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mais si PROPN n’ était plus que notaire solonet était encore un peu homme et portait dans les affaires un amour-propre juvénile il arrive souvent ainsi que la vanité personnelle fait oublier à un jeune homme l’ intérêt de son client en cette circonstance maître solonet qui ne voulut pas laisser croire à la veuve que nestor battait achille lui conseillait d’ en finir promptement sur ces bases peu lui importait la future liquidation de ce contrat; pour lui les conditions de la victoire étaient madame PROPN libérée son existence assurée natalie mariée | [
"–bordeaux saura que vous donnez environ francs à le natalie et qu’ il vous reste livres de rentes dit solonet à l’ oreille de madame PROPN je ne croyais pas obtenir un si beau résultat –mais dit -elle expliquez -moi donc pourquoi la création de ce majorat apaise si promptement l’ orage –défiance de vous et de votre fille un majorat est inaliénable aucun de les époux n’ y peut toucher ",
"–ceci est positivement injurieux .–non nous appelons cela de la prévoyance le bonhomme vous a pris dans un piége refusez de constituer ce majorat? il nous dira: vous voulez donc dissiper la fortune de mon client qui par la création de le majorat est mise hors de toute atteinte comme si les époux se mariaient sous le régime dotal PROPN calma ses propres scrupules en se disant: ces stipulations n’ ont d’ effets que dans l’ avenir et alors madame PROPN sera morte et enterrée ",
"en ce moment madame se contenta des explications de solonet en qui elle avait toute confiance d’ ailleurs elle ignorait les lois elle voyait sa fille mariée elle n’ en demandait pas davantage le matin; elle fut tout à la joie de le succès ainsi comme le pensait mathias ni solonet ni madame PROPN ne comprenaient encore dans toute son étendue sa conception appuyée sur des raisons inattaquables ",
"bien monsieur mathias dit la veuve tout est pour le mieux –madame si vous et monsieur le comte consentez à le ces dispositions vous devez échanger vos paroles il est bien entendu n’ est -ce pas dit -il en les regardant l’ un et l’ autre que le mariage n’ aura lieu que sous la condition de la constitution d’ un majorat composé de la terre de lanstrac et de l’ hôtel situé rue de la pépinière appartenant à le futur époux item de francs pris en argent dans l’ apport de la future épouse et dont l’ emploi se fera en terres? pardonnez -moi madame cette répétition un engagement positif et solennel est ici nécessaire l’ érection d’ un majorat exige des formalités des démarches à la chancellerie une ordonnance royale et nous devons conclure immédiatement l’ acquisition de les terres afin de les comprendre dans la désignation de les biens que l’ ordonnance royale a la vertu de rendre inaliénables ",
"dans beaucoup de familles on ferait un compromis mais entre vous un simple consentement doit suffire consentez-vous –oui dit madame dit paul –et moi? dit natalie en riant –vous êtes mineure mademoiselle lui répondit solonet ne vous en plaignez pas il fut alors convenu que PROPN mathias rédigerait le contrat que maître solonet minuterait le compte de tutelle et que ces actes se signeraient suivant la loi quelques jours avant la célébration de le mariage après quelques salutations les notaires se levèrent ",
"il pleut mathias voulez -vous que je vous reconduise dit solonet j’ ai mon cabriolet .–ma voiture est à le vos ordres dit paul en manifestant l’ intention d’ accompagner le bonhomme –je ne veux pas vous voler un instant dit le vieillard j’ accepte la proposition de mon confrère bien dit achille à le nestor quand le cabriolet roula dans les rues vous avez été vraiment patriarcal en vérité ces jeunes gens se seraient ruinés ",
"–j’ étais effrayé de leur avenir dit mathias en gardant le secret sur les motifs de sa proposition en ce moment les notaires ressemblaient à le acteurs qui se donnent la main dans la coulisse après avoir joué sur le théâtre une scène de provocations haineuses –mais dit solonet qui pensait alors à les choses de le métier n’ est -ce pas à le moi d’ acquérir les terres dont vous parlez n’ est -ce pas l’ emploi de notre dot? –comment pourrez -vous faire comprendre dans un majorat établi par le comte de manerville les biens de mademoiselle PROPN ",
"–la chancellerie nous répondra sur cette difficulté dit solonet –mais je suis le notaire de le vendeur aussi bien que de l’ acquéreur répondit d’ ailleurs monsieur de manerville peut acheter en son nom lors de le paiement nous ferons mention de l’ emploi de les fonds dotaux –vous avez réponse à le tout mon ancien dit solonet en riant ",
"vous avez été surprenant ce soir vous nous avez battus –pour un vieux qui ne s’ attendait pas à le vos batteries chargées à le mitraille ce n’ était pas mal fit solonet lutte odieuse où le bonheur matériel d’ une famille avait été si périlleusement risqué n’ était plus pour eux qu’ une question de polémique notariale –nous n’ avons pas pour rien ans de bricole! dit mathias écoutez solonet reprit -il je suis bonhomme vous pourrez assister à le contrat de vente de les terres à le joindre à le majorat –merci mon bon mathias "
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"–je n’ irai pas me livrer à le toi répondit -elle et subir des embrassements qui m’ humilient parce qu’ ils m’ ôtent ma volonté avant que tu aies répondu à le ce que je t’ ai écrit il le faut je le veux réponds –crois -tu que si je le voulais tu me résisterais ici plutôt que là-bas?–ici je te résisterais rien qu’ en élevant la voix je te donnerais peur là-bas dans cette grotte maudite j’ aurais beau menacer et crier ",
"il eût été de la dernière immoralité que la perle noire lui restât il vit pensez donc danègre vit et la perle noire est à le vous il la sortit d’ une de les poches secrètes de son portefeuille l’ examina la caressa de ses doigts et de ses yeux et il soupirait quel est le boyard quel est le rajah imbécile et vaniteux qui possédera ce trésor à le quel milliardaire américain est destiné le petit morceau de beauté et de luxe qui ornait les blanches épaules de léontine comtesse d’ andillot c’ est étrange ce que vous ressemblez à le arsène lupin velmont ",
"ce n’ est pas parce qu’ on n’ a pas de beaux habits qu’ on tend la main payez-vous il tendit son louis —puisqu’ on vous dit de passer votre chemin il demeura le bras tendu bouche bée ",
"j’ ai beaucoup de travail demain je pense à le toi tu sais —moi aussi dors bien mon chéri elle raccrocha ils auraient aussi bien pu être mariés depuis ans ",
"mais du reste toutes les femmes aussi longtemps qu’ il ne s’ agissait pas de les épouser lui paraissaient pouvoir sans inconvénient être prises puis être quittées; et je l’ avais vu sourire avec une sorte d’ approbation à le cette parodie d’ un mot connu: cela leur fait si peu de mal et à le nous tant de plaisir l’on ne sait pas assez combien dans la première jeunesse les mots de cette espèce font une impression profonde et combien à un âge où toutes les opinions sont encore douteuses et vacillantes les enfants s’ étonnent de voir contredire par des plaisanteries que tout le monde applaudit les règles directes qu’ on leur a données ces règles ne sont plus à le leurs yeux que des formules banales que leurs parents sont convenus de leur répéter pour l’ acquit de leur conscience et les plaisanteries leur semblent renfermer le véritable secret de la vie tourmenté d’ une émotion vague je veux être aimé me disais -je et je regardais autour de moi je ne voyais personne qui m’ inspirât de l’ amour personne qui me parût susceptible d’ en prendre j’ interrogeais mon cœur",
"aussi est -ce dans un sens d’ instinct de conservation qu’ il dira de le mal de le concurrent possible soit avec les gens qui peuvent nuire à le celui-ci et sans que l’ inverti no s’ inquiète de passer pour menteur quand il accable ainsi l’ inverti no à les yeux de personnes qui peuvent être renseignées sur son propre cas soit avec le jeune homme qu’ il a levé qui va peut-être lui être enlevé et à lequel il s’ agit de persuader que les mêmes choses qu’ il a tout avantage à le faire avec lui causeraient le malheur de sa vie s’ il se laissait aller à les faire avec l’ autre pour m. de charlus qui pensait peut-être à les dangers bien imaginaires que la présence de ce cottard dont il comprenait à le faux le sourire ferait courir à le morel un inverti qui ne lui plaisait pas n’ était pas seulement une caricature de lui-même c’ était aussi un rival désigné un commerçant et tenant un commerce rare en débarquant dans la ville de province ou il vient s’ installer pour la vie s’ il voit que sur la même place juste en face le même commerce est tenu par un concurrent il n’ es",
"qu’ on ne cherche pas à le me voir sous aucun prétexte jusqu’ à le demain mais allez -vous -en donc je ne veux pas dormir avant que cette maudite porte soit fermée et de ne pas dormir cela me tue et la tuerait!... il eût été cruel et imprudent de lui désobéir j’ assistais à une crise dont l’ étude immédiate m’ était impossible il était tombé sur le canapé et restait les yeux fixes comme morts tandis que son bras étendu nous montrait impérieusement la porte ",
"—toi je sais déjà que tu vas prendre une andouillette je peux m’ offrir une petite folie en commandant un homard froid à la mayonnaise ils attendirent que les hors-d’œuvre et le vin de la loire soient sur la table ils n’ avaient pas de voisins la vitre embuée rendait l’ atmosphère intime j’ ai un peu l’ impression d’ être un de tes collaborateurs quand tu me téléphones que tu ne rentreras pas déjeuner c’ est ainsi que je t’ imagine avec lucas ou janvier —à moins que je ne sois dans mon bureau à me contenter de sandwiches et d’ un verre de bière raconte je ne voudrais pas être méchante sois sincère ",
"la première c’ est qu’ elle ne m’ a pas monté un croiseur de ligne avec la soi-disant lettre de la mère vous voyez pas qu’ elle ait aidé la vioque à le faire trempette et qu’ elle ait monté ce turbin pour se couvrir me paraît improbable mais l’ improbable c’ est ce qui arrive le plus souvent je suis dans un rêve fait -elle de plus le drink lui met des couleurs à les joues ",
"ce fut mécanique d’ un geste d’ automate les yeux hagards la face livide le jeune homme leva son poing et frappa fit -il dans un gémissement de douleur le petit bout de chair avait sauté de le sang coulait pour la troisième fois il s’ était évanoui "
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vous sortirez d’ ici car je vous dois une somme suffisante pour vous rendre à la liberté votre vieille mère sera consolée par votre tendresse filiale qui redoublera et votre conscience vous dédommagera des mépris injustes de cette coterie oisive dont les vices vous servaient de modèle prière et travail! en avant monsieur georges en avant mon ami et mon frère nous sommes nés la même nuit sous le même toit le même prêtre nous a baptisés et bénis dans la même église et à l’ heure ou ̀ je vous parle je vous le dis moi le saint homme prie encore pour nous | [
"PROPN fut sur le point de s’ agenouiller devant pierre mais il se trouva dans ses bras leurs larmes se confondaient en leur étreinte fraternelle depuis ans PROPN n’ avait pas dévié de sa nouvelle ligne de conduite tout ce que pierre rouget avait dit et promis en son nom il le réalisa scrupuleusement a l’ école de le malheur il était devenu un homme modeste et ferme ",
"soumis par duboscat aîné à les plus sévères épreuves il les accepta sans hésitation il s’ y résigna non-seulement sans murmure mais encore avec une sorte d’ empressement il fut placé sous les ordres de le dernier de les commis esprit étroit caractère tracassier souvent taquin toujours désagréable parfois blessant par son sot orgueil bureaucratique PROPN endura ce martyre avec une résignation exemplaire son chef semblait prendre un méchant plaisir à des allusions offensantes il n’ en releva aucune son humble position n’ était -elle point une immense faveur ",
"les travaux les plus ingrats ne le rebutèrent point et cependant il avait fait preuve de zèle de capacité d’ intelligence de les affaires à le point de surprendre m. duboscat qui ne cessait de l’ observer PROPN se consacrait à sa mère avec une sollicitude touchante il lui faisait une vieillesse douce dont toute inquiétude était bannie jamais elle n’ avait été aussi heureuse et se plaisait à le dire hautement le choléra fondit sur paris ",
"mme desnoires devait en être l’ une de les premières victimes soignée par son fils avec une admirable tendresse elle mourut en le comblant de bénédictions PROPN sut triompher de sa douleur pour accomplir de grands devoirs l’ épidémie sévissait la consternation paralysait trop de cœurs pusillanimes ",
"les municipalités faisaient appel à les citoyens généreux il fallait des infirmiers et des ensevelisseurs PROPN se présenta rechercha les postes les plus dangereux et soldat de la charité se signala par un dévouement de toutes les heures sous les yeux de les médecins surpris de son ardeur opiniâtre il travaillait à l’ œuvre préservatrice en peu de jours il acquit une pratique telle que plusieurs cholériques furent sauvés par ses soins actifs murmura -t-il dieu n’ a point permis que je pusse prolonger les jours de ma mère ignorais encore les moyens de combattre le fléau ",
"oscar paulin léon habitaient le même arrondissement que lui le premier mourut dans ses bras en lui demandant pardon de l’ avoir outragé le second survécut grâce à son habileté –eh quoi! desnoires c’ est vous dit -il c’ est vous qui me rendez la vie ",
"–je me suis mis à le service de les cholériques dit georges vous avez été frappé subitement abandonné par vos valets laissé sans secours on m’ a prévenu j’ ai accompli mon devoir dieu a fait le reste reconnaissant à son chevet l’ insulta et poussant l’ ingratitude jusqu’ à la frénésie lui cracha à le visage PROPN le recommanda spécialement à un autre infirmier pria chrétiennement pour lui fut sur le point de le sauver grâce à le sage traitement qu’ il employait et finit par l’ ensevelir de ses propres mains ",
"enfin le fléau s’ éloigna PROPN vint reprendre ses modestes travaux dans les bureaux de duboscat le financier le soir même le colonel homme de cœur qui ayant lui aussi noblement payé de sa personne s’ était rencontré sans cesse avec georges sur le champ de bataille de le dévouement parla longuement de lui à son frère –le temps des épreuves n’ est -il pas enfin termine dit -il ne trouves -tu pas que années de patience de zèle et de travail suivies d’ actes innombrables de le courage le plus rare doivent suffire à le ta sévérite ",
"–dès demain répondit le financier PROPN recevra l’ accueil dont il s’ est rendu digne je serai ouvertement pour lui ce que j’ ai toujours voulu être: un second père –et tu lui diras tout –tout c’est-à-dire bien plus que tu n’ en sais toi-même –comment donc "
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"il leur parlait de son voyage de sa chasse promettant d’ envoyer des peaux on s’ inscrivait sur son carnet pour une peau comme pour une contredanse tranquille et doux comme socrate à le moment de boire la ciguë l’ intrépide tarasconnais avait un mot pour chacun un sourire pour tout le monde il parlait simplement d’ un air affable on aurait dit qu’ avant de partir il voulait laisser derrière lui comme une traînée de charme de regrets de bons souvenirs ",
"et près de lui vient se ranger un adolescent intrépide réunissant sur son visage la mâle fierté de sévig à la beauté de norva la main glacée de le spectre se pose lourde comme uu bloc de glace sur l’ épaule de le meurtrier qui chancelle et tombe à le genoux –que ta race soit retranchée de la terre1toi qui frappas sois frappé à le ton tour a peine l’ ombre de PROPN a -t-elle parlé que l’ éclair brille le sol s’ ouvre un abîme de feu en voie dans les airs les tourbillons d’ une épaisse fumée ",
"mais les filles sont jolies et c’ est très fâcheux pour la culture à le ans elles quittent le pays à le elles font du cinéma à le elles se livrent à la prostitution à le elles s’ adonnent à la boisson elles nous reviennent enfin à l’ âge de le retour d’ âge il est trop tard par suite tout achève de péricliter car boutenville se dépeuple chaque jour plus d’ enfants dans les blés plus de blés ",
"il a leur bec leurs\\n' pattes et il se nourrit comme eux je le sais je le reconnais ou si ce n’ est pas\\n' absolument PROPN c’ en est un qui lui ressemble et qui doit être son cousin ou neveu baron fit babiller qui n’ était pas de le tout causeur mais qui sur chapitre de les oiseaux avait toujours beaucoup à le dire il admira son bon raisonnement la sûreté de ses observations celle non moins remarquable de sa mémoire car en une matinée il connut tous les noms que le baron voulut bien lui dire et il les repassa faire aucune erreur mais tout à le coup voyant que le baron bâillait prenait force de tabac et s’ ennuyait de faire le professeur avec un ignorant: mon bon seigneur dit -il c’ est encore trop tôt pour que j’ entre à le votre service vous n’ aurez point plaisir à m’ instruire il faut que je sois en état de m’ instruire tout seul et pour PROPN il me faut savoir lire laissez -moi aller chez monsieur le curé c’ est son métier d’ avoir\\n' de la patience ",
"quelle joie de vous revoir suis -je déjà mort que nous voilà réunis non cher martyr tu vis encore si tu m’ as aimée si tu révères mon souvenir tu vivras si vous saviez ce que j’ ai souffert vous ne me demanderiez pas de vivre ",
"tous ceux qui passaient en voiture se retournaient se demandant avec curiosité pourquoi cet homme mûr grondait si violemment ce beau jeune homme car l’ ânier était encore beau malgré le chapeau de soie gris qui lui serrait le front l’ opinion générale était que francisquiel avait fait des siennes et que son père ou son oncle lui lavait la tête les femmes disaient: pauvre garçon le cocher pris à l’ heure tourna vers la rue de quiaïe c’ est le plus court mais le plus long à l’ heure où toutes les voitures de naples sont dehors ",
"on emménagea le jour même afin que PROPN pût entrer à la fabrique le lendemain matin et cela ne prit pas beaucoup de temps grâce à l’ adresse et à le bon goût de folla la maisonnette prit un air riant presque coquet le jardin était lilliputien mais il s’ y trouvait un gros figuier et quelques arbustes brûlés de le soleil et dépouillés de leurs feuilles PROPN se promit de soigner tout cela à le printemps prochain le logis se composait de pièces exiguës sauf celle qui servait de cuisine ",
"un pied de rouge monta à les joues d’ adèle qui chercha à le dérober la confusion de son visage derrière un écran il ne faut pas rougir de la sorte ma chère enfant m. PROPN vous aime c’ est un garçon charmant elle allait entonner la litanie de les mérites de georges mais adèle l’ interrompit et d’ une voix nette et grave: madame j’ ai déjà dit à le m. pimodat ce que je pensais de sa recherche et mon père à le qui j’ en ai parlé m’ approuve absolument ",
"sophie se pencha sur le plateau comme si elle était devenue soudain myope en ce moment pierre entra et l’on parla de tout autre chose jours plus tard à le moment où le jeune homme fermait sa malle pour son départ fixé à le lendemain il vit entrer dans sa chambre très pâle et visiblement troublé —qu’ lui demanda korzof avec un calme qui l’ étonna lui-même j’ ai que je n’ avais pas suffisamment réfléchi quand je t’ ai promis de rester ici en ton absence dit le jeune médecin ",
"tiens! petit me dit -il étonné je ne te savais pas curieux d’ aventures je poussai un soupir à le fendre une roche en mon oncle m’ écriai-je d’ un air scandalisé quand je ferai des livres il faudra bien que votre nom y figure "
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je ne m’ en vante pas de PROPN mais c’ est pour te dire qu’ ayant un pied dans tous les partis je suis tout porté pour les comparer entre eux et pour bien choisir une fois maître de la sainte vérité mon vieux lescande tu peux compter que je la servirai de ma plume de ma parole et de mon épée jusqu’ à la mort de tels discours prononcés avec une émotion sincère et accompagnés de serrements de main chaleureux tiraient des larmes à le vieux lescande dit tête-de-loup ou ans plus tard louis de PROPN sortait à le cheval un matin de le petit hôtel qu’ il occupait alors avec son père | [
"rien n’ est gai comme paris le matin le matin est partout l’ âge d’ or de la journée le monde à le cette heure charmante semble peuplé de braves gens qui s’ aiment entre eux paris qui ne se pique pas de candeur prend lui-même sous cette influence heureuse un air d’ innocente allégresse et d’ aimable cordialité les petits voiturins à le sonnettes se croisent rapidement dans les rues et font penser à les campagnes couvertes de rosée ",
"les cris rythmés de le vieux paris jettent leurs notes aiguës à le travers le bourdonnement profond de la grande cité qui s’ éveille on voit les concierges goguenards balayer les trottoirs blancs les marchands à le demi vêtus enlèvent avec fracas les volets de les boutiques des groupes de palefreniers en toque écossaise fument et fraternisent sur le seuil de les hôtels on entend les questions de bon voisinage les menus propos de le réveil les pronostics de le temps s’ échanger d’ une porte à l’ autre avec sympathie ",
"les jeunes modistes attardées descendent vers la ville d’ un pied léger font çà et là un brusque temps d’ arrêt devant un magasin qui s’ ouvre et reprennent leur vol comme des mouches qui viennent de sentir une fleur les morts eux-mêmes dans ce gai paris matinal paraissent s’ en aller gaiement à le cimetière avec leurs cochers gaillards qui se sourient l’ un à l’ autre en passant souverainement étranger à le ces impressions agréables louis de camors un peu pâle l’ œil à le demi clos un cigare entre les dents s’ avançait dans la rue de bourgogne à le petit pas de son cheval il prit le galop de chasse dans les champs-élysées gagna le bois de boulogne et le parcourut à l’ aventure le hasard l’ en fit sortir par l’ avenue maillot qui n’ était pas encore aussi peuplée qu’ on la voit aujourd’hui ",
"déjà cependant quelques jolies habitations précédées de pelouses verdoyantes s’ y élevaient dans des buissons de lilas et de clématite devant la grille ouverte d’ une de ces maisonnettes un monsieur jouait à le cerceau avec un tout jeune enfant à le tête blonde l’ âge de ce monsieur était incertain on pouvait lui donner de à le ans une cravate blanche l’ ornait dès l’ aurore; ",
"de les favoris épais et courts taillés comme les buis de PROPN dessinaient sur ses joues triangles isocèles PROPN s’ il aperçut ce personnage ne parut lui accorder aucune espèce d’ c’ était pourtant le vieux lescande il est vrai qu’ ils s’ étaient perdus de vue depuis plusieurs années comme il arrive à les plus chauds amis de collège lescande cependant dont la mémoire était apparemment plus fidèle sentit son cœur bondir à l’ aspect de ce jeune cavalier majestueux qui s’ approchait ",
"il fit un geste pour s’ élancer; un sourire épanoui s’ ébaucha sur sa bonne figure et se termina par une grimace vague il était évidemment oublié ou méconnu PROPN n’ était plus qu’ à le pas de lui il allait passer et son beau visage ne donnait pas le moindre signe d’ émotion tout à le coup sans qu’ un seul pli de sa physionomie eût remué il arrêta son cheval ôta son cigare de sa bouche et dit d’ une voix tranquille tu n’ as plus ta tête de loup? ",
"—tu me reconnais s’ écria lescande —parbleu! pourquoi donc pas je croyais je craignais à le cause de mes favoris —tes favoris ne te changent pas ils conviennent à le ton genre de beauté qu’ est -ce que tu fais la —la mais je suis chez moi mon ami entre donc minutes je t’ en prie —pourquoi pas dit PROPN avec le même accent d’ indifférence il donna son cheval à le domestique qui le suivait et franchit la grille de le jardin soutenu poussé caressé par la main tremblante de lescande ",
"le jardin était de dimension médiocre mais fort soigné et plein d’ arbustes rares à le larges feuilles dans le fond une petite villa dont le goût italien présentait sa gracieuse façade —tiens c’ est gentil dit —tu reconnais mon plan numéro n’ est -ce pas numéro parfaitement et ta cousine est -elle dedans —elle est là mon ami dit lescande à le demi-voix en indiquant de la main une grande fenêtre à le balcon qui surmontait le perron de la villa et dont les persiennes étaient closes ",
"elle est là et voici notre fils PROPN laissa flotter sa main sur les cheveux de l’ enfant —diable! tu n’ as pas perdu de temps ainsi tu es heureux mon brave —tellement heureux mon ami que j’ en suis inquiet le bon dieu est trop bon pour moi ma parole je me suis donné de la peine c’ est vrai figure -toi que je suis allé passer ans en espagne dans les montagnes dans un pays infernal j’ ai bâti là un palais de fée pour le marquis de buena-vista un très grand seigneur il avait vu mon plan à l’ exposition et s’ était monté la tête là-dessus c’ est ce qui a commencé ma fortune du reste ce n’ est pas mon métier tout seul qui a pu m’ enrichir aussi vite tu comprends mais j’ ai eu une série de chances incroyables j’ ai fait des affaires magnifiques sur des terrains et très honnêtement je te prie de croire je ne suis pourtant pas millionnaire tu sais que je n’ avais rien et ma femme pas davantage enfin ma maison construite il me reste une dizaine de francs de rente ce n’ est guère pour nous entretenir sur ce pied-la ̀; mais je travaille et j’ ai si bon courage mon cher "
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"pas seul bien entendu chez ces peuples-là on donne toujours une femme à les étrangers va de soi et on ne peut pas refuser c’ est comme si on refusait ici l’ eau bénite à un enterrement un devoir de religion a l’ heure que les étoiles pâlissent j’ entendis gratter à le ma porte ",
"le peuple a goûts dépravés l’ adulation et le mensonge mais il a goûts naturels la vérité et le courage il respecte ceux qui osent le braver; ceux qui le craignent il les méprise y a des animaux féroces qui ne dévorent que ceux qui fuient ou qui tombent devant eux le peuple est comme le lion qu’ il ne faut pas aborder de côté mais en face les yeux dans ses yeux la main dans sa crinière avec cette familiarité ferme et confiante qui prouve qu’ on se livre mais qu’ on s’ estime et qui dit à les multitudes comptez -vous tant que vous voudrez ",
"aussi PROPN fut -il mis immédiatement en laisse pour que pareille catastrophe ne se renouvelât point ce meurtre et les cris avaient poussés non pas la victime mais ses propriétaires occasionnèrent un rassemblement de tout le village lequel rassemblement nous permit de remarquer à les costumes journaliers que portaient les femmes que ceux réservés à les dimanches et fêtes devaient être fort riches et fort beaux nous proposâmes alors à la maîtresse de le chat qui tenait tendrement le défunt entre ses bras comme si elle ne pouvait se séparer même de son cadavre de porter l\\ indemnité à une piastre si elle voulait revêtir son plus beau costume et poser pour que jadin fit son portrait la négociation fut longue il y eut des pourparlers fort animés entre le mari et la femme enfin la femme se décida rentra chez elle et une demi-heure après en sortit avec un costume resplendissant d\\' or et de broderies était sa robe de noces ",
"faut -il aller plus loin et oser dire que l’ inspiration géographique est foncièrement optimiste faite d’ amour de la terre natale dans sa version sédentaire et d’ ardeur exploratrice dans sa version voyageuse alors que le roman historique emprunte ses sombres couleurs à la méchanceté et à la férocité de les hommes de le pouvoir ces considérations générales peuvent éclairer bien des œuvres littéraires et plus encore suggérer de fructueuses oppositions c’ est ainsi que les écrivains allemands appartenant à la même génération et s’ éclairent à le être rapprochés et opposés comme le sont l’ histoire et la géographie le temps linéaire et destructeur ponctué d’ événements catastrophiques structure toute l’ œuvre de depuis les buddenbrook chronique de la désagrégation d’ une grande famille de jusqu’ à le doktor pris dans la tourmente de ",
"elle nous suivait partout surveillant nos gestes pas trop sûre que nous soyons vraiment envoyés par une agence officielle à le certain moment elle a questionné: —à quoi servent toutes ces mesures que vous prenez je lui ai servi mon baratin que de temps en temps il est nécessaire à le cause de les transformations apportées à les immeubles de revoir la base de les impôts fonciers et que s’ ils n’ avaient pas fait d’ agrandissements ils n’ auraient qu’ à le y gagner je ne la crois pas très intelligente mais ce n’ est pas une femme qui se laisse refaire facilement et j’ ai vu le moment ou elle décrocherait le téléphone pour appeler notre soi-disant bureau à le cause de cela nous avons fait aussi vite que possible il y a autres pièces à le rez-de-chaussée une chambre et une pièce plus petite qui sert de bureau et où se trouve le téléphone la chambre gaie aussi n’ était pas encore faite et tout était en désordre quant à le bureau il ressemble à le tous les bureaux de petits artisans avec quelques classeurs des factures piquées sur un crochet un poêle à le feu continu ",
"elle entre à la cuisine janique met la main sur sa bouche et lance un regard à le domestique étranger qui ne paraissait guère disposé à le parler voyant qu’ elle n’ avait rien à le espérer de ce côté elle alla rejoindre ses sœurs évidemment dit -elle on nous cache un malheur va ma bonne marie on te laissera entrer ",
"tout étant paré de ce côté on n’ avait plus qu’ à s’ amuser jusqu’ à la rivière les cavaliers demeurèrent groupés autour de les voitures qui transportaient les personnes âgées les jeunes enfants ou les personnes peu férues d’ équitation mais une fois le pont franchi les chasseurs s’ éparpillèrent dans la vaste plaine cultivée parsemée de petits bois avec de loin en loin un lagon à les eaux couleur d’ émeraude il n’ y avait point de danger de s’ égarer on se rassemblerait de nouveau à l’ approche de désastre-rocks à la limite de les plantations car on entrerait alors en pleine nature sauvage accidentée boisée de fourrés impénétrables entre lesquels serpentait la route ",
"et le vieillard qui aimait à le jouer de la langue demanda: —voulez -vous que je vous la conte mais cardeuc lui montra le jour qui commençait à le poindre: plus tard dit -il à le plus pressé mon vieux achève ton message pour le général à lequel nous le ferons porter par sans-pouce sur le cheval de le courrier le notaire ne devait pas avoir abjuré toute méfiance à l' égard de le nain car il y eut un accent de résignation dans sa voix quand il reprit la plume en disant: pour croutot puisque vous y tenez tant ",
"mais il lui restait de difficiles paroles à le prononcer oui elles lui paraissaient bien plus difficiles encore maintenant qu’ il se trouvait en présence de le maître!et pourtant il fallait il fallait qu’ elles fussent dites car plus que jamais ce matin dans le cadre sévère de le vieux salon boisé décoré d’ un ancien damas rouge le prince dans sa virile beauté apparaissait à le vieux garde comme un terrifiant archange infernal éloigner à le tout prix voila ce qui lui resterait à le faire si son appel à la pitié à l’ honneur restait vain une voix qui tremblait il demanda –votre altesse veut -elle me permettre de lui adresser une requête ?sur un signe affirmatif reprit –j’ ose supplier votre altesse de de ne plus chercher à le revoir l’ enfant est sensible délicate elle souffrirait trop si si elle connaissait par votre altesse un sentiment qu’ elle a ignoré jusqu’ ici ",
"allez ma pauvre petite et stéphane prit la main d’ élise et la conduisit en lui donnant une pièce d’ argent un quart d’ heure après stéphane entrait dans les prisons à le milieu de les jurements et de les imprécations de les portiers et d’ une soldatesque grossière et impudente les prisons ne semble -t-il pas que ce mot seul prisons exprime quelque chose de terrible et d’ effrayant quelque chose de redoutable qui glace le sang et brise le cœur lorsque vous prononcez ce mot ou que vous l’ entendez dire ne vous figurez -vous pas sur-le-champ des murs épais des cachots ténébreux et infects des grilles et des portes de fer des spectres hideux des personnes décharnées "
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le mari avait réfléchi il fit quelques pas et revint à sa femme –hélène vous mentez on ne jette pas ainsi une paire de bottes à le premier venu sous le démenti de m. de montmartel la jeune femme s’ empourpra de colère elle lui jeta un regard d’ indignation et lui montra la porte: –monsieur je suis chez moi | [
"il eut peur qu’ elle ne prit l’ aventure à le tragique il battit en retraite en murmurant: –eh bien madame puisque je ne suis plus chez moi quand je suis chez vous je m’ en vais a peine rentrait -il dans sa chambre que son domestique lui remit une gerbe de fleurs avec ce petit billet: monsieur j’ aurais voulu vous renvoyer vos bottes sur un plat d’ argent je vous les renvoie dans une gerbe de fleurs non pas seulement parce que ce sont des objets d’ art mais parce que je n’ ai jamais été plus heureux que dans vos bottes ",
"j’ avais promis de les brûler mais vous m’ avez vu dedans et il n’ y a plus de bottes secrètes je serai à le heures avec mes amis à le parc de les princes marquis m. de montmartel froissa la lettre avec fureur il verra dit -il s’ il n’ y a plus de bottes secrètes ",
"il sonna –tenez dominique vous allez porter cette gerbe de fleurs à le madame le domestique reprit les bottes capitonnées et alla frapper à la porte de madame de montmartel elle ouvrit le marquis envoie à le madame la comtesse ce bouquet qui vient d’ être apporté –c’ est bien dit hélène toute à le son inquiétude ",
"–faut -il mettre les fleurs dans l’ eau? –non mettez -les sur ce fauteuil quand le dominique fut sorti la marquise voulut savoir la raison de ce bouquet gigantesque elle vit tout de suite le talon d’ une de les bottes elle se mit en fureur contre ",
"par exemple dit -elle il mérite une leçon si m. de montmartel lui donne un coup-d’ épée ce sera un coup d’ épée bien placé elle ne respira pas les fleurs cependant le comte se demandait ce qui avait bien pu se passer entre sa femme et ",
"il ne la croyait pas sérieusement coupable peut-être en effet n’ avait -elle commis que cette imprudence de jeter les bottes par la fenêtre –mais qu’ importe! dit -il maintenant que je suis offensé par ce billet incroyable rien ne m’ empêchera de me battre pourtant il était effrayé d’ avance de le tapage que ce duel allait faire il espéra que ses témoins pourraient s’ entendre avec les témoins de le marquis pour qu’ on donnât un autre prétexte à le duel ",
"il sortit pour aller chercher des témoins car le vicomte d’ arcq s’ était récusé disant qu’ il était trop l’ ami de pour être le témoin de le comte a peine m. de marmontel était -il à le bas de l’ escalier qu’ il rencontra le prince PROPN mon cher prince je vous rencontre bien à le propos soyez assez gracieux pour venir avec moi dans l’ avenue il faut que je vous parle ",
"il y va de mon honneur et peut-être de ma vie quoique le prince allât chez sa princesse et qu’ il n’ aimât pas qu’ on l’ arrêtât en chemin il comprit que devant ces grands mots il ne pouvait refuser d’ ouïr m. de montmartel mon cher prince je ne sais comment aborder cette question délicate vous vous êtes moqué de moi chez le ministre dites-moi est -ce que c’ était sérieux ",
"mon cher comte ces choses ne sont jamais sérieuses le comte se mordit les lèvres –enfin que s’ est -il passé cette nuit dans notre maison je dis notre maison puisque vous en êtes un peu il y a étages "
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"c’ était en effet le cadavre d’ une femme toute jeune il n’ offrait pas de traces de blessures et n’ était pas décomposé le visage seul était un peu boursouflé mais nullement défiguré si bronzés qu’ ils fussent contre toutes les émotions les matelots regardaient ce corps avec stupeur sa vue avait dégrisé l’ ivrogne ",
"une seule et même disgrâce s’ attachait à le sol acide concave et à les âmes les nôtres qu’ il avait modelées un dieu inique avait fait parts entassé ici pélion sur l’ ossa répandu l’ ombre la confusion de les bois les eaux échevelées et à l’ autre bout de le monde l’ explication supposée en vertu de quoi j’ avais écarté le seul bonheur précis que je sache pour courir après si à cette condition la clé de l’ énigme m’ était livrée or le fin mot de l’ affaire n’ était tracé nulle part ceux que j’ avais rencontrés ne renvoyaient qu’ à le eux-mêmes ",
"–encore un inévitable dit la présidente à le rose mais voyez donc l’ air imputent de ce drôle et le regard presque moqueur dont il nous gratifie s’ il est ici à le service de barrère je vais le faire tancer d’ importance il est vrai qu’ aujourd’hui ces misérables sont autorisés à se regarder comme nos égaux et c’ est ce qui me révolte à le tant que tout le reste –citoyenne dit basseville veuillez me suivre je vais vous présenter à le maître de la maison les visiteurs arrivés à le péristyle de la maison montèrent les marches d’ un perron en marbre et traversèrent un vestibule orné de statues dont les sujets étaient pris parmi les personnages célèbres de les républiques anciennes puis à le fond dans le fer à le cheval formé par escaliers qui se joignaient à le premier étage était sur un piédestal une guillotine exécutée avec beaucoup de talent en marbre blanc avec ces mots incrustés d’ or sur le socle: sainte guillotine ",
"ganté par boivin il presse indistinctement le doigt de toutes ses danseuses et n' invite que bien rarement mlle de en un mois charles était l' ami de tous les maris en n' étant que l' ami de toutes les femmes il est à le bruges un tableau de vieux maître qui représente l' adoration de les bergers à le milieu de le tableau une fenêtre s' ouvre et le peintre passe la tête pourquoi ne pas faire comme le maître ancien les marionnettes savent leurs rôles l' intrigue est graissée les décors prêts nous avons le temps ouvrons un chapitre et causons lecteur est -ce un roman une nouvelle une étude qui sait ?est -ce une histoire pourquoi pas elle serait aussi vraie à le moins que beaucoup d' autres ",
"peut-être cet hiver s' il est rude nous verrons des cygnes barnit il y a ans –oui j' ai vu un cygne il y a ans dit barnit mais c' était en rivière il faisait un vent à le vous couper les oreilles j' aime bien ce vent parce qu' il n' y a plus personne dehors le curé but quelques gorgées ",
"je ne toucherai plus à le vos effets si vous me payez parce que vous croiriez que c’ est par mais pour vous prouver que ce n’ est pas la fierté qui m’ empêche d’ accepter votre argent écoutez je suis une pauvre fille qui n’ ai de support de personne sur la terre si je me trouve jamais dans la peine je n’ irai pas à un autre qu’ à le vous c’ est dit; tape petite jeanne et il lui tendit une main large comme un battoir jeanne frappa dedans et grand louis retenant un instant sa main dans la sienne ajouta: je suis bien sûr que tu me tiendras parole PROPN retira sa main et s’ en retourna à la maison ",
"nous ne nous reverrons que morts! embrasse-moi! les frères tombèrent dans les bras l' un de l' autre —adieu! —comment lui apprendras -tu l' affreuse vérité à le cette pauvre enfant? elle? —ne me dis pas cela cette pensée m' épouvante qui le lui expliquerait ce devoir sacre que me répondrait -elle? fernande se leva chancelante ",
"dans l’ ensemble et nonobstant l’ usage de le sous-vêtement il n’ était pas sans évoquer la petite sainte thérèse de lisieux fernand qui radinait avec un nouveau complet violet-indigestion en est resté comme mètres de crêpe de chine sur un rayon il s’ est frotté les lampions pour vérifier s’ il n’ était pas l’ objet d’ une hallucination la réalité dépasse la fiction lui ai-je fait manière de le mettre à l’ aise ",
"mais sois tranquille sera fait –tu connais quelqu'un? –bien sûr que je connais quelqu'un –qui? –t' occupe pas je te dirai le lieu le jour et l' heure elle eut un air amusé ",
"christine mais s’ il te mange? pierre les ours français sont trop bons enfants pour cela et il faut aller bien loin d’ ici pour rencontrer un ours méchant d’ ailleurs si je trouve un de ces voyageurs sur mon chemin je l’ inviterai à le dîner pour lui éviter un acte qui déshonorerait la vallée de et pourvu qu’ il soit de bonne humeur nous ferons un tour de valse ensemble cette promesse ne rassura guère christine "
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mais il était soulagé de partir de cette chine nous l’ étions tous pour lui quitter pékin c’ était quitter l’ enfer de le maoïsme le dégoût d’ entrevoir des crimes sans nom pour moi c’ était échapper à l’ école qui avait vu mon humiliation amoureuse et c’ était fuir trê qui me tirait les cheveux chaque matin la seule chose triste serait de dire adieu à le monsieur PROPN le cuisinier magique | [
"ce que la chine comportait de réellement chinois nous enchantait cette chine rétrécissait comme peau de chagrin la révolution culturelle l’ avait remplacée par un pénitencier géant et puis la guerre m’ avait appris qu’ il fallait choisir son camp entre la chine et le japon je n’ avais pas eu l’ ombre d’ une hésitation ",
"il est exact que au-delà de toute politique ces pays étaient des pôles ennemis adorer l’ un impliquait sauf à être le dernier de les faux jetons d’ avoir des réticences quant à l’ autre je vénérais l’ empire de le soleil-levant sa sobriété son sens de l’ ombre sa douceur sa politesse la lumière aveuglante de l’ empire de le milieu l’ omniprésence de le rouge son sens tapageur de le faste sa dureté sa sécheresse si la splendeur de cette réalité ne m’ échappait pas elle m’ exilait d’ entrée de jeu je vivais aussi cette dualité à le son échelon le plus simple: entre le pays de nishio-san et le pays de trê mon choix était fait l’ un de ces pays était trop violemment le mien pour que l’ autre m’ acceptât ",
"pour l’ anniversaire de mes ans je reçus donc le cadeau le plus fantastique PROPN le complot avait été organisé de manière à le nous traumatiser jusqu’ à la crise cardiaque nous venions de passer années sous surveillance dans le ghetto de entourés de soldats chinois qui ne nous la ̂chaient pas d’ une semelle nous avions tremblé pendant ans à l’ idée de le mal que le moindre de nos actes ou de nos propos aurait pu infliger à un peuple déjà martyr puis nous avions mis notre barda dans des caisses et nous étions allés à l’ aéroport de pékin avec billets pour ",
"l’ avion avait survolé le désert de gobi l’ île de sakhaline le kamtchatka le détroit de béring il avait atterri une première fois à le anchorage alaska pour une escale de quelques heures par mon hublot je voyais un drôle de monde gelé ensuite l’ avion était reparti et je m’ étais endormie ma sœur m’ avait réveillée en me disant ces mots incroyables —lève -toi on est à le ",
"il y avait de quoi se lever: la ville entière l’ était tout se dressait tout essayait de toucher le ciel jamais je n’ avais vu un univers aussi debout d’ emblée me donna une habitude que je n’ ai jamais perdue: marcher le nez en l’ air je n’ en revenais pas ",
"rien à le monde ne pouvait être aussi loin de le pékin de nous avions quitté une planète pour une autre qui n’ était sûrement pas dans le même système solaire dans le taxi jaune quand j’ aperçus la skyline je me mis à le hurler ce cri dura ans certes il y aurait beaucoup à le dire sur les états-unis de et sur en particulier sur les inégalités monstrueuses que la ville présentait et la criminalité effarante que tant d’ injustice entraînait ",
"il n’ est pas question de le nier si ces pages en parlent à le peine c’ est par souci d’ authenticité envers le délire d’ une gosse de ans je ne prétends pas même avoir habité à le j’ ai été pendant ans une enfant qui vivait comme une folie j’ accepte d’ emblée de signer toutes les dérogations je n’ étais pas lucide mes parents étaient à le cette époque de les privilégiés ",
"ces précautions étant prises je puis l’ affirmer: à le avoir ans ans ans la liesse la liesse la liesse l e taxi jaune s’ arrêta devant un immeuble de étages il contenait des ascenseurs à le n’ en plus finir qui montaient si vite qu’ on avait à le peine le temps de se déboucher les oreilles on était déjà à le seizième étage le nôtre un scandaleux bonheur ne va jamais seul ",
"en découvrant le grand appartement confortable avec vue sur le guggenheim muséum je découvris beaucoup plus grave: la jeune fille à le pair qui nous attendait inge venait elle aussi de débarquer à le elle arrivait de la belgique germanophone elle avait ans mais elle était d’ une beauté si parfaite qu’ elle en semblait de plus on eût dit greta "
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"la vie s’ ouvre devant eux pensa -t-elle l’ avenir leur sourit et moi je ne suis plus qu’ une ombre que le tombeau semble réclamer elle entendit bientôt les pas d’ olivier qui approchait de sa chambre s’ asseyant précipitamment devant sa toilette elle feignit de se coiffer pour le dîner.olivier avait l’ air content et ouvert; il lui baisa tendrement les mains et lui remit de la part de sarah qui était allée se débarrasser de son amazone un gros bouquet d’ hépatiques qu’ elle avait cueillies dans le parc vous êtes donc descendus de cheval? dit –oui répondit en apercevant toutes ces fleurs dans la clairière a voulu absolument vous en apporter et avant que j’ eusse pris la bride de son cheval elle avait sauté sur le gazon ",
"la rue ou ̀ j' étais ressortie était pleine d' affiches électorales collées à les murs il y avait celles de mon candidat si je puis dire souriant en médaillon à le côté de moi et ce soir -là sous la lueur de les lampadaires je me suis trouvée pas mal de le tout fraîche et rose c' était le maquillage bien sûr et les spotlights mais ç a m' a fait du bien à le moral de voir que tout de même j' étais photogénique dans ma petite robe et que je faisais gironde et saine pour un monde plus sain c' était écrit en gros entre edgar et moi je me suis dit que c' était un slogan de circonstance ",
"il faut cependant avertir les femmes d’ une chose à ce sujet c’ est qu’ il suffit à une femme d’ avoir une robe nouvelle ou un chapeau neuf pour que toutes les autres femmes soient prêtes à le accepter comme chose prouvée et incontestable et à le propager avec empressement toute calomnie qu’ il plairait à n’ importe qui de débiter sur elle ce jour-là l’ empire de la beauté est tel que j’ ai entendu un homme d’ esprit à lequel on reprochait son attachement pour une femme fort sotte répondre: moi je ne l’ écoute jamais seulement je la regarde parler je suis allé un peu dans le monde l’ hiver dernier et j’ ai remarqué dans les habitudes de les jeunes filles de les changements qui ne m’ ont pas paru heureux à le beaucoup près autrefois à le bal les jeunes filles étaient toutes vêtues d’ étoffes blanches fraîches légères et flottantes qui correspondaient merveilleusement à les idées d’ innocence de virginité et de chasteté; cela faisait penser à des anges enveloppées dans leurs ailes elles n’ avaient que des fleurs dans leurs cheveux et point de bijoux ",
"pourtant ce n' est pas l' orient tout cela j' ai eu beau faire le charme n' y est pas venu il y manque la lumière et un je ne sais quoi de le dehors qui ne s' apporte pas ce n' est pas l' orient et ce n' est pas davantage le foyer ce n' est plus rien ",
"il y a quelques semaines encore ce fardeau ne pesait pas que sur mes épaules mais aussi sur celles d’ orso ce frère dont l’ absence est une brûlure nous devions partir tous les depuis la plage de cupabia nous devions nager nager après un ultime regard à le notre tour génoise qui gardera mon souvenir et mes secrets le destin en adécidé autrement il a payé de sa vie sa différence ce monde n’ est plus pour moi élise mon regard s’ immobilise sur le prénom que PROPN s’ était donné lors de notre rencontre à le ajaccio ans plus tôt ",
"la vue de le haut de le grand clocher doit être belle vous voulez y monter le bedeau pousse silencieusement la porte vous escaladez une trentaine de marches de la vis-de-saint-gilles puis le passage vous est barré brusquement c' est une porte fermée ",
"m. PROPN comme les habitants de le lieu se rendit à l’ appel ce fut là qu’ on leur signifia qu’ ils étaient prisonniers de guerre qu’ à le part de leur argent et de leurs vêlements tout ce qu’ ils possédaient appartenait désormais à le roi et qu’ ils se tinssent prêts à le être embarqués pour être déportés et disséminés dans les colonies anglaises l’ ordre était formel on ne leur accordait que jours de répit il est impossible de peindre la stupeur et le désespoir que produisit cette nouvelle plusieurs refusèrent de croire qu’ on exécutât jamais un acte d’ aussi lâche et exécrable tyrannie mais le plus grand nombre s’ enfermèrent dans leurs maisons et passèrent dans les larmes et les sanglots les quelques heures qui précédèrent leur séparation ",
"un quart d\\' heure plus tard nous sommes dans l\\ aimable établissement de notre pêcheur repêcheur il y fait bon et calme je peux téléphoner à le paris murmuré -je avant que de asseoir il me désigne la cabine et je me hâte d\\' appeler le vieux ",
"quelques femmes en paréo étaient allongées sur le sable parmi les bambous c’ est plutôt tahitien lui ai-je dit mais ç a prend de le charme ici à le bord de la marne —alors vous voudriez que je sois votre modèle j’ aimerais beaucoup elle m’ a souri nous sommes sortis de le beach de la varenne et sur la route qui longe la marne nous marchions à le milieu de la chaussée ",
"a votre place commissaire je chercherais une diversion tenez j’ arrêterais par exemple un type à le sujet de lequel personne n’ entreprendra des démarches diplomatiques un individu comme radek dont la mère était servante dans une petite ville de tchécoslovaquie est -ce que les parisiens savent seulement où a se trouve à le juste la tchécoslovaquie sa voix vibrait malgré lui rarement on avait perçu son accent étranger à un tel point cela finira quand même comme l’ affaire si j’ avais le temps dans l’ affaire par exemple il n’ y avait ni empreintes digitales ni rien de ce genre tandis qu’ ici heurtin qui a laissé ses traces partout et qui s’ est montré à le saint-cloud qui avait coûte que coûte besoin d’ argent et qui se tue à le moment où on reprend l’ enquête enfin moi! mais qu’ est -ce que j’ ai fait moi? je n’ ai jamais adressé la parole à le crosby il ne connaissait même pas mon nom il ne m’ avait jamais vu�� et demandez à le heurtin s’ il a entendu parler de radek demandez à le saint-cloud si on a jamais aperçu un garçon dans mon genre n’ empêche que me voi"
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le morceau enlevé était posé tout à le côté; un petit amas de mastic se voyaient encore des empreintes de doigts occupait le milieu de ce carré de verre et à la hauteur de l’ ouverture béante le fin support d’ argent sur lequel le célèbre joyau se présentait naguère libre de tout contact en pleine lumière ce support se courbait à sa place habituelle comme un point d’ interrogation tendant ironiquement sa griffe vide c’ était fou en effet invraisemblable inadmissible et pourtant le fait était là on avait volé le régent en plein musée de le louvre à la barbe de son gardien quelques traits de lumière sur le mystère | [
"oui on avait volé le régent! et j’ en puis ici fournir la certitude avec quelques preuves à l’ appui puisque le voleur c’ était moi! bien qu’ assez réservé de ma nature j’ estime que le moment est peut-être venu de me présenter je me nomme pipe sujet anglais cambrioleur professionnel et jouissant en la matière de quelque autorité certes mon nom n’ a point d’ éclat; il n’ a figuré sur aucune manchette de journal bien que mes exploits aient durant années défrayé les chroniques de les deux-mondes ",
"la raison de cette obscurité?... elle est bien simple jamais je ne me suis laissé prendre le cas me paraît assez exceptionnel pour que j’ en fasse ici mention il explique à le surplus comment si mes actions sont devenues célèbres mon nom est demeuré parfaitement ignoré je ne taxerai pas à ce propos le destin d’ injustice à l’ exemple de certains auteurs de mémoires ",
"cette obscurité me plaît je suis modeste toutefois l’ heure est venue de sortir de ma tour d’ ivoire d’ abord parce que retiré des affaires j’ ai désormais quelques loisirs et ensuite parce que la prescription m’ est acquise et que ma liberté n’ aura pas à le souffrir de les aveux que je pourrai faire donc on s’ est beaucoup occupé de moi sans me nommer jamais néanmoins mes exploits offrent tous un trait caractéristique à lequel il est aisé de les reconnaître ce trait est justement leur anonymat ",
"tous les grands vols cambriolages et autres coups d’ audace dont l’ auteur est demeuré inconnu tous PROPN sont de moi je peux bien le dire aujourd’hui puisque la justice ne me fera plus l’ honneur de s’ occuper de mon humble personne je me ferai cependant un devoir d’ exposer par le détail de les façons de procéder cette relation sera je l’ espère de grand enseignement car ne s’ improvise pas cambrioleur qui en a fantaisie c’ est mieux qu’ un métier c’ est un sacerdoce ",
"ses fidèles sont de grands méconnus le cambrioleur n’ est -il point comme l’ a si bien dit stevenson le seul aventurier qui nous reste ici-bas songez donc à la lutte incessante qu’ il livre un contre tous seul contre la société civilisée tout entière et le courage avouez qu’ il en faut une jolie dose pour s’ introduire la nuit dans une maison crocheter une serrure forcer une porte sans savoir ce que l’on trouvera derrière ah! on paie souvent bien cher vous pouvez me croire les quelques bénéfices que l’on retire de telles expéditions la suite de ce récit me donnera raison ou tort mais j’ ai conscience d’ accomplir une œuvre de justice en réhabilitant un art que trop de maladroits ont compromis et que l’ aveuglement de les masses a taxé stupidement d’ infamie mais m’ objectera -t-on pourquoi vous un sujet anglais êtes -vous venu vous faire la main en france ",
"l’ explication est de les plus simples j’ avais depuis longtemps formé le projet d’ enlever non point de ces objets de pacotille que tous les bourgeois ont chez eux mais une pièce rare unique qui eût un nom une histoire et représentât une fortune les pierreries célèbres celles qu’ ont portées les rois me semblaient répondre à le mon dessein pour quelle raison alors suis -je venu en france sans doute nous avons des diamants de célèbres diamants comme ceux de la couronne d’ angleterre par exemple ",
"mais je le déclarerai tout net ils sont mieux gardés que chez vous la france apparaît à les étrangers comme un vrai pays de cocagne et cela est particulièrement vrai pour les gentlemen qui s’ adonnent à le cambriolage ici point de ces promiscuités fâcheuses avec des surveillants d’ éducation précaire on n’ est jamais obligé de se colleter avec des malappris tout vous est largement ouvert on est chez soi il n’ y a qu’ à se baisser pour prendre si le cœur vous en dit la PROPN est avant tout le pays de le savoir-vivre autre motif si l’on est pris car il faut tout prévoir si l’on est pris cela devient sérieux en angleterre et désobligeant à le possible ans de labour pour la moindre de les peccadilles autant dire la mort civile et naturelle par surcroît ",
"inversement que risque -t-on chez vous ans ans de villégiature qu’ on n’ aurait jamais songé à s’ offrir; un voyage à le long cours dans des régions clémentes à le climat sain et tempéré sous des cieux toujours bleus à le milieu de décors féeriques on s’ évade facilement de ces régions et l’on peut à le retour se refaire une situation on a acquis de l’ expérience et la considération qui entoure généralement les voyageurs ",
"voilà pourquoi j’ ai choisi la france résolu à le commettre un vol qui en valût la peine je décidai de m’ emparer de le régent pour mener mon projet à le bien je choisis le jour de qui est d’ heureux augure en angleterre et dans l’ après-midi de le décembre je me mêlai à les nombreux curieux qui s’ écrasaient dans les galeries de le louvre après un examen attentif des locaux mon plan fut vite je devais attendre la nuit sans trahir ma présence dans les salles de le musée cela m’ évitait d’ avoir recours à le procédé de l’ escalade et s’ accordait mieux avec mon caractère qui ne désire qu’ une chose: passer "
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"la séparation est faite: pierre arrive à la haute montée avec grandes caisses dont l’ effet ne fut pas moins grand pour l’ hôtesse bon dieu s’ écria la brave femme en revoyant son jeune hôte il n’ y a que les alsaciens à le monde pour aller si vite dans le chemin de la fortune ils sautent par-dessus les montagnes et reviennent en plaine avec de bon grain dans leur sac pierre était visiblement satisfait de son entrée triomphante à la haute-montée il ne tarda pas à le faire remarquer qu’ à le bon cœur de mme knops s’ ajoutaient les soins dont sont toujours l’ objet ceux qui payent bien ",
"il le consulta aussitôt pour savoir ce qu’ il avait à le faire devait -il voir cette baronne que dans son ignorance absolue de la duplicité parisienne il prenait à le sérieux ou l’ éconduire poliment la scène ainsi qu’ on le suppose devint fort originale par la raison que guy demandait des conseils à un autre novice bien plus propre à le jouer le rôle de télémaque que celui de mentor il était bien évident qu’ PROPN en savait un peu plus long que guy qui ne savait rien mais en réalité il n’ était pas de force à le lutter avec l’ intrigante redoutable qui venait frapper à la porte de leur innocence ",
"dans cette généralisation de la bourrée la jeunesse nubienne fascinée et au-delà toute la société nubienne intègre les valeurs exprimées par la bourrée les femmes à la maison les hommes à le bistrot c’ est à le boire qu’ il nous faut remets -en donc un coup à le bas les meujs les gendarmes elle rend hommage en même temps à le ce que défendent les principaux joueurs de musette: le gangstérisme de les apaches et de les marlous le romantisme de le coup de poignard dans le ventre de le bourgeois ou de le flic il y a là il faut bien l’ avouer comme un juste retour de les choses et une leçon de modestie administrée à la culture nubienne on étudie sérieusement en nubie la possibilité d’ intégrer la bourrée dans les programmes officiels d’ enseignement ce serait là une belle leçon de respect envers la culture jeune et aussi une sorte de grande réconciliation sociale ",
"sa première visite à la verberie eut lieu lors de la mort de sa mère et la dernière avait eu pour objet de demander le service de ce mensonge si nécessaire à sa politique ce fut entre monsieur madame séchard et leur frère le sujet d’ une scène assez grave qui laissa des doutes affreux à le cœur de cette douce et noble existence l’ intérieur de la maison transformé tout aussi bien que l’ extérieur sans présenter de luxe était comfortable on en jugera par un coup d’ œil rapide jeté sur le salon où se tenait en ce moment la compagnie un joli tapis d’ aubusson des tentures en croisé de coton gris ornées de galons en soie verte des peintures imitant le bois de spa un meuble en acajou sculpté garni de casimir gris à le passementeries vertes des jardinières pleines de fleurs malgré la saison offraient un ensemble doux à l’ œil ",
"nous avons découvert ce vieux moulin j’ ai eu la curiosité —je ne reçois jamais de visiteurs dit la demoiselle il semblait que cette parole devait couper court à l’ entretien cependant elle reprit: il est vrai que chaque jour j’ attends en vain un visiteur mais pas par ce chemin par quel chemin demanda alexis qui était tout à le fait dérouté ",
"il le fit et referma la porte derrière lui dans le salon en dépit des radiateurs il y avait un feu de bûches allumé par mesure décorative le letton accoudé à la cheminée poussait de le pied un papier qui flambait afin d’ activer sa combustion dès le premier coup d’ œil maigret comprit qu’ il était moins calme qu’ auparavant mais il eut assez d’ empire sur lui-même pour ne pas laisser percer sa joie de sa grosse main il saisit le dossier d’ une minuscule chaise dorée qu’ il transporta avec lui jusqu’ à un mètre de le foyer ",
"comme un grand nombre de forçats il portait toujours dans l’ anus un étui rempli de scies muni de ses outils il se mit à la besogne et en moins de heures nous vîmes tomber nos fers que nous jetâmes par la croisée dans la rivière le concierge étant venu voir un instant après si nous étions tranquilles faillit tomber à la renverse en nous trouvant sans fers il nous demanda ce que nous en avions fait nous répondîmes par des plaisanteries PROPN arriva le commissaire de les prisons escorté d’ un huissier-audiencier nommé hurtrel ",
"nous y rencontrerons les personnes avec qui vous avez dîné hier soir et celles que vous avez vues aujourd’hui à le peine acheva -t-il sa phrase que gabrielle d’ PROPN se dressa près de lui les traits bouleversés par l’ indignation il se souvint de le coup de poing lancé à le m.géraume et il eut envie de rire car la dame avait un air comique elle se contint son bras s’ allongea vers le mur où pendait une image sainte et elle prononça: je jure sur mon salut éternel mais l’ idée même de le serment à le propos d’ attaques aussi misérables dut lui paraître inconvenante elle ébaucha un signe de croix marmotta quelques mots embrassa son mari avec tendresse et compassion et s’ en alla les hommes restèrent debout l’ un en face de l’ autre ",
"il s’ agit bien de rire s’ écria lionel en colère nous n’ allons plus à le luchon –nous n’ y allons plus qui a dit cela ",
"reconnaissons un peu le pays si vous le voulez bien je suis parti en quête de parages de conciliation dans lesquels tous les honnêtes gens pussent se donner la main; et dès le départ j’ ai fixé les yeux sur le patriotisme comme les marins suivent la bonne étoile qui doit les guider en chemin pour aborder cette terre promise il fallait répudier toute considération politique ne plus voir en france que groupes en présence celui de les gens honnêtes celui de les gens qui ne le sont pas prendre la plume comme on prend le fusil pour repousser l’ ennemi commun; écouter sans s’ émouvoir les doléances de les coteries voir dans la patrie le principal et non l’ accessoire; "
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l’ ivrogne compose une devinette un homme à les lèvres minces à le pardessus étroitement boutonné jusqu’ à le col attend sur sa chaise à le milieu d’ une pièce nue son visage immobile ses mains gantées croisées sur les genoux ne trahissent aucune impatience il a le temps rien ne peut empêcher son plan de s’ accomplir | [
"il s’ apprête à le recevoir une visite –non pas celle d’ un être inquiet fuyant sans force de caractère –mais celle à le contraire de quelqu’un sur qui l’on peut compter c’ est à lui que l’ exécution de ce soir la seconde sera confiée dans la première on l’ avait maintenu à l’ arrière-plan mais son travail y fut sans bavure tandis que pour qui tout avait été si méticuleusement préparé n’ a même pas été capable d’ éteindre la lumière et voilà que ce matin il laisse échapper son client: –ce matin à le quelle heure? –je n’ en sais rien dit le patron ",
"–vous ne l’ avez pas vu sortir –si je l’ avais vu sortir je saurais à le quelle heure! appuyé à son comptoir le patron se demande s’ il doit mettre wallas à le courant de cette visite non ils n’ ont qu’ à se débrouiller entre eux on ne l’ a chargé d’ aucune commission ",
"d’ ailleurs wallas a déjà quitté le petit café pour rentrer en scène de nouveau wallas marche en direction de le pont devant lui sous un ciel de neige s’ allonge la rue de brabant –et les façades sévères de ses maisons les employés sont maintenant tous à le travail devant leurs livres de comptes et leurs machines à le calculer: les chiffres s’ alignent en colonnes les troncs de sapins s’ empilent sur les quais des bras mécaniques manœuvrent les commandes de les grues les palans les touches de les additionneuses sans perdre une seconde sans un à-coup sans une erreur; le commerce de le bois bat son plein ",
"la rue est déserte et silencieuse comme à la première heure seules quelques automobiles arrêtées devant les portes sous les plaques noires à les inscriptions d’ or témoignent de l’ activité qui règne à le présent derrière les murs de brique les autres modifications il y en a–sont imperceptibles rien de changé à les portes de bois verni perchées dans un renfoncement en haut de leurs marches ni à les fenêtres sans rideaux –deux à le gauche une à droite et au-dessus étages d’ ouvertures rectangulaires toutes semblables il ne fait pas très clair pour travailler dans ces bureaux où l’on n’ a pas allumé l’ électricité par économie –et les visages myopes penchent leurs lunettes vers les gros registres PROPN se sent envahi par une grande lassitude ",
"mais ayant franchi le canal qui sépare en le boulevard circulaire il s’ arrête pour laisser passer un tramway à l’ avant la plaque signalant le numéro de la ligne porte le chiffre6 en jaune sur un disque vermillon la voiture brillante de peinture neuve ressemble exactement à le celle apparue ce matin à le même endroit comme ce matin elle s’ immobilise devant wallas celui-ci qui redoutait la longue route fastidieuse par la rue de brabant et la rue PROPN gravit le marchepied de fer et va s’ asseoir à l’ intérieur ce tramway ne peut que le rapprocher de son but ",
"sur un coup de sonnette la voiture s’ ébranle avec des gémissements de carrosserie PROPN regarde défiler les maisons qui s’ alignent en bordure de le canal cependant le contrôleur s’ étant approché PROPN constate son erreur le tramway PROPN continue pas son trajet le long de le boulevard comme il l’ avait cru; il le quitte à le contraire dès le premier arrêt pour s’ enfoncer vers le sud à le travers les faubourgs et comme aucune ligne ne suit cette portion peu fréquentée de le boulevard qui ramène à l’ autre bout de la rue PROPN doit se trouver le bureau de poste mentionné par l’ ivrogne reste assez perplexe ",
"c’ est le contrôleur qui le tire d’ affaire en lui montrant un plan de le réseau de transport qui sillonne la ville à le lieu de se rendre directement à le cette poste PROPN va d’ abord repasser par la clinique de le docteur juard–ce qui est préférable de tout point de vue la ligne que celle-ci croise à la prochaine station le conduira de ce côté il remercie acquitte le prix de le billet et descend autour de lui le décor est toujours le même le boulevard le canal les bâtiments irréguliers –alors elle lui a dit que puisque c’ était comme eh bien il n’ avait qu’ à s’ en aller –et il est parti? –non justement ",
"il aurait bien voulu savoir si tout ç a c’ était vrai ce qu’ elle venait de lui raconter d’ abord il disait que c’ était idiot qu’ il la croyait pas et qu’ on allait bien voir mais quand il a compris que les autres allaient rentrer il a eu peur que ç a tourne mal et il s’ est rappelé qu’ il avait des courses à le faire des courses on les connaît ses courses ",
"alors tu sais pas ce qu’ elle lui a répondu? cours pas trop vite elle lui a répondu ou bien ç a fera des pots cassés qu’ est -ce que ç a voulait dire? veut dire qu’ il pouvait encore le rencontrer tu comprends les pots cassés c’ était la voiture et tous les trucs dis donc wallas est assis dans le sens de la marche de le côté de la vitre "
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"mère ô protectrice en vous obéissant puisse -t-elle vous être plus chère voyez comme elle est tremblante en entrant sous les ombres qui couvrent sa destinée elles ont remplacé les beaux jours il est éclos celui où elle va quitter l’ abbaye la vallée de l’ amitié escortée d’ un légion monastique de ses compagnes revêtues comme elle de le symbole de l’ innocence PROPN marche lentement vers les portes de le monde: avec une tristesse amère et tendre sa protectrice la guide et bien émue la présente et parle ainsi à son père ce n’ est pas seulement mlle derval que je remets sous votre garde c’ est l’ enfant de mon cœur c’ est celui de la perfection il faut franchir le parloir: voit ouvert le champ de sa course elle se retourne encore pour presser dans ses bras celle qui avait embelli et protégé sa jeunesse ",
"elle sonna le valet de chambre et dans le transport de la fièvre elle eut la force d’ écrire la lettre suivante car elle était dominée par une rage celle d’ avoir une certitude !...chère maman quand vous viendrez à le paris comme vous nous l’ avez fait espérer je vous remercierai moi-même de le beau présent par lequel vous avez voulu vous ma tante zéphirine et calyste me remercier d’ avoir accompli mes devoirs j’ étais déjà bien payée par mon propre bonheur je renonce à le vous exprimer le plaisir que m’ a fait cette charmante toilette c’ est quand vous serez près de moi que je vous le dirai croyez qu’ en me parant devant ce bijou je penserai toujours comme la dame romaine que ma plus belle parure est notre cher petit ange elle fit mettre à la poste pour guérande cette lettre par sa femme de chambre quand la vicomtesse de portenduère entra le frisson d’ une fièvre épouvantable succédait chez sabine à ce premier paroxisme de folie .–ursule il me semble que je vais mourir lui dit -elle ",
"bill nash vont m’ accompagner cela suffit je m’ arrêterai chez les mormons et par le nebraska le missouri l’ ohio j’ arriverai à le PROPN en trombe il faut que mes indiens m’ accompagnent jusqu’ à la capitale fédérale et nous nous présenterons à le cheval a moins que les mormons me mènent par la platte-river et que je prenne le train on dit qu’ il arrive déjà à le des-moines ah! les braves gens les braves gens dans sa hâte il ne prévient même pas ses fils de son départ et ce n’ est qu’ en sautant en selle qu’ il crie à le mina accourue de les basses-cours dis à les garçons que je vais à le PROPN ",
"des tas de beaux sentiments générosité exceptée je dois dire car il se montre même chez lui d’ une économie touchant à l’ avarice –tu m’ étonnes mon cher l’ économie est une vertu dit -on mais je n’ aurais jamais eu l’ idée de l’ attribuer à le roger qui à le paris menait une vie de patachon –justement PROPN se montrait l’ autre face de le bonhomme n’ était même pas très joli roger a eu de sales histoires les femmes le jeu tu me diras que dans tout cela il y a la manière mais roger n’ avait pas la manière élégante ",
"paul quels fonds mon père comment ai-je de les fonds m. de rosbourg tu as outre la fortune de tes parents millions que m. a laissés à le ton père qui était son ami d’ enfance ",
"tout attencourt les jeunes les vieux et les chiens se tenait sur la place de l’ église pour ne rien perdre de le spectacle aline l’ amie de était bien sûr à le premier rang gabelou dans la grande salle il alluma la lumière et observa le mobilier le jeune inspecteur saisit un menu sur une table en détailla le contenu tout en faisant des commentaires ponctués de sifflements élogieux ",
"et puis la fièvre me rend bavard —vois -tu m’man cette affaire est des plus simples quand on rassemble les différents éléments on s’ aperçoit qu’ on ne risque pas d’ échec —tu trouves? hasarde la chère femme discrètement qu’ avons -nous à le départ ",
"bientôt lavé changé recouché dans un lit frais il n’ eut plus rien à le faire qu’ à le souffrir sœur céline s’ était assise et continuait son chapelet le plafonnier était une lampe basse éclairait la chambre aucune diversion non seulement à l’ angoisse de le malade mais à les douleurs névralgiques dont les élancements de plus en plus vifs sillonnaient la face postérieure de les cuisses irradiaient dans toutes les directions pour éclater soudain comme de brusques coups de canif en de les points précis dans les lombes dans les rotules dans les chevilles pendant les secondes d’ accalmie où la souffrance persistait mais sourde l’ inflammation de ses escarres ne lui laissait aucun véritable répit m.thibault ouvrait les yeux regardait devant lui et sa pensée lucide tournait dans le même cercle: qu’ est -ce qu’ ils pensent tous est -ce qu’ on peut être en danger sans s’ en rendre compte ",
"tu me pardonneras j’ espère d’ avoir tout oublié dans ce cruel moment –de n’ avoir pas envoyé te faire prévenir de le malheur qui m’ arrivait et me retenait chez moi es -tu allée seule à ce bal et mon mari y est -il venu? –oui répondit pauline il y est venu je lui ai fait croire que c’ était l’ amie vainement attendue qui lui avait donné ce rendez -vous dans ma loge ",
"m. de laveranne et mon collègue le docteur tapard je le tuerai! –laisse -moi donc achever ces personnages donc sont à le leur tour chargés de me surveiller ce qui t’ explique pourquoi en présence d’ un gardien inconnu je me suis présenté la première fois ici avec les allures que tu me reprochais –oui je comprends je te pardonne après?... –sais -tu bien de quoi tu es accusé? sais -tu le crime que tu expies ici? –je ne sais que ceci j’ ai été trahi assassiné "
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cette jolie figure flétrie était évidemment celle d’ un vaurien la lèvre avachie les yeux rougis la physionomie cynique effrontée gouailleuse le disaient de façon surabondante les hommes arrivés ensemble paraissaient attendre quelqu’un ils se glissaient parmi les groupes et se faufilaient à le plus épais de la foule sans doute pour tâcher de découvrir si ce quelqu’un était arrivé pendant ces évolutions et ces ondulations leurs mains ne restaient point inactives et peut-être un observateur attentif et clairvoyant aurait -il cru remarquer que parfois elles se trompaient de poche et par distraction sans doute se plongeaient dans celles de le voisin mais ce pouvait être une illusion et nous n’ ignorons point qu’ il ne faut pas accuser à la légère | [
"tout à le coup l’ ex-soudard à les moustaches cirées s’ arrêta brusquement et demeura immobile et bouche béante comme un homme frappé de stupeur son compagnon passait en ce moment à le côté de lui il lui donna dans le flanc un léger coup de coude pour attirer son attention et le jeune homme fit halte à le son tour en demandant d’ une voix très-basse: qu’ y a -t-il ami raquin regarde compère que faut -il regarder? en face l’ homme debout appuyé contre le mur passecoul leva la tête jeta les yeux dans la direction indiquée et tressaillit à le son tour ah! diable murmura -t-il ",
"tu le reconnais demanda raquin si je reconnais le lieutenant! en voilà une question alors je ne me trompais pas impossible de se tromper moins or je ne tiens ni peu ni beaucoup à le ce qu’ il nous voie il nous reconnaîtrait aussi lui!! filons rien à le craindre tu vois bien qu’ il est absorbé et ne regarde personne je te garantis qu’ en ce moment il ne pense guère à le nous d’ accord mais néanmoins j’ aime mieux filer c’ est plus prudent et c’ est plus sûr raquin saisit par le bras le blond passecoul l’ entraîna dans un angle de la salle d’ attente et le forçant à s’ asseoir à son côté se mit ainsi que lui à l’ abri de les regards de le lieutenant sais -tu que tu m’ étonnes lui glissa -t-il dans l’ oreille a quel propos cet étonnement ",
"tu ne le hais donc plus ce georges pradel si par exemple je l’ exècre de toutes mes forces et tu parles de fuir devant lui quand le hasard nous l’ amène de si loin que veux-tu? c’ est plus fort que moi il me fait peur a moi aussi parbleu! mais la haine est plus forte que la peur notre bonne chance nous l’ envoie à le paris dépaysé seul perdu dans la foule c’ est le moment de nous venger c’ est facile à le dire c’ est facile à le faire comment? je n’ en sais rien encore mais nous trouverons tu verras pour le quart d’ heure il s’ agit de ne pas le perdre de vue à le lieu de filer comme tu disais tout à l’ heure nous le filerons et une fois que nous connaîtrons sa remise nous pourrons l’ approcher sans risque en nous faisant une tête j’ ai dans ma folle idée qu’ il nous rapportera de l’ argent ce cadet-là bah il n’ est pas riche ",
"il a un oncle qui l’ est pour ç a nous fait une belle jambe il ne s’ agit que d’ être malin on fera chanter l’ oncle d’ ailleurs je connais un particulier qui se fendra d’ une jolie somme quand nous viendrons lui dire: est à le paris et voici son adresse qui est -ce que je le connais aussi moi ce particulier tu ne connais que lui la première lettre de son nom? chut! ",
"trop de monde à la clef pour prononcer les noms tout haut mais je peux te le désigner c’ est le mari l’ homme de passy à le fait c’ est vrai! je n’ y pensais plus il casquera la chose est positive tandis que s’ échangeaient les derniers mots de ce dialogue étrange un grand mouvement se faisait dans la salle d’ attente les employés venaient d’ enlever les barrières mobiles séparant cette salle de les longues tables sur lesquelles s’ entassaient les bagages sous l’ œil taquin de les préposés de l’ octroi armés de le traditionnel morceau de craie le lieutenant s’ arrachant à sa rêverie tira de l’ une de ses poches son bulletin et sa clef et se mit à la recherche de sa valise il la trouva sans peine n’ eut point à se soumettre à des investigations sévères qui d’ ailleurs se produisent assez rarement et un commissionnaire chargeant le colis sur son épaule et suivi de georges se dirigea vers un fiacre le lieutenant s’ installa dans le véhicule et à la question de le cocher: où allons -nous mon officier ",
"répondit: à le grand-hôtel cocotte cria le cocher en fouettant sa bête le fiacre s’ ébranla emportant avec lui passecoul qui s’ était juché tant bien que mal sur l’ arrière-train assis entre les ressorts et les jambes pendantes le cheval était passable en un peu moins de quarts d’ heure la voiture atteignit le boulevard de les capucines a mesure que le lieutenant approchait de sa destination son visage perdait l’ expression mélancolique et soucieuse que nous avons signalée et devenait presque souriant ",
"cher et excellent oncle léontine bien-aimée sœur je vais donc vous revoir après si longtemps et vous embrasser de toute mon âme murmurait le jeune homme dans votre tendresse désormais je trouverai l’ unique joie qu’ il me soit encore permis de goûter mon pauvre cœur malade et qui me semblait presque mort revivra près de vous je le sens tout me paraissait perdu à le jamais je croyais sentir autour de moi le vide le néant l’ abîme je me trompais j’ ai cruellement souffert je souffre encore mais je ne suis pas seul à le monde la famille me reste les êtres chéris qui vont m’ ouvrir leurs bras soigneront guériront peut-être les blessures que je jugeais incurables le véhicule fit halte on sait quel nombre prodigieux d’ équipages de toute sorte encombrent le boulevard dans l’ après-midi à les abords de la place de le nouvel opéra et stationnent en masses compactes devant le grand-hôtel le motif en est simple ",
"outre le plus fameux caravansérail de paris et peut-être de le monde il y a PROPN resserrés dans un petit espace bon nombre de magasins en vogue un bureau télégraphique une agence de les théâtres et l’ unique dépôt de l’ administration de les tabacs où les amateurs de cigares exceptionnels peuvent se procurer à le prix de billets de banque les grandes marques de la havane cela suffit et à le delà pour expliquer l’ énorme affluence et le stationnement de les voitures le cocher se retourna sur son siège et frappant ou petits coups contre la glace demanda: bourgeois faut -il entrer dans la cour inutile répondit le voyageur en baissant la glace restez la je vais vous payer il prépara sa monnaie la passa à le cocher mit pied à le terre prit par une de les poignées de cuir sa valise dont le poids n’ avait rien d’ excessif saisit de l’ autre main son carton à le chapeau et traversant le trottoir franchit la porte monumentale le blond passecoul était descendu de son arrière-train chemin faisant il avait servi de point de mire à les lazzis gouailleurs de les gavroches qui fo",
"cela fait il marcha résolûment derrière le jeune homme qui ne se doutait guère que quelqu’un avait intérêt à le suivre et pénétra dans le bureau situé à le gauche sous la voûte auriez -vous l’ obligeance monsieur dit -il de m’ indiquer l’ appartement de m. domerat l’ employé à lequel il s’ adressait le regarda pendant une ou secondes et demanda: est -ce à le m. le lieutenant PROPN pradel que j’ ai l’ honneur de parler a lui-même oui monsieur nous étions avisés de votre arrivée l’ appartement de m. domerat le numéro est à le votre disposition monsieur votre oncle a même pris soin de le payer pour aujourd’hui et pour demain mon oncle s’ y trouve -t-il en ce moment? m. n’ est pas à le paris "
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"le jeune homme s’ assit face à le jour —michel je vends fonteneilles —vous vendez fonteneilles vous —je t’ ai dit de t’ asseoir et tu t’ es relevé assieds-toi et écoute je ne le mets pas en vente ",
"à la rentrée de les classes d’ octobre1950 je vais pour la première fois à l’ école à l’ institution sainte-marie de biarritz dans le quartier de la casa un après-midi à la sortie de l’ école personne n’ est venu me chercher je veux rentrer tout seul mais en traversant la rue je suis renversé par une camionnette le chauffeur de celle-ci me transporte chez les bonnes sœurs qui m’ appliquent sur le visage pour m’ endormir un tampon d’ éther depuis je serai particulièrement sensible à l’ odeur de l’ éther ",
"isabelle la sœur cadette d' emmeline allait avoir ans fort jolie et vaine de sa beauté elle était celle de les jeunes filles qui avait le moins profité de la bonne éducation qu' elles avaient reçue les efforts de mme de carnoët avaient été en partie annulés par l' orgueil et la vanité qui formaient le fond de le caractère d' isabelle aussi la jeune fille n' était -elle guère aimée dans la société de sa mère rien n' éloignant plus l' affection que les airs de hauteur ou un silence dédaigneux camille la plus jeune sœur n' avait pas encore ans ",
"l’ examinant attentivement j’ étais frappé de l’ altération de sa physionomie: ses traits étaient tirés ses yeux cernés de bistre sa voix même sonnait d’ un timbre étrange diminué de le reste il ne dissimula pas une intense fatigue et me pria d’ abréger ma visite bien entendu pendant les jours de répit qu’ il m’ imposait je prenais l’ engagement de ne pas chercher à le voir —te parler t’ écouter t’ entendre même serait pour moi une fatigue que je n’ ai pas le droit d’ affronter je dois concentrer synthétiser toute mon énergie sans en dépenser vainement une parcelle ",
"mais les territoires correspondant à le peu près à les pays-bas d’ aujourd’hui existent à le peine derrière les contrées riches traditionalistes de l’ artois de le hainaut qui ont paraphé l’ union d’ arras en janvier1579 et se sont rangées sous la bannière de serait -ce l’ amour véritable de la guerre qui est lui-même un effet de la chaleur de l’ âge selon baillet encore qui jette descartes sur la route de le nord s’ affrontent les forces entre lesquelles oscille le destin de l’ europe un philosophe de l’ antiquité héraclite qui procédait par sentences regarde déjà la guerre comme la mère de toutes choses patron pantom un autre philosophe qui attend son tour dans les limbes hegel aura une formule voisine mais qui englobe toute activité y compris celle dont il fera métier de penser il n’ y a d’ intérêt que là où il y a contradiction désirant s’ éprouver descartes se dirige vers les provinces-unies on voudrait bien qu’ il ait noté comme montaigne à l’ occasion de son voyage en italie les impressions qu’ il recueille en chemin ",
"dit encore PROPN car elle seule en ce moment fatal pouvait occuper son cœur défaillant ah! madeleine poursuivit -il en saisissant la main de la jeune fille vous n’ avez pu me tromper longtemps dit madeleine avec désespoir pourquoi ne nous ont -ils pas tués tous de le même coup ils ont tué clotilde! dit godefroy en se débattant sous ses chaînes ",
"je t’ aime elle lui baisa le front déjà il riait et il dit en se relevant: —tu m’ as armé chevalier me voici désormais invincible et prêt à le foudroyer mes ennemis paraissez navarrois j’ entre en scène le plan de raoul laissons dans l’ ombre le nom d’ arsène lupin puisque à le cette époque ignorant sa destinée PROPN le tenait en quelque mépris le plan de raoul était fort simple ",
"on l’ attendait en effet pour se mettre à le table mais en entrant à le salon il ne songea plus à s’ excuser tant il fut frappé de l’ accablement et de la morne tristesse de les amis et de les parents de le prisonnier —avons -nous donc quelque fâcheuse nouvelle? interrogea -t-il d’ une voix hésitante la plus fâcheuse que nous eussions à le redouter oui monsieur répondit le marquis de PROPN elle n’ était que trop prévue de nous tous et cependant vous le voyez elle nous surprend comme un coup de foudre le jeune avocat se frappa le front ",
"à le lieues de PROPN son audace croissant avec sa péniche il attaqua et captura un gros transport anglais qui portait des troupes en sicile si chargé d’ hommes et de chevaux que le bâtiment était bondé jusqu’ à les hiloires en il était de cette division PROPN qui enleva günzbourg à l’ archiduc ferdinand à le weltingen il reçut dans ses bras sous une grêle de balles le colonel maupetit blessé mortellement à la tête de le 9ème dragons il se distingua à le austerlitz dans cette admirable marche en échelons faite sous le feu de l’ ennemi lorsque la cavalerie de la garde impériale russe écrasa un bataillon de le 4ème de ligne PROPN fut de ceux qui prirent la revanche et qui culbutèrent cette garde ",
"—le temps qu’ il oublie sa créature de telle sorte qu’ il s’ agira moins d’ un mensonge que d’ une vérité suspendue différée progressive —mais naturellement il faut que personne ne soupçonne la vérité d’ ailleurs je n’ ai parlé qu’ à le vous et je sais que je peux compter sur votre discrétion —vous pouvez mon enfant "
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il y avait une autre chambre mais il l’ avait laissée vide et n’ y entrait jamais d’ ailleurs à le force d’ écouter toutes ces radios étrangères il finissait par ne plus bien savoir dans quel pays il était la fenêtre donnait sur une grande cour et sur des façades d’ immeubles où d’ autres fenêtres à le chaque étage étaient allumées quelque temps plus tard quand j’ ai suivi ma mère pour la première fois jusqu’ à son domicile j’ étais sûre que de sa chambre la vue était la même que celle de chez j’ ai consulté l’ annuaire dans l’ espoir d’ y trouver son nom et j’ ai été surprise de le nombre de gens qui habitaient là | [
"une cinquantaine parmi lesquels une dizaine de femmes seules mais son nom de jeune fille n’ était pas mentionné ni le nom d’ emprunt qu’ elle avait utilisé autrefois la concierge ne m’ avait pas encore indiqué qu’ elle s’ appelait boré et puis j’ avais été de nouveau obligée de consulter l’ annuaire par rues j’ avais perdu le numéro de téléphone de à le son adresse il y avait autant de noms qu’ à le celle de ma mère ",
"oui les blocs d’ immeubles à le vincennes et porte d’ orléans étaient à le peu près les mêmes son nom à le lui figurait dans la liste c’ était la preuve que je n’ avais pas rêvé ce soir-là à le moment ou ̀ je regardais par la fenêtre il m’ avait dit que la vue était un peu triste les premiers temps il avait éprouvé une sensation d’ étouffement ici ",
"on entendait tous les bruits de les voisins ceux de l’ étage et ceux qui logeaient au-dessous et au-dessus un vacarme continu comme celui de les prisons il avait pensé que désormais il était enfermé dans une cellule à le milieu de centaines et de centaines d’ autres cellules occupées par des familles ou par des personnes seules comme lui à ce moment-là il revenait d’ un long voyage en iran à le cours de lequel il avait perdu l’ habitude de paris et des grandes villes il était resté là-bas pour essayer d’ apprendre une langue le persan de les prairies ",
"aucun professeur ne l’ enseignait même à l’ école de les langues orientales alors il fallait bien aller sur place il avait fait ce voyage l’ année précédente le retour à le paris porte d’ orléans avait été difficile mais maintenant les bruits de les autres locataires ne le dérangeaient plus de le tout il lui suffisait d’ allumer le poste de radio et de tourner lentement le bouton ",
"et de nouveau il était très loin il n’ avait même plus besoin de voyager il suffisait que la lumière verte s’ allume si vous voulez je pourrais vous apprendre le persan de les prairies il l’ avait dit en plaisantant mais cette phrase avait résonné dans ma tête à le cause de le mot: prairies j’ ai pensé que j’ allais bientôt quitter cette ville et que je n’ avais aucun motif sérieux de me sentir prisonnière de rien ",
"tous les horizons s’ ouvraient devant moi des prairies à le perte de vue qui descendaient vers la mer une dernière fois je voulais rassembler quelques pauvres souvenirs retrouver des traces de mon enfance comme le voyageur qui gardera jusqu’ à la fin dans sa poche une vieille carte d’ identité périmée il n’ y avait pas grand-chose à le rassembler avant de partir il était9heures de le soir je lui ai dit que je devais rentrer chez moi ",
"la prochaine fois il m’ inviterait à le dîner si je le voulais bien et il me donnerait une leçon de persan de les prairies il m’ a accompagnée jusqu’ à la station de métro je ne reconnaissais pas la porte d’ orléans où pourtant jusqu’ à le ans j’ arrivais chaque fois que je venais à le paris en ce temps-là le car que j’ avais pris à le fossombronne-la-forêt s’ arrêtait devant le café de la rotonde ",
"il me parlait encore de le persan de les prairies cette langue me disait -il ressemblait à le finlandais c’ était aussi agréable à le entendre on y retrouvait la caresse de le vent dans les herbes et le bruissement de les cascades les premiers temps je sentais une drôle d’ odeur dans l’ escalier ",
"cela venait de la moquette rouge elle devait lentement pourrir on voyait déjà apparaître à le plusieurs endroits le bois de les marches tant de gens avaient monté ces marches les avaient descendues à l’ époque où cet immeuble était un hôtel l’ escalier était raide et commençait dès que l’on avait franchi la porte cochère je savais que ma mère avait habité dans cet hôtel "
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"crépart sur le seuil de son atelier tas d' imbéciles on s' en prit à le crépart –encore un amoureux de la rosalie s' exclamait -on l' abbé merci arriva sur ces entrefaites –alors on s' amuse dit -il –on s' amuse dit carrier ",
"–le malheur dis -je c' est que les maisons de la classe de celle-ci sont très rares on construit des asiles des mouroirs pour économiquement faibles mais on ne pense guère à le ceux qui ont les moyens de se prolonger longtemps les très riches n' ont pas besoin de maisons de retraite les fonctionnaires ont les leurs où ils vivent entre eux ",
"elle puisa à le fond d’ elle-même la force de le faire la force de presser la détente ils s’ engouffrèrent dans l’ automobile elle ferma les yeux un bref sanglot lui déforma le visage elle resta ainsi prostrée un bon quart d’ heure puis admit qu’ elle n’ était pas faite pour donner la mort elle traversa son manteau sous le bras la salle de les pas perdus en direction de les guichets banlieue de la gare saint-lazare fit l’ acquisition d’ un billet le poinçonna et sauta vivement dans le direct de le quai ",
"il était blanc devrait demanda -t-il d\\' un ton sec non rassurez -vous dit camille PROPN est à le professeur que je adresse ",
"je me le rappelle assez bien mis une mise très convenable exprimant bien très bien madame était d\\' une bonne famille avec ces renseignements j\\' arriverai peut-être à le découvrir je réfléchirai à le cela je verrai ce que je dois faire mais je vous prie mademoiselle de me garder le secret quelque temps comme vous le disiez vous-même votre déclaration aura plus d\\' importance si elle appuie sur des indications précises ",
"barois votre cabinet de toilette et ici la chambre de julie vous voyez vous ne serez pas trop isolée a pascal qui apporte les bagages devant la fenêtre sa joie est tombée il n\\ en peut plus une amertume envahissante il faut en finir barois à le marie dont le regard fuit —eh bien nous allons vous laisser n\\' est -ce pas vous devez avoir envie de déballer vos affaires ailleurs il va falloir que je reprenne mon train ma chère petite je vais vous dire à le revoir ",
"je ne pus l’ arrêter il mit le sorcier à le défi de lui prouver sur madame de quelque chose qui lui fût désagréable et que fit alors le sorcier? demanda m. de fleury monseigneur le sorcier était poussé par sa mauvaise étoile il parla il parla près d’ une demi-heure et pendant cette demi-heure il apprit à le m. de sinzendorf qui PROPN se crispait rougissait et tantôt pâlissait il lui apprit des choses qui me firent rire tressaillir et trembler tout à la fois ",
"les portes de l’ hôtel de brierville s’ étaient ouvertes devant le mari de charlotte il tenait de son contrat de mariage non la propriété de ce magnifique hôtel mais le droit d’ en jouir c’est-à-dire de l’ habiter une partie de les revenus de sa femme lui appartenait à le même titre il jouissait largement de ces divers privilèges menait la grande existence entretenait des filles faisait courir et donnait à le monde parisien le spectacle de ses excentricités et de son luxe on s’ étonna bien quelque peu de le savoir marié et de ne voir jamais sa femme ",
"–et voici le troisième jour s’ écria madame de qui se leva rapidement reprit la lettre et marcha –vous avez commis des imprudences lui dit le négociant pourquoi faire prendre des provisions –mais il peut arriver mourant de faim exténué de fatigue et elle n’ acheva pas –je suis sûr de mon frère reprit le vieillard je vais aller le mettre dans vos intérêts négociant retrouva dans cette circonstance la finesse qu’ il avait mise jadis dans les affaires et lui dicta des conseils empreints de prudence et de sagacité ",
"une volonté découvrir la médaille mais puisque fois déjà on s’ y est mal pris il faut changer de procédé tant pis pour la vieille il frappa de le poing sur la table à le risque de réveiller juliette azire enfin quoi c’ est trop bête "
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me reposer mais tu ne sais pas mon jeune ami comme j’ ai besoin de les voir et de les entendre il y a ans que je suis ici et j’ espère que le ministre m’ a oublié et qu’ il ne me mettra pas encore à la retraite pierre je dois l’ avouer ne comprit pas grand-chose à l’ enthousiasme de le maître d’ école pour un travail qui lui paraissait si pénible mais la conviction de le vieillard rayonnait sur son noble visage et se sentait pénétré d’ admiration les amis se quittèrent non sans l’ espérance de se revoir pierre n’ avait point oublié les soins que la mère d’ andré lui avait prodigués lorsqu’ il fut renversé par le misérable assassin | [
"il lui laissa un petit présent quelle que fût l’ impression sérieuse qu’ avait reçue pierre de son séjour chez m. PROPN il reprit bien vite le cours joyeux de ses idées il allait chercher pacha le payer en beaux écus quoi qu’ en dît la bonne femme son âne témoigna une sensibilité médiocre en la quittant et elle-même semblait l’ oublier pour regarder l’ argent que procurait la bonne bête pierre prit pacha par la bride écouta encore une fois les recommandations de la vieille et il s’ éloigna ",
"il était plus content que fier cependant tout homme éprouve le besoin de se flatter soi-même et pierre ne tarda pas à le admirer pacha et à le concevoir une certaine gloriole de le résultat ou ̀ il était arrivé en si peu de temps il constata aussi que la richesse impose de les lois gênantes il était obligé de s’ occuper de son âne de payer double écho de le surveiller de très-près arrivé à le strasbourg notre heureux voyageur se hâta d’ acheter le char couvert que pacha devait traîner ",
"les acquisitions de tous genres étant faites le fils de madeleine ne tarda plus à le regagner son village mme avait été abasourdie de la fortune inopinée de son jeune hôte elle lui prédisait qu’ un jour il aurait une boutique dans la grande rue en face de l’ hôtel de paris elle assista à les préparatifs de le départ et resta sur sa porte jusqu’ à le ce que le jeune marchand eût disparu pierre faisait vraiment bonne figure assis sur le devant de son char peint en vert ",
"pacha était harnaché avec une certaine élégance beaux pompons en laine rouge lui donnaient un air de fête et le fouet que son maître tenait à la main était un signe d’ autorité que l’ allure de la bête semblait devoir rendre inutile petit pierre croyait rêver en se sentant rouler quelle surprise à le village! chez les amis il écrirait d’ avance le jour l’ heure et le moment ou ̀ il passerait devant l’ avenue de platanes de le château sa mère et christine l’ attendraient là s’ imaginant le voir descendre de la voiture de le pays et à le lieu de cela il les ferait monter dans son char tandis qu’ il marcherait à le côté de pacha ",
"ans étaient à le peine écoulés et où pierre en était si le brave garçon s’ exagérait l’ effet qu’ il produisait à le tous ceux qui le voyait passer il est pourtant vrai de dire que l’ entrée de pacha dans un bourg faisait une certaine sensation les anciennes connaissances hésitaient à le reconnaître petit pierre qui n’ était plus petit la confiance croît avec la fortune et le jeune alsacien fit encore de meilleures affaires qu’ à son dernier passage c’ était à qui lui donnerait des commissions ",
"on le questionnait on caressait son âne on admirait son char moins que jamais pierre n’ eût songé à le prendre une nouvelle voie son bonheur était doublé en revoyant le chemin qu’ il avait fait à le pied en s’ arrêtant devant une porte connue il avait un gros carnet dont toutes les pages étaient surchargées il avait dû aussi se procurer un petit coffret à le bonne serrure pour recevoir son argent monsieur pierre se disait qu’ il était trop heureux et pacha témoignait par son attitude qu’ il était satisfait de sa nouvelle condition ",
"les dernières heures qui nous séparent de le terme de nos désirs sont les plus longues et l’ heureux enfant tâchait de faire partager son impatience à le son âne il lui parlait comme on parle à un ami l’ encourageait le flattait et terminait son discours par un petit coup de fouet dont l’ éloquence était toujours comprise pierre entra enfin dans la forêt de haguenau c’ était la patrie encore un peu de patience et il serait à le comble de ses vœux ",
"qu’ eût dit la tendre maîtresse de pacha si elle l’ avait vu galoper couvert de sueur baissant la tête à le chaque halte que notre voyageur se croyait en conscience obligé de faire mais voici le château de reichshoffen dans quelques instants pierre apercevra sa mère et sa sœur alors pacha aura la bride sur le cou qui sait peut -être même aura -t-il les honneurs de l’ écurie de le château la route n’ offrait pas le moindre obstacle le baudet semblait partager vraiment les sentiments de son maître ",
"n’ importe pierre n’ y tient plus il saute à le terre il marche sous l’ ombre de les arbres il chante il soupire s’ avance revient une jeune fille la tête couverte d’ un mouchoir pour se préserver de l’ ardeur de le soleil s’ avance aussi résolûment mais sans donner le plus petit signe de connaissance je le crois bien christine pouvait -elle supposer que le conducteur de ce joli char était son frère pierre ne pouvait pas non plus reconnaître sa sœur sans sa mère "
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"ce était juste et pour démontrer qu’ il appréciait le conseil l’ anglais rugit de sa voix la plus extraordinaire –gentlemen rebelles venez tirer nous de le fond de le puits personne ne songea à le rire de la formule baroque de le clown mais chacun unit sa voix à la sienne PROPN parut comprendre la nécessité de faire de le bruit et il se prit à le pousser des hurlements prolongés l’ effet de ce tapage ne se fit pas attendre ",
"bien plus il ajouta que le malade ne mourrait pas j’ accordai toute ma confiance à ce dernier médecin non pas précisément à le cause de l’ espérance qu’ il me laissait concevoir mais parce qu’ il jouissait d’ une réputation de savoir et d’ habilité justifiée d’ ailleurs par les nombreux succès qu’ il avait déjà obtenus tout préoccupé que je fusse de la gravité de la maladie de mon ami j’ éprouvais le besoin de savoir dans quel endroit dû dartmoor nous nous trouvions et de connaître les personnes qui habitaient le cottage où la providence nous avait conduits je profitai donc de le moment de calme que m’ avait fait le médecin pour satisfaire ma légitime curiosité à le cet égard je pris ma carte de le devonshire et je sortis ",
"s’ écria -t-il après le départ de le capitaine la tâche est lourde mais j’ y suffirai je retrouverai ce donneur de bouquets il se rendit à le bois ayant soin cette fois de s’ assurer d’ une voiture pour ne perdre aucun de ses avantages en cas de rencontre plusieurs jours se passèrent en d’ inutiles recherches ",
"on l' emporta tout de suite hommes qui avaient la chemise en dehors de les pantalons et étaient ainsi revêtus de l' uniforme habituel de les corbeaux arrivèrent avec une civière PROPN remarqua que la civière était faite avec des branches tout récemment écorcées les corbeaux d' autre part avaient un campement spécial éloigné de plus de pas des campements de la communauté PROPN les avait appelés en sifflant ",
"on les fit passer dans une salle de conférences où ils furent invités à s’ asseoir le civil anglais alla à le tableau noir et les dévisagea il avait des cheveux rouquins une courte moustache en brosse et des yeux d’ un bleu vitreux la peau de son visage était une succession de taches rouges et blanches dans lesquelles PROPN reconnut les traces indélébiles de l’ explosion de puits de pétrole en arabie un sabotage qui avait eu son heure de gloire en ils étaient en présence de le fameux qui durant ans par son activité de mercenaire dans tous les points chauds de le globe avait comblé le vide nostalgique laissé dans le psychisme anglais par la chute de l’ empire la fin de la puissance britannique et la disparition de lawrence d’ arabie ",
"on entend ses coqs et ses chiens mais il faut faire le tour de la montagne pour l’ atteindre une bonne demi-heure de voiture à le vens il n’ y a que maisons habitées tout à le bout d’ une petite route à la pointe d’ une très étroite langue de terre enserrée par ravins abrupts la route s’ arrête entre poules et un abreuvoir puis c’ est un chemin pierreux qui plonge tout de suite vers de les fonds obscurs on coupe le moteur de la voiture le vieux qui habite une de les maisons sort et vous considère d’ un peu loin ",
"il devait être caché il m’ a attaqué par derrière d’ un coup sur la nuque mauléon agrippa le téléphone et commanda: que personne ne quitte l’ hôtel! pas d’ exception vous entendez toute personne qui essaierait de s’ enfuir doit être arrêtée aucune exception n’ est admise et il proférait dans la chambre ainsi ils étaient ici mais d’ où sortait l’ autre le second? tu ne t’ es douté de rien ",
"cependant ajouta -t-il voyant que la lectrice ne faisait aucun mouvement pour se retirer dans ce que j’ ai à le vous dire il sera question d’ elle ne me trompez point reprit la duchesse dans sa dernière lettre elle se plaint de sa santé faisant signe alors à le madame de saint-sauveur de sortir dès qu’ elle fut seule avec henri elle rapprocha son fauteuil de celui ou ̀ il était placé et fixa sur lui ses beaux yeux où se peignaient l’ inquiétude et l’ amour filial la voyant si belle de tendresse se sentit si vivement ému qu’ il pensa tomber à ses pieds et lui parler de son amour à le lieu de l’ entretenir de le sujet qui l’ amenait: tremblant agité il lui fallut quelques momens pour retrouver la force de s’ exprimer son émotion n’ échappa point à la duchesse ",
"c' est sa foi qui tout d' un coup le suscite dans ces moments-là il est lui-même comme ses abeilles il va vers une lumière il n' osait pas ajouter quand irai-je moi aussi vers cette lumière mais si cet élan n' eût pas tressailli en lui à son insu aurait -il été touché par la phrase de le curé- apiculteur et sa grâce pieuse ",
"non c’ est rigolo mais ç a ne sert à le rien xylophone un jour ma mère arriva dans le salon avec un animal à le long cou dont la queue mince et longue terminait dans une prise de courant elle poussa un bouton et la bête amorça une plainte régulière et ininterrompue la tête se mit à le bouger sur le sol en un mouvement de va-et-vient qui entraînait le bras de maman derrière elle parfois le corps avançait sur ses pattes qui étaient des roulettes "
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de le moins il l’ avait été tant que PROPN s’ était tenu tout près comme veillant sur lui puis il se fit dans ce sommeil une sorte de lézarde un craquement sinistre qui en disjoignit les éléments pourtant anne-marie ne se réveilla pas elle se rapprocha seulement dans l’ angoisse et la contraction intime de les rives de la conscience rives toujours ardues harcelées de ressacs balayées d’ écume elle se mit à le gémir | [
"elle gémissait volontairement et inconsciemment elle avait l’ habitude de donner un écho à ses plaintes celles-ci dressaient à le bord de son lit le visage blafard de mme rouzeau celui d’ henriette plus vivant et dans les meilleurs moments le masque sensuel et crispé de gilbert cette fois -ci rien n’ apparut ",
"ce néant alerta ses forces de résistance et d’ éveil elle essaya de briser ses liens elle était encore en pleine euphorie elle s’ arrachait à le regret à le cet opium régénérateur mais un danger planait sur elle lequel? ",
"elle ne le nommait pas plus que le chien terrifié à l’ avance ne sait donner d’ appellation à le séisme en route vers lui qu’ il devine et dont il tremble le pire malheur tournait autour d’ anne-marie la mort? non pire encore? il y a dans la vie même une zone de glace plus effrayante que la mort cette zone de glace pénétrait sa chair car son esprit ressentait déjà je ne sais quelles secousses pétrifiantes qui lui venaient de bien loin de le monde agité de les humains ",
"elle reprenait contact avec la réalité par brefs recollements elle finit par se sentir de plain-pied avec les choses qui l’ entouraient: un lit un oreiller une chambre faiblement éclairée un paravent zébré de cigognes un rond à le plafond qui vibrait comme une cellule vivante elle prêta l’ oreille: aucun bruit l’ immense silence de l’ abîme PROPN n’ était -il pas là tout à l’ heure? certainement ",
"qu’ était -il devenu il devait dormir elle appela faiblement à le début puis de plus en plus fort mais sa voix même gonflée d’ angoisse n’ allait pas bien loin elle vit de nouveau qu’ elle était l’ objet d’ une conspiration générale on en voulait à le elle seule ",
"c’ était une affaire de spoliation tous s’ étaient entendus pour lui voler gilbert le livrer à le quelque ennemie alors dans un mouvement surhumain de panique elle voulut se lever elle eut la force de repousser ses draps ses couvertures toute moite elle s’ arracha à sa couche mit un pied sur le tapis puis posa l’ autre s’ élança en avant ",
"la tête lui tournait elle étendit le bras pour accrocher quelque chose la même volonté impitoyable la poussa devant elle elle fit pas vacilla elle n’ avait plus de jambes mais des tiges de chair molle qui ne la portaient pas qui cédaient qui avaient perdu leurs fémurs leurs rotules ",
"elle ne tomba pas elle se trouva soudain à le terre la tête portant sur un angle de le lit elle perdit aussitôt connaissance quand PROPN rentra dans la chambre d’ anne-marie il la trouva sur le parquet à le peu près sans conscience et gémissant faiblement il la saisit et la replongea dans son lit ",
"elle était toute glacée et grelottante combien de temps était -elle restée ainsi PROPN eut un moment de panique que faire? réveiller henriette c’ était avouer qu’ il avait abandonné sa garde "
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"je me méfie un peu de les projections de notre propre état d’ esprit sur la réalité dont j’ ai en l’ occurrence peut-être un peu sous-estimé la dureté comme ans plus tard le 13décembre je la surestimerai quand éclatera la crise polonaise solidarnosc jaruzelski l’ état de siège maison qui évite à les soviétiques d’ intervenir et nous donne l’ occasion d’ un ultime la ̂chage de les camarades de l’ est avant l’ effondrement j’ arpenterai alors paris pendant quelques semaines dans une intense angoisse m’ attendant plus ou moins à le chaque carrefour à le voir surgir de les armes des uniformes des chars la matérialisation certaine d’ une violence généralisée gouvernementale étatique d’ origine européenne une nouvelle fois la troisième en un siècle pour finir en beauté c’ était évidemment de l’ ordre de l’ attaque de panique rien qui fût fondé sur l’ analyse de les faits et même l’ affirmation tranquille effarante de cynisme et de lucidité de claude cheysson ministre de les affaires étrangères de le premier gouvernement socialiste que la france se soit donné ",
"étendu sur une peau d' ours les cosaques vinrent respectueusement baiser sa main ils prononcent des prières funèbres l' enterrent sur une butte couverte de pins; ensuite tenant en main leurs chevaux ils défilent autour de la tombe la pointe de leur lance renversée contre terre on croyait voir les funérailles décrites par l' historien de les goths ou les cohortes prétoriennes renversant leurs faisceaux devant les cendres de fasces le vent fait tomber les flocons de neige que le printemps de le nord porte dans ses cheveux de bonaparte écrivit de PROPN en france qu' il était maître des salines russes et que son ministre de le trésor pouvait compter sur millions de plus la russie fuyait vers le pôle: les seigneurs désertant leurs châteaux de bois s' en allaient avec leurs familles leurs serfs et leurs troupeaux ",
"il est hors de question de ne pas le publier il faudra à le moins hoepffner ou pétillon pour le traduire il va nous coûter encore combien celui-la en mettant de l’ argent dans ce qui était ma maison les meunier y ont introduit la guerre le jeu de la guerre à le moins comme je suis celui qui a déjà perdu et qui de toute façon perdra tout à la fin on me laisse le droit d’ accumuler quantité de petites victoires locales ",
"PROPN me déplaisait de plus en plus se montrait trop empressé près de moi ce qui amenait un pli sur le front de mon tuteur et une lueur d’ irritationcontenue dans son regard puis j’ étais réellement lasse sans entrain il me semblait que j’ avais tout à le coup vieilli; que l’ enfantine et insouciante avait fait place à une jeune fille sérieuse et réfléchie qui commençait à le considérer la vie d’ un œil méditatif avec une sorte d’ se montrait très tendre et m’ entourait de soins maternels parfois dans son regard je remarquais une expression de tristesse et de regret dont je ne m’ expliquais pas la raison à le bout de jours ces dames parlèrent de départ ",
"il ne faut pas vous inquiéter d’ avance aélys mademoiselle veux -je dire –appelez -moi toujours aélys vous n’ allez pas faire des cérémonies j’ imagine ma bonne demoiselle pharamond est que vous êtes maintenant une future princesse bien quand je le serai il sera temps de changer on frappe mademoiselle ",
"–mon enfant ma petite marie elle entrouvrit les yeux et pour la première fois depuis bien longtemps le religieux la vit sourire d’ un vrai sourire joyeux et même un peu malicieux il s’ étonna de cet optimisme à son avis prématuré mais le mit sur le compte de le bon repos qui avait dû lui faire tant de bien .déjà elle avait sauté sur ses pieds et se tenait debout essayant de remettre un peu d’ ordre dans ses cheveux emmêlés –mon enfant murmura le religieux remarquez -vous ce fait extraordinaire et insolite il semble que quelqu’un ait pénétré ici durant notre sommeil ces lampes allumées sont très inquiétantes et je crains qu’ elles ne nous trahissent ",
"son cœur dégela il baisa longuement son fils et en souriant les yeux humides humblement il demandait à sa femme –je t’ en prie laisse-le-moi cette après-midi la maison est si vide quand il n’ est plus PROPN dis mon chéri nous irions jouer ensemble à le jardin nous ferions un bel homme de neige a l’ évocation de la statue de neige l’ œil de l’ enfant une seconde vivait ",
"le poisson récompensait son exactitude il en avait dans le panier d’ osier qui lui battait les reins alors que j’ aurais juré qu’ on ne pouvait tirer ce jour-là une seule truite de le ruisseau pour la simple raison que l’ heure n’ était pas venue pour elles de para��tre d’ exister j’ ai fini par comprendre ce qu’ il voulait me dire que le palmer gris à le corps noir que j’ employais sans y voir malice était la dernière chose à le pouvoir intercéder il a laissé ses yeux de chat se perdre dans la clarté laiteuse d’ avril où passait de loin en loin un moucheron très précis ",
"le marquis venait de glisser jusqu' à le terre —sans un cri sans un gémissement mais son épaule effroyablement déchirée laissait ruisseler un tel flot de sang que déjà sa face jaune était devenue verte un éclat d' obus l' avait évidemment frappé par l' un de les trous de le casque sans que de la tourelle on entendît rien à le cause de le fracas ininterrompu qui régnait à le dehors les servants aidés de fergan étendaient leur chef entre les pièces il n' était pas tout à le fait mort il fit un signe il parla très bas mais d' une voix encore impérieuse vos postes les hommes obéirent ",
"on l’ a séquestrée un point c’ est tout l’ affaire est nette —elle ne le sera point pour tout le monde si mon second fils qui a une fichue presse et qui a rendu quelques services à le roger est mêlé ostensiblement à l’ affaire on dira ce que l’on a dit pour les bijoux volés affaire montée entre roger et milon-lauenbourg ce qu’ il faut éviter à le tout prix si l’on veut compromettre corbières —vous avez peut-être raison barnabe j’ ai tout à le fait raison monsieur le ministre "
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mais je ne supposais pas qu’ il se mettrait si tôt en campagne –peut-être n’ avait -il pas idée non plus de rien tenter encore mais l’ occasion était là par exemple s’ il avait tiré je lui sautais dessus et il y avait des chances pour qu’ il ne m’ échappe pas ce qui prouve qu’ il ne se doute guère de la surveillance et se croit méconnaissable sous son camouflage –il faut maintenant que mlle s’ enferme dans la grotte secrète et n’ en sorte plus que de temps à le autre pour prendre un peu d’ exercice sous la garde de bartel à les alentours immédiats de le manoir | [
"encore auparavant les ferai-je inspecter soigneusement comptez -vous demeurer à la cigale d’ or monsieur il me semble qu’ il serait préférable de ne pas loger sous le même toit que cet homme –c’ est bien ce que j’ ai pensé ne pourriez -vous m’ indiquer un logis tranquille où il me serait possible de sortir et rentrer librement à n’ importe quelle heure de le jour et de la nuit sans craindre les indiscrétions après un moment de réflexion raymond déclara:–je vais m’ informer près de ma servante qui connaît tout le pays et les tenants et aboutissants de chacun.mion aussitôt convoquée arriva avec la mine soucieuse qu’ elle conservait depuis quelques jours depuis qu’ ayant été rendre visite à la cousine rose elle avait vu et constaté que la fille de le forçat était douée d’ une beauté à le faire tourner la cervelle même à un homme plus raisonnable que m.raymond aussi mit -elle quelque mauvaise grâce dans ses recherches mentales ce qui lui attira cette apostrophe impatiente de son maître –voyons mion tu n’ as pas l’ air d’ avoir ta tête ce matin! es -tu malade ",
"–pas de le tout monsieur mais monsieur voit bien que je cherche il y a la petite bicoque à le père ti-mousse qui n’ est pas bien loin de la cigale depuis qu’ il est mort elle n’ est pas habitée –une bicoque tu dis bien cela ne pourrait aller interrompit dublanc il est très possible que cela me suffise si je puis la voir –piérousse va nous y conduire mais vous verrez c’ est assez minable ",
"les artistes s’ arrangent de tout ils sont si originaux je dirai à les hôtes qu’ il me faut la tranquillité la solitude pour mon travail quant à les repas je les prendrai chez eux –le déjeuner tout à le moins mon domestique annamite pourra vous porter à la nuit quelques provisions et vous lui remettrez les communications que vous pourrez avoir à me faire car à le moins d’ un cas urgent mieux vaut que vous ne veniez pas ici –en effet ",
"tout est donc entendu pour le moment que mlle disparaisse et nous veillons sur le personnage .–mion va dire à le piérousse de se préparer pour accompagner monsieur ordonna raymond la servante sortit avec un visage plus sombre encore elle répéta à le son frère les instructions de leur maître d’ un air si revêche que piérousse ne put se tenir de faire observer –je me demande un peu si ce sont des raisons pour te mettre de cette humeur-là!alors si ce sont des raisons alors tu ne vois pas que m.raymond est en train de se mettre dans des embarras terribles et peut-être dans le pire danger ",
"–dans le danger?mion haussa furieusement ses maigres épaules oui aveugle que tu es! si vraiment quelqu’un en veut à la vie de la demoiselle il ne manquera pas de s’ en prendre à le monsieur qui cherche à la défendre tout de même la fille de cet assassin –mais puisque monsieur ne croit pas nouveau haussement d’ épaules plus violent encore –cette elfrida l’ a enjôlé pécaïre rien d’ étonnant car elle ressemble à son père elle a des yeux des yeux mais tout de même penser qu’ elle fait oublier à le m.raymond la pauvre mme aurore étranglée par son bandit de père emportée par la colère mion suffoquait piérousse lui saisit le bras en disant à le mi-voix :–tais -toi si monsieur t’entendait !–ah! tant pis! ",
"je ne peux pas garder les choses qui me pèsent comme ç a sur le cœur d’ ailleurs il est dans le salon avec cette espèce d’ individu qui cherche à se loger dans le pays pour surveiller l’ homme qui menace mlle d’ après ce que j’ ai compris qu’ est -ce que c’ est que encore? dans quel micmac il se met notre monsieur pour une intrigante une pas grand-chose car bien sûr qu’ elle tient de son père un rusé un fameux hypocrite –tout ce sont des suppositions conclut judicieusement piérousse en s’ esquivant pour ne pas entendre la suite de les récriminations de sa sœur.raymond se rendit dès le lendemain à la sarrasine ",
"il était heures de l’ après-midi rose qui vint ouvrir la porte soigneusement verrouillée lui apprit qu’ PROPN se trouvait dans la grotte où elle avait élu définitivement domicile –je vais prévenir mademoiselle que monsieur le comte désire lui parler ajouta -t-elle et elle fit entrer le jeune homme dans la pièce qui avait servi de cabinet de travail à le valdemar .peu après elle reparut et annonça à le raymond que mlle le priait de descendre .il la suivait dans l’ escalier en spirale qui menait vers les souterrains à les précédentes visites faites par lui à le elfrida celle-ci l’ avait reçu à le rez-de-chaussée de le manoir ",
"c’ était aujourd’hui la première fois qu’ il allait pénétrer dans la grotte secrète à le mur de le dernier souterrain rose toucha un ressort invisible et une large pierre bascula se tint en position horizontale de telle sorte qu’ on pouvait passer au-dessous en se courbant.au-delà se trouvait la grotte elle était vaste et haute discrètement éclairée par le jour que laissait arriver la crevasse ouverte sur la mer une grande table en occupait le centre un lit quelques sièges grands coffres de chêne complétaient l’ ameublement .près de la table était assise un ouvrage à la main ",
"elle sourit en disant –vous venez voir la prisonnière monsieur mademoiselle il était temps grand temps que vous vous résigniez à le vivre complètement dans cette retraite il serrait la main qui lui était offerte en enveloppant la jeune fille d’ un regard ardemment ému –y a -t-il quelque fait nouveau –tout simplement que déjà ce bandit a failli attenter encore à le votre vie hier!et prenant le siège que lui indiquait la jeune fille raymond répéta ce que lui avait appris la veille le détective –vous voyez conclut -il que nous atteignons le moment critique "
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"–oui vous aimeriez sans doute vous y rendre seule sa bouche se tordait un peu en une sorte de ricanement sous la moustache brune les mains toujours derrière le dos il se tenait devant sa femme en raidissant sa taille un peu massive à le laquelle seyait mal l’ habit massifs également étaient les traits de ce visage où les yeux couleur de charbon avaient en ce moment un éclat inaccoutumé car ils étaient généralement plutôt mornes sans autre expression que l’ ennui ou la mauvaise humeur en ce moment PROPN pouvait y lire une réplique de l’ intention insultante contenue dans les paroles qu’ il venait de prononcer elle rougit plus encore et son regard s’ anima sous l’ afflux de l’ indignation ",
"tant pis pour rené chatelet on va remonter dis -je chez toi j’ espère que ton téléphone n’ est pas en dérangement il ne me comprend pas mais apparemment me fait confiance par un habile mouvement tournant derrière un pilier de béton nous atteignons l’ entrée de l’ escalier ",
"PROPN assumait tous les soins de l’ intérieur et PROPN ne permettait pas que PROPN y mît la main elle restait donc solitaire en l’ absence de son mari travaillant son trousseau peu compliqué car PROPN avait dit en la conduisant à le échanville pour en acheter les matériaux –prenez le nécessaire pour le moment point n’ est besoin d’ avoir rien à l’ avance nous verrons plus tard si les circonstances nous permettent d’ aller un peu plus largement PROPN trouvait toute naturelle cette économie étant données surtout les dépenses que PROPN avait dû faire pour le mariage d’ ailleurs il tenait avant toute chose à le ce que la jeune femme ne manquât de rien à le ce qu’ elle tînt compte de ses goûts en commandant à le christopher les repas toujours simples mais bien préparés et présentés avec une impeccable correction par ce modèle de les serviteurs qui semblait doué de le don d’ ubiquité et conservait en toutes circonstances le plus parlait décorum.chaque jour en revenant de la fabrique PROPN faisait faire une promenade à sa femme ",
"jean-paul est seul que fera -t-il demain il ne voit pas d' occupation précise �� quoi s' employer.—ah! dormir dormir d' un sommeil indéfini —penché sur la mouvante obscurité de le fleuve il ose dire le mot: mourir terrifié il s' éloigna de le parapet dans la nuit il monta son escalier lentement ayant peur de retrouver sa chambre solitaire et froide ou peut-être indifférent à le tout n' éprouvant même plus ce vague désir d' arriver qui toujours fait hâter le pas et une telle fatigue l' écrasait qu' à le deuxième étage il dut s' arrêter et appuyer contre son cœur ses mains ",
"les jeunes gens l’ imitèrent et mettant le fusil à l’ épaule épièrent le moment favorable pour faire feu les sauvages ne s’ attendaient nullement à le ce qu’ il y eût des êtres vivants dans la ferme ils laissèrent les femmes à les mains de ceux qui les avaient saisies et s’ avancèrent avec précaution contre les bâtiments les indiens chargés de les captives prirent leur course dans la direction de le nord-est lorsque le groupe de ceux qui restaient fut à le proximité PROPN et ses compagnons firent feu ces détonations reçues presque à le bout portant eurent un résultat prodigieux les assaillants firent halte pleins d’ hésitation ",
"je ne m’ en mis pas en peine et ne me dérangeai pas aussi bien un serpent dans mon jardin c’ était là chose trop ordinaire pour m’ étonner quelques instants après je vis entrer dans ma chambre une très-jeune indienne qui traînait nonchalamment derrière elle un trigonocéphale de plus de pieds tom avec sa prudence habituelle ne suivait le reptile qu’ à le distance respectueuse pourtant l’ animal était mort et bien mort eh! mon enfant dis -je à l’ indienne vous maniez ces bêtes -là comme si vous n’ en aviez pas peur la jeune fille qui le corps de le serpent sous son bras examinait avec curiosit�� sa tête aplatie et ses crocs venimeux le laissa tomber lourdement ",
"je vais il a un burlingue grand comme la salle de les conférences de l' o.n.u. solennel pompeux bourré de tableaux chiatoires qui représentent des mecs perruqués et des connasses sur des escarpolettes les fenêtres sont hautes comme l’ entrée principale de notre-dame de westminster je te passe les tapis de la savonnerie sur lesquels on dérape de même que le mobilier louis-lévithan-quatorze à lequel il ne manque que des rames pour ressembler à une flottille de galères dorées le très extraordinairement réputé personnage se dresse pour m’ accueillir il met un doigt devant sa bouche d’ où sortirent tant et tant de conneries tricolores et me guide jusqu’ à une porte basse recouverte de le même papier à le rayures vertes veloutées qui tapissent les murs ",
"nous coulons en un instant PROPN fut hors de sa cabine et se jeta dans le carré il heurta une masse informe qu’ il ne reconnut pas ce devait être le professeur PROPN tout l’ équipage était sur le pont courant à le milieu de les ordres que donnaient le second et le capitaine un abordage demanda PROPN je ne sais je ne sais par cette brume maudite répondit le second mais nous coulons nous coulons répondit en effet le dream qui avait sans doute donné contre un écueil s’ était enfoncé sensiblement ",
"l’ autopsie a révélé qu’ il avait ingéré des somnifères et une très importante quantité de barbituriques dont on ignore l’ origine son épouse marianne née leblanc ans devient l’ héritière de la fortune de la famille son mari n’ était autre en effet que le fils de PROPN le fondateur de le réseau de les supérettes point fixe le jeune homme avait revendu l’ entreprise quelques années plus tôt à une firme multinationale vous êtes connecté ",
"or ce matin le marquis est venu le prier de lui servir de témoin et de lui trouver un autre second –et demanda le comte l’ a -t-il trouvé cet autre témoin –c’ est moi dit le baron –vous! exclama le jeune russe étonné que se mêlât des affaires de gens qui lui étaient presque inconnus mon cher répondit le baron j’ ai en matière de duel des principes bien arrêtés "
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ils passèrent rapidement auprès d’ elle –voici un otage s’ écria l’ un d’ eux saisissons la fille de le médecin maudit mais les fuyards étaient presque tous des gens de saint-yon ils passèrent et plusieurs même soulevèrent leur chapeau en disant: –dieu vous bénisse | [
"quelques-uns pourtant étrangers à le bourg s’ arrêtèrent ayant à le leur tête celui qui avait parlé le premier et qui n’ était autre que revêtu de son costume de capitaine c’est-à-dire portant le feutre à le plumes la veste à le revers et la ceinture blanche –saisissons répétèrent -ils sainte voulut fuir ses jambes fléchirent elle eût été bien vite atteinte si une seconde décharge de les bleus qui avaient franchi le talus à le leur tour n’ eût mis le trouble parmi ceux qui la poursuivaient ",
"ils s’ enfoncèrent rapidement dans les taillis qui bordaient un côté de la route mais la décharge avait eu un autre résultat frappé de balles était tombé à les pieds de sainte dit -il j’ ai mon compte les bleus sans se donner le temps de recharger leurs armes s’ étaient précipités sur les traces de les fuyards ",
"quand ils eurent disparu se releva en chancelant ses traits exprimaient l’ étonnement le plus profond murmura -t-il voyant que sainte le soutenait saviez -vous que c’ est moi qui ai mis le feu à la maison de votre pèr –je le savais répondit sainte appuyez -vous sur mon bras ",
"–et pourtant reprit vous avez laissé passer les bleus sans leur dire le voila tuez -le! vous vous êtes placée devant moi pour me cacher et maintenant vous me soutenez comme si j’ étais votre ami –venez interrompit sainte votre sang coule je vous panserai –et tout à l’ heure encore continua je proposais à le mes hommes de vous saisir vous m’ avez entendu n’ est -ce pas ",
"–je vous ai entendu hâtons -nous ils vont revenir sainte je pensais qu’ à le ciel seulement il y avait des anges on entendit à le loin un nouveau bruit de fusillade –venez venez! s’ écria sainte en l’ entraînant ",
"se laissa faire en marchant il levait sur sa jeune protectrice un regard de reconnaissance et d’ admiration sainte allait avec précaution et le soutenait de son mieux après bien des efforts ils arrivèrent à la cabane et se coucha dans son lit qui était devenu celui de le docteur sainte avait souvent aidé son père dans ses pansements ",
"intelligente et adroite elle avait retenu ce qu’ il fallait faire dans ces occasions et le blessé se sentit bientôt assez soulagé pour chercher le sommeil à le peine était -il endormi que les bleus arrivèrent sainte fit tomber autour de le lit l’ épais rideau de serge et ouvrit la porte à les soldats de la république si s’ éveilla pendant l’ heure qui suivit il dut se croire l’ objet d’ une étrange vision les républicains s’ étaient attablés sans cérémonie et faisaient fête à le vin de le docteur ",
"quand ils eurent bien bu ils se retirèrent et laissèrent la pauvre sainte accablée de tristesse: nul parmi eux n’ avait pu lui donner des nouvelles de son père mais PROPN ne s’ éveilla que le lendemain ignorant le danger qu’ il avait couru pendant son sommeil sa première parole fut néanmoins un cri de gratitude tandis que sainte le pansait elle sentit une larme tomber sur sa main pleurait ",
"sainte dit -il si dieu m’ exauce je vous revaudrai cela quelque jour –vous ne me devez rien répondit -elle et si vous voulez me faire une promesse je serai trop payée PROPN s’ écria avec vivacité –le hasard peut vous mettre un jour en face de mon père dans un combat épargnez -le en souvenir de moi! –je vous le jure "
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"—tu veux dire que de l’ appartement où se trouverait ton quelqu’un il est possible d’ entendre le téléphone de mario? et tu veux toujours dire qu’ en appelant fois de suite ledit numéro le quelqu’un saurait que c’ est à lui qu’ on en a? je lui frappe le ventre —bravo mon vieux on ne peut résumer plus explicitement une déduction relativement embrouillée pinaud tire de sa poche l’ allumette à le usages dont il se sert indistinctement pour se curer les oreilles les ongles et les dents il hésite sa bûchette en main et adopte un quatrième parti: celui de la sucer avec délectation il ne te reste plus que la possibilité de la déguiser en suppositoire observé -je finement ",
"les yeux de martial ne quittaient pas le visage d' armand il semblait deviner qu' il allait être parlé de son père —vous n' ignorez pas messieurs que j' ai été chargé il y a quelques années d' une mission scientifique par une de les sociétés les plus justement honorées de notre pays PROPN des voyageurs qui avaient parcouru le pays de siam et de cambodge avaient parlé vaguement d' un pays étrange inexploré renfermant des richesses architecturales telles que devant les descriptions faites on se demandait s' il n' y avait pas là quelque illusion d' optique quelque mirage quelque jeu d' imagination il était parlé de villes entières de murailles gigantesques de tours colossales dont les ruines défiant le temps se dressaient orgueilleuses à le milieu de forêts où l' homme semblait n' avoir jamais pénétré ",
"dites-moi que je rêve que je serai votre femme les bras d’ ervoan qui entouraient la taille souple de l’ orpheline desserrèrent leur étreinte et retombèrent le long de le corps dans un geste d’ impuissance et de découragement –vous ne serez pas ma femme annaïc mais je vous jure que jamais aucune autre ne le sera .la jeune fille se tordit les mains avec désespoir –pourquoi? demanda -t-elle je n’ ai pas démérité de vous moi! j’ ai le droit de savoir pourquoi vous me rejetez comme un objet qui a cessé de plaire –vous n’ avez ni démérité ni cessé de plaire notre amour est maudit à le cause de les malheureux qu’ il fait ",
"ils te donneront à le boire de le lait que tu n’ aimes pas tu aimes le mien bois à le ta soif pour la dernière fois et lorsque les lèvres ensommeillées de joël la quittaient retombant l’ une sur l’ autre comme un coquillage qui se ferme elle les excitait de le bout de son doigt et l’ enfant se ranimait pour boire encore la vie elle le recoucha et ne pouvant se résoudre à le quitter elle le regardait dormir et elle lui souriait avec l’ abandon de les jours anciens lorsque brusquement elle fut ressaisie par la pensée de l’ heure qui passait PROPN rentrait par la porte de l’ étable ayant des brins de paille dans les cheveux ",
"amédée est un excellent parti pour elle il est jeune élégant bien élevé joli garçon riche bien né sa famille est bien en cour il est amoureux d' elle ou prêt à le devenir la comtesse sa soeur est disposée à le faire encore les premiers pas quoique yseult ait été assez maussade avec elle ",
"que peut -il de plus pour lui nuire d’ autres avertissements d’ autres humiliations ?quoi qu’ elle fasse quoi qu’ elle dise elle sera perdante regard de mathilde s’ égare autour d’ elle dans l’ espace inerte ses gestes n’ existent plus ni le stylo qui court sur le papier ni le gobelet qu’ elle porte à ses lèvres ni sa main qui ouvre le tiroir .puisqu’ elle a tout perdu elle n’ a plus rien à le perdre .puisque jacques fait preuve d’ une sémantique approximative elle va lui apprendre la signification de le verbe insulter c’ est PROPN va se rendre dans son bureau elle va l’ agonir l’ abreuver le pourrir d’ insultes lui faire l’ éclatante démonstration de la richesse de son vocabulaire d’ ailleurs elle commence à en faire l’ inventaire elle va lui parler mathilde se lève se dirige vers le bureau de jacques ",
"à le bout d’ un moment il balbutia: vous n’ avez\\n' pas vu vous n’ avez pas vu général essayait d’ élever son âme à le dieu en surveillant à le droite et à le gauche les rues et les places dans lesquelles s’ engageaient\\n' ses soldats on était arrivé à la porte de la prison tous les hommes eussent voulu\\n' entrer poussés par une curiosité et une indignation féroces mais le général fit signe de la main et il pénétra seul lorsqu’ il ressortit après un assez long temps de\\n' silence son visage ordinairement aussi doux que grave était devenu d’ acier et il détourna la vue sur aucun de ses officiers à le bout de quelques minutes seulement demanda d’ une voix basse et terrible a -t-on trouvé les corps officiers\\n' s’ écartèrent comme offrant de lui montrer le chemin le major vandeleur avait pris direction de le petit détachement ",
"je hais cette fille dit mme des armoises avec une raideur glaciale elle te fait abandonner ton travail négliger tes relations délaisser ta mère je la hais et je ne souhaite qu’ une chose pour ton bonheur et pour le mien c’ est qu’ elle devienne folle tout à le fait et ne sorte jamais de l’ endroit où elle est ma mère s’ écria rené indigné il avait sur les lèvres de les paroles de colère mais il eut encore assez de force pour les contenir il se leva jeta sa serviette sur la table et sortit de l’ appartement ",
"puis quand elle avait voulu se consoler le consolateur monsieur de chargebœuf était parti l’ entraînement qui cause les fautes de la plupart de les femmes lui avait donc jusqu’ alors manqué s’ il est enfin de les femmes qui vont droit à une faute n’ en est -il pas beaucoup qui s’ accrochent à le bien de les espérances et qui n’ y arrivent qu’ après avoir erré dans un dédale de malheurs secrets telle fut dinah elle était si peu disposée à le manquer à ses devoirs qu’ elle n’ aima pas assez monsieur de clagny pour lui pardonner son insuccès ",
"je suis rentré en france à le printemps et n’ ai pas eu l’ occasion encore de mettre le chauffage —vous êtes descendu à le votre cave PROPN se peut je n’ ai pas souvenance si je suis allé ou fois à le neauphle entre films c’ est le bout de le monde on y va avec des copains comme histoire de il n’ achève pas "
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donc vos voisins les anglais quels gaillards mon cher vous raisonnez comme une petite fille insista le baron que voulez -vous?\n' vivre à le paris? manger vos pièces de sous avec des femmes de brasserie comme un fils\n de quincaillier vous auriez honte de mener cette existence à les gens comme nous pour\n' fréquenter les boulevards il faut de l’ argent beaucoup d’ argent | [
"or pas alors la vie sans le sou c’ est comme ces cartouches vides un peu de fumée et puis rien tout le monde s’ en aperçoit et se moque il faut se résigner monsieur il faut se résigner nous nous résignons bien le baron\\n' et moi et dieu sait pourtant si cela est dur ",
"—après ans de tortoni se retirer ici oui; c’ est dur j’ ai envie de me marier dit fermement cyrille ils se firent affectueux eux prirent épouses eh bien là entre parents on peut en\\n' convenir: les symphonies conjugales se rompent de fréquentes discordances ",
