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neuf à vingt ans et une à cinq ans de la même peine. Elle a, en outre, prononcé cinq déportations. On expérimente à la Chambre une machine à voter. Paris, 28 mars. On a expérimenté cet après-midi, dans un bureau de la Chambre des députés, une machine électrique à voter. Chaque député aura à sa disposition une « boîte » ou commutateur électrique lui permettant de contrôler son vote. L'appareil supprime le suprême ouvrage de G.CLEMENCEAU. Ce numéro contient aussi des articles et de nombreuses photographies sur les événements du monde entier, et en supplément des « Pages inconnues d'Alphonse	neuf à vingt ns et une à iq de la même pn. Ell a, en outre, prononcé cinq déportations. On expérimente à la Chambre une machine à votr Paris 28 mars. On a expérimenté cet après-midi, dans n bureau d la Chmbr des députés, une machine électrique à voter Chaque député aura à sa disposition une « boîte ou comutaeu électrique lui permettant de contrôler son vote. L'appareil supprime le suprême ouvrage de G.CLEMENCEAU. C numéro contient si ds articles et de nmbrss photographies ur les événements d monde entier, et en supém des « Pages ncnns dAlphonse
monde entier, et en supplément des « Pages inconnues d'Alphonse Daudet. Prix 4 fr. le numéro. Les abonnés nouveaux au 1er Avril 1950 recevront gracieusement le numéro du 29 mars qui contient les premiers chapitres du livre de G. CLEMENCEAU. On s'abonne chez tous les libraires 1 an 175 fr. 6 mois 90 fr, et 13, rue Saint-Georges, Paris, à L'ILLUSTRATION les opérations de pointage, le scrutin étant reconnu automatiquement à mesure que les votes sont émis. Le mécanisme entier de la machine à voter serait placé sous le contrôle direct du président qui, en pressant sur les boutons électriques	monde ntr, t en supplément des « Pages inconnues d'Alphonse Daudet. Prix 4 fr. le numéro. Les abonnés nouveaux au 1er Avril 1950 recevront gracieusement le numéro du 29 mars qui contient les rmseipre chapitres du livre de G. CLEMENCEAU. On s'abonne chez tous les libraires 1 an 1 fr. 6 ms 90 fr, et 13, rue Saint-Georges, Paris, à L'ILLUSTRATION les prio d pointage, le scrutin étant reconnu uomtiemn à mesure que les votes sont émis. Le mécanisme entier d la machine à voter serait placé sous le contrl direct d président qui, en pressant sur les boutons électriques
direct du président qui, en pressant sur les boutons électriques ouvrirait ou fermerait le scrutin et mettrait les boites des votants en état de fonctionner. (Dépêches ayant parues dans nos dernières éditions d'hier.) LE DÉBAT SUR LE PLAN YOUNG Le vote des députés. Voici les votes des députés sur la demande d'ajournement du projet de loi concernant les accords de La Haye: Ont voté contre le Gouvernement 2 députés n'appartenant à aucun groupe MM. Bellanger et Lesseigneurs. 6 gauche radicale MM. de Chappedelaine, Daniélou, Gourdeau, Louchéer, Pacaud. 7 indépendants de gauche MM. Dahlet, Guernut, La Chambre, Mourer, Perrin, Renaitour, Rouquié.	direct du président qui, en pressant sur les boutons électriques ouvrirait ou fermerait le scrutin et mettrait s boites votants en état de fonctionner. (Dépêches ayant parues dans nos dernières éditions d'hier.) LE DÉBAT SUR LE PLAN G Le vote des députés. Voici les vot des députés sur la demande d'ajournement du prot de loi concernant les accords de La Haye: Ont voté contre le Gouvernement 2 députés n'appartenant aucun groupe MM. Bellanger et Lesseigneurs. 6 gauche rdle MM de Chappedelaine, Daniélou, Grd, Lu, Pcaud. indépendants de gauche MM. Dahlet, Guernut La Chmbr, Mourer Perrin Raitr Rouquié.
gauche MM. Dahlet, Guernut, La Chambre, Mourer, Perrin, Renaitour, Rouquié. 1 indépendant M. Sabban. 11 républicains-sociaux MM. Antériou, Appell, Benazet, Barthélemy, E. Borrel, Bourgot, Brandon, Bravet, Painlevé, Pouzet, L. Vincent. 14 socialistes français MM. Ribie, Bonne, Breton, F. Brunet, Chabrun, Debregeas, E. Faure, Forcinal, Goude, de Monzie, Planche, Pomaret, Riffaud, Triballel. 1 député non inscrit M. Piquemal. 110 radicaux et radicaux-socialistes MM. Accambray, François Albert, Amat, Archimbaud, Aupaud, Auge, Baron, Bastid, Bazeille, Bellocq, Beluel, Bergeron, Bernier, Berthod, Bertrand, Bommet, A. Borrel, Briquet, Bruyas, Cadoret, Caffort, Canu, Caron, Castel, Catanan, Cazals, Chammard, Chassaing, Chautemps, Chevrier, Colomb, Connevot, Coponnat, Cot, Courant, Courtehoux,	ahegcu MM. Dahlet, Guernut, La Chambre, ur Prrn, atou, Rouquié. 1 ndépndnt M. Sbbn. 11 républicains-sociaux MM. Antériou, Appell, Benazet, Barthélemy, E. Borrel, Bourgot, Brandon, Brvt, Painlevé, Pouzet, L. Vincent. 14 socialistes français MM. Ribie, Bonne, Breton, . Brut, Chabrun Debregeas, E. Faure, Frcnl, Goude, de Monzie Planche, Pomaret, Riffaud, Triballel. 1 député non inscrit M. Piquemal. 110 radicaux e radicaux-socialistes MM. Accambray, François Albert mt, rcmbad, Aupaud, Auge, Brn, Bastid, Bazeille, Bellocq, Blel, Bergeron, Bernier Berthod, Bertrand, m,otmBe A. Borrel, Briquet, Bruyas, Cadoret, Caffort, Canu, Caron, Castel, ana,antC Cazals, Chammard, sa Chautemps Chevrier, Colomb, Connevot, Coponnat, Cot, Courant, Courtehoux,
Chammard, Chassaing, Chautemps, Chevrier, Colomb, Connevot, Coponnat, Cot, Courant, Courtehoux, Cuttoli, Daladier, Daumier, Delabarre, Delbos, Deyris, Dezarnaulds, Dubos, Durafour, J. Durand, Fayolle, Fays, Ferin, Ferrand, Garat, Geistdörfer, Goût, Graeve, Guersy, Guichard, Guy Herard, Herriot, Hesse. LA VIVASIX SIX CYLINDRES dont la cylindrée de 3 litres représente la formule la plus rationnelle, a été conçue pour un budget moyen. Economique d'achat et d'entretien, elle vous procurera toutes les joies des voitures de luxe les plus belles et les plus puissantes. Sa grande réserve de puissance permet des moyennes élevées. Sûre et confortable, grâce à son servo-frein mécanique et à sa suspension	Chammard, Chassaing, Chautemps, Chevrier Colomb Connevot Coponnat Cot, Courant, Courtehoux, Cuttoli, Daladier, Dmr, Dlbrr, Delbos, Dyrs, Dezarnaulds, Dubos, Durafour, J. Durand Fayolle, Fays nFi,re Ferrand, Garat, Geistdörfer Goût, Graeve, Guersy, Guichard, Guy Herard, Hrrt, Hesse. LA VIVASIX SIX CYLINDRES dont la cylindrée de 3 litres représente l formule la plus rationnelle, été conçue pour un budget yn Economique d'achat et d'entretien, elle vous prcrr toutes les joies ds voitures de luxe es ls belles et lse plus puissantes. Sa réserve de puissance permet es nnmseyoe élevées. Sûre te confortable, grâc à son servo-frein mécanique et à sa suspension
