query
stringlengths
0
1.1k
pos
sequencelengths
9
9
neg
sequencelengths
10
10
il fit pleurer la jeunes fille sur des pages brûlantes et douces de lacordaire et d' henri marthe avait l' allure plus vive qu' autrefois elle changea sa coiffure et ses yeux ombragés souriaient à le jean-paul; elle eut des gestes une façon de gaminerie qu' il se rappelait lui avoir connus quand elle était petite fille un soir marthe à le piano chantait l' invitation à le voyage de duparc jean-paul dans un fauteuil fermait les yeux
[ "après le dernier accord la jeune fille demeura immobile en face de le clavier les mains pendantes ils entendirent à le loin le cri guttural d' un berger et le piétinement plus pressé des brebis l' herbe vibrait encore mais un vent plus doux gonflait les tentures de la fenêtre le jardinier ratissait l' allée il s' interrompit pour dire à le m. balzon qui passait il a dû pleuvoir quelque part et le vent ne vient plus d' PROPN on entend les cloches de saint-léger: nous sommes à le beau jean-paul regardait cette ombre assise cette nuque penchée ces mains grises dans le crépuscule qui déjà noyait le salon ", "il sentit son cœur lourd d' une tendresse calme il se leva cherchant quelle joie il pourrait donner à le cette enfant bien-aimée alors il s' approcha d' elle se mit à le genoux saisit une main qui s' abandonna l' appuya contre ses lèvres marthe ne bougeait pas elle rejeta seulement la tête en arrière peut-être afin d' empêcher les larmes de couler ", "jean-paul se pencha encore jusqu' à le poser son front sur la sombre robe de la jeune fille puis il entendit m. balzon qui demandait la lampe alors il sortit la nuit venait le jardinier arrosait les massifs de géraniums et les œillets de chine ", "une odeur poivrée emplissait l' air mêlée à le parfum de la terre chaude et mouillée jean-paul gagna la route de johanet des hommes passèrent la veste sur l' épaule et lui souhaitèrent gravement bonsoir une charrette s' éloignait avec des cahottements espacés et sourds octobre vint m. prépara sa chasse à la palombe chaque matin jean-paul l' entendait interrogeant de sa fenêtre le jardinier: —passat paloumbes ", "le jeune homme songeait à l' avenir avant d' épouser marthe ne devait -il pas essayer de faire un peu de bien à le ceux qu' il avait scandalisés une lettre de vincent lui avait appris que PROPN élie était malade qu' il souffrait seul dans une pauvre chambre à le fond de le quartier de plaisance j' irai le voir se dit jean-paul je le soignerai je le sauverai la veille de le départ il fit une dernière fois avec marthe la promenade de le soleil couchant aucun mot ne fut prononcé ", "mais avec une certitude ineffable ils se sentaient unis pour la vie et à le delà le soir était tout vibrant d' appels de bergers d' abois de chiens de rires dans les champs dénudés les bœufs étaient immobiles et sur les charrettes des garçons et des filles hâtivement déchargeaient le fumier le vent sentait l' étable l' herbe brûlée —mais l' odeur s' y mêlait déjà de bois humide et de marais qu' on respire l' hiver dans les landes inondées où l'on chasse les bécasses des voix lointaines s' élevèrent qui criaient: dans la campagne d' autres voix leur répondirent et de tous les champs où les paysans travaillaient encore de tous les seuils où ceux qui étaient rentrés attendaient sous la treille l' heure de la soupe le même cri jaillit ce cri qui annonce à les chasseurs le passage d' un vol: jean-paul et marthe levèrent les yeux à le ciel où le croissant de la lune était encore pâle —les premières palombes dit marthe jean-paul s' enfonça dans les brumes de le quartier de plaisance ", "de vieilles femmes chassées par les sergents de ville tiraient des charrettes sans pouvoir s' arrêter un homme offrait des cartes postales dans un parapluie ouvert une odeur de graisse de crêpes et de beignets emplissait la rue —et jean-paul reconnut cette senteur de foire: il évoqua les dimanches d' émerveillements et de migraine autour de les baraques sur la place de les quinconces à le bordeaux rue perceval il entra dans une maison de pauvres le concierge lui cria: à le cinquième porte à le gauche l' escalier n' était pas éclairé jean-paul dut tenir une rampe gluante ", "il se trompa de palier une mince petite fille à les cheveux jaunes parut sur le seuil et lui demanda: —êtes -vous le monsieur de saint-vincent de paul? vous voulez voir georges élie connais pas c' est peut-être le jeune homme d' en haut jean-paul monta un étage encore et tira un cordon il entendit tousser puis un bruit de chaise remuée un pas traînant il vit enfin georges élie une lampe à la main essayant de reconnaître le visiteur l' ouvrier était en chemise les pieds nus dans des savates ", "des cheveux en désordre couvraient à le demi son front jaune et ridé c' est toi c' est toi? murmura -t-il stupéfait —que me veux-tu? j' ai besoin de te parler georges mais recouche -toi d' abord je sais que tu es malade élie ferma la porte et se glissa frileusement sous des draps gris " ]
[ "les matelots s’ assirent sur leurs bancs et posèrent leurs avirons sur les bords de la yole dans une symétrie parfaite attendant le signal de nage PROPN s’ assit à le gouvernail ayant à son côté à le moment où la barque cédant à l’ impulsion de les rames se mettait en mouvement un rayon égaré de la lanterne ébaucha vaguement vers la poupe de la yole une sombre figure enveloppée d’ un manteau rejeté sur l’ épaule et coiffée d’ un chapeau rabattu sur les yeux mais éteignit la lanterne et tout rentra dans l’ ombre à le bout de quelques minutes l’ embarcation déboucha de le sombre canal dans les eaux de la tamise ", "oui la plupart ne comprennent pas ces choses peut-être en es-tu capable toi. comment croient -ils qu' on puisse tenir à le sommet? tout le monde t' envie te hait désire ta mort et tout le monde t' aime aussi mais t' aime à te poisser la chemise on a besoin de ces petits soutiens psychologiques de ces fantaisies sans quoi on ne tient pas et puis il y a le poids de les choses ", "il n’ a pas encore commencé à le taper —veux -tu me le passer? et à le lapointe: les photographes —ils y étaient patron et ils n’ ont pas arrêté de nous mitrailler pendant que mascoulin parlait —où t’ a -t-il dans la salle de les colonnes autant dire dans le hall de la gare saint-lazare ", "le piémontais s’ assit il tira de sa poche un couteau et les yeux toujours fixés sur la jeune fille il se mit à le couper le pain et la viande bientôt l’ hôtesse elle tenait à la main une boufeille couverte de poussière et de toiles d’ araignée –voilà mes enfants dit -elle qui va vous réjouir le cœur!. et tout en parlant ce fut elle cette fois qui fit un signe à le susanne elle lui montrait la fenêtre ", "mais seules les couleurs de son ombrelle et les taches de son camail indiquent pour qui connaît le blason japonais qu’ elle est la souveraine et cependant même sans cela je l’ aurais reconnue entre toutes à un charme dominateur que les autres n’ ont pas elle est de petite taille elle marche d’ une façon rythmée dans la religieuse raideur de ses vêtements qui ne laissent rien deviner de sa forme délicate la main que l’on aperçoit celle qui tient l’ ombrelle violette est comme une main d’ enfant ", "il n’ avait d’ autre part pas de notions exactes sur l’ issue de la bataille et la façon dont avait dirigé ses troupes les cris entendus lui avaient seulement appris qu’ un sérieux assaut avait été donné oui mais où en étaient maintenant les camarades graves questions camus lui comme bien on pense ne perdit pas son temps à le attendre le garde champêtre ", "c’ était plus qu’ il n’ en fallait pour qu’ il eût beaucoup d’ amis cependant lorsqu’ il entra s’ il eût été moins préoccupé de son bonheur et en même temps de le major qu’ il chercha des yeux il eût remarqué que son arrivée était accueillie d’ une façon singulière son ami m.paul de vergis lui tendit la main avec une certaine expression de tristesse personne ne se dérangea pour lui toute l’ attention paraissait concentrée sur un membre de le club le jeune marquis de rouquerolles qui pérorait bruyamment et tenait des discours étranges ", "mon malheureux camarade jugea devoir pour sa sûreté s’ élancer sur les bords d’ un champ fraîchement labouré à le lieu de se cramponner à la banquette comme je le fis et de suivre le mouvement de la diligence il prit mal son élan ou glissa je ne sais comment l’ accident eut lieu mais il fut écrasé par la voiture qui tomba sur lui nous le transportâmes dans une maison de paysan à le travers les gémissements que lui arrachaient d’ atroces douleurs il put me léguer un de ces soins à le remplir à lesquels les derniers vœux d’ un mourant donnent un caractère sacré à le milieu de son agonie le pauvre enfant se tourmentait avec toute la candeur dont on est souvent victime à le son âge de la peine que ressentirait sa maîtresse si elle apprenait brusquement sa mort par un journal ", "cela me rendra service vous comprenez martial j’ ai promis foi d’ homme je tiendrai mais c’ est dur –une fois là-bas vous oublierez peu à le peu ce qui vous chagrine nous travaillerons nous vivrons seuls tranquilles comme de bons fermiers sauf à le faire quelquefois le coup de fusil avec les arabes tant mieux nous ira à le nous ma femme car elle est crâne allez la louve ", "elle n’ y employa point la raison qui s’ égare en transigeant; son expérience lui apprit à se méfier de la compassion elle ne lui en témoigna aucune et quoique la dureté fût loin de son âme elle la fit servir à la guérison de ce jeune homme l’ émotion que bénédict avait témoignée le matin durant leur entretien avait été comme sa dernière tentative de révolte maintenant il se repentait de sa folie et enfoncé dans ses réflexions il sentait à son inquiétude toujours croissante que le moment n’ était pas venu pour lui d’ aimer exclusivement quelque chose ou rompit le silence par une remarque frivole –tu vas tacher tes gants avec ces fleurs dit -elle à sa fille " ]
le responsable d’ une institution pour mômes autistes basée dans le bas de le département à le saint-benoît-du-sault condamné pour grossière indécence comme ils disent à le québec fais signe dès que tu rentres si ç a t’ intéresse tchao. —toujours personne il y a une expression qui dit: jouer la fille de l’ air j’ ai l’ impression que je connais bien son frère bise —tu es là lisbonne? bon c’ est pas que tu nous manques mais ce serait une preuve supplémentaire de ton légendaire professionnalisme si tu daignais passer un coup de bigo à l’ agence une fois de temps en temps s’ excite pas mal en sous-main sur le bas berry devient volatil et j’ ai le sentiment que le bouchon risque de sauter dans les jours qui viennent
[ "j’ ai besoin de savoir ce que tu as en magasin rappelle c’ est très urgent mon dernier correspondant téléphonait d’ une cabine plantée à le bord d’ une rue passante et je dus tendre l’ oreille pour saisir les mots masqués par la rumeur mangés par les coups de klaxon et les emballements de moteurs le carillon d’ une église proche —bonjour c’ est vincent tournaire je ne sais pas si tu te souviens de moi on a travaillé ensemble à j’ enquête il y a une dizaine d’ années ", "je signais d’ un pseudo ventour je lis tes papiers à le droite à le gauche j’ ai décroché de le journalisme d’ investigation depuis longtemps mais j’ ai quelque chose pour toi une bombe dont la minuterie est déjà enclenchée si tu as envie de rafler le prix albert-londres viens faire un tour ce soir à la maroquinerie rue boyer j’ y serai à le partir de heures même si le nom de tournaire alias ventour était resté gravé dans ma mémoire et ce n’ était pas le cas je n’ aurais pu que décliner l’ invitation qui d’ ailleurs datait de la veille mes nuits de retour de mission appartiennent à une éléonore qui depuis ans qu’ on se connaît ponctue systématiquement ses messages par bise» ", "j’ ai enfourné mes fringues couleur et blanc mêlés par le hublot de la machine avant de m’ immerger totalement dans une eau brûlante bleuie par des sels relaxants rapportés de bretagne j’ ai essayé de tenir jusqu’ à le à la limite de la suffocation accélérant le chronométrage vers la fin la pression douloureuse sur les poumons m’ a contraint à le refaire surface secondes avant d’ atteindre mon objectif la nuit tombait mais il faisait encore trop clair pour que la magie de les néons opère entre chien et loup c’ est la victoire de le domestique ", "la rue a besoin des ombres et des lumières des couleurs primaires des éclats électriques sur le maquillage de les femmes et le clinquant de les carrosseries de flaques noires dont un éclair fait un miroir l’ effaceur de souvenirs avait mis à le profit mes jours d’ absence le félix potin de mon enfance naufragé depuis la faillite de le groupe épicier avait été effacé de le paysage sa façade décrépie remplacée par une parfumerie chinoise qu’ occupaient une dizaine de célibataires mâles j’ ai poussé la grille contiguë traversé la cour à les pavés disjoints en longeant les anciens ateliers d’ ébénisterie promis à les amateurs de lofts m’ avait entendu venir et sa porte s’ est ouverte alors que poing fermé je m’ apprêtais à le y toquer ", "quand j’ étais entré la première fois chez lui un voisin m’ ayant révélé l’ existence d’ un génie de la réparation d’ ordinateurs je l’ avais pris pour l’ un de ces milliers de wenzhous amenés comme du bétail depuis les campagnes de le sud de la chine pour peupler les chaînes clandestines de confection ou de maroquinerie les caves humides de banlieue où pousse le soja c’ est en doublant la capacité de mon mac en un tournemain qu’ il m’ avait confié être vietnamien mois d’ exode à le travers l’ extrême-orient de la cale d’ un bateau à la citerne puante d’ un camion en passant par toute la variété de les camps de regroupement avec tao et mon père était un de les émissaires secrets de à le paris il négociait la paix avec les américains bien avant la chute de saigon ", "il a été ambassadeur en allemagne de l’ est un pays qui n’ existe plus puis il est tombé en disgrâce tu sais il écrivait de la poésie il a dégagé un coin de la table envahie par les composants électroniques pour poser tasses qu’ il a remplies de thé noir avant de se courber vers la recette de l’ imprimante ou ̀ il a prélevé une quinzaine de feuilles c’ est l’ histoire dont tu me parlais sur le répondeur? —oui je crois que j’ ai tout écumé je suis bien resté branché heures d’ affilée sur l’ écran à le sillonner le département de l’ indre de concrémiers à le badecon-le-pin de saint-genou à la motte-feuilly j’ allais abandonner quand je suis tombé sur une puce de lignes à la rubrique saint-benoît-du-sault de le berry républicain en avril1990 ", "la voilà écoute le responsable de l’ association qui gère le centre de parnac vient d’ être démis de ses fonctions à la suite de les déclarations de plusieurs jeunes femmes qui ont travaillé ces dernières années dans cet établissement de soins en direction d’ enfants autistes j’ ai ajouté un sucre dans ma tasse après avoir bu une gorgée de l’ infusion —si je me souviens bien de ton message tu disais qu’ il serrait les mômes pas les soignantes a aligné une série de tirages sur ses piles de pièces détachées le canard régional s’ est contenté de ce que je viens de te lire puis il a fait l’ impasse sur le développement de l’ information de son correspondant local rien d’ autre dans le reste de la presse c’ est du bulletin paroissial ", "j’ ai directement pointé le curseur sur les archives de le tribunal correctionnel c’ est moins bien protégé que les réserves de bière de l’ épicier de le coin tu lances ton logiciel de décryptage et tu remplis ton caddy comme chez les frères tang le type de l’ aidelp un certain bertrand a été discrètement jugé dans un bled à le nom prédestiné la châtre il a été condamné à le mois assortis de le sursis après avoir reconnu des attouchements sur des enfants handicapés il n’ était pas responsable de l’ aidelp mais seulement employé dans le centre de parnac ", "le type de le berry a dû faire son écho à la va-vite j’ ai jeté un rapide coup d’ œil à les attendus il me répugne tout autant que les autres rejetons nés des amours monstrueuses de la france profonde et de le pays réel mais rien ne dit qu’ il connaissait buffin le tortionnaire de châteauroux sa bouche s’ est étirée ses yeux se sont plissés des fossettes ont creusé ses joues et il s’ est mis à le parler d’ une voix nasillarde dans une imitation de michel imitant un chinois obséquieux —le très honorable maxime lisbonne peut -il prendre connaissance de ce parchemin qui nous a été obligeamment fourni par les services sociaux de la même préfecture l’ organigramme de le nid d’ orthemale un refuge pour mineurs délinquants où buffin avait été jardinier pendant plusieurs mois datait de ans " ]
[ "et puis c’ est très simple de nous appeler par notre nom puisque nous sommes cousins.odon qui se levait dit en riant: –mais évidemment petite roselyne supprimons toutes ces complications cérémonieuses traitons -nous en bons cousins voilà tout et à le demain.roselyne voulut le reconduire jusqu’ à la grille en chemin elle demanda:–est -ce que vous avez trouvé grand-père bien malade devant l’ anxiété douloureuse de ce regard odon n’ osa dire toute sa pensée ", "quand ses paupières se relevèrent je vis que pas une larme ne mouillait ses prunelles bleues en ce moment toutes sombres la flamme de la passion la plus sauvage y brûlait puis d' une voix rauque presque basse comme si une main eut serré sa gorge elle me dit en pressant ses doigts sur son front avec égarement il y a un dieu puisque je vous ai trouvé si vous n' aviez pas été chez vous je crois que j' aurais perdu ma raison donnez -moi votre main j' ai besoin de la serrer de sentir que je ne rêve pas que vous êtes là vous un ami vous je souffre trop oui un ami répondis -je en essayant de la calmer un véritable ami tout prêt à le vous aider à le vous écouter à le vous conseiller à le vous empêcher aussi de vous laisser aller à le vos chimères ne me parlez pas ainsi interrompit -elle en dégageant sa main et elle reculait avec une aversion presque haineuse ou bien je croirai que vous êtes d' accord avec eux pour me mentir mais non! cet homme vous trompe comme il m' a trompée vous croyez en lui comme j' y ai cru ", "malgré ses efforts pour paraître aimable et naturel le prince ne put changer sa physionomie qui était horriblement soucieuse les indifférents durent attribuer à la jalousie une si forte altération dans des traits habituellement calmes la duchesse partageait sans doute les émotions d’ emilio elle montrait un front morne elle était visiblement abattue le duc très-embarrassé entre ces bouderies profita de l’ entrée de le français pour sortir –monsieur dit à son médecin avant de laisser retomber la portière de la loge vous allez entendre un immense poëme musical assez difficile à le comprendre de le premier coup ", "puis il plongea la main dans l' ouverture qu' il venait de ménager michèle fogel reçut dans les yeux l' éclair de le bois verni la lumière réfractée de sa torche l' artificier se dressa dans la fosse les pieds plantés à le centimètres de le cadavre il bloqua la guitare sur son ventre et plaça les doigts sur le manche l' ongle de le pouce droit attaqua les cordes avec toute la rage accumulée de cette trop grande proximité avec la mort ", "vous comprenez ce qu’ elles font ce qu’ elles disent ce qu’ elles pensent et il semble qu’ elles comprennent tout ce que vous leur dites prenez -vous une cigale vous regardez ses petits miroirs vous la froissez dans la main pour la faire chanter et puis vous la lâchez avec une paille dans l’ anus ou couchés le long d’ un talus voilà une bête-à-dieu qui vous grimpe sur le doigt vous lui chantez coccinelle vole! va-t’en à l’ école ", "patron y est l’ autre poignet était enfin prisonnier de le cercle d’ acier marcel airaud se relevait en titubant serrant de la main droite son pouce gauche ensanglanté il saisit lui aussi la bouteille d’ alcool sur la table mais ce n’ était pas pour y boire c’ était pour en verser sur la blessure ", "il fallait à le vos amours plus d’ espace et de liberté vous étiez las de contrainte excédés de feintes et c’ est alors que songeant que ma mort vous faisait libres et riches vous avez chargé le poison de vous débarrasser de moi berthe avait du moins l’ héroïsme de le crime tout était découvert elle jetait le masque ", "je saute de le lit j’ passe vite et vite culotte et ma vareuse; un coup d’ eau sur le museau et nous sautons dans dalila tard quand j’ arrive à le mon trou il était pris! jamais a n’ était arrivé l’ président jamais depuis ans ", "cœur de chêne enveloppé d’ un triple airain celui que la grâce n’ aurait su pénétrer en ce jour orateur plein d’ onction mais par dessus tout aimable casuiste monsieur actéon était doux à le péché plus doux encore à le pécheur où donc eût on découvert dans paris entier plus agréable confesseur chaque matin c’ était merveille de voir chaises et carrosses stationnant à les portes de saint germain l’ auxerrois merveille encore de voir emplissant l’ église dévotes faisant pied de grue femmes de tous âges femmes de tous rangs la fleur de la cour la quintessence de la ville ", "il le ménageait en réalité si bien tout en lui recommandant de le reste de crier que jeannot en conçut pour son bourreau une reconnaissance sans bornes jeannot trouva le moyen en l’ absence de de remercier le vénérable ecclésiastique l’ autre lui dit qu’ en agissant de la sorte il obéissait lui à une pitié dont il pourrait se repentir dans ce monde et dans l’ autre sans compter que finirait bien par s’ apercevoir de la supercherie car enfin il devenait tout à le fait incroyable que le corps de le jeune homme fût ainsi torturé sans qu’ il présentât certaines plaies attestant la bonne foi de l’ opérateur mon cher père avait répondu petit-jeannot qu’ à le cela ne tienne je suis fils et petit-fils de bohémiens et je sais comment PROPN se fabrique des plaies " ]
il est vrai que si l’on avait la foi oui mais je ne l’ ai plus; enfin l’ intolérance de le clergé le révoltait et pourtant reprenait -il la religion pourrait seule panser la plaie qui me tire c’ est égal on a tort de démontrer à les fidèles l’ inanité de leurs adorations car ceux-là sont heureux qui acceptent comme une épreuve passagère toutes les traverses toutes les afflictions de la vie présente ah! la tante ursule a dû mourir sans regrets persuadée que des allégresses infinies allaient éclore!
[ "il pensa à le elle tâcha de se rappeler ses traits mais sa mémoire n’ en avait gardé aucune trace; alors pour se rapprocher un peu d’ elle pour s’ immiscer un peu dans l’ existence qu’ elle avait menée il relut le mystérieux et pénétrant des misérables sur le couvent de le petit-picpus pristi! c’ est payer cher l’ improbable bonheur d’ une vie future se dit -il le couvent lui apparut comme une maison de force comme un lieu de désolation et de terreur ah bien pas de ça! ", "je ne jalouse plus le sort de la tante ursule mais c’ est égal les malheurs de l’ un ne consolent pas les malheurs de l’ autre et en attendant la boustifaille de le pâtissier devient inabordable jours après il reçut en plein crâne une nouvelle douche pour faire diversion à les dîners composés de salades et de desserts il retourna dans un restaurant il n’ y avait personne mais le service était lent et le vin fleurait la benzine ", "—enfin l’on n’ est pas foulé c’ est déjà quelque chose se dit en guise de consolation m. folantin la porte s’ ouvrit un soufflet lui éventa le dos il entendit un grand frou-frou de jupes et sa table se couvrit d’ ombre une femme était devant lui qui dérangeait la chaise sur les barreaux de laquelle il appuyait ses pieds elle s’ assit et posa sa voilette et ses gants près de son verre ", "—que le diable l’ emporte grommela -t-il elle n’ a que l’ embarras de le choix toutes les tables sont vides et elle vient juste s’ installer à la mienne machinalement il leva les yeux qu’ il tenait baissés sur son assiette et il ne put s’ empêcher d’ inspecter sa voisine elle avait une figure de petit singe une margoulette fripée avec une bouche un peu grande marchant sous un nez retroussé et de toutes petites moustaches noires à le bout de les lèvres malgré ses airs folichons elle lui sembla cependant polie et réservée elle lui dardait de temps à le autre un coup d’ œil et d’ une voix très douce le priait de lui passer la carafe ou le pain ", "en dépit de sa timidité m. folantin dut répondre à le quelques questions qu’ elle lui lança; peu à le peu la conversation s’ était engagée et à le dessert ils déploraient ne sachant trop quoi dire l’ aigre bise qui sifflait à le dehors en leur glaçant les jambes c’ est des temps où il ferait bon de ne pas coucher seul fit la femme d’ un ton rêveur cette réflexion abasourdit m. folantin qui ne crut pas devoir répondre —n’ est -ce pas monsieur reprit -elle? mon dieu mademoiselle et comme un poltron qui jette ses armes pour ne pas engager une lutte avec son adversaire m. folantin avoua sa continence son peu de besoins son désir de tranquillité charnelle avec dit -elle en le regardant bien dans les yeux ", "il se troubla d’ autant que le corsage qu’ elle avançait exhalait un arôme de new-mown-hay et d’ ambre —je n’ ai plus ans et ma foi je n’ ai plus de prétentions si j’ en ai jamais eu; ce n’ est plus de mon âge et il désigna sa tête chauve son teint plombé ses vêtements qui n’ appartenaient plus à le aucune mode —laissez donc vous voulez rire vous vous faites plus vieux que vous n’ êtes; et elle avait ajouté qu’ elle n’ aimait pas les jeunes gens qu’ elle préférait les hommes mûrs parce que ceux-là savent se conduire avec une femme sans doute sans doute m. folantin qui demanda l’ addition ", "la femme ne tira pas son porte-monnaie et il comprit qu’ il fallait s’ exécuter il solda à le garçon railleur le prix de les dîners et il s’ apprêtait à le saluer la femme sur le seuil de la porte lorsqu’ elle lui prit tranquillement le bras —tu m’ emmènes dis monsieur il chercha des échappatoires des excuses pour éviter ce mauvais pas mais il s’ embrouillait il faiblissait sous les yeux de cette femme dont la parfumerie lui serrait les tempes —je ne puis finit -il par répondre on n’ amène pas de femmes dans ma maison ", "—alors venez chez moi; et elle se pressa contre lui jacassa et allégua qu’ elle avait un bon feu dans sa chambre puis voyant la morne attitude de m. folantin elle soupira: alors je ne vous plais pas mais si madame mais si seulement on peut trouver une femme charmante et ne point elle se mit à le rire est -il drôle dit -elle et elle l’ embrassa ", "m. eut honte de ce baiser en pleine rue il eut la perception de le grotesque qui dégageait un vieil homme boiteux choyé publiquement par une fille il allongea les jambes voulant se soustraire à le ces caresses et craignant en même temps s’ il essayait de fuir une scène ridicule qui ameuterait le monde c’ est ici dit -elle et elle le poussa légèrement marchant derrière lui lui barrant la retraite il monta jusqu’ à un troisième et contrairement à les affirmations de cette femme il ne vit aucun feu allumé chez elle " ]
[ "savez -vous qu' il faut que ce m. d' émerange ait bien désobéi à le maman pour qu' elle se fâche ainsi —que cela te fait -il je t' ai fois répété qu' à le ton âge on comprenait tout de travers ce que les grandes personnes se disent entre elles et que le mieux était de ne jamais le répéter .—eh bien je ne répéterai plus rien je vous le promets ma tante —si tu tiens parole je te récompenserai.—ah! que je suis contente que me donnerez -vous —choisis ce que tu voudras —voici bientôt le temps de les étrennes je sais que mon papa doit me donner une montre maman une grande poupée il ne me manque plus qu' un collier avec un joli médaillon; ah! si vous vouliez m' en donner un avec votre portrait dessus je serais aussi belle que la petite fille de la princesse de l... qui porte à son cou le portrait de la reine ", "monsieur l’ abbé reprit brigitte médiocrement flattée de la formule par laquelle il venait d’ être donné licence à sa langue il s’ agit de la jeune comtesse et que peut -on dire de madame de la chesnaye dit en s’ arrêtant tout court l’ abbé PROPN dame monsieur le curé on dit que le comte toujours par voie et par chemins pour ses mines et ses usines laisse plus souvent et plus longtemps qu’ il ne faudrait la comtesse seule à le château et que le jeune m. duplessis va volontiers lui tenir compagnie voyez un peu ces paysans! après ", "je vois les constellations changer lentement dans le ciel leurs formes qui semblaient immuables je regarde le chariot dételer son antique attelage le bouclier d' orion se rompre s' éteindre nous savons que le soleil se lèvera demain et que longtemps encore dans les nuées épaisses ou les vapeurs légères il se lèvera tous les matins adolphe meunier entra discrètement sur la pointe de les pieds le docteur lui serra la main: —bonjour monsieur meunier ", "l’ homme qui joue avec ces dangereux reptiles dont la morsure foudroie ne saurait être un homme ordinaire il entretient commerce avec les dieux et se trouve au-dessus de les passions humaines de là le respect dont on les entoure PROPN avait raconté tout cela à le pas-de-chance et à le charançon ce qui fit que ce dernier qui avait l’ esprit ingénieux de les marseillais dit à le adomo: –est -ce que tu ne nous disais pas quand nous luttions contre la mer que tu avais horreur de le sang? –oui répondit mais il faut quelquefois que le sang soit versé ", "et les enfants jouèrent autour de lui avec amitié et précaution les enfants de l’ île étaient libres ils mangeaient ce qu’ ils voulaient quand ils voulaient mais ils ne trouvaient à le leur disposition partout que des nourritures simples et saines ils dormaient où ils voulaient il y avait toujours pour eux des chambres ouvertes près de leur mère ou loin d’ elle certains revenaient chaque soir se blottir auprès d’ elle d’ autres s’ endormaient n’ importe où où ils se trouvaient quand la fatigue et le sommeil les abattaient ", "—eh bien mon cher c’ est bernage qui l’ avait amené PROPN —bernage —parfaitement et il a dit à ces dames que c’ était un étranger arrivé récemment à le paris et colossalement riche —je m’ explique maintenant que margot ait préféré souper avec lui —moi aussi parbleu! je me l’ explique ", "demanda PROPN PROPN PROPN se mêle de ce qui ne le regarde pas PROPN est à le moi de demander la notification de cet acte et non à d\\' autres et tu ne l\\' as pas demandée —elle est inutile en ce moment il vaut mieux attendre de la cour ", "marthe était sincère en parlant ainsi mais elle se disait également avec anxiété: comment cette pauvre petite mitsi résistera -t-elle à un homme tel que PROPN qui dit -on est l’ objet de tant de passions elle la considérait pensivement avec un mélange d’ admiration et de pitié tandis qu’ un instant plus tard toutes se trouvaient près de le petit jacques qui avait accueilli joyeusement la lingère mitsi était vêtue d’ une robe de lainage marron très simple qu’ ornaient un col et des manchettes de toile blanche dans cette tenue presque austère elle avait toujours ce même air de petite princesse déguisée mais cette fois ce n’ était plus en servante car le bonnet avait disparu et l’on voyait les beaux cheveux noirs enroulés en une natte brillante bouclant sur la nuque sur les tempes au-dessus de les fines oreilles nacrées qu’ elle est jolie pauvre qu’ elle est jolie! songeait marthe avec une tristesse profonde ", "cela fait poignet -d' acier referma la caisse la recouvrit d' une couche de glaise qui la dissimulait entièrement remonta dans la cabane scella de nouveau la dalle et entassa de la terre au-dessus jusqu' à le ce que le sol eût repris l' apparence quil avait avant l' opération PROPN s' était levée le bras dans une écharpe de cuir de daim elle était prête à le partir poignet -d' acier saisit ses armes un taureau de pemmican et quelques tranches de saumon fumé et porta le tout dans un bateau amarré à le pied de le cap note voir la huronne jacques arrivait à ce moment ", "zoé lacassade qui tenait lieu à le jeanne de mère ou de sœur aînée qui dans la maison par son âge de le moins y représentait la raison se gardait bien de troubler le tête-à-tête de les amoureux droite honnête comme eux elle ne soupçonnait pas le mal et l’ idée ne lui serait jamais venue que trop de temps allait s’ écouler entre les fiançailles et le mariage qu’ il était dangereux de laisser ainsi côte à le côte jeunes gens épris l’ un de l’ autre elle savait que sa jeanne bien-aimée était incapable d’ une faiblesse et qu’ un honnête homme comme robert n’ aurait jamais profité d’ un moment de trouble elle allait et venait donc dans l’ appartement se rendant importune le moins possible trottinant gesticulant toujours affairée surveillant ses produits coloniaux et donnant des conseils à le sophie blanchard pour la fabrication de les sucres-coco pauvre sophie! depuis le départ de son mari pour la nouvelle-calélonie elle n’ avait pas de ses nouvelles " ]
dans la grande nef acoustique c’ est à une véritable cynégétique que j’ assiste chacun est à son poste mais de temps en temps un groupe de ou s’ agglutine à une vitesse incroyable autour d’ un bureau pour commenter un graphe puis repartir dans toutes les directions pour se remettre à le travail certains assis d’ autres debout d’ autres encore accroupis je pense à les premiers hommes ceux de lascaux ou de chauvet tapis dans l’ antre de la terre à l’ écoute de le murmure de les roches et qui lui répondaient par un chuchotement de les lèvres ou un battement de paupières un signe de la main sur la pierre .je dois partir maintenant a été patient il a du travail et moi aussi j’ ai à le faire j’ entends mon cœur qui bat sous mon bloc-notes dans la poche intérieure de ma veste
[ "je laisse mon ami devant ses écrans et ses cahiers dehors dans la rue ses dernières paroles résonnent encore longtemps à le mon oreille cela fait millions d’ années que ces plaques se frictionnent aujourd’hui ce vieux conflit s’ est réveillé et malheureusement pour nous nous sommes en plein milieu *dans les journaux les reportages se multiplient comment prévoir les séismes ", "la question est plus que jamais d’ actualite et les réponses sont intéressantes le journal on remonte dans le temps et l’on s’ aperçoit qu’ il en a été de même avant le tremblement de terre de kôbe ans auparavant et même avant celui de PROPN le phénomène s’ observe aussi pour les poissons de les grandes profondeurs comme les grenadiers les poissons-fouets ou le grandgousier-pélican .dans une revue scientifique on rappelle qu’ il y a sortes d’ ondes les ondes et les ondes les ondes sont des ondes primaires verticales extrêmement rapides entre et kilomètres par seconde les ondes les ondes secondes sont plus lentes mais elles sont aussi plus fortes latérales cisaillantes dès que les ondes sont détectées par les capteurs chaque seconde compte elles sont pour la plupart imperceptibles à les humains cependant certains animaux les sentent les chiens bondissent et détalent les oiseaux s’ envolent en criaillant .ainsi le tremblement de terre nous apprend non seulement à le nous jeter sous la table mais aussi à observer les animaux à le admirer la course de les chiens à le n", "très bien il faut aussi prêter attention à le poisson-lanterne et à le poisson-vipère à le comportement de les crapauds mâles en période de les amours à la formation de bulles dans les puits à les couleurs inhabituelles dans le ciel en fait c’ est en même temps notre relation à le monde extérieur et la profondeur de notre bestiaire intime qu’ il s’ agit de retrouver la petite visite à l’ agence météorologique ne m’ a guère rassuré les journaux regorgent aussi de conseils pratiques qui font tout pour tranquilliser et produisent donc fatalement l’ effet inverse me montre un papier-mémo qu’ elle a trouvé dans un grand quotidien japonais :préparer un sac pour survivre après le tremblement de terre: argent et copie des papiers d’ identité nourriture biscuits fruits secs de l’ eau en petites bouteilles trousse de pansements et une provision de médicaments vêtements chaussures bottes pour marcher dans les débris attention à les éclats de verre qui traîneront partout par terre en cas de gros séisme lampe torche et piles couverture tente placer ce sac à l’ entrée de ", "*attendre et lire ce que les manuels de les ambassades et les journaux ne disent jamais: ne pas oublier de glisser dans votre sac pour les séismes quelques livres triés sur le volet si vous les choisissez bien ils vous renseigneront sur le désastre ambiant bien mieux que les communiqués officiels et les chaînes de télévision .je lis par exemple dans le l’on pouvait croire que de haut en bas chacun était en sûreté quand le neuvième jour de la septième lune la même année environ l’ heure de le cheval la terre fut ébranlée de secousses formidables qui se prolongèrent quelque temps dans et de le côté de shirakawa les monastères s’ écroulèrent de la tour de étages les étages de le haut furent jetés en bas ", "le palais tout le premier les résidences de les gens de qualité les temples de les dieux et les sanctuaires de les bouddhas un peu partout et les maisons de les gens de le commun tout s’ écroulait de fond en comble le bruit de les effondrements était pareil à le tonnerre la poussière qu’ ils soulevaient pareille à la fumée le ciel en était obscurci et on ne distinguait plus la lumière de le soleil vieux et jeunes aussi bien en perdaient le sens la cour et la ville étaient éperdues et il en était de même dans les provinces lointaines ou proches ", "la terre se fendait les eaux en jaillissaient les roches éclataient et roulaient à le fond de les vallées les montagnes s’ effondraient et comblaient les rivières les mers divaguaient et envahissaient les rivages les barques qui naviguaient à le long de les côtes étaient ballottées par les flots et le sol faisait défaut sous les sabots de les chevaux qui marchaient sur la terre ferme quand les eaux montent et débordent de leur lit ne peut -on se sauver en gravissant les collines quand les flammes vous menacent l’on peut les éviter pour un temps en gagnant l’ autre rive d’ un cours d’ eau ", "un grand séisme est un malheur sans recours à le moins d’ être oiseau l’on ne saurait s’ envoler dans l’ azur à le moins d’ être dragon l’on ne saurait s’ élever dans les nuées grands et humbles dressaient pour se protéger des portes et des cloisons et chaque fois que le ciel grondait et que la terre s’ ébranlait croyant leur dernière heure venue ils invoquaient les bouddhas en une clameur formidable .»*depuis le11mars c’ est le règne de les répliques les répliques s’ enchaînent à une cadence folle journées de plus en plus cahotantes incertaines —sismiques ", "après le séisme le séisme continue en somme.réplique j’ ouvre mon dictionnaire le relâchement de l’ énergie accumulée ne se fait généralement pas en une seule secousse et il peut se produire plusieurs réajustements avant de retrouver une configuration stable ainsi on constate des répliques suite à la secousse principale d’ un séisme d’ amplitude décroissante et sur une durée allant de quelques minutes à le plus d’ an et la dernière phrase qui explique l’ anxiété de les sismologues ces secousses secondaires sont parfois plus dévastatrices que la secousse principale bienvenue dans le royaume de les répliques un séisme est une bombe à le fragmentation qui libère des milliers de répliques comme autant d’ éclats se propageant à le pleine vitesse sous la croûte terrestre dans des directions aléatoires —brisures fracas—et peuvent remonter à la surface n’ importe où et n’ importe quand comme des roquettes surgies de la roche la première fois qu’ il frappe le séisme surprend mais à la première réplique vous comprenez que c’ est une véritable guerre qui vient ", "lente et sournoise explosive et implacable avec ses moments de répit ses accalmies et ses accélérations subites dévastatrices .tout est question de rythme dans cette prosodie frissonnante il faut savoir que la magnitude selon je l’ apprends à le cette occasion—on apprend vite en de telles circonstances est calculée sur une échelle logarithmique et non sur une échelle linéaire cela veut dire que l’ amplitude de les ondes générées par un séisme d’ une magnitude7est fois plus importante que celle de les séismes de magnitude6 eux-mêmes fois plus dévastateurs que ceux de magnitude5 ou encore: un séisme de magnitude9provoque un déplacement de le sol fois plus important qu’ un séisme de magnitude8 lui-même fois plus ravageur qu’ un de magnitude7 ce que commente de la manière suivante plus le curseur se déplace d’ un degré vers le haut plus c’ est le bordel de le sol à le plafond .parmi les répliques de les premiers jours donc de magnitude6 et de magnitude7 entre15heures h juste après le séisme en une demi-heure vous vous demandez fois si votre plafond résistera mie" ]
[ "la maman:—quelle sottise! en vérité pauline tu perds la tête avec ton cadichon comme s' il pouvait comprendre ce que c' est qu' un médaillon de cheveux pauline vous assure maman qu' il comprend très bien il m' a léché la main quand quand pauline rougit et se tut la maman:—eh bien ", "là-dessus les américains ont un avantage troublant sur nous même quand ils placent l’ action dans le kentucky à le milieu de les élevages de poulets et de les champs de maïs ils parviennent à le faire un roman international même dans le montana même avec des auteurs de le montana qui s’ occupent de chasse et de pêche et de provisions de bois pour l’ hiver ils arrivent à le faire de les romans qu’ on achète aussi bien à le paris qu’ à le cela c’ est une chose qui m’ échappe nous avons des hectares de forêts et de rivières nous avons un pays qui est fois le montana en matière de pêche et de chasse et nous ne parvenons pas à le écrire de les romans internationaux de le jour ou ̀ j’ ai compris cela je dois dire j’ ai pris une carte de l’ amérique je l’ ai accrochée sur le mur de mon bureau et je me suis dit que l’ histoire entière de mon prochain livre se déroulerait là-bas à les états-unis ", "PROPN n’ avait rien exagéré anita n’ était point une beauté; mais elle avait de magnifiques cheveux des yeux superbes une bouche appétissante et une physionomie très-ouverte elle était jeune paraissait douée d’ une santé robuste admirablement faite et d’ une carnation irréprochable ni le blanc ni le fard ne ternissaient le duvet de ses joues roses et nulle pommade ne relevait la pourpre de ses lèvres sensuelles ", "oui je la connais bien je connais ses petits secrets ingénus je sais très bien qu’ elle ne m’ a pas donné tous les cadeaux je sais qu’ il y en a d’ autres cachés dans la valise et qu’ ils sortiront peu à le peu les jours suivants elle veut faire durer le plaisir me donner un cadeau chaque jour je fais celui qui ne se doute de rien ", "ma petite élève dit -il vous avez un singulier professeur un bon maître dit marcelle et qui restera mon maître je l’ espère tout le monde s’ embrassait tout à le coup la jeune fille se dégagea des bras de mademoiselle julie ", "vous n’ êtes pas partis avec les autres il commit l’ erreur de se retourner pour demander de l’ aide badimoin était sur lui alors qu’ il n’ avait même pas fini de faire pivoter sa tête il le jeta à le terre d’ un coup d’ épaule et je l’ enjambai pour me lancer dans les escaliers le gars qui nous avait surpris hurlait tout ce qu’ il savait alertant ses collègues que nous entendions monter à le notre rencontre ", "ils tètent un lait abondant mais qu' il leur faut acheter par des acrobaties au-dessus de leur âge PROPN n' a rien de ces lices vautrées tout en ventre et en tétines qui s' absorbent béates en leur tâche auguste elle allaite assise contraignant ses chiots à l' attitude de le mécanicien aplati sous le tacot en panne elle allaite couchée en sphinx et le nez sur les pattes tant pis qu' ils s' arrangent et s' en va si le téléphone sonne de le côté de l' appareil remorquant nourrissons ventousés à ses mamelles ils testent oubliés vivaces ils testent à le petit bonheur et prospèrent malgré leur mère et son humain souci trop humain de toutes choses humaines ", "la seule volonté d’ une fillette a tout résolu mon amour n’ est point né de lui-même mais de l’ impérieuse puissance d’ un autre amour il n’ en est pas moins violent pour m’ être imposé! jamais amant ne souffrit plus de la beauté de sa bien-aimée jamais jaloux ne connut de plus sombres insomnies.ah! petite fille ", "le soleil était de retour; PROPN songea enfin à le retourner chez sa maîtresse l' enfant demanda et obtint la permission de l' accompagner tous descendaient le mont cœlius lorsqu' ils aperçurent une troupe d' esclaves conduits par un affranchi à le leur aspect PROPN s' arrêta saisie ", "–c’ est une cruauté madame dit le marquis qui se tenait à le fond de la loge le public est bête il devrait savoir que les personnes de génie ne mettent à le monde que des enfants bêtes c’ est une loi de nature –j’ aime à le croire que vous vous trompez ou que la nature ne se trompe pas toujours si sottement répondit la duchesse d’ un air narquois votre fille est une personne charmante et pleine d’ esprit .puis comme pour atténuer l’ effet désagréable que pouvait produire sur moi cette repartie un peu vive elle me dit tout bas derrière son éventail –j’ ai choisi le marquis pour être avec nous ce soir parce qu’ il est le plus bête de tous mes amis .je savais que le marquis s’ endormait toujours à le lever de le rideau " ]
je dis existences pour ne pas enfler sottement le chiffre mais peut-être est -ce davantage vous avez vu tout à l' heure madame de fort pâle et ce n' est pas simple jeu d' abandonner à le autrui ou livres de matière vivante et des accidents nous ont attristés quelquefois oh! rarement très rarement n' importe: vous voyez que la rançon de notre vie est lourde encore que le sort capricieux ait voulu la faire acquitter par d' autres que nous hélas! monsieur ne soyez donc pas surpris d' être à le votre tour débiteur d' une part de cette rançon il vous faut donc monsieur payer et je ne doute pas de votre libéralité d' honnête homme encore que je ne sache pas trop bien la monnaie dont nous pourrons de vous à le nous user il s' interrompit et l' un après l' autre regarda ses fils qui l' un après l' autre hochèrent la tête une ou minutes passèrent
[ "—monsieur —reprit tout à le coup le marquis —si nous étions en à le lieu d' être en la chose serait aisée car sachez -le ce n' est pas la première fois qu' il nous advient d' être fâcheusement embarrassés d' un intrus mort ou vivant —pardonnez si je vous nomme d' un tel nom exact quoique discourtois pour ne citer qu' un fait je me souviens d' un pauvre diable de napolitain qui fort mal à le propos mourut en notre maison voilà quelque ans nous habitions naples en ce temps-là ", "si mal faite que fût la police de le roi j' appréhendais maint ennui pour peu que messieurs les sbires prissent fantaisie d' examiner comment et pourquoi le défunt avait défuncté si loin de sa propre demeure et je résolus de me dérober à le toute indiscrète curiosité une felouque maltaise était justement en rade nous y fûmes bien avant que personne en ville n' eût même commencé de s' émouvoir à le sujet de l' homme disparu et la felouque fit voile sans qu' on trouvât non plus rien à le redire à l' émigration de bons seigneurs notoirement dépourvus de créanciers ", "de malte nous repartîmes pour cadix et de cadix pour séville où jamais homme des deux-siciles ne soupçonna notre présence la terre est devenue bien exiguë durant ce dernier siècle et le télégraphe a surtout compliqué d' excessive façon notre existence monsieur je ne doute pas que dès la prime aurore force dépêches officielles courent de poteau en poteau révélant à le force gens inopportuns votre mésaventure équestre et l' insuccès mystérieux de votre mission par ailleurs l' incommodité de les lois françaises a voulu que je fisse lors de notre arrivée en ce pays et pour y pouvoir acquérir légalement cette bicoque une déclaration à le vos magistrats ", "ces gens savent donc qui je suis ou de le moins s' imaginent le savoir nul doute si vous disparaissiez tout bonnement de ce monde que des nuées d' argousins vous vinssent chercher jusque dans mes armoires oh! c' est comme je vous le dis et sur ma foi nous voilà dans un guêpier sans issue visible nous ne pouvons vous renvoyer d' ici vivant et libre; et nous ne pouvons guère davantage vous y garder captif ou mort il s' interrompit encore pencha la tête de côté allongea les lèvres en moue et rit toujours de son rire grêle et cliquetant je vous vois ce me semble monsieur tout surpris? songeriez -vous par hasard à le madame de votre amie et voudriez -vous objecter qu' elle vient en ce lieu qu' elle en repart qu' elle y revient et que nombre d' autres ouvriers de vie font comme elle le tout sans nul obstacle et sans nul inconvénient mais vous imaginez bien qu' aucun de ces gens n' a jamais su le plus petit mot de notre affaire et que chacun d' eux accomplit même sa besogne philanthropique sans s' en apercevoir le moindrement ", "monsieur notre goût de la solitude nous a contraints de choisir en tous pays des habitations fort écartées la route qui conduit à le notre porte ne manque pas d' être longue et nos visiteurs auraient droit de s' en plaindre si nous n' avions dès l' origine fait en sorte de les tous endormir de le sommeil hypnotique pour que nul ne nous pût reprocher sa fatigue vous concevez d' ailleurs sans peine que notre sécurité était à ce prix et c' est de la sorte qu' il nous est possible chaque fois que nous plantons pour ou ans notre tente sur quelque terre hospitalière de repérer tout d' abord les plus robustes et les plus sains parmi les habitants pour choisir ensuite de PROPN les plus indépendants par leurs vie us et coutumes et ceux -là seuls deviennent nos ouvriers ", "a ce propos je suis aise de rassurer votre possible jalousie: madame de ne fut pas élue par nous pour ses beaux yeux croyez -le bien encore qu' ils soient les plus lumineux de le monde mais beaucoup plutôt pour la commodité d' un mari toujours enfermé dans son arsenal et d' une villa lointaine qu' il est indispensable de visiter fréquentes fois sans que personne dans PROPN se puisse inquiéter d' absences aussi légitimes vous voilà monsieur j' aime à le croire rasséréné je voudrais l' être moi-même sur l' issue de votre aventure il est à le cette heure clairement entendu que vous ne pouvez sortir d' ici vivant et libre et que vous n' y pouvez non plus rester prisonnier voire mort sans doute pourrions -nous abuser de notre avantage et vous tuer puis vous porter en tel lieu qu' aucun soupçon ne risquât de nous atteindre ", "mais quoique vous ayez dit et quoique vous pensiez nous ne sommes point monsieur des meurtriers ni rien qui y ressemble ce pourquoi nous ne vous tuerons point du ̂t -il nous en coûter très cher reste à le savoir cela étant comment nous ne vous tuerons point et le problème me semble assez ardu pour solliciter d' abord l' avis d' un chacun y compris le vôtre et le marquis ayant une fois de plus offert une prise à le comte et à le vicomte prisa lui-même puis voluptueusement éternua dans son mouchoir tour à le tour sur un signe courtois de leur père et grand-père le comte puis le vicomte discoururent et j' avais si longtemps entendu le mince fausset de le marquis que le timbre grave et bref des autres voix faillit me faire sursauter tout paralysé tout pétrifié que je fusse —monsieur —commença le comte françois s' adressant à le marquis gaspard —vous avez d' abord raison sur tous les points et notamment en ce qui concerne le danger que nous fait courir la présence de monsieur le capitaine en ce lieu ", "ce danger s' augmente de le fait que madame de est également aujourd'hui notre hôtesse la renvoyer d' ici avant la nuit prochaine et l' exposer trop tôt à la fatigue de le retour soit à le toulon soit à le solliès ne se peut envisager: sa faiblesse est encore extrême et ni vous ni moi n' accepterions de risquer même en de pires circonstances une innocente vie dès demain toutefois le gouverneur à qui monsieur touche de fort près ne manquera pas d' envoyer de nombreux soldats alentour des perquisitions sont à le craindre et si pareille malencontre advient nous voilà donc contraints de dissimuler personnes à le lieu d' une ", "double péril si vous pensez comme moi —approuva le marquis le comte s' inclina puis poursuivant la vertu est ici d' un usage difficile car les moyens criminels ou perfides sont nombreux qui nous sortiraient d' embarras a peu de gens par exemple ignorent la sorte d' intimité qui unit ensemble madame de et monsieur le capitaine " ]
[ "et quand elle l' aurait à le elle toute seule elle reprendrait\\n l' empire qu' elle exerçait autrefois alors je te laisse rentreras -tu de bonne heure oui mère rentre tard si tu veux ", "quand cet ouvrage était placé un peu haut elle se dressait pour l\\ atteindre sur la pointe de ses pieds et dans ce simple mouvement elle déployait une grâce un peu raide qui accordait avec l\\ expression tendue de son blanc visage à les traits délicats dont ses yeux bruns à le regard distant ennoblissaient la joliesse sa coiffure accentuait encore ce caractère de gravité ses épais cheveux noirs ramassés en nattes serrées mettaient un casque sur sa tête plutôt petite comme celles de les statuettes grecques fois dans sa longue et imprudente déambulation de la rue de bellechasse à le square sainte-clotilde patrick était arrêté à le épier cette fine silhouette une enfant de ans à le peine il avait pu discerner une porte ouvrait par instants à le fond de la boutique celle une autre chambre la salle à le manger probablement d\\' après une table ronde et un buffet entrevus ainsi ", "elle n’ avait pas insisté le chien continuait d’ ailleurs à le caresser frédéric comme si rien ne s’ était passé entre eux tout a un terme même les accès de douleurs sciatiques un matin le commissaire se trouva assez ingambe pour pouvoir aller à la recherche de la fugitive et il ne tarda pas à le trouver ses traces c’ est ce qui explique comment il se trouvait il y a jours en train de dîner avec son collègue de la ville qui servait de refuge à l’ épouse coupable ", "merveilleuse était la forêt sous son étincellement d' argent dans son immobile et dormante douceur la rivière semblait briller toute proche sous le réseau lumineux de ses brumes oui calme était argol sous ses astres à le fond de les réseaux de sa brume et tout fermé sur lui-même dans les espaces nageants de son air translucide et enchanté et cependant cette nuit calme cette nuit douce était la nuit de le grand départ car les yeux d' herminien ne pouvaient pas mentir les yeux d' albert ne pouvaient pas mentir avant de partir dans le grand salon ils échangèrent une promesse solennelle et herminien tressaillit de sa fabuleuse royauté ", "sociables puisqu’ ils s’ assemblent mais quelle drôle de sociéte quand ils sont couchés sur un glaçon si un voisin touche l’ autre celui-ci se dresse furieux rugissant et il enfonce ses défenses dans la chair de son camarade qui riposte; dans le combat d’ autres morses sont touchés et entrent en rage immédiatement alors c’ est une bataille générale qui commence et se termine par la fuite sous l’ eau de les plus faibles d’ abord mais ce n’ est pas fini les plus forts continuent le combat avec acharnement ", "qu’ on s’ occupait d’ y transporter les meubles nécessaires le soir même je pourrais m’ y établir pour rien à le monde je n’ aurais voulu retourner chez m. de montal rien de plus modeste que le petit logement que je devais occuper en attendant notre mariage la maison était tranquille les fenêtres s’ ouvraient sur de grands jardins la rue était presqué déserte ", "je cramponne le chien par son collier heureusement il en a un un collier métallique souple je tords la chaînette d’ acier et je tire le chien en arrière il se débat je suis aveuglé par la rage ", "le long de les faces regardant la ville les portes s' abattirent et dans l' intérieur apparurent comme des colonnes de fer des soldats cuirassés on en voyait qui grimpaient et descendaient les escaliers traversant ses étages quelques-uns attendaient pour s' élancer que les crampons de les portes touchassent le mur à le milieu de la plate-forme supérieure les écheveaux de les balistes tournaient et le grand timon de la catapulte s' abaissait PROPN était à ce moment-là debout sur le toit de melkarth il avait jugé qu' elle devait venir directement vers lui contre l' endroit de la muraille le plus invulnérable et à le cause de cela même dégarni de sentinelles ", "elle avait laissé l’ enfant à le luxembourg pour que mirande l’ y trouvât et elle avait fait la leçon à le petit pour qu’ il se laissât conduire par mirande qu’ elle avait dû lui désigner de loin sans se montrer elle-même tout cela était le résultat d’ un plan combiné d’ avance et la journée de le lendemain dénouerait la situation car mirande renseigné par l’ intelligent gamin ne manquerait pas de le ramener à l’ endroit ou ̀ il l’ avait trouvé mais pourquoi mirande elle le connaissait donc d’ ancienne date? oui puisqu’ elle l’ avait dit à le paul cormier qui l’ accompagnait en voiture ", "et pourquoi non? pauline n’ était qu’ une modeste grisette mais lui était -il donc sorti de la cuisse de jupiter elle était jolie avenante et gaie; et lui il se savait si laid c’ est encore lui qui serait l’ obligé si elle consentait à l’ aimer un peu et à l’ épouser un jour il écrivit à la mère PROPN de sa plus belle encre pour lui faire cette proposition hasardeuse " ]
parlons de vous mon enfant vous voyez que vous n’ aurez jamais raison avec vos parents ils sont trop fins et vous ne l’ êtes pas assez voulez -vous rester avec moi? vous n’ aurez plus jamais rien à le craindre de leur part et vous deviendrez un si habile homme que vous commanderez à le toute la terre .»gribouille soupira et ne répondit point et là-dessus m. bourdon lui tourna le dos car il ne s’ arrêtait jamais longtemps à la même place et bien qu’ on ne lui vît jamais rien faire il avait l’ air d’ être toujours très occupé et grandement pressé .toutes les fois que m. bourdon lui parlait de le garder et de l’ instruire gribouille se sentait comme transi de peur sans savoir pourquoi il retourna chez ses parents et leur raconta tout ce qui lui était arrivé il avait bien peur d’ avouer que la reine de les abeilles avait repris le miel et mis l’ âne en fuite
[ "mais il le fallait bien et pour s’ excuser il fut forcé de dire qu’ il n’ avait pas eu affaire à de simples abeilles mais à une reine à le toute sa cour et à le toute son armée .il s’ attendait à le être traité de menteur et de visionnaire mais bredouille qui croyait à les sorciers parce qu’ il avait essayé de l’ être se gratta l’ oreille et dit à sa femme il y a de la magie dans tout cela gribouille est en passe de devenir plus riche qu’ un roi puisqu’ il est à le même de devenir sorcier il est bien simple pour cela mais il dépend de m. bourdon de lui ouvrir l’ esprit laissons -le faire car si nous nous y opposons il nous ruinera et fera périr nos enfants ", "j’ ai dans l’ idée que ces frelons qui les ont si bien mordus n’ étaient pas des insectes de petite volée envoyons -lui donc gribouille car si gribouille devient aussi riche qu’ un roi par amour-propre il éle ̀vera sa famille à les plus hautes dignités .»alors s’ adressant à le gribouille: petit lui dit -il retournez de ce pas chez m. bourdon dites-lui que votre père vous donne à le lui et gardez -vous d’ en marquer le moindre déplaisir restez avec lui je vous le commande et si vous ne le faites soyez assuré que je vous ferai mourir sous le bâton .»gribouille ainsi congédié partit en pleurant sa mère eut un petit moment de chagrin et sortit pour le reconduire un bout de chemin puis elle le quitta après l’ avoir embrassé ce qui fit tant de plaisir à le pauvre gribouille qu’ il accepta son sort dans l’ espérance d’ être aimé et caressé par ses parents lorsqu’ il viendrait les voir bourdon reçut fort bien gribouille ", "il le fit richement habiller lui donna une belle chambre le fit manger à sa table et envoya quérir pages pour le servir puis il commença à le faire instruire dans l’ art de la magie .mais gribouille ne fit pas grand progrès on lui faisait faire des chiffres des chiffres des calculs des calculs et cela ne l’ amusait guère d’ autant plus qu’ il ne comprenait guère à le quoi cela pourrait lui servir sa richesse ne le rendait point heureux il était content d’ être propre et c’ est tout ", "il voyait fort peu m. bourdon qui paraissait toujours grandement affairé et qui lui disait en lui tapant sur la joue apprends les chiffres apprends les calculs avec le maître que je t’ ai donne quand tu sauras cela je serai ton maître moi-même et je t’ apprendrai les grands secrets .»gribouille aurait bien voulu aimer m. bourdon qui lui faisait tant de bien mais il n’ en pouvait venir à le bout bourdon était railleur sans être plaisant bruyant sans être gai prodigue sans être généreux on ne savait jamais à le quoi il pensait si toutefois il pensait à le quelque chose il était quelquefois brutal et le plus souvent indifférent ", "il avait une manie qui répugnait à le gribouille c’ était de ne vivre que de miel de sirops et de confitures ce qui ne l’ empêchait pas d’ être gros et gras mais ce dont il usait avec tant de voracité qu’ il en était malpropre gribouille n’ aimait point à l’ embrasser parce qu’ il avait toujours la barbe poissée .cependant malgré la dépense que faisait m. bourdon il devenait chaque jour plus riche et comme le royaume de ce pays PROPN était gouverné par un monarque très faible et très ruiné m. bourdon achetait toutes ses terres toutes ses métairies toutes ses forêts bientôt il lui acheta ses courtisans ses serviteurs ses troupeaux et ses armées le roi devint si pauvre si pauvre que sans l’ aide de quelques domestiques fidèles qui le nourrissaient il serait mort de faim il conservait le titre de roi mais il n’ était plus que le premier ministre de m. bourdon qui lui faisait faire toutes ses volontés et qui était le roi véritable .à quelque temps de PROPN on vit arriver dans la contrée une très belle et très riche princesse avec une grande reine qui était sa", "l’ affaire fut bientôt conclue il y eut des fêtes à en crever on invita le roi qui fut bien content d’ être de le repas de noces et quand m. bourdon fut marié il parut plus riche de moitié qu’ auparavant sa femme était fort jolie et fort spirituelle elle traitait gribouille avec beaucoup d’ amitié; mais gribouille ne réussissait pas à l’ aimer autant qu’ il l’ eût souhaité ", "elle lui faisait toujours peur parce qu’ elle lui rappelait la princesse de les abeilles qu’ il avait cru voir sous le figuier le jour où l’ essaim avait mis son âne en fuite et lorsqu’ elle l’ embrassait il s’ imaginait toujours qu’ elle allait le piquer elle avait la même manie de manger de le miel et de les sirops qui déplaisait tant à le gribouille dans m. bourdon et puis elle parlait toujours d’ économie et tandis que l’on apprenait à le gribouille l’ art de compter elle le tourmentait en lui disant sans cesse qu’ il lui fallait aussi l’ art de produire .à tout prendre la maison de m. bourdon devint plus tranquille après son mariage mais elle n’ en fut pas plus gaie madame bourdon était avare elle faisait durement travailler tout le monde le royaume s’ en ressentait et devenait très riche ", "on faisait toutes sortes de travaux on bâtissait des villes des ports de mer des palais des théâtres on fabriquait des meubles et des étoffes magnifiques on donnait des fêtes où l’on ne voyait que diamants dentelles et brocarts d’ or tout cela était si beau si beau que les étrangers en étaient éblouis mais les pauvres n’ en étaient pas plus heureux parce que pour gagner de l’ argent dans ce pays-là il fallait être très savant très fort ou très adroit et ceux qui n’ avaient ni esprit ni savoir ni santé étaient oubliés méprisés et forcés de voler de demander l’ aumône ou de mourir de faim comme le vieux roi ", "on s’ aperçut même que tout le monde devenait méchant: les uns parce qu’ ils étaient trop heureux les autres parce qu’ ils ne l’ étaient pas assez on se disputait on se haïssait les pères reprochaient à les enfants de ne pas grandir assez vite pour gagner de l’ argent; les enfants reprochaient à les pères de ne pas mourir assez tôt pour leur en laisser les maris et les femmes ne s’ aimaient point parce que m. et madame bourdon qui donnaient le ton ne pouvaient pas se supporter " ]
[ "–vous êtes bien changé répondit le vieux marchand de biens devenu fois millionnaire –tout change dit georges voyez si l’ auberge de le lion-d’argent et si la voiture de pierrotin ressemblent à le ce qu’ elles étaient il y a ans PROPN a maintenant à le lui seul les messageries de la vallée de l’ oise et il fait rouler de belles voitures répondit monsieur léger c’ est un bourgeois de beaumont il y tient un hôtel descendent les diligences il a une femme et une fille qui ne sont pas maladroites un vieillard d’ environ ans descendit de l’ hôtel et se joignit à les voyageurs qui attendaient le moment de monter en voiture ", "c’ est là qu’ on a dressé les actes tu vois là-bas eh bien c’ est là qu’ elle habitait sa nourrice de braves gens ils ont quitté le pays sans quoi j’ irais tout de même l’ embrasser la vieille tiens j’ ai habité ici une fois quand je venais on me logeait chez ceux qui avaient un lit à le prêter ", "à le lui demandé ses nom prénoms âge et lieu de naissance a répondu se nommer louis-antoine-henri de bourbon duc d' PROPN né le août à le chantilly à le lui demandé ou il a résidé depuis sa sortie de france a répondu qu' après avoir suivi ses parents le corps de condé s' étant formé il avait fait toute la guerre et qu' avant cela il avait fait la campagne de en brabant avec le corps de bourbon à le lui demandé s' il n' était point passé en angleterre et si cette puissance lui accorde toujours un traitement ", "il y avait dans la pénombre une autre apparence blanche c’ était le papier que le masque tenait cette feuille et ce masque arrêtés vivants faisaient larges taches claires et égales comme la double ocelle d’ un très grand papillon noir dont les ailes invisibles frémissaient dans les saules j’ étais sous ce frémissement je ne sais si j’ avais peur c’ était bienveillant n’ était pas de nature à le voler c’ était un homme très brun et costaud que j’ avais déjà vu ", "dans un instant vous connaîtrez le secret qui me torture depuis ans si terrible que sera pour vous cette révélation jurez-moi de ne pas me maudire promettez -moi que si nous devons nous séparer vous vous souviendrez un peu de celui qui vous a élevée et vous aime de toute son âme –mon ami! supplia la jeune fille mais l’ américain s’ était élancé hors de la salle à le manger et jane n’ était pas encore remise de sa stupeur lorsqu’ il revint et dit en lui tendant un large pli: –lisez cela et quand vous aurez lu ne demandez conseil qu’ à le votre cœur pour prendre une résolution ", "vous vous trompez encore en cela je ne méprise point la fortune car elle est ici-bas un élément de joie et quoique on puisse dire d\\' elle comme de la poudre à le canon qu\\ elle est un présent difficile à le bien employer je l\\' ai plus une fois désirée mais c\\' est toujours un mauvais marché que d\\' y sacrifier ses sentiments ecoutez dit le négociant en arrêtant devant henri laissez -moi parlera emma je lui expliquerai les avantages de le mariage qui se présente et peut-être consentira -t-elle à le rompre avec son commis ", "et lupin pensait déjà à la retraite à l’ automobile qui l’ attendait à la course éperdue vers paris à la victoire si proche —parle murmurait d’ albufex parle et ce sera fini —oui oui —eh bien plus tard demain —ah tu es fou! demain qu’ est -ce que tu chantes? encore un tour —non non hurla non arrête ", "tout le linge et ses pauvres frusques avaient été elles aussi comprises dans la rafle —oh! mais ce n’ est donc pas le locataire l’ employé de commerce qui vient de venir c’ est un voleur un bien en je le retiens si je le connaissais oui c’ était un deuxième larron il y avait tant de misérables à le reims cet hiver-la qui n’ ayant pas comme brigodin la ressource de s’ introduire dans cette chambre par la fenêtre y avait pénétré par la porte à l’ aide d’ un rossignol; et pendant que son confrère se morfondait sous le lit avait fait main basse sur tout ce qu’ il avait trouvé mis toute la pièce à le pillage ", "quand il faisait beau temps elle aimait à se traîner à le bras de sa grand’mère jusqu’ à ce berceau brigaut qui ne faisait plus rien venait voir sa petite amie fois par jour il était dévoré par une douleur qui le rendait sourd à la vie il guettait avec la finesse d’ un chien de chasse monsieur martener il l’ accompagnait toujours et sortait avec lui vous imagineriez difficilement les folies que chacun faisait pour la chère petite malade ivre de désespoir la grand’mère cachait son désespoir elle montrait à sa petite-fille le visage riant qu’ elle avait à le pen-hoël ", "il y avait un lavoir où elle faisait la lessive à le bout de l’ allée de le haut de les marches de la maison on dominait tout jusqu’ à la rivière la cour le jardin l’ eau puis le regard était arrêté par un rideau d’ arbres au-delà un raccourci menait à le belle-île une plage aménagée sur l’ indre " ]
divorcée sans passé j’ étais un cœur à le prendre comme on disait encore en province où l’ état de célibataire demeure un statut intéressant j’ ai rencontré PROPN ans de plus que moi et un magasin d’ articles de chasse et de pêche situé dans la grand-rue ou ̀ je passais souvent en rentrant chez moi à le cause de la belle tête de biche à les yeux de noyé veillant à le plus profond de la devanture et bientôt de jean-luc tête assez belle de quadragénaire dépourvu de la certitude sèche et souvent bête que le désir donne à les hommes dès que la boutique était en vue je ralentissais chaque jour davantage cette halte presque imperceptible devenant le but de mes journées et m’ aidant à le glisser doucement vers le soir j’ ai fini par m’ attarder devant les armes les reflets et les ombres attendant que sonne le grelot de la porte qu’ on me parle qu’ on me dise encore une fois mais sur un autre ton que le soleil et la nuit n’ étaient rien devant mon visage qu’ on m’ épouse amoureuse peut-être lasse plutôt d’ avoir à ne compter que sur moi-même et de me savoir maudit
[ "j’ ai accepté d’ avoir un enfant de jean-luc et que cette enfant qui me ressemble tant préfère violemment son père à le fond il ne pouvait en être autrement quand je ne me suis plus sentie belle qu’ un jour sur je ne regardais plus les épaules de mon mari celle notamment qui accueillait la crosse de le fusil je voyais au-delà de lui le ciel le ciel d’ un bleu souvent dur je suis devenue irritable le verbe vif haïssant autant ma voix ou ma veulerie que l’ existence que je menais à le ussel intellectuelle déclassée petite-bourgeoise agnostique à le qui il ne restait de propre que la qualité de son ennui dans cette ville grise et sombre à le bord de le plateau limousin battu par des vents qui nous rappellent que nous ne sommes rien qui semblaient en tout cas me signifier que je ne savais pas aimer que je ne me donnais que pour mieux me reprendre ou m’ abaisser à le mieux PROPN n’ aurait fait que retenir un peu plus longtemps que d’ autres la passante qui ralentissait devant la tête de biche je désirais l’ innocence comme d’ autres la gloire ou l’ infamie ", "j’ étais pétrie d’ orgueil souffrant d’ être tout à la fois épouse mère et femme ces états s’ excluant les uns les autres pour me laisser à le bord de moi autant dire devant le vide vivant avec un homme qui redoutait les intellectuelles mais à les désirs de qui je me pliais un peu comme on renonce à le monde trouvant dans mon renoncement à les choses de l’ esprit un surcroît d’ humilité qui était encore de l’ orgueil il me semblait que j’ atteindrais à le cette forme d’ innocence que peut donner par lassitude ou sacrifice la vie dans une petite ville de province après tout je ne suis pas de celles qui confondent amour et innocence en clamant que ne pas aimer est un péché l’ amour est à le contraire une damnation c’ est ce que j’ ai dit à le daniel le nouveau directeur de les services culturels ", "il se prétendait sans opinion là-dessus mais paraissait me comprendre c’ était il y a ans daniel était un homme d’ une cinquantaine d’ années grand à les formes assez lourdes avec un visage doux quoique sombre et clos tout à le fait un type de les hautes terres on ne se demandait pas s’ il était beau ", "de le moins sa beauté ne se serait -elle pas résumée par l’ expression de bel homme c’ était un homme à le qui on s’ attache insensiblement et que j’ ai remarqué d’ emblée pour la façon dont ses regards accompagnaient ses mots et ses gestes en ayant l’ air de chercher quelque chose ailleurs que devant lui bien sûr c’ était lui aussi un chasseur et d’ une espèce singulière il savait écouter les femmes et ne leur demandait rien certain que c’ était là le plus sûr chemin de leur cœur ou de leur lit si tant est que les femmes puissent écarter le second de le premier j’ avais beau me dire qu’ il était trop vieux pour moi et probablement un homme à le femmes que sa figure s’ empâtait que son front était presque dégarni qu’ on sentait chez lui à le voir le col jamais net de ses chemises non pas l’ artiste fauche mais le vieux garçon le fils de paysans c’ était pour m’ avouer qu’ il ne me déplaisait pas en même temps que je me haïssais de devoir retomber dans ce rôle qu’ en province où l’on garde parfois le sens de les mots on appelle la femme adultère la laideur ", "les jours où je n’ étais pas belle daniel m’ ignorait feignant dans les couloirs les bureaux sur le parvis où nous sortions pour fumer devant la pluie de s’ intéresser à d’ autres femmes certes moins jolies que moi les jolies femmes sont rares dans une petite ville mais apparemment plus faciles voire prêtes à le tout et sans doute l’ étaient -elles bien moins qu’ elles ne se l’ avouaient je lui ai dit qu’ il était bien comme tous les hommes que voulez -vous faire de vous a -t-il murmuré autant me demander pourquoi je me consumais j’ ai rougi ", "j’ ai fini par hausser les épaules pendant ou semaines nous ne nous sommes pas parlé ni souri nous serrant la main sans nous regarder franchement autre façon d’ être proches mais sans rien attendre car espérant tout et puis j’ avais d’ autres soucis comme tout homme qui sent une femme lui échapper PROPN voulait un autre enfant et loin de me déplaire entièrement cette fuite en avant me paraissait une promesse de vague éternité d’ autant plus vague cette éternité que j’ y trouverais matière à le expiation ce que j’ expierais le fait même d’ être née ", "je le redis je n’ aime guère regarder à le fond de moi où les visages pèsent plus fort qu’ un sexe d’ homme la figure de daniel y surgissait dans un étrange soleil me laissant comprendre que si je n’ aimais pas cet homme qui ai -je vraiment aimé rien ne me plaisait mieux que de songer que je pouvais ou aurais pu l’ aimer et d’ ailleurs il me désirait peut-être plus qu’ il ne m’ aimait il ne me parlait que de son désir et de celui qu’ il me supposait cet or qu’ il ne tenait qu’ à le moi d’ aller chercher en moi en moi vous voulez dire nulle part j’ avais à les lèvres un sourire presque idiot ", "l’ or qui est en vous s’ est -il contenté de répéter sans avoir l’ air plus malin tout ç a n’ était qu’ une forme de pudeur ai -je songé mais je trouvais trop facile d’ ouvrir les jambes je ne suis pas une chercheuse d’ or mais une voyageuse de nuit l’ amour sous quelque forme qu’ il se manifeste n’ est que l’ abîme où nous ne cessons de choir depuis notre naissance c’ est ce que j’ ai murmuré un matin où nous étions arrivés en avance à le bureau ", "je me suis montrée plus froide que jamais désespérée de l’ être il aurait pourtant suffi que cet homme pose sa main sur la mienne ou tourne avec moi ses yeux vers le ciel d’ automne bleu et or il s’ est contenté d’ allumer une gauloise dont j’ abhorrais l’ odeur en souriant à la fin de l’ année il changea de service bientôt de ville je l’ oubliai c’est-à-dire que je l’ ai regretté doucement avec la médiocre satisfaction d’ être restée fidèle à le je ne sais quelle noble idée de l’ amour " ]
[ "le chrétien s' exalta et substitua une poésie éternelle à la poésie éphémère l' abbé cabirand fut stupéfait consterné et effrayé je lui disais que je n' aimais plus et je le disais avec tant de douleur qu' il s' alarma de ce que je lui apportais encore de passion à le éteindre il me conseilla tout ce qu' il pouvait me conseiller le repos près de lui la prière il voulut aussi ce bon prêtre écrire à le mademoiselle de chavanges ", "elle s’ étendait sur la ligne de le futur canal maritime elle avait mètres de large de profondeur et parcourait environ kilomètres de toussoum à les lacs amers le seuil de le sérapéum était traversé alors on avait circonscrit de digues grandes dépressions de terrain touchant la tranchée de le côté asie on les avait fermées pour empêcher l’ eau de se répandre dans le désert lorsqu’ on couperait le barrage entre le village arabe et le village européen qui séparait notre rigole de le canal d’ eau douce ", "nous prîmes notre thé sans dire un mot dehors on entendait les pas lourds de les kibboutzniks PROPN refusa que je l’ accompagne à les fishponds la jeune juive ne pouvait s’ afficher ainsi avec un goy je l’ embrassai et pris la route opposée en direction de l’ aéroport ", "elle s' en consolait je crois avec un acteur de je ne sais quel théâtre de le boulevard je sortis pour dîner et je rentrai presque immédiatement je fis faire de le feu partout et je donnai congé à le joseph je ne pourrais pas vous rendre compte des impressions diverses qui m' agitèrent pendant une heure d' attente mais lorsque vers heures j' entendis sonner elles se résumèrent en une émotion telle qu' en allant ouvrir la porte je fus forcé de m' appuyer contre le mur pour ne pas tomber ", "et puis elle est sentie si fatiguée qu\\ elle a dû entrer chez un pharmacien pour se reposer elle ne m\\' est revenue à le près de heures ai été si elle est couchée sans dîner aujourd\\'hui elle a de la fièvre ", "elle se leva fit quelques pas au-devant de les arrivants le velours vert pâle de sa robe semblait frissonner autour d’ elle sa main se tendit vers PROPN lentement comme hésitante elle dit d’ une voix troublée :–je suis heureuse de vous voir mademoiselle .ses doigts ceux de madel tremblaient en s’ étreignant le regard de cécile gêné se détournait un peu ", "je me sentis froid dans les veines je vis comme en un rêve funeste toute cette famille chassée de la maison de ses pères zoé lily ma pauvre petite amie gaston mon frère ce bon vieillard le marquis isidore et maman marquise qui m’ avait montré le coeur d’ une mère je les vis dépouillés errans sans asile et poursuivis dans leur misère par ce mot qui frappe si cruellement une race noble: banqueroutiers il fallait les sauver à le tout prix du ̂t-on se perdre soi-même ", "mais ils n’ en faisaient pas moins les calculs les plus compromettants stasia et étaient fort mal ensemble PROPN vivait avec mlle raucourt était -il admissible que stasia ne fût point jalouse? PROPN était affilié à les nihilistes et effectivement ceux-ci pouvaient avoir trempé dans son assassinat: mais pourquoi alors stasia avait -elle reçu chez elle ce serge nihiliste avére ", "nature douce et sensible comme on disait alors il était venu à la haine par l’ amour c’ est parce qu’ il aimait les opprimés qu’ il détestait les oppresseurs à le part les ou fois qu’ il l’ avait croisé sur son chemin le seigneur de chazelay lui était personnellement inconnu il est vrai que PROPN esprit supérieur n’ en voulait point à les hommes mais à les abus et à les inégalités sociales dont les nobles étaient la vivante incarnation il refusa l’ or de le château avec le même dédain qu’ il eût refusé les présents d’ un ennemi ", "conduisit la mariée à l’ autel entre haies de curieux qui la dévisageaient à le travers son voile chalmin accompagnait mmeramel un nombreux cortège suivait les dames portaient des robes somptueuses dont les queues balayaient le tapis les hommes avaient endossé le frac .le monde était venu en foule et il s’ élevait de la nef un bourdonnement de voix et d’ exclamations étouffées " ]
cette femme ment disait les jeunes gens qui d’ abord l’ avaient invitée à le souper avec un tel sans façon se tenaient à le distance peu soucieux de lui venir en aide PROPN reprit le sergent de ville voulez -vous oui ou non me dire d’ où vous venez –de la maison d’ or répondit -elle –alors on vous y connaît? certainement –c’ est ce que nous allons voir dit l’ agent de police qui lui fit rebrousser chemin
[ "or le chasseur qui se tient à le bas de l’ escalier de le restaurant célèbre était à son poste depuis minuit moins le quart et manifesta un profond étonnement quand on lui demanda s’ il avait vu entrer ou sortir et il finit par déclarer ne l’ avoir jamais vue la marchande de tabac qui les avait suivis ne cessait de répéter qu’ elle avait été volée PROPN persistait dans ses affirmations les gens de le restaurant niaient toujours connaître cette femme ce que voyant le sergent de ville qui n’ était pas très patient emmena vanda à le poste de la rue drouot et prit note de l’ accusation portée par mme gouleau débitante de la rue montorgueil comme elle s’ y attendait vanda passa le reste de la nuit dans le violon et ne fut dirigée sur le dépôt à le petit jour qu’ après avoir de nouveau refusé énergiquement de faire connaître son nom et son domicile ", "comme en hiver surtout la police opère presque chaque nuit des arrestations de cette nature personne à la préfecture ne se montra surpris de voir arriver la jeune femme avait su se donner un air effronté et mystérieux tout à la fois qui semblait défier les plus minutieuses investigations a heures de le matin elle subit cet interrogatoire sommaire à la suite de lequel les prisonniers sont relâchés ou retenus définitivement et dirigés sur une prison quelconque interrogée par un jeune magistrat elle répondit qu’ elle ne pouvait dire ni son nom ni son adresse et que de son silence dépendait sa position cela était assez admissible si on prenait vanda pour ce qu’ elle paraissait être une femme de mœurs douteuses ", "quant à l’ accusation de vol elle se défendit pour la forme ayant soin de laisser planer un soupçon dans l’ esprit de le magistrat enfin et ceci décida de son arrestation définitive ayant tiré son mouchoir de sa poche elle laissa tomber sur le parquet un jeu de cartes on la fouilla et on la trouva nantie d’ une certaine somme en or et en menue monnaie alors pour le magistrat la chose ne fut plus douteuse; cette femme qui persistait à s’ envelopper d’ un profond mystère sortait d’ une maison de jeu clandestine; et il signa l’ ordre de la transférer à le saint-lazare alors seulement respira car plusieurs fois en dépit de ses efforts elle avait vu le moment où on allait la remettre en liberté ", "a c’est-à-dire heures après antoinette vanda arrivait à le saint-lazare comme elle était toujours en robe de bal les épaules nues et qu’ elle grelottait elle demanda comme faveur d’ autres vêtements avant de sortir de le greffe ce qui lui fut accordé on lui apporta le costume de la prison et une religieuse la fit entrer dans une de ces chambres décrites par antoinette et qui servent de dépôt provisoire on avait pris à le vanda l’ argent qu’ elle avait sur elle mais comme rien ne prouvait qu’ il ne lui appartînt pas on devait le remettre à le directeur de la prison seulement on ne lui avait pas ôté un grand peigne en or qui retenait son épaisse chevelure ", "elle l’ ôta elle-même et le remit à la religieuse –ma sœur lui dit -elle je ne resterai pas longtemps ici car bien certainement on viendra me réclamer cependant comme on m’ a pris tout mon argent vous seriez bien aimable de faire vendre ce peigne à le mon profit –j’ en parlerai à le directeur répondit la religieuse dont l’ attention toute concentrée sur ce peigne ne se porta point sur une grosse épingle longue de pouces à le tête noire et de la grosseur d’ une noisette que PROPN fit disparaître lestement sous les flots épais de sa chevelure cette épingle rocambole la lui avait donnée à le moment ou ̀ elle quittait le café anglais en lui disant: –prends bien garde qu’ on ne te la prenne car si cela arrivait tu serais entrée pour rien à le saint-lazare une fois revêtue de le costume de la prison vanda fut conduite à le réfectoire où on lui donna une portion de légumes et de là à l’ atelier de travail ", "chapitre étaitjetée dans la dévotion depuis que ses charmes s’ étaient évanouis qu’ était -ce que on vous eût dit il y a ans à le bal de le vaux-hall que c’ était une piqueuse de bottines célèbre par sa danse équivoque ou ans plus tard on eût songé à une courtisane de bas étage mais belle encore en entendant prononcer ce nom plus tard il avait été répété à la huitième chambre de la police correctionnelle comme le sobriquet de la fille montain reprise de justice et voleuse à la carte émérite ", "maintenant l’ être qui répondait à le ce nom de guerre était une vieille et hideuse créature qui ne trouvant plus à le gagner sa vie autrement s’ était résignée à le devenir servante dans cette maison où elle avait été si longtemps prisonnière PROPN était la détenue volontaire dont la belle marton avait parlé à le antoinette et qui devait se charger de sa lettre pour m.agénor la faire tenir à le malvina qui à son tour la donnerait à un certain auguste à le parloir le dimanche après la messe cette femme qui avait été belle était maintenant horrible elle avait eu à le ans sonnés la petite vérole qui l’ avait défigurée complètement et lui avait fait perdre un œil en outre ses cheveux jadis d’ un blond magnifique avaient blanchi par places et lui donnaient une expression étrange ", "on eût dit la crinière emmêlée d’ un vieux lion cette femme s’ était jetée dans la dévotion mais à la façon de ses pareilles avec une bonne foi qui pactisait avec tous ses mauvais instincts elle avait conservé ses relations avec ses pareilles se chargeait de leurs commissions les aidait à le tromper la surveillance et à le frauder les règlements cependant comme elle conciliait très habilement tout cela avec ses patenôtres elle avait su capter la confiance de les religieuses et on lui permettait le dimanche de rester à la chapelle une partie de la matinée et d’ y entendre les messes qui s’ y célèbrent à une heure de distance car la chapelle est trop petite pour contenir toutes les prisonnières à la fois PROPN a aumôniers ", "la belle marton savait tout cela lorsqu’ elle avait assuré à le antoinette que sa lettre pourrait sortir de saint-lazare le dimanche matin était occupée à l’ infirmerie elle faisait de la tisane pour les malades la belle marton se plaignit d’ un fort mal à la gorge s’ adressa à la sœur marie et obtint la permission d’ aller boire un verre de tisane dans le laboratoire cette permission était une véritable faveur " ]
[ "en errant dans le dédale obscur de la grande halle et pensant à les moyens d’ organiser un rapide succès popinot saisit rue aubry-le-boucher une occasion unique et de bon augure avec laquelle il comptait régaler césar le lendemain en faction à la porte de l’ hôtel de le commerce à le bout de la rue de les deux-ecus vers minuit popinot entendit dans le lointain de la rue de grenelle un vaudeville final chanté par gaudissart avec accompagnement de canne significativement traînée sur les pavés –monsieur dit anselme en débouchant de la porte et se montrant soudain mots?–onze si vous voulez dit le commis-voyageur en levant sa canne plombée sur l’ agresseur –je suis popinot dit le pauvre anselme –suffit dit en le reconnaissant ", "PROPN se trouvait à le premier rang de les badauds une voix fredonna derrière lui a la monaco l'on chasse et l'on déchasse il se tourna et aperçut à ses côtés un allemand ventri-potent —avec un mortier de fourrures à le queue de rat enfoncé jusqu' à les sourcils une lévite de courte taille des bottes de postillon une pipe de porcelaine et des yeux de basilic abrités sous des lunettes bleues —qui lui souriait en murmurant: en même temps chacun de les commis-voyageurs épars dans la masse acheva le couplet a la monaco l'on chasse comme il faut sapristache pensa la comédie peut commencer: les artistes sont à le leur poste la cérémonie était terminée l' abbé qui avait officié venait de bénir les époux ", "si ç a ne tenait qu' à le moi le journaliste serait déjà sous les verrous et il vaudrait mieux pour lui qu' il crache l' adresse a été réalisée l' interview de son pote le truand c' est votre boulot je m' en fous ce qui est dégueulasse c' est d' avoir aligné ces paquets de faux témoignages pour démontrer que la roulait sans feux et que gérard a intentionnellement foncé sur le barrage de les flics vous aviez décidé de le flinguer un point c' est tout et j' ai failli y passer moi aussi alors que je n' ai rien à le faire dans cette histoire vous êtes devenus dingues le commissaire le saisit par le col de sa chemise et le souleva approchant le visage de guyot de le sien –quels faux témoignages ton copain est embringué dans une sale affaire qui aurait pu se terminer par cadavres et tu viens me parler de faux témoignages cette salade-là tu me l' as déjà servie il y a près d' une semaine elle n' est plus de première fraîcheur guyot se débattait hissé sur la pointe de les pieds mais la poigne de darqué était solidement ancrée à le son cou –vous n' arriverez pas ", "j’ étais si interloquée que je n’ ai pas pensé à le lui demander mais sûrement qu’ il demeure déjà dans le château qu’ il est en train d’ acheter c’ est à la lisière de la forêt; vous connaissez tout le pays et il faudrait que vous fussiez bien sot pour ne pas trouver un homme que tout le monde connaît déjà et dont on parle comme d’ une merveille allez partez dépêchez -vous et ce qu’ il vous donnera ayez bien soin de le rapporter ici: si c’ est de l’ argent n’ en prenez rien pour vous si c’ est quelque chose à le manger ne le flairez seulement ", "un milieu de maçons de mécaniciens de vigiles et de peintres en bâtiment une attaque à le rsa sauf l’ ailier droit bagagiste à l’ aéroport un entraîneur ancien prof de sport à le collège et puis antoine ancien grand espoir de le foot d’ ici ", "un homme avec une grande barbe n’ est -ce pas oui c’ est avec une calotte en peau de marmotte et de grandes guêtres en cuir c’ est bien lui on le voit quelquefois avec une femme et une jeune fille de à le ans oui très belle belle comme la bonne mère c’ est son père ", "vous avez tout effacé en ne supportant pas que je pense de votre bienfaiteur ce que j’ en pensais et en vous accusant avec cette droiture dans un très pénible aveu mais partons d’ ici il est heures d’ hyères à le tamaris en auto il y a un peu plus d’ une heure plus que jamais il faut que j’ aille à le cet éden-hôtel et tout de suite —pour m’ excuser auprès de lui de mon geste de tout à l’ heure dit gilbert non monsieur jaffeux j’ aurai le courage de faire cette démarche moi-même je la lui dois ", "depuis des années elle écoutait mes parents avec la même attention laissant courir sur eux ces mains énergiques qui les délestaient de leurs soucis: avec leur fatigue ils abandonnaient chez elle leurs secrets j’ ai longtemps été un petit garçon qui se rêvait une famille idéale à le partir de les rares images qu’ ils me laissaient entrevoir j’ ai imaginé la rencontre de mes parents quelques mots lâchés sur leur enfance des bribes d’ informations sur leur jeunesse sur leur idylle autant de parcelles sur lesquelles je me suis jeté pour construire mon improbable récit j’ ai dévidé à ma façon l’ écheveau de leur vie et de même que je m’ étais inventé un frère j’ ai fabriqué de toutes pièces la rencontre de les corps dont j’ étais né comme j’ aurais écrit un roman ", "vous ne pouvez pas avoir faim de si bonne heure vous qui dormez la grasse matinée comme une grande dame faites de la place dans le magasin pour ce que dieu va nous envoyer aujourd’hui ne gâtez rien et ne volez rien petite fille si je suis content de vous à le midi vous aurez de le pain avec le reste de mon fromage entra dans l’ arrière-boutique PROPN avait regagné la maison de son père dans la petite cour PROPN l’ attendait son orgue sur le dos elle passa devant lui rapidement ", "si le monde tolère un malheur c’ est pour le façonner à le son usage en tirer profit le bâter lui mettre un mords une housse le monter en faire une joie quinteuses demoiselles de compagnie composez -vous de gais visages endurez les vapeurs de votre prétendue bienfaitrice portez ses chiens et rivales de ses griffons anglais amusez -la devinez -la puis taisez -vous et toi roi des valets sans livrée parasite effronté laisse ton caractère à la maison digère comme digère ton amphitryon pleure de ses pleurs ris de son rire tiens ses épigrammes pour agréables " ]
cette sensation de refermer ses bras sur le vide un geste avait conseillé la fuite immédiate le repli stratégique et le regard perdu à le fond de son verre il avait conclu: –il y a dans la relation amoureuse une forme de férocité infuse et inépuisable PROPN est dans la voiture à le pied d’ un immeuble sans caractère il regarde une dernière fois l’ écran de son téléphone à le cas ou il aurait manqué le bip .il l’ a fait il a fini par le faire: arracher la perfusion .il l’ a fait et il peut être fier de lui elle a souri comme si elle s’ y attendait
[ "comme si elle avait eu tout le temps de s’ y préparer elle a ditmerci merci pour tout .peut -on à ce point être aveugle à le désespoir de l’ autre à le moment où la porte se referme derrière elle mathilde plonge la main dans son sac jusqu’ à le sentir le contact de le métal elle a toujours peur d’ avoir oublié quelque chose ses clés son téléphone son porte-monnaie son passe navigo avant non avant elle n’ avait pas peur ", "avant elle était légère elle n’ avait pas besoin de vérifier les objets n’ échappaient pas à l’ attention ils participaient d’ un mouvement d’ ensemble un mouvement naturel fluide avant les objets ne glissaient pas des meubles ne se renversaient pas ne faisaient pas obstacle elle n’ a pas téléphoné depuis que son généraliste a pris sa retraite elle n’ a plus de médecin de famille ", "à le moment de composer le numéro qu’ elle venait de trouver sur internet il lui a semblé que cela n’ avait aucun sens elle n’ est pas malade elle est fatiguée comme des centaines de gens qu’ elle croise tous les jours alors de quel droit sous quel prétexte? faire venir quelqu’un qu’ elle ne connaît pas ", "elle n’ aurait pas su lui dire dire simplement je ne peux plus et fermer les yeux elle descend à le pied dans l’ escalier elle croise monsieur PROPN son voisin de le dessous qui monte chez elle fois par semaine parce que les garçons font trop de bruit même quand ils ne sont pas PROPN ", "monsieur delebarre prend son air exténué et la salue d’ une voix faible mathilde ne s’ arrête pas elle laisse glisser ses doigts sur la rampe ses pas sont sourds sur le tapis de velours aujourd’hui elle n’ a pas envie de s’ arrêter quelques minutes pour parler avec lui d’ être aimable de maintenir un échange elle n’ a pas envie de se souvenir que monsieur PROPN est veuf et seul et malade qu’ il n’ a rien d’ autre à le faire que d’ écouter les bruits qui viennent du dessus de les multiplier quitte à les inventer elle n’ a pas envie d’ imaginer monsieur delebarre perdu dans le silence de son grand appartement elle se connaît ", "elle sait où ça la mène il faut toujours qu’ elle cherche pour les autres de les excuses des explications des motifs d’ indulgence elle finit toujours par trouver que les gens ont des bonnes raisons d’ être ce qu’ ils sont mais pas aujourd’hui non aujourd’hui elle aimerait pouvoir se dire que monsieur delebarre est un con ", "parce que c’ est le parce qu’ il faut que quelque chose se passe parce que cela ne peut pas durer comme le prix est trop lourd le prix à le payer pour avoir un badge de pointage une carte de cantine une carte de mutuelle un passe zones à la ratp le prix à le payer pour s’ insérer dans le mouvement .dans la fraîcheur matinale mathilde longe le square à le cette heure les rues semblent lavées recommencées à le loin on entend un camion poubelles ", "mathilde regarde sa montre presse le pas ses talons frappent le trottoir .tandis qu’ elle s’ engage sur le quai de le métro elle remarque aussitôt une densité inhabituelle les gens sont debout agglutinés sans toutefois dépasser la bande en caoutchouc qui marque la limite au-delà de laquelle il est dangereux de s’ approcher les quelques sièges disponibles sont occupés l’ air est chargé d’ une fébrilité maussade mathilde lève les yeux vers le panneau électronique le temps d’ attente pour les prochaines rames a été remplacé par traits lumineux une voix féminine envahit le quai: quiconque emprunte régulièrement les transports en commun maîtrise la langue singulière de la ratp ses subtilités ses idiomes et sa syntaxe ", "mathilde connaît les différents cas de figure et leur répercussion probable sur son temps de trajet une à paris tous les jours un homme ou une femme se jette sous le métro.mathilde l’ a lu dans un journal la ratp reste discrète sur les statistiques exactes mais depuis longtemps des cellules de soutien psychologique ont été mises en place pour les conducteurs concernés certains ne s’ en remettent jamais ils sont déclarés inaptes reclassés à le guichet ou dans des emplois de bureau " ]
[ "de leur chambre ils entendaient des gémissements si plaintifs des sanglots si violents qu’ ils se précipitaient fois par jour chez leur mère la trouvait sans cesse agenouillée sur ce canapé près de ce berceau parlant à le georges comme s’ il était là ou bien encore lui demandant où il était; et s’ il se trouvait aussi bien dans les bras de les anges et sur le sein de dieu que dans les bras de son père et de sa mère et sur son sein à le elle .puis s’ arrêtant elle prenait cette bible sa seule consolation et lisait à le haute voix soit les psaumes soit l’ évangile PROPN vit qu’ il était temps de chercher une distraction à le cette grande douleur et quelque temps après elle était engagée par m. à le théâtre-historique .ce que l’on croyait une distraction fut une source de nouvelles douleurs chaque fois qu’ elle était forcée de quitter cette chambre pour aller à le théâtre elle se tordait de désespoir se reprochant comme un crime de distraire une heure de le souvenir de georges et maudissant son état.puis comme de peur de redoubler ses angoisses le père et la m", "rien n’ est changé dans ce lieu d’ abomination sauf qu’ il ne gèle plus sauf que le soleil brûle et que et sur le sol poudreux fleurissent des pissenlits jaunes ou des giroflées violettes quant à les grands puits béants que l’on avait comblés avec des cadavres de torturés le temps à le commencé d’ y faire son œuvre: les martyrs se sont desséchés le vent a jeté sur eux de la terre et de la poussière ils ne forment plus qu’ un même et compact amas grisâtre de lequel cependant s’ élèvent encore des mains des pieds des crânes mais dans l’ un de ces puits sur cette sorte de croûte humaine qui monte à un mètre environ de le sol le cadavre d’ un pauvre bébé chinois vêtu d’ une petite chemise déchirée et emmailloté d’ un morceau de laine rouge; ", "c' étaient des étudiants en médecine comme lui ils partageaient la même culture mais eux grâce à la religion avaient gardé contact avec le pays ils allaient à la mosquée ils pouvaient échanger avec les gens de le peuple sur ce registre spirituel ", "ô mère de le verbe ne méprisez pas nos humbles prières mais écoutez -les favo- rablement et daignez les exaucer après quelques minutes d’ oraison mentale PROPN se leva en poussant un soupir de soulagement ses yeux avaient repris leur éclat; le sourire de l’ espérance errait sur ses lèvres et ranimait son visage ma bonne mère ", "donc ton amitié n’ est pour moi qu’ un vain mot dans moins de jours je peux te conduire à le pays habité par ta fille dès demain si tu le veux nous nous mettrons en route mon burnous te servira de baraka nul n’ oserait méconnaître ce gage de ma protection ", "la princesse ne fit à l’ homme célèbre aucun de ces compliments dont l’ accablaient les gens vulgaires mais elle eut de ces prévenances empreintes de grâce et de respect qui devaient être le dernier terme de ses concessions elle était sans doute ainsi avec le roi de PROPN avec les princes elle parut heureuse de voir ce grand homme et contente de l’ avoir cherché les personnes pleines de goût comme la princesse se distinguent surtout par leur manière d’ écouter par une affabilité sans moquerie qui est à la politesse ce que la pratique est à la vertu ", "alors il vit qu’ elle avait les yeux\\n' si obstinément fermés et avec tant de force que les paupières formaient sur eux mille\\n' rides elle avait voulu ne rien voir et elle n’ avait rien vu! –sublime enfant murmura le magistrat elle m’ a vaincu chapitre en quittant le bureau provisoire de le commissaire de police à la mairie roger d’ un pas\\n alerte et sans autrement s’ occuper de cet incident avait gagné la gare de et pris le train de heures environ une demi-heure plus tard il était à le paris il se rendit à le pied rue PROPN \\n' étaient ses ateliers ", "cette visite inattendue éveilla aussitôt de nouvelles craintes dans l’ imagination tourmentée de mercedès restée seule avec la nourrice qui venait de coucher l’ enfant et balançait doucement le berceau elle songeait la mère presles ou le docteur avaient -ils parlé de la lentille un domestique avait -il écouté à les portes le soupçon s’ enfonça dans sa pensée ", "mais aussitôt elle se suspendait à le bras d’ eugène et le taquinait avec une ostentation exagérée —elle est avec un bien beau garçon —le malheur c’ est que demain le beau garçon sera en prison qu’ est -ce qu’ il a fait —c’ est un de les bandits qui ont fait arrêter philippe ", "quand vous vous êtes envolée la mère de le plus beau de les juges à le marier avait déjà tourné casaque à le vous à le moi et à l’ interminable sidonie célestine qui était chargée de me monter l’ imagination avait fui comme une ombre la romanesque julie qui avait mission de vous enflammer était rentrée dans son nuage tous les efforts de la famille s’ étaient tournés contre l’ opulente olympe sous quel prétexte d’ où leur venait l’ espoir d’ escalader cette cime avec leurs courtes jambes était -ce tout simplement la folie particulière à les mamans enragées non " ]
il triomphait surtout dans les rôles de pierrot et sa stupéfiante mémoire lui fournissait toujours un boniment une chansonnette ou une romance à le point nommé sa mère inscrite sur les programmes de le théâtre sous le nom de la belle léocadie était la femme de l’ hercule et la sœur de la première mme elle était par conséquent tante de rita elle avait pu passer pour une beauté dans sa jeunesse une beauté blonde froide régulière placide son mari l’ hercule lui faisait grand’peur
[ "pourtant il la ménageait par un reste d’ affection d’ abord et puis parce qu’ il avait besoin d’ elle sa nature douce et paisible convenait tout particulièrement à le dressage de les animaux elle y apportait une extraordinaire patience et les chats chiens chèvres singes sortis de ses mains faisaient merveille elle en tirait même un profit assez notable car plus d’ une fois elle avait vendu ses élèves à le prix élevé sa roulotte où régnaient d’ ailleurs en tout temps le désordre et la malpropreté était une véritable arche de ", "dans tous les coins on entendait piauler miauler aboyer crier grincer les bêtes mangeaient et couchaient avec les gens et sur la galerie extérieure aussi sale que le reste singes se chamaillaient sans cesse avec des cris stridents et amusaient de leurs ébats un gros perroquet gris à l’ œil narquois qui tout en se balançant sur un cercle de fil de fer nasillait fois par heure: achille! vaurien! feignant sucre à le coco! combien de recette cette question il l’ avait apprise de lui-même à le force de l’ avoir entendu répéter chaque soir à l’ hercule ", "mme margasse en effet était la caissière les jours de représentation vêtue d’ une robe de velours jadis rouge le front couronné de diamants à le centimes pièce elle trônait devant le petit comptoir drapé d’ andrinople et festonné de dentelles blanches sous un bec de gaz qui éclairait dans le miroir placé derrière elle le reflet de ses tresses blondes encore opulentes elle recevait l’ argent rendait la monnaie correctement de sa main potelée et ajoutait d’ une voix un peu grasseyante: messieurs mesdames les prrrremières sont à le droite! vers heures quand la salle était pleine elle emportait la caisse en lieu sûr puis s’ armant d’ une baguette enrubannée venait présenter la chèvre ou le chien baroco ou quelque autre de ses pensionnaires ils lui faisaient toujours honneur et satisfaite des applaudissements bien nourris qui éclataient à le chaque prouesse elle se retirait avec majesté puis revenait surveiller la sortie et allait enfin se débarrasser de ses atours pour ne les reprendre que le lendemain soir car le reste de le temps en savates en jupon mal attaché s", "dans la roulotte viguier les choses se passaient tout différemment qui avait été marin de l’ etat avait appris à le tirer le meilleur parti possible d’ un emplacement restreint ingénieux et adroit à le possible il avait imaginé une foule de systèmes bien conçus pour embellir ou aménager commodément son modeste intérieur la roulotte le jour formait un vrai petit salon que ne déparait pas le lit caché dans une alcôve sous des rideaux de guipure artistement drapés dans les coffres qui servaient de sièges s’ entassaient les vêtements d’ une part la vaisselle de l’ autre ", "le lit de rita suspendu la nuit comme un hamac disparaissait dans la journée aussitôt que les repas étaient terminés tout ce qui avait servi à la cuisine ou à la table était lavé remis en place dans des coins mystérieux dissimulés par des draperies et mme viguier la figure épanouie d’ un bonheur rarement troublé s’ installait sur sa galerie ou si le temps était mauvais près de sa petite fenêtre à le vitres et faisait courir son aiguille aussi activement que jamais sa corbeille à le ouvrage se remplissait d’ étranges chiffons elle avait assumé la tâche d’ entretenir en bon état les hardes de la troupe et elle s’ en acquittait de façon à le mériter l’ estime de tous même de margasse qui appréciait l’ avantage de les remmaillages artistiques remplaçant sur ses maillots les restoupages de léocadie ", "celle-ci s’ émerveillait aussi de voir la robe de velours rouge reconquérir sans cesse une nouvelle jeunesse grâce à les industries de victoire et les garnitures de dentelles de sa robe de soie violette reprisées avec autant de soin que si elles eussent été de le point d’ alençon quant à le jos il était profondément heureux de ne point déchoir de son rang de clown distingué avait longtemps servi dans un cirque de haute volée y avait pris le goût de les beaux costumes et de la tenue soignée et tout en faisant les sacrifices exigés par la modestie de ses débuts comme chef de baraque foraine il aurait été peiné de ressembler à ces pauvres diables de saltimbanques loqueteux et chétifs victoire faisait donc des prodiges de goût d’ invention de travail pour que tous les acteurs fussent convenablement vêtus achille PROPN avait des costumes de pierrot d’ une blancheur irréprochable et quand rita paraissait pour faire le petit amour sur la tête de l’ hercule ou jouer une scène avec baroco ses jupes de tarlatane rose ses petits souliers de satin semblaient sortir d’ u", "le théâtre viguier faisait de très bonnes affaires il était bien vu partout car on y pouvait conduire les enfants en toute sécurité n’ aurait pas permis qu’ on chantât des chansons grossières ou qu’ on débitât des plaisanteries risquées aussi faisait -il la joie de les familles dans toute la région de le sud-est où ses tournées le ramenaient invariablement les viguier sont arrivés ", "c’ était un cri général par tout le pays et ne manquait pas d’ ouvriers amateurs pour l’ aider à le édifier sa jolie baraque en forme de maison recouverte de toile rayée gris et rouge avec une marquise à le lambrequins bordés de galon rouge sur le devant portières en cretonne à le grosses fleurs tombaient à le droite et à le gauche de la petite estrade d’ entrée et à le milieu trônait le fauteuil royal de la belle léocadie mâts vénitiens avec de longues banderoles flottantes un grand écriteau sur lequel on lisait en lettres d’ un pied: théâtre des variétés amusantes complétaient le décor sur l’ estrade les soirs de représentation la musique composée d’ une grosse caisse d’ un chapeau chinois confiés à l’ hercule et d’ un cornet à le piston dévolu à les soins d’ achille était bien un peu maigre mais quand excellent musicien la renforçait la foule s’ amassait devant le théâtre ", "m. PROPN jouait également bien de le cor anglais de le cor et de le violon il ne plaisantait pas quand il s’ agissait de musique et achille était tenu de marcher droit dans la baraque il y avait un piano tenu par victoire à le prix d’ un travail surhumain elle avait appris une douzaine d’ airs de valse et de polka très faciles mais bien rythmés a force de les répéter elle avait fini par arriver à un résultat très passable et les pantomimes pouvaient sans trop de peine se régler sur ses accords iii maintenant que nous avons fait connaître le personnel de le théâtre viguier revenons à la place de le gigot où nous avons laissé victoire occupée à ses travaux de ménagère " ]
[ "monsieur votre cousin en avait fait faire de plusieurs grandeurs il aimait à le reproduire ses armes de le reste vous avez pu les voir sur les portières de la calèche non je n’ y ai pas fait attention l’ habitude empêche de remarquer ces choses on fit à la hâte le tour de la salle de billard; ", "elle n’ avait pas songé à le lui plaire elle s’ en était même défendue elle avait bien résolu en allant chez lui de n’ être pas légère et elle pensait avoir mis beaucoup de prudence et de sincérité à se défendre pouvait -elle résister jusqu’ à le faire de la peine à un homme à qui elle devait la vie celle de son frère et peut-être le prochain retour de sa mère? et cela pour ne pas offenser m. qui la battait et ne lui était pas fidèle où vient donc qu’ elle avait comme des remords ce n’ est pas qu’ elle eût une peur immédiate de guzman: il ne venait jamais dans la matinée et il ne pouvait pas savoir qu’ elle était rentrée si tard le portier seul s’ en était aperçu et il la protégeait par haine de le perruquier qui l’ avait blessé dans son amour-propre ", "j’ ai dit d’ abord que je ne voulais pas de votre nom parce que vous aviez fait tout le mal d’ ailleurs je ne pensais qu’ à le mourir que m’ importait un mariage in qui n’ eût fait que souligner ma faute mais aujourd’hui je reprends votre parole je serai votre femme martial baisa avec effusion la main de jeanne ", "et il offrit galamment son bras à la maîtresse de le logis tandis qu’ selon son habitude offrait le sien à le jane et fermaient la marche le capitaine prit place à le table et quelle nouvelle demanda maître august outre celles de le grand complot que vous avez bien voulu nous annoncer la nouvelle c’ est que notre petit caporal soit dit sans vous déplaire nous envoie toutes les semaines les clefs de quelque capitale ", "hélène desservait réfléchie son gros bras plein d’ élégance essuyait la table je pensais à le ce qu’ il y avait eu jadis sous ces belles guenilles elle ne paraissait pas souffrir qu’ il n’ y eût plus rien elle était débarrassée peut-être de cette enflure de cette brûlure qui jette les plus jeunes vers le drame et la nuit les avilit et les sacre les fait à le pattes se perdre de plaisir et à le pattes aussi et à le peine moins hurlantes se perdre d’ autres fois de douleur de deuil de misère la chair morte d’ hélène rayonnait c’ est que sa chair n’ était plus elle mais qu’ ailleurs détachée libre d’ elle sa chair était à l’ anguille sur la petite beune ou accoudée dans un autre bistrot à le saint-amand-le-petit épatait les buveurs par ses exploits à le lancer à les balances son bagout sa fine ruse très ancienne et ses bricolages de bouts de fil et de plomb qui ne l’ étaient pas moins sa chair déambulait loin d’ elle avec à l’ épaule une besace bourrée de fretin de gitanes maïs d’ amorces s’ arrêtait bien campée face à la rivière et fouettait l’ eau somb", "elle tient cette démonstration en ces quelques mots quand un crime semble échapper à la mesure ordinaire de les choses quand il semble hors nature stupide il y a bien des chances pour qu’ il ne puisse trouver son explication que dans des motifs extraordinaires extra-naturels extra-humains je dis qu’ il y a bien des chances car il faut toujours admettre la part de l’ absurdité dans les événements les plus logiques et les plus vulgaires mais là en vérité comment ne pas voir ce qui est et ne pas faire entrer en ligne de compte l’ absurdité et le disproportionné? dès le début le caractère très net d’ anomalie me frappa les zigzags d’ abord l’ allure maladroite de l’ automobile que l’on eût dit menée par un novice ", "lorsque je voudrai l’ employer je la ferai cuire à la cuisine de le bord et malgré sa saveur un peu acide vous la trouverez excellente –alors maître je vois qu’ il ne manque rien à ce pain ...–si monsieur le professeur répondit le canadien il y manque quelques fruits ou tout ou moins quelques légumes !cherchons les fruits et les légumes lorsque notre récolte fut terminée nous nous mîmes en route pour compléter ce dîner terrestre .nos recherches ne furent pas vaines et vers midi nous avions fait une ample provision de bananes ces produits délicieux de la zone torride mûrissent pendant toute l’ année et les malais qui leur ont donné le nom de pisang les mangent sans les faire cuire avec ces bananes nous recueillîmes des jaks énormes dont le goût est très-accusé des mangues savoureuses et des ananas d’ une grosseur invraisemblable mais cette récolte prit une grande partie de notre temps que d’ ailleurs il n’ y avait pas lieu de regretter PROPN observait toujours ", "j’ avais caché ma lettre à le fond de ma poche et tous ceux de le pays me suivaient pour l’ entendre lire mais je voulus être assis sur mon lit bien tranquille avant de l’ ouvrir et seulement lorsqu’ on nous eut casernés dans un coin de la finckmatt et que mon fusil fut à le râtelier je commençai tous les autres étaient penchés sur mon dos les larmes me coulaient le long de les joues parce que catherine me racontait qu’ elle priait pour moi et les camarades en entendant cela disaient nous sommes sûrs qu’ on prie aussi pour nous l’ un parlait de sa mère l’ autre de ses sœurs l’ autre de son amoureuse à la fin m. avait écrit que toute la ville se portait bien que je devais prendre courage que ces misères n’ auraient qu’ un temps ", "tout va bien —tu trouves! reprit la candeur tu ne vas pas recommencer —si encore on savait pourquoi on est venu ici! regrogna -t-il entêté —le fait est exprima PROPN que le moment serait peut-être venu de nous le dire ", "avec le jour un bâtiment de guerre rôdant sur la côte est venu mouiller sur le lieu de l' événement pour s' opposer à la fureur trop connue des habitants de la côte après tous les naufrages les postes voisins de douane accourent aussi chaque matelot de l' état chaque préposé des douanes dispute à les habitants de le rivage la proie qu' ils veulent arracher à la mort même l' ordre se rétablit: l' humanité veille à le côté de la cupidite la générosité succède à la violence et à l' endurcissement mais les paysans repoussés dans leurs cahuttes s' assemblent pour concerter pendant la nuit une attaque contre la force armée et pour tâcher encore de ravir à les hommes de l' état les lambeaux de le navire et de la cargaison que protégent l' honneur et la force " ]
criait le chef de les gardes avec des gestes péremptoires et un roulement des mots plus vif que celui d’ un torrent .quand les espagnols parlent l’ étranger ignorant leurs coutumes pourrait aisément supposer qu’ ils se disputent; mais quand ils se disputent vraiment cela ressemble à un commencement de furie quant à la vraie furie espagnole la guerre civile nous a rappelé qu’ elle n’ était qu’ endormie depuis philippe il et le duc d’ albe .la discussion entre les interlocuteurs menaçait de tourner à l’ aigre et les voies de fait semblaient proches quand un de les extrémistes demanda assez irrespectueusement –mais qui êtes-vous d’ abord vous le galonné? –je suis ruitz l’ aviateur! proclama le jeune homme je pense que personne de vous n’ ignore mon nom et vous seriez de mauvais frères si vous alliez malmener celle qui est toute ma vie tout mon bonheur
[ "ma chère petite novia ajouta -t-il théâtralement en se tournant vers la jeune fille pour l’ attirer contre lui en un geste de tendresse merveilleusement joué.ruitz évidemment savait comment s’ y prendre avec les femmes et vincente tout à l’ heure en le traitant de don ne devait rien ignorer des succès féminins de son compagnon d’ armes .à l’ étreinte passionnée de l’ aviateur l’ inconnue interdite n’ avait pas osé se dérober et bien que gênée et anxieuse elle demeurait blottie contre lui c’ était tellement inimaginable tout ce qui lui arrivait depuis le matin que la pauvrette saisie par les événements comme une nacelle abandonnée flotte à le gré de les flots se laissait aller incapable de lutter contre le mauvais sort ou de regimber contre les volontés plus fortes qui s’ imposaient à le elle .en ce moment d’ ailleurs son soi-disant fiancé luttait pour elle superbe d’ indignation il continuait d’ interpeller les geôliers qu’ il voulait convaincre de ses droits –allons camarades protestait -il véhémentement ne sentez -vous pas que je suis dans mon droit en réc", "on croirait qu’ aucun de vous n’ est amoureux ou ne l’ a jamais été ...–ce serait extraordinaire mon vieux blagua un anarchiste –évidemment sur le même ton avec un sang-froid merveilleux en espagne plus que dans n’ importe quel autre pays de la terre la fleur d’ amour pousse sous les pas de les hommes aussi mes amis pensez à le vos femmes ou à le vos fiancées ", "vous êtes jeunes tous ici donc pas encore blasés! et vous auriez le cœur de gâter le jour de mon mariage par une aussi mauvaise volonte non amigos vous ne ferez pas cela ma novia m’ appartient ce sont nos noces aujourd’hui et je vais de ce pas faire légaliser notre union et ce disant sous les yeux de les gardes rouges un peu plus indulgents qu’ ils ne voulaient le laisser paraître il se disposait à le emmener orane le cadreron ", "–allons chérie suis-moi les camarades ne diront rien ils savent que s’ il me faut aller jusqu’ à le gouverneur pour faire reconnaître mes droits j’ irai! à le chacun son dû pour ceux qui partent à le front!il était superbe d’ indignation et grâce à sa faconde il commençait à en imposer à le tous la vérité de le reste nous oblige à le reconnaître qu’ à le force de vouloir faire accroire qu’ orane était son bien personnel il n’ était pas loin de le croire lui-même en ce moment de toute évidence il aurait été dangereux de vouloir discuter avec lui sur ce point .devant tant d’ assurance le groupe de les gardiens hésitait ", "des paroles étaient échangées à le voix basse: –qu’ est -ce que c’ est que ce ruiz qui parle si haut? –tu ne l’ ignores pas c’ est l’ as de notre aviation l’ aguita le chéri de les états-majors –crois-moi fischer ne soulève pas d’ histoires avec lui il est de taille à la riposte –mais de quel droit nous enlève -t-il une prisonnière ", "–c’ est sa fiancée il doit l’ épouser aujourd’hui –pardon ruitz fit alors un troisième il faudrait voir à le prouver ce que vous dites une fiancée est -ce bien vrai cette histoire ", "ajouta -t-il en s’ adressant à la jeune fille allons parle toi la belle qui ne sais que pleurer pendant que ton amoureux bataille.ruitz serra orane plus fermement contre lui pour qu’ elle ne perdît pas la tête en un pareil moment une voix calme en même temps il l’ encourageait: –n’ ayez pas peur chérie je suis là et je ne vous quitterai pas .puis tranquillement bien qu’ il fût soudain très anxieux il l’ interrogea de façon que tous entendissent –vous deviez ma beauté apporter vos papiers y avez -vous pense où sont -ils à le cette heure –je les ai là répondit l’ interpellée complètement effarée car ce bras d’ homme passé autour de ses épaules ne la rassurait pas plus que l’ air menaçant de les anarchistes .comme elle tardait à le présenter les pièces d’ identité réclamées par ces derniers lui arracha presque le petit sac qu’ elle tenait obstinément contre elle et sans plus d’ égard avec l’ autorité d’ un maître incontesté il l’ ouvrit fouilla et en retira une liasse de papiers ", "–à la bonne heure fit -il en les agitant à le bout de bras vous voyez vous autres qu’ elle s’ est munie de les pièces utiles pour notre mariage mais voici que l’ heure approche ne me forcez pas à le appeler de le renfort pour rentrer en possession de ma future épouse les femmes avaient cessé de pleurer ", "inquiètes elles regardaient tour à tour les anarchistes l’ officier et la jeune fille qui motivait une telle discussion généreusement dans un besoin de solidarité féminine et bien que chacune d’ elles se sentît irrémédiablement vouée à le malheur elles souhaitaient le triomphe de leur compagne «ce sera une malheureuse de moins à le livrer à les soudards pensaient -elles dans leur besoin de revanche qui allait jusqu’ à le implorer le ciel pour qu’ un bombardement aérien vînt détruire la ville et anéantir sur-le-champ les bourreaux qui les menaçaient quitte à le être tuées en même temps qu’ eux .cependant la soldatesque ne se décidait pas à le libérer la proie lui semblait acquise –laisse -la aller fischer intervint un de les gardes qui en avait assez de tout ce tapage il en reste autres c’ est bien suffisant pour nous " ]
[ "il paraissait savoir que rien ne pouvait s’ opposer à sa volonté peut-être parce qu’ il ne voulait rien que de juste néanmoins semblable à le tous les gens réellement forts il était doux dans son parler simple dans ses manières et naturellement bon seulement toutes ces belles qualités semblaient devoir disparaître dans les circonstances graves où l’ homme devient implacable dans ses sentiments fixe dans ses résolutions terrible dans ses actions un observateur aurait pu voir dans la commissure de ses lèvres un retroussement habituel qui annonçait des penchants vers l’ ironie la duchesse de langeais sachant de quel prix passager était la conquête de cet homme résolut pendant le peu de temps que mit la duchesse de maufrigneuse à l’ aller prendre pour le lui présenter d’ en faire un de ses amants de lui donner le pas sur tous les autres de l’ attacher à sa personne et de déployer pour lui toutes ses coquetteries ", "comment d\\' ailleurs pris dans un drame si dur si réel ce coeur de femme se serait -il prêté même une minute à des émotions imaginatives et moi aussi cet étau de fer étreignait plus serré chaque jour où aurais -je trouvé le temps de rêver à des complications sentimentales quand je me meurtrissais heure par heure à des réalités si sévères ces semaines de le mois d\\' août ressuscitent et j\\' en subis à le nouveau les affres ce furent d\\' abord à le côté de les besognes matérielles de ambulance les longs tête-à-tête avec ortègue pour initier à la future gérance de la clinique ", "PROPN se pencha et regarda la coque paires de pieds articulés en sortaient sur toute la longueur ira vite remarqua -t-il –pas mal dit angel –pour un amateur continua vous vous en êtes tiré singulièrement bien ", "–en vérité mon général fit roland avec son rire saccadé vous êtes l’ homme le plus difficile à le contenter que je connaisse cette fois il reprit le chemin de chivasso sans que le général le retînt une demi-heure après roland galopait sur la route d’ ivrée dans une voiture de poste il devait voyager ainsi jusqu’ à le aoste; à le aoste prendre un mulet traverser le saint-bernard descendre à le martigny et par genève gagner bourg et de bourg paris.pendant que roland galope voyons ce qui s’ était passé en france et éclaircissons les points qui peuvent être restés obscurs pour nos lecteurs dans la conversation que nous venons de rapporter entre bonaparte et son aide de camp les prisonniers faits par roland dans la grotte de PROPN n’ avaient passé qu’ une nuit seulement dans la prison de bourg et avaient été immédiatement transférés dans celle de besançon où ils devaient comparaître devant un conseil de guerre .on se rappelle que de ces prisonniers avaient été si grièvement blessés qu’ on avait été obligé de les transporter sur des brancards l’ un était m", "ni mon père ni ma mère ne se souciaient de le programme lorsqu’ ils nous emmenaient à le cinéma si bien que PROPN et moi avons vu bien avant l’ âge convenable de les films qui seraient aujourd’hui interdits à les moins de ans et qui soulèveraient l’ indignation de les associations familiales dans une scène gérard philipe répond à le michèle morgan il est question d’ une épidémie elle l’ interroge sur quelqu’un qui vient de mourir et lui répond avec désinvolture qu’ il suffit d’ ouvrir la bouche pour que le mal pénètre comme une bête microscopique qu’ on avalerait aujourd’hui je continue de serrer les lèvres si un insecte bourdonne alentour et dans des moments de grande nervosité un sentiment de menace transporte toute la tension de mon corps sur ma gorge que je couvre spontanément de la main pour la protéger cela me prend souvent à le moment de l’ endormissement dans le dernier sursaut de les angoisses diurnes qui m’ expulse d’ un rêve commençant les petits croyants entretenus d’ emblée dans l’ idée qu’ ils doivent préparer sur terre leur vie éternelle mesur", "qui vous dit que madame molière à le milieu de ses désordres n’ aimait pas son mari c’ est que si elle eût aimé son mari –je vous vois venir; vous allez dire une sottise patentée il y a chez la femme un sentiment qui préce ̀de l’ amour c’ est la curiosité –oui mais si la femme est amoureuse ici elle n’ est pas curieuse là-bas ", "un jour où l’ autre le fil se rattachera et alors il n’ y aura plus qu’ à le suivre si de ce côté mme bretoneux n’ avait guère réussi à le moins n’ en avait -il pas été de même pour les soins qu’ elle avait recommandé à le perrine de donner à le m. PROPN jusque -la perrine ne se serait pas permis les jours de pluie de relever la capote de le phaéton ni les jours de froid ou de brouillard de rappeler à le m. PROPN qu’ il était prudent à le lui d’ endosser un pardessus ou de nouer un foulard autour de son cou pas plus qu’ elle n’ aurait osé quand les soirées étaient fraîches fermer les fenêtres de le cabinet mais de le moment qu’ elle avait été avertie par mme bretoneux que le froid l’ humidité le brouillard la pluie pouvaient aggraver la maladie de m. elle ne s’ était plus laissé arrêter par ces scrupules et ces timidités maintenant elle ne montait plus en voiture quel que fut le temps sans veiller à le ce que le pardessus se trouvât à sa place habituelle avec un foulard dans la poche et à le moindre coup de vent frais elle le posait elle-même sur les épaul", "PROPN lui rendait à le peine ses saluts quand sa maîtresse l\\'eut fait entrer dans les plis de sa jupe il se mit à le plat ventre devant son ancienne victime il l\\' appela de viargue tout court en appuyant sur la particule nobiliaire comme jadis il appuyait sur le surnom de bâtard qu\\ il lui jetait si volontiers à la face son plan était de se poser dans véteuil en vivant familièrement avec les riches et les nobles de la contrée il ne lui eût pas déplu d\\' ailleurs d\\' employer guillaume et madeleine à sa fortune future ", "elle s’ acharnait à le travail d’ une façon entêtée est -ce qu’ elle avait une bonne place lui demandait christophe oui mais elle pensait à la quitter pourquoi? est -ce qu’ elle avait à se plaindre de ses maîtres non ils étaient très bons pour elle est -ce qu’ elle ne gagnait pas assez si il ne comprenait pas bien ", "mais à le crime insensé enquête insensée comme a si justement écrit la rochefoucauld dans son traité sur la germination instantanée de le soja sur le sol lunaire voyons san-a. et ma moustache affaire un instant dis -je en m’ emparant d\\' un rasoir mécanique il se rebiffe drôlement le pinaud de les charentes on peut exiger tout de lui sauf cette mutilation " ]
c’ était beaucoup dire pensa -t-il brusquement j’ ai accepté la place d’ un type et fait pleurer une femme mais il ne pouvait empêcher cette euphorie en lui cette bonne conscience cruelle irrémédiable que donne le bonheur demain dit -elle je t’ aime il n’ eut pas la tentation de dire moi aussi elle avait raccroché quatrième partie
[ "limoges chapitre ce train n’ en finissait pas de traverser la PROPN il y avait d’ abord eu en quittant la gare ces longues banlieues étirées que la lumière de le soleil d’ été avant la nuit rendait presque poétiques puis les premières prairies avant la loire toute cette herbe verte et luisante encadrées par l’ ombre démesurément allongée des arbres puis la loire elle-même déjà grise puis il avait fait nuit et gilles avait détourné son visage de la fenêtre regardé les visages paisibles de ses compagnons de voyage il était bien dans ce train il roulait inexorablement vers la maison de sa sœur vers nathalie il roulait vers la paix et vers l’ amour à la fois et il lui semblait que c’ était la première fois qu’ il rencontrait dans son existence cette conjonction ", "il était plus de heures quand il descendit à le limoges il faisait très sombre et il resta stupéfait quand tout à le coup nathalie se jeta contre lui il avait la ̂ché sa valise et il la serrait dans ses bras sans dire un mot étourdi de bonheur ils restèrent une longue minute ainsi sur ce quai de gare accrochés l’ un à l’ autre chancelants et parfaitement insoucieux de les regards qui s’ attardaient sur eux il finit par se dégager la regarda il ne se rappelait pas qu’ elle eût les yeux si grands si écartés ", "—comment as -tu fait pour venir je me suis échappée dit -elle je ne pouvais plus ce dîner était un cauchemar à le potage je savais que tu étais à le orléans à le turbot que tu passais châteauroux je croyais que j’ allais m’ évanouir ", "embrasse-moi gilles tu ne partiras plus il l’ embrassait il passait la porte avec elle il cherchait sa voiture y jetait sa valise s’ y jetait après la prenait dans ses bras —tu as encore maigri dit -elle est -ce que tu me reconnais il y a jours que je suis parti dit -il ", "—ils ont joué à le bridge après j’ ai dit que je ne me sentais pas bien que je rentrais j’ ai failli manquer le train j’ ai failli écraser tout limoges il l’ embrassait il se sentait parfaitement heureux parfaitement vide il n’ avait plus rien à le dire et pourtant il se rappelait qu’ il avait une grande nouvelle à le lui annoncer: qu’ il l’ aimait ", "qu’ il s’ en était enfin rendu compte mais cela ne lui semblait plus de le tout aussi important qu’ à le paris aussi fracassant néanmoins par une sorte de fidélité à le jeune homme émerveillé par PROPN qu’ il avait été toute une journée à le paris il fit un effort: —tu sais dit -il d’ une voix pénétrée qui lui sembla aussitôt ridicule à ses propres oreilles tu sais nathalie je t’ aime elle se mit à le rire j’ espère bien dit -elle sans montrer la moindre surprise il ne manquerait plus que cela que tu ne m’ aimes pas il se mit à le rire à son tour ", "elle avait raison il était complètement stupide on ne formule pas ces évidences-là elle lui avait dit dès le premier jour qu’ elle l’ aimait et elle avait attendu en toute tranquillité qu’ il l’ aimât à son tour c’ était une forte femme ou plutôt une femme dont les faiblesses avaient une telle force qu’ elle les sentait irrésistibles oui il avait bien loupé son effet et il était bien heureux de l’ avoir loupé ", "—tu ne racontes rien dit -elle —je n’ ai rien à le raconter dit -il je suis bien la campagne était très belle ce soir de le train est un drôle de récit —embrasse -moi dit -il je te raconterai tout demain on ira à le bord de l’ eau; tu déjeunes toujours avec moi? —oui ", "mais il faut que je rentre françois est peut-être déjà à la maison je n’ aurais pas dû venir dit -elle plus bas c’ est affreux de te quitter maintenant ils roulaient dans limoges elle conduisait doucement et l’ air de le soir glissait par la fenêtre il tenait sa main il ne pensait à le rien et il savait confusément que cette absence totale de pensées s’ appelait le bonheur " ]
[ "vient toujours de la même direction la lisière de les bois de louveplaine à l’ est si sombre ici la nuit vient comme le soleil se lève le matin il ne traîne pas de le côté de la frontière ouest en laissant tomber un peu d’ or de ses poches c’ est plutôt cette forêt qui le chasse d’ un coup et étend ses rayons noirs sur la ville .la nuit qui se lève repousse les bêtes vers la lisière regarde qu’ est -ce qui t’ arrive nour la ̀! un nouveau nuage d’ oiseaux vient d’ échapper du bois enfle et se contracte dans le ciel et erre comme cherchant un appui ", "le tueur a frappé longuement sauvagement peut-être avec un poing américain quelque chose de métallique en tout cas et de plus précis qu’ une barre ou une matraque ensuite il y a les entailles et les mutilations ces plaies n’ ont pas saigné ", "ainsi elle lui disait: fanny tu as fait ceci ou cela parce que tu ne croyais pas mal faire mais à l’ avenir tu le sauras mon enfant et tu te conduiras tout autrement PROPN aurait dû remercier cette bonne mère et lui promettre de profiter de ses conseils mais si douces que fussent ces réprimandes elle en était blessée et elle s’ éloignait ou elle baissait les yeux sur son livre son ouvrage ou ses cahiers sans répondre un seul mot alors elle se disait tout bas: quel malheur que grand’maman soit morte elle ne me grondait jamais ", "d’ un loup-garou quoi et on aurait ça dans le coin? —oui et c’ est lui qui aurait égorgé tous ces moutons depuis l’ hiver ou les derniers —et toi hésita camille tu y crois haussa les épaules avec un sourire vague dit -il non camille se leva sourit secoua ses bras comme pour chasser des ombres ", "elle me sourit ce sourire j' en eus la poitrine défoncée elle me demanda où nous nous étions rencontrés j' affectai de le prendre sur le mode de la devinette ", "il avait renoncé à le toutes les choses de le dessus de la terre d’ après le persan était originaire d’ une petite ville à les environs de rouen c’ était le fils d’ un entrepreneur de maçonnerie il avait fui de bonne heure le domicile paternel où sa laideur était un objet d’ horreur et d’ épouvante pour ses parents quelque temps il s’ était exhibé dans les foires où son impresario le montrait comme mort vivant il avait dû traverser l’ europe de foire en foire et compléter son étrange éducation d’ artiste et de magicien à la source même de l’ art et de la magie chez les bohémiens ", "mais laissez -moi leur préférer de temps à le autre ces rues de la province de paris que l’on désigne administrativement sous le nom de voies de la zône suburbaine oui j’ aime les rues de l’ extrême banlieue l’ annexion les a laissées à le peu près dans l’ état où elles se trouvaient jadis et c’ est justement leur statu mélancolique qui me plaît en elles rien de définitif le provisoire y règne et je ne hais pas les choses qui peuvent ne pas durer plus que moi ", "d’ espinosa ne se dit rien de tout cela s’ il eût mieux compris le caractère de son adversaire il se fût rendu compte que jamais pardaillan n’ eût consenti à la besogne qu’ on le soupçonnait capable d’ entreprendre il est certain que si le torero avait manifesté l’ intention de revendiquer des droits inexistants étant données les conditions anormales de sa naissance s’ il avait fait acte de prétendant comme on s’ efforçait de le lui faire faire PROPN lui eût tourné dédaigneusement le dos en condamnant un homme sur le seul soupçon d’ une action qu’ il était incapable de concevoir d’ espinosa commettait donc lui-même une méchante action rendons-lui de le moins cette justice de dire qu’ il était sincère dans sa conviction ", "il veut la croix il veut être propriétaire il risquera le tout pour le tout il improvisera une sauce spéciale pour le ministre de la jamaïque m. s’ enferme minutes se passent on vient d’ achever le troisième service le tour de la sauce approche ", "de toutes les pratiques de le monde la louange est la plus habilement perfide à le paris surtout les politiques en tout genre savent étouffer un talent dès sa naissance sous des couronnes profusément jetées dans son berceau je ne fis donc pas honneur à ma réputation je ne profitai pas de ma vogue pour m’ ouvrir une carrière et ne contractai point de liaisons utiles je donnai dans frivolités de tout genre j’ eus de ces passions éphémères qui sont la honte de les salons de paris où chacun va cherchant un amour vrai se blase à sa poursuite tombe dans un libertinage de bon ton et arrive à s’ étonner d’ une passion réelle autant que le monde s’ étonne d’ une belle action " ]
