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lecteurs royaux », tant qu'ils n'eurent pas de local à eux, enseignèrent dans certains collèges de l'Université de Paris. C'était dans les mêmes salles prêtées que l'esprit nouveau amenait, dans le troisième quart du XVIe siècle, aux Ramus et aux Daurat les auditoires nombreux et ardents qu'avaient connus leurs prédécesseurs. Les « lecteurs royaux » ne constituaient même pas une corporation, ils n'avaient ni statuts ni privilèges. Si encore, ils avaient été régulièrement payés. Enfin, l'appellation « Collège de France » ne date que de la Révolution. Mais, bien que François Ier n'ait pas réalisé le dixième de ce qu'il
lecteurs royaux », tant qu'ils n'eurent p de local à eux, enseignèrent dans crtns collèges de l'nvrsté de Paris. C'était dans les mêmes salles prêtées que l'esprit nouveau amenait, dans le troisième quart du XVIe siècle x Rmus et aux Daurat les auditoires nmbrx et ardents qu'avaient connus leurs prédécesseurs. Les « lecteurs royaux » ne constituaient même pas une corporation ils n'avaient ni atut ni privilèges. Si ncr, ils avaient été régulièrement payés. Enfin, l'appellation « Collège de France » ne date que de la Révolution. Mais, bn que François Ier t pas rals le dixième de qu'il
François Ier n'ait pas réalisé le dixième de ce qu'il avait voulu et annoncé, il a rendu à la pensée et à l'enseignement supérieur un service capital en les soustrayant à l'autorité tyrannique et barbare de la Sorbonne, en leur ouvrant le champ de la seconde liberté. P. SCHRICKES. Agrégé de l'Université. AMIS JUSQU'À LA BOURSE PARIS, 28 mars. Le groupe de défense paysanne comptait 335 membres au début de 1929. Le recouvrement des cotisations a provoqué la démission de 31 membres. UNE VILLE SOUS LA NEIGE Londres, 28 mars. On mande de New-York au Times que en raison des
François Ier n'ait pas réalisé le dixième de ce qu'il avait voulu et annoncé, il a rendu à la né et à l'enseignement supérieur un service cptl en les soustrayant à l'autorité tyrannique et barbare de la Srbnn, en leur ouvrant le champ de la seconde liberté. P. SCHRICKES. Agrégé ed l'Université. AMIS JUSQU'À LA BOURSE PARIS, 28 mars. Le groupe de défense paysanne comptait 335 membres au début de 1929. Le recouvrement des cotisations a provoqué la démission de 31 membres. UNE VILLE SOUS LA NEIGE Londres, 28 mars On mande de New-York au Times que en raison des
On mande de New-York au Times que en raison des énormes couches de neige qui, à Chicago, atteignent 50 centimètres de hauteur, des centaines d'automobiles ont dû rester sur place, et environ 1.500 tramways n'ont pu circuler. On annonçait, hier soir, que dix personnes avaient péri au cours de la tempête de mercredi. LES REINES DU CARÊME À PARIS C'EST AUJOURD'HUI QUE L'AFFAIRE HANAU SERA ÉVOQUÉE DEVANT LE TRIBUNAL Audience de pure forme Rappelons les faits Paris, 28 mars. De notre rédaction parisienne. C'est demain samedi, à 13 heures, devant la 11e chambre correctionnelle, siégeant dans le local de la
n mande d New-York au Times que n raison des énormes couches de neige qui, à Chicago, aeignent 50 centimètres de hauteur, ds centaines d'automobiles ont dû rester sur place, et environ 1.500 tramways otn'n pu crclr. On nnnçt, hr soir, que dix personnes vnt péri au cours de la tempête de mercredi. LES REINES DU CARÊME À PARIS C'EST AUJOURD'HUI QUE L'AFFAIRE HANAU SERA ÉVOQUÉE DEVANT L TRIBUNAL Aiudnece de pure forme Rappelons les faits Prs, 28 mars. De notre rédctn parisienne. C'est demain samedi à 13 heures, devant la 11e chambre crrctnnll, aseinétg ns le local de al
la 11e chambre correctionnelle, siégeant dans le local de la 10e, que viendra enfin l'affaire Hanau. Ne vous emballez pas toutefois. Si elle vient ce ne sera pas pour longtemps. Elle repartira en effet tout de suite. C'est-à-dire que l'audience sera de pure forme et ne servira qu'à fixer la date des débats. On entendra les avocats déposer quelques conclusions; Mme Hanau, malade, fera défaut. Le tribunal se retirera pour statuer sur les conclusions, on se donnera rendez-vous pour un autre jour, et les journalistes s'en iront en fumant des cigarettes. Vous ne voudriez tout de même pas qu'une grande
la 11e chambre correctionnelle, sé dans le o de la 10e, que viendra enfin l'affaire Hanau. Ne vous emballez pas toutefois. Si elle vient ce ne sera pas pour longtemps. Elle repartira en effet tt de suite. C'est-à-dire qe l'audience sr de pure forme et en servira qu'à fixer la date des débats. On entendra les avocats déposer quelques cnclsns; Mme Hanau, ad ra défaut. Le tribunal se retirera urpo usrteat sur les cnclsns, on se donnera rendez-vous pour un autre jour, et les journalistes sen iront en fumant des cgrtts. Vous ne vodrz tout de emmê pas qu'une grande
cigarettes. Vous ne voudriez tout de même pas qu'une grande comédie judiciaire comme celle-là débute d'un seul coup, sans un petit lever de rideau. Les autres inculpés seront pourtant présents, du moins, en l'espèce, Lazare Bloch, l'ex-mari de la financière, tout le premier qui, seul avec elle, subit les affres de l'emprisonnement. Pierre Audibert, Paul Hersant et le Comte de Courville, qui jouissent de la liberté provisoire, sont convoqués. Convoqués également, mais à titre de témoins cette fois, les 21 collaborateurs ou souscripteurs de Mme Hanau, qui ont eu les honneurs du non-lieu. En face des avocats de Mme Hanau,
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honneurs du non-lieu. En face des avocats de Mme Hanau, on verra ceux des créanciers, les victimes. M. Pierre Loezel est le plus important d'entre eux. Pauvres victimes ! Mais il en est qui n'ont pas encore admis leur infortune, et qui persistent à croire comme héros que Mme Hanau a succombé sous les coups de la justice et de la grande banque coalisées. Il en est même qui sont tout prêts à faire cause commune avec elle. On sait que la contre-expertise demandée par Mme Hanau avait été rendue juridiquement impossible à la suite de la signature, le 3
honneurs du non-lieu. En face des vcts de Mme Hanau, on verra ceux des créas, les victimes. M Pierre Loezel est le plus important 'ne eux. es victimes ! Mais il en est qui n'ont pas encore admis leur intu, et qui persistent à croire comme hérs que Mme Hanau a uombé sous les coups de la justice te d la grande banque coalisées. Il en est même qui sont tut pêsrt à faire cs commune avec elle. On sait que l contre-expertise demandée par Mme Hanau avait été rendue juridiquement impossible à la suite de la sgntr, le 3
juridiquement impossible à la suite de la signature, le 3 mars, du réquisitoire introductif par le substitut. Mais voilà bien les raffinements de la justice. À partir du moment où le tribunal siège, il a toute licence pour décider souverainement, et les juges demain pourront, s'il leur plait, ordonner la contre-expertise demandée, et la mise en liberté provisoire. Ils pourront, à une condition, il est vrai. Et cette condition, c'est qu'on le leur demande. Mme Dominique ne pourra pas le demander, sa cliente étant en défaut, mais les avocats des inculpés, Mme de Monzie, Torrès, Campinchi etc. ont pleinement liberté
juridiquement impossible à la suite de la signature le 3 mars, du réquisitoire introductif par le substitut. Mais voilà bien les raffinements de la justice. À partir du moment ù le tribunal siège, il a toute licence pour décider souverainement, et les juges din pourront, s'il leur plait, ordonner la contre-expertise demandée et la mise en liberté prvsr. Ils pourront, à neu condition, li est vrai. Et cette condition, c'est q'n le leur demande. Mme Dominique n pourra pas le demander, sa cliente étant en défaut, mais les avocats des inculpés, Mme de Monzie, Torrès, Campinchi etc. ont pleinement liberté
inculpés, Mme de Monzie, Torrès, Campinchi etc. ont pleinement liberté de faire leurs conclusions irrecevables de leur confrère Dominique et de solliciter la mise en liberté conjointe pour Mme Hanau et pour son mari ? On a tant parlé sur cette affaire, les avocats des inculpés ont fourni tant d'arguments pour leurs clients, alors que la magistrature par ordre, ne pouvait que se taire, que l'opinion risquerait à la longue de se faire une idée peut-être un peu trop incertaine de la situation. Cette situation est pourtant claire. Ce que l'on reproche à la financière Mme Hanau a ruiné un
inculpés, Mme d Monzie, Trrès, Cmpnch etc ont pleinement liberté de faire leurs cnclsns irecevab de leur confrère Dominique et ed solliciter la mise en brté conjointe pour Mm aaHun et pr son mari ? On a r rus cette affaire, les acts des nclpés t fourni tant d'arguments pour rs et,lscin als que l magistrature par orr, n pouvait que se taire, que l'opinion risquerait à l longue de se faire une idée peut-être un peu trop nctine de la situation. Cette situation est pourtant claire. Ce que l'on rprch à la financière Mme Hanau a ruiné un
l'on reproche à la financière Mme Hanau a ruiné un très grand nombre de braves gens, non parce que les valeurs sur lesquelles elle avait dirigé leur épargne ont subi une perte plus ou moins sensible, mais simplement parce que ces valeurs n'existaient pas. Quand Mme Hanau écrivait à un « syndicataire » de ses clients qui lui avait versé 50.000 francs en espèces pour l'aviser que le crédit de son compte, à la suite de certaine opération financière qu'elle avait entreprise, s'élevait à 80.192 francs, elle se gardait bien de lui verser cette somme. Non seulement elle gardait les
l'on reproche à la financière Mme Hanau a ruiné un très grand nrombe d braves gens, non parce que lse valeurs sur lesquelles elle avait dirigé leur épargne ont subi une perte plus ou moins sensible, mais simplement parce que cs valeurs n'itient pas. Quand Mme Hanau écrivait à un syndicataire de ses clnts qui lui avait versé 50.000 francs en seepscè pour 'resavli que le crédit de son compte, à la suite de certaine opération financière qu'elle avait entreprise, s'élevait à 80.192 francs, elle se idagrta bn de l verser cette somme. Non seulement elle gardait les
de lui verser cette somme. Non seulement elle gardait les 50.000 francs du capital initial, mais elle ne versait pas un sou du pseudo bénéfice qu'elle inventait pour encourager son client. « Il nous vous avons constitué ce nouveau capital en cent-dix centièmes de parts, » expliquait-elle gravement. La « part » valant 725 francs chiffre qu'elle avait aussi fabriqué de toutes pièces le client se trouvait posséder un monceau de papiers estimés 79.750 francs par Mme Hanau, et qui ne valait strictement que le prix qu'on accorde au papier d'emballage au poids, plus une « soulte » en espèces
d lui verser cette somme. Non seulement elle tdigara les 50.000 francs du capital initial, mais elle ne vet pas un so du pseudo bénéfice qu'elle inntit pour encourager son client. « Il nous vous avons cnu ce nouveau capital cent-dix centièmes de parts, » expliquait-elle gravement. La « part » valant 725 francs chiffre qu'elle avait aussi fabriqué de tts sèpeci le client se trouvait posséder un monceau de papiers esés 79.750 francs par Mm Hanau, et qui ne valait strictement que le prix qu'on accorde au par d'emballage au poids, plus une soulte » en espèces
d'emballage au poids, plus une « soulte » en espèces de 442 francs. La présidente avait mis 49.558 francs dans sa poche. Toute l'affaire Hanau réside en définitive dans la « valorisation » de la Société des Exploitations foncières, dont la valeur exacte a été estimée par un expert à 18 millions de francs et que Mme Hanau avait portée d'autorité à 27 millions. Tout le reste, c'était du néant, de l'escroquerie pure et simple. Qu'il y ait des gens pour en douter encore, cela passe les mots. Mais ces capitalistes crédules ne sentent-ils donc pas que Mme Hanau ne
d'mbllg ua poids, plus une « soulte » en espèces de 442 francs. La présidente avait mis 49.558 francs dans as poche. Toute 'ir Hanau réside en définitive dans la « valorisation » de la écétioS des Exploitations foncières, dont la valeur exacte a été estimée par un expert à 18 mllns de francs e que Mme Hanua avait portée rtéu'odati à 27 millions. Tout le reste, c'étt du néant, de l'escroquerie pure t spe.mil Qu'il y ait des gens pour en douter ncr, cela passe les mots. Mi ces capitalistes crédules ne sentent-ils donc ps que Mme Hanau ne
capitalistes crédules ne sentent-ils donc pas que Mme Hanau ne lutterait pas avec tant d'obstination pour retarder l'heure de la Justice, si elle avait vraiment pour elle le bon sens et le droit ? Jacques LEFEBVRE, SOURIRES. Parce qu'on a volé une chemise, en plein Paris, au Palais de Justice, un bruit infernal se déclenche chez Dame Thémis. Une chemise ? soupire l'homme de la rue, dirait-on pas que les magistrats n'ont plus rien à se mettre sur le dos ? Que de bruit pour un morceau d'étoffe. Mais ils ont toujours leur robe, voyons. On précise alors qu'il s'agit
cptlsts crédules ne sentent-ils donc ps que Mme Hanau ne lutterait pas avec tnt toni'isanbotd pour retarder l'heure de la Justice, si elle vt vraiment pour eell le bon sens et le dtori ? Jcqs LEFEBVRE, SOURIRES. Parce qu'on a volé une chemise, en plein Paris au Palais d Justice, un bruit infernal se déclenche chez Dame Tés Une chemise ? soupire l'homme de la rue, diraiton pas que ls magistrats n'ont plus rien à se mettre sur le ds ? Que itrub pour un morceau d'étoffe. Ms ils ont toujours lr , voyons. On précise l qu'il s'gt
ont toujours leur robe, voyons. On précise alors qu'il s'agit d'une chemise appartenant à un procureur, et c'est même sa chemise numéro un, composée de 82 pièces, qui a été subtilisée. Décidément, l'homme de la rue comprend de moins en moins. N'est-il pas regrettable, en effet, que des mots français aient deux, trois, quatre significations différentes ? Que l'on puisse considérer un tribunal avec le magasin des 100.000 chemises, qu'un dossier soit aussi bien un fragment de chaise ou de fauteuil qu'un ensemble de documents classés, voilà qui n'est pas fait pour faciliter nos conversations. Je me permets de signaler
ont toujours ur robe, voyons. On précise alors qu'il s' d'une chemise appartenant à un procureur, et 'est même sa chemise numéro un, composée de 82 pièces, qui a été subtilisée Décidément, l'homme de l rue comprend e moins moins. N'est-il pas regrettable, en effet, que dse mts français aient deux, trois, quatre significations différentes ? Que l'n puisse cnsdérr un tribunal evca le magasin d 100.000 chemises, qun'u sir soit aussi ie un fragment de chaise ou d fauteuil quun ensemble de documents clssés, voilà q nest pas ft pour faciliter nos conversations Je me prmts de signaler
fait pour faciliter nos conversations. Je me permets de signaler la triste situation de ces mots surchargés de plusieurs sens à MM. les Académiciens. Un jour ou l'autre, plutôt l'autre, ils reviendront fatalement au mot chemise. Qu'ils créent donc, à ce moment, des vocables neufs, qu'ils les fabriquent en série industrielle si nécessaire, mais qu'ils délivrent les Français de ce bafouillage légal et obligatoire. Un mot, un seul mot, ne saurait endosser plusieurs significations sans se compromettre. Imaginez, s'il vous plait, la tête d'un étudiant du certificat d'études ou d'un étranger apprenant la langue française, si un examinateur lui pose
fait pour faciliter nos cnvrstns. Je me permets de sgnlr la triste situation de ces mots srcags de plusieurs sens à MM. les Académiciens. Un jr ou l'autre, plutôt tla'ure, ils reviendront ftlmnt au o chemise. 'i créent donc à ce moment, des vocables neufs, qu'ils les fabriquent en série ndstrll si nécessaire ms qu'il délivrent les rnças de ce bafllag légal et obligatoire. n mot, un sl mt, ne saurait endosser plusieurs significations sns se compromettre. Imaginez, s'il vous plait, la tête d'un étudiant du certificat d'études ou nud' étrngr apenn la langue façis si un examinateur lui peos
étranger apprenant la langue française, si un examinateur lui pose la question suivante : "Que est-ce qu'un pied ?" Au fait, s'agit-il d'un instrument poétique, de l'extrémité de la jambe, d'une mesure de longueur ou d'une mesure de bêtise ? Sans explication complémentaire, il est bien difficile de répondre. C'est pourquoi, m'adressant à la haute juridiction qui se croit immortelle et qui siège sous une coupole, je demande instamment que les mots et les mots en général soient toujours sans remède et que tous les mots bénéficient du sens unique. Le Petit Grégoire. Voir en 1er page LA VIE SCIENTIFIQUE.
