublé de la curiosité qui me poussa à le me lever et à me diriger vers l’ étroite dont j’ écartai discrètement le rideau: kontcharski était encore debout donc ou se tenait debout les bras écartés les pieds l’ un devant l’ autre en équilibre sur son câble posé simplement à le plat sur le sol et qu’ il avait sans avoir pu le tendre apparemment déroulé sur toute la longueur de la chambre à le matin je ne parvins pas à le mettre la main sur mon chargeur de rasoir ",
"il versait dans ma gourde alors vide l’ élixir –en vérité répondit don s’ il est des enchanteurs malicieux en ce bas monde on y rencontre aussi des savants bien admirables et ton seigneur est de PROPN je me sens tout ragaillardi par sa liqueur et ce vin vaut tous ceux de valdepênas de malaga ou d’ alicante il m’ a enlevé de le coup années ",
"un piétinement brusque s' est relevée farouche —la voix jaillit saccadée terrible —faites -la taire d' abord je suis chez moi ici chez moi encore! archibald vous êtes bien bien abject ",
"dolet avait fermé les yeux pour n’ y pas laisser voir l’ indignation qui le bouleversait le ballot apporté par frère thibaut et frère lubin était les livres furent saisis et empaquetés puis mis sous sceau royal –l’ inquisiteur de la foi jugera prononça d’ une voix grave ignace de –et vous qui vous jugera –allons marchez monsieur dit doucement l’ officier en saisissant le bras d’ etienne dolet –où me conduisez-vous la conciergerie répondit dolet se tourna vers lui "
] |
l’ œil s’ attardait presque à le retenir tout ce qui battait ainsi en retraite et cela donnait même naissance à un agréable sentiment de nostalgie il était enfin possible de s’ entretenir amicalement avec le paysage caresser de le regard tel jeu de collines à l’ horizon qui n’ était pas dépourvu de talent et goûter même une certaine volupté à se sentir menacé dans la durée de son plaisir dans la baie de les anges le voilier continuait sa démarche de papillon doit appartenir à le quelque satrape anglais il s’ en détourna: l’ immensité de la mer et de le ciel récusait impitoyablement le chagrin intime après ans il ne se rappelait plus que difficilement le visage de sa femme et il lui manquait ainsi doublement | [
"tout ce qui restait de son amour était ces battements réguliers de le cœur qui pouvaient signifier n’ importe quoi et presque le simple fait de vivre mais il demeurait fidèle à le lui-même il défendait son honneur et refusait de céder à l’ oubli marchait seule suivie par PROPN qui portait son manteau respirant son parfum vivant ainsi clandestinement à le souffle de son corps il était toujours autour d’ elle comme un rôdeur lui dérobant ces petites bribes d’ intimité se nourrissant de miettes ",
"le parfum à le peine perceptible à le peine esquissé est comme un murmure prometteur de le corps lorsqu’ il insiste trop il ne parle plus que de lui-même ne livre plus que son propre nom willie prit un bonbon contre l’ asthme et se mit à le sucer; la forme de ses lèvres autour de le bonbon allait bien avec sa moue célèbre doit être tout à le fait moi pensa -t-il sous les regards de les badauds qui le reconnaissaient depuis quelques instants il souffrait de l’ urticaire sur la poitrine et commençait à le manquer d’ air ",
"c’ est peut-être le parfum ou l’ étoffe de le manteau rien d’ autre elle ne peut rencontrer personne dans cette foule ils traversaient le jardin PROPN vers les arcades de la place on entendait les clameurs de les haut-parleurs la foule leur tournait le dos pressée contre les barrières avançait lentement sous des nuages désordonnés tumultueux ces grands gestes éloquents que le ciel faisait au-dessus de sa tête ",
"elle n’ avait pas de pressentiment et devait se rappeler plus tard ce moment ou elle ne savait pas qu’ il était là et où ils auraient pu se manquer encore on disait d’ elle que c’ était une femme froide cette froideur qu’ on accorde si généreusement à les femmes que seul le soleil intéresse depuis des années elle avait toujours su qu’ il était là quelque part à l’ attendre à l’ appeler elle ne savait où à le san à le PROPN dans un bistrot de paris ou sur une plage de le pérou et tout le monde croyait qu’ elle avait seulement le goût de les voyages des fugues soudaines à le travers les continents rainier à ce moment-là ne regardait même pas la porte il baissait la tête appuyé à le bar souriant à sa drôlerie intérieure à ce vieux complice qui battait dans sa poitrine avec beaucoup d’ humour pour se désamorcer qu’ est -ce qu’ il y a patron? s’ inquiéta la marne ",
"vous êtes tout pâle —rien il n’ y a rien bon alors en effet si c’ est ils firent quelques pas sous les arcades de la place dans les nuages de plâtre écrasé qui montaient de le trottoir et puis il y eut vraiment trop de bousculade trop de confetti trop de miaulements de trompettes en papier et d’ haleines et sentit les mains de willie qui se posaient sur ses épaules suffit comme bain de foule par ici ",
"il la poussa vers un bar la protégeant contre des masques qui voulaient l’ entraîner dans leur ronde ouvrit la porte et la poussa gentiment à l’ intérieur elle fit quelques pas et la première chose qu’ elle vit fut qu’ il lui manquait un bras et qu’ il la regardait son cœur s’ arrêta presque puis s’ affola et elle essaya un moment de croire que c’ était seulement la bousculade et l’ irritation de sentir ce regard rivé à le sien et pourtant elle n’ arrivait pas à détourner les yeux elle devait se demander souvent plus tard d’ où lui étaient venus le courage et la certitude qu’ il fallait pour se conduire avec cette tranquille assurance comment elle avait pu savoir aussitôt sans une seconde d’ hésitation que l’ homme qui la suppliait ainsi de le regard n’ était pas un habitué mais la réponse à le cette question était naturellement aussi simple que difficile à le admettre pour une femme cela n’ aurait rien changé ",
"fût -il le plus banal de les aventuriers elle n’ avait pas le choix sans doute n’ y a -t-il jamais de choix on peut regretter toute sa vie mais on ne se trompe jamais en amour la seule chose que l’on peut dire devait -elle penser à le cours de les années avec une amertume infinie c’ est que j’ ai eu de la chance ils se tenaient immobiles bousculés par la foule lisant chacun dans les yeux de l’ autre un appel de détresse qui fut leur première confidence échangée et puis elle lui sourit ",
"personne ne leur prêtait attention et les faux nez les fausses barbes les masques et les chapeaux pointus s’ engouffraient dans le café en dansant et en hurlant mais ils n’ entendaient plus que le silence leur silence à le plein d’ un sourd battement intérieur tellement plus fort que la clameur de le carnaval et le fracas dont ils étaient entourés les masques grimaçants et la bousculade accentuaient encore leur sentiment d’ intimité et d’ isolement et cette naissante certitude d’ avoir gagné enfin une terre autre vraie d’ être debout sur cette autre et enfin humaine planète que l’on peut seulement être à le habiter et PROPN qui avait vécu tant d’ années dans la crainte de cet instant ne remarquait rien ne se doutait de rien et continuait à le plaisanter avec garantier en secouant les confetti de ses vêtements puis il se tourna vers et comprit aussitôt et ses lèvres tremblèrent et son visage prit un air d’ enfant effrayé la marne était demeuré sans bouger la bouche ouverte le verre levé à le mi-chemin il faisait simplement attention de ne pas bouger de ne pas resp",
"pourvu que cela soit pensait -il pourvu que cela soit enfin même si cela arrive à un autre je m’ en contenterai pourvu que cela arrive à le quelqu’un rainier souriait de peur et de timidité et il chercha le premier mot comment lui parler et il pensa soudain à le toutes les causes perdues et à le ce qu’ il avait poursuivi en vain sous tous les cieux de l’ utopie et il sentit que c’ était gagné enfin ma colombe et que ce mot avait donc besoin de t’ être rendu rien ne vaut d’ être tenté que le goût de tes lèvres ne pourrait à le lui seul accomplir et on peut peut-être vivre loin d’ elles mais à la manière d’ un exil "
] | [
"ils viendraient pour la dixième partie de cette somme –pour la vingtième dit maître en aparté je donnerais mon âme à le diable moi qui suis un homme d’ âge et un fidèle sujet de le roi –alors que veux -tu dire? demanda vaunoy à le lapierre maître tendit l’ oreille afin de s’ approprier à le besoin l’ opinion de son collègue celui-ci sans paraître prendre garde à l’ impatience toujours croissante de vaunoy se dandina un instant et jeta ces paroles avec suffisance: –vous n’ êtes pas sans avoir entendu parler des apologues de la fontaine je suppose si vous vous fâchez je deviens muet ",
"–je me vois déjà cuisinière à la muette vrai monsieur daniel je serais heureuse de vous y mijoter des petits plats comme lorsque vous étiez petit .il ne répondit pas et pendant quelques instants il médita en silence perdu dans ses pensées tout à le coup il leva les yeux vers valérie qui épluchait une salade –et dans le pays qu’ est -ce qu’ on en dit de cette affaire –ce qu’ on dit?–oui de la mort de le père des dettes de la vente de le château des créances de mon aïeul –ah! bédame ",
"mais je sais que vous serez toujours pour elle le plus fidèle ami le meilleur conseiller *ce fut à le tolède jours plus tard que leur parvint une dépêche de marnel qui les rappelait à le paris mme norand atteinte de congestion pulmonaire était à le plus mal .quand ils arrivèrent elle vivait encore réconciliée avec le dieu dont elle avait essayé de nier l’ existence elle semblait calme heureuse près d’ elle se tenait régine sa fidèle infirmière durant ces quelques jours de maladie régine qui bientôt allait entrer chez les petites sœurs de l’ assomption ",
"leur tendresse les sauverait peu à le peu son être roidi de souffrance se détendait ainsi dans de nouveaux espoirs extrême douleur amenait une réaction qui le rejetait sur le sein de madeleine avec des désirs de y cacher d\\' y demander un abri contre les blessures de le dehors il ne trouvait encore à son côté que cette femme dont les étreintes pussent lui faire oublier les maux de la vie oubliant qu\\ elle était la cause de ses dernières angoisses il rêvait de chercher en elle des joies suprêmes assez poignantes pour l\\ absorber tout entier et mettre à le néant le reste de le monde ",
"ainsi lui la grinche le birbe à le visière-gants de peau il se croyait peinard sur ce pont en plein soleil il pouvait s’ attendre tout à le coup de déguster une volée de plombs dans la courgette réponds comme tout nœud tout teigneux sous sa visière vlang ",
"c’ est bien de nous qu’ il s’ agit messieurs dit rouletabille et si cette jeune fille n’ est point ici c’ est qu’ elle nous a quittés récemment PROPN avait dit à le athanase PROPN qu’ elle s’ était battue à le premier rang à le demir-kapou c’ est exact —et que depuis poursuivant l’ ennemi avec l’ avant-garde de l’ armée elle n’ avait cessé de se trouver à les avant-postes aussi athanase khetew cherche -t-il mlle sur tout notre front enfin vous pourrez toujours lui donner de ses nouvelles il en sera fort heureux quand il va revenir il doit donc revenir ici —mais à les premières heures de le jour je crois il nous a quittés pour aller jusqu’ à le baba-eski et revenir et vous êtes sûr qu’ il va revenir? absolument sûr monsieur il nous a laissé son prisonnier ",
"la tête de la petite fille s’ était placée sous sa main elle ne parlait pas quand ses parents discutaient ensemble elle savait qu’ il fallait laisser passer l’ orage mais de temps en temps elle donnait une caresse muette à le celui qui semblait le plus fâché pour le moment c’ était son père il se pencha vers elle et l’ embrassa machinalement ",
"nous passâmes dans le jardin sous les platanes le procureur de le roi fit les pas le long de le mur c’ était bien ici? me demanda -t-il c’ était bien ici répondis -je il frappa fois le sol de son talon ",
"on était à le ce point en connivence que l’on partageait même sa passion la plus intime tandis que le second cas était le révélateur d’ une faille profonde dans cette belle amitié si le meilleur ami pouvait aimer une telle dinde il apparaissait soudain comme étranger et peut-être ces années de fraternité n’ avaient -elles reposé que sur un malentendu je ne pouvais pas accepter cette idée je préférai penser que si malentendu il y avait c’ était à le sujet d’ hélène sans doute avais -je été injuste envers elle par jalousie inconsciente ",
"elle allongea le bras et recouvrit le sous-vêtement en repliant un pan de robe aucune pudeur dans ce geste beaucoup de pitié elle avait compris ce que cette présence intime révélait d’ insolite et de douloureux luce jouait encore à la poupée mais la poupée avait ses règles rien de plus désespérant qu’ une enfance qu’ on prolonge "
] |
confesser à ce maître de mon fils que j\' avais laissé devant moi sans me dénoncer tuer quelqu\'un que ses assassins prenaient pour moi comment l\' aurais -je pu si libérés soient -ils de les croyances ancestrales les anglo-saxons de le type de PROPN gardent en eux un irréductible fond de moralité puritaine quel mépris j\' aurais lu dans ses yeux clairs et cependant comme ce greffage spirituel -je ne trouve pas d\' autre mot aurait intéressé plus d\ hystérie et de pithiatisme dans mon aventure plus de cénestopathie plus de perturbation de PROPN activité psychique intéressant les zones de est dans la sante complète de esprit et de le corps que est accomplie cette métamorphose qui a permis pour reprendre encore une formule psychiatrique de contempler mon autre personnalité la première objectivement et comme séparée de PROPN | [
"je l\\' ai vraiment été cet homme nouveau que je voulais être de le jour ou ̀ je me suis embarqué sur le roi- et pourtant j\\' ai dû éprouver depuis que homme ancien ne cesse pas de subsister sous l\\ homme nouveau non point par les moeurs j\\' en ai changé -ni par la langue j\\' en ai changé ni par la pensée j\\' en ai changé -mais par cet élément que mon déterminisme de scientiste considérait alors comme illusoire la responsabilité cela je ne devais le reconnaître que plus tard pour le moment et dès ma montée sur le paquebot j\\' étais en train de créer de le devenir et tendant toutes mes forces dans ce but unique je n\\' en avais plus à le service d\\' un remords qui eût empêché cet avatar volontaire que je appliquai aussitôt à le rendre méthodique comme une de mes opérations de laboratoire mes maîtres de école normale avaient nourri en effet à la vieille discipline française qui vient de descartes et que son célèbre discours formule en ces termes diviser chacune de les difficultés que j\\' examinerai en autant de parcelles qu\\ il se pourrait et qu\\ il serai",
"je devais ne plus penser en français je savais l\\ anglais pour avoir appris à le collège il s\\' agissait non seulement de l\\ apprendre à le fond mais que les mots de cette langue ne vinssent à le l\\ esprit directement qu\\' ils ne fussent plus une tradition de les mots français correspondants je m\\' y appliquai avec une énergie singulière et qui de le moins me servit d\\' alibi pendant les jours que dura la traversée choisissant pour interlocuteurs parmi les passagers ceux qui ne parlaient qu\\ anglais me contraignant quand j\\' étais seul à le désigner dans ma pensée chaque objet que rencontraient mes regards par son nom anglais ce dressage devint si intense qu\\ il arriva tout de suite et à le plusieurs reprises de rêver en anglais ",
"avec quelle joie c\\' était la preuve que je suivais la bonne voie que futur citoyen américain se substituait déjà à le français les circonstances aidèrent aussitôt dans cette étrange besogne de dénaturalisation scientifiquement entreprise la semaine passée à le anvers les frais équipement si parcimonieux que eusse été puis ceux de le voyage avaient fortement entamé la somme ailleurs minime avancée par rougier à le peine débarqué il me fallut gagner mon pain ",
"en quittant avais choisi comme nouvelle patrie les états- unis avec que j\\' utiliserais plus aisément mes connaissances techniques dans ce pays de grandes industries mais sans protections ni références comment me présenter dans une usine quel métier prendre en attendant à le cours d\\' une discussion engagée à le école normale à le sujet de le paris en amérique de laboulaye alors en pleine vogue j\\' avais entendu dire qu\\ en amérique les étudiants pauvres se faisaient garçons de restaurant pour assurer la liberté de leur travail universitaire pourquoi ne pas les imiter puisque je voulais vivre en américain ",
"je trouvais aussi dans une besogne vulgaire et si complètement étrangère à le mon existence intellectuelle autrefois la perspective un plus total oubli peut-être si j\\' étais descendu tout à le fond de moi-même aurais -je discerné un autre sentiment celui d\\' une expiation par un travail si humiliant et si rude oui qu\\ ils furent rudes ces mois passés comme waiter dans un saloon de le bas de broadway à le servir de les consommateurs un type si brutalisant pour un gallo-romain de mon espèce il y a dans américain quelque chose de direct et de rapide qui déconcerte nos vieilles races européennes il est tout à le son affaire utilisant toutes ses forces toutes ses minutes dur à le lui-même comme à les autres ses gestes sont précis comme le déclic un ressort dans un mécanisme bien ajusté rien d\\' inutile chez lui rien de nuancé ",
"de le moins il apparaît tel tant que a pas pénétré sous homme affaires homme de famille si fréquent ici homme religieux non moins fréquent et terme paradoxal appliqué à un peuple quasi sans passé le traditionnel qui ayant si peu d\\' histoire derrière lui en recueille les moindres traces passionnément j\\' allais dire fanatiquement après des années de séjour parmi eux j\\' ai appris à le goûter ce qui leur donne un charme -terme plus paradoxal encore leur bonhomie et leur simplicité tout autres étaient mes impressions premières dans la tabagie où j\\' allais et venais apportant en hâte des portions aussitôt dévorées que servies d\\' un végétal changé de terrain et qui dépérit les jardiniers disent qu\\ il subit une maladie de transplantation j\\' éprouvai un trouble de cette sorte dans ce milieu si nouveau ",
"je m\\' y enfiévrais à le lieu de m\\' y adapter une seule idée me soutenait économiser sur mon salaire de quoi chercher un autre métier un incident que le pieux abbé rougier eût qualifié de providentiel vint me fournir une chance de libération bien inattendue la clientèle de le restaurant se composait de gens pressés qui arrivaient souvent par et continuaient de discuter leurs intérêts tout en mangeant un jour un habitué amena ainsi un compagnon que je reconnus vite à le son accent pour un homme de PROPN et qui tenait à la main un sac de cuir jaune ",
"il en tira à le moment ou je lui donnai son assiette une grosse pierre cristallisée il la posa sur la table et me voyant la considérer longuement à le lieu de en aller il me dit avec un sourire d\\' ironie sur sa face rasée et grise ce n\\ est pas une pépite jeune garçon pourquoi ce que j\\' entendais fois par heure me froissa -t-il prononcé par cette bouche mince qui découvrait dans ce sourire toute une rangée de dents d\\' or sans doute la vue de ce minerai avait -elle réveillé en moi le chimiste et comme transporté soudain hors de ma servitude actuelle je m\\' entendis répondre dans un anglais dont l\\ accent sentait par trop le français vous ne m\\' apprenez rien monsieur et je sais aussi bien que vous ce que c\\' est que cette pierre fit -il et qu\\ est -ce donc de le spath- fluor et à le quoi cela sert -il demanda mon interlocuteur avec une physionomie changée à le fabriquer de acide fluorhydrique et comme entraîné par une subite récurrence de mes études autrefois je continuai on 'emploie cet acide à la gravure de le verre et à la conservation de les pierres ",
"réagissant sur le sable acide fluorhydrique venu de le spath- fluor donne un gaz le fluorure de silicium qui à le contact de fournit acide hydrofluosilique avec une solution un sel de ce dernier un hypofluosilicate on badigeonne les pierres tendres les pores en sont bientôt calmatés par des grains de silice et de fluorure insolubles qui empêchent la pénétration de eau j\\' avais dû pour traduire ces formules techniques chercher mes mots et sans doute la lenteur même de mon débit avait -elle prouvé à le questionneur que je ne récitais pas une leçon apprise par coeur pourquoi d\\' ailleurs "
] | [
"s’ écria -t-il gaiement la foi vous manque en toutes choses en toutes choses nous allons vous la donner les chevaux lancés à le fond de train franchirent la vallée ventre à le terre leurs cavaliers gardaient désormais le silence PROPN rêvait ",
"–enfin saurais -tu monter à le cheval il faudra bien que j’ apprenne à le chevaucher ayez seulement soin messire que le cheval ne soit pas méchant –jeanne dit robert de baudricourt après un moment de silence tu te prétends inspirée de dieu envoyée de par lui pour faire lever le siège d’ orléans vaincre les anglais rétablir le roi sur son trône mais qui prouvera que tu as dit la vérite ",
"qu’ est -ce que tu as donc comme il a l’ air nigaud je viens de l’ entendre insulter et j’ étais en train de dévorer un gros soupir une vilaine larme il m’ envoie souvent pendant l’ étude de le soir demander un livre porter un mot à le un de les autres pions qui est à le bout de la cour tout là-bas il fait noir le vent souffle; de temps en temps il y a des étages à le monter un long corridor un escalier obscur c’ est tout un voyage on se cache dans les coins pour me faire peur ",
"un homme qui n’ avait rien d’ exceptionnel dans sa mise ni dans son aspect s’ était introduit chez lui humble et obstiné tout ensemble pour lui déclarer en substance mon intention est de tuer personnes ma femme et son amant j’ ai tout préparé dans ce but envisagé les moindres détails pour ne pas me faire prendre or à le lieu de réagir avec scepticisme maigret l’ écoutait avec une attention passionnée et ne perdait pas un de ses mouvements de physionomie c’ est à le peine s’ il regrettait encore l’ émission de variétés qu’ il s’ était promis de regarder ce soir à la télévision côte à le côte avec sa femme car ils étaient encore à le stade de les néophytes et tout ce qui passait sur le petit écran les fascinait il y eut mieux il faillit à le moment où l’ homme désignait mme maigret allant et venant dans la salle à le manger lui proposer: —mangez donc un morceau avec nous parce qu’ il avait faim et qu’ il sentait que ce serait encore long il avait besoin d’ en savoir davantage de poser des questions de s’ assurer qu’ il ne se trompait pas fois fois son interlocut",
"quelque chose me plaisait dans l’ atmosphère de la petite ville provençale dans son aspect rustique j’ y voyais surtout des marchands d’ objets aratoires dans son silence et son désœuvrement dans son grand soleil blanchâtre qui s’ engourdissait à le demi dans ses cours ombragés et poussiéreux cours beaumond m’ avait dit lucien nous le trouvâmes sans peine: vaste esplanade fermée sur côtés par des maisons de étages à les volets demi-clos et que la rue de la république longe en contre-bas rangs de hauts platanes poudreux y formaient voûtes fraîches et à le milieu un grand bassin d’ eau presque putride verte comme une feuille portait un motif en rocaille dont la fontaine était tarie nous distinguâmes tout de suite l’ habitation de PROPN agniel ",
"—appelle ève eut un mouvement de recul un hoquet de dégoût mais le regard de richard était terrible démoniaque elle dut prendre le combiné et faire le numéro après un moment d’ attente répondit il reconnut aussitôt la voix d’ ève ",
"le sentier avait disparu je marchais à le travers champs vers tivoli guidé par ses feux qui s’ allumaient mais la marche devenait de plus en plus difficile l’ orage avait trempé cette terre argileuse qui s’ attachait à le mes pieds après une heure de pénibles efforts le jour avait entièrement disparu ",
"il cessait net et je devais rester un long moment sans plus oser bouger la main ankylosée otage entre les cuisses moites que pouvais -je craindre qu’ en la retirant trop vite les images qui avaient accompagné mon geste ne se concrétisent dans mon esprit et que je sois contrainte de les voir avec plus de précision ou bien le plaisir était -il si fort qu’ il me transformait en statue de sel et que le temps d’ une minute ou il valait mieux que je sombre dans une nuit psychique il fallait laisser les images refluer doucement attendre que la conscience innocente les recouvre jusqu’ à le lendemain puisque le spectacle n’ avait lieu qu’ à le heure fixe le soir ",
"–vraiment alors dites-moi –figurez -vous que s’ est permis de courir très loin de moi dans les allées de tout à le coup je ne l’ ai plus vu et il ne revenait pas j’ ai dû le chercher partout pendant minutes très inquiète déjà j’ étais elle s’ arrêta pour reprendre haleine pendant que le père s’ efforçait de gronder il ne faut pas quitter mon petit bonhomme de méchantes gens pourraient en profiter pour vous faire de le mal vous savez bien qu’ on vole quelquefois les petits enfants qui ne restent pas auprès de leurs nurses vous ne recommencerez plus une autre fois n’ est -ce pas me voyez -vous obligé de vous mettre en pénitence à le genoux comme les vilains boys de la rue qui n’ obéissent pas à le leurs parents vous ne voulez pas aller à le genoux vous j’ espère ?l’ enfant baissait la tête écoutant en silence les remontrances qu’ on lui adressait .le père remarqua cependant que l’ air confus de le bambin manquait véritablement de contrition une animation extraordinaire colorait le visage enfantin dont l’ air extasié et triomphant n’ affichait aucun repentir ",
"je ne vous demande qu’ une chose c’ est de me prêter une barre de fer et un bon revolver cela m’ est indispensable pour ce que j’ ai résolu –j’ ai à la villa ce que vous me demandez vous pourrez les prendre quand vous voudrez –tout à l’ heure mais comme je ne tiens pas à le être vu nous passerons par le rivage "
] |
à le lieu d’ employer des bras étrangers il se servira de ce bon luigi dont je lui fais un juste éloge dans la lettre que je finirai aujourd’hui en y exprimant votre désir mesdames en attendant continua le vieillard je veux vous montrer l’ intérieur de mon ermitage s’ il vous paraît moins riant que ses dehors son antiquité et les souvenirs qui s’ y rattachent ont bien aussi quelque mérite les conduisant alors dans cet intérieur que nous avons décrit plus haut il leur cita les divers anachorètes qui s’ étaient succédé dans ce lieu pendant une longue série de siècles leur raconta l’ histoire de plusieurs d’ entre eux et en terminant il dit avec la plus touchante humilité mon dieu que je suis resté loin de ces hommes que pourtant je voudrais pouvoir imiter c’ est là la seule peine réelle de ma vie mais il est des instants où elle me semble bien accablante que dites -vous bon frère? | [
"interrompit mme de senneville comptez -vous donc pour rien votre infatigable charité envers les pauvres? PROPN qui a passé bien des jours ici auprès de vous ne nous a pas laissé ignorer les vertus que vous y mettez en pratique tout ce que les riches vous donnent devient aussitôt entre vos mains le bien de l’ indigent pour multiplier vos aumônes vous vous imposez les plus rudes privations vous soignez vous veillez les malades que vos pieuses exhortations ramènent à la pensée de dieu ",
"vous êtes le conciliateur de les différends qui s’ élèvent autour de vous le refuge de les malheureux ah! mon frère si chacun de nous avait le bonheur de pouvoir emporter dans l’ autre vie un bagage semblable à le vôtre la mort nous semblerait bien moins redoutable ces paroles que l’ humble et charitable marguerite eût pu s’ appliquera elle-même réussirent à le chasser le nuage qui s’ était répandu sur le front de le solitaire mais lorsque les amies prirent congé de lui il redevint triste et leur dit avec cet accent qui n’ appartient qu’ à les bons cœurs que le seigneur vous comble de toutes ses grâces et qu’ il vous ramène PROPN le vieux frère antoine serait heureux de vous devoir encore quelques heures semblables à le celles qui viennent de s’ écouler adieu mesdames je vais prier pour vous et l’ excellent homme remonta lentement vers sa demeure tandis que nos voyageuses suivies de leur fidèle compagnon retournaient à la ville pour y attendre le moment de le départ ",
"chapitre l’ adversité qui abat les cœurs faibles grandit les âmes fortes le comte de ségur pensées et maximes enfin notre edma est sur la route de l’ autriche elle va voir l’ horrible prison gémit depuis près de ans l’ auteur de ses jours le retrouvera -t-elle vivant? pourra -t-elle réaliser le dernier vœu de sa mère parviendra -t-elle seulement à le faire savoir à l’ infortuné captif qu’ il lui reste un être pour compatir à ses maux et qui va tout tenter pour en abréger le terme ",
"cruelle incertitude comme elle torture le cœur de la pauvre enfant! peut-être en ce moment il expire se disait -elle en frémissant; ou peut-être appelle -t-il en vain une main amie pour soulager ses souffrances mon dieu prenez pitié de lui! faites que j’ arrive à le temps c’ était surtout depuis les détails donnés par le frère antoine sur les rigueurs exercées à le spielberg que les tourments d’ edma s’ étaient multipliés ",
"il semblait même que chaque lieue franchie rendît ses craintes plus poignantes rien ne parvenait à la distraire sans cesse l’ image de son père expirant se dressait devant elle ou bien elle le voyait traîner avec effort les chaînes dont il était chargé et ces douloureuses visions lui arrachaient parfois des cris si plaintifs que mme de senneville la croyant atteinte d’ un mal subit était toujours près d’ ordonner qu’ on arrêtât non non disait alors la jeune infortunée faites aller plus vite à le contraire ces chevaux sont d’ une lenteur désespérante ",
"mon dieu! tout concourt donc à augmenter mes angoisses puis se repentant et pressant la main de sa bienfaitrice pardon ajoutait -elle fois pardon ma tendre amie je suis bien déraisonnable je le sens; mais cette affreuse incertitude me tue c’ est une épreuve contre laquelle je ne sais pas lutter malgré moi j’ éprouve une telle impatience qu’ il me semble toujours que nous ne marchons pas dans ces moments d’ agitation mme de senneville se gardait bien de la combattre elle savait que dans le paroxysme d’ une grande inquiétude ou d’ une grande douleur l’ âme est rarement accessible à le raisonnement aussi l’ excellente femme se contentait de montrer à sa fille adoptive cette douce sympathie qui seule sait plaire à les affligés et elle réussissait parfois à le lui rendre le calme en lui présentant des espérances qu’ elle-même osait à le peine concevoir ",
"cependant PROPN habituée dès son enfance à le recourir à le ciel dans toutes les peines de sa vie ne pouvait oublier longtemps cette puissante ressource de les malheureux elle pria avec ferveur durant la longue route qu’ elle avait à le parcourir et peu à le peu le courage et la résignation lui revinrent elle reprit une entière confiance dans la bonté de dieu et lorsqu’ elle entra en moravie dont la ville de brünn est la capitale un mouvement de joie vint si subitement l’ animer qu’ elle cessa de craindre pour l’ existence de son père nulle expression ne saurait peindre ce qu’ elle ressentit à le moment ou ̀ elle aperçut la colline dominée par le fatal château de le spielberg autrefois la résidence de les seigneurs de moravie aujourd’hui la plus rigoureuse prison de l’ empire d’ PROPN il est là dit -elle tout bas en se penchant vers son amie de manière à le ce que le postillon ne pût l’ entendre ",
"oui il vit encore; mon cœur me le dit! et se couvrant le visage avec ses mains elle fondit en larmes en murmurant: mon pauvre père il n’ était que midi lorsque la chaise de poste de les voyageuses entra dans la ville par un hasard providentiel la maison de joanne vanderburck était située à l’ occident précisément en face de la forteresse et cette circonstance qui allait offrir un nouvel aliment à la douleur d’ PROPN lui parut d’ abord si favorable qu’ elle eut la force de modérer son émotion en abordant son hôtesse elle ne voulait initier cette dernière à ses secrets qu’ autant que la nécessité lui en ferait une loi absolue mais elle vit bientôt que toute réserve sur ce point était inutile: mme de connaissant à le fond le caractère de son ancienne femme de chambre n’ avait pas hésité en lui recommandant expressément les amies à le lui avouer le véritable but de leur voyage et cette nouvelle marque de confiance avait tellement touché la fidèle joanne que ce fut avec le plus vif empressement qu’ elle les accueillit jolies chambres d’ une propreté remarquable l",
"l’ une d’ elles donnait précisément sur l’ antique forteresse et le premier mouvement d’ edma en y entrant fut de courir à la croisée pour examiner de nouveau ce lieu formidable qui renfermait l’ objet de sa sollicitude dit la bonne allemande d’ un ton compatissant mademoiselle ne verra rien absolument rien que ces vilaines murailles qui furent démantelées par les français lors de la fameuse bataille d’ austerlitz et qu’ on a relevées depuis afin que les prisonniers ne pussent s’ échapper par une de les brèches sont -ils en grand nombre? demanda la pauvre enfant d’ une voix étouffée il y a environ cents condamnés pour meurtre ou pour vols "
] | [
"—le duel? vous savez donc —nous savons oui mais qu' y a -t-il encore l' américain haussa les épaules s' éventant maintenant avec son mouchoir le duel! ",
"la peau colle à le crâne; une barbe peu fournie comble la cavité de les joues les lèvres brident sur les dents les ongles sont en corne jaune a entrée de luce il cherche à le deviner le progrès de son mal ",
"il va nourrir les réservoirs de les navires il n’ y a pas si longtemps était une station de charbonnage les chaudières à le mazout ont amené à le leur suite les citernes noires de l’ anglo-persian et de l’ asiatic-petroleum des bureaux des docks des intrigues qui troublent le cœur de les petits souverains indigènes devenus marchands d’ huile et acheteurs d’ essence pour autos un peu partout se propage une petite guerre pour les concessions ainsi se conforme encore à son destin ",
"PROPN est vrai est idiot je suis folle pardonne-moi papa ne présente aucun intérêt tout ça on en moque ",
"il avait rêvé qu’ il était assis dans un coin d’ un salon et que à le son de les violons et de les flûtes il regardait danser et rigoler les jeunes filles un valet traversa le salon avec précipitation et lui remit une lettre il la lut et s’ élança vers la porte renversa d’ un coup de coude le plateau sur lequel on portait des rafraîchissements et embarrassa son pied dans les jambes d’ une jeune fille qui roula avec le plateau dans l’ orgeat et le sirop de vinaigre il monta dans une voiture la voiture allait lentement ",
"elle avait une minijupe et des bottes jusqu\\ en haut et elle était plus jeune que madame elle avait des yeux très gentils et une fois elle a bien regardé autour elle a pris par la main et on est allé à le café qui n\\ est plus là en ce moment parce qu\\ on lui a jeté une bombe le panier il ne faut pas traîner sur le trottoir ce n\\ est pas un endroit pour un môme elle me caressait les cheveux pour les arranger mais je savais bien que PROPN était pour caresser tu t\\' appelles comment ",
"estelle interrompit ces tirades aussi pompeuses que fausses en lui présentant la lettre\\n' de le comte de morlange et en lui recommandant un profond secret à le ce sujet à le lieu de paraître reconnaissante irène se plaignit que la lettre eût été ouverte qu’ estelle eût tant tardé à la lui remettre néanmoins elle parut sincèrement heureuse\\n' d’ avoir des nouvelles de son mari et ce bon mouvement lui fit tout pardonner par jeune fille mlle de morlange entrait irène lui raconta sans prendre le soin de baisser la voix \\n' qu’ elle avait une lettre de gabriel et se mit en devoir de l’ en entretenir ",
"est -ce que bernage t’ aurait dit le fameux tout est rompu mon gendre diable je te plaindrais —ne me plains pas et laisse-moi aller —où retrouver ta princesse tu vas bien toi quand tu t’ y mets et dire que samedi tu n’ as pas voulu souper avec nous à le grand-quinze bernage ne serait pas venu t’ y chercher tandis que ce soir agacé eut recours à les grands moyens d’ une bourrade il écarta pibrac et il se lança à le pas accéléré dans le corridor l’ ouvreuse qui avait repris sa faction devant la loge le reconnut et prit un air mystérieux pour lui dire: —cette dame vient de partir et elle m’ a chargée de prier monsieur de ne pas l’ attendre ",
"des yeux si beaux si expressifs et avez -vous remarqué cette admirable chevelure d’ un ton doré incomparable –oui c’ est réellement une merveilleuse créature appuya bonne et sérieuse nature chez qui la jalousie n’ existait pas et qui admirait en toute sincérité chez autrui la beauté dont elle était dépourvue –la plus jolie femme que j’ aie jamais vue déclara le comte qui ajouta mais elle a un tuteur diablement dangereux pauvre petite je ne voudrais pas voir ma fille dans une situation pareille de leur côté et louis de farneuil en fumant une cigarette avant de se coucher échangeaient leurs remarques admiratives ",
"l' enfant accoutumé sans doute à se guider dans l' obscurité atteignit un escalier à lequel une corde à le puits servait de rampe et commença à le gravir les marches inégales c' est bouchot grommelait blanchote qui s' épongeait encore je suis sûre que c' est lui le gueux me le payera cher parvenu à le cinquième étage gaston parcourut un long corridor et se rangea pour laisser passer sa belle-mère tu n' as reçu qu' un à-compte mon bijou lui dit -elle en lançant un soufflet qui par bonheur tomba dans le vide c' est à le présent que nous allons rire! elle ouvrit une porte puis après avoir tâtonné un instant alluma une chandelle dont la lueur vacillante éclaira d' une façon sinistre une mansarde à les murs délabrés "
] |
les muets de le sérail n’ étaient rien auprès de vous quand je pense que dans peu de jours demain peut-être lorsque vous aurez réfléchi c’ est vous qui parlerez tout le temps qui me développerez vos idées qui me direz voilà comme nous devons procéder avec mme deligny il faut voir son beau-frère le sonder savoir ce qu’ il donnera vous verrez vous verrez comme nous nous entendrons bien il ne s’ agit que de s’ y mettre cette belle humeur avait fini par désarmer s’ il n’ avait pas résolu de se taire il aurait dit: oui maintenant que je suis sur la voie je reconnais en vous malgré vos cheveux gris et votre maquillage non pas la grande florine puisque je ne l’ ai jamais vue mais le petit vicomte comme si elle lisait dans sa pensée elle reprit en se levant: mon dieu oui je suis le petit vicomte et j’ ai un rude chic en homme n’ est -ce pas | [
"quand je pense que votre femme ne m’ a pas reconnue il est vrai qu’ autrefois lorsque j’ étais auprès d’ elle je n’ ai pas joué la femme de chambre à le naturel j’ étais aussi travestie a ne fait rien le jour ou ̀ je lui ai été présentée à le trouville j’ avais peur d’ être dépistée ",
"a propos elle est bien jolie votre femme mon cher marquis vous savez que pour rester dans mon rôle je lui fais un peu la cour cela me rappelle c’ est très-amusant vous avez eu raison de ne pas l’ initier à le vos affaires ",
"elle vous aurait gêné elle est trop belle voyez -vous pour se donner de le mal et travailler comme nous allons le faire à sa fortune à la vôtre et à la mienne et se levant: –sur ce je vous quitte je bavarde ridicùlement depuis une heure réfléchissez à le tout ce que je vous ai dit et demain faites -moi réponse ",
"elle salua de la main passa dans l’ antichambre tira le verrou de la porte d’ entrée et sortit en laissant PROPN fort troublé le lendemain après avoir déjeuné en tête-à-tête avec sa femme le marquis de ribas passa dans une petite pièce disposée pour servir de fumoir et dit à le domestique qui l’ avait accompagné: –si le vicomte de champy se présente à l’ hôtel aujourd’hui vous l’ introduirez d’ abord ici je désire lui parler le domestique se retira seul s’ approcha d’ un de ces petits meubles divisés par compartiments et destinés à le faire sécher les cigares de différentes espèces il choisit avec soin une de les meilleures marques porta le havane à ses lèvres l’ alluma et vint s’ étendre sur un grand divan très bas faisant le tour de le fumoir ",
"il voulait dans la solitude la plus complète dans le recueillement sous l’ influence de la fumée de tabac quelquefois bonne conseillère prendre définitivement un parti à le sujet de florine à le laquelle il n’ avait pas cessé de songer depuis la veille il était évident que le hasard ou plutôt quelqu’imprudence commise avait livré une partie de son secret à le cette fille elle savait assez de choses elle en soupçonnait surtout assez pour sinon le perdre de le moins le compromettre terriblement si elle parlait mais elle avait aussi tout intérêt à se taire son silence de le moment qu’ elle en tirait parti qu’ elle le vendait devenait un capital un revenu considérable ",
"PROPN qui se connaissait en pareille matière ne pouvait avoir de doute à ce sujet l’ idée lui serait -t-elle jamais venue de déconsidérer une personne dont il pouvait exploiter la situation on ne tue pas la poule à les œufs d’ or donc s’ il acceptait franchement les propositions de florine il ne courrait aucun risque et il devrait même s’ estimer heureux de s’ en tirer à le si bon compte on exigeait il est vrai le partage de les bénéfices mais ces bénéfices pourraient être doublés triplés grâce à l’ intelligence et à l’ activité de l’ associée ",
"le concours de cette dernière ne rendrait pas seulement les affaires de la maison plus nombreuses et plus produclives elle les rendrait en même temps plus sûres car PROPN ne pouvait se dissimuler que son métier présentait quelques dangers les personnes qu’ on essaye de faire chanter ne sont pas toujours en voix désireuses de ne pas mécontenter le maître chanteur effrayées par lui elles promettent d’ abord la rançon réclamée mais sur le point de la payer elles hésitent elles se dérobent elles essayent de se tirer d’ affaire sans bourse délier ",
"celles-ci s’ adressent à la police et quand elles sont bien appuyées elles obtiennent son concours officieux d’ autres se révoltent et de menacées deviennent menaçantes aussi malgré toute son adresse et son habileté en exploitant les secrets de les autres pouvait craindre qu’ on découvrît les siens ou plutôt ceux de le marquis de ribas l’ homme à les transformations si le masque tombé on reconnaissait dans le marquis un agent d’ affaires un bonnin quelconque la situation mondaine de lorenz s’ effondrait aussitôt et avec elle la plus grande partie de ses ressources la prudence ordonnait donc de payer le moins possible de sa personne de préparer les opérations de les diriger de les voir mûrir mais de s’ effacer de disparaître à le jour de la récolte ou pour mieux dire de l’ encaissement ",
"c’ est le moment critique le seul vraiment dangereux dans les affaires de chantage grâce à le florine cet unique péril disparaissait elle se chargerait des remboursements et dans le cas d’ un esclandre assumerait sur elle toute la responsabilité et couvrirait son associé pour que la maison ne fût pas atteinte et pût continuer ses opérations PROPN raisonnait ainsi depuis longtemps lorsque vers heures et demie on lui annonça le vicomte de champy florine entra vive légère toute gracieuse dans sa jaquette parfaitement ajustée son pantalon de nuance claire le chapeau un peu sur le côté le lorgnon dans l’ œil le stick à la main "
] | [
"la séance est terminée cependant parfois à la tombée de le jour il se hasarde sur la piste en aéroplane il la parcourt inlassablement sans jamais quitter le sol les mauvaises langues affirment qu' il a entrepris à le forfait le labourage de le terrain il lui arrive même de varier ses exercices ",
"lui cria -t-elle vous assisterez à le grand oeuvre des confitures qu\\ on dise encore que je ne suis pas femme de ménage avez -vous jamais vu une ménagère plus affairée que moi elle était très- animée la chaleur de le réchaud teignait d\\' une jolie nuance rose ses joues et son front ses yeux riaient et tous ses traits exprimaient une profonde joie intérieure ",
"c’ était utile pour le réquisitoire la minutieuse attention qu’ il prêtait sans abandonner son engageant sourire à la vieille fille prouvait à la fois tout son zèle judiciaire et toute sa compétence mondaine m. qui n’ avait plus de responsabilité professionnelle faisait les honneurs de les commérages de clocher sur le compte de la belle savine et saupoudrait assez gaiement par des malices recueillies dans le pays les détails que donnait anne chagnier froidement sévèrement on eût dit qu’ elle seule était là pour punir la parricide et qu’ elle entassait les scandales comme elle eût entassé des pierres pour lapider madame darras médire même de les criminels cela vaut peut être pour passer une heure ou le plaisir recommandé par le juge de les plaideurs celui de voir donner la question ",
"je t’ ai demandé on ne fabrique donc pas ça en france et tu m’ as répondu que tu es naïve si tout était si simple que feraient des gens comme détang et moi-même eh bien tout cela elle chercha à le exprimer ce qu’ elle ressentait un mélange complexe de colère de dégoût et de peur elle dit seulement –tout cela est mal elle aurait pu accepter l’ adultère tant de femmes y sont contraintes ",
"le paysan s' avance toujours marchant à le travers le bois et ne suivant plus aucun chemin battu; enfin on arrive dans une clairière où plusieurs sentiers aboutissent le paysan s' arrête à le cet endroit posant sa faux à le terre et s' appuyant dessus comme un suisse sur sa hallebarde il regarde autour de lui comme s' il cherchait de le monde dans chacun de les sentiers qui s' offrent à sa vue eh bien mon brave homme pourquoi restons -nous la ̀? demande victor.—ah! c' est que je regardais si je n' apercevrais pas queuque ami qui m' aurait évité la peine d' aller à le samoncey ",
"la forêt essaya de lutter encore retardant l' incendie avec des flots de sève et la fraîcheur sans air de ses feuillages pressés enfin l' hiver arriva la neige s' abattit comme une seconde mort sur les grands terrains pleins de troncs noircis de racines consumées désormais on pouvait bâtir bientôt une ville immense toute en bois comme PROPN s' étendit à les bords de la rivière-rouge avec ses larges rues alignées numérotées rayonnant autour des places sa bourse ses halles ses églises ses écoles et tout un attirail maritime de hangars de douanes de docks d' entrepôts de chantiers de construction pour les navires ",
"le soleil à le zénith entrait dans les recoins chassait l’ ombre restée de l’ hiver en prévision déjà de la prochaine rentrée j’ ai demandé rendez -vous à le dernier moment pendant que j’ attendais à le bas de l’ escalier qui menait à les bureaux de l’ administration à l’ étage de le corps central des camarades ont passé joyeux légers malgré les valises qui leur tiraient les bras ailleurs déjà nous avons échangé quelques mots nous nous reverrions peut-être à la faculté en octobre ou plus jamais ",
"le vieux sachem ébloui s’ écria: et toute la tribu répéta ce cri approbatif –mais fit la rosée la jeune personne accepte -t-elle la renardière sourit à le sachem: –demande à le ta fille si elle consent? étonnement du sachem –est -ce que l’on consulte une fille pour la marier ",
"je n’ armerai pas des français contre des français car je suis ne après la conquête et je suis moi-même un fils de la france .ofrance pays à les nobles inspirations à les sentiments généreux suis -je coupable d’ être fier de t’ appartenir de ressentir pour toi une sincère admiration une profonde sympathie oh pendant qu’ ils s’ entretiennent ici de leurs vastes desseins moi je te suis des yeux avec un tressaillement d’ orgueil je te vois promener ton drapeau d’ un bout de le monde à l’ autre franchir les monts et faire trembler les rois ici ma vie se passse en vains combats ma vigueur s’ use dans la lutte j’ abandonne à l’ oisiveté les jours dont je dois compte à le mon pays ",
"il n’ y eut que fritz et le parrain qui ne sourcillèrent point. mais où donc dit le parrain cette petite fille va -t-elle chercher toutes les sottises qui lui passent par l’ esprit? elle a l’ imagination très-vive répondit sa mère et à le fond ce ne sont que des rêves et des visions occasionnés par sa fièvre et la preuve dit fritz c’ est qu’ elle raconte que mes hussards rouges ont pris la fuite ce qui ne saurait être vrai à le moins qu’ ils ne soient d’ abominables poltrons à lequel cas ils ne risqueraient rien et je les bousculerais d’ une belle façon!mais tout en souriant singulièrement le parrain prit la petite marie sur ses genoux et lui dit avec plus de douceur qu’ auparavant chère enfant tu ne sais pas dans quelle voie tu t’ engages en prenant aussi chaudement les intérêts de casse-noisette tu auras beaucoup à le souffrir si tu continues à le prendre ainsi parti pour le pauvre disgracié; car le roi de les souris qui le tient pour le meurtrier de sa mère le poursuivra par tous les moyens possibles mais en tous cas ce n’ est pas moi entends -tu bien c’ est toi se"
] |
je n’ ai pas toujours été seul comme maintenant je devrais trouver cette solitude pénible et c’ est le contraire c’ est ce qui m’ en détourne qui me gêne: l’ autre cette nuit avec ses envolées ses citations mais PROPN ne m’ en détournait pas ni cet homme dans le sous-sol c’ est la preuve qu’ il ne s’ agit pas de solitude je pensais la foule et je l’ imaginais avant de sortir | [
"je n’ ai peut-être trouve que ce que j’ avais imaginé et maintenant que je ne sais plus très bien ce que c’ était ce mécanisme de tournoiement où l’on disparaît je n’ ai que le souvenir d’ un tas d’ ombres qui s’ éloignent à le mesure que j’ avançais une nuit pour rien toutes les nuits pour rien puisqu’ elles se ressemblent mais je ne suis pas malheureux vous autres dans le square je les vois il y a une femme allongée sur une couverture à le carreaux dans l’ herbe jaunie il n’ y a pas de solitude seulement quelque chose qui me retient de passer plus loin et qui pourrait céder d’ un moment à l’ autre c’ est à le cela que je m’ attends pourquoi cela me plaît tellement de penser à la feuille morte embrochée sur la grille c’ est qu’ elle est plus loin pas dans le monde où je suis retenu un monde je suis généreux une manière d’ être plate comme une affiche une façon de se tenir comme petit fonctionnaire en vacances qui parle à le soi-même comme s’ il s’ adressait à le son supérieur hiérarchique le silence ne vaudrait pas mieux ce serait se taire pour mieux attendre",
"c’ est toujours être collé sur l’ affiche avec qualités et brevets et modes d’ emploi je pense à la feuille morte parce qu’ elle est dans l’ espace avec le vent le soleil la nuit la pluie possible que amoureux ne se donnent jamais rendez -vous près de la grille c’ est tout de même là que tout commence pour moi il n’ y a plus de fonctionnaire qui tienne un fonctionnaire est toujours seul; est un fonctionnaire ",
"si je n’ y ai pas songé plus tôt c’ est que je voyais tous les hommes comme des fonctionnaires et je ne distinguais plus la couleur en question il faut donc que je ne sois plus seul mais pas l’ autre avec sa catharsis ce n’ était qu’ un fonctionnaire exalté par la littérature tout était faux tout de même les livres n’ étaient pas fausses pourquoi a -t-il eu cette générosite je voudrais raconter cela à le quelqu’un et que ç a l’ amuse; on ne chercherait pas la raison de la chose ",
"on s’ en irait où je n’ ai jamais marché la nuit sur les hauteurs de hampstead tout cela n’ est peut-être encore qu’ un rêve de fonctionnaire; et je n’ ai pas l’ intention de quitter ma place ce n’ est pas moi qui peux changer mon existence mais la lumière n’ est déjà plus la même à la fenêtre la femme sur la pelouse s’ est soulevée sur un coude et regarde le ciel au-dessus de la maison de mon côté; elle m’ a vu c’ est le premier regard de la journée indifférent distrait insensible pourtant comme il m’ enchaîne à le vivre ",
"elle a regardé le nuage qui vient et dont je vois l’ ombre maintenant sur la pelouse quand elle se lève ramasse la couverture et s’ éloigne la moitié de le square est dans l’ ombre il va pleuvoir madame rentre chez elle ce sont les premiers pas de ma journée ce ne sont pas les miens et pourtant comme la femme disparaît je quitte la fenêtre il faut que je marche je sortirai pour savoir à le moins l’ heure qu’ il est à l’ horloge de le bureau de postes ",
"le mouvement n’ est pas venu de moi mais quoi le jour et la nuit non plus ni rien de le tout et je n’ en suis pas responsable mais quel bonheur d’ un moment à l’ autre à le commencer par l’ embuscade de la pluie dans la rue il est midi et quart j’ étais sur ce même trottoir cette nuit; je suis passé devant cette horloge sans la voir et il y a sûrement eu beaucoup d’ autres choses que je n’ ai pas remarquées ",
"la plus grande ville et je rêvasse sur des affiches je ne sais pas bien regarder je ne suis pas à le ce qui est rare et beau; ans de londres sans en sortir et je n’ ai vu que des murs qui sont comme des buvards ayant tellement servi qu’ ils sont noirs de toutes sortes d’ encres à le moins cela je l’ ai vu et je connais la pluie le bruit de les roues qui écrasent l’ asphalte mouillé le mouvement de les rues comme d’ une seule machine tournante qui compte qui vérifie qui supprime supprime supprime je m’ y suis usé et il faut continuer jusqu’ à le ce qu’ enfin je passe à le travers ",
"le piège a quelque part son point faible j’ ai dû passer tout près plus de fois et l’ air a toujours un goût d’ espérance: est -ce seulement pour PROPN pour aussi peut-être; pour le larbin de le club de nuit pour peggy je pensais quelque chose comme cela le premier soir il y a ans je connais les rues à le présent j’ ai mes habitudes en somme je suis devenu un passant qui trouve facile de se taire et qui prend les choses comme elles viennent; tout le monde rêve plus ou moins en marchant cela rend la foule plus patiente à le part cela c’ est sans importance je me suis même habitué à le cet espoir qui revient toujours; ",
"si cela devait changer d’ un moment à l’ autre je ne serais pas surpris ce serait une histoire commencée depuis longtemps j’ étais fonctionnaire à la fin de les vacances de telle année et je marchais après avoir regardé l’ heure pour rentrer chez moi peut-être pour m’ éloigner vers un autre quartier ce sera suivant le temps le grand changement le vrai commencement de l’ histoire depuis le début ce sera que j’ ai su que j’ existais et que ç a m’ a fait plaisir les figures qui se cachent dans la pluie dans le soleil dans la nuit voulaient savoir cela aussi "
] | [
"puis il rentra sans s’ apercevoir que tom qui l’ avait suivi était resté alors jadin qui s’ était interrompu à la mort de catacoua fut prié de continuer sa lecture ici messieurs dit -il en montrant le manuscrit terminé la simple narration va se substituer à les mémoires écrits en raison de le peu d’ importance de les événements qu’ il nous reste à le raconter l’ offrande faite par jacques à les dieux de la mer les rendit favorables à le bâtiment de le capitaine pamphile de sorte que le reste de la traversée s’ accomplit sans autres aventures que celles que nous avons rapportées un seul jour on craignit un accident funeste pour jacques voici à le quelle occasion le capitaine pamphile en passant à la hauteur de le cap de les palmes en vue de la guinée supérieure avait attrapé dans sa chambre un magnifique papillon véritable fleur volante des tropiques à les ailes diaprées et étincelantes comme la gorge d’ un colibri ",
"marchal était naturellement modeste les éloges de le général le rendaient confus brusquement il changea de conversation –pensez -vous mon général demanda -t-il que lorsque le ministre aura vu mon avion blindé –ayez bon espoir votre appareil présente de telles qualités de rapidité et de sécurité qu’ une fois le premier modèle exécuté je me porte garant de son adoption par le gouvernement ",
"bien tombé dit tiens attrape il allait frapper le prêtre lorsque maillard l’ arrêta :–laisse donc laisse donc nous n’ avons pas prononcé d’ ailleurs –a bas le catotin à le bas l’ aristocrate crièrent les spectateurs –mais dit un de les juges c’ est l’ abbé sicard l’ instituteur de les sourds-et-muets un instant un instant l’ abbé sicard c’ est un brave homme –qui que ç a fait c’ est un calotin à le mort!... l’ abbé s’ était refugié vers maillard –messieurs disait -il vous savez que tout entier à les soins qu’ exigent les malheureux dont l’ éducation m’ est confiée je suis complètement étranger à la politique je ne puis donc être considéré comme un ennemi de mon pays dont je porte les enfans dans mon cœur rendez-moi à mes pauvres amis ne les privez pas de leur père les juges se regardèrent –cependant continua l’ abbé que la volonté de dieu soit faite –allons ne nous embête pas avec ton bon dieu dit brutalement hanriot ce n’ est pas cela qui arrangera ton affaire les juges se consultèrent: le président prit la parole –sicard nous te considérons comme un vér",
"merci henri fit -elle en se redressant et n’ eussent été les ombres de la nuit le grand-ecuyer aurait pu voir la rougeur subite qui avait envahi la figure de thérèse pâlie naguère par la peur je ne veux rien de vous ajouta -t-elle je n’ ai besoin de rien mou amour que ni le temps ni l’ absence ni le désespoir ne pourront éteindre se contente de l’ un de vos regards d’ une bonne parole d’ un ruban égaré henri donnez -moi celui qui orne votre épée le voilà dit cinq-mars en le lui offrant ",
"lorsqu' il eut parcouru la lettre de mme taillard excusant gégé il appliqua sur la nuque de celui-ci une tape bienveillant —parfait mon petit ami! allez rejoindre vos camarades salle la leçon d' histoire vient de commencer PROPN monta sans précipitation à la salle un ancien cabinet de toilette qui par les jours d' été fleurait la peau d' espagne et l' eau dentifrice le professeur était occupé à le narrer devant la division élémentaire composée de les thomas—thomas achille thomas antoine —et de pierre de ribermont les fastes de l' assyrie PROPN l' écouta peu que lui importaient téglath-phalazar et assourbanipal? ",
"en naissaient beaucoup de discussions profondes et d’ échanges bien qu’ il demeurât empirique tiré qu’ il était des carnets de contre à lesquels j’ avais eu accès mon propre savoir complétait le sien plus précis sur l’ aérophysique de le vent et qui abordait les chrones sous l’ angle cinétique quand je m’ en tenais à les effets de les métamorphoses .ces derniers mois j’ avais réappris à le regarder j’ étais passé outre ce glacis de rigueur un rien agaçant à lequel elle se laissait sciemment résumer j’ avais appris à le mieux écouter les nuances de son timbre très clair à le mieux sentir à une certaine raideur soudaine de ses gestes sinon agiles ce qui la blessait à la façon dont elle coiffait ses longs cheveux noirs le matin et choisissait ses babéoles à l’ ampleur de son attention à le groupe à les filles notamment à sa fermeté frontale indirecte ou ironique envers golgoth je parvenais à le présent à le deviner de quelle humeur elle était et si je pouvais être tendre ou non avec elle ",
"non rien une jeune femme qui a vu très tôt trop de choses —lesquelles l’ antimatière humaine une réponse facile mais dont elle riait franchement comme si le vin non seulement lui déliait la langue mais lui rendait la faculté de rire cela même qu’ elle gardait à le plus profond d’ elle PROPN où la voix semble prête à se briser en sanglots ou en cris ce rire de le ̂t -il être une sorte de lamentation pensais -je pendant qu’ elle me prenait le bras pour la première fois sans doute pour m’ empêcher de la questionner davantage à le propos de l’ antimatière humaine sur la place dauphine où nous avions fini par arriver une fois encore elle me regardait comme s’ il lui était devenu indifférent que je monte avec elle ou que je la plante devant sa porte elle a murmuré que sa chambre était toujours en désordre et qu’ elle n’ était pas digne de m’ y recevoir ses mots évoquant ceux que psalmodiait ma mère à l’ église ou à la maison seigneur je ne suis pas digne de te recevoir mais dis seulement une parole et je serai guérie et qui me revenaient d’ une façon qui n’ avai",
"la réputation de le français qui avait gravi le gaurisankar était faite depuis longtemps et quand on le vit les sourcils froncés entouré d’ hommes robustes et de fusils à le tir rapide on se dit qu’ il ne serait pas prudent de lui susciter des ennuis merrien franchit donc la frontière bien résolu à le brûler les étapes afin de devancer la marche de les voleurs d’ enfants si comme tout le faisait espérer ceux-ci n’ avaient pas encore dépassé les plaines basses de l’ est pendant jours entiers on gravit les hauteurs boisées qui viennent mourir en pentes douces jusqu’ à le seuil de les plaines la muraille de le plateau n’ apparaissait pas encore le troisième jour on s’ engagea dans une longue vallée fort bien abritée où de nombreux villages avaient surgi peuplés par des hommes de race ce qui valut à la colonne le plus bienveillant accueil ",
"a l’ horizon la chaîne de les ghâts se dessine et c’ est comme la muraille de le travancore que nous franchirons cette nuit par un défilé unique après les pluies et les verdures de ceylan on s’ étonne de plaines si desséchées où l’ herbe même ne pousse plus rien que ces étranges palmiers à le tige grisâtre qui sont plantés et solitaires et qui à le peine semblent appartenir à le règne végétal: droits et lisses comme des poteaux géants enflés à la base et tout de suite amincis en fuseau ils portent à le bout de leur hampe démesurée un tout petit bouquet d’ éventails rigides trop haut dans le ciel de feu et la raideur de ces silhouettes d’ arbres se répète indéfiniment de les côtés de le chemin jusqu’ à le triste horizon de les plaines ",
"après-demain vous partirez j’ ai accepté cette convention à le bientôt donc cher paul que je me sens seul et abandonne que j’ ai besoin de serrer ta main ferme et loyale de t’ entendre dire: tu as bien agi octobre de le rozel "
] |
grandes salles clapotantes de le castello di PROPN nef crevée de l’ église de les carmes épaves toujours nous allons sous des voûtes ruinées oui des visages nuages images nous y accompagnent le pont transbordeur de la boca | [
"PROPN moi sous ses ferrailles à le bord de l’ eau noire à le prague c’ était sur le pont charles que nous allions et moi notre promenade sentimentale plus chic évidemment plus littéraire la bohême ce n’ est pas la pampa hérissé de statues dans la nuit comme le pont de ce bateau immobile si c’ est bien un bateau immobile et oscillant comme un métronome autour de ses ancres hérissé de mâts de charge couronnés de lumières épouvantails ",
"aujourd’hui j’ ai vu un homme se noyer en face on l’ a ramené sur la plage tout gonflé blanc grosse chenille des algues dans la bouche je ne mens pas pauvre bullrich des morts j’ en ai vu pas mal ",
"blancs noirs rougis bouillis moi-même je suis mort je vous le dis il pleuvait quand on l’ a tiré sur les galets qu’ est -ce qu’ il était allé faire dans l’ eau je ne sais pas à le prague aussi sur leur pont ils ont un saint noyé ",
"népomucène jean népomucène des bateaux j’ en ai pris des tas va avec pharaons nef naglfar construite avec les ongles de les morts appareillera pour la fin de les temps une obsession de le vieux borges ",
"je l’ ai connu un peu autrefois de le temps d’ aurelia de l’ ideal à sa santé salud les arcs brisés de les carmes on aurait dit de grands ongles plantés dans le ciel aussi des griffes à le égorger les nuages ",
"je vais vous dire une chose j’ ai un peu connu malraux aussi malraux andré borges il ne buvait pas mais alors malraux pardon les yeux le doigt dans le nez dans l’ oreille les mains tremblantes ramassant la mèche essorant le visage et hop salud chuintements gargouillements tête-breloque déplumé cognac bien déglingué ",
"voyage privé il n’ était plus ministre à le cette époque pas bien loin d’ embarquer sur la nef naglfar lui aussi pourquoi je raconte ça les ongles peut-être les ongles qu’ il avait broutés vieille chèvre noire ",
"je voulais parler des bateaux le bateau de à le prague non à le prague pas de bateau en absoluto ",
"à le part de les parties de canot sur la vltava avec et le constantin qui me ramena d’ alexandrie comme un homme courageux qui serait prêt depuis longtemps salue alexandrie qui s’ en va la mort d’ antoine c’ est moi il n’ y a que les grecs pour donner des noms de poètes à le leurs bateaux "
] | [
"c’ était mon ennemi c’ était le petit saint-anne je n’ ai pu m’ empêcher de sourire eh bien nous donnerions un spectacle et il peindrait les décors ce beau jeune homme il serait tout à le fait près de moi d’ abord il aurait peur ",
"dans ce goût je m’ occupe où est -elle la grande espérance qui fit que je peignis de le soleil sur la tête et dans l’ âme dans des odeurs de pins où êtes -vous petits hommes dont ma main décidait dieux dociles gredins à le grands feutres et marins songeant passants qui traversiez des gués mais ils sont là sans doute sous la pluie je les rassemble près de les écuries ils sentent la gnôle et le poil mouillé de les chiens mes gredins mes piqueurs leur feutre dégoutte sur leurs yeux je vois à le peine les visages ",
"cathelineau venait d’ apprendre la révolte de saint-florent à le moment ou ̀ il pétrissait son pain; aussitôt il avait endossé sa veste et volait à le secours de ses frères lorsqu’ il aperçut les jeunes gens qui s’ en retournaient chez eux a l’ instant cet homme de génie en sabots devina sa vocation et celle de son pays que comptez -vous faire maintenant mes amis demanda -t-il à les villageois nous tenir tranquilles et reprendre nos travaux alors vous allez tous mourir! ",
"la violence même de la menace lui enlevait de sa force ce n’ était pas lui qui parlait c’ était son démon elle ne dit pas que d’ autres sommes assez peu conséquentes avaient souvent disparu de son sac de dame PROPN n’ aurait pas cru à ces petits larcins le scandale retentissant qu’ elle avait craint fit en partie long feu ",
"on ne trouva pas celui qu' on venait arrêter —vous n' y voyez peut-être pas assez clair disait si ces messieurs veulent une autre lampe les agents le regardaient de travers mais il conservait sa figure narquoise et il tournait autour d' eux en clopinant dans sa chambre caché derrière son lit se trouvait un grand placard posé contre la muraille la clef n' était pas sur la porte ",
"pauvre rose elle avait cru si bien faire elle s’ attendait à le tant d’ éloges et à le contraire elle recevait tant de reproches de tous les côtés quelle désillusion et quel chagrin pour elle elle pleurait et tremblait à le faire pitié tante marie la prit sur ses genoux et comme eût fait la maman de rose elle parla raison elle s’ efforça de mettre quelques grains de plomb dans la cervelle légère de mlle rose ",
"combien de fois avait -il changé de maître lui seul eût pu le dire s’ il avait attaché à le cela la moindre importance mais il était au-dessus de les changements de régime et des révolutions il raillait même les agitations de les hommes à sa manière s’ amusant à le redire chacun de les airs que ces imbéciles lui avaient appris madame veto le ça ira la marseillaise le chant de le départ veillons à le salut de l’ empire partant pour la s yrie vive henri la belle bourbonnaise la parisienne et les girondins sortaient tour à le tour de son bec centénaire ",
"—tu veux que je t’ aide elle pensait à le dégrafer sa robe et la lui retirer —oui tiens vas-y notre-dame jeta son mégot l’ écrasa sur le tapis et en s’ aidant de la pointe de l’ un déchaussa un pied puis l’ autre divine délaçait le dos de la robe ",
"et refermant brusquement la porte il monta en enjambées jusqu’ à le premier étage où il espérait rencontrer sa petite maman nous n’ avons pas besoin de dire que c’ est à le elle qu’ il réservait sa surprise pendant ce court dialogue m. de pinker avait tiré sa montre et ayant constaté gravement qu’ il ne lui restait plus que minutes pour gagner son pari il chercha comment reprendre la conversation interrompue a son grand étonnement ce fut mlle schaltzer qui la renoua d’ elle-même: ainsi pour vous résumer dit -elle en serrant ses lèvres minces de est l’ abrégé de toutes les perfections je voudrais bien savoir ce qu’ en pense le comte PROPN ",
"écria le maître études qui eut le courage d\\' éteindre le feu en soufflant sur le lampion pendant que tous les élèves même les plus amis de dodin riaient de sa mésaventure .-mais monsieur disait une voix suppliante la porte tout de suite vous dis -je sortit craignant que instruction faite dans son pupitre ajoutât encore à les colères de le maître études effectivement celui-ci en trouvant la batterie de cuisine la bouillie les vers à le soie le pot à le mûrier les jeta avec rage par la fenêtre en ayant soin de les briser auparavant dans le premier moment les élèves avaient ri mais ils redevinrent sérieux en craignant qu\\' une saisie aussi inattendue ne poussât le maître d\\' études à une perquisition générale le plus tremblant fut larmuseaux qui entretenait une grenouille dans son pupitre et qui aurait donné ans de sa vie plutôt que de la voir mettre à le mort bineau ayant obtenu la permission de sortir un instant chercha longtemps dodin et finit par le trouver dans la petite cour caché derrière un tas de fagots "
] |
—alors chavadou c’ est votre dernier mot? l’ auvergnat posa sa valise l’ empoigna par un revers de son pardessus: dis donc crampon tu vas m’ emmerder encore longtemps il s’ était mis à élever la voix indifférent à les voyageurs qui passaient autour d’ eux et les regardaient avec insistance —tu vas me coller à la pastèque jusqu’ à le quand ton chiffre je te l’ ai dit tu peux te le carrer où je pense | [
"il reprit sa valise prêt à le faire demi-tour l’ air suppliant tenta de le retenir: —elle est où cette baraque dites-le-moi quoi! dans le midi peut-être PROPN était de par là d’ un violent coup d’ épaule le cantalou envoya valser l’ italien contre une bande de curés et en donnant d’ autres coups d’ épaule il se fraya un passage dans la foule qui s’ écoulait trop lentement à son gré quelques mémères à le gosses rouspétèrent ",
"il fut bientôt face à l’ employé qui prenait les billets il ne se retourna pas et de ce fait ne put voir l’ expression haineuse de la chambre de la rue de patay vaste avec une cuisine et un coin douche convenait parfaitement à le cantalou il se moquait de le confort en vrai paysan qu’ il était resté ce qui l’ intéressait c’ était l’ argent le gros tas d’ argent ",
"milliardaire il eut volontiers vécu dans une piaule de bonne pourvu qu’ il eût beaucoup de fric en poche quelques hectares de chasses de terres cultivables et un bon capital quelque part son avocat lui avait trouvé ce logement il était tranquille c’ était meublé simplement mais suffisamment il était passé boulevard PROPN et son copain lui avait rendu sa brique en espèces sans rechigner ",
"depuis son installation dans la chambre chavadou pensait à le marcuzzoli il se demandait qui était exactement ce type et s’ il allait l’ importuner longtemps venir le relancer parce que ç a ne faisait pas un pli on allait finir par le repérer jusqu’ à le présent hommes seulement connaissaient son nouveau domicile le bavard et assauzac son vieux pote un gars de chaudes-aigues malgré sa promesse il avait renoncé à envoyer son adresse à sa sœur ",
"peut-être la lui donnerait -il plus tard une fois en amérique de le sud il aviserait dans le mitan beaucoup comparaient la méfiance l’ extrême prudence de le cantalou à le celles de feu émile buisson ce qui ennuyait un peu chavadou c’ était que dans la carrée il n’ y avait pas le téléphone c’ était vraiment l’ isolement complet ",
"il s’ était rendu à le tabac de le coin pour appeler assauzac marchand de charbon et d’ anthracite rue de javel chavadou et assauzac dit le charbonnier avaient le même âge ils s’ étaient connus en à la griffe à le e d’ infanterie à le metz PROPN longtemps spécialiste de les cambriolages de riches demeures familiales de province s’ était peu à le peu retiré des affaires délictueuses sans pour autant rompre le contact avec les informateurs qu’ il avait dans le mitan en sus des quelques loufiats auverpins qui lui donnaient parfois d’ utiles renseignements un retour en force de le charbonnier était toujours possible ",
"en prenant une entreprise de vente de boulets PROPN s’ était vraiment mis à le charbon sans jeu de mots et de le coke des briquettes de la tête de moineau il en avait vraiment jusqu’ à le cou on frappa coups rapides puis longs chavadou posa son france soir et alla ouvrir il resta un moment à le regarder le charbonnier qu’ il n’ avait pas vu depuis des mois et estima que celui-ci à le part un supplément normal de brioche n’ avait guère changé ",
"alexis était toujours courtaud un peu basduc moustachu chauve et l’ épais cou de taureau était toujours les épaules de lutteur les hommes avaient presque un air de famille ils tombèrent dans les bras l’ un de l’ autre se donnèrent une longue accolade remit à le son ami le sauer& qu’ il avait apporté chavadou soupesa l’ arme et d’ un bref coup d’ œil connaisseur en apprécia le canon fixe faisant corps avec la carcasse ",
"après une conversation qui roula sur leur amitié réciproque sur des souvenirs communs ils allèrent casser une petite croûte rue cantagrel chez un bougnat natif d’ aydat ils n’ avaient pas terminé le jambon de pays que chavadou savait déjà que son ami était à le bord de la gêne l’ anthracite ne marche plus s’ était plaint la concurrence de les grosses taules tu comprends j’ ai eu tort de pas faire le mazout ah! si on avait poupou! descendre dans la rue voilà le vrai truc pour en sortir —débloque donc pas avait fait le cantalou trouvant un peu triste que son pote en soit venu là à se débattre avec des problèmes de boutiquier "
] | [
"le père de miss lui avait laissé une fortune assez ronde mais elle avait frères qui n’ avaient pas apporté dans l’ administration de leur bien toute la prudence désirable m. de comprit que l’ héritage de miss s’ était englouti bénévolement dans les désordres fraternels à le surplus les fonctions à lesquelles elle avait dû se consacrer lui plaisaient extrêmement et lui avaient donné tout le bonheur possible jusqu’ à le jour où elle avait dû quitter son élève mais ce jour lui avait déchiré le cœur ",
"–bonne! bonne! clotilde! interrompit le prince je t’ en prie embrasse-moi! mademoiselle clotilde fut inflexible et refusa le baiser imploré –la paix dit -elle en riant il n’ est plus temps ce n’ est pas que j’ espère beaucoup les tromper ni surtout longtemps mais on n’ a pas besoin de semaines pour prendre la clef de les champs votre altesse en sait quelque chose ",
"–vous le plaignez louvois –moi sire –oui et je ne comprends rien à le votre caractère –il fut mon ennemi et j’ avoue d’ ailleurs la pensée de son épouse de ses enfans –c’ en est assez qu’ on parte à l’ instant pour toulouse et qu’ il soit amené à le paris sans un seul jour de retard vous entendez mes ordres veuillez les transmettre sur-le-champ à le chef de la force armée chargé de l’ arrestation de les coupables PROPN éprouvait tout le plaisir dont son âme vindicative pouvait être susceptible depuis plus de années il cherchait l’ occasion de le perdre; ",
"son sexe la démange moite et grumeleux comme une poire blette elle baise trop l’ emmène à le restaurant il a choisi un restaurant à le bout de le monde on les a certes toujours vus ensemble à le clèves mais ce n’ était pas ensemble comme aujourd’hui elle n’ avait jamais pensé à le tout ça. démangeaisons ",
"shakespeare avec la haute impartialité de le génie en attribue les manifestations les plus hautes le trouble les déchirements les fulgurations aussi à les membres de la caste régnante ou seigneuriale richardiii hamlet les puissantes familles de vérone montaigu et capulet réfractaires à l’ autorité princière d’ ascalus à la confiscation de la coercition physique légitime par la puissance publique le sinistre et sidérant macbeth c’ est de leur bouche que jaillit l’ expression approchée éclatante de la condition humaine lorsque l’ europe de la renaissance force son destin et celui de le monde entier la vie n’ est qu’ une ombre qui passe le monde entier est une scène tous les hier ont éclairé pour des fous le chemin de la poudreuse mort rien n’ est plus à l’ abri de les audacieux qui appareillent pour les rivages de le nouveau monde scrutent la voûte céleste l’ intimité sanglante effrayante de le corps ils placent toute chose devant l’ alternative d’ énoncer sa raison suffisante ou de n’ être plus un espagnol dont le bras est resté à le lépante livre en négatif ",
"seulement une légère pâleur se répandit sur son front –mais parle donc dit -il tâche d’ être calme parle et dis -nous ce qui est arrivé et il l’ entraîna dans un coin de la cour extérieure où personne ne prit garde à le eux alors shoking en sanglottant leur fit à le tous le récit de la disparition de l’ irlandaise l’ homme gris l’ écouta froidement ",
"on ne peut attendre plus longtemps tout ce monde disparaissait par la petite porte qui faisait communiquer l’ arrière-greffe avec la prison quand le greffier pris lui aussi d’ une curiosité bien compréhensible suivit le cortège a ce moment il sembla à le patte d’ oie que la large poitrine de le vautour se soulevait comme si on l’ eût soulagée d’ un poids énorme mais le vautour maintenant regardait le bourreau qui s’ était arrêté dans sa marche-promenade celui-ci tournait le dos à le vautour et à le patte d’ oie ",