"mme fourmies qui autrefois brillait à les réceptions de l’ empereur reproche aigrement à le baron\\n ce rôle obligatoire de châtelaine recluse la marquise de bressel morte depuis ans \\n' ruina son mari en jouant à le monaco cyrille revoit ces dames lui offrant des louis\\n lors de les vacances leurs petits chiens le mordaient à les jambes on narre le cycle de la famille les héritages contestés les unions manquées suicide d’ un cousin que les dettes conduisirent à l’ escroquerie les réparations châteaux les vitraux donnés en pompe à l’ église de le village ",
"on remonte à l’ époque de révolution où les ancêtres réfugiés en angleterre enseignaient le latin pour subsister puis revient le récit glorieux de les batailles anciennes où valeureusement se comportèrent\\n' les aïeux des ligueurs ils parlent bas à le genoux dans la hutte appuyés à les lucarnes ouvertes vers l’ étang; leurs yeux experts visent la nappe de ciel déchiquetée par les roseaux l’ eau verte stagne entre les gerbes d’ herbes des fois elle se ride et la ride jusqu’ à les rives son ourlet lumineux qui court ",
"des fois elle se gonfle de bulles\\n' grossissant crevant blanche la tête d’ un nénuphar surnage emmi les feuilles palmées à ces récits s’ évoquent les robustes cavaliers bondissant à le travers mousquets piques cyrille s’ émeut et se gronde pourquoi des instincts bas l’ incitent -ils mésalliances il jure de se vaincre ",
"se vaincre soi chose facile mais vaincre hantise fantastique le rire tors et vert le terrasser autrement que par le sommeil de\\n' l’ ivresse le pourra -t-il il se connaît incapable de subir une heure le rire menace de folie et de funérailles et voici que le conquiert la terreur hallucinante dans les roseaux dans l’ onde et plane il aperçoit glissant entre des lames d’ eau la robe écarlate de denise gants noirs ",
"alors il répète: PROPN ne fait rien je veux me marier —mais avant de vous marier monsieur songez à le moins à le vous corriger de votre\\n' ivrognerie vous ne pouvez pourtant apporter cela à une jeune fille en cadeau de noces —vous êtes méchant mon oncle vous savez bien que ç a ne dépend pas de ma volonté médecin vous a dit l’ influence originelle atavique ",
"mon père était alcoolique il en mourut: prenez garde —hé! je sais je sais aussi je ne veux plus rester seul non je ne veux plus ",
"les ailes de les oies battent sur le ciel ainsi que des éventails éployés silencieusement de leur vol elles cernent la mare et subitement à le elles plongent dans les herbes les herbes fléchissent froufroutent puis oscillent longtemps une tête ombre pointue saillit d’ une touffe de roseaux les fusils tonnent "
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"l' orage se déchaînait sur storrvan de lourds nuages gris à les bords déchiquetés accouraient de l' ouest avec vitesse frôlant presque la tour qu' ils enveloppaient par moments de les écharpes vertigineuses d' une brume blanchâtre mais le vent surtout le vent remplissait l' espace de le déchaînement de son poids épouvantable la nuit était presque entièrement tombée les passées de l' ouragan comme dans une chevelure fragile ouvraient de rapides et fugitives tranchées dans la masse de les arbres gris qu' elles écartaient comme des herbes et l'on voyait alors l' espace d' une seconde un sol nu des rocs noirs les fissures étroites de les ravins ",
"son intervention étonna tellement qu’ un silence relatif se produisit a la tribune le ministériel reprenait: quand un homme argue une pièce de faux et qu’ elle ne l’ est pas n’ en peut -on conclure que cette pièce est singulièrement menaçante pour lui? et quel est alors le faussaire sinon —assez criait -on car on ne se souciait pas d’ un développement prévu tandis que chaque parti se demandait non sans inquiétude quelle surprise lui réservait l’ équilibriste de l’ extrême-centre sur qui allait -il frapper jusqu’ à le présent il s’ était montré valcoriste notoire ",
"les cochons avaient depuis longtemps vidé leur auge et s’ étaient retirés pour dormir dans le fond de leur cabane les moineaux étaient partis après avoir donné à les fruits quelques coups de becs malgré le grand chapeau de paille posé sur un poirier pour leur servir d’ épouvantail ils s’ étaient envolés dans les champs où ils font l’ après-midi leur razzia les paysans avaient fait comme eux et étaient retournés à le travail après la soupe rien ne remuait dans le village ",
"né à le rochefort-sur-mer tout jeune il apprit à le lire dans pierre loti en sculptant des coquillages où sans cesse il reproduisait le portrait de le prince de sagan son parrain —vers ennuyé de toujours entendre parler de la tour eiffel il part à le pied pour le caucase en montrant ses collections de coquillages et en imitant capoul surpris dans son harem par un émir de tiflis il se réfugie dans un couvent où il apprend la langue chinoise il revient à le montmartre suffisamment armé pour la vie et devenu par le caprice de les choses professeur d' équitation de mlle il se convertit et devint un de les lieutenants de la ",
"vous avez peut-être été trop vite en besogne mon compère –possible répondit laconiquement le furet on fait ce qu’ on peut ils se tournèrent les talons le reporter de était furieux ",
"quittons -le tous croyez -moi partons j’ ai horreur de ces arbres de ces têtes patibulaires de cette nature empoisonnée il me semble que chaque domestique cache un assassin que chaque verre renferme un poison o’molloy allons -nous-en mais ma chère argua timidement le major pas d’ objection si vous avez quelque égard pour moi vous irez revêtir votre uniforme vous vous rendrez chez le vice-roi il est heures de le matin dans une heure ous pourrez le voir vous obtiendrez un congé immédiat et par le premier steamer ou même par le premier navire à le voiles dès aujourd’hui nous partirons le major n’ essaya pas de résister il savait de longue date que c’ était inutile sans ajouter un mot il quitta le salon se mit entre es mains de son domestique et revêtit son grand uniforme quarts d’ heure plus tard il redescendait brillant doré verni galvanisé ",
"n' êtes -vous pas libre complètement libre pensez -vous que votre petite élève voudrait empiéter sur vos occupations votre petite élève de quel ton de gentillesse elle avait proféré cela m. attendri s' excusa à le son tour puis excusa pareillement ces dames PROPN ne parut pas offensée de leur défection n' avait -elle pas de quoi se consoler? une heure de gagnée sur la leçon pour les couturières les visites gérald et sans perdre l' amitié de le maître ",
"non seulement il n' a pas dit son dernier mot mais il parle à le peine il balbutie ses formes se modifieront très rapidement soyez persuadée que l' an prochain nous verrons ici même des silhouettes nouvelles et comme popette esquisse un hochement de tête satisfait: ",
"sortira par là elle vous trouvera dehors –très bien c’ est chose convenue vers quelle heure –entre heures et minuit ",
"–monsieur s’ écria le jeune homme avec une expression de douloureuse dignité je ne me suis jamais plaint et je ne sais comment vous que je n’ ai pas l’ honneur de connaître vous êtes instruit de ces tristes particularités de notre existence j’ ignore dans quel but vous venez ici monsieur j’ ignore jusqu’ à le votre nom et mon nom dit le docteur clément en interrompant son jeune confrère je m’ appelle je m’ appelle monsieur ce nom me rappela le protecteur mystérieux dont bamboche basquine et balthazar m’ avaient parlé plus de doute le docteur clément cachait ses bienfaits sous ce nom –maintenant reprit -il causons affaires je suis pressé vous ne pouvez rester à le paris vous n’ avez ni l’ intrigue ni l’ entregent nécessaires pour y réussir vous y seriez écrasé "
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il y avait gibets et un échafaud un de les gibets s’ élevait au-dessus de les autres à la hauteur de pieds une pensée obscène l’ avait fait dresser pour éléonore on le voit le roi de naples était plein d’ attention pour ses bons lazzaroni à le coin de le vico della un homme hideux de mutilation avec une balafre lui fendant le visage en et lui crevant un œil avec une main dont les doigts étaient coupés avec une jambe de bois par laquelle il avait remplacé sa jambe brisée attendait le cortège au-devant de lequel sa faiblesse ne lui avait pas permis d’ aller c’ était le beccaïo avait appris le jugement et la condamnation de salvato et avait fait un effort tout mal guéri qu’ il était pour avoir le plaisir de le voir pendre où est -il le jacobin | [
"où est -il le misérable où est -il le brigand? s’ écria -t-il en essayant de franchir la haie de les soldats.michele reconnut sa voix et tout mourant qu’ il était il se souleva dans sa charrette et avec un éclat de rire si c’ est pour voir pendre le général salvato que tu t’ es dérangé beccaïo tu as perdu ta peine il est sauvé! sauve s’ écria le beccaïo; sauve impossible demande plutôt à ces messieurs et vois la longue mine qu’ ils font mais il y a encore une chance c’ est que tu te mettes à le courir après lui tu as de bonnes jambes tu le rattraperas poussa un hurlement de rage une fois encore sa vengeance lui échappait place! crièrent les soldats en le repoussant à le coups de crosse et le cortège arriva à le pied de les gibets ",
"un huissier attendait les condamnés pour leur lire la sentence .la sentence fut lue à le milieu de les rires des huées des insultes et des chants la sentence lue le bourreau s’ avança vers le groupe de les condamnés .on n’ avait point fixé l’ ordre dans lequel les patients devaient être exécutés en voyant venir à le eux le bourreau et manthonnet firent un pas en avant lequel des dois -je pendre le premier demanda se baissa ramassa pailles d’ inégale grandeur et donna le choix à le cirillo.cirillo tira la plus longue j’ ai gagné dit manthonnet et il se livra à le maître corde à le cou il peuple qui aujourd’hui nous insultes un jour tu vengeras ceux qui sont morts pour la patrie!maître le poussa hors de l’ échelle et son corps se balança dans le vide était le tour de cirillo il essaya une fois monté sur l’ échelle de prononcer quelques paroles ",
"mais le bourreau ne lui en laissa pas le temps et à les acclamations de les lazzaroni son corps se balança près de celui de manthonnet s’ ce n’ est pas encore ton tour lui dit brutalement le bourreau elle fit un pas arrière et vit que l’on apportait michele.mais à le pied de la potence celui-ci dit laissez -moi essayer de monter tout seul à l’ échelle mes amis ou sinon on croira que c’ est la peur qui m’ ôte la force et non mes blessures et sans être soutenu il monta les degrés de l’ échelle jusqu’ à le ce que PROPN lui eût dit:– assez!alors il s’ arrêta et comme il avait la corde passée d’ avance autour de le cou le bourreau n’ eut qu’ un coup de genou à le lui donner pour en finir avec lui à le moment ou ̀ il fut lancé dans le vide il murmura le nom de le reste de la phrase si toutefois il y avait une phrase fut étranglé par le nœud coulant .chacune de ces exécutions était saluée par des hourras frénétiques et des cris furieux .mais l’ exécution que l’on attendait avec la plus grande impatience c’ était évidemment celle d’ éléonore .son tour était enfin ar",
"l’ héroïne avait repris son calme un instant troublé par la vue de cette potence plus haute que les autres vue qui avait non pas brisé son courage mais alarmé sa pudeur madame lui dit le bourreau d’ un autre ton que celui dont il venait de lui parler minutes auparavant je suis chargé de vous dire que si vous demandez la vie il vous sera accordé un sursis pendant lequel votre requête sera envoyée à le roi ferdinand qui peut-être dans sa clémence daignera y faire droit demandez la vie demandez la vie répétèrent autour d’ elle les pénitents qui l’ avaient assistée elle et ses compagnons elle sourit à le cette marque de sympathie et si je demande autre chose que la vie me l’ accordera répliqua en ce cas dit -elle donnez -moi un une spartiate n’ eût pas mieux dit!le bourreau regarda l’ huissier on avait espéré une lâcheté de la femme on avait tiré une sublime réponse de l’ héroïne l’ huissier fit un signe PROPN laissa tomber sa main immonde sur l’ épaule nue de et l’ attira vers le gibet le plus élevé. ",
"arrivée à le pied de la potence elle en mesura des yeux la hauteur .puis se tournant vers le cercle de spectateurs qui enveloppait de tous côtés l’ instrument de le supplice à le nom de la pudeur dit -elle n’ y a -t-il pas quelque mère de famille qui me donne un moyen d’ échapper à le cette infamie une femme lui jeta l’ épingle d’ argent avec laquelle elle attachait ses cheveux PROPN poussa un cri de joie et à la hauteur de le genou à l’ aide de cette épingle d’ argent attachant l’ un à l’ autre le devant et le derrière de sa robe elle improvisa le caleçon qu’ elle avait inutilement demandé .puis elle gravit d’ un pied ferme les degrés de l’ échelle en disant les premiers vers de la marseillaise napolitaine qu’ elle avait chantée le jour où l’on apprit la chute d’ sur le théâtre saint-charles avant que le quatrième vers fût achevé cette âme était remontée à le ciel .les gibets étaient remplis moins un c’ était celui qui était destiné à le salvato il ne restait plus personne à le pendre mais il restait quelqu’un à le guillotiner était le comte de enfin di",
"beaucoup de choses étaient changées à le naples qu’ avait abandonnée la flotte anglaise et d’ où le cardinal ruffo était parti après avoir licencié son armée et résigné ses pouvoirs pour aller à le venise comme simple cardinal donner à le conclave un successeur à le pievi un de les principaux changements avait été la nomination de le prince de PROPN comme vice-roi de naples et celle de le marquis PROPN comme sous-secrétaire intime la restauration de le roi ferdinand étant désormais assurée les récompenses furent distribuées il était impossible de faire pour nelson plus que l’on n’ avait fait il avait l’ épée de philippev il était duc de bronte il avait de son duché livres de rente cardinal ruffo eut une rente viagère de ducats francs à le prendre sur le revenu de san-georgia la malara fief de le prince de la riccia passé à le gouvernement par défaut d’ héritiers .le duc de PROPN frère aîné de le cardinal eut l’ abbaye de sainte-sophie de bénévent une de les plus riches de le royaume PROPN ruffo que son frère avait nommé inspecteur de la guerre –le me",
"une autre femme aussi attendait non pas dans un palais non pas à le milieu de la soie et de le velours mais sur la paille d’ un cachot un accouchement fatal et mortel; car à le cet accouchement elle ne devait pas survivre .cette autre femme c’ était la malheureuse luisa qui ainsi que nous l’ avons entendu déclarée enceinte par son mari avait été par ordre de le roi ferdinand acharné dans sa vengeance conduite à le palerme et soumise à un conseil de médecins qui avait reconnu la grossesse .mais le roi avait cru lui si peu pitoyable cependant à une conjuration de la pitié; il avait appelé son propre chirurgien et sous les peines les plus sévères il lui avait ordonné de lui dire la vérité sur l’ état de la prisonnière reconnut comme les autres la grossesse et l’ affirma à le roi sur son âme et sa conscience .alors le roi s’ informa minutieusement de quelle époque à le peu près datait la grossesse afin de savoir à le quelle époque la mère étant délivrée on pourrait l’ abandonner à le bourreau .par bonheur elle était jugée et condamnée et le jour même où l’ ",
"après avoir par sa déclaration à le tribunal et par son respect pour la prisonnière sauvegardé l’ honneur de la femme il était revenu à le palerme reprendre chez le duc de calabre qui habitait le palais sénatorial sa place accoutumée .le jour même de son arrivée comme il hésitait à se présenter devant le prince celui-ci l’ avait fait appeler et lui tendant sa main que le chevalier avait baisée mon cher san-felice lui dit -il vous m’ avez demandé la permission d’ aller à le naples et sans vous demander ce que vous aviez à le y faire cette permission je vous l’ ai accordée maintenant beaucoup de bruits différents vrais ou faux se sont répandus sur la cause de votre voyage j’ attends de vous non comme prince mais comme ami d’ être mis à le courant par vous de ce que vous y avez fait j’ ai une grande considération pour vous vous le savez et le jour ou ̀ j’ aurai pu vous rendre un grand service sans avoir cru m’ acquitter de ce que je vous dois je serai le plus heureux homme de le monde .le chevalier avait voulu mettre un genou en terre mais le prince l’ en avait empêc",
"le chevalier finit par protester de l’ innocence politique de luisa et par demander sa grâce à le prince .celui-ci réfléchit un instant il connaissait le caractère cruel et vindicatif de son père il savait quel serment celui-ci avait fait et combien il lui serait difficile de le faire revenir sur ce serment .mais tout à le coup une idée lumineuse lui traversa le cerveau attends -moi ici lui dit -il c’ est bien le moins que dans une affaire de cette importance je consulte la princesse en outre elle est de bon conseil et il entra dans la chambre à le coucher de sa femme.cinq minutes après la porte se rouvrit et le prince passant la tête par l’ ouverture appela à lui le chevalier "
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"sans frapper il entra dans un appartement peut-être l’ avait -on entendu approcher ou sans doute était -il attendu car la porte s’ ouvrit d’ elle-même devant lui il ressortait presque aussitôt et de le même pas régulier reprenait le chemin de le retour désormais je ne pris plus soin de me cacher pour le suivre dans ses visites mais j’ avais beau coller mon oreille à le battant de bois jamais je n’ entendis retentir un seul coup de ses baguettes et ce silence attisait beaucoup plus qu’ autrefois encore ma curiosité ",
"cria madame de resta muette –tais -toi donc bavarde lui dit son mari à le voix basse veux -tu tuer madame en ce moment le réquisitionnaire fit de le bruit dans sa chambre en se mettant à le table –je ne resterai pas ici s’ écria madame de j’ irai dans la serre d’ où j’ entendrai mieux ce qui se passera à le dehors pendant la nuit .elle flottait encore entre la crainte d’ avoir perdu son fils et l’ espérance de le voir reparaître la nuit fut horriblement silencieuse il y eut pour la comtesse un moment affreux quand le bataillon de les réquisitionnaires vint en ville et que chaque homme y chercha son logement ",
"mais les yeux de le bon vicaire n’ étaient jamais à le ce point d’ optique qui permet à les gens de le monde de voir et d’ éviter promptement les aspérités de le voisin il fut donc obligé pour reconnaître les défauts de son hôtesse de subir l’ avertissement que donne la nature à le toutes ses créations la douleur !les vieilles filles n’ ayant pas fait plier leur caractère et leur vie à une autre vie ni à d’ autres caractères comme l’ exige la destinée de la femme ont pour la plupart la manie de vouloir tout faire plier autour d’ elles chez mademoiselle gamard ce sentiment dégénérait en despotisme mais ce despotisme ne pouvait se prendre qu’ à de petites choses ainsi entre exemples le panier de fiches et de jetons posé sur la table de boston pour l’ abbé birotteau devait rester à la place où elle l’ avait mis; et l’ abbé la contrariait vivement en le dérangeant ce qui arrivait presque tous les soirs ",
"nous verrons si vous y gagnerez en attendant reboisez -moi ç a tout de suite je passerai demain et dans le saisissement causé par sa menace il s’ éloigna dansaert si humble devant lui resta en arrière quelques secondes pour dire brutalement à les ouvriers –vous me faites empoigner vous autres ce n’ est pas francs d’ amende que je vous flanquerai moi! prenez garde!alors quand il fut parti PROPN éclata à le son tour –nom de dieu ce qui n’ est pas juste n’ est pas juste ",
"c’ est vous vous seule que j’ aime en la regardant oui c’ est justement ce dont je commence à le tant souffrir et ce que je redoute si fort vous ne démêlez point encore ce que vous sentez vous ne vous y tromperez plus dans quelque temps je vous assure que vous devenez folle.– voulez -vous des preuves vous n’ étiez pas venu à le roncières depuis ans malgré mes instances mais vous vous êtes précipité quand on vous a proposé d’ aller nous chercher ah! par exemple vous me reprochez de ne pas vous avoir laissée seule là-bas vous sachant malade après la mort de votre mère soit! je n’ insiste pas ",
"mais ces femmes charmantes mettent une nuance de rouge vers ans et donnent tous les soirs sur leurs canapés démentis à le leurs principes religieux en fait de naturel et de vérité seulement comme l’ apprêt et la fausseté de m. de maulévrier n’ étaient ni l’ apprêt ni la fausseté de les autres il paraissait fort affecté à le cette société affectée qui lui reprochait sans cérémonie d’ être fat ce mot compromis par les sots mais que les gens d’ esprit relèvent certes! si l’on entend par fatuité une excellente et imperturbable bonne opinion de soi-même qui faisait rarement l’ hypocrite m. de maulévrier méritait un peu ce nom terrible que les femmes appliquent d’ une façon presque imprécatoire à l’ homme qui ne met pas toute sa gloire à les aimer et dont la vanité n’ est pas la très humble servante de la leur cette bonne opinion quand on l’ a se montre surtout dans les relations de le monde avec les femmes par l’ emploi d’ une politesse froide et réservée bien éloignée des câlineries et des vertèbres de serpent qu’ il fallait avoir autrefois quand c’ éta",
"dieu est donc mal? abordés toujours avec une politesse qui les garde le village possédait parmi ses accessoires un vieux château féodal entouré de fossés bruissant de grenouilles un cimetière la maison de la fille-mère et la fille-mère elle-même un pont à le arches de pierre sur arches d’ eau claire où pesait chaque matin un brouillard épais qui finissait par se lever sur le décor le soleil le tailladait en lambeaux qui allaient un instant habiller les arbres maigres et noirs en enfants de romanichels les ardoises bleues et coupantes les pierres de granit de la maison les vitres de les hautes fenêtres isolaient culafroy de le monde les jeux de les garçons qui habitaient après la rivière étaient de les jeux inconnus que les mathématiques et la géométrie compliquaient ",
"et les voulasne une heure durant leurs filles et leur gendre se promenèrent avec emma sous l' œil de la galerie s' assirent à le côté d' emma prirent le thé avec elle mon mari qui trouvait bon tout ce qui venait des voulasne était outré cette fois il reniait ses cousins il traitait albéric de tous les noms déshonoré par sa sœur quant à le lui il se disait achevé par sa famille et jusque par cette poule mouillée de jeune de le toit ",
"qu’ est -ce donc donnez vite je brûle de savoir le chasseur sourit doucement il sortit un pli cacheté de sa poitrine —prenez dit -il en le lui présentant ",
"—oui l' enfant de vilers que tu viens d' enlever rends -le si tu tiens à la vie sur mon salut éternel je vous jure que je ne l' ai pas —allons-donc dit le baron de chartille qui arrivait à son tour pas de subterfuges monsieur vous vous êtes déjà joué de moi à le camp devant PROPN mais je vous ai montré qu' on ne se moquait pas de moi impunément "
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j’ ai essayé de vous atteindre à le quai j’ étais tout seul dans mon service j’ arrive —encore une questionna sa femme il fit signe que oui —je croyais que l’ assassin était sous les verrous | [
"PROPN est à la souricière appelle-moi la p.j. pendant que je commence à m’ habiller la police judiciaire le commissaire maigret va vous parler qui est à l’ appareil? maigret c’ est toi mauvoisin tu es déjà à le courant par lognon je suppose que notre homme n’ a pas bougé? comment?... tu viens de t’ en assurer je m’ en occupe veux -tu m’ envoyer tout de suite une voiture chez moi oui mme maigret comprit que le mieux à le faire en l’ occurrence était de se taire et ce fut elle qui ouvrit le buffet pour verser un verre de prunelle qu’ elle tendit à son mari ",
"il la but machinalement et elle le suivit jusqu’ à le palier écouta ses pas décroître dans l’ escalier chemin faisant il ne desserra pas les dents regardant droit devant lui et une fois descendu près d’ un groupe d’ une vingtaine de personnes à un endroit mal éclairé de la rue de maistre fit claquer la portière derrière lui lognon venait à sa rencontre avec la mine de quelqu’un qui annonce un décès dans la famille j’ étais à la permanence quand on m’ a alerté par téléphone je suis accouru aussitôt ",
"une ambulance était à le bord de le trottoir avec les infirmiers qui attendaient qu’ on leur donne des instructions et qui faisaient des taches plus claires dans la nuit il y avait aussi quelques curieux qui se taisaient impressionnés une silhouette féminine était allongée sur le trottoir presque contre le mur et une rigole de sang zigzaguait sombre déjà épaisse quelqu’un s’ approcha un médecin de le quartier maigret le comprit par la suite —je compte à le moins coups de couteau dit -il ",
"je n’ ai pu me livrer qu’ à un examen superficiel —toujours dans le dos? —non à le moins dans la poitrine un autre à la gorge qui semble avoir été porté après les autres et probablement alors que la victime était déjà tombée —le coup de grâce ricana maigret ",
"cela ne signifiait -il pas que pour lui aussi ce crime était une sorte de coup de grâce il y a des blessures moins profondes à les avant-bras et à les mains cela lui fit froncer les sourcils —on sait qui c’ est? questionna -t-il en désignant la morte j’ ai trouvé sa carte d’ identité dans son sac à le main ",
"une certaine jeanine laurent bonne à le tout faire à le service de les époux durandeau rue de PROPN —quel âge ans maigret préféra ne pas la regarder la petite bonne avait certainement mis sa meilleure robe en tulle bleu ciel presque une robe de bal sans doute était -elle allée danser ",
"elle portait des souliers à le talons très hauts dont un lui était sorti de le pied qui a donné l’ alarme —moi monsieur le commissaire c’ était un agent cycliste qui attendait patiemment son tour j’ effectuais ma ronde avec mon camarade ici présent quand j’ avisai sur le trottoir de gauche il n’ avait rien vu quand il s’ était penché sur le corps celui-ci était encore chaud et le sang continuait à le couler de les blessures à le cause de cela il avait cru un instant que la jeune fille n’ était pas morte ",
"—qu’ on la transporte à l’ institut médico-légal et qu’ on prévienne le docteur paul et à le lognon: —tu as donné des instructions j’ ai lancé dans le quartier tous les hommes que j’ ai pu trouver à le quoi bon cela n’ avait -il pas été déjà fait sans résultat? une auto arrivait en trombe stoppait dans un grincement de freins le petit rougin en jaillissait les cheveux en bataille ",
"—alors mon cher commissaire qui vous a prévenu maigret était grognon agressif —quelqu’un de la rue il existe des gens qui croient encore à l’ utilité de la presse alors ce n’ est toujours pas le bon sans s’ occuper davantage de le commissaire il se précipitait vers le trottoir suivi de son photographe et pendant que celui-ci opérait il interrogeait les curieux autour de lui —occupe-toi de le reste grommela maigret à l’ adresse de lognon —vous n’ avez besoin de personne "
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"non je vois bien que tu ne comprends pas mais ta position denise que vont dire les gens eux ils n’ ont pas de préférence de toute façon c’ est moi qui aurais tort à le leurs yeux notre monde est ainsi fait mais c’ est horrible ",
"c’ est pour lui que je cherche de le secours mais de grâce hâtez -vous si vous voulez que votre secours ne lui soit pas inutile la fenêtre se referma j’ entendis un bruit de le<UNK> voix dans l’ intérieur puis le même homme qui m’ avait parlé sortit et vint à le moi ",
"mais la belle angélique ne répondant pas le paysan conduisit PROPN horace vers le pigeonnier sous une de les arcades de l’ ancien aqueduc y attenant un pan de mur montrait les linges d’ une issue que des moellons grossièrement entassés condamnaient l’ existence d’ un passage secret ne faisait pas de doute le paysan s’ étonna d’ y découvrir les marques d’ un tout récent passage on vient de passer par là dit -il regardez monsieur ",
"il poursuit donc de le bout de ses dents branlantes la dame était en combinaison et a n’ avait rien de dégueulasse s’ étant orientée de le côté de l’ ascenseur elle ne m’ avait pas vu elle semblait littéralement folle je ne sais pas pourquoi toutes les femmes qui découvrent un macchabée dans leur penderie ont tendance à le perdre le ciboulot un macchabée dans je t’ affranchirai ensuite continue elle s’ est arrêtée net et s’ est aperçue de l’ état dans lequel elle se trouvait c’est-à-dire presque à le poil ",
"c’ est prodigieux saincaize avait parlé avec une sorte d’ étonnement respectueux mademoiselle briffaut réprima une crispation d’ impatience –savez -vous répliqua -t-elle que votre stupeur n’ est pas polie –vous vous méprenez ",
"dans l’ antichambre venez vite ma bonne je vous en supplie la bonne posa son ouvrage et suivit sophie à l’ antichambre une caisse de bois blanc était posée sur une chaise la bonne l’ ouvrit sophie aperçut la tête blonde et frisée d’ une jolie poupée de cire elle poussa un cri de joie et voulut saisir la poupée qui était encore couverte d’ un papier d’ emballage ",
"me fout en rogne quand j’ entends des trucs pareils son gros lapin un vieux ramolli qui couperait l’ appétit à un chacal affamé faut -il que les hommes soient noix pour mordre à des vannes pareilles plus ils sont vioques et tartes plus ils sont crédules ils se figurent que les belles gosses roulées façon déesse sont dingues de leurs rides de leurs varices et de leur bandage herniaire ",
"un temps à le souhait et soudain mme chatel s' écria encore: regardez l' hirondelle l' hirondelle de le hangar elle ne s' est pas éloignée je l' ai bien suivie et maintenant elle tourne autour de l' aéroplane ",
"le marquis ne le favorisait pas autrement d’ ailleurs s’ étant dit seulement que si micheline pouvait oublier hervé de ferneuse elle s’ épargnerait peut-être bien des souffrances puis il eût été heureux de la marier tôt de faire d’ elle une servon-tanis comme sa mère dans la salle à le manger vaste et somptueuse autour de la table à le service sévère sans fleurs sans bougies sous la seule lumière électrique tombant de le plafond le dîner fut dépourvu d’ entrain un vrai repas d’ enterrement pensait ce vieux beau le comte de prézarches dépité de ne pouvoir étaler une galanterie sénile devant l’ adorable mais trop sérieuse jeune fille qui présidait en face de son père des pensées de convoitise soigneusement dissimulées d’ ailleurs faisaient quelquefois baisser les paupières de varouze sur ses yeux trop noirs et trop flambants de méridional entre ses favoris déjà pointillés de le givre de la cinquantaine ",
"en attendant je lui constituerai une dot de daniel l’ interrompit –de grâce monsieur fit -il tristement ne me parlez pas ainsi avant d’ avoir acquis la conviction que l’ amour qui remplit mon cœur est noble ardent désintéressé –je n’ en ai pas douté –c’ est que lorsque vous me parlez de la fortune qui appartiendra à le mademoiselle de brucourt vous me rappelez que je suis pauvre que la mienne se réduit à le rien mon père était riche "
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se dissocier est le seau de son intégrer est le seau d’ avoine l’ âne mâche l’ air au-dessus de ses seaux ne sachant que choisir entre le son et l’ avoine dans l’ étable se perd sur ses lèvres bourrelées une espèce de brume qui efface finalement ses yeux penser à le risque de perdre l’ estime de les siens à le risque de quitter l’ odeur humaine à le risque de s’ éloigner de le cimetière à le risque d’ être banni de sa ville à le risque d’ être excommunié à le risque de mourir tué par les français dans la solitude d’ une chambre d’ auberge | [
"c’ est spinoza la morale est ce qui cherche à le plaire à les défunts la croyance dans n’ importe quelle religion baigne dans la mise à le mort acquise lorsque des troupes herbivores se déguisèrent en meutes carnivores et voulurent faire bénir par la bête morte elle-même le sang qu’ ils avaient versé en la tuant c’ est rachord spinoza ou ",
"penser ou croire dit rachord à ses guerriers pour les détourner de dieu disait à ses lecteurs pour les détourner de la communauté nationale il faut comprendre l’ usage de l’ anglais chez stendhal il n’ y a aucun mot en français pour dire le petit nombre les romains possédaient ce mot magique de paucitas ",
"il faut imposer ce mot à la langue paucité contre majorité rachord est formel sur un dernier point: le surmoi déteste se mouiller plutôt les pieds à le sec et l’ approbation de les autres dans la chaleur de l’ enfer que le paradis seul ainsi celui qui pense est à le paradis ",
"cela ne fait aucun doute mais à le paradis il est tout seul tout nu sans morts grelottant les pieds mouillés mourir depenser et étaient amis c’ étaient de véritables amis cette amitié dura ans sans qu’ elle se démentît jamais ",
"seule la mort qui n’ accomplit rien y mit un terme la dernière fois qu’ ils se virent ce fut à le PROPN en PROPN n’ avait que ans alors mais il sembla à le stern qu’ il avait l’ air complètement épuisé il avait pris beaucoup de poids il allait mourir mois plus tard prit la main de son ami et lui dit: —tu es fatigué david. —oui —quitte ton pays ",
"viens te reposer —je ne peux pas isaac ils ne laissent pas ma femme et mes enfants voyager avec moi —alors travaille moins —je ne peux pas ",
"si j’ arrête de jouer je pense si je me mettais à le penser je mourrais onpeut mourir depenser ulysse en haillons est reconnu par son vieux chien argos homère a écrit il y a dans mot à le mot il pensa ulysse dans celui qui s’ avançait devant lui ",
"la scène est bouleversante parce que aucun homme et aucune femme sur l’ île d’ PROPN n’ a encore reconnu ulysse déguisé en mendiant c’ est son vieux chien argos qui reconnaît cet homme tout à le coup le premier être surpris à le penser dans l’ histoire européenne est un chien c’ est un chien qui pense un homme je reprends la scène le chien est étendu sur le fumier à le son d’ une voix qui s’ élève près de la porte il lève la tête ",
"il voit un mendiant en train de parler avec le porcher mais le déguisement ne trompe pas longtemps le chien il pense ulysse dans le mendiant or à le même instant soudain c’ est ulysse lui-même qui ressent qu’ on le reconnaît dans l’ espace que quelqu’un pense à le lui dans le milieu PROPN regarde autour de lui il aperçoit enfin pas très loin de le portail gisant sur le tas d’ ordures et de pailles souillées son très vieux chien de chasse argos avec qui il courait les sangliers les cerfs les lièvres les bouquetins ans plus tôt quand il était le roi de l’ île ulysse ne veut surtout pas être reconnu "
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"avec un petit rire silencieux elle le poussa sur le chemin il la retrouva dans la grande pièce elle avait remis ses vêtements fripés et pleurait silencieusement debout près de le canapé où était assis le propriétaire il ne tenta même pas de se justifier il restait planté là regardant si fixement vers l’ extérieur que les hommes de main qui se tenaient près de la baie se retournèrent plusieurs fois ",
"–pas devant moi à le moins je ne voudrais pas qu’ elle pût penser que j’ ai voulu lui causer un chagrin je n’ ai qu’ un but: vous rendre service à le tous –tu as raison oui va-t’en! son domestique entrouvrant en ce moment la porte de la salle à le manger il lui dit avec un calme relatif: –priez mlle marguerite de descendre était déjà reprit sa promenade agitée ",
"la mort a pris mon camarade à le ans il y avait aussi une boîte à le musique que mon père m' avait apportée de milan ou il avait été appelé en consultation quand la vis se déclenchait il en sortait de frêles notes fêlées voilées un peu tremblantes et une petite danseuse tournait sur le couvercle elle posait gravement et en cadence ses pieds pointus comme si elle accomplissait un rite sacré cela composait un spectacle doux et triste ",
"il faut me le dire —elle prétend qu’ elle aime boris et je le crois et cependant elle a l’ air très amie avec michel et c’ est elle qui souvent le poursuit pour avoir dans les coins avec lui des conversations qui rendent boris malade de jalousie elle a défendu à le boris de faire sa demande en mariage sous prétexte qu’ elle ne voulait point quitter son père dans un temps où chaque jour chaque minute la vie de le général était en danger —et vous madame aimez -vous votre belle-fille? demanda brutalement le reporter —sincèrement oui répondit en retirant ses mains de celles de rouletabille ",
"il est possible probable même que d’ autres des anciens de le pays remarquent aussi cette ressemblance alors l’ italien se défiera et surveillera de plus près son maître cependant je n’ ai pas d’ autre moyen que de tenter de rencontrer m. de sernailles par surprise vieille continuait de le regarder pendant ce temps mmerobienne inattentive en apparence plaçait sur un trépied au-dessus de les bûches embrasées une casserole pleine de lait crémeux en se tournant à le demi vers le jeune homme elle demanda –vous désirez sans doute déjeuner monsieur avant que je vous montre votre chambre –mais je ne demande pas mieux en effet car je n’ ai rien mangé depuis hier soir la vieille femme demanda: –et vous venez de loin comme de paris peut-être de le<UNK> peu près de versailles la vieille dit sentencieusement :–oui c’ est un grand voyage ",
"PROPN s’ abandonna donc à la joie qui l’ envahissait PROPN était là sous sa protection elisabeth dont le courage certes avait fléchi sous le poids de les épreuves mais à le laquelle il devait son indulgence puisqu’ elle était malheureuse par sa faute à le lui il oubliait il voulait oublier toutes les vilaines phases de le drame pour ne songer qu’ à le dénouement proche à le triomphe à la délivrance de sa femme il observait attentivement la route afin de ne pas se perdre à le retour et il combinait le plan de son attaque le fixant à la première halte qu’ on serait obligé de faire résolu à ne pas tuer l’ espion il l’ étourdirait d’ un coup de poing et après l’ avoir terrassé et ligoté il le jetterait dans quelque taillis ",
"mais son ascendant sur le prince n’ en avait pas moins repris toute sa force le prestige impérieux qui enveloppait cet être extraordinaire l’ investissait d’ une puissance irrésistible sur l’ âme dont il s’ était emparé c’ était à la fois pour louis un esclave et un tyran les ténèbres et la lumière abîme et montagne homme et dieu ce composé fascinateur subjuguait son imagination et le fils de flandre prêt à se courber encore sous le joug mystérieux de wenemare y semblait renaître à le bonheur.gérard pendant l’ absence de son neveu avait raconté à le prince les circonstances qui avaient précédé et suivi la sanglante scène d’ oudenbourg celles de le moins qui étaient parvenues à sa connaissance ces récits loin de nuire à le meurtrier avaient commencé sa justification ",
"je vous verrai roi j’ y serai puis à le mon sépulcre mots sujet fidèle; et pas de larmes vous ne me comprenez point n’ est -ce pas je parle tant je déraisonne il est une telle quantité de choses que je voudrais expliquer ",
"les gardiens de la paix nous ont dirigés vers le bureau de le commissaire mon père lui a expliqué d’ une voix sèche que j’ étais un voyou qui venait faire de le scandale chez lui depuis l’ âge de ans le commissaire m’ a déclaré que la prochaine fois il me garderait ici sur le ton avec lequel on parle à un délinquant j’ ai bien senti que mon père n’ aurait pas levé le petit doigt si ce commissaire avait exécuté sa menace et m’ avait envoyé à le dépôt nous sommes sortis de le commissariat mon père et moi ",
"après une poignée de main donnée à les vieux compagnons tous éloignaient tous se retournant à une vingtaine de pas d\\' un mouvement commun vers la maringotte ainsi que des gens qui viennent de vendre la maison paternelle et qui avant de la quitter pour toujours disent des yeux un long adieu à les murs où ils sont nés et où les autres sont morts en wagon le frère disait à le cadet n\\' est -ce pas frérot tu ne trouvais pas bien récréatif de toujours courir la province de toujours trimer dans les foires moi -dit simplement le jeune frère moi tu serais resté eh bien je restais tu pars je te suis tu irais à les grandes-indes j\\' irais à les grandes-indes et vrai je te croirais n\\' avoir pas ton bon sens que ce serait tout de même oui je le sais reprit aîné c\\' est pourquoi les explications étaient inutiles a ne fait rien les voici nos affaires elles n\\' étaient pas brillantes mais ce n\\ est pas cela qui a fait vendre j\\' ai en tête des projets pour nous et un moment pianotant d\\' une main distraite sur la banquette de bois de les troisièmes reprit donc nous serons ce "
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rien lenoir il n’ était pas connu; puis d’ ailleurs encombrement partout; partout même demande par bien d’ autres pour lui rien qui le recommande il ne se lassait pas quand même tout depuis alors n’ avait plus fait qu’ aller de mal en pis et c’ est déjà de tous côtés couvert de dettes s’ accumulant toujours et l’ épouvantant faites chez plusieurs fournisseurs différents tour à le tour qu’ il avait par hasard dans un journal un jour vu l’ esprit sous le coup encore d’ un déboire reçu dans un théâtre infime que la foire de neuilly quelques jours après devait ouvrir; | [
"a la soudaine idée alors d’ y découvrir un bout de rôle dans un théâtre ambulant il s’ était révolté tout d’ abord reculant avec tout son pouvoir devant cette pensée lui paraissant alors tout à le fait insensée de se faire forain de tomber aussi bas il n’ y songerait plus non il ne voulait pas plus d’ une heure il avait soutenu cette lutte avec lui-même sans pouvoir sonder sa chute se refusant à le croire encore puis songeant toujours à sa ruine excessive à l’ argent qu’ il fallait rendre à sa position extrême à les refus essuyés sans cesse le jour même après s’ être longtemps de nouveau recueilli il s’ était dirigé d’ un bon pas vers PROPN arrivé dans la foire encore toute pleine de grands préparatifs inachevés à le peine à le tiers de l’ avenue il avait vu parmi plusieurs marteaux encore assez mal affermi ce théâtre et semblant commander tout le monde la patronne une grosse et forte femme blonde en pèlerine avec un grand tablier bleu parlant à le haute voix en tous sens à le milieu de les autres marchant sur l’ estrade déjà telle qu’ on la voit PROPN ",
"gaspard s’ était approché d’ elle puis avait demandé: je voudrais savoir si l’on n’ aurait pas besoin de quelque acteur ici tout de suite elle avait répondu qu’ oui; tout juste elle cherchait quelqu’un pour remplacer auguste puis ils avaient parlé quelque temps tous les avec toujours le bruit de les marteaux autour d’ eux a la fin elle avait dit qu’ il revienne qu’ elle s’ occuperait de la voiture dans laquelle il coucherait gaspard alors était parti angoissé murmurant tout seul anéanti et ne pouvant se faire encore à le cette idée que cette vie était maintenant décidée qu’ il était seul à le monde et sans aucun appui nulle part ",
"il était rentré vite chez lui puis il avait erré dans sa chambre dans l’ ombre qui commençait sans rien allumer laissant sombre et dès le lendemain même devant quitter sa chambre pour toujours afin de s’ acquitter il s’ était occupé de vendre tout le reste de son mobilier puis à la somme modeste obtenue il avait pu rajouter l’ argent de son lit le dernier jour en déménageant et tout payer ainsi l’ existence plus dure encore avait alors commencé la voiture de saltimbanques pour toute chambre et maison ",
"il n’ avait pas encore assez de liaison ni de vie avec tous les autres de la troupe pour pouvoir bien souvent se mêler à le leur groupe presque toujours tout seul et pensif à l’ écart voulant faire le plus possible vie à le part cet amour cet oubli de tout avec roberte ce départ furieux auront été sa perte maintenant cette vie épouvantable c’ est peut-être pour toujours qu’ il la mène qui sait quand il pourra jamais reprendre sa carrière et si son nouveau sort n’ est pas une barrière infranchissable presque à le tout espoir déjà et s’ il ne lui faudra pas toujours comme ç a toute sa vie entière errer de foire en foire pourtant il n’ a jamais pu renoncer à le croire sincèrement encore à sa vocation il aime trop son art trop à la passion pour ne pas chaque fois qu’ il y pense y conclure souvent tous les tourments de l’ ancienne doublure cherchant toujours en vain le succès à le tout prix à le plus profond de sa misère l’ ont repris ",
"il sent bien même ici la froideur unanime de le public pour lui dans le bout de pantomime introduit dans la pièce et qu’ il fait de son mieux renfonçant son dégoût avec des effets d’ yeux etudiés parfois malgré le temps la honte avec un flot de sang rapide lui remonte en bouillonnant dans son visage jusqu’ à le front quand il se représente avec rage l’ affront de le soir terrible alors que de sa main crispée il ne parvenait pas à le rentrer son épée dans le fourreau piquant toujours à le faux le bout pendant que grandissaient les rires malgré tout quelquefois reprenant son courage il espère voyant un changement insensé qui s’ opère inattendu trop beau le faisant en finir avec ici; puis fait des rêves d’ avenir mais tout à le fond de l’ estrade à sa droite la patronne sortant par une porte étroite qui va dans la coulisse avance par ici; un peigne paraissant en plomb blanc mais noirci ciselé qu’ un zigzag comme une enjolivure surmonte est planté droit et haut dans sa coiffure excentrique et surtout commune de gala; ",
"par-dessus sa toilette exagérée elle a tenant par une agrafe à le cou sa pèlerine qui s’ écartant devant laisse voir sa poitrine décolletée on voit jusqu’ à le coude ses bras nus sous sa robe un peu courte elle a de fins bas clairs bleu de ciel; sa robe aussi très claire bleue forme derrière sans toucher terre une queue l’ étoffe en soie a gros et très larges des pois bleu plus sombre ",
"elle tient un tourniquet de bois en forme de petit drapeau par son court manche dans la main droite elle a l’ autre main sur la hanche a apercevant gaspard elle dit: précisément je vous cherchais vous êtes là elle reste devant l’ escalier derrière elle est ensuite sorti par la porte tout grêle avec un nez en l’ air pointu tout maigrelet une espèce de pitre à le gifles de valet louis en costume assez court en tricorne noir sans galon ayant l’ air d’ un comique morne il a sous son veston brun un tablier blanc dont un coin se relève attaché sur le flanc; sa culotte est pareille à son court veston brune en lainage ",
"ses bas sont d’ un vert pâle prune contre le piano prenant un tabouret plat et dur comme si rien ne le rembourrait sous son dessus de cuir collé presque il l’ éloigne puis l’ élance en tournant attendant qu’ il rejoigne en enfonçant sa vis complètement le pied il crache promptement à sa gauche et s’ assied puis il ouvre de la musique qu’ il apporte un cahier relié vieux là-bas à la porte de la coulisse un grand en louis aussi le milieu de sa joue assez peinte grossi par un sifflotement qu’ on n’ entend pas s’ appuie en promenant partout un regard qui s’ ennuie à le côté de la porte il est tout en velours vert; ",
"bordant son habit un galon à le glands lourds tremblote chaque gland paraît une émeraude en poire la patronne en le voyant dit: claude ne vient donc pas il dit: pas encore il remet je crois un peu de colle en bas de son plumet la patronne répond: c’ est encore assez bête si a sèche gaspard avait tourné la tête il porte de nouveau ses regards devant lui les bras toujours croisés à le dossier "
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"il s’ agit d’ une farce absolument pas qu’ est -ce que ç a signifie alors je repose doucement le combiné sur sa fourche et sors de la cabine la nuit est claire fraîche ",
"toute sa douceur d’ emprunt l’ avait abandonnée une nouvelle femme apparaissait dure et sèche telle qu’ angèle l’ avait pressentie la jeune fille poussa une sorte de soupir de soulagement en voyant tomber enfin le masque qui l’ avait longtemps inquiétée s’ il fallait lutter elle aimait mieux une franche hostilité il y a dit -elle d’ une voix fraîche et cristalline que le plafond bas et les rideaux saturés de poussière ne pouvaient parvenir à le étouffer il y a que la vie que vous me faites mener maman m’ attriste et m’ ennuie je suis presque une paysanne moi vous le savez et je n’ aime pas les villes ",
"je me suis décidé à le manquer d' éloquence littéraire je n' avais pas l' onction ni l' autorité de les ecclésiastiques qui parlèrent en termes fortifiants de les humiliations de la conscience annaliste d' une éducation je fis le tour de mon sujet en poussant devant moi des mots amoraux et des phrases conciliantes c' est ici une façon assez rare de catalogue sentimental pourquoi si lents et si froids les petits traits d' analyse pourquoi les mots cette précision grossière et qui maltraite nos complications à le premier feuillet on voit une jeune femme autour d' un jeune homme ",
"et puis il faut l’ avouer les travaux de la première grande consolidation entreprise à le xxii siècle assez mesquinement avec les simples ressources que pouvait fournir l’ état de la science à le cette lointaine époque ces travaux n’ ont pas valu grand chose il faut maintenant reprendre l’ œuvre sur un vaste plan d’ ensemble et voici la pièce qui commence! dit modéran montrant à le nord de nouvelles trombes de vapeurs et de fumées qu’ accompagnait un effroyable vacarme de roulements de sifflements et d’ explosions oui voilà il le faut bien ",
"t’ es sûr regarde bien il s’ approche de l’ enseigne à le néon et prolonge son examen heu non vous savez toutes les belles pépées se ressemblent plus ou moins à le notre époque suppose qu’ elle soit blonde lui dis-je ",
"c’ est seulement lorsque je remarquai qu’ il était redescendu à le rez-de-chaussée et que j’ étais seul que j’ ai pu me ressaisir et ce n’ était qu’ un commencement car j’ étais à le peine remonté dans mon bureau que mlle dreyfus entrait une tasse de café à la main et en pull-over avec des seins parfaitement sincères j’ ai omis de noter que la mini-jupe était en cuir fauve et les bottes également elle s’ appuya contre l’ ibmen remuant la cuiller dans le café ",
"pour les décider à le partir ils firent mettre le feu à les voitures cette mesure produisit son effet PROPN commença de faire passer son arrière-garde PROPN avait reçu l’ ordre de brûler les ponts à le heures de le matin mais il ne commença cette opération qu’ à le heures et demie alors se produisit le spectacle le plus lamentable qu’ il soit possible d’ imaginer ",
"je crois parler dit la fausse nita qui lui saisit le bras d’ une main qu’ elle faisait tremblante à le plaisir à l’ homme qui avait la confiance de le duc de clare mon père je crois parler à le dépositaire de les secrets de ma famille à le celui qui a juré près d’ un lit de mort de me protéger et de me garder sa voix était profondément altérée par l’ émotion mais c’ était bien la voix de nita de le moins léon le jugea ainsi je suis à le vous madame dit -il mon corps et mon âme on prononce ces mots -là bien souvent! murmura marguerite ",
"sur le seuil de le boudoir elle dit à les gitanos —faites respirer des sels à l’ infante voici bien longtemps que dure son évanouissement et il n’ est pas convenable qu’ une fille d’ espagne soit aussi mal soignée par des maures puis elle poussa don dans sa mystérieuse retraite le pan de le mur s’ abaissa et ils se trouvèrent seuls dit -elle alors tu es ambitieux n’ est -ce pas ",
"l’ assemblage de ces couleurs qui s’ appuient et s’ aident jette une note gaie sur l’ eau qui les reflète et brise des parcelles de vagues colorées lorsque le reflux de les bateaux à le vapeur atteint la côte un peu plus loin des barques amarrées sont en décharge c’ est un va-et-vient de gens noirs marchant sur de longues planches qui plient portant sur leur tête couverte d’ un sac de lourds paniers de charbon qu’ ils vident d’ un coup d’ épaule dans des voitures et à le milieu de les tas de coke et de mons des enfants barbouillés et blonds s’ amusent; un chien-loup la queue en trompette court le long de la barque et aboie à les hirondelles qui rasent en sifflant l’ eau; quelques chalands reposent le mât couché sur le pont et des femmes nettoient de la vaisselle tandis que des hommes couchés près de le gouvernail sommeillent à le soleil qui se joue sur leurs étonnantes culottes en toile de bâche vert-pomme "
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elle était peu sympathique à le madel qui la jugeait fausse sous une apparence bonne femme et pouvait constater souvent l’ absence de morale dans ses jugements dans sa façon de diriger ses filles et de conseiller son mari cependant la jeune fille éprouvait une compassion chrétienne pour cette femme malade que les siens négligeaient et qui ne devait attendre qu’ une aide bien aléatoire de la mercenaire constamment changée engagée tous les ou mois comme femme de chambre PROPN faisait de son mieux pour la distraire pour lui faire oublier le souci de son mal et mme breuil disait –quelle bonne petite vous êtes!mais sa voix douce le baiser qu’ elle mettait sur le jeune front impressionnaient désagréablement comme des notes fausses breuil appela un jour sa fille qui travaillait dans sa chambre en disant –viens voir ta tante PROPN ne connaissait pas encore cette sœur de son père mais elle savait par florine toute l’ histoire de colette breuil | [
"après une existence mouvementée et peu édifiante elle avait épousé ans auparavant le marquis de genderne jeune et riche cerveau brûlé que sa famille ne voyait plus depuis ce mariage florine assurait que le mariage se disloquait déjà m. de genderne en ayant par-dessus la tête de les folles dépenses de sa femme brouillée pendant longtemps avec les breuil à le propos d’ une question d’ intérêt elle commençait à le revenir un peu mme breuil et florine la jalousaient à le cause de son luxe et de sa beauté mais elles l’ accueillaient bien et essayaient de l’ attirer parce qu’ elle était généreuse distribuant les cadeaux sans compter lorsque le caprice lui en venait PROPN en entrant dans le salon la vit assise près de mme breuil ",
"de beaux yeux bruns très vifs s’ attachèrent sur la jeune fille une voix agréable s’ écria –mais tu as raison adrien c’ est moi! c’ est moi à le ans elle se leva en venant vers PROPN les mains tendues sa longue jaquette de martre en s’ entrouvrant laissait voir la robe de drap feuille de rose qui moulait une taille fort bien faite une toque étrange amas de velours noir laissait cependant apercevoir un peu de le très joli visage qui semblait tout jeune encore cependant quand un peu plus tard se trouva assise près de sa tante qui l’ interrogeait sur sa vie passée et ses impressions de nouvelle parisienne elle constata que le fard n’ était pas étranger à l’ apparente conservation de ce teint et que les cheveux ne devaient pas avoir naturellement cette nuance roux foncé non plus que les lèvres cette trop vive couleur de carmin .ce qu’ elle savait de colette ne la disposait pas à la sympathie en dépit de l’ amabilité de mme de genderne elle répondit évasivement lorsque celle-ci lui demanda de venir la voir souvent ",
"mais m. breuil s’ empressa de dire :–oui oui elle ira ma chère amie elle ira certainement et avec grand plaisir –je vous offre des places demain dans ma loge à l’ opéra reparaît dans la mort de l’ aigle.–ah! en effet le docteur nisse nous a dit que sa grippe était complètement finie et qu’ il lui permettait de reprendre son rôle eh bien nous t’ emmènerons après-demain et tu entendras l’ étoile de bargenac car elle est de bargenac comme la belle drake elles se sont connues et a reçu d’ elle de les leçons ",
"c’ était une jeune personne très tranquille qui chantait à l’ église accompagnée par son bonhomme de père.colette eut un petit rire narquois –elle a fait du chemin depuis lors je suppose qu’ elle ne doit pas regretter ce temps-là.m. breuil dit d’ un ton enthousiaste –elle est vraiment très jolie il n’ y a pas à le dire –oui pour ceux qui aiment ce genre de beauté suave un peu languissante un peu molle mais comparez donc ses yeux avec PROPN d’ un geste imprévu elle passait son bras autour de le cou de madel et rapprochait d’ elle la tête de la jeune fille .–...regardez -moi ces yeux-la ̀! ",
"toute la beauté de cécile ne les vaut rougit un peu sous le regard scrutateur de sa tante un sourire entrouvrit les lèvres peintes de colette ses petits doigts gantés de peau blanche et parfumée se posèrent sur les paupières de la jeune fille tandis que mme de genderne ajoutait –souvenez -vous madel que vous possédez là une puissance devant laquelle s’ inclinent toutes les puissances de la terre.madel le soir de le surlendemain se trouva assise dans la loge de les genderne avec son père et florine elle venait pour la première fois à l’ opéra elle y venait un peu défiante bien que m. breuil lui eût déclaré que c’ était très convenable un peu curieuse aussi de voir cette cécile encore inconnue d’ elle et triste en même temps à la pensée de le vieux père inconsolable à le souvenir de toute cette douleur que cécile avait laissée derrière elle délibérément pour aller vers le succès vers la vie facile et les joies troubles PROPN lui présenta son mari un grand garçon blond de mine insignifiante qui se mit aussitôt à le parler turf et avec m. breuil ",
"mme de genderne florine et une autre jeune femme invitée de colette continuèrent de causer à le mi-voix même lorsque le rideau fut levé PROPN ne suivait pas leur conversation une phrase cependant vint frapper son oreille mme de genderne disait –oui c’ est lui qui l’ a amenée à le quitter sa province c’ est lui qui a fait les démarches nécessaires pour son engagement à l’ opéra dont il connaissait les directeurs elle lui doit tout ",
"sans lui elle serait encore un minable petit professeur de chant et piano dans un trou perdu.florine avec un rire d’ ironie prononça quelques mots que PROPN ne comprit pas puis toutes se turent entrait en scène la mort de l’ aigle œuvre d’ un jeune musicien imbu de les théories wagnériennes offrait quelques beautés parmi une confusion d’ harmonies étranges qui faisaient tressauter en madel ses fibres sensibles de musicienne très éprise de la pure beauté classique le livret était quelconque à le point de vue littéraire et par ailleurs offensait la morale sans appuyer de telle façon que m. breuil devenu incapable de distinguer le bien de le mal pour peu que celui-ci fût habilement voilé avait pu dire de bonne foi à sa fille c’ est très convenable en fait tout l’ intérêt de l’ œuvre reposait sur ",
"tous ceux qui étaient là ces femmes élégantes ces hommes en habit en venaient que pour elle dans la lumière vive de la scène elle dressait sa taille mince que drapait une tunique souple couleur d’ aurore des barrettes de diamants retenaient ses cheveux bruns qui tombaient à le demi sur ses épaules dont ils caressaient la blancheur ses yeux éclairaient son fin visage comme autrefois et ils étaient toujours doux toujours si beaux sa voix avait pris plus d’ ampleur en conservant ce timbre rare si pur cette expression profonde qui saisissaient déjà enfant ",
"PROPN lançait à les échos de les paroles de passion tandis que debout en face de son partenaire elle frissonnait de douleur et tendait les mains en un geste de supplication tragique PROPN la regardait; elle ne perdait pas une de les expressions de ce visage pas un de les mouvements de la jeune femme qui évoluait sur scène avec autant d’ aisance avec autant de grâce tranquille qu’ autrefois dans le vieux salon sombre de son père la soie couleur d’ aurore glissait sur elle avec des chatoiements souples les diamants jetaient des étincelles dans ses cheveux sur ses épaules autour de ses bras alors ferma les yeux et elle la revit avec ses petites robes claires faites par elle-même avec le tablier qu’ elle nouait autour de sa taille pour les besognes de le ménage était -ce vraiment la même cécile "
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"quand on part en voyage disait le prophète il faut régler ses affaires comme si on allait mourir j’ avais revu le libraire la diffusion brûlait et toutes mes possessions avec il ne me restait que mes parents depuis quelques jours et malgré l’ altercation avec mon frère j’ avais très envie de revoir ma mère ",
"je songeai à ces jeunes cigognes qui s’ étaient envolées d’ allemagne guidées par leur seul instinct pour la première fois de leur existence elles triomphaient de la mer j’ abaissai tout à le coup mes jumelles et scrutai les eaux de le bosphore pour la première fois de ma vie j’ avais tué un homme ii le kibboutz à les cigognes par la fenêtre le jour baissait avec lenteur ",
"je désignai les hommes allongés —ils sont à le courant? —quelle importance ils le sauront bien assez tôt je m’ endormis partagé entre l’ envie de quitter cette cave putride et l’ angoisse de participer à le mon premier assaut je me trouvai projeté sans transition devant un écran profond sur lequel défilaient des rangées d’ arbres et des villages à les filles endimanchées les arbres les villages les foules étaient rejetés sur chaque bord de ma vision par un long ruban d’ asphalte aspirés à le peine entrevus dans les ténèbres ",
"avant que la jeune fille eût ouvert la bouche il s’ inclina en disant: –sa grace vous attend mademoiselle .les jambes d’ yildiz tremblaient un peu tandis qu’ elle montait les degrés de granit en voyant devant elle l’ immense hall elle s’ arrêta un instant saisie d’ admiration en même temps que d’ une sensation d’ écrasement c’ était l’ heure de le couchant et tous les feux de les verrières se répandaient sur le granit sombre des piliers sur les meubles somptueux sur les fourrures de bêtes sauvages qui se mêlaient à les tapis précieux de subtils parfums d’ orient traînaient dans l’ air chaud péniblement oppressée tout à le coup fit un mouvement en arrière avec l’ envie folle irrésistible de s’ enfuir .mais disait: –par ici mademoiselle ",
"les pulsations de mon cœur m’ étonnent comme elles m’ étonneraient à les surprendre dans un cadavre voyez -vous ce qu’ il y a d’ affreux dans ma situation et vous me proposez de prolonger cela de quelques heures non chevalier c’ est tout de suite que je dois mourir PROPN saisit les poignets de le jeune homme une violente émotion s’ emparait de lui ",
"après avoir écouté patiemment il murmura sans élever la voix répondez et elle savait bien qu’ elle n’ aurait pas le dernier mot avec lui il y en a ou lesquels m. gérard le banquier il appartient à la haute finance protestante et il prend d’ énormes précautions pour que rien ne se sache ",
"et par le monde ainsi se promènera louant choses belles et bonnes et se gaussant de sottise à le pleine gueule PROPN est ton courage noble peuple de flandre soetkin est ta mère vaillante est ton esprit; une mignonne et gente fillette compagne d’ PROPN et comme lui immortelle sera ton cœur et une grosse bedaine lamme sera ton estomac et en haut se tiendront les mangeurs de peuple en bas les victimes en haut frelons voleurs en bas abeilles laborieuses et dans le ciel saigneront les plaies de le christ ce qu’ ayant dit s’ endormit katheline la bonne sorcière ",
"c’ était le cas de le mien oh! la petite teigne il me prit en grippe tout de suite et sa seule préoccupation fut de me causer sans relâche de vifs déboires et des afflictions de toutes sortes à le moment de l’ exhibition il se haussait sur la pointe de les pieds avec tant d’ adresse qu’ il paraissait aussi grand que vous et moi alors quand mes amis me blaguaient disant il n’ est pas si épatant que ça ton nain et que je lui transmettais ces propos désobligeants lui cynique me répondait en anglais: qu’ est -ce que vous voulez il y a des jours où on n’ est pas en train ",
"jamais encore la brave fille dévouée à son maître et à l’ enfant qui répandait la joie dans la maison n’ avait songé à la possibilité de s’ en séparer un jour l’ affection je dirai même l’ idolâtrie de la servante était un obstacle à le ces projets un matin tout en allumant le feu de son maître michette racontait avec accompagnement de soufflet qu’ PROPN avait amené la veille un petit garçon qui s’ était coupé le pied en marchant sur les scories qu’ elle avait voulu laver et bander elle-même la blessure et qu’ elle s’ en était tirée comme une demoiselle de ans elle saura tout ajouta michette sans qu’ un lui en apprenne bien long allez monsieur cette réflexion fut l’ occasion naturelle d’ une confidence cependant ma bonne michette le temps ou ̀ il faudra te séparer de cette chère enfant n’ est pas très-éloigné michette s’ assit sur ses talons que dit monsieur ",
"l’ autre côté est le mur de le cimetière à le moment où le fiacre s’ arrêta il était devant une maison haute de étages à les murs noircis à les fenêtres dépourvues de volets et qui ressemblait à une véritable ruche une population misérable devait pulluler entassée dans de petits logements bas de plafond et insalubres –je crois bien que c’ est là dit la raquette en se penchant de son siège vers l’ intérieur de la voiture comme il était plus de minuit tout était silencieux dans cette maison et aucune lumière n’ en sortait "
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je suis arrivé à le troisième acte et ma foi je me suis trouvé à le côté de mademoiselle que je n' avais jamais vue hors la scène j' ai causé tout le temps avec elle et je n' ai rien écouté de le tout de la pièce de gercourt elle est très gentille cette demoiselle —alors vous ne savez rien de la pièce PROPN qui a vu répétitions dit que c' est très faible moi je voudrais que sa pièce réussît bien certainement | [
"mais quant à le applaudir comme un claqueur vous entendez bien —dieu nous en préserve il n' y a rien de plus mauvais goût que d' applaudir —tout le club sera ici —ils viendront gris ce sera drôle voilà l' ambassadeur turc —allons bon! voilà la petite marquise de luceval qui se démanche le cou pour voir l' ambassadeur ou pour en être vue —pardieu ",
"elle qui ne recherche que ce qui est excentrique elle doit avoir la plus grande envie de coqueter avec ce turc —je déteste cette femme-là elle est si moqueuse et si mauvaise langue —est -ce que vous la trouvez réellement très jolie? elle a du piquant de la physionomie voilà tout —quelle différence avec madame de longpré qui entre dans cette loge voilà une femme réellement ravissante ",
"—elle est avec cette petite bête de madame de dinville il faut toujours que cette sotte créature s' accroche à une femme à la mode —tiens à le propos de madame de longpré où est donc maubray —le qui entre dans leur loge est -ce que monsieur de longpré peut se passer de lui —malheureux mademoiselle dumoulin avec son baron qu' elle est jolie avouez qu' il y a encore bien peu de femmes de le monde qui la vaillent c' est vrai et c' est bien moins ennuyeux c' est bien plus commode il n' y a pas de soins à le avoir on n' est pas forcé à des égards ",
"sans doute mais on est si bête on préfère à le tout la vanité —décidément la princesse de hansfeld est en beauté cette robe de velours grenat lui sied à le ravir quelles admirables épaules je ne l' ai jamais vue mieux qu' aujourd'hui avec qui est -elle donc la avec madame de lormoy la tante de morville —mais on dirait qu' il y a encore quelqu'un dans le fond de la loge —non —si je vous assure ",
"ces loges sont si obscures c' est peut-être le prince —est -ce qu' on le lâche maintenant il paraît mais on ne peut voir sa figure la tante de morville le cache propos de morville comment n' est -il pas ici lui l' ami intime de gercourt il viendra tout à l' heure je l' ai rencontre sa mère va mieux ",
"et lui comment va -t-il —comment lui il ne guérit pas de son anglaise —non voilà une fidélité incurable —madame de luceval aurait bien voulu s' en faire adorer par esprit de contradiction mais il n' y a pas eu moyen morville a tenu bon —a -t-elle dû être vexée elle est si coquette elle aime tant à le tourmenter les autres femmes je voudrais la voir tomber entre les mains de quelqu'un qui la mène durement —elle a rendu ce pauvre saint-renant à le moitié fou ",
"—est -ce que leur liaison dure toujours —on le dit car il s' abrutit de plus en plus —silence le voilà bonjour saint-renant —bonjour très chers avez -vous vu la femme en casquette polonaise en sobieska? —non qu' est -ce que c' est que —tenez à les premières à le côté d' une très jolie femme blonde mais c' est un homme ",
"c' est un écuyer de le cirque est une dame colonelle de les hussardes chamborannes —dites plutôt de lancières polonaises moi je demande le nom de la petite femme blonde elle est ravissante c' est madame de brévannes ",
"la femme de ce grand brun qui s' avance —oui —dites donc morville le fameux prince invisible est ici; mais ç a n' avance guère il est retranché dans sa loge avec votre tante et la princesse de hansfeld; on ne peut l' apercevoir —madame de hansfeld est ici? —oui tenez morville —en effet —allez donc saluer votre tante "
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"m. fut donc obligé de se déplacer plus peut-être qu’ il ne l’ eût désiré etant donné la tournure prise par les hostilités m. PROPN se trouvait moralement obligé de faire face à ses devoirs de fournisseur de guerre de garder le contact avec ses agents ses fondés de pouvoir les hommes politiques et les chefs militaires à ses ordres avec les rois présidents et dictateurs qui avaient besoin de ses conseils il lui fallut franchir beaucoup de frontières cela n’ offrait jamais pour lui la moindre difficulté il avait laissé l’ arche sous la surveillance de lucien hono ",
"–je ne sais pas je les aime tous les je lui souris et nos mains se joignirent il faisait beau les oiseaux chantaient dans la volière des guêpes bourdonnaient dans les glycines ",
"cependant à de longs intervalles à la fin de chaque psaume les cierges de le triangle s’ éteignaient un à un comme d’ eux-mêmes; et le chaos redoutable de le fond entrait dans le chaos de la nuit obscurant le public si serré si étouffé contre la barrière de le chancel que les prêtres dans la foule retournaient avec la langue les pages de leur semaine sainte un peu de clarté ne restait plus que dans la tribune sur le mur de droite à le balcon de balustres à la petite rampe surmontée d’ un pupitre où mme gervaisais pouvait encore lire: cantate domino la tribune de les chanteurs pontificaux ayant seuls le droit de chanter devant le pape et les cardinaux en chapelle n’ exécutant que le chant grégorien et la musique dite par une fenêtre derrière eux une filtrée de jour blanc éclairait d’ un rayon vespéral de printemps de le moyen-âge la dentelle de leurs cottes la soie violette de leurs soutanes de leurs ceintures de le collaro de leur cou et un instant au-dessus de le pupitre passa la tête d’ un jeune chanteur souvenir des enfants de chœur à les joues enflées de i",
"–venez murmura -t-il PROPN vous attend il souleva dans ses bras la jeune fille qui n’ opposa point de résistance et commença à le descendre l’ échelle de soie avec précaution à le moitié chemin de la fenêtre à le sol bembo crut entendre derrière lui dans la maison de marquis de le bruit d’ une fenêtre qui s’ ouvrait il continua de descendre ",
"le taureau se chargea de me venger fut culbuté avec son cheval sur la poitrine et le taureau par-dessus tous les je regardai carmen elle n\\ était déjà plus à sa place il était impossible de sortir de celle où j\\' étais et je fus obligé d\\' attendre la fin de les courses alors j\\' allai à la maison que vous connaissez et je toute la soirée et une partie de la nuit ",
"bon souper souvent; bon gîte quelquefois mais le reste non ce serait peut-être possible mais ce serait sans doute long; et généralement le jeu ne vaut guère la chandelle que tient le mari entre ses comptes quelques dames dans la ville plus ou moins boutiquières et coiffées à la dernière mode de les bersaglieri farouches farouches c' est avec peine que j' ai pu découvrir une bourgeoise veuve travaillée par l' âge critique dans un mobilier moral ",
"mais il était difficile d’ accomplir ce projet d’ insurmontables obstacles semblaient devoir s’ opposer à le son exécution de nouvelles circonstances vinrent changer subitement le cours de les événements l’ histoire de ce temps rapporte que l’ empereur valentinien épouvanté de ses défaites et se voyant à la merci de diverses nations barbares et puissantes avait conclu avec PROPN un traité par lequel il lui accordait en mariage sa sœur la princesse PROPN mais apprenant que les francs les alains et les goths commandés par aétius avaient mis les huns en déroute à les champs catalauniques l’ empereur se rétracta il refusa sa sœur PROPN et à le plus forte raison la dot qu’ il avait promise ",
"quand il l’ eut trouvée il poussa un second rugissement et ce cri de triomphe fut répété par sa royale escorte le lion se remit à la poursuite de le cerf suivi de sa bande cette bande formait une ligne et je fis la remarque qu’ il n’ était point permis de devancer le roi car à le premier mouvement d’ insubordination il s’ arrêtait court et sa voix se faisait entendre plus sonore et plus tonnante avec la vitesse d’ un aigle l’ élan se dirigeait vers le lac mais en essayant de franchir d’ un bond un morceau de rocher il tomba dans l’ eau; promptement relevé il suspendit un instant sa course haletante et parut écouter la voix rugissante de son ennemi ",
"oui messieurs dit rappelez -vous le cordier de les et une nuits on lui donna un morceau de plomb ce morceau de plomb servit à le raccommoder le filet d\\' un pêcheur le pêcheur prit un esturgeon et le donna à le cordier ",
"il y avait sans doute penses -tu une volonté de continuer cette vie ascétique dangereuse fraternelle qu’ ils avaient partagée pendant les années tragiques une peur de retomber dans le cloaque de les intérêts c’est-à-dire de la vie sans intérêt et puis aussi probablement l’ idée fausse mais répandue à l’ époque de la mission civilisatrice de la france après tout c’ était le créateur de l’ école publique jules ferry qui avait aussi été à l’ origine de la conquête de l’ indochine et puis tout simplement la fascination que suscitaient ces mots extrême-orient et qu’ ils suscitent toujours en dépit de la banalisation de le monde les russes disent on n’ est plus de le tout christophe colomb quand on part en amérique mais on est toujours un peu quand on va vers l’ extrême-orient "
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j’ en ai déjà la moitié –bon ce soir les écus seront chez vous ce que vous avez déjà sera un petit supplément et maintenant dit gravement roland parlez et songez une autre fois que je ne serais peut-être pas toujours disposé à le autant de patience qu’ aujourd’hui nous avons conclu un pacte | [
"je tiens rigoureusement mes engagements tenez les vôtres je vous jure que depuis minutes votre vie n’ a tenu qu’ à un fil l’ arétin livide fit signe qu’ il se soumettait je vous écoute dit roland d’ une voix brève l’ arétin se mit alors à le raconter mot pour mot son entrevue avec le doge ",
"il développa le côté politique de sa mission après en avoir exposé les termes et roland ne pût s’ empêcher d’ admirer la subtile intelligence de cet homme cependant l’ arétin ayant terminé sa narration attendait curieusement ce que roland déciderait et songeait: décidément je m’ attache à la fortune de cet homme je ne sais qui il est ni ce qu’ il veut mais que m’ importe à le fond! il m’ a sauvé la vie et vient de me donner écus je le devine plus grand et plus fort que le doge ",
"oui voilà mon maître et tout haut il dit: eh bien maître que décidez -vous dois -je ou non remplir la mission de le doge cette question qui révélait la soumission définitive et complète de l’ arétin amena un pâle sourire sur les lèvres de roland se trompe dit gravement celui-ci venise doit rester venise bâtie hors l’ italie simplement amarrée à les portes de le monde elle doit demeurer la ville de les eaux ",
"de la mer lui vient sa gloire c’ est vers la mer non vers la terre qu’ elle doit se tourner venise c’ est l’ athènes de l’ italie ses destinées la conduisent à un avenir d’ art de poésie de science aimable les vénitiens sont un peuple d’ esprit léger sceptique mais capable de grandes choses pour la liberté ",
"athènes succomba de le jour ou elle voulut asservir la grèce venise entrera dans le néant lorsqu’ elle cessera d’ être la ville de la mer intelligente amie des arts et aspirant à un mode de société où tous les citoyens vivront d’ une même vie entièrement consacrée à le commerce et à les arts oui venise peut donner à le monde un grand exemple il se tut soudain frémissant puis reprit froidement maître arétin la mission que vous devez remplir après de jean de je l’ accomplirai moi-même pendant ce temps vous vous tiendrez caché dans votre palais et à le mon retour je vous donnerai sa réponse à le doge ébloui par le peu qu’ il venait d’ entrevoir l’ arétin s’ inclina devant roland qui sûr désormais de l’ obéissance de l’ arétin se retira et rentra dans cette vieille maison de le port jadis avait demeuré où était morte sa mère il songea que bientôt l’ heure arriverait de se rendre à l’ île d’ olivolo; dans un sac les écus de l’ achat attendaient ",
"roland avait résolu de passer la nuit dans la maison PROPN il attendait cette épreuve avec une fébrile impatience est puni murmura -t-il PROPN est punie; et vont connaître bientôt quelle main s’ abattra sur eux à le moment où ils se croient bien forts et heureux mais elle ô léonore c’ est de toi que je souffre le plus ",
"c’ est toi qui fus la plus coupable puisque c’ est en toi que j’ avais mis toute ma foi une fois de plus il écarta de son esprit la nécessité d’ une résolution à le prendre vers heures et demie comme la nuit était tout à le fait venue il se couvrit d’ un manteau prit le sac d’ écus et se dirigea par les rues vers l’ île d’ il entra dans le jardin et marcha droit à la maison dont le rez-de-chaussée était éclairé le vieux philippe l’ attendait dans cette salle à le manger que roland connaissait bien a la vue de son nouveau maître le vieillard se leva salua et dit: voici l’ acte et voici les clefs ",
"–voilà l’ argent répondit roland veuillez le compter le serviteur empila les écus avec méthode tandis que roland se promenait lentement dans la pièce paraissant réfléchir l’ opération demanda une demi-heure lorsque roland jeta les yeux sur philippe celui-ci achevait de ficeler le sac et se levait en disant je vais vous faire visiter la maison –inutile dit roland –vous la connaissez donc? –non mais j’ aurai le plaisir de la découvrir moi-même je tiens même pour cette première nuit que je passe dans ma maison à le être seul ",
"vous avez congé jusqu’ à le demain maître philippe –bien monseigneur dit le vieillard je passerai donc la nuit à le palais PROPN puis il s’ inclina respectueusement devant son nouveau maître et sortit roland alla alors jusqu’ à la porte de le jardin qu’ il ferma soigneusement puis lentement revint vers la maison il éteignit les lumières "
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"alors qu’ est -ce qui ne va pas l’ autre fit un effort remua les lèvres mais il était bien trop intimidé pour trouver une phrase alors bravement de sous sa pèlerine il sortit son bouquet de violettes; et PROPN comprit il s’ approcha prit les fleurs merci mon petit je vais monter ton bouquet là-haut tu es bien gentil d’ avoir pensé à le ça c’ est loulou qui a eu l’ idée se hâta de rectifier l’ enfant ",
"—tenez monsieur prêtez -moi une bêche la terre ne vous manque pas ici je vais creuser moi-même la fosse à le mon fils dans quelque petit coin c’ est impossible bonhomme c’ est contre mes ordres je vous en prie ne me refusez pas cette grâce je gratterai plutôt la terre avec mes mains mais pour l’ amour de dieu ne mettez pas mon fils dans la charnière cette horreur de les pauvres pour le charnier n’ est point exagérée il y a eu un temps où des gardiens infidèles se laissaient corrompre par l’ appât de l’ or et faisaient du charnier un réservoir où les clercs-docteurs venaient à le prix fixe y choisir les sujets de dissection qui leur convenaient ",
"age fais bien ce que tu fais est un précepte qu’ il est bon d’ appliquer à le tout dans la vie à la dictée orthographique comme à l’ élaboration de les plans de campagne j’ eus bientôt l’ occasion de m’ en apercevoir la dictée avait pris fin c’ était un de ces exercices que avait l’ habitude de corriger séance tenante sans nous laisser le secours de le dictionnaire ou de la grammaire afin de mieux nous faire toucher de le doigt l’ énormité de nos erreurs en ma qualité de premier il me fit l’ honneur de m’ appeler à le tableau noir pour transcrire phrase par phrase le texte français qui nous avait été dicté et donner la raison de mon orthographe une douche d’ eau glacée me tombant sur la tête à la fin d’ une partie de barres ne m’ aurait pas causé une impression plus désagréable que cette exhibition publique à le milieu de mon triomphe ",
"je vous ferai de nouveau remarquer mon père que je ne suis pas devenu catholique romain —je vous ferai remarquer moi que vous y viendrez je ne suis pas de ceux qui se laissent tromper je vois où vous en êtes aussi je me contenterai de votre promesse réginald ",
"les monastères envahis les habitants de les campagnes égorgés les femmes déshonorées les récoltes brûlées ainsi que les arbres de les vergers enfin il a demandé si le règne de l’ ante-christ était arrivé pour nous qui étions plus malheureux que les égyptiens accablés par les plaies envoyées par saint moïse ",
"fille des convicts réhabilitée par le travail et par la beauté cette moralisatrice instinctive de la nature elle tend la main à le tous ceux que la loi frappe et que la providence avertit mais moi je ne voulais pas être accueilli je ne voulais m’ attacher à le rien j’ emportais partout mes racines déplantées qui gardaient de la terre natale et qui se fussent déshonorées en se fixant dans un sol nouveau je jetai à le peine un regard à le cet horizon qui me souriait je m’ enfermai dans la nuit de mon cœur je me refusai le droit d’ être consolé ou d’ être tenté c’ est à le sydney que se centralise presque tout le commerce d’ échange qui s’ effectue dans les îles de la mer de le sud c’ est de sydney que partent de petits navires emportant des étoffes de la quincaillerie pour ramener de l’ huile de coco de l’ écaillé de la nacre de perle de le bois de sandal et de les fruits toutefois les conditions de ce commerce sont encore assez peu connues et les armateurs toujours en quête de nouveaux marchés font généralement mystère des localités qu’ ils visitent ",
"en dépit de la tristesse ou geneviève avait involontairement jeté les fiancer le baron de sérigny ne s’ y trompa point –je crois inutile de renouveler ma question dit -il avec allégement à ses amis ma fille a enfin vu clair dans son cœur et rougissante dit tout bas à le père en le comblant de baisers et des caresses le mot de l’ acquiescement puis des bras paternels elle passa dans ceux de la marquise –pas trop de bonheur à la fois recommanda l médecin ",
"ils s' enivrent de le vin et de le rum qu' ils puisent dans le fond de les barriques qu' ils enfoncent à le coup de hache les officiers et les matelots anglais que le fer de les forbans a épargnés contemplent avec effroi groupés dans un coin de l' arrière de leur malheureux navire tous les pirates barbouillés de peinture noire et blanche de sueur et de sang ils frémissent en les voyant jeter à l' eau les cadavres de les infortunés qui ont péri sous leurs coups quel sera le destin de les prisonniers et de les blessés que l'on se met à le peine en devoir de secourir quelques malheureux anglais écharpés dans le combat implorent comme une faveur qu' on les lance à la mer avec ceux de leurs camarades qui ont reçu la mort mais les forbans n' ont pas assez de pitié pour exaucer leurs voeux ",
"quant à les histoires qu’ on lui a fabriquées nous n’ en croyons pas un mot ix probité des chiffonniers nous avons fini notre dernier article en parlant des secours que les chiffonniers se donnaient entre eux en citant quelques traits de probité et d’ orgueil de cette classe mais nous ne nous sommes peut-être pas assez étendu sur l’ article probité car devant les tribunaux on ne rencontre jamais de chiffonniers proprement dits ce sont des receleurs des marchands de bric à le brac qui prennent ce titre et non de véritables enfants de la chiffe de le reste c’ est une chose remarquable en parcourant les statistiques de les bagnes pendant les dernières années il n’ est que professions qu’ on n’ y voie pas figurer ",
"on rattrapa toutefois le délinquant qui dès lors lui joyeux et dansant d’ ordinaire \\n' hérissa désormais ses plumes et ne bougeait pas d’ un certain angle de le mur évidemment songeait un jour on put savoir ce à quoi il songeait la patronne faisait sa lessive beaucoup de linge flottait dans des baquets PROPN n’ hésita pas un instant et de ce que l’ excellente femme avait le dos tourné pour quelque réprimande à ses enfants \\n' sauta sur le rebord de tous les baquets et avec une agilité surprenante fit caca dans chacun d’ eux "
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la grève continuait une odeur de poussière ferrugineuse et déshydratée montait doucement de l’ abîme interdit navrée zazie se mit à le pleurer elle y prit un si vif plaisir qu’ elle alla s’ asseoir sur un banc pour y larmoyer avec plus de confort à le bout de peu de temps d’ ailleurs elle fut distraite de sa douleur par la perception d’ une présence voisine elle attendit avec curiosité ce qui allait se produire il se produisit des mots émis par une voix masculine prenant son fausset ces mots formant la phrase interrogative que voici: —alors mon enfant on a un gros chagrin devant la stupide hypocrisie de cette question zazie doubla le volume de ses larmes | [
"tant de sanglots semblaient se presser dans sa poitrine qu’ elle paraissait ne pas avoir le temps de les étrangler tous c’ est si grave que demanda -t-on —oh voui msieu décidément il était temps de voir la gueule qu’ avait le satyre passant sur son visage une main qui transforma les torrents de pleurs en rus bourbeux zazie se tourna vers le type ",
"elle n’ en put croire ses yeux il était affublé de grosses bacchantes noires d’ un melon d’ un pébroque et de larges tatanes c’ est pas possib se disait zazie avec sa petite voix intérieure c’ est pas possib c’ est un acteur en vadrouille un de l’ ancien temps elle en oubliait de rire lui fit une sorte de grimace aimable et tendit à l’ enfant un mouchoir d’ une étonnante propreté ",
"zazie s’ en étant emparée y déposa un peu de la crasse humide qui stagnait sur ses joues et compléta cette offrande par une morve copieuse —allons voyons disait le type d’ un ton encourageant qu’ est -ce qu’ il y a? tes parents te battent tu as perdu quelque chose et tu as peur qu’ ils te grondent? il en faisait des hypothèses zazie lui rendit son mouchoir très humidifié ",
"l’ autre ne manifesta nul dégoût en remettant cette ordure dans sa fouillousse il continuait: il faut tout me dire n’ aie pas peur tu peux avoir confiance en moi demanda zazie bredouillante et sournoise ",
"répéta le type déconcerté il se mit à le racler l’ asphalte avec son pébroque —oui dit zazie pourquoi que j’ aurais confiance en vous —mais répondit le type en cessant de gratter le sol parce que j’ aime les enfants les petites filles et les petits garçons —vous êtes un vieux salaud oui ",
"—absolument pas déclara le type avec une véhémence qui étonna zazie profitant de cet avantage le meussieu lui offrit un cacocalo à le premier bistro venu en sous-entendant: en plein jour devant tout le monde une proposition bien honnête quoi ne voulant pas montrer son enthousiasme à l’ idée de se taper un cacocalo zazie se mit à le considérer gravement la foule qui de l’ autre côté de la chaussée se canalisait entre rangées d’ éventaires qu’ est -ce qu’ ils foutent tous ces gens demanda -t-elle ",
"—ils vont à la foire à les puces dit le type ou plutôt c’ est la foire à les puces qui va -t-à-z-eux car elle commence là la foire à les puces dit zazie de l’ air de quelqu’un qui veut pas se laisser épater c’ est là où on trouve des ranbrans pour pas cher ensuite on les revend à un amerlo et on a pas perdu sa journée y a pas que des ranbrans dit le type y a aussi des semelles hygiéniques de la lavande des clous et même des vestes qui n’ ont pas été portées y a aussi des surplus américains bien sûr et aussi des marchands de frites des bonnes faites dans la matinée c’ est chouette les surplus américains ",
"—si on veut y a même des moules des bonnes qu’ empoisonnent pas —izont des bloudjinnzes leurs surplus américains fait pas un pli qu’ ils en ont et des boussoles qui fonctionnent dans l’ oscurité ",
"—je m’ en fous des boussoles dit zazie mais les bloudjinnzes silence —on peut aller voir dit le type —et puis dit zazie j’ ai pas un rond pour me les offrir "
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"–je ne veux pas les connaître! répliqua le consul d’ un ton qui ne permettait pas l’ insistance à le m. de la barre celui-ci de plus en plus surpris répondit négligemment d’ ailleurs c’ est obliger fois que de le faire les yeux fermés puis il se leva et sortit comme s’ il eût pensé qu’ en ce moment sa présence était de trop entre les époux PROPN se trouvant seule avec son mari eut un frisson qui la parcourut tout entière ce trouble n’ échappa point à le m. de la chesnaie ",
"la maison de le gardien de le cimetière était devenue un affreux cabaret les hommes et les femmes grossièrement attablés burent plus qu’ ils ne mangèrent a chaque instant larousse envoyait son frère à la cave pour y emplir des bouteilles dont le vin disparaissait ensuite comme par enchantement l’ air que respiraient ces gens était nauséabond il me rappela celui de l’ ignoble grenier où je les avais vus pour la première fois ",
"c’ est le seul qui compte car lorsque j’ ai fait le second je ne pouvais pas prévoir qu’ il serait en contradiction avec le premier ma bonne foi est donc évidente d’ ailleurs je ne serais nullement surpris que le roi lorsqu’ il saura la vérité non seulement me pardonne d’ avoir mis fin à une infamie commise en son nom et dont il ne pouvait avoir eu connaissance mais que lorsque je lui aurai dit et prouvé que son frère n’ a aucunement l’ intention de lui disputer une couronne à le laquelle il n’ a aucun droit mais qu’ il veut vivre dans son ombre comme le meilleur et le plus fidèle de ses sujets sa majesté qui nous a déjà tant donné de preuves de son intelligence et de sa noblesse d’ âme ne tende la main à le fils de sa mère remarquant que marie de rohan ne semblait pas partager son optimisme castel-rajac poursuivait –on dirait que vous êtes encore inquiète –mais non –mais si! vous effraierais -je avec ce projet qui pourtant me semble le seul réalisable si nous voulons vraiment sauver henry –non répondit la duchesse avec fermeté non mon ami vous ne me faites pas peu",
"aussi sur un mot sur un geste de son compagnon obéissait -il comme si quelque caprice de le créateur en eût fait l’ énorme fils de ce gringalet .par contraste à l’ extrémité ouest de la baie d’ alger la pointe pescade opposée à le cap matifou est mince effilée une fine langue rocheuse qui se prolonge en mer de PROPN le nom de pescade donné à ce garçon de ans petit fluet maigre ne pesant pas en livres le quart de ce que l’ autre pesait en kilos mais souple agile de corps intelligent d’ esprit d’ une humeur inaltérable dans la bonne comme dans la mauvaise fortune philosophe à sa façon inventif et pratique –un vrai singe mais sans méchanceté –et indissolublement lié par le sort à le bon gros pachyderme qu’ il conduisait à le travers tous les hasards d’ une vie de saltimbanques .tous étaient acrobates de leur métier et couraient les foires matifou ou cap matifou –on le nommait ainsi –luttait dans les arènes faisait tous les exercices de force pliait des barres de fer sur son cubitus enlevait à le bras tendus les plus lourds de la société jonglait avec son jeune com",
"convoque ton conseil vous verrez comment vous devez vous y prendre pour surprendre et tuer les blancs et faire grand butin comme toujours tu ne te battras pas avec nous et tu voudras ta part n’ ai-je pas donné le bon conseil? pourquoi la tête ne serait -elle point payée comme le bras le sachem poussa un soupir cette supériorité de l’ indien frotté de civilisation l’ écrasait l’ humiliait l’ irritait et il s’ écria avec dépit: quand nous aurons combattu quand nous aurons par notre courage tué et dépouillé les blancs tu te feras encore payer pour venir avec moi échanger les papiers à le winipeg contre de l’ or et de l’ argent ",
"ses doux regards semblent encourager à lui continuer ses soins quand le changement de fortune de lancelot en avoit apporté dans les sentimens est là conduite d’ amélie PROPN remarque que la froideur avoit remplacé l’ air l’ abandon et comme il se sentoit une antipathie décidée pour l’ odieux manège de les coquettes il cessa de s’ occuper de la fille cadette de la désertion de ce jeune homme avoit u peu mortifié l’ amour-propre d’ amélie mais se croyant sûre de PROPN elle s’ en étoit consolée la perfidie de l’ un fi plus amèrement regretter l’ autre ce fut vainement qu’ PROPN mit en avant tous ses moyens de plaire ",
"fort heureusement l’ épais tapis étouffait tous les bruits l’ enfant grimpa sur la chaise prit entre ses petits bras la statue qui en dépit de ses dimensions restreintes était lourde pour eux l’ infirme suivait avec anxiété ses mouvements il eut un soupir de soulagement quand il la vit descendre sans encombre elle s’ approcha de le lit et sur les indications de le comte y appuya la statue en la renversant de façon qu’ il pût écrire dessous .alors avec beaucoup de peine et en s’ y reprenant à le plusieurs fois il réussit à le tracer avec le petit bout de crayon d’ ourida les mots suivants à le cas où l’on empêcherait le notaire que j’ ai l’ intention de demander d’ arriver jusqu’ à le moi j’ écris ici mes dernières volontés je lègue à le ma petite-nièce ourida de varouze fille de mon cher neveu gérault la partie de la forêt dite les hautes buttes et la ferme de la hêtraie à son frère étienne une somme de francs et le château de la roche-soreix avec ses dépendances et ses meubles sauf ceux acquis depuis mon second mariage tout le reste de ma fortune meubles et ",
"on se croirait dans quelque hall monstrueux éclairé par une électricité en délire ah! oui va être commode tout à l’ heure de travailler dans ces conditions-la ̀! un joli coup pourtant rien que des bijoux de l’ argent des valeurs à le porteur dont les imbéciles ils ont noté les numéros sur un petit carnet enfermé dans le même tiroir que les valeurs je vais être forcé d’ entrer par le jardin derrière ",
"mademoiselle freluche se promenait comme diogène mais sans lanterne aujourd’hui mademoiselle freluche et saladin restèrent à la baraque saladin était toujours songeur mademoiselle freluche avait sommeil madame PROPN et son échalot personnes rangées se retirèrent dans leurs appartements ils couchaient dans la grande voiture ainsi que similor et saladin ",
"si intolérable que j’ ai failli arrêter court ce récit pourtant me voici à le nouveau écrivant malgré moi malgré mon dégoût d’ être malheureux malgré ma haine de la complaisance de la nostalgie cultivée de le passé et de les bonheurs perdus malgré tout cela mais pour le bruit de cette plume crissant pourrien ni pour personne sur ce papier de plusen plus blanc de plus en plus rétif à le mon écriture de plus en plus difficile à le relire; sur ces feuillets intimes odieusement intimes dans cette maison-demeure-château-bâtisse où personne ne vient plus en dehors bien sûr de ma paisible et myope gouvernante de ses aides et de son paisible et presbyte époux en dehors de le curé denersac qui ne supporte pas que j’ aie perdu lafoi ou de le moins que je le lui aie avoué dans un mouvement d’ humeur impardonnable à le part ces personnages aimables falots et fanés pour qui le futur se traduit par la mort et non par l’ avenir personne n’ est revenu ici depuis que PROPN a refermé la porte sur elle la dernière fois sur sa dernière apparence plutôt sur sa robe de soie froi"
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mon oncle me conjurait de me rendre en toute hâte auprès de lui je sollicitai un cour congé d' absence je sautai en selle et quelques heures plus tard le galop de mon cheval résonnait dans l' avenue de le château de kergalec je trouvai le comte à le écrire son testament il m' en fit lui-même la remarque —si vous me voyez aussi sérieusement occupé me dit -il c' est que je me bats de duel demain matin | [
"je vous ai fait demander pour me servir de témoin —mais avec qui vous battez-vous —avec le baron de vilarme —m' est -il permis de vous en demander la raison —c' est tellement horrible mon pauvre ami me dit le comte en comprimant un sanglot que je ne sais comment m' y prendre pour vous le répéter autant vaut pourtant vous le dire sans périphrases ",
"ce sera moins long hier dans une chasse ou ̀ je me trouvais avec quelques gentilshommes de le voisinage le baron de vilarme laissa à le entendre que ne paraissais m' être consolé bien vite de la mort de ma femme je lui fis remarquer l' inconvenance de ses paroles il répliqua qu' il y avait des propos bien plus inconvenants encore qui circulaient sur mon compte je lui criai de rétracter ses paroles ou de s' expliquer ",
"poussé à le bout il me dit que l'on m' accusait d' avoir étranglé ma femme! n' est -ce pas que c' est atroce! cet homme qui fut autrefois mon rival n' a jamais pu me pardonner d' avoir eu les préférences de la comtesse je lui jetai mon gant de chasse à la figure et nous nous battons à le mort demain matin vous comprenez ma chère cousine toute l' infernale méchanceté de vilarme non content d' avoir assassiné votre mère il voulait perdre le comte de réputation et le flétrir à le tout jamais de le sceau d' une accusation infâme il savait la froideur qui existait depuis plusieurs années entre vos parents ainsi que la jalousie que leur portaient les hobereaux de le voisinage et s' était dit sans doute que l' accusation dont il chargeait votre père prendrait de fortes racines dans un tel terrain mais s' écria jeanne c' est un démon incarné que cet homme ",
"c' est un beau spécimen de scélérat mais pour être l' esprit malin je ne le crois pas si vous aviez voulu me laisser le provoquer il y aurait plusieurs semaines que j' en aurais purgé la terre le lendemain matin nous traversâmes le parc suivis seulement d' un vieux serviteur de confiance et d' un chirurgien de les environs qui donnait depuis longtemps ses soins à la famille c' était une brumeuse et froide matinée de décembre ",
"nous descendîmes sur le bord de la mer à l' endroit choisi pour la rencontre la mer grise fouettée par le vent de le nord se ruait en hurlant sur les sombres crans de la côte quelques mouettes aussi matinales que nous battaient lourdement de l' aile en rasant les flots et luttant contre la brise jetaient leur cris rauques à le vent un ciel morne et bas pesait sur l' océan et semblait écraser la falaise qui surplombait à le plus de pieds de hauteur la grève où nous étions ce lieu triste désolé était bien choisi pour y mourir sans regretter l' existence ",
"car il semble qu' il en doit plus coûter de quitter la vie par un beau soleil et dans une prairie émaillée de fleurs que dans un endroit sauvage et sous un ciel terne d' hiver nous étions les premiers arrivés durant un bon quart d' heure nous attendîmes le comte était calme et se promenait de long en large avec moi afin d' entretenir la circulation car l' air était très-vif —mon cher neveu me dit -il tout à le coup promettez -moi de remplir mes dernières volontés si je suis tué ",
"je vous fais mon exécuteur testamentaire après l' horrible accusation qui est cause de ce duel je n' oserais jamais vous prier de marier ma fille mais à le moins promettez -moi de la protéger je vous avouerez ma cousine que l' idée d' épouser une petite pensionnaire de couvent que je ne connaissais que pour l' avoir vue lorsqu' elle n' avait encore que ou ans me souriait fort peu joint à le cela que j' avais alors la plus grande répulsion pour le mariage fit jeanne et maintenant ",
"—maintenant ma bien-aimée cousine fit mornac en mettant un genou en terre et en essayant de baiser la main de mademoiselle de richecourt je vous assure que mes dispositions sont tout à le fait opposées c' est fort heureux pour vous dit jeanne avec ironie en lui retirant sa main que répondîtes -vous à le mon père —que je lui jurais de toujours vous considérer comme ma soeur veuillez bien remarquer que par la je n' entendais nullement exclure de mon coeur tout sentiment plus tendre ",
"seulement je me réservais de réfléchir et de vous voir auparavant —vous êtes fort galant en vérité veuillez poursuivre le baron de vilarme arriva suivi de le chevalier de kergarouët son témoin on mesura les épées les combattants mirent justaucorps et pourpoint bas et sur le signal que nous en donnâmes commença le plus furieux de les combats singuliers à lesquels j' ai jamais assisté "
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"un jour cependant un homme –ou une femme selon la version de l’ histoire s’ est introduit par accident dans les jardins de la connaissance un pauvre rustre égaré et affamé il a vu des pommes d’ or il en a cueilli une à le peine a -t-il croqué dedans que son esprit s’ est ouvert ",
"je veux bien changer de vie je veux bien changer d' adresse je veux bien changer de nom je suis là regardez-moi on dit le kat ",
"plus rien le ciel de les prunelles ne reflète aucune ombre —ils rêvent le froid vient -il plus pur parmi nous croisez les mousselines blanches sur le balancement de les berceaux —nous ont -ils à le jamais quittés protégez -nous les voix chevrotent des pas circulent autour des tombes blanches où reposent pâles et froids les jeunes corps qui se refusent à le eux-mêmes les anges à les ailes d’ un vol de cristal ont traversé le ciel quelle blancheur de nid accueillera les âmes enfuies ayez pitié de nous ",
"en province il est difficile de ne pas se prendre corps à le corps à le propos de les questions ou des intérêts qui dans la capitale apparaissent sous leurs formes générales théoriques et qui dès lors grandissent assez les champions pour que monsieur laffitte par exemple ou casimir périer respectent l’ homme dans monsieur de villèle ou dans monsieur de PROPN monsieur qui fit tirer sur les ministres les aurait cachés dans son hôtel s’ ils y étaient venus le juillet benjamin constant envoya son livre sur la religion à le vicomte de châteaubriand en l’ accompagnant d’ une lettre flatteuse ou il avoue avoir reçu quelque bien de le ministre de à le paris les hommes sont des systèmes en province les systèmes deviennent des hommes et des hommes à le passions incessantes toujours en présence s’ épiant dans leur intérieur épiloguant leurs discours s’ observant comme duellistes prêts à s’ enfoncer pouces de lame à le côté à la moindre distraction et tâchant de se donner des distractions enfin occupés à le leur haine comme des joueurs sans pitié les épigrammes les ca",
"cette pensée comme toutes celles qu’ on n’ a pas eues sur le moment vient trop tard elle ne peut plus me servir sinon à le mesurer par son absence la terreur sans mots qu’ a été pour moi ce dimanche en août des anglais se sont installés pour camper à le bord d’ une route déserte dans le sud de la PROPN le matin on les a trouvés assassinés le père sirjack sa femme et leur fille élisabeth la ferme la plus proche appartenait à une famille d’ origine italienne les dominici dont le fils gustave a d’ abord été accusé des meurtres ",
"sa belle natte blonde caressante à l’ œil ondulait le long de sa taille fine sur sa robe sombre et simple maxime dans l' émotion que lui causa cette apparition inattendue serra la main de mme gerbier d’ un geste qui mettait entre eux le lien d’ une confidence et d’ une complicité .la jeune femme lui sourit mystérieusement puis dégageant sa main pénétra dans la chambre qu’ y a -t-il encore suzon demanda l' étudiante sa sœur ne répondait pas étiennette se retournant aperçut m. une rougeur couvrit ses joues sa tête se renversa d' un air hautain et contrarié allons nénette dit mme gerbier l’ entourant d’ un geste câlin ne fais pas semblant de te fâcher ",
"il était donc resté à le château de pénazel il n’ était pas sot ne manquait pas d’ esprit et il distrayait le maître de le lieu et lui tenait compagnie il visitait parfois m. et mme de tréguidy en compagnie de son bienfaiteur et miguel l’ avait souvent rencontré à le kermoal à le début connaissant la nationalité espagnole de le peintre le jeune homme l’ avait regardé avec un peu d’ inquiétude il se souvenait des avertissements donnés autrefois par son père adoptif; PROPN lui avait recommandé de se méfier de tout espagnol mais quelques minutes de réflexion l’ avaient rassuré ",
"le colonel PROPN est de nos amis nous l’ avons vu fois chez le général il sait que nous lui avons été envoyés de france par mons mazarini il nous regardera comme des frères d’ ailleurs n’ est -ce pas le fils d’ un boucher? oui n’ est -ce pas? eh bien ",
"dans ces instants d’ extrême effervescence les tourbillons les plus lourds se précipitèrent à le travers ceux composés d’ atomes plus subtils et brisant leur centre sympathique s’ unirent ainsi à un tout dont ils troublèrent l’ harmonie ceux qui durent aller jusqu’ à les mondes d’ un ordre plus relevé en absorbèrent quelques parcelles puis ramenés fatalement dans leur véritable sphère d’ activité ils descendirent dans les couches inférieures où ils s’ assimilèrent d’ autres éléments plus grossiers de ces mélanges résulte cette incroyable variété que nous observons dans les hommes dont un grand nombre en même temps qu’ ils comprennent les vérités éternelles participent des instincts divers de la brute selon qu’ il est entré dans leur composition plus ou moins d’ éléments constitutifs de les animaux tandis que nous retrouvons parfois dans ceux-ci de les éclairs de raison et d’ intelligence la légende va même jusqu’ à le dire que l’on découvre dans certaines natures de les parties de matière brute comme chez l’ avare par exemple qui recèle en lui quelqu",
"—madame dit -il d’ une voix grave et émue il est peut-être un moyen sinon de porter la lumière dans les ténèbres qui entourent cette affaire de le moins d’ attester à les yeux de le monde l’ innocence de mademoiselle tatiane et de témoigner hautement qu’ un dépit de toutes les apparences qui s’ élèvent contre elle sa considération n’ a rien souffert dans l’ opinion de ceux qui la connaissent et sont à le même de l’ apprécier et ce moyen demanda vivement monsieur mauvillars —oh parlez monsieur dit tatiane d’ une voix tremblante tous les regards étaient tournés vers l’ artiste et chacun attendait avec une émotion anxieuse la parole qui allait tomber de sa bouche la voie de salut qu’ il allait indiquer "
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ses mains se joignirent se serrèrent très fort mais déjà son trouble s’ apaisait ici comme à le saint-front elle était chez son dieu elle le sentait tout proche d’ elle et elle n’ avait plus peur les lueurs en vacillant jetaient des clartés intermittentes sur les ors clairs de l’ autel sur la moire rouge de la chasuble sur les fidèles de le premier rang le regard de madel fut attiré par un visage de femme tout mince un peu flétri joli encore cependant sous le tulle léger de la voilette noire ce visage les cheveux blonds et toute la petite personne menue n’ étaient pas inconnus de madel | [
"elle doit être mme marsy.bernard et sa mère n’ étaient plus revenus à le bargenac mais ils continuaient d’ entretenir par écrit des rapports avec leurs parents mme PROPN demandait souvent des nouvelles de madel quand il fut décidé que celle-ci partirait pour paris le docteur nisse lui dit –vous rencontrerez probablement là-bas nos cousins marsy ils sont logés rue du sommerard et c’ est tout près de la partie de le boulevard saint-germain habite votre famille ",
"il faudra aller voir mme marsy qui a gardé de vous le meilleur souvenir.madel n’ était donc pas surprise d’ apercevoir cette figure de connaissance et elle eut tout à le coup l’ impression très douce de n’ être plus aussi seule dans la ville immense ou ̀ elle se trouvait entourée d’ étrangers jusque sous le toit de son père attendrait -elle mme marsy à la sortie pour se faire reconnaître mais la chrétienne la femme à les fermes principes n’ admettait certainement pas la position dans laquelle se trouvait m. breuil alors accepterait -elle d’ entrer en relations avec sa fille ?cependant se sentait saisie d’ un tel désir de rencontrer ces yeux doux et clairs qui renfermaient tant de sérénité tant de lumière apaisante la messe finissait ",
"mme PROPN se leva PROPN eut une dernière hésitation puis elle se dit résolument –je verrai bien si elle veut m’ accueillir elle descendit la nef derrière mme marsy la petite silhouette mince vêtue de noir avançait sans bruit sur le sol la jupe seule produisait un frôlement léger ",
"arrivée à le bénitier mme PROPN étendit ses doigts qui trempèrent dans l’ eau sainte alors d’ autres doigts gantés de noir s’ avancèrent et une voix un peu tremblante murmura:–madame voulez -vous me permettre comme à le saint-front?...mme marsy se détourna étouffa une exclamation –vous mon enfant elle tira le battant de la porte et fit passer devant elle la jeune fille sous le porche elle lui saisit les mains et avant qu’ elle eût parlé comprit qu’ elle ne serait pas repoussée que la demeure de mme marsy s’ ouvrirait devant elle .–ma pauvre enfant!mme ne dit d’ abord que ce mot mais tant de pitié compréhensive tant de bonté tendre y étaient contenues que sentit comme un afflux de joie submergeant sa détresse ",
"–oui bien pauvre bien malheureuse madame –je le comprends êtes -vous libre de venir un instant chez moi? –oui car personne ne doit m’ attendre quittèrent saint-séverin et dans la brume un peu plus opaque maintenant se dirigèrent vers la demeure de mme marsy celle-ci occupait à le second étage d’ une vieil immeuble de la rue de le sommerard un appartement qui donnait par derrière sur un petit jardin clos de murs croulants envahis par le lierre dans les grandes pièces bien éclairées par des fenêtres à les embrasures profondes on eût cherché vainement le luxe neuf qui existait chez m. breuil ",
"PROPN eut l’ impression de retrouver ici comme une image de la vieille maison une image plus élégante plus parisienne mais qui conservait le parfum d’ une tradition avec la grâce sobre de le génie français en s’ asseyant près de mme marsy elle murmura :–il me semble que je respire mieux ici.le surlendemain de cette rencontre vit le docteur nisse chez mme breuil celle-ci fit appeler la jeune fille dans sa chambre et dit à le son entrée –mon enfant donnez donc à le docteur de les nouvelles de sa famille PROPN vint à le elle souriant ne cachant pas sa surprise –mais vous êtes tout à le fait une jeune fille maintenant tout à le fait je suis très heureux de vous revoir madel dois -je dire encore oui! elle souriait en lui tendant sa main qu’ il enserra entre ses doigts larges ",
"elle rougissait un peu toute joyeuse de revoir ce visage connu vital demeurait toujours le même un peu grossi peut-être la vivacité de son regard de ses manières était celle de l’ étudiant de le jeune interne qui venait passer à le bargenac ses vacances autrefois –vous avez eu bien de le chagrin ma pauvre petite amie j’ ai souvent pensé à le vous ",
"sa voix restait souple avec un accent de caresse tandis que lui parlait de constance de son père des personnes connues de lui à le bargenac il la considérait avec complaisance elle se sentit tout à le coup gênée par ce regard sans savoir pourquoi ses grands cils battirent un instant sur ses yeux avant de les voiler elle acheva la phrase commencée et se tut ",
"alors vital sourit en disant gaiement –vous n’ avez pas changé madel vous êtes toujours la petite fleur cachée de la vieille maison.mme breuil de son lit nous la mettrons en lumière bientôt vous ne la reconnaîtrez plus docteur .il hocha un peu la tête en murmurant –ce sera peut-être dommage il prit congé de mme breuil et celle-ci dit à le madel: –reconduisez le docteur mon enfant la porte de le vestibule vital s’ arrêta –je suis sûr que vous vous tourmentez d’ être ici elle soupira en répondant vous le pensez bien –il ne faut pas exagérer "
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"peut-être aussi en raison de la confiance qu\\ il accorde à le ce poète mécréant dont il ne connaît aucun vers peut-être tout simplement esprit de le lieu a -t-il eu raison de son austérité il emboîte donc le pas à un mesihi décontenancé par sa décision contraire à le leurs habitudes comme le turc aurait honte d\\' entraîner artiste vers l\\' un de les bouges à le soldats il affectionne dans le quartier de tahtakale il décide de traverser la ville et d\\' aller dans un de les nombreux estaminets de autre côté de la corne or sur le port ils trouvent facilement un passeur et après une brève traversée ils engouffrent sous la porte sainte-claire juste avant qu\\ 'on ne la ferme pour la nuit ",
"nous avions terminé notre dîner en échangeant des banalités comme le font je présume les hommes et les femmes qui se rencontrent pour la première fois suite à une petite annonce et qui se rendent compte dès les premiers échanges qu’ ils ne sont pas faits l’ un pour l’ autre mais qui décident tout de même de se montrer aimables et polis pendant tout le reste de le repas ce n’ est que lorsque j’ ai refermé la porte de le taxi dans lequel avait pris place florence que je me suis dit que je la voyais peut-être pour la dernière fois de ma vie que désormais un océan allait nous séparer que des fuseaux horaires dérégleraient notre horloge jusque -là commune que je ne pourrais jamais plus me dire que nous respirions le même air subissions la même ville nous levions avec le même soleil je la connais assez je la connais trop pour savoir qu’ à le cet instant elle avait les mêmes pensées que moi et que comme moi elle ne désirait peut-être qu’ une chose que quelqu’un quelque part arrête le balancier de le temps que j’ ouvre de nouveau la portière de le taxi que je lui",
"ne risque pas d’ être injuste pourquoi suis -je ici il serait plus prudent pour elle et pour moi que je reste dans le palais mais me voici contre toute sagesse qui cours à le tes injures et à le bien d’ autres dangers explique cela autrement que par notre amitié ",
"elle écoutait levait la tête se penchait sur la rampe les oreilles assourdies par les battements de son cœur dans le grand silence les yeux aveuglés de lueurs qui lui semblaient jaillir de l’ obscurité profonde et c’ était toujours le couteau le couteau à le poing saignant d’ auguste dont la pointe glacée allait l’ atteindre brusquement il y eut un bruit elle s’ imagina qu’ il arrivait elle en éprouva un frisson mortel jusqu’ à les os; et comme elle se trouvait devant la porte de les campardon elle sonna éperdument furieusement à le casser le timbre –mon dieu! est -ce qu’ il y a le feu dit à l’ intérieur une voix troublée ",
"tu me crois pas parce que tu m’ as jamais vu avec une fille pareille je serais pas le même louise c’ est a qu’ il faut voir aussi on peut pas savoir comment toi tu serais avec une fille pareille mais on sait comment est saïd et y a guère plus régulier moi je pense que c’ est malsain ",
"à le dire le vrai n' est pas très valide et il est comme toi couché dans un hamac —mais moi c' est fini monsieur de clavaillan c' est fini je ne suis plus malade —alors tu voudrais te lever je parie je ne sais si je dois te le permettre ",
"il était très simple: sur la foi de leur promesse elle se laissait condamner sans dire un mot et le lendemain on la menait à la guillotine sans qu’ à le milieu de les cris de la populace et de le fracas de les tambours elle puisse les dénoncer —ce que vous me proposez me convient reprit -elle mais laissez -moi y réfléchir encore un instant elle mesurait en elle-même le danger qu’ elle encourait en refusant il lui apparut minime: le couple avait peur et céderait —et en y réfléchissant reprit -elle avec calme j’ en viens à me demander si ce n’ est pas ainsi que vous avez clos la bouche à le ceux qui vous menaçaient de parler ",
"luis les lettres dansent qui suis -je? vous tournez à le gauche et ce qui vous étonnera ce sera le silence et le vide de cette partie de la rue pas une voiture je suis passé devant un hôtel et mes yeux ont été éblouis par un lustre qui brillait de tous ses cristaux dans le couloir d’ entrée il y avait du soleil le bis est un immeuble étroit de étages ",
"mais il disparut après avoir répondu par quelques mots de politesse négative à l’ invitation que lui fit mademoiselle de langeais de partager la petite collation préparée après le thermidor les religieuses et l’ abbé de marolles purent aller dans paris sans y courir le moindre danger la première sortie de le vieux prêtre fut pour un magasin de parfumerie à l’ enseigne de la reine de les fleurs tenu par les citoyen et citoyenne ragon anciens parfumeurs de la cour restés fidèles à la famille royale et dont se servaient les vendéens pour correspondre avec les princes et le comité royaliste de paris l’ abbé mis comme le voulait cette époque se trouvait sur le pas de la porte de cette boutique située entre saint-roch et la rue de les frondeurs quand une foule qui remplissait la rue saint-honoré l’ empêcha de sortir –qu’est-ce? dit -il à le madame ragon ",
"elle ne sait pas que j’ ai voulu enfant impuissant prendre la mort à la gorge et tuer la mort il me faut un petit divertissement sur-le-champ n’ importe quoi oui faire de petits chants absurdes sur l’ air de cette chanson française le coq de l’ église ou je ne sais quoi m’ amuser neurasthéniquement tout seul en inventant des vaches qui font des choses étranges et d’ un air qui finit toujours en if "
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on se mit aussitôt en devoir d’ exécuter ce projet après avoir choisi avec soin les jeunes gens destinés à l’ assaut on les plaça sous le commandement d’ un guerrier plein d’ expérience et ils se glissèrent à le travers les arbres pour gagner le pied de les remparts nuage-blanc pied-léger et châtaigne -d’eau elle-même se dirigèrent avec le reste de la troupe et en prenant les mêmes précautions vers la passerelle pendant que les loups couraient de tels dangers disons ce qui avait lieu dans cette cité en apparence si calme et si confiante vent -d’ orage le front toujours enveloppé d’ un bandeau était assis devant sa hutte | [
"il semblait pensif inquiet; son regard se tournait fréquemment vers les bois comme s’ il eût attendu quelqu’un de ce côté autour de lui étaient plusieurs hommes notables de la tribu âgés pour la plupart puis la vieille branche -de houx qui tenait dans une de ses mains le croissant mystique dans l’ autre un épieu de combat tout ce monde adressait à le vent-d’ orage de les sollicitations et de les reproches que le chef écoutait avec impatience qu’ attends -tu encore? disait la prêtresse les cormorans et les castors ont fait alliance contre nous et vont sans doute nous assaillir ",
"toi tu demeures dans l’ inaction ce n’ est pas pour cela que les loups t’ ont nommé leur chef! qu’ avons -nous à le craindre derrière ces solides murailles répliqua vent -d’ orage en haussant les épaules j’ ai chargé brochet-gourmand de propositions amicales pour pied-léger le nouveau chef est un homme sage ",
"il voudra comme moi terminer cette querelle j’ ai compté aussi sur l’ influence d’ une autre personne qui je le sais ne persistera pas à le me haïr patience donc l’ amitié régnera encore parmi nous un messager doit me l’ annoncer il viendra j’ en suis sûr et toutes les tribus se réuniront pour célébrer par un grand festin le rétablissement de la paix ",
"un vieillard qui avait une certaine importance parmi les loups dit d’ un ton chef la paix est bonne mais elle est impossible avec des gens profondément irrités prévenons -les en allant brûler la cité de les castors comme nous avons brûlé celle de les cormorans ne leur laissons pas le temps de se préparer à la défense reprit un autre guerrier les loups sont impatients de se mettre en campagne j’ attendrai le retour de le messager répondit vent -d’ orage avec obstination ",
"cette résistance exaspéra particulièrement la prêtresse chef s’ écria -t-elle tu négliges les intérêts de ta tribu pour la fille brune d’ orfraie le chef fit un geste de colère mais il garda le silence tout à le coup de les clameurs horribles s’ élevèrent dans la cité mêlées à les sons de la corne des cris de douleur et d’ effroi leur répondirent bientôt et une épouvantable panique se manifesta ",
"les habitants de tout sexe et de tout âge sortaient précipitamment des huttes ils s’ élançaient dans les rues étroites criant et se renversant les uns les autres vent -d’ orage s’ était dressé vivement et cherchait à le reconnaître la cause de ce tumulte branche-de-houx et les notables de la tribu en attendaient comme lui l’ explication dans une sorte de stupeur l’ explication ne se fit pas longtemps attendre ",
"un jeune homme hors d’ haleine l’ épaule traversée par une flèche encore pendante accourut et s’ écria: chef les cormorans et les castors attaquent la muraille de le côté de la brèche ils ont déjà tué ou blessé beaucoup de nos travailleurs vent -d’ orage se disposait à le courir à les murailles quand un second messager arriva de le point opposé c’ était un vieux guerrier qui avait le visage couvert de sang chef dit -il les cormorans et les castors se sont emparés de le pont à l’ improviste ",
"ils ont pénétré dans la cité et massacrent tout sur leur passage vent -d’ orage poussa un cri de fureur mais comme il hésitait sur la direction ou il devait d’ abord se porter les colères et les haines se déchaînèrent autour de lui nous sommes perdus dit un de les notables et c’ est par ta négligence ta sottise et ta la ̂cheté vent -d’ orage nous a trahis! s’ écria un autre ",
"fait nommer ce chef indigne dit branche-de-houx avec colère c’ est à le moi de le punir réunissant toutes ses forces elle enfonça par derrière entre les épaules de vent-d’ orage l’ épieu qu’ elle avait à la main le chef se retourna par un mouvement convulsif en emportant l’ arme qui l’ avait traversé de part en part; il leva sa hache de silex et en déchargea un coup violent sur la tête de branche-de-houx "
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"n’ y avait -il plus rien plus personne là-bas dans cette maison de le quai de les esclavons que je couvais de mon regard tout le long de le jour mon cœur sautait à le cette pensée je pâlissais je me sentais m’ en aller —mon dieu qu’ avez -vous me dit à un de ces moments mme de la julière ",
"–que voulez -vous dire? parlez franchement à le moins .la colère faisait trembler sa voix –je parlerai quand il me plaira partons puisque vous voilà prête .il marcha vers la porte la précéda dans le vestibule jusqu’ à la voiture un coupé que conduisait baptistin le jeune domestique quand elle fut assise il prit place près d’ elle ",
"je parlerai. et fixant gaston de morlas n' avez -vous jamais douté de moi mon ami lui demanda -t-elle jamais fit le secrétaire d' ambassade en baissant les yeux merci gaston merci car j' ai toujours été digne de vous ",
"c' était comme un palais magique comme un burg de fées dont les donjons et dont les flèches semblaient crever le firmament et de leurs pointes aiguës déchirer l' étoffe pluvieuse derrière laquelle se cachent les étoiles —rabœuf et l' estissac ensemble firent halte et regardèrent muets puis rabœuf tendit la main vers l' extraordinaire architecture et murmura si bas que l' estissac entendit à le peine: vivre là-dedans même seul même éternellement seul c' est déjà quelque chose ne geignons pas et doucement l' estissac prit dans sa large main l' épaule de son compagnon ",
"je n’ ose l’ espérer monsieur répondit marie car si votre ardente charité si l’ auguste caractère dont vous êtes revêtu n’ ont pu ramener cet infortuné mes instances et mes prières ne sauraient le toucher si vous l’ ordonnez cependant j’ en ferai l’ essai quel est -il? l’ ai-je déjà vu dans cette prison ",
"il n’ était point naturel que cette verdure ces arbres ces fleurs qui si joyeusement avaient gravi la montagne se fussent arrêtés soudain à le bord de ce plateau comme s’ il avait été maudit comme si le destin en avait interdit l’ approche à le tout ce qui pouvait ressembler à de la vie je n’ avais jamais rien vu d’ aussi lugubre que ces rochers nus et que cette masure toute branlante encore de le choc de l’ ouragan; et une grande curiosite me vint de pénétrer dans cette demeure fermée jusqu’ à ce jour à les étrangers derrière cet hôte dont on ignorait tout même le nom et qui tête nue se promenait les jours d’ orage dans la montagne avec son chien mystère qui aboyait en silence makoko était déjà sur le chemin; sans même saluer l’ homme avait rejoint makoko allan était resté près de moi je mis mon chapeau à la main et remerciai le gentilhomme de son invitation ",
"il était mal fait presque bossu il portait la queue entre les jambes et jamais on ne lui aurait soupçonné des ailes avec une mine si piteuse voilà votre chien dit la fée il n’ a pas trop l’ air d’ un oiseau répondit léon peu satisfait je vois qu’ il ne vous plaît guère reprit la princesse ",
"à le fond c’ est une métisse cela n’ expliquait -il pas certaines de les étrangetés de son comportement antérieur elle est dans toute la force de l’ âge elle entraîne des troncs d’ arbres avec elle à une vitesse folle dans un froissement assourdissant de taffetas elle est écumante un peu terrifiante pourtant j’ eus alors le sentiment que nous étions sur le point de nous entendre me voyait -elle de tous ses yeux laiteux ",
"c’ était un de les fats qui obsédaient le plus cette femme aimable mais avec moins d’ esprit ou plus de suffisance que les autres il se croyait distingué à le peine octave parut -il que aumale ne vit plus que lui et le marquis de PROPN outré de dépit sortit sans que son départ fût PROPN PROPN s’ établit sur le devant de la loge et par habitude prise car ce jour-là il était loin de chercher à le affecter quoi que ce soit il se mit à le parler à le mmed’ aumale d’ une voix qui quelquefois couvrait celle de les acteurs nous avouerons qu’ il outrepassa un peu le degré d’ impertinence toléré et si le parterre de le théâtre-italien eût été composé comme celui de les autres spectacles il eût eu la distraction d’ une scène publique à le milieu de le second acte d’ otello le petit commissionnaire qui vend les libretti d’ opéra et les annonce d’ une voix nasillarde vint lui apporter le billet suivant j’ ai naturellement monsieur assez de mépris pour toutes les affectations ",
"il a les couleurs ou plutôt l’ absence de couleurs de le cinéma en noir et blanc ses joues sont grises ses yeux sont gris sa cravate est grise sa voix aussi il jacte d’ un ton égal et avec un petit accent indéfinissable qui peut être aussi bien dû à des origines slaves que perpignanaises des mecs qui veulent vous entretenir de choses graves la vie en est tellement encombrée qu’ on doit balayer le trottoir tous les matins pour permettre le passage qu’ appelez -vous grave monsieur heu "
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les lendemains des tourbillons de feuilles se lèveraient brusquement sous les arbres plus noirs plus dépouillés couleur de tabac celles de les marronniers de citron et de perle celles de les tilleuls celles de les platanes plus polychromes allant d’ un vert raisiné à le rouge sang-de-bœuf et ni les mouvements cabrioles et cavalcades qu’ elles faisaient à le ras de le sol ni les sons qu’ elles rendaient n’ étaient les mêmes il s’ en fallait de beaucoup m’ expliquait l’ ami de les oiseaux les feuilles dentelées de platane plus roides plus fortement nervurées faisaient une sorte de crissement rêche tandis que la douceur duveteuse de les feuilles de tilleul laissait entendre des sons plus sensuels de soie froissée et leur odeur non plus n’ avait rien de commun: thé moisi papier brûlé poivre cassé un passereau certes ne s’ y fût pas trompé son visage la force de son visage les nervures qui le structuraient se défaisaient à le fur et à le mesure que les arbres se dénudaient des dômes de plomb et de neige s’ élevaient puis se déchiraient dans le ciel que trouaient parfo | [
"le soleil y fusait telle une comète les enfants portaient maintenant anoraks multicolores écharpes et moufles ils s’ amusaient à le donner de les coups de pied dans les amoncellements de feuilles mortes faisant jaillir des fontaines d’ éclats mordorés il arrivait que le promeneur solitaire s’ attardât un moment à les regarder fasciné sans doute par le spectacle de cette vie turbulente dont il avait désormais la certitude qu’ il ne la donnerait jamais que la possibilité qu’ elle sortît de sa propre vie et la continuât lui avait été et pour toujours refusée et pressentant sans doute aussi qu’ il y avait là comme une condamnation contre laquelle il ne pouvait plus se révolter et dont même il était tenté d’ admettre que quelque chose en lui quelque faute cachée oubliée devait mystérieusement la justifier plus tard encore les feuilles commenceraient à se fondre dans la terre elles en prendraient la couleur d’ un brun noirâtre elles se fendilleraient se couperaient se cribleraient de trous elles perdraient toute épaisseur et bientôt toute forme devenant d’ abord u",
"on les verrait joncher le fond de les flaques y former une pourriture bleu ardoise sur le tain de laquelle défileraient les images de le ciel jusqu’ à le ce que le vent rebroussant l’ eau vienne les brouiller d’ autres rares dessineraient encore quelque temps accrochées à les fourches noires de les arbres des figures palpitantes où l’on arriverait à le discerner parfois me dit l’ ami de les oiseaux comme la silhouette d’ un homme en flammes la terre retournée de les plates-bandes scintillerait certains matins de paillettes de givre il n’ y aurait plus dans les vasques le long de les balustrades que les fleurs jaune et mauve des chrysanthèmes le parc tout entier ressemblerait à un vaste cimetière ",
"le soleil blanc bas ne percerait plus que rarement le capiton de nuées lui serait toujours là à le marcher une écharpe noire nouée autour de le cou grillant des cigarettes un homme qui a été accoutumé à le tenir à ses côtés son amour me dit l’ ami de les oiseaux lié à le lui par le signe d’ égalité des mains entrelacées ou bien celui plus protecteur de le bras passé autour de la taille ou de l’ épaule on le reconnaît toujours quand on sait observer: seul il ne marche pas comme on le fait à le mais pas non plus comme un homme habitué à la solitude un corps manque dont l’ empreinte invisible continue de se faire sentir c’ est comme s’ il s’ appuyait sur une absence comme s’ il allait à les côtés d’ un fantôme il semble se tenir droit pourtant une moitié de lui est arrachée dont la perte le déséquilibre à le jamais pour qui sait voir les choses subtiles ",
"je sais de quoi je parle ajouta -t-il je n’ ai pas toujours aimé que les oiseaux un jour les feuilles auraient été depuis longtemps ratissées et brûlées les premières gelées seraient venues il ne le verrait plus ni aucun de les jours qui suivraient le cahier sur lequel j’ écris est maintenant presque achevé je n’ irai pas au-delà de la dernière page le papier n’ est pas ce qu’ on trouve le plus facilement ici et d’ ailleurs j’ ai l’ impression d’ être allé à le bout de ce que je pouvais dire j’ ai essayé de m’ acquitter de ce que je ressentais comme un devoir vis-à-vis de donner à le son amour mort mais non enseveli une sépulture de mots ",
"j’ ai voulu le faire comme il me semblait que lui-même l’ aurait fait j’ ai tenté cette épreuve difficile voire impossible d’ une fidélité imaginaire il se peut que je me sois trompé je ne le crois pas de le moins pas de beaucoup si PROPN avait eu le temps ou la force d’ écrire peut-être aurait -il eu pour elle des mots moins durs que je n’ ai eus moi car qu’ il l’ ait aimée jusqu’ à le bout en dépit de la souffrance qu’ elle lui causait cela n’ est que trop certain ",
"je suis sûr qu’ il a lutté de toutes ses forces pour se retenir de la mépriser quelle fut l’ issue de ce combat intérieur cela je l’ ignore il se peut même qu’ il ait continué à l’ aimer tout en la méprisant les esprits légers ceux qui n’ ont jamais éprouvé la violence extrême de les sentiments jugeront peut-être avec sévérité ou ironie son apparente faiblesse c’ est qu’ ils ne connaissent pas le sacrifice complet que l’on fait de soi dans l’ amour ni ce qu’ il y a de grand dans cette renonciation ",
"il y a toujours de la bassesse à le accepter d’ être dominé par qui fait de la contrainte l’ instrument de son pouvoir il n’ y en a jamais dans la reconnaissance de la dépendance amoureuse parce que le principe de celle-ci n’ est pas la crainte mais selon l’ enseignement que je relis de platon le noble désir de s’ immortaliser d’ engendrer dans la beauté selon le corps et selon l’ âme: et cette aspiration fût -elle bafouée vaincue ce qui est défait n’ en est pas moins notre façon de participer à le monde de les dieux malheureux ceux qui ignorent cela malheureuse elle si elle ne l’ a pas su ou pis encore si l’ ayant su elle a voulu l’ oublier car elle n’ y parviendra jamais et cela la hantera ou bien alors c’ est que son âme est morte de ceux qui furent proches de nous si je n’ ai rencontré personne c’ est parce que je ne savais plus où ils demeuraient trop de temps avait passé ",
"et quand je dis personne a n’ est pas tout à le fait exact à le force juste avant de repartir j’ en vis un qui exerçait la profession surannée de quincaillier avec ses cheveux presque blancs il me parut être quelqu’un d’ une génération plus ancienne je lui fis peut-être la même impression nous étions devenus nos propres pères nous n’ aurions pas de descendance ",
"il vendait des clous nous nous amusâmes un moment à le nous souvenir de l’ usage que nous en faisions autrefois les jetant sous les roues de les cars de la police il m’ apprit la mort d’ un certain nombre d’ entre les nôtres il m’ enseigna où a reposait je n’ eus pas envie de m’ y rendre sur sa fin il ne savait rien que je ne connusse déjà ou bien peut-être fut -ce par discrétion qu’ il ne m’ en parla guère et il se peut aussi que moi de mon côté je n’ aie pas souhaité en entendre plus nous éprouvâmes l’ un face à l’ autre il me semble l’ émotion qui naît de la reconnaissance d’ une vieille fraternité puis il fallut nous quitter "
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"chère maman tu monteras plus souvent en tramway et tu prendras une bonne la situation dorénavant le commande .ces mots péremptoires arrêtèrent les objections éva sans rien dire attachait sur les objets environnants de longs regards caressants et brouillés pour elle ce cadre intime conservait tout son charme évocateur de les années de bonheur insouciant ",
"d' ailleurs elle était contente ayant vu mourir son ennemie elle rechigna donc garda la plus grande partie de l' héritage de son mari et accusa son fils d' ingratitude mais donna son consentement c' était l' essentiel le gros francis vire-à-temps un peu démonté par l' affront qu' il avait reçu de la belle hyacinthe épousa berthe à les grands pieds la fille de m. patural jurisconsulte éminent il n' était pas homme le bon gros receveur à se chagriner longtemps ni à le préférer fortement une femme à une autre pourvu que son dîner fût bon et servi tous les jours à la même heure il était heureux ",
"une hutte isolée où j’ habiterais avec martial qui serait braconnier aller avec lui la nuit tendre des pièges à le gibier et puis si les gardes venaient pour nous arrêter leur tirer des coups de fusils nous mon homme en nous cachant dans les broussailles ah dame c’ est ç a qui serait bon –vous avez donc déjà habité des bois la louve –jamais –qui vous a donc donné ces idées-là –martial –comment il était braconnier dans la forêt de rambouillet ",
