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ces systèmes se sont avérés inadéquats car ils ne profitent en fait qu'à un très petit nombre de pays parmi les pays concernés
ces systèmes sont trop lents et il est donc normal que les pays en voie de développement aient dit oui au nouveau système qui sera utilisé à l'avenir car il sera plus souple
en ce qui concerne l'adhésion future de certains pays à la convention de lomé comme par exemple le timor oriental je ne puis que répéter les propos que j'ai récemment tenus devant la commission du développement du parlement européen à savoir que la porte leur était ouverte
il incombe aux pays candidats de décider euxmêmes s'ils veulent s'y présenter
nous prendrons ensuite position à leur égard
en ce qui concerne la demande d'adhésion de cuba à la convention de lomé la commission a noté que sur la base de leur récente déclaration les états acp soutiendront la demande formulée par cuba
l'ue a toujours plaidé en faveur d'une attitude constructive à l'égard de cuba la position commune de l'ue le démontre mais il faut reconnaître que les discussions seront compliquées
en ce qui concerne la côte d'ivoire je peux vous annoncer que les millions d'euros ont été remboursés dans leur intégralité conformément à l'accord conclu à la suite de l'examen des irrégularités financières constatées
pour ce qui est du financement du fonds européen de développement par le biais du budget je déclarerai que ce point fait actuellement l'objet d'un examen
de son côté la commission y est favorable mais nous ne pouvons pas à ce stade faire de nouvelles déclarations quant à la date à partir de laquelle ce sera possible ni sur la manière d'y arriver
à propos de l'article a je vous dirai qu'une nouvelle procédure a été créée à l'occasion des négociations relatives à un nouvel accord de partenariat pour l'examen de cas de violations des droits de l'homme des principes démocratiques et du principe de l'état de droit
comme c'est déjà le cas aujourd'hui le parlement continuera après l'adoption du traité d'amsterdam et sur la base de l'article à être tenu pleinement informé de toutes les décisions prises et la commission continuera à prendre en considération les résolutions adoptées par le parlement à ce sujet
il n'est pas prévu dans le cadre de telles décisions de suivre la procédure consistant à demander au parlement d'émettre un avis concordant
il faudrait pour cela une modification du traité d'amsterdam qui vient d'être signé
j'en viens enfin à l'accord sur l'afrique du sud dont a également parlé le rapporteur
je suis tout bonnement ravi pour ne pas dire heureux de pouvoir vous annoncer ce soir en guise de conclusion à ce débat de circonstance que le président sudafricain a accepté ce jour la solution proposée unanimement lundi dernier par le conseil des ministres des affaires étrangères de l'ue à propos des problèmes pendants avec l'afrique du sud
la guerre de la grappa est donc terminée
la paix est revenue et nous pouvons désormais espérer une collaboration avec l'afrique du sud sur la base des valeurs et des rêves communs qui nous rapprochent
voilà je pense une bonne conclusion à ce débat très intéressant et je réitère mes remerciements au rapporteur ainsi qu'à l'assemblée pour la collaboration qui s'est installée dans le cadre des relations entre les pays du tiers monde et nos travaux
je vous remercie monsieur le commissaire
le débat est clos
le vote aura lieu demain à midi
accord de stabilisation et d'association avec l'arym
l'ordre du jour appelle le rapport a de m swoboda au nom de la commission des affaires étrangères des droits de l'homme de la sécurité commune et de la politique de défense sur la recommandation de la commission relative à une décision du conseil autorisant la commission à négocier un accord de stabilisation et d'association avec l'ancienne république yougoslave de macédoine sec c cos
monsieur le président monsieur le commissaire patten chers collègues il est aujourd' hui question d' un pays qui vient de surmonter des temps très difficiles un pays qui est toutefois en train de remonter la pente de ses propres forces de par sa propre volonté et avec le soutien de la communauté internationale
si l' union européenne le conseil et la commission je suppose que le parlement se ralliera à cette décision dès demain proposent pour la première fois en europe du sudest de conclure un accord de stabilisation et d' association dans la région des balkans j' espère pouvoir utiliser ce terme tout au long de mon intervention celuici constitue en tout premier lieu une reconnaissance du travail accompli par l'arymmacédoine sur le plan économique mais également politique étant donné la guerre qui a sévi aux alentours et la minorité ethnique qui habite le pays
car posséder sur son propre territoire une minorité de à n' est certes pas une mince affaire au regard du voisinage de ce pays
ce pays et ses hommes politiques sans doute différents d' une région à une autre ont toujours réalisé un travail remarquable il convient de le reconnaître
