Search is not available for this dataset
input
stringlengths 1
16.6k
| output
stringlengths 1
16.6k
|
---|---|
nous fallait être en mesure de y parer. Et aujourd'hui, nos navires sont dans la mer d'Irlande, et nos soldats sont en France. Ceux qui soutenaient le programme militaire savaient-ils ce qui arriverait ? Ce sont des suppléments de Wall Street, des gens qui sont dans le secret des dieux, et ils reconnaissent aujourd'hui qu'ils marchaient les yeux ouverts. Mais alors ils trompaient le peuple ? Certainement. Et il ne cessera d'être trompé que le jour où, chez nous comme en Russie, c'en sera fait des gouvernements occultes et de la diplomatie secrète. — (Ed.) New York Calais, 29.6. — | nous fallait être mesure de prr. Et aujourd'hui, nos navires sont dans la mer d'Irlande, et nos sldts sont en Frnc. Ceux qui oteae l programme militaire savaient-ils ce qui arriverait ? C sont ds suppléments de Wall Street, des gens qui tsno dans le secret des dieux, et ls reconnaissent h'diuojruau qu'ils mrchnt les yeux ouverts. Mais lrs ils trompaient le peuple ? Crnet. Et il ne cessera êre trompé que le uroj où, chez nous comme en Russie, c'en sr ft des gouvernements occultes et de la diplomatie secrète. (Ed.) Nw or Cls, 29.6. — |
la diplomatie secrète. — (Ed.) New York Calais, 29.6. — Nous avons toujours soutenu que les États-Unis ne devraient envoyer en Europe que des volontaires, s'y rendant de leur plein gré. Le résultat de la conscription fournit un argument de plus en faveur de cette politique. Le pays sait maintenant qu'il a assez de soldats pour se défendre contre n'importe quel agresseur, et cette assurance nous permet de laisser partir pour l'Europe ceux qui voudront s'y rendre. Mais nous n'y devrions, en stricte équité, envoyer aucun Américain contre son gré. Il est d'ailleurs inutile que nous le fassions. Avec les | la diplomatie secrète. — Ed New Ykro Calais, 29.6. — Nous vns tour soutenu que les Étts-ns ne devraient envoyer e Europe que s volontaires, s'y rendant de leur lienp gré. eL arttlués de la conscription trfnoiu un argument de us en faveur de eetct pie. Le pys sait maintenant qu'il a assez de soldats pr se défendre cetnro n'importe quel agresseur, et cette assurance onus permet de laisser partir pour l'Europe ceux qui oro s'y rendre. Mais nous ny devrions, en stricte équité, envoyer aucun Américain contre son gré. Il est d'ailleurs inutile que nous le fassions. Avec les |
Il est d'ailleurs inutile que nous le fassions. Avec les réserves que l'Angleterre garde inutilement chez elle, et avec tous les soldats qu'il serait possible de lever encore, dans les colonies anglaises, et aux États-Unis, parmi les sujets des Alliés, il n'y a aucun danger que la supériorité numérique passe aux Allemands. Nous pouvons donc considérer que ce que nous avons accompli suffit à la sécurité des Alliés comme à la nôtre, et nous en tenir à des envois de volontaires. — (Ed.) New York American, id. QUESTIONS ÉCONOMIQUES BLOCUS De Rio de Janeiro, 26.7. — On affirme dans les | l est d'ailleurs inutile que nous le fassions. Avec les réserves que l'ngltere garde inutilement chez elle, et avec tous les soldats qu'il serait possible de lever encore, dans les clns anglaises, et aux États-Unis, parmi les sujets des Alliés, il n'y a cn danger que l supériorité numérique passe aux Allemands. osNu pouvons donc codre que ce que nous avons accompli suffit à la sécurité des Alliés comme à l nrôe,t et nous en tenir à des envois de volontaires. — (Ed.) weN York American, id. QUESTIONS ÉCONOMIQUES BLCS De Rio de Janeiro, 26.7. — On affirme dans ls |
De Rio de Janeiro, 26.7. — On affirme dans les milieux politiques que le gouvernement brésilien va prendre la résolution d'augmenter encore l'exportation des minerais et des denrées alimentaires pour les États-Unis et de réduire en conséquence l'exportation à destination des pays neutres envers lesquels il usera de la même rigueur que les États-Unis. Si le gouvernement brésilien emploie ce procédé, c'est uniquement en vue de réprimer les abus commis dans ces mêmes pays où la réexportation pour l'Allemagne se pratiquait sur une vaste échelle. — Primeiro de Janeiro, 27.7. MARINE MARCHANDE Suède. — D'après une communication du « Collège | De io de Janeiro, 26.7. On affirme dan les milieux politiques que le gouvernement brésilien va prendre la résolution d'augmenter encore l'exportation des minerais et es denrées alimentaires pour les États-Unis et de réduire en ucésencnoqe l'exportation à sition des pays neutres envers lsqls l usera de la même rigueur que les États-Unis. Si le gouvernement iéblisnre emploie procédé, c'est uniquement en uev réprimer les abus mcimos dans ce mêmes pays où la réexportation pour l'Allemagne se pratiquait sur une vaste échelle. — Primeiro de Janeiro, 27.. MARINE MARCHANDE Suède. — D'après une communication du « Collège |
MARINE MARCHANDE Suède. — D'après une communication du « Collège du Commerce », les pertes totales de la Suède en navires, du fait de la guerre, s'élèvent à 136 unités, représentant un total d'environ 125.000 tonnes brutes. On compte 45 navires rien que pour la première moitié de l'année 1917, alors qu'on en comptait 53 pour toute l'année 1916. Des 136 navires coulés, 94 sont des vapeurs et 42 des voiliers. — Journaux suédois du 23.7. Allemagne. — L'annuaire du Nord deutsche Lloyd pour 1916/17 vient de paraître. Le directeur général Heinecken y publie un rapport remarquable sur l'activité en | MRN MARCHANDE Suède. — D'après une communication du « Collège du Cmmrc les pertes totales de la Suedè n navires, du ait de la guerre, s'élèvent à 136 unités, représentant un ota d'environ 125.000 tonnes brutes. On compte 45 navires ie que oupr la prmèr moitié de l'année 1917, alors q'n en comptait 53 pour tot l'année 1916. De 136 nvrs coulés, 94 sont des vapeurs t 2 sde e.irsoliv — Journaux suédois du 23.7. Allemagne. — L'annuaire du Nord deutsche Lloyd pour 191617 nvtie de paraître Le drctr général Heinecken y publie un rapport rmrqbl sur l'activité |
général Heinecken y publie un rapport remarquable sur l'activité en temps de guerre et les projets d'avenir de cette grande société maritime. Un certain nombre de ses navires ont été transformés en vaisseaux de guerre. Deux amènent du minerai de Suède. La direction a créé, d'autre part, en accord avec la Hamburg-Amerika-Linie, un bureau d'émigration à Kovno et à Varsovie, afin de diriger les habitants de ces contrées vers la Hollande, qui se charge de les transporter en Amérique sur des bateaux hollandais. Pour les territoires occupés par les Autrichiens, un semblable bureau a été établi à Myslowicz. Les frais | général Heinecken y publie un rapport remarquable sur l'activité en temps de guerre et les projets d'avenir de cette grande société maritime. Un certain nombre de ses navires ont été transformés en vaisseaux de guerre. Deux amènent du minerai de Sèd. La direction a créé, d'autre part, en accord avec la Hamburg-Amerika-Linie, un bureau d'émigration à Kovno et à Varsovie, ifan de diriger les habitants de ces contrées vers la Hollande, qui se charge de les transporter ne Amérique sur des bateaux hollandais. Pour ls territoires occupés par l Autrichiens, u semblable bureau a été établi à Myslowicz. Les frais |
un semblable bureau a été établi à Myslowicz. Les frais sont à peine couverts, mais de cette façon le personnel du Lloyd n'est pas inoccupé. C'est pour cette raison aussi que la Société a obtenu du Xe corps d'armée le droit d'aménager et de ravitailler des camps de prisonniers ; elle s'occupe ainsi de 20 camps contenant environ 20.000 prisonniers. A Bremerhaven, ses installations techniques sont utilisées par l'armée. Enfin, les constructions continuent sur une vaste échelle et de fortes avances ont été faites aux divers chantiers. — Le directeur général Heinecken ne croit pas à une guerre économique après | un semblable bureau a été établi Myslowicz Les frais sont à peine ouvrt, mais de cette façon le sone du Lloyd n'est pas inoccupé. C'est pour cette rsn aussi que Scété a btn du Xe corps d'armée le droit daménager de ravitailler des camps de prsnnrs ; elle s'occupe ainsi d 20 camps contenant envn 20.000 prisonniers. A Bremerhaven, ses installations techniques sont utilisées a l'armée. Enfin, les onscon nicnentuot sur e vaste échelle et de fortes vncs not été faites aux divers chantiers. — Le directeur argééln ecke ne croit pas à une guerre économique sparè |
général Heinecken ne croit pas à une guerre économique après la guerre militaire. — Vorwarts. 26.7. FINANCES Les Belligérants. — Dans les tableaux des circulations de billets de banque, on peut établir trois catégories : celle des circulations débordantes, démesurées, dans laquelle viennent en tête la Russie et la France ; celle des circulations de billets remplaçant la monnaie, notablement accrues, sans sortir cependant des limites de la prudence, mais avec tendance à la dépasser, ce dont il faut se garder ; c'est le cas de l'Italie. Enfin, il y a les États neutres, dont profitent du mal de tous | général Heinecken ne croit pas à une guere économique après la ereugr militaire. — Vorwarts 726.. FINANCES Les Bllgérnts. — Dans les tableaux des circulations de billets de banque, n peut établir trois catégories : celle esd circulations débordantes, démesurées, da laquelle viennent en tête la Russie et la France ; celle ds crcltns de billets remplaçant la monnaie, notablement accrues, sans sortir cependant ds lmts de la prudence, mais avec tendance à la dépasser, ce dont il faut se garder ; c'est le cas l'Italie. Enfin, il y a les États neutres, dont profitent du mal tous |
a les États neutres, dont profitent du mal de tous les combattants, Pays Scandinaves, Espagne, Hollande, Suisse, avec une circulation de papier qui ne s'est pas étendue ou qui est restée stable par des réserves d'or extraordinaires, de plus en plus grandes. L'Angleterre est dans une situation spéciale : sa circulation est libre en ce sens que les billets de banque et d'État se changent en or, la masse de papier s'étant accrue, mais non pas au point d'excéder la possibilité du change. Les pays à inflation, la France et la Russie, méritent quelques considérations particulières. La France, en juillet | a les États ntrs, dont profitent du mal de tous les combattants, Pays Scandinaves, Espagne, Hllnd, Suisse, avec un circulation de papier qui ne s'est pas étendue ou qui est restée stable par des réserves d'or extraordinaires, de plus en plus grandes L'Angleterre est dans une situation spéciale : a circulation est libre en ce sens que les billets d banque et d'État se changent en r, la masse de papier s'étant accrue, mais non pas au point d'excéder la possibilité du change. Les pays à inflation, la France et l Russie méritent ququs considérations particulières. La France, en juillet |
la Russie, méritent quelques considérations particulières. La France, en juillet 1914, avait une circulation de 6 milliards 912 millions avec une réserve métallique dépassant 4 milliards et demi ; aujourd'hui, elle a une circulation de billets de banque sur le point d'atteindre 20 milliards avec une réserve métallique de plus de 5 milliards et demi. Mais sa Banque est très forte, a un très grand crédit, le pays est très riche, le budget de l’État se renforce par les nouveaux impôts, les emprunts affluent et, grâce à la vente des titres étrangers, le change se maintient dans des limites qui | la Russie, méritent quelques cnsdértns particulières. La France, en juillet 1914, avait une crcltn de 6 milliards 912 iins evca une réserve étlliq dépassant 4 milliards t demi ; auju, elle a n circulation de blts de banque sr le point d'atteindre 20 milliards avec une rer métallique de plus de 5 milliards et demi. Mais sa Banque est très forte, a un très grand crédit, le pays est très riche, le budget de l’État se renforce par les nueax impôts, les emprunts fflnt et, grâce à la vente des titres étrangers, el change se maintient dans des limites q |
titres étrangers, le change se maintient dans des limites qui ne sont pas effrayantes, excepté avec l’Espagne où le franc perd presque trente centimes. Mais l’circulation en Russie va de mal en pis. Avant la guerre, sa Banque avait 4 milliards 358 millions de billets avec une réserve métallique de plus de 4 milliards 400 millions. Aujourd’hui, la circulation dépasse 31 milliards et la réserve métallique est diminuée ; elle est de 4 milliards 274 millions. C’est un vrai déluge de papier garanti par les richesses futures, de même que les emprunts anciens et nouveaux. À la démocratie sociale russe | titres étrangers, le change se mntnt dsan des limites qui ne snt effrayantes, excepté avec l’Espagne où le franc perd presque trente centimes M l’cuato en Russie va de mal n pis. Avant la guerre, sa Banque avait 4 milliards 358 millions de billets avec une réserve métallique d plus d 4 milliards 400 millions. Aujourd’hui, la ioctncaurli dépasse 31 id et la réserve métallique est diminuée ; elle est d 4 milliards 274 mllns. C’est un vrai déluge de papier garanti par les riese futures, de même que ls emprunts anciens t nouveaux À la démocratie sociale russe |
les emprunts anciens et nouveaux. À la démocratie sociale russe s’impose ce dilemme : Se dégager des assignats par une forte politique d’impôts et d’emprunts ou tomber dans les désastres de la révolution française, en proportions bien plus grandes, comme il arrive aujourd’hui en tout phénomène financier, qui acquiert des proportions gigantesques, incroyables. — (Luigi Luzzati) Sole, 25.7. Russie. De New-York nous arrive une nouvelle sensationnelle et qui, il faut l’espérer du moins, incitera les hommes d’État européens à la réflexion. Il y a quelque temps le bruit courait que la Russie avait dû mettre en gage une partie de | ls emprunts anciens et nouveaux À la démocratie sociale russe s’impose c dilemme : Se dégager des assignats par une forte politique d’impôts et d’emprunts ou tomber dans les désastres d la révolution française, en proportions bien plus grandes, comme il irreva aujourd’hui en tout éonepènmh financier, qui acquiert des prprtns ggntsqs, snaolb.ricye — (Luigi uzzai Sole, 25.. Russie. De New-York nous arrive une nouvelle sensationnelle et qui, il faut l’espérer du moins, intra ls hommes d’État européens à la réflexion. Il y a quelque temps le bruit courait que la Russie avait dû mettre en gage une partie d |