"je trouve au-dessous de ma dignité de jouer une comédie qui d’ ailleurs n’ amènerait pas le résultat que vous espérez madame PROPN n’ éprouverait aucune émotion en me voyant puisque je lui suis absolument inconnu mais m.crozon pourrait croire qu’ elle a dissimulé ses impressions ce n’ est pas par de tels moyens que je me propose de le convaincre lorsque je lui aurai donné la leçon qu’ il mérite le capitaine avait manœuvré avec une habileté rare et il avait calculé d’ avance la portée de ses discours qui tendaient tous à le calmer un furieux et qui semblaient être débités tout exprès pour l’ exaspérer davantage ",
"ils devaient être assez bons car une expression satisfaite se lisait sur la physionomie de l’ une et de l’ autre –avec ce qu’ elle nous doit cela fait une gentille somme dit mlle clara l’ année prochaine ce sera mieux encore car lina gagnera bien surtout si cette dame de peut lui procurer des élèves dans le grand monde et puis nous verrons à la faire paraître dans quelques concerts elle aura certainement un succès fou avec sa beauté et son talent.mme la tête d’ un air désapprobateur ",
"après le repas de midi mlle marville avait heures de liberté toujours employées à\\n' une promenade avec son grand-père à le moins que le temps ne fût par trop mauvais léopoldine ne demandant qu’ à le voir le pays il ne pouvait être question de rien à les habitudes de ses hôtes la seule difficulté était de décider de quel côté on dirigerait allons vers ce joli monticule je t’ en prie insista léopoldine en montrant petite colline qu’ on apercevait de sa fenêtre il y a des arbres de coquettes maisons et un beau château à le sommet ce doit être ravissant tu sais que c’ est le château de morlange le château où réside irène en été "
] |
la meuse que j' allais bientôt traverser fut suspendue en l' air l' année témoin guillaume de PROPN et rigord assure que l' an entre compiègne et clermont en beauvoisis il tomba une grêle entremêlée de corbeaux qui portaient des charbons et mettaient le feu si la tempête comme nous l' assure gervais de tilbury ne pouvait éteindre une chandelle sur la fenêtre de le prieuré de saint-michel de camissa par lui nous savons aussi qu' il y avait dans le diocèse d' uzès une belle et pure fontaine laquelle changeait de place lorsqu' on y jetait quelque chose de sale les consciences d' aujourd'hui ne se dérangent pas pour si peu —lecteur je ne perds pas de temps je bavarde avec toi pour te faire prendre patience en attendant mon frère qui négocie: le voici; | [
"il revient après s' être expliqué à la satisfaction de le commandant autrichien il nous est permis de nous rendre à le bruxelles exil acheté par trop de soin PROPN était le quartier général de la haute émigration les femmes les plus élégantes de paris et les hommes les plus à la mode ceux qui ne pouvaient marcher que comme aides de camp attendaient dans les plaisirs le moment de la victoire ils avaient de beaux uniformes tout neufs ils paradaient de toute la rigueur de leur légèreté des sommes considérables qui les auraient pu faire vivre pendant quelques années ils les mangèrent en quelques jours ce n' était pas la peine d' économiser puisqu' on serait incessamment à le paris ces brillants chevaliers se préparaient par les succès de l' amour à la gloire à le rebours de l' ancienne chevalerie ",
"ils nous regardaient dédaigneusement cheminer à le pied le sac sur le dos nous petits gentilshommes de province ou pauvres officiers devenus soldats ces hercules filaient à les pieds de leurs omphales les quenouilles qu' ils nous avaient envoyées et que nous leur remettions en passant nous contentant de nos épées je trouvai à le bruxelles mon petit bagage arrivé en fraude avant moi: il consistait dans mon uniforme de le régiment de navarre dans un peu de linge et dans mes précieuses paperasses dont je ne pouvais me séparer je fus invité à le dîner avec mon frère chez le baron de breteuil j' y rencontrai la baronne de montmorency alors jeune et belle et qui meurt en ce moment; ",
"des évêques martyrs à le soutane de moire et à le croix d' or; de jeunes magistrats transformés en colonels hongrois et rivarol que je n' ai vu qu' une seule fois dans ma vie on ne l' avait point nommé; je fus frappé de le langage d' un homme qui pérorait seul et se faisait écouter avec quelque droit comme un oracle l' esprit de rivarol nuisait à le son talent sa parole à sa plume il disait à le propos de les révolutions le premier coup porte sur le dieu le second ne frappe plus qu' un marbre insensible j' avais repris l' habit d' un mesquin sous-lieutenant d' infanterie ",
"je devais partir en sortant de le dîner et mon havresac était derrière la porte j' étais encore bronzé par le soleil d' amérique et l' air de la mer je portais les cheveux plats et noirs ma figure et mon silence gênaient rivarol le baron de breteuil s' apercevant de sa curiosité inquiète le satisfit: d' où vient votre frère le chevalier dit -il à le mon frère ",
"je répondis: de rivarol s' écria: de la cataracte je me tus il hasarda un commencement de question: monsieur va —où l'on se bat interrompis -je on se leva de table cette émigration fate m' était odieuse j' avais hâte de voir mes pairs des émigrés comme moi à le livres de rente ",
"nous étions bien stupides sans doute mais du moins nous avions notre rapière à le vent et si nous eussions obtenu des succès ce n' est pas nous qui aurions profité de la victoire mon frère resta à le bruxelles auprès de le baron de montboissier dont il devint l' aide de camp je partis seul pour coblentz rien de plus historique que le chemin que je suivis; il rappelait partout quelques souvenirs ou quelques grandeurs de la PROPN je traversai liège une de ces républiques municipales qui tant de fois se soulevèrent contre leurs évêques ou contre les comtes de flandre ",
"louis allié des liégeois fut obligé d' assister à le sac de leur ville pour échapper à sa ridicule prison de péronne j' allais rejoindre et faire partie de ces hommes de guerre qui mettent leur gloire à de pareilles choses en les relations entre liège et la france étaient plus paisibles l' abbé de PROPN était obligé d' envoyer tous les ans chiens de chasse à les successeurs de le roi dagobert à le aix-la-chapelle autre don mais de la part de la france le drap mortuaire qui servait à l' enterrement d' un monarque très chrétien était envoyé à le tombeau de charlemagne comme un drapeau-lige à le fief dominant nos rois prêtaient ainsi foi et hommage en prenant possession de l' héritage de l' éternite ",
"ils juraient entre les genoux de la mort leur dame qu' ils lui seraient fidèles après lui avoir donné le baiser féodal sur la bouche de le reste c' était la seule suzeraineté dont la france se reconnût vassale la cathédrale d' PROPN fût bâtie par le grand et consacrée par prélats ayant manqué à la cérémonie ils furent remplacés par évêques de maëstricht depuis longtemps décédés et qui ressuscitèrent exprès charlemagne ayant perdu une belle maîtresse pressait son corps dans ses bras et ne s' en voulait point séparer ",
"on attribua cette passion à un charme la jeune morte examinée une petite perle se trouva sous sa langue la perle fut jetée dans un marais; charlemagne amoureux fou de ce marais ordonna de le combler il y bâtit un palais et une église pour passer sa vie dans l' un et sa mort dans l' autre les autorités sont ici l' archevêque turpin et pétrarque à le cologne j' admirai la cathédrale si elle était achevée ce serait le plus beau monument gothique de l' europe les moines étaient les peintres les sculpteurs les architectes et les maçons de leurs basiliques "
] | [
"j’ ai cru que j’ allais tomber mais je me contiens ils me rattrapent ils me regardent il y en a un le plus vieux qui dit:– bonjour bonjour monsieur ousque vous allez comme je vas t’ à rouen en service dans une place qu’ on m’ a offerte comme pédestrement oui comme mon cœur battait monsieur à le ce que je ne pouvais plus parler ",
"plus librement peut-être son cœur aussi battait différemment il soupira frissonna puis se mit à le trembler sa décision était prise il sut qu’ il allait y aller y toucher à ce piano s’ en emparer ",
"la porte ouverte tartarin sortait jetait vite un coup d’ œil de droite et de gauche fermait la porte à le double tour et vivement puis en route sur le chemin d’ avignon pas un chat portes closes fenêtres éteintes tout était noir ",
"si monsieur le vicomte d’ aubrion se soucie peu de son honneur le mien m’ intéresse fort aussi vais -je expliquer ma position à les créanciers néanmoins j’ ai trop de respect pour mademoiselle eugénie à l’ alliance de laquelle en des temps plus heureux nous avions pensé pour agir sans que tu lui aies parlé de cette affaire ...là eugénie rendit froidement la lettre sans l’ achever –je vous remercie dit -elle à le madame de les grassins nous verrons cela –en ce moment vous avez toute la voix de défunt votre père dit madame de les grassins –madame vous avez francs d’ or à le nous compter lui dit nanon ",
"a cette vue maria qui n’ avait pas goûté et peut-être assez mal déjeuné se sentit tentée de plus belle les yeux pleins de convoitise une main dans sa poche elle ne bougeait plus entre donc qui le saura? disait son estomac si tu entames les francs comment faire ensuite pour les rendre? lui murmurait son bon ange pauvre maria à le ans on ne résiste guère à de pareilles occasions ",
"tiens ajouta -t-il régale -toi bois et mange à le ta soif et à le ta faim d’ aujourd’hui et prends si tu peux un à-compte sur celles de demain a vrai dire je ne m’ étais pas mis à le table depuis le dimanche on ne faisait pas souvent de cuisine à la maison mais depuis jours on avait éteint le feu de peur de montrer sa fumée je me mis à le tordre et à le avaler sans scrupule mordant à le même le pain et le jambon à le grosses bouchées ",
"le couvre-feu sonné nous partirons et l’ aurore de demain illuminera notre chemin à le lieues de ce manoir jacquelin gaucher répondit avec un sang-froid moqueur: j’ ai vidé ma bourse ès mains de le coutelier de combefort nos montures nous attendent à le revers de la douve j’ ai la clef d’ une poterne votre argentier vous a nanti d’ écus bien trébuchants et nous trouverons d’ honnêtes lombards en la juiverie de chambéry qui vous prêteront de bonnes sommes sur le gage de votre honneur eh bien fit le baron avec un mouvement de joie tu as tout prévu ",
"elle dit cela avec un sourire embarrassé de jeune fille qui fait une confidence par quel miracle songeait esther étaient -elles assises auprès d’ un feu l’ instant lui parut d’ une intimité presque impossible alors que les mères avaient été violées pour que cette plaie entre les jambes en soit vraiment une et que même ce qui avait donné du plaisir ne donnât pour finir que de la douleur j’ avais jamais pensé que t’ étais juive dit angéline sa bouche froissée donna un baiser à le esther et elles restaient assises côte à le côte dans le silence traversé de bourrasques ",
"d’ abord la fillette pouffa de rire mais la vieille poursuivait: cela ne vous servira de rien de ne pas me croire ce qui est vrai est vrai vous pouvez demander à le tout le monde s’ il n’ est pas certain qu’ a consenti d’ être emporté en enfer avant ans à la condition qu’ il obtiendrait les secrets qui font chanter les oiselets en cage mieux qu’ ils ne chantent dans le bois de le reste vous n’ avez qu’ à le guetter lorsqu’ il est seul auprès de les rossignols ",
"de tous les crimes dont une société était capable l\\ 'erreur judiciaire volontairement commise lui semblait le plus odieux elle ne respirerait pas à l’ aise pensait -elle tant qu’ un doute subsisterait dans son esprit sur la culpabilité de les serfs mais que faire auprès de qui se renseigner et comment ensuite obtenir la révision de le jugement la notion de son impuissance accabla "
] |
est -il envisageable comme je l’ ai déjà soupçonné que les menaces pesant sur n’ aient jamais eu la moindre réalité et que l’on ne m’ ait envoyé à sous ce prétexte qu’ afin de faire diversion et d’ endormir la méfiance de fuck le véritable objectif de les services étant de se débarrasser de ce dernier quant à le déterminer si cette conjecture est fondée ce qu’ ils avaient à le lui reprocher ce n’ est pas de mon ressort: et d’ autant moins que les origines de leur différend pouvaient remonter à le déluge ou à les dernières années de la guerre froide et à le cette période où les services d’ après le dossier que j’ avais consulté prétendaient avoir perdu sa trace quoi qu’ il en soit –et bien que dans ce cas ma propre vie en tant que témoin ou comparse d’ un assassinat commandité soit désormais menacée– je suis condamné à le faire comme si de tels soupçons ne m’ avaient jamais effleuré et à le attendre les prochaines instructions de mes employeurs en espérant qu’ ils n’ ont pas décidé par surcroît de me désigner à le leurs homologues américains comme | [
"de le point de vue de la mission –qui se limite désormais à les modalités de mon exfiltration– le sunrise est commodément situé si l’on emprunte signal dans le prolongement de rien de prime abord ne suggère que l’on se trouve à la périphérie immédiate de le premier port des états-unis et de le seul qui par l’ étendue de ses installations ou le volume de les marchandises manutentionnées soutienne encore la comparaison avec ses concurrents asiatiques de le côté droit de signal se succèdent les entrepôts désaffectés rideaux de fer baissés et sur la gauche le dépôt de carburant ne semble guère mieux loti avec ses citernes rouillées et ses voies de chemin de fer envahies par la végétation le long de le mur protégeant le dépôt poussent de loin en loin de les cyprès dont l’ aspect chétif et tourmenté témoigne d’ une lutte incessante contre le vent à le bout de la rue se dresse un entrepôt encore en activité à le moins partiellement même s’ il donne autant que les autres l’ impression de pouvoir s’ effondrer à le tout moment ",
"bien que ce bâtiment soit de facture assez rustique on observe que sa gouttière se déverse dans des gargouilles en forme de têtes de lions la gueule béante et que le mur aveugle qu’ il présente à la mer porte cette inscription de nuit ce décor invite à le crime avec une telle insistance qu’ il ne viendrait à le personne l’ idée de s’ y aventurer sans nécessité et cependant c’ est à l’ extrémité de ce terre-plein dont signal forme l’ épine dorsale que sont établis la station de pilotage de le port de ombragée par quelques palmiers et l’ appontement dévolu à le service de les taxis ces derniers –de petites embarcations assurant le transport de les passagers à la demande à le travers les bassins –constituant à le vrai dire la seule raison pour laquelle nous nous sommes donné la peine de parcourir signal PROPN sur toute sa longueur depuis cet appontement des taxis en effet on aperçoit sur la rive opposée du main ainsi que ce bras de mer est désigné sur les cartes outre une prison maritime l’ immense terre-plein de le pier entièrement dédié à la manutention de ",
"il s’ agit on l’ aura remarqué d’ un vers assez obscur de circonstance qui ne pouvait manquer de laisser pantois les services américains lorsqu’ ils en prendraient connaissance en clair et conformément à des dispositions arrêtées à le préalable entre nous cela signifiait que dans les heures suivant la réception de ce message je devais me présenter toutes les heures à le niveau de l’ embarcadère de les taxis où un employé de maersk qui se ferait connaître sous le nom de mickey viendrait me prendre en charge pour m’ introduire dans une caisse d’ outillage à le bord d’ un porte-conteneurs en partance pour l’ europe personnellement je n’ y ai jamais cru: et pas seulement parce que les procédures d’ exfiltration sont reconnues comme un de les points faibles de les services non la défiance que ce plan m’ inspirait depuis que le colonel me l’ avait exposé tenait plutôt à des détails peut-être superficiels ou difficilement explicables tels que le choix d’ un navire danois même s’ il battait pavillon de le panama ou encore le pseudonyme ridicule de cet employé de maersk ",
"lorsque je sortis de la chambre un vent frais précédant l’ immobilité brûlante qui s’ établirait dès que le soleil s’ élèverait au-dessus de l’ horizon ridait la surface de la piscine agitait la cime de les palmiers et faisait vibrer en haut de son mât l’ enseigne lumineuse de le motel ce motel dont je ne pouvais m’ empêcher de traduire le –par la ferme de les douleurs tout en sachant qu’ il ne signifiait rien de tel quelques centaines de mètres tout à le plus séparaient le motel de la station-service la plus proche mais pour les franchir il fallait cheminer sur un bas-côté sablonneux pulvérulent où le pied–ou plutôt les fameuses chaussures polo celles dont j’ avais fait l’ acquisition pour gravir la colline à les serpents s’ enfonçait jusqu’ à la cheville imprimant à le ma démarche quelque chose de laborieux et d’ hésitant quelque chose qui peut-être s’ observait aussi chez les immigrants clandestins abandonnés par leur passeur et errant dans le désert avant d’ y mourir de soif pour me sauver la mise et pour pallier l’ échec de le plan imaginé par le colone",
"outre qu’ elle avait été conçue par wendy dont je ne doutais pas décidément qu’ elle pût accomplir des miracles la veille après notre arrivée tardive à le twentynine palms et notre installation à le ranch de les douleurs nous avions marché longuement sur le bas-côté de la route dans le sable pulvérulent et dans une obscurité d’ autant plus éprouvante que nous étions régulièrement éblouis par les phares de les voitures venant en sens inverse jusqu’ à ce bistro qu’ un indigène nous avait désigné comme le bar –tout en précisant contradictoirement qu’ il ne portait aucun nom–et qui devait se trouver si mes souvenirs sont exacts à le proximité de l’ embranchement sur la gauche d’ une route bordée de salons de coiffure ou de massage et d’ échoppes de tatoueurs en plus d’ une salle de cinéma surmontée d’ une fresque évoquant le descellement de la statue de saddam lors de la prise de PROPN et menant à l’ entrée d’ un camp d’ entraînement appartenant à le corps de les marines en dépit de la proximité de leur base ceux-ci étaient moins nombreux que les civils",
"plusieurs clients nous avaient offert des tournées et ainsi de suite de telle sorte que nous étions rentrés ivres à le ranch de les douleurs aussi présumais -je que wendy en se réveillant aurait la gueule de bois et c’ est pourquoi j’ achetai dans la boutique de la station-service tandis que le jour se levait bouteilles de coca-cola glacé–celles en plastique que je n’ aime pas mais c’ étaient les seules disponibles –en même temps que le dans lequel je guettais vainement depuis la mort de fuck un article relatif à les circonstances de celle-ci wendy dormait encore lorsque je suis rentré dans la chambre la tête enfouie dans l’ oreiller et la bouche entrouverte ronflotant doucement avec une expression si enfantine si désarmée –c’ est il est vrai le cas de la plupart de les dormeurs et même les assassins les plus retors ou certains d’ entre eux doivent présenter dans leur sommeil une telle expression– que j’ en eus le cœur serré sans faire de bruit j’ ouvris mon ordinateur dont l’ écran scintilla bleuté dans la pénombre et je fis le tour de les sites spécialisés par r",
"quant à le britney qui sur les images apparaissait vêtue d’ une chemise blanche d’ un short en jean effrangé et de ces mêmes tongs mauves qu’ elle portait lorsque je l’ avais croisée chez rockets elle s’ apprêtait à le partir avec jason en amoureux pour un week-end à le PROPN entreprise dans laquelle l’ agence dénonçait une nouvelle manœuvre pour abuser le public et masquer l’ état lamentable de leur relation et il est de fait que l’ un et l’ autre avaient un air hagard tels que le photographe les avait saisis avec à l’ arrière-plan ce garde de le corps à le crâne rasé que détestaient les paparazzis les cheveux hirsutes en dépit de ses toutes récentes extensions l’ œil vague les bras croisés sur la poitrine et les poings serrés et jason également défait avec l’ expression caractéristique d’ un type qui a passé toute la nuit à se défendre contre des accusations proférées avec véhémence et plus ou moins fondées mais et moi-même si un paparazzi nous avait surpris à le moment où nous quittions le ranch de les douleurs aurions -nous donné à le public l’ imag",
"il était un peu plus de midi lorsque nous avons poussé la porte de la taqueria à le mecca la mecque à l’ instant précis où l’ équipe de les états-unis égalisait contre l’ angleterre lors d’ un match de la coupe de le monde de football des clameurs et des applaudissements saluèrent cet exploit et cependant le public n’ était composé que d’ immigrants mexicains ou hispaniques dont certains étaient probablement en situation irrégulière il nous fallait reprendre des forces avant l’ épreuve finale aussi avons -nous mangé des tacos carne –et bu de la bière tandis qu’ à la télévision les joueurs américains et britanniques continuaient à se pourchasser sur le terrain et dans la salle le public à le soutenir les premiers passé la route en direction de la salton et de courait parallèlement à la voie ferrée –celle que je devrais emprunter à le milieu d’ un désert de poussière blanche que la réverbération faisait étinceler il était difficile d’ imaginer un environnement plus impropre à la vie et à le repos de le corps ou de l’ esprit ",
"bientôt apparurent sur la droite les eaux également étincelantes mais bleues de le lac salé à le niveau de –un hameau qui ne semblait peuplé que de pauvres et de réprouvés vivant pour certains dans des caravanes et qui d’ ailleurs étaient tous assoupis à le ce moment de la journée– une route perpendiculaire à le celle que nous suivions depuis la menait jusqu’ à la berge de le lac en un point où celle-ci était constellée de poissons morts par centaines si bien cuits par le soleil et la saumure qu’ aucune puanteur n’ en émanait à le large des bandes de pélicans tant blancs que bruns se goinfraient de ceux qui étaient encore en vie des hérons et des aigrettes des mouettes et différentes sortes de limicoles se voyaient aussi sur le rivage uniformément recouvert d’ une croûte de sel qui le faisait craquer et croustiller sous nos pas ce rivage d’ autre part était absolument désert à l’ exception d’ un noir obèse ses chairs formant de prodigieux amas qui se tenait assis ou vautré à l’ ombre d’ un parasol dont la couleur turquoise se rapprochait de celle de l’ eau "
] | [
"bravo ram plus c’ est gros mieux ça frappe pour la première fois on parlait d’ un être mythique sorti d’ on ne sait quel monde qui ne serait ni un dieu comme yölah ni un contre-dieu comme balis mais un être solaire déroutant tout de lumière et de raison d’ intelligence et de sagesse qui enseignerait une chose inconnue à le pays de la sainte soumission la révolution dans l’ harmonie et la liberté elle réfutait la brutalité hégémoniste de yölah et la sournoiserie délétère de balis et leur opposait la force de la bienveillance et de l’ amitié qu’ est -ce que tout cela voulait direet qui le disait? un nom avait circulé de foule en foule mais il avait été mal entendu: démoc parlait aussi d’ un homme un abistanais de les plus humbles qui cheminait parmi les plus humbles qui serait en quelque sorte le héraut de l’ être solaire ",
"je m’ étonne même qu’ il ne m’ en ait pas dit un mot ce blâme muet d’ un homme qui considérait en général avec une indifférence moqueuse les compromissions de conscience de son entourage était extrêmement mortifiant pour l’ amour-propre de françois de combayre et lui faisait voir encore avec plus de honte secrète sa lâche action d’ autrefois et le coupable abandon de sa fille aînée .quand le domestique introduisit m. de cesbres dans le salon-fumoir où le baron passait ses journées en l’ absence de matty m. de combayre eut un léger sursaut de surprise et d’ ennui qui n’ échappa point à l’ œil perspicace de gilles –vous êtes aimable de venir voir ce père abandonné gilles! dit -il en tendant la main à le jeune homme car est encore absente comme vous le savez peut-être –oui je l’ ai appris chez la princesse aleskine ",
"la seconde ne voulait pas développer un goût qui pouvait devenir funeste à son protégé il y eut toutefois cette différence que le premier ferma sans façon sa porte à le jeune homme en lui donnant d’ excellents conseils sur le commerce et que la seconde sans lui donner de conseils continua de lui ouvrir sa maison et lui permit de la venir voir souvent paul en usa d’ autres disent en abusa mais ce sont de mauvaises langues il s’ en trouve partout à le lille comme à le marseille historien scrupuleux mais discret je dois dire à la charge de la belle dame qu’ on la surprit un jour accompagnant à le piano notre pauvre jeune homme ",
"l’ air satisfait et calme de l’ abbé redoublait la jalousie de le comte en présence de l’ espèce d’ engouement que l’ auditoire féminin de le vicaire éprouvait pour lui les visages ridés de les vieilles douairières groupées autour de le conteur exprimaient une sincère et naïve béatitude une sorte d’ extase toute à la louange de l’ adorable parleur a l’ exception de la comtesse de prévallon qui lui donnait la réplique les autres dames jeunes ou vieilles prêtaient avec délices leurs oreilles à le gracieux homme d’ église la duchesse de villebonne surtout toute à les petits soins pour celui qu’ elle appelait son excellent ami une seconde le comte fut près de céder à la tentation de rentrer à le salon et de disputer à l’ abbé mirande l’ attention de ses admiratrices en soutenant quelque paradoxe opposé à les idées nécessaires de le vicaire mais il recula devant cette lutte inégale et emportant de la vue de son adorée un redoublement de fièvre il retourna à les roches-noires et se mit à le écrire c’ est à ce moment qu’ il perpétra la lettre dont nous avons t",
"quelque chose comme ça référence réminiscence vague plus que scène véritablement vue les carreaux de droite sertissent un espace noir aveuglé apparemment par le battant d’ une porte ouverte seule se détache une lampe demi-globe blanc d’ où sortent jets de lumière l’ un largement évasé vers le bas l’ autre aigu vers le plafond derrière les carreaux de gauche je vois aller et venir sur fond de la mythologique tapisserie se baisser s’ agenouiller une ombre dentelée irisée de femme dont rien sinon la sveltesse et le mystère l’ éloignement l’ indistinction n’ indique qu’ elle est belle ce que je me plais à le croire parfois elle disparaît derrière le demi-carreau qu’ aveugle sa porte sous laquelle s’ agitent de mon côté d’ autres feuillages noirs d’ ailleurs passablement mités alors il ne reste plus qui vive sur cette image cet échiquier simplifié que mes mains de verre ",
"assis à le milieu de ses crucifix il parlait de la mort de son père comme s’ il s’ agissait d’ un fait divers glané dans le journal de le matin —non dit salarnier pour le moment nous ne savons pas grand-chose vous allez recevoir la visite d’ inspecteurs dans la journée des vérifications de routine ce sera sans doute désagréable mais nous avons besoin de votre aide ",
"c’ est là que je prends le c’ est là que je quitte mes terres il y a ans à le peine PROPN fargue vivait encore dans cet immeuble blanc qui forme l’ angle de le boulevard et de la rue de sèvres je l’ ai vu couché dans son lit il vient de la rue de sèvres de les senteurs de ferme de fourrage ",
"si une scène terrible elle ouvrit sa glace d’ or se poudra essuya ses cils d’ un doigt humide une scène terrible hier jaloux lui jaloux je serais trop contente il est méchant il me reproche de les choses je n’ y peux rien pourtant elle bouda le menton doublé sur son haut col: enfin je vous fais juge un garçon délicieux et nous n’ avions jamais eu un nuage en mois pas un accroc pas il était quelquefois nerveux mais chez un artiste ah! il est artiste ",
"quand elle parla j’ entendis un timbre de voix harmonieux sonore et doux quand elle sourit ses lèvres s’ entr’ ouvrirent par un mouvement d’ une incomparable grâce sans déranger la tranquille sérénité d’ un regard qui semblait planer au-dessus de les choses de la terre et poursuivre à le delà de les espaces une mystérieuse vision la comtesse s’ était avancée à la rencontre de les nouveaux venus elle embrassa la jeune fille et tendit la main à le prince qui la pressa affectueusement pendant ce temps le général que j’ avais interrogé m’ apprenait que le prince jean quoique né russe avait toujours manifesté pour la cause polonaise de les sympathies si profondes qu’ il s’ était vu dans la nécessité après la défaite de l’ insurrection de quitter la russie ",
"cette liaison je l' ai découverte à le mari entendez -vous bien je ne sais trop ce qu' en pense celui-ci il affecte depuis lors d' être mieux que jamais avec l' amant de sa femme mais j' ai idée qu' il cache son jeu et qu' un de ces jours ces hommes-là vont se couper la gorge dieu tout-puissant "
] |
ils se portaient très bien en réalité ils manquaient seulement de pain depuis quelques jours portes étaient fermées entre eux et le fournil mais ils avaient des biscuits chacune de les dormeuses fut éveillée par une voix qui murmurait à le son oreille il en manque une où est -elle il en manque une que fait -elle il en manque une où est -elle il en manque une il en manque une elles s’ éveillèrent plus vivement que si on les eût inondées d’ eau froide elles sautèrent toutes à la fois à le bas de leurs lits elles répétaient hagardes il en manque une il en manque une la lucidité leur revenait en même temps que montait en elles une rage rouge elles ne cherchèrent même pas à le savoir qui manquait où elle était elles le savaient bien ce qu’ elle faisait elles ne voulaient pas surtout pas se le représenter | [
"la porte fut trop étroite pour laisser passer leur ruée elles se cognèrent les unes à les autres ce fut un instant de confusion comme devant l’ issue d’ un cinéma qui brûle puis elles se trouvèrent toutes dans le couloir et coulèrent comme de la lave vers le fournil le lendemain quand lucien PROPN eut raconté à le m. PROPN à le quelle expérience il s’ était livré en son absence il le conduisit devant l’ écran tourna le bouton et lui dit: regardez ce qui reste de le petit boulanger m. vit à le pied d’ un lit en désordre un corps sanglant déchiré défiguré émasculé un horrible mélange d’ os et de chairs meurtries et traînées dans la farine parmi les balles crevées à le quelques pas de là le pétrin plein d’ une pâte étrangement rose veinée de traînées rouges une main blanche une petite main de femme en sortait ouverte comme une fleur m. fit une grimace et détourna ses regards de l’ écran —vous voyez dit hono comme elles se sont souciées de le sort de l’ humanite ",
"rien que leur besoin de possession exclusive rien que leur jalousie féroce tuer l’ homme plutôt que de le partager une bande de furies voilà ce qu’ elles étaient —ce sont des occidentales dit m. elles ont évidemment reçu une bien mauvaise éducation elles ont toutes participé à la curée ",
"—non dit hono d’ un ton bougon non à le dire vrai il y en a une qui est restée couchée celle-ci il la chercha rapidement dans toute l’ arche à le passage m. PROPN put voir dans quel état misérable se trouvaient ses pensionnaires elles s’ étaient instinctivement éloignées les unes de les autres s’ étaient enfermées dans leurs chambres laissées tomber dans des fauteuils une d’ elles dormait à le même le sol la plupart fumaient ou essayaient de lire aucune n’ avait fait la moindre toilette à le quoi bon maintenant dépeignées leurs yeux pleins d’ un désarroi de bêtes battues elles paraissaient toutes avoir dépassé la quarantaine ",
"—elles regrettent dit m. PROPN bien sûr dit hono une femme regrette toujours le mal qu’ elle s’ est fait avant de recommencer leur remords s’ en ira quand elles sauront qu’ il leur reste hommes tenez la voila sur l’ écran venait d’ apparaître un coin de la cuisine debout devant un petit réchaud à le radar irène nette rose calme ses cheveux bien tirés les gestes tranquilles versait de l’ eau dans une casserole à le manche blanc laissait tomber un comprimé de café dans une tasse —elle dit hono ",
"mon père m’ a donné un mari chantait irène PROPN dit m. pourquoi celle-ci est -elle restée si calme je me le demande dit hono il grimaçait ",
"son inconscient essayait de lui formuler une réponse qu’ il refusait d’ entendre irène buvait son café avec une petite moue car il était très chaud mais elle l’ aimait ainsi très fort très sucré et si brûlant qu’ elle ne pût le boire qu’ à le toutes petites gorgées elle reposa sa tasse et sourit vaguement d’ un coin de les lèvres le regard perdu elle venait de retrouver bien exactement l’ intonation de cette voix qui l’ avait réveillée en même temps que toutes les autres il en manque une où est -elle que fait -elle elle avait reconnu tout de suite la voix de ce petit homme étrange à le visage tourmenté à les cheveux d’ enfant: où est -elle que fait -elle qu’ elle fît ce qu’ elle voulût cela lui était bien égal pour être aussi irritable il devait être sûrement à le fond malheureux ",
"elle avait faim elle ouvrit une boîte de pigeon en gelée mais il n’ y avait plus de pain —maintenant que vous avez vu ce qu’ ils valent dit hono vous pouvez continuer votre expérience si vous en avez toujours envie il vous reste couples —vous êtes extraordinaire dit m. ",
"je n’ ai jamais eu l’ intention de sauver des saints seulement l’ homme si toutefois il a envie de se sauver lui aussi l’ homme seul dit peut-être en effet a vaudrait la peine c’ est toujours de la femme que vient le péché ",
"le mal a commencé le jour où dieu a donné une compagne à le adam sans elle nous serions encore à le paradis qui sait dit m. de toute façon dans l’ état actuel de les choses il ne nous est guère possible de nous passer d’ elle on est parvenu à le donner la vie à des enfants sans père mais jamais sans mère —mettez une équipe de biologistes à le ma disposition dit vivement hono et en mois je mets la chose à le point "
] | [
"PROPN se leva ouvrit sa fenêtre et se mit à s’ habiller petits coups frappés à la porte de le jardin résonnèrent dans le silence de la maison et une voix que mélie eût reconnue entre une voix qu’ elle entendait de souvenir bien souvent dit: mélie! elle se hâta d’ attacher sa robe et sans même prendre le temps de se chausser courut hors de la chambre –mélie ouvrez -moi reprit la voix je suis trempé de pluie la jeune fille tira le verrou et s’ effaça le long de le mur tandis que pierre noellet entrait et passait devant elle ",
"—elle est restée à le lit dit de sa curieuse voix de tête moi il faut que j’ aille travailler je dois aller chercher une cliente américaine à la gare de lyon —tu en as pour longtemps —non je dois la déposer à le neuilly ce qui est emmerdant c’ est qu’ il faut d’ abord que je prenne la daimler à le garage et puis l’ américaine ne veut pas que je la quitte d’ une semelle elle ne peut pas s’ endormir sans que je lui tienne la main winegrain nous jetait des regards furtifs et curieux comme s’ il voulait vérifier sur nous l’ effet de ces paroles était -ce à cette américaine qu’ avait appartenu le diamant blanc-bleu que avait offert à le martine comme bague de fiançailles dans un petit cagibi a coté de la cabine téléphonique et à sa sortie il était coiffe d’ une casquette bleu marine à le visière noire de chauffeur de maître ",
"le numéro de le groupe à le sumitomo à le japon atteint mètres en février et moins de ans plus tard PROPN ajoute mètres à le numéro de dunkerque mètres pour faire bon poids la lutte pour la maximisation de le gain la concentration forcenée et la course à le gigantisme qui l’ accompagnent ont pour effet de bouleverser continuellement le paysage tandis que la vieille lorraine se mettait à le cracher de les flammes par la gueule de ses convertisseurs les provinces qui avaient pourvu depuis l’ origine à les modestes besoins en fer d’ une nation paysanne le périgord la franche-comté retombaient dans la ruralite dont elles n’ étaient jamais vraiment sorties or si l’on s’ avance sous le porche à le fronton de lequel reste gravée la date de on aperçoit dans la cour carrée de le jaune pas celui démonstratif italien des maisons protégées par un mur dans le parc de l’ autre côté de la route ",
"mme janvier tripotait nerveusement son sac à le main et sans doute parce qu’ elle se trouvait trop pâle elle avait mis sur ses joues fois plus de rouge qu’ il n’ en fallait maladroitement ce qui lui donnait l’ air d’ avoir la fièvre on vint les chercher l’ infirmière avant de les introduire dans la chambre leur adressa ses recommandations une faut pas rester plus de quelques minutes ne le fatiguez pas ",
"faustine défaillait qu' était -ce donc que cette loi qui lui réservait subitement une si cruelle surprise me denizot ne voyait pas le trouble profond où il jetait cliente emballé par sa passion de jurisconsulte il reprit avec ardeur voilà bien les gens de le monde ils n' ont jamais lu le code le seul livre qu' on ait écrit ",
"le producteur le réalisateur l’ équipe technique ses collègues de travail louent sa bonne humeur sa disponibilité sa décontraction le rien de distinction bon enfant qui teinte tout son être on le demande puis on le redemande mais il n’ est pas dans la surenchère il accepte ou tournages par an les prépare soigneusement exactement comme il prépare ses journées d’ escalade il ne veut pas jouir pour jouir s’ y brûler disparaître il veut repousser les limites de son corps pour gagner en calme en souplesse en résistance en possibilité d’ échange il est logique aussi qu’ où s’ élaborent les patients exercices de le désir il ait croisé le chemin de sœur maria-begonia qu’ à le cœur d’ une backroom un garçon à ses pieds se soit ouvert le long et lent chemin qui le conduirait à d’ autres formes d’ amour moins sensuelles mais tout aussi efficaces précisément parce qu’ il n’ hésitera jamais à le étreindre quiconque mais à ce moment -là bien sûr il aura disparu des écrans donc de mon regard et c’ est sur le souvenir de ce que de son corps de son âme en son sein irrad",
"et là-bas sur le seuil de la sacristie le curé aussi regardait et emile l' indigne petit-fils de de le bignaou considérait également le député parisien et peut-être sa fille et il s' était coiffé le morveux d' un abject chapeau de feutre pour honorer le châtelain de la taulade et comble de misère lui aussi le hargneux et pitoyable il sentait bien que ses propres yeux fascinés comme les yeux de tout le monde ne pouvaient se détacher de cet équipage éclatant dans lequel trônait déchéance celui qui était bien à le cette heure le plus grand personnage de salignacq c' était le curé qui sonnait la messe mais on s' en émouvait médiocrement ce jour-là ",
"il y avait autre chose encore nous n’ étions plus seuls maintenant sous le dais bas je cherchais de le coin de l’ œil d’ autres taches mais sombres celles-ci presque immobiles entre les arbres où l’ instant d’ avant il n’ y avait rien que l’ air bistre le vide michel s’ éloignait la chemisette les semelles de les sandales qui voletaient à le ras de le feutrage élastique j’ ai appuyé plus fort sur mes jambes parce qu’ à le cette distance déjà c’ était comme si j’ avais été seul que les barrières que nous avions bousculées sans même y penser à le se fussent redressées sur notre passage ",
"mais chevalier —mais monseigneur je vous poursuivrai incessamment de cet argument ad c’ est tout mon latin comme le flamand me poursuivait de son éternel poignard —vous vous trompez mon digne et brave chevalier en croyant votre position aussi désespérée lorsque je me serai livré à le m. de chemeraut prouvez -moi cela monseigneur sans insister trop sur mon rang et sur ma position ils sont tels qu’ on sera toujours obligé de compter avec moi aussi lorsque je dirai à le m. de chemeraut que je désire que je veux que vous ne soyez pas inquiété pour un trait qui vous honore je ne doute pas que m. de chemeraut ne s’ empresse de m’ agréer en cela et de vous mettre en liberté —monseigneur permettez -moi de vous dire que vous vous abusez complétement ",
"et toute la nuit massart et ses crocs la grosse suzanne son nourrisson noir et son veilleux étaient venus harceler sa mauvaise volonté boudeuse à le matin elle se retrouvait en impasse vacillante sur la ligne de crête de l’ hésitation partagée en moitiés égales entre son refus de retourner vaincue à les écarts et sa résistance maussade à l’ idée de faire appel à le jean-baptiste PROPN de l’ autre côté de la bâche soliman et le veilleux étaient levés elle entendit le jeune homme décrocher la mobylette en quête de pain frais sûrement puis le veilleux qui passait sa chemise son pantalon "
] |
il m’ a éloignée de mes amis de ma famille me coupe -t-il d’ un ton grave g. est un artiste un très grand écrivain le monde s’ en rendra compte un jour ou peut-être pas qui sait? vous l’ aimez vous devez accepter sa personnalité changera jamais c’ est un immense honneur qu’ il vous a fait en vous choisissant votre rôle est de l’ accompagner sur le chemin de la création de vous plier à ses caprices aussi | [
"je sais qu’ il vous adore mais souvent les femmes ne comprennent pas ce dont un artiste a besoin savez -vous que l’ épouse de tolstoï passait ses journées à le taper le manuscrit que son mari écrivait à la main corrigeant sans répit la moindre de ses petites fautes avec une abnégation complète sacrificiel et oblatif voilà le type d’ amour qu’ une femme d’ artiste doit à le celui qu’ elle aime —mais il me ment en permanence ",
"—le mensonge est littérature chère amie vous ne le saviez pas ?je n’ en crois pas mes oreilles c’ est lui le philosophe le sage qui profère ces paroles lui l’ autorité qui demande à une fille d’ à le peine ans de mettre sa vie entre parenthèses à le service d’ un vieux pervers? de la boucler une fois pour toutes la vision de les petits doigts potelés de la femme de cioran sur l’ anse de la théière m’ absorbe tout entière et retient le flot d’ injures qui me brûlent les lèvres ",
"toute pomponnée ses cheveux bleutés assortis à son gentil corsage elle acquiesce silencieusement à le chaque mot de son mari en son temps elle a été une comédienne en vogue puis elle a cessé de tourner dans des films inutile de se demander à le quel moment la seule parole sensée plus éclairante que je ne l’ aurais cru sur le moment qu’ PROPN ait consenti à le me livrer c’ est en effet que changerait jamais .parfois l’ après-midi après les cours je m’ occupe d’ un petit garçon le fils d’ une voisine de ma mère ",
"je lui fais faire ses devoirs lui donne le bain lui prépare son dîner joue un peu avec lui puis le couche lorsque sa mère ressort dîner dehors un jeune homme prend la relève.youri a ans étudie le droit joue de le saxophone et travaille le reste de le temps pour payer ses études coïncidence ou non il a lui aussi des origines russes par son père nous ne faisons que nous croiser nous nous saluons parlons peu en tout cas à le début ",
"mais à le fil de les semaines je m’ attarde de plus en plus avant de quitter les lieux nous devenons de plus en plus proches un soir nous restons tous les accoudés à la fenêtre à le regarder la nuit tomber youri me demande si j’ ai un petit ami et je me laisse aller à des confidences puis timidement finis par lui raconter la situation dans laquelle je suis une fois encore je parle de moi comme d’ une prisonnière ",
"à le ans je suis égarée dans un labyrinthe incapable de retrouver mon chemin dans une existence quotidienne qui ne tourne plus qu’ autour de querelles incessantes et de retrouvailles sur l’ oreiller seuls moments où je peux encore me sentir aimée la folie me guette lorsque pendant les rares moments que je passe encore en classe je me compare à le mes camarades qui rentreront sagement écouter leurs disques de daho ou de en mangeant un bol de céréales tandis qu’ à la même heure je continuerai à le satisfaire le désir sexuel d’ un monsieur plus âgé que mon père parce que la peur de l’ abandon surpasse chez moi la raison et que je me suis entêtée à le croire que cette anormalité faisait de moi quelqu’un d’ intéressant .je lève les yeux sur youri la colère a empourpré son visage et une violence dont je l’ aurais cru incapable déforme ses traits mais c’ est avec une douceur inattendue qu’ il prend ma main et me caresse la joue tu te rends compte à le quel point ce type profite de toi et te fait du mal ",
"ce n’ est pas toi la coupable c’ est lui! et tu n’ es ni folle ni prisonnière il suffit que tu reprennes confiance en toi et que tu le quittes aperçoit que je lui échappe sentir que je ne suis plus sous sa coupe lui est insupportable c’ est manifeste pourtant je ne lui ai rien dit de mes conversations avec youri pour la première fois a proposé de l’ accompagner à les philippines ",
"il veut me prouver que ce pays n’ a rien à le voir avec l’ antre de le diable qu’ il décrit dans ses livres surtout il veut que nous partions loin lui et moi à l’ autre bout de le monde pour nous retrouver nous aimer à le nouveau comme à le premier jour je suis tétanisée accepter me terrifie et pourtant j’ en ai une envie irrépressible peut-être dans l’ espoir absurde de voir mon cauchemar se dissiper de découvrir que toutes les descriptions à le vomir qu’ on trouve dans certains de ses livres ne sont que fantasmagories provocation vantardise ",
"que le commerce de les enfants n’ existe pas à le manille qu’ il n’ a jamais existé je sais très bien à le fond de moi qu’ il n’ en est rien que me rendre avec lui là-bas serait une folie est -ce qu’ il me demandera de partager notre lit avec un petit garçon de ans de toute façon ma mère à qui il a osé faire cette demande insensée a eu la présence d’ esprit de refuser tout net "
] | [
"c’ est pourquoi sans doute le petit cercle brillant féroce et futile de mmedebout m’ amusait presque PROPN à le moins n’ avaient pas perdu leurs ambitions ils n’ en avaient jamais eu d’ autre que de faire partie de ce cercle et d’ y rester ils n’ avaient jamais eu à le changer de costumes le lendemain PROPN m’ appela à la revue marmonna quelque chose à le sujet de l’ incident de la veille et me demanda de le retrouver dans un bar rue de PROPN où il avait ses habitudes il espérait en même temps me dit -il me faire rencontrer quelqu’un à qui il tenait beaucoup ",
"—regardez les photos de le dossier elle n’ était pas vilaine je me suis occupé de duyck il est dans la mire à le cours de mon entretien avec lui j’ avais évoqué la confession de guy principalement lorsqu’ il parla de ce chèque remis en acompte lors de la commande de la recherche PROPN m’ a laissé l’ impression de quelqu’un pris en faute il en a trop fait ",
"les citoyens c' était la noblesse les citadins c' était le peuple or les citadins c'est-à-dire le peuple n' avaient aucun droit leur magistrat qui s' appelait le chancelier de les citadins et qui était une façon de doge plébéien n' avait rang que fort loin après le dernier de les nobles il y avait entre le bas et le haut de l' etat une muraille infranchissable et en aucun cas la citadinance ne menait à la seigneurie ",
"-oui tu ne t' attaches pas non pourquoi tu ne t' attaches pas claustrophobie je lui réponds et avant qu' elle n' entame son couplet sur la mort de le greffon et l' hôpital de garches j' ajoute et puis je vais dormir un peu je suis cassée mon frère sourit ",
"je voudrais bondir leur propulser une chaise à le travers la gueule à ces petits misérables seulement je sais que ç a déclencherait un carnage ils commenceraient par m’ aligner mais ils ne s’ arrêteraient pas à le mon décès et saoulés par la situation ils bigorneraient tous azimut dans les moments les plus tendus y a toujours le déclic qui rompt l’ insoutenable malaise en l’ occurrence c’ est le bruit étouffé d’ une chasse d’ eau ",
"était -ce bien cela —oh oui mon dieu —eh bien si vous aviez eu la patience de l’ attendre il est probable qu’ à l’ heure qu’ il est il vous serrerait contre son cœur pour l’ amour de le ciel ",
"tarrou continuait de promener partout sa tranquillité efficace PROPN confiait à le docteur qu’ il avait établi grâce à les petits gardes un système de correspondance clandestine avec sa femme il recevait une lettre de loin en loin il offrit à le rieux de le faire profiter de son système et celui-ci accepta il écrivit pour la première fois depuis de longs mois mais avec les plus grandes difficultés ",
"elle avait tout supporté jusque là mais ce dernier coup était trop rude elle tomba sans mouvement sur le pavé allons! dit portez -la dans le tombereau et finissons! personne n’ avait encore remarqué dans la galerie de les statues de les rois sculptée immédiatement à le dessus de les ogives de le portail un spectateur étrange qui avait tout examiné jusqu’ alors avec une telle impassibilité avec un cou si tendu avec un visage si difforme que sans son accoutrement mi-parti rouge et violet on eût pu le prendre pour un de ces monstres de pierre par la gueule de lesquels se dégorgent depuis ans les longues gouttières de la cathédrale ",
"elle était dans le même état d’ esprit que le jour ou ̀ elle l’ avait rencontré à le annecy dans le hall de l’ hôtel d’ angleterre après qu’ on lui avait dit qu’ on ne lui donnerait pas de travail à l’ hôtel elle se sentait découragée rue royale il pleuvait mais elle n’ avait même pas envie de s’ abriter la seule perspective pour elle c’ était de rencontrer boyaval qui la suivrait et lui proposerait de boire un verre à la taverne en la fixant de son regard dur elle refuserait comme d’ habitude et l’ autre continuerait à la suivre le long de l’ avenue d’ PROPN et de les murs de le haras ",
"monsieur le comte demandera la villa on la lui indiquera à la gare madame attendait si bien monsieur à le contraire qu’ elle m’ a fait rester ici pour le recevoir et lui donner des explications quand PROPN entendit le pas sonore et précipité de le jeune homme son cœur se mit à le battre à le tout rompre c’ était lui le cher l’ aimé! en un instant elle oublia tous ses chagrins et toutes sess peines en le revoyant tout était fini passé la main dans la main le cœur sur le cœur ils restèrent là longtemps sans dire une parole ils étaient heureux ce mot dit tout "
] |
il ne riait pas comme marie pauvre denis dit la petite fille il est bien bon je ne savais pas qu’ il nous aimât tant et elle se retourna pour jouer avec jean pendant que PROPN regardait encore le train qui s’ éloignait allons | [
"dit -il avec effort lorsqu’ on n’ aperçut plus que la fumée voilà qui est fini et il reprit résolument le chemin de le bourg ses sœurs se plaignirent de sa mauvaise humeur pendant quelques jours laissez le tranquille disait sa mère ",
"tout affairée qu’ elle était mme robinet avait deviné les regrets de son fils le vieux monsieur qui s’ était enfui de le wagon n’ était pas le seul à le redouter les voyageuses accompagnées de enfants marie avait débuté d’ un air si raisonnable elle s’ était si gravement installée à la portière en promettant de ne pas se pencher pour regarder dehors elle avait fait si peu de bruit et parlait si bas que l’ inquiétude de ses compagnons de route commençait à se calmer on n’ en voulait plus qu’ à les paquets envahisseurs qui s’ étalaient bien à le delà de leur légitime territoire et menaçaient à le tout moment de tomber sur la tête de les voyageurs PROPN mme avait reçu la bourriche sur ses genoux ",
"quel bonheur que ce ne soit pas tombé sur jean disait marie ni sur quelque étranger pensait sa mère mme derville avait tranquillement coupé les ficelles et donné à le marie de les cerises et un morceau de pain pour son goûter ",
"la petite fille n’ avait pas faim disait -elle le spectacle sans cesse varié que lui offrait la fenêtre absorbait toutes ses facultés elle cherchait à le distinguer les cultures diverses le blé l’ avoine le lin le colza encore debout étalaient à les yeux leurs richesses et marie questionnait à le chaque instant sa grand’mère assise auprès d’ elle PROPN dormait d’ un commun accord les voyageur savaient laissé la place vide auprès de le petit enfant l’ indicateur était à les mains de marie qui faisait parade de ses talents à le chaque station en lisant tout haut les noms ",
"on m’ entend mieux que cet homme qui crie là-bas n’ est -ce pas demandait -elle ses compagnons ne pouvait s’ empêcher de rire un homme de ou ans d’ une apparence respectable tira un sac de bonbons de sa poche et offrit une praline à la petite fille en récompense des services que vous nous rendez à le tous en annonçant les stations dit -il marie rougit ",
"elle allait refuser mais elle se retourna vers sa grand’mère celle-ci fit un signe d’ approbation et l’ enfant prit la praline mais tout en remerciant elle se retourna bien vite vers la portière elle était honteuse et embarrassée ce qui ne lui arrivait pas souvent le jour tombait on était depuis longtemps en route ",
"les voyageurs étaient descendus pour dîner mme derville restées seules avaient attaqué le panier de mme robinet on y avait trouvé un poulet froid tout découpé de le pain de la galette et des cerises avec une bouteille de vin marie était enchantée de son dîner et sans rien dire elle avait gardé un petit morceau de poulet pour phanor quand il fera nuit je le ferai un peu sortir de son panier personne ne s’ en apercevra je le cacherai sous mon manteau il a si peur qu’ il ne bougera pas la pauvre petite avait déjà fait plusieurs tentatives infructueuses pour consoler phanor sa grand’mère s’ était toujours aperçue de ses intentions charitables et s’ y était opposée ",
"le chat est tranquille il dort ne t’ en occupe pas pendant l’ absence de les voyageurs le dîner avait absorbé marie qui commençait à s’ ennuyer et qui avait faim elle avait oublié phanor quand elle se rappela le pauvre animal à le temps pour lui réserver un morceau de viande la sonnette appelait les retardataires tout le monde remontait en voiture plus tard se disait marie ",
"la nuit était tout à le fait venue les lampes de le train étaient allumées marie debout cherchait à le lire non plus les noms de les stations dans son indicateur mais les versets de l’ évangile que sa mère lui faisait lire tous les soirs elle venait de les répéter tout bas à sa grand’mère cherchez premièrement le royaume de dieu et sa justice et toutes choses vous seront données pardessus ne soyez pas en souci de le lendemain le lendemain aura soin de ce qui le regarde "
] | [
"la trimourti c’ est notre trinité de ce dogme sortent en perse le magisme; en égypte les religions africaines et le mosaïsme puis le cabirisme et le polythéisme gréco-romain pendant que ces irradiations de la trimourti adaptent les mythes de l’ asie à les imaginations de chaque pays où elles arrivent conduites par des sages que les hommes transforment en demi-dieux mithra bacchus hermès hercule bouddha le célèbre réformateur de les religions primitives s’ élève dans l’ PROPN et y fonde son église qui compte encore aujourd’hui millions de fidèles de plus que le christianisme et où sont venues se tremper les vastes volontés de christ et de confucius le christianisme lève sa bannière ",
"la vie est formée par des travaux de commerce et d' industrie qui prennent les hommes et les font participer à le son harmonie maman le croit bien humblement dans son cerveau de bonne femme et elle m' envoie à l' école sans phrases car j' accomplis une action indispensable comme boire ou manger j' ai ans et je passe mes journées loin d' elle mais elle se dit il faut que mon enfant soit instruit de toutes les choses humaines aller à l' école un petit garçon de ans est encore chancelant sur le chemin de l' école ",
"comme il a eu raison continua -t-il et d’ une voix où frémissait une révolte intime contre cette rigueur de la discipline paternelle dont avait parlé mme favy: nous en avons causé de ce métier et je conçois qu’ il en soit charmé pensez donc! jamais de corvées officielles l’ hiver ici dans un pays de soleil l’ été dans les alpes aucun souci aucun esclavage matériel ",
"mais yvonne pleure pour tout de bon quant à le biaise il fait l’ esprit fort et s’ est chargé d’ enterrer la chatte blanche à le pied de le grand tilleul nous donnâmes un souvenir à la pauvre minette et marie-aimée qui aimait à le plaisanter dans son cercle intime rima pour s’ amuser une sorte de biographie de cette célébrité trop tôt disparue je retrouve cette folie dans mon journal ",
"cette petite ponthois ne manque pas de talent et moi qui vais gâcher la musique avec ma long rifle il se donna l’ ordre de ne plus penser et redescendit il marcha jusqu’ à le fond de le jardin sans chercher à le dissimuler le fusil de chasse personne ne le remarqua ",
"—vous vous êtes mis nos familles à le dos et vous venez de tuer un homme lui murmura -t-elle tout ç a à le cause de moi elle sentit les doigts de thorn effleurer ses cheveux sa nuque ses omoplates avec indécision comme s’ il ignorait où et comment les poser il ne lui était pas souvent arrivé d’ avoir à le consoler quelqu’un .—je n’ aurais jamais dû vous impliquer dans mes affaires je savais que ce serait dangereux ",
"ici point de pardon pour les erreurs nous sommes livrés à la discrétion de dieu un rai de lumière filtre d’ un joint de le standard électrique je réveille prévot pour qu’ il l’ éteigne prévot remue dans l’ ombre comme un ours s’ ébroue s’ avance ",
"la mère mais toi mon cher fils je te trouve un peu amaigri; ne te manque -t-il jamais rien? pense que nous pourrions un peu nous restreindre ce serait gâter que tu fais pour nous que de nous laisser le souci que tu t’ imposes de les privations ",
"l’ oiseau moins babillard se tait sous le feuillage seul le vif rossignol module un doux ramage et d’ un gosier flexible entonne les chansons qui forment à les concerts ses jeunes nourrissons la lune s’ inclinant de son trône d’ albâtre par ses traits lumineux blanchit l’ onde bleuâtre oh qu’ il est doux alors à le cette heure de paix d’ errer silencieux sur le gazon épais de rêver à l’ amour ",
"et puis libérée de ses devoirs quotidiens maîtresse absolue d' elle-même et de son temps elle semblait brusquement s' être transformée on eût dit qu' en elle avait jailli une poussée d' égoïstes désirs d' aspirations violentes vers la fortune le succès qui enivre une vie harmonieuse artistement une soif d' indépendance l' étreignait avec le besoin de dominer gens et choses ainsi de méchants prisonniers longtemps captifs se redressent impérieux sentant moins la main de le maître et réclament la liberté prétendant vivre leur vie comme à le landemer le jour ou ̀ elle avait reçu la dernière lettre d' élisabeth elle regardait machinalement son image éclairée de reflets bizarres par la petite lampe dont la brise faisait trembler la flamme "
] |
consonnance d' une désolation incomparable quand je descendis de la gare déjà les grenouilles avaient commencé leur coassement il n' était pas encore heures mais cette plaine immense toute rayée de petits canaux est leur fiévreux royaume une jeune fille à qui je demandai la villa de rosemonde s' offrit à le me conduire nous contournâmes les hautes murailles puis quittant l' ombre de la ville muette et dure dans sa haute enceinte crénelée nous prîmes une chaussée étroite entre eaux stagnantes | [
"c' est à le quelque mètres sur un terre-plein que je trouvai la pâle maison de bérénice faisant face à le soleil couchant à le arbres l' entouraient les seuls qu' on aperçût dans la vaste étendue où cette soirée d' hiver mettait une transparence de pleine mer a l' entrée de son grêle jardin ma chère m' attendait et je ne verrai de ma vie un geste plus gracieux que celui de son premier accueil .cette année la mode était des couleurs jaunes vieux rosé violet évêque scabieuse et vert d' eau elle portait une robe de l' un de ces tons et le paysage avec ces étrangetés de l' hiver méridional faisait voir des couleurs identiques ou complémentaires .cette pâle maison de rosemonde rosée à le cette heure d' un étrange soleil couchant me séduisit dès l' abord par l' inattendu d' une installation sobre et froide d' angleterre à le lieu de le taudis méridional que je redoutais petite-secousse faisait là aussi étrange figure qu' une brillante perruche de les iles dans une cage de noyer ciré ",
"je crus y sentir une maison d' amour glacée par l' absence d' amour mais la petite main brûlante qu' elle me tendit plusieurs fois pour me témoigner son contentement de me revoir me donnait la fièvre .singulière fille elle me montra qui jouait dans son jardin un de ces ânes charmants de provence à les longs yeux résignés et des canards un peu viveurs et dandineurs qui des étangs revenaient pour leur repas de le soir je reconnus cette générosité d' âme jadis devinée sous son masque trop serré d' enfant pourquoi toujours rétrécir notre bonté pourquoi l' arrêter à le chien et à le chat ",
"en moi-même je félicitai petite-secousse d' avoir précisément choisi l' âne et le canard pauvres compagnons à l' ordinaire sevrés de caresses et même de confortable parce que sur leur maintien philosophique ils sont réputés se satisfaire de très peu de chose leur volonté amortie de brouillards leur entêtement de besoigneux elle comprenait tout cela sans dédain ni répugnance n' avait -elle pas vécu jadis dans un profond rapport avec nos aïeux de le quinzième siècle comme ceux-ci maladroits très proches de la nature et étriqués *nous nous tûmes un long instant car j' étais saisi par l' émouvante simplicité de le paysage a aigues-mortes l' atmosphère chargée d' eau laisse se détacher les objets avec une prodigieuse netteté et leur donne ces colorations tendres qu' on ne retrouve qu' à le venise et en hollande devant nous se découpait le carré intact de les hautes murailles crénelées coupées de tours et se développant sur kilomètres ",
"à le pied de cette masse rude campée dans l' immensité jouaient des enfants pareils à des petites bêtes chétives et malignes mais mon regard détourné se fondait à le loin sur la plaine profonde et ses immenses étangs d' un silence éternel et si doux quand j' obéis à le bérénice qui redoutait pour moi la fièvre qui rôde le soir sur ces landes et quand je la suivis dans le petit salon dont les vastes glaces nous laissèrent suivre le coucher de le soleil une émotion presque pieuse gonflait mon coeur le thé que nous buvions ne devait pas apaiser mon énervement mais elle me parlait avec une gaîté légère et un imprévu plein de tact qui n' appartiennent qu' à les personnes maladivement sensibles et qui ne laissèrent pas mon excitation se souiller entre riens pour m' exprimer la joie de me revoir elle m' apprit que cette maison lui appartenait elle me parla d' une amie qu' elle avait à le théâtre de nîmes et appelait assez drôlement bougie-rose parce qu' elle est prétentieuse comme une bougie rosé ",
"puis elle sonna sa domestique pour que je connusse tout le monde.a dire vrai j' étais un peu étonné de voir petite-secousse propriétaire mais je ne jugeai pas convenable de l' interroger là-dessus de le reste peu m' importait le sens de ses discours elle avait une de ces voix graves et élégantes qui pénètrent sensuellement dans les veines nous engourdissent et font éclore la mélancolie c' était toujours l' ancienne petite fille mais la puberté avait fondu sa dureté et comme feutré les brusqueries un peu sombres de sa dixième année de le petit animal entêté qui m' avait un soir donné sa main fiévreuse elle n' avait conservé parmi ses grâces de jeune femme que cette saveur de sembler un être tout d' instinct et nullement asservi par son milieu.charmante et secrète ainsi elle excitait infiniment mon imagination et m' emplissait de volupté ",
"je ne sais rien de plus troublant que de retrouver dans une grande fille le sourire qu' on lui vit enfant cela éveille l' idée si passionnante de les transformations de la nature nous distinguons confusément que ce jeune corps qui nous enchante n' est pas une chose stable mais le plus bel instant d' une vie qui s' écoule avec une sorte d' irritation sensuelle nous voudrions la presser dans nos bras la préserver contre cette force de mort qu' elle porte dans chacune de ses cellules ou du moins profiter dans une sensation plus forte que les siècles de ce qui est en train de périr .quand était petite fille dans mon désir de l' aimer j' avais beaucoup regretté qu' elle n' eût pas quelque infirmité physique à le moins pour intéresser mon coeur avait -elle sa misère morale ",
"une tare dans ce que je préfère à le tout une brutalité sur un faible en me prouvant le désordre qui est dans la nature flattent ma plus chère manie d' esprit et d' autre part me font comme une loi d' aimer le pauvre être injurié pour rétablir s' il est possible l' harmonie naturelle en lui violée je m' écarte des êtres triomphants pour aimer comme aime petite-secousse les beaux yeux résignés de les ânes les tapisseries fanées ou encore comme j' aurais voulu qu' elle fût elle-même les petites malades qui n' ont pas de poupées c' est qu' il n' est pas de caresse plus tendre que de consoler.a aigues-mortes toutefois ayant vu sa nuque souple et ses grands cils mélancoliques je m' égarai de cette façon de sentir je me sentis disposé à la posséder et comme le plus sûr moyen dans le tête-à-tête pour arriver à la sensualité me parut toujours les sentiers de la mélancolie à le soir tombant je priai petite-secousse de me raconter ces tristesses qu' elle m' avait indiquées d' un mot léger à le arles quand une de ses larmes tomba sur sa main que je baisais *je n",
"elle disait ses souvenirs avec un frémissement de vie intérieure longtemps contenue avec une exaltation trop tendre PROPN à le toutes les époques fut remplie d' une chère pensée comprimée qui la rendait indifférente à le monde extérieur d' ailleurs cette pensée elle eût été bien incapable de la définir alors même qu' elle s' y livrait avec le plus de mollesse vous savez qu' elle naquit avec un secret dans l' âme c' est pour mieux le caresser qu' elle s' était tant plu dans la solitude de le musée de le roi rené et son air un peu dur d' enfant témoignait ces dispositions chimériques quand l' âge en fut venu cette mélancolie qui ignorait ses motifs se fixa dans un amour ",
"elle s' attacha très sincèrement à un jeune homme françois de transe qui l' entretint et l' aima avec passion d' une excellente famille de nîmes il avait connu petite-secousse à le paris dans un souper où le fêtait son oncle vieux viveur ami des casal et autres gens de cercle aussi ne pouvait -il se faire d' illusion sur les inconséquences passées de cette jeune libertine mais elle était avec ses ans une si belle petite fille puis ils avaient tous des âmes d' enfants généreux et l' un pour l' autre une vraie sensualité ils vécurent pendant ans à le aigues-mortes "
] | [
"je le revois dans ce bouge de métallos à le fond de la nuit avec toutes ces bouteilles de brax brisées à ses pieds sa voix cassée qui tintait dans les éclats de verre et ce brouillard de sons et de fumée que rien n’ arrivait à le percer et je le vois là devant moi et je retrouve par éclairs quelque chose dont j’ avais oublié depuis mois jusqu’ à le nom: la joie de vivre amis? amants? peu importe ce qu’ il veut en m’ emmenant ici peu importe ce qu’ il adviendra de nous plus tard je le découvre et je devine seulement qu’ il va me porter au-delà de moi-même et c’ est tout ce que je veux le dehors: avec son fouillis de cratères sa terre rouge et ses rochers rares je ne connaissais aucun paysage même en crevassant ma mémoire traquant ce que mon adolescence sur terre y aurait pu graver qui en égalait l’ éclat brut et rugueux ",
"mais il n\\ avait fallu qu\\' une minute à inconnu pour reprendre son sang-froid et redevenir complètement maître de lui-même —replacez vos pistolets à le votre ceinture señor dit -il ils vous sont inutiles vous n\\ avez rien à le redouter de moi —je me plais à le croire répondit le peintre mais quelle certitude en donnez -vous —ma foi de gentilhomme répondit -il avec dignité bien qu\\ il n\\ y eut que quelques mois que le peintre fût en amérique cependant il avait été plusieurs fois assez à le même d\\' étudier le caractère de les habitants de ce pays pour savoir quel fonds il devait faire sur cette parole si fièrement donnée ",
"nulle trace de testament; de PROPN il avait couru à le crédit lyonnais était placé cet argent dont la perte soupçonnée troublait ses sommes le dépôt y était encore décidément le plus dur de la besogne lui était épargne la femme avec laquelle il allait se mesurer ne possédait à sa connaissance de le moins aucun atout juridique allons commence sous d’ heureux auspices murmurait -il poussant à le petites bouffées bleues la fumée de son cigare puis il eut ce retour philosophique sur la vie qui succède si souvent à la première torpeur de les gens dont l’ esprit se met à le ruminer quand l’ estomac est joyeux et le ventre plein ",
"demanda ingénieur comment va mieux beaucoup mieux répondit américain il se remit en marche disant je vais faire encore un tour alors ç a ira tout à le fait bien et il avait fait déjà plusieurs enjambées et fit volte-face en entendant appeler par fricoulet image questionna celui-ci quelle heure avez -vous tira son chronomètre ",
"il se contente de regarder à le droite et à le gauche en criant de toutes ses forces un lapin un lapin pour saint-germain —qu' est -ce que il avait donc à appeler ainsi des lapins dit l' anglais à la nourrice qui lui répond: eh bien pardi c' est tout naturel c' est pour faire sa fournée l' anglais qui ne comprend pas se retourne et ne dit plus mot madame PROPN qui a examiné le poupon que porte la nourrice dit tout bas à le bellequeue: quelle différence de cet enfant à le mon fils —autant que d' une titus à une queue lui répond le coiffeur quant à les jeunes gens placés à le fond ils ne se mêlent de rien ils ne parlent pas à le leurs voisins ils ont bien assez de choses à se dire entre eux bellequeue voyant que la voiture n' avance pas va décidément prendre le conducteur à le collet lorsqu' un petit homme assez mal vêtu et tenant sous son bras un paquet enveloppé dans un mouchoir rouge monte sur le siége et se place près de le conducteur après avoir respectueusement salué la société ",
"elle s’ appelait mme ripolin et il n’ y a pas à le dire mme ripolin était très ridicule mme ripolin possédait une famille nombreuse petites filles qui n’ auraient peut-être pas été désagréables élevées autrement mais qui se faisaient aussi hargneuses et aussi prétentieuses que possible pour imiter leur mère infortunés petits garçons affublés comme des singes savants avec des culottes taillées dans des vieilles jupes à le mme ripolin beaucoup trop amples et trop longues qui bouffaient et tire-bouchonnaient sur leurs maigres mollets tout cc petit monde jetait des regards hostiles à les enfants de le luxembourg qui n’ y faisaient aucune attention ",
"puisque l’ homme ne naît que pour mourir aussitôt pourquoi vit -il comme s’ il ne devait jamais mourir triste aveuglement et pourtant ne dirait -on pas en voyant l’ homme pleurer sur la tombe de les morts ne dirait -on pas qu’ il croit être exempt de le même sort ses larmes sont comme celles d’ un criminel qui sorti du bagne par un heureux hasard pleure en voyant un frère subir le dernier supplice ses larmes sont froides et stériles ô hommes! encore une fois ce n’ est pas tant pour pleurer sur la mort que sur la vie que l’ église vous appelle aujourd’hui ",
"PROPN petite et brune portait un manteau de grosse laine qu’ elle avait choisi d’ un vert acide l’ hôtesse à le dernier moment aida lina à le monter dans le petit bus où les autres passagers étaient déjà entassés et bientôt la portière en était refermée après avoir été les dernières à le sortir de l’ avion les femmes furent les dernières à le présenter leur passeport et maigret appuyé à le guichet eut le loisir de les observer de près PROPN était -elle vraiment belle c’ était une question de goût ",
"ils rendent un son lointain comme ceux qu' on entend prononcer autour de soi tandis que le sommeil vous gagne ce que vous dites est une stupidité c' est une sottise une ineptie c' est ce que disent les imbéciles ah qui va mieux vous voyez quand on veut s' attaquer à le ça on ne peut pas se servir de vos instruments bien trop fins trop délicats ils ne peuvent rien contre la bêtise il revient à le lui il regarde autour de lui qu' ai -je donc fait ",
"je m’ étais abusée en me figurant d’ après quelques mots de reginald qu’ il était fort auprès de moi de l’ assentiment de mon grand-père et PROPN s’ était trompé en croyant obtenir facilement le consentement de m. je ne doutais pas de sa sincérite mais je ne lui avais dit ma situation de fortune qu’ après la scène de le gui il m’ avait généreusement rassurée: sa conduite à le lui était irréprochable et noble mais il avait à le lutter maintenant contre la répugnance de son père à un mariage désassorti à le point de vue de la fortune "
] |
ne faites pas attention à le lui c’ est un garçon qui ne se trouve bien nulle part sauta les riverains qui de leur logis regardaient entre les lames de les volets ce qui se passait sur le pont ont vu anselme s’ approcher de la fosse tirer un pistolet de sa poche ils ont entendu presque aussitôt l’ explosion m. s’ était agenouillé pendant la fin de ce récit | [
"le désespoir et l’ orgueil satisfait se partageaient son cœur je me suis rendu à le plus vite sur la berge reprit le docteur me doutant bien que j’ y trouverais des malheureux à le secourir bien de le temps s’ est passé avant que je parvinsse à le mettre une embarcation à l’ eau sur les débris de l’ arche effondrée gisaient des corps mutilés des hommes réunis sur le pont quelques secondes auparavant un seul vivait encore: qu’ un éclat de pierre avait atteint ",
"il luttait avec peine contre le courant qui l’ entraînait j’ ai pu le rejoindre et c’ est de lui que je tiens les détails que je viens de vous donner je vous les portais mon ami lorsque la providence m’ a mis sur votre chemin le commandant avait tout écouté en silence le front appuyé sur la paume de ses mains il demeura quelques instants encore immobile après que le docteur eut cessé de parler mentalement en présence de dieu puis il se releva et dit: allons là-bas maintenant ",
"je veux revoir l’ enfant la nuit est venue quoique rempli d’ étoiles le ciel est sans lueur il a cru devoir se draper de noir comme une église un jour d’ enterrement superbe partout des clous de diamant retiennent la tenture la rivière indifférente passe le long de les quais sans souci des scènes lugubres qu’ elle reflète ",
"a peine fait -elle entendre un murmure lorsque les débris entassés à le pied de la première arche dérangent le cours régulier de ses flots sur la berge de les clartés vont et viennent ce sont les torches et les lanternes que portent ceux qui s’ occupent des morts corps sont couchés sur l’ herbe corps qui ne repasseront pas le rhin a pas d’ eux un cadavre en lambeaux repose isolé ",
"c’ est celui de le vainqueur ils sont tous là-haut à le cette heure à les pieds de le dieu juge ceux dont l’ herbe boit le sang ceux que roule le fleuve s’ ils se rappellent les complications puériles de la vie leur surprise est grande de voir partout les hommes procéder du compliqué à le simple contrairement à les lois de nature sans souci des exemples que la création leur donne de le premier à le dernier degré de l’ échelle de les êtres depuis que le fiat est tombé de les lèvres de dieu leur conscience affranchie des préjuges dont le passé lui a bon gré mal gré infligé le legs apprécie tout autrement les choses peut-être se donnent -ils la main ",
"on approche en tremblant des mutilés mais on approche la curiosité est plus forte que la crainte la foule a de tout temps aimé la chair morte des barques vont et viennent inutilement sur la rivière la nell berce ses hôtes et les emporte ",
"comme la terre comme le soleil l’ eau gourmande veut sa part de sang sur le pont des côtés de la tranchée on élève des barrières on allume des feux la précaution est bonne car les curieux d’ un côté les émigrants de l’ autre se pressent de telle sorte qu’ un nouveau malheur serait vite arrivé il n’ y a que barques à le bourgvillers les bateliers ne savent à lequel entendre ",
"laisse les morts à la rivière marinier et songe à les vivants poursuivis sur la rive opposée la longue caravane arrêtée dans sa fuite pousse des cris de rage et de désespoir quel chemin vont prendre les exilés l’ ennemi les suit de près partout ils sont exposés à le rencontrer ",
"ils ont fait des lieues haletants épuisés affamés sans souci de la fatigue ni de le danger pour échapper à les allemands qu’ ils exècrent; et voilà que tout à le coup un fleuve maudit leur barre le chemin ils ont entendu de loin crier la poudre quel malheur nouveau nous menace se sont -ils demandé où la catastrophe a -telle eu lieu les uns ont prétendu que le bruit venait de le nord; "
] | [
"celui que le châtelain appelle maurice n’ a même pas regardé vers moi en parlant mais je suis troublée parce que ses boutades sont surtout déchaînées par l’ idée désagréable de mon admirateur étranger ce moment le nègre qui fait le service vient dire à son maître qu’ on le demande à le téléphone –excusez-moi minutes et je suis à le vous ce doit être mon homme d’ affaires de paris il va et nous laisse seuls –c’ est la pensée de ce kabds qui vous rend songeuse mademoiselle ",
"je vais avec vous si vous voulez je siffle en marchant vite à le travers l’ herbe mouillée marcel jette un coup d’ œil de regret sur ses bottines jaunes luisantes hésite et me suit sous la sapinière il fait un demi-jour d’ orage un silence recueilli d’ avant les bourrasques ",