la commission nous propose de conclure un accord avec le conseil
je souhaiterais faire deux ou trois remarques concernant précisément les domaines dans lesquels il subsiste peutêtre quelques divergences de vue à ce propos je tiens toutefois à souligner la qualité du travail réalisé par le commissaire patten et je salue l' intérêt qu' il porte à l' arym et l' ensemble de la région
parlons tout d' abord de l' approche régionale
si elle est appréhendée correctement je pense que cette approche régionale est importante et nécessaire
il doit exister une disposition à la coopération
si cette approche n' est pas perçue d' une manière ou d' une autre comme une contrainte mais bien comme une disposition comme une possibilité qui doit être utilisée par chaque pays cette approche est correcte
il suffit de jeter un il sur l' arym pour se rendre compte qu' elle compte plusieurs pays voisins avec lesquels la coopération reste très difficile sur un plan économique par exemple comme c' est le cas pour le kosovo et l' albanie ou sur un plan politique comme c' est le cas avec la yougoslavie
d' un autre côté il convient de reconnaître que la coopération avec la bulgarie et surtout avec la grèce connaît un développement favorable
dans ce contexte l' union européenne doit réfléchir elle a déjà entamé sa réflexion depuis le début de cette semaine à la manière dont le pays voisin la yougoslavie pourrait sans pour autant lever les critiques adressées à son régime horrible malgré tout être intégrée dans un processus de coopération régionale
je compte de ce fait déposer un amendement demain par lequel nous préconisons de concentrer les sanctions sur le régime en place et d' octroyer certains allégements à la population ainsi qu' à l' économie en vue d' une réelle coopération sur ce plan
dans cet esprit je remercie je peux en faire état ici vu que je suis également originaire d' un pays traversé par le danube la commission à savoir m patten mais également la viceprésidente palacio avec laquelle je me suis rendu il y peu à budapest de s' interroger sur la manière dont on pourrait rendre le danube à nouveau navigable et permettre un minimum de relance économique dans la région ce qui serait bien entendu aussi d' une importance toute particulière pour la roumanie
je suis d' avis que cette approche régionale constitue la bonne méthode pour autant qu' elle soit correctement appréhendée c' estàdire qu' elle soit perçue comme une méthode contribuant également quelque peu à une relance de l' économie dans la région
comme je l' ai déjà dit cette approche ne doit pas être ressentie comme une contrainte ni être présentée comme une condition préalable
deuxièmement j' aimerais à nouveau souligner le fait que nous souhaitons bel et bien ouvrir à l' arym la voie conduisant à l' union européenne
c' est pour nous une illusion de croire qu' il serait sensé de présenter dès maintenant une proposition d' adhésion mais ce serait également une erreur de penser qu' il y a possibilité de reporter ce débat à un futur indéterminé
l' arym attend désormais une réponse à ce sujet et veut savoir si elle bénéficiera de cette possibilité lorsque l'heure en sera venue
le pays craint d' être placé d' une manière ou d' une autre sur une voie de garage
il perçoit dans la redéfinition complète des instruments de soutien financier le danger de n' être même plus le dernier wagon d' un train qui roule vers l' europe mais bien que le train en question continue de rouler vers l' europe en l'abandonnant sur une voie de garage
mais je crois que le commissaire patten est sensible à ces inquiétudes
je lui demande donc de ne laisser planer aucun doute sur cette question lors futures conversations à ce sujet
troisièmement je pense que l' arym a démontré du moins jusqu' à présent qu' elle était également capable de faire bon usage des instruments
même s' il survient dans ces domaines des modifications l' arym continuera néanmoins de montrer que nombres des missions qui sont pour l' instant accomplies à partir de bruxelles pourront à l' avenir être développées à skopje par le pays luimême
j' espère que mes collègues se rallieront à l' idée qu' il convient d' adopter ces projets afin de donner un signe de notre bonne volonté à l' égard de l' arym
monsieur le président depuis le début des guerres en yougoslavie la république de macédoine je préfère utiliser ce nom abrégé a joué un rôle constructif et de gardien de la paix
je n'en veux pour preuve que les propositions des gouvernements de macédoine et de bosnieherzégovine à l'époque qui visaient à un assouplissement non violent un détachement sans violence de la structure fédérale yougoslave
nos amis macédoniens ont donc toujours joué un rôle positif et pour cette raison il faut souligner que la macédoine n'est pas un objet de notre volonté de stabilisation mais en constitue l'origine en fait