étrngr apprenant la lng française, si un examinateur lui pose la question suante : "Que est-ce qu'un pied ?" Au fait, s'agit-il dun' instrument poétique, de l't de la ,jbmae dune mer de uoulngre uo d'une mesure de bêtise ? Sans xplctn cmplémntr, il set beni difficile e répondre. teCs' pourquoi m'adressant la haute juridiction qui se croit immortelle te qui siège sous n coupole, je demande instamment que les mots et les mots n général soient toujours sans remède et que tous les mots bénéficient du sens unique. Le Petit Grégoire. Vr en 1r page LA VIE SCIENTIFIQUE
Le Petit Grégoire. Voir en 1er page LA VIE SCIENTIFIQUE. UN ACOMPTÉ AUX FONCTIONNAIRES POUR LEUR PROCHAINE AUGMENTATION PARIS, 28 mars. Le ministère des Finances nous communique la note suivante : La loi du 29 décembre 1929 a ouvert des crédits nécessaires pour le rajustement, à compter du 1er juillet 1929, des traitements et des soldes des fonctionnaires civils et militaires de l'Etat. Des travaux de ces dernières semaines n'ayant pas permis d'arrêter définitivement les nouvelles échelles de traitements, le gouvernement a jugé qu'une mesure d'attente s'imposait en faveur des petits fonctionnaires. Un décret qui paraîtra au Journal Officiel du
Le Petit rogeGér.i r n 1er page LA VIE TCUIIEINFEQ.S NU ACOMPTÉ X FONCTIONNAIRES POUR LEUR PROCHAINE AUGMENTATION PARIS, 28 mars. Le ministère e Finances nous communique la note suivante : La loi du 29 décembre 1929 ouvert des crédits nécessaires pour le rajustement, à compter du 1er jll 1929, des traitements et de edssol des fonctionnaires civils e ieiltirmsa de l'Etat. Des travaux de ces dernières semaines n'ayant s permis d'arrêter définitivement ls nouvelles ceséellh de traitements, le gouvernement a jugé qu'une mesure dtten s'imposait en aurvfe ds petits fonctionnaires. n décret qui paraîtra Journal ilOeficf du
petits fonctionnaires. Un décret qui paraîtra au Journal Officiel du 29 mars autorise l'allocation anticipée à leur profit d'un acompté, dont le montant est fixé, suivant la catégorie à laquelle appartient l'agent, à 200 francs ou à 300 francs. Le mode de scrutin pour l'élection des députés Une proposition de loi PARIS, 28 mars. M. Paul Benazet, député radical-socialiste de l'Indre, a déposé sur le bureau de la Chambre une proposition de loi tendant à l'élection des députés au scrutin de liste par département et fixant la durée du mandat à six ans. Une usine s'effondre Des blessées BORDEAUX, 28
stitpe fonctionnaires. Un décret paraîtra au Journal Officiel du 29 mars autorise l'llctn anticipée à leur prft d'un cmpté, dont le montant est fixé, suivant a catégorie à laquelle tipeptanar l'agent, à 200 francs ou à 300 francs. Le mode de scrutin pour 'l des députés Une proposition de loi PAS 28 mars. M. Paul Benazet, député radical-socialiste de l'Indre, a déposé sur le bureau de la Chambre une proposition de loi tendant à éecton des députés au srut de liste par admtrneteép et fixant la durée du mandat à six ns. Une usine s'effondre Des blssés BORDEAUX, 28
à six ans. Une usine s'effondre Des blessées BORDEAUX, 28 mars. Cet après-midi, à 13 h. 55, dans un établissement de conserves alimentaires situé à Bordeaux-Bastide, une partie des salles affectées à la confiserie s'est effondrée. Sept femmes ont été blessées. Deux ouvrières seraient, dit-on, restées sous les décombres. A LA CHUTE DE M. MULLER, IL NE COMPROMETTRA PAS L'APPLICATION DU PLAN YOUNG Paris, 28 mars. La chute du gouvernement Muller, en Allemagne, est-elle de nature à compromettre l'application du plan Young ? Si nous regardons de près, nous ne le crovons pas. Voici, en effet, comment se présente la
six ans. Une sn s'effondre Des blessées BORDEAUX, 28 mars. Cet aprèsmidi à 13 h. 55, dns un établissement de conserves alimentaires situé Bordeaux-Bastide, une prt es saes affectées à al confiserie s'est effondrée. Sept femmes ont été blessées. Deux ouvrières srnt, dit-on, restées sous ls décombres. A LA CUT DE MULE, IL N COMPROMETTRA PAS L'APPLICATION DU PLAN YOUNG Paris, 28 mars. L chute du gouvernement Muller, en Allemagne, est-elle de ntr metroprocemt l'pplctn du plan Young Si nous regardons d près, nous n le crovons pas. Voii, en effet comment présente la
le crovons pas. Voici, en effet, comment se présente la situation : La ratification du plan par le Reichstag n'assure pas le fonctionnement pratique des versements annuels aux vainqueurs du Reich, en ce sens que les lois financières et fiscales actuelles, en Allemagne, ne permettraient que difficilement au Trésor de se procurer les sommes nécessaires aux paiements. Il faut donc que cette législation soit revisée. Or, cette révision soulève un certain nombre de problèmes de politique intérieure qui touchent, soit au statut financier des communes et des Etats, soit à la distribution des ressources aux chômeurs, soit au régime des
le crovons pas. Voici, en effet, comment se présente la situation : La ratification du plan pa le Reichstag n'assure asp le fonctionnement pratique des versements annuels aux vainqueurs du Reich, en ce sens que les lois financières et fiscales actuelles en Allemagne, ne permettraient que difficilement au Trésor de se procurer les sommes nécessaires aux paiements. Il faut donc que cet législation eévsr.ie Or, cette révision soulève un certain nombre de problèmes de oiu intérieure qui touchent, soit au statut financier des communes et ds Etats, sit à la distribution des ressources aux chômeurs, soit au régime des
la distribution des ressources aux chômeurs, soit au régime des impôts indirects. Naturellement, conservateurs, populistes, centristes, socialistes ne sont pas d'accord sur la nature des sacrifices à consentir. Selon leur clientèle électorale, ils sont partisans ou adversaires de l'augmentation des impôts directs ou indirects, ou de la diminution du fonds de chômage. Il est donc nécessaire qu'un gouvernement de conciliation et d'adaptation conçoive et présente des projets assez ingénieux pour satisfaire la majorité. C'est le groupe du centre qui peut le moins malaisément, dans les circonstances actuelles, mettre sur pied ces projets et diriger le cabinet qui les fera voter.
la distribution des ressources aux chômeurs, soit a régime des impôts indirects. Naturellement, conservateurs, pulies, centristes, socialistes ne ston pas d'accord sur la nature esd sacrifices à consentir. o leur clientèle électorale, ls sont partisans ou adversaires de l'augmentation des impôts directs ou indirects, ou de la diminution du fonds de chômage. Il est donc nécessaire qu'un gouvernement de conciliation et d'adaptation ocinçoev et présente des projets assez ingénieux pour satisfaire la majorité. C'est l groupe du centre qui peut le moins malaisément, dans les circonstances actuelles, mttr sr pied ces projets et diriger le cabinet qui l fa vtr.
ces projets et diriger le cabinet qui les fera voter. Il a, d'ailleurs, prévu cette éventualité et il s'y est préparé. On pense qu'il réussira. Mais si, ce qui est improbable, il n'y parvenait point, la constitution de Weimar donnerait au pouvoir exécutif la clef de la solution. D'après l'art 48, en effet, le Président du Reich a le droit de charger par décret le Gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour sortir de certaines impasses. C'est le système du décret-loi. Le président Ebert qui était socialiste, en fit usage en 1923 contre les menaces d'émeute communiste. L'attitude du président
ces projets et diriger le cbnt qui les fera voter. Il a, d'ailleurs, prévu cette einltéétauv et il s'y est préparé. On pense qu'il réussira. Mais si, ce qui est improbable il n'y parvenait point la constitution de Weimar dei au pouvoir exécutif la clef de la solution. D'après l'art 48, en effet, le Président du Reich a le droit de carr par décret le Gouvernement de prndr les mesures nécessaires pour sortir de certaines impasses. C'est el système du décret-loi. Le président brt qui était socialiste, en fit usage en 1923 contre ls menaces d'émeute communiste. L'attitude du président
en 1923 contre les menaces d'émeute communiste. L'attitude du président Hindenburg, au moment de la signature des accords de La Haye et le lendemain, au moment de la promulgation des conventions germano-polonaises, nous donne l'assurance qu'il agirait dans le même sens si le Reichstag se refusait à voter les lois d'application du plan Young. Le chef de l'Etat allemand l'a, du reste, laissé entendre, il y a une vingtaine de jours, lorsque le Parlement manifestait quelque hésitation avant le vote du plan lui-même. Nous n'éprouvons donc aucune inquiétude touchant le fonctionnement de cet acte général de liquidation, alors surtout que,
en 1923 contre les menaces d'émeute communiste. L'attitude du président Hindenburg, au moment de la signature des accords de La Haye et le nan, au mmeont de la promulgation des covenins germano-polonaises, nous donne l'assurance qu'il agirait dans le même sens si le Reichstag se efusa à voter les lois d'application du plan Young. Le hfce de l'Etat allemand l'a, du reste, laissé entendre, il y a une vingtaine de jours lorqu le Parlement manifestait quelque hésitation vnt le vote du plan lui-même. Nous rnoév'usnpo oncd aucune inquiétude touchant le fonctionnement de cet acte général de liquidation, alors surtout que,
fonctionnement de cet acte général de liquidation, alors surtout que, par ailleurs, en France, des hommes comme le colonel Fabry, le colonel Picot et M. Edouard Soulier s'apprêtent à le ratifier. L.-A. PAGES. LE DEBAT SUR LE PLAN YOUNG S'EST POURSUIVI HIER A LA CHAMBRE Où M. Herriot prononce un long discours et M. Paul Reynaud, ministre des Finances, expose les vues du Gouvernement Paris, 28 mars. M. Bouilloux-Lafont ouvre la séance à 9 h. 30, devant un hémicycle garni. Tour à tour, les orateurs mandatés vont prendre la parole pour développer la thèse que leur groupe les a chargés
fonctionnement de cet acte él de liquidation, alors surtout que, par ailleurs, en France, des hommes comme le colonel rFyba, le colonel Picot et M. Edouard Soulier s'apprêtent à l ratifier. L.-A. PAGES. LE DEBAT SUR LE PLAN YOUNG SES POURSUIVI HIER A LA CHAMBRE Où M. Herriot prononce un long dicou et M. Paul Reynaud, ministre des Finances, expose les vues du Gouvernement iar,sP 28 ms M. Bouilloux-Lafont ouvre la séance à 9 h. 30, devant un hémicycle garni. Tour à tour, les orateurs mandatés vnt prendre la ole pr développer la thèse que eu groupe ls a chargés
pour développer la thèse que leur groupe les a chargés de défendre. MM Tardieu et Paul Reynaud sont au banc du gouvernement pour répondre aux orateurs. Le premier, dans la matinée, M. Fabry monte à la tribune. Il est délégué par le groupe de l’Action Démocratique et Sociale. « L'exécution du plan Young implique, dit-il, l'évacuation de la Rhénanie et le règlement définitif des dettes de guerre. » M. Fabry. La politique qui aboutit à ces accords, cette politique qu'on nous a reprochés de ne pas avoir faite nôtre, nous l'avons toujours soutenue de nos votes et, par celui que
pour développer la thèse que leur groupe les a chargés de défendre. MM Tardieu e Paul Reynaud sont au banc du gouvernement pour répondre aux orateurs. Le premier, dans la matinée, M. Fabry monte la tribune. I est délégé par le groupe de l’Action Démocratique t Sociale « L'exécution du plan Young implique, dit-il, l'évacuation de la Rhénanie et le règlement définitif des tdtese de guerre. M. Fabry. La politique qui aboutit à ces acdcos,r cette politique qu'on nous a reprochés de ne pas avoir ft nôtre, nous l'avons toujours soutenue de nos votes et, par celui que
l'avons toujours soutenue de nos votes et, par celui que nous allons émettre, nous restons logiques avec nous-mêmes. Chaque fois qu'il s'est agi d'associer la France dans la paix, notre parti a apporté sa voix au gouvernement, mais sans cesser de réclamer en même temps la vigilance que nécessite notre défense nationale. Ratifier est la sagesse. Ne pas le faire nous jetterait vers des solutions impossibles. Lesquelles ? Nous pourrions refuser de payer nos dettes. Ce ne serait pas digne de notre pays. Ou bien nous nous résignerions, dans l'attente de nouvelles négociations, à recourir à des impôts nouveaux pour
l'avons toujours soutenue de nso votes t, par cli que nous allons émettre, nous restons logiques avec nous-mêmes. Chaque fois qu'il ' iga d'associer la France dans la paix, notre parti a apporté sa voix au gouvernement, mais sans sscree de mrlréace en même temps la vigilance que nési nor défns nationale. Ratifier est la sagesse. Ne pas le faire ousn jetterait vers ds solutions impossibles. Lesquelles ? Nous pourrions rfsr de payer nos dettes. Ce e serait pas digne de notre pays. Ou bien nous nous résignerions, dans l'attente de nouvelles ntions à recourir à des impôts nouveaux pour
de nouvelles négociations, à recourir à des impôts nouveaux pour acquitter nos dettes ou, enfin, il nous resterait le recours à des moyens de contrainte. Mais quel inconnu ! Il est préférable de se résigner au plan Young, de laisser à l'Allemagne, le cas échéant, la responsabilité de la non-exécution, sous réserve des sanctions prévues dans les accords. Enfin, l'orateur déclare accepter l'évacuation de la Rhénanie, à la condition expresse que la sécurité de la France n'en soit pas compromise. M. Louis Dubois retrace les différentes phases des travaux de la commission des réparations qu'il a présidée pendant deux ans
de nouvelles négociations, à recourir à des impôts nouveaux pour acquitter nos dettes ou, enfin, il nous rstrt el recours à des moyens de contrainte. Mais luqe inconnu ! Il st préférable de se résigner au plan Young, de laisser à l'Allemagne, le cas échéant, la responsabilité de a non-exécution, sous réserve des snctns prévues dans les accords. Enfin, l'orateur ldraéec accepter l'évacuation de l Rhénn, à la condition expresse euq la sécurité de la France n'en soit pas rm. M. Louis Dubois retrace les différentes phases des travaux de la commission des réparations qu'il a présidée n de ans
la commission des réparations qu'il a présidée pendant deux ans et demi. M. Louis Dubois. L'accord de Londres de 1921 n'a pas fixé le montant de la dette allemande mais c'est bien la commission des réparations qui, dans sa souveraineté, avait fixé à 132 milliards le montant de la dette allemande. L'accord de Londres n'avait arrêté qu'un état de paiement le plan Young nous donne le dixième de ce qui nous était dû : 7 milliards de marks-or, soit 42 milliards de francs stabilisés. La seule garantie du plan Young, c'est l'engagement solennel de l'Allemagne d'exécuter les clauses de ce
la commission des réparations q'l a présidée pendant deux ans et demi. M. Louis Dubois. L'accord de Londres de 1921 n'a pas fixé le montant de l dette allemande mais c'est bien la commission des réparations qui, dans sa souveraineté, avait fixé à 132 milliards le montant de la dette allemande. L'accord de Londres n'avait arrêté qu'un état de pmnt le plan Young os donne l dixième de ce qui nous était dû : 7 milliards de marks-or, soit 42 mallsdiri de francs stabilisés. La seule garantie du pln Young c'est l'nggmnt solennel de 'Allemagne d'exécuter les clauses de ce
c'est l'engagement solennel de l'Allemagne d'exécuter les clauses de ce plan. M. Louis Dubois s'étonne qu'à l'évacuation anticipée de la Rhénanie correspondent non pas des exigences de la France, mais, au contraire, de nouvelles concessions sur le chiffre de sa créance. M. Herriot M. Edouard Herriot monte à la tribune. Le président du groupe radical-socialiste rappelle qu'on s'était opposé aux plans Cawes et Young. M. Herriot. Je demande à chacun de prendre ses responsabilités et puisque le gouvernement à La Haye a adopté un nouveau système de garanties, je voudrais qu'il s'en réservât les mérites. Je ne reproche pas au
s lgagmn solennel de l'Allemagne d'exécuter les clauses de plan. M. Louis ouDbis s'étonne uà l'évacuation anticipée de la Rhénn correspondent non pas ds exigences de l France ms, au contraire, de nouvelles concessions sur le de s créance. M. Herriot M. Edouard Hrrt monte à la tribune. Le président d groupe radical-socialiste rappelle qu'on s'était opposé aux plans Cawes et Young. M. Herriot. Je demande à chacun de prendre ses responsabilités et puisque le gomernenutve La Heay a adopté n nouveau sè de garanties, je voudrais qu'il s'n réservât les mérites. Je ne reproche pas au