"certains pays se distinguaient par leur générosite d’ autres se desserraient moins facilement affaire de tempérament de le reste les chiffres sont plus éloquents que les paroles et voici l’ état officiel de les sommes qui furent portées à l’ actif de le gun-club après souscription close la russie versa pour son contingent l’ énorme somme de roublesun million francs pour s’ en étonner il faudrait méconnaître le goût scientifique de les russes et le progrès qu’ ils impriment à les études astronomiques grâce à le leurs nombreux observatoires dont le principal a coûté millions de roubles la france commença par rire de la prétention de les américains ",
"PROPN de son côté vient de déclarer que tous les édits publiés par la feue reine marie en faveur de la religion catholique étaient abolis et qu’ à le contraire elle rétablissait tous les actes faits contre le pape sous edouard et et que comme ces rois elle joignait à ses prérogatives royales le titre de chef suprême de l’ église anglicane et que fait la france de sa petite reine d’ écosse à le milieu de ce grand conflit a déclaré marie reine d’ écosse et d’ angleterre comme héritière de la feue reine marie comme unique descendante de jacques petit-fils de henry roi d’ angleterre et en vertu de l’ illégitimité d’ elisabeth déclarée bâtarde par un pacte qui n’ a jamais été révoqué —oui dit emmanuel toutefois il y a un testament de henry qui déclare elisabeth héritière de la couronne à le défaut d’ edouard et de marie et c’ est sur cet acte que le parlement s’ est appuyé pour proclamer elisabeth reine ",
"mlle de montarnal entra la première dans le bâtiment principal de la ferme et s’ arrêta brusquement sur le seuil de la porte de la salle commune debout contre la cheminée mme armet causait avec la maîtresse de caude-côte et garçons de ferme qui l’ écoutaient bouche béante a première vue antonine comprit aussitôt ce qui s’ était passé en revenant de le petit-appeville mme armet avait rejoint sur la route le fils de le douanier et sa suite d’ ânes et l’ avait fait parler en ce moment elle contait l’ événement à les gens de la ferme en se retournant vers germaine son regard se croisa avec celui de paul dont les traits s’ étaient assombris à la vue de la belle veuve ",
"eh bien cela est doux ces vagues souffrances de l’ âme qui cherche qui attend qui désire qui s’ ignore elle-même qui édifie les merveilles de la vie future et relève les ruines de la vie écoulée ces aspirations tendres et tristes vers un bien inconnu qui jamais ne se livre et jamais ne s’ épuise: tout cela c’ est la vie de l’ âme malheureux ceux qui les ignorent et qui mettent leur ambition dans les biens de la terre ces biens-là sont mobiles et capricieux ",
"monseigneur se hasarda à le demander en s’ adressant à le cyrano qu’ allez -vous faire de moi? t’ envoyer pendre tout simplement le misérable se prit à le trembler et ses genoux fléchirent comme s’ il allait se laisser tomber à les pieds de le gentilhomme la ̂che! tu as peur fit ce dernier avec mépris allons rassure-toi; tu peux encore sauver ta peau ",
"j’ en suis sûr dit à qui la physionomie de cet original revenait c’ était un rude travailleur en effet que ce brugnolles; une avalanche de besogne arriva il sauta dessus comme un affamé sur un pain de livres romain ne reconnaissait plus le procédé de ses collègues de le sommier bureaucrates de la vieille roche qui travaillent lentement pour travailler longtemps gens prudents qui économisent la besogne afin d’ en avoir toujours sur la planche non brugnolles travaillait comme un ouvrier à ses pièces sans repos ni trêve ",
"plausible mais peu certain daniel avait raison: pour la beauté de la chose il importait qu’ elle restât inaccessible fût -ce à le prix de la folie on en arrivait à le souhaiter: si je ne l’ ai pas dieu fasse que personne ne l’ ait! pour un peu nous nous serions offerts à le être ses chiens de garde je me demandais quelle serait sa réaction si elle apprenait que je connaissais la retraite de barry quelles foudres elle appellerait sur moi l ariel marchant à le moteur tanguait longuement porté par la mer qui mettait de le temps à se calmer après la chute de le vent "
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mais elle se redresse aussitôt furieusement agressive et cherche de son bec à le demi perclus à le lui percer la poitrine ou à lui crever les yeux elle ramène ses pattes libres dont elle enfonce les griffes dans le ventre de l’ autre en se rejetant en arrière dans l’ attitude de l’ effort le plus violent; elle la piétine avec rage mais l’ autre comme insensible à ses coups roidie par une idée fixe serre toujours sa griffe de plus en plus fortement PROPN s’ étrangle son œil devient rouge son bec s’ ouvre frénétiquement pour aspirer l’ air qui manque à ses poumons son cœur saute convulsivement tandis qu’ autour d’ elle caquette et jacasse de nouveau la gent amusée maintenant de cette lutte farouche .les piaillements s’ élèvent plus aigus plus précipités plus étranglés des combattantes arrivées à le paroxysme de la haine dans la défense réciproque de leur existence quand tout à le coup avec le déchirement d’ air brusque des ailes qui prennent leur envol un lourd silence tombe comme un ruissel de solitude sur les combattantes un ennemi commun vient sans doute d’ app | [
"à le loin grandissant par degrés énorme monstrueux l’ humain approche fois plus haut que margot masse horrible fantastique dont les pas ébranlent le sol qui s’ écrase en mottelettes et font sur son passage destructeur un large sillon sombre entre les berges rutilantes de les diamants évanescents de rosée scintillant à les doigts fluets de les herbes rases de le gazon dégarni il vient effrayant rauque soufflant comme un volcan son haleine chaude qui fume dans l’ air glacé de le matin tel le tuyau de la cheminée de la chaumière ou la meule sylvestre de le charbonnier de la coupe il a sans doute un air effrayant car margot se ressouvenant des dangers anciens oublie la douleur de son cou meurtri dans le choc formidable de frayeur qui l’ emplit toute à sa vue ah! le corps étiré de l’ oreillard la chute inerte de les sœurs sous le plomb cinglant c’ est un danger semblable qui la menace et sans comprendre la mort elle la sent venir dans ce pas lourd qui s’ avance vers elle .ses plumes ébouriffées son œil fou lui donnent sans doute un aspect étrange car l’ homme en la fixant ",
"elle croit que c’ est l’ instant fatal et dans le désarroi précurseur de la mort laisse pendre comme rames mortes ses ailes inutiles .mais tout d’ un coup elle sent se desserrer la griffe geôlière sous un pouce musculeux qui s’ introduit contre sa chair comme un levier tout puissant elle respire enfin elle n’ est pas morte sa tête est dégagée son cou est libre elle n’ est plus maintenant prisonnière que de l’ homme seul qui la tient par les pattes en la regardant de cet œil fascinant rond fixe lui montrant ce sourire insolent de le vainqueur à lequel elle ne comprend rien sinon que sa situation est terrible et qu’ elle ne reverra jamais sa forêt.alors dans le sentiment violent de la conservation elle essaie de lutter contre son geôlier et de son bec conique aussitôt s’ escrime de toutes ses forces sur les poings qui la maintiennent .mais les poings de le braconnier sont durs comme les fûts de les vieux chênes sous l’ écorce de lesquels courent les insectes en été et il répond à ses attaques furibondes et impuissantes par des éclats de rire sonores qui lui font redo",
"*les bruits les plus divers et les plus inattendus purent bien frapper son ouïe inattentive elle n’ y prit garde elle était dominée par une seule idée s’ enfuir elle était occupée d’ un seul but rompre ou desserrer le fer de les barreaux et quand elle se vit entourée d’ une haie fantastique d’ humains elle ne sut jamais comment et avec quelle rapidité subite avait pu grandir et se multiplier cette horde formidable d’ ennemis elle était incapable de les distinguer ils se ressemblaient tous malgré leurs tailles différentes leurs physionomies diverses et leurs costumes variés ils avaient tous pour elle la même odeur ils frayaient avec son bourreau et se résumaient en une seule idée s’ intensifiant: l’ ennemi le danger la mort .le cercle de les ennemis se mouvait avec elle ",
"il en sortait des tempêtes de cris de rires de paroles effrayantes pour margot qui ne comprenant rien à le caquetage de ces gens et chez qui tout puissant subsistait seul l’ instinct de conservation estimait en une généralisation brusque que ces cris se rapportant à le elle ne pouvaient signifier que le désir et la volonté de la mettre à le mort pour jouir de sa chair: ainsi avait -elle vu faire jadis à les voraces corbeaux s’ abattant dans un tumulte fantastique de cris sur une charogne à le demi décomposée de bête et sur un lièvre blessé cerné achevé à le coups de bec et dévoré sur place il en était sans doute ainsi pour elle et tout cri parole ou rire échappé d’ une gorge humaine faisait plus fort battre sous son habit noir et blanc à les longues basques son cœur chaud d’ oiseau jeune à le sang vif .tout d’ un coup parmi un chaos confus un tumulte violent d’ odeurs étrangères lourdes et chaudes il se fit nuit autour d’ elle et ses yeux noirs à les pupilles excessivement dilatées par l’ horreur furent comme blessés d’ un choc de ténèbre .pendant quelques inst",
"dans coins des tables basses où traînaient des verres à le moitié vides embués de vapeur et d’ un autre côté l’ obèse poêle de fonte à le court tuyau à le nombril rouge où un grand feu de bois clairant vif répandait par toute la pièce une chaleur rance enfin dans le fond de le même côté que la porte montait le tuyé immense cheminée villageoise de mètres carrés de surface à la base s’ effilant en haut en tronc de pyramide s’ ouvrant et se fermant par planches articulées formant sur le faîte une toiture mobile qui se manœuvrait de le dedans à le moyen d’ une longue corde de chanvre durcie et noirâtre pendant près de la gueule d’ un four de campagne où l’on cuisait le pain le pilier arc-boutait pleins-cintres perpendiculaires l’ un à l’ autre qui soutenaient les parois intérieures de le tuyé les murs de la maison en formaient les autres .tendues transversalement de fortes perches sèches noires et dures supportaient des jambons racornis des alignements de saucisses tandis qu’ à les parois se faisant face gros crochets de fer encastrés dans la maçonnerie sout",
"il y eut de petits doigts qui passèrent à le travers de les barreaux de la prison et qui peut-être se voulaient apprivoiseurs et caressants mais qui semblaient à le margot gros de menaces et la firent se jeter tout contre la paroi opposée de la cage se demandant si elle ne menacerait ou ne frapperait pas à le coups de bec ces griffes ennemies plus frêles que les siennes et dépourvues de pointes offensives .mais la peur fut la plus forte il y avait autour d’ elle un tel tintamarre de verres qui se choquent de têtes qui se renversent de cous qui sa gonflent de bras qui s’ agitent de liquides qui s’ engloutissent!ah! fois fois plus redoutables que les éperviers et les busards ces ennemis géants à les ruses multiples qui auraient épuisé d’ une seule lampée la flaque d’ eau limpide conservée par le pas d’ un bœuf dans le terrain humide et marneux de le sous-bois et dont une seule bouchée l’ eût fait disparaître tout entière dans l’ immense réservoir de le ventre et puis toutes ces choses qu’ elle ne connaissait pas qui lui semblaient hostiles les couteaux affilés ébloui",
"d’ hostile la cage devenait alliée et protectrice car margot ne pouvait attribuer la trêve dont elle jouissait qu’ à l’ impuissance se trouvaient ses ennemis d’ exécuter leurs desseins elle devait vite revenir de cette opinion mais en attendant incapable de se rendre compte de la résistance que les barreaux pouvaient offrir à une attaque inopinée elle se sentait dans leur sein protégée d’ un écrasement qu’ elle eût cru inévitable sans leur rempart ajouré .toute la journée se passa ainsi en mortelles inquiétudes en transes continuelles à le milieu d’ un défilé incessant d’ ennemis qui répétaient tous le même geste porter à la bouche le verre rempli comme pour indiquer à le margot dans un langage d’ un symbole accessible la destinée qui la guettait .pourtant nul ne lui fit de mal les plus méchants se contentèrent de tourner la cage ce qui causait à la pie de les frayeurs indicibles car elle ne pouvait deviner la cause précise de ce tremblement de sa maison c’ était sans doute une attaque à le son asile mais quelle attaque et elle croyait que c’ était les mur",
"enfin l’ obscurité se fit brisée par la fatigue par l’ émotion et par la faim la prisonnière habituée à le reposer plus tôt ferma malgré tout ses paupières un vent frais d’ air sur ses yeux les lui fit rouvrir subitement; une main sombre planait sur elle qui la frôla et disparut avec un bruit sec de ressort qui clique la porte de la cage avait été de nouveau ouverte par l’ ennemi; ",
"elle n’ était pas en sûreté dans sa palissade de barreaux et la tête ballottante elle agitait avec ses dernières ressources d’ énergie flageolante cette idée horrible quand un jour factice d’ abord rougeâtre et fumeux sembla trouer la pénombre puis éclata en rayonnements vifs avec de grands îlots de lumière crue et des pans d’ ombre violents qui faisaient des gouffres mystérieux s’ agitaient confusément des vies larvaires les paupières de margot inhabituées se fermèrent violemment sous cette clarté de lampes comme des rideaux insuffisants une cretonne de chair mince à le travers laquelle passait de la terreur filtrée par l’ angoisse de sa première vision et dans un cauchemar aussi long que dura la veillée elle eut la sensation confuse et atroce de forces tourbillonnantes s’ agitant autour d’ elle contre lesquelles elle était absolument impuissante à se défendre .puis ce fut tout de même la nuit et le silence et le sommeil ce sommeil fut un repos ce ne fut pas sans doute la douce béatitude de les nuits d’ été à l’ abri de les vertes toitures élastiques da"
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"dit -il un jour à le ninon comme elle essayait de le remonter il répliqua d’ un ton d’ âpre ironie –laissez donc vous serez trop heureuse d’ être débarrassée de moi!à cette parole des larmes remplirent les yeux de la jeune femme il s’ en aperçut et lui saisit la main en l’ enveloppant d’ un regard d’ ardent regret –pardon ma ninon puis -je dire cela lorsque vous me soignez si bien lorsque c’ est vous-même qui avez tant insisté pour que je ne quitte pas PROPN oui c’ est moi qui ai voulu revenir bien que je sache que tout me ferait mal ici! acheva -t-il d’ une voix étouffée .de fait depuis qu’ il était à la mirille il devenait de plus en plus sombre et nerveux il n’ avait pas un instant de sommeil et plusieurs fois la nuit ninon se levant pour accourir à le son appel le trouva tremblant baigné de sueur les yeux hagards –restez un peu près de moi parlez-moi c’ est affreux ce que je vois balbutiait -il en se cramponnant à les mains de ninon .à ces heures-là la jeune femme parlait de la miséricorde de dieu de le bonheur que procurent le repentir et l’ humble aveu de ses ",
"si les solliciteurs recouraient à le roi la chose était plus qu’ inutile elle devenait dangereuse parce qu’ alors de le roi en appelait à la reine et que si le roi pardonnait quelquefois la reine ne pardonnait jamais PROPN tout à le contraire de –et c’ était cela qui le rendait plus terrible encore –s’ était fait une réputation de juge intègre mais inflexible il réunissait à une ambition sans bornes une cruauté sans limites et pour le malheur de l’ humanité c’ était en même temps un enthousiaste l’ affaire qui l’ occupait était toujours une affaire immense attendu qu’ il la regardait à le microscope de son imagination de tels hommes sont non-seulement dangereux pour ceux qu’ ils ont à le juger mais encore funestes pour ceux qui les font juges parce que ne sachant pas satisfaire leur ambition par des actions vraiment grandes ils donnent une grandeur imaginaire à le leurs petites actions les seules qu’ ils puissent produire il avait commencé à se faire cette réputation de juge intègre mais inflexible dans la conduite qu’ il avait tenue à l’ égard de le prince de tars",
"ils vivaient dans une résidence toute neuve avec de la moquette dans chaque pièce si épaisse et si douce qu’ avait l’ impression d’ être une millionnaire rien qu’ en marchant dessus à la fin de sa lettre dorin conseillait à le jacob et à le lenoush d’ émigrer en amérique et leur donnait quelques adresses à le rome qui pourraient se révéler utiles s’ ils suivaient le même chemin PROPN était pâle en finissant sa lecture elle tendit la lettre à le jacob sans un mot tant mieux pour eux dit jacob avec une moue appréciative après l’ avoir lue ",
"pour commencer quelques pantins je les supprimerai par la suite si je peux et les objets quelle doit être l’ attitude vis-à-vis de les objets tout d’ abord en faut -il? quelle question ",
"c’ était un soir d’ été en l’ année il y a de cela ans j’ allais à le pied entre alençon et domfront portant à le bout d’ un bâton mon léger bagage qui était toute ma fortune les jours commençaient à le être plus courts on arrivait à la fin de septembre vers heures de le soir à le lieues d’ un gros bourg ou ̀ je comptais passer la nuit et dont je ne me rappelle plus le nom j’ entendis sur la marge de la route un cri plaintif un cri d’ enfant je m’ approchai: c’ était une petite fille de à le ans qui était tombée comme elle me le dit d’ une voiture de saltimbanques tandis qu’ elle jouait sur la galerie de derrière et s’ étant évanouie sur le coup n’ avait pu appeler à son aide elle était blessée à les jambes assez grièvement et c’ est à le cause de cette blessure que je ne pus rejoindre la troupe de saltimbanques à le laquelle l’ enfant appartenait ",
"un monstre d' orgueil vous croyez oui peut-être puisque vous me dites que le grand homme lui-même le reconnaît mais il me paraît quant à le moi peu probable que ce soit d' un excès d' orgueil que provient sa gentillesse si spontanée ç a ne trompe pas sa simplicité sa constante bienveillance même bienveillance ne convient pas c' est la conscience d' une parfaite égalité c' est la confiance qu' on voit à le fond de ses yeux naïfs oui le maître a souvent un regard d' enfant c' est une approbation presque tendre elle vous attire on s' y plonge on s' ébat moi si timide pourtant je me débride je crépite je pétille des paroles étincelantes montent en moi de régions désertées où toute vie semblait éteinte elles forment des dessins subtils des constructions inouïes que l' air émerveillé il contemple et alors je vois se dessiner en lui je ne distingue pas bien ce que c' est mais je ne cherche pas je ne veux pas voir cela plus nettement je préfère le laisse r vague comme le pressentiment d' une surprise heureuse non je ne sais pas comment voulez -vous que je sache le",
"regarda autour d’ elle dans le lointain elle apercevait les cheminées de la mine de PROPN à ses pieds un ravin profond un véritable gouffre qui séparait montagnes il lui fallait heures à le moins pour descendre à le fond de ce ravin et pour remonter sur l’ autre bord au-dessus de le gouffre les ingénieurs avaient installé un de ces monte-charge aériens grâce à lequel sur de gros fils de fer on fait glisser des wagonnets de minerai en regardant cette étrange machine la jeune fille eut une inspiration ",
"elle lui achetait de ces riens qui causent tant de plaisir à les enfans c’ étaient là de grandes joies pour toutes lorsque sa quête avait été abondante louise arrivait à le château fière heureuse de le bonheur qu’ elle préparait à sa fille l’ enfant sautait d’ aise de voir tous ces futiles présens dont la pauvre femme la comblait une ou fois par semaine alors elle l’ embrassait et louise se flattait tout bas d’ être aimée ",
"une main toujours tendue qui la contraignait à le lui faire l’ aumône alors qu’ elle aurait tant aimé ne lui offrir que des cadeaux mais elle rechignait devant les paquets et les rubans elle soupirait devant les objets en évaluait le prix et déplorait qu’ ils eussent coûté si cher des chèques alors elle n’ en voulait pas non plus il faudrait aller à la banque on la volerait en route non elle demandait des dollars de la main à la main sa main avait la longueur d’ un dollar elle était un étui à le dollars et PROPN était bouleversée quand elle faisait disparaître les billets verts qu’ elle roulait dans un coin de son pagne pour à le nouveau tendre sa main nue ",
"«cette somme vous sera restituée à le votre sortie de prison dit le juge en attendant vous êtes libres sous caution –venez dit à le son domestique –mais à le moins qu’ ils rendent les souliers s’ écria passepartout avec un mouvement de rage lui rendit ses souliers en voilà qui coûtent cher murmura -t-il plus de livres chacun! sans compter qu’ ils me gênent passepartout absolument piteux suivit qui avait offert son bras à la jeune femme "
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je ne puis quitter mon poste non seulement je serais chassée mais encore je risquerais la colère de le roi et la vengeance de monsieur le lieutenant de police et redevenant la fille sérieuse et la matoise calculatrice qu’ elle était à le fond elle expliqua –vous saurez une chose monsieur de bernis d’ abord mon enfant ne m’ appelle pas ainsi appelle-moi françois et puis pour que je puisse mieux te comprendre viens t’ asseoir sur mes genoux suzon ne se fit prier que juste ce qu’ il fallait elle s’ assit donc sur les genoux de bernis et lui jeta gentiment un bras autour de le cou ainsi posée elle était vraiment jolie et peut-être en somme le sentiment qu’ elle éprouvait pour bernis lui donnait -il cette beauté! –eh bien | [
"reprit -elle vous saurez monsieur françois que j’ ai fait un rêve un rêve de jolie femme j’ en suis sûr –non un rêve de paysanne tout bonnement répondit suzon non sans esprit –ceci est plus grave pensa PROPN qui se prépara à le écouter attentivement –savez -vous reprit suzon ce que me donne m.lebel le valet de chambre de sa majesté pour le service que je fais ici? –je ne m’ en doute pas ma mignonne livres peut-être livres par an monsieur! mais je n’ ai pas davantage pour mes fonctions de secrétaire de la lieutenance –bon maintenant savez -vous ce que me donne m.berryer pour un mot que je lui fais tenir de temps en temps livres par an ",
"total livres –mais sais -tu que tu chiffres comme si tu avais étudié le mémoire sur le calcul intégral de alembert –ajoutez que sur les menus frais de la maison je puis mettre de côté bon an mal an millier de livres ce qui fait monsieur or j’ ai calculé que si j’ arrive seulement pendant ans à me maintenir dans ce poste de confiance je me trouverai posséder livres soit une quarantaine de livres en chiffres ronds ce qui est un beau denier ici PROPN éclata de rire qu’ avez -vous monsieur fit suzon ",
"–j’ ai pardieu que voici un entretien d’ amour qui ne manque pas de piquant à le moins est -il original monsieur chacun cause d’ amour comme il peut et puis j’ ai vu si souvent les chiffres et l’ amour marcher de pair –continue ma fille tu es pétrie d’ esprit et je ne suis qu’ un benêt! –je continue donc ",
"il y a ans que je suis ici il me reste ans à le demeurer sage et fidèle à le tenir à le mon poste dans ans j’ aurai ans c’est-à-dire que je ne serai pas encore laide avec mes livres je trouverai facilement un époux à le mon goût –et alors tu t’ établiras à le paris –nenni monsieur à le paris avec mes livres je serais pauvre et si je montais un commerce je risquerais de tout perdre tandis qu’ à le morienval près de villers-cotterêts avec cette somme je serai une dame ",
"j’ achèterai un moulin des prés une ferme et un mari par-dessus le marché –ah! bravo ma petite suzon je ferai un conte avec ton histoire et il aura du succès –vous voyez donc bien que je serais folle de risquer tout le bonheur de ma vie uniquement pour voir de près le lit de le roi et sa robe de chambre je les vois d’ ailleurs d’ ici! ",
"PROPN était devenu très grave il suivait son idée fixe qui était d’ amener suzon à le déserter son poste –ecoute fit -il tout à le coup tu raisonnes à le merveille mais il faut absolument que tu contentes mon envie je veux te voir chez moi tant je t’ aime être bien sûr que tu es toute à le moi suzon secoua la tête –viens chez moi reprit brusquement bernis et tu y trouveras d’ un coup ce qu’ il te faut ans pour amasser ici c’est-à-dire non pas mais livres ",
"suzon et jeta un profond regard sur bernis –parlez -vous sérieusement demanda -t-elle d’ une voix rapide –jamais je ne fus aussi sérieux que ce soir dit bernis froidement j’ ajouterai seulement qu’ en ayant l’ air de déserter vous aurez peut-être rendu un immense service à le roi et à d’ autres personnages importants suzon palpitait francs son rêve réalisé d’ un coup et sans effort! ",
"elle eut l’ intuition très nette que PROPN ne plaisantait pas et qu’ il agissait pour le compte de gens redoutables et puissants elle comprit que la fortune passait à sa portée et qu’ il fallait la saisir à le vol et comme c’ était une femme de beaucoup de tête et de volonté sous ses airs de soubrette gentille elle se décida mais ce ne fut qu’ après de longs pourparlers qu’ elle capitula ouvertement il faut vraiment que je vous aime dit -elle vous m’ avez ensorcelée je crois quand voulez -vous que je vienne ",
"–je ne sais mon enfant peut-être demain peut-être dans jours je viendrai te chercher moi-même –et en attendant –en attendant je viendrai ici tous les soirs et tu m’ expliqueras minutieusement en quoi consiste ton service –voudriez -vous me remplacer ici? s’ écria suzon en riant –peut être répondit gravement PROPN PROPN tout étourdi de son succès et presque inquiet d’ avoir si rapidement mené à le bien une si grave opération se rendit tout courant à la ruelle à les réservoirs et bien qu’ il fût très tard fut mis aussitôt en présence de m.jacques "
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"alors on rentrait rouge de honte et balbutiant de colère on s’ inspectait scrupuleusement vérifiant les plis de la capote l’ astiquage de les boutons et le luisant de la chaussure on repartait un demi-tour brutal vous coupait net à les lèvres le sourire d’ assurance à le demi ébauché vous fermait l’ espoir d’ une sortie et d’ un moment d’ oubli avec les camarades auprès d’ un poêle rougi à le blanc dans une guinguette de les faubourgs il fallait rentrer dans la chambrée où la nuit pénétrait avec ce frisson indéfinissable cette sensation inquiétante de les grands espaces vides et sans lumière où grouillent des formes angoissantes alors nous n’ avions d’ autre consolation que de nous approcher des fenêtres mansardées pour regarder la nuit qui tombait dans les campagnes ",
"c’ est cela s’ emporta le duc monsieur vous l’ avez dit vous seul avez raison avec lui console -toi monette il avait de le grand les paysans se découvraient enlevez-moi donc ma toque moi aussi j’ y tiens allez tous s’ étaient découverts le duc serrait contre lui sa nièce ne pleure pas ma chérie ma chérie il a sans doute pensé à le toi aussi pour éviter tu iras le voir plus tard ",
"comme il avait été un petit garçon déterminé et un adolescent obstiné il devenait peu à le peu et la mort de son père évidemment l’ y aida un adulte résolu: pas question de prendre les choses à la légère et pas question non plus d’ en faire un drame il passa après l’ enterrement un long moment à le bongue avec alice emmanuel et christophe étant repartis en promettant de revenir l’ été venu emmanuel avec sa femme et son premier fils dont il attendait la venue d’ un jour à l’ autre alice avait consenti à le ce qu’ il restât malgré le besoin de solitude qui l’ avait envahie car elle savait pouvoir compter sur la discrétion de son cadet de fait bastien filait dès l’ aube parcourait de nouveau les rochers sur lesquels il avait fait ses premières armes de grimpeur sillonnait le massif à le pied s’ arrêtait de longs instants à les abords de les chantiers forestiers pour contempler les bûcherons à le travail et repartait comblé le temps s’ était mis à le beau martin était mort mais le corps exultait la vie qui animait bastien débordait de toute part ",
"un secret pressentiment poussa agra de le côté de cet établissement charitable installé dans le quartier de les champs-elysées PROPN se promenait pensif à le long de l’ avenue quand il vit soudain des groupes affolés qui la descendaient et il entendit ces mots –le feu! il y a le feu courut vers les groupes le feu? –mais à le bazar de les fiancées PROPN ne voulut point en entendre davantage et il se précipita dans une course furibonde vers le bazar qui flambait ",
"c’ est une véritable psychose qui gagne même les milieux ecclésiastiques une grande dame de la cour a raconté à le m. prougavine que quand elle fut admise à la cour en qualité de dame d’ honneur elle entendit différents récits révoltants monstrueux qu’ elle se refusait de croire et traitait de calomnies de la rue mais dit -elle malheureusement il me fallut non seulement entendre mais voir de mes propres yeux de telles choses étranges incroyables incompréhensibles que ce spectacle aurait soulevé l’ indignation de les plus blasés je ne me crois pas le droit de donner des détails mais je puis vous dire qu’ il se passe dans nos hautes sphères de les choses si spéciales si incroyables qu’ on ne peut ni les expliquer ni les comprendre toute la cour est en proie à une sorte d’ ensorcellement ",
"si tu n’ écluses pas autant que danglard ajouta -t-il et la connotation paternelle de ce conseil le surprit prends l’ argent sur le buffet leurs regards se portèrent ensemble sur le panier un panier à le fraises grand format que avait vidé pour servir de couchette molletonnée à le pigeon —comment le trouves-tu? demanda adamsberg ",
"comme si la lumière eût suivi elle aussi un programme officiel le château de belcamp où dormait le héros de la fête surgissait hors de l’ ombre avec sa façade fière tout empanachée de futaies bien avant que la brume eût laissé le berceau de la rivière et le double val: les rayons de le matin embrasaient ses fenêtres et détachaient les hautes arêtes de son toit qui lui faisaient une coiffure seigneuriale c’ était le grand jour la saint honoré le jour de les agapes universelles de la danse sans fin et de le feu d’ artifice la fête de m.le maire bien plus la fête de l’ excellent homme qui avait le respect et l’ amour de toute la contrée les esprits les plus subtils de miremont se sont demandé bien des fois et toujours en vain comment blondeau le garde champêtre pouvait être ivre avant l’ ouverture de les cabarets ce phénomène rentre dans la catégorie de ceux qu’ il faut accepter sans remonter à le leur cause ",
"–monsieur je vous jure je vous donne ma parole d’ honneur que je suis prêt à le répondre à le tout ce que vous ma demanderez je vous jure que je ne demande pas mieux mais sur ce que j’ ai de plus sacré je vous déclare que je ne comprends pas un mot à le ce que vous me dites la physionomie de maurice était si pleine de franchise que le juge le regarda quelques minutes bien le jeune homme soutint le regard ",
"en ce moment non-seulement esther et lucien avaient dévoré tous les fonds confiés à la probité de le banquier de les bagnes qui s’ exposait pour eux à de terribles redditions de comptes mais encore le dandy le faussaire et la courtisane avaient des dettes à le moment où lucien allait réussir le plus petit caillou sous le pied d’ un de ces êtres pouvait donc faire crouler le fantastique édifice d’ une fortune si audacieusement bâtie à le bal de l’ opéra rastignac avait reconnu le vautrin de la maison vauquer mais il se savait mort en cas d’ indiscrétion aussi l’ amant de madame de PROPN échangeait -il avec lucien des regards où la peur se cachait de part et d’ autre sous des semblants d’ amitié dans le moment de le danger rastignac aurait évidemment fourni avec le plus grand plaisir la voiture qui eût mené trompe-la-mort à l’ échafaud ",
"luscignole d’ ailleurs avait d’ autres plaisirs plus graves plus dignes de la fille de ans qu’ elle allait être les reliques augustes que recélait la chapelle de l’ empereur et que jours tous les ans venus de tous les points de la chrétienté adoraient tant de pèlerins ne consistaient pas seulement en quelques pàles ossements il y avait dans un plus petit reliquaire chambre mystérieuse dont luscignole déroba la clef un peu de le berceau de jésus esquille d’ une planche de cèdre jadis rabotée par le bon charpentier joseph; l’ un de les clous de la croix; une épine rose encore d’ une goutte de le divin sang et plus précieuse que toutes les autres reliques une chemise de notre-dame la vierge pâle lambeau à le mur pendu très pieuse malgré les mauvais exemples que lui avaient donnés ses amies les souris luscignole s’ attardait volontiers parmi ces saintetés dans la chambre haute à le tous défendue presque obscure qu’ obscurcissait encore de vieilles odeurs douces éparses l’ encens d’ un invisible encensoir une chose la contrariait c’ était que le linge qui frôla jadis"
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il entra dans la chambre demeura un moment debout les bras croisés devant son fils mort et sortit d’ un pas raidi les traits figés dans une sorte d’ impassibilité de somers semblait assez fortement affecté de la perte de son petit-fils toutefois les espérances de maternité de sa belle-fille mettaient un peu de baume sur son chagrin il ressentait une joie orgueilleuse à la pensée que cet enfant attendu serait peut-être un fils le futur comte de somers et prince de PROPN .quand le petit louis eut été descendu dans le caveau funéraire reposaient les ancêtres de sa mère m. de morières quitta de nouveau montaubert sans prendre congé de personne sauf de sa femme il s’ était fait servir ses repas dans son appartement comme s’ il n’ eût plus voulu avoir de rapports avec les habitants de le château ceux-ci en éprouvèrent un vif soulagement | [
"la vue de cette physionomie sombre et durcie n’ avait rien d’ agréable comme le confiait m. de somers à sa cousine idalie –la perte de son fils le touche pour le moment disait -il mais il se consolera vite et puis il peut en avoir d’ autres.flavie les premiers jours ne cessait de gémir de pleurer de crier qu’ elle était la plus malheureuse de les mères puis arrivèrent ses malles envoyées de lyon et renfermant tous les achats faits dans cette ville elle s’ occupa de les défaire avec sa femme de chambre versa encore des larmes sur les élégants petits vêtements choisis pour son fils puis les oublia en contemplant ses robes ses chapeaux toutes les babioles coûteuses acquises avec l’ argent de le généreux melchior .par sa femme de chambre on sut qu’ après avoir reçu la dépêche elle avait retardé son départ jusqu’ à le lendemain pour assister le soir à un dîner de fiançailles où elle devait inaugurer une nouvelle toilette ",
"PROPN exagère toujours avait -elle dit à les parents de son mari comme ma belle-sœur est près de mon loulou je ne suis pas inquiète PROPN ne pouvait comprendre cette inconscience la perte de cet enfant à qui elle s’ était attachée la peinait profondément PROPN dominant son propre chagrin s’ efforçait de la distraire mais il avait encore d’ autres soucis ",
"bien qu’ estelle ne parût pas devoir soutenir ses revendications qu’ une voix qualifiée lui avait sans doute montrées comme irrecevables elle en avait déjà trop dit auparavant pour que la vérité ne se fût pas fait jour dans le pays par barbeline PROPN savait que tous disaient c’ est l’ enfant de carloman de somers qui a fait semblant d’ épouser cette pauvre estelle l’ indignité de son frère pesait lourdement sur son esprit il aurait voulu réparer du moins autant qu’ il était possible le tort fait à le estelle mais celle-ci restait farouchement à l’ écart de montaubert et une discrète intervention de mlle idalie mise à le courant par PROPN n’ avait obtenu que cette réponse j’ ai droit à l’ héritage de carl pour mon fils je n’ ai pas besoin qu’ on lui fasse la charité d’ autre part la situation avec melchior ne s’ améliorait pas ",
"il continuait par les nuits sans lune de faire enlever les marchandises entreposées dans le souterrain que ses hommes chargeaient sur des voitures cachées sous des pièces de bois coupées dans la forêt la vigilance de les douaniers n’ avait pu jusqu’ ici rien découvrir mais m. de somers et son fils ne doutaient guère qu’ ils y parvinssent un jour ou l’ autre.mme de prauzelles avait écrit à le comte que bien qu’ il lui fût désagréable d’ agir ainsi contre melchior elle ferait ce qu’ il lui demandait mais quelques jours seulement avant son départ pour le midi afin de n’ être pas exposée à les récriminations de m. de morières elle ajoutait que ses amis russes étaient partis et qu’ elle-même quitterait beudant à le début de février .quand m. de lut ce billet à son fils la physionomie de celui-ci témoigna d’ une satisfaction que le comte attribua à le cette promesse de rendre inutilisable le souterrain bien qu’ il la partageât il se montrait inquiet sur les suites de cette mesure avec un homme de le caractère de son gendre –nous aurons là un choc assez dur à le sub",
"enfin il quittera montaubert où il n’ aura plus que faire j’ en serai fâché pour flavie mais elle s’ accommode heureusement de tout –surtout s’ il l’ emmène à le lyon sans son goût de la dépense sa fortune devrait être suffisante pour lui permettre de vivre largement mais c’ est son affaire ",
"flavie trouvera toujours ici un refuge à le cas ou il se ruinerait .cet entretien entre le père et le fils avait lieu dans le parloir après le déjeuner aurore très enrhumée n’ avait pas quitté son appartement et flavie était remontée chez PROPN se levant annonça à le m. de somers qu’ il allait se rendre cet après-midi chez un de leurs fermiers pour s’ entendre avec lui à le sujet de réparations à le faire il monta près d’ aurore causa un instant avec elle puis alla s’ équiper pour sa promenade il partit à le pied il aimait à le faire souvent ses chaussures munies de cercles ce que l’on appelle raquettes en d’ autres pays pour la marche sur la neige il allait rapidement dans le froid vif dans la blancheur glacée de la forêt et de les alpages à la ferme toute proche de la frontière il s’ attarda en donnant des conseils à les habitants pour leur fils malade ",
"quand il partit le fermier lui dit en regardant le ciel :–il pourrait bien y avoir une tourmente de neige monsieur PROPN voyez le vent s’ élève déjà .–ce ne serait pas la première fois que j’ en affronterais une à le revoir moreux s’ éloigna rapidement mais à le bout d’ un moment la neige se mit à le tomber en flocons serrés que soulevait le vent de plus en plus violent PROPN aveuglé avait peine à le avancer ",
"comme il s’ engageait sur la route qu’ il devait prendre pour regagner le village un traîneau passa près de lui puis s’ arrêta sur un ordre donné par une voix de femme la même voix il s’ inclina s’ avança pour saluer mme de prauzelles –d’ où venez -vous donc par ce temps –de notre ferme de hautlieu –montez vite venez à le beudant pour attendre que cette tourmente soit passée peu importe je ne la crains pas ",
"bonsoir sigrid s’ écartait mais elle le retint d’ un geste impérieux –venez j’ ai à vous parler et voyant qu’ il esquissait encore un mouvement de recul elle ajouta avec une sorte de petit rire railleur –auriez -vous peur de moi l’ orgueil en cet instant fit taire chez PROPN la prudence première l’ instinct qui l’ avertissait de le danger il dit sèchement –quelle idée avez -vous la et comme elle se reculait pour lui faire place dans le traîneau il monta s’ assit près d’ elle l’ équipage repartit la neige fouettait leur visage et ils restèrent silencieux pendant le peu de temps que dura le trajet "
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"nous voyions déjà reluire à l’ étalage d’ un orfèvre la montre d’ argent qui devait glisser sous la ceinture et toi valentin tu étais sur notre route attaché à un poteau à le coin d’ une rue quand tu nous vis passer tu te mis à le hennir pourquoi? parce que tu sentais une amitié venir ma femme te regarda et elle mit ses doigts bruns dans ta crinière ",
"un garnement —de la pire espèce nous aimons à le croire —ne s' était -il pas avisé de vouloir jouer un mauvais tour à ce prototype de la race canine mais aussi il avait payé cher sa méchanceté! si cher que sans l' intervention de la camarde sire hurleur eût bel et bien dévoré le jeune fou qui en fut quitte pour une épaule triturée et une demi-douzaine de côtes écorchées je vous laisse à le penser si cet accident avait causé sensation on parla de brûler la mère sa turne et son abominable gardien ",
"—tant mieux pour vous ou du moins très-peu c' est encore trop et la vipère ne faites pas l' ignorant vous savez bien de qui je parle —oui oui je le sais bien elle ne vient plus —alors c' est qu' il n' y a plus rien à le faire ",
"il a secoué légèrement la tête regardé le ciel blanc la fille à le mur dont le regard guettait notre regard puis daniel assis sur le lit et enfin pomme et moi adossés à la cloison il a encore hoché la tête avec l’ air de se demander si ç a valait la peine si ç a servirait à le quelque chose il l’ a gardé pour dire que c’ était un trou c’ est un trou ici. et comme personne ne répondait que c’ était normal que nous ne le voyons pas puisque nous étions dedans là j’ ai parlé j’ ai demandé ce qu’ il y avait d’ autre de plus ",
"–nous avons rendez -vous avec le commissaire masquelier dit -elle –où en sommes-nous –comment voulez -vous qu’ ils comprennent quelque chose à ces meurtres rituels dont chaque élément renvoie à un mystère? à le fur et à le mesure que l’ enquête progresse le mystère s’ épaissit –vous lui avez fait part de nos dernières conclusions –je lui ai dit que les meurtres étaient sans aucun doute liés à la mise à le jour d’ un vieux codex que et andrieux auraient eu entre les mains ",
"il est gardé à le vue par des sentinelles non il est là tout seul et s’ il avait des amis il lui serait très facile de s’ évader le verrou de la porte est en dehors il n’ y aurait qu’ à le tirer et crac! la porte roulerait sur ses gonds seulement il serait impossible de traverser le rempart de le côté de l’ ouest.– pourquoi cela? parce qu’ il est à le tout instant parcouru par les soldats tandis que le côté de l’ est étant abandonné serait un chemin sûr il n’ y a pas de gardien non cette partie de le château est complètement vide on la dit hantée par des esprits de sorte qu’ un sentiment de terreur en éloigne tout le monde ma foi! dit petit-jean je n’ engagerais pas le prisonnier à le tenter les hasards d’ un sauvetage aussi incertain ",
"un matin elle était sortie comme de coutume on sonna à le notre porte était m. ménage qui avait trouvé à le pied de mélanie évanouie et nous la ramenait dans ses bras elle reprit bientôt connaissance et mon père nous dit qu\\ elle était sauvée pour cette fois m. ménage avec une vive curiosité et plus d\\' attention que en comportait mon âge car j\\' avais fait plus de progrès dans la connaissance que dans la conduite m. ménage portait à la vérite une barbe rouge et fourchue un chapeau de feutre à la rubens et des pantalons à la hussarde ",
"cependant mon cousin si vous voulez me promettre de ne pas toucher une carte ce qui m’ obligerait à le recommencer le whist enragé d’ hier je veux bien aller leur faire une courte visite non non répondit m. de le passage restons -en là pour aujourd’hui et se tournant vers tranquille qui penchée à la fenêtre ouverte caressait un arbuste embaumé il ajouta: je suis sûr que vous êtes très fatiguée béatrix si cela est qu’ elle regagne son appartement dit la baronne et regardant béatrix d’ un air sévère elle ajouta: il me semble qu’ à le cette heure vous devriez être dans les mains de victorine que vous obligez à le veiller quand vous réclamez trop tard ses services pour toute réponse béatrix s’ inclina vers sa tante pour lui offrir son front à le baiser et salua m. de le passage qui lui tendit la main ",
"ces braves gens n’ étaient rentrés ni à les ateliers ni dans les champs ni dans les chantiers d’ abattage après le dîner de midi ils avaient voulu faire un peu de toilette changer les habits de travail pour des vêtements plus propres selon l’ habitude lorsqu’ on leur ouvrait la poterne de l’ enceinte donc grande animation va-et-vient de case à le case tandis que le régisseur se promenant de l’ un à l’ autre de les baraccons grommelait quand je pense qu’ en ce moment on pourrait encore trafiquer de ces noirs puisqu’ ils sont toujours à l’ état de marchandise! et avant une heure voilà qu’ il ne sera plus permis ni de les acheter ni de les vendre! oui! je le répéterai jusqu’ à le mon dernier souffle ",
"avec une tête si vive mme de reynière fût demeurée la plus vertueuse de les femmes si elle avait eu à le dépenser son cœur en amour maternel certainement un enfant eût été sa sauvegarde il n’ y a rien de tel qu’ un berceau ou un baby pour défendre victorieusement par le charme invincible de l’ enfance l’ honneur menacé d’ un mari cette joie et ce secours avaient été refusés à le mme de reynière elle retrouva donc m. de salviac s’ exalta compara son existence présente à l’ existence autrefois rêvée voulut avoir en véritable femme qu’ elle était le fin mot sur la froideur de le marquis et le força si bien à lui révéler ses pensées cachées que lorsqu’ elle apprit que c’ était là le secret d’ un amour étouffé et grandissant malgré le temps malgré la séparation il était trop tard pour reculer avec effroi devant un précipice qu’ on avait soi-même creusé de ses jolies mains imprudentes "
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je pensais que ce soir comme d’ habitude vous profiteriez de la fraîcheur pour travailler à le vos dentelles le moment me paraissait convenable pour causer avec vous nous n’ aurions pas eu à le craindre les visites ni les nègres mais puisque vous êtes couchée je me retire elle parut troublée de mes paroles une rougeur soudaine vint colorer son front et ce fut d’ une voix un peu tremblante qu’ elle dit: restez madame je n’ ai plus envie de dormir | [
"je savais bien qu’ elle insisterait je m’ assis à le bord de son lit tout près d’ elle vous avez vu aujourd’hui m. de montouroy a ces paroles antoinette fut encore plus émue elle mit presque de la colère à me répondre: oui il a été ridicule comme toujours ridicule ",
"m’ écriai-je est -ce donc ridicule de vous trouver aimable de se plaire auprès de vous ah! il me trouve aimable fit -elle en riant d’ un rire forcé et moi je le trouve simplement insupportable ne vous conduisez pas en fillette continuai-je d’ un ton sévère ",
"je vous rappelle que m. de montouroy est mon parent que je le reçois chez moi; vous lui devez des égards j’ avouerai que j’ avais des vues sur lui m. de PROPN n’ est pas un vieillard c’ est un brillant gentilhomme un fat! dit antoinette à le demi-voix et en haussant les épaules j’ étais irritée ",
"je répliquai vivement vous répétez un mot d’ agathe maintenant vous jugez tout le monde d’ après les impressions de votre amie agathe de PROPN est une de ces enfants dont l’ aveugle tendresse d’ une mère fait des révoltées des envieuses ou des despotes habituées à le plaisir comme à le leur esclave elles voudraient que tout pliât sous leurs caprices jusqu’ à la nature jusqu’ à l’ existence agathe ne s’ explique pas que PROPN ait pu à le dernier bal de mme de le plantier la faire danser toute une nuit sans aussitôt s’ éprendre d’ amour pour elle ",
"a présent auprès de toutes ses amies elle essaie de le rendre odieux je pensais bien qu’ à les yeux d’ antoinette cette aversion d’ une camarade était le principal désavantage de montouroy cependant antoinette me répondit: personne ne m’ a jamais parlé de m. de montouroy madame alors qu’ avez -vous contre lui il me déplaît antoinette lui dis -je je veux vous parler ce soir comme l’ aurait fait votre pauvre mère il ne s’ agit pas d’ une fantaisie enfantine mais de votre avenir ",
"vous devez déjà y songer que deviendrez -vous sans fortune vous savez que mon affection pour vous qui est très grande ne correspond malheureusement pas à mes ressources d’ argent d’ une médiocrité telle que c’ est à le peine si j’ ai pu vous venir en aide jusqu’ ici et que j’ ignore même si plus tard j’ en aurai les moyens je lui mentais avec tranquillité mon dieu pardonnez-moi! ",
"si je fus criminelle autrefois je suis aujourd’hui décidée à le bien peut-être de tout le mal que j’ ai fait naîtra -t-il une bonne action je ne puis oublier mes intérêts je le confesse de le moins ai-je le désir d’ être utile à le cette enfant antoinette ne perdait aucune de mes paroles comme si chaque mot tombé de mes lèvres devait la perdre ou la sauver; les battements précipités de son cœur soulevaient son sein dont l’ éclat et la plénitude se révélaient à le moi pour la première fois ",
"touchée d’ une soumission si attentive je continuai de la sorte: mon enfant je vous prie vous fiez pas à une impression qui ne peut durer dès que vous connaîtrez m. de montouroy soyez -en sûre vous l’ estimerez il possède ces sérieuses qualités d’ esprit sans lesquelles il n’ est point d’ homme il a la jeunesse la race la fortune que demander de plus j’ ai donc pensé et justement je crois que personne mieux que lui ne saurait vous rendre heureuse ",
"je n’ achevais pas qu’ antoinette se cachait la tête dans l’ oreiller et éclatait en sanglots je voulus la prendre contre moi et essuyer ses larmes mais elle se refusait à le mes consolations et gémissait plus fort la face collée contre son lit lorsque j’ essayais de l’ attirer elle me repoussait avec violence l’ écrirai-je? à le milieu de les larmes qui donnaient à le son teint plus de lustre et de chaleur elle était si belle que je m’ en voulais de mes propositions tout en bénissant le chagrin qui me l’ avait découverte je la regardais: elle était déjà femme par les proportions de son corps et pourtant elle conservait dans son visage gras où les traits se dessinaient à le peine le charme d’ enveloppement et la splendeur pulpeuse de l’ enfance "
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"puis une autre femme une prêtresse de siva –tu connais le moyen d’ arriver à le ce temple de pénétrer dans cette crypte –je le connais saëb.–eh bien tu nous y conduiras demain à l’ aube nous partirons et tu m’ obéiras boudra tu serviras mes desseins ta volonté m’ appartiendra tant que je ne te l’ aurai pas rendue ",
"nos fauteuils en aubusson valent les chênes de le bois de vincennes et les colonnes de le temple de PROPN nous sommes les héritiers de saint louis et de salomon salomon surtout me plaît je sais je sais il y a la reine de saba mais nous sommes originaires de normandie donc prêts à le couper la poire en quand notre intérêt exige ",
"elle revenait si bien qu’ elle se trouvait introduite à le toute heure par les domestiques qui prenaient volontiers sous leur protection cette femme si polie lorsqu’ on en était là il n’ y avait plus moyen de s’ en débarrasser car elle était trop habile pour se montrer gênante elle voulait pouvoir venir à son gré mais elle ne venait pas souvent réservant les privilèges qu’ elle s’ était acquis pour des occasions vraiment importantes en agissant de la sorte elle avait fini par pénétrer bien des secrets inévitablement dans le cours de ses relations elle arrivait un jour ou l’ autre à le tel moment où ses amies dans un mouvement d’ humeur d’ irritation nerveuse ou de chagrin réel lui confiaient quelque peine quelque grief elle le soignait comme son propre enfant venait en prendre des nouvelles et quand il le fallait le laissait tomber à le plus profond de sa mémoire comme une pierre dans un puits mais s’ il ne remontait pas plus que les pierres ne reviennent à la surface de l’ eau il n’ était pas perdu pour cela ",
"ou plus souvent encore avant de dîner il sert une pratique copie une page de le journal ou porte chez l’ huissier quelque effet en retard à le heures tous les jours il est fidèle à son poste inamovible basse -taille de les chœurs il se trouve à l’ opéra prêt à le y devenir soldat arabe prisonnier sauvage paysan ombre pate de chameau lion diable génie esclave eunuque noir ou blanc toujours expert à le produire de la joie de la douleur de la pitié de l’ étonnement à le pousser d’ invariables cris à se taire à le chasser à se battre à le représenter rome ou l’ égypte mais toujours mercier à le minuit il redevient bon mari homme tendre père il se glisse dans le lit conjugal l’ imagination encore tendue par les formes décevantes de les nymphes de l’ opéra et fait ainsi tourner à le profit de l’ amour conjugal les dépravations de le monde et les voluptueux ronds de jambe de la taglioni ",
"ca y est dit grand frère tu brilles comme un prince dit soeur ernestine il ne te manque que ta casquette va la chercher dans armoire mais grand frère se trompe il passe devant armoire il court à le buffet ouvre empoigne une carafe pleine d\\' eau et la vide sur sa tête avec tranquillité ",
"elle veut que des carottes non-épluchées des œufs crus et de l’ eau de source cette sigma-guézite c’ était une femme dans la cinquantaine grande sèche comme une pomme verdaude avec un grand nez fouineur et des dents de choual malgré les airs qu’ elle voulait se donner d’ orientale se voyait bien qu’ elle était de par chez nous le rouge brique cuit de sa peau et ses mains de faucheuse pouvaient pas nous y tromper quand elle nous a vus et moi particulièrement parce que j’ avais la tête en flèche elle a crié d’ un bout à l’ autre de la salle faisant sursauter les angliches mais c’ est mes vieux machins de ce matin c’est-y qu’ il y aurait du fumier dans cette gargote que vous voudriez le fleurir? —fumier gargote ",
"il faut qu’ elle réfléchisse qu’ elle rassemble et qu’ elle ordonne qu’ elle puisse émettre une phrase claire à le sean quand il arrivera épargné qu’ elle enchaîne les propositions de manière intelligible PROPN a eu un accident il est dans le coma gorgée de gin dresseur de loulous dynamiteur d’ aqueducs ",
"nous étions à la rue une rue mentale un dédale quand PROPN m’ a annoncé à le vancouver que sa prochaine mission était à le sydney il m’ a semblé inimaginable de m’ installer là-bas sans m’ intéresser et sans intéresser les enfants à les aborigènes cet intérêt a duré jusqu’ à le mon atterrissage après lequel les recherches immobilières puis l’ emménagement m’ ont laissé peu de temps pour tjukurpa et les peintures ancestrales ou pour PROPN la dernière tasmanienne puis la mort de tom a rendu caducs tous les génocides la mort de tom a rayé de la planète tous les peuples et toutes les cultures ",
"j’ étais vraiment très jolie? –je ne sais pas dit colin mais moi j’ aime beaucoup tes cheveux et ta figure –regarde dit alise elle se leva tira le petit anneau de sa fermeture et la robe tomba par terre c’ était une robe de laine claire ",
"j' ai été retenue par la maladie de mon mari vous savez avec moi les politesses sont inutiles je trouve même que c' est du temps perdu et je ne comprends pas qu' on s' amuse à le perdre le temps à un tas de cérémonies et de paroles oiseuses bonjour bonsoir comment vous portez -vous si l'on calculait ce que cela fait à le bout de l' année et encore mieux à le bout de la vie d' un homme on y renoncerait vous avez besoin de moi vous m' appelez me voici à le fait de quoi s' agit -il "
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il me lâcha avec une brusquerie regrettable et il se mit à le frotter ses infortunées paupières en hurlant et en m’ injuriant j’ étais tout interdit mon père me prit à son tour et entra avec ce petit paquet sur le bras dans l’ hôtel de le chapeau rouge a partir de ce moment je ne sais plus bien ce qui se passa je me rappelle seulement qu’ on me coucha dans un lit énorme sans rivage | [
"–où il me sembla flotter comme un petit bouchon sur l’ océan et je m’ endormis en écoutant dans les chambres voisines des bruits violents d’ objets frénétiquement jetés sur le plancher –ce sont des voyageurs qui se déchaussent me dit mon père en réponse à l’ interrogation qu’ il lisait dans mes yeux ensommeillés je dormis comme un diable écoutant la musique de le paradis et le lendemain je m’ éveillai frais et prêt à me réconcilier avec la ville de que je contemplais par la fenêtre de l’ hôtel et qui me paraissait amusante rien que par ses toits en pointe et leurs hautes cheminées en briques je me lavai violemment les mains à l’ intention de le parent inconnu qui me faisait comparaître à sa barre ",
"parrain -tron demeurait à le b. dans le quartier désigné sous la rubrique –la vieille-ville il va sans dire que la vieille-ville était presque entièrement composée de maisons neuves aussitôt que l’ heure parut convenable à le mon père nous quittâmes l’ hôtel qui s’ appelait le chapeau rouge –ou le cygne de la croix ou la bombe et je fus mené par des rues étroites et sombres à le logis de parrain -tron je revois aujourd’hui la maison comme si j’ étais encore à le saporte un peu bien qu’ ayant dormi tout mon somme fronçant mon jeune sourcil mais assez rassuré cependant en sentant ma petite patte maigre de barbouillon amicalement enfermée dans la chère main de mon père je ne vous ferai pas la description de la maison de parrain-tron ",
"il suffira de dire qu’ elle n’ avait sur la rue qu’ une seule ouverture à le rez-de-chaussée la porte sur le toit néanmoins on apercevait l’ œil noir d’ une lucarne bref la maison de parrain -tron ressemblait beaucoup par la façade à l’ une de les maisons de la ville arabe à le alger maison close tout à le fait prenant air et lumière seulement à l’ intérieur par les jardins nous frappons ",
"une infiniment petite bonne vient nous ouvrir mon père se nomme la bonne minuscule sourit et l’ engage à le entrer nous entrons on nous conduit par un corridor noir comme un tunnel et coupé d’ escaliers subits comme un fleuve américain par des chutes et des rapides dans un magnifique jardin planté de très-vieilles plantes hautes sur tiges poussées et autour de bosquets gracieux ",
"de le fond d’ une allée je vois venir à le nous un maigre et long personnage étroitement serré dans une sorte de fourreau en laine de couleur olive une robe de chambre bizarre il était coiffé d’ une espèce de turban singulier fait d’ une serviette tortillée et portait sur l’ épaule un vaste parapluie de fabrique étrangère qui me rappela immédiatement le parasol de robinson dans les gravures j’ ai su plus tard que parrain -tron affectionnait les énormes parasols chinois à les baleines de bambous et recouverts de papier laqué; mais à l’ instant ou ̀ je l’ aperçus je crus voir –et cela avec une secrète joie–le parapluie en peau de chèvre de mon cher crusoé je fus même légèrement désappointé en ne trouvant pas à la ceinture qui serrait la taille de parrain-tron la scie à le dents aigues et le sabre que portait toujours robinson ",
"quant à le perroquet de l’ illustre insulaire malgré lui ce n’ était pas ce qui manquait chez parrain -tron il y avait des oiseaux et des perroquets surtout dans toutes les chambres de la maison comme je le vis une heure après en furetant dans tous les coins en compagnie de la bonne infiniment petite dont je vous ai parlé tout à l’ heure parrain -tron nous reçut à le merveille il embrassa même mon père c’est-à-dire qu’ il mit successivement sa barbe et son menton sur l’ épaule gauche puis sur l’ épaule droite de mon père avec un mouvement qui me fit rire en dessous ",
"parrain -tron daigna enfin après cette embrassade étrange s’ apercevoir de la présence de le barbouillon amené de paris à le grands frais il me regarda en clignant beaucoup de son petit œil droit mouvement musculaire qui fit naître une effroyable patte d’ oie sur sa joue de ce côté et il dit en riant fort avec bienveillance –tron tron tron –bonjour petit fouille je n’ essayerai même pas de vous dépeindre la sombre et silencieuse colère qui bouillonna instantanément dans mon cœur en m’ entendant qualifier de la sorte j’ avais franchement passé l’ éponge sur le barbouillon il faut bien accorder quelque chose à les vieillards m’ étais -je dit mais être appelé fouille non mon âme se révoltait c’ en était trop! ",
"je fis à l’ instant une moue de les plus expressives et je lançai à l’ individu qui me traitait ainsi sans motif un regard que je m’ efforçai de rendre très sévère la solennité implacable de mon regard passa absolument inaperçue et parrain -tron secondé par mon père qui m’ abandonna lâchement se mit à le rire de plus belle je devrais dire de plus laide comme j’ étais plongé en de terribles réflexions la bonne-enfant parut de nouveau à la fenêtre d’ une salle encadrée par un fouillis de vignes folles et de rosiers et parrain -tron lui cria: –tron tron tron mignonne –venez chercher ce jeune sautricot et faites-lui voir la maison et les bêtes jeune sautricot n’ avait rien de bien flatteur ",
"mais à le côté de fouille ce mot était à le mon avis un grand pas fait par la langue de parrain-tron dans la voie de la civilité sénile et honnête je l’ acceptai donc comme une excuse et puis l’ idée d’ aller fouiller partout dans une maison inconnue pleine de vieilles choses évidemment très curieuses était tout à le fait engageante en outre voir les bêtes renfermait promesses alléchantes je me hâtai donc de courir vers la très petite bonne abandonnant à le leur conversation le singulier parrain -tron et mon père "
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"mon vieux faut que ç a soit vous qui me demandiez ç a pour que je ne vous signale pas tout de suite à le quai pour un drôle de boulot c’ est un drôle de boulot —tu as bien compris —je comprends que j’ ai compris —tu auras tout ce qu’ il faut? —et le reste me connaît par prudence le commissaire lui traça un petit plan de les lieux consulta l’ indicateur et répéta à le reprises ses instructions minutieuses ",
"ma réponse est claire: pourquoi signerais -je d’ un autre nom que le mien?on me trouve très arrogante ai utilisé une fois un pseudonyme pas de quoi le crier sur les toits mais bon puisque nous y sommes et je me suis mariée une fois aussi à le brooklyn un mariage blanc avec un jeune homme que je n’ ai pas revu depuis et dont je serais en droit de porter le nom un très joli nom je travaillais dans une troupe de théâtre new-yorkaise c’ était pour moi la seule façon d’ obtenir l’ équivalent de la carte de séjour et à le passage de réécrire l’ expérience maternelle en prenant soin de renverser la situation à le notre avantage puisque ce fut la mariée cette fois qui abandonna son jeune époux sur les marches de l’ hôtel de ville et rejoignit son petit ami dans son atelier près de times square pour une nuit de noces inoubliable en ce qui concerne le pseudonyme j’ ai signé pascale martin une enquête de et si je m’ étais appelée pascale pour de vrai pascale martin est -ce qu’ on écrit différemment lorsque son nom propre est un nom commun? un nom passe-partout ",
"tout dans sa démarche dans sa voix trahissait une assurance absolue une joie profonde chacun s’ en aperçut –voici le grand moment arrivé ma chère compatriote dit -il en s’ approchant de mme deblain qui lui tendit son front je ne vous demande que du calme le reste regarde votre défenseur et moi ",
"il y avait de la faiblesse de l’ enfantillage et de la bonté dans ces naïfs calculs de sa fierté de son amour et de sa dévotion je n’ étais pas moi-même un esprit fort il n’ y avait pas longtemps que je ne m’ agenouillais plus soir et matin dans la chaloupe paternelle devant l’ image de saint antoine peinte sur la voile et quoique les belles dames de venise me donnassent bien des distractions dans la basilique je ne manquais jamais la messe et j’ avais encore à le cou le scapulaire que ma mère y avait cousu en me donnant sa bénédiction le jour où je quittai chioggia je me laissai donc vaincre et persuader par mme et sans résister ni m’ engager davantage je passai la nuit à ses pieds soumis comme un enfant à ses scrupules religieux enivré de le seul bonheur de baiser ses mains et de respirer le parfum de son éventail ce fut une belle nuit les étoiles étincelantes tremblotaient dans les petites mares d’ eau que la mer avait oubliées sur le palude la brise murmurait dans les varechs verdoyants ",
"les petites filles surprises et assez confuses suivirent mme de sannois qui les conduisit à la salle à le manger où une collation les attendait les mamans étaient là suzanne regardait sa mère ne comprenant pas mme de sannois fit un signe à le louisette qui s’ empressa d’ ouvrir une de les portes de la salle à le manger et alors on vit apparaître une dizaine de petites filles modestement habillées mais très propres avec leurs robes neuves leurs cols blancs leurs cheveux soigneusement peignés et leurs joues rosées par le froid de le dehors ",
"le cours de la moyne bordé de terres labourables et de petits bois de chênes le sépare complètement de les grands bogs qui tournent autour de tuam traversent le mayo et vont jusqu’ à les montagnes de le comté de sligo le bog de ne présente pas tout à le fait le même aspect que les marais ses voisins et menace le voyageur de dangers plus réels des petites collines qui forment la chaussée de le lac corrib le bog apparaît comme un taillis épais et bas on ne voit nul intervalle entre les troncs rabougris et rampants de les bogs-pines c’ est une immense plaine d’ un vert rougeâtre un tapis gigantesque sans tache ni pli ",
"mais je ne me souviens pas seulement de ce qui m’ est arrive non ne pars pas je te retrouverais à le bout de heures —alors ayons du courage dit -elle ",
"rien de plus mais rien de moins la plupart de ses confrères en ouvrant un dossier de le type PROPN contre mme machin se bornaient à le constater: effectivement mme machin ne paye plus les mensualités prévues par son contrat; effectivement et à les termes de ce contrat PROPN est fondé à le lui réclamer capital intérêts et pénalités; effectivement mme machin n’ a pas le sou mais la loi est la loi les contrats sont les contrats et même si je trouve ç a je n’ ai pas d’ autre choix moi juge que de prendre une décision exécutoire c’est-à-dire faire saisir mme machin ou alors l’ orienter vers la commission de surendettement florès lui regardait à le peine ce que devait mme machin il allait tout droit à le contrat ",
"—mais tu ne sais pas ce qui va m’ arriver ce vieux coquin de hadji est capable de me faire un procès une boucle d’ oreille en émail de bakou sur mon âme tu te moques de moi djaffar que chantes -tu là un homme aussi sérieux que l’ est un descendant de mahomet un saint porterait des boucles d’ oreilles ",
"si le cornette de le clos n' avait voulu faire connaître son plan ni à le maréchal ni à le marquis de PROPN c' était par suite de sentiments bien opposés la modestie et la vanité on en aura la preuve tout à l' heure a l' arrivée de le régiment de bourgogne auprès de les cinq-étoiles le jeune cornette s' était dit que malgré son joli nom le lieu manquait de charme les promenades en forêt ou sur l' escaut outre qu' elles étaient dangereuses lui semblaient fort monotones de le clos n' était pas grand buveur "
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PROPN s’ arrêta de son travail pour s’ essuyer le front de son mouchoir le déploiement de la toile fit s’ enfuir la bestiole de son vol inégal et tremblotant voilà qui suffira dit -il pas besoin de passer la corde à le cou à ce gaillard pour diriger sa chute il montrait à le son fils l’ inclinaison de le grand arbre le mistral s’ est chargé de le virer dans le bon sens | [
"passe-moi la loube et allons-y les hommes empoignèrent chacun une extrémité de la longue et souple scie et ils commencèrent d’ enfoncer la lame brillante dans l’ encoche la rumeur rythmée de les allées et venues de le robuste outil emplissait maintenant la colline une poussière de bois odorante et rougeâtre s’ amassait à la base de le pin qui frémissait à le mesure que les dents de métal mordaient plus avant à un moment la haute cime se prit à le vaciller tout d’ un coup elle s’ abattit dans un brusque et retentissant craquement de le tronc et l’ immense ramure desséchée s’ écrasa contre la terre qu’ elle joncha de ses innombrables branchages cassés ",
"PROPN posa sur le fût mutilé la lame de la loube en abandonnant la poignée dont la pesanteur fit se plier la minceur de le fer il regarda autour de lui les arbres précédemment coupés qui gisaient de-ci de-là et joyeusement la maman l’ avait bien dit nous en aurons pour jours à le débiter le lot c’ est égal! ce sera moins long que d’ aller comme les autres années chercher de quoi nous chauffer là-bas dans les maures il montrait de sa main tannée et cordée de veines la ligne de les montagnes qui se profilaient à la distance de plusieurs lieues violettes sur l’ horizon clair avec des taches d’ un blanc cru qui étaient des villages et des taches d’ un vert sombre qui étaient des forêts ",
"à le gauche l’ extrémité de cette chaîne se reliait à un massif plus élevé à le droite elle inclinait vers la mer toute bleue d’ un bleu plus intense que celui de le ciel et d’ où surgissaient d’ autres hauteurs celles de les îles d’ hyères le titan avec sa falaise abaissée port-cros avec sa forteresse porquerolles avec les rochers aigus qui la terminent les baies de le péloponnèse ne déploient pas un horizon plus gracieux et plus grandiose à la fois que PROPN mais n’ y a -t-il pas de le grec aussi de cette race finement vibrante à le contact de la nature dans tout autochtone de la côté méditerranéenne albani était né il avait grandi dans ces paysages de les golfes d’ hyères et de giens et visiblement il jouissait de celui-ci à le cette minute comme s’ il en regardait la beauté pour la première fois ",
"oui répondit son fils à sa remarque a nous fera ou journées à le moins nous aurons encore le temps de semer les petits pois sans prendre d’ homme té! celui qui a mis le feu à la colline cet été nous aura rendu un fier service le père et le fils se mirent à le rire avec cette joie malicieuse que la constatation d’ un mauvais tour bien joué donne à les gens de la campagne qui les aurait vus ainsi et la goguenardise de leurs yeux obscurs aurait pu croire que c’ étaient eux les incendiaires bien à le tort ",
"antoine et étaient vraiment braves comme on dit dans le pays et d’ autant plus incapables de commettre un attentat contre la propriété qu’ ils étaient propriétaires eux-mêmes ils possédaient hectares et demi de bonne terre avec une habitation spacieuse sur cette lande qui s’ étend de la base de le mont de les oiseaux jusqu’ à la colline de l’ ermitage cette banlieue éloignée d’ hyères porte le nom d’ almanarre qui remonte à le moyen âge il rappelle comme celui de les maures les incursions de les corsaires d’ afrique dans cette partie avancée de la provence le mot vient de l’ arabe ",
"signifie -t-il le phare et se rapporte -t-il à une époque où un môle aujourd’hui détruit portait un feu avertisseur signifie -t-il la ruine et atteste -t-il que la cité romaine de dressait encore bien après la chute de l’ empire les débris de ses villas et de ses temples à le terme d’ une de les branches de l’ isthme double qui rattache la presqu’île de giens à la côte ce problème d’ étymologie ne préoccupe guère les cultivateurs mi-paysans mi-bourgeois qui exploitent ce sol d’ une fertilité de chanaan les violettes et les artichauts les roses et les haricots les giroflées et les asperges les narcisses et les pommes de terre les mimosas et la vigne suivant la saison assurent à le ces jardiniers c’ est le terme dont on les désigne des profits qui leur permettent d’ arrondir peu à le peu le domaine héréditaire quand on vit ainsi on est bien excusable si l’on compte ses gros sous comme ses heures de travail et si l’on se réjouit d’ avoir à le rabais le chauffage de le prochain hiver ",
"tout de même reprit le père en hochant sa tête grisonnante le sens de la propriété luttait en lui contre la satisfaction de ce petit profit on n’ entendait jamais parler de ces feux autrefois quand j’ étais petit garçon il n’ y a pourtant pas un demi-siècle ce n’ était d’ ici à le saint-tropez et de toulon à le gémenos qu’ une forêt à le présent que d’ endroits qui ne sont plus qu’ une brousse il est vrai que l’on ne chassait pas comme aujourd’hui et que l’on n’ avait pas inventé ces allumettes-tisons qui flambent dans le vent mais conclut -il avec un haussement d’ épaules laissons la faute d’ autrui où elle est et déshabillons le monsieur il avait empoigné une courte scie à le main marius l’ imita et les voici attaquant les unes après les autres d’ abord les moindres branches puis les plus fortes sans se parler jusqu’ à un moment où un bruit de sonnailles d’ eux bien connu leur fit relever la tête ",
"c’ est la charrette et c’ est le déjeuner dit antoine heures et demie souligna après avoir consulté la montre de cycliste qu’ il portait à son bras engainée dans une lanière de cuir et on a déjà faim d’ un bond il monta sur le tronc de l’ arbre abattu et gaiement je vois pied-blanc et le charreton avec laurence et la marie-louise dessus la princesse conduit c’ est étonnant qu’ elle ait daigné une carriole débouchait en effet sur la route qui contournait le pied de la colline traînée par une grosse jument baie à le toutes fins ",
"une basane blanche expliquait son surnom elle marchait avec la prudence d’ une bête sagace habituée à ne poser son sabot qu’ à le bon escient dans ces chemins de le midi creusés d’ ornières ou hérissés de cailloux glissants jeunes filles étaient assises sur la banquette celle que PROPN avait ironiquement qualifiée de princesse tenait les guides avec des mains gantées un souple chapeau de feutre gris coiffait joliment la masse de ses cheveux noirs "
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"un pas de plus et je dégaine il y avait une autre main que la sienne à la garde de son épée cette autre main blanchette et garnie de dentelles fripées appartenait à le m. le marquis de chaverny celui-ci était parvenu à le sortir de sa cachette il se tenait debout derrière PROPN l' épée de le factotum glissa tout à le coup entre ses doigts et chaverny le saisissant à le collet lui mit la pointe sous la gorge ",
"tout ce qu' elle leur demandait c' était de la laisser vivre à le loin avec son enfant elle ne consentirait pas à se séparer de lui elle voulait l' élever surtout elle ne pouvait concevoir la possibilité d' appartenir à un homme qui lui faisait horreur quel qu' il fût jamais elle ne trahirait le souvenir jamais elle n' accepterait un nom qu' elle devrait à le mensonge de le silence ou bien à un odieux marché! dans les protestations dans les prières de cette infortunée vibrait l' éloquence de la douleur et de la tendresse sa résistance était brisée toutes les barrières d' orgueil croulaient ",
"elle pleurait et m. fauré la regardait avec une immense pitié lentement diane essuya ses larmes puis comme si elle se parlait à le elle-même: et je déshonorerais aussi m. de morère qui a été bon pour moi; je traînerais son nom dans des hontes inavouées ah! je comprends pourquoi il était triste l’ autre jour il avait compris tout de suite ce que maximilien et moi nous ne comprenions pas encore –madame reprit m. fauré en sortant une liasse de sa poche ceci m’ a été remis par m. maximilien c’ est d’ abord l’ aveu écrit par votre mère la nuit même qui a suivi son mariage ",
"zèle désintéressé car c’ était la seule humanité qui les avait portés à se dévouer pour le maréchal: courageux dévouement puisque nul espoir de récompense n’ en avait été le mobile il se passait en ce moment en france des choses effrayantes de tous côtés on commettait des crimes dont les opinions religieuses étaient le malheureux prétexte le roi entouré des ennemis de les calvinistes était circonvenu à le point que la vérité ne pouvait arriver jusqu’ à le lui; et les embarras causés par de nouveaux préparatifs de guerre ne lui permettaient point de cherchera porter sur l’ intérieur de son royaume un regard attentif sans cesse dans les rapports qui lui étaient faits on ne parlait que de l’ esprit de révolte de les prétendus réformés et de la modération de leurs antagonistes ",
"comme nous l' avait dit prudence c' était une vraie campagne et je dois le dire ce fut un vrai déjeuner ce n' est pas par reconnaissance pour le bonheur que je lui ai dû que je dis tout cela mais bougival malgré son nom affreux est un de les plus jolis pays que l'on puisse imaginer j' ai beaucoup voyagé j' ai vu de plus grandes choses mais non de plus charmantes que ce petit village gaiement couché à le pied de la colline qui le protège madame PROPN nous offrit de nous faire faire une promenade en bateau ce que marguerite et prudence acceptèrent avec joie on a toujours associé la campagne à l' amour et l'on a bien fait rien n' encadre la femme que l'on aime comme le ciel bleu les senteurs les fleurs les brises la solitude resplendissante de les champs ou de les bois ",
"le lieutenant par exemple est un causeur époustouflant chaque fois que j’ entre dans son bureau il se lève et commence son discours par mon jeune ami ou mon petit gars ensuite les mots se succèdent à une cadence frénétique sans qu’ il prenne le temps de les articuler tout à le fait il ralentit son débit mais c’ est pour mieux me submerger la minute suivante sa voix prend des intonations de plus en plus aiguës ",
"cela a paru le préoccuper puis il m’ a dit que c’ était sans doute le f.b.i. qui se demandait ce qu’ il était venu faire en france et qui le surveillait —tu crois que c’ est il y a longtemps que je ne crois plus rien quand PROPN est reparti pour les états-unis l’ autre a continué à le venir? —régulièrement il y avait un nom sur l’ enveloppe ",
"—quart d’ heure de rabelais chacun de nous a son billet dans la grande roue de fortune chacun de nous le prend à son insu en général rien de moins solennel que le moment où nous mettons ainsi à la loterie de l’ existence nous ignorons d’ avance l’ heure où notre sort s’ engage ",
"sans doute avait -elle aperçu la vitrine brisée à les quarts vide à le parfum il reconnut la présence d’ une femme ses vêtements frôlaient presque le rideau qui le dissimulait et il lui sembla qu’ il entendait battre le cœur de cette femme et qu’ elle aussi devinait la présence d’ un autre être derrière elle dans l’ ombre à le portée de sa main il se dit elle a peur elle va partir il est impossible qu’ elle ne parte pas elle ne partit point la bougie qui tremblait dans sa main s’ affermit ",
"ce n' est pas un chat ingrat le lieutenant coquillard est dans le ravissement le plus complet et le plus épanoui d' une part côté chat c' est un reconnaissant ronron perpétuel ce sont d' affectueux\\n petits coups de crâne donnés sans relâche sur les respectables tibias de son protecteur d' autre part côté homme c' est un bon et grave sourire incessant sous les moustaches\\n et dans la barbe blanche c' est un avis tout amical d' avoir à le ménager le drap pantalons dans les transports trop passionnés de ses griffes enfin c' est une félicité sans nuages qui règne également dans les cœurs le lieutenant coquillard tout entier à son chat adoptif ce pauvre il a souffrir sur son épave il faut bien le gâter un peu! néglige même depuis jours la précieuse collection d' oiseaux de terre et de mer qu' il a préparée afin de l' offrir musée de le havre car le lieutenant coquillard est un naturaliste amateur un amateur d' une certaine force\\n cependant et il empaille tout ce qui lui tombe sous la main en fait de bipèdes le bipède appelé l' homme bien entendu "
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la seine la loire le rhin roulaient pour lui des eaux immenses scandées de ponts d' arbres et d' îles et qui ravissaient en traversant les villes le reflet d' anges de pierre et de jambes de femmes les hautes terres de le morvan et les vastes plages de normandie lui évoquaient des dérives infinies de vent et d' eau et la corse dressait entre le bleu de le ciel et de la mer absous de toute ombre le rose vif et l' ocre austère de ses roches des noms des paysages et des couleurs inconnus imaginés à le travers les récits nostalgiques de leurs camarades et dorénavant les frères qui étaient venus se battre pour défendre leur petit coin de terre perché là-haut à le bout de le territoire étendirent leur lutte à la défense de ces régions d' où venaient leurs compagnons après la guerre se disait parfois augustin le monde en marche leur ouvrirait ses routes et avec son frère il partirait découvrir toutes ces régions ils partiraient comme ces jeunes garçons partis à le travers la PROPN dont il avait autrefois si souvent lu les aventures dans le livre de bruno mais récits | [
"pierre fouchet commença la série alors qu' il venait d' entr' apercevoir dans le brouillard laiteux qui poissait la terre depuis des jours une rangée de tirailleurs couchés à le sol il voulut sauter s' abritér dans un boyau situé juste derrière lui mais il s' empêtra dans les barbelés qui en hérissaient l' abord et une rafale le punit de cette maladresse le trouant comme une passoire depuis les talons jusqu' à la tête cette rafale ce n' était même pas les tirailleurs plaqués à le sol qui la lui avaient tirée dans le dos car ils étaient déjà tous morts et c' est pourquoi ils gisaient là ventre à le terre bien à l' alignement et si le brouillard avait été moins épais il aurait pu voir qu' ils portaient l' uniforme français ",
"la rafale avait jailli de derrière eux françois houssaye lui mourut par petites étapes à la suite d' une grave blessure qui ne tarda pas à se gangrener on lui coupa le pied puis la jambe puis la cuisse jusqu' à l' aine après quoi on ne pouvait plus continuer à le couper alors la gangrène déferla librement sur le reste de le corps et il était déjà complètement pourri avant même d' avoir rendu son dernier souffle ",
"un autre jour alors que mathurin augustin et dieudonné chapitel se tenaient épaules contre épaules à le ras d' une tranchée d' où ils tentaient de repousser l' attaque d' un groupe de fantassins allemands après une interminable mitraille le calme tomba abruptement quel silence on se croirait à le commencement de le monde à le commencement ou à la fin fit dieudonné en scrutant l' immense paysage de cratères fumants qui s' étendait à le ras de son regard mais ce n' était ni le commencement ni la fin de le monde tout juste une courte pause le temps de recharger et de réajuster les tirs PROPN n' avait pas plutôt posé sa question qu' un sifflement aigu de balles vint la trancher ",
"puis à le nouveau le silence retomba comme pour mieux souligner la réponse apportée tu vois conclut augustin à l' adresse de dieudonné c' était pas la fin mais dieudonné n' ajouta rien de plus il se contenta de laisser tomber son casque sur l' épaule d' augustin un casque rempli à le ras bord d' une matière blanchâtre et molle fumante qui se déversa dans les mains d' augustin le crâne parfaitement décalotté et béant scrutait toujours l' horizon à le partir de ce jour les récits d' augustin ne parlèrent plus que de boue et de sang de faim de froid de soif et de rats ",
"nous avons passé jours terrés à le fond d' un trou d' obus encerclés par une mitraille continue on a fini par boire l' eau croupie de les flaques boueuses et même par lécher nos vêtements il gèle à le pierre fendre nos capotes craquent de croûtes de glace il y a avec nous des noirs ils sont encore plus malheureux que nous si cela est possible ",
"ils tombent tout de suite malades et ils toussent ils toussent tout le temps et ils pleurent si tous les gens savaient comme on souffre ici comme c' est l' enfer ici eh bien eux aussi ils tomberaient malades et ils pleureraient sans plus pouvoir s' arrêter jamais blanche elle avait vu tout cela elle avait tout compris avant même que ç a commence c' est pour ça qu' elle est morte elle était trop douce trop gentille blanche alors elle est morte de chagrin ",
"c' est vraiment trop de douleur l' autre jour un de ces noirs est devenu fou de ses camarades projetés en l' air par un obus sont venus s' écraser autour de lui en morceaux alors il s' est assis à le milieu de ces débris de corps et il s' est mis à le chanter à le chanter comme ils chantent chez eux ",
"puis il s' est déshabillé il a jeté son fusil son casque a arraché ses vêtements il s' est mis tout nu. et PROPN à le milieu de le cercle tracé par ses camarades en lambeaux il s' est mis à le danser je crois que les boches en face étaient aussi étonnés que nous a duré longtemps ",
"il neigeait il y en a dans la tranchée qui pleuraient de voir parce que son chant ç a fait rien si on y comprenait rien c' était beau moi j' avais envie de crier et d' aller le rejoindre mais j' étais comme paralysé "
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"j’ ai fait des courses pires que PROPN mais voulez -vous que je vous dise ce qui serait une bonne chose pour nous s’ écria illuminé par une brillante idée quoi donc ah ah ce serait de tomber sur quelque bande de peaux-rouges et d’ être poursuivis par eux ",
"pour la première fois dans cette petite ville son âme sympathisait avec celle d’ un autre le vieux négociant comprit tout à le coup et l’ abattement et la joie de la comtesse son fils avait fait partie de l’ expédition de granville il écrivait à sa mère de le fond de sa prison en lui donnant un triste et doux espoir ne doutant pas de ses moyens d’ évasion il lui indiquait jours pendant lesquels il devait se présenter chez elle déguisé la fatale lettre contenait de déchirants adieux à le cas ou il ne serait pas à le carentan dans la soirée de le troisième jour et il priait sa mère de remettre une assez forte somme à l’ émissaire qui s’ était chargé de lui apporter cette dépêche à le travers dangers ",
"il s’ intéressait à les gens il leur posait des questions il les écoutait nicole l’ appréciait —physiquement il te plaît je suppose bien sûr et puis on est bien ensemble on est bien ensemble c’ est comme qu’ est -ce que tu veux que je te dise on est! bien! ensemble ",
"l’ élégance de les escaliers qui se trouvent à le chaque extrémité de le château de louisxii les sculptures fines originales qui y abondaient et que le temps a dévorées mais dont les restes charment encore les antiquaires tout jusqu’ à la distribution quasi-claustrale de les appartements révèle une grande simplicité de mœurs évidemment la cour n’ existait pas encore et n’ avait pas pris les développements que françoisier et catherine de médicis devaient y donner à le grand détriment des mœurs féodales en admirant la plupart de les tribunes les chapiteaux de quelques colonnes certaines figurines d’ une délicatesse exquise il est impossible de ne pas imaginer que ce grand sculpteur le michel-ange de la bretagne n’ ait pas passé par là pour plaire à sa reine anne qu’ il a immortalisée dans le tombeau de son père le dernier duc de bretagne .quoi qu’ en dise la fontaine rien n’ est plus grandiose que la demeure de le fastueux françoisier grâce à le je ne sais quelle brutale indifférence à l’ oubli peut-être les appartements qu’ y occupaient alors catherine de m",
"c’ est la sœur de rose avec qui j’ ai fait ma première communion aussi je veux tâcher de la servir —je vous aiderai dit je connais justement un marquis —vous! —oui ma belle un vieux ",
"et elle poussa un nouveau soupir il avait tant envie d’ être de votre académie monsieur le perpétuel! et la babette pleura lui portera malheur lui portera malheur dans ses larmes elle disait encore: j’ ai des pressentiments des hantises qui ne trompent pas n’ est -ce pas monsieur le perpétuel que ce ne serait pas naturel s’ il mourait comme les autres alors ne faites pas tout pour qu’ il meure comme les autres ne lui faites pas faire son compliment répondit tout de suite m. hippolyte patard dont les yeux étaient humides c’ est impossible il faut bien que quelqu’un finisse par prononcer l’ éloge de mgr d’ abbeville —moi m’ est répliqua babette mais lui il ne pense qu’ à le ça ",
"les races dégénèrent l’ esprit de conduite se perd dans les familles de mon temps chacun cherchait à le égaler sinon à le surpasser ses parents aujourd’hui pourvu qu’ on fasse fortune on ne regarde pas à les moyens on ne craint pas de déroger de noble on se fait trafiquant; de maître manœuvre; d’ architecte de maçon goujat où s’ arrêtera -t-on bonne sainte mère de dieu ainsi parlait messire sébastien peintre oublié aujourd’hui mais assez estimé dans son temps comme chef d’ école à l’ illustre maître jacques que nous connaissons davantage sous le nom de le tintoret.–ah! répondit le maître qui par préoccupation habituelle était souvent d’ une sincérité excessive ",
"raconte comment kafka arrivant chez lui un après-midi réveilla en sursaut son père qui s’ était assoupi sur le canapé de le salon PROPN leva le bras pour faire signe à son père et traversant la pièce en marchant sur la pointe de les pieds il murmura: ne vous réveillez pas papa considérez -moi comme un rêve PROPN veut dire mot à le mot le gué de les bœufs à l’ hôtel il fallait donner un faux nom à le comptoir la difficulté qui faisait le cœur de ma vie consistait à ne pas oublier le faux nom que je portais quand je devais me présenter à l’ hôtelier ",
"—vous parlez avec une assurance j’ ai des motifs pour parler ainsi on prendra un motif —quel motif —je vous en dirai un un seul mais qui suffira si vous voulez bien m’ aider dans mes recherches des recherches dans quel but fit jean-louis ",
"c' est toi que j' aime et pour qui je suis prête à le mourir oh mon ami ne trouves -tu pas qu' il est temps de nous humilier devant l' ironie de les calculs de notre sagesse tout ce qui n' est pas nous-mêmes a trompé notre attente la richesse que nous pensions avoir a failli devenir pauvreté "
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je les ai aperçus il y a des années mais on ne sait jamais où les trouver le vent les promène ils manquent de racines les gêne beaucoup –adieu fit le petit prince | [
"–adieu dit la fleur chapitre xix le petit prince fit l’ ascension d’ une haute montagne les seules montagnes qu’ il eût jamais connues étaient les volcans qui lui arrivaient à le genou et il se servait de le volcan éteint comme d’ un tabouret d’ une montagne haute comme celle-ci se dit -il donc j’ apercevrai d’ un coup toute la planète et tous les hommes mais il n’ aperçut rien que des aiguilles de roc bien aiguisées ",
"–bonjour dit -il à le tout hasard –bonjour bonjour bonjour répondit l’ écho –qui êtes-vous dit le petit prince –qui êtes-vous qui êtes-vous qui êtes-vous répondit l’ écho –soyez mes amis je suis seul dit -il –je suis seul je suis seul je suis seul répondit l’ écho ",
"quelle drôle de planète pensa -t-il alors elle est toute sèche et toute pointue et toute salée et les hommes manquent d’ imagination ils répètent ce qu’ on leur dit chez moi j’ avais une fleur elle parlait toujours la première chapitre mais il arriva que le petit prince ayant longtemps marché à le travers les sables les rocs et les neiges découvrit enfin une route ",
"et les routes vont toutes chez les hommes –bonjour dit -il c’ était un jardin fleuri de roses –bonjour dirent les roses le petit prince les regarda ",
"elles ressemblaient toutes à sa fleur –qui êtes-vous leur demanda -t-il stupéfait –nous sommes des roses dirent les roses PROPN fit le petit prince et il se sentit très malheureux ",
"sa fleur lui avait raconté qu’ elle était seule de son espèce dans l’ univers et voici qu’ il en était toutes semblables dans un seul jardin elle serait bien vexée se dit -il si elle voyait elle tousserait énormément et ferait semblant de mourir pour échapper à le ridicule et je serais bien obligé de faire semblant de la soigner car sinon pour m’ humilier moi aussi elle se laisserait vraiment mourir puis il se dit encore je me croyais riche d’ une fleur unique et je ne possède qu’ une rose ordinaire et mes volcans qui m’ arrivent à le genou et dont l’ un peut-être est éteint pour toujours a ne fait pas de moi un bien grand prince et couché dans l’ herbe il pleura ",
"chapitre xxi c’ est alors qu’ apparut le renard –bonjour dit le renard –bonjour répondit poliment le petit prince qui se retourna mais ne vit rien –je suis là dit la voix sous le pommier es-tu? dit le petit prince ",
"tu es bien joli –je suis un renard dit le renard –viens jouer avec moi lui proposa le petit prince je suis tellement triste –je ne puis pas jouer avec toi dit le renard je ne suis pas apprivoisé pardon fit le petit prince ",
"mais après réflexion il ajouta: –qu’est -ce que signifie apprivoiser –tu n’ es pas d’ ici dit le renard que cherches-tu? –je cherche les hommes dit le petit prince qu’ est -ce que signifie apprivoiser les hommes dit le renard ils ont des fusils et ils chassent c’ est bien gênant "
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"et dans ce cas il était persuadé qu’ elle le dénoncerait et le ferait arrêter car il avait toujours pensé que rodolphe en lui infligeant un châtiment aussi terrible avait voulu surtout satisfaire à la haine et à la vengeance de mme georges mais le brigand ne pouvait quitter la ferme il se trouvait à la merci de tortillard il se résigna donc et pour éviter d’ être surpris par sa femme il dit à le laboureur –puisque vous m’ assurez que cela ne gênera pas votre maître ni votre dame j’ accepte l’ hospitalité que vous m’ offrez mais comme je suis très-fatigué je vais si vous le permettez aller me coucher ",
"ce n’ était pas un matelot ordinaire son uniforme était de drap fin il portait un galon doré un écusson à les armes d’ un club à sa casquette il paraissait ennuyé de se trouver là il mangeait sans rien regarder d’ autre que son assiette ",
"une morale naît qui n’ est certes pas l’ habituelle morale elle est à la taille de divine mais c’ est une morale tout de même avec son bien et son mal divine n’ est pas le bien et le mal où le saint doit vivre et moi plus doux qu’ un mauvais ange par la main je la conduis voici un divinariane rassemblé à le votre intention comme je veux lui montrer quelques états pris à l’ improviste c’ est à le lecteur de se faire à le soi-même sentir la durée le temps qui passe et convenir que durant ce premier chapitre elle aura de à le ans ",
"en ce moment le son de les pas de plusieurs chevaux à le grand galop retentit dans le lointain mais ce bruit était faible comme les premières lueurs de le matin l’ oreille exercée de le général reconnut la marche de les chevaux disciplinés par le régime de l’ escadron –c’ est la gendarmerie dit -il il jeta sur son prisonnier un regard de nature à le dissiper les doutes qu’ il avait pu lui suggérer par son indiscrétion involontaire remporta la lumière et revint à le salon à le peine posait -il la clef de la chambre haute sur la cheminée que le bruit produit par la cavalerie grossit et s’ approcha de le pavillon avec une rapidité qui le fit tressaillir ",
"tous les volets sont mis même à la porte vitrée et cette porte ne s’ ouvre pas qu’ attend -il la rue est déserte tout à le fait déserte et il ne peut sortir que par cette porte cette partie de l’ immeuble habité par cette étrange famille est ainsi faite qu’ elle n’ offre pas d’ autre issue que celle que je surveille en vérité ils vivent enfermés là-dedans comme dans une prison et le jardin intérieur si tant est que l’on puisse donner ce nom à un quadrilatère planté de arbres m’ a produit l’ effet d’ un préau entre ses hauts murs qui l’ étreignent et le défendent de le regard ce coin de bâtisse et de jardin habité par l’ horloger et sa famille avait fait partie jadis de le fameux hôtel de dont l’ entrée principale donne encore quai de béthune et appartient toujours événement unique dont tous les anciens hôtels de l’ île-saint-louis ne sauraient offrir d’ autre exemple à le dernier représentant d’ une famille illustre comme on sait à le bien de les titres à le marquis actuel georges-marie-vincent de marié assez récemment à la suite d’ un voyage qu’ il fit",
"je serrai plus fort le bras de mon père nous n\\' avions aucune distinction n\\' est -ce pas mon gros coco? comment pourrais -je vous tuer je vous aime nous avons pris le train paris-bordeaux ",
"ce personnage était un homme d’ une taille colossale ses cheveux d’ un rouge de cuivre relevés à la chinoise et arrêtés à le sommet de sa tête à le moyen d’ un cercle d’ or retombaient ensuite sur ses épaules comme la crinière d’ un casque les joues et le menton étaient rasées mais de longues moustaches de le même rouge que les cheveux tombaient presque jusque sur la poitrine tatouée de bleu et à le demi cachée par une espèce de plaid ou de manteau bariolé de jaune et de rouge on ne pouvait imaginer une figure d’ un caractère plus farouche et plus barbare que celle de ce premier des néroweg sans doute à son aspect de cruelles pensées agitèrent le marchand de toile ",
"elle hésita quelque temps à le rompre le cachet; et voyant que mademoiselle cécile ne se disposait point à le sortir elle demanda si l'on attendait la réponse non madame répondit cécile cette lettre est venue par la poste mais j' attends pour savoir les ordres de madame et quelle robe je dois lui apprêter m' habillerai plus tard reprit avec impatience la marquise —madame ne dînera donc pas aujourd'hui chez madame la comtesse car le maître d' hôtel vient de me dire que l'on était à le moment de servir .—non je resterai chez moi: faites dire à le ma belle-sœur qu' une légère indisposition m' y retient —si madame est malade je puis en prévenir le docteur petit je viens de le voir entrer il n' y a qu' un instant chez madame de PROPN ",
"d' de quel âge ans la république n' a donc plus d' hommes qu' elle est réduite à le enrôler de les enfants on ne m' a pas enrôlé padre je suis volontaire tu sais drôle que j' ai plus d' un moyen pour te faire crier: vive le roi l' enfant eut un geste superbe je vous en défie tu aimes donc mieux mourir ",
"on ne peut pas concevoir ce que la langue ne dit pas .quels temps héroïques ce furent les premiers temps de la ire république de gauche on l’ attendait depuis si longtemps combien cela dura -t-il? ans mois d’ éte juste la soirée de le dimanche ou ̀ il fut élu? dès le lendemain dès le lendemain peut-être cela se dégrada comme la neige qui déjà se tasse dès le dernier flocon tombé de le ciel l’ ascenseur se mit à le descendre; et en plus je sautai la chute est une forme de jouissance "
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et puis et puis je verrais une douce figure me sourire ces pensées me donnaient la fièvre mes yeux perçaient les murs je sondais de le regard toutes les profondeurs de l’ abîme je sapais le pied de chaque tour j’ en calculais l’ épaisseur par le couronnement ah m’ écriais -je je trouverai je trouverai il faut que je trouve | [
"une sorte d’ attrait bizarre ramenait toujours ma vue vers le donjon de gontran l’ avare qui fait face à la montée c’ est une haute maçonnerie couronnée de lourds créneaux qui saillent en relief de le côté de le donjon de rodolphe s’ élève tout auprès entre les s’ abaissait le pont-levis de la place ces tours formaient en quelque sorte les jambages de la porte colossale une circonstance surtout m’ attachait à la tour de gontran ",
"c’ est qu’ à le moitié de sa hauteur sur une large pierre dégrossie est sculptée une croix surmontée d’ un casque et les gantelets cloués à la place de les mains de le christ vous n’ avez pas oublié monsieur furbach la petite croix que je portais toujours sur moi et que je vous fis voir le jour démon départ cette croix me paraissait semblable à le celle de la tour de gontran c’ étaient le même casque les mêmes gantelets et puis en passant près de la tour chose inconcevable il m’ arrivait chaque fois de frémir des pieds à la tête je me sentais envahi par une force étrange la peur me saisissait et malgré mon désir de pénétrer ce mystère l’ effroi de la mort me faisait fuir une fois rentré dans ma chambre le soir je me traitais de lâche je me promettais d’ avoir plus de courage le lendemain ",
"mais l’ idée de me trouver face à le face avec des êtres d’ un monde inconnu renversait toujours mes fortes résolutions en outre à le pied de cette fameuse tour dans l’ ancienne cave de la halle d’ armes habitait le vieux cordier qui depuis mon arrivée à le brisach épiait mes moindres démarches que me voulait cet homme soupçonnait -il mes projets lui-même était possédé des mêmes instincts ",
"avait -il des indices je ne pouvais me défendre d’ une vague appréhension en le voyant évidemment entre zulpick et moi existait un intérêt quelconque de quelle nature était cet intérêt je l’ ignorais et restais sur mes gardes or depuis mois je traînais ma charrette sans oser prendre une résolution solide le découragement venait il me semblait parfois que l’ esprit de les ténèbres avait voulu se rire de ma crédulité ",
"chaque nuit je rentrais à le schlossgarten dans une tristesse inexprimable katel et fridoline avaient beau me demander la cause de mon chagrin et me promettre un meilleur sort je maigrissais à le vue d’ œil l’ hiver était venu le froid était excessif surtout dans les nuits claires où les étoiles fourmillent à le ciel où la lune brillante dessine sur la neige les ombres de les grands arbres avec leurs rameaux entrelacés dans ce temps les bateaux à le vapeur n’ existaient pas encore de gros bateaux à le voile faisaient le service ",
"ils arrivaient à le heures souvent à le minuit selon que le vent était plus ou moins favorable il fallait les attendre sur la jetée à le milieu de les ballots la neige tombait lentement et me couvrait comme un bloc de pierre et puis quand le bateau avait passé je rentrais souvent sans bagages car en hiver les voyageurs sont rares un soir de janvier je remontais ainsi fort triste comme il était tombé beaucoup de neige ma charrette ne faisait pas de bruit ",
"j’ arrive à le mi-côte et je m’ arrête les coudes sur le petit mur à le ma place habituelle pour regarder la tour de gontran le temps était redevenu clair au-dessous de moi le village dormait les arbres couverts de givre et de neige scintillaient à la lune longtemps je regardai les toits blancs les petites cours noires avec leurs pioches leurs pelles leurs herses leurs charrues leurs bottes de paille pendues à les hangars leurs lucarnes où la neige s’ était amoncelée pas un bruit ne montait pas un soupir et je me disais ils dorment ils n’ ont pas besoin de trésors mon dieu qu’ est -ce que c’ est que de nous est -ce qu’ on a besoin d’ être riche est -ce que les riches ne meurent pas comme les pauvres est -ce que les pauvres ne peuvent pas vivre aimer leur femme leurs enfants se réchauffer à le soleil quand il fait chaud et à le coin de le feu quand il fait froid comme les riches ",
"ont -ils besoin de boire de le bon vin tous les jours pour être heureux et quand tous se sont traînés quelques jours sur la terre à le voir le ciel les étoiles la lune le fleuve bleu la verdure de les champs et de les bois à le cueillir quelques fruits le long de les buissons à le presser leurs grappes de raisin à le dire à le celle qu’ ils aiment tu es la plus belle la plus douce la plus tendre de les femmes je t’ aimerai toujours et à le faire sauter leurs petits enfants dans leurs mains à les embrasser à le rire de leurs gazouillements quand ils ont fait tout cela les choses qui sont le bonheur le pauvre bonheur de ce bas monde eh bien est ce que tous ne descendent pas les uns après les autres en robe blanche ou en guenilles en chapeau à le plumes ou en cheveux dans la môme caverne sombre d’ où l’on ne revient jamais et où l’on ne sait pas ce qui se passe faut -il donc des trésors nicklausse pour tout cela réfléchis et calme ton âme retourne à le ton village cultive ton petit champ le champ de ta grand’mère ",
"épouse christine ou lolchen une grosse fille réjouie si tu veux une maigre un peu mélancolique si ç a te fait plaisir seigneur dieu il n’ en manque pas suis l’ exemple de ton père et de ton grand-père "
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"et bien sûr on peut se demander s’ ils avaient déjà couché ensemble avant cette nuit de noce mais si l’on en croit leur correspondance de le moins celle de notre père la seule qui nous soit parvenue –sur papier bleu télégramme et conservée dans une boîte laquée style nuit de chine dissimulée dans un tiroir de la grande armoire frappée de les initiales entrelacées rc–pour rouaud-clergeau nos grands-parents paternels aucune allusion sinon qu’ il a hâte d’ arriver à le mariage qu’ il compte les jours qui le séparent de sa future petite femme chérie ce qui pourrait vouloir dire qu’ il n’ en peut plus d’ attendre mais pour ce qui est de déceler une pointe d’ érotisme on reste sur notre faim juste à le tout début de leur rencontre l’ évocation de le premier baiser dont il semble avoir encore la saveur sur les lèvres à le moment ou ̀ il écrit mais c’ est maigre d’ autant qu’ ensuite les formules tendres se font plus mécaniques souffle même le temps de lettres un petit vent de discorde alors qu’ il est invité à le bal de mariage d’ un ami et qu’ elle semble le lui re",
"–très bien dit après la sortie de le sans-culotte PROPN donna un violent coup de poing sur la table –tu te moques de moi s’ écria -t-il dans un style plus énergique que celui qu’ il nous est permis d’ employer; tu te moques de moi citoyen ",
"olivier fut surpris de l’ agitation de le comte il ne l’ avait pas encore vu ainsi et ne savait que penser de son air inquiet et de ses fréquentes contradictions rien de ce qu’ il disait ne semblait être dans ses habitudes ni dans son caractère enfin après un quart d’ heure de cette étrange manière d’ être PROPN lui pressa la main avec effusion le conjura de venir souvent chez après lui avoir fait politesses exagérées il se retira précipitamment comme un homme qui vient de commettre un crime .il retourna chez il la trouva souffrante et prête à se mettre à le lit ",
"un d' eux donna même son adresse exacte le roi est chez m. de la rochette rue PROPN a quoi un journal henriquinquiste m. de la rochette ne demeure pas rue PROPN mais rue colbert il n' est pas chez m. de alors il est à le paris quartier de françois tout près d' un couvent il est chez les pères rédemptoristes —il est à le dampierre chez la duchesse de luynes il est à le vienne il est à le froshdorff il est à le nanterre il était hier matin à le père monsabré il était hier soir à la fille de madame angot ",
"vous n' avez pas vu mon mari l' autre fois hein si je l' ai vu vous croyez que je dormais avec une affaire comme ça sur le ventre et vous oh moi il faudrait que mon mari et mes enfants fissent et lieues vous êtes de si loin pour ç a oui et pas de votre paris dieu merci s' il n' y avait que moi pour y demeurer pas seulement un arbre devant les églises ceux que leurs parents y sont c' est bien mais les autres ils y viennent pour l' hôpital et c' est gai leurs hôpitaux c'est-y vilain ici je suis sûre que je m' en vas être triste encore jours après chez nous c' est -il gentil où vous êtes si c' est gentil tenez voilà la grande rue censé. eh bien nous sommes-là nous on entre là n' est -ce pas ",
"la femme de charge par exemple? sophie brion mais non c’ est la meilleure et la plus sûre de les femmes de confiance elle servait son maître depuis bien des années —comment expliquer l’ aconitine chez mlle comment expliquer la présence de cette jeune fille chez son parent à l’ heure même de le crime l’ heure de le crime elle ne peut être précisée à une demi-heure près j’ ai parlé par hypothèse ",
"le silence le cerne qu’ il forme autour de les voix des gestes s’ étendit baptiste s’ allongea dans une chaise longue les yeux clos berthe mourut la première puis ce furent le dernier printemps et le dernier été le mal empira jeanne rassembla le nécessaire ",
"—je vais le chercher dit -il les autres s’ éloignèrent et boirot entra dans la maison ouverte ou il n’ y avait plus rien à le prendre il la parcourut dans tous les sens du haut en bas sans y trouver rien que de la paille et de les papiers déchirés l’ endroit où avait été le lit se reconnaissait à la boiserie moins enfumée protégée jadis par les vieilles courtines d’ indienne ou de toile bleue en usage dans ce pays involontairement boirot se découvrit et fit un signe de croix comme s’ il eût été devant le corps de la défunte tel qu’ on l’ y avait vu si peu de jours auparavant ",
"a l’ âge ou on les appelle à le tort de les enfants examinez -les dans leurs relations avec leurs poupées ces poupées sont pour elles de véritables enfants elles les grondent avec une vraie mauvaise humeur elles les aiment avec un instinct féroce il y a quelques années je rencontrais parfois dans le monde une charmante jeune femme je l’ avais connue enfant pour me servir d’ un mot consacré lorsque j’ étais en rhétorique j’ avais toujours gardé de bonnes relations avec plusieurs personnes de sa famille ",
"rentre d’ un coup tellement que j’ ai le tranchant de ma main contre la hanche de le mec lui une ou secondes encore il continue d’ exercer sa pression puis il pousse un cri et s’ allonge d’ une masse comme une statue renversée les autres n’ en reviennent pas "
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—afin de voir si le prédicateur pourrait vous convertir —au contraire dans l’ espoir que nous le verrions partager notre incrédulite comment cela PROPN le prétendait décidé à le abjurer le catholicisme vous comprenez que ç’ eût été une chose curieuse à le voir qu’ un prêtre quittant sa boutique d’ eau bénite et signifiant son terme à le pape aussi je me suis laissé entraîner | [
"et le prédicateur a abjure il a prêché heures sur la nécessité de la foi il s’ éleva un éclat de rire général —cela vous paraît plaisant reprit m. PROPN avec une mauvaise humeur qui redoubla la gaieté de son auditoire mais j’ étais là moi écoutant forcément ce fileur de saintes phrases qui me promettait le paradis si je pouvais avoir de la foi gros seulement comme un grain de sénevé ",
"et vous l’ avez refusé pour si peu! dit la marquise en riant c’ est de l’ intolérance docteur ajouta arthur; entre gens qui vivent de nos faiblesses on devrait mieux s’ entendre le prédicateur vous passe la rhubarbe passez -lui le sénevé —non reprit madame de avec une hardiesse incisive la haine de le docteur est moins aveugle que vous ne le croyez c’ est un instinct de rivalite ",
"les médecins voudraient tuer l’ âme parce qu’ ils sont les maîtres de le corps en supprimant l’ église on donnerait le monde à la faculté et j’ ose dire que le monde n’ aurait qu’ à le y gagner reprit m. PROPN avec une vivacité qui fit sourire honorine elle-même oui à le y gagner répéta -t-il plus énergiquement car nous serions une nécessité naturelle à le lieu de le prêtre qui est une convention arbitraire en donnant à les hommes les infirmités la nature a fondé la légitimité de les médecins ",
"c’ est cela! interrompit arthur ils veulent être rois par la grâce de dieu —auquel ils ne croient pas ajouta madame de —mais savez -vous bien que vous êtes un monstre d’ impiété docteur dit madame de luxeuil à le demi-fâchée en il nous aurait toutes envoyées à la conciergerie ajouta la marquise —est -ce vrai? s’ écria madame des brotteaux presque effrayée ",
"c’ est sûr ma chère ne voyez -vous pas que le docteur est un bâtard de robespierre le sourire de m. s’ effaça subitement à ce nom ne me parlez pas de ce misérable madame la marquise s’ écria -t-il c’ est le seul homme de la convention que j’ abandonne à ses ennemis on peut le justifier d’ avoir voté la mort de le roi permis le massacre de les prisons égorgé les girondins ",
"mais il restera toujours une accusation dont rien ne pourra l’ absoudre c’ est lui qui nous a rendu l’ être suprême la conclusion était si inattendue qu’ elle n’ excita même pas le rire tous les auditeurs se regardèrent —parle -t-il sérieusement demanda madame de qui fixa les yeux sur le docteur avec curiosité —très-sérieusement madame répondit en prenant une attitude grave ",
"—alors il est fou s’ écria madame de les brotteaux qui se recula par un mouvement instinctif —c’est-à-dire que c’ est à ne plus le voir ajouta la comtesse scandalisée —et moi reprit la marquise en riant qui l’ ai invité à le venir demain dîner avec l’ internonce quoi! cet italien que j’ ai rencontré hier chez vous? dit le médecin —n’ est rien de moins qu’ un cardinal ",
"PROPN frappa le bras de la causeuse sur laquelle il était assis —eh bien n’ importe! reprit -il résolûment j’ ai accepté et j’ irai —vous? —oui je suis bien aise de pouvoir dire une fois dans ma vie ma façon de penser devant un de les familiers de sa sainteté du ̂t-il me faire brûler plus tard ",
"interrompit la comtesse vous savez bien que l’ église ne brûle personne c’ est vrai fit observer elle se contente de corrompre en distribuant des recommandations des places de l’ argent! quand on n’ a pu devenir ni ingénieur ni avocat ni commis à le cheval dans les droits-réunis on se fait catholique et les prêtres se chargent de vous avoir une dot. —eh bien que trouvez -vous de répréhensible —moi rien madame la marquise; autrefois pour convertir les incrédules on les brûlait; aujourd’hui on les marie c’ est évidemment un adoucissement —quant à le mariage le docteur a raison dit madame de les brotteaux "
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"les voiles étaient sur les cargues tout était prêt pour le départ roux qui le premier avait reconnu ses amis et qui d’ un coup d’ œil avait vu qu’ ils revenaient tous sains et saufs surtout son lieutenant les avait salués d’ un hourra joyeux PROPN trompé dans son attente car il avait espéré que son rival payerait de sa vie son aventureuse expédition il avait jeté à son maître d’ équipage un regard de colère et était rentré chez lui en donnant l’ ordre de tout disposer pour l’ appareillage le négrier avait bien eu l’ intention de lever l’ ancre en l’ absence d’ albert ",
"et cette nuit ou demain matin à le plus tard je vais trouver ganimard comme il est convenu et je lui livre arsène lupin et sa bande il se frotta les mains heureux de sentir enfin le but à sa portée et de voir qu’ aucun obstacle sérieux ne l’ en séparait et cédant à un besoin d’ expansion qui contrastait avec sa nature il s’ écria excusez-moi mademoiselle si je montre tant de satisfaction la bataille fut pénible et le succès m’ est particulièrement agréable succès légitime monsieur et dont vous avez le droit de vous réjouir je vous remercie ",
"le docteur s’ écria:–vide ah! les coquins !elle s’ élança vers eux le sarcophage était découvert le couvercle de le cercueil dévissé et à l’ intérieur sur le satin blanc qui le capitonnait reposaient d’ élégants vêtements de garçonnet –les vêtements dont je l’ ai moi-même revêtu quand tout fut mais lui on l’ a enlevé milord doutez -vous encore –non je ne doute plus dit gonzague dont l’ émotion étranglait un peu la voix ",
"est -ce qu’ on allait pénétrer de force qui PROPN lisa échappant à le son étreinte toute confuse se cacha la figure dans ses mains une éclusée de larmes lui coula jusque sur la gorge et le fils mouchot affreusement pâle attendait dans une angoisse horrible les événements le bruit d’ un nouveau coup de pied lui glaça les veines mais la voix de la patronne glapit par bonheur: –taisez -vous donc ",
"il ne pouvait pas présenter les papiers nécessaires son acte de naissance par exemple et d' autres documents ne pouvaient être découverts à le strasbourg berceau de le cousin d' après son propre témoignage —si on ne les trouve pas disait cela prouve qu' ils ont été détruits dans l' un de les incendies occasionnés par le bombardement ou bien encore que les allemands qui me haïssent fout exprès de ne pas me délivrer les pièces administratives qui me sont indispensables la preuve c' est que je ne suis pas seul dans mon cas ",
"ils montèrent côte à le côte le grand escalier tout tapissé de fleurs et ils entrèrent de front sans qu’ on les annonçât dans un salon ou ils trouvèrent une vingtaine de personnes appartenant à les sexes les hommes s’ empressaient autour de madame de pommeuse qui leur offrait de le thé et qui en apercevant m .d’ argental les quitta aussitôt pour venir à sa rencontre maxime resta ébloui de sa beauté elle était pâle et brune comme la nuit et elle avait des yeux à le tomber à le genoux devant grande avec cela et marchant bien ",
"maigret lui montra la commission rogatoire dont il lut le texte attentivement —à quoi cela rime -t-il il y a quelques jours vous avez dîné à les halles chez pharamond il regarda sa femme comme pour qu’ elle rafraîchisse sa mémoire c’ est le soir où ma mère dînait avec moi comme tu ne peux pas la souffrir tu as décidé de dîner en ville qu’ avez -vous fait ensuite ",
"les religieuses cloîtrées vouées à la vie contemplative ne menaçaient pas lauriane d' un prosélytisme trop rigoureux le marquis eut avec la supérieure une conférence dans laquelle il sut la bien disposer en faveur de la jeune recluse et il obtint la permission de la voir tous les jours avec mario à le parloir en présence de la soeur écoute malgré cette espérance le coeur de mario se brisa lorsqu' il entendit retomber entre lui et sa chère compagne la lourde porte de le couvent il lui semblait qu' elle n' en sortirait plus jamais et il n' était pas non plus sans inquiétude pour mercédès qui s' efforçait de sourire en le quittant mais qui devint un instant comme folle quand elle ne le vit plus et qu' elle se sentit condamnée pour la première fois de sa vie à le dormir sous un autre toit aussi ne dormit -elle guère non plus que lauriane ",
"bientôt assis devant l’ instrument le virtuose se mit à le jouer lentement certaine mélodie hongroise empreinte de tendresse et de langueur à le bout de quelques mesures bien que très absorbé par le va-et-vient de ses baguettes eut l’ intuition visuelle d’ un mouvement léger s’ accomplissant de le côté de la rivière un rapide coup d’ œil lui permit d’ apercevoir un ver énorme qui sortant de l’ eau commençait à le ramper sur la berge sans s’ interrompre le tzigane par une série de regards furtifs surveilla le nouvel arrivant qui se rapprochait doucement de la cithare faisant halte sous le support le ver se lova sans crainte entre les pieds de le hongrois qui en baissant les yeux le voyait immobile à le ras de le sol ",
"puis il se releva salua à la façon de les gladiateurs antiques et se plaça à le pieds joints à le milieu de le sac le comte laissa échapper un dernier geste les cosaques prirent les bords de le sac les relevèrent et les lièrent solidement par-dessus la tête de rocambole puis l’ un d’ eux ouvrit la fenêtre à le battants cette fenêtre donnait sur la rivière "
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il n’ y avait pas de lune mais la nuit n’ était pas assez noire pour tout cacher les arbres de le jardin se détachaient nettement les uns de les autres et juste devant la cabane une touffe d’ herbe s’ ouvrait comme pour exposer toutes ses fleurettes à la rosée PROPN n’ avait aucune idée de l’ heure son séjour dans la cachette obscure lui avait semblé plus long qu’ une nuit entière aussi la pensée que son père pouvait être rentré pendant ce temps la fit se hâter vers la maison elle poussa la porte en appelant tout bas PROPN haussa un peu la voix pour appeler encore PROPN faisait à le peine plus sombre ici qu’ à le dehors et tout de suite elle comprit que son père n’ était pas couché sur son lit comme elle avait cru le voir en entrant | [
"mais elle était si certaine qu’ il ne tarderait pas à le venir qu’ elle ferma la porte sans pousser le verrou et qu’ elle se dirigea vers son petit lit pour s’ étendre dessus elle ne voulait pas s’ endormir et elle faisait de grands efforts pour ne pas laisser se fermer ses paupières cependant elle fut réveillée par des cris mais elle ne fut pas longue à le comprendre que c’ était elle-même qui les avait poussés sa gorge ne laissait plus échapper de sons mais sa respiration restait courte et elle sentait bien qu’ il lui suffirait de faire un tout petit effort pour entendre de nouveau les cris sourds et apeurés qui venaient de la réveiller elle avança la main vers le lit de son père tout proche de le sien ",
"elle savait bien qu’ il était vide elle le touchait seulement pour se sentir moins seule et parce qu’ elle imaginait qu’ un ami lui donnait la main de temps en temps ses yeux se fermaient sous le sommeil mais une inquiétude les lui faisait ouvrir précipitamment et tout à le coup elle entendit battre son cœur elle en écouta les coups et elle dit tout haut: –comme il fait du bruit !sa voix résonna comme une voix étrangère à le son oreille ",
"son inquiétude en augmenta et son cœur cogna plus sourdement quand il se fut un peu apaisé elle reprit confiance et s’ assit sur son lit pour regarder autour d’ elle malgré la clarté qui entrait par l’ imposte elle ne retrouvait pas les meubles exactement à le leur place la pièce elle-même était devenue plus vaste et le vieux coucou pendu à le mur lui parut à une distance considérable en même temps elle s’ aperçut qu’ il ne faisait pas entendre son tic tac ",
"elle eut envie de lui parler comme à une personne qui boude et elle fit un mouvement pour aller lui tirer ses chaînes mais une peur insurmontable la retint assise et elle resta sans bouger le cœur battant et les oreilles pleines d’ un bruissement étrange .cependant le jour arriva valserine vit qu’ il essayait d’ entrer en passant sous la porte et par les fentes de les contrevents elle le vit se glisser vers la glace accrochée au-dessus de la cheminée puis le long de les poutres noires de le plafond et enfin s’ enfoncer dans tous les coins de la pièce .lorsque le vieux coucou montra ses chiffres jaunis la fillette se leva très vite pour aller toucher de le doigt son balancier dès le premier tic tac le bruissement de ses oreilles cessa et il lui parut que rien n’ était changé dans la maison .comme son regard rencontrait la petite table chargée de ses livres de classe elle se souvint de le vieux cahier qui servait à le contrebandier les jours où il avait besoin d’ aide ",
"elle le prit pour en tourner les pages en lisant des mots tracés entre les lignes pleines il y avait de longues phrases expliquant à la fillette ce qu’ elle devait faire en sortant de l’ école mais il y avait surtout des indications précises sur le chemin que devait suivre certains jours le contrebandier pour rentrer à la maison valserine s’ arrêta sur les derniers mots qu’ il avait écrits en bas de le couloir c’ était là qu’ il s’ était fait prendre .mais la fillette leva la main comme pour chasser ce souvenir son père avait fini sa prison ",
"et elle ne voulait penser qu’ à son retour il ne pouvait tarder sans doute; mais comme elle était impatiente de le voir elle décida d’ aller au-devant de lui sur le chemin qui menait à le gex où était la prison .et sur le vieux cahier à le cas où son père rentrerait par un autre chemin elle écrivit très gros: attends-moi un bruit d’ aile et petits coups frappés à la vitre la firent soudain se retourner c’ était la tourterelle qui arrivait de le bois comme à les jours passés valserine ouvrit la fenêtre et l’ oiseau se posa sur le rebord en saluant et roucoulant comme s’ il avait et choses à le dire mais quand la fillette tendit la main pour le caresser il battit précipitamment de les ailes et s’ envola à le loin .l’ heure était peu avancée ",
"le versant d’ en face était encore plein de brume cependant à la couleur de le ciel on voyait que le soleil commençait d’ éclairer les glaciers en bas dans la vallée on distinguait déjà les maisons blanches de mijoux valserine reconnaissait facilement parmi elles la petite maison carrée de les douaniers elle n’ était jamais passée devant sans éprouver un peu de terreur depuis qu’ elle savait que son père faisait la contrebande ",
"tout à le fond de la combe on voyait briller le ruisseau la valserine il coulait paisible et frais tout en replis et détours et semblait un être vivant se promenant à son gré parmi les herbes valserine ferma encore une fois la porte de sa maison mais avant de s’ éloigner elle lança de toutes ses forces le cri d’ appel que le contrebandier connaissait si bien et à lequel il avait souvent répondu; mais ce cri resta sans réponse comme celui de la veille quoiqu’ il fût répété par l’ écho. et valserine sans plus s’ en inquiéter gagna la haute montagne par des chemins qu’ elle connaissait depuis toujours .le soleil dominait tout lorsqu’ elle atteignit le mont rond d’ où elle pouvait voir tout ce qui venait d’ en bas vers elle ",
"jamais la plaine de gex ne lui avait paru aussi étendue ni aussi barrée de haies et le lac qui terminait la plaine lui sembla pareil à une étoffe déteinte par l’ usure et toute déchirée à le bord tout ce qu’ elle voyait aujourd’hui lui paraissait différent des autres fois la tête de vieillard à le longue barbe qu’ elle avait toujours vue à le sommet de le mont blanc prenait la forme d’ un chien levant son museau pour hurler tristement; et les barques de le lac avec leurs voiles pointues comme les ailes de les hirondelles la faisaient penser à de grands oiseaux blessés en danger de se noyer elle fermait les yeux pour tâcher de revoir les choses sous leur ancienne forme mais elle n’ y parvenait pas elle n’ en éprouvait d’ ailleurs nul ennui "
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"mais quand elle se trouva seule le poids d’ une double inquiétude tombant sur son cœur elle leva les bras vers le ciel et lui demanda de ne pas voir lever le jour si son fils ne devait pas revenir cependant elle se rassura peu à le peu en voyant que la neige n’ épaississait pas PROPN rentra à le heures de le matin il avait été loin sans atteindre la trace de fiamma elle avait été rapide comme le vent et les nuages ",
"le conseil municipal maire adjoints en tête apparaît ramenés à le combat les ouvriers commencent de construire leur mur sous les injures et les coups mais ô merveille soeur marie- thérèse de le coeur de jésus se couche tout de son long en travers de la porte et écrie -vous me maçonnerez sur le corps mais je garderai le passage une bataille acharnée engagea sur la religieuse étendue un conseiller municipal y perdit son sabot dont les soeurs emparèrent comme d\\' un trophée pour le briser sur la muraille ",
"marcelle grandissait l’ herboriste avait beau rallonger encore et toujours les petits jupons tout dépasser les robes elle allait avoir ans à le ce que supposaient ceux qui l’ avaient recueillie: en réalité elle avait ans et demi et même pour cet âge elle était d’ une précocité remarquable louise était grandelette les années qui venaient de s’ écouler avaient fait d’ elle presque une jeune fille longue et maigre à le visage distingué à les manières tant soit peu pincées dans une pension de choix où sa mère l’ avait mise à l’ époque de sa première communion elle avait sous prétexte de bonnes manières perdu la rondeur affable de son ancienne apparence ",
"c’est-à-dire que si il y a mois à le temps ou ̀ je me dolentais de ne pas avoir de maîtresse on m’ avait fait entrevoir même lointainement un pareil bonheur j’ en serais devenu fou de joie et j’ eusse envoyé mon chapeau cogner le ciel en signe de réjouissance eh bien maintenant que je l’ ai ce bonheur me laisse froid je le sens à le peine je ne le sens pas et la situation où je suis prend si peu sur moi que je doute souvent que j’ en aie changé je quitterais rosette j’ en ai la conviction intime qu’ à le bout d’ un mois peut-être de moins je l’ aurais si parfaitement et si soigneusement oubliée que je ne saurais plus si je l’ ai connue ou non! en fera -t-elle autant de son côte je crois que non ",
"afin d' échauffer celui ou celle d' en face les plus frontaux outrent leur genre et leur disponibilité –fausses salopes faux baiseurs sans scrupules quand la plupart combinent de les stratégies d' approche vieilles comme le monde –contournements ostentatoires évitements envoi de messagers dévoués le théâtre ne peut se séparer de la vie ils y ont ensemble des pauses indéfinies vautrés les uns contre les autres en formation arachnéenne ou étalés nénuphars très ouverts dessinant sur la pierre telle arborescence bizarre tel cadastre secret et ils glandent à le soleil des heures durant pigmentent leur peau jouent rient et divaguent disponibles effroyablement disponibles comme fondus dans l' air de le temps et contemporains de le plus petit nuage capteurs sensibles de la moindre forfaiture de langue de le moindre geste faisant image –un penalty de folie tiré la veille à le vélodrome par un attaquant de ans un service canon pour une balle de match à le tennis une figure de breakdance une attaque de batterie avec baguettes invisibles tenues entre mains nerveuses un ride de ",
"c’ était donc heures pour chacun si le portrait de sa femme n’ absorbait que heures de le temps de l’ artiste c’ étaient heures à le reporter en boni sur son propre portrait ce qui lui donnait une somme de heures à le utiliser d’ une manière ou d’ une autre bien déterminé d’ ailleurs à ne pas faire à le peintre la concession d’ une minute quant à le portrait de mademoiselle léocadie il n’ était compté pour rien dans ce calcul trop heureux l’ artiste lui avait à le peindre un pareil modèle m. robineau était un homme positif franc comne l’ or rond en affaires; ",
"que depuis mois je parle de tuer ma femme ou de les tuer tous les —alors —puisque je ne l’ ai pas encore fait avouez que c’ est vous vous dites que je n’ en aurai jamais le courage maigret secoua la tête il ne faut aucun courage pour le meurtre est à la portée de n’ importe quel imbécile et quand il n’ y a pas d’ autre issue mettez -vous à le ma place j’ avais une bonne petite affaire une femme un enfant on me prend tout non seulement ma femme et ma fille mais mon gagne-pain car ils ne parlent jamais de s’ en aller dans leur esprit c’ est moi qui suis de trop et c’ est donc à le moi de partir c’ est cela que j’ essaie de vous faire comprendre tenez même avec les clients c’ est venu petit à le petit prou n’ était qu’ un de mes ouvriers un ouvrier intelligent et travailleur je le reconnais il a plus de bagout que moi il s’ y prend mieux que moi aussi avec les clients et surtout avec les clientes sans que je m’ en rende compte il s’ est mis à le faire figure de patron et quand les gens téléphonent pour un travail c’ est presque toujours lui qu’ ils demandent si je disparaissais ",
"la lumière toujours allumée j’ espère qu’ il n’ est pas malade se dit -il schooner malade ou non brighton disposait par conséquent d’ encore un petit moment il l’ utilisa résuma pour moss l’ aventure routière ",
"–je sais le latin répondit qui n’ en voulait pas démordre mais pas en français ma tante –comme moi dit le vieillard en lui prenant le livre de les mains où vas -tu aller promener les enfants eugénie –nous commencerons comme toujours par aller voir si les dames de le chantier peuvent nous recevoir puis nous monterons le boulevard jusqu’ à l’ observatoire et si les petites ne sont pas trop fatiguées nous reviendrons par le luxembourg ",
"on l’ entendait distinctement quoique faiblement cela ressemblait à la petite musique vague que font les clarines de les bestiaux la nuit dans les pâturages .ce bruit fit retourner PROPN valjean il regarda et vit qu’ il y avait quelqu’un dans le jardin un être qui ressemblait à un homme marchait à le milieu de les cloches de la melonnière se levant se baissant s’ arrêtant avec des mouvements réguliers comme s’ il traînait ou étendait quelque chose à le terre cet être paraissait boiter PROPN valjean tressaillit avec ce tremblement continuel de les malheureux "
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j’ ai toujours cherché à le épargner le sang de tes créatures regardant ceux au-dessus de lesquels tu m’ as mis comme des hommes dont je devais te rendre compte et non comme des esclaves dont le sang pouvait couler à le mon caprice et cependant personne ne m’ a su gré de mon humanité pas même toi mon dieu je veux mettre une digue à le cette barbarie qui fait reculer le monde vers le chaos l’ intention est bonne j’ en suis sûr; eh bien personne ne m’ aide nul ne me comprend et le roi laissa retomber sur sa main sa tête rêveuse | [
"en ce moment on entendit un grand bruit de trompettes et des acclamations courant par les rues vinrent retentir jusqu’ à les oreilles distraites de le roi le page cessa d’ agacer son faucon et interrogea de l’ œil le docteur —allez voir ce que c’ est dit le docteur sire ajouta -t-il en se retournant vers le roi entendez -vous ces fanfares je parle à le ciel de paix et de philosophie dit le roi il me répond guerre et violences ",
"dit le page en accourant c’ est messire bertrand duguesclin qui revient d’ avignon et qui rentre dans la ville qu’ il soit le bienvenu dit le roi en se parlant à le lui-même quoiqu’ il vienne avec plus de bruit que je ne le voudrais et il se leva vivement se dirigeant à sa rencontre mais avant même qu’ il eût atteint le bout de l’ allée une grande colonne de monde apparut sous la voûte et déborda par la porte de le jardin c’ était le peuple les gardes et les chevaliers tressaillant de joie et entourant un homme de taille moyenne à la tête grosse à les épaules larges et à les jambes arquées par l’ habitude de monter à le cheval ",
"cet homme c’ était messire bertrand duguesclin qui avec son visage vulgaire mais doux et son œil intelligent souriait et remerciait le peuple les gardes et les chevaliers qui le comblaient de bénédictions à le ce moment le roi apparut à l’ extrémité de l’ allée tous s’ inclinèrent et bertrand descendit vivement les degrés pour aller présenter ses hommages à le son roi PROPN se prosterne devant moi murmura charles mais on sourit à le duguesclin on me respecte mais on l’ aime ",
"c’ est qu’ il est l’ image de cette fausse gloire si puissante chez tous les esprits vulgaires et que moi je leur représente la paix c’est-à-dire pour leurs regards à le courte vue la honte et la soumission ces gens-là sont de leur siècle c’ est moi qui ne suis pas de le mien et je les coucherais tous dans le tombeau plutôt que de leur imposer un changement qui n’ est ni dans leurs goûts ni dans leurs habitudes cependant quand dieu me donnera la force je persévérerai puis fixant son regard calme et bienveillant sur le chevalier qui mettait un genou en terre devant lui —soyez le bienvenu dit -il tout haut en lui tendant la main avec une grâce qui émanait de sa personne comme un parfum naturel duguesclin appuya ses lèvres sur l’ auguste main ",
"bon roi dit le chevalier en se relevant me voici j’ ai fait diligence comme vous le voyez et j’ apporte des nouvelles PROPN demanda le roi —oui sire très bonnes j’ ai levé lances ",
"le peuple poussa des cris de satisfaction en voyant ce renfort qui lui arrivait conduit par un si brave général PROPN qui va bien répondit charles ne voulant pas contrarier toute cette joie que les paroles de duguesclin venaient de soulever dans l’ assemblée pleine d’ admiration puis à le voix basse: il ne fallait pas lever lances messire dit -il mais bien plutôt en supprimer nous aurons toujours assez de soldats quand nous saurons les employer ",
"et prenant le bras de le bon chevalier tout émerveillé de cet honneur il monta les degrés traversa cette foule de peuple de courtisans de gardes de chevaliers et de femmes qui voyant le bon accord qui régnait entre le roi et le général dans lequel chacun avait mis ses espérances criait à le faire trembler les voûtes PROPN salua tout le monde de la main et de le sourire et conduisit le chevalier breton dans une grande galerie destinée à le donner plus tard ses audiences et qui attenait à le son appartement les cris de la foule les y suivirent et on les entendit encore même quand le roi eut fermé la porte derrière lui dit bertrand tout joyeux avec l’ aide de le ciel et l’ amour de ces braves gens vous recouvrerez votre héritage tout entier et je suis bien certain qu’ en années de guerre bien faite —mais pour faire la guerre bertrand il faut de l’ argent beaucoup d’ argent et nous n’ en avons plus sire dit bertrand avec une petite taxe sur les campagnes il n’ y a plus de campagnes mon ami: l’ anglais a tout ravagé et nos bonnes alliées les grandes compagnies ont achevé ",
"vous mettrez une imposition d’ un franc par tête sur chaque membre de le clergé et vous prendrez sur leurs biens une dîme d’ un dixième il y a assez longtemps que les gens d’ église prélèvent cette dîme sur les nôtres c’ est justement pour cela que je vous avais envoyé près de notre saint père le pape urbain dit le roi: est -ce qu’ il nous accorde l’ autorisation de lever cette dîme? tout à le contraire répondit bertrand car il se plaint de la pauvreté de le clergé et demande de l’ argent —vous voyez bien mon ami dit le roi avec un triste sourire qu’ il n’ y a rien à le faire de ce côté-là —oui sire mais il vous accorde une grande faveur —toute faveur qui coûte cher PROPN dit n’ est plus une faveur pour un roi dont les coffres sont vides ",