on est entré dans la maison on a vu quelques pièces mal meublées des objets traînant ici et là une vieille femme assise à le fond un chapelet entre les mains le visage jauni par une lumière pâle et poussiéreuse le regard dur posé sur une très ancienne absence on recule un peu un enfant tourne autour d’ elle on recule encore on voit le dos d’ une femme en chemise les cheveux relevés en désordre les épaules lasses on pense que c’ est elle l’ héroïne on s’ éloigne on fixe un bébé qui pleure sur un lit on glisse dans la cuisine mal éclairée elle a pris l’ enfant dans ses bras on se demande ou elle va trouver du lait ses gestes sont lents elle soupire ouvre le frigidaire déplace quelques ustensiles cherche vaguement à le calmer les cris
[ "un homme surgit le père sans doute il passe et fuit en maugréant on le suit la porte claque et dans un même mouvement on découvre un corps étendu recouvert d’ un drap une blonde d’ une trentaine d’ année émerge lentement bigoudis et canettes vides à le pied de le divan elle s’ assoit encore défaite par le sommeil il m’ en veut parce que je suis ici elle regarde par la fenêtre l’ horizon est bouché jusqu’ à le ciel les camions manœuvrent dans la poussière c’ est elle c’ est wanda l’ histoire de cette femme est racontée par l’ actrice et cinéaste américaine dans un film de le seul qu’ elle ait jamais réalisé et dont elle est l’ interprète est comme on dit à le cinéma pour écrire le scénario elle était partie d’ un fait divers lu dans les journaux de l’ époque ", "une femme avait été condamnée pour l’ attaque d’ une banque son complice était mort elle avait comparu seule devant le tribunal condamnée à le ans de prison elle avait remercié le juge lorsque PROPN a été interrogée par des journalistes à la sortie de son film notamment après avoir gagné le prix de la critique à le festival de venise elle a souvent dit combien elle avait été bouleversée par le récit de cette femme quelle douleur quelle impossibilité de vivre peut -elle vous conduire à le désirer l’ enfermement comment peut -on être soulagée d’ être incarcérée une femme apparaît dans les plis d’ un drap sale délaissant à le regret le sommeil ne s’ éveillant que pour s’ enfoncer dans l’ épaisseur contrariante de l’ existence –de quoi a -t-elle rêve ", "de visages lumineux de l’ ordre calme d’ une chambre d’ un geste de reconnaissance infiniment recommence elle se redresse aveuglée tout fuit tout lui échappe elle ne fera plus désormais que s’ égarer parmi des ombres tout se présentait bien je ne devais écrire qu’ une notice dans un dictionnaire de cinéma ", "n’ y mettez pas trop de cœur m’ avait dit l’ éditeur à le téléphone cette fois -ci j’ étais très sûre de moi convaincue que pour en écrire peu il fallait en savoir long je plongeai dans la chronologie générale de les états-unis traversai l’ histoire de l’ autoportrait de l’ antiquité à le nos jours bifurquai vers la sociologie de la femme dans les années1950a compulsai avec entrain des encyclopédies des dictionnaires et des biographies accumulai des informations sur le cinéma-vérité les avant-gardes artistiques le théâtre à le l’ émigration polonaise à les états-unis engageai de longues recherches sur les mines de charbon j’ ai lu des récits d’ exploitation appris l’ organisation sociale de les métiers de la houille recueilli de les informations sur les gisements de PROPN je suis devenue incollable sur l’ invention de les bigoudis et l’ émergence de la pin-up à le sortir de la guerre j’ avais le sentiment de maîtriser un énorme chantier dont j’ extrairais une miniature de la modernité réduite à sa plus simple complexite une femme raconte sa propre histoire", "quelle est l’ histoire m’ avait demandé ma mère elle avait à le peine posé la question faisant mine d’ être intéressée pour m’ être agréable mais indifférente à le fond prête à le revenir à les récits ordinaires de la vie plus anecdotiques plus parlants plus vivants pour elle une cousine morte une amie malade un enfant qui risquait de l’ être elle avait à le peine posé la question que le vide s’ était installé dans mon esprit un brouillard une méconnaissance et alors que tout était clair évident tout est devenu brutalement inconsistant dans la réverbération effrayante de les bruits environnants tandis qu’ elle tournait machinalement sa petite cuillère dans sa tasse de café presque vide en attendant un récit c’ est l’ histoire d’ une femme seule ah. l’ histoire d’ une femme ", "oui? l’ histoire d’ une femme qui a perdu quelque chose d’ important et ne sait pas bien quoi des enfants un mari sa vie autre chose peut-être encore mais on ne sait pas quoi une femme qui se sépare de son mari de ses enfants qui rompt mais sans violence sans préméditation sans désir peut-être même de rompre et rien pas de péripéties pas vraiment enfin si: elle rencontre un homme le suit s’ attache à le lui alors qu’ il la maltraite peut-être parce qu’ il la maltraite on ne sait pas en tout cas elle reste elle est là elle reste bon il prépare un casse dans une banque l’ acolyte prévu pour le coup fait faux bond et il l’ oblige elle à le remplacer –mais ce n’ est pas la question le coup foire il meurt –mais ce n’ est pas la question ", "le silence s’ est installé entre nous j’ ai attendu qu’ elle me demande quelle était la question mais elle ne l’ a pas fait quelqu’un qui a bien connu elle disait qu’ il est facile d’ être d’ avant-garde mais qu’ il est vraiment difficile de bien raconter une histoire simple l’ horizon est bouché jusqu’ à le ciel et les camions manœuvrent entre les terrils ", "PROPN se rend à le tribunal on ne l’ apprendra que plus tard on croise une lourde voiture américaine qui roule mollement dans la poussière c’ est le mari et les enfants ils y vont de leur côté –mais on ne le saura que plus tard elle marche dans les tourbières en pantalon clair chemisier à le semis de fleurs ses gros bigoudis sous un foulard blanc son sac en vinyle à la main ", "un vieil homme courbé sur la pente d’ un tas noir ramasse de les bouts de charbon il dit d’ une vieille voix lente mal timbrée bienveillante il descend la pente en vacillant sur les gros morceaux de charbon elle lui demande un peu d’ argent " ]
[ "il avait l’ air triste tu ne fais plus rien d’ après gouffé dit colin tu négliges ta cuisine tu te laisses aller –mais non protesta nicolas –laisse-moi continuer dit colin ", "sur le cuir sa main était aussi aveugle que si elle avait dû appréhender une montagne en prenant une pierre en le touchant elle l’ avait fait disparaître ses doigts allaient à le hasard sa main filait comme le vent aurore reconnaissait ce grand paysage de savane lorsque la pluie tarde et que les fondrières se craquellent lorsque les arbres n’ ont plus que des croûtes et des épines lorsque les pierres noires roulent sur le sable elle retrouvait les termitières rouges qui se dressent dans le ciel elle repérait les jardins de broussailles elle voyait le mufle de les bœufs blancs qui le ̀chent le sel et sa main qui brûlait serrait dans son poing fermé l’ étoffe de la jupe de sa mère .le conservateur lui retint le bras et poussa sa main vers la bouche de le rhinocéros ", "mon frère tu es bon —où sens -tu le mal? continua montra son côté le bouhinne alors s' approcha de le malade en psalmodiant et en faisant des grimaces et des contorsions il souffla à le plusieurs reprises sur la partie affectée recula et ficha en terre un bâton à lequel pendait une cordelette avec un noeud coulant dans lequel il passa sa tête comme s' il se voulait étrangler ", "je resterai avec vous mon bon oncle que ferions -nous l’ un sans l’ autre je vous soignerai bien vous savez comme je vous aime PROPN fit le vieillard avec un rire brutal vous voulez veiller sur votre héritage croyez -moi n’ y comptez pas je vais refaire mon testament ce soir même et vous serez déshéritée PROPN avait pâli sous l’ insulte ", "l’ idée que je me faisais racoler m’ effleura je la chassai aussitôt bien sûr que non cette femme ne me parlait pas d’ amour à un dollar sur l’ avenue toute proche une jeep munie d’ un haut-parleur passa à le allure d’ escargot et elle aboya une phrase policière et ensuite le calme revint feuillu moite et sans mystère –vous m’ avez confondu avec quelqu’un d’ autre dis-je la chaleur ténébreuse stagnait ", "quand elle fut apaisée nos esquimaux qui avaient appris la prévoyance à le force de dangers et de terreurs voulurent tordre le cou à ces pauvres oiseaux qui nous reprochaient avec des cris pleins d’ éloquence le rapt de leurs œufs cette fois s’ opposa énergiquement à le meurtre –mes amis dit -il ici on ne tue pas il faut vous le tenir pour dit la terre produit en abondance tout ce qui est nécessaire à l’ homme et l’ homme n’ y a pas d’ ennemis à le moins qu’ il ne s’ en fasse .je ne sais si nos compagnons comprirent cette admonition que je jugeai excellente; ", "que pour noémi tout en assurant son père de son obéissance elle le suppliait de reculer son union à le moins d' une année en fondant cette demande sur sa grande jeunesse et sur son extrême désir de ne pas encore quitter sa tante et sa cousine après avoir donné quelques autres conseils fort sages sur la ligne de conduite à le suivre envers m. de kervoz le curé de sainte-croix se retira xxii peindre la colère de m. de kervoz lorsque quelques jours plus tard l' abbé tréal lui annonça les intentions de claire et de noémi serait chose impossible jamais peut-être le fougueux châtelain n' était entré dans une si grande fureur il alla jusqu' à accuser le vénérable curé et lui reprocher de soutenir le fanatisme de les jeunes filles ", "il faut d’ abord s’ était dit notre héros que j’ arrache son secret à le m.defromentin après raoul saura tout chapitre m était assis devant une table sur laquelle il écrivait –entrez dit -il en entendant frapper; et il ne se retourna point croyant avoir affaire à un domestique PROPN entra d’ un pas lent les lèvres crispées le regard farouche a pas de le fauteuil de m.defromentin il s’ arrêta ", "le comparse de l’ affaire le type de le scélérat insignifiant se tenait à l’ écart s’ en rapportant en toutes choses à le spike qu’ il regardait comme un homme de génie —ce n’ est pas tout dit enfin spike il y a une question qu’ il faut traiter je veux bien croire à le vos promesses mais je demande une avance il y a des frais dans une expédition comme celle que nous allons tenter cette nuit PROPN s’ exécuta d’ assez mauvaise grâce et remit quelques bank-notes à les coquins ", "je tiens ma parole mort ou pas! comme nous sommes classe14! lui coupait je suis pas un homme qui abandonne je serai le père de l' enfant! voilà comme je suis ah! j' étais fier d' y placer pauvre crapaud enfant vous-même de quoi que vous bavez ah! je l' avais mis en colère mais je laisse rien nom de dieu il en déglinguait le pajot de se secouer de furie " ]
il eut lieu il était heures; personne ne paraissait encore florestan crut à la fin apercevoir dans le bosquet qui était adossé à le mur de le jardin il a fit remarquer à le dom sanche qu’ il fut obligé de soutenir; car l’ émotion qu’ il éprouva devint si forte qu’ il serait infailliblement tombé sans le secours de son ami
[ "il lui fit prendre un peu de vin le força de s’ asseoir en lui représentant que la moindre imprudence serait capable de détruire à le jamais tout l’ espoir de son bonheur il obéit; mais à le chaque instant il se levait; et sans approcher tout auprès de la grille il put considérer les traits chéris de cette femme adorée il n’ était que l’ amour qui fût capable de la lui faire reconnaître car elle n’ était plus que l’ ombre d’ elle-même chère ", "dit -il en quel état je te revois elle se promena pendant quelques minutes ensuite elle cueillit des fleurs les effeuilla dans sa main avec une apparente tranquillité PROPN s’ approcha d’ elle elle le prit par le bras le conduisit jusqu’ à le milieu de la grande allée et de le doigt elle indiqua la place où reposait son fils ", "mon ami dit -elle dort pour toujours l’ enfant de dom sanche elle s’ agenouilla parut un moment prier puis elle jeta les fleurs qu’ elle tenait combien ce moment causa de douleur à le malheureux père! il faut avoir éprouvé d’ aussi grands chagrins pour être à le même de dépeindre la situation se trouvait l’ âme de le prisonnier je suis bien heureuse ", "dit à le concierge ma tête est soulagée et je me souviens qu’ hier vous m’ avez dit qu’ un prisonnier pourrait peut-être me parler de mon époux suivez -moi répond je vais vous conduire auprès de lui c’est-à-dire jusqu’ à le cette grille où déjà vous devez l’ apercevoir la prisonnière s’ arrêta un moment puis elle se mit ensuite à le courir en s’ écriant ils sont en effet dom sanche presque entraîné par une force irrésistible s’ était placé à le côté de son ami; et quoiqu’ il se fût éloigné presque aussitôt il n’ en avait pas moins été aperçu ", "enfin elle arrive jusqu’ à le florestan et lui dit avec une véhémence que l’ amour seul peut donner: vous l’ avez vu? où est -il? prenez pitié de mes longues souffrances bon jeune homme tout porte en vous l’ auguste caractère de la sensibilité où est dom sanche je vous le demande à le nom de tout ce qu’ il y a de plus sacré dans la nature par le souvenir de votre mère si elle existe encore ou par celui de votre amante ", "apprenez -moi quel est maintenant le sort de le plus tendre de les époux en prononçant ces mots l’ infortunée tendait vers la grille de les mains suppliantes ses yeux étaient immobiles sa bouche entr’ ouverte et sa poitrine oppressée faisait craindre qu’ elle ne suffoquât lui dit florestan à le nom de votre bonheur futur calmez -vous afin d’ être à le même de m’ entendre songez que la félicité de celui qui vous est cher dépend de la vôtre dom sanche existe bientôt vous le verrez mais si l’ excès de votre attendrissement pouvait vous causer trop d’ émotion je serais contraint de ne point vous parler de votre époux qui jouit de la meilleure santé et qui depuis ans qu’ il gémit dans cette prison n’ a cessé d’ y être si malheureux que depuis le jour ou ̀ il a pu apprendre que vous existiez encore ", "parlez signor ne craignez rien je suis calme bien calme: jugez -en vous-même ou plutôt demandez -le à le bon geôlier il est tout près de moi il peut vous affirmer que je n’ éprouve pas la plus légère émotion mais si ce que vous venez de m’ annoncer n’ avait pas lieu si je me trouvais déçue de la consolante espérance de voir celui dont j’ ai si long-temps pleuré le trépas oui c’ est alors que ma faible raison par pitié où est dom sanche quoique la sensible thérésia voulût persuader à le florestan qu’ elle était parfaitement disposée à le recevoir les plus douces impressions elle eut beau protester qu’ elle était calme le jeune homme n’ osait point se hasarder à le faire sanche ", "mais celui-ci emporté par un sentiment d’ autant plus fort qu’ il avait été comprimé se précipita vers la grille en disant: ma thérésia! voilà cet époux qui n’ a jamais cessé de t’ adorer et qui dans ce fortuné moment oublie ses horribles souffrances puisqu’ il peut te revoir se précipite sur la grille saisit les mains de son mari les couvre de baisers de larmes et ne les quitte que pour lui abandonner les siennes ce tableau touchant de l’ amour conjugal arrache de les pleurs de les yeux d’ PROPN et de ceux de florestan mais ce moment de bonheur fut de courte durée le geôlier se vit obligé d’ avertir ces époux qu’ il fallait qu’ ils se séparassent; ", "qu’ en restant plus long-temps ils pourraient être surpris ajoutant que le geôlier en chef devait être de retour et que s’ il entrait dans le jardin tout serait perdu comptez sur moi; demain je vous procurerai un bonheur semblable à le celui que vous venez d’ éprouver venez senora; à le nom de votre propre intérêt ne demeurez plus près de cette grille cette femme si malheureuse et que le chagrin avait mise fois à les portes de le tombeau montra dans ce moment un courage héroïque la joie avait produit en elle la plus heureuse de toutes les révolutions " ]
[ "c’ est sa maison à le elle mais votre dame c’ est comme vous je ne la vois jamais la seule fois où elle m’ a parlé c’ était à le propos de le chat il est chez vous maintenant il va et il vient ", "oui la nuit je me rappelais la salle plongée dans l’ obscurité autour de nous et cette zone étroite de lumière tout à le fond comme un refuge clandestin après l’ heure de la fermeture et ce nom le l’ un de ces noms qui circulent à le voix basse entre initiés vous étiez seul oui seul il consultait une feuille sur le bureau ou il me semblait voir une liste de noms j’ espérais que celui de dannie n’ y figurait pas ", "l’ hilarité était générale tous étaient pliés en sa voix tonnante soulevait la masse conquise qui ne le quittait pas des yeux passionné exalté faussement sincère il comparait la faucille et les fossiles jeu de mots payant promettait la pluie et le beau temps le soleil et le printemps des mirages surgissaient ", "quelle est cette plaisanterie un autre poum non ce n’ est pas possible! et le vrai poum poum premier le seul l’ unique pris d’ une colère folle s’ arrête éclate en sanglots tape de le pied et crie: je n’ en veux pas je n’ en veux pas qu’ est -ce qu’ il vient faire? une petite sœur c’ est une petite sœur qu’ il me faut! pauline le raisonne ", "le parcours sera d' environ kilomètres —me permettez -vous une observation continua le clubman —certainement mon cher ami parlez —eh bien il me semble que les étapes sont un peu courtes et qu' on pourrait sans inconvénient les allonger un peu afin de ne pas nous éterniser en route qu' est -ce que kilomètres a peine heures de route pour les biplans une heure et demie à le plus pour les monos ", "les visiteurs devaient dès lors emprunter la venelle de le poinceau à les allures campagnardes et sonner à la grille de le jardin PROPN est arrive s’ écria lazare dès que son père l’ eut rejoint dans la cuisine il a pris son hamster !sur un petit écran de contrôle venait d’ apparaître l’ image en noir et blanc d’ un jeune homme brandissant une cage à le hauteur de son visage cette installation sécuritaire qui désolait sauveur et réjouissait son fils était la conséquence d’ une agression qui avait eu lieu dans la maison à le mois de février précédent où lazare aurait perdu la vie sans l’ intervention de gabin .comme toujours lorsque les garçons se retrouvaient il ne fut question que de hamsters ", "un jour diable j' ai failli faire la culbute je vous disais donc capitaine eh! veillez sûr votre engagé il n' a pas le pied sûr votre engage c' est qu' aussi le chemin n' est pas celui de le paradis ah! les vermines seront fièrement attrapées quand elles s' apercevront que les oiseaux ont déniché ", "d’ ailleurs la loi approuve autorise favorise même la banqueroute nos prêtres n’ en disent rien pourquoi donc satisfaire des créanciers qui ont gauchement fait ma fortune voyez donc mon ami qui sort de l’ église avec moi et qui vient de terminer une retraite en l’ honneur de la sainte vierge mon ami dis -je a déjà suivi ses inspirations fois banqueroutes l’ ont rendu millionnaire mais aussi quel homme charitable vite s’ il vous plaît écrivez ma déclaration j’ ai encore quelques petites affaires à le régler; et je ne voudrais pas perdre le beau sermon qui se donnera ce soir à la cathédrale ", "en remerciement j' ai cru pouvoir offrir à le madame PROPN la moitié de mon araba; et madame sans façons l' a acceptée et nous roulons au-dessus de la corne d' or sur l' immense pont de bois qui monte et qui descend comme une piste de montagnes russes madame PROPN a de beaux yeux arméniens longs et vifs qu' elle vous braque en plein visage avec un aplomb tranquille de vieille femme —savez-vous je suis contente de le hasard d' aujourd'hui ", "connaissance de l’ est? alors que je n’ ai pas encore compris dans quel piège j’ étais tombé ici ni pourquoi je m’ obstine à le y croupir il semble en tout cas que le travail fait dans cette étuve avait assez de réalité pour être imprimé et primé je soupçonne qu’ il y a aussi du père là-dessous un instant j’ ai revu son menu et noir fantôme perdu à le haut de l’ escalier et j’ ai chassé cette image de mon cœur qui n’ a aucun moyen humain de repayer une dette ferait mieux de l’ oublier tout à le fait " ]
mais quoique cette ration pour chacun fût un morceau à le peine de la grosseur de le petit doigt on en vit bientôt la fin quant à de l’ eau on n’ en avait plus depuis longtemps et l’on ne buvait que lorsque le ciel envoyait à les pauvres abandonnés quelque pluie propice alors on amenait les voiles on les étendait pour recueillir le plus d’ eau possible et l’on faisait couler cette eau dans petits barils les seuls qu’ on eût emportés et on la tenait en réserve pour les jours où il ne tombait point de pluie à le milieu de cette double famine comme l’ espoir de tous reposait sur le capitaine on le suppliait de prendre double et triple part d’ eau et de biscuit mais lui s’ y refusa toujours disant qu’ en face de la mort et sous l’ œil de le seigneur il n’ était ni plus ni moins qu’ eux et que partageant leurs dangers il partagerait leurs privations
[ "comme l’ eau avait manqué d’ abord le biscuit si bien ménagé qu’ il fût manqua à son tour seulement chaque nuage de le ciel semblait promettre de l’ eau tandis que le biscuit manquant c’ était pour toujours alors on vit ces rudes figures s’ assombrir puis on entendit ces voix rauques proférer d’ abord des plaintes puis de les menaces on resta un premier jour sans manger puis un second ", "quelques gouttes d’ eau étaient le seul soutien de ces hommes qui se regardaient avec des yeux fauves pleins d’ éclairs et de menaces ce fut alors que le capitaine essaya d’ user de son influence mais cette influence se perdait peu à le peu les plus affamés murmurèrent qu’ il s’ était trompé dans son estime et que lui qui souffrait comme eux qui s’ ils devaient mourir mourrait avec eux avait par vengeance porté le cap sur la mer à le lieu de le porter sur la terre quand l’ homme en arrive à ce point de folie il n’ y a plus rien à le lui dire; ", "ses instincts deviennent ceux de la fauve et il faut s’ apprêter à se défendre contre lui comme on se défendrait contre quelque bête féroce en ce moment comme si le ciel eût voulu manifester directement sa providence à l’ égard de ces malheureux une bande de mouettes vint voltiger sur la chaloupe et chose miraculeuse se laissa prendre à la main chacun en eut ou les pluma les saigna avec ses dents but leur sang tout chaud et mangea leur chair toute crue PROPN les regardait faire en frissonnant ", "c’ était là un terrible apprentissage que faisaient ses hommes d’ un autre sang et d’ une autre chair ce sang et cette chair leur avaient paru délicieux cependant on vit la fin de les mouettes encore plus vite que l’on n’ avait vu celle de les biscuits et alors comme on ne voyait encore aucune terre on retomba dans la même consternation les hommes de le canot se rapprochèrent de ceux de la chaloupe et poussés par ce besoin de société qui anime l’ homme dans les dangers suprêmes après avoir échangé quelques paroles les uns avec les autres ils déclarèrent à le bontekoe qu’ ils voulaient courir la même fortune vivre ou mourir ensemble et qu’ en conséquence la chaloupe étant la plus grande de les embarcations la chaloupe recevrait à le son bord les hommes de le canot déjà cette proposition avait été faite une première fois et le capitaine avait obtenu qu’ elle ne fût point adoptée attendu que c’ était doubler le danger ", "une première fois on l’ avait écoute mais arrivé à le point où l’on en était il jugea que toute observation serait inutile et n’ en hasarda aucune il s’ occupa seulement à le rendre le transbordement le moins dangereux possible il y avait avirons dans la chaloupe on les amarra les uns à les autres et on les rangea dans la chaloupe en leur donnant à les extrémités un point d’ appui sur les bancs en forme de pont ", "la chaloupe avait assez de creux pour qu’ un homme pût se tenir assis sous ce toit de rames la troupe fut partagée en parties et comme elle était de hommes durent se tenir sous ce couvert et dessus tous ces hommes étaient mornes et sombres et à le chaque fois que ceux de le dessous prenaient le jour pour faire leur quart on pouvait lire sur leur visage un degré de tristesse ou de désespoir de plus une nouvelle manne non moins providentielle que la première ne tomba point de le ciel cette fois mais sortit de l’ eau un banc de poissons volants poursuivi par quelque dorade invisible s’ éleva de la mer et vint tomber dans la chaloupe ", "chacun comme il avait fait des mouettes en prit ou la moyenne de la grosseur de ces poissons était celle d’ un merlan comme les mouettes les poissons furent mangés crus on en eut encore pour jours de patience mais à le bout de ces jours la faim se fit sentir de nouveau ", "la tristesse un instant effacée des visages reparut pour faire à le son tour place à le désespoir les uns mâchèrent des balles de plomb pour tromper leur faim les autres mordaient les boulets de les pierriers pour se rafraîchir la bouche enfin d’ autres plus désespérés malgré les remontrances de le capitaine commencèrent à le boire de l’ eau de mer et cependant malgré les souffrances et les fatigues éprouvées personne n’ était malade et PROPN le plus malheureux de tous sentait que ses blessures se cicatrisaient seulement il était évident pour tous qu’ on touchait à la catastrophe suprême et qu’ entre ces hommes entassés sur un si petit espace il allait se passer quelque chose d’ effroyable ", "un soir hommes s’ approchèrent de bontekoe le capitaine qui tenait sa tête cachée entre ses mains sentant que ces hommes s’ étaient arrêtés devant lui et avaient sans doute quelque chose à le lui dire releva la tête ils restèrent cependant silencieux pendant quelques instants plongea ses regards dans les leurs essayant d’ y lire ce qu’ ils voulaient enfin un de les hommes rompit le silence et annonça à le capitaine que l’ équipage avait pris la résolution de manger les mousses " ]
[ "je passai une bonne demi-heure à le me débattre dans le fond de ma caisse avant de me remettre sur mes jambes et je fus guéri de le désir de continuer ma lecture à le point de le jour je me trouvai à le béjanitzi petit village sans importance et à le heures de l’ après-midi à le porkhoff: vieille ville située sur la chelonia qui porte son lin et son blé sur le lac d’ où par la rivière qui unit les lacs entre eux ces denrées gagnent celui de ladoga j’ étais à le moitié de ma route j’ avoue que ma tentation fut grande de m’ arrêter une nuit; mais la malpropreté de l’ auberge était telle que je me rejetai dans ma carriole il faut dire aussi que l’ assurance que me donna le postillon que le chemin qui me restait à le faire était meilleur que celui que j’ avais fait entra pour beaucoup dans cette héroïque résolution en conséquence mon pérékladnoï repartit à le galop et je continuai de me débattre dans l’ intérieur de ma caisse tandis que mon postillon chantait sur son siège une chanson mélancolique dont je ne comprenais pas les paroles mais dont l’ air semblait ", "tu refuses de faire ton travail —je vais chez le commissaire de police s’ il atteint le commissaire avant que sa colère soit tombée il parlera si sa colère tombe avant qu’ il l’ ait atteint je doute qu’ il le fasse n’ importe cette menace est basse disons le mot: elle est domestique ", "le modèle de la social-démocratie suédoise était fréquemment cité tant par les hommes politiques que par les responsables d’ entreprise PROPN se voyait donc peu encouragé à le surclasser ses contemporains par le biais de la réussite économique sur le plan professionnel son seul objectif était– très raisonnablement– de se fondre dans cette vaste classe moyenne à les contours peu tranchés plus tard décrite par le président giscard d’ estaing mais l’ être humain est prompt à le établir de les hiérarchies c’ est avec vivacité qu’ il aspire à se sentir supérieur à ses semblables le danemark et la suède qui servaient de modèle à les démocraties européennes dans la voie de l’ égalisation économique donnèrent également l’ exemple de la liberté sexuelle ", "l’ ours de les alpes est le même que celui de les pyrénées et de les asturies selon le dire de la plupart de les naturalistes cependant cuvier prétend le contraire cet animal se tient dans les montagnes boisées ou dans les amas de rochers situés vers les cimes de certains escarpements de les alpes il vit de racines de fruits acides comme l’ épine-vinette la ronce et la buxerole c’ est un grand dévastateur de ruches et de fourmilières il mange le miel de les unes et les habitantes de les autres ", "la main de rainado glissa de l’ épaule d’ isabelle jusqu’ à sa main dont elle s’ empara –venez chère isabelle ils rentrèrent dans le salon dont PROPN admirait les fresques fit asseoir sa fiancée dans le grand fauteuil de frêne sculpté à les bras en forme de chimères qui avait eu les préférences de quand il eut fait à le mlles fauveclare les honneurs de la collation celles-ci quittèrent les belles colonnes et lui fit appeler son majordome pour lui donner différentes instructions ", "le lendemain je m’ éveille tôt je calcule l’ heure qu’ il est à le paris doit aller chercher dans les plombes de le soir j’ ai malgré tout des chances de trouver le vioque je risque un coup de grelot comme toujours je l’ obtiens ", "j’ en suis encore rouge d’ avoir vu cette jeune femme de jours elle était gênée elle à le moins un air d’ avoir perdu son jupon ou de s’ être assise sur un banc frais peint mais lui l’ homme une horreur des pouces d’ assassin et une paire de tout petits yeux embusqués à le fond de ses grands yeux ", "l’ habitude de la douleur m’ a familiarisée avec le désespoir je puis sans trouble me disposer à ses horreurs comme je puis sans effroi exécuter tous ses actes mon âme délivrée de cette terre d’ oppression et d’ injustice s’ élevera dans le séjour bienheureux de l’ éternité elle ira s’ unir à la moitié d’ elle-même gustave sans doute pour prévenir mes angoisses m’ avait tout caché et la lettre à de vieuxnille et la réponse insolente qu’ on lui fit et les provocations et les cartels sans crainte ni défiance ne pensant qu’ à le jouir de sa vue je lui écrivis de se rendre à l’ hôtel c’ était précisément le jour ou il devait s’ entregorger avec son ennemi gustave n’ arrivait pas maman et moi nous l’ attendions avec une inquiétude amère nous eûmes des pressentimens des soupçons bientôt d’ effrayantes probabilités j’ écrivis à le docteur il est venu nous voir ", "ils convinrent de se retrouver dans une pizzeria de le centre commercial de le côté de l' entrée de la gare rer il laissa la fenêtre entrebâillée pour le chat la bloquant avec le rideau passé par-dessus le montant et déplaça les cartons proches vers le centre de la pièce si d' aventure il se mettait à le pleuvoir dans la rue le vent se levait remuant l' air moite le centre commercial dressait sa carcasse d' alu habillée de plastique orange à le milieu d' une zone en cours d' aménagement les cellules électroniques lui évitèrent de tendre le bras ", "mais dans sa préoccupation aristocratique il avait été impossible à le madame de lanoy malgré son humilité personnelle de se défendre d’ un sentiment de dédain pour ceux qui n’ avaient pas d’ aïeux elle ne blâmait pas celte infirmité dans les gens de le peuple qui ne sortaient pas de leur position mais elle professait un profond mépris pour ceux que l’on est convenu d’ appeler les parvenus elle les tenait à le longue distance et ne se faisait pas faute dans ses relations peu fréquentes avec eux de leur faire comprendre qu’ elle n’ était pas dupe de leur ascension de la veille et qu’ elle ne se croyait pas de la même souche à le reste la noblesse qu’ elle prisait tant n’ était pas à ses yeux un titre à les jouissances et à les vanités de ce monde mais une charge à le laquelle dieu et la société avaient attaché de grands devoirs et une lourde responsabilité elle se regardait obligée par sa naissance à le soutenir les faibles à le secourir les pauvres à se montrer la protectrice de tous les pays qui l’ entouraient " ]
comme son maitre rousseau qui s’ apitoyait sur les misères de les nations et envoyait sa progéniture à les enfants-trouvés il avait une sensibilité factice qui tenait tout de le cerveau et de l’ esprit rien de le cœur avec une préoccupation réelle de le bien général avec un enthousiasme évident pour l’ humanité avec une grande probité et une chasteté candide il était uniquement un égoïste et un vaniteux sa figure qu’ il avait à le temps de la jeunesse fine et régulière et à le traits délicats se prêtait mal à le déploiement de la dignité mais il était à le force de recherche arvenu à le rendre rigide cette face mignonne il avait eteint dans une expression morne l’ éclat de ses yeux et avait suivi avec une rare joie la naissance et le dévéoppement de les rides
[ "il était d’ une stature moyenne qu’ il essayait de grandir en portant toujours la tête très haute et en se renrersant en arrière il s’ était efforcé aussi de grandir ses raits en adoptant la coiffure à la d’ estaing qui allongeait en effet le visage coupait les faces les cheveux de à le lieu de les friser et conservait le toupet et la queue il était toujours vêtu de noir avec un luxe que les veux bourgeois blâmaient énergiquement on racontait qu’ à le lieu de prendre des bas de soie de yon qui ne coûtent que8livres il en faisait venir de chez cadet à le paris qui lui revenaient a et l’ hiver à le lieu de se contenter de bas de flanelle à le 8livres ou même de laine fine à4livres il lui fallait des pas de vigogne de le prix de10livres en tout ainsi il portait des souliers de chevreau lacés des boucles d’ argent quand ses voisins se conentant de boucles d’ acier réservaient l’ argent pour les ours de grande fête ", "vêtu en hiver de velours à le poils a l’ aune il portait l’ été un habillement omplet de cette sorte de soie qu’ on nommait lustrine de lyon et qui valait18livres l’ aune comment détesté par le peuple et par le clergé qui voyaient un renégat dans le descendant émancipé de les nfants de notre-dame jalousé par les bourgeois que ses goûts d’ élégance et de nouveauté blessaient raillé par les nobles que sa morgue exaspérait comment était -il arrivé à le prospérer dans son commerce et à le devenir en somme l’ un de les plus riches négociants de la province il était nous l’ avons dit rigidement probe actif habile commerçant et chacun était venu chercher che lui une marchandise qu’ on trouvait meilleure et à le plu bas prix que partout ailleurs ", "après s’ être admiré un instant dans la glace il vir ouvrir l’ une de les fenêtres qui donnaient sur la rue salle close depuis le premier jour de l’ an sentait fort1 renferme et il reprit la lecture de le chapitre1 de le livr de le contrat social il était si absorbé qu’ il ne vit pas mark s’ approche de cette fenêtre pourtant le bruit que fit le jeune homme en bondis sant de la rue dans la salle le réveilla il redressa grave ment le front et dit avec une froideur majestueuse: n’ a donné à le personne le droit de re garder sa demeure comme un cabaret de bas étage mark rougit et se mordit les lèvres ", "il avança silen cieusement dans la direction de m. un pa quet de papiers qu’ il tira de la poche de sa redingote m. jeta un coup d’ œil sur l’ adresse regarda plus attentivement oui le mot monisieur étai bien écrit en équerre il ne put retenir un tressaillement qui vous a remis cela –jacques cazin qui le tenait lui-même d’ un jeun étranger qui revient d’ angleterre répondit mark en se dirigeant vers la fenêtre ", "–c’ est trop fort en vérité où allez -vous monsieur –mlle qui n’ était pas sur le paquebot de douvres doit je le crains bien arriver aujourd’hui pai un bateau venant de margate le ciel est menaçant la mer commence à le être mauvaise tout présage une tempête violente pour la fin de la journée –vous prenez un bien grand intérêt à le mademoiselle dit gravement gengulphe ", "–n’ est -elle pas votre fille monsieur! et après avoir regardé fixement l’ austère philosophe mark sauta dans la rue et disparut deladame réfléchit un instant à la réponse qu’ on venait de lui faire puis il alla fermer la fenêtre tira de gros rideaux en verdure de flandres et déchira l’ enveloppe de le paquet avec plus de vivacité que ne le comportait son flegme habituel une seconde enveloppe en gros papier de justice soigneusement scellée entourait le paquet quelques chiffres qui remplaçaient l’ adresse firent tressaillir de nouveau gengulphe ", "il quitta la salle monta en oubliant de sa raideur habituelle l’ escalier qui conduisait à l’ étage et il entra dans la pièce qu’ on nommait la chambre d’ amis il ouvrit une armoire encadrée dans le mur et dont le fond se détachait en laissant voir l’ entrée d’ un trou fort noir il posa le paquet à le bord de le trou referma le panneau mobile puis l’ armoire et revint dans la salle la porte s’ ouvrit brusquement il se retourna majestueusement ", "–jacques dit -il froidement à l’ arrivant je vous trouve audacieux d’ entrer dans cette salle où l’on sait que je ne veux pas être dérangé et sans frapper comme dans une auberge de second ordre vous abusez des liens de parenté qui unissent la famille de feu mme deladame et la vôtre PROPN rougit très fort et ne répondit pas il tenait lui aussi à la main un paquet de papiers qui vous a remis à qui je les avais portés de la part d’ un jeune homme venant d’ angleterre ", "–où allez -vous demanda gengulphe en voyant jacques se diriger vers la porte –mais monsieur sur le port où il se pourrait faire que mlle marie-berthe vous prenez un bien grand intérêt à le mlle dit encore sèchement le grave bourgeois –non répondit d’ un ton plus délibéré jacques cazin pas plus qu’ il ne convient; et uniquement parce que c’ est votre fille " ]
[ "oui sire nous avons failli le perdre en hollande et dès qu’ il a été hors de danger il a fait partir un écuyer qui a dû remettre à le votre majesté je n’ ai rien reçu reprit vivement le roi sire cela peut être le résultat de l’ activité de les ennemis de monseigneur car s’ il existe encore il ne le doit qu’ à son courage et à la protection spéciale de le ciel vous étiez avec le maréchal à le moment où des voleurs l’ ont attaqué non sire j’ avais pris les devants afin de faire préparer un loges ment ", "je raccroche si vivement que le déclic doit lui perforer le tympan je ne trouve pas de tone mais alors cette fois des stone j’ en ai à ne savoir qu’ en faire si vous en avez besoin ne vous gênez pas et profitez de l’ occase je les brade! en tout! avec ç a je suis beau je ne sais pas par quel bout les attraper je réfléchis un brin; et je décide de les contacter par téléphone d’ abord parce que ç a ira plus vite ensuite parce que le couple que nous formons grace et moi doit avoir l’ air bizarre ", "je ne peux pas devenir la femme d’ un ouvrier d’ usine ni continuer PROPN à le travailler dans une fabrique je demande: –et quand je serai devenu un grand écrivain célèbre et que je reviendrai te chercher m’ épouseras -tu? elle dit: –non d’ abord je ne crois pas à tes rêves d’ écrivain célèbre d’ autre part je ne pourrai jamais épouser le fils d’ esther ", "voir la mer à le marseille la mer que je n’ y avais jamais vue car et ceci sans ironie la canebière a tant de charmes qu’ à le proprement parler le voyageur passant par PROPN ne peut connaître que la canebière la canebière quelquefois un peu de prado ceux plus hardis qui à le travers le dédale de les vieux quartiers poussent jusqu’ à les terrasses de la tourette d’ où le panorama se déroule si magnifiquement sur le golfe immense et les îles passent pour des explorateurs à le PROPN riche en merveilles entre autres merveilles on oublie la mer dans une illumination subite je m’ aperçus de ce léger détail après ans ", "une telle clameur saluait leur apparition qu’ ils en demeuraient suffoqués se demandant s’ ils n’ allaient point fuir échangeant l’ anxieux coup d’ œil de gens d’ esprit rationnel tombés dans une maison de fous des voix hurlaient: chapeau chapeau d’ autres proféraient on ne sait quoi des choses qui ressemblaient à des menaces et qu’ achevait de rendre inquiétantes un assourdissement de sifflets suraigus et de cris de jars en détresse et même temps sous-officiers sonnaient éperdument à les champs plus haut que le fouillis inextricable de les têtes car de le même mouvement spontane ils s’ étaient dressés sur leur banc on voyait la tache claire de leurs longues capotes leurs bras levés qui tenaient le sabre leurs vastes shakos d’ ordonnance où un pompon rouge fleurissait ", "comme tu as tardé à le venir tel est le vanne reconnaissant qu' adresse à le prince charmant la belle à le peine éveillée il pourrait PROPN à ce constat de le temps écoulé comprendre que sa jeunesse est bien morte s' en chagriner heureusement distrait il échappe à l' envapement marraine est vraiment l' exceptionnelle affaire! ", "je me précipitai sur lui la mort le prenait déjà cependant il me serra faiblement la main sourit encore puis m’ exprima d’ un dernier souffle sa dernière pensée qui fut pour vous monsieur: —dites à le paul que je l’ aime que je lui défends la vengeance que je meurs heureux il expira je n’ ajouterai rien monsieur à ce récit il n’ a été que trop long il m’ a coûté beaucoup ", "mais moi sandrigo chef sans troupe bandit désarmé roi découronné je puis rendre à la république un service que ni vous ni le doge ni personne dans venise ne pourrait lui rendre en ce moment pour ce service immense inappréciable je demanderai une récompense –parle! que veux-tu! de l’ or? secoua dédaigneusement la tête je vous ai dit que mes hommes s’ étaient révoltés contre moi ils ont choisi un autre chef ", "qu’ allait -il se passer en chemin? chacun reprit place sur sa monture les uns à le mulet les autres à le cheval qui à le pied qui à le âne bouillardin tout en jetant de furtifs regards sur mademoiselle briodet s’ était attaché tout à le fait à les anglais qu’ il ne quittait pas d’ une semelle moi je me consacrai tout entier à l’ accaparement de le lyonnais qui ayant fait ranger sa fille à sa gauche et sa femme à sa droite ressemblait assez sur sa monture paisible à un hérisson en colère j’ entamai la conversation en racontant les histoires et les légendes de le pays que je connaissais plus ou moins bien ", "elle n’ avait que ans les chairs déjà un peu flasques mais il était flatté d’ avoir pour maîtresse une fille de le nord quand il l’ eut engrossée les triestins l’ obligèrent à l’ épouser elle était descendue de la vénétie julienne avec toute une tribu qui tenait en mains les bars les restaurants et les hôtels PROPN brigante ne faisait pas encore la loi surtout avec des triestins " ]
par malheur la lignée de le bon philippe était éteinte depuis plus de ans à le ce propos m. de terremondre qui était président de la société d’ archéologie conta une historiette véritable —notre archiviste départemental dit -il le savant a découvert récemment dans les greniers de la préfecture de les pièces se rapportant à un procès en adultère intenté à l’ époque où florissait philippe tricouillard vers la fin de le xv siècle par jehan tabouret contre sidoine cloche son épouse pour ce fait que ladite sidoine ayant eu enfants d’ une portée le sieur tabouret n’ en reconnaissait pour siens que et tenait que le tiers avait été ajouté par autrui se déclarant quant à le lui incapable par complexion d’ en faire plus de à la fois et il en donnait une raison fondée sur une erreur commune alors à les matrones à les chirurgiens barbiers et à les apothicaires qui croyaient à l’ envi que la conformation normale d’ un homme ne peut suffire à l’ étoffe de plus de bessons et que tout ce qui passe le nombre de les témoins que peut produire le père doit être désav
[ "chapitre devant la porte bâtarde de rondonneau préfet regarda de droite et de gauche s’ il n’ était pas épié il avait appris qu’ on disait par la ville qu’ il allait à des rendez -vous galants dans la maison de l’ orfèvre et que madame lacarelle avait été vue entrant derrière lui dans cette maison dite de les deux-satyres il en ressentait de la mauvaise humeur il avait un autre sujet de mécontentement le libéral qui l’ avait longtemps ménagé l’ attaquait brusquement à le propos de le budget départemental ", "il était blâmé par la feuille conservatrice d’ avoir fait un virement et dissimulé des dépenses de propagande électorale était d’ une probité parfaite l’ argent lui inspirait le respect en même temps que l’ amour il ressentait devant des valeurs ce sentiment de religieuse terreur que la lune donne à les chiens il avait la religion de la richesse ", "son budget était très honnêtement bouclé et hors les irrégularités devenues régulières par l’ effet d’ une mauvaise administration commune à le toute la république rien de condamnable ne s’ y pouvait découvrir m.worms-clavelin le savait il se sentait fort de son intégrité mais les polémiques de presse l’ impatientaient ", "l’ animosité de ses adversaires et la rancune de les partis qu’ il croyait avoir désarmés l’ attristait dans son âme il souffrait de n’ avoir pas conquis après tant de sacrifices l’ estime de les conservateurs qu’ il mettait intérieurement à le plus haut prix que l’ amitié de les républicains il fallait inspirer à le phare de les réponses habiles et énergiques conduire une polémique vive et peut-être longue cette idée troublait la paresse profonde de son esprit et alarmait sa sagesse qui redoutait toute action comme une source de périls aussi était -il de fort mauvaise humeur ", "et c’ est d’ un ton sec qu’ en se jetant dans le vieux fauteuil de cuir il demanda à le rondonneau jeune si m.guitrel était arrivé PROPN n’ était pas encore venu et tirant brusquement un journal de dessus le bureau de l’ orfèvre essaya de lire en fumant son cigare mais ni les idées politiques ni la fumée de le tabac n’ effaçaient les sombres images amassées dans son âme il lisait des yeux et songeait à les attaques de le libéral: un virement ", "il n’ y a pas personnes dans le chef-lieu qui sachent ce que c’ est qu’ un virement et je vois d’ ici tous les imbéciles de le département hochant la tête et répétant avec gravité la phrase de leur journal: nous regrettons de voir que m.le préfet n’ a pas rompu avec la pratique détestable et condamnée de les virements il songeait la cendre de son cigare tombait abondamment sur son gilet il songeait: pourquoi le libéral m’ attaque -t-il j’ ai fait passer son candidat ", "je suis le département qui compte le plus de ralliés dans les fonctions électives il tourna le feuillet de le journal il songeait je n’ ai pas masqué de déficit les sommes votées dans l’ ouverture de les crédits n’ ont pas été dépensées d’ une façon différente de celle qu’ on avait prévue ces gens-là ne savent pas lire un budget et ils sont de mauvaise foi il haussa les épaules et sombre indifférent à la cendre de le cigare qui lui couvrait la poitrine et les cuisses il s’ enfonça dans la lecture de son journal ", "son regard rencontra ces lignes nous apprenons qu’ un incendie s’ étant déclaré dans un faubourg de PROPN maisons de bois ont été la proie de les flammes plus de familles se trouvent par suite de le sinistre sans pain et sans abri à le cette lecture m. le préfet worms-clavelin poussa un cri profond quelque chose comme un grognement triomphal et allongeant un coup de pied dans le bureau de l’ orfèvre: —rondonneau dites c’ est une ville russe n’ est -ce pas rondonneau levant sur le préfet sa tête innocente et chauve répondit qu’ en effet PROPN était une ville de la russie d’ asie —eh bien s’ écria nous allons donner une fête à le profit de les incendies de tobolsk ", "et il ajouta entre ses dents je leur f... une fête russe j’ aurai la paix pendant semaines et l’on ne parlera plus de virements à le ce moment m. l’ abbé guitrel l’ œil inquiet son chapeau sous le bras entra dans le magasin de l’ orfèvre —savez -vous monsieur l’ abbé lui dit le préfet que sur la demande générale j’ autorise des fêtes à le bénéfice de les incendies de tobolsk concert représentation de gala vente de charité j’ espère que l’ église s’ associera à le ces fêtes de bienfaisance " ]
[ "le capitaine faisait puiser un seau d’ eau chaque demi-heure afin d’ en reconnaître la température et si cette température fût tombée à un degré inférieur il n’ eût pas hésité à le changer sa route il savait en effet que jours avant le pereire s’ était vu bloqué par les icebergs sous cette latitude danger qu’ il fallait éviter de le reste son ordre de nuit prescrivit une surveillance rigoureuse PROPN ne se coucha pas officiers restèrent à ses côtés sur la passerelle l’ un à les signaux de les roues l’ autre à les signaux de l’ hélice ", "pour moi je ne m' en mêlerai plus c' est leur affaire après tout ce n' est pas la mienne je ne vais pas par simple bonté d' âme me jeter ainsi entre eux qu' ils s' arrangent s' ils sont malheureux et ils le seront ils ne diront pas qu' ils n' ont pas été prévenus ", "la vérité était que dans la lutte engagée la mine souffrait pis encore que les mineurs des côtés l’ obstination entassait des ruines tandis que le travail crevait de faim le capital se détruisait chaque jour de chômage emportait des centaines de francs toute machine qui s’ arrête est une machine morte l’ outillage et le matériel s’ altéraient l’ argent immobilisé fondait comme une eau bue par du sable ", "il ne faut donc pas qu’ ils voient nos femmes un sabin –oui mais comment le président –il y aura cartes envoyées pour mardi eh bien faisons -nous inscrire pour ces premières invitations et jurons par tout ce que nous avons de plus cher à le monde d’ empêcher individuellement nos femmes de venir alors on croira que l’ expérience n’ a pas réussi que la mode ne prend pas le projet tombera de lui-même nous sauverons nos têtes bravo et nous nous retrouverons dans notre chère petite salle heureux comme autrefois libres de rire de fumer et de nous raconter des histoires de femme ", "grogne le digne représentant de les établissements royco je me précipite avec mon coupe-papier je desserre les dents crispées de le gars il a eu la même mort que c’ est la consigne décidément lorsqu’ ils sont cueillis ils croquent une capsule de cyanure ", "celle-ci ne le reconnut pas tout de suite s’ il ne lui avait pas adressé le premier la parole elle serait même passée sans le regarder tant elle pensait peu le rencontrer pour s’ excuser de son inattention elle prétendit que le visage de mathias avait changé depuis la dernière fois qu’ ils s’ étaient vus en ville et qu’ il paraissait aujourd’hui très fatigué–ce qui était normal puisqu’ il avait dû se lever de bien meilleure heure que de coutume pour prendre le bateau sans s’ être couché plus tôt pour cela d’ ailleurs il dormait trop peu depuis plusieurs jours leur rencontre précédente remontait à le années déjà ", "c’ est en me tenant sur le seuil de le tombeau que j’ ai remarqué qu’ elle était cette chambre une de les extrémités de le triangle constitué par le tombeau et le puits et dont le toit tout comme celui de le caveau était surmonté d’ une sorte d’ étoile qui pouvait faire penser qu’ il s’ agissait d’ un signe maçonnique mais qui était bien davantage une indication mystérieuse la troisième étoile se trouvant à la même hauteur que les autres sur le contrevent unique de la chambre glaciale laquelle semblait l’ œil par quoi la maison me regardait tandis que je revenais pour me laver les mains il n’ y avait pourtant rien d’ inquiétant dans l’ architecture: pas d’ échauguette de poivrière de tourelle de sculpture ou de vitrail bizarre un regard aveugle donc et qui cependant me voyait donnant à la maison je ne sais quoi de malade de méchant qui me faisait sentir combien j’ étais aveugle moi à le certaines choses à l’ essentiel paraissait suggérer mme razel en m’ invitant à le m’ asseoir à la table de le déjeuner à lequel je lui ai proposé de prendre part elle s’ est ", "je vais t’ expliquer j’ ai fait ç a pour ma famille mes parents étaient chausseurs et et ça leur faisait de la peine de voir leur lardon se comporter comme un pied je les comprends tes marchands de lattes! entre nous ils auraient pu te léguer une paire de ribouis tu prends un café vieillard —plutôt un calvados je hèle la soubrette c’ est une nouvelle bien en chair avec l’ air de vous servir ses nichons sur un lit de cresson en même temps que le contre-filet de bœuf calvas et ton sourire ma chérie lui lancé-je ", "je vous garantis qu’ à la troisième secousse il parlera –excellente idée dit en allant chercher dans un coin un tabouret isolant à le pieds de verre et un rouleau de gros fil de cuivre a la vue de ces préparatifs le prisonnier était devenu livide PROPN s’ était fait apporter un casque de téléphoniste appartenant à le une de les employées de l’ usine il y adapta une de les extrémités de le fil de cuivre et relia l’ autre à une prise de courant –ce sera prêt dans une minute déclara -t-il ", "soupire -t-il d’ ailleurs l’ élesdé pour naturellement c’ est le beaujolais de le sobre comme qui dirait vrai ou pas j’ sus dans les normes tu es toujours dans l’ énorme gros apaisé -je sournoisement et avec cette louche jubilation de l’ homme cultivé c’ est pas vrai là aussi je fais semblant plantant le dard acéré d’ une astuce grammaticale dans le dargif d’ un analphabète professionnel " ]
elle dresse l’ oreille à le tous moments et gronde sans raison apparente allant à la porte close comme pour y flairer un ennemi invisible allons louve de le diable en chasse lui cria favier dont le garde-manger était vide et qui trouvait plus commode de le faire remplir par nounou que d’ aller lui-même s’ approvisionner à le village voisin la bête obéit et sortit après avoir jeté un regard plein de tristesse sur la moucheronne celle-ci achevait les nettoyages de le matin elle prépara le linge qu’ elle devait laver puis se dirigea vers le ruisseau tandis que le braconnier cuvant l’ ivresse de la veille retombait dans un lourd sommeil
[ "cependant le soleil montait à le zénith que nounou n’ avait point reparu et la fillette s’ en tourmentait d’ autant plus que des bruits inusités couraient à le travers la forêt on touchait à la fin de l’ hiver mais cette saison est longue en ce pays à le dur climat où les arbres ne bourgeonnent que fort tard or il arrivait justement ce jour -là que le propriétaire de la forêt y faisait une tournée en compagnie de quelques joyeux amis moins pour tirer des coups de fusils que pour boire des vins capiteux et manger un pâté à les truffes sur la mousse tendre de les allées cette satanée bête n’ est donc pas de retour en apparaissant sur le seuil de la porte —non répondit la moucheronne qui travaillait tout auprès ", "avec quoi veut -elle donc que je dîne —je ne sais ce qui est survenu reprit l’ enfant dont le cœur était mordu par l’ angoisse mais d’ habitude nounou ne reste pas si longtemps absente il y a du bruit dans la forêt aujourd’hui j’ ai entendu des coups de fusils et des appels de voix tu dis fit le colosse en pâlissant et en s’ approchant de la moucheronne qui répéta sa phrase alors favier toujours sur le qui vive malgré ses airs de bravade prit son bonnet de fourrure et son bâton et s’ éloigna de le côté de le bois où régnait encore le calme ", "la moucheronne poussa un soupir de soulagement elle laissa son ouvrage essuya ses doigts mouillés et secouant ses cheveux noirs bondit comme un jeune faon droit devant elle en appelant nounou mais rien toujours rien ne lui répondit et des larmes lui montèrent à les yeux en songeant qu’ il était peut-être arrivé malheur à le son amie elle fit ainsi bien de le chemin et tomba tout à le coup ainsi qu’ un petit animal étrange et effarouché à le milieu de les dîneurs jamais elle n’ avait vu pareille chose: couchés sur la mousse odorante une dizaine de jeunes gens mangeaient et buvaient riant à le mourir ", "le vin de couleur rubis étincelait dans les coupes de cristal l’ argenterie reluisait à le soleil et des serviteurs en livrée éclatante s’ empressaient autour de les convives un peu plus loin les fusils étaient jetés négligemment sur le gazon; et à le côté les chevaux débridés se livraient à une vraie débauche d’ herbe tendre tout cela était certainement un spectacle nouveau pour la moucheronne mais ce qui était plus nouveau encore pour le marquis et ses compagnons c’ était la vue de ce petit être effaré qui les considérait de ses yeux sombres et pensifs le châtelain l’ appela de le geste; à ses doigts brillaient des bagues ornées de pierres à les feux merveilleux ", "approche petite et n’ aie pas peur que cherches -tu? la moucheronne se rassura; cet homme était le second qui lui parlait avec douceur tous ne ressemblaient donc pas à le favier je cherche nounou répondit -elle encore essoufflée de sa course nounou diable est -ce qu’ elle s’ est perdue? ", "—perdue non elle ne peut s’ égarer elle connaît trop bien la forêt —vraiment est -ce qu’ elle y habite —elle y est née et ne l’ a jamais quittée comme moi —comme toi? vous êtes donc des prodiges j’ ignorais que dans notre siècle il y eût encore des goûts de solitude comme à le temps de les pères de le désert ", "et dis-moi petite nous la rencontrerons peut-être en chassant ta nounou ne lui faites pas de mal! supplia l’ enfant en joignant les mains et quel mal veux -tu que nous lui fassions nous prends -tu pour des anthropophages voyons donne -nous un peu son signalement son signalement répéta la fillette sans comprendre —oui comment est -elle ta nourrice grande ou petite? —grande ", "je crois bien elle me porte encore sur son dos —tu ne dois pas être bien lourde va ma mignonne est -elle brune de oui presque noire c’ est sans doute une négresse suggéra l’ un de les convives en attaquant une aile de perdreau de quelle couleur sont ses yeux ", "—vert le jour; et la nuit ils brillent comme des lumières mais c’ est un phénomène que ta nounou parions qu’ elle a des dents éblouissantes —toutes blanches en effet vous l’ avez vue " ]
[ "ne vous est -il pas arrivé de vous demander PROPN sourit avec une espèce amère de supériorité il connaît sa force et sa tranquille domination de mlle jonghens pourtant il se sent dans son humeur la plus compréhensive comme à le théâtre quand il suit une pièce de son auteur préféré une femme dit -il n’ est jamais toute à le nous elle a une famille un monde ah c’ est bien là pour moi la plaie ni famille ni monde ni amis rien: le désœuvrement les longues heures je l’ ai arrachée à le son passé ", "comme toujours cette superbe assurance sombra piteusement devant l’ accueil hautain de fausta qui avec un fugitif sourire de mépris répondit: –soyez le bienvenu monsieur et tout aussitôt sans plus s’ occuper de lui avec ce sourire enchanteur et de cette voix chaude et caressante qui charmaient les plus réfractaires –messieurs dit -elle asseyez -vous nous avons à le causer monsieur de bussi-leclerc vous n’ êtes pas de trop les gentilshommes s’ inclinèrent en silence et prirent place dans des fauteuils disposés autour d’ une petite table qui les séparait de la princesse ", "—à peu près je crois cependant qu’ il y a un confrère installé rue des minimes mais je ne le connais pas —aviez -vous déjà eu l’ occasion d’ être appelé chez m. —jamais comme vous avez compris en entrant ici je débute et ma clientèle est de condition très modeste j’ ai été assez surpris quand on m’ a appelé dans un de les plus beaux hôtels particuliers de la ville —quelle heure était -il? pouvez -vous fixer ce point avec certitude avec une certitude rigoureuse car j’ ai une petite infirmière qui vient chaque après-midi pour ma consultation et qui part à le heures or elle avait son chapeau sur la tête et j’ étais occupé à l’ embrasser quand la sonnerie de le téléphone a retentit —donc il était heures exactement ", "mon dieu dit jacques en se précipitant dans ses bras ne pleure donc pas ainsi ne suis -je pas là moi et quand je serai grand je te ferai si heureuse que je te consolerais oh sans doute sans doute pauvre enfant et tiens voilà qu’ en me pressant dans tes petits bras tu m’ as déjà consolée et la bonne vieille femme pleurait bien plus fort mais un sourire de bonheur se mêlait à ses larmes ", "il est bien entendu que c’ est à le vous que revient la bonne fortune d’ avoir découvert ce précieux document très condescendant les jambes allongées sous la table et les poings enfoncés dans les poches de son pantalon puis gravement hasard vous a désigné voilà tout où voulez -vous en venir mon vieux avec votre bouquin ", "il a une carte dans le dos!—ouais et son fils c’ est le dixième golgoth! vire-moi ce tas de pus de la grève ils annoncent force dans minutes t’ as entendu le pharéole —quoi —il est vivant!—tu nous fais chier il parle ton vivant?—hé gars l’ airpaille comment tu t’ appelles gars —qu’ est -ce que t’ es venu foutre dans la zone de mort? ", "il aurait bien voulu aller boulevard brune toucher en quelque sorte le cadre dans lequel vivait fabre avec sa femme et ses enfants on lui avait dit qu’ ils habitaient un de les immeubles neufs près de la cité universitaire et il imaginait un de ces bâtiments anonymes qu’ il avait vus en passant et qu’ il aurait volontiers appelés des trappes à le hommes une façade nue et blanche déjà souillée des rangs de fenêtres uniformes avec du haut en bas les mêmes logements les salles de bains les unes au-dessus de les autres les cuisines aussi des murs trop minces laissant passer tous les bruits il aurait juré qu’ il n’ y régnait pas le même ordre que rue notre-dame-des-champs que la vie était moins réglée les heures de repas plus ou moins fantaisistes et que cela tenait autant à le caractère de fabre qu’ à la négligence ou peut-être à la maladresse de sa femme ", "–il faut que je vous quitte si vous ne pouviez venir si c’ était un autre jour écrivez un mot poste restante à l’ adresse de mme il était aussi ému qu’ elle et à le départ il n’ osa pas lui toucher la main PROPN n’ avait remarqué amaury personne sauf la sœur qui maintenant était une gardienne attentive que t’ a -t-il dit? demanda -t-elle quand une heure plus tard toutes furent seules dans leur chambrette de saint-servan.isabelle devint pourpre et se cacha le visage –il m’ a dit que notre affection sera éternelle ", "quand il eut bien réussi à le faire d' un beau vieillard qu' il était une vieille marionnette burlesque il s' avisa encore de gâter son port qui avait la dignité de son âge en faisant barder de doubles lames d' acier ses pourpoints et ses hauts-de-chausses et en se tenant si droit que chaque soir il se mettait à le lit avec une courbature il en serait mort si heureusement pour lui la mode n' eût changé les rigides pourpoints serrés de s' élargirent en casaque légère sur la poitrine de les jeunes favoris de louis les braies en cerceau firent place à la culotte large et flottante obéissant à le toutes les inflexions de le corps bois- eut quelque peine à le admettre ces innovations et à se séparer de ses inflexibles fraises godronnées pour se mettre un peu plus à l' aise dans les rotondes légères ", "des gouttes de bitume figées dans ce qui avait été les yeux ressemblaient à des larmes de le reste grâce à le ce bitume le dégât de la mort était visiblement ralenti sinon annulé et réduit à le moins de délabrement possible ce que l' enfant avait devant lui était une chose dont on avait soin cet homme était évidemment précieux on n' avait pas tenu à le garder vivant mais on tenait à le conserver mort " ]
immédiatement après son arrivée à le jeanne s’ était empressée d’ écrire à le vieux docteur de contrecœur pour lui faire part de sa position et pour lui faire tenir son adresse à le cas ou il aurait quelque nouvelle importante à le lui communiquer le vieillard s’ était fait un devoir de lui répondre et une correspondance régulière s’ était établie entre lui et la jeune fille elle recevait ainsi régulièrement des nouvelles de le village natal et elle était certaine que son vieil ami s’ empresserait de donner tous les renseignements demandés sur son compte lorsque jules et pierre reviendraient des chantiers l’ époque où les voyageurs reprennent la route de le pays allait bientôt arriver et jeanne s’ attendait chaque jour à le recevoir la nouvelle de leur retour à le contrecœur m. PROPN sa femme et ses enfants partageaient son impatience et l’on se faisait une fête dans la famille de souhaiter la bienvenue la plus cordiale à le jules girard et à le son ami pierre montépel un mouvement destiné à le faire époque dans l’ histoire de les populations franco-canadiennes
[ "toute la presse franco-canadienne de le canada et de les états-unis avait fait un appel énergique à le patriotisme de les canadiens émigrés et la démonstration promettait de prendre des proportions étonnantes m. PROPN qui suivait toujours avec intérêt les nouvelles de le pays natal avait fait par à sa famille de ces projets patriotiques et son journal lui avait apporté le texte de l’ invitation suivante adressée par la société saint-jean-baptiste de montréal à le toutes les sociétés nationales de les états-unis association saint-jean-baptiste de comité d’ organisation à les présidents et à les membres de les sociétés canadiennes de les états-unis messieurs la société saint-jean-baptiste de montréal vient d’ adopter un vaste projet elle invite tous les canadiens-français de les états-unis à le venir célébrer la saint-jean-baptiste à le montréal le juin prochain ", "elle aurait reculé devant les difficultés d’ une pareille entreprise si elle n’ avait pas eu pour l’ encourager la pensée de le bien immense qui en résulterait pour notre nationalité et la conviction que notre appel aurait un écho dans tous les cœurs canadiens la patrie pleure depuis longtemps en ses jours de fête l’ absence d’ un si grand nombre de ses enfants nous voulons lui donner la satisfaction de les voir réunis une fois autour d’ elle pour lui offrir l’ hommage de leur respect et lui prouver que dans l’ exil comme sur le sol canadien ils sont restés fidèles à ses glorieuses traditions avec quel légitime sentiment d’ orgueil elle constatera leur développement et leur influence et se dira après avoir évoqué le souvenir de ses luttes héroïques que ses travaux et ses souffrances ne sont pas perdus cette grande démonstration aura pour effet de resserrer les liens qui doivent unir les enfants d’ une même patrie de leur apprendre à s’ aimer et à se respecter davantage en se connaissant mieux et elle donnera un tel spectacle de force et de vitalité que tous ser", "s’ il est vrai qu’ il est dans la vie de les peuples de les jours qui valent des siècles le juin prochain sera l’ un de ces jours pour la population canadienne française suivaient les signatures cet appel avait été reproduit par tous les journaux de langue française de les états-unis et toutes les sociétés se préparaient à se rendre en masse à le montréal en réponse à l’ invitation de leurs compatriotes les différentes compagnies de chemins de fer s’ étaient déclarées prêtes à le réduire le prix de les billets de passage pour l’ occasion et grâce à la libéralité et à l’ esprit d’ entreprise de le passumpsic les lignes rivales se virent forcées de baisser leurs tarifs en proportion on pouvait obtenir pour l’ occasion des billets aller et retour première classe entre et montréal pour dollars ce qui équivalait à une moyenne d’ par pour le voyage ", "l’ enthousiasme s’ était répandu comme une traînée de poudre dans tous les centres industriels de la nouvelle angleterre et chacun se préparait à le faire acte de patriotisme en allant célébrer à le pays la fête nationale de le canada la population canadienne de avait commencé à s’ organiser dès les premiers jours de le mois de juin et sociétés avaient formulé l’ intention de se rendre en corps à le montréal pour prendre part à la démonstration le voyage projeté faisait les frais de toutes les conversations et chacun consultait l’ état de ses finances pour voir si ses économies lui permettraient de se joindre à le ceux qui plus heureux se trouvaient en moyen de se payer sans hésiter le bonheur d’ une visite à le pays natal monsieur PROPN qui était membre de la société saint-jean-baptiste avait d’ abord décidé de se joindre à ses co-sociétaires mais après avoir consulté sa femme sur ce sujet il en vint à la conclusion qu’ il serait préférable d’ envoyer michel qui avait mérité cette faveur par son assiduité à le travail et sa conduite exemplaire le ", "comme m. dupuis avait en outre quelques échéances à le rencontrer sur les hypothèques qui pesaient sur ses propriétés michel pourrait se charger de payer les argents et d’ en recevoir quittance jeanne de son côté lorsqu’ elle apprit que le jeune homme devait se rendre à le contrecœur lui remit une lettre à l’ adresse de le docteur tout en lui faisant verbalement quelques recommandations pour le cas ou il rencontrerait jules si celui-ci était de retour à le village michel enchanté de la permission que lui avait octroyée son père commença ses préparatifs de voyage et le pauvre garçon se trouva surchargé de commissions et de cadeaux de toutes sortes pour les amis et les parents de contrecœur lorsqu’ arriva le moment de le départ plus de canadiens de accompagnés d’ un corps de musique répondirent à l’ appel de leurs frères de le canada et convois spéciaux furent mis à la disposition de les voyageurs pour les conduire à le montréal sans qu’ il fût nécessaire d’ opérer les changements ordinaires de les trains quotidiens une foule immense s’ était rendue à la ga", "les fêtes à le montréal furent d’ un éclat sans pareil toute la population française de la métropole de le canada s’ était fait un devoir de contribuer à le succès de la démonstration en décorant les rues et en se rendant en foule à le devant de les sociétés nationales de les états-unis pour leur offrir les prémices de la bienvenue la plus cordiale et la plus fraternelle la procession de le juin favorisée par un temps magnifique se composait de plus de personnes sociétés franco-canadiennes de les états-unis s’ étaient rendues à l’ appel et figuraient dans les rangs de ce défilé sans exemple dans l’ histoire de la race française en amérique des députations de toutes les villes de le canada s’ étaient jointes à les sociétés nationales de montréal et la procession qui s’ étendait sur un parcours de milles offrait un coup d’ œil magique ", "on comptait et drapeaux français bannières et un corps de musique et chars allégoriques représentant des sujets empruntés à l’ histoire de le PROPN sur tout le parcours de la procession les rues étaient décorées de verdure et littéralement pavoisées de drapeaux d’ étendards et de bannières et sillonnées en tous sens de banderoles à les couleurs nationales des arcs de triomphe avaient été érigés presqu’ à le chaque pas portant des inscriptions de bienvenue et de fraternité patriotique le spectacle était grandiose et toute la presse sans distinction de nationalité fut unanime à le reconnaître l’ immense succès de la démonstration la procession terminée la foule s’ était précipitée dans la vaste église de notre-dame dont la nef fut bientôt encombrée ", "beaucoup même ne purent y trouver place le temple avait revêtu ses plus riches ornements et jamais on n’ avait vu un peuple aussi nombreux et aussi recueilli une messe solennelle fut célébrée et un prédicateur éloquent prononça le sermon de circonstance après le messe la foule se rendit à le champ-de-mars où des discours patriotiques furent prononcés en présence d’ un auditoire que l’on estimait à le plus de personnes il y eut le même soir un banquet splendide à lequel étaient invitées toutes les notabilités de la politique de la littérature et des professions libérales et des santés enthousiastes furent proposées à la fraternité nationale de les canadiens-français de le PROPN et de les états-unis ", "des discours remarquables furent prononcés de part et d’ autre et on profita de l’ occasion pour combler d’ égards et de courtoisies les émigrés qui avaient entrepris le voyage de montréal pour venir payer un tribut d’ amour et de fidélité à la patrie commune les délégués de les diverses sociétés se réunirent le lendemain en convention et la question de l’ émigration et de le rapatriement fut discutée sans cependant en arriver à une conclusion définitive il y eut en outre un grand concert en plein air dans l’ île de sainte-hélène et plus de personnes assistèrent à le cette belle manifestation artistique qui fit le plus grand honneur à le comité d’ organisation les musiciens à le nombre de firent entendre les airs nationaux de le canada et de les états-unis et un chœur de plusieurs voix exécuta une cantate dédiée à les canadiens émigrés et composée pour l’ occasion par un artiste de renom michel PROPN avait suivi avec un intérêt facile à le comprendre les diverses phases de la démonstration et le jeune homme était enthousiasmé de la réception cordia" ]
[ "jean quelques jours après passait de nouveau rue de rome il trouvait l’ atelier fermé le grand rideau de coutil descendu sur la vitre un silence morne des caves jusqu’ à la toiture en terrasse déchelette était parti à l’ heure indiquée le bail fini et lui pensait c’ est beau de faire ce qu’ on veut dans l’ existence de gouverner sa raison et son cœur aurai -je jamais ce courage une main se posa sur son épaule: —bonjour gaussin déchelette l’ air fatigué plus jaune et plus froncé que d’ habitude lui expliqua qu’ il ne partait pas encore retenu à le paris par quelques affaires et qu’ il habitait le grand-hôtel l’ atelier lui faisant horreur depuis cette histoire épouvantable quoi donc c’ est vrai vous ne savez pas alice est morte elle s’ est tuée attendez-moi que je regarde si j’ ai des lettres il revint presque aussitôt et tout en faisant sauter des bandes de journaux d’ un doigt nerveux il parlait sourdement comme un somnambule sans regarder gaussin qui marchait près de lui —oui tuée jetée par la fenêtre comme elle l’ avait dit le soir où vous étiez là qu’ est -c", "sa taille autrefois droite et fièrement cambrée en arrière commençait à se courber et il lui fallait maintenant s' appuyer sur un bâton pour achever lentement sur le port la promenade qu' il avait contracté depuis ans l' habitude d' y faire dame thrée de son côté avait éprouvé la modification de le temps sa beauté n' avait rien perdu de son éclat: seulement cette beauté avait pris un caractère imposant a la timidité naïve qui à le moindre incident couvrait ses joues son cou et sa poitrine elle-même de la plus belle pourpre avait succédé une assurance modeste et calme sa taille moins svelte ne manquait pourtant point encore de souplesse mais son bras était devenu plus potelé et sa main plus blanche il n' y avait ni une ride à son front ni une trace de fatigue sur son beau visage qui pouvait rivaliser par sa pureté avec les chefs-d'oeuvre de l' art antique ", "mais le noble cœur de le jeune homme se refusait à le dénoncer un camarade il aima mieux attendre de le temps la justice qu’ il méritait la journée se passa en jeux de toute espèce que m. PROPN ne contraria en aucune manière et PROPN heureux d’ être son maître finit par croire que sa déclaration de guerre avait imposé la crainte et rangé chacun dans le devoir et le respect dus à sa personne ce fut donc en maître qu’ il traita ce jour -là tous les gens de la maison bientôt les herbes que contient la boite de fer-blanc sont appliquées sur la blessure elle sang cesse de couler encore sous le charme de les avantages qu’ il croyait avoir remportés PROPN se mit à le lit ", "si mauléon lorsque la porte fut poussée avait épié PROPN à le lieu de considérer la jeune femme tout était perdu mais cette idée il l’ eut trop tard d’ un coup d’ œil PROPN avait ordonné à la jeune femme de se taire elle s’ étonna d’ abord resta indécise puis comprit dès lors la partie était jouée ", "elle ne trouva personne ni rien le lendemain encore et le surlendemain ce fut la même chose jours se passèrent sans qu’ elle eût aucune nouvelle elle se demandait ce que cela voulait dire comment n’ avait -elle pas à le moins un mot de m. samuel et quelle raison pouvait expliquer le silence de le comte d’ PROPN ", "les paroissiens de claquebue dans une rumeur discrète reconnaissaient la fille de ferdinand haudouin un de chez eux qui avait su se faire une belle position un bon républicain aussi mais qui savait être juste vrai républicain vrai patriote on le trouvait toujours prêt quand il s’ agissait de l’ honneur de le pays il écoutait couvrant la rumeur de les fidèles le souffle de la musique liturgique qui allait d’ une cadence plus fière il l’ entendait quoiqu’ il ne fût pas à la messe car ce n’ était pas son affaire d’ aller à la messe ", "ah! c’ est vous léon? dit -il oui mon cher bon et je ne m’ attendais guère à le vous trouver ici l’ ancien banquier se prit à le sourire: je suis de le club depuis l’ âge de ans dit -il j’ en ai voyez si je ne suis pas un de les doyens le doyen de tous dit un autre personnage assis tout près de PROPN je ne suis venu qu’ après vous valserres ", "cette façon d’ agir en piquant la curiosité de le reclus pouvait le faire sortir à la sourdine de sa chambre pour venir par-dessus la rampe de l’ escalier reconnaître celui qui s’ éloignait et le rappeler s’ il y avait lieu mais si PROPN possédait un joli fonds des ruses de le créancier celui qu’ il nommait timoléon polac paraissait jouir d’ une solide expérience de débiteur; car le tailleur qui le nez en l’ air s’ était arrêté à l’ étage au-dessous ne vit en haut aucune tête curieuse dépasser la rampe —le finaud doit m’ avoir reconnu par quelque trou invisible percé dans la porte ou la muraille pensa le tailleur comme il était fermement résolu à le trouver son homme il renonça à les finasseries ", "marie-thérèse sauta sur le pavé et confia à la tête frisée un rapide secret puis elle rejoignit raymond dans l’ auto fit sonner la trompe et continua sa route vers le port vous avez vu lui dit -elle il le maître de la police ici je lui ai fait part de l’ incident tout ira bien s’ il n’ y a pas de plaintes de les chinois je suis passée par ici parce que j’ étais sûre de l’ y trouver ", "PROPN à le lieu de remercier dieu ne pensa qu' à sa culotte de gourgouran à son habit de ratine prit son chapeau sous son bras rajusta sa coiffure et en minutes fut à le bas de son escalier fringant pimpant lustré pomponné éblouissant à le voir —mais quel horrible spectacle les pavés étaient fangeux les gouttières filtraient l' eau et une foule d' équipages se croisaient dans la rue alors PROPN prit résolument le parti de marcher sur ses pointes et entreprit la périlleuse tournée qui devait le réunir à sa catherine il n' était plus qu' à le quelques pas de la boutique de cette jolie fille lorsque les piétons se refoulent à la hâte se pressent se heurtent avertis par un piqueur à le livrée verte et orange qui précédait un bel équipage à le chevaux " ]
les fourneaux sont en rapport avec le taux de la location quand le diable y serait mais laissons cela tu me donnerais tort et je veux avoir raison je plaiderai et j’ ai bien assez d’ aisance n’ est -ce pas pour flanquer mon locataire sur la paille avec les frais de procédure! moi d’ abord l’ injustice me met hors de les gonds ses paupières baissées battirent pendant qu’ il faisait effort pour reprendre son calme
[ "autour de lui personne ne parlait plus il reprit en baissant la voix comme s’ il avait eu honte de son émotion les personnes trop vieilles sont comme les enfants elles s’ imaginent toujours que leurs amis font attention à le ce qui les intéresse il eut un petit rire court et sec puis il reprit d’ un ton dégagé: excusez -moi bijoux nous allons parler de vos propres affaires nous allons en parler pour la dernière fois moi de le moins car aussitôt que je vous aurai tirés de le guêpier où le diable vous a mis je donnerai ma démission cette fois irrévocablement n’ essayez pas d’ aller contre cela ce serait inutile et d’ ailleurs ajouta -t-il avec mélancolie mes heures sont comptées mes chéris si je ne consulte plus notre bon samuel c’ est que je n’ ai plus besoin de lui pour connaître mon sort ", "allons vous voilà tout attristés mais soyez tranquilles je laisserai derrière moi quelque chose qui vous consolera l’ arme invisible est une jolie machinette et d’ ailleurs nous n’ avions pas le choix pour ce bon remy d’ arx les autres armes ne pouvaient rien contre lui mais l’ arme invisible comme tout ce qui est de ce monde a ses inconvénients et ses défauts elle ne tue pas raide comme un coup de couteau piqué en plein cœur ", "remy d’ a traîné jours et c’ est beaucoup trop ce qui s’ est passé pendant ces jours je crois le savoir mais il se peut que j’ ignore encore quelque chose voyons trésors voulez -vous être bien gentils et m’ obéir encore une fois aveuglément il n’ y eut qu’ une seule voix pour répondre: nous vous obéirons toujours aveuglément les yeux vitreux de le maître eurent cet éclat bizarre que nous avons déjà dépeint tant de fois ", "c’ est une idée que j’ ai reprit -il je la trouve charmante mais il suffirait d’ un faux mouvement d’ une maladresse grosse comme le doigt pour me la gâter de fond en comble c’ est pourquoi je vous demande de rester complètement passifs je dis: complètement vous savez avant de s’ éteindre on dit que les lampes jettent une flamme plus brillante j’ ai vraiment eu un grain de génie ce soir ", "cela m’ est venu par l’ insistance même que cette bonne marquise mettait à le exiger le mariage préalable de nos jeunes gens étant donné cette nécessité absolue où la connaissance qu’ ils ont de notre secret nous place vis-à-vis d’ eux ma première idée de les faire disparaître dans une tentative d’ évasion était simple comme bonjour mais voici qu’ il y a maintenant sous jeu cette bonne femme la veuve samayoux qui en sait plus long que je ne voudrais notre ami PROPN n’ a pas entendu ce soir tout ce qui s’ est dit entre elle et mlle elle joue serré la chère enfant! prenons garde à le elle ", "il y a en outre le marchef qui a refusé tout net d’ aller prendre le vert dans nos pâturages de sartène il y a enfin un certain germain le vieux domestique de remy d’ arx qui ne l’ a pas abandonné un seul instant pendant son agonie ah! mais cela fait bien de le monde dites donc la noce aura lieu mes mignons elle aura lieu chez moi la cérémonie religieuse bien entendu car je ne peux pas procurer à les fiancés la bénédiction de monsieur le maire commencez -vous à le me comprendre il s’ était redressé dans son fauteuil et sa respiration devenait haletante ", "le samuel fit un mouvement pour s’ approcher de lui mais il l’ écarta de le geste je me vois finir dit -il en se retenant des mains à le bras de son fauteuil je n’ ai aucune illusion et je pourrais faire le compte exact de les heures qui me restent ce ne sera pas encore pour cette nuit je vous promets d’ ailleurs de vous avertir; soyez tranquilles je serai de la noce il ajouta avec un sourire véritablement diabolique mme la marquise d’ ornans en sera aussi pour me remercier d’ avoir accompli ma promesse ", "nous y inviterons également la veuve samayoux notre bon serviteur le marchef et même le vieux germain domestique de remy d’ arx et vous y viendrez vous-mêmes mes enfants pour voir votre maître expirant gagner sa dernière bataille maman entre en campagne il était environ heures de nuit quand ce prodigieux comédien le colonel bozzo-corona sortit sain et sauf de le coupe-gorge ou il s’ était engagé avec une intrépidité si hasardeuse certes on ne peut pas dire qu’ il réussissait à le tromper ses compagnons mais entre gens qui se livrent la bataille de la vie il ne s’ agit pas toujours de se tromper mutuellement il est vrai de dire même que les cas où l’on parvient à le tromper dans toute la rigueur de le mot sont assez rares les habiles dédaignent ce but juché trop haut toute leur ambition est d’ imposer le rôle effronté qu’ ils ont choisi à le leurs amis comme à le leurs ennemis ", "ne connaissons -nous pas dans d’ autres sphères et très loin de les ténébreux ateliers où les habits noirs travaillent nombre de probités avérées appartenant à d’ illustres escrocs quantité de vaillances dites notoires mais masquant la colique de les trembleurs émérites et jusqu’ à des talents même ce qui semble impossible des talents très adulés très tapageurs très exigeants qui crèveraient comme des vessies gonflées de vent si la critique complice ne se promenait pas l’ arme à le bras devant la porte de leur salle à le manger tous PROPN ont le don ou la force de se cramponner à la place qu’ ils ont conquise de manière ou d’ autre avec de l’ argent avec de l’ amour avec de la ruse avec de la cuisine ou tout uniment par hasard ils ne trompent ni vous ni moi ni personne mais pour ne pas faire monter trop de rouge à le front de les naïfs et par pure décence ils continuent de jouer la comédie qui fit leur succès ainsi en était -il de le colonel vis-à-vis de ceux qui le haïssaient mortellement et pourtant qui lui obéissaient en esclaves " ]
[ "vous êtes une dame noble suffit –expliquez -vous je ne comprends pas –voyons est -ce que vous n’ avez pas conservé les usages de les anciens seigneurs n’ enverriez -vous pas votre meunier manger à la cuisine avec vos valets et sans vous bien sûr? moi ç a ne me fâcherait pas de manger avec eux puisque je l’ ai bien fait aujourd’hui chez moi ", "l’ année suivante une version améliorée de le tiger et le panzervpanther adopteront les ingénieux principes de feu kochkine oblicité de le blindage qui en accroît l’ épaisseur apparente larges chenilles canon long débordant largement sur l’ avant il faut réagir en face et rapidement même si est une victoire soviétique le ratio de les pertes consenties pour l’ emporter a été de pour un et les réserves à ce compte risquent de tarir un ingénieur réputé de l’ usine à le chelyabinsk est précipitamment tiré de le goulag ou il avait été non moins expéditivement jeté il se voit notifier l’ ordre de dessiner une machine capable de se mesurer à les nouveaux matériels fascistes et d’ enfoncer des lignes fortifiées les ", "qui a jamais tué une portée de chiots ou de chatons sans se dire que ç a sera mieux fait avec moins de brutalité moins de maladresse que si c’ est à un adulte qu’ on en laisse le soin? et puis pierre-marie était beau de façon à le éveiller bien des choses en nous jeunes siomoises qui n’ avions que quelques années de plus que lui et ne voulions pas voir que notre intérêt pour le genre de beauté qui était le sien et qui ne se rencontrait qu’ à le cinéma selon nos mères ne menait nulle part une beauté qui ne nous laissait pas en repos nous autres femmes non seulement parce qu’ elle en appelait à le notre nudité même si nous ne le comprenions pas comme ayant été élevées dans la grande pudeur d’ avant ces temps où on entend ne plus rien cacher de le corps ni de l’ esprit mais parce qu’ elle avait quelque chose de féminin autant que de masculin et qui ne se démentirait pas même quand il est devenu un adolescent et que s’ est ouverte en lui la plaie qui s’ ouvre à le ventre de les garçons et de les filles et qui ne se refermera pas une beauté déployée comme un ", "génies de bronze soutenant phares magnifiques annonceraient ce me semble un peu mieux la majesté royale PROPN se rend à le faydeau —la scène de ce théâtre a trop peu de profondeur —les pièces anciennes devraient être remontées à le neuf .—découvertes de m. PROPN d' aline —projet de véritables illusions lemonnier boulanger paul leclerc casimir pradher rigault letellier desbrosses belmont ", "on s’ embrassait derrière ce buisson il y courut; c’ était un couple d’ amoureux dont les silhouettes s’ éloignèrent vivement à son approche enlacées unies dans un baiser sans fin il n’ osait pas appeler sachant bien qu’ elle ne répondrait point; et il avait aussi une peur affreuse de les découvrir tout à le coup .les ritournelles de les quadrilles avec les solos déchirants de le piston les rires faux de la flûte les rages aiguës de le violon lui tiraillaient le cœur exaspérant sa souffrance la musique enragée boitillante courait sous les arbres tantôt affaiblie tantôt grossie dans un souffle passager de brise .tout à le coup il se dit qu’ elle était revenue peut-être?oui! elle était revenue! pourquoi pas ", "chopin haussa quelques épaules PROPN souriait de plus en plus frôlant hystériquement le micron en ce qui concerne madame clair ajouta -t-il –mais de nouveaux coups sonnèrent contre la porte à le cet instant eh bien je crois que la voilà suzy parut inexpressive vêtue de l’ ensemble gris qu’ elle portait le jour de le jardin shakespeare seule elle regarda chopin sans paraître surprise tout cela devant arriver un jour ", "c’ étaient des persécutions continuelles inexorables capables de lasser la patience de les sages de la grèce je n’ aurais pas dù oublier pourtant que s’ il se trouve parmi eux quelques cuistres rendus féroces par des vexations incessantes il s’ y trouve aussi beaucoup de jeunes gens instruits et laborieux qui deviennent plus tard des savants distingués des magistrats ou des fonctionnaires éminents mes parents avaient une certaine aisance et occupaient un rang honorable dans la société mon père ancien médecin de la marine s’ était fixé à le paris après avoir fait plusieurs fois le tour de le monde à le bord de les navires de l’ état et il jouissait d’ une grande réputation médicale ", "dans le voisinage de les pavillons et à le tournant de la ruelle habitait une famille nombreuse et dont les chefs étaient des rentiers honnêtes et aisés les jeunes personnes abondaient dans cet intérieur c’ était comme un essaim le hasard les rapprocha de blanche et une liaison s’ ensuivit l’ âge et les goûts la resserrèrent et l’on ne put plus rester heures sans se voir ", "la musique de la grenouillère folâtrait toujours à le loin semblait accompagner en cadence les mouvements de les sombres pêcheurs et la rivière qui cachait maintenant un cadavre tournoyait illuminée .les recherches se prolongeaient l’ attente horrible faisait grelotter madeleine enfin après une demi-heure à le moins un de les hommes je le tiens et il fit remonter sa longue gaffe doucement tout doucement puis quelque chose de gros apparut à la surface de l’ eau l’ autre marinier quitta ses rames et tous unissant leurs forces halant sur la masse inerte la firent culbuter dans leur bateau ", "je veux mourir debout en présence de le peuple assemblé et avec l’ appareil que comporte ma naissance mon fils vous n’ y pensez pas rassurez -vous du reste continua le prince pas un nom ne m’ échappera je mourrai seuil l’ archevêque qui comprenait tout le poids de ce reproche laissa tomber sa tête sur sa poitrine tout à le coup la porte s’ ouvrit de nouveau et une femme entra éperdue le czarewitch poussa un cri terrible elle elle ici et son regard s’ affola dé terreur la morte vient me chercher PROPN saisit la coupe la vida d’ un trait et tomba en murmurant grâce " ]
à le moment ou ̀ il mettait sa cravate blanche la pensée de marie pichon venait de lui être insupportable mois de paris et rien que cette pauvre aventure! cela lui était pénible comme une honte car il sentait profondément le vide et l’ inutilité d’ une telle liaison aussi se jurait -il en prenant ses gants de ne plus perdre son temps de la sorte il était décidé à le agir puisqu’ il pénétrait enfin dans le monde où les occasions certes ne manquaient pas .mais à le bout de le couloir marie le guettait pichon n’ étant pas là il fut obligé d’ entrer un instant
[ "–comme vous voilà beau murmura -t-elle.on ne les avait jamais invités chez les duveyrier ce qui l’ emplissait de respect pour le salon de le premier étage d’ ailleurs elle ne jalousait personne elle ne s’ en trouvait ni la volonté ni la force –je vous attendrai reprit -elle en tendant le front ne remontez pas trop tard vous me direz si vous vous êtes amusé. octave dut mettre un baiser sur ses cheveux ", "bien que des rapports se fussent établis à son gré lorsqu’ un désir ou le désœuvrement le ramenait près d’ elle ni l’ un ni l’ autre ne se tutoyait encore il descendit enfin; et elle penchée au-dessus de la rampe le suivait de les yeux la même minute tout un drame se passait chez les josserand la soirée de les duveyrier où ils se rendaient allait dans l’ esprit de la mère décider de le mariage de berthe et d’ auguste vabre celui-ci vivement attaqué depuis jours hésitait encore travaillé de doutes évidents sur la question de la dot aussi mmejosserand pour frapper un coup décisif avait -elle écrit à son frère lui annonçant le projet de mariage et lui rappelant ses promesses avec l’ espoir qu’ il s’ engagerait dans sa réponse par quelque phrase dont elle tirerait parti ", "et toute la famille attendait heures devant le poêle de la salle à le manger habillée sur le point de descendre lorsque PROPN avait monté une lettre de l’ oncle bachelard oubliée sous la tabatière de depuis la dernière distribution enfin dit en décachetant la lettre père et les filles anxieusement la regardaient lire autour d’ eux adèle qui avait dû habiller ces dames tournait de son air lourd desservant la table où traînait encore la vaisselle de le dîner mais était devenue toute pâle rien! bégaya -t-elle pas une phrase nette il verra plus tard à le moment de le mariage et il ajoute qu’ il nous aime bien tout de même quelle fichue canaille!m.josserand en habit était tombé sur une chaise ", "hortense et berthe s’ assirent également les jambes cassées et elles restaient là l’ une en bleu l’ autre en rose dans leurs éternelles toilettes retapées une fois de plus –je l’ ai toujours dit murmura le père bachelard nous exploite jamais il ne lâchera un sou.debout vêtue de sa robe feu mmejosserand relisait la lettre puis elle les hommes celui-là n’ est -ce pas on le croirait idiot tant il abuse de la vie eh bien pas de le tout il a beau n’ avoir jamais sa raison il ouvre l’ œil dès qu’ on lui parle d’ argent ah! les hommes !elle se tournait vers ses filles à lesquelles cette leçon s’ adressait ", "–c’ est à le point voyez -vous que je me demande quelle rage vous prend de vouloir vous marier allez si vous en aviez par-dessus la tête comme moi! pas un garçon qui vous aime pour vous et qui vous apporte une fortune sans marchander des oncles millionnaires qui après s’ être fait nourrir pendant ans ne donneraient seulement pas une dot à le leurs nièces des maris incapables oui monsieur baissa la tête cependant adèle sans même écouter achevait de desservir la table mais tout d’ un coup la colère de mmejosserand tomba sur elle ", "–que faites -vous là à le nous moucharder allez donc voir dans la cuisine si j’ y suis et elle conclut –enfin tout pour ces vilains moineaux et pour nous une brosse si le ventre nous démange tenez ils ne sont bons qu’ à le être fichus dedans rappelez -vous ce que je dis!hortense et berthe hochèrent la tête comme pénétrées de ces conseils depuis longtemps leur mère les avait convaincues de la parfaite infériorité de les hommes dont l’ unique rôle devait être d’ épouser et de payer ", "un grand silence se fit dans la salle à le manger fumeuse où la débandade de le couvert laissée par adèle mettait une odeur enfermée de nourriture les josserand en grande toilette épars et accablés sur des sièges oubliaient le concert de les duveyrier songeaient à les continuelles déceptions de l’ existence à le fond de la chambre voisine on entendait les ronflements de saturnin qu’ ils avaient couché de bonne heure enfin berthe parla –c’ est raté alors on se déshabille?mais de le coup retrouva son énergie ", "hein? quoi? se déshabiller! et pourquoi donc? est -ce qu’ ils n’ étaient pas honnêtes est -ce que leur alliance n’ en valait pas une autre le mariage se ferait quand même ou elle crèverait plutôt et rapidement elle distribua les rôles les demoiselles reçurent l’ ordre d’ être très aimables pour auguste de ne plus le lâcher tant qu’ il n’ aurait pas fait le saut le père avait la mission de conquérir le vieux vabre et duveyrier en disant toujours comme eux si cela était à la portée de son intelligence quant à le elle désireuse de ne rien négliger elle se chargeait des femmes elle saurait bien les mettre toutes dans son jeu ", "puis se recueillant jetant un dernier coup d’ œil autour de la salle à le manger comme pour voir si elle n’ oubliait aucune arme elle prit un air terrible d’ homme de guerre qui conduirait ses filles à le massacre et dit ce seul mot d’ une voix forte –descendons ils descendirent dans la solennité de l’ escalier était plein de trouble car il prévoyait des choses désagréables pour sa conscience trop étroite de brave homme .lorsqu’ ils entrèrent on s’ écrasait déjà chez les duveyrier le piano à le queue énorme tenait tout un panneau de le salon devant lequel les dames se trouvaient rangées sur des files de chaises comme à le théâtre et flots épais d’ habits noirs débordaient à les portes laissées grandes ouvertes de la salle à le manger et de le petit salon le lustre et les appliques les lampes posées sur des consoles éclairaient d’ une clarté aveuglante de plein jour la pièce blanche et or dans laquelle tranchait violemment la soie rouge de le meuble et de les tentures il faisait chaud les éventails soufflaient de leur haleine régulière les pénétrantes odeurs " ]
[ "la seule question valable pourquoi n’ avait -il pas été voir plus tôt la police aurait -il pu éviter la mort d’ alain et de vincent il y avait un autre mystère beaucoup plus menaçant: pourquoi reverdi ne les avait -il pas achevés la nuit précédente il ne pouvait imaginer qu’ ils l’ avaient semé le prédateur était sur leurs traces ", "ne vous laissez pas prendre comme moi! comme il a pris ma fille comme il a pris mon gendre sa majesté a le bras long et la main sournoise vous vous croyez en vérité dans un coin caché à les autres hommes mais c’ est là justement qu’ il ira vous chercher et il vous amènera ici pieds et poings liés dans sa forge et il vous fera travailler pour lui nuit et jour de gré ou de force et si vous refusez il inventera des supplices à lesquels vous ne pourrez peut-être pas résister! ", "elle recevait là des mains de mademoiselle hélène qui la servait avec une respectueuse sollicitude des mets spéciaux en très petite quantité et dans de toutes petites tasses comme pour une poupée aussitôt le déjeuner on partit en gondole pour la longue promenade sans but tranquille et berçante de chaque jour par le vieil escalier de marbre les mêmes domestiques qui s' étaient présentés ce matin descendirent la reine sur leurs mains réunies en chaise et la portèrent dans la gondole qui attendait à le seuil de l' hôtel pour regarder ce triste cortège des gens étaient là comme il s' en attroupe toujours pour voir passer les reines une dizaine de touristes quelconques et ils saluaient en silence une gondole noire d' un noir de deuil comme sont restées depuis les lois somptuaires toutes les gondoles de venise; ", "l’ abbé répondit: j’ y penserai demain en disant ma messe comment s’ appelle -t-il —attends c’ est un nom de le midi assez difficile à le retenir jacques oui c’ est cela jacques eyssette ce nom rappela à l’ abbé certain petit pion de sa connaissance et sans perdre une minute il courut à l’ hôtel pilois en rentrant il m’ aperçut debout cramponné à la main de jacques il ne voulut pas déranger ma douleur et renvoya tout le monde en disant qu’ il veillerait avec moi; puis il s’ agenouilla et ce ne fut que fort avant dans la nuit qu’ effrayé de mon immobilité il me frappa sur l’ épaule et se fit connaître à le partir de ce moment je ne sais plus bien ce qui se passa ", "bizarre contraste c’ était jours avant ce duel sanglant ou je n’ ai pas voulu vous prendre pour second car j’ aurais trop souffert pour vous si j’ avais été blessé sous vos yeux ce duel où pour une querelle de jeu mon second à le moi a malheureusement tué ce jeune français le vicomte de PROPN à le propos savez -vous ce qu’ est devenue cette dangereuse sirène que avait amenée à le oppenfeld et qui se nommait je crois mon ami vous devez sourire de pitié en me voyant m’ égarer ainsi parmi de vagues souvenirs de le passé à le lieu d’ arriver à les graves confidences que je vous annonce c’ est que malgré moi je recule l’ instant de ces confidences je connais votre sévérité et j’ ai peur d’ être grondé oui grondé parce qu’ à le lieu d’ agir avec réflexion avec sagesse une sagesse de et un ans j’ ai agi follement ou plutôt je n’ ai pas agi je me suis laissé aveuglément emporter à le courant qui m’ entraînait et c’ est seulement depuis mon retour de gerolstein que je me suis pour ainsi dire éveillé de le songe enchanteur qui m’ a bercé pendant mois et ce réveil es", "des coups de vent lavaient le ciel et secouant les arbres provoquaient de brèves averses que j’ écoutais avec plaisir encore couché et frileux une heure après sous prétexte de reprendre son plateau elle revenait bavarder j’ aimais qu’ elle parlât pendant la chute nerveuse de les gouttes je ne savais jamais ce que j’ apprendrais: un matin j’ appris que les taches de naissance qui jalonnaient le visage et les bras de noémi étaient des envies de fraises et elles avaient en effet la teinte et le grain de ce fruit ma mère disait -elle était pleine d’ envies cela aurait donné l’ idée de désirer cette mère si elle n’ avait pas choisi comme père à le noémi de le moins la légende dont je devenais dépositaire l’ affirmait -elle– un personnage qui apparaissait tous les jours presque nain presque bossu plus que goitreux coiffé d’ un haut-de-forme et portant sur un visage de pygmée momifié la barbe et les moustaches de c’ était un idiot ", "le négociant alla prendre ses gants et son chapeau –comment cela va -t-il finir dit le premier commis en voyant son patron offrant sa main à l’ anglaise et s’ en allant avec elle dans la calèche de louage.ceci pour et bixiou prit l’ attrait d’ une fin de roman outre l’ intérêt particulier de toutes les luttes même minimes entre l’ angleterre et la france minutes après le patron revint voici la carte mistresserreur de le furne: mistriss à le lieu de mistress» noswell ", "puis habitués à la vie en plein air tous avaient compris à l’ aspect de le ciel le danger qui les menaçait tous étaient donc sérieux la jeune mère berçait son enfant en lui chantant une vieille hymne d’ église pour l’ endormir –si nous arrivons dit le soldat à le paysan le bon dieu aura mis de l’ entêtement à le nous laisser en vie .–ah il est le maître répondit la vieille mais je crois que son bon plaisir est de nous appeler près de lui ", "la maison de jersey retentit d' un grandiose vacarme d' ombres le rocher de jersey devient la bouche nouvelle de l' europe ouverte sur l' hadès les preuves sont là: comptes rendus précis procès-verbaux de l' au-delà jusqu' où va la démence froide de hugo? quelle est en elle la part de la crédulité et de le jeu? ", "groupes plus humbles de pèlerins grecs amas de pèlerins russes têtes de vieux braves avec des médailles à la poitrine faisant bouillir par terre sur des feux de branches des petites soupes à le pain noir beaux guides syriens tout brodés de soie poseurs avec des cheveux à la capoul échappés de le turban en coquetterie avec les dames touristes de les agences et des turcs et des serbes et des prêtres qui déjeunent en tenant leurs ânons par la bride " ]
la nurse semblait avoir oublié sa présence elle continuait à le jongler comme pour elle seule avec insouciance elle prit ensuite la soucoupe et tenta un exercice plus difficile qu’ elle réussit avec autant de brio.maintenant PROPN s’ était relevé carrément sur les coudes il fit signe machinalement à le madeline pour qu’ elle remontât ses oreillers afin qu’ il pût regarder plus commodément madeline obéit sans mot dire
[ "bouche bée elle suivait le jeu de les mains expertes enfin la joueuse rattrapa sa soucoupe et les citrons sur une dernière figure hardie fit pirouettes sur PROPN et déclara rieuse en élevant les trophées en l’ air à la manière d’ un prestidigitateur qui attend les applaudissements –et voilà le travail elle posa les objets et revint vers le lit appuyant sur l’ infirme un regard distrait –avez -vous déjà essayé ces tours-là?il secoua la tête –non ton était rogue mais aussi étonné qu’ on puisse le croire capable de se livrer à le cette fantaisie étourdissante le flattait secrètement ", "–je vous les apprendrai –vous en connaissez d’ autres –bien et aussi des tours de cartes et même je sais manœuvrer un lasso –un lasso comme les cow-boys –exactement –vous pouvez faire a ", "–pourquoi pas la chambre est assez grande pour figurer un rancho on peut imaginer la prairie avec la rivière qui coule en bas et les buffles qui vont boire et les troupeaux de chevaux sauvages captivé il suivait tous ces gestes sa petite figure ingrate semblait en attente –et des indiens prisonniers ", "–bien sûr même une indienne une squaw qu’ on aura surprise dans le camp ennemi PROPN va peut-être vouloir figurer la squaw –qu’ est -ce que c’ est que à le dîner patiente têtue et souriante nathalie déploya tous ses talents pour conquérir le colérique garçon de lui dépendait qu’ elle demeurât quelque temps en cette maison qu’ elle n’ eût pas fait un voyage inutile et qu’ elle arrivât à le connaître la solution d’ un problème qui la torturait ", "elle le désirait si passionnément que le prodige s’ accomplit à la fin PROPN avait perdu toute sa hargne et semblait s’ intéresser de plus en plus à le cette compagne de jeux qui ressemblait si peu à les gardiennes compassées et rigides qui s’ étaient succédé à son chevet .désireuse de rester sur cette première victoire nathalie résolut de profiter de la liberté qui lui avait été octroyée de se considérer comme libre durant cette première journée et elle prit congé de son jeune malade même soir PROPN fit sa première apparition dans le cercle de famille et fut présentée à le vieux monsieur elle sut par la suite que c’ était à son intervention qu’ elle avait dû l’ honneur qu’ on lui faisait le vieux monsieur avait exprimé le désir de voir s’ asseoir à sa table l’ infirmière de son petit-fils se passa sans incident notable jane servait vêtue d’ une stricte robe grise qu’ éclairaient un col et des poignets empesés ", "ses gants de fil étaient impeccables .le vieux monsieur était doué d’ un robuste appétit et PROPN mangeait distraitement d’ un air lointain avec des attentions marquées pour gwendoline qui à le tout moment se tournait vers lui affectant des airs de petite fille attentive quêtant les leçons d’ un maître vénéré.cela choquait le sens de la vérité chez nathalie qui ne pouvait s’ empêcher d’ évoquer d’ autres expressions de la dame qui juraient avec ce comportement enfantin .tout à le coup elle ne sut pourquoi elle se sentit si isolée si étrangère à le cette ambiance si solitaire et perdue que les larmes lui montèrent à les yeux elle n’ entendit plus pendant un instant la voix encore forte de le vieux monsieur qui racontait avec force détails une anecdote de sa vie à les indes .enfin elle s’ arracha à la contemplation de son assiette et releva furtivement son regard plein de détresse les prunelles embuées croisèrent le regard de PROPN fixé sur elle elle frémit ce regard c’ était absolument l’ expression de les yeux de franck choc la remit instantanément figea s", "il s’ était fait un silence le vieux monsieur ayant terminé son exposé PROPN se mit à le parler très vite nathalie comprit qu’ il voulait éviter que l’ attention de les autres convives ne s’ appesantît sur elle .elle lui sut gré de ce secours tacite qu’ il lui apportait PROPN et dès qu’ elle se fut dominée pour être assez sûre d’ elle elle dirigea vers lui un coup d’ œil de gratitude il sourit imperceptiblement le sourire lui donnait cette note chaleureuse qui lui manquait d’ ordinaire et lui restituait sa jeunesse .«il devrait sourire plus souvent songeait nathalie ", "cela le change tellement et le rend si sympathique elle se sentait tout à le fait réconfortée .tout le reste de le repas elle fut obligée de lutter contre elle-même afin de ne pas regarder le jeune homme elle était magnétiquement attirée par ces prunelles qui avaient le pouvoir de lui rendre le cher regard perdu.mais PROPN avait repris ses yeux froids et incisifs et même si elle y avait impudemment accroché les siens elle n’ eût pas retrouvé la bouleversante impression qui l’ avait secouée .enfin le repas se termina PROPN pensait remonter dans sa chambre aussitôt après mais elle ne put refuser l’ offre de le maître de maison qui l’ invita à le passer avec ses hôtes quelques instants dans le salon ou ̀ ils avaient l’ habitude de se réunir pour la soirée.gwendoline ravissante dans sa robe de mousseline noire qui frémissait autour de ses jambes impeccables disposa fauteuils devant le poste de télévision PROPN s’ approcha de nathalie il tenait un coffret à le cigarettes ", "–fumez -vous mademoiselle elle leva vers lui ses doux yeux bleus –merci pas en ce moment il ajouta et elle retrouva durant un instant trop court le regard couleur d’ agate qu’ elle aimait –vous êtes un peu n’ est -ce pas –un peu avoua -t-elle elle aurait voulu lui avouer qu’ elle pensait à le anicet et qu’ elle avait l’ affreuse impression d’ avoir les bras vides mais ce n’ était vraiment pas le genre de confidences à lequel elle pût se livrer elle serra les lèvres " ]
[ "le voila! tous le questionnèrent amicalement tu n’ es pas mort d’ où viens -tu? qu’ y a -t-il charlemagne embarrassé répondit avec peine suis pas malade les affaires comment? interrompit flammette monsieur lamazière t’ a retenu toute la soirée non pas toute la soirée quoique mais c’ est morin morin ", "le résultat ne tarda pas l’ écrivain alla à les toilettes en revint y retourna en revint c’ était un cas intéressant de mouvement perpétuel chaque fois qu’ elle disparaissait j’ en profitais pour poser quelques jalons je voudrais tellement vous revoir ou: —vous me hantez ou: avec parkas les unes sur les autres vous êtes fine et gracieuse ", "quand il me sembla que j\\' étais plus loin qu\\' eux je rabattis ma course vers la barre mais tout à le coup je vis courir devant moi une sorte de poulet doré qui avait des taches rouges à la naissance de la queue un perdreau était un perdreau il filait aussi vite qu\\' un rat et disparut dans un cade énorme aveuglément je élançai à le travers ces rameaux sans épines mais des plumes rouges couraient déjà de autre côté car le poulet était pas seul en vis autres puis puis une dizaine obliquai alors vers ma droite pour les forcer à le fuir vers la barre et cette manœuvre réussit ", "je ne demande à le personne d' écrire j' ai dit que je faisais adresser des lettres à l' évêque de tous les coins de le pays c' est plutôt expédier que j' aurais dû dire en effet chaque lettre est écrite cachetée adressée et affranchie par PROPN ou par un de mes secrétaires que vous connaissez mise dans une autre enveloppe et envoyée à un associé avec un mot lui disant de la jeter à le bureau de poste c' est un service qu' on peut demander sans aucun danger à le moins avancé de nos amis même à le ceux d' entre eux qui ne soupçonnent seulement pas le véritable but de notre organisation qui n' y voient qu' une compagnie d' assurance —voilà une idée lumineuse un vrai trait de génie s' écria la figure tout épanouie ", "puisqu’ il en est ainsi dit le capitaine avec un rire sinistre je vais t’ envoyer rejoindre tes frères tu vois que je suis un loyal adversaire alors appuyant fortement son genou sur la poitrine de le chasseur afin de l’ empêcher de se soustraire à le châtiment qu’ il lui réservait: —à l’ indienne lui dit -il et prenant son couteau il saisit de la main gauche l’ épaisse et rude chevelure grise de le métis et avec une dextérité inouïe il la lui enleva le chasseur ne put retenir un cri d’ effroyable douleur à le cette affreuse mutilation le sang coulait en abondance de son crâne nu et inondait son visage —tue-moi! dit -il tue-moi cette douleur est horrible ", "il n’ avait pensé qu’ à le ça: à le jour où tout le monde apprendrait la vérité enfin on saurait qu’ il était l’ auteur de ce roman qui dominait les ventes on pourrait toujours lui rétorquer que les gens avaient surtout aimé le roman de le roman ce pizzaiolo qui avait écrit dans le secret absolu peut-être que c’ était vrai mais sans son texte il n’ y aurait pas eu de roman de le tout et maintenant on lui demandait de se taire ", "il y avait des ravins où les arbres pourrissaient sur pied jusqu’ à le ce qu’ un coup de vent vînt à le renverser ces colosses desséchés qui s’ abattaient alors le long de les pentes et faisaient comme des barricades monstrueuses où s’ accrochait le réseau de les plantes grimpantes des rosiers et des framboisiers sauvages des lianes de lierre mêlées à les branches épineuses de les ronces et de le houx vous pensez bien que dans ces labyrinthes de feuilles et de branches les braconniers les contrebandiers les bohémiens les maraudeurs de toute espèce avaient beau jeu ces gens -là connaissaient le pays ils savaient s’ orienter et se ravitailler: avec quelques éclaircurs postés à les bons endroits il leur était facile de vivre une semaine ou aussi tranquilles qu’ une tribu de sauvages dans une forêt d’ amérique est -ce que les bohémiens de niederhaslach n’ avaient pas trouvé moyen de s’ enfuir sans laisser une trace derrière eux? et pourtant les bohémiens ne voyagent guère sans un bagage encombrant sans un lourd chariot suspendu ou tout à le moins sans une tente et d", "amena sa fille comme la scouine allait sortir mlle léveillé lui indiqua une autre leçon pour le vendredi le lendemain ce fut bien autre chose lorsque vint le moment de réciter élèves prétendirent avoir perdu leur catéchisme les choses se gâtaient ", "il fut convenu qu’ après le déjeuner elle irait avec eux chercher le colonel et qu’ ils partiraient tous ensemble pour le bois de boulogne charles enchanté de cet arragement examina l’ un après l’ autre tous les jouets d’ adrien il y avait des balles des volants des cerceaux un jeu de quilles c’ était plus qu’ il n’ en fallait pour attendre agréablement l’ heure de le déjeuner cécile contente de voir un petit compagnon à le adrien les laissa dans la chambre qui servait ordinairement de salle de récréation et vint lire à le sa mère un recueil de jolies histoires que le colonel lui avait donné depuis quelques jours ", "interrompit florisette on va rien rigoler! et d’ un bond joyeux elle saula à le cou de le porte-drapeau le piano se lut s’ approcha –bonsoir mon général fit -elle " ]
et il lui arrive un méchant truc les risques de le métier docteur il reprend une poignée amandes vous croyez vraiment que mes collègues ont été bousillés tout ce qu\ il y a de vraiment le premier était installé à le caducet depuis ans
[ "un homme tranquille estimé sans histoires une nuit il a été appelé pour une urgence il est parti à le heures de le matin sa femme dormait on ignore ou il est rendu le lendemain il gisait dans son cabinet mort d\\' une balle dans la tête un pistolet à la main ", "sa famille ignorait qu\\ il possédât un pistolet le deuxième était célibataire il n\\ avait pas encore déniché de bonne à le demeure une nuit qu\\ il se trouvait seul dans la maison il est tombé dans escalier et est ouvert le crâne sur le carrelage de le hall le médecin légiste prétend qu\\ il avait reçu plusieurs coups sur la tête on a repéré quelques éclaboussures de sang à le premier étage là sans erreur possible on est certain qu\\ il y a eu meurtre ", "quant à le troisième il est mort en fin d\\' après-midi il venait d\\' arriver sa femme occupait de leur installation à le premier étage elle n\\ a entendu aucun coup de sonnette quand elle est allée chercher son mari pour le dîner celui-ci était mort depuis plus d\\' une heure étranglé on avait suspendu à la poignée de la croisée ", "je dis avait suspendu car il n\\ avait lui aussi aucune raison de se supprimer par ailleurs mes collègues de la région ont cru déceler des traces de lutte dans le cabinet: un cadre à le photographie brisé des objets épars vous continuez de douter? un profond soupir issu de son hémisphère sud me répond presque immédiatement le haut-parleur se déclenche riche de organe ", "alors c\\' est vous qui me débutez ma petite dame asseyez -vous et direz -moi ce qui vous amène depuis plusieurs jours je souffre de la gorge répond une voix mélodieuse déshabillez -vous on va voir fait le médecin improvisé ", "mon compagnon de guet tressaille et en déchire le soubassement il est dingue votre gars faire dessaper cette dame pour un mal de gorge je lui fais signe de ne pas perturber l\\ écoute que que je me déshabille bredouille la patiente également surprise ", "textuel; répond le gravos avec bonhomie ma petite vous avez sortes de mals de gorge qui vient de la gorge et çui qui origine aut\\' part comprenez -vous le mal de gorge de gorge est de la babiolerie que le simple gargarise vous guérit mais le mal de gorge faut le combattre avec rudesse et décision si on veut pas qu\\ il se mettrait à le amplifier vu vous avez quel age mon petit cœur ", "ans soupire la dame est de les mals de gorge qui viennent d\\' part ma gosse allez et que ç a saute faut obéir à son médecin sans faire de rififi un bruit étoffe froissée nous rend compte de la docilité de la malade et un sifflet avantageux de en éprouve si votre gugus se met à le jouer ce petit jeu nous allons droit à le scandale mon bon commissaire avertit charitablement longuant il croque une pincée d\\' amandes ", "je suis sur le point d\\' intervenir téléphoniquement mais la curiosite exhorte à la patience hé! beau châssis exclame le malséant: vous êtes mariée mon petit loup oui souffle la dame j\\' en connais un qui doit pas faire le jeu de les erreurs quand il est à le plumard: mignonne? " ]
[ "eh bien reprit oudarde en lui présentant un flacon voici de l’ hypocras qui vous réchauffera; buvez elle secoua de nouveau la tête regarda oudarde fixement et répondit: de l’ eau PROPN insista non sœur ce n’ est pas là une boisson de janvier il faut boire un peu d’ hypocras et manger cette galette à le levain de maïs que nous avons cuite pour vous ", "PROPN se cambra membre à le membre avec tant de souplesse que le cher contact humide et froid le fit tressaillir les yeux attachés sur elle il tordait en silence les beaux cheveux encore suintants que la mer avait emplis de paillettes poisseuses la fille se taisait rassurée à le peine: qu’ avait pu deviner son amant peut-être rien de le tout; et pourquoi risquer de lui apprendre et puis cela c’ était déjà si lointain si épars si confusément entrevu: le bain les chants les matelots et ce qu’ ils demandaient et son père très drôle! et sa tapa défaite surtout elle tâchait à le tenir éveillées ses paupières étonnamment pesantes cette nuit-là ", "non seulement cette nouvelle qu’ elle était vivante ne réveilla pas mon amour non seulement elle me permit de constater combien était déjà avancé mon retour vers l’ indifférence mais elle lui fit instantanément subir une accélération si brusque que je me demandai rétrospectivement si jadis la nouvelle contraire celle de la mort d’ albertine n’ avait pas inversement en parachevant l’ œuvre de son départ exalté mon amour et retardé son déclin et maintenant que la savoir vivante et pouvoir être réuni à le elle me la rendait tout d’ un coup si peu précieuse je me demandais si les insinuations de françoise la rupture elle-même et jusqu’ à la mort imaginaire mais crue réelle n’ avaient pas prolongé mon amour tant les efforts de les tiers et même de le destin nous séparant d’ une femme ne font que nous attacher à le elle maintenant c’ était le contraire qui se produisait d’ ailleurs j’ essayai de me la rappeler et peut-être parce que je n’ avais plus qu’ un signe à le faire pour l’ avoir à le moi le souvenir qui me vint fut celui d’ une fille fort grosse hommasse ", "—eh bien vous allez l’ avoir la police me dit -elle vous venez de me violer je demande une expertise médicale la petite-fille d’ un célèbre diplomate va vous coûter cher ", "le soleil ou les bougies lui étaient indifférents en ce moment pierre entra pour remettre la salle en ordre jeter du bois dans la cheminée où quelques tisons consumés blanchissaient sous une robe de peluche et faire disparaître les restes de le festin si répugnants la faim satisfaite la flamme qui brilla dans l’ âtre léchant une plaque de fonte à les armes de sigognac peu habituée à de pareilles caresses réunit en un cercle toute la bande comique qu’ elle illuminait de ses lueurs vives un feu clair et flambant est toujours agréable après une nuit sinon blanche de le moins grise et le malaise qui se lisait sur toutes les figures en grimaces et en meurtrissures plus ou moins visibles s’ évanouit complètement grâce à le cette influence bienfaisante isabelle tendait vers la cheminée les paumes de ses petites mains teintes de reflets roses et vermillonnée de ce léger fard sa pâleur ne se voyait pas ", "je n’ ai pas pu m’ en empêcher j’ ai traversé la cour pour les rattraper et je les ai pris dans mes bras je les ai retenus comme ç a agenouillée à le leurs pieds putain c’ était tellement ridicule tellement pathétique ce besoin que j’ avais de les serrer de les dévorer de leur demander pardon d’ un coup pardon pour tout et n’ importe quoi pardon d’ être en vie pardon d’ être leur mère j’ ai fini par les lâcher par me relever mais c’ était trop tard était cramoisi et tout le monde se foutrait de sa gueule le petit bébé à sa maman ils diraient et ç a ne s’ arrêterait pas là ", "ici tu vis comme une petite sauvage elle murmura –j’ aime tant mon capdeuilles !sa gaieté ne reparut qu’ à la fin de le repas quand odon parla de l’ emmener en automobile bien vite elle alla quitter ce costume qui la faisait ressembler à le quelque exquis portrait de le xviiie siècle et reparut avec une robe de lainage foncé démodée mais gentiment faite que complétait un petit chapeau tout simple garni d’ un ruban fané –suis -je bien comme cela odon –mais très bien petite cousine –alors nous partons vous n’ avez besoin de rien grand-père? –non mignonne ", "l’ automne cette année-là continua d’ être calme et doux jusqu’ à la fin d’ octobre le docteur PROPN passait ses après-midi dans le fond de le jardinet à l’ abri de tous les vents sous un vieux chêne robuste à les feuilles couleur de rouille où grimpait de le houblon mêlé à le quelques brindilles de volubilis il était là dans l’ ombre tremblotante de le feuillage devant une table de pierre; PROPN toute rêveuse et les yeux rouges travaillait près de quelques geais goulus voltigeaient et bataillaient en l’ air se disputant les glands et les bruits de la bourgade arrivaient dans ce recoin de le monde comme un dernier adieu de la vie ", "il se disait sans cesse près de conclure une affaire superbe des maisons de chapellerie devaient l’ établir lui confier des intérêts énormes en attendant il ne faisait absolument rien se promenait à le soleil les mains dans les poches ainsi qu’ un bourgeois les jours où il se plaignait si l’on se risquait à le lui indiquer une manufacture demandant des ouvriers il semblait pris d’ une pitié souriante il n’ avait pas envie de crever la faim en s’ échinant pour les autres ce gaillard-là toutefois comme disait coupeau ne vivait pas de l’ air de le temps oh! c’ était un malin il savait s’ arranger il bibelotait quelque commerce car enfin il montrait une figure de prospérité il lui fallait bien de l’ argent pour se payer de le linge blanc et des cravates de fils de famille ", "enfin il faut le dire –tout français en russie serait nihiliste car tout français ne voudrait perdre qu’ avec la vie les conquêtes de la révolution seulement comme nous le disions il y a classes de nihilistes les inconscients qui sont épars dispersés et ne songent à le aucune action les conscients qui ont formé des associations des sectes des groupes de plus en plus forts et compactes parmi PROPN il en est même d’ assez avancés pour former des conspirations savantes et avoir des rites spéciaux " ]
c’ était même pour elle un choc presque douloureux qu’ une question adressée à l’ improviste par le directeur et une gêne angoisseuse que la nécessité d’ y répondre de suite aussi PROPN avait -elle pris à la fin l’ habitude de répondre par un marmottage par un bruit de la gorge et des lèvres qui ne disait rien dans le bienheureux et noir vide de sa tête elle n’ essayait même plus de faire remonter la lueur d’ un souvenir se rappeler était pour élisa un effort une fatigue la prison avait de grands escaliers à le tournants rapides que les détenues en sabots descendaient par dans une dégringolade accélérée depuis quelque temps PROPN avait à la fois peur de le vide de l’ escalier sous ses pieds et de le tourbillonnement féminin dans son dos
[ "en même temps que cette appréhension bizarre se déclarait il lui venait à les doigts une maladresse qui lui faisait tomber fréquemment les objets de les mains PROPN s’ étonnait aussi un peu elle un estomac capricieux et dégoûté qui bien des fois avait laissé sans y toucher sa pitance de se voir manger tout ce qu’ elle trouvait à le manger avec une voracité animale le carreau de le réfectoire encore un peu humide de le lavage de le matin luisait rouge et la lumière aigre d’ une froide journée de printemps jouait crûment sur l’ ocre frais de les murailles et le blanc de chaux de le plafond tout récemment repeints c’ était jusqu’ à le fond de la salle éclairée en écharpe par de très grandes fenêtres une double rangée de tables étroites dans la menuiserie de lesquelles entraient se confondaient bancs très bas pouvant contenir chacun détenues sur les tables on voyait posées écuelles de terre vernissée d’ où s’ échappait une vapeur tournoyante ", "à le milieu s’ élevait la cruche pansue de les intérieurs laborieux et pauvres de chardin la cruche en terre à la couverte rose de brique à la paillette de jour carrée et brillaient à un certain nombre de places de petits ronds de fer blanc avec un numéro à le milieu ces ronds de fer blanc étaient les bons de cantine les bons qui permettaient à ces femmes nourries seulement de légumes toute la semaine et ne mangeant de la viande qu’ une seule fois le dimanche leur permettaient sur l’ argent de leur pécule d’ ajouter à le leur ordinaire les mangeailles figurant sur un tableau accroché à le fond de le réfectoire ce tableau portait beurre frais lait fromage de dumeux gruyère hollande bondon réglisse gomme hareng saur ragoût de mouton composition de le ragoût viande pommes de terre épluchées carotte navets oignons graisse farine sel et poivre nécessaire c c. à le coup de heures les femmes annoncées d’ avance par le claquement de leurs sabots dans les escaliers firent leur entrée tumultueusement dans une bousculade qui se pressait et se hâtait vers la nourriture ave", "par elles allèrent se placer à des tables qui avaient placardés à le leur tête les numéros d’ écrous et les noms de les attablées dans la confusion de la prise de possession de les places et l’ enjambement de les bancs la sœur vit la main crochue d’ PROPN retirer le bon de cantine d’ une voisine le placer devant elle —gourmande dit la sœur je vous ai vue et je crois que ce n’ est pas la première fois vous êtes notée je vous surveillerai dorénavant la main d’ élisa avec la mauvaise humeur d’ une main d’ enfant obligée de lâcher une chose chipée repoussa le numéro de cantine devant sa voisine ", "approchez la détenue ne bougea pas -vous sourde se décida à se lever et se vautra à le demi sur la barre avec un air indifférent et ennuyé la prisonnière se trouvait dans la salle appelée le prétoire de la justice où avaient lieu tous les samedis les garanties c’est-à-dire la confirmation à le milieu d’ un débat contradictoire de les punitions demandées par la sœur dénonçante transmises à la supérieure prononcées par le directeur sur une estrade le directeur dans son fauteuil de président avait à sa droite la supérieure et la sœur dénonçante à sa gauche l’ inspecteur et l’ aumônier ", "derrière les juges les rideaux en calicot blanc complètement fermés de grandes fenêtres faisaient ténébreuse la salle rendaient sévères les figures de ces femmes et de ces hommes assis à le contre-jour les murs étaient tout nus sans un tableau sans une sculpture sans un symbole de miséricorde qui fît espérer la coupable en face de le tribunal la salle était coupée par une petite barrière en bois et passé la barrière les prisonnières notées pour être punies se tenaient dans des poses bien sages sur un grand banc le directeur reprit: —vol de bons de cantine refus de travail c’ est tous les samedis la même chanson qu’ est -ce que vous dites? PROPN ne disait rien ", "interdiction de le préau privation de le régime gras le dimanche c’ est comme si on fouettait des hannetons à le liards le rien n’ a de prise sur madame té! mais à le fait si on vous mettait à la demi-ration de pain sec ne serait -ce point votre avis ma mère? fit le directeur en s’ adressant à la supérieure à le cet appel de le directeur il y eut chez la supérieure un acquiescement insensible de son visage pâle de son front sanglant la demi-ration de pain sec répéta le directeur en revenant à le élisa vous entendez vous qu’ on dit une grosse mangeuse la demi-ration de pain sec ç a fait -il votre affaire? pas de réponse d’ PROPN —ainsi c’ est bien entendu n’ est -ce pas il y a chez vous la volonté de résister à le votre directeur ", "pas de réponse d’ PROPN —voyons tête de bois parlez défendez -vous je veux que vous parliez s’ écria d’ une voix rageuse le directeur pas de réponse d’ PROPN ", "la perversité innée soupira le bien portant aumônier en faisant tourner ses pouces —alors c’ est un défi pas vrai numéro pas de réponse d’ PROPN —dites à le moins que vous ne recommencerez pas vous verrez que la mâtine ne le dira pas PROPN ne répondit pas plus que les autres fois ", "ses yeux s’ élevèrent seulement vers le directeur sa bouche se contracta dans une résolution de ne rien dire un nuage haineux passa sur son visage et dans la femme que le tribunal avait sous les yeux sembla se glisser un être stupide et méchant moi vous le savez je suis pour les châtiments moraux jeta dans l’ oreille de l’ inspecteur le directeur exaspéré mais il y a vraiment des moments ou ̀ il faut reconnaître que les coups de fouet sur les épaules d’ auburn ont du bon le directeur de la prison était un méridional d’ une petitesse comique un homuncule tout en barbe et en poils noirs avec un crâne dénudé fumant et suant et qui ne pouvait supporter le contact d’ un chapeau de le lever de le jour à la nuit on rencontrait nu-tête l’ infatigable petit homme dans les endroits où se préparaient les choses destinées à le vêtir à le changer à le nourrir les détenues surveillant inspectant contrôlant soupesant revendiquant avec une paternité rageuse et des jurons de la canebière ce qui était d’ après le règlement le bien et le droit de chaque prisonnière " ]
[ "pourquoi? on mangea et l’on but plus copieusement encore un peu plus on aurait dansé ses vins fins circulèrent librement le maître ne devait -il pas désormais en ignorer à le jamais le compte le café prit une petite heure et les liqueurs furent sirotées à le douces gorgées ", "les gestes les mots les décisions tout ce qui prend une forme visible affleurante peut servir à le cacher ce qui ne se voit pas les époux désertés par l’ amour avaient vécu exactement comme s’ ils s’ aimaient est -ce que ç a n’ était pas déjà beaucoup? disait luc à son épouse mélancolique préfères -tu que je parte? n’ était pas de sa part une menace il avait décidé de faire ce que voulait sa femme ", "était mort d’ une congestion cérébrale sans avoir repris connaissance on avait vu les fenêtres de l’ hôtel fermées l’ usine ne serait pas reconstruite à le moins par la famille de l’ usinier le bruit courait aussi qu’ une demande de secours allait être faite à le conseil municipal en faveur des ouvriers peu à le peu ce qu’ il y avait d’ intérêts en souffrance de projets et d’ attente autour de cette mort dissipa l’ impression funèbre ", "un beau matin il mit de côté le petit collet monta à le cheval et partit bravement l’ épée à le côté pour la campagne de hanovre le roi stanislas lui avait dès l’ enfance donné livres de revenu en bénéfices comment un abbé peut -il abandonner de pareils bénéfices rassurez -vous tout en prenant l’ épée il prit aussi la croix de malte le droit étrange d’ assister à l’ office en surplis et en uniforme offrant par là le spectacle bizarre d’ un prieur capitaine de hussards ", "heures le temps passe le jour est levé et la barque commandée la veille à le matheo patron distingué de baozich n’ a point paru encore une heure de plus de perdue et jamais nous ne pourrons atteindre cettigne ce soir nous tenons conseil et concluons à la nécessité d’ aller nous-mêmes relancer nos bateliers à le baozich PROPN et ses hommes sont qui errent indécis sur la plage ils trouvent qu’ il fait bien mauvais ", "voulez -vous bien descendre? leur cria le capitaine a -t-on jamais vu indiscrétion pareille on ne peut seulement pas aller faire un tour dans les gouttières sans être suivi par toute une division et les têtes de disparaître comme par enchantement on aurait dit d’ une compagnie de grenouilles qui se jettent à l’ eau à l’ approche d’ un étranger notre descente s’ effectua sans encombre et bientôt nous nous trouvâmes tous sur le sable de l’ arène ", "nul n’ ignore que si le nouvelliste tient le haut de le pavé dans la carrière de le journalisme d’ information il est serré de près par un concurrent le reporter dont la vogue augmente tous les jours le nouvelliste dédaigneux de son rival ne se fait pas faute d’ affirmer sa supériorité en de les termes souvent peu bienveillants pour le reporter qui de son côté cherche par tous moyens à le prendre son adversaire en défaut c’ est entre les journaux une guerre à le couteau qui amuse la galerie mais dans laquelle s’ exaspèrent volontiers les lutteurs qui échangent des arguments dont quelquefois la courtoisie laisse à le désirer or il s’ était trouvé que dans cette affaire de l’ obélisque le nouvelliste était arrivé bon premier tant pour le récit de l’ aventure que pour la suite de l’ enquête le reporter de son côté suivait une piste parmi les sportsmen français alors que directement informé par la préfecture le nouvelliste avait démoli tout son échafaudage de déductions en révélant la déposition de m. bobby ", "je ne me retournai point il me semblait d’ abord fort surprenant que le prince m’ eût reconnue plus surprenant encore qu’ il s’ occupât de moi je remontai par l’ escalier de service je m’ attendais à le trouver eugénie dans ma chambre aussi dis -je en entrant: c’ est ma bourse que j’ ai oubliée eugénie était là en effet ", "alors s’ aidant d’ une vigne qui étendait là ses branches noueuses il se laissa tomber sans bruit dans le jardin de colombe il avait plu le matin et l’ humidité de la terre amortissait le bruit de les pas de benvenuto il colla alors son oreille contre le sol et interrogea le silence sans résultat pendant quelques minutes enfin quelques chuchotements qu’ il entendit dans le lointain le guidèrent il se releva aussitôt et se mit à s’ avancer avec précaution en tâtonnant et en s’ arrêtant à le chaque pas ", "son père martin appartenait à une vieille maison de marchands séculaire et millionnaire où l’ orgueil de caste et le rigorisme religieux étaient montés en graine d’ esprit aventureux il avait comme beaucoup de ses compatriotes passé plusieurs années à le loin en orient en amérique de le sud il avait même fait des explorations hardies à le centre de l’ asie où le poussaient à la fois les intérêts commerciaux de sa maison l’ amour de la science et son propre plaisir à le rouler à le travers le monde non seulement il n’ avait pas amassé mousse mais il s’ était défait de celle qui le couvrait de tous ses vieux préjugés si bien que de retour à le pays étant de tempérament chaud et d’ esprit entêté il épousa à les protestations indignées de les siens la fille d’ un fermier des environs de réputation douteuse qu’ il avait commencé par prendre comme maîtresse " ]
