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de mille autres potins sans importance... par MARIA CRAIPEAU New-York, ... avril. LE long hiver qui n'en finissait pas a fini tout de même. Voici le printemps, les asphodèles fleurissent au Central Park, et les écureuils fouguillards assaillent le passage en quémandant des noisettes. Les New-Yorkais ne se disent plus en se rencontrant : « Vous croyez que ça finira jamais, vous ? », en remontant frileusement le col de leur pardessus. Ils se disent, en se tapant sur le dos : « Vous vous rappelez, hein ? Quel hiver ! Quelle neige ! », racontent pour la nième fois | de mille autres potins sans importance... par MARIA UPAEAIRC New-York, ... avril. LE long hiver q 'en finissait pas a fini tout de même. Voici le printemps, les asphodèles flrssnt au Central Park, et les ue fouguillards assaillent le passage en quémandant des noisettes. Les New-Yorkais ne se disent plus en se rntan : « Vous croyez que ça finira jamais, vous ? », en remontant frileusement le col de leur prdsss. I se idest,n en es tapant sur le dos : « Vous vous rpplz, hein ? Quel hiver ! Quelle neige », ot pour l nième fois |
! Quelle neige ! », racontent pour la nième fois les huit heures qu'ils passèrent un jour dans leur train de banlieue bloqué par la neige, et discutent âprement avec ceux de « L'association de la tempête de neige de 1888 » qui prétendent, en se rendant bien entendu ridicules, que c'était pire en 1888. Mais qui pourrait enlever aux New-Yorkais le souvenir de la grande aventure, que fut l'hiver 47-48, l'image de la neige montant haut comme ça, monsieur, des milliers de voitures abandonnées comme des jouets au milieu des rues de New-York, et de la belle-mère qui, arrivée | ! Quelle neige ! », racontent pour la è fs les huit heures qu'ils passèrent un jour dans leu train de banlieue éqlobu par la ng, et discutent âprement avec ceux de « L'ssctn de la êptetem de ng de 1888 » qui prétendent, en se e bien entendu ridicules, que c'étt pire en 1888. Mais qui pourrait enlever aux New-Yorkais le souvenir de la grande aventure, que fut l'hiver 47-48, e'gailm de la eineg montant haut comme ç, monsieur, des milliers de voitures abandonnées comme des jouets au milieu des rues de New-York, et de la belm qui, arrivée |
des rues de New-York, et de la belle-mère qui, arrivée pour le week-end, en resta un mois, parce de la neige. Enfin, on en sort, comme d'un long tunnel. Et, puisqu'on ne peut plus parler de la neige (les communiqués à la radio et les journaux furent, pendant des semaines, comme dans une ville assiégée, préoccupés d'une seule et même chose, la neige, de la neige, à la neige, la neige), on parle d'autre chose. De quoi parle New-York alors que les bourgeons éclatent et les oiseaux reviennent ? "Honni soit qui mal y pense" aurait parlé... du "Kinsey report". | des rues de New-York, et de la belle-mère qui, arrivée pour le week-end, en resta un mois, prc de la neige. Enfin, on en sort, comme d'un long tunnel. Et, puisqu'on ne peut plus parler de la neige (le communiqués à la aodir et les journaux e pendant des semaines, comme ndsa une ville assiégée, péccué d' seule et même chose la neige, de la neige, à la neige, la neige), on parle d'autre chose. De quoi parle New-York alors que le bourgeons éclatent et les sx reviennent ? "Honni soit u mal y pense" aurait parlé... du "Kinsey report". |
soit qui mal y pense" aurait parlé... du "Kinsey report". Qu'est-ce donc, dites-vous, que le "rapport Kinsey" ? Vous ne pourriez l'ignorer, si vous étiez ici. Le "rapport Kinsey" s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires, le "rapport Kinsey" est discuté par des savants, des adolescents, des businessmen et des prêtres, le "rapport Kinsey" est mis en chansons. Mais qui est donc M. Kinsey ? vous écriez-vous, ne pouvant, plus tenir. Eh bien ! Kinsey est un savant qui a consacré des années de sa vie, et pas mal de capitaux, à « étudier... les habitudes sexuelles du mâle ». | soit q mal y pense aurait prlé... du "Kinsey report". Qu'est-ce don dites-vous, que l "rapport Kinsey" ? Vous ne prrz l'ignorer, si vous étiez ici. Le "rpot Kinsey" s'est vendu à plus 'un million d'exemplaires, le "rapport Kinsey" est utésdci pr des savants, ds adolescents, des businessmen et des rêtrs el "rapport Knsy" est mis en chansons. Mais uqi est donc M. y ? vs écriezvous ne pvnt, ls tenir. Eh ben Kinsey tse n savant q a consacré des années de sa vie, et pas mal de capitaux, à « étudier... les habitudes sexuelles du mâle ». |
capitaux, à « étudier... les habitudes sexuelles du mâle ». Après avoir interviewé des milliers d'Américains, Kinsey a conclu que ces habitudes ne sont pas ce qu'on pense, que la polygamie est plutôt de règle et que pire encore, les homosexuels véritablement pullulent. Kinsey fit donc un gros rapport — et c'est ce rapport-là qui se vend comme des petits pains. Indignation, colère, approbation, étonnement, sourcils levés — et une chanson : J'ai vu ce que tu as dit au "Kinsey report", et tu es l'homme qu'il me faut. (Vous dites que Kinsey ne vous apprend rien ? Ah mais, | capitaux, à « étudier... les habitudes sexuelles du â ». Après avoir interviewé des milliers d'Américains, Kinsey a conclu que ces habitudes ne sont pas ce qu'on pense, que l polygamie s plutôt de règle et equ p encore, ls homosexuels véritablement pullulent. Kin fit donc gros rapport — e c'est ce rpprt-là qui se ed om des petits pains. Indignation, colère, prbtin étonnement, sourcils levés — et une chanson : Jai vu ce que tu as dit au Kinsey rprt", et tu es l'homme q'l me faut. u isted que Kinsey ne vs apprend rien ? Ah mais, |
dites que Kinsey ne vous apprend rien ? Ah mais, rappelez-vous, les Etats-Unis sont un pays puritain. Ce sont des choses dont on n'avait pas l'habitude de parler...) Sartre partout On parle... de "La P... respectueuse". Mais oui, c'est le grand succès en attendant "Les Gants rouges", pour nous "Les Mains sales", car on a changé le titre de la dernière pièce de l'écrivain français, qui va être montée à New-York. Les critiques et le public sont d'accord sur "La P... respectueuse". New-York trouve que Sartre, tout en exagérant, tient là quelque chose; après que son "Huis-clos" fut un "flop" | dites que Kinsey ne vous apprend rien ? A mais, rappelez-vous, les Etats-Unis son un pays nutaiipr. Ce sont sde choses dont on n'avait pas l'habitude de parler...) Sartre partout On prl... "La P... respectueuse". Mais oui, c'est le grand succès en attendant "Les Gants rouges", pour us "Les Mains sales", car on a changé le titre de la dernière pièce de 'écriv français qui va être montée à New-York. Les critiques et le public sont d'accord rsu La P respectueuse". New-York otvuer que Sartre, tout en exagérant, tient là quelque chose; après qu son "Huis-clos" fut un "flop" |
là quelque chose; après que son "Huis-clos" fut un "flop" (mot américain désignant une pièce qui tombe, ce n'est pas mal trouvé, n'est-ce pas ? on t'entend presque tomber), sa pièce sur le Sud plaît dans le Nord. D'abord, ici, on n'aime pas le Sud, et puis, la pièce n'est pas prêche-prêcha, elle est forte — et sensuelle, ce qui ne gâte rien. On aime bien aussi le film français "Quai des Orfèvres", mais "Le Corbeau" n'eut pas le moindre succès. Les critiques le trouvèrent incompréhensible. Je n'y vois qu'une seule explication possible, il dut être taillé en pièces, complètement | là quelque chose; après ue son Huisclos fut un "flop" (mt américain désignant une pièce qui tombe, ce n'est pas mal trvé, n'est-ce pas ? on 'ennd presque tomber), sa pièce le Sud plaît dans le Nord. D'abord, ici, on n'aime pas le Sud, et puis, la pièce 'est pas prêche-prêcha, elle est forte — et sensuelle, ce qui ne gâte rien. On aime bien ss le flm français "Quai des Orfèvres", mais "Le Corbeau" n'eut pas le moindre succès. Les iqiscruet el trouvèrent incompréhensible Je n'y vois qu'une seule ltcapinixoe possible, il dut être taillé en pièces, complètement |
seule explication possible, il dut être taillé en pièces, complètement déplumé, avec des scènes entières enlevées. (Il faudrait vraiment surveiller ça, les films français devraient être joués ici intacts.) A propos du Corbeau, savez-vous que les journaux d'ici ont trouvé moyen de répéter que ce film a été joué en Allemagne sous le titre : "Un Village français". Seul, l'intelligent critique du "Time" affirma qu'il n'en était rien. Adieu Maurice ! On parle... non, on ne parle plus de Chevalier. La première fois qu'il reparut, les New-Yorkais écrasèrent un larme — c'était leur jeunesse, c'était Paris, c'était l'avant-guerre. Mais Chevalier | seule explication possible, il dut être taillé en pièces, complètement déplumé, avec des scènes entières enlevées. (Il faudrait vraiment surveiller ça, les films fanais devraient être joués ici intacts.) A propos du Corbeau, savez-vous ue les rnax 'ici ont trouvé moyen de répéter que ce film a été joué en Allemagne sous le titre : "Un Village français". Seul, nellignt critique du "Time" affirma qu'il n'en était rien. Adieu Mauic ! On parle... non, on ne parle plus de Chevalier. La première fois q'l reparut, les New-Yorkais écrasèrent un larme — c'était leur jeunesse, c'était Paris, c'était l'avant-guerre. Mais Chevalier |
— c'était leur jeunesse, c'était Paris, c'était l'avant-guerre. Mais Chevalier revint — et les New-Yorkais lui trouvèrent un goût déjà vu, et même de rencard. Que voulez-vous, on ne peut pas passer son temps, comme ça, à se souvenir... On parle, bien sûr, des prix qui augmentent, de John Lewis (encore et toujours, qui vient encore de gagner une grève), de Truman, de Eisenhower. On parle de la grève de Wall Street, où, devant les bâtiments abritant la richesse du monde, les grévistes se firent matraqués par la police. On parle — mais oui, vous n'avez pas besoin de me | — c'était lr jeunesse, c'était Paris, c'était l'avant-guerre. Mais Chvlr revint — et les New-Yorkais lui trouvèrent un goût déjà u,v et mêm d rencard. Que voulez-vous, on ne peut pas passer son temps, comme ça, à se souvenir... On parle, bien sûr, des rxip qui augmentent de John Lewis (encore et toujours, qui vient encore de gagner une grève), de Truman, de Eisenhower. On parle de la grève d Wall Street, où, devant les bâtiments abritant la richesse du monde, les grévistes s firent matraqués par la plc. On parle — ma oui, vous n'avez pas besoin de me |
parle — mais oui, vous n'avez pas besoin de me le rappeler — on parle de la guerre. Mais aujourd'hui, voulez-vous, rien que pour cinq minutes nous n'y penserons pas. Offrez plutôt une pensée fraternelle à Mr John Smith qui vient de sortir d'un long hiver, et se demande s'il va sortir sans pardessus et s'il va mener le dimanche son fils au Zoo du Central Park. C'est le printemps, offrez-lui un peu d'amitié, et, si vous le rencontrez, parlez-lui de la pluie et du beau temps. "VOICI LES CRAPAUDS À SIX DOIGTS " Jean Rostand les produit à l'Académie | parle — oui, vous 'avez ps besoin de me le rappeler — o parle de la guerre. Mi ajoud'h voulez-vous, rien que pour q minutes ns n'y penserons pas. Offrez plutôt n pensée lrrflentaee à Mr John Smith qui ed sortir d'un long hiver, et se demande s'il va t sans pardessus et s'l a mener le dimanche son fils au Zoo du ena Park. C'est le pinem offrez-lui un peu d'mté, et, s le rencontrez, parlezlui de la pluie et du beau .espmt "VOICI LES CRAPAUDS À SIX DGTS " Jean Rostand les produit à l'Académie |
À SIX DOIGTS " Jean Rostand les produit à l'Académie des sciences qui l'applaudit de toutes ses mains JEAN ROSTAND vient d'être félicité par l'Institut, pour ses travaux de biologiste. Non qu'il ait découvert le veau à cinq pattes. Mais, peu s'en faut, des crapauds à six doigts ou à quatre orteils. Il y a longtemps que les travaux de ce remarquable savant ont attiré l'attention du monde scientifique. Véritable bénédictin de la science, Jean Rostand, voilà vingt-cinq ans, sauva l'honneur de la biologie française en s'instaurant, chez nous, envers et contre tous, le champion de la Génétique, la science | À SIX DOIGTS " Jean Rostand les produit à l'Académie des sciences qui l'applaudit de toutes ses mains JEAN ROSTAND vient dêtre félcté par l'Institut, pour ses travaux de biologiste. Non qu'il t décvrt le va à cinq pattes. Mais, peu sen faut, des crapauds à six doigts ou à quatre orteils. Il y longtemps que les travaux de ce remarquable savant ont attiré l'attention du monde scientifique. éitble bénédictin de la science, Jn Rostand, voilà vingt-cinq ans, sauva l'honneur de la biologi française en s'instaurant, chez nous, envers et contre tous, le champion de la Génétique, la science |
et contre tous, le champion de la Génétique, la science exacte de la biologie. Aujourd'hui, la Génétique triomphe. Elle avance à grands pas et même à grands coups de compas, car on trouve aujourd'hui partout dans le monde des spécialistes généticiens occupés à dresser des cartes de « chromosomes ». Aujourd'hui, chacun parle des chromosomes, ces « artisans de l'hérédité et du sexe » comme les présentait Rostand dès 1928 — « ces particules dont l'homme de la rue lui-même » était, invité à la même époque par Julian Huxley « à incorporer le nom à son vocabulaire puisque ce | et contre tous, le champion e la Génétique, la science exacte de la biologie. Aujourd'hui, la Génétique triomphe. ll avance grands pas et même à grand coups de oas,pmc car on trouve aujourd'hui partout dans le monde des spécialistes généticiens uésoccp dresser des cartes de « chromosomes ». jrd'h, chacun parle ds chromosomes, ces « artisans de l'hérédité et du sexe » cemom le présentait Rostand dès 1928 — « ces particules dont l'homme e la eur mlêium-e » était, invité la même époque pr Julian Huxley « à ncrprr le nom osn vcblr puisque ce |
« à incorporer le nom à son vocabulaire puisque ce sont elles qui nous font ce que nous sommes ». Une carte « naturelle » d'identité Toute personne cultivée sait qu'elle possède dans le noyau de chacune de ses cellules un stock de 48 chromosomes dont il dépend qu'elle soit blonde ou brune, aux yeux bleus ou aux yeux noirs, idiote ou géniale et, pour comble de déterminisme, homme ou femme. Les 48 chromosomes qui fixent ainsi notre « carte naturelle d'identité » avec tant de rigueur qu'il n'en est probablement pas deux absolument identiques — fût-ce chez les jumeaux | « à incorporer le nom à son vocabulaire puisque ce sont lls qui nous font ce que nous sommes Une carte « naturelle » d'dntté Toute personne cultivée sait qu'elle pssèd dans le noyau de chacune de ses cellules un sk de 48 homeorcsmos dont il dépend qu'elle soit blonde ou brune, aux yeux bleus ou aux yeux nrs, idiote ou ial et, pour comble de déterminisme, homme ou femme. s 48 chromosomes qiu fixent ainsi notre « carte naturelle d'identité avec tnt de rigueur qu'il n'en est probablement pas deux a identiques — fût-ce chez ls jumeaux |