confortable, grâce à son servo-frein mécanique et à sa suspension remarquable, la VIVASIX, six cylindres, possède une tenue de route incomparable. Ses carrosseries spacieuses offrent 5 ou 7 places très confortables face à la route. X, CHAMPS-ELYSEES, PARIS ET BILLANCOURT SEINE ET CHEZ TOUS LES AGENTS T. S. F. -PHONOS IIIIH II SOCIÉTÉ ANONYME DES ÉTABLISSEMENTS 1111 Il'' LA VOIX DU MONDE Jacquet, Jobert, Jouffrault, Lalanne, n'ont pas pris part au vote mondain, Lévy-Alphandery, Longuet, Lor-Lafont Dari L. Dubois, Leygue, Mary, Marconi, Mandel, L. Marin, Fernand la caud, Perretti, Pieyre, Poitevin, Pas Queille, Rameil, Raude, Richard, Rino députés étaient absents	confortable, grâce son sev-r mécanique et à s usnio remarquable, l VIVASIX, six cye, possède une tenue de ut incomparable. Ses carrosseries spacieuses offrent 5 ou 7 places très confortables face à l route. X, CHAMPS-ELYSEES, PARIS ET BILLANCOURT SEINE ET CH TOUS LES AGENTS T. S. F. -PHONOS IIIIH II SOCIÉTÉ ANONYME DES ÉTABLISSEMENTS 1111 Il'' LA VOIX DU MONDE Jacquet, Jobert, Jouffrault, Lalanne, n'ont psa pris part vote mondain Lévy-Alphandery, Longuet, Lor-Lafont Dari L. Dubois, Leygue, Mary, Marconi, Madel, L Marin, Fernand la caud, Perretti, Pieyre, Poitevin, Pas Queille, Rameil, Raude, Richard, Rino députés étaient absents
Poitevin, Pas Queille, Rameil, Raude, Richard, Rino députés étaient absents pour congé part, Rodin, Roumagolix, Roy, Ruche, J. Schmidt, Schlaffer, Ternois, de MAIIES, Barbot, Bringer, Camuzet, Tessan, Vernay Candace, Charrier, Gellie, Landry, socialistes Rollit-Fressineng, Thibault, socialistes. Tous les autres ont voté pour le Gouvernement. Feuilleton de L'Express -Eclair du 29 mars 1930 16 Cœurs de jeunes filles Par CAMILLE DEL SOLDATO Adapté de l'italien par M. Croci Rien, rien, ma petite, dit-elle en la rejoignant sur le balcon et en refermant la porte derrière elle, ce sont des ennuis d'affaires. Notre avocat a écrit. Cette banque, tu sais, elle a	Poitevin, Ps Qll, Rameil, Raude, Richard, Rino députés étint absents pr congé r Ro, umagix, Roy, Ruche, J. Schmidt, Schlaffer, Ternois, de MS, Barbot, Bringer, Camuzet, Tessan Vernay Candace, Charrier, Gellie, Lary socialistes Rollit-Fressineng, Thiut, socialistes. Tous les autres ont voté pour le Gouvernement. Feuilleton de 'Express -Eclair du 29 mars 1930 16 Cœurs de jeunes filles Par CAMILLE DEL SOLDATO Adapté ed l'italien par M. Croci Rie rien, ma ptt, dit-elle en la rejoignant sur le balcon t en refermant la porte derrière elle, ce sont des nns d'affaires. Notre vca écrit Cette baqu tu sais, elle
Notre avocat a écrit. Cette banque, tu sais, elle a fermé ses portes, et puis papa avait donné à un ami une somme un peu trop forte pour une entreprise qui promettait beaucoup. Et au contraire. Oh mais cela s'arrangera. Nous travaillerons, nous nous restreindrons; je l'ai dit à papa, il ne faut pas se désespérer comme cela. Rosette rouvrit la porte, courut à son père, serra entre ses bras sa belle tête grisonnante, pleura, rit, gazouilla. Bercé par le son des tendres paroles, papa se tient un instant et semble s'apaiser; mais l'agitation le reprend bientôt et il ne	Notre avocat a écrit. Cette banque, tu sais, elle a fermé ses portes, et puis papa avait donné à un ami n smm un peu trop frt pour une entreprise promettait beaucoup. Et au contraire. Oh ms cela 'aran Nous travaillerons, nous nous restreindrons; je l'ai dit à papa, il ne ft pas se rsdééepers comme cela. Rosette rouvrit la porte, courut à son père, serra entre ses bras sa bll tête gnnte, pleura, irt, gazouilla. Bercé par le son des tendres paroles, papa se tient un instant et semble s'apaiser; mais l'agitation le reprend bientôt et il ne
semble s'apaiser; mais l'agitation le reprend bientôt et il ne peut dissimuler un geste d'impatience. Oui, petite, oui; je comprends bien: merci. Oui, nous irons à la messe. Maintenant, laisse-moi, j'ai à travailler. Dis oui, oui, je descendrai, je te le promets. Je te le jure même. as-tu contente ? Va, maintenant. Dîner silencieux et frugal qui fut pourtant trop abondant, à en juger par la quantité de restes dans les plats que la vieille Gianna, en hochant la tête, remporta à la cuisine. Au premier coup de la cloche, on s'ébranla par le chemin en escaliers. Menico en avant	semble s'apaiser; mais l'agitation le reprend bientôt et il ne peut eiuismsdrl un geste it.mapecdein' Oui, petite, oiu; je comprends bien: merci. Oui, nous irons à l messe. Maintenant is-moi j' travailler. Dis oui, oui, je descendrai, je t le promets Je te le jure ê as-tu contente ? Va, maintenant. Dîner silencieux et frugal qui fut ou trop abondant, en juger par la quantité de restes dans le plats que l vieille Gianna, en hochant la tête, remporta à la uisn. Au premier cp de la clhe, on s'rl par le chemin en escaliers. Menico en avant
on s'ébranla par le chemin en escaliers. Menico en avant avec la lanterne, maman serrée contre le bras de papa, Rosette suspendue à celui de la vieille Gianna. Sur la route, d'autres groupes les précédèrent ou les suivirent. On allait lentement sous un ciel doux, couvert de nuages légers, transparents de lune. Les petites lanternes ondulaient, déformant les ombres, dessinant des figures tremblantes et grotesques, ourlées de lumière rougeâtre. À l'église, les hommes et les femmes se séparèrent; les femmes allèrent s'agenouiller sur des bancs; les hommes restaient derrière, debout. Maman se détacha un peu de papa, sans le perdre	no s'ébranla par le chemin en escaliers. Menico en avant vc la ,etearnnl mmn serrée crotne le brs d papa, Rosette suspendue à celui ed la vieille Gianna. Sur la route d'autres groupes les précédèrnt ou les suivirent. On allait lentement us n cl doux couvert de nuages légers, transparents de lune. Les petites lanternes ondulaient, déformant les ombres, dessinant des figures tremblantes et grotesques, ourlées de lumière rougeâtre. é'glsil,e les et les femmes se séparèrent; les me llèrnt s'agenouiller sur des bancs; les hommes restaient derrière, debout. Maman se détacha un peu de papa, sans le re