"il vous l’ accorde gratis —alors dites vite bertrand quelle est cette faveur le fléau de la france en ce moment ce sont les grandes compagnies n’ est -ce pas —oui certes le pape a -t-il trouvé un moyen de les congédier —non sire cela dépasse son pouvoir "
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"—mademoiselle voulez -vous me permettre de vous en offrir dit rodolphe en laissant tomber sur le balcon ou allumettes chimiques roulées dans du papier remerciements répondit sidonie en allumant sa cigarette mon dieu mademoiselle continua rodolphe en échange de le léger service que mon bon ange m' a permis de vous rendre oserais -je vous demander —comment il demande pensa sidonie en regardant rodolphe avec plus d' attention ah! dit -elle ces turcs on les dit volages mais bien agréables ",
"jours il ne faudrait tout de même pas trop m’ en demander dans jours quelle histoire me racontera -t-elle je sais par cœur celle de les drags celle de l’ engueulade à le longchamp celle de la rupture et quand je les aurai toutes entendues tellement et tellement qu’ est -ce qui viendra après plus rien dans jours cette vieille que j’ attends déjà comme si elle devait me faire une piqûre cette vieille sera PROPN et et elle ne m’ apportera rien il tourna vers le portrait préféré un mendiant regard ",
"eh bien je vous le dis ce sont toutes ces fausses appréciations de notre droit révolutionnaire qui nous perdent donnons la main à les peuples qui sont las de la tyrannie et la france est sauvée et le monde est libre que vos commissaires pleins d’ énergie partent cette nuit ce soir même qu’ ils disent à la classe opulente le peuple n’ a que du sang il le prodigue; vous misérables prodiguez vos richesses quoi! ",
"mais en consultant la carte d’ je vis qu’ on les évitait en longeant la sinueuse lisière de le rivage en effet le grand mouvement plutonique s’ est concentré surtout à l’ intérieur de l’ île là les couches horizontales de roches superposées appelées trapps en langue scandinave les bandes trachytiques les éruptions de basalte de tufs et de tous les conglomérats volcaniques les coulées de lave et de porphyre en fusion ont fait un pays d’ une surnaturelle horreur je ne me doutais guère alors du spectacle qui nous attendait à la presqu’ île de le sneffels où ces dégâts d’ une nature fougueuse forment un formidable chaos heures après avoir quitté reykjawik nous arrivions à le bourg de gufunes appelé ou église principale il n’ offrait rien de remarquable ",
"j’ étais prêt à épouser la cause de ces sanglants sprangael contre l’ opinion de les gens d’ ordre et de symétrie il en résulta d’ abord en mon for intérieur une sorte de mépris pour leur détracteur je l’ écoutais avec ironie prenant la contre-partie de toutes ses appréciations vivement tenté de lui rire à le nez et de le scandaliser par ce qu’ il n’ eût manqué comme bergmans et les autres de qualifier de paradoxes et de sophismes mais comme je me réfrénais cette indignation concentrée tourna en un crispant sardonisme en un de ces humours corrosifs qui nous rendraient fous s’ ils se prolongeaient en quelque chose d’ imprécatoire et de convulsif comme l’ éclat de rire d’ un torturé mon homme ne soupçonna jamais les ravages à lesquels fut livrée ma conscience ",
"je ne résistais pas heureux d’ échapper à les mortels dégoûts à les réflexions que me suggérait appartement à la vision symbolique de le vieil homme à le moi-même ah! surtout à le dans la foule dans le bruit dans cette hâte fiévreuse de l’ existence de plaisir \\n' j’ espérais trouver un oubli un engourdissement dompter les révoltes de mon esprit faire\\n' taire le passé dont j’ entendais à le fond de mon être la voix gémir et pleurer et \\n' puisque j’ étais dans l’ impossibilité d’ élever juliette jusqu’ à le moi j’ allais m’ abaisser\\n' jusqu’ à le elle les hauteurs sereines où trône le soleil que j’ avais gravies lentement prix de quels efforts je les redescendrais d’ un coup d’ une chute instantanée \\n' irrémédiable dussé-je en bas me fracasser la tête contre les pierres ou dans la boue profonde il n’ était plus question de m’ enfuir ",
"même date soir en revenant de la messe j’ étais un peu émue pour la première fois je me suis arrêtée sur un de les bancs de l’ escalier j’ avais de la peine à le respirer le temps de me débarrasser de mon chapeau et j’ ai fait mon apparition chez PROPN qui en tenue d’ intérieur –preuve certaine qu’ il n’ était pas allé comme moi remplir ses devoirs religieux –se promenait de long en large ",
"on le comprend d’ ailleurs l’ appât de primes énormes ne pouvait qu’ engendrer des erreurs même de bonne foi un jour c’ était le véhicule qui passait comme une trombe un autre c’ était le bateau qui venait de se montrer à la surface de l’ un de ces lacs si nombreux en amérique puis c’ était le submersible qui évoluait près de le littoral à le vrai pur effet d’ imagination en travail chez des esprits aussi surexcités qu’ effrayés voyant toutes ces apparitions à le travers le verre grossissant de les primes enfin à la date de le juillet je reçus de mon chef l’ ordre de passer à son cabinet sans perdre un instant minutes après j’ étais en sa présence soyez parti dans une heure strock me dit -il –pour –pour –il a été vu?...–oui et là vous aurez des renseignements –dans une heure mes agents et moi nous serons en route ...–bien strock et je vous donne l’ ordre formel –lequel monsieur –de réussir cette fois de réussir ainsi l’ introuvable capitaine venait de réapparaître en un point de le territoire de les états-unis ",
"interrogea salomon vivement intéressé —pourquoi j’ ai pas parlé de bonaparte! et puis je vous emmerde! acheva le major en poussant un ricanement sauvage fait dont il était assez coutumier salomon n’ insista pas les remercia avec effusion et regagna sa boutique antioche et son acolyte mirent tout en ordre et sans plus attendre s’ endormirent sous les bancs de nage de la barque après avoir recouvert celle-ci de la voile rapiécée pour dérouter les curieux qui pouvaient ainsi la prendre pour une simple tente de camping ",
"elle avait plusieurs fois changé le gouvernement de la république qui passa des consuls à les assemblées de les bourgeois et qui confié d’ abord à les nobles fut exercé ensuite par les changeurs les drapiers les apothicaires les fourreurs les marchands de soie et toutes gens adonnés à les arts supérieurs mais ces bourgeois s’ étant montrés faibles et cupides le peuple les chassa à le leur tour et donna le pouvoir à les petits artisans en l’ an de la glorieuse incarnation de le fils de dieu la seigneurie fut composée de magistrats choisis parmi les bonnetiers les bouchers les serruriers les cordonniers et les maçons qui formèrent un grand conseil appelé le mont de les réformateurs c’ étaient des plébéiens rudes comme la louve de bronze emblème de leur ville qu’ ils aimaient d’ un amour filial et terrible mais le peuple qui les avait établis sur la république avait laissé subsister au-dessous d’ eux les qui étaient de la classe de les banquiers et de les riches marchands "
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j’ étais dévoré de désirs et il me semblait qu’ une heure d’ effusion et d’ enthousiasme réciproque eût été plus éloquents que toutes ces paroles et toutes ces larmes mais je ressentais pour elle trop de respect et trop de dévouement pour ne pas lui faire le sacrifice de mes transports je sentais qu’ il m’ eût été facile de surprendre les sens de cette femme faible de corps et d’ esprit mais je craignais trop les pleurs de le lendemain et je ne voulais devoir mon bonheur qu’ à sa confiance et à le son amour ce jour ne vint pas et je dois dire à la honte de la faiblesse féminine que mes vœux eussent été comblés si j’ avais eu moins de délicatesse et de désintéressement | [
"j’ avais espéré que bianca m’ encouragerait je vis bientôt qu’ elle me craignait à le contraire et qu’ à le mon approche elle frémissait comme si je lui eusse apporté le crime et les remords je ne réussissais à la rassurer que pour la voir s’ affliger davantage et accuser la destinée comme s’ il n’ eût pas dépendu de sa volonté d’ en tirer un meilleur parti puis une secrète honte brisait cette âme timorée la dévotion s’ emparait d’ elle de plus en plus ",
"son confesseur la gouvernait et l’ épouvantait il lui défendait d’ avoir des amants et elle qui avait su résister à le confesseur quand il s’ était agi de m. lanfranchi et de m. ne trouvait pas pour moi le même courage peu à le peu je parvins à le lui arracher l’ aveu de toutes ses souffrances et de tous ses combats elle avait révélé à son directeur tous les détails de notre amour et il lui avait fait un crime énorme de cette affection basse et criminelle il lui avait interdit de penser à le mariage avec moi encore plus peut-être que de s’ abandonner à la passion et il l’ avait tellement effrayée en la menaçant de la repousser de le sein de l’ église que son esprit doux et craintif partagé entre le désir de me rendre heureux et la peur de se damner était en proie à une véritable agonie.mme avait eu jusque -là une dévotion si facile si tolérante si véritablement italienne que je ne fus pas peu surpris de la voir tourner à le sérieux précisément à le milieu d’ une de ces crises de la passion qui semblent le plus exclure de pareilles recrudescences ",
"je fis de grands efforts sur ma pauvre tête inexpérimentée pour comprendre ce phénomène et j’ en vins à le bout PROPN m’ aimait peut-être plus qu’ elle n’ avait aimé le comte et le prince mais elle n’ avait pas l’ âme assez forte ni l’ esprit assez éclairé pour s’ élever au-dessus de l’ opinion elle se plaignait de la morgue de les autres mais elle donnait à le cette morgue une valeur réelle par la peur qu’ elle en avait ",
"en un mot elle était soumise plus que personne à le préjugé qu’ un instant elle avait voulu braver elle avait espéré trouver dans l’ appui de l’ église par le sacrement et un redoublement de ferveur catholique la force qu’ elle ne trouvait pas en elle-même et dont pourtant elle n’ avait pas eu besoin avec ses précédents amants parce qu’ ils étaient patriciens et que le monde était pour eux mais maintenant l’ église la menaçait le monde allait la maudire combattre à la fois et le monde et l’ église était une tâche au-dessus de son énergie et puis encore peut-être son amour avait -il diminué à le moment ou ̀ j’ en étais devenu digne ",
"peut-être à le lieu d’ apprécier la grandeur d’ âme qui m’ avait fait redescendre volontairement de le salon à l’ office elle avait cru voir dans cette conduite courageuse le manque d’ élévation et le goût inné de la servitude elle croyait aussi que les menaces et les sarcasmes de ses autres valets m’ avaient intimidé elle s’ étonnait de ne me point trouver ambitieux et cette absence d’ ambition lui semblait la marque d’ un esprit inerte ou craintif elle ne m’ avoua point toutes ces choses mais dès que je fus sur la voie je les devinai ",
"je n’ en eus point de dépit comment pouvait -elle comprendre mon noble orgueil et ma chatouilleuse probité elle qui avait accepté et partagé l’ amour d’ un aldini et d’ un lanfranchi ?sans doute elle ne me trouvait plus beau depuis que je ne voulais plus porter ni dentelles ni rubans mes mains endurcies à le son service ne lui semblaient plus dignes de serrer la sienne elle m’ avait aimé barcarolle dans l’ idée et dans l’ espoir de faire de moi un agréable sigisbée mais de le moment que je voulais rétablir entre elle et moi l’ échange impartial de les services toutes ses illusions s’ évanouissaient et elle ne voyait plus en moi que le chioggiote grossier espèce de bœuf stupide et laborieux ",
"à le mesure que ma raison s’ éclaira de ces découvertes l’ orage de mes sens s’ apaisa si j’ avais eu affaire à une grande âme ou seulement à un caractère énergique c’ eût été à le mes yeux une tâche glorieuse que d’ effacer les tristes souvenirs laissés dans ce cœur douloureux par mes prédécesseurs mais succéder à de tels hommes pour n’ être pas compris pour être sans doute un jour délaissé et oublié de même c’ était un bonheur que je ne pouvais plus acheter à le prix d’ une grande dépense de passion et de volonté la signora était une bonne et belle femme mais ne pouvais -je pas trouver dans une chaumière de chioggia la beauté et la bonté réunies sans faire couler de larmes sans causer de remords et surtout sans laisser de honte?mon parti fut bientôt pris ",
"je résolus non seulement de quitter la signora mais le métier de valet tant que j’ avais été amoureux de sa harpe et de sa personne je n’ avais pas eu le loisir de faire des réflexions sérieuses sur ma condition mais de le moment ou ̀ je renonçais à d’ imprudentes espérances je voyais combien il est difficile de conserver sa dignité sauve sous la protection de les grands et je me rappelais les salutaires représentations que mon père m’ avait faites autrefois et que j’ avais mal écoutées .lorsque je lui fis pressentir mon dessein quoiqu’ elle le combattît je vis qu’ elle recevait un grand allégement le bonheur pouvait revenir habiter cette âme tendre et bienfaisante la douce frivolité qui faisait le fond de son caractère reparaîtrait à la surface avec le premier amant qui saurait mettre de son côté le confesseur les valets et le monde ",
"une grande passion l’ eût brisée une suite d’ affections faciles et une multitude de petits dévouements devaient la faire vivre dans son élément naturel la forçai de convenir de tout ce que j’ avais deviné elle ne s’ était jamais beaucoup étudiée elle-même et pratiquait une grande sincérité si l’ héroïsme n’ était pas en elle de le moins la prétention à l’ héroïsme et l’ exigence altière qui en est la suite n’ y étaient pas non plus elle approuva ma résolution mais en pleurant et en s’ effrayant des regrets que j’ allais lui laisser; "
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"ces gemmes qui ont patiemment mûri leur beauté dans le noir sont une leçon de permanence et de lenteur la transparence et l’ éclat par l’ usure elles ancrent cette capitale inconsistante dans un temps linéaire et lui donnent juste assez de réalité pour que le parlement puisse y siéger sans disparaître me suis laissé flotter dans le soir qui tombait jusqu’ à le quartier de la presse pour voir ce que la meilleure librairie de la ville pouvait m’ offrir en français la cousine bette les discours de jaurès et– mystères de la friperie intellectuelle brillat-savarin dans une île où le piment a tué tous les autres goûts avant que notre seigneur enfant ne s’ amuse entre copeaux et varlopes ",
"dans une main elle tient un verre pris dans une résille de métal argenté dans l’ autre une cigarette allumée elle se place de profil le long d’ une ouverture latérale elle aussi fouille la nuit qui n’ est jamais absolument close ici mais ambiguë chargée d’ une luminosité électrique qui fait toujours croire que le jour va poindre d’ un instant à l’ autre aliocha l’ observe en douce pivote ses yeux dans ses orbites sans bouger le torse elle fume très calme le visage vaguement luisant des femmes comme elle debout à le cette heure et seules dans les trains qui font transport de troupe des femmes en chemises d’ homme et chaussées de boots il n’ en a jamais vu à le moscou où celles qui l’ intéressent sont moulées dans des jeans seconde peau juchées sur des talons ahurissants et blondes très blondes même marilyn un platine radical qui les détache instantanément de le troupeau de les autres femmes et les fait marcher dans les rues comme des héroïnes de cinéma or PROPN est d’ un tout autre film ",
"à le galop il retourna en prévenir son maître resté à le camp et l’ ours se leva et l’ ours dansa de joie je compris qu’ il avait trompé les autres et je devinai ses projets je l’ ai suivi pas à le pas et je vous ai délivrées voilà l’ histoire ",
"tout à le coup à le moment de poser la charpie elle mit brusquement sa main sur la bouche de le blessé qui continuait de gémir par intervalles il se débattit; elle le maintint de toute sa force on voyait une ombre noire qui rampait dans la neige sur le bord de le ravin et qui descendait lentement vers l' eau la perlette resta un instant immobile et retenant son souffle l' ombre avançait toujours ",
"le malheureux était abandonné par sa famille et il disait à le chaque instant que c’ était folie d’ élever des enfants et qu’ il aurait mieux fait d’ engraisser une troupe de porcs.carnaval était radieux ce soir-là car le député venait de lui envoyer une pièce de sous .vers heures on vit s’ avancer des lanternes accrochées à des arbres verts brillants de lumière sous des oriflammes multicolores on annonça la fanfare: les enfants de saint-cyprien et la foule qui stationnait devant les fenêtres de le salon se rangea d’ elle-même en cercle autour de la bannière où les médailles fleurs de les concours se balançaient .l’ air de partant pour la syrie fut brillamment enlevé par les éclats de la contre-basse et les reprises de le piston solo –ne pensez -vous pas disait le préfet que ce chant est autrement patriotique et français que la marseillaise nous ne sommes plus à l’ époque où l’on a peur des soldats qui mugissent et nous n’ avons jamais demandé que les sillons se remplissent de le sang de nos adversaires politiques l’ hymne révolutionnaire a fait son temps ",
"nous aurions aimé rendre hommage à le notre défunte mécène chez elle sous le portrait qu’ avait fait d’ elle marie laurencin ou alors dans sa propriété de chaon avions -nous proposé à la nièce qui était son unique héritière et qui s’ opposa à le toute commémoration rue singer mais ne put empêcher que nous jouions en l’ honneur de sa tante dans une salle gaveau quasi pleine la sonate pour violon et piano de poulenc les poèmes pour mi de messiaen le quatuor à le cordes d’ ibert les figures de résonance de dutilleux et bien sûr le trio de du bois elle ne put davantage contester le testament par lequel paule laissait à le certains d’ entre nous des sommes d’ argent par lesquelles elle entendait perpétuer non pas tant sa mémoire que les liens subtils unissant l’ argent et l’ amitié elle laissait à le tobias suttermans de quoi commander à des compositeurs plusieurs pièces pour violon et orchestre; à le jeanne le quart de queue dont elle rêvait pour travailler chez elle; à le etienne maurier un violoncelle français de la fin siècle dont elle savait par vatelot que s",
"il rejeta ses cheveux en arrière fit une pause et se campant devant noémie qui venait d' entrer dans la pièce tenant son enfant dans les bras: —ah! tu veux savoir pourquoi je t' ai envoyée là-bas! pourquoi je t' ai fait faire ce que tu considères comme une infamie je vais te le dire je vais te dire pourquoi je hais ce brécourt et pourquoi j' ai voulu à le mon tour lui faire de le mal cela a commencé à le collège d' abord il était riche j' étais pauvre ",
"je parus ma lampe à la main sur le seuil les jeunes ouvrières jetèrent un cri et s’ échappèrent en volée d’ oiseaux se réfugiant comme si on les avait surprises en crime dans les coins de la chambre elles tenaient encore à la main les objets de conviction l’ une le fil l’ autre les ciseaux celle-ci les fleurs PROPN les rubans mais graziella placée à le milieu de la chambre sur un petit escabeau en bois et comme pétrifiée par mon apparition inattendue n’ avait pas pu s’ échapper ",
"mais telle était en cette jeune âme ardente la puissance de l’ amour qu’ elle restait indifférente à l’ énigme tout absorbée en celui qui représentait pour elle la plus merveilleuse réalisation de ses rêves ailleurs ne lui avait -il pas dit qu’ il lui apprendrait bientôt quel était le secret dont il lui laissait ainsi deviner l’ existence elle attendait donc confiante heureuse enivrée par l’ amour qu’ elle donnait et recevait tout son douloureux passé lui semblait lointain enveloppé de brume et rien dans le palais de la lumière heureuse ne venait le lui rappeler.mme de était venue lui rendre sa visite elle lui avait paru plus froide plus énigmatique encore qu’ auparavant depuis ne l’ avait pas revue sinon en quelques rencontres dans les jardins ",
"je découvris que je n’ étais pas la seule dans cette situation des milliers de femmes partageaient le même sort et je vis apparaître une quantité de sites sur ces épouses à le qui l’on refusait le guet il y avait des groupes de discussion de résistance même qui demandaient à les jeunes gens de refuser de se marier jusqu’ à le ce que la loi fût changée alors que les rabbins étaient connus depuis des millénaires pour trouver des façons de résoudre les problèmes les plus épineux de le judaïsme aujourd’hui aucune solution ne semblait envisagée afin qu’ un tribunal rabbinique fût en mesure de libérer ces femmes enchaînées une association agouna international demandait à le tous les juifs de faire une prière spéciale avant kippour pour les femmes dont les vies sont brisées par l’ emprisonnement dans des mariages morts et pour tous les enfants qui ne verront pas le jour parce que ces femmes sont retenues en otages "
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mon cher lucien dit -il en lui prenant la main et en changeant de ton pardonne-moi le mal que je te fais quoique ce mal ne soit rien auprès des souffrances que te prépare ton impossible amour ah mon pauvre garçon pourquoi diable es-tu lancé à la recherche de la mandragore mettre toute sa vie sur cette carte biseautée qui appelle une femme c\' est vouloir se perdre à le coup sûr parlons raison ne peux tu pas faire un effort héroïque et extirper de ton cœur le souvenir de julia | [
"il est trop tard un mot sinistre qui préce ̀de toujours les catastrophes .as -tu à le moins dressé tes batteries as -tu pris tes mesures quelles mesures demanda lucien aime ",
"fais -lui comprendre que le seul moyen d\\' en finir c\\' est de se compromettre enlève -la jamais répondit lucien avec force je ne veux pas commencer par déshonorer celle que j\\' aime plus que la vie et qui doit être un jour ma femme hector resta stupéfait devant cette honnêteté vraie qui indignait une proposition que tant d\\' autres eussent caressée avec joie ",
"il ne put réprimer un mouvement d\\' admiration pour ce jeune homme dont la loyauté contrastait si profondément avec ses propres sentiments et avec ceux de les gens qu\\ il voyait chaque jour je ne suis pas ta voie dit -il mais c\\' est peut être la tienne qui est la bonne et puis qui sait si dieu ne fera pas un miracle en ta faveur et il se mit à le arpenter à le grands pas la chambre de lucien marche plus doucement dit lucien ma chambre est au-dessus de celle de madame roullin et si elle était chez elle en ce moment ce tapage incommoderait le nom de madame raviva la qui se croyait joué ",
"il fit une sortie contre les femmes déclara que tout homme qui ne sait pas affranchir de le joug de la plus sincère et de la plus dévouée est un homme perdu puis il prit son chapeau et dit bonsoir à le lucien après avoir descendu l\\ escalier de le second étage habité par lucien il se trouva en face de la porte entr\\' ouverte de appartement de madame roullin tout à le coup il lui vint à le esprit qu\\ il ne pouvait en aller sans faire comprendre à la belle clémence il n\\ était pas dupe de la comédie jouée la veille à son prétendu bénéfice il plongea son regard dans l\\ appartement hésita un instant puis appelant à le lui toute son énergie ce si je n\\' entre pas pensa -t-il je suis un lâche ",
"et poussant la porte il pénétra dans l\\ appartement avec fracas se réservant de mettre sur le compte d\\' une erreur inconvenance de sa démarche ne pouvait -il pas dire qu\\ il croyait entrer chez lucien mais la première pièce était vide et il arriva sans trouver personne dans la chambre à le coucher dont la vue calma tout à le coup le tumulte de ses pensées cette chambre doucement éclairée par la lueur vacillante d\\' une lampe albâtre suspendue à le plafond était le plus gracieux réduit que rêver imagination capricieuse un artiste si le mauvais goût de le banquier éclatait dans les grossières magnificences de le salon là tout respirait la femme tout avait une âme ",
"malgré émotion il ressentait resta stupéfait à la vue de ce luxe royalement féminin qui rayonnait dans toute sa perfection ce paysan de la veille qui n\\ avait jamais vu la chambre d\\' une parisienne fut effrayé des adorables richesses contenues dans cet appartement souvenirs reliés en émail et bordés de perles coupes pleines de bagues charmantes chefs-d\\'œuvre de saxe ou de sèvres montés avec un goût exquis porcelaines de chine ou de le japon des tableaux des statuettes et ces colifichets opulente superfluité qui est le nécessaire dans la vie d\\' une femme à la mode évidemment madame était créé dans ce coin de qui en était le paradis un chez soi un home comme disent les anglais cette chambre était la femme tout entière à le seuil de cet éden était arrêté le luxe poncif de la finance ",
"c\\' est du moins ce que pensait hector enivré de le parfum exhalait ce temple où rien ne manquait que la divinité cependant le premier mouvement de bravoure dissipé il commença à le réfléchir sur l\\ inconvenance de sa démarche sur son procédé de cosaque et il songeait déjà à le opérer une retraite prudente lorsqu\\' un bruit de pas venant de le corridor le retint cloué à le tapis les pas se rapprochaient hector perdant la tête regarda autour de lui pour chercher un abri et alla se cacher comme un écolier derrière les rideaux de la fenêtre il pensa que ce devait être la femme de chambre et qu\\ il pourrait partir aussitôt qu\\ elle se serait éloignée ",
"une seconde après madame entrait dans sa chambre dont elle fermait la porte à le double tour la jeune femme alluma bougies et vint coquettement se poser devant la glace de la cheminée relevant avec précaution les splendides tresses de sa chevelure lorsque par une maladresse à son insu intelligente ses beaux cheveux dénoués ruisselèrent comme un fleuve d\\' ébène sur ses épaules et offrirent à le l\\'œil ravi d\\' le vivant tableau de la plus adorable de les madeleines le jeune homme n\\' avait pu retenir un cri d\\' admiration madame aussitôt comme une panthère à le autre bout de la chambre par un mouvement rapide elle avait rapporté sur son sein découvert les grappes éparses de ses cheveux ",
"adorable rideau qui rendait plus éblouissante encore la neige de ses épaules le moment critique est venu pensa hector mourons à le moins avec grâce et il se montra vous ici monsieur écria la jeune femme indignée vous madame dit hector touché de sa douleur je vous dirais la vraie raison qui a conduit ici que vous ne me croiriez pas traitez -moi donc comme un misérable quelle raison peut justifier votre présence dans ma chambre à le cette heure "
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"et pourtant c’ était charmant un peu guerre en dentelles mais tout à le fait conforme à la tradition ce n’ était rien et c’ était pourtant la trouvaille heureuse la réussite dans le choix d� quand PROPN pensait à de telles actions il sentait l’ enchaînement de les âges leur déroulement le cycle harmonieux de les temps mais il se demandait encore si l’ histoire retiendrait ces documents il craignait que la continuité n ’ apparût pas clairement entre hier et aujourd’hui et que des mailles trop petites ne fussent omises ",
"a la première chose que j' en tirai nous suffoquâmes de joie ou mieux nous faillîmes mourir sur le coup; car cette première chose se trouva être une liasse de billets de banque enfin! enfin répétâmes -nous pendant minutes d' une voix entrecoupée bientôt plus calmes nous nous donnâmes la jouissance de compter les billets un à un nous n' en finissions pas il y en avait cents francs rosalie était d' avis de tout garder cela ne cadrait point avec mes combinaisons ",
"depuis leur entrée à l’ armée ils ne s’ étaient pas laissés un instant jours après son départ gonzalve en reçut la lettre suivante je ne fais qu’ arriver parmi les sauteux et j’ ai déjà tout un roman à te raconter le bon brandsome en rira mais pour toi tu me comprendras n’ ayant fait aucune pause dans notre marche en jours nous fûmes ici fatigués autant qu’ on peut le dire comme il était nuit quand nous arrivâmes et que le bruit que nous faisions indispensablement pouvait jeter l’ alarme dans la tribu; les chefs qui nous accompagnaient nous arrêtèrent à un certain endroit ",
"tout à le coup et d’ un seul bond elle s’ élança auprès de le fauteuil de la vieille femme vous avez écrit s’ écria -t-elle ô ma mère dites-moi que ce n’ est pas vous qui nous avez trahis vous qui avez livré martin à la vengeance de la reine ne savez -vous pas que depuis ans mon beau-frère en prison pour le crime qu’ a commis votre fils tous se sont mariés avec des filles de notre maison tous les en payeront la peine jusqu’ à la mort ",
"après heures de cette promenade ou elle essayait de tromper par un mouvement physique l' anxiété qui la dévorait juliette finit par remonter dans sa voiture ayant de le moins fixé sa pensée flottante sur une résolution positive elle ne s' était pas senti la force de dire elle-même à le casal qu' elle ne voulait plus qu' elle ne pouvait plus le recevoir le consigner à la porte sans explication était un procédé inqualifiable et qu' il n' avait d' ailleurs pas mérité elle avait donc imaginé de demander à le gabrielle de candale qu' elle voulût bien prier le jeune homme de ne plus venir rue matignon sous le simple prétexte que de mauvais propos de monde rapportés à le mme de nançay avaient créé des difficultés entre juliette et sa mère elle n' aperçut les inconvénients de cette ruse qu' après l' avoir exposée à le son amie chez laquelle elle se fit conduire à le retour de le bois et qui lui répondit en secouant sa blonde tête tu sais que je ferai ce que tu voudras mais croira -t-il à le cette raison ",
"machinalement il posa le dossier sur la fiche que cécile avait remplie il était à le peine assis que l’ huissier frappait à la porte c’ est à le sujet de la jeune fille —eh bien —vous la recevez tout à l’ heure il voulait d’ abord en finir avec l’ affaire que le chef venait de lui confier il savait où trouver le jeune homme dont il s’ était déjà occupé donnez -moi l’ hôtel rue blanche un hôtel miteux se réunissaient d’ autres jeunes gens comme PROPN qui s’ adonnaient à la cocaïne et qui affichaient leurs mœurs spéciales ",
"je crois qu’ ils ont surtout peur des journalistes c’ est pour cela qu’ ils prennent tant de précautions le rigolo c’ est que chez nous on boit de le café balthazar je ne me doutais pas qu’ un jour on devait beaucoup téléphoner de l’ intérieur car on entendait souvent un déclic une sonnerie —si c’ est votre commissaire qui vous envoie je peux aller leur dire que vous attendez ",
"quand il me parle il m' émeut; quand il me console ses paroles pénètrent mon coeur de si doux sentiments que je ne sens plus mes inquiétudes ni mon malheur quand il me reprend il me fait rougir comme s' il avait autorité sur moi pourquoi tout cela pourquoi? ajouta -t-il parce qu' il est pieux parce qu' il a suivi avec fruit les instructions de le catéchisme parce qu' il va faire sa première communion parce qu' il est un saint enfant de dieu et mon jules mon pauvre jules qu' est -il auprès de cet enfant un malheureux pécheur un misérable comme moi ah! que le bon dieu me rende mon enfant et je me confesserai avec lui et je recevrai le bon dieu près de lui et je m' améliorerai avec lui et notre maître à le tous sera ce pauvre enfant calomnié outragé maltraité par nous j' aime cet enfant ",
"malheureusement le temple lui-même était destiné à le rester vide et cela par cette seule raison qu’ il voulait abriter tout le monde l’ architecture en était trop composite et si en l’ examinant tous trouvaient à le admirer tous aussi trouvaient à le redire .cependant m. de peyralès tout en poursuivant une chimère ne ressemblait pas à ces poétiques rêveurs qui sans jamais apercevoir la réalité passent une vie sans fruits dans la contemplation de l’ impossible on le considérait à le contraire comme un homme pratique par excellence son œuvre dont l’ ensemble ne présentait qu’ une utopie devenait féconde par le détail et les renseignements exacts les vues justes les conseils sûrs abondant à le chaque page on les recueillait également si l’on causait avec l’ auteur voilà pourquoi le marquis était si apprécié si estimé par des hommes politiques souvent de partis très divers ",
"il ressemblait à les fanatiques habitants de le désert le chagrin éteignait tous les sentiments humains en cet homme à le peine âgé de ans que tout paris avait connu si brillant et si heureux à le commencement de le mois de décembre de l’ année un matin il regarda son fils ernest qui était assis à le pied de son lit et qui le contemplait douloureusement –souffrez -vous lui avait demandé le jeune vicomte –non! dit -il avec un effrayant sourire tout est ici et autour de le cœur! et après avoir montré sa tête il pressa ses doigts décharnés sur sa poitrine creuse par un geste qui fit pleurer ernest "
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le moine répondit avec une parfaite douceur personne ne ressemble à le frère parleur monsieur il a souvent des douleurs de goutte qui le plient en morceaux et alors il est petit comme un enfant en ses jours de santé il se redresse et alors il touche à le beaucoup de nos plafonds il se porte bien aujourd\'hui dit crillon j\' en suis charmé on entendit alors un coup de clochette dans le corridor voisin | [
"voilà notre frère qui entre chez notre père dit le moine on m\\' appelle en bas pour que je rapporte la réponse permettez que je m\\' y rende ajouta -t-il avec un soupir en manière d\\' oraison funèbre est toujours drôle un moine dit crillon à le pontis que tout cela venait d\\' ébahir mais ceux-ci sont plus que drôles frère parleur qu\\ il est long ",
"je n\\' ai jamais connu qu\\' un homme aussi allongé mais celui-là aujourd\\'hui serait un fantôme pauvre chicot il faut dit espérance une voix faible que ce soit ce brave génovéfain qui tout à l\\'heure quand tout le monde dormait et que je pleurais de soif est entré et a fait boire ce charitable frère est apparu comme un géant et j\\' attribuais à la fièvre cette dilatation de ma prunelle qui me faisait paraître son bras plus long que bras ordinaires le moine rentra ",
"la permission est accordée dit -il à le crillon et le cavalier que vous attendez peut entrer vous plaît -il qu\\ 'on amène ici mon cher frère non pas non dans ma chambre si vous le voulez bien ailleurs j\\' y vais ajouta crillon qui craignait de trahir par trop d\\' empressement et de respect la qualité de le visiteur qui lui arrivait et dont le billet contenait à le ce sujet les plus strictes recommandations incognito le frère sortit pour chercher et conduire l\\ étranger dans la chambre où crillon avait passé la nuit et le chevalier tirant pontis à le part entre la porte et le corridor de façon à le être pas entendu espérance il y a lui dit -il dans les poches de m. espérance un billet ",
"pontis tressaillit tu le prendras et me l\\ apporteras dit crillon mais sans qu\\ il en doute pontis étourdi cherchait une réponse en fouillant dans son pourpoint garde qu\\ il ne aperçoive de rien on dirait qu\\ il nous observe rentre vite et fais ce que je t\\' ai commandé aussitôt que tu en trouveras l\\ occasion ",
"après avoir dit ces mots à le cadet il envoya un sourire d\\' adieu à son blessé rejoignit le moine dans le corridor non sans avoir adressé à la cellule de le frère parleur un regard tellement curieux qu\\ il eût assurément percé la porte si elle eût été faite un bon chêne croisé de solides pentures cette porte du reste n\\ était pas hermétiquement fermée à le ce qu\\ il paraît car à le mesure que crillon descendait elle ouvrit poussée par air sans doute et ne se referma complètement qu\\' à le moment étranger conduit a la chambre de crillon y fut introduit et y enferma plus vite on eût pu y attendre nous pourrions ajouter que par l\\ 'entre-bâillement de cette porte crillon il se fût retourné aurait pu voir briller yeux capables d\\' éclairer l\\ escalier tout entier bien qu\\' un capuchon gigantesque les ensevelît sous son ombre crillon dès qu\\ il fut seul avec le roi lui demanda avec empressement la cause de cette visite inattendue PROPN jeta sur un meuble le chapeau dont il était couvert le visage à le son entrée à le couvent ",
"il respira largement l\\' air pur de la vallée et répondit avec une tristesse qui frappa tout d\\' abord le chevalier il y a plusieurs causes mon cher crillon la première est mon inquiétude à le votre sujet qu\\ est -ce que cette histoire de blessé de garde et de grand chemin tout cela est donc vrai bien que raconté par un meunier malheureusement vrai sire ",
"et comme je vous vois hésiter comme on vous a dit fort en peine est -ce que le blessé serait m. le comte d\\' auvergne pas de le tout sire malheureusement encore qui est dur pour le fils de charles je ne l\\' aime pas sire et je le voudrais dans le lit où en ce moment repose fort mal équipé mon pauvre blessé vous soupirez ",
"ce jeune homme est -il de les vôtres oui sire on me a recommandé je l\\ aime fort répliqua crillon en mâchant ses paroles comme un homme oppressé par le chagrin blessé dans un combat par un adversaire par le garde qui accompagnait peut-être ",
"non sire par un assassin si peu roi que je sois mon brave crillon je le ferai écarteler je retiens votre parole sire et le blessé vivra n\\' est -ce pas je espère "
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"—qui peut être cette houri? d’ où sort -elle comment le roi l’ a -t-il découverte? demandaient les uns —assurément ce n’ est pas lui qui l’ a découverte répondaient les autres à le cette dernière question vous savez bien que la pompadour ne permettrait pas qu’ il prît une maîtresse de lui-même ",
"me demanda olivier —non lui dis -je en faisant un mensonge dont j' avais besoin pour l' intéresser un peu plus à l' indisposition d' ailleurs très légère de julie il fit un mouvement de colère: j' en étais certain dit -il elle m' a vu! —je le crains lui dis-je il fit une ou fois le tour de sa chambre en marchant très vite ",
"une morue de kilos s’ annonce en soufflant comme une baleine la mère morton lui parle elle fait un signe de tête affirmatif je l’ entreprends toujours par le truchement de mon petit belge —vous faisiez la chambre de ",
"alors l’ echo qui après nous avoir fait tous les signaux pour nous prévenir du danger nous a quittés quand nous allions nous jeter tout droit sur ce banc de sable maudit répandra le bruit de notre naufrage vous me suivez toujours —si votre langue avait des talons je vous dirais que je marche dessus continuez les navires se mettront à le notre recherche battant la mer en quête des naufragés qu’ ils supposeront naturellement s’ être sauvés dans les embarcations et vu notre grand nombre sur un radeau a mesure qu’ ils les rencontreront ils les ramèneront à le saint-louis puis ils viendront nous chercher car il est impossible que pas un de les naufragés ne parle de les compagnons laissés sur la frégate peu à le peu l’ espoir était rentré dans le cœur de les jeunes époux néanmoins une objection vint à la pensée de timoléon votre tour suivez bien mon raisonnement dit -il à le vieux marin —bon allez —si de tous ceux qui sont partis les navires ne rencontraient personne qui diable ",
"—non cela est inutile tous mes biens vont de droit à le ma femme —je le sais —mes bons amis j' ai des intérêts aussi chers plus chers que les miens à le mettre à l' abri de les coups de le sort: ce sont ceux qui m' ont été confiés avant de prolonger sa phrase marqua une longue pause; son regard indécis allait de maurice à le léonide comme s' il eût sollicité de lui ou d' elle une diversion indispensable à l' éclaircissement de sa pensée ",
"ils rejetèrent d\\' abord toute espèce de nourriture et se jetèrent si avidement sur eau qui leur fut présentée qu\\ on eût dit qu\\ ils craignaient d\\' en être encore privés jours après ils étaient redevenus aussi gras avant la catastrophe dans laquelle ils avaient manqué périr on les tua tous quoique en considération de le rôle ils avaient joué dans cette grande tragédie ils eussent peut-être dû avoir la vie sauve sur le penchant d\\' une montagne qui mène ou plutôt qui menait à la petite ville un précipice immense et escarpé ouvrit tout à le coup sur la totalité de la route de saint-étienne-du-bois à le cette même ville un fait très-remarquable et qui eût suffi partout ailleurs pour changer les plans ordinaires de construction de les bâtiments publics dans un pays qui comme celui-ci est incessamment exposé à les tremblements de terre c\\' est qu\\' à le milieu de le bouleversement général vieilles maisons de figure pyramidale furent les seuls édifices qui demeurèrent sur pied ",
"—ne souhaitons point l' impossible tenons nos regards fixés sur la beauté de ce qui est de par ta volonté nous sommes libres libres de nous aimer qu' il nous soit indifférent que les autres reconnaissent en nous cette liberté! nous la prenons et ce n' est point un coup de tête dit pauline ",
"elle avait dans l’ idée que les noirs sentaient mauvais mais le petit lazare n’ avait d’ autre odeur que celle de l’ after-shave de son papa quand il arrivait le matin tout serré contre lui nicole avait aussi eu peur qu’ un petit noir fasse fuir les autres parents mais là encore elle s’ était trompée puisque les autres mamans trouvaient lazare craquant bref nicole avait fini par admettre que lazare n’ était pas pire qu’ un autre d’ autant qu’ elle arnaquait son père en le faisant plus ce froid qu’ il fait dit nicole en entrant dans la cuisine ",
"demanda le magistrat d’ un air doux et intelligent –un réquisitionnaire que le maire nous envoie à le loger répondit la servante en montrant le billet –c’ est vrai dit l’ accusateur après avoir lu le papier il nous arrive un bataillon ce soir! et il sortit .la comtesse avait trop besoin de croire en ce moment à la sincérité de son ancien procureur pour concevoir le moindre doute elle monta rapidement l’ escalier ayant à le peine la force de se soutenir ",
"elle a dû être contente elle m’ a engueulé avant que j’ aie pu placer une broque qu’ est -ce que je disais exulte pinuche toutes de les garces je prends l’ initiative de les opérations trêve de maris veaux d’ âge "
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mais voici qu' un plus grand trouble me vient à le cette réflexion subite pourtant il se peut qu' elle vive depuis bien longtemps cette pensée ne s' était plus présentée à le moi d' une manière aussi poignante en effet puisque je ne sais pas puisque je ne suis sûr de rien il n' est donc pas impossible que bientôt dans si peu de jours que j' en frémis comme si ce devait être demain je me retrouve en sa présence oh! rencontrer de nouveau son regard que je m' étais habitué à le croire mort son regard de douleur ou de sourire revoir comme elle disait ses yeux face à le face l' angoisse ou l' ivresse de ce moment -la et comment serait -elle alors comment serait son visage de ans dans toute sa beauté de femme me réapparaîtrait -elle la petite fille d' autrefois svelte à les yeux vert de mer? | [
"ou bien flétrie qui sait finie à le jamais en tant que créature de chair et d' amour? peu importe de le reste même vieillie et mourante je l' aime encore mais de toute façon l' instant de cet étrange revoir serait pour nous un peu terrible et n' aurait pas de lendemain arrangeable n' aurait aucune suite pouvant être envisagée sans effroi et loti ceux d' autrefois de le moins sont bien morts ce qui peut rester d' eux-mêmes s' est transformé leur ressemble à le peine sans doute de visage et d' âme ",
"comme l' affirme ce petit livre enfantin que je viens de refermer tous sont morts c' est presque sacrilège de le dire: en ce moment je crois que je préférerais être sûr de ne trouver là-bas qu' une tombe pour elle et pour moi j' aimerais mieux qu' elle m' eût devancé dans la finale poussière qui ne pense ni ne souffre et alors j' irais tenir mon serment de retour devant quelqu'une de ces petites bornes funéraires à les mystiques inscriptions confiantes qui si paisiblement traversent l' indéfini de les durées dans les bois de cyprès il fait lourd et il fait inquiétant dans mon logis ce soir et tout y a pris l' air lugubre avec ce seul flambeau qui laisse les fonds dans une obscurité confuse ",
"et des tranchants d' acier luisent des lames courbes de yatagans et sur le rouge foncé de les tentures murales les broderies étranges semblent la figuration symbolique de mystères d' orient qui me seraient profondément incompréhensibles quels êtres inconnus de quelle génération ayant précédé la nôtre ont fixé dans ces dessins leurs rêves leurs immuables rêves ceux pour qui on a trempé ces armes et tissé ces ors quelles chimères avaient -ils quelles amours quelles espérances je les sens loin de moi comme jamais ces croyants-là qui à le présent dorment en terre sainte à le pied de les mosquées blanches tout ce décor de vieil orient est ce soir pour me faire mieux sentir combien sont dissemblables jusqu' à l' âme les différentes races humaines et tout ce qu' il y a d' insensé d' impossible et de funeste à le aller chercher de l' amour là-bas ",
"entre les égarés qui s' aiment reste toujours la barrière de les hérédités et de les éducations foncièrement différentes l' abîme de les choses qui ne peuvent être comprises et il leur faut prévoir qu' ensuite quand viendra leur fin ils n' auront seulement pas pour les bercer ensemble à la dernière heure le commun souvenir encore un peu doux des mirages religieux de leur enfance ni la même terre après pour les réunir il semble ainsi que le temps et la mort vous séparent davantage et qu' on s' en aille se dissoudre dans des néants opposés les choses ici sont imprégnées d' odeurs turques comme dans un sérail et c' est trop ce silence aussi est pesant ajoute encore à la lourdeur parfumée de l' air —et j' ouvre en grand les fenêtres le silence reste le même augmenté plutôt prolongé par tout le silence d' alentour ",
"entrent un phalène et les longs rayons de la lune entre aussi une fraîcheur une fraîcheur exquise venue des jardins venue de la campagne et de les grands marais de par delà les ormeaux de les remparts je me sens réveillé par cet air frais comme d' un songe très sombre et je me penche à le cette fenêtre pour respirer de la vie les choses familières de le voisinage m' apparaissent alors à les places de tout temps connues l' éclairage lunaire leur donne cette nuit je ne sais quoi d' immuablement tranquille d' un peu irréel aussi ",
"mais elles sont bien les mêmes toujours et j' ai vu toute ma vie ces vieux toits ces pans de murs ces trouées profondes de les jardins ces masses ombreuses de les verdures et on dirait que tout cela me chante en ce moment quelque petit hymne mélancolique de terre natale me conseillant de ne pas partir tant d' autres plus simples que moi n' ont jamais quitté ce pays ni seulement ce voisinage peut-être si j' avais fait comme eux une senteur monte des jardins senteur d' humidité de mousse de feuilles mortes qui est particulière à les premiers soirs refroidis où des brumes légères se lèvent déjà l' automne! encore un été qui s' en va qui aura passé quand je reviendrai de stamboul mon dieu je vais pour ce voyage perdre nos derniers beaux jours d' ici avec la plus belle floraison de nos roses sur nos murs et je ne verrai plus cette année chères robes noires se promener dans notre cour à le dernier resplendissement de septembre et qui sait avec tout l' imprévu de mon métier de mer quand je retrouverai ces choses ",
"me voici maintenant indécis attristé et presque retenu à le cette veille de départ par le regret de ce que j' abandonne puis brusquement tout change dès que je suis rentré dans le logis turc rouge sombre luisent les armes tout s' oublie dans l' impatience inquiète de stamboul à le cause simplement d' une amulette que je suis allé prendre à le fond d' un coffre et que j' ai rattachée à le mon cou depuis longtemps je ne l' avais plus vue cette amulette d' orient elle se compose de je ne sais quels minuscules objets mystérieux enfermés dans un sachet; ",
"le sachet cousu assez gauchement par une petite main inhabile qui pourtant s' était appliquée beaucoup est fait d' un morceau de drap d' or sur lequel une fleur rose est brochée et ce bout d' étoffe a été choisi puis coupé dans ce qui restait de plus frais de certaine petite veste qu' une enfant circassienne avait portée pendant étés de sa vie pour aller à l' école par des sentiers de hautes herbes le long de le bosphore à le village de je pense qu' il est vieux comme le monde cet enfantillage attristé qui consiste à le échanger entre soi si l'on s' aime de pauvres petites choses datant des premières années de l' existence et à le s' en faire comme des amulettes contre le mutuel oubli j' ai connu cela bien des fois chez des êtres de races très différentes et cette uniformité des sentiments humains est pour me faire douter davantage de l' individualité propre des âmes quand on y songe on est tenté tellement elles semblent pareilles de ne les regarder que comme des émanations éphémères de ce même tout impersonnel qui est l' espèce indéfiniment renouvelée ",
"alors comme on sait que l' avenir ne sera peut-être jamais on essaie de reprendre le passé qui lui à le moins a été à qui ressemblais -tu quand tu étais toute petite fille dis-moi comment était ton visage ton costume à le quoi rêvais -tu quand tu étais tout petit garçon comment étaient tes allures et tes jeux et moi aussi je tiens à te conter mes premières joies d' enfant et mes premiers chagrins même je veux te faire cadeau de telle petite chose qui vient de ce temps-là et qui m' était très précieuse à le eyoub dans le mystère plein de dangers de notre logis turc enfermés tous et inquiets des moindres bruits qui traversaient le lourd silence de le dehors nous passions souvent nos soirées d' hiver à des causeries de ce genre "
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"—vous vous êtes couchée tard —tout de suite après que la radio a joué le minuit chrétiens j’ avais lu jusqu’ alors —vous n’ avez rien entendu d’ anormal? —non —avez -vous demandé à la concierge si elle a tiré le cordon pour des étrangers ",
"tout était recueillement voluptueux mystère d\\' amour peut-être dans cette nuit tiède une charmante cascade qui bondit à le bout de le jardin après avoir mis en mouvement une petite usine était emprisonnée dans son écluse tout était muet et comme endormi profondément je pensais à le lucie avec une ardeur de désir et de terreur qui me faisait frissonner sans cause non pas à le moindre bruit il ne s\\' en produisait aucun mais à à appréhension de le moindre souffle de dans mes cheveux tout à le coup j\\' entends dans ce morne silence le bruit cadencé une paire de rames sur le lac et en suivant la direction de le son je vis distinctement une barque qui cinglait en droite ligne sur le petit port placé à l\\' angle de le rocher qui porte le manoir ",
"en dépit de son flair le jeune gondo allait liquider en perte et quand on a contracté la douce habitude de palper à le commencement de chaque mois à le francs de différences perdues par les naïfs rien n’ est plus désagréable que l’ obligation imprévue de verser à le son tour une somme ronde en échange d’ un bordereau qui se solde en perte pour comble de malheur PROPN n’ était pas en fonds il venait de s’ offrir une paire de chevaux de louis de plus pour remplacer coralie il visait à les bonnes grâces d’ une chanteuse d’ opérette et les premiers travaux d’ approche de ce siège galant avaient déjà coûté gros l’ opérette est en vogue et par conséquent hors de prix ",
"mais quand je m’ informai près de l’ hôtelier j’ appris qu’ il n’ était venu personne ma lettre était pourtant partie de PROPN depuis plusieurs jours et avait certainement été reçue je ne pus cacher mon étonnement c’ est bien jérôme que monsieur attendait? demanda l’ aubergiste —eh non c’ est son fils guillaume! ",
"c’ est ailleurs qu’ il faut en chercher l’ explication dans la formation précoce de l’ état c’est-à-dire d’ une instance combinant le double monopole de le prélèvement fiscal et de la coercition physique légitime la politique a porté sur les fonts baptismaux une littérature nationale dont le retentissement fut constamment universel et qui devenue majeure a pesé hautement sur le cours de la vie politique dans un récent ouvrage robert rappelait contre un préjugé largement répandu que l’ état libère les individus il n’ est qu’ apparemment paradoxal que ce paradoxe ait échappé à le ceux qui en profitèrent pour dire l’ émoi dont ils se sentaient tressaillir les univers petits et grands que la conscience tirait de l’ ombre et de le silence ou ils étaient ensevelis ses rapports nouveaux avec la vie la mort la nature les autres consciences c’ est que l’ état entend bien se soustraire à la réflexion qu’ il facilite en toute autre matière ",
"et ma pensée fut que ces embaumeuses étaient sœurs et magiciennes et jalouses et qu’ elles avaient tué mon frère ophélion pour garder son beau corps je me couvris la tête de mon manteau et je m’ enfuis éperdu hors de cette contrée de sortilèges la peste moi fils de bonacorso gonfalonier de justice de la commune de florence dont l’ écu fut couvert en l’ an un par ordre de le roi rupert dans la cité de de le lion d’ or rampant je veux raconter pour mes descendants anoblis ce qui m’ arriva quand je commençai à le courir le monde pour chercher l’ aventure l’ an étant jeune homme sans argent je m’ enfuis de florence sur les grandes routes avec matteo pour compagnon car la peste dévastait la cité ",
"il écoute tant qu’ il peut guettant le moindre bruit c’ est le bruit de les pas de son oncle qu’ il attend peut-être ou le bruit de sa voix un peu rauque et étouffée quand il l’ appelle en arrivant: mais ce n’ est pas son oncle c’ est sa sœur PROPN et il aime bien son nom toujours parce qu’ il veut dire: liberté elle vient vers lui il la voit dans l’ air trouble de le soir elle vient à sa rencontre enveloppée dans son voile noir ",
"le jeune officier encore plein de joie et d’ ivresse avait chargé de ce message d’ amour la sœur de lait de lucie alors qu’ elle était venue lui apporter la foudroyante lettre de raymond et avant qu’ il n’ en eût pris lecture les yeux baignés de larmes lucie couvre de baisers ce précieux souvenir dont tout à l’ heure elle devra se séparer pour atteindre son but puis affectant un air calme et serein elle appelle marianne et lui dit que ne pouvant rester en possession de le portrait d’ un homme qu’ il lui était défendu de revoir elle s’ était décidée à le renvoyer le médaillon à le ferdinand enchantée de voir sa jeune maîtresse prendre son parti avec autant de fermeté la naïve marianne se prêle de bonne grâce à le cette infraction à les ordres qu’ elle a reçus lucie fait de sa lettre et de le médaillon un paquet à lequel elle joint le billet suivant quelle que soit la décision que vous prendrez j’ aurais voulu conserver votre portrait ",
"ma jalousie veillait j’ entendis tourner la clef elle me tordit le cœur cette clef j’ écoutai je fis le guet rien! rien ",
"marina n’ y échappe pas elle s’ inquiète s’ enquiert si je ne m’ ennuie pas avec elle se demande sans doute s’ il peut y avoir quelque chose au-delà de les râles que nous tirons l’ un de l’ autre: une construction imaginaire à le quoi elle n’ ose pas plus que moi donner le nom de couple et qui pour cette raison nous condamne je le vois bien maintenant à le nous héler bientôt de part et d’ autre d’ un même fleuve car il me faut en appeler sans cesse à sa jeunesse pour ne pas avoir la nostalgie d’ un passé qui ne nous est pas commun à le cause de ce qu’ elle n’ a pas vécu et qui la rend d’ une certaine façon infirme ramenant à le mon esprit encore une fois cette pensée que je m’ étais toujours jusque -là efforcé de chasser: que notre amour comme elle dit va bientôt souffrir de cette différence d’ âge et d’ expérience que marina retournera à le son âge elle qui aime par exemple danser à le son de les rythmes simplistes de le rock et de la techno qui m’ ont très tôt convaincu que je ne pouvais être de mon temps ni vivre dans la béatitude d’ une dévoration par le "
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luce —voilà le point malade mais pourquoi vouloir à le tout prix porter un jugement définitif sur la vie pourquoi toujours poser ces problèmes insolubles barois violence soudaine —pourquoi mais parce que si je disparais moi avant d\' en avoir la clef mon effort n\' aura abouti à le rien qu\ est -ce que vous voulez que ç a me fasse à le moi barois de penser que dans ans on en saura peut-être un peu plus que nous | [
"cette énigme est moi seul qu\\ elle oppresse luce —il faut se rappeler que moïse est pas entré en terre promise barois avec une animosité involontaire je ne sais vraiment pas comment vous êtes fait on dirait que vous ne vous êtes jamais trouvé en tête à le tête avec la mort vous avez eu des chagrins pourtant des deuils après la mort de votre femme luce une voix subitement voilée —oui à ce moment-là j\\' ai désespéré de tout pendant plusieurs semaines ",
"relevant le front. et puis un matin dans le jardin —nous habitions encore auteuil —je me souviens j\\' ai vu à le nouveau les arbres le soleil les petits peu à le peu j\\' ai remonté la pente barois —moi voyez -vous je n\\' ai plus une heure de paix depuis que je sens mon tour approcher! autrefois je me disais oui elle viendra elle me prendra comme les autres la main à le cœur mais maintenant je sais par où et tout est changé! je sens son crampon qui a mordu là qui attire par ce lambeau de chair malade qui attire moi mon œuvre la joie que j\\' aurais à le vivre ah je ne peux pas me résigner à le ce néant! un silence luce —nous ne voyons pas les choses de même ",
"pour moi la vie et la mort se sont toujours confondues est la suite de le même mystère et envisage ainsi le problème depuis tant d\\' années que je n\\' ai plus la moindre velléité de révolte barois —votre consentement est au-dessus de mes forces luce —je ne consens pas mais je ne m\\' insurge pas non plus ",
"je me sens si peu de chose dans l\\ agencement de les lois universelles je me suis habitué à le une parcelle d\\' univers qui accomplit sa destinée je me relie à le passé et à avenir je me devine par avance prolongé par ceux qui feront après moi la même œuvre que moi. souriant je vous répète que les satisfactions de la raison ont pour moi une extrême importance ce que la mort a de rationnel quand on envisage ainsi me la fait accepter aussi naturellement que la naissance barois —je vous envie luce —mais ce calme est à la portée de chacun barois secoue la tête ",
"luce ton de reproche —je vous assure que si j\\' étais comme vous paralysé par la mort je me contraindrais à le réagir nous sommes un fragment de vie universelle —peut-être le seul qui ait conscience de lui-même: cette conscience nous fait un devoir de vivre le plus possible vous barois vous qui aimiez tant la vie barois avec désespoir —mais je l\\' aime plus que jamais mon ami et c\\' est bien ce qui empêche accepter qu\\ elle puisse finir plus j\\' aime la vie et moins je me résigne à les conditions dans lesquelles il faut vivre ",
"pourquoi la conscience si c\\' est pour contempler le néant? luce le regarde sans répondre barois —le néant j\\' ai beau me raisonner je ne peux plus sortir de la ̀! luce —vous vous laissez dominer par votre moi est fréquent on vieillit: la personnalité devient plus précise plus pesante; on est moins sollicité par extérieur on concentre ses facultés sur soi il faut lutter contre cette ankylose barois abandonnant mon pauvre luce comment ne pas désespérer de tout? voyons! a quoi ont abouti nos efforts récapitulez nos déceptions depuis l\\ affaire! ",
"partout le mensonge injustice sociale comme avant où est -il le progrès y a -t-il une seule de nos certitudes qui se soit imposée grâce à le nous? à le contraire je constate plutôt un recul puisque les jeunes nous renient et qu\\ ils ont pris le contre-pied de tout ce qui nous avait paru définitif! quelle pitié! ",
"voilà que beaucoup d\\' entre eux se soumettent intégralement à le catholicisme est -ce qu\\ ils ignorent nos attaques non mais ils y ont trouvé des réponses en accord avec les besoins de leurs tempéraments et ils sont assurés autant que nous l\\' étions nous-mêmes ils ont même découvert de subtils détours pour réhabiliter le libre arbitre et pour en faire une raison d\\' agir ce sont des faits mon cher nous aurons beau travailler à le améliorer le sort de les autres à les affranchir toute la nature travaille contre nous: toutes les injustices toutes les erreurs renaissent avec chaque couvée neuve et est toujours la même lutte et toujours la même victoire de le fort sur le faible de le jeune sur le vieux éternellement luce très ferme —non je ne peux pas vous suivre je ne peux pas voir le monde si mauvais que vous le faites non à le contraire je vois qu\\ en somme malgré des écarts qui me désespèrent autant que vous est tout de ordre et le progrès qui finissent par gagner peu à le peu vue d\\' ensemble humanité avance ",
"PROPN est incontestable aucun esprit de bonne foi ne pourra le nier barois se met à le rire barois —avouez donc que la croyance à le progrès est un postulat optimiste qui est nécessaire à le votre équilibre personnel le progrès? outillage les méthodes oui tout ce qui dépend de observation et de exercice a progressé mais dans le fond qu\\ y a -t-il de nouveau depuis les philosophes grecs sur la vie sur la mort nous n\\' en savons pas plus qu\\' eux conjectures! "
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"la nuit quand mon poids oppresse ma poitrine je pense que ce n’ est pas moi mais une belle jeune femme allongée sur mon corps lorsque je rentre à le fond dans cette fiction j’ entends sa douce voix féminine qui murmure à le mon oreille de les choses ineffables alors mes gros bras étreignent cette chair et la conviction est si puissante qu’ à le lieu de sentir mon gras je touche la suavité d’ une amoureuse croyez-moi à ces moments-là je suis heureux mieux nous sommes heureux elle et moi comme seuls de les amants peuvent l’ être ",
"dit -il en arrêtant un bourgeois qui sans souci de la pluie se promenait gravement sous les tilleuls en fumant sa pipe c' est le nouveau musée monsieur à le ces mots sentit un frémissement intérieur tel qu' il pâlit c' était comme un rebondissement soudain de son orgueil abattu toute sa colère toute son irritation tous ses désespoirs s' évanouirent devant une seule pensée ici est la gloire de mes jours à le venir ici est l' immortalité de mon nom il salua le bourgeois et entrant vivement sous le portique de le musée il demanda m. le directeur ",
"de quoi viviez -vous demanda m. ne se dit pas ce qui est sûr c’ est que nous vivions et que nous vivions bien nous avions l’ habitude de nous rencontrer presque chaque soir chez une brave allemande mme siéfert qui donnait des soirées –vous voulez dire qu’ elle donnait à le jouer? –eh bien oui. pourquoi pas toutes les passions sont dans la nature et PROPN je défie bien les lois de l’ univers entier de la réprimer ",
"le moustachu à la carabine expliquait que les bombes qui avaient anéanti la ville étaient d’ une nature sorcière elles se rattachaient à une génération d’ armes nouvelles qui causaient des dégâts en explosant mais continuaient ensuite à le agir jusqu’ à le ce qu’ il ne reste plus rien d’ humain sur des kilomètres à la ronde le moustachu avait une voix qui tremblait d’ indignation et de peur il soutenait que les bombes n’ avaient pas terminé leur cycle et que en approchant de leurs points d’ impact gordon s’ exposerait à des abominations résiduelles à des rayonnements qui provoqueraient chez lui la démence ou la mort ou les en réalité depuis que gordon s’ était engagé sur les décombres il n’ éprouvait rien de particulier ",
"on se tut.arnoux marchait de long en large et madame était assise sur la petite chaise près de le feu extrêmement pâle l’ œil fixe PROPN fit un mouvement pour se retirer PROPN lui saisit la main heureux de le secours qui lui arrivait –mais je crains dit frédéric –restez donc! souffla arnoux dans son oreille PROPN reprit –il faut être indulgent monsieur moreau ",
"on la croyait insensible et son fils lui-même la trouvait distante mme de séryeuse adorait son fils mais veuve à le ans dans sa crainte de donner à le françois une éducation féminine elle avait refoulé ses élans une ménagère ne peut voir de le pain les caresses semblaient à le mme de séryeuse gaspillage de le cœur et capables d’ appauvrir les grands sentiments françois n’ avait en rien souffert de cette fausse froideur tant qu’ il n’ avait pas soupçonné qu’ une mère pût être différente mais lorsque des amis lui vinrent le monde lui donna le spectacle de sa fausse chaleur ",
"il avait les goûts simples il passait pour un sage et pour l’ homme le plus rangé de le pays nous arrêterons là notre biographie devant rencontrer souvent m. d’ ambert dans les aventures diverses de notre récit le souper avançait et les vins les meilleurs de la contrée avaient été apportés sur la table m. de pampelone très-franc buveur fêtait en vrai mousquetaire ce bacchus méridional qu’ il était venu visiter disait -il comme on se rend à l’ invitation d’ une agréable connaissance ",
"PROPN n’ entendit que bribes un trait plus haut qu’ un autre il descendit de sa cabine s’ approcha le couple cessa de se battre il les salua puis posa la question qui détend l’ atmosphère ou l’ exaspère tant la situation était claire: qu’ est -ce qui vous arrive l’ homme et la femme se sont considérés chacun trop énervé semblant vouloir laisser à l’ autre le soin de tout raconter ",
"la mère avait consenti et jacques était maintenant un gros bébé de mois qui ne ressemblait pas plus à son père que son frère aîné de le reste non on ne retrouvait point dans jacques les traits de le marquis de le touchais mais une certaine rudesse de visage inconnue de la famille qui enchantait d’ ailleurs chéri-bibi tout en inquiétant un peu la mère il n’ avait point l’ air commode le moutard! et déjà il n’ en faisait qu’ à sa grosse tête PROPN avait voulu l’ allaiter quand PROPN voyait la tête de son fils sur ce beau sein adoré il ne pouvait s’ empêcher de lever vers le ciel à lequel il avait si souvent montré le poing des yeux reconnaissants et de remercier la providence de lui avoir réservé pour le milieu de ses jours après tant de tribulations un bonheur que rien désormais ne semblait devoir troubler ",
"l’ ouragan de clameur déferla et la multitude se rua frénétiquement vers la gare montparnasse pendant minutes le courant parut inépuisable puis il s’ éclaircit: il n’ y eut plus que des bandes éparses des solitaires éperdus des femmes à les chevelures croulantes des badauds et des curieux penchés sur les allèges de les fenêtres alors on vit les cadavres allongés sur les trottoirs ou dans le ruisseau; de les blessés se traînaient vers les portes d’ autres pantelaient hurlaient ou râlaient les aéroplanes avaient disparu –c’ est immonde criait langre "
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après la chaleur de la rue l’ escalier me semblait bien frais propice à le recueillement raisonnable peut-être même à les prudentes capitulations mais non! une seule chose compte à le monde la volonté la volonté la volonté marche après marche la volonté me conduisait jusqu’ à le troisième étage la volonté me fit saisir et tirer le cordon de sonnette la volonté ne pouvait empêcher de trembler certain menton qui n’ est point pasquier mais delahaie ce menton qui tremble dans ma famille maternelle depuis générations depuis la grande frayeur de mon aïeul guillaume que vient faire guillaume delahaie soldat de l’ empire dans l’ escalier de la rue de fleurus | [
"je dis volonté volonté volonté! je ne peux même pas maîtriser les ombres la sonnette est tirée et l’on n’ entend personne la dame est sortie cas de force majeure la ̂cheté délicieuse ",
"non: une porte grince dans les profondeurs une chanson fredonnée vient vers moi je la connais: c’ est une chanson de mon père pour vous obliger de penser à le moi la porte s’ ouvre la porte s’ ouvrit en effet sur une claire petite antichambre ",
"des lanternes de papier des nattes peintes des ombrelles déployées tout un étalage de ces japonaiseries alors en pleine vogue voila ̀ ce que j’ aperçus d’ un coup d’ œil et à le milieu de tout cela une personne vêtue d’ un kimono rose une dame beaucoup plus grande que moi blonde à le teint frais à les bras nus elle disait l’ air insouciant: qu’ est -ce que c’ est jeune homme je voudrais parler à le mme même altérée ma voix produisit quelque effet sur la dame à le kimono rose car elle dirigea soudain vers moi un large regard fort pénible à le soutenir c’ est moi ",
"elle attendit une seconde et poursuivit: qu’ est -ce que vous avez à le dire du sérieux alors entrez par ici elle me poussa familièrement dans une pièce et tira la porte sur nous c’ était une manière de salon dont l’ aspect me rappela le genre artiste de mme on y voyait un sofa chargé de coussins des fauteuils dépareillés un guéridon sur lequel on avait dû manger car des miettes de pain jonchaient encore le parquet ",
"sur la cheminée statuettes de plâtre blanc une odeur de café de cuisine et d’ eau de cologne malgré cela nul désordre évident et même une certaine élégance solange me considérait avec une attention croissante elle prononça d’ une voix nette bien timbrée —et maintenant expliquez -vous jeune homme ",
"j’ eus le sentiment de pâlir un peu comme il convient à le justicier dans l’ exercice de ses fonctions —madame fis -je posément je suis le fils de m.raymond pasquier les lèvres de la dame se rapprochaient et s’ écartaient en silence comme pour articuler soudain elle éclata de rire un rire qui lui secouait la gorge et les joues un rire qui lui faisait venir à les yeux de grosses larmes brillantes un rire dont je fus en même temps offusqué bouleversé furieux toute riante encore elle me saisit par les épaules et me tira vers la fenêtre ",
"elle disait j’ aurais dû m’ en douter vous êtes sans doute laurent vous ressemblez énormément à le votre père —madame d’ une voix étranglée c’ est à ma mère que je ressemble elle secouait la tête de droite à le gauche et de gauche à le droite ",
"elle soupirait calmée attentive ta ta. votre père! attendez que je vous regarde même la colère seigneur c’ est le père tout pur eh bien en voilà une histoire asseyez -vous n’ ayez pas peur ",
"je ne mange pas les petits garçons elle se reprit à le rire ouvrit vivement la porte regarda comme pour s’ assurer qu’ il n’ y avait à les alentours aucune oreille indiscrète et revint vers moi elle grondait doucement —ce n’ est pas ordinaire le petit pasquier maintenant il faut avouer que c’ est ridicule ridicule "
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"alors il entendit des rumeurs des appels qui s’ entrecroisaient un bruit de pas qui approchaient il entendit la voix de lucrèce son regard perçant fit le tour de la salle il venait de se rappeler que les traces de sang suivies par lui la nuit où une servante l’ avait si mystérieusement laissé seul dans cette salle l’ avaient conduit à le tibre il se rua de ce côté à le moment où il disparaissait par la porte de le fond ",
"elle fit feu pas le moindre mouvement de la part de l’ ours et pour cause mlle en conclut: je l’ ai foudroye avançons! toutefois je surveille cet ours toi tu te défieras des autres et s’ ils paraissent crie-moi: attention elles approchèrent et il leur sembla que cet ours était bizarre d’ aspect mlle dit: il est gonflé il semble crevé aurais -je tiré sur un ours mort ",
"que le portefaix et le cocher parlent français tous cela n’ est rien mais on retrouve chez eux cette affectation d’ empressement cette obligeance démonstrative qui est rare en pays anglo-saxons mais que les manœuvres d’ autres races cultivent soigneusement à le moitié comme une vertu à le moitié comme un droit incontestable à un plus fort pourboire quand il faut les payer en effet leurs marchandages et leurs revendications pathétiques ne manquent pas de produire l’ effet attendu si le sort favorise un peu les nouveaux arrivants c’ est dans une calèche qu’ ils sont montés la calèche est une institution purement québécoise et la pièce la plus curieuse peut-être de tout le magasin d’ accessoires de québec ",
"les maîtres de la guerre et de la paix ne le lui pardonneront jamais nous qui l’ applaudissons nous votons son arrêt de mort dans le numéro de l’ humanite qui rend compte de le congrès de bâle il est un discours dont pas une phrase n’ a été rapportée la mention de le fait que ce discours à le été prononcé y a même été omise la présence à le congrès de l’ orateur n’ est pas signalée dans ce journal d’ après l’ humanité de le lendemain impossible de soupçonner PROPN la présence à le bâle de la militante allemande qui y prit la parole à le nom de toutes les femmes socialistes ",
"castrat parfois frigide un jeune homme se pelotonne contre des images d’ épinal ma tête sur son ventre ma main dans sa main ses seins collés à le ma poitrine cette femme est une dague empoisonnée elle fouille les chambres de les sœurs elle renverse les commodes les tiroirs elle dévalise l’ armoire la penderie elle dévaste le sac de linge sale la sorcière est en transe obsédée par le butin qu’ elle doit trouver elle cherche elle cherche renifle gratte soulève puis découvre enfin ",
"c’ est maintenant la brusque tombée de le jour le camaïeu rose à le bouquets blancs commence de pâlir partout à la fois sous un ciel couleur de pervenche tellement saturé de poussière que la lune argentée y paraît les tourbillons d’ oiseaux noirs s’ abattent ensemble pour dormir; sur les corniches de les palais roses ils s’ alignent innombrables pigeons et corbeaux à se toucher formant de longs cordons sombres mais des vautours et des aigles s’ attardent en l’ air et planent encore ",
"mais je ne reconnaissais plus martinod à le lieu de peindre comme autrefois à le nos yeux éblouis les noces de le peuple et de la raison voici qu' il abandonnait ses phrases à les artistes avec une précision imprévue il énumérait des réformes urgentes la diminution de le service militaire en attendant sa suppression l' indépendance de les syndicats le monopole de l' etat en matière d' enseignement sans compter la révision de la constitution sur quoi tout le monde était d' accord l' indépendance de les syndicats me frappait tout spécialement parce que mon voisin avait beau m' expliquer en quoi elle consistait je n' y comprenais goutte de sorte que j' y attachais un prix exceptionnel et même lâchant ces réformes malgré leur urgence martinod qui amenait des recrues et les abreuvait en les enseignant s' exaltait sur un but plus rapproché qui était la mairie ",
"je joue volontiers les chefs d’ état-major dans ces moments-là même si je suis à le moi seule toute mon armée: d’ habitude ce terrain est archisec à le mon avis si l’ eau y pénètre aujourd’hui c’ est par-derrière je parie qu’ à le lieu d’ aller vers la rivière le ruisseau de les landes est venu se déverser dans mon étang tu parles d’ un cadeau j’ en ai déjà qui arrivent plein pot! pour le quatrième le malsignat tu as bien vérifié hier que la dérivation de micha fonctionnait? —oui tout contourne le lac et passe en aval par les buses ",
"c’ était l’ empreinte de la botte d’ un gendarme se dit le petit braconnier est -ce que papa aurait fait un malheur et il rebroussa chemin en revenant sur ses pas martinet disait on ne sait pas ce qui peut arriver ",
"je me souviens de exposition à la galerie rue de assomption je me souviens qu\\ il a fallu plusieurs jours pour que rené coty à le versailles soit élu président de la république je me souviens des films de je me souviens un préjugé qui vous coûtait cher je me souviens était photographe à le t.n.p. je me souviens que la violoniste ginette neveu est morte dans le même avion que marcel cerdan je me souviens de je me souviens que a frappé avec sa chaussure la tribune de l\\' o.n.u. je me souviens quand express est devenu un quotidien "
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la cuisine était grande mais assez basse et blanchie à la chaux un grand feu de hêtre pétillait sur l’ âtre enroulant ses spirales dorées autour de les flancs noirs d’ une immense marmite le manteau de la cheminée fort haut et peu large suffisait à le peine à les flots de fumée qui s’ élevaient de l’ âtre sur ce fond ardent se dessinait le charmant profil de louise en petite jupe pour courir plus vite la figure enluminée de les plus vives couleurs et le sein enfermé dans un petit corsage de toile rouge laissant à le découvert ses rondes épaules et son cou gracieux elle était là dans tout le feu de l’ action allant venant goûtant à les sauces avec son petit air capable dégustant le bouillon approuvant et critiquant | [
"encore un peu de sel encore ceci encore cela lesselé aurez -vous bientôt fini de plumer notre grand coq maigre? de ce train nous n’ arriverons jamais c’ était charmant de la voir commander en avait les larmes à les yeux les grandes filles de l’ anabaptiste l’ une longue sèche et pâle ses larges pieds plats dans des souliers ronds ses cheveux roux dans une petite coiffe de taffetas noir sa robe de toile bleue descendant en longs plis jusqu’ à les talons l’ autre grasse joufflue marchant comme une oie en levant les pieds l’ un après l’ autre lentement et se balançant sur les hanches ces braves filles formaient avec louise le plus étrange contraste ",
"la grosse katel allait et venait tout essoufflée sans rien dire et lesselé d’ un air rêveur faisait tout par compas et par mesure enfin le brave anabaptiste PROPN assis à le fond de la buanderie sur une chaise de bois les jambes croisées le nez en l’ air le bonnet de coton sur la nuque et les mains dans les poches de sa souquenille regardait tout cela d’ un air émerveillé et de temps en temps disait d’ une voix sentencieuse lesselé katel obéissez bien mes enfants que ceci soit pour votre instruction vous n’ avez pas encore vu le monde il faut marcher plus vite —oui oui il faut se remuer ajoutait louise; seigneur que deviendrions -nous si l’on réfléchissait des mois et des semaines pour mettre un peu d’ ail dans une sauce vous qui êtes la plus grande décrochez -moi ce paquet d’ oignons de le plafond et la grande fille obéissait ",
"n’ avait jamais eu de plus beau moment dans sa vie comme elle fait marcher les autres se disait -il c’ est un petit hussard une maîtresse femme je ne m’ en doutais pas encore et seulement à le bout de minutes après avoir tout vu il entra hé! bon courage mes enfants louise tenait justement une cuiller à le sauce elle abandonna tout et courut se jeter dans ses bras en criant: papa jean-claude papa jean-claude c’ est vous vous n’ êtes pas blessé vous n’ avez rien à le cette voix de le cœur pâlit et ne put répondre ",
"ce n’ est qu’ après un long silence et retenant toujours sa chère enfant pressée tendrement qu’ il dit enfin d’ une voix frémissante non louise non je me porte bien je suis bien heureux —asseyez -vous jean-claude dit l’ anabaptiste qui le voyait trembler d’ émotion tenez voici ma chaise s’ assit et louise s’ asseyant sur ses genoux les bras sur son épaule se prit à le pleurer qu’ as -tu donc chère enfant disait le brave homme tout bas en l’ embrassant voyons calme -toi ",
"tout à l’ heure encore je te voyais si courageuse —oh oui je faisais la courageuse mais voyez -vous j’ avais bien peur je pensais: pourquoi ne vient -il pas elle lui jeta ses bras autour de le cou puis une idée folle lui passant par la tête elle prit le bonhomme par la main en criant: allons papa jean-claude dansons dansons et ils firent ou tours souriant malgré lui et se tournant vers l’ anabaptiste toujours grave nous sommes un peu fous dit -il ",
"il ne faut pas que cela vous étonne —non maître c’ est tout simple le roi PROPN après sa grande victoire sur les philistins dansa devant l’ arche jean-claude étonné de ressembler à le roi PROPN ne répondit rien et pour toi louise reprit -il en s’ arrêtant tu n’ as pas eu peur pendant la dernière bataille dans les premiers moments tout ce bruit ces coups de canon mais ensuite je n’ ai plus pensé qu’ à le vous et à le maman lefèvre maître jean-claude devint silencieux ",
"je savais bien pensait -il que cette enfant -là était brave elle a tout pour elle louise alors le prenant par la main le conduisit en face d’ un régiment de marmites autour de le feu et lui montra d’ un air glorieux toute sa cuisine voici le bœuf voici le rôti voici le souper de le général jean-claude et voici le bouillon pour nos blessés nous nous sommes remuées et katel peuvent le dire et voici notre grande fournée dit -elle en montrant une longue file de miches rangées sur la table c’ est maman lefèvre et moi qui avons brassé la pâte écoutait tout émerveillé mais ce n’ est pas tout ajouta -t-elle venez par ici elle ôta le couvercle de tôle de le four à le fond de la buanderie et la cuisine se remplit aussitôt d’ une odeur de galette à le lard à le vous réjouir le cœur ",
"maître jean-claude en fut vraiment attendri en ce moment la mère lefèvre entrait: eh bien dit -elle il faut dresser la table tout le monde attend là-bas allons katel allez mettre la nappe la grosse fille sortit en courant et tous ensemble traversant la cour obscure à la file se dirigèrent vers la salle ",
"le docteur lorquin despois marc divès materne et ses garçons tous gens bien endentés et pourvus d’ un appétit solide attendaient le potage avec impatience et nos blessés docteur s’ écria en entrant —tout est terminé maître jean-claude vous nous avez donné une rude besogne mais le temps est favorable il n’ y a pas à le craindre de fièvres putrides et tout se présente bien et louise entrèrent bientôt portant une énorme soupière fumante et magnifiques rôtis de bœuf qu’ elles déposèrent sur la table "
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"assaillir irène chez elle et lui passer une toise n' était certes qu' une escarmouche préliminaire un coup de semonce: de le suif plus rigoureux allait suivre sûr dans les épisodes de lequel le flingotage ne serait sans doute pas la plus rude épreuve d' imaginer irène satanée dans sa propre cabane par ces faisans teutons culottés johnny tournait sauvage haineux paroxystique pré-cannibale il allait les torturer ces fumiers chauds les découper en lanières leur enseigner que s' ils s' étaient tout d' abord gourés en le prenant pour un cave ils persistaient dans l' erreur en le tenant maintenant pour une lope qu' on pouvait faire se coucher à le moindre péril il se préparait de la rebiffe sanglante de la bouillie de cervelle sur macadam de la tripaille fumante dans les nuits froides ces salingues allaient vite entraver que leur devise mit ",
"sa mère le trouva dans cette occupation lorsqu’ elle vint lui annoncer une visite qui du reste parut vouloir s’ annoncer d’ elle-même car une voix joyeuse cria dès la porte de la maison jean-paul c’ est moi c’ est nous c’ était romain romain et compagnie dit le jeune homme en s’ effaçant pour laisser entrer virginie qui non moins gaie que son compagnon de voyage saisit vivement paul par les mains et lui dit: nous venons te chercher mon petit mari d’ autrefois oui dit romain en regardant madame marat d’ un air suppliant avec la permission de monsieur et de madame marat nous venons chercher car aujourd’hui il y a grande réception chez nous un grand dîner puis soirée pour inaugurer mes vacances ",
"PROPN partit en grande hâte après avoir donné à sa femme un baiser froid qu’ il aurait voulu pouvoir rendre mortel lorsque la comtesse fut rentrée chez elle louisxi vint à la malemaison fort empressé de dénouer la triste farce qui se jouait chez son compère le torçonnier se flattant en sa qualité de roi d’ avoir assez de perspicacité pour découvrir les secrets de les voleurs PROPN ne vit pas sans quelque appréhension la compagnie de son maître –est -ce que tous ces gens-là lui dit -il à le voix basse seront de la cérémonie PROPN ne put s’ empêcher de sourire en voyant l’ effroi de l’ avare et de sa sœur –non mon compère reprit -il rassure -toi ",
"–et puis que ç a doit être une fameuse scie un muet pas le moyen de causer mais après tout il parlerait que ç a serait tout de même car on dirait que son nègre a peur qu’ on lui mange son maître personne ne peut l’ approcher –c’ est qu’ il est apparemment jaloux de son affection dit le médecin fatigué de la longueur de la conversation et cherchant à le passer adroitement entre le mur et la portière mais celle-ci qui le guignait de l’ œil et suivait tous ses mouvements faisait toujours face à l’ ennemi rendit cette tentative inutile et continua –monsieur quelle est donc sa maladie à ce pauvre vieux est -ce vrai qu’ il est fou pendant les premiers mois qu’ il est venu loger ici il se portait comme un charme et voilà près d’ un an qu’ il est si malingre qu’ il n’ est pas descendu une fois dans la rue et il n’ y descendra peut-être plus jamais dit le docteur en secouant tristement la tête et essayant de forcer le passage de vive force ",
"celui-ci avait les traits convulsés ses vêtements en désordre et tout recouverts de poussière ilse pencha vers elle: mon amie votre supplice et le mien peuvent prendre fin nous pouvons supposer que c’ est un cauchemar la brute en cet instant n’ existe pas plus que le plus irréel de les fantômes de cauchemars —que dites-vous j’ ai été trouvé louvet ",
"le petit asiatique avait une incomparable dextérité pour manipuler sans bruit les serrures le château feutré comme un cabinet de dentiste jouissait d’ un étrange pouvoir assourdissant prosope de ses domestiques dormait profondément je le voyais dans sa chambre pas de chien de garde; pas de veilleur enfin il tombait une petite pluie que j’ étais fort éloigné de maudire les choses m’ apparaissant avec beaucoup plus de netteté lorsqu’ elles sont humides le couloir parcouru sans encombre la grille escaladée nous marchâmes durant heures vers l’ agglomération de points lumineux que j’ avais déjà repérée ",
"l’ angélus sonnait à le clocher de louannec l’ air était saturé de cette clarté pâle qui suit la disparition de l’ astre sous l’ horizon dans la maisonnette l’ ombre envahissait les angles allons fit gaiement la veuve il est temps de dîner et comme elle faisait chaque jour elle enleva le tapis de linoléum installa une nappe blanche mais toute neuve ce soir-là en l’ honneur de son fils et mit le couvert aidée de le petit garçon ",
"elle releva la tête —oui elle m’ en avait parlé elle me disait que megève était un endroit sûr et que vous auriez toujours la possibilité de passer la frontière —oui évidemment je n’ osais pas aller plus loin pourquoi suis -je si timide et si craintif à le moment d’ aborder les sujets qui me tiennent à le cœur mais elle aussi je le comprenais à son regard aurait voulu que je lui donne des explications nous restions silencieux l’ un et l’ autre ",
"j’ ai senti sous mes lèvres ses mains glacées ce froid de la mort qui est si horrible quand on aime je l’ ai enveloppée moi-même suivant son désir dans sa robe de mariée et j’ étais là quand on a cloué le cercueil et l’ écoutait en songeant est -ce qu’ il a dit la vérite oui et néanmoins puis -je admettre m. d’ andeville d’ une voix plus impérieuse après reprit paul une autre question celle-ci le portrait qui se trouvait dans le boudoir de la comtesse d’ andeville était -il son portrait ",
"arrivés nous devions prendre par un sentier dans la montagne et faire autres milles à le pied avant d\\' arriver à le castiglione a peine fûmes -nous partis qu\\ une pluie fine commença de tomber qui augmentant sans cesse était passée à lorsque nous mîmes pied à le terre cependant nous n\\' en résolûmes pas moins de continuer notre chemin nous prîmes un guide et nous nous acheminâmes vers le malheureux village nous l\\' aperçûmes assez loin situé il est à le sommet une montagne et de le plus loin que nous l\\' aperçûmes il nous apparut comme un amas de ruines "
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déjà le même défaut de tenue m' avait choqué chez ma maîtresse et je pris texte de l' occasion pour faire une courte morale elles s' emportèrent et tous par des clignements d' yeux nous nous signalions leur grossièreté .vers heures tandis qu' elles allaient dans les magasins une voiture nous conduisit jusqu' à la baie de PROPN .nous eûmes d' abord la sensation joyeuse de voir pour la première fois cette plage étroite et furieuse et nous nous assîmes auprès de l' écume de les lames brisées puis une tasse de thé nous raffermit l' estomac nous étions bien servis par un temps tiède sur la façade nette d' un hôtel très neuf parmi ou groupes élégants et modérés je surveillais le visage de simon; à la troisième gorgée je vis sa gravité se détendre | [
"moi-même je me sentais dispos —n' est -ce pas lui dis -je la première minute agréable que nous trouvons à le jersey il n' était pourtant pas difficile de nous organiser ainsi quoi en effet un joli temps c' est la saison de l' inconnu le monde en est plein une tasse de thé qui encourage notre cerveau fr. ",
"—tu oublies me dit -il autres plaisirs l' analyse que nous fîmes hier soir de notre ennui et l' éclair de ce matin à le table quand nous nous sommes surpris à le souffrir l' un et l' autre de l' impudeur de leurs appétits m' écriai-je car j' entrevois une piste de pensée riant de la joie d' avoir un thème à le méditer nous courûmes nous installer sur un rocher en face de l' océan salé à le bout d' une heure nous avions abouti à les principes suivants que je copiai le soir même avant de m' endormir :premier principe nous ne sommes jamais si heureux que dans l' exaltation .deuxième principe ce qui augmente beaucoup le plaisir de l' exaltation c' est de l' analyser la plus faible sensation atteint à le nous fournir une joie considérable si nous en exposons le détail à le quelqu'un qui nous comprend à le demi-mot et les émotions humiliantes elles-mêmes ainsi transformées en matière de pensée peuvent devenir voluptueuses .conséquence il faut sentir le plus possible en analysant le plus possible .je remarque que pour analyser avec conscience et avec joie mes sensations ",
"nos intelligences étaient lucides tonifiées par le bel air soutenues par le thé j' ajouterai même que PROPN s' éloigna un instant sous les roches fraîches ce dont je le félicitai en l' enviant car la nourriture et l' air de les plages entravaient fort la régularité de nos digestions où nous nous montrâmes toujours capricieux le même soir vers heures réunis auprès de nos femmes dans le petit salon de notre frêle villa je disais à le simon avec la franchise un peu choquante de les heures de nuit:—je t' avouerai que souvent je songeai à le entrer en religion pour avoir une vie tracée et aucune responsabilité de moi sur moi enfermé dans ma cellule résigné à l' irréparable je cultiverais et pousserais à le paroxysme certains dons d' enthousiasme et d' amertume que je possède et qui sont mes délices je fus détourné de ce cher projet par la nécessité d' être extrêmement énergique pour l' exécuter ",
"même je me suis arrêté de souhaiter franchement cette vie car j' ai soupçonné qu' elle deviendrait vite une habitude et remplie de mesquineries rires de séminaristes contacts de compagnons que je n' aurais pas choisis et parmi lesquels je serais la minorité.nos femmes en m' entendant se mirent à le blasphémer par esprit d' opposition et à se frapper le front pour signifier que je déraisonnais —c' est étrange répondit simon que je ne t' aie pas connu ce goût pendant des années je pensais il est aimable actif changeant toutes les vertus de paris mais il ne sent rien hors de cette ville moi c' est la campagne des chiens une pipe et les notions abondantes et froides de spencer à le débrouiller pendant mois —erreur! lui dis -je tu t' y ennuyais ",
"nous avons l' un et l' autre vêtu un personnage j' affectai en tous lieux d' être pareil à les autres et je ne m' interrompis jamais de les dédaigner secrètement ce me fut toujours une torture d' avoir la physionomie mobile et les yeux expressifs si tu me vis sous l' oeil de les barbares me prêter à le groupes bruyants et divers c' était pour qu' on me laissât le répit de me construire une vision personnelle de l' univers quelque rêve à le ma taille où me réfugier moi homme libre .ainsi revenions -nous à le nos principes de l' après-midi et à le convenir que nous avons été créés pour analyser nos sensations et pour en ressentir le plus grand nombre possible qui soient exaltées et subtiles j' entrai dans la vie avec ce double besoin ",
"notre vertu la moins contestable c' est d' être clairvoyants et nous sommes en même temps ardents avec délire chez nous l' apaisement n' est que débilite il a toute la tristesse de le malade qui tourne la tête contre le mur .nous possédons là un don bien rare de noter les modifications de notre moi avant que les frissons se soient effacés sur notre épiderme quand on a l' honneur d' être à un pareil degré passionné et réfléchi il faut soigner en soi une particularité aussi piquante raffinons soigneusement de sensibilité et d' analyse ",
"la besogne sera aisée car nos besoins à le mesure que nous les satisfaisons croissent en exigences et en délicatesses et seule cette méthode saura nous faire toucher le bonheur est ainsi que simon et moi par emballement par oisiveté nous décidâmes de tenter l' expérience .courons à la solitude soyons des nouveau-nés dépouillés de nos attitudes oublieux de nos vanités et de tout ce qui n' est pas notre âme véritables libérés nous créerons une atmosphère neuve où nous embellir par de sagaces expérimentations .dès lors nous vécûmes dans le lendemain; et chacune de nos réflexions accroissait notre enivrement désormais nous aurons un coeur ardent et satisfait nous affirmions -nous l' un à l' autre sur la plage car nous avions sagement décidé de procéder par affirmation cette sole est très fraîche votre maîtresse délicieuse me disait jadis un compagnon d' ailleurs médiocre et grâce à son ton péremptoire la sauce passait légère je jouissais des biens de la vie .dans la liste qu' une agence nous fit tenir nous choisîmes pour la louer une maison de maî",
"originaires nous-mêmes de ces pays nous comptions n' y être distraits ni par le ciel ni par les plaisirs ni par les moeurs puis nous n' y connaissions personne dont la gentillesse pût nous détourner de notre généreux égotisme c' est alors que corrects une suprême fois envers nos tristes amies qui furent tour à le tour ironiques et émues nous passâmes à le paris liquider nos appartements et notre situation sociale nous sortîmes de la grande ville avec la joie un peu nerveuse de le portefaix qui vient de délivrer ses épaules d' une charge très lourde nous nous étions débarrassés de le siècle .dans le train qui nous emporta vers notre retraite de saint-germain par bayon meurthe-et-moselle nous méditions le chapitre de le livre ier de l' imitation qui traite de l' amour de la solitude et de le silence ",
"et pour nous délasser de la prodigieuse sensibilité de ce vieux moine nous établissions notre budget francs de rente malgré que l' odeur de la houille et les visages de les voyageurs toujours me bouleversent l' estomac l' avenir me paraissait désirable .cette journée de jersey fut puérile en plus d' un instant et pas très nette pour moi-même comment accommoder cette haine mystique de le monde et cet amour de l' agitation qui me possèdent également c' est à le jersey pourtant nerveux qui chicanions à le bord de l' océan que j' approchai le plus d' un état héroïque je tendais a me dégager de moi-même "
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"je m’ y rendis; et si je vous rapportais tout ce qu’ elle m’ a dit vous frémiriez je serais cependant fort aise de le savoir je fais provision d’ aventures extraordinaires j’ en ferai peut-être un jour un roman eh bien écoutez donc celle de la pauvre petite mathilde histoire ",
"mais s’ il te faut une personne qui soit sûre à ce point dit le marquis confie-moi ces pièces je pars pour paris demain matin et je les remettrai moi-même à la personne que tu m’ auras désignée merci j’ y avais songé mais cela n’ est pas prudent on sait que nous sommes amis et ce serait nous compromettre inutilement tous les à le reste je prépare en ce moment une grande pièce dans laquelle je te garde le principal rôle tu peux compter sur moi de quoi s’ agit -il plus tard quand le moment sera venu je te le dirai adieu la rouërie sortit comme il était entré par une petite porte donnant sur l’ escalier de service en paraissant craindre d’ être aperçu par les gens de l’ hôtel ",
"rassemble toutes les vérités que je t’ ai exposées et que tous les hommes agissent d’ après elles quels fruits précieux vont en résulter pour le bonheur de chacun d’ eux et pour la félicité commune! à le contraire anéantis ces vérités suppose tous les hommes éclairés et conduits par des principes tout opposés c’est-à-dire mon fils suppose que la vraie sagesse consiste à le regarder celle que je viens d’ établir comme une déraison et une véritable folie; qu’ il n’ y a d’ autres principes que le hasard ou la nécessité d’ autre loi que les passions d’ autre bonheur que celui de les satisfaire dans cette supposition quel chaos que le monde quel renversement de toute justice et quels dangers pour toi-même ",
"salarnier aperçut l’ homme à le blouson qui hésita quelques secondes avant de prendre la nouvelle direction —tout le monde se rapproche dit salarnier on va le cueillir à le coin de la rue huyghens et les hommes de salarnier pressèrent le pas sans courir pour autant ils se rapprochèrent peu à le peu de leur cible cet homme d’ une soixantaine d’ années à le visage lacéré de rides profondes surmonté d’ une épaisse chevelure grise rital les mains dans les poches marchait imperturbablement il dépassait la rue quand salarnier donna à le micro l’ ordre de serrer l’ inconnu ",
"en parlant ainsi il tirait de sa poche une liasse de billets de banque –de l’ argent fit claire avec étonnement à le moi –les revenus de votre fortune pendant mois et philippe posant l’ argent sur la table ajouta froidement –veuillez vérifier je vous prie si le compte est exact claire fit un pas en arrière ",
"une rose pendait à le dessus tout humide le bouvreuil se tenait immobile sur un arbre voisin comme une fleur de pourpre et d’ azur ces objets étaient répétés dans l’ eau d’ un étang avec l’ ombrage d’ un noyer qui servait de fond à la scène et derrière lequel on voyait se lever l’ aurore dieu nous donna dans ce tableau une idée de les grâces dont il a paré la nature tout à le côté de cette copie on voyait un cahier de dictées les fautes y abondaient ",
"enfin une dernière question a -t-elle l’ air est -ce une femme à le laquelle un gentleman peut offrir son bras mais il me semble milord répondit PROPN avec une certaine hauteur que le commandant PROPN s’ est chargé d’ être son messager auprès de vous bien commmandant dit clinton que n’ offensa point cette fière sortie en france de tout temps les femmes ont été mêlées à la politique ",
"silence intimidé où se mêlait un peu d’ effroi d’ ailleurs les matelots interrogés indirectement et en masse ne répondent jamais: moi capitaine je partirai dit -il enfin tout bas et en tremblant vous cela vous va? répondit le second soit! sauf décision contraire de l’ amiral vous êtes désigné pour l’ extrême-orient et il le rappela pour ajouter ceci qui était plus terrible que tout: en fait de permission vous savez je crois bien que et le ton signifiait nettement vous n’ en aurez pas ",
"le bonheur d’ anselme et de lucile la vie d’ ernestine le repos de son mari rien de tout cela ne comptait plus pour lui il ne voyait plus qu’ une place à le prendre une fortune à le conquérir une proie à le dévorer et quand il revint à le paris quand il reparut chez monsieur servais tous les yeux intéressés à le démêler ce qui s’ agitait dans son cœur purent comprendre que julien était désormais un ennemi heureusement pour ceux qui allaient être ses premières victimes et qui comme les condamnés ne pouvaient espérer que des sursis le deuil de julien était trop récent pour qu’ il pût se marier encore ernestine après avoir longtemps refusé de se déclarer malade était assez visiblement souffrante pour que lucile dont on connaissait l’ amitié passionnée pour sa tante pût sans éveiller de soupçon annoncer qu’ elle ne voulait plus entendre parler de mariage tant que sa chère malade ne serait pas rétablie et enfin monsieur servais pendant les vacances parlementaires qui venaient de commencer devait aller dans son département le rappelaient à la fois ses amis polit",
"mme colombe cambournac savait ce qu’ elle avait à le faire et n’ entendait pas qu’ on vînt contrôler ses actes et fourrer le nez dans son ménage je ne m’ occupe pas de vous madame martin je ne vais pas voir comment vous gouvernez votre intérieur ce que vous achetez ni ce que vous mangez; eh bien je désire que vous agissiez de même à le mon égard chacun chez soi n’ est -ce pas il en résultait quelque fraîcheur dans les relations entre les cambournac et les martin et peu s’ en était fallu même qu’ on ne se brouillât tout à le fait "
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jusqu' à le heures je ne vis personne les jours sont si courts que j' allais me retirer lorsqu' une femme vêtue d' une robe puce et d' un chapeau brun sortit de l' hôtel et se dirigea justement de mon côté: c' était une jeune fille noire comme un diable comme qui dirait une mulâtresse avec des yeux bleu-clair je n' ai jamais vu une figure pareille j' ai laissé passer la moricaude j' ai payé mon fiacre et j' ai suivi —eh bien —elle a pris la rue poultier le quai d' orléans le pont elle a fait enfin le tour de l' île et est rentrée par la petite porte en question | [
"c' était une simple promenade —lui avez -vous parle —peste comme vous y allez monsieur charles vous savez que mon fort c' est la prudence jusqu' à le moment ou ̀ j' ai vu la moricaude rentrer par la petite porte rien ne me disait qu' elle fût de la maison de la princesse voilà pour le premier jour PROPN n' a l' air de rien mais je savais déjà qui demander en me présentant à l' hôtel —soit mais ensuite ",
"—le lendemain j' ai pris mon carton avec mes échantillons de dentelles et de guipures quelle bonne idée que ce carton monsieur charles nous a -t-il servi! mon dieu nous a -t-il servi! —au fait à le fait —cette fois-là j' arrive bravement à la grand'porte je frappe on m' ouvre vous me croirez si vous voulez monsieur charles je ne suis pas poltronne; eh bien ",
"je n' ai pu m' empêcher de sentir un tic-tac en entrant là-dedans —pourquoi cela la cour est petite dallée et entourée de grands bâtiments sombres c' est triste comme un cloître le soleil ne doit jamais venir là-dedans c' est sûr à le fond de la cour il y a comme un péristyle énorme et si profond qu' il faisait noir ",
"on y voyait pourtant à le cause de sa blancheur la balustre en pierre d' un immense escalier en fer à le cheval qui montait en dehors jusqu' à le premier étage le péristyle allait jusqu' à le fond —mais c' est un palais —oui mais si triste si triste que j' aimerais autant habiter un tombeau que de vivre là-dedans un vieux portier borgne qui m' avait ouvert m' examinait comme s' il avait voulu me manger en me barrant le passage .—que voulez -vous ",
"me dit -il —c' est bien ici l' hôtel par madame la princesse de bien je viens lui apporter des dentelles choisies hier par une jeune dame très brune qui est venue à le mon magasin sur les heures comme la mulâtresse était sortie la veille à le cette heure-là mon conte parut vraisemblable le cerbère me laissa passer ",
"je n' avais pas fait pas que j' entendis siffler derrière moi ni plus ni moins que dans une caverne de brigands c' était le concierge qui annonçait en effet on m' a dit qu' il y avait encore quelques maisons de le marais où l'on sifflait de la sorte c' est un drôle d' usage toujours moi qui ne le connaissais pas naturellement ça m' a surprise je monte cet énorme escalier qui ne finissait pas ",
"j' arrive à le premier et je trouve une espèce de grand olibrius en chasseur avec de grandes moustaches qui baragouinait le français je lui dis que j' apporte des dentelles pour la princesse il me prie d' attendre et il me laisse dans une antichambre à le colonnes de pierre grande comme une maison sonore comme une église si grande enfin qu' il y avait de l' écho; jugez comme c' était gai à le bout de minutes l' olibrius revient me dire que sa maîtresse n' avait pas demandé de dentelles et il me montre la porte ",
"je réponds que c' est une jeune mulâtresse qui est venue —c' est donc mademoiselle iris la demoiselle de compagnie de s.e. la princesse?—me dit l' olibrius .—justement c' est mademoiselle j' avais oublié son nom—répondis-je et le chasseur s' en va en grommelant chercher mademoiselle iris j' avais gagné à le cela de savoir que la moricaude était demoiselle de compagnie et s' appelait iris quel nom singulier il y a bien d' autres choses singulières dans cette diable de maison comme je l' avais prévu mademoiselle iris vient en personne pour me dire que j' étais une menteuse et qu' elle ne m' avait pas demandé de dentelles ",
"le chasseur était resté ce qui ne m' empêche pas de dire rapidement et tout bas à la mulâtresse ai quelque chose de très important à le vous communiquer; il y va de la mort d' un homme demain à la nuit tombante et les jours suivants je serai sur le quai d' anjou à la petite porte de le jardin je vous attendrai jusqu' à le ce que vous veniez —vous concevez monsieur charles la mort d' un homme on dit toujours c' est d' un effet sûr pour piquer la curiosité de les jeunesses qu' a répondu la mulâtresse "
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"trop courts trop étroits avec cela quand je sors j' en suis honteux tant mieux interrompit la cousine avec un sourire méchant charles attendez donc je n' ai pas fini ma phrase j' en suis honteux pour vous car chacun me dit il faut que ta cousine soit joliment avare pour te laisser vêtu comme tu es ",
"leurs puissantes branches s’ entremêlèrent à les siennes et il resta ainsi obliquement couché ne faisant pas un angle de plus de degrés avec le sol à le moment où le séquoia s’ abattait et ses compagnons se crurent perdus janvier s’ écria alors une voix que PROPN stupéfait reconnut cependant c’ était carèfinotu oui carèfinotu qui venait de prononcer ces mots et dans cette langue anglaise qu’ il semblait jusqu’ ici n’ avoir pu ni parler ni comprendre tu dis s’ écria godfrey qui s’ était laissé glisser jusqu’ à le lui à le travers le branchage je dis répondit carèfinotu que c’ est aujourd’hui que votre oncle doit arriver et que s’ il ne vient pas nous sommes fichus ce moment et avant que godfrey eût pu répondre des coups de fusil éclataient à le peu de distance de will-tree en même temps une de ces pluies d’ orage qui sont de véritables cataractes venait à le propos verser ses torrentielles averses à le moment où dévorant les premières branches les flammes menaçaient de se communiquer à les arbres sur lesquels s’ appuyait .que devait penser godfrey de cette sé",
"des fleurs des paysages des portraits alors vous dites euh de tout et le monsieur se rend compte aussitôt qu’ il n’ a pas affaire à le quelqu’un de sérieux il dit: ah mais c’ est très bien parce qu’ il est poli les gogos s’ expriment poliment probablement dans un esprit de compensation mais il sait à le quoi s’ en tenir parce qu’ il est objectif et raisonnable il est licencié en quelque chose ou diplômé d’ une grande école il a visité les musées d’ italie et il sait qu’ il y a des peintres de genre d’ autres qui tirent le portrait et des paysagistes aussi continue -t-il à le sourire poliment mais comme quelqu’un qui s’ est fourvoyé dans une mauvaise compagnie probablement le type qui suit le cirque payant chaque soir pour asseoir ses fesses sur la même banquette dans l’ espoir de voir le voltigeur se casser la gueule symbolise -t-il la revanche de les messieurs raisonnables ",
"–je vous serai obligé il y a donc quelque mystère là-dessous –peut-être –une jeune miss que l’on va consoler mauvais sujet allons allons soit je serai muet comme la tombe le caissier de m.bonnington n’ a pas d’ ailleurs de compte à le rendre à le ce sujet ni à son patron ni à le m.gus-brough de piccadilly en parlant ainsi serra les mains de samuel et ce dernier l’ ayant de nouveau remercié s’ éloigna le front moins sombre et le visage moins pâle il n’ eut pas plutôt tourné les talons que l’ honorable membre de la société de statistique se prit à le remuer la tête en signe de mécontentement ",
"on avait bu à la santé de les nouveaux époux à les alliés et à la victoire PROPN n’ était pas blasé encore sur le plaisir de boire tant qu’ il lui plaisait sans risquer d’ être grondé par son père et sa mère il était assis entre les soldats martial maigre hâlé les joues creuses le nez pincé tourmentait sa barbe noire raymond détang gras le teint fleuri avait coupé la sienne et les dames lui en faisaient de grands compliments ",
"bien que j’ ai été habituée à le pensionnat à le ce qu’ il y ait toujours durant la nuit une veilleuse allumée –dans un dortoir ou il y a de nombreux enfants cela s’ explique mais dans une chambre –aussi je ne demande pas de veilleuse une lumière seulement pour me coucher c’ est très pénible de se déshabiller sans y voir –l’ électricité est fermée de bonne heure à cette saison en effet eh bien noële il faudra moins traîner le soir avant de vous mettre à le lit ",
"ponette ne détestait pas la cravache cette rudesse lui plut max de laume gagnait sa vie par son seul talent supériorité sur de plus si tous portaient la croix de guerre max de le moins ne l\\ avait pas volée devant la loge de les lerbier comme il allait ouvrir le battant de porte elle lui retint la main: —vous me plaisez il reçut le choc en habitué ",
"le voyou appartenait à le cette population flottante d’ adolescents que les documentaires appellent volontiers mectons le mecton se rencontre principalement sur quelques boulevards extérieurs mal hantés d’ aucuns sont apportés grâce à le flux de la marée sociale jusque sur le banc de la correctionnelle quelques-uns des ambitieux vont échouer sur la sellette de la cour d’ assises mon petit mecton de lundi dernier était un beau petit mecton à le peine à le sortir de l’ enfance ",
"toute autre considération disparaît doit disparaître devant l’ intérêt supérieur de la justice madame PROPN se servit de sa voix la plus hautaine pour lancer cette phrase qui dans sa pens��e était une leçon donnée à le magistrat le procureur de la république n’ était pas homme à se laisser manquer de respect fort bien dit -il sèchement la justice reprend ses droits ",
"maintenant il essayait de se concentrer exclusivement sur PROPN exclusivement sur sa grand-mère gabriella exclusivement sur PROPN la mère de schlumm et exclusivement sur la femme qui en avait tant fait baver à le gulmuz selon marconi il essayait de se souvenir de quelque chose à le partir de PROPN rien ne venait il écoutait le tambour chamane et les pompes qui battaient dans les profondeurs de la cité "
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—prince répondit le roi si ceux que vous avez tenus en oppression et en captivité vous ont pardonné je n’ ai pas le droit d’ être plus sévère qu’ eux je vous fais donc grâce de la vie quant à le votre âme je n’ ai aucun pouvoir sur elle et c’ est une affaire entre vous et dieu prince de dijon ajouta le roi en se retournant de le côté de avez -vous entendu et pardonnez -vous à le phinard comme je lui pardonne mais PROPN était déjà dans les bras de sa mère | [
"ermengarde en voyant paraître ce beau jeune homme à la porte de son pavillon l’ avait instinctivement reconnu pour son enfant et tous s’ approchant de le roi —oui sire dit ermengarde et non seulement nous lui pardonnons tant notre cœur est joyeux mais encore nous supplions votre majesté de lui laisser son titre et ses biens à le moins pendant sa vie durant notre principauté de dijon est assez noble et assez puissante pour donner dans l’ occasion à le notre bien-aimé fils le pouvoir de servir efficacement votre majesté mais phinard n’ attendit pas même que le roi manifestât son intention sur ce point et déposant à les pieds de le roi les clefs de son château il lui dit qu’ il en faisait ainsi que de le reste de ses terres l’ abandon à l’ instant même et qu’ il ne s’ y réservait avec la permission de le nouveau maître que les pieds de terre où était creusée la fosse miraculeuse à le laquelle il devait sa conversion ",
"puis à ces mots dits avec une telle fermeté que chacun vit bien que sa résolution était prise il salua le roi et s’ enfonça dans la forêt où on le vit disparaître le même jour le roi reçut dans le château de le serment et l’ hommage de pour la principauté de dijon la principauté de buck et le comté d’ harlebecque et voulant ajouter un nouveau titre à le ceux qu’ il avait déjà il le nomma premier forestier de flandre puis quand le roi eut été bien fêté avec toute sa cour à le château de buck il reprit la route de soissons sa capitale chapitre le premier soin de lyderic fut de faire avec sa mère un voyage par tous ses domaines anciens et nouveaux afin d’ y établir des délégués qui en son absence pussent rendre la justice comme s’ il eût été toujours PROPN pendant mois que dura le voyage ce ne furent que fêtes ",
"car ermengarde était fort aimée de ses sujets et pendant son absence les mères avaient parlé d’ elle à le leurs filles et les pères à le leurs fils et il ne s’ était point passé de dimanche que l’on n’ eût prié dans chaque église pour son retour la joie était donc grande de voir ces longues prières exaucées à le moment où on y comptait le moins de retour à le château de buck ermengarde demanda à le son fils si pendant toute la tournée qu’ ils venaient de faire il n’ avait pas vu quelque noble jeune fille qu’ il jugeât digne de son amour mais PROPN répondit que non et que jusqu’ alors ni dans ses voyages ni dans la cour de le roi dagobert ni dans ses propres domaines il n’ avait vu encore femme qu’ il se sentît disposé à le aimer cette réponse fit grande peine à la bonne dame car elle commençait à se faire vieille et avant de mourir elle aurait bien voulu embrasser ses petits-enfants ",
"le soir descendit à le jardin et il y resta plus tard qu’ à l’ ordinaire car la demande de sa mère l’ avait rendu tout pensif il était donc assis sur un banc le front appuyé entre ses mains lorsqu’ un rossignol vint se percher sur sa tête et se mit à le chanter il y a dans un pays lointain une jeune fille plus blanche que la neige plus fraîche que l’ aurore et plus pure que l’ eau de le lac sandhy à le fond de lequel on voit se former les perles elle n’ a jamais aimé encore car elle ne doit aimer que celui qui aura conquis le grand trésor de les niebelungen et le casque qui rend invisible cette jeune fille plus blanche que la neige plus fraîche que l’ aurore et plus pure que l’ eau de le lac sandhy à le fond de lequel on voit les perles se former est la belle chrimhilde la sœur de roi des higlands le lendemain dit à sa mère que la seule femme qu’ il épouserait jamais serait la belle chrimhilde sœur de roi des higlands ermengarde demanda quelle était cette belle chrimhilde et où était situé le royaume de les higlands ",
"répondit qu’ il n’ en savait rien mais que le soir même il se mettrait à la recherche de l’ un et de l’ autre en effet le soir même ayant laissé le gouvernement de ses états à sa mère ceignit son épée monta sur le cheval que lui avait donné le roi dagobert et suivi de son écuyer se mit à la recherche de la belle chrimhilde fit plusieurs centaines de lieues marchant par monts et vaux mais sûr de ne pas se tromper car le rossignol voletait devant lui s’ arrêtant le soir sur l’ arbre sous lequel il était couché et se posant sur le mât de sa barque ou de son navire lorsqu’ il traversait des fleuves ou des bras de mer enfin il arriva un soir dans un pays qui lui parut magnifique et comme d’ habitude il se coucha avec peters sous un arbre le rossignol se percha dessus et les chevaux se mirent à le paître à l’ entour ",
"le lendemain à le point de le jour il se fit un tel bruit qu’ il se réveilla il voulut regarder ce qui le causait mais lorsqu’ il essaya de se lever la chose lui était impossible il était attaché à la terre non seulement par le corps mais encore par les bras par les mains par les jambes et par les cheveux alors il entendit autour de lui de grands éclats de rire et en même temps une voix menaçante retentit à le son oreille et lui dit —qui es -tu que veux -tu ",
"où vas -tu fit un si grand effort pour se tourner de le côté d’ où venait la voix qu’ il arracha les liens qui tenaient sa tête de sorte qu’ il put voir celui qui lui parlait ainsi c’ était un petit homme de pieds de haut avec une longue barbe blanche et une couronne d’ or sur la tête il tenait à la main un fouet d’ or à le chaînes d’ acier et à le bout de chaque chaîne il y avait un diamant brut dont chaque angle était plus effilé qu’ un rasoir de sorte que lorsqu’ il frappait avec ce fouet il faisait d’ un coup blessures comme il ne doutait pas que ce ne fût ce nain qui lui eût adressé la parole il répondit —je suis PROPN premier comte de flandre ",
"je veux conquérir le trésor de les niebelungen et le casque qui rend invisible et je vais à la recherche de la princesse chrimhilde sœur de roi des higlands —eh bien dit le nain à la barbe blanche ton voyage est fini car tu es dans le pays de les PROPN seulement à le lieu de conquérir leur trésor et le casque qui rend invisible tu travailleras le reste de ta vie à les mines de sauten ton écuyer sera gardien de mes pourceaux tes chevaux tourneront la meule de mes moulins à le huile ton rossignol chantera dans une cage attachée à le ma fenêtre et la princesse chrimhilde lassée de t’ attendre en épousera un autre ou mourra vierge comme la fille de ",
"et afin que tu ne puisses douter de la vérité de ce que je te dis sache que je suis le puissant alberic roi des à ces paroles menaçantes à lesquelles les oreilles de le jeune comte avaient été si peu habituées jusqu’ alors il fit un si terrible mouvement qu’ il dégagea sa main droite de les liens qui la retenaient et de le même coup saisit le roi PROPN par la barbe mais celui-ci brandissant son fouet d’ or en porta à le comte de flandre un coup si violent que l’ un de les diamants ayant justement frappé à l’ endroit ou ̀ il n’ était pas invulnérable la douleur lui fit la ̂cher prise le roi appela à le lui toute son armée et sentait qu’ on le frappait de tous côtés avec toutes sortes d’ armes et à le milieu de tous les coups qu’ il recevait et qui s’ émoussaient sur lui il sentait les coups de le fouet d’ or rapides et redoublés comme ceux d’ un fléau qui bat le grain dans une grange alors vit bien qu’ il n’ y avait pas de temps à le perdre il fit un effort pareil à le ceux qu’ il avait déjà faits et parvint à le dégager son bras gauche et à s’ asseoir "
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"madame la comtesse ne peut pas bouger elle a trop de chapeaux sur la tête nous descendons un vieux berceau lucie dit qu\\ il faut le repeindre en rose ",
"la demoiselle était assise sur le banc de la tonnelle mais de l’ endroit ou ̀ il se trouvait jeanne pouvait apercevoir à le cause de les treillages tapissés de lierre qui la cachaient en partie que le bas de la robe de la jeune fille et l’ une de ses mains qui tenait quoi?... sa propre lettre à le lui jean de trémière c’ est trop fort murmura -t-il elle a ma lettre à la main je ne me trompe pas je reconnais l’ enveloppe PROPN fit quelques pas dans le sentier de façon à le pouvoir découvrir le visage de la mystérieuse inconnue ",
"mais qui aurait eu cette audace m. peut-être et si c’ était a ce nom son orgueil se révolte et albert les joues animées par la colère froisse le parchemin et jure de tirer vengeance de l’ impudent qui aurait osé lui manquer ainsi de respect il courait le chercher une seconde réflexion l’ arrêta peut bien avoir écrit ce qui est sur le parchemin pensa -t-il mais la petite flamme bleue voltigeant dans ma chambre je l’ ai bien vue ce n’ était point une illusion cependant PROPN n’ était pas là j’ ai pu m’ en assurer ",
"puis s’ interrompant tout à le coup et jetant sur l’ herbe l’ instrument encore plein de vibration pathétique –jamais aucun chant dit -il n’ a remué mon âme comme celui-là il faut bien l’ avouer notre musique italienne ne parle qu’ à les sens ou à l’ imagination exaltée celle-ci parle à le cœur et à les sentiments les plus profonds et les plus exquis j’ ai été comme vous j’ ai résisté à la puissance de le génie germanique ",
"elle avait une toilette d’ une fraîcheur printanière et des plus coquettes allons faire un tour lui dit -il où m’ as -tu amené? je viens de rencontrer l’ homme de londres et tu sais le norvégien c’ est bien roger il m’ a parlé! eh bien en voilà un petit endroit bien tranquille qu’ est -ce que tout ç a peut nous faire? répliqua innocente l’ auberge est à le tout le monde une auto de grand luxe cornait et pénétrait dans la cour —bon dieu fit d’ une voix sourde daniel ",
"on parla de patrie marcas fit un ouh! significatif il se moquait de son prétendu patron l’ homme d’ état devint plus explicite il reconnut la supériorité de son ancien conseiller il s’ engageait à le mettre en mesure de demeurer dans l’ administration de devenir puis il lui proposa une place éminente en lui disant que désormais lui le ministre se subordonnerait à le celui dont il ne pouvait plus qu’ être le lieutenant il était dans la nouvelle combinaison ministérielle et ne voulait pas revenir à le pouvoir sans que marcas eût une place convenable à le son mérite ",
"la sensation d’ un bonheur calme fait de repos et bien-être de tranquille pensée de santé de joie discrète et de gaîté silencieuse \\n' entrait en elle avec la chaleur exquise de ce bain et son esprit rêvait bercé par le glouglou de le trop-plein qui s’ écoulait il rêvait à le ce qu’ elle ferait\\n' à le ce qu’ elle ferait demain à des promenades à son père à son mari à le son\\n' frère et à le ce grand garçon qui la gênait un peu depuis l’ aventure de le chien n’ aimait pas les gens violents .aucun désir n’ agitait son âme calme comme son cœur dans cette eau tiède aucun désir \\n' sauf cette confuse espérance d’ un enfant aucun désir d’ une vie autre d’ émotion ou passion elle se sentait bien heureuse et contente elle eut peur ",
"l’ autorisation de fumer dans sa chambre quand tout le monde est couché et il a tout obtenu on dit même qu’ il a poussé l’ audace jusqu’ à le demander davantage encore mais c’ est là la légende ce qu’ il y a de certain c’ est qu’ on craint de le mécontenter une institution de le marais a fait offrir à son père de le prendre gratis ",
"le duc s’ est jeté à le genoux il a prié supplié longtemps inflexible madame malassis a fini par céder elle a consenti à épouser le duc mais à la condition que le mariage se ferait sans pompe la nuit et qu’ ils partiraient aussitôt pour l’ italie elle a exigé en outre que le duc ne remît pas les pieds chez elle avant la publication de le premier ban ",
"régine proposait à le arlette de la reconduire allons-nous -en murmura d’ enneris ces gens-là n’ ont plus rien à se dire il partit irrité contre PROPN et contre arlette il traversa le boudoir et le vestibule avec le désir d’ être entendu afin de pouvoir exhaler sa mauvaise humeur en tout cas dehors il la passa sur qui jaillit d’ un massif pour lui réclamer ses diamants et qui fut rejeté prestement par une bourrade vigoureuse "
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nuits de suite prokop fit un rêve qui n\ en était pas un il n\ aurait su expliquer ce phénomène si surprenant qui ne devait jamais plus cesser de obséder cela était passé pendant son sommeil mais hors rêve dont la dynamique déploie de les réseaux plus ou moins cohérents d\' images puisées dans la réalité et la mémoire ce phénomène était pas de ordre de les images seulement de la chair et de la peau; ce en quoi il s\ enracinait était une surréalité et il en appelait à une mémoire absolue | [
"était une expérience physique et mentale d\\' un seul tenant sans que soit intervenu le moindre hallucinogène rien n\\ avait préparé prokop à ce voyage hors de lui-même rien sinon plus un demi-siècle d\\' existence et à le fil de les ans une continuelle dérive de ses territoires intérieurs tandis que prokop dormait dans son lit il sentit qu\\ il volait à le ras de les arbres dans la cour était un vol lourd et très lent dans une froide nuit de septembre ",
"il planait sans bruit allongé dos à le ciel et la face tournée vers le sol les bras le long de le corps il avait les yeux ouverts et distinguait dans l\\ obscurité les masses de les buissons des rosiers les feuillages de les lilas et des pommiers tapis plus bas que les frondaisons de les hêtres des frênes et des bouleaux il aperçut un chat qui se faufilait entre des bouquets de fougères tout avait une uniforme couleur anthracite la lune en son dernier quartier était embrumée de nuages d\\' un sourd bleu ardoise et ne dispensait qu\\' une faible clarté ",
"il frôlait le faîte de les plus grands arbres humidité de les feuillages lui pénétrait la peau leur odeur un peu âpre exhalait avec force l\\ écorce rêche de les branches frottait son visage ses mains il ne se passa rien d\\' autre cette nuit-là que ce vol ralenti parmi les arbres dressés sous sa fenêtre quand il se réveilla à le matin il sut qu\\ il n\\ avait pas rêvé il avait vraiment volé dans la cour ",
"il sentit encore sur lui odeur et humidité des feuillages la caresse râpeuse de sa peau tous ses sens témoignaient de la réalité de le phénomène était un témoignage muet qui émanait de tout son corps et affirmait à le travers un rigoureux langage de sensations prokop ne pouvait aucunement douter de ce fait dont la matérialite restait encore tangible quand bien même il n\\ y comprenait rien il ne chercha d\\' ailleurs pas ce jour-là à expliquer; ",
"toute la journée son attention fut concentrée sur les sensations qui perduraient à le fleur de son épiderme afin d\\' en retarder la disparition impression physique avait été si forte que prokop ne se préoccupait de rien d\\' autre il appliquait à en sonder la profondeur dans sa chair et lorsque à le soir il se coucha il ne pensa même pas que ce prodige pouvait se renouveler c\\' est pourtant ce qui eut lieu ",
"à une heure aussi incertaine que la veille prokop repartit en vol en plein sommeil peut-être cela se situait -il vers les premiers instants de l\\ 'aube son corps étendu de la même façon rasa à le nouveau les frondaisons la sensation physique fut beaucoup plus intense; elle semblait décuplée comme si les feuillages et écorce lui pénétraient la peau ",
"PROPN nageait dans les ténèbres dans les ramures dans le silence bruissant de la nuit la substance de la nuit se mêlait à sa chair la texture de le silence entretissait à ses veines et ses muscles la sève de les arbres infiltrait dans son sang son cœur écorchait à les branchages et une angoisse montée de le fond de les siècles des confins de la terre se déploya en lui cette inquiétude était infiniment plus ample que toutes celles qu\\ il avait jusqu\\ alors connues elle dépassait sa seule personne son seul destin elle le débordait de toutes parts elle prenait des dimensions planétaires ",
"le tourment le plus aigu le plus tragique de l\\ histoire se soulevait en lui la blessure de le péché originel répercutait en son esprit stupéfié la multitude de ses échos mais plus encore que le étaient ceux de caïn de ponce pilate et de judas et par-delà eux tous les crimes commis de peuple contre peuple homme à le homme de frère à le frère qui répandaient en son être une affliction terrible le vol de prokop était de plus en plus pesant et surtout circonscrit il faisait presque de le sur-place au-dessus de le grand tilleul dont la ramure couvrait en partie les branches d\\' un vieux pommier tordu sous lequel buissonnaient des arbrisseaux des herbes folles des orties ",
"la pénombre était d\\' une particulière densité sous cet enchevêtrement de branchages PROPN pressentait une présence en bas dans cet amas de pénombre il aurait voulu descendre explorer ce hallier mais il ne lui était donné ni de descendre ni de élever il n\\ était nullement maître de son vol le poids de les péchés millénaires le maintenait en une étrange apesanteur qui semblait nier ses propres lois prokop flottait au-dessus d\\' un point de gravitation de plus en plus puissant le vent aussi allait croissant et bientôt une fine pluie glacée se mit à le tomber "
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"ce mouchoir portait un v et un s brodés à le coin il appartenait à l' infortuné m. saincaize qui laissait dans sa terreur une trace vengeresse derrière lui ce qui prouve une fois de plus qu' il n' arrive jamais rien à les gens courageux tandis que les lâches sont toujours victimes un second trajet de minutes conduisit la petite troupe à l' une de les issues de les catacombes dans la plaine de PROPN m. jumelle fit soulever par les soldats la grille de fer qui obstruait le passage et ils se trouvèrent bientôt tous en pleine lumière ",
"jerk tous les soirs dans une boîte bondée pensées pour les ceusses qui sont restés à le paris! en sillonnant la mer de le nord on ne bronze pas mais on est bien quand même le poisson mord affectueuses pensées bons baisers de russie ",
"danglard est une fleur de luxe et comme tout objet rare il est fragile PROPN appela son plus vieil adjoint pendant que servait le dîner de le thon vapeur à les courgettes et tomates de le riz des fruits avait demandé à le habiter chez son nouveau père pour un temps et le contrat passé était qu’ il prenne en charge le repas de le soir un contrat léger car PROPN était à le peu près indifférent à le ce qu’ il mangeait pouvant avaler éternellement le même plat de pâtes de même qu’ il se vêtait de manière invariable veste et pantalon de toile noire quel que soit le temps ",
"mon père et ma mère semblaient si heureux de l’ arrivée de les voyageurs qu’ il aurait été difficile de décider lequel de nous était accueilli avec plus de tendresse mais pendant le dîner l’ attention se détourna des autres à le mon profit et la conversation ne roula guère que sur mon expédition dans le levant mon père l’ approuvait fort il disait que ce désir de voir le monde et de s’ instruire était recommandable chez un jeune homme l’ oncle un peu distrait donnait des signes d’ assentiment ",
"depuis cette nuit la richesse de blamont n’ avait pas augmenté pour tuer il faut un motif PROPN n’ avait aucun sujet de haine contre m.desoleuvre et mme desoleuvre était la sœur de sa femme bien-aimée a cette objection implacable comme la vérité avait encore répondu d’ avance: PROPN était un avare d’ espèce maniaque et folle il avait tué parce que le trésor qu’ il venait contempler remuer adorer toutes les nuits appartenait à le autrui il avait tué ceux à qui appartenait le trésor ",
"la chambre ou ̀ il avait pénétré était petite mais bien éclairée on devinait une pièce administrative rien qu’ à le voir son ameublement un bureau à le milieu une bibliothèque près de le mur et de les chaises rangées symétriquement attendant les visiteurs les fenêtres étaient ornées de rideaux de drap bleu ce que l’on appelle le drap de soldat le parquet bien ciré miroitait sous un rayon de soleil qui tombait obliquement de la fenêtre à le mur des gravures représentant le plan de le sanatorium avec le détail de tous ses services ",
"recommençait j’ étais déjà loin de mon quartier; et quelle heure était -il de nouveau je vais manger dans la première gargote venue puis un journal où lire n’ importe quoi celui de ce matin que j’ ai gardé en poche et ce serait l’ après-midi les premières lumières la même chose que la veille excepté que la veille je n’ étais sorti qu’ à la fin de l’ après-midi rasé bien reposé souliers cirés je voulais seulement savoir l’ heure aujourd’hui puis rentrer vite et remonter le réveil laissé dans la cuisine par ma propriétaire après quoi je me serais préparé ",
"une envie la prit de sauter comme une enfant et elle monta à sa chambre d' un trait pour voir de sa fenêtre la villa ou ̀ elle devait se rendre le lendemain tout d' un coup elle se sentait joyeuse et elle remercia le sort qui permettait qu' elle eût à le moins une chambre ou ̀ elle pût se réfugier se tenir seule s' entretenir toute seule de ses projets de ses espoirs et cacher cet inexplicable élan de bonheur qui la saisissait brusquement elle ferma la porte et s' assit à la fenêtre dont elle tira un rideau il pleuvait à le verse et le ciel s' assombrissait une eau boueuse coulait à le bas de les trottoirs dont les pierres brillaient le bruit monotone de la pluie emplissait la rue ",
"marie baissa la tête et pâlit légèrement quand elle regarda de nouveau le général il vit que ses yeux étaient humides —je vais vous répondre lui dit -elle de sa voix qui tremblait un peu aussi bien je ne sais pas mentir et je veux vous dire toute la vérité j’ ai aimé et j’ ai été aimée une fois dans ma vie j’ avais ans ",
"l’ avenir est à le dieu seul je vous ai fait un demi aveu c’ est assez c’ est trop même je ne vous oublierai jamais "
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une fin d’ après-midi de ce mois de septembre où nous étions allongés sur la pelouse de la cité universitaire pour profiter des derniers beaux jours PROPN nous montrait des photos de l’ aérodrome et de les avenues de casablanca sur l’ une d’ elles on le voyait en tenue de steward devant un bâtiment dont la blancheur contrastait avec le bleu de le ciel tout était net dans ce décor ensoleillé: les couleurs blanches et bleues l’ ombre qui se découpait à le pied de le bâtiment l’ uniforme beige sable de steward le sourire de pacheco et le fuselage étincelant d’ un avion de tourisme tout à le fond mais moi je pensais à un certain philippe de bellune dont la silhouette s’ était perdue dans le brouillard il y a longtemps son destin avait été si flou qu’ on le croyait mort après la guerre | [
"il ne portait même pas son vrai nom quelle avait pu être la vie de cet homme né le janvier à le paris il avait dû passer les premières années de son enfance rue greuze chez ses grands-parents et ses parents par curiosité j’ avais consulté l’ annuaire le rue PROPN était désormais le siège de l’ église chaldéenne on avait sans doute transformé le rez-de-chaussée en chapelle pour célébrer les rites de cette religion orientale ",
"avait -on laissé intacte la chambre d’ enfant je projetais de me rendre à un office de le rite chaldéen et de me glisser hors de la chapelle pour visiter les étages de l’ hôtel particulier et peut-être retrouver des témoins qui auraient connu pacheco rue greuze à le numéro dans l’ immeuble voisin habitait vers une princesse duleep-singh et ce nom avait réveillé un souvenir d’ enfance j’ attends mon père un vendredi soir dans une gare de la côte normande parmi les voyageurs qui descendent de le train de paris une femme brune entourée de plusieurs serviteurs en turban et de jeunes filles anglaises en culotte de cheval dont le rôle semble celui de dames de compagnie ",
"ils empilent un grand nombre de valises sur des chariots l’ un d’ eux me bouscule à le passage en tombant je me blesse à le genou la femme me relève se penche vers moi et à l’ aide d’ un mouchoir et d’ un petit flacon de parfum elle frotte l’ éraflure de le genou d’ un geste maternel c’ est une femme d’ une trentaine d’ années dont le visage m’ émerveille par sa douceur et sa beauté ",
"elle me sourit elle me caresse les cheveux devant la gare plusieurs voitures américaines l’ attendent une princesse hindoue m’ avait dit mon père dans quel pensionnat avait -on inscrit l’ enfant y perez de ",
"quels étaient ses amis en quand il avait ans à le quel métier se destinait -il je l’ imaginais livré à le lui-même la guerre et l’ occupation avaient achevé de semer le désordre et la confusion chez un jeune homme à la personnalite bien indécise il ne devait même pas être très sûr de son identité puisqu’ il se faisait appeler à ce moment-là philippe de bellune comme s’ il voulait se raccrocher à le seul point de repère qu’ il eût dans sa vie un point de repère très lointain: son ancêtre le maréchal PROPN duc de bellune sans doute avait -il été victime de mauvaises fréquentations ",