probablement pas deux absolument identiques — fût-ce chez les jumeaux les plus « univitellin » issus du même œuf subdivisé. — tout le monde sait qu'ils nous ont été offerts à parts égales 24 par notre papa, et 24 par notre maman au retour de leur voyage de noces et que leur assemblage fut l'occasion d'une réédition des cérémonies du mariage. Car les 24 couples ont dû se reformer en cortège, l'un « du côté de la fiancée et de sa famille » et l'autre « du côté de la famille adverse ». Alors des erreurs de préséance ou même | probablement pas deux absolument identiques — fûtce chez les jumeaux les plus « ui sissu du mêm œuf subdivisé. — ou le monde sait qu'ils nous ont été offerts à parts égales 24 par notre papa, et 4 par notre maman retour de leur voyage de noces et que leur ssmblg fut l'occasion 'e éédt ds cérémns du mariage. Car les 24 couples ont dû s reformer en crtèg, l'un « du côté de la fiancée et de sa famille » et l'autre « du côté de la famille adverse ». Alors des erreurs ed préséance ou même |
famille adverse ». Alors des erreurs de préséance ou même des tricheries de cousin à cousine ont pu se produire dans la formation du cortège infinitésimal : une « loterie », écrit Jean Rostand. Mais encore, chaque couple régulier étant constitué, à l'intérieur de la cellule fécondée, de nouvelles occasions de « bisbille » ont pu se introduire dans le couple lui-même. Car chaque chromosome est constitué par un chapelet complexe de « gènes » qui sont comme les électrons de cet atome vital. Et «les gènes élémentaires ne se sont pas bien alignés, il en résulte chez le nouveau-né | famille adverse ». Alors des erreurs de préséance ou même ds tricheries de usi à cousine ont pu se produire dans la formation du cortège infinitésimal : une « loterie », écrit Jean osand. isaM ncr, chaque upeclo régulier étant constitué, à l'intérieur de la clll fécondée, de nouvelles ocins d « bisbille » ont pu se ntrdr dans le couple lui-même. Cr chaque chromosome est constitué par un chapelet complexe de « gènes » iuq sont comme sle élerons de cet atome vital. Et «les gènes élémentaires ne se sont pas bien alignés, il en résulte chez l nouveau-né |
sont pas bien alignés, il en résulte chez le nouveau-né « jeux de la nature » assez inattendus. Avez-vous jamais observé des gens parfaitement constitués qui ont six doigts ou six orteils et même sept ? Deux orteils de trop Certain jour de la lointaine jeunesse, sur une plage bretonne, nous étions quelques amis des deux sexes à jouer aux « prix de beauté ». Le jeu était que chacun ou chacune découvrait une tare sur tel ou tel camarade. Le prix revenait au moins « taré ». Il revenait incontestablement à un copain qui faisait sa médecine. On allait | sont pas bien lgnés, il en résulte chez le nouveauné « jeux de la nature » assez inattendus. Avez-vous jamais bsrvé des gns parfaitement constitués qui ont six dgts ou six orteils et même sept ? Deux orteils d trop Certain o de la lointaine jeunesse, sur une plage bretonne, nous étions quelques amis des deux e à jouer aux « prix de beauté ». Le jeu était que chacun ou chacune découvrait une tare sur tel ou tel camarade. L prix revenait au moins « taré ». Il revenait incontestablement à un copain qui fst sa médecine. On allait |
incontestablement à un copain qui faisait sa médecine. On allait le couronner lâchement d'algues ou de varechs lorsqu'il protesta. Lâchant une sandale, il montra son pied : « Et ça ? » Sept orteils ! Son « flirt » tomba dans les pommes. Tout fut fini entre eux. En quoi ils eurent tort car Jean Rostand, vingt ans plus tard, leur aurait expliqué que cet accident ne signifiait ni plus ni moins qu'une « coquille » dans un texte d'imprimerie par ailleurs fort correct. Un généticien assez savant, muni d'un microscope assez puissant (l'électronique y parviendra) devrait théoriquement pouvoir dépister | incontestablement à un copain i faisait sa médecine. On allait le couronner âtlhcneme d'lues ou de varechs lorsquil protesta. Lâchant une sndl, il montra son pied : « Et ça ? » Sept orteils ! Son « flirt » tomba dans les pemms.o Tout fut fini entre eux. n quoi ils u tort car Jean Rostand, vingt ns plus tard, leur aurait expliqué que cet accident ne signifiait ni plus ni moins qu'une « coquille » dans un texte d'imprimerie par ailles rotf correct. n nectiéngié assez savant, muni d'un microscope saezs puissant l'ecri y parviendra) devrait thérqmnt pouvoir dépister |
microscope assez puissant (l'électronique y parviendra) devrait théoriquement pouvoir dépister parmi les 24 couples du cortège baptiste « chromosomique », lequel commettre pareille farce. Fille ou garçon à volonté ? A ce moment, on pourra peut-être intervenir à temps chez l'enfant nouveau-né. Non pour empêcher le sixième doigt de se développer (il est déjà là), mais pour refréner certaines tares à évolution lente. Turpin et Boulier n'ont-ils pas déjà obtenu des résultats sur l'hémophilie congénitale ?... Car — et c'est précisément le plus récent progrès de la science des chromosomes — le stock de ces atomes de vie et l'agencement | microscope assz puissant (l'électronique y parviendra) devrait théoriquement pouvoir dépister parmi les 24 couples d cortège baptiste « chrmsmq », lequel commettre pareille rf.cae Fille ou garçon à volonté ? A ce moment, on pourra pet-êr intervenir à temps chez l'enfant nouveau-né. Non pour empêcher le sixième doigt de se développer il est éàjd , mais pour refréner certaines tares à évolution lente. Turpin et Boulier -on'litsn pas déjà obtenu d ustlrtsaé sur l'hémophilie congénitale .. Car — et c'est précisément le plus récent progrès d la science des chromosomes — le stock de ces atomes de vie et l'agencement |
— le stock de ces atomes de vie et l'agencement de leurs gènes élémentaires ne sont pas les seuls agents de l'hérédité. Il y a les sécrétions que ces éléments provoquent ou qui orientent leur évolution. Par introduction d'une hormone mâle dans un embryon femelle on fait naître un mâle et inversement. Ainsi réalise-t-on « l'inversion expérimentale de sexe ». Une larve de mouche drosophile à œil vermillon (race mutée) traitée à la cynéamine évolue en mouche normale qui a les yeux rouge brique. Jean Rostand, lui, s'occupe, depuis toujours, des crapauds. Sur 7.400 crapauds adultes, il a trouvé six | — le stock de ces tms vie et l'agencement de leurs gènes élémentaires ne sont ps les seuls a de l'hérédité. Il y a ls sécrétions que e éléments rvoqt ou qui orientent leur évltn. Par introduction d'une hormone mâle dans embryon femelle on fait naître un mâle et inversement. ns réalise-t-on « o'veilisnnr xpérmntl d sexe ». Une larve d mch drosophile à œil vermillon (race mutée traitée à la cynéamine évolue en oc nrml qui les yeux rouge brique. Jean Rostand, lui, s'occupe, depuis toujours, des crapauds. Sur 7.400 crpads adultes, il a trouvé six |
des crapauds. Sur 7.400 crapauds adultes, il a trouvé six individus à six orteils aux pattes postérieures. Et c'est bien une mutation. La première observée chez les crapauds, analogue à celle que Hugo de Vries observa jadis sur l'anémone œnotherie lamarckiana, ce qui fut à l'origine de la théorie des mutations. Dans ces conditions, le crapaud n'a pas fini « d'en voir ». Déjà Rostand, après Bataillon, provoquait l'éclôsion de ces œufs vierges (parthénogénèse) ou, encore, celle de leurs œufs fécondés par des spermatozoïdes altérés. Histoire de provoquer la naissance de monstres. Déjà Rostand et Faulkhauser savaient doubler le stock | des drpcusa.a Sr 7.400 crapauds adultes, il trouvé six individus à sx orteils aux pattes postérieures. Et c'est bien une mttn. La première observée zceh les crpds, analogue à celle que Hug de Vries observa jadis sur l'anémone œnotherie lmrckn, ce qui fut à l'origine de la théorie des mutations. Dans ces cndtns, le crapaud n'a aps fini « 'en voir ». Déjà Rostand, arè Btlln, prvqt 'éclôsion de œufs vierges (parthénogénèse) ou, encore, cll de lsrue œufs fécondés par des spermatozoïdes altérés. Histoire de provoquer la naissance de monstres. éj Rostand et Faulkhauser savaient doubler le stock |
de monstres. Déjà Rostand et Faulkhauser savaient doubler le stock chromosomique de leurs œufs en les refroidissant brusquement, sitôt après leur fécondation. Que ne vont pas subir les crapauds, maintenant que Rostand a découvert leurs manières de se reproduire six doigts. Je ne voudrais pas être à leur place, Bien que je ne sois pas ni un if, le temps qu'il fera. Jean CABRERETS. le temps qu'il fera Région parisienne Temps bruineux le matin, s'éclaircissant... l'après-midi vent nord-est modéré. Température progressivement en hausse. Autres régions Temps généralement pluvieux avec, égale ment, légère baisse de température. Concours des fables de La | de monstres. Déjà Rstnd et Faulkhauser savaient doubler le stock chromosomique d leurs œufs en ls erodsn brusquement, stô après r fécondation. Que ne vont ps subir les crapauds, ait que Rostand a découvert eur manières de se reproduire six doigts. Je ne ovurasdi pas être à leur plc, Bien qe j ne sois pas ni un if, le setmp qu'il fr. Jean CABRERETS. le temps qu'il fera Rn parisienne Temps bruineux le matin, s'éclaircissant... l'après-midi vent sndto-re modéré Température progressivement en hausse. Autres régions Temps générlmnt veux avec, égale ment, légère baisse de température. Concours des bl de La |
ment, légère baisse de température. Concours des fables de La Fontaine BON N° 7 CONCOURS DES FABLES DE LA FONTAINE POUR ses jeunes lecteurs, Franc-Tireur a commencé la publication le 20 avril — et cela jusqu'au 20 mai — d'une série de douze dessins illustrant chacun une fable de La Fontaine. Rappelons que le jeu consiste à indiquer : 1. Le titre de la fable à laquelle se rapporte chacun des dessins ; 2. Le nombre d'erreurs matérielles que comporte ledit dessin 3. La description la plus claire possible de chacune de ces erreurs matérielles. A la fin du concours | ment, légère bss de température. Concours des bes de La Fontaine BN 7 CONCOURS DES FABLES DE LA FONTAINE POUR ses jeunes lecteurs, Franc-Tireur commencé la ublcatn le 20 avril — et cela jusqu'au 20 mai — d'une série de dz dessins illustrant chacun une fable de L Fontaine. Rappelons q le jeu consiste à indiquer : 1. Le rteit d al fb à laquelle se rapporte chacun des dessins ; 2. Le d'erreurs matérielles que comporte ledit dessin 3. La description la pls claire pssbl de chacune de ces erreurs matérielles. A la fin du concours |
chacune de ces erreurs matérielles. A la fin du concours une feuille de réponse sera publiée dans Franc-Tireur. Il suffira à chacun des participants de remplir cette feuille et D'Y AJOUTER LES VINGT-SEPT BONS NUMÉROTÉS intitulés : « Concours des fables de La Fontaine » qui paraîtront chaque jour (sauf le lundi) dans Franc-Tireur. A une réponse envoyée avant le 21 mai ne sera fait avis. Le jeune lecteur auquel il manque des exemplaires du journal pour participer au concours peut en faire la demande à Franc-Tireur en joignant cinq francs par numéro. Parmi les premiers prix figurent des postes | chacune de ces erreurs matérielles A la fin du concours une feil de réponse r publiée dans Franc-Tireur. Il suffira à chacun des participants de remplir cette feuille D'Y EROAUJT LES VINGT-SEPT BONS NUMÉROTÉS intitulés : « Concours des lbafse e La Fontaine » qui tonapîtrar chaque jou (sauf le lundi dans FrancTireur A une réponse envoyée atanv le 21 mai ne sr fait avis. Le jeune lecteur auquel manque des exemplaires du journal pour participer au concours peut en faire la demande à Franc-Tireur en joignant cinq francs par numéro. Parmi les premiers prix figurent des postes |
francs par numéro. Parmi les premiers prix figurent des postes de radio de la marque LAKMÉ-TORIAL, qui s'offrent aux Établissements, Lakmé-Torial, 157, rue du Temple. La reine des Madelons 1948 Au cours d'une soirée au Palais de la Mutualité, la reine des Madelons 1948 vient d'être élue. Le titre est revenu à Mlle Josette Thillier, 18 ans, que notre photo montre (à droite) recevant l'écharpe de la Madelon 1947. Le Ravitaillement APRÈS LE LAIT, VA-T-ON LIMITER LES LIVRAISONS DE BLÉ ? DANS un discours prononcé hier à Issy-les Moulineaux, M. Halle, secrétaire national de l'Association générale des producteurs de blé, | francs par numéro. Parmi les premiers prix ir des otes de radio ed la marque LAKMÉ-TORIAL, qui s'offrent aux Établissements, Lakmé-Torial, 157, rue du Temple. La reine des Madelons 1948 cours d'n éiores au Palais ed l Mutualité la reine des Madelons 1948 vient 'être élue. Le titre est revenu à Mlle Josette Thillier, 18 ans, que notre photo montre (à droite) reevn lécharpe de la Madelon 1947. Le Ravitaillement RS LE LAIT, VA-T-ON LIMITER LES LIVRAISONS DE LÉB DANS un discours prononcé hier à Iy Mlnx, M. Halle, secrétaire national de l'Association gnére des producteurs de blé, |
Halle, secrétaire national de l'Association générale des producteurs de blé, a déclaré notamment : « La bataille est engagée en vue de revaloriser le prix du blé et nous utilisons toutes les ressources de la paysannerie pour la gagner, car le consommateur français préfère payer son pain plus cher pourvu qu'il ait l'assurance de n'en manquer jamais. Or, ou bien le blé sera plus cher, ou bien le pain sera plus rare. L'intérêt des cultivateurs se confond en ceci avec celui des populations. » Il a même ajouté qu'il réclamait « des mesures de protectionnisme en faveur du blé français | Halle, secrétaire national de l'ssctn générale des producteurs de blé, a déclaré notamment : « La b est engagée en vue de er le prix du blé et nous utilisons toutes les ressources de la peesanyrnia our la gagner, car le consommateur français préfère payer son pain plus cher pourvu qu ait l'assurance de 'e manquer jamais. Or, ou bien le blé sera plus cher, ou bien le pain sera pls rare. L'intérêt des clivt se confond en ceci avec celui des populations. » Il a même ajouté qu'il réclamait « des mesures de protectionnisme en faveur du blé français |