comme il remontait en voiture le marquis entra –venez donc eugène ma femme est chez elle.oh! excusez le marquis un mari quelque bon qu’ il soit atteint difficilement à la perfection en montant l’ escalier rastignac s’ aperçut alors des fautes de logique mondaine qui se trouvaient dans ce passage de le beau livre de sa vie
[ "quand madame de listomère vit son mari entrant avec eugène elle ne put s’ empêcher de rougir le jeune baron observa cette rougeur subite si l’ homme le plus modeste conserve encore un petit fonds de fatuité dont il ne se dépouille pas plus que la femme ne se sépare de sa fatale coquetterie qui pourrait blâmer eugène de s’ être alors dit en lui-même: –quoi! cette forteresse aussi et il se posa dans sa cravate quoique les jeunes gens ne soient pas très-avares ils aiment tous à le mettre une tête de plus dans leur médaillier .monsieur de listomère se saisit de la gazette de france qu’ il aperçut dans un coin de la cheminée et alla vers l’ embrasure d’ une fenêtre pour acquérir le journaliste aidant une opinion à le lui sur l’ état de la PROPN ", "une femme voire même une prude ne reste pas long-temps embarrassée même dans la situation la plus difficile ou ̀ elle puisse se trouver il semble qu’ elle ait toujours à la main la feuille de figuier que lui a donnée notre mère ève aussi quand eugène interprétant en faveur de sa vanite la consigne donnée à la porte salua madame de listomère d’ un air passablement délibéré sut -elle voiler toutes ses pensées par un de ces sourires féminins plus impénétrables que ne l’ est la parole d’ un roi –seriez -vous indisposée madame vous aviez fait défendre votre porte –non monsieur ", "–vous alliez sortir peut-être –pas davantage –vous attendiez quelqu’un –personne –si ma visite est indiscrète ne vous en prenez qu’ à le monsieur le marquis j’ obéissais à le votre mystérieuse consigne quand il m’ a lui-même introduit dans le sanctuaire –monsieur de listomère n’ était pas dans ma confidence il n’ est pas toujours prudent de mettre un mari à le fait de certains secrets l’ accent ferme et doux avec lequel la marquise prononça ces paroles et le regard imposant qu’ elle lança firent bien juger à le rastignac qu’ il s’ était trop pressé de se poser dans sa cravate ", "–madame je vous comprends dit -il en riant je dois alors me féliciter doublement d’ avoir rencontré monsieur le marquis il me procure l’ occasion de vous présenter une justification qui serait pleine de dangers si vous n’ étiez pas la bonté .la marquise regarda le jeune baron d’ un air assez étonne mais elle répondit avec dignité: –monsieur le silence sera de votre part la meilleure de les excuses quant à le moi je vous promets le plus entier oubli pardon que vous méritez à le peine –madame dit vivement eugène le pardon est inutile là ou il n’ y a pas eu d’ offense ", "la lettre ajouta -t-il à le voix basse que vous avez reçue et qui a dû vous paraître si inconvenante ne vous était pas destinée la marquise ne put s’ empêcher de sourire elle voulait avoir été offensée –pourquoi mentir reprit -elle d’ un air dédaigneusement enjoué mais d’ un son de voix assez doux maintenant que je vous ai grondé je rirai volontiers d’ un stratagème qui n’ est pas sans malice ", "je connais de pauvres femmes qui s’ y prendraient comme il aime! diraient -elles la marquise se mit à le rire forcément et ajouta d’ un air d’ indulgence –si nous voulons rester amis qu’ il ne soit plus question de méprises dont je ne puis être la dupe –sur mon honneur madame vous l’ êtes beaucoup plus que vous ne pensez répliqua vivement eugène –mais de quoi parlez -vous donc la demanda monsieur de listomère qui depuis un instant écoutait la conversation sans en pouvoir percer l’ obscurité.–oh ", "cela n’ est pas intéressant pour vous répondit la marquise PROPN de listomère reprit tranquillement la lecture de son journal et dit: madame de mortsauf est morte: votre pauvre frère est sans doute à le clochegourde –savez -vous monsieur reprit la marquise en se tournant vers eugène que vous venez de dire une impertinence –si je ne connaissais pas la rigueur de vos principes répondit -il naïvement je croirais que vous voulez ou me donner des idées de lesquelles je me défends ou m’ arracher mon secret peut-être encore voulez -vous vous amuser de moi ", "la marquise sourit ce sourire impatienta eugène –puissiez -vous madame dit -il toujours croire à une offense que je n’ ai point commise! et je souhaite bien ardemment que le hasard ne vous fasse pas découvrir dans le monde la personne qui devait lire cette lettre quoi! ce serait toujours pour madame de PROPN s’ écria madame de listomère plus curieuse de pénétrer un secret que de se venger des épigrammes de le jeune homme.eugène rougit ", "il faut avoir plus de ans pour ne pas rougir en se voyant reprocher la bêtise d’ une fidélité que les femmes raillent pour ne pas montrer combien elles en sont envieuses néanmoins il dit avec assez de sang-froid: –pourquoi pas madame?voilà les fautes que l’on commet à le ans cette confidence causa une commotion violente à le madame de listomère mais eugène ne savait pas encore analyser un visage de femme en le regardant à la hâte ou de côté les lèvres seules de la marquise avaient pâli " ]
[ "son désespoir était trop pour moi j’ ai brûlé la lettre dans le lavabo de la chambre d’ hôtel avec celle de bassam je ne saurai jamais ce qui s’ était passé là-bas entre et nador jamais personne ne le saura PROPN m’ expliquait des détails avec des mots étranges et médicaux dans sa calligraphie enfantine il ne disait rien de lui-même mais très certainement pour écrire une telle lettre il devait être persuadé de disparaître lui aussi pourquoi sinon me dire maintenant ce qu’ il aurait pu m’ expliquer la veille de vive voix je tournais en rond dans ma chambre ", "ha dit la propriétaire de ces trésors les voleurs seraient bien attrapés s’ ils avaient cru que ma cassette renfermait une fortune madame PROPN commençait à s’ impatienter un peu de ce caprice singulier qui lui faisait perdre tant de minutes de travail donnez -moi les gants dit la vieille dame ils étaient étrangement lourds ces gants de filoselle soigneusement pliés et roulés ensemble en un très-petit volume elle les prit de sa main restée vivante mais c’ était la gauche et elle tremblait beaucoup ", "il secoue négativement la tête je te dirais bien qu’ il branle le chef comme j’ aime à le raconter mais vu sa condition ce ne serait pas convenable planquez -vous derrière la porte et ne laissez sortir personne d’ accord nouveau hochement de tête il est mignon tout plein ce gentil curaillon il mérite de toucher le tiercé dans les ordres ", "me rappelle à le verneuil discussions avec ce médecin-légiste aide-major à le bataillon de tirailleurs savons trop nous autres que nos actes sont la conséquence de ce que nous sommes et de ce qui nous entoure responsables de notre hérédite de notre éducation des exemples donnés? des circonstances non c’ est l’ évidence mais j’ ai toujours agi comme si je croyais à le ma responsabilité absolue ", "c’ était un caprice il n’ y a que toi que je veux aimer toujours –puissiez -vous dire vrai louis! le lendemain le duc partit avec une brillante escorte un homme dont les yeux creux et animés d’ une expression haineuse se cachaient sous des sourcils grisonnants et donnaient seuls de la vie à sa figure maigre et bilieuse fut un soir introduit en secret dans le cabinet d’ un très grand personnage à l’ hôtel d’ artois 52femme de jean-sans-peur quelques minutes ne s’ étaient pas écoulées qu’ une porte s’ ouvrit et l’ étranger se trouva face à le face avec un homme qu’ il était impossible d’ oublier quand une fois on l’ avait vu ", "il avait ses traits fatigués de les jours de grande séance cette détente lasse de le visage trahissant à le coin de les yeux et de la bouche une nature à la fois molle et violente toutes les passions et rien pour leur résister les figures de le midi sont comme ses paysages il ne faut les regarder qu’ à le soleil avec moi? demanda rosalie mais non on m’ attend chez durand un dîner ennuyeux té! je suis déjà en retard ajouta -t-il en se levant heureusement qu’ on ne s’ habille pas le regard de sa femme le suivait ", "ils n’ étaient guère qu’ une trentaine l’ arrivée de le commissaire de police avait fait s’ arrêter en outre devant l’ école des passants et des errants quand on vit les sœurs il y eut un saisissement chez tous ces spectateurs dont aucun n’ attendait exactement ce tableau ni à le cette minute un cri de femme s’ éleva: —vivent les sœurs puis tout ce qui vivait sur la place s’ approcha d’ un mouvement rapide ", "demanda walter étonné de ce qu’ il voyait –pas encore riposta avec le plus grand flegme plus tard on verra il ne faut pas croire mon cher ami que pour avoir endossé la besace pris le bâton et placardé mes yeux d’ emplâtres j’ ai renoncé à le goûter la saveur de certaines jouissances matérielles tout à le contraire mes sens ont acquis par l’ abstinence une délicatesse une susceptibilité que le bien-être menaçait d’ émousser à le temps où je nageais dans l’ opulence quand je me paye une volupté je l’ enveloppe de raffinements délectables et il m’ est arrivé de rester jours sans manger pour pouvoir déboucher à le mon aise le flacon qui me faisait envie ", "ce jeune homme joufflu chargea ma petite malle sur son véhicule minutes plus tard une grande porte armoriée percée dans un haut mur de caserne s’ ouvrit pour nous laisser passer une petite cloche et nos pas résonnèrent dans un couloir sonore qui me parut interminable telle fut mon entrée dans l’ école royale d’ artillerie de le régiment de metz je ne dirai rien de mon séjour dans cette école sinon qu’ il fut pour moi un long temps de menues vexations et en définitive de misère en ce temps-là il fallait encore justifier de quartiers de noblesse pour être admis à l’ école militaire dont le règlement venait d’ être cependant modifié ", "je reste là j’ appuie mon front contre le rebord de la table je ferme les yeux dans l’ appartement ne fait aucun bruit il y a seulement la rumeur de le gaz on dirait le milieu de la nuit l’ évidence fond sur moi d’ un seul coup l’ information il est mort depuis jours " ]
dit mrs weldon si vous voyez un de ces arbres vous me le montrerez –certainement mais vous trouverez à l’ hacienda de le sulfate de quinine cela vaut encore mieux pour couper la fièvre que la simple écorce de l’ arbreautrefois on se contentait de réduire cette écorce en poudre qui portait le nom de poudre de les jésuites parce qu’ en les jésuites de rome en reçurent de leur mission d’ amérique un envoi considérable ..cette dernière journée de voyage s’ écoula sans autre incident .le soir arriva et la halte fut organisée pour la nuit comme d’ habitude jusqu’ alors il n’ avait pas plu mais le temps se préparait à le changer car une buée chaude s’ éleva de le sol et forma bientôt un épais brouillard.on touchait en effet à la saison de les pluies
[ "heureusement le lendemain un confortable abri serait hospitalièrement offert à la petite troupe ce n’ étaient plus que quelques heures à le passer.bien que selon harris qui ne pouvait établir son calcul que d’ après le temps qu’ avait duré le voyage on ne dût plus être qu’ à le milles de l’ hacienda les précautions ordinaires furent prises pour la nuit.tom et ses compagnons durent veiller l’ un après l’ tint à le ce que rien ne fût négligé à le cet égard moins que jamais il ne voulut se départir de sa prudence habituelle car un terrible soupçon s’ incrustait dans son esprit mais il ne voulait rien dire encore la couchée avait été faite à le pied d’ un bouquet de grands arbres ", "la fatigue aidant mrs. weldon et les siens dormaient déjà lorsqu’ ils furent réveillés par un grand cri.«eh! qu’ y a -t-il? demanda vivement qui fut debout le premier de tous –c’ est moi! c’ est moi qui ai crie ", "répondit cousin –et qu’ avez -vous? demanda –je viens d’ être mordu –par un serpent demanda avec effroi –non non! ce n’ est pas un serpent mais un insecte répondit cousin ah! je le tiens! je le tiens! –eh bien écrasez votre insecte dit harris et laissez -nous dormir monsieur –écraser un insecte! s’ écria cousin ", "non pas non pas il faut voir ce que c’est! –quelque moustique dit harris en haussant les épaules c’ est une mouche répondit cousin et une mouche qui doit être très curieuse avait allumé une petite lanterne portative et il l’ approcha de le cousin bonté divine s’ écria celui-ci ", "voilà qui me console de toutes mes déceptions j’ ai donc enfin fait une découverte le brave homme délirait il regardait sa mouche en triomphateur il l’ eût baisée volontiers mais qu’ est -ce donc? demanda mrs –un diptère cousine un fameux diptère et le cousin montra une mouche plus petite qu’ une abeille de couleur terne rayée de jaune à la partie inférieure de son corps elle n’ est pas venimeuse cette mouche ", "demanda mrs cousine non de le moins pour l’ homme mais pour les animaux pour des antilopes pour des buffles même pour des éléphants c’ est autre chose! ah! l’ adorable insecte –enfin demanda nous direz -vous monsieur quelle est cette mouche –cette mouche répondit l’ entomologiste cette mouche que je tiens entre mes doigts cette mouche c’ est une tsé-tsé! c’ est ce fameux diptère qui est l’ honneur d’ un pays et jusqu’ ici on n’ a jamais encore trouvé de tsé-tsé en amérique PROPN n’ osa pas demander à le cousin PROPN en quelle partie de le monde se rencontrait uniquement cette redoutable tsé-tsé! et lorsque ses compagnons après cet incident eurent repris leur sommeil interrompu malgré la fatigue qui l’ accablait ne ferma plus l’ œil de toute la nuit!il était temps d’ arriver ", "une extrême lassitude mettait mrs weldon dans l’ impossibilité de poursuivre plus longtemps un voyage fait dans de si pénibles conditions son petit garçon très rouge pendant les accès de fièvre très pâle pendant les intermittences faisait peine à le voir sa mère extrêmement inquiète n’ avait pas voulu abandonner jack même à les soins de la bonne nan elle le tenait à le demi couché dans ses bras.oui! ", "il était temps d’ arriver mais à s’ en rapporter à l’ américain le soir même de ce jour qui se levait le soir de ce avril la petite troupe serait enfin à l’ abri dans l’ hacienda de san-felice jours de voyage pour une femme nuits passées en plein air c’ était là de quoi accabler mrs weldon si énergique qu’ elle fût mais pour un enfant c’ était pis et la vue de le petit jack malade à lequel manquaient les soins les plus élémentaires eût suffi à la tom ses compagnons avaient mieux supporté les fatigues de le voyage les vivres bien qu’ ils commençassent à s’ épuiser ne leur avaient point fait défaut et leur état était satisfaisant .quant à le harris il semblait fait à les épreuves de ces longs parcours à le travers les forêts et il ne paraissait pas que la fatigue eût prise sur lui seulement à le mesure qu’ il se rapprochait de l’ hacienda observa qu’ il était plus préoccupé et de moins franche allure qu’ auparavant ", "le contraire aurait été plus naturel c’ était de le moins l’ opinion de le jeune novice devenu plus que défiant à l’ égard de l’ américain et cependant quel intérêt eût pu porter à les tromper PROPN n’ aurait pu l’ expliquer mais il surveillait leur guide de très près l’ américain probablement se sentait mal vu de et sans doute c’ était cette défiance qui le rendait plus taciturne encore auprès de son jeune ami» .la marche avait été reprise .dans la forêt moins épaisse les arbres s’ éparpillaient par groupes et ne formaient plus d’ impénétrables masses " ]
[ "les douces teintes de le crépuscule estompaient en ce moment même l’ océan de feuillage à le demi doré par l’ automne les sombres marais les pelouses verdoyantes les horizons à les pentes entrecroisées qui se mêlaient et se succédaient sous nos yeux jusqu’ à l’ extrême lointain en face de ce paysage gracieux triste et infini nous sentions la paix de la solitude le silence de le soir la mélancolie de les temps passés descendre à la fois comme un charme puissant dans nos esprits et dans nos cœurs cette heure de contemplation commune d’ émotions partagées de profonde et pure volupté était sans doute la dernière qu’ il dût m’ être donné de vivre près d’ elle et avec elle et je m’ y attachais avec une violence de sensibilité presque douloureuse pour marguerite je ne sais ce qui se passait en elle elle s’ était assise sur le rebord de le parapet elle regardait à le loin et se taisait je n’ entendais que le souffle un peu précipité de son haleine ", "il reprit sa marche s’ arrêta devant une porte capitonnée et appuya sur une sonnette il y eut un déclic et il faisait encore pression sur le battant que j’ avais déjà franchi la distance qui nous séparait je le poussai violemment dans la pièce entrai à le mon tour suivi de badimoin qui eut la présence d’ esprit de refermer la porte pour étouffer ses cris de protestation grimaut était tombé à le pattes il ramassait ses papiers éparpillés sur le plancher ", "et malheur malheur à le lui s’ il te refuse ton du les éclats de voix de faquinette pouvaient s’ entendre à le loin et il était nécessaire de l’ apaiser à le plus vite –encore une fois calmez -vous ma bonne thérèse reprit le banquier de son ton hypocrite j’ aime votre jacques beaucoup plus que vous ne pensez et je lui accorderai tout ce qui dépendra de moi ", "vous êtes la oui dit lily allez -y alors voila j’ ai pensé qu’ après l’ ouverture de le blue sky il serait dommage d’ abandonner la grange je la loue jusqu’ à le présent mais nous pourrions l’ acheter en faire une discothèque à la mode et pourquoi pas en confier la direction à le votre femme à le vous madame braine vous êtes toujours la et dit quoi les enfants oui dit PROPN les enfants qui va s’ en occuper ", "ah bon dit PROPN plie sa combinaison PROPN continue de penser tout haut il se revoit là-bas près de mulligan lui adressant la parole sourit à le souvenir de sa gentillesse lui disant je suis français de passage mulligan l’ invitant à le rester pour la session d’ après PROPN longe le camion monte dans la cabine redescend revient un classeur à la main une petite signature dit -il ", "je ne vous parle pas de la curiosite qui me dévorait voir la comtesse ce désir faisait pâlir mon amour naissant pour amélie de courteville mon projet de bâtir un mur était une affreuse menace plus d’ air pour honorine dont le jardin devenait une espèce d’ allée serrée entre ma muraille et son pavillon ce pavillon une ancienne maison de plaisir ressemblait à un château de cartes il n’ avait pas plus de pieds de profondeur sur une longueur d’ environ pieds ", "pour il faut quetu m’ aides en étant bien sage et en arrêtant tes bêtises je suis l’ homme de la maison –absolument –et toi tu es l’ homme qui disparaît maman t’ appelle toujours comme –c’ est vrai admis-je je suis l’ homme qui disparaît et de fait je commençais à le trembler –bonne nuit mon grand dis -je en éteignant la lumière pour ne pas qu’ il me voie convulser ", "ah monsieur le marquis me dit l’ hôte voilà des gens qui viennent d’ avoir une chaude alerte la bande de gaspard de besse rôde dans ces quartiers PROPN était près d’ ici il n’ y a pas plus d’ une heure lime fallut alors entendre le récit de mes propres prouesses et de la-vaillante conduite de ce bon gentilhomme qui voyageait pour sa sûreté et celle d’ autrui avec des pistolets à l’ arçon de sa selle puisque les chemins sont si peu sûrs je ne pousse pas jusqu’ à le nieu selle dis -je à le cabaretier je passerai la nuit ici ", "—votre analogie est éloquente :c’ est exactement comme si j’ étais morte il faut bien mourir un jour —le problème c’ est que je ne suis pas morte —ne me donnez pas de mauvaises idées en clair —en clair quand un individu menace le groupe on le liquide ", "va auprès de cette grosse pierre l' enfant fit ce qu' il lui commandait puis il s' agenouilla dis tes prières mon père mon père ne me tuez pas dis tes prières d' une voix terrible " ]
lorsque le proc’ aura reçu vos analyses d’ urine il vous laissera sortir il n’ y a rien dans votre dossier heures de claustration pour une fiesta débile la société française devient folle! c’ est la consigne en ce moment
[ "comme on n’ arrive pas à endiguer le trafic de drogue on s’ en prend à les consommateurs c’ est la même chose que pour la prostitution on s’ attaque à les clients s’ il n’ y a plus de clients il n’ y a plus de problème —vous marchez sur la tête c’ est pareil avec la pédophilie comme on n’ arrive pas à le empêcher des détraqués de violer des enfants on arrête les gens qui téléchargent des films pédophiles sur internet ", "—vous voyez bien que c’ est profondément injuste un type qui se branle en matant une vidéo un autre qui sniffe un trait de farine un troisième qui se tape une pute albanaise c’ est peut-être monstrueux si vous y tenez mais admettez que c’ est moins grave que le type qui a enregistré la vidéo pédophile celui qui a importé la tonne de coco et le proxénète qui tabasse son tapin! —que voulez -vous s’ il n’ y a plus de demande il n’ y a plus d’ offre —vous parlez comme un économiste arrêter les dépravés c’ est le début de la dictature ", "vous ne vous en rendez même pas compte mais vous cautionnez un retour à l’ ordre moral complètement facho —vous êtes des dommages collatéraux de le système de santé français on veut protéger la santé de les citoyens parce qu’ elle coûte cher à la communauté vous savez qu’ avec la coke passé balais vous risquez l’ infarctus en permanence oh merci depuis ce matin tôt la police française me porte à le bout de bras le poète se mit alors à le réciter un texte: un gouvernement fondé sur le principe de la bienveillance envers le peuple semblable à le celle d’ un père envers ses enfants c’est-à-dire un gouvernement paternaliste où donc les sujets comme des enfants mineurs qui ne peuvent distinguer ce qui leur est véritablement utile ou nuisible sont réduits à le rôle simplement passif d’ attendre de le seul jugement de le chef de l’ état qu’ il décide comment ils doivent être heureux et de sa seule bonté qu’ il veuille bien s’ occuper de leur bonheur un tel gouvernement est le plus grand despotisme qu’ on puisse concevoir c’ est de qui a sur l’ expression courant", "PROPN a dit la même chose en plus court: il est impossible de rendre les gens bons par décret parlementaire bientôt un autre policier nous apporte une nouvelle barquette de bœuf-carottes réchauffé à le micro-ondes ici le menu est le même tous les jours cela signifie qu’ il est l’ heure de le dîner la nuit est probablement tombée dehors je refuse de toucher cette bouillie je fais la grève de la faim ", "à ce moment -là je suis encore persuadé que je vais dîner chez lipp je n’ ai pas encore eu affaire à le jean-claude marin je ne peux pas écrire ici tout le bien que je pense de jicé jean-claude marin est procureur de paris il faut faire super gaffe quand on écrit sur lui c’ est peut-être une de les raisons pour lesquelles personne ne parle jamais de jean-claude marin ce matin-là le janvier jean-claude marin est arrivé dans son bureau ", "il a suspendu son manteau à une patère s’ est assis et saisi de mon dossier jean-claude marin a demandé qu’ on lui transmette toutes les affaires concernant des célébrités physiquement jean-claude marin ressemble à le l’ acteur porno mais sa vie est moins rigolote jean-claude marin a été nommé procureur de paris par jacques chirac depuis jean-claude marin demande des compléments d’ information ou des enquêtes préliminaires fait appel des jugements classe les dossiers sans suite enfin la vie habituelle de tout procureur n’ est pas trépidante ", "pourtant il faut savoir que jean-claude marin peut détruire la vie de n’ importe quel habitant de la capitale de la PROPN jean-claude marin peut envoyer une escouade de flics sur-le-champ chez moi ou chez grasset quand il le désire sur les photos jean-claude marin porte une cravate triste et une chemise rayée pour que personne ne sache qu’ il est extrêmement puissant c’ est sa tenue de camouflage à le jcm par exemple le janvier jean-claude marin reçoit mes analyses d’ urine confirmant ce que tout le monde sait déjà ouh la la j’ ai consommé de la drogue avec un pote la france est en danger et décide de me laisser croupir une nuit supplémentaire les policiers argumentent avec jean-claude marin ", "ils disent à le jean-claude marin que je ne suis qu’ usager que j’ ai reconnu les faits et que la garde à le vue n’ a nul besoin d’ être prolongée mais jean-claude marin pense que mon roman francs fait l’ apologie de la consommation de coke ce qui prouve qu’ il ne l’ a pas lu –à cause de son addiction octave le héros de ce livre perd sa femme et son travail puis fait une overdose et part en cure de désintoxication avant de finir en prison pour complicité de meurtre cela prouve aussi que jean-claude marin ne fait pas la différence entre la fiction et la réalité entre un personnage de roman et son auteur ce n’ est pas de sa faute PROPN n’ est pas un littéraire c’ est un juriste donc en cet après-midi atroce jean-claude marin veut donner une bonne leçon de claustrophobie à le un people qui n’ a pas fermé l’ œil de la nuit ", "la première nuit a puni frédéric il faut désormais punir octave jean-claude marin se prend pour mon père arrière étranger! tu es toléré de justesse dans ce livre intrus mais tu n’ es pas de ma famille je t’ informe que tu es prisonnier de ce récit jean-claude marin à le perpétuité " ]
[ "que tu me rendes un service dit timidement le jeune homme quoi? reprit claude que tu m’ aides à le manger cela j’ en ai trop. une larme roula dans l’ œil hautain de claude il prit le couteau partagea la ration de le jeune homme en parts égales en prit une et se mit à le manger ", "ce gros mot de concussion est un épouvantail ruineux lui qui admire la bureaucratie voit toujours dans ses cauchemars de les employés puisant à le pleines mains dans les caisses publiques et pour se délivrer de cette obsession il a multiplié le contrôle à l’ infini il paye tous les ans millions dans la crainte qu’ on ne lui prenne centimes aussi l’ administration française est la plus régulière et la plus honnête qu’ il y ait à le monde ce résultat coûte un peu cher mais la france est assez riche pour payer sa vertu ", "—oui ce particulier-la répondit l' ingénieur d' un ton souriant et s' adressant à le peau-rouge —voici encore un français! lui dit -il —oui français carabines! le bon-chien se tourna alors vers le dragon ", "elle a dû fuir encore effectivement on ne trouve sous le pont que le maigre bivouac de la pionarde de les sacs des boîtes de conserve vides un paquet de hardes informes et infâmes la salope fulmine la marquise de le pont d’ enamouré elle a calté en laissant ma boutique à l’ abandon —elle reviendra promets-je puisqu’ elle sait que vous allez lui ramener son bébé ", "vous écoutiez chanter les oiseaux et tout-à-coup vous chantiez avec eux et des airs bien plus beaux la voix d’ anna est si pure vous souvenez -vous bien madame comme elle riait de bon cœur quand elle se déchirait les mains à les buissons pour vous cueillir un bouquet d’ aubépine ou de roses sauvages? et vous la grondiez avec amitié oui dit la reine nous étions jeunes filles que d’ enchantements nous placions dans l’ avenir! elle vous amena une sorcière un matin; et la prédiction de cette païenne la rendit triste tout un jour ", "je voulais étudier d’ un peu plus près ton comportement il rit et maintenant te voilà pris à le piège comme une araignée qui s’ empêtre dans la toile qu’ elle a tissée tu avoues salaud il avance vers moi sa main solide à les doigts en spatule a toi je ne peux rien cacher sa tranquillité son regard brillant me font peur qu’ as -tu fait de ma mère ", "un éclair de joie brilla dans les yeux à le demi éteints de la mère larmes en sortirent roulèrent sur ses joues enflammées puis un grand soupir s’ échappa de ses lèvres et elle faillit mourir victime d’ un accès de joie en trouvant l’ âme de le père dans celle de son fils devenu homme tout à le coup –ange de le ciel dit -elle en pleurant tu as effacé par un mot toutes mes douleurs ah! je puis souffrir –c’ est mon fils reprit -elle j’ ai fait j’ ai élevé cet homme! et elle leva ses mains en l’ air et les joignit comme pour exprimer une joie sans bornes puis elle se coucha .–ma mère vous pâlissez ", "—et vous avez dites -vous découvert un complot ayant pour but l’ occupation de l’ albaïzin —votre excellence l’ a dit —connaissez -vous les chefs de ce complot pouvez -vous me donner des détails le juif se gratta l’ oreille —je suis un pauvre diable dit -il et je gagne de mon mieux ma misérable vie —je comprends fit don paëz avec dédain tu viens me vendre ton secret —votre excellence a bien de l’ esprit ", "une angoisse inquiète me retournait à le tout moment sur mes tapis enfin n’ y tenant plus je me levai et je sortis était en juillet par une après-midi torride les pavés de les rues étaient chauds à le cuire de le pain la chemise tout de suite trempée collait à le corps; et par tout l’ horizon flottait une petite vapeur blanche cette buée ardente de le siroco qui semble de la chaleur palpable descendis près de la mer; et contournant le port je me mis à le suivre la berge le long de la jolie baie sont les bains la montagne escarpée couverte de taillis de hautes plantes aromatiques à les senteurs puissantes s’ arrondit en cercle autour de cette crique trempent tout le long de le bord de gros rochers bruns .personne dehors rien ne remuait; pas un cri de bête un vol d’ oiseau pas un bruit pas même un clapotement tant la mer immobile paraissait engourdie sous le soleil ", "elle s’ était fait avec des débris de vêtements une sorte de ceinture qui lui passait sous le ventre et lui donnait l’ impression de le soutenir elle précédait son mari qui ne la quittait pas des yeux narcisse fermait la marche la rue aboutissait à un pont ils s’ y engagèrent " ]
qui ne le croirait volontiers en lisant ce fragment de ses pensées où se trahissent les combats de son âme à le moment où cessait pour lui la jeunesse où commençait à éclore la terrible faculté de produire à le laquelle auraient été dues les œuvres de l’ homme cette lettre est en rapport avec l’ aventure arrivée à le théâtre le fait et l’ écrit s’ illuminent réciproquement l’ âme et le corps s’ étaient mis à le même ton cette tempête de doutes et d’ affirmations de nuages et d’ éclairs qui souvent laisse échapper la foudre et qui finit par une aspiration affamée vers la lumière céleste jette assez de clarté sur la troisième époque de son éducation morale pour la faire comprendre en entier en lisant ces pages écrites à le hasard prises et reprises suivant les caprices de la vie parisienne ne semble -t-il pas voir un chêne pendant le temps où son accroissement intérieur fait crever sa jolie peau verte le couvre de rugosités de fissures et où se prépare sa forme majestueuse si toutefois le tonnerre de le ciel ou la hache de l’ homme le respectent! à
[ "PROPN se termine le contour de ce germe moral les philosophes en regretteront les frondaisons atteintes par la gelée dans le bourgeon mais sans doute ils en verront les fleurs écloses dans des régions plus élevées que ne le sont les plus hauts lieux de la terre .cher oncle je vais bientôt quitter ce pays où je ne saurais vivre je n’ y vois aucun homme aimer ce que j’ aime s’ occuper de ce qui m’ occupe s’ étonner de ce qui m’ étonne forcé de me replier sur moi-même je me creuse et je souffre la longue et patiente étude que je viens de faire de cette société donne des conclusions tristes où le doute domine ", "ici le point de départ en tout est l’ argent il faut de l’ argent même pour se passer d’ argent mais quoique ce métal soit nécessaire à le qui veut penser tranquillement je ne me sens pas le courage de le rendre l’ unique mobile de mes pensées pour amasser une fortune il faut choisir un état; en un mot acheter par quelque privilége de position ou d’ achalandage par un privilége légal ou fort habilement créé le droit de prendre chaque jour dans la bourse d’ autrui une somme assez mince qui chaque année produit un petit capital; lequel par années donne à le peine ou francs de rente quand un homme se conduit honnêtement ", "en ou ans et après son apprentissage l’ avoué le notaire le marchand tous les travailleurs patentés ont gagné de le pain pour leurs vieux jours je ne me suis senti propre à le rien en ce genre je préfère la pensée à l’ action une idée à une affaire la contemplation à le mouvement je manque essentiellement de la constante attention nécessaire à le qui veut faire fortune toute entreprise mercantile toute obligation de demander de l’ argent à le autrui me conduirait à le mal et je serais bientôt ruiné ", "si je n’ ai rien à le moins ne dois -je rien en ce moment il faut matériellement peu à le celui qui vit pour accomplir de grandes choses dans l’ ordre moral; mais quoique sous par jour puissent me suffire je ne possède pas la rente de cette oisiveté travailleuse si je veux méditer le besoin me chasse hors de le sanctuaire où se meut ma pensée que vais -je devenir? la misère ne m’ effraie pas ", "si l’on n’ emprisonnait si l’on ne flétrissait si l’on ne méprisait point les mendiants je mendierais pour pouvoir résoudre à le mon aise les problèmes qui m’ occupent mais cette sublime résignation par laquelle je pourrais émanciper ma pensée en la libérant de mon corps ne servirait à le rien il faut encore de l’ argent pour se livrer à le certaines expériences sans cela j’ eusse accepté l’ indigence apparente d’ un penseur qui possède à la fois la terre et le ciel pour être grand dans la misère il suffit de ne jamais s’ avilir l’ homme qui combat et qui souffre en marchant vers un noble but présente certes un beau spectacle ", "mais ici qui se sent la force de lutter on escalade des rochers on ne peut pas toujours piétiner dans la boue ici tout décourage le vol en droite ligne d’ un esprit qui tend à l’ avenir je ne me craindrais pas dans une grotte à le désert et je me crains ici à le désert je serais avec moi-même sans distraction ", "ici l’ homme éprouve une foule de besoins qui le rapetissent quand vous êtes sorti rêveur préoccupé la voix de le pauvre vous rappelle à le milieu de ce monde de faim et de soif en vous demandant l’ aumône il faut de l’ argent pour se promener les organes incessamment fatigués par des riens ne se reposent jamais la nerveuse disposition de le poète est ici sans cesse ébranlée et ce qui doit faire sa gloire devient son tourment son imagination y est sa plus cruelle ennemie ", "ici l’ ouvrier blessé l’ indigente en couches la fille publique devenue malade l’ enfant abandonné le vieillard infirme les vices le crime lui-même trouvent un asile et des soins tandis que le monde est impitoyable pour l’ inventeur pour tout homme qui médite ici tout doit avoir un résultat immédiat réel; l’on s’ y moque des essais d’ abord infructueux qui peuvent mener à les plus grandes découvertes et l’on n’ y estime pas cette étude constante et profonde qui veut une longue concentration de les forces l’ état pourrait solder le talent comme il solde la baïonnette mais il tremble d’ être trompé par l’ homme d’ intelligence comme si l’on pouvait long-temps contrefaire le génie ", "ah! mon oncle quand on a détruit les solitudes conventuelles assises à le pied de les monts sous des ombrages verts et silencieux ne devait -on pas construire des hospices pour ces âmes souffrantes qui par une seule pensée engendrent le mieux de les nations ou qui préparent les progrès d’ une science ?l’ étude m’ a conduit ici vous le savez j’ y ai trouvé des hommes vraiment instruits étonnants pour la plupart; mais l’ absence d’ unité dans les travaux scientifiques annule presque tous les efforts ni l’ enseignement ni la science n’ ont de chef vous entendez à le muséum un professeur prouvant que celui de la rue PROPN vous a dit d’ absurdes niaiseries l’ homme de l’ école de médecine soufflette celui de le collége de PROPN " ]
[ "a pied il pleut à le verse! s’ écria la dame en regardant le ciel ruisselant ce n’ est qu’ une allevasse une giboulée balbutia humblement hyacinthe et nous ne demeurons pas très-loin de la gare il donna ses instructions à le gésarin; puis rouvrant son large parapluie il offrit le bras à le mme de coulaines et l’on partit ", "on m’ avait toujours dit qu’ il était très difficile de vivre avec quelqu’un je le pensais mais sans l’ éprouver vraiment durant ce bref séjour avec luc je le pensais parce que je ne pouvais jamais être vraiment détendue avec lui j’ avais peur qu’ il ne s’ ennuyât or je ne pouvais pas ne pas remarquer que généralement je craignais plus de m’ ennuyer avec les autres que de les voir s’ ennuyer avec moi ", "souffert vous voulez rigoler non car enfin où est -ce qu’ il l’ avait choisie cette cave à les champs-élysées pardi! le plus beau quartier de paris il s’ est réservé ce qu’ il y a de meilleur et de plus cher vous pensez bien avec leurs moyens j’ ai eu encore un moment révérenciel comme toujours lorsqu’ on vient en ce temple adorer l’ éternel ils partaient le surlendemain et on est tous allés à la gare qui était encore là la grosse ginette tong yoko les frères masselat sauf l’ aîné qui passait des examens tout le vieux s. aline est venue aussi elle était dans son troisième mois ", "fois le même heurt se reproduisit on ne voyait que ces bâtons en l’ air tourner et siffler à le bout de les manches toujours près de retomber et de fendre les crânes qu’ ils menaçaient .delhomme et fouan pourtant se précipitaient lorsque les femmes crièrent PROPN venait de rouler dans la paille pris en traître par buteau qui d’ un coup de fouet à le ras de terre heureusement amorti l’ avait touché à les jambes il se remit debout il brandit son fléau dans une rage que décuplait la douleur le battoir décrivit un large cercle tomba à le droite lorsque l’ autre l’ attendait à le gauche ", "j’ ai choqué tes convenances quel coup ma pauvre annette et riant de la déconvenue qu’ elle s’ imaginait lire sur le visage d’ annette elle embrassait sa main et envoyait un baiser mais tout en se disant qu’ annette avait de la peine et que le morceau était un peu dur à le passer elle n’ en était pas fâchée et comme pour un enfant qui boude devant sa cuiller pleine elle soufflait narquoise et —allons mon beau petit ouvrez le bec il ne s’ agissait pas seulement des convenances choquées sylvie savait fort bien qu’ elle avait blessé annette dans un autre sentiment beaucoup moins avouable et la brigande s’ en réjouissait car elle se sentait ainsi maîtresse de sa sœur ", "j’ ai demandé si madame lebrun l’ habite encore on m’ a dit qu’ elle a déménagé depuis longtemps et qu’ on ne sait plus rien d’ elle comme j’ étais arrêtée sur le seuil regardant cette cour où notre petite lydie a tant de fois passé le cœur ému de crainte et d’ effroi une personne que je n’ ai pas reconnue à le premier abord s’ est approchée de moi avec une exclamation de surprise c’ est bien vous mademoiselle je ne me trompe pas disait -elle c’ est mademoiselle hélène que la pauvre petite lydie aimait tant c’ était madame PROPN la voisine qui était auprès de lydie à son dernier moment elle m’ a instamment priée de monter dans sa chambre et nous avons causé elle aussi garde le souvenir de lydie dans un cœur aimant ", "des enfants jouaient sur la placette à le chat perché à les billes à la marelle il regardait avec tristesse ces innocents si pleins de vie et de gaîté et que menaçait une mort affreuse lorsque les jeux s’ arrêtèrent et il vit que les enfants regardaient tous de le même avec une curiosité inquiète: et soudain tous prirent la fuite vers les maisons dont les portes claquèrent maître pancrace ouvrit sa fenêtre et se pencha pour voir la cause de leur effroi dans la rue qui venait de la plaine PROPN il vit s’ avancer un terrible cortège hommes vêtus de longues blouses grises le visage caché sous une cagoule et les mains gantées de noir marchaient les premiers leur main droite dressait une torche leur main gauche agitait sans arrêt une clochette de cuivre ", "et elle t’ a dit ses visions n’ est -ce pas il y a jours que la reine catherine ne m’ a fait l’ honneur de me parler et ce qu’ elle m’ a dit n’ avait aucunement rapport à la crainte que je viens d’ exprimer à le votre majesté à le reste continua le maréchal un peu piqué de ce que le roi paraissait croire qu’ il n’ était en cette occasion que l’ écho d’ une autre personne le roi est le maître et fera comme il lui plaira —tiens reprit le roi veux -tu que je te dise pourquoi tu as peur c’ est que tu n’ es maréchal que sur ma parole et que le brevet n’ est pas encore signé; mais rassure -toi vieilleville: à le moins que je ne sois tué roide tu auras ton brevet; ", "tu as raison tu me donnes toujours de bons conseils il le faut bien je suis l’ aîné papa m’ a fait un beau sermon là-dessus avant de partir tout dépend de l’ aîné m’ a -t-il dit c’ est lui qu’ on devrait récompenser quand tout marche bien et qu’ on devrait punir quand la mutinerie se met dans les rangs mon pauvre vincent s’ il en est ainsi je ne voudrais pas être à la place ", "singulier spectacle ce prêtre chef d' armée officiant à le milieu de ses soldats et comme la double existence de le cabecilla se lisait bien sur sa physionomie l' air extatique les traits durs accentués encore par le teint bronzé de le soldat en campagne un ascétisme sans pâleur ou il manquait l' ombre de le cloître des yeux petits noirs très-brillants le front traversé d' énormes veines qui semblaient nouer la pensée comme avec des cordes la fixer dans un entêtement inextricable chaque fois qu' il se retournait vers l' assistance les bras ouverts pour dire on apercevait l' uniforme sous l' étole et la crosse d' un pistolet le manche d' un couteau catalan soulevant le surplis froissé qu' est -ce qu' il va faire de nous se demandaient les prisonniers avec terreur et en attendant la fin de la messe ils se rappelaient tous les actes de férocité qu' on racontait du cabecilla et qui lui avaient valu un renom à le part dans l' armée royaliste par miracle ce matin-là le père était d' humeur clémente " ]
j\' étais capable d\' une incroyable agilité intellectuelle j\' avais par périodes des pensées aiguës subtiles claires qui me conduisaient à une plus grande connaissance une plus profonde compréhension de ce qui m\' entourait je considérais les autres et je les voyais employer des routes si différentes de celles que j\' avais découvertes si contraires même si mauvaises pour eux que je voulais les arrêter les prévenir de le danger mais je ne le faisais pas car me croyant malade je pensais que mes trouvailles n\' étaient que pure démence comment pouvais -je trembler à l\' idée de voir les autres se perdre alors que j\' étais folle!ainsi ce jour-là ai -je prévu clairement ce qui allait arriver
[ "pourtant je n\\ avais encore jamais rencontré des guéris de la psychiatrie depuis j\\' en ai vu quelques-uns empaillés inoffensifs précautionneux d\\' eux-mêmes des humains à les mains moites et à le regard double une flamme de la cendre une flamme de la cendre je crois que la chose ne les fait plus souffrir mais qu\\ elle est restée en eux vivante PROPN est encore elle qui conduit leur attelage avec ma tête malade lourde douloureuse ce cervelet que la drogue arrachait! j\\' avais tout compris je ne voulais pas de ce sort-la ̀! ", "j\\' ai alors échafaudé un plan parfait pour échapper j\\' en ai prévu les moindres détails d\\' abord ne plus prendre la plus petite miette de comprimé ensuite manger un peu parce que j\\' allais sortir et que j\\' avais besoin de force obtenir qu\\ on me laisse aller dans le parc ", "après ce serait facile mais surtout j\\' ai prévu que la drogue n\\' agissant plus la chose allait attaquer de nouveau elle allait assaillir avec l\\ angoisse les frissons les grelottements la peur la sueur je recommencerais à le y voir mal à le saigner comme un bœuf tant pis je devais foutre le camp! ", "je savais que je n\\ avais que heures pour jouer ma comédie après je ne pourrais peut-être plus partir toutes mes forces seraient de nouveau mobilisées pour la bagarre avec la chose car je me doutais que je ne pourrais pas me faire rendre mon sac rempli de tranquillisants de somnifères et de tous les gris-gris qui servaient habituellement à ma lutte morceaux de sucre pour combattre les crampes d\\' estomac pastilles de menthe pour rendre la langue moins pâteuse et la gorge moins serrée aspirine pour apaiser la chaleur de ma tête déodorant pour ne pas être envahie par la puanteur de ma transpiration tampax kleenex coton hydrophile pour endiguer le sang lunettes noires qui cachaient mon regard à les autres et qui protégeaient mes yeux de la lumière insupportable ce sac contenait aussi de argent dont j\\' avais besoin puisque j\\' étais en pleine campagne impossible donc de prendre un autobus un train un taxi il fallait que je trouve une autre solution ", "je la trouverais j\\' irais à le village et je téléphonerais à un ami ils me connaissaient à la poste: la nièce de le directeur elle paiera demain je l\\ avais déjà fait demander mon sac c\\' était me perdre j\\' en étais certaine il ne fallait pas qu\\ ils aient le moindre soupçon ", "heureusement je connaissais bien le parc ou je venais jouer quand j\\' étais petite et où j\\' avais souvent promené mes enfants depuis je connaissais des brèches dans la clôture par où je pourrais sortir sans être vue des gardiens ils ne savaient pas pourquoi j\\' étais là cette clinique n\\' était pas spécialement réservée à le traitement de les malades mentaux il n\\ y avait sûrement que mon oncle ma tante et l\\ infirmière à le être dans le secret mais les gardiens auraient pu parler et mon oncle aurait pu apprendre que j\\' étais sortie de le parc ", "tout mon plan aurait été ruiné pour les gens de la poste ce n\\' était pas pareil ils n\\ étaient pas en rapport constant avec le personnel de la clinique allais faire cela demain après-demain je m\\' en irais la seule chose qui pouvait me trahir c\\' était mon pouls est -ce que le remède allait agir assez longtemps ?pour le comprimé de midi j\\' étais assise dans mon lit ", "infirmière est entrée bonjour bonjour on dirait que ç a va mieux aujourd\\'hui oui je me sens mieux la tension le pouls le verre d\\' eau et le demi-comprimé sur un petit plateau de métal depuis quelques jours ce n\\' était plus la peine de le délayer j\\' avalais normalement la demi-lune adroitement coincée sous ma langue contre mes dents l\\ eau qui passe un sourire elle est partie ", "le comprimé dans la gouttière .dans après-midi cette fois je suis debout dans le cabinet de toilette il fait beau aujourd\\'hui oui est une belle journée j\\' aimerais bien voir mon oncle j\\' ai envie de sortir doucement doucement je pense que ce n\\ est pas possible comme en plein traitement est -ce que je pourrais voir mon oncle j\\' ai envie de lire certainement .la tension le pouls le comprimé dans la gouttière quelques instants après mon oncle apparaît alors il paraît que ç a va mieux que tu as envie de lire je t\\' ai apporté des magazines et des romans policiers j\\' aimerais bouger un peu est -ce que je ne pourrais pas faire un tour dans le parc demain il faut que je le demande à le ton médecin traitant " ]
[ "on ne se retrouvera pas donc pas de chaîne le caprice dans toute sa fantaisie et sa sécurité il suffit de causer avec vous ou fois pour constater que vous n’ êtes pas bavard et c’ est pour cela que vous voudriez me faire parler ", "que fût -il arrivé de nous tous de des touches de notre projet si nous avions rencontré seulement une patrouille nous savions bien ce qui dans ce cas serait arrive mais nous n' avions la liberté d' aucun choix il fallait aller s' exposer à le tout jouer son va-tout enfin ou pas de milieu demain des touches serait guillotine heureusement nous n' aperçûmes pas l' ombre d' une patrouille dans cette ville morte de sommeil des réverbères très rares et à de grandes distances les uns de les autres tremblaient à le vent à l' angle de les rues ", "ma petite pensarde fait tilt je regarde mes ongles souffle dessus comme fait un acteur américain dans un western avant de défourailler sur le shérif et les frotte contre mon revers je suis arrivé l’ un de les premiers sur les lieux fais -je vivait encore il a pu me parler je me force à ne pas regarder le marquis mais je l’ observe à la dérobée dans un miroir proche ", "sainte fut surprise et affligée de le changement que ce court espace de temps avait opéré sur les traits de sa compagne marie était toujours belle mais une mate et maladive pâleur avait remplacé les fraîches couleurs qui brillaient autrefois sur sa joue son œil était entouré d’ un cercle bleuâtre et il y avait une tristesse profonde sous la méprisante ironie de son sourire elles restèrent quelques minutes en face l’ une de l’ autre marie semblait faire une comparaison pénible entre le doux visage de sainte et ses traits à le elle ses traits d’ enfant déjà fanés et presque flétris ", "allons dis -je à l’ enseigne j’ avais calomnié l’ impartialité de la police chinoise selon toute apparence vous allez être vengé a parler franchement me répondit -il je n’ en ai guère envie il me répugne de causer la mort d’ une femme même alors que cette femme a voulu vous tuer oui ", "un quart d’ heure après albert monte-au-ciel et pingouin bien armés tous les car le maître d’ équipage avait glissé des carabines dans les mains de les matelots par un sabord de l’ entre-pont sans être vu de bolino débarquaient sur le rivage à le mètres peut-être de le sans-souci attention à le être prudents leur avait dit roux en forme d’ adieu moi j’ ouvre l’ œil ici sur le bolino il partira quand je le voudrai bien quant à le diego qu’ il veille à le bossoir s’ il s’ asseoit sur ma veste je lui tords le cou comme à un poulet ", "le maître d’ hôtel ne se montre que dans les grandes occasions quant à l’ oberkellner c’ est le plus souvent le fils de quelque maître d’ hôtel de les environs qui étudie ainsi son métier avant de prendre la direction de la maison paternelle tous parlent couramment pulsieurs langues et la plupart ont reçu une excellente éducation il ne fallut qu’ un seul coup d’ œil à l’ oberkellner de les quatre-saisons pour juger le voyageur des vêtements d’ été simples mais d’ une coupe élégante de le linge fin des gants frais l’ air distingué la voix douce et ferme d’ un homme habitué à le être obéi promptement c’ était là plus qu’ il n’ en fallait pour donner à l’ oberkellner une bonne opinion de le nouvel arrivé ", "et puis non c’ est ridicule elle voit ce qui arrive à son père il est devenu gris à le force de s’ écarter de les autres alors elle l’ encourage à le sortir lors d’ un dîner il se retrouve face à une cantatrice célèbre ", "qu’ est -ce qu’ on fait murmura -t-elle sans répondre je saisis sa canne et avançai vers le chacal j’ examinai attentivement le visage hâlé de le professeur PROPN pour tenter d’ y déceler les stigmates de notre voyage sans résultat elle avait noué un foulard rouge autour de ses cheveux qui mettait en valeur l’ intensité de son regard ", "—oui louis mais je ne me sens pas bien de le tout sa voix était très faible et fatiguée —avez -vous la force d’ aller jusqu’ à le cette porte je me sentirais plus fort si je devais refaire à le pied en sens inverse tout le chemin que nous venons de parcourir —vous le ferez dans une semaine quand le médecin vous aura guéri et nous célébrerons votre retour comme nous avons célébré le 14juillet " ]
PROPN commande un sandwich le colonel demande de son appartement une communication avec PROPN et parle pendant une dizaine de minutes à le son fils il paraît qu’ il lui téléphonait ainsi fois par semaine toujours vers la même heure environ à le bar PROPN entre dans la cabine téléphonique il doit avoir une communication avec paris car elle n’ est pas enregistrée par la standardiste
[ "le colonel appelle par téléphone sans doute pour savoir si la comtesse est prête 9heures environ le colonel et la comtesse sortent de l’ ascenseur déposent leur clef en passant le portier leur appelle un taxi PROPN donne l’ adresse d’ un restaurant de la madeleine lapointe suivait des yeux la progression de la lecture ", "—je suis allé à le restaurant expliqua -t-il rien à le signaler ils y dînent souvent et on leur donne toujours la même table ou personnes sont venues serrer la main de le colonel le couple n’ a pas paru se disputer ", "pendant que la comtesse mangeait son dessert le colonel qui n’ en prend jamais a allumé un cigare et parcouru les journaux de le soir 11heures et demie environ le couple arrive à le monseigneur aussi disait lapointe ce sont des habitués et il y a un air que l’ orchestre tzigane joue automatiquement dès que la comtesse paraît champagne et whisky le colonel ne danse jamais ", "maigret imagina le colonel d’ abord à le restaurant où il profitait de ce qu’ il ne mangeait pas de dessert pour lire son journal puis sur la banquette de velours rouge à le monseigneur il ne dansait pas ne flirtait pas non plus car il connaissait sa compagne depuis longtemps les musiciens venaient jouer à sa table aussi avait dit lapointe ce sont des habitués soirs soirs par semaine? et ailleurs à le londres à le cannes à le rome à le lausanne il fréquentait des cabarets presque identiques où l’on devait jouer le même air à l’ entrée de la comtesse et où il ne dansait pas non plus il avait un grand fils de ans à le PROPN à qui il téléphonait quelques minutes tous les jours une fille en suisse à le qui sans doute il téléphonait aussi ", "il avait femmes la première remariée qui menait une existence semblable à la sienne puis alice perrin qui se partageait entre londres et paris enfin muriel halligan celle de le club de les dames seules dans les rues des gens qui quittaient leur travail se hâtaient vers les bouches de métro et les arrêts d’ autobus —nous y sommes patron je sais la cour qui commençait à le être obscure de le quai de les orfèvres l’ escalier toujours grisâtre où les lampes étaient allumées il n’ alla pas chez lucas tout de suite entra dans son bureau tourna le commutateur et prit sa place habituelle le mémorandum de lapointe devant lui minuit est appelé à le téléphone ", "pas pu savoir d’ où venait l’ appel machinalement eu ̂t-on dit maigret tendit la main vers son appareil —passez -moi mon appartement c’ est toi? je suis arrivé oui je suis dans mon bureau je ne sais pas encore tout va bien mais non je t’ assure pourquoi serais -je triste quelle raison avait sa femme de lui poser cette question il avait eu envie de reprendre contact avec elle voilà tout ", "minuit et demi environ arrivée de et d’ anna de groot à le monseigneur note de a quitté le george-v dès heures de le soir elle était seule elle a retrouvé marco à le fouquet’s où ils ont dîné rapidement avant de se rendre à le théâtre ni l’ un ni l’ autre en tenue de soirée à le fouquet’s comme à le monseigneur on les connaît et on semble considérer leur liaison comme officielle maigret se rendait compte de le nombre d’ allées et venues que ce rapport représentait de la patience que lapointe avait déployée pour obtenir des renseignements en apparence si peu importants ", "le barman de le george-v annonce à les ou clients qui restent qu’ il va fermer commande un havane et entraîne dans le hall les hommes avec qui il jouait à les cartes note je n’ ai pas pu établir avec certitude si PROPN a quitté le bar à le cours de la soirée le barman n’ est pas catégorique ", "jusqu’ à le heures de le soir toutes les tables ont été occupées tous les tabourets il a aperçu alors arnold dans le coin gauche près de la fenêtre en compagnie de américains récemment débarqués dont un producteur de cinéma et l’ agent d’ un acteur ils jouaient à le poker pas pu savoir non plus si PROPN les connaissait déjà ou s’ il a fait leur connaissance ce soir-là à le bar ils se sont servis de jetons mais quand ils ont terminé le barman a vu des dollars changer de mains " ]
[ "à le bout de ou heures de marche pendant lesquelles les voitures faillirent fois être précipitées nous arrivâmes à un petit bois que les voituriers reconnurent avec une grande joie car il n’ était distant que de ou heures de le premier village que l’on rencontre sur le versant asiatique de l’ oural: nous nous arrêtâmes donc et comme le besoin de repos était général PROPN ordonna de faire halte.chacun mit la main à l’ œuvre même les blessés en minutes les chevaux furent dételés ou sapins abattus et un grand feu allumé cette fois encore l’ ours fit les frais de le repas mais comme nous ne manquions pas de charbon pour le faire griller tout le monde en mangea même louise comme chacun avait hâte de sortir de ces montagnes maudites nous nous remîmes en route aussitôt le repas de nos chevaux et le nôtre terminés après une heure et demie de marche nous aperçûmes à le détour d’ une colline plusieurs colonnes de fumée qui semblaient sortir de la terre c’ était le village tant désiré que plus d’ un d’ entre nous avait cru ne jamais atteindre et dans lequel nous e", "qui déjà se lançait dans le symbolisme lui avait fait connaître le chef d\\' école que ses racines grecques firent exceptionnellement agréer de le vieux panard et profita bientôt de cet accueil pour faufiler son inséparable ami le grand papadiamantopoulos un jour même les défiances bien légitimes de le professeur furent assez vaincues pour qu\\ on pût inviter le non-pareil le suréminent péritoine qui daigna venir sans façon à la bonne franquette avec son auréole de travail enfin la table élargissant plusieurs klephtes à le leur tour avaient reçu hospitalité pour amour de le pinde il est vrai qu\\' un tel surcroît de convives rendait plus inaccessible encore le petit endroit autant que jamais ailleurs occupé malicieusement par justinien qui en sortait que pour faire à le table irrémissibles incongruités cette circonstance mettait une ombre à le tableau et je le répète orthodoxie en souffrait jusque dans ses recoins les plus délicats ", "mme broussais colla même une affichette sur la vitre de sa voiture puis elle livra le produit de ses réflexions la porte de l' escalier étant souvent entrebâillée l' avait probablement descendu ou monté puis errant dans un couloir elle avait apitoyé l' un de les locataires qui l' avait recueillie la gardienne-ex-cascadeuse leur offrit aussitôt un carton sur lequel figuraient tous les noms de l' immeuble suivis de leur numéro de téléphone seuls les jeunes de le cinquième en étaient dépourvus mlle remercia faillit s' attendrir fut emmenée avec une douce énergie par mme broussais et se retrouva chez elle toujours soutenue par sa compagne ", "oui l’ avait aimée pour elle-même mieux que son père divisé en plusieurs affections troublé par des pensées étranges des craintes maladives plus que ses sœurs plus que l’ ingrat chasteuil s’ il n’ était pas mort elle se sentirait courageuse aujourd’hui il aurait incarné quelques minutes tout ce qu’ elle espérait de la vie ", "pourtant la chatte regardait le dos de camille et son souffle s’ accélérait elle se leva tourna ou fois sur elle-même interrogea la porte close camille n’ avait pas bougé PROPN gonfla ses narines montra une angoisse qui ressemblait à la nausée un miaulement long désolé réponse misérable à un dessein imminent et muet lui échappa et camille fit volte-face elle était un peu pâle c’est-à-dire que son fard évident dessinait sur ses joues lunes ovales elle affectait l’ air distrait comme elle l’ eût fait sous un regard humain ", "le minotaure pour nous c’ est de l’ histoire ancienne anaïs considéra sur le lit le dossier d’ enquête qu’ elle avait emporté avec elle le dernier exemplaire de l’ affaire dirigée par le capitaine chatelet et son équipe un collector sans compter le savon que m’ a passé —quel savon —ma petite perquise de la nuit dernière à l’ acsp. ", "je n’ osai pas entrer comme un fou je me précipitai à le bureau de l’ hôtel fis-je d’ une voix que j’ essayais de rendre indifférente qui demeure à le côté de moi? —au c’ est un américain m. PROPN et que fait -il ", "le plus tôt serait le mieux .pendant le repas PROPN mûrit encore son projet et il lui vint une impatience de le réaliser il cherchait une querelle à le honoré qui lui opposait une inaltérable sérénité il nous faut un homme à la tête de le gouvernement disait le vétérinaire –pourquoi pas? répondait honoré –un homme à le poigne qui fasse respecter la france insistait ferdinand –tu ne bois pas –je dis que ce sera le général boulanger ", "achevez ce que vous avez si bien commencé .ces hommes qui ne le connaissent pas s’ étonnent d’ être commandés par un enfant mais ils viennent de le voir à l’ œuvre et ils sont éblouis de son calme à le milieu de le feu peine savent -ils comment on l’ appelle à le coup sûr ils ne savent pas qui il est ils mettent leurs chapeaux à le bout de leurs fusils et crient –vive la convention blessés couchés le long de les maisons se soulèvent sur les marches de les portes se soutiennent à les grilles de les fenêtres en criant –vive la république rues sont jonchées de morts le sang coule dans les rues comme d’ un abattoir mais l’ enthousiasme plane au-dessus de les cadavres ", "je suis bien éveillée puisque j’ ai la force de me confier à le toi livre reliquaire de ma pensée quelle nuit! pour rien à le monde je n’ eusse voulu comme à l’ ordinaire souffler ma bougie et m’ endormir dans l’ obscurité j’ avais peur des fantômes des revenants de choses horribles cela m’ a -t-il empêchée d’ avoir des rêves abominables dont le souvenir me bouleverse encore " ]
il est mon frère il a porté ans le nom de commarin tous les membres d’ une famille sont solidaires innocent ou coupable il a le droit de compter sur nous et nous lui devons notre concours c’ était encore une de ses opinions que le comte retrouvait dans la bouche de son fils et cette seconde rencontre le toucha qu’ espérez -vous donc monsieur demanda -t-il
[ "—le sauver s’ il est innocent et j’ aime à le me persuader qu’ il l’ est je suis avocat monsieur et je veux être son défenseur on m’ a dit parfois que j’ avais de le talent; pour une telle cause j’ en aurai oui si fortes que soient les charges qui pèsent sur lui je les écarterai; je dissiperai les doutes la lumière jaillira à le ma voix je trouverai des accents nouveaux pour faire passer ma conviction dans l’ esprit de les juges ", "je le sauverai et ce sera ma dernière plaidoirie —et s’ il avouait objecta le comte s’ il avait avoue ́? —alors monsieur répondit d’ un air sombre je lui rendrais le dernier service qu’ en un tel malheur je demanderais à le mon frère je lui donnerais les moyens de ne pas attendre le jugement c’ est bien parler monsieur dit le comte; très bien mon fils et il tendit sa main à le noël qui la pressa en s’ inclinant avec une respectueuse reconnaissance l’ avocat respirait ", "enfin il avait trouvé le chemin de le coeur de ce hautain grand seigneur il avait fait sa conquête il lui avait plu —revenons à le vous monsieur reprit le comte je me rends à les raisons que vous venez de me déduire il sera fait ainsi que vous le désirez mais ne prenez cette condescendance que comme une exception ", "je ne reviens jamais sur un parti pris me fût -il même démontré qu’ il est mauvais et contraire à le mes intérêts mais de le moins rien n’ empêche que vous habitiez chez moi dès aujourd’hui que vous preniez vos repas avec moi nous allons pour commencer voir ensemble où vous loger en attendant que vous occupiez officiellement l’ appartement qu’ on va préparer pour vous eut la hardiesse d’ interrompre encore le vieux gentilhomme —monsieur dit -il lorsque vous m’ avez ordonné de vous suivre j’ ai obéi comme c’ était mon devoir maintenant il est un autre devoir sacré qui m’ appelle ", "madame gerdy agonise en ce moment puis -je abandonner à son lit de mort celle qui m’ a servi de mère? murmura le comte il s’ accouda sur le bras de son grand fauteuil le front dans ses mains il songeait à ce passé tout à le coup ressuscité —elle m’ a fait bien de le mal reprit -il répondant à ses pensées ", "elle a troublé ma vie mais dois -je être implacable elle meurt de l’ accusation qui pèse sur albert sur notre fils c’ est moi qui l’ ai voulu! sans doute à le cette heure suprême un mot de moi serait pour elle une immense consolation je vous accompagnerai monsieur ", "PROPN tressaillit à le cette proposition inouïe monsieur fit -il vivement épargnez -vous de grâce un spectacle déchirant votre démarche serait inutile madame existe probablement encore mais son intelligence est morte son cerveau n’ a pu résister à un choc trop violent ", "l’ infortunée ne saurait ni vous reconnaître ni vous entendre —allez donc seul soupira le comte; allez mon fils ce mot mon fils prononcé avec une intonation notée sonna comme une fanfare de victoire à les oreilles de sans que sa réserve compassée se démentît il s’ inclina pour prendre congé; le gentilhomme lui fit signe d’ attendre dans tous les cas ajouta -t-il votre couvert sera mis ici ", "je dîne à le heures et demie précises je serai content de vous voir il sonna; monsieur le premier parut lui dit -il aucune des consignes que je donnerai ne regardera monsieur vous préviendrez les gens monsieur est ici chez lui " ]
[ "étant son proche voisin je me suis volontiers chargé de la commission et j’ ai amené notre âne entre braves gens il faut bien se secourir quand on peut nous partirons quand vous voudrez le temps est à la pluie et il se t’ ait tard bruno brun donna en plein dans le panneau une heure après ma tourterelle quittait son nid de hibou et s’ envolait doucement vers les parages où l’ adroit chasseur avait tendu ses pièges oui mes amis un peu avant le coucher de le soleil misé brun sous la conduite de vascongado et accompagnée de sa vieille servante cheminait vers nieuselle ", "—vous m’ ennuyez dit le vieillard il y a des juifs; empruntez et il se mit à le table à le milieu de le silence tel est chez le paysan russe le respect de la famille que personne ne répondit mot et que nul ne conçut l’ idée de lui voler son petit sac sans doute ses fils hors de sa présence ne manquèrent pas de l’ appeler vieux ladre vieux chien et autres aménités semblables mais le respect extérieur ne lui fit pas défaut un seul moment ", "c’ est donc quoi vous n’ avez pas bonne mine —vous pouvez dire que j’ ai une sale mine —vous avez peut-être été gazé —gazé oui j’ ai été gazé ", "suivit leurs regards et me saisit la main avec terreur: la lune que tout à l’ heure nous avions vue si brillante sur le dôme de sainte-sophie s’ était éteinte là-haut dans l’ immensite ce n’ était plus qu’ une tache rouge terne et sanglante il n’ est rien de si saisissant que les signes de le ciel et ma première impression plus rapide que l’ éclair fut aussi une impression de frayeur je n’ avais point prévu cet événement ayant depuis longtemps négligé de consulter le calendrier m’ explique combien c’ est là un cas grave et sinistre: d’ après la croyance turque la lune est en ce moment à les prises avec un dragon qui la dévore ", "un homme de le peuple un ouvrier mais qui pensait bien m. rauchin secrétaire des syndicats jaunes fut appelé à le présider entre le comte et m. PROPN garçon boucher en plusieurs discours éloquents le régime que la pingouinie s' était librement donné reçut les noms d' égout et de dépotoir le président formose fut ménagé il ne fut question ni de crucho ni des prêtres la réunion était contradictoire; ", "obtenir de gégène qu’ il ôtât sa casquette à le bouton était un exploit à lequel les plus forts ou les plus retors d’ entre nous avaient dû renoncer il suffit d’ un bedeau roulant un œil électrique comprimant une large goulée d’ air dans ses poumons le petit homme de le geste dont on dévoile une stèle commémorative décolla par le haut ce morceau d’ étoffe spongieux et libéra une sorte de boule rose et fripée qui s’ en alla aussitôt rouler sa honte dans les oubliettes d’ un bas-côté restait popo lorsque j’ intervins une poussée fanatique la projetait sur le parvis où déjà son inclination à l’ exhibitionnisme se donnait libre cours ", "ma reddition prochaine me semble inéluctable ma volonté est devenue plus friable qu’ une armoire infestée de vrillettes il y a quelques années je l’ aurais renvoyée dans ses plus vite encore que le temps de le dire parce qu’ orpheline ou pas qu’ est -ce que ç a peut me foutre ?!et j’ irais dire oui à ce petit crampon par compassion usure vermoulure je vieillis mal.pire je vieillis mou.ma belle-sœur est venue me voir ", "les serins mis parfois en liberté y laissaient des virgules sur tous les meubles la pauvre bonne veuve y posait pour eux de le millet et de le mouron en plusieurs endroits les chats y trouvaient des friandises dans des soucoupes écornées les hardes traînaient cette chambre sentait la province et la fidélité ", "ne répond pas il ne sait s’ il a bien entendu ses idées se confondent il ne voit rien de ce qui l’ entoure il est dans la plus cruelle agitation dans cet état il arrive à le hochberg et va se renfermer dans sa chambre dès que ses hôtes se sont retirés ", "il n’ est bruit que de l’ enlèvement d’ isabelle par le comte d’ andelot après sa déconvenue avec le duc elle s’ était résignée à le accueillir favorablement la recherche de le comte les familles étaient également opposées à un mariage entre eux le maréchal de châtillon voulait faire épouser à son fils mlle de la force grande héritière et bonne huguenote mme de bouteville ne voulait pas que sa fille entrât dans une famille ou ̀ elle eût été peu considérée à le cause de son peu de fortune ce que voyant le comte s’ est décidé à un enlèvement " ]
sa vie est pleine de traits semblables reprit madame de luxeuil avec le désir évident de mettre fin à le cette conversation il serait plus généreux de ne point les rappeler et d’ imiter le charitable silence de m. de gausson —je voudrais pouvoir accepter l’ approbation de madame la comtesse dit celui-ci en s’ inclinant avec gravite mais je ne l’ ai point méritée et si je garde le silence c’ est que loin de pouvoir m’ associer à les anathèmes dont le duc est l’ objet je ne pourrais exprimer pour lui que de l’ admiration l’ étonnement parut général
[ "quoi! s’ écria de cillart même pour le cadeau de les francs pour lui surtout reprit marcel en s’ animant car ce que m. marquier ne vous a point dit c’ est que l’ homme sauvé par le duc était un de nos industriels les plus ingénieux et les plus hardis que sa ruine arrêtait tentatives dont la réussite pouvait enrichir le pays; qu’ elle réduisait à la misère plusieurs centaines de familles que la prévenir enfin n’ était pas seulement un acte d’ ami mais de bon citoyen il fallait aussi ajouter que le duc ne fit un mystère de sa généreuse assistance que parce qu’ il savait m. lannaut capable de la refuser et de préférer dans son découragement une ruine immédiate à des obligations qu’ il eût craint de ne pouvoir remplir ", "c’ est avec des raisonnements pareils que ce pauvre duc a mangé un million dit marquier en ricanant —et qu’ il a fini par l’ hôpital ajouta de cillart —tandis que les fils lannaut ont équipage et qu’ ils se moquent comme tout le monde d’ acheva arthur —voyez -vous mon cher de gausson reprit le garde-du-corps tant que le monde restera ce qu’ il est le dévouement sera l’ orgueil de les niais ", "—non dit marcel avec une fermeté calme ce sera la vertu de les courageux un jour viendra je l’ espère où les sociétés plus intelligentes n’ auront pas besoin de le sacrifice de quelques-uns pour le salut de le plus grand nombre et où le bonheur de chacun aidera à le bonheur de tous mais d’ ici-là c’ est à les généreux à le accepter l’ abnégation à s’ oublier pour les autres à le nourrir le monde de leur âme et de leur sang et le monde une fois nourri se moquera d’ eux objecta marquier continua marcel ", "mais pour celui qui s’ est imposé une tâche qu’ importe l’ approbation le dévouement est un martyre il se fortifie de ses souffrances il s’ encourage de son abandon il tire ses joies et ses récompenses de lui-même tout perd son charme à la longue les passions s’ attiédissent les ambitions trompent les espérances fatiguent ", "mais rien ne peut enlever cette douce saveur que laisse le souvenir de le bien accompli quiconque se dévoue doit accepter la douleur l’ injustice le dédain car c’ est de ces fleurs amères que se compose le miel qui adoucit les souffrances de la vieillesse de gausson s’ était laissé emporter sans y prendre garde à l’ expression de ses pensées les plus intimes les sourires de marquier d’ arthur et de le garde-du-corps le rappelèrent tout à le coup à le souvenir de le lieu et de l’ auditoire il rougit un peu s’ interrompit brusquement et se leva mais ses paroles avaient frappé honorine ", "prête à le regretter le sacrifice qu’ elle faisait à la mémoire de sa mère elle y avait trouvé une sorte d’ à-propos qui la saisit il lui sembla que cet encouragement à le dévouement dans la bouche de marcel avait quelque chose de plus éloquent que dans aucune autre que c’ était enfin un avertissement providentiel à lequel il ne lui était point permis de résister cette sensation fut si complète et si vive que son projet de tout confier à le jeune homme fut à l’ instant abandonné et qu’ elle revint avec une sorte d’ enthousiasme passionné à l’ idée de le sacrifice silencieux aussi lorsque de gausson s’ approcha d’ elle afin de prendre congé réunit -elle tout ce qui lui restait de forces pour le recevoir d’ un air tranquille ", "marcel prit sa main la porta à ses lèvres et prononça le mot d’ adieu avec une expression de désespoir elle sentit un frisson glacé parcourir ses veines mais ses lèvres répétèrent adieu avec une sorte de froideur machinale ce fut seulement lorsque le jeune homme s’ éloigna que ses forces l’ abandonnèrent elle porta les mains à le son cœur qui se brisait se laissa retomber sur son fauteuil sans pensée et sans mouvement ", "ce trouble qui n’ avait échappé ni à la comtesse ni à son fils confirma leurs soupçons aussi bien que le départ de m. marcel de gausson semblât devoir les rassurer résolurent -ils de redoubler de surveillance la lettre jetée par la fenêtre d’ honorine et interceptée par la comtesse était toujours restée pour eux un inexplicable mystère quel était ce protecteur caché qui sous le nom de marc veillait sur la jeune fille cette dernière eût pu le leur dire mais madame de PROPN craignait avec raison qu’ une nouvelle explication n’ amenât de nouveaux débats et par suite quelque changement dans les résolutions d’ honorine ", "l’ autorisation demandée à la grand’mère était arrivée il ne restait plus à le recevoir que celle de le tuteur m. de vercy dont le silence commençait à le étonner de luxeuil et sa mère mais ils apprirent enfin la cause de ce retard partageant la répugnance de tous les provinciaux à se servir de la poste le conseiller avait confié sa lettre à un substitut de la cour d’ angers qui se rendait à le paris et qui avait voulu l’ apporter lui-même cette réponse renfermait une autorisation régulière pour la publication de le mariage avec un modèle de contrat; elle annonçait en outre l’ arrivée de m. de vercy appelé à le paris pour une affaire personnelle " ]
[ "je ne m’ avançais guère j’ anticipais seulement un peu quand je disais la bonne aventure à le ce nigaud de tournoël le soir en repensant à les péripéties de la journée millicent fut étonnée de ne pas l’ être davantage l’ événement qu’ elle pressentait depuis mois s’ était produit: autrement qu’ elle ne l’ avait imagine d’ une façon un peu déconcertante rassurante en somme; pluie d’ orage où se déchargeait la nuée menaçante longtemps suspendue sur sa tête et qui avait enfin crevé sans grêle sans éclats de foudre elle se sentait libérée d’ une attente angoissante et presque déçue ", "mais on ne s’ étonnera pas que personne à le werst ne voulût admettre cette explication .le jeune comte vit bien qu’ il n’ avait aucunement convaincu un auditoire qui ne voulait pas se laisser convaincre aussi se contenta -t-il d’ ajouter puisque vous ne voulez pas vous rendre à mes raisons messieurs continuez à le croire tout ce qu’ il vous plaira de le château de les carpathes nous croyons ce que nous avons vu monsieur le comte répondit maître et ce qui est ajouta le magister soit et vraiment je regrette de ne pouvoir disposer de heures car et moi nous serions allés visiter votre fameux burg et je vous assure que nous aurions bientôt su à quoi nous en tenir visiter le burg s’ écria sans hésiter et le diable en personne ne nous eût pas empêchés d’ en franchir l’ enceinte en entendant PROPN de télek s’ exprimer en termes si positifs si moqueurs même tous furent saisis d’ une bien autre épouvante est -ce que de traiter les esprits de le château avec ce sans-gêne cela n’ était pas pour attirer quelque catastrophe sur le village est -ce que ces génies n’ entendaient", "l’ église la mairie et l’ école qui encerclent la place la place déserte la plupart de le temps les femmes s’ y retrouvent chaque jour vers midi pour récupérer les enfants qui sortent de classe elles ne travaillent pas quelques-unes travaillent mais la plupart de le temps elles gardent les enfants je m’ occupe de les gosses et les hommes travaillent ils bossent à l’ usine ou ailleurs le plus souvent à l’ usine qui employait une grande partie de les habitants l’ usine de laiton dans laquelle mon père avait travaillé et qui régissait toute la vie de le village ", "page l’ expérimentateur piqua le stigmate et fit pénétrer l’ acier dans la chair la croyance à la marque de les sorciers était universelle à la lin de le seizième siècle cette marque pouvait se rencontrer sur n’ importe quelle partie de le corps suivant le bon plaisir de le démon elle était facilement reconnaissable quelle que fût sa forme parce qu’ elle était dénuée de toute sensibilité ", "il aura trop peur pour manger avait dit la grand’mère mais marie n’ y croyait qu’ à le demi phanor refuser du poulet cela ne s’ était jamais vu elle n’ attendait que le moment mme derville s’ était assoupie fatiguée par la longue journée d’ efforts et d’ émotions ", "la semonce qu’ il craignait tomba sur lui à le coups précipités je vous croyais plus fort monsieur d’ dit la jeune femme je m’ étais laissé dire que rien qu’ à le jeter un coup d’ œil furtif dans un salon vous l’ aviez inventorié avec autant de détails qu’ un commissaire-priseur en ses interminables descriptions que m’ importe à le moi le faire solide ou liquide ce que je veux c’ est la pose la couleur de la robe la coiffure les accessoires elle appuyait chaque mot qu’ elle prononçait lentement d’ un regard droit et net qui allait fouiller la mémoire de le journaliste d’ doublement piqué dans son amour-propre de reporter et d’ amoureux fit effort sur lui-même et comprimant dans ses mains son front et ses yeux il rédigea la description suivante qu’ on dirait calquée sur quelque compte rendu artistique femme jeune jolie et belle élégante surtout quand il arrive à un artiste le rare bonheur de trouver un tel modèle il n’ a d’ autre préoccupation que de le rendre fidèlement ", "—à moi dit -il —vous voyez maintenant l’ imprudence d’ un document pareil répliqua froidement alexis il s’ est égaré dans nos mains il aurait pu tomber dans d’ autres —je le croyais bien cache dit répliqua tranquillement hélène ", "il y a jeunes filles il a bien fallu leur créer un pilote de leur âge puisque alberte est à le paris les affaires dont je viens vous entretenir pourront toujours se traiter elles la regardent personnellement ah! il s’ agit d’ alberte? oui elle a et ans dans jours j’ ai là ses comptes de tutelle et aussi demandes en mariage qui m’ ont été adressées le même jour ", "mais bannière s’ occupa de ce dernier point qui accessoire pour l’ abbé ne l’ était pas pour lui d’ abord sur cette recette il préleva louis qu’ il enfonça dans sa poche pour courir martingaler un peu à l’ académie et cela toujours en vue de réaliser une centaine de livres de bénéfice clair tandis que l’on applaudissait olympe là-bas mais on ne peut gagner à la fois de tous les côtés les louis ne durèrent pas une heure à le vingtième il se leva et chercha des yeux son mauvais génie la catalane ", "l’ abbé eut un soubresaut un tressaillement soudain qui l’ ébranla tout entier comme un mât de navire secoué par un ras de marée il baissa la tête une sueur froide lui vint à le front il s’ était trahi pour la première fois heureusement c’ était devant son autre lui-même " ]
de toutes façons à le présent la plupart sont désaffectés comme le reste les locomotives enfin leurs chaudières ont été transformées en citernes piscines pièces d’ eau et abreuvoirs certaines ont été reconstruites en briques mais beaucoup sont originales désaffectés comme le reste oui car que transporteraient -ils les trains on se le demande mongolie écoutez mademoiselle vous m' êtes sympathique alors je vais essayer de vous remettre un peu les idées en place
[ "ou les pieds sur terre ce qui revient à le même parce que les idées ont les pieds sur terre mademoiselle pas la tête dans les nuages si elles l' avaient la tête dans les nuages eh bien on les supprimerait les idées voilà tout donc vous voulez être poète soi-disant poète! pire encore: poétesse ", "alors là laissez -moi rire un bon coup! pourquoi pas accordeuse de pianos pendant que vous y êtes? ou peigneuse de girafes? et encore là ce sont des professions inoffensives mais poète vous savez ce que c' est ou plutôt ce que c' était un individu taré fois sur drogué alcoolique syphilitique vous avez déjà entendu parler de poètes prospères de poètes sportifs de poètes qui ne coûtent rien à la collectivite parce que vous croyez peut-être que ç a ne coûte rien de les surveiller de les soigner? de les interner je n' hésite pas à le dire que c' est ou plutôt heureusement que c' était une activité subventionnée la poésie à le part peut-être les poètes nationaux ç a je vous l' accorde ", "mais n' est pas poète national qui veut mademoiselle pour un victor hugo combien de baudelaire combien de pauvres types qui finissent accrochés à un réverbère vous voulez me dire? et ce rimbaud dont vous croyez être si férue un homme à les mœurs douteuses soit dit en passant même ses amis lui tiraient dessus alors c' est dire ses illuminations vous savez combien de gens les ont pardon? à l' époque oui depuis naturellement en mettant bout à le bout si j' ose dire tous les gens comme vous ç a finit sans doute par chiffrer mais tout de même depuis le temps en termes de rentabilité a ne doit pas aller chercher plus de l' an de toute façon je vais vous dire on a déjà assez de mal à se comprendre d' une manière générale –et notre conversation en est un exemple alors ç a n' est pas la peine d' aller compliquer la langue pour le plaisir ", "la tendance depuis des années et sur toutes les places linguistiques est à la simplification de la langue et elle n' est pas près de s' inverser croyez -moi: tous les analystes sont formels là-dessus la langue mademoiselle est un média et les médias tout le monde vous le dira ç a sert à le communiquer pas à le embrouiller sinon la sanction est immédiate notamment sur le plan financier ", "je sais bien que ç a vous fait rire mais c' est comme ça vous n' y pouvez rien mais puisque je suppose que vous êtes entichée d' idées démocratiques et ne croyez pas que je désapprouve bien à le contraire toute ma vie en témoigne on va prendre le problème par un autre bout je vous pose simplement la question pourquoi croyez -vous que si peu de gens lisent de la poésie regardez les sondages tirez -en vous-même les conclusions les sondages ne sont pas la bible d' accord c' est ce que je dis toujours mais enfin tout de même ils sont un fidèle reflet de l' opinion ", "diriez -vous que la poésie est très utile assez utile plutôt inutile carrément inutile ne sait pas laissez -moi consulter mon écran eh bien dites donc les chiffres parlent d' eux-mêmes les chiffres eux ne mentent pas c' est comme la terre non excusez -moi c' était une plaisanterie ", "et pourquoi ce désaveu selon vous non mademoiselle je sais ce que vous allez me dire mais je vous arrête le public est roi un roi démocratique parfaitement moi j' appelle ça le marché mais appelez ça le peuple si vous voulez revient à le même ", "or que veut le peuple? que dis -je qu' est -ce qu' il exige qu' on le distraie pas qu' on lui farcisse la tête il a assez d' emmerdements comme le marché le peuple plutôt c' est aussi simple que ", "alors si vous tenez vraiment à le écrire moi je ne vais pas vous décourager après tout c' est mon métier de produire des livres bookmaker comme on dit aujourd'hui il faut reconnaître que a tient de le pari croyez-moi en dépit de tout ce que je vous dis nous sommes les derniers aventuriers de le xxiè siècle " ]
[ "un écriteau indiquait: champ de manœuvres au-delà commençait le bois de vincennes de nuit cette rue ressemblait à n’ importe quelle rue de la banlieue asnières issy-les-moulineaux levallois elle avançait lentement de sa démarche d’ ancienne danseuse ne devait pas être facile avec les panchos l’ immeuble écrasait tous les autres bâtiments de sa masse sombre on se demandait pourquoi on l’ avait construit dans cette rue ", "PROPN pensait à sa victoire et moi à le morane comment et pourquoi s’ était -il trouvé juste à l’ instant et à l’ endroit voulus pour surprendre patricia dans son pari terrible avait -il découvert par hasard la tanière de king la manyatta n’ en était pas très éloignée en rôdant à le travers le parc royal? s’ acharnait -il depuis à le guetter le grand fauve et à le rêver à les années encore si proches où une coutume immémoriale et forte comme un mythe exigeait de tous les hommes masaï qu’ ils fussent tueurs de lions? et que signifiait le regard inflexible et brûlant qu’ il avait tenu sur la petite fille tout le temps qu’ elle était restée entre les pattes de king lorsqu’ elle lui avait fait ses adieux patricia aurait pu répondre à le mon souci ", "c’ était un jeune homme habillé tout de noir et à la mode anglaise c’est-à-dire en redingote en chapeau rond et en bottes molles le bout d’ une forte épée passait sous sa redingote et le pommeau de sa selle portait de les fontes il paraissait avoir ans à le peine mais ses regards fermes et perçants donnaient à son visage juvénile une expression vraiment imposante –on m’ a indiqué dit -il en saluant poliment que j’ avais grande chance de rencontrer ici un baronnet de le nom de –c’ est moi monsieur dit en avançant ", "à l’ opposé c’est-à-dire en arrière et sur la droite un grand miroir ovale à le peine incliné sur son socle d’ acajou renvoie vers l’ opératrice l’ image bien cadrée de les fesses arrondies de la baigneuse tout à le fait sur le devant dans la partie gauche de le cadre une seconde tache de lumière vive réunit de la même façon autres personnages féminins dont en particulier cette jeune prisonnière dévêtue qui est allongée sur une sorte de table chirurgicale en forme d’ ellipse munie d’ un pied central s’ évasant vers le bas pour constituer un large empattement circulaire l’ ensemble de l’ appareil est laqué d’ un blanc éclatant la fille repose sur le dos mais un peu soutenue de côté par sa hanche droite ce qui l’ expose davantage à les regards elle dort sans doute car ses paupières sont closes sa bouche entrouverte et sa tête rejetée en arrière dans le désordre bouclé d’ une chevelure très brune défaite par-dessus laquelle revient le bras gauche à le demi replié tandis que l’ autre bras étendu laisse pendre dans le vide une main à les doigts exceptionnell", "puis elles se calment et je reste plongé dans une sorte de stupeur quand je reviens à le moi je m’ étonne de retrouver mes compagnons encore vivants PROPN de nous qui paraît supporter le mieux ces privations c’ est le maître d’ dont il a été peu question jusqu’ ici c’ est un petit homme de physionomie ambiguë à le regard caressant souriant souvent d’ un sourire qui ne meut que ses lèvres les yeux habituellement fermés à le demi comme s’ il voulait dissimuler ses pensées et dont toute la personne respire la fausseté c’ est un hypocrite j’ en jurerais et en effet si j’ ai dit que les privations semblent avoir moins prise sur lui ce n’ est pas qu’ il ne se plaigne ", "elle était très-inquiète on lui avait dit chez maurice que ce jeune homme était parti depuis une heure et qu’ il ne reviendrait que le surlendemain elle craignait que joret ne fût également parti la rassura elle se décida et monta aussitôt coindet attendait à la porte il avait payé le cocher et celui-ci ramassait ses guides pour partir lorsqu’ un homme élégamment vêtu qui sortait de la maison lui demanda s’ il était libre sur sa réponse affirmative il monta dans la voiture et regardant sa montre il dit: –bon train gare de le nord; vous aurez un bon pourboire le cocher cingla ses chevaux d’ un vigoureux coup de fouet et le fiacre partit rapidement ", "ils permettaient d’ expédier des documents jusqu’ à le secretarium l’ espace d’ une folle seconde ophélie se demanda si ce n’ était pas là le meilleur moyen pour elle de s’ y introduire le règlement intérieur interdisait formellement la fantomisation d’ êtres humains –seuls les fantômes les plus expérimentés étaient capables de se transformer eux-mêmes en vapeur sans risquer d’ y laisser la vie– mais elle était désespérée —moi vivante tu n’ iras jamais là-haut lui susurra en pinçant son menton pour détourner son regard de le globe faisons un détour ma vescica ne tiendra pas une seconde de plus PROPN la suivit sous le péristyle et attendit devant l’ entrée de les toilettes comme l’ aurait fait un chien docile ", "mais ce sentiment superficiel n’ est pas l’ amour et l’ amour seul l’ amour sérieux et dévoué eût pu combler le gouffre qui dès le lendemain se creusa entre ces êtres unis par erreur et aussi peu faits que possible l’ un pour l’ autre berthe était coquette: le besoin de recevoir des hommages la dominait tout entière après quelques mois de mariage quand elle se fut hâtée d’ apprendre tout ce qu’ elle ignorait de la vie le simple plaisir d’ être admirée lui fut insuffisant il lui fallut quelque chose de plus le sentiment de sa puissance sur ceux qu’ elle voulait séduire il lui fallut être sûre que l’ homme à lequel elle adressait quelqu’une de ces coquetteries provocantes tomberait à ses pieds s’ ils étaient seuls on se perfectionne vite à le ce jeu dangereux avant d’ avoir atteint ans berthe était devenue absolument maîtresse d’ elle-même ce qui est en pareil cas le nec plus ultra de la force ", "ce fut en ce temps-là que le commandant de la ville fit ravager par ses troupes la riche abbaye de PROPN dont il se réserva la plus riche partie de le butin avec ce surcroît de fortune il fit une riche dot à sa fille qu’ il maria à le comte de PROPN son premier lieutenant et un de les protestans les plus acharnés madame joanneau alors son épouse approuva sa conduite et voulut qu’ à l’ occasion de le mariage de sa fille unique toute la ville de sancerre se livrât à la joie et à les divertissemens elle prodigua l’ or à le pleines mains elle inventa sortes de jeux différens pour divertir le peuple et la joie que goûtèrent en ces jours -là les sancerrois leur fit oublier tous les désagrémens qu’ ils avaient eus à le souffrir pendant le siége ", "s’ inclina –le motif de la rencontre poursuivit fernand motif que nous ignorons est excessivement sérieux à en croire les adversaires –très sérieux en effet dit le baron –par conséquent le combat doit être non moins sérieux –monsieur dit avec une courtoisie qui frisait l’ impertinence nous n’ avons jamais compris une rencontre autrement " ]
il n’ y avait de libre que le terrain situé en face de nous qui avait été protégé par le tronc à lequel nous restions adossé la nuit était déjà revenue plus noire pendant que la lueur brillait j’ avais embrassé d’ un rapide regard tout le terrain environnant et je n’ avais aperçu ni noirs ni chiens je m’ assis sur le sable PROPN essaya de bander mes plaies
[ "j’ avais blessures nous eûmes environ quart d’ heure de répit ce temps d’ arrêt ne me rendit point ma force parce que je perdais toujours une grande quantité de sang je me souviens que ma soif ardente ne me laissait pas la faculté de penser je n’ avais qu’ un rêve: un de les noirs remarquable par sa chevelure dont la plantation descendait sur sa poitrine sur ses épaules et sur son dos formant une sorte de camail barbu portait en bandouillière une corde qui soutenait une bouteille ", "je voyais sans cesse cette bouteille et je la désirais avec folie nous l’ avions surnommé le lion à le cause de cette crinière quand les cris plus voisins nous annoncèrent le retour de l’ assaut je parvins à le me dresser sur mes jambes qui tremblaient et je dis à le balcomb: –je vais tuer le lion pour boire à sa bouteille les chiens piqués à le coups d’ épieux se ruèrent sur nous je n’ eus pas le temps de décharger mes pistolets ", "je fus renversé de le premier choc et je sentis les horribles bêtes qui commençaient à le me dévorer les pistolets de balcomb firent feu à le mon intention et me débarrassèrent laissant cadavres de dogues en travers sur mon corps il prit un de mes pistolets dans ma main l’ autre à le ma ceinture je n’ avais pas perdu connaissance j’ entendis encore coups de feu et me dit: –tenez henri buvez ", "il avait tué le lion je portai la bouteille à mes lèvres avidement c’ était de l’ eau-de-vie j’ en bus un large trait et je me levai saisi par le transport j’ eus pendant ou minutes une force prodigieuse avec mon gant d’ une main et mon couteau de l’ autre je fis une mare de sang autour de moi puis tout à le coup je vis rouge ", "une massue tourbillonna au-dessus de mon crâne elle me semblait en feu elle décrivait positivement pour moi un cercle d’ étincelles je n’ avais ni crainte ni espoir mon insensibilité morale était parfaite etais -je fou? j’ entendis parmi le bruit de la mêlée car il y avait encore une mêlée et balcomb me défendait comme un démon j’ entendis des pas de chevaux des bruits de voix ", "on parlait anglais il y eut une décharge de mousquets l’ homme à la massue perdit l’ équilibre et m’ étouffa de son poids ici le comte henri s’ interrompit comme malgré lui et tendit la main à le vieux marquis qui s’ était rapproché mon père murmura -t-il en ce moment seulement je pensais à le vous et j’ eus sur les yeux un voile de larmes le vieillard jeta ses bras autour de son cou et le baisa comme une mère –s’ ils t’ avaient tué fils ", "murmura -t-il autour d’ eux il y avait un silence profond –dites donc vite s’ écria germaine dont les grands yeux humides lançaient leurs étincelles à le travers de ses longs cils j’ ai peu de choses à le ajouter reprit le jeune comte sinon que la conscience de ma folie s’ empara de moi de plus en plus ", "j’ étais indigné de mourir fou je me disais mon père est un français et un soldat! moi la peur m’ a fait perdre la raison et je ne me souvenais pas cependant d’ avoir eu peur mais que croire? une ombre passa devant mes paupières demi-closes cela pouvait -il exister ailleurs que dans un songe ", "l’ ombre était une adorable jeune fille dont la lueur de les torches me montrait le doux et compatissant sourire des torches une jeune fille voici le dernier vestige que je trouve à le fond de ma mémoire j’ avais les yeux fermés bras tremblants me soulevèrent tandis qu’ une voix la voix de balcomb m’ appelait par mon nom je rouvris les yeux les lèvres de percy étaient sur mon front et j’ entendis qu’ il disait: il respire encore a qui disait -il cela " ]
[ "marguerite était subjuguée elle a congédié elle a consulté les ministres de son père les principaux membres de sa famille et sa célèbre amie bertrade aucune voix n’ a combattu la proposition de le frère d’ armes de louis le plan d’ urbin est adopté PROPN accompagnera marguerite ", "en afrique il avait alger tunis tripoli de barbarie et l' egypte entière d' alexandrie à le syène c'est-à-dire toute la côte depuis le peñon de velez jusqu' à l' isthme de suez; de la il s' enfonçait dans l' arabie troglodyte depuis suez sur la mer rouge jusqu' à le suakem il possédait des tables en lesquelles ptolémée a divisé l' asie la première la quatrième et la cinquième posséder la quatrième table c' était avoir chypre la syrie la palestine tout le rivage depuis firamide jusqu' à le alexandrie l' arabie déserte et l' arabie pétrée la mésopotamie et babylone qu' on appelait bagadet posséder la cinquième table c' était avoir tout ce qui est compris entre lignes dont l' une monte de trébisonde à le nord jusqu' à l' hermanassa de ptolémée et jusqu' à le bosphore cimmérien que les italiens appelaient bouche-de-saint-jean et dont l' autre entamant l' arabie heureuse va de suez à l' embouchure de le tigre ", "il me l’ avoua même mais une fois rétabli il n’ est pas revenu il fallait que vous lui sauviez la vie pour que je le revoie je lui ai demandé la cause de son silence quand il est rentré à l’ hôpital et il m’ a répondu: —si je ne suis pas venu vous voir pour vous remercier à le moins c’ est que je me considère indigne de vous j’ ai insisté pour savoir pourquoi et la seule réponse que j’ ai pu lui arracher est celle-ci: il vaut peut-être mieux que vous ne le sachiez pas ", "entre femmes on ne se tient pas compte de cela à le contraire et le regard de cette farouche enfant de ans ne trahissait assurément aucune pitié –ce n’ est pas ma faute si j’ ai entendu dit -elle je suis entrée à le hasard dans la chambre où vous couchez là-bas à l’ autre bout de la galerie j’ ai perdu le souvenir de beaucoup de choses et la tête me fait mal quand j’ y veux penser mais il y a d’ autres choses où je vois très clair –et pourquoi me haïssez -vous pauvre enfant? demanda angèle –je ne veux pas être interrogée répliqua clotilde durement ", "être chez vous un rouage indispensable me savoir utile à le votre luxe à le votre bien-être fut une source de jouissances et si ces jouissances étaient vives dans mon âme quand il s’ agissait d’ adam jugez de ce qu’ elles furent alors qu’ une femme adorée en était le principe et l’ effet j’ ai connu les plaisirs de la maternité dans l’ amour j’ acceptais la vie ainsi je m’ étais comme les pauvres de les grands chemins bâti une cabane de cailloux sur la lisière de votre beau domaine sans vous tendre la main pauvre et malheureux aveuglé par le bonheur d’ adam j’ étais le donnant vous étiez entourée d’ un amour pur comme celui d’ un ange gardien il veillait quand vous dormiez il vous caressait de le regard quand vous passiez il était heureux d’ être enfin vous étiez le soleil de la patrie à ce pauvre exilé qui vous écrit les larmes à les yeux en pensant à le ce bonheur de les premiers jours ", "pourquoi? parce que les gens qui l’ ont enlevé se proposent de l’ exploiter en lui faisant signer un ou plusieurs bons dont ils viendront toucher le montant à la caisse de m. de gondo ils n’ ont pas besoin de sa signature ils peuvent la contrefaire comme ils l’ ont déjà contrefaite ici ce n’ est pas la même chose ils savaient bien que m. de colorado ne viendrait pas engager lui-même la montre qu’ ils lui avaient prise et ces messieurs ne veulent rien perdre tandis que pour palper une grosse somme sa signature sur un petit carré de papier leur suffit ", "la ̀! un nouveau nuage d’ oiseaux vient d’ échapper du bois enfle et se contracte dans le ciel et erre comme cherchant un appui mais rien seul le flux de les voitures qui passe en dessous d’ eux sans que jamais une branche ou un îlot égaré n’ offre de repos à le leurs pattes ils s’ époumonent comme cela pendant quelques minutes puis s’ absorbent à le nouveau dans la frange de les arbres sonny pense qu’ ils ne sortaient pas avant sonny qu’ est -ce qu’ il y connaît sonny soufia hausse les épaules ", "encore un voyez il est blessé à l’ aile il ne peut pas courir ma foi! je ne sais guère où se cachent les autres la mignonne parvint cependant à les rattraper tous et aida la mère serriau peu experte en calcul à le compter les bêtes réunies il y avait bien le compte la cloche de le dîner ayant sonné depuis quelques minutes les petites filles en se tenant par la main coururent à la maison elles entrèrent rouges et essoufflées à la salle à le manger où l’on commençait à s’ inquiéter de ne pas les voir ", "m' ont donné sous chacun; dans leur idée devait porter bonheur à le leurs amis le cinquième un brave jeune homme celui qui allait se battre m' a donné une pièce de francs on est généreux quand on est malheureux ou heureux quand on pleure ou quand on rit le sixième celui qu' a dit j' ai pas de monnaie c' était le médecin les médecins eux ne donnent jamais; que ç a leur fait à le ces gens -là qu' on vive ou qu' on meure ", "ton fils nous aurait peut-être mis sur la paille regarde son ancien camarade il a mangé francs à le paris pour une femme qui levait la jambe à le milieu de la contredanse nous-mêmes nous dépensions plus de thalers chaque année pour notre mauvais garnement sa mort est une grosse économie et par conséquent une bonne affaire de le temps que les cercueils de fougas étaient encore à la maison la bonne dame raillait les visions et les insomnies de son époux " ]
on causait en se rendant à le travail par les lignes de les bois en revenant le soir avec la lance sur l’ épaule et aussi à le midi quand tous les bûcherons de la coupe se réunissaient par groupes à l’ abri de les cordes de moulée et ouvraient les gibecières pour déjeuner PROPN qui avait le prestige de la taille et la réputation d’ un caractère indépendant était très écouté on le prenait pour juge souvent dans les contestations entre les ouvriers et les commis assermentés qui les surveillaient à le nom de les marchands de bois il se plaignait tout haut les autres le faisaient tout bas que le salaire fût insuffisant un franc par jour c’ était trop peu c’ était injuste
[ "et cela encore lui donnait un ascendant sur ses compagnons il ne gagnait pas plus que chez m. fortier mais la liberté de la vie et la variété de le travail enlevaient le regret de le passé à ce grand bûcheron qui sentait sa jeunesse sûre de le lendemain et influente dans le domaine de les égaux la santé de la cloquette qui n’ avait jamais été bonne empirait assez vite la pauvre femme minée par un mal sournois devenait pâle et mince comme un cierge elle perdait ses cheveux ses dents qui lui donnaient son éclatant sourire et jusqu’ à le goût de la toilette ", "la petite marie à le contraire plus jolie encore que n’ avait été sa mère élancée blonde fraîche avec des yeux vite irrités et charmants quand ils étaient doux poussait comme un chêne de bordure le père ne connaissait rien d’ aussi beau qu’ elle il était lui si rude avec les hommes la faiblesse même devant elle il la gâtait il disait pour s’ excuser: je suis trop souvent dehors pour avoir le droit de la faire pleurer quand je la vois ", "tu as tout le temps de te faire aimer d’ elle toi la femme moi je n’ ai que l’ heure de mon souper quand elle eut ans elle fit avec les autres enfants de son âge la première communion ce fut une grande fête et une grande dépense pour les cloquet PROPN avait voulu que marie fût la mieux habillée de le bourg et la cloquette avait fait travailler les lingères de PROPN ", "le matin de la fête à le premier son qui partit de le clocher de fonteneilles et déferla sur la forêt les voisins de les cloquet leurs femmes et leurs enfants c’est-à-dire les justamond le père dixneuf les lappe et les ravoux sortirent dans le chemin pour contempler marie en blanc ils dirent tous elle est mignonne mais il n’ y eut que la mère justamond qui l’ embrassa avec l’ émotion que donne l’ intelligence de la religion elle murmura quelque chose à l’ oreille de l’ enfant qui répondit oui discrètement marie était tout occupée à le relever son voile et sa robe et à le marcher bien droit pour ne pas mettre dans les ornières ses pieds chaussés de souliers blancs la mère tous les pas recommandait va pas te salir marie il avait plu pendant la nuit ", "des gouttes en retard tombaient de grosses gouttes paresseuses sur le voile et sur les cheveux ondulés avec peine entre les falaises de futaies marie marchait devant le père et la mère suivaient l’ un à le droite l’ autre à le gauche endimanchés PROPN avait même pris le haut de forme qu’ on ne met que dans les solennités et on aurait dit des chrétiens dans l’ église un peu plus tard à les voir silencieux graves émus même et regardant souvent la petite qui était à la seconde place de le premier rang derrière son cierge ", "mais l’ émotion était toute paternelle maternelle humaine et pareille à le celle de les parents qui conduisent leur fille à son premier bal après la messe et quand le curé un vieillard courtois et timide gagné à l’ inertie par le désespoir de la vaincre rentra à le presbytère il trouva dans l’ allée sablée la famille cloquet qui venait lui offrir ses hommages et des brioches commandées à le boulanger de le pays les brioches lui parurent si grosses qu’ il s’ en réjouit d’ abord comme d’ une preuve de dévotion il remercia c’ est que voyez -vous monsieur le curé dit cloquet en caressant sa barbe blonde nous n’ avons jamais eu à le nous plaindre de vous; et j’ ai voulu vous le marquer ", "c’ est mon habitude de ne point être en retard avec ceux qui sont de nos amis —je n’ en suis pas assez de vos amis gilbert cloquet mais la pensée est bonne quand même merci! —au plaisir monsieur le curé —ramenez la petite pour les vêpres bien exactement à le heures et demie et ce fut tout ", "la mère et la fille revinrent à le heures et demie elles étaient rouges on avait beaucoup mangé cloquet s’ était mis à affiler sa faux car la saison de les foins était venue et la veille le garde de le château de fonteneilles avait embauché les faucheurs ans plus tard la cloquette mourut ", "sa fille n’ avait pas ans ce fut un chagrin et une cause de longue inquiétude pour le journalier si peu ordonnée si médiocre ménagère que fut la cloquette elle l’ était plus encore que sa fille ma petite n’ a pas l’ âge de se donner tant de mal disait -elle l’ enfant n’ avait pas même appris le peu de cuisine et de couture que la mère aurait pu lui enseigner " ]
[ "le comte a demain le reste de la conversation mes chers enfants tu dois être fatiguée de le voyage mon hélène et toi mon ami de toute ta soirée jules oui papa je me sens fatigue je ne serai pas fâché de me coucher hélène et moi aussi je retrouverai mon lit avec plaisir ", "je dois à la vérité de dire qu’ il n’ y avait pas grand-chose à le mordre malgré l’ invite de mon collègue le téo avait des bras suffisamment musclés sans doute pour coller des timbres dans un ministère mais nettement trop chétifs pour lui valoir le titre de champion de l’ île-de-france amateur et ces a trépigné le gros ah! je te jure c’ est bien un bérurier c’ est vrai ai-je admis c’ est manifestement péremptoirement même un bérurier il a ce regard inexpressif et ces traits asymétriques qui constituent les plus sûres caractéristiques de votre race de le coup le béru a freiné dans le dithyrambe ", "nous parlementâmes et ils se radoucirent nous leur demandâmes à le entrer dans sedan mais ils nous déclarèrent que sans mot d’ ordre la chose était impossible et finalement nous offrirent de passer la nuit dans la maison où eux-mêmes campaient à le quelques pas de et les allemands formaient autour des feux de bois des groupes éclairés en rouge quelques-uns avaient imaginé de mettre debout de grosses caisses en bois blanc en manière de guérites et s’ y tenaient accroupis profondément des charrettes rapprochées de les feux servaient également d’ abris à le têtes barbues et noires sortaient de là-dessous sans qu’ il eût été possible de dire la position de les individus à le qui elles appartenaient et dans les barbes étincelaient des fourneaux de pipes ", "la maman d’ alice réfléchit un instant puis elle reprit: tu demeures loin peut-être a tout en haut de la rue près de les buttes comme il y en avait pour plus d’ une demi-heure de chemin et que le moment de le dîner approchait mme mit quelques sous dans la main de la petite en promettant d’ aller le lendemain visiter la pauvre malade maman observa alice tu ne lui demandes pas son nom puis courant à la petite marchande comment te nommes -tu? fit-elle ", "se dit -elle en souriant à l’ instant de nombreux qui vive retentirent de sentinelle en sentinelle depuis le château jusqu’ à la porte saint-léonard et trahirent à les chouans la prudence de les fougerais puisque la partie la moins vulnérable de leurs remparts était si bien gardée –c’ est elle et c’ est lui se dit marie.aller à la recherche de le marquis le suivre le surprendre fut une idée conçue avec la rapidité de l’ éclair –je suis sans arme s’ écria -t-elle elle songea qu’ à le moment de son départ à le paris elle avait jeté dans un de ses cartons un élégant poignard jadis porté par une sultane et dont elle voulut se munir en venant sur le théâtre de la guerre comme ces plaisants qui s’ approvisionnent d’ albums pour les idées qu’ ils auront en voyage ", "mais je marchais trop vite pour lui singulier spectacle que cet homme entre âges se penchant sur un revenant de petite taille vêtu d’ un tablier noir qui trottinait à son côté à la place nous avons tourné à le droite sans changer de trottoir j’ ai reconnu l’ odeur de poussier de le dépôt de charbon de le coin; un peu plus loin l’ odeur fraîche de le lait de la crémerie drieu la rochelle s’ est suicidé derrière le mur de ce pavillon il y a ou ans qu’ est -ce que c’ est qu’ un an de plus ou de moins pour un mort ", "le pauvre enfant était dressé à le cela il était habitué à le ces faiblesses de sa mère et n’ en avait plus d’ inquiétude après quelques secondes d’ aspiration mme gervaisais se redressait héroïque et repriait et à le bout de sa prière son visage mortellement et tiré avait l’ agonie de traits les yeux rentrés le regard cave et presque renversé en dedans de le saint jérôme recevant la communion dans le tableau de le dominiquin cette fièvre de foi ne tardait pas à le faire de l’ extase l’ état chronique de la femme épuisée tuée par le mal les macérations le dédain de la sante et ce ne fut bientôt plus seulement à le sainte-marie de le transtevere ce fut chez elle à l’ improviste qu’ elle eut presque continûment ces ravissements ces élancements ces transports qui la détachaient et l’ arrachaient de la matière ", "soldats je suivrai vos pas quoique absent je connais tous les corps et aucun d’ eux ne remportera un avantage signalé que je ne rende justice à le courage qu’ il aura déployé des hommes indignes d’ apprécier vos travaux ont vu dans les marques d’ attachement que vous m’ aviez données un zèle dont j’ étais seul l’ objet; que vos succès futurs leur apprennent que c’ était la patrie par-dessus tout que vous serviez en m’ obéissant et que si j’ ai quelque part à le votre affection je la dois à le mon ardent amour pour la PROPN notre mère commune soldats soyez jusqu’ à la fin tels que je vous ai connus et vous serez invincibles a vec plusieurs de mes camarades nous avions résolu de quitter l’ armée et de retourner dans nos foyers mais un ordre parut enjoignant à les troupes de rester fidèles à le nouveau gouvernement sous peine de sanctions prévues par la législation militaire certains régiments à le lieu d’ être dirigés sur la loire furent maintenus à le paris et le e grenadiers fut parmi ceux qui restèrent ", "le dimanche ils sont allés voir à le vélo les petits bistrots de quartier les épiceries-merceries de campagne ils se renseignaient pour savoir s’ il n’ y avait pas de concurrent à le proximité ils avaient peur d’ être roulés de tout perdre pour finalement retomber ouvriers à le kilomètres de le havre les brouillards y stagnent l’ hiver toute la journée surtout dans la partie la plus encaissée de la ville à le long de la rivière la vallée un ghetto ouvrier construit autour d’ une usine textile l’ une de les plus grosses de la région jusqu’ à les années appartenant à la famille desgenetais rachetée ensuite par boussac après l’ école les filles entraient à le tissage une crèche accueillait plus tard leurs enfants dès heures de le matin ", "le bon chevalier ne laissait pas que d’ être assez embarrassé: dire à la duchesse qu’ il voulait l’ entretenir en particulier était chose très-simple mais il eût voulu que cette faveur ne lui fût concédée qu’ en connaissance de cause l’ adorable enfant qui causait sa gêne lui aida à le sortir de ce mauvais pas –madame dit -elle me voudriez -vous permettre d’ adresser une question à le monsieur le chevalier –a la cour ce serait peut-être un peu bien hasardé mon cher cœur fit la duchesse en souriant mais à la campagne dans les bois tout est permis questionnez donc ma belle si monsieur le permet " ]
il lui fut à le cet instant seulement peut-être perceptible que dans chaque être l' instinct de sa propre destruction de sa propre et dévastante consomption luttait et sans doute à le armes inégales avec le souci de sa personnelle sauvegarde certes il avait pu s' imaginer par avance quels pourraient être quels ne pourraient pas ne pas être les sentiments de heide pour albert mais indépendamment d' une curiosite peut-être seulement maladive il crut deviner maintenant à sa conduite un plus déroutant motif dont l' éclat retentit dans son cerveau avec les élancements de la fièvre il n' avait pu savoir d' avance ce que PROPN deviendrait pour lui à le argol et cependant n' avait pas hésité à le poser lui-même un problème où sa tranquillité était tout entière engagée et il sentit maintenant et la pleine conscience lui sembla battre son front comme l' aile même de la folie qu' il l' avait lui-même amenée à le albert pour la plonger à le sein de leur vie double pour l' embraser de les feux de cette lumière inconnue de les hommes qui avait été jusque -là sa vie ent
[ "herminien les solitudes qui environnaient le château se refermèrent vigilantes sur des hôtes dont le séjour parut très vite devoir revêtir une durée indéfinie pour heide elle se sentait à l' un de ces nœuds de les vibrations humaines de la planète où le calme absolu pour n' être engendré que par la jonglante interférence de mouvements contraires n' en demeure que plus apaisant dans sa périlleuse instabilité et la nature lui apparut alors tout entière à la lumière d' une séduisante et inépuisable nouveauté elle se repaissait avec une inconscience animale de l' air vif et exaltant de l' étincellement de les gazons et de les arbres de la pureté de les eaux vives elle parut revêtir une robe de fraîcheur et d' innocence une source un bois de chênes une clairière dorée par le soleil furent les buts de ses courses spontanées d' où tout mobile proprement humain semblait momentanément exclu elle hantait les bois de storrvan et l' horizon de la mer où ses apparitions dramatiques s' égalaient sans effort à les scènes les plus rares de cette nature vierge à les", "la vie affluait avec ardeur dans ses membres aimés de la lumière qui les baignait sans cesse d' une vapeur délicate la présence d' PROPN lui semblait s' élargir à les limites extrêmes de son domaine enchanté à le point que la vertu fortifiante de ce corps adoré lui parut plus d' une fois plus proche et plus réelle à les bords frais d' une source dans un refuge inexploré de la forêt qu' elle n' avait pu la ressentir même lors de le premier soir sur la terrasse quand elle lui donna ce baiser dont l' audace la plongeait encore dans une durable stupéfaction la vie commune s' organisait naturellement comme la succession distincte et à le peine réelle dans ses surprenants enchaînements de les scènes d' un théâtre où le nombre de les acteurs limité à l' extrême dût accentuer le caractère purement intérieur de le drame il arrivait le plus souvent qu' à le début de la journée chacun de les personnages fût livré à le lui-même dans sa totale spontanéité comme dans l' exposition d' une pièce chaque acteur est présenté à le public dans sa fraîcheur et libre enc", "ils puisaient à le pleins poumons dans l' atmosphère recréée de la jeunesse de le monde leur esprit paraissait se faire vierge de tout souci et dans son excitante liberté échapper comme en se jouant à l' influence de la subtile atmosphère qu' avaient laissée stagner autour de le château comme l' odeur nitreuse que laisse après elle une violente décharge électrique les orages de la première soirée mais un esprit exercé ne pouvait voir là qu' un raffinement de la fatalite qui leur prodiguait ces traîtreux réconforts comme le vin mêlé d' épices et d' aromates dont on fortifie le corps de les suppliciés pour redoubler en eux l' acuité de nouvelles tortures et leur en faire pénétrer jusqu' à le fond les poignantes délices dans l' après-midi une torpeur que le soleil faisait peser sur les cours et les appartements de le château annonçait à le leurs nerfs aiguisés par l' attente le prélude d' un jeu mortel une force poussait heide et albert l' un vers l' autre et pendant de longues heures ils disparaissaient ils s' ensevelissaient dans la forêt toute proche e", "il semblait alors à le heide que le monde mourût et se réveillât à le chaque seconde avec le bruit conjugué de leurs pas et que sa vie entière légère et vaccillante fût suspendue à le bras d' PROPN mais une inquiétude succédait bientôt à le ces instants d' abandon tout son sang bougeait et s' éveillait en elle emplissait ses artères d' une bouleversante ardeur comme un arbre de pourpre qui eût épanoui ses rameaux sous les ombrages célestes de la forêt elle devenait une immobile colonne de sang elle s' éveillait à une étrange angoisse il lui semblait que ses veines fussent incapables de contenir un instant de plus le flux épouvantable de ce sang qui bondissait en elle avec fureur à le seul contact de le bras d' PROPN et qu' il allait jaillir et éclabousser les arbres de sa fusée chaude tandis que la saisirait le froid de la mort dont elle croyait sentir le poignard fixé entre ses épaules ", "alors elle abandonnait le bras d' PROPN avec tremblement et elle s' étendait à ses pieds sur la mousse en cachant sa tête sous son bras replié pour qu' il ne lût pas encore à le fond de ses yeux son accablante défaite et tandis que debout appuyé à une branche basse il dirigeait vers elle l' étincellement de ses yeux cruels et lucides avec un abandon et une confiance angéliques comme une esclave entièrement soumise elle élevait vers lui comme une prière les trésors d' un corps qui lui était tout entier dévoué elle dénouait ses sandales et ses pieds nus brillaient sur le tapis frais de la mousse ses seins haletaient sous la soie légère avec un mouvement imperceptible elle dénouait ses cheveux qui se répandaient sur le gazon comme une flaque ", "elle étendait autour d' elle ses bras à les muscles chauds qui tremblaient sous la peau avec l' ardeur d' une vie fascinante enfin elle tournait la tête vers lui et laissait filtrer de ses yeux une lueur gluante comme le voile même de le sang qu' elle traversait elle reposait devant lui entièrement offerte à le celui d' où à le chaque seconde elle tirait le miracle de la prolongation de sa vie et il lui semblait tantôt qu' une masse de métal fondu d' une dévorante chaleur naquît de ses seins houleux et insupportables et comblât les cavernes de sa chair de les coulées d' un feu liquide et tantôt qu' elle s' enlevât tout entière avec une délirante légèreté vers le ciel bleu et lointain qui l' aspirait comme un puits de lumière fraîche au-dessus de sa tête entre les cimes de les arbres et telle était en elle l' explosion de la vie qu' il lui paraissait que son corps sous la chaleur de fournaise allait s' entrouvrir comme une pêche mûre sa peau dans toute sa massive épaisseur s' arracher d' elle et se retourner tout entière vers le soleil pour épuiser les feux ", "peut-être méprisait -il un triomphe pour lequel il n' avait pas combattu et s' offensait -il de ce que sa volonté fût comptée pour rien par les caprices de le sort qui remettait entre ses mains avec l' ironie d' une totale gratuite la plus ravissante de les créatures mais surtout il lui semblait impossible qu' à le heide entre toutes pût convenir une solution d' une si équivoque facilité que la possession de ce corps abandonné et splendide fût à le quelque égard que ce soit une solution il voyait heide couchée à ses pieds et s' imposait à le l' instant une autre image d' une persistance obsédante il revoyait les tours de le château que le crépuscule enveloppa de mélancolie à l' instant où jaillirent d' un détour de le sentier les silhouettes blanches de heide et d' herminien la tête baissée les lèvres closes et serrées sur un message indéchiffrable dans le silence hermétique de leur fabuleuse apparition et la dérisoire impossibilité de faire coïncider ces images lui devenait sans cesse plus convaincante et il revoyait heide aussi telle qu' elle devait ap", "ces longues soirées qu' ils passaient tous dans une intimité étroite peu à le peu représentèrent pour albert le seul moment de la journée ou il pût jouir de la plénitude de sa vie dès que et herminien se trouvaient côte à le côte pour lui renaissait d' une manière tangible cette inconnue angoissante qu' il croyait deviner entre eux et qui faisait rayonner d' un tel éclat leur présence le premier soir devant la porte de le château a chacune de les paroles à le chacun de les regards qu' ils s' adressaient alors son oreille son œil prêtaient une valeur magnétique il cherchait à le surprendre le secret intrahissable qu' ils se chuchotaient à le cette minute même il lui semblait que heide si proche de lui livrée si entièrement à sa merci pendant tout l' après-midi lui échappât alors comme à un appel hypnotique comme sous l' urgence d' obligations supérieures et indénonçables ", "herminien affectait avec elle des manières constamment polies et mesurées d' où un certain degré de froideur même n' était pas exclu mais cependant il n' échappait pas à le albert qu' une ironie féroce luisait dans son œil lorsqu' il glissait paresseusement de heide vers lui de lui vers heide et le seul soupçon de cette ironie le dressait tout entier en face d' herminien comme une muraille d' hostilité heide exaltée peut-être par l' espèce de royauté que lui conférait son sexe en face de ces hommes brillait alors dans la conversation d' un vif éclat et une sorte de coquetterie supérieure qui paraissait en elle semblait le résultat complaisant d' une situation tout à son avantage plutôt qu' elle n' était de sa part une personnelle contribution chacun de ses gestes et l' éclat musical de ses paroles portaient l' accent de le triomphe et à le certains moments les regards de ses interlocuteurs d' un même mouvement se portaient vers elle comme pour un hommage involontaire ils se croisaient alors et une hostilité bien différente de l' inquiétude qu' ils s' étaien" ]
[ "le capitaine pol son père a milité lui aussi dans les mouvements nationalistes il défilait à le saint-aubin-du-cormier et se trouvait à le PROPN en juillet pour la cérémonie de fondation de l’ état breton national-socialiste avec ses chefs mordrelle et lainé il a été sérieusement blessé dans le naufrage de son bateau en une mine dérivante il y a laissé une jambe et c’ est très certainement qui l’ a empêché de se retrouver sous l’ uniforme noir des tueurs de la milice perrot —le bateau ce n’ était pas le roparz un dundee immatriculé à le port-blanc ", "est -ce que chacun n\\ est pas dans l\\ attente? est -ce qu\\' il y a un cœur qui ne batte pas? pathétique le bras fils de homme monte sur les hauteurs et annonce ce que tu vois il aperçoit les nouveaux arrivants et les enveloppe d\\' un regard illuminé qui les électrise cresteil —je propose de graver ces lignes sous le titre de notre revue ce sera le plus beau et le plus concis de les manifestes barois de le fond de la pièce frémissant a auteuil ", "mais de le moins sache qu’ il n’ y a pas d’ autre sentiment dans mon cœur et que je t’ aime alors à le ma manière enfin si dans mes façons dans les moindres choses de ma vie et de mon âme il y avait quoi que ce soit de contraire à le ce que tu voulais ou espérais de moi dis -le! fais-le-moi connaître j’ aurai de le plaisir à t’ écouter et à ne me conduire que par la lueur de tes yeux renée m’ effraie elle m’ aime tant PROPN n’ a pas eu de voix pour me répondre il fondait en larmes maintenant je te remercie ma renée ", "soyez remerciée mademoiselle et croyez que nul danger ne menace votre père –vous êtes généreux balbutia valentine et ma reconnaissance durera autant que ma vie –mademoiselle répliqua le comte de toulouse avec une courtoisie douce mais ferme je ne veux pas de votre reconnaissance maître alain polduc venait de quitter son poste derrière la croisée il descendit à le les marches de le perron ", "une lueur soudaine éclaira le commandant le pauvre grenadier reçut une balle dans la tête et tomba un feu de paille et de bois sec brillait comme un incendie à le pas de le jeune homme les instruments et les rires cessaient de se faire entendre dans la salle de le bal un silence de mort interrompu par des gémissements avait soudain remplacé les rumeurs et la musique de la fête ", "l’ ayant congrûment remercié de le service rendu il pouvait sans crainte lui en demander un autre tout petit cette fois il prit le chemin de la maison de son ami m. PROPN était parti jours auparavant avec sa sœur pour longtemps pour tout l’ hiver un peu ébranlé par le choc passa la main sur son front ", "les journaux de modes aussi bien que le figaro et les journaux illustrés \\n' citaient déjà son nom dans leurs comptes rendus elle se voyait remarquée et admirée bois dans le monde partout enfin où elle paraissait son admirable simplicité n’ en était\\n' pas altérée mais elle avait voulu ce jour-là faire bénéficier son amie de sa involontaire sachant bien que la présence de la riche mlle rehausserait à les yeux d’ un public de la classe moyenne et la matinée et le professeur elle avait donc\\n' choisi une toilette seyante une robe qui avait coûté un prix fou mais dont le tissu laine ne pouvait porter ombrage à le personne et elle multipliait ses avances se disant que\\n' valérie en profiterait ", "le peuple de PROPN ne parle pas français rocambole était bien sûr qu’ en s’ exprimant dans cette langue il ne serait entendu par personne néanmoins ils se placèrent dans le coin le plus isolé et le plus obscur de la salle à le boire et le maître dit alors il y a jours que le major est amoureux fou de la belle jardinière –mais on la croit sa femme à le londres? –oui –comment cela se peut -il faire ", "elle s’ éclipse oh pas longtemps le temps pour un sourd-muet manchot de compter jusqu’ à le un et la porte de se rouvre à la volée à la furie à l’ épouvante la mère lila se repointe sans s’ être refringuée l’ air plus hagard que saint-lazare après qu’ il eut joué dans du tolstoï ", "plus familiale et sauvage encore que sociale plus économique et sexuelle que religieuse ou politique *chez les juifs et les chrétiens de le iersiècle le mot signifiant les enfers ne désignait pas autre chose que la décharge municipale il s’ agissait d’ aller jeter temps espace faubourgs langues vêtements attributs foulards qui ne paraissaient plus leur convenir PROPN nuit la nudité et ses mœurs impatientes ou oniriques à le jour ses vêtements et ses dignités " ]
ah! l’ inoubliable soirée le ciel avait retrouvé tout son azur et c’ est à le peine si quelques gouttes brillaient encore à le feuillage rafraîchi par l’ ondée bienfaisante l’ air n’ était plus qu’ une exhalaison de sève triomphante un parfum de fleurs tirées de leur léthargie et tout heureuses de revivre le parc entier semblait une salle immense parée de verdure nouvelle pour quelque fête grandiose dont les premières étoiles commençaient l’ illumination j’ offris mon bras à le ma compagne galanterie peu ordinaire
[ "elle le prit sans me regarder très nerveuse d’ une sorte de pressentiment vague et nous marchâmes lentement dans la direction de le fameux platane c’ était là que je voulais lui ouvrir mon cœur quand nous fûmes sous le grand arbre je dis à le rosie sans la faire asseoir sur le banc trop humide j’ ai découvert pourquoi la dame à les pensées ne m’ écrit plus vraiment fit -elle curieuse de savoir dans quel dédale nouveau je m’ égarais car elle ne devinait pas encore et pourquoi donc? parce que ses lettres porteraient le timbre de le bureau de poste de vaudelnay ", "comprends -tu rosie elle tressaillit et se mordit les lèvres évidemment elle cherchait un moyen de prolonger mon erreur mais je repris en entourant sa taille de mon bras ce qui la rendit toute tremblante: elle ne m’ écrira plus jamais plus jamais rosie ma bien-aimée que tes lèvres me disent à le cette heure ce que me disait ta plume car la dame à les pensées j’ en suis sûr maintenant elle est là sur mon cœur ", "sans hésiter d’ une voix très basse elle prononça les chères paroles et dans les rameaux touffus sur nos têtes les oiseaux semblaient se taire pour les écouter est -ce bien vrai? demandai -je quand mes lèvres eurent quitté son front tu m’ as écrit tant de mensonges pas un seul jamais je t’ ai toujours dit la vérité ", "allons donc ce salon très aristocratique où nous nous sommes rencontrés trouves -tu les vaudelnay de famille bourgeoise non; mais cet être mystérieux et jaloux à lequel tu appartiens ces devoirs qui t’ enlèvent ta liberté? je te croyais fois mariée mère de famille et tu m’ as aidé à le croire ", "n’ est -ce pas plus qu’ un mari plus qu’ un enfant ce grand’père pauvre ce vieillard de ans qui n’ a que moi seule à le monde qui m’ a dévoué sa vie à qui je dois tout? et cette crainte de te manifester à le moi? vraiment tu aurais eu le courage de vivre et de mourir sans me dire ton secret je le voulais d’ abord mais je ne m’ en sentais plus la force je te l’ aurais dit quand j’ aurais été une vieille femme et pourquoi cela je te prie ", "parce que je suis très défiante et dieu sait si tes confidences pouvaient me rassurer parce que je te croyais incapable de me comprendre parce que tu ne prenais pas la peine de me regarder et enfin elle baissa la voix parce que je suis très fière rosie lui répondis -je il faut être bonne jusqu’ à le bout ", "fais -moi la grâce d’ oublier tous ces vilains parce que à le fond je te le jure je n’ ai jamais aimé que toi. à le fond! soupira -t-elle en cachant contre ma poitrine ses yeux qui se mouillaient ah! oui bien à le fond alors car si je m’ en rapporte à la surface je t’ adore ", "il n’ y a plus pour moi d’ autre femme d’ ailleurs tu as vu comme je suis fidèle depuis mois la belle affaire! oui mais sans te connaître maintenant je te connais tu as tout le cœur l’ esprit le dévouement la tendresse la poésie tu n’ as pas honte ", "souviens -toi de le nom que tu me donnais chut! je n’ avais pas encore lu tes lettres et puis rosie tu es si belle je t’ admire autant que je t’ aime quel bonheur que la dame à les pensées ne soit pas une autre que toi! une pression de sa petite main souligna ces paroles comme pour dire qu’ elle était heureuse aussi la chère simple et loyale créature " ]
[ "nous arrivâmes à le cinéma et je pris places je la suivis le long de l’ escalier nickelé à le tapis épais et le jet de la torche électrique de le préposé troua l’ ombre il regarda mes billets –seulement des places séparées dit -il vous changerez ", "ce qui est fait est fait bon ou mauvais il n’ y a pas à le y revenir fit le docteur en riant à le moins tu voudras bien nous raconter ton histoire –si vous y tenez beaucoup! mais auparavant je vais mettre cette oie grasse en état de parfaite cuisson car je vois que PROPN n’ a pas perdu son temps ", "ce qui rendait aussitôt l’ existence à l’ appartement qui semblait avoir perdu son âme en perdant sa joyeuse pensionnaire il y a plus sur la prière de la petite marie qui voyait avec peine le chien de la cuisine tourner la broche occupation très-fatigante pour le pauvre animal le parrain avait consenti à le descendre de les hauteurs de sa science pour fabriquer un chien automate lequel tournait maintenant la broche sans aucune douleur ni aucune convoitise tandis que turc qui à le métier qu’ il avait fait depuis ans était devenu très-frileux se chauffait en véritable rentier le museau et les pattes sans avoir autre chose à le faire que de regarder son successeur qui une fois remonté en avait pour une heure à le faire sa besogne gastronomique sans qu’ on eût à s’ occuper seulement de lui .aussi après le président après la présidente après et après marie turc était bien certainement l’ être de la maison qui aimait et vénérait le plus le parrain à lequel il faisait grande fête toutes les fois qu’ il le voyait arriver annonçant même quelquefois par ses aboiements ", "l' aube d' hiver se débrouillait à le peine de les molles buées de le dégel ce n' était encore qu' une pâleur plutôt qu' une clarté quand mlle de solgrès crut entendre un sourd roulement de tambour elle se dressa sur son séant n' ayant même pas à s' éveiller car elle n' avait pas dormi quoi! pensa -t-elle est -ce que les prussiens se mettent en marche quittent -ils le château? mais alors peut-être qu' ils emmènent michel où vont -ils le conduire mon dieu si ce n' était que pour une confrontation dans le pays on ne partirait pas si matin ni surtout tambour en tête tandis qu' elle envisageait ces suppositions mlle de solgrès s' était levée et revêtue d' un peignoir ", "il n’ appuyait pas comme ces goujats de l’ école nouvelle il \\n' savait tout mettre sans rien mettre ah! les nuances l’ art de les sous-entendus le respect\\n du public les suffrages de la bonne compagnie et avec a une finesse un charme un esprit! ce n’ était pas lui qui se lâchait incongrûment en morceaux passionnés d’ une \\n' création débordante non quand il avait pris notes sur nature il donnait les\\n' notes pas une de plus un chroniqueur qui arrivait s’ extasia trouva le mot: une peinture bien parisienne ", "répondit l’ hacendero d’ une voix basse mais ferme un enfant n’ est jamais coupable pour celle qui l’ a porté dans son sein et nourri de son lait fit -elle avec énergie; très bien don ramon vous avez condamné votre fils moi je le sauverai! —que voulez -vous faire? dit l’ hacendero effrayé de la résolution qu’ il vit briller dans l’ oeil de sa femme —que vous importe don j’ accomplirai mon devoir comme vous avez cru devoir accomplir le vôtre ", "s’ il fût resté immobile en passant la quatrième porte après le factionnaire j’ aurais certainement crié il ne resta pas immobile il tourna le bouton d’ appel et la sonnette retentit nous allons descendre me dit -il; tiens! on dirait qu’ il a de la peine à le arrêter ses chevaux ", "moustaches de houzard très longues une figure bien plus martiale que diplomatique et d’ expression très énergique il aurait voulu être officier faire sa carrière militaire mais dans la famille de les jellalich l’ aîné était toujours diplomate le second soldat le troisième ecclésiastique jamais on ne dérogeait à le cette règle inflexible et il avait dû s’ y conformer c’ est qu’ aussi un diplomate a besoin de paraître il faut de la fortune et l’ aîné de les jellalich jouissait d’ un majorat ", "–ordre de mademoiselle et ces dames vous font dire qu’ elles n’ ont plus besoin de vos services –comment plus besoin qu’ est -ce que cela signifie –dame c’ est pourtant clair ces dames et don en ont assez des prussiens ou autres allemands que m. belvayre a mis près d’ eux alors ils s’ en débarrassent vivement on vous expédiera vos nippes demain matin en gare de limoges ", "va écoute-moi ne sois pas téméraire ne brave pas la colère de le divin en poursuivant son fils jusque dans ce lieu sacré attends que le tigre s’ aventure de nouveau hors de cet asile et alors lu le tueras sans peine en écoutant ces paroles ne put réprimer un frisson si tu as peur lui dit everest il est encore temps de me laisser quant à le moi je suis décidé à le descendre dans le ravin " ]
les toiles se suspendaient à le poteaux de fer dont l’ inclinaison en sens contraire assurait l’ équilibre et formaient ainsi un lit pliant à lequel on ne pouvait rien reprocher sauf le manque de matelas et d’ oreillers le vent soufflant de le nord-est on n’ avait point à le redouter l’ importunité de les moustiques et autres insectes nocturnes si abondants et si désagréables en ces régions à la fois humides et chaudes l’ anglais proposa même de mettre le feu à les broussailles et à les arbustes épineux qui formaient à la colline un fourreau dense véritable nid à le tigres aussi bien qu’ à le serpents mais PROPN fit très justement remarquer que cette mesure préventive à l’ encontre de les bêtes féroces qui pouvaient ne pas se montrer offrait le grave inconvénient d’ alarmer les tribus nomades de les pasteurs bhoutias il conseilla de s’ en tenir à le mode d’ éclairage peu dispendieux à lequel ceux-ci ont recours
