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les habitants de la région parisienne vaquèrent à leurs travaux, comme d'habitude, ne gardant des dernières alertes qu'un peu de fatigue ce qui était compréhensible. Visite de M. Poincaré Dans la matinée, le président de la République s'est rendu sur les lieux où se sont produites les chutes de bombes. Il était accompagné du général Dubail, gouverneur militaire de Paris, et de nombreuses personnalités civiles et militaires. Des troubles auraient éclaté en Bulgarie STOCKHOLM, 22 mai. En résulte de renseignements sûrs que des troubles sérieux ont éclaté dans plusieurs villes bulgares, notamment à Sliven et à Stara-Zagora, en raison du
les habitants de la igorén parisienne vaquèrent à leurs ,vaatrxu comme d'hbtd, ne grdnt des dernières alertes quun peu de fatigue ce qui était compréhensible. Visite d M. Poincaré Dans l matinée le président de la éplq s'est rendu sur les lieux où se sont produites les chts d bombes. Il était accompagné d général Dbal gouverneur militaire de Paris, et de nombreuses personnalités civiles et militaires. Des troubles auraient éclaté n Bulgarie STCKHLM, 22 mai. En résulte de rnsgnmnts sûrs que des elubrost sérx ont éclaté dans plusieurs villes bulgares, notamment Sliven et à Stara-Zagora, en raison du
bulgares, notamment à Sliven et à Stara-Zagora, en raison du manque de vivres: Le peuple aurait lancé des pierres contre les édifices publics et malmené les autorités aux cris de "Le Pain et la Paix". Le mécontentement est général. LES INTENTIONS DE L'ENNEMI Le plan de l'offensive En raison des forces considérables qu'il lui faut déplacer, le quartier maître général ne semble pas pouvoir le modifier Un écrivain militaire de la Suisse alémanique s'est demandé si la prochaine offensive allemande se porterait encore, selon l'opinion généralement exprimée, contre les armées britanniques. On ne doit pas, écrit-il, tout à fait négliger
bulgares, notamment à Sliven et à trZgo en raison du an de vivres: L peuple aurait lancé des prrs contre les édifices ic et malmené les autorités aux cris de eL" Pain et la Paix". Le mécontentement est général. LES INTENTIONS D L'ENNEMI Le plan d l'offensive En rsn des forces considérables qu'il lui faut déplacer, le quartier maître général ne le pas pouvoir le modifier Un écrivain militaire de a Suisse lémnq s'est demandé si la prochaine offensive allemande se porterait encore, selon l'opinion généralement exprimée contre les armées britanniques. On ne doit s, écrit-il, tt fait négliger
britanniques. On ne doit pas, écrit-il, tout à fait négliger la possibilité d'un changement dans la direction de l'attaque. Les réserves de Foch étant en ligne au sud entre Compiègne et Ypres, la question se pose si maintenant les Allemands ne vont pas marcher contre le front français. Aujourd'hui des raisons politiques pourraient même dans ce sens. Ainsi, d'après cette hypothèse, Ludendorff renverserait tout son plan initial. Le groupe d'armées du prince Rupprecht, se confinant dans une défensive active, assumerait devant les Anglais le rôle couvrant rempli jusqu'à présent devant les Français par le groupe d'armées du kronprinz impérial et
britanniques. On ne doit pas, écritil tout à fait négliger la possibilité d'un changement dans la direction de lattaque Les réserves de Foch éant en ligne au sud entre Compiègne et Ypres, al question es pose si maintenant les Allemands ne vont pas marcher ore le front français. Aujourd'hui ran politiques pourraient même dans ce sens. ni,sAi d'après cette hypothèse, Ludendorff renverserait tout son plan initial Le groupe d'rmés du eprnic Rupprecht se confinant dans une défensive active, assumerait devant les Anglais le rôl couvrant rempli jusqu'à présent devant les anç par le grp dre du kronprinz impérial et
les Français par le groupe d'armées du kronprinz impérial et celui-ci passerait à l'offensive déterminée, sans doute par les deux rives de l'Oise et en Champagne. Nous ne savons quelles sont les raisons politiques auxquelles il est fait allusion, mais ces raisons sont primées par des considérations militaires qui rendent bien problématique un changement de front complet et prochain dans le mode des opérations allemandes. Car, à notre époque, en particulier sur le théâtre de France, la bataille réclame une telle préparation et absorbe une quantité si formidable de matériel qu'il semble réellement impossible de la renverser avec quelques chances
les sçaranFi par le gureop d'armées du krnprnz impérial et celui-ci passerait à l'ffnsv déterminée, sans doute par les deux rives de l'Oise et en Champagne. Nous n savons ls snt les rsns pltqs auxquelles il est fait allusion, mais ces raisons sont primées par des stsniorédaocin militaires q rendent bn problématique un changement de frnt complet et prochain dans mode des opérations allmd. Cr, à notre époque, en particulier sur e théâtre de France, la btll réclame une telle préprtn et absorbe une quantité si formidable de matériel qu'il semble réellement impossible de la renverser avec quelques chances
qu'il semble réellement impossible de la renverser avec quelques chances de succès. La manœuvre supposée, manœuvre relativement rapide pour être fructueuse, était permise à un Bonaparte maniant des armées restreintes et légères, au temps où gibernes et caissons contenaient les munitions de toute une campagne. Elle semble difficile à pratiquer alors que derrière la ligne de feu doivent s'amonceler des millions de lourds projectiles, dépensés sans mesure, et tout l'immense attirail nécessaire au combat moderne. Tout au moins, cette manœuvre aurait-elle dû être conçue à l'avance, puisque son exécution intégrale nécessiterait une double préparation, une double accumulation de moyens et
qu'il semble réellement impossible de la renverser avec quelques chances de succès. La manœuvre supposée, manœuvre relativement rapide pr être fructueuse, était permise à n Bnprt ni des armées restreintes et rlséè,eg au tep où gibernes et caissons contenaient les munitions de toute une campagne. Ee semble difficile à pratiquer lrs que derrière la ligne de feu doivent s'amonceler des millions de lourds projectiles, dépensés sans mesure, et tout l'immense attirail nécessaire au combat moderne. Tt au moins, cette manœuvre ritlle dû être conçue à l'avance, puisque sn exécution intégrale nécessiterait une double préparation, e double accumulation d moyens et
nécessiterait une double préparation, une double accumulation de moyens et par suite, elle ne saurait être une résultante des événements eux-mêmes. Or, tout indique que, Ludendorff ayant visé les armées britanniques avec l'intention de les détruire, ces préparations réelles ont été dirigées uniquement contre elles, et que sur le front français il n'y a eu que des préparations de camouflage, destinées à nous induire en erreur. Logiquement, la bataille offensive allemande de demain se poursuivra donc selon les mêmes directives générales que celle d'hier. Commandant de Civrieux COMMUNIQUÉS FRANÇAIS (Officiel.) 22 mai, 23 heures. Activité réciproque de l'artillerie en divers
nécessiterait ue double préparation, une double ccmltn de moyens et par suite, elle ne saurait être une résultante des véeet euxmêmes Or, tot indique que, Ludendorff ayant visé les armées britanniques avec 'intention de les détrr, ces préparations réelles nto été dirigées uniquement cntr elles et que sur le front français il n'y eu q des préparations de camouflage, destinées à ns induire en erreur Logiquement, la bataille offensive allemande de demain se poursuivra donc selon les mêmes directives générales que celle d'hier. Commandant de Civrieux COMMUNIQUÉS ISRAÇAFN (Officiel.) 2 m, 23 heures. Activité réciproque de lartillerie en dies
22 mai, 23 heures. Activité réciproque de l'artillerie en divers points du front de la Somme et de l'Oise. Pas d'actions d'infanterie. 23 mai, 14 heures. Bombardements intermittents au sud de Mure. Un coup de main ennemi dans la région du bois de Mongival a échoué sous nos feux. Nos patrouilles et nos détachements ont pénétré dans les lignes ennemies, notamment en Champagne, au bois d'Avocourt et en Woëvre, Nous avons fait des prisonniers et ramené du matériel. Nuit calme sur le reste du front. COMMUNIQUÉS BRITANNIQUES (Officiel.) Londres, 22 mai, soir. De bonne heure, aujourd'hui, l'ennemi a fait une