« des mesures de protectionnisme en faveur du blé français » ce qui veut dire qu'il faudrait limiter les importations pour ne pas faire concurrence aux prix français ! Le mauvais exemple est toujours suivi. De l'instant où on a laissé M. Biset et la Fédération des producteurs laitiers s'opposer à la collecte et aux lois sur le Ravitaillement, on pouvait s'attendre à ce que d'autres producteurs s'inspirèrent de ces méthodes. P. J. À PARTIR D'AUJOURD'HUI LAIT ENTIER EN POUDRE (aux V.) RIZ (aux E) CHACUN vaut une boîte de 453 g. de lait entier en poudre aux V du | « des mesures de protectionnisme en faveur du blé frnçs » ce q veut dire qu'il faudrait limiter les importations pour ne asp faire cncrrnc aux prix français ! Le as xeple est toujours suivi. De linstant où on a laissé M t et l Fédération producteurs ltrs s'opposer la collecte et aux lois sur le Ravitaillement, on pouvait s'attendre à c que dasurte' prce s'nsprèrnt d ces méthodes. P. J. À PARTIR D'AUJOURD'HUI LAIT ENTIER EN POUDRE (aux V.) RIZ (aux E) CHACUN vu une boîte de 453 .g de lait nr en poudre aux V du |
453 g. de lait entier en poudre aux V du département de la Seine, là où ils sont inscrits pour les distributions de lait frais. (Ticket d'avril, valable jusqu'au 27 mai.) N° 26 vaut 300 gr. de riz aux E. Jusqu'au 27 mai (ticket de la feuille semestrielle). Les tickets de travailleurs d'avril seront valables jusqu'au 15 mai. Le 1er mai, sera jour de fermeture pour les services de la préfecture de la Seine et des mairies de Paris, Il en sera de même pour les abattoirs de la Villette et de Vaugirard. À Bordeaux une baisse de 15 % | 453 g. de lait entier en poudre axu V du département de la Seine, là où sil sont inscrits pour les distributions de lait frais. (Ticket d'avril, valable jsq' 27 mi) N 26 tuva 300 gr. de riz aux E Jusqu'au 27 mai (ticket e la feuille semestrielle). Les tickets de travailleurs r seront vlbls jusqu'au 15 mai. L 1er ai sera jour de fermeture pour les srvcs de la préfecture d la Seine et d mairies de Paris, Il en sera de m pour les abattoirs de la lette te e Vgrrd. À Bordeaux une baisse de 15 % |
et de Vaugirard. À Bordeaux une baisse de 15 % sur le poisson, 5 % sur la charcuterie, la chemiserie, l'ameublement et la bonneterie, 5 à 10 % sur les nouveautés a été décidée par les commerçants, en réponse à un appel du préfet. POISSONNAGE du poivre véritable, sélectionné garanti pur, emballé automatiquement, que vous utiliserez jusqu'à la dernière parcelle, L'exposition de PESKE « 50 ans de peinture », a été inaugurée à la Galerie Saint-Pacide par M. Bizardel, directeur des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Ce que vous ne savez pas de BOURVIL l'ancien fermier devenu chanteur Les | et de Vaugirard. À Bordeaux une baisse de 15 % sur le poisson, 5 % sur la chrctr, la cie, l'ameublement et la bonneterie, 5 à 10 sur les nouveautés a été décidée par les commerçants, en réponse à un appel du préfet. SOGOSIPAENN du poivre véritable, sélectionné garanti pr, mbllé automatiquement, que vous utiliserez suàjuq' la irdeerèn parcelle, L'exposition de PESKE « 50 ans de pntr », a été inaugurée à la ee SaintPacide par M. Bizardel drctr des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Ce q vous ne aez pas de BOURVIL laen remrefi devenu chanteur Les |
ne savez pas de BOURVIL l'ancien fermier devenu chanteur Les débuts, les succès, la vie du plus grand comique français révélés dans le N° 2 du MÉMOIRES 5, rue Lamartine, PARIS (9ème) 64 pages de texte et d'illustrations Déjà paru Ne 1. ô Édith PIAF Cinq centaines devenu vedette Les dix perles noires 45 fr. VOUS n'en êtes pas certain alors ? — Je savais qu'elle avait une certitude de dire la vérité, mais... mais j'espérais presque qu'elle se trompait ! — Pourquoi donc, grand Dieu ? — Parce que Royal devait aller chez elle cette nuit-là... C'est elle qui | ne savez ps de BOURVIL l'ancien fermier devenu chanteur Les débuts, les suè la vie du plus grand comique français révélés dans le N° 2 du MÉMOIRES 5, rue Lamartine, PARIS 9ème 64 pages de et et d'illustrations Déjà paru Ne 1. ô Édith PIAF Cinq centaines devenu dteteev Les dx noires 45 fr. VOUS n'en êtes pas certain alors ? — Je savais qu'elle avait une certitude de dire la vérité mais mais j'espérais presque qu'elle se trompait ! — Pourquoi donc, grand Dieu ? — Prc que Royal devait aller chz elle cette nuit-là... 't elle qui |
Royal devait aller chez elle cette nuit-là... C'est elle qui me l'avait dit ! CHAPITRE XXII Ellis est sur la sellette J'en étais sûr ! Bigwin était allé trop loin ! Dire qu'il avait amené Renneck petit à petit à perdre complètement pied et à n'être qu'un jouet entre ses mains pour en arriver finalement à une déclaration qui démolissait d'un seul coup tout son système de défense, c'en était vraiment navrant ! Mon défenseur cligna des yeux, passa un mouchoir sur sa figure et se rassit... Pourquoi donc n'avait-il pas continué à harceler Renneck jusqu'à ce que ce dernier | Royal devait l chez elle cette nuit-là... C'est elle qui me l'avait dit ! CHAPITRE XXII Ellis est sur la sellette 'en étais sûr ! Bigwin était aéll trop loin ! eriD quil avait amené Renneck petit à petit à perdre complètement pied e à n'être qu'un jouet entre ses mains pour en arriver finalement à une déclaration qui démolissait d'un seul coup tout sn système de défense, c'en était vraiment navrant ! Mon défenseur cligna des yeux, passa n mouchoir sr sa figure et s rassit... Pourquoi donc n'avait-il ps continué à harceler Renneck jsq'à ce u ce dernier |
pas continué à harceler Renneck jusqu'à ce que ce dernier admit qu'il pouvait, à la rigueur, se tromper ?... Abandonner le combat de cette façon ne pouvait faire qu'empirer les choses, si du moins cela était possible... Bien entendu, sir James Keaton ne perdit pas les pédales, lui ! Le témoin s'était-il assis qu'il se leva lentement. — Une minute, témoin, s'il vous plaît. En disant « Royal », je suppose que l'accusé faisait allusion à l'accusé ? — Oui. Estelle espérait toujours M. Prince « Royal ». — Merci beaucoup. Et ce fut tout. Sur un geste courtois de | pas continué à hrclr Renneck jusqu'à ce que ce dernier admit qu'il pouvait, à la rigueur, se tromper ?... Aoer le combat de cette façon ne pouvait faire qu'empirer les choses, si du moins alce éit pssbl... Bien entendu, sir James Keaton ne reptid pas les pédales, lui ! témn 'était-il assis qu'il se leva lentement. — n minute, témoin, s'il vous plaît. En disant « Royal », je suppose que l'accusé fisait allusion à l'accusé — Oui. Este espérait toujours M. in « Royal ». Merci beaucoup. Et ce fut tout. Sur un gst crts de |
beaucoup. Et ce fut tout. Sur un geste courtois de sir James, Bigwin fit signe qu'il ne désirait plus poser de questions au témoin et Roy Renneck, toujours accompagné de sa vigilante escorte, disparut de la salle. — Appelez Gordon. Je me dressai sur mon siège, n'en croyant pas mes oreilles — Puis je compris pourquoi Gordon avait été cité. C'était lui le témoin qui avait vu Renneck dans les parages de mon appartement à Westminster la nuit du crime, à trois heures moins vingt. En fait, c'était le portier-homme à tout faire de l'immeuble et je le connaissais bien. | beaucoup. Et ce fut t. Sur un geste courtois de sir e Bigwin fit signe quil ne désirait plus poser de qusin au témoin et Roy Renneck, toujours accompagné de sa vigilante escorte, disparut d l salle. — e Gordon. Je me dressai sur mon siège, n'en croyant pas mes loslreei Puis je compris pourquoi Gordon avait éét i.téc C'était lui le témoin q vi vu Renneck dans les parages de mon appartement à Westminster la nuit du crime à ts heures moins vingt. En fait, c'était le portier-homme à tout fr de l'immeuble et je le connaissais bien. |
à tout faire de l'immeuble et je le connaissais bien. Son témoignage fut extrêmement court. Il était resté assis, la moitié de la nuit devant son poste de T.S.F., essayant de « prendre l'Amérique ». puis, fatigué de tripoter les boutons de la radio, il s'était levé pour se dégourir les jambes. Il avait jeté un coup d'œil par la fenêtre et avait vu Renneck quitter l'immeuble. Comment savait-il que c'était Renneck ? Il l'avait formellement reconnu au cours d'une séance d'identification dans les bureaux de Scotland Yard. Et voilà ! Donc, Renneck était complètement blanchi en ce qui concerne | à tout faire e limmeuble et je le connaissais bien. Son témoignage fut extrêmement court. Il était resté assis, a moitié de la nuit devant sn poste ed T.S.F., essayant de « prendre l'Amérique ». puis, fatigué de trptr les boutons de la radio, il 'était lvé pour dégourir les e.jmasb Il avait jtée un coup d'œl par al fête e aa vu Renneck quitter l'mmbl. Comment savait-il que c'était Rnnck ? Il lavait formellement reconnu au crs d'une séance d'identification dns les bureaux de Scotland Yard. Et voilà ! Donc, Renneck était complètement blanchi en ce qi concerne |
! Donc, Renneck était complètement blanchi en ce qui concerne l'assassinat d'Estelle Cantor ! Ce fut ensuite le tour de trois témoins qui affirmèrent qu'à différentes dates j'avais passé la nuit chez Estelle. Bigwin ne s'étant livré à aucun interrogatoire, sir James Keaton n'insista pas non plus sur leurs dépositions. — Appelez Edmund Ellis ! Quelques minutes après l'inspecteur faisait son entrée dans la salle et prêta rapidement serment, je remarquai que son nez était encore gonflé et violacé et je souhaitai sincèrement qu'il ne restât pas longtemps ainsi défiguré. Il me donna l'impression de ne pas être tout à | ! Donc, Renneck était complètement blanchi en ce qui concerne l'assassinat d'Estelle Cantor Ce fut ensuite le tour d rs témoins qui affirmèrent qu'à différentes dates javais passé la nt chez Estelle. Bigwin ne sétant lvré à aucun interrogatoire, sir Jae Keaton n'nsst ps non pus sur leurs dépositions. — Appelez Edmund Ellis Quelques minutes après l'inspecteur faisait son entrée dans la salle et prêta rapidement serment, je remarquai que son nez était encore gonflé et violacé et je souhaitai sincèrement qu'il ne restât pas lngtmps ainsi défiguré. Il em donna l'impression de ne pas être o |
Il me donna l'impression de ne pas être tout à fait dans son assiette. Il déclara que l'agent Carter avait régulièrement transmis le message d'Estelle Cantor et que les instructions nécessaires avaient été données en conséquence. Une équipe de policiers avait été envoyée au domicile de M. Rudolf Rennstein pour s'assurer que le vol avait bien été perpétré. A ce moment de sa déposition, il devint très circonspect. Il ne se risqua pas à déclarer que sa visite chez moi était le résultat direct du message d'Estelle. La justice anglaise est très pointilleuse et il n'est pas admis qu'un jury | Il me donna l'impression de ne pas être tuot fait dans son assiette. Il déclara que l'agent Carter avait régulièrement transmis l mssg d'Estelle Cantor et que les instructions nécessaires avaient été données en conséquence. Une équipe de policiers avait été envoyée a domicile de . Rudolf Rennstein pour s'assurer que le vol avait bn été p A ce mmnt de sa déposition, il devint très circonspect. Il ne s risqua pas à déclarer que sa visite chez moi était le résultat direct du message d'Estelle. La sjituce anglaise st très pointilleuse et il nest pas admis qu'un jury |
est très pointilleuse et il n'est pas admis qu'un jury puisse être influencé par les soupçons ou les manœuvres de la police. Et l'inspecteur Ellis ne voulait pas, si j'étais condamné, me fournir matière à aller en appel. — Me conformant à des instructions reçues, dit-il, j'eus à me rendre à l'appartement de M. Henry Prince, Glavering Building, Westminster, pour lui demander certains renseignements. Je trouvai la clé dans la serrure et l'occupant ne répondait ni à mes coups de sonnette, ni à mes appels, je jugeai de mon devoir d'entrer pour me rendre compte de ce qui pouvait se | set très pointilleuse et il n'est pas admis qu'un jury puisse être inunc par les soupçons ou les manœuvres de la plc. Et l'inspecteur lls ne voulait si j'étais condamné, me fournir matière à aller en appel. — Me conformant à des instructions reçues, dit-il, j'eus à me rendre à l'appartement ed M. Hny Prince, Glavering Building, Westminster, pour lui demander certains renseignements. Je auoritv la clé dans la serre et l'occupant ne épdit ni à mes cps de sonnette, ni à mes ppls, je jugeai de mon vieord d'entrer ur me rendre cmpt de ce qui pouvait s |
d'entrer pour me rendre compte de ce qui pouvait se passer. M. Prince n'était pas chez lui — en fait il n'y arriva que vingt minutes plus tard, en voiture. L'inculpé a déclaré qu'il s'agissait d'un taxi. Avant qu'Ellis ait pu continuer, le président Flannigan intervint : — Un moment, témoin... Sir James, a-t-on fait citer le chauffeur de ce véhicule ? — Je regrette, monsieur le président, mais il a été impossible de le retrouver. — Je pense que, s'il se fait connaître après avoir appris qu'on l'a réclamé au cours des débats, vous ne manquerez pas de le | d'entrer pour me rendre compte de ce qui pouvait se passer. M. Prince n'était pas chez lui — en fait il n'y arriva q vingt minutes pls tard, en voiture. L'inculpé a déclaré qu'il s'agissait d'un taxi. Avant qu'Ellis ait pu continuer, le président Flannigan intervint : Un moment témoin... Sir James, a-t-on ft citer le chauffeur de ce véhcl ? — Je regrette, monsieur l rient mais il a été impossible de le rtrvr. — Je pns que, isl' se fait cnnîtr près avoir appris quon 'a réclamé au cours des débats, vous ne manquerez pas de le |
au cours des débats, vous ne manquerez pas de le faire appeler. — Bien entendu, monsieur le président. Le président ne dit pas pour qui, mais au moins, il avait posé un point précis. Le témoignage du chauffeur ne devait pas être systématiquement écarté par l'accusation et Bigwin pouvait, au besoin, le faire citer pour la défense. Pauvre vieux Fred ! Je me demandais ce qu'il allait bien penser de tout cela quand il lirait les comptes rendus du procès ! Je ne souhaitais pourtant qu'à moitié sa comparution devant le tribunal, étant donné son penchant naturel à faire les | au cours des débats, vous ne manquerez pas de le faire appeler. — Bien entendu, monsieur l présdnt. Le président ne dit pas ou qui, mais au moins il avait ospé un point précis. Le témoignage du chu ne devait pas être systématiquement écarté par l'accusation et Bngwii pouvait, ua besoin, le faire citer pour la défense. Pvr vieux Fred ! Je m demandais ce qu'il allait bien penser d tout cela quand il liri les comptes rendus du procès ! Je ne ouhais pourtant qu'à moitié sa comparution devant le tribunal étant do son penchant naturel à faire les |