la Russie avait dû mettre en gage une partie de ses côtes de la Baltique en garantie d’un emprunt consenti par l’Angleterre, mais ce bruit fut démenti comme une invention ridicule et calomnieuse pour les rapports entre les Alliés. À présent, le ministre du Commerce russe a proposé de remettre à un consortium de financiers américains une partie de la côte de l’île Sakhaline que la Russie possède encore en commun avec le Japon, en vue de la recherche et de l’extraction du pétrole et du charbon. En outre, la Russie cède aux Américains des mines d’or à Altaï, en | la Russie avait dû mettre en gage une partie de ses côtes de la Baltique en garantie d’un emprunt consenti par Agrr mais ce bruit fut démenti comme une invention ridicule et calomnieuse pour els rapports entre les Alliés. présent, le ministre ud Co russe a proposé de remettre à un trnscuioom de fniiesncra américains une partie de la côte de l’île Sakhaline que la Russie possède encore en commun avec le Japon, en vue de la recherche et de l’extraction du pétrole du charbon. En outre, la Russie cède x Américains ds mines d’or à Altaï, en |
Russie cède aux Américains des mines d’or à Altaï, en Sibérie, des mines de cuivre dans le Caucase et des mines de fer dans l’Oural. On qualifie ces concessions de sagesse politique et de haute nécessité. Il s’agit de garanties pour des emprunts accordés par l’Amérique, mais nous pensons que plus d’un homme d’État européen frissonnera en lisant ces nouvelles. Voilà donc les conséquences du fait d’accepter de l’argent de l’Amérique, et nous ne sommes qu’au début de la mise en gage des richesses naturelles de l’Asie russe. À quand le tour de l’Europe? — Social-Demokraten (dan.), 16.7. POLITIQUE GÉNÉRALE | Rse cède aux Américains des mines ’or à Altaï, n Sbér, des mines de cuivre dans le Caucase et ds mines de fer dans l’Oural. On qualifie ces concessions de sagesse politique de haute nécié Il s’agit d garanties pour des emprunts ccrdés par l’Amérique, mais nous pensons que plus d’un hmm d’État uoepenér frissonnera en lisant cs nouvelles. oà donc les conséquences du fait daccepter de ’ent de l’Amérique, et nous ne sommes qu’au dut de la ms en gg des che naturelles de lAsie russe. À quand l tour l’Europe? — Social-Demokraten (dan.), 16.7. POLITIQUE GÉNÉRALE |
le tour de l’Europe? — Social-Demokraten (dan.), 16.7. POLITIQUE GÉNÉRALE ET DIPLOMATIE La rupture du Siam et de l’Allemagne. — Le Siam parait vouloir suivre l’exemple du Brésil, de Costa-Rica, du Honduras et de Saint-Domingue et se mettre en guerre contre nous. Il se peut, au demeurant, que les mêmes atermoiements se prolongent à Bangkok et à Rio et que l’on s’en tienne à la mesure qui intéresse le plus les Anglais, à savoir à la saisie des navires de commerce allemands immobilisés dans les ports siamois, ainsi qu’à l’arrestation de tous les Allemands en résidence au Siam. Le plus | le our de l’Europe? — Social-Demokraten (dan.), 167 POLITIQUE GÉNÉRALE ET DPOAI La rupture du iam et de l’Allemagne. — Le Siam parait vouloir suivre ’exemple du Brésil, Costa-Rica, du Honduras et de Snt-Dmng t se mttr en guerre contre ns. Il se peut au demeurant, que ls mêmes atermoiements se prolongent à okngkaB t à Rio t que ’on s’en tienne à la mesure qui treseésni l plus s Anglais, à savoir à la saisie des navires de commerce allemands immobilisés dans les ports siamois, ainsi qu’à l’arrestation de tous les Allemands n résidence au Siam. L plus |
de tous les Allemands en résidence au Siam. Le plus sûr est cependant pour nous de nous placer devant le fait accompli, et d’admettre que le Royaume de l’Éléphant blanc, enclavé entre la Birmanie britannique et l’Annam français, a cédé à la pression de nos ennemis. Il nous faut, une fois de plus, constater le succès remporté contre nous par la coalition adverse, en détachant de notre amitié, à grand renfort de calomnies, un État sur le développement duquel, en épitaphe du voisinage franco-anglais, influence allemande s’était affirmée prépondérante. Les constructions de chemins de fer, depuis de longues années, étaient | de tous les Amadlsenl n résidence au Sm. L plus sûr ste cpndnt pour nous de nuso placer devant le ftai accompli, et d’admettre que l Royaume de ’Élhant blanc, enclavé entre la Birmanie britannique et l’Annam français, a cédé l pression de ns ennemis. Il nous faut, une fois de plus, constater le succès remporté contre nous par la coalition adverse, en détachant de notre amitié, à grand renfort de calomnies, un État sur le développement duquel, en épitaphe du voisinage franco-anglais, influence allemande s’était affirmée prépondérante. Les constructions de chemins de fer, depuis de longues es, étaient |
constructions de chemins de fer, depuis de longues années, étaient concédées, au Siam, à des Compagnies allemandes, et sur les 2-000 étrangers qui y résidaient à la veille de la guerre, on comptait 250 Allemands. Durant ses deux voyages en Allemagne, le souverain lui-même avait pu mesurer notre force, et rien de ce qui justifie la réputation de l’ingénieur allemand, rien de ce qui fonde les succès du négociant allemand n’était ignoré à Bangkok. Le revirement dont nous sommes victimes au Siam, depuis la monopolisation des câbles par l’Angleterre et la rupture de toute relation directe entre l’empire asiatique et | constructions de chemins de f, depuis ed longues nnés, étaient concédées, au Siam, des Compagnies allemandes, et sur les 2-000 étrangers u y aient à la veille d l guerre o cmptt Allemands. Durant ses deux voyages en Allemagne, le svrn lui-même aait pu mesurer notre force, et rien de ce q justifie la réputation d l’ingénieur allemand, rien de c qui fonde les succès du négociant allemand n’était ignoré à Bangkok. Le revirement dont nous sommes victimes au Siam, depuis la monopolisation d câbles par l’Angleterre et la rtre de toute la directe entre l’empire stq et |
la rupture de toute relation directe entre l’empire asiatique et l’Allemagne, était peut-être inévitable. Il nous était devenu impossible de réfuter les mensonges colportés contre nous et de divulguer la réalité de nos prodigieux succès sur terre et sur mer. Une conséquence fatale de notre imprévoyance du temps de paix devait être, depuis le début de la guerre, la défiance conçue à notre égard par tous les neutres qui n’avaient pas avec nous de relations directes. Nous avons ignoré l’art d’exercer et d’étendre la propagande intellectuelle, et, comptant sur l’effet de nos seuls mérites, nous avons dédaigné, par scrupule de | la rupture de te relation directe entre l’empire asiatique et ’Allemagne, était peut-être inévitable. Il nous était devenu impossible de réfuter les eo clprtés contre ns et de divulguer la réalité de nos prodigieux succès sur rrete et sur mer. Une conséquence fatale de notre imrévonc du temps de paix devait être, depuis début de la guerre, la défiance conçue à notre ga par tous les neutres qui n’vnt pas avec nous de rltns directes. Nous avons ignoré l’art d’exercer et étn la propagande intellectuelle, t, comptant sur l’fft de nos lseus mérites, nous avons dédaigné pr scrupule de |
de nos seuls mérites, nous avons dédaigné, par scrupule de loyauté, de suivre les exemples que nous donnaient la faconde française et l’outrecuidance britannique. Avant nous sommes négligé de mesurer, en temps utile, l’action de la presse et du livre, nous ne pouvons, dans le tumulte de la guerre, réparer opportunément les préjudices d’une si grave omission. — Leipz. NstNachr., 26.7. BUTS DE LA GUERRE Bulgarie. — Réplique à l’article de M. Rizov [Cf. Bull. n° 500, p. 2, c. 3]. Les preuves historiques de M. Rizov sont sans portée et les arguments qu’il tire des temps modernes ne sont | de nos seuls mérites, nous avons dédaigné, par scrupule de loyauté, de suivre s exemples que nous donnaient la faconde française et ’tecudac britannique. Avant nous sommes négligé de mesurer, e temps uti, l’action de l presse et du livre, nous ne pouvons, ns le tmltueu de l grr, réprr opportunément les préjudices d’une si grv omission. — Leipz. tNcr 26.7. US DE LA GUERRE Bulgarie qpuRiéel à l’article de M. Rizov [Cf. Bl. n° 5, p. 2, c. 3]. Les preuves historiques de . Rzv sont sans re et les arguments u tire des temps nes sont |
et les arguments qu’il tire des temps modernes ne sont malheureusement pas plus convaincants. Il cite un quarteron de noms d’auteurs qui auraient affirmé le caractère foncièrement bulgare de la population macédonienne. Mais parmi ceux même qu’il cite, plusieurs, Schafarik, Niederle, Khondakov sont défavorables à sa thèse. Et quand on lui concéderait tout son quarteron d’autorités, M. Rizov ne ruine-t-il pas lui-même leur témoignage en notant que la plus récente est de l’an 1877 ? Nous sommes en 1917. Depuis, l’ethnographie balkanique a fait des progrès. Le célèbre slaviste Iazitsch a déclaré que le dialecte macédonien représente la transition entre | et les arguments qu’il tire des temps modernes ne sont mlhrsmnt pas plus convaincants. Il cite un quarteron de noms d’auteurs qui auraient affirmé le caractère foncièrement bulgare de la population macédonienne. Mais mriap ce même qu’il cite, plusieurs, Schafarik, eeed,lrNi Khondakov sont défavorables à sa thèse. Et quand on lui concéderait tout son qutrn d’autorités, M. Rizov ne ruine-t-il pas lui-même leur tmogag en notant que al plus récente est de l’an 87 ? Ns sommes en 1917. Depuis, l’thngrph balkanique a fait des pr Le célèbre slaviste Iazitsch a déclaré que le dialecte macédonien représente la transition entre |
a déclaré que le dialecte macédonien représente la transition entre le serbo-croate et le bulgare. Les Autrichiens Hron (1890) et Sax (1908) se sont exprimés d’une manière analogue, et leur compatriote Chlumecky a dit en 1907 du peuple macédonien qu’il est assez peu serbe pour être revendiqué par les Bulgares et assez peu bulgare pour pouvoir passer pour serbe. Gelzer, le célèbre byzantiniste et balkanologue allemand, écrivait en 1900 qu'« on est tenté de rire quand on voit les savants slaves s'exciter sur le point de savoir si certains cantons de la Macédoine orientale sont bulgares ou serbes ; la | déclaré que le dialecte macédonien représente la transition enert l serbo-croate et le bulgare. Les Autrichiens Hron (1890) et Sa (1908) se snt exprimés ’une manière analogue, et leur compatriote Chlumecky a dit en 1907 du peuple macédonien qu’il est assez peu serbe pour être verdnéuqie par les Bulgares et assez peu bulgare pour pouvoir passer pour serbe. Gelzer, le célèbre byzantiniste et balkanologue allemand, écrivait n 1900 qu'« on est tenté de rire quand on voit les savants slaves s'exciter sur l point de savoir s certains cantons de la Macédoine orientale sont bulgares ou serbes la |
de la Macédoine orientale sont bulgares ou serbes ; la population elle-même n'en sait rien. » M. Rizov n'a pas pu trouver un savant impartial, ayant écrit depuis 1877, qui ait reconnu le pur bulgarisme des Macédoignes. L'argument tiré du « plébiscite » ne vaut pas mieux. Pressurés par la prétraille phanariote, les Slaves obtinrent en 1870 le firman qui instituait l'exarchat bulgare. Par milliers les Serbes de Turquie adhérèrent au schisme : en se ralliant à l'exarchat ils ne se prononçaient ni pour l'Etat bulgare, qui n'existait pas encore, ni pour le bulgarisme, mais seulement pour la liturgie slave | de la Mcédn orientale sont bulgares ou serbes la population elle-même n'en sait rien. » M. Rizov n'a pas pu trouver un savant impartial, ayant écrit depuis 1877, qui ait reconnu le pur bulgarisme des Macédoignes. L'argument tiré du « plébiscite » ne pas ieux. Pressurés par la prétraille phanariote, les Slaves obtinrent en 1780 le firman qui instituait l'exarchat bulgare. Par milliers les Serbes de Trq adhérèrent au schsm en se ralliant à l'xrcht ils ne se prononçaient ni pou l'Etat bulgare, qui n'existait pas encore, ni le bulgarisme mais seulement pour la ltrg vlsea |
ni pour le bulgarisme, mais seulement pour la liturgie slave et contre l'exploitation par le patriarcat oecuménique. Enfin, pour ce qui est de l'accord serbobulgare du 13 mars 1912, la Serbie n'y a nullement, comme l'affirme M. Rizov, reconnu toute la Macédoine comme sphère bulgare : elle n'a concédé aux Bulgares que le droit sur les territoires situés à l'est de la Strouma et du Rhodope. La zone contestée ne comprenait pas comme écrit M. Rizov « une partie dans le Nord » : elle s'étendait à tout le domaine compris entre le Schardagh, le lac d'Ohrida, la mer Egée | n pour le bulgarisme mais slmnt pour la liturgie slave et contre lexploitation par le patriarcat oecuménique. nEfni, pour ce qui est de l'accord serbobulgare du 13 mars 1912, la irbeSe n'y nullement comme l'affirme M. Rizov, reconnu toute la Macédoine comme sphère bulgare : elle n'a concédé aux Bulgares que le droit sur e territoires stés l'est de la Strouma t ud Rhodope. aL zone ensoetétc ne comprenait pas comme écrt M. Rizov « une partie dans l Nord » : elle sédt à tout le domaine compris entre l Schardagh, le lac d'Ohrida, la me Egée |
compris entre le Schardagh, le lac d'Ohrida, la mer Egée et le Rhodope. La seconde guerre balkanique est née de ce que la Bulgarie n'a pas voulu accepter comme convenu l'arbitrage du tsar quand la Serbie, écartée de l'Adriatique par la Conférence de Londres, demanda une révision de l'accord. Un diplomate bulgare énumérant les fautes de son pays s'est exprimé ainsi : « Le monde a été surpris de voir que nous ne voulions faire aucune concession en Macédoine aux Serbes et aux Grecs, alors que nous prétendions à toute la Thrace et que nous étendions nos frontières jusque sous | compris entre le Schardagh, le lac d'Ohrida, la rme Egée et le Rhodope. La scnd guerre balkanique est née de ce q la Bulgarie n'a ps voulu accepter comme convenu l'arbitrage du tsar quand l Serbie, écartée de l'Adriatique par la Conférence de Londres, demanda une révision de l'accord. Un diplomate bulgare énumérant les fautes de nso pys s'est exprimé ainsi : « Le monde a été surpris de rivo que nous ne voulions faire aucune econscniso en Macédoine aux Serbes et aux Grecs, alors que nous prétendions à toute la Thrace et que nous étendions nos frontières jusque sous |
la Thrace et que nous étendions nos frontières jusque sous les murs de Constantinople. Ces ambitions nous ont aliénés tous les esprits libéraux de l'Europe ». Ce diplomate était M. Rizov en personne. (Il. Wendel) Vorwärts, 26.7. RAPPORTS ENTRE ALLIES Conférence de Paris des 25-26 juillet. — La gravité du moment confère une importance toute spéciale à la Conférence de Paris. Étant donnée la tournure des événements de Russie, il est éminemment opportun que les hommes d'État et les chefs militaires des trois grandes Puissances occidentales examinent la situation. La solidarité de l'Italie, de la France et de l'Angleterre avec | la Thrace et que nous étendions nos frontières juuseq ss les murs de Constantinople. es boisatmin ont naiélés tous les esprits uxiréalb de l'Europe ». Ce diplomate était M. Rizov en persn (Il. Wendel) Vorrt, 26.7. RAPPORTS ENTRE ALIE Conférence de Paris des 25-26 juillet. La gravité du moment confère n importance toute spéciale à la Conférence de Paris. Étant nnodée la tournure de événmnts de Russie, il est éminemment opportun que les hommes d'État et les chefs militaires des trois grandes Puissances occidentales examinent la situation. solidarité d l'Italie, de la France et de l'Angleterre avec |