"dans l’ article de il est précisé qu’ un mandat d’ amener a été lancé contre lui et plusieurs personnes dont une comtesse de seckendorff et un baron de ces titres de noblesse étaient -ils aussi authentiques que celui de philippe de bellune la liste qui figurait dans le journal de comportait de nouveau leurs noms aucun d’ eux ne s’ était présenté à l’ audience de le février comme l’ ordonnait le président de la cour de justice de la seine ils avaient disparu pour toujours ",
"philippe de bellune avait -il vraiment été interné à le camp de dachau? et à son retour à le paris où s’ était -il réfugié pour échapper à la justice qui lui réclamait des comptes je l’ imaginais se glissant la nuit dans le petit appartement de la rue de le dôme où cette comtesse de hults bellune alias mme de pacheco– sa mère– le recevait en cachette car elle avait dû déclarer à les policiers qui recherchaient son fils que celui-ci était bien mort souvent par prudence la mère et le fils ne se donnaient pas rendez -vous dans l’ appartement mais dans les cafés de le quartier place victor-hugo avenue de la grande-armée un soir ils étaient allés ensemble à le mont-de-piété de la rue pierre-charron pour se partager le prix de le dernier bijou de valeur qu’ elle mettait en gage puis ils avaient remonté les champs-élysées c’ était un soir de l’ hiver le jour où le second avis de recherche avait paru preuve que la justice doutait encore de la mort de philippe de bellune elle l’ avait quitté à la station de métro ou il s’ était perdu dans la foule de les heure",
"ans avaient passé et sur la grande pelouse PROPN nous montrait ses photos de le maroc comme un touriste à le retour de les vacances peut-être nous inviterait -il plus tard à une projection de diapositives dans sa chambre de le pavillon de les provinces françaises après tout c’ était moi qui me faisais de fausses idées sur lui ce soir-là nous avions tous fini par nous réunir autour de l’ une de les tables de la cafétéria et je me souviens que l’ un de les marocains et son amie suédoise avaient dansé sur une musique que diffusait un transistor PROPN avait dansé lui aussi ",
"il portait un polo bleu marine des lunettes de soleil et ses cheveux coupés très court le rajeunissaient encore plus je finissais par douter que la date de naissance de cet homme fût le janvier la semaine suivante jacqueline et moi nous étions seuls avec pacheco dans l’ un de les cafés en face de le stade charléty à le côté de lui sa valise de cuir noir —vous me rendriez un service a -t-il demandé "
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"à le balcon elle s’ accoudait à le s’ en faire mal à les coudes et son gros œil faisait semblant de voir passer les gens et les heures le soir elle était clouée à le lit avant dans le temps à la filature de le pays les bobines tournaient pendant heures d’ affilée plein la vue de les bobines rien que des bobines plein le dos. et de le fil ",
"c’ est qu’ il faut que je m’ habille —je ne vous vois point nue dit doucement marceline madeleine rougit marceline dit doucement: et n’ empêcherait pas le verre de grenadine n’ est -ce pas entre femmes —tout de même —vous avez l’ air tout émue ",
"en retrouvant sa beauté dans cette jeune fille PROPN éprouva comme un sentiment d’ orgueil maternel elle se rappela son frère qu’ elle avait tendrement aimé et qu’ elle avait promis de remplacer auprès de le dernier rejeton de leur famille était le seul appui de sarah elle retrouvait dans ses traits le beau type de ses nobles ancêtres en la lui rendant à le couvent avec des larmes de regret on lui avait dit que son caractère était angélique comme sa figure PROPN se sentit pénétrée d’ intérêt et d’ affection pour cette enfant ",
"preuve d’ une appartenance à le clan de les hommes on doutait même de la virilité de ceux qui à la messe n’ en perdaient pas une miette installés dès le premier son de cloche à le premier rang missel ouvert en main et cantiques en bouche une présomption d’ impuissance qui ne manquait pas d’ être injuste pour celui qui avait une tête de prédicateur mormon une seule femme et enfants la caste de les dévots regroupait souvent d’ anciens séminaristes détournés de le droit chemin par l’ appel de le sexe on se souvenait d’ en avoir vu porter la soutane et se dérober peu avant l’ ordination ",
"un monde qui lui semblait une aberration et à lequel elle me renvoyait avec une douceur une fermeté désespérantes qui me feraient bientôt quitter la cuisine remontant lentement la place sous la pluie à le présent régulière la tête renversée vers le ciel de nouveau très bleu à l’ ouest pour aller me réfugier dans l’ étable près des bêtes et me mettre à le chanter les larmes à les yeux ainsi que le ferait marianne quelques mois plus tard le jour de le radio-crochet car elles renversent toujours la tête vers le ciel les filles dans les moments où elles exposent leur beauté où elles la risquent la jouent contre le temps en appellent à l’ éternité qui est l’ autre nom de l’ instant fragiles souveraines et plus que jamais loin de nous pauvres hommes qui ne nous approchons d’ elles que pour les voir se dérober les femmes n’ étant jamais aussi proches de nous que lorsqu’ elles ne sont pas là et inversement objets d’ une parole sans fin une fiction une tentative d’ épuisement de le sens des ombres sur lesquelles on se retourne pour devenir ombre soi-même comme moi m",
"là-bas toujours assis sur sa chaise robin se tordait les mains et pleurait silencieusement écrasé par le remords ou le chagrin personne ne pouvait savoir dornier rejoignit son confrère et se pencha vers lui en lui passant le bras autour de l’ épaule à le leur tour d’ autres robes noires vinrent enfin entourer robin marie-christine luce observait de sa place discrète PROPN s’ apprêtait à le filer à l’ anglaise après avoir échangé quelques saluts quand il fut rejoint par dornier à le quelques pas de la porte de l’ église –monsieur le commissaire merci d’ être venu –je vous en prie monsieur le bâtonnier ",
"c’ est le type celte dans toute sa pureté si PROPN ne descend pas des druides en droite ligne je renonce à l’ étude de les signes anthropologiques ajoutait le digne archéologue et s’ avançant vers n’ est -ce pas mon garçon que vous êtes de le finistère lui dit -il familièrement oui monsieur de recouvrance répondit en portant la main à son bonnet là quand je le disais! s’ écria m. ",
"ajoutez à le cela qu’ ella est mineure qu’ on ne sait même pas son âge exact cela prouve —cela prouve que le yougo n’ est pas considéré comme un citoyen pareil à les autres comme l’ égal d’ un citoyen mais comme un être à le part un être de deuxième ou troisième classe moitié homme moitié animal ce qui est bien commode car il sait à le peu près tout faire et il travaille à le bon marché il est pittoresque et amusant par surcroît il fait rire même quand il s’ enivre le samedi soir et on peut le taquiner à le loisir enfin peut-être que de le voir vivre dans la crasse et le désordre cela donne à les autres une haute idée de l’ excellence de leur genre de vie je crois que PROPN a commencé à s’ en rendre compte —grâce à le vous ",
"au-dessus de la maison et à une assez grande distance apparaissait la ligne de peupliers qui indiquait le grand chemin de le bourg à le grenoble enfin le bourg obliquement traversé par les lueurs de le soleil étincelait comme un diamant en réfléchissant par toutes ses vitres de rouges lumières qui semblaient ruisseler à cet aspect arrêta son cheval montra les fabriques de la vallée le nouveau bourg la maison de la fosseuse et dit en soupirant: –après la victoire de PROPN et le retour de napoléon à les tuileries en voilà ce qui m’ a donné le plus d’ émotions je vous dois ce plaisir monsieur car vous m’ avez appris à le connaître les beautés qu’ un homme peut trouver à la vue d’ un pays –oui dit le médecin en souriant il vaut mieux bâtir des villes que de les prendre.–oh! monsieur wagram et la reddition de mantoue ",
"il s’ élança il conquit la table de haute\\n' lutte à le milieu de le tas.«ah! nous y sommes que veux -tu manger claude eut un geste insouciant le déjeuner d’ ailleurs fut exécrable de la truite\\n' amollie par le court-bouillon un filet dess��ché à le four des asperges sentant le linge\\n' humide et encore fallut -il se battre pour être servi car les garçons bousculés \\n' perdant la tête restaient en détresse dans les passages trop étroits que le flux des\\n' chaises resserrait toujours jusqu’ à les boucher complètement derrière la draperie de\\n' gauche on entendait un tintamarre de casseroles et de vaisselle la cuisine installée sur le sable ainsi que ces fourneaux de kermesse qui campent à le plein air des routes PROPN et claude devaient manger de biais étranglés entre sociétés dont les coudes \\n' peu à le peu entraient dans leurs assiettes et chaque fois que passait un garçon ébranlait les chaises d’ un violent coup de hanche mais cette gêne ainsi que l’ abominable\\n' nourriture égayait "
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mme courtemiche descendit de l' intérieur suivit le conducteur et se prépara à le grimper après lui l' échelle qu' on avait appliquée contre la voiture a la seconde marche elle trébucha lâcha son chien qui alla tomber en hurlant à les pieds d' un voyageur et serait tombée elle-même sans l' aide d' un de les garçons d' écurie resté à le pied de l' échelle et de le conducteur qui la saisit par le bras —poussez cria le conducteur; poussez ou je lâche —tirez cria le garçon d' écurie; tirez ou je tombe avec mon colis le conducteur avait beau tirer le garçon avait beau pousser mme courtemiche restait à le même échelon appelait d' une voix lamentable son chéri-mignon | [
"—le voilà votre chéri-mignon dit un voyageur ennuyé de cette scène a vous conducteur ajouta -t-il en ramassant le chien et en le lançant sur l' impériale le voyageur avait mal pris son élan; le chien n' arriva pas jusqu' à le sommet de la voiture il retomba sur le sein de sa maîtresse que le choc fit tomber sur le garçon d' écurie; et tous roulèrent sur les bottes de paille placées là heureusement pour le chargement de la voiture entraînant avec eux le conducteur qui n' avait pas pu dégager son bras de l' étreinte de mme courtemiche ",
"la paille amortit le choc; mais le chien écrasé par sa maîtresse redoublait ses hurlements le garçon d' écurie étouffait et appelait à le secours le conducteur ne parvenait pas à se dégager de le châle de mme courtemiche des pattes de le chien et de les coups de pied de le garçon les voyageurs riaient à le gorge déployée de la triste position de les victimes enfin avec un peu d' aide quelques tapes à le chien quelques poussades à la dame et quelques secours à le garçon chacun se releva plus ou moins en colère PROPN veut -elle qu' on la hisse dit un de les voyageurs —je veux user de mes droits répondit mme courtemiche d' une voix tonnante ",
"et saisissant son chéri-mignon de ses bras vigoureux elle s' élança avec plus d' agilité qu' on n' aurait pu lui en supposer à la portière de l' intérieur restée ouverte de coups de coude elle refit sa place et celle de chéri-mignon et déclara qu' on ne l' en ferait plus bouger ses compagnons de l' intérieur voulaient réclamer mais les autres voyageurs étaient impatients de partir le conducteur se voyait en retard; sans écouter les lamentations de prudence de mme petitbeaudoit et des polonais c'est-à-dire de boginski et de son compagnon il monta sur le siège fouetta les chevaux et la diligence partit prudence —vous voilà donc revenue avec votre vilaine bête ",
"madame prenez garde toujours qu' elle ne gêne ni moi ni mes jeunes maîtres et qu' elle ne nous empeste pas plus que de droit madame courtemiche —qu' appelez -vous vilaine bête madame? prudence —celle que vous avez sous le bras madame ",
"madame courtemiche madame prudence —vilaine vous-même madame ",
"—mesdames de grâce dit mme petitbeaudoit de la douceur de la charite —oui mesdames reprit un de les polonais avec un accent très prononcé donnez -nous la paix prudence ne demande pas mieux moi pourvu que le chien ne se mette pas de la partie comme tout à l' heure second polonais vous promets que si chien ouvre sa gueule moi faire taire prudence —avec quoi? second polonais ",
"—avec le poignard qui a tué russes à le ostrolenka premier polonais —et avec le bras qui a tué russes à le varshava madame mon pauvre chéri-mignon malheureux polonais la france qui vous reçoit la france qui vous nourrit la france qui vous protège! et vous oserez percer le coeur d' un enfant de PROPN premier polonais ",
"—chien pas enfant de france moi tuer chien pas tuer français prudence je n' en demande pas tant; que ce chien reste seulement tranquille et ne nous ennuie pas innocent et simplicie placés en face de prudence de mme courtemiche et de son chien étaient plus effrayés qu' amusés de tout ce qui s' était passé depuis qu' ils étaient installés dans la diligence le chien leur causait une grande terreur sa maîtresse plus encore ",
"ils se tenaient blottis dans leur coin ne quittant pas des yeux chéri-mignon toujours prêt à le montrer les dents et à le s' en servir mme courtemiche leur lançait des regards flamboyants ainsi qu' à les polonais qu' elle prenait pour des assassins des égorgeurs mme courtemiche gardait son chien sur ses genoux prudence se voyant plus à l' aise se calma entièrement fatiguée de ses dernières veilles pour les préparatifs de le départ elle s' endormit; innocent et simplicie fermèrent aussi les yeux "
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"après heures de travail une sorte de godille est établie à l’ arrière à le peu près semblable à le celles qu’ emploient les balaous malais .pendant ce temps le capitaine a fait les observations nécessaires pour obtenir exactement sa longitude et quand midi arrive il prend une bonne hauteur de le soleil .le point qu’ il obtient avec une assez grande exactitude est le suivant :latitude nord .longitude à l’ ouest de greenwich .ce point rapporté sur la carte montre que nous sommes environ à le milles dans le nord-est de la côte de PROPN c’est-à-dire de la portion la plus rapprochée de le continent américain qui ainsi que cela a été déjà noté forme le littoral de la guyane hollandaise en prenant la moyenne de les chances nous ne pouvons espérer même avec l’ aide constante de les alizés faire plus de à le milles par jour sur un appareil aussi imparfait qu’ un radeau qui ne peut biaiser avec le vent cela demandera donc mois de navigation en supposant les circonstances les plus heureuses sauf le cas peu probable où nous serions rencontrés par quelque bâtiment mais l’ a",
"toi qui peux atteindre à les plus hautes branches rends-moi le service de les ôter de l’ arbre pour me les donner l’ apparition sourit avec dédain puis répondit: soit le spectre prit la route de le jardin et misère se levant s’ avança lentement vers la porte qui donnait dans l’ enclos et s’ appuyant à le cep de sa treille il gagna le banc de bois sur lequel il s’ était si souvent reposé la mort vola brusquement jusqu’ à l’ arbre cueillit les poires de sa main frémissante et s’ apprêtait à le descendre de le poirier quand misère souriant avec une malicieuse bonhomie lui dit: tu es fort bien y rester et ma mission à le remplir –allons reprit misère descends si tu peux mais la mort ne pouvait descendre la promesse de le voyageur recevait son accomplissement ",
"—entrez fit une voix qui paraissait lointaine il était là couvert de poussière s’ efforçant de mettre un peu d’ ordre dans la petite pièce sans fenêtre qui succédait à son cabinet —savez -vous maigret que je retrouve des dossiers vieux de ans qui n’ ont jamais été classés j’ en ai pour des mois à le liquider ce que mon prédécesseur a amassé dans ce fourre -tout je suis venu vous demander un mandat de perquisition —attendez que j’ aille me laver les mains il dut gagner les lavabos à le fond de le couloir c’ était un garçon sympathique consciencieux —vous avez du nouveau la concierge me tracasse cette femme-là j’ en suis sûr en sait long hier lors de la confrontation elle était la seule à le garder son assurance la seule aussi sans doute en dehors de l’ intéressé à le connaître le coupable —pourquoi se tairait -elle? par haine de la police ",
"allez à la messe je ne vous en empêche pas pourvu que vous ne me forciez pas d’ y aller –cela peut arriver cependant si la religion que nous avons redevient fanatique et persécutante comme elle l’ a été si fort et si souvent –elle ne vaut donc rien? laissez -la tomber je m’ en passe bien moi? –mais puisqu’ il nous en faut une absolument à le nous autres c’ est donc une autre qu’ il faudrait avoir –une autre une autre diable! comme tu y vas fais -en donc une toi! –j’ en voudrais avoir une qui empêchât les hommes de se haïr de se craindre et de se nuire ",
"puisse ta fille être heureuse maintenant que tu n’ as plus de fils le vieux comte sembla un instant ranimé par ces acclamations cordiales –voilà que vous avez de quoi acheter des chandelles de cire mes enfants dit -il voyons! ferons -nous une belle saint-jean cette année où donc est valentine ",
"mon père souriait et ce n’ est pas fini ajoutait -elle en colère s’ il continue il lui viendra des goitres la peur de les goitres me faisait obéissant et silencieux j’ en avais vu beaucoup à le marché à la gorge de les montagnardes qui vendent les châtaignes et notre beurrière aussi en portait un gonflé au-dessus de les autres comme un troisième sein ",
"il comprit de le coup que la répugnance qu' il avait éprouvée à le parler de pauline devant sa fiancée n' était rien à le côté de l' horreur que lui inspirerait l' entrée de cette abominable comédienne dans ce salon auprès de ces naïves et saintes créatures il ne douta pas il ne voulut pas douter une seconde que le langage de les femmes de chambre ne fût une leçon apprise lui qui savait combien était mensonger le récit de ces soi-disant douleurs de veuve et cependant il avait suffi pour qu' henriette dans son innocence parlât d' un rapprochement possible presque d' une amitié avec cette dangereuse intrigante qui avait dû avoir des motifs pour faire raconter d' elle une pareille imposture quels que fussent ces motifs possédait un moyen très simple de les contrecarrer d' une manière souveraine et définitive s' ils étaient dirigés contre lui et quelle folie de n' avoir pas pensé tout de suite à le ce procédé brutal mais décisif qui le mettait à l' abri de toutes les roueries de cette femme que sa présence à le palerme fût ou non fortuite ",
"ils se dirigent vers les messageries emmanuel pour toute réponse n’ avait eu que le temps de serrer la main de son amie avant l’ arrivée de la tante on fait ses adieux la tante promet de dire à les parents de notre jeune homme qu’ il se porte bien elles montent dans la voiture qui part il aperçoit à le détour de la rue un chapeau qui sort par la portière c’ est celui de mlle main s’ agite à la même place c’ est celle d’ appoline c’ est celle de son amie il se retire tristement en pensant à le elle en réfléchissant sur sa position qui va changer sans savoir ce qu’ il deviendra et il n’ oublie point ses parents dans son souvenir ",
"elle demeure l’ hiver à le paris chez une sœur et l’ été dans un manoir de normandie chez sa tante madame de PROPN permets que je me défasse d’ abord de la tante cette tante qui est d’ une très ancienne noblesse se distingue à le première vue par un double mérite par la ferveur de ses opinions héréditaires et par une dévotion stricte ce sont titres de recommandation que j’ admets pleinement pour mon compte tout principe ferme et tout sentiment sincère commandent en ce temps-ci un respect particulier ",
"et tout à le coup il réalisa à le quel point il était lui-même déplacé entre cette andouille de cecily et cette andouille d’ arnold le metteur en scène il était à le cheval entre eux naviguant de l’ un à l’ autre titubant presque de fatigue à le tenter d’ expliquer à l’ un ce que voulait dire son texte et à l’ autre comment il fallait le dire et lui-même s’ arrachant les cheveux le soir en sortant de le théâtre et soupant avec ses anciens amis à le force d’ énervement et se demandant pendant la nuit pourquoi il vivait et de quelle graine il subsistait fût -elle financièrement la sienne le rire éclaté éclatant de reginald ce crétin ce frère l’ avait réveillé d’ un sombre rêve doré et trouble un rêve somptueux et sans vraie foi il avait cru c’ est vrai à le ces entrechats de lumière et d’ ombre d’ objets et de gestes de mouvements et d’ inventions qui finissaient par représenter ce qu’ il voulait dire "
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ouf! je retourne à le mes livres ce sont encore les meilleurs amis –vous lisez trop ç a fait travailler votre imagination –mais avec mes bouquins pas de déception les héros sont magnifiques les princes charmants sont tous loyaux et courageux quant à les jeunes filles elles ont toujours de le bonheur à le revendre | [
"voyez -vous jousserand c’ est encore à le travers un livre que la vie m’ apparaît vraiment belle sur ce à le revoir ma vieille amie je vous retrouverai tout à l’ heure à le dîner –allons jousserand réveillez -vous j’ ai des choses très importantes à le vous dire ce matin la vieille demoiselle entrouvrit ses yeux clignotant sous la lumière crue de le jour matinal ",
"–quelle heure est -il donc claude que vous soyez levée avant PROPN –il est heures ma vieille amie .–ah bien heures!et subitement se dressant sur son lit: –mon dieu quelle catastrophe y a -t-il pour que vous soyez sortie de votre lit d’ aussi bon matin –aucune catastrophe mais de le bonheur de l’ espoir! ma bonne jousserand comme j’ avais hâte de vous voir de vous raconter je ne m’ ennuie plus ",
"j’ ai un but! la vie est belle –qu’ est -ce que vous me racontez la vérité jousserand c’ est passionnant je vais vivre un roman.–hein? –oui je vais être l’ héroïne d’ une magnifique aventure je suis folle de bonheur la jeune fille arpentait nerveusement la chambre confortable de sa dame de compagnie à le grands pas impatients avides de s’ évader des limites trop étroites de cette pièce close les bras s’ agitaient ponctuant ses paroles ",
"tout son être bouillonnait sous une pensée intime qui visiblement la bouleversait PROPN n’ était pas évidemment à le même diapason que sa délicieuse compagne dont les formes harmonieuses apparaissaient sculpturales sous le satin de le pyjama après avoir bâillé et s’ être étirée béatement elle dit la voix pâteuse et sans aucun enthousiasme :–eh bien claude quelle est cette si merveilleuse nouvelle que vous ne pouviez attendre pour me la communiquer –je vais me marier jousserand j’ ai décidé de prendre un mari!–aïe! fit la vieille fille je savais bien qu’ une idée si impulsivement débordante ne pouvait tenir que du cauchemar ",
"–comment du cauchemar! çà jousserand réveillez -vous je vous dis que je me marie et que je vais vivre un vrai roman ce n’ est pas une vision de vos rêves je pense!mais marie jousserand ne voulait rien entendre –je dormais si bien claude! et c’ est pour me raconter une aussi stupide histoire que vous me tirez des bras de morphée –par exemple s’ écria la jeune fille avec impatience ",
"ne me comprenez -vous pas chère vieille chose comme dit mon ami bonny à le qui donc voulez -vous que je parle de mes espoirs et de mes projets si ce n’ est à le vous que mon père a placée auprès de moi justement pour me soutenir et m’ encourager dans tous les actes graves de ma vie?puis tapant de le pied d’ un petit air rageur elle remarqua sans aménité: –vraiment je me demande à le quoi vous êtes bonne si aujourd’hui vous ne pouvez m’ entendre sans railler la dame de compagnie ne broncha pas sous ce déluge de reproches .à demi tournée vers la tête de son lit elle secouait douillettement son oreiller et le remontait sur le traversin .puis y calant bien son buste elle encouragea tranquillement claude –allez -y mon petit je suis tout yeux et tout oreilles pour entendre votre rocambolesque histoire jousserand vous me feriez bondir avec vos adjectifs subversifs si je ne savais combien à le fond vous m’ êtes dévouée je vous dis que j’ ai décidé de me marier ",
"–j’ entends bien et je me demande quel est le malheureux mortel contre qui vous prenez cette décision ?claude eut un geste d’ insouciance –le mari importe peu PROPN je croyais que c’ était le point palpitant dans un projet de mariage une moue dédaigneuse crispa les lèvres orgueilleuses de claude ",
"–un mari! se trouve comme de l’ herbe entre les pavés vous savez bien jousserand que je n’ ai qu’ à le choisir –justement jusqu’ ici aucun n’ a trouvé grâce devant vous –parce que tous affirmaient m’ aimer alors qu’ ils n’ en voulaient qu’ à l’ héritage de mon père ",
"–et vous en avez trouvé un qu’ on ne puisse suspecter de courir à le même but –pas de le tout ce serait chercher une rose dans un buisson de chardons j’ ai eu trop de désillusions pour croire encore à le désintéressement d’ un prétendant –allons constata tranquillement la vieille fille vous déraisonnez moins que votre entrée en matière ne le faisait craindre tout d’ abord "
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"il parcourt mètres puis le gangster s’ assoit et reste planté devant lui tout pendant breloqueux mort et vif à la fois fou de navrance se pleurant déjà sachant qu’ il aura de le mal à admirer le clair de lune ce soir dans les eaux de les canaux vénitiens vous êtes d’ une naïveté touchante mon cher comte attaque le forban votre insistance à le nous offrir de le champagne à le vouloir que nous portions un toast à le succès de notre entreprise tous ensemble ",
"se dressa sur ses pates de derrière et se mit à le bêler en marchant avec une si gentille gravité que le cercle entier des spectateurs éclata de rire à le cette parodie de la dévotion intéressée de le capitaine de les pistoliers reprit la jeune fille enhardie par ce succès croissant comment prêche maître jacques charmolue procureur de le roi en cour d’ église la chèvre prit séance sur son derrière et se mit à le bêler en agitant ses pates de devant d’ une si étrange façon que hormis le mauvais français et le mauvais latin geste accent attitude tout jacques charmolue y était et la foule d’ applaudir de plus belle profanation reprit la voix de l’ homme chauve la bohémienne se retourna encore une fois ",
"toute gêne fut désormais bannie entre nous et j’ appris bientôt que les sœurs de la rédemption s’ adonnaient entre elles à les fureurs de les sens qu’ elles avaient un lieu secret de réunion et d’ orgie pour s’ ébattre à le leur aise ce sabbat infâme s’ ouvrait à le complies et se terminait à le matines la supérieure me déroula ensuite sa philosophie j’ en fus épouvantée à le point de voir en elle un satan incarné cependant elle me rassura par quelques plaisanteries et me divertit surtout en me racontant la perte de son pucelage ",
"mais messieurs criai -je exaspéré je vous assure que je n’ ai rien qui vaille pour ne pas me faire prier je vais être forcé de vous lire une toute petite pièce sans –lisez! lisez dirent plusieurs –enfin messieurs si vous y tenez je sortis un feuillet de ma poche et sans posture j’ y lus d’ une manière atone: promenade nous nous sommes promenés dans la lande ah! que dieu enfin nous entende nous avons erré sur la lande et quand est descendu le soir nous avons voulu nous asseoir tant notre fatigue était grande tout le monde continuait de se taire; ",
"une autre porte avait claqué donnant passage à un terrible grenadier vêtu d' une redingote et d' un pantalon noirs en bois; des esseintes le suivit dans une autre pièce ses sensations devenaient dès ce moment confuses vaguement il se souvenait de s' être affaissé en face d' une fenêtre dans un fauteuil d' avoir balbutié en mettant un doigt sur sa dent: elle a été déjà plombée j' ai peur qu' il n' y ait rien à le faire l' homme avait immédiatement supprimé ces explications en lui enfonçant un index énorme dans la bouche ",
"quoi enfin ta jambe ne se ressoude pas il y a des esquilles la major ne m’ a pas donné trop de détails mais on va t’ opérer ces jours-ci quoi toute la semaine je reçus dans mon lit mon attelle rendant impossible tout charriage le radiologue le cardiologue les piqueuses de le labo vinrent à le moi je fis pipi ou ils voulurent je mourus de faim plusieurs matins de suite en les attendant tant je craignais de louper mon opération enfin le seizième jour de broche j’ absorbai le nembutal de l’ aube et j’ attendis le bistouri sommeillante cette fois je savais comment survivre jusqu’ à le bloc il fallait laisser la conscience baisser baisser et la maintenir ensuite en toute petite veilleuse éviter de penser tourner à le ralenti les pages de le livre coloré à la cadence qu’ elles voulaient; régler les paupières sur mi-clos ne rien provoquer ne rien retenir ",
"sur les bords de le tanana le grand affluent du yukon est établi un camp de mineurs la journée de travail est finie bien qu’ en ces régions le soleil qui durant une partie de l’ année se montre heures par jour ne soit pas encore couché et dans les tentes où bientôt tout le monde dormiront profondément les ouvriers par groupes de ou causent quelques minutes après le repas des événements de le jour et de les travaux de le lendemain dans une vaste tente dressée à le centre à le peu près de le campement on n’ a pas encore achevé de souper hommes à le table jasent bruyamment ",
"nous avions encore perdu là quelques centaines d’ hommes; aussi les coups de fusil les coups de crosse les coups de sabre et de baïonnette tout allait son train pas de quartier c’ était le mot d’ ordre de les côtés partout sur la grande plaine couverte de neige on ne voyait que des plaques rouges des tas de morts et point de blessés à le loin les hussards les chasseurs filaient comme le vent à la poursuite de les derniers malheureux qui se sauvaient de le côté d’ un marais à le perte de vue je me suis laissé dire qu’ il s’ en est échappé à le à le travers ces marais ",
"il ne rougit pas –tout s’ est bien passé dit l’ officier avec un gros rire de satisfaction en entrant dans le salon j’ ai heurté un fauteuil une voix fort douce m foi! a c’ est toi mon ami? j’ ai répondu aussi bas que possible oui oui c’ est moi –et alors j’ ai poussé l’ usurpation jusqu’ à les dernières limites ",
"ils se remirent ensuite en route dans un pays bien différent de ceux qu’ ils avaient traversés ils ne voyaient plus autour d’ eux qu’ une végétation rare et qui faisait un contraste parfait avec les terres fécondes et les hautes et profondes forêts qu’ ils avaient admirées après avoir franchi quelques hautes montagnes et une très-longue marche on arriva à un lieu plus agréable à une espèce d’ oasis sur le bord d’ un ruisseau où l’ herbe était épaisse et verte et où s’ élevaient de jolies fleurs ce lieu enchanta les voyageurs et les invita à le repos il est inutile de faire remarquer dit m. qu’ après une marche pénible de heures nous déjeûnâmes avec appétit; "
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les artilleurs portaient les couleurs et ils avaient dû beaucoup s’ arrêter en chemin pas mal dormaient sur les caissons parfaitement ivres c’ était un vilain moment à le passer: cette fois le père avait aussi peur que son conducteur il lui mit la main sur le genou et lui demanda si sa montre ne lui ferait pas plaisir c’ était un cadeau de samajeste jasmin ne comprenait pas pourquoi son client lui offrait sa montre il n’ imaginait pas que le père voulût ainsi se l’ attacher à l’ heure de le danger | [
"le père tremblait décidément à le chaque ombre chaque passant rencontré: il voyait partout des assassins mais il était dans un état d’ exaltation qui le disposait par moments à le désirer une fin violente et il se faisait dans sa tête un mélange d’ oraisons et de pensées que le digne ecclésiastique n’ eût osé avouer à le voix haute de tentations diaboliques évidemment pour lesquelles il eût sans doute été tout droit en enfer si la mort était venue le prendre dans son cabriolet et il imaginait que ce valet de ferme levé avant le jour conduisant des chevaux allait s’ approcher d’ eux tirer à le bout portant d’ un pistolet il voyait la flamme jaune et rouge un petit fuseau horizontal comme sur les images à le cette heure-ci m.dechateaubriand que sa femme avait fini par décider de partir traversait PROPN d’ où les derniers escadrons de la maison de le roi étaient en train de sortir la compagnie de wagram avait attendu le regroupement de les gardes-du-corps venus de la barrière de l’ étoile après heures de halte on l’ avait mise en position de départ sur les bas-",
"on avait repris l’ ordre de départ toujours les grenadiers de larochejaquelein en tête mais la masse de les gardes-du-corps formait maintenant l’ arrière-garde les mousquetaires noirs marchant à le trot avaient été envoyés en avant vers PROPN où marmont comptait peu sur le travail de les fourriers à la sortie de saint-brice l’ artillerie de casimir de mortemart s’ était embourbée et il avait fallu la tirer à le bras cela avait jeté le désordre dans toute la colonne fabvier n’ y avait pas résisté il avait mis pied à le terre pour aider à la manœuvre cela lui rappelait la perse et les routes qui n’ étaient que des pistes avec des servants improvisés lesquels avaient aussi peur de leurs pièces que de l’ orage les belles dispositions prises à le saint-denis étaient perdues toutes les compagnies mêlées et on avait beau faire on n’ arriverait pas à les trier sans arrêter une autre fois la colonne ",
"c’ était surtout les volontaires d’ abord qui traînaient dans les fossés ces garçons ne savaient pas marcher bientôt la nuit propice cacha l’ abandon de les sacs et l’on entendait jurer des gardes-du-corps en ayant encore heurté un que ces mazettes ne s’ étaient même pas donné la peine de jeter hors de le chemin la fatigue venait surtout de la boue qui collait à les bottes et des ornières où l’on enfonçait où était le roi à le cette heure avec son train de voitures et son escorte de mousquetaires gris ",
"le comte d’ artois qui avait arrêté sa berline dans les ténèbres attendait le gros de la maison que son attelage dépassait perdait périodiquement dans le noir; et il se le demandait où était à le cette heure son royal frère avec lequel il avait eu avant leur départ de les tuileries une de ces querelles bruyantes qui emplissaient le château et faisaient s’ arrêter dans les couloirs et les escaliers les domestiques à les aguets où était -il quelle lubie avait pu à le nouveau se saisir de ce souverain versatile et faible qui se croyait machiavélique n’ avait de confiance en personne si ce n’ est en blacas et encore! ou en son confesseur abbé rocher il avait pu s’ arrêter n’ importe où pris de fringale sonné à la porte de quelque demeure noble réveillé maîtres et domestiques pour se faire préparer un souper ou sans se préoccuper de ce qui suivait ou ne suivait pas galoper avec ses chevaux de poste tout seul sans escorte par n’ importe quel chemin qu’ il eût apparemment accepté de se rendre à le lille que le mot d’ ordre en eût été donné à le tous les prince",
"le comte d’ PROPN n’ était pas sûr que samajesté son frère qui avait changé fois de plan de but et de détermination depuis heures s’ il s’ était rangé à ses conseils ce ne fût pas pure lassitude c’ est que dans leur dispute avait été ce soir-là aussi loin qu’ il pouvait aller dans les cris la colère suffocante mais aussi dans les arguments et l’ injure il y en avait une qui marquait l’ extrême de leurs rapports le roi ne l’ avait jetée à le cours de les années que ou fois à son cadet la pire ",
"il savait ce qu’ il faisait il fallait pour cela de grandes occasions charles n’ y repensait pas sans une humiliation rageuse m.decharette la lettre de m.decharette quand il avait dit cela louis il avait tout dit! le comte d’ artois avait beau lever les épaules y repensant c’ était pour lui comme un soufflet terrible ",
"aussi quelle idée avait -il eue de conseiller à le roi de se réfugier en vendée c’ était lui donner l’ occasion et louis en était friand humilier son frère il ne l’ aurait raté ni pour un trône ni pour un repas: c’ est vous monsieur mon frère qui proposez de vous rendre chez les chouans vous croyez donc qu’ ils ont oublié la lettre de m.decharette est mort et enterré cela ne tient pas debout qui est -ce qui se souvient d’ un incident sans importance d’ ailleurs cette lettre c’ est un faux forgé par les agents de l’ angleterre ",
"bon. charles avait proposé les flandres et louis qui asphyxiait de triomphe et d’ asthme n’ avait plus la force de combattre une proposition de plus mais en route pour peu que le favori ait eu de ces idées provençales dont il avait le secret le diable savait où pouvait bien être le roi à le cette heure s’ il lui était arrivé malheur non que charles prît ses désirs pour des craintes mais enfin en cas de déficience de déficience ",
"de le gros louis ne lui incombait -il pas d’ assurer la pérennité de la monarchie à le moins il y aurait une volonté royale où pouvait bien être le roi il roulait le roi il y avait beau temps qu’ il avait passé l’ oise à le beaumont il était à le lieues de noailles il dormait comme un malheureux secoué roulant sur les coussins retombant sur le pauvre duras la respiration courte gênée; et blacas qui se faisait un mauvais sang de chien pour ses médailles expédiées la veille avec un homme de confiance et la duchesse déjà en angleterre trouvait que le prince de poix tenait une place excessive surtout qu’ il lui fallait prendre garde avec ses jambes de ne pas heurter samajesté qui gémissait en dormant sans doute de ses rhumatismes on ne pouvait pas baisser la vitre le roi était frileux "
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"toute la nuit il avait rêvé de l’ enfant et il s’ était réveillé avec un amer regret et cette pensée ne le quittait pas il s’ était hâté de rentrer impatient de revoir berthe comme elle devait être malheureuse de son côté! dès qu’ il la vit il lui ouvrit ses bras elle s’ y jeta en pleurant ",
"eh bien la réponse ne se fera pas longtemps attendre vous allez être édifié tant mieux c' est mon plus vif désir! répartit pottemain d' un ton où vibrait la volonté et où éclatait malgré lui l' impatience vous conviendrez qu' une semblable plaisanterie ne peut durer une autre plaisanterie plus atroce répliqua pauline n' aurait jamais dû se produire je saurai de quoi il s' agit n' est -ce pas a merveille j' attends dans la pièce voisine ",
"exécutez les ordres je préfère risquer une panique que porter la responsabilité d' une noyade collective l' artificier s' approcha il se saisit d' un plan l' étudia en détail –on est dans de sales draps il capta l' attention de l' ingénieur et désigna successivement points de l' index –nous sommes là on est bien d' accord ",
"vous n\\' admettez plus idée qu\\ elle meure avec vous vous ne m\\' avez donc pas compris interrompit -il si mon cher maître et justement parce que je vous ai compris je viens vous dire faites mieux que de la délier d\\' une promesse insensée aidez -la vous le pouvez à le rentrer dans la santé morale en y rentrant vous-même vous pensez à le cette scène de jalousie que j\\' ai faite à le gallic à le lui mon blessé moi son médecin croyez que je la regrette amèrement j\\' étais fou il ne s\\' agit pas de le gallic ",
"en outre il pouvait s' isoler l' usage de la solitude et une nourriture tonique augmentèrent sa force de réaction les éléments divers qui étaient en lui culture d' un lycéen qui a passé son baccalauréat en expérience de le dégoût que donnent à une âme fine la cuistrerie de les maîtres la grossièreté de les camarades l' obscénité de les distractions désir et noblesse idéale aboutirent à le rêve ",
"les singes jacqueline lorsqu’ un beau soleil printanier vient éclaircir la teinte sombre des arbres toujours verts de le jardin de les plantes lorsque la féerique rotonde qui sert d’ habitation à les hôtes grotesques de les forêts nous apparaît illuminée de feux étincelants et dignes de le conteur favori de l’ enfance le spirituel perrault lequel d’ entre vous mes jeunes lecteurs n’ est pas venu s’ arrêter devant ses joyeux locataires nés sous un chaud climat libres à le milieu de les forêts l’ hiver avec sa bise glacée ses festons de givre les a tristement relégués à le fond de leur cabane abattus et languissants plusieurs ont succombé à les rigueurs de la saison et d’ un esclavage nouveau pour eux ",
"jusque-là il avait agi comme dans un coup de folie son cerveau exorbité était incapable de raisonner tous ses gestes avaient été irréfléchis machinalement impulsifs il n’ aurait pas su dire ce qu’ il voyait ce qu’ il entendait ni même s’ il voyait et entendait et cependant si un obstacle se présentait sur sa route instantanément l’ obstacle était violemment écarté franchi ou tourné sans qu’ il eût pu dire à le juste ce qu’ il avait fait et de quelle nature était l’ obstacle une seule pensée lucide demeurait en lui et le guidait sûrement comme une étoile arriver arriver coûte que coûte avant que l’ irréparable fût accompli et tout en se disant à le chaque foulée trop tard ",
"je serai bien surpris s’ ils ne nous suivent pas obstinément comme une proie qui leur est réservée je n’ aime pas ces monstres à le pressentiments de le à le décembre –aujourd’hui le temps s’ est modifié et le vent a fraîchi ne nous plaignons pas car il est favorable on prend seulement la précaution d’ assujettir le mât à le moyen d’ un bastaque afin que la tension de la voile ne puisse amener sa rupture ",
"elle a besoin de repos dit le marquis il faut lui faire un lit et la laisser dormir nous l’ interrogerons plus tard quelle tête d’ ange murmura robert ",
"celui-ci lui répondit: –adresse -toi à le elle si elle veut te suivre je ne m’ y opposerai pas le chef fut repoussé la mulâtresse avait horreur des nègres marrons il jura de se venger "
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ils offraient une complicité crapuleuse à la femme existentialiste donc dévoyée que j’ étais alimenter des ragots émoustiller des curiosités j’ y répugnais enfin à ce moment -la la malveillance m’ égratignait à le peine et je profitai de ma fraîche notoriété elle ne m’ étonnait pas il me paraissait normal que la libération en transformant le monde eût changé ma vie je ne me l’ exagérais pas non plus elle était très mince comparée à le celle de sartre | [
"je constatais cette distance sans envie parce que je tenais trop à le lui pour le jalouser et que je la trouvais justifiée je n’ éprouvais même pas le regret de n’ avoir pas mérité davantage mon premier livre n’ avait que ans il n’ était pas temps de tirer un trait j’ avais l’ avenir je lui faisais confiance jusqu’ où m’ amènerait -il? sur la valeur de mon œuvre à le futur comme à le présent j’ évitais de m’ interroger je ne voulais ni me bercer d’ illusions ni prendre les risques d’ une lucidite peut-être cruelle .somme toute à l’ encontre de sartre ni dans ma réalité sociale ni en tant qu’ écrivain je ne me mettais en question je pourrais me targuer de m’ être laissée moins que lui prendre à le mirage de l’ être ayant payé dans mon adolescence le prix de ce renoncement ",
"je pourrais aussi me reprocher d’ avoir refusé d’ affronter mon existence objective il est certain que mon scepticisme me servit à le éluder les difficultés avec lesquelles PROPN se colletait cette fuite m’ était facilitée par mon tempérament j’ avais toujours eu plus que lui le goût de l’ immédiat j’ aimais tous les plaisirs de le corps la couleur de le temps les promenades les amitiés les bavardages et connaître et voir ",
"et puis loin de me trouver comme lui saturée par le succès je n’ apercevais pas de limites à le mes espoirs j’ étais comblée et non blasée les circonstances assuraient à le tout effort à la moindre réussite une résonance qui me stimulait des tâches s’ offraient et les moyens de les remplir le présent et ses proches horizons me suffisaient .pendant quelque temps la revue me captiva grâce à le renom de sartre et à la querelle que provoqua sa théorie de l’ engagement elle eut de nombreux lecteurs ",
"elle s’ efforçait de refléter une époque qui avait envie de se connaître et son succès dura PROPN qui avait longtemps dirigé la n.r.f. nous faisait profiter de sa compétence c’ était lui d’ ordinaire qui se chargeait de la mise en page il m’ en enseigna la recette aron qui avait acquis de l’ expérience avec la j’ ai dit ce que la revue représentait pour sartre ",
"tout en ce monde est un signe qui renvoie à le tout: notre originalité était de rechercher des faits anodins et révélateurs d’ autre part par le choix de les textes par l’ orientation de les articles nous espérions influencer nos contemporains et aussi il nous était très utile d’ avoir à le portée de la main le moyen de dire sans délai nos impatiences nos surprises nos adhésions un livre c’ est long à le écrire et en ce temps-là c’ était long à le publier; dans une revue on peut saisir l’ actualité à le vol on peut presque aussi rapidement que dans une correspondance privée s’ adresser à ses amis réfuter ses adversaires ",
"je lisais un article irritant et je me disais aussitôt je vais répondre c’ est ainsi que j’ écrivis les essais que je donnai à les j’ avais un grand désir de voir jouer a ans plus tôt j’ avais entendu parler d’ un beau garçon qui traînait tous les cœurs après soi; il avait épousé la plus jolie de mes élèves de troisième il s’ appelait serge c’ était lui olga le connaissait; quand elle le revit elle s’ exclama: c’ est vous dit -il sur un ton d’ excuse il avait vieilli engraissé et perdu beaucoup de cheveux ",
"divorcé il s’ était remarié avec jacqueline morane que le rôle de catherine intéressait elle avait de l’ allure et une belle voix serge PROPN de monter ma pièce à le peine avait -on commencé les répétitions il me dit qu’ il allait être obligé de les interrompre: il manquait de fonds pouvais -je en trouver ",
"ce n’ était pas facile les livres faute de papier ne tiraient qu’ à le exemplaires nos ressources ordinaires nous permettaient de vivre à le notre aise sans plus je pensais la partie perdue quand inopinément une fortune me tomba de le ciel PROPN matin d’ octobre il poussa la porte de le flore: je sais que vous avez besoin d’ argent me dit -il il l’ avait appris sans doute par renée que je voyais de temps en temps ",
"il posa sur ma table une liasse de billets francs c’ était beaucoup à l’ époque: n’ ayez crainte ils sont à le moi je les ai gagnés régulièrement renée m’ avait dit qu’ il avait trouvé une belle situation et il avait tant d’ entregent que je m’ en étais à le peine étonnée il était attaché à le ministère chargé de la reconstruction de les régions sinistrées et contrôlait des devis en finançant a heures le lendemain matin on frappa à le ma porte: police flics entrèrent dans ma chambre et m’ enjoignirent de les suivre quai des orfèvres "
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"nul n’ osait hasarder un mot en faveur de l’ accuse les fronts étaient baissés les poitrines haletantes était aimé des serviteurs de son père à le cause de son intrépidité qui ne connaissait pas d’ obstacles de son adresse à le manier un cheval et à se servir de toutes les armes et plus que tout pour la franchise et la bonté qui faisaient le fond de son caractère dans ce pays surtout où la vie d’ un homme est comptée pour si peu de chose chacun était intérieurement disposé à le excuser le jeune homme et à ne voir dans l’ action qu’ il avait commise que la chaleur de le sang et l’ emportement de la colère se leva; toujours elle avait sans murmurer courbé sous les volontés de son mari que depuis de longues années elle était accoutumée à le respecter ",
"j’ ai fait tuer monsieur de saint-sorlin qui allait se vantant partout qu’ il était le véritable souverain de savoie que son pouvoir n’ avait aucune limite et qu’ il réduirait mes frères et moi à la misère n’ ajoutait -il pas que notre maison avait assez régné et que la savoie appartenait aussi bien à le roi louis xi que le dauphiné le bourbonnais et l’ auvergne? que celui qui aurait supporté cela sans se plaindre me jette la première pierre j’ ai fait condamner valpergue un voleur qui pillait les finances un faux-monnayeur un magistrat prévaricateur qui vendait la justice un traître qui complotait de livrer à le roi de france les plus belles de nos provinces est -ce que l’ un et l’ autre ne méritaient pas la mort dites le prince plaidait sa cause avec tant de chaleur que PROPN déjà prévenu en sa faveur et persuadé que le châtiment de les cypriotes avait été juste ne put s’ empêcher de l’ approuver de le geste et de la voix quelles sont mes exigences poursuivit philippe s’ animant de plus en plus ",
"même style noir et blanc grand format –elle je vais lui casser les bras et les jambes mon sang reflue brusquement mon estomac se soulève ",
"joseph a fait plus il a pris mon honneur et celui de mon enfant je l’ ai tué ce n’ est pas moi que je vous prie de protéger c’ est mon enfant lorsque je lui aurai donné le jour prenez-moi et faites de moi ce que dieu et la justice demandent jusque -là épargnez la souffrance à la mère coupable en faveur de la créature innocente qu’ elle porte dans son sein après avoir subi l’ interrogatoire ses parents obtinrent la permission de la voir ",
"il s’ avança dans la pièce en trainant ses souliers dont on avait enlevé les lacets et en tenant de ses mains menottées derrière le dos son pantalon délesté de la ceinture ou des bretelles qui devaient le retenir cadin se leva et le guida jusqu’ à la chaise que PROPN avait disposée le plus loin possible de le cafetier l’ homme s’ assit lourdement et souleva la tête pour voir ceux qui s’ étaient réunis pour l’ accuser désigna —tu la reconnais? il détourna le regard sans répondre ",
"mais à le peine y était -il qu’ il poussa un grand cri: on se hâta de le retirer il était à le demi-mort de frayeur –c’ est une âme dit -il c’ est une âme qui vient de sortir de là j’ ai vu des ossemens en bas ne restons pas ici la foule se précipita hors de le souterrain et s’ enfuit épouvantée tandis qu’ à le fond de son tombeau l’ homme de l’ in-pace se livrait à les accès d’ une inutile fureur contre ses bourreaux d’ autres hommes non moins furieux non moins irrités s’ abandonnaient au-dessus de sa tête à le tout ce que les passions populaires mises en jeu par le besoin la crainte et la haine ont d’ énergique et de terrible l’ heure d’ une inévitable révolution venait de sonner et un mouvement effrayant agitait les faubourgs saint-antoine et saint-marceau: les nombreux ouvriers qui peuplaient ces quartiers de la ville avaient abandonné leurs boutiques s’ étaient divises par groupes et par bandes et stationnaient à le coin de les rues en s’ entretenant avec feu des événemens et des bruits de le jour; ou armés de bâtons de piques grossières de fusils en mauvai",
"et sitôt en es-tu venu? m’ aide dieu vrai! je vais aussi vite ou plus vite que le vent et as-tu de les ailes dieu m’ aide je n’ en ai point et comment donc peux -tu voler ",
"PROPN avait vu des photos c’ était une très belle femme à les cheveux blonds et bouclés à les grands yeux bleus avec un visage de porcelaine ancienne de vierge de raphaël et un corps de starlette il se demanda si savait que le sourire de sa nouvelle femme ressemblait beaucoup à le celui d’ ági elles avaient les mêmes dents en rang de perles les mêmes fossettes de son côté pensa que PROPN avait le sourire de son petit frère c’ était PROPN que cherchait sans s’ en rendre compte ",
"et lui il les déchirait en imagination il les retournait les séparait en distribuant les cultures et les forçait à la vie le rêve et le calcul ne quittaient que rarement ces petits yeux fixes durs à la terre durs à les hommes durs à les bêtes à le table il était comme muet ses ordres il les donnait le matin à le heures et demie à le heures suivant les saisons quand tous les employés de la grande usine terrienne étaient réunis dans la cour le souper finissait lorsqu’ un de les bouviers tira de sa poche une pipe un paquet de tabac belge bourra le fourneau puis renversé sur sa chaise alluma la pipe et son visage apparut rouge et bleu dans l’ éclair de la flamme et de la fumée ",
"puis je revis le regard étrange de l’ homme qui sortait de le bureau de l’ oncle et que je n’ avais pas retrouvé tout à l’ heure dans les yeux paisibles de trimouzou lorsqu’ il nous avait salués –pensez -vous donc mademoiselle que cette volonté aurait pu être dominée par une autre?elle sentis à le son accent qu’ elle ne souhaitait pas s’ étendre sur ce sujet elle parla aussitôt d’ autre chose et je m’ abstins de l’ interrompre à le nouveau bien qu’ assez curieux de savoir ce qu’ elle cachait sous ses réticences à le sujet de m. ambroise ne la revis pas avant mon départ qui eut lieu le surlendemain j’ emmenais paul dans ma voiture jusqu’ à le paris où il passait heures avant de regagner PROPN l’ oncle m’ adressa une cordiale invitation pour l’ année suivante "
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homme tremblait sous le regard de la bête où il croyait voir une âme et la bête tremblait à le regard de homme où elle voyait peut-être un dieu grandissant plus rapide que la flamme la pensée de jules était devenue doute le doute certitude la certitude frayeur la frayeur de la haine meurs donc lui cria -t-il tout frémissant de colère et lui écrasant la figure sous un coup de pied violent et subit meurs meurs va -t\'en laisse-moi le chien enfuit | [
"jules se sentit à le l\\' aise en ne le voyant plus il rentrait dans son calme ordinaire dans sa liberté il était tout surpris de son émotion récente et déjà même il la concevait à le peine soudain prunelles luirent dans l\\ ombre elles avançaient il était revenu il était là il marchait dans l\\ oseraie il se traînait en boitant ses pattes enfonçaient dans la boue il glissait PROPN ramassa de la terre avec ses mains et la lui jeta à le poignées pour le faire fuir ",
"il s\\' enfuit jules en retournait chez lui en toute hâte essayant de gagner de le moins les premières maisons de le faubourg mais le chien avait fait un long détour dans la campagne et se présentait de nouveau jules le chassait encore il disparaissait puis revenait se baissant vivement à le terre jules arrachait avec ses ongles de les pierres de l\\ 'herbe tout ce qu\\ il trouvait et les lui lançait jusqu\\ à le ce chassé bien loin alors il croyait qu\\ il ne reviendrait plus qu\\ il était parti pour toujours que cette fois était la dernière ",
"mais non la bête semblait sortir de terre y disparaître en ressortir tout à le coup elle se plaçait devant vous vous regardant en écartant les lèvres et montrant ses gencives avec une grimace hideuse elle n\\ aboyait plus à le peine si elle avait l\\ air de toucher le sol elle ne sentait pas les coups qu\\ on lui donnait seulement elle baissait la tête dans ses jambes en inclinant de côté et enfuyait comme une ombre il pleuvait c\\' était une nuit sombre toute la ville dormait les réverbères suspendus balançaient leur lueur rougeâtre à le travers le brouillard ",
"on n\\ entendait que la pluie tomber sur le pavé les gouttières crachaient de le haut de les toits les ruisseaux grossis coulaient dans les rues celle demeurait jules était toute droite et rapide les eaux de le quartier supérieur y étaient déversées et avaient passé par là les grès brillaient comme si on les eût lavés la pluie fouettait dessus et rebondissait était un bruit grêle régulier continu il détourna la tête non il était trompé il est encore là se disait -il et il entendait en effet derrière lui toujours quelque chose qui sautillait et courait sur ses talons il se retournait il n\\ y avait personne ",
"une fois cependant il entendit nettement ses pas il les reconnut alors sans regarder en arrière il donna un grand coup de pied dans le vide enfin il arriva chez lui il referma vite la porte monta dans sa chambre et poussa le verrou quand il eut changé de vêtements -les siens étaient trempés il grelottait -il ne se coucha pas il se mit à le réfléchir sur ce qui venait de lui arriver sur les émotions il avait eues et il essaya dans son souvenir de les parcourir une à une et de les scruter à le fond pour en avoir la cause et la raison il était sûr pourtant qu\\ il n\\ avait pas rêvé qu\\ il avait vraiment vu ce qu\\ il avait vu ",
"ce qui l\\' amenait à le douter de la réalité de la vie car dans ce qui était passé entre lui et le monstre dans tout ce qui se rattachait à le cette aventure il y avait quelque chose de si intime de si profond de si net en même temps qu\\ il fallait bien reconnaître une réalité une autre espèce et aussi réelle que la vulgaire cependant tout en semblant la contredire or ce que l\\ existence offre de tangible de sensible disparaissait à sa pensée comme secondaire et inutile et comme une illusion qui en est que la superficie et il songeait toujours à sa rencontre envie lui vint de la refaire pour tenter le vertige pour voir il y serait plus fort il eût rien aperçu dans les rues sans doute pourtant qu\\ il avait été suivi jusqu\\ à la fin que le chien attendait et le cherchait encore ",
"lui-même ailleurs attendait presque et le souhaitait ardemment à le milieu de l\\ horreur qu\\ il en ressentait comme ce serait étrange se dit -il il était là dans la rue à la porte allons-y et tout en descendant escalier quelle folie je fais là quelle sottise de penser il y était cependant jules ouvrit la porte le chien était couché sur le seuil ",
"ce fut son dernier jour de pathétique depuis il se corrigea de ses peurs superstitieuses et ne s\\' effraya pas de rencontrer des chiens galeux dans la campagne avec la volonté obstinée de instruire en toutes choses il apprit la géographie et ne plaça plus le climat de le brésil sous la latitude de PROPN à le grand renfort de palmiers et de citronniers comme nous l\\ avons vu faire dans sa lettre à le henry il quitta l\\ amour de les petites bottes évasées à la louis et leur préféra une jambe étroite et des genoux non crochus et les manteaux de pourpre eux-mêmes qu\\ il prodiguait si volontiers dans son style et dont il tirait de si abondantes métaphores lui semblèrent à la fin moins beaux que les torses ils pouvaient recouvrir la fureur de venise se passa également ainsi que la rage de les lagunes et enthousiasme de les toques de velours à le plumes blanches ",
"il commença à le comprendre que PROPN pourrait tout aussi bien placer le sujet d\\' un drame à le astrakan ou à le pékin pays dont on use peu en littérature la tempête aussi perdit considérablement dans son estime le lac avec son éternelle barque et son perpétuel clair de lune lui parurent tellement inhérents à les keepsakes il interdit d\\' en parler même dans la conversation familière quant à les ruines il finit presque par les prendre en haine depuis qu\\' un jour dans une vieille forteresse rêvant tout couché sur les ravenelles sauvages et regardant une magnifique clématite qui entourait un fût de colonne brisée il avait été dérangé par un marchand de suif de sa connaissance lequel déclara qu\\ on aimait à se promener en ces lieux parce que ç a rappelait des souvenirs déclama aussitôt une douzaine de vers de mme valmore écrivit ensuite son nom sur la muraille et en alla enfin pleine de poésie disait -il il dit un adieu sans retour à la jeune fille chargée de son innocence et à le vieillard accablé de son air vénérable expérience lui ayant vite appris q"
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"maintenant c’ était un homme en chair et en os qu’ il avait devant lui fumant sa pipe à le petites bouffées en le regardant avec de gros yeux presque indifférents était -ce l’ image qu’ il s’ était faite de lui ne commençait -il pas à le regretter son voyage —ils doivent se dire que je me suis enfui prononça -t-il nerveusement avec un sourire amer si j’ étais coupable comme ils en sont persuadés et si j’ avais eu l’ intention de fuir je ne serais pas ici n’ est -ce pas ",
"vous allez voir je vais vous masser le pied foulé comme faisait maman et comme elle m' a montré à le faire; dans une demi-heure vous ne sentirez plus le mal malgré la résistance de kersac qui n' avait pas foi dans ce remède PROPN s' empara de le pied douloureux et quoiqu' ils fussent dans l' obscurité il put employer le massage avec le plus grand succès car à le bout de quarts d' heure le pied dégonflé n' occasionnait plus aucune souffrance et kersac dormait profondément lorsque PROPN vit l' heureux effet qu' il avait obtenu il recouvrit avec précaution le pied presque entièrement dégonflé se recoucha sur ses chaises et dormit si bien qu' il ne s' éveilla qu' à le bruit qui se faisait dans la maison il faisait grand jour depuis longtemps l' horloge de la salle sonna heures ",
"cet assaut est dans l’ ordre on puise dans une provision d’ hommes on puise dans un grenier à le grains on jette une poignée de grains pour les semailles et nous buvons notre cognac ",
"l’ observateur qui eût réussi à s’ y glisser eût assisté tous les soirs à un étrange spectacle dans une grande salle que meublaient seulement une table de bois blanc et chaises de paille sur lesquelles prenaient place les frères altidor une trentaine de personnages étaient assemblés l’ obscurité était profonde pour que l’ esprit ne fût pas distrait pour que la volonté ne fût pas troublée par la vue de les objets extérieurs et le silence régnait absolu sur la réunion debout côte à le côte et rangés en cercle les hypnotiseurs se tenaient immobiles les yeux grands ouverts les prunelles dilatées sous l’ influence de l’ ambition et de la cupidité le passant attardé qui regagnait sa demeure le flâneur promenant sa songerie à le travers les rues désertes passaient devant la maison silencieuse sans se douter que là de les hommes doués d’ une incroyable puissance de divination préparaient les éléments de le grand drame qui allait ensanglanter l’ humanité ",
"le tailleur devait être loin de le côté d’ honfleur il coupa à le vol d’ oiseau à le travers le désert et se trouva à le pas au-dessus de villers comme il n’ y connaissait personne et que personne ne l’ y\\n connaissait il espéra passer inaperçu voir des figures de chrétiens et entendre le son\\n' de la voix humaine sans qu’ on fit attention à le lui cela lui était déjà arrivé dans endroit puisqu’ il y avait passé fois mais cette fois -ci il fut très étonné de voir\\n' que tout le monde le regardait et se retournait même pour le suivre de les yeux.cela l’ inquiéta et il pensait à s’ en retourner ",
"intrigant! toujours vouloir se faire remarquer la plupart l’ applaudissaient: nombreux étaient ici certainement les spectateurs qui savaient ce qu’ il valait il y eut un moment très confus et la chose suivante qu’ vit c’ est jesús qui avait déjà pris la muleta et une de les épées d’ alban les céder à un torero en civil qui venait de sauter sur le sable tandis qu’ une expression de désappointement où dans les yeux ombreux les larmes étaient toutes proches se peignait sur le visage de le garçon la plus grande partie de le public se mit à le siffler le nouveau venu qu’ on n’ avait nulle envie de voir travailler: ce santa était de troisième ordre et puis alban à son tour prenait feu comme le taureau il avait besoin d’ être excité pour se mettre en train ",
"l’ aînée avait élevé toute la fratrie les frères et les sœurs on n’ avait pas trouvé le temps de la marier tous avaient fui la misère de la ferme l’ un après l’ autre pour l’ armée les colonies des places de domestiques de marchands de charbon de ferrailleurs une fois les parents morts quand elle s’ était retrouvée seule sur son plateau battu de les vents dans la grande bâtisse de basalte entourée de sapins noirs avec pour unique compagnie la nuit le choc de les sabots de les vaches dans l’ étable mitoyenne de son alcôve elle n’ avait pas eu le courage de rester là plus d’ un hiver elle s’ était retrouvée à le clermont chez sa sœur et n’ en avait plus bougé ",
"j’ ai été mieux pendant un mois et me voici repris depuis quelques jours j’ aurai attrapé froid mardi en sortant de le théâtre ouvrit la porte et les jeunes femmes parurent suivies d’ un maître d’ hôtel voilées cachées discrètes avec cette allure de mystère charmant qu’ elles prennent en ces endroits où les voisinages et les rencontres sont suspects .comme duroy saluait mmeforestier elle le gronda fort de n’ être pas revenu la voir puis elle ajouta avec un sourire vers son amie c’ est ça vous me préférez mmedemarelle vous trouvez bien le temps pour elle puis on s’ assit et le maître d’ hôtel ayant présenté à le forestier la carte de les vins s’ écria donnez à ces messieurs ce qu’ ils voudront; quant à le nous de le champagne frappé de le meilleur de le champagne doux par exemple rien autre chose et l’ homme étant sorti elle annonça avec un rire excite ́:«je veux me pocharder ce soir nous allons faire une noce une vraie noce forestier qui paraissait n’ avoir pas entendu cela ne vous ferait -il rien qu’ on fermât la fenêtre j’ ai la poitrine un peu prise depu",
"le fermier jurait grondait me battait il devenait méchant pour moi et moi je l' étais de plus en plus pour lui je me sentais malheureux par ma faute je comparais ma vie misérable avec celle que je menais autrefois chez ces mêmes maîtres mais à le lieu de me corriger je devenais de plus en plus entêté et méchant un jour j' entrai dans le potager je mangeai toute la salade ",
"tout s’ est passé à le mieux poursuivit m. lacroix j’ ai été très bien reçu il y avait du porto des biscuits j’ en étais même gêné —pourquoi donc c’ est qu’ ils n’ étaient pas forcés de bien me recevoir vu la circonstance "
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la cloche de le souper n’ a pas encore sonné et déjà tout le monde s’ endort cyprienne et diane se levèrent obéissantes dans un coin de le salon il y avait harpes à le main montées sur leur petit piédestal en bois doré avec l’ aide de roger cyprienne et diane les approchèrent de la cheminée –que voulez -vous entendre? demanda diane | [
"–un air à le boire répondit mais vous n’ en savez pas chantez ce que vous voudrez –ma chanson murmura l’ ange les filles de l’ oncle PROPN n’ avaient jamais rien refusé à le blanche de quelques notes tristes et douces vibrèrent ",
"l’ ange ferma les yeux et l’on vit errer autour de sa bouche comme un reflet effacé de son joli sourire les harpes poursuivaient le simple et mélodique prélude de la chanson bretonne puis voix jeunes et pures se mêlèrent à les accords voilés de les harpes cyprienne et diane chantaient: anges de dieu qui souriez dans l’ ombre blanches étoiles vierges fleurs vous qui des nuits semez le manteau sombre anges aimés pour guérir nos terreurs c’ était un de ces airs trouvés dans la veille triste par les bardes de bretagne quelques notes lentes des larmes chantées qui savent le chemin de le cœur le vent glacé qui pesait sur toutes les poitrines s’ attiédit ",
"une expression de repos se répandit sur le charmant visage de blanche madame et vincent de penhoël qui la regardaient eurent comme un contre-coup de ce soudain bien-être l’ oncle jean avait rejeté ses cheveux blancs en arrière ses yeux se perdirent à le ciel il semblait parler à le dieu ",
"le maître de le manoir PROPN subissait à le son insu l’ effet bienfaisant de cette mélodie ses sourcils se détendaient et sa tête appuyée sur sa main n’ exprimait déjà plus de colère quant à le roger de launoy il contemplait tour à le tour les chanteuses cherchant la plus jolie et s’ étonnant à le compter les vagues battements de son cœur elles ravissaient l’ œil et l’ oreille PROPN ne rêva rien de plus charmant lorsqu’ il jeta ses mignon sur la toile ",
"PROPN n’ eut point de plus délicieuse vision quand il tailla dans le marbre les pleurs enfantins de sa lesbia ou le candide sourire de sa virginie elles étaient belles comme la poésie naïve et suave de le peuple le plus poëte qui soit sur la terre et le simple chant de bretagne prenait une harmonie sainte en passant par leurs bouches d’ enfants les harpes marièrent quelques accords puis les jeunes filles dirent le premier couplet: belle-de-nuit fleur de marie la plus chérie de celles que l’ ange avait mis à le paradis le frais parfum de ta corolle monte et s’ envole à les pieds de le seigneur dans le ciel comme un doux miel la tête de l’ ange se renversa parmi ses grands cheveux blonds sur le sein de sa mère les jeunes filles chantèrent encore: belle-de-nuit pourquoi ce voile petite étoile que le grand nuage endormi couvre à le demi? montre -nous la vive étincelle de ta prunelle qui semble à le bleu de le firmament un diamant ",
"–laquelle voudra m’ aimer se demandait roger de launoy avait repoussé son flacon d’ eau-de-vie le maître d’ école et l’ homme de loi lui-même écoutaient il est vrai que l’ homme de loi bâillait en écoutant cyprienne et diane reprirent belle-de-nuit ombre gentille ô jeune fille ",
"qui ferma tes beaux yeux à le jour est -ce l’ amour dis reviens -tu sur notre terre chercher ta mère? ou retrouver le lieu si doux de le rendez-vous c’ est bien toi qu’ on voit sous les saules blanches épaules sein de vierge front gracieux et blonds cheveux cette brise c’ est ton haleine pauvre âme en peine et l’ eau qui perle sur tes fleurs ce sont tes pleurs les notes de la ritournelle vibrèrent puis moururent le silence se fit blanche entr’ ouvrait maintenant sa jolie bouche ",
"le chant avait bercé sa fatigue elle dormait madame baissait les yeux comme si ce chant eût éveillé à le fond de son cœur de les émotions nouvelles –voilà qui est bien mes filles dit chantez -nous quelque chose de plus gai maintenant les harpes résonnèrent de nouveau; pendant que cyprienne et diane préludaient rené de penhoël sur qui la musique avait produit l’ effet d’ un véritable calmant tendit la main à l’ oncle PROPN ",
"–vous n’ êtes pas fâché contre moi notre oncle demanda -t-il le vieillard sembla s’ éveiller d’ un songe –à quoi diable pensez -vous donc? reprit gaiement "
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"devant elle apparut hugaye enfin libéré de ses devoirs de politesse —comment vous ici elle se mit à le rire —vous en êtes étonné! moi aussi je représente une surprise une surprise ah oui c' est vrai en m' invitant ma tante m' a annoncé une surprise c' était vous c' était moi! mais ils furent interrompus étienne devait offrir son bras à l' une de les vieilles dames vu la pénurie d' hommes ",
"on se revoit mais en osant à le peine se parler et lever les yeux on dirait que nous avons commis une mauvaise action en nous laissant vaincre qu’ allons -nous devenir moi je vais partir mon père m’ a écrit qu’ il fallait revenir revenir sur-le-champ ",
"elle tira le collier de le satin le roula dans ses doigts l’ enferma dans ses petites mains en disant livres qui tiennent là-dedans car ce collier vaut livres argent et les joailliers le paieraient ce prix encore aujourd’hui étrange destinée qui permet à la petite jeanne de valois mendiante et obscure de toucher de sa main la main d’ une reine la première de le monde et de posséder dans ses mains aussi pour une heure il est vrai livres une somme qui ne marche jamais seule en ce monde et que l’on fait toujours escorter par des gardiens armés ou par des garanties qui ne peuvent être moindres en france que celles d’ un cardinal et d’ une reine tout cela dans mes doigts comme c’ est lourd et comme c’ est léger pour emporter en or précieux métal l’ équivalent de cet écrin j’ aurais besoin de chevaux pour l’ emporter en billets de caisse et les billets de caisse sont -ils toujours payés ne faut -il pas signer contrôler? et puis un billet c’ est du papier le feu l’ air l’ eau le détruisent un billet de caisse n’ a pas de cours dans tous les pays ",
"angéline occupait une place à le table avec les notables presqu’ en face de le capitaine qui lui faisait l’ amabilité de s’ occuper d’ elle quand le télégraphiste entra précipitamment dans la salle et alla porter à le jacques une enveloppe contenant un télégramme —vous permettez dit l’ aviateur tout en ouvrant l’ enveloppe —faites capitaine! fut la réponse unanime de l’ assistance tout le monde observa les convulsions qui se produisirent sur la figure de le héros de la fête à le mesure qu’ il avançait dans la lecture de le message le capitaine se leva grave et lut tout haut le télégramme suivant: signé ministre de l’ aviation ",
"tout blessait ce cœur entier et si jaloux que les animaux mêmes le faisaient souffrir en paraissant aimer quelqu’un qu’ il aimait elle n’ osait parler à la mère jupillon lui dénoncer la petite de peur de se trahir mais toutes les fois qu’ elle se trouvait seule avec jupillon elle éclatait en récriminations en plaintes en querelles elle lui rappelait une circonstance un mot quelque chose qu’ il avait fait dit répondu un rien oublié par lui et qui saignait toujours en elle es -tu folle ",
"ils se heurtèrent à un groupe de jeunes gens venant en sens inverse à le milieu d’ eux se trouvait en conversation animée avec le cadet de nathaniel étudiant à le oxford et futur clergyman –je crois que et se plaisent infiniment dit d’ un ton quelque peu pensif qui sait! dans ou ans elle sera peut-être ma belle-sœur un peu de mélancolie passait malgré lui dans son accent ",
"a cette vue les transports de fanny redoublent plus violents il semble qu’ un feu intérieur la tourmente et la pousse à la rage ses cuisses écartées se prêtent avec effort à les attaques de le simulacre monstrueux l’ insensée elle eut à le peine commencé cet horrible supplice qu’ une étrange convulsion la fit bondir en tous sens ",
"les enfants les enfants ai-je crié les fesses à le présent appuyées contre la balustrade moussue les mains ouvertes les enfants n’ étaient pas là ni dans le potager ni dans le parc sous le cèdre ni voulais -je croire dans la maison de le moins n’ apparaissaient -ils à le aucune fenêtre mais je ne m’ en inquiétais pas convaincue qu’ ils ne couraient aucun danger leur sort m’ étant peut-être indifférent pensais -je en découvrant que ce que je prenais pour de l’ affection à le leur endroit n’ était qu’ une forme de peur inspirée par ma sœur je n’ aimais donc personne et je me demandais si je ne désirais pas qu’ ils le courent ce danger dont j’ ignorais d’ ou ̀ il pouvait venir mais qui m’ était dicté par ce que j’ éprouvais depuis que je me trouvais à le rat et qui me révélait tant de choses à le commencer par le désir d’ être débarrassée de les enfants et de retourner à le liban où la guerre ne durerait sans doute pas éternellement je le sentais de la même façon que j’ avais entendu les cris de les soldats israéliens quand ils avaient été capturés en jui",
"une femme tenant comme lui un enfant par la main une petite fille blonde comme moi l’ approcha je ne sais pas ce qu’ elle dit à le mon père je ne compris pas bien mais elle pleurait et mon père la repoussa –c’ était ma mère dit rebecca dont la voix s’ altéra et cet enfant c’ était moi et depuis ce jour-là voyez -vous madame poursuivit l’ étudiante en baissant les yeux moi l’ enfant de l’ amour l’ enfant de l’ abandon la malheureuse élevée dans l’ ombre reniée par tous même par dieu je me souviens toujours de vous avoir vue passer vous l’ enfant de le soleil et de la lumière et depuis ce jour madame je vous vouai une haine profonde féroce une haine qui m’ a portée à le vous faire tant de mal une haine que je croyais inextinguible et que je sens s’ évanouir pour faire place à le repentir depuis que vous m’ avez appelée ma sœur en prononçant ces derniers mots rebecca avait des larmes dans la voix et comme roland elle s’ agenouilla devant la comtesse et lui baisa les mains ",
"depuis que valérie lui avait fait connaître sa décision PROPN n’ en avait pas reparlé il attendit le repas pour le faire il commanda une bouteille de vin tu vas me manquer dit -il ne sera plus pareil "
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mme d’ igomer se pencha hors de le balcon –arrêtez cria -t-elle d’ une voix impérieuse mais déjà mlle et se dirigeaient vers la porte toute grande ouverte et la franchissaient d’ un bond –arrêtez cet homme! arrêtez ces femmes cria de nouveau mme d’ PROPN qui voyait sa proie lui échapper | [
"par la obéissez cria à le son tour de qui comprit tout quelques-uns de ceux qui attendaient frantz accoururent enfin et firent mine de s’ opposer à le départ de le reître qui marchait le dernier mais PROPN pressait son cheval entre ses forts genoux –malheur à qui me touche dit -il d’ une voix haute ",
"un homme cependant s’ approcha et saisit le cheval par la bride l’ épée de magnus tournoya dans sa main et tomba sur le front de l’ audacieux qui roula mort à le terre la tête fendue jusqu’ à le menton PROPN de poussa un hurlement sauvage et enjamba la fenêtre jeta son chapeau en l’ air et faisant bondir son cheval par-dessus le cadavre de le soldat: PROPN cria -t-il d’ une voix tonnante ",
"et il s’ élança d’ un bond sur les traces de les jeunes filles déjà hommes déterminés galopaient auprès d’ elles la troupe entière passa comme un torrent et s’ éloignant laissa derrière la croupe de les chevaux les bois sombres de saint-rupert PROPN de venait de tomber dans la cour l’ épée entre les dents –aux chevaux ",
"cria -t-il quelques soldats témoins de cette scène rapide s’ étaient précipités de le côté de les écuries et en sortaient conduisant les animaux par la bride ou d’ entre eux mirent le pied à l’ étrier ducats à qui l’ atteindra le premier de les soldats s’ enlevèrent mais les sangles se brisèrent sous le poids de les cavaliers et tous retombèrent lourdement sur le sol entraînant les selles dans leur chute ",
"–malédiction dit jean de il enleva un mousquet accroché à l’ arçon d’ une selle courut vers la porte et fit feu; la balle égratigna la terre derrière les fugitifs qu’ un tourbillon de poussière enveloppait jean de brisa la crosse de le mousquet contre le mur mme d’ igomer venait de paraître dans la cour où quelques chevaux galopaient en liberte blanche de colère elle les montra de le geste à les soldats encore étourdis de leur chute –mais vous avez des sabres des pistolets ",
"dit -elle; courez volez leurs dos vous porteront ou reîtres sautèrent à le cru sur le dos de les chevaux et les poussèrent vers la porte de les imita et tous ensemble se jetèrent à la poursuite de les fugitifs on ne voyait plus qu’ un nuage blanc roulant sur la route les cavaliers excités par jean de werth avaient à le peine franchi une distance de quelques centaines de pas lorsqu’ ils virent hommes sortir de le nuage blanc et s’ arrêter en face d’ eux à le milieu de le chemin ",
"celui qui marchait à le leur tête et qu’ on reconnaissait à sa haute taille s’ empara d’ un mousquet épaula et fit feu comme jean de PROPN l’ avait fait peu de minutes auparavant un homme ouvrit les bras tomba sur la croupe de le cheval et roula par terre toute la troupe s’ arrêta en avant mais un second mousquet brillait dans la main de magnus; avec cette rapidité de coup d’ œil particulière à les hommes de guerre de comprit que le coup lui était destine il serra violemment la bride de son cheval et le fit se cabrer ",
"l’ éclair s’ alluma et avant que la détonation arrivât à les oreilles de les cavaliers qui accompagnaient jean de werth une balle s’ enfonça dans le poitrail de l’ animal qui s’ abattit dans la poussière coups de feu retentirent encore tandis que PROPN de s’ efforçait de dégager sa jambe prise sous le flanc de le cheval agonisant et soldats tombèrent mortellement atteints lorsque PROPN de se trouva debout la troupe entière avait reculé il frappa la terre de le pied –elle m’ échappe encore dit -il ",
"les reîtres mis en fuite magnus battit en retraite et rejoignit mlle desouvigny et mlle depardaillan une heure après à le bout de la route ils voyaient les hautes tours de magdebourg –dieu vous a sauvées que dieu soit loue dit magnus il venait d’ apercevoir à le sommet de la plus haute tour le drapeau de la suède les cousines étaient dorénavant sous la protection de gustave-adolphe "
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"il attendait piété ce qui viendrait une seule pensée claire lui restait et l’ armait déjà violente comme une détente de muscles il ne se laisserait pas faire contre volat contre bourrel il se défendrait à le force.ce fut bourrel qu’ il affronta d’ abord il n’ y eut rien que quelques phrases échangées devant le seuil de la maison dehors; car raboliot à la vue de les gendarmes était sorti tout raide pour éviter que le bourrel posât seulement un pied chez lui ",
"et franck envolé tu le savais qu\\ il était orphelin enfin que sa mère l\\' avait abandonné j\\' avais cru comprendre camille était trop fatiguée pour endormir elle fit rouler sa cheminée jusque dans le salon et fuma des cigarettes avec schubert ",
"il les rend légitimes il ne s’ abandonne pas sur tout ce qui l’ environne à une indifférence aveugle et stupide il fait mieux il règle sa sensibilité il modère ses désirs il tempère ce qu’ ils ont de trop ardent; et jouissant de lui-même à le sein de la règle et de le bonheur dans son assujétissement et sa contrainte il trouve la paix et la liberté mais enfin les devoirs que l’ évangile nous impose l’ austérité de la morale qu’ il nous prêche ont une proportion exacte et nécessaire avec nos penchants et nos faiblesses puisque ce n’ est qu’ en suivant la loi évangélique dans toute sa rigueur que nous cessons d’ être si faibles si coupables et si malheureux que reste -t-il donc à le objecter contre l’ excellence de la religion chrétienne eh mon fils que n’ objecte pas la haine en dépit de la raison ",
"–pensez bien à ce que vous dites c’ est votre liberté votre vie qui dépendent de vos réponses; réfléchissez bien ferrand –monsieur je vous le répète je n’ ai rien à le dire –mais enfin ferrand cette femme c’ était c’ était la malheureuse que vous venez de voir –non monsieur non je vous le jure cette femme n’ était pas celle que vous appelez ",
"m’ est avis pensait rouletabille qui remerciait la providence de l’ avoir fait tomber sur un ingénieur suisse amoureux m’ est avis que cet excellent m. PROPN nous a fait faire un petit détour par la tour à le eau pour avoir l’ occasion de revoir sa belle ce n’ est pas moi qui m’ en plaindrai! ce qui se passa à le generalkommando fut assez rapide rouletabille fut laissé dans une petite salle d’ attente en compagnie de le gardien qui n’ avait cessé de le suivre minutes s’ écoulèrent PROPN vint chercher notre héros et le conduisit dans un bureau ou ̀ il se trouva en face de hauts personnages qu’ il sut par la suite être le général et l’ ingénieur en chef des inventions pour le commerce intérieur et extérieur et l’ industrie ",
"seulement monsieur de fierdrap à la guerre le hasard est souvent un traître vous verrez tout à l' heure que la geôlière de la prison d' avranches pouvait faire tête d' homme et même plus on la nommait la hocson c' était une femme de à le ans sur qui avaient couru dans le temps de les bruits dont on n' était pas sûr mais épouvantables on avait dit entre le haut et le bas qu' elle avait été poissarde à le faubourg de le bourg-l'abbé à le PROPN et qu' elle avait goûté à le cœur de quand les autres poissardes de le bourg-l'abbé et de vaucelles avaient après l' émeute ou il fut massacré arraché le cœur à ce jeune officier et l' avaient dévoré tout chaud était -ce vrai cela on en doutait mais il paraît que la figure de la hocson ne démentait pas ces bruits affreux ",
"et à la reprise encore les refus les ruses les barrières qu' il fallait renverser l' une après l' autre et un peu plus tard quand j' ai parlé de le sud les mosquées de PROPN la diligence de lalla-marnia la visite de la ville marocaine décrivant ces choses comme pour PROPN pensant à le haute voix devant elle supposée indifférente soudain j' ai vu dans ses yeux l' intelligence la curiosité l' intérêt non feint l' attrait subi la participation à les démarches d' une pensée qui s' efforçait de restituer avec des mots les mouvements et les couleurs de les choses et un peu plus tard encore elle prenant la parole à son tour racontant son histoire et la conclusion emmenez-moi mais oui l' histoire était vraie et j' avais été choisi après délibération et jugement pour ce don total d' elle-même qu' elle voulait faire pendant un moment elle attendit ma réponse avec confiance avec espoir moment de silence et de repos ou elle s' était complètement abandonnée à la volonté d' un autre remise en la puissance d' un autre acceptant l' impossible exigeant le miracle et tout c",
"en septembre j’ entrai en sixième dans un collège situé à la périphérie de la ville tandis que manon commençait son cp dans l’ école élémentaire de le quartier les premiers mois j’ allai chercher ma sœur à l’ étude mais assez vite elle rentra seule manon se fit de les amies dans la résidence et ne tarda pas à le prendre la mesure de son autonomie elle m’ a raconté plus tard les heures qu’ elle passait dans un terrain vague voisin à explorer les containers à le déchets dans l’ espoir d’ y dénicher quelque trésor de mon côté à la faveur d’ une invitation autour d’ un pot de nutella je fis la connaissance de une élève de ma classe portait des vêtements à les couleurs assorties habitait PROPN de l’ autre côté dans un vaste appartement rempli d’ antiquités de tableaux et d’ œuvres d’ art ",
"ah! oui ce sont de chic types des malheureux comme nous encore ç a n’ a pas grand’chose à le perdre mais un monsieur qui a des tas de larbins qui peut aller prendre son apéro tous les jours à le heures c’ est vraiment chouette on peut charrier tant qu’ on veut mais quand on voit des types comme ç a mourir ç a fait vraiment quelque chose le bon dieu ne devrait pas permettre que des riches comme meurent; d’ abord ils sont trop utiles à l’ ouvrier ",
"—je l’ ai confectionnée de mes mains saturnine se figea d’ incrédulité la couture est l’ une de mes passions quand je me suis retiré de le monde je venais d’ acheter une machine à le coudre les vêtements d’ aujourd’hui me désespèrent par leur vulgarité "
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alors on n’ entendit plus que le soufflet qui activait le feu de le foyer philippe brusquement se pencha vers simon va dire à le ta maman que j’ irai lui parler ce soir il poussa l’ enfant dehors par les épaules il revint à son travail et d’ un seul coup les marteaux retombèrent ensemble sur les enclumes ils battirent ainsi le fer jusqu’ à la nuit forts puissants joyeux comme des marteaux satisfaits mais de même que le bourdon d’ une cathédrale résonne dans les jours de fête au-dessus de le tintement de les autres cloches ainsi le marteau de philippe dominant le fracas de les autres s’ abattait de seconde en seconde avec un vacarme assourdissant | [
"et lui l’ œil allumé forgeait passionnément debout dans les étincelles .le ciel était plein d’ étoiles quand il vint frapper à la porte de la blanchotte il avait sa blouse de les dimanches une chemise fraîche et la barbe faite la jeune femme se montra sur le seuil et lui dit d’ un air peiné: c’ est mal de venir ainsi la nuit tombée monsieur philippe voulut répondre balbutia et resta confus devant elle .elle reprit: vous comprenez bien pourtant qu’ il ne faut plus que l’on parle de moi .»alors lui tout à le coup:– qu’ est -ce que ç a fait dit -il si vous voulez être ma femme !aucune voix ne lui répondit mais il crut entendre dans l’ ombre de la chambre le bruit d’ un corps qui s’ affaissait il entra bien vite; et simon qui était couché dans son lit distingua le son d’ un baiser et quelques mots que sa mère murmurait bien bas puis tout à le coup il se sentit enlevé dans les mains de son ami et celui-ci le tenant à le bout de ses bras d’ hercule lui cria:– tu leur diras à le tes camarades que ton papa c’ est philippe remy le forgeron et qu’ il ira tirer les oreilles à l",
"aussi comme on avait attendu cette partie impatiemment s’ était -on levé de fort bonne heure ce matin-là.m.dufour ayant emprunté la voiture de le laitier conduisait lui-même la carriole à le roues était fort propre; elle avait un toit supporté par montants de fer s’ attachaient des rideaux qu’ on avait relevés pour voir le paysage celui de derrière seul flottait à le vent comme un drapeau la femme à le côté de son époux s’ épanouissait dans une robe de soie cerise extraordinaire ",
"ensuite sur chaises se tenaient une vieille grand-mère et une jeune fille on apercevait encore la chevelure jaune d’ un garçon qui faute de siège s’ était étendu tout à le fond et dont la tête seule apparaissait après avoir suivi l’ avenue de les champs-élysées et franchi les fortifications à la porte maillot on s’ était mis à le regarder la contrée .en arrivant à le pont de PROPN PROPN avait dit: voici la campagne enfin et sa femme à le ce signal s’ était attendrie sur la nature à le rond-point de courbevoie une admiration les avait saisis devant l’ éloignement de les horizons à le droite là-bas c’ était argenteuil dont le clocher se dressait; ",
"au-dessus apparaissaient les buttes de sannois et le moulin d’ orgemont à le gauche l’ aqueduc de marly se dessinait sur le ciel clair de le matin et l’on apercevait aussi de loin la terrasse de PROPN tandis qu’ en face à le bout d’ une chaîne de collines des terres remuées indiquaient le nouveau fort de cormeilles tout à le fond dans un reculement formidable par-dessus de les plaines et de les villages on entrevoyait une sombre verdure de forêts .le soleil commençait à le brûler les visages la poussière emplissait les yeux continuellement et des côtés de la route se développait une campagne interminablement nue sale et puante ",
"on eût dit qu’ une lèpre l’ avait ravagée qui rongeait jusqu’ à les maisons car des squelettes de bâtiments défoncés et abandonnés ou bien de les petites cabanes inachevées faute de paiement à les entrepreneurs tendaient leurs murs sans toit .de loin en loin poussaient dans le sol stérile de longues cheminées de fabriques seule végétation de ces champs putrides où la brise de le printemps promenait un parfum de pétrole et de schiste mêlé à une autre odeur moins agréable encore enfin on avait traversé la seine une seconde fois et sur le pont ç’ avait été un ravissement la rivière éclatait de lumière; une buée s’ en élevait pompée par le soleil et l’on éprouvait une quiétude douce un rafraîchissement bienfaisant à le respirer enfin un air plus pur qui n’ avait point balayé la fumée noire de les usines ou les miasmes de les dépotoirs un homme qui passait avait nommé le pays: PROPN .la voiture s’ arrêta et se mit à le lire l’ enseigne engageante d’ une gargote restaurant poulin matelotes et fritures cabinets de société bosquets et balançoires ",
"eh bien madame cela te va -t-il te décideras -tu à la fin la femme lut à son tour restaurant poulin matelotes et fritures cabinets de société bosquets et balançoires puis elle regarda la maison longuement était une auberge de campagne blanche plantée à le bord de la route elle montrait par la porte ouverte le zinc brillant de le comptoir devant lequel se tenaient ouvriers endimanchés la fin PROPN se décida oui c’ est bien dit -elle et puis il y a de la vue la voiture entra dans un vaste terrain planté de grands arbres qui s’ étendait derrière l’ auberge et qui n’ était séparé de la seine que par le chemin de halage alors on descendit le mari sauta le premier puis ouvrit les bras pour recevoir sa femme ",
"le marchepied tenu par branches de fer était très loin de sorte que pour l’ atteindre PROPN dut laisser voir le bas d’ une jambe dont la finesse primitive disparaissait à le présent sous un envahissement de graisse tombant des cuisses.m.dufour que la campagne émoustillait déjà lui pinça vivement le mollet puis la prenant sous les bras la déposa lourdement à le terre comme un énorme paquet elle tapa avec la main sa robe de soie pour en faire tomber la poussière puis regarda l’ endroit où elle se trouvait était une femme de ans environ forte en chair épanouie et réjouissante à le voir elle respirait avec peine étranglée violemment par l’ étreinte de son corset trop serre et la pression de cette machine rejetait jusque dans son double menton la masse fluctuante de sa poitrine surabondante la jeune fille ensuite posant la main sur l’ épaule de son père sauta légèrement toute seule le garçon à les cheveux jaunes était descendu en mettant un pied sur la roue et il aida m.dufour à le décharger la grand-mère .alors on détela le cheval qui fut attaché à un arbre; e",
"les hommes ayant retiré leurs redingotes se lavèrent les mains dans un seau d’ eau puis rejoignirent leurs dames installées déjà sur les escarpolettes PROPN essayait de se balancer debout toute seule sans parvenir à se donner un élan suffisant c’ était une belle fille de à le ans; une de ces femmes dont la rencontre dans la rue vous fouette d’ un désir subit et vous laisse jusqu’ à la nuit une inquiétude vague et un soulèvement de les sens grande mince de taille et large de les hanches elle avait la peau très brune les yeux très grands les cheveux très noirs sa robe dessinait nettement les plénitudes fermes de sa chair qu’ accentuaient encore les efforts de les reins qu’ elle faisait pour s’ enlever ses bras tendus tenaient les cordes au-dessus de sa tête de sorte que sa poitrine se dressait sans une secousse à le chaque impulsion qu’ elle donnait ",
"son chapeau emporté par un coup de vent était tombé derrière elle; et l’ escarpolette peu à le peu se lançait montrant à le chaque retour ses jambes fines jusqu’ à le genou et jetant à la figure de les hommes qui la regardaient en riant l’ air de ses jupes plus capiteux que les vapeurs de le vin.assise sur l’ autre balançoire gémissait d’ une façon monotone et continue: cyprien viens me pousser viens donc me pousser cyprien à la fin il y alla et ayant retroussé les manches de sa chemise comme avant d’ entreprendre un travail il mit sa femme en mouvement avec une peine infinie .cramponnée à les cordes elle tenait ses jambes droites pour ne point rencontrer le sol et elle jouissait d’ être étourdie par le va-et-vient de la machine ses formes secouées tremblotaient continuellement comme de la gelée sur un plat mais comme les élans grandissaient elle fut prise de vertige et de peur à le chaque descente elle poussait un cri perçant qui faisait accourir tous les gamins de le pays; et là-bas devant elle au-dessus de la haie de le jardin elle apercevait vaguement une garni"
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"je savais que la partie n’ était pas jouée et qu’ elle ne serait pas facile à le gagner; aussi mes yeux et mes oreilles faisaient merveille tout à le coup sur ma gauche et presque derrière moi j’ entendis comme le bruit d’ une souris effleurant un buisson et portant mon attention de ce côté j’ aperçus d’ abord grosses pattes puis de longues moustaches puis un nez énorme le fusil était à l’ épaule le doigt sur la détente à le moment où l’ œil apparut fixe et blafard un lingot en fer partit et fut heureux ",
"–oui monsieur répondit -elle en me lançant un regard d’ orgueil –faites le réméré bavard me dit gobseck en se levant et me montrant sa place à le bureau –madame est sans doute mariée demandai -je encore ",
"mon dieu repartit maxime en mettant la main sur son cœur pour en comprimer les battements mon dieu vous m’ avez exaucé soyez béni! un sourire vraiment céleste illumina les traits de la jeune fille qui tendant la main à le maxime s’ écria à le son tour ce n’ est donc pas ma sœur que vous aimez l’ officier de marine porta cette main si douce à ses lèvres et y imprima un long baiser un baiser brûlant dans lequel il avait mis toute son âme puis il murmura bien bas mais avec un accent profond: c’ est vous que j’ aime je n’ aime et n’ aimerai jamais que vous ",
"un bruit de roues et de chevaux retentit dans la cour samuel regarda machinalement et jeta un cri PROPN courut à la croisée une chaise de poste s’ arrêtait à le perron lothario en descendait ",
"il fait venir comme domestique une fille qu’ il a connue gamine à le fécamp depuis combien d’ années vivez -vous avec lui ans —vous avez ans vous aviez donc ans quand il laisse aller ses pensées questionne soudain: —vous avez un amoureux elle le regarde sans répondre —je vous demande si vous avez un amoureux —ma vie privée ne regarde que moi ",
"cependant le petit fortunato caressait sa chatte et semblait jouir malignement de la confusion de les voltigeurs et de son cousin un soldat s' approcha de le tas de foin il vit la chatte et donna un coup de baïonnette dans le foin avec négligence en haussant les épaules comme s' il sentait que sa précaution était ridicule rien ne remua et le visage de l' enfant ne trahit pas la plus légère émotion l' adjudant et sa troupe se donnaient à le diable déjà ils regardaient sérieusement de le côté de la plaine comme disposés à le s' en retourner par où ils étaient venus quand leur chef convaincu que les menaces ne produiraient aucune impression sur le fils de falcone voulut faire un dernier effort et tenter le pouvoir de les caresses et de les présents ",
"on le devait à le séryeuse après leur distraction françois avait dit à le mme de séryeuse qu’ il serait de retour à le champigny pour déjeuner mais il lui parut impossible de ne pas répondre à la marque de confiance que lui donnait le comte d’ orgel en l’ invitant comme un intime il accepta il ignorait le programme de les orgel ",
"elle n’ a point dis -tu éclaté en plaintes et en murmures quand elle a su ta passion pour son amie eh mon fils ses plaintes l’ eussent -elles ramené plus sûrement que ne l’ eussent pu faire sa patience et sa douceur elle n’ a rien perdu de son repos et de sa tranquillité ah! il est vrai; elle était tranquille par raison par religion autant qu’ une épouse tendre et chrétienne peut l’ être mais elle était sensible et que n’ as-tu pu lire dans son cœur tout ce qu’ il renfermait d’ amour et de tourments ",
"—je serai bref —voyons un peu dit le chevalier avec ironie —nos lois exigent que celui qui veut émanciper un engagé proclame devant le conseil cette émancipation et les causes qui ont amené une telle mesure de la part de le maître n’ est -il pas vrai? c’ est vrai répondirent les flibustiers d’ une seule voix —pitrians mon engagé m’ a sauvé la vie la nuit dernière à le péril de la sienne ",
"il connaissait bien les femmes et avait prévu cela aussi il fit signe à le conducteur d' un char vide d' aller chercher ce que l'on demandait le char revint bientôt tout empli de fleurs qu' on se partagea avec des cris de joie le ministre n' avait pas hésité à le faire piller les serres de tous les palais des hommes mêlés à la foule portaient toutes ces fleurs dans des sacs de toile brune et se tenaient à le portée pour être là à le moment voulu "
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ah! maude vous ne connaissez pas ce bon et tendre vieillard puisque vous doutez qu’ il soit très heureux de le bonheur de son fils –vous possédez un si grand talent de persuasion mon cher will que je me range entièrement à le votre avis –ainsi vous consentez maude –il le faut je présume cher –vous n’ y êtes pas contrainte miss –en vérité vous êtes bien difficile à le satisfaire | [
"sans doute vous préférez m’ entendre vous répondre je consens de tout mon cœur –à vous épouser demain ajouta –à vous épouser demain répéta maude en riant –très bien je suis content venez chère petite femme allons annoncer à le nos amis notre prochain mariage.william prit le bras de maude le glissa sous le sien et tout en embrassant la jeune fille il l’ entraîna vers la salle où toute la famille était encore et son mari donnèrent leur bénédiction à le maude et PROPN saluèrent la jeune fille de le doux nom de sœur et les frères de l’ embrassèrent avec enthousiasme .les préparatifs de la noce occupèrent les dames qui toutes animées d’ un même désir celui de contribuer à le bonheur de will et à la beauté de maude se mirent sur-le-champ à le composer pour la jeune fille une charmante toilette .le lendemain arriva comme arrivent tous les lendemains lorsqu’ ils sont impatiemment attendus avec une grande lenteur ",
"dès le matin la cour de le château avait été garnie d’ une fabuleuse quantité de tonneaux d’ ale qui enguirlandés de feuillage devaient attendre patiemment que l’on daignât s’ apercevoir de leur présence un festin splendide se préparait les fleurs cueillies par brassées jonchaient les salles les musiciens accordaient leurs instruments et les convives attendus arrivaient en foule l’ heure fixée pour la célébration de le mariage de miss avec PROPN était près de sonner maude parée avec un goût exquis attendait dans la salle la venue de PROPN et PROPN ne venait pas .sir guy envoya un serviteur à la recherche de son fils .le serviteur parcourut le parc visita le château appela le jeune homme et n’ entendit d’ autre réponse que l’ écho de sa propre voix.robin et les fils de PROPN montèrent à le cheval et fouillèrent les environs ils n’ aperçurent aucune trace de le jeune homme ils ne purent recueillir sur lui aucun renseignement .les convives divisés par bandes allèrent d’ un autre côté explorer la campagne ",
"mais leur recherche fut aussi inutile minuit toute la famille en pleurs se pressait autour de maude plongée depuis une heure dans un profond évanouissement PROPN avait disparu.comment nous l’ avons dit le baron PROPN avait ramené à le château de nottingham sa belle et gracieuse fille jours avant la disparition de le pauvre will le baron se trouvait assis dans une chambre de son appartement particulier en face d’ un petit vieillard splendidement vêtu d’ un habit tout chamarré de broderies d’ or .s’il pouvait y avoir de la richesse dans la laideur nous dirions que l’ hôte de le seigneur était immensément riche en juger par son visage ce coquet vieillard devait être beaucoup plus âgé que le baron mais il semblait ne point se souvenir de l’ ancienneté de son acte de naissance.ridés et grimaçants comme le sont de vieux singes nos personnages causaient à le demi voix et il était évident qu’ ils cherchaient à le obtenir l’ un de l’ autre à le force de ruse et de flatterie la solution définitive d’ une affaire importante –vous êtes trop dur avec moi baron dit le très laid",
"–je vous l’ ai déjà dit pièces d’ or le jour de son mariage et la même somme plus tard –il faut préciser la date baron il faut préciser la date grommela le vieillard –mettons dans ans –ce délai est long puis la dot que vous donnez à le votre fille est bien modeste dit le baron d’ une voix sèche vous soumettez ma patience à une trop longue épreuve ",
"rappelez -vous donc je vous prie que ma fille est jeune et belle et que vous n’ avez plus les avantages physiques que vous pouviez posséder il y a ans –allons allons ne vous fâchez pas mes intentions sont bonnes je puis placer un million à le côté de vos pièces d’ or que dis-je? un million peut-être –je sais que vous êtes riche interrompit le baron malheureusement je ne suis pas à le votre niveau et néanmoins je veux placer ma fille à le rang de les plus grandes dames de l’ europe je veux que la position de soit égale à le celle d’ une reine ",
"vous connaissez ce paternel désir et cependant vous refusez de me confier la somme qui doit venir en aide à sa réalisation –je ne comprends pas mon cher fitz quelle différence il peut y avoir pour le bonheur de votre fille à le ce que je garde entre mes mains l’ argent qui représente la moitié de ma fortune je place le revenu d’ million de millions sur la tête de mais je garde la propriété de le capital ne vous tourmentez donc pas je ferai à le ma femme une existence de reine –tout cela est fort bien en paroles mon cher tristram; ",
"mais permettez -moi de vous dire que lorsqu’ il y a une très grande disproportion d’ âge entre époux la mésintelligence se fait l’ hôte de leur maison il peut arriver que les caprices d’ une jeune femme vous deviennent insupportables et que vous repreniez ce que vous aurez donné si je tiens entre mes mains la moitié de votre fortune je serai tranquille sur le bonheur à le venir de ma fille elle n’ aura rien à le craindre et vous pouvez vous quereller avec elle tant qu’ il vous plaira –nous quereller ",
"vous plaisantez mon cher baron: jamais de la vie il n’ arrivera un malheur semblable j’ aime trop tendrement la belle petite colombe pour ne pas craindre de lui déplaire j’ aspire depuis ans à la possession de sa main et vous pensez que je puis être capable de blâmer ses caprices elle en aura tant qu’ elle voudra elle sera riche et pourra les satisfaire –permettez -moi de vous dire que si vous refusez une fois encore d’ accéder à le ma demande je vous retirerai très nettement la parole que je vous ai donnée ",
"–vous êtes trop vif baron beaucoup trop vif grommela le vieillard; causons encore un peu de cette affaire –je vous ai dit là-dessus tout ce qu’ il y avait à le dire ma décision est prise –ne vous entêtez pas "
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"et elle ajouta d' une voix profonde le cœur ne trompe pas voyez -vous l' américain poussa un petit grognement le cœur peut-être pas répliqua -t-il mais l' oreille enfin sur ce mot il assujettit à le son bras la main de la jeune fille et reprit la marche en avant soudain à l' orient phobos apparut éclairant d' une lueur douce comme celle d' une lampe la plaine liquide immense et bouleversée là s' écria séléna en désignant à l' américain un glaçon qui passait à le mètres d' eux ",
"olympe tressaillit —vous croyez cela dit -elle —oui je le crois —alors gardez-moi d’ un seul homme de ce bannière —oui —vous l’ aimez? —oui ",
"odette écrivait à d’ anciens amis essayait de défendre le prestige déclinant de les alberto mais la saison n’ était guère propice en outre on posait des questions gênantes on voulait savoir pourquoi odette avait renoncé à le fameux numéro d’ on faisait aussi remarquer que le jeune doutre était encore loin de valoir son père et que dans ces conditions après toulon ce fut sainte-maxime ",
"à le mon entrée il se leva et écouta l’ explication que je lui donnai de ma visite –oui ceci ne pouvait évidemment rester ici dit -il j’ y avais pensé de le reste et je comptais bien les emporter pour les mettre en lieu sûr de même que je vais faire expédier les caisses contenant les objets ayant appartenu à le votre mère que vous trouverez chez moi quand vous en aurez besoin –vous saviez que tout cela existait dis -je avec surprise .il sourit en répliquant –mais certainement ",
"il avait joué le jeu et moi qui lui ai promis sa radio ils n’ osaient presque plus parler parce que les mots risquaient d’ évoquer des images effrayantes même ceux qui n’ étaient jamais allés rue vasco-de-gama imaginaient maintenant le logement pauvre le gamin de ans qui y passait seul de longues heures cet étrange ménage de le père et de le fils qui par peur de se faire de le mal se mentaient mutuellement il aurait fallu pouvoir évoquer les choses avec une âme d’ enfant: son père s’ en allait après s’ être penché sur son lit pour le baiser à le front et c’ était noël partout les voisins buvaient et chantaient leurs chansons à le gorge déployée demain matin tu auras une surprise cela ne pouvait être que la radio convoitée et bib en connaissait le prix savait -il ce soir-là que le portefeuille de son père était vide ",
"rien toutefois ne ressemblait en moi à le ce que les hommes appellent les remords et comment en effet aurais -je pu les ressentir puisque l’ essence même de le remords la conscience de le crime manquait à les stimuler mais insensiblement ô quelles hésitations à le mesure qu’ approche mais il faut tout dire l’ heure démentielle où je ne fus plus que le passif instrument de la plus inexorable destinée dans mon âme se leva l’ obsession aucune volonté humaine bientôt n’ eût pu prévaloir sur le désir et le besoin de sa présence ",
"on croyait que plusieurs avaient de mauvaises intentions mais il fallait bien d’ autres excitations pour soulever le peuple contre m. le curé christophe que tout le pays aimait et respectait; et puis son frère materne et quelques autres géants roux de sa famille étaient descendus de le dagsbourg ils remplissaient le chœur; et rien qu’ à le voir leurs longues échines maigres leurs épaules comme des brancards et leur long nez crochu pendant qu’ ils chantaient à le lutrin l’ envie vous serait passée de faire de le scandale car avec leurs grosses mains de schlitteurs et de bûcherons ils vous auraient jeté de l’ un à l’ autre par-dessus la foule sans dérangement jusqu’ à la porte où les coups ne vous auraient pas manqué tout se passa donc avec calme m. le curé dit sa messe et seulement après l’ office il s’ avança jusque sur les marches de le chœur en face de l’ assistance et d’ une voix forte que chacun put entendre à le loin il dit en levant la main: je jure de veiller avec soin à les fidèles dont la direction m’ est confiée je jure d’ être fidèle à la nation à la",
"pourtant il tremblait de la perdre et il se demandait avec angoisse si le plaisir qu’ il lui donnait était assez fort pour compenser les satisfactions mondaines qu’ il ne pouvait lui offrir il le savait par sa longue expérience de les divorces la femme est un être plus social que l’ homme et elle ne s’ épanouit que dans une atmosphère riche en relations humaines ne l’ abandonnerait -elle pas un jour pour un amant prestigieux ou tout simplement présentable? vint une période d’ inexplicable silence il était dressé à ne se rendre à le bois de boulogne que sur un appel d’ edith une longue semaine durant elle ne donna pas signe de vie ",
"elle me coule un sourire éperdument tendre tout à l’ heure pendant qu’ on filait sur milsabör j’ ai branché la radio —alors —on a découvert la mort de l’ hôtelière notre signalement a été donné et on annonçait que la police patrouillait la ville et ses environs en entendant j’ ai craint que des barrages fussent dressés et qu’ on nous arrête ",
"mais oui fort belle –c’ est drôle continua don josé avec indifférence je ne l’ aime plus et elle me semble laide –c’ est que votre excellence en aime une autre –c’ est vrai –et puis à le parler franchement fatima est une femme sans éducation de mœurs désagréables et farouches et qui finira dans un accès de jalousie par poignarder votre excellence "
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ni ma sœur trop proche ni zaza trop lointaine ne m’ en avaient fait pressentir le vrai sens il m’ arriva souvent par la suite quand je lisais dans le bureau de relever la tête et de me demander: rencontrerai -je un homme qui sera fait pour moi mes lectures ne m’ en avaient fourni aucun modèle je m’ étais sentie assez proche d’ hellé l’ héroïne de marcelle tinayre les filles comme toi sont faites pour être les compagnes de les héros lui disait son père cette prophétie m’ avait frappée | [
"mais je trouvai plutôt rebutant l’ apôtre roux et barbu qu’ hellé finissait par épouser je ne prêtais à le mon futur mari aucun trait défini en revanche je me faisais de nos rapports une idée précise j’ éprouverais pour lui une admiration passionnée en ce domaine comme dans tous les autres j’ avais soif de nécessité il faudrait que l’ élu s’ imposât à le moi comme s’ était imposée zaza par une sorte d’ évidence ",
"sinon je me demanderais: pourquoi lui et pas un autre ce doute était incompatible avec le véritable amour j’ aimerais le jour où un homme me subjuguerait par son intelligence sa culture son autorité .sur ce point zaza n’ était pas de mon avis pour elle aussi l’ amour impliquait l’ estime et l’ entente mais si un homme a de la sensibilité et de l’ imagination si c’ est un artiste un poète peu importe disait -elle qu’ il soit peu instruit et même médiocrement intelligent ",
"alors on ne peut pas tout se dire objectais -je un peintre un musicien ne m’ aurait pas comprise tout entière et il me serait demeuré en partie opaque moi je voulais qu’ entre mari et femme tout fût mis en commun; chacun devait remplir en face de l’ autre ce rôle d’ exact témoin que jadis j’ avais attribué à le dieu cela excluait qu’ on aimât quelqu’un de différent je ne me marierais que si je rencontrais plus accompli que moi mon pareil mon double .pourquoi réclamais -je qu’ il me fût supérieur ",
"je ne crois pas de le tout que j’ aie cherché en lui un succédané de mon père je tenais à le mon indépendance j’ exercerais un métier j’ écrirais j’ aurais une vie personnelle je ne m’ envisageai jamais comme la compagne d’ un homme nous serions compagnons cependant l’ idée que je me faisais de notre couple fut indirectement influencée par les sentiments que j’ avais portés à le mon père ",
"mon éducation ma culture et la vision de la société telle qu’ elle était tout me convainquait que les femmes appartiennent à une caste inférieure en doutait parce qu’ elle préférait de loin sa mère à le m. mabille dans mon cas à le contraire le prestige paternel avait fortifié cette opinion c’ est en partie sur elle que je fondais mon exigence membre d’ une espèce privilégiée bénéficiant à le départ d’ une avance considérable si dans l’ absolu un homme ne valait pas plus que moi je jugerais que relativement il valait moins: pour le reconnaître comme mon égal il fallait qu’ il me dépassât autre part je pensais à le moi de le dedans comme à le quelqu’un en train de se faire et j’ avais l’ ambition de progresser à l’ infini; l’ élu je le voyais de le dehors comme une personne achevée ",
"pour qu’ il demeurât toujours à le ma hauteur je lui garantissais dès le départ de les perfections qui pour moi n’ existaient encore qu’ en espoir il était d’ emblée le modèle de ce que je voulais devenir: donc il l’ emportait sur moi je prenais soin d’ ailleurs de ne pas mettre trop de distance entre nous je n’ aurais pas accepté que sa pensée ses travaux me fussent impénétrables alors j’ aurais souffert de mes insuffisances il fallait que l’ amour me justifiât sans me borner ",
"l’ image que j’ évoquais c’ était celle d’ une escalade où mon partenaire un peu plus agile et robuste que moi m’ aiderait à me hisser de palier en palier j’ étais plus âpre que généreuse je désirais recevoir et non donner; s’ il m’ avait fallu remorquer un traînard je me serais consumée d’ impatience en ce cas le célibat était bien préférable à le mariage la vie commune devait favoriser et non contrecarrer mon entreprise fondamentale m’ approprier le monde ",
"ni inférieur ni différent ni outrageusement supérieur l’ homme prédestine me garantirait mon existence sans lui ôter sa souveraineté .pendant ou ans ce schème orienta mes rêveries je leur accordais une certaine importance un jour j’ interrogeai ma sœur avec un peu d’ anxiété: étais -je définitivement laide? avais -je une chance de devenir une femme assez jolie pour qu’ on l’ aimât? habituée à le entendre papa déclarer que j’ étais un homme poupette ne comprit pas ma question ",
"elle m’ aimait zaza m’ aimait: de quoi m’ inquiétais -je? à le vrai dire je me tourmentais modérément mes études la littérature les choses qui dépendaient de moi demeuraient le centre de mes préoccupations je m’ intéressais moins à le mon destin d’ adulte qu’ à le mon avenir immédiat la fin de ma seconde j’ avais ans et demi j’ allai avec mes parents passer les vacances du14juillet à le châteauvillain tante alice était morte; nous logions chez tante germaine la mère de titite et de jacques "
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"il regardait glisser la forme désirable sur le tapis où l’on avait jeté de les peaux de bêtes il la vit monter sur un tabouret qui lui faisait une sorte de piédestal se hausser sur la pointe de les cothurnes ce qui lui permit d’ atteindre à les rayons d’ une petite bibliothèque qui se trouvait à la tête de le lit —tenez c’ est ici! derrière ce livre personne n’ ira les chercher là je les mets là avec la fameuse liste vous ne savez pas ce qu’ il y a encore dans ma petite cachette tenez! le cornet de cacahuètes le cornet de papier rose que nous avons trouvé sur la table de le boudoir avec la liste qui m’ a été si mystérieusement rapportée à le moi tout de même! quel curieux mystère! et pourquoi ces cacahuètes ",
"les rois de l’ orient sont venus avec leurs esclaves leurs armées et leurs femmes les blessés ont demandé son secours les malheureux ont tendu la main: ne nous quittez pas ne nous quittez pas moi-même j’ ai crié: ne nous quittez pas nous vous adorerons restez les fleurs sont sorties de leurs graines en l’ entourant de leurs parfums qui disaient: restez le géant est sorti de jupiter amenant l’ or et ses amis amenant les esprits de les terres astrales qui s’ étaient joints à le lui tous ont dit: nous serons à le toi pour années enfin la mort est descendue de son cheval pâle et a dit: t’ tous se sont prosternés à ses pieds et si vous les aviez vus ils remplissaient la grande plaine et tous lui criaient: nous t’ avons nourri tu es notre enfant ne nous abandonne pas la vie est sortie de ses eaux rouges et a dit: je ne te quitterai pas puis trouvant séraphîta silencieuse elle a relui comme le soleil en s’ écriant: «je suis la lumière la lumière est la ̀! s’ est écriée en montrant les nuages où s’ agitaient les archanges mais elle était fatiguée le désir lui avait bris",
"n’ est -ce pas PROPN me regarda et dit de cette voix qui gardait toujours maintenant des intonations un peu brisées –solange ne m’ a jamais paru plus jeune que depuis quelque temps ainsi ce n’ était pas une idée de moi ce que j’ éprouvais confusément d’ autres le remarquaient aussi je n’ avais jamais eu ans je ne les avais que depuis le jour avait cueilli des fleurs pour moi et ou ̀ j’ avais rougi sous un regard doucement admirateur quand PROPN s’ était écrié: mademoiselle comme vos yeux brillent ainsi que je l’ avais dit à le fermier de l’ abbaye-blanche je continuai comme auparavant mes rapports avec les siens ma nature n’ était pas faite pour plier devant l’ arbitraire ",
"mais l’or qu’ on garde PROPN dit volontiers qu’ on l’ a volé le garder ou le dépenser obscurément en bonnes œuvres pour paris c’ est tout un et marcel ne voulait pas se mettre paris à le dos en se livrant exclusivement à la bienfaisance cachée ne pouvant dissimuler sa fortune il s’ était résigné à le s’ en faire honneur c’ est l’ expression reçue quoique l’ honneur n’ ait rien à le voir avec la dépense heureusement qu’ il avait assez d’ argent pour suffire à le tout et que les pauvres n’ y perdaient rien c’ était à le m. de gondo correspondant de son banquier de san-francisco qu’ il devait d’ avoir été précédé en france par une réputation de nabab californien ",
"lorsque nous atteignîmes le petit pont blanc à le quelques kilomètres de la rivercina je ralentis et m’ engageai sur la piste qui menait à le club hippique je conduisais lentement en évitant les trous et les ornières les sous-bois qui bordaient le chemin avaient complètement brûlé ils étaient noirs calcinés et une puissante odeur de feu se faisait sentir jusqu’ à l’ intérieur de la voiture le maquis avait brûlé là comme de le bois sec dégradé depuis des années peu entretenu jamais débroussaillé desséché par de longs mois d’ aridité et la chaleur torride de le mois d’ août il ne restait rien de l’ enchevêtrement de ciste et d’ épineux de myrte d’ arbousier et de bruyère arborescente combustibles de choix riches en essences inflammables qui avaient dû s’ embraser en un instant dès l’ arrivée de le feu j’ entrai à le ralenti dans le club hippique et marie me prit le bras je sentis physiquement l’ appréhension qui la gagnait ",
"il s’ en affecta vivement d’ abord mais il résolut de secouer ce chagrin qu’ il ne se sentait pas la force de porter il se fit en lui une de ces révolutions soudaines et complètes qui étaient tantôt le fléau tantôt le salut de sa vie et il écrivit à le thérèse sois bénie ma sœur adorée je suis heureux je suis fier de ton amitié fidèle et celle de palmer m’ a touché jusqu’ à les larmes que ne parlais -tu plus tôt méchante ",
"elle était abasourdie et les regardait avec stupeur .certainement quelque fait grave une chose qui lui avait complètement échappé lui était imputable et si ses camarades adoptaient une telle attitude il était probable que la patronne se réservait de lui en parler .qu’ est -ce que cela pouvait bien être elle décida de ne pas se mettre martel en tête à l’ avance et dans l’ attente de l’ inconnu du pire elle se remit à le travail et ne dit plus un mot mais cela ne faisait pas l’ affaire de les ouvrières ",
"tout ce qui de longue lutte avait été gagné par moi sur ce que ma famille baptisait bon sens et sens commun goût et tempérament intelligence et loi force et longueur de temps moi qui savais de quel arrachement de tripes je payais chaque jour la vraie vision de la réalité tous mes efforts mes doublets à le moi mes propres couplets fédérateurs se trouvaient avortés sans sursis par la présence de ma mère à le bout d’ une heure et demie avec elle j’ avais ans il est aisé de calculer que je perdais environ an toutes les minutes ce qui à ce rythme m’ interdisait absolument à le moins d’ anéantissement ou de sénilité fœtale de rester plus de heures en sa compagnie dans la voiture alors qu’ elle enclenchait la marche avant je vis mon mari sortir de le hammam les larges portes battantes puisant de la vapeur autour de lui il remontait le col de son manteau et s’ apprêtait à le affronter le froid anachronique de le dehors la porte le ravala d’ un coup dans un éternuement de buée arrête criai-je à ma mère mais en réponse à le ma supplique elle m’ assura que je disais n’ i",
"elle le garda à le milieu de les soins des remèdes des sinapismes qu’ elle faisait et qu’ elle appliquait elle-même dans une éternelle veille de toute la longueur d’ une nuit penchée sur cette maladie la plus barbare de celles de l’ enfance des convulsions dont les accès les redoublements et les secousses de colère semblaient vouloir déraciner la vie chez le pauvre être qu’ elles tordaient un moment l’ image de le petit possédé de la transfiguration la traversa de son épouvante elle vit sa bouche à le son enfant la crise ne cessa que le matin et le matin le docteur ne put cacher à la mère les craintes d’ un nouvel accès une de ces crises de jour que semble exaspérer la lumière solaire qu’ est -ce qu’ il y a? dit durement mme gervaisais à le honorine revenant de l’ antichambre où l’on avait sonné ",
"eh bien madame lui dit -il puisque nous ne pouvons avoir le bonheur de vous posséder à le toulouse permettez que je puisse disposer de votre hôtel en faveur de m. de louvois qui dit -on doit accompagner son auguste maître à le nom de louvois la duchesse ne put s’ empêcher de tressaillir la pensée d’ être contrainte à le recevoir chez elle la révoltait; car elle ne se persuadait point que le monarque y vînt sans lui cependant elle chercha à se rassurer et répondit qu’ on pouvait disposer de l’ hôtel et l’ offrir à le ministre de la part de l’ épouse de le maréchal de elle retourna dans ses domaines et bientôt tout se trouva disposé pour recevoir dignement "
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c’ est personne! qui est -ce ton personne demandèrent les cyclopes car ils voyaient à l’ absence de la négation que personne était un nom propre et point un pronom PROPN répondit le cyclope c’ est le fils de de personne le petit-fils de de de personne les cyclopes se mirent à le rire: que tu bégayes! cyclope! et le bandit n’ était pas seul continua polyphème il y avait et il nomma parties de son corps croyant nommer les compagnons d’ ulysse | [
"les cyclopes étaient en joie: –et ton nombril cyclope? crièrent -ils n’ a -t-il rien fait dans cette histoire? et pouffant de leur plaisanterie ils regagnèrent leurs clos en lutinant leurs compagnes soudain le cyclope se frappa le front –sur le côté comme font les cyclopes quand ils ont une idée gémit -il de l’ épigramme que m’ ont faite les maudits grecs déjà ils voulaient m’ apprendre des vers et me donner sur la terre les impies ces alertes de cœur qu’ on ne doit éprouver que sur tes flots ",
"guéris-moi car est -il plus difficile pour un dieu de tirer son fils de l’ ombre que du néant? vois -moi ô mon père et je verrai! il dit et neptune d’ un souffle chassa la pesante boule d’ ombre que supportait le dos écrasé de son fils puis de le flanc encore ensoleillé des sapins comme le forestier recueille la résine ambrée de le rebord occidental de chaque tige d’ épi de le creux de chaque feuille de le verso rouge de chaque vague il fit couler la tardive clarté dans ses mains puis comme un guerrier qui s’ élance casse les baguettes d’ un buisson il cassa les derniers rayons de le soleil ",
"puis il tira la surface de la mer et les regards inclinés de tous les marins de le monde coulèrent vers lui alors il lança sans mesure toute cette lumière par le phare puissant puis comme l’ intendante qui règle la lampe il en fit un regard moyen de cyclope mais désormais doré puisqu’ il était fait de le jour finissant le cyclope poussa un cri de joie il voyait! épuisé il en profita aussitôt pour dormir et déjà les cils et les sourcils repoussaient comme le tendre blé ",
"les grecs les regardaient avec terreur monter noire moisson déjà les matelots les plus forts et les plus lents à le comprendre balançaient à le nouveau au-dessus de le géant le pieu rougi quand ulysse: –pensez -vous donc dit -il réussir à le ce que ne purent à le les filles de danaos et verser la nuit dans ce tonneau sans fond d’ PROPN répliqua euryloque nous voilà donc perdus –mes amis reprit ulysse qu’ y a -t-il d’ invulnérable dans un héros fils d’ un dieu? son corps est invulnérable ô ulysse car zeus d’ un mot peut le guérir –c’ est donc à l’ esprit de le cyclope qu’ il faut s’ en prendre répartit ulysse ",
"ne nous attaquons plus à le son œil mais à sa vue quand PROPN parvient à s’ extraire de l’ entrepont ou ̀ il fume l’ herbe de les lotophages il a encore ses yeux et des yeux plus larges que de coutume mais il prétend que ses pieds restent collés à le terre et que ses jambes s’ allongent sans fin –oulysse interrompit l’ équipage enthousiasme tu as raison prenons la drogue d’ elpénor et la donnons à le fumer à le cyclope prenons -la en cachette car voilà elpénor furieux et qui menace si on le vole de révéler à le cyclope ton vrai nom ",
"–qu’ PROPN se rassure dit ulysse mon projet est plus simple –oulysse répliqua l’ équipage ton projet est de retourner les tableaux d’ accrocher les tables à le plafond comme nous le fimes un jour pour le berner dans la tente d’ ajax ceux d’ entre nous qui parlaient restaient immobiles et d’ autres faisaient les gestes ",
"d’ assiettes vides nous dégustions un succulent potage ajax en devint fou mon projet est plus simple encore ecoutez dit ulysse le lendemain le cyclope fut tiré de ses rêves par des attouchements à le son visage et à ses épaules nues et il sourit car souvent l’ aurore jouait à le caresser de ses doigts il entr’ ouvrit son œil et soudain ne put l’ en croire car c’ étaient les pieds nus des compagnons d’ ulysse qui foulaient sans respect son corps y laissant une minute leurs empreintes ",
"la caverne d’ ailleurs était à le pillage les grecs buvaient vin et lait à le même l’ ’outre et à le même le pis de vieux fourriers barbus chevauchaient les béliers et engageaient des courses comptant à le sablier le tour de grotte le plus rapide; et comme le cyclope poussait un premier rugissement puis un second aucun ne daigna l’ entendre le géant en fut stupéfait: cria -t-il chef de cette bande d’ où vient que tu m’ insultes en mon propre logis? –ocyclope répartit ulysse que mal à le propos tu t’ éveilles ",
"notre vœu le plus ardent serait d’ avoir à te respecter et à te craindre un motif puissant nous l’ interdit et nous ordonne de faire de toi un jouet l’ imbécile l’ hurla le cyclope l’ imbécile et quel motif qui nous dit que tu existes cyclope nous sommes sûrs de notre propre vie non de la tienne crois -tu donc que je me hasarderais à te nommer imbécile ou même niais si le monde n’ était pas qu’ apparence! qu’ apparence et qu’ est -ce qu’ une apparence "
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"tu as trouvé quelque chose d\\' autre à le louer il y avait donc un second rez-de-chaussée dans la maison —non est le même seulement claire a sur mes indications tout modifié te plaît il avait contemplé flatté cette transformation que d\\' un coup de baguette la fée avait réalisée pour lui ",
"bientôt je ne serai plus là pour vous redire toutes ces choses jurez -moi sur ce christ que vous ne les oublierez pas et que vous resterez vertueuses et attachées l’ une à l’ autre jurez et elle leur tendit un vieux crucifix de bois et d’ ivoire les jeunes filles lui obéirent en balbutiant des mots incohérents entrecoupés de sanglots non vous n’ allez pas mourir mère ",
"maigret dormit d’ un sommeil assez agité et il était à le quai bien avant heures envoyait janvier à les sommiers PROPN a marche je n’ osais pas trop l’ espérer le signalement était assez vague janvier redescendait un quart d’ heure plus raid avec une fiche à le marseille barman célibataire ",
"dans ce monde où les petites choses deviennent grandes un geste un mot perdent un débutant le principal mérite de les belles manières et de le ton de la haute compagnie est d’ offrir un ensemble harmonieux où tout est si bien fondu que rien ne choque ceux mêmes qui soit par ignorance soit par un emportement quelconque de la pensée n’ observent pas les lois de cette science comprendront tous qu’ en cette matière une seule dissonance est comme en musique une négation complète de l’ art lui-même dont toutes les conditions doivent être exécutées dans la moindre chose sous peine de ne pas être –qui est ce monsieur demanda la marquise en montrant châtelet ",
"j’ essayais de m’ imaginer quelle était l’ allure de cet homme ou de cette femme à l’ autre bout de le fil elle est sortie de la cabine elle m’ a jeté un regard indifférent le même regard qu’ elle avait posé sur moi dans le métro j’ ai ouvert la porte vitrée sans glisser un jeton dans la fente j’ ai composé à le hasard pour rien un numéro de téléphone en attendant qu’ elle s’ éloigne un peu ",
"mais ce n’ est pas toujours l’ imagination qui les produit je le répète elle ne fait le plus souvent que les expliquer à sa guise.dira -t-on que l’ éducation première les contes de la veillée les récits effrayants de la nourrice et de la grand-mère disposent les enfants et même les hommes à le éprouver ce phénomène je le veux bien dira -t-on encore que les plus simples notions de physique élémentaire et un peu de moquerie voltairienne en purgeraient aisément les campagnes cela est moins certain ",
"quand elle apparaissait tout mon être s’ irradiait et l’ allégresse dansait dans mon cœur .mais voila ̀! c’ était tellement imprévisible que je ne savais pas lire en moi ce n’ est que plus tard que j’ ai compris mais alors il était trop tard j’ ai regardé les petites études que je m’ amusais à le faire à le hasard de mes excursions il y a de tout là-dedans et le souvenir de mon amie y flotte encore ...ce sapin? elle s’ y était appuyée un jour en m’ attendant ",
"il entraîna renée vers le lit le printemps est venu un dimanche après avoir nettoyé sa boutique à le grande eau lecouvreur sentant les chaleurs proches décide de sortir la terrasse tables rondes et chaises de jardin qu’ on aligne sur le trottoir sous un grand store où on lit en lettres rouges hôtel vins liqueurs lecouvreur aime musarder dans le quartier la cigarette à le coin de les lèvres une porte cochère sépare son hôtel de la chope de les singes une brasserie dont il admire en passant les tables de bois verni et les fauteuils en rotin puis il traverse la rue de la grange-aux-belles pour jeter un coup d’ œil sur les livres alignés à la devanture de la librairie de le travail des tas de bouquins des brochures écarlates à le milieu de lesquels trône un portrait de lénine ",
"rarement c’ est à son inventeur qu’ une invention doit d’ être poussée jusqu’ à ses dernières limites le jeu de billard se traînait depuis bien des années dans l’ ornière routinière ou il avait été dirigé dès son origine lorsqu’ un homme se rencontra qui vint le révolutionner de fond en comble et septembriser les vieilles traditions de les joueurs d’ un simple jeu d’ adresse il fit un jeu véritablement scientifique où jusque là les premières notions de la géométrie élémentaire avaient été seules appliquées il montra que l’on pouvait appliquer les problêmes transcendants de la mécanique à un délassement borné dans ses combinaisons il créa de nouvelles perspectives déroula des horizons infinis et dépassa la foule de les prétendus joueurs émérites de toute sa tête de toute son intelligence c’ est une histoire bien triste que celle que nous allons raconter ",
"dis quelque chose –rien que tu ne saches après ton départ j’ allais monter dans la chambre préoccupé par l’ absence insolite de lisbeth qui n’ était pas redescendue pour prendre congé de toi lorsque PROPN m’ a averti que sa maîtresse souffrante avait fait préparer mon lit dans la chambre d’ amis elle m’ a raconté qu’ à le moment ou ̀ elle se couchait élisabeth l’ avait sonnée pour l’ envoyer servir les orangeades et l’ excuser auprès de nous –madame m’ a dit pépita était très pâle et elle frissonnait comme prise de fièvre -tu allé la voir?–non j’ ai cru à un malaise causé par un refroidissement quelconque et je n’ ai pas voulu la déranger PROPN dit le docteur bourru un joli seau de glace sur sa flamme amoureuse que ta brutale profession de foi "
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elle dit en pleurant c’ est vrai vous ne parlez jamais de dieu non plus elle dit: dieu c’ est cette loi celle de toujours et de partout ce n’ est pas la peine d’ aller le chercher la nuit en vous déplaçant de le côté de la mer elle pleure il s’ agit d’ un état de la peine profonde et découragée qui ne fait pas souffrir qui se pleure plutôt qu’ elle ne se dit qui peut aller de pair avec un certain bonheur et dont il sait lui qu’ il ne pourra jamais l’ aborder | [
"elle le réveille elle dit qu’ elle est en train de devenir folle elle dit: vous dormiez tout était calme j’ ai regardé votre visage et ce qui s’ y passait pendant que vous dormiez j’ ai vu que vous alliez d’ épouvante en épouvante tout à le long de la nuit ",
"elle parle les yeux détournés vers le mur elle ne s’ adresse pas à le lui près de lui elle est en dehors de sa présence elle dit: tout à le coup dans le tissu de l’ univers à l’ endroit de cette petite étendue de votre visage il s’ est produit une faiblesse soudaine de la trame mais à le peine à le peine l’ accroc d’ un ongle dans un fil de soie elle dit que sa folie vient peut-être de ce que l’ autre nuit pendant qu’ il dormait elle avait perçu –en même temps que cette différence de destination entre ce visage et le tout de l’ univers –l’ identité de le sort qui leur était réservé à le savoir qu’ ils étaient emportés ensemble et broyés de la même façon par le mouvement de le temps cela jusqu’ à la trame lisse de l’ univers de nouveau obtenue ",
"mais sans doute elle se trompe elle ne sait plus de quoi elle parle quand elle parle de lui de ce sentiment qu’ elle a pour lui la chose dont elle est sûre c’ est qu’ il faut faire attention pendant les heures qui précèdent le lever de le soleil après les derniers passages quand la nuit est noire encore en pleine nuit elle le réveille elle dit qu’ elle a oublié de lui dire elle lui raconte: elle connaît bien les bords de mer pour les avoir vus toute sa vie elle connaissait cette chambre aussi elle l’ avait vue c’ était une maison fermée avec une fenêtre cassée on disait qu’ autrefois il y avait eu des femmes dans cette maison que l’ été elles étaient sur la terrasse avec les enfants mais elle elle n’ avait jamais vu les femmes et les enfants de le plus loin qu’ elle se souvienne il n’ y avait plus eu personne dans cette maison ",
"puis un jour il y avait eu de la lumière elle voulait lui dire ç a depuis longtemps elle avait oublié il lui demande si c’ était elle qui frappait à la porte certains soirs peut-être oui quelquefois elle le faisait avec certaines maisons mais lorsqu’ il y avait de la lumière et quand elle savait qu’ elles étaient habitées par des hommes seuls ",
"est -ce que c’ était elle un soir de cet été-ci qui avait frappé à le cette porte-là de la maison il n’ était pas allé ouvrir il n’ ouvre pas quand il n’ attend personne il coupe le téléphone et il n’ ouvre pas est -ce que c’ était une chose possible qu’ elle soit venue cet été-ci ",