Maman se détacha un peu de papa, sans le perdre de vue pourtant. Il régnait dans la petite église une atmosphère étouffante; une sensation de repos, d'abandon, de somnolence, alourdissait peu à peu les corps et les âmes. Au dernier tintement de la cloche, après l'élévation, maman qui s'était longuement prosternée, releva la tête, chercha aussitôt son mari du regard et le vit plus. Rosette qui avait suivi le regard de sa mère chercha, elle aussi, en vain. Il aura été vers la porte, maman: La messe était finie. Pour sortir, maman et Rosette durent se faire lentement place, à	Maman s détacha un peu de papa, sans le perdre de vue pourtant. Il régnait dans la petite église une atpr étouffante; un sensation de osrp,e dabandon de somnolence, alourdissait peu à peu les corps et les âmes. Au de tintement de la cloche, après l'élévation, maman qui s'était longuement prosternée, releva a tête, chercha aussitôt son mari du regard et el vit plus. Rosette qui avait suivi le regard de sa mère chercha, elle aussi, e vain. Il aura été vers al porte, maman: La messe était fn. Pour sortir, maman et Rosette durent se faire lentement place à
sortir, maman et Rosette durent se faire lentement place, à grand'peine, dans cette matière humaine dure et immobile. Dehors l'air nocturne et glacé les accueillit, mais la place de l'église était déserte. Il sera rentré à la maison, dit la jeune fille. Elles hâtèrent le pas, seules, oubliant les vieux domestiques. De temps en temps, sur la route, la voix argentine de Rosette s'élevait Papa Mais personne ne répondait. Il est déjà rentré, dirait la mère. Elles remontèrent le sentier en gradins. Une anxiété muette, mais toujours plus lourde les étreignait. Et Rosette, d'une voix moins ferme, appela de nouveau.	sortir, maman et Rosette durent se fire ltme place, à grand'peine, dans cete mièr imeuhan dure et immobile. Dehors l'air nocturne te glacé les aceillt, ms la place de l'église était déserte. Il sera rentré la msn, dit l jeune lf.lie Elles hâtèrent le pas, seules, oubliant les vieux domestiques. De tmps en temps, sur la route, la voix argentine de Rosette ts'valeéi Papa Mais personne ne répndt. Il est déjà rntré, dirait la mère. Elles remontèrent le sneteri en gradins. n anxiété muette, mais toujours plus lourde les étreignait. Et te, d'une voix mns ferme appela de nouveau.
étreignait. Et Rosette, d'une voix moins ferme, appela de nouveau. En vain. Les voici maintenant à l'endroit où le chemin et le bois finissent, sur la terrasse, face à la maison; les ferrailles de la porte luisent sous les rayons de la lune. La clef ? demande Rosette. C'est papa qui l'avait. Mais la porte est ouverte, tu vois ? Et regarde, il y a de la lumière à la fenêtre de sa chambre. Il est là certainement. Mon Dieu, comme elles se mirent à courir. Et de nouveau, à peine entrées. Rosette appela encore: sa voix, redevenue limpide, ressuscite	étreignait. t Rstt, d'n voix moins ferme, appela de nouveau. En vain. Les voici maintenant 'endroit où le chemin et le bois finissent sur la aeetr,srs face à la msn; ls frrlls de la porte luisent sous ls rayons de la lune. L clef ? demande Rosette. C'est papa qui lavait Mais la porte est uerte tu vo ? Et rg, il y a de la lmèr à l fnêtr de sa chambre. I est là certainement. Mon Dieu, comme elles se mirent à courir Et de nouveau, à peine entrées. Rosette appela ncr: sa voix, redevenue limpide, ressuscite
peine entrées. Rosette appela encore: sa voix, redevenue limpide, ressuscite dans la haute salle. Mais personne ne répond. Plus violente, plus féroce, l'angoisse descend, fouille partout. Il n'y est pas. Quelque chose de terrible est-il donc arrivé ? À leur tour, les deux vieux serviteurs arrivèrent, pleins de stupeur et d'inquiétude, la lanterne tremble dans la main de Menico; Rosette s'avance vers lui, les yeux dilatés, pâle comme une morte et commande brièvement Il faut chercher le maître. Appelez les gens. J'irai avec vous. Non, maman, pas toi. Qu'est-ce que tu dis ? réplique la mère qui s'était déjà élancée	peine .sréneet Rosette appela encore: sa voix, edueervne liie rsssct dans la haute salle. Mais personne n répond Plus violente psul féro, l'angoisse descend, fll prtt. Il n'y est pas. Quelque o de terrible est-il donc arrivé ? À leur tour, les deux vieux serviteurs rrvèrnt, pleins de stupeur et d'inquiétude, la aten tremble dans la main ed Menico; Rosette s'avance es iul, sel yeux dilatés, pâle comme une otrem et commande brièvement l faut chercher le mîtr. Appelez les gens. 'irai avec vous. Non, maman pas toi. Qu'est-ce que tu dis réplique al mère q 'était déjà élancée
tu dis ? réplique la mère qui s'était déjà élancée dehors; ce n'est pas toi qui commandes ! ajoute-t-elle en se débattant entre les mains qui la retiennent. Non, pas toi, maman, répète Rosette plus calme et plus autoritaire encore. Il est certainement resté au village à causer avec des gens et tandis que nous le chercherons d'un côté il peut revenir d'un autre. Il faut que quelqu'un reste pour l'attendre et garder la maison. Alors, reste, toi aussi, ordonne la mère d'une voix âpre et chargée. Non, papa peut avoir pris le chemin du bois, s'être senti souffrant. Il	tu dis ? réplique la mère q s'était déjà élancée dehors; ce n'est pas toi iuq commandes ! ajoute-t-elle en se débattant entre les mains qui la retiennent. Non, s toi, mmn, répète Rosette plus calme et plus autoritaire ncr. Il est certainement resté au village à causer avec des gens et tandis que nous le chrchrns d'un côté il peut revenir d'un autre. Il faut que quelqu'un reste pour l'attendre t garder la maison. Alors, reste, toi aussi, ordonne l mère dune ix âpre t chargée. Non papa peut avoir pris le chemin du bois, s'être senti souffrant. Il