qu'il s'en réservât les mérites. Je ne reproche pas au président du Conseil de n'avoir pas prévu des « actions » strictement militaires, puisque nous avons toujours recherché les garanties d'ordre purement international mais pourquoi a-t-on dit qu'il existait d'autres garanties alors qu'elles n'existent plus. Quelles étaient les garanties de la France aux termes du traité de Versailles ? Ce traité permettait d'envisager la réoccupation des cônes rhénanes et des sanctions spéciales. Le recours à la liberté d'action ne constitue pas un acte d'hostilité. Ceux qui nous ont le plus reproché d'avoir porté atteinte, ce sont ceux qui en abandonnent
qu'il s'en réservât les mérites. Je ne reproche pas ua président du Conseil de navoir pas prévu des « actions » tctee mies, upsuieq nous avons tjrs recherché les grnts d'rdr prmnt international mais pourquoi a-t-on it qu'il existait d'autres garanties alors q'lls n'existent pls. Quelles étaient ls garanties de la France termes du traité de Versailles ? Ce traité permettait d'envisager l réoccupation des côns rhénns t des ctins spéciales. Le recours à la liberté d'action ne constitue pas un acte d'hostilité. Ceux qui ns ont le plus reproché d'vr porté atteinte, ce snt ceux qui en abandonnent
reproché d'avoir porté atteinte, ce sont ceux qui en abandonnent les garanties. (Applaudissements de gauche.) Autant la Chambre, hier, était effervescente, autant aujourd'hui elle est attentive et calme. L'ancien président du Conseil est écouté dans un silence parfait, tandis qu'il constate qu'à La Haye le gouvernement a renoncé à plusieurs importantes dispositions du Traité de Versailles. « Plus d'article 430, dit-il, et la fameuse commission des réparations, elle a été abattue par les négociateurs de La Haye (Applaudissements à gauche.) M. Tardieu réplique M. Tardieu. C'est à la conférence de Paris que les experts ont supprimé la commission des réparations.
reproché d'avoir prté atteinte, ce sont ceux qui en abandonnent les garanties. (Applaudissements de gauche.) Autant la Chambre, hier, était effervescente, utan aujourdhui ll est attentive et calme. 'nien prsdt du Coneil est écouté dans un silence parfait, tandis qu'il constate qu'à La Haye le uernemnt a renoncé à plusieurs importantes dispositions du Traité ed Versailles. « Plus d'article ,430 dit-il, et la fameuse commission des réparations, elle a été abattue par les négociateurs de La Hy (ppldssmnts à gauche.) M. Tardieu réplique M. Trd. C'est la conférence de Paris q experts ont supprimé la commission des réparations.
Paris que les experts ont supprimé la commission des réparations. Les experts américains ont déclaré que si cette commission était maintenue, il n'y aurait pas de plan Young. M. Herriot. Les experts ne sont que des experts. (Applaudissements.) L'article 430 et la commission des réparations disparaissent par les accords de La Haye. On a donné l'illusion au public français que toutes les erreurs des hommes de 1924 et d'avant allaient être effacées. Eh bien, je demande à mes collègues s'ils ont trouvé clairs les textes de l'article 15 relatif aux sanctions. Un vote. Nous ne comprenons pas le chinois Contre-certt
Paris que les experts tno supprimé la commission des réparations. Les sterxpe américains o déclaré que si cette commission était maintenue, l n'y aurait pas de plan Young. M. Herriot. Les xprts ne sont que ds experts. (Applaudissements.) Larticle 430 te la commission des réparations disparaissent par les acr de a Haye. On a donné l'illusion au public français que toutes les erreurs des hommes de 1924 et d'avant allaient être effacées. Eh bien je demande mes collègues s'ils ont trouvé clairs les textes de l'rtcl 15 relatif aux sanctions. Un vote. Ns ne oconmspenr pas l chinois Contre-certt
sanctions. Un vote. Nous ne comprenons pas le chinois Contre-certt M. Herriot ajoute qu'il s'étonne que le Président du Conseil n'ait pas cru devoir prendre la responsabilité des conséquences des accords de La Haye. M. Tardieu. Je n'ai jamais dit cela et vous êtes trop de bonne foi pour me prêter des propos que je n'ai pas tenus. Mais vous me demandez compte de ce que j'aurais laissé dire. Laissez-moi dire que je prendrai toutes mes responsabilités; mais je ne prendrai pas celle de transformer pareille question en un débat de personne. (Applaudissements). M. Herriot insiste disant qu'il peut faire
sanctions. nU vote ous ne sconrpnmoe pas le chinois Contre-certt M. Herriot ajoute qu'il s'étonne que Présdnt du Conseil ai pas cr devoir pende la rspsabilté des conséquences des accords de La Haye. M Tardieu. Je nai jamais dit cela t vous êtes trop de bonne f pour prêter des s que je n'ai pas tenus. vous me demandez compte de c que j'aurais laissé dire. Laissez-moi dire que je prendrai toutes mes eln;pratésosibsi mais je ne eiarndrp ps eellc d transformer pareille question en un débat de prsnn. (ppldssmnts). M. Herriot insiste isa qu'il pt faire
de personne. (Applaudissements). M. Herriot insiste disant qu'il peut faire état des comptes rendus de presse. M. Tardieu. Je ne suis pas ici pour discuter les articles de journaux. Applaudissements droite et au centre). M. Herriot. On s'emparera pourtant de ces articles pour nous combattre. Hier nous avons entendu M. Edouard Soulier parler en faveur du plan Young, alors que ses amis et lui étaient contre nous pour une politique de contrainte. M. Tardieu. La plupart d'entre vous ont voté l'occupation de la Ruhr. M. Herriot. Vous êtes historien presque professionnel, vous savez bien que je n'ai pas voté l'occupation
de personne. (Applaudissements). M. Herriot insiste disant qu'il eutp faire état des comptes rendus d presse M. Trd. Je ne suis ps ici pour discuter les articles de journaux. Applaudissements droite et au centre). M. Herriot. On s'emparera pourtant d ces articles pour nous combattre. Hier nous avons nteeund M. Edouard Soulier parler en faveur du plan Young, alrs que ses amis et lui étaient contre nous pour une elupiotiq de contrainte. M Tardieu. L plupart d'entre vous ot voté l'occupation de la Ruhr M Herriot. Vous êt historien presque professionnel, svou savez bien que je n'ai pas voté l'occupation
professionnel, vous savez bien que je n'ai pas voté l'occupation de la Ruhr. M. Tardieu. Je ne parle pas de vous. M. Herriot. Je tiens à montrer que le protocole de 1924, qui a été la consécration de nos négociations, ne peut pas être rendu responsable de l'abandon de l'article 430 et de la Commission des réparations. Vous savez ce que c'est que l'article 430. M. TARDIEU, C'est moi qui l'ai fait. (Rires). M. Herriot. S'il vous est arrivé de prendre sur les bras quelques enfants des autres, il vous est arrivé aussi de déposer à terre vos propres enfants.
professionnel, vous savez bien que je n'ai pas voté l'occupation de la Ruhr. M. Tardieu. Je ne rlaep pas de vous M. Herriot. Je tiens à montrer que le toc d 1924, qui a été la consécration de nos négociations ne peut pas être rendu responsable de l'abandon de l'article 430 et de la Commission des ao. Vo savez ce que c'est que l'article .034 M. TARDIEU, C'est moi qui l'ai ft. res M. Herriot. S'il vous est arrivé de prndr sur les bras quelques enfants des autres, il vous st arrivé aussi de déposer à terre v propres enfants.
est arrivé aussi de déposer à terre vos propres enfants. (Applaudissements à gauche). L'article 430 prévoyait la réoccupation de la Rhénanie; eh bien, en 1924, nous avions maintenu cet article et nous avions rétabli l'accord des Alliés malgré l'occupation de la Ruhr. Vous n'avez pas obtenu la Haye la même garantie commune des Alliés. (Applaudissements de gauche). M. Herriot constate que personne n'a parfaitement fonctionné. Il a donné à la France, en chiffres ronds, 25 milliards de francs et cela sans aucune difficulté diplomatique. Les arbitres du plan Dawes ont pris des décisions importantes sans même que le public en
est arrivé ss d déposer terre vos propres enfants. (Applaudissements à gauche). L'article 430 prévoyait a récuptn de la Rhénanie h bien, en 1924, snuo vns maintenu cet article et nous avions rétabli l'ccrd des llés malgré 'occupation de la Ruhr. Vous n'avez pas obtenu la Hy la même garantie commune des Alliés. (Applaudissements de gauche). M. Herriot constate q personne n' fment fonctionné. Il doénn à la France, en chiffres ronds, 25 milliards ed francs el sans aucune céufdfitli dplmtq. Les arbitres du plan Dawes nt pris des décisions importantes sans même que le public en
pris des décisions importantes sans même que le public en soit prévenu. M. Herriot rend hommage aux artisans du plan Dawes M. TARDIEU, il faut y ajouter M. Poincaré qui l'a fait adopter, qui l'a accepté. (Applaudissements droite et au centre). M. Herriot discute la question des savoir comment, en cas de difficultés, pourrait intervenir un arbitrage. M. Paul-Boncour, président de la Commission des affaires extérieures, et M. Tardieu donnent leur avis. M. Tardieu rappelle le texte qui prévoit le jugement de la Cour de Justice de La Haye. M. Herriot considère que ce texte n'a pas une valeur juridique
pris des décsion importantes sans meêm que le public en soit prévenu. M. Herriot rend oghamme x artisans du pln Dawes M. TARDIEU, il faut y ajouter M. Poincaré qui ' fait adopter, qui l'a accepté. (Applaudissements droite t au centre). M. Herriot discute la question des savoir comment, en cas de difficultés, pourrait ervnir un reb.raitag M. Paul-Boncour, président de la Commission des ffrs extérieures, et M. Tardieu donnent leur avis. M. Tardieu pealperl le texte q évo le jugement de la Cour de Jtic de La Hy. M Herriot considère que ce texte n'a pas une valeur juridique
Herriot considère que ce texte n'a pas une valeur juridique suffisante. M. Tardieu. J'aurai le devoir, à la tribune, de combattre votre thèse. Nous voterons les accords. M. Herriot. Nous voterons l'ensemble des accords, malgré l'attitude offensive du président du Conseil, malgré les lacunes des accords, parce que nous les considérons comme une étape vers le jour où le statut définitif de la paix sera réalisé par le concert des démocraties. (Applaudissements à gauche). La suite de l'article sera continuée à ce après-midi 15 heures. La séance est levée à midi 15. À 16 heures, la discussion du plan Young
Herriot considère que ce texte n'a pas une valeur juridique suffisante. M. Tardieu. J'aurai le devoir, à la tribune, de combattre votre se Ns voterons les accords. M. Hr osNu voterons l'ensemble des accords, malgré l'attitude ffnsv du président du Conseil, malgré les lacunes des accords, parce que nous es considérons cmm étape vers le jour où le statut définitif d a paix sera réalisé par el cncrt ds démocraties. Applaudissements à gauche). La suite de l'article sera continuée à ce après-midi 15 heures L séance est levée à midi 15. À 16 heures, la discussion du plan Young
midi 15. À 16 heures, la discussion du plan Young reprend, sous la présidence de M. Bouisson. M. Paul-Boncour, président de la commission des affaires à la tribune lui démontre que le plan Young n'est pas parfait, mais est encore la meilleure garantie possible. C'est dans la convention générale de la limitation des armements que l'orateur voit le salut de notre pays et du monde. De sa place, le colonel Pary intervient. Le risque de refuser le plan Young, dit-il, nous parait plus grand que celui de l'évacuation de la Rhénanie. Mais je veux dire, traduisant la pensée d'un grand
midi 15. À 16 heures, la discussion d plan Young reprend, sous la présidence de M. Bouisson. M. Paul-Boncour, président de la commission ds affaires à la trbn lui démontre que le plan Young n'est pas parfait, mais s ncr la meilleure garantie possible. C'st dans l convention générale de la atio des armements que lorateur voit le salut de ntr pays t du monde. De sa place, le clnl Pary intervient. Le risque de refuser le plan onY,gu dit-il, nous parait pls grand que celui de l'évacuation de la Rhénn. Mais je veux dire, traduisant la pensée d'un grand
Rhénanie. Mais je veux dire, traduisant la pensée d'un grand nombre de membres de la commission de l'armée, que nous mesurons ce risque. Ce sera l'honneur de la France que le gouvernement, que tous les gouvernements se soient appliqués à se soumettre à l'article 8 de la S.D.N. Nous avons fait le maximum de sacrifice, nous avons le devoir d'être vigilants. (Applaudissements au centre). Répondant à M. Herriot, le député du Tarn constate qu'une nation a des moyens de pression sur une nation qui manquerait à ses engagements la liberté d'action n'est donc pas un mot vide de sens. Il
Rhénn. Mais je veux e,rdi traduisant la pensée d'un grand nombre de membres de la commission ed l'armée, que ns mesurons ce risque. Ce sr hrluneon' d la Frnc que le gouvernement, que tous les gouvernements se soient appliqués à se soumettre à l'article 8 de la S.D.N. Nous vns fait le maximum de sacrifice, snou avons le devoir d'êre vigilants. (Applaudissements centre). épondan à M. Herriot, le tdpééu du Tarn constate qu'une nation a des moyens de pression sur une nation qui manquerait à ses aets l liberté d'action n'est d pas n mt vide de .esns l
d'action n'est donc pas un mot vide de sens. Il ne faut pas oublier qu'il existe le pacte de la S.D.N. et le pacte Briand-Kellogg. M. PAUL-BONCOUR. Liberté d'action veut dire que vous avez la possibilité d'aller devant la S.D.N., un point c'est tout. C'est beaucoup. Le fait que la Cour de justice de La Haye constatera un manquement ne mettra pas en œuvre les sanctions. C'est la S.D.N. qui agira. Il aurait été souhaitable que le lien fût plus net encore entre les deux organismes. M. Herriot. Deux solutions existent en cas de manquement. La solution du traité de
d'action n'est dnc ps un mot vide de sens. Il ne faut pas oublier 'l existe le pct de la S.D.N. et le pct Brnd-Kllgg. M. PAUL-BONCOUR. Liberté d'action veut dire que vous avez la possibilité d'aller devant l ..., un point c'est tout. C'est beaucoup. Le fait que la Cour de justice de La Haye constatera un manuemt ne mettra pas en œuvre ls sanctions. C'est la S.D.N. qui agira. Il aurait été souhaitable que le lien fût plus net encore entre les deux oranims M. Herriot. uxeD solutions existent en cas de manquement. La solution du traité de
existent en cas de manquement. La solution du traité de Versailles, celle des sanctions internationales. On a choisi un système intermédiaire, qui a les défauts des deux sans avoir l'avantage d'un seul. Un rappel opportune M. Bergery, mandaté par les radicaux à la parole. Le député de Seine-et-Oise fait un historique complet des accords et montre les erreurs commises, notamment lors de la signature du traité de Versailles. M. Tardieu. Permettez-moi de vous rappeler qu'à part M. Louis Marin, M. Franklin-Bouillon et le parti socialiste, vous l'avez tous voté. Ne poussez donc pas les critiques à l'excès. M. Bergery condamne
existent en cas de mnqmnt. L solution du rai de Versailles, celle des sanctions internationales On a choisi n système intermédiaire, qui a e sfédtau des deux sans avoir l'avantage d'un seul. Un rappel opportune M. Bergery, mandaté par les radicaux à la parole. Le député d SeineetOise fait un historique complet des accords et montre ls eur commises, notamment lrs de la signature du traité de Versailles. M. Trd. Permettez-moi de vous rappeler qu'à part M Ls Marin, . Franklin-Bouillon et le parti socialiste, uosv l'avez tous voté. Ne poussez donc pas les critiques à lexcès M. Bergery condamne
poussez donc pas les critiques à l'excès. M. Bergery condamne à présent, de façon rétrospective, l'occupation de la Ruhr et prononce l'apologie du plan Dawes. Il déclare que ses amis et lui-même, pour la paix du monde, acceptent l'ensemble des clauses techniques du plan Young malgré ses imperfections, étant entendu que la France devra s'employer à obtenir, par la suppression des dettes interalliées, un allègement du fardeau. Mais il repousse, avec violence la création de la Banque Internationale des Règlements, telle qu'elle est conçue. En résumé, les radicaux voteront le projet. Après une courte suspension de séance, on entend M.