"elle fut aussi d’ avoir l’ air de penser ce qu’ il disait or en réalité il parlait à le vide pour se donner de l’ éloquence il s’ emplit un nouveau verre et le but il est bon? —le vin? pas mauvais je sais ce que vous allez me répondre ",
"ce jeune homme est un garçon loyal et non un traître tu le connais donc si je connais espérance à le fait c' est vrai je me souviens maintenant ce blessé des génovéfains ce beau blessé je savais bien que cette figure -là ne m' était pas inconnue ",
"—cependant il est vrai que j’ en ai ouï parler autrefois il y a fort longtemps par qui —par un de mes amis maxime de brévan un brave et digne garçon —quelle sorte de femme est -ce? mon dieu je ne saurais trop vous le dire maxime m’ en avait parlé fort en l’ air et je ne me doutais pas qu’ un jour si je me suis exclamé si sottement tout à l’ heure c’ est que je me suis souvenu de certaine histoire assez fâcheuse dont maxime la disait l’ héroïne de sorte que il avait ce ridicule de ne savoir mentir cet honnête homme de sorte qu’ il s’ empêtrait dans ses phrases détournant la tête pour éviter le regard de mlle henriette elle l’ interrompit et d’ un ton de reproche: —me jugez -vous donc si faible prononça -t-elle qu’ il faille me dissimuler la vérité il ne répondit pas tout d’ abord étourdi de l’ étrangeté de la situation il cherchait une issue et n’ en découvrait pas ",
"ils avaient même reconquis les bonnes grâces de m.montbrichard –je ne dois pas les rendre responsables de ce qui est arrivé ce n’ est pas de leur faute si le guide qu’ ils m’ ont indiqué était un filou tout le monde peut se tromper décidément je les avais mal jugés dit -il un soir à le miss –je suis de votre avis répondit la jeune fille sans me sentir attirée par de bien vives sympathies vers mes cousins PROPN je crois comme vous que ce ne sont pas de méchantes gens et qu’ ils ont été beaucoup calomniés ",
"le maestro se tient derrière elle elle lui explique en vain la pièce qu’ elle vient de composer il ne la comprend pas il ne comprend pas ce qu’ elle joue il ne comprend pas ce qu’ elle lui dit ",
"il lui resta de ses succès l’ habitude de se regarder dans la glace de se prendre la taille pour la dessiner et de se mettre dans des poses de danseur qui prolongèrent à le delà de la jouissance de ses avantages le bail qu’ il avait fait avec ce surnom: –le beau thuillier la vérité de devint moquerie en il conserva quelques vestiges de le costume de les beaux de l’ empire qui ne messeyent pas d’ ailleurs à la dignité d’ un ancien sous-chef il maintient la cravate blanche à le plis nombreux où le menton s’ ensevelit et dont les bouts menacent les passants à le droite et à le gauche en leur montrant un nœud passablement coquet jadis fait par la main de les belles tout en suivant les modes de loin il les approprie à sa tournure il met son chapeau très en arrière il porte des souliers et des bas fins en été ses redingotes allongées rappellent les lévites de l’ empire il n’ a pas encore abandonné les jabots dormants les gilets blancs il joue toujours avec sa badine de il se tient cambré ",
"le peuple n' a pas le droit de signifier qu' il en est là puisque son prince a confiance en lui et ne lui veut que du bien il se butait à le cette question de le drapeau noir étonné en dépit de la connaissance qu' il croyait avoir des esprits simples que le peuple ne comprît pas les subtilités de sa logique mais sentant que ce dernier scrupule était comme le point idéal qui le séparait lui gardien de l' ordre de la complicité avouée avec l' armée de la révolte la clameur continuait menaçante PROPN se précipita vers la fenêtre et voulut l' ouvrir: je vais me montrer je vais leur dire renaud le retint: ils vont te huer mon cher ami as -tu une tête de boucher ",
"—tu es s' écria la femme quel monstre tu es! il riait toujours un monstre —le plus odieux le plus infâme de tous les monstres il la regarda surpris il vit que sa réprobation était réelle il s' étonna puis il devint furieux "
] |
il est un fait certain qu’ on a certainement remarqué c’ est que la sympathie de cette duchesse jusqu’ à le présent se manifestait toujours en faveur de le faible contre le fort ceci semblerait dénoter une générosité chevaleresque bien faite pour lui concilier notre propre sympathie cependant comme nous n’ oublions pas que nous n’ avons pas à le prendre parti pour ou contre nos personnages qui doivent demeurer ce qu’ ils sont nous rappelons que ses bonnes actions la duchesse les accomplissait toujours avec le même calme souverain sans jamais laisser percer la moindre apparence d’ émotion et ceci ne laissait pas que d’ être tant soit peu déconcertant d’ albaran avait failli intervenir à le moment où l’ épée de valvert s’ était brisée entre ses mains | [
"il s’ était abstenu parce qu’ il lui avait vu aussitôt une autre lame à le poing et parce qu’ il avait vu landry coquenard se jeter dans la mêlée lorsque la lutte avait été terminée sans qu’ il eût besoin d’ y prendre part il était retourné près de sa maîtresse de son pas pesant et tranquille de colosse confiant dans sa force il faut dit -elle de sa voix grave étrangement harmonieuse il faut savoir qui est ce jeune homme où il loge ce qu’ il fait à qui il appartient s’ il appartient à le quelqu’un il faut que ce jeune homme soit à le moi s’ il est pauvre comme je le crois d’ après sa mise s’ il est libre et qu’ il veuille entrer à le mon service je me charge de sa fortune ",
"les hommes de la valeur de celui-ci sont rares et j’ ai besoin d’ hommes forts autour de moi pour la besogne que je viens accomplir ici –vous aurez là en effet une recrue d’ une valeur exceptionnelle confirma d’ albaran il disait sans marquer ni jalousie ni inquiétude en homme qui est tout à le fait sûr que sa faveur ne peut être ébranlée il le disait même avec une pointe d’ admiration qui prouvait qu’ il avait assez de noblesse d’ esprit pour rendre hommage à la valeur d’ autrui ",
"mais il ajouta tout il est presque aussi fort que moi. presque mais pas tout à le fait autant que toi. personne à le monde ne peut se vanter d’ être aussi fort que toi d’ albaran et elle elle disait cela avec une satisfaction qu’ elle ne prenait pas la peine de cacher et c’ était la première fois qu’ elle se départissait de ce calme qui avait on ne sait quoi d’ auguste et de formidable pour montrer son sentiment intime et ses magnifiques yeux noirs d’ une si angoissante douceur se posèrent caressants sur le colosse ",
"mais qu’ on ne s’ y trompe pas c’ était là tout bonnement la caresse que le maître accorde à son chien de garde sur la vigilance et la fidélité de lequel il se repose et qui se sent rassuré quand il constate la puissance redoutable de ses crocs énormes acérés capables de broyer de le fer telle qu’ elle était cette caresse ainsi que le compliment qui la précédait parurent flatter et émouvoir à le plus haut point d’ albaran une lueur de contentement adoucit l’ éclat de ses yeux de braise il se rengorgea et il fit entendre une série de petits grondements joyeux tout pareils à le ceux de le dogue qui fait le beau et il se courba dans un salut si profond si respectueux qu’ il ressemblait à une génuflexion evidemment c’ était là un fanatique capable de tous les dévouements pour celle qu’ il semblait vénérer comme un dévot vénère la vierge ",
"et celle-ci le savait bien –suis -le renseigne -toi mon bon d’ albaran reprit -elle il s’ agit là d’ une affaire à le laquelle j’ attache une certaine importance et j’ aime mieux que ce soit toi qui en sois chargé va moi je rentre à la maison voilà pourquoi d’ albaran suivait odet de valvert que suivait déjà de plus près ",
"chapitre s’ était donc mis à la poursuite de brin de muguet il ne la retrouva pas elle semblait s’ être évanouie comme une ombre fugitive il eut beau fouiller la rue dans tous les sens à l’ endroit ou ̀ il l’ avait aperçue en dernier lieu il ne put pas retrouver sa trace il comprit l’ inutilité de ses recherches et il y renonça en soupirant ",
"il allait s’ éloigner il se souvint brusquement de landry coquenard il se reprocha de l’ avoir quitté si précipitamment sans lui avoir adressé un mot de remerciement et il le chercha de les yeux il n’ eut pas de peine à le trouver lui attendu que le pauvre hère ne l’ avait pas la ̂ché d’ une semelle et qu’ il se présenta de lui-même dès qu’ il vit qu’ on paraissait venir à le lui ",
"il se présenta la bouche fendue jusqu’ à les oreilles la loque qui servait de chapeau à la main et il se courba dans un salut qui n’ avait rien de servile ni de gauche un salut fort correct élégant même et qui dénotait que le drôle s’ était longtemps frotté à la bonne compagnie odet de valvert fit cette remarque de le premier coup d’ œil il conclut que l’ homme qui ne pouvait être un gentilhomme devait avoir servi dans quelque grande maison ou ̀ il avait acquis une certaine élégance de manières ",
"il l’ avait vu à l’ œuvre c’ était un brave qui maniait assez proprement une épée cela lui suffit pour l’ instant –excusez -moi mon brave dit -il poliment je vous dois la vie et je crois dieu me pardonne que j’ allais oublier de vous adresser les remerciements à lesquels vous avez droit et le remettant enfin: –mais je vous reconnais à le vous êtes ce pauvre diable que les gens de concini menaient à la potence comme on mène un veau à l’ abattoir et que vous avez sauvé fois premièrement en m’ arrachant à le leurs griffes secondement en me donnant cette bourse sans laquelle je me serais couché ce soir le ventre creux "
] | [
"—elle a ans de plus généreusement suze —mettez cinq! et comme elle en paraissait quand elle en avait près de et un ne lui fait jamais que son âge puisqu\\ il y a ans à le plus qu\\ elle a fait le plongeon ans elle en paraît trente! —allons donc elle n\\' a jamais été si bien toujours le même éclat avec un petit quelque chose de mystérieux de meurtri moi je la trouve épatante aïe ",
"il pensa à le remettre sa robe noire mais il ne pût supporter l' idée de paraître si mal vêtu à de si belles personnes il se décida donc à le rester habillé de jaune pensant bien que des femmes n' auraient pas l' œil perspicace de les soldats de police et pour attirer l' attention il chanta sur un rhythme élégant belles jeunes filles sont bien embarrassées parce que leur volant est tombé à le milieu d' un grand lac mais le mandarin qui se promène dans le petit bois de cèdres offre de faire cesser leur chagrin princesse-blanche cacha vivement son visage derrière son éventail: moins timide regarda —faut -il lui répondre demanda -t-elle à sa maîtresse —quel air a -t-il? dit princesse-blanche ",
"s’ ils se cament ils ont dû ouvrir leur tiroir secret je note que leurs gestes sont nerveux et puis ils ne parlent pas ce qui est contraire à le leurs habitudes —petit espion fait une voix je me retourne c’ est muguet ",
"mon bon ami dit alors paul de la morlière je suis amoureux fou d’ une femme que je n’ ai jamais vue que dites-vous? exclama le capitaine regardant attentivement son ami la vérité mon cher je n’ ai jamais vu le visage de la femme que j’ aime –vous êtes fou –pas le moins de le monde ",
"je pense que je n' ai jamais vu molière si bon que dans ce personnage-là parce que le peu de bégayement naturel qu' il avait et qu' il s' efforçait de dissimuler à l' ordinaire le servait en cette occasion en faisant mieux paraître le trouble qu' il fallait qu' on jugeât qu' il ressentait .comme il achevait de parler une coquille s' écarta à le milieu de jets d' eau naturels et une agréable naïade en sortit pour dire des vers que m. PROPN avait composés à la louange de le roi cette nymphe était mlle béjart; à sa voix les termes et les rocs dont le théâtre était orné se murent mainte figure tourna sur son piédestal et les arbres s' ouvrirent plusieurs dryades s' en échappèrent accompagnées de faunes et de satyres qui formèrent une entrée de ballet après cela la naïade emmena une partie de les gens qu' elle avait fait paraître et le reste se mit à le danser à le son de les hautbois et de les violons jusqu' à le ce qu' on vînt annoncer la comédie de les fâcheux étais de le ballet de la dernière entrée et l' un de les bergers qui avec une bergère formai",
"encore un quart d’ heure encore minutes encore et mon sort allait s’ accomplir à le moment ou ̀ je me laissais attendrir par cette pensée le navire fut irrésistiblement soulevé j’ entendis un craquement la barre fut arrachée de le gouvernail la cloche tinta quelques coups le mât vacilla tomba en avant et je fus jeté à le plat ventre sur le pont: l’ orénoque avait touché je me relevai; une seconde secousse me fit tomber de nouveau le navire craquait de l’ avant à l’ arrière: avec un choc épouvantable il s’ arrêta brusquement et se coucha sur le côté ",
"c’ est en ce point pourtant que nous retrouvons le narrateur –qui n’ a pas encore développé vis-à-vis de la poche un tel sentiment d’ appartenance qu’ il se soucie d’ interpréter les signes avant-coureurs de sa chute– quelques heures après l’ avoir quitté devant la porte de la salle de remise en forme la nuit est tombée entre-temps et c’ est dans l’ obscurité qu’ à le sortir de l’ hôtel PROPN qui abrite les principaux organes de le gouvernement populaire– apparemment libre de ses mouvements ce qui semblerait indiquer que son interrogatoire s’ est déroulé sans encombre il s’ est dirigé vers la plage de les aigues douces et s’ y est déchaussé pour faire quelques pas dans le ressac puis rechaussé il a suivi l’ avenue de le golfe jusqu’ à la jetée de le port dont les enrochements accueillent une nombreuse population de chats errants si nombreuse en fait que par moments lorsque le vent ne rabat pas sur la ville les effluves écœurants de la pétrochimie il émane de ces enrochements une non moins alarmante odeur de fauve où elle vient finir sur le front de mer à le terme",
"après moi peut-être aimera -t-il ce lieu à son tour il y fait délicieusement beau aujourd’hui le ciel est bleu le vent passe sur ma tête tiède comme un vent d’ avril on sent le printemps on entend déjà le chalumeau de les meneurs de chèvres qui viennent d’ arriver des pyrénées ",
"mais celui-ci accoudé sur la table le front dans les mains les yeux baissés sur le buvard ne répondit pas aurélie reprit je vous dis tout cela monsieur pour me justifier moi-même je me mariai à le ans habituée à le être adulée chez mes parents qui quoique pauvres sacrifiaient à le tous mes désirs je me trouvai avec ce maître de amour je ne connus que la licence grossière ",
"vint le moment de souper on se mit à le table tout en réservant une place à le jettatore –c’ est singulier dit le comte de santa-rosa ne vient pas lui qui est toujours fidèle à le poste il ne viendra pas dit la princesse parce qu’ il a peur de moi on eut beau l’ interroger; elle ne voulut pas dire pourquoi "
] |
je n’ ai pensé qu’ à l’ important un soin scrupuleux avait été pris pour établir l’ égalite la plus parfaite entre ma sœur et moi en visitant dans la journée de le lendemain nos appartements il me fut possible d’ apprécier la sincérité des protestations de mme nos chambres avaient même tenture de bourre de soie de l’ inde à le fond crème mêmes meubles louis xvi en bois peint en blanc relevé de filets bleus et dans nos petits parloirs qui communiquaient entre eux tout était semblable depuis les pianos à le filets dorés jusqu’ à la moindre babiole de les dunkerque quand mère m’ achetait quelque chose me dit amine elle mettait le pendant chez toi on a fait ces appartements il y a ans | [
"on t’ attendait depuis le mien s’ est un peu fané tu vois et le tien est battant neuf de sorte que c’ est moi qui ai l’ air d’ être la cendrillon et toi la benjamine serait bien étonnée si elle savait que je connais cet aimable sobriquet qu’ elle m’ a donné sont -elles aigres ces vieilles filles et malicieuses de dénaturer ainsi les noms mère a pleuré quand elle l’ a su et elle a dit: je ne m’ en vengerai que par des bienfaits c’ est ce jour -là qu’ elle est allée choisir ces pianos ",
"il parait que tu es bonne pianiste toi! veux -tu voir lui dis-je il me tardait d’ essayer ce bel instrument dont l’ ivoire neuf me tentait dit -elle il vaut mieux causer –eh bien toi aussi tu dois être bonne musicienne ",
"tu as dû avoir les meilleurs professeurs pour ce qu’ il m’ en reste ce n’ était pas la peine de les payer si cher enfin il faut bien que tout le monde vive mais j’ ai plus exercé leur patience que mes doigts sur le clavier pendant une semaine entière à le lieu de visiter paris comme je l’ aurais souhaité je n’ en aperçus les monuments et les divers quartiers qu’ à le passage rapide de la voiture qui nous menait dans les magasins et chez divers fournisseurs ces séances prolongées ces graves papotages à le sujet de chiffons me donnaient des maux de tête et je m’ excusais auprès de mme de les tracas que je lui causais ",
"mais quand mon trousseau fut à le complet je m’ aperçus que son habitude était de courir d’ un magasin à l’ autre à l’ affût de toutes les nouveautés les chefs de rayons refusaient à le leurs subordonnés l’ honneur de servir mme ils la connaissaient tous et s’ empressaient autour d’ elle avec la déférence respectueuse due à une riche cliente quand elle rentrait son coupé était encombré d’ une multitude de paquets grands et petits elle revenait toujours enchantée ayant fait des acquisitions à un prix incroyablement minime eu égard à le leur valeur et voilà comment ses toilettes se renouvelaient sans cesse et pourquoi l’ hôtel présentait l’ aspect étrange pour moi d’ un étalage de curiosités ",
"à le dîner mon père s’ amusait de le récit de ces découvertes à le travers le paris marchand et c’ étaient des commentaires sans fin sur l’ acquisition de le jour sur la place à le lui trouver ou sur son emploi pendant la semaine nécessaire à le ma sortie de chrysalide provinciale et à ma transformation parisienne la porte de l’ hôtel avait été rigoureusement fermée à les visiteurs un beau jour enfin mme desbray amine et moi parées pour cette grande circonstance de ma présentation nous parûmes de à le heures dans une douzaine de salons où l’on nous dit de le même ton aimable avec les mêmes intonations qu’ on était ravie de faire ma connaissance que je ressemblais étonnamment à le mon père que j’ avais le tour de visage d’ amine mais non pas son air mièvre futé et qu’ il eût été impardonnable de laisser dans un trou de province une personne de mon mérite le plaisant de l’ affaire est que je me bornais à le saluer on me faisait donc crédit en me louant par avance ",
"je fus assez peu reconnaissante de ce généreux procédé pour m’ ennuyer des banalités que j’ entendis ce jour-là et qui me désillusionnèrent de la supériorité que j’ avais attribuée à la causerie parisienne le mardi suivant nous allâmes à la comédie-française et le lendemain j’ assistai à l’ opéra à une représentation de les huguenots qu’ aucun sifflet ne troubla j’ avais raconté le déboire que m’ avait causé la turbulence de les toulousains le jour de mon examen et sans m’ en rien dire délicatement on avait attendu que l’ affiche de l’ opéra annonçât le chef-d’œuvre de meyerbeer pour que je l’ entendisse en premier lieu ainsi donc chacun s’ étudiait à m’ être agréable étais -je heureuse? non ",
"la fauvette de les bois gémit dans une cage dorée mais cette comparaison qui me venait à l’ esprit quand je voyais andrésita pâlie les yeux cernés de bistre se heurtant gauchement à les meubles je ne me l’ appliquais pas à le moi-même je n’ étais ni assez poétique ni assez sauvage pour être comparée à un oiseau captif mais je me disais avec regret que chaque être n’ épanouit ses diverses énergies que dans le milieu qui lui est propre et l’ hôtel n’ était pas le mien mon idéal je le sentais c’ était une existence analogue à le celle que j’ avais menée à le montserrou faite d’ humbles devoirs domestiques ennoblis par l’ étude la culture incessante de mon intelligence et aussi des arts dont j’ avais quelque pratique ",
"c’ était aussi cette communication cet échange de pensées élevées au-dessus de le terre-à-terre journalier qui se renouvelait sans cesse entre grand-père et moi et à le certains égards avec tante paule quand il s’ agissait d’ expansions de sentiment or tous ces éléments nécessaires à le mon bonheur me manquaient à l’ hôtel absorbé toute la journée par ses affaires mon père se reposait le soir auprès de nous et il n’ était secoué de la somnolence dans laquelle il se refaisait sans doute de ses fatigues que par le babil d’ amine mme PROPN dépensait toute son énergie dans ce qu’ on nommait plaisamment la pêche à le bibelot et elle ne s’ animait que dans le cas où cette pêche avait été miraculeuse hors ces occasions mémorables elle se mitonnait dans cette apathie créole qu’ on ne peut critiquer vertement quand elle est l’ indice d’ un caractère inoffensif ",
"ma belle-mère devait à le cette douceur languissante l’ air étonnamment jeune de sa figure mais aussi l’ embonpoint qui lui redonnait son âge véritable elle se souciait aussi peu de ce premier avantage que de cet inconvénient et si la question la plus sérieuse pour elle était celle de ses toilettes c’ est qu’ elle croyait de son devoir de faire honneur ainsi à son mari de représenter la fortune de sa maison femme excellente mais de peu de causerie c’ était à le peine si l’on obtenait d’ elle quelques mots et il me fallut plus d’ mois pour apprécier le travail d’ esprit à lequel elle avait dû se livrer la nuit d’ après son propre aveu pour me tenir le petit discours qui lui avait gagné ma sympathie restait amine dont l’ intimité avec moi était tout indiquée et aurait pu suffire à les besoins de mon cœur et de mon esprit ce n’ était pas elle qui manquait de vivacité et d’ initiative "
] | [
"obéissant à une pudeur d’ autruche elle cacha sa figure dans ses mains et cessa de se défendre .le fermier resta la nuit auprès d’ elle il y revint le soir suivant puis tous les jours ils vécurent ensemble un matin il lui dit: j’ ai fait publier les bans nous nous marierons le mois prochain elle ne répondit pas que pouvait -elle dire? ",
"ensuite sois une bonne camarade et décide alice beauvoir à le venir se promener demain sur les planches à le heures veux-tu? tu ne sais pas quelle reconnaissance je t’ aura! –eh bien soit! je tâcherai de l’ amener dit juliette en riant; mais c’ est tout ce que je puis faire et prenant son petit sac en cuir de russie elle monta dans un panier à le tringles de fer et partit en envoyant un dernier sourire à l’ amoureux parabère le lendemain à le heures parabère pimpant en joli costume à le petits carreaux blanc et bleu un bouquet de fleurs à la boutonnière attendait avec fièvre à le bas de la rue de paris devant le kiosque de la marchande de journaux ",
"pidoux eut un éclat de rire véritablement satanique quand on a donné son esprit à une pensée reprit -il en crispant ses doigts dans ses cheveux quand on a livré son âme à une foi ses bras à une oeuvre n’ est -ce pas qu’ on devait bien savoir d’ avance puisque tout est sarcasme et folie sur cette terre tout!... savoir que la pensée était vide la foi vaine l’ oeuvre insensée n’ est -ce pas n’ est -ce pas il s’ arracha cheveux que plus tard michelle gabrielle de la beaumelle fit mettre dans un coeur en métal d’ alger voyez dit -elle quelle étrange expression de physionomie! ",
"après des efforts inouïs il parvint à le saisir pierre raimond le courant était si rapide que pendant le peu d' instants que dura ce sauvetage inespéré les hommes se trouvèrent entraînés bien loin de le talus et heureusement vers un endroit de le rivage très plane très accessible car les forces de m. de hansfeld étaient à le bout dans ce danger pierre raimond conservant tout son sang-froid facilita les efforts de son sauveur à le lieu de les paralyser ainsi que cela arrive quelquefois dans ces luttes désespérées contre la mort lorsque m. de hansfeld et pierre furent en sûreté sur la grève le vieux graveur eut pour ainsi dire à le sauver à le son tour son sauveur; à la force factice fébrile de le prince succéda un anéantissement complet la nuit approchait le crépuscule rendait la brume encore plus sombre; ",
"l’ aîné de les cassarot que son père avait pendant ans tenu à l’ école à le graissessac griffonnait passablement et lisait très-couramment la lettre écrite ou moulée le curé dans le but de lui apprendre à le servir la messe lui fit épeler du latin dans son bréviaire après ou répétitions de les cérémonies félicien dont l’ intelligence était vive se déclara capable d’ assister son bienfaiteur à l’ autel et fut impatronisé dans les fonctions d’ acolyte de la paroisse selon son habitude sévéraguette était à la messe elle ne fut pas peu surprise quand par la porte de le presbytère elle vit entrer dans l’ église la veuve cassarot suivie de ses enfants ",
"une péniche remontait le bras de le fleuve puis je regardais l’ eau je regardais en elle quelque chose de beaucoup plus ancien de définitivement muet en regard de tous les bruits qui m’ entouraient et qui ravalait à le néant les villes et les êtres et de même que je contemplais l’ eau éternellement ruisselante de les fleuves de même je songeais à l’ amour que j’ avais porté à le cet être sans qu’ il y eût de désir ou sans que celui-ci m’ apparût je songeais à l’ amour timide réservé tout à la fois glouton et rétif qui me portait vers le corps de les femmes et qui avait abouti à le leur présence intermittente à la nostalgie fiévreuse de leur présence et à l’ impatience où leur présence me plongeait ",
"puis elle songea que son père l’ avait choisi pour elle depuis longtemps et aussitôt son désagrément s’ effaça cependant par la suite lorsque quelqu’un lui demandait si elle aimait son métier elle hésitait toujours avant de répondre oui c’ était seulement à le cet instant -là que la pensée d’ un autre lui venait elle n’ aurait pas su dire lequel et elle n’ en désirait aucun de ceux qu’ elle connaissait mais elle pensait à un métier moins minutieux et qui lui permettrait de quitter plus souvent son tabouret ",
"madame sa dame s’ indigne et le sermonne aimablement —tu es dégueulasse on stoppe devant la gentilhommière de l’ inspecteur principal c’ est moins beau que sur la photo de le baveux mais ç a reste gentillet tout de même une cloche un peu plus grosse que le bourdon de notre-dame est suspendue au-dessus de la porte il s’ est fringué en gentleman si vous le voyiez vous le voudriez pour mettre sur votre cheminée ",
"le groupe indépendant d’ études ésotériques la revue l’ initiation traitent de ces questions et de nombreux chercheurs barlet julien polti et gary augustin chaboseau appliquent la science occulte à le nos diverses sciences contemporaines la liste se grossit chaque jour davantage des mages-littérateurs représentant toutes les écoles depuis le catholique ultramontain l’ initiateur de le mouvement jusqu’ à le charmant poète gilbert augustin en passant par le catholique socialiste et les poètes et voilà donc une nouvelle école qui se lève à l’ horizon école tout à la fois scientifique artistique et sociale et à le nom de tous ses partisans je remercie jules d’ avoir prêté son talent de littérateur à l’ exposition de cette thèse que la vie peut s’ infuser mystérieusement d’ un être à l’ autre secret redoutable de l’ élixir de vie de les anciens alchimistes et de les initiés de l’ orient mais peut -on devenir immortel? demandez à le mm ",
"ou bien quand nous étions sous la tonnelle de l’ eau bouillait sur un réchaud comme sur un feu de bivouac on la verserait tout à l’ heure dans des filtres les hommes auraient droit à une petite goutte de liqueur et par dérogation je ne devrais pas le dire à le ma mère on m’ en verserait une larme sur un sucre: un canard peut-être même que le cousin michel me donnerait en cachette une cibiche que j’ irais fumer dans un ravin de moi connu et sur son conseil je croquerais ensuite une pomme pour chasser l’ odeur ni vu ni connu l’ heure de le café ranimait la conversation à le vrai dire elle ne languissait jamais mais qui sur la fin de le repas s’ enrichissait de toute la série d’ hypothèses et de déductions que permettaient à la cousine tout ce qui s’ était dit jusqu’ alors "
] |
la franchise la plus absolue me paraît seule digne d’ un caractère noble et fier tel que le vôtre je vous dirai donc en toute sincérité sans fausse humilité que je me crois tout à le fait indigne de le très grand honneur que vous me voulez faire vous êtes trop souveraine et pas assez femme fausta eut un sourire quelque peu dédaigneux –si je suis trop souveraine selon vous vous ne l’ êtes pas assez de votre côté | [
"il serait temps de faire abstraction de votre ancienne personnalité et de bien vous pénétrer de cette pensée que vous êtes dès maintenant le premier personnage de le royaume après le roi demain vous serez peut-être roi vous-même vous allez jouer un rôle important sur la scène de le monde vous ne vous appartenez plus les pensées les sentiments qui pouvaient vous paraître très naturels quand vous n’ étiez qu’ un simple gentilhomme ne sont plus de mise avec votre nouvelle situation ",
"vous n’ êtes plus un homme vous êtes un roi il faut vous habituer à le voir et à le penser en roi auriez -vous commis cette erreur extravagante de penser qu’ il pouvait être question d’ amour entre nous je ne veux pas le croire je suis et je dois rester souveraine avant d’ être femme de même que l’ homme doit s’ effacer en vous devant le souverain ",
"le torero hocha la tête d’ un air peu convaincu: ces sentiments vous sont naturels à le vous qui êtes née souveraine et avez vécu en souveraine mais moi madame je suis un simple mortel et si mon cœur parle j’ écoute ce qu’ il me dit audacieusement elle dit: –et votre cœur est pris très simplement en regardant en face sans provocation mais avec fermeté il répondit en s’ inclinant très bas: –oui madame –je le savais; monsieur ",
"cela ne m’ a pas retenue un seul instant l’ offre de ma main que je vous ai faite je la maintiens –c’ est que vous ne me connaissez pas madame lorsque mon cœur s’ est donné une fois il ne se reprend plus PROPN haussa dédaigneusement les épaules ",
"–le roi dit -elle oubliera les amours de l’ aventurier il ne saurait en être autrement et comme le torero allait protester elle l’ interrompit vivement en ajoutant: –ne dites rien! n’ accomplissez pas l’ irréparable vous réfléchirez vous comprendrez vous me donnerez une réponse tenez après-demain ",
"les événements qui vont se dérouler demain vous feront comprendre mieux que tous les discours la valeur de l’ alliance que je vous offre ils vous feront comprendre aussi à le quels périls vous seriez exposé si vous commettiez la folie de refuser mes ordres vous pourrez voir de vos propres yeux que ces périls sont tels que vous succomberez infailliblement si je retire la main que j’ ai étendue sur votre tête et sans lui laisser le temps de placer un mot elle se leva et plus doucement –allez prince et revenez après-demain ne parlez pas vous dis-je ",
"j’ attends votre retour avec confiance votre réponse ne peut pas ne pas être conforme à le mes désirs allez et d’ un geste doux et impérieux à la fois elle le congédia sans qu’ il eût pu dire ce qu’ il avait à le dire le torero parti réfléchit longuement elle avait très bien compris ce qui s’ était passé dans l’ esprit de le torero ",
"elle avait vu dans son esprit que si elle le laissait parler il allait proclamer hautement son amour pour la petite bohémienne mis en demeure de choisir entre l’ amour et la couronne qu’ elle lui faisait entrevoir le prince sans hésiter eût refusé la couronne pour conserver son amour PROPN avait senti cela et c’ est en pensant à le cela qu’ elle avait dit: n’ accomplissez pas l’ irréparable elle restait à sa place très soucieuse l’ entrevue n’ avait pas tourné à le gré de ses désirs le prince lui échappait ",
"tout n’ était pas perdu cependant le seul obstacle venait de la giralda elle supprimerait l’ obstacle voilà tout la giralda morte disparue enlevée déshonorée elle ne doutait pas qu’ il ne vînt à le elle soumis et obéissant elle allongea la main et frappa sur un timbre a son appel centurion dégrimé ayant repris sa personnalité parut avec son sourire obséquieux "
] | [
"PROPN s’ en alla discrètement avec lui et l’ accompagna jusqu’ à le chemin de fer à les yeux de m. valnet son ami était complètement perdu cet état pouvait se prolonger un an ans peut-être mais devait infailliblement aboutir à une catastrophe –malheureusement ajouta -t-il la saison est bien mauvaise a peine l’ hiver est -il commencé ",
"un joujou oisif vole sa place à le soleil faut être utile tant pis si on s’ y détériore un peu si on ne s’ y détériorait qu’ un peu interrompit tête-fendue on s’ en arrangerait mais regardez dans quel état je suis qu’ importe reprit épaulette -d’or pour moi il me tarde d’ être dans les mains d’ un brave petit garçon à le qui j’ apprendrai la discipline à le qui je donnerai des leçons de courage et qui pour avoir joué avec moi sera plus capable de défendre un jour son pays ",
"nous sommes là dans un naturel second et nous pouvons reconstituer tu comprends elles ne laissaient passer que les jeunes celles qui couraient bien toutes les autres ont été prises ",
"vous l’ avez connu germain son frère est encore à le on m’ en a parlé la semaine dernière il vend des programmes à le madison il nous traitait comme des chiens il n’ y avait que robson à le lui tenir tête je crois que si on l’ avait laissé faire il nous aurait donné la pâtée comme à des bêtes pour économiser la nourriture nous logions dans des taudis pleins de punaises il a fini par nous abandonner à le milles de la nouvelle-orléans en emportant la caisse et c’ est encore robson heureusement qu’ elle décidait soudain de grignoter un morceau de gâteau cela donnait un peu de répit mais elle reprenait bien vite en s’ essuyant les lèvres d’ un mouchoir de dentelles excusez -moi de vous dire ça puisque l’ un de les frères est votre frère je parie que c’ est joseph n’ étaient pas des artistes comme nous passant en vedette mais ils étaient inscrits tout en fin de programme il n’ y a pas de déshonneur à le cela ne m’ en veuillez pas si je vous ai froissé ",
"la seconde bonnarjaud se marie elle revenait des fermes éparpillées autour de le petit château rapportant son butin de nouvelles et des javelles d' avoine verte des coquelicots et des nielles les premières digitales de les ravins pierreux une chenille filandière couleur de jade transparente pendait à un fil soyeux sous l' oreille de mme PROPN le duvet de les peupliers collait une barbe d' argent à son menton cuivré moite de sueur assieds -toi adrienne ",
"il faut alors lui donner des explications hier c’ était samedi et marie est venue comme nous en étions convenus j’ ai eu très envie d’ elle parce qu’ elle avait une belle robe à le raies rouges et blanches et des sandales de cuir on devinait ses seins durs et le brun de le soleil lui faisait un visage de fleur nous avons pris un autobus et nous sommes allés à le quelques kilomètres d’ alger sur une plage resserrée entre des rochers et bordée de roseaux de le côté de la terre ",
"london je vous préviens qu’ il doit y avoir des barrages sur la route on vous recherche activement vous on ne vous recherche pas fifille je cramponne le plaid car je ne cherche que plaid et bosses jeté sur la banquette arrière et m’ en enveloppe ",
"leur manège était trop visible ils se servaient de son nom comme d’ une arme de combat ils complotaient d’ arracher le fier soldat à sa haute mission patriotique pour faire de lui un de ces politiciens qu’ il méprisait à la suite de quelques manifestations bruyantes organisées en son honneur tournoël avait cru remarquer de singuliers changements dans l’ accueil qu’ on lui faisait à les divers étages de les ministères le personnel subalterne de les bureaux indifférent jusqu’ alors et rétif à les moindres demandes de le jeune capitaine lui marquait maintenant une déférence attentive parlait -il à un de ces fonctionnaires son auditeur l’ écoutait avec un vif ",
"s’ il n’ en manquait qu’ un sur le mal ne serait pas grand mais l’ absence de à la file oblige à des acrobaties n’ empêche que ces échelles sont très demandées et ne risquent pas d’ être réduites à l’ état de simples montants reliés uniquement à la base et à le sommet car le besoin de grimper est trop répandu ne plus l’ éprouver est une délivrance rare ",
"leur dernière entrevue fut pour elle d' une tristesse profonde se montra particulièrement affectueux comme s' il comprenait le vide que son absence allait laisser chez cette femme qui l' avait aimé; quelques larmes d' émotion coulèrent même le long de ses joues d' habitude si calmes il promit de rester son amant à le distance de penser à le elle de lui écrire de revenir le plus souvent qu' il le pourrait à le paris pauline reçut quelques lettres "
] |
vers la fin de les années la mode avait changé les manteaux maxi les mini-jupes aussi il y avait les robes housses qu' on serrait à la taille ou qu' on laissait vagues pour laisser deviner que les hommes désapprouvaient qu' on portait avec des sous-pulls qui collaient dans des matières le plus souvent acryliques il y avait les jupes-culottes la forme de les pulls avait changé ils blousaient sur le haut de le corps pour mieux se resserrer à la taille avec une large bande de côtes qui faisaient la taille très haute | [
"les poignets étaient pris très haut aussi les articulations et les pliures de le corps étaient d' autant plus soulignées que le reste se perdait dans le vague le flou le blousant la mode s' était compliquée avec les années les formes évasées avaient complètement disparu les couleurs vives primaires les jaunes vifs les rouges terminés aussi les couleurs franches et les formes trapèzes c' était fini ",
"les couleurs étaient maintenant fondues c' était ce qu' on appelait des faux rouges des verts d' eau des gris mastic les bleus tiraient sur le gris les blancs sur le beige des bordeaux des lie-de-vin les bleus turquoise avaient totalement disparu totalement on était en plein kaki son père lui avait aussi offert une petite montre à le bracelet rigide en argent ",
"c' était de le métal qui lui serrait le poignet heureusement le manteau vert que lui avait acheté sa mère pour l' hiver qui était rigoureux à le reims avait une capuche bien enveloppante comme aurore la fille de lagardère un de ces vêtements gonflés par le vent que les jeunes filles mettaient sur leur robe à le petit matin dans tous ces films de cape et d' épée mais un jour ce manteau elle n' a pas la moindre idée de comment ç a a pu se produire un jour ce manteau elle l' a perdu en plein hiver elle était dans un café à le reims les colonnes en entrant elle l' avait elle ne l' avait plus en sortant ",
"disparu il n' était plus à la patère où elle l' avait accroché alors que sa mère venait de le lui acheter dans un magasin de reims qui s' appelait pénélope donc toute l' adolescence elle l' a passée dans des vêtements serrés à la taille à les poignets à le cou autour de les cuisses à le point qu' il aurait fallu des fentes pour arriver à le marcher et dans des couleurs éteintes elle se rappelle une peau de mouton marron glacé pour affronter les rigueurs de l' hiver rémois ",
"pendant les années qui ont suivi l' adolescence ses années de jeune fille rien de précis n' a eu lieu les études les amis les premiers garçons le permis de conduire elle ne voyait plus son père il n' y avait plus aucun contact ",
"les langues ne la fascinaient plus ce qu' il en restait c' était juste un deug d' anglais qu' elle avait mené en parallèle à des études de droit beaucoup plus poussées en droit elle avait été assez loin les connaissances non plus ne la fascinaient plus l' érudition les esprits encyclopédiques qui englobent tout et vous avec à le ans ans a avait complètement fini de la fasciner à le ans on ne peut pas parler de bonheur complet ",
"mais ç a allait elle faisait de bonnes études et elle avait rencontré un garçon qu' elle allait épouser donc elle n' avait pas trop à se plaindre il y avait évidemment toujours cette peau qui lui collait ses vêtements la serraient mais ce n' était finalement qu' un détail ",
"qu' elle a voulu régler elle a voulu essayer de maigrir afin que les os aient plus de place elle ne mangeait plus rien peau d' âne est descendue à le kilos peu de temps après son mariage sa mère habitait en face heureusement ",
"il n' y avait plus de mimétisme le style de les femmes s' était complètement et définitivement et doit être ce moment -là que l' insomnie est entrée dans sa vie ne plus dormir ne presque jamais dormir que ç a ne soit pas grave pendant quelques jours et puis qu' après a devienne insupportable que ç a finisse par lui faire mal à les os "
] | [
"on entendait à un le bruit de la navette d’ une femme on entendait à le milles un chien qui jappait à les portes de rome l’ attaque et le coup de queue d’ un chevesne ou d’ un brochet paraissaient de grands vacarmes les cris de les mouettes le coassement d’ une grenouille la poussière de sang de le crépuscule dans l’ air tout prenait à le bout de le champ sur la berge de porcius une intensité inhabituelle il ne possédait pas de puits ",
"ce fut aussi à le propos de le papa serpe qu' une particularité de le caractère de mon mari se démêla il était impitoyable pour les gens maladroits il se moquait constamment de ceux qui n' avaient pas su arranger leur vie a son avis évidemment son père ou bien avait fait un mariage mal assorti ou bien s' était montré incapable de gouverner son ménage outre son père sa mère et sa sœur mon mari possédait à le paris ses cousins voulasne cela avait été un vif dépit pour lui de ne point voir à le chinon lors de le mariage ses cousins voulasne ",
"je ne prenais pas attention à le leurs conjectures et pourtant elles pénétraient en mes oreilles malgré moi j’ entendais leurs puérils et grossiers rabâchages un même impératif vouloir indépendant de mon moi subalternisé me contraignait à le lire sans curiosité les innombrables feuilles qui s’ occupaient de l’ assassin devant l’ atterrante sottise d’ un reportage imaginant les plus risibles complications j’ aurais eu le droit de m’ enorgueillir d’ un acte si simplement exécuté et qui déconcertait toutes les probabilités on disait les gens de police sur les dents le parquet à les abois la multiplicité de les pistes toujours davantage embrouillant les recherches ",
"ils ont des chevaux nous allons marcher sur leur première batterie et ramener lapins –mais les sentinelles –l’ un de nous dit -il à le soldat il s’ interrompit regarda l’ aide de camp: –vous venez hippolyte n’ est -ce pas?hippolyte consentit par un signe de tête –l’ un de nous reprit le major se chargera de la sentinelle ",
"grâce à la discipline rigide qu’ il avait su établir le malheureux pays qui depuis ans était le théâtre de la guerre commençait à le respirer; les ordres les plus sévères avaient été donnés par lui pour empêcher le pillage et même la maraude tout chef contrevenant à le ces instructions était désarmé et mis sous sa tente en vue de toute l’ armée à des arrêts plus ou moins longs tout soldat pris en flagrant délit était pendu il en résultait que comme l’ hiver de et avait à le peu près fait cesser les hostilités de part et d’ autre les habitants de l’ artois venaient de passer ou mois qui comparativement à les années écoulées entre le siège de metz et la reconstruction d’ hesdin leur avaient paru un échantillon de l’ âge d’ or ",
"et le fugitif avait emporté l’ échelle et refermé la trappe on n’ a pas oublié le tumulte soulevé par cet acte inouï les éditions de les journaux se succédant les camelots galopant et vociférant à le travers les rues toute la capitale secouée d’ indignation et disons -le de curiosité anxieuse mais ce fut à la préfecture que l’ agitation atteignit son paroxysme de tous côtés on s’ agitait les messages les dépêches les coups de téléphone se succédaient ",
"PROPN commença à le respirer il lui expliqua rapidement quel était son plan il voulait abandonner le traîneau et faire monter chacun sur un cheval pour fuir facilement par la traverse mais quand il dit que c' était pour des cheveux qu' il avait emportés le conducteur retomba dans son incrédulité et ne voulut rien écouter de plus il remettait ses chevaux à le galop lorsque le marseillais lui glissa de l' or dans la main cette manière de le persuader le rendit docile et charmant ",
"l’ amour n’ a qu’ un ennemi sérieux l’ amour-propre c’ est contre lui que vous devez diriger toutes les épreuves à lesquelles vous soumettrez le néophyte avant de l’ admettre dans le temple –je veux dire dans votre grand lit proposez -lui hardiment de faire pour obtenir de vous une faveur grande comme ça la plus petite faveur une fleur que vous aurez touchée de faire dis -je un acte d’ une stupidité écrasante et qui doit le rendre grotesque à les yeux de tout le monde de briser sa carrière de donner sa fortune à le mont-de-piété de tuer son meilleur ami de jeter à le feu le livre qui ferait sa gloire s’ il hésite un instant mettez -le à la porte il y en a tous les jours qui n’ hésitent pas et ce sont les vrais ",
"me fait brûler le sang moi de penser qu’ une brute allons donc tu ne lui ferais pas grâce d’ un malheureux levraut pris à la goulée de son chien et tu ne t’ occuperais pas de savoir si oui ou non il a soûlé cette jeunesse pour –tu dis des sottises est -ce que ç a me regarde moi des cochonneries pareilles à le lieu que les levrauts c’ est mon affaire après tout les gendarmes savent leur métier je suppose le père n’ aura qu’ à le porter plainte –un père t’ appelles ça un père grand innocent ",
"il semblait que ces idées ne voulussent point entrer dans son esprit laissez -moi passer ajouta -t-il en essayant de se dégager douairière le brec le regarda à les lueurs qui sortaient de la porte comme tu es pâle murmura -t-elle effrayée "
] |
la chair crue monsieur en prononçant ces derniers mots baissant la voix comme s’ il eût craint d’ être entendu jeta un rapide regard autour de lui ainsi cette âme frissonnait toujours à l’ impérissable souvenir de les scènes de le grampus on ne saurait se figurer l’ effroyable expression peinte sur la figure de le métis à le moment où il parla de chair crue et non pas l’ expression d’ un cannibale de l’ australie ou des nouvelles-hébrides mais celle d’ un homme qui éprouve une insurmontable horreur de lui-même après un assez long silence je ramenai la conversation vers son but n’ est -ce pas le 1er mars demandai -je que si je m’ en rapporte à le récit de votre compagnon vous avez pour la première fois aperçu le large voile d’ une vapeur grise coupée de raies lumineuses et vacillantes je ne sais plus monsieur mais si pym l’ a dit il faut croire ce qu’ a dit pym il ne vous a jamais parlé de rayons de feu qui tombaient du ciel repris -je ne voulant pas me servir des mots aurore polaire que le métis n’ eût peut-être pas compris en revenais ainsi à l’ hypothèse que | [
"par le grand esprit de mes pères il l’ est il m’ attend mon pauvre pym et quelle sera sa joie lorsqu’ il se jettera dans les bras de son vieux dirk et à le moi la mienne quand je le sentirai et la vaste poitrine de se soulevait comme une mer houleuse ...puis il s’ en alla me laissant en proie à une inexprimable émotion tant je sentais ce qu’ il y avait dans le cœur de ce demi-sauvage de tendresse pour son infortuné compagnon pour celui qu’ il appelait son enfant la goélette ne cessa de gagner vers le sud pendant les journées de le de le et de le janvier sans relever aucune terre toujours à l’ horizon la ligne périmétrique qui se dessinait sur le fond de la mer et de le ciel l’ homme de le nid de pie ne signala ni continent ni îles en cette partie de l’ antarctide devait -on suspecter l’ assertion de PROPN relativement à les terres entrevues les illusions d’ optique sont si fréquentes en ces régions hyperaustraliennes il est vrai fis -je remarquer à le capitaine PROPN que depuis qu’ il avait quitté l’ île tsalal arthur possédait plus d’ instruments pour prendre hauteur ",
"ce qu’ il y a de regrettable c’ est qu’ arthur et n’ y aient point débarqué nous n’ aurions plus aucun doute sur leur existence assez problématique je le crains et nous finirions par les découvrir nous les découvririons capitaine en remontant de quelques degrés à le sud soit mais je me demande monsieur PROPN s’ il ne serait pas préférable d’ explorer ces parages compris entre le et le méridien le temps nous est mesuré répondis -je assez vivement et ce serait autant de jours perdus puisque nous n’ avons pas encore atteint la latitude où les fugitifs ont été séparés l’ un de l’ autre et s’ il vous plaît quelle est -elle cette latitude monsieur je n’ en trouve pas indication dans le récit et pour cette raison qu’ il était impossible de la calculer cela est certain capitaine comme il est certain que l’ embarcation de tsalal a dû être entraînée très loin si l’on s’ en rapporte à le ce passage de le dernier chapitre et en effet ce chapitre contenait ces lignes nous continuâmes notre route sans aucun incident important pendant à le jours peut-être et durant cette p",
"j’ ajoutai il est dit une distance énorme et cela à le mars seulement or le voyage s’ est prolongé jusqu’ à le de le même mois et ainsi qu’ arthur l’ indique ensuite son canot se précipitait toujours vers le sud sous l’ influence d’ un puissant courant d’ une horrible vélocité ce sont ses propres expressions de tout ceci capitaine ne peut -on tirer la conclusion qu’ il est allé jusqu’ à le pôle monsieur pourquoi non puisque à le partir de l’ île tsalal il n’ en était plus qu’ à le milles après tout peu importe répondit le capitaine ce n’ est pas à la recherche d’ arthur pym que nous conduisons l’ halbrane c’ est à le celle de mon frère et de ses compagnons ",
"ont -ils pu atterrir sur les terres entrevues voilà ce qu’ il s’ agit uniquement de reconnaître sur ce point spécial le capitaine PROPN avait raison aussi craignais -je sans cesse qu’ il donnât l’ ordre de porter vers l’ est ou vers l’ ouest toutefois comme le métis affirmait que son embarcation avait couru à le sud que les terres dont il parlait gisaient dans cette direction le cap de la goélette ne fut pas modifié ce qui m’ aurait vraiment désespéré c’ eût été qu’ elle ne se maintînt pas sur l’ itinéraire d’ arthur de le reste j’ avais la conviction que si lesdites terres existaient elles devaient se rencontrer sous de plus hautes latitudes ",
"il n’ est pas indifférent de noter qu’ aucun phénomène extraordinaire ne se manifesta à le cours de cette navigation de les et janvier nous ne vîmes rien de la barrière de vapeurs vacillantes rien de l’ altération de les couches supérieures de la mer quant à la chaleur excessive de l’ eau et telle que la main ne pouvait la supporter il fallait en beaucoup rabattre la température ne dépassait pas c. sur élévation déjà anormale en cette partie de la zone antarctique et bien que PROPN ne cessât de me répéter il faut croire ce qu’ a dit pym ",
"ma raison s’ imposait une extrême réserve sur la réalité de ces faits surnaturels ainsi il n’ y eut ni voile de brume ni apparence laiteuse de les eaux ni chute de poussière blanche c’ était également en ces parages que les fugitifs avaient aperçu un de ces énormes animaux blancs qui causaient tant d’ effroi à les insulaires de tsalal dans quelles conditions ces monstres passèrent -ils en vue de l’ embarcation c’ est ce que le récit négligeait d’ indiquer à le surplus mammifères marins oiseaux gigantesques redoutables carnassiers de les régions polaires il ne s’ en rencontra pas un seul sur la route de l’ halbrane ajouterai que personne à le bord ne subissait cette influence singulière dont parle arthur cet engourdissement de le corps et de l’ esprit cette indolence soudaine qui rendaient incapable de le moindre effort physique ",
"et peut-être faut -il expliquer par cet état pathologique et physiologique qu’ il ait cru voir ces phénomènes uniquement dus à le quelque trouble de les facultés mentales enfin le janvier d’ et il n’ avait pu l’ estimer que par le temps écoulé nous étions arrivés à l’ endroit où le sauvage nu-nu étendu à le fond de le canot avait rendu le dernier soupir mois et demi plus tard à la date de le mars se termine le journal de cet extraordinaire voyage et c’ est alors que flottaient d’ épaisses ténèbres tempérées par la clarté de les eaux qui réfléchissaient le voile de vapeurs blanches tendu sur le ciel bien l’ halbrane ne fut témoin d’ aucun de ces stupéfiants prodiges et le soleil inclinant sa spirale allongée illuminait toujours l’ horizon et il était heureux que l’ espace ne fût pas plongé dans l’ obscurité puisqu’ il nous eût été impossible de prendre hauteur .ce jour-là janvier une bonne observation donna la longitude restant la même entre le 42e et le 43e méridien– donna dis -je pour la latitude fut en cet endroit à s’ en rapporter à les souvenirs",
"et pourquoi s’ en étonner lorsque tout est si variable en ces mers australes très heureusement la fraîche brise de le nord-est persistait et l’ halbrane couverte de toile continuait à s’ élever vers de plus hauts parages en avance de degrés sur les navires de weddell et de degrés sur la jane quant à les terres îles ou continent que le capitaine PROPN guy cherchait à la surface de cette immense mer elles n’ apparaissaient pas je sentais bien qu’ il perdait peu à le peu d’ une confiance bien ébranlée déjà après tant de vaines recherches ...quant à le moi j’ étais obsédé de le désir de recueillir arthur autant que les survivants de la jane et pourtant de croire qu’ il eût pu survivre oui je le sais c’ était l’ idée fixe de le métis qu’ il le retrouverait encore vivant et si notre capitaine eût donné l’ ordre de revenir en arrière je me demande à le quelles extrémités se fût porté peut-être se serait -il précipité à la mer plutôt que de retourner vers le nord c’ est pourquoi lorsqu’ il entendait la plupart de les matelots protester contre cette navigatio",
"aussi ce jour-là désireux de remonter les esprits le capitaine sur ma demande fit -il réunir l’ équipage à le pied de le grand mât et il lui parla en ces termes marins de l’ halbrane depuis notre départ de l’ île tsalal la goélette a gagné vers le sud et je vous annonce conformément à l’ engagement signé par m. que dollars soit dollars par degré vous sont acquis présentement et seront payés à le terme de le voyage il y eut bien quelques murmures de satisfaction mais point de hurrahs si ce n’ est ceux que poussèrent sans trouver d’ écho le bosseman et le cuisinier endicott.lors que les anciens de l’ équipage se fussent joints à le bosseman et à le maître coq à le capitaine PROPN à le jem et à le moi pour continuer la campagne si les nouveaux décidaient de revenir nous ne serions pas de force à l’ emporter hommes compris contre c’ était insuffisant et d’ ailleurs eu ̂t -il été sage de compter sur tous les anciens de le bord l’ épouvante ne les prendrait -elle pas à le naviguer à le milieu de ces régions qui semblent en dehors de le domaine terrestre résistera"
] | [
"une fois elle a vu une infirmière lui enfoncer une sonde pour aspirer les sécrétions d’ évidence le soulageait une reconnaissance muette pour cette femme sans nom a submergé isabelle elle aurait aimé être à sa place comme en salle de réanimation elle aurait aimé agir à le lieu de rester interdite inutile devant la tête déformée et tuyautée de son père avec la cruauté réglementaire de l’ existence il n’ y a pas de position médiane ",
"aussi voulut -elle concourir à la défaite de l’ othon de le triquet bref tout le monde conspirait contre la trop sensible othon et franchement elle méritait bien son sort l’ amour est excusable toujours certainement mais nous préférons l’ amour désintéressé et fidèle l’ amour à le à le cet autre amour à le qui ne peut exister que chez certaines natures dégradées desgrieux et manon ne nous diront jamais à le cœur les si douces choses que nous murmurent roméo et juliette il en est de l’ amour comme de la musique nous préférerons toujours viens gentille dame à le rien n’ est sacré pour un sapeur c’ est une simple affaire de goût ",
"a -t-il beaucoup souffert? non vous savez comment la chose s’ est passée oui je le sais dites-le-moi anselme est arrivé sur le quai à le heures et demie reprit le docteur il était agité anxieux et demandait à le tout le monde si l’on vous avait rencontré c’ est bien cela les uhlans gardaient le pont; ",
"les voici en aussi peu de mots que possible je regarde l' état de comme la honte de les hontes j' ai là-dessus les idées les plus centenaires et les plus\\n absolues la vocation de le théâtre est à le mes yeux la plus basse de les misères de ce monde\\n' abject et la sodomie passive est je crois un peu moins infâme le bardache est de le moins forcé de restreindre chaque fois son stupre à la cohabitation d' un seul et peut garder encore à le fond de son ignominie effroyable la d' un certain choix ",
"misérable ne l’ accusez point de cela fit vivement le pauvre père je crois je suis certain qu’ il a dû ignorer cette circonstance il ignorait aussi qu’ un passage secret permit de communiquer directement de le haut en bas moi seul savais cela et je ne l’ ai jamais révélé à le personne ",
"l’ homme ne quittait pas son camp d’ ombre ni le jeune lauve le pilier d’ infamie ses bouches ouvertes à la nuit nous dit -il avec un pâle sourire comme s’ il se rappelait que nous n’ étions que de la nuit de le brouillard de les choses qui s’ écoulent et qu’ il se trouvait encore lui qui frissonnait malgré la chaleur de le soir de juillet où nous l’ écoutions avec une indulgence grandissante à le cœur de cette nuit de novembre regardant devant lui en direction de l’ inconnu dont il ne cherchait pas à le connaître le visage et qui n’ existait peut-être pas finirions -nous par songer qui n’ était en tout cas rien d’ autre qu’ un de ces singuliers oiseaux nocturnes une de ces sentinelles de la raison obscure dont paris se peuple à le crépuscule j’ ai fini par ouvrir la bouche pour demander le chemin de vincennes continua -t-il il fallait bien dire quelque chose il a haussé les épaules et m’ a demandé si je n’ étais pas originaire de le limousin j’ ai dit que je venais de siom en haute corrèze un village hors de le temps le bout de le monde ",
"c’ est une bonne entrée en matière originale efficace et extrêmement conditionnante bon le montreur de marionnettes seulement il me faut des accessoires je cramponne fauteuils que je place dossier à le dossier ensuite je pose un coussin à le cheval sur les dossiers ",
"nos cadets de béarn ne sont ordinairement pas riches et je doute que les choses aient fort changé de face depuis mon départ de la province vous ne devez donc pas avoir de trop pour vivre de l’ argent que vous avez apporté avec vous d’ artagnan se redressa d’ un air fier qui voulait dire qu’ il ne demandait l’ aumône à le personne est bien jeune homme c’ est bien continua tréville je connais ces airs-là je suis venu à le paris avec écus dans ma poche et je me serais battu avec quiconque m’ aurait dit que je n’ étais pas en état d’ acheter le louvre d’ artagnan se redressa de plus en plus grâce à la vente de son cheval il commençait sa carrière avec écus de plus que m.detréville n’ avait commencé la sienne vous devez donc disais -je avoir besoin de conserver ce que vous avez si forte que soit cette somme ",
"voyez comme elle a orné ses cheveux noirs à lesquels elle a permis de tomber sur son cou délicat elle est venue !»......................................................«elle est venue pour m’ apprendre la beauté PROPN est venue pour tuer kourroglou elle est venue la princesse le regardait toujours mais comme les femmes de chez nous elle se montrait toujours plus cruelle pour se faire aimer davantage ",
"le chef de bureau qui se résolvait à ne plus remettre les pieds à le ministère et à le donner sa démission était perdu dans l’ immensité de ses réflexions il s’ agissait pour lui de changer de vie et de prendre une voie nouvelle il resta pendant toute la nuit devant son feu sans apercevoir célestine qui vint à le plusieurs reprises sur la pointe de le pied dans ses vêtements de nuit –puisque je dois aller une dernière fois à le ministère pour retirer mes papiers et mettre baudoyer à le fait de les affaires tentons -y l’ effet de ma démission se dit -il il rédigea sa démission médita les expressions de la lettre dans laquelle il la mit et que voici :j’ ai l’ honneur d’ adresser à le votre excellence ma démission sous ce pli mais j’ ose croire qu’ elle se souviendra de m’ avoir entendu lui dire que j’ avais remis mon honneur entre ses mains et qu’ il dépendait d’ une explication immédiate "
] |
mais ce qui m’ afflige le plus c’ est de le voir comme ça et je suis surpris que les gens ne le remarquent pas d’ ailleurs ajouta guillaume avec amertume s’ ils n’ ont point dans ce pays d’ ouvrage pour ceux qui y viennent pourquoi engager ceux qui sont bien chez eux à le partir pour venir ici ou il n’ y a rien à le faire cela est injuste affreux c’ est moi qui vous le dis! —tu dis vrai guillaume bien vrai s’ écria mordaunt enflammé de l’ honnête indignation qu’ il ressentait à la pensée de ce qui lui était arrivé ainsi qu’ à sa famille rien n’ est plus mal que d’ exciter les gens à le quitter leur patrie en leur forgeant des histoires de prospérité puis qu’ avons -nous trouvé après avoir tout quitté pour venir | [
"oui qu’ avons -nous trouve est -ce là le foyer que l’on nous promettait en échange de celui que nous abandonnions? est -ce là la récompense de nos misères pendant la traversée mais à le quoi pensent -ils les gens d’ pensent -ils que parce qu’ un homme est pauvre parce qu’ il est honnête parce qu’ il travaille pour manger il ne respecte pas sa famille pensent -ils que ce n’ est rien d’ avoir renoncé à sa petite maison si humble qu’ elle fût qu’ il avait mis des années à le élever et qu’ il en était venu à le aimer pensent -ils que ç a n’ a rien été pour sa femme et ses enfants de quitter leurs amis et leurs compagnons tous ceux qui leur étaient chers pour venir à le milieu d’ étrangers qu’ ils ne connaissaient pas et qui ne les connaissent pas ",
"n’ est -ce rien que tout ça? et serions -nous jamais venus ici sans les journaux et les imprimés qu’ on fait pleuvoir sur nos villes pour nous allécher non sans doute mais ces articles étaient -ils vrais? si on nous avait dit qu’ il n’ y avait pas d’ ouvrage ici qu’ il y avait des milliers de mains oisives est -ce que nous serions venus? aurions -nous déserté la patrie nos amis nos parents? est -ce que nous aurions pour émigrer dépensé jusqu’ à le dernier schelling que nous avions épargné avec tant de peine ",
"je dis que ç a n’ est pas juste que c’ est cruellement inique et personne ne peut dire autrement ah! il y a ici quelque chose qui ne va pas guillaume je le dis et le répète oui mordaunt votre plainte est fondée il y a quelque chose qui ne va pas oui les canadiens devraient certainement se rappeler quand ils envoient leurs invitations à les crédules enfants de l’ ancien monde quand ils les engagent à le déserter leur modeste chaumière pour venir s’ établir sur une terre étrangère lointaine ils devraient se rappeler que si étroites que soient leurs habitations elles leur sont chères; que leurs affections leurs amitiés leurs relations leurs habitudes forment un réseau de jouissances bien dur à le briser; que pour le rompre ce réseau il leur en coûte beaucoup à les pauvres gens et que par conséquent leur récompense ne devrait pas être mesquine! oui ils devraient avoir quelque chose à le leur offrir en retour ",
"et c’ est là une pauvre consolation pour eux que de les accueillir à le leur débarquement avec une main décharnée un œil famélique et de les lancer dans des villes égoïstes inhospitalières sans asile sans pain pour grossir la marée de misère que le peu d’ encouragement donné à les manufactures et la honteuse politique de l’ angleterre poussent sans cesse autour de ses colonies de l’ amérique septentrionale l’ hôte qui convie un étranger à sa table voit à le ce qu’ il y ait à le manger chez lui et à le ce que sa huche ne soit pas vide vous êtes le grand hôte ô canadien votre maison est très vaste et quand l’ étranger convié par vous vient s’ asseoir à le votre table quand il y vient n’ ayant pas de toit pour s’ abriter pas de pain à le manger et épuisé par le voyage et le cœur gros de la patrie qu’ il a laissée il pense que vous lui donnerez cette hospitalité que vous lui avez offerte sans qu’ il vous l’ ait demandée cette hospitalité à le laquelle il a droit mais alors vos bras sont -ils ouverts votre huche est -elle pleine ou la famine siège -t-elle en vo",
"les préparatifs de la famille pour son départ étaient peu nombreux ils se firent en silence il semblait si terrible à les mordaunt d’ arracher leurs pauvres petits à l’ abri même d’ une aussi chétive habitation pour les entraîner par la neige à le travers les fatigues d’ un long voyage; et il leur semblait si affreux en même temps de laisser derrière eux leur chère et malheureuse fille qu’ ils n’ osaient ni se confier leurs angoisses ni même se regarder pendant ces tristes apprêts quand ils furent sur le point de partir seulement mordaunt séchant les larmes qui gonflaient ses paupières et faisant appel à le toute sa force morale s’ écria d’ une voix altérée par l’ émotion —chers enfants nous allons entreprendre un pénible voyage mais chaque pas nous éloignera de le lieu de nos infortunes et nous rapprochera d’ une patrie ou ̀ j’ espère que tous un jour nous serons à l’ abri de le besoin cet espoir enfants doit nous encourager et nous aider à le triompher gaiement des difficultés il y a pourtant une chose qui nous attristera ",
"nous ne sommes pas à le complet la providence veut que nous laissions madeleine derrière nous tous nous l’ aimons madeleine; oui bien tendrement mettons -nous donc à le genoux pour recommander la pauvre égarée à le celui qui peut la sauver et demandons-lui de la ramener à le logis à ce logis que nous allons de nouveau chercher et où nous pourrons tous être heureux comme c’ est le vœu de notre créateur ils se prosternèrent autour de lui élevant leurs mains jointes vers le ciel et priant le dispensateur de toutes choses de les protéger pendant la longue route qu’ ils allaient commencer ",
"dans cette ardente prière madeleine ne fut pas oubliée chacun de les assistants supplia dieu de l’ avoir en sa sainte garde s’ étant relevés ils ramassèrent quelques minces paquets qui composaient tout leur avoir et quittèrent le galetas c’ était réellement un triste asile bien désolé bien battu par la tourmente cependant ils se retournèrent plus d’ une fois pour lui adresser un dernier regard comme à un vieux ami ",
"ils s’ arrêtèrent même à le quelques pas pour le contempler et alors leur sein était agité leurs yeux pleins de pleurs PROPN considéra douloureusement la misérable cabane puis ses enfants désormais lancés dans un monde égoïste n’ ayant pas un toit pour s’ abriter et à le peine couverts de haillons à le ce tableau le courage parut abandonner le malheureux père de famille joignant les mains avec une expression de douleur déchirante il hésita ",
"—viens édouard viens; il le faut dit sa femme en le tirant doucement par la manche de son habit c’ est notre devoir et le ciel nous aidera —merci merci marguerite ayant dit ces mots il fit un effort pour chasser les sombres préoccupations qui assombrissaient son esprit et se mit en marche sa femme et ses enfants le suivirent et ainsi cette famille partit à le travers de les neiges mortelles à la recherche d’ une ville plus industrieuse "
] | [
"rire boudeur qui fait bondir ton cœur dans sa cage thoracique soudain trop étroite merveille de regards détournés de cheveux dénoués de cambrure à le bas de le dos de dents éclatantes mowgli cardinale dans le livre de le guépard betty page étirée sur un mètre une folle rassurante ",
"s’ il m’ avait connu ans plus tard —comme disait mireille n’ y aurait plus eu le moindre problème entre nous il aurait été ravi que je lui parle de littérature et moi je lui aurais posé des questions sur ses projets de haute finance et sur son passé mystérieux ainsi dans une autre vie nous marchons bras dessus bras dessous sans plus jamais cacher à le personne nos rendez-vous j’ ai reçu ta lettre adressée non à le ton père mais à le cher monsieur dans lequel il faut bien que je me reconnaisse ",
"les traits disaient assez la fatigue de le corps son visage avait pris une expression de bonté compatissante et sérieuse qui ne lui était point habituelle elle se sentait surtout une disposition d' âme bien nouvelle un besoin de pleurer avec d' autres de se dévouer à le service de son père et de sa sœur éprouvés et une sorte de contentement de se trouver là dans le malheur qui frappait la famille de n' être pas comme d' ordinaire très loin et très inutile sous les coups répétés de ces jours elle revivait de la vie ancienne et elle redevenait pour un temps la fille et la sœur qu' elle aurait pu être toujours cette impression mélangée d' amertume lui était douce pourtant elle la grandissait à ses propres yeux et à les yeux de simone toutes avec ce petit enfant entre elles et marie-anne abîmée de douleur à le fond de la chambre elles se trouvaient plus heureuses que dans leur bien-être égoïste de jersey et elles ne se le disaient pas et chacune cependant était sûre de l' approbation muette de l' autre ",
"–mais monsieur en dehors de mon de m. houdard je ne vois personne qui ait intérêt à la perte de maurice il y a le vrai coupable car maintenant madame vous pouvez être assurée que bientôt maurice ferrand sera libre et grâce à le vous –grâce à le moi n’ est -ce pas à le cause de moi pour moi que le pauvre ami a si longtemps souffert? et il faudra encore de le temps après ce qui s’ est passé aujourd’hui pour qu’ il soit libre il reste une chose contre lui –laquelle? vous avez l’ emploi de son temps dans la nuit ",
"–comment tu viens ici toi? avec l’ air surpris et même contrarié de le voir –pourquoi pas? et tout en cherchant la cause d’ un tel abord PROPN s’ avança dans le salon .la lumière était faible malgré les lampes posées dans les coins car les fenêtres grandes ouvertes dressaient parallèlement larges carrés d’ ombre noire des jardinières sous les tableaux occupaient jusqu’ à le hauteur d’ homme les intervalles de la muraille et une théière d’ argent avec un samovar se mirait à le fond dans une glace un murmure de voix discrètes s’ élevait ",
"il se disait un riche industriel de le gard et ne fit point mystère qu’ il désirait acheter les houillères de portes et sénéchas mais cette opération qu’ il estimait excellente se trouvait retardée par l’ entêtement que mettait le gouvernement à le exiger de l’ acheteur millions supplémentaires pour la construction d’ un chemin de fer qui relierait ces mines à le alais estimait que ce chemin de fer d’ intérêt général ne devait pas être payé de la poche d’ un particulier et il était tout disposé à le montrer quelque reconnaissance à les personnages assez intelligents pour faire triompher une aussi juste cause auprès de le gouvernement tout ceci n’ est -il pas exact mme demanda dixmer mme regarda elle aussi de le côté de le vestibule et répondit: –allez monsieur j’ ignore où vous voulez en venir –je veux en venir à le ceci répliqua dixmer de plus en plus calme cependant que les autres commençaient à le montrer quelque trouble je veux en venir à le ceci que m.merlin vous a offert un premier versement de francs ",
"et il s’ exerce à le dessiner les plus belles bêtes qu’ il \\n' puisse imaginer mais les chevaux qui sortent de ses doigts ont ceci de particulier \\n' qu’ ils ne ressemblent pas à des chevaux ils ressemblent plutôt à des autruches sur pattes c’ est très difficile la peinture pourtant michel fait de grands\\n' progrès et maintenant en voyant ses dessins on devine à le peu près ce qu’ ils représentent il dessine tous les jours ",
"—est -ce que madame votre mère est allemande mon père l' était —votre nom est allemand elle demeure à le paris? —non qu' est -ce que vous faites ",
"et comme la vie et le travail se trouvaient dissociés on a tiré à le cordeau de les voies rapides remparées de glissières en acier zingué connectées à le moyen d’ échangeurs et de rocades ou ̀ il vaut mieux éviter de se tromper parce qu’ il n’ est plus question de faire demi-tour et de recommencer le droit à l’ hésitation le goût ténu de liberté ont disparu de la circulation elle a pris la fixité d’ un destin ou il me semble reconnaître lorsque je me hasarde sur les autoroutes de ceinture l’ esprit désastreux de le présent il a fallu ans une génération pour achever le tableau esquissé à le grands traits à le coups de bulldozers et de bétonnières régler les derniers détails lorsqu’ on arrive par les chaussées à le voies devant les services administratifs l’ hôpital l’ usine le lycée dont la façade garnie de verre plus ou moins fumé domine le parking on a vraiment besoin de l’ écriteau urgences réclamations pour s’ assurer que c’ est bien ",
"croiriez -vous qu’ elle m’ a encore donné une pièce d’ or? cela fait la troisième je les mets bien vite sous clef à le fur et à le mesure pour ne pas succomber à la tentation d’ en porter une à en m’ appropriant cet argent je commettrais un vol; aussi je le lui rendrai dès qu’ elle sera guérie ce n’ est que la nuit qu’ elle a de ces générosités quand elle a les joues en feu et la tête égarée alors elle m’ appelle sa bonne petite garde-malade sa petite émilie chérie et me dit que je lui économise plus d’ argent que je ne lui en ai jamais coûté "
] |
en définitive il n’ y a qu’ un homme qui ne soit pas superstitieux c’ est celui qui ne croit qu’ à le ce qui lui est démontré il était nuit et même plus que nuit quand ma grand’mère déclara qu’ elle voulait partir –je ne laisserai partir benjamin qu’ à une condition dit m.minxit c’ est qu’ il me promettra d’ assister dimanche à une grande partie de chasse que je décrète en son honneur il faut bien qu’ il fasse connaissance avec ses bois et les lièvres qui sont dedans –mais dit mon oncle c’ est que je ne sais pas les premiers éléments de la chasse | [
"je distinguerais très bien un civet ou un râble de lièvre d’ une gibelotte de lapin mais que millot-rataut me chante son grand noël si je suis capable de distinguer un lièvre qui court d’ un lapin courant –tant pis pour toi mon ami mais c’ est une raison de plus pour que tu viennes il faut bien connaître un peu de tout –vous verrez monsieur minxit que je ferai un malheur je tuerai un de vos instruments de musique ",
"ne t’ avise pas de cela à le moins il faudrait que je le payasse plus cher qu’ il ne vaut à sa famille désolée mais pour éviter tout accident tu chasseras avec ton épée –eh bien je promets dit mon oncle ",
"et là-dessus il prit congé avec sa chère sœur de m.minxit –savez -vous dit benjamin à le ma grand’mère quand ils furent sur le chemin que j’ aimerais mieux épouser m.minxit que sa fille il ne faut vouloir que ce qu’ on peut et tout ce qu’ on peut il faut le vouloir répondit sèchement ma grand’mère –mais –mais prenez garde à l’ âne et ne le piquez pas comme ce matin de votre épée voilà tout ce que je vous demande ",
"–vous me boudez ma sœur je voudrais savoir pourquoi? –eh bien je vais vous le dire parce que vous avez trop bu trop discuté et que vous n’ avez rien dit à le mlle arabelle maintenant laissez -moi tranquille chapitre comment mon oncle embrassa un marquis ",
"l esamedisuivant mon oncle alla coucher à le corvol on partit le lendemain à le lever de le soleil était accompagné de tous ses gens et de plusieurs amis dont le confrère faisait partie c’ était par un de ces jours splendides que le sombre hiver semblable à un geôlier qui sourit donne de temps en temps à la terre février semblait avoir emprunté à le mois d’ avril son soleil le ciel était limpide et le vent de le midi emplissait l’ atmosphère d’ une molle tiédeur ",
"la rivière fumait à le loin entre les saules la gelée blanche de le matin pendait en gouttelettes à les branches de les buissons les petits pâtres chantaient pour la première fois de l’ année dans les prés et les ruisselets qui descendent de la montagne de le flez réveillés par la chaleur de le soleil gazouillaient à le pied de les haies dit mon oncle voilà une belle journée est -ce que nous passerons entre les rameaux mouillés de les bois ",
"ce n’ est pas mon avis confrère répondit celui-ci si vous voulez venir chez moi je vous montrerai un enfant à le têtes que j’ ai serré dans un bocal m’ en offre francs –vous feriez bien de lui céder dit mon oncle et de mettre de le cassis à la place cependant comme il avait de bonnes jambes et qu’ il n’ y avait que petites lieues de là à le varzy il se décida à le suivre le confrère ",
"ils quittèrent donc et lui le gros de les chasseurs et s’ enfoncèrent dans un chemin de traverse qui s’ égarait dans la prairie bientôt ils se trouvèrent vis-à-vis saint-pierre de le mont or saint-pierre de le mont est un gros monticule situé sur la route de PROPN à le varzy il est à sa base revêtu de prairies et tout ruisselant de sources mais ras et nu à son sommet vous diriez une grande motte de terre soulevée dans la plaine par une taupe gigantesque ",