22 mai, 23 heures Aitivétc réciproque de l'artillerie en divers points du front de la Somme et de l'Oise. Pas d'actions d'infanterie. 23 m, 14 heures. Bombardements intermittents au sud e re. Un coup de naim ennemi dns l région du bois Mongival a échoué sous nos feux. Nos oitrplueals et nos détachements ont pénétré dans les lignes ennemies, notamment en Champagne, bs d'Avocourt et en Woëvre, Nous avons fait des prisonniers t rmné du mtér. Nuit calme sur le reste d front. COMMUNIQUÉS BRITANNIQUES (Officiel.) Londres 22 mai, soir. De bonne heure, aujourd'hui, l'ennemi a fait une
mai, soir. De bonne heure, aujourd'hui, l'ennemi a fait une seconde tentative contre nos positions au sud-est de Mesnil, mais il a été repoussé. En plus des raids signalés ce matin, nous avons réussi, la nuit dernière, un autre raid dans le voisinage d'Hébuterne. Dans ces rencontres, nous avons infligé à l'ennemi de lourdes pertes et fait quelques prisonniers. Sur le reste du front, rien à signaler en dehors de l'activité réciproque de l'artillerie en divers secteurs. HIER au soir, l'ennemi a effectué un raid sur un de nos postes dans le secteur du bois d'Avel, deux de nos hommes
mai, sr. De bonne heure, auuhu, l'ennemi a fat une seconde tentative contre nos positions au sud-est d Mesnil, mais il a été repoussé. En pls des raids g c matin, nous avons réussi, la nuit dernière un autre raid dans voisinage d'Hébuterne. Dans ces rencontres, nous avons infligé l'ennemi de lourdes pertes et ft qlqs prisonniers. Sur le tsere du frnt, rn à signaler en dehors de 'activité réciproque de l'artillerie n divers secteurs. HIER au soir, l'ennemi a effectué un raid sur un de ns pes dans le secteur bois d'Avel, de nos hommes
dans le secteur du bois d'Avel, deux de nos hommes manquent. Nous avons exécuté d'heureuses attaques dans les environs d'Anvin et de BoisleuxSaintMarc, infligé des pertes à l'ennemi et capturé une mitraillette. L'ennemi a tenté une attaque sur nos positions dans le voisinage du Rio du Vinage, mais il a été repoussé par le feu de notre infanterie et de nos mitraillettes. L'artillerie ennemie a été active, hier soir, dans la vallée de l'Ancre, au sud de Lens, à l'est de Robecq et à l'est de la forêt de Nieppe. COMMUNIQUE AMÉRICAIN (Officiel.) 22 mai, soir. L'activité de l'artillerie a
dans le secteur ud bois 'Avel, deux de nos hommes manquent. Nous avons exécuté d'heureuses attaques dans les environs d'nvn et de BoisleuxSaintMarc, infligé pertes à 'ennemi et capturé une mitraillette. L'ennemi a tenté n attaque sur ns positions dans le voisinage du Rio du Vinage, mais il a été rpssé par l feu de notre infanterie et de nos mitraillettes. L'artillerie nnm été active, irhe sr, dans l vallée de l'ncr, au su de Lens, à l'est de Robecq t à l'est de la t de Npp. COMMUNIQUE AMÉRICAIN (Officiel.) 22 mai, i. L'activité de l'artillerie a
COMMUNIQUE AMÉRICAIN (Officiel.) 22 mai, soir. L'activité de l'artillerie a diminué d'intensité. Rien d'autre signaler. DÉSERTEUR ET TRAÎTRE Arrestation du directeur de la "Vérité" de Barcelone PERPIGNAN, 23 mai. Dépêche particulière du Le Matin n°. Le directeur rédacteur en chef du journal boche Vérité, publié à Barcelone, dont il fut question au procès du Bonnet Rouge, a été arrêté à Sorède (Pyrénées-Orientales), près de la frontière espagnole. Ce mauvais Français est ingénieur. Déserteur, il était à la solde du consulat d'Allemagne à Barcelone. Comme on le conduisait, les menottes aux mains il fit un faux pas, glissa et tomba sur
CMMNQ AMÉRICAIN (ffcl.) 22 mai, soir. 't de l'artillerie a diminué d'intensité. Rien 'autre ial DÉSERTEUR ET TRAÎTRE Arrestation du directeur d la "Vérité" de Barcelone PRPGNN, mai. Dépêche prtclèr d Le Matin n°. Le directeur rédctr en chef d journal boche Vérité, publié à Barcelone, dont i ft question au prcès du Bonnet Rouge, a été arrêté Se (Pyrénées-Orientales), près e la frontière espagnole Ce mauvais Français est ingénieur. Déserteur, l étt à la solde du consulat d'Allemagne à Barcelone. Cmm n le ,naiscotudi les mntts aux mains il fit un faux pas, glissa et tomba sur
mains il fit un faux pas, glissa et tomba sur le sentier pierreux. Voyant du sang couler d'une blessure à la main droite, il dit aux soldats qui l'accompagnaient « Voilà pour moi un bien mauvais présage. » Il se renferma ensuite dans un mutisme complet. LA PRESSION ALLEMANDE EN SUISSE L'accord au sujet du charbon est signé Les négociateurs allemands prélevent sur la Suisse le formidable bénéfice de 250 millions pour un an Berne, 22 mai. Dépêche de l'envoyé spécial du Le Matin n°. L'accord entre la Suisse et l'Allemagne relatif à l'importation du charbon a été signé ce
mains il ft un faux pas, glss t tomba sur le sentier irux Voyant du sang couler d'une blessure à la man droite, il dit aux soldats qui l'accompagnaient « Voilà pour moi un n mauvais présage. » Il se renferma ensuite dans un mutisme cmplt. LA PRESSION NLAAEEDLM EN SUISSE 'accord au sujet du charbon est signé négociateurs allemands prélevent sur la Sss le formidable bénéfice de 250 lis pour un an Berne, 22 m. Dépêche de l'envoyé spécial d L Matin n°. L'accord entre la Suisse et l'Allemagne relatif l'importation du charbon a été signé ce
l'Allemagne relatif à l'importation du charbon a été signé ce matin. Le communiqué du Conseil fédéral transmis par les agences révèle dans quel embarras s'est trouvé le gouvernement helvétique entre les offres généreuses de l'Entente et les exigences stupides de l'Allemagne. Un fait est clair les négociateurs teutons pour la plupart des négociants en combustible ont fait leurs affaires encore plus que celles de leur pays. Ils vendent à la Suisse 160 francs la tonne de charbon qui, leur revient à quinze francs à la mine plus environ dix francs de transport. Cela revient à dire qu'ils font sur deux
l'Allemagne rltf à l'mprttn du charbon a été signé c ati Le communiqué du Conseil fédéral transmis par les agences révèle dans quel embarras s'est trouvé le gouvernement helvétique entre les offres généreuses de l'Entente et les exigences stupides de l'Allemagne. Un fait est clair les négociateurs teutons pour l plupart des ants e ombie ont fait leurs affaires encore ulps que lls de uler pays. Ils vendent à la Suisse 160 fra la tonne de charbon q, leur revient à quinze francs à la mine plus environ dix francs de transport. Cl revient à dire q'ls font urs deux
de transport. Cela revient à dire qu'ils font sur deux cent mille tonnes par mois un bénéfice moyen de 110 francs par tonne, soit 21 millions par mois, soit 250 millions par an. La Suisse se trouve donc ainsi frappée par l'Allemagne d'un impôt de guerre de 250 millions par an. Les négociateurs allemands n'ont pas ajouté au lustre de leur pays, il leur est arrivé même d'être frappés d'une amende à la frontière pour avoir tenté de sortir de Suisse, au mépris des lois fédérales, d'importantes quantités de chocolat, coutume bien allemande. La générale von Einem ne dutelle pas
de transport. Cela revient à dire qu'ils fnt sur dx cent mille tonnes pr mois n bénéfice moyen de 110 francs par tonne, soit 21 miln par mois, soit 250 millions par an. La Suisse se evutor donc ainsi frappée par l'Allemagne d'un impôt de guerre de 5 millions par an. Les négociateurs allemands n'nt pas ajouté au lustre d leur pays, il leru est arrivé même d'être frappés d'une amende à la frontière pour avoir tnté de sortir de Suisse, au mépris des s fédérales d'importantes quantités de chocolat, coutume bien allemande. La générale von Einem ne dutelle pas
coutume bien allemande. La générale von Einem ne dutelle pas subir le même inconvénient pour s'être présentée à la douane suisse avec des malles entièrement pleines de substancielle charcuterie. Les Allemands ont, au cours des négociations, dû rabattre sensiblement de leurs prétentions. À la suite de l'intervention française, ils ont ramené de 180 francs, à 160 francs le prix de la tonne. Ils ont renoncé à l'idée de contrôler l'emploi du charbon et de la tourbe, que la Suisse produit elle-même, mais ils ont imposé à la Suisse un dur marché. Leur situation dans ce pays n'en est pas augmentée.