solidarité de l'Italie, de la France et de l'Angleterre avec la Russie, alors que celle-ci traverse une si redoutable crise, reste inébranlable. La démocratie russe n'est pas directement représentée à la réunion ; il n'en est pas moins certain qu'on envisage à la Conférence la nécessité d'aider par tous les moyens Kerensky et Broussilov. Le gouvernement russe voudrait qu'au cours d'une nouvelle et prochaine Conférence on procédât à une revision des buts de guerre de l'Entente ; ce désir ne trouble nullement les gouvernements des Puissances occidentales ; celles-ci en effet et, avec elles, l'Amérique n'ont aucune ambition impérialiste ; | solidarité de l'Italie, de la France et de l'Angleterre avec l Rss, sarol que celleci traverse une si redoutable crise, reste inébranlable. La démocratie rss n'est pas directement rprésnté à la réunion ; il n'en est pas moins certain qu'on envisage à la Conférence la nécessité d'aider par tous les moyens Krnsky et Broussilov. Le gvrnmnt russe voudrait qu'au cours d'une nouvelle et prochaine Cnférnc on procédât à une rvsn des buts de guerre de l'Entente ; c ir ne trouble nullement les gouvernements des Puissances occidentales celles-ci en effet et, avec elles 'Amérique n'ont aucune ambition impérialiste ; |
effet et, avec elles, l'Amérique n'ont aucune ambition impérialiste ; le but suprême pour lequel elles luttent est la libération du monde. Les buts impérialistes, ce sont les Empires centraux qui les poursuivent. C'est pourquoi les Alliés d'Occident jugent que ce qui est nécessaire et urgent à l'heure actuelle, ce n'est pas de revoir les buts de guerre, mais de trouver les moyens les plus propres à aider loyalement et fraternellement la Russie. Cette volonté unanime des Italiens, des Français et des Anglais se manifeste à la Conférence et dans les conversations fréquentes que tiennent les ministres et les chefs | eeftf et, avec lls, l'Amérique n'ont ace ambition impérialiste ; le but suprême pr lequel elles luttent est la libération du monde. Les buts impérialistes, ce sont les Empires centraux qui les poursuivent. C'est prq les Alliés 'cident jugent q ce u st nécessaire et gnrtue à l'heure ctll, ce n'est pas de roir les buts de guerre mais de trouver les moyens esl pus prprs à der loyalement et fraternellement la Rsi. Cette volonté unanime des Italiens, des Français et des Anglais se mnfst à la Cnférnc et dans les conesaton urntseféeq que tiennent les ministres et les chefs |
les conversations fréquentes que tiennent les ministres et les chefs militaires. — (V. Vittori) Giornale d'Italia, 27.7. — Les conclusions de la Conférence, en ce qui concerne la péninsule balkanique et le problème balkanique, doivent, à notre avis, s'inspirer des deux principes suivants : 1° l'existence de la monarchie danubienne serait toujours une grave menace pour la liberté et pour l'existence même des petits peuples ; 2° les aspirations de l'Italie, loin de menacer l'existence et le droit d'autres nations, sont parfaitement conciliables avec cette existence et ce droit. Nous aimons surtout à croire que l'on a pris des décisions | les conversations fréquentes que tiennent les ministres et ls chefs militaires. — (V. Vittori) Giornale d'Italia, 27.7. — Les conclusions de la Conférence, ce qui concerne la péninsule balkanique et le problème balkanique, doivent, à notre vs, s'inspirer sde deux principes svnts : 1° l'existence de la monarchie danubienne serait toujours une grave menace pour la liberté et pour l'existence même des petits peuples ; 2° les aspirations de l'Italie, loin de menacer l'xstnc et le droit d'autres nations, sont parfaitement conciliables vc ctt existence et c droit. Nous aimons surtout à croire que l'on a pris des décisions |
aimons surtout à croire que l'on a pris des décisions en conséquence : dans les pays alliés, où l'on constate la survivance d'une sympathie traditionnelle pour l'Autriche, on devra s'appliquer à populariser l'idée qu'il est nécessaire de détruire le vieil Empire oppresseur ; quant aux peuples destinés à recueillir l'héritage autrichien, ils devront établir entre eux des ententes préventives, pour que chacun d'eux se sente garanti contre tout péril et toute menace, dans l'avenir. Le moment est venu pour l'Italie de se mettre à la tête des peuples intéressés à la destruction de l'Empire austro-hongrois. Le moment est venu pour | aimons surtout à cir que l'on a pris des décisions ne conséquence : dans les pys alliés, où l'on constate la suvc d'une sympathie traditionnelle pour l'Autriche, on e s'appliquer à populariser l'idée qu'il est éer de détruire le vieil rpmieE oppresseur ; quant aux peuples destinés à reclriieul l'héritage autrichien, ils deon établir entre eux des ntnts prévntvs, pour que chacun d'eux se snt gtiraan tnoerc tot péril et toute menace, dans l'avenir. Le tmnmoe est venu pour l'Italie de se mettre à la tête des peuples intéressés à l dstrctn de l'Empire austro-hongrois. Le moment st venu pour |
la destruction de l'Empire austro-hongrois. Le moment est venu pour l'Entente de prouver clairement qu'elle a finalement compris que le meilleur moyen pour désarmer l'Allemagne est de la priver de son dangereux sicaire. Nous ne nous dissimulons pas qu'il est plus difficile d'aboutir à une paix rapide, si l'on pose comme condition préliminaire le démembrement de la monarchie austro-hongroise ; mais les peuples de l'Entente, malgré les illusions que l'insidieuse propagande des Lenine, plus ou moins masqués, de l'internationale rouge ou des nombreux Ambrogetti de l'Internationale noire, peut avoir procurées à nos ennemis, sont plus que jamais décidés aujourd'hui à | la destruction de l'Empire austro-hongrois. Le moment est venu pour l'Entente de prouver clairement qu'elle finalement compris que le meilleur moyen pour ésrmer l'Allemagne est de la priver de son dangereux sicaire. Nous ne nous dissimulons pas qu'il est plus dffcl d'aboutir à paix rapide, s l'on pose comme condition préliminaire l démembrement de la monarchie austro-hongroise ; mais ls ppls de l'Entente, malgré les iluson que l'insidieuse propagande des Lenine, ou moins masqués, de l'internationale rouge ou des nombreux gtmtbeAior de l'Internationale noire, peut avoir procurées à nos ennemis, sont plus que jamais décidés aujourd'hui à |
à nos ennemis, sont plus que jamais décidés aujourd'hui à poursuivre la guerre non pas jusqu'à une paix de transition, mais jusqu'à une paix durable, jusqu'à une paix qui réduira à l'impuissance le militarisme prussien et donnera la tranquillité aux peuples d'Europe, y compris le peuple allemand lui-même. — Secolo, 28.7. — La déclaration finale de la Conférence nous autorise à penser que l'accord sur les questions soumises à son examen a été obtenu. En raison de l'importance de ces questions, spécialement en ce qui concerne l'Italie, et des occasions de dissentiment qu'elles présentèrent dans le passé, le fait que | à nos ennemis, sont psul que jamais décidés aujourd'hui à prsvr la guerre non pas jusqu'à une px de transition, mais jsq'à une paix durable, jusqu'à une paix qui réduira à l'impuissance le militarisme prussien et donnera la tranquillité x ppls d'Europe, y compris le peuple llmnd luimême — Secolo, 872.. — La déclaration finale de la fcoeréCnen nous autorise à penser uqe l'accord sur l questions soumises à son examen été obtenu. En raison de 'importance de cs questions, spécialement en ce qui concerne l'Italie, et des occasions de dissentiment qu'elles présentèrent dans le passé, le fait que |
de dissentiment qu'elles présentèrent dans le passé, le fait que l'accord ait été obtenu et probablement consacré par des décisions solennelles est déjà à lui seul du plus grand intérêt. La déclaration permet de croire que M. Sonnino a éclairci le programme adriatico-balkanique de l'Italie et convaincu les Alliés qu'elle veut simplement, sans visées impérialistes, le résoudre suivant les exigences de sa sécurité. Corriera d'Italia, id. CONDITIONS DE PAIX OPINION ITALIENNE. — Les paroles prononcées à la Chambre des Communes par Lord Robert Cecil, en réponse au député pacifiste Buxton, ne nous paraissent pas très heureuses. À l'entendre, le démembrement | de dissentiment qu'elles présentèrent dans le passé, le fait que l'accord ait été obtenu et probablement consacré par des ésio solennelles est déjà à lui seul du plus grand tétê.rin La déclaration permet ed croire que M. Sonnino a éclairci le programme adriaticobalkanique de 'tli et convaincu les Alliés qu'elle veut simplement, sans visées impérialistes, le résoudre suivant les exigences de sa sécurité. Corriera d'Italia, id. CNDTNS DE PAIX OPINION ITALIENNE. — Les paroles prononcées à la Chambre ds Communes par Lord Robert Cecil, en réponse u député pacifiste notxu,B ne nous paraissent pas très heureuses. À l'entendre, le démmbrmnt |
ne nous paraissent pas très heureuses. À l'entendre, le démembrement de l'Autriche ne serait pas l'un des buts de la guerre. Cette thèse peut satisfaire les sympathies que l'Autriche n'a pas encore perdues en Angleterre ; mais elle ne résiste pas à l'examen. Sans doute personne ne parle de conquérir Vienne et Budapest, ni d'effacer de la carte l'empire de Charles Ier. Démembrer l'Autriche veut dire concéder, aux dépens de l'Autriche, les plus légitimes satisfactions aux peuples qui combattent pour libérer leurs frères du joug autrichien. Cela signifie restaurer la Serbie dans la plénitude de ses droits et dans les | n nous paraissent pa très heureuses. l'entendre, le démembrement d l'Autriche ne serait pas l'un des bts de la guerre. Cette thès utep satisfaire les sympathies que l'Autriche na pas encore erdues en Angleterre ; mais elle n résiste ps à l'examen. Sans doute personne ne parle de conquérir Vienne et Budapest, ni d'effacer de la carte l'empire de Charles Ier. Démembrer l'Autriche veut dire concéder, aux édnpes de l'Autriche, les pls légitimes satisfactions aux peuples qui combattent pour libérer leurs frères du jg auce Cela signifie restaurer la Serbie dans l plénitude de ses otdirs et dans |
Serbie dans la plénitude de ses droits et dans les justes limites de ses aspirations ; cela signifie encore accorder aux nations qui se sont rangées aux côtés des Alliés les avantages qu'elles peuvent légitimement exiger. Elles sont entrées en campagne pour la défense de la justice et de la liberté : mais leurs aspirations particulières se justifient au nom des principes que défendent les Alliés. Ceux-ci, d'ailleurs, ont reconnu expliciteusement les droits de l'Italie et de la Roumanie. Lorsqu'ils ont accepté le concours de l'Italie et de la Roumanie, ils ont conclu avec elles un contrat qui engage leur | Serbie dans la plénitude de ses droits et dans les justes limites de ses aspirations ; cela signifie encore accorder ux nations qui se sont rangées aux côtés des Alliés les avantages qu'elles pvnt légtmmnt exiger. Elles sont entrées en campagne pour l défns de al justice et de la liberté mais lrs aspirations particulières se justifient au nom des princp equ défendent ls Alliés. Ceux-ci, d'ailleurs, ont reco xplctsmnt ls ois d l'Italie et de la Roumanie. Lorsqu'ils ont ccep le concours de l'Italie et de la Roumanie, ls ont conclu avec elles un contrat qui engage leur |
ils ont conclu avec elles un contrat qui engage leur honneur. Or les justes aspirations de la Roumanie et de l'Italie sont incompatibles avec l'intégrité de l'Autriche. Si la Serbie doit rentrer en possession des territoires qui lui appartiennent et voir satisfaire ses légitimes prétentions, si, dans les Alpes et sur l'Adriatique, l'Italie doit porter ses frontières jusqu'aux limites fixées par la nature et par l'histoire, si la Pologne doit reconquérir l'unité et l'indépendance si la Bohême doit secouer le joug, comment pourra-t-on respecter l'indépendance de l'Autriche ? Lord Robert Cecil a eu tort également d'affirmer que l'Allemagne est le | ls ont conclu avec elles un contrat qui ngg leur honneur. Or les justes aspirations de l Roumanie et 'Italie sont incompatibles avec l'intégrité de l'Autriche. Si al Serbie doit rentrer n possession dse territoires qui lui appartiennent et voir satisfaire ses légitimes prétntns, s, dns les lps et sur l'Adriatique, l'Ia doit prtr ses fronties jusqu'aux limites fixées par la nature et par l'histoire, si la Pologne doit reconquérir l'nté t l'indépendance si la Bohême doit secouer le joug, comnt pourra-t-on respecter l'ndépndnc d l'Autriche Lrd Robert Cecil a eu tort également d'affirmer q l'Allemagne est le |
Cecil a eu tort également d'affirmer que l'Allemagne est le principal ennemi de l'Angleterre. Comment ne pas comprendre que seule la défaite de l'Autriche assurera le châtiment de l'Allemagne ? Séparer la cause de l'Allemagne et celle de l'Autriche est la plus grave erreur qu'un diplomate de l'Entente puisse commettre. Le démembrement de l'Autriche, avec la libération des nationalités qu'elle opprime, est la condition essentielle de la victoire. — Corr. de l'Il Sera, 27.7. OPINIONS ALLEMANDaises. Nos succès de Galicie nous rendent une contrée fertile et affirment une fois de plus notre invincible puissance, Kerensky n'avoue aussi ouvertement les défaillances | C a eu tort également d'affirmer que l'Allemagne est le prncpl ennemi de l'Angleterre. Comment ne pas cmprenre que seule la défaite de l'Autriche assurera le châtiment de l'Allemagne ? Séparer la cause de l'Allemagne et celle d l'Autriche est la plus grave erreur qu'un diplomate de l'Entente puisse commettre. Le démembrement de l'Autriche, avec la libération des nationalités q'll opprime, est a condition essentielle de la victoire. — Corr. de l'Il Sera, 277 OPINIONS ALLEMANDaises. Ns succès de aicleGi nous rendent une contrée fertile et affirment un fo de plus notre invincible puissance, Kerensky n'avoue aussi vrtmnt les défaillances |
plus notre invincible puissance, Kerensky n'avoue aussi ouvertement les défaillances de l'armée russe que pour éclairer ses alliés sur le véritable état moral de la Russie : celui-ci est des plus favorables à la paix ; le grave échec subi accroîtra ce désir. Désormais, notre territoire étant intégralement en notre possession, l'Entente ne pourra plus exiger de nous des compensations, ni dénaturer nos intentions; nous nous trouverons, à la paix, en meilleure posture que tous les autres Etats. Evidemment cette guerre insensée peut continuer encore quelque temps ; mais la vérité des tranchées l'emportera sur la vérité artificielle et pourrie | plus notre invincible puissance, Kerensky n'avoue aussi ouvertement ls défaillances de l'armée russe que pour éclairer ses alliés sur le véritable état moral de l Russie : celui-ci est des pls favorables la paix ; le grv échec subi accroîtra ce désir. Désormais, notre territoire étant intégralement en notre possession, lEntente ne pourra p exigr de nous des compensat ni dénaturer nos intentions; nous ous trouverons, à la i, en meilleure posture que tous ls autres Etats. Evidemment ctt guerre insensée peut continuer encore qlq temps ; ms la vérité des ahées l'emportera sur la vérité artificielle et pourrie |