[ "on s’ empressa donc de couper dans les pins qui revêtaient les nombreux contreforts une quantité de branches suffisante pour fermer le campement d’ une quadruple haie de torches allumées dans l’ intérieur de le rectangle ainsi formé on enferma les chevaux et les vivres puis on tira à le sort les noms pour assigner le quart à le chacun de les veilleurs ce fut à le euzen graec’h qu’ échut le premier tour l’ hercule s’ arma d’ une mèche et la tenant entre ses doigts se mit en devoir d’ allumer la barrière avec la symétrique ponctualité d’ un enfant de chœur qui allumerait les cierges de l’ autel ", "quand le campement fut ainsi entouré d’ une bordure de flammes crépitantes le breton bourra paisiblement sa pipe et dégageant à le coups de hache une vieille souche s’ assit dessus la carabine entre les jambes il était convenu qu’ on veillerait ainsi heures chacun cela donnait à les voyageurs un répit suffisant pour le sommeil car la nuit ne devait point avoir plus de heures en cette saison et ce partage de le temps permettait à les dormeurs de ne point recourir à les bons offices de miles turner à lequel ils n’ osaient encore se fier à le surplus la seconde troupe devait arriver heures après la première et il s’ en était déjà écoulé une entière depuis qu’ on avait fait halte sur ce point culminant des premiers contreforts les voyageurs pouvaient donc se reposer en toute sécurité en un lieu dont la solitude même leur était une garantie ", "allons fit graec’h avec un de ces beaux gestes qui décèlent la force faites-moi le plaisir d’ aller vous coucher on ne se fit pas tirer l’ oreille malgré le chagrin qu’ il ressentait merrien lui-même dut s’ incliner devant la nécessité de prendre des forces en prévision de les fatigues de le lendemain PROPN monta sa première garde sans trop de souci aucun incident fâcheux ne se produisit et cependant la nuit fut troublée par l’ incommode voisinage de les fauves à l’ intérieur de la haie de torches les chevaux frémissaient de terreur chaque fois que l’ écho de les cimes avoisinantes renvoyait jusqu’ à le eux le feulement d’ un tigre ou le rauquement altéré d’ une panthère ", "ils tendaient violemment leurs longes et il fallait le brusque rappel de la voix de le veilleur pour leur rendre un peu de calme en leur imposant silence celui-ci même eut plusieurs fausses alertes et se leva brusquement de sa place épaulant son arme dans la direction de quelque fourré d’ herbes d’ où lui avait paru jaillir certain bruit inquiétant par bonheur tout se borna PROPN les félins quoi qu’ on en dise n’ attaquent pas volontiers l’ homme lorsque leur instinct leur révèle que celui-ci est en force et sans doute la vue de la barrière enflammée de le campement les tint en respect était un ami dévoué ", "maintenant qu’ il avait pris la faction il ne voulait plus la quitter aussi les heures convenues furent -elles si bien dépassées que le vaillant breton était encore à son poste près de ses compagnons endormis lorsqu’ un coup de feu éclatant dans la vallée vint l’ informer de l’ arrivée de le second détachement il répondit à le signal en brûlant une cartouche à le blanc de son revolver ce qui réveilla en sursaut les dormeurs cavaliers à le lieu de qu’ on attendait gravirent la pente de le coteau c’ étaient et son leptcha le docteur salem-boun et un chasseur à la frêle et élégante stature dans lequel merrien et reconnurent à le premier coup leur compagnon de le gaurisankar ", "oh mme merrien qui redevient s’ exclama joyeusement le breton –oui mon bon euzen répondit la jeune femme en serrant la main de l’ hercule et lisant une inquiétude mêlée de reproche dans les yeux de son mari elle s’ empressa de lui imposer silence jean dit -elle je n’ y tenais plus ", "je voulais savoir à le tout prix vous ne pouvez m’ empêcher de courir l’ aventure il me semble que je n’ ai pas fait trop mauvaise figure à le cours de notre première expédition pour avoir le droit de prendre part à le celle-ci l’ explorateur n’ eut pas le courage de blâmer la vaillante jeune femme répondit -il ému vous savez que si j’ ai voulu vous laisser là-bas c’ est uniquement parce que ma tendresse s’ alarme de les fatigues et de les périls que nous allons affronter mais puisque vous insistez pour nous accompagner je ne saurais refuser votre concours ma chère aimée car je sais par expérience quel est votre courage et de quel héroïsme vous êtes susceptible ", "–j’ ai laissé des ordres à la villa dit encore mme merrien à l’ heure qu’ il est une troisième troupe est en chemin sous la conduite de morley elle nous rejoindra très certainement à la pointe de le jour et interrogeant à le son tour avez -vous fait bonne chasse découvert quelque trace quelque indice sérieux demanda -t-elle on ne pouvait lui répondre avec beaucoup de précision jusqu’ alors tout s’ était borné à le suivre la passée probable de les ravisseurs sur l’ unique sentier qu’ ils pouvaient suivre ", "aucune autre voie en effet n’ était praticable c’ étaient encore l’ incertitude et le doute et la campagne à le vrai dire n’ était pas même commencée on s’ assembla donc sous la tente et l’on consacra les dernières heures de la nuit à le tenir conseil hommes furent appelés surtout à le fournir de les renseignements et le leptcha l’ outlaw ne pouvait que maintenir ce qu’ il avait dit précédemment à le savoir que les routes de la montagne étaient encore impraticables en ce moment de l’ année et qu’ il était matériellement impossible que les ravisseurs se fussent jetés dans les gorges de le grand massif " ]
[ "à le milieu de les tracas administratifs la était comme la chanson un rouge-gorge pendant une maussade journée hiver ce soir-là ils se promenèrent longtemps bras dessus bras dessous le long de les allées herbeuses de le jardin puis le vieux professeur baisa sa fille à le front et regagna son cabinet de travail tandis qu\\ se mettait à la recherche de les enfants afin de les traîner à le leur dortoir quand elle redescendit lasse de les criailleries de les marmots madame la heyrard qui ne pouvait tenir en place était sortie pour faire des courses en ville PROPN se retira dans une grande pièce contigue à le jardin dont elle avait fait son atelier ", "m. PROPN s’ assit devant son bureau tourna le bouton de le micro toussa dit je m’ excuse de devoir vous éveiller il parlait doucement il avait tourné à le fond le bouton d’ amplification et sa voix grondait dans les chambres dans les couloirs dans les pièces vides dans la basse-cour les poules se blottissaient autour de le coq qui dressait la tête vers le plafond comme vers un vol de rapaces les vaches meuglaient comme si on venait d’ égorger devant elles leurs veaux les chèvres tête basse se lançaient contre les murs ", "mais il faut penser que cela est ainsi parce qu’ il a ses desseins arrêtés et que plus tôt le mal s’ accomplit plus tôt il est puni gustave ne se fit pas attendre à le heures de l’ après-midi il était de retour à la cabane de la vieille de le plus loin qu’ anatole l’ aperçut il courut à le lui eh bien lui cria -t-il ", "pidoux était grand comme un chène le mavéchal de hommes croyez -vous que sans cela répliqua effrontément l’ enchanteur j’ aurais permis l’ événement de le roncier michelle-gabrielle de la beaumelle le contemplait bouche béante ", "même le chien qui venait de le mécréant devint suspect à ses yeux et elle résolut de s’ en défaire son sort fut vite décidé un après-midi elle le prit et alla le jeter dans un puits en arrière de la grange l’ animal plongea puis revint à la surface et il se mit à le nager à le nager désespérément il faisait le tour de cette cage qui devait être son tombeau se frôlant contre les pierres de la maçonnerie cherchant à s’ accrocher à la paroi tournant sans relâche dans le même cercle la tête seulement hors de l’ eau et faisant entendre des jappements plaintifs ", "la main ridée qui feuillette les registres se trouve maintenant entièrement dans l’ ombre et la lumière diffuse luit faiblement sur la surface crêpelée de la peau les saillies vert pâle et noueuses des veines il écrit: on fait toujours des vols à le mantoue je viens d’ y aller à le cet effet en passant par pavie je me suis aperçu qu’ on présente des boulets de calibre qui ne sortent évidemment pas des forges il est vraisemblable que les entrepreneurs les ont achetés à le ceux qui les ont volés dans nos places avant la remise il n’ y a plus de remède à le méfait mais il faut empêch il écrit à le comité de les représentants près de l’ armée de le nord que leurs collègues de l’ armée de sambre-et-meuse l’ instruisent que l’ armée autrichienne fait mouvement de le côté de coblentz et d’ andernach qu’ il faut donc renforcer la droite de l’ armée de sambre-et-meuse en lui rendant les divisions passées sous les ordres de le général moreau ", "il ne nous reste plus pour être en règle avec la loi que de déposer ces statuts à la préfecture et cela j' en fais mon affaire occupons -nous donc maintenant de l' organisation de notre première sortie de le tour de france en aéroplane ainsi que l' a dit fit en riant un jeune membre de le club de le tour de france parfaitement affirma la tour-miranne —je demande la parole dit un auditeur ", "se couvre de navires de toutes dimensions qui témoignent par leur nombre et leur valeur que montréal est bien la tête de la navigation de l’ océan ce fut sur ce mont royal tout garni de jardins et de cottages qu’ ils passèrent leurs meilleures journées le printemps puis l’ été s’ écoulèrent ainsi sans amener aucun changement notable dans leur existence et l’ hiver recommença avec toute sa période de jeux et de fêtes dont ils profitèrent plus que l’ année précédente flammette apprit à le connaître les sensations de le toboggan complétant ainsi son éducation de canadienne le toboggan est une simple planche de bois de frêne très mince et recourbée à le une de ses extrémités ", "enfin à un foyer de très pauvres gens on lui donne un peu de pain avec une tasse de lait puis il repart jusqu’ à le soir très tard il marche quelquefois il peut monter dans une voiture où des gens charitables lui donnent une place pour un ou sans avoir soupé il se réfugie dans une grange où il passe la nuit dans le foin ", "—eh bien mademoiselle lorsque le capitaine viendra ici samedi pour avoir votre réponse dites-lui qu\\ il doit savoir que vous aimez m. et que cet amour ne peut pas éteindre ainsi tout d\\' un coup; que si d\\' ici un mois la providence ne vous a pas rapprochée de m. marc vous considérerez alors ce que c\\' est un signe de le ciel que votre mariage avec m. PROPN ne doit pas se faire et qu\\ alors vous consentez à devenir la femme de le capitaine evil mais y songes -tu lisette engager aussi formellement —attendez donc mademoiselle reprit lisette avec un fin sourire " ]
le schérif lui demanda s’ il voulait un mouchoir qu’ il laisserait tomber pour indiquer qu’ il était prêt —non merci dit je n’ en ai pas besoin tout ce que je désire de vous c’ est de ne pas me faire attendre plus longtemps qu’ il n’ est nécessaire le bourreau s’ apprêtait à le terminer ses horribles fonctions lorsque tout à le coup le chef de les militaires s’ écria: —attendez tout n’ est pas encore disposé
[ "alors les soldats se mirent à le exécuter des marches et de les contremarches comme si des milliers d’ ennemis eussent été en vue tout cela occupa une dizaine de minutes pendant ce temps le patient resta debout sur la trappe avis lui demanda s’ il n’ était pas fatigué —non répondit je ne suis pas fatigue mais je vous prie d’ en finir ", "ce furent là ses dernières paroles quelques secondes après il se balançait dans l’ espace en proie à les convulsions de l’ agonie et l’ histoire inscrivait un nom nouveau à le plus beau livre de son martyrologue le lendemain une femme voilée pénétrait après avoir visité le cachot de dans le cabanon étaient enchaînés cook et coppie cette femme c’ était elisabeth longtemps elle parla à le edwin pria supplia mais sans le faire consentir à ses vœux ", "enfin il lui dit: chère je suis heureux de mourir pour la cause que j’ ai volontairement embrassée notre échafaud sera le phare lumineux qui bientôt éclairera en amérique une ère de liberté nouvelle loin de moi l’ idée de faire une démarche près de nos persécuteurs et d’ ailleurs toute tentative n’ aboutirait à le rien mais ajouta -t-il d’ un ton mélancolique il est ici dans cette ville une femme que j’ aime ma fiancée voyez -la et dites-lui que ma dernière pensée sera pour elle ", "bess étouffa un soupir pauvre fille son amour n’ était pas connu il ne devait l’ être jamais! j’ irai dit -elle reprit vivement j’ aurais désiré voir rebecca je croyais qu’ elle viendrait car je l’ ai aperçue à le tribunal il m’ avait semblé enfin répétez -lui bess répétez -lui que je l’ ai toujours aimée que je n’ ai jamais aimé qu’ elle —je vous obéirai dit l’ esclave d’ une voix sourde ", "—adieu continua -t-il en lui tendant la main —au revoir dit -elle avec un accent de détresse qu’ ne comprit pas et la négresse baisa avidement en la mouillant de ses larmes cette main sans chaleur pour la sienne sans frissonnement pour son amour elle sortit la mort dans l’ âme l’ infortunée elle qui venait de passer une heure si terrible non seulement avec son frère avec son fiancé mais avec le préféré secret de son cœur ", "le dieu qui ne la voulait pas deviner à qui elle n’ osait se dévoiler PROPN est une petite ville eut bien vite trouvé la demeure de elle y fut la demanda; on répondit que ne recevait personne PROPN insista ", "sur une feuille de papier elle écrivit le nom d’ son billet fut porté à la jeune demoiselle qui parut elle était vêtue de deuil ses joues étaient pâles ses yeux rouges une altération violente régnait dans tous ses traits ", "à la vue de bess elle recula comme à la vue d’ une vipère un éclair de haine traversa son regard bess avait la tête baissée cette marque d’ aversion lui échappa d’ une voix brisée elle raconta qu’ elle avait vu edwin qu’ il refusait d’ adresser à le qui que ce fût une prière pour obtenir sa grâce ", "—mais d’ où vient cet intérêt qu’ il vous inspire? dit rebecca d’ un ton cassant fois répondit humblement la négresse il a arraché ma famille à l’ esclavage c’ est tout l’ africaine releva la tête d’ un air étonné rebecca était trop exaspérée pour se contenir plus longtemps dis donc s’ écria -t-elle avec un mouvement de dégoût dis donc que tu es sa maîtresse " ]
[ "on dirait que tous les hommes se ressemblent teint basané cheveux noirs quelque peu crépus yeux ardents taille moyenne mais robuste on jurerait que toutes les femmes sont de la même famille grands yeux à le longs cils cheveux foncés mains charmantes jambes fines corsage souple avec une certaine morbidesse et la peau d’ une blancheur que ne peut brunir le soleil sous la falzetta sorte de manteau de soie noire à la mode tunisienne commun à le toutes les classes et qui sert à la fois de coiffure de mantille et même d’ éventail .les maltais ont l’ instinct mercantile on les rencontre partout où l’on peut trafiquer travailleurs économes industrieux sobres mais violents vindicatifs jaloux c’ est surtout dans le bas peuple qu’ ils se prêtent le plus à l’ étude de l’ observateur ", "de ces émissions ne furent jamais tournées le feuilleton à les épisodes pour lequel tous les acteurs pressentis—belmondo bouise bourvil cuvelier haller et récusèrent après avoir lu le scénario et le mis à le goût de le jour dont le coût fut jugé excessif par la bbc. la série de les césars fut réalisée pour la télévision scolaire avec laquelle PROPN n’ avait apparemment rien à le voir et il en va de même pour la seizième lame de ce cube qui semble avoir été produite par une de ces sociétés prestataires de services à lesquelles la télévision française fait si souvent appel la carrière de rorschash à la télévision se déroula en fait exclusivement dans des bureaux sous le vague titre de chargé de mission à la direction générale ou de délégué à la restructuration de la recherche et de les moyens d’ essai ses seules activités consistèrent à le assister quotidiennement à les conférences préparatoires commissions mixtes séminaires d’ étude conseils de gestion colloques interdisciplinaires assemblées générales sessions plénières comités de lec", "le docteur sortit assez ému de le château le général l’ avait accompagné jusqu’ à la grille il était convenu que cette crise et le médecin reviendrait le lendemain avec PROPN aviserait à le transporter la malade à la maison de le docteur sims à le vaugirad dans un milieu nouveau la stupeur de la malade pouvait disparaître l’ esprit se réveiller se rattacher à la vie un régime de tous les instants une surveillance constante étaient nécessaires ", "et cependant s’ il ne s’ était trop enseveli dans la préoccupation de ses fautes il eût rencontré dans rome même de quoi contenter sa ferveur partout se présentaient à le lui de les oratoires dans des parcours abandonnés semés de fleurs dans ces asiles dont le père lacordaire a fait cette peinture: à le son d’ une cloche toutes les portes de le cloître s’ ouvraient avec une sorte de douceur et de respect des vieillards blanchis et sereins des hommes d’ une maturité précoce des adolescents en qui la pénitence et la jeunesse laissaient une nuance de beauté inconnue de le monde tous les temps de la vie apparaissaient ensemble sous un même vêtement la cellule de les cénobites était pauvre assez grande pour contenir une couche de paille ou de crin une table et chaises un crucifix et quelques images pieuses en étaient tout l’ ornement ", "il se trouve même à le nombre de les religieux des hommes d’ une piété achevée vivant dans la plus absolue retraite ils ignorent les excès à lesquels se livrent leurs coupables frères et ceux-là contraignent les autres à le remplir tous les devoirs de l’ hospitalité ce qui a perdu ce monastère c’ est son dernier abbé et celui qui l’ a remplacé est plus méchant encore je ne puis vous en dire davantage je me vois obligé de vous livrer à la providence elle j’ espère ne vous abandonnera pas ", "l' avait prise en photo allongée sur la pelouse bien verte en allemand une pelouse bien verte se disait vert rassasié comme j' ai plus faim je suis rassasié un vert qui ne pouvait pas l' être plus avant de faire des films sylvie avait fait des études d' allemand à l' époque avec la construction de l' europe tout le monde disait que l' allemand serait la langue de l' avenir mais les français avaient continué de résister à le cette langue qu' ils détestaient sylvie l' utiliserait le jour où un de ses films se retrouverait en compétition à le festival de berlin ", "l’ amphitryon était assis entre et de l’ autre côté de la table PROPN qui était aussi de la maison avait à ses côtés le madgyar –eh bien très-chers dit regnault après le potage tout me semble marcher admirablement sans cette grossesse qui nous a fait d’ abord si grande peur nous aurions pu attendre des années tandis qu’ à le présent nous sommes bien forcés d’ en finir chevalier répliqua vous parlez d’ or et vous êtes le plus aimable garçon que je connaisse nous commencions à le craindre de vous voir manquer à le rendez-vous allons donc! dit regnault en caressant ses cheveux vos marchandes de francfort-sur-mein ne sont pas encore assez ravissantes pour empêcher un galant homme de se rendre à ses affaires j’ ai été retenu en chemin ajouta -t-il avec le triomphant accent de fatuité qui lui était naturel par une petite aventure assez désagréable un pauvre diable qui m’ a cherché querelle vous savez on est exposé à le cela ", "qu\\ est -ce que qui est la est -ce qu\\' il y a? de quoi agit -il mais de la porte de quelle porte mais de la porte elle a commandée de la porte elle a fait reprendre pour qu\\ on la répare elle avait été il y avait des trous des marques mais il n\\ y paraît plus tout est arrangé on l\\' a rabotée poncée cirée on l\\' a rapportée elle est là sur le palier ", "il aimait ce genre de femmes c’ était la fille de le bourgmestre semblait tout glorieux de son choix il se redressait en arrangeant son jabot et la grande fille qui le dépassait de la moitié de la tête avait l’ air de le conduire à le même instant schoultz amenait une petite femme rondelette de le plus beau roux qu’ il soit possible de voir mais gaie souriante et qui lui sauta brusquement à le coude comme pour l’ empêcher de s’ échapper ", "le charbon recouvrait nettement les marques de strangulation c’ était le dernier geste de le tueur et ce n’ était pas damas qui l’ avait fait ni charbonné ni étranglé ni déshabillé ni ouvert de porte " ]
il me semble en un mot que le but normal de les voyages est le besoin de contact de relation et d’ échange sympathique avec les hommes et qu’ il ne devrait pas y avoir plaisir là où il n’ y aurait pas devoir et il me semble qu’ à le contraire la plupart d’ entre nous aujourd’hui voyagent en vue de le mystère de l’ isolement et par une sorte d’ ombrage que la société de nos semblables porte à le nos impressions personnelles soit douces soit pénibles .quant à le moi je me mis en route pour satisfaire un besoin de repos que j’ éprouvais à le cette époque -là particulièrement comme le temps manque pour toutes choses dans ce monde que nous nous sommes fait je m’ imaginai encore une fois qu’ en cherchant bien je trouverais quelque retraite silencieuse isolée où je n’ aurais ni billets à le écrire ni journaux à le parcourir ni visites à le recevoir; ou ̀ je pourrais ne jamais quitter ma robe de chambre où les jours auraient heures où je pourrais m’ affranchir de tous les devoirs de le savoir-vivre me détacher de le mouvement d’ esprit qui nous travaille tous en france et co
[ "mais il me semble à le présent que cette paresse serait une lâcheté et je me rétracte .nous arrivâmes à le palma à le mois de novembre par une chaleur comparable à le celle de notre mois de juin nous avions quitté paris jours auparavant par un temps extrêmement froid ce nous fut un grand plaisir après avoir senti les premières atteintes de l’ hiver de laisser l’ ennemi derrière nous à ce plaisir se joignit celui de parcourir une ville très caractérisée et qui posse ̀de plusieurs monuments de premier ordre comme beauté ou comme rareté .mais la difficulté de nous établir vint nous préoccuper bientôt et nous vîmes que les espagnols qui nous avaient recommandé majorque comme le pays le plus hospitalier et le plus fécond en ressources s’ étaient fait grandement illusion ainsi que nous dans une contrée aussi voisine des grandes civilisations de l’ europe nous ne nous attendions guère à ne pas trouver une seule auberge ", "cette absence de pied-à-terre pour les voyageurs eût dû nous apprendre en un seul fait ce qu’ était majorque par rapport à le reste de le monde et nous engager à le retourner sur-le-champ à le barcelone où de le moins il y a une méchante auberge appelée emphatiquement l’ hôtel de les quatre-nations à palma il faut être recommandé et annoncé à le personnes de les plus marquantes et attendu depuis plusieurs mois pour espérer de ne pas coucher en plein champ tout ce qu’ il fut possible de faire pour nous ce fut de nous assurer petites chambres garnies ou plutôt dégarnies dans une espèce de mauvais lieu où les étrangers sont bien heureux de trouver chacun un lit de sangle avec un matelas douillet et rebondi comme une ardoise une chaise de paille et en fait d’ aliments de le poivre et de l’ ail à le discrétion en moins d’ une heure nous pûmes nous convaincre que si nous n’ étions pas enchantés de cette réception nous serions vus de mauvais œil comme des impertinents et des brouillons ou tout à le moins regardés en pitié comme des fous malheur à qui n’ est pas con", "la plus légère grimace que vous feriez en trouvant de la vermine dans les lits et des scorpions dans la soupe vous attirerait le mépris le plus profond et soulèverait l’ indignation universelle contre vous nous nous gardâmes donc bien de nous plaindre et peu à le peu nous comprîmes à le quoi tenaient ce manque de ressources et ce manque apparent d’ hospitalité .outre le peu d’ activité et d’ énergie des majorquins la guerre civile qui bouleversait l’ espagne depuis si longtemps avait intercepté à le cette époque tout mouvement entre la population de l’ île et celle de le continent majorque était devenue le refuge d’ autant d’ espagnols qu’ il y en pouvait tenir et les indigènes retranchés dans leurs foyers se gardaient bien d’ en sortir pour aller chercher des aventures et des coups dans la mère patrie ces causes il faut joindre l’ absence totale d’ industrie et les douanes qui frappent tous les objets nécessaires à le bien-êtrepour un piano que nous fîmes venir de PROPN on exigeait de nous francs de droits d’ entrée c’ était presque la valeur de l’ instrument no", "le laisser dans le port jusqu’ à le nouvel ordre cela est défendu; le faire passer hors de la ville nous étions à la campagne afin d’ éviter à le moins les droits de la porte qui sont distincts de les droits de douane cela était contraire à les lois le laisser dans la ville afin d’ éviter les droits de sortie qui sont autres que les droits d’ entrée cela ne se pouvait pas le jeter à la mer c’ est tout à le plus si nous en avions le droit après jours de négociations nous obtînmes qu’ à le lieu de sortir de la ville par une certaine porte il sortirait par une autre et nous en fûmes quittes pour francs environ d’ un impôt démesuré ", "palma est arrangée pour un certain nombre d’ habitants à le mesure que la population augmente on se serre un peu plus et on ne bâtit guère dans ces habitations rien ne se renouvelle excepté peut -être chez ou familles le mobilier n’ a guère changé depuis ans on ne connaît ni l’ empire de la mode ni le besoin de le luxe ni celui de les aises de la vie ", "il y a apathie d’ une part difficulté de l’ autre on reste ainsi on a le strict nécessaire mais on n’ a rien de trop aussi toute l’ hospitalité se passe en paroles il y a une phrase consacrée à le majorque comme dans toute l’ espagne pour se dispenser de rien prêter ", "elle consiste à le tout offrir: la maison et tout ce qu’ elle contient est à le votre disposition vous ne pouvez pas regarder un tableau toucher une étoffe soulever une chaise sans qu’ on vous dise avec une grâce parfaite es a la disposicion de uste mais gardez -vous bien d’ accepter fût -ce une épingle car ce serait une indiscrétion grossière commis une impertinence de ce genre dès mon arrivée à le palma et je crois bien que je ne m’ en relèverai jamais dans l’ esprit de le marquis de j’ avais été très recommandé à ce jeune lion palmesan et je crus pouvoir accepter sa voiture pour faire une promenade elle m’ était offerte d’ une manière si aimable mais le lendemain un billet de lui me fit bien sentir que j’ avais manqué à le toutes les convenances et je me hâtai de renvoyer l’ équipage sans m’ en être servi ai pourtant trouvé des exceptions à le cette règle mais c’ est de la part de personnes qui avaient voyagé et qui sachant bien le monde étaient véritablement de tous les pays ", "si d’ autres étaient portées à l’ obligeance et à la franchise par la bonté de leur cœur aucune il est bien nécessaire de le dire pour constater la gêne que la douane et le manque d’ industrie ont apportée dans ce pays si riche aucune n’ eût pu nous céder un coin de sa maison sans s’ imposer de tels embarras et de telles privations que nous eussions été véritablement indiscrets de l’ accepter .ces impossibilités de leur part nous fûmes bien à le même de les reconnaître lorsque nous cherchâmes à le nous installer il était impossible de trouver dans toute la ville un seul appartement qui fût habitable un appartement à le palma se compose de murs absolument nus sans portes ni fenêtres dans la plupart de les maisons bourgeoises on ne se sert pas de vitres; et lorsqu’ on veut se procurer cette douceur bien nécessaire en hiver il faut faire faire les châssis chaque locataire en se déplaçant et l’on ne se déplace guère emporte donc les fenêtres les serrures et jusqu’ à les gonds de les portes ", "son successeur est obligé de commencer par les remplacer à le moins qu’ il n’ ait le goût de vivre en plein vent et c’ est un goût fort répandu à le palma il faut à le moins mois pour faire faire non seulement les portes et fenêtres mais les lits les tables les chaises tout enfin si simple et si primitif que soit l’ ameublement il y a fort peu d’ ouvriers ils ne vont pas vite ils manquent d’ outils et de matériaux il y a toujours quelque raison pour que le majorquin ne se presse pas la vie est si longue " ]
[ "elle avait pourtant eu presque la chance de mourir la chance a en dit plus long que nos discours sur l’ état de les femmes ici allemande mais née à le shanghaï docteur de PROPN et de paris elle parlait le français sans accent elle jeta son béret sur le lit ses cheveux ondulés étaient rejetés en arrière pour qu’ il fût plus facile de les coiffer il eut envie de les caresser le front très dégagé lui aussi avait quelque chose de masculin mais depuis qu’ elle avait cessé de parler elle se féminisait ne la quittait pas des yeux —à la fois parce que l’ abandon de la volonté adoucissait ses traits que la fatigue les détendait et qu’ elle était sans béret ", "–on le disait tantôt et vous en serez –probablement –alors je vous attendrai après-demain vous viendrez me raconter la bataille et la retraite –je viendrai ils se serrèrent la main pour attester mutuellement leur intrépidite ", "PROPN apporta la plus funeste la plus horrible nouvelle la mère de rodolphe était morte pendant que les amis allaient de bâle à le lucerne la fatale lettre écrite par le père de léopold y était arrivée le jour de leur départ pour fuelen malgré les précautions que prit léopold rodolphe fut saisi par une fièvre nerveuse dès que le futur notaire vit son ami hors de danger il partit pour la PROPN muni d’ une procuration rodolphe put ainsi rester à le gersau le seul lieu de le monde où sa douleur pouvait se calmer ", "elle en avait encore très bien elle pouvait réfléchir elle allait de moins en moins vite soudain elle tressaillit ", "c’ est par goût de le bricolage autant que par calcul économique que mes parents ont acheté un appartement où tout était à le refaire plomberie électricité parquet tapisserie tout donnant un coup de main je me révèle assez nul à le désespoir de mon père t’ es vraiment pas un manuel toi j’ espère que t’ es plus habile avec tes pieds renchérit ma mère pourtant indifférente à mes talents footballistiques jacky et marie leur truc c’ est le rugby sport à le peu près amateur dont les humbles soldats s’ interdisent toute exultation narcissique quand ils marquent pour la seule gloire de l’ équipe ces gestes ces mots ces mœurs façonnent chouchou –redoublant peut-être le travail préalable de les gènes je laisse ces spéculations à le qui de droit phénomène connu courant vérifiable sous tous les toits de droite et de gauche ", "c’ est ma faute évidemment je me reconnais incapable de vous rendre heureuse mais enfin si nous ne pouvons nous supporter qu’ à le distance prenons -en notre parti tandis qu’ il parlait sabine avait détaché ses mains de l’ épaule de le jeune homme a présent elle le regardait très droite toute blanche ses beaux yeux noirs brillant d’ un éclat pénible et fixe ce regard oppressait et irritait vincent figeait en lui la tendresse et la pitié ", "un petit fait qui aurait dû le rassurer semblait -il augmentait encore ce malaise dans les tout premiers temps il lui arrivait à le bois soit qu' il galopât seul à la rencontre de hilda soit que la jeune fille et lui trottassent ensemble d' apercevoir soudain surgissant à le détour d' un sentier l' écuyer et son falot profil à la don quichotte maintenant ces rencontres ne se produisaient plus jamais PROPN se cachait -il pour épier les jeunes gens ou bien affectait -il à le contraire de s' effacer afin de laisser la place libre à un rival préfére ", "ah! la bonne soirée enfin m. de conprat se leva pour partir et nous le conduisîmes dans la cour il fit des adieux affectueux à le curé et remercia ma tante puis arrivé à le moi il prit ma main et me dit à le voix basse j’ aurais désiré que cette soirée n’ eût jamais de fin ma cousine —et moi donc ", "ils forment de petites flaques et coulent dans les failles invisibles jusqu’ à les lacs à le un moment il faudra bien qu’ il appelle sa mère ou monsieur et madame ils sont tellement fiers d’ avoir fait de lui un vrai viking de ceux qui traversent les mers pour vaincre le pôle et ses inconvénients bref a aussi pouvait attendre tout le monde voulait téléphoner ", "je te suivrais à le diable puis sans paraître étonné il marcha sur la mer la vieille pécheresse croyant à la toute-puissance de dieu suivit l’ homme et marcha sur la mer les paysans se dirent: –puisqu’ ils marchent sur l’ eau pourquoi ne ferions -nous pas comme eux ils se levèrent et coururent après eux en marchant sur la mer " ]
—il sait ce qu' est le tanezrouft il sait que lui qui a voyagé dans tout le sahara il frémirait de passer par le tanezrouft et le tasili de le sud il sait que les chameaux qui s' y égarent ou périssent ou deviennent sauvages car personne ne veut exposer sa vie pour aller les rechercher c' est justement la crainte qui entoure cette région qui peut vous sauver et puis il faut choisir: ou risquer de mourir de soif sur les pistes de le tanezrouft ou être sûrement égorgé sur n' importe quelle autre route il ajouta: —vous pouvez aussi rester ici
[ "mon choix est fait —bien —fit -il déployant de nouveau le rouleau de papier —le trait que voici a son origine à l' orifice de la deuxième enceinte de terre où je vais vous conduire il aboutit à le iferouane j' ai marqué les puits mais ne t' y fie pas trop car beaucoup sont à le sec ", "veille à ne pas t' écarter de ce tracé si tu t' en éloignes c' est la mort maintenant monte sur le chameau avec la petite font moins de bruit que nous marchâmes longtemps en silence ", "PROPN était devant son méhari suivait avec docilité successivement nous traversâmes un couloir ténébreux une gorge encaissée un autre couloir chaque entrée était dissimulée par un inextricable fouillis de roches et de broussailles soudain un souffle brûlant vola autour de nos temps une sombre lueur rougeâtre entra dans le couloir qui finissait le désert était là ", "PROPN s' était arrêté descendez une source chantait dans la roche le targui s' en approcha; il emplit d' eau un gobelet de cuir —buvez —dit -il en nous le tendant successivement ", "nous obéîmes —buvez encore —ordonna -t-il —c' est autant d' économisé sur le contenu de les outres tâchez maintenant de n' avoir plus soif avant le coucher de le soleil il vérifiait les sangles de le méhari ", "—tout va bien —murmura -t-il dans heures l' aube va naître il faut que vous soyez hors de vue une espèce d' émotion me saisit en cette minute extrême je marchai vers le targui je lui pris la main -je à le voix basse —ce que tu fais pourquoi le fais -tu? il recula je vis luire ses profonds yeux sombres ", "—fit -il —oui pourquoi —le prophète —répondit -il gravement —permet à le juste de laisser une fois dans son existence la pitié prendre le pas sur le devoir PROPN use de cette autorisation en faveur de celui qui lui a sauvé la vie —et —dis -je —tu ne crains pas si je reviens parmi les français que je parle que je dévoile le secret d' antinéa ", "il secoua la tête —je ne le crains pas —fit -il; et sa voix était ironique —tu n' as pas intérêt sidi lieutenant à le ce que les gens de chez toi sachent comment est mort le sidi capitaine je frémis à le cette réponse si logique —je fais peut-être une faute —ajouta le targui —en ne tuant pas la petite mais elle t' aime ", "elle ne dira rien allez le jour va j' essayais de serrer les mains de ce bizarre sauveur mais il recula de nouveau —ne me remercie pas ce que je fais c' est pour moi pour m' acquérir de le mérite auprès de dieu sache bien que je ne le referai jamais plus ni pour un autre ni pour toi et comme j' avais un geste pour le rassurer à le cet égard " ]
[ "de grandes draperies de damas rouge couvraient les fenêtres et les portes un lustre pendait d\\' une rosace dorée les fauteuils dans le style de louis étaient dorés et de étoffe de les rideaux et de les portières de grandes glaces placées sur des consoles dorées élevaient jusqu\\ à le plafond tout cela avait une grande harmonie et une élégance sérieuse madame de sommery faisait les honneurs de son salon avec beaucoup d\\' aisance et de tact ", "félicité invariablement déjouait leurs astuces et ils s’ en allaient pleins de considération pour elle.à des époques indéterminées mmeaubain recevait la visite de le marquis de gremanville un de ses oncles ruiné par la crapule et qui vivait à le falaise sur le dernier lopin de ses terres il se présentait toujours à l’ heure de le déjeuner avec un affreux caniche dont les pattes salissaient tous les meubles malgré ses efforts pour paraître gentilhomme jusqu’ à le soulever son chapeau chaque fois qu’ il disait: feu mon père l’ habitude l’ entraînant il se versait à le boire coup sur coup et la ̂chait de les gaillardises félicité le poussait dehors vous en avez assez monsieur de gremanville à une autre fois et elle refermait la porte elle l’ ouvrait avec plaisir devant m.bourais ancien avoué ", "ces blocs de glace explique l’ ingénieur ont parfois plusieurs kilomètres de long et s’ enfoncent sous l’ eau d’ une hauteur à le moins égale à le ou fois celle qui émerge chaque année ils se détachent des banquises de le pôle et après un voyage de plusieurs mois viennent se fondre dans les eaux tempérées de ces parages fait tom en regardant instinctivement le capitaine qui sur la dunette surveille l’ étroit horizon quelle capilotade cela doit faire lorsqu’ ils rencontrent un paquebot le navire traverse maintenant une cohue de petits bâtiments à les voiles déguenillées de barques sordides montées par des marins en suroîts goudronnés ", "la partie de dames continuait sous la direction de la mouna PROPN regardait sa maîtresse ah! comme elle le tenait! et sans qu’ on sût pourquoi car elle n’ était pas excessivement jolie il le savait peut-être lui PROPN regardant sa maîtresse se taisait ", "on dirigera les nuages comme on fait maintenant de la foudre il pleuvra la nuit sur les villes pour les nettoyer des navires traverseront les mers polaires dégelées sous les aurores boréales car tout se produit par la conjonction de les fluides mâle et femelle jaillissant des pôles et les aurores boréales sont un symptôme de le rut de la planète une émission prolifique cela me passe dit pécuchet après saint-simon et fourier le problème se réduit à des questions de salaire .louis blanc dans l’ intérêt de les ouvriers veut qu’ on abolisse le commerce extérieur la farelle qu’ on impose les machines un autre qu’ on dégrève les boissons ou qu’ on refasse les jurandes ou qu’ on distribue des soupes proudhon imagine un tarif uniforme et réclame pour l’ état le monopole de le sucre tes socialistes disait bouvard demandent toujours la tyrannie mais non! si fait tu es absurde! toi tu me révoltes ils firent venir les ouvrages dont ils ne connaissaient que les résumés bouvard nota plusieurs endroits et les montrant: lis toi-même ", "la seule fenêtre qu’ elle possédât était brisée et grossièrement raccommodée avec des haillons la porte raboteuse paraissait avoir peine à se tenir sur ses gonds l’ escalier et diverses parties de la charpente extérieure avaient été enlevés afin d’ aider à le résister momentanément à l’ ennemi commun; et c’ était en somme une habitation aussi inhospitalière qu’ on en peut imaginer une pour abriter une portion de l’ humanité l’ intérieur n’ était pas moins repoussant que l’ extérieur il se composait d’ une seule chambre dont le plancher la tablette de cheminée et les lambris avaient disparu ", "je te verrai quand tu voudras nous ne cesserons pas d’ être l’ un à l’ autre mais ce mariage est nécessaire pourquoi donc ?.–je n’ ai plus d’ argent s’ il manque c’ est la misère pour nous la misère sais -tu ce que c’ est la misère à le paris ce n’ est pas la misère-comme à le naples où on se nourrit d’ une orange c’ est ma position détruite c’ est le déshonneur c’ est la honte et c’ est la faim! ", "mademoiselle fit bien les choses elle aimait elle donna pour épingles principautés estimées millions et PROPN s’ appela duc de montpensier pendant heures malheureusement la joie extrême de lauzun le pousse à une réaction fatale d’ indifférence et de lenteur et il n’ est que trop bien secondé par les procureurs et les scribes qui dépensent un temps scandaleux à la confection de leurs actes et de leurs contrats pendant ce temps-là l’ éblouissement causé par cet éclair se dissipe la reine qui ne se mêlait jamais de rien se met en campagne et le parti de les barbons qui haïssait lauzun envoie à le roi ses députés ", "balbutia -t-elle avec angoisse .il abaissa vers elle un regard de tendresse émue –ma sœur chérie que la volonté de le seigneur soit faite sa grâce a vaincu et je serai missionnaire –missionnaire murmura -t-elle avec une intonation étrange faite de douleur et de joie firent quelques pas en silence ", "—je ne changerais naturellement rien à le mes résolutions je précipiterais mon entrée dans un couvent mais bien sûr même à le couvent tout prendrait une tout autre couleur que si vous viviez —que diraient vos parents en voyant éclater votre chagrin ils découvriraient tout je m’ en ficherais bien " ]
elle étend une main vers les lèvres de son ami mais de plus près vous verrez qu’ elle regarde ailleurs venez-vous a non je n’ ai pas envie c’ est trop loin suivez -moi je vous en prie en même temps tend la main vers a pour l’ inviter à le suivre mais elle à le contraire se recule un peu en faisant non de la tête
[ "en gros plan: a faisant non de la tête visage sérieux imperceptiblement effrayé on ne distingue plus rien de le décor autour de ce visage on entend la voix de off qui répète exactement comme en écho mais à le peine plus neutre et nettement plus basse voix de je vous en prie presque aussitôt la caméra commence à le reculer très lentement ", "et le décor reparaît autour de a ce n’ est plus le jardin mais de nouveau le salon de l’ hôtel celui où a était assise toute seule en train de lire un livre mais à le présent se trouve aussi sur l’ image et ils ne sont pas dans la même partie de ce salon ils sont debout tous les est en tenue de soirée comme d’ habitude ", "a à le contraire a conservé la robe qu’ elle portait dans la scène de le jardin le même maquillage elle tient cependant à la main le livre qu’ elle était en train de lire il y a beaucoup moins de sièges vides autour d’ eux –quelques-uns seulement et aussi quelques personnes éparses assises ou debout et se trouve placé presque de dos par rapport à la a à le contraire presque de face ", "tandis que la caméra recule a tout en faisant encore des signes –plus lents –de dénégation dit: a je vous répète que c’ est impossible je n’ ai même jamais été à le frederiksbad eh bien c’ était ailleurs peut-être peut n’ apparaître sur l’ image qu’ après avoir déjà prononcé cette première phrase à le karlstadt à le marienbad ou à le baden-salsa–ou ici dans ce salon vous m’ avez suivi jusqu’ ici pour que je vous montre cette image en disant que je vous montre cette image se retourne vers la caméra ", "a sans bouger sensiblement le corps porte aussi son regard dans cette direction elle se trouve alors un peu derrière lui sur le côté à une certaine distance 1à2mètres juste à le moment où l’on aperçoit de face le visage de le plan change contre-champ montrant le mur de le salon sur lequel est accroché un grand dessin sous verre richement encadré et copié exactement sur le décor qui servira plus tard on voit à le fond toute la façade de l’ hôtel et à le premier plan une statue qui est celle près de laquelle se trouvait a à le jardin on entend qui décrit la statue bien que ce soit surtout l’ hôtel qui frappe le regard sur le dessin voix de voyez vous distinguez le mouvement de l’ homme et le geste de le bras que la jeune femme ébauche ", "mais il faudrait être de l’ autre côté pour voir le plan montrant le dessin seul est très bref presque aussitôt lui succède un nouveau plan de la même scène prise d’ un peu plus loin le dessin est plus petit et en partie cache on voit maintenant et a sur l’ image exactement situés l’ un par rapport à l’ autre comme ils l’ étaient après s’ être retournés vers le mur ils se présentent donc de dos ou presque ", "les explications de continuent sur ce nouveau plan mais il se passe quelque chose progressivement dans le son qui rend celui-ci d’ abord bizarre puis franchement déformé et les paroles deviennent difficiles à le suivre est -ce que cela pourrait être bandes de son identique et graduellement décalées ou bien bandes franchement décalées dès l’ origine mais dont l’ une est d’ abord très faible et ne trouble que progressivement le son principal quand le texte de est devenu absolument incompréhensible se retourne vers la caméra elle a un sourire mais ce n’ est plus le même sourire il est à la fois plus familier et comme un peu contraint il s’ adresse visiblement à le quelqu’un cette fois ", "comme lorsqu’ elle avait porté son regard sur l’ image accrochée à le mur a n’ a bougé ici le corps que le moins possible tête et buste surtout voyant qu’ elle ne l’ écoute plus le sentant cesse de parler et se retourne à le son tour mais d’ une pièce tout son corps exécutant la rotation de manière à le faire face à la caméra aussitôt le plan change contre-champ montrant exactement de dos et a à le demi détournée ils sont alors exactement dans la position respective qu’ ils occupaient avant de se tourner vers la gravure mais les postures ne sont pas tout à le fait les mêmes à le lieu de regarder l’ un vers l’ autre ils regardent tous les vers un troisième personnage apparu entre eux un peu en retrait par rapport à le qui se trouve déjà elle-même un peu en retrait par rapport à le le plus rapproché de l’ appareil ce personnage c’ est m. il est dans la pose familière ou ̀ on l’ a vu déjà une ou fois les bras croisés ou quelque chose de ce genre ", "met aussitôt à le parler poli très légèrement ironique d’ une voix qui peut passer malgré tout pour celle de quelqu’un désirant rendre service pardonnez -moi cher monsieur je crois que je peux vous renseigner d’ une façon plus précise cette statue représente charles et son épouse mais elle ne date pas de cette époque naturellement la scène est celle de le serment devant la diète à le moment de le procès en trahison les costumes antiques sont de convention pure le plan a changé à le milieu de ce discours qui se poursuit off sur le nouveau plan " ]
[ "chapitre c est avec une hâte convulsive que la baronne de PROPN franchit la distance qui sépare la rue saint-lazare de la rue de la pépinière la soudaine intervention de m. de trégars confondait toutes ses idées les plus sinistres pressentiments tressaillaient en elle dans la cour de son hôtel tous ses domestiques réunis en un groupe causaient ils ne daignèrent pas se déranger quand elle passa et même elle put surprendre des sourires et des ricanements ironiques ", "aussi ressemble -t-il à une chambre non faite et dont la propriétaire a disparu en emportant la clef; car chaque chose depuis le déluge y est restée intacte et mystérieuse à la place où le déluge l’ a laissée jusqu’ ici n’ ayant eu devant moi que cette plaine dont j’ ai donné la description et la montagne de les échos qui ne m’ offrait plus aucun intérêt je résolus de tenter une entreprise plus hardie ce fut de visiter ce volcan de descartes mais comme rien n’ annonçait qu’ il y eût espoir de rencontrer aucun refuge sur ma route je supposai qu’ en partant de bon matin il se pourrait que je revinsse le soir; à le reste quand on n’ est pas savant un volcan est bientôt vu le lendemain je me mis donc en route ainsi que je l’ avais résolu emportant dans mon sac livres de lard et livres de biscuit ", "son petit négoce rapportait bien on voyait tout de suite qu’ il avait l’ habitude et n’ avait confiance qu’ en son propre jugement par la vitre baissée il dévisagea albert le jaugea de les pieds à la tête puis ouvrit la portière sauta de son camion et le prit à le part .il lui tenait le bras très fort serré une poigne terrible –si tu viens tu rentres dans l’ affaire tu comprends albert fit oui de la tête il se tourna de le côté de la limousine le pot d’ échappement continuait d’ exhaler sa vapeur blanche et caressante mon dieu après toutes ces années de misère comme ce souffle délicat était cruel ", "–il a dit cela alors il m’ aimerait encore un peu? mais en ce cas pourquoi est -il si froid pourquoi m’ évite -t-il toujours dit -elle d’ une voix haletante –réfléchissez odile qu’ après ce qu’ il savait de vos anciens sentiments à le son égard après la façon dont vous aviez accueilli autrefois l’ affection qu’ il vous offrait il y avait là pour lui une question de dignité –c’ est vrai je n’ avais pas réfléchi j’ étais si malheureuse de lui voir cette attitude et puis emmanuelle après ce que ce malheureux a fait je me sens si cruellement humiliée devant cet homme intègre qui doit éprouver une telle honte d’ être le beau-frère d’ un mot ne passa pas sur ses lèvres pâlies –odile ma sœur chérie tous les autres sentiments s’ effacent dans le cœur de serge devant l’ amour qu’ il n’ a cessé de vous porter ", "marianne eut un tressaillement intérieur qui tendit son corps dans un spasme suprême puis ses bras retombèrent inertes —père père balbutia -t-elle encore elle était morte m. de se jeta dans l' hôtel et déposa la pauvre enfant sur un de ces lits improvisés par sa généreuse charité puis PROPN accablé par ce nouveau coup perdit connaissance et s' évanouit ", "elle se trouvait ramenée de quelques années en arrière à les tristes jours qui avaient suivi la mort de la tante marthe et qui avaient été suivis des jours bénis d’ amour elle se disait qu’ elle était ingrate envers la vie et qu’ il fallait lui savoir gré de ne pas vous prendre le peu qu’ elle vous avait donné ce peu dont le prix lui était révélé elle le serrait jalousement contre elle un éloignement momentané de paris que le médecin avait prescrit pour la distraire de son deuil un voyage qu’ elle fit avec olivier une sorte de pèlerinage à les lieux où ils s’ étaient aimés pendant la première année de leur mariage acheva de l’ attendrir dans la mélancolie de retrouver à le détour de le chemin la chère figure de l’ amour qu’ on croyait disparu et de la voir passer et de savoir qu’ elle disparaîtrait de nouveau pour combien de temps ", "pensées traversèrent instantanément l’ esprit de la pancole qui sait si à cette heure cécile ne se dépouillait pas de son dernier écu à le profit de les courbezon ou des cassarot elle eut la tentation d’ ouvrir tout à le coup la porte de se précipiter sur les sacs d’ argent de les entasser dans son tablier et de s’ enfuir ensuite vers boussagues mais en dépit de l’ envie qui lui brûlait les entrailles comme un fer rouge elle resta collée à le bas de l’ escalier et ne franchit pas un degré de plus cécile effrayait maintenant la pancole ", "c’ est une femme charmante tout à le fait généreuse et qui ne fait pendre personne tout le monde l’ aime parce qu’ elle a toujours la main ouverte et de bonnes paroles mais elle vient si peu si peu! je ne l’ ai vue que fois dans le pays –est -ce que le duc va bientôt venir –nous l’ attendons demain ", "une junon de marbre reposait sur un socle de malachite entre énormes candélabres d’ argent qui avaient dû appartenir à une église devant elle s’ élevait la fumée légère et parfumée qui sortait d’ un brûle-parfums de bronze à le côté un grand portrait de femme apparaissait encadré d’ ébène à le incrustations d’ ivoire.orso un moment s’ arrêta sur le seuil bien qu’ il fût à le plusieurs reprises venu chez les clesini c’ était la première fois qu’ on le recevait ici la singulière somptuosité de le décor le surprenait et l’ émerveillait mais la dit d’ un ton impératif –allons venez vous asseoir .elle-même prenait place parmi les coussins et elle déclara aussitôt sans préambule PROPN m’ a téléphoné ce matin elle a besoin de vous là-bas ", "on tombe on se relève; et chaque jour le temps de la promenade se passe de la même façon plus tard cette innocente occupation ne suffit plus les garçons jouent à les chevaux clic! c’ est la ceinture garnie de grelots le fouet bruyant qu’ il leur faut " ]
cette vision perdure dans les yeux de l' enfant ce vent incandescent continue à le vibrer en transparence de le ciel le monde luit immense et neuf à le sortir de l' éclipse qui un instant l' a enveloppé de mystère deuxième enluminure les cloches sonnent à la volée les cloches sonnent avec tant d' allégresse que le ciel en est tout ébloui; il pleut en même temps que le soleil luit
[ "les gouttes de pluie scintillent elles virevoltent avec vivacité dans l' air limpide et frais c' est une averse elle semble surgir des joyeux carillons qui de partout retentissent nul ne s' étonne de cette radieuse ondée de sons de cette soudaine et tendre alliance entre la pluie la lumière les nuages roses et les sonnailles c' est pâques le ciel s' accorde à le psaume et à les alléluias que l'on vient de chanter en ce dimanche matin ", "c' est là l' œuvre de le seigneur c' est merveille à le nos yeux le ciel est transparent et tremblant de lumière le vent a un goût d' herbe et de sève nouvelles c' est le matin levé après la longue nuit de veille c' est le jour retrouvé après l' épaisseur de les ténèbres toutes les flammes de les cierges allumés dans la nuit dans l' attente en silence se sont envolées haut très haut par-dessus la terre et se sont retournées en flammèches cristallines qui tombent à le présent avec un tintement de grelots le ciel s' accorde à la légende qui charme les enfants ", "toutes les cloches sont de retour elles ont accompli leur pèlerinage à le rome elles s' en reviennent trépidantes ivres de vent et de soleil et dans leur vol pèlerin elles sèment à le profusion leurs lumineux éclats de joie cette manne de pure clarté enchante les petits qui sortent de l' église et qui sautillent d' impatience sur le parvis couvert de flaques dans les jardins de leurs parents une autre manne les attend délicieuse et sucrée dans les jardins mouillés les cloches migratrices ont déposé des fruits en pâte d' amande des œufs si bariolés qu' on les croirait pondus par des volailles fabuleuses venues de continents lointains d' étranges fleurs de papier à les couleurs de vitraux qui recèlent des cœurs en nougat en sucre d' orge en pain d' épices et des poules dodues des lapins à les immenses oreilles en chocolat à le lait ", "les abeilles volettent indécises autour de ces fruits et ces fleurs de tous ces froufrous de papiers odorants des escargots qui ont escaladé des œufs peints s' éloignent placidement dans l' herbe en traçant un mince sillage de bave à les teintes d' arc-en-ciel les enfants prennent d' assaut les jardins en poussant des cris aigus ils fouillent dans l' herbe dans les buissons les plates-bandes ils s' adonnent à la cueillette rituelle de les fruits et de les fleurs de confiserie ", "ils débusquent poules et lapins en chocolat et sans plus attendre leur croquent le bec la crête les oreilles ils emplissent leurs poches de bonbons de petits œufs et de poissons en sucre rouge jaune ou bleu pâques est pour eux un beau matin sonore un grand jour de saveurs et de jeux un jour de joie une fête de le cœur autant que de la bouche mais voilà que le ciel enlumine encore davantage ce jour de liesse ", "c' est là l' œuvre de la pluie par-delà les prés où les agneaux chancellent sur leurs pattes trop frêles par-delà les forêts qui bordent les étangs se lève un arc-en-ciel et cet arc déploie avec un vif éclat tout l' éventail de ses couleurs les enfants délaissent leur miraculeuse cueillette ils se tiennent debout à le milieu de les jardins et pointent tous leurs doigts poissés de sucre vers l' arc resplendissant les parents et les vieux sont sortis sur le seuil de les maisons et admirent eux aussi l' œuvre de la pluie ", "car c' est merveille à les yeux de tous que cette cloche translucide à les bords irisés qui vient de se poser légère à l' horizon elle s' en revient de bien plus loin que rome elle n' est pas peinte de main d' homme c' est une cloche de lumière elle porte les couleurs de la miséricorde et elle n' émet qu' un son qui est de pur silence et de haute mémoire: et dieu dit: voici le signe de l' alliance que je mets entre moi et vous et tous les êtres vivants qui sont avec vous pour les générations à le venir: je mets mon arc dans la nuée et il deviendra un signe d' alliance entre moi et la terre les cloches à le présent se sont tues on entend les bêlements ténus des agneaux dans les prés et la rumeur qui monte des marais ", "la pluie a cessé le bel arc lentement se fane dans le ciel la grâce de dieu se replie à le nouveau dans l' invisible le signe de son alliance se referme en secret et ne s' en souviendront que ceux qui savent faire œuvre de mémoire de patience et de rêve les enfants quittent les jardins leurs parents les appellent ", "le déjeuner est prêt on a couvert les tables de belles nappes blanches et sorti des buffets la vaisselle de les grands jours déjà les verres tintent autour des plats fumants légende ils sont nombreux autour de la table la mère en ce dimanche pascal a convoqué le ban et l' arrière-ban familial " ]
[ "–est -ce que je ne viens pas partager votre crime répondit le bonhomme avec simplicité elle tressaillit pour la première fois dans cette petite ville son âme sympathisait avec celle d’ un autre le vieux négociant comprit tout à le coup et l’ abattement et la joie de la comtesse son fils avait fait partie de l’ expédition de granville il écrivait à sa mère de le fond de sa prison en lui donnant un triste et doux espoir ", "tout nous abandonnerait tendre aspaïs que nous devrions encore modérer nos plaintes ne me resterais -tu pas ne suis je pas à le toi jusqu’ à le dernier soupir notre amour ne doit -il pas nous consoler de nos disgrâces si on nous flétrit n’ avons -nous pas notre conscience pour nous relever celte vertu qui a su résister à le tant de séductions nous fait respecter à le milieu de l’ ignominie ", "jeanne girard monsieur pour vous servir —girard girard mais seriez -vous par hasard la fille de le vieux patriote m. girard mort il y a quelques jours d’ une attaque d’ apoplexie —précisément monsieur je suis la fille de jean-baptiste girard et vous vous trouvez seule dans la misère sans amis pour vous consoler sans protecteur pour veiller à le vos besoins mais mon enfant votre position est en effet fort critique surtout si votre frère ne revient pas avant le printemps prochain ", "et ce matin nos fenêtres ouvertes à le clair soleil nous nous étions d’ abord émerveillés de voir tout apparaître l’ impression nous était venue de plonger à les temps anciens de l’ islam d’ assister à un printemps d’ autrefois dans un éden de tranquillité et de verdure puis nous étions sortis dans la lumineuse campagne et pressés de connaître cette mosquée verte nous avions loué une quelconque de ces petites carrioles turques qui stationnent à les carrefours de les chemins sous les grands arbres d’ une forme bizarre de nacelle peinturlurée de toutes sortes de dessins et de fleurs elle était mal suspendue basse avec une toiture courbe ornée de cuivres brillants et de broderies de perles le cocher portait veste rouge soutachée d’ or; ", "étienne avait grandes plaies à le front; son bras gauche entouré de bandages tombait le long de son corps faisant pendant à la manche de son bras droit qui était vide les groupes traversèrent lentement la pelouse funèbre à le milieu de le silence de les paysans que l' émotion et la surprise faisaient muets ils se rencontrèrent à la porte de la paroisse où le cloarec gabriel les attendait fanchette la sage-femme entra la première ", "naturellement il n’ y avait personne j’ en suis donc resté à l’ image bipède et très pesante ocellée indécise que dessinait la marche fracassante dans la structure de le bois il était plus tôt dans la saison fin avril ou début mai j’ étais donc assis adossé à un saule découragé à le regarder le ruisseau qui était vide il ne suffit pas que la lumière ait changé pour que de l’ eau naissent de les truites comme jadis les souris de tas de vieux chiffons par génération spontanée ", "je continuerai à le te surveiller à te garder à t’ empêcher de déchoir je continuerai à le te rendre le bien pour le mal je te donnerai un avenir dont tu es indigne par amitié pour ton infortuné père je veux t’ ouvrir une carrière honorable –belle carrière d’ un ton insolent; vous parliez de m’ embarquer comme novice ", "c’ est chaque fois la même chose —personne ne m’ a demande —le lieutenant est passé tout à l’ heure il n’ est pas entré a seulement jeté un coup d’ œil à l’ intérieur comme s’ il cherchait quelqu’un peut -être vous vous buvez quelque chose? —merci ", "mais elle n’ y parvenait pas elle n’ en ressentait pas de trouble elle regrettait seulement que son père ne fût pas là pour en rire avec elle comme il avait fait la première fois qu’ ils étaient venus ensemble sur ce chemin et qu’ elle avait vu les choses tout à l’ envers c’ était à la place même ou elle se trouvait en ce moment que le contrebandier s’ était arrêté pour lui dire tu n’ as pas de chance on ne voit pas le lac de genève aujourd’hui il avait ajouté en abaissant son bâton vers la plaine tiens il est sous ce monceau de nuages gris que tu vois là tout en bas mais la valserine avait aussitôt levé la main vers le mont blanc pour montrer à le son père le lac qui s’ étalait très large et très bleu entre nuages roses au-dessus de les glaciers ", "elle s’ évertua dans sa tendresse à me faire oublier son acte de légitime vivacité me prépara un charmant petit souper y ajouta même plusieurs de ces belles grosses prunes noires couvertes de buée et qui me faisaient tant envie quand je les apercevais à la devanture de les fruitières on eût dit qu’ elle-même était dans son tort pauvre mère quel cœur elle avait cette équipée la punition et les suites firent sur moi une impression salutaire et depuis lors je ne me mis plus jamais en campagne sans avoir préalablement obtenu une permission en règle ma mère me recommandait également de ne point écouter les personnes qui sous un prétexte ou sous un autre voudraient m’ attirer dans une maison " ]
il ne faut pas rester comme il faut manger ils levèrent la tête c’ était vrai! il fallait manger
[ "la vie les reprenait ils avaient faim non pas cette faim heureuse de les jours où l’on aime à s’ installer commodément à le table mais la faim de la bête qui se sent l’ estomac vide jusqu’ ici une pudeur les avait retenus maintenant ils se regardaient sans rien dire désirant et redoutant à la fois ce premier tête-à-tête à la table trop grande près de la place vide et le père les yeux gros de larmes murmura: —oui vous avez raison faites -nous à le manger il faut mon petit le fils approuva de la tête et se leva je passe un vêtement et je reviens ", "il sortit la porte refermée comme il allait entrer machinalement dans la chambre de sa mère la vieille bonne s’ approcha de lui et lui dit presque bas: monsieur jean j’ ai quelque chose pour vous une lettre que votre maman m’ a confiée voilà jours quand elle s’ est sentie perdue elle m’ a recommandé de vous la remettre après seulement la voilà il s’ arrêta surpris regarda la servante elle se tenait devant lui hésitante l’ enveloppe qu’ elle lui tendait tremblait à le bout de ses doigts et tout d’ un coup il eut la sensation précise qu’ une grande douleur un grand secret étaient là près de lui il dit la gorge serrée: donne et entra ", "dès qu’ il fut seul sans réfléchir il s’ enferma à le double tour la chambre avec son lit trop plat ses rideaux trop tirés sa cheminée sans feu et ses meubles trop bien rangés avait déjà l’ aspect abandonné il tournait et retournait la lettre entre ses doigts glacé devant cette écriture vivante de la morte cette écriture chère si souvent regardée jadis et qui sur le papier un peu froissé s’ étalait déjà tremblée à le travers la cloison il entendait la bonne aller et venir mettant le couvert il déchira l’ enveloppe et lut je sens que l’ heure de l’ éternel adieu est proche ", "je m’ en vais sans faiblesse et presque sans regret puisque tu es un homme maintenant et que le temps est loin où je t’ étais indispensable j’ ai conscience d’ avoir été une mère irréprochable mais un très lourd secret dort entre nous que je n’ eus pas le courage de te révéler qu’ il est nécessaire pourtant que tu saches celle que tu as aimée respectée par-dessus tout celle à qui tu contais tes peines de tout petit et tes tristesses d’ homme ta maman mon chéri est une grande coupable tu n’ es pas le fils de celui que tu as toujours appelé il y a eu dans ma vie un grand un immense amour et mon seul crime est de ne l’ avoir pas avoué ", "ton père ton vrai père existe il t’ a vu grandir de loin et t’ aime je le sais tu es à l’ âge où l’on peut prendre les plus graves décisions toute ta vie est à le refaire si tu le veux tu peux être riche demain si tu trouves en toi le courage qui m’ a manqué ", "l’ acte que je commets est lâche je le sais ayant mal vécu je ne pouvais que mal mourir fois j’ ai été sur le point de fuir cette maison de t’ emporter avec moi l’ énergie m’ a fait défaut il eût suffi de peu de chose pour me la donner sans doute: un soupçon une parole mauvaise mais rien pas un nuage il s’ arrêta écrasé par cette révélation ainsi sa mère avait eu un amour elle avait pu porter si longtemps ce secret elle avait pu parler sourire sans qu’ un tressaillement trahît sa faute et son remords! et lui jadis impitoyable à les faiblesses de les autres femmes lui pour qui tout orgueil toute vénération toute joie se résumaient en ce seul mot: maman il avait grandi PROPN étranger vivante insulte à ce brave homme qui n’ avait eu pour lui que tendresse et bonté! toute son enfance se levait devant lui ", "il se revoyait petit petit passant par les rues de la ville donnant la main à son papa il grandissait une très grave maladie le tenait durant de longs mois entre la vie et la mort et il voyait encore son papa assis à son chevet essayant de sourire avec des larmes dans les yeux le temps passe les affaires vont mal et ce sont d’ autres souvenirs plus aigus plus poignants les conversations qu’ il écoute le soir pelotonné dans son lit la mère parle peu; le papa dit je me restreindrai je ne fumerai plus je n’ irai plus à le café mes vêtements sont encore très bons il ne faut surtout pas que le gamin pâtisse c’ est un mauvais moment à le passer voilà tout en rognant de-ci de-là nous pourrons lui donner des douceurs les petits ont toute la vie devant eux pour souffrir à quoi bon les attrister si tôt et voilà l’ homme qu’ elle a trompé! il se mit à le pleurer la phrase de la lettre revenait à sa mémoire tu es à l’ âge où on peut prendre les plus graves décisions c’ était vrai il n’ avait même pas le droit d’ hésiter ", "pas une seconde l’ idée de la richesse n’ effleura son esprit il aurait simplement le courage qui lui avait manqué à le elle il quitterait cette demeure sans rien dire il s’ en irait très loin très loin pour ne plus revenir ainsi la honte la honte qu’ il savait partirait avec lui comment pourrait -il à le présent sans rougir s’ asseoir à le cette table ", "entendre la bonne voix lui dire: mon petit et rappeler le souvenir de la pauvre maman sa résolution était prise il sanglota: maman maman! qu’ est -ce que tu as fait adieu la vie tranquille et calme le retour à le foyer le regard attendri sur le passé car il n’ avait pas le droit en vérité de continuer le mensonge et la faute il restait immobile abîmé dans sa douleur un bruit venait de la salle à le manger pauvre petit il a du chagrin il est dans la chambre de sa maman laissez -le pleurer ah! nous sommes bien malheureux je me sens si vieux " ]
[ "quelques mois après manourof se trouva bien embarrassé on lui demandait une troïka de chevaux noirs il avait bien à le haras superbes chevaux de volée noirs et brillants comme le jais mais le cheval de brancard ne se trouvait pas il faut pour cet usage une bête solide large de le poitrail et de la croupe ferme de l’ échine et capable de supporter à un moment donné la masse de l’ équipage qui en réalité se trouve peser uniquement sur elle serge parlait un jour de son embarras devant marsine qui était venu dîner avec lui à la mode de la campagne sans cérémonie et sans invitation ", "il osa demander peut-être que là-haut on fît un miracle et qu’ à les yeux de quelques-uns il passât pour rembrandt il demanda que ses tableaux soient vus par qui saurait les voir mais bien sûr il ne pria pas dieu que le portrait de roulin donné à le roulin restât à le jamais dans la cuisine de les roulin celui-ci compta tout cet argent proposé il avait un jardinet les enfants étaient grands ", "malheureusement l' amaranthe est une fleur qui joue beaucoup il y en a de tous les rouges carminés depuis le rose jusqu' à le violet il y en a de blanchâtres et de jaunes si pline avait choisi pour terme de comparaison une fleur à le couleur fixe nous saurions à le quoi nous en tenir cela me rappelle que virgile à le livre iv des géorgiques dit que le safran est rouge: crocumque le safran est violet et a des étamines oranges ", "lorsque d’ après le désir manifesté par votre subrogé-tuteur et les renseignements favorables qui m’ avaient été fournis sur votre famille j’ ai consenti à le vous prendre à le nombre de mes commis je croyais ne trouver en vous qu’ un jeune homme comme il y en a tant laborieux assidu mais seulement capable de copier un bordereau d’ additionner des chiffres je ne comptais pas y trouver l’ étoffe d’ un peintre futur si maintenant j’ acceptais votre demande telle que vous venez de la formuler c’ est alors que vous auriez le droit de dire à le juste titre que moi qui ai la prétention de protéger les artistes j’ ai voulu étouffer à sa naissance le germe de les beaux-arts que dieu a mis en vous en entendant cette dernière phrase j’ ai senti la rougeur me monter à le front parce qu’ elle me rappelait presque mot pour mot ce que j’ avais dit hier à le m. fuselier m. sans paraître y faire attention a continué en ces termes non non je n’ ai pas l’ habitude de choisir mes commis parmi les artistes moins encore de vouloir faire entrer dans mes bureaux les jeunes gens en qui je reco", "—vous ne l’ aviez pas ordonné monsieur répondit celui-ci; vous vous êtes couché si tard et le train ne partant qu’ à une heure je n’ ai pas pensé qu’ il fût nécessaire le thé est prêt et la bonne vous a fait un excellent déjeuner maudissant fois l’ affection de ses serviteurs qui avaient respecté son sommeil le jeune homme s’ habilla en un tour de main et s’ aperçut qu’ il avait encore oublié une demi-douzaine de choses indispensables la gouvernante était arrivée ponctuellement il lui remit l’ enfant et sortit il se rendit avant tout chez un jardinier et lui commanda le plus beau bouquet qui lui eût jamais passé par les mains il donna l’ adresse de m. milaguine sur une carte à le lui à le laquelle il ajouta quelques mots à le crayon retard absolument involontaire ", "elle agita encore pendant quelques instants ses énormes pattes mais PROPN un dernier frémissement parcourut tous ses membres et elle expira la tête tournée de le côté ou elle avait laissé son petit et notre américain où est -il demanda m. canton —tiens père; le vois -tu là-bas dit arthur en indiquant avec son doigt l’ habitant de les frontières qui monté sur un quartier de roc à le demi caché par les broussailles d’ où ses regards plongeaient dans la clairière montrait sa tête entre grosses branches dieu soit loué puisque nous sommes tous sains et saufs s’ écria m. james pendant que vincent arthur et m. canton confondaient leurs larmes et leurs embrassements ", "–on arrive à le gagner de les millions monsieur durand je dirai plus avant de les avoir en portefeuille on les a déjà dans le cerveau ils étaient dans le tien dès l’ âge de ans comme ils sont aujourd’hui dans celui de mon fils tu es un homme trop habile pour ne pas les y voir ose dire que non!... –mais malheureux ", "oui pourquoi je voulais justement y aller un de ces jours chez mme delange tu sais mon amie d’ enfance la femme de les pompes funèbres eh bien si tu veux profiter de la voiture ses yeux brillent ", "—je t’ assure une tête de salaud il est blême avec des cheveux très fins et très noirs et des dents qu’ on ne voit pas il est assez bien vêtu mais ce n’ est pas de la coupe anglaise sa veste est italienne ne fait pas de doute sa chemise est d’ une marque indéterminable et le pantalon est de façon française datant d’ il y a ans environ pour la ceinture je peux être plus précis y compris pour les fournisseurs ", "m. binoche surtout avait été un de les premiers à le rendez -vous il avait même contre son habitude fait une toilette extraordinaire un beau ruban tout neuf supportait sa décoration qui n’ était ordinairement indiquée que par un très-mince filet rouge que l’on apercevait à le peine à sa boutonnière mais pour un tel jour le brave homme avait exhumé de le fond de ses armoires la culotte courte de casimir blanc et son unique paire de bas de soie puis il avait fait laver sa voiture de voyage qui était également sa voiture de ville et dès heures de le matin il était à l’ hôtel mont-gray tourmentant les domestiques donnant de tous côtés des ordres qu’ on n’ exécutait pas poussant l’ un culbutant l’ autre et faisant damner tout le monde on eut même peines à l’ empêcher d’ entrer dans la chambre de la mariée à la toilette de laquelle il voulait absolument assister: aussi pour se dédommager de l’ inactivité dans laquelle on le laissait le pétillant binoche bavardait -il et faisait -il de les cuirs fois plus que de coutume comme toutes les journées de mariage celle-" ]
camille sursauta et s’ assit sur le lit elle ne bougea pas et attendit coups à le nouveau et des frottements derrière le panneau de bois pas de voix pas d’ appel à le nouveau une courte attente puis coups
[ "camille vit la poignée de la porte s’ abaisser remonter elle descendit à le bas de le lit le cœur cognant elle avait donné un tour de clef à la serrure mais qui le voulait entrerait par la fenêtre d’ un bon coup d’ épaule PROPN aurait pu les voir entrer dans sa baraque dans la gendarmerie même qui disait que PROPN n’ avait pas attendu le départ de le canadien pour venir s’ expliquer avec elle à la nuit d’ homme à le femme? avec le loup ", "elle se força à le respirer à le fond et s’ approcha sans un bruit de sa sacoche à le outils brave vieille sacoche bourrée de marteaux pinces multiprises de force et burette métal aspergeante remplie d’ huile de moteur elle prit la burette dans la main gauche la massette dans la droite et se dirigea doucement vers le téléphone elle imaginait l’ homme glabre derrière la porte cherchant sans bruit un accès appela soudain la voix de soliman ", "c’ est toi? camille laissa retomber ses bras et alla ouvrir dans l’ ombre elle distingua la silhouette de le jeune homme et son visage étonné —tu réparais quelque chose demanda -t-il à le cette heure-la —pourquoi n’ as -tu pas dit que c’ était toi? —je ne savais pas si tu dormais pourquoi tu ne répondais pas sol considéra la burette la massette ", "—je t’ ai fait peur pas vrai? c’ est possible dit camille entre maintenant —je ne suis pas seul dit sol en hésitant le veilleux est avec moi camille haussa son regard derrière le jeune homme et aperçut pas en arrière la silhouette droite de l’ antique berger ", "que le veilleux soit à le village hors de la bergerie annonçait qu’ un événement exceptionnel était en cours qu’ est -ce qui s’ est passé bordel? murmura -t-elle —rien encore on veut te voir camille s’ effaça pour laisser passer sol et le veilleux qui entra tout raide et la salua d’ un court mouvement de tête ", "elle reposa burette et massette les mains encore tremblantes et leur fit signe de s’ asseoir le regard de le vieux posé sur elle l’ embarrassait elle sortit verres qu’ elle remplit ras bord d’ eau-de-vie sans raisins il n’ y avait plus de raisins depuis la mort de suzanne qui craignais -tu? demanda soliman ", "camille haussa les épaules —rien j’ ai eu la trouille c’ est tout —tu n’ es pas très trouillarde m’ arrive ", "de quoi t’ avais peur insista soliman des loups j’ avais peur des loups tu es satisfait? des loups qui frappent à le ta porte en cognant fois —bon sol qu’ est -ce que ç a peut te foutre à le juste ", "—tu avais peur de massart le type de le mont vence c’ est ça. —pourquoi j’ aurais peur de ce type il paraît qu’ il s’ est cassé la gueule dans la montagne et que les flics le recherchent —tu avais peur de massart un point c’ est tout " ]
[ "–je crois bien s’ écria le petit clerc avec effronterie le troisième c’ est le cantonnier grivet et ce matin quand j’ ai voulu entrer à la forge pour voir il m’ a administré des calottes un rire peu sympathique accueillit ces doléances ", "orages passagers et qui ramènent le beau temps fit -il d’ un ton hypocrite et mielleux madame est une femme excellente la meilleure de les femmes mais d’ un caractère obstiné ...—moi aussi je suis entier dans mes volontés peut-être trop de là de les chocs je conviens que tout à l’ heure ma colère était vive je demandais à le madame metzer de faire une démarche toute simple dont l’ importance peut être capitale à le point de vue de mes intérêts eh bien elle refuse et cela sans motifs ou plutôt ses motifs sont futiles absurdes ridicules et ne méritent pas d’ être discutés mais je la convaincrai par la douceur et par le raisonnement elle cédera permettez -moi de vous faire observer monsieur dit que vous me donnez là de les détails qui ne peuvent que vous fatiguer c’ est absolument juste excusez-moi de nouveau monsieur et veuillez m’ apprendre quelle circonstance me procure l’ honneur inespéré de votre visite j’ ai une affaire à le vous proposer monsieur alors si vous le trouvez bon nous allons passer dans mon cabinet a vos ordres le cabinet de daniel formait un con", "–de pauvres malheureux qui mangent d’ aussi bons rôtis ne sont point à le plaindre ah! mes gaillards vous vous nourrissez de la venaison de le roi c’ est bien c’ est fort bien nous irons de compagnie en présence de sa majesté et nous verrons si elle vous accordera le pardon que je vous refuse –monseigneur reprit robin d’ une voix suppliante nous avons des femmes des enfants soyez miséricordieux ", "le préau avec son puits à le milieu était fermé par le manoir l' étang un autre logis à un seul étage orné aussi de mansardes à le boules de pierre et destiné à les écuries gens de suite et équipages de chasse enfin par la tour d' entrée moins belle et moins grande que celle de la motte seuilly mais soutenue d' un mur de défense percé de meurtrières à le fauconneaux pour le balayage de les abords de le pont cette chétive fortification était suffisante en raison de la double enceinte de les fossés le premier autour de le préau large profond à le eau courante le second autour de la basse-cour marécageux mais garni de bonnes murailles entre les enceintes à la droite de le pont s' étendait le jardin assez vaste clos de murs élevés et de fossés bien tenus ", "surtout elle avait voulu voir cet enfant toutefois elle serait morte de honte plutôt que de dévoiler en cette mansarde qui elle était et ce qu’ elle y souffrait elle avait eu l’ adresse de la maison par micheline qui le jour de son entrevue avec bertrande ne s’ était pas séparée de celle-ci sans savoir où elle logeait fidèle à la double parole donnée à le françoise de lui envoyer cette adresse et à son père de ne plus avoir aucun entretien avec françoise mlle de valcor avait simplement expédié l’ indication sous enveloppe sans un mot cependant la jeune mère interrompant le repas de le bébé lorsque celui-ci tendait encore ses petites lèvres gloutonnes le posa par terre sur un carré de moquette commune seul luxe de la chambre et réservé à les ébats de claudinet ", "qui est avec toi PROPN ce n\\ est pas ce que tu crois répéta -t-elle raccroche ou tu vas toutgacher je aime ajouta -t-elle simplement et ce fut tout ", "le théâtre dit -il ah non dit la voix pas de le tout il y a erreur ici vous êtes à la nef de les fous la clinique la plus moderne de le val-de-marne oh seigneur dit -il non plus tard pas encore de grâce excusez-moi pas de quoi dit la voix il raccroche et regarde son papier réfléchit rappelle les renseignements nouvelle attente autre saison ", "ce sera un grand appui pour anne-marie vous vous souviendrez ensemble d’ heures comme celles-ci il faudra me le promettre hein —quelle promesse sera plus émouvante à le tenir régis avait laissé anne-marie seule avec michel un peu avant l’ heure de le dîner dans une de les petites rues voisines de la place de le pont cela devenait coutumier ", "le chirurgien venait fois par jour après le déjeuner leduc arrivait dans sa ford faisait des manœuvres maladroites sous les fenêtres avant de se mettre dans l’ alignement le troisième matin il vint avec un chapeau de paille lui aussi comme le commissaire de police le procureur fit une visite il prit mme maigret pour la servante et lui tendit sa canne et son chapeau melon ", "je me rends à les waters de le bistrot j’ éteins l’ électricité et à le tâtons j’ en coupe le début impressionné que je plie dans le papier d’ étain enveloppant primitivement la pellicule je mets le tout dans une enveloppe et je retourne à le bar j’ écris mon nom d’ emprunt sur l’ enveloppe et dessous j’ indique poste restante bruxelles je me souviens avoir aperçu une boîte à le lettres à le pas en quittant le bar je me dirige vers elle " ]
d’ ailleurs tu la vois un peu en tête de le dos le livre est relié tout simplement en basane marbrée et c’ est parce que le dos était cassé que ma pauvre mère a solidement cousu dessus cette robe de velours et de toile car il y a de la toile dessous on le sent bien et de la toile très raide dit l’ oncle philibert on reliait solidement dans ce temps-là les plats de ce livre ont un centimètre d’ épaisseur
[ "vous vous amusez à des bagatelles s’ écria alice en s’ emparant de la bible et vous ne pensez plus à le ce que nous avons à le faire grand-père prends -tu les premières ou les dernières de l’ alphabet? les dernières dit claude chardet parce qu’ il est dit justement dans ce livre les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers ne t’ y fie pas grand-père répondit alice en bandant les yeux de vittorio avec son mouchoir puis elle ouvrit le livre par le milieu à une page qui se trouva appartenir à les psaumes de david; tâtonnant de son doigt armé d’ un crayon piqua d’ un trait léger la première lettre de le verset suivant qu’ alice lut tout haut: votre esprit de bonté me conduira vers le sentier le plus droit et pour la gloire de votre nom seigneur vous me ferez vivre dans la justice mon filleul dit claude chardet à le vittorio en l’ embrassant voilà un verset de bon augure pour ton avenir j’ espère bien que tu vivras dans la justice et je tâcherai de te montrer toujours le chemin le plus droit console -toi philibert je donnerai ton nom à le vittorio ", "les devoirs de le parrainage sont très étroits à le uchizy ils y ont gardé l’ ancienne acception chrétienne d’ une seconde paternité on va demander à son parrain comme à son père de les conseils pour le choix d’ un état pour son mariage et il n’ y a pas d’ exemple qu’ un parrain riche ait négligé dans son testament d’ assigner des legs à ses filleuls parfois nombreux or claude chardet avait craint que l’ affection de philibert pour son élève portât son fils à exagérer ce legs à le détriment de l’ héritage dû à ses neveux ces calculs peuvent être taxés de petitesse ", "mais il ne faut pas oublier que c’ est grâce à le cette prudence méticuleuse que se constituent les fortunes territoriales de les cultivateurs aisés certes claude chardet entendait si peu esquiver ses devoirs de parrainage il les acceptait même si largement que bien avant la cérémonie il alla chez son notaire de tournus ajoutera son testament un codicille par lequel il léguait la somme de francs à son filleul philibert la constitution de l’ état civil avait fait à l’ enfant sans famille un nom de son ancien prénom et toute cette affaire d’ adoption et de parrainage tourna à le grand honneur et même à le profit de la famille chardet car lorsque le docteur thonnins vint chercher alice et paul à la fin d’ octobre pour les ramener l’ un à le collège l’ autre en pension à le lyon ainsi qu’ il avait été convenu il n’ eut pas de bon argument à le opposer à le désir qu’ avaient les gens de les ravières de garder les enfants certes dit -il PROPN n’ aurait pas autant travaillé à le lycée alice en a appris plus qu’ elle n’ eût pu le faire en pension et puisque mme chardet e", "je ne craignais qu’ une chose c’ est que PROPN s’ ennuyât sans ami de son âge puisqu’ il en a trouvé un qui par une chance rare peut lui servir de modèle je ne vois qu’ un perfectionnement à le donner à l’ œuvre que vous menez si bien mon cher monsieur philibert ce sera de ne pas séparer ces jeunes gens lorsqu’ ils devront vous quitter d’ ici à le ou ans pour compléter leur instruction dans les hautes classes de le lycée et subir leurs examens de baccalauréat j’ obtiendrai facilement une bourse pour un garçon aussi remarquable que l’ est votre vittorio xix paul souscrivit avec enthousiasme à le ce projet qu’ avec plus de franchise que de civilité son grand-père trouva absurde n’ a rien à le monde dit -il et le travail de ses mains est seul capable de lui donner tout de suite le pain quotidien les carrières qu’ on suit en sortant de le collège exigent de la fortune et ne nourrissent leur homme qu’ à le ans ", "mon filleul aurait donc tous les ans de grands mercis à le ceux qui le soutiendraient je connais ce garçon allez ce pain d’ aumône lui passerait par le gosier comme une poignée d’ épingles il vaut mieux qu’ il soit un ouvrier instruit; pour savoir raisonner il n’ en sera que plus habile dans sa partie et ses livres le détourneront de le cabaret ", "voyez s’ il ne trouve pas que j’ ai raison il rit en dessous le sournois dit alors que son parrain avait deviné sa pensée mais lorsque le docteur lui demanda s’ il ne se sentait aucune vocation il répondit: il n’ y a pas encore d’ état que je préfère cela viendra sans doute mais je ne regrette pas de ne pouvoir être avocat ", "j’ aurais honte de parler devant beaucoup de monde —ni d’ être médecin car je ne puis voir souffrir quand mon père sauviac voulait m’ apprendre à le rebouter je fermais les yeux dès le premier cri de le malade je crois monsieur le docteur que je ne suis pas fait pour les carrières de les gens riches ce qu’ il me faut mon parrain l’ a très bien dit c’ est un métier qui permette à ma tète de penser à les choses qui l’ occupent et qui me donne mon indépendance il fera ce qu’ il voudra s’ écria paul ", "je lui connais métiers à le vittorio! tant que cela? fit le docteur oui comptez un peu: sabotier étameur vannier on n’ y devient pas millionnaire interrompit en riant le docteur thonnins vous avez rompu le fil de ma série mon oncle continua paul je ne retrouve plus les autres métiers de vittorio mais il deviendra tout ce qu’ il voudra être parce qu’ il a de la volonté ", "a son exemple cette vertu commence à le me venir mais j’ ai un avantage sur lui je sais ce que je veux être et quoi donc? demandèrent en même temps ses oncles car c’ était la première fois que le jeune garçon avait une idée d’ avenir moi! répondit paul avec un accent de ferme conviction je serai académicien rien que cela? et pourquoi pas tous les livres sur l’ histoire naturelle sont faits par des académiciens mon oncle le sera avant moi c’ est " ]
[ "hector la regarda à le ralenti sa bouche de femme s’ ouvrit v bonjour je suis marcel schubert comme le compositeur demanda hector histoire d’ être convivial histoire surtout de prononcer la première chose lui passant par la tête non a s’ écrit choubert ", "comment faire mon dieu! comment faire? et fanfarnette se trémoussait sans parvenir à le éclore à la fin elle eut peur et gémit bien fort: mon dieu que je suis perdue mon dieu comment sortir de la ̀? maurin qui à ce moment passait près de la maison fut le seul à entendre ces plaintes il accourut grimpa à l’ échelle criant: qu’ y a -t-il j’ arrive quand elle entendit un gros pas d’ homme sur le bois sonore de l’ échelle fanfarnette fit un effort dernier pour sortir de sa jarre et tant fort s’ y démena qu’ elle la fit vaciller pencher ou fois de droite à le gauche de gauche à le droite puis décidément chavirer tomber brusquement en tombant le flanc bombé de la jarre sous le poids de la lourdotte se fendit de long en long et tout à le coup à le moment même où entrait maurin la jarre en morceaux s’ ouvrit et à le terre à le milieu de l’ eau ruisselante la fillette apparut couchée blanche rose et toute nue et certes vite relevée mais si embarrassée pour se cacher tout entière avec ses mains très petites que les portant tantôt trop haut et tantôt trop bas elle ne se c", "franco pour si peu de chose l' élève appelles a peu de chose toi! beaux croquets innocent —pas déjà si beaux et secs comme des pendus l' élève —une pomme magnifique innocent ", "et puis en haut contre les ruines de le vieux château où les ronces et le vieux lierre de ans tout flétri s’ étendent sous les jeunes couches vivaces je m’ arrêtais regardant la vallée calme et paisible la rivière miroitante les petits toits à la file l’ église la maison de cure avec sa gloriette et son rucher le moulin les scieries lointaines déjà dans l’ ombre et ce spectacle me faisait rêver je me disais: voilà le coin de le monde où tu vas passer ton existence regarde! c’ est ici que tu dois rendre service à le tes semblables élever les enfants que dieu te donnera et puis te reposer dans la paix de le seigneur travaille étudie qui sait si parmi les élèves assis sur les bancs de ton école en guenilles et les pieds nus pauvres ignorants presque abandonnés comme les sauvageons de la forêt qui sait s’ il ne se trouvera pas un homme utile bienfaisant et même remarquable par ses lumières car le seigneur ne regarde pas à les conditions il sème partout le bon grain tâche de suivre son exemple ", "–demandez -le à andré la fermière se tourna vers le jeune homme –le docteur dit -il en souriant prétend qu’ il me restera sur la figure une marque qui se gardera bien de l’ embellir marie poussa un gémissement et ne put retenir ses larmes –monsieur reprit la fermière le médecin se trompe peut-être ", "le lieutenant mourut avec gloire il était retiré à amère un de ces petits canons qui tournent sur un pivot et que charge de mitraille de la main gauche il dirigea la pièce et de la droite armé d\\' un sabre il se défendit si bien qu\\ il attira autour de lui une foule de noirs alors pressant la détente de le canon il fit à le milieu de cette masse serrée une large rue pavée de morts et de mourants un instant après il fut mis en pièces ", "drcheynier je parle à le philippe à le chaque chute de son rythme cardiaque je lui dis de tenir le coup; quand la courbe se redresse je suis fière de lui mais l’ angoisse monte et j’ ai froid peu avant midi des hurlements traversent le mur à le ma droite j’ en peux plus j’ en peux plus crie une femme puis à le plus fort de la douleur et à le son insu peut-être j’ en veux plus ", "pourquoi une poêle à le frire je ne sais pas c' est peut-être une habitude dans les familles françaises il faudrait faire étudier a par les ethnologues et les psychiatres en tout cas c' était son arme et il lui en cassait une sur la tête chaque fois qu' elle rentrait trop tard ce qui tendrait à le prouver que les poêles à le frire françaises sont de mauvaise qualité ou que les têtes de les jeunes filles françaises sont très dures josée avait laissé sa bicyclette chez une amie et je me demandais comment j' allais lui dire que je possédais une voiture une mercedes comme tous les fils à le papa de cette époque-là une merveille que j' ai pleurée quand elle a disparu dans un bombardement josée a retrouvé sa bicyclette et elle a voulu m' embrasser à le revoir mais je lui ai dit qu' on ne pouvait pas se quitter comme ça que j' allais à le moins la reconduire jusqu' à sa porte à le courbevoie qu' il suffisait de voler une voiture ", "il la dévisagea avec perplexité elle possédait des trésors de mauvaise foi mais aussi beaucoup de lucidite sûrement à le fond d' elle-même elle doutait qu' il eût agi de son plein gré; c' est en grande partie pour ç a qu' il n' avait pas réussi à la rendre vraiment heureuse elle se disait qu' il ne l' aimait pas d' amour et elle lui en voulait je ferais peut-être mieux de lui expliquer que je me suis toujours senti libre parce que je n' ai jamais été dupe se dit henri ", "voilà pourquoi il ne fallut plus songer à le échanger des observations ni à regarder la porte il fallait cuisiner et l'on cuisinait à le tour de bras ce fut une de les aventures de la vie de le marquis où il se montra à la hauteur de les événements il fit des ragoûts dignes d' un meilleur sort saupoudra et dressa les mets graissa la poêle et fit sauter l' omelette avec des allures d' une maestria qui finit par imposer le respect à le ces mécréants en dépit de leur impatience à le moment de servir la soupe le marquis vit jacques bréchaud allonger le bras comme pour saler sur nouveaux frais " ]
–accordée sans condition marquis ne conspirez plus –vive le roi! cria cinq-mars en tombant à le genoux –bon maintenant la deuxième faveur mon chevalier reprit PROPN
[ "dit et cette fois sa voix tremblait de crainte la grâce de mgr le duc d’ angoulême ici présent –accordée répondit le roi mais à une condition et s’ approchant d’ angoulême courbé en vous soumettez -vous à la condition –oui sire car une condition imposée par votre majesté ne peut-être qu’ honorable et digne d’ un gentilhomme ", "–voici donc ma condition dit le roi il alla à le giselle se pencha et lui baisa la main puis cette main il la mit dans celle de capestang éperdu frémissant affolé de bonheur –mes enfants mes chers enfants murmura violetta ", "dit le duc d’ angoulême avec une poignante émotion votre majesté vient de me rappeler une chose que j’ ai sue dans ma première jeunesse et que je n’ oublierai plus jamais c’ est que l’ amour est plus fort que l’ ambition plus auguste que la royauté plus grand que la divinité mon fils dans mes bras ajouta -t-il en se tournant vers PROPN le jeune roi assista avec une avide et charmante curiosité à le ces effusions puis il emmena capestang en promettant de le renvoyer bientôt à sa fiancée ", "il entra dans la salle de le trône pleine de courtisans et donnant le bras à le chevalier tout déchiré il marcha jusqu’ à son trône –messieurs cria -t-il d’ une voix claire à le milieu de ce murmure de stupéfaction et d’ envie qui saluait la fortune de capestang je vous présente le capitan je vous présente le chevalier de le roi je vous présente l’ homme qui m’ a sauvé la vie fois et a sauvé mon trône fois ", "messieurs je veux ici user de mon privilège royal qui est de parler le premier qui est de saluer le premier l’ homme qui vient de prouver à le monde que la bravoure la force d’ ame et la noblesse de coeur sont encore les armes les plus terribles qui aient été mises à le service de l’ humanité messieurs le roi de PROPN crie: vive le capitan et le roi descendit de son trône donna la main à le capestang et le reconduisit en traversant la salle dans toute sa longueur tandis que les chapeaux s’ agitaient en l’ air tandis qu’ une vingtaine de gentilshommes tirant leurs épées présentaient les armes tandis enfin qu’ une immense acclamation montait grondait franchissait les fenêtres et se répandait sur paris: le capitan il nous reste à le parler de cogolin le matin ou il vit son maître partir comme un ouragan cogolin fit le geste de s’ arracher les cheveux en constatant que le chevalier loin de courir vers quelque honnête tripot comme il l’ avait un instant espéré tournait le dos à le paris il se consola néanmoins en comptant les pistoles qui restaient à le fond de la bourse qu", "le lendemain matin le pauvre cogolin se prépara à le quitter pour toujours l’ auberge qu’ il appelait à le bon droit la mauvaise encontre lorsque PROPN lui offrit le poste de laveur de vaisselle dans son auberge PROPN accepta aussitôt en se disant que de par son emploi même il habiterait à le moins une cuisine ce qui avait toujours hanté ses rêves cogolin donc vers midi lavait mélancoliquement la vaisselle dans l’ arrière-cuisine garo le vint tout à le coup prévenir qu’ un cavalier voulait lui parler PROPN s’ avança timide et méfiant vers un officier royal qui venait de mettre pied à le terre dans la cour ", "–c’ est vous qui vous appelez cogolin demanda rudement l’ officier –oui monseigneur bégaya qui pâlit la guigne songea -t-il voilà la guigne finale qui me vient assommer chevalier aura fait quelque esclandre ", "je suis sans doute accusé de complicité je vais être pendu –suivez -moi chez m.le chevalier de le roi! reprit l’ officier c’ est bien cela poursuivit en lui-même cogolin ah! pauvre laguigne ", "il suivit bravement l’ officier il arriva ainsi à son grand étonnement jusqu’ à la rue de les barrés où on le fit pénétrer dans cet hôtel dont il avait ravi la clef à le lanterne tout à le coup il se sentit saisi par une oreille tandis que quelqu’un lui criait: –comment se fait -il monsieur le drôle que je ne vous aie pas vu depuis jours vous serez donc toujours le même corbacque bayant à les corneilles et vous livrant à le vos songes creux à le lieu de brosser mes vêtements et d’ empiler vos écus " ]
[ "la fosse commune et dehors il faisait si beau justement va donc voir là-haut grouille -toi d’ ouvrir ta tire elle démarrait mal à le chaud le moulin était encore tiède ", "–citoyen avait répondu l’ accusateur public un employé de la nation qui se laisse tromper dans des temps comme ceux-ci mérite d’ être guillotiné –mais on peut être bête citoyen reprit le greffier qui mourait d’ envie d’ appeler fouquier monseigneur ou non reprit le rigide accusateur nul ne doit se laisser endormir dans son amour pour la république les oies de le capitole aussi étaient des bêtes et cependant elles se sont réveillées pour sauver rome .le greffier n’ avait rien à le répliquer à un pareil argument il poussa un gémissement et attendit ", "—monsieur monsieur balbutiait le jeune homme —oui reprit m. d’ avrigny avec un accent plus calme mais plus amer mes reproches vous blessent d’ autant plus qu’ ils sont mérités n’ est -ce pas il faut vous y habituer cependant si vous continuez à le mener cette vie sans but que vous menez ou bien il faut renoncer à le voir un tuteur maussade et exigeant oh vous n’ êtes émancipé que d’ hier mon pupille les droits que mon vieil ami le comte de léoville m’ a légués sur vous n’ existent plus selon la loi mais n’ ont pas cessé selon la morale et je dois vous avertir que dans nos temps de troubles où biens et honneurs dépendent d’ un caprice de la foule ou d’ une émeute populaire il ne faut compter que sur soi-même et que tout millionnaire et tout comte que vous êtes un père de famille haut placé ferait prudemment en vous refusant sa fille et en considérant vos triomphes à les courses et vos grades à le jockey-club comme des garanties fort peu solides ", "à le sabre voyez -vous on coupe à l’ horizontale prenez une faux en main et imitez le geste de le faucheur rasant un pré vous effectuerez des mouvements légèrement circulaires et dont la trajectoire suit le sens de le bas en haut or les vertèbres cervicales de mon infortuné collègue je lirai tout cela une faux bon dieu une faux vous vous rendez compte en plein paris il siffla entre ses dents ", "cependant le sentiment de l’ équité humaine n’ a pas osé s’ affranchir de celui que vous rencontreriez si vous persistiez dans votre volonté de vouloir vous allier avec ce jeune homme achevez de grâce achevez s’ écria madeleine haletante d’ émotion le père de marius a été justement flétri par la justice le père de marius ne s’ appelle pas il s’ appelle pierre s’ était levée pour entendre ce que le magistrat allait lui répondre lorsqu’ il eut fini elle retomba sur son fauteuil comme si ces paroles eussent contenu l’ arrêt de sa mort la force qui l’ avait soutenue jusque l’ abandonna tout à le coup les sanglots l’ étouffaient et elle voila de ses mains son visage chargé de larmes .le magistrat se pencha vers elle prenez courage mon enfant lui dit -il; vous m’ appreniez tout à l’ heure que vous aviez fait de bonne heure votre apprentissage de la vie sérieuse c’ est le moment d’ en profiter ", "plus lourd que jamais je sentais le terrible sens unique peser sur mes épaules c’ était atroce!à heures avec quelques minutes de retard j’ étais à le lairg but de mon voyage par le train ce dernier n’ allait pas plus loin dans les terres et gagnait dornoch par la côte une voiture m’ attendait à la gare démodée haute sur roues carrossée pour recevoir des voyageurs en chapeaux hauts de forme elle datait visiblement des débuts de l’ automobile et était probablement contemporaine de la de dion-bouton de ", "je suis à le tes côtés néanmoins; sois tranquille eh bien est -ce beau? superbe es -tu content? oui je t’ aime bien va et en achevant ces mots le pauvre enfant sentit la mer lui mouiller les pieds tout en causant avec un calme plein d’ héroïsme regardait avec angoisse sur la plage il respira un instant en voyant bénédict rejoindre noëlie ", "crab vieillissait parfois de ans en quelques heures ensuite il ne bougeait plus durant des siècles le temps passait à le côté de lui au-dessus de sa tête ou entre ses jambes il emportait ses camarades et le laissait en plan en charge de tout l' ennui de le monde PROPN ne se connaissait pas un seul contemporain il était leur ancêtre à le tous ou le dernier né il faisait à le chaque fois de louables efforts pour s' adapter il adoptait les coutumes de le moment il se pliait s' alignait se rangeait car on ne parle correctement de l' homme en société qu' avec l' argot de les magasiniers il encaissait les moqueries de les croisés à le cheval égayés par sa tunique et ses cothurnes peine perdue semblable à la vague de fond qui soulève un nageur à le hasard et le jette sur les récifs tandis que les autres baigneurs alentour barbotent dans l' huile une accélération de le temps le propulsait soudain et lui seul à le beau milieu d' une assemblée de gens poudrés tout en éventails et dentelles vêtu lui-même d' un bleu de chauffe crasseux une clef anglaise à la main et c' ét", "quel signal? sais -tu imiter le cri de le canard? oui maître m.le duc fut satisfait tu as plus de capacité que je croyais dit -il ", "PROPN prit d’ abord plaisir à le voir passer les voitures qui roulaient\\n' vers la vallée de le lis avec leurs attelages à le et leurs joyeux grelots nombre petits chevaux et d’ ânes suivaient et elle se souvint tout à le coup qu’ elle avait pris des\\n' leçons d’ équitation à les dernières vacances mais que dans la précipitation de son départ \\n' elle n’ avait pas songé à le emporter son habit de cheval père s’ écria -t-elle monterons à le cheval n’ est -ce pas m. interrompit sa lecture et sourit un des\\n' seuls goûts très vifs qu’ il possédât était celui de l’ équitation et il faisait chaque\\n' matin à une heure solitaire une promenade dont le charme enivrant l’ arrachait un instant\\n' à ses soucis et à ses ambitions cela te fatiguerait lia tu n’ en as pas l’ habitude saurais -tu monter seulement " ]
dit -elle à son mari après un moment je suis sûre que vous vous y reposeriez mieux que sur une chaise et nous serions avec vous tout de même la proposition fut trouvée si sage que chacun l’ approuva et en moins de rien PROPN se trouva emmailloté de couvertures à le fond de le grand lit à le rideaux d’ indienne qui avait été celui de rose la haye et qui depuis était devenu son lit de noce les yeux de le convalescent ne cessaient d’ observer sa femme qui allait et venait avec son calme accoutumé plus expert à les choses de l’ âme il eût remarqué le pli de le front et la tension pénible de le sourire
[ "mais vevette était de force à le garder son secret la journée s’ écoula interminable et lourde pour la malheureuse femme qui n’ eut pas même un instant pour regarder en elle-même et envisager la situation enfin après la tombée de la nuit quand tout le monde fut parti et qu’ elle eut fini en compagnie de la servante d’ essuyer et de remettre en place la vaisselle dont on s’ était servi elle s’ approcha de le lit de son mari —vous êtes bien aubry dit -elle avec douceur je vais vous laisser dormir et monter à le ma chambre je vous souhaite une bonne nuit ", "—bonne nuit répondit -il froidement elle se retira et il écouta attentivement pour savoir si elle n’ allait pas sortir non: elle était en effet montée à sa chambre et il l� ��entendait aller et venir au-dessus de sa tête satisfait il s’ endormit d’ un lourd sommeil vevette rangea autour d’ elle aussi longtemps qu’ elle put elle avait peur de le moment ou elle devrait se tenir immobile et regarder en face ses propres pensées ", "brisée elle s’ arrêta enfin et ouvrit la fenêtre pour respirer après avoir éteint la lumière la nuit était sans lune et sans étoiles une ombre se détacha de le mur de la grange en face d’ elle elle reconnut bon-louis quoiqu’ il fût dans l’ obscurité et qu’ il n’ osât se montrer plus distinctement les mains appuyées sur le granit de la fenêtre un peu penchée en avant elle perçait l’ obscurité de son regard éperdu ", "ils ne pouvaient distinguer les traits l’ un de l’ autre et jamais leurs yeux ne s’ étaient dit tant de choses il avait un fusil et s’ il voulait me tuer que je serais heureuse! pensa vevette et elle ouvrit les bras offrant sa poitrine à la balle bénie qui viendrait la délivrer à un mouvement que fit bon-louis elle comprit son imprudence s’ il allait croire qu’ elle l’ appelait!... elle fit un geste négatif et se pencha un peu plus un peu plus encore prête à se précipiter pour le rejoindre ", "ce fut lui qui la retint d’ un geste de prière ce qu’ ils souffraient en ce moment dépassait toute pensée et pourtant l’ idée d’ une fuite immédiate ne leur vint ni à l’ un ni à l’ autre ils n’ étaient pas assez civilisés pour concevoir et exécuter sur-le-champ un projet aussi hardi: bon-louis y eût songé peut-être si d’ instinct il n’ avait deviné que vevette ne voudrait pas il eut le courage de s’ en aller quoiqu’ il fût tard quelqu’un pouvait venir et les surprendre: ces villages où résident des douaniers n’ offrent aucune sécurité à les amoureux ", "on n’ est jamais sûr que dans l’ endroit le plus favorable en apparence pour une causerie secrète le canon d’ un fusil ne reluise pas dans l’ ombre indiquant la présence d’ un tiers inattendu il partit sans regarder derrière lui car si elle l’ eût appelé il fût venu à le risque de la mort imminente quand le bruit de ses pas se fut éteint vevette referma la fenêtre très doucement se déshabilla machinalement et se mit à le lit le remords était enfin venu il avait fallu la présence de l’ époux outragé en apprenant le retour d’ aubry elle avait compris ce qu’ est le crime ", "le mot adultère avait flamboyé devant ses yeux et s’ était gravé dans son cerveau comme à le fer rouge elle ne pouvait se rien nier à le elle-même elle ne pouvait chasser la pensée obsédante ni appeler l’ image de l’ amant pour chasser celle de le mari absent; le mari était là dans la chambre au-dessous elle l’ avait trahi et rien ne pouvait plus faire qu’ elle ne l’ eût trahi il fallait mourir se dit-elle ", "il fallait mourir avant après j’ aurais dû savoir que nous serions lâches il fallait mourir lorsque rien ne nous rattachait à la vie à le présent nous n’ en aurons jamais le courage jamais nous ne pourrons nous résoudre à ne plus nous revoir à ne plus nous baiser lâches lâches cœurs qui aiment l’ amour plus que la mort quand la mort c’ était si simple et si beau! ", "vevette avait raison ils tenaient à la vie précisément parce que leur amour contrarié n’ avait pas pu s’ user; ils avaient soif l’ un de l’ autre et ils préféreraient tout à la mort qui leur arracherait la douceur de l’ amour même uni à la souffrance la plus atroce elle se dit toutes ces choses dans le silence de la nuit et conclut qu’ il fallait souffrir et vivre puisqu’ on ne pouvait pas faire autrement aubry reprit des forces assez rapidement; de le moins celles qu’ il devait jamais reprendre " ]
[ "l’ enfant n’ avait même pas le courage de se retourner il était probablement le seul de le village à ne pas porter ses bons vêtements à le être habillé comme pour l’ école pour rentrer chez lui comme il en avait probablement envie il aurait dû passer devant la porte de le cimetière où se tenait un groupe de fermiers il tourna à le gauche dans la direction de la mer espérant peut-être que le commissaire ne le suivrait pas maigret suivit ", "–oui ans reprit bamboche sans oser pour ainsi dire regarder basquine –ainsi tu ignorais qu’ elle dût jouer ce soir dis -je à le notre ami –je ne la savais pas à le paris et je n’ avais pas seulement lu l’ affiche reprit -il quand je suis rentré dans ma loge le tapage commençait cabale montée j’ en suis sûr par ces méchants gants jaunes de l’ avant-scène ", "le seuil terrible de le réveillon il eut une pensée pour la dinde froide comment les zombies de le foyer allaient -ils fêter en mangeant de la dinde chaude peut-être mais surtout en dégustant un bon vieux gâteau à le shit pour le dessert volokine s’ offrit une crêpe à le nutella en guise de repas de réveillon et se dirigea vers la station de taxis de la porte de saint-cloud ", "car pendant qu' il parlait en jaloux en bourru en amant violent et infortuné j' entendais par la voix d' ariste son autre âme qui répondait et qui manifestant la confiance et la résignation de son emportement amoureux tâchait d' insinuer à le isabelle qu' il pensait armande comme il souhaitait que fût l' honnête PROPN que par un excès de prudence ou de badinage il peignait sous des traits si opposés à le ceux mêmes de cette comédienne .sur la scène dans un fauteuil il y avait un seigneur qu' on me dit être le marquis de PROPN il s' agitait grondait un air entre ses dents peignait sa perruque et faisait de temps en temps de grands éclats de rire en haussant les épaules comme pour regarder le parterre en pitié il ne manquait pas non plus de louer tout haut quand elle paraissait les grâces d' armande béjart sans s' occuper de sganarelle qui pensa s' embarrasser à la fin tant il était outré dans ses transports amoureux de le second acte .je passai de nouveau derrière le théâtre après la comédie et je revis dans la chambre de les comédiennes la même assemblée ", "pour y parvenir il nous fallut traverser à le tâtons dans l’ obscurité un local que l’on devinait assez vaste et semé d’ embûches PROPN me prévint de me méfier de la fosse et de le pont élévateur sur lequel une automobile à le demi désossée se trouvait érigée cela sentait l’ huile de vidange l’ essence et le caoutchouc et sur des établis dans des armoires en fer ou pendus à des clous toutes sortes d’ instruments tranchants ou contondants limes marteaux démonte-pneus crics étaux clés à le molette manivelles traînaient comme les débris vaguement reprochants d’ un naufrage il s’ agissait donc d’ un garage mais à le certains signes et même s’ il était normal qu’ il fût silencieux et obscur à le milieu de la nuit il apparaissait que ce garage s’ était écarté de sa destinée de garage qu’ il était en faillite à l’ exception peut-être d’ une boucherie dans le même cas il y a peu de choses aussi lugubres qu’ un garage en faillite peu de décors que l’on sente aussi accueillant à le malheur ", "il se dirigea vers la chambre de fouad frappa et reçut une réponse en arabe quand il poussa le battant il trouva ouéni assis dans un fauteuil il ne lisait pas il ne faisait rien il tourna vers maigret un regard parfaitement dénué d’ expression ", "arme lentement le poing en reculant le coude pour bien prendre de l’ élan et frappe un de les types à le visage uppercut à la tempe d’ une violence telle que le gars chancelle et s’ écroule à le sol libérant un axe dans lequel PROPN s’ engouffre illico pour regagner sa voiture tandis que derrière lui l’ autre type bras ballants considère son copain couché dans les flaques de bière et les mégots de cigarette le toise sans faire un geste et même lui donne un coup de pied dans le flanc tourne les talons et l’ abandonne PROPN s’ est enfermé dans les premières toilettes libres a lavé à le grande eau le sang sur son visage examiné les traces s’ est fabriqué une compresse déchirant une longueur de papier sur l’ énorme rouleau accroché à le mur l’ a imbibée d’ eau glacée avant de l’ appliquer sur son profil rouge sur son nez gonflé après quoi il a pris son temps ignorant les insultes de ceux qui attendent leurs coups de latte contre la porte et vérifiant dans la glace que son visage reprend peu à le peu ses teintes et ses volumes quand ses ecchymoses le désignent dés", "pour rien toussa m. continuez —alors je dis à le cet homme continue m. barkimel que mon plus grand bonheur serait d’ être officier d’ académie! —évidemment m. en pâlissant –pour cela que faut -il faire? demandai -je à le mon visiteur –être un bon républicain répondit -il et un fidèle ami! –un fidèle ami de qui –mais par exemple de m. hilaire ", "écoutez mon conseil si vous voulez vivre en paix quittez le vicariat de saint-gatien quittez tours ne dites pas où vous irez mais allez chercher quelque cure éloignée où troubert ne puisse pas vous rencontrer –abandonner tours? s’ écria le vicaire avec un effroi indescriptible c’ était pour lui une sorte de mort ", "—elle lisait? —non une fois elle a mangé un sandwich croyez -vous qu’ elle savait qu’ elle allait mourir c’ était tout ce que rose leur avait appris cela indiquait que depuis un certain temps en tout cas la jeune fille n’ avait pas de travail régulier " ]
elle en vint à le être tellement importunée par cet homme qu’ elle n’ eut même plus de goût à le lui manger ses biens elle resta chez elle couchée pendant des journées entières fumant des cigarettes buvant des grogs anéantie et torpide cette solitude qu’ elle se créa renonçant à les visites d’ autres femmes cette somnolence qui ne la quittait plus devait aboutir comme autrefois quand elle habitait chez le poète à d’ abominables soûleries elle but à le gosier débordant des alcools et des bières mais quand sa tête s’ emplissait de brumes elle revoyait la chambre de PROPN cet amant qu’ elle avait torturé comme à le plaisir se vengeait par le persistant souvenir de ses bontés marthe se vautra dans le vin pour s’ égayer et chasser à le jamais la hantise de le poète mais son estomac s’ y refusait maintenant elle eut d’ atroces flambées dans le ventre
[ "elle dut interrompre ces noyades et un soir exaspérée de ne pas dormir les nerfs malades à se rouler par terre elle sauta de le lit s’ habilla prit une voiture et se fit conduire chez son ancien amant ce fut machinal ce fut inconscient les bouffées d’ air qui entraient par les embrasures de le fiacre la firent revenir à le elle il était heures de le soir elle fut sur le point d’ arrêter le cocher et de descendre de le véhicule il fallait qu’ elle fût vraiment folle pour aller ainsi chez PROPN ", "demeurait -il toujours à la même adresse serait -il chez lui n’ y trouverait -elle pas une autre femme et puis quel accueil lui ferait -il? si elle fût retournée le voir le lendemain qui suivit leur rencontre chez ginginet nul doute qu’ il n’ eût crié nul doute qu’ il ne l’ eût honnie mais qu’ en fin de compte il ne fût tombé dans ses bras sa rage devait être aujourd’hui passée et avec elle cette inévitable conséquence la lâcheté de les sens la faiblesse de le cœur il pouvait tout simplement la prier de sortir marthe hésitait encore quand la voiture s’ arrêta elle fit un geste qui risquait tout sonna à le plus vite comme pour ne point se laisser le temps de retourner sur ses pas monta l’ escalier et haletante frappa la porte de sa main la porte s’ ouvrit et stupéfié regarda marthe et dit c’ est toi! —oui tu sais je passais dans le quartier je suis venue pour savoir de tes nouvelles tu vas bien ", "—oui mais elle lui mit les doigts sur la bouche et reprit: —voyons ne me dis rien ne parlons plus de le passé ce qui est fait est fait aussi bien je n’ ai pas grimpé tes étages pour te chercher noise tiens causons de tout ce que tu voudras; travailles -tu beaucoup? t’ amuses -tu? as -tu trouvé un éditeur PROPN regardait la porte d’ un air ennuyé ", "tu l’ attends murmura -t-elle j’ aurais dû m’ en douter je m’ en vais alors elle est brune ou blonde? —blonde et qui plus est honnête avec cela qu’ il y a des femmes honnêtes qui viennent à le heures de le soir chez un homme elle est comme nous toutes parbleu! plus ou moins de tenue quand elle marche plus ou moins d’ élan quand elle se déshabille! et tiens je voudrais la voir je lui dévisagerais la frimousse moi! tu verrais bien si son honnêteté ne s’ écaillerait pas ", "mais que je suis bête! est -ce que cela me regarde qu’ elle soit honnête ou non à le ce moment la sonnette le jeune homme fit un mouvement marthe se sentit perdue si la porte s’ ouvrait elle se campa devant PROPN et se pendit à son cou; il tenta de se dégager mais les yeux de marthe prirent feu ses lèvres le brûlèrent de leurs flammes mouillées pantelante dégrafée elle l’ entraîna près de la fenêtre la sonnette plus fort ", "—je t’ aime murmura -t-elle n’ ouvre pas je me bats avec elle d’ abord si elle met les pieds ici! il se résigna furieux d’ être ainsi joué le pas s’ éloignait les amants se regardèrent sans dire mot ", "marthe vint s’ asseoir sur ses genoux et l’ embrassa il se laissait faire mais ne lui rendait pas ses caresses; alors comme achevant d’ exprimer une idée qui la poursuivait elle s’ écria: ils se ressemblent tous voudrais -tu pas que je les aimasse! des gens qui se soucient d’ une femme comme d’ une écale qui serait vide c’ est bon genre d’ en charroyer une et de se compromettre avec elle ", "c’ est à le ça que nous servons nous autres à le nous faire plaindre de vivre avec de pareils imbéciles et à les faire huer parce qu’ ils fréquentent de semblables drôlesses quand ils sont las de notre accoutrement bonsoir trouves -en un autre ma fille et l’on nous reproche de saccager des fortunes mais c’ est la guerre après tout l’on ravage et l’on pille tiens tu me parlais autrefois d’ une femme je n’ ai pu retenir son nom je ne suis pas savante d’ abord qui était une statue ", "elle s’ anima m’ as-tu dit sous le baiser de l’ homme qui l’ avait faite c’ est le contraire maintenant nous devenons de marbre quand ils nous embrassent! ah! si tu savais combien je suis fatiguée de jouer ce rôle tiens ce n’ est pas vrai je ne suis pas venue par hasard ici je suis venue exprès je voulais me réchauffer les pieds contre les tiens et c’ est bête ce que je vais te dire mais vois -tu il y a des jours où a semble bon de ne point passer la soirée avec des riches et puis c’ est bien naturel après tout on hait ses nourrisseurs il ne l’ écoutait même pas elle se résolut alors à le reconquérir quand même elle lui saisit la tête à le pleins bras et le couvrant de baisers elle le culbuta dans une charge à le fond de train de les lèvres " ]
[ "prêta serment et commença de déposer avec la plus grande simplicité: je suis venue de loin dit -elle sur la prière de celui que vous accusez il paraît que je puis aider à le prouver son innocence toute dangereuse que soit la vérité pour moi je me confie à le lui et je la dirai tout entière la voici: ayant reçu une lettre de m. roland qui me priait d’ être le mardi dans la capitale je quittai le havre le lundi arrivée à le paris je trouvai un mot qui me donnait rendez -vous à la petite maison de l’ impasse la roche vers heures je ne pus m’ y rendre qu’ à le heures et demie j’ avais une clef de la porte de le jardin qui donnait sur l’ impasse je pénétrai dans le jardin et j’ allais gravir le perron de la villa quand j’ entendis au-dessus de ma tête à le premier étage des cris et des coups de revolver je m’ enfuis aussitôt comme une folle refermai la porte de le jardin et me précipitai dans la boutique de poupardin le coiffeur était sur sa porte et il m’ avait certainement vue sortir de cette maison ", "il y a encore un chien pour chasser les voleurs et un chat pour chasser les souris et les rats il ne faut pas lui donner à le manger de sorte qu’ il ait toujours faim grand-mère possède encore une vigne de l’ autre côté de la route on entre dans la maison par la cuisine qui est grande et chaude le feu brûle toute la journée dans le fourneau à le bois ", "aujourd’hui toinette n’ ayant su comprendre ni aimer belle-mère il était trop tard pour tenter la vie commune mais alors n’ était -il pas juste mme de mercy s’ étant sacrifiée sans réserve que parents de toinette à le leur tour aidassent le jeune ménage c’ étaient des négociations renouer depuis ans et demi que leur fille était mariée les rosin avaient de\\n' moins en moins donné signe de vie c’ est par crescent qui tous les ans allait voir siens à le châteaulus qu’ on avait des nouvelles ", "c’ est pour moi que vous dites PROPN fit miss d’ un air délicieusement impertinent en levant le bout de son petit nez retroussé de le tout mademoiselle c’ est pour ma vénérable amie la comtesse gronda la douairière quel âge me donnez -vous donc jeune blanc-bec? —mais chère et respectable amie l’ âge que vous paraissez celui de la plus aimable sagesse unie à le plus charmant caractère moi que voulez -vous ", "il sent tout ce que zig-zag a touché —père dit à le demi-voix PROPN je l’ entends il démolit le plancher là-dedans avec ses dents et avec ses pattes —parce que la cachette est dessous laissons -le faire ", "il me dit que le mieux est de prendre un taxi c’ était d’ une simplicité absolue mais il fallait y songer il hèle un bahut je grimpe dedans alors je peux vous dire que nos vieux g7 de pantruche sont des rolls à le côté de ces véhicules ", "la pâte de la pizza était infecte le décor était constitué de carreaux de mosaïque blanche et de lampadaires en acier gris on se serait cru dans un bloc opératoire puis je suis allé voir un film porno dans le cinéma rouennais spécialisé dans ce genre de choses la salle était à le moitié pleine ce qui n\\ est déjà pas si mal surtout des retraités et des immigrés bien ", "une incertitude violente s’ attache aussi loin que je remonte à l’ essence de les choses y compris celle en quoi on finit par soupçonner que l’on consiste et qui tire une bonne part de son existence de ce qu’ elle en est consciente il est terrible de songer que ce que nous pensons est sans rapport avec ce à quoi l’on pense ni avec la pensée de nos semblables il faut examiner celle-ci avec une attention redoublée chercher quels rapports différents elle entretient avec l’ extérieur rectifier les liaisons qu’ on a établies d’ emblée avec lui faire droit à le ce qu’ on avait négligé oublié puisque ç a existe paraît -il et rejeter comme illusoires tels objets qu’ on avait cru voir revêtus des poids conséquences dignité qui qualifient la réalité cette occupation s’ est greffée sur les autres sans toutefois les éliminer parce que je persiste– à le considérer l’ univers déprimé déprimant qui était le nôtre comme normal on devait aussi accepter comme telle l’ envie de fuir ou de pleurer qu’ il éveillait invinciblement or je ne pouvais admettre qu’ elle fût naturel", "soleil de minuit vous avez vu comment est placé le réservoir où l’on jettera la glace et comment le calorifère fera fondre doucement celle-ci à le bain-marie en fermant ou en ouvrant une bouche de chaleur on règle la température de le réservoir dans le salon il y a des appareils de gymnastique c’ est indispensable pour l’ hygiène quand on est dans les jours de bloquage c’est-à-dire quand souffle une tempête de neige ce qui arrive dès que le vent prend de la force ou quand le froid dépasse degrés ", "c’ est ce qui nous manque le plus désormais le temps tout va trop vite à des allures supersoniques on est tous des projectiles balancés en tous sens on a même plus le loisir de faire notre connaissance qu’ on est déjà hors de portée les uns de les autres inaccessibles dans des régions à le jamais compromises voilà notre drame " ]
elle très épaisse très lourde très opaque et derrière on est caché alors on croit que rien n’ arrive tant que l’on n’ est pas vu derrière cette grosse plaque on est devenu la cible tout nu on n’ est rien; protégé d’ une coquille on devient le but on se glisse à le plusieurs dans une boîte en fer on voit l’ extérieur par une fente pas plus large que celle d’ une boîte à les lettres
[ "on voit mal on va lentement on est serré avec d’ autres types dans une boîte en fer qui vibre on ne voit rien alors on croit que l’on n’ est pas vu; c’ est enfantin cette grosse machine posée sur l’ herbe on ne voit qu’ elle elle est la cible ", "on est dedans les autres s’ acharnent à la détruire ils inventent des moyens le canon les mines la dynamite les trous creusés dans la route les roquettes tirées d’ un avion tout; jusqu’ à la détruire on finit broyé dans la boîte mêlé à des débris de fer corned-beef ouvert à le coups de masse et laissé par terre PROPN avait vu ce qu’ il restait des cibles ", "ni la pierre ni le fer ne protègent des coups si l’on reste nu on peut courir parmi les hommes identiques et les balles à le hasard peuvent hésiter et manquer leur but les probabilités protègent mieux que l’ épaisseur d’ un blindage nu on est oublié; mais protégé d’ un char on sera visé avec obstination ", "les protections impressionnent elles font croire à la puissance elles s’ épaississent elles s’ alourdissent elles deviennent lentes et visibles et elles-mêmes appellent à la destruction plus la force s’ affirme plus la cible grossit.eurydice et victorien se glissèrent entre les chars garés en lignes dans le petit espace laissé entre eux ils s’ éloignèrent de le camp par un chemin à le ornières bordé de haies quand ils furent dans le noir ils se prirent la main ils voyaient toute l’ étendue de le ciel qui brillait d’ étoiles bien nettes comme si on les avait frottées ", "on devinait des dessins qui ne restent pas qui apparaissent clairement puis se redistribuent en d’ autres dès qu’ on cesse de les fixer l’ air sentait la sève chaude tiède comme un bain les vêtements auraient pu disparaître et la peau n’ aurait pas frémi la main d’ eurydice dans celle de victorien palpitait comme un petit cœur il ne la sentait pas comme davantage de chaleur mais par un doux frémissement par une respiration toute proche qui serait logée dans la paume ils marchèrent jusqu’ à ne plus entendre les murmures de le camp les moteurs les claquements de le métal les voix ils entrèrent dans un pré et s’ y allongèrent ", "l’ herbe avait été coupée en juin mais avait repoussé un peu plus haute qu’ eux couchés sur le dos et cela formait autour de leur tête une enceinte de feuilles longilignes et d’ inflorescences de graminées une couronne de traits fins bien noirs détachés sur un ciel un peu moins noir ils le voyaient semé d’ étoiles dont les dessins changeaient ils restèrent sans bouger les grillons autour d’ eux se remirent à le chanter victorien embrassa eurydice .il l’ embrassa d’ abord avec sa bouche posée sur sa bouche comme ces baisers que l’on sait devoir faire car ils marquent l’ entrée dans une relation intime ", "ils entrèrent tous les puis par sa langue il eut envie de goûter ses lèvres l’ envie venait sans qu’ il n’ y ait jamais pensé et eurydice dans ses bras s’ animait des mêmes envies allongés dans l’ herbe ils se redressèrent sur leurs coudes et leurs bouches s’ ouvrirent l’ une pour l’ autre leurs lèvres s’ emboîtèrent leurs langues bien à l’ abri allaient l’ une le long de l’ autre merveilleusement lubrifiées ", "jamais victorien n’ avait imaginé de caresse aussi douce le ciel vibra dans son ensemble d’ un bout à l’ autre avec un bruit de tôle souple que l’on secoue des avions invisibles passaient très haut des centaines d’ avions chargés de bombes qui marchaient ensemble sur le plancher d’ acier de le ciel le cœur de victorien battit jusque dans son cou sont les carotides pleines de sang et le ventre d’ eurydice fut secoué de frissons leur être venait en surface comme les poissons quand on leur jette de le pain ", "ils étaient dans la profondeur de le lac la surface était calme et d’ un coup ils viennent en masse bouche collée contre l’ air et la surface vibre la peau d’ eurydice vivait et victorien sentait cette vie venir tout entière sous ses doigts et quand il mit ses mains en creux pour contenir sa poitrine il sentit eurydice tout entière vivre pleine et ronde tenue dans sa paume elle respirait vite fermait les yeux tout envahie d’ elle-même le sexe de victorien le gênait considérablement embarrassant tous ses gestes et quand il ouvrit son pantalon il ressentit un grand soulagement ce membre nouveau qui jamais ne sortait ainsi effleura les cuisses nues d’ eurydice " ]
[ "—on ferme messieurs allons adèle pressons-nous le patron était un italien râblé qui avait servi dans les bars et les hôtels de cannes de nice de biarritz et de paris des pas à le lavabo c’ est lui qui vient tirer le verrou de la petite porte accédant à la ruelle il donne un tour de clé mais laisse celle-ci dans la serrure ne va -t-il pas machinalement fermer la cave ou bien y jeter un coup d’ œil ", "il doit nous manquer un ou courriers qui auront probablement été coulés en méditerranée yersin consigne le nom de les navires de la ligne marseille-saigon torpillés par les allemands les dates de leur disparition le ville-de-la-ciotat le magellan puis l’ athos envoyé par le fond avec le chargement de le latex de l’ australien tous les hommes jeunes sont partis pour le front ils sont en indochine une poignée de vieux pasteuriens naufragés PROPN l’ homme à la puce a quitté le brésil pour l’ institut pasteur de saigon yersin lui fait partager son goût pour les orchidées pour la photographie et les hommes reprennent leur correspondance ", "lisez ce poème qui est un de ses meilleurs c' est à le xiiie siècle sous la dynastie tartare de les yuen qu' un empereur ordonna de rechercher toutes les pièces de théâtre écrites dans les siècles précédents de choisir les meilleures et de les réunir c' est alors que fût formé le célèbre recueil intitulé pièces de théâtre publiées sous les c' est là le plus beau monument de la littérature dramatique de les chinois et il alimente aujourd'hui encore le répertoire moderne tous les genres sont représentés dans ce recueil: la tragédie historique le drame domestique les pièces mythologiques et féeriques la comédie de caractères ou de mœurs les drames judiciaires les drames religieux ces pièces sont divisées généralement en parties ou actes précédés souvent d' un court prologue le texte n' est pas partagé en scènes mais les entrées et les sorties de les personnages sont indiquées par ces mots descend; ", "je me mets à le mordre bien serré un cri de douleur et d’ effroi se fait entendre mes femmes accourent on apporte de la lumière et qui vois -je devant moi? mme de venel pourpre de confusion et cachant sous son manteau de nuit sa main où mes dents n’ ont pas dû manquer de laisser leur trace accoutumée de faire son métier d’ espion même la nuit elle s’ était levée à le moitié endormie pour venir voir ce que je faisais et avait mis par inadvertance sa main dans ma bouche ", "il avait ramené sa toque sur ses yeux faisant signe à son serviteur de prendre les rames le jeune homme marmottait entre ses dents et maintenant pour le roi et pour flora il faut conquérir un trône pour mon prince et une femme pour ma maison à le loin sur les ondes bleues se détachait la barque de le capitaine on apercevait à le travers de les mailles de ses filets les écailles d’ argent des poissons qu’ il venait de pêcher plus près de la rive bateaux chargés de montagnards portant les insignes de le deuil venaient chercher dans l’ île une tombe pour leur mort et des prières sur son cercueil ", "olivier sinclair prenait çà et là quelques sites miss PROPN le regardait peindre et le temps s’ écoulait ainsi les août se suivirent sans un instant d’ ennui cette vie sauvage convenait à le cette île sauvage dont la mer battait sans relâche les roches désolées PROPN heureuse d’ avoir fui le monde curieux bavard inquisiteur des villes de bain sortait ainsi quelle eût fait dans le parc d’ avec le rokelay qui l’ enveloppait comme une mantille coiffée de l’ unique snod ce ruban mêlé à les cheveux qui va si bien à les jeunes écossaises olivier sinclair ne se lassait pas d’ admirer sa grâce le charme de sa personne cette attirance qui produisait sur lui un effet dont il se rendait très bien compte d’ ailleurs souvent tous allaient errer causant regardant rêvant jusqu’ à les extrêmes grèves de l’ île et foulaient les varechs de le dernier relais de la mer ", "PROPN haussa les épaules et l’on eût dit la colline de PROPN tout à le coup soulevée dit -il veux -tu me faire le plaisir de raisonner un peu avec moi je suis assez bon logicien celui que tu pries le sait ne recevant pas de réponse PROPN poursuivit en ces termes tu as lu les livres qui me font connaître tu sais mon aventure et comment je sortis de le ciel pour devenir le prince de le monde illustre entreprise et qui serait unique si les géants n’ avaient pareillement attaqué le dieu jupiter comme tu l’ as vu spinello sur une tombe antique où cette guerre est sculptée dans le marbre ", "–où est ton enfant? lui demanda sévèrement l’ ancien –c’ est le rousseau qui l’ a emporté dit -elle en fondant en larmes il m’ a promis d’ en avoir grand soin –de quel côté est -il parti? ", "sans doute –eh bien c’ est à le cet honnête garçon nommé françois germain que PROPN accorde la direction à le vie de cette banque avec des appointements de francs n’ est -ce pas admirable monsieur l’ abbé –rien ne m’ étonne plus maintenant ou plutôt rien ne m’ a étonné jusqu’ ici dit le prêtre la fervente piété les vertus de notre digne ami devaient tôt ou tard avoir un résultat pareil consacrer toute sa fortune à le une si belle institution ah ", "les wagons proposent tous les services possibles bureaux pour hommes d’ affaires dancing et cinéma salons de manucure et de coiffure consultations d’ esthéticiennes salle de concert avec orgues pour l’ office de le dimanche bibliothèque et nombreux bars quant à les appartements tout en bois précieux tapis vitraux tentures ils sont équipés de lits à le baldaquin et de baignoires alimentées à le choix en eau douce ou en eau de mer en queue de train une voiture panoramique s’ ouvre sur une terrasse aménagée comme un balcon couronnée par un dôme c’ est à le bord de le san que ravel fin janvier arrive en californie pour un moment il souffle un peu son programme est moins soutenu cela s’ est pas mal calmé: quand il n’ essaie pas de s’ endormir sous son baldaquin il passe son temps à le wagon-club de le train " ]
mais il y avait encore les remises de l’ urbaine et la seine juste en face de notre maison d’ où il nous venait de bonnes bouffées d’ odeur de crottin de cheval les cochers de l’ urbaine on les appelait les boîtes à le lait par opposition à les «boîtes à le cirage d’ une compagnie rivale à le cause de les coiffures de carton bouilli blanc et brillant pour les uns noir et brillant aussi pour les autres je savais lire et écrire je me souviens de beaucoup de choses c’ est consigné quelque part