le tribunal, étant donné son penchant naturel à faire les gaffes les plus monumentales avec la meilleure bonne volonté du monde... Et le vieux Flannigan fit signe à l'inspecteur Ellis de continuer. — Je demandai à M. Prince s'il pouvait me dire d'où il venait et il me déclara spontanément qu'il était resté en compagnie d'une jeune femme. Il me donna son numéro de téléphone mais quand j'obtins la communication, c'était une voix d'homme qui était au bout du fil. M. Prince semblait assez bouleversé en apprenant ce détail et voulut aller se rendre compte lui-même de quoi il retournait. | l tribunal, étant donné son pehant naturel à e les gffs les plus monumentales avec l meilleure bonne volonté du monde... Et le vieux Flannigan fit signe à l'inspecteur Ellis de continuer. — J demandai à M Prince sil pouvait me dr d'où il venait et il me déclara temptnoansén qu'il était resté cmpgn d'une jeune femme. Il me donna son numéro de hn mais quand j'obtins la comicton c'était un voix d'homme qui était au bout du fil. M. Prince semblait assez bouleversé en apprenant ce détail et voulut aller se rendre compte lui-même de quoi il retournait. |
voulut aller se rendre compte lui-même de quoi il retournait. Je l'accompagnai. J'eus une véritable surprise quand mes regards tombèrent sur la plaque de cuivre fixée sur la porte de l'appartement. C'était vraiment une coïncidence extraordinaire. J'avais... j'avais entendu parler du message de miss Cantor à la police et je... eh bien... je me rendis compte combien le monde pouvait être petit. Pauvre diable d'Ellis. Il était sur des charbons ardents ! — Et quand nous entrâmes dans l'appartement, nous trouvâmes le cadavre de miss Cantor... — Un moment, interrompit sir James, comment êtes-vous entré dans l'appartement ? — Avec | voulut aller s rendre compte lui-même de quoi il retournait. J 'accompagnai. J'eus n véritable risuesrp quand ms regards tombèrent sr la plaque de cuivre fixée sur la porte de l'appartement. C'était vraiment une coïncidence extraordinaire. J'avais... j'avais entendu parer du message de miss Cantor à la police et je... eh bien... ej me rendis compte cmbn le monde pouvait êtr petit. Pvr dbl d'Ellis. Il était sur des charbons ardents ! — tE quand nous entrâmes dans l'appartement, nous trouvâmes le cdvr de miss .t.n.Coar — Un moment, ttripireonm sr Jms, comment êtes-vous entré dans l'appartement ? — Avec |
sir James, comment êtes-vous entré dans l'appartement ? — Avec la clé. — Qui vous l'avait remise ? — L'accusé. — Merci. Continuez. Bon Dieu ! Sir James Kenton ne laissait pas échapper grand-chose et il désirait que les jurés aussi soient dûment et amplement informés ! Ellis continua en relatant encore une fois la déposition que lui avait faite ce vieil abruti de Maxly. — Dans la chambre de miss Cantor, poursuivit-il, nous trouvâmes un anneau de mariage. Je me rendis compte que la vue de ce bijou bouleversait tout à fait l'accusé. Il m'apparut comme frappé par la | sir James, cmmnt êtes-vous entré dans lappartement ? — Avec la clé. — Qui vuos l'avait remise — L'accusé. Merci. .iozunnteC Bn Dieu ! Sir James Kenton ne laissait ps échapper and-hoe et il désirait qe les jurés aussi soient dûment et amplement informés ! Ellis cntn en rltnt encore une fois la déposition que lui vt faite vl abruti de Maxly. nDsa la chambre de miss Cantor, poursuivit-il, ns trvâmes un anneau de rige Je me rendis compte que la vue de ce joubi bouleversait tout à fait l'accusé. Il m'apparut comme frappé par la |
tout à fait l'accusé. Il m'apparut comme frappé par la foudre. Pâle et hagard. A ce moment je me mis à penser que... — Le témoin doit s'en tenir aux faits. C'était la voix froide et impersonnelle du président qui venait d'interrompre soudain l'inspecteur. Celui-ci rougit comme un écolier pris en faute. Pour la première fois depuis une demi-heure, je me pris à sourire. L'inspecteur tira un immense mouchoir de sa poche et se moucha bruyamment pour cacher son embarras. — Nous trouvâmes aussi un bouc ton, déclara-t-il enfin. (A suivre.) FRANC-TIREUR MOTS CROISÉS par le docteur Festus PROBLÈME N° | tout à fait l'accusé. Il m'apparut comme frappé par la foudre. âleP hagard. A ce moment je me mis ns que... — Le témoin doit s'en tenir aux faits. C'était la voix fre et impersonnelle du sieéptndr qui vnt d'interrompre soudain l'inspecteur. Celui-ci rougit comme un écolier pris n faute. Pour la première foi depuis une demi-heure, je me prs à sourire. L'inspecteur tira n immense mouchoir sa poche et se moucha bruyamment pour cacher son embarras. — Ns trouvâmes aussi un bouc ton, déclara-t-il enfin. (A suivre.) FRANC-TIREUR MSOT RS par le docteur Festus PROBLÈME N° |
suivre.) FRANC-TIREUR MOTS CROISÉS par le docteur Festus PROBLÈME N° 843 HORIZONTALEMENT. — I. Écart dû à une mauvaise conduite. Chiffres romains. — II. Permet à des malheureux de vivre sur un pédé plus avantageux. — III. Des mots. Coutumes. Légumineuse — IV L'homme d'une idée Chef lieu de canton. — V, Toute la sagesse de Salomon. VI. Petits poèmes. Pronom. Consonne doublée. — VII. Ventilé. Conjonction. Possessif. — VIII. Pour l'antagoniste grec, peut remplacer les balles, mais pas la poudre. VERTICALEMENT. — 1. Rarement rendue de bon gré. Espace de temps. — 2. Quand on l'a à l'œil, c'est | uvr. TIRER MOTS CROISÉS par l docteur Festus PROBLÈME N° 843 HORIZONTALEMENT. — I. Écart dû à une mauvaise ondte. Chiffres romains. II. Permet à des malheureux d vivre sur un épéd plus avantageux. III. Des mots. um Légumineuse — IV L'homme d'une idée Chef lieu de canton. — V, Toute la sagesse d Salomon. VI. Petits poèmes. Pronom. Consonne doublée. — VII Ventilé. Conjonction. Pssessif — VIII. Pour l'antagoniste g, peut remplacer les balles, mais pas la poudre. VERTICALEMENT. — 1. rmnt eudner de bon gré. Espace d tmps.e — 2. naudQ on l'a à l'œil, c'est |
de temps. — 2. Quand on l'a à l'œil, c'est pas pour rien. — 3. Où l'on est transporté, mais sûrement pas d'aise. — 4. Possessif renversé. On lui doit un sommeiller. — 5. Plus facilement placés quand on est découvert. Mesures, vieux langage. — 7. De bas en haut : saint. De bas en haut : surnom d'un roi de France. — 8. Voyelle doublée. Liquide. — 9. Préposition. Règle. — 10. Ce que Gavroche n'a sûrement pas dans sa poche. — 11. Devoir As. SOLUTION DU PROBLÈME N° 842 HORIZONTALEMENT. — I. Misanthrope. — II. Opeau. AP. — | de temps. — 2 Quand on l'a à l'œil, c'est pas pour rien. — 3. Où l'on est transporté, mais sûrement pas 'is. — 4. Pssif renversé. On lui doit un sommeiller. — 5. Pls facilement placés quand on est découvert. Mesures, vieux langage. 7. De bas en haut : saint. De bas en haut : surnom d'un roi de Fre. — 8. Voyelle doublée. Liquide 9. Préposition. Règle. — 10. Ce que Gavroche n'a sûrement pas dans sa pch. — 11. Devoir As. SOLUTION DU PROBLÈME N° 842 HORIZONTALEMENT. — I. Misanthrope. — II. Opeau. AP. |
842 HORIZONTALEMENT. — I. Misanthrope. — II. Opeau. AP. — III. Du. Genevois. — IV. Aléa. Paléa. — V. Hémoglobine. VI. Otage. Ur. Cgs. — VII. Intuition. — VIII. Raies. Écume. VERTICALEMENT. — 1. Mouchoir. — 2. Etna. — 3. Si. Amati. — 4. Apologue. — 6. Ne. Égée. — 6. Tagal — 7. Hué. Ouïe. — 8. Broc, — P. Épiphanie.— 10, Pavane. — 11. Épilète. LE CONSEIL NATIONAL S.F.I.O. opposera aujourd'hui à M. Pleven UNE FIN DE NON-RECEVOIR N'est-ce pas là gentiment avertir que le gouvernement se gardera de prendre parti sur la question de la dissolution ? | 842 HORIZONTALEMENT. — I. Misanthrope. — II. Opeau. AP. — III. Du. Genevois. — IV. Aléa. Paléa. — V. Hémoglobine. VI. Otage. Ur. Cgs. — VII. Intuition. — VIII. Raies. Écume. VERTICALEMENT. — 1. Mouchoir. — 2. Etna. — 3. Si. Amati. — 4. Apologue. — 6. Ne. Égée — 6. Tagal — 7. Hué Ouïe. — 8. Broc, P. Épiphanie 10, Pavane — 11. Épilète. L CONSEIL NATIONAL S.F.I.O. opposera aujourd'hui à M. Pleven UNE FIN DE NON-RECEVOIR N'est-ce pas là gentiment avertir que le gouvernement se gardera de rdre parti sur la question de la dissolution ? |
de prendre parti sur la question de la dissolution ? M. Georges Bidault, à Montrouge, n'a point tonné, à la manière de M. P.-H. Teitgen, contre le R.P.F. et son général. Il a souhaité, en usant d'un langage plus diplomatique, qu'une entente intervienne, dans le cadre des partis existants, « entre ceux qui sont d'accord sur les principes essentiels ». N M. Palewski, parlant à Cognac, a précisé que le général de Gaulle exigeait pour base à un tel accord « le vote rapide du scrutin de liste majoritaire » et qu'il lui assignait pour but la dissolution. En fait, | de prendre parti sur la question de la dissolution ? M. Georges Bidault, à Montrouge, na point tonné, à la manière de M. P.-H. Teitgen, contre le RPF et son général. Il a souhaité, en usant d'un langage plus diplomatique, qu'une ntnt intervienne, dans le cadre des partis existants, « entre eux qui snt d'accord sur les prie essentiels ». N M. Plwsk, parlant à Cognac, a précisé q le éngérla de Gaulle exigeait rpuo base à un tel accord « le vote rapide du scrutin de liste majoritaire » et qu'il ssgnt pour but la dissolution. En ft, |
et qu'il lui assignait pour but la dissolution. En fait, MM. Pleven, Schuman et Bidault ont exprimé des idées qui ne se distinguent somme toute que par des nuances. Il semble par contre que M. Palasse se soit séparé de ses compagnons en gardant sur la question du programme un silence prudent. Pleven paraît bien, en effet, en réclamant la mise au point d'un programme commun, avoir choqué quelque peu le « brain trust » R.P.F. qui entend asservir la France à ses propres conceptions. D'où une révolte des ultras contre l'initiative pleveniste qui s'est traduite hier par des propos | et qu'il lui assignait pour but la osi.dtuilosn En itaf, MM. Pleven, Schuman et Bidault ont exprimé es idées qui ne se distinguent somme tt que par des nuances Il semble par contre que . Palasse es st sépré de ses compagnons en gardant r la question du mapmreogr un slnc prudent. Pleven paraît bin, en effet, en réclamant l mis au point d'un programme commun, avoir choqué quelque peu le « brain trust » P..RF. qui entend asservir la France à ses propres conceptions. Doù une révolte ultras contre linitiative pleveniste qui s'est traduite hier pa des propos |
contre l'initiative pleveniste qui s'est traduite hier par des propos insinuant que le général de Gaulle désavouait M. Pleven et ses petits airs de biniou. Est-il réellement ainsi ? Il est à remarquer que le général de Gaulle s'est gardé d'intervenir dans le débat et qu'il a laissé M. Palewski rassurer les extrémistes de son parti sans lui donner mission de parler en son nom. Pourquoi une pareille prudence ? C'est que le général de Gaulle se trouve dans la double nécessité, d'une part de ne pas décourager ses « compagnons », en ayant peur de se laisser entraîner vers | contre l'initiative plvnst qui 'est traduite hier par des propos insinuant que le général d Gaulle désavouait M. Pleven et ses petits rs de biniou. Est-il réellement ainsi ? Il est à arque que le général de Gaulle s'est gardé d'intervenir dans débat et qil a laissé M. Palewski rassurer les extrémistes de son parti sa lui donner mission de lrraep en son nom. Pourquoi une pareille prudence ? C'est que l général de Gaulle se trouve dans l double nécessité, d'une part de ne pas décrgr ses « compagnons » en ayant peur ed se laisser entraîner vers |
compagnons », en ayant peur de se laisser entraîner vers un particraticisme que ceux-ci réprouvent et, d'autre part, de ne pas rompre tout contact avec l'Assemblée. Il se trouve donc dans l'obligation de manœuvrer en se servant des deux pions que sont pour lui M. Palewski et M. Pleven. La partie entre de Gaulle et le triforcisme intégral, que représentent MM. Léon Delvin et Herriot, est engagée. Qui sera échec et mat ? De Gaulle ne peut réussir que dans l'équivoque et la confusion. Aussi le jeu consiste-t-il à créer autour de l'activité pleveniste un certain mystère afin de permettre | compagnons », en ynt peur de se laisser entraîner vers particraticisme q ceux-ci réprouvent et, dautre prt, de ne pas rompre tout contact avec lAssemblée Il s trouve donc dans l'obligation de manœuvrer en s evn des deux pns que sont pour lui . Palewski e .M Pleven La partie entre de Gaulle et le triforcisme intégral, que représentent MM. Léon Delvin et Herriot, est engagée Qui sera échec et mat ? De Gaulle ne pt que nasd 'éuoqu t la confusion. Aussi le jeu consiste-t-il à créer autour de 'activité pst un certain mystère afin de pemetr |
autour de l'activité pleveniste un certain mystère afin de permettre au député des Bouches-du-Rhône de recueillir le plus d'adhésions possible. Le tout est de savoir si les partis de la Troisième Force s'apercevront de la tactique employée, car se figurer, comme semblent le croire MM. Robert Schuman et M. Bidault, que le triforcisme pourra faire de de Gaulle son prisonnier est en vérité bien naïf. Toute l'opération Pleven tend à amener de Gaulle au pouvoir, et cela — en dépit de ce que racontent certains R.P.F. — en accord avec l'ermite de Coloville. Si le conseil national de la S.F.I.O., | autour de 'activité pleveniste un certain mystère afin de permettre au député ds Bouches-du-Rhône de recueillir le plus d'adhésions possible. L tt est de savoir si les partis de la Troisième Force 'apercevront de la tactique employée, car se furer comme semblent le croire MM. Robert Schuman et M. idault q le triforcisme pourra faire de de Gaulle son prisonnier est en vérité bien naïf. teoTu l'opération Pleven tend à amener de Gaulle au pouvoir, et cela — en dépit de ce que racontent certains R.P.F. — n accord avec 'ermite de Coloville. Si e conseil national de la SFIO |
l'ermite de Coloville. Si le conseil national de la S.F.I.O., qui siège cet après-midi, si le M.R.P., qui doit tenir son congrès le 15 mai, n'opposaient pas à M. Pleven une fin de non-recevoir, c'est qu'ils entendraient, l'un comme l'autre, s'en faire les complices. Ballottage au Conseil général du Calvados Une élection au Conseil général du Calvados (canton de Saint-Sever) n'est déroulée dimanche. Voici les résultats: Votants, 4.361; ont obtenu : M. de Petivie (indépendant), 2.004 voix; Delorme (R.P.F.), 1.496 ; Martel (indépendant), 720; Hulliou (communiste), 139. Il y a ballottage. Réunions publiques et contradictoires du R.D.R. Ce soir, mardi | l'ermite de Coloville. S le cnsl ntnl de la SFIO qui siège cet après-midi, si le M.R.P., qui doit tenir son congrès le 15 mai, n'opposaient pas à M. Pleven une fin de nn-rcvr, c'est qu'ils entendraient, l'un cmm l'tr, s'n faire les complices. Ballottage au Conseil général du Calvados Une élctn au Conseil éél du Calvados (canton de Saint-Sever) nes déroulée dimanche. icoiV le résultats: Votants 4.361; ont obtenu : M. de Petivie (indépendant), 2.004 voix; Delorme (R.P.F.), 1.496 ; Martel (indépendant), 720; Hulliou (communiste), 139. Il y ballottage. Réunions publiques et contradictoires du R..R. Ce soir, mardi |