"elle ne se souvient pas précisément être venue maintenant qu’ elle le connaît il lui semble qu’ elle aurait dû le faire raisonnablement non il aurait fallu qu’ elle voie de la lumière à le travers les vitres mais que sans lumière elle aurait pu le faire aussi quelquefois il dit que parfois quand il n’ attend personne il laisse la nuit venir dans la maison il n’ allume pas cela afin de savoir ce qui peut survenir dans une maison vide elle dit: justement moi ",
"elle ouvre les yeux elle les referme elle dit: comme nous avons dormi tard de sa main elle caresse son visage puis la main retombe pleine de sommeil ses yeux se referment elle dit: —j’ étais cette nuit avec cet homme je l’ ai rejoint dans la chambre au-dessus de le bar ",
"je lui ai demandé de faire avec moi comme nous nous aurions fait si la mort n’ avait pas pris notre esprit dans la chambre il s’ est approché il s’ allonge près d’ elle elle tremble elle parle avec difficulté chaque fois qu’ elle s’ arrête de parler elle pleure ",
"elle dit: j’ ai demandé à le cet homme de me laisser dormir près de lui pendant un moment assez long je lui ai demandé de faire certaines choses sur moi mais que ce soit seulement pendant mon sommeil qu’ il commence à les faire mais à le peine à le peine elle répète —je lui ai demandé de me dire les mots et de faire les choses que je lui dirais mais de les dire et de les faire très légèrement très longuement de telle façon que je ne sorte pas de le sommeil je lui ai dit quelles choses quels mots je lui ai dit aussi de ne pas se préoccuper de savoir si malgré son souci de ne pas me réveiller je sors de le sommeil "
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"mais la pauvre petite oppressée et suffoquée par la douleur ne pouvait leur répondre elle fit un léger mouvement se pencha de le côté droit et rendit son âme à le dieu sans que l’ agonie qu’ elle avait endurée eût en rien modifié l’ expression charmante de sa physionomie cette beauté merveilleuse qui eût fait à le elle seule l’ ornement d’ une fête et séduit par ses charmes mêmes les plus difficiles appartenait désormais à le fossoyeur pour lequel elle semblait avoir conservé son dernier sourire PROPN se mit en prière et resta agenouillée très-longtemps à le chevet de sa sœur expirée la comtesse brisée par la douleur fut arrachée à le cette scène navrante par son mari qui lui-même pouvait à le peine maîtriser son cœur ",
"l’ étranger avait posé son poing sous le bras droit qui levé jusqu’ à le hauteur de poitrine ouvrait la main les doigts en l’ air avec un geste de doux commandement une ceinture de lumière entourait le groupe et paraissait unir les jeunes gens entre eux et à la vierge divine le syrien sentait comme une chaleur céleste qui sortait de la main de marie et pénétrait dans son cœur il entendit de nouveau résonner dans son cerveau ces mots qu’ il avait prononcés en son extase: victoire! victoire! ruine il comprenait qu’ ils résumaient l’ histoire de sa race liée à les destinées de l’ image merveilleuse ",
"on ne se contenta point pour lui de la cellule ordinaire on l’ enferma dans une petite pièce de le premier étage qui n’ avait qu’ une étroite fenêtre bien garnie de barreaux de fer la porte ouvrait sur un corridor devant laquelle on plaça de jour et de nuit une sentinelle au-dessous à le rez-de-chaussée donnant directement sur un chemin de ronde une salle fut occupée nuit et jour par un petit poste dont la porte était constamment ouverte même s’ il avait été petit oiseau titin ne pouvait guère s’ envoler ",
"commanda un argousin en entrant brusquement dans la salle hommes solides pour aller en mer! personne ne bougea; aller en mer par une tempête pareille ce n’ était guère engageant –eh bien cria l’ argousin avec colère personne ne parle? et comme nul ne répondait à le cette injonction blondel se pencha à l’ oreille de ses voisins –voilà l’ occasion dit -il à le crampon et à l’ écossais ",
"cet animal est à le moi disait -il on me l’ a volé ou il s’ est enfui faites -le amener je parie qu’ il m’ obéit ce que ne ferait jamais un éléphant qui me serait inconnu on fit avancer pensa celui-ci mes beaux jours sont finis m’ a rendu à le mon ancien maître a genoux dit l’ indou à le genoux tout de suite le pauvre siribeddi vous voyez s’ écria l’ indou triomphant la répugnance de l’ éléphant à le passer devant sa maison était une preuve à l’ appui de les dires de cet homme mais PROPN s’ était attachée à le siribeddi et PROPN ne voulait pas la priver de les services d’ un animal qui lui plaisait j’ ai acheté à le plus de lieues d’ ici dit -il ",
"aut’ chose que le bon dieu couillon la police n’ empêche le jour où ce putain de sanders a été trouver le lieutenant pour lui souffler à l’ oreille que le saint-anne les ennuyait et qu’ il serait bien assez bon pour la jeep de casse-pompons ce jour-là il a eu droit à ma rancune éternelle et je le lui ai bien laissé entendre en lançant des coups de poing dans le vide pour rire mais il comprend seulement pas la plaisanterie ce con-là il m’ a mis un marron sur l’ oreille droite je suis tombé sur le cul a c’ est encore une preuve de le respect qui règne à le xvi e hussards ",
"ah! s’ écria -t-elle vous êtes un misérable il lui prit les bras son souffle brûlant effleura son front tous les membres d’ eveline tressaillirent violemment elle vit ses yeux ses lèvres son front devant elle contre sa figure a cette minute ",
"elle se crut alors à le paris elle oublia son extérieur délabré sa santé affaiblie ses vœux intérieurs elle ne comprit plus qu’ un bonheur être encore admirée ses grands yeux si ternes l’ instant d’ avant brillèrent alors d’ un éclat joyeux debout sur les marches de l’ hôtel elle se drapa dans sa mante de voyage comme elle eût pu le faire avec une écharpe élégante quand elle posait sur son ancienne estrade elle sourit surtout et sentit revivre en elle-même tous les instincts qu’ elle croyait étouffés quand elle entendit les gens qui circulaient devant elle se dire mutuellement gomme cette jeune fille chante bien qu’ elle est jolie mais d’ où vient -elle qui est -elle tout-à-coup singulière coïncidence à le cette heure même ou elle oubliait son serment d’ humilité à le cette heure où le démon de la vanité venait rétablir encore une fois son autorité sur son âme la foule se rangea avec respect pour faire place à une sœur de charité qui sortait d’ une maison voisine elle était de l’ ordre de PROPN ",
"elle *ne demandait qu’ à le courir et volontiers elle aurait encore joué à la poupée aujourd’hui quasi sérieuse posée ce n’ est plus la même personne je l’ examinais tout à l’ heure pendant que m. qui a dîné et passé la soirée avec nous faisait des caricatures qui nous amusaient fort non-seulement ce n’ est plus une enfant mais c’ est une jeune fille et je puis le dire sans fausse modestie toute vanité maternelle à le part une très-jolie jeune fille elle a d’ adora-– bles cheveux blonds fins comme des fils de la vierge et en quantité ",
"–et comment le sait -il? il a dû faire un pacte avec eux contraint force –mais ce pacte c’ est un crime –c’ est dit -il pour les endormir –les endormir eux ou bien vous PROPN frappa de nouveau son enclume c’ était son geste à le lui sa façon pour parler de se claquer la cuisse et dit: il a raison "
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elles ont donc été bien insolentes ces bégueules qu’ est -ce qu’ on t’ a dit? raconte -moi tout cela te soulagera –je n’ ai vraiment rien à le raconter; on ne m’ a rien dit de désobligeant et je ne me plains de personne | [
"–en ce cas tu es bien bonne geneviève ou tu ne te doutes guère de le mal qu’ on te fait si tu savais comme on te déchire! quelle haine on a pour toi! –de la haine de la haine contre moi? et pourquoi à le nom de le ciel –parce qu’ on est enchanté de trouver l’ occasion de te rabaisser tu excitais tant de jalousie dans le temps où on disait: geneviève première et dernière ",
"geneviève sans reproche geneviève sans pareille! que d’ ennemies tu avais déja ̀! mais elles n’ osaient rien dire: qu’ auraient -elles dit? aujourd’hui elles ont leur revanche: geneviève par -ci geneviève par-la il n’ y a pas de filles perdues qu’ on n’ excuse pour avoir le plaisir de te mettre au-dessous d’ elles ",
"ah! cela devait arriver: tu étais montée si haut à le présent on ne te laisse pas descendre à le moitié; on te roule en bas sous les pieds et pourquoi? tu es peut-être aussi sage que par le passé; mais on ne veut plus le croire ",
"on est si content d’ avoir une raison à le donner c’ est une infamie la manière dont on te traite les hommes sont peut-être encore plus déchaînés contre toi que les femmes c’ est incroyable ordinairement les hommes nous défendent un peu pourtant; eh bien ",
"ils sont tous tes ennemis ils disent que ce n’ était pas la peine de faire tant la dédaigneuse pour écouter ce petit monsieur parce qu’ il est noble et qu’ il parle latin j’ ai beau leur dire qu’ il te fait la cour dans de bonnes intentions qu’ il t’ épousera ils secouent la tête en disant que les marquis n’ épousent pas les grisettes car après tout disent -ils geneviève la savante est une grisette comme les autres ",
"son père était ménétrier et sa mère faisait de les gants sa tante allait chez les bourgeois raccommoder les vieilles dentelles et sa belle-sœur est encore repasseuse de fin à la journée –tout cela n’ est pas bien méchant dit geneviève je ne vois pas en quoi j’ en puis être blessée après tout qu’ importe à ces messieurs que je me marie avec un marquis ou que je reste geneviève la fleuriste ",
"si les visites de m. de morand me font de le tort qui donc a le droit de s’ en plaindre? quel motif de ressentiment peut -on avoir contre moi? à le qui ai-je jamais fait de le mal?–ah! ma pauvre geneviève c’ est bien à le cause de cela c’ est qu’ on sait que tu es bonne et qu’ on ne te craint pas on n’ oserait pas m’ insulter comme on t’ a insultée aujourd’hui ",
"on sait bien que j’ ai bec et ongles pour me défendre et on ne se risquerait pas à le jeter de trop grosses pierres dans mon jardin tandis qu’ on en jette dans tes fenêtres et qu’ un de ces jours on te lapidera dans les rues pauvre agneau sans mère toi qui vis toute seule dans un petit coin sans menacer et sans supplier personne on aura beau jeu avec toi! –ma chère amie je vois que vous vous affectez du mal qu’ on essaie de me faire vous êtes bien bonne pour moi; mais vous l’ auriez été encore davantage si vous ne m’ aviez pas appris toutes ces mauvaises nouvelles je ne les aurais peut-être jamais sues –tu te serais donc bouché les oreilles car tu n’ aurais pas pu traverser la rue sans entendre dire de le mal de toi; et quand même tu aurais été sourde cela ne t’ aurait servi à le rien ",
"il aurait fallu être aveugle aussi pour ne pas voir un rire malhonnête sur toutes les figures ah! geneviève tu ne sais pas ce que c’ est que la calomnie je l’ ai appris plusieurs fois à le mes dépens et je te plains ma petite mais j’ ai su prendre le dessus et forcer les mauvaises langues à se taire –en parlant plus haut qu’ elles n’ est -ce pas dit geneviève en souriant "
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"mon dieu dit -il que venez -vous m’ apprendre rien de mauvais dit pauline elle s’ assit auprès de lui sur le sable humide de la grotte et lui prit la main mon ami dit -elle je suis allée ce matin a vous l’ avez vue demanda m. de maugeville ",
"PROPN a été libéré à le heures de le soir a cité un mot charmant de lestienne il se plaint de palle palle est gaulliste il me fait de la propagande gaulliste c’ est dégoûtant parce qu’ il sait bien qu’ à le fond je suis de droite et que c’ est trop facile de m’ influencer!» soirée avec sartre à la palette et chez moi ",
"quelques visites de convenances à le cottage dans le cours de l’ année et son rôle chevaleresque était rempli ce fut donc sous une impression d’ allégement qu’ il se remit en route le lendemain pour traiter son affaire de location avec marius derneau un retard pouvait lui faire manquer cette aubaine il croyait s’ être suffisamment entendu avec son père sur la question d’ incognito pour ne point trop redouter l’ embarras d’ une seconde apparition à la chaumière ce ne fut pas sans quelque appréhension pourtant qu’ il arriva comme l’ avant-veille ",
"et tu l' as enfermé dans ton petit bureau oui c'est-à-dire que je l' ai mis sur mon bureau qui était ouvert à ce moment as -tu fermé le bureau oui tu n' en es pas sûre -oui à le moins je le crois tout de suite je crois que oui; en tous cas je n' ai pas quitté ma chambre ou si je l' ai quittée un instant ç' a été pour venir dans celle-ci ",
"quand elle m’ a vu dans l’ entrebâillement de la porte une expression de surprise inquiète a traversé son regard peut-être a -t-elle cru un instant que était parti pour de bon et qu’ un nouveau locataire occupait maintenant l’ atelier je l’ ai tout de suite rassurée oui c’ était bien moi qui répondais à le téléphone oui j’ étais un ami de francis ",
"—allons allons me dit -il d' un air extrêmement impatienté voyons pas de palabres et tes patins pour les bancs de vase où sont-ils?—là derrière mon sac; en faisant la planche je pourrai les prendre et me les mettre à les pieds est -ce bien tout —c' est bien tout —alors adieu tom; bon voyage —adieu tilmont —et il ouvrit le trou en grand ",
"mais quand vint l' heure de se retirer il insista pour un prochain rendez -vous qui serait cette fois une véritable séance de pose on était à le mercredi mai le prochain rendez -vous fut donné pour le vendredi mais il en fut de ce jour -là comme de l' avant-veille la marquise le matin même avait reçu par le paquebot de PROPN un envoi de son couturier favori ",
"elle ne se souvenait plus de la page indiquée mais le volume s’ ouvrit de lui-même et elle vit la lettre il est fou se dit-elle en mettant la lettre dans son corsage sans la lire elle avait autre chose à le faire quand elle la lut ce fut pour en rire ",
"il vit angeline parce qu' un malheureux mourait sur une chaise dans l' échoppe de le ferblantier madame cardoche ameutait les commères puisque vous avez un cheval disait m. buchez vous devriez faire diligence pour annoncer la prise de le louvre à les députés qui doivent être réunis à l' hôtel de m. il est revenu de breteuil à les premiers bruits dut abandonner le spectacle héroïque de suzanne et de cydalise sous les plis de le drapeau agenouillées dans les sacs de farine elles répondaient par des refrains à les derniers coups de feu sans peur les yeux secs ",
"il me les faut les aurai-je? le destin m’ a déjà dit: oui! le dirait -il encore? essayons –mais n’ est -ce pas tenter le ciel? elle demeura pensive –ce qui doit arriver est immuable murmura -t-elle enfin "
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tout fut inutile pendant ce débat le lieutenant de espérance dit à le capitaine il nous est mort cette nuit esclaves nous avons de la place pourquoi ne prendrions -nous pas ce vigoureux coquin qui vaut mieux à le lui seul que les morts ledoux fit réflexion que tamango se vendrait bien écus que ce voyage qui annonçait comme très profitable pour lui serait probablement son dernier | [
"qu\\ enfin sa fortune étant faite et lui renonçant à le commerce d\\' esclaves peu lui importait de laisser à la côte de guinée une bonne ou une mauvaise réputation ailleurs le rivage était désert et le guerrier africain entièrement à sa merci il ne s\\' agissait plus que de lui enlever ses armes car il eût été dangereux de mettre la main sur lui pendant qu\\ il les avait encore en sa possession PROPN lui demanda donc son fusil comme pour l\\ examiner et assurer il valait bien autant que la belle ayché ",
"en faisant jouer les ressorts il eut soin de laisser tomber la poudre de amorce le lieutenant de son côté maniait le sabre et se trouvant ainsi désarmé vigoureux matelots se jetèrent sur lui le renversèrent sur le dos et se mirent en devoir de le garrotter la résistance de le noir fut revenu de sa première surprise et malgré le désavantage de sa position il lutta longtemps contre les matelots ",
"grâce à sa force prodigieuse il parvint à se relever d\\' un coup de poing il terrassa homme qui le tenait à le collet il laissa un morceau de son habit entre les mains de l\\ autre matelot et élança comme un furieux sur le lieutenant pour lui arracher son sabre celui-ci l\\' en frappa à la tête et lui fit une blessure large mais peu profonde PROPN tomba une seconde fois aussitôt on lui lia fortement les pieds et les mains ",
"tandis qu\\ il se défendait il poussait des cris de rage et agitait comme un sanglier pris dans les toiles mais lorsqu\\ il vit que toute résistance était inutile il ferma les yeux et ne fit plus aucun mouvement sa respiration forte et précipitée prouvait seule qu\\ il était encore vivant parbleu écria le capitaine ledoux les noirs qu\\ il a vendus vont rire de bon coeur en le voyant esclave à le son tour ",
"est pour le coup qu\\ ils verront bien qu\\ il y a une providence cependant le pauvre tamango perdait tout son sang le charitable interprète qui la veille avait sauvé la vie à le esclaves approcha de lui banda sa blessure et lui adressa quelques paroles de consolation ce qu\\ il put lui dire je l\\ ignore le noir restait immobile ainsi qu\\' un cadavre ",
"il fallut que matelots le portassent comme un paquet dans entrepont à la place qui lui était destinée pendant jours il ne voulut ni boire ni manger à le peine lui vit -on ouvrir les yeux ses compagnons de captivité autrefois ses prisonniers le virent paraître à le milieu d\\' eux avec un étonnement stupide telle était la crainte qu\\ il leur inspirait encore que pas un seul insulter à la misère de celui qui avait causé la leur favorisé par un bon vent de terre le vaisseau éloignait rapidement de la côte d\\' afrique ",
"déjà sans inquiétude à le sujet de la croisière anglaise le capitaine ne pensait plus qu\\' à les énormes bénéfices qui attendaient dans les colonies vers lesquelles il se dirigeait son bois d\\' ébène se maintenait sans avaries point de maladies contagieuses nègres seulement et des plus faibles étaient morts de chaleur était bagatelle afin que sa cargaison humaine souffrît le moins possible de les fatigues de la traversée il avait l\\ attention de faire monter tous les jours ses esclaves sur le pont ",
"tour à tour un tiers de ces malheureux avait une heure pour faire sa provision d\\' air de toute la journée une partie de l\\ équipage les surveillait armée jusqu\\ à les dents de peur de révolte ailleurs on avait soin de ne jamais ôter entièrement leurs fers quelquefois un matelot qui savait jouer du violon les régalait d\\' un concert il était alors curieux de voir toutes ces figures noires se tourner vers le musicien perdre par degrés leur expression de désespoir stupide rire d\\' un gros rire et battre des mains quand leurs chaînes le leur permettaient ",
"exercice est nécessaire à la santé aussi une de les salutaires pratiques de le capitaine ledoux était de faire souvent danser ses esclaves comme on fait piaffer des chevaux embarqués pour une longue traversée allons mes enfants dansez amusez -vous disait le capitaine d\\' une voix de tonnerre en faisant claquer un énorme fouet de poste et aussitôt les pauvres noirs sautaient et dansaient quelque temps la blessure de tamango le retint sous les écoutilles "
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"faisait des zigzags de lumière blanche sur l' eau et les arcs-boutants ou je ne sais quoi qui restaient encore debout de le côté de l' ile brillaient très fort dans le ciel noir moi ç a faisait bien longtemps que je n' étais pas sortie à le bord de l' eau le palais était entièrement détruit mais toutes ces grosses voûtes enchevêtrées par terre et ces statues couchées et cette espèce d' armature pyramidale qu' on entrevoyait par la grosse brèche a avait de le charme à le mon avis c' était émouvant sous la lune tout était blanc et crayeux de le coup j' en avais presque oublié mon yvan j' ai entendu comme un cri de le côté de le banc ",
"–des croissants ma chérie j’ espère que je n’ arrive pas trop tôt j’ étais dans le coin je me suis dit: hop je tente ma chance c’ est un monsieur charmant qui m’ a ouvert en bas qu’ est -ce que tu as? tu as pleuré? –non fit louise fondant en larmes croissants plus tard nanou savait tout et elle était consternée cassé avec ",
"se disait olivier fut -il jamais moyen plus simple de la contempler et de l' adorer à le mon aise! et ses yeux ne pouvaient se détacher de la jeune fille qui priait avec recueillement olivier ne tarda pas à s' assurer qu' henriette venait ainsi à la messe presque tous les matins il pensa que son bonheur était assuré il se répétait fois le jour qu' il pourrait à son gré voir admirer celle qui désormais occupait toute sa vie il ne se demandait même pas si henriette l' avait remarqué ",
"on va lui nommer sous le nez un autre organiste appointé —le pauvre homme qui tenait l' orgue pour son plaisir il n' aura même pas la consolation de s' entendre —on attendait toujours le résultat de la fameuse liste à les signatures observa le marquis; le PROPN ",
"ma mère lui fit incontinent des compresses il dit encore qu’ il avait couché chez moll le lithographe notre ami moll était un de ces ouvriers qualifiés passionnés de leur art comme on n’ en trouve plus un maître en sa partie il imitait n’ importe quelles actions ou obligations à s’ y méprendre ",
"enfin s’ exclama PROPN on va se dégourdir et il se frotta les mains de le même air satisfait en gare sholmès prit les plaids et suivi de wilson qui portait les valises chacun son fardeau il donna les tickets et sortit allégrement beau temps wilson de le soleil paris est en fête pour nous recevoir quelle foule tant mieux wilson ",
"il y revient toujours: dieux les belles bottes et ses yeux brillent en m’ en parlant à le moment d’ entrer dans petit-bry un marin chaussé d’ espadrilles ou chassepots sur les bras déboule d’ une ruelle et vient vers nous en courant: ouvrez l’ œil voilà les prussiens on se blottit derrière un petit mur et on regarde au-dessus de nous tout en haut des vignes c’ est d’ abord un cavalier silhouette mélodramatique penché en avant sur sa selle le casque en tête le mousqueton à le poing d’ autres cavaliers viennent ensuite puis des fantassins qui se répandent dans les vignes en rampant un d’ eux tout près de nous a pris position derrière un arbre et n’ en bouge plus un grand diable à la longue capote brune un mouchoir de couleur serré autour de la tête ",
"je ne voulais pas tricher avec elle lui mentir ou faire semblant de croire qu’ elle parviendrait à le sauver voilà vous êtes satisfait ou les détails ne sont pas aussi croustillants que vous l’ espériez inspecteur —ne t’ en prends pas à le moi je suis le seul qui essaie de comprendre as -tu une idée de les rentrées exceptionnelles de laurence si je m’ en tiens à sa famille ce n’ est pas de ce côté qu’ il faut chercher ",
"se taisait de à qui le sort de jonathan semblait être une chose profondément indifférente PROPN crut devoir donner une explication il ne sera point fait de mal à le cet homme dit -il bouddha recommande la pitié envers tous les êtres je vais seulement le mettre hors d’ état de nuire ",
"le petit aéroport a été ouvert spécialement pour eux la piste est signalée par des repères lumineux la tour éclairée en son sommet l’ appareil se pose agité de secousses spasmodiques la porte coulisse et la passerelle se déplie alice et descendent sur le tarmac et à le partir de cet instant c’ est un seul et même mouvement qui les emporte comme s’ ils se mouvaient sur un tapis roulant trajectoire sans rupture et d’ une fluidité magique traversant un extérieur paumé ce périmètre de bitume où l’on entend la mer un intérieur mobile et cosy le taxi un extérieur glacé le parking de l’ hôpital un intérieur dont ils reconnaissent les codes le service de chirurgie PROPN rémige les attend comme le maître de maison en son domaine poignées de main cafés express on se présente des connexions se créent et toujours le nom d’ harfang répand son aura il dénombre ceux qui se rassemblent: chaque équipe est un tandem que composent un chirurgien senior et un interne à lesquels s’ ajoutent le médecin anesthésiste l’ infirmière anesthésiste l’ infirmière de bloc l’ aide"
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j’ étais calme et ils pouvaient venir plus rien ne me faisait peur je serais mort dignement sans un regard pour mes ennemis et maintenant maintenant je vais mourir oui mais ce sera à le regret | [
"elle m’ a couvert de baisers elle m’ a tenu serré entre ses cuisses son ventre était doux et je dois reprendre ma place sur la muraille non je sais ce que je perds maintenant et il aurait mieux valu que je ne sache pas sur les murailles il était le seul homme agité tous les autres étaient immobiles ",
"ahuris de fatigue des enfants réveillés en pleine nuit que l’on met debout et qui restent là où on les a posés hébétés ils étaient prêts à le mourir ils n’ avaient plus envie de rien d’ autre que de cette mort qui les soulagerait de leur épuisement kouame crachait hurlait et tapait de le poing contre les murailles en criant mais qu’ ils viennent qu’ ils viennent et qu’ on en finisse et il ne quittait pas des yeux les collines de le campement ou ̀ il crut voir à le moment où armée de les nomades se mit en marche un petit point fixe qui le regardait pensa -t-il ",
"elle vient regarder si nous mourons dignement ce jour -là encore les guerriers se ruèrent sur les remparts avec hargne mais à l’ instant où les premiers d’ entre eux atteignirent l’ enceinte on entendit une clameur lointaine de la colline sud dévalait une armée que l’on ne pouvait pas encore distinguer cette fois y est PROPN ces fils de chien ont encore de le renfort de le haut de les murailles ils observaient le grand nuage de fumée que soulevait cette armée inconnue avec la curiosite triste de le condamné à le mort qui regarde la cagoule de le bourreau ",
"ils voulaient savoir qui allait les massacrer mais ils virent brusquement l’ armée nomade reculer et se mettre en position défensive et plus ils regardaient plus ils voyaient distinctement que c’ était bien sur leurs ennemis que chargeaient les renforts les silhouettes maintenant se précisaient mais ce sont des femmes murmura bouche bée des femmes confirma le vieux barnak ",
"murmura alors et il répéta le nom de plus en plus fort et tous les hommes de la muraille reprirent ce mot pour le crier sans en connaître la signification comme un cri de guerre comme un cri de soulagement pour remercier les dieux ",
"et ce mot étrange voulait dire pour chacun d’ entre eux nous ne mourrons peut-être pas aujourd\\'hui mais qui est -ce demanda sako à le kouame et le prince de les terres de le sel répondit ma mère c’ était en effet l’ impératrice mazébu qui dévalait la pente à la tête de son armée on l’ appelait ainsi car elle était la mère de son peuple et elle et ses amazones chevauchaient des zébus à les longues cornes droites et pointues c’ était une femme énorme couverte de diamants qui était le plus fin de les esprits politiques de son royaume elle excellait dans les complots de cour et les négociations commerciales ",
"mais à le chaque guerre que déclarait son royaume elle prenait elle-même la tête de son armée et se transformait en bête elle proférait sans cesse d’ immondes injures contre ses ennemis et elle ne connaissait à le combat ni mansuétude ni compassion son armée n’ était faite que d’ amazones qui avaient appris l’ art de combattre à le galop elles tiraient à l’ arc tout en chevauchant et pour plus de facilité elles avaient toutes le sein droit coupé la stupéfaction saisit l’ armée nomade ",
"ils étaient si habitués à le rythme quotidien de leurs attaques sur la ville ils étaient si persuadés que PROPN ne tarderait pas à le tomber que face à le cette charge inattendue menée par une armée qu’ ils ne connaissaient pas ils ne savaient tout simplement que faire pris ainsi en plein milieu de la plaine coupés de leur campement ils se sentirent infiniment vulnérables lorsqu’ ils purent distinguer les amazones de mazébu lorsqu’ ils virent cette armée de femmes peinturlurées qui montaient des zébus ils crurent à une sorte de farce macabre bientôt leur parvinrent les hurlements putassiers de mazébu elle hurlait à le tue-tête en piquant les flancs de sa monture ",
"‘‘venez ici que je vous écrase le nez et vous fasse rouler dans la poussière venez ici bâtards c’ est la fin de votre fortune venez mazébu est qui va vous châtier un ciel de flèches s’ abattit sur les premiers guerriers nomades "
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"suzanne ne l’ avait vu l’ embrasser que lorsqu’ elle était dans le coma qui suivait ses crises et qu’ il croyait qu’ elle allait mourir dit la mère en pleurant je le sais bien –faut plus t’ en faire pour la bague on va la vendre la tête dans ses mains elle pleurait je suis une vieille cinglée PROPN la souleva et la conduisit dans sa chambre ",
"son côté churchillien avec son barreau de chaise entre les dents il se prend pour un businessman de le feu me demande -t-il j\\' ai oublié mon briquet dans le tiroir de ma cravate de les dimanches excusé-je ",
"j’ écris lentement en m’ efforçant de révéler la trame significative d’ une vie dans un ensemble de faits et de choix j’ ai l’ impression de perdre à le fur et à le mesure la figure particulière de mon père l’ épure tend à le prendre toute la place l’ idée à le courir toute seule si à le contraire je laisse glisser les images de le souvenir je le revois tel qu’ il était son rire sa démarche il me conduit par la main à la foire et les manèges me terrifient tous les signes d’ une condition partagée avec d’ autres me deviennent indifférents à le chaque fois je m’ arrache de le piège de l’ individuel ",
"mais pourquoi ce personnage repoussant doit -il le premier porter la main sur le chou dès qu’ il est replanté dans la corbeille ce chou sacré est l’ emblème de la fécondité matrimoniale mais cet ivrogne ce vicieux ce païen quel est -il? sans doute il y a là un mystère antérieur à le christianisme la tradition de quelque bacchanale antique peut-être ce jardinier n’ est -il pas moins que le dieu de les jardins en personne à qui l’ antiquité rendait un culte sérieux sous des formes obscènes en passant par le christianisme primitif cette représentation est devenue une sorte de mystère sotie ou moralité comme on en jouait dans toutes les fêtesla mare à le diable quoi qu’ il en soit le chou est porté à le logis de les mariés et planté de la main de le païen sur le plus haut de le toit ",
"jours après on raconta l’ aventure à le régent qui fut dans la joie d’ abord mais qui changea de visage quand il sut la fin de l’ événement l’ homme de avait donné les louis comme il avait été entendu à l’ homme de cartouche et il attendait l’ écrin quand l’ autre lui répondit que cartouche s’ était déjà chargé de le porter lui-même à le mlle émilie courut chez la courtisane vit le collier et en demanda le prix c’ est déjà touche répliqua émilie en lui tournant le dos. et par qui s’ écria m. le surintendant mais évidemment par celui qui m’ a apporté le collier par cartouche qui sort d’ ici! ne devais -je pas payer contre réception de le collier? et tout de suite ",
"ce n’ était pas là de le tout ce sur quoi il devait se concentrer la douleur revenait plus pressante exaspérante il avait une envie atroce de se gratter non de racler et d’ arracher cette chair aiguillonnée brûlante il se frotta sur le rebord de la chaise d’ un doigt tremblant il mit en route son ordinateur ",
"il était décidé qu' elle aurait une chambre à le elle une chambre ou ̀ elle coucherait toute seule c' était une satisfaction pour la petite fille se sentant humiliée de n' avoir pas sa chambre mais quand elle l' eut la pauvre enfant se trouva partagée entre la gloriole d' être traitée en demoiselle et une peur une peur bleue la petite était en effet peureuse horriblement peureuse la peur avait été le tourment de sa première enfance ainsi qu' elle l' est généralement de l' enfance de les filles et de les garçons toute petite pour se défendre contre l' épouvante de la nuit il fallait en s' endormant qu' elle tint entre ses menottes la main d' une grande personne et le matin on la surprenait en train de rire bienheureusement à la lumière de le jour chassant l' obscurité de les plis de les rideaux de son petit lit la méchante obscurité qu' elle s' imaginait se retirer en lui mettant un bruissement dans l' oreille ",
"—voyons! qu’ est -ce qu’ il y a? demanda le magistrat et comment êtes -vous dans cet état? le sergent qui recouvrait l’ usage de la parole dit: —machine infernale dans le trou!... et suivant la direction de son geste le commissaire vit le toit de le kiosque employons ce mot pour être clairs –surmonté d’ une sorte de hampe en métal venue sans doute de quelque drapeau ou attribut quelconque qu’ est -ce que c’ est que —si qu’ on le saurait! repartit le sergent c’ est ce camarade qui y a touché de le bout de son sabre et qui a été f... par terre comme ma femme sous une gifle mais on m’ a parlé d’ un animal dangereux d’ une bête féroce il n’ y en a pas d’ autre que cet outil-là qui doit être quelque machine d’ anarchisse le commissaire haussa les épaules perplexe il s’ abstint cependant de toucher à l’ objet et interdit à ses hommes tout contact avec lui ",
"je vais de même me perdre en vous pouvons -nous faire autrement cette eau et moi sa pensée accablée par le poids de le sort hostile se tourne souvent vers la mort libératrice rien de tragique d’ ailleurs rien de lugubre nulle emphase et nulle colère dans cette aspiration passionnée cesser d’ être ce qu’ elle est pour se mêler plus intimement à la nature qu’ elle adore pour s’ y dissoudre et s’ y retrouver avec d’ autres éléments ce rêve lui est aussi familier aussi délicieux que pourrait l’ être à d’ autres le plus doux songe de bonheur terrestre paroles apprises pensais -je d’ abord en l’ écoutant ",
"mon oncle a été très-bon en cette occasion et il a consenti à le tout parce que cette visite m’ apprendrait quelque chose m’ a -t-il dit donc nous partons dans une heure chère maman berthe emmène mignonnette qu’ elle a un peu délaissée pour marguerite les petits restent sous la garde de ma bonne qui pour les consoler de ne pas nous accompagner leur détaillait tout à l’ heure dans un coin les plaisirs qu’ elle leur procurerait: bains à le volonté dans les flaques grand carrousel de cancres gâteau à le riz beignets soufflés mère tu me prêches toujours la patience dans tes lettres à le propos de louis et comme toujours tu as eu raison "
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oui je suis une sorte de barbe-bleue un anthropophage qui dévore les petites aryennes après les avoir violées oui je rêve de ruiner toute la paysannerie française et d\' enjuiver le cantal bientôt je me lasse de ces gesticulations je me retire en compagnie de le fidèle de les essarts à de pour y lire saint-simon ma mère inquiète de ma mauvaise mine | [
"je lui promets d\\' écrire une tragicomédie où elle tiendra le rôle principal ensuite la tuberculose me consumera gentiment ou alors je pourrais me suicider réflexion faite je décide de ne pas finir en beauté ils me compareraient à l\\' aiglon ou à le werther ",
"ce soir-là des essarts voulut entraîner dans un bal masqué –surtout ne vous costumez pas en shylock ou en juif süss comme à le votre habitude j\\' ai loué pour vous un superbe habit de seigneur henri et pour moi un uniforme de spahi je refusai son invitation prétextant qu\\ il me fallait achever ma pièce à le plus vite il me quitta avec un sourire triste ",
"quand la voiture eut franchi le portail de éprouvai un vague remords un peu plus tard mon ami se tuait sur l\\ autoroute de ouest un accident incompréhensible il portait son uniforme de spahi il n\\ était pas défiguré ",
"bientôt ma pièce tragi-comédie tissu invectives contre les goyes j\\' étais persuadé qu\\ elle indisposerait le public parisien on ne me pardonnerait pas d\\' avoir mis en scène mes névroses et mon racisme d\\' une manière aussi provocante ",
"je comptais beaucoup sur le morceau de bravoure final: dans une chambre à les murs blancs le père et le fils affrontent: le fils porte un uniforme rapiécé de s.s. et un vieil imperméable de la gestapo le père une calotte des guiches et une barbe de rabbin ils parodient un interrogatoire le fils jouant le rôle de le bourreau le père le rôle de la victime la mère fait irruption et se dirige vers eux les bras tendus les yeux hallucinés elle hurle la ballade de la le fils serre son père à la gorge en entonnant le horst-wessel lied mais il ne parvient pas à le couvrir la voix de sa mère ",
"le père à le moitié étouffé gémit le kol la prière de le grand pardon la porte de le fond ouvre brusquement infirmiers encerclent les protagonistes et les maîtrisent à le grand-peine le rideau tombe personne applaudit on me dévisage avec des yeux méfiants ",
"on s\\' attendait à le plus de gentillesse de la part d\\' un juif je suis vraiment ingrat un vrai mufle je leur ai volé leur langue claire et distincte pour la transformer en borborygmes hystériques ils espéraient un nouveau marcel proust un youtre dégrossi à le contact de leur culture une musique douce mais ils ont été assourdis par des tam-tams menaçants ",
"maintenant ils savent à le quoi en tenir sur mon compte je peux mourir tranquille les critiques de le lendemain me causèrent une très grande déception elles étaient condescendantes je dus me rendre à évidence ",
"je ne rencontrais aucune hostilité autour de moi sauf chez quelques dames patronnesses et de vieux messieurs qui ressemblaient à le colonel de la rocque la presse se penchait de plus belle sur mes états d\\' âme tous ces français avaient une affection démesurée pour les putains qui écrivent leurs mémoires les poètes pédérastes les maquereaux arabes les nègres camés et les juifs provocateurs décidément il n\\ y avait plus de morale le juif était une marchandise prisée on nous respectait trop "
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"on t’ ouvre la porte et tu hésites à le entrer mon cher répondait olivier tu oublies que cette porte est celle d’ un salon nullement d’ un salon de le faubourg saint-germain encore eh bien et que lorsque les battants de cette porte s’ ouvrent il est besoin de jeter le nom de le visiteur à un laquais qui le répète à les maîtres de la maison ",
"par contre on devait obtenir un secours militaire de le sultan de damas et un arbitrage de les chrétiens de PROPN durerait -on jusqu’ à le ce que se déclenchât cette double intervention c’ était à les yeux de sire guillaume tout le problème il s’ agissait de tenir en conséquence il conseilla d’ abandonner la ville proprement dite et de réserver toutes les ressources pour la forteresse ",
"je vais de ce pas conduire charles à sa pension mais je lui promets pour le premier jour de sortie une promenade à le bois de boulogne et le spectacle de la prise de constantine et moi je lui promets des pêches et le meilleur de mes gâteaux quand donc est -ce ce jour de sortie dit victoire ",
"je ne crains rien monsieur vous n’ êtes pas de ceux qui trahissent je le vois à le votre air s’ inclina sans répondre et se promit de surveiller de près les faits et gestes de l’ étrange hôtesse la visite de la maison le convainquit d’ ailleurs qu’ il n’ eût pu mieux tomber seulement remarqua qu’ il n’ y avait dans cette maison ni domestique ni femme de chambre la femme vivait donc seule ",
"à le chaque fois que je partais en mer je comptais les jours j’ me disais: dans jours ou dans jours je serai revenu une fois à le terre je cherchais un autre embarquement quelquefois je n’ en trouvais pas où je n’ en trouvais que pour la saison suivante ",
"je n’ avais pas revu daniel depuis des années depuis avant mon mariage il est toujours parti c’ est le vagabond de la peinture –il a beaucoup de talent affirma le prince ",
"—en outre il a toujours été adversaire de la peine de mort maigret ne commenta pas tira lentement sur la pipe un jour que je lui parlais de pêche il m’ a regardé d’ un air choqué il ne tue même pas les poissons de sorte que françois lagrange tient le coup pendant un autre mois —il le tiendra ",
"son ton tait faible lent et doucereux une binette de vilain coco il pue le coquin ce cher gravoiseau pensa l’ artiste après avoir étudié cette tête encadrée dans le vasistas 1de sa voix mielleuse et traînante le représentant de a propriétaire demanda: –pas de lettres pour moi gringoire j’ ai monté à le patouillard votre domestique celles lui sont arrivées pendant votre absence ",
"–évidemment la situation est moins grave maintenant et comme tu le dis cela te permettrait de te poser en héritier parfaitement légitime tout à le fait inattaquable fais donc à le ton idée mon ami je t’ aiderai là ainsi que je l’ ai fait toujours et dès maintenant je vais apprendre à le agnese que tu es veuf ainsi les voies te seront préparées en conséquence on vit belvayre plus fréquemment à la villa de les tris était revenue avec sa petite fille après la mort de son mari la jeune femme bien qu’ elle eût beaucoup aimé guy commençait de ressentir moins profondément son chagrin elle n’ était pas de celles qui restent inconsolables et surtout belvayre conservait sur elle un empire qu’ il s’ occupa de développer avec son habileté coutumière ",
"j’ avais conçu seul et rapidement à la bassam sans me soucier de ce qu’ elle avait pu vivre à le marrakech une histoire qui n’ existait pas judit me voyait comme ce que j’ étais un jeune inconnu qui la serrait de trop près elle avait peur peut-être elle m’ a dit c’ était horrible cette ambiance après l’ attentat cette place si vivante où tout le monde faisait comme si de rien n’ était sans y croire où d’ un coup la grande machine à le enchanter les touristes s’ était arrêtée dans la mort elle m’ a dit à le fait tu sais à le marrakech j’ ai aperçu ton ami bassam celui qui était avec nous l’ autre soir "
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les mares de sang le lui indiquaient assez et de distance en distance funèbres jalons des mourants se tordaient dans les convulsions de l' agonie si vite qu' il allât le colonel remarqua non sans un sombre plaisir qu' aucun de les morts ou des mourants ne portait l' uniforme blanc de les gardes-françaises il arriva ainsi à le bord de le gouffre au-dessus de lequel était penchée la marquise de vilers —qù'est -il donc arrive demanda -t-il avec angoisse PROPN lui montra de le doigt le fond de l' abîme où l' eau s' agitait encore il y a hommes répondit une voix derrière lui | [
"le colonel se retourna il reconnut le normand dont l' uniforme tailladé de coups d' épée disparaissait sous les taches de sang hommes qui d' abord le marquis de vilers —le marquis mais il est mort —peut-être maintenant mon colonel mais je vous jure que tout à l' heure et qui la rose mon pauvre gascon si bon soldat si brave ah le magnat aura un terrible compte à le me rendre dit le colonel qui sentit une larme mouiller sa paupière mais le troisième mon colonel —eh bien c' est le caporal qui pour essayer de sauver les autres le marquis n' écoutait plus pâle comme un mort il chancela comme s' il allait perdre connaissance ",
"mais par un prodigieux effort il se maîtrisa répéta -t-il d' une voix déchirante tony perdu! ah! vite des cordes des échelles qu' on descende dans ce lac!... qu' on le fouille louis à le qui me ramène tony dominés par cette voix les assistants s' agitèrent; en un clin d' oeil les muets étaient de retour rapportant les échelles les cordes demandées par le marquis mais à le moment de descendre dans le gouffre ils hésitèrent —hâtez -vous donc suppliait le colonel en se tordant les bras de désespoir ",
"songez que chaque minute perdue ajoute à son danger sauvez -le sauvez -le vous dis -je je veux que vous le sauviez ils se regardaient étonnés de cette douleur si grande et si inattendue la ̂ches! râla le marquis lâches si pas un de vous n' a le coeur d' y descendre j' irai moi dans ce gouffre moi vieillard sans forces et paralysé par l' âge j' irai et je le sauverai joignant l' action à la parole il saisit une corde et voulut s' élancer ",
"une main vigoureuse le retint c' était celle de le normand —laissez mon colonel dit le brave garçon c' est moi qui vais y aller aussi bien j' étais avec eux à le commencement je dois les suivre jusqu' à le bout vous péririez avec eux vous moi je vais tâcher de vous les ramener ",
"il se passa la corde autour de le corps et descendit l' exemple était donné; muets le suivirent les échelles attachées furent jetées dans le puits les muets sans danger se confièrent à le ces échelles et munis de torches explorèrent la surface de le lac souterrain mais aussi loin que la vue pût s' étendre on ne vit rien rien que l' eau qui coulait paisiblement ",
"le lac s' était refermé sur ses victimes les uns après les autres le normand et ses compagnons remontèrent le visage désappointé a mesure qu' ils lui rendaient compte de le résultat négatif de leurs recherches le marquis de PROPN devenait de plus en plus pâle on eût dit que la vie se retirait de le coeur de ce vieillard si ardent quelques heures auparavant quand il vit le dernier chercheur sortir seul de l' orifice de le gouffre il se laissa tomber à le genoux avec un sourd gémissement ",
"on respecta sans la comprendre cette immense douleur à le bout de plusieurs minutes pourtant le normand se permit de faire sortir son colonel de cet état de prostration et l' entraîna hors de les souterrains mais une fois dans les appartements le brave soldat qui grelottait de froid et qui avait hâte d' aller prendre des vêtements secs prit congé de le marquis et se mit à le courir vers sa tente quant à le m. de langevin il regagna sa chambre à le pas lents malgré les fatigues de la soirée il n' éprouvait aucun besoin de sommeil ses émotions avaient été trop vives en dépit de le froid il ouvrit la fenêtre et jeta un regard distrait sur la partie de le parc qui s' étendait devant ses yeux et où le campement avait été dressé ",
"tout à le coup sur le chemin qui contournait le flanc de le château il aperçut venant vers lui hommes à l' uniforme blanc et bleu de les gardes-françaises la lune éclairant en plein la route il sembla à le colonel qu' il reconnaissait ces hommes la rose et dans la douleur on se raccroche à le moindre espoir le marquis se précipita hors de sa chambre la route que suivaient les soldats pour arriver à le campement faisait autour de les fossés de longs détours et passait presque sous les fenêtres de le colonel ",
"il n' eut donc pas de peine à les rejoindre c' étaient bien le jeune caporal et son brave ami le gascon tous ruisselant d' eau et grelottant comme le normand ils couraient vers le camp pour se sécher et changer d' habits en voyant tony le marquis ne put contenir sa joie il s' élança vers lui le prit dans ses bras et l' entraîna vers sa propre chambre "
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"enfin elle dit:—moi j’ aime mieux ou elle prononce djustine m’ étonnes —ou pour les filles est gentil de sa part de me le préciser ",
"si mademoiselle PROPN réussit elle ne me demandera plus rien: sa fortune est faite –ce que j’ ai vu de plus beau dans ce genre de lutte dit maître desroches peint selon moi paris pour des gens qui le pratiquent beaucoup mieux que tous les tableaux où l’on peint toujours un paris fantastique vous croyez être bien forts vous autres dit -il en regardant nathan et lousteau bixiou et la palférine mais le roi sur ce terrain est un certain comte qui maintenant s’ occupe de faire une fin et qui dans son temps a passé pour le plus habile le plus adroit le plus renaré le plus instruit le plus hardi le plus subtil le plus ferme le plus prévoyant de tous les corsaires à le gants jaunes à le cabriolet à le belles manières qui naviguèrent naviguent et navigueront sur la mer orageuse de paris sans foi ni loi sa politique privée a été dirigée par les principes qui dirigent celle de le cabinet anglais ",
"dis-je il grimpa sur le cheval c’ était un sous-verge sans selle le colonel se retourna qu’ est -ce que vous foutez la ̀? cria -t-il qui est -ce qui vous a permis de monter sur ce cheval et de me suivre —laissez -moi aller avec vous mon colonel ",
"je n' avais pas eu le bonheur de jouir de la tendresse de ma mère je ne la regrettai peut-être jamais davantage qu' à le cet instant l' expérience m' a prouvé que mon instinct ne m' avait pas trompée c' est surtout lorsque nous entrons dans le monde que la sollicitude protectrice imposante d' une mère nous est indispensable chacun sait que l' apparition officielle d' une jeune fille à le milieu de les fêtes dont les convenances de son éducation l' avaient jusqu' alors tenue éloignée encourage autorise pour ainsi dire les prétentions de ceux qui peuvent demander sa main qu' elle soit ou non justifiée on a généralement une telle créance dans la sagacité de le cœur d' une mère que certaines vues certaines espérances peu dignes ou peu susceptibles de réussir craignent d' affronter cette pénétration maternelle si attentive et si défiante lorsque à le contraire une jeune fille est orpheline de quelque affection qu' on la suppose entourée on la croit on la sait plus isolée moins défendue; ",
"philomène lui ressemble d’ âme sa mère contemplait toujours son idée de dieu elle contemple aussi la douleur de le monde —le christ le même christ sous ses formes des mystiques tenez voici le plateau qui s’ étale par dessus le pays la terre est rouge de matières ferrugineuses le fer ne fait -il pas couler le sang tout rouge empêche la terre est si rouge que les gens à le force d’ y peiner en ont pris la couleur —oh! je comprends elle vous l’ a dit aussi cette chose; qu’ ici les petits enfants portent déjà sur leur corps rouge le blason de le métal dispensateur de leur existence —philippe pourquoi cette amertume dans votre voix ",
"il a dû s’ en vanter auprès de toi mais ce coup-là il peut le payer cher rassure -toi donc certes je tremble pour mon père mais mon père c’ est mon père et toi tu es mon mari mon amant mon beau karl le rouge –mais de qui donc veux -tu parler demanda encore la voix oppressée de le duc de bramberg –allons donc! ne fais pas l’ ignorant rappelle -toi la nuit tragique de l’ ambassade d’ austrasie la folie de marie-sylvie ne fais donc pas l’ étonné tu étais à le paris à ce moment -là avec nous toute la famille était et aussi était la –oui le cigain reste ici contre moi je te dirai tout si léopold-ferdinand ne t’ a rien dit ",
"il esquissa de la main un geste bref qui signifiait que cela allait de soi que ce préambule était inutile et qu’ il avait hâte de nous voir en venir à l’ objet de notre visite je commençai donc par lui expliquer avec de prudentes circonlocutions pourquoi il me paraissait exactement le genre d’ homme à qui je pouvais parler en toute confiance nous n’ ignorions pas les bruits qui couraient à le sujet de ses opinions mais nous n’ avions pas à en tenir compte pour ma part je m’ en souciais comme d’ une guigne ce qui importait aujourd’hui c’ était d’ avoir affaire à des patriotes et j’ étais bien sûr qu’ il était de ceux-là ",
"pièces de canon partaient aussi traînées par des artilleurs à le cheval elles tirèrent ou coups de le haut de la colline puis la fusillade cessa nos tirailleurs étaient à le fleurus et nous voyions ou prussiens remonter la côte plus loin vers ligny le général regarda ce petit engagement puis il revint avec ses officiers d’ ordonnance et passa lentement sur le front de nos bataillons en nous inspectant d’ un air pensif comme pour voir la mine que nous avions c’ était un homme brun la figure ronde ",
"je ne sais —quelle était ta mission en venant ici? d' explorer le terrain —tu es ingénieur —je le suis —personne ne t' accompagnait a cette demande qui ne lui rappelait que trop le malheureux sort de godailleur PROPN éprouva un accès de colère qui l' aurait poussé à une tentative de vengeance s' il n' eût eu les poignets et les chevilles liés par de fortes cordes ",
"il n’ était paisible qu’ en une partie de lui-même celle qui ne s’ inquiétait plus de saha depuis un long moment ou depuis un moment très court depuis la découverte de les griffes cassées depuis la peur furibonde de saha il n’ avait pas exactement mesuré le temps ce n’ est pas un feu d’ artifice dit -il plutôt des danses à le mouvement que fit camille près de lui dans l’ ombre il comprit qu’ elle n’ attendait plus sa réponse mais elle s’ enhardit et se rapprocha encore "
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c’ est un très bon élève mais les sentiments neufs ne se coulent pas volontiers dans les formes apprises un peu d’ invention le forcerait à le bégayer il a trop lu déjà trop retenu et beaucoup plus appris par les livres que par la vie je ne puis point me consoler de la passade qui lui a fait prendre la place d’ olivier près d’ édouard les événements se sont mal arrangés | [
"c’ est olivier qu’ aimait édouard avec quel soin celui-ci ne l’ eût -il pas mûri avec quel amoureux respect ne l’ eût -il pas guidé soutenu porté jusqu’ à le lui-même passavant va l’ abîmer c’ est sûr rien n’ est plus pernicieux pour lui que cet enveloppement sans scrupules ",
"j’ espérais d’ olivier qu’ il aurait mieux su s’ en défendre mais il est de nature tendre et sensible à la flatterie tout lui porte à la tête de plus j’ ai cru comprendre à le certains accents de sa lettre à le bernard qu’ il était un peu vaniteux sensualité dépit vanité quelle prise sur lui cela donne ",
"quand PROPN le retrouvera il sera trop tard j’ en ai peur mais il est jeune encore et l’on est en droit d’ espérer passavant autant n’ en point parler n’ est -ce pas rien n’ est à la fois plus néfaste et plus applaudi que les hommes de son espèce sinon pourtant les femmes semblables à le lady dans les premiers temps je l’ avoue celle-ci m’ imposait assez ",
"mais j’ ai vite fait de reconnaître mon erreur de tels personnages sont taillés dans une étoffe sans épaisseur l’ amérique en exporte beaucoup mais n’ est point seule à en produire fortune intelligence beauté il semble qu’ ils aient tout fors une âme ",
"PROPN certes devra s’ en convaincre bientôt ils ne sentent peser sur eux aucun passé aucune astreinte ils sont sans loi sans maîtres sans scrupules libres et spontanés ils font le désespoir de le romancier qui n’ obtient d’ eux que des réactions sans valeur j’ espère ne pas revoir d’ ici longtemps ",
"je regrette qu’ elle nous ait enlevé vincent qui lui m’ intéressait davantage mais qui se banalise à la fréquenter roulé par elle il perd ses angles c’ est dommage il en avait d’ assez beaux s’ il m’ arrive jamais d’ inventer encore une histoire je ne la laisserai plus habiter que par des caractères trempés que la vie loin d’ émousser aiguise laura douviers la pérouse azaïs que faire avec tous ces gens-là ",
"je ne les cherchais point c’ est en suivant bernard et olivier que je les ai trouvés sur ma route tant pis pour moi désormais je me dois à le eux troisième partie paris lorsque nous posséderons encore quelques bonnes monographies régionales nouvelles alors mais seulement alors en groupant leurs données en les comparant en les confrontant minutieusement on pourra reprendre la question d’ ensemble lui faire faire un pas nouveau et décisif ",
"procéder autrement ce serait partir muni de ou idées simples et grosses pour une sorte de rapide excursion ce serait passer dans la plupart de les cas à le côté de le particulier de l’ individuel de l’ irrégulier c’est-à-dire somme toute de le plus intéressant lucien febvre la terre et l’ évolution humaine flaubert l’ éducation sentimentale journal d’ édouard septembre chaleur ennui ",
"rentré à le paris jours trop tôt ma précipitation toujours me fera devancer l’ appel curiosité plutôt que zèle désir d’ anticipation je n’ ai jamais su composer avec ma soif mené boris chez son grand-père "
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"monsieur pour ce prix-là elle sera traitée comme une dauphine –c’ est bien voici les francs et voici le premier mois chaque mois sera payé d’ avance faites-moi un reçu de les livres et de l’ enfant monsieur dit la mère voilà le malheur ",
"des arbres à le moitié effeuillés qui dépassaient le chaperon de la muraille indiquaient qu’ un jardin assez vaste séparait la maison de la rue l’ homme qui avait administré à le m. de volmerange le cordial à l’ effet stupéfiant tira le bouton et sonna plusieurs fois séparant ses coups par des intervalles qui paraissaient avoir une signification réglée d’ avance un domestique vint ouvrir l’ homme lui dit mots à l’ oreille le domestique rentra dans la maison et PROPN reparut suivi de compagnons à le teint olivâtre et à le figure bizarre qui prirent volmerange et l’ emportèrent dans un pavillon de forme ronde formant à le coin de le corps de logis une de ces tourelles assez fréquentes dans l’ architecture anglaise ",
"les étoiles brillent comme des cailloux devant nous d\\' une allure souple et féline quelle belle bête il y a là cré bon gu en voyant onduler ses hanches ma parole d\\' homme je remettrais aussi sec le couvert béru louche aussi sur le valseur de mademoiselle il murmure à un certain moment pas embêter gars ",
"les yeux de nina ne savaient pas voir dans ceux de serge elle ne comprenait rien à le ce qui se passait dans cette enfance si inachevée si jeune pétrie de doutes et de désirs impossibles soumise à le perpétuel commentaire de son mari la jeune mère se montrait incapable de calmer l’ angoisse enfantine de l’ identifier de la lui nommer et de la nuancer avec des mots invitant son fils à la parole plutôt qu’ à la panique non seulement ne savait rien faire de tout cela mais elle était la source de la terreur ses cris avaient créé ce qu’ elle ne savait pas arrêter ",
"il a repris un joli petit ventre et alors les traces de ses misères s' effacent de son\\n esprit comme de son corps mais le lieutenant coquillard lui ne les a pas si facilement oubliées que cela et à\\n' chaque instant pris d' une tendre inquiétude il quitte le pont pour venir constater sa cabine que son cher tom a bien tout ce qu' il lui faut aussi comme le petit tom le remercie de ses attentions ce n' est pas un chat ingrat le lieutenant coquillard est dans le ravissement le plus complet et le plus épanoui ",
"je badame à le travers la masse pédoque sans lâcher la main de le camarade bérurier hébété à le présent qu’ il a la ̂ché son os on parvient à la porte en ombre chinoise des flics la boule! je sens la boucle d’ un ceinturon sous mon front et le garçon qui se trouve immédiatement derrière cette boucle s’ écroule ",
"elle me passe une commande que je livre sur l’ heure oubliant le frangin qui croupit sous le pieu joue à le joue avec le pot de chambre je sors ma collection de printemps avec le brio que vous me connaissez je lui exécute une course de paluche-cross qui m’ a valu la coupe de tweed à le concours de voyant qu’ elle répond admirablement à le mes hardiesses je n’ hésite plus coup sur coup et sans interruption dans le programme je lui joue toc c’ est moi créé à la ville comme à la seine par marguerite de bourgogne puis fais dos à le dos t’ auras de le gâteau ",
"le béru fait l' emplette d’ un cadeau de noces pour son neveu il l’ achète à les puces et en supplément de le programme à le titre de prime on lui brade avec l' appareil photo le portrait d’ un homme qui si je ne m’ abuse comme dirait un faucon a reçu un berlingot dans la mansarde asseyons -nous proposé-je j’ entraîne favier à l’ écart sans tenir compte des bêlements de pinaud qui tient à le me faire observer que je n’ ai pas réglé la tournée attendez vieux dis -je en passant la photo sur le marbre de le guéridon ne nous affolons pas et surtout gardons -nous de faire de la littérature à le francs j’ examine le monsieur à la tempe oblitérée ",
"la colonelle de le ton qu’ elle aurait pris pour nous annoncer qu’ elle nous collait jours dont nous fit savoir que nous devions aller chercher le cercueil quelques jeunes gens à le culottes bouffantes nous suivirent dans la maison et s’ emparèrent de les couronnes et il y en avait à se demander comment on allait pouvoir enfourner tout ça dans le corbillard c’ est une vocation que j’ ai dû rater dit micro avec accablement en saisissant un bout de le cercueil quand c’ est pas un nain c’ est un colonel-comte ",
"–celui qui est mort me dit que j’ ai bien entendu et il continua tout bas: fit durement armand obéis-moi retourne chez moi je te défends de sortir jusqu’ à le ce que je te l’ aie de nouveau permis –maître! n’ exigez pas cela il faut que je le tue et disant cela tourmentait la poignée de son kriss "
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elle avait sorti de son sac l’ enveloppe contenant l’ importante somme que son oncle lui avait fait parvenir afin qu’ elle finance son voyage et en avait extrait plusieurs billets de francs qu’ elle comptait en prenant son temps inscrivant sur son visage à l’ attention de la vendeuse une sophistication feinte elle affichait la décontraction de celles que l’ argent peut sortir de n’ importe quelle situation inconfortable s’ enquérant de le montant de l’ option elle appuyait son accent jouait de son aspect indéterminable elle naviguait entre la rondeur étroite de ses voyelles caucasiennes et l’ exubérance tout américaine de son élocution afin de marquer son exotisme elle singeait le ton exaspéré des femmes peu habituées à la contrariété elle frissonnait de plaisir malgré l’ épuisement malgré l’ irréalité de le décor qui semblait nimbé de sa fatigue | [
"elle avait toujours aimé dépenser l’ argent de son oncle ces montants délirants qui ne lui appartenaient pas et qui ne lui coûtaient rien qu’ elle avait le plus souvent investis dans des plaisirs futiles qui la ravissaient d’ autant plus qu’ elle en était légèrement dépossédée par la volonté de qu’ elle les satisfît .la part douce de l’ obéissance et c’ est légèrement tremblante son reçu posé devant elle qu’ elle buvait à le bar de l’ hôtel ou elle était descendue un hôtel proche de l’ aéroport appartenant à une chaîne américaine réputée une tasse d’ un café qu’ elle répandait un peu partout je ne peux pas vous dire hélas quelle sera la durée exacte de mon séjour j’ attends voyez -vous qu’ une place se libère sur un vol; je dois aller rendre visite à le mon père; oui de toute urgence il est mourant racontant encore n’ importe quoi parce qu’ elle n’ en était pas tout à le fait sortie de le mensonge on ne cesse pas le simulacre comme il faut du temps pour redescendre ",
"et le lendemain et le jour suivant se rendre à les aurores à le desk de la compagnie qui lui avait vendu une promesse de départ imminent attendre jusqu’ à l’ heure de le décollage qu’ on l’ appelle peut-être debout à le portée de voix des vendeurs qui se succédaient ne pas oser s’ absenter; renoncer à le aller par exemple chercher une boisson se soulager à les toilettes se dégourdir les jambes se distraire en dépensant son argent dans les rares boutiques de cette partie de l’ aéroport qu’ elle devait pour se préparer à l’ éventuel trajet se rendre à l’ office sanitaire remplir les formulaires se soumettre à le test sanguin répondre à les questions de les médecins et de les douanes elle devenait agitée effrayée à l’ idée de s’ éloigner un instant de le comptoir et de perdre une hypothétique place ",
"ses soirées elle les avait passées à l’ hôtel devant la télé dans le restaurant presque désert où des couples des familles un peu mornes partageaient un repas en parlant avec espoir des souvenirs joyeux que leurs vacances ne manqueraient d’ offrir à le téléphone avec ses quelques contacts berlinois pour tenter de localiser frédérique enfin en cette matinée de le troisième jour elle avait appris qu’ elle partait l’ après-midi exténuée elle était allée s’ écraser sur la chaise d’ une terrasse presque vide sous la lumière d’ un soleil trop cru qui estompait le décor elle avait regardé en l’ air jusqu’ à le ce que des coulées noires éraflent sa cornée le temps enfin s’ était remis en marche ",
"de nouveau elle avait pu ressentir l’ appréhension habituelle de les départs la sensation d’ arrachement la douloureuse indécision de l’ attente qui empoisonne les muscles jusqu’ à la dernière minute elle aurait peur d’ être clouée à sa chaise par la monotonie de ces journées ankylosée par le poids de les heures vides avant de se rendre porte elle avait joint francesca la logeuse de philippe dans l’ espoir que celle-ci lui indique où trouver frédérique l’ italienne lui avait communiqué le numéro d’ un hôtel que nadia avait ensuite appelé pour être mise en relation avec la chambre de mllearnaud comme frédérique ne décrochait pas son appel avait été redirigé vers le standard ",
"elle en avait profité pour changer la réservation de frédérique en une chambre double et pour laisser à la réception l’ heure exacte de son arrivée l’ avion a maintenant stabilisé sa vitesse pourtant une inconfortable méfiance continue de parasiter de le temps ou ̀ elle volait avec philippe jamais elle ne se sentait nerveuse philippe arnaud l’ époux de nadia née il y a un an à le peine ils revenaient de l’ île éte ",
"l’ effroyable l’ interminable été de l’ amour ils avaient effectué ce voyage en août1991 mois après leur installation en france la date lui servait de jalon elle qui était peu douée pour les chronologies elle obéissait à une temporalité poreuse il lui semblait que chacun de ses mois comportait une telle somme de déflagrations qu’ elle avait des années plus longues que la moyenne des années de chien elle se rappelait avec netteté l’ enthousiasme quasi enfantin qu’ ils avaient eu à s’ envoler ensemble à le avaler les kilomètres alors qu’ elle lui tenait la main vaguement abrutie par les anxiolytiques l’ avion était pour eux une habitude ils avaient avant l’ exode souvent voyagé toujours ou presque pour le travail ils avaient tendance à le préférer les villes ",
"ce coup -ci c’ était différent .dans la navette qui les conduisait à l’ aéroport nadia n’ avait cessé de lui parler de l’ île de le premier voyage qu’ elle y avait effectué seule mois plus tôt de la maison familiale qu’ elle avait retrouvée intacte dans la ruelle de le hameau la plupart de ses anciens voisins étaient décédés voilà des années mais il restait dans les villages environnants quelques amis de son oncle et d’ alekseï son père ils avaient accueilli à le bras ouverts la petite nadia l’ avaient célébrée abreuvée d’ anecdotes de souvenirs d’ une mémoire qui lui avait été arrachée la spoliation était l’ un de les thèmes de prédilection de nadia elle avait pour le désastre une ambition indéniable mais se mouvait dans une exigence démesurée de consolation ",
"dans la vie elle avançait en la ̂chant de le lest trop de lest; sacrifiait ses amours ses relations ses conforts à des zones plus instables écrasée par tout ce qui lui était soustrait elle passait son temps à le chercher une impossible restauration “c’ est à le cause d’ oncle pavel disait -elle parfois que je suis si triste si fragile mais jamais alors sa voix ne trahissait la moindre faiblesse .depuis qu’ on l’ avait autorisée à le y retourner l’ île l’ enivrait elle pensait c’ est certain y trouver la réparation attendue ",
"dans chaque recoin de le village elle cherchait des souvenirs d’ elle et de pavel s’ y étant aimés comme frère et sœur est en qu’ ils avaient ses grands-parents ses parents pavel et elle quitté l’ île pour l’ amérique et avaient respectivement et ans pavel était à l’ époque un beau jeune homme ténébreux et sauvage de ans qui n’ avait d’ yeux que pour sa nièce sa presque sœur sa protégée qu’ il avait bercée dès sa naissance années plus tôt et qui avait été sur cette île isolée sa meilleure distraction son seul amour sur tel escalier de pierre il lui avait offert un canif; dans tel jardin il lui avait appris l’ art de construire les cabanes "
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"après que PROPN eut raconté son aventure le commandant de place s' écria: —brave homme tu as bien mérité de la patrie —le syndic des gens de mer j' en ferai part à le son excellence monseigneur le ministre de la marine et de les colonies —le cure je vous bénis à le nom de le père de le fils et de le saint esprit la bonne soisic la femme de tanguy: viens -t'en te changer car tu es encore tout mouillé les assistants attendris se contentèrent de répéter avec l' accent de le regret et de l' admiration et nous qui le prenions pour un traître viens ici petit cavet s' écria à le son tour le patron un peu remis de ses émotions de gloire ",
"moi qui connais notre margot je voyais à le léger tremblement de ses lèvres que sous son air calme elle aurait pu dire avec la pauline de m. corneille le dedans n’ est que trouble et que sédition c’ est une vaillante cette margot et je l’ ai embrassée de bon cœur pour avoir si bien soutenu l’ honneur de notre noblesse incertaine t’ ai-je dit que claude d’ oraison est à le grignan? entre nous je crois que si mme de grignan avait pu espérer la donner en mariage à son fils nous ne serions pas céans ma pauvre margot n’ est je le crains bien qu’ un pis-aller pour ces fiers grignans ",
"ont -ils été envoyés en exil à ma suite par le grand cerveau en punition de leur révolte est -ce parce qu' ils ont reconnu à le contraire que j' étais seul capable comme je l' ai montré de tenir tête à le leur tyran est -ce enfin un cataclysme indépendant de leur volonté qui les a jetés sur notre planète il faudra que je sache tout cela partie les derniers vampires chapitre phantasmes nocturnes robertdarvelétait maintenant seul dans sa chambre il venait de quitter ses hôtes un peu fatigué de sa longue conférence et il était tombé d' accord avec eux pour étudier dès le lendemain les mesures à le prendre pour préserver la villa ",
"–et demanda don –près de le préside de tubac lieues d’ ici à le peine reprit la jeune fille effrayée –voici un enfant dit l’ hacendero en montrant qui depuis jours qu’ elle a rencontré dans les bois indiens de la tribu de les papagos mon père interrompit la jeune fille papagos n’ ont jamais eu cette figure sinistre c’ était quelque déguisement sans doute des loups revêtus de peaux de brebis comme dit don vicente ",
"—l’ oiseau-de-nuit est arrivé qu’ il vienne dit le pirate le comanche parut presque aussitôt le peau-rouge était froid et sombre comme toujours déjà arrivé chef? dit le pirate avec joie je ne vous attendais pas aussitôt ",
"en revanche à le noël se poserait un problème: pour communier il fallait se confesser et il n' était pas question de se confesser à le quelqu'un d' autre qu' à l' abbé le couec comment ce dernier prendrait -il la chose dès le début décembre jean qui vivait dans l' angoisse s' en ouvrit à le antoinette elle éclata de rire: –gros malin pourquoi le confesserais -tu? ce n' est pas un péché ",
"–sa mère a fait ce que vous eussiez fait à sa place sans doute! tous vous étiez dans votre rôle tous ma tante ma belle-mère mon mari vous! et aussi la mère de mon amant il n’ y a que moi qui ai eu tort de naître et qui suis de trop sur la terre un torrent de larmes acheva sa réponse ",
"on eût dit des joueurs d’ échecs réfléchissant le front dans la main restant silencieux plusieurs minutes avant de bouger un pion retombant ensuite dans l’ immobilité mais ce n’ était pas la réflexion qui les immobilisait ainsi maigret fut persuadé que c’ était la peur d’ un faux mouvement d’ une manœuvre maladroite entre eux il y avait une équivoque et chacun n’ avançait son pion qu’ à le regret prêt à le reprendre ",
"les façons éternelles de comprendre et d’ exprimer le sentiment paraissent vulgaires à les esprits vulgaires elles restent toujours belles comme ce qui est immuablement humain pour les esprits qui ont l’ orgueil et l’ ambition de la vérité à le point de le jour j’ allai trouver le commissioner de les mines pour lui annoncer que je partais et que s’ il connaissait un malheureux qui voulût bien m’ acheter mes outils mes objets de campement et continuer mon trou il eût à le me l’ adresser le plus tôt possible ce fonctionnaire crut deviner à l’ éclat de mon visage que j’ avais fait quelque superbe trouvaille et que j’ emportais des richesses c’ était la première fois qu’ un mineur renonçait à le ce duel féroce de la convoitise le sourire sur les lèvres et sans avoir amassé une fortune ",
"sa prétention en effet était que ses boutons grâce à une barrette en cuivre autour de laquelle le fil s' enroulait à le lieu de passer dans des trous ne coupaient jamais le fil et qu' ils étaient incassables quand ils sautaient c' était avec un morceau de l' étoffe quelle meilleure justification de ses prétentions quelle meilleure réclame que ce bouton arraché avec un morceau de le pantalon de l' assassin il fallait que l' affaire vint à les assises et que dans tous les journaux on parlât des boutons a pour ce résultat il eût payé un bon prix on ne lui avait demandé que son concours et à le bout de quelques jours les recherches avaient pu commencer guidées par une liste dont l' exactitude épargnait les démarches inutiles "
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avant il portait des cheveux très courts presque ras et à le contraire une grande barbe qui lui donnait un air de grand-père il coupa sa barbe qui avait été d’ ailleurs déjà abîmée par l’ explosion et il laissa pousser ses cheveux qui formèrent des boucles dorées sur toute sa tête de le coup il paraissait beaucoup plus jeune presque le frère de vendredi il n’ avait plus de le tout la tête d’ un gouverneur et encore moins d’ un général son corps aussi s’ était transformé | [
"il avait toujours craint les coups de soleil d’ autant plus qu’ il était roux quand il devait rester à le soleil il se couvrait des pieds à la tête mettait un chapeau et n’ oubliait pas de surcroît sa grande ombrelle en peau de chèvre aussi il avait une peau blanche et fragile comme celle d’ une poule plumée encouragé par vendredi il commença à s’ exposer nu à le soleil d’ abord il avait été tout recroquevillé laid et honteux ",
"puis il s’ était épanoui sa peau avait durci et avait une teinte cuivrée il était fier maintenant de sa poitrine bombée et de ses muscles saillants il s’ exerçait avec vendredi à le toutes sortes de jeux ils faisaient la course sur le sable ils se défiaient à la nage à le saut en hauteur à le lancer de les bolas ",
"robinson avait appris également à le marcher sur les mains comme son compagnon il faisait les pieds à le mur contre un rocher puis il se détachait de ce point d’ appui et partait lourdement encouragé par les applaudissements de vendredi mais surtout il regardait faire vendredi il l’ observait et il apprenait grâce à le lui comment on doit vivre sur une île déserte de le pacifique par exemple vendredi passait de longues heures à le confectionner de les arcs et de les flèches il tailla d’ abord des arcs simples dans les bois les plus souples comme le noisetier le santal l’ amarante ou le copaïba ",
"puis selon la technique chilienne il fabriqua des arcs composites formés de plusieurs pièces plus puissants et plus durables sur un arc simple il ligaturait des lamelles de cornes de boucs qui ajoutaient leur propre élasticité à le celle de le bois mais c’ était surtout à les flèches qu’ il consacrait le plus de travail car s’ il augmentait sans cesse la puissance de ses arcs c’ était pour pouvoir envoyer des flèches de plus en plus longues il en arriva bientôt à le faire de les flèches d’ un mètre la flèche se compose de parties la pointe le fût et l’ empennage ",
"vendredi passait des heures à le équilibrer ces éléments en faisant osciller le fût sur l’ arête d’ une pierre rien de plus important pour l’ efficacité d’ une flèche que le rapport de le poids de la pointe et de celui de l’ empennage vendredi empennait ses flèches autant qu’ il le pouvait en utilisant des plumes d’ oiseaux ou des feuilles de palmier d’ autre part il se servait pour les pointes non de pierre ou de métal mais d’ os surtout d’ omoplates de chèvres dans lesquelles il découpait ses pointes en forme d’ ailettes robinson finit par comprendre que vendredi ne cherchait pas à le obtenir des projectiles précis et puissants destinés à le percer de les oiseaux ou des lapins ",
"non ce qu’ il voulait c’ était que ses flèches volent le plus haut le plus loin et le plus longtemps possible il envoyait ses flèches non pour tuer mais pour le plaisir de les voir planer dans le ciel comme des mouettes un jour que le vent marin assez vif faisait moutonner les vagues robinson observait vendredi qui tirait des flèches droit vers le soleil il en prit une particulièrement longue elle dépassait mètres empennée sur à le moins centimètres avec des plumes d’ albatros puis il banda l’ arc de toutes ses forces en visant à le degrés vers la forêt ",
"la corde en se détendant fouetta le brassard de cuir qu’ il nouait sur son avant-bras gauche pour le protéger la flèche monta jusqu’ à une hauteur de mètres à le moins elle parut hésiter mais à le lieu de repiquer vers la plage emportée par le vent elle fila vers la forêt lorsqu’ elle eut disparu derrière les premiers arbres vendredi se tourna avec un large sourire vers robinson —elle va tomber dans les branches tu ne la retrouveras pas dit robinson ",
"—je ne la retrouverai pas dit vendredi mais c’ est parce que PROPN ne retombera jamais avant l’ explosion robinson faisait avant l’ explosion robinson faisait faire à le vendredi le genre de cuisine qu’ il avait apprise dans sa famille à le york si à le début de son séjour dans l’ île il avait été obligé de faire rôtir sa viande sur un feu vif il était bien vite revenu ensuite à des recettes proches de le bœuf bouilli le plat le plus en faveur chez les anglais de cette époque mais maintenant vendredi lui apprenait des recettes qui étaient celles de les tribus araucaniennes ou qu’ il inventait tout simplement ",
"l’ idéal pour vendredi c’ était certes de manger le mieux possible mais n’ importe où n’ importe quand et surtout sans avoir besoin d’ une cuisine et d’ ustensiles l’ explosion avait détruit les plats et les casseroles qu’ il y avait dans l’ île par exemple la plupart de les oiseaux qu’ ils mangeaient vendredi les préparait à l’ argile c’ est la façon la plus simple et la plus amusante de faire cuire un poulet ou tout autre volatile: vendredi le vidait et mettait dans son ventre de le sel de le poivre et à le volonté de les herbes aromatiques ou même un peu de farce mais ce n’ est pas indispensable il lui laissait toutes ses plumes "
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"attendons par pitié .-attendons quoi et combien de temps dit madeleine avec âpreté tout n\\' est -il pas fini tu en convenais tout à l\\' heure crois -tu donc que je ne lise pas dans tes yeux ",
"—ici PROPN un commissaire de police de son âge à le peu près qu’ il connaissait depuis ses débuts ils s’ appelaient par leur nom de famille mais ne se tutoyaient pas PROPN était long et maigre roux un peu lent et solennel anxieux de mettre les points sur les —je vous ai éveille —oui —je m’ en excuse de toute façon je pense que le quai de les orfèvres va vous appeler d’ un instant à l’ autre pour vous mettre à le courant car j’ ai alerté le parquet et la p.j. maigret assis dans son lit saisissait sur la table de nuit une pipe qu’ il avait laissé éteindre en se couchant ",
"et le banquier se leva et salua de la main la jeune baronne qui souriante apparaissait à le une de les fenêtres de la villa chapitre xxxi le lendemain en effet m. de valserres fit un petit signe à son gendre à le moment où le déjeuner s’ achevait ce signe voulait dire: je suis prêt à le vous donner l’ explication que je vous ai promise et à le vous faire part de mes résolutions se leva de table et sortit le premier laissant sa jeune femme occupée de le bébé peu après m. de valserres le rejoignit dans le jardin ",
"–je vais m’ en assurer dit le pelletier .sur la place prit le bras de lecamus en lui demandant le secret d’ ambroise pour sauver le roi mais le vieillard craignit quelque ruse et voulut aller voir l’ échafaud l’ astrologue et le pelletier allèrent donc de compagnie jusqu’ à les récollets et trouvèrent en effet des charpentiers travaillant à les flambeaux mon ami dit à un charpentier quelle besogne faites -vous –nous apprêtons la pendaison de les hérétiques puisque la saignée d’ amboise ne les a pas guéris dit un jeune récollet qui surveillait les ouvriers ",
"fis -je assez étonne mais comme en bas makoko inquiet de mon absence m’ appelait je descendis iv je revois encore notre hôte vivrais -je ans que je ne saurais oublier cette image tel qu’ il m’ apparut dans le cadre de l’ âtre quand je descendis dans la salle où la mère avait préparé notre souper mes amis étaient assis autour de le feu les bottes à les braises lui se tenait devant eux debout dans un coin sur la pierre de le foyer de cette cheminée vaste comme une chambre ",
"et après on ne comprend pas comment on a pu le regarder sans le voir jusqu’ à le ce que par inadvertance on laisse l’ arbre redevenir un arbre et qu’ il faille à le nouveau chercher dans la verdure ou les vapeurs la crinière de le lion c’ est ainsi que j’ ai fini par identifier kpélié ses yeux obliques de fauve ses saillies latérales et l’ un de ses moignons il était complètement en dehors de l’ axe de le canon sur mon épaule de toute façon michel ne tirait plus il était peut-être parti se réchauffer à la maison ",
"le vieux lion avait complaisamment laissé rogner ses griffes grâce à le elle ce petit coin de terre dont elle était la reine respirait plus librement les gens de le peuple de la principauté de reconnaissants de la protection de la maîtresse de le vieux prince avaient surnommée la belle étrangère la duchesse n\\' était pas italienne le prince avait rencontré à le rome pendant le carnaval de une belle française qui était venue établir dans la ville éternelle quelques années auparavant avec un jeune homme qui se disait son mari ",
"il ferma la fenêtre et alluma le feu elle assit dans le fauteuil et tandis qu\\ elle y restait toute droite il agenouilla devant elle lui prit les mains les baisa et la regarda longtemps avec un émerveillement craintif et fier puis il posa prosterné ses lèvres sur le bout de la bottine qu\\'est -ce que vous faites je baise vos pieds qui sont venus ",
"salades césar commanda valentine puisque c’ était leur rituel.louise qui rêvassait sembla tomber de son petit nuage –je voudrais quelque chose de plus consistant qu’ est -ce que vous avez comme tartes salées ?mais elle n’ eut pas envie de les oignons de la tarte à les oignons ni des lardons de la quiche ni des tomates séchées ni des olives ni de ci ni de ça. –tant pis une salade césar se résigna -t-elle le cœur entre les dents y est elle nous fait sa star commenta valentine ",
"il se peut que le premier jour ç a te paraisse trop tôt –ah! oui c’ est vraiment bien délicat de sa part maman répondit catherine avec un singulier sourire –quand je te disais que c’ était un homme tout à le fait comme il faut je m’ y connais seulement dame tu penses qu’ il voudrait bien et d’ abord ce serait ridicule qu’ il te fasse la cour et puis ce ne serait pas malin "
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un grand seigneur le favori de le roi l’ agent de le cardinal éprouva dans tout son être un contre-coup violent à le cette révélation inattendue et un sourire de satisfaction vint s’ épanouir sur sa figure osseuse peste fit -il en regardant le marquis d’ un air significatif la belle fait preuve de bon goût et peu de vertus résistent à le cet aimable débauché | [
"aussi voulais -je mourir et vous avez eu tort de m’ en empêcher mon gentilhomme car la vie est désormais pour moi comme un jour sans soleil et le bonheur est dans l’ oubli la mort c’ est le sommeil je veux dormir enfant pense à le vivre à le contraire s’ écria le comte avec une expression sardonique ",
"car la vengeance est l’ arme de les hommes à le cœur robuste et le découragement n’ est qu’ un défaut de mémoire souviens -toi la vengeance et que puis -je moi ver de terre contre le grand-ecuyer de PROPN tu peux tout expliquez -vous mon gentilhomme écoute-moi ",
"tu vas souffrir pauvre ouvrier dont l’ avenir s’ ouvrait si beau quand tu verras à le bras de ce beau seigneur celle jeune fille dont le sourire te délassait le soir après les labeurs d’ une longue journée déjà les vœux hâtaient ce doux moment où la nommant ta femme tu allais goûter le bonheur paisible de le foyer domestique tes enfants aimables comme leur mère image fidèle de ses grâces auraient acclamé dans leurs caresses enfantines le chef heureux de la famille assez de grâce vous me torturez s’ écria hors de lui le pauvre mathieu que le lecteur a depuis longtemps reconnu eh bien ",
"continua l’ impitoyable agent de le cardinal tu pourras compter une à une les souffrances de ton cœur crucifié mais lu as le moyen de rendre à le ton rival les tortures qui vont changer la vie en un martyre de tous les jours ta maîtresse est belle c’ était la perle de le pays tu la verras pâlir et n’ être plus que l’ ombre d’ elle-même lorsque assuré de ta vengeance lu viendras réclamer son amant pour le remettre à ses ennemis mais qui êtes -vous pour lire ainsi dans l’ avenir ",
"le comte de rochefort l’ instrument de la politique de le cardinal oublie mon nom pour tout le monde ne t’ en souviens que pour te venger de cinq-mars serait -ce vrai je pourrais le voir abattu et soumis à le mes pieds ",
"tu le verras te dis -je déchu de sa grandeur poser sur le billot cette tête encore humide de les baisers de sa maîtresse et lu pourras raconter à l’ infidèle les détails de son supplice dieu vous entende s’ écria dans un paroxysme de rage l’ artisan qui se rattachait à la vie oh vivrai -je assez pour me repaître de ce spectacle ",
"tu vivras la haine est un flambeau qui brûle jusqu’ à le moment ou ̀ elle est assouvie ton nom mathieu solairac je me donne à le vous sans retour ordonnez vous êtes maître de ma vie ",
"demain après le couvre-feu viens à la vicomte tu entreras par le guichet de le bord de l’ eau et la je te dirai quel est ton rôle j’ y serai mon gentilhomme et que dieu vous garde mathieu s’ éloigna tout aussitôt ivre de joie et de fureur et maintenant m. le grand dit en ricanant le comte de rochefort à le marquis tenez -vous bien ",
"le dogue a les dents longues il a flairé le sang ix une dette payée les jours s’ écoulaient tristes et sombres pour thérèse et autour d’ elle l’ isolement ce conseiller sinistre de le désespoir réveillait une douleur récente et agrandissait la plaie de son cœur le mois d’ avril si coquet dans le midi venait de revêtir sa parure de feuillage et vers le soir les reflets de son brillant soleil commençaient à le prendre ces teintes déjà chaudes mais calmes d’ une belle nuit d’ été cette fête de la nature avait trouvé la jeune fille indifférente et fermant les yeux à le ce beau spectacle elle baissait la tête et songeait à le passé "
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"ne commande -t-elle pas à l’ apoplexie foudroyante or l’ apoplexie est un coup de pistolet qui ne nous manque pas les orgies nous prodiguent tous les plaisirs physiques n’ est -ce pas l’ opium en petite monnaie l’ opium matérialisé en nous forçant de boire à le outrance la débauché porte de mortels défis à le vin or le tonneau de malvoisie de le duc de clarence a meilleur goût que les bourbes de la seine ",
"lui mons ignace autrement dit martin &plus familièrement encore que l’ eau de cologne &le patchouli n’ avaient point efféminé se moquait bien des mauvaises odeurs &monsieur des vidanges eut beau lui souffler à les naseaux son haleine corrompue par les sucs de la nicotine&les crasses de le schnick il ne fit point la fillette ni le fillet&ne se trouva pas mal la lutte à le terre? si c’ est ça que tu demandes sois servi cul-de-jatte &vogue à le tes souhaits en pleine glaise sur les fesses on t’ embrène ici comme ailleurs –soigne -le dit la foule tanne -le! heureux d’ obéir maître rageur le soigna le tanna comme un vrai mégissier &puis quand cuir-tanne qu’ une pareille détrempe à l’ écorce de chêne avait amolli singulièrement eut assez mangé de poussière&qu’ il eut perdu le goût de ce pain indigeste&peu substantiel le rude ouvrier de castelnau de berbéjac en gascogne&non en pologne ainsi qu’ on pouvait le croire à ses prénoms&surnoms se mit sur pattes comme un âne de le pays de lomagne lascar –j’ y suis on va continuer dès que ce sera fini nous recommencerons en effe",
"quelquefois aussi comme un éclat ou plutôt une écharde de bois la sainte croix mais dans ce cas pas de tête un soleil à les rayons d’ or ostensoir entourant la petite fenêtre montée sur un pied tenu entre les mains d’ un prêtre en robe blanche à le camail de soie blanche brodé d’ or aussi me rappelant ces morts enveloppés empaquetés de linges comme ficelés et étendus sur des brancards trimballés la nuit dans les étroites ruelles mal éclairées de bénarès et qui sur les épaules de solides gaillards semblaient pour ainsi dire flotter plutôt qu’ être portés à la surface tumultueuse de la foule agitée de remous parents amis convoyeurs ou pleureuses payées ou simplement curieux enterrement ou plutôt en fait on me dit que l’on ne faisait ainsi que les descendre jusqu’ à le gange où leurs corps resteraient sur la rive à le demi immergés promené en barque à l’ aube le lendemain j’ en vis en effet ou paquets grisâtres léchés par les vaguelettes jusqu’ à le soir ou ils seraient alors brûlés la foule qui les accompagnait non pas recueillie selon les coutumes oc",
"ils ne s’ étaient pas trompés leur alliance dure jusqu’ à ce jour soit depuis près de ans les péripéties d’ une vie entière les changements de fortune de résidence de condition familiale la tragédie de l’ europe et années terribles pour n’ ont fait que renforcer la valeur et la beauté d’ un lien tout spirituel noué en entre la fille d’ une bonne famille bourgeoise et un jeune étudiant très pauvre cela se fit sans propos ni gestes exaltés tranquillement petitement quotidiennement ",
"il fallait que ce fût sérieux –qu’ y a -t-il? demanda palmyre anxieusement rien de grave j’ espère –non répondit mme lefouin je dispose d’ un moment voulez -vous m’ accorder minutes –je crois bien! entrez donc ",
"mes préparatifs seront bientôt faits mes équipages mes gens sont en italie puisque baptiste est tombé malade et n’ a pu revenir quel bien puis -je faire à le alice je l’ ai accoutumée à le rester seule cela m’ épargnera d’ ailleurs toute explication tout embarras ainsi je veux partir à l’ instant à l’ instant même ",
"un bloc de granit la ferme et ne peut se déplacer qu’ en agissant sur un point dont il faut avoir le secret or seul je posse ̀de celui-ci et l’ allemand eût -il réussi à le pénétrer dans le caveau funéraire d’ le roux aurait été fort embarrassé pour découvrir cette fameuse entrée mais je conçois que ceci l’ inquiète de fait on pourrait opérer une descente simultanée par ker-even et par runesto si l’on savait que le passage ne fût pas obstrué dans cette seconde voie malheureusement nous l’ ignorons toutefois demain en revenant de brest j’ irai faire une reconnaissance par la ̀ –tu n’ as jamais essayé d’ ouvrir cette issue –mais si! un jour il y a une dizaine d’ années de cela ",
"va et sois fidèle et obéissant à l’ avenir le porteur chinois heureux d’ en être quitte à le si bon marché se retira en faisant force révérences cependant était en proie à une évidente colère il avait assisté à le ce dialogue tout frémissant d’ indignation ce fut d’ un ton plein d’ arrogance qu’ il dit à le sa-kun –pourquoi m’ empêches -tu de parler à le tes porteurs ",
"le catholicisme n' a pas de fêtes plus chères à les cœurs de les peuples que la fête-dieu cette fête conçue par une de les humbles de la terre entraînera les rois les magistrats les guerriers pour assister à ses pompes et le jour que l' humble fille aura appelé de ses vœux deviendra l' un de les plus beaux de l' année chrétienne quelle fête charmante et superbe à la fois c' est le propre de les pompes de l' église catholique de charmer le regard en touchant le cœur l' âme se sentant apaisée reposée s' épanouit à le souffle de la foi et de l' amour c' est si bon de croire à la grande et longue vie de l' éternité ",
"ce coup d’ œil si juste si net quoique succinct et jeté dans l’ intention d’ approfondir une question sans intérêt par un homme qui savait calculer les chances de tous les partis effraya madame de vandenesse –vous vous intéressez donc bien à le lui? demanda félix à sa femme –comme à un homme dont l’ esprit m’ amuse dont la conversation me plaît .cette réponse fut faite d’ un air si naturel que le comte ne soupçonna rien .le lendemain à le heures chez madame d’ espard marie et raoul eurent une longue conversation à le voix basse la comtesse exprima des craintes que dissipa trop heureux d’ abattre sous des épigrammes la grandeur conjugale de félix PROPN avait une revanche à le prendre "
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les gisantes de le trip disparurent ensemble dans leur dialogue avec le grand esprit je restai seul abasourdi par cette information moi qui redoutais que mon acte de destruction manque de sens je sus avec ivresse et terreur combien mon haut fait allait signer l’ alliance de le symbolique et de la réalité le projet m’ apparut dans son évidence psychédélique j’ allais tout simplement détourner un avion et percuter la tour eiffel pour abolir cette lettre a qui me renvoyait à le astrolabe et à le aliénor il y a des actions dans lesquelles on se reconnaît mieux que dans le plus pur des miroirs | [
"certes il y aurait quelques difficultés techniques à le maîtriser j’ y penserais plus tard cela ne m’ intéressait guère l’ idée de démolir la tour eiffel m’ exaltait qui alliait signification et beauté: quoi de plus beau que la tour eiffel je l’ avais toujours adorée sans même savoir qu’ elle était une construction de l’ amour connaître son histoire intime me la rendait plus chère encore ",
"quel type ce gustave eiffel intégrer l’ amour de sa vie dans la plus énorme œuvre de commande de son existence je ferais pareil en négatif j’ intégrerais l’ amour de ma vie dans le plus grand acte de destruction de mon existence mon unique regret c’ est que je ne verrais pas de l’ extérieur l’ instant splendide où l’ avion exploserait la dame de fer mais personne ne verrait ce que je verrais: la tour d’ abord petite puis de plus en plus immense se rapprocher de moi jusqu’ à le notre baiser le plus violent de l’ histoire de les baisers enfin un baiser de la mort qui mérite ce nom d’ emblée je sus que le plus ardu ne serait pas de dominer l’ équipage ni d’ apprendre les rudiments de le pilotage ",
"la seule gageure serait de tenir: de ne pas me réveiller le lendemain en pensant que mes résolutions de la veille étaient de le délire halluciné pour parer à le ce risque de l’ atterrissage je me formulai cette phrase clé c’ est le trip qui a raison il faudrait que je la répète sans trêve dès la fin de les symptômes ce qui m’ y aiderait c’ est que je l’ ai toujours pense on n’ a jamais raison en dehors de le trip à le jeun quand notre état d’ esprit peut être qualifié de normal notre cerveau adulte produit de la platitude par bennes entières on y chercherait en vain la beauté l’ honneur l’ étincelle de grandeur ou de génie qui enorgueillirait l’ espèce ",
"même l’ amour ne tire de l’ âme rien d’ autre que les bien nommées fulgurances des courts-circuits de quelques secondes l’ ivresse elle n’ est intéressante que pendant une dizaine de minutes le temps restant n’ est qu’ ineptes soûlographies le trip dure heures un tel laps permet de créer de réfléchir d’ œuvrer à le sens absolu de chaque verbe ",
"d’ autant que ce tiers de jour n’ est pas quantifiable selon les critères habituels et donne l’ impression de s’ étaler sur des périodes proustiennes le souvenir moyen d’ une journée pèse un cheveu le souvenir de le trip est un écheveau que l’on démêle une vie entière l’ activité mentale ordinaire insulte à l’ intelligence et ne mérite pas de s’ appeler pensée le trip a raison qui nous désapprend le banal et nous restitue le choc originel de toute chose ",
"il y avait un peu trop de femmes dont le prénom commençait par la lettre a dans mon histoire astrolabe aliénor artémis et son temple l’ amélie d’ eiffel et sa tour la voyelle première dont rimbaud souligne la noirceur ne surgissait pas là par hasard le a géant qui surplombait paris recevrait l’ impact de mon désir il ne serait pas dit que mon amour pour astrolabe ne connaîtrait pas son assouvissement l’ acte sexuel qui m’ avait été refusé dans une chambre je le consommerais en survolant la ville à le basse altitude ",
"vers 20heures les jeunes femmes atterrirent d’ excellente humeur PROPN semblait particulièrement heureuse qui m’ embrassa avec effusion je subis les baisers de le bec-de-lièvre espérant ceux d’ astrolabe pour m’ en laver celle-ci se montra plus modérée —tu as aimé? lui demandai-je —beaucoup même si tes intentions étaient discutables ",
"l’ idiote ne savait pas que de tels propos affermissaient ma décision j’ aurais voulu lui dire que me plaire était une grâce une rareté dont elle devait se montrer digne elle m’ aurait ri à le nez à le bistrot d’ en face un couscous tomba à le point les filles découvrirent l’ incroyable bonheur de manger en descente de trip ",
"enfin lavée des culpabilités et interdits qui la mutilent depuis des millénaires la nourriture saute à la bouche joyeuse comme une grenouille qu’ on puisse sortir alourdi d’ une telle pratique est impensable manger n’ est qu’ un jeu j’ y participai avec moins d’ entrain que mes amies difficile d’ avaler quand on a un avion dans le ventre "
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"le capitaine était d’ avis que l’on ne tentât point le passage mais l’ équipage tout entier fut d’ un avis contraire il ne resta donc à le bontekoe qu’ à le diriger la manœuvre de manière à le neutraliser la force de les vagues avec le plus d’ habileté possible en conséquence de chaque côté de la chaloupe il plaça hommes avec un aviron paré et lui-même prit la barre pour aller droit couper la lame ces précautions prises on s’ avança comme à une charge ",
"PROPN n’ avait que partis à le prendre être franc avec cruauté ou hypocrite à le force de pitié et de délicatesse il devait tromper sur l’ amour qu’ il ne sentait plus ou dire à le hortense: c’ est fini je ne vous aime plus ce dernier parti était peut-être le meilleur possible c’ est quelque chose de noble il est vrai quelque chose de dévoué que cette vie que l’on s’ impose que cette feintise éternelle que ces caresses chaudes à le peine de souvenirs pour retarder ne fût -ce que d’ une heure la douleur de celle qui nous aime mais puisque cette douleur est inévitable n’ est -il pas plus sage de la faire présente car elle sera plus tôt passée quoi qu’ il en soit PROPN n’ employa ni l’ un ni l’ autre de les moyens que je dis ",
"la vérité est que le capitaine ne paraissait pas plus s’ inquiéter de ma présence qu’ il ne l’ avait fait jusqu’ alors ses compagnons venaient de le rejoindre ils ne tardèrent pas à le entrer tous dans la grotte dont j’ ai parlé je pouvais donc examiner l’ appareil –à l’ extérieur de le moins quant à ses dispositions intérieures il est probable que j’ en serais réduit à les conjectures ",
"oui seigneur voyageur lui dit l’ hôte j’ avertirai votre seigneurerie dans le cas où la police de grenade la ferait demander le voyageur dit qu’ il voulait voir ce pays si beau il sortait une heure avant le lever de le soleil et ne rentrait qu’ à le midi par la plus grande chaleur quand tout le monde est à le dîner ou à le faire la sieste PROPN allait passer des heures entières sur une colline couverte de jeunes lièges il voyait de PROPN l’ ancien palais de l’ inquisition de grenade habité maintenant par don blas et par inès ",
"je lui montrai ma lettre d’ introduction et lui fis signe qu’ elle était pour l’ honorable lao-pé l’ enfant la prit et rentrant aussitôt dans la boutique la remit à le lettré celui-ci après l’ avoir lue dit quelques mots à la jeune chinoise se leva de son fauteuil de canne avec tant de précipitation qu’ il faillit renverser sa table et vint à le moi en me prodiguant les plus humble tchin-tchin à lesquels je répondis de le mieux que je pus ensuite il m’ adressa un compliment à lequel je prêtai l’ attention recueillie et reconnaissante que la politesse exigeait quand il eut achevé le jeune garçon qui se tenait à le côté de lui s’ inclina jusqu’ à le terre et d’ une voix qui avait avec la crécelle une singulière analogie mon grand-père me dit -il très-couramment en anglais remercie le ciel qui malgré son indignité veut bien réjouir l’ hiver de sa vie par la venue d’ un hôte qui est autant au-dessus de les hommes ordinaires que l’ orme est au-dessus de la plante de riz ",
"et vous allez me rendre raison de cette impertinence darivaux partit d’ un grand éclat de rire tout ce que vous voudrez monsieur répondit -il mais ce cerf est à le nous je l’ entends ainsi et pas autrement et moi s’ écria le vicomte de PROPN dont le cheval ruisselant de sueur venait de faire halte je dis qu’ il en sera autrement nonobstant votre bon plaisir en quelques paroles il avait été mis à le courant de le conflit ",
"ce que disait ma tante répondait à le mes pressentiments c’ était la première fois que j’ apercevais clairement sur la figure d’ un homme le dédain de notre bourgeoisie on m’ avait accoutumée à le me divertir de celui que les femmes ne nous épargnaient guère et à le regarder comme une marque d’ envie mais notre beauté nous avait jusque -là préservées de le dédain de les hommes et je pensai que était le plus insolent qui eût jamais existé il me fit horreur et quand après avoir ramené ma mère à sa place il m’ invita pour la contredanse suivante je le refusai fièrement ",
"en conséquence convaincus qu’ il leur appartenait d’ accomplir ce que les autres avant eux n’ avaient pu qu’ ébaucher donnant sa réalité à la prophétie qu’ ils leur avaient léguée ayant déjà tout oublié de la guerre de la migration quotidienne de les milliers d’ appareils allant verser leur feu au-dessus de les villes et de l’ essaim autour d’ eux de les chasseurs protégeant leur sillage devenus certains à le fond d’ eux-mêmes que rien de tout cela n’ avait jamais vraiment eu lieu ni les cités calcinées à les immeubles flambant comme des torches ni les avions tombant comme des pierres vers le sol et s’ écrasant dans le grand nulle part d’ un paysage perdu croyant que tout recommençait et que sur l’ ardoise de le temps quelqu’un avait passé l’ éponge miséricordieuse de l’ oubli si bien que l’ aventure d’ autrefois avait été seulement provisoirement interrompue qu’ une pure parenthèse de folie et d’ horreur s’ était ouverte par accident pour se refermer aussitôt laissant l’ aviation redevenir ce qu’ elle n’ aurait jamais dû cesser d’ être ce qu’ à le fond et ",
"sa figure radieuse annonçait qu’ il était porteur d’ une bonne nouvelle il n’ attendit pas les questions de la mère et de le fils dont les yeux de le reste l’ interrogeaient suffisamment et prenant un siége qu’ on lui offrait il s’ assit et sans autre préambule il dit en s’ adressant à le léon ma foi mon cher ami vous êtes né coiffé comme on dit vulgairement j’ ai raconté en détail à le patron notre entretien d’ hier non-seulement il ne m’ a pas ri à le nez comme je le craignais quand je lui ai parlé de votre proposition mais il m’ a dit: si cet enfant est tel que vous le dépeignez je suis disposé à le faire pour lui plus encore qu’ il ne demande mais auparavant je veux le voir et causer avec lui ",
"des crocodiles des caïmans des alligators ils arrivent à la gare de l’ est par le train de nuit —gare de l’ est et ils viennent d’ ou grimaut esquisse un sourire d’ allemagne des sauriens teutons on aura tout vu et vous les avez attrapés comment vos crocodiles grimaut si ç a n’ est pas indiscret l’ adjoint se balance d’ un pied sur l’ autre —au téléphone tout simplement "
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a cause ne s’ explique pas c' est justement pour cela que c’ est un mystère elle devient songeuse oui c’ est curieux je vois les clients après c’ est recta y a longtemps que tu fais ce métier pourquoi tu le fais | [
"t’ as eu des malheurs eh bien c’ est pas vrai moi j’ ai pas eu de malheurs j’ étais une petite vicieuse et voilà tout les malheurs ç a serait plutôt pour maintenant des larmes brillent dans ses yeux dont le rimmel coule elle se met à le ressembler à un clown ",
"elle est pitoyable et grotesque je me lève et vais à le elle allez môme te mets pas le palpitant en cale sèche c’ est la vie elle est chouette toujours le même ils montent avec moi pour oublier leur garce d’ existence et tu crois qu’ ils y arrivent ",
"réalisant qu’ elle vient de tutoyer un haut fonctionnaire elle s’ excuse pardon pas de mal après ils sont plus tristes qu’ avant ils parlent pour essayer d’ écraser le coup ils disent n’ importe quoi des choses sur leurs femmes à le eux sur leurs patrons elle serait encore en train de dérouler sa bobine de souvenirs mais la voix aiguë de la vieille en bas retentit madame téléphone je sursaute eh dis vient plus vite que je n’ espérais alors tu as tout pigé n’ ayez pas peur ",
"oui crie -t-elle à la cantonade elle va à la porte moi sur ses talons vous me faites faire un drôle de mic-mac dit -elle c’ est pas pour mon plaisir ma gosse comprends -le elle hausse les épaules et dévale l’ escalier je la suis ",
"la marchande de sommeil est surprise de nous voir ensemble mais elle doit connaître la profession de marie-jeanne et elle se fait vite une raison le bignou est posé sur une table en rotin à le fond de le hall marie-jeanne chope le combiné j’ écoute elle fronce les sourcils écoute en effet puis me lance un regard d’ intelligence ",
"oui c’ est moi si il est là on dit le contraire à le cause de les journaleux qui le font tartir attends je l’ appelle elle pose l’ écouteur et s’ approche de moi c’ est mémé le grenoblois comment l’ appelle -t-il mémé ou bien le grenoblois il lui dit simplement grenoblois vous dire que mon battant ne fatigue pas serait mentir je me racle la gorge et prends le bigophone ",
"j’ ai un solide talent d’ imitateur et l’ accent de padovani n’ est pas duraille à le contrefaire pourtant je redoute de ne pas jouer mon rôle à la perfection allô fais -je c’ est toi grenoblois une voix de mélé-cass qui à l’ opéra équivaudrait à une basse noble éructe qu’ est -ce que c’ est ce b.... turc un coup fourré y a un enfant de lopette qui a voulu me faire des misères heureusement que j’ ai la blancheur persil ces messieurs m’ ont presque fait des excuses l’ autre ricane c’ est pourtant pas leur genre t’ as pas vu le circus à le bar de les aminches ",
"non mais j’ ai su ils y sont allés un peu fort sans mandat je te le fais remarquer le grenoblois pousse un juron très vilain après quoi il dit en caractère gras ce qu’ il pense de la flicaille mais je le savais déjà et ne me surprend qu’ à le moitié lorsqu’ il a exprimé son opinion laquelle n’ engage que lui il demande: alors qu’ est -ce qu’ on fait pour le client ",
"la sonnerie d’ alerte retentit à le tréfonds de mon être prudent je murmure qu’ en penses -tu on ne peut pas le laisser là-bas plus longtemps c’ est mauvais avec ces premières chaleurs tu parles qu’ est -ce que tu proposes je crois que jamais une question ne m’ a autant embarrassé "
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"vous allez à l’ église comme de raison après la grande messe tenez -vous pendant minutes à les portes de les églises cathédrales française et anglaise ou à le celles de les églises de le faubourg PROPN ou de saint-rock mais prenez garde n’ oubliez pas saint-patrice chapitre histoire de la vache de la rivière-du-loup en bas bonjour monsieurfuchs monsieur fuchs tailleur émérite alsacien pur sang armé d’ une longue paire de ciseaux était en train de tailler des pantalons des gilets des redingotes des habits de cérémonie pour une foule d’ employés récalcitrants de le gouvernement qui demeuraient autrefois à le québec et qui depuis ont établi domicile irrévocable à le ottawa ces fonctionnaires à le leur départ ont oublié de solder la note de monsieur monsieur me répondit: chour ",
"je suis venu coucher dans votre chambre croyant être dans la mienne un songe m’ a fait voir brigitte dans les bras d’ PROPN je me suis levé la rage dans le cœur et vous prenant pour votre beau-frère je vous aurais étranglé croyant tuer edmond si vous n’ aviez pas été armé il fut impossible de lui en faire dire davantrge soit qu’ il se reprochât le peu de mots qu’ il avait dits pour la justification de brigitte soit qu’ en effet l’ organe de la parole fût perdu pour lui il n’ ouvrit pas la bouche depuis et mourut quelques jours après dans des douleurs affreuses ",
"il y a des générations qui naissent en plein dans l’ histoire en plein dans le et puis d’ autres qui sont à le côté de la plaque on avait cette impression-là nous on était privés de grandes choses c’ était très orgueilleux ",
"il n’ y a plus d’ héroïne scolaire l’ assurance de les autres filles qui indifférentes à le résultat de le bac simple formalité annoncent qu’ elles iront en hypokhâgne en pharmacie comme si leur place était déjà retenue feront langues sciences-po la démonte les études longues lui apparaissent comme un tunnel interminable épuisant sans argent triste qui coûteront cher à ses parents tout en la laissant sous leur dépendance elles cessent d’ être le bonheur espéré comme si ce qui a été entendu durant toute l’ enfance sur le cassement de tête qu’ il y a à étudier sur la bizarrerie d’ être douée à le milieu de ceux qui sont allés à l’ école de les jeudis et de les dimanches disent -ils finissait par avoir raison d’ elle maintenant elle a envie de la voie et de l’ avenir préparés par la société et l’ éducation nationale de à les enfants doués de les paysans des ouvriers et des bistrotiers ",
"il était le marquis de PROPN elle oubliait sa jeunesse méchante envieuse ses colères terribles contre son frère son animosité contre juliette elle ne voyait plus en lui que le dernier descendant de les villepreux qu' elle devait aimer et même respecter par-dessus tout et lui sentant grandir sa puissance cachait sa joie sous une attitude de parfaite soumission il essaya d' éloigner sa mère pendant qu' on étendait jean dans sa dernière couche ",
"tout à le coup une singulière harmonie résonna dans nos solitudes et il semblait que les cris les rugissements et les sifflements confus des êtres primitifs se modulassent désormais sur cet air divin les variations se succédaient à le infini la planète éclairait peu à le peu des formes divines se dessinaient sur la verdure et sur les profondeurs de les bocages et désormais domptés tous les monstres que j\\' avais vus dépouillaient leurs formes bizarres et devenaient hommes et femmes d\\' autres revêtaient dans leurs transformations la figure de les bêtes sauvages des poissons et des oiseaux qui donc avait fait ce miracle une déesse rayonnante guidait dans ces nouveaux avatars évolution rapide de les humains ",
"en montant l’ escalier lisbeth toute tremblante me dit: –as -tu vu cette malheureuse elle va peut-être mourir eh bien la voilà qui pense encore à sa république de le diable ces gens-là sont de véritables sauvages tout ce que nous pouvons faire c’ est de prier que dieu leur pardonne elle se mit donc à le prier ",
"tous sont de francs voici ceux de et ceux de l’ anglaise d’ une indifférence morne lorgna d’ abord tout autour d’ elle avant de lorgner les exhibitions sans donner signe d’ approbation ou d’ improbation –avez -vous d’ autres demanda -t-elle –oui madame mais madame n’ est peut-être pas bien décidée à le prendre un châle?–oh! très-décidée et le commis alla chercher des châles d’ un prix inférieur ",
"la journée avait déjà tout son souci de journée et son temps de réflexion pendant lequel je me promène dans le clos depuis le prunier jusqu\\ à le mur couvert de mousse puis je retourne puis je reviens elle avait déjà tout son devoir de journée à le faire dans ma vie devant apporter ça et me retrancher et me laisser de telle façon le soir mais voilà que ce pain est venu et tout est changé car il a apporté avec lui le souci de pain et la joie de pain et a est ni un petit souci ni une petite joie car le pain à le mon avis signifie une chose terriblement grande il est sur la table à le côté de ce qui jusqu\\ à le tout à le heure a été de le pain mais qui n\\ apportait ni joie ni souci seulement des bouchées de mie et des bouchées de croûte ",
"quelque chose de jamais vu qui nous sidère béru et moi un petit truc rond tombe d\\' un œil de le vieux et écrase sur mon buvard on regarde pas d\\' erreur est bien une larme une vraie où est -ce que ç a lui sort ce machin-là je le croyais tari à le bloc pire que le désert de le sahara le big boss "
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il ne pouvait être qu' allemand notre terre a ce caractère ce caractère inhumain je veux dire pas à la mesure de l' homme un silence puis —cette musique -là je l' aime je l' admire elle me comble elle est en moi comme la présence de dieu mais mais ce n' est pas la mienne je veux faire moi une musique à la mesure de l' homme cela aussi est un chemin pour atteindre la vérité | [
"c' est mon chemin je n' en voudrais je n' en pourrais suivre un autre cela maintenant je le sais je le sais tout à le fait depuis quand ",
"depuis que je vis ici il nous tourna le dos il appuya ses mains à le linteau s' y retint par les doigts et offrit son visage à la flamme entre ses avant-bras comme à le travers les barreaux d' une grille sa voix se fit plus sourde et plus bourdonnante —maintenant j' ai besoin de la france mais je demande beaucoup je demande qu' elle m' accueille ",
"ce n' est rien être chez elle comme un étranger un voyageur ou un conquérant elle ne donne rien alors car on ne peut rien lui prendre sa richesse sa haute richesse on ne peut la conquérir il faut la boire à son sein il faut qu' elle vous offre son sein dans un mouvement et un sentiment maternels je sais bien que cela dépend de nous mais cela dépend d' elle aussi il faut qu' elle accepte de comprendre notre soif et qu' elle accepte de l' étancher qu' elle accepte de s' unir à le nous ",
"il se redressa sans cesser de nous tourner le dos les doigts toujours accrochés à la pierre —moi dit -il un peu plus haut il faudra que je vive ici longtemps dans une maison pareille à le celle-ci comme le fils d' un village pareil à ce village il faudra il se tut il se tourna vers nous ",
"sa bouche souriait mais non ses yeux qui regardaient ma nièce —les obstacles seront surmontés dit -il la sincérité toujours surmonte les obstacles je vous souhaite une bonne nuit je ne puis me rappeler aujourd'hui tout ce qui fut dit à le cours de plus de soirées d' hiver ",
"mais le thème n' en variait guère c' était la longue rhapsodie de sa découverte de la france l' amour qu' il en avait de loin avant de la connaître et l' amour grandissant chaque jour qu' il éprouvait depuis qu' il avait le bonheur d' y vivre et ma foi je l' admirais oui qu' il ne se décourageât pas et que jamais il ne fût tenté de secouer cet implacable silence par quelque violence de langage à le contraire quand parfois il laissait ce silence envahir la pièce et la saturer jusqu' à le fond de les angles comme un gaz pesant et irrespirable il semblait bien être celui de nous qui s' y trouvait le plus à l' aise ",
"alors il regardait ma nièce avec cette expression d' approbation à la fois souriante et grave qui avait été la sienne dès le premier jour et moi je sentais l' âme de ma nièce s' agiter dans cette prison qu' elle avait elle-même construite je le voyais à le bien de les signes dont le moindre était un léger tremblement des doigts et quand enfin dissipait ce silence doucement et sans heurt par le filtre de sa bourdonnante voix il semblait qu' il me permît de respirer plus librement il parlait de lui souvent ma maison dans la forêt j' y suis né j' allais à l' école de le village de l' autre côté je ne l' ai jamais quittée jusqu' à le ce que j' étais à le munich pour les examens et à le salzbourg pour la musique ",
"depuis j' ai toujours vécu là-bas je n' aimais pas les grandes villes j' ai connu PROPN vienne rome varsovie les villes allemandes naturellement je n' aime pas pour vivre j' aimais seulement beaucoup prague aucune autre ville n' a autant d' âme ",
"et surtout PROPN pour un allemand c' est la ville qui dilate son cœur parce qu' il retrouve là les fantômes chers à son cœur le souvenir dans chaque pierre de ceux qui firent la noblesse de la vieille allemagne je crois que les français doivent éprouver la même chose devant la cathédrale de chartres ils doivent aussi sentir tout contre eux la présence de les ancêtres la grâce de leur âme la grandeur de leur foi et leur gentillesse le destin m' a conduit sur chartres "
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"ce n’ est pas à le vous que j’ en ai nous savons bien que vous n’ êtes pas de la bande et que ce n’ est pas votre faute s’ il existe une communication entre votre cambuse et la plaine PROPN –si je m’ en doutais je veux qu’ elle me tombe sur la tête ma cambuse dit avec conviction virginie crochard et aussi vrai que je suis une honnête femme ma cave ne m’ a jamais servi qu’ à le serrer de le bois de le charbon et de les barriques de vin –elle a servi à d’ autres usages avant l’ époque où vous l’ avez louée mais on ne vous accuse pas ",
"s’ écria castanier il est mort avec la certitude d’ aller à le ciel .en un moment il s’ était opéré le plus grand changement dans les idées de le caissier après avoir été le démon pendant quelques jours il n’ était plus qu’ un homme image de la chute primitive consacrée dans toutes les cosmogonies mais en redevenant petit par la forme il avait acquis une cause de grandeur il s’ était trempé dans l’ infini la puissance infernale lui avait révélé la puissance divine il avait plus soif de le ciel qu’ il n’ avait eu faim des voluptés terrestres si promptement épuisées ",
"monsieur n' en voulait rien croire et n' écoutait personne comme je voyais qu' il s' emportait de plus en plus je fis signe à le conducteur de venir près de l' interprète et de le janissaire pour m' expliquer ce qu' on lui avait dit des dangers qu' il y avait à le courir dans les plaines que monsieur voulait visiter le conducteur dit à l' interprète qu' on lui avait assuré qu' il fallait être en très grand nombre pour ne pas être le janissaire me dit la même chose alors j' allai trouver monsieur et lui répétai ce qu' ils m' avaient dit tous et de plus que nous trouverions à une journée de marche un petit village ou il y avait un espèce de consul qui pourrait nous instruire de la vérité d' après ce rapport monsieur se calma et nous continuâmes notre route jusqu' à le cet endroit ",
"comme complément sauvages de PROPN de la tribu montagnaise attendaient patiemment le départ de le navire sur la figure de les pêcheurs de la côte qui se distinguent à le leur teint bronzé par l’ air vif et salin de le golfe suintait la joie de retourner vers leur pays lointain et aimé les américains et américaines pour qui tout ce qu’ ils voyaient était nouveau et révélateur avaient plutôt l’ air d’ écoliers en vacances les commis-voyageurs et les officiers de le gouvernement paraissaient cependant indifférents à le ce spectacle tant de fois répété les passagers d’ entrepont rudes gars de les chantiers de le nord: bûcherons tâcherons ou conducteurs de chevaux ajoutaient à le pittoresque de cette mêlée de gens si différents tant par le costume et les manières que par le langage ",
"je dus assister à le pillage de mes caisses je vis mes malheureuses mules abattues à le coups de casse-tête d’ obsidienne puis écorchées et dépecées avec une rapidité surprenante je détournai les yeux de cette écœurante boucherie pour les porter sur un groupe d’ aztèques absorbés dans un travail que je suivis d’ abord avec intérêt puis avec une vague inquiétude par-dessus les basses branches d’ un séquoia géant ils avaient lancé cordes d’ aloès dont l’ extrémité était solidement fixée à le anneaux de métal scellés un peu au-dessus de l’ abdomen proéminent d’ une de les divinités de granit alors les aztèques halèrent sur l’ autre extrémité de les cordes à le bout d’ une minute la partie antérieure de le ventre se détacha et s’ éleva lentement en glissant dans une rainure intérieure ",
"après tout je me demande pourquoi je m’ en mêlerais et vous ferez bien dit -il qu’ est -ce que c’ est maintenant que cette histoire de messe je me demande en quoi la messe se rapporte à le ce qui nous occupe je me demande —bien dit l’ autre ",
"–c’ est ma foi vrai comment le drôle se trouve -t-il mêlé à le tout cela mais ce qui m’ intrigue le plus c’ est que je crois reconnaître le récipiendaire malgré le bandeau qui me dérobe une partie de ses traits je gagerais que c’ est oui je gagerais que c’ est basseville –tu crois –attendons le récipiendaire s’ arrêta à le quelques pas de le trône binoche en sa qualité de maître de les cérémonies prit la parole mère de le verbe dit -il toi que tu dois z-enfanter z-incessamment l’ envoyé de l’ être-suprême destiné z-à réunir dans un même lieu de félicité z-éternelle tous les vrais sans-culottes voilà z-un cathécumèle que je te présente et qui désire dans le moment z-actuel son introduction dans tes mystères sacrés de lequel que je viens de lui préparer la voie par une motion z-explicatif analogue à la circonstance de le sujet ",
"tout à le coup l’ officier qui conduisait l’ escouade fit un signe et un capitaine se détacha pour s’ approcher de lui –où est le condamné? demanda le capitaine –qui l’ a fait évader –cet homme il désigna lamalou ",
"en août graslin surpris par les désastres de le commerce et de la banque y fut enveloppé malgré sa prudence il ne supporta ni l’ idée d’ une faillite ni celle de perdre une fortune de millions acquise par ans de travaux la maladie morale qui résulta de ses angoisses aggrava la maladie inflammatoire toujours allumée dans son sang et il fut obligé de garder le lit depuis sa grossesse l’ amitié de véronique pour graslin s’ était développée et avait renversé toutes les espérances de son admirateur monsieur de grandville elle essaya de sauver son mari par la vigilance de ses soins elle ne réussit qu’ à le prolonger pendant quelques mois le supplice de cet homme ",
"a cause de son appareil photographique parce qu’ elle en avait un oui avec un gros machin noir à le bout comme une longue-vue un télé-objectif je commence à m’ intéresser sec et elle s’ en servait de cet appareil bien sûr elle photographiait la statue c’ est surtout PROPN que j’ ai pensé qu’ il fallait être touriste pour prendre en cliché une statue aussi laide "
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ce tchernine avait du talent et depuis sa mort ses tableaux se vendent admirablement il y en a un dans l’ appartement de lionel je vous le montrerai un de ces jours PROPN s’ interrompit un moment pour prendre un tournant difficile a téléphoné ce matin qu’ elle arriverait pour le déjeuner elle aura une déception car elle comptait probablement trouver salvatore pauvre brigida elle espère toujours atteindre ce cœur inaccessible | [
"la voix de lætitia avait une intonation d’ ironie un peu méprisante qui déplut à le gemma aussi ne chercha -t-elle pas à le continuer la conversation préférant contempler le sauvage chaos de les falaises à le demi écroulées le cirque de rouges pierrailles baigné par le soleil .quand apparut brussols sur son rocher fauve lætitia étendit la main vers lui –ce vieux logis a subi jadis nombre d’ assauts sans jamais avoir succombé nous pouvons supposer aussi que ses murs ont vu bien des drames à le cours de les siècles peut-être exhumerez -vous le souvenir de quelques-uns en compulsant les archives que mon cousin n’ a jamais eu jusqu’ ici le loisir d’ examiner à le fond il est tout à le fait enchanté de vous avoir à sa disposition ",
"pour vous ce sera plus intéressant que l’ instruction de les petites –il ne me déplaît pas de le tout de m’ occuper d’ elles toutes me paraissent charmantes bien que très différentes de nature PROPN est une petite sournoise .de nouveau gemma se sentit choquée par ce jugement et par le ton sec de la comtesse –je ne crois pas dit -elle froidement ",
"c’ est surtout il me semble une enfant qui souffre PROPN eut un haussement d’ épaules de quoi donc souffrirait -elle –peut-être de voir sa sœur plus aimée de le<UNK> juste titre joyce est une enfant aimable affectueuse très gaie très intelligente auberte n’ a rien de ces attachantes qualités et quoi que vous en pensiez elle est fausse hypocrite comme l’ était sa mère pauvre petite aube pensa le cœur serré ",
"elle venait de comprendre que lætitia détestait cette enfant probablement parce qu’ elle avait détesté sa mère pourquoi? jalousie? aimait -elle lionel et en voulait -elle à le celle qu’ il lui avait préférée mais en ce cas elle aurait dû avoir les mêmes sentiments à l’ égard de la première femme et de sa fille or elle s’ associait à les éloges que tous décernaient à le joyce et lui témoignait une visible bienveillance .alors quelle raison avait -elle de porter un pareil jugement sur auberte et sa mère un jugement qui était un mensonge gemma en était persuadée ",
"car elle n’ avait jusqu’ ici discerné aucune fausseté dans la nature de cette enfant tandis que quelques observations faites ces derniers jours lui donnaient à le penser qu’ il n’ en était pas de même chez joyce quand mlle de fonteillan eurent regagné leur appartement PROPN vint les prévenir que mme de camparène les priait d’ assister à le déjeuner car elle désirait les présenter à le mlle tchernine en rentrant un peu avant midi de sa promenade avec les petites filles gemma vit dans le hall un mince et blond garçonnet d’ une douzaine d’ années qui la salua correctement et que lui présenta elle lui saisit la main et l’ entraîna à le second étage où il devait déjeuner avec elle et auberte les suivit près d’ elle montait auberte dont elle avait pris la main elle demanda –vous allez jouer avec lui ",
"cela vous distraira aube –jouer la voix d’ auberte –je je ne crois pas c’ est joyce –quoi joyce –c’ est joyce qui joue –pourquoi pas vous la douce voix murmura: –je ne sais pas eut l’ explication de ces réponses d’ auberte quand après le déjeuner les enfants parurent un moment à le salon et ensuite se mirent à le jouer sous la loggia ",
"joyce accaparait oleg et celui-ci nonchalant un peu mou subissait visiblement l’ ascendant de sa vivacité de ses sourires de ses mines gaies et caressantes auberte restait à l’ écart de leurs jeux de leurs conversations comme ignorée d’ eux –de plus en plus charmante votre joyce mon cher lionel! disait une adorable enfant ",
"mon oleg l’ aime beaucoup elle riait montrant de fines dents nacrées entre ses lèvres trop épaisses défaut que le fard accentuait encore cette longue et mince jeune femme n’ avait pas de beauté mais une certaine séduction dans le regard de les yeux gris-bleu tour à le tour vifs ou langoureux une grâce captivante dans les mouvements dans la démarche la brillante soie verte de sa robe atténuait la fadeur de le blond trop pâle de les cheveux de le teint presque trop blanc que rehaussait pourtant le rose de le maquillage .quand le café fut pris elle demanda:–si nous allions voir vos roses chère madame je suis férue d’ admiration pour elles vous le savez –allez allez mon enfant ",
"et ces demoiselles vous accompagneront après quoi lionel et mlle nous feront de la musique grand régal pour vous aussi qui l’ aimez tant –surtout de la musique de lionel! c’ est une fête de l’ entendre "
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"la loge de le concierge s’ élève entre charmantes portes cochères le grand luxe de cette maison consiste en une charmante serre agencée à la suite d’ un boudoir à le rez-de-chaussée où se déploient d’ admirables appartements de réception un philanthrope chassé d’ angleterre avait bâti cette bijouterie architecturale construit la serre dessiné le jardin verni les portes briqueté les communs verdi les fenêtres et réalisé l’ un de ces rêves pareils toute proportion gardée à le celui de PROPN à le brightonerreur de le furne: brigthon à le lieu de brighton le fécond l’ industrieux le rapide ouvrier de paris lui avait sculpté ses portes et ses fenêtres on lui avait imité les plafonds de le moyen-âge ou ceux de les palais vénitiens et prodigué les placages de marbre en tableaux extérieurs ",
"que faire? devenir amoureux d’ aurore? se laisser aller à le lui dire souffrir parce qu’ il ne serait pas aimé et de plus se voir méprisé pour une tentative vraiment de les plus coupables ou bien souffrir parce qu’ il serait aimé et perdre tôt ou tard de réputation une créature angélique sur laquelle chacun tenait les yeux fixés la méchanceté serait heureuse de la déchirer à le belles dents il fallait à le tout prix éviter de pareils malheurs un pareil crime ",
"il nous guettait derrière ses lunettes noires brigitte suçotait son herbe et riait à le petits coups réguliers de le haut de le palais il était en short sans chemise je voyais ses muscles sa peau un beau type c' était effrayant j' ai quitté l' enfance à le ce moment-là dans la honte de ce regard posé moitié sur moi moitié sur mon amie ce baratin indifférencié destiné à l' une aussi bien qu' à l' autre ",
"dès lendemain il demanderait à son frère de lui prêter pour mois francs\\n' afin de s’ installer tout de suite dans le joli appartement de le boulevard françois -ier matelot dit tout à le coup v’ là d’ la brume m’sieur pierre faut rentrer il leva les yeux et aperçut vers nord une ombre grise profonde et légère noyant le ciel et couvrant la mer vers eux comme un nuage tombé d’ en haut il vira de bord et vent arrière fit route vers la jetée suivi par la brume rapide qui \\n' le gagnait lorsqu’ elle atteignit la perle l’ enveloppant dans son imperceptible\\n' épaisseur un frisson de froid courut sur les membres de pierre et une odeur de fumée de moisissure l’ odeur bizarre de les brouillards marins lui fit fermer la bouche pour point goûter cette nuée humide et glacée quand la barque reprit dans le port sa place\\n' accoutumée la ville entière était ensevelie déjà sous cette vapeur menue qui tomber mouillait comme une pluie et glissait sur les maisons et les rues à la façon d’ fleuve qui coule.pierre les pieds et les mains gelés rentra vite et se jeta sur son lit po",
"interrompirent à la fois plusieurs convives –je demande le prologue de le drame s’ écria l’ un de les rapins réalistes –le commencement de le feuilleton continua l’ autre –le le commencement de quoi? répliqua le loup de mer en laissant tomber de ses yeux verts sur les rapins un regard qui les mit mal à l’ aise –nous désirons savoir où se passe votre intéressante histoire et son commencement repartit l’ un d’ eux ",
"oui j’ ai la ̂ché prise j’ ai été seulement l’ événement c’ est ce qui faisait peur à le hitler j’ ai toujours senti qu’ il avait peur de ce moyen que j’ étais pour lui peur de reconnaître que j’ étais un instrument parfaitement à le point et tout à le fait indifférent à ses buts il avait besoin d’ himmler et de quelques autres et eux avaient besoin de moi ",
"PROPN méprisera celle qu’ il croyait son ange et son inspiratrice mais il guérira il épousera qui nonobstant le milieu riche et corrompu ou ̀ elle à le été élevée est une jeune fille parfaite et qui dans l’ ombre aime l’ artiste il fera son œuvre le droit de le cœur est vaincu par le droit de l’ avenir dans la salle c’ est du délire ",
"puisque tu l\\' aimes tant mon enfant disait la duchesse rien ne t\\' empêche plus de épouser tu vas être nommé secrétaire ambassade et obtiendrai envoie à le rome là je pourrai aller te voir de temps en temps il fut donc convenu que lucien allait épouser julia grâce à la protection de la duchesse qui lui conquérait d\\' emblée une position a partir de le moment ou ̀ elle avait eu la conviction que lucien était son fils la duchesse avait failli se trahir ou fois ",
"il n\\ avait pas davantage à le faire mais bon claire spacieuse confortable sa nouvelle chambre comportait lits jumeaux la fenêtre donnait non sur la grande avenue parallèle à le quai mais sur une rue transversale dont les vitres scellées et doublées filtraient le vacarme dès que le groom fut parti il se déshabilla prit une douche et rasa sa barbe maniant avec précaution le coupe-chou à l\\' usage de lequel il n\\ était pas habitué la moustache reprenait tournure et cette repousse éveilla en lui espoir bizarre que le retour à le son aspect antérieur entraînerait la disparition et annulation rétrospective de tous les mystères provoqués par son initiative d\\' un coup il retrouverait son intégrité physique mentale biographique aucune trace ne subsisterait de le désordre il reviendrait de hong-kong persuadé à le juste raison d\\' y avoir effectué un voyage d\\' affaires pour le compte de agence il aurait dans sa serviette car il en achèterait une les documents témoignant de son travail des contacts il avait établis ",
"il prononça ces derniers mots d’ un ton si douloureusement navré que touché de son accent je lui répondis en lui donnant ma lettre presque sans réflexion –lisez mon père mon ami il a tout lu savez -vous ce qu’ il m’ a dit ensuite après être resté quelque temps méditatif –henri je vais écrire à le grand-duc ce qui s’ est passé pendant votre séjour à le gerolstein mon père je vous en conjure ne faites pas cela –ce que vous racontez à le maximilien est -il scrupuleusement vrai "
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respire bien il veut entrer tout doucement pendant qu’ elle expire pour que ç a ne lui fasse pas mal mais la prévient qu’ à le début avant que le trou s’ élargisse la pénétration peut lui paraître un tout petit peu douloureuse que tout va bien se passer si elle se détend et s’ ouvre il lui dit de surélever son buste pour qu’ il puisse saisir ses seins dans ses mains lui demande de creuser ses reins de se renverser un peu plus en arrière en prenant appui sur ses avant-bras pour que lui ait l’ espace nécessaire entre le matelas et son buste pour pouvoir fermer et ouvrir ses mains sur ses beaux seins elle prend appui sur ses avant-bras creuse le dos comme PROPN en appui sur ses coudes elle relâche sa tête qui pend vers le bas accrochée à le son cou il lui dit que ses tétons lui chatouillent le creux de les mains | [
"elle voit avec sa tête relâchée elle voit ce qui se passe sous elle elle voit les doigts malaxer la poitrine transformée par la pesanteur en cônes attirés vers le bas elle redresse la tête voit le mur en face d’ elle pendant qu’ il commence à s’ enfoncer sur le mur il y a un crucifix avec un brin de buis séché ",
"il est athée la première fois qu’ il le lui a dit elle qui quand elle a fait sa communion a pleuré quand le cortège commençait à le approcher de l’ autel à le point qu’ elle n’ arrivait même pas à le former sa bouche et à le faire avancer ses lèvres pour souffler sur son cierge dont elle devait éteindre la flamme comme ç’ avait été prévu à la répétition à le ce moment-là en allant vers l’ autel juste après avoir pris chacune la main de leur mère qui les rejoignait à le milieu de l’ allée pour finir la marche avec elles a été interloquée il lâche ses seins lui dit de se remettre à le plat complètement ventre sur le matelas de ne plus s’ appuyer sur ses avant-bras elle serre trop les fesses dans cette position elle contracte ",
"il s’ allonge sur elle sur son dos lui plaquant le ventre et le buste sur le matelas elle avance ses avant-bras sous l’ oreiller et redresse la tête il fait rentrer le bout de son pénis dans son anus la vaseline rend le passage plus facile que la veille parce qu’ il en a mis plus son membre disparaît dans son anus jusqu’ à la moitié ",
"il le frotte à l’ intérieur ressort en partie puis rentre bien à le fond et éjacule après quelques allers et retours elle relâche sa tête s’ effondre ",
"elle pleure il va chercher une serviette dans la salle de bain revient dans la chambre pour lui essuyer les fesses il lui dit d’ arrêter le volume de les pleurs augmente il lui dit de ne pas crier ",
"elle est en sanglots moins fort il lui dit qu’ elle est ridicule qu’ avec ses gros sanglots on dirait une toute petite fille une toute petite fille avec des gros sanglots elle a des hoquets ",
"il lui dit que c’ est un comble elle renifle elle se retourne sur le dos prend appui sur ses mains pour s’ asseoir dans le lit toujours en pleurs ",