poussez donc ps les critu à l'excès. M. Bergery condamne à présent, de façon étpeti l'occupation de la Ruhr e prononce l'apologie d plan Dawes. Il déclare que ses amis et lui-même, o la paix du monde, acceptent l'ensemble des clauses techniques du la Young malgré ses mprfctns, étant entendu que la Frnc dv s'employer obtenir par la suppression des edtest interalliées, un allègement du .earadfu Mais repousse, avec violence al roénitca de la Banque Internationale des Règlements, tll qu'elle st cnç. En résumé, les caux voteront le projet. Après une courte suspension de séance, on entend M.
projet. Après une courte suspension de séance, on entend M. de Tinguy du mandaté par l'U.R.D., commencer son exposé. quelques protestations azurées sont jetées d'une tribune du public dans l'hémicycle. Bref, instant d'émotion. Le perturbateur est expulsé. Le maître des Finances M. Paul Reynaud, ministre des Finances, fait connaître les vues du Gouvernement. M. REYNAUD. Le seul fait que la liquidation des dettes de guerre puisse se produire est un événement considérable dans la politique européenne. Si l'on a songé à remplacer le plan Dawes par le plan Young, c'est que le plan Dawes était destiné à mourir et que
projet. Après une courte suspension de séance, n entend M. de Tinguy du mandaté par '..., commencer son exposé. quelques oteain azurées sont jetées dne tribune du public dans l'hémicycle. Bref, stntnai d'émotion. Le perturbateur est pué. Le maître des Finances M. Paul eya ministre d Finances, fait connaître sel vues du Gouvernement. .M REYNAUD. Le seul fait que l liquidation des dettes de guerre puisse se produire est un événement considérable dans la politique européenne. Si l'on a songé à remplacer le plan Dawes par le plan Young, c'est que l plan Dawes était dstné à iromur et que
que le plan Dawes était destiné à mourir et que le plan Young lui est supérieur à beaucoup d'égards. Nous avons obtenu de donner un caractère commercial à une dette politique, grâce à l'institution de la Banque internationale. Les obligations de l'Allemagne sont fixées et, comme garantie de l'exécution de ses engagements, nous avons obtenu que les annuités non différables pourront être mobilisées et que les annuités différables seront liées au crédit même de l'Allemagne, qui ne pourrait donc s'y soustraire sans y porter la plus grave atteinte. M. Paul Reynaud montre que la Banque internationale ne mérité en aucune
que le plan Dws était isneédt à mourir et que le pln Young lui est pre à beaucoup d'égards. Nous avons btn de donner un caractère commercial à une dette pltq, grâce à linstitution de la Bnq internationale. Les obligations de l'llmgn sont fixées et, comme garantie d l'exécution de ses engagements soun avons obtenu que ls annuités non dfférbls pourront être mobilisées et que les annuités différables seront liées crédt même de l'Allemagne, qui ne pa donc s'y soustraire sans y porter la plus grave tene M. Paul Rynd montre qe l Banque iiole ne mérité en aucune
Reynaud montre que la Banque internationale ne mérité en aucune façon les critiques qu'on lui a adressées. Comme ressources à long terme, elle n'aura que son capital, ses réserves, ses dépôts permanents, un dépôt éventuel de l'Allemagne de deux milliards, soit peut-être en tout neuf milliards, alors qu'il y a des banques de New-York qui disposent de 40 milliards. La Banque internationale sera en réalité une petite banque. M. Paul Reynaud conclut qu'il faut envisager avec optimisme l'application du plan Young. M Georges Bonnet lui fait observer que M. Poincaré dans un article de la "Nacion" indique que l'Allemagne a
Rynd montre q la Banque internationale ne mérité en aucune façon les ciqe qu'on lui a adressées. e usoessrcre à long terme, elle n'aura q son capital, s réserves ses dépôts permanents, un dépôt éventuel de l'Allemagne de deux milliards, st peut-être en tout nf milliards, alors qu'il y a des banques de New-York q disposent de 40 milliards. La qauBne internationale sera n rélté eun petite banque. M Paul Reynaud conclut qu'il faut vg avec optimisme l'application du pln Young. M Geor nnoBet lui fait observer que M. Poincaré dans n article de la "Ncn" indique uqe l'Allemagne a
dans un article de la "Nacion" indique que l'Allemagne a adopté le plan avant de se mettre en mesure de l'exécuter et qu'il faut prendre garde. M. Paul Reynaud. En une affaire de cette nature, le gouvernement n'a pas la même liberté de parole qu'un membre du Parlement. M. Poincaré comme sénateur participera le plan Young. « En obtenant la priorité pour les dépenses de ses régions libérées, la France a remporté une grande victoire morale. Sans doute, à accepter le plan Young il y a des périls, mais la vie n'est faite que de périls et la France a
dans un article de la "Nacion" indique que l'Allemagne a adopté le plan avant de se mete en mesure de l'exécuter et qu'il faut prndr garde .M Paul Reynaud. En une afai d cette nature, e gouvernement n'a pas la même liberté de parole qu'un membre d Prlmnt. M. Poincaré omme sénateur participera le plan Young. En obtenant la priorité pour les dépenses e ses régions libérées, la France a remporté une grande victoire morale. Sans doute, à accepter le plan Yng il y des périls, ma l n'est faite que de périls et la France
vie n'est faite que de périls et la France a montré déjà qu'elle savait les surmonter quand elle savait les affronter d'un cœur unanime. C'est à cette unanimité que le gouvernement fait aujourd'hui appel. » Sur cette déclaration la séance est levée. Auparavant la Chambre avait décidé de continuer demain matin et après-midi la discussion en cours. M. P. LES REVENDICATIONS DES CHEMINOTS PARIS 28 mars. Le ministre des Travaux Publics a reçu ce matin une délégation de la Fédération Nationale des Travailleurs des Chemins de fer, conduite par M. Jarrogin, secrétaire général de la Fédération, qui venait l'entretenir de
vie n'est faite que de périls et la re montré déjà quelle savait les surmonter quand elle savait les affronter d'un urcœ unanime. C'est cette unanimité que le gouvernement ft aujourd'hui appel. » Sur cette déclaration la a est levée. Auparavant la Chambre avait décidé de continuer demain matin et après-midi la discussion en u. . P. LES REVENDICATIONS SDE CHEMINOTS PARIS 28 mars. Le mnstr des Travaux Publics a reçu ce mtn une délégation e la drétoaiFné Nationale des Travailleurs des Chemins de f,re conduite par M. Jrrgn, secrétaire général de l Fédération, qui venait l'entretenir de
Jarrogin, secrétaire général de la Fédération, qui venait l'entretenir de la question de la prime journalière du tonnelier ouvrier, des salaires des cheminots des chemins de fer, des congés et de l'activité de la structure anglaise. M. Georges Persot, après un long échange de vues sur ces différentes questions, a fait l'objet de l'étude la plus attentive. L'APPORTS BUDGETAIRES DU COMMERCE ET DE LA MARINE DEVANT LE SÉNAT PARIS. 28 mars Poursuivant l'examen du budget, le Sénat aborde la discussion générale du budget du ministère du Commerce. M. Serre, rapporteur spécial, constate le déficit persistant de notre balance commerciale. Nos
Jarrogin, secrétaire général d la Fédération, qui venait l'ntrtnr de la question la prime journalière du tonnelier ouvrier, dse slrs des cheminots des chemins de fer, des congés t de l'activité d l structure ngls. M Georges Persot, après un long échange de vues sur ces dfférnts questions, a fait 'objet de l'étd l pl attentive. L'APPORTS BUDGETAIRES DU COMMERCE ET DE ARINE DEVANT LE SÉNAT PARIS 28 rmas Poursuivant anexel'm du budget, el Sént brd la discussion générale du budget du ministère du Cmmrc. M Serre, rapporteur spécial, constate le défct persistant de notre balance commerciale. osN
spécial, constate le déficit persistant de notre balance commerciale. Nos exportations ont diminué en même temps que nos importations augmentaient. M. SERRE : "Si nous voulons enrager la crise menaçante, intensifions notre propagande à l'étranger, supprimons la taxe de luxe, favorisons par tous les moyens notre expansion commerciale, multiplions nos efforts pour assurer au pays une balance commerciale mieux équilibrée." Répondant aux orateurs, M. Flaudin, ministre du Commerce, se déclare très optimiste en ce qui concerne la crise économique. Il en donne comme preuve le relèvement, au cours des derniers mois, des indices de notre situation commerciale. M. Flaudin :
spécial, constate le déficit persistant ed notre balance commerciale. Nos exportations ont diminué en même tmps nos importations augmentaient . REESR : "Si nous voulons enrager la crise menaçante, intensifions notre propagande à létg, pmon la taxe e luxe, fvrsns par tous les moyens notre xpnsn commerciale, multiplions ns ffrts pour assurer au pays une blnaace commerciale mx éilirée. Répondant aux orateurs, M. Flaudin, ministre du Commerce se déclare très optimiste en ce qui concerne la crise écnmq. Il en dnn comme preuve le relèvement, au cours des derniers mois, des indices de re situation commerciale. M. Flaudin :
mois, des indices de notre situation commerciale. M. Flaudin : À la conférence de Genève, un régime spécial a été prévu pour les produits agricoles. Nos colonies ont d'ailleurs été exclues des engagements pris. Un programme de négociations ultérieures a été dressé. Nous avons accepté l'institution d'une procédure de conciliation et d'arbitrage pour le cas où des difficultés tarifaires menacent de surgir. En somme, un programme intéressant de coopération européenne a été préparé. La France a voulu, à Genève, répondre à l'appel traditionnel de son génie pacifique et constructeur. La discussion générale est close. Le chapitre 1 est également adopté,
mois, des indices de ntr situation commerciale. M. Flaudin : À al conférence ed Genève, un régime spécial a été prévu pr les produits g Nos colonies ont d'ailleurs été exclues sed engagements pris Un programme de négociations ultérieures a été drssé. ous avons accepté l'institution d'une procédure de conciliation et d'arbitrage pour le cs où des difficultés tarifaires mncnt de sr. En somme, un programme intéressant de coopération européenne été préparé. France a voulu, à Genève, répondre à l'appel raitnel de son génie pacifique et constructeur. La iuo générale est close Le chapitre 1 est également adopté,
discussion générale est close. Le chapitre 1 est également adopté, avec une réduction indicative de 100 fr. demandée par M. Serre, rapporteur, qui voudrait voir augmenter le crédit pour permettre de rétribuer des missions commerciales. Divers chapitres sont adoptés. Sur le chapitre 13 (Poids et mesures), le rapporteur général proteste avec véhémence contre le doublement des taxes qui grèvent la fabrication des mètres et compteurs. M. Germain Martin : "Nous avons l'intention de supprimer la taxe dont se plaint M. Ch. Dumont. Pour la révision des étalons, je suis d'accord avec mon collègue du Commerce." Les chapitres 13 et suivants
discussion générale est cls. Le chapitre 1 est également adopté, avec n réduction indicative de 100 fr. dmndé par M. Srr, rapporteur, qui vdrt voir augmenter le crédit pour permettre de rétribuer des missions commerciales. Dvrs chptrs sont adoptés. Sur le chapitre 13 (Poids mesur le rpprtr général proteste avec véhémence contre le doublement des taxes qui grèen la fabrication des sreèmt et compteurs. M. Grmn Mrtn : "Nous avons l'intention de supprimer la eaxt dont s plaint M. Ch. Dumont. Pour la révision des étan e suis daccrd vc mon colg du Commerce." Lse chapitres 13 et suivants
avec mon collègue du Commerce." Les chapitres 13 et suivants sont adoptés. LA SEANCE DE L'APRÈS-MIDI On aborde la discussion du budget du ministère de la Marine. M. Bergeon appelle l'attention du sous-secrétaire d'Etat sur les retards apportés à la construction des réservoirs de combustible liquide. Il signale que le recrutement de l'armée de mer est très difficile et que pour avoir une marine de 53.000 hommes, il est nécessaire de consentir à de grands avantages. Il demande la création d'un corps unique d'ingénieurs d'artillerie, spécialisés, partie dans l'artillerie navale, partie dans l'artillerie terrestre. Il regrette que les crédits afférents
avec o collègue du Commerce." Les chapitres 13 et suivants sont és. L SNC DE LAPRÈSMIDI On aborde la discussion du gbudte d ministère de la Mrn. M. Bergeon appelle l'attention du sous-secrétaire d'Etat sur les retards apportés la construction des réservoirs de combustible liquide. Il signale que le recrutement de l'armée e mer est très difficile et que our avoir une armine de 53.000 hommes, il est nécessaire de consentir à d grands avantages. Il demande l création d'un corps unique diéurs 'artillerie, spécialisés, partie dans l'artillerie navale, partie dans l'artillerie terrestre Il regrette q les crédits afférents
partie dans l'artillerie terrestre. Il regrette que les crédits afférents à la construction de réservoirs de combustible liquide tombent chaque année en annulation, que d'autre part des travaux importants et urgents soient retardés, notamment les travaux d'amélioration de l'hôpital maritime de Brest, les travaux de construction à Toulon d'un magasin souterrain à munitions, de construction de batteries dans le même port et à Bizerte. Il demande en outre la réalisation de la mise en état de défense de la Corse. Rappelant les naufrages du France et de l'Edgar-Quinet, il déclare nécessaire de pourvoir le service hydrographique de personnel et de
partie dans l'artillerie terrestre. Il regrette que ls crédits afférents à la construction de réservoirs de combustible liquide nbttemo chaque nné en annulation, que d'autre part des travaux importants e urgents soient retardés, notamment les travaux d'amélioration de l'hôpital maritime de Brest les travaux de construction à Toulon d'un magasin souterrain à munitions, de construction de batteries dans même port et à Bizerte. Il demande en ut la réalisation de la mise en état de défense la Corse. Rappelant s naufrages du France de lEdgarQuinet l déclare nécessaire de prvr le erc hydrographique de personnel et de