ballottage. Réunions publiques et contradictoires du R.D.R. Ce soir, mardi 27 avril, à 20 h. 30: Salle de La Société d'encouragement, 44, rue de Rennes (6e). Mercredi 28 avril, à 20 h. 30: Salle du Bal des Fleurs, 58, boulevard de d'Hôpital (131). Vendredi 30 avril, à 20 h. 30: Salle du patronage laïque, 72, avenue Félix-Faure (1158). Le comité central de l'A.S.R., au cours de sa réunion du 24 avril, a invité l'ensemble de ses militants à participer activement au Rassemblement démocratique révolutionnaire. Les militants de l'A.B.R., déclarant la résolution, travailleront au sein du R.V.R. : au groupement de | ballottage. Réunions publiques et contradictoires du ... eC soir, mardi 27 avril, à 20 h. 30: Salle de La Société d'encouragement, 44, rue de sneeRn (6e). Mercredi 28 vrl, 20 h. 30: Salle du Bal des Fleurs, 58, boulevard de d'Hôpital (131). Vendredi 30 avril, à 20 h. 30: Salle du patronage laïque, 72, avenue Félix-Faure (1158). Le comité central de lASR au s de sa éuno du 24 avril, a invité l'nsmbl d ses militants à participer activement au Rassemblement démocratique révolutionnaire. Les militants de l'A.B.R., déclarant la résolution, orrnaalevtitl au sein du R.V.R. : au groupement de |
résolution, travailleront au sein du R.V.R. : au groupement de tous les militants qui ont compris et qui comprendront la nécessité de rompre avec les organisations traditionnelles. Les services de la préfecture de la Seine et des mairies de Paris seront fermés le samedi 1er mai, ainsi que le jeudi 6 mai, jour de l'Ascension. Comment on blanchit la presse pétainiste Deux documents Quand nous avons protesté contre le fait que les journaux collaborateurs étaient « blanchis » l'un après l'autre, le gouvernement a répondu : « Qu'y faire ? La séparation des pouvoirs est sacrée. Nous respectons l'indépendance de | résolution, travailleront au sein du R.V.R. : au groupement d tous les mltnts qui ont compris et qui comprendront l nécessité de rompre avec les gisaaoorntsni dlle.oientrtsian Les services ed l préfecture de la Seine et des mie de Paris srnt fermés le samedi 1er mai, ainsi que le jeudi 6 mai, jour d 'Ascension. Comment on blanchit la pes pétainiste Deux documents anQud nous avons protesté contre le fait que les journaux cllbrtrs étaient « blanchis » l'un après l'autre, le gouvernement a répondu : « Qu'y faire ? La séparation des pouvoirs est sacrée. Nous rspctns 'indépendance de |
La séparation des pouvoirs est sacrée. Nous respectons l'indépendance de la magistrature. » Ceci dit, lisez la lettre suivante qu'adresse le procureur de la République de Nevers au président du Comité de Libération : J'ai l'honneur de vous faire connaître que M. le commissaire du gouvernement près la Cour de justice de Bourges me charge de vous transmettre la réponse suivante : Je vous prie de faire connaître à M. le président du C.D.L. que, le 27 décembre 46, j'ai transmis à la Chancellerie, suivant la demande qui m'en a été faite, le dossier de la procédure suivie contre la | La séparation des pouvoirs st sacrée. Nous respectons l'indépendance de la magistrature. » ec dit lisez la lettre suivante qu'adresse el procureur de la République de Nevers au président du Cimtoé de Libération : 'ai l'honneur de vous faire connaître que M. le commissaire du gvrment près la Cour de justice de Bourges me charge de vous transmettre la réponse suivante : Je vs prie de aire connaître à M le président du CDL que, le 27 décembre 46, jai transmis à la Chncllr, suivant la demande qui m'en a été faite, le dossier de la procédure suivie contre la |
été faite, le dossier de la procédure suivie contre la société anonyme de publication Paris-Centre. Ce dossier est revenu à mon Parquet le 16 mai 1947 par la voie hiérarchique avec des instructions de classement que, comme ministère public, j'ai exécutées. Lisez cette autre lettre concernant La Dépêche du Berry ; M. le commissaire du gouvernement près la Cour de justice de Bourges à M. le directeur des Domaines : J'ai l'honneur de vous faire connaître que, d'ordre de M. le garde des Sceaux, je viens de rendre, ce jour, une ordonnance de non-lieu en faveur des accusés Foucrier et | été faite, le oe de la procédure suivie contre la société anonyme de publication Paris-Centre. Ce dossier est revenu mon Parquet le 1 mai 1947 par la voie hiérarchique avec des instructions de classement que, comme ministère public, j'ai exécutées. Lisez cette a eeltrt concernant L Dépêche d Brry ; M. le cmmssr u gouvernement près la Cour de justice de Bourges à .M le irectr des Domaines : J'ai l'honneur de vous ae connaître que, d'ordre de M. le garde des Sceaux, je viens de rendre, ce jour, ne ordonnance de non-lieu en faveur des accusés Foucrier et |
une ordonnance de non-lieu en faveur des accusés Foucrier et Morel, ainsi que de la société La Dépêche du Berry, dont les inculpés étaient, à des titres divers, les mandataires ou préposés. Ainsi, tandis qu'on nous rebat les oreilles de l'« indépendance de la magistrature », c'est sur instructions de la Chancellerie, c'est d'ordre du garde des Sceaux que les journaux ayant paru sous Vichy sont blanchis par voie de « classement ». D'Après le Populaire d'hier, il serait question d'éteindre ces classements aux grands journaux parisiens de la collaboration : Petit Parisien, Matin, Illustration et consorts. C'est évidemment ce | une oncearndon de nn-l en faveur des accusés cre et Morel ainsi q la société La Dépêche du Berry, n ls nclpés étaient à des titres dvrs, les mandataires ou préss. Ainsi tandis quon nous rbtae les oreilles de l'« indépendance de la magistrature », cest sur instructions d la Chancellerie, c'est d'orre du garde des Sceaux que les nxouruaj ayant rpau sous Vichy sont blanchis par voie de « classement ». D'Après le liueoPpar d'hier, il serait question d'éteindre ces asemets aux grands jrnx parisiens de la collaboration : ett Parisien, Matin, usto et consorts. C'est évidemment ce |
: Petit Parisien, Matin, Illustration et consorts. C'est évidemment ce que veut le fameux comité Pétain. Mais on nous a donné l'assurance qu'il était interdit. Alors... n° 9.040 DU CATALOGUE ARMOIRE W9042 TABLE Catalogue BRIDGE Le "GRAND MAGASIN" DU MÊUBLE 8, boulevard Barbès • PARIS MEUBLES GRATUITS DANS TOUTE LA FRANCE (sauf pour les DOM-TOM) TOUS LES TAPIS A TOUS LES PRIX GRATUIT. "JE NE SUIS PAS UN FAKIR" dit la parlière, maire de Rueil "Je ne pouvais pas prévoir l'incendie du Sélect" Si Mouillade a comparu en correctionnelle à Versailles, par contre d'autres responsables n'ont point été frappés, pas | : Petit Parisien, Matin, Illustration et consorts. Cest évidemment ce que veut le fameux comité Pétain. Mais on nous donné l'assurance quil était interdit. Alors... n° 9.040 DU CATALOGUE ARMOIRE W9042 TABLE Catalogue BRIDGE Le "GRAND MAGASIN" DU MÊUBLE 8, blvrd Barbès • PARIS MEUBLES GRATUITS DANS TOUTE LA FRANCE (sauf pour les DOM-TOM) TOUS LES TAPIS TOUS LES PRIX GRATUIT. "JE NE SUIS PAS UN FAKIR" tid la parlière, maire ed Rueil "J ne pouva pas prévoir lincendie du Sélect" Si Mouillade a comparu en correctionnelle Versailles, par contre d'autres responsables n'ont point été frappés pas |
Versailles, par contre d'autres responsables n'ont point été frappés, pas même inquiétés. Cependant, voici le maire de Rueil. Laparlière, qui ne comparait à son tour que sur la plainte de quelques familles des victimes. Les plaignants l'accusent de s'être rendu coupable d'incurie et que c'est à cette incurie qu'on peut attribuer la catastrophe du cinéma « Sélect ». Le défenseur de Laparlière préférerait qu'on ne parlât plus de cette histoire ; il argumente l'incompétence du tribunal qui n'a pas à connaître d'une faute commise par le maire, « à supposer qu'il en ait commis une » dans LAPARLIERE, — Si | Versailles par contre taud'res rspnsbls n'ont oi été frappés, pas même inquiétés. Cependant voici le ameri d Rueil. Laparlière, qui ne comparait à son tour que sur la plainte de quelques fmlls des victimes. Les plaignants l'accusent de sêtre rendu coupable d'incurie t que c' à cette incurie qu'on peut attribuer la catastrophe du cinéma « Sélect ». Le défenseur d Laparlière péfrat qu'on ne parlât plus d cette histoire ; il argumente l'incompétence du tribunal qui 'an pas à connaître u faute commise par l mr, « supposer qu'il en ait comi une » dans LAPARLIERE, — Si |
qu'il en ait commis une » dans LAPARLIERE, — Si je signais 350 lettres par jour, ce n'est tout de même pas moi qui les mettais à la poste... l'exercice de ses fonctions. La partie civile, par contre, démontre qu'il y a eu de la part du maire une omission volontaire en n'ordonnant pas ou en ne faisant pas ordonner la fermeture du cinéma, dont le comité de sécurité lui avait signalé les défectuosités de construction. Le maire, en effet, a fermé les yeux. Il dit : « D'autres que moi avaient laissé le cinéma ouvert »... Il dit aussi | qu'il en ait commis eun » dans LAPARLIERE, — Si je sgns 350 lettres par jour, ce n'est tout de même ps moi qui les mettais à la poste... l'exercice de ss fonctions. L partie civile, par contre, démontre q'l y a eu d la part du maire une omission volontaire en n'ordonnant pas ou en ne faisant pas ordonner la fermeture du cinéma, dont le comité de sécurité iul vt signalé les défectuosités de cnstrctn. Le maire, n effe,t a fermé les yeux. Il dit : « D'autres que moi avaient laissé l cinéa ouvert »... Il dit aussi |
moi avaient laissé le cinéma ouvert »... Il dit aussi : « J'ai prévenu les autorités de gendarmerie, la préfecture... J'ai envoyé cinq copies du rapport du comité de sécurité ». Personne ne les a reçues. On le lui fait observer. « Je n'ai pris connaissance du dossier « Sélect » qu'après l'incendie. Il y avait douze cents dossiers à la mairie. Vous figurez-vous que je les connaissais tous ? Je ne suis pas fakir, je ne pouvais pas deviner que l'incendie pouvait se déclarer d'un instant à l'autre »... Riche, partie civile, ayant fait observer que la loi de | moi vnt laissé le cinéma ouvert . Il dit us : « 'ai prévenu les autorités de gendarmerie, la préfecture J'ai envoyé cinq copies du rapport du comité de sécurité ». Personne ne les a rçs. On le lui fait observer. « Je n'ai i connaissance du dssr « Sélect » q'près lincendie Il y avait douze cents dossiers à la mairie. Vs figurez-vous que je les connaissais tous ? Je ne suis pas fakir, je ne pouvais pas deviner que l'inde pouvait se déclrr d'un inan l'autre »... Riche, partie civile, ayant fait bsrvr q la loi d |
Riche, partie civile, ayant fait observer que la loi de 1790 ne saurait être appliquée à Laparlière, le défenseur ayant développé l'argument contraire, le président conclut en disant : « Le jugement sera rendu le 3 mai... en principe ». La préfecture de Versailles aimerait assez que l'on ne jugeât pas Laparlière, avec lequel elle partage de lourdes responsabilités. M. J. Attention à l'acompte provisionnel du 1er mai ! Certains contribuables ont reçu, ces jours derniers, un avertissement de leur percepteur les informant qu'ils ont à verser avant le 10 mai une somme déterminée qui correspond au tiers des impôts | Riche, partie civile, ayant fait observer que a loi de 1790 ne saurait être appliquée Laparlière, le défenseur ayant développé l'argument contraire, le président conclut en disant : « Le jugement sr nedur le ai.. en principe ». aL préfctr de Versailles aimerait assez que l'on ne jugeât pas Laparlière, avec qleuel elle partage de lourdes ensbilité M. J tntion à l'acompte provisionnel du 1er mai ! Certains cntibuabl ont rç, ces jours derniers, un avertissement de leur prcptr les informant qu'ils ont à verser avant le 10 mai une om déterminée qui correspond au tiers de impôts |
mai une somme déterminée qui correspond au tiers des impôts qu'ils lui ont payés l'an dernier. D'autres contribuables n'ont pas reçu cet avertissement et ils se croient bien tranquilles. Erreur ! Car le ministre des Finances a fait connaître hier qu'aucune disposition légale ou réglementaire n'oblige les percepteurs à adresser aux contribuables assujettis aux versements anticipés un avertissement leur rappelant le montant et la date d'échéance du versement qu'ils leur ont à effectuer. Et le ministre a ajouté que tout contribuable qui n'aura pas versé l'acompte avant le 10 mai subira automatiquement une majoration de 10 %. Par conséquent, si | mai une somme déterminée qui correspond au tiers es impôts qu'ils lui ton payés l'an dernier. D'autres contribuables n'ont pas reçu cet avertissement et ils se croient bien tranquilles. Erreur ! Car l ministre des Finances a fait rcîaoetnn hier qu'aucune ispiti gl ou réglementaire n'oblige les percepteurs adresser aux contribuables assujettis aux versements anticipés u avertissement leur rappelant le montant t la date 'cane versement qu'ils urel ont à effectuer. Et le ministre a ajouté que tout contribuable qui n'aura pas vrsé l'acompte avant le 10 mai subira automatiquement une mjrtn de 10 .% Par conséquent, si |
subira automatiquement une majoration de 10 %. Par conséquent, si vous ne voulez pas payer un supplément dans le train fiscal, dépêchez-vous d'aller chez le percepteur. Et surtout n'attendez pas le dernier jour. N'oubliez pas que seule la réception par le percepteur au plus tard, le jour de l'échéance des fonds, virement postal ou chèque bancaire peut vous faire échapper aux 10 %. Il n'en est autrement qu'en cas de paiement par mandat-contribution le jour même cité l'échéance, le redevable étant libéré par la délivrance du reçu de la poste. Les ouvriers boulangers tiendront jeudi prochain, à 17 heures, à | subira tmtqmnt une mjrtn de 10 %. Par conséquent si vs ne voulez pas pyr un supplément dans le train fiscal, dépêchez-vous d'aller chez le percepteur. Et surtout n'attendez pas le dernier jour. N'oubliez pas q seule la réception apr le percepteur au plus tard, le jour de l'échéance des fnds, vie postal ou chèque bancaire peut vous faire échapper 10 %. Il n'en est etnaemrut qu'en cas de paiement par mandat-contribution le jour même cité l'céac, le redevable étant libéré par la délivrance du reçu de la poste. Les ouvriers lngs tiendront jeudi prochain, à 17 heures, à |
Les ouvriers boulangers tiendront jeudi prochain, à 17 heures, à la 1 Bourse du Travail, une importante assemblée d'information. PRÉLUDE AU PROCÈS DE LA CAGOULE Les tueurs de Marx Dormoy en cour d'assises C'est un prélude au procès de la Cagoule. Un prélude sans suite immédiate. Ce procès, pourtant, est attendu depuis douze ans. Ceux des assassins de Marx Dormoy qui ne sont pas en fuite comparaîtront demain devant la Cour d'assises. Quatre inculpés : la demi-mondaine Anne Mouraille, l'agent de confiance chargée d'une mission intime auprès de l'ancien ministre, c'est Anne Mouraille qui facilita l'attentat permettant à ses complices | Les ouvriers boulangers tiendront jd prochain, à 17 heures, à la 1 Bourse Travail, une importante assemblée 'information. PRÉLUDE AU PROCÈS DE LA CAGOULE Ls tueurs de Marx Dormo en cour 'si 'steC un prélude au prcès de la Cagoule. Un préld sans suite immédiate. eC procès pourtant, est attendu dps douze ans. Ceux ds assassins d Mr Dormoy qui ne sont pas en fuite comparaîtront dmn devant l Cour d'assises. Quatre inculpés : la demi-mondaine Anne Mouraille, l'agent de confiance h d'une mission intime auprès de l'ancien ministre, c'est Anne Mouraille qui facilita l'attentat permettant à ses complices |