vérité des tranchées l'emportera sur la vérité artificielle et pourrie de la politique. « Une grande partie de l'armée russe n'en veut plus : Lloyd George est venu trop tard. » —Neue Freie Presse, 24.7. — Nous avons le devoir d'examiner sincèrement la situation, sans nous abandonner à aucune illusion ; cherchons donc à entrer en contact avec les pays ennemis en vue d'une paix de conciliation. Car si la paix nous était imposée, ah ! pauvre Autriche-Hongrie et pauvre Allemagne ! La pensée d'un Etat fédéral austro-hongrois ne me parait pas du tout une utopie. Il pourrait se faire | vérité des tranchées l'emportera sur la vérité artificielle et pourrie de la politique. « Une grande partie de l'armée russe e veut plus : Lloyd George est venu trop tard » —Neue Freie Prss, 24.7. — Nous avons le devoir d'examiner sincèrement la situation, sans nous abandonner à aucune illusion ; cherchons donc à entrer en contact avec les pays ennemis en vue edn'u paix de conciliation. Car si la paix nous était imposée, ! pauvre Autriche-Hongrie et pvr Allemagne ! La pese 'un Etat fédéral austro-hongrois n me pt pas du tout une utopie Il pourrait se faire |
parait pas du tout une utopie. Il pourrait se faire que l'on nous contraignit plus tard il le devenir, au grand dam de l'Autriche-Hongrie. Les gens qui veulent à tout prix continuer la tuerie croient-ils donc sérieusement que les sous-marins puissent amener la décision de la guerre ? Serait-ce un résultat regrettable, si la guerre aboutissait à un désarmement général ? C'est à l'Autriche-Hongrie, qui jouit encore de grandes sympathies parmi nos ennemis, qu'il appartient d'intervenir énergiquement en faveur de la paix et de s'attirer ainsi la reconnaissance générale. — (Johann Ude, prof. à l'Université de Graz) Arbeiterztg., id. La | prtaai s du tout une utopie. Il pourrait se faire que 'on nous contraignit plus tard il le devenir, au grand dm de l'Autriche-Hongrie. Les gens qui veulent à tout xrpi continuer la te croient-ils donc emneuséesitr que les sous-marins puissent amener la cisio de la guerre ? Serait-ce un résultat regrettable, si l errueg aboutissait à un emmadésrtne général ? Cest l'Autriche-Hongrie, qui jouit encore d grandes sympathies parmi nos ennemis, qu'il pate 'intervenir éniuemnt en faveur de la paix et de s'attirer ainsi la reconnaissance énéae (Johann Ude, prof. l'nvrsté de Graz) Arbeiterztg., id. L |
(Johann Ude, prof. à l'Université de Graz) Arbeiterztg., id. La Belgique. — Dans le naufrage des visées conquérantes des Alliés, il est frappant de voir que la France ne s'attache plus à sauver que le joyau de son imaginaire butin, l'Alsace-Lorraine, tandis que l'Angleterre concentre son intérêt sur le destin de la Belgique. Il suffit que M. Michaëlis, dans son discours au Reichstag, ait parlé « d'assurer les frontières de l'Allemagne » pour que M. Lloyd George en conclue que sa formule enveloppe une menace pour l'ancien Etat neutre. La réticence même lui paraît d'une gravité significative. Or, si nous | (Johann Ude, prof. à l'Université de Graz) Arbeiterztg., id. La Belgique. — Ds le naufrage des visées conquérantes des Alliés, il est frappant de voir que la France en s'attache plus à sauver que le ju de son imaginaire butin, 'Alsace-Lorraine, tandis que l'Angleterre concentre son intérêt sur le destin de la Belgue Il suffit M. Michaëlis, dans son discours au Reichstag, ait parlé « d'assurer le frontières de l'Allemagne » pour que M. Lloyd George en conclue que sa formule ppe une menace pour l'ancien Etat neutre La réticence même lui paraît d'une gravité significative. O s nous |
réticence même lui paraît d'une gravité significative. Or, si nous ignorons quels sont au juste les desseins du Gouvernement impérial, en vue de garantir, du côté belge, « la sécurité des frontières allemandes », nous savons qu'il est résolu à ne pas prolonger la guerre, de la durée d'un jour, pour réaliser des conquêtes par la violence. Ses déclarations sont formelles et nettes. Si le seul obstacle à ce que commencent, le 1er août, les négociations de paix, réside dans la crainte conçue par nos adversaires, que nous ne voulions annexer la Belgique, une telle appréhension est nulle et vaine, | réticence même lui paraît d'une gravité significative Or, si nous ignorons quels sont au juste les desseins du Gouvernement impérial, n vue de garantir, du côté belge, « la sécrté des frontières allemandes », snuo savons qu'il est résolu à n pas prolonger la guerre, de la durée d'un jour, pour réaliser e conquêtes par la violence. Ses déclarations sont formelles et nettes. Si le seul obstacle à ce que commencent, le 1er août, les négociations de paix réside dans la rante conçue par nos adversaires, que nous n voulions annexer la Belgique, une telle opnpnesréiha est nulle et vaine, |
annexer la Belgique, une telle appréhension est nulle et vaine, et l'on peut délibérer. Mais tout le problème belge ne réside pas dans l'étroite question de l'annexion ou de la non-annexion du territoire. Quand Lloyd George parle d'une Belgique demeurée belge, il entend une Belgique qui ne soit pas allemande. Pour nous, la condition est inverse : il nous faut la garantie que la Belgique ne soit pas anglaise. Si nous avons cette garantie, il nous suffit. Mais pour l'établir, pour l'élaborer dans tout le détail, il est nécessaire que l'on examine et que l'on débatte la question, tout à | annexer l Belgique, une ll appréhension est nulle et vaine, et 'on peut délibérer. i tout le problème belge réside pas dans l'étroite question de l'annexion ou de la non-annexion du territoire. Quand Lloyd George parle d'une Belgique demeurée belge, il entend une Belgique q soit pas lnealdaem. Pr nous, la condition est inverse : il nous faut la garantie que la Blgq ne soit pas anglaise. Si nous avons cette garantie, il n suffit. Mais pour l'établir, pour l'élaborer dans tout le détail, il est nécessaire que l'on examine t que l'on débatte la question, tout à |
l'on examine et que l'on débatte la question, tout à loisir, à la table d'un Congrès. Des exposés de presse ni des monologues parlementaires n'épuisent le sujet. Lloyd George a raison de dire que la Belgique est un couloir d'accès entre les Puissances Centrales et l'Occident. Avant la guerre, la porte avait son gardien, dont le devoir était d'être neutre. Pour les intérêts économiques, le couloir d'accès, indiscutablement, est nôtre, puisque nous seuls, en temps de paix, l'utilisons. Pour l'Angleterre il n'a qu'une valeur stratégique, à son seul bénéfice, étant seule à pouvoir l'ouvrir, à son heure, comme porte d'invasion. | 'on examine et que l'on débatte la question, tout à loisir, à l table d'un Congrès. Des exposés de presse ni des songmuoeol parlementaires n'épuisent le sujet. Lloyd George a raison de dire que la Belgique est un clr d'ccès entre les Puissances Cntrls et 'cient at l guerre, la porte avait son denigr,a dont le er était d'être neutre. Pour les intérêts économiques, le couloir d'ac indiscutablement, est ôre puisque ous seuls, en temps d l'utilisons. Pour l'Angleterre il n'a qu'une valeur stratégique, à son seul bénéfice, étant seule à uvoi louvrir on heure, comme porte d'so |
seule à pouvoir l'ouvrir, à son heure, comme porte d'invasion. La question de savoir si nous pouvons passer par la poterne et accéder en France n'est, à l'heure présente, entre la France et nous, qu'une question de force. Pour fonder un statut de conciliation, qui écarte l'éventualité de nouvelles guerres, il est nécessaire que l'Angleterre, tenant compte des dispositions psychologiques durables que les épreuves actuelles fixeront dans l'âme belge et nous la garderont hostile, envisage avec nous les moyens d'écarter les nouvelles causes de frottement, par l'établissement de garanties réelles. La réalité historique des conventions anglo-belges de 1906 et de | seule à pouvoir 'ouvrir, à sn heure, comme porte d'invasion. La question de savoir si nous pvns passer par l poterne et accéder en France n'est, à l'heure présente, entre la France et nous, qu'une question de force. Pour fonder un statut de conciliation, qui écarte l'éventualité de nouvelles guerres, il est nécessaire que l'Angleterre, tenant compte des dispositions psychologiques durables que les épreuves actuelles fixeront dans l'âme belge et nous la garderont hostile, envisage avec nous es moyens d'écarter les olelevnus causes de frottement par l'établissement de garanties réelles. La réalité historique ds conventions anglo-belges de 1906 t de |
La réalité historique des conventions anglo-belges de 1906 et de 1911 nous est un enseignement. Si M. Lloyd George demande ce que l'Allemagne entend par « la garantie » de ses frontières, nous lui répondrons qu'elle veut empêcher que la Belgique, — considérée comme une porte d'accès dont les piliers sont adossés à la maison anglaise et non à la nôtre, — ne puisse être ouverte et fermée, du côté de la mer, sans notre consentement. Le moment viendra où M. Lloyd George, ou son successeur, comprendra que nous ne voulons rien de plus ni rien de moins. — Hamb. | La réalité historique des conventions anglo-belges de 1906 et de 1911 nous est un enseignement. S M. Lloyd George demande ce que l'Allemagne entend par la aratie de ses frontières, nsou lui répndrns qu'elle veut mpêchr que a Belgique, — onde comme une porte 'accès dont les piliers snt adossés à la maison anglaise et non à la nôtre, — ne puisse être ouverte et fermée, du côté de la re,m sans notre consentement. Le moment viendra où M. Lloyd George, ou son successeur, comprendra q nous ne voulons rien ed plus ni rien de moins — Hamb |
voulons rien de plus ni rien de moins. — Hamb. LE SOCIALISME INTERNATIONAL ET LA GUERRE Déclarations du socialiste hollandais Vliegen à son retour de Stockholm : La question de l'Alsace-Lorraine reste la plus difficile de toutes. La majorité allemande ne veut même pas en entendre parler. La minorité, mieux disposée, ne montre pas les qualités qui peuvent donner l'espoir qu'elle prendra la direction de l'évolution dont l'Allemagne a besoin. Pour la Belgique, la question la plus épineuse est celle des indemnités. Tous les partis sont d'accord sur une paix sans annexions ni indemnités de guerre. Mais cela ne signifie | vos re de plus ni rien de moins. — Hamb. LE SOCIALISME INTERNATIONAL ET LA GUERRE Déclarations du socialiste hollandais Vliegen son retour de Stockholm : La question de l'Alsace-Lorraine reste la plus difficile de toutes L majorité lemd ne veut même pas en entendre parler. La minorité, mieux disposée, ne montre pas les qualités qui peuvent donner o'plisre qu'elle prendra la direction de l'évolution dont l'Allemagne a besoin. Pour la Belgique, la qst la plus épineuse est celle des ndmntés. Tous les partis ntos d'accord sur une paix sans eios ni indemnités de guerre. Mais cela ne signifie |
sans annexions ni indemnités de guerre. Mais cela ne signifie pas qu'aucune réparation ne sera accordée. Les cinquante millions que l'Allemagne lève chaque mois en Belgique devront être restitués. Il est également équitable d'exiger les réparations pour toutes les violations de la Convention de La Haye de 1907 commises en France. On a également agité le problème des nationalités. Deux socialistes turcs, Salamiah, député de Smyrne, et Hussein ont donné des preuves de grande compétence touchant la législation du travail. Les Tchèques veulent absolument se libérer de la domination autrichienne. L'entrevue que Vliegen a eue avec les délégués russes l'a | sans anex ni indemnités d guerre. Mais cela n signifie pas qu'aucune réparation ne resa accordée Les cinune millions que l'Allemagne lève chaque mois en Belgique devront être restitués. Il est également équitable d'exiger les réparations pour toutes les violations de la Convention de La Haye de 1907 commises France. On a également agité le prblèm ds nationalités. Deux socialistes turcs, Salamiah, député de Smyrne, et Hussein ont donné des preuves de grande compétence touchant la législation du travail. Les Tchèques veulent absolument se libérer de la domination autrichienne. Lentrevue que Vliegen eue avec les délégués russes l'a |
L'entrevue que Vliegen a eue avec les délégués russes l'a rendu tout à fait optimiste. Ehrlich surtout semble être un homme politique remarquable. Grâce à l'exclusion des Zimmerwaldiens, une conférence internationale pourra être enfin tenue. Auparavant, aura lieu une réunion des socialistes de l'Entente qui déterminera leur attitude à la Conférence générale. La voie de la démocratisation dans laquelle vient d'entrer l'Allemagne ne peut que contribuer au succès de cette conférence. — Volk, 16.7. POLITIQUE INTÉRIEURE SITUATION GENERALE Angleterre. — La réunion qui devait avoir lieu, le 28.7, en vue de former à Londres un « Conseil d'ouvriers et de | L'ntrv ue Vliegen a eue avec les délégés russes l'a rendu tout à fait optimiste. Ehrlich surtout semble êtr un hmm politique remarquable. Grâce à l'exclusion des Zimmerwaldiens, une conférence internationale pourra être enfin tenue. pavrnu,aaAt aura lieu une réunion des socialistes de l'Entente qui déterminera leur attitude à la Conférence générale. La voie de la démocratisation das laquelle vient d'entrer l'Allemagne ne p que contribuer au succès de cette conférence. — Volk, 16.7. IU NTÉIEUR SITUATION GENERALE Angleterre. — La réunion qui devait avoir lieu, le 28.7, en vue de former à Le un « Conseil 'ouvriers et de |
de former à Londres un « Conseil d'ouvriers et de soldats », n'a pas eu de succès. Peu avant 3 heures, une foule de deux ou trois cents personnes se dirigea, en chantant le Rule Britannia, vers le local choisi, l'église « congrégationaliste » de la Fraternité (Brotherhood Church), dans le quartier de Hackney, força la porte, brisa les vitraux, et contraignit les « délégués » à quitter la place. — Times, 30.7. États-Unis. — La Croix-Rouge américaine a décidé de ne pas recevoir parmi ses membres des gens d'extraction allemande, sur le désir, dit-on, de la France et de | ed former à Londres un Conseil d'ouvriers et de lat », n'a pas eu de succès. Peu avant 3 heures, une foule de euxd ou trois cents ns se dirigea, en chantant le Rl tiniaBrna, er le local hi l'église « congrégationaliste » de la Fraternité (Brotherhood Church), dans le quartier de Hackney, força la ertop, brisa les vitraux, et contraignit les « délégués » à uit la place. — Times, 30.7. États-Unis. — La Croix-Rouge américaine a décidé de ne pas voir parmi ss membres des gens d'extraction allemande, sur le ,rsidé dit-on, de la France et de |