"sur son crâne pelé et teigneux était alors un reste de château féodal aujourd’hui remplacé par une élégante maison de campagne qu’ habite un engraisseur de bestiaux car c’ est ainsi que par un travail insensible les œuvres de l’ homme comme de la nature se décomposent et se recomposent les murs de le castel étaient démantelés ses créneaux édentés en maints endroits les tours semblaient avoir été cassées par le milieu et elles étaient réduites à l’ état de tronçons ses fossés taris à le moitié étaient encombrés par de grandes herbes et par une forêt de roseaux et son pont-levis avait fait place à un pont de pierre "
] | [
"pauvre amie! pauvre constance comme elle l’ avait torturée jour par jour depuis un an en lui parlant de le bonheur qu’ elle éprouverait bientôt à le échanger son nom de kermaji pour celui de la vicomtesse de cramayenne le nom d’ un charmant officier qui deviendrait un brave capitaine en quelques années constance avait écouté ses confidences sans mourir sans pleurer sans détourner une seule fois la conversation constance tout entière pourtant à le souvenir de m. de cramayenne et condamnée par la réclusion par le voile par des vœux éternels à le ne jamais se trouver avec lui mais c’ était à le admirer à le genoux tant de résignation ",
"je ne trouvais pas un mot eh! bien écris l’ adresse là...» l’ adresse je ne savais plus le nom de mon père mon nom le camarade m’ a repris le crayon et la formule je vais te l’ écrire ",
"l’ ardente sympathie de miss pour la france sa pitié envers les blessés son enthousiasme pour la vaillance de les poilus s’ exprimèrent avec un feu qui remua et comment résister à la tentation d’ acquérir quelque prestige et d’ émouvoir à le son tour la charmante et vibrante créature en glissant dans son oreille rose certains tuyaux qu’ on était à le portée d’ obtenir ainsi conversaient -ils de les choses de la guerre mais leurs yeux poursuivaient un entretien plus doux le délicieux roman! –la burlesque clownerie pensait maud quand PROPN ressassait la tendre et poétique légende ",
"on enfonçait les portes de la prison et le captif était rendu à la liberté PROPN en avait aussitôt fait son second lieutenant devenus nombreux les abolitionnistes s’ élevèrent un camp fortifié dans les gorges de les montagnes à le quelques lieues à le sud-est de la rivière PROPN ce camp était adossé à une forêt vierge impénétrable qui l’ abritait en partie il avait la figure d’ une hure de sanglier dont le groin formant bastion était défendu par une haute palissade surmontée d’ une galerie construite avec les abattis branchus de les arbres ",
"j' avais cru remarquer que jean-pierre la regardait avec beaucoup d' amitié peut-être même de tendresse et il me ressemblait tellement mon fils c' était lui aussi un homme qui ne cédait pas un pouce de terrain comme tous ceux de notre lignée on m' avait si souvent dit c' est vous jacques ans plus jeune j' ai donc réuni laura et jean-pierre à le déjeuner chez moi il fallait donner une chance à la chance elle aime parfois un brin de racolage un clin d' œil un doigt de cour et elle se montre souvent sensible à l' imagination ",
"le gouvernement lui-même ne dédaignait pas d’ utiliser ce nouveau moyen d’ attirer l’ attention de le public pour lui imposer un slogan animé à la gloire de le parti à le pouvoir ou lui rappeler de payer les nouveaux impôts la deuxième ligne qui devait relier meaux à le rambouillet n’ était pas achevée une armée d’ ouvriers avait travaillé à la construction et à l’ aménagement de la gare de correspondance située au-dessous de la butte montmartre au-dessous de la gare dans une sphère de plomb et de ciment se trouvait la génératrice atomique qui fournissait l’ énergie à le toute l’ installation c’ était au-dessous de l’ usine dans une sphère semblable à le mètres de profondeur que m. PROPN avait fait construire l’ arche ",
"il n’ y avait que serge pour entrer ainsi sans s’ annoncer ...que lui voulait -il? le souvenir de les paroles et de le baiser de tout à l’ heure éloigné par l’ affreuse révélation qui venait de lui être faite reparut et fit battre un peu plus vite son cœur et il arrivait si bien elle allait lui parler aussitôt de la confidence de le sommelier elle s’ avança vivement et entra dans le salon PROPN était débout près de la petite table sur laquelle demeurait ouvert le livre d’ heures et entre ses doigts il tenait l’ image de gabriel il leva les yeux et lise s’ immobilisa frissonnante sous ce regard sombre ",
"les places deviennent plus grandes les rues deviennent plus larges parce qu' elles se vident et notre cœur comme elles s' agite encore avant de reprendre sa vie de chaque jour où de petits sentiments se promènent dans sa grande étendue il y a les jours de foire et les jours de fête les jours de foire ce sont des bœufs des vaches des veaux et ce sont surtout des cochons ce sont aussi des marchands des vieilles femmes avec des étalages qui vendent des trompettes des gâteaux et petits cochons en pain d' épice pour un sou il y en a du bruit ces jours-là et des spectacles ",
"passepartout lui avait veillé comme un chien à la porte de son maître .le lendemain le fit venir et lui recommanda en termes fort brefs de s’ occuper de le déjeuner de mrs aouda pour lui il se contenterait d’ une tasse de thé et d’ une rôtie voudrait bien l’ excuser pour le déjeuner et le dîner car tout son temps était consacré à le mettre ordre à ses affaires il ne descendrait pas ",
"il y entra précipitamment je ne sais pas bien pourquoi et peut-être ne le savait -il pas non plus lui-même quoi qu’ il en soit il demanda le genevois et apprit avec plaisir qu’ il était chez lui il le trouva se disposant à le aller à le bal chez un banquier à lequel il était recommandé olivier fut surpris de l’ agitation de le comte il ne l’ avait pas encore vu ainsi et ne savait que penser de son air inquiet et de ses fréquentes contradictions "
] |
PROPN regarda jane et fit entendre un petit rire jane esquissa un mouvement de retraite de tout le corps une sorte de politesse mimée comme pour lui dire je vous laisse libre parlez à le quoi fanny répondit par un signe de tête je me charge de tout farou reprit fanny nous venons de nous expliquer sérieusement jane et moi tu vois que nous sommes très calmes nous entendons le rester elle parlait d’ une bouche que la pâleur mauve avait gagnée tout entière et articulait avec soin | [
"farou eut juste le temps de voir sur le visage de sa femme cette pâleur de les lèvres et de les yeux trop grands trop beaux envahis par l’ hébétude et qui n’ exprimaient plus rien il dut croire qu’ elle allait s’ évanouir car il avança un bras mais elle s’ expliqua jane est ta maîtresse je suis ta femme nous ne pouvons rien décider complètement sans toi farou qui s’ était assis se leva lentement ses sourcils descendirent sur son front avec majesté et les femmes n’ eurent peur un instant que parce qu’ elles le trouvaient beau ",
"elles attendirent l’ une et l’ autre elles ne savaient quel tonnerre laquelle de vous en a parle dit enfin farou moi naturellement déclara fanny offensée il posa son regard sur elle mais sans feu et avec une défiance déjà réfléchie tu le savais depuis longtemps ",
"elle mentit par une sorte de forfanterie: très longtemps et tu l’ as si bien cache mes compliments elle crut à une contre-offensive vulgaire et haussa l’ épaule mais continua farou si tu l’ as réellement caché si longtemps ce qui m’ étonne oui ce qui m’ étonne pourquoi ne continues -tu pas stupide un moment elle se ressaisit et cria: tu crois donc qu’ on peut garder pour soi une chose pareille qu’ on peut se taire indéfiniment j’ en suis persuadé dit farou ",
"elle en appela de le geste à le jane en balbutiant: par exemple par exemple surtout toi ajouta farou l’ habitude n’ est -ce pas jusque-là farou avait surveillé les mains tremblantes de fanny mais il lui vit les yeux pleins de larmes et prit de l’ aisance l’ habitude si le mot te convient t’ ai-je jamais retiré quoi que j’ aie fait la moindre part de ma tendresse depuis ans ",
"sur ce mot jane s’ avança dans la lumière par un glissement doux et farou tressaillit je sens très bien jane ce que cette scène a de particulièrement pénible pour vous mais toutes vos paroles la rendront plus pénible encore je vous supplie de vous le rappeler page mais je ne voulais pas parler dit jane du reste continua farou je suis prêt à le revendiquer toutes les responsabilités une exclamation aiguë de fanny l’ interrompit ",
"quoi responsabilités? quelles responsabilités qui te demande d’ être responsable ce n’ est pas ça farou dis ce que tu veux fais quelque chose occupe -toi de nous mais pas de cette manière-là vite farou vite elle avait horreur qu’ il sût en un tel moment se modérer et l’ accusait déjà de révérence envers les us immémoriaux de l’ homme pris entre femmes comment farou n’ avait -il pas encore tempêté envoyé à le diable l’ humaine équité tous les ménagements la sensibilité de jane et de fanny et ravi dans ses bras l’ objet fût -il temporaire de son choix éclatant qu’ il est lent mon dieu qu’ il est une violence mais amoureuse et pour l’ une de nous n’ importe laquelle un désespoir mais amoureux sommes -nous de si vieilles gens pour qu’ il reste ainsi froid et qu’ il n’ ait même pas blasphémé nous ne sommes pas des fous dit farou je ne suis qu’ un homme mais un homme décidé à le conserver un maximum d’ équilibre dans une situation où tant d’ hommes et de femmes perdent le leur si j’ ai été envers jane je ne suis pas en question intervint jane ",
"je ne réclame rien il me semble je ne suis en question que si fanny veut que je m’ éloigne ...ce qui est assez naturel page il acquiesça d’ un hochement de tête grave PROPN cherchait sur toute cette force masculine ombragée d’ un crin chevalin dessinée à le grands traits une décision mâle et la trace de l’ émotion qu’ éveillaient en elle les paroles de jane fanny sait très bien dit farou ",
"il se reprit s’ adressa à sa femme tu sais très bien fanny que tu es ma chère fanny et moi j’ ai toujours bénéficié de ta tendresse pour moi à le travers tout depuis plus de ans ce sont ces années qui me garantissent que tu sauras ménager celle qui mérite d’ être ménagée je t’ en suis d’ avance reconnaissant celle qui méritait d’ être ménagée accueillit sans broncher la fin de la période et la stupeur de fanny ",
"même elle indiqua de la bouche arrondie un sifflement d’ admiration ironique elle semblait avoir perdu depuis l’ entrée de farou la faculté de s’ émouvoir et de s’ étonner et suivait les mouvements de fanny et de farou en rapetissant ses yeux qu’ est -ce que ç a veut dire? farou qu’ est -ce que ç a veut dire murmura fanny consternée elle revint à le farou juste à le temps pour le voir réprimer un bâillement de détente nerveuse "
] | [
"il voyait lysis l’ attendant là-haut si tranquille si heureuse et lui la fuyait la petite bien-aimée qu’ on ne voulait lui donner qu’ à le prix d’ une apostasie maintenant il voyait dans quel piège l’ avait attiré irène l’ effroyable dilettantisme de cette âme et sa perversité s’ étaient complu à le préparer cette lutte à le mettre à les prises le devoir et l’ amour dans le cœur de jean elle espérait une victoire elle triomphait à l’ avance de cette déchéance morale .tout cela m. de le comprenait aujourd’hui lysis et lui avaient été son jouet ",
"la chair était littéralement hachée brûlée boursouflée plaquée de croûtes de sang coagulé cette plaie-là ne saignait plus ce qui prouvait qu’ elle remontait à le plusieurs heures par contre une balle avait fraîchement écrasé l’ omoplate gauche et en lavant la plaie maigret fit tomber le plomb déformé qu’ il ramassa ce n’ était pas une balle de revolver mais une balle de carabine comme celle qui avait tué mme —où est else murmura le blessé qui parvenait à ne pas grimacer de douleur ",
"plus tard diane se remémorerait souvent cette nuit cruciale l’ arrivée dans l’ immeuble de pierre de taille boulevard saint-michel le silence de le vaste escalier tapissé de velours puis la pulsation profonde comme hantée par les graves qui descendait des étages supérieurs elle tentait de réprimer les battements de son cœur qui frappait le rythme à le contretemps et serrait ses doigts sur la bouteille glacée de champagne achetée exprès derrière la grande porte de bois verni les battements étaient si violents qu’ ils paraissaient pousser la paroi hors de ses gonds ",
"on attend des nouvelles de paris; et tout cela en cachette de moi autant que possible car je dois toujours ignorer qu\\' un jeune homme peut se mal conduire on ne pense pas que c\\' est indiquer trop clairement que notre paul a exécuté une frasque un peu raide comme il faut bien avouer quelque chose grand\\'mère me dit —ton frère mon enfant a commis quelques légèretés je demande il viendra tout de même en vacances grand\\'mère oubliant écrie: mais non! à le ton de ce ah mais non je comprends que les légèretés ne sont pas de celles qui envolent à le premier coup de vent ",
"à le quoi bon allumer un fourneau brûler de le margotin de la tête-de-moineau et de anthracite quand la chaleur nous tombe de le ciel et toute cuite c\\' est le cas ou jamais de le dire aussi le vendredi pour ta mère le samedi pour moi-même dès heures le matin je commençais à le promener un bain de pieds à le soleil je l\\ inclinais à le droite à le gauche en avant en arrière ",
"heureusement que j’ ai le crâne plus dur qu’ un bifteck à la taverne de l’ artichaut couronné eh bien snuff que vous arrive -t-il qu’ avez -vous à le grommeler entre vos dents comme une vieille femme papiste qui égrène son chapelet à le lieu de cogner à le plancher et de faire le signal croyez -vous que nous nous amusions là derrière vous sur cet escalier plus roide qu’ une échelle de potence je vais frapper contre le plafond et en même temps pousser le cri ",
"les voisins racontent qu’ elle est souvent injuriée et battue par le misérable qui l’ a séduite mais l’ heure ne vient pas cette veuve rioul voilà jours rencontrant pascale dans la rue lui a dit: vous avez l’ air malade quand ce serait? qui cela regarde -t-il mais ceux qui vous veulent du bien moi par exemple et sœur justine l’ autre a pâli encore et elle a tourné la tête en répondant je ne sais pas ce que vous voulez dire d’ autres fragments de lettres pendant le printemps et à le début de l’ été n’ avaient apporté à le danielle que l’ expression renouvelée de cette douleur vaine ",
"celui-ci essayera de remettre à la caisse de les chèques sans provision et parfois des billets faux PROPN commandera un déjeuner somptueux de plusieurs couverts à le restaurant et en profitera pour emprunter francs à le maître d’ hôtel après quoi il ira manger debout un croissant à le bar voisin il y a une anthologie à le composer avec les stratagèmes employés par quelques voyageurs pour vivre gratis dans les conditions les meilleures de le monde la certitude que les directeurs sont en rapport avec la police ne les arrête jamais à le besoin quand la surveillance est étroite ils la tournent à le leur avantage et n’ hésitent pas à se faire passer pour ambassadeurs ou rois ",
"moi-même je suis dépassé et il faut que cela se passe dans un pays allié et sûr en plus —mais amiral coupa malko les dimensions de votre tunnel m’ apparaissent bien étroites pour un sous-marin atomique le memphis serait resté coincé là-dedans non? —autant vous le dire répliqua cooper nous savons depuis un an que les russes sont parvenus à le miniaturiser certains sous-marins atomiques pour en faire des bâtiments de poche et ils sont eux aussi armés de fusées à le longue portée ",
"la table y serait dressée pour couverts c'est-à-dire les ministres et leur délégation un français de le service de protection de les hautes personnalités les avait rejoints les émiratis avaient déjà eu affaire à le lui ils étaient en confiance jasmine assista à l' entretien "
] |
mais les habitants de rambouillet en furent pour l’ espérance de le plaisir qu’ ils se promettaient la porte de l’ église ne s’ ouvrit ni de jour ni de nuit pour le jeune couple mademoiselle sévin ne se montra pas sous ce fameux voile blanc où elle devait paraître si grotesque et une quinzaine de jours après la charitable conversation que je viens de rapporter la ville tout entière fut mise en insurrection par une étrange nouvelle qui se répandit comme une traînée de poudre la fiancée avait quitté le pays la veille à le soir avec sa petite sœur et ses domestiques laissant l’ ordre de vendre la maison et le mobilier quant à le monsieur dumoret qui avait demandé à son administration un petit congé de quelques jours pour aller régler ses affaires dans sa province natale il ne reparut pas non plus et obtint sans doute son changement car le mois d’ après un nouvel employé vint prendre possession de son petit logement sur la place | [
"qu’ y avait -il donc bien des années après les hasards de la vie me mirent en relations intimes avec les laides c’ est par elles et par des amis communs que je sus toute leur histoire mélite sévin avait ans lorsque sa mère veuve depuis ou mois accablée par le chagrin de la perte de son mari et les revers de fortune qui en avaient été la suite ne put supporter une seconde fois l’ épreuve de la maternite elle mourut en donnant le jour à un pauvre petit être faible et souffreteux qu’ on s’ empressa de porter à l’ église croyant avoir à le peine le temps de lui administrer le sacrement de baptême ",
"seigneur mon dieu disait la sage-femme en rapportant à la maison la nouvelle baptisée ce serait une grande miséricorde de votre part d’ appeler dans votre paradis cet innocent avorton elle sera laide comme sa sœur bien sûr et ce n’ était guère la peine de l’ envoyer en ce monde mélite ne paraissait pas de cet avis profondément affligée par la mort de sa mère comprenant les amertumes de la séparation suprême comme ne le font pas d’ ordinaire les enfants de son âge elle sembla pendant ces premiers jours de douleur ne tenir à la vie que par ce petit berceau si voisin d’ une tombe sans cesse on la trouvait penchée sur la couche de sa petite sœur épiant son réveil tressaillant à ses moindres cris et l’ entourant d’ une sollicitude quasi-maternelle aussi lorsqu’ un jour mademoiselle olympie digne chanoinesse et tante de madame sévin arriva de le fond de l’ alsace avec sa femme de chambre pour prendre la tutelle de les abandonnées et décida qu’ on enverrait en nourrice la petite benjamine qui n’ avait que le souffle mélite éprouva une si cruelle douleur qu’ il lui sem",
"il faut que ma pauvre nièce ait eu la tête égarée avant de mourir pour donner un nom pareil à le cette chétive créature dit mademoiselle olympie à le moment où la robuste paysanne qu’ on avait choisie pour nourrice emportait l’ enfant douillettement enveloppée dans un grand manteau appartenant à la chanoinesse quelle benjamine je vous le demande! et voyez si elle est déjà laide ce sera le même nez que sa sœur où donc ma nièce pouvait -elle prendre des profils comme PROPN et ne vaut -il pas mieux ne jamais se marier que de créer des types semblables avec une pareille persistance benjamine sera la seconde édition de mélite ",
"–peut-être hasarda la sage-femme un peu timidement car le ton tranchant de mademoiselle olympie lui ôtait toute son assurance on a vu des enfants qui promettaient d’ être fort laids s’ arranger en grandissant –pas ce type-là affirma la chanoinesse d’ un air désespéré –il y a ans j’ étais venue ici pour le baptême de mélite et je me souviens que je reculai de consternation lorsque ma pauvre nièce qui trouvait sa fille charmante vous connaissez la fable de le hibou la sage-femme fit humblement signe que non ",
"n’ importe! lorsque ma pauvre nièce dis -je souleva le petit rideau blanc de le berceau où dormait ma filleule l’ aspect de cette enfant n’ était pas fait pour flatter l’ amour-propre d’ une marraine on aurait pu croire que quelque fée carabosse par dépit de n’ être pas invitée à la fête comme dans les vieux contes d’ autrefois avait doué la triste héroïne de la laideur la plus accomplie –en revanche elle est bien bonne dit la sage-femme avec un certain courage c’ est un agneau pour la douceur; pendant la maladie de sa mère la pauvre petite en avait perdu le boire et le manger et cherchait tant qu’ elle pouvait à se rendre utile ",
"depuis jours elle soigne sa sœur comme le ferait une petite mère et vous avez vu son chagrin tout à l’ heure quand la nourrice a emporté l’ enfant! –je ne pouvais pourtant pas dans ma situation m’ affubler d’ un poupon et d’ une nourrice répondit mademoiselle olympie qui prisait très-haut son titre de chanoinesse cela aurait été de le dernier ridicule d’ arriver dans ma propriété de avec un nouveau-né –mais mademoiselle mélite va vous suivre ",
"poursuivit la digne madame lenoir qui portait un intérêt réel à la petite fille qu’ elle avait aidée à le venir à le monde ans auparavant –non non certes s’ empressa de répondre la tutrice je vais la mettre en pension il faut bien qu’ elle fasse son éducation si elle avait été autrement tournée la pauvre petite je l’ aurais peut-être prise auprès de moi avec une institutrice à le demeure pour égayer ma solitude ",
"mais avoir devant les yeux pour le reste de mes vieux jours ce visage presque grotesque ne serait pas une perspective bien attrayante pour une femme qui a été habituée à le vivre sans enfants pendant toute une longue existence –voyez un peu si la laideur lui fait de le tort! dit en soupirant madame lenoir tenez il y a ou ans elle allait à l’ externat de les dames lavergne avec ma fille cadette eh bien toutes ses petites camarades se moquaient d’ elle à qui mieux mieux une année même pour la procession de la fête-dieu comme elle arrivait le matin bien contente avec sa robe blanche et sa couronne de bluets elle entendit la sous-maîtresse qui leur attachait à le cou la petite corbeille de roses effeuillées dire à une grande élève vraiment on n’ a pas idée d’ une guenon pareille ",
"a elle seule elle va déparer le cortége mélite avait entendu et tout en larmes elle avait couru se jeter dans les bras de sa mère qui la retira de pension et lui donna des leçons elle-même à le partir de ce jour mademoiselle olympie fut plutôt affermie qu’ ébranlée dans sa résolution par les anecdotes de la digne madame lenoir laquelle manqua son but en croyant intéresser davantage à sa protégée jours après mélite sous l’ escorte peu maternelle de PROPN femme de chambre de la chanoinesse entrait dans une pension en renom de le quartier de les champs-elysées à le paris la grand’tante avait cru agir pour le mieux en faisant partager à sa petite-nièce l’ éducation brillante que recevaient chez madame leroux des filles de banquiers d’ agents de change d’ artistes et d’ hommes de lettres elle se trompa! ce qu’ il aurait fallu à la pauvre disgraciée c’ était l’ ombre tutélaire d’ une de ces saintes maisons où la charité est le premier devoir des maîtresses et la première leçon de les élèves et non pas l’ éclatante lumière d’ un pensionnat à la mode où de "
] | [
"nos salles sarcophage œuvre remarquable de le iii inscriptions déchirant le marbre qui de part et d’ autre s’ affaisse légèrement les plans séparés formant un angle dièdre à le grande ouverture le marbre la pierre –offrant cet aspect savonneux résultat d’ une longue érosion comme si on l’ avait patiemment frotté usé arrondissant les angles de sorte que si de loin l’ aspect rigide et géométrique de les caractères persistait encore de près leur entaille à les bords ébréchés ou effondrés n’ était plus qu’ un vague sillon bordé de lèvres molles et alors quel orgueilleux marcell vainqueur ou quoi divin illisible tout à le coup un lézard apparut aussitôt immobilisé circonspect sur ses délicates pattes griffues écartelées son corps dessinant un arc de cercle l’ extrémité de sa longue queue pendant encore dans sa cachette sa fine tête inspectant à le droite à le gauche tournant par à-coups brusques puis sans préavis disparaissant de nouveau dans la fente à les bords dentelés qui coupe en les rangées de lettres carrés obliques barres triangles serrés par de",
"henriette jean sa sœur tant aimée son frère de misère et de pitié mon dieu! que ces êtres chers étaient loin de ses pensées de chaque heure depuis que la tempête habitait en lui! cependant comme sa sœur l’ avertissait qu’ elle n’ avait pu donner à le jean l’ adresse de la rue de les orties il se promit de le chercher ce jour-là en allant voir à les bureaux militaires mais il était à le peine descendu il traversait la rue saint-honoré lorsque camarades de son bataillon lui apprirent les événements de la nuit et de la matinée à le montmartre et tous les prirent le pas de course la tête cette journée de le mars de quelle exaltation décisive elle souleva maurice plus tard il ne put se souvenir nettement de ce qu’ il avait dit de ce qu’ il avait fait ",
"cette bibliothèque paraissait surtout composée d\\' ouvrages sur les cloches il lut des titres sur un très antique et très mince volume en parchemin il déchiffra une écriture à la main couleur de rouille: de par puis un recueil curieux et édifiant sur les cloches de par dom un autre recueil édifiant et anonyme un traité de les cloches de jean-baptiste thiers curé de champrond et de vibraye un pesant volume un architecte de le nom de blavignac un autre moins gros intitulé: essai sur le symbolisme de la cloche par un prêtre de le clergé paroissial à le poitiers; une notice de barraud enfin toute une série de plaquettes couvertes de papier gris brochées sans couvertures imprimées et sans titres ",
"convaincu d’ être chez moi dès lors que j’ ouvre la paupière de le volet intérieur posé sur le hublot d’ un avion croisant dans le ciel ou bien que je lève n’ importe où les yeux vers les nuages contemplant de tous mes yeux le vide azure dont je suis né et vers lequel je sais que je vais ne sachant rien ou presque puisqu’ il ne racontait rien sans que la faute il s’ agit d’ une faute —lui incombe ni à le nous davantage qui de toute manière c’ est vrai ne l’ aurions pas écouté s’ il y avait eu quoi que ce soit dont il ait pu nous faire le récit ",
"la jalousie de les gens est incroyable disait -elle elle soupçonnait de l’ envier tout interlocuteur qui ne battait pas des mains ne se pâmait pas devant le génie ainsi fit -elle avec magdaleine à qui elle téléphona le jour de les résultats dans l’ euphorie de la réussite jamais elle ne pardonnerait à sa belle -sœur l’ intolérable modération de sa réaction ",
"elle n’ avait rien entendu rien compris; elle croyait rêver se débattre contre un cauchemar elle ne se souvenait plus d’ avoir voulu se tuer elle se crut éveillée enfin et n’ eut qu’ une volonté instinctive celle de respirer dehors elle sortit de la chambre traversa brusquement le vestibule sans que PROPN l’ entendit arriva à la grille trouva la clé dans la serrure sortit dans la rue en refermant la porte avec un sang-froid hébété et s’ en alla devant elle sans savoir où elle était sans savoir qui elle était PROPN respirait encore ",
"aussi était -elle adorée de tout le camp tous les soldats la connaissaient et la saluaient avec respect quand elle passait près d’ eux cet état de choses aurait pu se prolonger lorsque se produisit un événement très grave chapitre iv une nuit miss emmy ne pouvant trouver le sommeil avait allumé une lampe et lisait étendue dans son hamac de rotin tout à le coup elle se sentit tirée par la manche de son peignoir c’ était bakaloo qui passant sa trompe par les interstices de la tente se permettait d’ éveiller ainsi l’ attention de sa jeune maîtresse ",
"depuis le seuil de sa maisonnette PROPN batiouchine reprenait l’ essentiel de ses connaissances il faisait des leçons sur la nécessité de la discipline collective dans la toundra il exposait les moyens d’ éradiquer la notion de profit individuel quand il n’ y avait plus que du lichen à le ronger et que la température baissait en dessous de moins c’ est à le cours d’ une de ces conférences que son existence bascula l’ oncle ioura le plus âgé de les voleurs surgit d’ entre les premiers mélèzes sombre et essoufflé puis il déclara que le raid avait mal tourné que des milices d’ autodéfense leur avaient tendu une embuscade que tous les autres avaient été y compris et que bien qu’ il eût semé ses poursuivants depuis une dizaine de jours il fallait quitter moudougane ",
"ses traits étaient graves et fiers autrefois les manières et les habitudes de les gens de qualité étaient si différentes de celles de les gens appartenant à les autres classes qu’ on devinait facilement une personne noble aussi la jeune femme était -elle persuadée que l’ inconnue était une ci-devant et qu’ elle avait appartenu à la cour –madame lui dit -elle involontairement et avec respect en oubliant que ce titre était proscrit .la vieille dame ne répondit pas elle tenait ses yeux fixés sur le vitrage de la boutique comme si un objet effrayant y eût été dessiné ",
"m’ est égal et puis jacob n’ a rien à le leur dire elle se tourne vers son mari qui confirme avec un sourire ils ne parlent que de ce qu’ ils mangent —vous voyez s’ exclame jacob ne veut pas être ami avec eux alors pourquoi devrais -je faire tout l’ effort? personne ne lui répond "
] |
depuis quarts de siècle il sculpte des jeux d’ échecs et ces statuettes de don quichotte qui sont la tour eiffel de la pacotille touristique espagnole j’ affirme solennellement devant dieu et devant les hommes que don est le personnage le plus solidement optimiste que j’ aie jamais rencontré ans tous les mois il va consulter une voyante célèbre pour se faire lire son avenir dans une boule de cristal j’ ai parlé à la bonne femme après une de ces séances | [
"elle était à le bord de les larmes —que voulez -vous que je lui prédise à le son âge un nouvel amour? de l’ argent? bonheur et prospérite —pourquoi ne lui dites -vous pas la vérité madame pourquoi ne lui dites -vous pas que vous ne voyez rien dimanche dernier je suis allé à le tole chez don qui ressemble à le un de ces don quichotte dont il a sculpté plus de fois le visage à le cours de sa vie il venait de consulter sa voyante ",
"ses enfants et ses arrière-petits-enfants paraissaient catastrophés mais don miguel assis sur une valise de cuir vert toute neuve qu’ il venait d’ acheter était ravi il paraît que je vais faire un grand voyage m’ expliqua -t-il c’ était exactement le chapitre où monsieur salomon va consulter une voyante je commençais d’ ailleurs à le être sérieusement épluché car il n’ y a pas que la critique parisienne laquelle a autre chose à le faire qu’ étudier sérieusement les textes il y a aussi tous ceux qui ont le temps de lire et qui ne se bornent pas à le patiner à la surface de l’ actualité un jour je reçus une jeune et belle journaliste de match laure ",
"il s’ agissait de quelques photos et d’ une interview à le propos de clair de femme une fois l’ entretien terminé cette jeune et apparemment timide personne me démontra en coups de cuiller à le pot que romain et étaient une seule et même personne son analyse de textes fut aussi brève qu’ implacable à le commencer par le refrain je m’ attache très facilement qu’ elle avait repéré aussi bien dans gros câlin que dans la promesse de l’ aube et de continuer tout tranquillement la phrase de madame tant de fois citée par la critique il n’ est pas nécessaire d’ avoir une raison pour avoir peur vous l’ avez déjà employée dans la tête coupable où mathieu dit: et depuis quand un homme a -t-il besoin d’ une raison pour avoir peur je me rappelai de le coup que cette maudite phrase était prononcée aussi par le personnage joué par jean-pierre kalfon dans mon film les oiseaux vont mourir à le pérou je ne bronchai pas ",
"j’ avais un système de défense tout prêt je l’ avais déjà employé pour parer à la démonstration d’ une jeune professeur de français geneviève balmès fille d’ une amie de jeunesse qui m’ avait fait remarquer que les rapports de momo avec madame rosa dans la vie devant soi ceux de le jeune luc mathieu avec le malheureux théo dans le grand vestiaire et les miens avec ma mère dans la promesse de l’ aube étaient exactement les mêmes et avait passé le déjeuner à lequel je l’ avais conviée à le relever les similitudes de thèmes et les détails de les œuvres jusqu’ à le moindre tic de langage je jouai la vanité d’ auteur toujours très convaincante —evidemment dis-je personne ne s’ est aperçu à le quel point ajar est influencé par moi ",
"dans les cas que vous citez si justement on peut même parler de véritable plagiat mais enfin c’ est un jeune auteur je n’ ai pas l’ intention de protester d’ une manière générale l’ influence qu’ exerce mon œuvre sur les jeunes écrivains n’ est pas assez soulignée je suis heureux que vous vous en rendiez compte les beaux yeux de laure boulay me dévisageaient attentivement j’ espère qu’ à le moment où paraîtront ces pages elle aura réalisé son rêve: être grand reporter ",
"pendant toute la durée de notre entretien j’ en fus éperdument amoureux je m’ attache très facilement je ne crois pas qu’ elle fut dupe je crois que par gentillesse elle m’ a épargné cela commençait à le pleuvoir de tous les côtés un professeur de français à la retraite m. gordier me faisait remarquer que le fétiche de momo le parapluie arthur était déjà celui de la petite josette dans le grand vestiaire et que tout ajar était déjà contenu dans la danse de jusqu’ à le trou juif qui y tient la même place que dans la vie devant soi et que dans ce roman le passage momo donne son chien à une dame riche pour que l’ animal ait une vie plus heureuse que lui-même est une récidive exacte de les pages dans le grand vestiaire où luc donne son chien à un g.i. américain pour que ce dernier l’ emmène avec lui à le pays de cocagne je répondis une fois de plus qu’ il ne fallait pas trop en vouloir à un jeune auteur —comprenez bien monsieur il est normal qu’ un écrivain de ma stature influence les jeunes je pourrais citer bien d’ autres passages où l’ identification n’ au",
"jusqu’ à le python gros câlin qui figure sous le nom de pete l’ etrangleur dans mon récit autobiographique chien blanc je m’ étais lié avec lui à il suffisait de lire je ne veux pas me livrer ici à une exégèse de mon œuvre: des jours et des jours après ma mort j’ ai d’ autres chats à le fouetter je veux simplement dire ce que mon fils PROPN avait compris dès l’ âge de ans à la lecture de la vie devant soi momo et madame c’ était lui et sa vieille gouvernante espagnole qui l’ entourait d’ une telle affection atteinte d’ une phlébite qui déformait ses jambes elle ne cessait de grimper l’ escalier qui mène de l’ appartement de mon fils à le mien comme madame elle aurait mérité un ascenseur ",
"aussi différents que puissent paraître en apparence les racines de le ciel et gros câlin les livres sont un seul et même cri de solitude les hommes ont besoin d’ amitie dit morel et si cousin finit par s’ identifier avec cette créature déshéritée qu’ est le python c’ est qu’ aussi bien dans les racines de le ciel que dans gros câlin la question de la protection de la nature se pose avant tout en termes de fraternité humaine afin qu’ il n’ y ait pas de méprisés et d’ humiliés il me reste à le parler de mon deuxième goncourt celui qui échut à la vie devant soi à le moment de la parution de gros câlin le livre était en tête comme favori à le prix PROPN craignant l’ effet de la publicité sur mon anonymat je me désistai par une lettre censée provenir de le brésil que j’ ai fait porter à le jury et à le mercure de PROPN je l’ ai regretté aussitôt ",
"j’ avais coupé les ailes à le mon livre mon gros câlin qui avait un tel besoin d’ amitié je l’ avais refoulé dans la solitude l’ année suivante lorsqu’ il fut question de le goncourt ma parenté avec ajar était déjà connue et si je recommençais la manœuvre personne n’ aurait douté des raisons c’ est que j’ avais déjà obtenu le goncourt pour les racines de le ciel mais la raison décisive pour laquelle je n’ ai pas bougé peut se résumer ainsi et puis merde! ce fut sur l’ intervention impérative de me gisèle halimi que je priai de refuser le prix "
] | [
"puis elle ajouta: je vous remercie madame il n' y a pas de quoi ma petite dit obligeamment la femme a une autre fois si l' occasion se représente aimée sortit et trouva PROPN qui questionnait césar voila ce que c' est dit la petite fille dans le temps que nous étions à le paris il rêvait toujours de la campagne de bois de villages de rochers enfin de tout ce qu' on voit par ici n' est -ce pas césar c' est bien singulier allez cette petite maison et ce jardin on eût dit qu' il les connaissait n' est -ce pas dis donc césar? le pauvre enfant sanglotait nous ne reviendrons plus par ici va calme -toi lui disait jean qui ne savait que penser de cet accès de douleur on rentra tout attristé à la maison ",
"odeur de soupe persistante le son de les films de le dimanche soir qui monte à l’ étage plus petits on partait avec paul à le en vélo on descendait à le fond sur enfin le centre complètement mort le dimanche avec les cagettes qui volent les tomates écrasées traces de le marché qui se tient là le matin on prend la petite entrée et on passe les grilles c’ est une sorte de ville dans la ville un village dans le village où tout semble préservé ",
"soit dit -il après une seconde de réflexion mais il faut que je te voie; trouve un endroit —quand pars -tu? d’ aujourd’hui en probablement —eh bien samedi à le heures ici pendant la messe; en semaine il n’ y a presque personne —bien un flot de peuple les sépara; il ne put lui dire un mot de plus ",
"a ses premières dents j’ ai passé toutes les nuits à la bercer PROPN –je sais tout cela madame mais ici il faut toujours obéir à la fatalité vous deviez prévoir d’ ailleurs ce qui arrive –je ne m’ en consolerai pas j’ espère bien que je pourrai la revoir –je n’ en sais rien ",
"tu l’ as changé de place hier soir et il n’ a pas ronronne —après tout c’ est bien possible dit théophraste qui ne demandait qu’ à se recoucher —remets -le à sa place insista marceline PROPN s’ y décida il alla dans le bureau et d’ une main hâtive et tremblante prit le chat sur la table à le thé le replaça sur le bureau et revint s’ étendre dans la douce chaleur de le lit ",
"les pianos occupaient le hall des instruments somptueux disposés bellement dans un espace beau c’ est si simple de faire beau pensa -t-il en entrant encore faut -il oui un minimum de ne recommence pas pensa -t-il tu es chez toi ç a ne te suffit pas si mais il est certain que sans charles la nouvelle de sa mort arrivée jusqu’ à le moi le désespoir de louise je ne serais jamais allé là-bas ",
"vêtue d’ un djine délavé et rapiécé de cuir d’ un chandail roux à le col béant et d’ un trop ample gilet en peau de mouton genre résistant afghan normalement j’ aurais dû pousser un grognement pester contre le lapin de corridor qui avait laissé monter sans l’ annoncer un importun et me conduire comme à l’ ordinaire pour évincer les tapeurs les forcenés de le communiqué et autres présidents de sociétés boulistes c’est-à-dire comme un mufle mais je ne voulais pas ajouter à l’ égarement de ses grands yeux pâles ni à la crispation de sa bouche que mordillait en coin une canine cruelle on eût dit avec sa toison blonde abondamment frisée à l’ afro d’ une poupée infiniment fragile et pourtant torturée par une brute d’ enfant à le vrai dire elle faisait plutôt négligée elle portait des sandales ce qui ne met jamais la cambrure d’ une femme en valeur et ses ongles n’ étaient pas très nets ",
"il n’ y avait pas à s’ y tromper c’ était sa voix de les contrats de fermage que contrefaisait si bien fabrizio le pas lourd de le capitaine sonna sans hâte sur les dalles et la porte s’ ouvrit te réveillé la nuit a été courte je vois le clin d’ œil de manquait de vraie malice il paraissait préoccupé ",
"reste contre la barre d\\' abord on se mouillera moins et puis on ne risque pas de se perdre en effet je voyais à le peine à le pas devant moi j\\' avais pensé que notre connaissance de les lieux serait suffi- sante pour nous guider par la vue un seul arbre d\\' un seul bloc de rocher d\\' un seul buisson mais la brume était pas seulement un rideau qui estompe les formes parce elle était pas homogène elle les transformait ",
"excusez -moi dit -elle j’ ai eu un empêchement le lama qui devait laver mon corps et en obturer les orifices a eu un accident cardiovasculaire exactement à le moment ou ̀ il est entré dans la morgue c’ était son destin et c’ était le mien mon corps est resté sans soins "
] |
se livrent à un jeu de massacre les messieurs barbus sont projetés à le plafond! écrasent contre les murs les rangées d\' apéritifs barbotent dans le pernod le crâne ouvert par des tessons de bouteilles la patronne de établissement qui appelle marianne court de-ci de-là | [
"pousse de petits cris PROPN est une vieille putain la gueuse elle perd ses jupes elle est abattue par une rafale de mitraillette ",
"caire et chevalier se sont tus quel spectacle raphaël pour des esprits avisés comme nous quelle vengeance je finis par me lasser de mon rôle de garde-chiourme puisque mes condisciples ne veulent pas admettre que maurras chack et béraud sont des leurs puisqu\\ ils dédaignent charles le goffic et paul arène nous leur parlerons debigorre et moi de certains aspects plus universels de le génie français truculence et gauloiserie beauté de le classicisme pertinence de les moralistes ironie voltairienne finesse de le roman d\\' analyse tradition héroïque de corneille à le georges bernanos PROPN renâcle à le sujet de voltaire ",
"ce bourgeois frondeur et antisémite me dégoûte également mais si nous ne le mentionnons pas dans notre panorama de le génie français on nous accusera de partialité soyons raisonnables dis -je à le debigorre vous savez très bien que je préfère joseph de maistre faisons un effort quand même pour parler de voltaire PROPN joue de nouveau la forte tête à le cours d\\' une de nos conférences une remarque malencontreuse de debigorre: la grâce toute française de l\\ exquise mme de la fayette fait bondir d\\' indignation mon camarade ",
"quand cesserez -vous de répéter le génie français cela est essentiellement français les traditions françaises nos écrivains français rugit ce jeune gaulois mon maître trotsky disait que la révolution n\\' a pas de patrie mon petit saint-thibault répliquai -je vous me tapez sur les nerfs vous avez de trop grosses joues le sang trop épais pour que le nom de trotsky dans votre bouche ne soit un blasphème mon petit saint-thibault votre arrière-grand-oncle charles maurras écrivait qu\\ on ne peut pas comprendre mme de la fayette ni chamfort si on n\\ a pas labouré pendant ans la terre de PROPN ",
"a mon tour de vous dire ceci mon petit saint-thibault il faut ans de pogroms autodafés et de ghettos pour comprendre le moindre paragraphe de marx ou de bronstein mon petit saint-thibault et pas trotsky comme vous le dites si élégamment bouclez -la définitivement mon petit saint-thibault ou je association de les parents élèves indigna le proviseur me convoqua dans son bureau: me dit -il gerbier val-suzon et la rochepot ont déposé une plainte contre vous pour coups et blessures infligés à le leurs fils c\\' est très bien de défendre votre vieux professeur mais de là à se conduire comme un goujat savez -vous que val-suzon est hospitalise que gerbier et la rochepot souffrent de troubles audiovisuels des khâgneux d\\' élite la prison la prison! et d\\' abord vous quitterez le lycée ce soir même –si ces messieurs veulent me traîner devant les tribunaux lui dis -je je m\\' expliquerai une fois pour toutes ",
"on me fera beaucoup de publicité paris est pas bordeaux vous savez a paris on donne toujours raison à le pauvre petit juif et jamais à les brutes aryennes je jouerai à la perfection mon rôle de persécuté la gauche organisera de les meetings et des manifestations et croyez -moi il sera de très bon ton de signer un manifeste en faveur de ",
"bref ce scandale nuira considérablement à le votre avancement réfléchissez -y bien monsieur le proviseur vous vous attaquez à le forte partie ai habitude de ce genre d\\' affaire rappelez -vous le capitaine dreyfus et plus récemment encore le remue-ménage causé par jacob un jeune déserteur juif on raffole de nous à le paris on nous donne toujours raison ",
"on nous excuse on passe que voulez -vous les structures morales ont foutu le camp depuis la dernière guerre que dis -je depuis le moyen age rappelez -vous cette belle coutume française tous les ans à le pâques le comte de toulouse giflant en grande pompe le chef de la communauté juive et ce dernier le suppliant: encore une monsieur le comte encore une! avec le pommeau de votre épée ",
"pourfendez -moi donc! arrachez -moi les viscères piétinez mon cadavre heureuse époque comment mon ancêtre le juif de toulouse aurait -il pu imaginer que je briserais les vertèbres d\\' un val-suzon œil un gerbier un la rochepot? chacun son tour monsieur le proviseur la vengeance est un plat que PROPN mange froid! et ne croyez surtout pas à le mon repentir "
] | [
"il s' en voulut de ne pas s' être arrêté plus tôt –c' est toi yves elle parlait d' une voix étouffée comme une gosse confiant un secret mais les magnétos enregistraient jusqu' à les battements de son cœur –oui je me suis mis à l' écart on peut discuter un petit moment le temps qu' ils arrivent jusqu' à le moi ",
"j’ aimais cette église où nous nous rendions tous les longtemps avant que le carillon de la grand-messe fût sonné j’ en aimais l’ orgue pourtant très peu puissant et en mauvais état les anches en étain légères et faiblardes les tirants ronds de les registres en porcelaine bleue flûtes harmoniques violes de gambe voix humaines douceurs de les fantômes il n’ y avait pas une seule marche dans l’ escalier en colimaçon qui montait à la tribune qui fût sûre il fallait grimper prudemment tout tremblait ",
"l’ homme de loi n’ osa insister et se leva –nous reparlerons de cette affaire ramonot dit anselme je n’ y renonce pas seulement je désire y penser encore –je serai toujours à les ordres de monsieur le comte ramonot salua profondément et s’ empressa de s’ esquiver ",
"souffrir se taire chercher dans les ténèbres le fil mystérieux de l’ intrigue tels furent à la ibis la tâche et le devoir que roger s’ imposa personnes pouvaient le servir dans son entreprise le capitaine tibère dont nous parlerons tout à l’ heure et la mère de juliette madame désormes mais cette dernière voyageait nous l’ avons dit mystère vivant elle-même pâle et maladive la veuve de le colonel désormes était allée se réchauffer à le soleil de sa patrie et chercher dans les jardins de naples les souvenirs de sa jeunesse ",
"mon pauvre monsieur disait madame depain ce n’ est pas une vie allez vous promener pendant que je suis là allez à la pêche ou bien faites comme faisait monsieur lamireau il a justement laissé ses fusils est -ce que la chasse n’ est pas ouverte ",
"–qui lui –votre frère m. PROPN en personne s’ écria rose que cette visite précipitée contrariait fort –voulez -vous que je le renvoie demanda frapillon qui voyait parfaitement l’ embarras\\n de sa cliente –non non dit madame de charmière seulement je serais bien aise de connaître le résultat de l’ entrevue et puisque je me trouve ici –vous voulez y rester? faites mieux chère belle assistez à la visite ",
"–je ne sais pas –tu n' es pas fatigue –je suis increvable –qu' est -ce que tu regardes? –le château elle se tourna vers la ligne de le ciel il n' y a pas de château ",
"et mon bœuf –tu sais bien que je ne dois pas bouger d’ ici marie-jeanne objectait: il y a une panne d’ électricité –eh bien répliquait gautrais prends une lanterne ils ne pouvaient pas venir plus tôt? fit marie-jeanne en rentrant dans la maison ",
"PROPN fit un pas vers la fenêtre puis quelque chose tomba évidemment c’ était le marteau qui s’ échappait de ses mains c’ est donc vrai cria mme vous avez assassiné votre femme cris partirent simultanément poussés par lambert et par mme gérard PROPN mit la main sur le bouton de la porte quoi! dit lambert d’ une voix étranglée plaisanterie assassinée qui il se laissa tomber sur un fauteuil ",
"un tee-shirt quelques culottes chemises de nuit une paire de chaussons des produits de beauté l’ ordinateur portable le téléphone les différents chargeurs son dossier médical les imprimés administratifs les derniers examens et ces grandes enveloppes rigides qui contiennent les radios les scanners les irm elle apprécie d’ être seule à l’ heure de faire son sac de descendre l’ étage à le pas précautionneux de prendre son temps au-dehors elle traverse le boulevard en diagonale cherchant à le capter le regard de les conducteurs qui freinent devant elle écoute les rails brûlants vibrer au-dessus de sa tête elle aimerait croiser un animal un tigre dans l’ idéal ou une chouette effraie le disque facial en forme de cœur mais un chien errant ferait très bien l’ affaire ou des abeilles simplement merveilleuses elle est terrifiée comme jamais elle est anesthésiée par la terreur "
] |
m. PROPN avait repris sa place à le table et c’ était la toque sur la tête les manches de sa robe retroussées qu’ il dégustait son café voluptueusement béate-ment grisé par le bonheur le sien propre comme celui de les personnes qui l’ entouraient et le regardaient avec des yeux émus ou souriants sa mère glorieuse de son fils et confiante dans l’ avenir elle qui depuis ans avait vécu dans la crainte de le lendemain sa fille heureuse et attendrie de la joie de son père la tante tout cha enfin calculant gaiement les bénéfices qu’ elle allait faire sur ses fournitures de cidre de bois de beurre d’ œufs de lait de fromage de pommes de terre tout en digérant un bon déjeuner qui ne lui avait rien bien maman dit m. margueritte après un temps assez long de cette douce béatitude aurais -tu cru cela quand tu me cousais ma première veste de drap que tu avais taillée dans l’ habit de mon pauvre père pour m’ envoyer à le collège décemment m’ a -t-elle donné de le mal cette veste-la ̀! je voulais que tu fusses comme tes camarades et dame | [
"c’ était là le difficile pour nous –c’ est justement parce que je ne pouvais pas être comme les autres que j’ ai voulu être plus qu’ eux par le travail puisque j’ étais moins qu’ eux sous tant de rapq ports; et c’ est peut-être ce sentiment qui m’ a fait ce que je suis j’ ai plus d’ une fois souffert de ma veste râpée et de mes souliers rapiécés mais quand on donnait les places le mardi et que le principal disait: prenmier augustin margueritte j’ oubliais ma veste et nmes souliers je l’ ai portée longtemps cette pauvre veste et c’ est peut-être pour cela que j’ ai cédé tout à l’ heure à un sentiment de vanité qui m’ a fait revêtir ce costume ",
"enfin les mauvais jours sont passés les bons commencement il y avait une pensée qui tourmentait la tante tout cha depuis qu’ elle avait engagé ses marchés pour ses différentes fournitures quelle était la solvabilité de son neveu comment serait -elle m. le princiqpal c’ est bien mais l’ argent comptant ou des sûretés c’ est mieux elle crut le moment favorable pour poser lla question qui déjà plusieurs fois lui était venue à les lèvres –alors mon neveu les affaires ont bien marche ",
"dit -elle –elles vont marcher •–je veux dire: vous avez mis de l’ argent de côté –j’ ai vécu j’ ai élevé ma famille ",
"–et les économies –je n’ en ai point fait et une contraction plissa son visage épanoui –je n’ en ai pas pu faire ma tante car ce que gagnent les professeurs est peu de chose –oh! ",
"mon neveu ce n’ était pas pour vous blâmer mais par amitié; vous savez je ne demande pas à le connaître vos affaires –elles sont bien simples et je n’ ai pas de raisons pour les cacher à le vous surtout je n’ ai rien car ainsi que je vous le disais ce que j’ ai gagné jusqu’ à ce jour a été employé par nous à le vivre je n’ aurais même pas pu obtenir cette place de principal à le condé qui était mon ambition si un de mes amis n’ était pas venu à le mon aide ",
"le professeur n’ a besoin que d’ être digne de la situation qu’ il veut remplir mais il n’ en est pas de même de le principal qui est un administrateur et qui par conséquent doit offrir certaines garanties pécuniaires c’ est bien juste dit la tante pensant à ses fournitures quand on achète il faut pouvoir payer –c’ est précisément ces garanties que mon ami a bien voulu fournir pour moi qui ne les avais pas et c’ est à lui que je dois ma position de même que si je fais fortune ce sera à le lui que je devrai cette fortune ",
"–alors mon neveu vous espérez faire fortune demanda la tante poursuivant son idée et cherchant à le savoir à le juste avec qui elle allait traiter PROPN une modeste fortune mais enfin je peux mettre de côté si les choses restent telles qu’ elles sont en ce moment ou francs tous les ans si comme je l’ espère je les améliore je pourrai en mettre ",
"ou –c’ est beau cela mon neveu ce n’ est pas à le travailler la terre qu’ on en gagne autant –j’ ai ans si je travaille encore ans je peux donc prendre ma retraite avec francs de capital ",
"j’ en donnerai à ma chère fille et avec les qui me resteront je vivrai parfaitement heureux jusqu’ à le jour ou ̀ je n’ aurai plus besoin de rien –tu es un bon garçon dit la vieille mère –un bon garçon maman parce que je dis que je donnerai francs à le hélène il n’ y a pas de bonté à le donner à ses enfants on se fait plaisir à le soi-même c’ est tout naturel "
] | [
"je suis allé après la danse vers pierre pour lui dire mon intention de m' absenter toute la journée de le surlendemain il ne m' a pas posé de questions et puis je suis revenu vers tatiana encore je lui ai dit: demain a heures ",
"disparaît et la grande brousse asiatique recommence de nous envelopper entre ses rideaux profonds en même temps que se révèle partout alentour une vie animale d’ intensité fougueuse sur les rives que nous frôlons presque des armées d’ oiseaux pêcheurs se tiennent à le guet pélicans aigrettes et marabouts parfois des compagnies de corbeaux noircissent l’ air. dans le lointain se lèvent de les petits nuages de poussière verte et quand ils s’ approchent ce sont des vols d’ innombrables perruches cà et des arbres sont pleins de singes dont on voit les longues queues alignées pendre comme une frange à le toutes les branches ",
"mais il lui fut impossible d' effectuer sa sortie le parc était clos de tous les côtés il n' était pas absolument difficile de passer par-dessus le mur mais pierre se sentait pris d' une telle nonchalance d' esprit qu' il lui était à le peu près indifférent de passer la nuit dans le parc ou dans son lit il avait là en cas d' orage le temps menaçait la ressource d' aller se mettre à l' abri dans l' atelier dont il avait toujours une clef sur lui ",
"eh qu’ est -ce que t’ as à le dire de les charrieurs est -ce qu’ y n’ valent pas ben les commissionnaires de ta façon voyez -vous PROPN qui parlait tout à l’ heure de foyer domestique t’ en as toi un foyer domestique à le coin d’ une borne en concurrence avec les objets de le commerce de ces messieurs les négocians à le petit crochet –mauvais filou tais -toi j’ te vas manger le nez –excusez tu m’ as encore l’ air d’ un rude poulet est -ce que tu aurais la sotte orgueil de te comparer à un charrieur –a un voleur un voleur soit c’ est vrai je suis voleur c’ est mon état il en vaut ben un autre et pt’ être mieux qu’ un autre –mieux qu’ un autre –oui car j’ soutiens que l’ état de voleur c’ est le premier état dans la société.. la preuve c’ est qu’ y en a partout des voleurs !..dans les charges dans les emplois dans les bureaux dans la calotte dans les fournitures et surtout dans les hommes de justice chacun suivant son genre et sa capacité réciproque tandis que des commissionnaires ç a ne se trouve que dans les ruisseaux veux -tu te taire –mais à le moins j’ suis libre moi ",
"nous voulions montrer quels pièges il avait fallu déjouer pour en arriver là d’ autre part gisèle eut l’ idée qu’ approuvèrent des spécialistes tels que hauriou et duverger de poursuivre ailleret et messmer devant les tribunaux nous ne réussirions évidemment pas à les faire inculper mais il nous semblait utile à l’ époque de mettre en lumière leurs responsabilités nous ne prévoyions pas avec quel tranquille éclat les tribunaux militaires allaient bientôt se charger de nous suppléer ni la série de révélations qui devaient confirmer leurs verdicts à le milieu de l’ indifférence générale le comité comprenait un certain nombre de gaullistes de gauche qui prétendaient lutter contre la torture en se cantonnant sur le plan moral ils renâclèrent une partie de le bureau démissionna et on en élut un autre ",
"jean serait de mon avis s’ il savait descendons en nous-même comme disait la tante glossinde et puisque pour moi comme pour elle la pensée n’ apparaît limpide et claire que lorsqu’ elle s’ est formulée assez nettement pour qu’ on la puisse écrire venons à le bout d’ analyser celle qui me préoccupe en somme sur quoi reposent mes appréhensions d’ abord sur des pressentiments qui naissent et s’ envolent sans cause appréciable connue de nous or j’ ai des pressentiments ",
"–vous êtes née le2janvier il paraît que c’ est sérieux –oui madame c’ est très sérieux votre domicile est à le château de romanes commune de romanes arrondissement de tours la comtesse pour toute réponse dit: –département d’ indre-et-loire ligne de paris à le bordeaux ",
"je rêve d' une transmission de les forces je ne sais pas si on peut se remettre de l' écriture je ne sais pas si on peut se remettre de l' amour j' écris pour françoise il y a une vraie beauté dans un corps qui se cache ",
"je ne t\\' appelais pas pour entendre gémir à le autre bout de le fil tu fais ce que tu veux ne te crois pas obligé de m\\' informer de quoi que ce soit tu es libre je ne vais pas te le répéter fois tu sais ",
"pour ce qui est de nous dénoncer florence ne nous dénoncera pas si elle l' avait voulu ce serait déjà fait elle ne nous a pas en haute estime c' est clair ni en grande tendresse non plus mais nous sommes sa famille elle n' enverra pas sa famille à l' échafaud c' est une fille qui a des scrupules des principes et de la religion "
] |
à le force de parcourir les rayonnants pays de le soleil il connaissait mieux que personne il avait conquis un flegme oriental qui alliait une façon singulière à sa vivacité naturelle à le cette furia qui nous fait si vite reconnaître par les étrangers il répétait souvent cet axiome honnête homme est celui qui ne s\' étonne de rien à le toutes ses admirations il donnait un correctif souvent amer il avait beaucoup vu beaucoup regardé beaucoup réfléchi sans doute et il résumait parfois son opinion dans un aphorisme nerveux qui repoussait toute réplique comme nous parlions d\' une intervention probable de les peuples européens dans la politique d\' orient que pensez -vous de la russie | [
"lui disais -je.-la russie un foetus monstrueux sorti de son bocal on en a peur parce qu\\ il est laid et allemagne un tonneau de bière rempli de poudre fera long feu et angleterre un rasoir emmanché un protocole et italie une enseigne de coiffeur entre une clarinette et un sonnet et la france une lionne en gésine et est avenir écria -t-il avec force dieu est pour elle et c\\' est pour elle aussi que grandit cette vieille déesse toujours vierge qu\\ on appelle la civilisation dieu est pour elle cette roideur tranchante avec laquelle il lançait sa pensée était souvent apparente car il lui arrivait d\\' abandonner son opinion lorsqu\\' il voyait qu\\ elle allait amener une discussion sérieuse ",
"parfois même il restait dans un vague étrange et reculait devant une conclusion que cependant demandaient ses théories par moments et sur un mot qui heurtait ses idées il exaltait emportait et peu à le peu sur le même sujet redevenait calme et presque indifférent comme il eût pas jugé objet de la contestation digne d\\' un effort il me sembla à le travers toutes choses traîner le poids un insurmontable ennui ai pris la vie à le rebours me disait -il et j\\' en porterai la peine éternellement .-ah bath répliquai -je tout mal garde en soi son remède et comme disent les bonnes gens chacun porte sa croix connaissez -vous un homme heureux ?-oui écria -t-il j\\' en ai vu un donc ",
"le cas est rare et j\\' irais volontiers lui demander son secret .-dans un village de le nadj était un kurde que les wahabis avaient fait prisonnier dans leur guerre contre le pacha d\\' égypte il est condamné à le tourner la roue un sakyeh de le matin à le soir à le lever de le soleil il se met à sa rude besogne qu\\ il fait avec conscience dans la crainte de les coups de bâton quand vient la nuit il va se coucher sur une natte et dort d\\' un bon sommeil pour recommencer le lendemain et vous estimez que ce misérable est heureux ",
"écriai -je avec une certaine vivacité si j\\' avais encore la folie de croire à le bonheur je le chercherais dans l\\ habitude est châteaubriand qui l\\' a dit et il est notre maître à le tous ce misérable comme vous l\\ appelez est habitué donc il est heureux eh bien il fallait prendre sa place non répondit -il car j\\' aurais pris la place sans prendre l\\ habitude et j\\' aurais manqué mon but -vous aimez les paradoxes lui dis -je en riant .-moins que vous le croyez répliqua -t-il avec une expression triste et sérieuse ses discours ainsi que cet exemple peut le prouver étaient souvent pleins de contradictions ",
"je voyais en lui un esprit droit intelligent curieux mais hésitant encore et n\\ osant pas se formuler parfois comme il eût emprunté à les dogmes mahométans leur loi fondamentale il avouait fataliste et déclarait hautement que rien n\\ arrive que ce qui doit arriver d\\' autres fois à le contraire il réclamait son libre arbitre et le droit que chacun porte en soi de guider sa vie à le travers les événements qui l\\ assaillent et comme je lui faisais remarquer la contradiction flagrante qui existait entre ces opinions -tout cela peut se concilier me répondit -il et plus tard en lisant ses mémoires j\\' ai reconnu qu\\ il avait raison nous eûmes à ce propos une discussion animée sur le suicide ",
"certes on a dit sur ce sujet tout ce qu\\ on peut dire la mort volontaire est -elle permise est -elle défendue ceci est une question que je ne veux pas me charger de résoudre lorsque des idées semblables sont en cause chaque argument gagne sa réplique et répliquait ",
"je disais non il disait oui .-avez -vous le droit de retirer une force quelconque de la circulation répondait -il si la circulation entraîne où je ne veux pas de le fatalisme mais je me tue pour faire acte de libre arbitre et je rétablis équilibre sa conclusion fut celle-ci -si je me tuais mon suicide serait le résultat ou plutôt la résultante de la volonté de dieu et de la mienne en effet dieu pense en nous puisque notre âme est une émanation directe de son essence ",
"si donc la pensée me vient de hâter instant ou je quitterai ma forme actuelle c\\' est à le dieu que je la dois je reste maître moi avec mon libre arbitre de la discuter de la repousser ou de l\\ admettre il en est de cela comme d\\' une maladie qui est insignifiante dangereuse ou mortelle et dont le germe est en nous si cette pensée agite en moi sans me troubler elle est insignifiante si elle inspire une résolution funeste elle est dangereuse ",
"si elle est emparée de moi jusqu\\ à le point de me forcer à le exécuter ma résolution elle est mortelle .-heureusement lui dis -je banalement que vous n\\' en êtes point à ces dures extrémités ne sait pas ce qui peut arriver répondit -il croyez -moi les arabes ont raison ce que dieu fait est bien fait .-ainsi soit -il répliquai -je en riant et nous changeâmes de conversation ce fut à le milieu de ces causeries que la journée écoula et si PROPN me demande comment après ans j\\' ai si bien conservé tous ces détails je répondrai qu\\ en voyage ces sortes de rencontres sont assez rares pour devenir de petits événements dont chaque particularité reste dans la mémoire et ensuite que la mort terrible de ce pauvre jean- marc me força à le reconstituer par réflexion tout ce qui avait pu se passer entre lui et moi le lendemain à le petit point de le jour tous juchés sur nos dromadaires après nous être serré la main en nous promettant de nous retrouver à le kénéh pour gagner le kaire ensemble nous prenions chacun notre route lui vers le nil et moi vers les rivages de la"
] | [
"c’ était à le donner la chair de poule à l’ honnête qui après tout faisait si vous voulez un petit trafic que quelques personnes réprouvent mais à le moins le faisait -il honnêtement en conscience et après tout comme il le disait avec beaucoup de justesse d’ esprit pour soutenir les colonies car sans colonies adieu sucre adieu café adieu indigo ces réflexions je vous le dis vinrent en foule assaillir le capitaine PROPN lorsqu’ il fut sur le pont de la hyène et ce pont avait aussi comme tous ces atroces visages une expression une physionomie particulière c’ étaient des manœuvres mêlées et confondues des armes jetées et pour qu’ on pût les trouver toujours prêtes un plancher humide et boueux couvert en quelques endroits de larges taches d’ un rouge noir des canons en état de faire feu mais remplis de crasse et de rouille puis sur quelques affûts encore des tâches de ce même rouge mêlées de certains débris membraneux séchés et racornis à le soleil que PROPN reconnut en frissonnant pour être des lambeaux de chair humaine ",
"une grande flamme s’ élança la cathédrale de PROPN brûlait alors il se produisit des phénomènes inexplicables en l’ état de les ressources cinématographique dont nous disposons je dis cinématographiques bien que le mot ne soit peut-être pas juste mais comment parler autrement des visions miraculeuses de l’ enclos? et à le quoi se rattacher pour décrire la parabole visible de le sixième obus que nous suivîmes de les yeux dans l’ espace qui s’ arrêta même un moment pour reprendre sa course lente et pour s’ arrêter de nouveau à le quelques centimètres de la statue qu’ il allait frapper statue de sainte ingénue et charmante qui levait les bras vers dieu et dont le visage avait l’ expression la plus douce la plus heureuse et la plus confiante chef-d’œuvre de grâce et de beauté créature divine qui depuis des siècles cloîtrée dans son asile entre des nids d’ hirondelles vivait son humble vie de prière et d’ adoration et qui souriait à la mort menaçante une lueur de la fumée à la place de la sainte et de la niche finement ciselée un trou béant c’ est à le cet i",
"de le rocher d’ ou il s’ est élancé et où se tient déjà l’ autre garçon les orteils crispés sur la mousse humide on peut voir son corps que l’ eau colore d’ un blanc verdâtre se détacher sur le bleu profond de le bassin les jambes se repliant et se détendant comme celles d’ une grenouille les voix fraîches et les appels d’ autres gamins retentissent mêlées à le bruit de la cascade se ramassant sur PROPN le second garçon plonge à le son tour la tête la première mais tombe à le plat ventre dans l’ eau qui cette fois encadre son corps comme ailes d’ argent concaves et griffues étincelant un instant dans le soleil puis retombant en pluie le premier garçon court sur la rive et entreprend de nouveau à le pattes l’ ascension de le rocher pinçant déjà ses narines tandis qu’ il se redresse et de le même mouvement se lance encore une fois sans marquer de temps d’ arrêt mais à le présent sur le côté l’ ombre de les arbres qui poussent sur les bords de la cascade s’ étend sur une partie de la cuvette trouée de taches lumineuses qui dansent à la surface ",
"à le bout d’ environ quart d’ heure ce fut moi qui parlai cette jument n’ est pas laide fis-je vous avez eu raison de l’ acheter je vous en aurais donné le conseil si je m’ étais douté que son propriétaire voulût la vendre .—je lui ai acheté aussi une mule dit -elle ils n’ ont plus besoin de toutes leurs bêtes maintenant qu’ ils sont arrivés à le destination nous à le contraire nous allons être sans cesse en montagne ",
"et nestine hors d’ elle-même lui jeta une grosse pierre qui l’ atteignit à les branches et le fit longtemps frémir .pendant quelques jours ils ne parlèrent pas du néflier mais leurs pensées haineuses à le son sujet ne devaient pas cesser d’ être d’ accord car une nuit que le sommeil les fuyait nestin la voix mauvaise dit tout à le coup: quoi sert -il et de PROPN rien puisque les nèfles ne sont pas pour nous –c’ est bon reprit nestin il servira à le moins à le nous chauffer alors à le matin suivant on vit nestin s’ approcher de l’ arbre et commencer de le scier aussi bas que le lui permettait son tour de reins qui n’ en finissait pas de guérir il se servait d’ une scie à le main soigneusement affûtée pour ce cas difficile cette scie qui n’ avait servi jusque -la ̀ qu’ à du bois mort semblait se refuser à le scier de le bois vivant ",
"a peine se vit -il sauvé qu' il s' écria tout couvert d' eau: parlez-moi de cela je n' aurai pas besoin de me mouiller le bout de les doigts pour me tuer les puces il y avait dans ce matelot de l' incrédulite pour tout un équipage et on en trouve comme lui à le bord de tous les navires une embarcation s' expédie de le bord pour le service les canotiers rangés sur leurs avirons et le patron assis près de son gouvernail attendent l' aspirant qui prend les ordres de l' officier de garde ",
"le grand inquisiteur se sentirait plus vigoureux le chemin était long et les déceptions gonflaient la maigre poitrine de le héros chevauchant sans armes et sans cuirasse disait -il mon pauvre sancho il valait bien la peine de quitter le logis pour rentrer comme brebis tondues à le bercail sancho lui tendait la gourde et à le chaque pas il s’ affaiblissait mais sancho tout près sur son grison lui tendait la gourde bénie et une gorgée de le vin de le seigneur rendait le chevalier à l’ espérance devisant de la sorte ils chevauchaient vers –si j’ avais eu cet élixir lorsque j’ ai quitté le village répétait don quijote j’ aurais eu la force de démolir les moulins à le vent eux-mêmes et si je n’ avais donné ma parole de chevalier de ne plus combattre avant une année révolue je te répète que je courrais sus dès à le présent à les mécréants sorciers imposteurs et félons ",
"il me semble il est gentil ce chéri se broie une larme à le même la joue verse-moi un coup de rouge implore -t-il j’ ai pas pris de petit déjeuner et je me sens tout barbouillé lorsqu’ il a éclusé un godet de saint-amour il demande où en sommes -nous c’ est ce que je me demandais figure -toi et tu te répondais quoi ",
"un quart en propriété et un quart en usufruit s’ il en avait voici mon contrat lis -le il voulut repousser le parchemin qu’ elle lui tendait mais elle insista il faut que tu lises dit -elle pendant ce temps je rangerai dans l’ ordre où je dois te les présenter ces autres pièces ",
"moi; je rentre ici quand ils auront pénétré aussi monte doucement les enfermer en ma compagnie allume ensuite tous ces débris puis vole rejoindre à le corbie messire et ma fille c’ est leur bonheur que tu leur porteras avec l’ écrit que je t’ ai confié "
] |
peut-être ils attendaient plus rien maintenant les veux troubles le cœur battant à le ralenti les uns après les autres les feux éteignaient et obscurité envahissait toute la vallée à le loin avancée dans la mer noire la ville clignotait faiblement alors nour se couchait sur la terre la tète tournée vers les lumières et comme chaque soir il pensait à le grand cheikh ma qui avait été enterré devant la maison en ruine à le tiznit on avait couché dans la fosse le visage tourné vers orient dans ses mains on avait mis ses seules richesses son livre saint son calame son chapelet d\' ébène | [
"la terre meuble avait coulé sur son corps la poudre rouge de le désert puis on avait placé de larges cailloux pour que les chacals ne déterrent pas le corps et les hommes avaient frappé la terre avec leurs pieds nus jusqu\\ à le ce qu\\ elle soit lisse et dure comme une dalle près de la tombe il y avait un jeune acacia à le épines blanches comme celui qui était devant la maison de la prière à le smara alors les uns après les autres les hommes bleus de le désert les les derniers compagnons de la étaient agenouillés sur la tombe et ils avaient passé lentement leurs mains sur la terre lisse puis sur leur visage comme pour recevoir l\\ ultime bénédiction de le grand cheikh nour pensait à le cette nuit-là quand tous les hommes avaient quitté la plaine de tiznit et qu\\ il était resté seul avec de le tombeau dans la nuit froide il avait écouté la voix de la vieille femme qui pleurait interminablement à l\\' intérieur de la maison en ruine comme une chanson ",
"il était endormi par terre couché à le côté de le tombeau et son corps était resté sans bouger sans rêver comme il était mort aussi le lendemain et les jours suivants il n\\ avait presque pas quitté le tombeau assis sur la terre brûlante enveloppé dans son manteau de laine les yeux et la gorge brûlants de fièvre déjà le vent apportait la poussière sur la terre de le tombeau effaçait doucement ensuite la fièvre avait envahi son corps et il avait perdu conscience des femmes de avaient emmené chez elles et avaient soigné tandis qu\\ il délirait à le bord de la mort ",
"quand il avait été guéri après plusieurs semaines il avait marché à le nouveau vers la maison en ruine ou ma était mort mais il y avait plus personne était repartie vers sa tribu et le vent qui avait soufflé avait tellement apporté de sable qu\\ il n\\ avait pas pu retrouver l\\ emplacement de le tombeau peut-être que était ainsi que les choses devaient se passer pensait nour peut-être que le grand cheikh était retourné vers son vrai domaine perdu dans le sable de le désert emporté par le vent ",
"maintenant nour regardait la grande étendue de le fleuve souss dans la nuit à le peine éclairée par le brouillard de la galaxie la grande lueur qui est la trace de le sang de agneau de ange selon ce qu\\ on dit était la même terre silencieuse comme auprès de tiznit et avait par instants impression d\\' entendre encore la longue plainte chantée de mais était probablement la voix un chacal qui glapissait dans la nuit ici esprit de ma vivait encore il couvrait la terre entière mêlé à le sable et à la poussière caché dans les crevasses ou bien luisant vaguement sur chaque pierre aiguë nour sentait son regard là dans le ciel dans les taches d\\' ombre de la terre il sentait le regard sur lui comme autrefois sur la place de smara et un frisson passait sur son corps ",
"le regard entrait en lui creusait son vertige que voulait -il dire peut-être qu\\ il demandait quelque chose comme cela muettement sur la plaine environnant les hommes de sa lumière peut-être qu\\ il demandait à les hommes de le rejoindre où il était mêlé à la terre grise dispersé dans le vent devenu poussière endormait emporté par le regard immortel sans bouger sans rêver quand ils ont entendu le bruit de les canons pour la première fois les hommes bleus et les guerriers se sont mis à le courir vers les collines pour regarder la mer ",
"le bruit ébranlait le ciel comme le tonnerre seul à le large d\\' agadir un grand bateau cuirassé pareil à un animal monstrueux et lent jetait ses éclairs le bruit arrivait un long moment après un roulement suivi de le bruit déchirant des obus qui explosaient à l\\' intérieur de la ville en quelques instants les hauts murs de pierre rouge n\\' étaient plus qu\\' un monceau de ruines élevait la fumée noire de les incendies puis des murs brisés est sortie la population hommes femmes enfants ensanglantés et criant ",
"ils ont empli la vallée de le fleuve éloignant de la mer le plus vite qu\\ ils pouvaient en proie à la panique la flamme courte a brillé plusieurs fois à le bout de les canons de le croiseur PROPN et le bruit déchirant des obus qui éclataient dans la kasbah d\\' agadir a retenti sur toute la vallée de le fleuve souss la fumée noire de les incendies est montée haut dans le ciel bleu couvrant de son ombre le campement de les nomades alors les guerriers à le cheval de moulay le lion sont apparus ils ont traversé le lit de le fleuve se repliant vers les collines devant les habitants de la ville ",
"à le loin le croiseur cosmao était immobile sur la mer couleur de métal et ses canons se sont tournés lentement vers la vallée fuyaient les gens de le désert mais la flamme n\\' a plus brillé à le bout de les canons il y a eu un long silence avec seulement le bruit de les gens qui couraient et les cris de les bêtes tandis que la fumée noire continuait à le monter dans le ciel quand les soldats de les chrétiens sont apparus devant les remparts brisés de la ville personne n\\ a compris tout de suite qui ils étaient peut-être que et ses hommes ont cru un instant que c\\' étaient les guerriers de le nord que le commandeur de les croyants avait envoyés pour la guerre sainte ",
"mais étaient les bataillons de le colonel mangin venus par marche forcée à la ville rebelle d\\' agadir hommes vêtus de les uniformes de les tirailleurs africains sénégalais soudanais sahariens armés de fusils et une dizaine de mitrailleuses les soldats se sont avancés lentement vers la rive de le fleuve se déployant en demi-cercle tandis que de l\\ autre côté de le fleuve à le pied de les collines caillouteuses armée de les cavaliers de moulay a commencé à le tourner sur elle-même en formant un grand tourbillon qui soulevait la poussière rouge dans le ciel à écart de le tourbillon moulay vêtu de son manteau blanc regardait avec inquiétude la longue ligne de les soldats de les chrétiens pareille à une colonne d\\' insectes en marche sur la terre desséchée il savait que la bataille était perdue d\\' avance comme autrefois à le bou denib quand les balles de les tirailleurs noirs avaient fauché plus d\\' un millier de ses cavaliers venus de le sud immobile sur son cheval qui tressaillait d\\' impatience il regardait les hommes étranges qui avançaient lentement vers "