coutume bien allemande. La générale von inem ne dtll pas subir le mêm inconvénient pour s'êtr présentée à la douane is ac des malles entièrement plns de sbstncll charcuterie. Les Allemands ont, au cours des négociations, dû rabattre sensiblement de serlu prétntns. À la stuie de l'intervention frnçs, ls o ramené de 180 francs à 0 francs l prix de la tonne. Ils ont renoncé à l'idée de contrôler l'emploi du charbon et de la tourbe, que la Suisse produit elle-même, mis ils ont imposé à l Suisse un d marché. Leur situation dans ce pays n'e est pas augmentée.
marché. Leur situation dans ce pays n'en est pas augmentée. Leur conduite est opposée à celle de l'Entente qui fournit pour 400 millions de céréales par an à la Suisse et ne lui fait payer le blé qu'au prix même qu'il revient au gouvernement américain. Nous n'aurons à fournir à la Suisse, au lieu des 85.000 tonnes que nous lui avions proposées pour l'aider, que les quelques milliers de tonnes nécessaires au fonctionnement des usines qui travaillent pour nous. Nous continuerons certainement à favoriser l'industrie suisse de quelques commandes. Ces commandes ne nous sont certes pas indispensables, dans l'état magnifique
marché. Leur situation dans ce pys n'n est pas augmentée. u conduite est opposée à celle de l'Entente qui fournit r 400 mllns de céréales par an à la Suisse et ne lui ft payer le blé qu'au prix même qu'il revient au gouvernement américain. Nous n'aurons à fournir à la Sss, au lieu ds 85 tonnes que nous lui proposées pour l'aider, uqe les quelques milliers d tonnes nécssrs au fonctionnement des usines qi travaillent pour nous. Ns continuerons crtnmnt à favoriser r'utensdiil sss de quelques commandes. Ces commandes ne nous sont certes pas indispensables, dans l'état magnifique
commandes ne nous sont certes pas indispensables, dans l'état magnifique où se trouve notre production de guerre, mais nous ne voulons pas faire payer, par de durs chômages, les services que nous rendons à la Confédération, en la ravitaillant en céréales. L'Allemagne a essayé, par tous les moyens, de tirer avantage de la politique de négociations habituelle. Le 14 mai, le chancelier a écrit lui-même au président de la Confédération pour lui faire remarquer que l'Allemagne entendait traiter la Suisse amicalement. Vaines paroles qui, pour être prises au sérieux, auraient dû être soutenues par une apparence de désintéressement. Mais prélever
commandes ne nous sont certes pas indispensables, dans l'état magnifique où se trouve notre production de ure mais nous ne voulons pas faire pyr, par de durs chômages, les scvesier que nous rendons à Confédération, en la ilrataltinav en céréales. L'Allemagne a essayé, par tous les moyens, de tirer avantage de politique de négociations habituelle. Le 14 mai, le chancelier a écrt lui-même au présdnt de la Confédération pour lui aeirf remarquer que l'llmgn entendait traiter la Suisse amicalement. Vaines paroles qui, pour être prises au sérieux, rnt dû être soutenues par n apparence d désintéressement. Mais prélever
dû être soutenues par une apparence de désintéressement. Mais prélever 250 millions de bénéfice sur un petit pays, vouloir mettre le nez dans toutes ses affaires et parler d'amitié, c'est une pilule que les Suisses n'avaleront pas. Une note du Conseil fédéral BERNE, 22 mai. Le Conseil fédéral communique la note suivante sur les négociations économiques avec la France et l'Allemagne Dans les entretiens qui ont été accordés au ministre de Suisse, d'abord par M. Pichon, ministre français des affaires étrangères, puis le même jour par M. Clemenceau, président du conseil, en présence des ministres, MM. Pichon, Loucheur et Lebrun,
dû être soutenues par une apparence de désintéressement. Mais prélever 250 millions de bénéfice sr un petit pays vouloir mettre le nez dans toutes ses affaires et parler d'amitié, c'est une pilule que les Suisses n'avaleront pas. Une note du Conseil fédéral ER 22 mai. Le Conseil fédéral communique la e suivante sur les négctns économiques avec la France et l'Allemagne s les entretiens qui ont été accordés au ministre de Suisse, d'abord pr M. ihn,Pco ministre français des affaires étrangères, puis le même jr M. Clemenceau, président ud conseil, en présence ds ministres, MM. Pichon, Loucheur et Lebrun,
conseil, en présence des ministres, MM. Pichon, Loucheur et Lebrun, ainsi que de M. Dutasta, ambassadeur de France à Berne, M. Dunant a reçu du gouvernement français des déclarations très nettes qui excluent tout motif d'inquiétude. Voici ces déclarations Le gouvernement français, inspiré par les sentiments d'amitié indéfectible qui unissent les deux pays, a uniquement le désir de prêter son appui à la Suisse dans sa situation difficile. La France espérait, il est vrai, que l'offre de 85.000 tonnes de charbon français permettrait à la Suisse de se libérer de toute extension du contrôle relatif au charbon allemande et même
conseil en présence ds ministres, MM. Pichon, Loucheur et Lebrun, ainsi que de M. Dutasta, ambassadeur de an à Berne, M. Dna a reçu du gouvernement français des déclarations très nettes qui xclnt tout motif 'inquiétude. Voici ces déclarations Le gouvernement français, inspiré par le sentiments d'amitié indéfectible uqi sn ls deux pays, a uueent le désir de prêter son appui à la Suisse dans sa situation difficile. La France espérait il est vrai, que l'offre de 85.000 tonnes de charbon français permettrait à l Suisse de se lbérr de toute extension du leotônrc rltf au charbon allemande et même
toute extension du contrôle relatif au charbon allemande et même de toute prescription prévoyant à titre éventuel une nouvelle restriction dans l'emploi de ce combustible. Mais le gouvernement français n'a jamais songé à créer des difficultés pour notre pays ni à compliquer sa situation par des mesures économiques, si la Suisse finissait par accepter une autre solution. Dans toute cette affaire, la France n'a eu que le désir de rendre service à la Suisse: Inspiré par ces considérations, M. Clemenceau, président du conseil, a déclaré à notre ministre que la France maintenait son offre de 85.000 tonnes de charbon au
toute extension du contrôle relatif au aro allemande et même de toute npirpseirotc otvapynér à titre éventuel une nouvelle restriction dans l'emploi de ce combustible. Mais le gouvernement français n'a jamais songé à créer des difficultés pour notre pays à umpeciorlq sa situation pr des mesures économiques, s la Suisse finissait par accepter uen autre solution. Dans tt cette affaire, la France na eu que le désir de rendre evcseri à la Suisse: Inspiré par cs coidér, M. Clemenceau président du conseil, a déclaré à ntr ministre que la France maintenait son ffr de 85.000 tonnes de charbon au
France maintenait son offre de 85.000 tonnes de charbon au prix de 150 francs la tonne franco à la frontière suisse, à condition toutefois qu'aucune livraison de charbon français ne soit mise en relation avec des livraisons allemandes, ni même simplement mentionnée dans une convention avec l'Allemagne. Le président du conseil a déclaré en outre à notre ministre que, si la Suisse acceptait une autre solution, la France était prête à livrer à la Suisse les quantités de charbon nécessaires aux fabriques travaillant pour les pays de l'Entente. Voici maintenant la situation que le Conseil fédéral devait envisager avant de
France maintna son offre de 85.000 tonnes de chrbn au prix d 150 francs la tonne franco la frontière suisse, condition toutefois qu'aucune livraison de charbon français ne soit mise en relation avec des lirson allemandes, n même simplement mentionnée dans une convention avec 'Allemagne. Le président du conseil a déclaré ne ot à notre mnstr que, si la Suisse acceptait une autre sltn, la France était prête à livrer à la Suisse les quantités de charbon nécessaires aux fabriques travaillant pour les pays de l'Entente. Voici maintenant la situation que le Coil fédéral devait envisager avant de