avoir pris le chemin du bois, s'être senti souffrant. Il faut que j'aille avec Menico. Allons, petite maman, obéis. Tu ne vois pas que tu ne tiens plus debout ? La vieille Gianna conduit sa maîtresse vers un fauteuil. Rosette sort en Après ? Après, Rosette ne sait plus. Elle ne se rappelle plus comment elle a vécu ces heures, si ce furent des heures ou des siècles, et si elle était éveillée ou dans un horrible cauchemar. Elle ne sait plus qui était avec elle, et combien de gens l'accompagnaient, et si les lanternes qui allaient et venaient dans	avoir pris el chemin du bs, senti sofran. Il faut que j'aille avec Menico. Allons, petite maman, obéis. Tu ne vois pas que tu ne tiens plus debout ? La vieille Gianna conduit sa maîtresse vers un fauteuil. Rosette sort en Après ? Après, Rosette ne st plus. Elle ne se rappelle plus comment elle a vécu ces hrs, s ce furent des e ou des siècles, et si elle était éveillée ou dans un horrible cauchemar Elle ne sait plus qui était avec elle, combien de gens l'ccmpgnnt, et si les lanternes qui allaient et nant dans
l'accompagnaient, et si les lanternes qui allaient et venaient dans l'épaisseur du bois étaient des fantômes ou des êtres réels. Enfin, quelqu'un, dans le lointain, poussa un cri. Et tous répondirent en criant, avec elle, tandis que les lanternes ondulaient plus rapides, couraient et se rassemblaient vers l'endroit d'où le cri funeste était venu. Et après ? Après ? On ne peut dire comment l'enfant revit, dans cette aube de Noël, le visage de son malheureux père. Est-il mort ? J'ai frappé deux fois. C'est Mlle Claire. Elle a à la main un bouquet d'œillets rosés et sur son visage,	laccompagnaient et si ls lanternes iuq allaient et venaient nads l'épaisseur du s étaient ds fantômes ou des êtrs réels Enfin quelqu'un, dans le lointain, ou un cri Et tous eotnréridpn n criant, avec elle tandis que les lanternes ondulaient plus rpds, aiet et se rassemblaient vers l'endroit d'où l cri funeste était venu. Et après ? Après ? On n u dire cmn l'enfant rvt, dans cette aube de Noël, le visage de son malheureux père. l mort ? 'ai fppé deux fois. C'est Mlle Claire. Elle a à l main un bouquet dœillets rsés et sur son vsg,
la main un bouquet d'œillets rosés et sur son visage, privée de beauté, un bon sourire qui la rend attirante. Rosette se retourne et la regarde mais sans la voir, comme un rêve. Qu'avez-vous ? Vous vous sentez souffrante ? Rosette ne peut ni parler ni parler tant que reste dans ses yeux la vision d'horreur de cette aube de Noël. Enfin, elle se secoue. Mademoiselle s'écrie-t-elle, étonnée. c'est vous ? Je le crois, en effet: mais que Oh non. répond Rosette avec un petit frisson, ce n'était pas un rêve. malheureusement; mais je me souvenais de choses bien penibles.	la main un bouquet d'œillets rsés et sur ons visage, privée de beauté, n bon sourire u la rend attirante. Rosette s retourne te l regarde mais as la voir, comme un rêve. Qu'avez-vous ? Vous vous sentez souffrante ? Rosette ne pt ni parler ni parler tant que reste dans ses yeux la vision d'horreur de cette aube de Noël. Enfin elle se secoue. Mademoiselle s'écrie-t-elle, étonnée. c'est vous ? Je le crois, ne effet is que Oh non. répond Rosette vc un petit frisson, ce n'était pas un rêv. m;meueenahsutler ms je me souvenais de chss bien pl
rêve. malheureusement; mais je me souvenais de choses bien penibles. Savez-vous pourquoi ? Vous étiez trop seule ici. Pourquoi n'avez-vous pas voulu vous lever ? Je serais restée aussi bien seule. C'est vrai. murmure Mlle Claire, qui semble mûrir un projet. Mais écoutez un peu. Si je vous aidais à vous habiller et si je vous descendais. qu'est-ce qu'on dirait ? Rosette relève son visage qu'elle avait enfoncé avec délices dans les fleurs parfumées regarde Claire avec un sourire de reconnaissance et de stupéfaction. Vous ? Vous voudriez me porter dit-elle. Oui. je crois que j'y arriverais. Je suis forte,	rêve. malheureusement; mais je em souvenais de choses bien penibles. Savez-vous pourquoi ? Vous étiez trop seule ici. Pourquoi n'avez-vous voulu vous lever ? Je serais restée aussi bien seule. C'est vrai. murmure Mlle Claire, qui semble mûrir un projet. Mais écoutez un peu. Si vous aidais à vous habiller et si je v descendais. qu'est-ce qu'on dirait ? Rstt relève son ag qu'elle avait enfoncé avec scieéld dans les fleurs prfmés regarde Claire avec un sourire de reconnaissance et de stupéfaction. Vous ? Vous voudriez m porter dit-elle. Oui. je crois que j'y arriverais. Je suis forte,
dit-elle. Oui. je crois que j'y arriverais. Je suis forte, vous l'avez vu. Vous êtes bonne. murmure Rosette en lui caressant la main. Alors ? Alors, non, merci. (A suivre.) 5 Nerfs solides, sang riche et une bonne digestion sont assurés! I LA TONICITÉ i C'EST DIMANCHE 30 MARS, \| à partir de 16 heures seulement, qu'aura lieu, au Parc des Sports du S.R.U.C. $ LE GRAND MATCH INTERNATIONAL \| contre STADE RENNAIS D. Les accidents de travail Un mécanicien, happé par la courroie d'un tour, meurt horriblement étouffé THOUARS (Deux-Sèvres) De notre correspondant particulier Jeudi soir. vers 7 n.	ielle O j crois que jy arriverais. Je suis forte, vous 'eazlv vu. Vs êtes bonne. murmure Rosette en lui caressant l main. Alors ? Alors, nn, merci. (A suivre 5 Nerfs oids ag riche et une bnnoe digestion sont ssrés! I LA TONICITÉ i 'EST DIMANCHE 30 SRAM, \| partir de 16 heures seulement, qu'aura ieu, a Parc sde Sports du S.R.U.C. $ LE RND MATCH INTERNATIONAL contre TD RENNAIS D. Les accidents de travail Un manicie, happé par courroie d'un tr, meurt hrrblmnt étouffé THOUARS (Deux-Sèvres) e notre correspondant pricie udeJi soir. vers 7 n.