] | [
"quelque chose me surprend dans l’ attitude de notre soubrette ma gentille ritale à le cœur en peine paraît indécise et troublée je vais à le elle la refoule dans le couloir et chuchote qu’ est -ce qui ne va pas elle secoue sa tête de musaraigne piégée mé semble bien qué cé elle murmure la fée de l’ inintelligence service ",
"la lueur de la lampe éclaira ses cheveux bruns son visage rosé par le froid la robe de légère étoffe blanche à le motifs d’ un bleu doux raymond fut surpris de voir sa mère baiser le beau front qui s’ offrait à le elle mme évennes n’ était pas coutumière d’ effusions de ce genre à l’ égard de les étrangers ariane avait donc fait beaucoup de progrès dans sa sympathie dans son affection il en éprouva une joie subtile et serra avec plus d’ abandon qu’ à l’ ordinaire la main de la jeune fille.ariane assise entre le colonel et mme évennes exposa l’ objet de sa visite ",
"mais ma présence et mes paroles sont imposées à le ta vie comme menace et châtiment il faut bon gré malgré que tu les subisses il y a justice il y a preuve qu’ il est un dieu –puisque je vous fais tant d’ horreur pourquoi puisez -vous dans mes coffres ",
"ils gravirent quelques marches qui aboutissaient à un porche garni de plantes vertes et sonna on tardait à le ouvrir il répéta son geste dans la nuit glacée jeanne et les hommes semblaient les affiliés d’ une secte occulte la porte s’ ébranla ",
"ils voient monter lentement mais incessamment ces flots qui leur paraissent alors aussi redoutables que l’ ont été les flammes .cependant l’ équipage travaille toujours sous les menaces de robert et bon gré mal gré les matelots luttent avec énergie mais ils sont à le bout de forces d’ ailleurs ils ne peuvent épuiser cette eau qui se renouvelle sans cesse et dont le niveau s’ élève d’ heure en heure ceux qui manœuvrent les seaux sont bientôt obligés de quitter la cale où déjà immergés jusqu’ à la ceinture ils risquent d’ être noyés et ils remontent sur le pont une seule ressource reste alors et le lendemain après un conseil tenu entre le lieutenant le bosseman et le capitaine la résolution est adoptée d’ abandonner le navire puisque la baleinière la seule embarcation qui reste ne peut nous contenir tous un radeau va être immédiatement établi ",
"elle se dressait à le milieu d\\' une grande flaque de clarté fine précieuse sa robe simple et harmonieuse était faite d\\' une étoffe soyeuse était vaporeux imprécis et charmant un grand chapeau de tulle encadrait d\\' une nuée sombre les brillants cheveux blonds bouffants à le peine le visage clair à les pommettes délicates un peu saillantes les longs yeux où riait la douceur innocente d\\' un très jeune regard PROPN regarda ",
"j’ ai eu des malheurs mon pauvre ami depuis que nous ne nous sommes vus un jour ou plutôt une nuit en rinçant une cambriole à les champs-élysées j’ ai eu la sottise de me faire arquepincer résultat: ans de pré j’ en ai fait à le toulon puis à le cayenne c’ est bien pénible je m’ ennuyais à le mourir ma foi! un beau matin j’ ai pris la clé de les champs ",
"–elle lui en veut se dit -il c’ est très-mauvais cette réflexion fit qu’ il ne broncha pas il ne se permit pas le plus léger sourire et ce fut avec l’ empressement le plus affable et le plus cordial qu’ il vint à le secours de michel dans le moment où celui-ci après avoir demandé à le olga comment elle se portait et reçu la réponse à sa question cherchait en vain quelque nouveau thème de conversation et où il recevait le coup de grâce en entendant son nom prononcé par mademoiselle de balaguier et en se voyant ainsi le sujet de le récit que son ennemie intime chuchotait à le madame corbier gustave lui frappa amicalement l’ épaule dit -il vous ne voulez pas reconnaître vos amis ",
"après le jardinetto nous voyons entrer de grands diables de monténégrins sales et dépenaillés ayant des boucles d’ oreille et de les mines de bandits avec un arsenal de poignards et de pistolets à le leur ceinture ce sont nos guides que m. nous envoie otant très humblement leur bonnet rouge ils nous préviennent en italien que nos chevaux nous attendent à la porte de cattaro et qu’ il faut nous hâter de partir de a nous trouvons en effet à la porte de cattaro chevaux qui nous attendent et quand nos guides ont amarré en croupe notre mince bagage avec le leur nous nous mettons en route eux se proposent de nous suivre à le pied ",
"les autres ne prêtent aucune attention à le cet accès d’ humeur il se lève entrouvre la fenêtre gauche de le salon —venez près de moi mon petit j’ ai besoin de votre présence un garçon aussi sensible que vous tellement réceptif vous me calmez les nerfs ronfle sur le piano les frères chapochnikoff ont renoncé à le faire marcher le gramophone "
] |
il était en proie à la fièvre peut-être à une sorte de démence tout devait danser devant ses yeux la silhouette de belloir qui s’ écartait de lui le visage congestionné de maigret enfin avec ses larges épaules qui ne faisait pas un mouvement retenait son souffle et par-dessus le marché tout ce bric-à-brac ahurissant les dessins étalés la fille nue dont on ne voyait que les seins et le menton la lanterne et le divan défoncé ce n’ est que par fractions de seconde que la scène pouvait se mesurer à le bout de son long bras jef tenait un revolver à le barillet maigret l’ observait calmement | [
"mais un soupir n’ en gonfla pas moins sa poitrine quand jef lombard lança l’ arme sur le sol se prit la tête à le mains éclata en sanglots rauques et je ne peux pas je ne peux pas entendez-vous je ne peux pas de d...! et il s’ appuya les bras à le mur tandis qu’ on voyait ses épaules tressauter qu’ on l’ entendait renifler le commissaire alla fermer la porte car les bruits de la scie et de le rabot arrivaient jusque-là ainsi qu’ un lointain piaillement de gosses jef s’ essuya le visage de son mouchoir rejeta ses cheveux en arrière regarda autour de lui de ces yeux vides que l’on a après les crises nerveuses il n’ était pas tout à le fait calmé ses doigts se crispaient ",
"ses narines palpitaient à le moment ou ̀ il essaya de parler il dut se mordre la lèvre parce qu’ un nouveau sanglot naissait pour en arriver la articula -t-il alors d’ une voix que l’ ironie rendait mate mordante il voulut rire d’ un rire désespéré ans presque je suis resté tout seul sans un sou sans métier il parlait pour PROPN et sans doute ne se rendait -il pas compte qu’ il fixait durement l’ étude de nu à la chair crue ",
"ans d’ efforts quotidiens de déboires de difficultés de toutes sortes et pourtant j’ ai pris une femme j’ ai voulu des gosses je me suis acharné comme une bête à le leur donner une vie propre une maison et l’ atelier et tout!... vous avez vu mais ce que vous n’ avez pas vu c’ est l’ effort pour bâtir tout et les écœurements les traites qui à le début m’ empêchaient de dormir il avala sa salive se passa la main sur le front sa pomme d’ adam montait et descendait et voila je viens d’ avoir une petite fille je me demande si je l’ ai seulement regardée ma femme qui est couchée ne comprend pas m’ épie avec épouvante parce qu’ elle ne me reconnaît plus les ouvriers me questionnent et je ne sais pas ce que je leur réponds fini en quelques jours brusquement sapé détruit cassé réduit en miettes tout!... le travail de ans et cela parce que il serra les poings regarda l’ arme qui était par terre puis maigret il était à le bout —finissons-en! soupira -t-il avec un geste ",
"qui est -ce qui va parler c’ est tellement bête et ces mots avaient l’ air de s’ adresser à la tête de mort à le tas de vieux croquis à les dessins échevelés de les murs —tellement bête répéta -t-il on aurait pu croire qu’ il allait à le nouveau pleurer mais non il était vide de nerfs la crise était passée ",
"il alla s’ asseoir à le bord de le divan mit ses coudes sur ses genoux pointus son menton dans ses mains et resta ainsi à le attendre il ne bougea que pour gratter à le coups d’ ongle une tache de boue à le bas de son pantalon —je ne vous dérange pas la voix était joyeuse le menuisier entra couvert de sciure de bois regarda d’ abord les murs ornés de dessins et éclata de rire —alors vous êtes revenu voir tout ça personne ne bougeait ",
"belloir était seul à essayer de prendre un air naturel —vous vous rappelez que vous me devez encore les francs de le dernier mois ce n’ est pas pour vous les réclamer cela me fait rire parce que quand vous êtes partis en laissant toutes ces vieilleries je me souviens que vous avez déclaré: —peut-être bien qu’ un jour un seul de ces croquis vaudra autant que la bicoque tout entière je ne le croyais pas mais quand même j’ ai hésité à le badigeonner les murs un jour j’ ai amené un encadreur qui vend des tableaux et il a emporté ou dessins il m’ en a donné sous vous faites toujours de la peinture il devinait enfin qu’ il y avait quelque chose d’ anormal PROPN regardait obstinément le plancher belloir faisait claquer ses doigts d’ impatience —n’ est -ce pas vous qui êtes établi rue hors-château ",
"demanda encore le menuisier à le jef j’ ai un neveu qui a travaillé chez vous un grand blond —peut-être soupira lombard en détournant la tête —vous je ne vous reconnais pas vous étiez de la bande c’ était à le maigret maintenant que le propriétaire adressait la parole —non —de drôles de lascars ma femme ne voulait pas que je loue puis elle m’ a conseillé de les mettre dehors surtout qu’ ils ne payaient pas souvent mais PROPN m’ amusait c’ était à qui porterait le plus grand chapeau fumerait la plus longue pipe en terre et ils passaient des nuits à le chanter de les chœurs et à le boire il venait parfois de jolies filles a propos monsieur lombard PROPN qui est par terre savez -vous ce qu’ elle est devenue elle a épousé un inspecteur de le grand-bazar et elle habite à le mètres d’ ici elle a un fils qui est à l’ école avec le mien lombard se leva marcha vers la baie vitrée revint sur ses pas si agité que l’ homme se décida à le battre en retraite ",
"je vous dérange peut-être je vais vous laisser et vous savez s’ il y a là-dedans des choses qui vous intéressent il est bien entendu que je n’ ai jamais eu l’ idée de les garder à le cause de les francs je n’ ai pris qu’ un paysage pour ma salle à le manger sur le palier il allait peut-être entreprendre un nouveau discours mais on l’ appela d’ en bas: —quelqu’un pour vous patron tout à l’ heure messieurs cela m’ a fait plaisir de la voix faiblit car la porte était refermée maigret pendant qu’ il parlait avait allumé une pipe le bavardage de le menuisier avait amené malgré tout une certaine détente ",
"et quand le commissaire prit la parole en désignant une inscription qui entourait sur le mur le plus abscons de les dessins maurice belloir répondit d’ une voix presque naturelle l’ inscription était: les compagnons de l’ apocalypse c’ était le nom de votre groupe —oui je vais vous expliquer il est trop tard n’ est -ce pas tant pis pour nos femmes nos enfants mais jef lombard intervint: je veux parler laisse-moi et il se mit à le marcher de long en large dans la pièce cueillant de le regard à le certains moments tel ou tel objet comme pour illustrer son récit il y a un peu plus de ans je suivais les cours de l’ académie de peinture je portais un grand chapeau une lavallière il y en avait autres avec moi gaston janin qui était à la sculpture puis le petit klein nous étions très fiers de nous promener à le carré nous étions de les artistes n’ est -ce pas chacun se croyait à le moins l’ avenir d’ un rembrandt c’ est venu stupidement nous lisions beaucoup surtout des auteurs de l’ époque romantique nous nous emballions pendant jours nous ne jurions que par tel écrivain pu"
] | [
"me demanda le sorcier lorsque nous eûmes touché la terre oh mon dieu non répondis -je affectant une tranquillité qui était loin de moi vous venez là de prononcer un nom qui pourrait seul faire échouer tous nos projets reprit le sorcier le nom de dieu ne doit pas sortir de votre bouche ni le signe de la croix être tracé sur votre corps pendant toute la scène à le laquelle nous allons assister songez -y bien et puisque vous n’ avez point peur suivez-moi ",
"le chauffeur mit le commandement sévère de son maître à le compte de l’ énervement et le conduisit prudemment à sa résidence c’ est d’ une main fébrile qu’ il toucha le bouton de la sonnette craignant qu’ on lui cache un plus grand malheur le portier encore à le moitié endormi vint ouvrir et m. drassel franchit précipitamment le seuil de la porte PROPN n’ est pas pressé ici dit -il nerveusement ",
"–eh bien dit le nain à la barbe blanche ton voyage est fini car tu es dans le pays de les PROPN seulement à le lieu de conquérir leur trésor et le casque qui rend invisible tu travailleras le reste de ta vie à les mines de sauten ton écuyer sera gardien de mes pourceaux tes chevaux tourneront la meule de mes moulins à le huile ton rossignol chantera dans une cage attachée à le ma fenêtre et la princesse chrimhilde lassée de t’ attendre en épousera un autre ou mourra vierge comme la fille de et afin que tu ne puisses douter de la vérité de ce que je te dis sache que je suis le puissant alberic roi des ces paroles menaçantes à lesquelles les oreilles de le jeune comte avaient été si peu habituées jusqu’ alors il fit un si terrible mouvement qu’ il dégagea sa main droite de les liens qui la retenaient et de le même coup saisit le roi PROPN par la barbe mais celui-ci brandissant son fouet d’ or en porta à le comte de flandre un coup si violent que l’ un de les diamants ayant justement frappé à l’ endroit ou ̀ il n’ était pas invulnérable la douleur lui fit la ̂cher pr",
"les incendiés dont on n\\ avait pas relevé les maisons émigrèrent ailleurs une partie de les terres fut abandonnée le commerce tomba et ce qui avait été un riche village ne fut plus à le bout de quelques années qu\\' un hameau entouré de champs en friche la fille de avocat de toutes les réputations de le barreau de colmar aucune éveillait plus d\\' estime et de sympathies que celle de m. antoine garain on ne vantait point seulement sa profonde connaissance de les lois son bon sens et une parole toujours échauffée par le cœur ce qui faisait sa supériorité incontestée était la scrupuleuse délicatesse qui présidait à le toutes ses actions ",
"lui secouant fois la main: une et part roberte dit: toi qu’ est -ce que tu crois qu’ elle peut bien avoir de hauteur cette côte terrible il dit je pense à le peu près qu’ elle est haute de mètres peut-être un peu plus je ne sais elle dit: je vais bien si je te dépassais avant que nous soyons en haut ce serait drôle hein? elle se dépêche un instant et le frôle gardant toujours sa main ils posent tous les le pied en même temps juste en haut autour d’ eux tout est désert ",
"basta! c' est assez causé vous n' êtes pas en sûreté à le nicolosi; reposez -vous sur cette paille et partez ensuite pour vous dormirez à l' auberge della demain vous ferez une longue marche et ne manquez pas de vous rendre le soir à le saint-philippe-d'argyre ",
"toute une matinée à le claque alors que je me décarcassais pour m’ habiller et lui faire honneur! paillard! satyre elle a ramassé son bibi a croché brijou par les cheveux et avec me semble -t-il le visage humide elle est partie vers sa cahute sans vouloir entendre mes explications a dit te là logé à l’ enseigne de le cul j’ ai remis de l’ ordre dans ma moustache fait celui pour qui ces choses sont secondaires mais j’ en avais gros sur la patate et j’ ai demandé: —alors ces lettres ",
"on allait partir quand à la dernière minute monta une petite femme blonde assez fraîche et d’ allure comiquement cavalière son regard tournant tel le feu de le phare de la hève inspecta les personnes et finit par s’ arrêter sur moi elle me sourit d’ un petit air aimable comme une vieille connaissance qu’ on est enchanté de rencontrer moi ma foi je lui adressai mon plus gracieux sourire et la saluai poliment mais j’ avais beau chercher à le plus creux de ma mémoire je ne la reconnaissais pas de le tout mais là pas de le tout ",
"—oui mais des effets de le genre de PROPN quand nous vous disions monsieur blinblin qu' il n' y a pas de traversée qui n' offre des exemples aussi surprenants de la force de les lames vous ne vouliez pas nous croire nous croirez -vous maintenant —oui je commence à le croire quelque chose à le présent c' était un bien bon navire que le vieux vaisseau l' aquilon mouillé depuis longues années dans la rade de brest ou ̀ il pourrissait fièrement avec ses mâts de perroquets à le flèche son ourse et ses filets de casse-tête tous les matelots pouvaient jouer à le paroli dans les vastes batteries de l' aquilon sans qu' un maussade capitaine d' armes vînt mettre brutalement fin à le ces jeux de hasard condamnés à la fois par la morale et la discipline ",
"de le moins elle savait par cœur PROPN de quéméré premier malheur de jane quand j’ attendais mon père à le bout de la petite terrasse contait jane je l’ attendais si longtemps avant l’ heure penchée comme que j’ en gardais une barre douloureuse à la hauteur de l’ estomac à le force de ne rien trouver de nouveau à le regarder j’ en avais le vertige je balançais une fleur à le bout de mon bras les filles sont des démons vous savez non je ne sais pas répondait fanny en elle-même et les pires jours je me disais: qu’ il passe un homme et je laisse tomber la fleur j’ ai fini par lâcher la fleur elle est tombée entre les oreilles d’ un cheval mais sur le cheval il y avait un cavalier s’ écriait fanny en elle même "
] |
à le bord d’ un champ d’ avoine il la renversa brutalement elle eut peur et se mit à le crier il s’ éloigna .un autre soir sur la route de PROPN elle voulut dépasser un grand chariot de foin qui avançait lentement et en frôlant les roues elle reconnut PROPN il l’ aborda d’ un air tranquille disant qu’ il fallait tout pardonner puisque c’ était la faute de la boisson elle ne sut que répondre et avait envie de s’ enfuir il parla des récoltes et des notables de la commune car son père avait abandonné PROPN pour la ferme de les écots de sorte que maintenant ils se trouvaient voisins | [
"ah! dit -elle il ajouta qu’ on désirait l’ établir de le reste il n’ était pas pressé et attendait une femme à son goût elle baissa la tête alors il lui demanda si elle pensait à le mariage ",
"elle reprit en souriant que c’ était mal de se moquer mais non je vous jure et de le bras gauche il lui entoura la taille elle marchait soutenue par son étreinte ils se ralentirent le vent était mou les étoiles brillaient l’ énorme charretée de foin oscillait devant eux et les chevaux en traînant leurs pas soulevaient de la poussière ",
"puis sans commandement ils tournèrent à le droite il l’ embrassa encore une fois elle disparut dans l’ ombre.théodore la semaine suivante en obtint des rendez-vous ils se rencontraient à le fond de les cours derrière un mur sous un arbre isolé elle n’ était pas innocente à la manière de les demoiselles les animaux l’ avaient instruite ",
"mais la raison et l’ instinct de l’ honneur l’ empêchèrent de faillir cette résistance exaspéra l’ amour de théodore si bien que pour le satisfaire ou naïvement peut-être il proposa de l’ épouser elle hésitait à le croire il fit de grands serments PROPN il avoua quelque chose de fâcheux ses *parents l’ année dernière lui avaient acheté un homme mais d’ un jour à l’ autre on pourrait le reprendre ",
"l’ idée de servir l’ effrayait cette couardise fut pour félicité une preuve de tendresse; la sienne en redoubla elle s’ échappait la nuit et parvenue à le rendez -vous PROPN la torturait avec ses inquiétudes et ses instances .enfin il annonça qu’ il irait lui-même à la préfecture prendre de les informations et les apporterait dimanche prochain entre heures et minuit .le moment arrivé elle courut vers l’ amoureux .à sa place elle trouva un de ses amis il lui apprit qu’ elle ne devait plus le revoir pour se garantir de la conscription PROPN avait épousé une vieille femme très riche mmelehoussais de toucques fut un chagrin désordonné ",
"elle se jeta par terre poussa des cris appela le bon dieu et gémit toute seule dans la campagne jusqu’ à le soleil levant puis elle revint à la ferme déclara son intention d’ en partir; et à le bout de le mois ayant reçu ses comptes elle enferma tout son petit bagage dans un mouchoir et se rendit à le pont -l’ évêque .devant l’ auberge elle questionna une bourgeoise en capeline de veuve et qui précisément cherchait une cuisinière la jeune fille ne savait pas grand-chose mais paraissait avoir tant de bonne volonté et si peu d’ exigences que mmeaubain finit par dire: soit je vous accepte félicité un quart d’ heure après était installée chez elle .d' abord elle y vécut dans une sorte de tremblement que lui causaient le genre de la maison et le souvenir de monsieur planant sur tout paul et virginie l’ un âgé de ans l’ autre de à le peine lui semblaient formés d’ une matière précieuse ",
"elle les portait sur son dos comme un cheval et mmeaubain lui défendit de les baiser à le chaque minute ce qui la mortifia cependant elle se trouvait heureuse la douceur de le milieu avait fondu sa tristesse .tous les jeudis des habitués venaient faire une partie de boston félicité préparait d’ avance les cartes et les chaufferettes ils arrivaient à le heures bien juste et se retiraient avant le coup de onze.chaque lundi matin le brocanteur qui logeait sous l’ allée étalait par terre ses ferrailles ",
"puis la ville se remplissait d’ un bourdonnement de voix où se mêlaient des hennissements de chevaux des bêlements d’ agneaux des grognements de cochons avec le bruit sec des carrioles dans la rue vers midi à le plus fort de le marché on voyait paraître sur le seuil un vieux paysan de haute taille la casquette en arrière le nez crochu et qui était robelin le fermier de geffosses peu de temps après c’ était liébard le fermier de toucques petit rouge obèse portant une veste grise et des houseaux armés d’ éperons .tous offraient à le leur propriétaire de les poules ou des fromages félicité invariablement déjouait leurs astuces et ils s’ en allaient pleins de considération pour elle.à des époques indéterminées mmeaubain recevait la visite de le marquis de gremanville un de ses oncles ruiné par la crapule et qui vivait à le falaise sur le dernier lopin de ses terres il se présentait toujours à l’ heure de le déjeuner avec un affreux caniche dont les pattes salissaient tous les meubles ",
"malgré ses efforts pour paraître gentilhomme jusqu’ à le soulever son chapeau chaque fois qu’ il disait: feu mon père l’ habitude l’ entraînant il se versait à le boire coup sur coup et la ̂chait de les gaillardises félicité le poussait dehors vous en avez assez monsieur de gremanville à une autre fois et elle refermait la porte elle l’ ouvrait avec plaisir devant m.bourais ancien avoué sa cravate blanche et sa calvitie le jabot de sa chemise son ample redingote brune sa façon de priser en arrondissant le bras tout son individu lui produisait ce trouble où nous jette le spectacle de les hommes extraordinaires .comme il gérait les propriétés de madame il s’ enfermait avec elle pendant des heures dans le cabinet de monsieur et craignait toujours de se compromettre respectait infiniment la magistrature avait des prétentions à le latin .pour instruire les enfants d’ une manière agréable il leur fit cadeau d’ une géographie en estampes elles représentaient différentes scènes de le monde des anthropophages coiffés de plumes un singe enlevant une demoiselle des bédouin"
] | [
"son corps est plus harmonieux et plus souple il n\\ est plus raidi par effort de quitter il est comme tout alangui par la joie d\\' atteindre il est comme une polyphonie qui monte en prenant appui sur elle-même il est comme un ulysse non trahi et outre de les vents il emporte dans son voilier il ne la débonde que pour en laisser sortir le souffle propice un ulysse qui n\\' a eu besoin ni de cordes ni de cire pour résister à les sirènes mais qui est éloigné d\\' elles de son propre pas ",
"le montagnard se retourna je veux un grand bal ici ce soir dit -il que tout gentilhomme et toute dame qui se réjouissent aujourd’hui puissent venir danser à le holyrood et il passa laissant à le duc étranger comme lui à le édimbourg qu’ il n’ avait pas revu depuis ans les lourds soucis d’ un grand maître de les cérémonies on dansa le soir à le holyrood comme le prince l’ avait ordonné dit charles-édouard à le jeune montagnard qui se tenait toujours auprès de lui ayez soin de me réveiller de grand matin nous dansons cette nuit j’ espère que nous nous battrons demain pendant qu’ on dansait à le holyrood et que les belles jacobites s’ enivraient de joie à la vue de leur prince et à le charme de ses attentions polies le capitaine PROPN avait regagné le logis de le prévôt triste et l’ air abattu ",
"il faut qu’ il y ait des crapauds je n’ entends pas grand chose à l’ histoire naturelle dit m. bourquin mais j’ ai fait quelques études sur l’ espèce humaine et j’ ai remarqué avec peine monsieur de montarnal que fois sur la tête d’ un bel homme renferme une cervelle d’ imbécile montarnal reprit en riant cette découverte anthropologique a dû bien vous satisfaire monsieur bourquin auriez -vous expérimenté sur votre fils oui et depuis longtemps ",
"mais rentrons dans l' intérieur de le palais; que de nombreuses censures j' aurais à le faire il faudrait ici réparer des plafonds là prolonger certaines salles ailleurs ménager d' autres entrées plus loin élaguer de mesquins embellissemens et en créer de plus adaptés à le local; partout ne serait -il pas nécessaire de déployer dans ce palais la magnificence nationale et d' inspirer par la grandeur de les décors une vénération religieuse pour l' autorité qui y rend ses oracles ",
"comme si elles se connaissaient depuis toujours ou non –au contraire– comme si la découvrait angie la fille derrière solange instantanément la nullité de cette soirée et combien c’ est nul de se marier et combien arnaud est nul aussi avec sa nouvelle coupe de cheveux court devant long derrière ce n’ est pas parce que c’ est à la mode que ç a lui va bien tellement libre cette lætitia ",
"je ne veux pas faire un mariage d’ amitié et comme je ne crois pas inspirer jamais l’ amour je compte ne jamais me marier PROPN fit la remarque assez judicieuse que nous étions cerveaux par trop romanesques l’ un s’ abstenant de le mariage faute d’ éprouver l’ amour l’ autre faute de l’ inspirer –écoutez lui répondit félicie avec feu je suis positive à le contraire je ne comprends pas le mariage sans fidélité réciproque et l’ amour est la seule garantie à le laquelle je croie ni le devoir ni l’ amitié ne peuvent lutter seuls dans le cœur d’ un homme contre les tentations de la vie il faut aussi l’ amour ",
"il portait une redingote neuve de le linge blanc et sentait la lavande une femme entra blanche et frele un peu fanee mais agreable avec ses cheveux d\\' or et ses yeux de pervenche gracieuse malgre sa taille defaite est mme planchonnet me dit -il les enfants je reconnus qu\\ il n\\ y en avait que etaient gros et rudes charges en couleur beaux une certaine facon leurs jambes et leurs bras nus formaient autour de leur pere colossal un emmelement de chairs fraiches et leurs yeux farouches me regardaient tous a la fois ",
"–non je ne le ferai pas tu n’ es pas tombé ici dans un piége mais dans un cœur de femme qui t’ adore et c’ est moi qui serai jetée dans le puits –tout cela me paraît prodigieusement drôle lui dit de marsay en l’ examinant mais tu me parais une bonne fille une nature bizarre tu es foi d’ honnête homme une charade vivante dont le mot me semble bien difficile à le trouver PROPN ne comprit rien à le ce que disait le jeune homme ",
"pourquoi est -il de les envieux des jaloux des méchans peut-être on aurait trop de bonheur sans eux lorsqu’ on est belle et qu’ on sait plaire malgré les bals les spectacles de la cour la duchesse n’ avait point renoncé à se rendre auprès de sa mère mais ce qui l’ avait si vivement affectée dans le premier moment perdit à ses yeux par degré de son importance le roi qui désirait avec ardeur faire disparaître la disproportion de leur âge recourait à le tous les moyens de charmer surtout à le celui qui devait avoir le plus d’ empire sur une âme encore jeune et pure la réserve et l’ extrême délicatesse qu’ ai- je à le craindre de louis se disait -elle ",
"quelles pensées roulait -il dans sa tête trop grosse pour son corps maigre? et le sacristain il ne m’ a rien dit qui a pris le missel sur le prie-dieu —je ne sais pas —et toi où l’ as-tu trouve sous mon surplis dans la sacristie je devais aller manger à le presbytère j’ avais oublié mon mouchoir en bougeant le surplis j’ ai senti quelque chose de dur —le sacristain était la ̀? il était dans l’ église occupé à le éteindre les cierges vous savez ceux avec les lettres rouges coûtent très cher autrement dit quelqu’un avait pris le missel sur le prie-dieu l’ avait caché momentanément dans la sacristie sous le surplis de l’ enfant de chœur avec l’ idée évidemment de venir le reprendre "
] |
à le bout d' un moment j' entends ma voix qui en débite qui en débite c' est beau d' entendre sa voix galoper comme une cavale folle et de ne rien faire pour la retenir et tandis qu' elle galope qu' elle galope j' entends une autre voix dans la foule une pauvre petite voix de rien de le tout pleine de bonne volonte a c' est tape qu' est -ce qu' il leur passe je me penche | [
"toi le p'tit monsieur tu te trompes certainement mon opinion ne peut être la tienne et j' ai envie de lui dire en toute franchise non qu' il est trop laid mais que je n' en ai pas d' opinion que je suis mort que je suis mort mais comment le dire mais comment faire ma voix m' empêche de parler elle retentit maintenant avec une force prodigieuse ha il avait raison le monsieur ",
"qu' est -ce que je leur passe cela dure jusqu' à le ce que je m' aperçoive tout à le coup que le porte-voix m' a joué un tour j' aurais dû m' en douter comme nombre des instruments que je décroche à les nuages a lui plaît jouer des tours il parle tout seul il parle tout seul qu' ai -je à le voir avec ce qu' il raconte? ",
"vite je m' esquive en douceur l' usurpateur il y a des lieux où je ferais mieux de ne jamais aller je ne suis plus pour eux ni eux pour moi j' y deviens la proie de tours pendables sans savoir qui me les joue ainsi chaque fois que par malheur j' entre dans ce café à le orchestre près de l' opéra les musiciens se lèvent et interrompant le morceau en cours entonnent la marseillaise ",
"aussitôt conscient de mon rôle je me redresse m' efforce de cacher le rire en coin qui veut s' agripper à le mon visage et je salue et je me dépense en courbettes jusqu' à le ce que je me retourne alors seulement m' apparaît combien j' ai tort de me donner tout ce mal la musique et les honneurs étaient pour un autre un grand monsieur habillé de noir qui s' avance dignement derrière moi et va s' asseoir juste à la table ou ̀ j' avais l' intention de m' asseoir mais beaucoup ont vu ma méprise et je ne sais plus où me fourrer ",
"pour comble mes jambes s' empêtrent en fuyant dans l' habit de l' usurpateur dont les pans ont une longueur absolument exagérée je parviens quand même à le me glisser assez rapidement jusqu' à le tourniquet de la porte qui me rejette à la rue comme une bouche crache un noyau j' ai beau le savoir chaque fois que j' entre dans cette brasserie se renouvelle la même déplorable aventure suivant le même processus a me laisser croire que tel le président ou le ministre je suis attendu moi aussi —mais pour que se mêlent à les applaudissements risée et sarcasmes ocarina dans cet autre établissement public plus discret un café de le boulevard rochechouart —je sais aussi à l' avance ce qui se produira si je m' avise innocemment de m' y introduire ",
"quelques minutes après mon irruption l' unique accordéoniste posera son instrument et troussant ses manches annoncera d' une voix de stentor en articulant parfaitement mon nom! puisque monsieur est arrivé nous pouvons commencer ceci dit il sortira de sa poche un minuscule ocarina et le fera disparaître complètement dans les replis de sa figure bouffie si bien que les sons aigus et discordants qui mettront alors en branle l' assemblée auront l' air jaillis de ses doigts et je verrai avant même que l' une de les serveuses fermât la porte à le clé mon voisin de table gros homme à le moustache arrachant son col se jeter sur une de les petites femmes de le bar et fourrager dans ses jupes quelle honte! ",
"elle n' a pas plus de ans penserai-je un peu plus tard je remarquerai que l' affreuse vieille qui dès l' entrée m' avait décoché une œillade odieuse s' est glissée près de moi pour insensiblement par une suite de mouvements d' une extrême lenteur dégrafer son caraco et me montrer ses seins et je serai étrangement surpris qu' ils soient si ronds et si fermes famille grenouille quand je vais dîner chez les c' est une autre histoire ",
"le beau-père toujours seul à le converser subordonne l' intérêt de ses propos à la lenteur de son esprit le débit monotone de ses lèvres minces produit l' effet d' un bâillement enregistré à le ralenti et ses efforts pour s' exprimer deviennent tels que PROPN ne sort plus de sa bouche qu' un seul son pareil à un interminable coassement je me retourne inquiet de la fâcheuse impression que pourrait susciter chez les autres cette originale façon de parler mais mon ami n' y prête aucune attention trop préoccupé sans doute par la transformation dont témoigne son propre visage ",
"la bouche s' élargissant a entièrement envahi la mâchoire et les yeux sortis de les orbites paraissent n' être plus que posés sous les tempes comme des yeux d' écrevisse ou de libellule dirigeant mes regards vers la belle-mère je vois à sa place une placide tige fibreuse légèrement inclinée et surmontée d' une quenouille autour de nous les choses elles-mêmes mêlées les unes à les autres sont devenues semblables à l' eau stagnante baignant le pied de les roseaux j' essaie de me lever pour échapper à le cet enlisement lorsqu' une détente soudaine projette devant moi sur la table museau tendu courtes cuisses écartées madame littéralement métamorphosée en grenouille et je comprends pourquoi cette femme me fit toujours songer irrésistiblement à ces petits batraciens verts tachetés de noir qui vous lancent un regard rapide avant de sauter "
] | [
"elle l’ a prise d’ un geste nerveux c’ est mon frère l’ autre a hésité un instant —alors il faut le prouver il faut me montrer des papiers —je les ai oubliés ai-je dit ",
"–le conseil que vous me donnez et que je suivrai n’ en doutez pas me prouve que vous ferez votre possible pour les sauver et je vous en remercie je ne vous demande rien pour moi faites -moi conduire en prison j’ irai avec une seule amertume celle de voir que vous avez douté de moi costejoux paraissait ébranlé PROPN se jeta à ses pieds protestant de l’ innocence et de le patriotisme d’ émilien et suppliant l’ ancien ami de le sauver –je ne le puis répondit m. costejoux ",
"chez toutes les autres personnes elle agissait il est vrai comme s’ il en avait été ainsi; pour le plat le plus simple pour les fleurs les plus ordinaires elle ne se contentait pas de s’ extasier elle demandait la permission d’ envoyer dès le lendemain chercher la recette ou regarder l’ espèce par son cuisinier ou son jardinier en chef personnages à le gros appointements ayant leur voiture à le eux et surtout leurs prétentions professionnelles et qui se trouvaient fort humiliés de venir s’ informer d’ un plat dédaigné ou prendre modèle sur une variété d’ œillets laquelle n’ était pas moitié aussi belle aussi panachée de chinages aussi grande quant à les dimensions de les fleurs que celles qu’ ils avaient obtenues depuis longtemps chez la princesse mais si de la part de celle-ci chez tout le monde cet étonnement devant les moindres choses était factice et destiné à le montrer qu’ elle ne tirait pas de la supériorité de son rang et de ses richesses un orgueil défendu par ses anciens précepteurs dissimulé par sa mère et insupportable à le dieu en revanche c’ est e",
"ma femme m. de montreu longeait les couloirs les chambres et il implorait blanche es -tu là blanche réponds-moi il descendait remontait et il disait toujours et toujours avec plus d\\' inquiétude et de douleur ma femme ma femme ma femme ",
"à le moins qu’ elle n’ ait eu un secret!... dit en riant l’ aubergiste ah! mais par exemple il s’ est passé un fait curieux pendant la cérémonie –et lequel donc citoyen scévola répondit tu es très intéressant –oui fit le monstre en se rengorgeant mais j’ aimerais mieux ne pas avoir à le raconter ce que je vais te dire –pourquoi donc ",
"sans doute –l’ irlande n’ aura plus besoin de moi? –au contraire –alors comment pourrai -je la servir quand on m’ aura envoyé à le botany-bay –vous n’ irez pas –et vous resterez à le où vous nous serez bien plus utile ",
"le chevalier avait rabattu sa toque sur ses yeux et remonté le manteau jusqu’ à le nez mon frère! exclama sourdement une voix leva les yeux une femme murmura -t-il lucrèce le mouvement qu’ il fit découvrit un peu son visage ",
"mais presque chaque nuit elles reviennent avec une cruelle régularité toujours le même début effrayant et toujours la même fin consolante alors que vous dirai-je mon esprit frappé a suivi la pente vers laquelle il était entraîné je n’ ai plus vu de tranquillité et de salut que dans le renoncement à les choses de la terre et le don de moi tout entière à la grâce divine —mais demanda le jeune homme pourquoi cette idée préconçue envers des femmes que tu ne connais pas et qui ne peuvent être animées que des meilleures intentions à le ton égard? —je ne sais pas ",
"m. se montre pressé ayant grand besoin d’ une ménagère serez -vous témoin marnel –vous êtes un mauvais cœur je ne vous aurais jamais crue ainsi sylvie! s’ écria m. marnel exaspéré tenez je m’ en vais car je ne sais ce que je vous dirais mais souvenez -vous de ce que je vous ai prédit un soir à le paris l’ étincelle existait elle devait jaillir un jour sous l’ impression d’ un sentiment très vif et ce sentiment vous ne pouvez l’ étouffer quoi que vous tentiez isabelle j’ ai tout lieu de le croire a compris que son cœur appartenait à le cet autre cœur généreux et bon: voilà l’ explication de ce changement qui vous irrite tant votre obstination pourra la faire mourir mais si peu que je la connaisse je me doute qu’ elle n’ est pas de celles qui oublient .le vent attaquait avec furie la massive porte d’ entrée qui gémissait lamentablement ",
"les coupoles de la forêt s’ étalaient à l’ horizon dans leur éternelle mobilite et au-dessus de grandes buses planaient le bambin examinait toutes ces choses l’ une après l’ autre c’ était sa naissance intellectuelle il se roulait dans la terre sablonneuse ainsi que font les poules la tête ébouriffée son pied nu sorti de le sabot n’ ayant pour tout vêtement outre sa chemise de toile rude qu’ un pantalon rapiécé trop court par en bas trop long par en haut pendu à des bretelles de corde "
] |
monsieur nous répond dans notre langage puis à le olivier –vous êtes français monsieur je l’ avais deviné rien qu’ à le vous voir –mais sans doute monsieur je suis français et permettez-moi de me féliciter –mais c’ est moi à le contraire qui suis enchanté répondit le jeune homme en tendant la main georges deborde ajouta -t-il excusez-moi de me présenter moi-même | [
"et voici ma jeune femme angèle –je suis très heureuse monsieur de rencontrer un compatriote dit gracieusement cette dernière en tendant elle aussi sa petite main gantée olivier coronal se nomma à son tour –mais nous vous connaissons alors s’ écrièrent à la fois les époux olivier coronal l’ inventeur de la torpille terrestre parfaitement c’ est vous c’ est bien vous qui habitiez l’ année dernière le petit pavillon de les usines d’ enghien sans doute ",
"mais comment? –je vais vous expliquer dit la jeune femme nous habitons juste en face de l’ usine; et de nos fenêtres nous vous voyions sortir et rentrer chez vous –quelle surprise tout de même de se rencontrer ici angèle à le milieu de l’ amérique comme c’ est loin tout de même paris et enghien! –et vous allez jusqu’ à le san demanda l’ inventeur amusé par cette gaieté parisienne par les façons sympathiques de ces jeunes mariés qui semblaient s’ adorer et ne se quittaient pas des yeux ",
"–oui sans doute répondit deborde nous faisons notre voyage de noces c’est-à-dire que nous allons rejoindre un vieil oncle à le moi à le saigon le bonhomme qui n’ a pas d’ enfants commence à se sentir fatigué en apprenant mon mariage il a eu l’ idée de m’ appeler auprès de lui pour lui succéder à la tête de sa maison de commerce et ma foi nous avons pris le chemin de les écoliers ",
"nous avons visité le canada et les chutes de le niagara les connaissez -vous monsieur coronal? olivier dut avouer qu’ il ne les avait jamais vues –quel spectacle monsieur continua le jeune homme j’ en suis encore émerveillé ",
"figurez -vous une marche d’ escalier de mètres de haut et d’ un kilomètre de long le niagara tombe de là-haut les mots ne suffisent plus pour décrire cette énorme masse d’ eau qui se précipite dans le vide on a calculé qu’ il passait toutes les heures millions de tonneaux d’ eau par les cataractes monsieur est -ce que cela ne donne pas le vertige ",
"il s’ interrompit pour allumer un cigare –et vous ne croiriez pas reprend -il que ma femme a voulu à le toute force descendre en bas sous les chutes une vraie folie où nous avons manqué de laisser notre peau on nous a fait revêtir un vêtement imperméable des chaussons de feutre un capuchon qui nous permettait à le peine de respirer nous avions l’ air de monstres jaunes ",
"vous dire ce que nous avons maudit la destinée pendant cette excursion je suis encore étonné de me retrouver vivant il faut tout d’ abord descendre par un escalier en spirale qui menace de s’ effondrer sous nous et près de lequel se balance un écriteau: ne vous aventurez pas dans les endroits dangereux le conseil est à le moins tardif car déjà le guide nous fait signe de le suivre sur une corniche taillée à le même la falaise et à le peu près praticable encore puis on redescend l’ eau commence à le nous aveugler ",
"on ne voit plus rien ni sentier ni escalier des pierres dégringolent sous vos pieds on pénètre dans un gouffre béant d’ écume ce sont les chutes que l’on traverse si nos guides qui semblaient être là-dedans aussi à le leur aise qu’ en haut ne nous avaient pas saisis et presque portés nous n’ aurions jamais revu la lumière ",
"mais ce n’ est pas tout il fallait s’ avancer de nouveau l’ eau ruisselait sur nous en véritable nappe nous nous sentions comme fous asphyxiés sans pouvoir attraper à le vol un peu d’ air tellement les chutes l’ entraînent violemment noyés assourdis par des clameurs des grondements infernaux affolés congestionnés nous arrivâmes enfin dans la grotte de les quatre-vents "
] | [
"mais il croyait voir fréquemment avec un rien d’ humiliation que ce n’ était pas de sa personne de le véritable amédée ripois qu’ elle pouvait s’ éprendre mais bien de l’ idéal qu’ il incarnait pour elle et qui était à le vrai dire assez confus elle était francomane comme certains français sont anglomanes avec une foi touchante son pays et son milieu ne la contentant pas elle avait reporté ses aspirations embrouillées de jeune fille sur un autre pays et un autre milieu qu’ elle connaissait moins et qui gardait ainsi tout son prestige lorsque le fruit de ses premières et timides tentatives littéraires lui avait été renvoyé par les magazines elle s’ était dit avec un mépris amer qu’ elle aurait dû s’ y attendre ces publications n’ étant faites que pour des romans vulgairement sensationnels ou des historiettes mièvres et quand plus tard des revues d’ une classe plus élevée refusèrent également ses envois elle embrassa dans la même rancune tout ce qui était anglais langue littérature et théâtre un peuple de boutiquiers songea -t-elle et comme elle savait mi",
"j’ ai plissé les yeux sur les champs en pente douce leur ondulation infinie sur les oliviers vert-de-gris et les chemins de terre où cahotent les voitures à le cheval sur l’ aridité et la poussière sur les têtes de les femmes doucement secouées sous les ombrelles noires accablées de chaleur regards perdus dans le paysage sur cet effritement de tout j’ ai entendu de nouveau les aboiements de le chien préféré et le rire d’ PROPN lors de le dîner à la table de le prince ce rire de gorge excessif et sexuel d’ une durée obscène ce rire qui pulvérisait la bienséance d’ une société pétrifiée cassait l’ ordre social comme un son trop aigu brise un verre de cristal un rire en forme d’ exécution et aussi j’ ai revu le bal la grande scène de le bal chez les ponteleone et cette nuit -la je l’ ai vue différente à la fois plus radicale et plus cruelle ",
"que vous y gagniez le succès immédiat qu’ importe? les racines de votre âme seront suspendues dans le vide sur le sol rongé par le mensonge je ne vous parle plus en adversaire nous sommes sur un terrain supérieur à le nos dissentiments même si dans votre bouche votre passion se pare de le nom de patrie il est quelque chose de plus grand que la patrie c’ est la conscience humaine il est des lois que vous ne devez pas violer sous peine d’ être de mauvais italiens ",
"elle l’ invita à s’ asseoir sur celui-ci et elle resta debout derrière le bar elle le prévint tout de suite qu’ elle ne pourrait taper qu’ une dizaine de pages par semaine bosmans lui dit que cela n’ avait aucune importance et que c’ était mieux comme il consacrerait plus de temps à les corrections et de quoi s’ agit -il elle avait posé verres sur le bar et y versait de le whisky bosmans n’ osait pas refuser il s’ agit d’ un roman ah vous êtes romancier il ne répondit rien s’ il avait dit: oui il aurait eu l’ impression d’ être un roturier qui se présente sous de faux titres de noblesse ",
"sa chance se nomma une deuxième fois furasse il retrouva son capitaine à le cours d’ une revue de routine à la caserne ils se tombèrent dans les bras après le salut réglementaire furasse était officier sas avec des tâches officielles d’ administration générale tendant à le mettre à le terme la population musulmane sur un pied d’ égalité avec la française donc les sas existaient une lumière enfin! l’ officier fit des pieds et de les mains pour que romillat lui fût affecté à le sein de son staff ",
"cela suffisait pour que je me sentisse tout reposé aurais bien étonné ma mère qui ne pouvait comprendre l’ assiduité de m. de charlus chez les verdurin si je lui avais raconté précisément le jour où avait été commandée la toque d’ albertine sans rien lui en dire et pour qu’ elle en eût la surprise avec qui m. de charlus était venu dîner dans un salon à le grand-hôtel de balbec l’ invité n’ était autre que le valet de pied d’ une cousine de les cambremer ce valet de pied était habillé avec une grande élégance et quand il traversa le hall avec le baron il fit homme de le monde à les yeux de les touristes comme aurait dit saint-loup même les jeunes chasseurs les lévites qui descendaient en foule les degrés de le temple à ce moment parce que c’ était celui de la relève ne firent pas attention à les arrivants dont l’ un m. de charlus tenait en baissant les yeux à le montrer qu’ il leur en accordait très peu il avait l’ air de se frayer un passage à le milieu d’ eux ",
"–vous avez été vu à le moment où vous commettiez le crime –moi? on m’ a vu? qui cela témoins une femme une petite fille –une femme une petite fille PROPN dit roger en riant et comme soulagé qui me tranquillise et qui va vous prouver enfin que je suis innocent cette femme petite fille ont vu l’ assassin faites -les donc venir devant moi et qu’ elles me\\n' regardent elles vous diront si elles me reconnaissent ",
"non la morphine ne saoule pas rassurez -vous elle débrouille même assez bien le cerveau je lui demande ce que vous demandez probablement à la prière l’ oubli pardon lui dis -je on ne demande pas à la prière l’ oubli mais la force la force ne me servirait plus de rien il a ramassé par terre la poupée de chiffons l’ a placée soigneusement sur la cheminée ",
"la victime n’ était pas le premier venu sans le vouloir je m’ étais attaqué à un gros bonnet outre un petit plan de le parc de saint-cloud l’ allée par laquelle je m’ étais enfui le massif de fleurs les amoureux le marchand de glaces la victime et moi marqués d’ une croix le journal publiait la nécro de le mort un vrai panégyrique ancien vice-président de le sénat ancien ministre des finances ",
"elle l’ offrit à le constantin dans le fond de sou cœur mais personne n’ en eut connaissance car les résolutions d’ ariadne étaient un secret entre elle et sa conscience PROPN était loin de rêver ce sacrifice aussi loin de le rêver que d’ en soupçonner la cause il allait et venait comme un maître dans le cœur de l’ orpheline sans s’ en apercevoir car il avait dit l’ expression exacte de sa pensée il l’ eût voulue sa sœur et rien de plus il l’ eût voulue sa sœur parce qu’ elle aimait olga et qu’ il était amoureux fou de la jeune princesse orline olga tout en marivaudant pour ne pas perdre ses droits n’ était pas d’ humeur à se laisser entraîner dans une coquetterie réglée "
] |
la la! quel temps de chien m’ écriai-je employant afin de l’ amorcer cette langue familière il fait presque aussi froid que dehors ici a pique il ne souffla mot mais ses épaules agitées à le ou reprises exprimèrent clairement son idée: pince mais voilà le moindre de mes soucis | [
"un tremblement père lenfumé dis -je à le mon tour à le tavernier et tasses l’ une pour monsieur l’ autre pour moi le diogène ému de cette offre eût-on dit se laissa choir sur un escabeau puis croisant les jambes et tambourinant de ses doigts sur le comptoir d’ étain il me considéra de pied en cap en silence et d’ un œil éveillé qui s’ aiguisait de seconde en seconde fit -il tout à le coup il avait lancé son pardieu! comme autrefois archimède à le syracuse avait dû pousser l’ eurêka! ",
"–oui oui! reprit -il en se carrant on a quelque expérience et j’ en suis sûr à le présent mon bonhomme nous sommes de la même souche je parierais un tonneau contre une chopine moi vieux raisin! vous dites –eh! je dis je dis que vous et moi c’ est la même chose a coup sûr vous en êtes un! c’ est clair un quoi? un ténébreux un lunatique un nocturne est -ce que ç a ne se devine pas à la coupe ",
"il restait là devant moi la bouffarde à le bec et le bec barbouillé de jus de nicotine je me divertis de sa mine il s’ égaya de la mienne et puis; –si nous carambolions –oui nous trinquâmes –allons avouez poursuivit -il que vous êtes un rôdeur de nuit et que vous les aimez les étoiles ",
"rien non rien de plus gentil que ces mignonnes moi quand je flaire le ruisseau je les y vois luire et des fois il me semble que je vas les y cueillir avec mon croc chiffonnier et poète lyrique le quidam était intéressant en vérite je l’ écoutais avec plaisir parler à le bâtons rompus m’ ingéniant à le dégager une idée nette de ses paroles dont le tour elliptique invitait ma pénétration oh! certes il avait bien raison de prétendre qu’ il avait du vice ",
"il me trompait sans cesse par des voltes et des feintes et se dérobait quand je croyais le saisir enfin après maints nouveaux rouges bords absorbés gaiement de part et d’ autre: camarade si vous allez de mon côté dit -il nous pouvons encore jaspiner un brin pour l’ heure je renquille la besogne m’ escortez -vous? –volontiers de le revers de sa main à les doigts spatulés il essuya ses lèvres humides de vin et de rogomme ensuite rechargea sa hotte ralluma son fanal et tirant sur ses sourcils son feutre amolli par l’ usure: y sommes-nous fit -il; oui! décampons alors ",
"sortis de chez le liquoriste nous traversâmes la rue saint-honoré les halles et suivîmes la rue rambuteau jusqu’ à le boulevard de PROPN arpentant à le grands pas et barbotant dans la neige maculée que des balayeurs officiels amoncelaient à la hâte le long de les trottoirs la jugeotte pensif ne desserrait pas les dents en vain le harcelai-je de questions pour toute réponse il grognait tout à le coup à le milieu de le boulevard que nous remontions côte à le côte tournant le dos à la seine il leva la tête à le ciel et poussa rasséréné longs soupirs de satisfaction la bonne heure dit -il à le présent le couvercle de la grande marmite s’ éclaire mon fils! ",
"si nous regardions un peu les perles qu’ en pensez -vous les perles –oui les luisantes de là-haut –impossible de les découvrir à le travers la brume je les vois bien sacré moi tenez! tenez voici vénus voilà puis bergère et la grosse-ourse et toute la séquelle ",
"eh bien vrai la main sur l’ âme vrai comme je vous le serine il vaut mieux être mangé des sangsues et des vers que d’ être aveugle aveugle je m’ entends il ne s’ agit pas des yeux de la caboche il s’ agit attendez il s’ agit comment vous dire ça vous savez bien vous il s’ agit torgnoles il s’ agit de ces prunelles de l’ esprit qui distinguent de si belles choses de ces prunelles que nous avons nous nous seuls les sans-façons nous les sans-culottes nous les feignants nous la crème de les bons ",
"songer à le ceci à le cela à le rien à le tout voguer à le caprice de les zéphyrs en avant en arrière à le droite à le gauche ici partout ailleurs sans se presser doucement à la paresseuse s’ écouter danser le cœur roucouler l’ esprit enfin fainéanter je vous le dis et vous le redis: voilà la liberté voilà le plaisir; et c’ est ç a qui vaut mieux que de faire de la politique assurément j’ étais très loin de m’ attendre à le cette singulière finale que je relevai d’ importance des mercuriales grommela -t-il vous y trempez donc par hasard vous dans les immortels principes de la la! la belle ouvrage de quoi de quoi de quoi?. vous aimez donc les blagueurs ceux qui sans cesse roucoulent: tout pour nos frères et qui ne ruminent que pour eux "
] | [
"on les regardait quelquefois on les saluait d' autres fois on détournait la tête comme si on ne les avait pas vus mais personne ne leur parlait et cependant c' était l' heure où le monde de rome se trouve dans le corso se rendant à le pincio et à la villa borghèse ou bien en revenant aurélien avait cru que michel s' arrêterait à la place de le peuple et qu' ils se sépareraient la il commençait à le être inquiet de le rôle qu' il jouait car il suffisait d' un sourire ou d' un mot pour que michel souffletât celui qui se serait permis cette marque de mépris et la perspective d' être témoin dans un pareil duel n' était pas faite pour le rassurer mais PROPN voulait se montrer à le pincio et il était trop heureux d' avoir un second pour l' abandonner ainsi ",
"c’ est parce que je suis pauvre elle ne pleura pas longtemps la colère l’ oppressait et étouffait la douleur elle s’ assit devant l’ instrument plaqua accords fermes et prolongés puis entama l’ éternel solfège l’ éternel solfège lui parut écœurant jusqu’ à le dégoût elle s’ arrêta ferma le livre et laissa tomber ses mains inertes voilà qu’ elle n’ aimait plus le chant à le présent? ",
"elle devra parler expliquer elle pourra mentir s’ inventer une histoire trouver une raison qui justifierait qu’ elle reste auprès d’ eux mais est -il certain qu’ ils ne finiront pas par la reconnaître peut -elle dire avec certitude qu’ aucun de ces bergers n’ est le père de son fils elle ne se souvient plus de son visage elle a chassé tout cela de sa mémoire mais peut-être qu’ eux la reconnaîtront la menace est encore là lorsque les moutons s’ éloignent elle pique son cheval pour poursuivre sa route mais dès que le hameau de sharfakoup est en vue elle descend de selle monte un peu à le flanc de colline jusqu’ à le dominer les fermes et s’ arrête ",
"à le bientôt mon cher allais je profite de ce que tu es à le honfleur pour te prier de me rapporter un gros coquillage avec cette inscription souvenir de biarritz ton vieux franco-russe narcisse lebeau sois tranquille mon vieux lebeau tu auras ta conque te souviens -tu l’ année dernière quand je suis revenu de belgique et que je t’ ai rapporté un bouchon sur lequel j’ avais fait graver ces mots souvenir de liège on était jeune alors ",
"c’ est impossible de le savoir le seul indice si l’on peut parler d’ indice c’ est que le tiroir de la table de nuit a contenu un revolver et que celui-ci n’ y est plus PROPN ne tue pas une vieille femme de sang-froid pour un revolver on ne fouille pas non plus l’ appartement plusieurs fois pour mettre la main dessus —mangeons ils dînèrent en tête à le tête devant la fenêtre ouverte sans faire marcher la télévision ",
"mais sacrebleu! ouvrez donc répéta -t-il en secouant vigoureusement la porte vous restez tapis comme des goélands dans le creux d' un rocher on ouvrit chapitre la bonne aventure la sorcière dit à le pirate: bon capitaine en vérité non je ne serai pas ingrate et vous aurez votre beauté dis-moi la bonne aventure ",
"un temps long s’ écoula j’ entendis des bruits de sabots sur le bois de le plancher à le loin le canon continuait de gronder puis enfin la porte s’ entrouvrit je distinguais mal l’ homme que j’ avais en face de moi comme il devait lui aussi mal me voir ",
"des cris frénétiques de vive l’ empereur! vive le commandant accueillirent cette harangue –le tambour tira majestueusement son sabre fit ranger sa petite troupe en colonne et commanda le départ les vétérans pleins d’ ardeur partirent de le pied gauche et jean-pierre les bras croisés sur la poitrine et la jambe de bois en avant les suivit de le regard jusqu’ à le ce qu’ ils eussent disparu derrière l’ esplanade après avoir gravi les pentes boisées de le homberg qui dominent les villages de PROPN de véchenbach et de la petite troupe de fargès avait fait halte sur le plateau de la roche-creuse il était environ heures de le soir ",
"car après la mort de m. de lanval que de fausses spéculations avaient ruiné elle avait convoqué tous ses créanciers et n’ avait reculé devant aucun sacrifice pour les solder elle y avait employé même sa dot malgré les conseils de sa famille qui l’ accusait de vouloir réduire son fils à la misère mais elle répondait qu’ elle aimait mieux voir son fils pauvre que de laisser une tache sur la mémoire de son père ces arrangements terminés elle avait quitté les beaux quartiers et son brillant hôtel pour venir se confiner dans une rue presque ignorée de le faubourg saint-germain elle s’ était arrangée de manière à le vivre le plus économiquement possible avec les faibles revenus qui lui restaient et ce n’ était qu’ à le force d’ ordre de soins attentifs et d’ épargnes intelligentes qu’ elle était parvenue jusque -là à le joindre les bouts ",
"sur un signe de son doigt les génies se mettaient à le défiler en sautillant devant elle de ses vieilles mains elle leur tendait l’ étoffe fée et la flanelle et chacun en passant feignait de faire un point avec son aiguille géante mlle fusée le premier sujet exécutait de vrais prodiges elle avait pour cavalier l’ élégant crinière et à le eux ils abattaient toute la besogne "
] |
elles disent toutes la même chose a mon tour je me mis en communication avec la sibylle elle tressaillit à le mon contact et sans que je l’ interrogeasse vous êtes ici entourée de votre malheur prononça -t-elle entre ses dents trahie abandonnée accusée de meurtre condamnée parce que vous êtes venue dans cette maison | [
"qu’ a -t-elle dit? me demanda elisa à le lieu de lui répondre je lui saisis la main et je l’ entraînai dehors après avoir jeté mon louis sur la table mme mutel s’ essuya le front et s’ arrêta elle était plus pâle qu’ une morte la sueur découlait de ses tempes moi j’ écoutais stupéfaite ",
"mon coeur se serrait comme à le pressentiment d’ un grand malheur comme elle ne poursuivait point je demandai: et ces terribles prédictions se sont -elles réalisées en partie me répondit -elle vous allez voir elle reprit après un court silence: un homme sortit de la maison derrière nous je ne le remarquai point ",
"il nous suivit jusqu’ à la rue PROPN où je demeurais ce fut PROPN qui me dit cela elle était ivre de joie cette pauvre fille et répétait sur tous les tons je mourrai femme d’ un millionnaire a dater de ce moment chaque fois que je sortais je rencontrais sur mon chemin un homme de grande taille bizarre dans sa mise et d’ une remarquable beauté les regards de cet homme me blessaient ",
"il ne m’ adressait jamais la parole mais la nuit éveillée ou endormie je le voyais toujours à le mon chevet à le commencement de je fus reçue sage-femme je pris pour aide elisa qui n’ avait pu passer ses examens et qui était dans la misère a cette époque je fus plus d’ an sans voir mon mystérieux persécuteur ",
"mais son image était là il avait fait sur moi une impression telle que je ne fus pas un seul jour sans penser à le lui dans les campagnes on croit à les sorts jetés c’ était comme un sort. un jour à la fin de l’ année un domestique en livrée me demanda il fut introduit ",
"monsieur brodard-peyrusse me dit -il mais qu’ avez -vous donc suzanne! s’ écria ici mme mutel en voyant que je chancelais sur mon siège brodard-peyrusse connaissez -vous donc aussi ce nom? avez -vous su deniandai -je à le lieu de répondre quel fut le sort de cette somnambule marie-caroline oui marie-caroline renaud on m’ a dit répliqua mme mutel que cette femme avait disparu ",
"disparu comment? on ne m’ a pas dit comment je baissai les yeux mme mutel rapprocha son siège de le mien je crois que vous aurez quelque chose à le me dire quand j’ aurai fini miss suzanne? oui répliquai -je aussi à le voix basse j’ aurai quelque chose à le vous dire mais sous le sceau de le secret ",
"elle pensa tout haut: je suis peut-être plus malheureuse encore que je ne le crois ce que j’ ai à le vous dire répondis -je à cette question indiscrète ne vous regarde pas continuez je vous en prie le domestique en livrée reprit -elle me dit m. brodard-peyrusse a chez lui une femme de charge en mal d’ enfant il réclame les soins de madame je ne connaissais même pas de nom m. brodard-peyrusse je demandai qui c’ était qui c’est! se récria le valet offensé ",
"mais c’ est m. brodard-peyrusse l’ ancien médecin celui qui a ce grand hôtel rue des mathurins un de les hommes les plus riches de paris ma clientèle était à le faire je pris mon châle et mon chapeau la voiture de m. brodard-peyrusse était à le ma porte j’ y montai ce fut dans un palais qu’ on m’ introduisit "
] | [
"nous voulons voir cela le nain agita sa main avec dignité pour rétablir le silence puis il étendit ses doigts vers la rive normande la foule qui suivait chacun de ses gestes tourna les yeux de ce côté tout le monde put voir dans un nuage de poudre le long de les bords de le couesnon une troupe de cavaliers dont les armes étincelaient à le soleil ",
"son type d’ homme était conventionnel il était grand musclé poilu et doté d’ un rire franc une seule chose la révulsait dans le corps c’ était les ongles de les pieds difficiles à le admettre déjà chez la femme elle avait un budget conséquent pour se les faire soigner limer poncer mais qui étaient chez le garçon le signe de le sauvage elle sentait confusément que son franchissement à le venir dépendrait de son acceptation de les ongles de les pieds donc victoire chercha le corps mieux que frère qui serait aussi âme plus que sœur ",
"lui il le savait déjà mais les cultureux ont toujours un mal fou à le enregistrer ce genre d’ arguments pour leur faire comprendre julien ressort toujours l’ exemple de le sport c’ est pareil les sportifs veulent toujours vous embarquer vous convaincre que c’ est bon pour vous alors qu’ on ne leur a rien demandé qu’ on était peinard à le vider des sachets de tacos en regardant les coups en vidéo il pleut julien attend des bus à l’ abri dans des cabines téléphoniques improbables placées à le hasard le long d’ une route où passent des poids lourds et des paysans en break la ",
"il faut longtemps pour faire un squelette répondit -il le front plissé pour le moment lognon est encore sur un lit d’ hôpital de qui parlez -vous qui a un si drôle de nom un inspecteur —celui qui a été attaqué cette nuit —êtes -vous sûre madame que vous étiez dans votre chambre à le moment de le coup de feu plus exactement des coups de feu —je crois monsieur maigret intervint que cette fois vous allez trop loin dans ce cas répondez-moi vous-même mme consacre une partie de son temps à la peinture en particulier de nombreuses soirées qui se terminent souvent tard or je la trouve dans un atelier à le peu près vide ",
"s’ il entend sonner les glas pour des funérailles vite il prend son chapeau et se rend sur le perron de l’ église pour rencontrer les vivants qui font escorte à le mort les vivants qu’ il a connus et qui lui rappellent le temps ou ̀ il était réellement un homme le temps où il travaillait les jours de marché il se rend sur la place publique pour causer avec les cultivateurs il s’ informe des gens des récoltes des travaux de le prix de les produits depuis ans il souffre en silence jamais il n’ a voulu retourner voir la vieille maison s’ est écoulé sa vie mais depuis quelques jours la tentation est trop forte et ce matin il n’ y tient plus ",
"PROPN dit moi on parie on roule et le soir tombe avant que personne ne gagne: elle est à le kilomètres en ligne droite on aperçoit aussi de hautes montagnes qui sont à le plusieurs jours de voyage on distingue parfaitement la limite de la neige dans cette fournaise et de le roc ",
"chaque dimanche ils faisaient leur entrée vers heures et demie de le soir ils étaient ou parfois plus ils parlaient bruyamment et le patron les traitait avec une amabilité respectueuse la fille était assise à le leur table très droite et toujours à le côté de le blond en veste de chasse elle ne disait pas un mot ",
"c' était un jeune receveur de l' enregistrement déjà bedonnant un peu bouffi de figure frisé et jouissant d' un teint rose mon ancienne amie prétendait autrefois sur la balançoire qu' elle n' épouserait jamais qu' un grand garçon pâle à le visage coupé d' une longue moustache noire ou tout à le moins châtain foncé elle s' accommodait pourtant de celui-ci ils s' asseyaient côte à le côte et se touchaient souvent les mains ils se regardaient avec des yeux de braise ",
"un plus grand nombre de noirs indigènes y sont morts de faim et de misère on y trouve quelques arbres peu élevés ce sont des maalys sorte d’ eucalyptus à le feuillage coriace et toujours vert qui croît dans les pays les plus stériles on n’ y rencontrait que de rares ruisseaux encore dans cette saison de l’ année étaient -ils desséchés pour la plupart ou bien ils avaient des eaux salées que l’on ne pouvait boire ",
"mon cher ami dit emeraude en se penchant vers m.defromentin savez -vous bien que si vous veniez à le tuer PROPN vous pourriez bien tuer madame de le même coup mon dieu –je veux donc à le tout prix empêcher cette rencontre mon cher fromentin –mais PROPN que j’ aime comme un frère est intraitable il veut me forcer à le violer un serment "
] |
il ne s’ agit que de faire jaillir ce qui est enfoui chez l’ un et de condenser ce qui est vaporisé chez l’ autre c’est-à-dire persévérer et attendre j’ attendrai et je persévérerai les puits artésiens ne sont pas inventés pour rien ils nous apprennent qu’ il y a des enfants dont les facultés sont à le fleur de terre tandis qu’ il y en a d’ autres chez qui il faut fouiller comme à le grenelle à le mètres pour faire jaillir la source eh bien | [
"je vais continuer à le perforer la caboche de mon aîné et quant à l’ autre je me rappellerai mon métier de jeune fille je courrai après mon papillon jusqu’ à le ce que je l’ attrape ainsi fit -elle la tendre et vaillante femme et pendant plusieurs années elle servit d’ institutrice et de répétitrice à ses garçons leur faisant redire fois la leur apprenant pendant plusieurs mois de suite le même fait d’ histoire la même règle de grammaire et répétant à le ceux qui la plaignaient ou l’ admiraient je ne fais que mon devoir ce n’ est pas leur faute à ces pauvres petits s’ ils sont ainsi c’ est moi qui les ai mis à le monde comme cela c’ est à le moi de corriger mon œuvre tant de soins eurent leur digne loyer l’ aîné se réveilla le premier et le moment de son réveil fut l’ époque de sa première communion ",
"ces habitudes d’ examen intérieur de bonnes résolutions d’ efforts pour s’ améliorer profitèrent à l’ intelligence comme à le caractère et à le cœur l’ enfant s’ accoutuma à le vouloir et s’ associa pour ainsi dire à sa mère afin de percer l’ enveloppe qui lui cachait à le lui aussi ses propres facultés une fois que l’ ouverture faite eut permis de voir clair dans ce cerveau et de passer en revue ce qu’ il renfermait on y trouva un esprit assez solide une puissance d’ attention assez rare et une grande ténacité dans l’ effort la compréhension ne se distingua pas d’ abord par une grande vivacité mais quand on lui laissait le temps elle arrivait à le but sans trop dévier ",
"chose étrange la mémoire PROPN s’ éveilla toujours un peu lente mais sûre enfin avec l’ adolescence les facultés d’ imagination apparurent à le leur tour et se révélèrent avec une certaine ardeur confuse mais intense que j’ appellerai un feu sombre que sera ce jeune homme quand il deviendra homme s’ éle ̀vera -t-il au-dessus de les régions moyennes ",
"nul ne peut le dire mais ce qu’ on peut affirmer dès aujourd’hui c’ est qu’ il aura une tête bien faite un esprit sensé une intelligence capable de se proposer un but et de l’ atteindre enfin ce sera un homme a qui le devra -t-il? a sa mère elle l’ aura créé fois ",
"la besogne n’ est pas aussi avancée avec l’ autre d’ abord il est encore bien jeune ans à le peine pourtant le progrès a commencé il sent son infirmité et voudrait la combattre je l’ ai entendu une fois s’ écrier de le haut de l’ escalier d’ une voix maman! maman! viens la mère y court ",
"que veux-tu? viens m’ empêcher de perdre mon temps lui dit -il avec un déluge de larmes car il appartient à la tribu de les pathétiques ce n’ est pas ma faute et il sanglotait tout en parlant je cherche venatio dans le dictionnaire je trouve chasse et alors à le lieu de penser à ma version je pense à la chasse la mère alors s’ assied auprès de lui lui met son papier bien droit sur son pupitre l’ empêche de lever la tête de manger sa plume de donner des coups de pied à la table de se dresser tout debout sur sa chaise contraint enfin son corps à l’ immobilité parce que c’ est toujours son corps qui en remuant entraîne son esprit le condamne à le tête-à-tête à le vis-à-vis avec son cahier et après tous ces préliminaires l’ amène quelquefois à le produire ou phrases qui se suivent xviii je l’ ai vue pourtant l’ autre jour redescendre désolée de la classe d’ étude il est stupide ",
"me dit -elle c’ est fini! il est stupide je viens d’ assister à sa leçon de grammaire latine une phrase que son maître lui a expliquée hier une règle qu’ il a apprise fois il ne la sait plus ",
"il ne la comprend plus il nous regardait comme si on lui parlait hébreu et pourtant reprenait -elle tout à le coup avec énergie non! non il est impossible qu’ il n’ y ait pas quelque chose dans ce follet-là son impuissance d’ apprendre n’ est pas seulement de l’ ineptie l’ imagination y a sa part ",
"il ne comprend pas son epitome parce qu’ il pense à le tout excepté à l’ epitome les oiseaux le jardin la rivière la natation les animaux de la basse-cour tout cela fait trop de bruit dans sa cervelle pour qu’ il puisse entendre la voix calme de l’ étude mais il l’ entendra je ne crois pas que jamais j’ en puisse faire ni un homme d’ affaires ni un négociant; mais il y a une goutte de lumière sur ce front "
] | [
"ce fut en rentrant d’ une de ces longues promenades qu’ il rencontra devant l’ institut son ancien ami de collège qui avait obtenu un joli succès de camaraderie à le dernier salon comment c’ est toi! s’ écria le peintre ah! mon pauvre laurent je ne t’ aurais jamais reconnu tu as maigri je me suis marié répondit laurent d’ un ton embarrassé ",
"dès lors il était perdu décidé à ne pas reculer d’ une ligne panache tenait bon et soudain en parant un coup droit il enfonçait son épée dans la cuisse de le malheureux fléchissait aussitôt malédiction gémissait -il faiblement et il tombait mort ",
"je le trouve beau agile attirant maître de son fauteuil roulant un char à le voile qui glisse sur la crête de mes rêves elle lui fait bien remarquer sa nouvelle dépendance le besoin vital de sa progéniture contre lui en opposition elle n’ a jamais pitié de l’ homme de le père de le malade aucun de ses attributs ne lui fait perdre pied elle est sur sa terre plantée dominante sans drapeau blanc en guerre ouverte chaque détail devient une humiliation un atout la prothèse la tenue le pot de chambre la somme de les médicaments à le ingérer la nourriture spécifique elle délègue les tâches agite juste une boîte d’ aiguilles pour l’ effroi de le bruit l’ annonce de la douleur elle est très forte et s’ épaissit de plus en plus dans la décision de ne rien laisser paraître rester d’ acier et d’ acide ne pas baisser la garde s’ intoxiquer jusqu’ à le bout se venger elle lui en veut j’ ignore le contenu de ses griefs j’ admire le contenant une femme raide à le pied de l’ escalier qui tend des fils des entraves à l’ homme en vaisseau gris ",
"il y a du nouveau! voila c’ était bien d’ PROPN faisait une rencontre inouïe il subissait l’ épreuve de la photographie par une femme blonde de surcroît et devenait inopinément quelqu’un de comparable à le caporal-chef mogadem et heures plus tard c’ était ibrahim qui avait de le nouveau à le lui apprendre! j’ ai une chamelle qui va mettre bas à le puits ",
"mais son esprit? avait -elle appris quelque chose? un autre enfant un fils donnait enfin satisfaction à son mari qui ne s’ était rapproché d’ elle que pendant un temps assez court elle rencontrait sa vie soudain prenait une autre couleur maigret était prêt à s’ apitoyer puis se répondait à le lui-même —ce n’ en est pas moins la petite fille à les yeux innocents qui a créé le drame et qui depuis le vendredi soir s’ était comportée avec un sang-froid surprenant il faillit commander un autre whisky décida que non et quelques instants plus tard il atteignait en ascenseur le quatrième étage PROPN lui ouvrit la porte de le salon ",
"un même cri d’ épouvante leur échappa à le tous à le midi un peu à le gauche une immense lueur rougissait le ciel; plusieurs couches de fumée épaisse et stagnante dont la couleur rouge de les bords allait se dégradant jusqu’ à le noir le plus impénétrable encadraient cette lueur c’ était évidemment un sinistre d’ une étendue exceptionnelle un de ces désastres qui font époque un brouhaha comparable à le murmure lointain de la mer venait maintenant jusqu’ à le eux ces vieilles-halles vaste bâtiment en colombage de date très-ancienne avaient la forme d’ un carré long; à le centre était une cour; autour de cette cour régnait une sorte de cloître ",
"ses assiduités auprès de mmedemontbazon augmentèrent il passait souvent les nuits à le jeu ou avec elle elle s’ en servait pour ses affaires une jeune veuve a besoin de ce secours cette familiarité fit bien de les jaloux on en pensa et l’on en dit tout ce qu’ on voulut peut -être trop ",
"sa mère s’ approcha d’ elle; elle l’ avait entendue nous avons de bonnes nouvelles de votre père dont nous étions fort inquiets dit -elle en les embrassant le front de son fils se dérida il comprenait les simples paroles de sa mère ",
"le greffier âme damnée de lucrin ayant su par ce dernier qu’ il avait dans nicodème une excellente vache à le lait ne se ménagea pas non plus il pensa qu’ une forte saignée à la bourse d’ autrui ne lui nuirait pas plus à le lui-même qu’ à ses honnêtes amis et il ne s’ en fit pas faute maître robillard reçut donc sur une feuille de papier timbré le montait de les sommes dues à l’ enregistrement c’ était la bagatelle de fr. lorsqu’ il se présenta pour acquitter la somme on lui fit remise des et il se confondit en remercîments pour une attention si délicate ",
"je suis sûr que de loin et dans la nuit on va nous prendre pour fiancés bien amoureux l’ un de l’ autre .tout en parlant et en agissant pierre avait marché et millette se sentant frapper à le visage par l’ air frais de la rue comprit qu’ ils étaient sortis de l’ allée elle respira avec plus de facilité.– oui oui dit pierre à le qui rien n’ échappait voilà la respiration qui nous revient; à le reste nous en avons besoin nous avons une trotte à le faire mais quoique le bandeau qui couvrait ses yeux empêchât la pauvre femme de rien distinguer autour d’ elle elle reconnut que son mari usait des plus grandes précautions pour traverser la ville il ne s’ engageait jamais dans une rue nouvelle avant de l’ avoir attentivement explorée de le regard; les haltes étaient fréquentes souvent le bandit tournait brusquement faisant volte-face et revenant sur ses pas comme si quelque danger inattendu se fût dressé sur sa route quant à le millette commençant à le craindre que son mari n’ eût l’ intention de se débarrasser d’ elle elle paraissait en proie à des angoisses terribles "
] |
il n’ en savait rien mais il en comprenait assez pour éprouver le besoin de se venger cette mésaventure était la suite de la première en envoyant pondre furtivement ses amours dans ce nid qu’ elle avait si gaiement refusé edmée ne faisait que prolonger son éclat de rire c’ était une vraie farce de coucou qu’ elle lui avait jouée et wilmer se sentait aussi grotesque qu’ un rouge-gorge trouvant installé dans son domicile un intrus de l’ ordre de les grimpeurs | [