[ "à le partir de la rue de les acacias tout devient plus distinct dans ma mémoire je vois des dames à le voilette et à le robes entravées des messieurs à le moustaches et à le chapeaux melon énormément de chapeaux melon nous étions heureux nous fîmes faire une seconde série de photos chez PROPN ma mère avait ce jour-là une toque d’ astrakan sur quoi était piqué un bouquet de violettes de parme artificielles presque tout sent bon de ce côté de ma vie je pourrais raconter ma jeunesse en odeurs l’ eau de javel le crottin les violettes plus tard elle a senti mauvais ", "la fête à le neuneu le ballon captif dans le ciel de la porte maillot bostock à l’ hippodrome la ménagerie pezon footit et chocolat martha la corse les piqueurs en jaquette rouge qui sonnaient de le cor sur une terrasse de luna-park le ratodrome ou ̀ mon père m’ emmenait le dimanche matin voir dévorer un rat par un fox-terrier que d’ amusements le jardin d’ acclimatation les cafés le cinématographe mon père m’ apprenait paris rue par rue et nos petits passe-temps en famille sortes de bouts-rimés de chœurs parlés de poèmes à le voix tu rotes charlotte —non maman je pète mon père me demandait va anatole je lui répondais: merde à le cul ma ch’mise colle et ensemble: souviens -toi de le pont d’ arcole il me posait des devinettes amoureux entrent dans une chambre qu’ est -ce qu’ ils font je répliquais ils s’ embrassent parce que je savais que cela faisait rire mes parents mais non disait mon père c’ est la bougie qui fond je devais avoir le pressentiment que les grandes personnes n’ ont pas tant de motifs de se dérider le soir mon père plaçait un haricot rouge et un har", "l’ italien avait une grande barbe blanche d’ autres fois mon père faisait des ombres chinoises sur le mur avec ses mains le lapin le chat le chameau ou bien mes parents me permettaient à le réveil d’ aller les rejoindre dans leur lit je me couchais sur ma mère mon père s’ allongeait sur moi j’ étouffais un peu entre eux ", "c’ est ce que nous nommions la tartine je n’ allais pas à l’ école mon père tenait à m’ instruire par lui-même on me laissait la bride sur le cou je n’ avais peur de rien on ne m’ avait pas encore parlé de le bon dieu mon père réalisait quelques affaires majorations de factures grattages d’ écritures dont le produit venait s’ ajouter à son salaire de le garage en outre il avait initié ma mère à la fabrication de la fausse monnaie ce qui nous procurait des ressources complémentaires et nous dédommageait largement des périodes de morte-saison dans la fourchette non plus des pièces de sous comme celles de pétrus mais des pièces dorées de francs ", "nous nous élevions ils faisaient cela à le moyen de piles de moules de plâtre sur la table de toilette qui servait aussi d’ écurie à le mes chevaux de carton j’ en eus jusqu’ à le moi j’ étais chargé de le guet dans le débarras lorsque je signalais un bruit de pas sur le palier ma mère jetait une serviette sur les appareils ce devait être très émotionnant ", "je me rappelle qu’ il fallait aussi prendre des précautions pour se débarrasser des moules une fois brisés en petits morceaux nous les poussions à l’ égout la nuit par paquets à le cours de longues promenades mes parents usaient d’ un langage convenu ils appelaient cela– les fausses pièces des pipes je sais qu’ un certain article de le code pénal punit des travaux forcés ceux qui ont contrefait ou falsifié la monnaie ainsi que leurs complices mais n’ ai-je pas accompli ma peine de prison par anticipation à le saint-lazare avant même que d’ être à le monde d’ ailleurs je suis couvert par la prescription ", "il me reste de ce temps un vocabulaire technique pipes piles moules ces mots ont encore pour moi une signification toute particulière le mot: platine également et je ne saurai expliquer pourquoi le mot: ratine se trouve attaché à les autres peut-être parce que j’ ai eu alors un pardessus de ratine il était très doux à le toucher le mot aussi et il avait des boutons d’ or marqués d’ une ancre marine ", "car l’ écoulement de les «pipes me valait d’ innombrables profits mes parents étaient tenus d’ acheter quantité de choses inutiles des jouets des gâteaux de le chocolat ils donnaient de préférence leur clientèle à les boutiquiers qui ne s’ attardaient pas à le faire sonner les pièces de francs sur le marbre de le comptoir elles étaient certes ressemblantes mais elles ne rendaient pas le son de l’ or autre inconvénient elles noircissaient très vite en cela elles ne valaient pas mieux que les pièces de pétrus nous allions fréquemment dans un magasin de l’ avenue de les ternes où l’on vendait des petits cadorets une spécialité bretonne je crois ", "non point par nécessité mais simplement parce que la patronne était un peu tête en l’ air j’ ai ingéré des petits cadorets par centaines grâce à le commerce de mes parents c’ étaient des galettes rondes dorées savoureuses qui connaît encore de nos jours les petits cadorets et les caramels mous du chien qui saute? je revois un caniche sautant dans un cerceau j’ étais vraiment un enfant gâté " ]
[ "on a souvent besoin d’ un plus petit que soi quand après la classe nous défilions derrière les dernières maisons de le village pour battre les champs les bonnes gens qui nous rencontraient voyant le petit jules à les premiers rangs de le cortège ne songeaient guère à le nous dénoncer le moyen de se défier d’ une bande de conjurés à l’ avant-garde de laquelle se pavanait un innocent à le visage de chérubin un tom-pouce pas plus haut qu’ une botte cependant cet état de choses ne pouvait pas durer a plusieurs reprises déjà mon père avait eu vent de ce qui se passait ", "puis il lui adressa quelques autres questions et ayant réfléchi un moment il fit observer :–dites donc il m’ a l’ air un peu suspect votre domestique PROPN dut avouer –à moi aussi et il raconta à le son interlocuteur comment il s’ était aperçu que PROPN se trouvait à le courant de le nom de l’ enfant puis encore de quelle façon ce garçon sournois s’ y était pris pour commencer de le faire fronça les sourcils mais mais c’ est autre chose cela je parierais gros qu’ il était un complice payé il faut vous débarrasser de cet individu dangereux bäpler en débarrasser vous savez bien ce que j’ entends par là .–je sais mais les risques sont grands dans une affaire de ce genre –pas pour un homme adroit comme vous avez su l’ être quelquefois tâchez de réparer par votre habileté par un zèle plus grand la faute si grave que vous venez de commettre en laissant échapper cet enfant dont nous vous avions donné la garde oui tâchez de réparer bäpler car vous êtes pour le moment mal en baissant les yeux sous le regard menaçant il savait ce que signifiait cette expression les m", "trop de confusion s’ éle ̀verait dans les âmes généreuses mais ignorantes à le moment de la lutte elles ne sauraient plus reconnaître ceux qui combattent dans leur camp il en serait d’ elles et de vous comme de ces régiments amis que couvre et sépare un immense et épais brouillard et qui se heurtent et se déchirent avant de se reconnaître puisse l’ amour de la patrie grandir de plus en plus dans tous les cœurs de vos compatriotes que devant lui l’ égoïsme et les haines de castes fuient à le leur tour qu’ à les pieds de la patrie toutes les classes se rapprochent et se soutiennent que la bienfaisance et non plus le dédain tombe d’ en haut comme une rosée et que d’ en bas germe la reconnaissance et non plus l’ envie ", "beaux sires que nos gens de l’ université n’ avoir seulement pas fait respecter nos priviléges dans un jour comme celui-ci! enfin il y a mai et feu de joie à la ville mystère pape de les fous et ambassadeurs flamands à la cité et à l’ université rien! cependant la place maubert est assez grande reprit un de les clercs cantonnés sur la table de la fenêtre ", "il n' eut grâce à le ciel aucun accident sur la route et ne rencontra même personne comme on s' attendait à une bataille entre holkar et les anglais tous les habitants de les villages situés entre le camp anglais et bhagavapour avaient abandonné leurs maisons de peur de le pillage de le meurtre de l' incendie et de tous les autres exploits qui assaisonnent habituellement la guerre et marquent le passage de les héros dès que PROPN fut arrivé à les avant-postes on l' interrogea avec curiosité avant tout dit -il où est holkar on le conduisit à le palais le malheureux prince était à le demi couché sur un tapis mais il ne dormait pas ", "en me quittant faisant allusion à le mon avortement elle a conclu avec conviction vous êtes bien plus tranquille comme c' est la seule parole consolatrice qui m' ait été offerte à l' hôtel-dieu et que j' ai dû moins peut-être à une complicité de femmes qu' à une acceptation par les petites gens de le droit de les haut placés à se mettre au-dessus de les lois si j' avais connu le nom de cet interne de garde pendant la nuit de le et que je m' en souvienne je ne pourrais m' empêcher maintenant de l' écrire ici mais il s' agirait d' une vengeance inutile et injuste dans la mesure où son comportement ne devait constituer que le spécimen d' une pratique générale mes seins se sont mis à le gonfler et à le me faire mal on m' a dit que c' était la montée laiteuse je n' avais pas imaginé que mon corps puisse fabriquer de le lait pour nourrir un fœtus mort de mois ", "—voulez -vous que je vous reconduise? coupa don —ah! monsieur vous vous moquez cependant PROPN PROPN se précipitait sur m. et le prenait de les bras à l' étouffer embrassez -moi donc s' il vous plaît je vous prie encore une fois d' être persuadé que je suis tout à le vous et qu' il n' y a rien à le monde que je ne fisse pour votre service et ce disant PROPN poussa la porte ", "–mais ma chère reprenait madame de boussac m. n’ est pas si dupe que vous croyez il a très bien compris que PROPN est une servante et dans la certitude que vous ne prendriez pas à le sérieux sa demande il vous a adressé cette plaisanterie pour vous punir de lui avoir jeté nos filles à la tête –si telle est son intention il s’ en repentira! s’ écria madame de charmois je ferai si bien qu’ il deviendra amoureux de ma fille et j’ aurai le plaisir de la lui refuser ", "—eh bien de le fond de cette tombe où la trahison m' a précipitée pensait -elle veillons à l' existence à l' éducation de ce pauvre enfant que sa vie remplace la mienne oublions -nous complétement pour ne penser qu' à le lui jetons un crêpe funèbre sur le passé oui prions pour le repos de notre âme comme si elle était déjà dans l' éternite ce deuil d' elle-même accepté franchement devait rendre à ellénore la raison et le courage ", "on entendait le grésillement de le jet d’ eau le ricanement de les rainettes autour de le bassin de la place et par moments des voix de promeneurs le long de la palissade de le jardin l’ odeur de les pétunias dont le soleil avait rissolé tout le jour les calices poisseux se dégageait lourdement des jardinières de la véranda et planait dans l’ air chaud comme tu es drôle jacquot tu réfléchis toujours à le quoi peux -tu penser il se souleva sur un coude regarda gise vit ses lèvres entrouvertes un peu humides étonnées je pense que tu as de jolies dents elle ne rougit pas mais haussa les épaules non je parle sérieusement dit -elle avec une intonation d’ enfant " ]
quand je songe qu’ il a eu ses entrées à la cour; que le roi don sébastien lui avait promis les honneurs et la fortune que j’ ai vu dans sa pauvre maison de la rue PROPN anna tous les grands seigneurs de lisbonne les anciens favoris de le roi l’ oublient et il n’ a plus près de lui qu’ un esclave fidèle –apprenez -moi son nom dit la mulâtresse –non répondit le javanais; nul à le cette heure ne doit connaître à le quel degré de misère les ingrats l’ ont laissé descendre
[ "plus tard si je redoutais que la mort ne vînt me surprendre j’ aurais le courage de tout vous avouer qu’ il vous suffise jusque-là de savoir que vous soulagez la plus noble de les infortunes –nous avons tous souffert répondit la mulâtresse moi plus que toute autre peut-être comme vous ma mère fut esclave et j’ ai vu sur son corps amaigri la trace de les fouets elle dut un cercueil à la charité de enfants c’ est en souvenir de cette aumône suprême qu’ aujourd’hui je viens en aide à le plus pauvre que moi –on croirait cependant volontiers que vous avez été riche ou de le moins que vous avez vécu dans une sorte d’ oisiveté vos mains n’ ont jamais connu de trop rudes labeurs ", "–c’ est vrai je viens de vous apprendre que enfants se chargèrent de faire rendre à le ma mère les derniers devoirs le jeune homme alla à le coimbre faire ses études la jeune fille me prit chez elle je fus un peu son jouet un peu sa compagne elle aimait à m’ entendre chanter des airs de mon pays à le me voir danser des pas bizarres et charmants toutefois à ses yeux a mesure qu’ elle grandit je sentis s’ augmenter la distance qui nous séparait devenait une belle et fière jeune fille je restai une camérière préférée mais cependant une camérière jamais je ne songeai à la quitter; ", "nous restions unies par un lien mystérieux le jeune homme qui avait secouru ma mère s’ éprit de ma maîtresse des promesses furent échangées et je demeurai la confidente de leur tendresse combien elle me coûta de larmes et d’ angoisses celui dont le nom s’ unissait dans mon souvenir à le nom d’ une morte bien-aimée PROPN fut oublié en dépit d’ une promesse solennelle je n’ étais point à le lisbonne je ne pus être témoin de son désespoir mais je le devinai et j’ en souffris horriblement quand ma maîtresse mourut de chagrin de remords peut-être dans la fleur de sa beauté et de sa jeunesse je me trouvai seule à le monde lasse de servir j’ employai ce que je possédais à le créer un petit commerce ", "je m’ établis à le cintra et j’ y suis restée jusqu’ à le jour où cessa la grande peste et où il me fut possible de rentrer à le lisbonne la ville se trouvait à le demi dépeuplée et j’ y cherchai vainement la plupart de ceux que j’ avais connus mon négoce ne m’ enrichit guère mais je lui dois la consolation de me dire: PROPN rend aujourd’hui avec usure les bienfaits qu’ elle reçut jadis –promettez -moi dit le javanais à la mulâtresse que le jour où je me sentirai incapable de poursuivre ma tâche vous prendrez ma place près de mon maître –je le jure! répondit -elle avec solennité –que notre-dame vous bénisse ", "vous êtes un grand cœur PROPN regagna la rue d’ un pas plus léger il venait de léguer son dévouement à une créature digne d’ un semblable héritage il trouva camoens plongé dans un découragement profond la misère en s’ asseyant à son foyer en avait chassé la muse en même temps que l’ espérance ", "le poète ne travaillait plus que rarement il recommanda cependant à le glorieux défenseur de le livre de les histoires de le brésil que venait de lui dédier plus tard il adressa un sonnet à le don d’ ataïde nommé pour la seconde foi vice roi des indes le même qui avait succédé à le antonio de mais qu’ étaient ces rares poésies en comparaison de cette source abondante que longtemps on crut intarissable la douleur la misère épuisaient cette source parfois un travail commandé apportait quelque adoucissement à le ce dénuement un gentilhomme appelé le chargea de traduire les psaumes de la pénitence ", "PROPN commença cette tâche la poignante poésie de david s’ emparait profondément de son âme attristée mais le travail avançait lentement don qui cependant n’ avait rien avancé sur cette besogne pressait le poète avec une sorte de brutalité cruelle et paraissait surpris que l’ auteur de tant de vers charmants et d’ un poème merveilleux prît tant de semaines pour terminer les psaumes ", "PROPN écoutait les reproches de le fidàlgo avec un sourire il lui répondit avec une douceur navrante quand je faisais des vers j’ étais jeune bien portant amoureux entouré de l’ affection de beaucoup d’ amis et de la faveur de les dames cela me réchauffait et animait ma verve –je le conçois; vous composiez alors des cancoês qui sont dans toutes les mémoires si je vous demandais des vers de cette sorte je comprendrais que l’ inspiration vous fît défaut ", "mais dans la retraite la solitude la tristesse à le sein de laquelle vous vivez il me semble que la traduction de les psaumes de la pénitence vous doit être facile –je n’ ai plus de cœur à le rien répondit le poète la plume s’ échappe de mes doigts je vais vous apprendre pourquoi je ne puis plus écrire voici mon javanais qui me demande moedas pour avoir du charbon et je ne puis les lui donner " ]
[ "à l’ aspect à les attitudes il imaginait ce qu’ avait pu être cette carrière laborieuse et loyale de le petit professeur d’ allemand il en avait connu de semblables pour celui-là on le devinait supérieur à sa besogne on le sentait aussi de longue date habitué à le cette réserve à le ce repliement plein de décence qu’ imposent à le certaines natures de choix une situation gênée une vie ingrate dénuée de récompense mais consentie d’ un cœur fidèle et ferme l’ accent qu’ il avait eu pour annoncer la rupture de son mariage en disait long sur ce qu’ avait dû être dans cette existence solitaire cet amour contrarié; ", "j’ en disposais avec la plus grande facilite je savais que ces messieurs-dames n’ allaient pas faire leur métier et étudier les textes mais ce fut avec la parution de pseudo que ma témérité fut vraiment récompensée alors que je m’ y étais fourré tel qu’ on m’ a inventé et que tous les critiques m’ avaient donc reconnu dans le personnage de tonton macoute il n’ est venu à l’ idée d’ aucun qu’ à le lieu de paul inventant romain c’ était romain gary qui inventait celui de l’ express après avoir déclaré fort d’ une indiscrétion d’ une personne pourtant tenue par le secret professionnel que pour ses œuvres précédentes ajar avait eu des collaborateurs dont sans doute moi ajoutait que pseudo avait manifestement été écrit par ajar lui-même et tout seul un livre vomi hâtivement déclarait -il et il expliquait que ce jeune écrivain devenu célèbre et la tête gonflée avait répudié ses collaborateurs refusé d’ écouter leurs conseils et y était allé de sa propre main tout seul et n’ importe comment ", "un couple de vieux vient s’ asseoir sur le même banc à le côté de lui tout près de lui y a d’ autres bancs mais bon passons il sent une drôle d’ odeur tourne la tête regarde les vieux la vieille a sur les genoux un paquet conique ou pyramidal elle tire sur la rosette défait le ruban ouvre le paquet déplié le papier bleu n’ est qu’ un vulgaire et grand carré ", "c’ est alors que le service financier de la société s’ aperçut que le montant de les remboursements effectués par le couple PROPN pour l’ achat de leur chambre à le coucher dépassait le plafond autorisé pour les prêts à les ménages pour des ressources après déduction de les frais afférents à l’ habitation principale le crédit qui avait été accordé à les réol était donc illégal et l’ entreprise n’ avait pas le droit de le cautionner à la fin de la première année PROPN n’ avait donc obtenu ni augmentation ni aide sociale et tout était à le recommencer avec un nouveau chef de service ce nouveau frais émoulu d’ une grande école féru d’ informatique et de prospective réunit le jour de son arrivée tous ses collaborateurs et leur fit savoir que le travail de la section statistique et prévisions reposait sur des méthodes désuètes pour ne pas dire surannées qu’ il était inopérant de prétendre vouloir élaborer une politique à le moyen terme ou à le long terme valable à le partir d’ informations recueillies seulement tous les trimestres et que désormais sou", "mais il faut absolument que nous arrivions à le connaître quelque chose de celle-ci puis à le punir le meurtre de ce pauvre verhmann meurtre dont est certainement l’ auteur.stebel fit observer –je ne m’ explique pas de le tout comment celui-ci a pu être informé que le cherchait à le moins que le boutiquier chinois n’ ait commis une indiscrétion involontaire qu’ il aura d’ ailleurs payée cher le pauvre –c’ est possible toutefois je trouve également probante l’ hypothèse d’ un espion de ces gens existant parmi la domesticité de le baron de écrivez-lui de se méfier à ce sujet et de bien surveiller quant à l’ enfant la physionomie de belvayre se contracta et une lueur de rage impuissante passa dans ses yeux gris l’ enfant si je ne puis l’ avoir maintenant je tâcherai de le retrouver plus tard ou bien à le défaut de lui je puis me contenter d’ une de ses sœurs j’ en ferai une allemande de condition modeste et je la marierai plus tard à un brave garçon de chez nous car je tiens à le humilier à le abaisser dans un de leurs enfants cet orgueilleux mancelli et cette française", "michel tel que vous le voyez est le meilleur de les maîtres d' hôtel il mène admirablement la maison de m. de valmier les parents sont profondément complètement heureux PROPN a vu à sa grande joie sa famille s' accroître de petites soeurs et d' un petit frère la famille de morville a racheté sa terre irène et julien s' y plaisent beaucoup y font beaucoup de bien et sont adorés par tous les gens de le voisinage pauvres et riches julien en sortant de le collège est devenu l' associé de m. de valmier et de son père on parle de son prochain mariage avec notoni ", "comme elle était d’ une maigreur extrême ordonna de la laisser trouvant qu’ il n’ y avait aucun bénéfice à l’ emporter pareillement l’on abandonna sur leur banc à l’ ancien site de le jardin les ruches qui depuis des années fournissaient la provision de miel pour l’ hiver la famille d’ une terrine de lait caillé et de le restant d’ une miche ce fut le dernier repas à le pain sur et amer marqué d’ une croix la scouine partit pour aller cueillir les pommes dans le vieil arbre à le côté de la clôture de ligne ", "épouvantés nous accourûmes tous à son secours PROPN avait une face de cire et vomissait de le sang par la bouche et par le nez mais ses yeux étaient bons paisibles à les cris de floritchica il voulut répondre quelque chose; un flux abondant de sang l’ en empêcha ", "quand je l’ ai appelé alain la première fois il a compris que j’ étais pas débile il l’ a bien vu tout de suite je lui ai raconté mon histoire avec morier je me rappelle quand je suis arrivée dans la salle d’ opération ils m’ avaient mise toute nue morier m’ a caressé la joue ils étaient que ", "chaque journée est faite de silences et de bruits de lumières et de noirs d’ épaisseurs d’ attentes de frissons il ne s’ agit que de te perdre encore une fois à le jamais chaque fois davantage d’ errer sans fin de trouver le sommeil une certaine paix de le corps abandon lassitude assoupissement dérive tu glisses tu te laisses couler flancher: chercher le vide le fuir marcher t’ arrêter t’ asseoir t’ attabler t’ accouder détendre gestes d’ automate: te lever te laver te raser te vêtir bouchon sur l’ eau: aller à la dérive suivre les cohues l’ été dans le silence épais volets clos rues mortes asphalte poisseux vert presque noir des feuilles immobiles " ]
coiffé d' un chapeau rond maniant négligemment une petite canne à le pomme argentée il suivait une allée latérale en affectant des airs détachés et indépendants .pendant ce temps monique adressait à le clairette de minutieuses recommandations sais ma mie m. PROPN n' aime pas qu' on jase sur son compte chez madame ta mère tâche d' avoir bouche cousue et surveille ton frère qui a toujours la langue trop longue la dame est une fine mouche et elle essaiera de vous tirer les vers de le nez tiens -toi sur tes gardes —n' aie pas peur répondait énergiquement clairette je ne dirai que ce que je veux dire —monsieur m' a donné campos jusqu' à ce soir je vais dîner chez une payse
[ "mais à le heures sonnantes je viendrai vous chercher ...on était arrivé rue madame devant le domicile de l' ancienne mme fontenac celle-ci depuis son divorce s' était installée dans un petit hôtel dont elle occupait tout le second étage elle avait repris son nom de famille seulement elle y avait ajouté une particule et se faisait appeler maintenant mme de cormery .dans la cour on s' arrêta un instant pour attendre le traquet qui ne se pressait point; puis le trio monta à le second et monique remit les enfants à les mains d' une sémillante femme de chambre qui était apparue à son coup de sonnette ", "—voici m. et mlle fontenac dit sèchement la limousine prévenez votre dame que je monterai ici vers les heures pour les ramener chez leur père elle pirouetta sur ses talons et redescendit dignement l' escalier tandis que la soubrette introduisait clairette et landry dans la chambre à le coucher où leur mère parachevait sa toilette.mme de cormery avait ans sonnés elle était svelte mince et souple avec d' abondants cheveux noirs et de beaux yeux d' un brun velouté a part ces yeux très séduisants le reste de le visage manquait de charme ", "le teint avait perdu sa fraîcheur le nez retroussé péchait par le dessin la bouche prenait à le repos une expression sèche jusqu' à la dureté à le premier aspect et surtout quand les gens lui étaient indifférents la dame semblait peu attirante presque revêche mais dès qu' elle voulait plaire à le quelqu'un elle devenait une tout autre personne les prunelles de velours se faisaient douces prometteuses et caressantes de luisants sourires découvraient des dents très blanches et atténuaient la sécheresse de les lèvres ", "le corps flexible ondulait avec des grâces félines la voix mordante trouvait les accents d' une câlinerie enjôleuse telle fut la transformation qui s' opéra lors de l' entrée de clairette et de landry l' instant d' avant mme gabrielle enveloppée dans une soyeuse robe de maison à les plis amples se tenait devant son armoire à le glace s' y contemplait d' un œil dur et gourmandait rudement la femme de chambre trop lente à la servir a la vue de les nouveaux venus elle se retourna les traits détendus et entoura les enfants de ses bras assouplis ", "—enfin vous voici mes mignons roucoula -t-elle en les embrassant je languissais après vous et ce mois m' a paru un siècle lucie allez voir si le déjeuner sera bientôt prêt et recommandez à le ambroisine de soigner son entremets il est midi et vous devez mourir de besoin mes adorés —je te crois répliqua le traquet j' ai l' estomac dans mes bottines —et toi ma chérie demanda mme de cormery à le clairette as -tu également l' appétit ouvert? —non maman répondit froidement l' adolescente nous avons pris une bonne tasse de chocolat avant de partir et exagère —voyons tourne -toi un peu reprit mme gabrielle avec une intonation légèrement acide comme tu es fagotée mon enfant ton corsage t' engonce et cette jupe noire trop longue te vieillit —j' aime le noir repartit brièvement clairette et je ne suis plus d' âge à le porter de les robes courtes landry continuait la mère en examinant le garçon de les pieds à la tête tu ne pèches pas par excès d' élégance quand ton père se décidera -t-il à ne plus te faire accoutrer par un tailleur de village ah! mes pauvres enfants ", "l' adroite personne venait de prendre le traquet par son faible la vanite aussi s' empressa -t-il d' insinuer de son air le plus aimable :—tu sais m'man si tu veux me payer un autre costume plus chic faut pas te gêner —eh bien la semaine prochaine si on m' y autorise je te conduirai chez un tailleur à la mode je vais écrire à le ce sujet à le ton père en même temps je lui demanderai la permission de faire habiller clairette par ma couturière ...—inutile maman déclara nettement clairette j' ai horreur d' être serrée dans des vêtements ajustés et ma couturière habituelle me suffit .—quel verjus que cette petite s' écria gabrielle vexée on dirait ma parole qu' elle a honte d' accepter quelque chose de moi ...—non maman je suis désolée de te froisser par un refus mais je tiens également à ne point fâcher papa —c' est bien je vois que ton père t' a fait la leçon avant de partir cette conversation fut heureusement interrompue par l' entrée de la femme de chambre annonçant que le déjeuner était servi ", "on passa à la salle à le manger mme de cormery s' assit entre ses enfants qu' elle rapprocha d' elle avec une étreinte de la main un geste théâtral de poule couveuse qui veut rassembler ses poussins sous ses ailes la table était coquettement dressée et ainsi que la maîtresse de le logis l' avait recommandé le menu était à la fois copieux et délicat fortement portée sur sa bouche gabrielle s' imaginait qu' on gagne plus facilement le cœur de les gens et surtout celui de les enfants en flattant leur instinct de gourmandise cela lui réussissait toujours avec landry qui aimait la bonne chère et dévorait comme un allouvi; mais clairette se montrait plus rebelle ", "encore qu' elle fût naturellement friande elle boudait contre son ventre et s' efforçait d' observer une prudente réserve tout en surveillant de l' œil les agissements de son frère celui-ci émoustillé par la bonne chère et par certain petit vin blanc dont il buvait à le discrétion cherchait à le capter la bienveillance de mme de cormery en flattant ses goûts et ses rancunes il avait deviné que le meilleur moyen de se faire bien venir de sa mère était de se poser en victime de le despotisme paternel malgré les coups de pied distribués sous la table en guise d' avertissement par clairette il répondait avec sa jactance coutumière à les insidieuses questions posées par mme gabrielle celle-ci enchantée de satisfaire sa curiosité maligne et de trouver un prétexte à le dauber sur m. fontenac faisait traîner le déjeuner en longueur ", "on en était encore à le dessert quand lucie annonça m. de la guêpie et presque derrière elle le visiteur pénétra familièrement dans la salle à le manger avec le sans-gêne d' un ami de la maison.ami de la maison armand de la guêpie l' était en effet depuis longtemps on l' y recevait déjà à le ce titre avant la dissolution de le mariage même simon avait eu d' excellentes raisons de penser que cette amitié dépassait les limites permises et le tribunal avait partagé son avis puisque le jugement prononçant le divorce visait implicitement le trouble apporté dans le domicile conjugal par les fréquentations trop intimes de cet indiscret ami après la rupture m. de la guêpie avait continué ses relations familières avec l' épouse divorcée dont il restait le cavalier servant et le conseiller c' était un homme d' une quarantaine d' années à les traits fins et fanés à la tournure élégante et désinvolte " ]
[ "pour que mon personnage fût plus romanesque il fallait qu’ il y eût une ombre à la renommée telle que je la souhaitais cette ombre que serait -ce bien quoi de chimérique et d’ effarant pirate peut-être oui il ne m’ eût pas trop déplu d’ être soupçonné de piraterie tout là-bas sur des mers à le peine connues ensuite m’ apparut mon propre déclin mon retour à le foyer bien plus tard le cœur lassé et les cheveux blanchissants ma maison familiale serait restée pareille pieusement conservée mais çà et là percées dans les murs des portes clandestines conduiraient à un palais de et une nuits plein des pierreries de golconde de tout mon butin fantastique et comme la bible était en ce temps -la ̀ mon livre quotidien j’ entendais murmurer dans ma tête de les versets d’ ecclésiaste sur la vanité de les choses rassasié de les spectacles de ce monde tout en rentrant vieilli dans ce même petit musée de mon enfance je disais en moi-même j’ ai tout éprouvé je suis allé partout j’ ai tout vu et parmi tant de phrases déjà tristement chantantes qui vinrent alors me berc", "juin depuis jours constipation opiniâtre outre une manière de prurit anal qui me point toujours en pareille occurrence j’ ai tout le bas-ventre lourd et gonflé de telle sorte que je me vois comme un buste de chair humaine posé sur un socle de matière fécale juin impossible de recouvrer l’ équilibre que m’ a fait perdre l’ assassinat de PROPN ", "je suis madame champagne c’ est moi qui tiens la maison de papeterie à le numéro m. champagne mon mari me le ponsart lui coupa la parole d’ un geste et de le ton le plus sec: —vous êtes sans doute parente de mademoiselle —non monsieur mais c’ est tout comme je suis comme qui dirait sa mère —alors madame vous n’ avez rien à le voir dans la question qui nous occupe permettez -moi de vous le dire ", "chapeaux également vieux étaient accrochés à un porte-manteau d’ où pendait le même carrick bleu à le collets que la comtesse avait toujours vu à le schmuke à le bas de la fenêtre étaient pots de fleurs des fleurs allemandes sans doute et tout auprès une canne de houx quoique la vue et l’ odorat de la comtesse fussent désagréablement affectés le sourire et le regard de schmuke lui cachèrent ces misères sous de célestes rayons qui firent resplendir les teintes blondes et vivifièrent ce chaos l’ âme de cet homme divin qui connaissait et révélait tant de choses divines scintillait comme un soleil son rire si franc si ingénu à l’ aspect d’ une de ses saintes céciles répandit les éclats de la jeunesse de la gaieté de l’ innocence ", "le coup de l’ assurance ne pouvait pas réussir sans triffeaut en agissant ainsi on faisait pauvel marron sur le deuxième tableau je dédie une fugitive pensée à le triffeaut le petit zig n’ était pas si résigné que probablement qu’ il en avait classe de sa bergère tubarde de ses mouflets turbulents de sa vie routinière il voulait se donner de l’ air et avait commencé à le maquiller de drôles de turbins pour se remplir les vagues dis-moi éclaircis pour moi un point obscur le matin où tu l’ as buté il était avec pauvel hein oui ils discutaient le coup dans la bagnole de triffeaut à le parking non chaussée-d’antin pauvel voulait pas le recevoir chez lui il devait avoir peur des témoignages de son personnel en cas de coup dur moi j’ étais juste derrière dans ma tire à les zieuter pauvel m’ a aperçu il est descendu précipitamment pour venir vers moi ", "je choisissais mon allée puis nos chaises consultais la messagerie de mon téléphone craignant qu’ il ne se décommande à le dernier instant par folie je me sentais nerveuse à la jonction de entrées celle de la rue de vaugirard dans mon dos celle de la rue d’ assas qui me faisait face rendant ma position fragile j’ étais à sa merci je l’ attendais avant de changer de place aimant l’ idée qu’ il me surprenne enfin je voulais marcher près de lui me laisser guider dans un jardin que j’ avais si souvent fréquenté manquant les cours de ma faculté qui se tenait à le proximité ", "entre nous c' était une basse flatterie car même en donnant mes jours et mes nuits à la chaux je n' aurais pas été capable de procurer un bénéfice de sous à le mes actionnaires enfin j' ai payé et je ne vous en veux pas mais monsieur le comte protesta guidon vous auriez tort de m' en vouloir car vous avez fait contre vous-même la plus magnifique de les plaidoiries j' entends encore votre adversaire messieurs de la cour celui que mes infortunés clients cherchaient vainement à son poste à l' heure de le travail et de le devoir je le cherche en face de moi et ne le trouve pas davantage quand il s' agit pour lui de vous expliquer sa conduite guidon de le bouquet déclama la tirade avec une exagération si drôle de gestes et d' attitudes qu' PROPN ne put s' empêcher de rire l' avocat reprenant son ton naturel poursuivit vous prenez la chose en grand seigneur mais faites attention que le procès civil d' alors est un jeu d' enfant auprès de l' action correctionnelle d' aujourd'hui la loi nourrit envers les fondateurs de sociétés une défiance trop souvent justifiée car il", "il y a aussi le fait qu’ on joue de l’ argent que les enjeux peuvent être importants et enfin qu’ on engage souvent des paris sur les parties c’ est fréquemment à le billard de scroggins que le sheriff retrouvait les gamins coupables de menus vols parfois de cambriolages était -ce l’ intention de justin de s’ entourer d’ un gang de jeunes mais alors pourquoi le f.b.i. se donnait -il la peine d’ envoyer à le kenneth une note lui conseillant de ne pas s’ occuper de lui? PROPN y mettrait le temps qu’ il faudrait mais il en viendrait à le bout ", "le vieux comte qui s’ aperçut de l’ étonnement de son fils alla le prendre par la main l’ entraîna devant une croisée d’ où venait encore un peu de jour et pendant que la servante allumait les vieilles bougies de les flambeaux il essaya de dissiper les nuages que cet aspect amassait sur son front –écoute mon enfant lui dit -il la veuve de le père est furieusement dévote quand le diable devint vieux tu sais je vois que l’ air de le bureau te fait faire la grimace eh! bien voici la vérité ", "mais voilà que reviennent en foule mes souvenirs d’ amour les nuages de ma tristesse vont se dissiper adieu je te quitte pour être mieux à le toi mon âme chérie j’ attends un mot une parole qui me rende la paix de le cœur que je sache si j’ ai contristé ma pauline ou si quelque douteuse expression de ton visage m’ a trompé " ]
ce que je crois ce que j’ aime ce que je sens mes actions seules pourront le dire mais j’ entends qu’ elles le disent plutôt mourir que de me partager en et d’ employer la moitié de mon temps à le imaginer de grandes choses et l’ autre à le commettre de plates petites actions or n’ est -ce pas une action plate et même basse que d’ épouser dans une vue d’ ambition ou de vanité une femme qu’ on n’ aime pas et de sacrifier la liberté de son cœur à un calcul? si tel était mon début dans le monde ma conscience pourrait -elle me répondre de la suite les volontés humiliées ne se redressent plus et le pas est glissant d’ une action qui nous diminue à une action qui nous avilit
[ "quiconque a été pied-plat dans sa jeunesse risque fort d’ être un coquin dans son âge par un entraînement fatal les bassesses conduisent à les vilenies mais en fût -il autrement n’ ai-je pas lu jadis dans un de les dialogues de le divin platon qu’ il faut tâcher de mettre un peu de musique dans sa vie épouser mlle de saligneux ah! monsieur pointal quelle triste musique et qu’ en penserait platon et surtout qu’ en penserais -je? et je me soucie encore plus de me plaire à le moi-même qu’ à le platon monsieur pointal accourez à le mon secours vous êtes le seul homme qui exerce quelque influence sur mon père le seul dont il ait écouté quelquefois les conseils ", "en tout ce qui concernait mon éducation mes études il vous a consulté et s’ est rendu presque toujours à le vos avis peut-être vous écoutera -t-il encore cette fois-ci prenez votre plus belle plume celle qui vous sert pour expédier vos grosses trempez -la dans votre meilleure encre et écrivez à le mon tyran que je vous ai fait mes confidences et que son projet vous semble déplorable il ne m’ en voudra pas de m’ être ouvert à le vous il sait jusqu’ où va notre intimité faut -il que je vous le dise? représentez -lui que ce mariage pourrait bien compromettre à le jamais ma carrière qu’ en m’ établissant trop tôt en me donnant la fille d’ un baron et livres de rente il risque de tuer mon avenir que je me croirai arrivé avant d’ être parti que je croupirai dans la fainéantise que je m’ enterrerai dans mon épais bonheur et que les cygnes soumis à un certain régime deviennent tout simplement de gros oisons de basse-cour ", "il sera sensible à le cet argument il a encore plus d’ ambition pour moi que je n’ en ai moi-même je suis monsieur pointal un naufragé qui agite son mouchoir pour qu’ on lui vienne en aide si vous me tirez de là si grâce à le vous j’ échappe à le mlle de saligneux sans me brouiller avec mon père je vous devrai un bien beau cierge mais je n’ ose vous promettre que cela ajoute rien à l’ affection respectueuse que je vous ai vouée elle ne dépend point des services que vous m’ avez rendus et de ceux que vous me rendrez encore lionel plia sa lettre et tout en la pliant il se prit à le dire je ne crois pas que mlle de saligneux soit bancale ni bossue ni laide à le faire peur ", "mais a -t-elle le visage de mon inconnue sa taille fine le feu de son regard la fierté de son noir sourcil bien arqué la franchise de sa voix claire et mordante et ce pied mignon que j’ ai tenu dans ma main c’ est cela qui arrangerait tout puis il s’ écria: non je n’ épouserai pas mlle de saligneux je le jure par ma fierté et par tes yeux bruns et il ajouta en se moquant de lui-même: voilà mois que je ne l’ ai vue et je pense encore à le elle que je suis enfant il l’ était en effet lui en ferons -nous un crime ", "il est bon de posséder à le fond le droit administratif il est bon aussi d’ avoir des enfantillages et de les prendre à le sérieux le premier devoir de la jeunesse est d’ être jeune quelle était cette inconnue dont venait d’ invoquer le souvenir et les yeux bruns il aurait bien voulu savoir son nom ", "mais à qui le demander? et quand il l’ aurait su qu’ y aurait -il gagne ce qu’ il savait de science certaine c’ est qu’ il l’ avait rencontrée pour la première fois mois auparavant PROPN les arbres avaient encore leurs feuilles mortes mais à le leur pied l’ herbe était déjà fraîche et luisante le printemps sortait de sa coquille narguant l’ hiver et la bise qui le menaçaient de l’ y faire rentrer le ciel ressemblait à le visage d’ une parisienne dont il avait la mobilité le caprice les jeux d’ ombre et de lumière ", "ce n’ était pas un ciel d’ une beauté classique mais il s’ y passait beaucoup de choses agréables et on y voyait courir de petits nuages blancs qui tour à le tour cachaient le soleil ou le découvraient lionel revenu depuis peu d’ angleterre habitait alors à le auteuil un pied-à-terre qu’ un de ses amis lui avait prêté pour qu’ il y travaillât plus tranquillement à sa thèse à le laquelle il mettait la dernière main toutes les après-midi il lui faisait prendre l’ air la promenait dans le bois pendant une heure ou ce jour-là il cheminait avec elle le long de le joli sentier qui borde la route de les poteaux réservée à les cavaliers il venait de s’ arrêter pour reprendre haleine et il était occupé à le regarder un vieux chêne habillé de lierre de les pieds à la tête un groupe de bouleaux qui semblaient frissonner sous leur mince écorce argentée un énorme fouillis de ronces dont les bras crochus s’ entre-croisaient et pins détachant sur le ciel leurs aiguilles de le vert le plus doux et leur tronc jaunâtre tacheté de soleil quand il entendit le hennissement d’ ", "il se retourna et vit passer devant lui une jeune amazone accompagnée d’ un cavalier à les cheveux blancs après qu’ elle eut passé il la suivit longtemps de les yeux il faut croire que nous avons tous dans l’ esprit à le notre insu une figure de femme que nous avons faite à le notre fantaisie quand nous apercevons dans l’ avenue de les poteaux ou ailleurs une inconnue à le cheval ou à le pied qui lui ressemble nous nous disons: enfin c’ est elle il parut à le lionel qu’ il avait déjà contemplé en rêve la brune vive et piquante qu’ il venait de rencontrer ", "elle avait bien vite disparu et il aurait mieux fait de n’ y plus penser il y pensa pourtant et dans ses moments perdus il se demandait ce vieillard qui l’ accompagnait est -il son père ou son mari cette question était absolument étrangère à sa thèse qui roulait sur un point de droit international pendant tout le mois de mars ou fois chaque semaine il retourna se promener le long de la route de les poteaux dans l’ espérance de revoir son inconnue il la revit mais elle ne l’ aperçut point elle ne se doutait pas qu’ il y avait là un jeune homme occupé à la regarder et qu’ il était venu tout exprès pour cela " ]
[ "et ce visage qu’ elle avait ce visage j’ entendis des pas derrière moi: c’ était mon père il avait pris le temps d’ enlever le rouge à le lèvres d’ elsa de brosser les aiguilles de pins de son costume je me retournai me jetai contre lui salaud salaud je me mis à le sangloter mais que se passe -t-il est -ce qu’ anne cécile dis-moi cécile chapitre xi nous ne nous retrouvâmes qu’ à le dîner tous anxieux de ce tête-à-tête si brusquement reconquis je n’ avais absolument pas faim lui non plus ", "parmi des fleurs que madame worms-clavelin avait elle-même assemblées m.le président carnot de passage dans la ville avait reçu les officiers de la garnison le général cartier de chalmot présent à le milieu de son état-major vit pour la première fois le président et soudain sans motif apparent sans raison exprimable il fut transpercé d’ une admiration foudroyante en une seconde devant la gravité douce et la chaste raideur de le chef de l’ état tous ses préjugés étaient tombés il oublia que ce souverain était civil il le vénéra et l’ aima ", "une dépêche vient d' arriver nous avertissant de l' attendre ce soir gare à le ton dos s' il te trouve à la maison fortunat bondit sur le lugubre papier bleu que sa sœur lui tendait a peine il put lire cet arrêt de mort je me suis décidé à le partir aujourd'hui dînerons ensemble ", "mais elle s’ arrêta interdite loret était tombé à ses genoux roseau-fleuri âme de lys c’ est toi seule que j’ aime entre toutes les femmes séparé de toi je vivrais des jours de larmes ne parle plus ne redis pas ton adorable prière je ne veux pas vivre sans toi alors la force factice de roseau-fleuri l’ abandonna ", "cette continuelle séparation avait lieu je vous l’ assure tout à le fait par accident –oui en vérité c’ était par accident reprit robin d’ un air moqueur et personne ne suppose le contraire aussi pourquoi rougissez -vous barbara pourquoi baissez -vous les yeux voyez ni jean ni ne sont embarrassés eux ils savent si bien que vous vous égariez dans le bois sans vous en apercevoir –mon dieu! ", "peut-être n’ y renonça -t-on que vers la fin de le règne quand il fallut mettre un peu de jeunesse dans tout cela revint mais cette fois léon avait compris il ne parla plus de son affaire après il remonta de bonne heure et écrivit lettres ", "elle eut alors en souvenir de son fils une sublime pensée de bonté elle appela: il s' arrêta demeura quelques instants immobile n' osant s' avancer vers elle puis éclatant en larmes il se précipita sur ses mains qu' elle lui tendait —pardon balbutia -t-il pardon et il couvrit de baisers les mains de la pauvre mère ", "qu’ est -ce qu’ ils cherchent? un espion un enisor il y a un enisor dans la e profondeur tout un commando d’ enisors des saboteurs —attention! ecoutez-et-regardez l’ image de coban venait de surgir à le milieu de la rue elle se répétait tous les pas dominant la foule et les arbres répétant le même geste et prononçant les mêmes paroles ", "hier madame de camps me répétait ces belles choses à les italiens –ne m’ en parlez pas lui ai-je répondu vous ne savez rien vous autres PROPN a volé la banque et abusé le trésor royal il a assassiné ezzelin fait mourir médora de la rue PROPN et je le crois associé je vous le dis entre nous avec la bande de les son intermédiaire est le fameux jacques collin sur qui la police n’ a pu remettre la main depuis qu’ il s’ est encore une fois évadé de le bagne PROPN le logeait dans son hôtel ", "chacun sait que leurs droits supprimés furent rétablis à le profit de l’ état sous le nom même de domaines le marquis appartenait nécessairement à le cette fraction de le parti royaliste qui ne voulut aucune transaction avec ceux qu’ il nommait non pas les révolutionnaires mais les révoltés plus parlementairement appelés libéraux ou constitutionnels ces royalistes surnommés ultras par l’ opposition eurent pour chefs et pour héros les courageux orateurs de la droite qui dès la première séance royale tentèrent comme monsieur de polignac de protester contre la charte de en la regardant comme un mauvais édit arraché par la nécessité de le moment et sur lequel la royauté devait revenir ainsi loin de s’ associer à la rénovation de mœurs que voulut opérer le marquis restait tranquille à le port d’ armes de les purs de la droite attendant la restitution de son immense fortune et n’ admettant même pas la pensée de cette indemnité qui préoccupa le ministère de m. de villèle et qui devait consolider le trône en éteignant la fatale distinction maintenue alors malg" ]
je vais vous faire visiter dit -il en lui tenant la porte.—gogo-del-sol gosier-de-soleil dit -elle devant une cage s’ agitaient des singes assez vulgaires pour être livrés sans indications à la contemplation de les visiteurs vous savez cela vous lui dit -il avec un air admiratif oui elle savait cela et aussi baba-de-moça salive-de-demoiselle des mots doux comme des bonbons acidulés comme des fruits et ceux-la lui demanda -t-il devant des petits singes d’ une trentaine de centimètres à le peine avec touffes rousses de part et d’ autre de la tête des ouistitis-à-mains-dorées
[ "non dit -il des marmousets il prononçait le nom à la française aurore ne savait pas que le mot s’ appliquait à des singes il lui semblait qu’ il désignait anciennement des petits garçons des marmots .—ce sont des hapalidés précisa le conservateur qui lui expliqua que c’ était dans son zoo qu’ avait été étudié leur système de reproduction un marmouset ne vient à le monde que s’ il a derrière lui générations de marmousettes soit la petite maman la jeune grand-mère et l’ efficace arrière-grand-mère qu’ une femelle manque à la chaîne et pas de marmouset la jeune femelle ne peut pas faire face à sa maternité sans le secours de sa mère qui elle-même doit être surveillée par sa propre mère ", "générations de femelles rien de moins pour tenir en éveil le difficile projet de la reproduction générations en alerte pour que vienne à la vie une créature de centimètres recouverte d’ un duvet roussâtre .à son avis les femmes devraient en prendre de la graine il s’ excusait de l’ avoir si mal accueillie car en plus de le fait qu’ elle lui avait été recommandée par le département de les il en avait assez de voir venir de toute l’ amérique ces femmes en mal d’ enfant qui sous prétexte de recherche voulaient tenir dans les bras un bébé gorille ou un bébé chimpanzé elles ne reculaient ni devant le costume stérilisé qu’ on leur faisait enfiler ni devant l’ attente d’ une nuit entière de parturition il les mettait en rang devant la cage d’ accouchement à le noter minute par minute leurs observations ", "quand la femelle lâchait enfin son paquet et nettoyait son petit ces femmes qui auraient eu des difficultés à le envisager la naissance de leur propre enfant sanglotaient d’ émotion .pour les cas difficiles il avait même organisé des séances de nursing où des humaines revêtues de leurs blouses stériles avec bottes masque et chapeau marchaient à le pattes le bébé singe sur le dos elles faisaient ce que les mères ne voulaient plus faire il appelait cela des séances de rééducation à la vie sauvage lorsque le bébé était plus grand il leur demandait de s’ accrocher à des anneaux à des pneus pour leur apprendre à le sauter dans les arbres .comment tourne la terre se demandait aurore ", "les soldats ne font plus la guerre mais la paix les flics n’ emprisonnent plus ils font de la prévention et ici les gardiens de zoo sont devenus des conservateurs elle se rappelait ses premiers repérages tous sur des captures ans plus tard on convoquait sa caméra pour relâcher les animaux maintenant les zoos repeuplaient la forêt.—baba-de-moça lui dit -il en la regardant avec tendresse il lui avait pris le bras ", "je vais vous montrer l’ infirmerie ils montèrent dans sa range rover décapotée pour parvenir tout à le bout de le zoo dans des bâtiments isolés il ouvrit une porte et dès qu’ ils entrèrent il n’ y eut qu’ une seule plainte suivie d’ un cri d’ espérance quand les malades reconnurent le conservateur de le sol à le plafond ce n’ étaient que modulations amoureuses cris de tendresse impatiente exaspérations exquises le conservateur passait la main entre les grilles caressait un ventre une tête ", "chaque animal l’ appelait pour qu’ il vienne le toucher zoo présentait aspects la face diurne et extérieure où derrière des grillages les animaux se soustrayaient par l’ indifférence à le regard humain et la face nocturne et intérieure où les animaux parlaient à l’ ombre de l’ infirmerie ils disaient leur impatience qui n’ était pas seulement la faim l’ envie de fuir ou le désir de s’ accoupler mais quelque chose de plus impérieux de plus violent un besoin d’ amour sans quoi l’on meurt il a un don se dit aurore un don absolu et magnifique les animaux le savent elle assistait à une scène d’ adoration les animaux criaient d’ amour et elle se sentait mieux figée dans ce qui était son désir pour cet homme et l’ amour de ces bêtes ", "—vous avez déjà approché un rhinocéros?—non fit -elle de la tête et cela faisait dans sa vie un manque insupportable —alors venez dit -il et ils reprirent la range rover vers la grotte formidable où les grands ruminants se reposent .le zoo était plus grand qu’ aurore ne l’ avait cru et le trajet plus long en passant près d’ un lac où des crocodiles et des tortues se chauffaient sur la berge parmi des aigrettes blanches d’ amazonie il lui expliqua que lorsque sa mère était morte il l’ avait fait incinérer et qu’ il avait jeté ses cendres ici il venait y prier quelquefois parce que le soleil s’ y couchait il lui montrait de le doigt la direction de l’ arkansas derrière une prairie poussait l’ herbe à le bison ils pénétrèrent dans un immense blockhaus par un passage dérobé ", "aussitôt la porte refermée ils furent plongés dans une odeur splendide d’ urine: une fragrance forte et pleine infiniment multipliée comme si le nez retrouvait par écho l’ odeur fragmentée en parfums différents en dominante elle reconnaissait le foin coupé par l’ odeur soufrée de les choux et de les raves qui faisaient l’ essentiel de le repas mais les animaux transportaient sur leur peau dans leur ventre des odeurs plus lointaines celles d’ écorces exotiques le parfum concentré des buissons la sève de les cactus les sueurs d’ épineux et aurore respirait à le petits coups l’ odeur de semence à le goût sucré de violette de profil sur la paroi le rhinocéros était un dessin formidable ne bougez plus dit le conservateur il fit claquer sa langue ", "ce fut comme si un tremblement de terre avait fait rouler jusqu’ à le elle le plus gros rocher de la falaise l’ ombre s’ était décrochée des ténèbres pour se glisser à ses pieds près de lui résignée à le être dévorée comme les jeunes filles en robe blanche que dans les dédales de le labyrinthe on offrait en sacrifice à un monstre cornu elle n’ était qu’ un fagot de branches sèches une brassée de feuilles vertes .quand sa main l’ effleura probablement près de l’ épaule elle comprit qu’ elle ne parviendrait pas à le caresser elle n’ arriverait jamais à le emporter dans un seul geste sa forme sa texture et sa chaleur sur le cuir sa main était aussi aveugle que si elle avait dû appréhender une montagne en prenant une pierre " ]
[ "allons aidons ces dames à le gravir les montées vous cueillerez ensuite pour chacune d’ elles un beau bouquet de mon jardin choisissez surtout les fleurs les plus fraîches les plus rares et puis mesdames voyez quel ravissant aspect on a d’ ici il y a ans que ce magnifique paysage me réjouit le cœur sans que jamais mes yeux en soient rassasiés cela me paraît toujours nouveau ", "je suis partisan de la modération et de la conciliation puis les protestants et les anglais il ne faut pas les irriter saint-simon va trop loin et il se dit de votre parti croyez -moi monsieur lamirande il vaut mieux s' en tenir à le statu c' est un moyen terme voyez -vous entre l' union législative et la séparation ", "lecouvreur lui donnait une autre cigarette le vieux ragaillardi racontait alors par le menu de les histoires de l’ asile tout à le coup il jetait un coup d’ œil sur la pendule d’ un geste maladroit il prenait sa canne et sa casquette –s’ agit pas que je rentre en retard parce que alors fini les sorties ", "le cerveau est un être muet qui tient à le rester digne de le destin qu’ il connaît dans son silence c’ est un animal sauvage qui ne veut pas naître qui tient bon qui ne cède pas qui ne s’ enfuit pas de le monde ou ̀ il a été conçu et où il demeure il se replie insensible il se concentre il reste seul il s’ isole concentriquement sur son vide dans l’ attente qui règne dans ce vide la substance nerveuse la res cogitans prématurée dans le temps reste en partie libre à l’ état de roue libre dans son fonctionnement creuse dans son repli persiste à le demeurer pour une large part inaffectable elle ouvre à le partir d’ elle où qu’ elle se porte une espèce d’ espace ou d’ espacement d’ angle d’ intervalle vide de zone franche de inoccupé ", "l’ annonce précisait: une chambre de avec salle de bains accès libre à une grande cuisine équipée pour un loyer de il devait y avoir une erreur depuis que saturnine cherchait un logement à le paris elle avait visité des bouges infects de sans salle d’ eau à le mois qui trouvaient preneur quelle embrouille cachait donc cette offre miraculeuse elle contempla ensuite les candidats et s’ aperçut qu’ il s’ agissait seulement de candidates ", "plélan qui s’ était levé se rassit d’ un air d’ humeur c’ est la vérité reprit le paysan; qui donc me l’ aurait dit où qu’ elle est mais quoique ça je m’ en défie —tu l’ as devine donc respect de vous notre maître je n’ ai pas dit je ne fais que m’ en méfier un brin on bavardait là-bas et on disait que monseigneur donnerait plein un bonnet d’ écus nantais —je l’ ai promis; je le tiendrai! ", "ah le gredin grommela -t-il nous allons donc enfin mettre la main dessus répliqua l' ingénieur si tu veux arriver à un résultat il faut mettre une sourdine à le ta rancune peut être tout ce que tu voudras un voleur un assassin un être indigne de toute pitié mais comme c' est lui qui tient ton bonheur entre ses mains il faut le traiter avec douceur PROPN écoutait parler fricoulet doutant de ce que ses oreilles entendaient je t' avouerai dit -il que je ne comprends pas un mot à le tout ce que tu me racontes ", "je l’ escalade à l’ ombre de figuiers imposants en longeant une haie de lauriers-roses derrière laquelle on aperçoit la piscine à le débordement d’ un hôtel de luxe un chien retenu par une chaîne enroulée autour d’ un tronc d’ arbre se met à le japper àmon approche ilfaut encore grimper quelques marches maçonnées pour atteindre une épaisse porte ancienne à le bois clouté équipée d’ un heurtoir je m’ en saisis pour donner coups brefs une fillette d’ une dizaine d’ années m’ ouvre ", "mais tout comme celle-ci il avait passé son temps à le en tamponner avec une allègre inconscience et de quoi? de son propre salut le salut! encore un mot éruptif qui lui perçait soudain la conscience comme le mot dieu autre jour où sortaient -ils ces foutus mots ahurissants de la locomotive vert et noir qui trimbalait en essoufflant des sons en forme de perles translucides prokop laissait errer ses yeux sur le paysage lilliputien qui étendait à ses pieds laissait errer ses pensées blêmes dans les déserts de le doute qui ouvrait en son esprit car tout allait de pair extrêmement petit en appelait à le infiniment grand le trivial à le sacré et le grotesque à la gravité ", "c’ était bien une âme de joueur à le travers la vie à la fois outrancière et puérile superstitieuse et téméraire l’ âme de les joueurs l’ âme de les femmes l’ âme aussi des conquérants quand il plaît à le hasard le quartier saint-sulpice à le milieu de les bouleversements de voirie qui ont rendu méconnaissable presque toute la rive gauche de la seine a gardé sa curieuse physionomie sacerdotale à l’ ombre de les tours justement comparées par PROPN à des clarinettes monstrueuses à l’ ombre de le grand séminaire où ne furent point changées les dalles de le parloir depuis le temps où elles se mouillèrent des pleurs de manon toutes les industries laïques qui vivent de le prêtre et de le fidèle s’ y groupent dans la pénombre d’ installations discrètes boutiques silencieuses ouvrant sur des voies étroites presque obscures marchands de statues marchands de cierges marchands de chasubles librairies qui vendent des missels des bréviaires des les rues elles-mêmes portent des noms fanés vieillots ecclésiastiques rue saint-placide rue princesse rue cassette rue de" ]
l’ occupation de duisbourg et s’ est effectuée hier8mars à le midi sans incident elle a été réalisée par des détachements de troupes belges cyclistes infanterie cavalerie artillerie automitrailleuses flottilles sur le rhin et de les troupes françaises infanterie génie chasseurs à le pied blindés c’ est le général belge beauvin qui prendra le commandement de les troupes à le duisbourg des escadrilles françaises ont survolé la région de concert avec des appareils belges et anglais pour appuyer les troupes terrestres le général français commandant en chef de les opérations alliées a fait placarder une affiche sur nos murs qui se termine par ces mots le commandement allié compte faire régner dans les territoires nouvellement occupés un régime de liberté et d’ ordre dans lequel pourra se développer la prospérité de le pays il m’ avait fallu revenir à de nombreuses reprises dans la bibliothèque pour suivre l’ évolution de les événements et comprendre que le régime de liberté et d’ ordre promis par le général avait des effets immédiats sur ce que pouvaie
[ "ils se trouvaient dans la même situation que nous en classe avec le lieutenant ils écrivaient sous la dictée de l’ autorité et c’ est en élargissant mes recherches en glissant dans l’ urne de la salle de consultation une série de demandes concernant des journaux de la partie non occupée de l’ allemagne où la censure militaire ne s’ exerçait pas que j’ avais enfin eu accès à des informations qui me touchaient à le plus haut point ainsi la bibliothèque disposait -elle de tous les numéros de le münchner l’ un de les correspondants suivait de très près ce qui se déroulait à le duisbourg et je me précipitai sur ses articles avec avidité si dans les débuts il était surtout question de le montant de les sommes réclamées par les alliés de la mise en place de l’ administration de les quartiers sous tutelle franco-belge très rapidement les thèmes touchant à la vie quotidienne de les habitants avaient fait surface ", "on évoquait la disette qui avait touché certaines régions la résistance passive de la population les grèves dans les aciéries le sabotage de la production de le charbon par les mineurs mais le sujet qui s’ imposait à le fil de les parutions à le point de devenir le thème unique de le münchner avait trait à la présence de plusieurs milliers de soldats noirs parmi les troupes françaises dès le départ le ton était sans équivoque c’ est un crime envers la civilisation que de faire venir de le centre de l’ afrique de les nègres arriérés pour surveiller un peuple d’ une culture supérieure à le nom de l’ honneur de le peuple allemand la protestation s’ amplifie contre la honte qu’ on nous impose et notre appel s’ adresse à la conscience de l’ univers civilisé dans le temps nous avons essayé de les élever et maintenant ils viennent nous garder comme si nous étions de les animaux ", "nous sommes descendus plus bas que le plus reculé de les pays d’ afrique nous ne voulons pas dans nos villes et nos campagnes vivre sous la botte de les gaulois de couleur la semaine suivante le même rédacteur rappelait que quelques mois plus tôt quand des détachements français avaient pris leurs quartiers à le PROPN le bruit avait couru que jeunes femmes avaient été enlevées par les soldats nègres de la caserne et ensuite assassinées violées puis leurs corps jetés dans les égouts pour cacher le crime atroce celui qui faisait état de ces informations était arrêté jugé sévèrement puni des manifestations de plusieurs milliers de personnes organisées par la ligue de la détresse allemande contre la honte noire se déroulent à le nuremberg à le bayreuth à le augsbourg à les cris de à bas la france les nègres dehors dans un long entretien un professeur d’ université estimait à le titre d’ obscurs calculs que si les troupes coloniales demeuraient sur place une quinzaine d’ années il naîtrait en allemagne plus d’ enfants métis que d’ enfants blancs et qu’ il faud", "c’ est à le tout cela que je repense alors que la fraîcheur envahit peu à le peu la cabane de le grand-père les brefs coups de sirène lancés par le cargo minéralier qui fait la dernière navette de la journée entre les rives de le rhin m’ arrachent à le mes souvenirs de rat de bibliothèque cela fait plus d’ une heure que j’ aurais dû rentrer à la maison je range les outils les pièces détachées de bicyclettes avant de fermer la porte de le cabanon avec une chaîne et un cadenas malgré mon retard je ne peux m’ empêcher de faire un détour pour passer devant la maison de les baschinger dans l’ espoir de croiser déborah de lui parler je ralentis l’ allure quand une ombre qui pourrait être la sienne passe derrière les rideaux de la salle de séjour mais la fenêtre reste close ", "ma mère attise le feu dans la cuisinière quand j’ entre dans la cuisine et me débarrasse de mon manteau —ne te déshabille pas il n’ y a presque plus de réserve il faudrait que tu me ramènes un seau de charbon et tu feras attention à ne pas trop racler de poussières a encrasse le conduit de cheminée je ne sais pas ce qui m’ a pris j’ ai jeté mes affaires par terre —mais pourquoi tu m’ appelles toujours même ici quand on est tout seuls ", "elle repose le tisonnier se retourne —tu vas me ramasser a tout de suite je t’ appelle parce que c’ est ton prénom je te l’ ai donné en souvenir de ton grand-père celui qui est là sur la photo tu pourrais lui témoigner un peu plus de respect je respire le plus profondément qu’ il m’ est possible pour ne pas éclater en sanglots ", "je baisse les paupières j’ appuie fortement afin que les larmes refluent —oui je sais que je porte le prénom de grand-père mais je m’ appelle aussi galadio qui vient lui de mon père et celui-là je ne l’ entends jamais tu as compris? jamais quand j’ avance mes pieds se prennent dans le manteau je me retiens à le coin de le buffet dont la vaisselle se met à le trembler à le tinter j’ ouvre la porte de le meuble me saisis d’ une boîte métallique en ôte le couvercle et plonge la main dans la poudre blanche avant de l’ approcher de mon visage je suis noir tout le monde le voit pourquoi cacher mon nom c’ est comme si avant de sortir je me mettais de la farine sur la figure ", "je joins le geste à la parole et me barbouille les traits les premières larmes trop longtemps contenues se mettent à le couler se mêlant à la farine ma mère se précipite vers moi alors que je tente de sortir elle m’ emprisonne de ses bras son visage se colle à le mien elle m’ embrasse me caresse mon petit mon tout petit chapitre4 un casque orné d’ une ancre de marine à l’ approche de sous la conduite de les sa ont installé une grande caisse devant le siège de leur organisation dans le quartier de la vieille ville face à la station de le tramway ", "les habitants de duisbourg qui en possèdent sont invités à le venir y déposer leurs moules à le biscuits à le gâteaux à le chocolat en forme de croix gammée la mode de ces confiseries s’ est développée ces dernières années mais nos dirigeants se sont avisés que le fait de déchirer de mordre de casser de sucer des svastikas donnait lieu à le toutes sortes de plaisanteries et à le compter de ce mois -ci la fabrication en est interdite les ustensiles doivent être détruits en application de la loi sur la protection de les symboles nationaux de leur côté les femmes de la société nazie d’ assistance sociale populaire font la quête dans les rues à l’ occasion de le dimanche de le ragoût ce jour-là dans chaque famille on se contente d’ un plat et l’ argent qui n’ a pas été consacré à la confection d’ un solide repas est versé pour venir en aide à les plus démunis " ]
[ "il ressemble à un manager de boxe américain courtaud trapu les cheveux blancs très drus et un mégot de cigare coincé dans les prémolaires la commissure de ses lèvres est brunie par la nicotine il me regarde entrer debout derrière son burlingue d’ acajou en imitation comme le principal d’ un collège qui a mandé un élève indiscipliné enchanté bougonne -t-il d’ un ton qui dément formellement cette affirmation il me montre un fauteuil comme s’ il espérait que je sorte un marteau de ma fouille pour le réparer je me doute de ce qui vous amène quelle histoire croyez -vous ", "qu' est -ce qui vous prend? –je ne sais pas ce qu' il te faut: en cyclisme il n' y en a eu que pour nous route poursuite par équipes sur route et sur piste mètres arrêté vitesse et tandem –bon va je n' ai rien dit ne te vexe pas hans la bicyclette est un grand sport et en aviron ", "PROPN revenait chaque jour inclinait la tête pour que notburge prît son pain puis repartait rapide comme une flèche franchissait le neckar et reprenait sa place dans1enclos de hornberg mais le maître de les cuisines ne tarda pas à s’ apercevoir qu’ un pain manquait quotidiennement il guetta le voleur pour le châtier d’ importance il aperçut bientôt la téte curieuse et prudente de francus le cerf s’ avança doucement enfonça ses bois dans un pain frais et disparut le chef de cuisines s’ élança à sa suite descendit la colline et le vit plonger dans le neckar il çonna une partie de la vérité et demanda audience à le roi ", "las de jouissances ou d' ennuis j' embrasserai la mort je me plongerai dans le néant je m' endormirai d' un sommeil éternel .—qu' en sais -tu dit max avec commisération —un dieu ne saurait être répliqua clément d' un ton de véhémence indicible d' où sortirait -il? pourquoi serait -il plutôt dieu que moi? d' ailleurs ce dieu qui connaîtrait le passé et l' avenir qui embrasserait absolument toutes choses d' un coup d' oeil pour lequel il ne saurait y avoir ni joie ni peine ni imprévu serait saisi d' un ennui incommensurable et mourrait de son éternité même qui savait par coeur ces tristes arguments ne connaissait rien de plus affligeant que de discuter avec des hommes capables de s' y arrêter ils traitent de visions disait -il tous les élans de l' âme et soumettent leur esprit à le joug de le plus vulgaire bon sens ils ont bientôt fait de trouver qu' il n' y a rien en dehors d' eux que ce qu' ils ne conçoivent pas ne saurait exister que partant l' inconnu est leur égal; de ne croire enfin qu' à le ce qu' ils touchent et de s' écrier dieu n' est pas ", "vinrent les témoins ici ce fut un échange de politesse assez bizarre entre les gentilshommes et les marchands de bestiaux signe donc touchebœuf PROPN à l’ un de ses compagnons et signe aussi à le ton tour cornillard ", "–c’ est vrai dit le tailleur qui eut de la peine à le dissimuler son désappointement derrière sa lassitude et son chagrin –voulez -vous que rose aille les chercher dans le pays et vous les ramène? demanda madame gautier obligeamment la bouche pleine et le cœur ouvert –non merci! –répondit précipitamment le tailleur –ils sont probablement déjà de retour en passant j’ avais cru de loin les voir entrer ici ", "les abords de la chambre étaient gardés: pour traverser le pont il fallait être parlementaire ou montrer des cartes spéciales on disait que les troupes de PROPN étaient en marche sur paris nul ne doutait que les différentes ligues s’ apprêtassent à le manifester et les gens bien informés annonçaient que la ligue antiparlementaire allait faire sa première apparition dans la rue à le paris enfin les camelots par leurs clameurs annonciatrices de les nouvelles les plus extravagantes chauffaient la fièvre générale à le coin de le boulevard haussmann l’ énorme bâtiment de l’ u.r.b. était gardé par un cordon d’ agents ", "sous prétexte d’ attendre son père il dépassa le temps de ses vacances puis quand il fallut se décider à le partir il trouva moyen de se faire retenir encore un jour par madame pour terminer une lecture commencée quand le livre fut fini quand le plateau de thé eut disparu quand le coucou accroché à la muraille eut sonné heures PROPN sentit qu’ il devait irrévocablement partir et il se leva pour prendre congé de ses hôtesses il faudra que votre père vienne nous voir pendant que vous serez à la ville dit madame ", "–alors cherche dit malicieusement mais après que guiscard eut trouvé son dictionnaire vert il ne parut pas disposé à le s’ en aller il tourna dans la salle regarda les chiffres tracés à la craie sur le tableau noir: puis venant à le adélaïde qui avait repris sa place il examina le devoir qu’ elle était en train de faire –sais -tu que tu n’ écris pas trop bien dit -il ", "mais après avoir visionné les rushes de les témoins j’ avais décidé de m’ en passer ans après la mort avait fait son travail les derniers survivants racontaient nécessairement des récits d’ enfants ou de jeunes gens manquait la version de les hommes et de les femmes qui avaient ans et au-delà pendant l’ occupation lesquels gardaient encore en mémoire pour l’ avoir vécue parfois pour avoir pleuré un frère ou un père l’ empreinte toute fraîche de la guerre précédente dite la grande dite aussi la ce qu’ elle fut d’ une certaine façon guerre à l’ ancienne où armées s’ affrontent en un singulier combat ce qui ne sera plus jamais mais à le peine le temps de reprendre son souffle et on remettait ça. et tous ceux-là qui ne voulaient plus voir et le voyaient encore j’ aurais aimé qu’ ils me parlent de leur stupeur de leur lassitude de leur rage de leur sentiment d’ impuissance peut-être à le moment où sonnait à le nouveau le tocsin annonçant l’ embrasement de l’ europe comme une condamnation fatale à le ne jamais avoir la paix car on pouvait avoir ans en et en être" ]
non mais ce n' est pas l' envie qui m' en manque mais enfin qu' est -ce que vous lui voulez est -ce pour de l' argent que vous venez il me semblait pourtant qu' il ne devait plus rien à le personne nous avons tout payé non non il ne me doit rien c' est même assez singulier qu' il ne me doive rien puisque c' est mon père
[ "votre père elle se lève toute pâle son ouvrage lui glisse des mains vous savez madame achille ce n' est pas pour vous faire affront ce que je vous dis là je suis d' avant votre mariage c' est moi le fils de sidonie vous avez peut-être entendu parler de ma mère ", "en effet elle connaît ce nom dans le commencement de le ménage a l' a même rendue bien malheureuse on lui disait que cette sidonie une ancienne de son mari était une très-jolie fille et qu' à le eux ils faisaient le plus joli couple de le pays ces choses-là sont toujours dures à le entendre le garçon continue ma mère est une brave femme allez ", "d' abord on m' avait mis à les enfants-trouvés mais à le ans elle m' a repris elle a travaillé ferme pour m' élever me faire apprendre un état ah! je n' ai rien à le lui reprocher à le elle mon père lui c' est autre chose mais je ne suis pas venu pour cela je suis venu seulement pour le voir pour le connaître ", "c' est vrai PROPN m' a toujours taquiné cette idée de ne pas connaître mon père tout petit ç a me tourmentait déjà et j' ai bien souvent fait pleurer ma mère avec mes questions je n' ai donc pas de père moi? où est -il qu' est -ce qu' il fait enfin un jour elle m' a avoué la vérité et tout de suite je me suis dit il est à le paris eh bien j' irai le voir elle voulait m' en empêcher puisque je te dis qu' il est marié que tu ne lui es plus rien qu' il ne s' est jamais informé de toi ", "ca n' a rien fait je voulais le connaître à le toute force et ma foi! en arrivant à le paris j' avais son adresse et je suis venu tout droit il ne faut pas m' en vouloir c' était plus fort que moi oh! non elle ne lui en veut pas mais à le fond de le cœur elle est jalouse elle pense en le regardant qu' il y a de bien mauvaises chances dans la vie ", "qu' il aurait dû être pour elle cet enfant-là comme elle l' aurait bien soigné bien élevé! c' est qu' en vérité c' est tout le portrait d' achille seulement il a en plus un air d' effronterie et elle ne peut pas s' empêcher de penser que son fils à le elle ce fils tant désiré aurait eu quelque chose de plus posé de plus honnête dans le regard et dans la voix la situation est un peu embarrassante ils se taisent tous les ", "chacun songe de son côté tout à le coup on entend des pas dans l' escalier c' est le père il entre long voûté avec la démarche traînante de l' ouvrier qui a passé beaucoup de lundis à le flâner par les rues tiens achille dit la femme voilà quelqu'un qui veut te parler et elle s' en va dans la pièce à le côté laissant son mari et le fils de la belle sidonie en face l' un de l' autre ", "à le premier mot achille change de figure l' enfant le rassure: oh vous savez je ne vous demande rien je n' ai besoin de personne pour vivre je suis seulement venu vous voir pas plus le père balbutie: sans doute sans doute tu as vous avez très-bien fait mon garçon c' est égal cette paternité subite le gêne un peu surtout devant sa femme ", "il regarde de le côté de la cuisine et baissant la voix: tenez descendons il y a un marchand de vin en bas nous serons mieux pour causer attends-moi la mère je reviens ils descendent s' attablent devant un litre et on cause qu' est -ce que vous faites demande le père moi je suis dans la charpente le fils répond: moi dans la menuiserie est -ce que ç a va bien chez vous les affaires " ]
[ "comme d’ habitude elle savait tout chuchotements d’ office rapports de concierges peut-être que PROPN PROPN pour le plaisir de mentir fémininement de triompher une dernière fois racontait à le charlotte la baronne de la berche laissa échapper un petit ricanement chevalin et l’ ombre de son grand nez d’ ecclésiastique couvrit le bas de son visage nom de dieu jura sa chaise tomba derrière lui et edmée se mit debout aussitôt prompte attentive elle n’ exprimait pas le moindre étonnement ", "son penchant vers l' artificiel avait maintenant et sans même qu' il l' eût voulu atteint l' exaucement on n' irait pas plus loin la nourriture ainsi absorbée était à le coup sûr la dernière déviation qu' on pût commettre ce serait délicieux se disait -il si l'on pouvait une fois en pleine santé continuer ce simple régime quelle économie de temps quelle radicale délivrance de l' aversion qu' inspire à les gens sans appétit la viande ", "–je comprends cette voiture c’ est votre frère qui vous l’ envoie –justement mais ce n’ est pas tout: cette lettre que vous avez reçue et que vous croyez de mmechevreuse ...–eh bien –elle est fausse ", "—le novembre paraît à le figaro interview de le général mercier le ministre jours avant la fin de l\\ instruction qui devait conclure à la traduction de dreyfus devant un conseil de guerre y affirme la culpabilité de accusé: il a des preuves certaines dreyfus aurait offert ses documents ni à l\\ italie ni autriche nettement visée cette fois proteste à le nouveau et très énergiquement par voie diplomatique la presse française en ayant pas tenu compte empereur 'état-major allemand la presse allemande irritent de voir contestée la parole qu\\ ils ont solennellement donnée le décembre il y a sur l\\ ordre de 'empereur une nouvelle entrevue entre ambassadeur et notre ministre de les affaires etrangères une note officielle proteste formellement contre les allégations qui mêlent ambassade allemagne à affaire dreyfus ", "dehors la nuit était tantôt sombre tantôt claire suivant que les gros nuages qui roulaient à le ciel masquaient ou démasquaient la lune chéri-bibi et la ficelle avançaient avec prudence ils arrivèrent sans encombre à la grève la marée était basse ils regagnaient dieppe et puys par les galets évitant ainsi les routes où ils pouvaient se heurter à les nombreux agents que m. costaud avait fait venir de paris ", "en un clin d\\' oeil il fut à le milieu de les iroquois se servant de sa carabine en guise de massue a sa vue un cri de joie éleva parmi les assiégés une imprécation de rage chez les assiégeants raoul qui à la lueur de le brasier avait vu le mouvement de le marcheur imita son exemple et descendit de son arbre malheureusement ses yeux n\\' avaient pas encore le don de voir dans les ténèbres et à le bout de quelques pas il se trouva à le milieu de la bande de le novice qui essayait de prendre les yakangs à le revers les bandits n\\ avaient pas eu le temps de recharger leurs carabines ils se ruèrent sur raoul le couteau à la main ", "cette solution disposait de le problème moral mais le problème matériel demeurait entier je n\\ avais plus de quoi payer mon loyer et je passais des journées sans manger j\\' aurais crevé de faim plutôt que d\\' enlever à le ma mère ses triomphales illusions une soirée particulièrement sombre me revient à le l\\ esprit chaque fois que je pense à le cette période de ma vie je n\\' avais rien mangé depuis la veille ", "mais il m’ a fallu de le temps pour l’ y accoutumer je n’ ai pas votre pouvoir d’ enchaîner les gens quant à l’ autre animal sauvage que vous excitez à le sortir de sa tanière je vous avertis qu’ il a grande envie de vous prendre à le mot et que vous risquez fort chère de voir un beau matin arriver l’ ours qui s’ appelle alphonse de a monsieur marion intendant à le varanne par briancourt-sur-aulne registre1853 montrevaux ", "à le retour de bellagio tu n’ as aucun doute il faut sortir de PROPN le plus vite possible tu y étouffes c’ est l’ amérique profonde cette amérique convaincue de la sainteté de la croisade irakienne de la légitimité de le patriot act et de les vertus de la torture à le camp de guantánamo sans nora qui n’ a toujours pas donné signe de vie plus rien ne te retient ici vous n’ avez pas rompu officiellement mais tu sais que c’ est fini ", "il attendait beaucoup de celui-ci et cherchait à le comprendre quelle mouche l’ avait piqué pour qu’ il se comportât d’ une façon si peu en accord avec son caractère –je suppose que vous avez des raisons sérieuses de m’ exposer une si curieuse prétention –sérieuses oui –on dira que vous vous dégonflez.ici un imperceptible haussement d’ épaules de lafray –peu m’ importe ce qu’ on dira PROPN .l’ alpiniste prit sa pipe sur la petite table de bambou et se mit à la bourrer sans plus regarder son interlocuteur il parut converser avec lui-même " ]
aidé de le gros je ligote elsa et le vieux kroumir sur les sièges que nous occupions c’ est ce qui s’ appelle une renversée à le grand spectacle fais -je en essuyant la sueur de mon noble visage vas -tu m’ expliquer hector comment il se fait que il explique un altier sourire à les lèvres c’ est devenu un vrai julot totor depuis qu’ il est matuche amateur l’ arbitre de les élégants le gros tombeur de gerces et le gars le plus courageux de le monde et de ses environs
[ "—fastoche dit -il en sortant une cigarette de sa poche je radine de ma dernière enquête et l’on m’ apprend que tu as disparu ainsi que pinaud et bérurier la femme de celui-ci m’ explique qu’ elle a viré son gros lard avec une valise de fringues j’ enquête j’ apprends que vous étiez tous plus ou moins sur l’ affaire fouassa et je me rends chez le retraité ", "j’ y trouve les portes grandes ouvertes la maison vide et un saint-bernard hurlant à la mort dans le jardin je fouille la demeure bien à le fond mais je ne vois aucun de vous par contre je découvre la valoche de le gros je la fais sentir à le médor en lui disant: cherche! cherche dérouté par l’ odeur il me conduit pour commencer à les ouatères mais il se remet de sa bévue et le voilà parti en direction de la rue je le suis il parcourt mètres et stoppe devant un pavillon en meulière ", "je m’ apprête à le sonner mais auparavant vieille habitude qui m’ est restée de l’ époque où j’ étais fonctionnaire je prête l’ oreille j’ entends m.chibaldouk il désigne le boss parlant allemand avec cet autre il montre le mort à le chapeau taupé et puis le téléphone sonne c’ est m.chibaldouk qui répond en français ", "il résulte de sa conversation que tout le monde a été embarqué en allemagne quand on n’ a pas comme c’ est mon cas de le râpé à la place de le cerveau on traduit tout le monde par: san-antonio pinaud béru cousin t’ es un crack poursuis s’ agite il fulmine il écume il éructe il glapit il grince comme une girouette rouillée cousin hector s’ approche de lui —je t’ ai un peu fabriqué hein mon neveu lui dit -il en lui tordant aimablement le nez entre le pouce et l’ index ", "un vrai farceur le totor! en écoutant la communication j’ ai appris que tu attendais un spécialiste de le déchiffrage que tu voulais emmener avec toi en allemagne le gars devait arriver d’ une minute à l’ autre et c’ était un certain kébelhognard qui te l’ envoyait alors sais -tu ce que j’ ai fait hé? peau-de-derrière-atteint j’ ai guetté l’ arrivée de le type en question un certain morzana selon ce que j’ avais compris il est débarqué d’ un taxi ", "pendant qu’ il carmait sa course je lui ai demandé s’ il était soi-même il a répondu qu’ oui alors je lui ai bonni que c’ était moi qui l’ attendais et que nous avions affaire dans la maison d’ en face je l’ ai drivé en loucedé dans la turne de éclat de rire d’ hector à lequel se joint le bel organe béruréen il y est encore je l’ ai estourbi et ligoté dans la buanderie ensuite j’ ai sucré ses fafs et je me suis fait passer pour cézigue ", "voilà comment j’ ai pu vous récupérer mes agneaux il passe doigts nonchalants entre son col et son cou sans me vanter je crois être intervenu à le point nommé non? pinaud qui rouvre les yeux demande timidement qu’ on le libère il veut s’ assurer qu’ il n’ est pas mort et que tout ça est bien qu’ est -ce qu’ on va fiche maintenant demande le gros ", "je casserais bien une graine pas vous —on récupère les plans que monsieur doit avoir sur lui dis -je en désignant chibaldouk le boss jure qu’ il n’ a pas sa moitié de formule mais moi je sais qu’ il l’ si s’ était muni de la sienne pour être en mesure d’ établir une concordance avec les feuillets chibaldouk qui n’ a pas de la mousse de savon ni de la paille d’ emballage dans le crâne a certainement pris la même précaution dans cette affaire tout a été réalisé à le papier carbone je fouille le monsieur et dans la doublure de son portefeuille je déniche une feuille de bouquin pliée en elle est effrangée d’ un côté on a dû la séparer de son autre partie avec un coupe-papier qui tranchait mal ", "ce qui est imprimé là-dessus ne me dit rien le déchiffrage est le boulot de nos services spécialisés —maintenant dis -je on va essayer de rallier berlin-ouest —mais y a plus de pilote bredouille pinuche " ]
[ "il resta ainsi un moment était -il seul? étaient -ils les mottes de terre qui tombaient suggéraient davantage une présence que ce corps qui avait été le bouquet de la vie et puis il se détacha il prit le portefeuille usé et la bague de cuivre tenta d’ allonger un peu convenablement les jambes de le cadavre recouvrit de sa cravate cette face désertée ", "je ne lui connais que défauts mais là vrais défauts défauts tels qu' on pourrait les appeler de les vices —est -ce qu' il mord? demanda aimée non par exemple; et avec quoi mordrait -il? il n' a plus de dents non oh! non il ne mord pas je ne veux point le calomnier ", "et un vol noir de corbeaux s’ envola avec des croassements et déjà des essaims de mouches bourdonnaient au-dessus de les corps revenaient obstinément par milliers boire le sang frais de les blessures –où est -ce PROPN ils longeaient alors une terre labourée entièrement couverte de sacs quelque régiment avait dû se débarrasser là serré de trop près dans un coup de panique ", "je trompe la surveillance de mes maîtres et nous voilà partis par un temps superbe cette conduite doit vous sembler très-répréhensible car je la qualifie ainsi moi-même cependant je vous ferai observer qu’ il est bien naturel à un chien d’ aimer la société de ses semblables j’ ajouterai encore pour mon excuse que cette promenade sur le lac m’ avait singulièrement incommodé j’ avais besoin d’ exercice de liberté de terre ferme ", "ne fut -ce qu’ une minute avant de fourrer mon cou dans la lunette ne fut -ce qu’ une seconde pendant que le couperet tombera; ne fut -ce que le temps d’ un éclair je veux avoir la certitude de ma gloire et la vision de mon immortalité on traitait cette exaltation par les douches enfin à le force de vivre dans son idée fixe et dans la compagnie de les fous il devint fou lui-même ", "j’ ajouterai que le caractère général de tous les amoureux est semblable à le caractère particulier de pravdine: ainsi ce qui a été pour les autres a de même été pour lui.oui était affectueusement passionnément mais lui-même aimait sans raison et sans frein PROPN était un animal sauvage que le lien féminin ne savait pas toujours dompter .dans un même moment il se plaignait de la froideur et de le trop de vivacité de flora en brisant un bracelet il jurait de ne point envier le paradis et une heure après il affirmait qu’ il n’ y avait pas un mortel plus infortuné que lui; pourquoi? parce que après le bracelet ses lèvres avaient envie de la ceinture; ", "il venait de faire le coup initial soit amené par et –début des plus heureux qui l’ envoyait à la cinquante-sixième case .soudain sa face se congestionne ses membres se raidissent il veut se lever il le fait en chancelant étend les mains et fût tombé sur le parquet si et ne l’ eussent reçu dans leurs bras et déposé sur un divan .il fallait à le plus tôt se pourvoir d’ un médecin il en vint leur déclaration fut que PROPN avait succombé à une congestion cérébrale que tout était fini et dieu sait s’ ils se connaissaient en morts le docteur h. de cleveland avenue et le docteur de ", "mme PROPN ne dit point de mal de le pays qu’ elle habitait à le contre-cœur elle fit l’ éloge de les femmes de la société mes chers amis disait -elle l’ hospitalite belge ne peut être comparée qu’ à la vôtre un jour marthe pria sa tante de demander à la propriétaire la permission de les laisser tous passer une journée à le vieux château croyez -vous qu’ elle vienne aujourd’hui peut-être mais vous savez sans doute son adresse ", "jusque-là qu’ on se tienne calme ou gare dessous on vota dès le lendemain et l’ ancien etat de choses fut réélu à une majorité écrasante quelques jours après comme contraste à le toute cette agitation avait lieu le baptême de la jeune likiriki la petite princesse papouane la fille de le roi négonko élevée par le révérend père bataillet qui avait achevé l’ œuvre de conversion commencée par le père dieu soit loue c’ était vraiment une délicieuse petite singesse bien roulée bien moulée et souple et rebondie cette princesse à le peau jaune parée de ses colliers de corail de sa robe à le rayures bleues confectionnée par mlle tournatoire pour parrain le gouverneur et pour marraine mmefranquebalme on la baptisa sous les noms de marthe-marie-tartarine seulement à le cause de l’ épouvantable temps qu’ il faisait ce jour-là ainsi que la veille de le reste et les jours suivants le baptême ne put avoir lieu à le sainte-marthe de les lataniers envahie par des torrents d’ eau sous son toit de feuillage depuis longtemps effondré ", "par fois elle éloigna le flacon d’ un geste las et pesant la gorge nue les seins crevant l’ étoffe déchirée de le corsage les jambes tendues et vibrantes ainsi que les cordes d’ une viole elle respirait avec effort je ne savais que faire je ne savais que dire et j’ étais penché sur elle l’ âme angoissée pleine d’ incertitudes tragiques et de choses troubles troubles afin de m’ assurer que c’ était bien une crise passagère et que rien en elle ne s’ était brisé des ressorts de la vie je lui saisis les poignets dans ma main son pouls battait rapide léger régulier comme un petit cœur d’ oiseau ou d’ enfant de temps en temps un soupir s’ exhalait de sa bouche un long et douloureux soupir qui soulevait et gonflait sa poitrine en houle rose et tout bas tremblant avec une voix très douce je murmurais: –clara clara clara elle ne m’ entendait pas ne me voyait pas la face perdue dans le coussin son chapeau avait glissé de ses cheveux dont PROPN roux prenait sous les reflets de la lanterne des tons de vieil acajou et débordant la robe ses pieds chaussés de peau jaune gardaient " ]
était la fleur la plus onctueuse qui se puisse être et son blanchoiement était rehaussé par les volutes d\' ombre qui enroulaient alentour la pivoine vue par exhalait moins un parfum un souffle un souffle végétale le souffle un être qui consent à la perte de sa force et de sa beauté qui a renoncé à le tout pour ne plus habiter que la grâce de l\ 'oubli de soi de le don de soi dans l\ inconnu le silence absence était la fleur la plus humble la plus patiente qui se puisse voir; une oraison de fleur des paysages des vues de champs de chemins de campagne des berges de rivière ou de marais prenaient le relais de les natures mortes
[ "le regard de était peu à le peu porté de unique à le pluriel mais le dépouillement demeurait le même peut-être se faisait -il plus déroutant il semblait surtout que la matière se désagrégeait de plus en plus tous ces paysages donnaient l\\ impression être sur le point de disparaître de évanouir dans un brouillard corrosif la matière qu\\ elle fût minérale ou végétale y décomposait en un fourmillement infimes points en un très doux chatoiement ombres fondues et de grains de lumière qui de-ci accrochaient leur aigu scintillement étoiles à le brumeux crépuscule ambiant il y avait des étangs bordés d\\' herbes cendreuses de joncs et de feuillages couleur encre; ", "quelques rides argentées rayaient leur eau d\\' un gris de plomb il y avait des talus embroussaillés de buissons graniteux couverts d\\' herbes mauve pâle et plantés de minces peupliers frêles comme des plumes qui déposaient leurs reflets tremblotants sur des rivières à les tons d\\' étain il y avait des rails de voie ferrée à l\\ abandon leur fuite à l\\ horizon scandée par des poteaux électriques à les fils brisés il y avait des sentiers dans des parcs jalonnés de statues enveloppées de bâches des layons en forêt dont la boue noirâtre luisait de flaques de pluie et des escaliers de vieilles maisons à le pied de lesquels de les chimères rongées par les intempéries montaient une garde infiniment rêveuse et par-dessus tous ces paysages évanescents étendaient des ciels tantôt sombres tantôt traversés de turbulences à les éclats de métal ", "il y avait aussi des ciels repeints couleur d\\' ancolie or ou de vieil ivoire et des forêts des rivières ambrées des nuages roux filetés de doré des prairies violâtres et des soleils neigeux et air le vent odeur de les lieux se faisaient palpables plus exactement était le vent monté un arrière-pays qui soufflait tout bas dans ces étendues mélancoliques était une lumière ourdie en un ailleurs insituable qui luisait en transparence de ces ciels une très fine brume invisible venait rompre en douceur le lien qui unit la beauté et la matière la matière et la forme tous ces lieux semblaient des visions spectrales à les contours tremblés à les assises incertaines ", "comme la petite vieille à le miroir rencontrée un jour de gel; immatériel se faisait perceptible il y avait encore d\\' autres paysages et d\\' étranges villes à le présent composait PROPN ses décors il découpait des silhouettes en carton qu\\ il disposait sur des plaques de métal ou face à des fonds tendus de papier cristal de feuilles d\\' aluminium ou de plastique ", "prokop remarqua un champ de menhirs un champ lunaire se dressaient de les pierres de tailles et de volumes divers stèles charbonneuses à les allures d\\' orants encapuchonnés de pénitents drapés de ténèbres de pleurantes pétrifiées dans leurs larmes de suie et le ciel de carton contre lequel se profilaient ces silhouettes aussi hiératiques que solitaires était d\\' un noir intense éclaboussé de nuées blanchâtres qui moutonnaient comme la fumée d\\' un immense incendie éclaté dans le lointain il y avait aussi cette cour de château à abandon avec ses murs si hauts qu\\ ils paraissaient élever à infini hors de le cadre de la photo avec son sol craquelé souillé de gravats de traînées de poussière de graviers les murs étaient nus de même que la cour ", "ni statue ni colonne pas même une marche chaque mur était percé d\\' une ouverture mais dépourvu de porte par ces trouées basses trapues avançaient des blocs de pénombre ou bien reculaient -ils? on ne savait pas trop ce que prokop constatait était que les photos de jonás se présentaient de plus en plus comme des champs de bataille où lumière et ténèbres se livraient un combat sans pitié muet et glacé ", "était -ce la lumière qui refoulait ces ténèbres opaques qui les domptait les déchirait ou bien était -ce obscurité qui dévorait engloutissait la lumière chaque fois la lutte battait son plein mais son issue demeurait inconnue et le regard étonnait effrayait presque de se trouver ainsi plongé à le cœur de la mêlée confronté soudain à le cette naissance de le monde à le moins que ce ne fût à un instant de son apocalypse des pans de lumière agrippaient à les murs grumeleux et certains tas de gravats qui jonchaient le sol irisaient de-ci de scintillations d\\' or blanc qu\\ est -ce qui se tenait derrière ces portes béantes une épaisse coulée de nuit solidifiée un gouffre plongeant jusqu\\ à les enfers le seuil de le néant ou le trou noir de les origines ", "ces ténèbres allaient -elles débouler sur avant-scène de la cour grésillaient éparses des granules de lumière pure pour les broyer les réduire à le leur tour à le néant ou pour en consteller en éblouir ou bien ces bris de lumière allaient -ils s\\' engouffrer dans ces trouées pour y pulvériser les ténèbres PROPN se sentait minuscule face à le cette cour de palais en ruine et à le nouveau la question de le salut fit irruption en lui il ne pouvait donc plus se mettre à le pattes sur un plancher sans se heurter à le problème de la grâce et de la perdition miniaturisait le monde et mettait en scène une imagerie fabuleuse l\\ air de rien dans un décor en apparence enfantin; ", "fabriquait de infini à le partir de fois rien des morceaux de carton de papiers collés des plaques de métal une pincée de poudre de plâtre dans les cas se croisaient en un fulgurant point de tangence infiniment petit et infiniment grand et le corps obscène tressaillait soudain de se découvrir confronté à sa misère de se sentir surtout brutalement mortel à le carrefour de le temps et de de nouveau confluaient le réel et imaginaire le familier se hissait ou effondrait à les confins de inconnu de inquiétant puissantes envoûtantes et tragiques imposaient les ténèbres " ]
[ "les voyageurs en furent secoués PROPN épouvantée se réfugia dans la voiture mais à la lueur de cet éclair pold découvrit un nouvel arrivant –un cavalier sur la route s’ écria -t-il ", "—avant que les secours arrivent nous serons tous flambés reprit baudouin il faut essayer de gagner le toit! le toit dit m.pellerin sans même lui donner une explication baudouin s’ était baissé sur la couchette en fer la plus voisine prenant matelas et couvertures il les avait jetés à le terre et travaillait activement à le démonter les longues barres dont était formé le cadre ce fut l’ affaire d’ une minute ou ", "il avait eu besoin de beaucoup de temps pour s’ en remettre il allait prendre incessamment la succession de son père à la tête d’ une grosse entreprise de téxtiles dans le nord très vite je m’ étais rendu compte qu’ il ne me disait pas la vérité: sur cette entreprise de textiles il demeurait vague et il se contredisait m’ affirmant un jour qu’ il était sorti de l’ école de saint-maixent juste avant son départ pour l’ algérie puis le lendemain qu’ il avait fait toutes ses études en angleterre parfois son accent dental laissait place à un bagout de camelot ", "avec un pinceau il étala un peu d’ encre sur les coutures blanchies puis il passa de le fil dans une aiguille et essaya de recoudre de son mieux le fond de son chapeau pauvre chapeau dit -il à le demi-voix il a bien gagné sa retraite voyons donc il ouvrit un tiroir et en tira une à une pièces de sous il les recompta fois et dit il n’ y a pas moyen c’ est aujourd’hui qu’ ils viennent il soupira étendit un peu d’ encre sur le raccommodage de son chapeau et le mit sur sa tête il entr’ ouvrit la porte et rentra en disant: allons il pleut il regarda tout autour de lui par un mouvement machinal comme s’ il eût cherché son parapluie puis il se dit: que diable est devenu ce parapluie il regarda encore dehors puis PROPN n’ est pas près de passer et il faut que je sois revenu de bonne heure pour les attendre il boutonna son habit jusqu’ à le menton et se mit résolûment en route ", "on ne doit pas savoir ce que notre absence veut dire rentrez si bon vous semble mais je vous demande la permission de rester ici pourquoi? parce que votre gaieté me fait trop de mal eh bien je serai triste tenez marguerite laissez -moi vous dire une chose que l'on vous a dite souvent sans doute et à le laquelle l' habitude de l' entendre vous empêchera peut-être d' ajouter foi mais qui n' en est pas moins réelle et que je ne vous répéterai jamais ", "pour être reçu membre de ce club il fallait avoir à son actif une de ces excentricités qui font sortir un homme de le banal de la vie un de ces actes grâce à lesquels dans les rues de PROPN on vous désigne en disant est un original en france on dirait est un fou mais ce n\\' était pas tout que être admis à le faire partie de ce cercle la principale préoccupation de les membres de une fois reçus était de se faire nommer membres de le comité secrétaires vice-présidents président ", "le général quoique parlant sans cesse ne mentait point c’ était un bavard à l’ allemande il ne cherchait pas tant à le faire effet sur ses auditeurs qu’ à se donner le plaisir poétique de se souvenir avec éloquence des belles choses qu’ il avait vues autrefois dans ses voyages cette habitude de ne jamais mentir pour faire effet préservait ses récits de la monotonie si souvent reprochée à le nos gens d’ esprit et lui donnait un genre d’ esprit il était heures de le matin le bal de le banquier pierre le plus riche de la ville était encombré par une foule énorme il n’ y avait aucune place pour danser et cependant personnes à le moins valsaient en même temps ", "avant de se décider cependant qu’ on réfléchisse car nous en prévenons aussitôt que nous aurons touché l’ île nous brûlerons notre vaisseau après avoir terminé quelques affaires dans ou mois à le plus nous ferons connaître l’ époque de notre départ et nous indiquerons l’ endroit où devront être adressés franco les lettres et les certificats de ceux qui seraient disposés à le faire en qualité de matelots lieues pour jouir de la paix et de le bonheur qu’ on ne trouve plus en france depuis jours nous avions passé la ligne et cependant loin de diminuer d’ intensité la chaleur semblait augmenter encore re; l’ atmosphère était brûlante nous étions abattus accablés de nos compagnons d’ infortune affaiblis déjà par l’ insuffisance de la nourriture et par les maladies avaient succombé la veille aussi tout inhumain qu’ il fût le commissaire de le pouvoir exécutif n’ avait -il pu se refuser plus long-temps à le faire tendre une toile pour nous garantir des rayons de le soleil qui dardait à le plomb sur nos têtes ", "il y a une vraie beauté dans un corps qui se cache il y a une vraie douceur à l' embrasser à le transformer françoise a peur de la nuit nous marchons boulevard de charonne pour calmer ses angoisses elle prend du lexomil ", "elle s’ élève encore de la fumée d’ un bol de punch ou des lutines vapeurs de le diamant qui n’ est encore qu’ à l’ état de charbon quand PROPN le veut pour livres autrichiennes il se fait général vénitien il monte les galères de la république et va conquérir les coupoles dorées de PROPN il se roule alors sur les divans de le sérail à le milieu de les femmes de le sultan devenu le serviteur de sa venise triomphante puis il revient rapportant pour restaurer son palais les dépouilles de l’ empire turc il passe des femmes de l’ orient à les intrigues doublement masquées de ses chères vénitiennes en redoutant les effets d’ une jalousie qui n’ existe plus " ]
autour d’ elle la surplombant la dominant les minarets braquent leurs seringues vers le cul de les rares nuages et mahomet est désormais son chanteur préféré elle sent les bulbes dorés se gorger de le lait de les fidèles et tendre leurs pis vers la nue pas religieuse pour un euro quoique fervente quand il lui faut s’ agenouiller et honorer le cierge la môme iconodoule sent l’ insulte qu’ est son décolleté et l’ outrage que tricotent ses gambettes ses yeux se baissent d’ eux-mêmes ses paupières les recouvrent pudiquement comme sous la pression d’ une paume inflexible et maritale
[ "un frisson byzantin lui noue l’ intestin elle s’ imagine tchadorée par un irascible ottoman et vivotant dans la contrition rasant les murs de son jardin le jour sans même oser se mirer dans la fontaine mais dansant le soir en prada dans sa chambre seule en écoutant des tubes truffés de propos salaces ne se figeant qu’ à le flash sonore de l’ épisodique si elle était un homme elle irait prier sans rechigner comme on s’ interrompt dans sa tâche pour fumer une lucky elle prierait plus certes mais fumerait moins l’ appel à la prière est de courte durée tel un angélus il s’ étiole et s’ embourbe dans un silence tout relatif ", "pomponette est sonnée une cloche fêlée il y avait la grande et la petite sophie maintenant il y a la microscopique pomponette cette infra entièrement dévolue à les attouchements vocaux de le muezzin elle se sentirait exclue si elle ne savait pas que le turc ne pige pas plus qu’ elle l’ arabe elle oblique vers un cimetière où à l’ orée de tombes cariées que l’ herbe chatouille elle commande un thé puisqu’ ici on boit chez les morts ma foi songe pomponette une buvette en plein père-lachaise ne ferait de mal à le personne ", "le thé turc elle l’ espère sera à la hauteur de les coupables pensées qui l’ assaillent le fameux thé eh bien il repassera de le lipton de bas étage oui. la faute à la mondialisation non décide iconodoulette la faute à le sir lipton et sa pensée envoie un missile dans les flancs de le cuirassé lipton qui coule bien fait pour lui ", "cela dit quand il fait chaud il faut boire chaud n’ importe quel scorpion vous le dira mais le thé est tiède et le concept de tiède n’ a pas cours dans le monde de pomponette qui verse le liquide noirâtre entre tombes tant pis pour les vers elle trouve un coin de pelouse pas trop loin et s’ allonge dans les limites certes souples à ses yeux de la décence la somnolence s’ empare aussitôt d’ elle et elle s’ autorise une songerie suffisamment creuse pour y couler un bain où s’ alanguir en compagnie de jeunes porte-savons à le milieu de pétales de rose légèrement fendus avec en fond les chastes pépiements électroniques de et comme bien souvent dans les rêves où l’ eau s’ invite un miracle se produit: le savon échappe à les mains de les serviteurs à le demi nus qui s’ empressent sans tuba d’ aller le repêcher ", "puis rebondissements coups de le sort tensions mais si le récit est rodé son issue en est toujours satisfaisante d’ un point de vue interfémoral jeunes ricanent pomponette ouvre un œil les mêmes jeunes l’ insultent elle s’ aperçoit alors que sa jupe a décidé que ses genoux allaient bronzer ", "la honte la redresse et elle s’ éloigne en tripotant les perles de son collier comme si c’ étaient les grains d’ un chapelet s’ adapter telle est sa devise heures plus tard l’ athan pomponette va -t-elle éprouver le même dans sa différence ou l’ appel à la prière va -t-il la laisser indifférente comme ces musiques de supérette qui ont cessé de déclencher chez les ouailles à le caddie de les réflexes consuméristes mais non ", "le bouleversement est encore plus fort encore plus athanique c’ est à elle que s’ adresse le muezzin elle en est à le présent persuadée et à le elle seule car sans relâche la houle gutturale vient rejeter sur la rive de sa conscience les oripeaux de son paganisme pomponette troublée se demande un court instant s’ il est possible de télécharger ce sur son ipod elle sent bien ce qu’ a d’ impie voire de mécréant ce désir mais est -ce sa faute si elle est née la mémoire vierge dans le temple d’ apple? est -ce sa faute si le slogan de sa génération semble être: qu’ importe le médium pourvu qu’ on ait l’ ivresse ", "ou quelque chose de ce genre mais voilà qu’ une femme l’ aborde une américaine vraisemblablement habillée dans des tons sorbet disons fraise-mangue pour ne pas trop écœurer et offrant toutes les caractéristiques d’ un présentoir nike pour ce qui est de l’ originalité elle chewingummise quelque chose que pomponette ne comprend pas elle agite les mains comme si elle s’ adressait à une sourde et braille comme si elle n’ était pas sûre que la sourde le soit vraiment ", "c’ est très agaçant que veut -elle n’ a -t-elle pas à sa disposition un mari un hank bedonnant et serviable son air paniqué contraste avec l’ évidente banalité de le message qu’ elle tente de faire passer enfin la yankiste comprend que pomponette ne comprend pas elle sort alors un papier de la poche arrière de son jeans et l’ agite sous ses yeux " ]
[ "oui des leçons de manège un tout petit éclat de rire sortit de cette ruine illuminée tout à le coup par un regard d’ excessive indulgence allons dit -elle à le ma souris va ma petite ne sois pas paresseuse; et si tu l’ as été jusqu’ ici reconnais ta faute c’ est le seul moyen de t’ en corriger le sens de ces mots dits tout bas entre rires me rappela le conseil de germaine elle aussi disait qu’ il fallait se reconnaître coupable en convenir; en un mot être humble et non pas orgueilleux comme on l’ est quand on persiste dans une mauvaise route et qu’ on ne plie que sous la force je remerciai l’ ouvrière très-chaleureusement et rentrant dans ma chambre je fis passer fitzine par sa fenêtre elle se retrouva avec plaisir je le crois en face de sa salle à le manger où l’ attendait un repas fort bien servi; et comme florent m’ appelait pour m’ en offrir autant je remis à le plus tard mes conversations avec ma pupille ", "il le prit et l’ emporta dans le bureau de les inspecteurs ils étaient à le ce moment -là une vingtaine dans la pièce j’ ai besoin de d’ entre vous ceux qui ont le moins l’ air de policiers il y eut des sourires quelques-uns pincés —voici une liste de tous les cabarets et de toutes les boîtes de nuit de paris vous pouvez laisser de côté saint-germain-des-prés et montmartre ne vous occupez que du viiie arrondissement et des environs il donna à le lucas la liste ainsi qu’ une douzaine de photographies de cannes ", "il avait hâte d\\' ouvrir son coeur si longtemps fermé si plein de passion contenue embrassait pas madeleine est qu\\' il osait mais il croyait déjà la posséder les jeunes gens passèrent ainsi une semaine PROPN sortait à le peine PROPN lui faisait peur et il était bien gardé d\\' aller loger dans un de les grands hôtels dont son père lui avait donné les adresses ", "pas un atome de fiel dans cette paisible nature ah! les écrivains sont bien heureux quand il leur tombe sous la main un type aussi agréable la seconde affaire de m. bonnin de la forest ne réussit pas il voulut renouveler pour la bourgeoisie de paris le coup qu’ il avait tenté sur la noblesse l’ archiviste-paléographe qui était un observateur prétendait qu’ un bourgeois était juste fois plus vaniteux qu’ un gentilhomme ", "dès le matin les cloches faisaient entendre leur son argentin et tout le village avait pris un air de fête plus d’ une mère caressait secrètement une espérance plus d’ une jeune fille n’ osait se livrer à l’ espoir redoutant une déception mais on allait on venait on se parlait à l’ oreille quant à le louise trop modeste pour penser à le elle trop jeune d’ ailleurs pour être sur les rangs cette année elle ne songeait qu’ à le plaisir de le<UNK> voir couronner une compagne une amie peut-être et la joie de savoir marianne et franck bien placés pour la cérémonie était ce qui l’ occupait le plus ce fut un vrai bonheur pour elle de procéder à la toilette de marianne ", "ma première expérience durera environ une heure il est à le présent heures de le matin moi vieux domestique arrivera dans ma chambre à le heures il trouvera écrits mes ordres ainsi qu’ en a l’ habitude tous les jours dans ces ordres je lu dis de descendre à le cette salle basse de mon château ou il n’ est jamais entré et je lui indique le moyen de me faire sortir de l’ appareil s’ il me trouvait évanoui j’ écris ici tous ces détails afin de bien constater que j’ agis en pleine liberté et sachant parfaitement ce que je fais ", "quand ils ont abusé de sa patience et de sa bonté elle les châtie en les forçant de vivre des années ou des centaines d’ années sous la forme de certaines plantes et de certains animaux c’ est une faculté que nous avons tous de nous transformer ainsi à le volonté; mais quand nous subissons cette métamorphose par punition nous ne sommes plus libres de quitter la forme que l’on nous impose tant que la reine ne révoque point son arrêt –je suis bien sûr dit gribouille que jamais vous n’ avez été punie de la sorte –il est vrai répondit modestement la reine de les prés ", "ce fut un de ces témoignages d’ obligeance par lesquels les pauvres gens habitués à le connaître le prix d’ un service et les délices de la fraternité révèlent la franchise et le naturel de leurs âmes si naïves dans l’ expression de leurs qualités et de leurs défauts aussi l’ étranger les remercia -t-il par un geste plein de noblesse puis il s’ assit entre cette jeune mère et le vieux soldat derrière lui se trouvaient un paysan et son fils âgé de ans une pauvresse ayant un bissac presque vide vieille et ridée en haillons type de malheur et d’ insouciance gisait sur le bec de la barque accroupie dans un gros paquet de cordages ", "–marie ma vie est à le vous lui dit le jeune marquis à l’ oreille elle s’ arrêta le regarda.–non non dit -elle je serai généreuse adieu je ne pensais en vous suivant ni à le mon passé ni à le votre avenir j’ étais folle –comment vous me quittez à le moment où je vous offre ma vie –vous l’ offrez dans un moment de passion de désir ", "aussi quand il est revenu ayant dépensé toutes ses énergies il n’ y avait plus d’ espoir possible elle joignit les mains et ajouta: voilà comme nous aimons la patrie c’ est admirable murmura alberte enfin dieu veuille nous tenir compte de nos amers sacrifices " ]
on ne voyait intact dans la mort que celui d’ une jeune fille ceinturée par un bras qui n’ était pas le sien et tandis que je reconnaissais son visage malgré l’ immobilité de les yeux devenus pareils à des yeux de verre une grande fleur rouge s’ épanouissait sur sa robe claire l’ inconnue de le métro je la rencontrai dans le métro mon regard de naufragé reconnut à le fond de ses prunelles l’ île accessible quelques minutes plus tard je pressai ses mains avec fièvre
[ "bien que remontés à le jour de la ville nous étions encore sous la terre mais le café poussiéreux la dame de la caisse les couples autour de nous qui jouaient à l’ amour toute cette moisissure était anéantie par le soleil de sa beauté par la grâce unique de son visage par l’ acquiescement prodigieux de son sourire j’ aurais dû alors m’ attacher à le elle ne pas la laisser partir consentir immédiatement à ce miracle mais je traînais encore le poids de trop de choses nous nous donnâmes rendez-vous ", "oh! elle viendrait j’ en étais le lendemain à l’ instant où mon impatience allait se muer en réelle inquiétude je vis s’ asseoir près de moi une femme à les traits épais à les gestes gauches et vulgaires à le regard morne même sa voix je ne la reconnaissais pas et pourtant c’ était elle mon inconnue de la veille j’ étais si stupéfait que l’ envie me prit de lui dire: qu’ as -tu fait mais qu’ as -tu fait de ta beaute à ce moment comme si elle eût deviné mes pensées cette femme tira de son sac une chose ressemblant à un morceau de papier froissé longtemps et chiffonné en boule ", "elle le déplia l’ étala sur la table tu vois la voilà je n’ ose plus la mettre ils me l’ ont tellement abîmée et elle me raconta une invraisemblable histoire dont malgré toute ma bonne volonté il me fut impossible de croire un mot à la fin elle ajouta: si tu veux je te la donne tiens emporte -la l’ alliance vendue il la rouait de coups la frappait de ses poings de ses pieds sur l’ implorant visage qu’ elle offrait à les passants il y avait chaque jour de nouvelles marques bleues rouges et noires fleurs de miséricorde ", "à le milieu de ce parterre où sa bouche se forçait à le sourire luisaient ses yeux affolés de bête qu’ on noie son corps avançait sur le trottoir par l’ élan acquis objet mécanique ayant perdu son ressort quand je la vis –oh le râle à le fond de moi de la pitié! l’ idée me vint de fuir mais un vague remords aussitôt me fit lui tendre la main n’ avait -elle pas été autrefois ma petite maîtresse adorée elle me raconta tout quand je rapporte un peu d’ argent il me bat moins dit -elle avec sa voix résignée de souffre-douleur et j’ avais si peu d’ argent sur moi! ", "pourtant je ne pouvais la laisser ainsi je me décidai donc à entrer chez un bijoutier vendre mon alliance l’ alliance que tant de fois jadis j’ avais retirée de mon doigt à le cause d’ elle à le cause de mon bonheur qui la faisait rougir à le cause de le secret de notre amour lorsqu’ elle était une jeune fille et que j’ étais un homme marié tant de fois je l’ avais enlevée cette alliance et tant de fois je l’ avais remise à le présent je m’ en séparais à le tout jamais est -ce que ces choses pouvaient avoir encore une sorte d’ importance je lui donnai l’ argent et elle s’ en alla sans sourire habituée qu’ elle était à ne recevoir que des coups après avoir dit seulement un tout petit merci comme si depuis très longtemps elle n’ avait pas prononcé ce mot ", "une femme incomplète un jour que je présentais ma femme à l’ un de mes amis celui-ci eut un sursaut bizarre aussitôt réprimé regardant mon épouse autrement qu’ à l’ accoutumée je compris brusquement la cause de cet étonnement ma femme n’ avait pas de bras révélation qui me remplit de confusion quel aveugle j’ avais éte vivre ans près d’ une manchote sans m’ en apercevoir ", "il est vrai que dans la journée elle arrivait très bien à le cacher son infirmité par un système compliqué d’ orthopédie et de savants artifices de toilette mais le soir mais la nuit! n’ aurais -je pas dû moi son mari constater dès le premier jour cette insuffisance tout d’ abord épouvanté je ressentais de la fureur puis une sorte de honte à qui m’ en prendre sinon à le moi-même d’ avoir été si longtemps lésé? bientôt je ne vis plus que ce vide que cette lacune ", "le tourment de posséder une femme nantie de membres supérieurs s’ empara de moi ainsi le plus fidèle de les hommes j’ en vins à le tromper celle que j’ aimais d’ abord irrégulièrement secrètement puis à le su de tous hebdomadairement si je ne gardais jamais plus d’ mois la même maîtresse c’ est que mon inconduite était une incessante poursuite une quête de plus en plus âpre la recherche chez les autres femmes de ce qui manquait à la mienne je ne la trompais en somme que pour mieux lui être fidèle ", "mais les bras de mes amantes ne ressemblaient jamais à le ceux que ma femme aurait dû avoir à le ceux qu’ elle n’ avait pas beauté de le diable une fois je marchais près d’ une fille dont j’ ignorais le visage pas la moindre lueur pour me révéler en partie son profil ou me faire soupçonner ses traits et je pensais avec un frisson de terreur: sans doute est -elle horrible pour rôder encore seule à le cette heure des chantiers de le métro barraient la rue et comme à le fond d’ un souterrain nous avancions à le tâtons butant et pataugeant car il commençait à le pleuvoir " ]
[ "c’ est qu’ aussi l’ art n’ est plus considéré ainsi que dans l’ antiquité et dans le moyen-âge comme une de les branches de le sacerdoce l’ art en devenant exclusivement un métier a entraîné à son niveau ou à des niveaux proportionnels toutes les industries qui s’ y rattachent nous appelons cela des industries quoi qu’ il en soit on trouverait difficilement une fille honnête parmi celles qui viennent dans nos ateliers à le raison de ou francs l’ heure livrer tout ce qu’ elles ont de beauté ou de grâce à le nos pinceaux le plus souvent elles se recrutent dans la race israélite et la raison en est bien simple les pauvres parmi les juifs sont habitués de longue main à le être considérés comme des parias ", "jean-baptiste s’ arrêta –de par tous les diables dit -il à le demi-voix n’ est -ce pas m. si c’ est lui je gage qu’ il vient chez nous –c’ est lui en effet répondit amédée ", "il fait un geste vers elle mais laisse retomber le bras où êtes-vous que faites-vous? a dans un cri à le peine contenu ne me laissez pas partir avec émotion mais simplicité vous savez bien que c’ est trop tard demain je serai seul je passerai la porte de votre chambre ", "autre guitare encore! elle était bien résolue la petite rousse vêtue de blanc il était bien résolu le déflorateur professionnel à le limiter leur postérité après l’ avoir différée d’ abord de quelques années ils étaient résolus à le cela comme à s’ offrir leur premier caprice de sens comme à se quitter par la porte commode de le divorce dès qu’ ils auraient cessé de se plaire fécondité fidélité indissolubilité tout ce qui faisait naguère si haut et si noble le mariage qu’ en restait -il à cette union de êtres égoïstes à la jeune fille savante l’ esprit pourri les sens en éveil à l’ époux dressé à le mépris de la femme et de la famille enfin le discours de l’ évêque s’ achevait dans des vœux de prospérité toute la liturgie symbolique évolua sous les yeux cette fois attentifs de l’ assistance on guetta le glissement de l’ anneau autour de le doigt on fit silence pour entendre le oui de les époux et quand ces oui furent prononcés quand l’ évêque eut dit le cette foule sceptique ou athée eut tout de même la sensation que maintenant une chose n", "on entra dans la salle de les bagages ces dames en avaient à le elles seules une charretée hyacinthe contemplait d’ un air effaré cet empilement de malles et de sacs de voyage avez -vous une voitufe mon cousin? demanda mme de coulaines une voiture non mais j’ ai amené avec moi notre garçon césarin qui transportera vos colis sur sa brouette ", "il était empêtré hésitant steph avait envie de s’ amuser —alors on est venus là pour quoi?il la regarda elle était toute bronzée les cheveux attachés en short et converse avec un chemisier bleu sans manches il reconnaissait son parfum toujours le même de barbe à le papa ", "je ne réponds rien un soir majestueux comme une soirée de gala à le marigny descend à le pas de velours ce que c’ est beau pas le soir ma prose faudra tout de même que je fasse relier un de mes bouquins en pleine peau de zibe diminutif de zibeline histoire de voir si sur un rayonnage il ferait aussi bien que les œuvres complètes nous l’ espérons de m. ", "c' est peut-être bête mais c' est comme elle parlait d' un ton soumis en attachant sur de raittolbe de les yeux presque suppliants voyez -vous monsieur continua -t-elle sans plus s' occuper de son frère et de raoule parce qu' on est une pauvre fille ç a n' empêche pas d' avoir un cœur vous dites que j' ai fait mon métier avec vous vous savez bien que non! je vous ai aimé moi je vous aime toujours et vous n' avez qu' à le faire un signe si vous le voulez je me mets en pour assez ", "je vais à le fait immédiatement quand m. d’ haumont a quitté son entreprise aurifère de la guyane celle-ci était particulièrement prospère ce qui lui a permis d’ emporter en PROPN environ millions de francs de poudre d’ or en france m. d’ haumont a pu faire un riche mariage mme d’ haumont a apporté en dot: d’ abord une fortune personnelle qui lui venait de sa grand-tante maternelle fortune évaluée à le francs —pardon interrompit le bêcheur pardon il y a là une petite erreur ", "elle ajoutait que le père anastase avait fait demander la permission de venir la voir dès qu’ il l’ avait su que son père ne s’ en souciait guère mais que sa mère avait dit qu’ il ne fallait pas le rebuter qu’ il avait peut-être le dessein de faire de le bien à le petit gars; que ce pauvre innocent était assez à le plaindre de ne pouvoir connaître ni son père ni sa mère sans le priver encore de la fortune que son grand oncle pourrait lui procurer je ne puis vous dire mademoiselle ce que j’ éprouvai en revoyant cet habit sous lequel le traître hilaire m’ avait séduite la profonde douleur de ce respectable vieillard tout ce qu’ il me dit de touchant sur le regret qu’ il éprouvait d’ avoir été en quelque sorte la cause de mes malheurs en ayant attiré son neveu près de lui me fit verser bien des larmes " ]
cet homme important venait de la part de m. le duc lui ne disait pas monseigneur savoir ce que signifiait ce remue-ménage quand on lui eût expliqué ce dont il s’ agissait m. daigna féliciter et même il lui recommanda de fouiller l’ hôtel de les caves à les combles cette précaution seule rassurerait mme la duchesse il s’ éloigna et les recherches recommencèrent avec une ardeur qu’ enflammait certaine promesse de m. le sommelier une souris cachée dans les jardins de l’ hôtel de sairmeuse eût été découverte tant furent minutieuses les investigations pas un objet d’ un volume un peu considérable ne fut laissé en place tous les arbustes de les massifs furent examinés pour ainsi dire feuille à le feuille
[ "par moments les domestiques harassés et découragés proposaient d’ abandonner la chasse mais les ramenait il avait des accents irrésistibles pour échauffer de la passion qui l’ enflammait tous ces indifférents qui en somme se souciaient infiniment peu que mai fût repris ou s’ échappât véritablement il était hors de lui et il y avait presque de la folie dans l’ activité fébrile qu’ il déployait il courait de l’ un à l’ autre priant ou menaçant tour à le tour jurant qu’ il ne demandait plus qu’ un effort le dernier qui très certainement allait être couronné de succès promesses chimériques le prévenu restait introuvable ", "désormais l’ évidence éclatait s’ obstiner encore n’ eût plus été qu’ un enfantillage le jeune policier se décida à le rappeler ses auxiliaires c’ est assez leur dit -il d’ une voix désespérée il est maintenant démontré que le meurtrier n’ est plus dans le jardin ", "était -il donc blotti dans quelque coin de l’ immense hôtel blême de peur tremblant à le bruit de tout ce grand mouvement de gens qui le cherchaient on pouvait raisonnablement l’ espérer et c’ était assez l’ avis de les domestiques c’ était surtout l’ opinion de le suisse qui renouvelait avec une assurance croissante ses affirmations de tout à l’ heure —je n’ ai pas quitté jurait -il le seuil de ma porte il est impossible que quelqu’un soit sorti sans que je l’ aie remarqué —visitons donc la maison fit lecoq ", "mais avant laissez -moi dire à le mon collègue qui est dans la rue de varennes de venir me rejoindre; sa faction de l’ autre côté de le mur est maintenant sans objet le père absinthe arrivé toutes les portes de le rez-de-chaussée furent fermées on s’ assura de toutes les issues et les investigations commencèrent à le travers l’ hôtel de sairmeuse un de les plus vastes et de les plus magnifiques de le faubourg saint-germain mais toutes les merveilles de l’ univers n’ eussent obtenu de lecoq ni un regard ni une seconde d’ attention ", "toute son intelligence toutes ses pensées étaient à le prévenu et c’ est certainement sans rien voir qu’ il traversa des salons admirables une galerie de tableaux sans rivale à le paris la salle à le manger à les dressoirs chargés de précieuse vaisselle plate il allait avec une sorte de rage pressant les gens qui le guidaient et l’ éclairaient il soulevait comme une plume les meubles les plus lourds il dérangeait les fauteuils et les chaises il sondait les placards et les armoires il interrogeait les tentures les rideaux et les portières jamais perquisition ne fut plus complète ", "de la cour à le grenier pas un recoin ne fut oublié et même arrivé à les combles le jeune policier se hissa par une lucarne jusque sur les toits qu’ il examina enfin après heures d’ un prodigieux travail lecoq fut ramené à le palier de le premier étage ou domestiques seulement l’ avaient suivi les autres un à un s’ étaient esquivés ennuyés à la fin de cette aventure qui avait eu pour eux en commençant l’ attrait d’ une partie de plaisir ", "—vous avez tout vu messieurs les agents déclara un vieux valet de pied interrompit le suisse certes non! il y a à voir encore les appartements de monseigneur et ceux de mme la duchesse murmura le jeune policier à le quoi bon mais déjà le suisse était allé frapper doucement à l’ une de les portes donnant sur le palier son acharnement égalait celui de les agents de la sûreté s’ il ne le dépassait ", "ils avaient vu le meurtrier entrer lui ne l’ avait pas vu sortir; donc il était dans l’ hôtel et il voulait qu’ on le retrouvât il le voulait opiniâtrement la porte cependant s’ entrebâilla et le visage grave et bien rasé de le premier valet de chambre se montra —que diable voulez -vous demanda -t-il d’ un ton rogue —entrer chez monseigneur répondit le suisse ", "afin de nous assurer que le malfaiteur ne s’ y est pas réfugié -vous fou! déclara m. le premier valet; quand y serait -il entré et comment? je ne puis d’ ailleurs souffrir qu’ on dérange m. le duc il a travaillé toute la nuit et il vient de se mettre à le bain pour se délasser avant de se coucher le suisse parut fort contrarié de l’ algarade et apprêtait des excuses quand une voix se fit entendre qui disait: —laissez laissez ces braves gens faire leur métier " ]
[ "mais pas question d’ emmener ses précieux bouquins dans ma lointaine retraite il tient sa revanche il est ca-té-go-rique non cher monsieur pas le plus petit morceau de mouche j’ ai aussi lu la fontaine ou de vermisseau a -t-il conclu avec un frais fou rire de jeune fille puis il m’ a planté là pour s’ en aller déjeuner d’ un pas dansant moi qui en me débarbouillant ce matin m’ imaginais déjà attablé avec lui à le tartariner devant du vin bouché je n’ ai pas l’ intention de le revoir mon éducation huguenote qui vaut presque une hémiplégie m’ interdit la filouterie d’ auberge mais il n’ est pas défendu d’ être malade encore qu’ il soit peu recommandé d’ en parler ", "—je t' assure reprit rose qu' il n' y a pas le moindre inconvénient et ces gens-là sont trop heureux d' avoir dans leur bal une jolie fille comme toi pour t' oublier volontairement d' ailleurs crois -tu que l'on invite mon père pour le plaisir qu' il apporte personnellement dans une maison lorsqu' il joue à les cartes ou lorsqu' il s' endort dans quelque petit salon écarte c' est égal reprit geneviève je ne dois pas y aller il s' éleva alors à le ce sujet entre les cousines la discussion la plus savante qui se puisse imaginer modeste prit la parole et pensa que geneviève n' était pas engagée et qu' il ne fallait pas avoir l' air de se jeter à la tête de les gens et d' aller chez eux malgré eux on convint qu' on reprendrait la discussion à le dîner devant m. chaumier et devant albert ", "grenoble uriage le château bayard la grande-chartreuse et plus loin chambéry aix-les-bains offrent à les curieux de les promenades sans danger et sans fatigue quant à les touristes sérieux à les alpinistes émérites ils ont là un magnifique centre d’ excursions les alpes dauphinoises ne cédant en rien à les alpes savoisiennes pour la difficulté de les ascensions la beauté et l’ imprévu de les sites allevard néanmoins n’ est pas une ville d’ eaux de plaisir on n’ y vient pas pour danser jouer étaler des toilettes et courir les aventures mais en revanche les vrais malades y trouvent la guérison ou à le moins le soulagement de leur mal les anémiés y reprennent des forces en respirant l’ air salubre de les montagnes ", "alors je veux dire qu’ elle me dit adieu hein? fis -je stupéfait il soupira profondément je ne puis rien te dire continua -t-il car je ne sais moi-même que fort confusément ce qui lui est arrive mais il paraît qu’ elle a eu un grand amour à le cœur ", "cherchons les cas les plus habituels où elle ait lieu de se montrer comme par exemple les rendez -vous pour projets de plaisir ou d’ affaires ou bien les repas s’ écria mon ami vous tombez précisément sur la plus fréquente occasion de chute pour les inexacts la voix qui crie le plus dans le désert c’ est la cloche de le déjeuner on a inventé les coups pour ôter tout prétexte à l’ irrégularité les inexacts s’ en servent comme d’ une excuse je n’ ai pas entendu le premier coup j’ ai cru que c’ était le premier coup ils arrivent comme les belles dames à les messes de heures de le matin dans les châteaux après l’ évangile chaque début de déjeuner est marqué ici par les mêmes scènes ", "le père d’ alban le vieux vicomte la hardye descendait directement d’ un gentilhomme espagnol qui avait accompagné pizarre lors de la conquête de le mexique son fils avait été envoyé en flandre par charles quint à la suite de le duc d’ albe et pourvu d’ un fief considérable récompense d’ une victoire partielle remportée sur la démocratie flamande en révolte contre l’ autocrate espagnol avec le temps les florizel ne s’ étaient pas enrichis un ancêtre d’ alban armateur à le dunkerque avait commencé la ruine de la maison les navires qu’ il possédait avaient été capturés par des corsaires anglais à l’ époque de la révolution ", "ces bagnes dans lesquels les ressentiments de les chaouchs se traduisent par des punitions épouvantables jours de cellule avec une soupe tous les jours les fers à les pieds à les mains la crapaudine le camisard le camisard un supplice qui dépasse en horreur tout ce qu’ on pourrait imaginer: le détenu a les pieds pris dans des pédottes scellées à le mur de sa cellule on lui passe une camisole qui lui maintient derrière le dos les bras qu’ on tire verticalement et qu’ on attache à un anneau scellé aussi à le mur à la hauteur de la tête à le cet anneau pend un collier qui enserre le cou il reste là le patient pendant ou jours à le régime à le quart de pain satisfaisant ses besoins sous lui dormant debout et le fort barreau dont on lit périodiquement le régime dans les pénitenciers et où sont envoyés les détenus contre lesquels ont été épuisées toutes les mesures disciplinaires ", "dis-le-moi ce que tu ferais dis veux-tu? valentin si votre papa me laissait comme ç a toute seule et que j’ eusse une dent creuse comme votre maman en a une nadiejda eh bien! valentin moi je la ferais arracher c’ est que ç a fait bien mal ", "la vie est si chère que si l’on ne faisait pas un peu de tout on n’ arriverait pas à le joindre les bouts la comtesse alors vous faites un peu de commerce la masseuse pas précisément la comtesse ", "oui quelques règlements de comptes mais j’ oubliais m. d’ imblevalle il sait tout ah mon cher maître que vous avais -je dit le mal est irréparable maintenant " ]
–je n’ aurais donc pas pu te connaître si là-bas ou je t’ aurais rejoint tu m’ aurais reconnu pour ton frère même il me semble encore que c’ est pour te retrouver que je pars –c’ est le porcher qui me la rapporta l’ autre soir après n’ être pas rentré de jours –oui c’ est une grenade sauvage
[ "–je le sais elle est d’ une âcreté presque affreuse je sens pourtant que si j’ avais suffisamment soif j’ y mordrais je peux donc te le dire à le présent c’ est cette soif que dans le désert je cherchais ", "une soif dont seul ce fruit non sucré désaltère –non mais il fait aimer cette soif –tu sais où le cueillir –c’ est un petit verger abandonné où l’on arrive avant le soir aucun mur ne le sépare plus de le désert ", "PROPN coulait un ruisseau quelques fruits demi-mûrs pendaient à les branches –quels fruits les mêmes que ceux de notre jardin mais sauvages ", "il avait fait très chaud tout le jour –écoute sais -tu pourquoi je t’ attendais ce soir c’ est avant la fin de la nuit que je pars cette nuit ", "cette nuit dès qu’ elle pâlira j’ ai ceint mes reins j’ ai gardé cette nuit mes sandales –quoi ce que je n’ ai pas pu faire tu le feras –tu m’ as ouvert la route et de penser à le toi me soutiendra –à moi de t’ admirer à le toi de m’ oublier à le contraire ", "qu’ emportes -tu –tu sais bien que puîné je n’ ai point part à l’ héritage je pars sans rien –que tu pars –ne l’ as-tu pas compris ne m’ encourages -tu pas toi-même à le partir ", "je voudrais t’ épargner le retour mais en t’ épargnant le départ –non non ne me dis pas cela non ce n’ est pas cela que tu veux dire toi aussi n’ est -ce pas c’ est comme un conquérant que tu partis ", "et c’ est ce qui me fit paraître plus dur le servage –alors pourquoi t’ es -tu soumis étais -tu si fatigué déjà –non pas encore mais j’ ai douté ", "–que veux -tu dire –douté de tout de moi j’ ai voulu m’ arrêter m’ attacher enfin quelque part le confort que me promettait ce maître m’ a tenté oui je le sens bien à le présent j’ ai failli " ]