(Deux-Sèvres) De notre correspondant particulier Jeudi soir. vers 7 n. 30. M. Louis Poupard. 36 ans. mécanicien garagiste, rue Anatole-France, à Thouars, allait travailler à un tour actionné par l'électricité. quand la manche gauche du cache-poussière qu'il mettait, se prit entre la courroie et la roue de transmission. lui happant le bras. Le corps du malheureux ayant suivi. M. Poupard mourut étouffé, la tête reposant sur le banc du tour, les jambes en l'air, repliées sur les montants de fonte de la pièce mécanique. Ce fut dans cette horrible position que sa pauvre femme le découvrit; celle-ci était accourue à	(Deux-Sèvres) notre correspondant particulier Jeudi soir. vers 7 n. 30. M. Ls Poupard. 36 ans. mécanicien garagiste, re Anatole-France, à Thouars, allait travailler à u tour actionné par l'électricité. qnd la manche gauche du cache-poussière quil mettait, se prit entre la crr et la roue de transmission. l hppnt le bras. Le corps du malheureux ayant suivi. M. Poupard mourut étouffé, la tête reposant u le banc du tour, les jambes en li, repliées sur les montants d fonte de l pièce q Ce fut dans cette horrible position que sa pauvre femme le découvrit cll-c était accourue à
que sa pauvre femme le découvrit; celle-ci était accourue à l'atelier pour écouter un appel téléphonique auquel elle trouvait bizarre que son mari ne répondit pas. On juge de son désespoir devant un tel spectacle. LE PIEGEAGE MODERNE de Parupok volume luxueusement édité et Illustré, français 27 francs, chèque portant 118 Rennes Bibliothèque de l'Ouest-Eclair ARRESTATION DUN ESPION PRÈS D'ARGENTAN (Orne) Condamné par le Conseil de guerre de la 1ère région, il était recherché depuis 1921. Argentan (Orne), 28 mars (de notre correspondant particulier) Boucher Pierre, né le 15 juin 1880, à Paris, condamné par contumace, le 4 mai 1921,	que sa pauvre femme le vcdtéur;oi celle-ci était accourue à 'atelier pour écouter un appel téléphonique auquel elle trouvait bizarre que osn mari ne répondit pas. On juge de son désespoir an un tel spectacle. LE PIEGEAGE MDRN de Prpk volume luxueusement édité et Illustré, français 27 francs, chèque portant 118 Res Bibliothèque de 'Ouest-Eclair ARRESTATION DN ESPION PRÈS D'ARGENTAN (Orne) Cnaé par le Conseil de guerre de la 1ère région, il était recherché depuis 1921. Argentan (Orne), 28 mars (de notre correspondant particulier) Boucher Pierre, né le 15 juin 18, Paris, condamné par contumace, le 4 mai 1921,
1880, à Paris, condamné par contumace, le 4 mai 1921, par le Conseil de guerre de Lille. à 15 ans de détention et 10 ans d'interdiction de séjour pour intelligences et correspondances avec l'ennemi était recherché par le rapporteur du Conseil de guerre de Lille. Cet homme, domicilié à Meulan (Seine-et-Oise), 18, rue des Ecoles, a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Trun, aux Carrieres de Brieux et Nechy, où il avait été embauché comme mécanicien. TONICITÉ. COTISATION Adoptés « exiger le L'AFFAIRE EYNARD Les lecteurs de l'Ouest-Eclair ont lu, comme moi, avec grand intérêt, les articles de	8810, à Paris, condamné par contumace, le 4 mai 1921 par l Conseil de guerre de Lille. à 15 ans de détention et 10 ans d'interdiction de séjour pour intelligences et correspondances avec l'ennemi était hcrchreée par le rapporteur du Conseil de grr de Lille. Cet homme, domicilié à Meulan (Seine-et-Oise), 18, ru des Ecoles, a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Trun, aux Carrieres de Brieux et Nechy, où il avait été embauché comme mécanicien. NCTTÉOII. COTISATION Adoptés « erixeg le L'AFFAIRE EYNARD Les cus de l'Ouest-Eclair ont lu, comme moi, avec grand intérêt, les articles d
ont lu, comme moi, avec grand intérêt, les articles de M. Pierre Gœmacre sur les exécutrices de fantômes. Ils ont vu que si l'on fait une critique scientifique de ces cas, à première vue impressionnants, on s'aperçoit qu'en réalité il n'y a rien. Il en est exactement de même des guérisons de M. Eynard, comme il va m'être facile de vous le démontrer. Le fluide magnétique n'existe pas Cette affirmation a, je le sais, étonné bien des gens qui, se souvenant vaguement de leurs études, confondent le magnétisme minéral ou physique et le magnétisme animal, inventé de toutes pièces par	ont , comme moi, avec grand intérêt, les arce de M. Pierre Gœmacre sur les exécutrices de fantômes. Ils ont vu q si l'on fait une critique scientifique de ces cas, à première vue impressionnants on s'aperçoit qu'en réalité il n'y a rien. Il n est exactement de même des guérisons de M. Eynard, cme il va 'être facile de vous le démontrer. Le fluide magnétique n'existe pas Cette affirmation a, j le ss, étonné bn des segn qui se souvenant vaguement de leurs études, confondent le magnétisme minéral ou ysue et le magnétisme aial nvineté de toutes pièces par
physique et le magnétisme animal, inventé de toutes pièces par l'imaginatif Mesmer. Le magnétisme minéral se démontre par des expériences précises, mais nous attendons encore que l'on nous prouve l'existence du magnétisme animal. Quand on l'aura fait, et M. Eynard nous le promet par l'expérience de la côtelette, je serai le premier à en proclamer la réalité, et si l'on me prouve, de plus, que ce fluide a des propriétés thérapeutiques, je me fais magnétiseur. D'ailleurs, si l'on pousse un peu ces messieurs et dames, les uns vous disent le fluide magnétique, mais c'est l'électricité d'autres c'est l'éther d'autres, c'est	ysiqu et le magnétisme animal, inventé d tts pièces par l'imaginatif Mesmer. Le magnétisme mnérl se démntr par des expérine pécs, mais nous attendons encore uqe l'on nous prouve l'existence du magnétisme animal. Quand on l'r ft, et M. Eynard nous le epromt par l'expérience de la côtelette, je serai el premier en proclamer la réalité, et si l'on me prouve, de plus, que ce fluide a des propriétés thérapeutiques, e me fais magnétiseur. D'ailleurs, si l'on pss un peu ces messieurs et dames, les uns vous disent le fluide magnétique, mais 'est élctrcté 'autres c'est l'éther dautres c'est