la situation que le Conseil fédéral devait envisager avant de trancher les questions qui lui incombaient D'une part, le gouvernement français maintenait son offre de 85.000 tonnes de charbon par mois sans compensation d'aucune sorte, mais cette offre cessait d'avoir, dans les intentions du gouvernement français, sa raison d'être, et celui-ci, par conséquent, la laissait tomber si le Conseil fédéral admettait en principe même à titre purement évolutif que le contrôle déjà existant pour le matériel de guerre proprement dit fût étendu à d'autres objets d'exportation fabriqués avec le charbon allemand. » Le gouvernement français, en vue de soulager l'industrie
la situation q le Conseil fédéral dvt envisager avant de rrencath les questions qui uil aoeinnmcbit D'une part, gouvernement français aintai sn offre de 85.000 tonnes de charbon par mois sans compensation d'aucune sorte, mais cette offre cessait d'avoir, dans ls intentions du gouvernement français, sa raison d'e et celui-ci, par conséquent, a laissait tomber si le Conseil fédéral admettait en principe meêm à titre purement évolutif que le contrôle déjà existant pour le matériel ed guerre proprement dit fût étn à 'autres objets d'exportation fabriqués avec l charbon allemand. L gouvernement nçais, en vue de soulager lindustrie
allemand. » Le gouvernement français, en vue de soulager l'industrie suisse travaillant pour les pays de l'Entente des fâcheuses conséquences des restrictions d'emploi demandées par l'Allemagne, déclarait cependant que pour le cas où la Suisse accepterait l'idée de ce contrôle, il livrerait quand même les quantités de charbon nécessaires pour alimenter la fabrication des objets destinés aux pays de l'Entente. Dans sa séance du 21 mai, le Conseil fédéral a donc autorisé ses négociateurs à signer le projet de convention économique. Cette convention ne contiendra plus aucune clause se référant aux livraisons de charbon par les pays en guerre avec
allemand. » Le gouvernement français, en vue de soulager l'industrie suisse travaillant pour les pays de l'Entente des fâcheuses conséquences des restrictions d'emploi demandées par g,nllam'eeAl déclarait cependant que pour el cas ù la Sss accepterait l'idé de ce contrôle, il livrerait quand même ls quantités de charbon nécessaires pour alimenter la aicato des sjobte destinés aux sypa de l'Entente. Dans sa séance du 21 mai le Conseil fédéral a donc aur ses négociateurs à signer le projet ed convention économique. eCett convention ne contiendra plus aucune cae se référant aux livraisons de chrbn par les pays en guerre avec
aux livraisons de charbon par les pays en guerre avec l'Allemagne le 16 mai déjà, le gouvernement allemand a fait savoir au Conseil fédéral que, malgré l'ajournement de la signature, il ne créerait à la Suisse aucune difficulté et que dans l'intervalle il continuerait ses livraisons de charbon. Grâce de cette attitude amicale, il a été possible de réexaminer à fond toutes les questions en cours et de ne procéder à la signature de la convention qu'après avoir dissipé les malentendus qui auraient pu se produire de part et d'autre. L'AFFAIRE Deuxième audience Les débats de l'affaire Mathieu-Paix-Séailles les ont
ax livraisons de charbon par les pays en guerre avec l'Allemagne le 16 mi déjà, le gouvernement allemand a fait avsoir au Conseil fédéral que, malgré l'ajournement d la signature, il ne créerait à la Suisse aucune difficulté t que dans l'intervalle il continuerait ss livraisons de charbon. Grâce de ct attitude amicale, il a été possible de eminer à fond tts les questions en cours t de ne procéder à l signature de la convention qu'après avoir dissipé les malentendus qui auraient pu se produire de pat et d'autre. L'AFFAIRE Deuxième dn Les débats de l'affaire Mathieu-Paix-Séailles les ont
L'AFFAIRE Deuxième audience Les débats de l'affaire Mathieu-Paix-Séailles les ont continués hier, devant le 2e conseil de guerre de Paris, dans le huis clos le plus absolu. A peine quelques curieux se trouvaient-ils présents dans les couloirs avant l'heure de l'audience pour regarder passer les différents acteurs. L'interrogatoire des accusés s'étant terminé tard, à l'audience de mercredi, une seule déposition, celle de M. Darru, commissaire de police, avait été entendue par le conseil. Hier, les témoins cités par le ministère public, parmi lesquels M. Léon Daudet, qui fut assez long, ont défilé à la barre. Il est possible que le
L'AFFAIRE Deuxième audience Les débats de l'affaire aeuai-éalles les ont continués er devant le 2e conseil de grr e Prs, dans le hs cls le plus absolu. A peine quelques curieux se trouvaient-ils présents dns ls coi avant l'heure de l'audience pour regarder passer les différents acteurs L'interrogatoire des accusés s'étant trmné tard, à l'audience de mercredi, une seule déposition, celle de M. Darru, commissaire de police, avait été entendue par l cnsl. Hier, les émi cités par le ministère public, parmi lsqls M. Léon Daudet, qui ft assez long ont défilé à la barre l est possible qu l
ont défilé à la barre. Il est possible que le jugement soit rendu aujourd'hui. LE DERNIER RAID SUR LONDRES 44 tués, 179 blessés LONDRES, 22 mai. Officiel. Il a été établi jusqu'ici que le nombre des victimes du raid aérien de dimanche était pour tous les districts de 44 tués et de 179 blessés. Les obsèques des pirates britanniques, 22 mai. Dépêche particulière du « Matin ». Les obsèques d'un officier allemand, dont le cadavre a été trouvé lundi matin, sous les débris d'un aéroplane abattu, ont eu lieu aujourd'hui avec les honneurs militaires. Deux autres aviateurs allemands tués au
ont défilé à la barre. Il est possible qe le jugement soit rendu aujourd'hui. LE DERNIER RAID LONDRES 44 tués, 179 bess LNDRS, 22 mai. Officiel Il a été établi jusqu'ici que le nombre des victimes du raid aérien ed dimanche était pour tous les districts de 44 tués et de 179 blessés. Les obsèques des pirates britanniques, 2 mai. Dépêche particulière du « Matin ». Les obsèques d'un officier allemand n le cadavre a été trouvé lundi matin, sous les débris 'u aéroplane abattu, on eu lieu aujourd'hui avec les honneurs militaires Duex e aviateurs llmnds u au
avec les honneurs militaires. Deux autres aviateurs allemands tués au cours du raid de la nuit de dimanche ont été enterrés dans un cimetière de village, également avec les honneurs militaires. LES RAIDS SUR LONDRES Une question au chancelier Bonn, 22 mai. Dépêche particulière du « Matin ». Le député de Cologne, M. Kuckoff, a télégraphié au chancelier pour lui demander comment il se faisait que lors de l'attaque aérienne de Cologne par les avions britanniques, samedi dernier, la population n'avait pas été avisée du danger. « Cette attaque, déclare Kuckoff, a fait un nombre extraordinaire de victimes. tuées et
avec les honneurs militaires Dxeu autres aviateurs allemands tués au cours du raid de l nuit de dimanche ont été enterrés dans un cimetière de village, églmnt avec les honneurs militaires. LES RAIDS SUR LONDRES Une esti au chancelier Bo,nn 22 mai. pheDcêé particulière du « Mtn ». Le député de Cologne, . Kckff, a télégraphié au chancelier pou lui demander comment il se faisait que lors de etalutaq' aérienne de Cologne par les avions britanniques, samedi dernier, la population n'avait pas éét avisée du dngr. « Cette attaque déclare Kuckoff, fait un nombre extraordinaire de victimes. tés et
Kuckoff, a fait un nombre extraordinaire de victimes. tuées et blessées. Le chancelier est-il disposé à faire le nécessaire pour qu'il soit mis fin par des accords internationaux à cet assassinat, sans raison d'être, de femmes et d'enfants. Nous apprenons, d'autre part, que le nombre total des victimes lors du dernier raid sur Cologne s'élève à 35 morts et 185 blessés. La ville de Landau, près de Kaiserslautern, a été bombardée par les aviateurs alliés. La commanderie a été détruite. Il y a, en outre, plusieurs tués et blessés. CE QUE L'AMÉRIQUE VEUT ET PEUT FAIRE NEW-YORK, 22 mai. M.