le mérite en revient particulièrement à l'ancien président gligorov le président actuel aussi s'est profilé comme le président de tous les citoyens macédoniens au point que l'union européenne ne peut que s'estimer heureuse d'avoir un tel partenaire de négociations dans les balkans
malgré les raisons évidentes d'éventuelles tensions intérieures les deux groupes démographiques ont trouvé un modus vivendi raisonnable et les perspectives de solution réfléchie aux autres problèmes sont favorables
en effet même la population des roms en macédoine m'a dit en son temps qu'ils s'y trouvaient bien
je ne l'avais entendu que rarement de la bouche des roms en europe
parmi les problèmes de la macédoine l'enseignement supérieur pour les citoyens albanophones mérite une attention particulière
un enseignement supérieur accessible avec lequel vous avez certains liens est un moyen considérable d'émancipation des populations je le dis par expérience personnelle parce que j'ai fait mes études dans une université protestante d'amsterdam
sinon je n'aurais peutêtre jamais fait d'études
ce lien et cette formation dans l'enseignement supérieur sont importants aussi pour le développement de l'état de droit et pour ce que l'on appelle à juste titre le fond social qui doit être renforcé dans ces pays
l'accord avec la macédoine doit permettre entre autres de compenser les dommages que le pays a subis en raison des sanctions que nous avons instaurées contre la serbie qui ne nous coûtent rien mais qui coûtent d'autant plus cher aux pays voisins de la serbie
si nous pouvions les infléchir ce serait bien pour ces états voisins
il n'est que juste que nous réglions sérieusement l'assistance à la macédoine
nous voulons donc soutenir de tout cur l'amendement des libéraux qui demande de ne pas lier l'aide aux intérêts des pays donateurs car avec l'argent de l'aide à la reconstruction il faut donner un maximum de chances aux entreprises de macédoine et de la région
je compte la bulgarie et la roumanie au nombre des pays de la région car il me semble une erreur tactique et psychologique de parler uniquement des cinq républiques de l'exyougoslavie et de l'albanie
il importe que les économies de la région aussi puissent à nouveau voler de leurs propres ailes et nous pouvons très bien le faire avec l'argent de l'aide
l'accord avec la macédoine doit pouvoir être considéré comme une porte ouverte pour une adhésion du pays à l'union européenne même s'il ne faut encore envisager la chose qu'à très long terme
entretemps notre politique doit tendre à ce que la législation de la macédoine commence à ressembler à celle des états membres et notre politique doit refléter ce fait jusque dans les noms des programmes d'aide à la macédoine
je pense ici au programme phare
le nom de la république monsieur le président pose toujours problème en raison des susceptibilités grecques
je pars du principe que les états membres se sentiront de plus en plus libres d'utiliser dans leur propre langue le nom qui convient à la république
si certains pays souhaitent garder les mots exyougoslavie c'est leur affaire d'autres ne doivent pas y être obligés
il n'est pas question de nous maintenir sans cesse sous pression
voilà pourquoi je soutiens le rapport intelligent de m swoboda il ne nous a pas habitués à autre chose et cela explique aussi mes termes élogieux à propos de la république respectable de macédoine
monsieur le président chers collègues permettezmoi avant tout de dire combien j'ai apprécié personnellement la qualité du travail du rapporteur m swoboda
nous nous prononçons aujourd'hui en faveur de l'ouverture des négociations relatives à un accord de stabilisation et d'association entre l'union européenne et la république de macédoine
nous le faisons en sachant que cette décision la toute première concernant la région s'inscrit dans une phase totalement nouvelle de nos relations avec les balkans
elle constitue ellemême un facteur de cette nouvelle phase ou plutôt cette nouvelle politique qui détermine dans la perspective de l'intégration européenne de la région la seule possibilité de règlement pacifique des conflits qui agitent les balkans
notre accord concernant le mandat de négociation résulte comme l'explique le rapporteur dans son exposé des motifs de la conviction qu'il faut ajouter à la politique de l'union soit une dimension régionale soit une valorisation plus spécifique des efforts et des résultats des différents pays sur la voie de l'intégration de l'acquis communautaire
c'est ce double objectif qu'à mon avis nous devons poursuivre d'une part il faut soutenir les programmes relatifs par exemple aux infrastructures préparer les étapes de l'introduction du libreéchange même si cela est prématuré et encourager les initiatives de coopération économique et commerciale entre les pays de la région d'autre part il faut créer aujourd'hui avec l'ancienne république yougoslave de macédoine un modèle de politique d'intégration plus étroite
cela dit nous ne pouvons pour diverses raisons qu'émettre un avis favorable