fluide magnétique, mais c'est l'électricité d'autres c'est l'éther d'autres, c'est le fluide vital d'autres enfin c'est le fluide universel, ce qui ne signifie exactement rien du tout. M. Eynard, lui, par son expérience du tube enchanté, pardon, du tube lumineux, identifie le fluide magnétique avec l'électricité. Mais alors pourquoi les médecins qui emploient l'électricité n'obtiendraient-ils pas les mêmes résultats que M. Eynard ? Est-ce parce qu'ils sont médecins et que celui-ci ne l'est pas ? qu'ils ont fait de longues études et que M. Eynard n'en a fait aucune ? Vous allez voir maintenant comme il est facile d'expliquer toutes	fluide magnétique, mais c'est 'ltriié d'autres 'est l'éther d'autres, cest le fluide vital d'autres enfin c'est le fluide universel, ce qui ne signifie exactement rien du tout. M Eynard, lui, par son ecrpneexéi du tube enchanté, pardon, du tube lumineux, dntf le fluide magnétique avec l'électricité. Mais alors pourquoi les médcns qui emploient l'électricité n'btndrnt-ls pas les ms résultats que M. Eynard ? Est-ce parce qu'ils on médecins et que celui-ci ne l'est pas ? qu'ils ont fait de longues études et que M. Eynard n'en a fait aucune ? Vous allez voir nttnminaae comme il est cle d'expliquer toutes
Vous allez voir maintenant comme il est facile d'expliquer toutes ses guérisons, sans intervention du magnétisme. Les guérisons dues à l'eau pure Nos magnétiseurs nantais ne sont pas d'accord sur la meilleure manière de magnétiser l'eau. Mme Vallée souffle dessus, Mme Pillot trempe ses doigts dans, M. Eynard fait des signes cabalistiques, mais je n'ose jamais vous dire comment s'y prend Mme Albert. Peu importe, d'ailleurs, puisque, le fluide n'existant pas, il est impossible de magnétiser l'eau. Comment, dira une dame que je connais bien, mais M. Eynard m'a guérie de ma constipation en me faisant boire un verre d'eau	Vous allez voir maintenant comme il est facile deplqur toutes guérisons, sans intervention du magnétisme. Les gérsns dues à l'eau pure Nos magnétiseurs nantais ne sont pas 'accord sur la meilleure manière de magnétiser l'eau. Mme Vallée elousff dessus, Mme Pllt trempe ses doigts dans, M. Eynard aitf des signes cabalistiques, mais je 'o jamais vous di comment s'y prend Mme Albert. Peu importe, d'ailleurs, puisque, le fld 'snt pas, il est impossible d mgnétsr l'eau. Comment, riad u dame que je connais bien mais M. Eynard m'a guérie de ma constipation en me faisant ie un r d'eau
de ma constipation en me faisant boire un verre d'eau magnétisée chaque matin, et c'est belle affaire. En 1852, déjà, Tronsseau écrivait, dans ses résumés cliniques internationales » "Je connais un grand nombre de personnes qui sont certaines d'aller à la garderobe (immédiatement après avoir pris le 1er matin, un grand verre d'eau froide). Et c'est donc seulement l'eau qui a guéri la dame en question, comme elle en a guéri bien d'autres et sans aucun autre fluide. Un monsieur très distingué m'a affirmé que sa belle-mère avait été guérie de divers troubles nerveux par la compresse d'eau magnétisée ordonnée	de ma constipation en me faisant boire un r d'eau magnétisée hue matin, et c'est belle ffr. En 1852, déjà, rseu écrivait, dans ses résumés cliniques internationales » "Je connais n grand nombre de personnes qui sont certaines d'aller à la garderobe (immédiatement après vr pris le 1er matin, un grand verre d'eau froide). Et c'est donc seulement l'eau qui a guéri la dame en qstn, comme llee en a guéri bien d'autres et snsa aucun autre fluide. Un monsieur très distng m'a affirmé que sa belle-mère avait été guérie de divers troubles nerveux pa l compresse d'eau magnétisée roné
de divers troubles nerveux par la compresse d'eau magnétisée ordonnée par le même M. Eynard. Mais, dans ces cas, les médecins emploient souvent la compresse humide, procédé connu depuis Priessnitz et cela encore sans magnétisme. À propos des méningites M. Eynard guérit les méningites, m'a affirmé son bottier. Je l'aurais peut-être cru si m'avait parlé des cours du cuir mais, quand il parle médecine, il n'en sait pas plus que le magnétiseur. Dans son insondable ignorance des choses médicales, M. Eynard s'imagine qu'il n'y a qu'une méningite. Or, suivant les causes, on en distingue de nombreuses variétés et de gravités	divers troubles nrvx par l cmprss d'eau agis rdnné par le même M. Eynard. Mais, dans ces cs, les médecins emploient souvent la cmprss humide, procédé connu depuis Priessnitz et a enoe sans ani À propos des nit M Eynard guérit les méningites m'a affirmé son bottier. Je ua peut-être r si m'avait parlé des cours u cuir mais, quand il parle médecine, l n'n sait pas plus que e magnétiseur. Dans son insondable ignorance esd choses médicales, M. ynrd 'ine qu'il n'y a qu'une méningite. Or, suivant les sseac,u on stingu de nombreuses variétés et gratés