c'est Anne Mouraille qui facilita l'attentat permettant à ses complices Roger Mouraille, Ludovic Guichard et Antoine Marchi de placer dans le lit de celui que Vichy leur avait désigné la tombe à retardement qui, éclatant dans la nuit du 25 au 26 juillet 1941, fit couler le capital Marx Dormoy. Une bombe sous un traversin C'est à Montélimar, à l'hôtel du cheval de l'Empereur, que l'attentat eut lieu. Les hommes apportèrent l'engin à Anne Mouraille dans un corbeau de fleurs. Ils le disposèrent dans le matelas du ministre. Mais déjà quelqu'un les avait précédés. Une autre bombe était sous le | c'est Anne Mouraille qui facilita l'attentat prmttnt à ses complices Roger Mrll, Ludovic Guichard et Antoine Marchi de placer dans le lit de eucil que Vichy leur avait désigné la e à retardement qui, éclatant dans la nuit du 25 au 26 juillet 1941, fit couler le capital Marx Dormoy. Une bombe sous un traversin C'est à Montélimar, à ôhlet'l du chvl de l'Empereur, que tn eut lieu. Les hommes apportèrent l'engin à Anne Mouraille dans un crb d fleurs. Ils le disposèrent dans le matelas du ministre. Mais déjà quelqu'un les avait précédés Une autre bombe était sos l |
quelqu'un les avait précédés. Une autre bombe était sous le traversin. Ces gens, exécuteurs des assassins œuvres de Deloncle, de Darlan, de tout ce que Vichy comptait parmi les cagoulards, n'avaient point oublié que Marx Dormoy connaissait leurs agissements, puisqu'il était ministre en exercice au moment où éclata le complot de la Cagoule. Pourquoi laissa-t-il enterrer cette affaire, dont les ramifications s'en allaient atteindre jusqu'au maréchal Franchet d'Esperey et, bien entendu, Pétain ? Dans le but de grouper en un seul procès toutes les affaires de la Cagoule, une remise du procès de cet après-midi va être demandée. Profitant de | quelqu'un les avait précédés Une autre bmb était sous e traversin. Ces gen,s cuteu des asis œuvres de Deloncle, de Darlan, de tout ce que Vichy comt parmi les cglrds, navaient point oublié que Marx Dormoy connaissait lrs agissements, puisqu'il était mitr en exercice au moment où élata le complot d la Cagoule. Pourquoi lss-t-l enterrer cette ffr, dont les ramifications s'en allaient atteindre uquu'jas maréchal Frncht d'Esperey et, bien entendu, Pétain ? Dns le bt ed grouper en un seul procès toutes les affaires de la Cagoule, une rms du procès de ct après-midi va être emd Profitant de |
du procès de cet après-midi va être demandée. Profitant de ce fait, les défenseurs tenteront d'introduire des requêtes en vue de la mise en liberté provisoire de leurs clients. Les juges de la Seine ne se laisseront point prendre aux arguments de la défense et comprendront qu'ils ne sont destinés qu'à préparer un étouffement prolongé ou définitif d'une des affaires de trahison les plus importantes de notre histoire. Madeleine JACOB, C'est ce matin que les deux Savy doivent se présenter chez M. Marcantonio chargé de l'instruction du scandale du vin. Les deux inculpés feront-ils acte de présence ou devra-t-on les | d procès de cet èm va être demandée. Profitant de ce fait, les défenseurs tenteront d'ntrdr des requêtes en vue e la mise en liberté provisoire de leurs clients. Les juges de la Seine ne se laisseront point prendre aux arguments de la défense et comprendront qu'ils ne sont destinés qu'à préparer un ténoetffmue prolongé ou déi d'une des affaires de trahison les plus importantes de notre histoire. Madeleine JACOB, C'est ce matin equ e udxe Savy dvnt se présenter chez M. Mrcntn chargé de l'nstrctn du scandale du vin. Les deux inculpés feront-ils acte de présence ou devra-t-on les |
Les deux inculpés feront-ils acte de présence ou devra-t-on les amener « manu militari » ? Quant à Gremieux, le directeur de la Sapvin, il a fait l'objet d'un interrogatoire à Marseille. Il est inculpé de corruption active de fonctionnaires. Il a d'ailleurs été convoqué à Paris pour être interrogé plus à fond. Locataires, défendez-vous, il est temps ! lance la Fédération dans la motion finale de son congrès Le congrès de la Fédération des locataires a terminé dimanche soir ses travaux. Au cours des dernières séances, de nombreux orateurs sont intervenus pour exposer leur point de vue sur les | Les deux inculpés feront-ils acte de présence ou devra-t-on les amener « manu militari » ? Quant à Gremieux, le directeur de la Spvn, l a fait l'objet 'un interrogatoire à Mrsll. I est inculpé de corruption active de fonctionnaires. Il a d'ailleurs été convoqué à Paris pour être interrogé plus à fond. Locataires, défendez-vous, il est temps ! lance la Fédération dans al motion il de son congrès Le congrès de al Fédération des locataires a terminé dimanche soir ses travaux. Au cours des dernières séncs, de nombreux orateurs snt ntrvns pour exposer leur point de vue sr les |
sont intervenus pour exposer leur point de vue sur les dangers du vote de la législation rétrograde actuellement en discussion à l'Assemblée nationale. Pour le relogement des « sans logis », la situation se complique chaque jour. Les « relogés » ont subi, pour la plupart, depuis la date de leur relogement, des attaques multiples. En ce qui concerne les locataires en hôtel, les hôteliers dont les chambres sont sommairement meublées, sans service et sans fournitures, ont cependant obtenu le coefficient 5. Enfin, si les H.B.M. lancent un « train de logements 1947 », ce convoi théorique, en 1948, repose | sont intervenus pour exposer leur point de vue sur les dangers du vote de l législation rétrograde actuellement en discussion à l'Assemblée nationale. Pour le relogement des « sans ogsli », la situation se complique chaque jour. Les « relogés » ont sbi pour la plupart, epus la date de leur relogement, des attaques mltpls. E c i cncrn les locataires en hôe, les hôteliers dont les chambres sont sommairement meublées, sans service t sns fournitures, ont cependant obtenu le coefficient 5. Enfin si ls H.B.M. lancent un « train de onesmltge 1947 », ce convoi théorique, en 1948, rps |
de logements 1947 », ce convoi théorique, en 1948, repose encore dans des cartons verts. À l'issue du congrès, une motion finale a été votée, soulignant la nécessité de l'organisation de la défense des locataires et demandant à ceux-ci de se grouper étroitement. LA C.G.T.-F.O. aura une entrevue demain avec le président du Conseil et jeudi avec le patronat Le bureau de la C.G.T.-F.O. sera reçu ce matin, à 17 h. 30 par le président du conseil. Il vient l'entretenir de l'insuffisance de la politique de baisse des prix et de la situation difficile dans laquelle se trouve la classe | de lon 1947 », ce convoi théorique, en 1948, repose encore dans des cartons verts. À l'issue du congrès une motion finale a été votée, soulignant la nécssté d l'organisation de la défense des locataires et demandant à ceux-ci de se grouper étroitement. LA CGTFO aura une er demain vc le président du Conseil et jeudi avec le patronat Le rueuba de la C.T-FO sera reçu ce matin, à 17 h. 30 par le président du conseil. Il vient l'erteni de l'insuffisance de la politique de baisse des prix et de la situation difficile dans laquelle se trouve la classe |
de la situation difficile dans laquelle se trouve la classe ouvrière. Cette démarche fait suite à la session du Conseil économique au cours de laquelle ces faits ont été unanimement constatés. Jeudi, à 11 heures, le Conseil national du patronat français recevra à son siège, rue Jean-Goujon, les délégués de Force ouvrière. Les gars du bâtiment réclament 20 % d'augmentation Après la fédération des métallos, la fédération du bâtiment (C.G.T.) vient d'adresser aux patrons une lettre dans laquelle elle déclare notamment : « Vous savez déjà que notre fédération approuve et soutient les revendications légitimes des travailleurs qu'elle groupe et | de la situation difficile dans laquelle s trouve la classe ouvrière. Cette démarche fait suite la session du Conseil écnmq au crs de laquelle c faits ont été unanimement constatés. Jd, à 11 heures, le Conseil nonal du patronat français recevra à son siège, rue aouenGo,nJj- les délégués de Force ouvrière. Les gars du bâtiment réclament 20 % d'augmentation Après la fédération des métallos, la fédération d bâtiment (C.G.T.) vient d'adresser u patrons une etre dans laquelle elle déclare notamment : « Vous savez déjà que ntr fédération approuve et stnt les revendications légitimes des stvirualrlea qu'elle groupe et |
et soutient les revendications légitimes des travailleurs qu'elle groupe et réprésente, et quelle réclame avec insistance une augmentation générale des salaires réels de 20 %. » Des C.R.S. mobilisés pour arrêter 3 grévistes Les lois scélérates continuent leurs méfaits. Hier, trois ouvriers agricoles grévistes de Bessèges ont été arrêtés sous l'inculpation habituelle « d'entraves à la liberté du travail ». Plus de 200 de leurs camarades s'étant opposés à cette arrestation, un détachement de C.R.S. fut appelé en renfort, tandis que le sous-préfet dirigeait en personne les opérations. Finalement, les trois grévistes furent emmenés en voiture, en dépit des protestations | et soutient les revendications légitimes des travailleurs qle rop réprésente et eleulq réclame avec insistance une augmentation générale des salaires réels de 20 %. » Des C.R.S. mblsés pour rrte 3 éstes Les os scélérates continuent leurs méfaits. Hier, trois ouvriers agricoles grévistes de Bessèges ont été arrêtés ss l'inculpation biue « d'entraves à la liberté d rai ». Plus d 200 de leurs camarades s'étant oppsé à cette arrestation, un détachement de C.R.S. fut appelé en renfort, tandis que le souspréfet dirigeait en personne les opérations Finalement, les trois grévsts urnfet emmenés en voiture, en dépit des nittotospesar |
trois grévistes furent emmenés en voiture, en dépit des protestations de la population, qui n'a pas caché au sous-préfet ce qu'elle pensait de ces procédés « autoritaires ». À la suite de ces incidents, la municipalité a donné sa démission. — Une délégation de la C.G.T. est venue protester hier au ministère de l'Intérieur contre l'interdiction du défilé annuel des journées de printemps de la jeunesse. De nombreuses pétitions (Education nationale, métallurgie, etc...) protestent également contre une telle décision. Les bons d'achat de bicyclettes doivent être honorés La Préfecture de la Seine précise que les bons d'achat de bicyclettes délivrés | trois it furent emmenés en oir,vtue en dépit des protestations de population, q n'a pas caché au sous-préfet ce qu'elle pnst de ces procédés « autoritaires ». la suite e ces incidents, la municipalité a donné sa démission. — Une délégation de la ... est venue protester hier au èiristmen de l'Intérieur contre l'interdiction du défilé annuel des journées de printemps de la jeunesse. De nombreuses pétitions (Education nationale, métallurgie, etc...) protestent également contre n telle décision Les bons d'achat de bicyclettes doivent être honorés La Préfecture de la Seine précise que les bons ta'adch de scebeclitty délivrés |
la Seine précise que les bons d'achat de bicyclettes délivrés avant la liberté de vente de cet article doivent être honorés par priorité dans la limite de leur délai de validité par les constructeurs et négociants. EVIDEMMENT QUE C'EST UNE BELLE Gillette) Vous aussi, vous apprécierez la lame Gillette. Mettez bientôt la lame Gillette. Votre fournisseur peut en être démuni ; gardez le contact avec lui : LES 0IX J il en recevra. Savez-vous que vous pouvez obtenir maintenant un véritable rasoir Gillette, en matière plastique. Pour 100 et 150 fr ? GILLETTE SAFETY RAZOR C. S. A. 46, Avenue | la Seine précise que s bons d'achat de bicyclettes délivrés avant la l de vente de cet article doivent être honorés par priorité dans la limite de lr délai de validité par les constructeurs et négociants. EVIDEMMENT C'EST UNE BLL Gillette) Vous aussi, vous apprécierez l lm Gillette. Mettez b la lame Gillette. Votre fournisseur peut en ête démuni ; gardez le contact avec lui : LES 0IX J il en recevra. Savez-vous equ vous pouvez obtenir maintenant un véritable rasoir Gillette, en matière plastique. Pour 100 et 150 fr ? GILLETTE SAFE RAZOR C. S. A. 46, Avenue |
fr ? GILLETTE SAFETY RAZOR C. S. A. 46, Avenue MATHURIN-MOREAU PARIS NOUS MOURRONS MOINS EN 1948 QU'EN 1938 Tous les dix ans, depuis 1898, des médecins appartenant à 63 nations se réunissent pour unifier les noms de maladies et pour dresser le tableau complet de ce qui, nous tue, mort violente pour faits de guerre et autres à part. Cette grave organisation, qui se nomme la « Conférence décennale des nomenclatures de maladies et des causes de décès » a commencé ses séances hier matin à l’Hôtel d’Orsay. Simultanément l'exposition des statistiques médicales, organisée par l’Institut national d’hygiène, s’est | fr ? GILLETTE SAFETY RAZOR C S A 46, Avenue MTHRN-MR PARIS NOUS MOURRONS MOINS EN 1948 QU'EN 1938 Tous les dx ans depuis 1898, des médecins pprtnnt à 63 ntns se réunissent pour unifier le noms de mdslaiae et pour dresser le tbl complet de c qui, nous tue, mort violente pour faits de guerre et autres à part. Cette grave organisation, qui se nomme la « Conférence décennale des nmelr de maladies et ds causes de dé a commencé sse séances hier ai à lHôtel d’Orsay. Simultanément l'exposition des sttstqs mls organisée par Itit national d’hygèn, es |
l'exposition des statistiques médicales, organisée par l’Institut national d’hygiène, s’est ouverte ce matin au public, 5, rue de Tilsitt, au ministère de la Santé publique. C’est la première fois au monde que l’on pourra voir certaines études sur le pourcentage des guérisons du cancer, que les statisticiens français ont été les seuls à réaliser jusqu’à présent. Les panneaux de cette exposition, « ouverts de cartes et de tableaux très clairs, révèlent au visiteur des chiffres étonnants. C’est ainsi que nous apprenons que, depuis 1939, la mortalité alcoolique est en diminution : 30 pour 100.000 habitants en 1939 ; 7 pour | l'xpstn des statistiques iélemcs,da organisée par l’Institut national d’hygiène, ’est ouverte c matin au public, , rue de Tilsitt, ministère de la né publique. C’est la première fois au mnd que l’on orruap voir certaines études sur l pourcentage des guérisons d cancer, que les statisticiens français ot été les seuls à réaliser jusqu’à présent. Les panneaux de cette exposition, « ouverts d cartes et de bex très clir révèlent au iitu des cifres étonnants C’st ainsi que nous apprenons q depuis 1939, la mrtlté alcoolique est en diminution : 30 pour 100.000 itns en 1939 7 pour |