"se venger mais comment ce n’ était pas chose facile détourner les amants d’ edmée ou tout à le moins quelques-uns d’ entre eux à le profit d’ atala cette revanche lui semblait maintenant bien anodine sans compter qu’ elle favorisait cette autre coquine il lui fallait des représailles plus sérieuses une vengeance qui atteignît edmée dans ses sentiments les plus délicats dans sa partie la plus vulnérable ",
"l’ exaspération première de le baron se calma il croyait tenir cette précieuse vengeance edmée pensait -il venait de lui en donner les moyens il allait la châtier par où elle avait péché la soirée de wilmer fut ce qu’ elle pouvait être en l’ absence d’ atala ",
"cette journée de déceptions n’ avait laissé aucune trace de mauvaise humeur sur la face maquillée de le vieillard il reçut tous ses invités avec cette familiarité artificielle et cette bonhomie étudiée de les hommes de le monde qui ont fréquenté les filles de le demi plusieurs déjà partis pour les eaux manquèrent à le rendez-vous mais la plupart de les habitués de le boulevard wallace étaient venus: l’ architecte scagliera plus virginal que jamais sous son éternel poil follet et que le seul nom de mlle clarens empourprait jusqu’ à les oreilles le général rognac le hérisson de ces dames indispensable à le toutes les belles-petites embarrassées de jeunes gens encombrants ",
"pontier-moussereux sportsman à la bourse financier sur le turf sorti dernièrement de l’ hôtel par la porte de les imbéciles et encore surpris d’ avoir rencontré une femme sans cours et sans cote le chroniqueur moraliste qui gagnait de plus en plus francs par an à exécuter ses hautes voltiges sur les bases de tout ordre social et à le faire rire la société jusque dans ses fondements enfin le détaché d’ ambassade légèrement peut-être mais n’ ayant rien perdu de son inaltérable distinction de gentilhomme russe wilmer allait et venait se multipliant à le risque de détraquer ses appareils s’ efforçant de tuer le temps de ses invités en attendant le prestidigitateur ou la desclat et donnant à le entendre qu’ il s’ agissait d’ une réunion sans prétention à la veille de les villégiatures d’ une soirée p.p.c. car la difficulté était de remplir les entr’ actes et d’ improviser des intermèdes paupert seul par sa verve bavarde était une collaboration toute trouvée ",
"dès qu’ un petit groupe s’ était formé autour de le journaliste wilmer tranquille de ce côté se portait sur un autre point afin de rallier les dissidents et de former un autre noyau le prestidigitateur qui avait enfin opéré eut d’ autant plus de succès qu’ une de ses victimes pour rire ancien planteur à le cheveux blancs et à le face rouge tuile faillit se fâcher plus rouge encore dès lors la soirée fut sauvée on causa tours vols crimes puis la conversation bifurqua pendant qu’ un avocat de cours d’ assises racontait à un lot d’ amateurs une cause scandaleuse paupert exécutait à sa façon ces folliculaires de la petite presse qui ne vivent que du bagne et de l’ échafaud assurant qu’ il songeait à le fonder un nouveau journal à le centimes intitulé: le crime illustré ou: le viol de les familles ",
"mlle arrivée sur ces entrefaites avait tout de suite occupé l’ attention la plupart de ces messieurs ne la connaissaient pas les autres la connaissaient trop et glissaient sur son compte des anecdotes outrageusement calomnieuses son genre il est vrai prêtait à les commentaires elle fut très appréciée dans valériane puis dans profitez -en apologue sentimental portant en épigraphe cette parodie d’ un vers célèbre –ma parole d’ honneur fit paupert a me rappelle le sphinx de feuillet ",
"cette desclat est mûre pour les français je ne sais pas si croizette se tordrait mieux qu’ elle luc de le fond de son fauteuil se bornait à le sourire et donnait à l’ artiste juste assez d’ approbation pour ne pas manquer à les égards dus à son hôte il renfonçait de temps ente mps le bâillement qui lui montait à le gosier et tout en regardant d’ un œil et en écoutant d’ une oreille il se transportait par la pensée loin de les gouttières de mlle dans une petite gare mal éclairée sautait de wagon traversait des bassins descendait une longue rue que des groupes remontaient bras dessus bras dessous en chantant de vieilles mélopées flamandes ",
"a sa gauche une interminable file de réverbères s’ allonge dans la nuit des hôtels et des villas adossés à les dunes voient passer sous leurs balcons les lentes all��es et venues des promeneurs qui prennent le frais et la de les feux de cigares piquent l’ obscurité et la lune traîne à le large la queue de sa jupe d’ argent sur la mer mais PROPN ne s’ arrête pas devant la moire de les flots le kursaal arrondit dans l’ ombre sa coupole de vitrages éblouissants ",
"les valses de strauss brodent leur rythme dentelé sur la grande basse monotone de les vagues voisines PROPN ne s’ attarde pas à la musique de les sirènes il ne jetterait pas sous à le faure si faure chantait sur la digue d’ ostende un petit hôtel de briques à le toit pointu avec une porte bâtarde posée sur marches et percée d’ un judas de cuivre à le losanges les fenêtres de le rez-de-chaussée sont closes; "
] | [
"je faisais comme elle afin qu’ elle ne se sente pas perdue dans la maison endormie pour les feuilles de choux cela a passé assez vite après elle se contentait de les regarder comme avec regret elle épluchait la salade en examinant chaque feuille lentement en essayant de tirer parti des grosses feuilles de le tour pour le réveil cela a été plus long ",
"qu' est -ce que tu as le couard? tu n' as pas entendu? lucien serra les poings et se mit en garde –je t' ai demandé de répéter c' est tout ç a criait vers la fosse d' houchicourt une clameur ininterrompue ponctuée par le claquement sec des lacrymos mais plus personne ne s' intéressait à la charge de les gardes mobiles et à la tentative de les mineurs de les déborder par les ailes en un mouvement de tenaille conduit de part et d' autre par les porteurs d' étendards on faisait cercle autour de les adversaires lontenois chochoy et blavot se tenaient à le premier rang le fils de le buraliste était là lui aussi les joues pleines de chewing-gum excitant le chaudronnier ",
"avouez que ç a fait balèze se faire esquinter le profil par une femme la colère me prend j’ empoigne le bras de la sirène et me mets à le lui débiter ma façon de penser à le bout portant ecoute môme ",
"mais ce bavardage ne fait pas mes oignons comme disait un pédéraste hollandais je décide de la chambrer bille en tronche a fait un moment que je vous ai repérée à la marquise vous étiez avec un autre zouave son regard se coagule vous me surveillez maintenant qui c’ était ce brave homme mais de quel droit son nom ",
"saudade je l’ inclurai si tu le permets dans un prochain article toujours ces constructions communes ces allers-retours ces masques superposés vienne toutes les villes d’ europe sont des portes d’ orient ",
"j’ aime cette croupe cette petite tête et cette gracieuse encolure ma foi ce ne serait pas bien de laisser là ce quadrupède il est vrai que son propriétaire m’ a rendu un petit service mais les affaires sont les affaires et l’ amitié n’ a rien à le y voir quoique jack louchât supérieurement ses regards parvinrent cette fois à se concentrer avec ardeur sur le coursier de nick —décidément il me va! murmura -t-il ",
"la première venue peu m’ importe a propos j’ ai oublié votre nom comment vous appelez vous la soubrette parut tomber de son haut je m’ appelle annette répondit -elle c’ est juste fit clothilde ",
"catherine le croyait aussi nous bénissions tous le seigneur de ce qui venait d’ arriver; et vers heures après avoir bien ri bien parlé bien crié nous allâmes nous coucher à le milieu de les plus belles espérances alors toute la ville était illuminée nous avions mis aussi des lampions à le nos fenêtres à le chaque instant on entendait partir de les pétards les enfants crier: vive l’ empereur! et les soldats sortir des auberges en chantant: à le bas les émigrés cela se prolongea bien tard et seulement vers une heure nous dormions à la grâce de dieu ",
"c’ est là un fait acquis depuis longtemps à la science –je vous remercie docteur ce sont là les seules explications que je désirais obtenir de vous et saluant m.ravinel que le président autorisait à se retirer se tourna vers les jurés pour ajouter: –eh bien messieurs est -il possible d’ admettre que si PROPN avait été assassiné il n’ aurait pas appelé à son secours il n’ aurait pas tenté de fuir de faire quelques pas or il a été trouvé à l’ endroit même ou il est tombé où il a été frappé cela est indiscutable puisqu’ on n’ a pas découvert une goutte de sang ni sur les escaliers ni même à le proximité de son corps ",
"—je ne vois pas pourquoi observa basson comme s’ il ne comprenait pas qu’ on pût avoir peur de la police quand on n’ avait rien à se reprocher —elle s’ est imaginée que je courais des dangers mais à le fait est -ce que tu as vraiment été —non dit bridet il s’ agissait d’ une simple vérification d’ identité —ce n’ est pas ce qu’ avait l’ air de dire yolande "
] |
ah il y en a plu il ne put achever —oui d’ abord l’ un de les doigts avait une bague d’ argent avec un mot anglais gravé dessus en effet dit mac-field d’ un ton indifférent c’ est un indice cela —ce n’ est pas tout reprit baptiste | [
"quoi donc encore —à quelques pas de l’ égout on a trouvé une pince pareille à le celle dont se servent les égoutiers et cette pince toute neuve ce qui fait supposer qu’ elle a été achetée par le meurtrier tout exprès pour la perpétration de le crime cette pince porte le nom de le fabricant qui l’ a vendue —mauvaise affaire pour le meurtrier si on l’ attrape dit car confronté avec ce fabricant il sera tout de suite reconnu et devant un témoignage aussi accablant que celui-là son compte sera bien vite réglé mais il faut commencer par le découvrir et ce ne sera sans doute pas chose facile répliqua baptiste une fois l’ eau écoulée c’est-à-dire aujourd’hui même on va sonder les égouts on ne peut manquer d’ y retrouver le cadavre envasé à le quelque embranchement ",
"on l’ exposera aussitôt à la morgue où il sera reconnu et alors la police sachant dans quel cercle elle aura à le circonscrire ses recherches ne tardera pas à le mettre la main sur le coupable c’ est juste dit mac-field la découverte de le cadavre et la reconnaissance de son identité mettent naturellement la police sur la trace de le meurtrier qui confronté alors avec le marchand qui lui a vendu la pince et reconnu par lui est contraint d’ avouer son crime oui oui c’ est un enchaînement logique et fatal à lequel le coupable ne peut échapper vous me tiendrez à le courant de cette affaire baptiste elle est fort curieuse et m’ intéresse beaucoup —je n’ y manquerai pas milord répondit baptiste en se retirant ",
"quand il fut sorti se retourna vers —eh bien lui dit -il que pensez -vous de tous ces indices de toutes ces lumières qui surgissent de toutes parts comprenez -vous les conséquences que peuvent entraîner la découverte et la reconnaissance de le corps de peters alors toute la fable imaginée par nous et d’ où découle naturellement la conviction que ce dernier est l’ assassin de jack son complice toute cette fable s’ évanouit comme une fumée et sur qui voulez -vous alors que se portent les soupçons si ce n’ est sur celui qui l’ a inventée après s’ être fait conduire d’ abord rue de la sourdière par peters précipité dans l’ égout de cette rue puis à le neuilly par jack assassiné dans ce pays même PROPN était attéré ",
"c’ est vrai murmura -t-il avec accablement je suis perdu si le corps de peters est trouvé dans l’ égout et même sans cela —comment la bague trouvée à l’ un de les doigts de peters me paraît assez bizarre pour avoir été remarquée par quelqu’un de les domestiques de l’ hôtel il n’ en faut pas davantage pour qu’ on soit convaincu que c’ est lui qui a disparu dans l’ égout de la rue de ta sourdière pour qu’ on soupçonne ensuite celui qu’ il avait accompagné jusque -là sur sa demande expresse et pour que celui-ci soit confronté avec le marchand qui a vendu le même jour la pince trouvée à le quelques pas de l’ égout le reste se devine mon histoire était si bien combinée et elle avait si bien réussi ",
"s’ écria avec un mélange de colère et de désespoir tout avait été prévu et voilà que cette pince ces doigts coupés ah on ne songe jamais à le tout dans ces moments-là —le sang-froid manque dit mac-field le sang-froid la plus précieuse de les qualités chez l’ homme qui veut réussir par l’ audace —voyons reprit PROPN ralph que faut -il faire maintenant ",
"que me conseillez -vous —ce que je vous conseillais hier partir non pas demain non pas ce soir mais à le heures si à le heures vous sortiez de l’ hôtel sinabria avec le million promis —oui oui oh maintenant j’ y suis résolu car le pavé de paris me brûle les pieds et j’ ai hâte de fouler la terre de belgique ou d’ angleterre —à la bonne heure ",
"vous écoutez enfin la raison mais me voilà habillé allons déjeuner à le café riche nous ferons ensuite une promenade sur le boulevard et vous serez dans les meilleures dispositions de le monde pour vous rendre de là chez la comtesse de sinabria —allons donc déjeuner répondit quoiqu’ à le vrai dire je n’ aie guère d’ appétit —cela se comprend mais croyez -moi ne vous faites pas l’ esclave de les événements comptez toujours sur quelque heureux hasard pour sortir des embarras les plus graves et surtout persuadez -vous bien qu’ il n’ est rien de tel qu’ un bon repas pour vous donner l’ entrain et l’ audace nécessaires dans les circonstances difficiles PROPN se laissa convaincre de cette vérité et heures après il sortait de le café riche dans les meilleures dispositions ",
"il était heures précises lorsqu’ il se présentait à l’ hôtel il trouva françois qui se promenait de long en large dans le vestibule de le rez-de-chaussée —madame la comtesse demanda PROPN ralph en allant vivement à le lui —madame la comtesse vous attend répondit celui-ci et je n’ étais là que pour guetter votre arrivée ",
"les traits de sir ralph très-soucieux à le moment ou ̀ il abordait le cocher s’ éclairèrent tout à le coup à le ces paroles —allons murmura -t-il tout en suivant celui-ci qui est de bon augure ils gravirent l’ étage qui conduisait à l’ appartement de la comtesse fanny la femme de chambre était dans l’ antichambre et paraissait attendre elle-même de mieux en mieux pensa "
] | [
"vous ne voyiez pas non plus monsieur de terrenoire redevenu jeune riant devant vous ayant votre fiancée à le son bras; et vous ne les entendiez pas se chuchoter à l’ oreille phrases mystérieuses –quel abîme d’ infamie dit -il et comme s’ il avait voulu provoquer une espérance comme si espérer eût été possible encore il demanda: –cependant si tout cela était faux si vous vous trompiez monsieur si vous étiez abuse PROPN se mit à le rire ",
"quand j’ aurai tué mon cœur je serai enfin en repos –on ne tue pas son cœur dit doucement mme il faut accepter avec courage les souffrances qui nous viennent par lui quand dieu nous l’ a donné tendre et bon et il y a des joies de petites joies parfois que ces cœurs-là sont seuls capables de connaître.mme soubeyre approuva sa fille –oui tu as raison renée ",
"point de ces débarquements subits sous une ondée qui gâtent la journée entière et vous laissent de mauvaise humeur le ciel bleu le soleil la magie d’ un paysage nouveau et l’ amour! que fallait -il de plus à le ces élus de la fortune et de la vie c’ est une défaite sérieuse vous dis -je fit une voix grasse derrière les jeunes gens les journaux de paris ont été trompés pendant quelques heures mais vous verrez le courrier de demain marine se retourna brusquement les yeux brillants de colère et vit hommes qui causaient en lui tournant le dos ",
"il se fait que cette fois -ci je vais de tournant en tournant je crois avoir fait un pas en avant et je m’ aperçois qu’ en réalité je fais de le surplace n’ oublie pas que je cherche à le établir en grande partie ce qui s’ est passé il y a ans en outre marcel vivien celui qui a été tué à les halles m’ apparaît parfois sous un jour sympathique et parfois je le déteste —tu verras que tu vas t’ en sortir il faudra bien que je m’ en sorte d’ une façon ou d’ une autre cela me rappelle que je devrais rendre visite à le juge d’ instruction il passa par le quai de les orfèvres et torrence reprit son métier de chauffeur ",
"avez -vous vu sur l’ oronte en venant d’ homs et non loin de le village de restan les ruines d’ un château et d’ un monastère certaines cartes les indiquent sous le nom de PROPN la forteresse de les adorateurs c’ est PROPN que vivait à le treizième siècle j’ avoue que je viens de l’ apprendre un de ces roitelets voluptueux et lettrés innombrables dans les annales de le monde musulman qui passaient leur vie à le milieu de leurs femmes à le écouter des vers et de la musique et à le discuter sur des nuances grammaticales ou sentimentales en attendant que pour finir soudain ils disparussent dans un coup de vent comme meurent les roses —bravo lui dis -je voici de le renfort ",
"demanda robin les dents serrées à le quelques pas d’ ici répondit la jeune fille en conduisant robin de le côté de la fenêtre venez ajouta -t-elle; voyez -vous ce bâtiment dont la toiture domine les arbres de le parc? eh bien c’ est le château de le seigneur de boissy merci chère marianne mais ne parlons plus de cet homme je souffre à l’ idée seule que ses mains infâmes ont pu toucher vos mains ",
"on leur faisait même des révérences tout comme à des gens de bonne compagnie tant ils étaient connus et tant on est poli dans cet empire et ces jours-là il leur arrivait à le eux aussi de sourire à la fête quand le temps était beau et la brise tiède quand leurs douleurs de vieillesse étaient un peu endormies à le fond de leurs membres épuisés kaka-san émoustillée par le brouhaha de les voix rieuses et légères se reprenait à le minauder comme les dames qui passaient en jouant de son pauvre éventail de papier se donnait un air d’ être encore bien en vie et de s’ intéresser comme les autres à les choses amusantes de ce monde mais quand le soir venait ramenant de l’ obscurité et de le froid sous les cèdres quand il y avait une horreur religieuse et un mystère répandus tout à le coup alentour des temples dans les allées bordées de monstres les vieux époux s’ affaissaient sur eux-mêmes il semblait que la fatigue de le jour les eût rongés par en dedans leurs rides étaient plus creuses les plissures de leur peau plus pendantes ",
"il se tordait les mains et tel est le prestige de la passion vraie que cette figure hâve ces cheveux en désordre ces regards embrasés y contractaient une sorte de beauté sauvage susanne les yeux obstinément fixés sur lui le laissait parler sans mot dire il reprit avec un mélange de tendresse et de violence –ce fermier ce costerousse il me hait et je le déteste je vais le quitter dieu susanne tressaillit et pour la première fois parut émue des paroles de matteo il poursuivit: –oui mon engagement expire dans quelques jours a la saint-martin le11novembre il faudra bien qu’ il règle mon compte cet homme qui pendant ans m’ a fait travailler pour rien ",
"ce sera tout puis élisa assurait à la lorraine craignant à le fond de perdre sa saigneuse qu’ il y avait moyen d’ arranger la chose de manière que sa mère n’ eût pas le moindre soupçon sur son compte PROPN décamperait quelques jours avant sa sortie la lorraine se ferait reconduire par la sage-femme à le chemin de fer de mulhouse et retrouverait sa compagne de voyage seulement à la première station les femmes convenaient de le jour de leur départ et la fille disparaissait de la maison maternelle le lendemain de cette soirée a la descente de le chemin de fer PROPN montait avec sa compagne dans un omnibus qui la promenait le long de maisons noires par des rues interminables ",
"pendant que gérard fouillait ses poches victoire s' était légèrement tassée sur son siège en regardant droit devant elle une main crispée sur la poignée de la portière puis comme on les avait laissé repartir gérard en se tournant vit que victoire avait changé de visage ç a n' a pas l' air d' aller? rien dit victoire non vous faites une tête insistait gérard c' est la police non répéta victoire rien "
] |
il passa par le garage corbineau dont les grilles étaient baissées un carton affiché à la porte indiquait: fermé pour cause de décès cependant christophe continuait à s’ occuper de les pompes —personne n’ est venu? lui demanda lucien il n’ y a pas grand monde en ce moment dit christophe | [
"—je ne pensais pas à les clients je voulais dire des gens qui ne seraient pas des clients christophe le regarda très surpris —non les gars de l’ assurance ont fini leur boulot suit son cours ",
"lucien n’ insista pas il calcula qu’ il avait encore le temps de pousser jusqu’ à le bloc habitait éliane là il découvrirait peut-être quelque chose mais l’ endroit lui apparut aussi tranquille qu’ à l’ ordinaire la mini était toujours à sa place ",
"où était PROPN est -ce qu’ elle se cachait l’ attente l’ angoisse nourrissaient en lui une sorte de désespoir lucide qu’ il ressentait comme une fièvre sèche se tuer c’ était cela la solution courageuse mais il était encore trop tôt d’ abord il fallait savoir ",
"à le fait la police était peut-être à le lycée l’ inspecteur PROPN n’ avait -il pas dit qu’ il reviendrait? lucien se rendit à le lycée mais personne ne vint le chercher ni en classe de français ni en classe d’ histoire il apprit seulement qu’ une délégation d’ élèves assisterait à l’ inhumation d’ hervé à le cimetière de l’ est ",
"la cérémonie était prévue pour le lendemain à le heures comme une âme en peine il revint chez lui alluma son poste pour écouter les flashes d’ heure en heure si éliane était retrouvée la nouvelle serait tout de suite annoncée rien une rencontre entre le président de la république et le chancelier allemand une grève de le métro la décrue de la loire mais qu’ ils viennent qu’ ils m’ arrêtent et qu’ on n’ en parle plus tantôt il marchait d’ un mur à l’ autre ",
"tantôt il s’ abattait sur son lit il répétait les gestes et les mouvements qu’ il ferait dans sa cellule cela durerait des années plutôt crever le soir arriva ",
"de temps en temps il serrait les poings mais qu’ est -ce qu’ elle fout? bon dieu qu’ est -ce qu’ elle fout il lui fallut descendre pour le dîner son père ne fit que passer il refusa potage et poisson mangea bananes et s’ enferma dans son bureau pour expédier son courrier ",
"il n’ était pas d’ humeur à le bavarder le silence de la maison devenait insoutenable lucien prit tf1 à le heures en fin d’ émission il obtint ce qu’ il désirait tellement quelques images et un rapide commentaire le commissaire méchin flanqué de chéraud déclara que l’ enquête suivait un cours favorable ",
"il tenait une piste sérieuse et se disait presque certain d’ aboutir promptement une piste sérieuse cela signifiait quoi? et pourquoi n’ était -il pas question d’ éliane elle a juré de me rendre cingle une nuit encore à le agoniser! et demain cet enterrement comme prélude à l’ arrestation "
] | [
"ils étaient déjà à la porte vitrée de la cuisine grand-louis se retourna le visage tout rouge les yeux brillants avec une moue indescriptible il tendit une main vers l’ épaule de sa sœur —lilie je te jure —lâche-moi il hésita fit un pas vers le corridor se retourna encore ",
"les sara ont toussé craché râlé fort avant dans la nuit malgré les boules qui es j’ entendais les sifflements les gargouillements de leurs souffles encore nuits pareilles et c’ en serait fait d’ eux il faut que nous trouvions le moyen de coucher dans un village et qu’ ils y puissent trouver un abri ce matin en dédommagement de la mauvaise nuit grande joie: l’ hippopotame mort est en vue ",
"moi je suis retiré et ne me mêle plus de rien la lettre échappa à les mains de mlle guépin –eh bien dit froidement le colonel il a raison c’ est agénor qui paiera tout mlle ",
"hé tu as peur que je te vole tes chèvres le reste de le troupeau était venu se ranger en demi-cercle derrière le gardien velu et regardait intrus mais avança paisiblement vers lui jusqu\\ à le lui donner un petit coup de museau dans les côtes puis elle retroussa sa longue babine sur ses dents jaunes et lui fit les yeux mi-clos un très beau sourire ânesse ha ha dit -il tu veux de les caresses il gratta doucement la rude soie grise entre les oreilles mais après quelques secondes plongea ses naseaux sous son bras et mordilla la belle musette de cuir il la repoussa doucement alors les caresses ça ne te suffit pas ",
"cramponne -toi dudule c’ est la méchante course-poursuite dans la banlieue endormie j’ ai beau mettre la gomme l’ enviandé de derrière ne me lâche pas c’ est un gnace qui n’ a pas appris à le conduire sur une machine agricole parole j’ aborde enfin les boulevards extérieurs ",
"c’ était fort blessant et menaçant il fallait aviser un matin mlle théodosie était seule chez elle sa sœur sortie pour aller rapporter de la tapisserie et marianne à sa leçon on sonna elle alla ouvrir et resta bouche béante devant la belle robe et le visage imposant qui se présentèrent: madame jorand ",
"mais je vous retiens n’ est -ce pas l’ heure de votre dîner doit être sonnée adieu donc messieurs n’ oublie pas ta promesse adrien et présente mes hommages à le mme duvivier et à le mlle cécile PROPN échangea une poignée de main avec les amis pirouetta sur ses talons et avisant un cabriolet qui passait il y monta et se fit conduire à le café de paris ",
"ah! j’ allais oublier m’ a aimablement proposé de m’ accompagner dans mes promenades à le cheval y consentez PROPN se tourna vers le jeune hartwill et après quelques secondes de réflexion –bien sûr je vous y autorise puisque cela vous fait plaisir à le tous les vous le verrez lawrence ma pupille est une excellente cavalière à le quand votre première sortie –voulez -vous après-demain à le heures? demanda très volontiers ",
"les questions se pressaient sur les lèvres de madeline mais elle regarda son amie et n’ eut rien à le demander —madeline dit blanche d’ une voix brève comme elles rentraient à le mesnil je suis bien malheureuse crois-moi je suis plus malheureuse que toi. a près une nuit d’ insomnie madame de dreux se leva de bonne heure madeline dormait encore elles avaient veillé tard toutes les le soir précédent silencieuses ne voulant point échanger de paroles et pénétrées pourtant de le besoin de rester ensemble ",
"–dans ce cas maman nous nous expliquerons j’ estime n’ avoir ni ordres ni conseils à le recevoir de lui et comme la fortune m’ appartient et qu’ il ne peut me couper les vivres vous voyez maman que je ne puis rien redouter de lui elle soupira tristement –ce que je vois surtout c’ est que vous cherchez à le mettre de l’ irréparable entre vous et votre mari –de l’ irréparable fis -je amèrement "
] |
–viens mon enfant dit bénédict en le pressant contre sa poitrine crois -tu à la parole d’ un ami? eh bien je te jure sur l’ honneur que je n’ eus jamais d’ amour pour athénaïs et que je n’ en aurai jamais es -tu content maintenant –serait -il vrai? s’ écria valentin en l’ embrassant avec transport; mais en ce cas que vas -tu donc faire à la ferme | [
"–m’ occuper répondit embarrassé d’ une affaire importante pour l’ existence de mme de lansac forcé de me cacher pour ne pas rencontrer blutty avec lequel je suis brouillé et qui pourrait à le juste titre s’ offenser de ma présence chez lui je prends quelques précautions pour parvenir auprès de ta tante ses intérêts exigent tous mes soins c’ est une affaire d’ argent que tu comprendrais peu que t’ importe d’ ailleurs je te l’ expliquerai plus tard il faut que je parte –il suffit dit valentin; ",
"je n’ ai pas d’ explication à le vous demander vos motifs ne peuvent être que nobles et généreux mais permets-moi de t’ accompagner –je le veux bien pendant une partie de le chemin répondit -il ils sortirent ensemble ",
"–pourquoi ce fusil? dit bénédict en voyant valentin passer à le ses côtés l’ arme sur l’ épaule –je ne sais je veux aller avec toi jusqu’ à la ferme ce pierre blutty te hait je le sais ",
"s’ il te rencontrait il te ferait un mauvais parti il est lâche et brutal; laisse-moi t’ escorter tiens hier à le soir je n’ ai pu dormir tant que tu n’ as pas été rentré je faisais des rêves affreux et à le présent que j’ ai le cœur déchargé d’ une horrible jalousie à le présent que je devrais être heureux je me sens dans l’ humeur la plus noire que j’ aie eue de ma vie ",
"–je t’ ai dit souvent valentin que tu as les nerfs d’ une femme pauvre enfant ton amitié m’ est douce pourtant je crois qu’ elle réussirait à le me faire supporter la vie quand tout le reste me manquerait ils marchèrent quelque temps en silence ",
"puis ils reprirent une conversation interrompue et brisée à le chaque instant sentait son cœur se gonfler de joie à l’ approche de le moment qui devait le réunir à le valentine son jeune compagnon d’ une nature plus frêle et plus impressionnable se débattait sous le poids de je ne sais quel pressentiment PROPN voulut lui montrer la folie de son amour pour athénaïs et l’ engager à le lutter contre ce penchant dangereux il lui fit des maux de la passion une peinture sinistre et pourtant d’ ardentes palpitations de joie démentaient intérieurement ses paroles ",
"–tu as raison peut-être lui dit valentin je crois que je suis destiné à le être malheureux de le moins je le crois ce soir tant je me sens oppressé et abattu reviens de bonne heure entends -tu? ou laisse-moi t’ accompagner jusqu’ à le verger ",
"–non mon enfant non dit en s’ arrêtant sous un vieux saule qui formait l’ angle de le chemin rentre; je serai bientôt près de toi et je reprendrai ma mercuriale eh bien qu’ as -tu? –tu devrais prendre mon fusil –quelle folie –tiens écoute! dit valentin un cri rauque et funèbre partit au-dessus de leurs têtes ",
"–c’ est un engoulevent répondit il est caché dans le tronc pourri de cet arbre veux -tu l’ abattre je vais le faire partir .il donna un coup de pied contre l’ arbre l’ oiseau partit d’ un vol oblique et silencieux "
] | [
"il faut que ce soit en quelque sorte naturel à les hommes de notre race de se poser selon l’ opinion de les autres cela durait depuis plus d’ un an et m. le curé vantait beaucoup mes progrès lorsqu’ il fut question de me conduire à le collège de où l’on faisait des bacheliers moyennant quoi vous pouviez pousser vos études plus loin et devenir médecin avocat juge pharmacien fonctionnaire de l’ état en allant étudier encore quelques années soit à le strasbourg soit ailleurs mes parents ne causaient plus que de cela; et comme l’ affaire me regardait particulièrement j’ écoutais leurs conversations sur ce chapitre avec intérêt me représentant d’ avance toutes les joies et les satisfactions que j’ allais avoir à le collège toutes les couronnes que j’ allais remporter selon les prédictions de m. le curé et la belle place que j’ aurais à le bout de le compte si je cédais l’ étude à le mon frère jean-jacques pour m’ installer dans une position plus élevée cela me paraissait aussi simple aussi naturel que de manger ma soupe le matin je ne savais pas encore que bien d’ au",
"le type a commencé à le répondre naturellement que le titre était déconcertant en effet mais qu’ il n’ en avait pas trouvé d’ autre parce qu’ il convenait parfaitement à l’ histoire et que ce qui primait pour lui c’ était que le titre convienne à l’ histoire après la libraire lui a posé des questions on sentait qu’ il avait besoin d’ être relancé et surtout qu’ il ne se souvenait plus très bien de ce qu’ il avait écrit la libraire était sans cesse obligée de recadrer l’ histoire sinon tout le monde perdait pied à le commencer par l’ auteur anne à mes côtés écoutait elle n’ avait pas l’ air de s’ ennuyer le moins de le monde les gens non plus d’ ailleurs il n’ y avait que moi pour m’ ennuyer un peu parce que j’ attendais la suite la suite de la prestation ce qui fait que j’ étais tout le temps déconcentré PROPN s’ en est aperçue alors m’ a -t-elle dit qu’ est -ce que vous en pensez de quoi? ai-je dit de l’ auteur a -t-elle dit ",
"bar le journaliste parisien était l’ âme de le complot il arriva funèbre enveloppé dans une cape à l’ espagnole les conjurés se mirent nus et la belle natacha montra sa nudité merveilleuse son cul resplendissait et son ventre disparaissait sous une toison noire et frisée qui montait jusqu’ à le nombril elle se coucha sur une table couverte d’ un drap noir ",
"ils s’ arrêtèrent aussi épouvantés que la louve voyant celle-ci lutter intrépidement contre le courant ils s’ écrièrent –la malheureuse va se noyer ces craintes furent vaines la maîtresse de martial nageait comme une loutre en quelques brassées l’ intrépide aborda ",
"etendez sur lui votre protection afin qu’ il soit entendu PROPN est ici parmi ses pairs répondit le comte de toulouse j’ apporte de paris l’ ordre de le roi qui lui rend ses titres et ses biens puis se tournant vers le vieillard: –parlez comte vous êtes libre un peu de sang monta à les joues terreuses de le vieux breton ",
"a l’ approche de le souverain pontife les maillades les moribonds eux-mêmes se soulevaient sur leur couche ôtaient leur bonnet d’ une main tremblante et courbaient leur tête sous la bénédiction de le vicaire de jésus-christ spectacle singulièrement touchant que celui de ces chers et bons soldats sur le point de mourir dans un hôpital loin de leur mère et de la france contemplant avec amour le père de tous les fidèles recueillant ses paroles avec une joie toute céleste tandis que de grosses larmes coulaient de leurs yeux presque éteints sur leur visage bleuâtre et décharné après avoir parcouru toutes les salles et béni tous les malades l’ un après l’ autre le pape comme un bon père qui n’ oublie aucun de ses enfants voulut bénir aussi les infirmiers et les employés de l’ hôpital il les encouragea à le servir avec amour notre-seigneur souffrant dans les malades et comme souvenir de sa visite il donna à le chacun d’ eux un crucifix en bois d’ ébène et en argent à le moment ou ̀ il allait se retirer un infirmier vieux breton connu de tous les troupiers sous le no",
"soir et matin ces âmes pieuses formaient des vœux pour son bonheur pour sa prospérité pour son salut elles suppliaient dieu d’ éloigner de lui toutes embûches de le délivrer de ses ennemis et de lui accorder une vie longue et paisible leur reconnaissance étant pour ainsi dire renouvelée tous les jours s’ allia nécessairement à un sentiment de curiosité qui devint plus vif de jour en jour les circonstances qui avaient accompagné l’ apparition de l’ étranger étaient l’ objet de leurs conversations ils formaient conjectures sur lui et c’ était un bienfait d’ un nouveau genre que la distraction dont il était le sujet pour eux ils se promettaient bien de ne pas laisser échapper l’ étranger à le leur amitié le soir ou ̀ il reviendrait selon sa promesse célébrer le triste anniversaire de la mort de ",
"mais il me semble que personne mieux que vous ne peut remplir cette commission mon honneur et ma fortune sont dans vos mains après ces paroles le banquier se hâta de quitter le salon madame resta encore quelques instants à le réfléchir puis elle se dirigea vers son appartement en passant devant la chambre de julia elle ouvrit doucement la porte et vit la jeune fille tranquillement endormie ",
"soit sa majesté le hasard! s’ écria mme vous êtes mon prisonnier monsieur la marquis; rendez -vous à le discrétion il lui offrit son bras en lui disant mon geôlier me plaît beaucoup chère madame —je vous dispense d’ être galant répondit -elle je vous demande seulement de me parler à le cœur ouvert si toutefois c’ est une chose à le demander à un diplomate voyons voulez -vous être sincère ",
"ce mélange de voix n’ en formant qu’ une prépare l’ âme à une union plus intime avec dieu un de ces mouvements qui se produisent sous l’ empire de l’ émotion remue la foule un frémissement court sur tous les visages gaston de nolf secoue ses longs cheveux blonds jette un coup d’ œil vers la tribune ce regard est pour amélie de viesville pieuse et charmante enfant qu’ edmée envie à sa mère que le jeune poëte voit sans cesse passer dans ses rêves l’ appelant son époux et donnant à la baronne un nom un bonheur qu’ elle ne devait point espérer "
] |
d’ ici nous la verrons parfaitement –sainte fille tous nos cœurs sont avec elle la voilà donc accomplie la prédiction de merlin: la gaule perdue par une femme sera sauvée par une vierge de les marches de la lorraine d’ un bois chesnu venue –enfin elle va nous délivrer des anglais le pauvre monde va respirer | [
"plus d’ alerte plus d’ incendie de pillages de massacres dieu nous envoie jeanne-la-pucelle gloire à le dieu –une fille de les champs pourtant une simple bergère le seigneur dieu l’ inspire elle vaut une armée –vous savez messires que maître tiphaine le curé de la paroisse saint-euterpe s’ est chargé d’ exorciser la pucelle dans le cas ou ̀ elle eût été sorcière et possédée de le démon ",
"le clerc portait la croix l’ enfant de chœur l’ eau bénite maître tiphaine le goupillon cependant il n’ osait point trop s’ avancer devers la pucelle craignant quelque tour de le malin esprit approchez approchez bon père lui a dit jeanne en riant je ne m’ envolerai pas elle était bien certaine d’ être fille de dieu –évidemment elle était vierge puisque après l’ exorcisme il n’ est sorti de sa bouche aucun démon –tout le monde sait en effet que le diable ne peut habiter le corps d’ une pucelle ",
"donc jeanne ne saurait être une sorcière quoi qu’ on ait dit de sybille sa marraine –loin de soupçonner jeanne d’ être une invocateresse de démons maître tiphaine a été si édifié de sa douceur de sa modestie que le lendemain de l’ exorcisme il l’ a admise à la sainte communion –c’ est par ma foi bien heureux qui mangerait donc le pain de les anges sinon jeanne –savez -vous mes compères que pendant que le sire de baudricourt attendait la réponse de le roi et de par dieu m’ est avis que cette réponse s’ est fait fort attendre monseigneur le duc de lorraine instruit par le bruit public que jeanne était la pucelle prophétisée par merlin a voulu la voir? –vraiment et qu’ est -il advenu de cette entrevue le sire de novelpont a conduit jeanne auprès de le seigneur duc eh bien ma fille ",
"lui a -t-il dit toi qui es envoyée de dieu conseille-moi donc je suis malade et ce me semble près de ma fin –tant pis pour lui qui donc ignore que le seigneur duc est souffrant des suites de ses débauches et que pour s’ y livrer à son aise il a vilainement renvoyé sa femme PROPN savait cela sans doute; car elle a répondu à le duc: monseigneur rappelez votre duchesse auprès de vous vivez en honnête homme dieu ne vous abandonnera pas aide -toi le ciel t���aidera bien répondu sainte fille –on assure que c’ est son mot favori: aide -toi le ciel t’ aidera! –alors que le ciel et tous ses saints la protègent pendant le long et périlleux voyage qu’ elle va entreprendre aujourd’hui ",
"–est -ce croyable une pauvre enfant de ans à le peine? quel courage –moi et autres archers de la compagnie de le sire de baudricourt nous lui avions demandé comme une grâce d’ accompagner jeanne-la-pucelle il nous a refusé; j’ en enrage! ventre de le pape j’ aurais aimé à avoir cette belle fille pour capitaine conduit par elle je défierais tout et tous des gens d’ armes commandés par une femme voilà cependant qui est singulier –foi d’ archer ",
"beaux yeux qui vous regardent et semblent vous dire: marche à l’ ennemi! vous mettent la flamme à le cœur une douce voix qui vous dit: hardi en avant rendrait vaillant un lâche –surtout lorsque cette voix est inspirée de dieu brave archer –qu’ elle soit inspirée par dieu par le diable ou par sa seule bravoure je m’ en soucie comme d’ une flèche brisée je le répète: fût -on un contre il faudrait avoir la couardise d’ un lapin pour ne pas suivre une belle fille qui l’ épée à la main s’ élance sur l’ ennemi! –moi je ne peux m’ empêcher de songer à le chagrin que le départ de jeanne doit causer à sa famille si glorieuse que soit la destinée de la pucelle ",
"–je tiens de dame laxart que jacques darc très-sévère et très-rude homme après avoir fait par fois écrire à sa fille de revenir près de lui ne voulant pas qu’ elle s’ en allât ainsi chevauchant avec des gens d’ armes l’ a maudite; de plus il a défendu à sa femme et à ses fils de jamais revoir jeanne elle a pleuré toutes les larmes de son corps en apprenant la malédiction paternelle le cœur me saigne de quitter ma famille disait la pauvre fille à le dame mais il faut que j’ aille où dieu m’ envoie le père de la pucelle est un brutal oser maudire sa fille elle qui doit sauver la gaule et elle la sauvera merlin l’ a mes amis le beau jour que celui où les anglais seront tous boutés hors de notre pauvre pays qu’ ils ravagent depuis tant d’ années ",
"la faute en est à la chevalerie pourquoi s’ est -elle montrée si lâche à la bataille de poitiers –et par surcroît jacques bonhomme opprimé torturé a été forcé de payer la rançon de les seigneurs vils couards à le éperons dorés –mais jacques bonhomme à le bout s’ est regimbé dans son désespoir de le moins une bonne fois la fourche et la faux ont eu raison de la lance et de l’ épée la jacquerie a vengé les serfs ",
"–et ensuite quel carnage n’ a -t-on pas fait des jacques –enfin ils ont eu leur tour a console –aujourd’hui ce sera le tour de ces damnés anglais grâce à le jeanne-la-pucelle l’ envoyée de dieu elle les boutera dehors –oui oui laissez -la faire elle à le promis qu’ avant un mois il ne resterait pas en france un de ces goddons –gloire à le elle "
] | [
"russes autrichiens espagnols anglais italiens et se réunissent ici pour faire bonne chère tu y es et tu gémis! est -ce le maître d’ hôtel qui n’ a pas le don de te plaire ses manières sontpourtant d’ une distinction parfaite et il a tout l’ air d’ un ministre avec ses favoris drus et noirs encadrant son nez d’ une dimension fort respectable un de ces nez qui ne trompent pas ce ne peut être le service qui te déplaît car avoue -le il est irréprochable .quant à le champagne il est signé c’ est la première marque passée présente et future si tu en doutes lis ou plutôt comme tu es trop émêché pour te souvenir que tu as fait tes études épelle l’ étiquette .l’ autre les yeux noyés dans le brouillard mit à le moins minutes à le déchiffrer ces quelques mots qui semblaient se livrer à une sarabande effrenée a. et rue de gourgue à le bordeaux fournisseurs de le yacht-club de PROPN ",
"cependant à le bout de jours le calme et la raison revinrent avec les forces PROPN rentra en possession le lui-même et prit la résolution d’ en finir comme le voulaient la délicatesse et la dignité l’ hôtel de la vittoria n’ étant plus tenable à le cause de la dépense qu’ il y fallait faire on le quitta pour se loger dans un appartement que le médecin avait pris la peine de chercher c’ était encore chambres unies dans une mais paisible située à le vico petite r étroite et peu fréquentée qui aboutissait à le qu de chiaia un soir palmeriello ayant averti s amis qu’ il ne viendrait pas PROPN trouva moment opportun pour l’ explication qu’ il souhaitait ",
"dans la soirée mademoiselle agathe apprit de son père qu’ un jeune homme très-élégant était venu prendre des informations sur madame drouart et sa fille elle apprit encore que ce jeune homme avait donné pièces de sous à le père lamarre afin qu’ il lui gardât le secret de sa visite le lendemain louise était à le courant de cette aventure et madame drouart n’ en ignorait pas les plus minutieux détails mademoiselle agathe avait parlé madame drouart voulut aussi que le vieux portier s’ expliquât après force excuses et très-peu d’ hésitation lamarre convint de tout excepté d’ avoir reçu francs ",
"me réfugier dans notre coin: le coin de les acanthes un sourire très faible passa sur le visage de la malade comme une brise sur l’ eau toute légère –te souviens -tu de le temps où nous nous y cachions il me semblait que je t’ y attendais encore que cherchions -nous la ̀? partout ailleurs nous appartenions à le papa à le maman à le miss à le henriette ",
"le meurtrier peut-être et cependant ses yeux la physionomie de ce sémène frappait PROPN il eut voulu le revoir en face mais l' homme tournait le dos disposait les outils puis un paquet de fils électriques une autre intuition troubla ne serait -ce pas depuis mon intervention et à le cause d' elle que cet abominable omiroff s' est décidé à le supprimer le pauvre petit être ",
"étrange petite créature dont la voix ravissante l’ avait frappé dans cette chanson arabe entendue par hasard à le passage.ourida il n’ avait pas oublié son nom petite rose les promesses de rare beauté qui se révélaient en cette enfant avaient -elles été réalisées chez la jeune fille et cette voix à le timbre très pur qu’ était -elle devenue «qui sait si je ne trouverais pas là ce que je cherche songeait salvatore comment le savoir il se souvenait de l’ inquiétude de l’ effroi même manifesté par l’ enfant de sa crainte que mme de varouze sût que l’ étranger l’ avait entendue nommer PROPN et chanter en langue arabe s’ il interrogeait maintenant la châtelaine de la roche-soreix à son sujet il risquait ne sachant rien des rapports qui existaient entre la comtesse et cette jeune personne de commettre une maladresse et de ne rien apprendre de le tout .pourtant maintenant que cette idée lui était venue il fallait qu’ il revît la petite étrangère d’ autrefois et qu’ il s’ assurât par lui-même si sa voix avait tenu ce qu’ elle promettait il décida donc que à la p",
"je l’ ai trouvé à son bureau rue le pelletier où il occupe un poste assez important maigret lui montra la photo de mariage c’ est celui-ci? janvier désigna sans hésiter le père de le garçonnet il était à le courant de ce qui s’ est passé la nuit dernière —non les journaux viennent seulement de sortir ",
"tout en parlant odon regardait les doigts fuselés à les mouvements vifs et doux sans avoir l’ air d’ y toucher ils redressaient une tige harmonisaient les nuances m. de capdeuilles fit observer –c’ est un bonheur pour rosey d’ arranger les fleurs et elle y réussit très bien aussi est -elle chargée de décorer l’ église les jours de fête.roselyne soupira :–oui mais il n’ y a plus de fleurs dans notre pauvre capdeuilles j’ ai eu de la peine à le découvrir ces quelques chrysanthèmes ",
"il ne marche pas très vite car il respire avec difficulté le tampon stérilisateur qu’ il porte sur le nez et la bouche ne lui permet pas de grandes inspirations la nuit vient de tomber m. PROPN monte à le petits pas vers montmartre par la rue blanche il marche tranquillement à le milieu de la rue pas une voiture pas un piéton pas un chat ",
"le secrétaire regarda brancas que le major emmenait et dit à le claudie je ne sais pourquoi ce monsieur me déplaît je le sais bien moi répondit -elle dites-le-moi parce que vous êtes malveillant qui moi oui vous qui aimez -vous hors vous-même tout le monde et vous en particulier mademoiselle je vous suis bien obligée "
] |
elle avait comparé ce vide avec le vide actuel de cœur de tête et de sens de louise la beauté réelle substantielle de le commis de les docks de le blanc l’ effrayait mère l’ indignait femme et commerçant la dégoûtait un beau jour elle découvrit un immense amour de sa fille pour cette poupée imberbe et ce quelle pleura! sa tête s’ y serait perdue sans l’ affection maternelle son mari lui naturellement ne vit n’ entrevit rien de rien | [
"les hommes les pères dans ces questions et mme PROPN avait raison l’ amour a souvent été comparé à un aigle a tort parbleu de l’ aigle il a la rapidité mais c’ est tout il n’ aime pas le grand jour d’ abord ceci dans tous les cas puis il ne tue que les faibles et s’ il s’ attaque à d’ autres par mégarde ce qui lui arrive souvent il a lieu de s’ en repentir presque toujours ",
"non c’ est le hibou qu’ il rappelle plutôt il a l’ obliquité le plumage élastique de le hibou; et ses serres il a les grands beaux yeux fixes les belles ailes emphatiques et muettes de le hibou son doux cri sinistre son élan d’ ouate sur la proie jamais manquée puis la proie dévorée le renvoi sourd devers la tour ou le chaume noirs dans la nuit charmante mais quelles serres et quel bec ils ont donc l’ amour et le hibou la pauvre louise victime dévouée l’ éprouvait cette fatalité et devait l’ éprouver en tous sens contre elle pour elle par elle ",
"doucet ne s’ aperçut tout d’ abord pas de l’ amour insensé de louise pour lui habitué qu’ il était à les seules anecdotes de bal public ou de canotage l’ idée ne lui serait jamais venue il faut lui rendre cette justice qu’ une jeune fille de bonne famille et d’ éducation sévère dût jamais prendre garde à le sa pomme toute destinée rien qu’ à les beautés faciles de la brasserie et de l’ atelier il ne se serait par conséquent jamais mis dans sa petite tête pas méchante à le fond de faire une cour pour le mauvais motif il se croyait trop jeune et se sentait trop pauvre pour même rêver à du sérieux dans cet ordre d’ idées chez des gens calés comme les leclercq d’ ailleurs le genre de charme de louise n’ était pas pour l’ attirer la jeunesse moins piquante que délicate de mlle leclercq sa modestie un peu hautaine et l’ habitude chaste de toute sa démarche ne disaient rien à les sens naïfs de cet adolescent trivial ",
"a la fin pourtant à le force d’ avoir ses regards croisés par ceux de louise aussitôt éteints sous des palpitements de cils et de remarquer sur son visage ce va-et-vient des couleurs qui décèle encore plus la passion que la pudeur il lui fallait bien se rendre à l’ évidence et reconnaître ce qui l’ effraya tout d’ abord mais de ces frayeurs-là on s’ en remet vite à le ans et dès qu’ il se vit aimé sans aimer il désira et dès lors sans plus y réfléchir il manœuvra au-devant de la marche en avant de louise la pauvre fille fut vite perdue comment arriva la catastrophe c’ est ce qu’ il est inutile de préciser: la vie parisienne de ces régions a tant de coins et de recoins d’ allées et de venues de carrés d’ ombre et d’ occasions pour quelqu’un de très pur ou de très brutal qu’ on serait surpris de compter tous les malheurs dans ce genre qui s’ y préparent et s’ y installent louise tomba victime de cette malice de les choses autant que de leur ennui intrinsèque cet ennui qui la déprimait depuis son enfance à son insu malgré son héroïsme inconscient et la simpli",
"pendant quelques jours ce fut pour la chère enfant un délice énorme un vertige de joie son innocence gardée en dépit de la faute ou plutôt l’ ignorance de son innocence envolée ou qu’ en savait -elle la faisait à le son tour désirer et se complaire à l’ assouvissement de le désir le sang et les nerfs l’ emportaient sur les pauvres principes sur l’ âme vaillante mais faible sur la raison sur l’ amour filial sur le juste orgueil sur tout! et que celle qui fut sans faiblesse lui jette la première pierre puis l’ effroi vint avec l’ excès car ils avaient ruses pour se voir trop longtemps et louise n’ était pas la plus malhabile ni la moins ardente à le trouver de ces rendez -vous instantanés en quelque sorte sous l’ œil et loin de les regards de ses parents maintenant que faire? ",
"elle ne pouvait plus rester sa franchise répugnait à le ces cachotteries d’ ailleurs si graves puis disons tout d’ ailleurs ici la vérité s’ impose cruellement quoique nous en ayons il fallait plus de champ à sa passion qu’ elle avait besoin de place et d’ espace pour satisfaire bien pour assouvir comme il fallait car la flamme de le sang grandissait avec les jours écoulés et c’ était toute la luxure pour parler franc qui possédait l’ innocente nous maintenons le mot la luxure bestiale l’ immortelle démangeaison le besoin impérieux de le mâle non pas l’ hystérie saine et robuste qu’ elle était vierge forte qu’ elle sortait d’ être femme qu’ elle se sentait depuis jours femme normale bon instrument bien manie car de son côté doucet était bâti pour l’ amour physique ardent et caresseur et rieur souple d’ attaque et de riposte gai dans l’ expansion allègre après et persévérant sans plus d’ effort que cela chose naturelle lui aussi avait subi une transformation ",
"et de même que le corps chez louise s’ était magnifié que sa taille sa poitrine ses membres prenaient de jour en jour plus d’ autorité en quelque sorte et de beauté définitive que ses yeux hardis plus grand ouverts sur les choses brillaient de la lumière nette qui sied à la compagne heureuse d’ un homme heureux et jeune et vigoureux que sa voix avait des notes décidées graves presque et doucement mais pas trop impératives de même ce beau garçon sans se féminiser à le contraire avait à le contact d’ une nature distinguée infiniment supérieure à la sienne artificiel produit de le gamin gentil de paris un peu formé par la pratique de clientes bien élevées et l’ élégance relativement moins calicotière de son genre d’ emploi contracté quelque chose de simple de bien dans ses allures ses sens glorifiés dans cet amour qui l’ élevait donnaient à sa tenue générale et à les détails de sa beauté un tour plus sympathique vraiment son regard brun s’ approfondissait en restant vif et toujours un peu luron le geste devenait sobre et juste le teint assez haut se nuanç",
"c’ est que l’ amour l’ avait investi à la longue une immense reconnaissance la satisfaction le bonheur complet la fierté d’ avoir une telle maîtresse fierté plausible qui était encore de l’ hommage et toute bonne volonté devers louise complétaient la dangereuse métamorphose de doucet est -il besoin de dire que des amants c’ était louise qui dominait et son sérieux quand ils étaient bien entendu de sang rassis sa parole calme mais définitivement formulée faisait plier doucet comme un roseau il tremblait de la contrarier et par suite de la perdre et puis ce lui était délicieux de lui obéir non ",
"pour toutes les raisons possibles elle ne pouvait elle ne voulait rester elle partirait avec doucet pour toujours et voici ce qu’ elle lui proposa autant dire lui ordonna dans la troisième semaine de leur liaison faire une bourse il gagnait francs et avait une somme de francs de côté elle avait plus encore d’ étrennes de le dernier jour de l’ an et de ses espèces d’ appointements comme comptable il possédait une chaîne et une montre d’ or elle aussi plus quelques bijoux qu’ ils pourraient vendre ou engager "
] | [
"ils allèrent ainsi jusqu' à l' heure tragique où les astres éclatent dans le ciel nocturne tantôt cheminant sur les galets tantôt remontant dans la petite voiture prenant et reprenant sans cesse les mêmes sentiers sans pouvoir se décider à le retourner comme s' ils eussent compris qu' ils retrouveraient d' autres instants de bonheur mais d' un bonheur comme celui-là jamais l' obscure intuition de l' âme universelle dont les visibles formes et les invisibles sentiments sont le commun effet leur révélait sans qu' ils s' en rendissent compte une mystérieuse analogie et comme une correspondance divine entre la face particulière de ce coin de nature et l' essence indéfinie de leur tendresse elle lui disait: être auprès de toi ici c' est un bonheur à ne pouvoir ensuite rentrer dans la vie et il ne souriait pas d' incrédulité à le cette phrase comme elle ne doutait pas lorsqu' il lui disait il me semble que je n' ai jamais ouvert les yeux sur un paysage avant cette minute et quand ils marchaient c' est lui qui prenait le bras de thérèse et qui s' y appuyait câlinement",
"puis il fixe le négatif sur du papier sensible j’ attends en réfléchissant je souhaite ardemment que la photo soit sinon bonne de le moins suffisamment claire pour que ma petite môme-caméra puisse être identifiée cette gosseline me tracasse comme une grippe de printemps je voudrais être rancardé à le fond sur elle ",
"je l’ avais abordé la veille avec une grande appréhension j’ avais eu peur de laisser voir le chagrin peut-être la rancune que me causait la disparition de mon maître et l’ inquiétude née de les confidences de soupplet il me sembla quand je retournai à la pension que j’ étais allégé pour toujours de ces noirs soucis travaille bien me dit m. de lartil ",
"—les messieurs de la cour —le dauphin louis le futur louis le onzième si je compte bien il n’ a que ans mais il a la réputation d’ une âme retorse dans un corps chétif déjà il intrigue contre son père le roi charles en effet le dauphin PROPN a fait sa résidence de le château de montaigu le roi l’ a envoyé en poitou avec pour mission officielle de mettre fin à les exactions de gens de guerre malades de la paix en vérité pour l’ éloigner de la cour ",
"il ne pouvait venir que de là-bas que de chez les fratergekeime ces enfants de couilles sales sortis de les ventres pourris de leurs vieilles putains de mères tu te souviens de ce qu’ ils ont fait à le cathor ces merdes vertes je fis oui de la tête cathor c’ était le raccommodeur de faïence c’ était aussi le beau-frère de il avait voulu jouer à le plus fin avec les fratergekeime quand ils étaient arrivés à le village et il avait perdu j’ en reparlerai peut-être ",
"quoiqu’ elle eût alors sa belle quarantaine elle m’ était pas revenue des passions à le contraire tout de monde lui faisait la cour mais elle était comme cette grande coquette qui allumait toutes les bougies autour d’ elle et qui les éteignait à le plaisir moins la dernière il faut toujours un peu de lumière j’ ai failli dire un peu d’ amour on lui donnait alors un lieutenant-colonel en disponibilite elle le menaçait toujours de le mettre elle-même en disponibilite ",
"quant à l’ abattre maintenant il était trop tard .circonstance très regrettable en effet s’ il était évident que ces sauvages avaient eu pour but en quittant quelque île voisine d’ atteindre celle-ci peut-être la croyaient -ils inhabitée comme elle l’ était réellement avant le naufrage de le dream mais le pavillon était qui indiquait la présence d’ êtres humains sur cette côte comment alors leur échapper s’ ils débarquaient PROPN ne savait quel parti prendre en tout cas observer si les naturels mettraient ou non le pied dans l’ île c’ était là le plus pressé ",
"j’ ai honte de penser à de semblables vanités j’ ai honte même de ma santé lorsque je vois tant de misère elle apportait à le guccio un reliquaire de corps renfermant un minuscule morceau de la robe de saint jean avec une goutte visible de le sang de le précurseur qu’ elle avait acheté fort cher à un juif spécialisé dans ce genre de commerce le reliquaire était soutenu par une chaînette d’ or que se passa à le cou dit la princesse clémence j’ ai chagrin de vous voir PROPN vous avez fait par fois un long voyage pour être auprès de messire de bouville le messager de bonnes nouvelles ",
"singulière raison comment se sont donc arrangées les affaires de m. de valserres tout naturellement mais encore le père de pauline s’ est trouvé ruiné de le jour à le lendemain je sais cela il avait même un déficit de à le francs ",
"je ne vois donc pas trop comment en une telle occurrence un homme aurait eu intérêt à le risquer sa liberté sa vie pour une somme de francs –l’ enquête nous apprendra si vos dires sont exacts à le sujet de votre fortune mais de le moment ou ̀ il sera prouvé que vous êtes bien l’ assassin de il apparaîtra difficile de ne pas admettre que vous êtes également l’ auteur de cette disparition il se peut d’ ailleurs que vous ayez pris cette somme dans le seul dessein de faire croire à le crime banal ayant le vol pour unique mobile –mais certainement monsieur le juge on peut même imaginer bien autre chose si l’on se lance dans le champ de les hypothèses l’ accusé avait parlé sur un ton de calme ironie qui déplut à le juge homme assez vaniteux celui-ci déjà se sentait dépité devant un sang-froid que rien ne démontait "
] |
—et pour ne plus revenir en france dit lentement norton en la regardant bien en face de ses yeux gris elle ne pouvait se tromper sur l' intention de ces derniers mots et elle dit un peu ironique à le son tour puis vraiment triste —vous avez une manière de m' annoncer que nous ne reviendrons jamais qui ressemble à le quelque chose comme une menace vous ne m' avez pas habituée à le ce ton-là —je vous remercie d' y avoir pris garde répondit norton | [
"mais chaque jour on découvre de le nouveau à lequel il faut s' accoutumer si l'on peut moi je ne pourrais pas —vous parlez par énigmes je ne vous comprends pas mais pas de le tout il n' est pas utile que vous compreniez pourvu que vous partiez ",
"il se promenait maintenant à le travers le salon sa haute taille et ses épaules larges un peu tassées comme sous un fardeau inattendu et faisant craquer ses doigts machinalement —mais en vérité dit vous semblez bien moins préoccupé de retourner en amérique pour arranger vos affaires que de me faire quitter la france il s' arrêta et très froid avec un sourire: —vous voyez donc bien ma chère que vous comprenez parfaitement PROPN redressait fièrement sa jolie tête fine et dont l' expression mélancolique devenait maintenant militante comme indignée —je comprends que je ne sais quel soupçon absurde odieux pis que cela insultant vous est entré dans l' esprit! et j' avais assez de mes souffrances sans qu' il vous prît la fantaisie de les venir augmenter par un doute qui m' outrage —je ne vous ai parlé de rien ",
"j' ai fait simplement allusion à des propos absurdes et odieux comme vous dites et vous appelez cela un outrage c' est que par hasard aussi je connais les propos que vous pouvez avoir entendus! qui vous les a rapportés m. de fit norton dont l' impatience croissait visiblement laissez là m. de solis! a chaque parole que vous me dites il me semble que vous allez me jeter à le visage le nom de m. de solis j' en parle je crois encore moins que vous n' y pensez ma chère amie dit PROPN la voix âpre ",
"de solis —j' aurais dû m' en souvenir —avait été l' hôte de votre père il y a ou ans —oui! répondit -elle simplement de solis vous aimait m. de solis pouvait vous épouser! —oui! —et s' il avait demandé votre main vous la lui auriez accordée? —oui! dit -elle nettement —alors cette tristesse ces larmes ces soupirs que je voyais en vous et qui me rendent si malheureux c' est parce que pensant à le m. de solis vous l' aimiez toujours et vous ne m' aimiez pas répondit avec la même franchise loyale j' ai juré d' être votre femme et je vous donnerai toute ma vie comme vous m' avez donné votre nom un serment fit norton dont les nerfs tendus semblaient se tordre ",
"mais on oublie les serments d' amour pourquoi n' oublierait -on pas les autres imbécile! imbécile que j' étais! et je me croyais aimé! et je n' avais des pensées de luxe que pour cette femme et moi qui vivrais de pain et de riz je souhaitais des palais et une richesse insensée pour qui? pour cette femme oui pour vous machine à le travail le mari! et elle elle —je ne vous demandais rien et je vous suis reconnaissante de tout votre dévouement richard! répondit lentement il avait repris à le travers le salon sa marche saccadée et séparée de lui par la table voyait sa large carrure tantôt se détacher sur le fond de mer tantôt s' enfoncer dans la pénombre de la vaste pièce et lui s' exaltant allant venant s' arrêtant parfois pour lui parler jetait des exclamations emportées —reconnaissante ah! oui sans doute ",
"reconnaissante reconnaissante comme à le portefaix qui traîne le fardeau durant le voyage ce n' était pas votre reconnaissance que je voulais moi c' était votre amour —je vous ai gardé loyalement la parole que je vous ai donnée loyalement dit -elle encore et cependant les indifférents et les sots connaissent assez paraît -il votre amour pour m. de solis pour qu' une allusion ou une raillerie vienne me souffleter tout à le coup et me crever le cœur dans un casino de bains de mer —est -ce que vous allez me rendre responsable de la sottise de ceux que je ne connais pas qui ne me connaissent pas ",
"—au reste fit -il les désœuvrés en france pourront demain s' ils veulent parler à le leur aise de l' américain norton et de le départ de mistress l' américaine je vous ai dit que nous partions nous pouvons attendre le paquebot à le havre inutile de rester plus longtemps à le trouville ayez la bonté de donner vos ordres —sur-le-champ dit -elle étonnée —sur-le-champ nos places sont retenues celles que vous avez occupées sur la normandie pour venir en france ",
"il est impossible que je ne fasse pas mes adieux à les rares amies qui me restent ici des amies PROPN nous accompagne —vous la retrouverez quelque jour en amérique c' est de la folie dit et si ce départ n' est qu' une fugue soudaine si votre caprice devient une tyrannie il est inutile d' insister ",
"je ne partirai pas elle avait mis toute sa résolution nerveuse dans ce refus et norton connaissait l' énergie de cet être résistant sous son apparence frêle —je serai cependant en route dans jours et je vous prie—je vous prie mistress norton—dit -il en insistant de ne point me laisser partir seul —je n' ai pas demandé à le venir en france je ne quitterai pas la france parce que le propos d' un passant aura effleuré mon nom! et d' ailleurs pour ceux mêmes qui sont ici —pour le colonel ou vous voyez que je les connais ceux qui peuvent parler de moi—un départ aurait l' air d' une fuite "
] | [
"elle devra s’ estimer trop heureuse que par égard pour le nom qu’ elle porte légalement vous vous contentiez de lui infliger ce demi-internement dans une demeure qui est la sienne –mais elle n’ y restera pas objecta mme elle fera savoir à le votre fils où elle est –elle y restera et elle ne fera rien savoir de le tout à le dougual je tiens son enfant en mon pouvoir; par lui je la tiens elle-même ",
"il y a combien de temps de cela une bonne heure et demie elle a apporté des cigarettes et des gâteaux maigret raccrocha nerveusement puis sans reprendre haleine il demanda le provençal —allô ici police oui le commissaire que vous avez vu tout à l’ heure voulez -vous me dire si m. a reçu une visite il y a un quart d’ heure une femme assez mal habillée —où était -il —il dînait dans la salle à le manger il l’ a fait monter dans sa chambre —elle est partie ",
"mais avec un curieux entêtement il y lança son cheval guidant sa marche sur les branches brisées l’ écartement de les broussailles l’ empreinte de les sabots de le cheval sur le sable mais à le chaque instant il perdait de l’ espace désormais il fallait un miracle pour qu’ il rejoignit m. de cayrol lorsqu’ enfin après un quart d’ heure de marche pénible il ut traversé ce taillis malencontreux qu’ il avait maudit ois il avait perdu toute trace et il était complètement désespéré il se trouvait sur la lisière d’ une haute futaie l’ œil découvrait à de grandes distances mais nulle silhouette de cavalier pus les ramures –je suis un misérable ",
"il était debout à le milieu de la pièce il était immense et très mince en levant le bras il eût touché les solives sa tête était légèrement penchée en avant comme si le cou n' eût pas été planté sur les épaules mais à la naissance de la poitrine il n' était pas voûté mais cela faisait comme s' il l' était ",
"un tel bonheur pouvait bien s’ acheter par quelques désagréments et s’ étaient habillés comme tous les bateleurs avec un maillot rehaussé d’ un caleçon en velours brodé d’ or puis ils avaient fait la toilette de leurs animaux toute la troupe fut bientôt en grande tenue et le défilé commença en tête et sonnant du clairon ",
"c' est bien joli mais ç a sert à le quoi? demanda l' intéressée a vous tenir chaud à les épaules l' hiver dit ah c' est bien parce que quand il commence à le faire froid ce n' est pas rien ici il y a tous ces putains de thermomètres qui sautent l' hiver! s’ écria arlette de nouveau grossière à le grand dam de ses invités ",
"lucile savait que ces moments bientôt n’ existeraient plus car liane prévoyait qu’ à la rentrée suivante lisbeth aurait l’ âge d’ emmener lucile à les séances ou bien qu’ elle irait seule lucile avait enfilé la première tenue une robe cintrée à le fines rayures bleues et blanches sous laquelle avait été fixé un volant blanc qui dépassait de quelques centimètres quand elle tournait sur elle-même la robe s’ ouvrait en corolle dénudant ses genoux la coiffeuse avait peigné ses cheveux avec application puis les avait attachés sur le côté à l’ aide d’ une barrette en forme de cœur lucile contemplait les sandales noires vernies qu’ elle venait de chausser d’ une brillance parfaite et sans aucune rayure des sandales comme elle en rêvait à le faire pâlir d’ envie ses sœurs ",
"il y réussit mais sa voix malgré tout resta plus frémissante et la fièvre dont il était dévoré le secouait de tremblements qu’ il ne parvenait pas à le dissimuler il continua: à le coin de la rue par ou ̀ je venais de tourner après avoir distancé sur le boulevard richard-wallace les agents de le préfet et alors que je pouvais me croire perdu florence me sauva florence savait tout elle depuis jours le lendemain même de le double assassinat elle l’ apprenait par les journaux par ces journaux qu’ elle lisait à le vos côtés et que vous commentiez que vous discutiez devant elle et c’ est auprès de vous c’ est en vous écoutant qu’ elle acquit cette opinion que les événements d’ ailleurs contribuaient tous à le lui donner: l’ ennemi le seul ennemi de marie-anne c’ était vous ",
"il est libre oui; mais on te garde autre chose à le toi.– et que me garde -t-on demanda PROPN en fronçant le sourcil comme malgré tout ce qu’ on pouvait lui dire l’ entêté voulait absolument se battre il a fallu pour le faire renoncer à le ce duel qu’ on lui promît une chose et quelle chose lui a -t-on promise? qu’ un de ces soirs pendant que tu serais à la ville on s’ embusquerait à le ou sur la route de moka; qu’ on te surprendrait à le moment où tu t’ y attendrais le moins qu’ on te coucherait sur une échelle et qu’ on te donnerait coups de fouet les misérables mais c’ est le supplice de les nègres eh bien que sommes -nous donc nous autres mulâtres des nègres blancs pas autre chose ils lui ont promis formellement tu en es j’ y étais ",
"j’ escaladai cette clôture et je me trouvai dans la campagne c’ était une sorte de clairière bordée à le loin par un rideau de verdure de grands arbres plantés et à le hasard se baignaient voluptueusement dans ce soleil torride qui m’ écrasait ils étaient d’ un vert surprenant et leurs feuilles épaisses étaient lustrées comme celles de les camélias c’ étaient des acajous des ébéniers des bois de rose "
] |
c’ était là sa finesse à le ce vieux renard paraît qu’ on lui proposait une somme très forte pour venir simplement déposer contre vous qui lui proposait cette somme un monsieur marc de plesguen n’ est -ce pas mais non pas ça de le tout et qui un certain josé | [
"le gredin murmura entre ses dents c’ est lui l’ intermédiaire je m’ en doutais —le seigneur pabro n’ en parlait pas comme d’ un intermédiaire mais comme d’ un personnage d’ importance en voilà un je vous le garantis qui a une fameuse dent contre vous ",
"PROPN m’ a raconté que cet escaldas machinait votre ruine depuis longtemps il y a ans peut-être il furetait là-bas en amérique pour rassembler un dossier contre vous des témoignages tout le bataclan c’ est alors qu’ il est venu à la banque il s’ est fait montrer la fameuse lettre il en a pris une photographie ",
"cria en bondissant la surprise de cette trahison de longue main eut raison de son flegme mais son émotion ne dura qu’ une seconde tout de suite il envisagea le parti qu’ il pouvait tirer de pareils renseignements il en a pris la photographie dites-vous ",
"—je vous le garantis a vous embête ce monseigneur non par exemple s’ écria le marquis avec une spontanéité sincère c’ est ce qui pouvait m’ arriver de plus heureux poursuivez mon garçon diable fit l’ autre déconcerté ",
"mes gens se fourraient donc le doigt dans l’ œil quand PROPN apprit par une lettre d’ escaldas qu’ on allait vous tracasser sous prétexte que vous vous étiez substitué à le véritable marquis de valcor —vous voyez que je suis à le courant —et qu’ on lui offrait la lune pour qu’ il vînt raconter ici qu’ il vous avait vu double sans avoir bu le vieux matois se rappela la photographie de la lettre et se dit que l’ original lui serait payé très cher par son escaldas par moi interrompit renaud —non par l’ autre c’ est là qu’ il se montrait idiot le vieux crétin vous proposer la lettre à le vous c’ est une idée à le bibi ",
"—que vous lui avez soumise —pas de danger prêtez -moi vos ouïes encore un moment procédons par ordre m. de valcor ne sourcilla point à les familiarités de ce garçon cosmopolite qui n’ avouait pas sa nationalité mais dont la blague insolente sentait si fort la poussière spéciale de le pavé de paris les tours de phrase employés par arthur sornière auraient été plus audacieux encore ou à le contraire empreints de le plus servile respect que cela n’ eût pas davantage touché celui qu’ il tenait attentif l’ homme et ses façons ne comptaient pour renaud que comme compte une pièce pour un joueur d’ échecs leurs rapports sociaux n’ importaient pas ",
"ce n’ était pas socialement qu’ ils devaient jamais se rencontrer face à le face vous comprenez poursuivait le bon ami d’ angèle me frappa tout de suite l’ imbécillité de ce vieux il avait soustrait la lettre —ce qui le mettait d’ ailleurs dans tous ses états l’ innocent —sans autre idée que de se la faire payer cher par ceux qui mettaient déjà tant de prix à la photographie parbleu oui quel imbécile observa le marquis pour mes adversaires cette lettre n’ avait toute sa valeur que présentée authentiquée par la maison qui l’ avait reçue de moi ou de le marquis de valcor chantonna sornière ",
"c’ était leur jouer le plus mauvais tour que d’ apporter l’ original en france après l’ avoir obtenu frauduleusement —bon il y a plaisir à le causer avec vous dit le bel arthur c’ est pas comme mon vieil âne bâté en voilà un qui a dû peser sur l’ estomac de les requins tout maigre qu’ il fût!... quelle tourte renaud regarda l’ homme il n’ avait donc pas poussé pabro à la mer? ou alors quel cynisme! maintenant mots et vous en saurez autant que moi reprit le hardi personnage tout ça ne s’ était pas dégoisé en un jour ",
"j’ étais déjà sur le paquebot avec mon bonhomme quand il s’ est déboutonné jusqu’ à me parler de la lettre et à m’ avouer qu’ il l’ avait prise je m’ étais embarqué de compagnie parce que je me doutais qu’ il y aurait quelque chose à le pêcher dans une telle mare à le grenouilles et avec une poire de ce calibre puis j’ avais soupé de l’ amérique j’ avais soif de voir si d’ être battue par d’ autres clampins a avait rendu mon angèle plus tendre j’ avais le mal de la butte quoi! quand je connus le coup de la lettre je me rendis tout de suite compte de ce qu’ on en pourrait tirer si on la portait à un chic type comme vous riche comme crésus et le seul à le monde ayant un intérêt capital à le posséder ce chiffon de papier sornière coula un regard de côté pensant que le marquis allait l’ interrompre pour affirmer comme tout à l’ heure que la lettre à le lieu de l’ accuser le justifiait et qu’ il n’ aurait rien de plus pressé que de l’ envoyer à le parquet "
] | [
"un frôlement de la jeune fille qui retirait son pied de dessous lui le fit revenir il passa lentement sa main sur ses joues creuses et regarda quelques instans avec stupeur ses doigts qui étaient mouillés quoi! murmura -t-il j’ ai pleuré et se tournant subitement vers l’ égyptienne avec une angoisse inexprimable vous m’ avez regardé froidement pleurer! enfant sais -tu que ces larmes sont des laves est -il donc bien vrai? de l’ homme qu’ on hait rien ne touche ",
"en regardant de toutes mes forces je finis par distinguer le contour de oiseau perché sur une saillie de la roche il avait bien pieds de haut les eaux avaient chassé de son nid qui devait être quelque part dans le plafond il nous attaque attention à les yeux ",
"je ne pense pas un homme qui se tue à le rasoir se tranche les veines surtout qu’ il était savant cet homme il devait savoir où se trouvent les principales artères je médite sur cette révélation bizarre bizarre autre chose poursuit l’ hôtelier et qui prouve bien qu’ il ne voulait pas se supprimer il y avait un flacon d’ éther sur la tablette de la gaze tout ce qu’ il fallait pour faire un pansement vous voyez ça d’ ici je vois et je vois même très bien ",
"il se promenait dans le camp cherchant en vain dans son esprit bourrelé d’ inquiétudes et peut-être de remords un moyen quelconque de sortir de le mauvais pas dans lequel il se trouvait mais il avait beau mettre son imagination à la torture rien ne venait calmer ses appréhensions cependant la nuit s’ avançait la lune avait disparu des ténèbres épaisses planaient sur le camp plongé dans le silence tout le monde dormait ou paraissait dormir seul le guide qui avait voulu se charger de la première garde veillait assis sur un ballot les bras croisés sur la poitrine et le regard fixe il s’ enfonçait de plus en plus dans de sombres rêveries ",
"les pères les maris les amants que violentait cette ardeur passionnée de les femmes n’ allaient plus donner leurs ordres à les agents de change qu’ à le cri répété de dieu le veut puis ce fut enfin l’ effrayante cohue de les petits la foule piétinante qui suit les grosses armées la passion descendue de le salon à l’ office de le bourgeois à l’ ouvrier et à le paysan et qui jetait dans ce galop fou des millions de pauvres souscripteurs n’ ayant qu’ une action actions des concierges près de se retirer des vieilles demoiselles vivant avec un chat des retraités de province dont le budget est de sous par jour des prêtres de campagne dénudés par l’ aumône toute la masse hâve et affamée des rentiers infimes qu’ une catastrophe de bourse balaye comme une épid��mie et couche d’ un coup dans la fosse commune et cette exaltation de les titres de l’ universelle cette ascension qui les emportait comme sous un vent religieux semblait se faire à les musiques de plus en plus hautes qui montaient des tuileries et de le champ de mars des continuelles fêtes dont l’ exposition affolai",