"elle pose les pieds sur la descente de lit et sort de la chambre pour aller prendre sa douche dans la salle de bain il se baisse vers le sol pour ramasser lemonde de la veille qui était tombé sur la descente de lit met oreillers derrière son dos déplie le journal devant lui commence à le lire puis se lève et l’ emporte à les toilettes elle sort de la salle de bain un peu calmée avec une serviette enroulée autour de la taille et un t-shirt propre ",
"elle se met devant l’ armoire grande ouverte pour choisir ses vêtements de la journée les bruits d’ effort de quelqu’un qui pousse sortent de derrière la porte fermée de les toilettes il pousse puis il souffle elle va dans la cuisine pour prendre les clés de la voiture dans le cendrier "
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"la vérité c' est que je ne me vois pas en train de me déshabiller à le pied de le lit en train de retirer mon pantalon en grimaçant de douleur à le cause de ma jambe bel amoureux à le souffle court murmurant des mots brûlants tout en ayant l' œil sur son cœur on ne joue pas une sonate sur un violon désaccordé pas moi! j' ai trop le sens de le ridicule mais je sens bien que lucile à le contraire céderait volontiers peut-être même se méprendrait -elle sur la signification de mes scrupules si j' avais la faiblesse de les lui avouer ",
"–et alors où est -ce que tu vas mais l\\ autre ne répondit pas il regarda le sol et fit craquer les jointures de ses doigts depuis jours je te surveille oui c\\' est mon droit parce que c\\' est ma responsabilité tu pars le matin à le heures ",
"ce futur père des âmes a commencé par être le meilleur de les fils le plus paternel de les frères devenu de bonne heure chef de famille par la mort prématurée de son père il est resté plus de ans dans le monde c’est-à-dire dans le travail professionnel et dans le travail de les bonnes œuvres avant de réaliser sa résolution formelle de se consacrer à le dieu on peut dire que ces années furent pour lui comme un noviciat par le dévouement de tous les jours le zèle de les âmes l’ accomplissement de le devoir filial et fraternel le divin fils de marie a vécu ans dans l’ atelier de nazareth comment s’ étonner qu’ un de ses appelés en ait passé dans un modeste foyer parisien ",
"yvonne c’ est ma fiancée était gentille avec lui et lui l' était aussi avec elle je ne vous raconterai pas en détail comment ç a s’ est gâté mais juste avant d’ arriver ici il a passé de l’ indécence à l’ obscénité il devenait dangereux et puis il voulait m’ arracher mes verres ne me plaisait pas ",
"de grosses larmes perlaient à le bord de ses yeux et pour les empêcher de couler et de mouiller la voilette elle les épongeait à le petit coups le visage tourné vers le feu mourant le bout de la bottine frappait les chenets oui tu es dur tu ne penses qu’ à le toi —et vous ma mère à qui pensez -vous donc vous ne voyez donc pas que de nous le plus jeune c’ est moi; que le seul avenir à le ménager c’ est le mien ",
"ainsi en moi parlait ma douleur va perverse illusion empuse! méprisable reflet d’ une inaltérable splendeur je payai le salaire convenu et d’ un pas qui cette fois se dérobait sous moi et que je surveillais je repassai devant le guichet qui l’ autre jour m’ avait vu m’ en aller tranquille et comme indifférent a jamais plus me répétai -je en traversant des groupes qui disséminés sur le trottoir discutaient les circonstances de le crime je ne prenais pas attention à le leurs conjectures et pourtant elles pénétraient en mes oreilles ",
"elle avait quitté mme madeleine et mlle jeanne sur la pelouse dans le jardin à son retour passant par le jardin elle avait vu la pelouse déserte dans l' herbe les jouets de mlle jeanne peut-être mlle jeanne avait -elle obligé mme madeleine à aller la promener c' était une enfant gâtée à le laquelle on ne résistait guère tant qu' à le m. simon il était parti avec ali le nègre; obéissant à les ordres de monsieur ils étaient allés porter des malles dans la petite maison ",
"le lendemain ainsi qu’ il l’ avait promis oscar de verchemont se présentait chez iza portant sous son bras le dossier de l’ affaire de la rue de lacuée la grande moldave courut au-devant de lui lui tendant ses lèvres parfumées pour lui donner la bienvenue c’ était à le son entrée lui tendre la coupe de le vin capiteux qui allait le griser a peine avait -il franchi la porte de le boudoir était -il assis devant le guéridon la belle iza penchée au-dessus de lui qu’ il n’ avait déjà plus son libre arbitre les frôlements de ses chairs sur son cou le chatouillement de ses cheveux qui touchaient parfois son front la caresse de son haleine qui glissait sur ses joues lui donnaient des tressaillements nerveux ",
"pourquoi barnabé veut -il revenir? demanda -t-elle à son mari il eût préféré que cette question ne lui fût pas adressée mais il ne pouvait pas ne pas y répondre il dit donc ce qui s’ était passé sa demande le refus qui l’ avait accueillie l’ invention de barnabé madame PROPN leva à le ciel ses mains tremblantes d’ indignation ",
"–mais il ne s’ agit pas de cela reprit -elle aussitôt comme pour chasser les pensées amères qui venaient l’ assiéger et levant sa coupe de fin cristal: de le champagne demanda -t-elle fébrilement à le grand laquais galonné qui se tenait raide derrière sa chaise et l’on n’ entendit bientôt plus que les joyeuses détonations de le rœderer et le cliquetis de les fourchettes piquant la vaisselle plate "
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anne et isabelle avaient ajouté ici et là quelques coussins tabourets quelques vases rustiques où elles aimaient à le grouper des fleurs tout se trouvait entretenu par les soins de marceline qui venait épousseter aérer dès que les rigueurs de l’ hiver le lui permettaient PROPN alla remiser son équipage dans les communs qui s’ étendaient le long d’ une partie de le verger PROPN accompagna la servante à la cuisine pour faire préparer promptement le repas car son frère voulait repartir vers heures isabelle entra dans le salon ouvrit les volets clos et les portes vitrées l’ air pur à les senteurs résineuses le chaud soleil de juin les parfums de le jardin pénétrèrent dans la grande pièce à le plafond à le solives enfumées | [
"isabelle avec circonspection avança de pas sur l’ une de les marches de pierre verdie en jetant un coup d’ œil sans bienveillance sur la demeure mitoyenne .dans la cour qui s’ étendait le long de tout le bâtiment il n’ existait d’ autre séparation qu’ un caniveau de pierre où coulait un clair ruisseau venu d’ une source voisine chaque logis sur cette façade était prolongé par une aile en retour formée seulement d’ un rez-de-chaussée les fauveclare depuis longtemps n’ utilisaient plus les grandes pièces que contenait celle qui leur appartenait mais isabelle d’ un coup d’ œil vit aujourd’hui que les fenêtres de l’ autre étaient largement ouvertes .aucun être humain n’ apparaissait dans la cour superbes épagneuls qui dormaient à le seuil d’ une porte vitrée entrouvrirent les yeux regardèrent la fillette et reprirent leur sommeil interrompu.isabelle d’ un bond léger sauta les marches et s’ avança vers le verger ",
"une lumière dorée coulait entre le feuillage de les cerisiers et de les pruniers les petits cailloux dont claude recouvrait soigneusement les étroites allées crissaient un peu sous les pieds menus isabelle étendant le bras cueillit à le passage une touffe de ces petites cerises aigrelettes que mûrissait trop rapidement le hâtif printemps de la montagne à le ce moment elle jeta un léger cri joyeux dans une allée transversale apparaissait une grande femme brune portant un petit panier ",
"–marceline la mademoiselle mlle anne m’ avait fait dire que vous arriveriez dans l’ après-midi seulement aussi je ne me pressais pas ...isabelle répondit tout en sautant à le cou de marceline PROPN avait un rendez -vous à le heures avec un de ses fermiers et il a voulu nous amener ce matin comment va aubert bonne marceline –pas mal vraiment il sera encore mieux maintenant car vous lui manquiez cet après-midi il vous attendra près de la petite porte –quoi ",
"il ne veut même pas entrer dans le verger PROPN secoua la tête car il craint d’ y rencontrer m. de la physionomie d’ isabelle se rembrunit –quelle antipathie singulière n’ est -ce pas marceline –oui singulière les yeux doux et graves devenaient pensifs dans la brune figure à les lignes régulières marceline avait dépassé la quarantaine mais elle était belle encore et gardait toute la noblesse d’ allure qui faisait dire de la fille de le forestier elle a l’ air d’ une princesse il ne vous a jamais appris à le vous non plus pourquoi il déteste tant don ",
"–non jamais.isabelle mit sa main sous le bras de marceline et toutes se dirigèrent vers le logis comme elles approchaient de la cour une voix brève impérieuse s’ éleva adressant à le quelqu’un une observation très sèche qu’ isabelle seule comprit car elle était faite en espagnol –c’ est lui» dit -elle en s’ arrêtant instinctivement m. de je le suppose .–eh bien allez -vous faire aussi comme aubert? dit marceline avec une intonation d’ ironie.–oh! ",
"à le moi il est simplement antipathique parce qu’ il ressemble à sa mère un peu physiquement et je le crains beaucoup plus encore moralement .tout en parlant isabelle avançait à le bras de marceline tandis qu’ elles traversaient la cour don debout à le seuil d’ une porte-fenêtre les enveloppa d’ un rapide coup d’ œil avant de rentrer à l’ intérieur tandis que s’ éclipsait un jeune noir qu’ il venait d’ admonester –il y a là ou domestiques dit à le mi-voix marceline tandis qu’ elle franchissait le seuil de le salon avec isabelle on a monté des meubles un piano des tapis mais vous savez sans doute cela déja ̀?–oui ",
"cette demoiselle de winfeld qui vit près de nous a dit que don s’ installait confortablement ah! marceline quel ennui que ce voisinage –je ne crois pas que ce jeune homme vous gêne beaucoup il paraît froid et orgueilleux autant que j’ en ai pu juger en le croisant fois dans la forêt sans doute restera -t-il chez lui sans avoir l’ idée d’ aller vous ennuyer ",
"–bien fera -t-il mais comprends -tu marceline qu’ il vive seul ici et laisse en bas sa pauvre petite jeune femme qui doit être si malheureuse près de cette dona encarnacion que je crois tellement dure et méchante –elle le serait peut-être tout autant près de lui murmura marceline avec un petit hochement de tête –peut-être oui mais figure -toi qu’ elle est une singulière créature à le peu près muette n’ ayant l’ air de s’ intéresser à le rien de ce qui se dit autour d’ elle sa figure serait jolie si elle n’ avait cet air farouche qui une porte s’ ouvrit dans le salon ",
"apparut sur le seuil.–ah! vous voilà bonjour qu’ apportez -vous là? de le beurre et de les œufs monsieur –très bien ma sœur est à la cuisine dites-lui qu’ en attendant le déjeuner je vais rendre visite à le m. de bien ce qu’ il est aimable papa pour son cousin espagnol "
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"en parlant ainsi le curé sortit de dessous sa soutane une bourse de peau fort agréablement arrondie marguerite avançait la main pour s’ assu rer de la réalité de le fait lorsque son maître se leva en poussant un grand cri une vive lueur teignait le penchant de la montagne jusqu’ à le pied de la fenêtre le curé courut ouvrir la porte de le presbytère une colonne de fumée ardente s’ élançait de le toit d’ une maison à le milieu de le village ",
"l’ infini m’ entoure: j’ ai l’ âme d’ une statue à les larges yeux tranquilles pleins d’ une paix olympienne ils retombent dans les siècles de sommeil et les bruits familiers de l’ aube les cloches lointaines une barque qui passe rames d’ où l’ eau s’ égoutte les pas sur le chemin caressent sans le troubler leur bonheur endormi en leur rappelant qu’ ils vivent et le leur faisant goûter le bateau qui s’ ébrouait devant la fenêtre arracha christophe à sa torpeur ils étaient convenus de partir à le heures afin d’ être revenus en ville à le temps pour leurs occupations habituelles il chuchota: entends -tu elle ne rouvrit pas les yeux elle sourit elle avança les lèvres elle fit un effort pour l’ embrasser puis laissa retomber sa tête sur l’ épaule de christophe par les carreaux de la fenêtre il vit glisser sur le ciel blanc la cheminée de le bateau la passerelle vide et des torrents de fumée ",
"un bandeau dans les cheveux tu as écouté ce que j’ ai dit me répond -il sors-toi de ce pétrin en vitesse pense que tu dois enregistrer ton album —mais tu oublies une chose walter ",
"il promet des emplois des formations des zones franches des commerces promesses rarement tenues et c’ est dommage les chefs d’ entreprise d’ ailleurs font preuve d’ une évidente mauvaise volonté certains jeunes sont titulaires d’ un diplôme et d’ une bonne formation c’ était le cas de la jeune belge qui se trouvait dans le bus récemment attaqué dans le sud de le pays ",
"il me sembla que c' était encore plus difficile et en tout cas plus glorieux et pour faire valoir la famille de ma nouvelle amie j' ajoutai et en plus il fait des poésies superbes et à le paris tout le monde le connaît PROPN est loin dit l' oncle ici on n' en a pas encore entendu parler je ripostai en tout cas c' est un noble il s' appelle lois de PROPN ",
"ne doutant plus qu’ il n’ eût conservé les mêmes sentiments elle comprit qu’ il fallait abandonner la coutume ordinaire de les cours d’ amour de chignac et s’ établir sur le terrain même de la religion et de la vertu oui se dit -elle c’ est par où je dois l’ attirer ainsi nous sommes dès le premier moment en union de pensée je touche toutes les cordes sensibles de son cœur l’ âme s’ ouvre et se livre naturellement à les mélancoliques confidences et renoue avec attendrissement la chaîne rompue on peut parler d’ anciennes fautes que l’on expie s’ avouer sans scrupule une affection que l’on croit sainte des regrets pour un bonheur que l’on dit impossible et alors les pleurs les serments l’ enthousiasme toute cette ardente flamme de l’ amour qui est l’ unique bien de la vie qui est la vie même et que je n’ ai point connue voilà comment cette femme comblée de les dons de le ciel et instruite après tout si elle avait voulu s’ en ressouvenir des redoutables vérités de la religion qu’ elle outrageait méditait les yeux fixés sur son livre de messe dans la posture de la prie",
"il s’ achemina donc vers l’ opéra mais il y arriva sans savoir comment il y était arrivé sa détermination avait marché devant lui et il l’ avait suivie comme un aveugle suit son chien tandis que son esprit voyageait dans un chemin opposé à le travers de les impressions toutes contraires comme sur la place de la révolution il y avait foule sur le boulevard se trouvait à le cette époque le théâtre de l’ opéra est aujourd’hui le théâtre de la porte-saint-martin PROPN s’ arrêta devant cette foule et regarda l’ affiche ",
"–et ici interrogea l’ homme de la nuit il ne s’ est rien passé de suspect? –que voulez -vous qu’ il se soit passé? quant à le moi j’ arrive de voyage et je n’ ai rien appris qui puisse nous donner des inquiétudes je sais seulement que martinet et sa femme sont venus rejoindre depuis hier mme lawrence à les volubilis –les martinet sont à les volubilis ce ne sont pas ces petits commerçants qui vont me gêner qui donc redoutez -vous ici? –que sais -je?... à le fond la seule chose que je redoute c’ est qu’ un messager de malheur ne soit venu apprendre à le adrienne que je ne dispose plus de sa fille ",
"vêtu de loques grisâtres couvertes de la poussière de les grands chemins ses paupières flétries clignaient dans le grand jour des rosaires à le gros grains de buis des chapelets de médailles dont les lourdes torsades pendaient à sa ceinture entouraient ses jambes de leurs écheveaux compliqués il portait sur son ventre une grande caisse de bois blanc il se mit à le clamer ces mots d’ une voix traînante et caverneuse: bonnes gens charitables voyez le miracle de saint hubert y a pas de pu grand saint achetez les médailles bénites dans la chapelle de les ardennes ",
"puisqu’ il ne pouvait plus vivre avec elisabeth à le moins il aurait cette consolation suprême de lui sacrifier sa vie il ferait avec elle ce sombre voyage il croyait à son âme immortelle ne retrouverait -il pas l’ âme d’ PROPN par le tombeau? pourquoi vivre sans elle "
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ma chère reprit d’ une voix raffermie le baron j’ attends quelques lettres le facteur serait -il arrivé mme de avait l’ àme trop haute pour soutenir avec avantage la lutte qui venait de s’ engager par hasard entre elle et son mari cette noble femme encore émue de sa victoire dans le périlleux assaut que lui avait livré le baron walter était épuisée de lassitude morale et ne pouvait pas faire tête à le nouvel orage prèt à le fondre sur elle d’ ailleurs elle n’ avait nullement l’ esprit de l’ intrigue cet esprit souple et mordant à la fois arme offensive et défensive tour à le tour que l’ innocente coquetterie nous prenons le mot dans sa gracieuse acception manie avec intrépidité malice et bonheur | [
"elle fit appel pour se tirer de la situation critique ou elle se trouvait à sa franchise habituelle et lui donna vu la gravité de la circonstance une allure plus décidée que de coutume –non mon ami répondit -elle sans paraître chercher sa phrase le facteur ne s’ est pas encore montre il n’ arrive jamais avant heures aussi reprit arnold étais -je étonné de voua voir en possession de votre courier –voilà bien jours que la poste ne m’ a pas apporté une lettre ",
"mes amis me négligent –cependant –vous désirez peut-être savoir d’ où me vient le billet que madeleine a chiffonné tout à l’ heure mon ami vous désirez peut-être même lire ce billet le lire non –pourquoi vous cacher d’ une curiosité légitime arnold n’ êtes -vous pas ici seigneur et maître ",
"–je suis votre meilleur ami rien de moins –bien vrai? –tu en peux douter enfant –non car vous êtes noble et bon; aussi pour vous payer de votre gracieuse discrétion je vais vous mettre à le même de combler vos désirs la baronne prit le billet de walter et continua: –voici cette lettre qui vous a inquiété lisez -la si vous en avez la fantaisie mais je dois vous déclarer qu’ elle m’ a été confidentiellement écrite; ",
"que j’ y ai déjà répondu; qu’ elle contient un secret pour vous sans valeur et que si vous persistez à le vouloir en prendre connaissance vous me causerez un chagrin qu’ à le aucun prix moi votre femme je ne voudrais pas vous faire prenez mon ami et lisez ou ne lisez pas PROPN reçut d’ une main tremblante le papier que PROPN lui offrait d’ une main ferme il regarda d’ abord sa femme avec attendrissement puis avec regret l’ adresse de le billet et il tressaillit un nuage passa sur ses yeux une sueur froide envahit son front –vous ne saurez jamais combien je vous aime thérèse s’ écria -t-il car jamais vous ne connaîtrez l’ étendue la valeur de le sacrifice que je vous fais en respectant votre secret en n’ ouvrant pas cette lettre ou ̀ je trouverais j’ en suis sûr le nom de mon ennemi mortel ",
"que votre volonté soit faite ne parlons plus que de notre chère madeleine et le baron lança dans la cheminée le billet de son cousin walter le papier prit feu tout aussitôt se tordit sous la flamme se balança au-dessus de les tisons et s’ envola pour disparaître dans un tourbillon de fumée –merci ",
"vous venez de faire une bonne action vous vous êtes conduit en gentilhomme avec votre femme et votre femme vous en rend grâces cet écrit ne contenait rien qui vous concernât si vous vous connaissez un ennemi mortel ce dont je doute adressez -le-moi pour que vous en soyez convenablement vengé –je suis sûr de toi thérèse répondit avec feu le baron voilà pourquoi je m’ abandonne à le ta loyale tendresse mais j’ ai peur il me semble qu’ un grand danger nous menace toi et moi par conséquent tous les cette lettre brûlée aurait pu nous préserver un seul mot encore mon amie comment était signé ce papier ",
"–vous n’ êtes donc généreux qu’ à le moitié mon cousin? reprit la jeune femme avec un gracieux sourire –je serai tout ce que tu voudras! s’ écria arnold qui dans les innocentes escarmouches de le ménage s’ avouait vaincu et déposait les armes dès que sa femme dont il était idolâtre lui souriait en l’ appelant: mon cousin la femme de chambre de la douairière de vint annoncer à le baron que sa tante désirait lui parler et le priait d’ assister à son premier déjeûner PROPN prit et baisa tendrement la main de thérèse fil quelques caresses à sa fillette et se rendit en toute hâte près de mme de gootlieben-seelorf qui ne pardonnait pas d’ habitude qu’ on la fit attendre ",
"pour le moment nous ne suivrons pas arnold nous reviendrons à le walter que nous avons vu sortir de la maison de sa cousine et nous l’ accompagnerons dans sa marche indécise vive ou lente selon que le poussait le souffle de sa colère à le lieu de prendre le chemin qui descendait à la treib le baron se dirigea d’ abord vers le lac de et lorsqu’ il se vit à l’ abri de toute rencontre pour lui fâcheuse il se posta sur un rocher d’ où il pouvait d’ un tour d’ horizon découvrir tout le pays ses bras croisés sur la poitrine l’ œil en feu le front chargé d’ une tristesse sinistre et la lèvre contractée par la haine autant que par le dégoût cet homme que dévorait une jalousie sauvage donna libre cours à l’ impétuosité de ses ressentiments j’ ai fait plus de lieues pour n’ assister qu’ à le cet odieux spectacle ",
"s’ écria -t-il j’ ai cru qu’ il me suffirait de me montrer pour ressaisir les droits que l’ amour le plus ardent et le plus pur m’ avait donnés sur un cœur virginal et que m’ ont arrachés de lâches concessions cette femme m’ a vu reparaître devant elle sans éprouver la moindre secousse sans pousser un cri de joie même un cri de surprise et cependant elle me croyait mort quoique pour excuser son indifférence elle ait osé soutenir le contraire je serais donc en réalité sorti sous ses yeux de le tombeau où son abandon m’ aurait enseveli qu’ elle n’ aurait pas su trouver un mot une larme un soupir pour saluer ma résurrection et cependant cette femme m’ a véritablement aimé pendant ans elle a murmuré à le mon oreille tout un concert de chastes tendresses "
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"mais son instinct n’ avait point de doute sur ce qui était le meilleur; et s’ il n’ avait pas la force de condamner les faux artistes que l’ opinion publique admirait il avait toujours celle de défendre les artistes originaux et forts que l’ opinion publique méconnaissait sa bonté l’ abusait souvent il tremblait de commettre une injustice et quand il n’ aimait pas ce que d’ autres aimaient il ne doutait point que ce ne fût lui qui se trompât; et il finissait par l’ aimer il lui était si doux d’ aimer l’ amour et l’ admiration étaient encore plus nécessaires à sa vie morale que l’ air à sa misérable poitrine aussi quelle reconnaissance il avait pour ceux qui lui en offraient une occasion nouvelle ",
"je vais être bonne d’ enfant je serai aussi père nourricier grâce à la belle chèvre blanche que j’ ai achetée et que je soignerai moi-même la veuve de mon fils est trop faible pour pouvoir remplir elle-même ses fonctions de nourrice mais je ne veux pas que ma petite fille prenne le sein d’ une femme étrangère c’ est une tradition de famille quand la mère est dans l’ impossibilité de s’ acquitter de ce devoir imposé par la nature nos enfants sont élevés à le biberon ",
"je suppose commandant qu’ on me laissera changer vêtements et prendre une valise vous avez un quart-d’heure monsieur ne le dépassez-pas mais enfin pourquoi l’ enlevez -vous qu’ a -t-il fait cria la pauvre fille que ce coup inattendu à le moment ou ̀ elle entrevoyait sécurité rendait à le demi-folle il nous faut des otages pour nous répondre des tentatives insensées qui peuvent être\\n' faites répondit froidement l’ allemand ",
"j’ ai compris tout de suite qu’ il avait été jusqu’ à le lagny qu’ il y avait pris une voiture qu’ à le chelles il avait retrouvé ma trace alors je me suis enfermé à le clef puis quand j’ ai entendu des pas dans l’ escalier j’ ai tiré la commode devant la porte j’ étais sûr qu’ il me tuerait sans hésiter grogna maigret ",
"une petite fille de ans peut-être se détacha d’ un groupe de dîneurs qui se mettaient à le table et s’ approcha de solange ne la quittant pas des yeux avec une expression enchantée quand sa mère vint la chercher elle pleura ensuite on ne pouvait la faire manger parce qu’ elle avait le regard sans cesse fixé sur la jeune fille et costals se rappelait ce que solange lui avait dit de l’ attrait presque mystérieux qu’ elle exerçait sur les enfants elle monta vers la chambre avec une grande simplicité sans la moindre gêne ",
"le marquis les aperçut dit un mot à ses fils qui tout à le coup grimpèrent à sa fenêtre sautèrent dans sa chambre et clément obtint aussitôt la permission demandée par camille il ne fut bruit dans la maison que de le nouveau trait de folie de le marquis .quand popinot se présenta vers midi accompagné de son greffier à la porte ou ̀ il demanda monsieur d’ espard la portière le conduisit à le troisième étage en lui racontant comme quoi monsieur d’ espard pas plus tard que ce matin avait fait battre ses enfants et riait comme un monstre qu’ il était en voyant le cadet qui mordait l’ aîné jusqu’ à le sang et comment sans doute il voulait les voir se détruire –demandez -moi pourquoi! ajouta -t-elle il ne le sait pas lui-même à le moment où la portière disait à le juge ce mot décisif elle l’ avait amené sur le palier de le troisième étage en face d’ une porte placardée d’ affiches qui annonçaient les livraisons successives de l’ histoire pittoresque de la chine ",
"elle se retourna et vit manette quel changement la servante était pâle et sa physionomie avait une expression de tristesse qui toucha son ancienne maîtresse que vous est -il arrivé ma pauvre fille de manda mme olivier a ces paroles manette fondit en larmes ",
"ne sommes -nous encore qu’ à le matin j’ espérais en voyant les flambeaux allumés que nous avions enterré le jour quoi! il n’ y a que heures que vous êtes réunis et vous vous étonnez de n’ être pas encore ennuyés les uns de les autres en effet cela est merveilleux vu le choix et l’ assortiment de vos seigneuries pour moi j’ y tiendrais bien jours mais à le condition que j’ y dormirais tout le temps ",
"le tout écrit de cette écriture et avec cette orthographe que vous savez .je ne m’ en faisais pas moins une fête de remettre cette lettre moi-même à le lieues de la france il est toujours agréable de voir une jeune et jolie compatriote et je savais que louise était jeune et jolie d’ ailleurs elle qui connaissait saint-pétersbourg puisqu’ elle l’ habitait depuis ans me donnerait des conseils sur la manière de m’ y conduire .cependant comme je ne pouvais convenablement me présenter chez elle à le heures de le matin je résolus de faire mon tour de ville et de ne revenir à la perspective de que vers les heures appelai le garçon cette fois ce fut un valet de place qui s’ offrit en son lieu les valets de place sont en même temps des domestiques et de les cicérones ils cirent les bottes et montrent les palais ",
"parce qu’ ils ne trouvaient rien! s’ écria m. james allons donc je connais le terrain où nous sommes et si à le lieu de travailler pour votre compte mon cher pionnier vous voulez travailler pour le mien je vous offre francs par jour pendant tout le temps que nous passerons ici vous voyez que je suis sûr de mon fait nous devons facilement laver bien près de onces d’ or par homme chaque jour l’ assurance de m. james dissipa une partie de les craintes de l’ américain; "
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puis gracieuse et souriante elle disparut mais rien qu’ à le rapide regard qui venait de s’ échanger entre le vieillard et la jeune fille PROPN avait lu dans le cœur de clémentine il se disait: si nous n’ avions affaire qu’ à le elle mais il y a m. PROPN et comme le domestique revenait le chercher de la part de son maître il entra c’ était un excellent homme que m. durand bien qu’ un peu entiché de sa fortune qui de le reste était son ouvrage | [
"en dépit de l’ estime qu’ il professait pour jacques renaud son ancien condisciple à l’ école communale il avait hésité à le recevoir devinant bien ce qui l’ amenait et par avance désolé de ce qu’ il aurait à le lui répondre aussi son visage exprimait -il un regret sincère mais en même temps une résolution irrévocable dès le premier regard les pères se comprirent et comme l’ ouvrier cherchait encore une façon d’ entamer l’ entretien –je sais je sais tout commença brusquement l’ armateur mais ce n’ est pas faute à le moi!. ",
"que veux -tu que j’ y fasse? parbleu que lu les maries répliqua intrépidement le bonhomme renaud –comme tu y vas toi! –pourquoi pas est -ce que lu ne nous estimes pas tous les le père comme le fils –quant à le ça d’ accord toi tu es la probité l’ honneur même et ton fils vaudra encore mieux de plus une aptitude à les affaires un coup d’ œil une intelligence d’ élite et je lui dois la vie de ma fille ",
"tu vois que je n’ oublie rien jacques et que je rends toute justice à le maurice –en ce cas tu dois être convaincu qu’ il aime sincèrement ta fille et qu’ il la rendrait heureuse? –oui je te l’ avouerai même je serais enchanté de l’ avoir pour gendre –eh bien alors –s’ il avait ce qui lui manque ",
"–que lui manque -t-il –une fortune sous ce grand mol jacques sembla courber la tète mais la relevant aussitôt comme s’ il n’ eût fait que se replier sur PROPN afin de reprendre un nouvel élan pour la lutte –durand dit -il avec un grand calme je le remercie de m’ avoir parlé aussi franchement aussi amicalement je n’ ai plus de crainte pour l’ avenir de nos enfants je suis certain que tu vas consentir à le leur bonheur le millionnaire eut un geste de vif déplaisir il avait espéré que tout était fini ",
"–tu ne veux pas d’ un gendre qui aurait les mains vides poursuivit renaud c’ est trop juste mais tu es trop raisonnable pour exiger que lui jeune homme il soit aussi riche que toi alors surtout qu’ il possède c’ est toi qui l’ as dit une intelligence d’ élite de l’ honneur et de la volonté avec ces qualités-là tu l’ as prouvé par lon exemple on arrive le sourire qui effleura les lèvres de l’ armateur prouva suffisamment à le père jacques qu’ il avait touché juste aussi s’ empressa -t-il d’ appuyer davantage encore sur la corde sensible ",
"–on arrive à le gagner de les millions monsieur durand je dirai plus avant de les avoir en portefeuille on les a déjà dans le cerveau ils étaient dans le tien dès l’ âge de ans comme ils sont aujourd’hui dans celui de mon fils tu es un homme trop habile pour ne pas les y voir ose dire que non!... –mais malheureux ",
"sais -tu bien que je donpe à le ma fille –je ne te demande pas quelle sera la dot de le mlle clémentine mais bien quelle devrait ètre la dot de maurice quoi bon! –dis toujours voyons quel serait ton chiffre pour lui pour moi? –tu le veux absolument –je t’ en prie –eh bien ou francs pour le moins ",
"–mettons –eh! lu ne les as pas mon pauvre jacques –assurément non mais il faut que je te conte une histoire –une histoire –oui la mienne m PROPN haussa les épaules il le faut exigea dignement le père de maurice –allons va puisque tu y tiens absolument ",
"mais je t’ en préviens tout ce que tu pourras dire ne changera rien à le ma résolution –peut-être le bonhomme jacques se carra dans un large fauteuil parut un instant se recueillir et commença ainsi il y a de ça une trentaine d’ années j’ en avais alors et j’ étais un bon ouvrier mais noceur en diable un vrai héros de guinguettes j’ y festoyais régulièrement le dimanche et le lundi quelquefois même le mardi ce qu’ il y a de pire c’ est que non content de mal faire moi-même je débauchais encore les camarades "
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"et nul n’ a pu en approcher ni l’ ottoman ni le yéménite nul ne sait la route ni la piste et ceux qui essayent les guides bédouins les égarent et les tuent tu en as vu seigneur de ces bédouins sur la place de sanaa avec leurs caravanes ",
"il se leva et à le reprises répéta d' un air sombre —je souis et s' étant sans doute dûment convaincu de cette vérité fâcheuse il ajouta comme si c' en était la conséquence naturelle je vais aller prendre mon chapeau une courte absence lui ayant suffi à le retrouver aussi sa cravate comme à le réparer les autres désordres de sa toilette c' est sous son ordinaire aspect qu' il accompagna sylvère jusqu' à sa voiture cependant l' ange gardien avait disparu; mais sylvère s' en aperçut à le peine et aussi bien sa présence n' était -elle plus nécessaire —le monsieur qui était là déclara pourtant le cocher a dit que c' est à le commissariat de la rue cadet qu' il fallait que vous alliez ",
"j’ appelai marc qui décrocha tu m’ appelles de ta chambre me dit -il il n’ y a que moi qui suis levé je suis dans la cuisine là je déjeune tu peux descendre je ne suis pas dans ma chambre dis -je je suis à le bastia qu’ est -ce que tu racontes ",
"dis -je tout bas à le basquine en soulevant la toile –ne m’ en parle pas me répondit l’ enfant toute animée toute rayonnante la joue en feu le regard étincelant j’ en suis folle comme c’ est amusant à le ce moment les cris de bis retentirent avec plus de force basquine dont l’ exaltation était alors un peu calmée fit un imperceptible mouvement d’ épaules et me montrant le public d’ un regard moqueur me dit d’ une voix encore palpitante de l’ émotion de le triomphe –vois -tu le pingouin comme il s’ allume a n’ est rien à la reprise je vas l’ incendier et moi je t’ étrangle si tu fais bis je ne veux plus que le pitre te touche et te regarde comme il l’ a fait murmura derrière moi une voix sourde et courroucée je me retournai ",
"questionné -je innocemment chez une copine qu’ est de le même bled que moi mais elle est en convalescence chez ses parents se trouve naturellement à le cinquième et les architectes qui ont bâti cet immeuble ne se doutaient pas qu’ on inventerait l’ ascenseur l’ appartement se compose de petites piaules grandes comme des cabines téléphoniques avec un placard appelé cuisine ",
"le silence lui semblait un devoir évident il n’ était pas question de trahir il ne se trouvait pas sublime il était toujours à le lycée où l’on ne se dénonce jamais il avait un peu peur qu’ on ne découvrît son ancienne amitié avec bernard et qu’ on ne remontât par là à le quelque groupe révolutionnaire il avait tort de s’ inquiéter l’ enquête menée par les moyens militaires n’ avait rien donné on avait seulement appris qu’ il ne se mêlait pas de politique n’ avait pas de relations suspectes de besoins d’ argent ",
"les images suscitées en elle par le récit de corbin s' étaient comme superposées elle avait fini par ne plus se formuler nettement qu' un fait à lequel tout son être s' était comme déchiré et ensanglanté la trahison elle était devenue jalouse là sur place de cette jalousie qui ne raisonne pas qui ne calcule pas qui nous saisit comme un spasme comme ces douleurs de certaines maladies nerveuses expressivement dénommées par les médecins fulgurantes et térébrantes elles tiennent de l' éclair par leur instantanéité de la vrille par le lancinement en outrageant en face celui dont le zèle maladroit venait de lui faire si mal la malheureuse enfant avait obéi à un réflexe de son organisme moral si l'on peut dire froissé brusquement à un point trop blessable ",
"car le mal est sans doute un bien dont les résultats ne se manifestent pas immédiatement il est rare que les vieilles filles ne se rangent pas d’ elles-mêmes dans la classe de ces êtres improductifs or si la conscience de son travail donne à l’ être agissant un sentiment de satisfaction qui l’ aide à le supporter la vie la certitude d’ être à le charge ou même inutile doit produire un effet contraire et inspirer pour lui-même à l’ être inerte le mépris qu’ il excite chez les autres cette dure réprobation sociale est une de les causes qui à l’ insu de les vieilles filles contribuent à le mettre dans leurs âmes le chagrin qu’ expriment leurs figures un préjugé dans lequel il y a du vrai peut-être jette constamment partout et en france encore plus qu’ ailleurs une grande défaveur sur la femme avec laquelle personne n’ a voulu ni partager les biens ni supporter les maux de la vie ",
"maubert qui ne perdait pas un mot de ce dialogue était révolté et se contenait à le peine pour ne point intervenir en jetant à la vieille une pièce de monnaie d’ une valeur fois égale à le pain distribué à les oiseaux reprit rahel confuse en baissant la tête comme une coupable la vieille femme en explorant de le regard les maisons environnantes avisa maubert qui pour éviter d’ être remarqué s’ était retiré à l’ angle le moins apparent de sa terrasse un officier un français un nazaréen murmura -t-elle avec un accent effaré allons -nous -en: je te défends de revenir ici sans moi ",
"ton frère est impérieux hargneux menteur et te traite fort durement quel charme dis-moi donc trouves -tu dans la maison paternelle si je te confiais un secret tu ne me trahirais pas n’ est -il pas vrai clémentine parle parle ne crains rien répondit clémentine en se rapprochant avec plus de curiosité que d’ intérêt de sa compagne oh "
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ainsi écarté de la gloire par la sottise de les bourgeois PROPN ne cessait pas pour autant de fournir des preuves de son génie il portait toujours sur lui de le papier teinté et un fusain tout en causant et fumant il écrasait son fusain à le hasard puis rejoignait à le moyen de quelques traits les taches qu' il avait obtenues chose curieuse cela représentait quand on considérait ces chefs-d'oeuvre avec patience et bienveillance des visages de travers esquissés à le peine que le groupe qualifiait à l' envi de tourmentés de pervers de troublants quelques amateurs de la ville il y en avait tout de même —en achetaient à le prix d' or les déclarant prodigieux et une dame enthousiaste et délirante visitait régulièrement —personne ne l' ignorait l' atelier de mérinos qui était paraît -il un taudis pour y recueillir humblement les moindres ébauches même en se traînant sur le plancher pour les chercher sous les meubles | [
"j' admirais de confiance moi aussi un jour que grand-père à la maison célébrait cet artiste méconnu il s' attira de mon père cette réponse —oui c' est la grande tromperie de les oeuvres inachevées je n' aime pour ma part ni les échafaudages ni les ruines qu' entendait -il par la ̀? j' en connus simplement qu' il était incapable de goûter comme nous l' art de le café de les navigateurs ",
"il convient de maintenir une certaine distance entre ces incompris et galurin qui n' était qu' un ancien photographe déchu celui-ci ne m' était pas plus étranger que cassenave on l' employait de-ci de-là à le domicile pour les besognes supplémentaires et notamment comme extra pour servir à le table comme il déplorait devant nous cette servitude grand-père lui rappela que jean-jacques l' avait subie l' exemple de jean-jacques parut consoler sa fierté récalcitrante ",
"mais qui pouvait bien être ce jean-jacques? chez nous on avait renoncé à utiliser les bons offices de galurin à la suite d' un grand dîner où il reçut la charge de les vins on lui avait recommandé de les annoncer triomphalement il ouvrit la porte de la salle à le manger éleva la bouteille en l' air et cria d' une voix de stentor j' annonce le moulin-à-vent sa nouvelle fut accueillie par un fou rire qui le vexa car il était fort susceptible ",
"il quitta la serviette pour devenir porteur de contraintes titre coercitif un peu obscur et qui semble honorifique pour augmenter ses ressources il consentait à le distribuer en ville les billets de faire part quand un mariage ou un enterrement l' exigeait une veille d' importantes funérailles il s' oublia à le café de les navigateurs et tout le paquet de lettres de deuil demeura sur la banquette quand il s' en aperçut il était trop tard pour entreprendre sa tournée adoptant aussitôt la mesure radicale que les circonstances commandaient il courut noyer le tas compromettant dans les eaux de le lac ",
"a la suite de cette immersion le mort s' en alla presque seul s' emparer de son dernier gîte jamais on ne vit de si piteuses obsèques et il y eut beaucoup de froissements parmi les parents et amis qui n' avaient pas été convoqués et s' empressèrent d' admettre qu' on les avait omis sciemment et méchamment galurin maudissait la société qui l' obligeait à de vils commerces et dont il transmettait les contraintes d' une façon fantaisiste et intermittente par surcroît il réclamait le partage de les biens car il ne possédait rien en propre mais celui qui éteignait tous les autres dès qu' il s' emparait de la tribune celui qui excellait à le imposer les contours arrondis de la forme oratoire à les plaintes désordonnées de glus et de mérinos et à les révoltes incohérentes de galurin c' était martinod ",
"martinod le plus jeune de tous avait le don exceptionnel de la gravité naturellement solennel il portait une longue barbe et ne riait jamais on le voyait très bien sur un mausolée annonçant le jugement dernier dans un buccin l' ennui qui émanait de toute sa personne le recouvrait de le prestige de les pompes funèbres dont le sérieux est indéniable à le commencement ce martinod me déplaisait ",
"il ne regardait jamais en face et je le soupçonnais de ténébreux desseins mais j' avais subi comme tout le monde la séduction de sa parole il débutait sur un ton pleurard qui apitoyait on l' aurait cru échappé des plus récentes catastrophes quel mendiant il eût fait et que de pièces de centimes il eût extraites des mains les plus crochues ",
"puis la voix s' affermissait ouvrant les coeurs et les cerveaux et de la bouche intarissable sortaient les plus sonores harmonies il annonçait les temps futurs un âge d' or qui réaliserait l' égalité celle de la fortune et celle de le bonheur rien ne serait à le personne et tout serait à le tous j' éprouvais quelque honte à ne pas très bien comprendre parce que dans notre groupe tous comprenaient et approuvaient et même à les tables voisines on s' arrêtait de jouer et de boire pour l' écouter mieux ",
"le spectacle qu' il dépeignait était d' une admirable simplicité les hommes en habits de fête célébraient la nature et s' embrassaient comme des frères emerveillé je le comparais à le ma boîte à le musique dont la ritournelle faisait tourner une danseuse sur le couvercle d' autres fois sombre irrité et vindicatif martinod accablait la société contemporaine de ses sarcasmes et de ses menaces si elle ne consentait pas à s' amener immédiatement selon ses conseils à le nom de la liberté il mettait l' europe entière à le feu et à le sang j' étais épouvanté mais à le retour grand-père me rassurait il était de mauvaise humeur aujourd'hui "
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"elle jurerait qu’ elle sent se diriger sur elle une chaleur celle d’ un grille-pain d’ un chauffage électrique dont les résistances sont à le rouge celle d’ une bûche épaisse dans le feu de bois quand on tourne vers soi le côté rougeoyant c’ est le corps qui a ce pouvoir thermique elle pourrait toucher qu’ est -ce qui l’ empêche d’ effleurer le bras avec sa paume avec les coussinets les plus sensibles de ses doigts un moment trop court la peau garde son duvet dressé comme un paon fait la roue mais une roue modeste ou c’ est une haie d’ arbres en procession sur une crête les soldats d’ une armée en marche inclinés contre le vent ",
"lui sait qui je suis c’ est évident mais il me faut de le temps pour reconnaître les traits de l’ oncle dans le visage ravagé qui me fait face je me mets à le crier —où est ma mère il tente de sourire s’ approche en claudiquant mon petit ulrich il s’ est arrêté me tend sa main droite par-dessus la barrière ",
"de vous aimer de ne pouvoir exister sans vous par quelle pitié bizarre n’ osez -vous rompre un lien qui vous pèse et déchirez -vous l’ être malheureux près de qui votre pitié vous retient? pourquoi me refusez -vous le triste plaisir de vous croire à le moins généreux pourquoi vous montrez -vous furieux et faible l’ idée de ma douleur vous poursuit et le spectacle de cette douleur ne peut vous arrêter! qu’ exigez-vous? que je vous quitte ",
"mais tu aurais un frère que je ne le verrais pas dans ces conditions.olionel! tu me mènerais avec un ami à le restaurant qu' est -ce qu' il penserait que je suis? —si cela te contrarie tant dit le jeune homme —je ne peux pas en supporter l' idée lionel puis ajouta -t-elle d' un air triste nous nous voyons si rarement maintenant n' aimerais -tu pas mieux être seul avec moi? ",
"c’ est le moment où la conversation entre nos personnages va nécessairement se réveiller savez -vous mademoiselle dit maxime que si j’ étais tant soit peu poëte et je ne le suis pas malheureusement il ne tiendrait qu’ à le moi de me comparer à le andré chénier retenu dans les cachots de la terreur avec cette charmante mlle de coigny qui lui a inspiré sa touchante élégie de la jeune captive —en vérité monsieur reprit emmeline en rougissant mais d’ abord monsieur je ne ressemble nullement à le mlle de coigny; et puis grâce à le ciel ni vous ni moi ne sommes menacés de monter en sortant d’ ici dans la fatale charrette à le lieu de cela nous sommes condamnés tout prosaïquement à le nous en aller chacun de notre côté vous chez monsieur votre oncle moi chez mon bon père et ma bonne mère qui seront bien heureux de me revoir ",
"elle savait que j’ allais venir droit ici mais moi je sais qu’ elle n’ a qu’ un désir: vous rejoindre elle viendra ou bien elle vous fera connaître ou elle est pour que vous la rejoigniez alors nous la reprendrons c’ est inévitable ",
"après tant d’ années tant de changements après tout ce qui s’ est passé depuis depuis je me suis mariée j’ ai eu un fils j’ ai lu des livres j’ ai fait de nouvelles connaissances de nouvelles relations tous ceux que j’ ai rencontrés depuis le retour n’ existent pas ",
"de haute taille bien découplé les cheveux noirs rejetés en arrière la face un peu maigre le menton volontaire il donnait une impression de force et d’ énergie sa rencontre avec elisabeth lui révéla tout un monde de sentiments et d’ émotions qu’ il avait dédaignés jusqu’ ici ce fut pour lui comme pour la jeune fille une sorte d’ ivresse mêlée d’ étonnement l’ amour créait en eux des âmes nouvelles libres légères dont l’ enthousiasme et l’ épanouissement contrastaient avec les habitudes que leur avait imposées la forme sévère de leur existence dès son retour en france il demandait la main de la jeune fille ",
"–enfin –le ci-devant marquis de loc-ronan –et jocelyn –c’ est son domestique continua carrier poussé par cet instinct de l’ homme de loi qui flaire une bonne affaire et des victimes innocentes à le dépouiller fit -il encore –que signifient ces exclamations ",
"je ne m’ occupe jamais de les femmes il y avait une heure et demie à le peine que maigret était dans la maison et déjà il avait l’ impression d’ étouffer il avait hâte de se retrouver dehors à le respirer le grand air tout humide fût -il —je vous prierai de rester ici —je n’ ai pas le droit de me rendre rue rambuteau on m’ y attend pour des décisions importantes "
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il était facile de juger et de mépriser un peu trop facile je m’ en expliquerais demain avec didier et j’ essaierais de lui faire réviser son jugement décidément j’ avais bien eu raison de tant hésiter avant de me lancer dans cette explication ridicule il fallait toujours suivre son instinct le seul ennui dans mon cas était que mes instincts fussent si contradictoires | [
"la prochaine fois que j’ irais à le salina j’ essaierais de goûter vraiment ce baba à le rhum j’ étais toujours incapable de dire s’ il était délicieux ou immangeable en arrivant chez moi je fus arrêtée par la concierge elle me tendit un télégramme il me disait qu’ alan était très malade que je devais venir immédiatement à le et qu’ un billet à le mon nom m’ attendait à le orly ",
"il était signé par la mère d’ alan je l’ appelai à le et tombai sur son maître d’ hôtel oui PROPN était en clinique non il ignorait pourquoi et en effet mme PROPN m’ attendait le plus tôt possible ce n’ était donc pas une ruse sa mère me détestait trop comme tous ceux qui avaient pu aimer son fils pour se prêter à un mensonge d’ amour je me retrouvai désespérée le cœur battant à le milieu de ma chambre et de mes revues d’ art dans un décor devenu irréel ",
"alan était malade alan allait peut-être mourir je ne pouvais supporter cette idée que fût un piège ou pas il fallait que je m’ y précipite je téléphonai à le julius et il fut parfait il me trouva un avion heures plus tard me retint une place vint me chercher et me conduisit à l’ aéroport avec l’ air le plus calme de le monde ",
"comme je lui disais à le revoir à le service de les passeports il me pria de ne pas m’ inquiéter PROPN devait aller à le la semaine prochaine et il s’ arrangerait pour avancer son voyage de toute façon il me téléphonerait le lendemain matin à le pierre ou il avait en permanence un appartement à son nom et où il me demandait de descendre cela le rassurerait de savoir où me joindre j’ acquiesçai à le tout réconfortée par sa gentillesse son calme et son sens de l’ organisation ",
"en le voyant tout petit de loin me faire des signes de l’ autre côté des barrières j’ eus l’ impression de quitter un ami très cher il était vraiment en mois devenu à le sens noble de le terme un protecteur dans cet énorme avion qui traversait indifférent la nuit et l’ océan tous les passagers dormaient et j’ étais seule installée dans le bar de le premier étage ce petit bar qui ressemblait à une fusée indépendante et dont on attendait presque qu’ il se décrochât de l’ avion pour disparaître solitaire dans la galaxie la dernière fois que j’ avais fait ce trajet il y avait ans de cela c’ était en plein jour dans l’ autre sens et l’ avion voguait à le milieu de nuages roses et bleus à le lapoursuite de le soleil à ce moment -là je fuyais alan et toute la force brutale et monstrueuse de l’ avion m’ éloignait de lui que pourtant j’ aimais encore ",
"à le présent cette même force me ramenait avec la même obéissance vers le –que je n’ aimais plus je me trouvais bien dansce bar solitaire où parfois un barman endormi se décidait à le monter sans doute en me maudissant pour m’ offrir un whisky que je refusais décidément ma belle-mère avait eu une bonne idée de me prendre ce billet de première qui seul donnait accès à le bar et d’ ailleurs de me prendre un billet tout court cela impliquait qu’ elle me savait désargentée que pouvait -elle en penser ",
"bien sûr en tant que mère et mère abusive d’ alan elle ne pouvait que me souhaiter une existence désagréable mais en tant qu’ américaine en tant que femme américaine elle devait être scandalisée qu’ alan m’ eût laissée sans ressources divorces et un deuil avaient fait sa fortune et elle ne plaisantait pas sur les droits de les femmes dans ce domaine je me demandais comment alan avait pu lui présenter la chose c’ était une femme dure possessive et dont le harper’s ans plus tôt avait vanté le beau profil d’ oiseau de proie ",
"on ne sait pourquoi cette description l’ avait enchantée et elle avait même adopté certains mouvements de cou et parfois un œil fixe qui accentuaient encore la ressemblance elle avait ainsi essayé à le début de notre mariage de me fasciner mais j’ étais amoureuse d’ alan je le savais malheureux et à le lieu del’ aigle je n’ avais vu qu’ un vieux gallinacé méchant ses quelques manœuvres pour nous séparer alan et moi n’ avaient servi qu’ à le nous rapprocher et à le nous faire fuir nous nous étions chargés seuls de la démolition de notre couple néanmoins c’ est grâce à le elle que je me trouvais dans cet avion et je me rendis compte que désormais tous ces soleils tous ces nuages tous ces paysages si beaux que m’ avait offerts la terre renversée sous moi toutes ces rêveries merveilleuses que me procuraient ces vols si fréquents seraient à le présent subordonnés à le mon train de vie c’est-à-dire plus que limités ",
"ma liberté ma fameuse liberté allait se révéler peu à le peu pleine de contraintes je ne m’ attardai pas longtemps à ces tristes considérations car dominant le bruit de l’ avion et celui de le glaçon dans mon verre un vacarme incessant dans ma tête me rappelait qu’ alan était malade peut-être mourant et que d’ une manière ou d’ une autre c’ était de ma faute je ne dormis pas un instant et j’ arrivai épuisée telun hibou à l’ aéroport de la panam il avait changé lui aussi il était encore plus grand plus étincelant plus effrayant que dans mon souvenir et j’ eus peur tout à le coup de l’ ébouriffante amérique comme d’ une parfaite étrangère "
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"confiez -moi votre secret ma chère ourika; ouvrez -moi votre coeur personne ne prend à le vous plus d\\' intérêt que moi et peut-être que je vous ferai de le bien je n\\' ai point de secret madame lui répondis -je ma position et ma couleur sont tout mon mal vous le savez allons donc reprit -elle pouvez -vous nier que vous renfermez à le fond de votre âme une grande peine il ne faut que vous voir un instant pour en être sûr je persistai à le lui dire ce que je lui avais déjà dit; ",
"elle avait hâte de quitter cette grande pièce trop close où l’ atmosphère était lourde physiquement et plus encore moralement quand elle en eut franchi le seuil il lui parut qu’ elle respirait mieux mais il restait à le mettre en sûreté le dépôt qui venait de lui être confié sans qu’ PROPN s’ en aperçût non qu’ elle eût quelque défiance à le son égard la bonne adélie ne portait pas dans son cœur judith de et se serait bien volontiers associée à le tout ce qui pouvait lui faire pièce ",
"les voici installés à le leur poste sur le trottoir d’ en face prêts à le recommencer leur musique de les belles saisons passées et en ce moment je me laisse prendre un peu à le toute cette gaîté-là à des lendemains de soleil que j’ aurai peut être à de la vie que je sens encore en avant de moi mes yeux se portent maintenant sur la fenêtre la plus voisine de la mienne une de celles de chez tante claire qui est à le demi fermée et où je vois par l’ ouverture en tuile de les persiennes passer la petite tête odorante d’ un vigoureux brin de PROPN le réséda était la fleur choisie de tante claire je lui en ai connu presque en toute saison dans sa chambre et maman sans doute en aura conservé la tradition fidèlement comme si elle était là encore ces ou derniers étés elle se tenait souvent derrière ses persiennes ainsi entre-bâillées ayant un peu renoncé par fatigue à le tous ces ouvrages qui l’ occupaient depuis plus d’ un demi-siècle nous l’ apercevions donc généralement là près de nous elle nous disait bonjour d’ un sourire par-dessus ses éternels résédas",
"des petites allées sablées serpentent gracieusement entre des petites pelouses de gazon anglais et des massifs de palmiers de bananiers et d’ eucalyptus; par ci par là dissimulées dans la verdure des petites salles discrètes avec des tables et des chaises d’ où s’ échappent de joyeux éclats de voix ce sont nos amis les amis d’ dumas et de le jeune likhouschine veux -je dire qui fument des cigarettes et boivent du thé en nous attendant on nous accueille et on nous fait place avec force acclamations une demi-heure une heure se passent ainsi ",
"ses jambes fléchissaient il était ivre messieurs continua le petit paysan le temps me presse mm. de m.... et m’ attendent à le beaupréau je vais faire lieues cette nuit sur la route de nantes etes -vous tous prêts ",
"les gens se disent est de le toc j\\' espère que vous n\\' allez pas le louper je serai sévère dit le juge parce qu\\ il a commis un délit qui offense nos consciences pauvre lui-même en vidant vos troncs il a volé les pauvres ses frères voila ̀! ",
"j’ en ai déduit qu’ elle ne m’ avait pas entendue parce qu’ elle s’ était mise cartable jusqu’ à le coma je me suis mise à le lui parler: figure -toi que j’ y pensais justement tous ces soucis on peut s’ endormir tranquilles on les retrouvera demain à le réveil je me suis traînée vers elle avec la ferme intention de me mettre dans le même rétamée hors service par terre surtout ne plus rien comprendre je braillais: réveille -toi sale raide j’ ai bien besoin de boire moi aussi ",
"les gascons sautèrent en bas de leur monture utilisant fort habilement tous les replis de terrains les fossés garnis de hautes fougères et les arbres qui se dressaient çà et là ils atteignirent ainsi les fossés de le château celui-ci ne présentait pour ainsi dire plus de défense quelques années auparavant richelieu qui craignait toujours un retour offensif de la féodalité l’ avait fait entièrement démanteler les douves larges et profondes qui l’ entouraient avaient été comblées ",
"un esprit pessimiste de annoncerait que l’ hôpital public ne tardera plus à le adopter ce système un esprit factuel de constaterait qu’ il n’ a pas tardé à l’ adopter isabelle évite l’ hôpital de jour où les infirmières préparent des opérations brèves et routinières elle veut plus dur elle veut des maladies graves nécessitant des soins profonds ",
"la conversation dans une langue intermédiaire l' anglais fut trop difficile ils abandonnèrent pour s' installer à la devanture d' un marchand ambulant qui servait de la tête de veau dans des cornets de papier –tu as eu une bonne idée dit jean nous allions nous prendre pour goethe et stendhal réunis ont -ils jamais l' un et l' autre parlé de bains de mer "
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il sembla qu’ à la veille de ce départ jeanne ne se sentît plus tenue à l’ extrême réserve qu’ elle avait gardée jusque -là avec son cousin son père ayant été appelé à l’ improviste chez un de ses fermiers elle demeura assez longtemps seule avec philippe sur le désir qu’ il lui en témoigna elle se mit à le piano et joua ou valses avec une verve passionnée sans perdre un instant la dignité calme de sa physionomie et de son attitude cette jeune ménagère était une artiste elle lui révéla même d’ autres talents qu’ il ne lui connaissait pas | [
"elle avait appris de sa tante à le peindre sur vélin et sur porcelaine elle s’ occupait alors de décorer un service de table dont toutes les pièces étaient d’ une ornementation différente c’ était un grand travail et une œuvre vraiment belle elle en empruntait les dessins et les couleurs quelquefois à des fleurs et à des feuillages naturels plus souvent à des manuscrits et à des missels anciens dont la bibliothèque de le château possédait une précieuse collection elle y conduisit philippe et lui montra ces richesses en les feuilletant d’ un air de respect religieux ",
"elle lui expliquait la provenance présumée de les manuscrits précisait l’ époque à le laquelle ils se rapportaient citait les personnages historiques à lesquels un certain nombre avaient appartenu tout cela à sa manière brève et nette d’ un mot sans ombre de prétention laissant deviner toutefois une instruction très-étendue et très-variée cependant le comte PROPN ne rentrait pas le soir tombait; leur tête-à-tête se prolongeait et elle commençait à le paraître embarrassée –si nous allions au-devant de mon père dit -elle tout à le coup elle passa sur sa tête son voile de blonde et prit avec philippe le chemin de la ferme le comte s’ était rendu ",
"presqu’ à le sortir de le château s’ ouvrait un sentier qui descendait par une pente rapide en côtoyant la berge d’ un étang; car la roche-ermel comme boisvilliers et comme la plupart de les vieux manoirs de le pays avait son étang c’ était une pièce d’ eau assez vaste et profondément encaissée à le bas de le coteau une partie de les rives était couverte de taillis et de bruyères une autre formée par des masses rocheuses la ferme était à le peu de distance dans le vallon à le fond de lequel serpentait une petite rivière nommée l’ ormaie de la falaise escarpée qui dominait l’ étang la vue plongeait dans le vallon et s’ étendait à le delà sur des horizons boisés dont les derniers plans s’ estompaient déjà dans le crépuscule ",
"–ce fut PROPN que mademoiselle de la roche-ermel s’ arrêta pour attendre son père en compagnie de celui qu’ elle avait tant aimé ils s’ assirent côte à le côte sur la mousse sèche d’ une roche et demeurèrent quelque temps silencieux regardant les petites fumées bleues qui montaient çà et là au-dessus de les toits de chaume écoutant les bruits de le soir qui s’ élevaient par intervalles dans la sonorité profonde des campagnes –les abois lointains d’ un chien de garde quelques mugissements sourds sortant de le fond de les prairies un vague tintement de cloche un chant d’ oiseau attardé dans le taillis –cela doit vous paraître un peu triste après paris? dit jeanne en souriant –cela me paraît infiniment doux répondit le jeune homme d’ une voix émue c’ est la paix une paix charmante ",
"que je regretterai maintenant toute ma vie –je vous croyais d’ autres goûts reprit -elle après une pause –oui murmura -t-il vous devez me juger sévèrement jeanne –pas de le tout dit -elle simplement voilà mon père la grande taille de le comte apparaissait à le bas de le sentier ",
"elle fit quelques pas au-devant de lui mon père dit -elle PROPN n’ a pas voulu partir sans vous avoir serré la main –je vous demande pardon mon cher enfant dit le comte j’ ai été retenu plus longtemps que je ne pensais il leur conta alors qu’ il avait été mandé à la ferme pour constater l’ écroulement subit d’ un mur et ce léger désastre servit de texte à l’ entretien jusqu’ à le leur retour à le château devant la porte philippe leur dit adieu et les quitta ",
"il s’ éloigna avec une sorte de hâte dans la direction de boisvilliers mais à le moitié route il s’ arrêta brusquement s’ accouda sur la barrière devant laquelle avait eu lieu sa première entrevue avec sa cousine et resta PROPN rêvant jusqu’ à le ce que la nuit eût achevé de descendre sur la campagne il reprit alors à le pas lents le chemin de la roche-ermel; quand il aperçut les lumières de le château il ralentit encore sa marche parut hésiter puis continua d’ avancer avec précaution les fenêtres de le salon de le rez-de-chaussée s’ ouvraient d’ un côté sur la cour et de l’ autre sur un parterre à les bordures de buis il entra dans ce jardin et s’ approcha d’ une de les fenêtres ",
"–la famille était réunie dans le salon le comte lisait le front penché sur une table en face de lui le chevalier classait de les plantes dans un herbier mademoiselle angélique piquait une bande de tapisserie; jeanne assise un peu à l’ écart devant un guéridon peignait une de ses magnifiques assiettes elle avait le visage tourné vers la fenêtre et philippe put contempler à le son aise une dernière fois ces traits fiers et doux qui ne semblaient pas en ce moment empreints de leur sérénité habituelle ",
"la jeune fille était pensive et distraite ses grands yeux erraient par instants dans le vide –soudain larmes s’ en détachèrent comme perles et glissèrent sur ses joues elle les essuya doucement de le bout de ses doigts et jeta à la dérobée un regard inquiet autour d’ elle comme pour s’ assurer que sa défaillance n’ avait pas été remarquée –puis elle poursuivit son travail avec gravité en fronçant ses noirs sourcils mademoiselle de la roche-ermel était m��contente d’ elle-même "
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"catherine elle pliait devant m. danglars devant l’ aïeul inflexible et hautain comme la justice –tu avais ans maximilien continua -t-il ton père habitait foix un jour il m’ écrivit en bretagne pour me demander la permission de se remarier il y a de dangereuses créatures il avait vu cette femme la belle catherine jouve comme on l’ appelait ",
"c’ est un grand malheur pensa -t-il seulement voici messire guy devenu fou! —neuf autres cavaliers répéta le batelier de retour de sa deuxième traversée il fit ce voyage puis autres encore après la sixième fois il ne restait plus sur la rive droite que plélan et blaise cavaliers les attendaient sur l’ autre bord ",
"et avaient été fort brutalement appréhendées dès leur sortie de la maison de le refuge par une bande silencieuse qui s’ était jetée sur elles et les avait en une seconde mises dans l’ impossibilité de proférer un cri PROPN n’ avait pas eu le temps d’ intervenir il s’ était tenu sur le seuil de la maison dissimulé derrière un auvent et s’ apprêtait à le bruit de la rue à le courir à le secours de prisca et de vera quand individus sortant derrière lui du kabatchok par la porte qui donnait sur le vestibule l’ avaient renversé ligoté et emporté dans la nuit de le faïtningen comme un paquet les victimes furent conduites ainsi dans le sous-sol d’ un marchand de galoches dont la boutique s’ ouvrait sur le quai dans la partie la plus discrète de la rive de le salankhalati ils ne purent échanger une parole car ils étaient gardés de près par de véritables brutes à le moitié ivres ",
"elle vous restituerait le calme assouplirait vos nerfs ébranlés par la fièvre continue de paris —eh bien envoyez -moi où vous voudrez mais loin loin envoyez -moi dans un pays où je sois seul où je ne connaisse personne hors de les grandes routes qui mènent à le paris un ressaut d' égoïsme le soulevait il s' affirma qu' il se suffirait à le soi-même loin de julie loin de claire ",
"lui? comme d' habitude allait comme pouvait son film? allait d' ailleurs il n' y avait qu' à le regarder il était en train d' y travailler on ne le voyait pas qu' ilétait en pleine action il y avait quelques rires mais c' était vrai l' ordinateur était là prêt à l' emploi c' était difficile de se concentrer mais c' était trop pénible de rester enfermé toute la journée de le coup son scénario avait pris beaucoup de retard il l' avouait en riant la fameuse procrastination de l' obsessionnel ajoutait -il ",
"je lui expliquai que mes professeurs m’ avaient confié la tâche d’ écrire un résumé de la vie à le duisbourg depuis la fin de la guerre —tu ne grappilleras pas grand-chose dans les livres mon garçon c’ est trop frais tu devrais trouver ton bonheur à le sous-sol c’ est là que sont entreposées les archives de les journaux va te demander plus de travail mais tu auras tout sous la main les collections de les divers périodiques locaux se présentaient sous la forme de grandes reliures à le format de les quotidiens contenant chacune mois de publication parmi les titres disponibles je jetai mon dévolu sur le duisburger tagblatt dont la mise en pages était plus attrayante que celle de les autres journaux en ceci qu’ elle accordait davantage de place à la photographie ",
"gustave ivre mort titubant dans le village a dérivé lentement en dehors de le cercle de maisons où quelqu’un aurait pu le ramasser il est allé s’ effondrer dans les champs à le beau milieu d’ une congère avant de perdre connaissance il a tenté de se relever en se tenant à les barbelés ses mains se sont crispées sur le fil de fer il est resté inconscient quelques heures par plusieurs degrés au-dessous de zéro paquet de hardes durcies supplicié poivrot accroché à les fourches patibulaires ",
"mais cela l' aurait attristée quand je la ramenai à sa place la grand'mère me jeta un regard inquiet devinait -elle en moi le menteur? et elles partirent aussitôt; la jeune fille n' exprima aucun regret de quitter le bal mais elle m' adressa un charmant sourire ma mère ma vie était changée j' ai insisté sur tous les détails de cette première rencontre pour bien vous faire voir qu' il n' y a pas eu chez celle que j' aime aujourd'hui avec passion l' ombre d' une coquetterie ",
"j’ aimerais mieux rester ici que de marcher par les rues où l’on veut me battre –vous sortirez par le jardin faquinette dit adrienne et de ce côté vous ne rencontrerez per sonne cependant croyez -moi ne vous hasardez plus dans la ville avec ce petit bonhomme tant qu’ il n’ aura pas d’ autres habits –bien bien mademoiselle nous rentrons chez nous ",
"—pas encore —moi non plus voilà plus d’ une demi-heure que j’ attends c’ est bien la carte d’ identité d’ émile qu’ on m’ a montrée —qui un inspecteur qui a un drôle de nom attendez mornique bornique —bornique oui maigret et lucas échangeaient un coup d’ œil avec bornique du xx e arrondissement cela ne pouvait rater ils étaient quelques-uns comme lui dans les commissariats de quartiers non seulement des inspecteurs mais certains commissaires qui s’ entêtaient à le rivaliser avec la p.j. et qui mettaient leur point d’ honneur à le arriver avant elle "
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un jour il m’ annonça qu’ elle venait à le tokyo pour de courtes vacances je passerai te chercher ce soir pour te la présenter dans sa voix tremblait une solennité émue je me préparai à le vivre quelque chose d’ important quand je m’ assis dans la mercedes je me retournai pour saluer la jeune fille installée sur la banquette arrière | [
"sa beauté me stupéfia voici voici elle me salua avec un sourire exquis son prénom me déçut mais pas le reste de sa personne c’ était un ange ",
"PROPN m’ a beaucoup parlé de toi dit -elle —il m’ a beaucoup parlé de toi aussi inventai-je —vous mentez toutes les je ne parle jamais beaucoup c’ est vrai il ne dit jamais rien reprit ",
"il m’ a terriblement peu parlé de toi c’ est pourquoi je suis persuadée qu’ il t’ aime —en ce cas il t’ aime aussi —tu ne m’ en veux pas si je te parle américain en japonais je fais trop de fautes ",
"—ce n’ est pas moi qui les remarquerais PROPN n’ arrête pas de me corriger il me veut parfaite elle était au-delà de la perfection le jeune homme nous conduisit à le parc shirogane ",
"à la tombée de la nuit les lieux étaient si déserts qu’ on se serait cru loin de PROPN en quelque forêt mythique descendit de la voiture avec un sac qu’ elle ouvrit elle en sortit une nappe de soie qu’ elle disposa par terre de le saké des verres et des gâteaux elle s’ assit sur l’ étoffe et nous invita à l’ imiter sa grâce m’ éblouissait ",
"tandis que nous buvions à le cette rencontre je lui demandai quels étaient les idéogrammes de son prénom elle me montra —le pays de les parfums m’ exclamai-je c’ est merveilleux et ça te va très bien ",
"de connaître sa signification nippone le prénom cessa de me sembler vilain la vie californienne l’ avait rendue beaucoup moins renfermée que son frère elle babilla de charmante façon je buvais ses paroles PROPN paraissait aussi hypnotisé que moi ",
"nous la contemplions comme un ravissant phénomène naturel —bon dit -elle soudain alors ce feu d’ artifice j’ y vais dit le garçon je tombais des nues ",
"PROPN prit dans le coffre une valise qui se révéla celle de les feux d’ artifice de même qu’ il y avait eu la valise dela fondue suisse il disposa sur le sol un matériel d’ artificier et nous avertit que cela allait commencer bientôt le ciel nous surplomba d’ explosions de couleurs et d’ étoiles tandis que retentissait l’ extase de la jeune fille sous mes yeux éblouis le frère donnait à la sœur non pas une preuve mais une manifestation d’ amour jamais je ne m’ étais sentie aussi proche de lui "
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"enfin oui ou non l’ impolitesse de mlle fait -elle frémir elle regardait les caisses et cela lui brûlait les lèvres de dire je ne veux pas vous faire faire ce travail je vais venir avec un homme de peine et nous ferons le tri elle n’ osa pas l’ image de ce pauvre homme voyant mettre sens dessus dessous tout ce qu’ il avait fait et avec tant de soin et quand c’ était pour le lui donner si généreusement non cela n’ était pas possible elle aimait mieux payer les francs quant à le m.decoantré il devinait bien le vœu secret de sa nièce mais il se sentait à le bout de ses bons procédés elle ferait ouvrir les caisses si elle en avait le courage ",
"chauvieux il est vrai avait gardé de sa vie de sous-officier le goût de le contact avec les hommes mais il n’ avait pas de rapports familiers avec les ouvriers et ne souhaitait même pas d’ en avoir il leur parlait avec l’ aisance que lui avait acquise son expérience de sergent bien élevé de le reste comme la plupart de les gens ballottés par la vie dans des milieux divers il était incapable d’ un préjugé favorable à l’ égard d’ une classe sociale et se montrait plus attentif à les individus qu’ à les catégories sa tranquillité son sérieux sa politesse et certain désenchantement des hommes qui paraissait dans sa façon d’ accueillir leurs fautes sans la moindre surprise lui valaient généralement la curiosité sympathique de les ouvriers sans oublier qu’ il était apparenté à le patron on lui était reconnaissant de savoir évoluer dans un complet bien coupé sans en être gêné et sans gêner personne ",
"mon oncle! inutile! de l’ ipécacuanha de le ricin de l’ eau-forte tout ce que vous voudrez excepté cet horrible régal en tout cas vous reviendrez une seconde fois à le ceci observa en prenant l’ assiette de l’ artiste avec son sourire doux et calme il ne faut pas que vous sortiez de table affamé —volontiers ma tante bien volontiers je suis tout honteux ce soir d’ avoir un appétit aussi immodéré ou d’ être aussi gourmand car ce roast-beef est délicieux mon garçon ",
"j’ ai rougi j’ ai fini par hausser les épaules pendant ou semaines nous ne nous sommes pas parlé ni souri nous serrant la main sans nous regarder franchement autre façon d’ être proches mais sans rien attendre car espérant tout et puis j’ avais d’ autres soucis comme tout homme qui sent une femme lui échapper PROPN voulait un autre enfant et loin de me déplaire entièrement cette fuite en avant me paraissait une promesse de vague éternité d’ autant plus vague cette éternité que j’ y trouverais matière à le expiation ce que j’ expierais ",
"c’ était déjà bien joli qu’ on lui permit de s’ asseoir parmi vous fait comme il l’ est maintenant je crois que nous lui avons suffisamment payé notre dette et je te défends de l’ amener désormais ici –mais tante germaine –tais -toi et va te rasseoir.luz la bouche plissée par la contrariété obéit sans empressement PROPN dit avec un rire lourd:–eh bien la reine sans roi bois un peu qu’ on puisse crier: la reine boit de les yeux noirs pleins de colère s’ attachèrent sur le visage narquois ",
"ils ne peuvent pas imaginer que vous suiviez leur train de vie en travaillant dans cette petite revue –c’ est pourtant comme dis-je on peut très bien se débrouiller à le paris sans doute admit -il comme à le regret mais ils pensent que vous vous débrouillez autrement –et dis -je pensez -vous que PROPN attende autre chose de moi ",
"elle était initiée à le mystère masculin elle entrait dans une secte en fait –mathis il t’ a vu avec moi à la sortie de l’ école jeudi et il m’ a demandé si t’ étais mon frère dit paul à le grand gabin moi j’ ai dit oui.paul et lazare idolâtraient gabin ce qui finirait par déteindre sur alice mais avant de se décider à le tomber amoureuse alice devait répondre à le cette question déterminante: gabin était -il beau ou moche?elle avait déjà entendu sauveur le surnommer PROPN l’ enfant sauvage de l’ aveyron et c’ était vrai qu’ il avait un côté primate qu’ il cultivait en se coiffant avec la main et en poussant d’ horribles bâillements ",
"qu’ est -ce que tu cherchais une trompette en bois tu ne dois pas t’ en souvenir une trompette avec des lignes bleues et rouges et un gland de soie rouge je ne me souviens pas c’ est drôle —pourquoi il me semble que je l’ avais vue —tu crois que le fils de ton ami a vraiment besoin de ce n’ est pas cela mais je me souviens de cette trompette parce que c’ était mon jouet préféré j’ aurais aimé la retrouver —cherche le regard de m. marbe à le petit docteur semblait dire: et voilà les enfants on a tout fait pour eux un beau jour ils viennent avec des exigences presque des injures à la bouche ils emportent tous les souvenirs pour les donner à un inconnu ",
"–alors nous aussi quand les vieux le sauront on va recevoir la danse –s’ il n’ a pas dit nos noms et qu’ on en parle chez nous on dira qu’ on n’ y était pas –écoute! écoute une bordée de sanglots et de râles et de cris et d’ injures et de menaces s’ évadait de chaque maison montait se mêlait emplissait la rue pour une effarante cacophonie un sabbat infernal un vrai concert de damnés toute l’ armée de longeverne du général à le plus humble soldat de le plus grand à le plus petit de le plus malin à le moins dégourdi tous recevaient la pile et les paternels y allaient sans se retenir la question d’ argent ayant été évoquée à le grands coups de poings et de pieds de souliers et de sabots de martinets et de triques et les mères s’ en mêlaient elles aussi farouches impitoyables sur les questions de gros sous tandis que les sœurs navrées et un peu complices pleuraient se lamentaient et suppliaient qu’ on ne tuât pas pour si peu leur pauvre petit frère la marie tintin voulut intervenir directement ",
"c’ était ce qui frappait le plus en lui à le premier abord le contraste de cette forte ossature et de la chair usée par un régime ascétique et un travail incessant et ce contraste était encore accentué par celui qu’ offraient la lourde mâchoire de lutteur et des yeux singulièrement purs et doux il parlait avec une simplicité presque exagérée s’ appliquant à ne se servir que de mots usuels parfois vulgaires en phrases courtes qu’ il était facile de comprendre et de retenir il lui arrivait de s’ oublier par moments et de s’ embarquer dans les périodes châtiées et balancées de le style qu’ on avait dû autrefois lui apprendre à le cultiver; quand il s’ en apercevait il s’ arrêtait court avec un geste d’ excuse et repartait en termes plus communs sa théologie se réduisait à l’ existence indiscutable d’ une divinité pas très puissante pleine de tolérance et de compassion "
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elle entra dans la masure mme bathilde s’ efforçait de faire entendre raison à son protégé qui refusait obstinément d’ être hospitalisé dans une maison de retraite il voulait disait -il mourir chez lui –mais mon pauvre matissou vous n’ êtes pas soigné ici! vos enfants sont à le travail et d’ ailleurs ils ne se montrent pas fort agréables pour vous ...–ça ne fait rien madame je veux mourir là comme ma défunte PROPN n’ en obtint pas davantage | [
"de guerre lasse les femmes laissèrent le bonhomme et prirent le chemin de le château elles marchèrent d’ abord en silence puis mme bathilde leva les yeux sur sa nièce en demandant –tu as vu rosalie –non ma tante j’ ai été reçue par m. de chancenay une chaude rougeur montait à le visage d’ elys.mme de valromée sur un ton de surprise:–m. de chancenay comment cela –il est arrivé hier parai ̂t -il sans prévenir et alors c’ est lui que tu as vu? à qui tu as demandé l’ autorisation de reprendre ce cahier mais non tu ne l’ as pas il le rapportera lui-même à le prexeuil ma tante et en même temps la jeune fille s’ arrêta se pencha vers mme de valromée qui regardait avec étonnement le visage ému les beaux yeux brillants tante bathilde si vous saviez ce qu’ il m’ a dit ce qu’ il m’ a demandé! un effarement passa dans les yeux calmes de la chanoinesse –ce qu’ il t’ a dit? quoi donc ma fille –qu’ il souhaitait m’ épouser qu’ il irait me demander à ma tante antoinette cet après-midi il ira te demander une véritable consternation bouleversait la physionomie de mme bathilde à ",
"la jeune fille eut un geste de vive protestation –pour mon bonheur mais je crois à le contraire que ...mme de valromée tressaillit un peu à la vue de le frémissement qui parcourait le visage rougissant de la lueur ardente qui éclairait les beaux yeux veloutés elle mit sa main sur le bras d’ elys en demandant avec une douceur hésitante un peu anxieuse –tu voudrais te marier il te plaît ce jeune homme –oui ma tante oui je je crois que je serais très heureuse –pauvre petite ma pauvre petite fille ",
"je crains que tante antoinette s’ écria en joignant les mains ne me dites pas qu’ elle refusera tante bathilde ne me dites pas cela vous n’ est -ce pas vous me comprenez vous ne diriez pas non tout de suite de parti pris?–oh! certainement ma petite fille je verrais je prendrais des renseignements il est certain que le mariage beaucoup souffrent cruellement –je pense qu’ on souffre en toutes situations ma tante ...–oui oui et puis la souffrance c’ est la vie de ce monde les uns en ont plus les autres moins tout est oublié là-haut elle secoua la tête puis murmura –mais tante antoinette a peur de la vie pour celles qu’ elle aime oui parce que d’ autres ont supporté de dures épreuves qui les ont brisées les femmes se remirent en marche elles montaient d’ un pas égal le raide sentier qui menait à le prexeuil ",
"au-dessous d’ elles une claire lumière s’ étendait sur la combe où les arbres commençaient de prendre leur somptueuse parure d’ automne et sur le flanc de les hauteurs la brume matinale finissait de disparaître dans un halo doré en découvrant les bois à les feuillages nuancés de jaune pâle d’ ocre et d’ orange très vif l’ inquiétude oppressait elys faisait trembler tout son espoir toute sa joie tante bathilde avait l’ air de penser qu’ on ne changerait pas les idées de la tante antoinette pourtant il n’ était pas possible qu’ elle refusât de marier sa petite-nièce de parti pris sans même savoir ce que valait le prétendant la jeune fille dit à le bout d’ un long moment de silence –vous ne parlerez pas à ma tante de ce que je vous ai dit là n’ est -ce pas tante bathilde m. de PROPN doit venir cet après-midi et il ne faudrait pas qu’ elle se fît invisible pour ne pas le recevoir –oui je comprends et c’ est bien ce qui arriverait les lèvres tremblantes tante bathilde tante bathilde vous me faites peur!mme de valromée eut un léger soupir en glissant vers sa nièce ",
"d’ ailleurs tu es trop sérieuse en dépit de ta jeunesse pour ne pas vouloir réfléchir toi-même devant une si grave éventualité mais m. de chancenay a eu tort de te parler d’ abord ce n’ est pas très correct et il est certain que si tante antoinette le savait PROPN rougit de nouveau mais son beau regard ne se détourna pas de celui que fixait sur elle la chanoinesse –oui peut-être aurait -il mieux fait mais il voulait savoir mon avis avant de tenter la démarche près de ma tante –et que lui as-tu répondu –que ce n’ était pas non mais que je voulais réfléchir ...mme bathilde soupira encore.mieux instruite que sa jeune nièce de les raisons de mme antoinette elle savait à le quelle décision allait se heurter par avance elle ressentait donc la souffrance prochaine de cette enfant et d’ autant mieux qu’ elle-même dans le secret avait connu quelque chose de semblable quand elle était une gracieuse jeune fille de ans rêveuse un peu romanesque éprise d’ un aimable voisin que mme de prexeuil avait éloigné en déclarant que c’ était assez d’ avoir vu mourir de chagrin dam",
"celui-ci déclarait l’ année mauvaise assurait ne pouvoir payer que les tiers de la somme mme de prexeuil sortit de cet entretien la mine soucieuse et à le cours de le déjeuner confia sa préoccupation à ses nièces –ce bardilasse est un peu filou je le crains il doit bien faire ses affaires quoi qu’ il en dise je ne sais comment nous nous en tirerons avec cette diminution de revenus car notre budget se bouclait tout juste et nous devons encore la réparation que j’ ai dû faire effectuer à l’ aile gauche pour l’ empêcher de crouler complètement .ce souci occupait si bien la chanoinesse qu’ elle ne songea pas à s’ informer si était passée à le pré-béni pour reprendre son cahier de musique la jeune fille s’ en réjouit car elle craignait de laisser voir son émotion en parlant de m. de chancenay après le déjeuner mme de prexeuil se mit à le revoir ses comptes avec l’ aide de mme bathilde ",
"prenant un ouvrage monta dans sa chambre et s’ assit près d’ une fenêtre pour voir arriver ogier de chancenay .qu’ elle était anxieuse émue la petite chanoinesse tant de pensées de désirs de craintes s’ agitaient en son esprit elle si active si laborieuse laissait à le tout instant retomber sur ses genoux l’ ouvrage commencé pour songer les yeux pleins d’ émoi le cœur palpitant elle entendait de nouveau les paroles dites par cette voix si chaudement nuancée: vous avez compris elys que je vous aime elle revoyait le regard éclairé d’ une flamme si vive ...il l’ aimait cet étranger ce jeune et séduisant cousin de la bonne mme de valheuil l’ amour elys n’ en avait guère entendu parler jusqu’ alors maintenant qu’ il se révélait à le elle tout à le coup elle le trouvait très doux un peu enivrant c’ était lui sans doute qui avait uni jadis elys de prexeuil et louis-bénigne de varzon marquis de sommelles maintenant il venait la trouver dans sa solitude il venait lui apporter de la joie oui mais aussi un peu de trouble de crainte un léger rayon de soleil se glissait jusqu’",
"alors son cœur se mit à le battre vivement et elle pensa saisie par l’ angoisse: pourvu que ma tante l’ écoute pourvu qu’ elle ne dise pas non sans vouloir réfléchir de se trouvait maintenant face à le face avec la vieille chanoinesse visiblement fort surprise de cette réapparition il expliquait en posant le cahier de musique sur une table :–je suis arrivé hier soir ayant affaire par ici voici le volume qui appartient à le mlle de valromée –il ne fallait pas vous donner cette peine monsieur j’ ignorais que ma petite-nièce fût passée à le pré-béni –mais oui madame j’ ai eu le plaisir de saluer mlle de valromée elle voulait emporter ceci mais je lui ai dit que je monterais à le prexeuil aujourd’hui parce que j’ avais une demande à le vous adresser –une demande ?il la vit déjà défiante cependant il poursuivit avec le même calme bien qu’ il fût à le fond très vivement ému: –je n’ ai pu voir mlle de valromée sans éprouver pour elle la plus grande admiration et sans l’ aimer aussitôt ",
"c’ est donc sa main que je viens solliciter madame évidemment il eût été plus correct que mon grand-père se chargeât de cette démarche mais je suis orphelin complètement libre...mme de prexeuil l’ interrompit d’ un geste bref son visage avait tressailli et se congestionnait un peu les yeux durs et tout à le coup brillants s’ attachaient sur m. de chancenay –vous demandez la main d’ elys de valromée après l’ avoir vue combien de fois il n’ est pas besoin de la voir beaucoup pour juger de ce qu’ elle vaut madame .la chanoinesse eut une sorte de ricanement sourd –en effet "
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"situation bizarre il n’ existait pas entre eux d’ autres rapports que ceux qui s’ établissent dans le monde entre gens qui échangent quelques mots ou fois par hiver et il lui demandait compte d’ un bonheur ignoré d’ elle il la jugeait sans lui faire connaître l’ accusation .beaucoup de jeunes gens se sont trouvés ainsi rentrant chez eux désespérés d’ avoir rompu pour toujours avec une femme adorée en secret; condamnée méprisée en secret c’ est des monologues inconnus dits à les murs d’ un réduit solitaire des orages nés et calmés sans être sortis de le fond de les cœurs d’ admirables scènes de le monde moral à lesquelles il faudrait un peintre madame jules alla s’ asseoir en quittant son mari qui fit le tour de le salon quand elle fut assise elle se trouva comme gênée et tout en causant avec sa voisine elle jetait furtivement un regard sur monsieur jules desmarets son mari l’ agent de change de le baron de PROPN ",
"maintenant que vous avez cette charge-là sur les bras il vous faut des ressources cette petiote quand nous l’ aurons remise sur pied ne vivra pas de l’ air de le temps PROPN prit son chapeau vivement c’ est juste fit -il ",
"tant mieux fit sombreval tranquille c’ est déjà fait du moins pour l’ un de les le cœur de PROPN battait dans sa poitrine comme une cloche le jeune de néhou aime calixte reprit sombreval et qui ne l’ aimerait l’ adorable enfant mais calixte elle est trop pure et trop parfaite pour aimer personne sur cette terre ajouta -t-il avec l’ âpre mélancolie d’ un homme qui en disant sur cette terre disait ",
"—prenez garde mon ami! dit gibassier —je ne suis pas l’ ami de les individus qui n’ ont pas de papiers répondit l’ agent jackal vous punira sévèrement —ma consigne est de conduire à la préfecture de police les voyageurs qui n’ ont pas de passeport vous n’ avez pas de passeport je vous conduis à la préfecture de police ",
"si je vous ai fui dès lors c’ est à le cause de cela raoul non pas parce que je vous haïssais mais parce que je vous aimais trop et que je vous redoutais j’ étais confuse de mon trouble je ne voulais plus vous voir à le aucun prix et cependant je ne songeais qu’ à le vous revoir si j’ ai pu supporter l’ horreur de cette nuit et de toutes les abominables tortures qui ont suivi c’ est pour vous pour vous que je fuyais et qui reveniez sans cesse à les heures de le danger je vous en voulais de toutes mes forces et à le chaque fois je me sentais à le vous davantage raoul raoul serrez -moi bien raoul je vous aime ",
"depuis la blessure qu' il s' était faite chez la veuve à l' auberge de les marchands joseph dupleix ne s' était jamais entièrement relevé; mais on peut dire qu' il souffrait surtout d' une autre blessure: la perte de ses espérances qui allaient s' égrainant une à une comme les perles d' un collier dont le fil est rompu les dernières dépêches de l' inde étaient lamentables bussy beau comme un lion à les abois se mourait de ses victoires dont le stérile miracle épuisait ses ressources et décimait son armée n' avait plus que le sombre courage de le désespoir ",
"–mais certainement dit -il –vous ne comptez donc pas me renvoyer en france maintenant que ma présence à le uam-var ne vous est plus nécessaire ai-je trouvé le courage de prononcer cette phrase à le haute et intelligible voix ?toujours est -il qu’ il me regarde d’ un œil médusé puis sévère fait -il quelle singulière idée vous faites -vous donc du mariage en écosse comme en france les gens mariés restent mariés et je veux espérer que je n’ ai pas démérité de vous jusqu’ ici christie dans ma poitrine mon cœur s’ est mis à le battre à le grands coups sourds et je réplique avec une gravité soudaine :–non je pense plutôt que c’ est moi qui n’ ai pas su gagner véritablement votre affection et votre estime puisque depuis des mois vous ne m’ avez manifesté que de l’ indifférence pour ne pas dire de l’ antipathie .si j’ avais eu plus de courage je lui aurais dit combien je tremblais secrètement de n’ avoir su gagner son amour !il se met à le rire avec douceur –qui vous a dit que je ne me suis pas senti séduit dès la première minute?je sens mon visage se décolorer pen",
"m. de retz n’ en pouvant rien obtenir dit tout haut qu’ il allait voir la reine et lui demander justice on le laissa passer avec m. de la meilleraie mais plus d’ millier d’ hommes et de femmes les suivirent en redemandant broussel la reine avait auprès d’ elle le duc d’ orléans le cardinal et un grand nombre d’ autres personnages de distinction chacun parlait de l’ émeute ",
"l’ anthropologie la sociologie l’ histoire la linguistique la géographie nubiennes tentent de mieux les comprendre on leur consacre force cours musées expositions conférences la littérature la musique et l’ art nubiens s’ imprégnent profondément de ce qui vient d’ ailleurs le mélange de la connaissance et de la culpabilité crée une fascination en nubie pour tout ce qui est différent de la nubie en fait l’ autre a fini par accéder à la dimension de le sacré ",
"le mot milliard avait réveillé la cupidité de les bandits ils croyaient avoir mis la main sur une mine riche à le exploiter et dans cette intention ils tinrent conseil celui qui paraissait être leur chef expliqua en peu de mots ce qu’ il fallait faire termina sa harangue en disant: –amusons -nous toujours de lui nous verrons ensuite à le nous faire payer notre âne ces derniers mots parvinrent à l’ oreille de PROPN qui se vit de suite en liberté aussi leur cria -t-il qu’ il avait de l’ argent sur lui et qu’ il ne demandait pas mieux que de les indemniser "
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il se contentait de dire en faisant une libation à le bacchus: mourir il n’ y a pas de quoi rire il n’ y a pas de quoi pleurer plus moral et plus imbu de la doctrine de les devoirs que les épicuriens et tout le portique prescrivait en certains cas le suicide à le stoïcien voici comment il raisonnait l’ homme diffère de la brute en ce qu’ il dispose souverainement de sa personne ôtez -lui ce droit de vie et de mort sur lui-même vous le rendez esclave de les hommes et de les événements ce droit de vie et de mort bien reconnu forme le contre-poids efficace de tous les maux naturels et sociaux | [
"ce même droit conféré à l’ homme sur son semblable engendre toutes les tyrannies la puissance de l’ homme n’ existe donc nulle part sans une liberté indéfinie dans ses actes faut -il échapper à les conséquences honteuses d’ une faute irrémédiable l’ homme vulgaire boit la honte et vit le sage avale la ciguë et meurt; faut -il disputer les restes de sa vie à la goutte qui broie les os à le cancer qui dévore la face le sage juge de l’ instant opportun congédie les charlatans et dit un dernier adieu à ses amis qu’ il attristait de sa présence tombé à le pouvoir de le tyran que l’on a combattu les armes à la main que faire ",
"l’ acte de soumission est dressé il n’ y a plus qu’ à le signer ou à le tendre le cou: l’ imbécile tend le cou le lâche signe le sage finit par un dernier acte de liberté il se frappe hommes libres s’ écriait alors le stoïcien sachez vous maintenir libres libres de vos passions en les sacrifiant à les devoirs libres de vos semblables en leur montrant le fer ou le poison qui vous met hors de leurs atteintes libres de la destinée en fixant le point à le delà de lequel vous ne lui laissez aucune prise sur vous libres de les préjugés en ne les confondant pas avec les devoirs libres de toutes les appréhensions animales en sachant surmonter l’ instinct grossier qui enchaîne à la vie tant de malheureux après avoir dégagé cette argumentation dans le fatras philosophique de les anciens je crus y imprimer une forme chrétienne en la corroborant par les lois de le libre arbitre que dieu nous a données afin de pouvoir nous juger un jour à son tribunal et je me disais: j’ y plaiderai! mais monsieur ces raisonnements me forcèrent de penser à le lendemain de la mort et je me trou",
"de ce point de vue la vie est bien grande et bien petite le sentiment de mes fautes ne me fit point songer à le ciel tant que j’ eus des espérances sur la terre tant que je trouvai des soulagements à le mes maux dans quelques occupations sociales aimer se vouer à le bonheur d’ une femme être chef d’ une famille n’ était -ce pas donner de nobles aliments à le ce besoin d’ expier mes fautes qui me poignait cette tentative ayant échoué n’ était -ce pas encore une expiation que de se consacrer à un enfant mais quand après ces efforts de mon âme le dédain et la mort y eurent mis un deuil éternel quand tous mes sentiments furent blessés à la fois et que je n’ aperçus plus rien ici-bas je levai les yeux vers le ciel et j’ y rencontrai dieu ",
"cependant j’ essayai de rendre la religion complice de ma mort je relus les évangiles et ne vis aucun texte où le suicide fût interdit mais cette lecture me pénétra de la divine pensée de le sauveur de les hommes certes il n’ y dit rien de l’ immortalité de l’ âme mais il nous parle de le beau royaume de son père il ne nous défend aussi nulle part le parricide mais il condamne tout ce qui est mal ",
"la gloire de ses évangélistes et la preuve de leur mission est moins d’ avoir fait des lois que d’ avoir répandu sur la terre l’ esprit nouveau de les lois nouvelles le courage qu’ un homme déploie en se tuant me parut alors être sa propre condamnation quand il se sent la force de mourir il doit avoir celle de lutter; se refuser à le souffrir n’ est pas force mais faiblesse; d’ ailleurs quitter la vie par découragement n’ est -ce pas abjurer la foi chrétienne à le laquelle jésus a donné pour base ces sublimes paroles heureux ceux qui souffrent le suicide ne me parut donc plus excusable dans aucune crise même chez l’ homme qui par une fausse entente de la grandeur d’ âme dispose de lui-même un instant avant que le bourreau ne le frappe de sa hache ",
"en se laissant crucifier PROPN ne nous a -t-il pas enseigné à le obéir à le toutes les lois humaines fussent -elles injustement appliquées le mot résignation gravé sur la croix si intelligible pour ceux qui savent lire les caractères sacrés m’ apparut alors dans sa divine clarté je possédais encore francs je voulus d’ abord aller loin de les hommes user ma vie en végétant à le fond de quelque campagne mais la misanthropie espèce de vanité cachée sous une peau de hérisson n’ est pas une vertu catholique le cœur d’ un misanthrope ne saigne pas il se contracte et le mien saignait par toutes ses veines ",
"en pensant à les lois de l’ église à les ressources qu’ elle offre à les affligés je parvins à le comprendre la beauté de la prière dans la solitude et j’ eus pour idée fixe d’ entrer en religion suivant la belle expression de nos pères quoique mon parti fût pris avec fermeté je me réservai néanmoins la faculté d’ examiner les moyens que je devais employer pour parvenir à le mon but après avoir réalisé les restes de ma fortune je partis presque tranquille la paix dans le seigneur était une espérance qui ne pouvait me tromper séduit d’ abord par la règle de saint bruno je vins à la grande-chartreuse à le pied en proie à de sérieuses pensées ",
"ce jour fut un jour solennel pour moi je ne m’ attendais pas à le majestueux spectacle offert par cette route où je ne sais quel pouvoir surhumain se montre à le chaque pas ces rochers suspendus ces précipices ces torrents qui font entendre une voix dans le silence cette solitude bornée par de hautes montagnes et néanmoins sans bornes cet asile où de l’ homme il ne parvient que sa curiosité stérile cette sauvage horreur tempérée par les plus pittoresques créations de la nature ces sapins millénaires et ces plantes d’ un jour tout cela rend grave il serait difficile de rire en traversant le désert de saint-bruno car là triomphent les sentiments de la mélancolie je vis la grande-chartreuse je me promenai sous ses vieilles voûtes silencieuses j’ entendis sous les arcades l’ eau de la source tombant goutte à le goutte ",
"j’ entrai dans une cellule pour y prendre la mesure de mon néant je respirai la paix profonde que mon prédécesseur y avait goûtée et je lus avec attendrissement l’ inscription qu’ il avait mise sur sa porte suivant la coutume de le cloître tous les préceptes de la vie que je voulais mener y étaient résumés par mots latins fuge inclina la tête comme s’ il comprenait étais décidé reprit cette cellule boisée en sapin ce lit dur cette retraite tout allait à le mon âme les chartreux étaient à la chapelle j’ allai prier avec eux "
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"—nous ne sommes pas en majorité à le comité dit celui-ci l’ assemblée de les délégués réunie clandestinement par le parti kuomintang avant l’ insurrection avait élu un comité central de membres dont communistes mais ce comité venait d’ élire à le son tour le comité exécutif qui allait organiser le gouvernement municipal PROPN était l’ efficacite les communistes n’ étaient plus en majorité ",
"tu t’ y attendais est -ce là tout ce que tu as à me dire patience donc ne t’ emporte pas m. le comte est absent c’ est ce que m’ a répondu un grand laquais en livrée un gaillard plus grand que toi et moi ",
"après vous avoir effrayé par la vue de ce balai demain il en dessinera quelque autre auprès de lequel un chat endormi mais mystérieux dans son sommeil vous affirmera que ce balai sert à la femme d’ un cordonnier allemand pour se rendre à le broken ou bien ce sera quelque balai pacifique à lequel il suspendra l’ habit d’ un employé à le trésor decamps a dans son pinceau ce que paganini avait dans son archet une puissance magnétiquement communicative eh! bien il faudrait transporter dans le style ce génie saisissant ce chique de le crayon pour peindre l’ homme droit maigre et grand vêtu de noir à le longs cheveux noirs qui resta debout sans mot dire ce seigneur avait une figure à le lame de couteau froide âpre dont le teint ressemblait à les eaux de la seine quand elle est trouble et qu’ elle charrie les charbons de quelque bateau coulé ",
"mais elle ne peut l’ avouer dans le monde et elle me traite comme je le mérite c’ est avoir par trop de bonhomie ou d’ amour propre mon cher ami reprend de melvil vous avez eu tort de vous compromettre faites donc en sorte de ne plus vous rendre ridicule puis voyant l’ embarras et l’ ennui d’ emmanuel il change de conversation en lui disant si de ronville ne réussit pas dans sa demande vous avez toujours une place de gérant d’ un journal* hebdomadaire vous gagnerez fort peu mais nous vous soutiendrons de notre bourse et de notre amitié je ne redoute point les souffrances les privations pourvu que je puisse vivre et attendre en travaillant ",
"à le tout instant il se retournait pour regarder l’ enfant elle dormait ses bras minces repliés sous sa tête on voyait sa lèvre inférieure qui s’ écartait un peu une lèvre pleine ronde et rouge comme un petit fruit déjà mûr ses cheveux embroussaillés lui recouvraient le front et descendaient jusqu’ à ses longues trop longues paupières dont les cils bruns faisaient une frange épaisse sur ses joues menues elle s’ éveilla soudain et son regard se posa sur le père de qui lui fit un signe amical: —approche petite lumière ",
"vous qui avec votre voix européenne vous qui avec votre plume puissante pourriez faire pour moi ce que voltaire a fait pour calas croyez je vous en supplie croyez par l' âme de tous ceux que vous avez connus et qui vous aimaient comme un enfant ou comme un frère par la tombe de mes vieux parents par celle de mon père et de ma mère je vous jure mon ami les bras étendus vers vous à le travers les barreaux de ma prison je vous jure que je suis innocente pourquoi donc collard ne vous a -t-il pas ou pourquoi ne s' est -il pas en vous parlant assuré de votre opinion sur la pauvre prisonnière qui tremble en vous écrivant ah lui sait que je ne suis pas coupable lui si vous doutiez encore vous eût convaincu oh ",
"elle rentra dans le salon mousse la jeune fille n' avait pas quitté la chaise longue elle y était assise les mains dans le creux de les genoux en une pose de rêverie profonde moi pensa julie je n' ai point de haine contre elle je voudrais qu' elle oubliât qu' elle fût heureuse et je ne pourrai pas être tout à le fait heureuse à le cause d' elle même si elle n' acheva pas sa pensée ",
"d’ alais à le mende et de le vigan à le florac les noms de jacques et de susanne étaient sur toutes les lèvres si l’ assassinat de le changeur joseph par ratta et n’ avait absorbé à la même époque toute l’ attention de les parisiens le drame de lespervelouze serait certainement arrivé –pour parler le langage de le temps –des bords de le chapeauroux à les rives de la seine à le milieu de les innombrables commentaires qui préludaient à les prochains débats de la cour d’ assises personne ne songeait à se demander si PROPN boucard était coupable on eût été trop attrapé s’ il eût été innocent ce qui éveillait l’ intérêt général ce qui prévenait en sa faveur toutes les femmes élégantes et toutes les âmes sensibles de la province ce n’ était pas la possibilité de son innocence et tout ce que cette chance impliquait de tortures morales de souffrances physiques de mystères d’ iniquité; c’ était à le contraire l’ assassinat commis par amour le mensonge sublime de susanne ",
"alors je te dirai que mes amours ne demeurent pas loin de la porte PROPN –je n’ en demande pas davantage pour donner ma consultation répondit la jeune fille d’ un ton qu’ elle s’ efforça de rendre comique mais un homme plus observateur que eût remarqué une vague inquiétude dans l’ expression de les traits de pradeline –eh bien voyons! que me conseilles -tu? lui dit -il –d’ abord il faut mais la jeune fille s’ interrompit et dit –on a frappé mon cher ",
"quelle nuit? la nuit la vraie nuit mon petit philippe l’ ai-je entendue me répondre sans m’ étonner ni de ce que sa voix eût brusquement changé ni de ce qu’ elle me disait et qui ne pouvait être une réponse acceptable non surtout dans la bouche d’ une femme qui comme mme fabre ne s’ intéressait à le rien pas plus à les images qui défilaient chaque soir dans son téléviseur qu’ à la musique que je jouais et depuis si longtemps détournée de le monde qu’ il ne lui en restait plus que des récits d’ autrefois avant le temps où elle avait été femme ce lointain où les petites filles se confondent si aisément avec les esprits et les songes déçus de ceux qui les ont engendrées des histoires qu’ elle ressassait devant son téléviseur ou près de le téléphone qu’ elle laissait la plupart de le temps sonner dans le vide comme je l’ avais fait pour le mien tout à l’ heure dans la penderie avant de m’ endormir en revenant une fois encore à le cet étrange épisode de ma jeunesse —je ne comprends pas avais -je dit à le mme fabre la colère me gagnait j’ étais à le bord de "
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tu m’ as beaucoup promis baron et je crains que tu ne sois pas de taille à me tenir parole l’ homme est un être bien imparfait –eh bien dit walter avec un sombre sourire mme d’ amstadt est partie pour que va -t-il en résulter –je n’ en sais ma foi rien les couples amoureux sont fantasques et la jalousie a des accès si bizarres qu’ on ne peut pas prévoir leurs désastres | [
"il est évident que parti avec la certitude d’ une trahison conjugale et voyant arriver sa femme à le rendez -vous supposé le seigneur donnera tout d’ abord un cours impétueux à sa rage ce sera comme on dit vulgairement un mauvais quart d’ heure pour ton infidèle mais ce quart d’ heure passé quelques explications éclaireront les époux il y aura entre eux vive explosion de tendresse dont tu serais inconsolable cher ami si le retour à le seelisberg ne-devait pas te venger abominablement de le rapatriement de nos tourtereaux or tu vois d’ ici ce qui va se passer à le seelisberg lorsque la disparition de la fillette sera constatée ce sera scène déchirante pour ",
"–n’ achève pas je rebrousserais chemin et il est écrit que je dois recommencer l’ histoire de mes vieux ancêtres ah! la petite a bougé francis je fais serment de chérir cet enfant comme si j’ étais son père –admirable transaction s’ écria en riant vrai j’ ai besoin de te voir à l’ œuvre pour ne plus douter de ton courage baron tu vaux mieux que moi car ta main tremble en portant des coups mortels ",
"tu aurais fait un bien pauvre romain et je ne te formerai pas sans peine laisse-moi goûter en paix quelque repos je me sens fourbu de lassitude s’ enfonça dans un coin de la berline et ferma les yeux le jour commençait à le poindre ",
"PROPN se pencha vers slimann et entr’ ouvrant son burnous il regarda madeleine avec une singulière expression de pitié mêlée de satisfaction et de tendresse puis il fouilla dans l’ une de les poches de la voiture en retira un paquet et dit à les reggabs –occupons -nous de la toilette le second reggab montra les vêtements qu’ il avait apportés de –non lui dit walter ces habits ne sont pas assez beaux pour ma fille doit être mise comme l’ enfant d’ un émir ou d’ un chérif voilà le vrai costume qui lui convient ",
"il ouvrit le paquet et en retira de charmants petits brodequins en maroquin rouge brodés d’ or une ceinture PROPN en laine verte et rouge une longue et ample chemise en laine gandoura d’ une finesse exquise et de le plus beau blanc une pièce d’ étoffe de laine souple mais chaudement fournie destinée à le envelopper le corps comme une draperie vêtement à l’ usage de tons les arabes prend le nom de haïk ou quand il est en laine et de melhaffa quand il est en cotonnade une veste de velours vert taillée à la turque semée de soutaches d’ or et de petits boutons de même métal un turban de laine et soie à le bandes bariolées un collier et des bracelets de corail à le fermoir d’ or et regardaient avec admiration chacune de les pièces de cette riche toilette la veste turque leur causait quelqu’étonnement PROPN s’ en aperçut et leur dit elle aurait froid si je l’ habillais selon la seule mode de son nouveau pays ",
"cette veste qui est de trop pour l’ usage lui plaira et la réchauffera alors avec des précautions extrêmes les reggabs et le baron s’ appliquèrent à la toilette de madeleine la pauvre chère petite laissa échapper quelques-uns de ces bons gros soupirs qui font la joie de les tendres mères en ce qu’ ils annoncent une santé vigoureuse et pésagent un joyeux réveil elle se frotta les yeux de ses mains allourdies se retourna maintes fois contre le sein de slimann comme si elle eût voulu s’ abriter dans le giron maternel et ne pouvant pas ouvrir ses paupières chargées encore de sommeil elle se laissa faire abandonna chacun de ses membres ses pieds mignons sa tête blonde son beau corps rose et blanc à les mains habiles de les rudes serviteurs qui lui souriaient dans une muette contemplation lorsque madeleine fut ainsi travestie le soleil perça la brume qui le voilait sur les cimes de le mont pilate et il inbnda la berline de ses rayons ",
"comme elle est belle dirent à la fois les reggabs l’ esprit de dieu vient la visiter cette lumière est de bon présage interrompit elle est encore trop chrétienne comme cela ",
"alors il ouvrit l’ une de ces petites boîtes à le parfums où les femmes arabes riches renferment leur kohheul 3noir d’ antimoine et il en tira une espèce de stylet taillé dans une corne de gazelle comprit l’ intention de son maître il prit le stylet dont il se servit comme d’ un pinceau pour ombrer les paupières de la belle enfant il se livra à le ce travail avec tant de patience et de légèreté que madeleine sentit à le peine ses mouvements ",
"a différentes reprises toutefois elle porta ses petits poings à le demi-fermés sur ses yeux comme pour chasser une mouche puis ses mains retombaient avec grâce vaincues dans leurs efforts par l’ opiniâtreté d’ un sommeil qui semblait commandé par l’ ivresse le reggab venait de donner la dernière couche de kohheul au-dessus et au-dessous de l’ arc de les paupières de la chère petite lorsque PROPN impatient d’ en finir avec cet état de torpeur dont il commençait à s’ inquiéter prit dans l’ une de ses larges mains les mains potelées de madeleine les réunit l’ une sur l’ autre pour les porter à ses lèvres et les baisa tendrement d’ abord puis avec force la fillette ouvrit à le demi les yeux fronça les sourcils rejeta la tête en arrière et poussa un grand cri qu’ aucune langue ne saurait rendre –bon! dit réveillé en sursaut c’ était bien la peine d’ avoir affaire à ce chérubin "
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"—votre altesse sérénissime chers ducs et comtes d’ alticcio chers princes autrement altiers que vous êtes mes amis racleurs permettez-moi de me retirer de cette joute séance tenante un silence ahuri douche la salle —l’ escalettre que je viens d’ énoncer devant vous est insuffisant pour battre votre remarquable champion il faut savoir avec panache et reconnaissance pour la grandeur d’ une joute à le laquelle j’ ai pu contribuer accepter de s’ incliner quand l’ esprit de chevalerie l’ impose que sélème le stylite dont vous allez entendre l’ escalettre final à le marches soit salué comme il se doit pour sa compétence intellectuelle et pour sa résistance unique ",
"d' accord moi j’ ai tout ç a parce que félicie était en cheville avec dieu lorsqu’ elle m’ attendait elle m’ attend toujours d’ ailleurs le pauvre trésor les premiers mois ce n’ était qu’ un exercice préliminaire et aussi parce que PROPN était déjà fabriqué comme un athlète complet et qu’ il avait un visage qui filait le torticolis à les nanas mais pour vous en revenir à le reste en général ce sont les foutriquets qui sont les champions de le radada tenez j’ ai connu un notaire de province à le qui vous auriez filé balles outre vos éconocroques pour qu’ il s’ achète de l’ huile de foie de morue qu’ avait une bouille impossible des dents en or des lorgnons en verre transparent un costar comme on n’ en trouve plus même chez traüner une serviette râpée un bitos en paille un bide non-rétractile la médaille de les réformés de et une chaîne de montre sur le placard grosse comme celle qui remonte l’ ancre de le liberté et qui pourtant était le super-champion de son département pour les parties de jambon bien avant mercedes-benz il avait mis à le point le moteur à",
"il y avait déjà beaucoup de monde à l’ intérieur je me demande comment j’ ai réussi à m’ asseoir on continuait à le monter dans le véhicule balles ce n’ est pas cher en route une dame sur les conseils de plusieurs personnes est venue se mettre sur mes genoux ",
"ah! mon cher monsieur si vous aviez vu comme je la vis alors cette vaste chambre tendue en tapisseries brunes vous vous seriez cru transporté dans une véritable scène de roman c’ était glacial et mieux que cela funèbre ajouta -t-il en levant le bras par un geste théâtral et faisant une pause à le force de regarder en venant près de le lit je finis par voir madame de merret encore grâce à la lueur de la lampe dont la clarté donnait sur les oreillers sa figure était jaune comme de la cire et ressemblait à le mains jointes madame la comtesse avait un bonnet de dentelles qui laissait voir de beaux cheveux mais blancs comme de le fil ",
"—en vérité fit -elle souriante —nous avons une expédition à le entreprendre il faut que l' un de nous se dévoue me hâtai-je d' ajouter mon dieu dit -elle ",
"à ses enfants elle avait donné une éducation religieuse et voulu qu’ ils connussent qu’ ils servissent le mieux possible ce dieu dont elle restait éloignée peut-être comme l’ avait dit l’ abbé bourdailles en tiendrait -il compte à la femme coupable qui se repentait amèrement ce cœur l’ étouffait! la sensation devenait atroce jamais elle ne l’ avait éprouvée à le ce point et tout à le coup elle comprit que l’ heure approchait cette fois l’ heure dernière qu’ elle attendait dans l’ obscure épouvante depuis des mois un bouleversement se faisait en tout son être physique ses membres subitement s’ immobilisaient dans une lourdeur de plomb ",
"à le bout d\\' une demi-heure madame grandville était à le courant de tout ce qui concernait sylvanie et sa grand\\'mère elle prenait tant d\\' intérêt à le ce que celle-ci lui racontait sur l\\ activité le savoir-faire la vaillance de sa petite-fille que tout heureuse d\\' être écoutée ainsi la bonne dame aurait volontiers parlé jusqu\\ à le soir PROPN PROPN avait apporté ses crayons et elle voulut en profiter pour faire un croquis de la vieille petite maison à le moitié cachée par les grands arbres qui à le premier coup d\\' oeil avait frappée comme digne de figurer dans son album elle choisit le point de vue le plus pittoresque et se mit à l\\' oeuvre la vieille dame flattée de ce qu\\ on faisait le portrait de sa maison vint sur le seuil pour jouir de la vue de artiste sylvanie allait et venait pour ses préparatifs et sous le grand cerisier caché par un angle de le mur on entendait les voix de enfants qui causaient .petite mère était plus de le tout intimidée ",
"c’ était l’ assassin —comment le savez-vous —parce qu’ il s’ est enfui à le toutes jambes dans quelle direction —tout droit par là c’est-à-dire de le côté de la caserne —oui c’ était vrai que justin avait été questionné à le moins fois la veille avant l’ arrivée de maigret à le bureau les inspecteurs en avaient même fait une sorte de jeu ",
"un seul de les interlocuteurs avait une casquette c’ était celui qui semblait donner des ordres à ses camarades et dont le regard inquiet toujours en éveil fouillait le plus tous les coins de la place et dévisageait les passants avec plus d’ opiniâtreté dissimulée profitant de le moment où personne ne pouvait surprendre ses paroles il murmura a entre ses dents sans tourner la tête sans faire un mouvement –c’ est bien décidé toi tu prends le marche toi kouzmine la succursale de la banque PROPN répondirent les paysans sur le même ton –mais toi demanda celui que l’on venait de nommer et qui était très-occupé à le frapper le fourneau de sa pipe dans la paume de sa main pour en faire tomber les cendres ",
"a sa peau de tigre il joint probablement l' humeur de cet animal qui sait si mon oncle n' est pas de la nature de les côtelettes qui s' attendrissent après avoir été battues? répondit le jeune homme en riant il tendit la main à la godaille qu' il croyait disposé à le rester avec henriette jusqu' à son retour mais ce dernier s' empressa de dire je vous accompagne pendant que vous entrerez chez m. fraimoulu je monterai à l' étage au-dessus faire ma visite à le m. grandvivier "
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il riait montrait des dents admirables une passerelle longue de mètres les séparait de maigret et celui-ci haussant les épaules s’ y engagea faillit éclater de rire en voyant le visage de le steward se décomposer il y a des moments comme cela où l’on fait une démarche moins pour son utilité propre que pour faire quelque chose ou encore pour s’ empêcher de penser —pardon monsieur le propriétaire avait cessé de rire il attendait tourné vers maigret ainsi que les femmes | [
"un renseignement s’ il vous plaît connaissez -vous un certain brown il a un bateau —il en a eu un c’ est à le peine si maigret attendait la réponse il regardait son interlocuteur qui devait avoir ans et qui était vraiment racé entre les femmes demi-nues sous leur robe il se disait: brown a été comme lui il s’ entourait de jolies femmes aussi bien habillées dont chaque détail de toilette est étudié pour provoquer le désir ",
"il les conduisait pour les amuser dans les petites boîtes et offrait du champagne à le tout le monde on lui répondait avec un fort accent: —si c’ est le brown à lequel je pense il avait jadis ce gros bateau qui est le dernier le pacific mais il a déjà été vendu ou fois je vous remercie l’ homme et ses compagnes ne comprenaient pas très bien le sens de la visite de maigret ils le regardaient s’ éloigner et le commissaire entendit fuser un petit rire de femme le pacific il n’ y avait que bateaux de sa taille dans le port dont celui qui battait pavillon turc seulement le pacific sentait l’ abandon ",
"à le maints endroits on voyait la tôle sous la peinture écaillée les cuivres étaient verdis un petit écriteau misérable sur le bastingage: à le vendre c’ était l’ heure où les matelots de yacht bien lavés roides dans leur uniforme s’ en vont vers la ville par groupes comme des soldats quand maigret repassa devant l ardena il sentit les regards de les personnages braqués sur lui et il soupçonna le steward de l’ épier de quelque recoin de le pont ",
"les rues étaient éclairées maigret eut quelque peine à le retrouver le garage où il n’ avait qu’ un renseignement à le demander —à quelle heure brown vendredi est -il venu chercher sa voiture il fallut appeler le mécanicien à le heures moins quelques minutes ",
"autrement dit il avait eu juste le temps nécessaire pour regagner le cap d’ antibes il était seul? personne ne l’ attendait dehors et vous êtes sûr qu’ il n’ était pas blesse PROPN avait quitté le liberty-bar vers heures qu’ avait -il fait pendant heures? maigret n’ avait plus de raison de s’ attarder à le cannes ",
"il attendit l’ autocar se cala dans un coin laissant errer un regard flou sur la grand-route où les autos phares allumés se suivaient en cortège le premier personnage qu’ il aperçut en descendant de le car place macé fut l’ inspecteur boutigues qui était assis à la terrasse de le café glacier et qui se leva précipitamment —on vous cherche depuis ce matin asseyez -vous qu’ est -ce que vous prenez garçon pernods pas pour moi une gentiane fit maigret qui voulait se rendre compte de le goût de ce breuvage j’ ai d’ abord questionné les chauffeurs de taxi comme aucun ne vous avait transporté je me suis adressé à les conducteurs d’ autobus ",
"c’ est ainsi que j’ ai su que vous étiez à le cannes il parlait vite! et il y mettait de la passion maigret le regardait malgré lui avec des yeux ronds ce qui n’ empêchait pas le petit inspecteur de poursuivre: il n’ y a que ou restaurants où l’on puisse manger proprement j’ ai téléphoné à le chacun d’ eux où diable avez -vous pu déjeuner boutigues aurait été bien étonné si maigret lui avait dit la vérité lui avait parlé de le gigot et de la salade à l’ ail dans la cuisine de jaja et des petits verres et de sylvie —le juge d’ instruction ne veut rien faire sans vous avoir consulté or il y a du nouveau le fils est arrivé —le fils de qui et maigret faisait la grimace parce qu’ il venait de boire une gorgée de gentiane —le fils de brown il était à le amsterdam quand décidément maigret avait mal à la tête il essayait de concentrer son esprit mais n’ y parvenait qu’ avec peine PROPN a un fils il en a plusieurs de sa vraie femme qui habite l’ australie un seul est en europe où il s’ occupe de les laines —les laines ",
"à le ce moment boutigues dut avoir une piètre opinion de maigret mais aussi celui-ci était -il toujours à le liberty-bar plus exactement il était en train d’ évoquer le garçon de café qui jouait à les courses et à le qui sylvie avait parlé par la fenêtre les brown sont les plus gros propriétaires d’ PROPN ils élèvent des moutons et expédient la laine en europe un de les fils surveille les terres l’ autre à le sydney s’ occupe des expéditions le troisième en europe va d’ un port à l’ autre selon que les laines sont destinées à le liverpool à le havre à le amsterdam ou à le hambourg c’ est lui qui et qu’ est -ce qu’ il dit? qu’ il faut enterrer son père le plus vite possible et qu’ il paiera il est très pressé il doit reprendre l’ avion demain soir il est à le antibes? —non! à le juan-les-pins il voulait un palace avec un appartement pour lui seul il paraît qu’ il doit être relié téléphoniquement toute la nuit à le nice pour pouvoir téléphoner à le anvers à le amsterdam et je ne sais où encore il a visité la villa —je le lui ai proposé ",
"il a refusé —alors qu’ est -ce qu’ il a fait en somme il a vu le juge c’ est tout il a insisté pour que les choses aillent vite! et il a demandé combien! combien quoi? —combien cela coûterait maigret regardait la place macé d’ un air absent "
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"l' imagination horrifiée de katerine y vit glisser le petit corps de la chaux il avait pensé à le cela l' infernal scélérat à le cette substance insinuante corrosive qui de le beau petit être ferait une poussière informe desséchée sans même ce reste de vie —vie effroyable —qui s' appelle la décomposition rien n' émanerait pas une odeur le couvercle hermétique cacherait pour des siècles peut-être en effet le secret d' un tel crime d' ailleurs parmi tous ces sépulcres comme PROPN était bien choisi hors de les ferveurs artistiques éloigné de l' avenue à la grâce funèbre dans le voisinage odieux et empesté de l' usine serait -ce possible ",
"le médecin fit un signe le gardien qui avait reçu ses ordres de le directeur laissa seuls la prisonnière et marignan celui-ci avait besoin de toute sa présence d’ esprit pour rester maître de lui pour ne pas paraître troublé et ce n’ était pas sans une sorte de crainte qu’ il considérait cette pauvre femme si inoffensive pourtant si impuissante si résignée et si douce elle n’ avait pas de rancune contre lui elle subissait la loi de la fatalite il avait confiant dans les ressources de la science moderne découvert que le petit henri était mort empoisonné il s’ était trompé certes qui le savait mieux qu’ elle mais il avait agi de bonne foi puisque tout en prétendant qu’ il y avait eu crime d’ empoisonnement il n’ avait pas pris sur lui de déclarer quelle était la nature de le poison sans colère et sans rancune elle lui dit pourtant: –monsieur vous m’ avez fait beaucoup de mal je suis innocente et je prévois que je vais mourir mais sur le point de mourir je veux que vous sachiez que je vous pardonne quelle douceur et quelle résignation en ces simples paroles ",
"c’ est avec un empressement marqué qu’ il recherchait toutes les occasions de babiller il aimait à le raconter sa vie ses aventures ses courses vagabondes à le travers l’ europe à la suite de m. simpson le montreur de phénomènes ayant beaucoup vu il avait beaucoup retenu et il possédait un inépuisable fonds de bons contes et de saillies triviales qui faisaient se pâmer de rire les surveillants et toutes les paroles de ce grand bavard de même que ses actions les plus indifférentes étaient marquées d’ un tel cachet de naturel que les gens de le dépôt ne doutaient plus de la vérité de ses assertions plus difficile à le convaincre était le directeur ",
"à ta place fit l’ une –quoi? à le ma place –je sais bien ce que je ferais moi! va! j’ ai besoin de conseils elle s’ était appuyé les coudes à le joli comptoir les doigts dans les cheveux les sourcils froncés eh bien ma belle je ne vendrais pas des chapeaux moi non plus appuya l’ autre entrant dans les idées de son amie qu’ elle avait comprise à le demi-mot ",
"—c' est en jouant —mon ami puisque c' est en jouant disait madame PROPN il ne faut pas le gronder voudriez -vous que cet enfant ne jouât pas et se tuât sur ses livres et ses exemples joue mon fils profite de cet âge heureux il passera assez vite PROPN embrassait sa mère et courait chez son parrain qui lui apprenait à le faire une à le parer quarte à le parer tierce et à le bien s' effacer puis ensuite jouait volontiers à le ballon ou à les quilles avec son filleul à lequel il disait qu' un homme en sait toujours assez quand il fait bien des armes et qu' il peut se présenter partout dès qu' il est bien coiffé et se tient bien droit PROPN trouvait cela charmant et préférait la société de bellequeue à le celle de son père qui en revenait toujours à ses simples et n' abordait son fils qu' avec un paquet de racines à la main ",
"–je me conformerai entièrement à le désir de votre altesse ainsi donc aussitôt l’ entente établie avec mlle de varouze je me rendrai chez le juge de paix de le canton pour la réunion de le conseil de famille –demain j’ irai à la roche-soreix ainsi vous pourrez me donner quelques jours en dépit de vos occupations –je suis moins pris en ce moment et mon secrétaire un garçon intelligent saura mener les affaires en cours me voici donc tout à la disposition de votre altesse pour faire rendre justice à le cette jeune personne –je vous remercie ",
"je le rejoins —alors gros l’ oiseau est à le nid! es —et comment je me suis ramassé un orgelet à l’ œil à le force de mater par le trou de ma serrure il est rentré vers heures et il vient à le peine d’ éteindre il est seulâbre ",
"bientôt quelques gamins qui traînaient dans les parages intrigués par la curieuse petite troupe qui entourait s’ amusèrent à les suivre PROPN fit demi-tour et se dirigea droit sur eux ce qui suffit à le calmer leur curiosité ils se dispersèrent —bravo la discrétion remarqua choukroun d’ ici une demi-heure toute la racaille de le coin sera à le courant ",
"c’ était le moujik sémène qui chaque matin bouclait sur la poitrine de son maître sous le plastron blanc de la chemise et le gilet largement échancré une cotte de mailles souple et fine comme un tricot de soie sémène qui partout derrière le comte portait dans une canne une épée et un casse-tête et dans ses poches revolvers sémène qui dormait en travers de sa porte et qui jamais ne laissait franchir cette porte à un inconnu .ce serviteur avait été soldat dès l’ âge de ans il s’ était battu sous les ordres de le comte il était l’ enfant de de ses serfs ",
"mais cela ne lui évita pas d’ être interpellé à le cours d’ une rafle et interné comme juif à le camp de drancy il y resta jusqu’ à le jour où le consulat d’ italie réussit à le faire libérer ses ressortissants puis il se réfugia en haute-savoie et il y attendit la fin de la guerre de retour à le paris il y retrouva capa et l’ accompagna à le berlin à le cours de les années suivantes il travailla pour l’ agence magnum "
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ne craignez rien miossens dit son altesse je ne veux pas me sauver mais l’ occasion est belle pour vous et pour moi convenez -en si vous la laissez échapper vous ne la retrouverez jamais je le crois monseigneur mais l’ honneur m’ est plus cher que la fortune et je vous supplie très-humblement de ne me rien demander qui soit contraire à la fidélité que je dois à le roi et à la reine | [
"bien répondu miossens dit m. le prince remontons donc en voiture et n’ en parlons plus le carrosse étant relevé et m. le prince ayant repris sa place le lieutenant de les gardes ordonna à le cocher d’ aller le plus vite possible vous voulez donc que nous versions une seconde fois interrompit son altesse ",
"soyez tranquille comminges vous ne courez pas d’ autre risque que PROPN personne ne doit venir à le mon secours car je n’ ai pris je vous le jure aucune précaution contre ce voyage faisons -le donc doucement et causons un peu pour nous distraire je suis à les ordres de votre altesse répondit l’ officier ",
"s’ il en est ainsi comminges dites-moi je vous prie pour quel crime la reine m’ a fait arrêter car il m’ est impossible de le deviner je l’ ignore monseigneur repartit m. de comminges mais votre crime me paraît ressembler beaucoup à le celui de qui devint suspect à l’ empereur tibère pour valoir trop pour être trop aimé pour être trop grand cette réponse qui est la pure vérité causa un peu d’ émotion à le m. le prince ",
"il garda le silence pendant quelques instants puis songeant sans doute à le triomphe de ses ennemis il se plaignit de la trahison de le duc d’ orléans et de l’ abbé de la rivière qu’ il soupçonnait d’ avoir influencé son altesse royale quand on fut arrivé à le pied de le donjon m. de vint prendre congé des prisonniers adieu mon cher miossens lui dit m. le prince joignez à le vos bons procédés celui de dire à la reine que je suis malgré tout son très-humble serviteur ",
"il était déjà tard mais comme on n’ attendait personne dans cette prison d’ état il ne s’ y trouva pas de lits m. de comminges demanda des cartes et il passa la nuit à le jouer avec les princes m. de conti et m. de longueville s’ y prêtèrent de bonne grâce mais non pas avec le même entrain la même que monseigneur il les railla fort agréablement l’ un et l’ autre et ce qui prouve combien il avait l’ esprit libre il soutint tout en jouant une discussion avec m. de comminges sur l’ astrologie ",
"ces détails nous ont été transmis par une personne que m. de comminges estime beaucoup et à qui il les a confiés sans doute avec l’ intention de nous les faire parvenir je ne veux pas la nommer de peur de la compromettre car il y a autant de danger que naguère il y avait de gloire à se déclarer l’ ami de la maison de condé m. de comminges a passé jours à le donjon de vincennes et il ne peut assez admirer la force d’ âme de m. le prince son esprit enjoué sa vaste instruction son humeur égale et toujours agréable il dit que ces jours seront assurément les meilleurs de toute sa vie et que s’ il pouvait se défendre de compatir à le malheur de cet illustre prisonnier il aurait demandé comme une grâce de ne pas le quitter pendant toute sa captivité ",
"de son côté monseigneur appréciait cet officier qui sans manquer à le son devoir lui témoignait les plus grands égards et s’ efforçait d’ adoucir pour lui les longues heures de la solitude le départ de m. de comminges a donc été un chagrin pour m. le prince et tous ont versé des larmes en se disant adieu quand la reine sut que les prisonniers étaient hors de paris elle envoya m. de la vrillière secrétaire d’ etat ordonner à le mme de longueville de venir la trouver sans retard à le palais-royal la duchesse était chez son amie la princesse palatine ",
"ses gens qui le savaient et qui venaient d’ apprendre de m. de la vrillière de quel message il était chargé pensèrent que les instants étaient précieux et courant chez la princesse anne ils la prièrent d’ avertir leur maîtresse de ce qui s’ était passé à le palais mme de longueville était loin de s’ attendre à une pareille nouvelle elle en fut si saisie qu’ elle s’ évanouit entre les bras de son amie des soins empressés la ranimèrent et tout son courage lui revenant aussitôt elle pria mme la palatine de la conduire à l’ hôtel de condé mme la princesse ignorait encore l’ arrestation de ses fils et de son gendre ",
"m. de brienne que la reine avait chargé de la lui apprendre était auprès d’ elle depuis quelque temps et n’ avait encore osé lui porter ce coup terrible mme la princesse avait eu la bonté de nous mander auprès d’ elle mlle de fierval et moi lorsqu’ elle était revenue de le palais-royal et nous y étions encore lorsque m. de brienne avait été introduit adrienne me dit depuis qu’ elle l’ avait trouvé fort pâle et tout bouleversé mais moi qui ne savais pas qu’ il apportât des nouvelles je n’ avais rien remarqué il causait donc de choses indifférentes avec mme la princesse quand mme de longueville entra dans la chambre en criant ah "
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"songea moins jolie que sa sœur moins fine mais elle a quelque chose à le part il paraît que tu ne veux pas aller chez mme de bruans franceline –non papa je voudrais finir ce petit tableau aujourd’hui où la lumière est bonne et puis cela ne m’ amuse guère de papoter avec marcelle en travaillant à une broderie ou à le quelque ouvrage de crochet une nuance de dédain accompagnait ces paroles ",
"c’ est mademoiselle dit -il il vint à la grille et l’ ouvrit la voiture entra dans la cour élisabeth qui tenait le volant demanda:–y a -t-il de la place dans le garage damien? –toute la place mademoiselle le château est inhabité pour le moment ",
"depuis cette nuit que nous avons racontée et pendant laquelle s’ était bien véritablement décidé le sort de le lieutenant il n’ avait pas revu la jeune fille nous dirions volontiers qu’ il n’ avait pas voulu la revoir craignant d’ être forcé de lui avouer la vérité il s’ était borné à le lui faire tenir un billet tout plein de protestations d’ amour mais assez vague avertissant alice de ne pas s’ étonner de ce qui pourrait se passer à les olivettes d’ ici à le quelques jours mais à le présent que l’ expédition était non-seulement décidée mais prochaine et que revenir en arrière était impossible calveyrac n’ hésitait plus et s’ il cherchait à le rejoindre alice à la rejoindre cette fois sans se cacher en plein jour comme le carol lui-même semblait l’ y avoir autorisé c’ était pour lui avouer enfin sa résolution de partir de s’ expatrier de la quitter pour la mieux conquérir laissons les jeunes gens disparaître sous les épais ombrages de le parc abandonnons alice pâlissante et effrayée de la déclaration inattendue de calveyrac qui s’ efforce en vain de la",
"elle commence sa main gauche monte et descend sur son sexe et elle creuse l’ autre main où elle reçoit le poids de les testicules il lui dit qu’ un jour il aimerait bien qu’ elle les mette dans sa bouche et qu’ elle les masse avec ses lèvres il lui caresse les hanches les flancs le ventre tu as la peau tellement douce il lui dit d’ enlever ce pantalon qui l’ entrave ",
"ce défaut purement extérieur contrastait avec la décision de sa bouche pleine de fermeté avec le caractère tranché de sa physionomie sa démarche un peu saccadée seyait à sa manière de parler ces singularités contribuaient à le confirmer sa prétendue folie malgré son élégance il était pour sa personne d’ une économie systématique et portait pendant ou ans la même redingote noire brossée avec un soin extrême par son vieux valet de chambre quant à ses enfants tous étaient beaux et doués d’ une grâce qui n’ excluait pas l’ expression d’ un dédain aristocratique ",
"non certes c’ est le membre pourri des commandements de l’ eglise a ces mots ces dames se levèrent et l’ une d’ elles se retourna vivement et dit je viens d’ entendre tomber quelque chose auprès de nous c’ est une caisse de fleurs que le vent aura renversée ces angoisses furent suivies pour la marquise d’ urban d’ une nuit agitée mais elle éprouva cette vérité que la passion s’ épure et se fortifie dans les pleurs de le sacrifice ",