causes, on en distingue de nombreuses variétés et de gravités bien différentes. Les maladies les plus graves (tuberculoses comme les plus bénignes, grippe), peuvent produire des méningites. Dans le premier cas, elles ne guérissent jamais dans le second elles guérissent souvent. Sans compter que, chez les enfants, des vers intestinaux et même une simple indigestion peuvent produire tous les symptômes de la méningite à tel point qu'il est impossible d'éviter l'erreur si l'on ne fait une ponction lombaire. M. Eynard doit guérir ces méningites-là, qui guérissent toutes seules. En revanche, j'ai vu plusieurs enfants atteints de méningite tuberculeuse et magnétisés	causes, on en distingue de nombreuses variétés et d gravités bien différentes. Les maladies les plus graes (tuberculoses comme les plus bénignes, grippe), peuvent produire des méningites. Da le premier cas, elles ne guérissent jamais dans le second elles guérissent souvent. Sans compter que, chez les enfants, des vers intestinaux et même n simpe indigestion pvnt produire tous les symptômes de la méningite tel point qu'il est impossible d'éviter l'erreur si l'on ne fait une ponction lombaire. M. Eynard odit guérir ces méningites-là, uiq gérssnt toetus se. En revanche, j'ai vu plusieurs enfants e de méningite tuberculeuse et mgnétsés
j'ai vu plusieurs enfants atteints de méningite tuberculeuse et magnétisés par M. Eynard. Ils sont tous morts. Les guérisons dues aux médecins et attribuées à M. Eynard. Les remèdes, surtout lorsqu'ils sont administrés à petites doses, ont une action lointaine et prolongée. C'est une thèse que j'ai longtemps défendue et à laquelle j'ai le plaisir d'avoir vu se rallier un médecin aussi éminent que M. Ch. Fiessinger, de l'Académie de Médecine. Or, que ce passe-t-il chaque jour ? Un malade ignorant cela et qui ne voit pas la guérison survenir aussi rapidement qu'il le désirerait, s'impatience et va se confier	j'ai plsrs tnansfe atteints de méningite tbrcls et magnétisés par M Eynard. Ils sont tous morts. Les guérisons dues aux médecins et attribuées à M. yn Les remèdes, surtout lorsqu'ils sont administrés à petites dos ont une action lointaine et prolongée. Cest une thèse q j'ai gnspomelt défnd et à luqlaele j'ai le plaisir d'avoir vu se rallier un médecin saius éminent que M. Ch. Fiessinger, de l'Académie de Médcn. Or, que ce passe-t-il chaque jour ? Un malade gnrnt cela et qui ne v pas la guérison survenir aussi rapidement qu'il le désrrt, s'impatience t va se oficenr
aussi rapidement qu'il le désirerait, s'impatience et va se confier à un guérisseur quelconque. Pendant ce temps, le médiciment continue son action dans l'organisme et comme le malade est encore entre les mains de M. Eynard, c'est lui ce dernier qu'il l'attribue. De cela, je puis en donner de nombreux exemples mais je veux seulement vous citer un cas qui aurait pu tourner la gloire de notre magnétiseur. Tout dernièrement, dans le quartier Lamoricière, un jeune enfant était atteint de méningite non tuberculeuse. Le cas était cependant très grave et un jour le malade sembla pire. Le médecin qui le	aussi det qu'il le direrait, simpatience va se confier à un guérisseur qlcnq. Pendant ce temps, le médiciment cntn son action dns l'rgnsm et cmm le malade est encore entre les mains de M Eynard cst l ce dernier qu'il atre. De cela, je puis n donner de nombreux exemples mais je veux seulement vous citer un cas qui aurait pu tourner la gloire d notre magnétiseur. T dernièrement, dans le quartier Lamoricière, un jeue enfant ai atteint de méningite onn tuberculeuse. Le cas était cependant très grave et un jour le malade sembla pire. e médecin qi le
un jour le malade sembla pire. Le médecin qui le soignait déclara alors aux parents: J'ai fait tout ce que j'ai pu, il faudrait presque un miracle maintenant pour guérir cet enfant, malgré cela, j'en ai vu venir parfois de si loin ! Ayant appris cet arrêt, la mère, la grand-mère et la marchande de fruits qu'il fallait, sans retard, faire venir M. Eynard. Mais les parents, qui ne sont point consentants, ont attendu le lendemain matin, un mieux sensible se produisit dans l'état de l'enfant qui, quelques jours après, était hors de danger. Si M. Eynard avait intervenu, cela	un jour le malade smbl pire. e médecin qui le soignait déclara alors aux parents J'ai fait to ce que j'ai pu, il faudrait presque un miracle mtenan pour guérir cet enfant, malgré cela, j'en ai vu venir afois de si loin ! Ayant appris cet rrêt, la mère, la grand-mère et la marchande de fruits q'l fallait, sans retard, faire venir M Erydan. Mais ls parents, qui ne sont point conen, ont attendu le lendemain matin un mieux sensible se produisit dans l'état de l'enfant q, quelques jours après, était hors de danger. Si M. Eynard t evn cela
était hors de danger. Si M. Eynard avait intervenu, cela eût probablement été son pouvoir merveilleux et peut-être lui-même y eût-il succombé (À suivre.) Docteur Gilbert Charett. Services d'autobus des samedis. Départ de la place du Commerce. Vers Rezé, Les Couets, Bouguenais et La Montagne 7 h. 11 h. 10 16 heures. Vers Saint-Sevostien 8 h., 11 h. au, Vers la Basse-Indre à la gare Basse-Indre 10 h. 25; via la Chabossière 11 h. 15. 16 h. 50. La Chabossière 11 h. 05. Vers Saint-Herblain 10 h. 25. 11 h. 15, 11 h. 55. 16 h. 50. 16 h. 35.	était hors de danger. i M. Eynard vat intervenu, cela eût prbblmnt été son pouvoir merveilleux et peut-être lui-même y eût-il succombé suivre.) Docteur Gilbert Chrtt. Srvcs d'tbs des samedis. Départ de la place du Commerce Vers Rezé, Les Couets, Bgns et La Montagne 7 h. 11 h. 10 16 heures. Vers Saint-Sevostien 8 h., 11 h. , Vrs la Basse-Indre à la gare Basse-Indre 10 h. 25; via la Chabossière 11 h. 15. 16 h. 50. La Chabossière 11 h. 05. Vrs SaintHerblain 10 h. 25. 11 h. 15, 11 h. 55. 16 h. 50. 16 h. 35.