"la femme est si reconnaissante de rencontrer un homme à le fait de les caprices si logiques de son cœur qui comprenne les allures en apparence contradictoires de son esprit les fugitives pudeurs de ses sensations tantôt timides tantôt hardies étonnant mélange de coquetterie et de naïveté –madame s’ écria doucement gaston vous connaissez ma faute mais vous ignorez mes crimes si vous saviez avec quel bonheur j’ ai...–ah! prenez garde dit -elle en levant un de ses doigts d’ un air mystérieux à la hauteur de son nez qu’ elle effleura; puis de l’ autre main elle fit un geste pour prendre le cordon de la sonnette .ce joli mouvement cette gracieuse menace provoquèrent sans doute une triste pensée un souvenir de sa vie heureuse de le temps ou ̀ elle pouvait être tout charme et tout gentillesse où le bonheur justifiait les caprices de son esprit comme il donnait un attrait de plus à les moindres mouvements de sa personne elle amassa les rides de son front entre ses sourcils son visage si doucement éclairé par les bougies prit une sombre expression ",
"dans la journée elles étaient allées se promener dans les rues pour regarder les vitrines de les magasins puis à le bord de la mer à le port pour regarder les bateaux serait bien de partir disait pouce tu voudrais aller sur un bateau demandait poussy oui pour aller loin loin en grèce ou en turquie ou en égypte alors elles avaient marché sur les quais et le long de les pannes pour choisir le bateau sur lequel elles auraient voulu s’ en aller mais c’ était encore l’ hiver le vent froid soufflait en faisant claquer les agrès et gémir les amarres ",
"il n’ y a que des européens pour vouloir exiger le travail dans ces jours de soleil moustique porté par le mal de le pays se remet à le aimer sa mère ou plutôt à s’ imaginer qu’ il l’ aime et c’ est alors qu’ il soupirera: est -ce qu’ un enfant pourrait ne pas avoir de peine d’ être séparé de sa mère et justement un de ces jours-là nous avons reçu la première lettre qu’ on nous retourne d’ espagne de mme méjane à son fils la voici l’ orthographe rétablie marseille février cher moustique je te fais cette lettre pour te dire que je vais bien et toi de même aussi les enfants ",
"–pourquoi le rabbinat refuse -t-il d’ annuler les mariages les institutions n’ aiment pas qu’ on leur échappe moi choses m’ importent: que la femme soit libérée et que son enfant ne soit pas mamzer –si j’ ai l’ annulation je pourrai me marier –bien sûr vous pouvez vous marier et peut-être même plus ",
"ils n' étaient pas à le sa\\n charge ils écrasaient seulement ils salissaient davantage son mari qui avait eu\\n' l' infamie de les lui ordonner ou de la mettre dans une situation telle qu' on pût tout\\n oser vis-à-vis d' elle et croire qu' elle apportait en même temps que sa personne consentement à le toutes les audaces oui il se disait cela et cependant il souffrait\\n' d' être obligé de se le dire et de douter non pas de son honnêteté mais en quelque\\n sorte de l' honnêteté de son corps il ne douta plus le docteur barillot vint le retrouver le pria de passer son cabinet de consultation et lui dit devinez qui sort d' ici elle déjà non elle ne viendra pas ou bien elle viendra seulement à l' heure précise minutes "
] |
il arrive à le pont de venise de le faubourg de le temple vers minuit et demi; c’ est là qu’ il livre ses batailles avec une gravité imperturbable il pose sa hotte contre une borne il est absorbé | [
"il ne voit plus les passants attardés qui le regardent avec curiosité il se frappe le front selon qu’ il est mécontent ou satisfait de l’ inspection qu’ il vient de passer de son armée imaginaire il s’ écrie: tant pis nous attaquerons dieu protége nos armes! tudieu ils sont à le nous; soldats ",
"imitez votre général et vous ferez votre devoir l’ affaire sera chaude mais j’ ai confiance en ce courage dont vous m’ avez donné tant de preuves il compose son état-major avec tous les noms de les boutiquiers qu’ il lit sur les noms d’ alentour noms qu’ il sait par cœur d’ ailleurs les liquoristes les marchands de vins qui lui font crédit sont toujours ses généraux de division et ses chefs de corps une heure sonne la bataille commence voilà notre chiffonnier général pour heures commandant renard prenez escadrons de hussards et allez faire une reconnaissance jusqu’ à ce bouquet de chênes qui domine cette colline à le notre droite tandis que vous général briant vous vous porterez avec toute votre division sur le village vous n’ attaquerez qu’ après avoir reçu des ordres formels ",
"dailleurs vous serez soutenus par la brigade germain qui tiendra le ravin et par le régiment léger de le colonel vessier qui a dû s’ emparer des hauteurs et dont j’ attends des nouvelles puis il monte sur la passerelle fait une lorgnette de sa main regarde tout autour de lui rien rien le colonel aurait -il été prévenu par l’ ennemi? non c’ est impossible nous aurions entendu sa fusillade ah! voici la division briant qui s’ étend dans la plaine braves enfants ",
"votre général salue ceux d’ entre vous qui ne répondront pas à l’ appel de ce soir oh! la gloire la gloire mais que vois-je? un aide de camp il est blessé eh bien? le colonel vessier a emporté la hauteur à la baïonnette ",
"c’ est bien je suis content où est donc mon porte-cartes? prends le nom de le capitaine je ne l’ oublierai pas le canon il écoute un et un quatrième coup double ceci m’ annonce que le deuxième corps d’ armée commandé par le général boyer est en ligne devant l’ ennemi ",
"tout va bien maintenant c’ est à le moi qui réponds à la patrie de toutes ces têtes de tous ces braves et beaux régiments c’ est à le moi de faire mon devoir en ménageant la vie de tous une de les horloges de l’ hôpital saint-louis sonne c’ est le moment dit le général le signal donné d’ un hôpital mauvais présage un romain reculerait ",
"non c’ est que ce soir nos ennemis encombreront les vastes salles de douleurs il se recueille un moment comme pour prier et il retourne prendre son poste d’ observation sur le rialto de le faubourg saint-antoine un moment après il redescend consulte une vieille carte géographique posée sur une borne il prend son crochet d’ une main ferme et s’ écrie d’ une voix puissante vous monsieur attaquez le bois; emparez -vous -en coûte que coûte vous monsieur vous soutiendrez le général briant avec toutes vos forces et vous colonel à la tête de le pont lieutenant à le cheval portez ceci à le général briant c’ est l’ ordre d’ attaquer messieurs a vos postes et souvenez -vous que la patrie compte sur vous ",
"pendant quelques miuutes il parcourt les bords de le canal il descend sur la berge il examine remonte l’ escalier de la passerelle puis s’ écrie: régiments pour enlever cette redoute allons enfants je vous envoie à la gloire et à l’ immortalité car on saura que c’ est vos invincibles drapeaux qui ont les premiers été plantés à le milieu de ces bouches à le feu meurtrières en avant à la baïonnette —grand dieu ils sont repoussés assemblez toute votre cavalerie et jetez -la sur ces insolents ",
"culbutez -moi chargez nous n’ en viendrons donc pas à le bout qu’ on amène l’ artillerie et vous général prévost faites jeter un pont sur ce bras de rivière je me charge de conduire toute ma réserve enfin la bataille est engagée sur toute la ligne canons et caissons roulants font crier leurs essieux cavalerie infanterie et artillerie tous se mêlent se culbutent se tuent le général passe le pont de le canal il se remue marche court avance recule puis il pousse un grand cri et s’ assied sur une borne "
] | [
"une sueur froide perla à les tempes de PROPN son cœur il but dans un peu d\\' eau les gouttes que le dr wolff lui avait prescrites en cas de malaise mais l\\ angoisse persistait il se leva habilla chaussa ses bottes avec peine ajusta sa perruque et sortit ",
"mais son cœur protestait contre le doute il se sentait envahi de toute espèce de certitudes très douces il crut à la volonté à la persévérance à l’ adresse de madeleine et appuyé contre un pommier les prunelles immobiles heureuses le cerveau dénué d’ analyse il prit son notier il écrivit le oui demandé par madeleine et tandis que le petit messager disparaissait à le loin vers les corneilles il restait à le poursuivre l’ oiseau bleu à le laisser revenir en lui les jeunesses d’ âme toutes ensemble quand madeleine sut que sa lettre avait été remise à le jacques une grande tranquillité descendit sur elle ",
"il maintenait sa vitesse mais ne voyait plus rien tout à le coup il pila manquant d’ entrer en collision avec la mercedes blanche de scories arrêtée en travers de le sentier il sortit de sa subaru laissant le moteur tourner lentement il s’ approcha braquant son glock à le mains les hypothèses cognaient son crâne en afflux de sang brûlant ",
"je n’ ai jamais eu l’ idée de rien changer pour eux à le nos habitudes –vous désolez cette pauvre irène dit le comte mathias avec un sourire malicieux il est certain que dans cet admirable cadre de voraczy les grandes fêtes semblent tout indiquées qu’ en dites-vous ma cousine?et attirant une chaise à le lui il s’ asseyait près de myrtô les sourcils de le prince eurent un bref froncement et avant que la jeune fille eût pu répondre il dit avec une sorte de sécheresse impérieuse PROPN n’ est pas une mondaine heureusement elle ne désire que la tranquillité de le reste son deuil n’ est pas terminé elle ne pourrait participer à ces grandes réunions que vous paraissez désirer autant qu’ irène mathias.–oh! pas tant que cela dit le jeune officier sans s’ apercevoir de l’ ironie contenue dans le ton de son cousin je me trouve fort bien ainsi de le moment où cela vous plaît à le tous avec ou sans fêtes est pour moi un éden les lèvres de le prince arpad frémirent un peu il se détourna pour adresser une observation impatiente à le renat qui entrait et les autres hôtes de",
"les seconds raubvogel triboulé et le troisième de trisonaye —vraiment dis -je de plus en plus surpris je ne comprends pas je ne puis vous en dire davantage répond issacar de le reste si vous avez besoin d' explications supplémentaires je crois que monsieur votre père pourra vous les donner à le paris écoutez seulement le conseil que je vous donne de ne rien faire en hâte et vous m' en remercierez je ne réponds pas ",
"–je ne vous ai pas épousée répéta -t-il avec force je ne vous connais pas ma femme est une superbe créature très jolie très chic vous ne lui ressemblez en rien une rougeur violente couvrit mon visage mise modeste et mon non moins modeste minois ne pouvaient prétendre à le aucun compliment cependant en france les hommes ont des tournures de phrases moins cruelles pour l’ amour-propre féminin .ce mauvais compliment inattendu m’ avait toute désorientée ",
"la poussière emplissait les yeux continuellement et des côtés de la route se développait une campagne interminablement nue sale et puante on eût dit qu’ une lèpre l’ avait ravagée qui rongeait jusqu’ à les maisons car des squelettes de bâtiments défoncés et abandonnés ou bien de les petites cabanes inachevées faute de paiement à les entrepreneurs tendaient leurs murs sans toit .de loin en loin poussaient dans le sol stérile de longues cheminées de fabriques seule végétation de ces champs putrides où la brise de le printemps promenait un parfum de pétrole et de schiste mêlé à une autre odeur moins agréable encore enfin on avait traversé la seine une seconde fois et sur le pont ç’ avait été un ravissement la rivière éclatait de lumière; une buée s’ en élevait pompée par le soleil et l’on éprouvait une quiétude douce un rafraîchissement bienfaisant à le respirer enfin un air plus pur qui n’ avait point balayé la fumée noire de les usines ou les miasmes de les dépotoirs ",
"c’ était pour lui-même qu’ il écrivait son histoire il serait donc aisé d’ amener rose de mai comme pour passer quelques jours seulement et de la garder ensuite en laissant entrer cette habitude de plus dans la masse d’ habitudes indifférentes dont la vie privée de le vieil avoué était faite car c’ est uniquement parce qu’ il n’ y a pas d’ hôtellerie annexée à la chambre de les députés qu’ il n’ y couchait pas maxime insistait il aurait mieux aimé avoir l’ enfant auprès de lui ",
"je vais me coucher soyez tranquille demain la chambre marchera tout aussi bien qu’ il le faudra pour vos besoins harriet et moi nous suivîmes l’ exemple de saunie et nous retirâmes dans nos chambres elles étaient contiguës et séparées seulement par une porte close à le travers laquelle nous aurions pu causer ",
"te plais -tu dans ton nouvel état? elle continua de couper le pain par tranches menues et répondit: n’ est pas le même travail mais j’ ai à le moins autant de mal que chez nous je ne peux pas dire le contraire il y a les chambres à le faire; le marché; mon carreau à le laver tous les jours quand il pleut comme aujourd’hui ou qu’ il neige la cuisine à le toutes les heures et pour du monde qui n’ est pas toujours poli je vous assure "
] |
il attendit un peu le cœur lui battait d’ une indéfinissable émotion annette avançait droite la main tendue sa robe blanche traînant sur l’ herbe elle atteignit le bord de grandes touffes de lis jaunes poussaient là tout fleuris | [
"elle les écarta de la main gauche sans baisser les yeux fit encore un pas sosthène ne vit plus rien il entendit un cri perçant et le bruit de l’ eau qui se refermait sur sa proie est une femme qui se noie cria -t-il à le secours à le secours! et le grand luneau se mit à le courir de toutes ses forces vers la rivière à le moment où ces cris funèbres poussés presque en même temps troublaient la petite vallée un nuage comme une pétale de rose rouge parut à l’ orient ",
"ma tante giron et marthe avaient passé la nuit en prières auprès de le corps de mademoiselle d’ houllins il commençait à le faire un peu jour la jeune fille à le genoux près de le lit succombant à la fatigue laissait involontairement pencher sa tête jusqu’ à le toucher le drap de la morte —venez vous reposer mon enfant dit ma tante giron à le votre âge ces veilles sont trop longues venez ",
"elles se levèrent toutes et traversant le corridor entrèrent dans la chambre de la jeune fille —je ne pourrai pas dormir madame giron je vous assure dit marthe d’ ailleurs il va falloir préparer plusieurs choses vous savez c’ est à le heures —étendez -vous à le moins sur le canapé ",
"vous êtes toute pâle petite —si vous vouliez j’ ouvrirai la fenêtre auparavant j’ ai besoin d’ air elles s’ approchèrent de la fenêtre l’ ouvrirent et s’ accoudèrent sur la rampe de bois la brise fraîche les enveloppa ",
"elles respiraient délicieusement cet air irrespiré de le matin qui réjouit tout l’ homme dans les prés devant la cerisaie la brume divisée par l’ aube s’ élevait en petits flocons transparents quelques poules criaient en quittant le joc et de les voix lointaines de métiviers attelant les bœufs un premier vol d’ étourneaux parti de le toit de la maison s’ élança en bataillon serré rasa l’ herbe comme pour se baigner dans la rosée se releva et sur la cime d’ un frêne s’ éparpilla ",
"la paix lumineuse répandue autour d’ elles reposait les femmes et pénétrait leurs âmes tout à le coup ma tante giron se recula et saisissant brusquement marthe par le bras l’ écarta de la fenêtre —qu’ y a -t-il donc dit la jeune fille stupéfaite ma tante ne répondit pas haletante elle s’ était de nouveau penchée sur la rampe de la fenêtre ",
"au-dessous d’ elle hommes passaient portant sur une civière une femme qui ne donnait plus signe de vie les vêtements de cette femme tout blancs ruisselaient d’ eau la tête inclinée était posée sur des branches vertes ses cheveux traînaient sur l’ herbe elle avait un bras ramené le long de le corps l’ autre pendait de la civière et tenait une rose effeuillée ",
"c’ était la pauvre annette dans les hommes qui la portaient ma tante giron reconnut le grand luneau et julien le premier métivier de la gerbellière —qu’ y a -t-il madame marthe que voyez-vous déjà le groupe avait dépassé le château se dirigeant vers la ferme ma tante se retourna vivement de le côté de marthe: la jeune fille était surprise inquiète mais elle n’ avait rien vu ",
"PROPN a besoin de moi en bas répondit -elle s’ efforçant de dissimuler le tremblement qui l’ agitait —on vous appelle vous tremblez madame giron vous me cachez quelque chose —ce n’ est rien ma mignonne quelqu’un m’ a fait signe de me rendre à la gerbellière j’ ai été un peu surprise "
] | [
"mais dans un appartement c’ est pas possible et les voisins de le dessous qu’ est -ce qu’ ils diraient tiens je vais te faire une proposition à le lieu de bottes j’ achète une télévision en couleurs c’ est autre chose non? tu veux hein tope la et il lui prend la main avec son bon sourire franc et viril de commandant des bûcherons de paris ",
"ils criaient alors que moi je ne savais quoi dire j’ avais envie d’ ouvrir les portes de les salons et de les autoriser à le enlever ce qu’ ils voulaient –mais il ne faut jamais faire cela ils n’ ont pas le droit de se payer eux-mêmes ils ne perdront rien mais ils doivent attendre elle ferma les yeux si lasse soudain ",
"c’ était claude heurtebise qui d’ un peu plus loin leur faisait signe sa tête blafarde sortait seule de l’ épaisseur de le taillis et ils voyaient remuer ses lèvres sans entendre aucun son déjà le maire ses gros bras lancés en avant fonçait courageusement dans les ronces ils le rejoignirent aussitôt –un mort les gars disait claude heurtebise ",
"tout ce temps elle avait su que était l’ homme que cherchait ophélie aurait -elle fini par le lui révéler? ophélie déplia le paravent d’ une douche y jeta sa tenue de stadium et tira sur le cordon de le jet elle garda ses yeux ouverts en grand malgré le jaillissement de l’ eau brûlante dès qu’ elle fermait les paupières même un court instant elle revoyait l’ expression de thorn en surimpression sur ses prunelles son absence d’ expression en fait ",
"sans l’ abbé il n’ aurait jamais été reçu chez madame de listomère oh! j’ ai bien perdu en perdant l’ abbé quel homme aimable et facile à le vivre! enfin pendant ans je n’ ai pas eu la moindre difficulté ni le moindre désagrément avec lui PROPN gamard fit de l’ abbé birotteau un portrait si peu flatteur que l’ innocent pensionnaire passa dans cette société bourgeoise secrètement ennemie de la société aristocratique pour un homme essentiellement difficultueux et très difficile à le vivre puis la vieille fille eut pendant quelques semaines le plaisir de s’ entendre plaindre par ses amies qui sans penser un mot de ce qu’ elles disaient ne cessèrent de lui répéter: –comment vous si douce et si bonne avez -vous inspiré de la répugnance ou: –consolez -vous ma chère mademoiselle gamard vous êtes si bien connue que etc.mais enchantées d’ éviter une soirée par semaine dans le cloître l’ endroit le plus désert le plus sombre et le plus éloigné de le centre qu’ il y ait à le tours toutes bénissaient le vicaire ",
"cette lampe de chevet est vraiment indigente il faut absolument que je la change combien de soirs l’ ai-je allumée puis éteinte en me disant cela? quel laisser-aller il y a des livres partout des objets des images des instruments de musique dont je ne saurai jamais jouer où sont ces lunettes ",
"nous sommes fiancés même et jamais je vous le jure ma main n’ appartiendra à un autre que don philippe dit le jeune homme en lui baisant ardemment la main —eh bien reprit froidement le chevalier sans paraître autrement étonné de cet aveu voilà justement où est la fatalite dont je vous parlais tout à l’ heure: car moi aussi j’ aime madame —vous s’ écrièrent -ils avec une surprise mêlée d’ épouvante ",
"il était averti d’ avance que s’ il parlait on le pendrait pendant la nuit à les barreaux de les cabanons sauf à le dire ensuite qu’ il s’ était suicidé par précaution un détenu en se couchant plaçait -il ses hardes sous sa tête on attendait qu’ il fût dans son premier sommeil; alors on lui attachait à le pied un pavé que l’on posait sur le bord de le lit de camp: à le moindre mouvement le pavé tombait: éveillé par cette brusque secousse le dormeur se mettait sur son séant et avant qu’ il se fût rendu compte de ce qu’ il venait d’ éprouver son paquet hissé à le moyen d’ une corde parvenait à le travers les grilles à l’ étage supérieur j’ ai vu à le cœur de l’ hiver de les pauvres diables après avoir été dévalisés de la sorte rester en chemise sur le préau jusqu’ à le ce qu’ on leur eût jeté quelques haillons pour couvrir leur nudité tant qu’ ils séjournaient à le bicêtre en s’ enterrant pour ainsi dire dans la paille ils pouvaient encore défier la rigueur de la saison ",
"pigoche allongea la main mais cette main était si tremblante qu’ à le peine la put -il fermer lorsque cyrano y eut placé la pistole offerte ce tremblement surprit quelque peu le gentilhomme de quoi trembles -tu mon garçon demanda -t-il monsieur c’ est de joie fit le pauvre diable ",
"l’ ai-je cru tout de bon ma foi je n’ en sais plus rien il y a beaucoup de choses ici à lesquelles je dois donner l’ impression que je crois: les séances théâtrales le football l’ académie la loyauté chez mes gosses mais enfin si j’ y ai cru l’ épreuve a montré comme je me trompais et dirai-je devant les piètres résultats obtenus autant par mon action que par la vôtre que j’ ai moi ce qu’ il faut seulement moi je dois essayer encore c’ est mon rôle "
] |
plutôt que de me retirer dans l’ un de mes palais d’ idumée ou de samarie je fis dresser un camp en plein désert dans la grande dépression de ghor une terre basse âpre et stérile empestant le soufre et l’ asphalte bien à l’ image de mon cœur ravagé je vécus là de les semaines de prostration dont je n’ étais tiré que par des maux de tête torturants pourtant mon instinct m’ avait bien inspiré: le mal combat le mal contre mon chagrin et le choléra l’ enfer de le ghor agit comme un fer rouge sur une plaie purulente je remontai à la surface | [
"il n’ était que temps c’ était en effet pour apprendre que ma belle-mère alexandra que j’ avais imprudemment laissée à le jérusalem complotait pour s’ assurer le contrôle de les forteresses qui dominent la ville l’ antonia près de le temple et la tour orientale qui se dresse à le milieu de les quartiers d’ habitation je laissai cette furie gravement responsable de la mort de mariamme s’ enferrer dans ses entreprises puis surgissant soudain je la confondis son cadavre alla rejoindre ceux de sa dynastie je n’ en avais pas fini hélas avec la race de les asmonéens ",
"de mon union avec mariamme il me restait fils alexandre et aristobule après la mort de leur mère je les avais envoyés s’ instruire à la cour impériale afin de les soustraire à les miasmes de ils avaient et ans quand me parvinrent des rapports alarmants sur leur conduite à le rome on m’ avertit qu’ ils prétendaient venger leur mère d’ une mort injuste dont ils me tenaient pour seul responsable et intriguaient dans ce sens auprès d’ auguste ainsi des années plus tard le malheur continuait à le me poursuivre ",
"j’ avais près de ans et derrière moi une longue suite d’ épreuves des succès politiques brillants certes mais que j’ avais payés par des retours de fortune terribles j’ envisageai sérieusement d’ abdiquer et de me retirer définitivement dans mon idumée d’ origine puis le sens de la couronne l’ emporta une fois encore je fis le voyage de rome pour aller chercher mes fils je les ramène à le jérusalem je les installe près de moi et je prends soin de les marier ",
"à le alexandre je donne fille d’ archelaüs roi de cappadoce à le aristobule bérénice fille de ma sœur salomé aussitôt une véritable frénésie d’ intrigue s’ empare de mes familiers et se déclarent la guerre la première agit auprès de son père le roi pour qu’ il intervienne contre moi à le rome ",
"PROPN s’ allie à sa mère salomé qui s’ acharne à le compromettre alexandre à le mes yeux quant à le aristobule par fidélité à la mémoire de sa mère il se veut solidaire de son frère pour mettre le comble à la confusion j’ ai l’ idée de faire venir à le jérusalem ma première femme doris et son fils antipater qui vivaient en exil depuis mon mariage avec mariamme ils se jettent à le plus épais de la mêlée et n’ ont de cesse que doris ait retrouvé son ancienne place dans mon lit dans l’ immense dégoût qui m’ envahit je ne sais plus à le quoi me résoudre ",
"je voudrais pour une fois échapper à les bains de sang qui ont toujours résolu jusqu’ à le présent toutes mes histoires domestiques mon désarroi me fait chercher une autorité tutélaire à le qui je soumettrais mon imbroglio familial mais surtout le différend qui m’ oppose à le mes fils puisque tout paraît se tramer à le rome pourquoi ne pas recourir à le auguste dont le rayonnement ne cesse de grandir je frète une galère et j’ embarque en compagnie d’ alexandre et d’ aristobule à le destination de rome nous devions y retrouver PROPN qui y faisait des études ",
"l’ empereur en revanche n’ y était pas et on nous donne les informations les plus vagues sur son séjour commence avec mes fils une recherche hagarde d’ île en île et de port en port nous échouons finalement à le aquilée à le nord de l’ adriatique je mentirais en disant qu’ PROPN se réjouit de voir troubler son repos dans cette résidence de rêve par le débarquement en force d’ une famille dont il n’ entendait que trop parler l’ explication se déroula à le cours d’ une journée orageuse dans une confusion passionnée ",
"plus d’ une fois nous nous prîmes à le parler tous les en même temps et avec tant de véhémence qu’ il y avait lieu de craindre que nous en vinssions à les mains PROPN savait à le merveille masquer son indifférence et son ennui sous une immobilité sculpturale qu’ on pouvait prendre pour de l’ attention pourtant l’ incroyable déballage domestique à lequel il assista malgré lui finit visiblement par l’ étonner par l’ intéresser même comme un combat de serpents ou une mêlée de cloportes à le bout de plusieurs heures comme nos voix commençaient à s’ enrouer il sortit de son silence nous ordonna de nous taire et nous avertit qu’ après avoir soigneusement pesé nos arguments il allait rendre son arrêt moi auguste empereur je vous ordonne de vous réconcilier et de vivre désormais en bonne intelligence prononça -t-il ",
"telle fut la décision impériale dont nous aurions à le nous satisfaire c’ était un peu mince en regard de l’ expédition que nous venions de nous imposer mais aussi quelle idée de vouloir m’ en remettre à un arbitre pour trancher nos conflits familiaux pourtant je ne pouvais me résoudre à le m’ en aller avec un aussi maigre bénéfice je fis mine de vouloir m’ attarder "
] | [
"votre camarade dugourc a offert la semaine dernière un jeu de piquet avec génies libertés egalités on a proposé un autre jeu ou il y avait des sages des braves caton rousseau annibal qui sais -je encore! et ces cartes avaient sur les vôtres mon ami avantage être grossièrement dessinées et gravées sur bois à le canif que vous connaissez peu les hommes pour croire que les joueurs se serviront de cartes dessinées dans le goût de david et gravées dans la manière de et est encore une étrange illusion de croire qu\\ il faille faire tant de façons pour conformer les vieux jeux de cartes à les idées actuelles d\\' les bons sans-culottes en corrigent incivisme en annonçant le tyran ou simplement le gros cochon ils se servent de leurs cartes crasseuses et n\\ en achètent jamais d\\' autres ",
"je le rencontrai un peu plus tard dans un corridor reconduisant la comtesse luba à le son appartement il devait être près de minuit à une heure la comtesse sonna ma mère qui lui était attachée comme femme de chambre dans ses séjours à le runsdorf elle demandait un calmant ne pouvant dormir disait -elle parce que son frère lui avait raconté d’ étranges histoires indiennes qui ne lui sortaient pas de l’ esprit elle l’ avait trouvé très singulier très agité ainsi qu’ elle le répéta à les hommes de loi qui vinrent faire plus tard les constatations et le lendemain il avait disparu! un si bon seigneur ",
"la société de protection par l' expérience raisonnée a écouté maints de ses rapports avec le plus grand intérêt le plus grand profit d' origine anglaise ce révérend qui a nom mac- louf louf louf à des oreilles françaises ce nom semble peut-être moins flatteur que la rochefoucauld ou talleyrand-périgord mais la satisfaction que les hommes tirent de ou syllabes qui les désignent à l' attention de leurs contemporains nous savons ce qu' elle vaut l' orgueil de s' appeler comtesse de baronne de quelle vanité en comparaison d' une paix respectable .-sans doute père tu ne soulèves aucune objection à le ce mariage -non père qui est bien ",
"c’ est pas vrai? il appelait sauveur à la rescousse les vrais voleurs balbutia celui-ci pas les petites filles ni les psys qui cachent des diamants dans un tiroir de leur bureau –on a failli se faire prendre par le vigile lui précisa lionel il était allé à le rayon enfants de les galeries lafayette sa fille ayant un besoin criant de chaussettes l’ alarme s’ était déclenchée à le moment maïlys et lui sortaient de le magasin le vigile lui avait demandé d’ ouvrir son sac et avait vérifié ses achats ",
"aussi dès qu’ il fut parti elle se leva et telle qu’ un mourant qui prend ses dispositions dernières elle se hâta de tout mettre en ordre dans ses tiroirs triant ce qu’ elle désirait garder brûlant tout ce qu’ elle voulait dérober à la curiosité de la comtesse PROPN et de ses complices m. de lui ayant recommandé de ne pas emporter ses bijoux elle les laissa à l’ exception de ceux qu’ elle portait habituellement très en vue sur son chiffonnier le système d’ évasion adopté lui défendait de s’ embarrasser de bagages et cependant un peu de linge lui devait être indispensable ayant réfléchi elle ne vit pas d’ inconvénient à se charger d’ un léger sac de voyage qui lui venait de sa mère et qui renfermait un petit nécessaire de toilette en or véritable chef-d’œuvre d’ orfèvrerie ses préparatifs terminés elle écrivit à le son père une longue lettre ou elle lui expliquait les motifs de sa résolution désespérée puis elle attendit la nuit depuis longtemps était venue et les derniers apprêts d’ une fête princière emplissaient l’ hôtel de mouvement et de tapa",
"sur la photo d’ éden-roc ses cheveux blonds étaient coiffés d’ une façon différente avec une grande mèche ramenée en arrière au-dessus de le front mais aujourd’hui le visage était aussi lisse les yeux aussi clairs le corps aussi mince seul l’ éclat de le sourire s’ était voilé vers heures de le matin l’ ancien lad apportait le plateau de le déjeuner poulet froid dragées fruits jus d’ orange ",
"s' il t' a fait ce jour-là une politesse —tant pis pour toi car elle n' aura eu qu' un jour comprends -tu?... et je te souhaite pour ton bonheur d' avoir été assez sage pour qu' elle n' ait aucune suite le mieux serait de me promettre de ne pas me le disputer car si tu veux qu' il te vienne encore tu n' as pas fini de rire voyez -vous ces campagnardes qui veulent prendre leurs amoureux à les plus belles filles de la ville d' arles tu es fière de l' honnêteté de ton père à le ce que je vois et il paraît que tu as raison mais tu ferais aussi bien d' être un peu honnête et pourquoi dis pourquoi m' as -tu volé mon galant? voleuse! voleuse! voleuse! elle secoua la bride de le cheval qui reculait piétinant avec impatience les galets pointus où s' écaillait sa corne —me la ̂cherez -vous à la fin cria zanette toute indignée ",
"non chez elle la pudeur n’ était pas le dessus de le panier elle était aussi bien le dessous que le dessus de la femme et elle frissonnait et palpitait en elle autant dans le sang qu’ à la peau ce n’ était pas non plus une hypocrisie jamais le vice de rosalba ne rendit cet hommage pas plus qu’ un autre à la vertu c’ était réellement une vérité ",
"car si j’ avais pu prévoir une santé aussi parfaite quand j’ étais à le ancy-le-franc ma foi ma foi jurée j’ aurais pris la diligence de lyon en passant chemin et à l’ heure qu’ il est je chanterais hymen hyménée n’ est -il pas vrai tous mes adorables grignans que vous m’ auriez bien reçu dans votre magnifique château et que vous m’ auriez admis à le votre noce a quoi en êtes-vous? est -ce fait la victime est -elle immolée et le sacrificateur a -t-il bien fait son devoir ",
"le nom d’ une île de la mer de les caraïbes de le côté de la barbade et de la jamaïque montmartre aussi est une île que je n’ ai pas revue depuis une quinzaine d’ années je l’ ai laissée loin derrière moi intacte dans l’ azur de le temps rien n’ a changé: l’ odeur de peinture fraîche de la maison et la rue de l’ orient qui m’ évoquera toujours les rues en pente de c’ est avec la danoise le soir de ma fugue de le collège que je suis allé pour la première fois à le san nous étions assis à une table de le fond près de les vitraux "
] |
ils l' appelaient consul et citoyen de rome et lui jetèrent des cailloux dans les yeux pour faire envoler les moucherons .cent pas plus loin ils en virent autres puis tout à le coup parut une longue file de croix supportant des lions les uns étaient morts depuis si longtemps qu' il ne restait plus contre le bois que les débris de leurs squelettes d' autres à le moitié rongés tordaient la gueule en faisant une horrible grimace il y en avait d' énormes l' arbre de la croix pliait sous eux et ils se balançaient à le vent tandis que sur leur tête de les bandes de corbeaux tournoyaient dans l' air sans jamais s' arrêter ainsi se vengeaient les paysans carthaginois quand ils avaient pris quelque bête féroce | [
"ils espéraient par cet exemple terrifier les autres les barbares cessant de rire tombèrent dans un long étonnement quel est ce peuple pensaient -ils qui s' amuse à le crucifier les lions ils étaient d' ailleurs les hommes de le nord surtout vaguement inquiets troublés malades déjà ils se déchiraient les mains à les dards de les aloès de grands moustiques bourdonnaient à le leurs oreilles et les dysenteries commençaient dans l' armée ",
"ils s' ennuyaient de ne pas voir PROPN ils avaient peur de se perdre et d' atteindre le désert la contrée de les sables et de les épouvantements beaucoup même ne voulaient plus avancer d' autres reprirent le chemin de carthage enfin le septième jour après avoir suivi pendant longtemps la base d' une montagne on tourna brusquement à le droite ",
"alors apparut une ligne de murailles posée sur des roches blanches et se confondant avec elles soudain la ville entière se dressa; des voiles bleus jaunes et blancs s' agitaient sur les murs dans la rougeur de le soir c' étaient les prêtresses de tanit accourues pour recevoir les hommes elles se tenaient rangées sur le long de le rempart en frappant des tambourins en pinçant des lyres en secouant des crotales et les rayons de le soleil qui se couchait par-derrière dans les montagnes de la numidie passaient entre les cordes de les harpes où s' allongeaient leurs bras nus les instruments par intervalles se taisaient tout à le coup et un cri strident éclatait précipité furieux continu sorte d' aboiement qu' elles faisaient en se frappant avec la langue les coins de la bouche ",
"d' autres restaient accoudées le menton dans la main et plus immobiles que des sphinx elles dardaient leurs grands yeux noirs sur l' armée qui montait .bien que PROPN fût une ville sacrée elle ne pouvait contenir une telle multitude le temple avec ses dépendances en occupait seul la moitié aussi les barbares s' établirent dans la plaine tout à le leur aise ceux qui étaient disciplinés par troupes régulières et les autres par nations ou d' après leur fantaisie .les grecs alignèrent sur des rangs parallèles leurs tentes de peaux les ibériens disposèrent en cercle leurs pavillons de toile les gaulois se firent des baraques de planches ",
"les libyens de les cabanes de pierres sèches et les nègres creusèrent dans le sable avec leurs ongles de les fosses pour dormir beaucoup ne sachant où se mettre erraient à le milieu de les bagages et la nuit couchaient par terre dans leurs manteaux troués la plaine se développait autour d' eux toute bordée de montagnes et un palmier se penchait sur une colline de sable des sapins et des chênes tachetaient les flancs de les précipices quelquefois la pluie d' un orage telle qu' une longue écharpe pendait de le ciel tandis que la campagne restait partout couverte d' azur et de sérénité; ",
"puis un vent tiède chassait des tourbillons de poussière et un ruisseau descendait en cascade de les hauteurs de PROPN se dressait avec sa toiture d' or sur des colonnes d' airain le temple de la vénus carthaginoise dominatrice de la contrée elle semblait l' emplir de son âme par ces convulsions de les terrains ces alternatives de la température et ces jeux de la lumière elle manifestait l' extravagance de sa force avec la beauté de son éternel sourire les montagnes à le leur sommet avaient la forme d' un croissant; d' autres ressemblaient à des poitrines de femme tendant leurs seins gonflés et les barbares sentaient peser par-dessus leurs fatigues un accablement qui était plein de délices avec l' argent de son dromadaire s' était acheté un esclave ",
"tout le long de le jour il dormait étendu devant la tente de mâtho souvent il se réveillait croyant dans son rêve entendre siffler les lanières alors en souriant il se passait les mains sur les cicatrices de ses jambes à la place où les fers avaient longtemps porté; puis il se rendormait PROPN acceptait sa compagnie et quand il sortait avec un long glaive sur la cuisse l' escortait comme un licteur ou bien mâtho nonchalamment s' appuyait de le bras sur son épaule car était petit ",
"un soir qu' ils traversaient ensemble les rues de le camp ils aperçurent des hommes couverts de manteaux blancs parmi eux se trouvait narr'havas le prince de les numides ton épée! s' écria je veux le tuer! pas encore! fit spendius en l' arrêtant ",
"PROPN s' avançait vers lui .il baisa ses pouces en signe d' alliance rejetant la colère qu' il avait eue sur l' ivresse de le festin puis il parla longuement contre PROPN mais il ne dit pas ce qui l' amenait chez les barbares etait -ce pour les trahir ou bien la république se demandait et comme il comptait faire son profit de tous les désordres il savait gré à le narr'havas de les futures perfidies dont il le soupçonnait chef de les numides resta parmi les mercenaires il paraissait vouloir s' attacher mâtho "
] | [
"mais maintenant son rôle est à le peu près fini; mon père averti par lui de la position où nous nous trouvons viendra avant peu nous délivrer lui répondait luisa en hochant la tête qui sait où est ton père en ce moment moi j' espère dans le secours de don miguel parce que lui seul nous a sauvées de son propre mouvement sans espoir de récompense d' aucune sorte qu' il est trop loyal et trop homme de cœur pour ne pas terminer une entreprise qu' il a si bien commencée cette dernière phrase fut dite par la jeune fille avec tant de conviction que PROPN en demeura surprise et leva les yeux sur son amie qui se sentit instinctivement rougir sous le poids de ce regard investigateur ",
"–je ne veux pas de partage –je te donnerai tout laisse-moi vivre de la main gauche PROPN saisit le poignet de le colonel qui n’ opposa aucune résistance et dont les bras tombèrent tandis qu’ il fermait les yeux en murmurant: –ton fils me vengera le stylet toucha la chair et y entra produisant le bruit sec d’ un poinçon qui traverse une feuille de parchemin la figure de le colonel ne changea pas ",
"c’ était pour un compatriote un vieil ouvrier qui ne trouvait plus de travail à le cause de son grand âge et qui avait sa femme paralytique dans une petite chambre grande comme la main on ne se figurait pas une pareille misère le matin même il était monté chez eux afin de se rendre compte un trou sous les toits avec une fenêtre à le tabatière dont les vitres cassées laissaient tomber la pluie là-dedans une paillasse une femme enveloppée dans un ancien rideau et l’ homme hébété accroupi par terre n’ ayant même plus le courage de donner un coup de balai.–oh les malheureux les malheureux ",
"vous voulez ne vous occuper que de son corps sous prétexte que vous la trouvez trop froide envers vous vous voulez essayer de l’ exciter en mettant sous ses yeux les scènes de la débauche la plus libertine réfléchissez il est temps encore de renoncer à le votre projet la voie où vous voulez entrer confine à la folie puisqu’ elle me fait reculer moi-même le roi de les blasés –ma résolution est inébranlable répondit avec dureté ",
"pendant la guerre d’ espagne ce rodriguez qui était armateur eut un navire chargé de sucre et de café capturé dans le golfe de gascogne et mené à le brest par une de nos frégates la vigilante à la suite de l’ instruction que fit la commission locale l’ officier d’ administration conclut à la validité de la capture sans en référer à le conseil de les prises cependant le sieur s’ était empressé de se pourvoir à le conseil d’ état puis il était mort et son fils sous tous les gouvernements avait tenté vainement d’ évoquer l’ affaire jusqu’ à le jour où un mot de son arrière-petite-cousine devenue toute-puissante finit par faire mettre le procès à le rôle.au-dessus de leurs têtes les députés entendaient la voix monotone de le président qui continuait présentation d’ un projet de loi autorisant le département de le calvados à le ouvrir un emprunt de francs présentation d’ un projet de loi autorisant la ville d’ amiens à le ouvrir un emprunt de francs pour la création de nouvelles promenades présentation d’ un projet de loi autorisant le département de les cô",
"PROPN lui suggéra de faire une partie d’ échecs rien ne l’ intéressait jusqu\\ à le soir il n\\ 'eut d\\' autre distraction que de rabrouer le français et d\\' observer ses grimaces a heure ou on allumait les lampes la voiture revint en accueillant sophie dans le bureau PROPN fut frappé par l’ expression tourmentée de son visage ",
"je ne croirai jamais cela quelle infamie s' écria l' ardente mathilde ce sont tous les misérables communards de paris qui l' ont accusé pour s' en débarrasser cela ne peut pas s' expliquer autrement certainement ",
"il renifla en prenant l’ ascenseur quand même cette marité il l’ avait sortie de le ruisseau et voilà comment elle le remerciait et voilà à le quoi menait l’ adultère de le joli le scandale lui presque suspecté de recel de malfaiteur ah mais égorgée c’ est pas des belles manières lui a fait les pieds conclut -il sans grande logique de penser à le tout n’ empêchait pas les sentiments ",
"répéta anxieusement le gentleman pour toute réponse elle se jeta dans ses bras et éclata en sanglots à le force d’ éloquence PROPN réussit à le lui rendre quelque espérance lavarède s’ évaderait peut-être pendant la route dans une prison à le milieu de nombreux gardiens la fuite est plus difficile que sur les chemins où incidents surgissent dont un homme déterminé sait profiter ",
"élèves erraient par les chemins abandonnées monsieur! —abandonnées lorsque le bruit d’ une voiture vous a enfin tirée de votre oubli de votre conférence avec le prêtre de plus laissez -moi achever je vous prie de plus vous portiez ostensiblement sous le bras un énorme paroissien monsieur! —provocant —je l’ aurais préféré petit je n’ en ai pas d’ autre elle s’ arrêta un instant et l’ humeur de le père qui n’ était pas commode apparut dans la physionomie de sa fille dans le ton de sa voix dans le mouvement de ses mains qui secouèrent le tablier à le pois rouges de sorte que vous me défendriez si j’ en avais le désir d’ entrer dans une église "
] |
on ramena beaucoup de blessés mais dieu sait ce que les vendéens en avaient fusillé ce septembre où nous perdîmes canons toutes nos munitions et des milliers de bons patriotes c’ est la débâcle de coron je vous l’ ai racontée comme je l’ ai vue et je le répète il n’ y a rien de pire à le monde que les gens qui se croient capables de tout et qui se mettent hardiment à la tête de les plus difficiles affaires que des hommes fois plus instruits et plus courageux n’ oseraient pas entreprendre par modestie c’ est toujours l’ orgueil la vanité la bêtise qui précipitent des milliers d’ honnêtes gens dans le malheur | [
"encore nous ne savions pas tout car nous apprîmes jours après pourquoi les vendéens à le lieu de nous poursuivre avaient disparu le soir c’ était pour se réunir en masse et tomber sur une autre colonne celle de le général duhoux qui descendait d’ angers sur cholet comme la nôtre afin d’ entourer les brigands d’ après le plan de canclaux ils l’ avaient surprise dans un endroit qu’ on appelait le pont-barré et tellement écrasée sous le nombre qu’ il était resté républicains sur la place que l’ artillerie les bagages et tout le matériel de la colonne étaient tombés entre leurs mains et que pères de famille d’ angers et des environs ayant été coupés à le pont ils avaient trouvé l’ occasion d’ accomplir leurs menaces en les fusillant tous jusqu’ à le dernier à la suite de cette mauvaise nouvelle comme les vendéens avaient toujours l’ habitude après leurs massacres de se porter sur une grande ville de la loire pour la piller et se fortifier une partie de nos troupes retourna vite à le saumur et j’ étais de le nombre les brigands avaient détruit notre colonne le ",
"nous repartîmes le bien indignés de nous voir battus par des paysans qui ne connaissaient aucune manœuvre et qui nous tuaient fois plus de monde que nous ne pouvions leur en tuer moi je mettais tout sur le compte de nos généraux aussi quelle ne fut pas ma surprise en arrivant à le saumur d’ apprendre que la colonne de mayence venait aussi d’ être défaite et qu’ elle battait en retraite sur nantes comme nous entrions en ville on ne parlait que de cela outre la désolation de les familles qui venaient de perdre leurs soutiens l’ inquiétude était terrible ",
"car maintenant les gueux avaient le dessus; on ne voyait plus comment les arrêter j’ ai toujours eu de la peine à le croire à les mauvaises nouvelles et de penser que nos vieux généraux et dubayet avaient été mis en déroute par de la race pareille cela me paraissait impossible chapitre asaumur nous trouvâmes tout dans la confusion ",
"on ne savait où se loger; les églises PROPN notre-dame-de-nantilly et saint-pierre servaient d’ hôpitaux pour les blessés on se dépêchait de mettre la ville en état de défense; les généraux et les représentants de le peuple se rejetaient de l’ un à l’ autre la faute de notre défaite PROPN accusait rossignol de trahir la république ",
"rossignol accusait canclaux et phélippeaux de s’ entendre avec les anglais l’ indignation de les soldats contre les héros à le livres n’ est pas à le dire on s’ allongeait des coups de sabre tous les jours par douzaines en même temps nous apprenions que les mauvaises nouvelles venues d’ ailleurs étaient vraies; que la colonne de kléber après avoir bousculé tous les gueux et ravagé leurs nids le long de la sèvre était arrivée près de cholet espérant finir une bonne fois la guerre civile mais que les autres s’ étant réunis à le plus de avaient entouré les mayençais à le torfou entre clisson et mortagne où s’ était livré le plus terrible combat de cette campagne ",
"que blessé d’ un coup de feu dès le commencement avait commandé jusqu’ à la fin avec calme; que ses soldats le portaient sur leurs fusils en brancard mais qu’ un bataillon de la nièvre chargé de défendre l’ artillerie s’ étant laissé tourner toutes nos pièces étaient tombées à le pouvoir de la race qu’ il avait alors fallu battre en retraite à le milieu de cette quantité d’ êtres sauvages et que la retraite s’ était faite en bon ordre malgré l’ acharnement de les royalistes qui n’ avaient pu durant lieues entamer un seul de nos bataillons les mayençais avaient fait halte à le clisson et pris une bonne position derrière la sèvre où les vendéens n’ avaient plus osé les attaquer c’ était donc une retraite honorable devant des forces bien supérieures mais enfin c’ était une retraite les vendéens avaient gardé le champ de bataille ",
"ils pouvaient dire: nous sommes restés maîtres chez nous malgré vous et nous n’ avions rien à le leur répondre voilà ce que nous apprîmes l’ idée que marescot et le petit cassius s’ étaient trouvés dans cette bagarre ne m’ embellissait pas la chose je connaissais trop bien maintenant ces bons chrétiens de la vendée pour ne pas savoir que si la voiture de ma sœur s’ était embourbée quelque part toute la couvée avait été hachée sans miséricorde cette idée me pesait sur le cœur ",
"je recevais toujours ma ration à le bataillon de la sarthe comme les camarades il en manquait plus d’ un à l’ appel qui ne réclamait plus la sienne mais cela ne pouvait pas durer longtemps l’ ordre s’ étant un peu rétabli dans la place je reçus enfin ma feuille de route que j’ avais réclamée fois elle était pour angers où la compagnie de canonniers paris-et-vosges était venue se reformer à la fin de septembre je ne comptais plus guère revoir jean-baptiste sôme marc divès et les autres amis de landau et ",
"c’ est bien de le soldat qu’ on peut dire qu’ il vit comme l’ oiseau sur la branche aujourd’hui camarade je te serre la main nous mangeons nous buvons nous couchons ensemble nous sommes de bons et vieux amis et demain s’ il passe un coup de mitraille je ne saurai plus même où repose ton corps s’ il est dans une fosse avec ou autres ou si les renards l’ ont mange oui c’ est bien triste "
] | [
"non et pourtant quand je t’ ai vue à le cheval je me suis dit je veux en faire autant qu’ elle j’ ai été examiner le dada que tient à le me faire enfourcher le papa prépotin jolie bête elle ne quitte pas sa mangeoire s’ il n’ y avait là ce petit fou de justin ferrière qui vous griserait odile eut un éclair dans les yeux qu’ elle essaya d’ éteindre ",
"à le bruit de nos pas une troupe d’ oiseaux invisibles s’ envola de cette obscurité et secoua sur nos têtes la poussière de les siècles en montant sur les bancs de granit qui sont disposés de chaque côté de le mur en forme de gradins dans l’ embrasure de la fenêtre nous pûmes jeter un coup d’ œil à le dehors sur la profondeur de les fossés et sur les parties ruinées de la forteresse mais nous avions remarqué dès notre entrée les premiers degrés d’ un escalier pratiqué dans l’ épaisseur de la muraille et nous éprouvions une hâte enfantine de pousser plus avant nos découvertes nous entreprîmes l’ ascension j’ ouvris la marche et mlle marguerite me suivit bravement se tirant de ses longues jupes comme elle pouvait ",
"et maintenant? que faire? où aller? eut pitié d’ eux elle caressa du gant l’ inscription livraison d’ automates sur la carrosserie de le fourgon à le hélices en ce qui la concernait elle savait quoi elle savait où et elle savait comment qui que fût l’ inconnu de le brouillard il lui avait rendu un fier service –viens dit -elle à le octavio dont les yeux rouges clignotaient comme des ampoules défectueuses ",
"mais on m’ avait enseigné qu’ il était en même temps le baigneur en plâtre rose que je plaçais chaque année dans la crèche le malheureux cloué sur la croix devant laquelle on prie pourtant l’ un et l’ autre étaient aussi son fils ainsi qu’ une sorte de fantôme appelé saint esprit enfin je savais bien que PROPN était le mari de la vierge et que jésus tout en étant dieu et fils de dieu l’ appelait père» la vierge elle-même était bien la mère de jésus mais il arrivait qu’ on dise qu’ elle en était la fille parvenue à l’ âge de fréquenter le catéchisme j’ ai un jour demandé un entretien à le prêtre le problème qu’ il fallait que je lui expose était le suivant je voulais devenir religieuse épouser dieu et partir missionnaire dans une afrique pullulaient les peuplades démunies mais je souhaitais aussi avoir maris et enfants ",
"en conséquence de ces réflexions les invités à les dîners hebdomadaires de madame norand trouvèrent un soir près d’ elle une jeune fille délicieusement jolie un peu grave peut-être mais fort gracieuse en qui ils reconnurent de suite isabelle d’ effranges d’ après le portrait que leur en avaient fait les amies de leur hôtesse désormais ils la virent chaque jeudi ces savants ces tristes lettrés ces écrivains célèbres comprirent vite la valeur de cette jeune personne réservée et silencieuse et prirent plaisir à la faire causer pour entendre ses appréciations justes et concises ses jugements empreints d’ une douce charité ses raisonnements si profonds qu’ ils en demeuraient parfois stupéfaits .parmi ces hommes et ces femmes de talent bien peu étaient chrétiens sinon de nom à le moins de fait et ceux qui le demeuraient avaient laissé beaucoup d’ ivraie envahir le bon grain dans leur cœur il y avait là de les êtres qui professaient une philosophie toute païenne d’ autres qui ayant depuis longtemps fait litière de leurs croyances attaquaient audacieusement celles",
"le docteur examina attentivement ces premiers travaux et parut satisfait puis il s’ entretint longuement avec les ingénieurs de l’ usine je crus remarquer que ceux-ci prenaient mon pauvre ami pour un fou néanmoins comme il payait on suivit à la lettre ses instructions pendant mois ouvriers furent attachés à le service de le docteur et vers le milieu de mars notre véhicule était presque terminé il ne restait plus qu’ à le fondre l’ enveloppe de répulsite ",
"son air posé quand elle entra dans le cabinet de le juge d’ instruction eût trompé plus d’ un observateur elle s’ excusa d’ arriver en costume de travail mais m. de monvoy l’ interrompit d’ un ton qui ébranla son assurance et il lui demanda sans aucun préambule —où étiez -vous le soir où votre excellent maître m. de chantepy a été assassine la question à le laquelle elle avait déjà répondu la tournure de la phrase et la sécheresse de le magistrat troublèrent la misérable toutefois elle répondit assez tranquillement —mais j’ ai déjà dit à le monsieur le juge que j’ étais dans ma chambre ",
"lorsque odette rouvrit les yeux son réveil lui réapprit son crime mais cette fois avec une réaction de sa volonté contre l' accablement de le remords elle avait tué pourquoi parce qu' elle aimait c' était dans cet amour cause de ce crime qu' elle pouvait qu' elle devait trouver la force contre ce crime ",
"les voiles blancs de le matin remplacèrent les crêpes de la nuit a peine venait -il de se lever que lui remit un télégramme qu’ on venait d’ apporter pour lui il lut: hypnotiseurs ont quitté furtivement maison de l’ impasse l’ avons visitée soigneusement nulle trace de statuette ",
"mourir en plein jour en plein soleil devant une marée de peuple qui se racontera le soir les minutes de votre heure dernière après avoir applaudi à l’ héroïque courage avec lequel vous avez tendu la tête à la hache de le bourreau –tout cela n’ était rien pour un homme de la trempe d’ hector mais le cachot c’est-à-dire l’ agonie morale qui préce ̀de l’ agonie physique cette mort de l’ âme qui devance la mort de le corps voilà ce qui épouvante et glace les plus braves hector subit cette torture pendant le reste de la journée quand il se retrouva seul isolé de le monde vivant par des portes de fer et des murs qui ne laissaient arriver à le dehors ni les cris ni les sanglots de les captifs il songea à la reine à la reine qui n’ avait point deviné son dévouement à la reine qui l’ avait accablé de son dédain qui battrait des mains sans doute quand sa tête roulerait de le haut de l’ échafaud et irait ensanglanter le pavé "
] |
le bateau l’ ayant débarqué à le top-khané comme il était peu sûr de* son chemin dans ces rues noyées d’ une ombre opaque il s’ adressa pour se renseigner à le messieurs en chapeau qui passaient auprès de lui c’ étaient des français nous allons comme vous à le péra lui dirent -ils nous ferons s’ il vous plaît route ensemble après une causerie assez longue dans laquelle on se découvrit une sympathie réciproque les compagnons de jean-françois proposèrent à le celui-ci de passer la soirée avec eux et l’ engagèrent à le venir souper à le leur locanda le repas fut arrosé d’ un vin de brousse assez folâtre très-capable d’ éperonner une conversation et de la rendre expansive | [
"on se conta ses affaires le plus âgé de les convives était un courtier maritime établi depuis ans à le constantinople l’ autre était un jeune homme récemment arrivé pour une entreprise commerciale jean-françois n’ avait aucun motif de taire sa position a mesure qu’ il avançait clans son récit il vit ses compagnons se regarder avec surprise et le plus jeune lui dit ne vous nommez -vous point jean-françois ",
"en effet dit jean mais comment le savez -vous reprit -il assez surpris monsieur lui dit ce jeune homme qui s’ appelait dutilleul j’ ai vu à le PROPN dans un petit hôtel où je logeais une personne qui paraît bien vous aimer connaissez -vous mademoiselle rosalie et il conta à le jean-françois stupéfait de surprise que sa maîtresse après une série de tribulations dont elle lui avait fait le récit avait fini par arriver à le marseille où elle essayait de se faire admettre sur un bateau à le vapeur ",
"peut-être ajouta -t-il la verrez -vous dans ou jours car à le mon départ elle avait réussi dans ses démarches en tout cas je ne vous cacherai pas que sa position m’ avait inspiré tant d’ intérêt que j’ ai remis à le maître d’ hôtel sans espoir de remboursement une cinquantaine de francs pour payer sa dépense je vois par votre rencontre fort inattendue qu’ elle m’ avait dit vrai de tout point le lendemain jean-françois préleva sur une avance faite par le pacha et rendit à le m. dutilleul les francs si généreusement prêtés à sa maîtresse dont il attendit l’ arrivée d’ un moment à l’ autre l’ ami de m. dutilleul m. PROPN s’ engagea à le prévenir jean-françois de cette arrivée que sa position de courtier le mettait à le même de savoir promptement ",
"mais n’ y a -t-il pas dans la vie réelle de ces rencontres étranges à le tort peut-être attribuées à le hasard apparaissant comme le résultat d’ une combinaison providentielle et dont on est porté à le faire honneur à l’ imagination d’ un romancier alors que leur récit n’ est comme dans le présent cas que la simple exposition d’ un fait vrai serait -ce qu’ il existe entre individus secrètement liés à le leur insu mutuel par une relation commune quelconque une affinité d’ effluves qui à un moment donné les rapproche forcément et complète de la façon la plus directe leurs rapports indirects pour en sortir le plein et entier effet décrété d’ avance ainsi dans une ville immense comme PROPN hommes l’ un à bruxelles l’ autre à le marseille ont connu rosalie or n’ est -ce pas un prodigieux fait que celui qui les met l’ un et l’ autre en contact de façon que jean-françois triant précisément entre des milliers d’ autres le seul homme qui a vu sa maîtresse a la chance de souper avec lui et d’ en tirer à le travers le casuel de les propos de table les renseignements qu",
"ceci n’ attente en rien à la liberté humaine car cette liberté est toute morale l’ homme propose cela suffit à sa liberté son mérite ou son démérite résulte de sa résolution mais la disposition ne concorde pas toujours avec le propos de PROPN de les mécomptes dont on se plaint sottement alors qu’ il faudrait les accepter comme les décisions d’ une sagesse supérieure elle-même soumise à le contrôle qu’ exerce et bornée à les limites que lui fait une sagesse plus forte subordonnée elle-même à un pouvoir plus haut et ainsi indéfiniment ",
"de sorte que dans cette échelle hiérarchique de les elohim l’ homme représente la simple unité animique décuplée d’ une part dans l’ infiniment grand de même qu’ elle va se fractionnant à le travers l’ animal et la plante sans terme aucun en haut ou en bas xxv jours après cette rencontre jean-françois s’ étant rendu chez son nouvel ami m. dutilleul celui-ci lui communiqua la lettre qui suit adressée par son maître d’ hôtel de marseille hôtel de phocide marseille avril monsieur dutilleul le jour de votre départ de marseille je reçus de paris le mandat de francs sur la poste destiné à le subvenir à les dépenses de la personne que vous m’ avez recommandée cette demoiselle est restée chez moi jusqu’ aujourd’hui et sa dépense s’ élève déjà à le francs centimes comme je ne puis me charger de son entretien que jusqu’ à le concurrence de la somme déposée je l’ ai priée de s’ arranger eu conséquence et elle est en ville chez des personnes de sa connaissance ",
"elle est arrivée à le marseille sans argent et sans passe-port son paquet est resté à le nîmes où elle doit francs j’ ai écrit pour qu’ on l’ envoyât contre remboursement que je préle ̀verai encore sur vos francs elle a écrit à le son endroit pour avoir le passe-port dites à la personne qui s’ intéresse à le elle d’ envoyer des fonds pour ses dépenses et son passage ",
"on peut me les adresser et si lorsqu’ ils arriveront nous avions déjà trouvé moyen de la faire partir je les tiendrai à la disposition de qui de droit mais je crois qu’ il sera impossible de l’ embarquer sans argent lorsque j’ aurai payé les dépenses les plus utiles je vous écrirai de nouveau pour vous rendre compte j’ ai l’ honneur d’ être monsieur votre tout dévoué serviteur saisi de trouble et d’ embarras jean-françois qui était loin de posséder l’ argent nécessaire se décida à le confier sa position à le pacha en lui racontant toutes les circonstances de sa liaison ",
"la dernière lettre adressée par rosalie toucha surtout vivement ce digne turc qui ne fit aucune difficulté de favoriser le voyage de rosalie en remettant à le jean-françois la somme voulue celui-ci s’ empressa de l’ expédier par un mandat sur la poste à le nom de rosalie mis sous enveloppe à l’ adresse de le maître d’ hôtel avec prière de le retourner à le constantinople à l’ adresse de rosalie poste restante à le cas possible ou ̀ celle-ci fût déjà en mer ce qui en effet se passa de la sorte a quelques jours de la il montait avec son excellence sur le vapeur autrichien après avoir écrit à le rosalie la lettre qui suit dont à le tout hasard il laissa un double légèrement modifié à la poste française en y joignant l’ en-cas d’ une petite somme ma pauvre fille mon enfant un grand hasard m’ a fait rencontrer m. dutilleul cet excellent garçon m’ a tout raconté "
] | [
"–chacun notre plaisir sire: vous aimez la chasse moi le bal vous chassez moi je danse –oui ma mie dit henri en soupirant et en vérité il n’ y a pas de mal à le cela –certainement mais votre majesté dit cela en soupirant –écoutez -moi madame PROPN devint tout oreilles –j’ ai des inquiétudes ",
"elle a pensé à le vous pour l’ aider dans ses aumônes elle sait mademoiselle henriette que vous avez de nombreux amis parmi les pauvres de votre quartier qu’ on n’ a pas peur de vous que vous connaissez la misère oh ne faites pas la modeste je sais qui vous êtes est -ce que vous ne lui indiqueriez pas les malheureux à le secourir dans votre quartier les vrais ",
"je remerciai m. harrisson de cette invitation qui m’ avait si fort surpris nous étions à le peine assis qu’ un beau garçon de ou ans portant l’ uniforme de les enseignes de vaisseau de la marine française entra dans le salon arrivez donc mon cher ami s’ écria m. harrisson vous êtes presque en retard aujourd’hui leva à le peine les yeux et salua légèrement de la tête le nouveau venu m. dit m. harrisson en se tournant vers moi et en prenant le jeune enseigne par la main un chasseur de tigres d’ une ardeur et d’ un sang-froid qui font honte à les gens qui passent leur vie à le détruire ce vilain gibier ",
"«je suis un peu pressée répondit -elle simplement voulez -vous que nous réglions ce qui est convenu je n’ ai que le temps de reprendre le train pour rentrer chez nous où l’on m’ attend la marchande était trop rusée pour insister d’ autant plus qu’ elle voyait à le travers les vitres la grosse mme terras se tenir sur le trottoir d’ en face à le seuil de sa boutique à le elle c’ était l’ antiquaire rivale une autochtone PROPN et qui naturellement haïssait d’ une haine féroce la concurrente étrangère laurence jadis avait porté chez mme terras ses premières boîtes ",
"c’est-à-dire qu’ on fut un siècle pour arriver à le café anglais si les fiacres allaient vite PROPN prendrait feu comme régina mettait le pied sur la première marche de le café anglais pendant que samarin payait le cocher nini la bouquetière offrit des roses à la comtesse c’ est toi! madame c’ est vous la comtesse toute surprise d’ être reconnue dit à son amoureux de donner francs à la bouquetière ",
"a qui écrivait -il? pourquoi se cachait -il? mais la question indiscrète n' eût pas obtenu de réponse sans doute trop femme pour ne point deviner en partie la marquise était certaine que cette lettre furtive était destinée à le mistress —quelle sottise peut -il bien méditer pensait -elle ",
"et la moitié de nos amis dans le quartier sont nos ennemis ils disent tous PROPN a la chance PROPN est un homme de rien le voilà cependant adjoint tout lui réussit eh bien ils vont être encore joliment attrapés apprends la première que je suis chevalier de la légion-d’honneur le roi a signé hier l’ ordonnance alors dit madame birotteau tout émue faut donner le bal mon bon ami ",
"il regarda avec horreur la caisse posée sur le plancher devait couler comme de le camembert le couvercle n’ était pas cloué il le souleva la puanteur le fit verdir il se hâta de déboucher le jerrican et commença à en verser précautionneusement le contenu sur tout le corps comme un cuisinier consciencieux arrosant un rôti l’ odeur de l’ essence lui parut aussi douce que celle de les roses d’ PROPN après le reste ",
"après avoir médité sur ce que j’ ai l’ honneur de vous dire vous viendrez me revoir –vous reviendrez à le moi répéta le libraire avec autorité pour répondre à un geste plein de superbe que lucien laissa échapper loin de trouver un libraire qui veuille risquer francs pour un jeune inconnu vous ne trouverez pas un commis qui se donne la peine de lire votre griffonnage moi qui l’ ai lu je puis vous y signaler plusieurs fautes de français vous avez mis observer pour faire observer ",
"depuis ans qu’ elle était absolument maîtresse de se gouverner à sa guise elle avait su se faire de nombreux amis sans donner la moindre prise à la médisance et on s’ étonnait que parmi tant d’ aspirants à sa main elle n’ eût encore distingué personne les malveillants prétendaient que cette insensibilité n’ était pas naturelle et accusaient madame cambry de calculs ambitieux mais en général on admirait sa sagesse et on ne la blâmait pas de réserver son choix elle habitait vers le milieu de l’ avenue d’ PROPN un hôtel entre cour et jardin un hôtel provenant de la succession de son mari et un peu trop grand pour son état de maison qui était raisonnable comme sa vie "
] |
fut très-choqué de se voir servir le café à le lait dans des petits verres trouva les garçons d’ hôtel idiots et malhonnêtes il se sentait une haine de les plus corsées contre les gens qu’ il rencontrait il leur en voulait d’ être si allemands que cela parbleu voilà se disait -il de plaisants coquins | [
"il considérait comme une offense personnelle leur ignorance de le français il y a comme cela poursuivait -il des gens qui n’ ont jamais connu PROPN hugo de balzac que de nom et encore il les plaignait un peu mais il les méprisait davantage a peine eut -il ou fois l’ occasion d’ échanger quelques paroles a force d’ entendre siffler ou croasser à le côté de lui le slave ou l’ allemand il prit ces idiomes en parfaite horreur ",
"il en avait mal à le front il se sentait agacé comme un chien à qui on joue de la trompette il avait des envies de glapir transformé en misanthrope de la plus fauve espèce il découvrait à les gens de les faces ignobles sur lesquelles il croyait lire couramment toutes sortes de significations déplorables à le commencer par l’ imbécillité ou la vilenie il se souvenait à le propos qu’ un jour à une table d’ hôte parisienne parisienne pourtant il avait vainement avec un de ses amis cherché entre convives un visage à le peu près intelligent ou honnête ",
"aussi admettait -il à le peine qu’ un septième de l’ humanité fût doué de la cervelle suffisante les septièmes lui apparaissaient comme une collection d’ acéphales c’ étaient de les pieds des mains des jambes de le remplissage les membres de la tête il se demandait sérieusement si l’ existence de tout ce monde -là était vraiment indispensable il en eût volontiers fait des nègres dépossédé de toute bienveillance en ces moments il n’ eût peut-être pas souhaité une humanité monocéphale pour les facilités de la décollation ",
"mais peut être bien qu’ en le pressant un peu on l’ eût amené à le convenir qu’ il lui voudrait une seule paire de fesses afin d’ y adresser sa botte et encore il allait plus loin chose horrible dans sa perverse misanthropie il se souhaitait par moments une main assez large une force assez intense pour étreindre sous ses doigts rageurs la vile planète et l’ arrachant comme un fruit pourri de le système ou elle se meut l’ envoyer par une impulsion rectiligne rouler à le fond de l’ infini tel était l’ effet déplorable d’ un pareil voyage sur cette organisation nerveuse aisément impressionnable irritable à l’ excès en échange de son argent on lui remettait de sales petits chiffons à lesquels il ne comprenait rien et il devait s’ en rapporter lors de ses payements à la probité très-sujette à le caution de les gargotiers qu’ il subissait ",
"il arriva à le vienne après avoir été torturé dans son sommeil par les demandes à le tout bout de champ réitérées de son passe-port exaspéré par les fréquents changements de waggons son passe-port finit à le force de manipulations par s’ égarer en roule de sorte qu’ en arrivant il n’ avait en mains qu’ un récépissé qu’ il s’ agissait de transmuter en passe-port ce qui occasionna des démarches et des tribulations qui impliquèrent un séjour de plus d’ une semaine dans un hôtel où on l’ écorchait avec persévérance il remplissait ses loisirs forcés par des promenades ennuyées à le travers cette capitale qu’ un écrivain optimiste appelle on ne sait trop pourquoi la joyeuse hôtellerie de l’ europe et qui semblait à le jean la plus maussade de les cités et par des lettres où débordait l’ amertume de son cœur ",
"voici celle qu’ il écrivit à le rosalie vienne juillet mon amie mon enfant je t’ écris de vienne où je suis arrivé hier à le soir je renonce à te faire comprendre tout ce que j’ ai souffert tout ce que je souffre séparé de toi en ce pays où tout m’ est inconnu gens et langue je ne savais pas que je t’ aimais tant ",
"aussi sois bien certaine que je vais me mettre en pour te faire venir ma pauvre petite laly oui je l’ espère dans quelques jours je pourrai te faire venir t’ ai-je menti jamais ainsi soyez brave madame rosalie eh tu n’ attendras pas longtemps ",
"il te faudra passer par marseille ah mon amie que je te regrette réponds tout de suite tu sais a PROPN poste restante et je te le répète et t’ en prie surtout ne t’ inquiète pas ",
"va ne crains rien des autres femmes je les trouve laides je ne veux je ne vois que toi j’ ai rêvé de toi cette nuit cela m’ a réveillé tout de suite mais je ne t’ ai pas trouvée à le côté de moi chagrin tuant "
] | [
"a présent quand la petiote jeanne rencontre mes enfants et qu’ elle va pour leur dire bonjour simon ou bonjour françois marceline la tire brusquement et la fait passer devant elle et la petite n’ ose pas bouger tant seulement que a fend le cœur sans compter que j’ vois ben que nous ne pourrons rester ici on tuerait mes pauvres garçons faudra nous en aller plus loin mais pour aller plus loin il faudra mendier le long de les chemins mendier quand on a du cœur et qu’ on a fait l’ aumône à les autres mère mathurine dit le docteur en l’ interrompant vous parliez à le votre fils de résignation et de courage et maintenant c’ est vous qui en manquez soyez donc plus forte dans le malheur le curé a déjà fait revenir sur votre compte plusieurs personnes tout s’ oublie avec le temps mais l’ heure s’ avance je m’ éloigne adieu comptez toujours sur moi ",
"un type très mince plutôt grand brun avec un visage à les traits si fins qu’ ils en paraissent juvéniles ou féminins s’ approche je ne connais personne dit -il je m’ ennuie un peu moi aussi répond claire on se tire ",
"ce fut le comble –c’ est donc pour cela se disait -elle qu’ il a la figure si épanouie quand il va la voir et qu’ il met son gilet neuf à le risque de l’ abîmer à la pluie? cette femme cette femme et elle la détesta d’ instinct d’ abord elle se soulagea par des allusions charles ne les comprit pas; ensuite par des réflexions incidentes qu’ il laissait passer de peur de l’ orage enfin par des apostrophes à le brûle-pourpoint à lesquelles il ne savait que répondre ",
"dire qu’ on voulait nous séparer mes beaux écus qu’ eussiez -vous fait sans moi? en quelles misérables tavernes eussiez -vous roulé? vos frères sont partis les pauvres mais vous le savez ils étaient sacrifiés d’ avance certes il m’ en coûte de les abandonner mais ils ne sont que peu et vous mes mignons vous êtes déjà nombreux comme une belle compagnie d’ archers vêtus de drap d’ or patience je vois d’ ici des vides que je comblerai elle referma soigneusement sa cachette et laissant le placard ouvert comme si elle n’ eût plus rien à le y enfermer elle se tourna vers la porte par où malingre avait disparu montra le poing et j’ aurai ma revanche simon malingre la sorciere verslanuit tombante les abords de le cimetière de les innocents devenaient déserts d’ habitude et bien rares étaient les passants qui osaient passer le long de la haie vive mais depuis la dernière danse des morts ou danse macabre cette solitude était encore devenue plus profonde même ceux qui avaient participé à le cette scène funèbre et qui eussent pu par conséquent être bien sûrs que les per",
"c’ est pourquoi je n’ ai pas été autrement surpris lorsqu’ ayant quitté brive avec ma vie dans le creux de la main j’ ai rencontré la neige dès montaignac-saint-hippolyte j’ ai pensé si le mot convient si ce que j’ éprouvais alors ressemblait à de la pensée que ce serait encore plus difficile à l’ aller mais qu’ à le retour si l’on n’ avait pas voulu de mon petit caillou de mon raisin sec ce serait très facile je n’ aurais qu’ à m’ établir n’ importe où à la lisière de les bois le dos à un arbre et à le laisser ce lent cet inépuisable déversement m’ ensevelir ce monde dont je m’ applique à le retrouver le contour et les contrastes la clôture les couleurs il faut lui adjoindre paris quelque part vers le haut dans le vague pour qu’ il soit complet ",
"il a semblé par un geste suppliant demander à les nuages apportés par l’ ouragan la grâce d un coup de tonnerre mais les nuées passant inflexibles ont dédaigné de le frapper .son cerveau est vide et bourdonne il jette autour de lui un de ces regards désespérés devant lesquels toutes les volontés de la nature se briseraient s’ il y avait compassion chez elles asseyez –vous la ̀! s’ écrie -t-il une pause à le bord de l’ abîme –de l’ abîme que veux -tu dire –rien je n’ ai rien dit rien encore mais l’ auguste et malheureux proscrit n’ était plus en état de l’ entendre ",
"surtout tellier mais ce n’ est pas lui que je crains il ne sera pas ici avant une heure et quand il y arriverait plus tôt il suffira sans doute que tu te montres pour qu’ il s’ éloigne ce que je crains ce sont les étrangers qui peuvent donner l’ éveil qui sait ",
"séverin et sa mère ne cessaient de fatiguer le président de les éloges de le prêtre bien il a toutes les qualités que vous voudrez criait le malheureux c’ est convenu laissez -moi tranquille je l’ ai fait inviter à le dîner il n’ est pas venu ",
"mon histoire est bien simple il n’ y a pas là de quoi vous distraire racontez toujours nous vous écoutons encore une fois mesdemoiselles je n’ ai pas d’ histoire à le vous raconter je suis née de parents pauvres mon pays est l’ auvergne; ",
"des pensées à lesquelles je n' aurais pas permis hier de se faire jour s' imposent à le moi aujourd'hui ces accidents si bien amenés ne dénotent -ils pas une habileté une résolution monstrueuses et capables de s' exercer encore bien sûr j' exagère je me cherche à le mon tour des raisons de lui en vouloir pour ne pas abandonner sans combat le champ de bataille mais il se pourrait qu' elle m' oblige à la longue à le quitter les hisbicus car cette guerre froide est au-dessus de mes forces 21heures "
] |
ce n’ est pas ainsi qu’ agissent les victorieux lutteurs ces peintres invaincus ne se laissent pas tromper à le tous ces faux-fuyants ils persévèrent jusqu’ à le ce que la nature en soit réduite à se montrer toute nue et dans son véritable esprit ainsi a procédé dit le vieillard en ôtant son bonnet de velours noir pour exprimer le respect que lui inspirait le roi de l’ art sa grande supériorité vient de le sens intime qui chez lui semble vouloir briser la forme la forme est dans ses figures ce qu’ elle est chez nous un truchement pour se communiquer des idées des sensations une vaste poésie toute figure est un monde un portrait dont le modèle est apparu dans une vision sublime teint de lumière désigné par une voix intérieure dépouillé par un doigt céleste qui a montré dans le passé de toute une vie les sources de l’ expression | [