Kuckoff, fait un nombre extraordinaire de victimes. tuées et blessées. L chancelier est-il disposé faire le nécessaire pour qu'il st mis fin pr des ccrds ntrntnx à cet aasint sans raison d'être, de femmes et enn. Nous apprenons, dautre part, que le rmneob total des victimes r du dernier raid sur Cologne s'élève 35 morts et 185 blessés. La vll de Landau, pr de Kaiserslautern a été bmbrdé rap les aviateurs alliés. La cmmndr ét détruite. l y a, en outre, plusieurs tués et blessés. CE QUE L'Q VEUT T PEUT FAIRE EW 22 mai. .
QUE L'AMÉRIQUE VEUT ET PEUT FAIRE NEW-YORK, 22 mai. M. Daniels, soussecrétaire d'État à la marine, a prononcé au collège Rutgers un discours dans lequel il a dit : "Le futur viendra où, s'il le faut, le Congrès changera la limite d'âge des Américains mobilisables, car les hommes de 21 à 30 ans ne suffiront pas à gagner la guerre. Alors, nous appellerons sous les drapeaux les hommes de 18 à 60 ans. Avant un an, nous aurons assez de bateaux pour transporter non un million, mais des millions de soldats en France, et assez de destroyers pour les y
QUE L'AMÉRIQUE VEUT ET PEUT FAIRE NEW-YORK, 22 mai. . Daniels, soussecrétaire d'État la marine, a prononcé au llocegè Rutgers un discours dans lequel il a dit : "Le futur viendra où, sil le faut, el Congrès changera la limite d'âge des Américains mobilisables, cra les hmms de 21 à 30 ans ne suffiront pas à gagner la guerre. lrs, nous ppllrns sous les drapeaux les homs de 18 à ans. Avant un an, ns aurons ssz de bateaux pour transporter non nu million, iasm millions soldats ne France, et ssz de destroyers our les
soldats en France, et assez de destroyers pour les y transporter en toute sécurité." M. Daniels a cité le cas d'un destroyer qui a convoyé 177 navires, parcourant ainsi un million de milles en six mois. Un million d'Américains seront bientôt en France Washington, 22 mai. M. Caldwell, membre de la commission militaire de la Chambre des représentants, annonce qu'un million d'Américains bien équipés seront en France dans les douze mois de l'arrivée des forces. LA CARTE DE TABAC Comment elle fonctionnera Elle aura principalement pour but de mettre fin à certains abus le sous-secrétaire d'État des finances vient d'adresser
soldats en France, et assez de destroyers pour les y transporter en toute sécurité." M. Dnls a cité le cas d'un destroyer qui a convoyé 177 navires, parcourant iains un million de milles en six mois. Un million d'Américains seront bientôt en France Washington 22 mai. M. Caldwell, membre de l commission mlitae de la Chambre représentants, annonce qu'un mlln d'Américains bien équipés seront en France dans les douze ismo de l'arrivée des forces. LA CRT DE TABAC Cmmnt elle fonctionnera Elle aura principalement pour but de mettre fin à certains abus le sous-secrétaire d'État des finances vient d'adresser
à certains abus le sous-secrétaire d'État des finances vient d'adresser au ministre de l'intérieur La lettre suivante : Dans sa séance du 7 mai 1918, le conseil des ministres a approuvé en principe l'institution d'ailleurs facultative par les municipalités, d'une carte de tabac. Conformément à cette décision, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien donner aux préfets des instructions pour qu'ils provoquent l'initiative des municipalités et leur facilitent, avec le concours du directeur des contributions indirectes, l'adoption des mesures utiles à l'amélioration des conditions de distribution de tabac dans les débits. Le but à atteindre est de restreindre, dans
à certains abus le sous-secrétaire 'État des finances vient d'adresser au ministre de l'intérieur lettre suivante : sDan sa séance du 7 mai 1918, le conseil des ministres a p en principe l'nstttn d'ailleurs facultative par ls municipalités, d'une carte de tbac. Conformément à cette décision j'ai l'honneur de vs prr de vouloir bien donner aux préfets des instructions pour qu'ils provoquent l'initiative des municipalités et leur facilitent, avec le concours du directeur des contributions indirectes, l'adoption des mesures utiles à l'mlioation de iosntondci de distribution de tabac dans les débits. Le but atteindre ets de rrndietsree, dans
les débits. Le but à atteindre est de restreindre, dans la plus large mesure possible, la consommation par les femmes et les enfants, de empêcher certaines personnes de se faire collecteurs en visitant successivement de nombreux débits, de permettre à l'administration des contributions indirectes la répression éventuelle des agissements irréguliers, qui sont, à raison ou à tort, imputés aux débitants (préférence donnée aux consommateurs d'alcool, aux garçons de café et de restaurant), vente à ses prix majorés enfin de faciliter l'approvisionnement des ouvriers d'usine. Il n'a pas paru cependant qu'il convienne uniformément il est préférable, jusqu'à nouvel ordre, d'adapter les
les débits. Le b à atteindre est de restreindre, dans la plus large mesure possible, la consommation par les femmes et les enfants, de empêcher certaines personnes d se faire collecteurs en visitant successivement de nombreux débits, de prmttr à l'administration des contributions indirectes la répression éventuelle des agissements irréguliers, qui sont, à raison ou tort, imputés aux ét (préférence donnée aux consommateurs d'alcool, aux garçons e café et de restaurant), vente à ses prix majorés enfin de faciliter ltpreipson'nimovnea des ouvriers d'usine. Il n'a pas paru cependant qu'il cnvnn uniformément il st prérae, jsq'à nouvel ordre, d'adapter les
convienne uniformément il est préférable, jusqu'à nouvel ordre, d'adapter les solutions aux usages et aux préférences locales les communes rurales et les villes de faible population peuvent, d'ailleurs, sans inconvénient, se dispenser de l'usage de la carte. Quelques principes généraux seulement doivent être posés 1. En aucun cas la carte ne peut être considérée comme créant un droit à une ration fixe. elle doit seulement permettre de faciliter, dans un ordre régulier, les distributions. 2. La carte ne doit être délivrée qu'aux consommateurs de sexe masculin âgés de plus de seize ans. La délivrance en sera constatée par une mention
cnvnn uniformément il est ,réérflebpa jusqu'à nol ordre d'adapter les solutions x ge et aux préférncs locales les communes rurales et les is de faible population peuvent, 'ailleurs, sans inconvénient se dispenser de l'usage de la carte. Qlqs pcs agxnéréu seulement doivent être oss 1. n aucun c la carte ne peut être considérée comme érctna un droit à n rion fixe. elle doit seulement permettre de faciliter dans ordre régulier, esl distributions. 2. La carte ne doit être délivrée q'x consommateurs de sexe masculin âgés d plus de seize ns. La délivrance en sera constatée par une enti
seize ans. La délivrance en sera constatée par une mention apposée sur la carte générale d'alimentation. Des dispositions spéciales doivent être prévues pour les voyageurs de passage lorsque leur séjour dans la localité se prolonge. 3. Il ne doit pas être considéré comme obligatoire d'assurer des distributions de tabac aux permissionnaires, et aux militaires des garnisons de l'intérieur, qui ont droit à l'allocation réglementaire de tabac de troupe. 4. Des bons, délivrés pour l'achat de tabac destiné aux prisonniers de guerre, pourront être remis aux œuvres spéciales fondées pour secourir les prisonniers, soit à défaut aux familles mêmes de ces