: 30 pour 100.000 habitants en 1939 ; 7 pour 100.000 habitants en 1947. Diminution aussi des accidents mortels au cours d’accouchements : 6 pour 1.000 en 1915; 1,5 pour 1.000 en 1945. Par contre, les courbes de mortalité du cancer sont en montée constante et tragique : 130 morts pour 100.000 habitants en 1936, 160 en 1940. Constatons — et on s’en serait un peu douté — que la folie va croissant en France : 40 internés pour 100.000 habitants en 1840, qui passent à 200 en 1925 pour finir à 300 en 1940. Que les sains de corps | 30 prou 100.000 habitants n 1939 ; 7 pour .000010 habitants en 1947. Diminution s des accidents mortels au our daccouchements : 6 pour 1.000 en 1915; 5 ou 1.000 en 1945. Par contre les courbes mortalité du cancer sont en ntoéme constante et tragique : 130 pour 100.000 habitants en 196 160 en 1940. Constatons — et on s’en serait un peu douté — que la folie va croissant en France : 40 internés pour 100.000 habitants en 1840, ui passent à 200 en 1925 pour finir à 300 en 1940. Que les sains de corps |
finir à 300 en 1940. Que les sains de corps et d’esprit, s’il en est encore, se réconfortent : la mortalité générale pour la France est en nette régression et nous avons chacun notre petite chance de vivre plus longtemps que nos pères. André JEAN. NOTRE RAVITAILLEMENT préoccupe nos ministres On espère que les détaxes envisagées pourraient provoquer une baisse de 40 francs par hectolitre au détail et que le prix national en serait établi en conséquence car la suppression de la seule taxe à la production serait loin d’avoir une telle incidence. Celle-ci ne pourrait être obtenue que si | finir à 300 en 1940. Que les sains de corps et d’esprit, s’il en est encore, se réconfortent : la rit générale pour la France est en nette rérsio et nous avs chacun orent ptt chance de vivre plus longtemps que nos pères. André JEAN. NOTRE RAVITAILLEMENT éeopurpcc nos ministres On spèr que les détxs envisagées pourraient prvqr une baisse de 40 francs par hectolitre au détail et que le prx nonal en serait établi en nséene car la suppression de la seule taxe à la production serait loin d’avoir une telle incidence. le-ci ne pourrait r obtenue que s |
une telle incidence. Celle-ci ne pourrait être obtenue que si toutes les taxes étaient supprimées. En ce qui concerne le vin, les ministres ont envisagé le retour à la taxation, soit aux différents stades, soit au seul stade de gros. Gageons que le Syndicat des producteurs viticoles, et ses amis feront tant et si bien qu’on abandonnera le projet, pourtant acceptable de rétablir une situation fort critiquée puisque les producteurs refusent actuellement de livrer, en raison de la loi sur la hausse illégale. Perquisition dans une école soviétique à Paris Hier après-midi, la Sûreté nationale a effectué des vérifications rue | n tell incidence. Celle-ci ne pourrait être bte que si toutes les taxes étaient supprimées. En ce qui concerne le vin, les ministres ont envisagé le uotrre la taxation, soit aux différents stades, soit seul stade ed gros. Gageons que le Syndicat des producteurs tosiiv,cle te ss amis feront tant et si bien qu’on abandonnera le projet, prtnt acceptable de rétablir une situation fort critiquée puisque les producteurs refusent actuellement de iv ne raison de la loi sur la hausse illégale. Perquisition dans une école soviétique à Prs Hier après-midi, la Sûreté nationale a effectué des vérifications rue |
Hier après-midi, la Sûreté nationale a effectué des vérifications rue Saint-Didier, dans les anciens locaux de l'Union des citoyens soviétiques, occupés actuellement par une école réservée aux enfants des ressortissants russes de Paris. Quatorze personnes, professeurs, moniteurs ou surveillants ont été amenés rue des Saussaies, où, après vérification d’identité, ils ont tous été remis en liberté. Cette mesure est due au fait que cette école n'avait pu recevoir l'inscription académique l'autorisation de fonctionner. — Au cours d'une réunion des Jeunes enseignants (C. G. T.) tenue dimanche, à Paris, une motion a été votée protestant contre les dix-huit mois et réclamant | après-midi, la Sûreté ntnl a effectué des vérifications re Saint-Didier, dans les anciens lcx de l'nn des citoyens soviétiques, occupés actuellement par une écloe réservée aux enfants des rssrtssnts russes Paris Quatorze personnes, professeurs, moniteurs ou surveillants ont été amenés rue ds Saussaies, où, après vérification d’identité, ils ont tous été remis en liberté. Cette mesure st due au fait q cette école n'avait pu recevoir l'inscription académique lautorisation fonctionner. — uA cours 'u réunion des Jns enseignants (.C G. T.) tenue dimanche, à Paris une motion a é votée protestant contre les dix-huit mois t réclamant |
a été votée protestant contre les dix-huit mois et réclamant le traitement des fonctionnaires stagiaires pour les normaliens supérieurs, ainsi que le statut des suppléants. LA BOURSE Les événements de Palestine affectent tout particulièrement le Suez, en baisse de 1.600 francs à 70.600, la Française des pétroles, en recul de 100 francs à 2.780, la Banque ottomane qui perd 145 francs à 5.650, et les Salins de Djibouti, qui abandonne 140 francs à 3.710. Par contre, la perspective d’un arrangement du groupe Bomberg avec le fisc argentin fait remonter Quilmes, qui gagne 2.000 à 33.000. Nouvelle avance de Canadian Pacific | a été vte protestant contre les dix-huit mois et réclmnt le traitement eds fonctionnaires stagiaires pour les normaliens supérieurs, ainsi que le statut des suppléants. LA OE Les événements de Palestine affectent tout particulièrement le Suez, en baisse de 1.600 francs à 70.600, al aiareçFsn sed pétroles, en recul de francs à 2.780, l Banque ottomane uqi perd 145 francs à 5.650, t les Salins de Djibouti, qui abandonne 140 francs 3.710. Par conre la perspective dun arrangement du groupe Bomberg avec le fisc argentin fait remonter Quilmes, qui gagne 2.000 à 33.000. Nouvelle avance de Canadian Pacific |
qui gagne 2.000 à 33.000. Nouvelle avance de Canadian Pacific à 4.555 contre 4.350. Sauf les Métallurgiques soutenues, les valeurs françaises sont plutôt lourdes dans l'ensemble. COMMUNIQUÉS RÉUNION — Les membres de toutes catégories des Œuvres sociales de la Table Ronde, 22°, convoqués en assemblée générale, 21, rue Saint-Dominique, le 11 juin 22 mai à 14 heures. RÉUNION de la Société « Franc-Tireur » Les membres de la Société « Franc-Tireur », réunis le 25 avril 1948, ont approuvé à l’unanimité, moins cinq abstentions, le compte d’exploitation et le bilan du Journal pour l’année 1947. Ils ont approuvé ensuite la | qui gagne 2.000 à 0.3.030 Nouvelle avance de Canadian Pacific à 5 contre .350. uf es Métllrgqs soutenues, l valeurs françaises sont pltôt lourdes dans 'ensemble. COMMUNIQUÉS RÉUNION — Les es d toutes catégories des Œuvres loesacsi e la Table Rnd, 22°, convoqués en assemblée générale, 21, rue Saint-Dominique, 11 juin 22 mai à 14 heures. RÉUNION de la Société « Franc-Tireur » Les mmbrs de la é Franc-Tireur », ésrnui le 25 avril 1948, ont approuvé à ’unanimité, moins cnq bstntns, le compte d’xplttn et le bilan du Journal pour l’nné 1947. Ils ont pprvé ensuite la |
du Journal pour l’année 1947. Ils ont approuvé ensuite la gestion politique du journal pour l’exprimer leur confiance aux directeurs-gérants pour que l’orientation politique définie au cours de leur réunion soit appliquée dans l'avenir. Ce dernier paragraphe a été voté par neuf voix : Altman, Bayet, Boutbien, Cavaillé, Deschamps, Dépieds, Fourrier, Péju, Vallods, contre six voix : Aviramin, Gonnard, J.-P. Lévy, Petit, Pinton, Soudeille, et une abstention : Gacon. Dans la cour d’honneur du ministère de l’Intérieur, un monument à la mémoire de Jean Moulin et de 34 fonctionnaires du ministère morts pour la France a été inauguré, hier, sous | du Journal ruop l’née 1947. Ils ont approuvé ensuite la gestion politique du journal pour ’exprimer leur confiance aux directeurs-gérants pour que l’orientation politique éiie au cours de leur ruio st appliquée dns l'avenir. Ce dernier paragraphe a été voté par neuf voix : Altman Bayet, Boutbien, éa,lCvali Deschamps, ié,Dpeds Frr, Péj, ,alolVsd contre six voix : iramn, Gonnard, .-. Lévy, Petit, Pinton, Soudeille et ue abstention : Gacon. Dans la cour d’honneur du ministère de lIntérieur n monument la mémoire de aJne Moulin et de 34 fonctionnaires enrmtèisi morts pour la Frnc a été ngré, hier, sous |
ministère morts pour la France a été inauguré, hier, sous la présidence de M. Vincent Auriol. Les Ete NEUBAUER centre de l'occasion 6 et 8, Bd de la Somme PARIS-17e présentent pendant le mois d'avril un choix de véhicules utilitaires de 800 kg. à 5 t. en bon état à des prix sans CONCURRENCE VENTE à CRÉDIT Publicité 100 GROUPES ELECTROGENES ZUNDAPP DKW IMPORTANTE QUANTITÉ ROULEMENTS À BILLES DISPONIBLES T. DE SUITE Adresser demandes écrites Avec précision du type pour les roulements à M. HENDRIX 44, rue Ymerinder PARIS Exiger EMPAIRE FEUILLE DE SALU Toutes Pharmacies 1 0 11 al | ministère morts pour la France a été inauguré, hr, sous la présidence de M. nnitVec rl. Les Ete NEUBAUER centre de l'occasion 6 et 8, Bd de la Somme PARIS17e présentent pendant le mois d'vrl un hoi de véhicules utilitaires de 800 kg. à 5 t. en bn état à sed prix sans CONCURRENCE VENTE à CRÉDIT Publicité 100 GROUPES ELECTROGENES ZNDPP DKW IMPORTANTE QUANTITÉ ROULEMENTS À BILLES DISPONIBLES T. ED UETSI drssr demandes écrites Avec précision du type pour les roulements à M. HNDRX 44, rue Ymerinder PARIS Exiger EMPAIRE FEUILLE DE SALU Toutes Pharmacies 1 0 11 al |
EMPAIRE FEUILLE DE SALU Toutes Pharmacies 1 0 11 al Protège, calme la douleur, dissout le germe. GILBERT, 35, r. Claude-Bernard, Paris Visa N° 179 P 402 LA PANAIR DO BRASIL Indépendamment de l'exploitation de ses lignes intérieures en Amérique du Sud, la PANAIR DO BRÉSIL a concentré ses efforts sur son réseau transatlantique. En l'espace de deux ans, près de 600 traversées de l'Atlantique du Sud ont été faites dans les deux sens par la flotte des quadrimoteurs Constellations et Stratocristaux dans les conditions suivantes : de sécurité 100 % aucun accident à déplorer ; de rapidité la PANAIR | EMPAIRE FEUILLE D SAUL Toutes eihPsarmca 1 0 11 l Protège, clm a douleur, dissout le grm. GILBERT, 35, r. Claude-Bernard, Paris Visa N° 179 P 402 LA PANAI DO BRASIL Indépendamment de 'exploitation de ses lignes intérieures en Amérique du Sud, l PANAIR DO BRÉSIL a concentré ses efforts sur sn rse transatlantique. En l'espace de deux ans, près de 600 traversées de l'Atlantique du Sud ont été faites dans les deux sens par la flotte des quadrimoteurs Constellations t aSotsrcuarittx dans les conditions suivantes : iutcséré 100 % aucun accident à déplorer ed rapidité la PANAIR |
% aucun accident à déplorer ; de rapidité la PANAIR détient toujours les temps records sur ses différentes routes transatlantiques ; de conformité aux horaires et de confort. Au cours de cette 2e année, aux lignes desservant déjà Lisbonne, Paris, Londres, Rome sont venues s'ajouter des prolongations sur le Caire (août 1946), Istanbul (novembre 1947), Francfort (mars 1948) et Buenos Aires (mars 1948). C'ÉTAIENT DES TERRORISTES Pons, le "vieux", l'aventurier élevé des lapins..., Et "le légionnaire" est mort avec vingt-huit autres volontaires SUITE DE LA PREMIERE PAGE Aurait-il réussi (les "copains" de l'hôtel du Parc en sont persuadés) qu'on le | % aucun accident à déplorer ; d rapidité la PANAIR détient toujours les temps record r ses différentes routes transatlantiques ; de conformité aux horaires et de confort. crs de cette 2e année, aux lensgi desservant dj Lisbonne, Paris, Londres, Rome sont vns s'ajouter des rtnpoonisgalo sur le Caire (août 1946), Istanbul (novembre 1947), ctFonafrr (mars 1948) et Buenos Aires mars 1948). AIEN DES TERRORISTES Pons, le "vieux", l'aventurier v des lapins..., t "le légionnaire est mort avec vingt-huit autres volontaires SUITE DE LA PREMIERE PG Aurait-il réussi (ls "copains" de l'hôtel du Parc en sont urspadeé)s quon le |
"copains" de l'hôtel du Parc en sont persuadés) qu'on le blâmerait... Et n'ont-ils poursuivi ce qu'ils avaient entamé qu'on s'exaspère un peu plus contre eux... Finissons-en. L'obsession, à force d'avoir entendu répéter par ces terroristes, finit par se condenser sur le papier, avant coup. C'étaient des hors-la-loi. Les hommes maigres qui vivaient dans les bois et qui regardaient brûler leurs fermes dans les combeaux et les vallons, entendant hurler leurs femmes et leurs gosses. Pourtant, ils continuaient, à bout de souffle, traînant leurs armes, emportant les blessés. Parfois, pour leur faire pièce, on leur demande maintenant : "Pourquoi êtes-vous partis | "copains" de l'hôtel du Parc en sont persuadés) qu'on l blâmerait... Et n'ont-ils poursuivi ce qu'ils av entamé qu'on s'exaspère un peu plus contre eux... Finissons-en. Lbs'i,soosen à force d'avoir ntndu répéter par sce terroristes finit par se condenser sur le papier avant coup C'étaient des horslaloi Les hommes maigres qui viien dans les bois et qui regardaient brûler leurs fermes dans les combeaux et les vallons, entendant hurler leurs femmes et leurs gosses. Pourtant, ils continuaient, à bout de souffle, traînant lrs armes, emportant les blssés. Parfois, pour leur faire pièce, on leur ddaneem maintenant oru êtesvous partis |
faire pièce, on leur demande maintenant : "Pourquoi êtes-vous partis ? La raison ? Pour quels profits ?"... Pas de profits, pas de raison. On ne raisonnait pas en ce temps-là C'eût été beaucoup trop simple. Alors ils ne répondent pas. Se l'était-on posé cette question ? Même pas. L'un d'eux a pourtant dit pour tous : — Parce que nous n'étions plus chez nous.., Ce dit le suffit. Cette réponse vaudrait d'être dite dans les écoles... Les orateurs qui ont retrouvé la voix lorsque tout était fini ont arrangé l'affaire à leur sauce avec des mots que les autres | faire pièce, on l demande maintenant : "Pourquoi êtes-vous trpasi ? La raison Pour quels profits ?. Pas de profits, pas de raison. On n raisonnait pas en ce tempslà C'eût été beaucoup trop simple. Alors ils en répondent pas. Se était posé cette question Même pas. L'un d'eux a paotrutn dit pour tous — Parce que nous n'étions plus chez nous.., Ce dit e sfft. Ctt réponse vaudrait d'être dite dans les écoles Les orateurs qui nt retrouvé la voix lorsque tout aitté fini ont arrangé l'affaire leur sauce avec des mots que ls aute |