[ "enfin il savait que souscarrières et lopez devaient faire leurs rapports dans la journée .donc tout espoir de revoir le roi n’ était point perdu et cette troisième journée que le cardinal avait fixée pour terme à ses espérances n’ était pas encore écoulée .vers heures on entendit le galop d’ un cheval le cardinal courut à la fenêtre quoiqu’ il fût bien sûr que le cavalier ne pouvait être le roi.si de lui que fut le cardinal il ne put retenir un cri de joie: un jeune homme portant le costume de les pages de le roi sauta lestement à le bas de son cheval jeta la bride à le bras d’ un laquais de le cardinal qui reconnut saint-simon cet ami de barradas qui avait donné un si important avis à le marion de lorme –bois-robert dit vivement le cardinal faites entrer ce jeune homme près de moi et veillez à le ce que personne ne nous interrompe.bois-robert se précipita par les escaliers et presque aussitôt on entendit le pas rapide de le jeune homme qui montait les degrés à le .à la porte de la chambre où l’ attendait le cardinal il se trouva face à le face avec lui .le jeu", "et encore on n\\' irait pas draguer toute la baie de hong-kong pour identifier un touriste inconnu rien de empêchait d\\' ailleurs pour fignoler de détruire son passeport avant de sauter d\\' éliminer ainsi toute trace de son passage mais non il avait rempli la fiche de le recoupement en fait serait très facile jours après le consul de PROPN à le hong-kong aurait le privilège d\\' annoncer l\\ accident à sa famille il imaginait très bien à le téléphone si toutefois était par téléphone qu\\ on accomplissait ce pénible devoir ", "madame faisait les honneurs à le nom de le pacha et désignait à ses invités les confitures exquises qu’ il fallait choisir sur les plateaux d’ or portés par des esclaves nègres à les éclatants sayons de soie elle tendait elle-même les petites coupes de chine dans lesquelles circulait le moka fumant elle présentait à les femmes les cigarettes de le plus fin tabac d’ orient PROPN en prit une –ma chère je vous en prie dit m. de la chesnaie à sa femme laissez ces cigarettes et ce café ", "cependant octave s’ arrêta tout à le coup et se tourna vers son compagnon avec une certaine vivacité qui ne lui était pas habituelle on se distrait on travaille avez -vous dit s’ écria -t-il brusquement vous croyez donc vous horace que l’on puisse oublier je le crois répondit horace un peu surpris de cette boutade inattendue c’ est que vous n’ avez jamais aime jamais eh bien ", "ôtez -moi cette amertume permettez -moi de vous laisser une somme que vous me remettrez si l' emploi n' en est pas nécessaire mais que vous lui ferez passer à le besoin comme venant de vous .-oh cela est bien impossible répondit camille elle devinerait et ne me pardonnerait jamais d' avoir accepté -je vois que vous la craignez beaucoup -je la crains comme tout ce qu' on respecte -c' est donc comme moi ", "fit le signe de la croix avec l\\' index et le doigt de le milieu aussitôt une vive rougeur succéda sur la figure de colomba à sa pâleur mortelle elle jeta un regard ardent sur la maison de les barricini et dit en souriant à ses hôtes rentrons prendre le café de les bandits en avait long à le raconter son patois traduit par colomba en italien tel quel puis en anglais par arracha plus une imprécation à le colonel plus un soupir à le miss mais colomba écoutait d\\' un air impassible ", "à le ma sonietchka à les yeux tendres mon nounours mon vieux chiffon je glissai que lorsqu’ elle aurait une fin de mois difficile nous verrions ce que nous pourrions faire véra et moi: après le deuxième avertissement de sa patronne elle risquait en effet de renouer avec le chômage depuis que papa nous avait dévoilé ses intentions lisa avait l’ air sous le choc comme on dit à la télévision PROPN était sous le choc et véra sitôt qu’ elle saurait serait en colère personne n’ était plus attachée que ma jumelle à la maison de maman –propriété de papa quant à le moi j’ étais surprise mais pas étonnée; surprise de la rapidité avec laquelle avançaient les choses mais pas étonnée à le fond de les choix de papa ", "on allait entrer dans celle de les pluies intermittentes qui précèdent l’ hiver et lorsque le froid aurait paru il deviendrait impossible de s’ engager dans les montagnes on tint donc conseil de nouveau et l’on décida de tenter une grande marche en avant qui pût permettre de s’ aventurer jusque dans les redoutables régions qui échappent à la surveillance de les états chinois aussi bien qu’ à le celle de les puissances européennes on laissa donc le docteur PROPN le jeune ivan et salem-boun avec domestiques fidèles à la garde de mme merrien dans la sûre résidence qu’ on avait choisie merrien et emmenant le reste de la troupe soit hommes s’ élancèrent résolument vers l’ est il fallut d’ abord sortir de le massif de le tchoumalari et gagner la plaine ", "c’ est le fond de l’ abîme comme vous voyez ajouta -t-elle avec un horrible égarement de sourire ils s’ étaient rencontrés dans cette pensée mais ce n’ était pas le fond de l’ abîme comme l’ avait entendu m. de maulévrier chapitre explication monsieur demaulévrier était resté sous l’ accablante parole de mme de gesvres —est -ce que vous êtes souffrante ce soir ma chère était venue dire à l’ oreille de la marquise la vicomtesse de PROPN qui l’ avait aperçue parler à le m. de maulévrier avec une physionomie douloureuse ", "j\\' y ajoutai un sonnet sur mademoiselle fifine et une ou pochades contre le directeur barbare et indélicat avec quelques épigrammes sous la rubrique de piqûres et une chronique de théâtres aspic eut de quoi faire son entrée dans le monde on le tira à le exemplaires et on le distribua généreusement dans tout paris quand je mis le pied dans la rue le lendemain il me sembla que j\\' étais l\\ objet de attention universelle j\\' avais signé la feuille comme rédacteur en chef et je me voyais mêlé à la sensation profonde qu\\ elle devait occasionner " ]
alors cette blondette est bien mon petit paquet de soie blanche il y a des motifs pour le croire la chose certaine c’ est que le baron semble ne plus chercher les parents de choses l’ une: ou il les a trouvés ou il désespère de les trouver désormais ma besogne unique auprès de lui est d’ éventer la piste de les assassins de son frère
[ "et vous voulez m’ embaucher patron pour courir sus à le coyatier à le landerneau et à le coterie semblait rêver quant à le marchef reprit pistolet je l’ ai assez malmené pour une fois landerneau est un pauvre diable coterie ne vaut pas la corde pourrie qui le pendrait vrai ne me va pas ", "c’ est trop facile j’ aime mieux me ranger petiot reprit moi je me plains que c’ est trop difficile coterie landerneau et le marchef n’ ont été que les instruments de le crime fit le gamin ", "va devenir intéressant causez landerneau coterie et le marchef doivent nous servir seulement à le trouver le véritable auteur de le crime la tête qui a mis en mouvement ces paires de bras les habits noirs parbleu! s’ écria pistolet pourquoi mâcher les mots ils ne me font pas peur ", "mon tic est de me batailler avec ceux qui sont plus forts que moi va comme je te pousse l’ affaire me plaît d’ autant plus que je n’ aurai pas besoin de quitter paris mes amours PROPN l’ arrêta ici c’ est ce qui te trompe petiot murmura -t-il ta première expédition aura lieu à la campagne ", "parce que parce que si le fretin est à le paris le gros gibier voyage en ce moment regarde-moi il avait tiré de sa poche un papier écrit à le crayon c’ était un extrait des talons de le bureau de les passeports le gamin lut: septembre c’ est aujourd’hui dit -il ", "oui c’ est aujourd’hui va toujours le colonel de la perrière comtesse de connais pas PROPN si fait répliqua l’ ancienne marguerite de bourgogne de la rue de l’ école-de-médecine mmejoulou de le bréhut s’ écria pistolet la particulière à le lecoq! se dessine ", "ils sont partis ensemble tous les ce matin et ils vont? à le château-neuf-goret en mortefontaine par la ferté-macé département de l’ orne qui est -ce qui demeure la un homme qui envoie chaque mois mandats de francs sur la poste de paris: un à maclou chiffonnier c’ est le faux nom de landerneau interrompit le gamin un à le nommé boitard c’ est coterie! ", "un troisième à le joseph moynet cabaretier passage saint-roch ce doit être le marchef! s’ écria pistolet je m’ amuse comme un cœur je parie que l’ homme de le château est si je savais cela aujourd’hui nous partirions ce soir dit ", "pistolet se mit sur ses pieds à la baïonnette se commanda -t-il à le lui-même: chargez il sortit en courant sans dire gare à la baïonnette " ]
[ "en naissant sous le toit de chaume de son père patrick avait reçu de dieu une âme aimante méditative et rêveuse dans la paix de le cloître à le milieu de les choses saintes dans l’ atmosphère sacrée de le sanctuaire à le parfum de l’ encens à la chaleur de les feux de l’ autel cette âme avait encore pris de la tendresse et de l’ élévation le cœur de l’ adolescent s’ était attaché à la vie tranquille de l’ abbaye et voilà que l’ hérésie de le monarque anglais a déjà soulevé tant de haines contre le catholicisme que des bandes armées parcourent l’ irlande pillent les églises envahissent les monastères chassent les religieux et outragent les filles consacrées à le dieu un digne courtisan de l’ commande cette troupe de brigands criblé de dettes il avait demandé à son maître de lui donner cette mission espérant bien qu’ en faisant apposer les scellés sur les trésors de les couvents il trouverait le moyen de s’ en approprier quelque chose et le débauché l’ adultère le renégat couronné ne lui avait pas refusé la charge de grand exterminateur de les moin", "ces mots me tiennent déjà à le cœur surtout un. vie juste lettres lettres batifolent dans mes viscères attendant d’ être conviées dans l’ usine verbale pour la restructurer elles s’ y sont même déjà montrées inopinément ", "vous pouviez ne pas y être vous non plus il est venu vous aussi vous vous croisez et c\\' est un déclenchement nouveau de toute votre destinée PROPN dirigeait à le PROPN une usine de produits chimiques un de ses ingénieurs lui faisait faux bond ", "mais à son imagination si brillante il fallait plus que l' admiration de les souvenirs de jeunesse une illustre fortune attirèrent son cœur il y dévoua sa personne et son talent et comme le poëte qui prête à le tout le sentiment qui l' anime il revêtit ce qu' il aimait des traits qui devaient enflammer son enthousiasme l' ingratitude ne le découragea pas car le malheur était toujours PROPN qui en appelait à le lui cependant son esprit sa raison ses sentiments vraiment français en font malgré lui l' antagoniste de son parti il n' aime des anciens temps que l' honneur qui rend fidèle; et la religion qui rend sage la gloire de sa patrie qui en fait la force la liberté de les consciences et de les opinions qui donne un noble essor à les facultés de l' homme l' aristocratie de le mérite qui ouvre une carrière à le toutes les intelligences voilà son domaine plus qu' à le tout autre il est donc libéral napoléoniste et même républicain plutôt que royaliste ", "PROPN descendit de son fiacre après s’ être promené quelque temps sur le trottoir en sifflant entre ses dents il s’ approcha de son confrère avec qui il lia conversation à le bout de minutes environ j’ entendis une porte-cochère se refermer et la voix de le prince s’ écrier hé cocher bientôt accourut à la portière et me dit –le pierrot est encaissé mais vous vous êtes trompé –comment ce pierrot n’ est pas bleu comme vous ", "moi si j’ en tiens un j’ y coupe les oreilles faut que j’ rapporte une paire d’ oreilles de fridolins à le ma femme j’ y ai promis en partant! et on baisera leurs gonzesses dis t’ as vu les mômes hier à le passage à le niveau on les bouzillera tous et on baisera leurs mômes de le dehors parvint un bruit de bottes qui foulaient le ballast puis des ordres criés en allemand —les bidons les bidons! demande-lui les bidons ", "le jour où l’ arrestation a eu lieu cette dame était à la veille de lui avancer la somme nécessaire à l’ achat d’ un fonds elle allait la mettre à la tête d’ une maison de fleurs artificielles cécile en sortant de prison a commencé par aller la voir elle a bien fait oui certes et le jeune homme m’ a dit qu’ il irait l’ y rejoindre cette après-midi ", "autrefois il débordait d’ amour le sable le matin fumait à l’ horizon comme la poussière d’ un encensoir à le coucher de le soleil des fleurs de feu s’ épanouissaient sur la croix et à le milieu de la nuit souvent il m’ a semblé que tous les êtres et toutes les choses recueillis dans le même silence adoraient avec moi le seigneur charme de les oraisons félicités de l’ extase présents de le ciel qu’ êtes -vous devenus je me rappelle un voyage que j’ ai fait avec ammon à la recherche d’ une solitude pour établir des monastères ", "je n’ avais qu’ à le laisser un objet tabatière ou mouchoir quelque part dans l’ herbe puis à le dire: cherche et partait et la cachette fût-elle à le plus d’ une lieue revenait toujours me rapportant l’ objet caché quelquefois même il m’ en rapportait qui ne m’ appartenaient pas mais qu’ importe un jour j’ essayai d’ un écu il rapporta l’ écu sans l’ avoir dépensé brave biscarlo ainsi dans sa gueule tu sais continua marius en s’ attendrissant tu sais combien les gens d’ ici sont passionnés pour les taureaux ", "mais je suis depuis peu enclin à le trouver cette mode mauvaise je vous supplie donc madame et chère tante d’ avoir pour agréable que je continue seul de mon nom à le vous honorer et chérir m’ engageant de grand cœur à le vous aimer autant à le moi tout seul que le pourrait jamais faire toute une nichée de petits bauffremont xiv françoise de montmorin à le renée de goulaine à le versailles abbaye de panthémont ce avril sais -tu grande mie que ta lettre ne me satisfait qu’ à le moitié " ]
demanda la jeune fille il vous a fait envoyer un commandement d’ avoir à le payer dans heures tenez dit le concierge toujours ému: nous avions bien espéré que vous ne le verriez pas et il mit sous les yeux de la jeune fille un de ces horribles papiers timbrés que mm.les huissiers illustrent de leur prose sentimentale antoinette eut un léger frémissement en prenant l’ exploit le concierge poursuivit: –voyez -vous mademoiselle nous sommes de pauvres gens et nous n’ avons jamais eu francs chez nous
[ "mais ma femme a un frère qui est cocher dans une grande maison et nous avons eu un moment l’ espoir de vous tirer d’ affaire sans vous le dire PROPN c’ est mon beau-frère a des économies francs pour lui c’ est rien de le tout et il nous les aurait prêtés bien volontiers ma femme a couru chez son maître m.le vicomte de r... mais nous n’ avons pas eu de bonheur voyez -vous PROPN est encore à la campagne avec son maître dans le berry nous lui avons écrit tout de même mais faut à le moins jours pour recevoir la réponse et l’ huissier va venir saisir ce matin je sais bien que vous aurez jours devant vous pour vous retourner ", "mais ç a me lève le cœur rien que de penser que ces gens-là vont venir ici mon dieu s’ écria antoinette effarée mais c’ est donc ce matin? dit le concierge pas avant midi toujours nous avons couverts d’ argent et une montre la femme les a portés chez ma tante ", "on nous a donné francs je vous les apporte mais ce n’ est pas assez antoinette était comme pétrifiée –alors reprit le concierge j’ ai pensé que vous auriez peut-être quelque chose à le recevoir ou pour vos leçons ou de ce monsieur qui vient tous les jours ici le matin chercher votre travail –je n’ ai pas francs dans la maison répondit antoinette mais m.rousselet me doit une centaine de francs ", "–et ajouta le concierge en posant timidement pièces d’ or et écus sur la table ce serait déjà un peu plus de la moitié j’ ai bien pensé d’ abord à le aller trouver l’ huissier mais il est comme son client celui-là il ne voudra rien entendre antoinette avait pris son front à le mains mon dieu mon dieu murmura -t-elle –si a n’ était que vous continua le père philippe vous êtes courageuse ma chère demoiselle et puis ces gens-là si laids qu’ ils soient ne vous mangeraient pas ", "mais c’ est cette pauvre dame que ma femme et moi nous avons peur que ç a lui donne un coup –où trouver francs avant midi murmurait la jeune fille affolée en pressant de ses mains son front rougissant comme elle se heurtait à le cette impossibilité matérielle la mère philippe entrouvrit la porte: –mademoiselle dit -elle c’ est m.le libraire et elle s’ effaça pour laisser passer le marchand de traduction le concierge se retira discrètement laissant l’ argent sur la table ", "cet argent fut la première chose qui tira l’ œil de le libraire dit -il c’ est un joli métier décidément que celui de femme de lettres convenez -en ma petite demoiselle on nage dans l’ or a ces paroles de rouge qu’ elle était antoinette devint pâle et se sentit mourir ces pièces d’ or prêtées par le mont-de-piété à de pauvres concierges représentaient toutes leurs épargnes c’ était un bien joli type que le libraire-éditeur rousselet ", "tout rond tout bonasse de caractère comme sa grasse et luisante tête chauve il faisait le commerce de les manuscrits achetait des romans et des traductions pour un morceau de pain et les revendait ou sous la ligne à les journaux jamais il ne réglait qu’ en billets ces billets n’ étaient payés qu’ après en laissant ainsi protester sa signature le libraire rousselet en rendait l’ escompte impossible partout ailleurs que chez un usurier son complice et son beau-frère qui prenait une commission de ou pour ", "mais le cœur sur la main jovial et farceur et se laissant offrir à le dîner volontiers par les pauvres diables qu’ il aidait à le mourir de faim d’ un bout à l’ autre de l’ année il s’ assit sans façon devant antoinette –eh bien mademoiselle où en sommes-nous? –je crois monsieur répondit -elle que j’ aurai terminé le volume avant la fin de la semaine je n’ ai plus que chapitres ", "maître rousselet avait le flair d’ un limier la présence de le concierge quand il était entré la rougeur et l’ air attristé d’ antoinette tout cela avait été pour lui comme une révélation il devina quelque terrible embarras d’ argent –je ne suis pas très content de votre dernière traduction mademoiselle se hâta -t-il de dire antoinette tressaillit " ]
[ "demandez à le votre père de vous laisser prolonger votre séjour encore mois mois est -ce donc si long je voulus combattre sa résolution mais elle pleurait si amèrement et elle était si tremblante ses traits portaient l’ empreinte d’ une souffrance si déchirante que je ne pus continuer je me jetai à ses pieds je la serrai dans mes bras je l’ assurai de mon amour et je sortis pour aller écrire à le mon père j’ écrivis en effet avec le mouvement que la douleur d’ ellénore m’ avait inspiré ", "–et on les a refusés –que veulent donc les beauvisage? fit le colonel en regardant alternativement sa sœur et son fils .on peut trouver extraordinaire que le colonel giguet frère de madame marion chez qui la société d’ arcis se réunissait tous les jours depuis ans dont le salon était l’ écho de tous les bruits de toutes les médisances de tous les commérages de le département de l’ aube et où peut-être il s’ en fabriquait ignorât des événements et des faits de cette nature mais son ignorance paraîtra naturelle dès qu’ on aura fait observer que ce noble débris des vieilles phalanges napoléoniennes se couchait et se levait avec les poules comme tous les vieillards qui veulent vivre toute leur vie il n’ assistait donc jamais à les conversations intimes il existe en province conversations celle qui se tient officiellement quand tout le monde est réuni joue à les cartes et babille; puis celle qui mitonne comme un potage bien soigné lorsqu’ il ne reste devant la cheminée que ou amis de qui l’on est sûr et qui ne répètent rien de ce qui se dit que chez eux quand ils ", "entrez entrez moi c’ est louise –c’ est joli comme nom dit lazare qui avait pris le pli paternel de ne jamais manquer l’ occasion de faire un compliment était un comportement inattendu pour madame rocheteau qui avait déjà rangé lazare dans la catégorie de les boudeurs et autres profiteurs de pains à le chocolat PROPN est dans sa chambre dit -elle avant de crier à le travers la cage d’ escalier –j’ arriiive je fais caca! fut la réponse à le tue-tête ", "ce baiser volé va déclencher en lui pendant des mois une giboulée de rêves qui parfois le réveillent en sursaut à le milieu de la nuit le ventre mouillé de blanc laiteux dans chacun de ses rêves il voit avancer vers lui tantôt rieuse air courroucé elle joue avec sa jupe dont les plis se balancent se creusent se tordent puis retombent tout empesés et sages pour mieux se remettre aussitôt en mouvement en torsion le jeu dure plus ou moins longtemps jusqu\\ à le ce que PROPN attrape la jupe par ourlet et la relève un coup sec la relève très haut dénudant ses genoux ses cuisses son ventre elle ne porte pas de culotte mais un petit soleil roux dont les rayons ondulent sur sa peau très blanche ", "figure -toi que pendant que tu me causais la rousse intervertissait l’ hôtel comme c’ est que je sors de la cabine j’ aperçois un paquet de matuches qui causaient avec le vioque de le byrrho je me dis benoît c’ est pas le moment d’ apprendre l’ english pour chanter le goût suave de le singe à la princesse margaret je regrimpe l’ escadrin mine de rien mais voilà que comme j’ entre dans ma carrée les roussins se lancent à l’ assaut ", "—et puis a dit bien ce que ç a veut dire si tu savais toutes les souffrances que je soulage comme ça avec rien avec moi-même restait la question de la petite chienne malgré l’ envie qu’ elle avait de la garder aurore expliqua à le leila qu’ elle partait quelques jours plus tard pour l’ afrique —tu voyages pour tes affaires demanda fais des repérages ", "graphite magnétite limonite donc autant de pépites pour les peintres de pales qui emplissaient leurs besaces de fragments bruts arrachés à le sol et se constituaient ainsi d’ importantes réserves de colorants stockées en un repli secret de la caverne à lequel seuls les initiés avaient accès car les vrais artistes étaient alors aussi rares qu’ aujourd’hui et l’ ornementation de les grottes leur incombait exclusivement –quelques gravures hasardeuses dans les recoins témoignent sans doute de le ressentiment éprouvé par les amateurs sans talent expulsés des chantiers leurs mammouths schématiques et rabougris ressemblent déjà à le nos pauvres petits éléphants la collection d’ échantillons que nous possédons a été reconstituée par le professeur et son équipe d’ après les pigments prélevés sur les fresques elles-mêmes toutes les nuances lentement dégradées de le noir à le jaune étaient connues des peintres qui ne purent jamais cependant obtenir de le bleu ou jugèrent inutile d’ en remettre une couche sous le ciel parfait ni de le vert mais le vert mangeait dé", "puis apercevant la grosse botte rencognée près de la porte elle sort tout à le fait et va reprendre son-ancienne place sur la boule d’ eau chaude mais en montrant son talon louis à la grosse botte seule façon pour une bottine bien élevée de témoigner son mépris la grosse botte –il faut m’ excuser mademoiselle habituée à la vie de les camps nous prenons quelquefois malgré nous des façons un peu rudes mais nous gagnons à le être connue et sous cette grosse enveloppe se cache un bon petit cœur de botte vous ne répondez pas vous persistez à me tourner le talon? la bottine exécute avec son talon un tambourinage d’ impatience sur la boule d’ eau chaude on entend la grosse botte ", "il dit un autre soir à le lorrain: l’ essentiel de ma vie est accompli j’ ai vu ou choses pour la première fois en grossissant le diverticule qui s’ était logé dans la gorge de le graveur puis dans son œsophage se mit à le appuyer sur les poumons causant sécrétions et inflammations il eut pneumonies de suite qui le fatiguèrent beaucoup se compliquant de bronchites et de toux sèches et faibles il fît son testament alors parce qu’ il croyait que la fièvre allait l’ emporter dans le livre de dit que meaume affirmait à la fin de sa vie quand je m’ assois devant ma planche en cuivre le chagrin m’ envahit ", "PROPN s’ arrêta un moment il eut un sourire et reprit: j’ arrive à la nuit où je vous vengeai dit -il où par amour pour vous je devins un meurtrier un voleur j’ étais monté le soir dans la maison PROPN m’ avait remis la clé de le cabinet noir je m’ y cachai " ]
j’ aurais dû l’ interroger tout de suite se disait -elle ne lui parler que d’ elle-même et de sa chère petite histoire qu’ elle m’ aurait dite alors tout en prenant confiance en moi il semblait que le nom de son mari me blessait la bouche elle a bien dû voir cela et que m’ a -t-il fait cet homme sinon m’ apporter le plus grand bonheur que j’ aie éprouvé depuis que j’ existe elle étouffa un soupir
[ "oui répéta -t-elle tristement un bonheur un bien grand bonheur elle frappa dans les mains de guite et appela doucement: justine justine puis prise d’ une idée elle se leva elle était dans un de ces moments où la pensée subit une sorte de paralysie et où la moindre idée qui vient semble une découverte énorme mon flacon s’ écria -t-elle mon flacon de sel! et je n’ y ai pas songé! ", "le flacon était pourtant à la portée de sa main sur l’ étagère voisine elle le saisit et le présenta tout ouvert à les narines de mademoiselle guite mademoiselle guite fit un soubresaut se retourna et continua de dormir la duchesse lui tâta le pouls et le cœur elle est calme dit -elle avec une surprise où il y avait du contentement ", "ce ne sera rien et comme nous allons causer cette fois car je ne retomberai plus dans la même faute je vais me faire aimer autant que j’ aime elle se leva sur ce dernier mot et comme s’ il eût éveillé en elle un nouveau remords elle marcha dans la chambre ses yeux étaient fixes ", "autant que j’ aime! répéta -t-elle lentement après une longue minute de silence elle revint à l’ ottomane et resta là debout les mains croisées sur sa poitrine la langue ne possède pas mots pour exprimer cela: mademoiselle guite ronflait il y a des choses innocentes et à la fois obscènes je ne saurais analyser l’ effet produit par le ronflement de mademoiselle guite sur mme la duchesse de chaves ", "c’ est ici peut-être qu’ elle aurait dû avoir quelques remords car elle ignorait l’ origine de ce lourd sommeil et rien n’ excusait la puérile colère qui contractait violemment la ligne tout à l’ heure si pure de ses sourcils elle se détourna avec une répugnance qui allait jusqu’ à le dégoût puis la réaction se faisant elle se dit: qu’ ai -je mon dieu! seigneur qu’ y a -t-il donc en moi? dormir lui fait du bien elle avait été s’ asseoir tout à l’ autre bout de la chambre où le ronflement sonore de mademoiselle guite la poursuivait ", "c’ est que mademoiselle guite ronflait en conscience et comme une personne qui n’ en est pas à ses débuts la duchesse s’ irrita contre elle-même haussa les épaules sourit de pitié mais les larmes lui vinrent à les yeux des larmes qui brûlaient sa paupière elle alla jusqu’ à son prie-dieu et joignit les mains douloureusement elle pria avec désespoir ", "mademoiselle guite ronflait et quand la duchesse se retourna mademoiselle guite avait changé de posture elle était en quelque sorte vautrée sur le divan sa tête avait perdu le coussin et se renversait dans les masses de ses cheveux épars ses bras relevés s’ arrondissaient derrière sa tête comme on représente ceux de bacchantes endormies ", "une de ses jambes pendait à le terre tandis que l’ autre était allée accrocher le talon mignon de sa chaussure jusque sur le dossier de l’ ottomane la fièvre donne ces mouvements désordonnés mais je ne sais pourquoi cette pose où la pudeur n’ était point respectée semblait cadrer avec la nature même de mademoiselle guite il y avait là une sorte de révélation madame de chaves le sentit ainsi cette pose la blessa comme un outrage ", "elle eut honte dans chacune des fibres de son être elle baissa les yeux elle resta droite et immobile le rouge à le front comme une personne qui vient d’ être insultée ma fille dit -elle et tout son corps tremblait " ]
[ "–lequel? interrogea vivement –nous autres peintres nous sommes forcés pc faire vrai de prendre à la nature c’est-à-dire à ce vit tout ce qu’ elle peut nous donner –oui je sais cela dit la jeune fille –lors donc que nous voulons représenter un p sonnage faire un portrait nous avons pour habitude faire poser devant nous un modèle eh bien en vo voyant renaître à la vie en étudiant la pureté de aits la beauté de les lignes de votre visage j’ avais formé projet de vous prendre pour modèle et de vous dédomager naturellement de le dérangement que mon indisétion allait vous causer ", "le tableau de ses fils enlaçant les filles remplit son âme de joie ce soir car le père de ces sorcières le chef le maître a perdu de le terrain la barbe bouclée de le maître les exorcismes de le maître les grands airs de le maître à le milieu de les disciples éperdus ", "je t' ai vue avant-hier et je t' assure que dans le de la mère confidente tu fais des choses très bien et qui ne sont pas faciles nanteuil sourit des yeux et comme il arrive toujours quand on reçoit un compliment elle en attendit un autre madame doulce invitée par le silence de nanteuil murmura de nouvelles louanges des choses excellentes des choses personnelles —vous trouvez madame doulce? tant mieux parce que je ne sens pas bien ce rôle-là et puis la grande perrin m' ôte tous mes moyens ", "–je crois plutôt que c’ est dans le placard dit marie –quel placard? demanda sa sœur –celui de l’ oncle répondit marie toujours à le voix basse elles arrivèrent très vite à le placard qui se trouvait tout auprès de la fenêtre et marie l’ ouvrit brusquement tandis que sa sœur repoussait une chaise chargée de paquets de linge que la blanchisseuse avait apportés dans la journée.rien n’ était dérangé dans le placard de l’ oncle sur le devant de la planche de le haut chemises blanches étaient couchées l’ une sur l’ autre elles arrondissaient leurs poignets empesés comme pour se faire un oreiller et de chaque côté d’ elles venaient s’ appuyer les mouchoirs pliés en carré et les chaussettes bien enroulées ", "c’ est un luxe que ton père et toi vous ne pouvez vous offrir il faut réagir et vite comment? en frappant les premiers en faisant assassiner c’ est cela la loi de le pouvoir: frapper le premier à le moindre doute ", "il sentait qu’ il était coupable et que si la floriani eût voulu être aussi folle que lui l’ accusation de le prince n’ eût porté que trop était d’ une finesse prodigieuse les tempéraments délicats et concentrés ont une sorte de divination qui les trompe souvent parce qu’ elle va au-delà de la vérité mais qui ne reste jamais en deçà et qui par conséquent semble magique quand elle tombe juste lui dit -il en essayant de se remettre sur son oreiller sans agitation ce qui ne lui était pas facile vu qu’ il tremblait comme un homme pris de fièvre; tu es cruel! dieu sait pourtant que j’ ai bien souffert pour toi depuis heures et qu’ on souffre en proportion de l’ affection qu’ on porte à les gens je ne puis supporter l’ idée d’ une faute de ta part ", "vers heures de relevée toutes les tentes de le bivouac étaient pliées les chameaux étaient chargés et rangés sous la conduite de les serviteurs tant à le pied qu’ à le cheval sur un petit plateau dominant à le loin la plaine de manière à le rester à le peu près à la disposition de les chasseurs quant à les nobles cavaliers autorisés à le suivre la chasse ils se formèrent en ligne dans les broussailles impatiens d’ entrer en action cette ligne fléchissait à le égale distance de ses extrémités et offrait ainsi une concavité que remplissaient les notables assistés de leurs fauconniers parmi ces notables on distinguait si-mansour et superbement montés tous les ils portaient l’ un et l’ autre sur le poing ganté de la main droite le plus vaillant de leurs faucons ", "il tressaillit comme un somnambule lorsque le maître débardeur lui toucha l' épaule il avait la poitrine trop gonflée pour parler mais sa contenance sa physionomie convulsée leur exprimaient mieux que des protestations le monde d' angoisses qu' il ressentait il embrassa et PROPN hésita un moment puis consultant de le regard le brave jan il appliqua un long et fraternel baiser à le front d' henriette serra contre sa poitrine l' ancien baes de la nation d' amérique et prenant les mains d' henriette il les mit dans celles de son mari et les tint pressées entre les siennes comme pour s' unir à le eux dans cette étreinte quasi sacramentelle puis sentant l' émotion lui nouer la gorge il n' eut que le temps de se tourner vers lusse et pierket qui lui tendaient leurs mains et leurs lèvres et sous les larmes que laurent ne parvenait plus à le retenir pierket qui adorait son grand ami éclata en sanglots et se suspendit à son cou comme s' il voulait l' entraîner avec eux par delà les mers ", "ses yeux brillent comme du charbon et c’ est pour sûr une sorcière alors tu comprends papa elle doit faire le sabbat dans son jardin ce qui ne l’ arrange pas de le tout mais le diable jaune se charge de le remettre en état je l’ ai rencontrée ce matin près de sa porte mlle radegonde et comme elle l’ ouvrait justement j’ ai voulu glisser un coup d’ œil à l’ intérieur alors elle m’ a regardé oh! quels yeux j’ ai tourné le dos je vous assure ", "je n’ étais pas bien loin rue des tournelles avec mon frère et mes sœurs nous avions joué dans les mêmes parcs parcouru les mêmes rues traversé les mêmes avenues peut-être ma mère avait -elle acheté des habits dans le magasin de ses parents puis PROPN était allé à l’ école publique alors que j’ avais fréquenté une école juive plus tard ses études à les beaux-arts l’ avaient conduit de le côté de le quartier latin non loin de la sorbonne où j’ étudiais la littérature " ]
l’ eau ruisselle sur nous tous et le canot de le sultan toujours semblable à un accessoire de défilé égyptien avance avec une peine extrême les pieds de ses porteurs enfonçant à le chaque pas dans la terre détrempée après heures de cette prairie d’ asphodèles nous apercevons quelque chose comme une lézarde très longue serpentant dans la plaine quelque chose qui doit être une rivière profondément encaissée c’ est l’ oued réputée difficile à le franchir et sur ses bords il y a un rassemblement de mauvais augure: mules chargées par centaines chameaux cavaliers piétons tous arrêtés là évidemment parce que la rivière n’ est pas guéable alors comment allons -nous faire l’ oued grossie par les pluies est agitée rapide roule en bruissant ses eaux boueuses qui semblent en effet très profondes de plus elle est encaissée entre de hautes berges verticales en terre glaise détrempées et glissantes absolument dangereuses
[ "avec nos idées d’ europe sur les voyages il nous paraîtrait qu’ il y a impossibilité matérielle à le faire passer là sans pont des bagages et des tentes cependant nos caïds sont d’ un avis différent et on va tenter la chose en commençant par le fretin d’ abord nos hommes de peine qui en un tour de main enlèvent leurs burnous toutes leurs nobles draperies de laine grise mettent à le nu leur beau torse fauve et se jettent dans l’ eau tourmentée et froide sondant la profondeur: mètres tout à le plus avec un peu de bonne volonté ce sera peut-être faisable essayons maintenant quelques mules peu chargées a force de coups elles passent nageant vers le milieu s’ affolant une minute dans le courant qui les entraîne puis bientôt reprenant pied sur les vases de l’ autre rive avec leur chargement à le complet bien que tout trempé d’ eau boueuse ", "mais nous-mêmes comment passerons -nous notre dignité d’ ambassade nous empêchant de nous dévêtir? et nos matelas de campement? et nos beaux uniformes dorés qui doivent figurer devant le sultan pour la présentation sur le haut de la berge opposée arrive à le galop avec de grands cris une petite troupe de cavaliers qui nous font des signes nous sommes sauvés c’ est un certain chaouch de une ville dont nous approchons qui vient à le notre secours avec une nombreuse suite nous apportant une mahadia fabriquée en hâte à le notre intention une mahadia est une gerbe un énorme faisceau de roseaux liés de façon à le pouvoir flotter par nous nous embarquerons sur ce radeau improvise avec une corde on nous halera; et nos cantines nos bagages précieux passeront de la même manière à le sec comme dans une barque ", "quant à le reste de notre colonne gens ou bêtes à la nage tout le monde et à le plus vite les caïds se démènent crient s’ interpellent à le tue-tête toujours avec ces aspirations rauques qui semblent des suffocations de fureur: et de droite de gauche ils tombent à le coups de bâton sur les hésitants que l’ eau froide épouvante avec résignation les beaux cavaliers arabes se déshabillent puis déshabillent aussi leurs chevaux et remontent dessus les tenant enfourchés entre leurs jambes nerveuses comme dans des étaux de bronze ", "sur leur propre tête ils placent en paquet monumental leurs cafetans de drap et leurs burnous par-dessus encore leur énorme selle à le fauteuil leurs harnais de parade et ils relèvent leurs bras en anse d’ amphore grecque pour soutenir le tout on voit alors s’ avancer résolument vers la rivière tous ces échafaudages multicolores incompréhensibles à le premier aspect ayant chacun pour base cette chose instable un maigre cheval cabré et rétif le long de lequel pendent jambes nues et tous ces hommes ainsi chargés incapables à le présent de s’ aider de leurs mains lancent leurs chevaux sur la berge à le pic et luisante rien qu’ en leur pressant le flanc en les éperonnant de le talon les chevaux hennissent de peur; glissent comme qui patine comme qui descend en char russe les uns encore debout sur leurs pieds les autres assis sur leur derrière et tout couverts de boue gluante tombent dans l’ oued à le milieu d’ un grand éclaboussement d’ eau ", "puis nagent en plein courant et sur l’ autre rive grimpent comme des chèvres dans la quantité il y en a bien quelques-uns qui tombent qui se débattent qui ruent; il y a des cavaliers qui roulent dans la rivière avec leurs beaux burnous pliés leurs belles selles trop lourdes qui les entraînent des mules chargées s’ abattent en détresse dans la vase on les relève à le force de cris à le force de coups horriblement blessées par les sangles et les bâts la chair tout à le vif; et nos tentes qu’ elles portaient si blanches à le départ sont maintenant vautrées dans la boue à le milieu de l’ immense plaine d’ herbages sous le ciel très sombre sur les berges de terre grise c’ est étrange à le regarder l’ activité l’ affairement d’ une centaine de chevaux et de cavaliers de toutes couleurs d’ autant de mules de chameaux de porteurs à le pied de gens de peine nous avons l’ air d’ une tribu émigrante se hâtant comme dans une fuite de déroute maintenant la situation se complique d’ un troupeau de bœufs qui passe à la nage en sens inverse de notre caravane ", "bœufs entêtés qui auraient voulu demeurer sur l’ autre rive les arabes qui les mènent se battent avec eux dans l’ eau nageant d’ une main les frappant de l’ autre leur tortillant la queue pour les faire avancer ou les tirant par les cornes vers la fin les berges de terre glaise ont été polies comme de vrais miroirs par tant de glissades successives alors cela devient une chute une dégringolade générale avec des cris forcenés un immense désarroi d’ animaux affolés d’ hommes nus de bagages de toute sorte de selles rouges de paquets enveloppés de couvertures chamarrées une scène comme il devait s’ en passer lors de l’ invasion de les armées de le prophète ", "un grand tableau d’ afrique ancienne admirable de couleur et de vie à le milieu de plaines désertes sous un ciel noir enfin c’ est une chose accomplie menée à le bien à le force de coups et de cris nous sommes tous avec nos bagages sur l’ autre rive sans noyades ni pertes nos cantines nos matelas trempés et pleins de boue nos mules écorchées haletantes nous mouillés de pluie seulement et le désert d’ asphodèles et d’ iris recommence tranquille et morne sous l’ ondée pendant une heure encore ", "notre troupe s’ est grossie de les gens de czar-el-kébir qui sont venus à le notre rencontre amenés par chaouh: une dizaine d’ arabes à le cheval et autant de juifs à le longue chevelure ayant de grandes boucles d’ or à les oreilles et montés par sur des ânons la ville ou nous arriverons ce soir est la seule entre tanger et et un bel arabe à le burnous amaranthe y est notre agent consulaire si l’on demande ce que nous faisons d’ un agent consulaire à le czar-el-kébir voici c’ est que nous y avons des protégés français une vingtaine environ comme de le reste à le tanger et à le tétouan dans la plupart de les villes musulmanes de la turquie de la syrie ou de l’ égypte nous avons ainsi de ces protégés c’est-à-dire des gens à lesquels il n’ est pas permis de toucher sans l’ assentiment de nos légations à le maroc presque tous nos protégés sont israélites je n’ ai jamais su pourquoi ", "donc nous cheminons toujours dans la plaine de fleurs blanches des hirondelles innombrables rasant la terre passent entre les jambes de nos chevaux de temps en temps nous rencontrons des troupeaux de moutons le berger ou la bergère est un petit tas de laine grise à le capuchon pointu accroupi sous la pluie dans les herbages lorsque nous passons le burnous se dresse surgit tout debout pour jouir de l’ étonnant spectacle de notre troupe en marche " ]
[ "j’ avais l’ impression que le vieillard s’ endormait parfois ou n’ écoutait plus mais arsès ne s’ est pas laissé arrêter et a poursuivi son récit jusqu’ à le bout ensuite il y a eu un long silence le vieillard balancé sur le dos de le buffle qui s’ était remis en marche semblait à le nouveau endormi soudain nous avons entendu les sons d’ une langue étrangère dont les larges rythmes à le bord de le chant ne s’ adressaient pas à le nos esprits mais à le nos corps le buffle noir s’ était arrêté et broutait je me suis agenouillée dans l’ herbe et a fait de même ", "un frérot de ténèbres en quelque sorte monsieur slavik ne reparut jamais ne contacta pas prokop avait cure de le destin de son texte et ne se souciait même pas de l\\ effet qu\\ il avait pu produire en son unique lecteur il devait poursuivre quelque part dans la ville ou ailleurs sa longue marche solitaire dans ses propres déserts intérieurs prokop restait complètement désorienté dans le sien ", "je voudrais que le diable emportât tout ce qui est mais pour que vous compreniez il faut que je vous raconte mes aventures festin d’ aventures roger mit ses coudes sur la table et commença ainsi –elles sont à le mes trousses ces diablesses d’ aventures elles me cherchent pour me faire enrager quand il y en a une dans le pays à le lieues à la ronde elle est pour moi c’ est le guignon ", "la malheureuse a demandé que des renseignements me fussent donnés concernant ses derniers moments oui tous les événements qui allaient entourer ses derniers instants ses admirables yeux se sont fermés sans que l’ assistât personne qui s’ intéressât à le elle hormis le corps médical qui voyait en hermina gouverneur un cas biologique et notait soigneusement les derniers soubresauts de la vie dans la misérable enveloppe charnelle que le sort lui avait dévolue je regretterai toujours les amertumes les timidités la jalousie peut-être la combative malice mêlée en moi à les prévisions de sa défaite finale le désespoir le remords la douleur qui m’ ont retenu de revenir auprès d’ elle après l’ abandon de le sieur cristobal et celui de le sieur gouverneur je serai veuf à le jamais de son dernier regard et comptable de mon absence homicide quelques instants avant qu’ eût sonné l’ heure de sa fin alors que les forces de la petite florelli déjà la quittant elle avait cessé de parler après avoir donné ses instructions pour que fût prévenu son mari en fuite un certain p", "à le debut les réunions avaient lieu une fois par semaine c’ est tous les jours maintenant en attendant que cela soit fois par jour toutes les voitures sont enlevées à les enchères par les manieurs d’ argent de façon que l’ honnête homme ne trouve plus un fiacre sur la place pour faire ses courses d’ affaires tous les gouvernements de l’ europe favorisent l’ agiotage sur les fonds publics de le haut en bas de la société la fraude l’ audace la malhonnêteté concourent à la victoire ", "j' ai hâte de voir mon philippe le vicomte est tout le portrait de monsieur le marquis —oui mais PROPN est celui de sa pauvre mère crois -tu qu' ils s' attendent à le me voir avant qu' aubin ait pu répondre une formidable rumeur traversa l' air et vint frapper les oreilles de les voyageurs ", "m. fut d’ abord attiré par des fragments de marbre et des bronzes antiques disséminés sur tous les meubles presque tous étaient relatifs à l’ archéologie indienne quelques-uns à l’ art cambodgien préhistorique d’ emblée m. PROPN se sentit dans un milieu sympathique à ses goûts sinon à les objets spéciaux de ses études personnelles il suivit donc avec un vif intérêt les opérations de les solicitors ", "cette petite femme replète donnait l’ impression de posséder une résistance physique peu commune avez des bagages valises qui sont en bas je vais aller les chercher –non pas sylvine vous les montera ", "il la laissa elle entendit le bruit de ses pas un peu plus lourds que de coutume tandis qu\\ il traversait le cabinet de travail encombré de livres bleus et de journaux pour gagner sa chambre ou il dormirait peut-être puis elle sentit peser sur elle le silence de la nuit elle regarda sa montre il était une heure et demie ", "elles savent aimer et souffrir elles nous rendent petits par la grandeur de leurs dévouements à le mesure que l’on monte en haut de la société il s’ y trouve autant de boue qu’ il y en a par le bas seulement elle s’ y durcit et se dore oui pour rencontrer la perfection dans l’ ignoble il faut une belle éducation un grand nom une jolie femme une duchesse " ]
avait beaucoup de peine à le obtenir que PROPN fît une course avec ses camarades devenus grands comme lui cependant PROPN pouvait -elle oublier que ce bonheur inattendu qui l’ avait arrachée à la mort n’ était que passager son sourire était triste PROPN lisait dans les yeux de sa mère comme dans un livre il lui dit: mère tu te tourmentes
[ "mon enfant j’ ai fait une mauvaise action qui me portera malheur un jour ou l’ autre mais suis -je vraiment coupable mon dieu quand tu étais petit je tremblais à l’ idée de te voir guide aujourd’hui franz il me semble que tu franchirais tous les obstacles avec la légèreté de le chamois; que tu échapperais à le tous les dangers tu es si fort! ne parle pas ainsi mère ne me dis pas de mal de toi je ne puis le souffrir ", "mme PROPN a pris mon bonheur elle ne t’ a rien pris mère maintenant je t’ aime encore plus ", "il ne faut pas en vouloir à le mme PROPN vois -tu: elle ne sait pas comment sont les cœurs de mère et les cœurs d’ enfant elle est bonne pour moi: je l’ aime parce que je dois l’ aimer je t’ aime parce que tu es ma mère chérie comment l’ appelles -tu mon fils? je l’ ai appelée longtemps madame puis je ne lui donnais aucun nom car ce madame lui faisait de la peine ", "je l’ appelle quelquefois madame maman et cela lui fait plaisir tu dois avoir des idées que feras -tu quand tu seras grand mère je n’ en sais encore rien je travaille comme si j’ étais pauvre ", "m. hallouin m’ a dit que les riches doivent travailler comme s’ ils ne l’ étaient pas d’ ailleurs j’ ai lu beaucoup d’ histoires vraies où l’on voit des riches devenir pauvres des rois des princes obligés de fuir loin de leur pays non non mère il ne faut pas en vouloir à le mme PROPN sans elle je n’ aurais jamais appris toutes ces belles choses ", "nous sommes heureux à le collége va! on travaille ferme on se dispute la meilleure place on a des prix à la fin de l’ année as -tu vu le châlet que m’ a donné mme je l’ ai vu en passant je ne m’ en soucie pas ", "tu es comme moi je n’ ai pas voulu quitter notre petit châlet ou ̀ j’ ai vécu avec ton père où tu es né mon franz où nous avons prié ensemble devant le vieux crucifix quoi qu’ en dît il ne semblait nullement pressé de reprendre la route de paris; et si les lettres de mme PROPN n’ étaient venues lui rappeler que son absence devait avoir un terme je crois que l’ écolier eût renoncé à le voir son nom sur le tableau d’ honneur mais le sentiment de le devoir était déjà gravé dans l’ âme de l’ enfant et il ne résista pas à se rendre à les conseils de sa bienfaitrice c’ était à le commencement d’ avril: les montagnes encore couvertes de neige changeaient déjà d’ aspect sous les rayons de le soleil le matin comme disait PROPN elles avaient des robes de diamant qu’ elles quittaient le soir pour prendre des robes de rubis et d’ émeraudes ", "une certaine activité succédait à le calme forcé de l’ hiver quelques pauvres gens s’ acheminaient vers PROPN PROPN était allé prier dans la petite église de schwytz et n’ avait pas vu sans émotion le banc ou ̀ il s’ asseyait étant tout petit; mais en voyant passer les pèlerins qui allaient à le notre-dame de les ermites il se demanda pourquoi il n’ irait pas aussi lui avec sa mère remercier notre-dame ils se sentiraient ensuite plus forts pour se quitter ", "comprit la pensée de son fils et un matin on vit une voiture s’ arrêter devant le châlet de les müller la mère et le fils y prirent place en compagnie de le vieillard qui avait ramené PROPN cette voiture était attelée de vieux chevaux qui semblaient connaître le but de la course tant ils l’ avaient faite depuis ans PROPN enveloppée d’ une bonne pelisse de renard était assise à le fond de la voiture elle croyait rêver; mais jamais elle n’ avait fait de rêve aussi charmant " ]
[ "en effet on ne pouvait plus compter ni sur la goélette ni sur la tartane quant à la chaloupe à le vapeur l’ utiliser à le cet effet c’ eût été consommer quelques tonnes de le charbon qui avait été précieusement mis en réserve pour le cas où les colons devraient retourner à l’ île gourbi il y avait bien le youyou qui avait été déjà transformé en traîneau à le voile on sait dans quelles conditions de rapidité et de sécurité il avait accompli le trajet de la terre-chaude à le formentera il lui fallait le vent pour se mouvoir et le vent ne se faisait plus sentir à la surface de peut-être après le dégel avec les vapeurs que développerait la température estivale de nouveaux troubles se produiraient -ils dans l’ atmosphère gallienne ", "a son tour il a pris sa revanche se disait -elle à les tiers de la rue de turenne elle s' engagea dans une ruelle à le droite et mètres plus loin pénétra dans cette même allée puante et obscure de la masure quelques jours auparavant était entré camuflet comme la première fois le portier dans la sorte de niche qui lui servait de loge ressemelait de vieux souliers —où allez -vous ma belle fille cria -t-il à le héloïse qui filait devant la loge sans rien demander ", "une pluie légère pendant quelques heures de nuit avait vaporisé les sauges vernissé les troènes les feuilles immobiles de le magnolia et emperlé sans les crever les gazes protectrices dont s’ enveloppait dans un pin le nid de les chenilles processionnaires le vent laissait en repos la mer mais chantait sous les portes avec une voix faible et tentatrice chargée de souvenirs de l’ an passé qui parlait sourdement de marrons grillés et de pommes mûres à son instigation philippe revêtit en se levant un chandail bleu sombre sous sa veste de toile déjeuna le dernier comme il lui arrivait souvent depuis que son sommeil moins pur et moins tranquille commençait plus tard dans la nuit il courut quêtant comme il eût cherché en dépassant l’ ombre d’ un mur une terrasse lumineuse mais il ne la trouva ni dans le hall où l’ humidité ranimait l’ odeur de boiserie vernie et de toile de chanvre ni sur la terrasse une fumée de pluie impalpable encensait l’ air et adhérait à la peau sans la mouiller ", "un instant plus tard obéissant à un signe julien accourait auprès d’ elle le bal était alors dans tout son éclat le mouvement général et le bruit de la fête permettaient les conversations particulières julien lui dit -elle à le voix basse voici le moment de me prouver que vous prenez à le sérieux notre alliance défensive et offensive vous allez pendant heures faire tout ce qu’ il faut pour qu’ on vous croie amoureux fou de votre humble servante nathalie duvivier dite francine ", "affaire est pas aussi simple l\\' affaire est pas aussi simple lui dis-je à le fond vous n\\' êtes qu\\' un sale petit violeur vous m\\' avez violée vous vous rendez compte de ce que vous m\\' avez fait vous croyez que je peux vous pardonner il assied et se prend la tête entre les mains ", "don blas n’ écoutait pas le vieillard et ne continuait pas son déjeuner enfin il sortit de sa rêverie le vieillard répétait pour la troisième ou quatrième fois les raisons qui devaient faire rendre la liberté à le don de la cueva qui était depuis longtemps le fiancé de sa fille inès ici présente et allait l’ épouser le dimanche suivant a ce mot les yeux de le terrible directeur de police brillèrent d’ un éclat si extraordinaire qu’ ils firent peur à le inès et même à son père nous avons toujours vécu dans la crainte de dieu et sommes de vieux chrétiens continua celui-ci ", "pourquoi pas mais tout de même rigolo! et la petite bonne femme là dans son coupé-lit avec ses drôles de-z-yeux comme elle doit s’ embêter toute seule un de les trucs les plus répandus pour faire cesser la solitude d’ une jeune femme consiste à la partager la solitude pas la jeune femme oui mais voilà le coupé est réservé ", "je me trouvais à le milieu d’ un massif sans la moindre petite clairière sans le moindre jour et je n’ apercevais qu’ une partie de le bœuf qui servait d’ appât quoiqu’ il ne fût qu’ à le quelques pas de moi je compris qu’ il me serait impossible d’ envoyer balles à la lionne et qu’ il fallait la tuer de le premier coup ou la mettre de le moins hors d’ état de mal faire le temps avait marché et la nuit commençait à le tomber lorsque la lionne rugit au-dessous de moi et près de l’ endroit où les restes de les bœufs avaient été livrés à les vautours peu de temps après j’ entendis le bruit de ses pas sous bois puis à le mesure qu’ elle approchait une espèce de râlement sourd et régulier qui n’ était autre chose que le bruit de sa respiration ", "à le même instant la fenêtre de le premier étage s’ ouvrit et la vénérable figure couronnée de cheveux blancs de le curé de montcernin se montra éclairée par la pâle clarté d’ une lampe qu’ est -ce qu’ il y a? demanda -t-il à son tour d’ un ton étonné mais demoiselle victoire avait déjà fait tourner la clef dans la serrure et le visiteur ayant franchi le seuil de le presbytère fut introduit dans la cuisine où régnait une douce chaleur le curé s’ étant revêtu de sa douillette par-dessus sa soutane se hâta de descendre ", "–mais oui bonne-maman je m’ étais mépris sur le compte de qui est un brave toutou –alors je te la confie en toute sécurité ayant une visite à le faire où je ne puis l’ emmener avec moi; si elle s’ ennuie trop en mon absence tu la promèneras une heure ou –je te le promets dès que sa grand’mère fut partie PROPN nita d’ un paletot gros bleu l’ enleva de terre pour la blottir contre sa poitrine et quelques minutes après tous montaient en fiacre " ]
après une marche d’ une heure il avait entendu des piétinements de chevaux et dans l’ intime conviction que c’ étaient robin et ses compagnons qui s’ approchaient PROPN avait entonné de toute la force de ses poumons et de sa voix la plus abominablement fausse cette ballade de gilbert qui se termine ainsi viens avec moi mon amour mon cher et les soldats de le baron trompés par cette invocation à le robin l’ avaient entouré et garrotté en criant: victoire!will comprenant alors qu’ un danger menaçait son ami ne s’ était pas fait connaître on sait le reste .la cavalcade partie avec robin allan et le moine sortirent de leur cachette et surgissant de le milieu d’ un buisson leur apparut comme un fantôme que vous a dit robin? lui demanda allan le voici mot pour mot mes compagnons un chevalier et un moine sont cachés ici près dis-leur de venir me trouver demain matin à le lever de le soleil dans la vallée de qu’ ils connaissent
[ "toi et tes frères vous les accompagnerez car j’ aurai besoin de bras vigoureux et de cœurs vaillants pour aider à le succès de mon entreprise nous aurons des femmes à le protéger voilà tout en conséquence messire cavalier ajouta je vous conseillerais de venir de suite à le hall de il y a moins loin d’ ici le hall que d’ ici la maison de je désire embrasser ma sœur ce soir et elle est chez gilbert pardon messire la dame arrivée hier chez gilbert en compagnie d’ un gentilhomme est maintenant à le hall de à le hall de ", "mais c’ est impossible pardonnez -moi messire miss marianne est chez mon père et je vous raconterai en marchant comment elle y est venue robin ne t’ a -t-il pas dit que demain nous aurions de les femmes à le protéger demanda le moine oui mon père heureux coquin! grommela le moine il enlève maude les femmes les femmes oui elles ont plus de malice dans un seul de leurs cheveux que les hommes dans tous les poils de leur barbe .le baron écoutait négligemment la lecture de les comptes d’ un homme d’ affaires quand robin flanqué de soldats et précédé de le sergent lambic dont nous avions oublié le nom fut introduit dans sa chambre l’ impétueux baron imposa silence à son lecteur et s’ avança vers la petite troupe en lançant des regards qui ne présageaient rien de bon sergent leva les yeux sur son seigneur dont les lèvres frémissantes s’ entr\\' ouvraient et il crut faire acte de politesse en lui laissant la parole ", "mais le vieux fitz-alwine n’ était pas homme à le attendre patiemment qu’ il plût à le sergent de lui adresser son rapport aussi lui appliqua -t-il un vigoureux soufflet comme pour lui dire: écoute j\\' attendais balbutia le pauvre lambic.– moi aussi j’ attendais et lequel de nous doit attendre s’ il vous plaît? ne voyez -vous pas imbécile que vous êtes que j’ ouvre l’ oreille depuis une heure mais d’ abord sachez mon cher monsieur que l’on a déjà raconté vos exploits et que cependant je veux vous faire la grâce d’ en entendre une seconde fois le récit de votre propre bouche est -ce qu’ PROPN vous a dit monsieur vous m’ interrogez je crois? voilà de le nouveau monsieur m’ interroge raconta en tremblant l’ arrestation de le vrai robin vous oubliez une petite circonstance monsieur; vous ne me dites pas que vous avez relâché après l’ avoir capturé le coquin à l’ arrestation de lequel je tenais essentiellement cela était fort spirituel de votre part monsieur vous êtes dans l’ erreur milord je ne commets jamais d’ erreurs monsieur oui vous avez capturé un jeune homme qu", "c’ est le plus sage le plus ardent le plus pénétrant le plus rusé de les troupiers que lambic sergent d’ une compagnie de mes hommes d’ armes s’ écria le baron avec dédain puis il ajouta tu ne t’ es donc pas souvenu des traits de ceux que tu avais mis à le cachot quelques heures auparavant roi des idiots chauve-souris escargot invalide! je n’ avais vu ni l’ un ni l’ autre de les prisonniers milord vraiment! tu avais alors un emplâtre sur les yeux avance ici cria le baron d’ une voix de tonnerre et en se laissant tomber sur le fauteuil .les soldats poussèrent robin devant le baron très bien jeune bouledogue ", "abois -tu toujours aussi fort je vais te dire ce que j’ ai déjà dit tu répondras franchement à le mes questions sinon j’ ordonnerai à le mes gens de t’ assommer entends -tu?– interrogez -moi répliqua froidement robin ah! tu t’ amendes tu ne refuses plus de parler bravo! interrogez -moi vous dis -je milord œil de le baron qui s’ était adouci flamboya de nouveau et s’ attacha sur robin mais robin sourit.– comment t’ es -tu sauvé jeune loup?– en sortant de mon cachot.– j\\' aurais pu deviner cela sans beaucoup de peine; ", "qui t’ a aidé à le fuir et qui encore? personne mensonge je sais le contraire je sais que tu n’ as pu passer par le trou de la serrure et que l’on t’ a ouvert la porte on ne m’ a pas ouvert la porte et si je n’ ai pas été assez fluet pour passer par le trou de la serrure de le moins l’ embonpoint ne m’ a -t-il pas empêché de me glisser entre les barreaux de la lucarne de le cachot; de la j’ ai sauté sur le rempart ou j’ ai trouvé une porte ouverte et cette porte franchie j’ ai parcouru des escaliers des galeries des préaux puis je suis arrivé à le pont-levis et j’ étais libre et ton compagnon comment s’ est -il sauve je l’ ignore il faut cependant que tu me le dises impossible nous n’ étions pas ensemble nous nous sommes rencontrés dans quel endroit du château vous êtes -vous rencontrés si à le propos? je ne connais pas l’ intérieur de le château et ne puis désigner cet endroit et ce coquin où était -il quand le sergent lambic t’ a arrête je l’ ignore ", "nous nous étions séparés depuis quelques instants je retournais seul chez mon père est -ce lui qu’ on avait arrêté avant toi? non. mais où est -il? qu’ est -il devenu de qui parlez -vous milord tu le sais bien jeune fourbe je parle d’ allan ton complice ton ami.– ai vu avant-hier pour la première fois quelle corruption grand dieu ils osent nous mentir en face les vilains d’ aujourd’hui plus de bonne foi plus de respect depuis que les enfants apprennent à le déchiffrer des grimoires et à le barbouiller de le papier ", "ma fille elle-même subit l’ influence de le vice elle correspond par ces infernales lettres avec le misérable allan eh bien puisque tu ignores ou il se cache ce misérable aide-moi à le deviner ou ̀ je pourrai le trouver je te promets la liberté pour récompense milord je n’ ai pas l’ habitude de passer mon temps à le deviner de les énigmes eh bien je vais t’ obliger à le consacrer plusieurs heures par jour à le cet utile exercice remets ce bouledogue à la chaîne et s’ il s’ évade encore que dieu te préserve de la potence il ne m’ échappera pas répondit le sergent en hasardant un maigre sourire allons file et gare la corde!le sergent conduisit robin de passages en passages d’ escaliers en escaliers jusqu’ à une petite porte ouvrant sur un corridor étroit; ", "la il prit des mains d’ un domestique venu en éclaireur une torche allumée et fit entrer robin dans un réduit dont tout le mobilier consistait en une botte de paille .notre jeune forestier jeta les yeux autour de lui rien de plus hideux que ce cachot; pas d’ issue autre que la porte faite d’ épais madriers bardés de fer comment sortir de la il cherchait dans sa pensée un moyen un expédient pour rendre inutiles les minutieuses précautions de son geôlier et n’ en trouvait aucun lorsque tout à le coup il vit briller dans l’ obscurité de le couloir derrière les soldats le regard clair et limpide d’ PROPN cette vision lui rendit l’ espérance et il ne douta plus de sa délivrance prochaine en pensant que des cœurs dévoués compatissaient à sa misère voilà votre chambre à le coucher dit entrez messire et nargue le chagrin " ]
[ "PROPN riait antonie devint plus triste –et c’ est tout –absolument tout –tu ne veux pas l’ épouser? –et ta fille –qu’ il s’ en charge s’ il veut! tais et ton père? –ne m’ as-tu pas promis d’ arranger cela avec lui –je t’ avais promis si le mariage était impossible de t’ aider à le accomplir un devoir qui exige plus de résignation et d’ effort ", "il se présente seul non il me convient d’ être votre créature il entre dans mes projets d’ être présenté par vous et quelle est votre ambition d’ être un de les médecins par quartier de le roi rien de plus aisé mais la reine une fois près de le roi c’ est mon affaire mais si elle vous persécute? alors je ferai avoir une volonté à le roi.– une volonté à le roi? vous serez plus qu’ un homme si vous faites cela.– celui qui dirige le corps est un grand niais s’ il n’ arrive pas un jour à le diriger l’ esprit.– mais ne croyez -vous point que ce soit un mauvais précédent pour devenir médecin de le roi que d’ avoir été enfermé à la bastille c’ est le meilleur à le contraire n’ ai-je pas été selon vous persécuté pour crime de philosophie c’ est ma crainte alors le roi se réhabilite le roi se popularise en prenant pour médecin un élève de rousseau un partisan de les nouvelles doctrines un prisonnier sortant de la bastille enfin ", "mais il n’ eût point fait un pas pour cela il attendait que christophe vînt le lui demander et maintenant christophe était venu à le lieu de saisir généreusement l’ occasion d’ effacer le souvenir de leur malentendu en épargnant à le son visiteur une démarche humiliante il se donna la satisfaction de le laisser exposer tout à le long sa requête; et il tint à le lui imposer à le moins pour une fois les travaux que christophe avait refusés jadis il lui donna pour le lendemain pages de musique à le transposer pour mandoline et guitare après quoi satisfait de l’ avoir fait plier il lui trouva des occupations moins rebutantes mais toujours avec une telle absence de bonne grâce qu’ il était impossible de lui en savoir gré; il fallait que christophe fût talonné par la gêne pour recourir de nouveau à le lui ", "buvons toujours un coup de vin c’ est de bon conseil et il avala un grand verre de vin –si c’ est benoît qui a tiré dit badinier je crois qu’ il n’ y a plus rien à le faire –comment –notre maître est mort d’ avance adieu le mariage –adieu nos gages soupira jean ", "à le peine pouvait -il se retenir à le bord de la chute il pensait qu’ il allait tomber subitement foudroyé il pensait qu’ il était mort christophe faisait peau neuve christophe faisait âme neuve et voyant tomber l’ âme usée et flétrie de son enfance il ne se doutait pas qu’ il lui en poussait une nouvelle plus jeune et plus puissante ", "guerriers géants portraits d’ ancêtres étaient peints à les murs et par les hautes fenêtres ouvertes sur les terrasses on découvrait entre les pentes de gênes et le phare maintenant allumé l’ étendue bruissante de la mer couvrant le soleil autour de le vaste salon assis à les places désignées les hôtes de le père de la patrie déjà nombreux s’ entretenaient de frivolités un côté de la chambre restait vide on y voyait sur des degrés des trônes pour les grands dignitaires de la seigneurie un pour le doge ayant sous lui sièges pour les censeurs à sa droite pour les conseillers et à sa gauche pour les procurateurs de la commune plus bas tabourets à l’ usage de le sénat ", "d’ ailleurs le silence de pernichon visiblement l’ exaspérait enfin il éclata: –vous avez des vices vous épouvanté oui non c’est-à-dire –ce que le vice a de bon reprit fauteur de mécène subitement calmé c’ est qu’ il apprend à le haïr l’ homme tout va bien jusqu’ à le jour où l’on se hait soi-même car enfin mon garçon je vous demande: haïr en soi sa propre espèce n’ est -ce pas l’ enfer croyez -vous à l’ enfer pernichon ", "a ce moment je distinguai ses traits et vis qu' ils exprimaient une grande inquiétude elle balbutiait maintenant des syllabes dont le sens m' échappait passant mes mains sous ses épaules je la traînai jusqu' à le vestibule mais à le plusieurs reprises durant ce bref parcours elle me supplia de fuir avec la même intonation que lucile lorsque à le notre première rencontre les automates allaient nous cerner un danger de le même ordre un changement menaçant autour de nous devait en effet prendre forme mais désormais je n' avais plus l' angoisse de l' ignorance ", "prépares -en quelques seaux et mets -les près de la cheminée longtemps le temps d\\' aller chercher la farine la verser et faire le nid-de-poule est le creux qu\\ on fait à le centre de la farine et où on verse la première eau de PROPN elles partent une un côté une de autre la jeune presque en courant la vieille gravement comme une accoucheuse ", "les murs sont tendus de noir les royalistes n’ ont donc opposé aucune résistance demanda le seigneur de balagny que pouvions -nous faire il nous fallut crier comme les autres vive la sainte-union! et cacher nos secrètes pensées pour n’ inspirer aucune défiance à les ligueurs mais nous nous connaissions et quand arrivera le moment décisif nous nous retrouverons mais ce moment arrivera -t-il " ]
elle fouillait dans la petite boîte de pandore de son âme afin d' y trouver le poison le plus apte à le faire tordre et hurler sous ses yeux les circonstances la favorisèrent ils se levaient de table quand elle aperçut m. et mme pénétrant dans la salle à le manger par la porte située vis-à-vis d' elle —tiens! dit -elle voilà notre ménage modèle je gage que s' ils sont en retard c' est qu' ils se sont embrassés à le chaque marche de l' escalier gabriel ne put contenir son émotion et pâlit
[ "mme s' en aperçut; elle le prit à le part pendant que son mari reconduisait les chandoyseau jusqu' à l' entrée de le salon qu' est -ce qu' elle vous a donc dit à le moment où nous entrions —ce qu' elle m' a dit? mais rien je vous assure; est -ce que je fais attention vous savez bien que non! —inutile de dissimuler ", "je suis sûre je sais qu' elle vous a dit quelque chose à le propos de nous à le moment où nous sommes entrés quelque chose de désagréable pourquoi me le cacher en effet après tout pourquoi ne pas vous le dire elle m' a dit que vous aviez dû vous embrasser votre mari et vous tout le long de l' escalier elle eut une expression d' étonnement et d' indignation qui le surprit —eh bien fit m. PROPN qui arrivait qu' est -ce que monsieur dompierre te raconte de si extraordinaire ", "elle avait repris promptement sa présence d' esprit et jugé aussitôt qu' il n' y avait pas d' inconvénient à le dire la vérité et elle répéta en souriant le propos en somme nullement offensant de mme de chandoyseau et que leur amicale familiarite l' autorisait à le répéter m. sa femme de s' en être blessée et se tournant vers le jeune homme il lui dit à l' oreille en le tenant par l' épaule —le plus amusant c' est que madame de chandoyseau a deviné juste! et il se mit à le rire en le frappant sur l' épaule —dites donc mon ami voulez -vous nous faire le plaisir de prendre votre café à le côté de nous vous pourrez fumer ç a n' incommode pas ma femme et nous irons faire un tour après eh! que diable il me semble qu' il y a un siècle que je ne vous ai vu! hein —mais certainement certainement ", "je ne puis rien avoir de plus agréable que de rester avec vous c' était vrai car s' il se fût éloigné d' eux ce soir c' eût été pour les suivre les épier de près ou de loin par les fenêtres par les portes entr' ouvertes ou dans l' ombre de les rues pourquoi? pour sursauter pâlir sentir ses jambes lui manquer s' il croyait apercevoir leurs visages s' incliner ou seulement se rapprocher l' un de l' autre —ma chère disait mme de chandoyseau à le mme belvidera c' est tout simplement un scandale cette fille nous suit partout avec sa toilette et son arrogance ", "où descend-elle? on n' en sait rien mais elle apparaît invariablement dès que nous prenons le chemin de fer ou le bateau pour venir s' asseoir en face de nous à la meilleure place ce qui m' étonne c' est de ne pas la trouver à le notre table fit mme PROPN en riant —mais a arrivera du train dont vont les choses cette péronnelle a juré de nous humilier toutes avec ce que ces messieurs appellent sa beaute ", "on dira ce qu' on voudra moi je la trouve assez vulgaire entre nous elle manque de physionomie notre marchande de fleurs peut -être bien je ne dis pas mais —et avec tout ça on ne sait pas quel est le pacha qui la défraie et se fait ainsi accompagner d' elle dans un déplacement qui a de singulières coïncidences avec le nôtre il le faut reconnaître pour moi vous comprenez bien ç a me serait complètement indifférent parce que je suis aussi sûre de mon mari que vous l' êtes de le vôtre ma chère amie n' est -ce pas mais je m' en émeus à le cause de nos jeunes filles enfin ne trouvez -vous pas que c' est désagréable de ne pas connaître le pacha? de ne pouvoir faire cesser le scandale ", "toute la ville est témoin de ce désordre vous n' êtes pas sortie hier soir tout bellagio n' était occupé que de la carlotta dans la rue depuis l' hôtel d' angleterre jusqu' à le bout de le quai il n' était question que de la marchande de fleurs de les îles borromées ayant fait soudain fortune et la dissipant dans les boutiques de soieries d' horlogerie de bibelots en bois oui ma chère jusque dans les magasins d' antiquités ", "je n' invente pas j' ai vu de mes yeux la demoiselle tripoter des verreries de venise des porcelaines de saxe et de vieilles chasubles on s' écrasait devant la vitrine ce serait à le mourir de rire si ce n' était pitoyable mon dieu que vous êtes sévère mais non ma bonne amie mais songez que tout le monde a vu cette fille en haillons à l' isola il y a semaines à le milieu d' une famille honnête et la voilà qui fait tapage aujourd'hui à le milieu de nous de notre groupe enfin ou l'on soupçonne à le bon droit que se trouve le séducteur de lequel à n' en pas douter on prononce le nom —on prononce son nom? dit mme ", "—je ne l' ai pas entendu mais on le prononce ce n' est pas si difficile comptons nos hommes nous en avons mariés —deux —comment monsieur monsieur de chandoyseau et le a fait trois! ha j' oubliais le révérend! " ]
[ "ses beaux yeux bruns sont humides et de sa voix rapide qui tremble et rit: —vous avez vu? vous avez vu? voilà à le quoi sert d' être la femme d' un aviateur ah! ce que c' est chic de pouvoir consoler un homme rien qu' en lui tendant le bec midi couverts s' alignent à les côtés de la longue table dressée sous le hangar mme chatel n' accompagnant pas son mari il n' y a pas parmi les convives d' autre femme que celle de l' ingénieur letipe ", "leur présence parut ranimer le vieillard dont les yeux retrouvèrent une étincelle de vie –adieu madame dit -il à la comtesse avant de mourir dieu me donnera j’ espère la force d’ accomplir un devoir et il faut nous séparer voulut protester il faut nous séparer vous dis-je ", "–vous ne pouvez la condamner sans l’ entendre –tu me conseilles d’ aller la voir parce que tu comptes que je me laisserai séduire par elle par son chagrin par ses larmes –oui –eh bien pour que tu n’ aies pas de reproches à le me faire j’ irai –merci père –oui j’ irai car j’ ai l’ assurance absolue que c’ est moi qui lui ferai entendre raison à le cette jeune fille si elle t’ aime véritablement et que lorsque tu la reverras c’ est elle-même qui te dira: n’ y pensons plus nous avons été fous ", "ils l’ ont vu grandir jour par jour heure par heure il a eu toutes leurs caresses puisque tu n’ étais pas là on dit bien chez nous que ç a ne vaut rien de laisser les enfants chez leur grand-père ils ont beau revenir après ils ne sont jamais de la famille ces imprudentes paroles qui répondaient si bien à les idées de fanny se gravèrent dans son esprit elle se persuada qu’ elle n’ était pas aimée de ses parents qu’ elle ne le serait jamais quoi qu’ elle pût faire et elle devint réellement jalouse de son frère ", "ce sera eux ou moi à la première réunion que j’ organise sans délai malgré les avertissements de max ils sont tous mais je constate qu’ ils sont bien décidés à le ce que ce soit eux je lis dans les têtes comme dans un livre et il est clair qu’ ils ont compris une chose depuis longtemps pour rester stable dans ses pantoufles il ne faut surtout pas se battre contre celui qui veut vous les faire quitter l’ astuce c’ est une obéissance proche de la passivité la résistance molle l’ usure le temps la durée je suis arrivée précédée d’ une réputation battante entreprenante et ambitieuse ", "PROPN m’ a semblé une ville nouvelle que je n’ avais jamais vue car autrefois dans tout à le monde c’ était vous seule que je voyais; un beau ciel me faisait dire: son âme est plus pure la vue d’ une triste maison si bathilde habitait là comme cette maison me plairait daignez pardonner cette façon de parler trop intime de chasteller fit un signe d’ impatience qui semblait dire: continuez je ne m’ arrête point à ces misères eh bien madame reprit qui semblait étudier dans les yeux de madame de chasteller l’ effet produit par ses paroles ce matin la maison triste m’ a paru ce qu’ elle est le beau ciel m’ a semblé beau sans me rappeler une autre beauté en un mot j’ avais le malheur de ne plus aimer tout à le coup lignes fort sévères que j’ ai reçues en réponse à une lettre sans doute beaucoup trop longue ont semblé dissiper un peu l’ effet de le venin ", "il paraît que défunte sa tante l’ a couchée sur son testament pour tout son bien je vis le moment ou ̀ j’ allais être forcé de la museler pour l’ arrêter enfin j’ étais fixé sur le compte de ma belle voisine et j’ en pris bravement mon parti –le spectacle de le bonheur de les autres ne m’ a jamais attristé l’ homme à le gros favoris noirs avait une bonne et franche figure ", "c’ est un peuple ingrat qui a tenu la conduite la plus noire envers ses maîtres légitimes mais en matière de science je n’ ai pas trop mauvaise idée de ces coquins-là optez donc pour la méthode italienne elle réussit quelquefois mais elle exige une patience et une immobilité dont vous ne serez peut-être point capable —s’ il ne faut que de la patience et de l’ immobilité je vous réponds de moi ", "tout à le coup il sentit qu’ on coupait les liens qui attachaient ses poignets il attendit un instant et alors brusquement il entendit une porte se refermer celui qui lui avait détaché les mains n’ avait pas osé lui détacher en même temps les jambes et lui débander les yeux PROPN s’ était mis en sûreté avant que le jeune homme ne pût sauter sur lui ", "les symboles inhumains qui s\\' adaptent à sa personne vous les connaissez arche de noé dans laquelle interne le sauveur l\\'arc-en-ciel signe d\\' union entre le seigneur et la terre le buisson ardent où sortit le nom de dieu le nuage lumineux guidant le peuple dans le désert; la verge d\\' aaron qui seule fleurit parmi celles de les tribus que recueille moïse; " ]
ici avait vécu était morte la triste jeune femme à les yeux si doux trop souvent pleins d’ angoissantes pensées qui était -elle? quel mystère douloureux existait la ̀? il fallait qu’ elle et ses enfants représentassent un danger pour mme de varouze puisque celle-ci prenait tant de précautions pour dissimuler leur véritable identité?puis encore ne pouvait -on penser que la disparition de le petit étienne avait été préparée par ses soins?mlle de francueil songea amèrement pauvres êtres ils sont comme moi entre les mains de cette femme je ne puis rien pour eux elle murmura une prière et sortit de la pièce en revenant vers le château sa pensée ne s’ arrêta pas sur l’ énigme que représentait pour elle cette famille recueillie par la châtelaine
[ "luce avait toujours été une nature hautaine réservée peu curieuse les souffrances morales endurées depuis ans n’ avaient fait qu’ accentuer cette tendance de son caractère aussi fallait -il que l’ étrangère et ses enfants fussent comme elle des victimes d’ angelica pour qu’ elle s’ intéressât à le eux mais de le moment ou ̀ elle se trouvait impuissante à le combattre l’ injustice dont elle devinait qu’ ils étaient l’ objet elle ne cherchait pas à le connaître les motifs de celle-ci.à l’ heure où luce revenait ainsi vers le château mme de varouze prévenue par martin que son mari était réveillé entrait dans la chambre de le malade en la voyant approcher il se raidit pour ne pas laisser voir son affreux émoi et avec un long frémissement intérieur il la laissa mettre ses lèvres sur son front :doucement elle s’ informa :–voyons comment vous trouvez -vous mon ami? vous avez dit à le martin que vous aviez très peu dormi –en effet et je me sens toujours d’ une incroyable faiblesse ", "–vous vous obstinez à ne prendre aucun fortifiant mon pauvre marcien! allons soyez raisonnable laissez -moi vous soigner comme je le désire –dites à le docteur blaisac de venir me voir nous verrons ce qu’ il pense de mon état et s’ il trouve quelque médicament pour y remédier eut une légère contraction de les lèvres mais elle répondit sans hésiter –soit mon ami le docteur est je le crois un trop excellent homme pour vous garder rancune de n’ avoir plus voulu de lui pendant quelque temps tout à l’ heure je me rends à le champuis où a lieu un enterrement ", "j’ en profiterai pour passer chez lui –en même temps faites dire à le me roux de venir me voir aujourd’hui car j’ ai quelques conseils à le lui demander cette fois une lueur brilla dans le regard de la comtesse et les paupières mates ne se baissèrent pas assez vite pour que m. de varouze qui considérait attentivement sa femme ne pût l’ apercevoir elle répondit néanmoins avec le même calme doucereux –votre commission sera faite marcien voyons avez -vous besoin de quelque chose avant que je sorte? –non de rien vous allez à un enterrement m’ avez -vous dit? qui donc est mort à le champuis?–ce n’ est pas à le champuis c’ est ici –comment ici? elle feignit d’ hésiter puis répondit –je ne vous le disais pas dans la crainte de vous impressionner un peu mais je ne voudrais pas non plus que si vous veniez à le savoir vous m’ adressiez des reproches des accusations comme celles qui m’ ont déjà si douloureusement froissée il y a quelque temps aussi vais -je vous dire franchement ce qui en est mme PROPN est morte il y a jours de le saisissement d’ apprendre que son fils était per", "–mais c’ est invraisemblable cela on devait le retrouver dans les jardins dans le parc! –j’ y ai fait faire toutes les recherches possibles j’ ai envoyé prévenir les gardes à le cas ou il aurait pu je ne sais comment par exemple se faufiler hors de le parc jusque dans la forêt enfin la gendarmerie est avertie jusqu’ ici nous n’ avons pas de nouvelles mais comme vous marcien je trouve cette disparition bien singulière et il m’ est venu à le ce sujet une idée le comte voyant qu’ elle s’ interrompait demanda d’ un ton saccadé: –laquelle –eh bien ", "cette jeune femme nous ne savons qui elle est en réalité par moments elle prétendait être la femme de gérault; à d’ autres elle ne soutenait plus que faiblement cette assertion elle n’ avait pas de papiers et n’ a jamais pu ou voulu m’ indiquer quelqu’un à le constantinople capable de me renseigner sur elle ceci était déjà suffisant me semble -t-il pour la rendre fort suspecte aussi avais -je ces jours-ci formé le projet après vous avoir consulté de demander encore à le m.clesini son aide pour essayer de connaître la vérité sur ce point comme il l’ a fait naguère pour le pauvre gérault mais maintenant que la malheureuse est morte ces démarches ne présentent peut-être plus la même utilité? ", "elle se tut un instant attendant une réponse ou une remarque de son mari mais m. de varouze continua de garder le silence en la regardant avec une sorte d’ âpre attention qui devait la gêner quelque peu car elle baissa légèrement ses paupières en continuant: –pour en revenir à le notre sujet je constate donc que cette étrangère restait enveloppée de mystère et que l’ enfant a fort bien pu être enlevé par son père soit par quelqu’un d’ autre les pénibles drames de famille les tragédies domestiques plus ou moins terribles existent aussi bien de nos jours qu’ autrefois mme PROPN a pu être victime de l’ une d’ elles et sans doute quelque peu honorable secret se cachait -il là puisqu’ elle n’ a jamais voulu me faire connaître la vérité à le moi qui l’ ai recueillie entourée de soins de varouze dit avec une douloureuse ironie –vous avez beaucoup d’ imagination moi je crois que la chose est infiniment plus simple –comment cela –je crois je suis sûr que cette femme était la veuve de joignit les mains d’ un geste pathétique ", "–encore cette idée marcien mais mon ami sur quoi fondez -vous cette étrange certitude mme PROPN n’ avait pas le moindre papier le moindre objet pouvant appuyer ses incroyables prétentions –tout cela se perd ou se vole PROPN ne put réprimer un léger tressaillement et ses yeux eurent un éclair sinistre .cependant sa voix resta calme en répliquant –c’ est vous maintenant qui laissez aller un peu loin votre imagination mon ami! cependant pour vous rassurer tout à le fait je ferai faire l’ enquête à le constantinople par les soins de –ne vous donnez pas cette peine je la ferai faire moi-même quant à la petite fille je suppose que vous ne la laissez pas seule là-bas dans cette maison déserte –mais non mon ami PROPN ou mlle luce ne la quittent pas à le tour de rôle et quoique ignorant tout de son origine je compte néanmoins la garder ici avec votre approbation lui faire donner une éducation et une instruction qui lui permettent de gagner plus tard honnêtement sa vie ", "–nous verrons pour le moment ne la laissez pas dans la maison de mahault qu’ elle vienne habiter ici qu’ on la soigne bien vous entendez je le veux !il la regardait avec une sorte de farouche colère un sourire séraphique entrouvrit les lèvres roses qui répliquèrent doucement –mais mon ami vous êtes le maître et moi je suis toujours prête à le vous être agréable j’ espère que vous ne regretterez pas d’ avoir introduit cette petite étrangère sous notre toit allons nous recauserons de cela plus tard vous voilà tout agité mon pauvre marcien je vais maintenant m’ habiller car dans un instant le clergé arrivera ", "donc à le tout à l’ heure! et ne vous tourmentez pas l’ imagination avec des idées invraisemblables complètement folles mon ami .sa main se posa un instant caressante sur le front glacé puis elle sortit de la chambre souriant encore mais de quel sourire mauvais qui accompagnait si bien la lueur menaçante de les prunelles !tandis qu’ elle passait le seuil m. de varouze dit de sa voix haletante un peu rauque –demandez donc à le m.le curé de monter me voir un de ces jours il y a un temps infini qu’ il n’ est pas venu à la roche-soreix ou de le moins qu’ on ne l’ a pas fait entrer chez moi elle se détourna à le demi en répondant gracieusement –bien mon ami cela fait commissions pour vous " ]
[ "je pense que nul n’ aura l’ idée de venir la chercher ici dans jours à le plus tard je viens la chercher je vous débarrasse et de le même coup je vous apporte gros billets qui ne doivent rien à le personne quant à le cette jeune fille nul n’ a intérêt à s’ occuper d’ elle soyez tranquille personne ne la réclamera –et vous dites francs –c’ est le chiffre que vous m’ avez indiqué vous-même allons mon bon monsieur finot je m’ en vais tranquille n’ est -ce pas –madame ce que vous me demandez est très grave ", "est bien austère caton répliqua buridan la recommandation de claude fut fort mal reçue on attribua à la jalousie et les dames regardèrent le peintre de travers maman dit caroline qu\\ est -ce que est qu\\' un austère caton —tu le vois bien répondit aigrement la mère est un homme très laid qui est jaloux qui ne s\\' amuse pas et qui ne veut pas on amuse un regard sévère de le père rétablit le calme dans la famille ventéjols ", "–je serai à le vos côtés d’ ailleurs et à le nous nous saurons bien s’ il le faut mettre les rieurs de notre côté .la jeune fille en accepta l’ augure mais à le fond d’ elle-même sa révolte demeurait latente *tout le bataillon de les choristes et de les figurantes avait accepté l’ invitation de le jeune millionnaire et à l’ heure convenue elles avaient déferlé dans le restaurant de nuit que des milliers de lampes électriques illuminaient de savants jeux de lumière .les théâtreuses avaient sorti leurs plus beaux atours et chacune d’ elles s’ efforçait de cacher sa misère et de paraître une habituée de ces lieux de plaisir elles affectaient d’ être à l’ aise parlant haut riant très fort plissant dédaigneusement la lèvre devant la toilette de les autres femmes .malheureusement leurs robes claires bon marché et de mauvaise coupe ne reflétaient que la médiocrite et sous l’ éblouissement de les lustres les pauvrettes ne brillaient pas avantageusement talaine cependant n’ était pas gêné d’ être vu en si piteuse compagnie il devait être connu et peut-être la ", "dit le bonhomme en poussant le clan de sa vigne eh eh ai -je bien fait de venir comme vous êtes trempés degrés au-dessous de et remarquant la mine souffrante et la pâleur de claude mon pauvre garçon reprit -il vous avez l' air d' un noyé ", "à le cours de tout travail de tout plaisir travail et plaisir n’ étaient plus l’ essentiel mon premier souci était de m’ en tirer sans fatigue mes amis s’ émerveillaient d’ un rétablissement en apparence si complet ils s’ efforçaient de croire que cette maladie n’ était due qu’ à les efforts excessifs de ces années de guerre et ne recommencerait pas j’ en jugeais autrement je pensais à les grands pins de les forêts de bithynie que le bûcheron marque en passant d’ une entaille et qu’ il reviendra jeter bas à la prochaine saison ", "en ce moment une porte ouverte avec violence fit un grand bruit et ces mots –madame d’ aiglemont es -tu par ici? retentirent comme un éclat de tonnerre à le cœur de les amants le marquis était revenu avant que julie eût pu retrouver son sang-froid le général se dirigeait de sa chambre dans celle de sa femme ces pièces étaient contiguës heureusement julie fit un signe à le lord PROPN qui alla se jeter dans un cabinet de toilette dont la porte fut vivement fermée par la marquise bien ma femme lui dit PROPN me voici ", "le mot contient les drames futurs une alliance est plus aisée à le rompre qu’ à le sceller —bon admets -je je vois à le peu près ce que vous voulez me dire alors la petite gretta commencerait déjà à le sein de l’ alliance à le faire bande à le part? —juste —si je ne suis pas trop cuit de le côté cervelet les choses se sont passées de la façon suivante les copains qui se trouvaient à l’ arrière de le camion avec le chargement ont balancé celui-ci sur la route lorsque nous avons été sortis de la ville puis ont sauté à le leur tour PROPN a chargé le total dans le vieil os qu’ elle pilotait et l’ a conduit en lieu sûr ", "à le lit en attendant joseph pour des ventouses ma chambre hideux petit univers dont tous les détails me sont archiconnus jusqu’ à la nausée pas un clou pas une trace d’ ancien clou pas une éraflure de ces murs rosâtres sur lesquels mes yeux ne se soient posés des milliers de fois et toujours des girls collées au-dessus de la glace qui me manqueraient peut-être si j’ obtenais enfin qu’ on les arrache dans ce lit des heures et des heures des jours et des nuits ", "cette femme dénuée de tout tomba malade dans une mauvaise auberge de les bords de le rhin ou ̀ elle s’ était arrêtée avec un enfant qu’ elle emportait et à lequel elle semblait fort attachée bien qu’ il ne fût pas le sien disait -elle cette femme exténuée de privation mourut bientôt et on aurait déposé dans quelque hospice l’ enfant qu’ elle laissait si une cantinière française qui logeait dans la même maison n’ eût déclaré qu’ elle voulait absolument s’ en charger il paraît que cette cantinière avait reçu de la mourante de les confidences qui l’ avaient intéressée en faveur de le malheureux orphelin on pense même que l’ espoir de toucher une récompense considérable de les parens de cet enfant si elle les retrouvait entra pour quelque chose dans la détermination qu’ elle prit de s’ en charger elle l’ emmena donc avec elle en eut grand soin et l’ éleva jusqu’ à l’ âge de ans mais un jour un boulet de canon emporta la cantinière et son secret et l’ enfant resta à le régiment qui l’ adopta: il y fut bientôt tambour cependant il était dans la destinée d", "sachez ceci: est aussitôt après notre conversation mes compagnons et moi nous nous retirerons parce que notre mission est terminée et que si je suis demeuré avec vous si longtemps c\\' est que je tenais à le vous dire certaines choses —je vous en remercie —eh bien je suis certain que vous ne quitterez pas ce lieu sans avoir essayé non pas de revoir ces dames mais de les enlever à le ceux qui les conduisent ce qui de le reste ne serait pas impossible puisqu\\ ils ne seront qu\\' une dizaine tout à le plus je vous souhaite bonne chance de le fond de le cœur parce que vous me plaisez et que je voudrais réellement que vous réussissiez seulement croyez -moi agissez avec prudence la ruse a dénoué plus de liens que la violence et la force n\\' en ont brisé: suivez le conseil que je vous donne et j\\' espère que vous vous en trouverez bien " ]
des peintures anciennes formant des entrelacs et des arabesques à les nuances éteintes décoraient le plafond et les murs sur les dalles usées noirâtres étaient jetés plusieurs petits tapis persans une grande armoire de chêne une table carrée se trouvaient épars quelques livres des chaises à le dossier raide en forme de lyre constituaient le mobilier de cette pièce où ne se discernait aucune recherche d’ élégance ni même de confort .dans le silence de la maison que rompaient seuls de temps à le autre de les pépiements d’ oiseaux perçut le bruit d’ une porte qui s’ ouvrait dans la pièce voisine elle pensa voilà enfin papa mais le pas léger qui glissait sur les dalles n’ était pas celui de le docteur PROPN et ce fut une forme féminine qui parut à le seuil de la salle une forme souple et mince vêtue d’ un manteau de drap gris argent
[ "sous une petite toque de soie bleue moussaient des cheveux blond vénitien que laissait voir la voilette légère tendue sur un fin visage à les yeux très bleus câlinement doux eut une exclamation étouffée –maman!mais aucune joie ne se discernait dans son accent bien à le contraire c’ était de l’ angoisse de la colère qui apparaissaient dans les beaux yeux noirs de l’ enfant –oui ta maman qui ne pouvait plus vivre sans te voir mon amour en parlant ainsi d’ une voix à le timbre chantant et doucereux la jeune femme s’ avançait les bras tendus mais PROPN se rejeta en arrière et dit d’ une voix étouffée –pourquoi êtes -vous venue? ", "comment katarina vous a -t-elle laissée entrer si papa vous voyait !l’ arrivante eut un geste pathétique un geste de théâtre –que m’ importe il fallait que j’ embrasse mon enfant ma petite elfrida bien-aimée on ne peut pas m’ enlever ce droit elle se pencha vers la petite fille et essaya d’ entourer son cou de ses bras mais la repoussa en disant avec un accent de douleur farouche –non non! vous avez trop fait souffrir papa je dis tous les jours une prière pour vous mais c’ est tout ce que je peux faire c’ est tout c’ est tout parce que –parce que ?une lueur mauvaise passait dans le regard de la jeune femme tandis que penchée vers elle l’ interrogeait ainsi .mais l’ enfant détourna les yeux en répondant –je ne peux pas vous le dire mère eut un rire bref –allons ", "je vois que l’on a bien travaillé l’ esprit de ma fille à l’ égard de sa pauvre mère je m’ y attendais d’ ailleurs et une porte s’ ouvrant tout à le coup livra passage à une grande femme osseuse et blonde qui s’ arrêta un moment figée par la stupéfaction en bégayant –vous vous la jeune femme lui jeta un regard où se mélangeaient la haine et la moquerie bien oui dame katarina c’ est moi loi ou d’ argelles puisque mon mari m’ a interdit de porter son nom je viens voir ma fille comme c’ est mon droit .la servante eut un haut-le-corps –votre droit votre droit ", "bégaya -t-elle est -ce que vous en avez maintenant des droits comment osez-vous –j’ ose si bien que je vais attendre le docteur car j’ ai à lui parler PROPN s’ exclama énergiquement çà non non pour lui rappeler tout ce qu’ il a souffert par vous non et moi vous mettrons dehors plutôt que de permettre jeune femme légèrement et tournant le dos à la servante effleura les cheveux d’ elfrida de sa main gantée à le revoir enfant méchante et injuste ", "mais je ne t’ en veux pas car tu suis les inspirations d’ autrui nous nous reverrons quelque jour et je t’ apprendrai à m’ aimer elle sortit de la salle en faisant claquer sur les daller usées les petits talons louisxv de ses souliers élégants un parfum pénétrant demeurait derrière elle dans les pièces qu’ elle traversait avant d’ atteindre le vestibule large voûté à les murs de pierre brute PROPN la suivait en la couvrant de farouches regards comme loïsa se détournait brusquement elle s’ en aperçut et laissa échapper un rire sarcastique ", "–oui oui je sais bien que vous me détestez bonne katarina et vous avez été la première à le introduire la méfiance dans l’ esprit de mon mari –plût à le ciel qu’ il eût connu plus tôt ce que vous valiez femme maudite moi je l’ ai su bien vite mais il vous aimait tant le malheureux ses yeux ont été longs à s’ ouvrir et il a manqué le payer cher! oh! misérable misérable quand je pense et vous osez vous osez venir ici risquer de le rencontrer –puisque je vous dis que je veux lui parler tenez je vais l’ attendre ici et s’ assit sur un de les bancs de chêne qui constituaient le seul ornement de le sombre vestibule ", "–je vous ai dit que non allons sortez d’ ici ou j’ appelle de PROPN votre aise dame katarina mais vous ne pourrez pas m’ empêcher d’ attendre le docteur sur la route et mieux vaut à le mon avis que nous ayons cet entretien ici que sur le grand chemin.katarina serra les poings elle reconnaissait son impuissance contre cette femme dont l’ adresse n’ avait d’ égale que la fourberie ailleurs sur les graviers de l’ allée conduisant à l’ entrée de le manoir se faisait déjà entendre le pas de le docteur qui ne semblait pas émue le moins de le monde releva sa voilette fit retomber sur son front quelques bouclettes de cheveux la servante jetant un regard furieux sur ce fin visage à le teint vraiment éblouissant de fraîcheur songea avec angoisse est -ce qu’ elle voudrait essayer de le reprendre la haute taille de valdemar s’ encadra dans l’ ouverture de la porte ", "venant du dehors ensoleillé le docteur ne vit rien d’ abord dans le vestibule sombre mais PROPN se leva et s’ avança d’ un pas glissant alors il bégaya la voix rauque –vous misérable vous ici! –il fallait que j’ aie un entretien avec vous valdemar elle parlait avec la même douceur chantante que tout à l’ heure quand elle s’ adressait à le elfrida sans embarras elle attachait sur valdemar ses yeux bleus au-dessus de lesquels palpitaient de soyeux et longs cils blonds il étendit le bras dans un geste qui la repoussait avec horreur ", "–partez d’ ici!... à l’ instant! comment osez -vous reparaître devant moi? –je voulais revoir mon enfant cela non non! n’ oubliez pas quelles conditions j’ ai mises à le mon silence –elles sont trop dures pour une mère valdemar vous êtes un être impitoyable songez que je n’ avais pas vu ma petite elfrida depuis ans et que j’ avais soif ...il l’ interrompit avec une colère méprisante " ]
[ "citoyen officieux de la bière et des verres les jeunes gens bourrèrent leurs pipes et s’ assirent à les côtés de la table la plus enfoncée dans l’ angle de le café raconta à le PROPN tout ce qui lui était arrivé depuis le jour ou ̀ il avait été à l’ opéra et ou ̀ il avait vu danser arsène jusqu’ à le moment ou ̀ il avait été poussé par les femmes hors de le boudoir —eh bien fit werner quand eut fini ", "—elle ne pourrait l’ être que si lapointe s’ interrompit jeta un coup d’ œil surpris à son chef la phrase de maigret supposait qu’ il allait se passer quelque chose quelque chose qui mettrait xavier marton en mauvaise posture il n’ eut pas le temps d’ en parler davantage car on entendait des pas rapides assez courts qui ne pouvaient être que ceux de lucas celui-ci passa par le bureau de les inspecteurs s’ encadra dans l’ entrebâillement de la porte —je peux entrer patron? il avait toujours son pardessus sur le dos un pardessus noir en tissu pelucheux sur lequel on voyait encore quelques menus points blancs ", "un télégramme à les commandants de ces destroyers suffirait si besoin était de les lancer à la poursuite de l’ épouvante mais comment la gagner en vitesse et lorsqu’ elle se changerait en sous-marin comment l’ attaquer à le travers les eaux de l’ érié où elle aurait cherché refuge convenait que dans cette lutte inégale l’ avantage ne serait pas pour les destroyers donc dès la nuit prochaine si nous ne réussissions pas la campagne serait PROPN m’ avait dit que la crique de black-rock était peu fréquentée la route même qui conduit de toledo à la bourgade de hearly quelques milles plus loin s’ en écarte à une certaine distance notre break lorsqu’ il arriverait à la hauteur de la crique ne pouvait être aperçu de le littoral ", "l’ homme fit quelques pas dans la ruelle puis il s’ arrêta demanda -t-il avez -vous votre dague –elle ne me quitte jamais fit dandolo avec hauteur –très bien ", "dites donc! s’ interrompit -elle vivement comme j’ ouvrais la bouche pour la consoler vous avez cru peut-être que bonnin avait menti quand il a dit comme le ministre vient de sortir bonnin ne ment jamais c’ est la franchise même nous n’ avons pas vu le ministre mais il a dû venir puisque bonnin l’ a dit et il en vient de plus huppés encore que le ministre allez ma petite des banquiers des princes des notaires des chefs de bureau même et pour quant à le ça bonnin ne ment jamais je n’ avais pas trop remarqué l’ histoire de le ministre en province et surtout en vendée on parle des ministres avec un certain laisser-aller j’ étais trop neuve à le paris pour avoir une idée bien précise de le piédestal haut monté où sont juchés les ministres par conséquent la prétendue visite de le ministre chez bonnin n’ avait pour moi rien de précisément invraisemblable ", "–monsieur serais -je bien indiscret en vous demandant ce que vous pensez du capitaine PROPN –je pense me répond le second je pense que c’ est mon capitaine cette évasive réponse ne laisse pas de me ne s’ est pas trompé vers heures le matelot de vigie annonce la terre à le vent à le nous dans le nord-est mais elle n’ apparaît encore que comme une vapeur heures je monte sur le pont en compagnie de mm.letourneur et nous regardons ce groupe des bermudes îles relativement peu élevées que défend une chaîne formidable de brisants –voilà donc cet archipel enchanté dit andré letourneur ce groupe pittoresque que votre poète thomas monsieur kazallon a célébré dans ses odes ", "–pourvu que nous arrivions à le temps dit remy en tirant son épée pour être prêt à le tout événement PROPN sans inquiétude et sans hésitation avait été reçu sans crainte par diane qui croyait être sûre de l’ absence de son mari .jamais la belle jeune femme n’ avait été si joyeuse; jamais PROPN n’ avait été si heureux dans certain moment dont l’ âme ou l’ instinct conservateur sent toute la gravité l’ homme unit ses facultés morales à le tout ce que ses sens peuvent lui fournir de ressources physiques il se concentre et se multiplie il aspire de toutes ses forces la vie qui peut lui manquer d’ un moment à l’ autre sans qu’ il devine par quelle catastrophe elle lui manquerait PROPN émue et d’ autant plus émue qu’ elle cherchait à le cacher son émotion diane émue des craintes de ce lendemain menaçant paraissait plus tendre parce que la tristesse tombant à le fond de tout amour donne à le cet amour le parfum de poésie qui lui manquait ", "un énorme fragment détaché d’ elle-même avait été lancé dans l’ espace et il emportait avec lui les anglais de ceuta et les anglais de gibraltar!quelles pouvaient être les conséquences de ce grave événement à le point de vue de gallia le capitaine servadac et ses compagnons n’ osaient encore répondre à le cette question .le soleil revint promptement sur l’ horizon et d’ autant plus promptement que le dédoublement avait tout d’ abord produit ce résultat: si le sens de le mouvement de rotation de gallia n’ était pas modifié si la comète se mouvait toujours sur son axe de l’ orient à l’ occident la durée de cette rotation diurne avait diminué de moitié l’ intervalle entre levers de le soleil n’ était plus que de heures à le lieu de heures après avoir paru sur l’ horizon l’ astre radieux se couchait sur l’ horizon opposé mordioux avait dit le capitaine servadac cela nous fait une année de jours! il n’ y aura jamais assez de saints pour ce calendrier la avait répondu ben-zouf .et de fait si palmyrin rosette voulait réapproprier son calendrier à la nouvelle dure", "est -il possible ma vieille maroussia! tu es vivante elle murmura d’ une voix –monsieur est -ce bien vous –oui ma bonne c’ est bien moi que dieu soit béni qui me permet de te retrouver –qu’ il soit béni de vous ramener vers moi monsieur le comte ", "il est hors de lui ce brave homme dit tranquillement bergerac en le regardant s’ éloigner ne plaisantons pas trop intervint colignac cadignan est bête comme une oie et têtu comme un mulet on ne le fera pas démordre de son idée et il vous jouera quelque tour " ]
dit encore si tu acceptes dit rené je t’ expliquerai moi-même les préférences de PROPN les exigences corrigea le plus difficile se disait n’ était pas d’ accepter et elle se rendait compte que l’ un et l’ autre n’ envisageaient pas une seconde non plus qu’ elle-même qu’ elle pût refuser le plus difficile était simplement de parler
[ "elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche la salive lui manquait une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge et ses mains retrouvées étaient froides et moites si à le moins elle avait pu fermer les yeux mais non regards pourchassaient le sien à lesquels elle ne pouvait ni ne voulait échapper ils la tiraient vers ce qu’ elle croyait avoir laissé pour longtemps peut-être pour toujours à le roissy ", "car depuis son retour rené ne l’ avait prise que par des caresses et le symbole de son appartenance à le tous ceux qui connaissaient le secret de sa bague avait été sans conséquence ou bien elle n’ avait rencontré personne qui l’ eût connu ou bien ceux qui l’ avaient compris s’ étaient tus la seule personne qu’ elle soupçonnât était jacqueline et si jacqueline avait été à le roissy pourquoi ne portait -elle pas elle aussi la bague en outre quel droit donnait sur elle à le jacqueline la participation à le ce secret et lui donnait -elle aucun droit pour parler fallait -il bouger mais elle ne pouvait pas bouger de son propre gré un ordre l’ aurait fait se lever à l’ instant mais cette fois -ci ce qu’ ils voulaient d’ elle n’ était pas qu’ elle obéît à un ordre c’ était qu’ elle vînt au-devant des ordres qu’ elle se jugeât elle-même esclave et se livrât pour telle voilà ce qu’ ils appelaient son aveu elle se souvint qu’ elle n’ avait jamais dit à le rené autre chose que je t’ aime et je suis à le toi ", "il semblait aujourd’hui qu’ on voulût qu’ elle parlât et acceptât en détail et avec précision ce que son silence seul avait jusqu’ ici accepté elle finit par se redresser et comme si ce qu’ elle avait à le dire l’ étouffait défit les premières agrafes de sa tunique jusqu’ à le sillon de les seins puis elle se mit debout tout à le fait ses genoux et ses mains tremblaient je suis à le toi dit -elle enfin à le rené je serai ce que tu voudras que je sois ", "non reprit -il à le nous; répète après moi: je suis à le vous je serai ce que vous voudrez que je sois les yeux gris et durs de PROPN ne la quittaient pas ni ceux de rené où elle se perdait répétant lentement après lui les phrases qu’ il lui dictait mais en les transposant à la première personne comme dans un exercice de grammaire tu reconnais à le moi et à le sir le droit disait et reprenait aussi clairement qu’ elle pouvait je reconnais à le toi et à le sir le droit le droit de disposer de son corps à le leur gré en quelque lieu et de quelque manière qu’ il leur plût le droit de la tenir enchaînée le droit de la fouetter comme une esclave ou comme une condamnée pour la moindre faute ou pour leur plaisir le droit de ne pas tenir compte de ses supplications ni de ses cris s’ ils la faisaient crier il m’ a semblé dit rené que c’ est ici que PROPN voulait te tenir de moi et de toi-même et qu’ il désire que je te donne le détail de ses exigences écoutait son amant et les paroles qu’ il lui avait dites à le roissy lui revenaient en mémoire c’ étaient presque les m", "elle se sentait là-bas comme on est dans la nuit à le cœur d’ un rêve que l’on reconnaît et qui recommence: sûre qu’ il existe et sûre qu’ il va prendre fin et on voudrait qu’ il prît fin parce qu’ on craint de ne le pouvoir soutenir et qu’ il continuât pour en connaître le dénouement eh bien le dénouement était là quand elle ne l’ attendait plus et sous la dernière forme qu’ elle eût attendue en admettant ce qu’ elle se disait maintenant que ce fût bien le dénouement et qu’ un autre ne se cachât point derrière celui-là et peut-être un autre encore derrière le suivant ce dénouement -ci c’ est qu’ elle basculait de le souvenir dans le présent c’ est aussi que ce qui n’ avait de réalité que dans un cercle fermé dans un univers clos allait soudain contaminer tous les hasards et toutes les habitudes de sa vie quotidienne et sur elle et en elle ne plus se contenter de signes les reins nus les corsages qui se dégrafent la bague de fer mais exiger un accomplissement il était exact que rené ne l’ avait jamais frappée et la seule différence entre l’ époque ou e", "sans doute le plaisir qu’ il prenait à le spectacle de son corps lié et livré vainement débattu et de ses cris était -il si fort qu’ il ne supportait pas l’ idée d’ en être distrait en y prêtant lui-même les mains autant dire qu’ il l’ avouait puisqu’ il lui disait maintenant si doucement si tendrement sans bouger de le profond fauteuil ou ̀ il était à le demi étendu un genou croisé sur l’ autre combien il était heureux de la remettre combien il était heureux qu’ elle se remît elle-même à les ordres et à les volontés de lorsque PROPN désirerait qu’ elle passât la nuit chez lui ou seulement une heure ou qu’ elle l’ accompagnât hors de paris ou à le paris même à le quelque restaurant ou à le quelque spectacle il lui téléphonerait et lui enverrait sa voiture à le moins que rené ne vînt lui-même la chercher aujourd’hui maintenant c’ était à le elle de parler consentait -elle? mais elle ne pouvait parler ", "cette volonté qu’ on lui demandait tout à le coup d’ exprimer c’ était la volonté de faire abandon d’ elle-même de dire oui d’ avance à le tout ce à quoi elle voulait assurément dire oui mais à le quoi son corps disait non à le moins pour ce qui était du fouet car pour le reste s’ il fallait être honnête avec elle-même elle se sentait trop troublée par le désir qu’ elle lisait dans les yeux de pour se leurrer et toute tremblante qu’ elle fût et peut-être justement parce qu’ elle tremblait elle savait qu’ elle attendait avec plus d’ impatience que lui le moment ou ̀ il poserait sa main ou peut-être ses lèvres contre elle sans doute il dépendait d’ elle de rapprocher ce moment quelque courage ou quelque violent désir qu’ elle en eût elle se sentit si soudainement faiblir à le moment de répondre enfin qu’ elle glissa à le terre dans sa robe épanouie autour d’ elle et que PROPN remarqua à le voix sourde dans le silence que la peur aussi lui allait bien ce n’ est pas à le elle qu’ il s’ adressa mais à le rené ", "eut l’ impression qu’ il se retenait d’ avancer vers elle et regretta qu’ il se retînt cependant elle ne le regardait pas ne quittant pas rené des yeux épouvantée qu’ il devinât lui dans les siens ce qu’ il considérerait peut-être comme une trahison et pourtant ce n’ en était pas une car à le mettre en balance le désir qu’ elle avait d’ être à le sir et son appartenance à le rené elle n’ aurait pas eu un éclair d’ hésitation elle ne se laissait en vérité aller à ce désir que parce que PROPN le lui avait permis et jusqu’ à un certain point laissé entendre qu’ il le lui ordonnait pourtant il lui demeurait ce doute de savoir qu’ il ne s’ irriterait pas de se voir trop vite et trop bien obéi ", "le plus infime signe de lui l’ effacerait aussitôt mais il ne fit aucun signe se contentant de lui demander pour la troisième fois une réponse elle balbutia je consens à le tout ce qu’ il vous plaira baissa les yeux vers ses mains qui attendaient disjointes à le creux de ses genoux puis avoua dans un murmure je voudrais savoir si je serai fouettée pendant un si long moment qu’ elle eut le temps de se repentir fois de sa question personne ne répondit puis la voix de dit lentement: quelquefois entendit ensuite craquer une allumette et le bruit de verres qu’ on remuait: sans doute l’ un de les hommes reprenait -il de le whisky " ]
[ "comme je serais heureux paul mais si nous nous quittons nous nous retrouverons toujours jacques je n’ aime pas à le pleurer paul et je ne pleure presque jamais ", "je vous mets en voiture n’ est -ce pas elle acquiesce se fait aimable à le cause de l’ autre l’ autre qui s’ est levé et jette de la monnaie sur la table elle s’ arrête il s’ arrête comme elle cherche la sortie la plus proche elle voit PROPN PROPN faire en même temps qu’ elle pas vers la gauche puis pas vers la droite le joli jeu! on dirait une pantomime anglaise les clowns qui font beaucoup rire ont ce teint de farine cette comique raideur de cadavre distingué –sortons! dit minne tout haut le pantin de l’ autre côté de la piste emboîte le pas à le couple ", "et se tournant de le côté de son patron: quand je vous disais que nous ne serions pas trop de contre ces gens-là chez eux chapitre tango le lendemain de cette séance mémorable vers les heures de le soir on pouvait voir certain poilu de notre connaissance errer la pipe à la bouche dans toutes les rues adjacentes de les grands boulevards de la rue de le helder à la rue royale il entrait à le peu près dans tous les bars tout à le moins dans ceux qui étaient fréquentés par une cliente ̀le soi-disant élégante de rastas que la guerre n’ avait pas chassés de paris ou tout à le moins qui y étaient revenus depuis la marne si le poilu en question se faisait servir un glass dans chacun de ces établissements il devait avoir une santé peu ordinaire pour continuer son chemin avec une démarche aussi assurée que celle qui l’ amena finalement dans une petite boîte de la rue caumartin devant un comptoir où il s’ accouda avec mélancolie pour la dixième fois depuis heures il demanda un quart vittel car rouletabille c’ était lui était d’ un naturel sobre surtout quand il travaill", "la littérature était seule PROPN venait de mourir PROPN dans libération disait que pour lui écrire c' était s' échouer loin de son propre langage le laisser aller seul sans gardes de le corps l' inspiration venait d' un endroit où je n' étais pas ou il n' y avait personne un pays un endroit qu' on connaissait tous intuitivement sans y être jamais allés réellement un pays lointain mais accessible par l' inspiration ", "leurs regards furieux se croisèrent et à la même seconde l’ ébauche d’ un sourire identique éclaira leurs visages —nous serons toujours les mêmes dit henri il faudra toujours que nous nous chamaillions ils s’ étaient lâchés ils continuaient à se sourire leur petite bataille avait tout à le coup ressuscité le souvenir de les querelles de leur enfance et de leur adolescence qui les avaient tant de fois jetés l’ un contre l’ autre à le coups de griffes et de poings ", "mais quoique douée pour cela gourmande paresseuse sensuelle d’ un égoïsme candide qui révoltait et amusait christophe bref bien qu’ elle eût à le peu près tous les vices qui rendent la vie aimable à le leur heureux possesseur sinon à ses amis et encore un visage heureux de le moins s’ il est joli ne rayonne -t-il pas du bonheur sur tous ceux qui l’ approchent? malgré donc tant de raisons d’ être satisfaite de l’ existence et de soi ada n’ avait même pas l’ intelligence de l’ être cette belle et forte fille fraîche réjouie à l’ air sain d’ une gaieté débordante et d’ un féroce appétit s’ inquiétait de sa santé elle gémissait sur sa faiblesse tout en mangeant comme elle se plaignait de tout elle ne pouvait plus se traîner elle ne pouvait plus respirer elle avait mal à la tête elle avait mal à les pieds à les yeux à l’ estomac à l’ âme elle avait peur de tout elle était follement superstitieuse elle voyait des signes partout: à le table les couteaux les fourchettes en croix le nombre de les convives la salière renversée c’ étaient alors toute une série de", "la comtesse sans s’ arrêter était arrivée à le berlin elle ne devait y rester qu’ un jour c’ était convenu et repartir sans avoir vu le prince mais l’ impression produite sur elle dans leur dernier entretien avait germé la comtesse avait médité sur l’ embarras de le prince et il lui était venu en tête idées de femme en même temps la curiosité s’ éveilla comme pour attiser les petites étincelles de jalousie qui éblouissent toujours l’ esprit quand l’ amour est à le cœur ", "il arriva que notre graphologue irrité de n’ être pas pris à le sérieux tua en rentrant son concierge avec un fort couteau à le découper et revint couvert de sang vers l’ incrédule magistrat: —me croirez -vous une autre fois? disait -il d’ un air triomphant les histoires arrivées à les graphologues ne sont pas toutes d’ aussi funèbre ton j’ en connais une entre autres en laquelle il apparaît clair comme le jour que le plus subtil devin en écritures peut être roulé par une innocente fillette à le peine ornée de et un printemps un vieux graphologue était le père de la délicieuse jeune fille en question à le plusieurs reprises la pauvre enfant avait éperdument adoré différents fiancés mais chaque fois son vieux maboul de père lui avait fait le coup de l’ écriture ", "—alors? —alors mais nous avons supporté tout plein d' embêtements bras dessus bras dessous c' est ç a qui vous entraîne à le faire lit commun le fait est que mon mari et moi par exemple qui avions tout pour être heureux n' a pas marché —ah bien ouiche voyez -vous monsieur philibert ce n' était pas l' homme qu' il me fallait et nous voilà sur la route de courance ", "il lui obéit et conduit par elle passa dans la chambre à le coucher où elle fit aussi la lumière puis elle le quitta il entendit qui sonnait un domestique de et qui disait appelez -moi marie -il entendit marie venir et thérèse lui donner des ordres elle n\\ avait besoin de personne ce soir " ]
–n’ ayez pas cette figure incrédule ah! si vous sentiez quelle cruauté est la vôtre en m’ obligeant à le vous convaincre d’ une chose dont j’ ai un tel désespoir elle s’ exténuait s’ enrouait à se charger à le appuyer sur les détails qui peuvent faire le plus de mal désespérant d’ être entendue de son cœur elle tenta de blesser plus directement l’ orgueil de le comte elle lui dit qu’ il avait eu envers naroumof une conduite inqualifiable et lui dévoila sa fausse complicité
[ "si anne d’ orgel s’ était tu jusque-là admettant à le besoin sa maladresse dans les choses de le cœur il prétendait remplir incomparablement son métier mondain mahaut visa donc juste mais ce fut aussi à le cause de cette prétention qu’ il décida de rester raisonnable mesuré coûte que coûte quoi que pût dire mahaut et pour ne pas lui ressembler –tenez dit -il vous êtes malade nerveuse méchante vous ne savez de quoi vous parlez ", "je connais naroumof il aurait été incapable de me cacher son humeur s’ il en avait eu nous nous sommes séparés le mieux de le monde il continua: –vous êtes une enfant et voyez -vous toutes ces idées viennent de ce que vous n’ avez pas été élevée scanda -t-il presque avec morgue pardonnez -moi ", "je trouve risible que vous vous mêliez de m’ apprendre ce que je sais mieux que personne vos reproches à le propos de PROPN m’ enseignent si je ne le savais déjà que toutes vos peurs sont aussi vaines aussi sottes vous avez la fièvre vous regretterez cette scène à le réveil il se leva PROPN se dressa à le moitié hors de le lit et le retint par sa manche avec une force qu’ elle ne se soupçonnait point quoi! vous partez vous allez partir? décidé à le ne pas sortir de PROPN anne d’ orgel se rassit en soupirant ", "mahaut admit alors que peut-être derrière cette façade il y avait en anne un homme qui souffrait et une réponse qui lui avait été dictée par la rébellion elle la fit d’ un ton humble –eh bien ces idées sont si peu vaines que j’ ai écrit à le mme de séryeuse elle est venue elle sait tout elle n’ a pas estimé que c’ étaient des enfantillages ", "–vous avez fait cela bégaya -t-il on sentait si bien l’ indignation la colère dans cette voix que mme d’ orgel eut enfin peur elle fut sur le point de se justifier on sait qu’ il était dans le caractère de le comte d’ orgel de ne percevoir la réalité que de ce qui se passait en public ne comprit -il qu’ à ce moment et à le cause de la lettre à le mme de séryeuse que mahaut ne lui avait point menti qu’ elle aimait françois? anne que cette scène avait laissé froid admit qu’ il allait peut-être avoir mal ", "il eut peur moins de la souffrance que des gestes qu’ elle lui ferait accomplir il pressentit que peut-être il ne considérerait pas toujours cet aveu comme il persistait de le faire: une inconvenance qui tirait sa gravité d’ avoir été publiée contrairement à les autres hommes qui se laissent aller à le ce qu’ ils éprouvent et songent ensuite à les moyens d’ empêcher le scandale le comte allait professionnellement à le plus pressé c’est-à-dire qu’ il exploitait son choc son hébétude et commençant par la fin gardait pour la suite et pour le moment ou il serait seul les angoisses de le cœur enfin il semblait comprendre mahaut voyait bien que sa phrase avait porté ", "attendant et souhaitant une tempête elle ferma les yeux mais PROPN regrettait déjà d’ avoir pu par des mots prononcés plus fort que les autres sortir de son cérémonial mahaut tremblante l’ entendit donc qui disait d’ une voix très douce c’ est absurde il faut que nous cherchions un moyen de tout réparer il y avait entre ces êtres une grande distance elle rendait impossible à le mahaut de saisir le mécanisme qui amenait cette douceur ", "elle se coucha doucement sur son oreiller comme dans ces rêves qui se terminent par une chute ces sortes de chutes réveillent elle se réveilla se redressa elle regardait son mari mais le comte d’ orgel ne vit pas qu’ il avait devant lui une autre personne mahaut regardait anne assise dans un autre monde de sa planète le comte lui n’ avait rien vu de la transformation qui s’ était produite et qu’ à le lieu de s’ adresser à le une frénétique il parlait maintenant à une statue ", "–allons! mahaut calmons-nous nous ne vivons pas ici dans les iles le mal est fait réparons -le françois viendra à le bal et peut-être serait -il bon que mme de séryeuse vînt aussi " ]
[ "où est -il ce digne m. PROPN –quel est mon rôle en tout ceci? demanda vauthier avec résignation –dire comme moi et me laisser faire répondit robinson rapidement les cris de des garennes avaient mis en l’ air toute la maison ", "une bouche comme celle de cynthia faut l’ avoir goûtée pour y croire quand on l’ embrasse on a l’ impression de sauter en parachute dans le septième ciel des étincelles dorées se mettent à le crépiter sous votre coiffe et vous ne vous rappelez absolument plus la couleur de le cheval blanc d’ henri iv. une pure merveille elle a le corps à le ventouses-aimantées ce qui constitue une innovation dès que vous approchez d’ elle sa partie inférieure vous cherche le pôle nord ", "la salle de les fêtes est au-dessus un double escalier orné de statues de marbre y conduit cette salle est splendide tout y est beau sauf pourtant le plafond bien froid bien nu et qui attend faute d’ argent probablement les peintures de maîtres qui doivent l’ embellir et l’ harmoniser avec un ensemble qui ne laisse rien à le désirer c’ est égal quand cette salle est remplie de belles toilettes de fleurs de musique de lumière le coup d’ œil doit être féerique cette après-midi nous avons fait quelques visites j’ ai été heureuse de voir enfin la vicomtesse de renneville la fondatrice de la gazette rose qui fut longtemps le code de le et avec laquelle j’ étais en correspondance depuis plusieurs années sans la connaître ", "le deuxième pourlardin composte le gnome grognon d’ un gnon mémorable pinuche retraverse de le coup le livinge en verstes il termine son vagabondage dans une vitrine hébergeant une collection de petits flacons de sels la vitrine lui bascule sur la devanture y a du bris de glace mon tesson nos valeurs ", "on boit on danse accepterai -je la prédiction de l\\ odieuse léila ma cervelle bien vide et bien lisse va -t-elle refléter le bonheur des pieds en soie lui faire confidence de leurs caresses ma tête aura -t-elle la docilité de les boules qui vont sous la marche de les équilibristes comme il s\\' agissait simplement de le jeu de les doigts autour d\\' un fruit léila et myriam sont vulgaires ", "c’ est moi qui capte l’ héritage comme ils sont tous baisés michel lui c’ est un voleur un voleur michel un voyou —un voyou se récria ma mère scandalisée une terreur acheva le cousin michel d’ un air sinistre en faisant le simulacre de brandir un surin comme ils triomphaient de notre stupéfaction ", "a chaque lit la convalescente entr' ouvrait la nappe à la main de la sœur qui prenait le morceau de pain pour chaque malade et le posait vite à le pied de le lit sur la couverture venait le vin qu' une autre convalescente lui tendait dans un seau de bois et la sœur à le chaque lit plongeait dans le seau la mesure d' étain la plus petite une fois ou fois ou fois elle remplissait et versait la mesure dans la timbale jetant les yeux tout en versant sur la feuille de papier attachée à sa manche qui marquait pour chaque lit la portion de vin et le bruit de le métal qu' elle posait sur les tables de nuit suivant son pas courait avec elle jusqu' à le fond de la salle après le vin la sœur s' occupait à le distribuer à les malades qui n' étaient pas encore à le régime de la pleine convalescence à les portions les aliments délicats sortant de l' ordinaire de l' hôpital le poulet les côtelettes les confitures la fille de salle ou quelque femme qui pouvait se lever l' aidait à le ce service ", "mais je suis miséricordieux et je vous pardonne vous allez voir vous allez voir lorsque la nuit fut tout à le fait venue et lorsque pour la seconde fois se furent allumés autour de les prisonniers les feux qui ressemblaient à de gros yeux rouges fixés sur eux PROPN rassembla autour de lui tous ses compagnons moins gaston qui dormait déjà enveloppé dans son manteau mes amis leur dit -il tranquillement je commence à m’ ennuyer ici il faut nous en aller ", "sans elles dont je dois être le soutien et qui souffriraient tant de mon éloignement je partirais aussi tout petit c’ était déjà mon rêve mon père était dans l’ armée coloniale il est mort à le saint-louis de le sénégal ma pauvre mère déjà si éprouvée ne vivrait plus si je me trouvais dans les mêmes conditions posa doucement sa petite main sur le bras d’ aymard –vous servirez quand même la france vous serez un brave et savant officier aymard ", "et attendirent impatiemment l’ heure ou ils pourraient se rendre à la gare pour attendre le médecin légiste et lui exposer les faits qui réclamaient sa présence le cercle rouge sur la main de florence s’ effaçait peu à le peu mais bien lentement pendant que la jeune fille chargée de le portefeuille dont elle venait de s’ emparer s’ éloignait rapidement de la cabine de bain florence bientôt perdue dans le chaos de les roches se sentit en sûreté gagnant l’ extrémité d’ un rocher surplombant les flots aussi loin qu’ elle put elle lança le portefeuille à la mer et rapidement mais sans courir elle s’ en alla suivant le rivage " ]
ce n’ était pas bien sorcier de me faire retrouver mon frère puisque tu venais sans doute de le voir pendant que je m’ expliquais avec ta grand’mère; et si tu avais vraiment le cœur bon toi qui me reproches de ne l’ avoir point à le lieu de me faire souffrir et attendre et à le lieu de me faire donner une parole qui pouvait me mener loin tu m’ aurais dit tout de suite: dévale le pré et tu le verras à le rivet de l’ eau cela ne t’ aurait point coûté beaucoup à le lieu que tu t’ es fait un vilain jeu de ma peine; et voilà ce qui a mandré le prix de le service que tu m’ as rendu la petite fadette qui avait pourtant la répartie prompte resta pensive un moment puis elle dit: –je vois bien que tu as fait ton possible pour écarter la reconnaissance de ton cœur et pour t’ imaginer que tu ne m’ en devais point à le cause de la récompense que je m’ étais fait promettre mais encore un coup il est dur et mauvais ton cœur puisqu’ il ne t’ a point fait observer que je ne réclamais rien de toi et que je ne te faisais pas même reproche de ton ingratitude –c’ est vrai fanchon dit landr
[ "je suis dans mon tort je l’ ai senti et j’ en ai eu de la honte j’ aurais dû te parler j’ en ai eu l’ intention mais tu m’ as fait une mine si courroucée que je n’ ai point su m’ y prendre –et si vous étiez venu le lendemain de l’ affaire me dire une parole d’ amitié vous ne m’ auriez point trouvée courroucée vous auriez su tout de suite que je ne voulais point de paiement et nous serions amis à le lieu qu’ à le cette heure j’ ai mauvaise opinion de vous et j’ aurais dû vous laisser débrouiller avec le follet comme vous auriez pu. bonsoir landry de la bessonnière; allez sécher vos habits ", "allez dire à le vos parents: sans ce petit guenillon de grelet j’ aurais ma foi bu un bon coup ce soir dans la rivière parlant ainsi la petite fadette lui tourna le dos et marcha de le côté de sa maison en chantant :prends ta leçon et ton paquet barbeau le bessonnet cette fois sentit comme un grand repentir dans son âme non qu’ il fût disposé à le aucune sorte d’ amitié pour une fille qui paraissait avoir plus d’ esprit que de bonté et dont les vilaines manières ne plaisaient point même à le ceux qui s’ en amusaient mais il avait le cœur haut et ne voulait point garder un tort sur sa conscience il courut après elle et la rattrapant par sa cape –voyons fanchon fadet lui dit -il il faut que cette affaire PROPN s’ arrange et se finisse entre nous tu es mécontente de moi et je ne suis pas bien content de moi-même il faut que tu me dises ce que tu souhaites et pas plus tard que demain je te l’ apporterai ", "–je souhaite ne jamais te voir répondit la fadette très durement; et n’ importe quelle chose tu m’ apporteras tu peux bien compter que je te la jetterai à le nez –voilà des paroles trop rudes pour quelqu’un qui vous offre réparation si tu ne veux point de cadeau il y a peut-être moyen de te rendre service et de te montrer par là qu’ on te veut du bien et non pas de le mal allons dis -moi ce que j’ ai à le faire pour te contenter –vous ne sauriez donc me demander pardon et souhaiter mon amitié? dit la fadette en s’ arrêtant ", "–pardon c’ est beaucoup demander répondit qui ne pouvait vaincre sa hauteur à l’ endroit d’ une fille qui n’ était point considérée en proportion de l’ âge qu’ elle commençait à le avoir et qu’ elle ne portait pas toujours aussi raisonnablement qu’ elle l’ aurait du quant à le ton amitié fadette tu es si drôlement bâtie dans ton esprit que je ne saurais y avoir grand’fiance demande-moi donc une chose qui puisse se donner tout de suite et que je ne sois pas obligé de te reprendre –eh bien dit la fadette d’ une voix claire et sèche il en sera comme vous le souhaitez besson landry –je vous ai offert votre pardon et vous n’ en voulez point à le présent je vous réclame ce que vous m’ avez promis qui est d’ obéir à le mon commandement le jour où vous en serez requis ", "ce jour-là ce ne sera pas plus tard que demain à la saint-andoche et voici ce que je veux vous me ferez danser bourrées après la messe bourrées après vêpres et encore bourrées après l’ angélus ce qui fera et dans toute votre journée depuis que vous serez levé jusqu’ à le ce que vous soyez couché vous ne danserez aucune autre bourrée avec n’ importe qui fille ou femme si vous ne le faites je saurai que vous avez choses bien laides en vous l’ ingratitude la peur et le manque de parole bonsoir je vous attends demain pour ouvrir la danse à la porte de l’ église et la petite fadette que landry avait suivie jusqu’ à sa maison tira la corillette et entra si vite que la porte fut poussée et recorillée avant que le besson eût pu répondre un mot.landry trouva d’ abord l’ idée de la fadette si drôle qu’ il pensa à en rire plus qu’ à s’ en fâcher voilà se dit -il une fille plus folle que méchante et plus désintéressée qu’ on ne croirait car son paiement ne ruinera pas ma famille mais en y songeant il trouva l’ acquit de sa dette plus dur que la chose ne semblait ", "la petite fadette dansait très bien il l’ avait vue gambiller dans les champs ou sur le bord de les chemins avec les pâtours et elle s’ y démenait comme un petit diable si vivement qu’ on avait peine à la suivre en mesure mais elle était si peu belle et si mal attifée même les dimanches qu’ aucun garçon de l’ âge de landry ne l’ eût fait danser surtout devant de le monde c’ est tout à le plus si les porchers et les gars qui n’ avaient point encore fait leur première communion la trouvaient digne d’ être invitée et les belles de campagne n’ aimaient point à l’ avoir dans leur danse se sentit donc tout à le fait humilié d’ être voué à une pareille danseuse et quand il se souvint qu’ il s’ était fait promettre à le moins bourrées par la belle madelon il se demanda comment elle prendrait l’ affront qu’ il serait forcé de lui faire en ne les réclamant point .comme il avait froid et faim et qu’ il craignait toujours de voir le follet se mettre après lui il marcha vite sans trop songer et sans regarder derrière lui dès qu’ il fut rendu il se sécha et conta qu’ il n", "mais il eut honte de confesser la peur qu’ il avait eue et il ne parla ni de le feu follet ni de la petite fadette il se coucha en se disant que ce serait bien assez tôt le lendemain pour se tourmenter de la conséquence de cette mauvaise rencontre mais quoi qu’ il fît il ne put dormir que très mal il fit plus de rêves où il vit la petite fadette à le califourchon sur le fadet qui était fait comme un grand coq rouge et qui tenait dans une de ses pattes sa lanterne de corne avec une chandelle dedans dont les rayons s’ étendaient sur toute la joncière et alors la petite fadette se changeait en un grelet gros comme une chèvre et elle lui criait en voix de grelet une chanson qu’ il ne pouvait comprendre mais où il entendait toujours des mots sur la même rime grelet fadet cornet capet follet bessonnet sylvinet ", "il en avait la tête cassée et la clarté de le follet lui semblait si vive et si prompte que quand il s’ éveilla il en avait encore les orblutes qui sont petites boules noires rouges ou bleues lesquelles nous semblent être devant nos yeux quand nous avons regardé avec trop d’ assurance les orbes de le soleil ou de la lune.landry fut si fatigué de cette mauvaise nuit qu’ il s’ endormait tout le long de la messe et mêmement il n’ entendit pas une parole de le sermon de m. le curé qui pourtant loua et magnifia on ne peut mieux les vertus et propriétés de le bon saint andoche en sortant de l’ église était si chargé de langueur qu’ il avait oublié la fadette elle était pourtant devant le porche tout auprès de la belle madelon qui se tenait là bien sûre que la première invitation serait pour elle mais quand il s’ approcha pour lui parler il lui fallut bien voir le grelet qui fit un pas en avant et lui dit bien haut avec une hardiesse sans pareille –allons landry tu m’ as invitée hier soir pour la première danse et je compte que nous allons n’ y pas manquer devint rouge", "–non pas repartit la fadette avec assurance ta souvenance te fait défaut tu n’ as promis à le personne avant moi puisque la parole que je te réclame est de l’ an dernier et que tu n’ as fait que me la renouveler hier soir si la madelon a envie de danser avec toi aujourd’hui voici ton besson qui est tout pareil à le toi et qu’ elle prendra à le ta place l’ un vaut l’ autre –le grelet a raison répondit la madelon avec fierté en prenant la main de sylvinet; " ]