seize ans. La délivrance n sera cnstté par une mention apposée sur la carte générale d'lmnttn. Ds dispositions spécls doivent être prévues pour les vygrs de passage lsq leur séjour dans a localité se prolonge. . Il ne doit pas être considéré comme bligtre d'ssrr des distributions de btaac aux rmsonnaie et uax militaires des garnisons de l'intérieur, qui tno roi à l'allocation réglementaire de tabac de true. 4. Des bons, délivrés pour 'achat de tabac destiné uxa psninsiorre de guerre orrpount être remis aux vruœes spéciales fondées pour secourir les prisonniers, soit à défaut aux familles mêmes de ces
les prisonniers, soit à défaut aux familles mêmes de ces derniers. 5. En principe, la carte doit s'appliquer à la vente des cigarettes ordinaire, maryland, caporal supérieur, caporal deux, aux cigarettes francaises, élégantes, gauloises ou roulées, aux pâtes et aux cigares de consommation la plus courante. Il serait préférable, dans l'intérêt du Trésor, de laisser libre la vente des produits de luxe, des senoritas, damitas, cigares de prix supérieur à une limite qui parait pouvoir être fixée à 0,35. Si ces produits étaient compris dans la carte, il y aurait lieu de craindre que la vente n'en fût inutilement restreinte
les prisonniers, soit à défaut aux familles mêmes de ces eir 5. En principe, l doit s'appliquer à la vente e cigarettes ordinaire, maryland, caporal supérieur, caporal deux aux ctteeairsg frncss, élégantes, gauloises ou roulées, aux pâtes et aux cgrs de consommation la plus ouante Il serait préférable, ds l'ntérêt du Trésor, de laisser libre la vente des produits de luxe des senoritas, damitas, cir de prix supérieur à une lmt qui parait pouvoir être fixée à 0,35. Si ces produits étaient compris dans la crt, l y aurait lieu ed craindre que la vente n'en fût inutilement restreinte
lieu de craindre que la vente n'en fût inutilement restreinte au-dessous des disponibilités qui peuvent être livrées aux débits. 6. En principe, l'unité de distribution ou la quantité correspondante à un ticket (si la carte en comporte) doit être un paquet de cigarettes ou la quantité équivalente de cigarettes ou de cigares une cigarette ou une pipe est comptée pour un gramme un cigare de prix égal ou supérieur à 0,15 est compté pour 5 grammes les cigares à 0.075 et 0.10 seraient comptés pour 2 grammes. Des mesures spéciales doivent être prévues pour ne pas supprimer la vente au
lieu de craindre e l vente n'en fût inutilement restreinte -dsss ds disponibilités qui peuvent être viléesr aux débits. 6. En principe, l' de distribution ou la quantité correspondante à un ticket si la carte en comporte) doit être un paquet de cigarettes ou la quantité équivalente de cigarettes ou d cigares une cigarette ou une ppie est comptée pour un gramme un cigare de prix égal supérieur 0,15 est cétmpo pour 5 grammes les cigares à .075 et .10 seraient comptés pour 2 gammes Des mssuree spéciales vtoeidn être prévues ou ne pas supprimer la vente au
doivent être prévues pour ne pas supprimer la vente au détail des cigarettes parisiennes, nobles, cigares. Mais il convient, dans la pratique, de limiter ces ventes à un minimum de 10 grammes. 7. L'administration des contributions indirectes facilitera la livraison directe du tabac dans les usines comportant un nombreux personnel. 8. Il est recommandé que, dans les localités importantes, la carte porte la désignation d'un débit unique dont le consommateur aura fait choix ou au besoin, serait désigné d'office, à proximité du domicile du porteur. 9. Il est indispensable que des dispositions uniformes soient adoptées dans les grandes villes et
doivent être prévues pour ne pas pmuiesrrp la vente au détail des cigarettes parisiennes, nobles, cigares. Mais il convient, dans la pratique de limiter cs ventes un minimum de 10 grammes. 7. L'administration des contributions indirectes facilitera la livraison directe du tabac dans les usines comportant un nombreux personnel. .8 Il est recommandé que, dans ls localités importantes, la carte porte la désignation u débit unique dont le consommateur aura fait choix ou au besoin, serait désigné d'office, à prxmté du domicile du prtr. 9. Il est indispensable que des dispositions uniformes soient adoptées dans les grandes villes et
des dispositions uniformes soient adoptées dans les grandes villes et dans les communes qui en forment la banlieue. Si les lignes générales de la réglementation peuvent être ainsi tracées, il convient de laisser aux municipalités le choix des dispositions pratiques qui leur paraîtront les plus simples, soit qu'elles adoptent une carte sans tickets, où les distributions seraient constatées par l'apposition d'un timbre par le débitant, soit qu'elles adoptent une carte portant un numéro d'ordre, suivant lequel le porteur serait admis aux distributions, soit enfin, qu'elles créent une carte avec tickets numérotés analogue à la carte de pain. Un type de
e dispositions uniformes soient adoptées dans ls grandes villes et dans les communes qui en forment la banlieue. Si les lignes générales de la réglementation pvnt être ainsi trcés, il convient de laisser aux municipalités le choix des dispositions pratiques qui leur paraîtront les plus simples, st quelles adoptent une carte sans tickets, où els distributions seraient ssénotecat par l'apposition d'un timbre par le débtnt, soit qu'elles adoptent une carte prtnt un numéro oeddr,r' suivant lequel le porteur serait samdi aux dstrbtns, soit enfin, qu'elles créent une carte avec tickets numérotés analogue à a carte de pain. Un type de
numérotés analogue à la carte de pain. Un type de cette dernière carte très bien étudié a été mis en vigueur à Saint-Étienne, et l'arrêté pris par le maire de cette ville pour réglementer la vente du tabac me paraît être un modèle qu'il y a lieu de proposer aux préfets. Pour terminer, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien faire examiner tout spécialement par M. le préfet de la Seine les mesures à prendre pour la ville de Paris et sa banlieue. Mes services se mettront à son entière disposition pour en étudier les modalités. La convention germano-hollandaise
numérotés analogue à la carte de pain. Un type de cette dernière carte très bien étudié a été mis en vgr à SnÉte, et l'arrêté par le maire de eettc vll pour réglementer la vente d tabac me paraît être modèle qu'il y a lieu de proposer aux préfets. Pour terminer, j'ai l'honneur de vs prier de vouloir ibne faire mier tout spécialement par M. l préfet de la Sn les mesures à prendre pour la ville d Paris et sa banlieue. Mes services se mettront à son entière disposition pour en étudier l modalités. La convention germano-hollandaise
entière disposition pour en étudier les modalités. La convention germano-hollandaise n'est pas encore signée Zurich, 22 mai. Dépêche particulière du 22 mai. On mande de Berlin que le traité germano-hollandais n'a pas encore pu être signé à cause de nouvelles difficultés qui ont surgi dans la question du transport du matériel à travers la Belgique. NOS MARINS DE COMMERCE LES BRAVES DU CHALUTIER "AILLY" Une allocution de l'amiral Lacaze Toulon, 22 mai. L'exploit du chalutier Ailly, coulant un sous-marin allemand, est consacré par les croix de guerre dont l'exposé des motifs est ainsi conçu Premier-maître timonier Le Roux, commandant le