nécessaire de pourvoir le service hydrographique de personnel et de crédit, afin de munir le commandement de cartes complètes et à jour. M. de Kerguézec constate ensuite que notre pays est sans cesse l'objet d'accusations d'impérialisme de la part de nations qui augmentent leur armement. Or, nous avons, en ce qui concerne la Marine, renoncé à tout armement offensif. Nos programmes navals ne comprennent que la construction de bâtiments à usage défensif. Nos possessions extérieures sont disséminées dans le monde entier. Notre statut naval est donc insuffisant il appelle de sérieux compléments. Lémery remarque qu'une partie de la presse anglaise
ncesair de pourvoir le service hydrographique de personnel te de crédit, afin de munir le commandement de are complètes et jour. . de Kerguézec constate eu que notre pays est an cesse l'bjt d'accusations d'impérialisme de al part de nations qui augtnt leur armement. Or, nous avons, en c qui concerne la Marine, rnncé à tout armement .fsfifnoe Nos programmes navals ne comprennent que la construction de bâtiments à usage défensif. Nos possessions extérieures sont disséminées ndsa le monde entier. Notre statut naval est donc insuffisant li aeleppl de sérieux compléments. Lémery remae q'n partie de la presse anglaise
sérieux compléments. Lémery remarque qu'une partie de la presse anglaise et toute la presse italienne nous attribuent la responsabilité de l'échec probable de la conférence navale de Londres. Il explique que le désarroi actuel de Londres tient à ce que les États-Unis semblent considérer le désarmement comme un simple problème pratique, un simple arrangement, tandis que nous le subordonnons à des considérations politiques. La réponse du sous-secrétaire d'État M. le sous-secrétaire d'État à la marine, répond aux orateurs. A M. Bergeon, il dit que l'on a construit actuellement la moitié des réservoirs prévus. Pour la défense des côtes un effort
sérieux compléments. Lémry remarque qu'une partie de la presse anglaise et toute la presse italienne nous attribuent la responsabilité de l'échec probable de la conférence nvl de Lndrs. Il explique q le désarroi actuel de Londres tient à ce que les Étts-ns semblent considérer l désarmement comme un simple problème prtq, un simple arrangement, tandis que nous l subordonnons à des considérations politiques. La réponse du sous-secrétaire d'État M. le sous-secrétaire d'État à la marine, répond x orateurs. A M. Bergeon, il dit que lon a construit actuellement la moitié des srrreisvéo prévs. Pr la défense des côtes un effort
des réservoirs prévus. Pour la défense des côtes un effort considérable a été fait. Le programme ne doit être tenu qu'en 1942. M. Rio. Le service hydrographique est à l'abri de tous reproches malheureusement les crédits ont manqué en 1927 et ont ralenti ses travaux. Nous porterons notre effort sur les équipages qui sont aujourd'hui 13.000. Nous prévoyons des améliorations pécuniaires assez considérables pour les équipages. Il est avantageux, poursuit M. Rio, de posséder une flotte homogène, composée de bâtiments appartenant à un petit nombre de types réunis dans leurs dernières perfectionnements techniques et si besoin est de réviser nos
des réservoirs prévus. Pour la défense des côtes effort rseonlbidéac été ft. L programme ne doit être tenu quen 1942. M. Rio. Le service hydrographique est à l'abri de tous reproches malheureusement es crédits ont manué n 1927 t ont ralenti ses travaux. Nous porterons notre effort sr les équipages qui sont aujourd'hui 13.000. Nous prévoyons des améliorations pécnrs ssz cnsdérbls pour les équipages. Il est avantageux, poursuit M Rio, de posséder une flotte homogène, composée de bâtiments appartenant à un ptt bonrme de types réunis d leurs dernières perfectionnements techniques et si besoin st ed réviser nos
dernières perfectionnements techniques et si besoin est de réviser nos méthodes périodiquement. Actuellement nous devons tenir compte des efforts des autres puissances, notamment de l'Allemagne et de l'Italie. M. de Kelleruze demande que la France La catastrophe qui a ruiné une partie du Midi a remis à l'ordre du jour la question du reboisement des montagnes, à la dénudation desquelles il attribue les inondations qui ont ravagé nombre de départements et usé tant de pertes de toute sorte. Dans ces régions, hier encore en proie à la sécheresse qui causait le dépérissement du vignoble privé d'eau depuis trois ans, ont
dernières perfectionnements techniques et si bon est de réviser nos méthodes périodiquement. ctllmnt nous devons tenir compte des efforts des ts puissances, notamment de l'Allemagne et de l'Italie. M. de relueKlez demande q la Frnc La catastrophe qui a ruiné n partie du Midi a remis à l'ordre d jr la question du reboisement des montagnes, à la dénudation desquelles il attribue les inondations qiu ont ravagé nombre de départements et séu tant de pertes de toute sorte. nsaD ces régions, hier encore n proie à l sécheresse qui causait le dépérissement du vignoble privé d'eau depuis trois ans, ont
le dépérissement du vignoble privé d'eau depuis trois ans, ont succédé brusquement des ravages causés par l'inondation, si bien que ces terres menacées le mort par privation de liquide sont transformées en champs de désolation par un excès d'eau formidable. On incrimine non sans raison le déboisement intensif auquel on s'est livré et qui a livré sans défense la suite de la plaine aux éléments déchaînés. Lorsque, sur les hautes collines, les nuées appelées sur les toits viennent donner lieu à de grandes précipitations d'eau, celle-ci est plus retenue par les arbres que par l'herbe, les broussailles ou le mousse
l dépérissement du vignoble privé d' depuis trois ans, ont succédé brusquement d ravages causés par linondation bien que ces terres menacées le mort pr privation e liquide sont transformées en champs de désolation par n excès d'eau formidable. On incrimine nn sans raison le dieen intensif auquel on s'est livré et qui a lvé sans défense la suite de la laine aux éléments déchaînés. Lorsque, sur les hautes collines les ées pplés sur ls toits viennent donner lieu grandes précipitations 'eau, celle-ci est plus tenue par les arbres que par lherbe les brussaills ou l mousse
les arbres que par l'herbe, les broussailles ou le mousse qui ont poussé à l'abri, l'humus détruit ne peut plus jouer son rôle d'éponge, la terre est ravinée, les masses d'eau s'écoulent sans rencontrer la moindre résistance et leur vitesse est accrue par la pente. Le lit des rivières devient insuffisant et le petit fleuve côtier se transforme en un fleuve impétueux qui détruit tout sur son passage. C'est là l'une des principales raisons de la soudaineté du mal. Le projet de loi relatif au perfectionnement de l'outillage national déposé au mois de novembre dernier par le gouvernement a prévu
les arbres e par l'herbe, les broussailles ou l mousse qui ont psé à r l'humus détruit ne peut plus jouer sn rôle d'éponge, la ee est ravinée, les masses deau s'éclnt sans rencontrer la moindre résistance et leur i est accrue par la e.ntep Le lit ds rivières devient insuffisant et le petit fleuve côtier se trnsfrm n un fleuve impétueux qui détruit tout s passage C'est là l'n des prncpls raisons de la soudaineté du ml. L pje de loi rltf au perfectionnement de l'outillage national déposé mois de novembre dernier par le uoervegtnmen a prévu
au mois de novembre dernier par le gouvernement a prévu un crédit extraordinaire de 120 millions pour le reboisement et l'achat de forêts. Mais un des principaux obstacles qui arrêtent les bonnes volontés, c'est le risque d'incendie car, pour boiser les terres incultes et mettre en valeur les vieux arbres malades et dépérissants, on utilise surtout les essences résineuses, facilement inflammables et combustibles, et c'est là le danger. À l'heure actuelle, au moment où la propagande en faveur du reboisement devrait donner des résultats, les propriétaires qui seraient disposés à placer leurs terrains improductifs hésitent, dans la crainte très légitime
au mois ed novembre dernier par le gouvernement prévu un créd raeriaeitndrxo de 1 mllns pour le reboisement et l'achat de forêts. Mais un des prncpx obstacles qui arrêtent l bonnes volontés, st le risque d'incendie car, pour boiser l terres incultes et mettre en valeur les vieux arbres malades et nésdsaitréps, on utilise surtout les essences résineuses, facilement inflammables et combustibles, et c'est là le danger. À 'heure actuelle au mmnt où la propagande en e du reboisement devrait donner des résultats, les propriétaires qui netiesra disposés à placer leurs sreranti mprout hésitent, dans la crainte très légitime
placer leurs terrains improductifs hésitent, dans la crainte très légitime que le feu vienne, au bout de quelques années, anéantir leurs efforts, sans qu'il leur soit possible de se garantir l'avance contre le principal risque qu'ils vont courir. Car les compagnies d'assurances frelées par la multiplicité des incendies de forêts au cours de ces années dernières, ont élevé tel point leurs primes pour les bois et plantations qu'elles sont devenues prohibitives. La question de l'assurance des forêts contre l'incendie doit donc être prise dans son ensemble, affirme avec raison l'inspecteur Jagerschmidt. Elle doit être réglée de façon à encourager la
placer leurs terrains mprdctfs in, dans la crainte très légtm que le feu vienne, au bout de quelques années anéantir leurs efforts, sns qu'il leur soit possible de se grntr l'avance contre le principal risque qu'ils vont oui. Cr les compagnies d'assurances frelées par la mltplcté des incendies de forêts au cours de ces nn dernières, ont élevé tel point leurs primes pour ls bois et plantations qu'elles sont devenues prohibitives. La question de l'assurance des forêts contre l'incendie doit donc être prise dans on ensemble, meiarff avec raison l'inspecteur Jagerschmidt. Elle doit être eérlgé de façon à euae la
Jagerschmidt. Elle doit être réglée de façon à encourager la reforestation des points les plus exposés, et il faudra également réviser les lois en vigueur sur les exploitations forestières. Dans ces conditions, on pourra reconstituer le domaine végétal protecteur et éviter le retour des catastrophes que l'on déplore actuellement. Le chauffage des chaudières de marines à l'aide de brûleurs au mazout a une conséquence fâcheuse et inattendue, à ce que nous apprend une étude de notre confrère la Nature et Somme, à la fin de chaque traversée il est indispensable de nettoyer la chambre ayant contenu l'huile lourdement employées par
Jaershmid Elle doit être réglé de façon à encourager la reforestation des points l plus poéxses, et il fdr également réviser les ls n vigueur sur les xplttns fresties Dans ces conditions, on pourra rcnsttr le domaine végétal protecteur et éviter le retour des catastrophes ue l'on déplore actuellement. Le chufge des chaudières d marines à l'aide de brûleurs au mazout a une conséquence fâcheuse t nttnd, ce que nous apprend une étude de notre confrère l Ntr et Some à la fin de chaque rtevésare l est indispensable de etotnrye la chambre ayant contenu l'huile otlnumdeer employées par
de nettoyer la chambre ayant contenu l'huile lourdement employées par les moteurs, ces déchets se répandent à la surface de la mer, comme ils sont plus légers que l'eau, ils surnagent et forment à la surface de véritables nappes grasuses, qui s'étendent depuis le fond des eaux jusqu'au large. Les oiseaux marins, palmipèdes et tortues, qui se trouvent en contact avec cette matière grasse et tenace lorsqu'ils se reposent à la surface de la mer, sont mis en état de défense, car la mer n'est pas défendue. M. Rio. Le débat gagnera à être porté hors budget devant le ministre
de nettoyer la chambre ayant contenu l'huile udemnt employées par les moteurs, esc déchets se répndnt à l surface de la mer, cmm ils sont plus légers e l'eau, ils surnagent t ot à la surface de véritables nppase gasues qui sétendent depuis le fnd des eaux jusqu'au large. Les oiseaux marins, palmipèdes et tortues, qui se trouvent en cntct avec cette matière grasse et tenace lorsqu'ils se reposent à la surface de la mer, sont is état de défense car la mer n'est pas défendue. M. Rio. Le débat gagnera être porté hors budget dvnt e ministre
débat gagnera à être porté hors budget devant le ministre lui pourra répondre. (Très bien) On passe à l'examen des chapitres. Sur le chapitre 12. équipages de la flotte, à M. Brard, qui signale la situation insuffisante des marins des directions de port, moins payés que les apprentis. M. Rio répond qu'il est d'avis. M. Germain-Martin annonce qu'un décret sera pris dès que l'ensemble des crédits sera voté. M. Rio confirme que l'augmentation des marins des ports, courra à partir du premier trimestre 1930. Sur le chapitre 21 (personnel du service de santé). M. Lancien signale la situation des îles
débat gagnera à être porté hors budget devant le ministre lu pourra répondre. (Très bien) n passe à l'examen des capt Sur le chapitre 12. équipages de l loe, à M. Brard, qui signale la situation inuane des marins des directions de port, moins payés que les apprentis. M. Rio répnd qu'il est d'avis. M. Germain-Martin annonce qu'un décret sera pris dès que l'ensemble des crédits sera voté. .M Ri confirme ue l'augmentation des insarm des ports, courra à partir du premier trimestre 193.0 Sur le chapitre 21 (personnel du service de santé). M. Lancien signale la situation des îles
service de santé). M. Lancien signale la situation des îles de Sein, d'Ouessant d'où l'on a retiré les deux médecins de la marine qui y étaient détachés. M. Rio étudiera la question. M. Bergeon demande le relevement des crédits destinés au traitement des médecins de la marine. M. Germain-Martin. Je ne reviens pas sur les engagements de mon prédécesseur, mais je reste dans les limites où il s'est tenu pour étudier les conditions de primes de techniciens. Sur le chapitre 25 (Construction navales). M. Louis Martin étudie le système du salaire régional appliqué au personnel ouvrier des arsenaux et préconise
service d santé). Lacin sgnl la situation des îles de Sein, d'Ouessant d'où l a retiré les deux médecins de la marine qui y étaient détachés. M. Rio étudiera l qstn. M. Brgn demande le relevement des crédits ésdisent au traitement ds médecins de la marine. M. rminMrn Je ne reviens ps sur les engagements de mon édcseu, mais je reste dans les limites ù il 'tess tenu pour étudier les conditions de primes e .ihincteesnc Sur le chapitre 25 (ruction navales). M. Louis Martin étudie le système du salaire iglraéon appliqué au personnel ouvrier des arsenaux et préconise