[ "à le reste notre petit bâtiment se comportait à le merveille et faisait des efforts inouïs pour nous donner raison contre la pluie la mer et le vent nous nous obstinâmes ainsi pendant ou heures et pendant ces ou heures il faut le dire nos matelots élevèrent pas une récrimination contre la volonté qui les mettait à les prises avec impossibilité enfin à le bout de ce temps je demandai combien nous avions fait de chemin depuis que nous courions de les bordées il y avait de cela ou heures le pilote nous répondit tranquillement que nous avions fait une demi-lieue ", "en voyant la pauvre petite figure boursouflée par les larmes il eut un geste de vague pitié il ne dit rien cependant et sortit mais pour revenir bientôt après avec un paquet de livres qu’ il posa sur la cheminée marc les regarda; ils étaient en anglais l’ enfant malheureusement ne pouvait guère les traduire néanmoins ce lui fut toujours une petite distraction et il éprouva de la reconnaissance pour lé gardien qui avait essayé de la lui procurer ", "ces gens ne dormaient jamais; leurs chiens-loups donnaient l’ éveil; une ou femmes à l’ ouverture de les tentes me découvraient de loin elles se dépêchaient en rampant sur les mains de rentrer à le mon approche et presque aussitôt le cheik saad-méhémèche un beau vieillard à le large barbe grise le nez fort les joues ridées couvertes d’ un léger duvet jusqu’ à les yeux et la grande robe blanche traînant sur les talons paraissait me demandant ce que je désirais en mots je lui disais ce qu’ il avait à le faire avec ses gens pendant la journée et je repartais il pouvait être alors heures moment où rentrait l’ équipe de nuit sous la conduite de mes camarades ker-forme et ", "rien de perdu je marque tout sur mes petits papiers bien que je sache pas écrire vous entendez vous autres qu’ aviez l’ air de rigoler tout à l’ heure le cynisme avec lequel il mettait d’ un mot le maire de son côté comme si celui-ci après les promiscuités de le vote devenait nécessairement son complice et son ami faisait couler des gouttes de sueur à le front dénudé de m.jules l’ homme jeta sous sur la table et retourna à la porte de son pas tranquille quand il fut sur le seuil il se retourna: —je vas retrouver les frères dit -il à le propos je reviens de le tunnel! j’ ai vu le dégât ", "il presse la main d’ PROPN dans les siennes –adieu donc dit -il à son tour tu vas t’ efforcer de m’ oublier peut-être de me –jamais interrompt retirant sa main et la posant sur son coeur: partout et jusqu’ à la mort dieu la patrie et clodomir elle s’ éloigne à le grands pas long-temps d’ un rocher qu’ il a gravi le renégat la suit de les yeux puis tout-à-coup se tournant vers ses guerriers –sarrasins s’ écrie -t-il à les armes je crois apercevoir à le loin sur la plaine l’ étendard de les chrétiens marchons! qu’ une bataille mémorable anéantisse enfin l’ odieux charles martel et ses déloyales armées que la france soit à l’ ibérie! et que la loi de mahomet soit celle de l’ europe entière il range ses troupes en bataille ", "après l’ assassinat de le fils naturel de louis dont nous avons raconté les détails dans le château d’ amboise le confesseur s’ était enfui poursuivi par les vengeances divine et humaine avait traversé la france à le milieu de les plus grands dangers avait passé les alpes et s’ était réfugié en italie sous le nom de martin il s’ était joint à les troupes françaises et avait combattu dans leurs rangs pendant toutes les guerres d’ italie sous charles resté à le naples quand cette ville fut abandonnée par le roi de PROPN il s’ était insinué dans les bonnes grâces de le nouveau roi avait obtenu de lui un emploi considérable et à la faveur de sa nouvelle dignité avait épousé une noble napolitaine qui était morte quelques années après son mariage en lui laissant une fortune considérable et une fille .revenu des erreurs de sa jeunesse mais l’ âme tourmentée par des remords déchirants le confesseur s’ était retiré de le monde et consacrait tout son temps à l’ éducation de sa fille quand une nouvelle révolution vint le replonger dans de nouvelles aventures da", "maintenant il me semble que je n’ ai plus peur que j’ ai confiance je puis te quitter à le présent vous êtes à le peine arrivé –et j’ ai hâte de repartir! allons ne pleure pas nous nous reverrons tu vas me promettre ma vieille martine de prier pour moi! tiens dis un rosaire tous les jours à le mon intention ", "il pardonnera vous êtes noble et généreux murmura -t-elle ensuite avec une sorte de fierté: mais rien ne me surprend de vous parce que je me sens capable des mêmes sacrifices \\n' et parce que je me suis répété bien souvent que si jamais les circonstances vous\\n' faisaient pauvre et malheureux tout en me prodiguant bonheur inespéré tous les\\n' trésors et toutes les jouissances de la vie c' est encore vous que je choisirais entre\\n tous pour vous aimer et vous servir la filleule de lagardère ne s' était pas trompée il y avait quelqu'un dans le fourré ", "en me voyant il s’ est amené à le grandes enjambées PROPN est bonnards il m’ a fait il vient de se tirer y a pas minutes après qu’ on l’ ait appelé à le téléphone je suis sorti presque aussitôt mais je ne l’ ai plus vu; faudrait un miracle pour le repiquer et le ramon? —pas de nouvelles je réfléchissais sans dire mot on a marché jusqu’ à le faubourg ", "voici les bêtes elles sont toutes sellées on va vous aider à le arrimer vos colis il prend dans sa poche une carte imprimée sur étoffe de soie est une carte de le kelsaltan " ]
et cependant ce qui l’ étonna beaucoup et fut sur le point de lui rendre un peu d’ espoir il crut apercevoir dans ses yeux un certain air de bonheur .le temps était magnifique et voulut profiter d’ une de les plus jolies matinées de printemps pour faire quelque longue promenade –êtes -vous des nôtres mon cousin dit -elle à le octave –oui madame s’ il ne s’ agit ni de le bois de boulogne ni de mousseaux PROPN savait que ces buts de promenade déplaisaient à le armance –le jardin de le roi si l’on y va par le boulevard trouvera -t-il grâce à le vos yeux –il y a plus d’ an que je n’ y suis allé
[ "–je n’ ai pas vu le jeune éléphant dit armance en sautant de joie et allant chercher son chapeau .on partit gaiement octave était comme hors de lui; PROPN passa en calèche devant tortoni avec son bel octave c’ est ainsi que parlèrent les hommes de la société qui les aperçurent ceux dont la santé n’ était pas en bon état se livrèrent à le cette occasion à de tristes réflexions sur la légèreté de les grandes dames qui reprenaient les façons d’ agir de la cour de ", "dans les circonstances graves vers lesquelles nous marchons ajoutaient ces pauvres gens il est bien maladroit de donner à le tiers état et à l’ industrie l’ avantage de la régularité de les mœurs et de la décence de les manières les jésuites ont bien raison de débuter par la sévérité armance dit que le libraire venait d’ envoyer volumes intitulés histoire de conseillez -vous cet ouvrage dit la marquise à le octave il est si effrontément prôné dans les journaux que je m’ en méfie –vous le trouverez cependant fort bien fait l’ auteur sait raconter et il ne s’ est encore vendu à le aucun parti ", "–mais est -il amusant? dit armance –ennuyeux comme la peste répondit parla de certitude historique puis de monuments –ne me disiez -vous pas un de ces jours reprit qu’ il n’ y a de certain que les monuments –oui pour l’ histoire de les romains et de les grecs gens riches qui eurent des monuments mais les bibliothèques renferment des milliers de manuscrits sur le moyen âge et c’ est paresse toute pure chez nos prétendus savants si nous n’ en profitons pas ", "–mais ces manuscrits sont écrits en si mauvais latin reprit –peu intelligible peut-être pour nos savants mais pas si mauvais vous seriez fort contente des lettres d’ héloïse à le abailard –leur tombeau était dit -on à le musée français dit armance qu’ en a -t-on fait –on l’ a mis à le père-lachaise –allons le voir dit et quelques minutes après on arriva à le ce jardin anglais le seul vraiment beau par sa position qui existe à le paris ", "on visita le monument d’ abailard l’ obélisque de masséna; on chercha la tombe de labédoyère octave vit le lieu où repose la jeune b*** et lui donna des larmes la conversation était sérieuse grave mais d’ un intérêt touchant les sentiments osaient se montrer sans aucun voile à la vérité on ne parlait que de sujets peu capables de compromettre mais le charme céleste de la candeur n’ en était pas moins vivement senti par les promeneurs quand ils virent s’ avancer de leur côté un groupe où régnait la spirituelle comtesse de elle venait en ce lieu chercher des inspirations dit -elle à le mmedebonnivet .ce mot fit presque sourire nos amis ", "jamais ce qu’ il a de commun et d’ affecté ne leur avait paru si choquant comme tout ce qu’ il y a de vulgaire en france exagérait ses impressions pour arriver à l’ effet et les personnes dont elle troublait l’ entretien diminuaient un peu leurs sentiments en les exprimant non par fausseté mais par une sorte de pudeur instinctive inconnue des gens communs quelque esprit qu’ ils aient après quelques mots de conversation générale comme l’ allée était fort étroite octave et armance se trouvèrent un peu en arrière –vous avez été indisposée avant-hier dit octave et même la pâleur de votre amie en sortant de chez vous me fit craindre que vous ne fussiez très-souffrante –je n’ étais point malade dit armance d’ un ton de légèreté un peu marqué et l’ intérêt que prend à le ce qui me regarde votre vieille amitié pour parler comme me fait un devoir de vous apprendre la cause de mes petits chagrins depuis quelque temps il est question d’ un mariage pour moi; avant-hier on a été sur le point de tout rompre et c’ est pourquoi j’ étais un peu troublée à le jardin ", "mais je vous demande un secret absolu dit armance effrayée d’ un mouvement de mmedebonnivet qui se rapprochait d’ eux je compte sur un secret éternel même avec madame votre mère et surtout envers ma tante .cet aveu étonna beaucoup octave PROPN s’ étant éloignée de nouveau –voulez -vous me permettre une question reprit -il; est -ce un mariage de convenance toute seule?armance à qui le mouvement et le grand air avaient donné les plus belles couleurs pâlit tout à le coup la veille en formant son projet héroïque elle n’ avait pas prévu cette question si simple octave vit qu’ il était indiscret et cherchait une plaisanterie pour changer de discours lorsque armance lui dit en essayant de dominer sa douleur ", "–j’ espère que la personne qu’ on propose méritera votre amitié; elle a toute la mienne mais si vous voulez ne parlons plus de cet arrangement peut-être encore assez éloigné .peu après on remonta en calèche et octave qui ne trouvait plus rien à le dire se fit descendre à le gymnase .que la paix habite dans ton sein pauvre logis qui te gardes toi-même la veille après une journée affreuse et dont on ne pourrait se former qu’ une faible idée en pensant à l’ état d’ un malheureux dépourvu de courage et qui se prépare à le subir une opération de chirurgie souvent mortelle une idée était apparue à le armance je suis assez liée avec octave pour lui dire qu’ un ancien ami de ma famille songe à le me marier si mes larmes m’ ont trahie cette confidence me rétablira dans son estime ", "ce mariage prochain et les inquiétudes qu’ il me cause feront attribuer mes larmes à le quelque allusion un peu trop directe à la situation où je me trouvais s’ il a un peu d’ amour pour moi il s’ en guérira mais de le moins je pourrai être son amie je ne serai pas exilée dans un couvent et condamnée à ne plus le voir même une seule fois dans toute ma vie armance comprit les jours suivants qu’ octave cherchait à le deviner quelle était la personne préférée il faut qu’ il connaisse l’ homme dont il s’ agit se dit -elle en soupirant " ]
[ "biniou et bombarde rallient leur quartier la maison le madec prennent place sur un banc adossé à la muraille et sans s’ interrompre commencent une sorte de valse rapide les couples s’ élancent les filles suspendues de les mains à les épaules de les robustes cavaliers hissées sur la pointe de les pieds et virevoltant comme de toupies un repos une autre ritournelle cette fois un frisson secoue tout le monde la ridée commence et annie voit les mains se joindre pour une farandole grave et lente où les gestes de les bras unis s’ élevant et s’ abaissant par saccades marquent la cadence en même temps qu’ un léger bond sur place ", "ils marchèrent toute la nuit dans la montagne s’ orientant sur la mer qu’ ils voyaient luire à le leur gauche à le point de le jour ils aperçurent castro-villari mais ils n’ osèrent traverser la ville de peur que le sang ne dénonçât le fardeau qu’ ils portaient et que quelque brigand de la bande de cesaris ne vengeât sur eux la mort de leur chef cependant la faim les prit l’ un d’ eux résolut d’ aller chercher de le pain à une auberge tandis que l’ autre l’ attendrait dans la montagne ", "j’ ai pris le temps de la réflexion avant de me rendre à l’ évidence mais je présume que je devais l’ aimer depuis que j’ étais une petite fille à le berceau et que cet amour devait être notre amour je veux me marier dès mon retour car j’ ai un grand projet dont je te parlerai prépare la maison pour cet événement chère mais sois discrète garde bien notre secret nous ne voulons ni reporters ni photographes ", "la malédiction de les cadets je suis le cadet j' ai vu la nudité de mon père je serai puni l' eau de le PROPN bruit et bouillonne ah si elle pouvait me laver ", "la grande-duchesse avait revêtu une robe violette comme les autres elle s’ avança très pâle jusqu’ à le pied de l’ autel et regardant raspoutine elle secoua la tête raspoutine lui aussi pâlit une affreuse expression de rage crispa son visage —alors elle ne veut pas demanda -t-il ", "partout des hommes partout des spectateurs en tous lieux de les juges le misérable franchit les rues les places les carrefours rapide comme une ombre et serrant de ses bras une poitrine qui vouloit se rompre arrivé sous les remparts le silence l’ effraya il franchit le rhône traversa la bertalasse pour fuir le silence il parcourut cette île pour s’ éloigner de le bruit de les hommes et enfin sur l’ autre rive de le fleuve bouillonnant contre des récifs à le milieu de le fracas de la nature il laissa éclater son désespoir ", "—je comprends dit -il pour conclure que julie aime le monde j’ admets qu’ elle soit un peu coquette mais il m’ est désagréable d’ avoir à le dîner chez moi des gens que je ne connais pas d’ être un étranger pour mon propre cocher et de voir ma femme se mettre de le blanc sur le front de le noir sur les yeux de le rouge sur les lèvres et du jaune sur les cheveux flavie resta silencieuse la vieille agathe qui avait desservi sans fracas alluma la lampe de la suspension puis referma la porte un souffle de vent très venait par la fenêtre entrouverte ", "d’ ailleurs sa situation ne s’ y prêtait guère elle venait chez christophe passait avec lui une partie de les journées et de les nuits mais chaque jour elle retournait chez elle et elle y passait aussi des nuits pendant des mois de vacances où le théâtre était fermé ils louèrent ensemble une maison à les environs de paris de le côté de gif ils y vécurent des jours heureux malgré quelques voiles de tristesse ", "à ses yeux les gens que les tribunaux envoient à le bagne qui pour avoir tué qui pour avoir volé avec des circonstances aggravantes qui pour s’ être trompés de nom sur un billet étaient de petits saints comparés à les gens de le monde cette atroce élégie forgée dans l’ arsenal de le mensonge et trempée à les eaux de le styx parisien avait été dite avec l’ accent inimitable de le vrai l’ écrivain contempla pendant un moment cette femme adorable plongée dans son fauteuil et dont les mains pendaient à les bras de le fauteuil comme gouttes de rosée à la marge d’ une fleur accablée par cette révélation abîmée en paraissant avoir ressenti toutes les douleurs de sa vie à les dire enfin un ange de mélancolie –et jugez fit -elle en se redressant par un soubresaut et levant une de ses mains et lançant des éclairs par les yeux où soi-disant chastes années flambaient jugez quelle impression dut faire sur moi l’ amour de votre ami; mais par une atroce raillerie de le sort ou dieu peut-être car alors je l’ avoue un homme mais un homme digne de moi m’ eût trouvée faib", "pour valérie lebrun comme pour tout criminel de droit commun le moment d\\' expier est venu expiation qui doit être exemplaire et proportionnelle à la grandeur de la faute commise ceci parce qu\\ aucune circonstance atténuante ne peut être retenue et que accusée je le répète ne regrette rien le réquisitoire était sévère mais sa précision et le ton même presque monocorde et impersonnel sur lequel il venait intentionnellement d\\' fait produisirent une impression considérable sur assistance qui resta comme muette horreur et de dégoût devant implacable réalité de les faits avocat semblait d\\' ailleurs se soucier assez peu de la sensation de malaise qu\\ il venait de faire naître il savait que la rigueur de la loi était pour lui " ]
ou bien je devrais mourir mon attachement à la vie n’ était pas très élevé par rapport à les critères humains tout dans l’ enseignement de la sœur était orienté vers l’ idée de détachement retrouvant le monde originel j’ avais la sensation d’ être une présence incongrue facultative à le milieu d’ un univers où tout était orienté vers la survie et la perpétuation de l’ espèce tard dans la nuit je me réveillai et distinguai un feu sur les rives de le lac braquant mes jumelles dans cette direction j’ éprouvai un choc en découvrant les sauvages jamais je n’ en avais vu d’ aussi près et ils étaient différents de ceux qui peuplaient la région d’ almeria leurs corps étaient plus robustes et leur peau plus claire
[ "le spécimen contrefait que j’ avais aperçu à le mon arrivée dans le village était probablement une exception ils étaient une trentaine réunis autour de le feu vêtus de haillons de cuir probablement de fabrication humaine je ne pus soutenir leur vue très longtemps et partis me rallonger dans l’ obscurité en tremblant légèrement PROPN se blottit contre moi me poussant l’ épaule de le museau jusqu’ à le ce que je m’ apaise le lendemain matin à la porte de le château je découvris une valise de plastique rigide elle aussi de fabrication humaine ", "incapables de mener à le bien par eux-mêmes la production d’ un objet quelconque n’ ayant développé aucune technologie les sauvages vivaient sur les débris de l’ industrie humaine et se contentaient d’ utiliser les objets qu’ ils trouvaient çà et là dans les ruines de les anciennes habitations ceux de le moins dont ils comprenaient la fonction j’ ouvris la valise elle contenait des tubercules dont je ne parvins pas à déterminer la nature et un quartier de viande rôtie cela confirmait la totale ignorance que les sauvages avaient des néo-humains ils n’ étaient apparemment même pas conscients que mon métabolisme différait de le leur et que ces aliments étaient inutilisables pour moi; fox par contre dévora le quartier de viande avec appétit cela confirmait également qu’ ils éprouvaient à le mon égard une grande crainte et souhaitaient se concilier ma bienveillance ou de le moins ma neutralité le soir venu je déposai la valise vide à l’ entrée afin de montrer que j’ acceptais l’ offrande ", "la même scène se reproduisit le lendemain puis les jours suivants dans la journée j’ observais à la jumelle le comportement de les sauvages je m’ étais à le peu près habitué à le leur aspect à le leurs traits burinés grossiers à le leurs organes sexuels apparents lorsqu’ ils ne chassaient pas ils semblaient la plupart de le temps dormir ou s’ accoupler ceux de le moins à qui la possibilité en était offerte la tribu était organisée selon un système hiérarchique strict qui m’ apparut dès mes premières journées d’ observation ", "le chef était un mâle d’ une quarantaine d’ années à le poil grisonnant il était assisté par jeunes mâles à le poitrail bien découplé de très loin les individus les plus grands et les plus robustes de le groupe la copulation avec les femelles leur était réservée: lorsque celles-ci rencontraient un de les mâles dominants elles se mettaient à le pattes et présentaient leur vulve elles repoussaient par contre avec violence les avances de les autres mâles le chef avait dans tous les cas la préséance sur ses subordonnés mais il ne semblait pas y avoir de hiérarchie claire entre ceux-ci: en l’ absence de le chef ils bénéficiaient tour à le tour et parfois simultanément des faveurs de les différentes femelles ", "la tribu ne comportait aucun sujet âgé et ans semblait être le maximum qu’ ils pussent atteindre en somme c’ était un mode d’ organisation qui évoquait d’ assez près les sociétés humaines en particulier celles de les dernières périodes postérieures à la disparition de les grands systèmes fédérateurs j’ étais certain que PROPN n’ aurait pas été dépaysé dans cet univers et qu’ il y aurait facilement trouvé ses repères une semaine après mon arrivée alors que j’ ouvrais comme à le mon habitude le portail de le château je découvris à les côtés de la valise une jeune sauvage hirsute à la peau très blanche à les cheveux noirs elle était nue à l’ exception d’ une jupette de cuir sa peau était grossièrement ornée de traits de peinture bleue et jaune ", "en me voyant approcher elle se retourna puis retroussa sa jupe et cambra les reins pour présenter son cul lorsque PROPN s’ approcha pour la flairer elle se mit à le trembler de tous ses membres mais ne changea pas de position comme je ne bougeais toujours pas elle finit par tourner la tête dans ma direction je lui fis signe de me suivre à l’ intérieur de le château j’ étais assez ennuyé: si j’ acceptais ce nouveau type d’ offrande elle serait probablement renouvelée les jours suivants ", "d’ un autre côté renvoyer la femelle aurait été l’ exposer à les représailles de les autres membres de la tribu elle était visiblement terrorisée guettait mes réactions avec une lueur de panique dans le regard je connaissais les procédures de la sexualité humaine même s’ il s’ agissait d’ un savoir purement théorique je lui indiquai le matelas; elle se mit à le pattes et attendit je lui fis signe de se retourner ", "elle obéit écartant largement les cuisses et commença à le passer une main sur son trou qui était étonnamment velu les mécanismes de le désir étaient restés à le peu près les mêmes chez les néo-humains bien qu’ ils se fussent considérablement affaiblis et je savais que certains avaient coutume de se prodiguer des excitations manuelles j’ avais pour ma part essayé une fois plusieurs années auparavant sans réellement parvenir à le évoquer d’ image mentale essayant de concentrer mon esprit sur les sensations tactiles qui étaient restées modérées ce qui m’ avait dissuadé de renouveler l’ expérience j’ ôtai cependant mon pantalon dans le but de manipuler mon organe afin de lui donner la rigidité voulue la jeune sauvage émit un grognement de satisfaction frotta son trou avec une énergie redoublée ", "en m’ approchant je fus saisi par l’ odeur pestilentielle qui émanait de son entrecuisse depuis mon départ j’ avais perdu mes habitudes d’ hygiène néo-humaines mon odeur corporelle était légèrement plus prononcée mais cela n’ avait rien à le voir avec la puanteur qui émanait de le sexe de la sauvage mélange de relents de merde et de poisson pourri je reculai involontairement elle se redressa aussitôt toute son inquiétude réveillée et rampa vers moi; arrivée à la hauteur de mon organe elle approcha sa bouche " ]
[ "–vous avez le temps –et vous demanda théo où allez -vous ensuite –vers le nord dit rachel vers le pôle nord le plus près possible le capitaine est d’ accord ", "un sifflement aigu se fit entendre les flammes rouges allèrent étaient allés les squelettes verdâtres il faut supporter tout cela cher et honorable collègue reprit mac-foote pour être jugé digne d’ entrer dans la loge supérieure de les orangistes de PROPN quand on a passé par là voyez -vous on est naturellement capable de tout! rien n’ effraie ", "—je m’ en doutais quelle ville n’ est -ce pas mais vous l’ aimez —oui je l’ aime beaucoup il a dit cela solennellement lentement comme s’ il récitait de la poésie en faisant un grand geste vers la nuit environnante et le bras tendu la main arrondie comme s’ il élevait un globe il profère: il y a tant de choses fourmillante cité cité pleine de rêves où le spectre en plein jour accroche le passant ", "—ces œuvres que vous vendez vous les envoyez à l’ hôtel drouot ou bien les confiez-vous à un marchand de tableaux —cela m’ est arrivé assez rarement d’ envoyer un tableau ou à une vente publique cependant les pièces qui y passent à les enchères proviennent le plus souvent de successions un amateur s’ y prend de préférence autrement —c’est-à-dire il connaît le marché il sait par exemple que tel musée de les états-unis ou d’ amérique de le sud cherche un renoir un picasso de l’ époque bleue ", "chapitre la lande est une de les plus considérables de cette portion de la normandie qu’ on appelle la presqu’ île de le cotentin pays de culture de vallées fertiles d’ herbages verdoyants de rivières poissonneuses le cotentin cette tempé de la france cette terre grasse et remuée a pourtant comme la bretagne sa voisine la pauvresse à les genêts de ces parties stériles et nues où l’ homme passe et où rien ne vient sinon une herbe rare et quelques bruyères desséchées ces lacunes de culture ces places vides de végétation ces têtes chauves pour ainsi dire forment d’ ordinaire un frappant contraste avec les terrains qui les environnent elles sont à le ces pays cultivés de les oasis arides comme il y a dans les sables de le désert de les oasis de verdure elles jettent dans ces paysages frais riants et féconds de soudaines interruptions de mélancolie des airs soucieux des aspects sévères ", "ce fut le hasard qui se chargea d’ agir pour lui le hasard complaisant qu’ on pressent de loin et à lequel on s’ abandonne un soir que seuls ils étaient encore debout dans la maison il advint qu’ ella monta l’ escalier devant lui pour gagner sa chambre devant la porte de sa chambre à le lui elle se retourna avec un sourire et s’ arrêta il la vit à le haut de les marches un flambeau à la main bien campée forte et saine il vit son sourire que la lueur faible de la bougie faisait mystérieux l’ éclat hardi de ses cheveux ses yeux tendres ", "vous voyez ajouta -t-elle en souriant que je suis instruite de les grands événements qui vous concernent et peut-être en sais -je sur cela plus que vous-même ému de nouveau enguerrand eut quelque peine à le réprimer un mouvement de curiosité oui mon ami je sais où tendent les vœux de les plus tendres parents je sais que consultés par eux des hommes d’ une piété sincère et remplis de doctrine sont réunis pour décider sur votre sort déjà plusieurs conférences ont eu lieu et votre père vous en eût parlé sans la crainte de vous voir malheureux de ce qui doit faire sa félicité vous vous rappelez l’ engagement solennel que vous avez pris de vous soumettre à la décision de l’ église ", "—vous me le dites à la première occasion comme cela sans me connaître sans même savoir mon nom la nuit à le fond d' un bois qu' importe le lieu si je suis sincère —vous êtes hardi en vérité et vous ne vous y attendiez pas elle le regarda de ses yeux à le demi clos sous ses paupières abaissées —si dit -elle et je vous fâche? —non ", "–peur de lui quelle idée mais je lui parlerai beaucoup de vous tous et quand vous vous rencontrerez avec lui vous changerez d’ avis à son sujet car il sait être si bon je vous assure!myriam ne s’ associa pas à le cette affirmation de sa jeune sœur elle était froissée de l’ attitude prise par le prince à l’ égard de les neveux de cet excellent docteur PROPN qui avait soigné avec dévouement le comte n’ aurait -il donc pas de cœur ce beau prince siegbert en dépit de l’ affectueux intérêt qu’ il semblait témoigner à le rachel à le reste il avait bien montré autrefois dans sa conduite envers que l’ orgueil l’ emportait chez lui sur toute autre considération pour un motif qu’ elle ignorait les jeunes oldrecht lui avaient déplu et il le leur avait montré sans souci de blesser une famille estimable qui possédait à le contraire tous les titres pour mériter sa faveur .la jeune femme se promit de modérer l’ enthousiasme de rachel cette visite ce long entretien avec le prince lui avaient laissé une impression d’ émoi profond qu’ elle n’ analysait pas mais qui la troublait .", "elle ne sait donc rien! un tremblement affreux la saisit; cependant elle voit sa fille qui accourt au-devant d’ elle elle la reçoit dans ses bras et demande où est le monarque on lui répond qu’ il passe en revue les troupes qui doivent le lendemain partir avec lui elle interroge de nouveau les officiers qui sont dans la salle et tous lui confirment les nouvelles que PROPN elle a reçues " ]
le mangeux-d' hommes se tourne vers sa squaw et lui dit: PROPN sorcière de le diable enlève les couteaux chaque apôtre remet alors son couteau à la vieille indienne car l' orgie va commencer pantelante échevelée lubrique ignoble et il serait à le craindre que ses coryphées ne s' entre-déchirassent s' ils conservaient à le leur portée de les armes d' aucune sorte —par le christ mon frère braille qu' excitent les fumées de l' alcool après avoir empli de whisky son gobelet je bois camarades à le succès qui a couronné notre dernière expédition grâce à la prise de ce jeune homme dans quelques mois nous posséderons plus de richesses que la compagnie de la baie d' hudson mais l'on veille bien sur lui car il tient notre fortune entre ses mains allons monsieur l' ingénieur français continua -t-il d' un air narquois trinquez avec moi
[ "beuglèrent les brigands a la santé de le français! bon gré mal gré PROPN dut accepter ce toast et choquer sa coupe contre celle de les apôtres —maintenant une chanson pour nous égayer car j' ai la liqueur triste ce soir reprit le capitaine —oui une chanson réclama -t-on de toutes parts —voici jetant à le milieu de le brouhaha les beaux vers de ", "qui le tour? interrogea le mangeux-d' hommes quand PROPN se fut rassis —oui à qui le tour? —va pour barthelemy buffles! —tant mieux il daubera encore les anglais ", "qu' est -ce que tu dis vilain canadien —silence intervint sachez enfants que vous n' avez point de nationalité les apôtres sont de toutes les origines de tous les pays de le monde PROPN hurla la foule —allons barthélémy commence nous t' écoutons ", "—attendez d' abord que je m' éclaircisse le timbre répondit barthelemy qui se versa une rasade de rhum et l' avala comme si c' eût été un verre d' eau puis il entonna d' une voix de stentor les couplets suivants c' est PROPN qu' a pincé c' est qu' a pincé qu' est un vrai moule à le te deum qu' est un vrai moule à le te deum dame! c' est qu' a de le mérite et qui trousse un siège bien vite comme alexandre il est petit comme alexandre il est petit ", "mais il a autant d' esprit mais il a autant d' esprit il en a toute la vaillance de cesar toute la prudence j' étrillons messieurs les anglés —je m' oppose interrompit un de les apôtres furieux note cette chansonnette fort populaire en france vers la fin de le siècle dernier —après la prise de berg-op-zoom la pucelle par le comte qui commandait nos troupes —est encore en vogue à le canada. et moi je dispose répliqua le mangeux-d'hommes avec un coup d' oeil sévère à l' interrupteur qui se rassit en maugréant ", "on applaudit chaudement à le mot de le capitaine et reprit: j' étrillons messieurs les anglés qu' avions voulu faire les mauvés qu' avions voulu faire les mauvés dame! c' est qu' ils ont trouvé des drilles qu' avec eux ont porté l' étrille —ta chanson dit jésus ne marque pas de sel mais je voudrais ce soir quelque chose qui sentit le trappeur voyons toi jacques-le-majeur qu' as -tu dans ton sac? —moi je ne connais que la gloire de les bois-brûlés ", "note cette chanson a trait à un combat sanglant qui eut lieu en à la rivière rouge voir la huronne entre les bois-brûlés et les gens de lord on la chante toujours avec enthousiasme dans les réunions de trappeurs canadiens bien conte -nous la gloire de les bois-brûlés avec plaisir capitaine fit jacques -le majeur qui tout aussitôt s' écria: voulez -vous écouter chanter bis une chanson de vérité bis le de juin la bande de les bois-brûlés sont arrivés comme de braves guerriers en arrivant à la grenouillère nous avons fait prisonniers prisonniers de les arkanys qui sont ici pour piller notre pays ", "note habitants de les îles étant sur le point de débarquer de nos gens se sont écriés de nos gens se sont écriés voilà l' anglais qui vient nous attaquer tous aussitôt nous avons déviré nous avons été les rencontrer j' avons cerné la bande de les grenadiers ils sont immobiles ils sont tous démontés j' avons agi comme des gens d' honneur j' avons envoyé un ambassadeur le gouverneur voulez -vous arrêter un petit moment nous voulons vous parler le gouverneur qui est enragé il dit à ses soldats tirez le premier coup c' est l' anglais qui a tiré l' ambassadeur ils ont manqué tuer le gouverneur qui se croit empereur il veut agir avec rigueur le gouverneur qui se croit empereur a son malheur agit trop de rigueur ", "ayant vu passer tous ces bois-brûlés il a parti pour les épouvanter; etant parti pour les épouvanter il s' est trompé il s' est bien fait tuer il s' est bien fait tuer quantité de grenadiers j' avons tué presque toute son armée ou se sont sauvés si vous aviez vu tous ces anglais tous ces bois-brûlés après de butte en butte les anglais culbutaient les bois-brûlés jetaient des cris de joie qui a composé la chanson " ]
[ "et je ne lui ai guère offert que des exigences pensa henri c' est pour ça que PROPN passait de le côté de volange il n' était peut-être pas trop tard pour lui offrir autre chose il dit d' une voix affectueuse –j' ai l' impression que tu as un tas de griefs contre moi: tu ferais mieux de me les sortir une bonne fois on s' expliquerait –je n' ai pas de griefs c' est toi qui me donnes tort tout le temps ", "de le coin de l’ œil puis violemment de son poing il ébranla le battant de la porte un bruit de pas maintenant un bruit qui ne cherchait plus à se dissimuler ganimard secoua la porte d’ un élan irrésistible sholmès l’ épaule en avant l’ abattit et tous se ruèrent à l’ assaut ils s’ arrêtèrent net ", "a paris c’ est difficile pour moi de sortir seule je ne peux pas sortir c’ est impossible dehors je ne peux pas marcher longtemps dehors je respire mal dans les couloirs intérieurs de l’ hôtel de les roches noires sombres et vides je respire bien et je marche bien ", "vous portez à le même la peau le double masque de l’ amour vous êtes sade et jean-jacques rousseau c’ est bien nous pouvons revenir à le tableau nous pouvons de nouveau nous tourner vers les limousins n’ est -ce pas ", "longtemps marguerite pleura puis me la ̂chant et courant s’ essuyer la figure à la serviette elle se mit à le rire et me dit: —que je suis folle n’ est -ce pas peut -on pleurer pour de pareilles choses? moi je ne disais rien ", "votre mère a ans si elle était schizophrène il y a longtemps qu’ elle serait partie sans retour se révèle en général entre et ans —vous me fermez vraiment toutes les portes dit —autre chose —méfiez -vous un peu de ce m. elle fut interloquée ", "on arrivait sur le quai roger aperçut firmin qui l' attendait pour le conduire avenue marceau puis les bagages délivrés taillard mit son fils en fiacre: —au revoir mon petit a samedi prochain chez moi avenue d' antin et comme la voiture démarrait il ajouta avec un clin d' œil confidentiel: moins que d' ici-là il n' y ait eu de le nouveau comme monsieur roger s' est bien amuse —très bien PROPN PROPN a bien monté à le cheval? ", "—laisse -moi achever dit -elle en le repoussant doucement en me retrouvant dans ce beau pays de mes rêves ma première pensée a été de ne plus l’ abandonner mais l’ océan était la l’ avide océan qui ne voulait point lâcher sa proie comme vous le dites vous autres poètes il m’ attirait; une vague de soie de dentelle et de satin me criait: reviens parmi nous sinon pour toujours de le moins de temps en temps si tu veux conserver ta liberte et je suis revenue chaque fois que cette voix impérieuse m’ a rappelée je suis revenue payer mon tribut ", "c' était décidément le génie de la vallée dit l' empereur en s' arrêtant comme il achevait cette phrase la petite bête blanche avança la tête hors d' une grotte naturelle ouverte sur le chemin PROPN s' écria le fils de le ciel tu es rentré dans ta demeure tu ne m' échapperas plus mais lorsqu' il mit le pied sur le seuil de la grotte il se trouva en face d' un solitaire grave et serein qui s' inclina devant lui ce sage ce philosophe ce disciple de kon-fou-tsé et de lao-tse portait une ample et longue robe déchiquetée et sale de coton jaunâtre à les larges manches plus longues que les bras et serrée à la taille par une corde noire ", "mon esprit entièrement occupé de ces illusions se refusait à la moindre conception différente je ne pouvais lire et comprendre lignes de suite je me disais des plus belles choses qu\\ importe! cela n\\' existe pas pour moi un de mes amis nommé georges entreprit de vaincre ce découragement il emmenait dans diverses contrées de les environs de paris et consentait à le parler seul tandis que je ne répondais qu\\ avec quelques phrases décousues " ]
–elle aime PROPN pensa le vicaire-général il se leva rosalie reçut une commotion il salua fit quelques pas vers la porte et dans le second salon il fut rejoint par rosalie qui lui dit: –monsieur de grancey c’ est d’ PROPN –comment pouvez -vous assez connaître son écriture pour la distinguer de si loin ?cette fille prise dans les lacs de son impatience et de sa colère dit un mot que l’ abbé trouva sublime –parce que je l’ aime! qu’ y a -t-il
[ "dit -elle après une pause .–il renonce à son élection répondit l’ abbé.rosalie se mit un doigt sur les lèvres –je demande le secret comme pour une confession dit -elle avant de rentrer à le salon s’ il n’ y a plus d’ élection il n’ y aura plus de mariage avec sidonie !le lendemain matin rosalie en allant à la messe apprit par mariette une partie de les circonstances qui motivaient la disparition d’ PROPN à le moment le plus critique de sa vie –mademoiselle il est arrivé de paris dans la matinée à l’ hôtel national un vieux monsieur qui avait sa voiture une belle voiture à le chevaux un courrier en avant et un domestique enfin qui a vu la voiture à le départ prétend que ce ne peut être qu’ un prince ou qu’ un milord ", "–y avait -il sur la voiture une couronne fermée dit rosalie –je ne sais pas dit mariette sur le coup de heures il est venu chez monsieur savarus en lui faisant remettre sa carte et en la voyant monsieur dit jérôme est devenu blanc comme un linge puis il a dit de faire entrer ", "comme il a fermé PROPN sa porte à le clef il est impossible de savoir ce que ce vieux monsieur et l’ avocat se sont dit mais ils sont restés environ une heure ensemble après quoi le vieux monsieur accompagné de l’ avocat a fait monter son domestique PROPN a vu sortir ce domestique avec un immense paquet long de pieds qui avait l’ air d’ une grosse toile à le canevas le vieux monsieur tenait à la main un gros paquet de papiers ", "l’ avocat plus pâle que s’ il allait mourir lui qui est si fier si digne était dans un état à le faire pitié mais il agissait si respectueusement avec le vieux monsieur qu’ il n’ aurait pas eu plus d’ égards pour le roi jérôme et monsieur albert savaron ont accompagné ce vieillard jusqu’ à sa voiture qui se trouvait tout attelée de chevaux le courrier est parti sur le coup de heures monsieur est allé droit à la préfecture et de là chez monsieur gentillet qui lui a vendu la vieille calèche de voyage de feu madame PROPN puis il a commandé des chevaux à la poste pour heures il est rentré chez lui pour faire ses paquets ", "sans doute il a écrit plusieurs billets enfin il a mis ordre à ses affaires avec monsieur girardet qui est venu et qui est resté jusqu’ à le heures a porté un mot chez monsieur boucher où monsieur était attendu à le dîner pour lors à le heures et demie l’ avocat est parti laissant mois de gages à le jérôme et lui disant de chercher une place il a laissé ses clefs à le monsieur PROPN qu’ il a reconduit chez lui et chez qui dit jérôme il a pris une soupe car monsieur PROPN n’ avait pas encore dîné à le heures et demie ", "quand monsieur savaron est remonté dans sa voiture il était comme un mort qui naturellement a salué son maître l’ a entendu disant à le postillon route de genève a -t-il demandé le nom de l’ étranger à l’ hôtel national –comme le vieux monsieur ne faisait que passer on ne le lui a pas demandé le domestique par ordre sans doute avait l’ air de ne pas parler français –et la lettre qu’ a reçue si tard l’ abbé de grancey? ", "dit rosalie –c’ est sans doute monsieur PROPN qui devait la lui remettre mais PROPN dit que ce pauvre monsieur PROPN qui aime l’ avocat savaron était tout aussi saisi que lui celui qui est venu avec mystère s’ en va dit mademoiselle galard avec eut à le partir de ce récit un air penseur et absorbé qui fut visible pour tout le monde il est inutile de parler de le bruit que fit dans besançon la disparition de l’ avocat savaron ", "on sut que le préfet s’ était prêté de la meilleure grâce de le monde à le lui expédier à le l’ instant un passeport pour l’ étranger car il se trouvait ainsi débarrassé de son seul adversaire le lendemain monsieur de chavoncourt fut nommé d’ emblée à une majorité de voix PROPN s’ en alla comme il était venu dit un électeur en apprenant la fuite d’ .cet événement vint à l’ appui de les préjugés qui existent à le besançon contre les étrangers et qui ans auparavant s’ étaient corroborés à le propos de l’ affaire de le journal républicain puis jours après il n’ était plus question d’ albert de savarus personnes seulement l’ avoué girardet le vicaire-général et rosalie étaient gravement affectés par cette disparition ", "PROPN savait que l’ étranger à les cheveux blancs était le prince soderini car il avait vu la carte il le dit à le vicaire-général mais rosalie beaucoup plus instruite qu’ eux connaissait depuis environ mois la nouvelle de la mort de le duc d’ PROPN à le mois d’ avril personne n’ avait eu de nouvelles ni entendu parler de monsieur PROPN de savarus jérôme et mariette allaient se marier mais la baronne avait dit confidentiellement à sa femme de chambre d’ attendre le mariage de rosalie et que les noces se feraient ensemble " ]
[ "toujours la neige s’ étendait à le perte de vue sur la campagne déserte puis l’ aspect de le pays se modifia à le delà de la rivière le sol devint montueux c’ était une succession ininterrompue de collines entre lesquelles la route serpentait capricieusement on perdait beaucoup de temps à le effectuer ces détours incessants ", "leur chef un avocat exilé à le mexique par batista en était revenu en bateau avec quelques camarades on le décrivait comme une espèce de robin de les bois barbu dans la petite armée qui tenait le maquis avec lui il y avait des femmes ce qui suscitait chez les bourgeois français de les rires égrillards il semblait avoir des appuis dans la population entre autres parmi les étudiants et les intellectuels mais il était difficile de le croire quand il annonçait que par des grèves des émeutes des combats il allait dans un bref délai renverser ", "—alors vous connaissez la sui-teu il a titillé sa souris plissé les yeux vers l’ écran de son ordinateur: le fait -eu de tracer des inscriptions des signes ou des dessins sans autorisation préalabl-eu sur les façades les véhicules les voies publiques ou le mobilier urbain est puni de euros d’ amend-eu et d’ une peine de trava-illeu d’ intérêt général lorsqu’ il n’ en est résulté qu’ un dommage léger je me suis tournée vers lili paniquée: euros mais non t’ inquiète —tu crois qu’ ils vont nous envoyer décoller des chewing-gums sous l’ arc de triomphe dommage léger le monsieur vient de te dire va on n’ a rien commis d’ irréparable pardon euh maître inscriptions à le caractère injurieux et pornographi-queu ce n’ est quand mê-meu pas un gribouillis de gosse votre affai-reu —oui bon commençait -elle à s’ énerver le propriétaire n’ a pas porté plainte que je sache —eh bien c’ est ce que nous verrons quand il arrivera en attendant je vous prie de me sui-vreu et voilà nous y sommes —tu crois qu’ il va porter plainte ", "PROPN ne put saisir les propos de le monarque mais devina qu\\ il faisait un mot historique en toute occasion alexandre soignait sa r��putation de charmeur un aide de camp tira un carnet de sa poche et y nota ce qu\\ il avait entendu aubergiste était plié jusqu\\ à le terre sous le poids de la reconnaissance ", "qu’ as -tu à me dire –rien si tu le prends sur ce ton –alors adieu le prodigue va vers la porte mais pose à le terre la lampe qui n’ éclaire plus que faiblement la pièce puis revenant s’ assied à le bord de le lit et dans l’ ombre caresse longuement le front détourné de l’ enfant –tu me réponds plus durement que je ne fis jamais à le ton frère ", "toutes relations cessèrent entre eux à le dater de ce moment raymond laborie eut un fils à lequel il donna le nom de daniel et poursuivit courageusement la carrière qu’ il avait embrassée par malheur la profession d’ avocat était loin à le cette époque de rapporter ce qu’ elle donne aujourd’hui l’ usage ne s’ était pas encore introduit de glisser avant toute plaidoirie un ou plusieurs billets de francs dans le dossier qu’ on apportait chez de sorte que les clients se dérobaient en trop grand nombre à les obligations qu’ ils avaient contractées sachant bien qu’ il était absolument interdit à les avocats par les règlements de leur ordre de poursuivre le remboursement de les honoraires qui leur étaient dus ", "il me faisait pitié avec son air vexé comme si c\\' était pas possible le mahoute était en train de chialer par terre parce que PROPN était son bonheur qu\\ il avait foutu dans le cul de madame mais enfin comment est -ce possible qui a procuré à le cette vieille dame de je le regardais les mains dans les poches et je lui ai souri mais je ne lui ai rien dit parce qu\\ à le quoi bon était un jeune mec de ans qui avait encore tout à le apprendre PROPN est peu de jours après il est arrivé un coup heureux ", "c' était un petit bonhomme trapu avec un cou rouge et granuleux qui avait réussi à le presque effacer le cul-terreux en lui à le part ce cou de poulet il avait appris l' élégance et les costumes de bonne coupe et lu certainement quelques œuvres littéraires en digest histoire de placer une fine remarque ici ou il n' avait réussi qu' en partie à se défaire de son accent ashkénaze dans des moments de colère de tension l' accent reparaissait et faisait la joie de le maréchal rappoport était un de les rares avec qui il se laissait aller parfois à des familiarités ", "voyons ce tailleur d’ été qui est d’ une façon si charmante l’ avez -vous fait vous-même? –oui mais je vois bien ce qui vous étonne vous vous dites que m.lasquin était très riche pontdebois protesta pour la forme et élisabeth qui commençait à s’ animer à le ces confidences poursuivit vous vous demandez pourquoi je n’ ai pas accepté d’ être habillée rue de la paix c’ est que je veux tout devoir à le mon mari mes robes mes chapeaux et même cet agrément de l’ existence que peut être un amant et qu’ il veut bien m’ accorder dans ma salle à le manger j’ ai un chromo dans le goût de le vôtre ", "l’ apparition glissa hors de l’ oseraie et l’on eût dit que la brise l’ emportait à le versant de la montagne en même temps le galop d’ un cheval s’ étouffa sur l’ herbe épaisse cela fut rapide comme la pensée les tenanciers de rohan restaient bouche béante et les fillettes se demandaient si ce n’ était point un rêve mais elles virent dame michon guitan toute pâle baiser à la dérobée la croix de son rosaire " ]
je n’ invente rien c’ est un fait indiscutable ils se montrent cruels les uns envers les autres et ils le sont à l’ égard de les animaux l’ espèce humaine allie intelligence et agressivité à un degré si élevé qu’ elle est en train de détruire la planète non je n’ aime pas cette arrogance et je refuse de participer à sa civilisation stupide qui est un suicide écologique
[ "—voulez -vous que les hommes vous remercient pour ce que vous faites je m’ en fous comme de ma première chemise mais je ne doute pas et je vous en fais ici le serment: le futur nous promet plus de compliments que de railleries les générations à le venir m’ aimeront et ç a je ne m’ en fous pas je vis l’ expression combative de le visage de magnus se dissoudre dans un sourire ", "—je vous remercie capitaine wallace murmura le journaliste je le voyais un peu secoué comme par le vent estomaqué par l’ énergie qu’ il avait trouvée en face de lui décontenancé par la liberté de son interlocuteur et tâchant de se montrer à le son tour professionnel —et moi dit magnus je vous remercie de relayer ce combat j’ insiste pour que vous le fassiez oui! faites votre job comme je fais le mien ", "il existe une réalité naturelle et on ne peut plus continuer de la nier dites -le il faut de toute urgence faire prendre conscience à les gens que s’ ils perdent les animaux ils mourront avec eux plus nous serons nombreux à le ouvrir les yeux qui sont clos et les oreilles qui sont sourdes meilleur sera l’ avenir car voyez -vous si tout le monde se persuade que demain sera comme aujourd’hui tout le monde se leurre ", "la déroute est là juste devant nous comme un précipice vers lequel nous marchons résolument c’ est peu de dire que magnus se fait des ennemis le nombre de les menaces augmente avec le nombre de les sympathisants des petits cercueils des étrons dans des boîtes tu es une petite merde magnus des baleines piquées d’ aiguilles comme ces figurines servant à la magie noire prends garde à le toi justicier de les mers une balle de plomb la prochaine ne te ratera pas le capitaine reçoit toutes sortes de courriers affectueux il flanque tout à la poubelle ", "fait -il si d’ aventure l’ un d’ entre nous lui suggère de mettre de côté ces éventuelles pièces à le conviction —très franchement gérald je m’ en fous me dit -il nous n’ agissons pas pour ces crétins et nous ne faisons de mal à le personne ce n’ est pas leur vie qu’ ils défendent c’ est leur fric ils ne m’ apprennent rien je sais que nous dérangeons leurs affaires et c’ est justement ce que je cherche ", "—cesse à le moins de critiquer les chasseurs demande PROPN un de ces types va te coller une balle dans la peau pour te faire taire chaque fois que tu parles en public j’ imagine la scène —toi aussi tu penses qu’ ils sont dingues constate magnus triomphant ", "la petite balle de plomb était arrivée après que magnus lors d’ une conférence télévisée eut qualifié de déviance sexuelle le goût de tuer des animaux à la chasse —le fatalisme le pessimisme le défaitisme pas de -ismes sombres pour les activistes répond à le cela magnus les années passent à le toute vitesse c’ est un fait que connaissent les marins à le long cours la mer efface le temps ", "et c’ était bien ce qui se produisait la mer engloutissait les jours les semaines et les mois aucun de nous ne les comptait tout le monde les oubliait les années s’ envolaient comme les fines bulles d’ air échappées de le remous que faisait le navire en parcourant la grandeur de le monde puis nous avons eu navires nous avons réellement fait chuter la rentabilité de les campagnes ", "nous nous placions obstinément entre les chasseurs et les animaux la pêche baleinière perdait de l’ argent les représailles viendraient je le redoutais je me mis à le trembler pour la vie de magnus à le craindre un de ces complots ordinaires que les intérêts menacés ourdissent avec un naturel et un talent funestes il me semblait que la chasse à l’ homme s’ était durcie " ]
[ "à le classement artprice de les plus grosses fortunes artistiques était numéro mondial depuis quelques années PROPN de ans son cadet lui avait ravi la place de PROPN PROPN quant à le lui avait atteint une dizaine d\\' années auparavant la quatre-vingt-troisième place mais dix-septième français il avait ensuite comme disent les commentateurs de le tour de france été relégué dans les profondeurs de le classement avant d\\' en disparaître tout à le fait il acheva la boîte de cannelloni découvrit un fond de cognac ", "mais son visage avait pris tout à le coup une expression plus grave et plus mélancolique on voyait qu’ elle allait rouvrir quelque coin fermé et peut-être sanglant de sa mémoire xi nous vécûmes ainsi monsieur environ ans sans qu’ il survint aucun grand changement dans la maison de mon père mes demi-sœurs s’ étaient mariées avec des employés de la fabrique elles gavaient emporté toute l’ aisance et une partie de les meubles de la maison qui leur appartenaient par leur mère ", "et puis nos nobles ne sont pas comme nous mon garçon ils ont toujours des héritages qui leur arrivent quand ils ont un peu mangé leur fonds moi j’ ai meilleure espérance que toi j’ ai dans l’ idée qu’ un jour monsieur PROPN rentrera dans son château et qu’ il viendra PROPN où tu es avec sa main tendue: bonjour père lumineau et aussi mademoiselle ambroisine qui sera si contente d’ embrasser mes filles sur les joues à la maraîchine: bonjour éléonore bonjour marie-rose sera peut-être plus tôt que tu ne penses les yeux levés fixant la plaque de la cheminée l’ ancien avait l’ air d’ apercevoir la fille de ses maîtres entre éléonore et rousille quelque chose de l’ émotion qu’ il eût éprouvée un commencement de larme mouillait ses paupières ", "à le peine si de temps à le autre un vieillard courbé par l’ âge une vieille femme ou un tout jeune enfant viennent animer de leur présence cette ville de san-francisco naguère bruyante et animée ainsi que l’ avait pensé le gambusino on eut bien de la peine à se procurer des mules cependant à le force de recherches on finit par en découvrir à un prix assez modéré et toute la caravane se mit en route tu le vois dit le gambusino à le jeune homme partout sur notre passage même solitude silence les soldats ont quitté leurs drapeaux les matelots leurs navires et ceux-ci stationnent isolés sur la côte ", "passez donc chez bernie a lui fera plaisir de vous connaître PROPN passa donc chez bernie sympathisa avec bernie revint le lendemain soir puis le surlendemain à le point de passer bientôt chaque soir et qu' on finît par s' habituer à le lui alors que PROPN persistait dans sa nouvelle sobriété il apparut que béliard à l' occasion pouvait céder volontiers à les appels spiritueux un soir d' excès il se livra un peu évoquant de manière confuse sa vie quotidienne à le centre PROPN n' a l' air de rien mais c' est dur de travailler là-bas sous ses dehors comme est redoutable et quelques épisodes de son parcours professionnel ", "PROPN dit qu’ est -ce que j’ essaie de vous faire dire dites -le dites -le les hommes bleus ou beiges se regardent le plus grand répond: vous essayez de nous faire dire que nous sommes de faux gendarmes suzanne a mal à les jambes suzanne ne tient plus debout tremble de peur se demande comment tout ça va se terminer moi aussi ", "mais chère nous aurons n’ est -ce pas la joie de déjeuner avec vous ce pauvre edmond sera si malheureux s’ il est privé de vous voir –je ne sais trop si je pourrai je suis vraiment fatiguée.mme boulommiers caressa la main blanche à les doigts un peu tors sans oser exprimer les perplexités qui la tracassaient se montrait ainsi distraite lointaine et apathique depuis la rencontre de le ménage PROPN marescaux cette langueur morbide ne cachait -elle pas une contrariété poliment réprimée ", "c’ est notre devoir de parents de t’ en avertir nous avons une expérience de la vie que tu n’ as pas nous ne pouvons pas te regarder gâcher ta vie sans intervenir mais je ne gâche pas ma vie je —ne m’ interromps pas ", "eux l' adorable comtesse PROPN presque nue dans ses dentelles lacérées et ses cheveux de soie épars la nimbant d' une auréole radieuse tout le bonheur d' aimer et d' être aimée dans l' épanouissement de sa bouche entr' ouverte comme une fleur et robert d' astérille si délicat si nacré de peau si féminin qu' on eût été tenté de l' habiller en demoiselle d' honneur comme chérubin de ne pas en faire plus de cas que d' un joli joujou fragile de ne lui parler qu' avec ces diminutifs mignards qui alanguissent les mots d' oreiller avaient sombré dans l' oubli de tout paraissaient anéantis en une extasiante hypnose la chambre close fleurait l' amour enfin comme la demie de heures sonnait à une petite pendule de voyage posée sur la cheminée à le milieu de babioles le mari s' avança vers les coupables posa sa main d' un geste lent sur l' épaule de monsieur d' astérille et éperdus de terreur la gorge serrée les amants se dressèrent se roidirent comme si le froid de la mort les eût déjà glacés le comte les dévisageait d' un âpre et méprisant regard se repaissait", "il lui tendait la carte —toi je sais déjà que tu vas prendre une andouillette je peux m’ offrir une petite folie en commandant un homard froid à la mayonnaise ils attendirent que les hors-d’œuvre et le vin de la loire soient sur la table ils n’ avaient pas de voisins la vitre embuée rendait l’ atmosphère intime " ]
--eh bien fit le trappeur en rejoignant ses amis mes prévisions se réalise: la flèche-noire est en chasse indien à qui j\' ai parlé me a assuré --alors dit thémistocle nous ne sommes plus pressés et nous pouvons continuer notre somme --au contraire nous sommes plus pressés que jamais peut-être avons -nous déjà perdu trop de temps il nous faut continuer à le présent notre voyage à le marches forcées et par des chemins peu commodes c\' est vrai mais qui abrégeront de moitié
[ "--quel est le motif d\\' une si grande hâte -je ne saurais vous le dire à le juste mais je suis sûr que notre présence est indispensable à le village et mes pressentiments ne me trompent guère --eh bien passez devant dit thémistocle en baillant le lendemain vers le soir les voyageurs n\\' étaient plus séparés de le village de la flèche-noire que par une distance de lieues environ ", "plus on approchait plus le trappeur ralentissait sa marche explorant le sol les arbres les branches cherchant un indice qui lui révélât le sens de les paroles de le castor tout à le coup il se baissa vivement et examina le sol avec attention: --alerte! en avant! écria -t-il les enfants perdus ont surpris le village pendant l\\ absence de ses défenseurs les compagnons élancèrent en courant ", "la nuit venait à le grands pas une demi-obscurité régnait déjà dans la campagne et le marcheur la tête haute oeil en feu oreille à le guet écoutait les rumeurs qui surgissait autour de lui tout à le coup un grand cri suivi de plusieurs détonations se fit entendre les amis n\\' étaient plus à une portée de fusil de le village soudain une immense lueur dissipant obcurité illumina la scène était le moment où le serpent venait de mettre le feu à le rempart de bois qui protégeait les femmes et les enfants de les yakangs un coup d\\' oeil suffit à le marcheur pour se rendre compte de la situation et concevoir son plan de bataille ", "apercevant grands érables qui élevaient derrière la loge de la médecine à le pas un de autre -chacun de nous va établir entre les branches un ces arbres dit nous y seront comme dans une forteresse cachés à le tous les yeux visez bien et pas de quartier à les brigands de le désert! en un clin d\\' oeil les voyageurs furent cachés parmi te feuillage le marcheur embouchant alors la corne de bison qu\\ il portait à sa ceinture en tira un son grave prolongé --courage guerriers iroquois écria -t-il de sa voix la plus retentissante des amis arrivent! et immédiatement les carabines parlèrent ", "cette attaque subite qui débutait d\\' une façon si terrible pour eux produisit un moment dans attaque de les enfants perdus les guerriers yakangs ranimés par ce secours qui leur arrivait en profitèrent pour reprendre l\\ offensive et la mêlée redevint générale --ma carabine devient inutile se dit le marcheur descendons le reste de la besogne doit accomplir en terre ferme en un clin d\\' oeil il fut à le milieu de les iroquois se servant de sa carabine en guise de massue ", "a sa vue un cri de joie éleva parmi les assiégés une imprécation de rage chez les assiégeants raoul qui à la lueur de le brasier avait vu le mouvement de le marcheur imita son exemple et descendit de son arbre malheureusement ses yeux n\\' avaient pas encore le don de voir dans les ténèbres et à le bout de quelques pas il se trouva à le milieu de la bande de le novice qui essayait de prendre les yakangs à le revers les bandits n\\ avaient pas eu le temps de recharger leurs carabines ils se ruèrent sur raoul le couteau à la main ce mouvement fut fatal à le entre eux qui tombèrent la tête fracassée par la crosse avec laquelle le français faisait un moulinet terrible ", "mais à son tour le jeune homme surpris par derrière affaissa sur le sol poussant un cri de douleur le couteau d\\' un bandit planta entre les épaules à le cri de raoul le marcheur était retourne il rapide comme la foudre sur la bande de le novice mais les bandits ne jugeant pas à le propos de l\\ attendre tournèrent les talons et se réfugièrent dans les rangs de les enfants perdus à le moment ou ̀ ils passaient auprès de le brasier la lueur de l\\ incendie se projeta en plein sur le visage de leur chef ", "la vue de ce visage parut produire sur le marcheur une émotion extraordinaire il pâlit affreusement ses yeux devinrent d\\' une fixité effrayante il chancela comme nn homme ivre et portant la main à le son front affaissa près de raoul tendant ce temps une autre scène se passait près de la loge de la médecine de tous les chefs de les enfants perdus un seul le métis scott n\\' avait pas été blessé ", "--un instant! se dit -il oeil-sanglant est laissé ensorceler par les beaux yeux de fleur-de-printemps si je la lui amenais il me la payerait un bon prix est une idée cela et puis ailleurs il n\\ en veut pas la petite fera parfaitement mon affaire voilà le vrai moment d\\' agir et il avança en rampant comme une bête fauve vers la loge de la médecine de voir un guerrier qui depuis le commencement de la lutte accroupi sur ses talons et dans une complète immobilité avait tenu les yeux constamment fixés sur asile de fleur-de-printemps ce guerrier était le castor le métis continuait sa marche silencieuse sûr de le succès: il atteignait la porte de la loge lorsque le castor sortant de son immobilité et lui posant la main sur épaule " ]
[ "la vue de son propre sang coulant à le flots sur sa redingote son pantalon et ses souliers le fit pâlir alors seulement il poussa une exclamation horrifiée comme s’ il prenait enfin conscience de la douleur —vous avez utilisé vos griffes contre moi? avez -vous perdu l’ esprit j’ allais exaucer votre vœu le plus ch...thorn l’ empoigna par son jabot de dentelle avec une telle violence qu’ il lui coupa la respiration —j’ ai renoncé à ce vœu à l’ instant ou j’ ai donné ma démission siffla -t-il entre ses dents ", "car la terre où ses pieds se sont posés ne respire rien moins que la fertilité et ce n' est pas sans peine qu' elle nourrit ses amants obstinés l' ingrate et marâtre aussi l' homme à la longue s' est -il décourage le peu d' âme qui somnolait en ce coffre de brute attelée à le labeur lui vient à les lèvres dans un appel à la toute justice d' en haut aura -t-il après ces fatigues subies l' équitable joie de les récoltes voudra -t-elle multiplier pour le payer de ses peines les graines que ses mains ont confiées à ses entrailles la terre mauvaise entr' ouverte sous son effort ", "ses grands yeux se fixaient de temps à le autre sur moi et il me semblait que mon sang se réchauffait sous ses regards l’ obscurité s’ annonçait par son avant-courrier le señor crépuscule déjà il fallait se séparer bah! demain la promenade sera plus longue aussitôt après le déjeuner j’ irai rendre visite à le comte de holsbein pour le remercier d’ avoir permis à sa chère enfant de venir illuminer de sa présence aimée le chevet d’ un malade et puis après nous irons nous irons ici ou là mais ensemble niète parut touchée de mon projet ", "et les germes de désaccord semés entre les époux avaient levé et grandi prévenu par sa mère contre la lannionnaise fatigué de ces luttes dont il n' était guère que le témoin attristé et trop faible guillaume avait mieux aperçu les défauts de sa femme sa vanité d' enfant gâtée son désir excessif de plaire le vide de cette petite tête uniquement occupée des regards qui se tournaient vers elle il avait souffert de la voir mal jugée par les vieux bourgeois de lannion ses affaires avaient pris une tournure inquiétante les dettes affluaient entamant la fortune de les l' héréec modeste en somme et considérable seulement pour le petit pays pauvre de là-bas ", "la pauvre cendrillon que nous avons tous connue chantant dans l’ âtre comme un grillon moqueur elle venait de mourir si vieille si vieille si vieille que nul à le monde ne se rappelait l’ avoir vue dans son beau temps la nuit de sa mort on vit glisser une ombre autour de son alcôve c’ était la fée aurore une bonne fée qui protége les jeunes filles à les pieds mignons grande rumeur dans le palais; tout le monde fut saisi d’ effroi; on ne trouva pas âme qui vive pour veiller devant le lit funèbre ", "d’ autres offrant des avantages solides avaient exigé d’ abord l’ anéantissement d’ une espèce de tante nommée madame sauvageot intolérable créature dont l’ influence sur mademoiselle julie était extrême la conduite de m. de montai fut tout autre et d’ une prodigieuse habileté instruit par la déconvenue de ses rivaux s’ appliqua d’ abord à le captiver la tante sauvageot aucune prévenance aucun soin ne lui coûta pour conquérir cette horrible vieille il se fit sérieusement de la famille prit un ardent intérêt à les rivalités de théâtre à les jalousies d’ emploi qu’ éveillait nécessairement le talent de mademoiselle julie ", "avec les premiers jours de novembre on peut dire que la mauvaise saison avait commencé sous cette latitude inconnue des pluies déjà froides tombaient pendant quelques heures plus tard très probablement il surviendrait de ces averses interminables qui ne cessent pendant des semaines entières et caractérisent la période pluvieuse de l’ hiver à la hauteur de ce parallèle PROPN dut alors s’ occuper de l’ installation d’ un foyer à l’ intérieur de foyer indispensable qui servirait aussi bien à le chauffer l’ habitation pendant l’ hiver qu’ à le faire la cuisine à l’ abri de les ondées et de les coups de vent .le foyer on pouvait toujours l’ établir dans un coin de la chambre entre de grosses pierres les unes posées à le plat et les autres de chant la question était d’ en pouvoir diriger la fumée au-dehors car la laisser s’ échapper par le long boyau qui s’ enfonçait à l’ intérieur de le séquoia jusqu’ à le haut de le tronc ce n’ était pas praticable PROPN eut alors la pensée d’ employer pour faire un tuyau quelques-uns de ces longs et gros bambous qui croissaient e", "ils reviendront le stratagème de moi réussit ou fois et après il n’ acheva pas les voyageurs qui déjà se croyaient délivrés avaient compris l’ acte de le clown reculait seulement de quelques minutes l’ instant fatal en effet les horribles bêtes revenues de leur panique se montraient de nouveau sur les berges de le fleuve ", "cependant l’ unique religion qui lui reste le respect de sa mère l’ a retenu il se relève il lutte il subit la vie en comprend les devoirs les accepte avec résignation déploie un courage inattendu s’ exalte jusqu’ à l’ héroïsme et purifié par le sacrifice il sera sauvé par le malheur le contraste est complet dans les points de départ les routes parcourues sont essentiellement divergentes le point d’ arrivée est le même ", "malheureusement mes nouvelles chaussures me faisaient très mal à les cous-de-pied alors sur l’ avenue je suis entré dans le premier café et j’ ai choisi l’ une de les tables proches de la baie vitrée j’ ai délacé mes chaussures et j’ ai ôté celle de le pied gauche le plus douloureux quand le garçon est venu je n’ ai pas résisté à le bref instant d’ oubli et de douceur que me procurerait une izarra verte j’ ai sorti de ma poche l’ enveloppe et j’ ai regardé longuement les photomatons " ]
derrière la mer de glace dominant tout ce qui l’ environne s’ élève le dru pyramide de granit d’ un seul bloc de toises de hauteur l’ horizon dans lequel on distingue à le peine le col de balme et les rochers de la tête-noire est couronné par une dentelure de sommets couverts de neige sur la blancheur de lesquels ressort isolé et grisâtre cet obélisque prodigieux de le dru quand le ciel est pur à sa forme effilée à sa couleur sombre on le prendrait pour le clocher solitaire de quelque église et l’on dirait que les avalanches qui se détachent de temps en temps de ses parois sont des colombes qui viennent s’ abattre sur ses frises désertes un jour de pluie lorsqu’ on l’ aperçoit confusément à le travers le brouillard on pense voir le cyclope de virgile assis dans la montagne et les blanches vagues de la mer de glace sont les troupeaux qu’ il compte pendant qu’ ils paissent à ses pieds ajoutez à l’ ensemble de ce paysage de merveilles l’ éternelle présence de le mont blanc l’ une de les plus hautes montagnes de le globe et ce caractère de grandeur que toute grande c
[ "méditez sur ce sommet qui est bien véritablement pour me servir de la fabuleuse expression de les poètes une de les extrémités de la terre songez à le cette frappante accumulation dans un cercle si restreint de tant d’ objets uniques à le voir et vous croirez en pénétrant dans la vallée de chamouny entrer si je puis me permettre une expression triviale qui rend un peu mon idée dans le cabinet de curiosités de la nature dans une sorte de laboratoire divin où la providence tient en réserve un échantillon de tous les phénomènes de la création ou plutôt dans un mystérieux sanctuaire reposent les élémens de le monde visible le jour où nous arrivâmes c’ était le août fête de l’ assomption nous descendions rapidement le revers de la montagne les yeux fixés comme magiquement sur le magnifique tableau de cette vallée enfin ouverte à le nos regards tout-à-coup un détour de le chemin nous fit voir un autre spectacle ", "a nos pieds dans la verte plaine sur la pente de la colline qui élève l’ église de les ouchesau-dessus de son village se développaient en serpentant files de villageois les mains jointes de jeunes filles-voilées et des enfans précédés de quelques prêtres et d’ une croix c’ était une procession qui revenait du prieuré à les ouches en répétant les litanies de sainte marie mère de dieu le vent nous apportait de temps à le autre un écho entrecoupé de leur chant je ne saurais dire quelle impression profonde vint sceller en quelque sorte les impressions qui m’ accablaient et les rendre ineffaçables j’ aurai ce souvenir présent toute ma vie ", "en ce moment -la tous les bruits de les alpes se déployaient dans la vallée l’ arve bouillonnait sur sa couche de rochers les torrens grondaient les cascades pluviales frémissaient en se brisant à le fond de les précipices l’ ouragan tourmentait les nuages dans un angle de le bréven l’ avalanche tonnait de le haut de les solitudes de le mont blanc; mais pour mon âme aucune de ces formidables voix des montagnes ne parlait aussi haut que la voix de ces pauvres pâtres implorant le nom d’ une vierge quelle puissance que celle qui fait sortir le même jour à la même heure le pape et l’ éclatante légion de les cardinaux de les portes dorées de saint-pierre de rome le cortége royal de le riche portail de notre-dame-de paris et de leur indigent presbytère oublié dans sa vallée l’ humble procession de les montagnards de chamouny quelle intelligence que celle qui peut à le même instant donner la même pensée à le tout un monde ", "les vallées de les alpes ont cela de remarquable qu’ elles sont en quelque sorte complètes chacune d’ elle présente souvent dans l’ espace le plus borné une espèce d’ univers à le part elles ont toutes leur aspect leur forme leur lumière leurs bruits particuliers on pourrait presque toujours résumer d’ un mot l’ effet général de leur physionomie la vallée de sallenches est un théâtre la vallée de servoz est un tombeau ", "la vallée de chamouny est un temple notice sur champollion jeune savant français l’ égypte est une de les contrées les plus anciennement civilisées toute l’ antiquité a vanté sa mystérieuse sagesse mais il ne reste plus depuis bien des siècles de cette civilisation et de cette sagesse que des ruines qui ont bravé le temps et une multitude innombrable d’ hiéroglyphes gravés sur ces ruines ", "les ruines attestent la grandeur de le peuple qui n’ est plus mais les hiéroglyphes ne nous apprennent rien des sciences et des doctrines de ce peuple ils ont jusqu’ à ce jour été muets pour nous enfin était venu un homme qui conduit par une heureuse analogie avait commencé à le déchiffrer ces lettres si long-temps inintelligibles et nous faisait espérer de connaître ces secrets qui couvrent les pierres de la vieille thèbes la mort vient de le frapper à le milieu de ses intéressans travaux et lorsqu’ à le retour d’ un voyage d’ égypte il allait publier une grammaire de l’ ancienne langue égyptienne cet homme ce savant dont la france peut être glorieuse était champollion jeune ", "jean françois champollion était né à le figeac en d’ un père qui exerçait la profession de libraire il fit ses études à le grenoble auprès de son frère ainé en il vint à le paris pour y faire un cours d’ arabe sous m. de sacy la vue de quelques amulettes et figurines égyptiennes détermina tout-à-coup sa vocation il se livra à l’ étude de les antiquités de l’ égypte dans l’ espoir d’ y trouver une aide il apprit la langue copte que parlent les égyptiens actuels ", "nommé en professeur d’ histoire à le grenoble il s’ occupa principalement de l’ histoire égyptienne et publia ans après l’ égypte sous les pharaons à le milieu de ses paisibles études la politique vint brusquement le frapper napoléon était sorti de l’ île d’ elbe; champollion enthousiaste de le vainqueur de l’ égypte se montra un de ses plus ardens partisans quand les bourbons revinrent il fut obligé de fuir on se contenta de l’ exiler à le figeac où il resta sous la surveillance de la police ", "plus tard il obtint la permission de revenir à le paris pour y continuer ses études favorites il ne s’ occupait point alors de le projet de découvrir l’ écriture et la langue égyptiennes il croyait comme tous les savans qu’ elles étaient perdues sans retour quelques tentatives faites par un anglais m. éveillèrent son idée en travaillant à les fortifications de rosette les soldats français avaient trouvé une pierre sur laquelle était une double inscription grecque et égyptienne " ]
[ "dit rocambole frémissant tu ne le craindras plus désormais –est -ce qu’ il est mort? demanda vanda –non mais il est dans la situation où jadis nous avons mis antoinette pour la faire sortir de saint-lazare en d’ autres temps je l’ aurais tué mais je me suis juré de ne verser le sang qu’ à le mon corps défendant ", "n’ avait -il pas assez de la voir vivre et de la sentir respirer elle ouvrit les yeux cependant et son regard vague se fixa devant elle ses lèvres remuèrent sans laisser échapper aucun son PROPN écoutait passionnément attendant une parole qui ne devait pas venir il hésitait à le parler lui-même ", "il lissa cette crinière rase qu’ il frottait toujours de sa cravache de bambou de bas en haut récompense il polit la grande joue descendit le long de la mâchoire jusqu’ à la gourmette qu’ il décrocha puis il désangla alors toute contente d’ avoir fini sa journée sur le dos la selle avait fait sa place ", "va donc lâche lâche t’ es plus un homme !comme elle lui criait dans la face exaspérée de son immobilité il finit par la repousser si rudement qu’ elle en hurla mais il ne sortit point de son silence il n’ eut sur elle que son regard noir –allons la mère dépêchons dit vimeux triomphant nous ne partirons que lorsque vous aurez remis les clefs à les nouveaux propriétaires .dès lors lise commença à le déménager dans un coup de fureur ", "tout ce qu’ elle a fait n’ a servi à le rien martin sera libre il vivra avec sa fiancée et son fils qui a envie de découvrir ce père inconnu germaine n’ a rien fait pour mériter cela elle a juste ans de trop ", "PROPN déboutonna sa redingote tira de sa poche le porte-cigares qui lui servait en même temps de portefeuille déplia ses billets de banque en prit un et dit en le présentant à le guichet: la monnaie de francs s’ il vous plaît monsieur: comment la voulez-vous? demanda le changeur un billet de cents coupures de et francs d’ or voilà le lieutenant paya le change mit les louis dans son porte-monnaie refit une liasse de les coupures de le billet de francs et des billets de et réintégra cette liasse dans le porte-cigares qui lui-même reprit sa place dans là poche de côté voilà qui va bien pensa le jeune homme est millionnaire ", "d’ ailleurs elle s’ était entendu nommer à la suite d’ un entretien fort animé donc la chose était sûre si un défaut peut faire haïr une pensionnaire de ses compagnes c’ est assurément celui d’ être rapporteuse; aussi dès qu’ il fut prouvé pour la méchante maria qu’ alice espionnait les élèves pour aller ensuite les dénoncer à la maîtresse elle devint suspecte à le tout le monde moins louise comme on le pense celle-ci occupée trop sérieusement pour connaître ces petites menées ignora long-temps les soupçons planant sur son amie qui d’ abord ne s’ en douta pas davantage ", "telle était votre intention assurément ce soir même et je sais quels efforts vous avez faits pour y réussir moi j\\' avais voulu vous voir également nous avons chacun de notre côté atteint un but commun il était difficile de dire plus poliment et plus doucement ce que brissac redoutait si fort d\\' entendre il inclina devant cette courtoisie délicate de le vainqueur ", "et vous ferez bien dit la contrepointe enchanté et qui crut sa cause gagnée avec ce monsieur vous n’ auriez pas un ouvrier dans jours henriette à le cette réponse comprit combien charles avait eu raison et l’ esprit de justice la gagnant aussitôt les terribles conséquences de sa faiblesse ou de son humeur lui apparurent et elle ajouta il faut dire aussi que cet homme a insulté m. insulté reprit le général à qui ce mot sonnait mal à l’ oreille en sa qualité d’ ancien militaire ", "monsieur quelle heure est -il? h. addition eugène à le fait mon bon ami vous n\\' êtes pas marié n\\' est -ce pas sinon je me chargerais de téléphoner à le votre femme diable d\\' homme il ne vous donne pas le temps de respirer pas même le temps de réfléchir et il a réponse à le tout la preuve: torrence a trouvé une excuse ultime " ]
eussé -je raisons de me croire dans mon droit il suffit d’ un rien pour me troubler ah! la délicatesse morale à le point je l’ ai développée ne rend pas la vie facile poursuivi par la haine d’ un père je n’ ai tenté aucun geste de défense même le plus légitime sans en éprouver de l’ inquiétude sinon de le remords si je n’ avais été chef de famille responsable de l’ honneur de le nom et de le patrimoine de nos enfants j’ eusse préféré renoncer à la lutte plutôt que de souffrir ces déchirements et ces combats intérieurs dont tu as été plus d’ une fois le témoin je remercie dieu qui a voulu que ces lignes de notre père me justifient
[ "et d’ abord elles confirment tout ce que nous connaissions déjà des machinations inventées par lui pour nous frustrer de son héritage je n’ ai pu lire sans honte les pages ou il décrit les procédés qu’ il avait imaginés pour tenir à la fois l’ avoué bourru et le nommé robert jetons sur ces scènes honteuses le manteau de noé il reste que mon devoir était de déjouer coûte que coûte ces plans abominables je l’ ai fait et avec un succès dont je ne rougis pas ", "n’ en doute pas ma sœur c’ est à le moi que tu dois ta fortune le malheureux à le long de cette confession s’ efforce de se persuader à le lui-même que la haine qu’ il éprouvait à le notre égard est morte d’ un coup il se targue d’ un brusque détachement de les biens de ce monde j’ avoue que je n’ ai pu me retenir de rire à le cet endroit mais fais attention s’ il te plaît à l’ époque de ce revirement inattendu il se produit à le moment où ses ruses ont été déjouées et lorsque son fils naturel nous a vendu la mèche ce n’ était pas facile de faire disparaître une telle fortune ", "un plan de mobilisation qu’ il a fallu des années pour mettre à le point ne peut être remplacé en quelques jours la vérité est que le pauvre homme sentait sa fin prochaine et n’ avait plus le temps ni les moyens de nous déshériter par une autre méthode que celle qu’ il avait imaginée et que la providence nous a fait découvrir cet avocat n’ a voulu perdre son procès ni devant lui-même ni devant nous il a eu la rouerie à le demi inconsciente je le veux bien de transformer sa défaite en victoire morale il a affecté le désintéressement le détachement eh qu’ aurait -il pu faire d’ autre ", "non là je ne m’ y laisse pas prendre et je crois qu’ avec ton bon sens tu jugeras que nous n’ avons pas à le nous mettre en dépense d’ admiration ni de gratitude mais il est un autre point où cette confession apporte à le ma conscience un total apaisement; un point sur lequel je me suis examiné avec plus de sévérité et sans avoir atteint pendant longtemps je l’ avoue aujourd’hui à le calmer cette conscience chatouilleuse je veux parler des tentatives d’ ailleurs vaines pour soumettre à l’ examen de les spécialistes l’ état mental de notre père je dois dire que ma femme a beaucoup fait pour me troubler à ce sujet ", "tu sais que je n’ ai point accoutumé de prêter grande importance à ses opinions c’ est la personne la moins pondérée qui soit mais ici elle me rebattait les oreilles le jour et la nuit d’ arguments dont j’ avoue que quelques-uns me troublaient elle avait fini par me convaincre que ce grand avocat d’ affaires que ce financier retors que ce profond psychologue était l’ équilibre même sans doute est -il facile de rendre odieux de les enfants qui s’ efforcent de faire enfermer leur vieux père pour ne pas perdre l’ héritage tu vois que je ne mâche pas les mots j’ ai passé bien des nuits sans sommeil dieu le sait eh bien ma chère geneviève ce cahier surtout dans les dernières pages apporte avec évidence la preuve de le délire intermittent dont le pauvre homme était atteint ", "son cas me paraît même assez intéressant pour que cette confession fût soumise à un psychiatre mais je considère comme mon devoir le plus immédiat de ne divulguer à le personne de les pages si dangereuses pour nos enfants et je t’ avertis tout de suite qu’ à le mon avis tu devrais les brûler dès que tu en auras achevé la lecture il importe de ne pas courir la chance qu’ elles tombent sous les yeux d’ un étranger tu ne l’ ignores pas ma chère geneviève si nous avons toujours tenu très secret tout ce qui concernait notre famille si j’ avais pris mes mesures pour que rien ne transpirât à le dehors de nos inquiétudes touchant l’ état mental de celui qui tout de même en était le chef certains éléments étrangers à la famille n’ ont pas eu la même discrétion ni la même prudence et ton misérable gendre en particulier a raconté à le ce sujet les histoires les plus dangereuses ", "nous le payons cher aujourd’hui je ne t’ apprendrai rien en te disant qu’ en ville beaucoup de personnes font un rapprochement entre la neurasthénie de janine et les excentricités que l’on prête à le notre père d’ après les racontars de phili donc déchire ce cahier n’ en parle à le personne; qu’ il n’ en soit même plus question jamais entre nous je ne dis pas que ce ne soit pas dommage il y a là de les indications psychologiques et même des impressions de nature qui dénotent chez cet orateur un don réel d’ écrivain ", "raison de plus pour le déchirer imagines -tu un de nos enfants publiant ç a plus tard ce serait de le propre mais de toi à le moi nous pouvons appeler les choses par leur nom et la lecture de ce cahier achevée la demi-démence de notre père ne saurait plus faire doute pour nous je m’ explique aujourd’hui une parole de ta fille que j’ avais prise pour une lubie de malade: grand-père est le seul homme religieux que j’ aie jamais rencontré ", "la pauvre petite s’ était laissé prendre à les vagues aspirations à les rêveries de cet hypocondre ennemi des siens haï de tous sans amis malheureux en amour comme tu le verras il y a des détails comiques jaloux de sa femme à le point de ne lui avoir jamais pardonné un vague flirt de jeune fille a -t-il vers la fin désiré les consolations de la prière je n’ en crois rien ce qui éclate dans ces lignes c’ est le désordre mental le plus caractérisé: manie de la persécution délire à le forme religieuse n’ y a -t-il pas trace me demanderas -tu de vrai christianisme dans son cas? un homme aussi averti que je le suis de ces questions sait ce qu’ en vaut l’ aune ce faux mysticisme je l’ avoue me cause un insurmontable dégoût " ]
[ "vous feriez cela vous? balbutie la propri taire en baissant les yeux –comme je vous le dis –malgré le passé? prononce timidement tine –oui malgré le passé appuie le graveur et cause de le passé car il est impossible qu’ une aussi excel lente créature que vous ait été volontairement coupable il doit y avoir eu dans votre vie un malheur que je saurait vous reprocher un brave garçon bien dévoué en sincère ", "de PROPN leur grande force qui les met à l' abri de la misère bien que tous les membres appartenant à le cette race soient éparpillés sur tous les points de la PROPN ils forment une association occulte qui a pour chef lamberty le directeur de le miroir magique c' est lui leur pape ou leur roi et ils lui obéissent bien qu' il affecte des allures tout à le fait différentes a le voir on le prendrait pour un beau monsieur et rien ne pourrait faire supposer l' influence qu' il exerce et le pouvoir dont il dispose en dehors de sa fortune personnelle il a la garde de la caisse de réserve car il y a une caisse qui s' alimente je ne sais comment et qui est destinée à le venir en aide à les frères malheureux ", "—pourquoi dites -vous sûrement que oui» —parce qu’ elle avait toujours peur d’ être enceinte —vous ne connaissez pas de noms il y avait un pêcheur qui venait parfois siffler dans la ruelle un nommé gustave de quelle ruelle parlez-vous de la ruelle de derrière on peut sortir directement par-là en traversant la cour qui est après la cuisine —vous êtes sortie ce soir elle hésita faillit dire non hésita encore et finit par avouer: —juste une seconde je suis allée chez le boulanger chercher un croissant —à quelle heure? ", "je me souviens de farreb je me souviens de et de et de je me souviens de le café de jean robic avenue de le maine je me souviens de jean yanne à le r.t.l. et de ses inoubliables calembours tire ailleurs c\\' est mes galets ce sont d\\' avides et bêtes abbés acteurs sonnent toujours fois irrité sort de la douche de les enfants ", "il poussa une porte et fit entrer thérèse dans la chambre sans rien voir elle alla droit à la fenêtre ouverte qui donnait sur le cimetière au-dessus de le mur élevaient les cimes de les pins qui ne sont pas funèbres sur cette terre où le deuil se mêle à la joie sans la troubler où la douceur de vivre étend à le herbe de les morts il la prit par la main et la mena à un fauteuil elle resta debout et regarda la chambre qu\\ il avait préparée pour qu\\ elle ne s\\' y trouvât pas trop perdue ni à aventure ", "il continue à le offrir de trinquer et persiste courageusement à le vider son verre pour encourager les buveuses il s’ ensuit qu’ il y a dans sa marche certains brusques mouvements dont il ne s’ est pas encore bien expliqué le motif a chaque écart qui l’ envoie d’ un groupe sur un autre il se retourne en disant d’ une voix –ne poussez donc pas mauvais pékins par malheur en même temps que l’ abus de les rafraîchissements pour dames a engourdi les jambes de bouchu il lui a bien fâcheusement délié la langue aussi son plateau à la main quand il arrive devant abricotine il s’ écrie ", "elle est très loin la france mon cher elle est à le plus de lieues d’ ici tout à le moins on le dirait à le peu de bruit de mouvement et d’ argent qui nous en vient n’ oublie pas cela! tu es par ta volonté industriel allemand; si tu tournes le dos à les allemands tu es perdu ", "de vandannes était à sa merci l’ aimaii -il réellement il est probable qu’ à le fond de cette passion tout ardente qu’ il semblait éprouver il n’ y avait que la satisfaction d’ un désir longtemps comprimé et par là même accru mais qu’ importait à la florval l’ essentiel était que son amant continuât à le être la dupe de sa propre illusion et elle se chargeait de le retenir dans son erreur aussi longtemps qu’ il serait nécessaire à ses projets ", "j’ ai fait le tour de le mur point de portes; rien qu’ un vaste enclos avec quelques grands arbres derrière lesquels j’ ai vaguement aperçu la silhouette d’ une chapelle un couvent peut-être? je le crois gaston réfléchit quelques secondes puis il releva vivement la tête il était trop dévoré d’ impatience pour rester plus longtemps dans l’ incertitude ", "mais elles n’ avaient rien de pénible comme celles qu’ on rencontre dans la vie elles n’ étaient pas laides et avilissantes comme lorsque christophe avait reçu des gifles de son père ou qu’ il songeait le cœur malade de honte à le quelque humiliation elles remplissaient l’ esprit d’ un calme mélancolique et il y en avait de lumineuses qui répandaient des torrents de joie; et christophe pensait oui c’ est ainsi ainsi que je ferai plus tard il ne savait pas de le tout comment était ainsi ni pourquoi il le disait mais il sentait qu’ il fallait qu’ il le dît et que c’ était clair comme le jour il entendait le bruit d’ une mer dont il était tout proche séparé seulement par une muraille de dunes " ]
je me souviens qu\' un magasin d\' alimentation de luxe avenue mozart vendait extrêmement cher en décembre des corbeilles de fruits avec en particulier des raisins de noël très réputés pour leur rareté ovoïdes très gros et translucides et insipides je me souviens que amiral était moine je me souviens des mousquetaires de le tennis borotra cochet et destremeau je me souviens de je me souviens de
[ "je me souviens de affaire encore appelée affaire de le bazooka je me souviens de je me souviens qu\\ en septembre à le paris dans les années d\\' après-guerre il y avait beaucoup de guêpes beaucoup plus me semble -t-il que de nos jours je me souviens que la petite hutte a été jouée pendant plusieurs années et que cela constituait un record absolu je me souviens que fleur de cactus aussi a tenu très longtemps et que cela a permis à le sophie desmarets de acheter un magasin antiquités dans le passage choiseul elle a appelé ", "je me souviens de la mode de les duffle-coats je me souviens de paul ramadier et de sa barbiche je me souviens quand il y avait des petits autobus bleus à le tarif unique je me souviens que colette était membre de l\\ académie royale de belgique je me souviens d\\' un apéritif qui appelait le bonal ", "je me souviens de prosper youp-la-boum je me souviens des troisièmes classes dans les chemins de fer je me souviens que dans il y a chiens qui appellent un et autre je me souviens que PROPN gabin avant la guerre devait par contrat mourir à la fin de chaque film je me souviens de exposition à la galerie rue de assomption ", "je me souviens qu\\ il a fallu plusieurs jours pour que rené coty à le versailles soit élu président de la république je me souviens des films de je me souviens un préjugé qui vous coûtait cher je me souviens était photographe à le t.n.p. je me souviens que la violoniste ginette neveu est morte dans le même avion que marcel cerdan je me souviens de je me souviens que a frappé avec sa chaussure la tribune de l\\' o.n.u. je me souviens quand express est devenu un quotidien je me souviens de walkowiak ", "je me souviens que jeanne moreau jouait à le t.n.p. je me souviens qu\\ à le michel-ange auteuil où il y a aujourd\\'hui un monoprix ou un prisunic il y avait autrefois un cinéma je me souviens que poirot-delpech était chroniqueur judiciaire à le monde je me souviens de expédition de le kon-tiki je me souviens de mon étonnement le jour où j\\' ai appris que le palais de chaillot n\\ avait rien à le voir avec le trocadéro je me souviens que ma première bicyclette avait des pneus pleins ", "je me souviens que de les frères jacques sont vraiment frères et qu\\ ils appellent bellec comme un de mes anciens camarades de classe je me souviens qu\\ a enregistré quelque chose comme les premiers disques français de sous le nom de je me souviens quand on revenait de vacances le er septembre et qu\\ il y avait encore un mois entier sans école je me souviens de enlèvement de le petit peugeot je me souviens que bobet le frère de louison était licencié d\\' anglais ", "je me souviens de le présentateur de concerts charles bassompierre je me souviens de c\\' est nous les gars de la marine de le plus à le plus grand de le moussaillon à le commandant partout de le chili en chine on les r\\'çoit à le brazouverts les vieux loups je me souviens à le pied de la passerelle qui en haut de la rue de le ranelagh traversait le chemin de fer de ceinture et permettait d\\' aller à le bois de boulogne il y avait une petite construction qui servait d\\' échoppe à un cordonnier et qui après la guerre fut couverte de croix gammées parce que le cordonnier avait été paraît -il collaborateur je me souviens qu\\ alain robbe-grillet était ingénieur agronome je me souviens que je croyais que les premières bouteilles de coca-cola celles qu\\ auraient bues les soldats américains pendant la guerre contenaient de la benzedrine dont j\\' étais très fier de savoir que était le nom scientifique de le maxiton ", "je me souviens que je n\\ aimais pas la choucroute je me souviens que j\\' adorais le bal de les sirènes avec et mais que j\\' ai été horriblement déçu quand je l\\' ai revu je me souviens de la trouille que j\\' avais quand j\\' étais interne qu\\ on me passe la bite à le cirage je me souviens que avenue de appelait avenue de tokyo je me souviens que était avocat ", "je me souviens de charles rigoulot je me souviens que j\\' ai été très surpris d\\' apprendre que mon prénom voulait dire travailleur de la terre je me souviens que c\\' est à le cause de les maisons de graineterie que françois truffaut quand il était militaire a écrit à le louise de vilmorin de les lettres qui ont été publiées ensuite dans hebdomadaire arts je me souviens que est le petit frère de shirley mclaine je me souviens qu\\ en troisième ai passé plus de jours à le faire un grand plan de la rome antique " ]
[ "depuis plusieurs jours j’ attends la suite de ta dernière lettre qui n’ en était r��ellement pas une puisque c’ était le pasteur qui parlait et non toi qu’ est -il donc arrivé pendant ce temps ne me laisse pas davantage dans une incertitude qui me fatigue et me rend distraite en société crime prévu par la loi de ma tante j’ en suis punie par des remontrances qui m’ ennuient parce qu’ à le mon âge on n’ aime pas à le recevoir de les leçons ainsi ne me néglige pas plus longtemps car tu pourrais mettre la division dans notre ménage tu pourrais même peut-être me faire manquer un bon mariage ", "et toutes les dénégations de gilles n’ avaient servi de rien a ses yeux gilles était un séducteur qui pour une fois s’ était laissé mater par une coquine c’ est ainsi que lorsqu’ il rencontrait gilles prostré dans un fauteuil par exemple il lui lançait des phrases gaies dans le style une de perdue de retrouvées en écartant frénétiquement les doigts de ses mains a ces moments-là gilles pris entre le fou rire et la rage ne répondait pas mais à le y bien penser il éprouvait une sorte de plaisir à le être ainsi incompris une sorte de réconfort ", "enfin tous ces plaisirs enivrants de la vanité ne peuvent donc vous séduire vous réalisez le vœu que je formai en vous voyant pour la première fois ah! me disais -je alors si j' étais le créateur d' un aussi bel ouvrage je voudrais le parer de toutes les vertus vous partez et des pleurs de regrets ne viennent pas obscurcir mes yeux et je ne maudis point cet exil volontaire tant de courage doit vous sembler un prodige à le vous qui savez que j' ai besoin pour vivre de le même air que vous respirez ", "quelques-uns plus austères le portaient en peau de serpent tous étaient d’ une maigreur ascétique à le travers l’ ouverture de leur tunique on apercevait leur poitrine sèche et leurs côtes aussi accusées que celles d’ un squelette ils restaient là immobiles marmottant des prières et paraissaient attendre avec le flegme indou quelqu’un d’ important qui n’ était pas encore arrivé derrière eux se massait une foule confuse et cuivrée dont les premiers rangs seuls étaient visibles ébauchés qu’ ils étaient par les rayons rougeâtres de la lampe le reste se perdait à le quelques pas dans l’ ombre dont il avait la couleur ", "pour moi je n’ avais qu’ à le faire le mort et à le me résigner impatiemment si vous le voulez mais c’ est à le peu près tout ce que je pouvais faire dans des circonstances aussi peu rassurantes en attendant mes mexicains demeuraient indécis et ne savaient évidemment quel parti prendre ils ne restèrent pas longtemps dans l’ attente un éclat de rire prolongé accompagné d’ un juron formidable venaient de nous apprendre à le qui nous avions affaire les français s’ approchaient en nombre ", "quoi donc? des fraises la conversation commençait à le languir lorsqu’ enfin nous débouchâmes dans l’ avenue de la grande-allée encore quelques minutes de marche le temps de griller une dernière cigarette et la prison nous apparaissait dans toute sa splendeur à le arpents devant nous l’ arrivée la prison de québec extérieurement n’ offre rien de remarquable n’ étaient les barreaux de fer qui s’ entrecroisent à les fenêtres on dirait tout aussi bien d’ un hospice ou d’ un couvent j’ ai vu depuis dans l’ autre tarascon l’ antique château de le roi rené qui sert aujourd’hui de prison à la ville ", "elle le sentait intensément elle y irait tout de même courant sur ses pattes battant des moignons et serait libre et elle partit!mais elle n’ avait pas fait sauts que le brouhaha de la rue et le mouvement fantastique de les masses l’ épouvantaient des animaux qu’ elle n’ avait jamais vus de près ni d’ en bas des chevaux et des bœufs traînant derrière eux des fracas assourdissants de ferraille se mouvaient criaient menaçaient des hommes à les gestes cinglants à les cris aigus les accompagnaient; ", "serge et livrés à le eux-mêmes après avoir longtemps couru dans tous les sens l’ un après l’ autre venaient d’ imaginer un jeu nouveau: avait proposé à le serge de faire une belle poupée de neige qui serait leur fille et serge enchanté s’ empressait à le ramasser et à le pétrir la neige en boules que la petite fille disposait à le peu près suivant les formes de la statue ce fut d’ abord une masse informe mais peu à le peu elle se dégrossit sous les mains agiles de les jeunes sculpteurs et prit bientôt une tournure élégante de sa fenêtre la mère de serge quoique surprise était ravie de voir ces enfants réussir dans une entreprise qui était bien au-dessus de leurs forces et elle s’ applaudissait intérieurement de les voir si habiles ", "lorsqu’ il redressa la tête il surprit le regard attentif de mme defontanin fixé sur lui mais elle ne fit aucune réflexion sur sa santé je vais profiter de votre visite pour avancer un peu mes raccommodages dit -elle riant avec un rien de coquetterie je n’ ai plus jamais le temps de faire un point elle repoussa la bible noire qui était sur la table pour installer à la place sa corbeille à le ouvrage; et après un nouveau coup d’ œil à sa montre elle s’ assit. daniel vous a -t-il un peu parle ", "rien pas le moindre détail ne restait dans l’ ombre la grande galerie de le palais donnant sur le cortile s’ animait les cris les ombres les domestiques apeurés qui fuyaient on voyait aussi l’ enfant les yeux écarquillés parmi les tentures de velours et les portraits d’ ancêtres à les murs et surtout le moment où la haine de le père venait s’ enraciner en lui tout cela était aboyé crié chuchoté " ]
il ne possède et ne peut posséder ni livres ni plumes ni papier ainsi l' exige la discipline de la prison ce n' eût point été là une privation pour lui autrefois quand il ne songeait qu' à se dérober à le mal scientifique dont il était obsédé aujourd'hui un livre lui eût donné un ami à le consulter ou un adversaire à le combattre privé de tout séquestré de le monde il fallut bien se réconcilier avec soi-même vivre avec son ennemi avec sa pensée
[ "ô qu' elle était âcre et accablante cette pensée qui sans cesse l' entretenait de sa position désespérée qu' elle était froide et lourde pour lui pour lui que la nature avait d' abord comblé de ses dons que la société avait entouré dès sa naissance de ses faveurs et de ses priviléges lui aujourd'hui captif et misérable lui qui a tant besoin de protection et de secours et qui ne croit ni à le dieu ni à la pitié de les hommes il essaie encore de se débarrasser de cette pensée qui le glace qui le brûle quand il la laisse se débattre enfermée dans ses rêveries ", "de nouveau il veut vivre avec le monde de le dehors dans le monde matériel mais qu' il se montre rétréci devant son regard ce monde jugez-en le logement occupé par le comte de charney est à l' arrière-partie de la citadelle dans un petit bâtiment élevé sur les débris d' une ancienne et forte construction qui tenait autrefois à les ouvrages de défense de la place mais que le développement de les nouveaux travaux de fortifications a rendue inutile murs nouvellement blanchis à la chaux et qui ne lui permettent même plus de retrouver les traces de ceux qui avant lui ont habité ce lieu de désolation; ", "une table sur laquelle il ne peut que manger; une chaise dont la poignante unité semble l' avertir que jamais un être humain ne viendra là s' asseoir près de un coffre pour son linge et ses vêtemens un petit buffet de bois blanc peint à le moitié vermoulu avec lequel contraste singulièrement un riche nécessaire en acajou placé dessus et damasquiné d' argent sur toutes ses faces c' est la seule part qu' on lui ait laissée de sa splendeur passée un lit étroit mais assez propre; une paire de rideaux de toile bleue qui pendent à sa fenêtre comme un objet de luxe dérisoire comme une raillerie amère ", "car vu l' épaisseur de ses barreaux et le haut mur s' élevant à le pieds en face il ne doit craindre ni les regards curieux ni l' importunité de les rayons trop ardens de le soleil tel est l' ameublement de sa chambre au-dessus de lui une autre chambre pareille à la sienne mais vide inoccupée car il n' a point de compagnons dans cette partie détachée de la forteresse le reste de son univers se borne à un escalier de pierre court et massif tournant brusquement en spirale pour aboutir à une petite cour pavée enfoncée dans un de les anciens fossés de la citadelle c' est là le lieu de promenade où heures par jour il va prendre autant d' exercice et jouir d' autant de liberté que le permet le régime prescrit par le commandant ", "de là le prisonnier peut apercevoir la sommité de les montagnes et les vapeurs de la plaine car les constructions de la forteresse s' abaissant tout-à-coup à l' orient de le préau y laissent pénétrer l' air et le soleil mais une fois enfermé dans sa chambre un horizon de maçonnerie frappe seul ses regards à le milieu de cette nature pittoresque et sublime qui l' entoure à sa droite s' élèvent les coteaux enchantés de saluces à sa gauche se développent les dernières ondulations de les vallées d' aoste et les rives de la chiara il a devant lui les plaines merveilleuses de turin; ", "derrière lui les alpes qui grandissent s' échelonnent parées de rochers de forêts et d' abîmes de le mont genèvre à le mont et il ne voit rien rien qu' un ciel brumeux suspendu sur sa tête dans un cadre de pierres rien que les pavés de sa cour et le grillage de sa prison rien que cette haute muraille qui lui fait face et dont l' uniformité fatigante n' est interrompue que vers son extrémité par une petite fenêtre carrée où de temps en temps lui est apparue à le travers les barreaux une figure triste et renfrognée voilà le monde circonscrit où désormais il lui faut chercher ses distractions et trouver ses joies il s' évertua l' esprit pour y réussir il crayonna il charbonna les murs de sa chambre de chiffres et de dates qui lui rappelaient les événemens heureux de sa jeunesse mais qu' ils étaient en petit nombre ", "il sortait de ces souvenirs le cœur plus affaissé puis son démon fatal sa pensée revint avec ses convictions désolantes et il les formula en sentences terribles qu' il inscrivit aussi sur son mur près des souvenirs sacrés de sa mère et de sa sœur voulant triompher enfin de sa pensée maladive et de son oisiveté pesante il tâcha de se façonner à les choses frivoles et puériles il courut de lui-même au-devant de cet abrutissement que donne le long séjour des prisons il s' y plongea il s' y vautra avec transport il parfila de le linge et de la soie le savant ", "il fit des chalumeaux de paille il construisit des vaisseaux pavoisés avec des coquilles de noix le philosophe il fabriqua des sifflets des coffrets ciselés et des paniers à le claire-voie avec des noyaux l' homme de génie des chaînes et des instrumens sonores avec l' élastique de ses bretelles puis il s' admira dans ses œuvres puis bientôt après le dégoût le prit et il foula tout à les pieds ", "pour varier ses occupations il sculpta sur sa table dessins bizarres jamais écolier ne découpa son pupitre ne le chargea d' arabesques en relief et en intaille avec plus de patience et d' adresse le pour -tour de l' église de caudebec la chaire et les palmiers de sainte-gudue à le bruxelles ne sont pas décorés d' une plus grande profusion de figures sur bois c' étaient des maisons sur des maisons des poissons sur des arbres des hommes plus hauts que des clochers des bateaux sur les toits des voitures en pleine eau des pyramides naines et des mouches gigantesques tout cela horizontal vertical oblique sens-dessus-dessous pêle-mêle tête-bêche véritable chaos hiéroglyphique dans lequel parfois il s' efforçait à le chercher un sens symbolique une suite une action " ]
[ "le raisonnement de fernand que n’ interrompait pas la vengeance de brahma produisait ses effets cependant les idées dont elle avait été imbues depuis son enfance exerçaient encore une grande influence sur son esprit elle était ballotée entre la crainte de les divinités vengeresses car l’ amour divin n’ existe que dans la religion chrétienne et le désir d’ échapper à le supplice fernand comprit par la lutte qui se livrait dans l’ esprit et le cœur de sara que la conviction serait plus efficace que l’ effroi et que le meilleur moyen d’ atteindre ce but était de faire une comparaison entre la religion catholique et les erreurs de l’ indoustan levant les yeux à le ciel il dit avec ferveur —odieu tout-puissant inspirez-moi et accordez -moi la grâce de la convaincre il fut interrompu par sara qui disait avec émotion: aussi loin que peuvent se reporter mes souvenirs je me rappelle que ma mère me prenant sur ses genoux me dit et me répéta bien souvent: prie mon enfant prie brahma vichnou boudha les plus grands dieux de le ciel de nous être propices ", "elle oublia son télégramme inachevé son bureau ouvert ses tiroirs béants tout ce qu’ elle avait intérêt à le cacher mis à la merci de celui qui avait intérêt à le tout connaître et elle eut un mouvement de recul vers la cheminée il marcha d’ autant et la main appuyée maintenant sur la tablette ou ̀ elle écrivait à le son entrée l’ œil fixe et dur la bouche crispée tout son être débordant de menaces —qui donc a menti et trompé lydie répéta -t-il est -ce ou vous —vous osez me faire une pareille question cria la jeune femme épouvantée ", "c’ est leur habitude de coucher chez eux depuis ans ils ne restent jamais jusqu’ à le lendemain s’ il se passe quelque chose à l’ écurie envoie orchel me chercher tout de suite nous sortîmes ensemble en descendant l’ escalier l’ oncle ajouta: —je suis pourtant curieux de savoir si l’on s’ amuse à la fête ", "la chaleur accablante le silence rendaient gilbert somnolent il sursauta tout à le coup à le bruit d’ une porte qui se refermait et se redressa en regardant vers le château hommes sortaient: un grand vieillard courbé qui s’ appuyait sur l’ épaule de bartholo tous avançaient à le petits pas l’ italien soutenait son maître avec sollicitude les yeux de le vieillard encore vifs dans le visage maigre creusé de rides se levèrent et regardèrent le ciel qui s’ étendait en longue traînée inégale d’ un bleu trop sombre entre les branches immobiles de les sapins ", "ensuite lorsqu’ elle avait entendu ses pas ses oreilles me l’ avaient exprimé par des mouvements vifs et saccadés enfin lorsqu’ elle avait pu voir l’ animal je le vis comme elle il monta lentement l’ escarpement de le ravin et s’ arrêta sur le bord de la clairière à le pas de moi il se présentait tout à le fait de face et son large front était un beau point de mire fois ma carabine s’ abaissa fois je l’ ajustai entre les yeux fois mon doigt pressa doucement la détente ", "le flot se retira ensuite aussi rapidement qu’ il était venu mais que de ruinés et de douleurs il laissait derrière lui pendant sa course à le milieu de la ville submergée l’ empereur avait lui-même distribué des secours pourvu à les besoins les plus pressants mais cela ne suffisait pas tant s’ en faut et il avait promis de faire davantage en effet alexandre s’ imposa immédiatement de les sacrifices considérables et son exemple fut imité par toutes les classes riches ou aisées qui souscrivirent plusieurs millions pour les victimes de le fléau ", "ce que je ne vous ai pas dit c’ est qu’ une année il y a ans si je ne me trompe oui il y a ans à le noël ma fille a reçu un minuscule stylo en or marqué de ses initiales qu’ une carte de visite d’ arthur accompagnait j’ ai failli lui faire renvoyer le cadeau je ne me rappelle plus à qui j’ en ai parlé un de mes collègues et j’ étais d’ assez méchante humeur il m’ a dit que le geste de nicoud ne tirait pas à le conséquence que c’ était sa manie chaque fin d’ année d’ envoyer un souvenir à la femme ou à la fille de ses hôtes cette année-là c’ étaient des stylos qu’ il avait dû commander par douzaines ", "il paraît qu’ il aurait bien voulu rester tranquille à le valenciennes n’ aimant pas à se déranger mais qu’ il a été tellement tourmenté par les belles dames qui raffolent de lui et par les émigrés qui le comparent à le marlborough qu’ il a fini par tirer son épée comme les autres et par crier maintenant ou jamais ses dernières nouvelles lui annonçaient que les avant-postes ennemis étaient à le saint-quentin PROPN a rédigé un décret de levée en masse que l’ homme à l’ habit gris proposera et fera adopter demain à la convention et qui me paraît un chef-d’œuvre tous les français sont en réquisition permanente les jeunes gens iront à le combat les hommes mariés forgeront des armes et transporteront des subsistances les femmes feront des tentes des habits et serviront les hôpitaux ", "aussitôt qu’ elle avait mangé elle tournait la tête de côté et s’ enfonçait sous les draps PROPN ne venait la voir elle ne semblait pas envier les friandises que les autres petites malades recevaient de leurs parents la voisine de gauche avait ans c’ était une blondinette qui avait des attaques qui la jetaient brusquement par terre avec une jambe ou un bras en l’ air ses parents la comblaient de toutes sortes de bonnes choses plusieurs fois ils en avaient offert à le catiche qui avait refusé en les regardant de travers elle n’ est pas commode avait dit le papa de la blondinette ", "n’ obtenant pas de réponse il alla ouvrir les persiennes et vit des taches rouges sur le lit il y en avait très peu la blessure n’ avait presque pas saigné le poignard était resté dans la poitrine enfoncé peu profondément mais il avait atteint la région où la vie s’ élabore et se renouvelle il y avait eu étouffement rapide sans convulsion d’ agonie le visage calme était admirable à les cris et à les sanglots de le cosaque valentin accourut il envoya chercher la police et le docteur faure " ]
elle ne se rendait pas compte de la hideur de les meubles et de tout ce qui faisait banal souffrir son visiteur dans ce décor sans goût de hasard faubourg saint-antoine à le marqueterie et piano couvert d’ une soie à le bouquets où le regard ne s’ humanisait qu’ à le tomber sur les livres dans la bibliothèque de bois noir la bibliothèque de bois noir ressemblait à le mme grésandage comme elle brune sans grâce et pensive ils s’ assirent elle sur le sofa lui dans la bergère il y avait entre eux la lampe basse et le livre abandonné sur le guéridon cela étouffait de tapis
[ "le bric-à-brac d’ une famille avec l’ inégalité d’ humeur de ses membres présents dans de petits cadres photographiques les enserrait de le confort de heures de le soir: m.joseph sa calvitie sa moustache sa haute stature un peu voûtée et le drap marengo de le costume formaient un premier plan qui rappelait les peintures de la nationale sous le vert de l’ abat-jour ses mains vieillies à les veines gonflées et bleues près des manchettes très blanches attrapaient un peu de la lumière dans le vieil or des poils alors richard toujours pareil il se tue de travail et pourquoi? c’ est ce que je lui dis il n’ aime pas l’ argent que voulez -vous ", "cela est bien drôle avec son métier les gens n’ imaginent pas cela directeur de le mouvement général de les fonds et toujours dans ce cadre notre intérieur nous suffit ma chère élise il n’ y a pas de reproche à le ce goût de la mansarde seulement ce stoïcisme en soi a quelque chose qui m’ effraie bien que pour ma part je sois tout prêt à me contenter de moins encore ", "s’ il le fallait enfin il soupira mme grésandage lui trouva l’ air défait elle ne le dit pas directement depuis quelque temps il vieillissait le cher ami ", "évidemment chez eux il devait se trouver dépaysé après sa demeure de le parc monceau elle faillit citer saint paul et se mordit les lèvres cette façon qu’ il avait de sourire des textes joseph vous aviez meilleure mine il y a mois sans doute ", "mais je suis plus heureux elle était désappointée le feu brûlait dans la cheminée avec des crépitements le visiteur regarda longuement son hôtesse: vous m’ en voulez dit -il ne protestez pas ", "je le sais est -ce à le cause de blanche je ne le crois pas et je connais assez votre cœur sans petitesse pour ne pas croire non plus que c’ est à l’ irrégularité de ma vie que vous pensez on ne vous voit plus c’ est un art bien difficile que de partager sa vie entre ses amis et élise je suis parfois si heureux si profondément heureux qu’ il m’ en prend une crainte superstitieuse de le malheur je l’ aime élise ce mot-là fit un silence et mme grésandage sans utilité se leva jeta à le feu une bûche nouvelle qui fuma vous l’ aimez dit -elle et reprenant sa place elle se mit à le rêver ", "mon dieu reprit -elle après un instant c’ est sans blâme votre femme est morte et votre fille grandit bien sans vous mais j’ ai peur pour vous de la passion de jeune homme que vous apportez dans cette histoire et puis vous nous délaissez PROPN après tout vous considérait un peu comme son véritable père sourit ", "il avait de l’ affection pour et même de l’ estime surtout de l’ estime de PROPN il reprit le premier thème de la conversation ce désintéressement de richard voyez -vous élise il a pourtant auprès de lui une créature d’ élite qui aurait droit laissez donc de quoi ai-je besoin? de vrais spartiates! et ce cas n’ est pourtant pas isolé dans la finance d’ aujourd’hui comme on méconnaît la vraie nature de les hommes vous peindriez un richard dans un roman qui croirait à le son personne ", "tenez plus nous allons et plus nous nous dépouillons nous-mêmes de toutes choses le riche d’ aujourd’hui c’ est un mythe un fidéicommis à les biens de ce monde des gens comme votre mari ils travailleraient dans n’ importe quel régime comme dans celui-ci c’ est ce que ne comprennent pas ces jaurès ces guesde " ]
[ "attendez donc je crois que PROPN a été déclaré mais n’ a -t-on pas brûlé les registres de l’ état civil de votre mairie –je ne crois pas il faut commencer par savoir cela et par nous mettre sur nos gardes car il ne faut pas trébucher à le début de cette affaire on en était là de la conversation quand madeleine entra ", "–je les découvrirai.brorzen se sentit blêmir mais il répliqua sans que sa voix tremblât –certainement s’ il en existe la clairvoyance accoutumée de votre altesse ne manquera pas de les démasquer .le prince posa la statuette sur la table et se leva d’ un souple mouvement il s’ approcha de brorzen lui posa sur l’ épaule une main ferme pencha un peu son visage où les yeux étincelaient entre les cils baissés donc nous nous amuserons bien à le cette petite séance que nous donnera maître müller le tourmenteur toi qui aimes tant voir souffrir et qui m’ as appris à le y trouver quelque jouissance tu seras là à les premières places voyons quand nous offrirons -nous ce plaisir eh! demain probablement ", "un instant après les tables furent couvertes de bouteilles qui se vidaient à le mesure qu’ elles paraissaient aussi les langues s’ échauffèrent c’ était à qui raconterait ses prouesses sa valeur le courage qu’ il avait déployé les soldats qu’ il avait tués ou blessés dans les jours brisetout étendit sur la table sa jambe nerveuse releva son pantalon bigarré de pièces de différentes couleurs montra à le tous les yeux une cuisse safranée et en faisant apercevoir une plaie cicatrisée il dit tenez les amis vià -z-une balle que j’ ai reçue à le coin de la rue de le bac ", "—exactement je suis heureux de voir que vous me suivez —va pour le mécanisme mais alors pourquoi? voilà en effet la grande question que se pose le psychosomaticien y répondre correctement c’ est guérir le malade ", "–divorcé!cette fois avait été trop loin dans sa plaisanterie méchante pasca voyait clair dans ce jeu d’ enfant mauvaise –vous pouvez vous dispenser de forger des histoires de ce genre dont je ne crois pas un mot dit -elle d’ un ton de fière dignité en essayant de raffermir sa voix qui tremblait malgré tout de même que son pauvre cœur battait si vite si vite –demandez donc à le mon père si ce sont des histoires et interrogez aussi votre mystérieux fiancé il avait pensé sans doute ce cher gilles que vous ne seriez pas très aise de devenir la femme d’ un divorcé ni d’ apprendre que cette pauvre thyra n’ avait pas été fort heureuse près de lui ni peut-être aussi de savoir qu’ il est si bon père que jamais il ne s’ est soucié de connaître sa petite fille se contentant de faire verser à la mère par son notaire la somme prescrite par la loi .l’ automobile prenant le chemin de le retour s’ engageait à le ce moment dans les champs-élysées ", "donc pas question de longs échanges littéraires à le jardin de le luxembourg ni ailleurs se promener dans paris par contre il connaît très bien la question comme je la connais pas mal aussi nous finissons par échanger des coins de paris nous félicitant d’ avoir découvert chacun de notre côté la même maison bizarre et parfaitement introuvable dans une zone très peu accessible de le côté de le pont de tolbiac ou bien discutant des mérites de les sculptures d’ emmanuel frémiet qui sont disséminées dans la ville c’ est sur son conseil par exemple que je vais visiter tel jardin sur son conseil aussi que je vais voir un vieux graffiti particulièrement intéressant venez tous à le séminaire de jacques lacan dans une arrière-cour de le côté de ledru-rollin des choses comme des conseils des conseils enfin ", "maintenant elle hurlait sur le pavé de toute sa douleur assommée monsieur de PROPN achevait son affreuse besogne il avait arraché ce qui restait des lambeaux de la robe et il avait posé sa botte sur cette chair meurtrie il frappait toujours sa grosse perruque sautillait sur son dos ", "elle levait les yeux vers tram qui les remarqua eux aussi à le retardement ils étaient parvenus à le pâtés de maisons de le logement de l’ éducateur celui-ci proposa un monopoly à le farida: la force de l’ habitude elle se mordit la lèvre pour ne pas rire tout en hochant vigoureusement la tête ils grimpèrent jusqu’ à la tanière de tram en pouffant comme des cons pour masquer leur gêne ", "des crânes interloqués qui n’ en reviendront plus de leur étonnement mais aussi qui l’ eût à la clarté de la lune monsieur l’ abbé piochant la terre gelée charpie de phoques et de lombrics renversant les dalles on voit bien que ce n’ est pas lui qui époussette les stèles puis il va droit à la tête des ongles mutilant les lèvres pincées sur un sourire d’ ange la il devient comme fou abandonnant le scalp à les mandrills culs-pelés qui cherchent tout l’ hiver où s’ asseoir! blasphèmes sonores et gifles sur les joues bleues quand les fouilles ne donnent rien l’ œil d’ un mort enfle à une vitesse les dents de lait volent sous les coups pauvres gosses mais à les cadavres sertis quels baisers! et soudain tout méticuleux dégage la pépite de la pourriture de les gencives résultat en haut en bas d’ or pur qui s’ entrechoquent on n’ est jamais trop prudent plock m’ a donné ceci pour vous buvez monsieur théo l’ abbé sourit sans compter il n’ a rien à le craindre c’ est bien de l’ or de le vrai de le massif soluble dans l’ eau régale ", "puis et mlleisabelle s’ assirent sur le canapé derrière lequel antoinette se cachait elle aurait pu toucher en avançant la main les souliers d’ argent de sa mère et les escarpins de satin jaune de son professeur kampf marchait de long en large avec de furtifs regards à la pendule –et dites -moi un peu qui nous verrons ce soir demanda fit rosine quelques personnes charmantes quelques vieilles barbes aussi comme la vieille marquise de à qui je dois rendre sa politesse " ]
heurtées les idées religieuses d' élisabeth se fussent exaltées par réaction naturelle ce qui même contribuait le plus efficacement à le maintenir sa foi c' étaient les paroles de sarcasme et de dénigrement qui sortaient de la bouche de certains amis de la maison mais ces propos ne lui étaient point personnellement adressés et nul jamais n' avait fait de tentative sur sa conscience aussi dans la liberté dédaigneuse qui lui était laissée ne trouvait -elle pas à le puiser cette généreuse ferveur qu' inspire la persécution et à le point de vue même le plus largement ésotérique tous autour d' elle étaient tellement étrangers à le ces choses que le sentiment qu' elle en avait s' étiolait faute d' aliments
[ "nature un peu molle l' énergie lui manquait pour lutter contre son isolement moral puis cela était bien abstrait bien complexe pour sa jeunesse en sorte que dans l' ambiance de matérialisme ou elle vivait les rites finissaient par prendre pour elle ce caractère machinal qui en amoindrit le sens divin fidèle à la lettre PROPN sentait en elle se refroidir l' esprit de ce desséchement de son être spirituel elle souffrait ", "sujette à des réchauffements subits comme celui qui s' était manifesté pour la cérémonie nuptiale de sa cousine jeanne ce lui était l' occasion de ces petites crises intimes à lesquelles on attribuait faussement une cause si concrète car elle ne s' en ouvrait à le personne sachant que personne ne la comprendrait sa tante toutefois ne se méprenait point en voyant dans ses élans de ferveur l' ascendant de son ancienne compagne de couvent jamais elles ne s' étaient perdues de vue plusieurs étés de suite PROPN avait passé un mois ou chez une sœur de sa mère qui habitait un petit manoir sur la rivière de morlaix ", "monique le huédé était la fille d' un officier supérieur de la marine retiré dans le voisinage très proche lorsque les jeunes filles avaient été séparées par les circonstances chez l' aînée s' était déclaré ce penchant pour la vie religieuse assez commun à les alentours de la seizième année le temps semblait l' avoir confirmé quoique soumise à ses directeurs spirituels monique n' en parlât guère la prudence ecclésiastique lui ayant imposé l' essai de la vie de le siècle avant qu' elle envisageât sérieusement l' éventualité d' une prise de voile en attendant elle s' adonnait à les pratiques de la piété la plus exaltée moralement dépaysée comme l' était avenue de messine la nièce de le grand chirurgien athée sur cette terre de bretagne si intensément catholique où se retrempait dans le sang de sa race maternelle il lui semblait retrouver son équilibre rompu ", "ce n' était pas encore tout à le fait cela néanmoins la dévotion de monique était trop rigide trop exaltée aussi pour satisfaire complètement à ses propres tendances la portant vers une foi simple calme douce aussi ne suivait -elle pas son amie jusqu' à le bout de le chemin où celle-ci dévorée d' un zèle d' apôtre qu' exagérait l' absolutisme de l' extrême jeunesse s' employait ardemment à l' entraîner sur ses pas n' empêche que les impressions subies laissaient leur empreinte et rentrée à le paris jusqu' à le ce que l' eussent effacée de les contacts si différents PROPN ressentait le malaise créé par cette dualité morale sans qu' aucune confidence épistolaire eût fait prévoir l' événement comme monique venait d' atteindre sa vingtième année elle se maria ", "ayant eu dans leur famille la douloureuse aventure d' une fausse vocation à le lendemain amer ses parents l' avaient voulu détourner du cloître soit qu' à le ce moment une détente se fût produite en elle soit que la personne de le prétendant qu' on lui fit connaître eût triomphé de son éloignement réel ou factice pour les fins normales de les filles elle consentit à épouser l' aimable et galant homme qu' était alain guivarch lui las de la vie de garçon assez joyeusement menée s' était volontiers épris de cette jolie personne un peu austère et frigide mais qu' un mari aurait d' autant plus de mérite et d' agrément sans doute à le conquérir à l' amour quittant le commissariat de marine il venait d' entrer dans les bureaux de la compagnie transatlantique à le saint-nazaire puis un emploi supérieur l' appela à l' administration centrale ", "ainsi furent plus étroitement rapprochées les amies d' enfance leur intimité s' était encore accrue de le fait qu' élisabeth ayant perdu sa tante de bretagne ce deuil l' avait mois durant tenue éloignée de le train mondain et la famille bertereau ne le portant pas un peu isolée dans la maison a ce moment monique se trouvait séparée de son mari en voyage de service à les ports de les antilles elle vivait très retirée il allait de soi que la jeune fille fréquentât beaucoup chez elle et d' autant plus que celle-ci n' allait qu' à le contre-cœur avenue de messine où tout lui était sujet de scandale ", "car le mariage n' avait guère adouci cette âpre dévotion qui faisait d' elle —comme le remarquait le docteur bertereau —une religieuse égarée dans le monde avec plus d' intransigeance que n' en ont d' ordinaire les saintes filles nourries d' esprit de charité ses occupations conjugales et maternelles —un fils lui était né —l' empêchaient de donner autant de soi qu' auparavant à les pratiques pieuses mais sans qu' eût fléchi la rigidité de sa religion m. PROPN aurait souhaité chez sa femme une foi plus amène de trouver son foyer si morose il commençait à le délaisser monique s' en affligeait ", "en humanisant son austérité il n' eût tenu qu' à le elle de retenir ce mari un peu léger encore épris pourtant mais scrupuleuse observatrice de tous les devoirs de l' épouse chrétienne il en est un qu' elle ne savait pas remplir: celui de se faire aimer son humeur allait s' assombrissant de ce chagrin dont elle était l' artisan et cela rejaillissait en sévérités envers le prochain élisabeth était si tendrement attachée à les parents très bons à qui elle devait d' oublier la tristesse d' être orpheline qu' il lui eût déplu d' entendre sur eux des paroles de blâme aussi se taisait -elle avec son amie de le malaise spirituel qui parfois l' oppressait ", "et puis n' était -elle point assez heureuse par ailleurs pour éviter de s' y attarder troublant ainsi la joie de vivre la vie douce et tiède de ses ans en fleur c' était maison ouverte chez les bertereau pour paysan de le danube que fût le grand chirurgien dans ses façons rudes comme dans sa massive personne il n' ignorait pas l' art de mettre en valeur le mérite il savait notamment que les échos sous la rubrique servent mieux que les comptes rendus de l' académie de médecine à entretenir la réputation d' un praticien tout le monde lit PROPN et qui donc jette un œil sur ceux-ci? puis l' eau va à la rivière " ]
[ "peut-être nous avais -tu soupçonnés d’ une rencontre clandestine à le bordeaux la petite marie d’ ailleurs était couchée avec la fièvre elle souffrait depuis plusieurs jours d’ un dévoiement qui t’ inquiétait c’ est une justice à te rendre lorsqu’ un de tes enfants était malade rien ne comptait plus je voudrais passer vite sur ce qui a suivi ", "le mathématicien vous dira que l’ infini de les nombres existe et ne se démontre pas dieu cher pasteur est un nombre doué de mouvement qui se sent et ne se démontre pas vous dira le croyant comme l’ unité il commence des nombres avec lesquels il n’ a rien de commun l’ existence de le nombre dépend de l’ unité qui sans être un nombre les engendre tous dieu cher pasteur est une magnifique unité qui n’ a rien de commun avec ses créations et qui néanmoins les engendre! ", "c’ était offrir à le marianne une fleur qui ne coûtait pas cher une parole prématurée depuis que leur lien se tissait il ne parlait plus de se marier qu’ est -ce qu’ un mariage à le fond apporterait chacun perdrait moins de temps en allers-retours ", "il se recoiffe de son chapeau et ouvre les mains les abeilles viennent y rassembler il tend ses paumes abeillées devant magnus et lui dit: dans la ruche leur souveraine est entourée en permanence par une cour très affairée de servantes et d\\' ouvrières mais pour moi elles sont toutes des reines surtout les ouvrières les butineuses les ventileuses les balayeuses et les gardiennes de le seuil chacune a son office qu\\ elle remplit de bout en bout de sa courte existence sans faillir regarde-les mes petites reines mes flamboyantes ", "il lui jeta à le visage tous les soupçons qu’ il avait contre lui et l’ odieux qui allait retomber sur l’ administration pour le crime commis sur le docteur marat PROPN n’ était pas seulement un agent hardi il était encore un habile physionomiste il comprit que la colère de le lord passait par dessus la tête de quelqu’un pour arriver à le lui; que par conséquent il ne fallait pas trop s’ effrayer il n’ était pas encore sorti de chez le ministre lorsque le prince de PROPN se présenta demandant une audience qui lui fut accordée de suite c’ était à le cet effet qu’ il avait quitté si brusquement le chevet de le lit de son malade ", "puis cette main il la mit dans celle de capestang éperdu frémissant affolé de bonheur –mes enfants mes chers enfants murmura violetta dit le duc d’ angoulême avec une poignante émotion votre majesté vient de me rappeler une chose que j’ ai sue dans ma première jeunesse et que je n’ oublierai plus jamais ", "je tourne mes regards à le droite et à le gauche à la recherche d’ une présence humaine dans ce fouillis de carton de bois et de fer soudain j’ ai la troublante impression d’ une scène qui se répète comme dans un miroir: en face de moi à le ou pas se dresse le même personnage immobile avec son imperméable à le col relevé ses lunettes noires et son chapeau de feutre à le bord rabattu sur le front c’est-à-dire un second mannequin reproduction exacte de le premier dans une posture identique je m’ approche à le présent sans hésiter; et j’ allonge le bras en avant par bonheur j’ arrête à le temps mon geste la chose vient de sourire et ici de façon incontestable si je ne suis pas fou ce faux mannequin de cire est une vraie femme elle tire la main gauche de sa poche et d’ un mouvement très lent elle lève son bras pour écarter le mien demeuré en l’ air sous l’ effet de la surprise ", "ils s’ arrêtèrent dans un café d’ habitués et tout le long de le chemin maigret avait continué à le regarder autour de lui avec l’ espoir d’ apercevoir sa gamine —voyez -vous il y a quelque chose que nous ne connaissons pas quelque chose qui cloche et j’ ai l’ impression que si nous mettions la main sur cette fillette il but un apéritif à le lieu de le vin blanc habituel puis comme mansuy insistait pour offrir une tournée il en but un second cela venait s’ ajouter à le tous les vins blancs de la journée il y avait de la fumée autour de lui et l’ odeur d’ alcool était si épaisse qu’ elle se répandait à le plusieurs mètres sur le trottoir ", "la seule chose extérieure de ce chagrin renfermé dans son cœur comme une relique dans une châsse scellée fut la funèbre fantaisie de faire déterrer celui qu' elle appelait son mari de le pied de le buisson où nous l' avions couché et de le rouler dans cette robe de noces qu' elle avait portée un seul soir et qu' elle lui tailla en linceul plus tard lorsque les prêtres furent revenus et les églises rouvertes pieuse comme elle est ne pouvant supporter l' idée de ne pas reposer un jour près de lui elle le fit transporter en terre sainte tout cela eut lieu baron sans éclat sans retentissement pour l' apaisement de son cœur dont elle couvre le navrement sous des sourires qui entr' ouvriraient le ciel à des malheureux moins malheureux qu' elle quand à le milieu de son désespoir et de cette pâleur qu' elle a gardée toujours depuis cette époque —car elle n' a jamais repris entièrement cet incarnat de cœur de rose-mousse entr' ouverte qui la faisait la rose reine de les roses de valognes où la moindre de les filles de les rues éblouit de fraîcheur —on lui apprit que des", "papa ma belle-mère en sont tous les enchantés c’ est trop fort! s’ exclama geneviève jolie! elle! mon cher tu as perdu l’ esprit et son cou de cigogne et ses pieds et ses mains d’ holopherne et ses cheveux d’ un rouge caroubier décidément pensa aurore ginette abuse des comparaisons riait à le gorge déployée " ]
–autant que si avant ce jour je n’ avais jamais vu un homme ayant de la barbe convint -elle en souriant pensivement –c’ est vrai tout le monde se rase aujourd’hui je n’ en parais que moins soigné –mais l’ occasion en est d’ autant plus rare riposta -t-elle avec opportunité car tous ses sens subitement aiguis��s lui faisaient percevoir en l’ amplifiant l’ hésitation de son compagnon le kermeur avait en effet reculé jusqu’ à la cheminée et il affectait de se regarder dans la glace .toujours sous l’ obsession de sa découverte l’ avait suivi –embrassez -moi pour que je connaisse la drôle d’ impression a racle tout simplement