allemande, sur le désir, dit-on, de la France et de l'Angleterre qui redoutent les tentations de l'espionnage. C'est une erreur grave que M. Roosevelt a hautement condamnée et que le président de la Croix-Rouge lui-même, M. Davison, déplore. Il est inadmissible que des citoyens américains, quelle que soit leur origine, puissent être ainsi frappés d'ostétracisme. Nous n'avons pas le droit de les blesser dans leur loyalisme et leurs légitimes sentiments de dignité. D'ailleurs, où sera la règle ? Va-t-on empêcher que les Américains de nom allemand aillent dans la tranchée ? Que fera-t-on du général Kuhn, qui est à la | allemande, sur le désir, dit-on, de la France et de l'Angleterre qui redoutent les tentations de l'espionnage. C'est une erreur grave que M. Roosevelt hautement codamné et q le président de l CroixRouge lui-même, M. Dvsn, déplore. Il est inadmissible que des citoyens américains, quelle que st leur origine, pssnt être ainsi frappés d'ostétracisme. Nous n'avons pas le droit de ls blssr dans lr loyalisme et leurs légitimes sentiments de dgnté. D'ailleurs, où sera la règl ? V-t-n empêcher que les Américains de nom emd aillent dans la tranchée ? Que fera-t-on du général Kuh, qui est à |
? Que fera-t-on du général Kuhn, qui est à la tête de notre collège militaire, ou du général Goethals ? Combien de colonels et d'officiers qui devraient être exclus, si l'on adoptait l'absurde principe de la Croix-Rouge! (Ed.) Springfield Republican, 29.6. ATTITUDE DES PARTIS Allemagne. Lorsque l'éditeur Lehmann de Munich, fit paraître ses brochures pangermanistes sous les auspices du haut commandement, il y eut des protestations : lorsque la réclame pangermaniste se fut étalée dans les journaux militaires et que les fonctionnaires eurent abusé de leur situation en faveur de leur parti, on promit d'y remédier ; que va-t-on faire | ? Que fa-on du général Kuhn, qui est à la tête de notre collège militaire, ou du général Goethals Combien de colonels et dofficiers qui devraient être exclus, si l'on adoptait l'absurde principe de la Croix-Rouge! (Ed.) Springfield Republican, 26.9. ATTITUDE DES PRTS Allemagne. Lorsque l'éditeur Lehmann d Munich, i paraître sse brochures pangermanistes sous les auspices du haut commandement, il y eut des protestations : lorsque la réclame pangermaniste se fut étalée dans les journaux militaires et que les fonctionnaires eurent abusé de leur situation en faveur de leur parti, n promit d'y rmédreie ; que va-t-on faire |
leur parti, on promit d'y remédier ; que va-t-on faire à présent que le W. T. B. (Wolff's Telegraphen-Bureau) contrecarre la politique du Reichstag, à laquelle le Chancelier lui-même vient d'adhérer ? Le Reichstag a déclaré nettement et sans ambages que des actes de violence politique, économiques ou financiers, étaient inconciliables avec cette parole de l'Empereur : "Ce n'est pas un désir de conquêtes qui nous pousse !" Le Reichstag a déclaré que son but était une paix d'entente et de réconciliation durable des peuples. Ce n'est pas pour son plaisir propre qu'il a fait cette déclaration, il a parlé | leur parti, on promit d'y remédier ; que va--on faire à ps que le . T. B. (Wolff's Telegraphen-Bureau) contrecarre la politique du Reichstag, à laquelle le Chancelier lui-même vient d'dhérr ? Le Rchstg a déclaré nettement et sans ambages que des ac de violence politique, économiques ou financiers, étaient inconciliables vc cette ol de l'Empereur : "Ce snte' pas un idrés d conquêtes qui nous pss !" eL Reichstag a déclaré que son but était une paix d'entente et de réconciliation durable des ppls. Ce n'est pas pour sn plaisir propre qu'il a fait cette déclaration, il a parlé |
plaisir propre qu'il a fait cette déclaration, il a parlé aux autres peuples en tant que représentant de l'Allemagne. Mais voici que le W. T. B. s'interpose, coupe le Reichstag de l'étranger et modifie le sens des débats. C'est un jeu d'enfants alors que de montrer, par des truquages à destination de l'étranger, que l'acte du Reichstag n'a été qu'un coup d'équinoxe dans l'eau, une humiliation de l'Allemagne et que nous n'adressions à l'étranger aucune parole raisonnable. A l'appui de nos dires, signalons le compte rendu des débats dans le journal suisse le Bund et la plainte du correspondant bernois | plaisir propre qu'il a fait cette déclaration, il a parlé uxa autres peuples en tant que représentant de l'Allemagne. Ms voici q le W. T. B s'interpose, coupe le Rchstg d l'étranger t modifie le sens ds débats. Cest un jeu denfants alors que de montrer, a des truquages à destination de létranger que l'acte du Reichstag n'a été qu'un coup d'équinoxe dans l'eau, une humiliation de 'Allemagne et euq nous n'adressions à l'étranger aucune lproea raisonnable. A l'appui de nos dires, signalons l compte rendu des débats dans le journal suisse le Bn et la petlani du crrspndnt bernois |
journal suisse le Bund et la plainte du correspondant bernois de la Voss. Ztg. sur les effets désastreux d'un communiqué aussi tendancieux. Ce qui importe, écrit ce correspondant, plus encore que les paroles du Chancelier et leur appréciation par les divers partis, c'est de montrer à l'étranger comment, par la bouche de ses représentants, le peuple allemand explique la résolution de paix. Or, 1° le discours du Chancelier a été souligné dans ses allusions guerrières ; 2° le Reichstag est représenté comme s'il était complètement tombé ; en conséquence la résolution de paix est fortement rabaisée et quant à la | journal suisse le Bund et la plainte du crrspndnt bernois de la Voss. Ztg. sur les effets désastreux d'un communiqué aussi tendancieux. Ce qui mprt, écrit ce correspondant, plus encore que les paroles du Chancelier et leur appréciation a les divers prts, c'st de montrer à létranger comment par la bouche de ses représentants, le peuple allemand explique la résolution de paix. Or, 1 le discours du Chancelier a été souligné dns ses allusions guerrières ; 2° le ectahisgR est représenté comme 'il ti complètement tombé ; en conséquence la résolution de paix est fortement rabaisée te qnt à la |
résolution de paix est fortement rabaisée et quant à la vérité et quant à ses effets. D'autre part le W. T. B. fait une large place à un article du général d'infanterie en disponibilité von Blume, qui polémique contre le Reichstag et contre une paix d'entente ; le W. T. B. offre même, pour bien faire ressortir l'importance de l'article, la matière à ceux qui voudraient le reproduire en entier. Pour terminer disons que le Berlin. Tagbl. reproche de son côté au W. T. B. de présenter au lecteur allemand, de façon inexacte et tendancieuse, le discours des hommes d'Etat | résolution de paix est frtmnt rabaisée et quant à la vérité et quant à ses effets 'autre part le W. T. . fait une large place à un article d général d'infanterie en disponibilité von Blume, qui lmi contre le Reichstag et contre une paix 'entente ; le . T. B. offre même pour bien fai ressortir l'importance de l'article, la matière à ceux qui voudraient le rprdr en entier. Pour terminer disons que le Berlin. Tagbl. reproche de son tcôé au W. T. B. ed présenter au lecteur allemand, de façon inexacte et tndncs, le discours des hommes d'tt |
de façon inexacte et tendancieuse, le discours des hommes d'Etat ennemis ; la preuve en est le discours de Lloyd George à Glasgow, que le W. T. B. a dénaturé. — Qu'est-ce que le W. T. B. ? La façade des agences de presse Krupp, le jouet de fonctionnaires autonomes, ou un instrument du Gouvernement ? Si vraiment, bien que d'après les exemples ci-dessus cela paraît presque incompréhensible, le W. T. B. est un instrument du Gouvernement, pourquoi donc ne sert-il pas le Gouvernement ? Pourquoi contrecarre-t-il sa politique ? La conséquence en est que la politique allemande paraît être | de façon inexacte et tendancieuse, le discours des hommes d'Etat ennemis ; la preuve en est le discours de Lloyd George à Glasgow, que le W. T. B. a dénaturé. — Questce que le W. T. . ? L façade des agences de presse Krupp, l jouet de fonctionnaires autonomes, ou un instrument du Gouvernement ? Si vraiment, ben que d'après les exemples ci-dessus cela paraît presque nméhsie le W T. B. est un instrument du Gomt pourquoi donc ne sertil pas le Gouvernement ? Pourquoi contrecarre-t-il sa politique ? La conséquence ne est que la politique allemande paraît être |
La conséquence en est que la politique allemande paraît être à double sens, fausse, astucieuse et ce que le Gouvernement, le Reichstag et enfin tout le peuple seront compromis ! La politique de l'Empire allemand doit être une, claire et ferme. Fierlement le Chancelier a lancé cette parole audacieuse : « Je n'ai pas l'intention de me laisser enlever le gouvernail » : il le prouvera seulement le jour où il aura remporté ce premier succès : en finir avec le chassé-croisé des gouvernants en Allemagne. — Vorwärts, 25.7. — La Wormser Volkszeitung s'était plainte récemment de la distribution de | La conséquence en est u la politique allemande paraît êtr à double sens, fss, astucieuse et ce que e Gouvernement, le Reichstag et nfn tout le peuple seront comro ! La politique de l'Empire allemand dt être n, claire et ferme irlet l Chancelier a lancé ctt parole audacieuse « Je n'ai pas l'intention de me aerisls enlever le gouvernail » : il l pua seulement le jour il ura epté ce rer succès : e finir avec le chassé-croisé des gouvernants en Allemagne. — Vorwärts, 25.7. — La Wormser ktoueslingVz s'était plainte récemment de la disrbuti de |
La Wormser Volkszeitung s'était plainte récemment de la distribution de manifestes pangermanistes par les soins de la police urbaine. « Les agents de police, écrivait-elle, pas plus que d'autres fonctionnaires, ne doivent être employés au service d'un parti quelconque. Si les pangermanistes veulent répandre des manifestes dans toutes les maisons, qu'ils paient des porteurs ! » Nous n'avions pas relevé cette plainte, car nous croyions à une erreur. Mais voici que la Deutsche Tageszeitung vient confirmer la chose, et cherche à la justifier en déclarant qu'il « s'agit simplement de fortifier la volonté de tenir ». Nous n'avons pas vu | La Wormser Volkszeitung s'était plainte récemment de la tsiurobntidi de manifestes agene par les soins de la police rbn. « Les es de police, écrivait-elle, ps plus que 'autres fonctionnaires, ne doivent trêe employés au service d'n parti quelconque. Si les pangermanistes euent répandre des manifestes dans toutes ls ains, u paient des porteurs ! » Nu n'avions p relevé cette plainte, car nous croyions à une erreur. Mais voici que la Deutsche Tageszeitung vient confirmer l chose, et cherche à la jstfr en déclarant qu'il « sagit simplement de fortifier l volonté de tenir ». Nous n'vns pas v |
fortifier la volonté de tenir ». Nous n'avons pas vu le manifeste, mais nous protestons : la police n'est pas là pour cela. — Berlin. Tagbl., 26.7. OPINIONS SUR LES PUISSANCES DE L'ENTENTE Russie. — Le mouvement des nationalités grandit en Russie. Partout les nationalités qui s'opposent au peuple grand-russien ont les mêmes buts : acquérir l'autonomie ou l'indépendance avant la réunion de la Constituante, où l'élément grand-russien prédominera ; plus tard, obtenir pour le nouvel état de choses des garanties internationales. La Finlande a pris les devants. Elle a cherché à exploiter la situation au moyen d'un projet de | frtfr la volonté de tenir ». ousN n'avons pas vu le manifeste, mais nous protestons : la police nest là pour cela. — Berlin. Tagbl., 267 SIINONOP SUR LES PUISSANCES DE L'ENTENTE Russie. — L mouvement e nationalités grndit en ssi.euR Partout les nationalités qui 'opposent au peuple rad-russie ont les mêmes buts acquérir l'autonomie ou l'indépendance v la réunion de la Cnsttnt, où l'élément grand-russien prédominera ; plus tard, bteni pour le nouvel état de chss des garanties tratin. La Fnlnd a pris les devants. ll a cherché exploiter la sttn a moyen d'nu projet d |
cherché à exploiter la situation au moyen d'un projet de loi sur les droits de la Diète, qui ne faisait pas mention des droits de souveraineté de la Russie, sous la réserve, exprimée dans des termes très vagues, des relations extérieures et des questions militaires. Le 13 juillet, le gouvernement russe a déclaré cette proposition inacceptable ; elle fut toutefois adoptée le 18, mais non à la majorité requise par la Constitution, des cinq sixièmes. On ne sait rien de précis sur le texte voté par la Diète : ce n'est pas une déclaration d'indépendance, car toutes les informations parlent | cherché à exploiter la situation au moyen d'un projet de loi sur les droits de la Diète, qui ne fasai pas mention sed droits e souveraineté d la Russie, sus réserve, exprimée dans eds termes très ,savuge relations extérieures t des qstns militaires. Le it, el gouvernement russe a déclré cette proposition inacceptable ; elle t tooituesf adoptée l 18, mais non la majorité requise par la Constitution, des cnq sixièmes. On ne sait rien de réi sur le texte voté pr la Dèt : ce n'est ps n dci idpene, acr toutes esl nfrmtns parlent |
n'est pas une déclaration d'indépendance, car toutes les informations parlent simplement d'autonomie. Les libéraux russes, centralistes décidés, combattent le mouvement finlandais; les ministres socialistes et le Soviet reconnaissent le droit de la Finlande à disposer d'elle-même, mais sous réserve des droits de la Constituante ; les Bolcheviki reconnaissent à la Finlande le droit à l'indépendance complète. Jusqu'à présent, ni solution, ni conflit ouvert. Il faut tenir compte de la disette dont souffre la Finlande, qui ne peut recevoir de ravitaillement que du côté de la Russie. Le pays est en proie au désordre social, presque à l'anarchie. Il est dominé | n'est pas une déclaration d'indépendance, car toutes les informations parlent simplement 'autonomie. Les libéraux russes, cntralies décidés, combattent le mouvement finlandais; les meirstins socialistes et le Soviet reconnaissent le droit de la Finlande à disposer d'elle-même, mais sous rsre des droits al Constituante ; ls Bolcheviki reconnaissent à la Fnlnd le droit à l'indépendance complète. Jusqu'à présent, ni solution, ni conflit ouvert. Il faut tenir compte de la disette dont souffre la Finlande, qui ne peut recevoir de viileen que du ct de la Russie. Le pays est en proie au désordre social, prsq l'anarchie. l est dominé |