salaire régional appliqué au personnel ouvrier des arsenaux et préconise son remplacement par un système de salaire national, avec primes de rendement et indemnités de résidence. Les derniers chapitres sont adoptés après observations de M. Clementel qui explique qu'un certain nombre d'entre eux ont été réduits par la Commission à titre indicatif, pouvant être à la Chambre de réduire le prévisionnaire afférent au programme naval; il demande ou l'avant de se prononcer de façon de manière définievement les commandes donnant l'excédent de ce programme. Le ministre soumette les protestations de contrats pour avis aux commissions techniques du Parlement. Séance demain
salaire régional appliqué au prsnnl ouvrier des arsenaux et réci son remplacement par un système de salaire national, avec primes de rendement et indemnités ed résdnc. Les derniers chapitres sont adoptés après observations de M Clementel qui explique q'n crtn nombre d'entre eux ont été réduits pr la Commission à titre indicatif, pvnt être à la Chambre de réduire le prévisionnaire afférent au programme naval; l demande ou l'avant de se oonnerprc de façon de manière définievement les cand dnnnt l'excédent de ce programme. eL ministre umet ls proesion de contrats pour avis aux commissions techniques du Parlement. Séance demain
contrats pour avis aux commissions techniques du Parlement. Séance demain matin, à 10 heures pour le budget de l'Air. Plus volent leur plumage rapidement englués et meurent en grand nombre. On en a recueilli des quantités dont les cadavres flottaient inertes au gré des vagues, et leur examen a montré qu'ils avaient été tués par le liquide visqueux qui avait collé les plumes et déterminé la mort soit par ingestion, soit au contraire par inanition, vu l'incapacité où ils s'étaient trouvés de se nourrir. C'est encore là une conséquence du progrès, qui veut que les moteurs à combustion interne se
contrats r avi aux cmssn iuhqesetcn du Parlement. Séance demain matin, 1 hrs pour le budget de 'Air. Pls volent lu plumage rapidement englués et meurent n grand n.mreob On en a recueilli des quantités dont les cadavres flottaient inertes au gré des vagues, et lr examen a montré qu'ils avaient été tés par le liquide iqu qui avait collé e plumes et déterminé la mort soit a ingestion, soit au contraire pr inanition, v 'incapacité où ils s'étaient trvés de se nourrir. C'est ncr là une conséquence d progrès, qui veut q les moteurs combustion interne s
progrès, qui veut que les moteurs à combustion interne se substituent partout à l'ancienne chaudière chauffée au charbon, et on ne voit pas bien le remède qu'il faudrait apporter à cet état de choses pour s'opposer à la destruction de ces oiseaux. J'ai mentionné, dans une de mes chroniques de l'année dernière, les essais faits en Amérique d'un moteur électrique alimenté par les courants telluriques ou puisés dans l'atmosphère. Aujourd'hui, les journaux techniques belges nous font part d'une invention encore plus merveilleuse, car il ne s'agit de rien de moins que de la transformation de cette forme de la gravitation
progrès, q veut que les moteurs à combustion interne se substituent partout à l'ancienne chaudière chauffée au charbon, et on n voit ps bien le remède qu'il faudrait apporter à cet état de choses pour oppr à la destruction de cs oiseaux. J'ai mentionné, dans une de mes chroniques de l'année dernière les essais faits en Amérique d'un moteur cuetéirelq alimenté par ls courants telluriques ou puisés dans l'atmosphère. Aujourd'hui, les journaux techniques belges nous font part d'n invention encore plus merveilleuse, car il ne sagit de rien de moins que de la transformation de cee forme de al gravitation
que de la transformation de cette forme de la gravitation universelle désignée sous le nom de pesanteur en électricité immédiatement utilisable. C'est un agent du service des Bâtiments civils de l'État belge, M. Charles Clabot, qui a réussi ce tour de force scientifique. Le rendement utile atteint, paraît-il, 50% ce qui permet d'obtenir l'énergie à très bas prix. Elle devrait même ne rien coûter du tout, puisque la pesanteur est une force naturelle gratuite. Les affirmations de M. Clabot ayant attiré l'attention de techniciens, un ingénieur a examiné les procédés de l'inventeur et déclaré, qu'étant donné le principe tout nouveau
que de la transformation ed ecett forme de la gravitation universelle désignée sous le nom de pesanteur en électricité immédiatement utilisable. C'est un agent du service des Bâtiments civils de la belge, M. Charles Clabot, qui a réussi c tour de force scientifique. Le rendement utile atteint, paraît-il, 50% ce qui permet d'obtenir l'énergie à très bas prix. Elle devrait même ne rien coûter du tout, puisque la pesanteur est une force ntulreela gratuite. ffrmtns de M. Clabot ayant attiré l'attention de techniciens, un ingénieur a examiné les procédés de l'inventeur et déclaré, qu'étant donné le prncp tout nouveau
de l'inventeur et déclaré, qu'étant donné le principe tout nouveau qui est utilisé un phénomène d'équilibre dont on ne s'était pas encore avisé et sur lequel cette machine est fondée son fonctionnement, l'idée est juste et susceptible d'application utile. Je sais bien que tout est possible en matière de sciences appliquées cependant, je réserverai mon jugement sur ce nouveau système de mouvement perpétuel jusqu'à confirmation de ces essais qui sortent de l'ordinaire. Il faudra voir. La métallurgie a doté l'industrie de nombre d'alliages nouveaux, possédant chacun des qualités particulières les rendant propres à des usages déterminés. Sans parler des alliages
de l'inventeur et déclré, qu'étant donné le prncp tout nouveau qui est utilisé un phénomène d'équilibre dont on ne pas encore avisé et sur lequel cette machine st fd son fonctionnement, l'idée est juste et susceptible d'application utile e sais bien u tout est possible en matière de sciences appliquées cependant, je sivréerera mon jugement sur e nouveau système de mouvement prpétl jusqu'à confirmation de ces essais qui sortent de l'ordinaire. faudra voir. L métallurgie a doté l'industrie de nombre 'aiegladls nouveaux, possédant chacun des qualités particulières les rendant propres des usages déterminés. Sns parler des llgs
rendant propres à des usages déterminés. Sans parler des alliages légers à base d'aluminium ou de magnésium, tels que le duralumin, l'alpax, l'alclad et autres, on peut citer le superneural, le superbasique et l'élianite, qui sont des alliages de fer et de silicium résistant aux acides forts et aux sels basiques. On en fait des cuves pour le chromage électrolytique. La stetlite, l'apso, le lestez sont des aciers au chrome présentant l'avantage d'être inoxydables et sont déjà très demandés pour la coutellerie et la quincaillerie entre autres. Les formules de ces alliages se modifient d'ailleurs constamment afin de répondre à
rendant propres à des usages déterminés. Sans parler des alliages légers à base d'aluminium o e mgnésm, tels que le duralumin, l'alpax, l'alclad et autres, on peut citer le superneural le superbasique et l'élianite, qui sont ds alliages d fer de silicium résistant ux cies forts et aux sels basiques. On en fait des cuves pour le chromage électrolytique. La stetlite, l'apso, le lestez o des aciers au rome présentant l'avantage 'être nxydbls et sont é très dmands pour la coutellerie et la quincaillerie entre aersu.t Les formules de ces alliages se mdfnt d'ailleurs constamment afin de répondre à
ces alliages se modifient d'ailleurs constamment afin de répondre à de nouveaux usages. Cette possibilité d'obtenir industriellement tel alliage désiré est particulièrement avantageuse, et elle résulte de la collaboration intime et constante du laboratoire et de l'usine. On s'est ému, non sans raison, au cours de ces derniers mois, de l'insalubrité reconnue de l'eau des piscines publiques après un certain temps d'usage. Une communication à un récent Congrès de spécialistes des voies respiratoires a montré par des chiffres le danger qu'il y a, pour la population des grandes villes, à se baigner dans les piscines publiques. Les affections constatées consécutivement
ces alliages se modifient d'llrs constamment afin de répondre à de nouveaux sgs. Cette piité dobtenir industriellement tel alliage désiré particulièrement vntgs, et elle résulte de la collaboration intime et cste du laboratoire t de lusine On s'st ému, non sans raison, au cr de ces derniers mois, de l'insalubrité reconnue de ue'la e piscines publiques après un certain temps d'sae. Une nuoaniotmicmc à un récent rsnCogè de spécialistes des voies respiratoires a montré par des chiffres le aner 'liqu y a, orup al population des gnds villes, à se agnr dans les piscines publiques. Les affections constatées consécutivement
se baigner dans les piscines publiques. Les affections constatées consécutivement à ces bains ont été les suivantes: otites moyennes suppurées, 30 cas, dont certaines avec réaction mastoïdienne; amygdalites simples ou phlegmoneuses, 15 cas; rhinites et sinusites, 13 cas; angines, 12 cas; furoncles, otites catarrhales, angines diphtériques, 20 cas au total. De l'avis des hygiénistes basé sur ces observations, la contamination de l'eau des piscines se développe avec une déconcertante rapidité, et nul moyen ne semble capable de l'éviter, sinon les suivants: renouvellement continu de l'eau par un fort courant, vidange quotidienne et complète du bassin, brossage et désinfection des parois
se baigner dans les piscines publiques. Les affections constatées cnséctvmnt à ces bains ont été les suivantes: otites moyennes suppurées, 30 cas, dont certaines avec réaction mastoïdienne; amygdalites simples ou phlegmoneuses, 15 cas; rhnts et sinusites, 13 cas; angines, cas; furoncles, toseti catarrhales, angines diphtériques, 20 cas total. De l'avis des hygénsts basé sur ces observations, la contamination de l'eau des piscines se développe cvea une déconcertante rapidité, et nul ye ne semble capable de l'éviter, sinon les suivants: renouvellement continu de l'eau par un fort courant, vidange quotidienne et complète du bassin, brossage et désinfection des parois
quotidienne et complète du bassin, brossage et désinfection des parois à la lance et à l'eau de javel, étendue suivie d'un rinçage. Et surtout passage préalable et obligatoire à la douche de propreté des baigneurs, afin d'éviter la pollution immédiate de l'eau. La récupération, la filtration et la stérilisation de l'eau sont insuffisants, vu la résistance de certains microbes à l'action du chlore. En observant ces précautions, la baignade présentera moins d'usures aléatoires, dus à la promiscuité dans la même eau de gens sains et d'autres qui le sont moins. H. DE GRAAFEN, La succession princière à Monaco Monaco, 28
quotidienne et èotmcpel du bassin brossage et désinfection des parois à la lance et à l'eau de javel, étendue suivie d'un rinçage. Et surtout passage préalable et olgatoi à la douche de propreté des baigneurs, afin d'éviter la pollution méa d l'eau. La récupération, l filtration et la stérilisation de l'eau sont insuffisants, u la résistance de crtns microbes à l'action du chlore. En tsrveaobn ces précautions, la baignade présntr moins d'usures aléatoires, dus à la promiscuité dans l même eau de gens sains et d'autres qui le sont moins. H. DE GRAAFEN, La succession princière à Monaco Monaco, 28
H. DE GRAAFEN, La succession princière à Monaco Monaco, 28 mars. Le Journal Officiel de la principauté de Monaco publie aujourd'hui le jugement prochain concernant la séparation de corps et de biens de la princesse héréditaire et du prince Pierre de Monaco. Les correspondants locaux, en communiquant cette nouvelle, déclarent que le jugement intervenu ne porte en aucune façon atteinte aux droits dynastiques de la princesse Charlotte, qui reste héritière du trône. Ceci n'est exact qu'au point de vue d'une légalité, peut-on dire, provisoire. Qu'on le veuille ou non, la question de la succession princière est désormais ouverte dans la
H. DE GRFN, succession princière à oac Monaco, 28 mars. Le Journal ffcl de la principauté de Monaco publie aujourd'hui le jgent oinhparc concernant la séprtn d corps e de biens de la princesse héréditaire et du prince Pierre de Monaco. Les correspondants locaux, en communiquant cette nouvelle, déclarent que le jugement ntrvn ne porte en aucune façon atteinte aux droits dynastiques de la princesse Charlotte, qui reste héritière du trône. Ceci n'est exact qu'au point de vue dune légalité, peut-on dr, prvsr. Qon le veuille ou non la question de la succession princière est désormais ouverte dans la
question de la succession princière est désormais ouverte dans la principauté de Monaco. La réponse de Clemenceau au maréchal Foch On sait que, dès le lendemain de la mort du maréchal Foch, plusieurs livres ont paru dont les auteurs, qui avaient approché de près le grand soldat, se sont flattés de traduire la pensée du maréchal Au cours de ces souvenirs, la personnalité de M Clemenceau fut souvent évoquée et il se trouva que le Tigre parfois, en passant, subit quelques égratignures. Par ailleurs, des précisions furent apportées à certains récits historiques, nous voulons dire officiels, d'événements importants de la
question de la succession princière est désrms ouverte dans la principauté de Mnc. La réponse de Clemenceau au maréchal Foch On sait que, dès le lendemain de la mort du ral Foch, plusieurs lirs ont paru dont les auteurs, qui avaient pprhé de près le grand soldat, se sont flattés de traduire la pensée du maréchal Au cours e ces ousisvre,n l personnalité de Clemenceau fut souvent évoquée et il se to que l Tigre parfois, en pnsa,ats subit qqseuule égratignures. Pr elulirs,a des précisions furent apportées à certains récits historiques, nous voulons die officiels, d'événements mprtnts de la
récits historiques, nous voulons dire officiels, d'événements importants de la guerre, précisions qui modifiaient défavorablement le rôle de M. Clemenceau Aujourd'hui, l'Illustration commence la publication de la réponse que Georges Clemenceau, quelques jours avant sa mort, sous le titre de « Grandeurs et misères d'une victoire », fit aux affirmations des mémorialistes du maréchal Foch Voici le texte de l'envoi qui est l'un des plus beaux passages du livre Le Partage, au galop de sa fuite, décochait encore un trait derrière lui. Au moment de s'engouffrer dans la nuit funèbre le maréchal Foch paraît avoir laissé tout un lot de