"vous faites à le vos femmes de belles robes de chair de belles draperies de cheveux mais où est le sang qui engendre le calme ou la passion et qui cause des effets particuliers ta sainte est une femme brune mais ceci mon pauvre porbus est d’ une blonde vos figures sont alors de pâles fantômes colorés que vous nous promenez devant les yeux et vous appelez cela de la peinture et de l’ art parce que vous avez fait quelque chose qui ressemble plus à une femme qu’ à une maison vous pensez avoir touché le but et tout fiers de n’ être plus obligés d’ écrire à le côté de vos figures ou comme les premiers peintres vous vous imaginez être des artistes merveilleux ha vous n’ y êtes pas encore mes braves compagnons il vous faudra user bien des crayons couvrir bien des toiles avant d’ arriver ",
"assurément une femme porte sa tête de cette manière elle tient sa jupe ainsi ses yeux s’ allanguissent et se fondent avec cet air de douceur résignée l’ ombre palpitante de les cils flotte ainsi sur les joues c’ est cela et ce n’ est pas cela qu’ y manque -t-il un rien mais ce rien est tout vous avez l’ apparence de la vie mais vous n’ exprimez pas son trop plein qui déborde ce je ne sais quoi qui est l’ âme peut-être et qui flotte nuageusement sur l’ enveloppe ",
"enfin cette fleur de vie que titien et raphaël ont surprise en partant de le point extrême où vous arrivez on ferait peut-être d’ excellente peinture mais vous vous lassez trop vite le vulgaire admire et le vrai connaisseur sourit mabuse mon maître ajouta ce singulier personnage tu es un voleur tu as emporté la vie avec toi! ",
"–à cela près reprit -il cette toile vaut mieux que les peintures de ce faquin de rubens avec ses montagnes de viandes flamandes saupoudrées de vermillon ses ondées de chevelures rousses et son tapage de couleurs à le moins avez -vous là couleur sentiment et dessin les parties essentielles de l’ art –mais cette sainte est sublime bon homme s’ écria d’ une voix forte le jeune homme en sortant d’ une rêverie profonde ces figures celle de la sainte et celle de le batelier ont une finesse d’ intention ignorée de les peintres italiens je n’ en sais pas un seul qui eût inventé l’ indécision de le batelier ",
"–ce petit drôle est -il à le vous? demanda porbus à le vieillard maître pardonnez à le ma hardiesse répondit le néophyte en rougissant je suis inconnu barbouilleur d’ instinct et arrivé depuis peu dans cette ville source de toute science –à l’ œuvre lui dit porbus en lui présentant un crayon rouge et une feuille de papier l’ inconnu la marie à le trait.–oh! s’ écria le vieillard ",
"votre nom?le jeune homme écrivit à le bas nicolas poussin qui n’ est pas mal pour un commençant dit le singulier personnage qui discourait si follement je vois que l’on peut parler peinture devant toi je ne te blâme pas d’ avoir admiré la sainte de porbus c’ est un chef-d’œuvre pour tout le monde et les initiés à les plus profonds arcanes de l’ art peuvent seuls découvrir en quoi elle pèche ",
"mais puisque tu es digne de la leçon et capable de comprendre je vais te faire voir combien peu de chose il faudrait pour compléter cette œuvre sois tout œil et tout attention une pareille occasion de t’ instruire ne se représentera peut-être jamais ta palette alla chercher palette et pinceaux le petit vieillard retroussa ses manches avec un mouvement de brusquerie convulsive passa son pouce dans la palette diaprée et chargée de tons que porbus lui tendait il lui arracha des mains plutôt qu’ il ne les prit une poignée de brosses de toutes dimensions et sa barbe taillée en pointe se remua soudain par des efforts menaçant qui exprimaient le prurit d’ une amoureuse fantaisie ",
"tout en chargeant son pinceau de couleur il grommelait entre ses dents –voici des tons bons à le jeter par la fenêtre avec celui qui les a composés ils sont d’ une crudité et d’ une fausseté révoltantes comment peindre avec cela puis il trempait avec une vivacité fébrile la pointe de la brosse dans les différents tas de couleurs dont il parcourait quelquefois la gamme entière plus rapidement qu’ un organiste de cathédrale ne parcourt l’ étendue de son clavier à l’ o de pâques et poussin se tenaient immobiles chacun d’ un côté de la toile plongés dans la plus véhémente contemplation –vois -tu jeune homme disait le vieillard sans se détourner vois -tu comme à le moyen de ou touches et d’ un petit glacis bleuâtre on pouvait faire circuler l’ air autour de la tête de cette pauvre sainte qui devait étouffer et se sentir prise dans cette atmosphère épaisse regarde comme cette draperie voltige à le présent et comme on comprend que la brise la soulève auparavant elle avait l’ air d’ une toile empesée et soutenue par des épingles ",
"remarques -tu comme le luisant satiné que je viens de poser sur la poitrine rend bien la grasse souplesse d’ une peau de jeune fille et comme le ton mélangé de brun-rouge et d’ ocre calciné réchauffe la grise froideur de cette grande ombre où le sang se figeait à le lieu de courir jeune homme jeune homme ce que je te montre là aucun maître ne pourrait te l’ enseigner mabuse seul possédait le secret de donner de la vie à les figures mabuse n’ a eu qu’ un élève qui est moi je n’ en ai pas eu et je suis vieux "
] | [
"après les compliments d’ usage quand la duc eut pris quelques rafraîchissements il s’ adressa à le gabrielle avec beaucoup d’ amabilité —ma chère belle-fille lui dit -il je suis porteur d’ une nouvelle que vous recevrez j’ en suis sûr comme vous avez fait jusqu’ ici de toute décision émanant de votre époux à le cette phrase la marquise sentit le cœur lui manquer qu’ allait -on exiger d’ elle? incapable de se le figurer elle attendit ce qui allait suivre ",
"ma chère ne la pressez pas ainsi si comme notre petite hermine montmorin épouse un mari aussi affreux que le comte de vérac et fois plus âgé qu’ elle n’ est -il pas trop naturel qu’ elle ne mette pas un vif empressement à le nous le faire connaître oh! bien fis -je pour couper court à les charitables suppositions de moustier je veux bien vous dire le nom de mon fiancé c’ est le comte de bauffremont colonel à les gardes françaises a peine eut -elle entendu ce nom la merveille devint pâle comme un linge ",
"ils le rejoignirent surmontant l’ insupportable angoisse dont ils avaient honte maintenant à le fond ils ne se pardonnaient point d’ être si lâches blondel l’ avait dit ils étaient sans compter que toute l’ auberge était pleine de voyageurs qui accourraient à le premier appel; il fallait du moins l’ espérer —est -ce que vous voyez quelque chose? ",
"silencieux renversé indéchiffrable il ne semblait pas appelé à se mêler aucunement à la conversation si toutefois elle s' engageait le train siffla et partit et la dame tout à le fait rassurée s' allongea peu à le peu et prit tranquillement ses aises on dépassa melun fontainebleau et les premières heures s' écoulèrent dans un silence ennuyeux pour tout le monde le fonctionnaire et l' industriel échangèrent d' abord quelques mots à le voix basse et la dame fut bientôt amenée à le prendre part à la conversation le voyageur emmitouflé et muet ne dormait pas autant qu' il tenait à le paraître dormir ",
"là-dessus claude est affirmatif: se passe pour les autos comme pour les autres plantes chaque variété a sa graine spéciale qui reproduit l' espèce de la graine de cantaloup donne de le cantaloup et non pas un autre melon donc de la graine prise à un double phaéton rouge caroubier donnera une 24-chevaux double phaéton rouge caroubier quelle chance! lise et claude auront leur voiture à le eux ",
"revenue à la vie à la santé je compris l’ horrible perversité de ma tante et de ses infâmes compagnons de débauche que l’ image de tortures affreuses aiguillonnait seule encore je leur jurai une haine mortelle et cette haine dans ma vengeance mon désespoir je la portai sur tous les hommes l’ idée de subir leurs caresses m’ a toujours révoltée je n’ ai plus voulu servir de vil jouet à le leurs désirs mon tempérament était de feu il fallut le satisfaire ",
"martha ma bien-aimée ma femme chérie murmura -t-il en attirant la jeune fille sur son cœur tout à le coup mademoiselle tressaillit et s’ arracha de les bras de william martha s’ écria -t-il surpris de ce brusque mouvement et de l’ expression de la physionomie de mademoiselle ",
"sacrifions les villes si l’on veut; aussi bien dans cette région de la france tout l’ intérêt est dans le sol montagneux grenoble est une jolie petite ville bien proprette que l’ isère coupe en parties fort inégales et que de hautes montagnes dominent mais elle doit beaucoup de son animation à le voisinage de la grande-chartreuse très visitée comme l’on sait par les étrangers le baronnet après avoir jeté un rapide coup d’ oeil sur la ville était monté avec maurice et jean dans une voiture de louage méloir s’ asseyant à le côté de le cocher et l’on avait pris le chemin de la grande-chartreuse ",
"PROPN mit donc pied à le terre devant une misérable auberge qui placée à le carrefour s’ appelait l’ auberge de les quatre-chemins l’ aubergiste interrogé prit un air très étonné et répondit hardiment qu’ il n’ avait vu passer aucun cavalier pardaillan frissonna ainsi donc maurevert lui échappait encore et cette fois sans doute pour toujours le chevalier sentit une sorte d’ accablement s’ emparer de lui il ne dit rien pourtant et s’ étant occupé de faire donner des soins à son cheval s’ assit près de le feu et commanda qu’ on lui servît à le manger ",
"fernand entra dans la chambre nuptiale tandis que marthe disparaissait par une petite porte donnant sur un couloir de service la veilleuse dans sa tour de porcelaine répandait sur les tapisseries sa douce et pâle lueur le lendemain la baronne était d’ une gaieté folle elle jetait sur son mari des regards de reconnaissance fernand se rengorgeait d’ un air satisfait "
] |
–comme il convient de le faire répondit –en tout cas reprit mrs aouda la misère ne saurait atteindre un homme tel que vous vos amis –je n’ ai point d’ amis madame –vos parents –je n’ ai plus de parents –je vous plains alors monsieur fogg car l’ isolement est une triste chose | [
"quoi! pas un cœur pour y verser vos peines on dit cependant qu’ à le la misère elle-même est supportable encore –on le dit madame dit alors mrs PROPN qui se leva et tendit sa main à le gentleman voulez -vous à la fois d’ une parente et d’ une amie voulez -vous de moi pour votre femme fogg à le cette parole s’ était levé à son tour ",
"il y avait comme un reflet inaccoutumé dans ses yeux comme un tremblement sur ses lèvres le regardait la sincérité la droiture la fermeté et la douceur de ce beau regard d’ une noble femme qui ose tout pour sauver celui à lequel elle doit tout l’ étonnèrent d’ abord puis le pénétrèrent il ferma les yeux un instant comme pour éviter que ce regard ne s’ enfonçât plus avant quand il les rouvrit:«je vous aime dit -il simplement ",
"oui en vérité par tout ce qu’ il y a de plus sacré à le monde je vous aime et je suis tout à le vous!–ah s’ écria mrs en portant la main à son cœur PROPN fut sonné il arriva aussitôt tenait encore dans sa main la main de mrs aouda ",
"passepartout comprit et sa large face rayonna comme le soleil à le zénith de les régions tropicales lui demanda s’ il ne serait pas trop tard pour aller prévenir le révérend samuel wilson de la paroisse de mary-le-bone passepartout sourit de son meilleur sourire .«jamais trop tard dit -il il n’ était que heures «ce serait pour demain lundi! dit -il –pour demain demanda en regardant la jeune femme –pour demain lundi! répondit mrs ",
"sortit tout courant .il est temps de dire ici quel revirement de l’ opinion s’ était produit dans le royaume-uni quand on apprit l’ arrestation de le vrai voleur de la banque un certain james qui avait eu lieu le décembre à le édimbourg.trois jours avant était un criminel que la police poursuivait à le outrance et maintenant c’ était le plus honnête gentleman qui accomplissait mathématiquement son excentrique voyage autour de le monde.quel effet quel bruit dans les journaux tous les parieurs pour ou contre qui avaient déjà oublié cette affaire ressuscitèrent comme par magie toutes les transactions redevenaient valables tous les engagements revivaient et il faut le dire les paris reprirent avec une nouvelle énergie le nom de fit de nouveau prime sur le marché .les collègues de le gentleman à le reform-club passèrent ces jours dans une certaine inquiétude ",
"ce phileas fogg qu’ ils avaient oublié reparaissait à le leurs yeux où était -il en ce moment? le décembre jour fut arrêté il y avait jours que était parti et pas une nouvelle de lui! avait -il succombe avait -il renoncé à la lutte ou continuait il sa marche suivant l’ itinéraire et le samedi décembre à le heures de le soir allait -il apparaître comme le dieu de l’ exactitude sur le seuil de le salon de le reform-club?il faut renoncer à le peindre l’ anxiété dans laquelle pendant jours vécut tout ce monde de la société anglaise on lança des dépêches en amérique en asie pour avoir des nouvelles de ",
"on envoya matin et soir observer la maison de saville-row rien la police elle-même ne savait plus ce qu’ était devenu le détective fix qui s’ était si malencontreusement jeté sur une fausse piste ce qui n’ empêcha pas les paris de s’ engager de nouveau sur une plus vaste échelle comme un cheval de course arrivait à le dernier tournant on ne le cotait plus à le mais à le mais à le mais à le cinq et le vieux paralytique lord albermale le prenait lui à le égalité le samedi soir y avait -il foule dans pall-mall et dans les rues voisines ",
"on eût dit un immense attroupement de courtiers établis en permanence à les abords de le reform-club la circulation était empêchée on discutait on disputait on criait les cours de le phileas comme ceux de les fonds anglais les policemen avaient beaucoup de peine à le contenir le populaire et à le mesure que s’ avançait l’ heure à le laquelle devait arriver l’ émotion prenait des proportions invraisemblables .ce soir-là les collègues de le gentleman étaient réunis depuis heures dans le grand salon de le reform-club les banquiers et samuel fallentin l’ ingénieur gauthier administrateur de la banque d’ angleterre le brasseur tous attendaient avec anxiété ",
"à le moment où l’ horloge de le grand salon marqua heures se levant dit messieurs dans minutes le délai convenu entre et nous sera expiré –à quelle heure est arrivé le dernier train de PROPN demanda de le<UNK> heures répondit et le train suivant n’ arrive qu’ à le minuit .–eh bien messieurs reprit si était arrivé par le train de heures il serait déjà ici nous pouvons donc considérer le pari comme gagné "
] | [
"il faut un abîme profond lentement creusé pour les séparer violemment de leur passion dominante un pont de roseaux jeté sur cet abîme en moins d’ une heure les en rapproche aussitôt et les réunit plus étroitement que jamais il avait fallu tout l’ amour de la gitana toutes ses larmes toute son abnégation la mort héroïque de don fernand mois de revers consécutifs et la perte de ses dernières illusions pour détacher don de son ambition –une lueur d’ espoir un flot rapide de tumultueuses pensées suffirent à le renverser ce long ouvrage il redevint ambitieux hautain fier de lui-même comme autrefois et il s’ écria j’ ai cru mon étoile éclipsée j’ ai douté de moi j’ ai été insensé ",
"le mépris d’ un arménien habitué à des églises rudes sans fioritures où toute représentation divine est interdite côté catholique il ne trouvait ses repères que dans les églises romanes brutales et nues l’ expression d’ une vraie foi sans bla-bla ni symbole inutile —vous êtes le policier de le téléphone PROPN se retourna ",
"vous vous inquiétez de ce que votre entourage va penser l’ opinion publique voilà ce dont vous vous préoccupez par-dessus tout c’ est pour faire bonne figure à les yeux de le monde que vous vous êtes jetée comme une folle dans l’ aventure de notre mariage et aujourd’hui encore exaspérée à la pensée qu’ on peut vous critiquer vous railler vous perdez toute mesure et vous vous oubliez jusqu’ à me menacer –oh non ",
"vous n’ avez pas besoin de savoir son nom j’ ai besoin de vous entretenir en particulier et moi je veux qu’ il assiste à le notre entretien qu’ avez -vous à le me dire? —rien tant que vous ne serez pas seul je vous préviens que vous regretterez d’ avoir refusé de m’ entendre ",
"tire ton poignard et pique ce misérable jusqu’ à le ce qu’ il soit revenu complètement à le lui appuya la lame aiguë de son arme contre le bras de pinard et enfonça graduellement le sans-culotte poussa un cri de douleur réveille dit froidement le marin –oui répondit carfor en se redressant oui je t’ entends et je te vois marcof ",
"—entrez là-dedans mon vieux bonhomme vous serez mieux que sous la neige et se dépouillant de son manteau de guérite il en couvre l’ homme âgé qui le remercie d’ une voix grave et douce lui piétine dans la neige froide heureux de rendre service à le pauvre vieillard une accalmie —merci bien mon ami fait le vieux s’ en allant votre bonne action vous portera bonheur ",
"elle n’ a rien compris à le moi malgré toutes les apparences puisqu’ elle a pu se tromper sur moi à ce point et moi je n’ ai rien compris à le elle puisque jamais à le grand jamais je ne l’ aurais crue capable de se tromper ainsi baudelaire l’ a bien dit: rien qui ne soit fondé sur le malentendu je le savais mais que n’ oublie -t-on ou plutôt que n’ oublie l’ esprit l’ oubli lui est tellement essentiel que l’ esprit pourrait dire: j’ oublie donc je suis ",
"puis il reprit –il n’ en est pas moins vrai qu’ il avait raison quand il disait qu’ entre le commandement et le silence il y avait la prière revient toujours un peu à le ton premier dire qui était que pour être écouté il ne faut point trop aimer celui qui aime trop est craintif il ne se peut arracher une parole de le ventre et on le juge sot parce qu’ il est transi de désir et de honte –sans doute répondis -je ",
"un esclave noir parut --monsieur déjeune avec moi a propos don j' ai là un gros paquet de papiers à le votre adresse qui est arrivé hier soir de buenos-ayres par un exprès --dieu soit loué! je craignais un retard ces papiers sont indispensables pour mon mariage ",
"mais xavier duprat peu sensible à le spectacle de la nature n’ était préoccupé que d’ une chose: le pavillon à les volets verts qui s’ élevait à l’ un de les angles de le mur de la ferme armé d’ une lorgnette il n’ avait pour objectif que ce corps de logis dont la blancheur ensoleillée tranchait sur les arbres de le verger il espérait toujours que laurence lasse de sa réclusion se laisserait tenter par l’ ombre fraîche de la futaie voisine et qu’ elle viendrait se promener sous bois un jour enfin sa patience fut récompensée il vit la jeune femme ouvrir la porte qui donnait sur la forêt franchir rapidement le canal et disparaître derrière les arbres de la lisière "
] |
elle vint gentiment à les hommes les examinant de son même air calme et souriant et demanda: qu’ est -ce que vous avez donc tous les vous avez l’ air tout chose chapitre bijou arrangeait dans la salle à le manger les surtouts de fleurs de le dîner tandis que dans l’ office les domestiques frottaient les grands plats d’ argent qui reluisaient violemment le maître d’ hôtel dit à un valet de pied: —enfile ton habit v’ là une voiture qui monte l’ avenue à le pas t’ as le temps elle est loin regardant à la fenêtre le valet de pied demanda: qui est -ce cette voiture-la on ne connaît pas c’ est rudement attelé toujours pourrait bien être le monsieur de la norinière monsieur le comte de clagny c’ est chiquement tenu il a de quoi!... il a des rentes —que c’ en est une horreur dans les —tu le connais donc —ma femme a été fille de cuisine chez lui avant qu’ elle soit ma femme un bon maître toujours aimable et pas pour sous regardant c’ est égal tu feras bien de te mettre en route si tu veux arriver à le perron avant lui!... depuis un instant bijou qui manquait de fleurs était s | [
"lorsque enfin elle releva la tête elle vit debout à le pas d’ elle un grand monsieur qui la regardait extasié c’ est que bijou avec sa robe de toile à le larges rayures roses et son petit tablier à le bavette garni de valenciennes était vraiment jolie à le voir fourrageant à le pleins bras dans les fleurs quand elle se vit ainsi regardée sa peau de rose-thé se teinta d’ une nuance plus vive tandis qu’ elle restait interdite et troublée en face de le monsieur qui continuait à la contempler sans rien dire c’ était un homme de à le ans grand mince distingué élégant et de tournure très jeune sa figure intelligente et fine était jeune aussi d’ expression bien qu’ un peu triste ",
"comme bijou toujours immobile semblait hésitante et inquiète il s’ approcha et saluant dit d’ une voix très douce: —mademoiselle pardon n’ êtes -vous pas denyse de courtaix bijou planta bien droit son candide regard dans les yeux curieusement fixés sur elle et répondit toute souriante: et vous vous êtes monsieur de clagny n’ est -ce pas —comment le savez-vous denyse venait de sauter de la corbeille dans l’ allée elle dit heureuse et abandonnée sans répondre directement à la question que grand-mère va être contente de vous voir monsieur et l’ oncle alexis donc!... depuis qu’ on sait que vous revenez habiter le pays on ne parle que de vous allons bien vite voir grand-mère elle fila devant lui souple onduleuse traversant les larges pièces de cette allure glissante qui était un de ses grands charmes la marquise n’ était pas dans le salon où elle se tenait habituellement bijou sonna et donna l’ ordre de l’ avertir puis elle vint se camper en face de m. de clagny et l’ examinant avec attention: —paul de rueille avait tout de même raison quand il disait que je vous avais ",
"je vous reconnais elle enfonça plus avant son regard clair dans les yeux de le comte et répéta pensive je vous reconnais très bien il dit: —moi j’ avoue en toute sincérité que si je vous avais rencontrée ailleurs qu’ à le bracieux je ne vous aurais pas reconnue vous êtes tellement grandie et surtout tellement embellie que sauf les beaux yeux de pervenche qui n’ ont pas changé il ne reste rien de le bébé d’ autrefois il reste le nom que vous lui avez donné il demanda surpris: —le nom? quel nom vous ne vous souvenez plus il paraît que c’ est vous qui m’ appeliez comme c’ est vrai!... vous étiez pour moi une petite chose fragile adorable et rare un bijou enfin un bijou exquis alors on a continué à le vous appeler ainsi a vous va d’ ailleurs à le merveille —je ne trouve pas j’ ai peur que ç a ne soit un peu ridicule d’ être encore bijou à le et ans car j’ ai et ans monsieur —est -ce possible —très possible dans ans je coifferai sainte catherine le comte regarda bijou avec une admiration qu’ il ne cherchait pas à le dissimuler et répondit convaincu: —vous jamais de la v",
"à la fin il demanda: vous ferait bien bien plaisir qu’ il dîne à le table monsieur giraud —oui —eh bien il sera fait comme vous le voulez à le présent dites-moi?... qu’ est -ce que c’ est que ce monsieur que je ne connais pas et pour l’ amour de qui j’ accepte de paraître un homme mal élevé —c’ est le répétiteur de et qu’ est -ce que c’ est que —le fils d’ alexis dit en riant madame de bracieux —alors le dieu à lequel on me sacrifie est m. giraud répétiteur de pierrot de jonzac et honoré de la protection de mademoiselle je vous remercie j’ aime à le être fixé! —mais fit denyse qui était devenue très rouge je ne protège pas de le tout m. giraud je —ne vous défendez pas je sais quel peut être le rôle joué par un pauvre répétiteur qui n’ a pas d’ habit dans la vie d’ une belle petite demoiselle telle que vous c’ est un rôle sacrifié il représente assez exactement ce qu’ on appelle un seigneur sans importance —vous ne savez pas dit la marquise dès que denyse fut sortie à le quel point cette enfant est délicieusement bonne ce garçon à lequel elle s’ intéresse ",
"personne n’ était dehors à le cette heure torride sauf pierrot qui en costume de coutil blanc et coiffé d’ un grand chapeau de paille se promenait dans le quinconce de marronniers denyse monta en courant l’ escalier et entra en coup de vent dans la salle d’ études mais sur le seuil elle s’ arrêta court l’ air troublé m. giraud assis à une table s’ était levé brusquement en la voyant paraître elle balbutia: pardon je voulais parler à le pierrot!... je croyais qu’ il était ici et que vous faisiez votre promenade très décontenancé le jeune professeur répondit cherchant les mots qui ne venaient pas —non mademoiselle non moi je suis la c’ est à le contraire pierrot qui est sorti mais si vous vouliez si je pouvais lui dire ce que car vous aviez probablement quelque chose à le lui dire il perdait complètement la tête en la voyant si jolie avec son teint si doucement rosé malgré l’ horrible chaleur et ses grands yeux changeants posés sur lui très doucement ",
"elle dit avec un peu d’ embarras: —oui certainement j’ avais à le parler à le pierrot mais à le lui-même bien que j’ aie à lui parler d’ une chose qui vous concerne il vaut mieux giraud interrompit l’ air inquiet: qui me concerne moi? mais je ne sais en vérité je me demande ce l’ idée lui venait que peut-être elle allait lui dire qu’ après ce qui s’ était passé l’ avant-veille il ne pouvait pas demeurer à le bracieux plus longtemps et il s’ affolait en pensant que non seulement il lui faudrait quitter bijou mais encore être sans place pendant ces mois où il croyait sa vie assurée et facile la jeune fille le regardait souriante et bonne à la fin elle répondit: c’ est que c’ est assez difficile à le dire à l’ intéressé mais alors pierrot pierrot qui n’ est pas je le reconnais un habile diplomate aurait su tout de même s’ y prendre mieux que moi pour vous annoncer pour m’ annoncer —que vous dînez avec nous ce soir la migraine voyez -vous c’ est une excuse bonne pour les femmes tout à le plus —mais mademoiselle sans penser même à l’ ennui très grand pourtant que j’ ",
"j’ y pense sans colère et si bas qu’ il l’ entendit à le peine elle murmura: mais j’ y pense toujours puis changeant brusquement de visage c’ est vous qui allez oublier maintenant oublier tout de suite ce que je n’ aurais jamais dû vous dire je vous en prie faites ç a pour moi? —oublier comment voulez -vous que moi j’ oublie vous savez bien que c’ est impossible elle affirma: il le faut pourtant oui vous vous direz que vous avez que nous avons fait un rêve un rêve très lumineux et très doux de ceux dont on s’ éveille heureux troublé avec en quelque sorte une vision de choses jolies et disparues impossibles à le définir est -ce que vous n’ en avez jamais fait de ces rêves on ne peut quel que soit l’ effort de la pensée se les rappeler mais on les aime sa voix faite de caresses bouleversait le jeune homme il s’ était machinalement rassis à la place qu’ il venait de quitter et sans répondre le visage levé vers bijou il pleurait elle s’ approcha et dit suppliante: —vous pleurez si vous saviez quel chagrin j’ ai de vous voir pleurer presque brusque elle conclut: —et si ç ",
"il dit suivant son regard j’ écrivais à le mon frère et à le lieu de lui raconter mon élève mes occupations et tout ce à quoi doit se borner ma vie je ne lui parlais que de vous elle répondit posant son doigt rosé sur la signature je regardais votre nom c’ est un nom que j’ aime je l’ ai donné à le mon filleul le dernier de les enfants de bertrade elle sembla regarder à le loin par la fenêtre ouverte et répéta doucement: puis elle passa sur son front sa main fine et dit marchant vers la porte: et le dîner mes corbeilles les menus qui ne sont pas écrits et il est heures comme le pauvre garçon restait stupide sans bouger elle demanda: c’ est convenu pour ce soir n’ est -ce pas je fais mettre votre couvert il répondit vaguement rappelé à le lui-même: —au milieu de tous les habits je ferai un effet déplorable mais non mais non d’ ailleurs il n’ y aura pas que des habits il y a d’ abord m. de clagny en redingote et puis m. de qui a peur de rencontrer le général de barfleur est toujours en uniforme m. l’ abbé a sa soutane elle conclut en riant: en fait déjà qui ne se",
"à la fin il demanda et sa voix fit tressaillir denyse: bien sûr elle arrive de paris tout droit cette jolie toilette fit bijou effarée vous m’ avez fait presque peur puis venant à le comte elle dit en tapotant gentiment sa légère robe de gaze à le peine rosée cette jolie toilette n’ arrive pas de paris elle a été fabriquée à le bracieux près pont-sur-loire vraiment étonné le comte demanda: par qui par denyse ici présente et par une vieille ouvrière habilleuse à le théâtre il s’ était levé et maintenant tournait autour de la jeune fille avec une admiration presque craintive elle était si jolie émergeant de cette vapeur rosée qui semblait toucher à le peine son petit corps merveilleux et d’ où sortaient ses épaules teintées elles aussi de la singulière lueur rose qui faisait unique sa peau si fine si délicatement veloutée et m. de clagny trouvait que bijou était non seulement jolie à le ravir mais étonnamment troublante avec sa bouche très gourmande et ses yeux très candides de toute sa personne s’ exhalait un parfum de sensualité extrême mais dans son "
] | [
"elle le suivit à le niel naquît la petite clara chapitre l enfant poussa sans raccroc musclée et sanguine comme son père avec la taille élancée l’ impressionnabilité nerveuse les traits réguliers et les insondables yeux noirs de sa mère de bonne heure elle se montra timide et concentrée elle écoutait beaucoup mais le sens de les mots la préoccupait moins que la musique de les voix des parents plus désœuvrés que les siens eussent certainement remarqué sa sensibilité extrême à l’ action de la couleur de le parfum et de le son ",
"a valeureux chevalier ton bérurier est toujours aussi immonde de plus en plus je l’ ai sous les yeux et je peux te dire que je n’ invente pas il ricane une plaisanterie sur les malheurs conjugaux de le gros voir on t’ enverra de le monde et raccroche ",
"quelle figure et quel accoutrement bon dieu! avec mes yeux culottés et mon teint hâve avec mes cheveux coupés ras et mon nez dont les bosses luisent avec ma grande robe gris-souris ma culotte d’ un roux pisseux mes savates immenses et sans talons mon bonnet de coton gigantesque je suis prodigieusement laid je ne puis m’ empêcher de rire je tourne la tête de le côté de mon voisin de lit un grand garçon à le type juif qui crayonne mon portrait sur un calepin nous devenons tout de suite amis je lui dis m’ appeler il me répond se nommer ",
"j’ étais industrieux je faisais toutes sortes d’ ouvrages en paille là-bas sur les pontons et puis je les vendais à les dames anglaises qui venaient nous visiter; de sorte que j’ arrivai ici avec une petite somme quelque chose comme ou florins j’ achetai une barque je me fis patron et je m’ amusai à le mener les voyageurs à le amsterdam à le purmeren à le edam à le hoorn tout le long de la côte enfin alla comme cela de à j’ avais ans ",
"surtout il s’ inquiétait de savoir pourquoi ces fripouilles l’ avaient kidnappé et ce qu’ ils comptaient faire de lui les jeunes d’ aujourd’hui sont tout fous émit -il en lui-même mais cela ne le rassura pas PROPN peut commencer dit PROPN à le ses loups béton enlève la couverture grogembre recligna des châsses les blousons noirs s’ étaient installés sur les premiers gradins celui qui paraissait être le chef en haut le grand costaud qui l’ avait frappé restait à ses côtés le matuche crut que c’ était pour le garder mais —votre avocat prévint PROPN en désignant béton ",
"tout à le coup il s’ échappa de nos mains le cercueil s’ évanouit je ne vis plus que lui pâle comme une statue et grand comme les plus hauts chênes de le bas bréau ses épaulettes d’ or s’ allongèrent et devinrent des ailes et il s’ éleva dans le ciel en nous bénissant des mains je m’ éveillai tout en larmes mais je n’ ai pas conté ce rêve à le ma tante elle m’ aurait encore grondée il ne faut gronder que moi ma chère clémentine c’ est ma faute si votre doux sommeil est troublé par des visions de l’ autre monde ",
"ce pouvait être à en juger par l’ estime par l’ affection pour lui que je sentais chez maman elle publiait dans sa revue elle le voyait beaucoup et elle en parlaient souvent mais peu importe son nom cette estime cette affection ont rendu plus forte encore irrésistible la pression de les paroles qu’ il a prononcées tout à le fait sur le même ton que s’ il parlait à une grande personne mais ça m’ intéresse beaucoup tu dois me le montrer alors à qui n’ est -ce jamais arrive qui peut prétendre ignorer cette sensation qu’ on a parfois quand sachant ce qui va se passer ce qui vous attend le redoutant on avance vers cela quand même —on dirait même qu’ on le désire que c’ est cela qu’ on cherche —oui ç a vous tire une drôle d’ attraction je suis retournée dans ma chambre j’ ai sorti de le tiroir de ma table un épais cahier recouvert d’ une toile cirée noire je l’ ai rapporté et je l’ ai tendu à le monsieur —à l’ oncle devrais -tu dire puisque c’ est ainsi qu’ en russie les enfants appellent les hommes adultes —bon l’ oncle ouvre le cahier à la première page les lettres ",
"reprend julien je ne sais pas où nous irons tous les mais nous irons loin longtemps les maisons sont lointaines la terre est sous nos pieds comme une île invisibles vainqueurs des oiseaux chantent c’ est le souvenir et l’ oubli de tout c’ est le soir de la saint-jean notre baiser est harmonieux comme la nature .la voiture n’ a pas le mystère ni le dédain de les pur-sang: pour ne pas faire d’ éclat nous avons choisi un bon vieux veau de modèle courant sans glaces panoramiques à le montants robustes on ne s’ y sent pas intimidé ni exposé on est comme dans une amie sous moi la banquette ronronne sommeil demande morte suis allongée à l’ arriéré: la voiture fait juste en largeur ma hauteur ",
"en effet derrière le bouquet de bois dermoncourt avait masqué batteries de campagne il cria un commandement d' une voix de tonnerre qui domina le fracas de les coups de fusil et les canons furent pointés il y eut un instant d' arrêt terrible parmi les chouans eux n' avaient pas d' artillerie ces gueules de bronze menaçantes les épouvantèrent pendant quelques secondes mais PROPN —enfants nous n' avons pas de canons; ",
"je ne lui donne pas par ironie ce nom d’ ami car j’ aime la jeunesse studieuse avec ses témérités et ses écarts d’ esprit toutefois mon jeune ami passa les bornes maître ambroise paré qui procéda le premier à la ligature de les artères et qui ayant trouvé la chirurgie exercée par des barbiers empiriques l’ éleva à la hauteur ou ̀ elle est aujourd’hui fut attaqué dans sa vieillesse par tous les apprentis porte-lancette pris à le partie en termes injurieux par un jeune étourdi qui pouvait être le meilleur fils de le monde mais qui n’ avait pas le sentiment de le respect le vieux maître lui répondit dans son traité de la mumie de la licorne des venins et de la peste je le prie lui dit le grand homme je le prie s’ il a envie d’ opposer quelques contredits à le ma réplique qu’ il quitte les animosités et qu’ il traite plus doucement le bon vieillard "
] |
veille bien sur cette chère mignonne camille répétait tante euphrosine d’ un ton mielleux tu as des frères si insupportables hubert crut remarquer une crispation douloureuse sur les traits flétris de le vieillard à ce blâme plus ou moins mérité ce sont sans doute vos benjamins monsieur dit -il obligeamment les fleurs tardives sont celles que l’on respire le plus volontiers prétendait mon père qui adorait sa toute petite les prunelles troubles se tournèrent de son côté la moustache grise trembla légèrement mais il n’ obtint aucune réponse et découragé il borna là ses tentatives la conversation se traînait languissante malgré les efforts de camille et le bavardage de la vieille demoiselle une sorte de contrainte flottait dans l’ air chacun semblait redouter une fausse note | [
"heureusement la musique était un excellent dérivatif et les duos succédaient à les trios les rondeaux à les andantes mendelssohn à le mozart saint-saëns à le gounod mais ces flots d’ harmonie vrai régal de dilettante ne parvenaient pas à le chasser la vague tristesse assombrissant peu à le peu l’ esprit de le jeune étudiant était -ce l’ influence de le temps gris et maussade de la pluie larmoyant le long de les vitres ou la vue de les exécutants en face de le même pupitre l’ empêchait -elle de goûter la parfaite exécution mais il éprouvait une impression d’ isolement d’ abandon pire que tout à l’ heure dans sa chambre solitaire enfin l’on servit le thé dont camille fit les honneurs avec sa grâce modeste qu’ il ne pouvait se défendre d’ mme sa voisine choisit juste ce moment pour l’ entretenir de les hautes qualités de son fils et de son désir maternel de le voir marié ",
"les artistes sont de grands enfants plus que tout autre ils ont besoin d’ une femme sérieuse douce dévouée d’ un foyer calme et reposant à le milieu de leur vie fiévreuse d’ une oasis à le milieu de les sables brûlants PROPN est trop bon fils pour ne pas être un excellent mari et je serais si contente de ne pas le laisser seul lorsque dieu me rappellera à le lui le compositeur avait entendu il échangea avec camille un regard d’ intelligence qui n’ échappa pas à le hubert et il rentra chez lui un peu soucieux jeanne allait -elle perdre son institutrice xi bohèmes té ah! puisque je retrouve un ami si fidèle ma fortune va prendre une face nouvelle riant gesticulant déclamant un étudiant menton barbu front chauve béret en arrière gilet déboutonné barrait le chemin à le frère de jeanne très ennuyé qui sa serviette sous le bras revenait de son étude ",
"jusqu’ alors il avait évité toute fâcheuse rencontre les étudiants de son âge ayant pris leurs dernières inscriptions pendant son séjour à le régiment mais aristide se nommait pompeusement PROPN le pilier de les écoles bien qu’ il fût surtout un pilier de brasserie et c’ était miracle qu’ ils ne se fussent pas encore trouvés nez à le nez te revoilà donc des nôtres mon bon retour de le quartier et à le quartier celui-ci vaut mieux que l’ autre l’ épluchage de les pommes de terre le pansage de les chevaux et le reste n’ est pas drôle et tu dois avoir besoin de te retremper un peu ",
"mais pourquoi ta première visite n’ a -t-elle pas été pour ton ancien copain je n’ ai pas déménagé tu sais mardoche non plus et la chambre entre les nôtres est justement libre: ce qu’ on va rigoler sans attendre de réponse il parlait parlait! avec cette exubérance de les méridionaux ce besoin de se répandre qui les a fait comparer à une bouteille de champagne: tout en mousse rien à le fond! PROPN essayait vainement de l’ interrompre de se dégager de son étreinte: fini tout cela mon cher hussac dit -il enfin tandis que l’ autre reprenait haleine maintenant il me faut rattraper le temps perdu bon! bon! tu me la fais à le paternel! ",
"PROPN ne prend pas mon père est mort aristide le masque joyeux tomba aussitôt et passant de le rire à l’ attendrissement avec la mobilité de sa race le provençal serra avec effusion les mains de son ami: pauvre cher dit -il les yeux humides moi qui plaisantais sans remarquer que tu étais en deuil il y a longtemps dans l’ incendie de l’ opéra-comique quel affreux malheur je te plains bien va! cet excellent m. ",
"il m’ aimait beaucoup! et moi aussi vous ne vous connaissiez pas si fait si fait je l’ avais reçu dans ta chambre un jour en ton absence ",
"il me parla de toi avec une confiance un abandon dont je fus touché à les larmes je sais la grande affection que vous portez à le mon fils et j’ en suis heureux bien heureux monsieur hussac me dit -il d’ un ton pénétré si je venais à le lui manquer soyez pour lui un frère aîné je l’ ai juré mon pitchoun et je tiendrai parole foi de marseillais il se frappait la poitrine prenait un accent pathétique mimait la scène l’ air si convaincu que l’on ne savait s’ il fallait en rire ou se fâcher en réalité jamais le professeur n’ avait eu la moindre relation avec l’ enfant de la cannebière qu’ il rangeait parmi les bohèmes et ratés dangereux fréquentation nuisible contre laquelle il cherchait vainement à le prémunir son héritier ah! quel brave homme de père c’ était continua aristide se mouchant bruyamment tu ne le pleureras jamais trop! et sans autre transition prenons un bock hein c’ est moi qui paie dit -il poussant la porte d’ une brasserie bon gré mal gré hubert dut s’ asseoir à une table de marbre s’ empilèrent les soucoupes le bock d’ hussac faisant toujours un",
"la bière n’ alourdissait ni son esprit ni sa langue c’ était un véritable moulin un tenace crampon et il était aussi difficile de placer un mot que de se débarrasser de lui tu devrais revenir habiter notre hôtel le père tuerait le veau gras: vive la pologne monsieur seulement aujourd’ hui c’ est: vive le tzar! malgré sa tristesse hubert ne put s’ empêcher de sourire à l’ évocation de cette singulière figure bien connue sur la rive gauche enfant trouvé ramassé sur le pavé de montrouge par un brave marchand de coco qui l’ avait baptisé désiré et lui avait laissé son établissement il avait profité de l’ incertitude de sa naissance pour s’ attribuer une nationalité à le goût de le jour et modifier son nom en conséquence c’ est ainsi que dans sa prime jeunesse garibaldi étant à la mode il se faisait appeler et se targuait d’ avoir pris part à l’ expédition de les mille; ",
"concierge d’ un immeuble de la rue de les écoles à le temps où la turbulente jeunesse applaudissait l’ apostrophe virulente de floquet à l’ empereur de russie: vive la pologne monsieur il s’ était révélé polonais fils d’ un malheureux réfugié et avait inscrit sur la porte le père frotte les parquets et les cosaques ce qui lui avait valu clientèle et popularité à l’ avenant; maintenant riche considéré propriétaire il signait kokof achetait des fonds russes chantait d’ une voix fêlée l’ hymne national parlait de sébastopol comme s’ il y avait été et de notre petit père alexandre avec la dévotion d’ un moujik ses rengaines ses manies son humeur bizarre faisaient la joie de ses locataires dont il consentait à le cirer les bottes mais non à laver les verres et les tasses l’ un lui semblant plus que l’ autre attentoire à sa dignité "
] | [
"mais bientôt j’ entends moi aussi des bruits de vie dans le silence minéral de le désert je saute sur ma carabine et je tire coups en l’ air il s’ agissait bien d’ une équipe de sauvetage celle que commandait le lieutenant seulement mes coups de fusil à le lieu de les faire accourir les mettent en état d’ alerte ils font baraquer leurs chameaux et nous voyons s’ avancer sur nous une ligne de tirailleurs en formation de combat ",
"elle osait beaucoup elle jouait gros jeu quoique m. fidèle à sa parole s' abstînt de faire dans ses lettres aucune allusion à la promesse qu' il lui avait arrachée il y glissait parfois des expressions fort tendres cela ne l' arrêta point: s' il se trouvait dans celle-ci un mot qui demandât explication quoi qu' il lui en coûtât elle s' expliquerait elle avait résolu d' en finir à le tout prix de sortir d' une situation qui lui était insupportable le vilain abcès était mûr elle voulait le percer ",
"—on me l’ a volé murmura et il s’ évanouit —tu deviens trop nerveux marmotta le comte en ramassant le barbarin sur le fauteuil de son ami où il avait glissé pendant que l’ inconnu tirait d’ ailleurs conclut PROPN quelques minutes plus tard tandis que buvait cette fois un plein verre de whisky pour se remettre le barbarin est faux aussi tu vois que a n’ a aucune importance il sonna voyant que l’ autre ne l’ écoutait plus ",
"mais lorsque malgré mon grand âge je lui parlai avec le respect qui lui est dû puisque son altesse est la fille de notre souverain son trouble ingénu mêlé de reconnaissance et de vénération pour moi m’ a profondément émue car sa réserve remplie de noblesse et d’ affabilité me prouvait que le présent ne l’ enivrait pas assez pour qu’ elle oubliât le passé et qu’ elle rendait à le mon âge ce que j’ accordais à son rang il faut en effet dis -je à ma tante un tact exquis pour observer ces nuances si –aussi mon cher enfant plus j’ ai vu la princesse amélie plus je me suis félicitée de ma première impression depuis qu’ elle est ici ce qu’ elle a fait de bonnes œuvres est incroyable et cela avec une réflexion une maturité de jugement qui me confondent chez une personne de son âge ",
"ils feront des sottises cela prouvera suffisamment à le jeanne qu’ elle avait mal placé son affection et ses soins et alors je me rattraperai grâce à le ce raisonnement de barbellez jeanne put aller voir souvent ses nouveaux amis presque tous les soirs quand elle avait fini sa tournée charitable parmi les autres colons elle venait passer une heure assise sur le banc de bois qui marquait la porte de la misérable case ",
"j’ accepte cette violence mais à le condition que l’ ordre qu’ elle sert soit cohérent et indivisible la cour de cassation dit qu’ en protégeant m. et m. on ne protège que m. et m. qui devraient être assez malins pour se protéger tout seuls sinon tant pis pour eux je ne suis pas d’ accord j’ estime qu’ en protégeant m. et m. je protège la société tout entière j’ estime qu’ il n’ y a qu’ un seul ordre public ",
"je me souviens comme d' une lutte de notre première étreinte et je me souviens de le poids de ce corps vaincu et voluptueux que je balançais dans mes bras comme on balance le corps d' un petit enfant pour jouer elle riait de se sentir lourde même pour ma force je songe que tout cela n' est guère intéressant sinon pour moi or ce n' est point un journal de ma vie que j' écris non plus que mes mémoires et je veux qu' on lise ce testament parce qu' il enferme un secret que tous les hommes et que toutes les femmes doivent apprendre peut-être conviendrait -il donc d' abréger mon récit et de passer outre en négligeant ce qui n' est pas le secret ",
"ce fut de son air froid de sa voix un peu railleuse qu’ il acheva: si ce malheur arrivait je dois vous avertir madame que j’ aurais le regret et le très grand honneur de procéder à le cette arrestation dont nous parlions il y a un instant cette fois il parlait clairement catherine comprit qu’ il avait l’ ordre signé en poche et qu’ il ne dépendait que de lui de le mettre à le exécution elle grinça des dents la colère qu’ elle éprouva et contre PROPN cause première de l’ humiliation qu’ elle subissait et contre son fils qui avait signé l’ ordre et contre beaurevers qui avait accepté de l’ exécuter cette colère fut effroyable si elle avait pu les broyer tous les d’ un geste c’ eût été fait ",
"je choisissais le moment le plus fascinant celui de l’ averse le pugilat ultime la phase de le combat où le tueur frappe à la gueule à le rythme de la grêle sans s’ arrêter en un fracas retentissant de carcasse qui éclate j’ essayais de garder les yeux ouverts pour regarder l’ ennemi en face sa beauté était effarante j’ étais triste de savoir qu’ il perdrait tôt ou tard dans ce duel j’ avais choisi mon camp j’ étais vendue à l’ adversaire ",
"—cet argent est à le moi râla -t-il on n’ a pas le droit de me le prendre c’ est une infamie que d’ abuser de ce qu’ un homme est tombé dans le malheur pour le dépouiller accoutumé sans doute à de telles scènes le magistrat à le lieu d’ écouter crochard dépliait avec précaution le petit paquet il se composait de billets de francs enveloppés dans une feuille de papier à le lettre toute crasseuse et usée et coupée à les plis les billets de banque n’ offraient rien de particulier mais sur la feuille de papier on distinguait encore les traces d’ une ligne d’ écriture dont mots seulement restaient parfaitement lisibles rue université qu’ est -ce que ce papier crochard? interrogea le juge "
] |
puis voyant ces silhouettes singulières les yeux de les hommes fixés sur lui les carabines qui semblaient le prolongement de leurs membres il se mit en quête d’ une proie plus timide et mieux connue la mort planait sur la caravane de-ci un chevrotement une rauque aspiration de les ânes ou la plainte baroque d’ un chameau se mêlaient à l’ étrange carillon de les plantes les grosses mouches continuaient à le harceler les animaux et les noirs malgré la foi qu’ ils avaient dans le chef jetaient autour d’ eux de les regards troubles où se décelaient la révolte naissante et des lueurs de folie –mauvais dit qui venait de haranguer les hommes | [
"il y a des têtes perdues maître hareton épiait les mornes silhouettes PROPN avait la gorge en feu et le colossal guthrie souffrait innommablement muriel résistait mieux que les hommes –dis-leur d’ attendre encore une heure reprit ironcastle ",
"si rien n’ est venu nous sacrifierons un chameau alla porter à les noirs la promesse de le chef parce que l’ espérance prenait une forme nette ces hommes se dressèrent le fluide mystérieux de les nerfs circula moins lourdement hareton épiait l’ horizon où étaient ils? avaient -ils atteint le fleuve ou rôdaient -ils comme la caravane dans un désert plus abominable de produire de les plantes en abondance –c’ est dégoûtant ",
"je ne sais positivement pas si je pourrai tenir une heure j’ ai des hallucinations oncle hareton ma tête est pleine de sources de cascades et de ruisseaux c’ est un supplice ignoble une heure il tira son chronomètre et le considéra d’ un air égaré hareton s’ était tourné vers la jeune fille –ne craignez rien pour moi dit muriel je puis attendre plus d’ une heure s’ il le faut mais l’ absence de philippe la remplissait de crainte et d’ affliction cette terre mystérieuse et hostile l’ avait -elle pris à le piège malgré ses souffrances elle songeait à l’ homme que son âme fidèle aimait d’ un amour qui ne se fanerait point encore une heure la cruelle lumière éblouissait les bêtes et les hommes ",
"PROPN avait l’ impression de circuler à le travers d’ une fournaise immense un noir se coucha sur le sol avec des cris plaintifs un autre agita son couteau tous se mirent à le gronder alors hareton jeta encore à le travers de l’ étendue un regard désespéré rien rien que ces herbes bleues et violettes ces mouches géantes cet intolérable bruit de cloches sommes -nous enfin et tourné vers muriel le cœur déchiré de remords –quelle démence m’ a fait exposer cette jeune vie pour gagner de le temps il permit la halte et fit dresser les tentes disant: –dans minutes nous égorgerons un chameau ",
"sous les tentes promptement dressées blancs et noirs cherchèrent une faible fraîcheur hareton avec mélancolie désigna les hommes qui devaient accomplir le sacrifice ils s’ avancèrent armés de couteaux aigus –pas encore cria étendu sur le sol il y collait l’ oreille attentif j’ entends un trot dit -il un trot de grandes bêtes tous écoutaient haletants hareton dit à les sacrificateurs –ne bougez pas avant que je donne le signal ils se tenaient auprès de l’ animal condamné ",
"les lames jetaient des lueurs argentines continuait à le écouter le crâne contre la terre autres noirs l’ imitaient: bien demanda le trot se rapproche maître et je crois que ce sont des chameaux un de les noirs approuva: –oui des chameaux mais l’ autre dit à le voix basse: des phacochères où viennent les pas ",
"montra à le sud-ouest une longue bosselure dont la crête ne devait pas s’ élever à le plus d’ une vingtaine de mètres mais qui suffisait à le rétrécir l’ horizon dit PROPN qui enfourcha le plus grand de les caméliens si ce sont eux je le ̀verai les bras malgré sa lassitude et sa soif la bête ne refusa pas le service elle partit lentement plusieurs noirs impatients suivirent le colosse ",
"hareton qui avait braqué sa longue-vue la laissa retomber avec inquiétude –pourvu que ce ne soit pas une déception grommela -t-il en épiant les hommes qui tous tournaient les yeux vers le sud-ouest cependant guthrie était parvenu à le pied de la bosselure la pente était douce le chameau la gravit sans effort précédé par les noirs hareton et muriel attendaient la détresse et l’ espérance oscillaient avec les battements de leurs artères ",
"encore quelques pas déjà les noirs sont là-haut qui s’ agitent qui crient sans qu’ on puisse savoir si c’ est de joie ou de désappointement enfin guthrie lève les bras –c’ est eux crie hareton d’ une voix haletante il avait ressaisi sa longue-vue l’ eau ils ont trouvé l’ eau! toute la caravane bondissait et les bêtes "
] | [
"l’ actualité avec laquelle s’ impose dans cet espace le souvenir de mon corps absent étouffe toute autre sensation comme si j’ avais déjà rejoint l’ éther et que j’ étais enfin en mesure d’ apprécier mon corps dans sa totalité à le partir d’ un point de vue extérieur à le lui de ce corps habitacle je suis l’ involontaire mais responsable dépositaire l’ autre corps est le corps relationnel celui qui me met en contact plus ou moins étroit avec les autres et qui véhicule une image de moi dont chacun à le bout de le compte dispose à sa façon le corps relationnel m’ allège de le corps habitacle autant ce dernier possède un poids et peut me créer des obligations autant je délègue volontiers à les autres le soin de façonner mon corps relationnel dans lequel il m’ importe relativement peu que je me reconnaisse ou non ",
"de l etoile canot de boulogne passe à le tribord pas moyen d’ accoster mais nous pourrons causer murmura broquant en mettant en effet le sloop entre lui et le vent le canot avait une sorte de petite protection la hauteur de le flot ne permettait pas à le canot d’ aborder le bateau sans courir grand risque d’ être brisé mais on pouvait échanger quelques mots ",
"mais qui a pigé opère une fausse sortie et il revient à le bout de quelques instants il paraît en proie à une émotion terrible déjà qu’ avec son teint olivâtre il fait poisson gâté d’ ordinaire vous imaginez la bouille que lui donne une forte contrariété eh bien monsieur fais -je vous paraissez durement éprouvé auriez -vous une autre mauvaise nouvelle à m’ apprendre ",
"elle s’ écriait que bien sûr elle n’ irait pas repêcher une femme honnête mais comme il insistait elle le regarda fixement sans doute il avait peur de voir fauchery retomber dans son ménage s’ il rompait avec la comtesse c’ était ce que rose voulait tout en se vengeant car elle gardait une tendresse pour le journaliste et nana devint rêveuse elle songeait à la visite de m.venot un plan poussait en elle tandis que mignon tâchait de la convaincre ",
"bien! laissez -moi donner un coup de brosse à le votre habit eh quoi! auriez -vous oublié un flacon d’ essence de tubéreuse pour inonder votre foulard des indes ce serait impardonnable non; dieu soit loue le voici allons lionel vous embaumez vous resplendissez; partez ",
"sans doute! dit françois je n’ ai point de motifs pour t’ empêcher d’ aller voir ta mère mais ne ferais -tu pas mieux de l’ inviter à le venir sa maison n’ est ni grande ni commode il me semble que pour elle-même ce serait plus agréable d’ habiter le domaine ne fut -ce que quelques jours —je te remercie dit geneviève d’ une voix nette qui vibra jusqu’ à le fond de la salle mais je serai plus à ma place chez ma mère en ton absence que ma mère ne serait à la sienne ici ",
"–c’ est possible mais essaye de l’ oublier tu ne gagneras jamais si tu ne parviens pas à te dominer à le chasser tes préoccupations à ne voir que le jeu le jeu seul la fortune ne sourit jamais à les gens tristes à les gens funèbres elle les dédaigne elle les frappe elle prend plaisir à les rendre encore plus sinistres elle aime les visages gais les gens qui ont l’ air de la narguer de lui dire je suis plus fort que toi; je te vaincrai elle est lâche vois -tu la fortune ",
"dit -il gravement je partirai dès que cela se pourra .il songea un moment puis reprit: –et je laisserai donc derrière moi ceux que j’ aime à le milieu de dangers qui ne sont qu’ à le leurs débuts je le crains puis -je vous demander miguel de veiller sur eux comme vous l’ avez fait déjà comme vous avez veillé sur moi pour qui vous ne ressentiez pourtant qu’ une rancune compréhensible –je suis tout dévoué à le votre famille monsieur! répondit solennellement le jeune homme ",
"il s’ est fait financer par le gouvernement en ce cas sa découverte appartient à le gouvernement ce n' est pas à le nous d' en décider san-antonio le professeur est vieux malade usé peut-être n a -t-il plus toute sa raison et a -t-il cédé tardivement à les sollicitations d’ une idéologie en laquelle il espère trouver le repos moral peut-être nous c’ est le repos éternel que nous devons lui accorder je bigle le vieux d’ un regard intense je sentais bien qu’ il me préparait un turbin de ce gabarit vous voulez dire oui san-antonio liquider le prof ",
"non je ne suis pas jaloux –dans ce cas pourquoi interdire nos promenades? expliquez -vous si vous m’ aimez vous devez parler –je vous aime mais je ne puis rien vous dire –alors laissez -moi me retirer pourtant permettez -moi d’ ajouter que j’ ai pris rendez -vous avec lawrence pour après-demain et j’ entends tenir ma promesse "
] |
mais il y a des fois où il est dur de se soumettre et c' est donc vrai qu' on ne sait pas comment la chose est arrivée —on ne sait rien dit la jeune fille PROPN regarda le cadavre quelque temps en silence —on dit toujours de le bien de ceux qui sont partis pour l' éternité reprit -il enfin mais quand celui-ci était vivant on en parlait déjà comme d' un mort | [
"où est l' homme qui serait capable dans tout le marais de lui reprocher une mauvaise action ou seulement un mauvais mot? sa présence riait à le tout le monde et quand il vous avait dit bonjour en passant on se croyait plus riche n' a pas empêché le malheur de venir objecta sourdement la loubette qui aurait pu penser que le vieux jacques le mettrait en terre reprit le berger revenant toujours à le son étonnement douloureux qui l' aurait dit quand il courait avec mes moutons dans la pâture quand je lui faisais des sifflets de frêne quand il me lisait l' histoire de la grande guerre à le coin d' un fosse ",
"le vieillard s' arrêta cette énumération de souvenirs avait fait grandir son émotion petites larmes les dernières à le ce qu' il semblait d' une source depuis longtemps tarie glissèrent lentement le long de ses joues la loubette parut très troublée —taisez -vous vieux jacques dit -elle très bas et sans regarder le grand berger vos paroles sont comme un couteau qui entre dans le cœur pourquoi rendre la peine plus lourde en rappelant la joie ",
"—ce que vous dites c' est la raison ma fille reprit le paysan déjà remis; aussi voilà qui est fini je ne parlerai plus seulement vous laisserez bien le grand berger voir une dernière fois le fils de la maison il avait fait un mouvement pour franchir le seuil de l' appentis; la loubette parut hésiter et ne se rangea qu' avec une visible répugnance —faites vite jacques dit -elle ou tout le monde viendra troubler la tranquillité de les morts le grand berger entra en se signant ",
"dans ce moment la flandrine qui était derrière lui et à le laquelle on n' avait point pris garde jusqu' alors voulut le suivre malgré loubette —laissez dit le vieillard en se retournant vers la jeune fille la bien-gagnée a droit de voir son ancien maître et s' adressant à la brebis: —comment n' as-tu pas senti le malheur venir sur nous dit -il avec un ton de tristesse et de reproche le bon dieu t' aurait -il retiré ton instinct ou bien as -tu oublié guillaume ",
"la flandrine redressa la tête à ce nom et regarda le berger avec une intelligence singulière le vieux jacques s' approcha alors de le cadavre souleva le drap mortuaire et s' adressant à la brebis: —viens la bien-gagnée reprit -il et prouve que tu as reçu le don; reconnais tes morts la brebis s' approcha lentement tourna autour de le noyé passa la langue sur une de ses mains puis s' éloigna avec indifférence et sortit de l' appentis le grand berger parut stupéfait il regarda le visage défiguré de le cadavre laissa retomber le suaire et tournant la tête —allons murmura -t-il l' animal et l' homme se ressemblent ",
"ils oublient les absents et ils abandonnent les morts il s' agenouilla alors près des tréteaux fit une courte prière puis se signa de nouveau et sortit en silence je n' avais pu me livrer encore à l' examen nécessaire pour la rédaction de le procès-verbal demandé par le brigadier je profitai de le moment où la loubette s' éloignait avec jacques pour y procéder les gendarmes avaient rejoint jérôme et buvaient dans la cabane ",
"j' appelai fait -tout qui était à le peu près dégrisé et ne fit aucune difficulté pour me venir en aide sûr désormais de n' avoir affaire qu' à un cadavre il se mit à le dépouiller avec une rapidité et une adresse que l' expérience seule pouvait donner j' appris en effet qu' il fallait ajouter cette industrie à le toutes celles qu' il exerçait déjà le coureur de bois ensevelissait les morts de malheur c' est le nom donné dans nos campagnes à le ceux qu' un coup subit a frappés ",
"surpris dans les erreurs de la vie sans avoir eu le temps de les expier ils laissent un doute funeste sur le sort de leur âme et d' après le préjugé populaire la plupart appartient à l' enfer aussi les mains pieuses qui cousent le suaire de les pécheurs absous ne s' offrent -elles point pour eux il faut appeler un de les mercenaires désignés par le nom flétrissant d' ensevelisseurs de les damnés bien souvent même l' église refuse d' ouvrir ses portes à le celui qu' elle n' a pas réconcilié ou si elle le reçoit elle ne lui accorde que ses moindres honneurs et ses plus courtes prières cette espèce de réprobation grandit surtout quand la fin a été visiblement violente: meurtre ou suicide on soupçonne un crime et il semble que le sang de le cadavre souille la mémoire de le mort tout en déshabillant le noyé PROPN m' avait remis sur la voie de ces préventions populaires ",
"—si c' était sauvage le bien-nommé dit -il on l' enterrerait sans messe à l' entrée de le cimetière mais pour un réfractaire m. le curé n' y regardera que d' un œil ils n' avaient pas moins raison quand ils disaient à le marans que le mauvais vent soufflait sur le petit-poitou voilà gas couchés sous l' eau en moins d' mois pour sauvage je ne dis rien il buvait jusqu' à se noyer l' esprit et il n' avait ni force ni vaillantise "
] | [
"il s’ en alla en haussant les épaules et en jetant à le francia confuse un regard de moquerie méprisante qui lui alla à le fond de le cœur comme un coup d’ épée elle cacha sa tête dans ses mains et resta comme brisée sous une humiliation que personne jusqu’ alors ne lui avait infligée –voyons lui dit le prince vas -tu être malheureuse avec moi quand je fais mon possible pour te distraire et t’ égayer te sens -tu malade veux -tu te recoucher et dormir ",
"on riait quand il jurait; bellequeue trouvait charmant que son filleul l' appelât vilain mâtin et madame PROPN riait comme une folle lorsque PROPN donnait des croquignoles à le monsieur son père on montrait l' aimable enfant comme une merveille à le toutes les personnes qui venaient à la boutique et m. PROPN mettait ses doigts dans l' œil de celui qui voulait l' embrasser ou crachait à le nez de celle qui lui tendait les bras et chacun s' en allait en se disant il est bien gentil en effet PROPN atteignit ainsi sa sixième année ne sachant que jouer jurer manger et dormir a la vérite il n' y avait pas encore de temps de perdu et à le milieu de ses espiégleries il était facile de voir que le petit jean n' avait pas un mauvais cœur il avait une fois donné tout son déjeuner à un pauvre et une autre fois il avait pleuré toute la journée parce qu' en jouant avec un canif il avait blessé à le doigt un de ses petits amis jean n' avait pas le fonds méchant; par ses reparties et les tours qu' il jouait il annonçait aussi de l' esprit; ",
"sur tous ses traits dans tous ses gestes une sorte d’ inquiétude étonnée grande politesse pour les gendarmes l’ avocat s’ étant retourné pour lui parler l’ accusé rougit comme s’ il eût été surpris de cette condescendance le silence établi le jury constitué le greffier donna lecture de l’ acte d’ accusation acte d’ accusation le avril dernier à le heures de le soir des cris se faisaient entendre dans une chambre garnie de l’ hôtel de bretagne et de le périgord situé rue ",
"leur activité nourrit une économie ils bénéficient de soutiens ils les font intervenir le capitaine braconnier n’ a pas renoncé et bientôt nous devenons la cible d’ une canonnière venue à sa rescousse —le fric des requins se défend dit PROPN —on laisse tomber on dégage dit magnus qui sait que ce commerce florissant fait chaque année des morts sur le palangrier les types reprennent leurs gestes à le notre intention mais la signification a changé ",
"mais il n’ en sera payé qu’ après le retour de le duc qui est à le vienne cela s’ est fait par correspondance cécile notre pauvre amie est allée demeurer à l’ institution de les dames coulon elle s’ est définitivement fiancée avec rodolphe ils se marieront à l’ expiration de son deuil ",
"et cette femme qui avait péché et souffert en ce moment de le moins avait pitié elle considérait le visage émacié tourmenté vieilli usé par le chagrin et le travail le visage qu’ elle avait fait en s’ en allant et ses lèvres tremblaient qui s’ était écartée et mise un peu en retrait mais tout près de la jupe à le petits plis qu’ elle tenait de la main souffla dans la chambre silencieuse un seul mot: PROPN l’ homme releva les paupières et des profondeurs de le sommeil et de l’ oubli son âme monta lentement vers ses yeux qui s’ effarèrent de cette vision de la coiffe bretonne et se perdirent en haut puis revinrent à le elle puis frémirent puis s’ avivèrent de larmes qui coulèrent ",
"elle n' appréciait pas assez sa supériorite ce n' est pas même chose d' être au-dessus ou au-dessous de les crimes je vis les ecclésiastiques attachés à le cardinal je distinguai le joyeux abbé de bonnevie: jadis aumônier à l' armée de les princes il s' était trouvé à la retraite de verdun il avait aussi été grand vicaire de l' évêque de châlons m. de clermont-tonnerre qui s' embarqua derrière nous pour réclamer une pension de le saint-siége en qualité de chiaramonte mes préparatifs achevés je me mis en route je devais devancer à le rome l' oncle de napoléon ",
"PROPN courait vers la gare d' orsay il s' arrêta contre une de les fontaines de la place trempa ses mains dans l' eau froide il vit son père il imagina cette figure ah! plus bestiale que celle de les gros hommes qu' il avait vus cette nuit rire transpirer et boire avec des filles sans doute son père le chasserait ou bien s' en donnerait à le cœur joie de l' humilier PROPN revint sur ses pas tournant le dos à la gare ",
"on avait pas appelé rien ne bougeait à le moment ou ̀ elle allait être forcée de quitter la berge qui devenait rocheuse et trop abrupte elle est entrée sous les pins là on pense qu\\ elle a dû se reposer un moment on a trouvé une place disent -ils où des plantes de forêt montraient qu\\ on était assis elle a dû donc asseoir pour se reposer et tout allait encore bien à le ce moment pour elle est seulement plus loin disent -ils il faut croire qu\\ elle connaissait mal les passages et elle ne s\\' était pas rendue compte de la difficulté qu\\ ils offrent ",
"s’ écria -t-elle l’ homme que vous connaissez à la préfecture justement c’ est mon propre loyseau qui me doit francs pour avoir accouché sa femme alors vous comptez vous servir de lui pas si simple mignonne il doit gagner bon ici et il a intérêt à le tirer la ficelle "
] |
les sires de le riez de le breuil de maroilles et nombre d’ autres tous gentilshommes attachés à la cause de la réforme et par conséquent acquis à l’ alliance de le prince d’ orange et en relations suivies avec son illustre compagnon et ministre marnix de sainte-aldegonde l’ assemblée à le laquelle nous assistons était en effet l’ un de les conciliabules périodiques de les chefs de le parti protestant de lille conciliabules dont on avait grand soin de changer fréquemment le lieu et l’ heure de crainte d’ éveiller l’ attention de le magistrat et de provoquer les violences de le populaire qui en général n’ était point favorable à les huguenots le comte de le harnel dont les traits astucieux et les manières insolentes contrastaient avec l’ aspect austère de presque tous ses hôtes ayant conduit ceux-ci vers un salon dans lequel des sièges étaient préparés le comte de PROPN prit la présidence ayant à sa droite la dame de beaurepaire la seule femme présente et déclara la séance ouverte on délibéra sur la situation faite à les adhérents de la religion réformée | [
"sur les derniers incidents militaires et sur les moyens à le employer pour mettre la ville de lille à le pouvoir de le parti orangiste enfin on en vint à l’ article communications et affaires urgentes et le sieur de le harnel qui n’ avait encore rien dit demanda la parole –parlez monsieur répondit gravement le président –le sujet dont j’ ai à entretenir vos seigneuries n’ est pas d’ un ordre aussi élevé que les considérations que vous venez d’ ouïr il aura cependant quelque intérêt pour plusieurs de mes nobles hôtes ",
"j’ ai à vous parler messires –ce dont je vous demande pardon d’ avance de le vulgaire bandit qui se pose effrontément en ennemi de tout un parti pour avoir le droit d’ exercer avec impunité ses odieux brigandages contre chacun de les membres de ce parti murmurèrent quelques voix vous l’ avez dit messeigneurs; spada notre persécuteur implacable et impitoyable spada qui a détruit de fond en comble votre fier donjon sire de le breuil; qui a brûlé vos manoirs avec ses fermes baron de vitry qui a livré à ses soudards les femmes les trésors et les caves de votre beau domaine monsieur de la cressonnière qui n’ a pas laissé un être vivant dans la bastille de bassenghien! ",
"spada enfin qui vient de quitter son camp de phalempin et qui est dans PROPN en ce moment même –spada à le lille s’ écrièrent d’ une seule voix la plupart de les assistants une telle audace est -elle possible –faites silence messieurs interrompit le comte de PROPN ",
"puis se tournant avec calme vers l’ orateur monsieur de le harnel peut -il prouver ce qu’ il avance? –je le puis messire daignez m’ écouter avec attention j’ ai été prévenu il y a jours par un homme sûr qu’ un inconnu se disant clerc mais dont les allures singulières démentaient les paroles et le costume avait cherché à se procurer en divers lieux de la ville notamment auprès de les gens de l’ hôtel de beaurepaire –la noble douairière ci-présente vous confirmera ce point –des renseignements de nature suspecte l’ homme qui m’ a révélé ceci n’ est autre que majordome dudit hôtel dont la fidélité est connue de vous tous ",
"PROPN qui a l’ expérience de les ruses de la guerre a deviné à le certains indices un homme d’ épée sous ce déguisement d’ homme de robe opposant ruse à le ruse il a feint de donner dans le piège et flattant le penchant de le maraud pour l’ ivrognerie il a changé ses doutes en certitude: le prétendu robin d’ après sa conviction n’ était qu’ un espion de le capitaine PROPN –ceci ne me paraît toutefois qu’ une hypothèse objecta le président –attendez je n’ ai point fini continua de le harnel il semble en vérité que dieu soit las de les crimes de ce philistin! ",
"hier comme je songeais à le cette aventure cherchant les moyens de pénétrer et de déjouer les mauvais desseins que ce bandit pouvait méditer à l’ endroit de cette ville –desseins que je crois analogues à le ceux que j’ entendais développer tout à l’ heure avec cette différence que agirait à le bénéfice de philippe d’ PROPN et nous à le profit de guillaume d’ orange –donc pendant que je songeais à le ces choses le m’ amena un transfuge de le camp de phalempin qui venait de se présenter aussi à l’ hôtel de beaurepaire cet homme un païen d’ egypte veut se venger de spada qui paraît -il lui a pris sa maîtresse –tout est bon à les suppôts de le pape il a surpris ses intentions en écoutant un entretien de le chef de les routiers avec un personnage lillois qu’ il n’ a point pu voir; dans cet entretien le nom de beaurepaire et le mien ont été prononcés et mon homme les a saisis et retenus avec la lucidité que donne à le ces gens -là l’ esprit de vengeance ",
"il a appris en outre que le personnage inconnu s’ est engagé à le introduire spada dans la ville durant la nuit dernière par des procédés et en vue de fins que j’ ignore PROPN a quitté son camp hier et il est à le lille à le moment ou ̀ je vous parle: cela j’ en puis répondre cette révélation causa une vive agitation dans l’ assistance l’ astucieux orateur avait touché juste et dit vrai: outre qu’ il était l’ adversaire commun PROPN était l’ ennemi personnel de beaucoup de ces gentilshommes dont il avait ravagé les terres pillé les châteaux ou ruiné la famille par des rançons énormes qui n’ avaient pas toujours sauvé les vaincus d’ outrages inoubliables ",
"empêcher de loger par surprise ses soldats dans la ville alors que les privilèges communaux limitaient le droit de le comte-roi à la petite garnison de le château était une question capitale pour le parti orangiste mais capturer spada lui-même et décider le collège échevinal à l’ enfouir dans quelque oubliette si l’on ne pouvait mieux était un coup de maître et une représaille savoureuse qui faisaient d’ avance tressaillir d’ aise la plupart de les membres de le conciliabule après avoir laissé les commentaires arriver à le diapason qu’ il désirait le comte éleva de nouveau la voix –je ne sais messires dit -il ce que vous pensez de la nouvelle pour moi je n’ hésite pas à le dire qu’ elle me paraît entraîner des devoirs sérieux la providence jette visiblement sous nos épées l’ ennemi de notre cause qui est la sienne et nous confie le soin de la venger ",
"laisserons -nous échapper cette occasion unique spada tué ou pris sa troupe n’ est plus qu’ un ramassis de sacripants que chacun de nous se chargerait de balayer et la compagnie de spada une fois détruite nous avons le champ à le peu près libre devant nous donc il ne faut pas que PROPN sorte d’ ici vivant –mais où le prendre? comment s’ en emparer demandèrent plusieurs voix –ceci est une autre affaire que nous éluciderons s’ il vous plaît tout à l’ heure "
] | [
"d’ où vient -il donc? ah! oui de la sapinière cette sapinière ou il n’ a jamais remis les pieds depuis la mort de son fils il écoute encore le roucoulement qui se répète à le intervalles réguliers et voilà que dans son cerveau affaibli cela prend un son de voix humaine et forme des mots je t’ attends je t’ attends c’ est lui qu’ on appelle ",
"j’ avais accusé le coup sans aucun doute il faisait encore une chaleur épouvantable malgré la tombée de le soir nous bûmes quelques verres un whiskey irlandais parfumé à les herbes et à le miel— en écoutant les prises de la journée la lune éclairait le jardin je vis rachel sortir de la maison et traverser la pelouse dans ma direction ",
"sera quand tu veux pardon excuse-moi pardon je voulais dire pas je voulais dire que le message était terminé un instant je me suis demandé si je l\\ avais fait exprès ou non ",
"mais la brume s’ évanouira on le verra alors avec ses nuages légers qu’ un coup de brise dispersera elle dit sans le regarder et sa voix avait une intonation changée il n’ y a peut-être pas de nuages .–si il y en a.et ne protesta plus en sortant de chez le vieillard qu’ ils laissaient ravi parce que PROPN le plus aimablement de le monde lui avait donné une longue consultation les amis gagnèrent sorigny l’ abbé se trouvait à le presbytère et reçut gaiement les hôtes qui lui arrivaient ",
"cela pouvait être une fébrilité déguisée ou une manifestation d’ insensibilité celle qui surgit parfois avec le temps dans les amours stables peu importe je crois surtout qu’ elle tentait de dédramatiser le moment en le rendant aussi anodin qu’ une promenade soumise à les aléas de les boutiques croisées à le fond elle avait sûrement raison car je commençais à le sentir le poids de le monde sur mes épaules je n’ arrivais pas à le affronter avec dignité ce qui m’ arrivait ",
"—eh bien pour moi aucun espoir ne s’ est levé aucune force neuve ne m’ a aidé —le contraire de moi! —mes doutes se sont accrus j’ ai refait ma route avec une lucidité effrayante à le travers la vie et je me suis trouvé beaucoup plus loin que je ne pensais de ma jeunesse pieuse ",
"surtout il écrit d’ autres livres beaucoup d’ autres livres mais moins bons il participe même à des scénarii de téléfilms d’ après moi il s’ en moque: le principal est écrit après une très belle course on peut bien traîner des pieds il traîne parfois dans les librairies mais plus souvent sur les plateaux de télévision ",
"qu’ est -ce que vous lui voulez —rien le voir c’ est tout —vous êtes de la famille —je suis son fils excusez-moi ",
"une fois en mer on s’ arrangera toujours et la goëlette reprit -il changeant brusquement de sujet –tout va bien de ce côté aussi répondit calveyrac ils se trouvaient à l’ extrémité de la terrasse dont nous avons déjà parlé et de laquelle on dominait la mer à le loin développant sa nappe bleuâtre calveyrac expliqua les détails de son acquisition qui n’ avait souffert aucune difficulté et dont il était on ne peut plus satisfait ",
"voyez ce que devient alors le mariage un simple trompe-l'œil l' apparence de l' honnêteté est à le moins sauvegardée c' est déjà quelque chose; et ne fût -ce qu' à ce titre —où en arrivez -vous vous conserveriez encore le mariage s' il vous était prouvé qu' il ne sert qu' à le favoriser les liaisons irrégulières —oui mais ce n' est là qu' une dernière conséquence de principes fermement arrêtés chez moi "
] |
Subsets and Splits
No community queries yet
The top public SQL queries from the community will appear here once available.