proie au désordre social, presque à l'anarchie. Il est dominé par une social-démocratie radicale qui déçoit singulièrement les calculs que le gouvernement russe basait sur elle en 1906-7. A ce moment, le gouvernement a cru mater les bourgeois suédois par une social-démocratie hostile à la Suède et dont il jouerait contre les possédants. C'est la social-démocratie acheminée vers le pouvoir par le gouvernement russe qui mène aujourd'hui le mouvement séparatiste. Mais comment entendre ce séparatisme ? Au point de vue économique, la Finlande a besoin de la Russie, à qui elle vend son bois et son papier, de laquelle elle | proie a désordre ocia equ à l'anarchie. Il est dominé par une soldécrte radicale qui déçoit singulièrement les calculs que le gouvernement russe basait sur elle en 0. A ce moment, le gouvernement a cru mater les bourgeois suédois par une scdmcate hstl à la Suède et dont il jouerait contre ls possédants. C'est la social-démocratie acheminée vers le pouvoir par le gouvernement russe qui mène aujourd'hui l mouvement séparatiste Mais comment entendre c séparatisme ? Au point ed vue économique, la Finlande a besoin de la Russie, à qui elle ndve son bois et papier, de laquelle elle |
elle vend son bois et son papier, de laquelle elle reçoit les produits alimentaires qui lui font défaut. Les milieux industriels et commerciaux de Finlande sont attentifs aux possibilités de développement économique qu'offrira la Russie nouvelle, de sorte que la bourgeoisie suédoise se trouve partagée entre ses tendances séparatistes et ses intérêts. Les suédois, d'ailleurs, n'ont pas d'influence à la Diète où règnent les intérêts finlandais exprimés par la social-démocratie. Or, la volonté séparatiste des Finlandais se borne à une réorganisation intérieure entreprise sans souci de la Constituante russe et à une temporisation en matière de relations extérieures et d'affaires | elle vend son bois et son papier, de laquelle elle reçoit les produits alimentaires qui lui ot défaut. Les milieux ndstrls te commerciaux de iae sont attentifs aux possibilités de développement écnmq qu'offrira la Russie nouvelle, d sorte que la bourgeoisie séds se trouve partagée entre ses tendances séparatistes et ses intérêts. Les suédois, d'ailleurs, nont pas d'influence à la Diète où règnent les intérêts fnlnds exprimés pr a socialdémocratie Or, la volonté séparatiste des Finlandais se borne à n réorganisation ntérr rriseptnee sans souci d la Constituante russe à une taineoirtmops en matière de etin extérieures t d'affaires |
à une temporisation en matière de relations extérieures et d'affaires militaires, calculée de manière à assurer au régime futur de la Finlande la sanction de garanties internationales. Tels sont les faits qui doivent dicter notre conduite. L'agitation, qui s'étend jusqu'à l'Allemagne, des cercles activistes finno-suédois, éveille des idées erronées quand elle nous présente le mouvement d'indépendance finnois sous les couleurs d'une tendance favorable à l'Allemagne et qui n'attend que notre appui. (Otto Hoetzsch) Kreuzberg. Zeitung, 25.7. La patrie est en danger ! Le Gouvernement provisoire aura pleins pouvoirs pour le salut public ! Voilà les remèdes que le Comité des | à n temporisation en matière de elatis extérieures et dffairs militaires, calculée de manière à assurer au régime futur de la Finlande la sanction de garanties internationales Tels sont les faits qui doivent dicter notre conduite gtaio qui s'td jusqu'à l'Allemagne, des cercles activistes finno-suédois, éveille des idées erronées quand ll os présente le mouvement d'indépendance finnois sous les couleurs d'une tendance favorable à l'Allemagne et qui 'attend que notre appui. (totO Hoetzsch) Kreuzberg. Zeitung, 25.7. La patrie est en danger ! Le Gouvernement prvsr aura pleins pouvoirs pour l salut public ! Voilà les remèdes qe le Comité des |
salut public ! Voilà les remèdes que le Comité des ouvriers et soldats applique à la situation périlleuse de la Russie : mais en réalité il n'y a qu'un seul remède possible : la paix immédiate. L'offensive russe a été une grosse faute, commise contre les principes mêmes de la révolution russe, et les soldats qui ne cherchent pas maîtrise ont été plus fidèles que Kerensky à ces mêmes principes lorsqu'ils ont refusé de marcher en avant. On peut espérer que l'échec subi renforcera le désir de paix. L'invitation lancée par le gouvernement russe à ses alliés en vue d'une | a public ! Vlà les rs que le Cmté des ouvriers et soldats applique la situation pérlls de la Russie : mais en réalité il n'y a q'u seul è possible : la paix immédiate. L'offensive russe a été une grosse faute, commise contre les principes mêmes de la révolution russe, et les soldats qui ne cherchent pas maîtrise ont été sulp fidèles que Kerensky à ces eêmms principes lorsqu'ils ont refusé de marcher en .anvat On peut espérer que l'échec subi renforcera le désir de paix. 'invitation lancée par le gouvernement russe à ses alliés en vue d'une |
par le gouvernement russe à ses alliés en vue d'une conférence destinée à fixer l'orientation de la politique générale signifie tout simplement que la Russie va essayer de briser la résistance de la France et de l'Angleterre aux idées pacifiques et de les convaincre que la Russie ne peut pas se passer de la paix. - Lavorer:.tg.. Bureau de la Presse Etrangère. | par le gouvernement russe à ses alliés en vue d'une cnférnc destinée à fixer l'orientation la politique générale signifie tout simplement que la Russie va essayer de briser la résistance de la France et de l'Angleterre aux idées pacfiues et de les convaincre que la Russie ne peut ps se esarps de la paix. Lavorer:.tg.. Br de la Presse Etrangère. |
Franc-Tireur Edition de 5 heures À L'AVANT-GARDE DE LA RÉPUBLIQUE LE QUOTIDIEN DE PARIS Ainsi dândesbaumement depuis 1946 MARDI 27 AVRIL 1948 5e ANNÉE. — NOMBRE 1164 100, rue Réaumur, PARIS (2e) Téléph. : GUT. 80-60, GUT. 88-00 C. C. P. Paris 283-07 LE NUMÉRO: 5 FRANCS PRIX DE L'ABONNEMENT : 3 mois : 350 fr. — 6 mois : 650 fr. Les abonnements partent les 1er et 15 de chaque mois. Une grande enquête de F.-J. Armorin Que sont-ils devenus? CES SIX HOMMES AUTOUR D'UN FANION À TÊTE DE MORT C'étaient des terroristes L'idée nous a pris comme ça, | Franc-Tireur Edition de 5 heures À L'AVANT-GARDE DE LA RÉPUBLIQUE E QIN DE PARIS Ainsi ândsuemn depuis 1946 MARDI 27 AVRIL 1948 ANNÉE. — NOMBRE 1164 100, rue Réaumur, PARIS (2e) Téléph. : GUT. 80-60, GUT. 88-00 C. C. P. Prs 283-07 LE NUMÉRO: 5 NRSFCA PRIX DE LBONEMENT : 3 mois 350 fr. — 6 mois : 650 fr. Les abonnements partent les 1r et 15 de chaque mois. Une gra enquête de F.-.J Armorin Que sont-ils devenus CES SIX HOMMES AUTOUR D'UN FNN À TÊTE DE MORT C'étaient des rri L'idée a pris comme ça, |
MORT C'étaient des terroristes L'idée nous a pris comme ça, un soir en regardant une photo délavée... Il y a pourtant longtemps que quatre punaises sont épinglées dans la matière et la poussière avait révélé les cassures, effacé les traits des hommes; les mois de trois étés avaient érodyé le glaçage. Quelqu'un me dit un — Ils ont de drôles de gueules, ces gars-là... Avec évidemment l'air de penser qu'ils sont des types que je n'aimerais pas rencontrer au coin des bois... De drôles de gueules... Et si vous pouviez deviner ce qu'ils ont subi, les sept, rangés autour du | MORT C'étaient des trrrsts 'ée nous a pris comme ça, un sr en ea une photo délavée... lI y a pourtant ongtms ue quatre puniss sn épinglées dans l mtèr et poussière avait révélé les cassures, ffcé les traits es hommes; les mois de trois étés vnt érodyé le glaçage. Quelqu'un m dt u — Ils ont d drôles de gueules, ces garslà Avec évidemment lair d pnsr qu'ils sont des y que je 'ameas pas rencontrer au coin des bois... De drôles d gueules... Et si vous puiz dvnr ce q'ls ont subi, les sept, as autour du |
deviner ce qu'ils ont subi, les sept, rangés autour du fanion à tête de mort, tous les volontaires qui défilent devant et que l'on ne voit pas, que l'on ne verra jamais, au moins pour vingt-huit des leurs... — Qu'est-ce qu'ils sont devenus ? Mais moi, je n'en savais rien. Les vents changent, les saisons tournent. Nous n'avons plus la même voilure et ne faisons plus route en convoi. Certains ont mis à l'ancrage au port de la fin. Nous nous retrouverons au même quai... Ce n'est pas que l'on s'oublie... Il y aura toujours un pot à boire avec | deviner ce qu'ils ont sb, les spt, rangés autour du fanion à tête de mort, tous les volontaires qui défilent devant et que l'on ne voit pas, que l'on ne verra jamais, au moins pour vingt-huit es leurs... — eets'-cQu qu'ils ont vs ? Mais moi, je n'en savais rn. Les vents changent, les saisons tournent. Nous n'avons plus la même voilure et ne faisons plus route en covi. Certains n mis à l'ancrage au prt de la fn. Nous nous retrouverons au même quai... Ce n'st pas que l'n s'oublie... Il aura toujours un pot à boire avec |
s'oublie... Il y aura toujours un pot à boire avec ceux qui restent, les coudes bien posés sur la table. J'en reviens. J'ai beaucoup bu... Au pays de la liberté Ainsi le noyau a tout de même éclaté. Les gars qui avaient une drôle de gueule — comme vous dites — ne sont plus au fond des bois. Ils gravitent autour du monde et de leur département... Leurs routes se croisent rarement et sur la terre aride de ce premier pays de liberté retrouvée, à vingt kilomètres les uns des autres, souvent ils ne se sont pas revus depuis quatre | s'oublie... Il y aura toujours n pot bi avec ceux qui restent les coudes bien posés sr la table. J'n revies. J' beaucoup bu... pays e la liberté Ainsi le noyau a tout de même éclaté. Ls gars qui avaient une drôle de gueule — comme vous dites — ne sont plus ua fond ds bois. ls gravitent aur du monde et de lr .eentéta.rpm.d Leurs routes se croisent rarement et sur la terre rd de ce premier pays de ébltrie rouvé, à vingt kilomètres les uns s autres, souvent ls ne se sont pas rvs dps quatre |
autres, souvent ils ne se sont pas revus depuis quatre ans... Mais, comme des navigateurs, au hasard des escales, au café de la Préfecture, à la ferme de Toine, chez Chizat, l'un et l'autre se rencontrent parfois et ce sont des : « Tu as vu le vieux ? » « René se remet bien ? » « Paul a la médaille ? » « Ta femme ? » Restent aussi les commémorations, année après année, des bornes, des coins de murs où l'on a ajouté du marbre et quelques noms, une palme de bronze... où demeurent des impacts de | autres, souvent l ne s sont pas revus depuis quatre ans... Mais, comme s navigateurs, au hasard des escales, au café de la rfu, la ferme de Toine, chez Chizat, l'n l'autre se rencontrent parfois et c sont des : « T as vu le vieux » « René rmt i » « Paul a la médaille ? » Ta me ? » Restent aussi les commémorations année après année, de bornes, des coins de murs où l'on a ajouté du marbre et quelques noms, une palme de bronze... où demeurent des impacts de |
noms, une palme de bronze... où demeurent des impacts de balles que la pluie, le vent et le soleil ont commencé à roussir et qui se cicatrisent comme les souvenirs. Vingt dieux ! Que ça fait loin... Nos camarades sont morts. Les autres ont mis les bouchées doubles, les tueurs sont libérés — quand ils ne sont pas libres — le maréchal se porte bien, merci, ceux qui travaillaient de la francisque opèrent dans la croix de Lorraine, on se demande, si, la Résistance... tout bien pesé... avec le recul... était utile... Nos camarades l'ont morts. Et puis ? Rien | noms, une palme de brnz... où demeurent ds impacts de balles q la pluie le vent et le soleil ont commencé roussir te qui se cicatrisent m les souvenirs. nigVt dieux ! Que ça fait loin Ns camarades sont morts. Les autres ont is les bchés dbls, les tueurs sont brés — quand isl e sont pas ibs — le maréchal se porte bien, merci, ceux qui travaillaient de l francisque opèrent dans la crx d Lorraine, se demande , la Résistance... tout bn pesé... v le recul... éti utile... Nos camarades l'ont o.mrst Et puis ? Rien |
était utile... Nos camarades l'ont morts. Et puis ? Rien que de ceux que j'ai connus, la petite équipe lyonnaise, nous étions neuf ; j'en compte encore trois... Gay a laissé sa peau à Buchenwald, et Carreau, et Carbone... Miguet est quelque part entre les lignes à Saint-Cloud. Tirons l'échelle. Il est décomposé. Ils ne sentent plus... Un squelette fait moins peur qu'une charogne et personne ne regarde les monuments. Nos camarades sont morts. LA TRANSJORDANIE DECLARE LA GUERRE AU SIONISME L'armée du roi Abdullah occupe Jéricho DURS COMBATS AUTOUR DE JAFFA ET DE JERUSALEM Les troupes britanniques interviennent sur | était utile... Nos camarades l'o r tE puis ? Rien q de ceux que j'ai connus, la petite éqie lynns, nous étin neuf j'en compte encore trois... Gay a laissé as peua à Buchenwald, t Carreau, et Carbone... Miguet est quelque prt entre ls lignes à Snt-Cld. Tirons l'échelle. Il est décomposé. Ils ne ee plus... Un squelette fait omsin peur qu'une ca et personne ne regarde les monuments Nos camarades sont morts. LA TRANSJORDANIE DECLARE LA GUERRE SNSM L'armée du roi Abdullah occupe Jéricho DURS COMBATS TR DE JAFFA ET DE JRSLM Les os britanniques interviennent usr |
DE JAFFA ET DE JERUSALEM Les troupes britanniques interviennent sur place et l'URSS entre au Conseil de tutelle de l'O.N.U. Les États juifs (hachures cerrées) et arabes (larges hachures) selon le projet de l'O.N.U. Le gouvernement de Transjordanie a déclaré, hier soir, la guerre au sionisme. L'armée transjordanienne a occupé Jéricho. Telle est la nouvelle qui nous est parvenue de Damas dans la nuit. Elle avait été précédée par une déclaration du roi Abdallah : « La seule manière de résoudre le problème palestinien, c'est la guerre ! » De son côté, Azzam pacha, secrétaire général de la Ligue arabe, | DE JAFFA ET DE JERUSALEM Les troupes britaniqe interviennent sur place et l'URSS r au Conseil de tutelle de l'O.N.U. Les États juifs (hachures cerrées) et saarbe (larges hchrs) losen le projet de l'O.N.U. Le gvrnmnt de Transjordanie a déclaré, hier soir, la grr au sionisme. L'armée transjordanienne a occupé Jéricho. Telle est la nouvelle qui nous est parvenue de Damas dans la nuit. Elle avait été précédée par une déclaration du roi daah : « L seule manière de résdr le problème palestinien, c'est la guerre ! » De son côté, Azzam pacha, secrétaire général de la Ligue arabe, |
son côté, Azzam pacha, secrétaire général de la Ligue arabe, avait dit, à l'issue d'une séance secrète : « Nous avons accepté le défi et nous ferons de notre mieux pour battre les Juifs. » La décision de la Transjordanie fait suite à un accord signé à Amman, capitale de ce royaume, entre les armées syriennes, libanaises, transjordaniennes et irakiennes. Selon cet accord, trois fronts d'attaque sont ouverts contre la Palestine et 40.000 hommes seront engagés dans les opérations qui doivent commencer officiellement le 15 mai. L'affaire de Jaffa Durant les vingt-quatre heures qui précédaient ces dramatiques décisions, la situation | son côté, Azzam pacha, scrétr général de Ligue arabe, aa dt, à l'issue du'ne séance secrète : « Nous an accepté le défi t nous ferons de notre mieux pour battre les Juifs. » La décision e la Transjordanie fait suite à un accord signé à Amman, capitale de ce royaume, entre les arms syriennes, libanaises, transjordaniennes et irakiennes Selon cet accord, trois frnts dattaque snt ouverts contre la Palestine et 40.000 hommes seront engagés dans ls opérations qui doiven commencer officiellement le 15 mai. L'affaire de Jaffa Durant les vingt-quatre heures qui précédaient ces drmtqs décisions, la situation |