ainsi qu'ont pu le constater nos missions à skopje dans l'ancienne république yougoslave de macédoine les progrès économiques sensibles sont enregistrées sur le plan des avancées démocratiques et sur celui plus délicat et difficile dans cette région de la cohabitation de plusieurs ethnies
par ailleurs le pays a payé le prix fort de la guerre dans le kosovo voisin que ce soit en termes de soutien logistique aux forces de l'otan ou de recul des exportations vers le nord de l'europe
je conclurai monsieur le président en affirmant que les progrès sont sans conteste difficiles fragiles incertains et qu'ils exigent de notre part un suivi assidu des différentes étapes ponctué d'opérations de contrôle rigoureuses et minutieuses
monsieur le président monsieur le commissaire chers collègues j'interviens pour exprimer l'enthousiasme et l'espoir avec lesquels le groupe du parti européen des libéraux démocrates et réformateurs salue l'ouverture des négociations avec l'ancienne république yougoslave de macédoine
j'espère très sincèrement que cet accord pourra ainsi que l'envisage le rapporteur m swoboda servir d'exemple à étendre au plus vite aux autres pays de la région surtout à l'albanie à la bosnieherzégovine à la croatie au monténégro au kosovo et un jour peutêtre à la serbie
nous sommes convaincus que l'ouverture rapide de ces négociations et leur conclusion la plus rapide offrent la seule possibilité de rétablir la paix dans la région cette paix qui n'a pas automatiquement suivi la fin de la guerre au kosovo nous éviterons ainsi que se reproduisent les conditions favorables à une nouvelle désintégration et au retour du chaos et de la violence avec tous les risques que cela comporte pour la stabilité du continent voire de la planète
s'il est vrai que le courageux processus actuel d'élargissement de l'union vers les pays d'europe orientale a pour motivation profonde le maintien de la paix et de la sécurité une telle motivation doit être plus présente encore dans nos relations avec l'albanie et les pays de l'ancienne république yougoslave et en toute logique elle impose que nous nous engagions résolument sur la voie de cet élargissement parallèle aux pays de l'europe du sudest représenté par les accords à l'examen
c'est dans cet esprit à la limite de la provocation que nous avons présenté un amendement visant au transfert des compétences concernant l'europe du sudest des affaires étrangères à l'élargissement
l'idée d'une participation plus rapide et plus directe de l'europe du sudest à la vie des institutions européennes nous a par ailleurs amenés à proposer d'accueillir au parlement européen un nombre limité d'observateurs envoyés par les parlements nationaux qui détacheraient aussi des membres de leurs effectifs pour travailler auprès de la cour de justice et de la commission
quoi qu'il en soit nous sommes convaincus que pour favoriser l'évolution de la région vers une société plus démocratique essentiellement fondée sur l'économie de marché nous devons sans attendre prendre des initiatives concrètes pour intensifier la lutte contre la corruption et améliorer l'efficacité des aides internationales en faveur de la reconstruction et du développement
c'est dans ce but que nous avons présenté plusieurs amendements en espérant que le parlement les acceptera
il s'agit premièrement de supprimer les droits de douane sur les exportations de l'ancienne république yougoslave de macédoine vers l'union européenne et de compenser la réduction progressive des droits de douane perçus par la macédoine sur les produits européens à condition que soit accepté le principe d'un contrôle douanier commun aux frontières de la macédoine
il s'agit deuxièmement d'amener l'ancienne république yougoslave de macédoine grâce à un soutien financier adéquat à amarrer progressivement sa monnaie à l'euro comme première étape vers une européanisation de l'économie macédonienne dans son ensemble et avec pour objectif ultérieur d'éliminer toute perversion du système bancaire
il s'agit troisièmement de conférer à l'aide et à l'assistance mondiale en faveur de la région un caractère certain de multilatéralité sans imposer au pays bénéficiaire des obligations directes envers le pays donateur
monsieur le président chers collègues monsieur le commissaire nous espérons que l'accord permettra de réaliser tous les objectifs que nous nous sommes fixés
cependant il ne faudrait pas croire que la paix la stabilité et la prospérité dans le sudest de l'europe sont possibles sans affronter des problèmes beaucoup plus vastes que nous tentons d'éluder je songe au futur état constitutionnel du kosovo à la nécessité d'associer la serbie au processus de réconciliation régionale et pourquoi pas au réexamen des rapports entre l'union européenne l'otan et l'onu à la lumière du nouvel équilibre à trouver entre l'ingérence humanitaire et la souveraineté nationale avec à la clé je pense une modification de la charte de l'onu ellemême
monsieur le président monsieur le commissaire la guerre au kosovo a créé bien des tensions