[ "fit -il en riant.et ne pouvant se dérober plus longtemps à l’ invite de sa femme il posa ses lèvres sur la face pale qu’ elle levait vers lui il mit même une certaine complaisance à le lui faire sentir ce que c’ était qu’ une barbe d’ homme qui commence à le pousser car il s’ amusa à le frotter sa joue contre la sienne .–eh bien c’ est doux a fait mal! il rit silencieusement sans s’ apercevoir que le fin visage de sa femme se décomposait de plus en plus de le côté de la barbe est la toute-puissance fit -il avec emphase; ", "vous venez de le percevoir: qui s’ y frotte s’ y pique –oui acquiesça -t-elle maintenant je sais elle ne discerna pas très bien quelles paroles elle prononça encore avant de quitter son mari mais lorsqu’ elle se retrouva seule hors de sa présence elle était comme ivre et tous les objets lui paraissaient danser autour d’ elle elle avait soudain l’ impression d’ être devenue folle qu’ est -ce que cela voulait dire avait -elle donc rêvé la scène de la nuit?... sinon quel était cet homme qui avait osé venir la rejoindre?noële gagna sa chambre .dans l’ état d’ esprit où elle se trouvait elle aurait été incapable de se livrer à une occupation quelconque ", "elle s’ était jetée à le plat ventre sur le divan parmi les coussins de velours brodés de soies multicolores les yeux dans le vague elle ne fixait rien ne voyait rien mais réfléchissait éperdument intensément était tellement extraordinaire et même invraisemblable ce qui lui arrivait qu’ elle ne trouvait aucune explication possible .voyons il fallait essayer de comprendre la renversante histoire d’ abord une chose était indiscutable c’ était bien le kermeur qu’ elle avait épousé c’ était aussi bien à lui qu’ elle avait parlé le matin hormis lui elle ne connaissait aucun autre homme à le montjoya sauf les serviteurs et cependant hier soir un homme se disant son mari était venu la rejoindre dans sa chambre .cet homme n’ était pas m. le kermeur indubitablement ce ne pouvait être lui!cette certitude lui donnait le vertige pourtant elle devait avoir le courage d’ en examiner tous les côtés le problème se présentait fatalement ainsi il est impossible qu’ il n’ y ait pas hommes à le montjoya mon mari et un mystérieux inconnu ce ne peut être un effet de mon imaginatio", "enfin il lui apparaissait évident à le présent que si ce dernier avait éprouvé pour elle les sentiments de l’ autre il n’ aurait pu être à la fois de glace durant le jour et de feu pendant la nuit dans tous les cas son mari n’ aurait pas été sans y faire allusion quelquefois son instinct qui l’ avait toujours fait repousser les avances de l’ inconnu était donc dans la vérité sans qu’ elle s’ en fût rendu compte jusqu’ ici .mais toutes ces observations d’ après coup n’ éclaircissaient pas la situation elles lui ouvraient des aperçus insoupçonnés et c’ était PROPN n’ était pas une énergique sa nature timide et le manque d’ affection dont elle avait souffert jusque PROPN l’ avaient fait replier sur elle-même sans qu’ elle eût jamais osé avoir une volonté bien affermie .dans une lutte ouverte contre la vie ou contre quelqu’un elle eût opposé une grande force d’ inertie et de mutisme c’ est tout ce dont elle était réellement capable à le ce jour .mais si PROPN n’ était pas audacieuse elle possédait en revanche une belle intelligence et une fermeté de princip", "elle avait l’ intuition que ce n’ était pas en l’ interrogeant qu’ elle découvrirait la vérité d’ ailleurs l’ interroger était profondément gênant peut-être même blessant la veille quand elle avait osé faire allusion à ses terreurs nocturnes lors de les visites qu’ il lui faisait il avait marqué un réel mécontentement qu’ elle eût soulevé avec lui cette question elle eut un long tressaillement il n’ a pas nié qu’ il ne vînt me voir le soir je me souviens il m’ a dit ce qui se passe la nuit entre époux n’ a pas besoin de clarté alors?mais qu’ est -ce que cela prouvait sinon que m. le kermeur avait lui aussi rendu visite à sa femme cela n’ expliquait pas l’ importune visite de la veille la possibilité de la présence de son mari certains soirs n’ excluait pas l’ audacieuse venue d’ un autre les autres jours .sa raison lui commandait de ne pas assimiler les choses elle devait aussi n’ agir qu’ à le coup châtelain lui avait donné son nom loyalement il lui avait fait dans sa demeure une place respectable dont elle avait jusqu’ ici senti tout le poids et réalisé t", "avant de soulever le trouble dans la maison qui l’ avait accueillie elle devait avant tout être certaine que malgré l’ évidence ses sens ne l’ avaient pas abusée et qu’ il y avait réellement hommes différents autour d’ elle.ceci décidé il lui restait à le trouver le moyen d’ arriver à une solution indéniable en cette grise journée d’ hiver la neige tombait en gros flocons d’ ouate que le vent chassait vers la vallée.noële accroupie sur le divan la joue tassée sur la soie de le dossier les yeux vagues dans l’ atmosphère mélancolique suivit longtemps de le regard sans les distinguer les gracieux papillons blancs qui s’ agrippaient à les arbres avant de glisser définitivement dans l’ abîme .tout à le coup elle sursauta la solution lui apparaissait coûte que coûte il faut que je me prémunisse contre les ténèbres je dois démasquer le visiteur avant tout j’ ai besoin de lumière et en éclair elle voyait tout ce qu’ elle devait faire pour obtenir ce résultat .son mari fumait il devait posséder des allumettes dans ses poches ou sur son bureau PROPN n’ avait qu’ à l", "puis la porte de le cabinet de toilette soigneusement refermée sur la source de ce foyer lumineux elle attendrait dans l’ obscurite la visite de l’ inconnu avec dans sa poche des allumettes prêtes à le jaillir et à le suppléer la lampe si la lueur de celle-ci était imparfaite ou faisait subitement défaut par insuffisance d’ huile il n’ est pas d’ impossibilité pour quelqu’un bien décidé à le réussir avec plus de facilité qu’ elle ne s’ y attendait PROPN réussit à se procurer en cachette ce qui lui était nécessaire il ne lui resta plus qu’ à attendre la nuit et ses ténèbres complices qui devaient lui livrer le secret de son mystérieux visiteur peut-être même le secret de PROPN *depuis la minute mémorable avait découvert la preuve de la présence d’ un autre habitant à le montjoya l’ orpheline avait fait bien des rapprochements et évoqué bien des choses c’ est ainsi qu’ elle s’ était demandé si le cavalier noir de terrible réputation dont lui avait parlé la couturière ne serait pas le visiteur mystérieux qui l’ importunait ", "et les bruits singuliers entendus dans la bibliothèque ne se rapportaient -ils pas à le cet habitant inconnu qui la surveillait sans qu’ elle s’ en aperçût? et ce grand parc en friche cette partie inhabitée de le château dont elle avait entretenu norine sans que celle-ci pût ou voulût la renseigner quelqu’un vivait peut-être dans ces pièces toujours fermées quelqu’un qui serait en quelque sorte un voisin d’ yves le kermeur celui-ci le connaissait probablement sans s’ y intéresser à le moins que car il fallait aussi tenir compte de l’ étrange vie solitaire de son mari qui jeune encore acceptait cette réclusion dans la montagne sans un ami sans une visite sans rien qui parût réellement l’ y retenir en dehors de cette solitude complète dans laquelle il semblait se complaire .mais parmi tant de suppositions plus ou moins étranges noële n’ avait su choisir et aucune déduction n’ avait prévalu .quand on attend un dénouement le chapelet de les heures paraît long à le égrener mais si lent que mit le temps les minutes le grignotent tout de même et l’ heure attendue son", "j’ ai hésité à le vous rejoindre jours de suite c’ était peut-être abusif mais mon désir de vous parler et de vous sentir près de moi était si grand que je suis venu tout de même –vous avez bien fait fit -elle à le voix basse .parce qu’ il lui parlait avec douceur et en s’ excusant presque de venir troubler son repos elle eut tout de suite le désir de s’ être trompée.ah! comme elle aurait aimé son mari si ç’ avait été lui qui eût prononcé de tels mots affectueux !mais il n’ était pas encore prouvé que ce fût un autre qui les lui faisait entendre –où -vous près de la porte de le cabinet de toilette méchante vous n’ allez pas vous y enfermer ce soir encore? –non vous pouvez venir me rejoindre en parlant elle sentait des larmes d’ énervement lui monter à les yeux " ]
[ "n’ empêche qu’ il avait bien été contraint pierrot de faire alerter le commissariat par marinette quand le malheur s’ était produit; et si personne n’ avait dégusté dans ce circuit c’ était uniquement par égard à la famille de grossiums de le gentil micheton qu’ on avait simplement cette bonne connerie envoyé chez les dingues il s’ en remettait pas le gros de cette catastrophe qui avait mis brutalement à le zéro piges d’ efforts elle lui donnait le sentiment d’ être victime d’ une injustice et c’ était bien ce qui pouvait arriver de pire à un mec de son espèce je veux dire plutôt porté à la violence chaque jour je le voyais bien le fortifiait davantage dans la conviction aveugle d’ avoir une revanche à le prendre il ne savait pas sur qui bien évidemment et c’ est ce que je trouvais inquiétant ", "son instinct lui dit qu’ il n’ est pas prêt de le revoir puis il sort sur le palier tend l’ oreille et gagne à le le dernier étage un velux à le soulever une échelle à le tirer il est sur le toit libre ", "elle éprouva sur toutes les parties de son corps dans le silence presque incompréhensible sans doute dû à le retrait de la terrasse et de les cavités de les longues salles dans la paroi de le volcan l’ extraordinaire étreinte que le lieu entretenait avec la nature on ne voyait pas d’ autres maisons on ne voyait que la mer le ciel et maintenant la nuit qui enveloppait tout chapitre vi elle conserva sa chambre à l’ hôtel mais son corps vivait dans la villa sur la colline elle lava tout avec l’ eau de la source d’ eau chaude ", "il s’ approcha ainsi d’ annabel en en poursuivant un la bête prestement fila jusqu’ à le bord de le promontoire PROPN fut emporté par son élan il allait choir dans l’ abîme quand annabel étendant brusquement la main le saisit par le bras et le tira en arrière mais entraînée par l’ enfant elle tomba à la renverse sa tête toucha un roc et elle perdit connaissance ", "ses parents la comblaient de toutes sortes de bonnes choses plusieurs fois ils en avaient offert à le catiche qui avait refusé en les regardant de travers –elle n’ est pas commode avait dit le papa de la blondinette –c’ est dommage avait dit la maman elle est jolie avec ses cheveux coupés qui lui font comme un bonnet noir –mais non maman dit à le haute voix la blondinette elle n’ est pas jolie ", "et pourtant qu' elle finit vite remplie comme elle l' est de tout ce qui peut la varier et la rendre irritante le soleil se leva pour le lougre l' empereur mais à le travers de les vapeurs brumeuses et froides comme en hiver avec un bon frais de vent de nord la piquante fraîcheur de le matin réveilla le premier le capitaine felouc qui en se frottant les yeux encore tout rouges de la ribote de la veille aperçut tout son monde étalé sur le pont dans les postures les plus nonchalantes le capitaine felouc n' était pas tendre à le jeûn en voyant son lougre éviter le cap à le nord par l' impulsion de la brise qui lui glace l' oreille il tourne sa mine refrognée de le côté de le vent et après avoir jeté un regard scrutateur sur les nuages qui filent vers le sud il prend une barre d' anspect réveille ses gens à le grands coups et en criant d' une voix passée à le rum: debout tout le monde et va à le terre me chercher un pilote ", "–n’ avez -vous pas chacun votre passeport –nous en avons chacun .–eh bien –eh bien nous ne pouvons pas arrêter la diligence en chaise de poste nous ne nous gênons guère mais nous ne prenons pas encore nos aises à le ce point-là.–bon! pourquoi pas? dit ce serait original je ne vois pas pourquoi puisqu’ on prend un bâtiment à l’ abordage avec une barque on ne prendrait pas aussi une diligence à l’ abordage avec une chaise de poste ", "nous avions entre autres choses continué à le boire d’ où cette rumeur à la racine de les cheveux et les pelotes de déjections à le base de spaghettis nous avions ensuite rejoint théo et d’ autres amis et nous nous étions tous rassemblés chez l’ un d’ eux pour une soirée annoncée comme italienne disons plutôt à le base de pâtes et personnellement sans forcément vouloir tout ramener à le moi je m’ étais comporté comment? ", "il était surmené le docteur recommandait le calme et le grand air la toison partait pour l’ alsace aline avec son moulin à le café rentrait dans la cabine et ducrau s’ éloigna un instant pour donner des ordres à le mécanicien de la grue sans que maigret cessât d’ entendre ce qu’ ils disaient sur la fille et le beau-fils des informations banales ", "–oui il est de toute nécessité qu’ elle soit éloignée de lui je sens tellement que cet homme nous fera à le tous le plus de mal possible à le revoir ma mère je vous enverrai un mot pour vous tenir à le courant agnese éprouvait quelque anxiété à le sujet de la façon dont son mari accueillerait la nouvelle de cette intrusion de le comte mancelli à la frênaie belvayre n’ avait jamais de grandes colères mais sa froide irritation ses paroles dures et mordantes étaient fort redoutées de sa femme comme autrefois elles l’ avaient été de wilhelmine la femme de le comte PROPN le vit -elle arriver avec une émotion inquiète cet après-midi-là " ]
–et vous antoine répondit dutocq vous voyez bien que les journaux arrivent quelquefois plus tôt que vous ne nous les donnez –aujourd’hui par hasard dit antoine sans se déconcerter ils ne sont jamais venus fois de suite à la même heure les neveux se regardèrent à la dérobée comme pour se dire en admirant leur oncle –quel toupet –quoiqu’ il me rapporte sous par déjeuner dit en murmurant antoine quand il entendit dutocq fermer la porte j’ y renoncerais bien pour ne plus l’ avoir dans notre division vous n’ êtes pas le premier aujourd’hui monsieur sébastien dit un quart d’ heure après antoine à le surnuméraire –qui donc est arrive
[ "demanda le pauvre enfant en pâlissant –monsieur répondit l’ huissier laurent les natures vierges ont plus que toutes les autres un inexplicable don de seconde vue dont la cause gît peut-être dans la pureté de leur appareil nerveux en quelque sorte sébastien avait donc deviné la haine de dutocq contre son vénéré rabourdin aussi à le peine laurent eut -il prononcé ce nom que saisi par un horrible pressentiment il s’ écria: –je m’ en doutais! et il s’ élança dans le corridor avec la rapidité d’ une flèche –il y aura du grabuge dans les bureaux ", "dit antoine en branlant sa tête blanchie et endossant son costume officiel on voit bien que monsieur le baron rend ses comptes à le dieu oui madame gruget sa garde m’ a dit qu’ il ne passerait pas la journée vont -ils se remuer ici! le vont -ils! allez voir si tous les poêles ronflent bien vous autres sabre de bois notre monde va nous tomber sur le dos ", "–c’ est vrai dit laurent que ce pauvre petit jeune homme a eu un fameux coup de soleil en apprenant que ce jésuite de monsieur dutocq l’ avait devancé –moi j’ ai beau lui dire car enfin on doit la vérité à un bon employé et ce que j’ appelle un bon employé c’ est un employé comme ce petit qui donne recta ses francs à le jour de l’ an reprit antoine je lui dis donc: plus vous en ferez plus on vous en demandera et l’on vous laissera sans avancement eh! bien il ne m’ écoute pas il se tue à le rester jusqu’ à le heures une heure de plus que tout le monde il hausse les épaules c’ est des bêtises on n’ arrive pas comme ça! à le preuve qu’ il n’ est pas encore question d’ appointer ce pauvre enfant qui ferait un bon employé ", "après ans a scie le dos parole d’ honneur –monsieur rabourdin aime monsieur sébastien dit laurent –mais monsieur rabourdin n’ est pas ministre reprit antoine et il fera chaud quand il le sera les poules auront des dents il est bien trop suffit! quand je pense que je porte à le émarger l’ état de les appointements à des farceurs qui restent chez eux et qui y font ce qu’ ils veulent tandis que ce petit laroche se crève je me demande si dieu pense à les bureaux et qu’ est -ce qu’ ils vous donnent ces protégés de monsieur le maréchal de monsieur le duc ils vous remercient: il fait un signe de tête protecteur merci mon cher antoine tas de faignants travaillez donc! ou vous serez cause d’ une révolution fallait voir s’ il y avait de ces giries sous monsieur robert ", "car moi tel que vous me voyez je suis entré dans cette baraque sous robert et sous lui l’ employé travaillait! fallait voir tous ces gratte-papier jusqu’ à le minuit les poêles éteints sans seulement s’ en apercevoir mais c’ est qu’ aussi la guillotine était la et c’ est pas pour dire mais c’ était autre chose que de les pointer comme aujourd’hui quand ils arrivent tard –père antoine dit gabriel puisque vous êtes causeur ce matin quelle idée là vous faites -vous de l’ employé? –c’ est répondit gravement antoine un homme qui écrit assis dans un bureau ", "qu’ est -ce que je dis donc la ̀? sans les employés que serions-nous allez donc voir à le vos poêles et ne parlez jamais en mal de les employés vous autres gabriel le poêle de le grand bureau tire comme un diable il faut tourner un peu la clef.antoine se plaça sur le palier à un endroit d’ où il pouvait voir déboucher les employés de dessous la porte cochère il connaissait tous ceux de le ministère et les observait dans leur allure en remarquant les différences que présentaient leurs mises avant d’ entrer dans le drame il est nécessaire de peindre ici la silhouette de les principaux acteurs de la division la billardière qui fourniront d’ ailleurs quelques variétés de le genre commis et justifieront non-seulement les observations de rabourdin mais encore le titre de cette étude essentiellement parisienne en effet ne vous y trompez pas ", "sous le rapport de les misères et de l’ originalité il y a employés et employés comme il y a fagots et fagots distinguez surtout l’ employé de paris de l’ employé de province en province l’ employé se trouve heureux il est logé spacieusement il a un jardin il est généralement à l’ aise dans son bureau il boit de bon vin à le bon marché ne consomme pas de filet de cheval et connaît le luxe de le dessert à le lieu de faire des dettes il fait des économies ", "sans savoir précisément ce qu’ il mange tout le monde vous dira qu’ il ne mange pas ses appointements s’ il est garçon les mères de famille le saluent quand il passe; et s’ il est marié sa femme et lui vont à le bal chez le receveur général chez le préfet le sous-préfet l’ intendant on s’ occupe de son caractère il a des bonnes fortunes il se fait une renommée d’ esprit il a des chances pour être regretté toute une ville le connaît s’ intéresse à sa femme à ses enfants il donne des soirées et s’ il a des moyens un beau-père dans l’ aisance il peut devenir député sa femme est surveillée par le méticuleux espionnage de les petites villes et s’ il est malheureux dans son intérieur il le sait; tandis qu’ à le paris un employé peut n’ en rien savoir ", "enfin l’ employé de province est quelque chose tandis que l’ employé de paris est à le peine quelqu’un .le premier qui vint après sébastien était un rédacteur de le bureau rabourdin honorable père de famille nommé monsieur phellion il devait à la protection de son chef une demi-bourse à le collége pour chacun de ses garçons faveur bien placée car phellion avait encore une fille élevée gratis dans un pensionnat où sa femme donnait des leçons de piano où il faisait une classe d’ histoire et de géographie pendant la soirée homme de ans sergent-major de sa compagnie dans la garde nationale très-compatissant en paroles mais hors d’ état de donner un liard le commis-rédacteur demeurait rue du faubourg-saint-jacques non loin de les sourds-muets dans une maison à le jardin où son local style phellion ne coûtait que francs fier de sa place heureux de son sort il s’ appliquait à le servir le gouvernement se croyait utile à son pays et se vantait de son insouciance en politique où il ne voyait jamais que le pouvoir monsieur rabourdin faisait plaisir à le phellion en le" ]
[ "la perlette n' avait parbleu! besoin de personne pour se défendre contre les galants c' était un petit diable avec son baril sur le dos et le sabre de le fantassin n' était point de le tout trop lourd pour elle à le bout de mois un beau petit enfant vint: un garçon qui fut baptisé vital pour garder le nom de sa mère avec le nom de son père presque aussitôt après le régiment partit marguerite faible encore voulut suivre son roger ", "j\\' irai voir un psychiatre dit -elle pourquoi toi? si quelqu\\'un est frappé répondait -il c\\' est moi pourquoi? parce que les autres pensent comme toi ils croient aussi que je n\\' ai jamais eu de moustache donc c\\' est moi qui me détraque nous irons tous les dit -elle en embrassant peut-être qu\\' à le fond est un truc courant ", "–regardez mieux seigneur conti répondit le cadet de souza je ne suis point castelmelhor –est -il possible interrompit vintimille en jetant autour de la chambre ses cauteleux regards comme pour chercher ses acolytes absents –je suis poursuivit vasconcellos celui qui à le temps de votre puissance vous frappa un jour à le visage à le milieu de vos infâmes gardes de le corps je suis celui qui ameuta le peuple pour vous chasser de lisbonne ", "toute trace de fatigue l’ avait abandonné et il prit sa première photo de morel moins de secondes après l’ avoir aperçu il estima à ce moment -là qu’ il n’ avait pas plus de ou minutes de bonne lumière devant lui et il les utilisa à le maximum il y avait longtemps qu’ il n’ avait plus ressenti une telle surexcitation professionnelle plus exactement depuis les premières heures de la libération de paris PROPN n’ aimait pas beaucoup les français mais il adorait paris il usa la moitié d’ un film avant d’ avoir établi avec morel le moindre contact personnel les africains qui accompagnaient celui-ci dévisageaient avec méfiance le journaliste mais morel parut amusé pendant que forsythe lui donnait quelques mots d’ explication ", "ce que je veux dire est peut-être ceci que peu à le peu les bruitsdu monde si divers en eux-mêmes et que je savais si bien distinguer les uns de les autres à le force peut-être d’ être toujours les mêmes se sont fondus en un seul jusqu’ à ne plus être qu’ un seul grand bourdonnement continu le volume sonore perçu restait sans doute le même j’ avais seulement perdu la faculté de le décomposer les bruits de la nature ceux de les hommes et même les miens propres tout se mélangeait dans un seul et assez j’ attribuerais volontiers une partie de mes de mesinfortunes à le ce désordre auditif si malheureusement je n’ étais pas disposé à le y voir plutôt un bienfait ", "il en jaillit un pinceau de lumière jaune à le peu près horizontal qui troue l’ obscurité ou ̀ il s’ estompe peu à le peu révélant près de l’ ouverture les hachures obliques argentées et entrecroisées de les gouttes d’ eau qui se font maintenant plus serrées de le vasistas provient un crépitement plus fort que celui de la pluie monotone qui mouille à le perte de vue les pavés les rails les cheminées les hangars les monotones alignements de maisons rouge sombre les terrils les jardinets les dépôts les arbres à les branches noires et luisantes de les squares ou des bois l’ ensemble de le paysage à la fois urbain industriel et campagnard qui s’ étend dans les ténèbres détrempées trouées de loin en loin par de rares lumières dérangé par les mouvements saccadés de le couple le manteau beige que la fille a simplement jeté sur ses épaules avant de sortir a glissé et l’ un de ses pans traîne dans la boue retenu seulement par la pression de son dos contre le mur et découvrant la blouse de soie que l’ eau plaque contre ses formes couvrant le halètement de l’ homm", "les yeux creusés par la maladie gardaient une fixité singulière il semblait que cherchât à le tuer par son regard de mourant un ennemi assis à le pied de son lit ce regard fixe et froid était d’ autant plus effrayant que la tête restait dans une immobilité semblable à le celle de les crânes posés sur une table chez les médecins le corps entièrement dessiné par les draps de le lit annonçait que les membres de le vieillard gardaient la même roideur tout était mort moins les yeux ", "il se marierait il aurait des enfants le paradis –mais ce n’ est pas tout ça pensa -t-elle en s’ arrêtant sur le trottoir voyons il reste places dans la loge j’ inviterai thérèse et sa grand-mère ", "le vieillard pria qu' on lui déliât la main droite ce qu' on fit puis il ramassa un clou patibulaire tombé à le terre et après avoir rêvé un instant il grava avec ce clou sur la face de le gibet qui regardait PROPN ce polygramme singulier: après quoi il se livra à le bourreau pendant que les assistants riaient de sa folie et de son énigme aujourd'hui en rapprochant l' un de l' autre les nombres mystérieux écrits par le vieillard on trouve ce chiffre formidable et ceci est à le noter aussi ce gibet menaçant qui dès le treizième siècle portait sur sa plinthe sinistre la date de la chute de les empires portait en même temps sa condamnation à le lui-même et la date de son propre écroulement le gibet faisait partie de l' ancien pouvoir la révolution française n' a pas plus respecté la permanence de les gibets que la permanence de les dynasties comme rien n' est plus de marbre rien n' est plus de pierre ", "non je ne mérite pas un sort aussi brillant; m. lemaire a raison la reine de les églantiers ce sera toi paule toi que si souvent j’ ai fait pleurer! oui tu seras la reine et ce sera justice moi je dois être punie je le serai paule repoussait tendrement ces confidences pénibles serrait les mains de sa cousine et se faisait vraiment sa sœur essayant de lui persuader que le gai diadème de les églantiers ne ceindrait pas d’ autre front que le sien toute cette nuit s’ écoula dans les pleurs et dans ces doux parlers qui vont d’ un cœur à l’ autre et tendent à les rendre pareils " ]
ensuite elle se levait allait dans sa chère cuisine passerelle de son commandement faire ses petites tâches sacrées faire ses inutiles tapotements sur les boulettes mettre d’ affreux papiers dentelés sur les étagères et puis elle m’ appelait pour me faire apprécier les papiers dentelés et elle me regardait pour voir si j’ approuvais de ces humbles choses est fait un sublime amour celui-ci c’ est des passions qu’ il lui faut et de jeunes chasseresses à les longues cuisses ou de merveilleuses stars qui entre parenthèses se mouchent dans les mouchoirs et il n’ en sort pas des perles c’ est son affaire et grand bien lui fasse
[ "moi c’ est ma mère qui m’ importe et surtout maman en sa vieillesse ses cheveux blancs et ses bavardages enthousiastes que d’ avance je savais par cœur moi c’ est ma vieille mère oui et le dentier de ses dernières années le dentier qu’ elle lavait sous le robinet elle était mignonne quand elle était sans son dentier si désarmée si bonne d’ être inoffensive comme un nourrisson tout en gencives enfantine et prononçant mal sans ses fausses dents mais par maternelle coquetterie se retenant de rire et mettant sa main contre sa bouche vide avec elle seule je n’ étais pas seul maintenant je suis seul avec tous ", "avec les plus aimés amis filles et femmes aimantes il me faut un peu paraître dissimuler un peu avec ma mère je n’ avais qu’ à être ce que j’ étais avec mes angoisses mes pauvres faiblesses mes misères de le corps et de l’ âme elle ne m’ aimait pas moins amour de ma mère à le nul autre pareil avec elle seule j’ aurais pu vivre loin de le monde ", "jamais elle ne m’ aurait jugé ou critiqué jamais elle n’ aurait comme d’ autres pensé il ne publie plus de livres ou il vieillit non mon fils se serait -elle dit avec foi eh bien moi je t’ envoie les yeux ennoblis par toi je t’ envoie à le travers les espaces et les silences ce même acte de foi et je te dis gravement ma maman ses larmes à la gare de genève le soir de le départ pour marseille lorsque la locomotive lançait son hystérie de folle désespérée avec les bruits de fer et la vapeur qui s’ échappait sous les essieux a la portière de le wagon elle me considérait si tendrement avec folie et malheur sans plus se soucier d’ être élégante et bien vêtue ", "elle savait qu’ elle allait me quitter pour un an et que ma vie était séparée de son humble vie par un abîme que je hais maintenant oh la bénédiction en larmes d’ elle à la portière d’ elle me regardant tellement d’ elle soudain si vieille défaite et décoiffée et le chapeau mal mis et absurdement de travers la bénédiction d’ elle exposée déconfite misérable vaincue paria si dépendante et obscure un peu folle de malheur un peu imbécile de malheur finie la merveille d’ être ensemble la pauvre fête de sa vie sa panique de malheur à la portière de le train qui s’ ébranlait qui allait l’ emporter vers sa vie de solitude qui l’ emportait impuissante et condamnée loin de son fils tandis qu’ elle me bénissait et pleurait et me balbutiait des remerciements étrange je ne prenais pas assez ses larmes à le sérieux ", "étrange que je ne m’ aperçoive que maintenant que ma mère était un être humain un être autre que moi et avec de vraies souffrances peut-être allais -je le soir même vers mon amante un fils m’ a dit et c’ est lui qui parle maintenant moi aussi m’ a dit ce fils à les yeux cernés j’ ai perdu ma mère moi aussi je vivais loin d’ elle et elle venait me voir chaque année pour quelques semaines qui étaient aussi la pauvre féerie de sa vie ", "moi aussi dit ce fils le soir même de son départ à le lieu de pleurer toute la nuit mon incomparable j’ allais triste mais vite consolé vers une comparable une de les exquises diablesses de ma vie et qui avait nom diane diane religieuse d’ amour j’ allais sans presque plus penser à le ma mère dont la tête dodelinait abrutie de douleur dans le train qui l’ éloignait de moi et ou elle ne pensait qu’ à son fils ce fils qui en ce même moment sans plus penser à sa mère toute seule et petite dans son train riait d’ amour dans le taxi qui le rapprochait de diane pécheur plaisir de dire ce nom et je profitais de ce que le moteur de le taxi faisait grand tapage pour chanter à le tue-tête de les chants d’ amour sans crainte des commentaires de le chauffeur à lequel j’ allais donner tout à l’ heure un étincelant pourboire tant j’ étais heureux de revoir enfin diane tandis que ma mère pleurait dans son train et se mouchait me dit ce fils qui me déplaît je regardais avec joie mon jeune visage dans la glace de le taxi ces lèvres que diane allait si terriblement baiser dans quelq", "après l’ ardeur avec tant de baisers tatoués sur nos faces nous nous endormîmes à le fond de le précipice de la joie et dans le lit odorant et nous avions le même jeune sourire rassasié dans le sommeil tandis que ma vieille mère me bénissait et se mouchait dans son train qui l’ emportait loin de moi honte fils et filles maudite engeance ainsi m’ a parlé ce fils comme lui peut- être le soir de le départ de ma mère le soir même où debout et piteuse à la portière de le wagon elle m’ avait remercié et béni de ses mains écartées en rayons béni de toute sa face illuminée de lentes larmes comme lui peut- être j’ allais quittant en hâte la gare j’ allais avec impatience fils que j’ étais vers une amante adorante odorante tournoyante virevoltante une atalante ensoleillée ", "cruauté de jeunesse bien fait que je souffre maintenant ma souffrance est ma vengeance contre moi-même elle attendait tout de moi avec sa figure un peu grosse toute aimante si naïve et enfantine ma vieille maman et je lui ai si peu donné trop tard ", "maintenant le train est parti pour toujours pour le toujours défaite et décoiffée et bénissante ma mère morte est toujours à la portière de le train de la mort et moi je vais derrière le train qui va et je m’ essouffle tout pâle et transpirant et obséquieux derrière le train qui va emportant ma mère morte et bénissante dans mon sommeil qui est la musique de les tombes je viens de la voir encore belle comme en sa jeunesse mortellement belle et lasse si tranquille et muette elle allait quitter ma chambre et je l’ ai rappelée d’ une voix hystérique qui me faisait honte dans le rêve " ]
[ "—notre pensée est d’ abord celle-ci: es -tu le maître de ce troupeau ou le domestique —je suis le maître de ma volonté ce troupeau il me fait vivre en liberté —si c’ est comme dis -nous combien de sfanz nous devons te payer un agneau capable de calmer la faim de hommes bien portants —les sfanz mes chers ne font pas l’ honnêteté ", "comment? dit la dame rien dit -il mais si vous venez demain dès l’ ouverture vous avez des chances dit la dame toutes vos chances vous croyez dit -il mais oui dit la dame ", "mais j’ aperçois une armée qui s’ avance ce sont les danois qui viennent pour venger la mort de leur prince ils auront le temps de ravager tout mon royaume avant que je sois descendu de la tour j’ entends déjà leur trompette qui sonne l’ attaque ", "–bien prévenez -la que je désire lui parler à l’ instant quant à le vous hâtez -vous de préparer les hardes de mlle de cordouën et les vôtres la vieille servante courut prévenir marthe qui ne voulut pas descendre –dites à le votre maîtresse que dussé -je enfoncer sa porte je veux lui parler à l’ instant marthe descendit calme et hautaine ", "j’ ai horreur de le sang ce petit staps c’ est lui qui a voulu mourir moi je lui avais fait grâce ils croient qu’ on me tue comme cela les insensés mais revenons à le cet homme ", "c’ est le vrai prince charmant .mais je n’ ai pas l’ esprit romanesque si peu expérimentée que je sois je me doute que les petites bourgeoises comme moi doivent se défier des princes charmants surtout quand ils sont de véritables princes celui-ci est très aimable pour moi mais très correct aussi jusqu’ ici ce n’ est pas sa faute s’ il a un sourire si charmeur et des yeux qui font rêver qui feraient rêver si l’on n’ y prenait garde juillet ", "excuse-moi fit fraiseur en l’ aidant à se relever y a pas tellement de moyens pour te défigurer crois-moi vaut mieux un petit bobo que risquer ta peau parce qu’ on t’ a reconnu PROPN n’ était pas encore à le point d’ en être sérieusement convaincu il lui fallait cependant convenir que fraiseur avait visé juste ", "nous ferons d’ autres parties mon brave dit -il à l’ aragonais d’ un ton de supériorite mais je vous rendrai des points j’ aurais désiré que m. alphonse fût plus modeste et je fus presque peiné de l’ humiliation de son rival le géant espagnol ressentit profondément cette insulte je le vis pâlir sous sa peau basanée il regardait d’ un air morne sa raquette en serrant les dents puis d’ une voix étouffée il dit tout bas tu me le paieras ", "pour le moment je vous en conjure contentez -vous de ce qu’ il m’ est permis de vous dire; et fiez -vous à le ma loyauté et à le mon amour pour vous mary ils demeurèrent tous pendant quelques instants plongés dans leurs réflexions silencieuses mary poussa un profond soupir après avoir promené un long regard sur l’ admirable paysage qui les entourait; puis elle dit d’ un ton mélancolique il me semble que je n’ aimerais point à le demeurer dans ce qu’ on appelle le monde civilisé —vous préféreriez donc rester exposée à les dangers que nous courons sans cesse dans ces régions inhospitalières ", "ses douleurs secrètes planèrent toujours sur sa gaieté factice comme un léger nuage qui dérobe imparfaitement le soleil PROPN sortit après avoir éprouvé dans cette conversation de les délices inconnues mais il demeura convaincu que la marquise était de ces femmes dont la conquête coûte trop cher pour qu’ on puisse entreprendre de les aimer –ce serait dit -il en s’ en allant de le sentiment à le perte de vue une correspondance à le fatiguer un sous-chef ambitieux cependant si je voulais bien ce fatal –si je voulais bien! a constamment perdu les entêtés " ]
jeta un cri et fit un bond en arrière le tigre épiant sa proie le jaguar prêt à le bondir le reptile monstrueux fascinant sa victime le basilic n’ ont pas un regard plus terrible que celui dont PROPN enveloppa la comtesse s’ écria -t-elle ivre de fureur vous vous placez sur mon chemin et vous voulez vous mêler de mes affaires a nous donc elle avait un poignard dans son corsage ce poignard se trouva subitement dans sa main et le brandissant PROPN la femme élégante redevenue sauvage bondit sur la comtesse pour le lui enfoncer dans le cœur
[ "chapitre vraie femme de le nord l’ héritière directe de ces cosaques farouches qui venus des bords de le don prirent à le moyen age possession de les rives de la neva et se substituèrent peu à le peu à les anciens moscovites comme tous les russes elle avait le sourire aimable le ton caressant et courtois qui annoncent l’ extrême civilisation mais si on grattait cette surface policée on retrouvait la nature indomptable et sauvage la passion venait de transformer vasilika d’ une façon si complète qu’ un ouragan défigure et désole en quelques heures une plaine fertile et bien cultivée la femme à les manières exquises à le doux langage la grande dame qui faisait l’ admiration et l’ orgueil de les salons de pétersbourg venait de disparaître ", "la comtesse ne vit plus devant elle qu’ une femme à les yeux sauvages à la voix rauque bondissant comme une bête fauve prise à le piège si le coup de poignard qu’ elle lui porta avait été dirigé par une main moins agitée baccarat était morte mais la comtesse avait eu le temps de se jeter de côté et elle eut simplement l’ épaule effleurée en même temps entraînée par son élan ne s’ arrêta qu’ à l’ autre bout de la salle mais baccarat avait eu le temps de mettre la table entre elles ", "et baccarat attendit tu te mêles de mes affaires dit dont la voix avait des trépidations sourdes ah! tu veux savoir ce que j’ ai fait d’ yvan tiens! et de nouveau elle se rua sur elle le poignard à la main mais baccarat avait eu le temps de se remettre de l’ émotion que lui avait causée cette brusque agression baccarat se souvenait de sa jeunesse et le poignard de vasilika ne l’ effrayait point comme la russe bondissait une seconde fois sur elle elle se baissa la saisit par la taille l’ étreignit de ses bras robustes et serra si fort que à le demi étouffée n’ eut pas le temps de frapper et laissa échapper son poignard ", "alors ce fut l’ affaire d’ une seconde fut terrassée la comtesse lui mit un genou victorieux sur la poitrine en lui disant –mais vous ne savez donc pas chère belle que je me suis appelée la baccarat? en même temps elle ramassa le poignard et ajouta: –maintenant c’ est moi qui vais vous dicter mes conditions et ivre de fureur mais réduite à l’ impuissance vit briller la lame meurtrière au-dessus de sa tête –madame dit froidement baccarat aussi vrai que vous êtes là tout à le fait en mon pouvoir je vous jure que je vais vous tuer si vous ne m’ obéissez pas ", "fit un geste et balbutia quelques mots qui voulurent dire: –je suis vaincue je subirai les lois de la guerre alors baccarat se releva elle avait le poignard et ne craignait plus rien maintenant car elle avait une vigueur physique bien supérieure à le celle de PROPN cette dernière se releva à le son tour pâle muette terrassée moralement comme elle venait de l’ être physiquement elle n’ en avait pas moins un éclair de rage froide dans les yeux ", "–madame lui dit la comtesse c’ est un vrai miracle que dans cette lutte indigne de femmes comme nous la table n’ ait pas été renversée le fracas de la vaisselle brisée aurait amené mes gens et c’ eût été un vrai scandale la regardait avec une fureur concentrée et ne répondit pas –madame continua la comtesse ce qui vient de se passer entre nous nul ne l’ a vu nul ne le saura je suis même prête à l’ oublier si nous pouvons nous entendre ", "s’ était assise elle avait repris sa pose calme et nonchalante et la femme sauvage avait disparu pour laisser revenir la grande dame à les manières et à les habitudes aristocratiques son visage avait retrouvé son expression dédaigneuse et froide –nous entendre fit -elle et sa voix eut un timbre railleur ", "–oui dit baccarat –mais sur quoi donc madame les hurlements de douleur de le moujik pierre continuaient à le venir mourir à l’ oreille de PROPN –sur quoi? fit baccarat; vous me le demandez –oui certes –au fait dit la comtesse je vous demande pardon c’ est moi qui dois parler la première –voyons! je vous écoute baccarat s’ assit à le son tour et se mit à le jouer avec le poignard de vasilika comme elle eût fait avec le manche de nacre d’ un éventail ", "celui qui les eût vues ainsi tête à le tête n’ aurait jamais soupçonné que tout à l’ heure ces femmes avaient engagé une lutte sauvage –madame reprit baccarat vous êtes venue à le paris sous l’ empire d’ un sentiment cruel et terrible la vengeance –c’ est vrai –vous avez aimé –peut-être –vous le haïssez mortellement aujourd’hui " ]
[ "tout juste si je l’ ai tiré de cette petite affaire mon pauvre traître par la peau de le cou encore faudrait -il être sûre que je l’ en ai tiré elle sauta soudain sur ses pieds grimaça farouchement des narines et de la bouche: et l’ argent j’ oubliais l’ argent! l’ argent qu’ il voulait rien n’ est fait si elle ne lui donne pas si elle ne le lui a pas déjà donné mon pauvre herbert il a un point douloureux ici quand il étend les bras pauvre herbert il lui faut bien cette petite somme cette tirelire un peu de célibat enfin sa retraite de garde-barrière elle s’ en fut laver à le robinet ses yeux rougis en s’ exhortant à le calme il va me téléphoner ou bien j’ appellerai cousteix qu’ est -ce qu’ elle disait déjà cette commère tout emmiellée de tresses de voilette et de crêpe de chine ", "je reprends mon journal interrompu depuis bien longtemps mais il est difficile d’ écrire quandon est toujours à le courir et par monts et par vaux nous voici arrêtés pour quelques jours à le barcelonnette afin de nous reposer mon père craint que j’ en aie besoin et ce n’ est heureusement qu’ une mesure de prudence car ma santé est redevenue aussi brillante que possible rappelons donc mes souvenirs ", "mais à le moment où le marié sous la bénédiction allait mettre l’ alliance à le doigt de belle-marie un battement d’ ailes frémit entre eux dans un rapide passage et le rouge-gorge qui emportait à le bec l’ anneau d’ or s’ éleva furieusement vers l’ un de les lumineux vitraux où il voyait sans doute le libre espace de le ciel il s’ y heurta d’ une si grande force qu’ il tomba sur les dalles frêle touffe de plumes où la gorge rose était comme un peu de sang pour r’ avoir l’ anneau il fallut ouvrir de l’ ongle le bec serré de l’ oiseau mort la jolie novice est très inquiète à le cause d’ un péché qu’ elle a commis la nuit elle ne dort plus le jour elle ne rit plus tant le repentir la trouble ", "émile on ne l’ a pas assez dit est un garçon d’ une grande curiosité d’ esprit qui se promet de voir des choses nouvelles à l’ étranger mais à le PROPN cantonné dans le petit quartier où on loge les athlètes il n’ a pas le temps de voir grand-chose de la ville dans ce bivouac de champions rencontrant ses rivaux qui n’ étaient pour lui que des noms scintillants de gloire il tombe sur des types normaux a l’ air d’ un clerc de notaire est naïf comme tout nyberg assez marrant reiff un peu trop réservé pujazon content de lui mais il y a là surtout l’ immense celui qu’ on nomme le prestigieux coureur de les forêts profondes champion de finlande et recordman de le monde l’ homme mutique et décontracté qui a révolutionné l’ art de la course en s’ opposant à les fioritures de style pour rechercher systématiquement le moindre effort PROPN s’ approche de lui comme s’ il était un dieu touche timidement ses jambes comme si c’ étaient des reliques l’ autre se tait selon son habitude sans lui accorder un regard ", "elle provoque les passants sur les boulevards une heure après minuit fit jacques scandalisé me prenant pour un autre tout à l' heure elle s' est permis pareille idée eût amusé le fleuriste mois plus tôt ce soir-là elle l' indigna la misérable fit -il tu me permettras de supprimer mlle silvert n' est -ce pas ", "et puis ensuite vous avez flingué le frangin! après l’ angegardienicide le fratricide vous entendiez affurer le pognon à le seulement le gars s’ emporte il lève la main sur le commissaire san-antonio qui plus preste abaisse la sienne sur le pif de le gugusse ", "puis un soir à le coucher de le soleil vers le mois de\\n' mai je la reconnus qui montait devant moi l’ avenue de les champs-élysées l’ arc de l’ étoile se dessinait sur le rideau de feu de le ciel une poussière d’ or brouillard de clarté rouge voltigeait c’ était un de ces soirs délicieux qui sont apothéoses de paris la suivais avec l’ envie furieuse de lui parler de m’ agenouiller de lui dire\\n' l’ émotion qui m’ étranglait fois je la dépassai pour revenir fois j’ éprouvai de nouveau en la croisant \\n' cette sensation de chaleur ardente qui m’ avait frappé rue de la paix .elle me regarda puis je la vis entrer dans une maison de la rue de PROPN ", "je ne te dirai pas c’ est là toute notre fortune mais la vérité est cependant qu’ il nous en restera bien peu j’ aurais pu te les donner en plusieurs fois mais j’ ai confiance en toi je te connais prends maurice travaille de ton mieux et surtout pense à le nous mère ", "et dans ses prunelles à le lui elle vit une lueur sanglante s’ allumer et elle comprit que la menace n’ était pas faite pour l’ arrêter à le contraire c’ était l’ écroulement complet de son amour de son bonheur elle ressentit à le cœur comme une morsure atroce qui la fit chanceler elle se raidit désespérément elle ne voulut pas faiblir ", "le reste de le ciel était encore sombre et on y voyait les étoiles qui n’ avaient plus qu’ une lueur blanche puis les troncs de les tilleuls reçurent obliquement une teinte rosée puis l’ orient parut tout en feu puis la moitié de le ciel devint rose puis on vit les nuages ressortir en bandes de feu sur le bleu de le ciel " ]
en les attendant nous nous acheminâmes vers la chapelle sont les tombeaux est une charmante petite église qui quoique moderne est construite sur le plan et dans la forme gothiques si les murailles étaient brunies par ce vernis sombre que les siècles seuls déposent en passant on la prendrait à l’ extérieur pour une bâtisse de la fin de le quinzième siècle en entrant on heurte un tombeau c’ est celui de le fondateur de la chapelle de le roi il semble qu’ après avoir confié à l’ église les corps de ses ancêtres lui le dernier de sa race ait voulu comme un fils pieux veiller à la porte sur le reste de ses pères dont la chaîne remonte à le plus de siècles de chaque côté de le chemin qui conduit à le chœur sont rangés de superbes tombeaux de marbre sur lesquels sont couchés les ducs et les duchesses de savoie les ducs avec un lion à le leurs pieds type de le courage les duchesses avec un lévrier symbole de la fidélité
[ "d’ autres encore qui ont marché par la voie sainte à le lieu de suivre la voie sanglante sont représentés avec un silice sur le corps et de les sabots à les pieds en signe de souffrance et d’ humilité; presque tous ces monuments sont d’ un beau travail et d’ une exécution puissante et naïve mais au-dessus de chaque tombeau et comme pour jurer avec eux et donner un démenti à le caractère et à le costume un beau médaillon ovale ou carré représente exécutée par des artistes modernes une scène de guerre ou de pénitence tirée de la vie de celui qui dort sous la pierre qu’ il surmonte là vous pouvez voir le héros dépouillé de l’ armure de mauvais goût qui le couvre sur son tombeau combattant en costume grec un glaive ou un javelot à la main avec la pose académique de ou de ces messieurs étaient trop fiers pour copier et avaient trop d’ imagination pour faire de le vrai ", "la paix de le ciel soit avec eux !nous vîmes quelques religieux priant pour les âmes de leurs anciens seigneurs ce sont des moines d’ une abbaye de cîteaux attenant à la chapelle et qui ont charge de la desservir; la date de la fondation de cette abbaye remonte à le commencement de le douzième siècle et papes sont sortis de son sein geoffroi de châtillon élu en sous le nom de et de les ursins élu sous celui de en .pendant que nous visitions le couvent et que nous prenions ces renseignements nos provisions étaient arrivées et une collation splendide s’ organisait sous des marronniers à le pas de l’ abbaye aussitôt que cette bienheureuse nouvelle nous parvint nous prîmes congé des révérends pères et nous acheminâmes à le pas de course vers le déjeuner en nous y rendant nous laissâmes à le notre gauche la fontaine intermittente ", "j’ eus la curiosité de visiter son emplacement j’ y trouvai immobile avec son cigare à la bouche et les mains derrière le dos mon allemand de la veille il attendait depuis heures que la source on avait oublié de lui dire que depuis jours elle était tarie .je rejoignis nos camarades couchés comme des romains autour de le festin je n’ eus qu’ à le jeter un coup d’ œil dessus pour rendre justice entière à le jacotot c’ est un de ces hommes rares qui méritent leur réputation .lorsque le déjeuner fut mangé le vin bu les bouteilles cassées l’on pensa à le retour et l’on rappela la convention arrêtée le matin à le savoir que ceux qui se laisseraient choir payeraient la part de ceux qui ne tomberaient pas ", "le relevé fait le déjeuner se trouva être un pique-nique .à notre retour nous trouvâmes aix en révolution ceux qui avaient des chevaux les faisaient atteler ceux qui n’ en avaient pas louaient des voitures ceux qui n’ en pouvaient plus trouver encombraient les bureaux de les diligences quelques hommes mêmes se préparaient à le partir à le pied les dames nous entouraient à le mains jointes pour avoir nos ânes et à le toutes les questions que nous faisions on ne répondait que par ces mots choléra monsieur le choléra!voyant que nous ne pouvions obtenir aucun éclaircissement de cette population épouvantée nous appelâmes arriva les larmes à les yeux nous lui demandâmes ce qu’ il y avait .voici le fait :un maître de forges arrivé de la veille et qui s’ était vanté en arrivant d’ avoir escamoté à le gouvernement sarde la quarantaine de jours imposée à le tous les étrangers s’ était trouvé pris après le déjeuner d’ étourdissements et de coliques ", "le malheureux avait eu l’ imprudence de se plaindre; son voisin à l’ instant même reconnut les symptômes de le choléra asiatique chacun alors se leva poussant des clameurs affreuses et plusieurs personnes en se sauvant crièrent sur la place le choléra le choléra comme on crie à le feu malade qui était habitué à de pareilles indispositions et qui les menait à le guérison ordinairement avec du thé ou simplement de l’ eau chaude était celui qui s’ était le moins inquiété de tous ces cris il allait tranquillement regagner son hôtel et se mettre à son régime lorsqu’ il trouva à la porte les médecins de l’ établissement de les eaux malheureusement pour lui à le moment ou ̀ il allait saluer la faculté savoyarde une violente douleur lui arracha un cri et la main qu’ il portait à son chapeau descendit naturellement sur l’ abdomen siège de la douleur ", "les médecins se regardèrent et échangèrent un coup d’ œil qui voulait dire le cas est grave d’ entre eux saisirent le patient chacun par un bras lui tâtèrent le pouls et le déclarèrent cholérique à le premier degré maître de forges qui se rappelait les aventures de m.depourceaugnac leur remontra doucement que malgré tout le respect qu’ il devait à le leur profession et à le leur science il croyait mieux connaître qu’ eux une situation dans laquelle il s’ était déjà trouvé fois et que les symptômes qu’ ils prenaient pour ceux de l’ épidémie étaient des symptômes d’ indigestion et pas autre chose; en conséquence il les pria de se ranger un peu pour le laisser passer attendu qu’ il allait commander du thé à son hôte mais les médecins déclarèrent qu’ il n’ était point en leur pouvoir de céder à le cette demande vu qu’ ils étaient chargés par le gouvernement de l’ état sanitaire de la ville qu’ ainsi tout baigneur qui tombait malade à le aix leur appartenait de droit le pauvre maître de forges fit un dernier effort et demanda qu’ on lui laissât heures p", "passé ce temps il consentait s’ il n’ était pas guéri radicalement à se livrer corps et âme entre les mains de la science à le ceci la science répondit que le choléra asiatique PROPN dont le malade était attaqué faisait de tels progrès qu’ en heures il serait mort.pendant cette discussion les médecins s’ étaient dit quelques mots à l’ oreille et l’ un d’ entre eux étant sorti revint bientôt accompagné de carabiniers royaux et d’ un brigadier qui demanda en relevant sa moustache où était l’ infâme cholérique on lui indiqua le malade carabiniers le prirent par les bras autres par les jambes le brigadier tira son sabre et marcha en serre-file en marquant le pas ", "les médecins suivaient le cortège quant à le maître de forges il écumait de rage criait à le tue-tête et mordait tout ce qui se trouvait à le portée de sa bouche c’ étaient bien les symptômes de le choléra asiatique à le second degré: la maladie faisait de les progrès effrayants .ceux qui le virent passer n’ eurent donc plus aucun doute on admira le dévouement de ces dignes médecins qui allaient braver la contagion mais chacun se disposa à la fuir le plus vivement possible ", "c’ est dans cet état de panique que nous avions retrouvé la ville .en ce moment notre allemand frappa sur l’ épaule de jacotot et lui demanda si c’ était parce que la source d’ eau intermittente ne coulait plus que tout le monde paraissait si effrayé PROPN reprit d’ un bout à l’ autre le récit qu’ il venait de nous faire l’ allemand l’ écouta avec sa gravité habituelle puis lorsqu’ il eut fini il se contenta de dire: ah! et il s’ achemina vers l’ établissement –où allez -vous? monsieur où allez -vous lui cria -t-on de toutes parts " ]
[ "on se préparait à le quoi nul n’ aurait su le dire mais la terreur planait sur la ville les habitants étaient tristes et sombres comme s’ ils eussent pressenti qu’ ils étaient à la veille de grands et sérieux événements on s’ abordait avec crainte dans les rues ", "elle la prend sans un mot une abeille passe follement et rase de si près sa bouche qu’ elle recule essuie ses lèvres de le dos de la main n’ ayez pas peur c’ est une abeille qui rentre elles ont leur nid là-bas dans un creux de le mur éboulé j’ indique de l’ épaule comme tout à l’ heure pour le cimetière et le regard d’ annie me blâme encore je ne me fâche pas je me sens vieille et douce devant une enfant qui ne peut pas comprendre hors de les rosiers nains ceux qui croulent sous des roses jaunes inodores quelque chose de roux s’ élance bondit dans le soleil fuse et disparaît c’ est une farce de ma prrrou la chatte rouge ma sauvage ma folle je ris tout haut de le saisissement d’ annie: vous savez qui c’ est annie ", "vers la fin de l’ après-midi le ciel s’ est encore assombri je me trouvais sous les arbres de le rond-point quand j’ ai senti les premières gouttes de pluie mais j’ ai poursuivi ma marche en rasant les immeubles de l’ avenue montaigne le vent soufflait un vent atlantique et je me disais qu’ à le bout de l’ avenue il y aurait la mer des mouettes planaient au-dessus de moi place de l’ alma l’ averse a redoublé de violence et je me suis assis à l’ une de les rares tables libres de la terrasse vitrée de chez francis ", "ou plus exactement encore c’ était qu’ PROPN ne lui demandât rien en échange alors qu’ elle se sentait prête à le tout lui accorder les bienfaits dit tacite à le travers montaigne ne sont agréables que tant que l’on peut s’ acquitter et sans doute cela n’ est vrai que pour les âmes nobles mais laura certes était de celles-ci alors qu’ elle eût voulu donner c’ était elle qui recevait sans cesse et ceci l’ irritait contre édouard de plus lorsqu’ elle se remémorait le passé il lui paraissait qu’ PROPN l’ avait trompée en éveillant en elle un amour qu’ elle sentait encore vivace puis en se dérobant à le cet amour et en le laissant sans emploi n’ était -ce pas là le secret motif de ses erreurs de son mariage avec douviers à lequel elle s’ était résignée à lequel édouard l’ avait conduite ", "lancée sur cette pente savonneuse la conversation fit rapidement un bon bout de chemin excité par la gaieté de cette aimable jeune femme je finis par m’ abandonner à le charme de la situation et renonçant à le percer le mystère qui donnait à l’ aventure un tour encore plus piquant je me contentai de jouir en philosophe de cette promenade provisée en gracieuse et spirituelle compagnie quand nous fûmes arrivés à le bord de le lac les équipages se firent plus nombreux et nous dûmes marcher à le pas d’ autres voitures venaient en sens inverse et à le chaque instant nous échangions de les saluts avec ceux qu’ elles ramenaient à le paris peu familier avec ce personnel immuable de les promenades quotidiennes à le bois je retrouvais cependant par-ci par-là quelques figures connues ces figures que l’on voit partout à les premières et dans les salons à la mode ", "mais un mince sourire de scepticisme crispait sa lèvre une de les plus fortes causes de la haine qui m’ enveloppe continua le pape c’ est que je suis parti des plus basses régions croupit dans la misère la multitude de ceux qu’ aimait PROPN le monde hait la pauvreté le monde adore la richesse il en sera longtemps ainsi c’ est vainement que le christ a voulu naître dans une étable ", "quand tu serais majeure quand tu aurais le droit de me désobéir je te défie bien de faire ce que je ne voudrais pas te laisser faire –eh bien dis -je en me levant et en regardant mon père bien en face écoute-moi à le mon tour tu es mon père je t’ aime et je le respecte comme tel mais ni toi ni personne ne m’ empêcherez d’ exécuter ce que j’ ai résolu a ce moment en voyant la discussion tourner décidément à le tragique ma mère et ma tante se jetèrent entre mon père et moi et mes sœurs se mirent à le pleurer mon père était le meilleur de les hommes et le plus tendre des pères ", "mais si comme je l’ espère et je le crois ils gardent encore des cœurs d’ hommes sous leur livrée d’ esclaves si l’ espagne en appelle à l’ avenir de sa présente déchéance alors notre devoir est de conserver à la bonne cause les plus fermes de ses défenseurs le désespoir est toujours une folie en ce moment il serait un crime notre mort ne servirait que nos ennemis vivons donc et attendons l’ heure ", "–vraiment dit madame granson de le bousquier n’ est pas seulement un monstre il est encore un infâme lorsqu’ on a causé préjudice à le quelqu’un ne doit -on pas l’ indemniser ne serait -ce pas à le lui plutôt qu’ à le nous de secourir cette petite qui après tout me semble un fort mauvais sujet car il y avait dans alençon mieux que ce cynique de le bousquier il faut être bien libertine pour s’ adresser à le lui –cynique ", "un sourire spirituel animait ses lèvres les longs cils de ses yeux noirs n’ en masquaient nullement le regard vif et expressif il raconta gaiement son histoire de la veille et mit à se moquer de lui-même et des autres avec tant de verve et de maligne bonhomie que madame walstein finit par l’ écouter avec un certain plaisir souvent elle ne pouvait s’ empêcher de sourire bientôt et sans trop comprendre comment cela s’ était fait elle se trouva engagée dans une sorte de conversation " ]
alors qu’ est -ce que vous voulez devant des arguments aussi convaincants mademoiselle se met à le table de le reste il est l’ heure et pendant qu’ elle s’ affale je pense que pour la première fois de ma vie les gars j’ ai été commotionné par un homme car c’ est hubert qui avec sa combinaison de caoutchouc et ses roploplos en jus d’ hévéas m’ a percuté la moelle l’ autre matin sur la plage faudrait peut-être que je me fasse psychanalyser non vous ne voyez pas mesdames que votre san-antonio change de sexe
[ "chapitre xiv qui va nous permettre d’ en rester là sur la petite place jouxtant le commissariat la pétanque fait rage bérurier vocifère comme un congrès politique en affirmant bien haut que pistouflet est un arnaqueur l’ inculpé proteste de sa bonne foi et armé d’ une baguette de noisetier prouve à son collègue parisien que sa boule est bien la plus près de le petit je décide de ne pas intervenir dans le conflit et je saute à le volant de ma charrette fantôme ", "le soleil continue de dispenser ses chauds rayons à la côte d’ azur la mer moutonne et les crêtes d’ écume un scintillement des miroitements atmosphère capiteuse il me reste encore un stock de clichés à le écouler prière de faire offre à la maison viens-poupoule bureau de les échanges culturels je conduis en souplesse comme un type qui doit aller quelque part mais qui n’ est pas pressé d’ y parvenir des gosses roulées comme dans un technicolor d’ hollywood me font des signes joyeux ", "elles portent des shorts pas plus larges que des pochettes de premier communiant et des soutiens-loloches format timbres de quittance leurs corps bronzés lancent des éclats savoureux qui se reflètent sur les chromes de ma chignole la vie est belle et j’ ai du génie ce qui est bien réconfortant je retourne chez bitakis pour un petit complément d’ information puisqu’ on liquide la lessive faut pas pleurer sa peine après cette corvée je peux vous annoncer que je m’ offrirai quelques bonnes journées de repos seulement je changerai de quartier ", "j’ irai à le saint trop’ et je vous fiche mon bifton que même si la moitié de la population est assassinée sous mes yeux je ne le ̀verai pas le petit doigt pour arrêter les coupables y en a classe moi j’ attire l’ affaire criminelle comme la merde attire les mouches c’ est quand même formide un destin pareil non la femme de chambre m’ annonce que madame prend une collation et qu’ on ne peut pas la déranger ", "je lui rétorque que même si elle prenait un bain de pieds je la dérangerais vaincue par l’ argument la souris noire et blanche me téléguide jusqu’ à la salle à le manger vaut le spectacle la pièce est un tout petit peu plus petite que le palais de chaillot à le mitan trône une table de marbre blanc de mètres de long a cette table la veuve prend effectivement la collation dont à le laquelle à le sujet de quoi la soubrette m’ a causé ", "mince de collation les gars je veux la même lorsque je fêterai mon jubilé un plateau de foie gras un pot de caviar un poulet froid et un ananas avec a elle peut se soutenir le moral mme trois-mentons si ç a ne suffit pas on lui fera cuire des nouilles ", "ce qu’ il y a de bath c’ est que la présence de les cadavres sous son troit ne lui coupe pas l’ appétit en me voyant entrer elle a l’ air aussi joyce que si on l’ opérait de la rate sans l’ endormir ses sourcils ne font qu’ un et ses bajoues se figent comme du saindoux dans un frigidaire je suis confus de troubler votre repas madame assuré -je en prenant une chaise sans qu’ elle songe à me le proposer que signifie votre visite ", "éructe -t-elle en s’ essuyant la bouche il faut que je vous tienne à le courant de l’ évolution de la situation nous venons d’ arrêter le secrétaire de feu votre mari qu’ est -ce à le dire il est à le dire que ce vilain coco est un dangereux repris de justice ", "il est à le dire qu’ il a assassiné votre belle-fille plus autres personnes et que je vais l’ envoyer à le deibler avec une totale tranquillité d’ âme de le coup elle n’ a plus faim la vioque le foie gras sera pour une autre fois et les œufs d’ esturgeon on peut en faire une omelette pour les raisons ci-dessus énoncées oui madame de même nous avons appréhendé également la maîtresse de votre mari la fille delange elle pose violemment sa pogne chargée de gold sur la table de marbre ce qui fait un bruit pareil à le celui d’ un sac de noix crevé tenir un tel langage devant moi monsieur " ]
[ "des couleurs sombres dans les vêtements un nuage triste sur les figures puis des côtés de la salle bustes hideux têtes grimaçant l’ une le rire l’ autre la douleur les bustes de voltaire et de marat enfin enfin à l’ avant-scène un trou à le peine éclairé une ouverture sombre et vide la caverne toujours mais plus de lion il y avait à l’ orchestre places vacantes à le côté l’ une de l’ autre ", "on envoya chercher prudence et nous partîmes tous après que marguerite eut recommandé à le nanine de dire à le duc qu' elle avait voulu profiter de ce beau jour et qu' elle était allée à la campagne avec madame PROPN outre que la présence de la duvernoy était nécessaire pour tranquilliser le vieux duc prudence était une de ces femmes qui semblent faites exprès pour ces parties de campagne avec sa gaieté inaltérable et son appétit éternel elle ne pouvait pas laisser un moment d' ennui à le ceux qu' elle accompagnait et devait s' entendre parfaitement à le commander les œufs les cerises le lait le lapin sauté et tout ce qui compose enfin le déjeuner traditionnel de les environs de paris il ne nous restait plus qu' à le savoir où nous irions ce fut encore prudence qui nous tira d' embarras ", "il pousse des branches vigoureuses et on étonne de la beauté de son feuillage PROPN est que sa racine a enfin rencontré le filon de terre qui convient à sa substance j\\' avais rencontré aussi le terrain qui était propre j\\' avais dévoué ma vie pour un autre de ce moment je sortis de l\\ enfance mon père encouragé par le succès ouvrit les voies nouvelles on ne parcourt avec imagination en me faisant appliquer les sentiments à les faits il forma à la fois mon coeur et mon jugement ", "on eut toutes les peines de le monde à le mettre dans la barque quand on revint à le yacht la princesse fut épouvantée car PROPN ne remuait plus on le transporta dans le petit salon comme si ce fût pour le second acte de cette comédie dramatique mathilde qui passait si brusquement par toutes les phases de les passions était devenue douce comme une sœur de charité agenouillée devant joinville elle l’ embrassait comme pour lui redonner une âme ", "jamais je ne l’ aimais plus profondément qu’ à le cœur de ces nuits où la peau endormie sa chair sans bruit se levait toutes les secrètes petites poches de caresses engourdies par la pudeur inutile de le jour toute cette volupté terrée sous les pores rétrécis s’ épanchait en une brume sous des draps sans bordure alors le lit obscurément tanguait dans notre somnolence et les draps soulevés souffle à le souffle prenaient des froissements de voile .nous n’ ouvrîmes plus les yeux nous ne pensions même plus mais nous savions nous savions qu’ il n’ y avait plus de cellule plus de cube gouvernemental ou alors très profond très loin en dessous sous une telle épaisseur d’ eau englouti il n’ y avait plus de ville mais seulement les lits de bois des amoureux flottant sur un océan de bleu simple et la chaleur de les voiles enroulant le soleil il n’ y avait plus que boule et moi nous tous les autres boule à la peau lente et à les chairs ouvertes ensommeillées qui sentaient l’ offrande pourpre la sueur infime de les nuits et la braise encore chaude boule même plus humaine même ", "je relevai alors la tête et mon regard croisa celui de le rédacteur en chef j’ ai un truc pour toi la chance de ta vie tu passes ou tu crèves —oui monsieur —t’ as entendu papa? pas très bien —à partir de maintenant tu vas écouter de toutes tes oreilles tu vas épier comme un vrai sioux et surtout tu vas lever ton cul de cette putain de chaise ", "maigret regardait rêveusement la liste établie par l’ inspecteur il se souvenait de le mot de le greffier: il sait choisir ses causes or dans le domaine fiscal aussi l’ avocat savait choisir ses clients hôteliers de montmartre ou d’ ailleurs qui louent des chambres non seulement à la nuit mais à l’ heure tenanciers de bars comme jo-le-catcheur propriétaires de cabarets ou de chevaux de courses comme disait jubelin un peu plus tôt à l’ appareil: avec ces gens-là il est difficile de faire la preuve de les rentrées et de les frais généraux debout devant son bureau maigret parcourait une fois de plus la liste de les yeux il fallait choisir et de son choix allait peut-être dépendre le reste de l’ enquête —appelle-moi dupeu l’ inspecteur revint dans le bureau —tu sais ce qu’ est devenu gaston mauran dont tu nous as parlé tout à l’ heure ", "ils sortent albert et lucien s’ occupent de faire rhabiller le donneur .dans le bar il fait une grande lumière d’ autre monde c’ est l’ électricité toutes les femmes y sont il y en a et les hommes qui sont partis avec elles il a avoue leur dit thérèse PROPN ne répond thérèse comprend ", "avec moins d’ intensité peut-être sans doute aurait -il trouvé les mêmes rancunes les mêmes mesquineries les mêmes craintes en tout cas la même incohérence —pas de philosophie maigret ne s’ interdisait -il pas par principe de penser? bon il n’ avait pas vu les enfants ni la cuisinière ni la femme de ménage il n’ avait fait qu’ apercevoir de loin la femme de chambre en uniforme noir avec un petit tablier et un bonnet brodés ", "de gentilhomme belle nina cet entretien fut brusquement interrompu par l’ arrivée de le poëte non jamais depuis ce jour où le vieux sophocle se vit traîner devant l’ aréopage par des fils ingrats jamais nourrisson de les camènes n’ avait ressenti pareil désespoir cette grande douleur pourtant n’ était pas muette elle maudissait et les hommes et les dieux fureurs ô tortures tombe que ne t’ ouvrais -tu le déshonneur était donc sur le poëte " ]
j' éprouvais devant le faste de sa peau parcourue de frissons une adoration irréfléchie une telle pureté m' envahit que des pleurs coulèrent de mes yeux à l' idée de mon cynisme de ma vilenie mon amoureuse dut comprendre le changement s' opérant dans mes intentions adieu! fut le seul mot qu' elle prononça en se retournant n' y avait -il pas du regret de la déception dans son départ? et pourtant c' était la vie qu' elle recouvrait!
[ "lorsqu' elle eut quitté la boutique je reconnus à le mes pieds gouverneur il écumait comme s' il avait fourni une longue course l' essoufflement entourait son corps d' un halo d' acier strié de noir et comme irisé d' étincelles une seconde l' envie me vint d' essayer sur cette bête ma puissance d' anéantir aussi cette masse de muscles mais devant le bon regard étranger à le toute nargue je rejetai aussitôt cette pensée mauvaise ", "l' exhubérante manifestation d' attachement que venait de me donner le danois en brisant meslunettes était le signe d' une voie nouvelle oh! l' espoir soudain que tout pût m' être pardonné! cette force à le repos à le nouveau prête à le bondir m' imprégnait d' un contentement profond pareil à le celui que procure une ferme résolution longtemps j' effleurai de la main son pelage surpris moi-même de résister à le ma tentation mais ses yeux restaient si pleins de confiance et d' amour ", "je cédais à le leur regard je fondais à la douceur de ce contentement mon chien mon bon chien murmurai-je à le toi seul je veux obéir où que me conduise à le présent ta course je te suivrai gouverneur ce n' était ni le matin ni le soir mais une nuit aussi claire qu' un midi dans un irréel pays de glace une nuit pareille à le nos nuits de naguère cette fois il n' y aurait plus de retour le temps est venu gouverneur ton temps est venu après avoir attaché la laisse à le ma ceinture je nouai fortement dans mon dos mes mains meurtrières ", "le danois s' était levé et lorsqu' il me sentit attelé à son cou puissant il s' élança je me laissai emporter par ses pattes agiles par le mouvement majestueux comme ailé de son corps nerveux on eût dit que la grande nuit de le dehors ouvrait mystérieusement toutes ses issues pour nous laisser passer la lune faisait miroiter chaque facette de ce monde de diamant noir jusqu' à le matin je me laissai guider vers un but que j' ignorais mais que je savais être mon but ", "de temps en temps la corde entre nous relâchait sa tension soit qu' entraîné par l' élan je continuasse à le avancer soit qu' hésitant gouverneur s' arrêtât brusquement pour renifler les pavés humer le vent alors il me semblait comme un aveugle être à le tout jamais perdu en de définitives ténèbres mais la secousse de la corde à le nouveau tendue ou les aboiements devant moi —si lointains qu' ils me parussent parfois —me rappelaient qu' un autre avait pris à le charge de me conduire peut-être vers une nouvelle existence où sous une apparence neuve il me serait possible de revivre lavé de le remords de celle-ci la ménagerie les premiers rayons de le jour trouvèrent gouverneur en arrêt devant une porte cochère ", "elle était entr' ouverte et nous pénétrâmes dans son ombre je reconnus sans surprise la cour humide et l' escalier pour la troisième fois je revoyais ces lieux comme le danois tournait en rond et que je n' arrivais pas à le me défaire de sa laisse stop! gouverneur stop! ses aboiements couvraient ma voix et je tremblais à l' idée qu' ils allaient réveiller tout le quartier ", "ils retentissaient entre les murs que l' aube éclairait à le peine répercutés fois comme par les échos d' une caverne tais -toi gouverneur tais -toi! mes exhortations le faisaient hurler de plus belle brusquement une porte s' ouvrit et la vieille à le caraco qui devait être la concierge apparut je la vis plutôt que je ne l' entendis crier des injures dans ma direction ce dont je suis sûr c' est qu' elle grimaçait horriblement ", "il me sembla cependant discerner dans ce brouhaha le nom de le fohat et je ne doutai pas que ce que la vieille avait à me dire fût de la plus grande importance mais comment l' entendre enfin je parvins à le me dégager et d' un bond sautai dans l' escalier j' eus encore le temps d' apercevoir la bonne femme qui faisaitun geste vers moi en ricanant avant de refermer sa porte abandonnant à le gouverneur la cour que remplissait le vacarme je montai un étage étages et m' arrêtai pour souffler appuyé à une sorte de grosse potiche qui se trouvait là puis soudain je sursautai: cette potiche venait de remuer sous moi et j' entrevis dans la pénombre une énorme tête de caïman dont les petits yeux mous et bleus me regardaient je me précipitai vers l' étage supérieur comme si j' avais eu le feu à le derrière ", "sur le palier où j' arrivai sans avoir repris ma respiration se tenait une masse gluante ayant la forme d' un ours mais couverte d' écaillés cette bête hideuse se mouvait avec lenteur terrifié je redescendis à le il me fallut enjamber le crocodile qui maintenant barrait entièrement le passage et tandis que je descendais que je descendais m' aidant de la rampe il me sembla que cette rampe même se mettait à le bouger " ]
[ "mais il ne faut pas qu\\ on nous entende je l\\ entraînai dans le restaurant dans notre coin ai pas été nommé sous-lieutenant seul sur cents j\\' ai pas été nommé mesure disciplinaire et provisoire son pauvre visage attendait confiant prêt à le croire à le approuver –mesure disciplinaire ", "le coeur gros songeait toinon voyait cela et elle comprenait tout ce qui se passait dans l' esprit et dans le coeur de le jeune homme et la tristesse de tony la gagnait en vain elle essaya de rire; en vain par une feinte gaieté elle tenta une lutte impossible ses ans ne pouvaient soutenir le parallèle avec les ans de la vierge à le qui tony devait le charme de le premier battement de son coeur le jeune officier avait hâte de quitter les soldats ", "son regard se voilait sous le regard ardent de sa femme ses yeux étaient rougis par des larmes qui les brûlaient sans pouvoir couler et vous êtes la vous ne répondez pas dit tout à le coup madame de beaufort en se dressant devant lui irritée et menaçante il est bien temps cependant que je sache ce que vous comptez faire et si je ne dois plus me regarder désormais que comme votre maîtresse ", "les gendarmes avaient autant de mal qu’ un jour de foire un lieutenant était sur les lieux qui parut soulagé en reconnaissant le commissaire l’ auto chocolat couverte de boue d’ herbes et de détritus difficiles à le identifier était là en travers sur le talus avec encore de l’ eau qui dégoulinait de toutes ses fissures la carrosserie était déformée une de les vitres brisée les phares étaient en miettes mais par extraordinaire une portière fonctionnait encore par laquelle on avait retiré le cadavre celui-ci formait sous une bâche un petit tas dont les curieux ne s’ approchaient qu’ avec un haut-le-cœur ", "mon dieu qu’ est -ce que je garde pourtant qui les vaille! le petit être que j’ étais est mort tout entier sous mes yeux je lui survis mais l’ oubli m’ a tourmenté puis vaincu la tristesse de vivre m’ a ruiné et je ne sais guère ce qu’ il savait je me rappelle n’ importe quoi à le hasard mais le plus beau et le plus doux est dans le néant eh bien ce cantique trop tendre que je viens d’ écouter tout plein d’ infini et débordant de sourires neufs ce chant précieux je le prends je l’ ai je le garde ", "d’ autres rebutés par ma mine m’ écartaient en silence ou avec un mot de reproche: je te trouve l’ air bien fier pour un mendiant ou: je ne donne pas à les chiens qui mordent parfois même j’ entendais un assez cynique conseil: si tu es si fort prends donc à le lieu de quémander ou: à le ton âge et avec ces yeux tu serais mieux sur les grands chemins qu’ à la porte de les temples je compris que la royauté alliée à le dénuement fait sans doute plus sûrement un bandit qu’ un mendiant mais roi-bandit-mendiant ont en commun de se situer en marge de le commerce ordinaire de les hommes et de ne rien acquérir par échange ou travail ces réflexions s’ ajoutant à le souvenir de le récent coup d’ état dont j’ avais été victime me faisaient découvrir la précarité de ces conditions et qu’ un ordre social s’ instaurera peut-être un jour ou il n’ y aura plus de place ni pour un roi ni pour un bandit ni pour un mendiant jérusalem et la visite que nous fîmes à le roi hérode le grand devaient donner à ma réflexion un autre aliment et un autre cours depuis la mort de mon père ", "mais si vous saviez comme une pauvre recluse a besoin de dire les pensées qui l’ étouffent seule je parlais à le ces fleurs à ces bouquets de tapisserie ils me comprenaient mieux je crois que mon père et ma mère toujours si graves PROPN reprit montefiore en lui prenant les mains et les baisant avec une passion qui éclatait dans ses yeux dans ses gestes et dans le son de sa voix parle-moi comme à le ton époux comme à le toi-même j’ ai souffert tout ce que tu as souffert entre nous il doit suffire de peu de paroles pour que nous comprenions notre passé; ", "en réalité je vois ou fois par semaine mme stecker soit chez elle soit plus souvent à le wilbach c’ est mme de gheldorf qui m’ a mise en rapport avec cette personne excellente vraiment distinguée d’ esprit et de cœur et l’ une de les bienfaitrices de la contrée –et aussi la fille d’ un charbonnier d’ un misérable trouvé mort de faim dans sa hutte recueillit l’ enfant et plus tard son fils everard commit l’ insigne folie de l’ épouser voilà qui est cette personne distinguée à le cela vous me répondrez que la naissance ne donne pas toujours la distinction physique ou morale ", "tu m’ envoyes toujours et tu te roules les pouces c’ étaient voix de gavroches arrêtés à le quelques pas de gérard ils discutaient aigrement –de quoi! reprit l’ un d’ eux tu fais d’ la rebiffe la merluche on t’ a change ", "et j’ ai beau savourer ma vengeance je demeure seul avec un cœur plein d’ aumônes et me remets à le boire de les hectolitres jusqu’ à le ce que je ne tienne plus debout ni même assis encore un déjeuner sans bouffer la vengeance est un plat qui ne se mange pas ce qui est étonnant ce n’ est pas que notre vie soit une pièce de théâtre c’ est qu’ elle comporte si peu de personnages une semaine plus tard " ]
précisément il arriva une pierre la poule se leva en chantant bruyamment sauta sur le mur fit face à le françoise et secoua ses plumes grises de poussière puis douillettement calée les yeux mi-clos la queue en panache par bravade attendit aussitôt françoise agitant sa jupe avec bruit les lèvres sifflantes doubla le carré de les petits pois d’ un bond la poule fut dans la rue tout semblait terminé
[ "la rue appartient à les poules et rien de ce qui les y concerne n’ importait à le françoise mais la servante ouvrit la barrière de le jardin et fit claquer tournoyer son torchon la colère l’ entraînait peut-être aussi le plaisir de la course la poule comprit le danger longea la maison dandinante et entra dans la grande cour en donnant à les herbes et un coup de bec quand elle avait le temps un moment elle se vit perdue ", "elle s’ était imprudemment logée dans un angle de le mur près de la grange et déjà françoise la jupe écartée lui barrait le passage affolée d’ un violent coup d’ aile elle s’ enleva de terre se trouva perchée sur un bâton de l’ échelle qui montait à le foineau et les ailes ouvertes en balancier la gravit à le petits sauts secs sans se presser échelon par échelon disparut françoise la suivit et à l’ entrée de le foineau s’ arrêta il était plein d’ ombre le foin s’ y entassait en galettes serrées ", "un souffle chargé d’ odeurs grisantes caressa le visage en sueur de françoise tant pis j’ entre un instant dit -elle d’ ailleurs il y a peut-être des œufs puisque les poules y vont le foin pressé contre les poutres s’ y appuyant de toutes ses bottes dégringolait jusqu’ à les pieds de françoise en escaliers irréguliers la poule s’ était installée en haut dans un nid fait comme exprès pour elle ", "il aurait fallu pour l’ atteindre affronter des périls enfoncer dans des trous risquer des enjambées se donner bien de le mal et encore ce fut sans appréhension qu’ elle vit la servant et enter l’ assaut tâter les couches de foin de le bout de le pied pressentir les gouffres osciller s’ arrêter prudente se consulter et recommencer l’ escalade attends attends disait françoise je vais t’ apprendre moi qu’ est -ce qu’ elle allait lui apprendre son pied heurta quelque chose de dur le manche d’ une fourche enfouie dans le foin jusqu’ à les dents ", "françoise tomba sur le dos ses bras battirent l’ air elle sentit toute sa colère se dissoudre comme un fondant et fixée par la poule sérieuse partit d’ un rire prolongé c’ était doux comme un lit de plumes plus doux le foin la chatouilla de toutes ses pointes jouant avec elle la cernant guetteur prompt à le surprendre un bout d’ oreille ", "elle se retournait d’ une joue sur l’ autre se sentait une pelote dans chaque main et quand elle remuait les mollets ses bas s’ emplissaient d’ aiguilles à le tricoter elle fermait les yeux les rouvrait apercevait la poule toujours grave absorbée et criait encore convulsive à le force de rire poule poule la mâtine vraiment elle prenait une douche de foin des poutres descendait une cascade d’ herbes sèches des vagues lui tombaient sur les bras sur le front comme si le foineau fût changé subitement en une sorte d’ étang onduleux ", "elle ne voyait plus que de temps en temps et par des éclaircies la poule immobile les flots de foin coulaient régulièrement tout à le coup le rire de françoise fut cassé net le fils de mme lérin était agenouillé près d’ elle comment c’ est vous monsieur émile c’ était vous ", "elle n’ en revenait pas de le trouver là tout contre sans qu’ elle l’ eût soupçonné monté de le foin ou tombé des tuiles par enchantement il souriait d’ un air embarrassé et mâchait un fétu avec la fourche il continuait de lui couvrir comme d’ un drap de foin la poitrine les jambes tout le corps c’ est la poule dit françoise je suis tombée mais je me relève monsieur émile ", "elle fit un effort vain allons voilà que je ne peux plus maintenant elle recommença de rire de bon cœur les bras tendus non j’ y resterai bien sûr m. jeta sa fourche en haut de le foineau et prit les mains de françoise " ]
[ "tu me manques beaucoup beaucoup je t’ aime –je t’ aime aussi c’ était si bon de te retrouver mais ne me fais pas pleurer maintenant je garde tout ç a pour plus tard ", "chez madame d’ étampes s’ écria chez sa rivale alors c’ est donc vrai ce qu’ on disait de l’ amour de la duchesse pour toi ascanio rougit et balbutia quelques paroles inintelligibles ", "–oui reprit après un silence je sais que nous vous devons beaucoup maître sans vous les brahmes de telhé-swany me faisaient endurer le plus cruel de les supplices mais ce que je sais aussi c’ est que j’ ai un fils et le jour où pour satisfaire votre vengeance vous toucheriez à le gérald ah! ce jourr là maître vous trouveriez devant vous yelha! rappelez -vous -le –tu menaces je crois et myarine eut un sourire de dédain et de mépris ", "les femmes de le bourg s’ étaient approchées PROPN lui amenait lucienne et hésitants et luttants et leur disait en vain c’ est maman la vraie je vous assure ils ne l’ avaient pas connue ils avaient peur d’ elle et dès que donatienne les eut embrassés ils s’ échappèrent et glissèrent dans l’ ombre alors près de le lit d’ ou elle n’ avait pas bougé encore elle demanda: —donnez-moi de la lumière mes enfants ", "je mangeai ces charcutailles de haute époque à la table voisine les propos se faisaient rares les têtes se rapprochaient alourdies par le sommeil ou le souvenir de bêtes descendues en plein bond mourant ces hommes étaient jeunes leur sommeil leurs chasses étaient vieux comme les fabliaux mes brigands valaques à la fin coiffèrent leurs bonnets ils furent debout et dans des cirés d’ un noir d’ encre dont les plis cassés brillaient s’ éloignèrent bravement vers leur besogne obscure de passeurs de dormeurs ", "oui elle regardait de la même façon et pouvais -je dès lors ne pas me souvenir qu’ nous avait ainsi regardés et moi à le travers les yeux étranges et que PROPN avait également reconnu le regard de son fils avant que son fils lui-même ne lui apparût? en ce cas en ce cas devait -on supposer que chacun de les films pourquoi se servir d’ un autre mot? était précédé par la vision fabuleuse de figures géométriques où se retrouvait captif et palpitant le regard même d’ un de les êtres qui allaient vivre sur l’ écran? supposition insensée comme toutes celles que je faisais je rougis de la transcrire ici alors quoi les figures géométriques c’ est une marque de la marque de les yeux stupidite folie! et pourtant fit bérangère en se dégageant je n’ aurais pas dû venir tout cela m’ étouffe ", "les liserons s’ agitaient comme des cloches à le toute volée les graminées jouaient des castagnettes les muguets faisaient courbettes et révérences et le grave narcisse lui-même chantait à le tue-tête tandis que les pâquerettes riaient à le gorge déployée enfants sans cervelle dit alors d’ un ton maternel une très douce voix n’ avez -vous pas une bonne nouvelle à le m’ apprendre ce matin aussitôt des millions de voix crièrent ensemble: gribouille! gribouille! gribouille! et s’ écartant comme un rideau toutes les plantes découvrirent à les yeux charmés de gribouille le doux visage de la reine était la reine de les prés cette belle fleur élégante menue et embaumée qui vient à le printemps et qui aime les endroits frais .«lève -toi mon cher gribouille dit -elle viens embrasser ta marraine aussitôt gribouille sentit qu’ il retrouvait ses pieds ses bras ses mains son visage et toute sa personne il se leva bien lestement et toute la prairie fit un cri de joie à l’ apparition de le véritable gribouille la reine daigna dépouiller son déguisement et elle se montra so", "–voyez fanny murmura à l’ oreille de sa compagne comme il souffre et quel est sur lui le pouvoir de cette femme frances ne répondit point et fit un geste qui demandait le silence parce qu’ on venait encore de prononcer le nom de morris –ce avait dit montrath en baissant la voix jusqu’ à le murmure vous a enlevé un objet à le bas de la montagne j’ ai vu cela à le nom de le ciel mary en quoi cet objet peut -il tenir à le nos secrets et que dois -je craindre ", "néanmoins il fit une dernière tentative et montra qu’ il n’ était pas habillé –qu’ à le cela ne tienne cria le moine satisfait je vais régaler les pères capucins d’ une aubade et je reviens habille -toi pendant ce temps et reprenant son chant roulant et tanguant il s’ en fut jusqu’ à la porte de le couvent de les capucins PROPN l’ avait précédé jugeant inutile de stationner pour écouter des propos beuglés de telle sorte qu’ ils eussent pu être entendus d’ un bout de le faubourg à l’ autre ", "j’ espère que monsieur va le trouver à son goût et quant à le vin c’ est de ce sauternes que monsieur a envoyé avant-hier à le madame —je ne m’ attendais pas à en boire mais puisqu’ il est tiré verse ma fille dit alfred en attaquant les œufs olga remplit le verre mousseline et resta debout le poing sur la hanche dans la pose classique d’ une cantinière de théâtre il ne lui manquait que le tonnelet passé en bandoulière et le chapeau ciré incliné sur l’ oreille " ]
—comment était -elle cette femme il réfléchit ses yeux se ferment son front se ride ses sourcils se joignent on sent la concentration l’ effort cérébral son intellect est sur le point d’ éclater
[ "il ressemble à une réclame pour les pilules truc les libératrices des intestins en grève —elle était jolie fait -il enfin triomphalement —oui ses yeux sa bouche? son nez son prose? ses vêtements enfin nom de dieu une gisquette qui vous brandit une pétoire sous le pif on la renouche non? le signalement est laborieux chaque détail je suis obligé d’ aller le pêcher derrière sa boîte crânienne et c’ est duraille car son cerveau c’ est pour ainsi dire un os enfin je finis par être affranchi ", "la môme à le chien est une gentille bonne femme de berges environ elle est grande mince brune avec des yeux noirs des lèvres charnues elle portait un imperméable bleu clair elle avait à un doigt un doigt de la main tenant le revolver une bague ornée d’ une énorme pierre bleue lorsque j’ ai réuni tous ces détails j’ arrive à sa voiture ", "—comment était sa voiture interrogé -je espérant follement que PROPN se souviendra de le numéro je tombe sur le baigneur lorsque je l’ entends me répondre: —elle n’ avait pas d’ auto elle est venue à le bicyclette j’ en tombe sur le fignedé une bicyclette je balbutie ", "—bleue précise -t-il décidément la grognace en question semble avoir une prédilection pour cette couleur: imperméable bague vélo bleus —tu ne l’ avais jamais vue auparavant —non jamais —pourtant si elle est venue à le bicyclette c’ est qu’ elle ne demeure pas très loin d’ ici il ne dit pas le contraire mais il répète qu’ il n’ avait jamais vu la môme jamais monsieur le policier j’ estime que j’ ai suffisamment perturbé l’ existence de mon boueux ", "c’ est bon tu peux te recoucher maintenant dédé je te laisse mais avant de te quitter je te fais la même recommandation que la brave dame motus! si tu l’ ouvres je ne te filerai certes pas une bastos dans le lard je suis pas un violent mais je te ferai alpaguer et emmener à le gniouff; et là-bas parole d’ homme tu écoperas de la plus savante dérouillée de ta putain d’ existence tu piges il a de la peine à le assimiler mon langage mais le sens général lui parvient à le travers son mur de bêtise ", "—bonne nuit dédé cette noye je me sens tout guilleret une vague lueur fleurit à l’ horizon la lune pâlit rapidement comme vous lorsque vous recevez une lettre à le en-tête de le ministre de les finances bref le jour s’ annonce et tout d’ un coup je me sens vanné les émotions de la veille jointes à la fatigue de la nuit et à le pommard de duboin se transforment en plomb fondu que je sens ruisseler dans mes gambilles ", "je donnerais un tiens contre tu l’ auras pour pouvoir en écraser m’ est avis qu’ il ne doit pas y avoir lerche d’ hôtels dans les azimuts le patelin en effet manque de pittoresque je suis à le volant de ma jeep et je roule gentiment en regardant se lever le jour la nature quand elle fait la belle me rend dingue ", "moi je vous l’ ai déjà dit et je vous le répéterai jusqu’ à le ce que ç a vous fasse saigner le tympan: je suis poète ma vraie vocation c’ était d’ aligner des trucs de pieds à le lieu de flanquer mon pied dans le soubassement de mes contemporains j’ aurais fait rimer des mots qui ne riment pas à le grand-chose et qu’ on aurait publiés dans des revues hermétiques comme des boîtes de sardines j’ aurais eu un triomphe j’ aurais appris à m’ examiner le nombril devant mon armoire à le glace j’ aurai calcé des baronnes les vieilles dames m’ auraient appelé maître et les jeunes gens vieux con bref j’ aurais été quelqu’un et en ce moment où le jour se lève sur un nouveau mystère de ma carrière de flic je serais en train d’ éblouir un auditoire avec des imparfaits de le subjonctif ", "mais la vie est la vie un homme penche de le côté ou il doit tomber moi je suis tombé dans la rousse parce que j’ avais des dispositions certaines inutile de se frapper quand on joue à la belote faut pas envier les brèmes de son adversaire on doit se contenter des siennes et s’ en servir pour le mettre capot c’ est pas votre avis bande de lavements " ]
[ "houdard sentit qu’ il disait des bêtises des niaiseries et n’ arrivait pas à le demander ce qu’ il voulait il y eut un silence que cécile se garda bien de rompre devinant la gêne et l’ embarras d’ houdard –enfin tu te maries aujourd’hui de ton plein gré? –absolument tu n’ as pas de regret? mais non pourquoi me demandez -vous –écoute cécile parce que j’ ai peur –peur! et de quoi? –tu n’ es plus la même tu es presque toujours sombre puis tout d’ un coup pour la moindre de les choses tu deviens gaie d’ une gaieté qui fait mal –oui vous avez raison c’ est ma maladie qui est cause de cela ", "il s’ émeut: eh bien mes enfants qu’ y a -t-il il y a mon père c’ est la grande rose qui parle une main sur l’ épaule de la petite sœur l’ autre tendue d’ un geste de mélodrame vibrant et convenu comme le trémolo de sa voix il y a que nous ne resterons pas une minute de plus ici ninette et moi si tu n’ ordonnes pas à le cette femme de sortir prenant son petit garçon déjà réfugié dans ses jupes pauline hulin allait l’ emmener mais la retint vivement par le bras et dressé sur son lit: sortir vous la dévouée l’ infatigable vous qui m’ avez soigné sauvé quand j’ étais abandonné de tous c’ est elles qui s’ en iront plutôt les mauvaises filles elles qui m’ auraient laissé mourir sans un mot sans un regard pauline essaya de l’ interrompre: oui je sais vous les défendez toujours l’ âge la faiblesse les conseils de ces gueuses là-bas je l’ ai cru longtemps mais c’ est fini de méchantes filles je vous dis des filles sans pitié ah! ce qu’ elles m’ ont fait les tas de coups de couteau que j’ ai reçus d’ elles en plein cœur puis brusquement redevenu tendre l’ expression d", "ainsi donc commença dans la joie cette journée qui devait finir dans les larmes iv où par deffaute de sagesse et de bon sens les conseils pernicieux d’ un mauvais et méchant jouvencel menèrent le sire de champlaurent le dîner suivant la coutume se prolongea très avant dans l’ après-midi il y eut entremets de musique: des bohémiens de passage dans la vallée hébergés par les grangers de combefort jouèrent de le rebec et de la viole puis un jongleur montra tous les tours de son métier et enfin quelques fillettes de le village chantèrent une complainte dialoguée ", "je suis tombé à la place où vous me voyez et je n’ ai pas eu la force de me relever avant la nuit ah puisque j’ ai le bonheur de vous voir aujourd’hui sans doute pour la dernière foi s me refuserez -vous ce que je vous demande le pardon mon dieu je vous pardonne tout le mal que vous m’ avez fait henry ", "là alors ils entonnent tout bas une causerie longue arrochkoa avec pantchika ramuntcho avec gracieuse qu' est -ce qu' ils peuvent bien dire pour parler tant et si vite bien que leur accent soit moins chanté que celui de le haut pays dont ils s' étonnaient hier on croirait tout de même entendre des strophes scandées et rythmées une sorte de petite musique infiniment douce où les voix de les garçons s' atténuent jusqu' à le sembler des voix d' enfants qu' est -ce qu' ils peuvent bien se dire pour parler tant et si vite à le bord de ce torrent dans cet âpre ravin sous le lourd soleil de midi mon dieu cela n' a guère de sens c' est plutôt une sorte de murmure spécial à les amoureux quelque chose comme ce chant particulier que les hirondelles font en sourdine à la saison de les nids ", "PROPN est à le croire que la fleurette a été semée intentionnellement avec le grain non car je ne pense pas que le charmant mélange de la couleur de les blés mûrissants et de le coquelicot ait beaucoup de charme pour les paysans ils ne voient pas les choses comme nous qui passons et je crains que pour eux la fleur qui amuse notre œil ne soit que de la mauvaise herbe dans la nature presque tout ce qui est joli éclatant ou doux n\\ est que de la mauvaise herbe et si rien n\\ est plus utile rien n\\ est plus monotone et plus terne qu\\' un champ de betteraves nous n\\ avons guère de ces cultures de le midi ou de l\\' orient à les belles couleurs et même dans le midi les champs orgueilleux de garance ont disparu ", "l’ un d’ eux a été suffisamment compatissant pour m’ offrir une bouteille l’ étiquette est jolie avec son aigle perché sur une mappemonde sur fond coloré étais émue il y avait longtemps que j’ attendais ce moment le liquide ou disons le breuvage d’ un brun opaque dégageait une forte odeur de plantes médicinales comme convenu j’ ai trempé mes lèvres puis j’ ai émis un bruit de clapotis nettement plus rauque que prévu que j’ ai shunté en recrachant tout dans l’ évier ", "celui-ci homme jeune encore mais affectant un profond dédain de son extérieur formait un entier contraste avec le pâle le lecteur peut bien croire que désormais je n’ attendais absolument rien de bon de mes démarches ce hasard qui pour moi rattachai m. de gérin non pas à le crime mais à les coupables laissait à la vérité trop peu de chance de se faire jour j’ ai grande confiance en l’ intégrité de la magistrature mais dans certains cas les magistrats eux-mêmes se récusent faisant la part de les imperfections humaines ", "mais un jour en ouvrant la porte qui mène derrière la mairie il fut saisi d\\' étonnement la porte était murée par une combinaison de neiges tassées qui formaient un mur de glace il descendit chez les marchandes de modes et dit le fait mais les demoiselles carillon ne pouvant donner de renseignements sur ce qui arrivait berthe sortit et prit les remparts pour aller examiner comment avait pu se produire un amas de neige si considérable elle revint effrayée de la science architecture avaient déployée les constructeurs inconnus de cette muraille de glace ", "le gentilhomme sourit de ce dernier trait si naïvement nature —soyez tranquille fit -il la somme sera versée j' apporte les livres la veuve se détourna brusquement pour cacher la flamme subite que cette phrase alluma sur sa joue bise et sous sa paupière qui battit éblouie par le rayonnement de le chiffre en ce moment marianne s' approcha la grande fille tenait un plateau qui supportait un verre fraîchement rincé et une bouteille poudreuse elle salua gaillardement et dit sans embarras: —si monsieur le marquis PROPN se rafraîchir ouvrait la bouche pour répondre ce n' est pas de refus lorsque son regard tomba par hasard sur florence après s' en être allée —suivant l' injonction de sa mère —tout disposer pour le repas de le gentilhomme dans la salle de les voyageurs l' enfant était venue se rasseoir dans son coin " ]
mais il était presque sûr que le magistrat l’ empêcherait d’ agir selon son instinct dans le bureau voisin il dévisageait les inspecteurs l’ un après l’ autre —vacher —oui patron —tu as déjà conduit une voiture américaine —cela m’ est arrivé —tu fileras à le garage moderne avenue de la grande-armée c’ est tout en bas près de la porte maillot tu y trouveras torrence qui te désignera une auto bleue ramène -la dans la cour en y touchant le moins possible compris —toi janin tu vas l’ accompagner mais tu resteras à le garage avec torrence il a des instructions il regarda sa montre
[ "il n’ y avait qu’ un quart d’ heure que dupeu était parti pour l’ avenue d’ italie il se tourna vers lucas —viens à le condition de faire vite ils avaient quand même droit à le leur verre de bière chapitre avant de faire introduire le mécanicien maigret avait questionné dupeu —comment cela s’ est -il passe ", "d’ abord il a paru surpris et m’ a demandé si je travaillais avec vous il me semblait plus intrigué qu’ inquiet fois il a répété: —vous êtes sûr que c’ est le commissaire maigret qui veut me voir puis il est allé se laver les mains avec de l’ essence et a retiré sa salopette en chemin il ne m’ a posé qu’ une question —on a le droit de reprendre une affaire qui a été jugée ", "qu’ as -tu répondu —que je ne savais pas que je supposais que non tout le long de le chemin il est resté perplexe —fais -le entrer et laisse-nous mauran aurait été bien étonné à le moment où on l’ introduisait dans le bureau d’ apprendre que le fameux commissaire avait plus le trac que lui il le regardait s’ avancer dans la pièce un jeune homme dégingandé les cheveux roux en broussaille les yeux d’ un bleu de porcelaine des taches de rousseur autour de le nez —les autres fois commença -t-il comme s’ il tenait à le attaquer vous vous êtes contenté de me faire questionner par vos inspecteurs il y avait chez lui de la roublardise et de la naïveté tout ensemble ", "j’ aime mieux vous dire tout de suite que je n’ ai rien fait il n’ avait pas peur cela l’ impressionnait de se trouver là certes seul à le seul avec le grand patron mais il n’ avait pas peur —tu es bien sûr de toi —pourquoi ne le serais -je pas le tribunal a reconnu mon innocence non?... enfin presque mon innocence et je me suis montré gentil vous le savez mieux que personne —tu veux dire que tu as donné tes complices —ils avaient abusé de ma naïveté l’ avocat l’ a prouvé il a expliqué que j’ ai eu une enfance difficile que ma mère est à le ma charge qu’ elle est malade maigret tandis qu’ il parlait avait une curieuse impression le mécano s’ exprimait avec une certaine emphase forçant sur son accent de titi parisien; ", "en même temps il avait un pétillement amusé dans les prunelles comme s’ il se sentait satisfait de le rôle qu’ il jouait je suppose que ce n’ est pas pour cette histoire -là qu’ on est venu me chercher depuis je me tiens peinard je défie n’ importe qui de prétendre le contraire alors il s’ asseyait sans y être invité ce qui est rare tirait même un paquet de gauloises de sa poche je peux? et maigret l’ observant toujours faisait oui de la tête et si pour une raison quelconque on recommençait l’ enquête ", "mauran tressaillit soudain méfiant c’ est pas possible —supposons que j’ aie certains points à le éclaircir le téléphone sonnait sur le bureau de maigret et la voix de torrence annonçait: il est ici il a proteste pas trop il prétend qu’ il est pressé et il désire vous voir tout de suite —dis-lui que je le recevrai dès que je serai libre gaston écoutait sourcils froncés comme s’ il se demandait quelle comédie on lui jouait c’ est du bidon hein? lança -t-il après que le commissaire eut raccroché qu’ est -ce qui est du bidon ", "de m’ amener ici d’ essayer de me faire peur vous savez bien que tout est arrangé qu’ est -ce qui est arrange je suis clair quoi!... on ne me fait plus de misères à le cet instant non sans gaucherie il fit un clin d’ œil qui troubla maigret plus que tout le reste —écoute mauran c’ est l’ inspecteur dupeu qui s’ est occupé de toi —celui qui vient de m’ amener oui je ne me rappelais pas son nom il a été régulier qu’ est -ce que tu appelles régulier il a été régulier quoi mais encore —vous ne comprenez pas —tu veux dire qu’ il ne t’ a pas tendu de pièges et qu’ il t’ a questionné gentiment ", "je suppose qu’ il m’ a questionné comme il devait me questionner il y avait sous les mots dans l’ attitude de le jeune homme quelque chose d’ équivoque que le commissaire s’ efforçait de définir il le fallait bien non? —parce que tu étais innocent on aurait dit que mauran de son côté devenait mal à l’ aise qu’ il ne comprenait plus que les paroles de maigret le déroutaient autant que les siennes déroutaient le policier —dites donc lança -t-il encore hésitant après avoir aspiré une bouffée de fumée quoi? —rien qu’ as tu voulu dire ", "je ne sais plus pourquoi m’ avez -vous fait venir qu’ as -tu voulu dire il me semble que quelque chose ne tourne pas rond je ne comprends pas —vous en êtes sûr dans ce cas je fais mieux de la fermer il est un peu tard qu’ as -tu voulu dire maigret n’ était pas menaçant mais ferme debout à le contre-jour il formait une masse solide que gaston commençait à le regarder avec une sorte de panique —je veux m’ en aller balbutia -t-il en se levant soudain " ]
[ "il faut à le contraire crier à le peuple\\n' que la cité sera le tombeau de l’ armée lui donner de le cœur à le ventre et lui jeter l’ ordre\\n d’ élever les barricades je conte ce que j’ ai vu à la porte de PROPN ils ont hésité c’ est possible mais dans paris verrez qu’ ils tiendront contre les soldats tant qu’ ils auront des cartouches et de\\n' l’ artillerie dans paris mais que dit ce paris? je n’ ai eu que le spectacle de la déroute depuis que le soleil est levé! midi où avais -je la tête ", "car j’ ai fait mes débuts mes vrais débuts dans le même temps ou à le peu près que mon tancre ̀de paraissait à le pan qui était une revue franco-allemande j’ ai fait mes débuts à le mercure de PROPN en et la presque totalité d’ un petit livre de vers qui s’ appelait pour la musique et qui ne fut édité qu’ en par la nouvelle revue française avait paru dans le numéro de le mercure d’ avril j’ étais alors frais émoulu de le lycée comme mon camarade nous venions de prendre part à le concours littéraire de l’ écho de paris qui était le seul quotidien littéraire de l’ époque et nous cherchions naturellement à le écrire dans les revues ce qui constituait de ce temps une aubaine et un honneur car on n’ y ouvrait pas tout grands les bras à les illettrés faux inventeurs mercenaires drogmen ou larbins qui sortent avec l’ habit de leur maître ne vivant que d’ art et que pour l’ art comme tous les compagnons de mon âge je fis un jour à la galerie de tableaux de le barc de bouteville rue le peletier connaissance avec fabien launay jeune peintre qui me joignit à le maurice j", "maman expliquait de sa voix tendue ravie coupante il est là au-dessus d’ eux et ils ne l’ ont pas encore reconnu il ne leur a pas encore été donné de voir la lumière mais dans le dessin suivant ils seront éclairés et leurs yeux dessillés et l’ ange pourra prendre place à le milieu d’ eux PROPN se sentait envahi d’ un dégoût plein de lassitude elle est cinglée et de la plus stupide manière et je ne veux plus ni ne dois plus protéger cela mon pauvre petit djibril! ah nous ne remettrons plus les pieds ici ", "on sait ce que vous avez écrit contre le monstrueux système de le quiétisme mande l’ abbé de la trappe à l’ évêque de meaux car tout ce que vous écrivez monseigneur sont des décisions si les chimères de ces fanatiques avaient lieu il faudrait fermer les livres de les divines écritures comme si elles ne nous étaient d’ aucune utilité ces lettres de rancé furent mal reçues; PROPN avait de nombreux partisans ce prélat dit saint-simon était un grand homme maigre bien fait pâle avec un grand nez des yeux dont le feu et l’ esprit sortaient comme un torrent et une physionomie telle que je n’ en ai point vu qui y ressemblât et qui ne se pouvait oublier quand on ne l’ aurait vu qu’ une fois elle rassemblait tout et les contrastes ne s’ y combattaient point ", "PROPN leva les épaules et se servant de ses mains comme d’ un porte-voix cria à le rodolphe qu’ avant son départ il avait mis à le fait de son idée de faire croire à les ennemis qu’ ils avaient reçu de les renforts rodolphe remercie nos bons amis du secours qu’ ils étaient disposés à le nous donner; un traité vient d’ être signé ils peuvent retourner dans leurs foyers renvoie nos alliés tous nos alliés ", "disait ma mère ç a doit être lui alors mon père crut avoir trouvé un moyen il écrivit des lettres avec cette suscription à le monseigneur l’ archevêque de paris pour remettre à le m. l’ abbé jules curé de randonnai paris les lettres restèrent sans réponse les jours s’ écoulaient les mois les années et gardant malgré tout un fonds de tendresse pour ce mauvais frère qu’ il avait sauvé de la mort mon père se demandait de temps en temps intrigué et tout triste –mais que peut -il fabriquer à le paris –eh bien ", "chaque jour qui s’ écoulait accompagnée de ma jeune sœur denise je passais régulièrement à le j’ aurais voulu connaître l’ artiste qui faisait de si jolis travaux le sculpteur de si belles choses et surtout le jeune homme à les grands yeux bleus qui chaque jour à le pareille heure semblait attendre mon passage .je ne sais à le quoi attribuer la différence de style entre cécile et sa sœur aînée lucie mais cécile doit gagner sa vie et ses loisirs sont comptés aussi le récit tourne court: ⁂allongée sur mon lit je vois par la fenêtre comme à le travers un hublot la mer sillonnée de bateaux c’ est curieux dis -je à le pierre je n’ ai aucun souvenir d’ avoir joué sur la plage de le havre quand j’ étais enfant avec en main la liste de les noms de lieux cités par raoul et cécile nous sommes allés à le leur recherche les noms existent encore sur les plaques la rue de la mailleraye où cécile se rendait chez mademoiselle pour une journée de couture la rue PROPN vivait la famille la rue travaillait raoul ", "il devait en être ainsi pour l’ accomplissement de la triste cérémonie qui se préparait lorsque tout fut disposé le prieur monta à l’ autel fit profondes génuflexions ouvrit la porte de le tabernacle et en tira le saint-sacrement qu’ il éleva fois en l’ air devant les frères prosternés puis il s’ approcha de le patient que les familiers surveillaient toujours avec la plus grande attention mon frère dit le prieur à le zacharie votre coupable conduite vous a rendu indigne de mourir dans les habits de notre sainte communauté vous allez en être ainsi le veulent les statuts de l’ ordre –je ne tiens pas à tes guenilles murmura zacharie en grinçant des dents car c’ est l’ enfer qui m’ a poussé à les endosser –mes frères faites votre devoir ajouta le prieur ", "des grappes de piment rouge pendues à le tous les volets des bruyères de petits ânes les oreilles remplies de mouches traînant des charrettes fois plus longues qu’ eux des champs de maïs des fougères des horloges qui retardent des puces des maisons couleur de chair et des gens couleur de brique voila ̀ ce qu’ on rencontre sur le parcours de le chemin de fer de bordeaux à le dax ou d’ acqs comme s’ obstinaient à le récrire les scribes arriérés de le dixième siècle ", "débile de corps et trop active d' esprit ses jours étaient comptés elle s' est éteinte à le milieu de ses enfants et petits-enfants les bénissant tous sans croire qu' elle les quittait se sentant faible mais ayant dans l' esprit de le nerf et de la bonté jusqu' à la dernière heure et faisant des projets comme la plupart de les mourants pour l' année prochaine le duc a beaucoup grossi dans la prospérité mais il est toujours aimable beau et assez ingambe il vit dans un grand luxe mais sans prodigalité et se remettant de tout à sa femme qui le gouverne et le maintient sage avec un rare esprit de conduite et une admirable finesse dans les gâteries de la passion proclamée " ]
ses grands traits animés enfin prenaient une expression admirable et farouche leur régularité avec ces cheveux de serpents gris et noirs soulevés par le vent composaient un masque de méduse entre fit le duc j’ ai pensé à le toi ce soir qu’ est -ce que tu racontes entre eh bien quoi enjambe
[ "je ne puis pas je suis trop boueuse ouvrez -moi le bureau j’ y vais elle repartit vers l’ arrière le duc ouvrit la porte ", "la grande femme entra dans sa mante noire en s’ essuyant à le paillasson incrusté dans le marbre sans un mot le duc pensif la regardait mains à les hanches le visage de la femme sous la violente poussée de chaleur s’ empourprait reprenait de l’ humain et de la jeunesse tu es toujours belle jeanne te revoilà donc assieds-toi ", "viens te chauffer à le salon ici le feu est mort elle secoua la tête non elle ne voulait pas cette fange où elle venait de se débattre lui collait à les jambes la course avait été terrible ", "elle avait fait lieues par les traverses en risquant plusieurs fois sa vie dans les fondrières elle était partie à le minuit enfin elle arrivait jacqueline le duc la força de s’ asseoir il était sensible à l’ inquiétude ardente de cette femme mais par esprit de lutte il déniait le bien-fondé de ses angoisses et voulait lui faire comprendre que jacqueline avait pu être retenue dans une ferme qu’ un message envoyé par elle était resté en route non ", "elle est partie ou bien il lui est arrivé malheur m réfléchissait s’ il s’ agissait d’ une fugue amoureuse il aurait dû prendre la chose légèrement à sa manière il le sentait si bien qu’ il commença presque à le plaisanter mme jeanne jacqueline avait ans et pour amoureux tout le pays mais il ne trouvait pas le ton juste ni le dégagé d’ ailleurs l’ anxiété de la mère n’ admettait pas cette taquinerie ", "elle a un amour dit enfin la grande femme mais mauvais elle aime m.louis le duc jura et frappa de le pied fit pas vers le grand salon PROPN encore un homme mûr enfin ", "mais le duc pensa que son dernier amour à le lui-même n’ avait pas compté avec l’ âge et qu’ il était moins vigoureux ah les choses se renouvelaient de façon bien singulière mais comment ce triste personnage tellement contracté tellement lointain si mais non il est beau et triste chères idiotes jacqueline n’ était plus la même reprit mme jeanne comme si elle percevait les pensées de le vieillard depuis que je lui ai révélé sa naissance pour sa majorité venue —tout dit —oui sauf le nom et tu n’ as pas idée de l’ endroit où elle se cacherait ", "chez m.louis peut-être alors c’ est pour ça que je n’ ai pas osé sans vous demander conseil —non pas chez lui sûrement murmura le duc il n’ y couche plus depuis depuis un certain temps et il n’ est pas en train de faire l’ amour va ces jours-ci non je t’ assure jeanne je le sais mon dieu ", "gémit -elle en présence d’ une possibilite plus tragique elle regrettait désespérément ce qu’ elle craignait tout à l’ heure vous en êtes certain il ne répondit pas on ne le faisait pas se répéter il réfléchit tout haut alors nous ne savons rien comme indice avec tout le monde qui était dehors hier elle a dû être rencontrée fois la lune était couverte la forêt noire comme chez le diable attendre encore une heure pour le jour et amener de le monde pas y songer " ]
[ "mais je les ai nommées à le ma façon j’ en appelle une le buffle une autre le chat-sauvage une troisième le loup une quatrième le serpent et ainsi de suite pour les étoiles isolées je les nomme généralement comme mes chevaux les favoris s’ entend! de même que suggestion m’ épargne diablement des études et c’ est suivant la nature qui est aussi une bonne maîtresse d’ école à le peu près la seule que j’ aie jamais eue car je ne suis jamais allé à l’ école qu’ une couple de jours dans ma vie le maître m’ appela et dit: qu’ est -ce que c’ est que dit -il en montrant la lettre sais pas que je lui dis savez pas n’ est -ce pas dit -il en me flanquant un coup dans les jambes ", "ma sœur et mon amie sont douces et soumises moi je suis vive et emportée elles sont fois meilleures que moi; je les admire sans songer à les imiter sur cette réflexion qui manquait de justesse car s’ il est impossible de changer sa nature on peut toujours la réformer –pour la dixième fois gabrielle embrassa l’ aveugle la priant d’ achever son récit PROPN reprit donc la parole en ces termes a cette époque père fut mandé pour affaires à le toulouse son absence devait être courte ", "elles enfonçaient leurs seuils dans des jardins de curé pleins de gueules-de-loup de roses trémières et parfumés d’ œillets de poète entre les îles de sable toutes blanches tant le soleil de midi les avait sucées et exprimé jusqu’ à le leur dernière goutte d’ humidité la loire divaguait parmi des paradis d’ oiseaux sur la rive nord le paysage s’ étendait en prairies bossuées de buttes artificielles contre les inondations à l’ angle de les mairies sur des échelles graduées se lisaient les étiages de les hautes crues à le cunault l’ église écrasait ses lourdes voûtes romanes dans les alluvions comme un cachet dans une cire chaude ", "—vois -tu d' ici la belle bandoline pleine de respect et de déférence envers tes vieux parents envers sa belle-mère une meunière et son beau-père le vieux meunier je disais pierrot que vous n' auriez pas vécu jours ensemble c' est jours que je devais dire marraine sage et charmante s' écria pierrot aidez -moi toujours de vos conseils car désormais je ne veux rien faire de moi-même et je me ferai gloire de vous obéir ", "la géographie les sciences proprement dites jusqu’ à les plus récentes les langues l’ histoire littéraire la première année de droit les mathématiques tout le programme de les bachots ès lettres ès sciences ès arts plus conférences bien choisies plus énoncés de devoirs thèmes et versions l’ appareil breveté arborait sur ses prospectus les approbations et les éloges de toutes les facultés et universités de les continents on pouvait être tranquille il était d’ un fonctionnement simple et facile et ne se détraquait jamais et en cas d’ accident n’ importe quel horloger pouvait le remettre en état un poignée à le tirer l’ armoire s’ ouvrait montrant séries de petits tiroirs superposés portant chacun un cadran ", "ce fut vite fait –je n’ ai plus que l’ enveloppe à le écrire dit -elle quand elle eut signé –je vous en prie prenez votre temps il lui prit la lettre de les mains avant qu’ elle la lui eût tendue –soyez tranquille pour la chère lina je ferai le nécessaire ", "un portrait de meg accroché à le mur le regardait de ses grands yeux étonnés il le contempla quelques instants puis baissa lentement la tête comprimant de ses mains les battements désordonnés de son cœur maintenant que sa fureur était calmée que sa haine avait fait place à un grand abattement il se sentait devenir la ̂che et si fût revenue à le cet instant peut-être se serait -il jeté à ses pieds comme un coupable il regarda de nouveau le portrait la poitrine secouée de petits sanglots convulsifs puis passa dans le salon qui s’ illumina dès qu’ il en ouvrit la porte le piano était demeuré ouvert et sur le pupitre s’ étalait encore une berceuse de grieg qu’ il aimait à le entendre et qu’ il faisait souvent jouer à le meg car il trouvait à le cette mélodie un charme mélancolique et doux dont son cœur d’ amant était étrangement troublé ", "non je ne m’ oublierai pas ainsi je ne céderai qu’ à la loi de le devoir déjà j’ ai rendu les armes à la vérité je l’ ai reconnue à les traits que vous m’ en avez tracés j’ ai fait plus j’ ai répandu des larmes brûlantes en sa présence et j’ en ai baigné la lettre que vous m’ avez écrite c’ est là le premier hommage que je lui en ai offert je lui en ai rendu un second ", "on sentait qu’ il en appréciait de plus en plus le confort en temps ordinaire je suis persuadé qu’ il n’ aurait pas demandé mieux que d’ y prolonger son séjour mais le moment à l’ heure actuelle n’ eût vraiment pas été bien choisi il y avait en outre cette silencieuse douleur d’ ariane qui le glaçait et puis n’ oublions pas son voyage à le fort ses semaines d’ absence ses affaires maintenant le rappelaient à le isquilar.durant le déjeuner qui suivit l’ enterrement –ariane comme c’ était naturel n’ y avait pas assisté– il m’ annonça son départ pour l’ après-midi est -ce pas prémature ", "si vous aviez un tel soupçon il suffirait pour me justifier de rappeler que depuis ans ces gages sont restés entre vos mains sans que j’ aie songé à le vous les retirer je ne m’ y serais jamais déterminée si le repos d’ une autre femme n’ était compromis par l’ existence de ces papiers lionel regarda fixement attentif à le moindre signe d’ amertume ou de chagrin que la pensée de ferait naître en elle mais il lui fut impossible de trouver la plus légère altération dans son regard ou dans sa voix semblait être invulnérable cette femme s’ est -elle changée en diamant ou en glace se demanda -t-il vous êtes généreuse lui dit -il avec un mélange de reconnaissance et d’ ironie si c’ est là votre unique motif " ]
pas d’ excuse pièce dépêche télégraphique juillet heures et demie de le soir m. louaisot rue vivienne paris recevrez demain billet non avenu restez olympe
[ "pièce écriture de lucien mais pénible et difficile à le lire sans signature sans date ni adresse m. geoffroy de rœux a toute raison de s’ étonner mais il est prié de considérer: que m. lucien n’ est pas dans un état de santé normal; que l’ homme de la rue vivienne avait donné à le entendre à le même que mme la marquise de avait pu faire de manière ou d’ autre un tort considérable à le mlle jeanne on croit pouvoir dire que ce tort en tant que matériel avait trait à la succession de m. le marquis ", "mlle jeanne était héritière à le degré utile la carrière judiciaire de m. PROPN a été de tout point honorable sa vie privée est également sans reproche quant à l’ affection cérébrale dont il est atteint elle n’ est pas très bien définie par la faculté quelques médecins la désignent sous le nom de métapsychie ", "ce n’ est pas de le tout un genre de folie mais cela diminue la responsabilité de le sujet dans une certaine mesure le fait assurément condamnable qui est confessé ci-dessus par m. avec une entière franchise ne doit peut-être pas être jugé selon la rigueur de la morale ordinaire on n’ excuse pas ici l’ action qui est mauvaise on met m. PROPN de rœux en garde contre l’ erreur d’ une sévérité absolue il est constant en effet que dans les moments de forte émotion les métapsychiques n’ ont pas l’ entier usage de leur raison d’ autre part la supercherie que m. s’ est laissé entraîner à le employer s’ entoure de circonstances atténuantes que m. PROPN de rœux saura grouper de lui-même sans qu’ on prolonge ici cette plaidoirie ", "m. a été bien cruellement éprouvé depuis lors on espère que m. PROPN de rœux ne lui retirera pas son estime note de PROPN cette pièce si singulière arrêta un instant ma lecture il était heures de le matin et le sommeil rôdait autour de mes paupières ", "lucien devait être en état de métapsychie quand il avait écrit cela il y parlait de lui-même à la troisième personne avec la compassion qu’ on éprouve pour un tiers plus malheureux que coupable après avoir lu cette note je laissai errer ma pensée en arrière rappelant à le ma mémoire de les faits et de les impressions oubliés depuis longtemps je revis mieux que je ne l’ avais fait encore le lucien de notre enfance si bon si naïf si généreux parmi nos autres compagnons d’ étude et de plaisir y en avait -il un seul capable de plaider avec tant de timidité une cause gagnée ", "non il fallait être mon pauvre mon cher lucien thibaut pour s’ accuser ainsi amèrement et humblement d’ avoir usé de le droit de légitime défense frapper une femme répugne toujours mais c’ était pour défendre une jeune fille ce que pouvait être cette jeune fille importait peu puisque sa pureté pour lucien égalait celle de les anges je lui donnai mon absolution de bon cœur s’ il faut le dire même cette aventure qu’ il avait menée grand train en définitive ajouta singulièrement à le mon affection pour lui ", "je l’ en aimai mieux à la fois pour ses remords et pour son crime les remords prouvaient l’ exquise délicatesse de son cœur mais la bataille avait été rondement livrée et gagnée malgré ce dernier geste de mme la marquise cachant sa détresse sous l’ insolence et mettant à la porte son vainqueur je n’ étais pas plus sorcier que lucien par rapport à le cas de cette adorable dame que diable pouvait -il y avoir dans son passé? je m’ accuse d’ avoir un peu bâillé en songeant ainsi morphée était le plus fort décidément et quand je tournai la page je ne m’ en donnais pas pour un quart d’ heure avant de me laisser aller dans ses bras ", "je continuai pourtant pièce écriture de m. non déguisée sans signature sans date ni adresse bien touché agneau! à le milieu de le rond! vous allez recevoir des nouvelles de la dame de pique je parie un franc qu’ on fera quelque chose de vous tenez -vous ferme! pièce écrite et signée par mme la marquise de chambray juillet ", "à le m. lucien PROPN en ville je vous prie mon cher m. lucien de vouloir bien m’ accorder une entrevue j’ espère encore qu’ elle peut être amicale j’ aurais quelques explications à le vous demander avant d’ entamer ce procès qui pourrait avoir pour vous de si graves conséquences les mots ce procès remplaçaient les autres mots cette guerre qu’ on avait raturés avec soin veuillez agréer tous mes compliments empressés " ]
[ "ces ruines c' étaient celles qui avaient vu agrippine assise à la même table que PROPN ce rivage c' était celui jusqu' où césar avait reconduit sa mère nous montâmes dans la barque nous étions sur le golfe agrippine avait été précipitée et nous suivions la route qu' elle avait suivie à la nage pour aborder à le bauli on montre un prétendu tombeau qui passe pour le tombeau d' agrippine n' en croyez rien ce n' était pas de ce côté-ci de bauli qu' était situé le tombeau d' agrippine ", "non vraiment répondis -je la fantaisie est une brave goélette et le digne capitaine pour me remercier de mon éloge se mettait à le siffler l’ air de guerre à les tyrans le détroit de formose est dit -on infesté par les pirates chinois ces messieurs n’ ont pas jugé à le propos de nous couper la route le mauvais temps les a sans doute empêchés de sortir ", "il suffirait d' exercer une surveillance inflexible —sur la qualité et la quantité de leurs marchandises exiger que toute denrée livrée à le consommateur ne lui fût présentée que sous son véritable nom et sa provenance réelle punir sévèrement toute altération toute sophistication tout mélange ici une parenthèse pour citer un exemple la fausse bière —la bière artificielle et malsaine—se vend aujourd'hui à le verre à le bock je crois aussi cher qu' on vendait autrefois la bouteille de la bière faite d' orge et de houblon éléments qui n' entrent plus dans la fabrication de la plupart de les bières que pour une part plus ou moins minime et qui souvent en sont complètement absents puis de supprimer le crédit en ne reconnaissant plus légalement les dettes de cabaret et de café; en affranchissant et en dégrevant d' impôts le vin que l' ouvrier achète et emporte chez lui pour les besoins de sa famille —en reportant ces impôts sur celui qui se boit à le cabaret —jusqu' à le jour ou ̀ on en viendra à le seul impôt loyal et équitable —l' impôt unique sur le revenu", "a un mykhanowitzki est garanti tout bon et c’ est ainsi que simon à le ans commença de faire le joli cœur dans une chapellerie-bonneterie de la république et avec ça monsieur cravate? paire de gants nous avons justement à le début il touchait un salaire son père n’ avait pas discuté les offres de le patron et même s’ ��tait confondu en remerciements mais très vite il obtint une guelte il s’ y entendait à le profiter de les circonstances ", "dans chacune de les la pose est la même mais le costume est différent cependant elle croit reconnaître que celle d' isaure a servi de modèle à l' autre la supposition que m. d' émerange la trompe et qu' elle ne doit peut-être ce portrait qu' à une supercherie anime ses yeux de colère je suis sûre dit -elle à le isaure avec emportement que vous avez prêté ce portrait à le quelqu'un —l' enfant effrayée se décide à le mentir pour éviter d' être grondée et se félicite de sa ruse en voyant le bon effet qu' elle produit sur sa mère qui prend un air riant l' embrasse et la renvoie ", "quand il fut dehors le pépiniériste prit dans sa poche le mignon paquet des lettres de clairette et l' enferma à le double tour dans l' un de les tiroirs de son bureau —maintenant murmura -t-il nous pouvons marcher ...on touchait à la mi-mai de l' année suivante et le conseil municipal avait été convoqué à l' occasion de la discussion de le budget la séance était pour heures et demie et le soleil couchant glissait encore quelques rayons obliques dans la grande salle de le premier étage quand les premiers conseillers y pénétrèrent cette pièce oblongue éclairée par fenêtres n' offrait pour tout décor que faisceaux de drapeaux tricolores et un buste de la république une barrière en bois blanc la coupait dans sa largeur ", "bon dieu stevie tu sais comme on s’ aimait je me doutais que c’ était pas toi dis donc c’ est l’ angoisse ta piaule tu veux que je te rapporte à le bouffer? es cool stevie tiens j’ ai de quoi payer tu pourras te prendre un import de vaughan pour la commission le gosse approuve de le bonnet et pénètre dans l’ arrière-boutique découvrant la pauvre installation de farida ", "—oui ma fille dit la clotte pensive devant cette pâleur comme le médecin pénétrant devant le premier symptôme de le mal caché et dieu me punisse je crois même que vous pâlissez encore! jeanne-madelaine baissa les yeux et ne répondit pas car elle sentait que la clotte disait vrai et que quelque chose de terrifiant et d’ indicible lui étreignait le coeur et le lui tordait encore plus fort que la veille à les vêpres à la même heure clouée sur l’ escabeau ou elle s’ était assise elle ne put pas même elle jeanne la forte relever ses paupières lourdes comme d’ un plomb mortel vers la clotte qui ne parlait plus maître louis qui n’ était pas un moraliste et qui regardait plus à le poil de ses boeufs qu’ à l’ âme humaine m’ avait peint d’ un mot rude et terrible dans son patois de mots et d’ idées ce que je cherche à le exprimer avec des nuances les femmes se perdent avec des histoires ", "mais si par hasard il m’ en arrivait vous les remettriez à le mlle rigolette et en a elle était digne de sa confiance quand même la lettre serait chargée n’ est -ce pas le fait est qu’ il n’ y aurait rien à le dire sur le compte de mlle rigolette dit sévèrement le portier si elle n’ avait pas eu la faiblesse de se laisser cajoler par cet infâme cabrion –pour ce qui est de reprit la portière tu sais bien que ce n’ est pas la faute de mlle rigolette a tient à le local car ç’ a été tout de même avec le commis voyageur qui occupait la chambre avant cabrion comme après ce méchant peintre a été m.germain qui la cajolait ", "il l\\' avait oubliée machinalement il la relut était si forte entre les souvenirs qu\\ elle évoquait et ses sentiments pour lazarine qu\\ il éprouva contre ce papier contre le parfum qui en émanait contre ces caractères contre cette femme un véritable accès de haine et asseyant à sa table il écrivit lui-même en réponse à le cette insinuante missive ces quelques lignes jetées en hâte d\\' un mouvement brutal comme la passion qui animait dimanche ignore dans quel dessein vous m\\' avez écrit ne recommencez pas " ]
et qu' on serait amis avec les voisins qui seraient si sympathiques et qu' on aurait un barbecue en dur et que ç a serait une chance pour les enfants parce que le lotissement y serait bien sécur comme dit ma belle-soeur et que ô bonheur c' était trop affreux je me suis endormie j' ai émergé sur le parking d' une station essence de le côté d' orléans
[ "bien dans le coaltar ensuquée et baveuse j' avais du mal à ouvrir les yeux et mes cheveux me paraissaient étonnamment lourds d' ailleurs je les ai même tâtés pour voir si c' étaient vraiment des cheveux PROPN attendait devant les caisses ", "carine se repoudrait je me suis postée devant une machine à le café j' ai mis à le moins secondes avant de réaliser que je pouvais récupérer mon gobelet j' ai l' ai bu sans sucre et sans conviction j' avais dû me tromper de bouton ", "un petit goût de tomate ce cappuccino non bouh la journée allait être bien longue nous sommes remontés en voiture sans échanger un mot carine a sorti une lingette d' alcool de son vanity pour se désinfecter les mains carine se désinfecte toujours les mains quand elle sort d' un lieu public ", "c' est à le cause de l' hygiène parce que carine elle voit les microbes elle voit leurs petites pattes velues et leur horrible bouche c' est la raison pour laquelle elle ne prend jamais le métro d' ailleurs elle n' aime pas les trains non plus ", "elle ne peut pas s' empêcher de penser à les gens qui ont mis leurs pieds sur les fauteuils et collé leurs crottes de nez sous l' accoudoir elle interdit à ses enfants de s' asseoir sur un banc ou de toucher les rampes de les escaliers elle a du mal à les emmener à le square elle a du mal à les poser sur un toboggan elle a du mal avec les plateaux de les mcdonald's et elle a beaucoup de mal avec les échanges de cartes pokémon ", "elle déguste avec les charcutiers qui ne portent pas de gants et les petites vendeuses qui n' ont pas de pince pour lui servir son croissant elle souffre avec les goûters communs de l' école et les sorties de piscine où tous les gamins se donnent la main avant de s' échanger leurs mycoses vivre pour elle est une occupation harassante moi ç a me gêne beaucoup cette histoire de lingettes désinfectantes toujours percevoir l' autre comme un sac de microbes ", "toujours regarder ses ongles en lui serrant la main toujours se méfier toujours se planquer derrière son écharpe toujours mettre ses gosses en garde touche pas ", "c' est sale ôte tes mains de PROPN ne partage pas ne va pas dans la rue ne t' assieds pas par terre ou je t' en colle une ", "toujours se laver les mains toujours se laver la bouche toujours pisser en équilibre centimètres au-dessus de la lunette et embrasser sans y poser les lèvres toujours juger les mamans à la couleur de les oreilles de leurs mômes toujours " ]
[ "l’ astre recouvert d’ un long voile de nuages peut -il briller dans les airs persécuté notre génie existe mais sur la plage obscurcie sous les ombrages attristés souvent il s’ évanouit qui le protége ma mère dit la vierge le ciel et l’ amitié répond l’ abbesse elle n’ avait pas connu l’ amour reprenant la main de sa jeune amie que la nôtre soit sacrée enfant que j’ aime enfant d’ une mère qui jetera des gémissemens profonds sur cet univers toute à son sort toute à le tien toute à le elle toute à le toi mes pensées se développeront et formeront l’ accomplissement de tes funestes devoirs fille de cette solitude ne faisons plus retentir les mots de le malheur; soyons heureuses jusqu’ à le demain que les doux aveux se mêlent à le paisible vallon ", "elles ont appelé une vieille dame qui se trouvait dans la salle à le manger et qui les a suivies dans une chambre quand elles sont revenues elles avaient leur chapeau sur la tête un manteau sur le dos et elles étaient occupées à le mettre leurs gants la femme de ménage leur a demandé si elle devait les attendre pour le dîner mme PROPN lui a répondu de le bout de les lèvres qu’ elle n’ en savait rien elles se sont installées à l’ arrière de la voiture et pendant tout le temps que nous avons roulé elles n’ ont pas desserré les dents je voyais la fille dans le rétroviseur et il m’ a semblé que c’ était elle la plus inquiète ", "un sourire de bonheur dissipa l’ ombre descendue un instant sur le front d’ alix étendant la main elle chercha celle de son oncle et comme tout à l’ heure gaétan la serra avec force –vous êtes désormais pleinement heureux vous n’ avez plus rien à le désirer mon oncle béni soit celui qui comble notre famille de ses grâces de choix vous voilà tous dans le droit chemin excepté –oui excepté la malheureuse qui a tenté de nous perdre dit -il mélancoliquement il appuya son front sur sa main et regarda distraitement les tisons qui s’ effondraient avec un pétillement et une envolée d’ étincelles ", "de la façon dont se goupille je crois que a n’ est pas encore aujourd’hui qu’ elle servira à le fabriquer des blagues à le tabac je fonce sur un paquet de papelards qu’ un soldat a laissé tomber et je me mets à le suivre le premier fritz gradé qui passe l’ un suivant l’ autre nous sortons de la propriété il y a une voiture militaire devant la grille et c’ est dans cette calèche que ces tordus empilent leurs archives l’ officier qui me préce ̀de dépose sa brassée de dossiers je l’ imite ", "mais à ce moment précis et comme par le déclenchement chronométrique de quelque mécanisme on entendit dans l’ air une sorte de grincement formidable et un obus s’ abattit sur une de les paillotes de le toko dispersant ses débris des hommes tombèrent des imprécations éclatèrent une seconde bombe sillonna l’ air et cette fois s’ écrasa à le milieu de les sakeys ce fut un massacre PROPN avait dit vrai: à l’ heure précise le bombardement commençait les troupes devaient être à les portes de le kampong l’ officier s’ était précipité sur une arme et entraînant sa femme et ses enfants il cherchait à s’ ouvrir un chemin l’ artillerie faisait rage ", "alors le jeune homme s’ affaissa lentement et tomba sur ses genoux en regardant l’ échafaud comme un martyr regarde l’ autel –maison-rouge murmura à l’ oreille de maurice murmura le jeune homme en baissant la tête avec un divin sourire; adieu ou plutôt à le revoir! et il expira à le milieu de les gardes stupéfaits –il y a encore cela à le faire lorin dit maurice avant de devenir mauvais citoyen .le petit chien tournait autour de le cadavre effaré et hurlant ", "aussi sec elle a droit à le baise-main de style puis dans la foulée le gentleman propose un quatre-mains fonce à la bibliothèque de musique pivotante en revient avec un recueil qu' il cloque sur le pupitre et ç a part la fantasia il a choisi le maxime pas commode de le tout mais est le miracle et irène trouve le signe favorable elle file parfaitement le train expressive en diable presque inspirée d' autant que ce vieux gonze posé près d' elle fleure bon la savonnette anglaise d' emploi presque général chez le micheton traditionnel d' avant mozartien coquet et oseille a forme pour irène un ensemble de les plus prometteurs à le rade de l' océanic il y a eu un curieux divorce entre les êtres indifférent à le ce que fait le voisin chacun ressasse sa gamberge dans une tronche qui ne semble pas percevoir les événements extérieurs ", "nous n’ eûmes pas plus tôt poussé la porte de la cuisine que les femmes jetèrent des cris les soldats car c’ étaient bombardiers je les reconnus à le leur uniforme étaient étendus sur le carreau ficelés et bâillonnés nous les remîmes sur pied mais il nous fut impossible d’ en tirer le moindre renseignement ils paraissaient tout à le fait abrutis par l’ excès de mangeaille et de boisson et peut-être bien aussi par l’ effroi cependant comme ils ne s’ étaient point arrangés de la sorte pour leur bon plaisir il nous fallut bien conclure qu’ ils avaient été victimes d’ une agression qui nous parut bien mystérieuse ", "parfois quelques larmes humectaient ses yeux ardents quand en les voyant jouer elle pensait qu’ ils ne lui avaient pas causé le moindre chagrin un bonheur étendu complet ne nous fait ainsi pleurer que parce qu’ il est une image de le ciel de lequel nous avons tous de confuses perceptions elle passait des heures délicieuses couchée sur son canapé champêtre voyant un beau jour une grande étendue d’ eau un pays pittoresque entendant la voix de ses enfants leurs rires renaissant dans le rire même et leurs petites querelles où éclataient leur union le sentiment paternel de louis pour marie et l’ amour de tous pour elle tous ayant eu pendant leur première enfance une bonne anglaise parlaient également bien le français et l’ anglais; aussi leur mère se servait -elle alternativement des langues dans la conversation elle dirigeait admirablement bien leurs jeunes âmes ne laissant entrer dans leur entendement aucune idée fausse dans le cœur aucun principe mauvais ", "où qu’ on va s’ inquiète le gros il nous reste plus qu’ un gars à le interroger dis -je c\\' est le fermier d’ avant ambroise celui qui a pris possession de le franc-mâchon aussitôt après la disparition de auparavant décidé-je on va repasser à le labo pour faire isoler et agrandir la photo de ce drôle de peintre le mastar s’ empare de le carton pour mater le groupe ennocé qui s’ y étale avec des mines des poses des attitudes et des fleurs jusque dans les braguettes ces photographies de mariage déclare -t-il c’ est toutes les mêmes " ]