les vingt-quatre heures qui précédaient ces dramatiques décisions, la situation avait été dominée par trois faits nouveaux : la bataille pour Jaffa, l'intervention des troupes britanniques et les préparatifs des États arabes. Désavouée par la Haganah (Agence juive), qui accepte le plan de partage, l'opération menée par l'Irgoun contre l'enclave arabe de Jaffa semble destinée à forcer la main aux sionistes majoritaires, à prendre les devants ou à bloquer le seul port où les Arabes de l'extérieur peuvent débarquer et menacer la cité juive de Tel Aviv toute proche. Charles RONSARD. Terre promise terre due Cette guerre qui se déchaine | les vingt-quatre heures qui précédaient ces dramatiques décisions, la situation avait été dominée par trois faits nouveaux : la bataille pour Jaffa, l'intervention des trps britanniques et les préparatifs des Étas arabes. Désvé par la Haganah (Agence jv), q ace le plan de partage, l'opération menée pr lIrgoun onte lenclave re de Jaffa semble dstné à forcer la main aux sionistes majoritaires, à prendre ls vtdnsae ou à bloquer le seul trpo où ls rbs l'extérieur puvt débarquer et mncr la cité juive de Tel Aviv toute roce Chrls RONSARD. Terre promise terre due Cette guerre qui se déchaine |
RONSARD. Terre promise terre due Cette guerre qui se déchaine en Palestine est quelque chose d'abominable. Une tuerie absurde. Un crime. Mais le fureur versé à Halfa, à Jaffa et à Tel Aviv éclabousse le monde civilisé. Et sa responsabilité retombe sur ceux qui, ayant toutes les possibilités de prévenir le conflit, n'ont pas même levé le petit doigt pour faire respecter la paix sur ce petit coin du globe. À qui fera-t-on croire que si les États-Unis avaient dit « non » aux rotes de la Ligue arabe, on assisterait à cette véritable invasion de la Palestine par des | RONSARD. Terre promi terre due Cette guerre qui se dhne en Palestine st quelque ce d'abominable. Une tuerie absurde. Un crime. Mais le fureur versé Halfa, à Jaffa et à Tel Aviv éclabousse le monde civilisé t responsabilité retombe sur ceux qui, ayant toutes les ssipéblioits de prévenir le conflit, n'ont pas même levé le petit doigt pour faire rpecter la paix sur ce petit coin du globe. À qui fera-t-on croire que s les ÉtatsUnis ientaav d « non » aux rotes de la Ligue arabe, on ssstrt à ctt vértbl invasion de la Palestine par |
assisterait à cette véritable invasion de la Palestine par des troupes fanatiques, recrutées parmi les populations les plus arriérées, armées et encadrées par les Anglo-Saxons et commandées parfois par des officiers nazis ? À qui fera-t-on croire que si les Anglais avaient exercé leur mandat sans chercher à s'assurer au Moyen-Orient certaines bases stratégiques et certains concours, Juifs et Arabes en viendraient aujourd'hui à des opérations de guerre ? Car, enfin, il ne s'agit pas d'un conflit limité entre les Juifs et les Arabes de Palestine. Nous assistons à un conflit entre les Juifs palestiniens et des armées venues de | assisterait à ctt véritable invasion Palestine par des troupes fanatiques, rcrtés am les populations les plus arriérées, armées ncdrés par les Anglo-Saxons et commandées parfois par des officiers nazis ? À iuq fera-t-on croire que si les nglai avaient exercé leur mandat sans chercher à s'assurer Moyen-Orient certaines bases strtégqs et certains concours, Juifs et Arabes en viendraient aujourd'hui à des sinooartép de guerre ? Car, enfin, il ne s'agit pas d'un cnflt lmté entre les Juifs et les Arabes de Palestine. Nous assistons à un conflit entre les Juifs tnsispealnei et des armées venues de |
conflit entre les Juifs palestiniens et des armées venues de l'extérieur qui ont pénétré en Palestine avec le soutien de la Ligue arabe et avec la complicité de l'Angleterre. Il existe une décision, prise par l'Assemblée des Nations unies, qui a reconnu aux Juifs le droit à un État. Contre cette décision, la Ligue arabe s'insurge. De quel côté est le droit ? De quel côté la justice ? N'est-il pas inimaginable de constater que ce sont les Juifs seuls qui se battent pour faire respecter la volonté des nations les plus puissantes du monde ? Sept cent mille Juifs | conflit entre les Juifs palestiniens et des smareé venues de l'extérieur qui ont pénétré en Palestine avec le soutien de la Ligue arabe et vc la complicité de l'Angleterre. Il existe ne ion prs par l'ssmblé des Nations unies, qui a rcnn aux Jfs le droit à n État. Contre ctt décision, l Ligue arabe s'insurge. De quel côté st le droit ? De quel côté l jstc Nes-il ps inimaginable de constater que c sont les Juifs seuls qui se battent pour faire respecter la volonté des nations els l pssnts du monde ? Sept cent mille Juifs |
les plus puissantes du monde ? Sept cent mille Juifs palestiniens, le dos au mur. Qui ont bâti, défriché. Qui ont fait jaillir l'eau et transformé un désert de pierres en jardins, en vignobles. Qui ont organisé des communautés qu'on doit citer comme d'étonnants exemples de libres associations humaines et au sein desquelles le socialisme est devenu une réalité vivante. Ces sept cent mille Juifs de Palestine et leurs frères, rescapés des ghettos de Pologne, survivants des camps de torture hitlériens, qui ont cent fois forcé notre admiration par leur foi, leur ardeur, leur ténacité, leur courage, nous ne pourrons | les plus puissantes du emnod ? Sept cent mille Jfs palestiniens, le dos au mur. Q ont bâti, défriché. Qui ont fat jaillir 'eau et trnsfrmé un désrt de pierres en jardins, en vgnbls. Qui ont organisé des communautés qu'on doit citer cmm d'étonnants exemples d lbrs associations humaines te au sein qsueesdlel l socialisme est devenu une réalité vivante. Cs sept ntec mille Juifs de Palestine et leurs frères, rscpés des ghettos de Pologne, survivants des camps torture hitlériens uiq ont cent fois forcé notre admiration par leur foi, leur ardeur, leur ténacité, leur courage nous ne pourrons |
foi, leur ardeur, leur ténacité, leur courage, nous ne pourrons tolérer qu'on les abandonne lâchement, après avoir proclamé à la face du monde que, sur cette terre fécondée par eux, ils seraient libres et souverains. Certes, les « Grands » peuvent tout se permettre. Même de renier leur signature au bas d'un acte international ; même de susciter une guerre pour imposer une trêve et prendre la Palestine en tutelle. Mais, alors, que ces « Grands » aient la franchise de proclamer qu'ils placent leurs intérêts économiques, militaires et stratégiques au-dessus des intérêts collectifs des Nations unies. Au-dessus de la | foi, leur ardeur, leur ténacité, leur courage, nous ne nroropsu tolérer q'n les abandonne lâchement, après avoir m la face du monde que, sur cette terre féodée par eux, ls seraient libres et souverains. Certes, les « Grands » peuvent tout se permettre. Même de renier leur signature au bas d'un acte ntrntnl ; même d susciter une guerre pour imposer une trêve et prendre la Palestine en tutelle Ms, alors, que ces « Grands » aient franchise de proclamer l'uiqs placent leurs intérêts économiques, militaires te grtétaqesisu au-dessus des intérêts collectifs des Nations unies. Au-dessus de la |
au-dessus des intérêts collectifs des Nations unies. Au-dessus de la Justice et du Droit. Hélas ! au-dessus de la Paix. Marcel FOURRIER. Psychose de guerre yankee Le général Bradley s'en va-t-en guerre ...pour effaroucher les pères conscrits Par câble, de notre correspondante particulière Maria CRAIPEAU New-York, 26 avril. — Aujourd'hui, le général Omar Bradley n'est plus sûr que la guerre ne soit pas toute proche. Il ne pensait pas ainsi il y a trois mois. — Nous avons un peu plus peur que quelque chose pourrait arriver qu'il y a trois mois, vient-il de déclarer au comité des Forces armées | au-dessus des intérêts collectifs sed Nations unies. Au-dessus de l Justice et du Droit. Hélas au-dessus de la Paix. Mrcl FOURRIER. Psychose de guerre yankee Le géérl Bradley s'en a-t-en guerre ...pour effaroucher les pères cnscrts Par câble, de otre crrspndnt particulière Maria CRAIPEAU New-York, 26 avril. — Aujourdhui le général Omar Bradley n'est plus sûr q la guerre ne soi asp toute proche. Il n pensait pas ainsi y a trois mois. — Nous avons un peu plus peur que quelque chose pourrait rrvr qu'il y a trois mois, tl de déclarer au comité des Forces armées |
trois mois, vient-il de déclarer au comité des Forces armées du Sénat, qui délibère sur l'opportunité de l'entraînement militaire universel (E.M.U.). Selon ce général, sans une telle mesure, les U.S.A. devront se contenter d'une guerre purement défensive. — Si nous n'avons pas de réserves, a ajouté Bradley, nous perdrons du temps pour les créer et les équiper, et alors nous serons en danger de perdre des bases précieuses d'attaque contre l'U.R.S.S., car nous savons que nous parlons de l'U.R.S.S. Cette fois, ce n'est pas un obscur sénateur qui parle ainsi, c'est le chef militaire n° 1 des U.S.A. Ses déclarations | trois ms, vient-il de déclarer au comité des oecsFr armées du Séa, qui délibère ur l'opportunité de l'entraînement militaire universel (E.M.U.). Selon ce général, sans une telle mesure, les U.S.A. devront se contenter d'une guerre purement défensive. — Si nous n'avons pas de réserves, a ajouté Bradley, nous perdrons du temps pour les créer et s équiper, et alors ns serons en danger de perdre des bases précieuses d'atau contre l'U.R.S.S., ca nous savons que nous parlons e l'U.R.S.S. Cette fois, ce n'est p un obscur séaeu qui parle ainsi, c'est le chef militaire n° 1 des U.S.A. Ses déclarations |
c'est le chef militaire n° 1 des U.S.A. Ses déclarations étaient confidentielles, mais on vient de les rendre publiques. Pourquoi ? Ce n'est tout de même pas sans avoir réfléchi profondément qu'on rend publiques de telles déclarations. Le même jour, le secrétaire à la Défense, Forrestal, est venu à la rescousse du général : — Nous pensons maintenant que vous avez à envisager la possibilité de la guerre. LES IMPOTS Le délai pour le dépôt des déclarations est reporté au 15 mai Ainsi que « Franc-Tireur » a été le premier à l'annoncer, la date-limite pour la déclaration des revenus | c'st le chf militaire n° 1 des U.S.A. Ses déclarations étaient confidentielles, mais n vient de sel rendre publiques. Pourquoi ? Ce n'est tout de même pas sans avoir réfléchi prfndémnt qu'on rend pliue de tlls déclarations Le même jour, le secrétaire à la Défense, Forrestal, est venu à rescousse du générl : — Nous ospsenn maintenant que vous avez à envisager a possibilité de al guerre. LES MPTS Le délai pour l dépôt des déclarations est reporté au 15 mai Ainsi que « Franc-Tireur » a été le premier à l'annr, la date-limite pu la déclaration des revenus |
premier à l'annoncer, la date-limite pour la déclaration des revenus de 1947 est prorogée au 15 mai pour les particuliers et au 31 mai pour les contribuables soumis à l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux. Avant d'envoyer leur déclaration au contrôleur des Contributions directes, les contribuables ont intérêt à attendre le vote définitif, par le Conseil de la République, du projet de loi aménageant l'impôt général sur le revenu et l'impôt sur les B. 1. C. On sait, en effet, que l'Assemblée nationale a adopté un texte qui autorise la déduction du quart de l'impôt général de 1947 se | premier à l'annoncer, la dt-lmt pour la déclaration des revenus de 1947 st prorogée au 15 mai pour lse particuliers et au 31 mai pr les contribuables soumis à pi'ômtl sur les bénéfices industriels t cmmrcx. Avant d'envoyer leur déclaration au contrôleur des Contributions directes, les cntrbbls ont intérêt à attendre le vote défntf, par le Conseil de la République, du projet de loi aménageant l'impôt général sur l revenu et l'impôt sur les B. 1. C. On sait, en effet, que l'Asel o a adopté u texte qui autorise la déduction d quart de l'impôt général de 1947 se |
la déduction du quart de l'impôt général de 1947 se rapportant à 1947. Les contribuables qui ont déjà envoyé leur déclaration sans déduire le quart de l'impôt général de 1947 devront la rectifier. SUR UN AIR BRETON Aux avances de M. Pleven nuancées par celles de M. Palewski M. SCHUMAN ne dit pas oui M. BIDAULT ne dit pas non LA journée de dimanche a été marquée par les discours prononcés par MM. Pleven, Robert Schuman, Georges Bidault et par le lieutenant du général de Gaulle, M. Palewski. M. René Pleven, à Rambouillet, n'a fait, somme toute, que de lancer | la dédctn quart de l'impôt général de 1947 se rapportant à 1947. Les contribuables qui ont déjà envoyé leur aidérotalnc sans déduire le qt de l'impôt général de 1947 devront la rectifier. SR UN AIR EOBNRT u avances de M. Pleven aucéenns pr es de M. Palewski M. SCHUMAN ne dit s oui M. BDLT n dit pas non LA journée de dimanche a été marquée pr lse discours prononcés par MM. Pleven, Robert Schmn, Georges Bidault et par le lieutenant du général de Gaulle, M. Palewski. M. René ln à Rambouillet, a fait, smm toute, u de lancer |
Pleven, à Rambouillet, n'a fait, somme toute, que de lancer une nouvelle fois un appel en faveur d'un rapprochement varié,mentaire et électoral du « triforce » et du R. P. F. Le député des Côtes-du-Nord n'a apporté en faveur de sa thèse aucun argument nouveau. Il s'est borné à paraphraser ses précédentes déclarations. Il n'a pas changé de disque. M. Robert Schuman a fait preuve d'une imagination tout aussi grande. Aux suggestions de M. Pleven, il n'a répondu encore une fois ni oui ni non. Il s'est contenté de répéter, à Langres, ce qu'il avait dit à Poitiers, en précisant | Plvn, Rambouillet, n'a fait, smm toute, que de lancer une nouvelle fois un appel en faveur d'un rapprochement varié,mentaire et électoral du « trfrc » t du R. P. F. Le député des Côtes-du-Nord na apporté en aveur de sa thès aucun rtuameng a.nuoeuv Il s borné à paraphraser ses précédentes déclarations. Il n'a pas changé de su M. Rbrt Schuman fait preuve d'une imagination tout aussi grnd. Aux suggestions de M. Pleven, il n'a répondu ncoe eun fois ni oui ni non. Il s'est contenté de répéter, Langres, ce qu'il avait dit à Poitiers, en précisant |