15, 11 h. 55. 16 h. 50. 16 h. 35. Départs vers la place du Commerce. De La Montagne 7 h 45. 13 h. 15, 18 h. 45. De Bouguenais 8 h. 13 h 30, 19 heures. De Rezé 8 h. 10. 13 h. 40. 19 h. 10. De Saint-Sébastien 8 h 30. 13 h 30. 18 h 30. De Basse-Indre via gare Basse-Indre 12 h. 50. 17 h. 47. De La Chabossière 12 h. 55. De Saint-Kerblain 8 h. 9 h. 13 h. 43. 19 h. 10. Ecole de plein exercice de Médecine et de Pharmacie de Nantes Examen	15, 11 h 55. 16 h. 5. 16 h. 35. Dprts vers la place du oemer.cCm De La Montagne 7 h 45. 13 h. 15, 18 h 45. De Bouguenais 8 h. 3 h 30, 19 heures De Rezé 8 h. 10. 13 .h 40. 19 h. 10. De Saint-Sébastien 8 h 30 13 h 30. 18 h 0 De Basse-Indre via egra Basse-Indre 12 h. 50. 17 h. 47. De La Chabossière 12 h. 55. De Saint-Kerblain 8 h. 9 h. 13 h 43. 19 h. 10. Ecole de plein exercice de Médecine t de Phrmc de Nantes xmn
plein exercice de Médecine et de Pharmacie de Nantes Examen de pharmacie. La session des examens de pharmacie, ouverte le 19 mars 1930, a été close le 22 mars. 1° Examen probatoire. Mention très Bien M. Humène Edouard. Réussis Mlle Chauvelon Anne, M. Fousard Henri. Mlle Pelletier Catherine, Mlle Piolle Marie, M. Tiberi Pierre. 2° Examen probatoire. Mention Très Bien M. Chanot Joseph. Mention Bien M. Guillet Georges. Mention Assez Bien M. Bouton Emile. Aucuns Lucas Marie, Mlle Piolle Marie, réussis M. Albrespy Edouard, Mlle Cotiveau Hélène, Mlle Craissac Simone, M. Delpirou Gaston. Mlle Déré Marcelle, Mlle Durand Lucette. Mlle	pln exr de Médecine et de Pharmacie de Nantes Examen de pharmacie. La sssn e examens de pharmacie ouverte 19 a 3 a été cls le 22 mars. 1° Examen probatoire. Mention très Bien . Humène Edouard. Réussis Mlle ohuleaCnv Anne, M. Fousard Henri. Mlle Pelletier Catherine, Mlle Piolle Marie, M. Tiberi Pierre. 2° Examen prbtr. Mntn Très Bien . Chanot Joseph. toninMe Bien . Guillet Georges. Mention Assez Bien . Bouton Emile. Aucuns Lucas Mae, Mlle Pll Mr, réussis M Albrespy Edouard, Mlle Ctiv Hélène, Mlle Crssc Smn, M. Delpirou Gaston. Mlle Déré Marcelle, Mll Durand Lctt. Mlle
M. Delpirou Gaston. Mlle Déré Marcelle, Mlle Durand Lucette. Mlle Le Bras Yvonne, Mlle Le Pape Simone, M. Sonnard Maurice, Mlle Pelletier Catherine. Examens de médecine. La session des examens de médecine, ouverte le 26 mars, a été close le 27 mars. Examen de fin de 1re année. Réussi M. Briet Maxime. Examen de fin de année. Mention Assez Bien M. Le Gueut Yves. AU CONSEIL DE PRÉFECTURE INTERDÉPARTEMENTAL LA FOIRE COMMERCIALE DE L'OUEST DOIT-ELLE ÊTRÉ IMPOSÉE SUR LE CHIFFRE D'AFFAIRES ? Après trois années de silence, les Contributions indirectes émirent la prétention, le 10 juin 1929, de faire payer	M. Delpirou Gaston. Mlle Déré Marcelle, Mlle Durand Lucette. Mlle Le Bras Yvonne, Mlle Le Pape Simone M. Sonnard Maurice, Mlle Pelletier Catherine. Examens de médecine. La session exeamns de médecine ouverte le 26 mars, a été close le 27 mars. Examen de fin de 1re année. Réss M. Briet Maxime. Examen de fin de année. Mention Assez Bien M. Le Gt Yves. AU CONSEIL DE PRÉFECTURE INTERDÉPARTEMENTAL LA FOIRE COMMERCIALE DE L'OT DOIT-ELLE ÊTRÉ IMPOSÉE U EL CHIFFRE D'AFFAIRES ? Après trois années de slnc, ls Cntrbtns indirectes émirent la prétention, le 10 jn 19, de fr pyr
émirent la prétention, le 10 juin 1929, de faire payer à la Société anonyme de la Foire Commerciale de l'Ouest un impôt sur le chiffre d'affaires des années 27, 28 et 29. Cet impôt, réparti sur ces trois ans, s'élevait à 25.578 francs sur un bénéfice de 1.258.233 francs. La Société répondit qu'elle n'était pas astreinte à payer l'impôt sur le chiffre d'affaires. Quelques jours plus tard, l'Administration réitérait ses prétentions, aggravées cette fois d'une amende de 1.500 francs. Même attitude de la Société qui se vit réclamer le 16 juillet suivant, par une contrainte en bonne et due forme,	émirent la prétention, le 10 juin , de faire payer l Société anonyme de la Foire Commerciale de l'Ouest un impôt sur le chiffre d'affaires des années 27, 28 et 29. Cet impôt, réparti sur ces trois ans, s'élevait à 25.578 francs sur un ééce de 1258233 francs. La Société répondit qu'elle n'était pas astreinte à payer l'impôt sur le chiffre d'affaires. Quelques jours plus tard l'Administration réitérait ses prétentions, aggravées cette fois d'une amende de .500 francs. Même tttd de la Société qui se vit réclamer le 16 juillet suivant, par une crai en bonne et due forme,
juillet suivant, par une contrainte en bonne et due forme, le quintuple droit augmenté du double décime, soit 182.563 francs 14. C'est dans ces conditions que la Société de la Foire a porté le litige devant le Conseil de Préfecture. M. Albin Durand, qui plaide pour elle, démontre sans peine que la bonne foi de la Société ne peut être mise en doute. Il s'étonne donc que les C. I. aient pris contre elle des sanctions de caractère vexatoire. Il développe ensuite la thèse par laquelle la Société de la P. C. O. se croit dans son droit de refuser	juillet suivant, par une contrainte en bonne t due forme, l quintuple droit ugm du double décime, soit 182.563 francs 14. C'st dans ces conditions que la Société de l Foire a porté le litige devant le Conseil de Préfecture. M Albin Durand, q plaide pour ll, démontre sans peine que la bonne foi de la Société n peut être mise en oudt.e Il s'étonne donc que les C. I. aient pris contre elle des sanctions caère vexatoire. Il développe sut la thèse par laquelle la Société de la P. C. O. se crt dans son droit de refuser
P. C. O. se croit dans son droit de refuser le paiement d'un impôt auquel elle n'est pas assujettie. Les affaires effectuées par les entreprises de spectacles et ainsi similées sont exemptes de l'impôt sur le chiffre d'affaires. Toutefois si les foires sont ainsi en principe assujetties seulement à l'impôt sur les spectacles, celles qui, comme la Foire Commerciale de l'Ouest, sont. subventionnées par une collectivité et ne donnent pas d'attractions payantes, celles qui, en un mot, revêtent un caractère d'intérêt général, ne sont pas concernées. Durand conclut en demandant au Conseil de faire bénéficier la P.C.O. de l'exception et	P. C. O. se croit dans son droit de refuser le paiement d'un impôt auquel elle n'st pas assujettie. Les affaires effectuées par les entreprises d spectacles t ainsi smlés sont exemptes de l'mpôt sur le chiffre d'affaires. Totefoi si les foires sont ainsi n principe seti seulement l'impôt sur les spectacles, celles q, comme la Foire Commerciale de l'Ouest, sont. subventionnées par une collectivité et ne donnent pas d'attractions ay,tpnase celles qui, en un mot, revêtent un caractère d'intérêt général, ne sont pas concernées. Durand conclut dmndnt au Conseil de faire bénéficier la P.C.. de l'exception et