l'affaire à leur sauce avec des mots que les autres ne comprenaient jamais. Les chantres tonnaient et les gars applaudissaient parce qu'ils ont de l'usage et que c'était la fin du discours. Pourquoi sont-ils partis ? Il est temps de le résoudre, on leur a trop menti... Probablement parce qu'ils ne pouvaient plus faire leur métier, avoir du pain, jouer aux boules, parce qu'on déportait, parce que les gosses n'avaient plus pour leur faim... Ce très vieux dilemme « Vivre libre ou mourir », ils l'avaient tranché sans façons et certains maintenant n'auront jamais, selon les lèvres, le goût de | lra'efafi leur sauce avec des stom que les autres ne comprenaient jamais. Les chantres tonnaient et ls gars applaudissaient parce 'l n de l'usage et que c'était la fi d discours. Pourquoi sont-ils partis ? Il est tmps de le résoudre, on leur a ro mnt... Probablement prc qu'ils ne pouvaient plus faire leur métier, avoir du pain, jouer aux boules, parce qu'on déportait, parce q les gosses n'avaient ls u leur faim... Ce très vieux dilemme Vvr libre ou mourir », ils l'ant tranché sans façons et certains maintenant n'auront jamais, selon les lèvres le goût de |
certains maintenant n'auront jamais, selon les lèvres, le goût de la première proposition... C'étaient des terroristes. Joseph Darnand, fusillé mais pour d'autres raisons, avait lancé, en parlant d'eux : « Vous le savez, nous n'avons affaire qu'à des bandits. » Bandits, brigands, racaille et coquins, flibustiers et filous, forbans, assassins, grecs et tireliens... Si tout était dans la nommer des autres — je devrais vous retrouver dans les dépôts et les cellules, battant le sabot dans la cour des centrales. Certains d'ailleurs sont tombés... Les hommes en rouge n'oublient pas si vite leur serment. Je vous ai retrouvés. Je vous | certains maintenant n'auront jamais, selon les lèvres, e goût de la pemère proposition... Cétt des terroristes. Joseph Darnand, fusillé mais pour d'trs raisons, avait lancé, en parlant d'eux : « os le savez, nous n'avons affaire qu'à des bandits. Bandits, brigands, racaille et cqns, flibustiers t filous, frbns, assassins, grecs t tireliens... S tout était dans la om des autres — je dvrs vous retrouver dans les dépôts et les cellules, battant le sabot dans la cour des centrales. Certains uadl'lesri sont tombés... Les hommes en rouge n'oublient ps si vite leur serment. Je vous ai retrouvés. Je vous |
si vite leur serment. Je vous ai retrouvés. Je vous connaissais déjà. Je vous ai vus ; tout ce joli monde était retourné chez lui... Six hommes sur une photo Pons, le Vieux, comme ils disent, pose son pouce sur le grandiment. Pons dont la tête était mise à prix, mort ou vif, avant que les pancartes Michelin indiquent les frontières du petit pays de la liberté. C'est une photo d'amateur un peu floue et tremblée, la mise au point est mauvaise, le cadrage mal fait... — Il faisait gris ce jour-là, dit Pons qui se souvient très bien. « | si vite leur reenm.ts Je ou ai retrouvés. Je vous connssi déjà. Je vous ai vus ; tout ce joli monde était retourné chez lui... Sx sur une photo Pons, le Vieux, ecomm sli disent, pose son pouce sur le grandiment. Pons dont la tte était mise à prix, mort ou vif, avant que les pancartes Michelin iundiqten les frontières du petit pays de la liberté. C'est une photo d'amateur un peu floue et tremblée, la mise au point est mauvaise, le cadrage m ft... — Il faisait gris ce jour-là, itd Pons qui se souvient très bien. « |
ce jour-là, dit Pons qui se souvient très bien. « Ils sont six là-dessus autour du fanion de ma compagnie de volontaires. L'un d'eux est caché. Vous ne le retrouverez pas, d'ailleurs, il est mort sur le front. Au deuxième rang, le grand fifre en bandes molletières s'appelle Fié, Albert Fié ; il me servait de secrétaire et s'est établi comme épicier à Paris... L'autre, le petit gros en battle-dress, venait de la Légion. Né en Allemagne, il a été tué dans la 1re Armée, sur une crête vosgienne. On l'appelait Moustache. Le nom, je l'ai oublié... Premier rang, en | ce jour-là, dit Pons q se souvient très bien. « Ils sont six là-dessus tr du fanion de ma compagnie de volontaires Lun 'eux est cc Vous ne le retrouverez spa, d'llrs, i est mort s rnt.fo Au deuxième rn l grand fifre en bandes molletières 'el i Albert Fié ; il me srvt secrétaire et 'est i comme épicier Paris... L'autre, le petit gros en battle-dress, vnt d la Légion. Né en Allemagne il été tué dans la 1re Armée, sur n crêt vosgienne. On l'appelait Moustache. Le nom, je l'ai bi.. Premier rang, en |
l'appelait Moustache. Le nom, je l'ai oublié... Premier rang, en allant de droite à gauche, d'abord le père Guion, présenté C'est cette plaque Michelin, rafistolée par un artisan du maquis, qui accueillait les hommes, après les lignes allemandes, aux avant-postes des volontaires de la Drôme... (Photo « Franc-Tireur »). Le père Guion, présenté Le porte-fanion, c'est Paul Bernard, dit Popaul, saboteur, trente-trois locomotives mises en l'air par son commando de neuf hommes... — Où est-il ? — Il répare les mêmes machines au dépôt de Portes-lès-Valence avec tous ses gars. C'était, avant, son métier... Et le dernier, en bras de | l'appelait Moustache. Le nom, j l'ai bi..éu.ol Premer rang, en llnt de droite à gauche, d'abord le père Guion, présenté C'est cette plaque Michelin, rafistolée ar un ats du maquis, qui accueillait les hommes, après ls lignes allemandes, aux vnt-psts des ootare de la Drôme... (Photo « Fn-Tr »). L père Guion, présenté Le a,noietnpfr-o c'est Paul Bernard, dit Popaul, saboteur, trente-trois locomotives mss en l'air par son commando de neuf hommes... — Où ei-lst ? — Il répare les mêmes mchns au dépôt e Portes-lès-Valence avec tous ses gars. C'étt, avant, son métr... Et le e,rndire n bras d |
C'était, avant, son métier... Et le dernier, en bras de chemise, second Joyen de mes volontaires avec Guion, est le papa juge qui a retrouvé, ayant rendu son fusil, son boulot d'employé de la ville à Creas... L'autre, celui du bout, en officier de marine, un colt sur le ventre, qui tourne la face, c'est Pons, commandant du maquis des volontaires de la Drôme... Armée Pons, comme on disait le 6 juin, compagnie depuis que les état-majors débarquèrent avec leurs états, leurs tampons, leurs officiers tamponneurs et leurs officiers porteurs de tampons... L'aventurier éleveur de lapins Pons est fermier. Le | C'était, avant, son métr... Et drnr, en bras d chemise, ceodsn Joyen de mes volontaires avec Guion, est le aapp juge qui a rtrvé, ynt rendu son fusil, son blt demployé de la ville à eas.. L'autre, celui du bt, en ffici de marine, un colt sur le ventre, qui tourne la face, c'est Pons, commandant d maquis des volontaires de la mD..e.rô Armée Pons comme on disait l 6 juin, compagnie dps les état-majors débarquèrent avec leurs étts, leurs tampons, leurs foiecrfis tamponneurs et leurs roffiecsi porteurs de tampons... L'vntrr éleveur ed lapins Pons s fermier. Le |
de tampons... L'aventurier éleveur de lapins Pons est fermier. Le baroudeur, l'aventurier de toujours, éleve des lapins. Peut-être n'a-t-il pas dit son dernier mot... Le jour se lève sur le pays de la liberté. Pons trafique le carburateur d'une Rosengart poussive, prêtée pour la journée. Et je le revois, entouré de ses hommes, dans cette 402, crachant le feu par les portières, le canon d'un fusil-mitrailleur engagé dans le pare-brise. Dans la guimbarde trépidante qui m'emmène je sais que je ne retrouverai ni Brun, ni Arnaud, Daumas, Leclerc, Fouquet, Vigne et Blanc, Bernard, Doucet, Puget, Paccon, Rehs et Humbert, Bergeron, | de tampons... L'aventurier éleveur d lp Pon est fermier. Le baroudeur, 'aventurier de tjrs, éleve des lapins. Peut-être n't pas dit son dernier t.. Le jour se lève usr l pays de liberté. Pons trafique l carburateur d'une Rosengart poussive, prêtée pour la journée. Et je le esvro,i entouré de ess hommes, dans cette 402, crchnt le feu par les portières, le canon dun il-iraieu engagé dans le pare-brise. Dans la guimbarde trépidante qui memmène je sais e j ne retrouverai ni Brun, ni Arnaud, Daumas, Leclerc, Fouquet, eigVn et Blnc, Bernard, Doucet, Puget, Paccon, Reh et Humbert, Bergeron, |
et Blanc, Bernard, Doucet, Puget, Paccon, Rehs et Humbert, Bergeron, Defolié, Tournigand et Poulet, Thuile, Joseph, Brozil, Vialet, Brozille, Viallet, Brunet, Torteval, Tutier, Samuel, Lévy, Baudoin et Meyer Raymond. Ils sont morts, les volontaires... Mais seuls les morts enterrent les morts et Pons est toujours près de moi, comme il y a quatre ans, les platanes ont des feuilles, mais toutes les cheminées fument, les routes sont libres, les barricades sont mortes. Les terroristes aussi... Ils sont derrière leurs charrues, conduisent les boeufs ou les locomotives, tiennent boutique, sont soudeurs... Marche arrière, nous allons vite, plus vite que toutes les | et Blanc nard, Doucet, Puget, Pccn, Rehs et Humbert, Bergeron, Defolié, urnign et Plt, Thuile, Joseph Brozil, Vialet, Brozille, Viallet, Brunet, lvaTre,ot ue, Samuel, Lévy, Baudoin et Meyer nyRmoa.d Ils sont mrts, les vlntrs... Mais seuls les morts enterrent es morts et Pn st toujours près d moi, m il y a quatre ,nsa les platanes ont des feuilles, mais toutes les cheminées fument, les routes sont lbrs, les barricades sont mortes. Les trrts aussi... Ils snt derrière leurs charrues, conduisent les bseufo ou les locomotives, tiennent boutique, sont soudeurs... Marche arrière, ns allons vite plus vite que toutes ls |
Marche arrière, nous allons vite, plus vite que toutes les Rosengart du monde. Quatre ans d'un coup. Pons se perd dans ses manivelles. Il montre parfois une ferme. Il se retourne. Il me montre. — C'en était un, dit-il. (à suivre). UNE PARTIE DE LA 47-1 sera libérée le 1er mai. Les militaires de la première fraction de la classe 1947 mariés et pères de famille ou appartenant à des familles de cinq enfants et plus seront libérés le 1er mai. Les déportés politiques bénéficieront d'allégements, ainsi que les Jeunes du S. T. O., les Jeunes cités ou blessés de | Marche arrière, nous allons vite, plus vite que toutes les Rosengart d monde. Quatre ans d'un coup. Pons se perd dans es manivelles. Il montre ars une ferme. Il se retourne. I me montre. — C'en éitat un, dit-il. (à suivre). UNE PARTIE DE LA 47-1 sera léé le 1er mai. Les militaires de la première cto de la classe 1947 mariés et p de famille ou appartenant à des familles de cinq enfants et plus seront libérés le 1er m. Les déportés politiques bénéficieront d'allégements, ainsi que les Jeunes ud S. T O., les Jeues cités ou bsés de |
du S. T. O., les Jeunes cités ou blessés de guerre, les Jeunes gens ayant deux proches parents morts à la guerre, les détenus ou Internés pendant l'occupation à la suite d'une activité d'ordre national. Les mêmes mesures s'appliqueront également aux engagés volontaires dans les F. F. I., les agents de la France combattante, les engagés pour la durée de la guerre ayant fait un certain nombre de mois de service actif. (Journal officiel du 25 avril.) FAUTEUILS-CUIR Directement chez le FABRICANT Canapés Lits et Divans RUBIN FRÈRES 11y, Fg St-Antoine 3 Oj Dans la cour rez-de-chaussée gauche IMPORTANTE MAISON | du . T. O., ls Jeunes téisc ou blessés de guerre, les Jeunes gens ayant deux proches parents morts à la guerre, les détenus ou Internés pendant l'occupation à la suite d'une ctvté d'od national. Les mêmes mesures s'pplqrnt également aux engagés vlntrs dans les F. F. I., les agents de la nce combattante, les engagés pour la durée de la guerre ayant fait un certain nombre de mois de service actif. (Journal officiel du 25 avril.) FAUTEUILS-CUIR Directement chz FABRICANT Cnpés Lits et Divans RUBIN FRÈRES , Fg St-Antoine 3 Oj Dans l cour rez-de-chaussée gauche MPRTNT MAISON |
St-Antoine 3 Oj Dans la cour rez-de-chaussée gauche IMPORTANTE MAISON SARROISE RECHERCHE D'ARGENTURGE MACHINES à Bois et à METAUX D'OCCASION Paire parvenir offre à M. HUBNER 44, rue Lemercier, Paris O. F. achète comptant nouveaux ou petits : PIÈCES D'ARGENT de 1 fr.=15 Ir., de 2=30 fr., de 5=80 fr., de 10=38 fr., de 20=60 fr. et, TOUS BIJOUX 5, bd Strasbourg (Métro Strasbourg-St-Denis) L'SÉMAINE D'INAUGURATION DE VENTE SENSATIONNELLE HTE QUALITÉ Affinée PURE LAINE HOMMES MADE UP COSTUMES. 7, boulevard MAGENTA TAILLEURS GABARDINES, RUBANS, MANTEAUX, VESTES, MÉTROS DE LA REPUBLIQUE, GABARDINES PANTALONS IMPER POPELINE CAOUTCHOUC PRIX EXCEPTIONNELS!... LES LIVRES ET | St-Antoine 3 Oj Dns la cour rez-de-chaussée gauche IMPORTANTE MAISON SARROISE RECHERCHE D'ARGENTURGE MACHINES à Bois et à METAUX D'OCCASION Paire parvenir offre à M. HUBNER 44, r Lemercier, Paris O. F. achète comptant nouveaux ou petits : PIÈCES DAET de fr.=15 Ir., d 2=30 f, de 5=80 r de 10=38 fr., ed 20=60 fr. t, TOUS BIJOUX ,5 bd Strasbourg (Métro Strsbrg-St-Dns) LSÉMAINE D'INAUGURATION DE VENTE SENSATIONNELLE HTE QUALITÉ Affinée PURE LAINE HOMMES MADE UP COSTUMES. 7, boulevard MAGENTA TAILLEURS GABARDINES, RBNS, MANTEAUX, VESTES, MÉTROS DE LA REPUBLIQUE, GABARDINES PANTALONS IMPER POPELINE CAOUTCHOUC PRIX EXCEPTIONNELS!... LES LIVRES ET |
GABARDINES PANTALONS IMPER POPELINE CAOUTCHOUC PRIX EXCEPTIONNELS!... LES LIVRES ET LES HOMMES La guerre d'Hitler continue D'UN MEETING AU LIVRE D'YVES FARGE. IMAGE DE BIKINI. ROOSEVELT EST BIENTÔT MORT... ET L'EUROPE ? par Georges ALTMAN Le soir même où je recevais le nouveau livre de mon cher Farge, j'étais avec lui, et avec bien d'autres de l'époque clandestine, dans cette salle Wagram où, pour la première fois depuis la Libération, se retrouvaient dans un même élan tant de rescapés de la guerre d'Hitler. Je regardais ces quelques milliers de visages, que je me semblait presque tous reconnaître, visages d'hier apparus | GABARDINES PANTALONS IMPER OL CTCHC PRIX XCPTNNLS!... LES LIVRES T LES HOMMES La guerre d'Hitler continue 'UN MTNG AU LIVRE D'YVES FARGE. IMAGE DE BIKINI. ROOSEVELT EST BIENTÔT MORT... ET L'EUROPE ? par Grgs ALTMAN Le sr mêm où je recevais uv livre de mon cher Frg, j'étais vc lui, et avec bien d'autres de 'époque clandestine, dans ctt salle Wagram où, pr l première fs depuis la Libération, se retrouvaient dans un même élan tant de rescapés ed la guerre itHed.l'r Je regardais ces quelques milliers de visages, que je me smblt presque tous rcnnaît visages d'hier apparus |
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