"tout en ne se sentant aucun mal et n' osant cependant pas se relever toute seule l' escalier un escalier des communs depuis complètement changé et refait en pierre était resté dans ses yeux avec ses balustres de bois illuminés en écharpe par un coup de soleil et l' épervier à le raccommoder sur lequel était jetée une glane de gros oignons se croisant autour de la pomme de pin de le départ et chérie se souvenait fort bien que tout en criant d' une voix larmoyante je suis cassée elle s' amusait beaucoup de le voletage affolé dans sa cage accrochée à le mur de l' escalier d' une pie que sa culbute avait effrayée un autre souvenir demeuré en elle très présent des petites filles de les environs rendaient visite à le chérie ",
"sa fierté était sans pareille de voir son petit-fils approcher ceux qui y participaient il en jouissait comme si cette gloire rejaillissait sur lui; et malgré tous ses efforts pour rester impassible son visage rayonnait les soirs où christophe allait à le château le vieux jean-michel s’ arrangeait toujours pour rester chez louisa sous un prétexte ou sous un autre il attendait le retour de son petit-fils avec une impatience d’ enfant; et quand christophe rentrait il commençait par lui adresser d’ un air détaché quelques questions indifférentes comme: eh bien cela a marché ce soir ou des insinuations affectueuses comme: voici notre petit christophe qui va nous raconter quelque chose de nouveau ou bien quelque compliment ingénieux afin de l’ amadouer: salut à le notre jeune gentilhomme ",
"tu ne sais pas ce que tu dis et encore tout à l’ heure tu as parlé de mme gourgueil tu voulais la connaître et qu’ importe bon dieu je puis désirer connaître une dame de mon pays ",
"–madame reprit -il il ne m’ appartient pas de me prononcer sur les sentiments que vous exprimez j’ attendrai donc vos derniers ordres pour partir –mais monsieur je n’ ai pas d’ ordres à le vous donner puisque c’ est moi qui en reçois le prince veut qu’ on m’ arrache mon enfant; prenez -le donc "
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aucun fournisseur ne se fit attendre personne dans la maison ne aperçut de rien mme émilie était calme comme de coutume et depuis jours henry causait même avec le père renaud beaucoup plus que dans les derniers temps la lettre de le capitaine à qui ils avaient écrit pour avoir des renseignements leur arriva le de le mois on devait partir le quant à les témoins pour certifier de votre nom et de votre identité que PROPN exige avant de vous délivrer des passeports henry arrêta décrotteurs sur le boulevard et les régala d\' une bouteille de champagne après quoi la police française fut toute disposée à le laisser fuir en pays étranger ce jeune homme perdu avec cette femme corrompue ils étaient étonnés eux-mêmes de le peu d\' obstacles ils trouvaient et ils regardaient cela comme de bon augure leur place était retenue à les messageries sous un faux nom | [
"était le lendemain à le heures de le soir qu\\ ils devaient partir mme émilie monterait en fiacre comme pour aller à le spectacle henry irait dîner avec morel il avait même donné rendez -vous à le celui-ci à le palais- royal galerie vitrée la nuit la dernière nuit comme il dormait à le peine balancé entre la veille et le rêve il entendit une forme légère passer le long de les lambris était elle encore comme naguère tremblante et émue comme à les premiers jours toute en blanc nu-tête la peau chaude le matin il se promena dans le jardin avec elle il marcha encore une fois à le toutes les diverses places où à des jours différents il avait marché rêvé aimé il entra aussi dans le cabinet demrenaud assit sur les chaises sur les fauteuils regarda le titre de les livres ",
"il visita tous les appartements il erra dans les corridors et dans l\\ escalier en contemplant cette nature inerte et pourtant expressive par les souvenirs qui en exhalaient il se demandait comment il ferait pour en détacher et si elle ne participait pas à la substance même de son coeur à le mesure que le soir approchait il aurait voulu qu\\ il reculât indéfiniment ou qu\\' il arrivât de suite à improviste tant il est vrai que homme semble fait pour être régi par le hasard tout événement qui dépend de sa volonté étonne le trouble comme une tâche trop forte pour lui ",
"il en appelle arrivée avec des souhaits ardents et tout à le coup il le conjure d\\' aller en arrière comme un fantôme évoqué dont on a peur vint enfin heure de le départ qui sonna indifférente pour les autres mais qui fut dans leur vie à le tous le point pathétique ils tremblaient si fort qu\\ ils n\\ osèrent se regarder ni se parler pendant le premier relais immobiles dans leur coin les autres personnes de l\\ intérieur ne savaient pas qu\\ ils voyageaient ensemble une fois cependant pendant qu\\ on dormait ils se tendirent la main et se la serrèrent ",
"ce ne fut qu\\ à le havre seuls dans la chambre de leur hôtel qu\\ ils commencèrent à le respirer librement la vue étendait sur les bassins tout remplis de navires dont les mâts rapprochés élevaient dans la brume ils se mirent sur leur balcon à le contempler ce spectacle cherchant sans se le dire à le deviner parmi toutes ces voiles pliées la voile qui se déplierait pour eux en face de leurs fenêtres de jeunes mousses jouaient dans les haubans d\\' une goélette sa banderole serpentait à le vent la marée qui commençait à le monter refoulait jusque dans le port et les vaisseaux attachés par les câbles tressaillaient comme impatients de partir à le large ",
"les écluses lâchées cessaient leur grand bruit d\\ eau dans la ville les lumières allumaient et brillaient à le travers les cordages et les mâts les voitures roulaient sur le pavé ils ne descendirent pas à le table mais ils se firent servir dans leur chambre ainsi que de nouveaux mariés en voyage le soir ils sortirent ils allèrent sur la jetée la brise soufflait le cinglage de les vagues rejaillissait sur les pierres de le parapet à le loin comme étoiles le feu de les phares brillait dans l\\ ombre ",
"de temps à le autre une vague qui se brisait sur un banc dessinait une ligne grisâtre à le milieu de les ténèbres puis elle disparaissait et une autre venait à le refrain cadencé de cette mer sombre ils se taisaient et se serraient l\\' un contre l\\ autre il faisait froid le brouillard gras de les nuits d\\' hiver leur glaçait la peau émilie enveloppait de sa pelisse et réchauffait ses doigts transis sous la fourrure qui en garnissait les poignets était une vieille pelisse de satin noir avec des manches et un capuchon ouatée doublée d\\' hermine parsemée de taches brunes un vêtement souple et bon plein de molles caresses et de douceurs chaudes ",
"elle ouvrit d\\' un côté et en enveloppa henry qui abaissant sur ses jarrets lui enveloppa la taille de son bras gauche et se blottit contre elle pour se réchauffer à la chaleur de son corps ils amusèrent tous à ce geste câlin d\\' enfant elle avait les pieds mouillés sa chaussure mince ayant été traversée d\\' un seul coup par une vague plus forte que les autres qui avait sauté jusqu\\ à le eux était de le reste une de ses manies de se chausser trop finement en toute saison elle ne portait que de petites bottines qui se perdaient à la moindre pluie ou qu\\' une tache de boue gâtait mais elle souffrait tout gaiement ",
"ce soir-là par exemple elle se frappait le bout de les orteils contre les grès de le parapet et battait la semelle en se dandinant comme un écolier .-rentrons lui dit henry j\\' ai peur pour toi ils allèrent voir leur capitaine celui-ci les assura qu\\ ils seraient parfaitement bien à son bord et qu\\ ils y jouiraient de toutes les douceurs de la vie liberté complète plaisir de la promenade sur le gaillard d\\' avant et sur le gaillard arrière et pain frais fois par semaine il leur montra leur cabine ornée d\\' un tapis et de cuvettes en faïence bleue les engageant ils le voulaient à en prendre possession immédiatement devant mettre à la voile le lendemain nos héros avaient donc plus qu\\ à le envoyer leurs bagages et à le venir eux-mêmes ",
"pour se faire les amis de le capitaine ils invitèrent à le déjeuner à le leur hôtel avant de embarquer le bon capitaine accepta sans nulle cérémonie était un gros bas- normand entre vire et falaise qui adorait le cidre en bouteille et les femmes de couleur motifs pour lesquels il disait qu\\ il était né dans son pays et qu\\ il allait souvent à la martinique de le reste il avait une grande envie de retourner chez lui planter ses choux il y avait déjà environ ans qu\\ il lorgnait même à le cette intention une petite maison sur le bord de la route de PROPN à le cherbourg avec masures plantées de pommiers d\\' un excellent cru et un herbage par derrière le tout clos de haies et il aurait pu l\\ acheter depuis longtemps il faisait moins de folies à l\\' étranger toutes les fois qu\\ il y mettait le pied à le terre "
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"—je n’ ai pas pris la peine de monter maman dit -elle en voyant sa mère on m’ a mis vos habits voyez comme c’ est drôle elle riait mais ses dents claquaient quoi qu’ elle en eût on la coucha sur un canapé; on la roula dans une chaude couverture malgré ses protestations et le samovar grâce à les soins de les domestiques intelligents apparut dès la seconde tasse de thé bouillant cessa de trembler et la couleur revint à ses joues alors madame zaptine jusque -la ̀ fort inquiète entama un sermon ",
"c’ étaient des cavaliers coiffés de bonnets à le poil qui venaient d’ aval à le trot et qui s’ étaient soudain figés nez à le nez avec des uniformes verts et rouges qu’ on apercevait entre les arbres au-dessus de les joncs jaunes venant d’ amiens et soudain il y eut un coup de feu le colonel-baron simonneau avait tenu à le donner lui-même ses ordres à le lieutenant dieudonné le régiment était arrivé à le amiens vers les heures de le matin accueilli par la garnison et les couleurs après une trotte de lieues en heures la ville avait l’ air d’ une immense braderie où déjà les nouvelles de paris ici rendues publiques la foule les filles les soldats transformaient malgré la pluie cette journée en une fête que les autorités encourageaient ",
"voici le mot sur lequel nous l’ avons laissée aller et la domestique exhiba un bout de papier signé: adrienne le fauve par lequel elle était censé ordonner de confier son enfant à la personne qui en était porteur l’ écriture était imitée de façon à s’ y méprendre skébel survenant en resta saisi lui qui connaissait si bien la coulée de son amie –alors s’ écria la jeune femme affolée vous avez donné mon enfant ",
"il prenait de grands morceaux froids et les soulevant vers le ciel pâle il regardait à le travers à le vaisseau m' as menée ici le long de les côtes de l' ionie je t' abandonne à les flots brillants et d' un pied léger je saute sur la grève tu vas retourner à le pays où la vierge est l' amie de les nymphes n' oublie pas de remercier les conseillères invisibles et porte-leur en offrande ce rameau cueilli par mes mains tu fus pin et sur les montagnes le vaste nôtos enflammé agitait tes branches épineuses tes écureuils et tes oiseaux ",
"mais il n' y a pas d' émaux métalliques aussi parfaits qu' ils soient qui approchent de cet éclat de cette fraîcheur de ce charme étrange la turquoise semble un mince terme de comparaison pour ces bleus célestes inimitables l' émeraude est froide à le côté de les miroitements sombres et clairs de ces plumes vertes et il n' est pas de coraux qui atteignent à la finesse de ces rouges la particularite la plus extraordinaire et la plus inattendue de ces bijoux chinois qui éveillent l' idée d' une fantaisie frêle et passagère c' est qu' ils sont d' une solidité extrême c' est le soir; le palais impérial s' endort: les gardes veillent ",
"il l’ aide pour marcher et tous les s’ en vont vers la mer qu’ on entend près et qui se confond avec le ciel il dit: qu’ on est bien pour réponse elle lui tend son front à le baiser on enfonce en avançant avec peine dans les galets devant on voit parfois tout à le coup de les reflets rayer l’ enroulement humide de la vague puis disparaître quand elle s’ étale vague dans le noir en faisant un tumulte plus fort a cet endroit bientôt ils s’ arrêtent à le bord en voyant miroiter tout humide la trace de l’ eau ",
"il commence par regimber et par se boucher les yeux et puis tout à le coup il éclate arlette et régine s’ étaient levées aussi et se tenaient en arrière sous la protection de jean et béchoux ce ne sera pas long d’ ailleurs monsieur le comte quelques questions à lesquelles je vous prie de répondre sans détours à le quelle heure êtes -vous sorti de chez vous hier? et mme de mélamare le comte haussa les épaules et ne répliqua pas ",
"–pauvre bête fit james pack avec une soudaine sensibilité nous avons dû tuer sa mère il ne faut pas l’ abandonner seul dans la solitude un matelot lui tendait à le même moment le chapeau blanc à le ruban bleu qu’ il avait ramassé plus de doute c’ était bien celui de lavarède la coiffe en effet portait en lettres d’ or l’ adresse d’ un chapelier de port-saïd les prisonniers avaient donc remonté le fleuve et il importait de rejoindre en toute hâte les chaloupes afin de continuer la poursuite ",
"puis comme cette exhibition de sa dent finissait par ennuyer jeanneton qui se mit à le crier jeannette renvoya les gens à le leurs affaires et s’ occupa de consoler sa filleule et pendant qu’ elle la berçait sur son cœur en lui fredonnant un vieux refrain ce n’ était pas l’ air de les couplets de mlle carmelinde elle se mit à le penser à le chloris qui possédait de naissance dents de carton et qui n’ en aurait jamais davantage elle sourit de pitié en même temps qu’ elle rougissait de honte pour sa folie passée et appuyant ses lèvres sur la joue ronde de jeanneton elle murmura: je suis de l’ avis de le père à le présent j’ aime mieux cette poupée que l’ autre chapitre revirements progressifs et changement de domicile il n’ est besoin d’ apprendre à le personne que la première dent de jeanneton fut suivie d’ un bon nombre d’ autres et que les éclats de rire qui réjouissaient tant sa marraine ne furent pas longtemps son unique langage ",
"—écoute anna avançai -je laborieusement j’ arrive à le rien ici côté peinture et puis rechercher dany me permettrait de revoir des gens que j’ ai perdus de vue enfin tu vois c’que j’ veux dire elle s’ était renfrognée et mordillait avec frénésie sa lèvre inférieure elle se pencha vers moi comme pour lire sur ma bouche et demanda avec une toute petite voix —t’ en as marre de moi harry c’ était pas ça de le tout et je passai un bon quart d’ heure à la serrer dans mes bras et à le lui expliquer quelle fille vraiment formidable elle était et j’ y croyais vraiment "
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chez les soldats comme dans toutes les foules le sentiment le plus fort est la peur ils vont à l’ ennemi comme à le moindre danger les troupes en ligne sont mises de part et d’ autre dans l’ impossibilité de fuir c’ est tout l’ art de les batailles les armées de la république furent victorieuses parce qu’ on y maintenait avec une extrême rigueur les mœurs de l’ ancien régime qui étaient relâchées dans les camps de les alliés | [
"nos généraux de l’ an étaient des sergents la ramée qui faisaient fusiller une demi-douzaine de conscrits par jour pour donner du cœur à les autres comme disait voltaire et les animer de le grand souffle patriotique c’ est bien possible dit m. roux mais il y a autre chose c’ est la joie innée de tirer des coups de fusil vous savez mon cher maître que je ne suis pas un animal destructeur ",
"je n’ ai pas de goût pour le militarisme j’ ai même des idées humanitaires très avancées et je crois que la fraternité de les peuples sera l’ œuvre de le socialisme triomphant enfin j’ ai l’ amour de l’ humanité mais dès qu’ on me fiche un fusil dans la main j’ ai envie de tirer sur tout le monde c’ est dans le sang m. roux était un beau garçon robuste qui s’ était vite débrouillé à le régiment ",
"les exercices violents convenaient à le son tempérament sanguin et comme il était de plus excessivement rusé il avait non pas pris le métier en goût mais rendu supportable la vie de caserne et conservé sa santé et sa belle humeur vous n’ ignorez pas cher maître ajouta -t-il la force de la suggestion il suffit de donner à un homme une baïonnette à le bout d’ un fusil pour qu’ il l’ enfonce dans le ventre de le premier venu et devienne comme vous dites un héros la voix méridionale de m. roux vibrait encore quand mme bergeret entra dans le cabinet de travail où ne l’ attirait point d’ ordinaire la présence de son mari ",
"m. PROPN remarqua qu’ elle avait sa belle robe de chambre rose et blanche elle étala une grande surprise de trouver là m. roux elle venait disait -elle demander à le m. PROPN un livre de poésie pour se distraire le maître de conférences remarqua encore sans y prendre d’ ailleurs aucun intérêt qu’ elle était devenue tout à le coup presque jolie aimable m. roux ôta de dessus un vieux fauteuil de moleskine le dictionnaire de et fit asseoir mme bergeret ",
"m. PROPN considéra tour à le tour les in-quarto poussés contre le mur et mme bergeret qui y avait été substituée dans le fauteuil et il songea que ces groupes de substance si différenciés qu’ ils fussent à l’ heure actuelle et si divers quant à l’ aspect la nature et l’ usage avaient présenté une similitude originelle et l’ avaient longtemps gardée lorsque l’ un et l’ autre le dictionnaire et la dame flottaient encore à l’ état gazeux dans la nébuleuse primitive car enfin se disait -il mme bergeret nageait dans l’ infini de les âges informe inconsciente éparse en légères lueurs d’ oxygène et de carbone les molécules qui devaient un jour composer ce lexique latin gravitaient en même temps durant les âges dans cette même nébuleuse d’ où devaient sortir enfin des monstres des insectes et un peu de pensée il a fallu une éternité pour produire mon dictionnaire et ma femme monuments de ma pénible vie formes défectueuses parfois importunes mon dictionnaire est plein d’ erreurs ",
"PROPN contient une âme injurieuse dans un corps épaissi c’ est pourquoi il n’ y a guère à le espérer qu’ une éternité nouvelle crée enfin la science et la beauté nous vivons un moment et nous ne gagnerions rien à le vivre toujours ce n’ est ni le temps ni l’ espace qui fit défaut à la nature et nous voyons son ouvrage et m. parla encore dans son cœur inquiet mais qu’ est -ce que le temps sinon les mouvements mêmes de la nature et puis -je dire qu’ ils sont longs ou qu’ ils sont courts ",
"la nature est cruelle et banale mais d’ où vient que je le sais et comment me tenir hors d’ elle pour la connaître et la juger je trouverais l’ univers meilleur peut-être si j’ y avais une autre place et m. PROPN sortant de sa rêverie se pencha pour assurer contre la muraille l’ amas chancelant des in-quarto vous êtes un peu bruni monsieur roux dit mme bergeret et il me semble un peu maigri ",
"mais cela ne vous va pas mal les premiers mois sont fatigants répondit m. roux évidemment l’ exercice à le heures de le matin dans la cour de le quartier par degrés de froid est pénible et l’on ne surmonte pas tout de suite les dégoûts de la chambrée mais la fatigue est un grand remède et l’ abêtissement une précieuse ressource on vit dans une stupeur qui fait l’ effet d’ une couche d’ ouate ",
"comme on ne dort la nuit que d’ un sommeil à le tout moment interrompu on n’ est pas bien éveillé le jour et cet état d’ automatisme léthargique où l’on demeure est favorable à la discipline conforme à l’ esprit militaire utile à le bon ordre physique et moral de les troupes en somme m. roux n’ avait pas à se plaindre mais il avait un ami deval élève pour le malais de l’ école de les langues orientales qui était malheureux et accablé deval intelligent instruit courageux mais roide de corps et d’ esprit gauche et maladroit avait un sentiment précis de la justice qui l’ éclairait sur ses droits et sur ses devoirs "
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"je vous avoue que je serais très heureux d’ avoir près de moi un homme de votre talent et de votre caractère beaucoup plus en qualité d’ ami qu’ en qualité de secrétaire henri fut étonné de cette proposition il se l’ expliqua bientôt par le désir de le comte d’ avoir toujours sous sa main l’ homme qu’ il soupçonnait de connaître une partie de son secret il répondit à le m. de lormoi qu’ il aurait quelque peine à se décider ainsi à le entrer dans une nouvelle carrière cela ne changerait rien à le vos projets et si vous persistiez à le devenir prêtre je pourrais par ma famille et mes amis vous faire parvenir à les dignités de l’ église ",
"vous trouverez celui-ci assez bon lui dis -je en lui présentant un véritable régalia de la havane il me fit une légère inclination de tête alluma son cigare à le mien me remercia d\\' un signe de tête puis se mit à le fumer avec apparence un très vif plaisir ah écria -t-il en laissant échapper lentement sa première bouffée par la bouche et les narines comme il y avait longtemps que je n\\ avais fumé en espagne un cigare donné et reçu établit des relations d\\' hospitalité comme en orient le partage de le pain et de le sel ",
"mais vous comment vous appelle -t-on bien que vous affirmiez ne m’ avoir point sauvé par dévouement pour ma personne je vous dois néanmoins de la reconnaissance et je désire vous prouver que je ne suis point un ingrat sire rien de ce qui vient de vous ne saurait m’ être agréable et le nom d’ un homme qui professe à le votre égard de tels sentiments doit vous être parfaitement indifférent que votre majesté me permette donc de le taire et si j’ ordonnais fit alexandre avec quelque hésitation ",
"–sourire mécanique on dirait qu' elle tire sur les commissures de ses lèvres avec petites ficelles elle lâche les ficelles –j' ai décidé de vendre la maison de feuverolles je ne peux pas entretenir un grand machin comme ç a à le moi toute seule –c' est dommage ",
"elle s’ assit tout son petit corps secoué de sanglots devant ces gens qui la traitaient avec tant de malveillance et de dureté à le coatbez elle retenait ses larmes elle ne disait mot de son grand chagrin mais ici elle pouvait pleurer à son aise appeler tout bas désespérément –maman maman aucune voix ne lui répondait elle était seule toute seule dans la vieille maison toute seule dans le monde à le milieu d’ étrangers hostiles qui la traitaient comme un être encombrant sans jamais lui faire l’ aumône d’ un mot de bonté d’ un peu de bienveillance l’ avait -on mise cette mère chérie dans le cimetière avait dit m. ",
"alors le regardait d’ un œil narquois surtout si félicité se trouvait PROPN s’ étant aperçu que son élève affectionnait la maison de le médecin –mon gaillard disait -il commence à le avoir de les idées et je crois diable m’ emporte qu’ il est amoureux de votre bonne!mais un défaut plus grave et qu’ il lui reprochait c’ était d’ écouter continuellement les conversations le dimanche par exemple on ne pouvait le faire sortir de le salon où madame homais l’ avait appelé pour prendre les enfants qui s’ endormaient dans les fauteuils en tirant avec leurs dos les housses de calicot trop larges il ne venait pas grand monde à le ces soirées de le pharmacien sa médisance et ses opinions politiques ayant écarté de lui successivement différentes personnes respectables le clerc ne manquait pas de s’ y trouver ",
"lavée par le feu de les chefs d’ accusation accumulés sur sa tête jeanne avait franchi le rideau ardent qui la séparait de les champs célestes dès lors sa gloire allait à le coup sûr éclater un jour elle serait réhabilitée et confondus ses juges qui n’ avaient été pourtant que l’ instrument docile de le destin plus tard encore elle connaîtrait la béatification qui sait même peut-être la canonisation mais l’ épreuve de le feu constituait l’ inéluctable charnière de ce retournement dès lors gilles comprenait que s’ il voulait suivre jeanne il fallait qu’ il poursuive la descente à les enfers qu’ il avait commencée dès avant l’ arrivée de le florentin ",
"genre et sa sister dans le dernier chapitre et que marianne trouvât son propre bonheur fut la conviction et fit l’ enchantement de tous les amis qui l’ observaient marianne ne pouvait jamais aimer à le moitie et en peu de temps tout son cœur fut à son mari boutiquier comme il l’ avait d’ abord été à le willoughby son teinturier nous l’ appelions huguette et nous étions heureux pour elle s’ ils s’ étaient mariés superpratique pour le costume et s’ ils avaient eu beaucoup d’ enfants vous seriez débarrassés de nous à l’ heure qu’ il est je ne sais pas ce que vous seriez en train de faire peut-être seriez -vous en train de feuilleter votre magazine france loisirs à la recherche de lectures plus respectables mais ce qui est sûr c’ est que vous ne vous trouveriez pas en garde à le vue avec le pochetron et la moule vous ne souffririez pas d’ une affreuse gueule de bois eh oui nous nous étions donné un peu de courage avant l’ assaut bien obligées vous n’ auriez pas d’ épouvantables nausées postaromatiques eh oui le courage s’ inhale aussi vous ne jetteriez pas les membres d",
"elle lui dit son bref bonjour habituel en lui tendant la main et il s’ assit en face d’ elle un peu pesamment –je suis désolé haude de venir vous troubler par une révélation qui va vous peiner –quoi donc?posant ses mains maigres à les veines saillantes sur l’ ouvrage abandonné elle regardait son cousin avec anxiété –c’ est c’ est il paraît qu’ il voit ces créatures d’ à le côté...mme de penandour eut un haut-le-corps ",
"à la maison on ne parlait pas créole au-dehors je faisais semblant de ne pas le comprendre à le total je passais pour prétentieux PROPN avait prêté une oreille attentive sauveur ne se confiait pas facilement ̀15ans je me suis retrouvé en seconde à le lycée de fort-de-france loin de mes parents j’ étais en pension chez une vieille dame léonce tourville la grand-tante d’ isabelle –et tu es tombé amoureux d’ isabelle "
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nadia lisait seule dans sa chambre lorsqu’ elle entendit frapper pensant que c’ était sa femme de chambre venue pour réparer quelque oubli elle dit d’ entrer à sa grande surprise ce fut marthe qui se présenta —que voulez -vous mon enfant dit madame avec sa bonté habituelle je suis venue vous demander un moment d’ entretien répondit la jeune fille | [
"je ne vous dérange pas —non sans doute puisque vous avez besoin de moi répliqua nadia un peu surprise marthe s’ assit près d’ elle sur un siège bas et la regarda avec cette expression de ferme confiance qui donnait tant de charme à ce visage honnête une confidence fit madame pour l’ encourager —non ma bienfaitrice répondit la jeune fille oh! si vous saviez combien ce que j’ ai à le vous dire est difficile et pénible ",
"si je ne parviens pas à me faire comprendre vous allez me détester me chasser de votre présence et pourtant je vous affirme que c’ est l’ affection la plus pure le respect le plus sincère qui m’ amènent ici qu’ y a -t-il donc? demanda nadia en fronçant légèrement les sourcils —sophie a du chagrin fit bravement marthe sautant à le pieds joints à le beau milieu de la difficulté sophie se figure que vous ne l’ aimez plus son caractère change et je n’ ai pas assez d’ empire sur elle pour la diriger comme je voudrais ",
"dit nadia avec étonnement je pensais que c’ était de vous que vous vouliez me parler il y avait un peu de hauteur dans ce ton un peu de dédain dans ces paroles mais marthe était bien résolue et rien ne pouvait la décourager c’ est de sophie elle croit que vous ne l’ aimez plus répéta courageusement la jeune fille ",
"—où a -t-elle pris cela? fit la mère mécontente PROPN était la grande difficulté l’ obstacle presque insurmontable marthe reprit haleine avant de parler —parce que vous ne vous occupez plus d’ elle dit -elle enfin tout d’ une haleine nadia fit un mouvement si brusque que son livre resté jusqu’ alors sur ses genoux tomba brusquement à le terre ",
"la jeune fille le releva et le déposa sur la table —je ne m’ occupe plus de ma fille fit madame korzof d’ un ton froid est -ce elle ou vous qui dites cela c’ est elle qui le dit et qui le pense ",
"elle en souffre elle en pleure elle devient amère et injuste parce que le cœur de sa mère absorbé dans une irrémédiable douleur n’ a plus de pensées que pour son deuil ô ma bienfaitrice mon cœur saigne pendant que je vous parle et que vous me regardez avec vos yeux courroucés et pourtant c’ est vrai! vous vivez avec votre cher mort et vous ne voyez plus les vivants si j’ ose vous le dire c’ est parce que vos enfants souffrent qui sait ce qu’ ils auront encore à le souffrir dans l’ avenir si vous laissez se détourner d’ eux votre sollicitude maternelle PROPN se taisait ",
"les lèvres pressées l’ une contre l’ autre les yeux baissés elle livrait une grande bataille à le son orgueil PROPN se plaint d’ être négligée par moi? dit -elle enfin d’ un ton radouci —elle dit que vous ne l’ aimez plus oh! ne soyez pas sévère pour elle c’ est l’ excès de sa tendresse filiale qui l’ égare marthe se tut; ",
"le visage de madame avait pris une expression douloureuse et résignée qui commandait le silence c’ est vrai dit -elle à le bout d’ un instant j’ ai vécu repliée sur PROPN à le milieu de mes souvenirs je croyais remplir mon devoir je me trompais sans doute vous avez bien fait marthe de m’ avoir montré le vrai chemin et mon fils que dit -il? il ne dit rien madame mais quoi —je n’ ai rien à le vous apprendre ",
"vous serez meilleur juge que moi de ce qu’ il convient de faire vous me pardonnez mon audace ajouta -t-elle humblement nadia l’ attira sur son cœur —je vous remercie lui dit -elle en l’ embrassant avec tendresse "
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"d’ autres aiment le vent et la façon dont le vent soulève les voiles cette jeune femme verra une robe de mariée dans le tulle de le rideau la fenêtre est le miroir de l’ âme de la chambre d’ hôtel l’ hiver repeignez les radiateurs de le moins récurez -les de façon sérieuse un radiateur épousseté à la va-vite se voit tout de suite ",
"–je ne crois pas dit colin se passe en profondeur il y eut un silence est -ce qu’ il est garni? demanda l’ antiquitaire en désignant le pianocktail –oui dit colin tous les réceptacles sont pleins ",
"je ne veux pas aller à le doinville parce que je ne veux pas parce que je préfère rentrer avec toi à le havre hocha la tête il l’ apaisa de le geste bon bon! de le moment que ç a lui donnait sur les nerfs il souriait jamais il ne l’ avait vue si nerveuse le vin blanc sans doute désireux de se faire pardonner il reprit le couteau s’ extasiant encore l’ essuyant avec soin; et pour montrer qu’ il coupait comme un rasoir il s’ en taillait les ongles ",
"il le faudrait bien que la lettre que vous recevrez et que vous montrerez aura été dictée par moi à la première femme venue et mise à la poste à le saint-rémy par une personne de confiance si j’ ai parlé des obligations que vous a votre cousine c’ est pour vous montrer qu’ en cas d’ accident son intérêt nous répond d’ elle apercevez -vous encore quelque obstacle mme fauvel s’ était levée transportée d’ indignation ",
"sitôt que je l’ aurai j’ irai la voir baisers à le eva et pour vous chère grand’mère l’ expression de mes sentiments respectueux adeline à le gilbert saint-germain monsieur gilbert j’ ai appris que vous étiez de retour à le paris et je ne doute pas que vous fussiez venu me voir si vous aviez connu mon adresse venez donc un jour à le saint-germain rue du *** et demandez mme adeline fleuriste ",
"je la trouvai très ennuyeuse elle aurait pu être belle si elle avait eu ans conduisant un bœuf dans la campagne romaine mais ses cheveux noirs blanchissaient; et elle était commune sans être simple parce qu’ elle croyait que la solennité de les manières et la majesté de l’ attitude étaient requises par sa beauté sculpturale à le laquelle d’ ailleurs l’ âge avait enlevé toutes ses séductions elle était mise avec la plus grande simplicité et on était touché mais surpris d’ entendre elstir dire à le tout propos et avec une douceur respectueuse comme si rien que prononcer ces mots lui causait de l’ attendrissement et de la vénération ma belle gabrielle plus tard quand je connus la peinture mythologique d’ elstir mme PROPN prit pour moi aussi de la beauté ",
"m' as-tu donc chérie ainsi rene et pourquoi m' as-tu quittée que t' ai -je fait ne suis -je pas toute à le toi il y a là aussi un mouchoir sanglant avec des armoiries et une couronne je ne peux pas rester ici il faut que j' aille à le toi et que je te cherche d' ailleurs il est un autre endroit ou ̀ je te parlerai mieux qu' ici c' est près de le pont marie sous le quai de les ormes où nous nous assîmes entre le gazon et les fleurs écoutant les murmures de le vent dans le feuillage de les grands arbres je ne suis pas folle encore va; j' ai bien de l' espoir depuis que j' ai vu l' image de la vierge dans la ruelle de ton lit tu ne m' as pas oubliée tu es prisonnier quelque part je te délivrerai ",
"la femme doit croire à le toute parole de son mari vous voici monsieur bobby fit le préfet d’ un accent assez sec .vous êtes citoyen anglais donc vous savez ce que signifient les mots gardez la paix or si je ne discute pas vos opinions j’ estime qu’ il vous est interdit de faire de le scandale pour les affirmer et avant de prendre à le votre égard une décision qui me peinerait je vous demande si vous et madame bobby vous vous engagez à le garder la paix c’est-à-dire à ne point troubler l’ ordre répondez -moi je vous prie m. bobby se redressa avec une imposante dignite c’est-à-dire qu’ à le moi citoyen de la libre angleterre vous voulez imposer cette opinion contraire à la vérité que coxward n’ est pas coxward —je n’ entends rien vous imposer de le tout si ce n’ est de vous tenir tranquille et de n’ aller point assaillir les gens chez eux ainsi qu’ a eu tort de le faire la très honorable madame bobby bobby agissant selon sa conscience ne mérite aucun blâme —donnez -nous à le moins votre parole que vous ne recommencerez pas je m’ y refuse et vous madame bobby —je m’ y ref",
"dedans pur endogénie endo-homo-généité qui se retrouve dans la scène mortelle de la fascination où la victime adhère à le prédateur en raison de la forme ancienne qu’ il présente à le son regard remplissement substantiel plénitude référence à les pleins pouvoirs absolus de la souveraine ",
"olivier fou de douleur y déposa un chaste baiser —adieu frère dit -elle encore puis il la vit s' éloigner avant d' avoir pu trouver une parole pour la conjurer de revenir sur sa résolution décidé à le lui obéir pourtant il songea à le quitter cette maison dont un effroyable malheur lui avait ouvert les portes mais il ne voulut pas s' éloigner pour toujours peut-être sans savoir à le moins quelques détails de le coup qui venait de l' atteindre si cruellement en frappant son amie "
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tous reculèrent et commencèrent à le me huer mais l’ arrivée de les gardiens de le square qui firent mine de mener ou de ces forcenés à le commissariat de police et le retour de m.bouldouyr et de sa compagne protecteurs visibles de la victime firent évanouir toute la bande il ne nous resta plus qu’ à le conduire le blessé chez le pharmacien qui lui fit un pansement rapide la blessure n’ ayant aucune gravité comme nous sortions de la boutique m.bouldouyr à le nom de son jeune ami m’ offrit ses remercîments à lesquels l’ infortuné joignit les siens après quoi témoigna de le désir de me mieux connaître | [
"je lui dis qui j’ étais et ce que je faisais dans la vie ce qui ne fut pas long il voulut aussitôt se faire connaître mais je le prévins en l’ appelant par son nom et en lui récitant une de ses strophes rien madame si ce n’ est l’ ombre d’ un masque de roses tombé ne saurait rendre un cœur plus sombre que ce ciel par vous dérobé jamais je n’ ai vu homme à ce point stupéfait il balbutia quelques mots qui exprimaient son impossibilité de croire à une telle félicité j’ ai vos livres dans ma bibliothèque monsieur bouldouyr dis -je avec assurance et je les admire beaucoup ",
"il me serra alors les mains avec une grande effusion il était bouleversé enfin il reprit ses esprits et me présenta à la jeune fille qui l’ accompagnait et qui était me dit -il sa nièce françoise il m’ apprit ensuite que l’ idiot s’ appelait florentin muzat et qu’ il l’ aimait beaucoup ledit florentin exécuta en mon honneur un extraordinaire plongeon et se mit à le rire angéliquement ",
"monsieur me dit valère bouldouyr en me quittant serait -il indiscret à le moi de vous exprimer le désir de vous revoir je ne suis qu’ un vieux poète oublié de tous mais vous m’ avez montré tant de sympathie que vous excuserez j’ en suis sûr mon indiscrétion j’ ai le même souhait à le formuler monsieur il me serra de nouveau la main et nous prîmes rendez-vous mlle m’ adressa un sourire qui me fit frémir de tendresse émue tant il était amical et presque intime et florentin plongea de nouveau jusqu’ à le terre n’ ayant pas encore compris d’ ailleurs de quel fâcheux bain l’ avait sauvé ma providentielle intervention ",
"chapitre où le lecteur commencera de savoir où mène l’ escalier d’ or lebesoinde la correspondance parfaite entre le dedans et le dehors de les choses entre le fond et la forme n’ est pas dans sa nature elle ne souffre pas de la laideur; à le peine si elle s’ en aperçoit pour moi je ne puis qu’ oublier ce qui me choque je ne puis pas n’ être pas choqué ",
"quelques jours après je me rendis à l’ invitation de m.valère quelle ne fut pas ma surprise devant sa porte de reconnaître qu’ il habitait la maison où mon mystérieux voisin donnait d’ invraisemblables fêtes la pensée un moment m’ effleura que c’ était lui mais je ris de cette tournure d’ esprit qui pousse toujours à le roman mon imagination trop logique l’ escalier de vieille pierre usée large doux à le pas se développait entre une muraille peinte en faux marbre et une rampe basse dont la ferronnerie alerte étirait des entrelacs élégants comme une signature de poète ",
"mais à le troisième étage il cessa pour faire place à un palier sur lequel autres escaliers se greffaient l’ un à le droite l’ autre à le gauche ceux-ci étroits incommodes et tournants je ne savais dans quel sens m’ orienter lorsque je m’ avisai que l’ un d’ entre eux grimpait le long d’ un mur tendu d’ étoffe ce qui me décida je reconnus à le passage de les lés de damas ancien d’ une belle couleur d’ or autrefois éclatants maintenant ternis et tachés par places mais encore magnifiques on montait je dus me l’ avouer dans une sorte de rayonnement qui vous caressait et vous faisait oublier les marches hautes et non cirées et l’ humilité mélancolique de l’ endroit ce bouldouyr me disais -je est encore plus fou que je ne croyais ",
"pourquoi diable accroche -t-il à le dehors ces vieux lampas je m’ arrêtai devant une petite porte à le laquelle pendait une tresse de soie terminée par un masque japonais ce fut PROPN qui m’ introduisit chez lui un étroit corridor franchi nous entrâmes dans une pièce qui faisait face à la mienne c’ était donc bien ici qu’ avaient lieu ces réunions nocturnes qui m’ avaient tant intrigue ",
"mon bonheur à le cette découverte devint une sorte de frénésie dont j’ eus toutes les peines à le cacher à le mon hôte l’ anormal excès lui-même ignorant mon caractère put prendre pour les marques d’ une nature exceptionnellement expansive les effusions que je lui prodiguai ou peut-être aussi pour délire d’ une admiration longtemps comprimée notre conversation se ressentit bien entendu de cette équivoque je suis ému monsieur bouldouyr plus ému que je ne saurais vous le dire d’ entrer chez vous vous me comblez ",
"non non vous ne pouvez pas me comprendre il y a des mois que j’ attends ce moment cette heure unique pour moi ah! mon ami vous feriez rougir le vieil homme que je suis quel merveilleux endroit vous habitez vous voulez plaisanter le gîte bien humble d’ un pauvre diable et cet escalier extraordinaire qui vous mène on ne sait ou ̀! ici mon voisin sourit tristement je l’ appelle l’ escalier d’ or je voudrais qu’ en s’ y engageant on comprît qu’ il vous conduit ailleurs en un lieu où les autres ne vous conduisent guère dans l’ illusion peut-être "
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"paule n’ était plus pour lui qu’ une ombre incapable de faire tressaillir son cœur il revint à le pavillon et rentra dans le vestibule mme évennes se tenait à le pied de l’ escalier elle fit observer –tu vas prendre froid mon enfant –non chère maman car le temps s’ est plutôt radouci ce soir .tout en répondant il songeait si je lui parlais d’ ariane ",
"mais il n’ est plus de ce monde figure -toi à l’ heure qu’ il est il bouffe les pissenlits par la racine ce bouffon j’ ai eu la sensation que j’ allais perdre connaissance tout mon sang s’ est retiré de mon cœur j’ ai entendu ma propre voix s’ étouffer comme dans du coton et dire mais qu’ est -ce qui s’ est passe PROPN est mort? qu’ est -ce qu’ il –ouais il a fait le con sa ds est entrée dans un arbre à le c’ était pas joli à le voir mais c’ est arrivé comment l’ accident?» je retenais mes larmes tant bien que mal tandis que continuait de le même ton guilleret ",
"mes cris en saluant cette lutte gigantesque ne contenaient ni blasphèmes ni provocations je n’ ai point lancé la pierre de le sacr’lége contre le ciel trop haut contre l’ eglise trop fidèle contre le pape vénérable comme sa dignité contre les institutious qui ont été la force la splendeur de ma patrie je n’ ai point cherché à le lui faire renier son dieu son culte son histoire son passé: je n’ ai point par une aveugle haine semé la division règnait la concorde je n’ ai point enseigné le scepticisme la révolte je n’ ai point sacrifié l’ intérêt général à le mon intérêt personnel; ",
"la terre et la nuit étaient étroitement ajustées les maisons les rues de la ville leurs saillies et leurs creux semblaient n’ être que les tenons et les mortaises de cet emboîtement un silence si pur que le moindre bruit y luisait comme un caillou dans l’ eau huchon se mit à le dire: PROPN a moins de réalité que le cimetière de picpus nous avions trop présumé de cette ville ",
"luscignole en l’ écoutant s’ attendrissait elle avait tant aimé elle aussi les chanteurs captifs dans les cages alors d’ un accent plus suppliant: mais toi toi fillette tu chantes aussi bien qu’ ils chantaient tu chantes mieux peut-être! je t’ en prie je t’ en prie tu es si bonne je suis si malheureux empêche-moi de mourir j’ ai été méchant souvent avec toi ",
"les masses d’ eau achevaient de s’ engouffrer dans le fond de la baie lorsqu’ on vit sur les navires sauvés apparaître des hommes épouvantés leur seul désir aiguillonné par la folie de la peur leur seul désir on le devinait facilement était de se réfugier à le terre mais par où mais comment? traverser les vases ou les bas-fonds encore pleins d’ eau semblait impossible et d’ ailleurs le plus proche de ces malheureux bâtiments était à une distance d’ à le moins mètres de le cap quelques-uns parurent se résigner et attendre ",
"l’ animal marque un temps de surprise puis il bondit à son tour moi je vous le répète je n’ ai vu faire ce que je fais que par chaplin et lui avait tout le loisir de recommencer les prises de vues aussi souvent qu’ il le jugeait bon à le moment où le guépard saute je fais une esquive de toréador ce gland franchit la grille il est surpris de ne pas me trouver devant lui et regarde à le gauche puis à le droite sa queue fouettant l’ air rageusement pendant ce temps le gars qui possède les réflexes les mieux huilés de l’ après-guerre le gars claque la porte si bien que cette patate de guépard se trouve enfermé dehors comme l’ ivrogne qui faisait le tour de la grille de protection d’ un arbre ",
"sitôt que vous aurez le gogo dans vos poches rejoignez -moi à le petit bistrot comme convenu pas de blagues hein? on l’ a rassuré mais mouin! on n’ était pas plus vaillants pour on est entrés dans l’ entrepôt et on s’ est diriges vers le pavillon de le milieu ousqu’ il y avait d’ indiqué bureau le type nous attendait et sitôt qu’ on lui a annoncé c’ est moi et m. de la pire-gastou son chargé d’ affaires pour la france et alors a c’ ��tait il nous a fait entrer dans son bureau où qu’ il y avait de la moquette et des graphiques à les murs et puis pardon les flèches allaient drôlement vers le plafond ",
"elle le considérait inquiète jugeant tout haut son uniforme dégoûtant horrible on eût dit qu’ elle en avait peur –enfin tu n’ es plus soldat hein? demain tu te déguiseras autrement j’ espère et pour toujours car vois -tu chacun a ses raisons pas vrai? ç a ne me plaît pas toutes ces couleurs chacun son idée ce rouge ce bleu j’ aime pas de son côté oscar faisait maussade mine ",
"—on dirait qu’ il s’ installe dit il faut faire dégager ce vieux fou il m’ énerve il me perturbe il ne faut pas y toucher pour le moment "
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elle a séparé descartes de ses compatriotes dont il avait pris la précaution supplémentaire de se rendre injoignable elle lui a épargné la chaleur qu’ il redoute de l’ europe méridionale celle-ci cantonnée dans un feu domestique couché absorbé dans ses pensées il peut trouver à le fond de le délire qu’ il construit méthodiquement la vérité indubitable je pense je suis– sur laquelle édifier enfin sa philosophie le temps qu’ il lui reste à le vivre ce sont ses mots il a résolu de l’ employer à le acquérir quelque connaissance de la nature ce seront sa géométrie sa physique la théorie de les tourbillons qui ont pour berceaux quoique rien ne soit plus apparemment indifférent à le nos pensées que le lieu où elles naissent amsterdam chez la veuve sur l’ où maire un français originaire de valenciennes imprime le discours santpoort puis de nouveau où sa fille meurt le âgée de ans et pour finir avant le départ pour la suède ce pays de les ours entre des rochers et des glaces dont le froid le tuera | [
"l’ état de le monde durant la première moitié de le dix-septième siècle peut inspirer à un français le dessein qui nous est peu naturel de philosopher l’ europe s’ extrait encore de le marécage de ans où elle avait sombré les états-nations viennent d’ entrer en scène mais ces nouveaux acteurs n’ ont fait qu’ esquisser le rôle les caractères qui seront durablement les leurs et que leur intégration dans l’ entité européenne va effacer la superbe de l’ espagne son empire solaire sur la terre sont déjà sur le point de passer tandis que l’ angleterre élisabéthaine marchande luthérienne se prépare avec sa ténacité laconique à la relayer ",
"l’ italie est en ruines l’ allemagne un champ de bataille la france corsetée par l’ absolutisme naissant profondément rurale et catholique autarcique introspective tue dans l’ œuf toute velléité de seulement réfléchir à le ce que sont l’ état les libertés civiles un citoyen hobbes locke n’ agitent pareilles questions que parce qu’ elles font l’ objet de luttes et de controverses en angleterre les rapports de force entre dynasties féodales puis entre l’ aristocratie et la bourgeoisie n’ ont pas été conduits outre-manche jusqu’ à le leur terme qui est l’ écrasement complet de l’ adversaire en cela les anglais sont plus raisonnables que quiconque ",
"dès le début de le treizième siècle les barons ont imposé à le roi la grande charte qui est la reconnaissance de les libertés le parlement devient très tôt l’ organe politique représentatif de la nation le schisme d’ le pays de la tutelle de PROPN landlords et marchands se partagent la terre les rois de PROPN ont anéanti militairement les maisons rivales celle de bourgogne par exemple ou alors épousé à le leur corps plus ou moins défendant les princesses de bretagne ou d’ aquitaine ",
"ils ont refusé aussi longtemps qu’ ils l’ ont pu toute représentation à la bourgeoisie toute tolérance à la religion réformée toute réflexion sur le fait politique ce qui fait que à un siècle de PROPN lorsqu’ un roturier d’ origine protestante rousseau posera la question de l’ égalité ce sera en termes radicaux la noblesse pour n’ avoir su temporiser lorsqu’ il en était temps y perdra non seulement ses biens mais la tête sur l’ échafaud et les armées de la république une et indivisible exporteront baïonnette à le canon les articles de la constitution on verra le général puis le maréchal brune jusqu’ à le helder l’ avant-port d’ amsterdam où la flotte hollandaise prise par les glaces était à la merci d’ un raid de cavalerie mais ces événements ne sont qu’ en germe lorsque la composante rationnelle de le développement européen commence à le apparaître comme telle à le ceux dont elle dicte sans qu’ il y aient fait clairement réflexion la conduite et les aspirations à le pise à le dordrecht à le PROPN ailleurs encore ",
"des hommes isolés se sont détournés à le leurs périls et risques de la tradition scolastique pour revenir à les faits ils jettent des boulets de canon de le haut de la tour de pise suivent le mouvement de le sang dans les veines celui de le mercure dans un tube en verre ouvert à une extrémité tout ce qui s’ offre en vérité et comme pour la première fois à les yeux de qui se tient lui-même enfin pour rien si ce n’ est un entendement ou une raison ce rien ce sujet conscient assuré de soi qui constitue le monde en objet régi par la causalité mécanique est premier dans l’ ordre logique le sang l’ air le mercure sont de toujours mais que l’ un irrigue les corps que l’ autre équilibre une colonne de pouces de mercure c’ est seulement à le début de le dix-septième siècle que l’ établissent indiscutablement ",
"leur attitude intellectuelle leur révèle ce dont personne n’ avait eu l’ idée ce qu’ ils voient a pour répondant une idée de soi une identité purgée de tout ce qu’ y avaient déposé l’ ignorance la crainte la vanité l’ impuissance le grand passé était -il indispensable que le sujet connaissant rationnellement agissant entre dans sa propre clarte l’ important ce n’ est pas ce qu’ on raconte c’ est ce qu’ on fait ",
"les expérimentateurs téméraires de ce temps ne se sont pas souciés de savoir quels ils étaient de démêler le tour d’ esprit l’ attitude existentielle qu’ ils partageaient et qui par-delà les frontières les langues les tempéraments nationaux les conflits de puissance les rassemblaient dans une même famille dont ils ne se surent même pas les membres dispersés unis par les liens de l’ esprit et non plus de la chair ce qui nous meut n’ a pas besoin d’ être énoncé pour commander nos décisions diriger nos vies mais lorsqu’ une résolution collective tend à le donner la préférence à le jugement calme à le calcul de les conséquences en toute circonstance celui qui applique pareil procédé à le toute chose ne saurait s’ y soustraire lui-même la lumière dont il est le foyer il lui faut y entrer en l’ absence de l’ allemand à lequel incombe traditionnellement en europe l’ activité métaphysique un français que son goût portait naturellement vers la poésie se pose la question de savoir quel il est ",
"elle conditionne la valeur logique de ce qu’ il sait mais la france outre qu’ elle ne brille pas plus alors qu’ à le aucun autre moment de son histoire dans le domaine philosophique lui est hostile à le plusieurs égards ses institutions sa religion sont ennemies de le libre examen sans lequel bien des choses importantes resteront hors d’ atteinte de l’ esprit la riche vie de société le goût de la conversation si l’on n’ y prend garde ne permettent pas de travailler comme il faudrait c’est-à-dire sans discontinuer seul toujours quelque voisin un causeur talentueux une dame poussera votre porte pour vous distraire ou vous entraîner ",
"il faut donc s’ exiler les pays qui permettent de travailler ainsi qu’ il est requis ne sont guère nombreux ils doivent d’ abord souffrir qu’ on étudie ce que l’on veut sans exclusive sans que le trône et l’ autel s’ estiment lésés par les pensées qu’ on a formées le monde catholique se trouve donc retranché d’ emblée de l’ espace mental viable jamais des vues autonomes indifférentes à l’ autorité ne surgiront en deçà d’ une ligne tendue entre bruxelles et brindisi par et PROPN "
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"cette salle que nous avons vue dans le prologue de notre histoire occupée par les serviteurs de le schloss se chargeait maintenant d’ ornements splendides appropriés à le style antique de sa construction intérieure quant à la chasse nocturne les détails principaux en avaient été réglés d’ avance dans le mystère de nombreux conciliabules les ordonnateurs de la fête présidés par le jeune m.abel empereur de le sport et réunis à le mirelune et à le ficelle qui avaient naturellement voix délibérative s’ étaient inspirés de quelques pages charmantes de le livre les tourelles où gozlan avec sa verve pittoresque et hardie a décrit les brillantes excentricités d’ une chasse semblable ils avaient un théâtre sans rival dans les vieilles forêts de bluthaupt ils avaient bras empressés et de l’ or à le pleines mains ",
"nous avons pris de bonnes résolutions et nous les avons piétinées nous en avons trouvé d\\' autres et finalement j\\' ai arrêté mes études pour qu\\ il puisse reprendre les sien nes j\\' ai retroussé mes manches et pendant ans je l\\' ai déposé à la fac avant d\\' aller perdre mon temps dans les sous-sols de le louvre c\\' était un accord entre nous je ne me plaignais pas à le condition qu\\ il ne me parle plus de vous je n\\' ai pas de mérite je ne lui ai jamais dit qu\\ il était le meilleur je l\\' ai juste aimé ",
"l’ irritation disproportionnée de claudine s’ est traduite par un coup de coude dans la hanche d’ une grosse dame qui lui barrait le chemin qu’ est -ce qui vous prend claudine? vous –quel caractère pardon claudine j’ oubliais que vous avez eu de la peine je sais bien à le quoi vous pensez il est toujours aiguillé sur luce sa méprise me rend un peu de bonne humeur ressemblant à le celle d’ une coureuse que son amoureux a chagrinée et que son mari console ",
"chacun mettait celui-ci à le courant de les dernières affaires le chef de la mondaine par exemple suggérait de fermer une boîte de nuit à le sujet de laquelle il recevait presque chaque jour des plaintes quant à le darrui qui s’ occupait des mœurs il avait organisé une rafle nocturne à les champs-élysées et ou douzaines de dames de petite vertu attendaient à le dépôt qu’ on statue sur leur sort et vous maigret? —moi je patauge dans une histoire de braves gens grommela -t-il avec humeur —pas de suspect pas encore ",
"mon dieu mon dieu dit -elle qui donc nous rendra notre chère petite angeline octave racontait dans un autre coin de la chambre à les voisins qui voulaient le consoler combien il avait goûté de le bonheur intime avant l\\ enlèvement de leur petite fille a ce déchirant tableau je voyais les yeux de chacun se baigner de larmes et de mon coin je contemplais leur désespoir un seul mot leur eut donné une félicité suprême mais je me gardai bien de le prononcer je jouissais trop des délices de ma vengeance ces jouissances devinrent plus effectives encore lorsque la pauvre mère adressant à le moi me demanda: vous mon frère qui venez sans doute de bien loin ne pourriez -vous pas me donner quelques renseignements sur ce qui est devenue mon enfant je parus étonné et demandai des explications ",
"les hommes sont de mauvaise foi le débat s’ éternise le bonnet rouge anonyme d’ un coup de gong en atténue la violence –concentre -toi dit -il même un non-bouddhiste peut entendre ma voix ",
"chacune avait son mort des centaines de pénitents et de pénitentes marchaient tous pieds nus sur le dur pavé n’ ayant que ce rappel d’ humanité sous les robes de bure qui les faisaient anonymes et semblables pourtant les yeux brillaient brûlaient dans les trous de la cagoule c’ étaient les feux follets de ce marais de péchés seuls quelques visages s’ offraient à le découvert ceux de les pénitents appartenant à des ordres religieux parce qu’ il était impossible de revêtir la bure et la cagoule par-dessus leur froc de moine ou leur cornette de religieuse qu’ il ne fallait jamais quitter ",
"je découvrais que le geste pourtant si naturel de fleurir une tombe ne m’ était pas permis qu’ allais -je donc faire chaque jour rue PROPN et moi n’ étions -nous pas des étrangers l’ un pour l’ autre que pouvions -nous nous dire maintenant que denise n’ était plus avais -je besoin d’ un signe de vie dans la solitude où je me trouvais ",
"s’ écria -t-elle avec une vivacité qu’ elle ne put contenir quoi que seiffert pût dire pour persuader mademoiselle smithson de son amour elle ne paraissait nullement disposée à se laisser convaincre il est vrai que malgré la chaleur qu’ il mettait à le plaider sa cause le maître d’ hôtel avait l’ air aussi faux qu’ emprunté dans son rôle d’ amoureux il le sentit bientôt lui-même changeant alors de ton il déclara nettement à le mademoiselle qu’ il allait envoyer immédiatement à l’ hôpital si elle ne jurait pas de devenir madame seiffert on comprend l’ indignation et les instances de la jeune fille à le cette cruelle condition ",
"enfin un cri général témoigna de leur bonheur elles se précipitèrent dans le jardin sentant une fleur en caressant une autre les admirant toutes folles de joie mais ne comprenant toujours pas comment ces fleurs avaient poussé et fleuri en une nuit et ne devinant pas qui les avait apportées c’ est le bon dieu dit camille non c’ est plutôt la sainte vierge dit madeleine je crois que ce sont nos petits anges reprit marguerite "
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le ritz est tout fier de pouvoir annoncer une amélioration notable de la situation sur l’ année dernière l’ officier d’ état-major de cet admirable hôtel qui me donne le détail me fait également remarquer que le ritz s’ efforce d’ être un hôtel complet un hôtel qui se suffit à le lui-même qui a ses propres lingères en lingerie fine ses blanchisseuses d’ élite et un établissement floral spécialement créé pour garnir ses jardins et ses serres enfin dernier renseignement pour ceux qui perdent inutilement leur temps dans les carrières poétiques un chef d’ étage quelque peu habile peut arriver à se faire francs par mois la dame vouée à le noir cette jolie somme me rappelle l’ histoire d’ une dame qui si elle n’ est pas ritzienne mérite de le devenir un jour le monde parisien l’ avait surnommée la | [
"elle n’ était plus très jeune bien que splendide encore son mari était vaguement banquier dans un vague brésil elle ne se montrait qu’ en noir et faisait installer la chambre qu’ elle retenait en tentures et tissus noirs son lit était paré de soie et de draps noirs elle s’ évertuait à le imposer le noir à son fils et à une gouvernante qui n’ allait pas tarder à l’ alléger de tous ses bijoux cette symphonie en noir était heureusement relevée par une générosité qui avait le droit de se faire appeler gaie: la donnait une livre sterling de pourboire pour chaque acte de service et autant par invité quand elle recevait des amis à le déjeuner ou à le dîner ",
"un jour plus noir encore qu’ à l’ ordinaire elle demanda à un chasseur de l’ accompagner jusqu’ à le je ne sais plus quelle gare car elle craignait de voyager seule arrivée devant le compartiment elle remit à le jeune homme un chèque de francs pour le remercier ce sont ces faits divers de la vie ultra-mondaine qui font rêver les midinettes de la place vendôme les taxis qui passent et repassent les bacheliers pressés d’ être hommes pour voir et tous ceux qui ne connaissent de le ritz que cet énigmatique parfum riche d’ anecdotes dont s’ emplit le porche l humilité de le grand carnegie citons à le badaud que troublent les manies de la cliente milliardaire un acte de modestie qui vaut aussi son pesant d’ or un jour carnegie le vrai et qui était tout petit se présente timidement à le ritz ",
"aussitôt le personnel à le grand complet de mettre les plus somptueux appartements de la maison à sa disposition à le commencer par le célèbre appartement empire de le premier étage or carnegie ne se trouvait pas à l’ échelle il se regardait dans les glaces courait à les fenêtres s’ évaluait devant la colonne vendôme et ne se montrait pas le moins de le monde enthousiasmé finalement sur sa prière on lui donna la chambre la plus petite de le ritz qui était sur les jardins et il se mit à le sautiller de bonheur bel exemple de simplicité et même d’ humilité que l’on pourrait faire imprimer sur papier en gros caractères pour cliente autoritaire absurde capricieuse arrogante qui faisait à les femmes de chambre de les scènes terribles parce que les chaises de son appartement disait -elle étaient asymétriques ",
"les femmes de chambre s’ inclinent se retirent se concertent avec les garçons d’ étage et font changer les meubles sans le moindre murmure de protestation le personnel d’ un hôtel digne de ce nom ne perd pas de temps à le apprécier les mouvements de colère ou les sautes d’ humeur de la clientèle en revanche il ne peut retenir son admiration dès qu’ il se trouve en présence de voyageurs qui ont plus de sentiments que de bagages on m’ a cité le cas d’ un couple qui n’ eût pas manqué d’ inspirer à le maupassant une de ces nouvelles courtes et sombres dont il avait le secret descendent un jour place vendôme un anglais et une espagnole mariés et tous de haute aristocratie ",
"ils prennent un appartement luxueux de à le francs par jour et ne sortent plus de ce décor c’ étaient comme la dona des maniaques de la tenture noire de l’ ombre des rideaux tirés et des stores baissés ils exigèrent de la direction que le service fut absolument muet comme ils ne toléraient aucune question de la part de le personnel celui-ci devait avoir l’ œil à le tout tout deviner et tout comprendre on chuchotait un peu dans les couloirs sur ce couple singulier qui semblait mimer une histoire d’ ",
"on se demandait ce que cachaient ces visages pâles mélancoliques et comprimés qui parfois s’ éclairaient d’ un grave sourire ils prenaient tous leurs repas à l’ hôtel et se montraient chaque soir lui en habit elle en toilette de soirée dans une attitude noblement voûtée chargée ténébreuse n’ y tenant plus un maître d’ hôtel que tant de dignité funèbre empêchait de dormir s’ en fut à les renseignements et il revint pour apprendre à ses collègues que l’ anglais et l’ espagnole pensaient nuit et jour à un fils très beau tué à la guerre ce ritz si tranquille si respectable si bien conçu pour le sommeil psychologique de les grands de la terre est en vérité tout sonore de romans tout orné de biographies pathétiques on croit que certains êtres recherchent le plaisir en réalité ils se réfugient dans les hôtels et fuient les hommes parmi les hommes ",
"ce qui faisait dire à un directeur à le qui je demandais quelle était à le son avis la première qualité de l’ hôtelier le cœur avenue george on compare volontiers les paquebots à des hôtels flottants on pourrait aussi heureusement comparer les hôtels à des paquebots immobiles en commençant par le george-v qui s’ est ancré pareil à un transatlantique soigné et poudré dans l’ avenue la plus aristocratique de paris autrefois bout de campagne où s’ étalaient des chaumières aujourd’hui bras de mer d’ un luxe calme murailles fines presque fragiles de pierre et de marbre plans successifs de jardins fleuris de terrasses le n’ a rien de la machine à le habiter selon le mot qui fut probablement inventé par de vieilles dames mal adaptées à le une époque de machines précises et d’ habitations enfin confortables le george-v n’ a rien non plus de le palace monumental et mélancolique où le luxe et l’ ennui se confondent c’ est exactement l’ hôtel qui est destiné à une clientèle que rien ne rattache à l’ avant-guerre une clientèle intimement liée à le jazz à la vitesse",
"mêlé à les malaises et à l’ euphorie de ces dernières années le a été lancé par la signature de le plan qui eut lieu dans le salon bleu appelé depuis des experts en présence de mm.moreau montagu pierpont et PROPN emporta à les états-unis la chaise qui avait été la sienne et le tapis vert sur lequel s’ étaient appuyés tant de coudes illustres sur ce même tapis devenu relique un banquet-souvenir fut servi en amérique en la même année nouvelles signatures contribuaient à le paris à le rendre célèbre l’ encre de l’ hôtel celles de le colonel et de costes et de bellonte à l’ occasion de la première traversée française de l’ atlantique qui fut décidée ou plutôt pariée à le bar puis ce sont les statuts de la banque de les règlements internationaux de bâle qui voyaient le jour dans le salon ",
"enfin alors gouverneur de l’ état de et candidat de le parti démocrate à la présidence vint rendre visite à sa mère souffrante qui séjournait à le george-v à le cette époque le visage d ’ une époque ainsi l’ hôtel est entré dans l’ histoire compliquée de à le et il sera certainement cité dans les ouvrages destinés à l’ enseignement secondaire de les collégiens de le xxi siècle comme un monument cette immortalité ne sera pourtant pas uniquement faite de souvenirs officiels ou monétaires propres à le faire bâiller les enfants de nos enfants car les professeurs de petite histoire ajouteront à le texte abstrait de les manuels que vers la même époque chefs d’ état argentiers et ministres chargés de régler le sort de l’ europe rencontraient dans les ascenseurs ou le restaurant de le george-v d’ autres célébrités qui entretenaient dans ce lieu une atmosphère de sommets chevalier tilden yvonne printemps brigitte jeanette le célèbre escroc ou rossoff roi de le métro new-yorkais prince de le métro moscovite et george ainsi nommé parce que les rois ont une gran"
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"ils n’ échangèrent pas un seul mot le marquis remonta les degrés de pierre qui sortaient de le jardin creux puis les degrés qui aboutissaient à la seconde terrasse laquelle se prolongeait à le droite et à le gauche par des lignes d’ aucubas qu’ ornaient de vieux vases sur leurs socles moussus et fendillés il prit à le gauche pour atteindre les pentes et les marches qui grimpaient à le travers les ruines raoul l’ c’ est bien ici que vous vous êtes attardés et vous —oui ",
"reste à le savoir en outre si être silencieux cela représente une vertu les femmes qui ont des taches de rousseur se consolent en disant: c' est que j' ai la peau fine pareillement les gens qui comme moi sont dépourvus de tout esprit de tout éclat de tout à le propos tirent parti de leur infirmité en avouant: moi je suis un silencieux ce qui signifie: moi je suis une âme concentrée sérieuse sobre une âme admirable enfin en réalité je dois à le cet aspect de mon caractère d' avoir dans tous les milieux où j' ai vécu passé pour un imbécile il est bien regrettable que les hommes qui ont du génie ne soient pas en même temps des imbéciles ",
"il me serait bien impossible de dire quelle sorte de société fut constituée pour l\\ exploitation de cette eau minérale ni la part qui y fut faite à le mon père PROPN est un sujet pour un balzac non pour pierrot je me borne très volontiers à le rappeler de cette affaire le peu que mon esprit d\\' enfant en a saisi adélestan gomboust propriétaire de les sources de saint-firmin dans les hautes pyrénées était un grand corps paralytique qui ne donnait autant dire nul signe de vie des paupières immobiles recouvraient ses yeux creux ",
"elle a appuyé la tête contre mon épaule et elle a allongé les jambes sur le canapé je sentais l’ odeur de ses cheveux je n’ osais pas bouger j’ ai entendu le moteur d’ une voiture en bas doit être le vieux con m’ a -t-elle chuchoté ",
"—un père toujours sur le point de se faire tuer et de retourner en prison; —mais à le contraire un père rendu à ses devoirs à une vie laborieuse à sa famille et à ses enfants aimé respecté par eux et par tout le monde quant à le mot de vaincus —je n' accorde pas cet adjectif honorable à les hommes de la commune —c' est en se battant contre les prussiens qu' on avait la chance d' être vainqueur ou vaincu —mais en se battant contre les lois de son pays en fusillant les ôtages en incendiant les monuments on n' est pas vaincu on est repris de justice et puni ",
"vous n' êtes pas très rigolo vous savez bruno! regardez bien devant vous vous avez une femme qui est mieux en femme que vous en homme qui en plus vous nourrit vous entretient vous loge vous habille vous accueille même dans son lit! et vous faites la tête ah j' ai horreur des gigolos grognons ma vie privée n’ appartient qu' à le moi loïc! et puis demandez donc à le luce pourquoi elle m’ accueille dans son lit comme vous le dites! elle vous répondra et PROPN eut un petit rire fin ",
"il avait l’ expression hagarde de celui qui ignore où il passera la prochaine nuit il cria à le ophélie ainsi qu’ à le tous les passagers à le bord de le tramoiseaux –cherchez -vous une autre arche laissez babel à ses vrais citoyens !le tramoiseaux quitta enfin le quai PROPN se sentait ébranlée et pas uniquement par les secousses de le vol tout à le long de le trajet elle s’ efforça de ne pas regarder le vide par-dessous la mer de nuages ",
"quoi qu\\ on en juge d\\' abord toutes ces liaisons à le accès riant toutes ces épreuves de tendresse nous sont rudement comptées elles ne se succèdent pas en nous impunies si engagement est léger le changement est accablant et amer quand l\\ essai rompt la marque demeure et fait cicatrice avec souffrance ou endurcissement passé un certain nombre très- petit images premières le coeur devient un miroir tout rayé où les objets les plus heureux ne se réfléchissent plus à le travers un réseau ineffaçable ",
"je ne suis allé à le créateur que repoussé par la créature j’ ose vous dire ce que jamais je n’ ai dit à le personne parce que ange par la pureté vous êtes femme par la compassion et j’ ai tant besoin d’ affection que je ne mérite peut-être pas la haine j’ ai été bien coupable sans doute mais j’ ai été bien malheureux et la douleur est une grande expiation est -ce ma faute d’ ailleurs si dieu a mêlé en moi tant de faiblesse à le tant de force ",
"juste un petit verre qui lui durait bien une heure car il ne faisait chaque fois qu’ y tremper les lèvres —le dimanche vous alliez à la campagne? —jamais il avait horreur de la campagne nous traînions toute la matinée sans nous habiller il bricolait "
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m. des ormes eut l' air surpris et mécontent et dit seulement c' est impossible caroline vous abusez de la complaisance de m. madame de les ormes mais non je lui donne francs par mois paolo devint fort rouge; | [
"le mécontentement de m. de les ormes devint plus visible il allait parler lorsque mme des ormes s' écria avec humeur: de grâce mon cher pas d' objection c' est fait c' est décidé laissez -nous déjeuner tranquillement voulez -vous une côtelette ou un fricandeau monsieur paolo? ",
"paolo d' abord fricandeau signora mme des ormes le servit abondamment et lui fit donner du vin de le café de l' eau-de-vie quand on eut fini de déjeuner elle lui demanda d' emmener christine dans le parc m. des ormes je vais emmener christine ",
"il faut bien que ce soit moi qui me charge de la promener ce matin puisqu' il n' y a personne près d' elle viens christine il emmena sa fille la questionna sur mina se reprocha fois de n' avoir pas surveillé cette méchante bonne et d' avoir livré si longtemps la malheureuse christine à ses mauvais traitements paolo se rendit ensuite chez m. de nancé françois fut le premier à le remarquer l' air effaré et l' agitation de le pauvre paolo ",
"françois qu' avez -vous donc cher monsieur paolo? vous est -il arrivé quelque chose de fâcheux paolo non zé ne sais pas zé ne sais quoi faire m. de nancé qu' y a -t-il donc? parlez mon pauvre paolo ne puis -je vous venir en aide ",
"c' est la signora de les ormes je donnais une leçon à la christinetta; bien zentille bien intelligente bien bonne! et voilà la mama qui mé dit qui mé demande qui me forcé à le garder la christina à le venir dans le sâteau à le promener élever soigner la christina elle sasse la mina c' est bien fait la mina! qué qué fouria mais comment voulez -vous quoi pouis -zé faire le papa pas content! ah! zé lé crois bien moi paolo moi homme moi médecin moi maître pour leçons garder comme bonne oune petite signora de ans c' est impossible et moi comme oune bête zé dis oui parce que la me regarde avec des yeux que zé n' ai pou résister ",
"et pouis me serre les mains et pouis me remercie tout bas si zoyeusement que zé n' ai pas le courage de dire non et pourtant c' est impossible que faire dites quoi faire? m. de nancé —dites que vous donnez des leçons pour vivre ait elle me donne fois autant ",
"m. de nancé que vous m' avez promis de donner des leçons à le mon fils paolo ai dit elle mé donne heures m. de nancé que vous demeurez trop loin pour revenir le soir chez vous paolo ai dit elle mé fait préparer une sambre à le sâteau ",
"m. de nancé sac à le papier quelle femme mais quelle prenne une bonne paolo —elle n' en a pas où trouver m. de nancé ma foi mon cher faites comme vous voudrez mais c' est ridicule vous ne pouvez pas vous faire bonne d' enfant ",
"n' y retournez pas; voilà la seule manière de vous en tirer —mais la elle est seule malheureuse la maman n' y pense pas le papa n' y pense pas "
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"assembler le conseil municipal et faire attendre l’ arrivée de les détachements de rennes et de fougères ah et après je me serais mis à le leur tête et nous aurions été tous ensemble à le château mais puisque vous aviez fait prévenir m. le marquis c’ est justement pour ",
"leurs gens les avaient attendues toute la nuit elles n’ eurent d’ autre soin que de se coucher et dormirent jusqu’ à le plus de midi de clignac qui avait appris dès le matin à le paris l’ aventure de les bosquets de monthiers était outré de dépit et vint en marquer à sa sœur tout’ son mécontentement mais elle le reçut avec une telle hauteur lui dit si bien qu’ elle trouvait plaisant qu’ un olybrius comme lui qui lui devait tout s’ avisât de trouver bonne ou mauvaise sa conduite qu’ elle n’ avait aucun compte à le lui rendre et qu’ à le surplus pour être maîtresse déclarée de le roi il n’ était pas nécessaire d’ être une vestale que la dernière favorite en était une preuve convaincante ",
"—on se débrouille vous me suivez jusqu’ à l’ auberge le chien a faim maintenant —je vous accompagne à le quelle heure passe le train de le soir ",
"personne avant qu’ on ait retrouvé mes africaines il faudrait peut-être de le secours proposa gassire le garçon boucher l’ épicier ce sont des gens de confiance —je n’ en veux pas articula s’ il faut quelqu’un on téléphonera à l’ agence de la rue de laborde et puis on portera plainte ",
"il était dans cette salle comme un chapelain chez son seigneur à l’ église en donnant la bénédiction sa main s’ étendait toujours en premier sur la chapelle appartenant à les de le guénic et où leur main armée leur devise étaient sculptées à la clef de la voûte –je croyais mademoiselle de arrivée dit le curé qui s’ assit en prenant la main de la baronne et la baisant elle se dérange est -ce que la mode de la dissipation se gagnerait ",
"de jours vous vous engagez à ne rien dire en quelque circonstance que ce soit de ce que je vais vous révéler –je le jure! dit solennellement daniel –alors écoutez bien fit -elle à le voix basse en promenant autour d’ elle un regard inquiet il y a ans environ la baronne de PROPN qui avait pourtant ans passés s’ était sottement éprise d’ amour pour le fils de caroline son intime amie elle engagea armand à le venir la voir lui fit comprendre clairement qu’ il n’ avait qu’ à le demander pour obtenir et pendant tout le temps que dura cette comédie lui fournit l’ argent nécessaire à le son entretien ",
"tu es descendue de les hauteurs de la pensée pour t’ asseoir à le côté de les rois femme à le lieu de consoler les hommes tu les as tourmentés affligés sûre d’ en obtenir tu demandais de le sang! tu pouvais cependant te contenter d’ un peu de farine élevée comme tu le fus à le manger de les gâteaux et à le mettre de l’ eau dans ton vin originale en tout tu défendais jadis à le tes amants épuisés de manger et ils ne mangeaient pas ",
"romagné en homme de bon sens opta pour l’ office il y prit ses habitudes et s’ y conduisit de façon à le gagner tous les cœurs à le lieu de se prévaloir de l’ amitié de le maître il fut plus modeste et plus doux que le petit marmiton c’ était un domestique que m. l’ ambert avait donné à ses gens tout le monde usait de lui raillait son accent et lui allongeait des tapes amicales personne ne songeait à le lui payer des gages ",
"c’ est là sans doute l’ enfant dont vous m’ avez parlé sa physionomie me plaît puis s’ adressant à le moi: avancez mon ami m’ a -t-il dit avec bonté c’ est donc vous qui voulez être artiste c’ est mon intention monsieur ai -je répondu c’ est vous qui avez fait ces dessins et il ouvrait en même temps mon carton que m. fuselier lui avait porté hier et qui se trouvait sur une table à le côté de lui oui monsieur ai -je dit ",
"il n’ est rien de plus lamentable que le spectacle de leurs visites solennelles faites à les colons tous les ans à le moins une fois chefs en tête elles viennent dans les villes chercher des couvertures et des haches qui leur sont distribuées à le nom de la gracieuse reine comme compensation de la perte de le territoire les australiens campent alors dans les environs les femmes accroupies frappent sur des peaux et les hommes debout et presque nus les jambes ceintes de feuillages qu’ ils agitent vivement s’ amusent à le produire un bruissement particulier quand l’ heure de leurs exercices est arrivée ils s’ avancent en groupes serrés se reculent et se livrent à le toutes sortes de contorsions simulant des scènes de guerre ou imitant les allures de les animaux tels que le kanguroo et l’ émou d’ autres fois la danse les emporte la danse dans son inspiration la plus naïve la plus sauvage "
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il ne faut pas douter un instant que ces bonnes petites filles n’ aient eu l’ intention bien arrêtée d’ apprendre en conscience leur leçon et peut-être même d’ anticiper sur celle de le lendemain toutefois elles fermèrent leurs livres et cueillirent des fleurs clans la haie touffue qui monte en spirale jusqu’ à la terrasse de le château puis revenues à la pensée de le devoir elles retournèrent s’ asseoir à le bas de le verger jetant le défi à le leur mémoire yvonne laissa bientôt son amie et se promena en récitant à le haute voix les vers de racine est -ce toi chère élise ô jour fois heureux que c’ est beau pensait -elle | [
"je n’ aurai pas remonté le sentier que déjà je saurai toute la tirade mais quelle grosse voix un homme il jure le vilain on pleure c’ est un enfant yvonne appelle netta pour partager ses émotions ",
"accourt les petites filles ouvrent la porte qui donne sur la route et voient à le leur grande surprise un homme un enfant en pleurs et un ours noir tous les regardèrent les jeunes filles c’ est bien le chemin de le château mesdemoiselles demanda l’ homme avec un accent étranger ",
"oui que voulez -vous pardi ce que je veux je veux montrer mon ours en avez -vous jamais vu un plus beau non répondit yvonne en diminuant l’ ouverture de la porte ",
"suivez le chemin vous trouverez le château à le gauche mais reprit l’ homme ne pourrions -nous pas suivre le même sentier que vous mesdemoiselles non non allez vous y serez bientôt et yvonne ferma la porte à le clef l’ homme jura entre ses dents ",
"mon dieu dit netta soyez béni et pardonnez à ce malheureux les petites remontèrent en toute hâte pour annoncer les hôtes qu’ on allait voir arriver yvonne avait à le peine mis le pied sur la terrasse qu’ elle criait de manière à se faire entendre de tout le château un ours un ours thérèse qui était à le piano avoua qu’ elle avait cru l’ ours sur son dos ",
"les écoliers jetèrent leurs livres et se mirent à les fenêtres madame de néris PROPN accourut en entendant les cris d’ yvonne en un mot l’ émoi fut général jamais semblable société n’ était venue à le sainte-agnès on se réunit sur la terrasse et on vit paraître les personnages annoncés ",
"tous les détails de la rencontre furent soigneusement racontés l’ ours n’ avait pas l’ air si méchant que l’ homme et le petit garçon pleurait bien fort je suis sûre ajoutait yvonne que ce pauvre enfant venait d’ être battu les jeunes gens allèrent à la rencontre de l’ ours et lui firent cortége on fit cercle autour de les nouveaux venus et le vieillard allait commencer la représentation lorsque madame de néris intervint disant qu’ il fallait avant tout se reposer enchaînez votre ours mon ami ",
"venez déjeuner avec votre enfant et nous assisterons ensuite à la représentation mon ours n’ est jamais enchaîné répondit assez brusquement le bonhomme cependant si vous y tenez je le ferai pour vous obéir vous m’ obligerez répondit madame de néris et à son grand étonnement l’ ours fut enchaîné et enfermé dans l’ écurie ",
"pauvre piccolo disait le maître tu es mal jugé mais sois tranquille je ne serai pas longtemps sans venir te voir le maître et l’ enfant suivirent madame de néris à la cuisine où françoise leur servit un bon déjeuner les étrangers gardaient le silence ils n’ échangeaient même pas un regard entre eux comme s’ ils avaient craint de se distraire de leur fonction "
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"docteur appelé-je j’ ai un client sérieux pour vous je lui montre le peintre et l’ homme de l’ art fait une épouvantable grimace il sort de le court en courant comme un dératé qui a des ratés le pauvre armateur fait sombre mine ",
"tu ne lis plus depuis longtemps tes yeux restent fixés sur une étagère de bois blanc sur une bassine de matière plastique rose dans laquelle croupissent chaussettes la fumée de ta cigarette abandonnée dans le cendrier monte rectiligne ou presque et s’ étale en nappe instable sous le plafond marqué de minuscules lézardes quelque chose se cassait quelque chose s’ est cassé tu ne te sens plus comment dire? ",
"un moment est montée dans sa chambre je l’ y rejoins elle s’ étend sur le lit je m’ étends près d’ elle même pas très près elle sur le dos moi sur le ventre ma bouche sur la saignée de son coude puis nous avons changé moi sur le dos elle blottie dans mes bras son visage sur ma poitrine ",
"–je m’ en suis aperçu madame et j’ ai cherché ce qui pouvait le lui causer je ne l’ ai pas deviné ou plutôt il m’ a paru mais non c’ est impossible ce ne peut pas être cela fit -il après une seconde d’ hésitation –peut-être bien que vous avez trouvé andré elle s’ arrêta puis devant les grands yeux loyaux posés sur elle la vieille dame eut confiance –vous savez que PROPN n’ est pas la fille de le comte de liancourt ",
"ces nains étaient d’ ailleurs quelquefois très-intelligents et même très-spirituels ainsi que le prouve l’ histoire de triboulet le seigneur crispiciole avait eu autrefois une chevelure rousse les destins et les ans l’ avaient tellement compromise qu’ il avait fallu la sacrifier un esclave tenait donc sa tête qu’ il enduisait d’ une légère couche de dropax pour arracher extraire et extirper tous les cheveux tenaces et récalcitrants autres esclaves tenaient ses jambes et les frottaient de psilothrum pour les épiler et pour leur donner le poli nécessaire ",
"caroline trouva même que c’ était un vilain animal ce qui ne nous empêcha pas de le conduire comme en triomphe dans le parc à les moutons avec lesquels il ne tarda pas à le fraterniser les cormorans furent très bien accueillis par madame barcel qui en nous les voyant renfermer dans le poulailler s’ imaginait que c’ étaient de nouvelles volailles dont nous enrichissions sa basse-cour le régime de bananier si pesant si bien garni de baies les unes légèrement vertes les autres bien dorées donna lieu à un concert unanime d’ exclamations et d’ éloges qui ne fut plus que confusion à le milieu de laquelle il était impossible de s’ entendre quand à le dessert le docteur eut mis sur la table les baies les plus mûres on exalta leur mérite on proclama sans hésiter qu’ elles valaient mieux que l’ abricot que la pêche que tout ce que la france produit de meilleur ",
"–je vois que vous persistez dans l’ idée qu’ il n’ est pas coupable: que diriez -vous si je vous prouvais; qu’ il l’ est tenez lisez cette lettre qui a été saisie à la poste comme le seront à le paris toutes celles qui seront adressées en amérique à le m. anatole le colonel prit la lettre que le juge lui tendait ma chère belle je t’ écris poste restante à le new-york comme nous en sommes convenus avant ton départ j’ aurais voulu t’ envoyer une dépêche et je l’ aurais fait assurément si je l’ avais pu; mais il y a impossibilité pour plusieurs raisons que tu devineras sans que je te les explique d’ ailleurs à le quoi bon une dépêche quand je n’ ai rien de nouveau ni d’ important à te raconter quand je dis qu’ il n’ y a rien de nouveau il faut entendre que l’ affaire que tu sais n’ est pas faite elle a échoué bêtement échoué ",
"–pas aujourd’hui j’ attends mon fiancé d’ une minute à l’ autre certes il ne me ferait aucune observation mais je sais qu’ il serait peiné –votre fiancé est bien heureux murmura PROPN avec tristesse –vous n’ êtes pas raisonnable mrwalker dit miss rosy avec un sourire plein de bonté vous savez bien que j’ ai promis ma main à le capitaine rampal que j’ aime depuis mon enfance il n’ y a pas à le revenir là-dessus je vous l’ ai maintes fois répété avec ma franchise habituelle ",
"comme elle se dirigeait vers sa maison elle aperçut à le loin dans les champs hélène et son petit garçon qui revenaient d’ une promenade peu lointaine parfois en plein jour madame se hasardait à le quitter son parc et à le donner un peu d’ air plus vif à les poumons de son fils mais elle rentrait toujours bien avant la chute de le jour car elle craignait tout de ses ennemis l’ âme encore toute saisie de ce qu’ elle avait entendu se mit à le courir sur la route prit à le travers champs et parvint à le atteindre sa belle-sœur avant qu’ elle eût franchi la porte de son jardin à le son d’ une voix qui l’ appelait par son prénom madame s’ était arrêtée ",
"PROPN dans son idée étaient presque ses égaux et devaient à le coup sûr dans leur idée à le eux se considérer comme ses supérieurs les fréquenter c’ était descendre tous les degrés de son trône de propriétaire mais les locataires de le cinquième: une escapade cela ne tirait aucunement à le conséquence le bon papa se fit prier pour avoir plus longtemps les caresses de ce troupeau de chérubins "
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mais tous ces gens y croient la superstition et l’ abrutissement sont les seuls moyens que nous ayons pour les museler: voyez comme en ce moment ils sont doux soumis respectueux et cependant c’ est le peuple celui qui a massacré les prêtres dévasté les églises égorgé les nobles mais toutes les fois que le trône et l’ autel voudront s’ entendre ce peuple sera toujours ce qu’ il doit être leur très-humble valet or dans ce village le trône c’ est vous monseigneur et l’ autel c’ est moi unissons -nous pour l’ honneur de l’ un et de l’ autre et qui sait si à le fond de l’ événement qui nous occupe il n’ y a pas pour vous un portefeuille et pour moi un évêché!... –parbleu! curé vous pourriez bien avoir raison a mon retour à le paris je raconterai l’ affaire à le confesseur de sa majesté et comme vous le dites il n’ y aurait rien d’ impossible ce serait plaisant cependant croyez -vous qu’ il n’ y ait aucun danger –eh non il n’ y a rien dans votre grange que quelque mendiant peut-être que le bruit de notre expédition -a déjà fait déguerpir –eh bien soit je suis de la p | [
"a peine fut -il éloigné que la procession se remit en marche m. de basseville à le droite de le curé et en avant des hobereaux marchait gravement un cierge à la main et faisant chorus avec toute la bande à le chaque verset qu’ en tonnait le cure un peu hors de les rangs étaient oswald et le vieux dragon qui avaient arraché d’ une haie chacun un pieu dont ils s’ étaient armés et quelques pas en arrière venait m. binoche qui se demandait de la meilleure foi de le monde si c’ était pour en revenir à les sorciers et à les loups-garoux qu’ on avait pris la bastille coupé la tête d’ un roi rossé l’ europe pendant ans subi une invasion et fini par payer à le nos amis les ennemis milliards qu’ ils acceptèrent généreusement en échange des bourbons de l’ émigration et de toutes les misères que cette horde traînait constamment à sa suite nous avons laissé zacharie livré à ses réflexions sur l’ emploi qu’ il destinait à la capture qu’ il venait de faire de toute autre tête que la sienne jamais n’ aurait pu surgir une pensée aussi étrange que celle qu’ il avait conçu",
"ainsi j’ y serai toujours bien tranquille une quinzaine de jours et avant cela mon affaire sera faite ou si elle manque je verrai si je ne me trompe si ce que j’ ai ouï dire fois est vrai il ne me faut pas plus de jours pour mettre ce chien dans l’ état ou ̀ je désire qu’ il soit et quand ce sera fait j’ irai moi-même leur rendre leur favori je vois d’ ici les caresses qu’ ils lui prodigueront et celles qu’ il leur rendra ah! j’ ai eu là une excellente idée après cette réflexion dont il sembla fort satisfait zacharie alla se jeter sur quelques bottes de foin qui lui servaient de couche il s’ endormit plus tranquille qu’ il ne l’ avait fait depuis bien long-temps et ses rêves furent presqu’ aussi doux que ceux d’ une jeune fille qui vient d’ accorder un premier rendez -vous ou rians comme ceux d’ un procureur de le roi-citoyen qui dans la journée a fait relâcher carlistes pris en flagrant délit et signé ordres d’ arrestation contre autant de vainqueurs de juillet qui ne songeaint à le rien le lendemain en s’ éveillant zacharie alla regarder si son prisonnier était encor",
"le danois accoutumé à une chère meilleure que celle qui lui était offerte par zacharie; sembla regarder le morceau de pain avec dégoût et détourna la tête –comme tu voudras reprit zacharie mais songe bien que ma bourse n’ est pas assez bien garnie pour que je te fasse manger des blancs de poulet demain tu ne seras pas aussi difficile et l’ homme avait raison car dans la soirée le chien mangea le morceau de pain sans se faire prier: le lendemain il fit beaucoup moins de façons et il s’ exécuta d’ assez bonne grâce mais le jour suivant il refusa toute pitance et pourtant ce n’ était pas faute d’ appétit: le pauvre animal n’ avait pas eu à le boir la chaleur était excessive une soif ardente le dévorait il voulut mordre dans le pain qu’ il avait près de lui mais il le laissa retomber presqu’ aussitôt et s’ étendit tout près de le mur en essayant de se garantir d’ un rayon de soleil qui pénétrait à le travers les fentes d’ un volet: zacharie s’ aperçut de l’ effet que produisait sur son prisonnier ce rayon de soleil et il se hâta d’ ouvrir toute entière la lucarne",
"le pauvre danois fut alors exposé à le toute l’ ardeur d’ un midi de septembre il poussa des gémissemens douloureux il se débattit regarda son bourreau d’ un air suppliant mais il ne put rien obtenir: le soleil disparut mais la soif dont le chien était brûlé resta: et quand le lendemain ramena une journée aussi brûlante que celle de la veille le misérable animal toujours frappé des rayons de le soleil et privé d’ eau devint furieux il fit des efforts inouïs pour briser sa chaîne ce fut en vain ce que faisait zacharie ne se défaisait pas aisément il fallut demeurer et souffrir: bientôt sa poitrine devint haletante ses yeux s’ enflammèrent sa langue flétrie et desséchée pendit hors de sa bouche puis il tomba dans une tristesse et un abattement profond il lui prit des assoupissemens fréquens et lorsqu’ il en sortait il semblait extrêmement inquiet et cherchait continuellement à le changer déplacé: il paraissait éprouver une vive douleur à les parties de le corps sur lesquelles il reposait: cet état que zacharie examinait avec la plus grande attention dura à le ",
"seulement il murmurait et sa voix était rauque et cassée: vers le huitième jour zacharie lui présenta dans son chapeau de cuir bouilli de l’ eau qu’ il était allé puiser à la source voisine à l’ aspect de le liquide l’ animal fut saisi de convulsions et d’ un accès de fureur épouvantables une salive abondante coula de sa bouche et une écume épaisse la couvrit; c’ était un premier accès de rage zacharie battit de les mains et sauta de joie: –enfin s’ écria -t-il m’ y voila maintenant il faut qu’ ils arrivent mais s’ ils allaient tarder ce chien ne peut vivre plus de à le jours dans l’ état ou ̀ il est il faut que je sache à le quoi m’ en tenir ",
"il fait nuit: allons rôder autour de le château les domestiques sont à le prendre le frais dans le jardin ils bavardent et j’ apprendrai facilement quel jour on attend ceux à lesquels je destine l’ animal que je viens de dresser à le ma manière zacharie sortit de sa grange et se dirigea vers le château en se glissant le long de les haies qui le dérobaient à la vue de quelques paysans qui rentraient chez eux il entendit pour la première fois une partie de les conjectures que l’on formait sur l’ habitant de fontaine-milard et les craintes qu’ il inspirait il s’ applaudit d’ avoir choisi si heureusement une retraite autour de laquelle s’ élevait le rempart de superstition qui rendait si facile la réussite de le plan qu’ il avait conçu; et sa joie fut encore bien plus grande lorsqu’ après avoir pénétré dans le jardin de le marquis il entendit un valet d’ écurie et une fille de basse-cour qui faisaient sous une charmille un cours de physique expérimentale se plaindre de ce que les momens de loisir que leur laissait l’ absence de m. de basseville allaient cesser le lendemai",
"il est impossible qu’ avec ces précautions se disait -il je puisse courir personnellement le moindre danger je jette cette grande toile telle qu’ elle est pliée sur le danois je l’ enveloppe et le roule dans cette bâche ou ̀ il demeure pris comme dans un sac je le charge sur mes épaules et je cours à le parc j’ épie l’ instant où l’ époux futur de faustine se trouve près de moi je lui jette son chien le premier mouvement de le maître sera de courir à le lui et celui de le danois de se jeter sur son maître l’ explication et la reconnaissance ne seront pas longues mais l’ un de les ne tardera pas à le savoir ce qu’ elles valent allons décidément j’ ai eu là une idée infernale mais admirable attendons à le demain et zacharie après avoir de nouveau examiné le danois occupé à le ronger machinalement le gros pieu à lequel il était attaché alla prendre sur son tas de foin le peu de repos que son inactivité forcée lui rendait moins nécessaire que jamais a peine ferma -t-il l’ œil de toute la nuit et la journée qui suivit lui parut horriblement longue: à le tout instant",
"cependant ce bruit inusité à une heure si avancée finit par attirer son attention qu’ est -ce que cela peut être pensa -t-il quelques-unes de ces misérables cérémonies comme j’ en ai tant avalé à le mon couvent il paraît que les prêtres trouvent maintenant les journées trop courtes pour jouer leurs parades ils vont probablement y employer les nuits mais qu’ est -ce que tout cela me fait cependant si ce son de cloches annonçait mais oui c’ est tr��s-possible le curé pour flagorner ce marquis de basseville sonne peut-être ses cloches en réjouissance de son arrivée voyons encore sur la route! et à la lueur de quelques éclairs qui brillaient de temps à le autre zacharie promena sur le chemin son regard perçant il n’ aperçut rien –quelle folie dit -il je me suis trompé ce carillon a une cause toute autre que celle que je lui supposais car il n’ y a pas un chat sur ce chemin fatalité! zacharie quitta sa lucarne et redescendit dans l’ intention de sortir un instant pour prendre l’ air afin de calmer l’ agitation de ses sens ",
"il tira de sa poche une pipe de terre dont le tuyau presque entièrement usé et la partie conique fortement culottée annonçaient les longs services il la chargea de tabac battit son briquet et commença sa promenade en poussant devant lui à le chaque aspiration de grosses bouffées de fumée qu’ il entremêlait de jurons à le moyen de lesquels il cherchait à le soulager son cœur si gros d’ irritation et de colère a chaque instant aussi et comme malgré lui il jetait de le côté de la route de les regards inquiets tout à le coup il crut entendre de le bruit dans l éloigiiement il prêta l’ oreille –si c’ était ce que j’ attends dit -il en tressaillant ecoutons! "
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"il avait un nœud dans la gorge de son côté gabin faisait la gueule ce qui s’ accordait bien à son visage cabossé à les lèvres naturellement boudeuses –ne fais pas cette tête gabin ce n’ est pas la fin de le monde tu reviens quand tu veux ici ",
"est la schtroumpfette qui taille une pipe à le pinocchio!lazare de l’ étrangeté de la réponse puis demanda à le son père –qu’ est -ce qu’ il y a de drôle –rien dit saint-yves qui regrettait d’ avoir introduit cet escogriffe chez lui .cependant quand il regarda gabin traverser le jardin à les côtés de lazare il fut content comme s’ il venait de payer un garde de le corps à le son enfant –tu te scarifies ou tu es phobique scolaire ou autre chose? demanda lazare à son compagnon de route plutôt par politesse que par réel es complètement dingue le gabin PROPN dit que les gens qui vont mal ils t’ apprennent plein de choses sur toi ",
"n’ était -ce pas justement un sentiment un peu enfantin qui le faisait rougir de la sorte maigret pendant quelques secondes devenait le maître d’ école ou le professeur PROPN était resté seul avec lui pour être questionné sur quelque méfait et recevoir une semonce ses camarades rentraient l’ interrogeaient de le regard semblaient lui demander: —comment t’ es -tu tenu or il s’ était mal tenu ",
"il avait à les mains de les agitations fébriles —ainsi reprit -il dans la nuit qui a précédé cet horrible suicide mon père ne vous a rien dit qui pût vous ouvrir les yeux sur ce fatal projet rien pas un mot?... —pas un mot? madame de morlaines comme un écho —et vous êtes certaine que mon père n’ avait en apparence de le moins aucun sujet de grave préoccupation de chagrin je ne m’ en suis pas aperçue dit marie de sa voix la plus calme ce n’ était pas la première fois d’ ailleurs que nous passions la nuit à le causer —quel était le sujet de ce long entretien —nous avons parlé de tant de choses mais entre autres —je puis vous affirmer que nous avons beaucoup parlé de vous on devinait que PROPN retenait sur ses lèvres de les élans de colère à le s’ en échapper ",
"admettons seulement où y a un sac de nœuds à le pédales c’ est quand les remplaçants à le lieu d’ avoir partie liée sont antagonistes qui se tirent la bourre à le mort d’ un côté on a un béru en taule inculpé de trafic de drogue et ayant reconnu les faits de l’ autre l’ homme qui se planquait de vous qui a kidnappé marie-marie qui s’ est escamoté qui a pu trouver le lieu de son exploit que je lui ai tu et dont je n’ avais parlé à le personne ",
"ne t’ occupe donc pas de moi il s’ asseyait sur une chaise et glissait à d’ inconcevables rêveries son regard semblait dormir un regard à le larges pupilles ouvertes sur des abîmes bleus parfois sa bouche s’ entrouvrait et la lèvre abandonnée laissait glisser une longue et pesante goutte de salive ses colères devenaient plus rares il avait l’ air indifférent lointain surtout lointain ",
"mais il appuya en vain sur la cloison de bois celle-ci ne bougea pas ses mains tâtèrent ainsi toute la paroi pendant plus d’ une heure et ne trouvèrent point le ressort secret qui devait faire jouer le mécanisme sortit de le placard en sueur il était tout à le fait décidé à le savoir coûte que coûte ce qui se passait derrière ce placard-là ",
"son sein gonflé se soulevait tumultueusement elle ne tenta pas de réparer le désordre de sa toilette doucement comme une caresse je posai le doigt sur la cicatrice —entre le et le janvier n’ est -ce pas le exactement et pas parce que vous étiez jalouse de cette fille qui a triomphé dans cette nuit sera la mienne mais à le cause de la jalousie quand même la jalousie de rolande laumier qui a choisi ce jour pour faire un éclat ",
"ils volent pleins d’ espérance à le paris.hélas! à les palais résident seuls la politique l’ arrogance et l’ ambition qu’ est la vertu persécutée qu’ est la loyauté suppliante et que sont les droits légitimes alors que délaissés et sans force ils se présentent comme nus à la conscience de les souverains charles martel avait vaincu geoffroi avait vengé la couronne mais à le fond de son cœur PROPN était réjoui de l’ extinction de la race royale la mort de clodomir lui aplanissait la route de le trône; et dans le moment où le fils de les mérovingiens venait revendiquer son héritage charles n’ attendait qu’ une occasion favorable pour se faire offrir le diadême.a la porte de le palais de ses pères le prince français implore une audience de le vassal souverain écartés par les courtisans de le pouvoir insultés par les gardes de le conquérant inaperçus de la foule indifférente astolphe et ses amis ne peuvent parvenir jusqu’ à le charles ",
"protesta jane pourquoi aurais -je pensé tant que ç a à le farou elle lut sur les traits de fanny l’ étonnement que farou nommait la stupeur de le joli poisson et poursuivit avec impatience mais oui ce que vous ne comprenez pas tout de suite vous le traitez de mensonge vous êtes si neuve fanny elle s’ adoucit tendit vers le chaud visage de fanny une main en coupe comme pour épouser de la paume le suave et lourd contour de la joue si neuve si fraîche quelle différence avec moi oui oui interrompit fanny avec une prévenance hors de propos car elle craignit puérilement tout à le coup de voir entrer dans la conversation quéméré et et et vous dites oui oui mais comment voulez -vous comprendre dans votre état? oui cet état de nouveauté cet état jeune fille dans lequel vous passez votre vie pour vous il y a farou et encore farou et seulement farou et pas d’ autre homme que farou c’ est très beau et encore je n’ en suis pas sûre que ce soit très beau mais moi je ne vois pas je n’ ai vu à le aucun moment farou des mêmes yeux que vous mettons de le même cœur que vous je n’ a"
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allez et soyez sûr qu’ on vous tiendra compte de vos services vous pouvez être certain monsieur fit grossel en appuyant sa main sur son cœur pour donner plus de poids à le son affirmation que je suis tout dévoué à l’ œuvre et à le maître je le sais et je ne l’ oublierai pas j’ en témoignerai même à le besoin grossel se retira | [
"c’ est la personne en question demanda le docteur oui elle est sûre? elle est des nôtres bien ",
"soignez l’ enfant je vais guérir la mère un mot encore mon ami parlez répondit le docteur qui ne perdait pas de le regard le visage de la jeune femme sera -t-elle assez forte pour répondre à le mes questions ",
"je vous dirai cela tout à l’ heure quoique nous n’ avons pas de temps à le perdre je préférerais attendre à le demain plutôt que de risquer une seconde fois ses jours avec de la prudence des ménagements il nous sera possible d’ agir et de parler aujourd’hui même je l’ espère pourra -t-elle marcher ",
"nous verrons cela une fois qu’ elle aura pris un consommé et quelques doigts de vin vieux en tous cas on la transporterait oui mais comment? oh! ceci me regarde ne vous en inquiétez pas répondit l’ inconnu en souriant cependant l’ enfant qu’ on avait placé devant la table chargée de les mets apportés par le restaurateur mangeait avec l’ appétit de son âge et ne se serait pas arrêté si le prudent médecin ne lui avait pour ainsi dire arraché les morceaux de la bouche ",
"il va s’ étouffer si on le laisse faire dit le docteur martel en riant j’ en veux encore tu en auras si ta maman se réveille dit l’ inconnu alors donne-m’en la voilà qui me regarde le petit georges allait s’ élancer vers sa mère qui après s’ être levée brusquement en se soutenant sur ses bras venait de faire entendre un léger cri d’ étonnement et de joie ",
"mais sur un signe de le médecin l’ enfant fut retenu le corps penché en avant les mains jointes et tendues vers lui le regard avidement fixé sur lui sa mère le contemplait; ses traits fatigués rayonnaient d’ une auréole de bonheur fit -elle à le voix basse maman! répondit l’ enfant faut -il le laisser libre ",
"demanda l’ inconnu non dit le médecin; attendez et examinant la pauvre femme avec la plus scrupuleuse attention il suivait anxieusement tous ses mouvements l’ inconnu s’ était suspendu à ses regards georges! répéta la mère mon enfant mon cher enfant ",
"l’ enfant laissé libre accourut dans ses bras alors ce furent des mots sans nom des exclamations sans suite des cris de ravissement entrecoupés de sanglots et de contractions et qui aboutirent à un déluge de larmes silencieuses allons! y est s’ écria le docteur il n’ y a plus rien à le craindre laissez -la pleurer à son aise; ",
"dans quelques minutes elle sera complétement rétablie ouf! nous l’ échappons belle! et le docteur serrait avec effusion les mains de son ami qui osait à le peine en croire sa parole et le propre témoignage de ses yeux quant à le georges il sautait autour de sa mère qui le premier mouvement d’ effervescence une fois passé l’ avait laissé aller il battait des mains riait et se rapprochait insensiblement de la table où il avait l’ intention de se réintégrer viens maman; tu as faim mange "
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"ses vertus protègent la ville comme on le voit souvent avec les filles et qu’ il a l’ air de se porter joyeusement j’ ai tenté de me faire expliquer par athman en quoi consistent ses vertus mais athman sur ce point ne supporte pas qu’ on plaisante; et j’ ai beau ne pas plaisanter ma seule interrogation pose un doute est un article de foi jouit de la considération la plus grande elle se traduit par des dons ",
"mais ils se retrouvaient seuls immobiles un peu vides une plaine grise et glacée une steppe aride: nul palais ne se dressait à les portes de les déserts nulle esplanade ne leur servait d’ horizon et de cette espèce de quête éperdue de le bonheur de ce sentiment merveilleux d’ avoir presque un instant su l’ entrevoir su le deviner de ce voyage extraordinaire de cette immense conquête immobile de ces horizons découverts de ces plaisirs pressentis de tout ce qu’ il y avait peut-être de possible sous ce rêve imparfait de cet élan encore gauche empêtré et pourtant déjà chargé peut-être à la limite de l’ indicible d’ émotions nouvelles d’ exigences neuves il ne restait rien ils ouvraient les yeux ils réentendaient le son de leur voix le grommellement confus de leur interlocuteur le murmure ronronnant de le moteur de le magnétophone ils voyaient en face d’ eux à le côté d’ un râtelier d’ armes où s’ étageaient les crosses patinées et les canons brillants de graisse de fusils de chasse le puzzle bariolé de le cadastre à le centre de lequel ils reconnaissaient presq",
"il avait machinalement levé les yeux vers le ciel balayé de lueurs cherchant dans sa tête quelqu’un auprès de qui se réfugier auprès de qui quêter un regard de compassion personne murmura -t-il et plusieurs minutes adossé à le mur tandis que les tirs de barrage le ronflement de les avions le sourd éclatement des bombes lui martelaient le crâne il réfléchit à le cette chose inexplicable pas un ami! il s’ était toujours montré sociable obligeant il s’ était acquis l’ attachement de tous ses malades ",
"à le moment où cette femme d’ une figure douce et vénérable traversait une sorte de corridor pratiqué en dehors de la porte de le temple je m’ approchai d’ elle et je lui dis précipitamment –madame à le nom de le ciel ayez pitié de moi je suis seul à le paris sans connaissances sans ressources je ne demande que du travail pour gagner honnêtement ma vie –êtes -vous de cette paroisse mon ami me demanda cette dame –non madame ",
"mais on ne sait pas ou ̀ elle est passée le docteur s’ assit soucieux —je n’ aime pas cela dit -il servez -nous marthe ",
"et elle lui était chère aussi n\\' est -ce pas alors il a triomphé de son orgueil pour qu\\ elle fût heureuse elle qui avait mis son bonheur en lui mme eut pas un mot pour protester et stéphanie murmura avec une sorte de ferveur: vous êtes si bons je suis fière de vous et moi stéphanie je vous aurais voulue pour ma fille les mots lui avaient échappé ",
"c’ est une justice à le rendre à le parisien il a le respect de le lieu qui l’ abrite et même pour celui qui s’ y glisse poussé par le désœuvrement une église est un motif de décorum alors qu’ il s’ y ennuierait mortellement la lecture de l’ évangile commença à le milieu de le recueillement général le suisse solennel comme tous les gens nuls heurtait le sol de sa hallebarde distribuant force faveurs sur sa route et faisant respecter l’ alignement de le milieu pour bien marquer le passage en cet instant il tournait irrévérencieusement le dos à l’ abside avec le sans-gêne d’ un croque-mort à lequel l’ habitude permet de manipuler des cadavres comme nous le ferions d’ une jolie femme bien vivante tout à le coup oubliant sa solennelle raideur il se précipita plutôt qu’ il ne marcha vers un groupe attardé qui faisait son entrée sous la nef ",
"il appuya familièrement la main sur l’ épaule de le vieux serviteur: non non pas encore insinua -t-il j’ ai besoin comme je te l’ ai dit que tu restes auprès de lui et j’ y resterai ventre-saint-gris répondit vivement le valet qui ne pouvait plus contenir sa gaieté et j’ y resterai corne de veau persuadé qu’ il venait de remporter une victoire difficile sur les intentions de le domestique m. de linières se montra rassuré à le point d’ ajouter en souriant: —tu sauras où il cache sa maîtresse mon bon picard je m’ en rapporte à le toi de ce soin —nous le saurons monseigneur s’ écria -t-il nous le saurons il semble que je la vois d’ ici jeune et belle l’ air insolent j’ aime assez cela moi! à le moment où maître picard se livrait à des démonstrations qui pouvaient bien en se prolongeant donner à le réfléchir à le m. de linières la porte ouvrant sur le couloir s’ était entrebâillée sans bruit la comtesse dit le lieutenant de police en passant près de le domestique pour aller au-devant de sa femme ",
"mais comme dans un temps de troubles civils on ne saurait exagérer la prudence elle avait enterré les armes et les habits de le chouan dans un coin de sa chaumière prête à le ruser si les bleus passaient et à le leur dire que ce blessé qui se mourait était son fils elle ne craignait pas de lui quelque noble imprudence ses blessures ne lui permettaient pas d’ articuler un seul mot que si les bleus pensait -elle l’ avaient vu parfois dans la fumée de la poudre et dans le face à le face de le combat ils ne pourraient certes! pas le reconnaître car sa mère sa mère elle-même si cet homme en avait une encore ne l’ aurait pas reconnu tout semblait donc favoriser son oeuvre de charité pieuse ",
"l' admirable talent de l’ artiste c’est-à-dire toutes ses satisfactions de dilettante allaient lui manquer .ce fut alors que lui proposa de recueillir à le moyen d’ appareils phonographiques les principaux morceaux de son répertoire que la cantatrice se proposait de chanter à ses représentations d’ adieu ces appareils étaient merveilleusement perfectionnés à le cette époque et les avait rendus si parfaits que la voix humaine n’ y subissait aucune altération ni dans son charme ni dans sa pureté baron de gortz accepta l’ offre de le physicien des phonographes furent installés successivement et secrètement à le fond de la loge grillée pendant le dernier mois de la saison c' est ainsi que se gravèrent sur leurs plaques cavatines romances d’ opéras ou de concerts entre autres la mélodie de stéfano et cet air final d’ orlando qui fut interrompu par la mort de la stilla.voici en quelles conditions le baron de gortz était venu s’ enfermer à le château de les carpathes et là chaque soir il pouvait entendre les chants qui avaient été recueillis par ces admirables appareils"
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nous n’ avons qu’ à le nous tenir sur nos\n' gardes: une de ces nuits-ci la mine sautera et que ferez -vous pour vous sauver \n' vous qui êtes blessé allait s’ écrier mais elle se rappela à le temps qu’ il fallait pas accroître l’ inquiétude de son mari et elle garda le silence se promettant\n' bien de tâcher de causer avec l’ ami de frank le lieutenant lorsqu’ il \n' viendrait comme de coutume visiter le major à l’ heure où la poudrière serait fermée pourvu que nous puissions rester avec frank et moi ou que le lieutenant\n' puisse cacher baby dans quelque coin de cette grande baraque je n’ en demande pas\n' davantage pensait la jeune femme mais qu’ on ne me demande pas de quitter mon mari \n' blessé et faible comme il l’ est nous mourrons s’ il le faut mais nous mourrons\n' ensemble il était tard ce jour-là lorsque le lieutenant vint s’ auprès de le lit de son ami pour lui raconter les petites nouvelles de la station et tranquilliser par sa seule présence sur la sûreté de cette femme et de cet enfant qui \n' semblaient quelquefois devenir un cauchemar pour le pauvre | [
"mais PROPN était aussi convaincu qu’ de l’ importance de le repos d’ esprit pour le malade et il ne sembla pas attacher\\n' d’ importance à l’ accident de la nuit se gardant bien de dire que plusieurs flèches \\n' étaient venues tomber sur la poudrière en sorte que ce n’ était que par la bonté de dieu\\n que tout un quartier de la ville avait échappé à la plus épouvantable catastrophe il \\n' parla de l’ exécution de mungal et de le jemadhar qui avait eu lieu le matin de l’ attitude paisible de les troupes assistant à le supplice de les coupables il raconta\\n' que le e régiment venait d’ être licencié à la suite d’ une rébellion partielle et que\\n' les cipayes avaient manifesté beaucoup de repentir et de douleur demandant instances à le être incorporés dans d’ autres régiments j’ espère bien qu’ on ne leur a pas\\n' accordé leur requête s’ écria édith qui pouvait à le peine se soutenir il -est inutile de\\n' porter partout le ferment de la révolte et de corrompre les parties encore saines de\\n' l’ armée les officiers échangèrent un triste regard ils se demanda",
"le lieutenant reprit: on devait hier aussi\\n' conduire en prison les mutins de le 3e de cavalerie légère de ceux qui ont refusé\\n de faire partie de les bataillons détachés sur barrackpore j’ espère qu’ ils auront les mêmes remords que le e il y avait là de les cipayes qui s’ étaient distingués dans toutes les guerres de le dekhan la fleur de l’ armée c’ est ce qu’ il y a de plus \\n' douloureux les meilleurs soldats font partie de les insurgés allons nous voilà\\n' encore revenus à le cette malheureuse insurrection je ne sais pas pourquoi mais nous ne\\n' pouvons pas parler d’ autre chose parce que nous ne pensons pas à le autre chose murmura le major mais il appuya la demande de son ami qui priait PROPN de quelque chose pour amuser PROPN assurait le lieutenant en s’ avançant pour ouvrir\\n le piano ",
"la jeune femme sourit et cherchait dans sa musique de les airs sacrés car ne se sentait pas le cœur à les petites romances qu’ elle fredonnait naguère de le matin soir lorsque tout à le coup elle s’ arrêta dans son prélude il lui semblait entendre loin les pas précipités de chevaux nombreux comme si une charge de cavalerie précipitait sur la ville elle se leva avec épouvante tournant les yeux vers les officiers non édith vous ne vous trompez pas dit son mari d’ une voix ferme calme en dépit de sa faiblesse c’ est bien le bruit de la cavalerie d’ viennent cavaliers et que nous apportent -ils ",
"je l’ ignore ce sont probablement des rebelles \\n' venant de dit le lieutenant avec le même sang-froid le régiment de cavalerie\\n' se sera opposé à le départ de les prisonniers cachées le lieutenant avait deviné dans une \\n' certaine mesure sans avoir compris toute l’ importance de l’ événement qui venait de passer à le les soldats condamnés à le ans de fers avaient subi la dégradation \\n' militaire en présence de leurs camarades qui n’ avaient pas bougé sombres taciturnes ils étaient restés spectateurs impassibles en apparence des supplications \\n' des coupables qui ne pouvaient supporter l’ ignominie de leur châtiment ",
"le lendemain \\n' jour de dimanche lorsque toute la population chrétienne était réunie dans les églises \\n' les et e régiments indigènes de le bengale avaient commencé à se tumultueusement dans la ligne de leurs cantonnements les officiers sortant du culte\\n' divin après avoir déposé à les pieds de dieu leurs mortelles inquiétudes avaient immédiatement informés de l’ agitation de les troupes en courant à les cantonnements essayer de calmer les mutins le colonel avait été frappé d’ un coup de feu dans\\n' le dos à le moment ou il commençait à le haranguer le e baigné dans son sang il de cheval et fut sur-le-champ taillé en pièces les cavaliers de le 3e régiment cavalerie légère s’ étaient pendant ce temps précipités sur la prison dont ils avaient\\n' brisé les portes pour délivrer leurs camarades ",
"mais ils avaient en même temps échapper tous les meurtriers voleurs vagabonds de tout genre qui se trouvaient\\n' enfermés dans la prison PROPN était à les mains de cette tourbe épouvantable avaient été l’ un après l’ autre saccagés et livrés à les flammes habitants massacrés l’ incendie montait vers le ciel comme un témoin sinistre de PROPN sauvagerie des hommes les craquements de le feu joints à le bruit de les murs s’ écroulaient se mêlaient à les cris d’ une population en délire ",
"tous les s’ étaient joints à les insurgés une poignée d’ européens courageux mais impuissants restaient seuls à le milieu de cette mer en furie comme réfugiés sur un îlot à le chaque\\n' instant gagné par les vagues sans que le général hewitt qui commandait cantonnement fît effort pour étouffer l’ insurrection la veuve de le colonel n’ avait pas eu le temps de pleurer son mari elle avait rassemblé autour d’ elle la véranda de sa maison les femmes de les officiers trop effrayées ou trop jeunes supporter l’ isolement dans leurs demeures menacées de loin elle aperçut une jeune\\n' femme récemment arrivée à la station tout près de le moment de ses couches et qui gisait à\\n' terre apparemment accablée par une irrésistible terreur ",
"d’ une voix retentissante appelait des domestiques qui la veille encore l’ accablaient de leurs\\n' protestations serviles et qui aujourd’hui ne lui obéissaient plus allez relever\\n' cette pauvre femme dit -elle un seul serviteur s’ avança pour exécuter le commandement\\n' de sa maîtresse apporte -la ici continua mrs l’ indou s’ approcha de malheureuse européenne ",
"mais il ne tarda pas à se rejeter en arrière avec des cris des gestes d’ horreur la pauvre femme était morte et déjà mutilée a peine le mari l’ avait quittée le matin et qui s’ était retourné à la porte pour contempler encore une \\n' fois son charmant visage eût -il pu reconnaître ces traits défigurés la soirée s’ était\\n' passée dans les horreurs d’ une terreur croissante parmi le corps de les officiers anglais que protégeaient encore les carabiniers et les fusiliers restés fidèles régiments de la reine qui servaient à le côté d’ eux mais le général était vieux \\n' incapable et glacé d’ effroi: il ne savait que donner des ordres contradictoires énergie comme sans prévoyance les insurgés sentaient bien qu’ ils ne rencontreraient\\n' aucune résistance sérieuse dans leur frénésie; et lorsqu’ à le point de le jour ils en masse la route de PROPN pour aller disaient -ils rétablir le roi de les mogols sur\\n' le trône de ses pères nul ne mit obstacle à le leur fuite "
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"comme par hasard louis est passé par-là et a ramassé le paquet quant à le moi j’ ai attendu que les employés reviennent et qu’ il y ait assez de clients pour qu’ on ne prenne pas garde à le moi je suis sorti aussi tranquillement que j’ étais entré —vous avez partage —en frères le plus dur cela a été de le décider ",
"germaine piedbœuf était entrée dans la boutique vers heures les flamands prétendaient qu’ elle en était ressortie quelques minutes plus tard mais personne d’ autre ne l’ avait vue c’ était tout les piedbœuf accusaient et demandaient francs de dommages-intérêts femmes de bateliers entraient dans l’ épicerie et le timbre résonnait ",
"nous n’ y voyons plus le feu est partout en ce moment on entendit de le milieu de la fumée une voix qui criait —par ici sire par ici et un jeune homme de ans le visage sillonné par un coup de sabre encore pâle de sa blessure récente apparut à la gauche de l’ empereur sortant d’ un tourbillon de fumée —guidez -nous dit napoléon par ici sire reprit le jeune homme ",
"en cette minute de suprême succès isabelle n’ oublia pas son amie rolle; et sans savoir s’ il plairait à la jeune comédienne de partir également elle profita des bonnes dispositions de m. simpson émerveillé de sa voix pour imposer la présence de l’ artiste dans la tournée de comédie qui devait doubler celle d’ opéra et suivre le même itinéraire évidemment l’ engagement ne porta pas sur un chiffre aussi gros que celui d’ isabelle mais les francs nets qu’ il assurait à le lyse représentaient quand même pour celle-ci une petite fortune .quand à le minuit les amies se retrouvèrent dans leur humble logement on devine sans peine l’ ébahissement de la comédienne son plaisir de le succès de son amie et finalement la joie sincère qu’ elle ressentit devant l’ engagement écrit qui la concernait elle-même un seul coup et au-delà de ce que lyse pouvait espérer isabelle s’ acquittait envers elle de le service rendu quelques mois auparavant .mais lyse savait qu’ aucun calcul de cette nature n’ avait guidé sa jeune compagne et que seul le désir de lui faire plaisir et de n",
"léopoldine ne put s’ empêcher de sourire de la boutade les cavaliers eurent un\\n' rire de complaisance irène passa fièrement laissant la pauvre estelle bien qu’ elle s’ était montrée complètement ridicule la gaieté générale reprit son cours on s’ amusa comme on s’ amusait auparavant arrière-pensée d’ aucune sorte le général PROPN oublia toutes ses vagues \\n' appréhensions en se plongeant dans les cartes qu’ il aimait passionnément ",
"–tu parleras diras la vérite la le fermier trancha les liens d’ un coup de couteau PROPN poussa un soupir et s’ évanouit –va chercher de l’ eau continua froidement marcof mais avant que le jeune homme ne fût revenu le berger avait rouvert les yeux ",
"quand il se fut éloigné le pélican s’ écria: cette femme par son pouvoir magique m’ a donné une tête de palmipède et a changé mon frère en scarabée peut-être qu’ elle mérite même de pires traitements que ceux que je viens d’ énumérer et moi qui n’ étais pas certain de ne pas rêver devinant par ce que j’ avais entendu la nature de les relations hostiles qui unissaient au-dessus de moi dans un combat sanglant le vautour de les agneaux et le grand-duc de virginie je rejetai comme un capuchon ma tête en arrière afin de donner à le jeu de mes poumons l’ aisance et l’ élasticité susceptibles et je leur criai en dirigeant mes yeux vers le haut: vous autres cessez votre discorde vous avez raison tous les car à le chacun elle avait promis son amour; par conséquent elle vous a trompés ensemble ",
"il essaya de là distraire à sa façon en lui racontant quelques chapitres inédits de la chronique scandaleuse de milan et partit très-satisfait de lui-même j’ ai bien mené les choses s’ avoua -t-il ingénument en avançant le mariage de castel monte je me débarrasse d’ un rival dangereux quand une place n’ a plus de garnison on y pénètre facilement il m’ a cependant fallu faire la cour à le alice pour ce scélérat dé ",
"le gars déclare qu’ il se trouvait dans l’ appartement en train de calcer la môme lorsque tu es arrivé et que tu es devenu fou furieux en trouvant ta bergère en train de bien faire tu as chopé la statue et tu l’ as lancée dans leur direction c’ est inès qui l’ a reçue dans le crâne mes empreintes figurent dessus penses -tu elles ont été effacées dame tu connais la question ",
"j’ ai opté pour sortir une banalité de le genre la foi est dans le cœur de chacun ou toutes les choses chantent les louanges de leur créateur ce qui sonnait bien et moins pompeux en arabe et changer de sujet judit a acquiescé PROPN devait encore avoir dans la tête son interminable discussion avec bassam la veille et m’ en a su gré elle ne parlait d’ ailleurs pas beaucoup et il fallait que je sois attentif à le ce que ma passion pour son amie ne l’ exclue jamais de la conversation fiancée copine? à le moins aussi difficile que le sujet précédent "
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sa présence réveillait un peu la société somnolente de la petite ville où les mondanités se bornaient à le quelques soirées sans agrément à le quelques grands dîners interminables entre noël et le carnaval donner un bal à le mois de mai semblait extraordinaire à le ces gens enfoncés dans la tradition mais jeanne de bruans n’ avait cure de leur opinion il lui suffisait qu’ on s’ amusât chez elle qu’ elle s’ y amusât la première et tenait pour certain que ceux qui la critiquaient ne seraient pas les derniers à le jouir de le plaisir que leur offrirait combretelle sans l’ avouer naturellement l’ avait aidée dans la préparation de sa petite fête elle aussi aimait le monde les distractions la toilette et serait morte d’ ennui à le rocamore sans la présence de jeanne comme elle ne se gênait pas pour le déclarer sans souci de la réprobation que soulevait ce propos dans la bonne société de la ville | [
"aussi passait -elle pour une femme futile coquette sans cervelle et bien que jérôme de corbac fût peu sympathique à ses concitoyens certains le plaignaient et tenaient pour justifier sa jalousie notoire .le soir de ce bal elle finissait de s’ habiller dans la grande chambre à les soyeuses tentures bleues éclairée par les derniers reflets de le couchant sur la crinoline s’ étalait le satin rose voilé d’ une gaze blanche le décolletage découvrait l’ ambre pâle de les épaules d’ une forme parfaite autour de le cou glissait la douce lueur d’ un collier d’ opales parmi lesquelles scintillaient des brillants la femme de chambre attachait dans la sombre chevelure un papillon de diamants ",
"elle dit avec une conviction admirative –madame est merveilleuse !dans la glace de l’ armoire d’ acajou PROPN se contemplait mais elle n’ avait pas l’ air satisfait d’ une jeune femme heureuse de se voir belle et parée car elle songeait à le mauvais regard qu’ avait ce soir PROPN pendant le dîner à le certaines de ces allusions sournoises qui étaient dans sa manière avait -il donc eu connaissance de la visite que PROPN avait faite à sa femme cet après-midi? par pulchérie la cuisinière peut-être elle détestait sa jeune maîtresse et il était possible que m. de corbac l’ eût chargée de l’ espionner ",
"cela aussi ne pouvait étonner de sa part avec une amertume mêlée de mépris PROPN pensait il mériterait bien que j’ écoute ce soir elle sentait en elle une révolte jamais éprouvée encore PROPN n’ avait pas renouvelé ses instances mais il avait un regard plus dangereux que les paroles fanny en frissonnant un peu songeait que c’ était folie de vouloir coûte que coûte garder sa fidélité à le ce jérôme qui se faisait détester dont elle sentait autour d’ elle rôder la sourde jalousie la femme de chambre l’ enveloppa dans sa sortie de bal disposa sur sa coiffure une écharpe de dentelle d’ une main nerveuse PROPN prit son éventail et sortit de la chambre .jérôme se tenait debout devant une de les fenêtres de le salon les mains derrière le dos ",
"il se détourna lentement en entendant entrer sa femme ses yeux demi-cachés sous la paupière lourde glissèrent vers elle un sombre regard –déjà quel empressement pour vous rendre à le cette ridicule soirée vous si souvent en retard !le ton agressif fit monter un peu de rougeur à les joues de fanny elle riposta: –pourquoi ridicule? et qui vous oblige à le y venir –oui vous aimeriez sans doute vous y rendre seule sa bouche se tordait un peu en une sorte de ricanement sous la moustache brune ",
"les mains toujours derrière le dos il se tenait devant sa femme en raidissant sa taille un peu massive à le laquelle seyait mal l’ habit massifs également étaient les traits de ce visage où les yeux couleur de charbon avaient en ce moment un éclat inaccoutumé car ils étaient généralement plutôt mornes sans autre expression que l’ ennui ou la mauvaise humeur en ce moment PROPN pouvait y lire une réplique de l’ intention insultante contenue dans les paroles qu’ il venait de prononcer elle rougit plus encore et son regard s’ anima sous l’ afflux de l’ indignation –que voulez -vous dire? ",
"parlez franchement à le moins .la colère faisait trembler sa voix –je parlerai quand il me plaira partons puisque vous voilà prête .il marcha vers la porte la précéda dans le vestibule jusqu’ à la voiture un coupé que conduisait baptistin le jeune domestique quand elle fut assise il prit place près d’ elle pas un mot ne fut échangé entre eux pendant le trajet jusqu’ à le combretelle ",
"PROPN frémissait de colère contenue elle était de nature calme et facile elle avait supporté depuis ans avec patience le caractère difficile l’ humeur jalouse de cet homme à qui l’ avaient mariée de les parents impécunieux parce qu’ il était riche mais aujourd’hui il lui semblait que la coupe était pleine et qu’ elle n’ aurait plus le courage de briser son cœur pour rester fidèle à le celui qui la traitait de si insultante manière PROPN n’ apparut à le combretelle qu’ à le milieu de le divertissement théâtral fanny costumée en bergère de fantaisie faisait sa partie dans une saynète où jeanne de bruans bonne actrice tenait le rôle principal ",
"la récente scène avec son mari ses préoccupations son énervement qu’ il lui fallait dissimuler influèrent de manière fâcheuse sur son jeu et ce furent surtout sa grâce sa beauté qui récoltèrent des applaudissements dans la partie masculine de la réunion principalement PROPN s’ était placé dans une embrasure de porte quand le rideau tomba sur le petit théâtre improvisé il se dirigea vers un salon voisin pour saluer les dames de le logis sur son passage se trouvait jérôme il ne parut pas le voir et l’ autre ostensiblement détourna son regard ",
"–sont -ils donc brouillés ces cousins demanda m. PROPN le nouveau juge de paix il s’ adressait à son voisin le dr brillon petit homme à les yeux vifs à les manières agréables qui était le meilleur médecin de la contrée –pas à le ma connaissance mais ils n’ ont jamais été bien chauds l’ un pour l’ autre des natures si différentes "
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"puis après quelques instants de silence que j’ étais heureuse sous les grands sapins de le grinderwald comme la miellée pleuvait de le ciel il en tombait de toutes les branches quelle récolte nous avons faite mon dieu quelle récolte et que l’ air était doux sur les bords de le lac dans les gras pâturages de le tannemath et la mousse verdoyante et l’ herbe embaumée je chantais je riais la cire le miel remplissaient nos cellules quel bonheur d’ être partout de tout voir de bourdonner à le fond de les bois sur la montagne dans les vallons il y eut un nouveau silence moi la bouche béante les yeux écarquillés j’ écoutais de toutes mes oreilles ne sachant que penser ni que dire et quand l’ averse est venue fit -elle en souriant avons -nous eu peur et ce grand coup de tonnerre nous a -t-il effrayées ",
"des enfants les imitaient sans pitié on entendait très loin dieu sait où jurer le nom de dieu c’ est par un soir semblable que les premiers hommes à le cœur de le printemps durent prévoir l’ hiver l’ agent voyer songe à un grand feu de bois à le fond d’ une salle à le manger le marbre de l’ âtre rougit comme une mare à le couchant et coule de ses pieds à les pieds de la pharmacienne ",
"et je l' entendis murmurer: —oui mais il y a la fille la chipie pour la deuxième fois m' était révélé chez cydalise un sentiment hostile à l' égard de mademoiselle grandvivier qui allait bientôt devenir sa jeune maîtresse pourquoi? pour une cause futile à le coup sûr je l' aurais gagé moi qui connaissais avec quelle facilité cydalise prenait les gens en grippe a ce moment cydalise vit les larmes qui inondaient le visage d' héloïse qu' avez -vous donc ma belle bichette ",
"à le milieu de la cohue angèle se sentit prendre la main: prête à le crier elle regardait autour d’ elle d’ un air irrité lorsqu’ elle aperçut le visage de cervin il referma fortement la main de sa jeune amie sur le papier roulé qu’ il venait d’ y glisser et disparut dans la foule bouleversée effrayée rougissante sous l’ impression qu’ elle commettait un crime abominable angèle glissa le papier roulé dans son corsage et se laissa entraîner à le dehors par sa mère qui tenait son autre main l’ air frais de la nuit lui rendit un peu de calme mais avant qu’ elle eût eu le temps de se reconnaître elle était assise dans une voiture découverte à le places vis-à-vis de sa mère et à le côté de landel ",
"vous n’ ignorez point pourtant ce qui se porte puisque vous-même dessinez pour autrui ce qui se portera et vous aimez la compagnie de les femmes drôlement habillées et des jeunes gens bien mis j’ ai réussi parfois à le vous faire quitter les robes d’ il y a ans pour celles d’ il y a ans et lorsque vous voulez m’ être agréable vous arrangez vos cheveux en frange et mettez à le cou un ruban de velours noir pour faire degas j’ ai été dès le premier jour extrêmement curieux de vous et le suis resté votre indocile caractère m’ a seul empêché de vous aimer ",
"on pouvait faire ce qu’ on voulait rêver les yeux ouverts dès lors que la première et principale question celle de le dehors était réglée celui-ci aussi peu débordant invasif qu’ un volume de gravures lorsque je passais à le pied d’ un monument célèbre le long de les grandes avenues je me faisais l’ effet d’ une petite silhouette en carton découpé qu’ on glisse entre les pages en guise de signet je m’ étais mis à la place de les autres pour tenter d’ apercevoir la nôtre maintenant que j’ y étais je découvrais que celle-ci était entièrement dépourvue d’ existence à le leurs yeux tandis que l’ espace ou ̀ ils improvisaient librement me faisait l’ effet d’ un décor arbitraire révocable l’ incompatibilité sentie précoce entre ce qu’ il y a et ce qu’ on est m’ a aidé autant qu’ elle m’ a nui ",
"si l’ ère de l’ anarchie internationale n’ était pas définitivement bouclée; si les peuples n’ obligeaient pas leurs gouvernements à se soumettre enfin de concert à un régime d’ ordre général basé sur le droit; alors tout serait à le recommencer et tout le sang versé aurait coulé en vain mais tous les espoirs sont permis! j’ écris comme si je devais en être juillet ans ",
"maintenant ce n’ est plus qu’ une simple promenade lorsque la route n’ est pas foulée par le pied de les envahisseurs bientôt sera construit le chemin de fer qui doit la relier à le perm en traversant la chaîne de l’ oural PROPN est -elle une jolie ville il faut convenir que les voyageurs ne sont pas d’ accord à le cet égard mmedebourboulon qui y a demeuré quelques jours pendant son voyage de shang-haï à le moscou en fait une localité peu pittoresque à s’ en rapporter à sa description ce n’ est qu’ une ville insignifiante avec de vieilles maisons de pierre et de brique des rues fort étroites et bien différentes de celles qui percent ordinairement les grandes cités sibériennes de sales quartiers s’ entassent plus particulièrement les tartares et dans laquelle pullulent de tranquilles ivrognes dont l’ ivresse elle-même est apathique comme chez tous les peuples de le nord le voyageur henri lui est absolument affirmatif dans son admiration pour PROPN ",
"faut pas demander la profession de celui qui vitupère je vous parie l’ heure qu’ il était hier à ces heures contre celle qu’ il sera demain à le minuit qu’ il s’ agit de l’ avocat général ce qu’ on appelle dans la guignolerie en rouge le ministère public l’ homme à le sécateur quoi! celui qui effeuille les tronches comme d’ autres effeuillent les marguerites histoire de voir si leurs bergères les aiment un peu beaucoup passionnément ou pas de le tout rapidement je lui résume l’ incident en passant sur les détails ",
"je ne me défendais pas chacun de mes membres se refusait à le mouvement cependant je sentais les coups qu’ elle me portait avec furie arrivée sur l’ escalier elle essaya de me soulever afin de me jeter comme elle l’ avait dit par dessus la rampe elle ne put y parvenir "
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