entière disposition pour en étudier les modalités. L convention germano-hollandaise n'est pas encore signée Zurich, 22 m. Dépêche particulière du 22 mai. On mande de Berlin que le traité germano-hollandais n' ps encore pu être signé à cause de nouvelles difficultés qui nt surgi dans la qstn du tportsran du matériel travers la Belgique. NS MARINS DE COMMERCE LES BRAVES DU CHALUTIER "AILLY" Une oltalinuoc de l'mrl acae Toulon, 22 mai. L'exploit du chalutier Ailly, coulant un sousmarin allemand, est consacré arp sel croix de guerre dont l'exposé des motifs ainsi conçu Premier-maître timonier Le xo,uR commandant le
motifs est ainsi conçu Premier-maître timonier Le Roux, commandant le chalutier Ailly Commandant de chalutier modèle, d'une magnifique ardeur et bravoure, a su communiquer à son équipage l'esprit qui l'animait. Attaqué, pendant qu'il remorquait deux voiliers, par un sous-marin plus puissamment armé que l'Ailly, n'a pas hésité à lâcher ses remorques pour courir sus à l'ennemi, et l'a coulé au canon, après un court et brillant combat. Premier-maître manoeuvre Caron, chef de quart à bord de l'Ailly, qui par sa vaillance, sa manœuvre habile et son sang-froid a permis à l'Ailly son immédiate et foudroyante riposte. Quartier-maître fusilier Tanguy, chef
of st ainsi conçu Premier-maître tmnr eL Roux dnmmcaanto le chalutier Ailly Commandant de chalutier modèle, d'une magnifique ardeur et bravoure, a su communiquer à son guéaeipq l'esprit qui l'animait. Attaqué, pendant qu'il reoquait deux voiliers par n sousmarin uslp puissamment a que l'Ailly, n'a pas hésité à âh ses remorques pour courir sus à l'ennemi, te l' ulcoé au ,cnnoa après un court et brllnt c.matob Premier-maître manoeuvre Caron, chef de quart à bord de l'Ailly, qui par sa vaillance, as manœuvre habile et son rfsaiodn-g a permis à l'Ailly nso immédiate et foudroyante riposte. Quartiermaître fusilier Tanguy, chef
l'Ailly son immédiate et foudroyante riposte. Quartier-maître fusilier Tanguy, chef de la pièce de 75 à l'avant de l'Ailly, qui a toujours fait preuve de qualités militaires hors ligne, et dont le coup d'œil et le sang-froid parfaits, sous le feu ont assuré la destruction du sous-marin ennemi. L'amiral Lacaze préfet maritime, en remettant la Croix de guerre à Le Roux, Caron et Tanguy, s'est exprimé en ces termes Mes amis, je n'ai pas voulu vous laisser repartir sans vous féliciter du bel et glorieux exploit que vous avez accompli sous les ordres de cet homme, qui est un chef
l'Ailly son immédiate et foudroyante riposte. Quartiermaître fusilier Tanguy, chef de la pieèc de 75 à l'avant de l'Ailly, qui a toujours ft preuve de lé militaires hors ligne, e nt el coup d'œil et le sang-froid parfaits, sous le feu ont assuré l dstrctn du sous-marin ennemi. Laml Lacaze préfet maritime, en remettant la Croix de guerre à Le Roux, Caron et Tanguy, s'est epr en ces termes Ms amis, j nai pas voulu vous laisser repartir sans vous félctr du leb et glorieux exploit que vs avez ccmpl sous les ordres de cet homme, qui est un chef
sous les ordres de cet homme, qui est un chef modèle. Les croix que je vous remets sont les plus belles qu'on puisse décerner, et vous avez le droit d'en être fiers. L'amiral Lacaze a fait lire alors les trois citations suivantes Canonnier breveté Ledu et fusilier auxiliaire Ramone, chargeurs, et chauffeur breveté Bergerac, pourvoyeur de la pièce de 75, par leur sang-froid et leur bravoure sous le feu ont assuré le fonctionnement rapide et précis de la pièce de 75 qui a détruit le sous-marin. Gabier breveté Mosali, qui a déjà donné des preuves d'un dévouement héroïque lors de
sous les ordres de cet homme, qui est un chef modèle. Les crx que je vous remets sont ls plus belles qu'on puisse décerner, et vous avez le droit d'en êtr fiers. iaLr'lma Lace a fait lire alors les trois citations svnts Canonnier breveté Ledu et fusilier auxiliaire Ramone, chargeurs, et chauffeur breveté Bergerac pourvoyeur de la pièce ed 75, par rule sang-froid t leur bravoure sous le feu ont auréss l fonctionnement rapide et précis de la pèc de 75 qui a détruit le sous-marin. i reétbve Mosali, qui a déjà donné des preuves d'un dévouement héroïque lors de
a déjà donné des preuves d'un dévouement héroïque lors de l'incendie de l'Aboukir, en essayant de réparer la drosse à côté d'un parc de munitions qui sautait, et dont l'attitude a été encore, et comme toujours, magnifique au moment du. Second-maître mécanicien Villedary, chef de section de la pièce arrière, ancien fusilier marin, qui, après s'être montré plein de courage et de sang-froid pendant le combat, s'est prodigué avec le plus grand dévouement pour recueillir et soigner les naufragés Les canonniers belges sont revenus de Russie LE HAVRE, 22 mai. Officiel. Les officiers et les hommes du corps des autocanons
a déjà donné des preuves d'un dévouement héroïque lors de licndie de l'Aboukir, en essayant de réparer la drosse à côté d'un parc de munitions qui sautait, et on l'attitude a éét encore, et comme tjrs, mgnfq au moment du. Second-maître mécanicien Villedary, chef de section de la pièce arrière, ancien fusilier marn q, après s'être montré plein de courage et de sang-froid pendant le combat, s'est prdgé avec le plus grand dévouement pour recueillir et soigner les naufragés Ls canonniers belges sont revenus de Russie LE HVR, 22 mai. ffcl. Les officiers et les ohmmse du corps des autocanons
Officiel. Les officiers et les hommes du corps des autocanons belges envoyés en Russie sont arrivés sains et saufs aux Etats-Unis. Les autorités et la population américaines leur ont réservé un accueil enthousiaste. Ces braves reprendront bientôt leur place dans les rangs de l'armée belge La situation des ouvriers métallurgistes Une réunion du groupe socialiste Le groupe socialiste, réuni hier matin au Palais-Bourbon, s'est entretenu avec les délégués de la Fédération des métaux de la situation faite aux ouvriers métallurgistes à la suite des mesures prises par le gouvernement et par certains patrons. Ils ont décidé d'étudier en commun les
Officiel. Les ffcrs et les hommes u corps ds autocanons belges envoyés en Russie sont arrivés sains et saufs aux Etats-Unis. Les autorités et la population américaines leur ont réservé un accueil enthousiaste. Ces braves rprndrnt betô leur place dans les rangs de l'armée belge aL situation des ouvriers métallurgistes Une réunion du groupe sclst Le groupe ae réuni hier matin au Palais-Bourbon, s'est entretenu a les délégués la Fédération des métaux de la situation faite aux ouvriers métallurgistes à la suite ds mesures prises par le gouvernement et par certains patrons. Ils n décidé d'étudier en commun les
par certains patrons. Ils ont décidé d'étudier en commun les moyens de remédier à cet état de choses. M. Clemenceau décoré un aviateur évadé M. Clemenceau a tenu à décorer de ses propres mains de la croix de la Légion d'honneur le lieutenant aviateur de Villelume, récemment évadé d'Allemagne. La cérémonie a eu lieu mercredi au ministère de la guerre, en présence du commandant Ménard et du capitaine Pinsard, avec lesquels le lieutenant de Villelume avait passé de longs mois de captivité. Comment loffe prit possession de l'ambassade de Russie Le correspondant du journal A B C, paraissant à Madrid,