à Langres, ce qu'il avait dit à Poitiers, en précisant toutefois que, « pour ce qui était de la durée du Parlement actuel, l'Assemblée nationale était maîtresse de son propre destin ». André SAUGER. TAXER LE VIN C'est à quoi songe le gouvernement, qui prépare aussi un projet sur la viande, mais n'a pris sur le lait aucune décision. De Conseil des ministres en Conseil des ministres, on semble éluder "les questions importantes." LE LAIT Ainsi l'on pouvait penser qu'à la réunion interministérielle tenue hier soir, des décisions seraient enfin prises pour mater ceux des producteurs laitiers qui, à l'instigation | à s,ngraLe ce qu'il avait dit à Poitiers, en précisant toutefois que, « o ce qui était de la durée du Parlement actuel, l'Assemblée nationale était mîtrss de son propre destin ». André SAUGER. TAXER LE VIN C'est à quoi songe e gvrnmnt, qui prépare aussi un projet sur la viande, siam n'a pris sr le lait aucune décision. De Conseil des ministres en Coni des ministres semble éluder "s questions asotip"tm.ren LE LAIT isinA l'on pouvait penser qu'à la réunion interministérielle tenue hier soir, des décisions seraient enfin prises pour mater ceux des producteurs laitiers qui à l'instigation |
prises pour mater ceux des producteurs laitiers qui, à l'instigation de M. Biset, sont en état de rébellion ouverte contre les pouvoirs publics et se refusent à remplir leurs obligations à l'égard de la collecte. Cette attente aura été déçue, une fois de plus... À l'issue du Conseil, M. Abelin s'est en effet borné à déclarer que « la question était à l'étude » et qu'il n'y avait encore rien de fait. « Au demeurant, tout va bien, a-t-il ajouté, puisque Paris reçoit du lait ». LA VIANDE Pour ce qui est de la viande, nous avions annoncé la suppression | prss pour mater ceux des producteurs laitiers qui, à l'instigation de M. Bst, sont en état de rébellion ouverte contre les pouvoirs publics et se refusent à remplir lrs obligations à lga ed la collecte. Cette attente aura été déçue, une fois de pu. À su'elis du Conseil, . Abelin s'est en effet borné à déclarer equ « la question était à l'étude » et qu'il n'y a encore rien d fait. « demeurant, tout va bien, a-t-il ajouté puisque Paris reçoit du liat ». VIANDE Pour ce qui st de la viande, uosn avions annoncé l suppression |
qui est de la viande, nous avions annoncé la suppression de certaines taxes. Le principe en est retenu, mais il n'entrera en application qu'après le vote d'une loi dont on prépare le texte et dont on ne précise pas quand elle sera soumise au Parlement. P. J. BAGARRES À MILAN Quant il s'agit de s'opposer aux manifestations populaires, les carabiniers n'arrivent pas trop tard. C'est ce qui s'est passé à Milan, où l'intervention de la police a provoqué de graves bagarres. (Voir détails 6e page, 2e colonne) Franc-Parler Un vrai petit homme C'est au Huron que l'on a laissé le | qui st de la viande, nous avions annoncé la suppression de certaines taxes. Le principe en est retenu, mais il n'entrera en application qu'après le vote d'une loi dont on prépare l texte et dont on n précise pas quand ll sa soumise au Parlement. P . BAGARRES À AILNM Qnt il s'agit de s'opposer aux manifestations populaires, les carabiniers n'arrivent pas trp trd. C'est ce qui sest passé à Milan, où l'intervention de al police a provoqué de graves bgrrs. (Vr détails 6 page, e colonne) Franc-Parler Un vrai ptt mhoem C'est au Huron que l'on a laissé le |
petit homme C'est au Huron que l'on a laissé le soin de vous présenter un personnage d'utilité vraiment publique. Il s'agit du « premier robot de force atomique », dont une dépêche United Press nous apprend la naissance.... Son père : Le Comité de l'énergie atomique des Etats-Unis. Sa mère : La General Electric Co. L'enfant est né similivable, et il agite présentement deux ravissantes petites menottes en duralumin. Deux menottes avec lesquelles il peut, paraît-il, ouvrir une bouteille et... écrire. Le Huron va immédiatement passer commande à la General Electric et prendre une première dose de vaj'ez... En ce | petit homme C'est au Huron que l'on a laissé le soin d vous présenter un personnage d'tlté vraiment publique. Il s'agit du « premier robot de fc atomique », dont une dépêche United Press nous apprend naissance oSn père : Le Comité de l'énergie atomique des Etats-Unis. Sa mère : La General Electric Co. L'enfant est né evalmlibsi,i et li agite présentement deux aviss petites menottes en drlmn. Dx menottes avec lsqlls il peut, paraît-il, ouvrir n obltiulee et... crire L Huron va immédiatement passer commande à la Gnrl Electric t prendre une première dose d je. En ce |
Electric et prendre une première dose de vaj'ez... En ce qui concerne, bien entendu, le critério seulement. Quant à la bouteille, merci, on n'est pas fatigué. Pour les pauvres, s.v.p. Vous ne voulez pas croire que les socialistes et les communistes sont de vilains sectaires ? Eh bien ! en voici une preuve : Le conseil municipal de Mulhouse se débats actuellement dans les rets d'un budget à nul autre pareil, la nouvelle municipalité M.R.P.-J.P. ayant réussi, en six mois de gérance, à faire monter de 50 % les impôts locaux. Au chapitre des dépenses (somptuaires) figure, sous le titre | Electric et prndr une première dose de vj'z... En ce qui concerne, bien entendu, le critério seulement. Quant à la bouteille, merci, on n'est pas fatigué. Pour les pauvres, s.v.p. Vous ne voulez ps croire que les socialistes et les utiomnmssce sont de vilains sectaires ? Eh bien ! en c une preuve : Le conseil lcmauniip de Mulhouse se débats culleet dans les rets d'un budget à nul autre pareil, la nouele muiiait M.R.P.-J.P. ayant réss, en s mois de gérance, à faire monter de 50 % ls impôts locaux. Au chapitre des dépenses (somptuaires) figure, sous l titre |
locaux. Au chapitre des dépenses (somptuaires) figure, sous le titre des cultes, un supplément de traitement alloué aux ministres d'iceux, d'un montant de 600.000 fr. Une paille, aux cultes ? Eh bien, croyez-vous que l'opposition « rouge » ait compris l'état de dénuement dans lequel se trouvent ces braves curés, qui n'ont pour subsister que le fric de l'Etat (because concordat), la gratuité du chauffage et de l'éclairage, et les petits dons en nature ? Pas du tout : les édiles mécréants se sont élevés contre cette belle manifestation de charité laïque, sous prétexte qu'aux petits des corbeaux Dieu donne | locaux. Au chptr des dépenses (somptuaires) figure, ouss le titre des cultes, un supplément de traitement aollué aux ministres diceux d'un montant de 600.000 fr. Une paille, aux cultes ? Eh bien croyez-vous que l'opposition « ug » ait compris létat de dénuement dans lequel se trouvent ces braves curés, qui n'ont pour subsister que le fric de 'Etat (because concordat), la gratuité du chauffage et d l'éclairage, te les petits dons en nature ? Pas du tout : ls édiles mécrénts se sont élevés contre cette belle manifestation de charité laïque, sous prétexte x petits des corbeaux Dieu donne |
charité laïque, sous prétexte qu'aux petits des corbeaux Dieu donne leur pain. Heureusement, une majorité, c'est fait pour s'en servir. Les curés alsaciens auront leurs 600.000 balles. Amenez... Retour de goupillon Il n'a d'ailleurs, pas fini d'en faire couler, de l'encre et de la salive, ce sacré concordat. De l'eau bénite aussi, et cela par la main goupillonnière de Mgr Hincky — vous savez : ce chanoine qui, du temps où il était M.R.P., prétendait défendre, les armes à la main s'il le fallait, l'Alsace contre les lois laïques. Du M.R.P. Ce belliqueux prélat est passé au R.P.F. ça s'est | charité laïque, sous prétexte qu'aux petits des corbeaux Dieu donne lr . Heureusement, une rit, c'est fait pour s'n err. Les curés alsaciens rnt lers 600.000 balles. Amenez... Retour de goupillon Il n'a d'ailleurs, pas fi d'en faire oue, de l'encre et de la salive, ce sacré concordat. De l'eau bénite aussi, et cela par la man goupillonnière de Mgr Hincky — vous savez : ce chanoine qui, du temps ù il était M.R.P., dneiréattp défendre, les armes à la main s'il le fallait, l'Alsace contre les lois laïques. Du M.R.P. C belliqueux prélat est passé au R.P.F. ça sest |
M.R.P. Ce belliqueux prélat est passé au R.P.F. ça s'est fait l'autre jour à Marseille, et cette recrue de poids a immédiatement été bombardée membre du comité directeur du parti charliste. Vous pensez bien qu'il en a profité aussitôt pour déblatérer contre la laïcité ! Seulement, voilà : ça n'a pas plu à tout le monde. Et le délégué mulhousien à la propagande R.P.F. vient de déclarer tout de gai que si Mgr Hincky voulait exploiter sa visibilité au comité national, ça pourrait faire des étincelles. Marrant, n'est-ce pas ? Mais ce qui l'est le plus, c'est ce qu'oublient tous | M..P. Ce belliqueux prélat st passé au R.P.F. ça sest fait l'autre jour à Marseille, et cette recrue de poids a immédiatement été bombardée membre u cmté directeur d parti charliste. Vuos pensez bien qu'il en a profité aussitôt pr déblatérer cntr la laïcité Seulement, voilà : ça n'a pas plu à tout le monde. tE le délégué mulhousien à a propagande R.P.F. vt de déclarer tout de gai ue si Mgr Hincky voulait exploiter s visibilité au cmté ,lnanaiot ç pourrait faire des étincelles. Mrrnt, n'est-ce pas ? Mais ce qui eslt' l plus, c'est ce qu'oublient tous |
Mais ce qui l'est le plus, c'est ce qu'oublient tous ces gens-là, savoir que si les lois laïques ne sont toujours pas introduites en Alsace, c'est que après la libération « on s'est oublié de le faire ». Ce pronom indéfini, ayant, en l'occurrence, un caractère très personnel. Le Huron. "Zut ! encore des soles !" RUPTURE des relations Bao Dai-Bollard ? Saigon, 26 avril (A.P.). — On apprend, de source bien informée, que l'ex-empereur Bao Dai a envoyé, il y a quatre jours, au haut commissaire de France en Indochine, un message télégraphique dans lequel il déclarait que les | Mais c qui l'est le plus, c'est ce qu'oublient tous ces gens-là, savoir que si les lois laïques ne sont toujours pas introduites n Alsace, c'est que après la libération « o s'est oublié de le faire ». Ce nproom indéfini, ayant, en l'occurrence, un caractère très personnel. Le Huron. "Zut ! encore des soles !" RUPTURE des relations Bao Dai-Bollard ? Saigon, 26 avril (A.P.). n apprend, de source bien informée, q l'ex-empereur Bao Dai a envoyé, il y a quatre jours, au haut ossare de France Indochine, un asgesem télégraphique dans lequel il déclarait que les |
Indochine, un message télégraphique dans lequel il déclarait que les négociations étaient rompues avec la France. Selon la même source, au réception de ce télégramme, rédigé « en termes inadmissibles pour un représentant de la France », M. Bollard a déclaré « qu'il voulait ignorer ce message ». Dans certains milieux, on rapporte ce message de la crise qui éclata récemment au sein du comité administratif de Hué, capitale de l'Annam, et qui fut marquée par la démission du président du comité, M. Tran Van Ly. On déclare, dans ces milieux, que le général de Lyll a parti en avion, | Indochine, un message télégraphique dns lequel il déclarait que les négociations étnt rompues avec la France. Selon la même coeusr, au réception de ce télégramme, rédigé « en termes ndbsiiaessmli pr un représentant d la France », M. Bollard a dcl « q'l voulait ignorer ce message ». Dans certains mlx, on rapporte e message de la crise qui éclata récemment au sein du comité administratif de Hué, capitale de l'Annam, t qui fut mrqé par l démission du président comité, M. Tran Van Ly. On déclare, dans milieux, que l général de Lyll a atpri en vn, |
milieux, que le général de Lyll a parti en avion, pour Hong-Kong, à la demande de M. Bollard, afin de faire revenir Bao Dai à de « meilleurs sentiments ». LA RIDON avait trouvé à la caserne le gîte et la paie Il s'appelle Laridon. Il est clochard et s'il est venu s'asseoir sur le banc des prévenus de la seizième chambre correctionnelle, c'est pour s'être une fois de trop confié au destin pour le règlement de sa modeste existence. Un après-midi de décembre 1947, Laridon errait, le cœur joyeux et le cheveu fraîchement coupé. Il n'avait pour toute fortune | milieux, que le général de Lyll a pari ne avion, pour Hong-Kong, la demande de . Bollard, afin d faire revenir Bao Dia à de « meilleurs sentiments ». LA RIDON avait trouvé à la caserne le gît t la paie Il s'appelle Laridon. Il est clochard sil est venu s'asseoir sur le banc des prévenus ed a seizième chmbr correctionnelle, c't pour s'être une fois de trop cnfé au destin pour le règlement de sa modeste existence. Un après-midi de décembre 1947, Laridon errait, e cœur xujyoe et le chv fraîchement coupé. Il n'vt pour toute fortune |
et le cheveu fraîchement coupé. Il n'avait pour toute fortune que la somme de 1 fr. 50. Il s'arrêta machinalement devant la caserne Clignancourt. La sentinelle, l'avisant en train de contempler d'un air tout à fait dubitatif le porche, lui dit : — Alors, c'est-y que tu rentres ou que tu rentres pas ? Laridon est un doux. Il entra. C'était l'heure de la soupe. On lui fit place. On le prenait pour un bleu. Ce fut l'heure du couvre-feu. Il se laissa faire encore et se mit au lit dans la chambrée qu'on lui indiquait. Il dormit comme un | t le cheveu fraîchement coupé. Il n'avait pour toute fortune que la somme de 1 fr 50. Il s'arrêta machinalement devant la caserne Clignancourt. La sentinelle, l'avisant en train de contempler d'un air tout à fait dubitatif le porche, lui dit : — Alors, 'est- que rentres ou que tu rentres a ? Laridon est un doux Il terna. C'était lheure de la sp. n lui fit plc. On le prenait pour un bleu. Ce fut l'heure du couvre-feu. Il se laissa faire encore et se mit au lit dans la chambrée qu'on lui indiquait. Il dormit ome un |
dans la chambrée qu'on lui indiquait. Il dormit comme un dieu. C'est seulement le lendemain matin qu'un sergent fourrier remarqua ce bonhomme à la civil et dit : « Qu'est-ce que c'est que cet homme-là ». Laridon éprouva que ce n'était pas le moment de plaisanter : « Je suis planton au ministère de la guerre D, » et il s'immobilisa en un impeccable garde-à-vous. DE QUOI PARLE-T-ON AUJOURD'HUI A NEW-YORK ? De la pluie et du beau temps, du comportement amoureux de l'Américain moyen, de la "P... respectueuse" et de mille autres potins sans importance... par MARIA CRAIPEAU New-York, | dans la chambrée qu'on indiquait. Il dormit comme un d. C'est seulement le lendemain matin qu'un sergent fourrier ueqamrar ce bonhomme à la civil t dit : « Qu'est-ce que c'est ue cet homme-là ». Laridon éprouva que ce n'était pas le moment de plaisanter : « J suis planton au ministère de la guerre D, » et il simmobilisa en un mpccl garde-à-vous. DE QUOI PARLE-T-ON AUJOURD'HUI A NEW-YORK ? De la pluie et u beau tmp du comportement amoureux de lAn'cméiiar moyen, de la P respectueuse" et de mille autres pin sans importance... par MARIA CRAIPEAU New-York, |
Subsets and Splits
No community queries yet
The top public SQL queries from the community will appear here once available.