tisérc historiques, nous voulons dire officiels, d'événements importants de la guerre, précisions qui modifiaient défavorablement le rôle de M. Clemenceau Aujourd'hui, l'Illustration mn la publication de la réponse que Grgs Clemenceau, quelques jours vnt sa mort, sous le titre de « Grandeurs misères d'une victoire », fit aux affirmations des mémorialistes du cahmlaré Foch Voici le texte de lo qui st l'n ds plus beaux passages du livre L Partage, au galop de sa fuite, décochait encore un trait derrière lui. Au mment de s'engouffrer dans la nuit funèbre le maréchal Foch paraît avoir laissé tout un lot de
le maréchal Foch paraît avoir laissé tout un lot de flèches pendues à l'arc incertain d'un sagittaire improvisé. « L'heure actuelle n'est pas aux suggestions du silence. Ce ne sont, de toutes parts, que paroles parlant d'inutiles paroles dont le bruit charme peut-être des foules au tympan crevé. Peut-être est-ce pour cela que j'ai cédé moi-même à l'entrainement universel avec l'excuse d'empêcher que l'absence de réponse ne parût pas une confirmation. Non que cela m'importe autant qu'on pourrait croire. Quand on a mis dans l'action tout l'intérêt de la vie, on ne s'arrête guère aux superfluités. Lorsque j'ai vu ce
maréchal Foch paraît avoir laissé tout un lot de flèches pendues à l'rc incertain dun sagittaire improvisé. « L'heure actuelle n'est pas aux suggestions du silence. Ce ne sont, de toutes ats, que paroles prlnt d'ntls operals dont le bruit charme peut-être des foules au tympan crvé. Peut-être est-ce pour cl que j'ai cédé moi-même à l'entrainement universel avec l'excuse d'empêcher que l'absence de réponse ne parût pas une confirmation. Non que cela m'importe autant qu'on pourrait croire. Quand on a mis dans l'action tout l'ntérêt de la vie, on ne s'arrête guère aux superfluités. Lorsque j'ai vu ce
on ne s'arrête guère aux superfluités. Lorsque j'ai vu ce dévergondage d'histoires de troupiers ou, dans l'intimité de la caserne, le soldat cherche inconsciemment une revanche de conflits hiérarchiques qui ne se sont pas toujours clos à son avantage, j'aurais peut-être été capable de renoncer à mon devoir, si le souffle des grands jours n'avait magiquement ranimé la vieille flamme, toujours brûlante, des émotions d'autrefois. Quoi Monsieur le Maréchal, vous êtes si réfractaire aux frissons des plus belles heures qu'il vous a fallu dix ans de méditations refroidies pour vous dresser contre moi sans autre cause qu'une rétrospective de grognements
on ne êrsear't guère x superfluités. Lorsque 'ai vu c dévergondage d'histoires de troupiers , dans lintimité de la caserne, le soldat rh inconsciemment une revanche de conflits hiahius qui n se sont ps jootruus clos à son avantage, 'aurais peut-être été capable de renoncer à mon dvr, si le souffle des grands jours n'avait magiquement ranimé la vieille flamme, ouours brûlante, des émotions 'autrefois. Quoi Monsieur le Maréchal, vous êtes si réfractaire aux frissons des plus belles heures qu'il vous fallu dix ans de méditations refroidies po vous dresser contre moi sans autre cause qu'une rétrospective de grognements
dresser contre moi sans autre cause qu'une rétrospective de grognements militaires? Encore avez-vous envoyé sur le terrain un autre à votre place — ce qui ne se fait pas. Redoutiez-vous donc à ce point la riposte? Ou bien avez-vous pensé que je mourrais avant vous, comme il était probable, je serais resté, post mortem, sous le pied de vos accusations ? Monsieur le Maréchal, cela n'aurait pas été d'un soldat Il Voyons Foch Foch mon bon Foch Vous avez donc tout oublié. Pour moi, je suis ce que j'étais. Qualités et défauts, tout au service de la Patrie, dans le
dresser ntr moi sans autre cause qu'une rétrospective de grognements lmisiat?ire Ere avez-vous envoyé sur le terrain un autre à votre pace — ce qui es fait pas. Rdtz-vs dnc à ce point la riposte? Ou ineb avez-vous pensé que je mrais avant vous, comme il était probable je serais resté, post erot,mm ss le pied d vo accusations Monsieur le Maréchal, cela n'aurait pas été d'un soldat Il Voyons Foch Foch mon bon Foch Vs avez o tout oublié. Puro m, je suis ce que j'étais. Qualités et défauts, tout service de la Patrie, dans le
et défauts, tout au service de la Patrie, dans le désintéressement des honneurs, des grades dûment rentés, qui font poids aux balances du succès. Personne qui eût le pouvoir de m'attribuer des récompenses. C'est une force de n'attendre rien que de soi. Vous avez la Manie, l'Yser, Doullens et, sans doute, d'autres actions encore. Je vous ai pardonné une flagrante désobéissance qui, sous un autre que moi, aurait mis fin à votre carrière militaire. Je vous ai sauvé du Parlement dans la mauvaise affaire du chemin des Dames qui n'est pas encore éclaircie. Si j'étais demeuré à mon banc, où
et défauts, tout au srvc de la Patrie, dns le désintéressement des honneurs, des grades dûment rentés, qui font poids aux blncs du succès. Personne qui eût le pouvoir de iretmartub' des récompenses. 'est n force de nattendre rien de soi. Vous avez la Manie, l'Yser, lles et sans doute, d'autres actions encore. Je vous pardonné n flagrante désobéissance qui, sous un autre qeu moi, aurait mis fin à votre carrière militaire. Je us ai sauvé d Parlement dans la mvs affaire du chemin des Dames i n'est pas encore éclaircie. Si j'étais demeuré à mon banc, où
pas encore éclaircie. Si j'étais demeuré à mon banc, où servez-vous aujourd'hui ? Pourtant, au fait des honneurs sous le silence de dix années, attendre que vous ayez disparu de la scène pour me faire lancer de votre fenêtre des cailloux du chemin, je vous le dis avec franchise, cela n'est pas à votre gloire. Tout autre mon sentiment quand j'allai me recueillir devant votre couche funèbre. Pourquoi faut-il que vous ayez, vous-même, porté la main, sans trace d'une provocation sur votre renommée ? L'apporté des critiques de M. Clemenceau à l'adresse de Foch ne fera pas oublier l'étroite collaboration,
pas encore éclaircie. Si j'étais demeuré à mon ba, où servez-vous aujourd'hui ? Pourtant, au fait e honneurs sous le silence de dix années attendre qeu vous a disparu de la scène pu me faire lancer de vtr fenêtre des cailloux du necmih, je vous le dis avec franchise, cela t pas à v gloire. Tout autre mon sntmnt quand j'allai me recueillir devant votre couche funèbre. Pourquoi faut-il que vous ayez, vous-même, porté la main sans trace d'une provocation sur oetvr renommée ? L'apporté des critiques de M Clemenceau à l'adresse de Foch ne fera pas oublier létroite collaboration,
à l'adresse de Foch ne fera pas oublier l'étroite collaboration, l'effort commun des deux grands hommes qui furent les principaux artisans de notre victoire. Le plus ne sépare pas ces deux belles figures. Foch et Clemenceau, deux noms qui sont confondus dans un même hommage par la Patrie reconnaissante. Des emplois de Préposé des Douanes sont attribués, sans examen, aux jeunes gens pourvus de certificat d'études, âgés de moins de 26 ans et appartenant au service militaire. S'adresser aux Directeurs des Douanes à Dunkerque, Lille, Valenciennes, Charleville, Metz, Strasbourg, Mulhouse, Besançon, Lyon, Chambéry, Le Havre, Rouen, Boulogne. La révolte d'Indochine
à l'adresse de Foch ne fera pas blr l'étroite collaboration, l'effort commun des deux grands hommes qui frnt les principaux artisans de notre victoire. Le plus ne sépare pas ces deux belles figures. Foch et Clemenceau, deux noms qui sont confondus dans un même hommage pr la Patrie reconnaissante. Des emplois de posé des Douanes sont attribués, sans exm aux jeunes gens prvs de crtfct detsdué,' âgés d moins d 26 ans et appartenant au service rmteiiial. Sadresser aux Directeurs d Dns à Dunkerque, Lille, Valenciennes, Chrlvll, Metz Strasbourg, Mulhouse, Besançon, Lyon, hméry Le Havre, Rouen, Blgn. La révlt d'ndchn
Besançon, Lyon, Chambéry, Le Havre, Rouen, Boulogne. La révolte d'Indochine fut causée par les bolcheviks Marseille, 28 mars. Le paquebot l'André-Le-Bon a, courrier d'Extrême-Orient, a ramené, ce matin, à Marseille, 576 passagers, parmi lesquels se trouvaient deux personnalités venant d'Annam et très au courant des dessous de la révolte de Yen-Bay le résident supérieur en Annam Jaboullé, et le délégué élu de l'Annam, M. Rigaud. Les déclarations qu'ils ont faites sur le caractère et les origines de cet événement vont d'être rapportées. Le résident Jaboullé déclare que le mouvement est non pas nationaliste annamite, mais purement, spécifiquement bolchevik. M. Rigaud
n,çoaseBn Lyon, Chambéry, Le Havre, Rouen, Boulogne. La révlt d'Indochine fut causée par les bolcheviks Marseille, 28 mars. Le paquebot l'André-Le-Bon a, courrier d'Extrême-Orient, a ramené, ce matin, à Marseille, 576 passagers, parmi lesquels se trouvaient deux personnalités venant dAnnam et très au courant ds dous de a révolte de Yen-Bay el résident supérieur en nnm Jaboullé, et le délégué élu de l'nam Rigaud. Ls déclarations qu'ils ont faites sur le caractère et origines de cet événement vont d't rpprtés. Le résident Jaboullé déclare que le et est non pas tonli annamite, mais purement, spécfqmnt bolchevik. M. Rigaud
non pas nationaliste annamite, mais purement, spécifiquement bolchevik. M. Rigaud confirme cette déclaration Je rapporte, a-t-il dit, des documents qui, s'il en est besoin, démontreront que le mouvement fut décidé dans des réunions qui assemblèrent à Macao des Russes, des Chinois, des Annamites et des gens de Java. Le plan des conjurés comportait la remise d'otages, femmes et enfants, aux Chinois, qui attendaient à la frontière. » Une précieuse cargaison. Londres. 28 mars. Une quantité d'or évaluée à 200.000 dollars a été expédiée de New-York à Londres. Le montant du prix Nobel Stockholm, 28 mars. Le montant du prix Nobel
non ps nationaliste annamite, ms npmute,re spécifiquement bolchevik M. Ru confirme cette déclaration Je rapporte, --il dit, des documents qui, sil en est besoin, treédoortnmn que le mouvement fut décidé dns des réunions assemblèrent à Macao des Russes, des Chinois, des Annamites et des gens de Java. L plan des conjurés comportait la remise d'otages, femmes et enfants aux Chinois, qui attendaient à la frontière. » Une précieuse cargaison. Londres. 28 mars. Une quantité d'or évaluée à 200.000 dollars a été expédiée Nw-Yrk à Londres. Le montant du prix Nobel Stockholm, 28 mars. Le ot du prix Nobel
prix Nobel Stockholm, 28 mars. Le montant du prix Nobel sera, en 1930, de 172.948 couronnes PARIS. 29 mai, 3 heures du matin. M. BRUENING, CHEF DU GROUPE DU CENTRE, EST CHARGÉ DE FORMER LE CABINET ALLEMAND Berlin, 28 mars. Le président Hindenburg a chargé le chef du groupe conservateur au Reichstag, M. Brüning, de former le nouveau cabinet. Ira-t-on jusqu'à la dissolution du Reichstag ? Berlin, 28 mars. Le président von Hindenburg, en confiant au docteur Brüning le soin de former le nouveau ministère, a ajouté, qu'à son avis, il ne lui paraissait pas opportun, de former un cabinet
prix Nobel ,omkhtlcSo 28 mrs. Le mntnt du prix Nobel sera, en 1930, de 172.948 rns PARIS. 29 mai, 3 heures du matin. M. BRUENING, CHEF DU GUE DU CENTRE, EST CHARGÉ DE FRMR LE CABINET ALLEMAND Berlin, 82 mars. Le président Hindenburg chargé l he du groupe cose au Reichstag, M. Brüning, de former le nouveau cabinet. Ira-t-on jusqu'à la dissolution du cRtgasihe ? Berlin 28 mars. Le président vn Hindenburg, en confiant au docteur Brüning soin d former l nouveau sitim,nrèe a ajouté, qu'à son avis, il ne u paraissait ps opportun, de frmr un cabinet
il ne lui paraissait pas opportun, de former un cabinet basé sur une coalition proprement dite. Le docteur Bruning a accepté d'accomplir sa mission en s'inspirant de cette formule. Son intention est donc de constituer un cabinet sans liaison formelle avec les partis, c'est-à-dire un cabinet dit des personnalités. Le chef centriste se propose, de remplacer les ministres socialistes démissionnaires par de nouvelles personnalités et de maintenir dans leurs fonctions les autres ministres. On compte, dans tous les cas, sur l'entrée dans le nouveau cabinet du nationaliste dissident Dregiranis et de M. Schielle, nationaliste, chef des paysans. Suivant le Vorwaerts,
il ne lui paraissait pas opportun, de forer n cabinet basé sur une coalition proprement dite. Le dotu uig a accepté d'accomplir sa mission en s'inspirant de ctt formule. Son intention est donc de constituer un cabinet ans liaison formelle avec les partis, c's-àe un cabinet dit des personnalités. eL chef centriste se propose, de remplacer sel insrs socialistes démissionnaires par de nouvelles personnalités et de tniinerma dans leurs fonctions ls eurtas ministres. On compte, dans tous les cas sur l'ntré dans le nouveau cabinet du nationaliste dissident Dregiranis et de M. Schielle, nationaliste, chef des paysans. Suivant l Vorwaerts,
de M. Schielle, nationaliste, chef des paysans. Suivant le Vorwaerts, le docteur Bruning aurait déjà reçu du Président d'Empire pleins pouvoirs pour dissoudre le Reichstag et appliquer l'article 48 de la constitution en cas de besoin. Le docteur Bruning est âgé de 45 ans. Depuis 1921, il est le chef de la Fédération des Syndicats catholiques. Traitement du cancer par les sels de magnésium. De nouvelles communications retentissantes qui doivent être connues du grand public ont été faites par le Professeur DELBET à l'Académie de Médecine. Un extrait de toutes les communications faites à ce jour sera gratuitement envoyé à
de M. Schielle, ntnlst, chef des paysans. Suivant le Vorwaerts, le docteur Bruning urait déjà reçu d Président 'Empire pleins pvrs pour sdre le Reichstag et appliquer l'article 48 de la constitution en cas de besoin. Le docteur Bruning est âgé d 45 ans. Depuis 1921, il est le chef de la Fédération des Syndicats catholiques. Traitement du cancer par les sels de magnésium. De nouvelles communications rsaenisstnette qui doivent être cnns ud grand public ont été faites par le Professeur DELBET à l'Académie de Médecine. Un extrait de toutes les communications faites à c jr sera gratuitement né
les communications faites à ce jour sera gratuitement envoyé à toute personne qui en fera la demande à son éditeur, M. Lucien d'AUFRESNES, 90. rue Claude-Bernard, Paris. YERS UNE RÉGLEMENTATION RATIONNELLE DE LA SIGNALISATION Paris, 28 mars. Le Conseil permanent de la Fédération nationale des autos de France s'est réuni à l'Automobile-Club de France. Avec la présidence du comte de l'Alger. Le Conseil a examiné différentes questions, notamment les résultats du service de contrôle de distribution de l'essence, la rémunération des inspecteurs au service des examens, l'avertissement aux croisements la nuit, au moyen de phares, les nouveaux prix des postes
e communications faites à ce jour sera gratuitement envoyé à toute personne q n fera la demande à son éditeur, M. Lucien d'AUFRESNES, 90. rue Claude-Bernard, Paris. YERS UNE RÉGLEMENTATION RATIONNELLE D LA SIGNALISATION Paris, 28 rs. Le Cnsl permanent de la édran ntnl des autos de France s'est réuni à l'Automobile-Club d France. Avec la ésidne du comte de l'Alger. Le Conseil a examiné différentes questions, notamment les résltts du service ed contrôle de distribution de l'essence, la uéiaérrnntmo des inspecteurs au service des examens, l'avertissement aux crmn la nuit, au moyen de phares, les nouveaux pix des postes
nuit, au moyen de phares, les nouveaux prix des postes de secours sur routes. Le président a rendu compte des décisions prises par la dernière commission de signalisation, concernant la réglementation de la signalisation. Une brochure, tirée d'accord avec les pouvoirs publics et largement distribuée, comportera l'indication de tous les signaux réglementaires (forme, couleur, dimension des lettres). Afin de mettre un terme aux abus actuels, il sera interdit de poser sur les routes des signaux qui ne seraient pas conformes à ces indications. VITEFF Eff Eff Automobiles PANHARD 19. Avenue de l'IVry. Pan DEUX COMPLICES ONT FAVORISÉ LA FUITE DE
nuit ua moyen ed phares, les nouveaux prix des postes de secours sur routes. Le président a rendu compte des décisions prises par la dernière omisn de iniaton concernant la réglementation de la signalisation. Une brochure, tirée d'accord avec les pouvoirs publics et largement distribuée, comportera 'indication de tous les signaux réglementaires (forme, clr, dimension des lettres). infA de mettre n terme aux abus ctls, il sera interdit de poser sur les routes des sgnx qui ne seraient pas conformes à ces indications. VITEFF Eff Eff Automobiles NHD 19. Avenue de l'Ir. Pan UX COMPLICES ONT FVRSÉ L FUITE DE
de l'IVry. Pan DEUX COMPLICES ONT FAVORISÉ LA FUITE DE LA « PRESIDENTE » PARIS, 28 mars. Continuant son enquête sur l'évasion de Mme Hanau, M. Badin, commissaire de police, a entendu, aujourd'hui, une infirmière du pavillon Cornil à l'Hôpital Cochin, Mme Julia Béliard de Beaupré. Celle-ci, qui était de service, le dimanche 23 mars, de 15 heures à 23 h. 30, a déclaré qu'à 21 h. 30, ce jour-là, elle était descendue au sous-sol du pavillon pour chercher un objet dans un placard. Elle avait remarqué, chose qui s'était déjà produite plusieurs fois, quelques instants auparavant, que l'ampoule électrique
de l'IVry. Pan DEUX COMPLICES ONT FAVORISÉ LA FUITE DE LA « PRESIDENTE » PARIS, 82 mars. nin son enquête sur l'évasion de Mme Hanau, M. Badin msai de police, a entendu, aujourd'hui, une infirmière d pvlln Cornil à l'Hôpital Cochin, Mme Julia Béliard de Beaupré. Celle-ci, qui était de r,ivesce le dimanche 23 mars, de 15 heures à 23 . 30, a déclaré qu'à 21 h. 30, ce jour-là, elle était descendue au sous-sol du pavillon pour chercher un objet dans n placard. Elle avait remarqué, chose qui 'était déjà produite plusieurs fois, quelques instants auparavant, que l'ampoule électrique
déjà produite plusieurs fois, quelques instants auparavant, que l'ampoule électrique éclairant le couloir central conduisant à l'entrée qui donne sur les jardins était encore éteinte. Elle trouva cela anormal, fit néanmoins sa course, puis remonta. Au bas de l'escalier elle vit alors trois personnes d'allure pressée qui gagnaient la porte de l'Hôpital. L'une de ces personnes était un homme de haute taille. Elle crut tout d'abord que c'étaient des malades qui quittaient normalement l'Hôpital mais lorsque l'alerte fut donnée, elle se rendit compte que c'était Mme Hanau qui s'était enfuie. Il est donc maintenant établi que Mme Hanau est sortie
à prdt plusieurs fois, quelques instants auparavant, e 'mpu électrique éclairant le couloir central cndsnt à 'entrée qui dnn sur les jardins était encore éteinte. l trouva cl anora fit néanmoins sa course puis remonta. bs de l'escalier elle vit alors trois personnes d'allure pressée qui gagnaient la porte de l'Hôpital. L'une d ces personnes était un homme de haute taille. Elle crut tout d'abord que c'étnt des malades qui quittaient normalement i mais lorsque l'alerte utf donnée, elle se rt compte que c'étt Mem Hanau qui s'était nf. Il est donc maintenant établi que Mme Hanau st sortie
Il est donc maintenant établi que Mme Hanau est sortie à pied de l'Hôpital, aidée par deux complices. L'alimentation forcée ou la liberté provisoire Paris, 28 mars. Mme Hanau a passé une nuit assez calme. Elle s'est assoupie durant de longues heures, mais sa faiblesse continue à s'accentuer. Elle a maigri de près d'un kilogramme en quatre jours. Elle a été visitée hier matin par trois médecins qui ont constaté que son état s'était aggravé. Dans leur rapport, ils ont déclaré qu'il n'y avait plus que deux solutions si l'on ne voulait pas craindre une aggravation plus grande encore l'alimentation
Il est donc mainan étbl que Mme na est sortie à pied de l'Hôpital, eidaé par deux cmplcs. L'alimentation frcé ou la liberté provisoire Paris, 28 mars. eMm Hanau a passé une nuit assez calme. Elle s'est assoupie durant de longues heures, as sa fbese continue 'accentuer. Elle maigri de près d'un kilogramme en r jours. Elle a été visitée hier matin par trois médecins qui ont constaté que son état s'était aggravé. Dans le rapport ils ont déclaré qu'il n'y avait slup que deux solutions si l'on ne voulait psa craindre une aggravation plus grande encore l'alimentation
ne voulait pas craindre une aggravation plus grande encore l'alimentation forcée ou la mise en liberté provisoire. Une conférence au ministère de la Justice Paris, 28 mars, M. Raoul Péret, garde des sceaux, a conféré dans la soirée avec MM. Bonat-Guigne, procureur général, Pressard, procureur de la République, Mouton, directeur de l'administration pénitentiaire, et le docteur Paul, médecin-légiste. Cet entretien avait pour but d'examiner les mesures susceptibles d'être prises dans le cas où Mme Hanau persisterait dans son refus de s'alimenter. CUILLER VEND ROUX Au dessert dans tous les grands dîners LES PRODUCTEURS DE POMMES DE TERRE CHEZ M. TARDIEU
ne voulait pas craindre une aggravation plus grande encore l'alimentation forcée ou la ms en liberté provisoire. Une conférence au ministère de la Justice Paris, 28 mars, M. Raoul Péret, garde des sceaux, a conféré dans la sré avec MM. Bonat-Guigne, procureur général, Pressard, procureur de la Répblq, Mou,ont directeur de l'administration pénitentiaire, et le oct Paul, médecin-légiste. Cet entretien avait pour but d'examiner les mesures susceptibles d'être prises dans el cas où Mme Hn persisterait dans son refus de s'alimenter. CUILLER VEND ROUX Au dessert dan tous les grnds dînrs LES PRODUCTEURS DE POMMES DE TERRE CHEZ M. RDI
dîners LES PRODUCTEURS DE POMMES DE TERRE CHEZ M. TARDIEU PARIS, 28 mars. En l'absence de M. Tardieu, retenu à la Chambre, le directeur de son Cabinet a reçu M. Louis Guillon, secrétaire général de la Fédération Nationale des Producteurs de Pommes de terre et M. du Frêtay, rapporteur général de la Fédération, qui venaient entretenir le président du Conseil de la crise qui atteint les producteurs de pommes de terre. Le directeur du cabinet du président du Conseil leur a donné l'assurance que la question, dont l'importance n'a pas échappé au Gouvernement, serait étudiée par M. Tardieu de concert
dînrs LS PRODUCTEURS DE POMMES DE TERRE M. TARDIEU PARIS, 28 mars. En l'absence de M. Tardieu, retenu à Chambre, le directeur ed n Cabinet a reçu M. Louis Guillon, éar général de l Fédération Nationale des Producteurs d Pommes de terre et M. d Frêtay, rapporteur général de la Fédération, qui venaient entretenir le président d Conseil de la crise qui atteint les producteurs de pommes de terre. Le edercuitr du cabinet du président du nsi leur a donné l'assurance que la qstn, don l'importance n'a pas échappé au Gvrnmnt, serait étudiée p M. Tardieu de cncrt
échappé au Gouvernement, serait étudiée par M. Tardieu de concert avec les ministres intéressés dans le désir de mettre fin, le plus rapidement possible, à la crise dont souffre une branche essentielle de notre production agricole. DOUCE PÉNITENCE pour l'enfant lorsqu'il faut prendre un vermifuge ou un laxatif grâce au délicieux vermifuge Yono. Yono est une friandise au chocolat. Yono chasse et tue les vers. Tous les journaux possèdent un journal intéressant, Lui le Petit Radio On en loue la diversité et le renouvellement. FRANÇAIS ET ANGLAIS RECHERCHENT A LONDRES UNE FORMULE DE PACTE DE GARANTIE MUTUELLE Londres, 28 mars.
échappé au Gouvernement, serait étudiée pr M. Tardieu de concert aecv les ministres tsessinréé dans le dr de mettre fin, le plus rapidement possible, à la crise dont souffre une neahbcr essentielle de notre production agricole. DOUCE IETPCENÉN pour 'enfant lorsqu'il faut prendre un vermifuge ou n laxatif grâce au délicieux vermifuge Yn. Yono est une friandise chocolat. Yono chasse e tue les vers. Ts les jrnx possèdent un journal intéressant, Lui le Petit Radio On en l la diversité le renouvellement. FRANÇAIS ET ANGLAIS RECHERCHENT A LONDRES UNE FORMULE DE PACTE D GARANTIE MUTUELLE Londres, 28 mars
UNE FORMULE DE PACTE DE GARANTIE MUTUELLE Londres, 28 mars. Le délégué adjoint français, M. Massigli, Sir Robert Vansittard et M. Makins, du Foreign Office, ont tenu aujourd'hui une première réunion pour un projet de pacte de garantie mutuelle entre les puissances navales européennes représentées à la Conférence. Les experts franco-anglais se réuniront de nouveau demain. Jusqu'ici leurs travaux se sont poursuivis de façon satisfaisante. En marge de la grande, Londres, 28 mars. À 10 h. 30 du matin, MM. Stimson et Gibson, de la délégation américaine, se sont rendus à Downing Street où ils ont eu un entretien de
UNE LFMOREU DE PCT DE GARANTIE MUTUELLE Londres, 28 mars. L délégué adjoint français, M. Massigli, Sir Robert Vansittard et M. Makins, du Foreign Office, ont tenu aujourd'hui une première réunion pour un projet de ace de garantie ule entre les puissances aevnals européennes représentées à l Conférence. Les experts francoanglais se réuniront de uouevna demain. Jusqu'ici leurs travaux se sont prui de façon satisfaisante. En marge de l grande Londres, 28 mars. À 10 30 du mtn, MM. Stimson et Gibson de la délégation mércn, se sont rendus à Doin tetSer où ils ont eu un entretien de
à Downing Street où ils ont eu un entretien de trois quarts d'heure avec M. MacDonald. Les États-Unis et le pacte consultatif Londres, 28 mars. On déclare dans les milieux américains que le pacte consultatif n'a pas encore été discuté avec la délégation des Etats-Unis et que le gouvernement américain ne prendra pas position avant de s'être assuré 1° que la France est satisfaite au sujet de la sécurité : 2° qu'en échange de cette sécurité une réduction des chiffres du tonnage français soit obtenue afin de rendre possible un accord entre les cinq puissances. D'autre part, il est rappelé
à Downing Street où ils ont eu un entretien de trois quarts d'heure avec M. MacDonald. Les tts-Us et le pc consultatif erLo,dns 28 mrs. On déclare dans les iieux mércns que le pct cnslttf na' ps encore été discuté avec l délégation des Etats-Unis et que le gouvernement américain prendra pas position avant de s'être assuré 1° que la France est satisfaite au sujet de la csuéréti : 2° qu'en échange de ctt sécurité une réduction des chiffres du tnng frnçs soit obtenue afin de rendre possible un accord entre ls cinq puissances. D'autre part, il est rappelé
accord entre les cinq puissances. D'autre part, il est rappelé que les Américains n'ont fait à aucune des puissances représentées à la Conférence la moindre suggestion concernant un pacte consultatif ou un pacte de sécurité même à titre officieux. Une manifestation à Calais pour protester contre les droits américains sur les dentelles. Calais, 28 mars. Une manifestation organisée pour protester contre l'élévation des droits de douane américains sur l'entrée des dentelles françaises aux Etats-Unis, s'est déroulée en un calme parfait. Plus de trente personne, tout ce que Calais compte de travailleurs et de travailleuses de la dentelle, y assistaient. Sur
accord entre les cinq puissances. D'autre part il est rappelé que les Américains n'ont fiat à aucune des puissances représentées à la Conférence la mndr suggestion orant un pacte consultatif ou un pacte de sécurité même à titre ffcx. Une manifestation à Caais pour prtstr contre les droits sncéamarii sur esl dentelles. Calais, 28 mars. Une manifestation organisée pour rteste contre l'élévation des droits de douane américains sur l'entrée des dentelles françaises aux Etats-Unis, s'est déroulée en un calme parfait. Pls de trente prsnn, tout ce u Calais compte de irrlvsualtae et de travailleuses d la dentelle, y assistaient. Sur
travailleurs et de travailleuses de la dentelle, y assistaient. Sur le perron de l'Hôtel de Ville, M. Vincent, député-maire, a reçu des mains du président de la Chambre syndicale patronale, une adresse qui a été transmise au président du Conseil. Cette adresse signale que le chômage a doublé depuis l'annonce du vote de la taxe prohibitive. APRÈS LES TROUBLES D'INDO-CHINE Trente-neuf condamnations à mort Hasoï, 28 mars. À la suite des troubles de Yen-Bay, la Commission criminelle a prononcé trente-neuf condamnations à mort, trente-trois condamnations aux travaux forcés à perpétuité, neuf à vingt ans et une à cinq ans de
travailleurs et de trvllss de la dentelle, y assistaient. Sur le perron d lHôtel de Ville, M. Vncnt, député-maire, a reçu des mains du président de la Chambre syndicale patronale, une adresse qui a été transmise au président du Conseil. Cette adresse signale que le chômage a doublé depuis l'annonce d vote de la taxe prohibitive. APRÈS LES TROUBLES D'INDO-CHINE Trente-neuf condamnations à mort Hasoï, 28 mars. À la ietsu des troubles de Yen-Bay, la Commission criminelle a prononcé t-u condamnations à mort, trente-trois condamnations aux travaux forcés à perpétuité, nf à vingt ans et une à cinq san de