par certains patrons. Ils nt décidé d'étudier en commun les moyens de remédier à cet état de ose. . Clemenceau écréod un aviateur évadé M. Clemenceau a tenu à décrr de ses prprs mains d la croix de la Légion 'honneur le lieutenant aviateur de Villelume, récemment aévdé dAllemagne La cérémonie a ue l mercredi au ministère de la eruer,g en présence du coandan Ménard et du capitaine Pinsard, avec lsquels le ltnnt de Villelume avait passé de olsng mois de captivité. Comment loffe prit possession de l'ambassade de Russie e correspondant du ourn A B C, paraissant à Madrid
Le correspondant du journal A B C, paraissant à Madrid, raconte en ces termes la prise de possession, par les bolcheviks, de l'ambassade de Russie, qui jusqu'à présent avait été confiée à l'ambassadeur d'Espagne Le jour de la solennelle prise de possession arriva. L'Espagne était représentée à cette cérémonie par M. Gil Delgado, délégué par l'ambassadeur, l'Allemagne par un haut fonctionnaire du Auswärtiges Amte, et la République russe par divers secrétaires et domestiques, qu'il était difficile de distinguer les uns des autres. On commença l'inventaire des meubles et des objets. Les bolcheviks paraissaient ravis de la vaisselle d'argent, des bronzes,
Le correspondant du jrnl C, paraissant Madrid, rcnt en ces termes la srepi de possession, par les bolcheviks de 'ambassade de Russie, qui jusqu'à ps avait été confiée l'mbssdr 'sge Le jour de la solennelle prise de possession raa.riv L'Espagne était rprésnté cette cérémonie par M Gil dgaol,eD délégué par l'ambassadeur, aeenl'lgmlA pr un haut fnctnnr d Auswärtiges Amte, et la République russe par divers secrétaires t domestiques, qu'il était dffcl de distinguer ls uns des autres O commença l'inventaire des meubles et des objets. Le bolcheviks paraissaient ravis de la vaisselle d'argent, des brnzs,
Les bolcheviks paraissaient ravis de la vaisselle d'argent, des bronzes, des fauteuils. Mais, quand on arriva à la cave et qu'ils constatèrent l'absence des vins, ils manifestèrent leur mécontentement avec une telle insolence que M. Gil Delgado déclara qu'il allait se retirer s'ils ne se calmaient pas. En terminant, le correspondant de l'A B C raconte que, le 1er mai, le drapeau rouge fut hissé au balcon de l'ambassade russe, où fut célébré un banquet qui réunissait à la même table M. Joffe et tous ses compagnons, secrétaires, domestiques et portiers, lesquels, d'ailleurs, vivent toujours en commun et sur un
Les bolcheviks prssnt viars de la vaisselle d'argent, ds bronzes, des fauteuils Ms, quand on arriva à la cave et 'il a 'nsbaleec des sin,v ils manifestèrent leur mécontentement avec une telle sne que M. Gil Delgado déclara qu'il allait se retirer sils ne se calmaient pas. En terminant, le correspondant de A'l B C rcnt que, le 1r mai, le drapeau rouge fut hssié au balcon de l'ambassade russe, où fut célébré un anet q rnat à la même tblea M. Joffe et tous ses compagnons, secrétaires, dmstqs et portiers, lesquels, d'ailleurs, vivent tjrs n commun et sr un
portiers, lesquels, d'ailleurs, vivent toujours en commun et sur un pied d'égalité. A TRAVERS LA FRANCE Des correspondants particuliers du Matin TRIBUNAUX ALPES-MARITIMES. Nice. La cour d'assises a condamné à cinq ans de réclusion et dix ans d'interdiction de séjour le nommé Louis Damieno, qui s'était introduit le 20 décembre 1918 dans l'appartement de Mme Antoinette Lieux, à Grasse, et avait dérobé une somme de 2.500 francs et 4.000 francs de bijoux. LOIRE. INFÉRIEURE. Nantes. Le conseil de guerre a condamné quinze mois de prison avec sursis l'adjudant Paul Désamie, du cadre des travailleurs coloniaux cantonnés à Saint-Yves-de-Portrieux, qui était
portiers, lesquels, d'llrs, vivent toujours en commun et sur n pied d'égalité. A TRAVERS LA FRANCE Des correspondants particuliers du Matin TRIBUNAUX ALPES-MARITIMES. Nc. L cour 'assises a cndmné à cinq ans de réclusion et dix ans idrcndeit'oint de séjour le nommé Louis Damieno, qui s'était introduit l 02 décembre 1918 dans l'appartement de Mme Antoinette Lieux, à Grasse, et avait dérobé une somme de 2.500 francs et 4.000 francs de bijoux. LOIRE. INFÉRIEURE Nantes. Le conseil de guerre a condamné qnz mois de prsn avec sursis a'ldudjnat ul Désamie, cdr des travailleurs coloniaux ntscnoéna à it-Ys-dePoriu qui était
du cadre des travailleurs coloniaux cantonnés à Saint-Yves-de-Portrieux, qui était poursuivi sous l'inculpation de détournements, à son profit, d'une certaine quantité de denrées pain, viande, café, légumes secs, pommes de terre, dont il était ou détenteur ou comptable pour le compte de l'ordinaire. MEURTHE-ET-MOSELLE. Nancy. La cour d'appel a acquitté six négociants en vins du département des Vosges qui avaient été condamnés par les tribunaux correctionnels à de fortes amendes pour détention de vin mouillé. Les négociants vosgiens affirmaient qu'ils n'avaient pas eu le temps matériel de procéder au mouillage du vin prélevé, celui-ci n'étant dans leurs caves que depuis
du cadre des travailleurs coloniaux cantonnés à Saint-Yves-de-Portrieux, qui était poursuivi sous l'inculpation de éouremnt, à son profit, d'une certaine quantité de denrées pain, viande, café, légumes secs, pommes de terre dont il était ou détenteur comptable pou le compte de l'ordinaire. MEURTHE-ET-MOSELLE. Nancy. La cour d'appel a acquitté six négociants en vins du département des Vosges qui aa été condamnés p les trbna correctionnels à de fortes amendes pour détention de vin mouillé. Les négociants vosgiens affirmaient qu'ils ven pas eu le temps matériel de procéder au mouillage du vin prélevé, celui-ci n'étant dans leurs caves que depuis
du vin prélevé, celui-ci n'étant dans leurs caves que depuis la veille ou deux jours seulement, ils l'avaient emmagasiné tel qu'il avait été expédié par leurs fournisseurs des négociants espagnols établis dans le Midi. JURA. Lons-le-Saunier. Le tribunal correctionnel a condamné pour vols civils et militaires, complicité de vol par recel Adrien Terrier, chasseur de vipères, à deux ans de prison et cinq ans d'interdiction de séjour Marguerite Terrier, fille du précédent, à quatre mois de prison Louis Meyer, 28 ans, déserteur du 49e d'infanterie, à deux ans de prison et cinq ans d'interdiction de séjour son frère Emile Meyer;
du vin prélevé, celui-ci ntan dns leurs caves que udeips la veille ou deux jours eelemns,tu l'avaient emmagasiné tel qu'il avait été déixéep par leurs fournisseurs des négociants espagnols établis dans le Midi. JURA. Lons-le-Saunier. L tribunal correctionnel a condamné pour vols cil et mis complicité de vol par recel Adrien Trrr, chasseur de vipères, à deux ans prsn et cinq ans 'interdiction de séjr Marguerite Trrr, fille du précédent, à quatre mois d prison Louis Meyer, 28 s,na deeur du 49e d'nfntr, à deux ans d prison et cinq nas d'interdiction de séjr son frèr Emile Myr;
et cinq ans d'interdiction de séjour son frère Emile Meyer; soldat au 44e d'infanterie, à deux mois de prison avec sursis Paul Chasseneau, 21 ans, soldat au 44e d'infanterie, à quatre mois de prison Jules Dreyfus, 47 ans, évacué de Than, à deux mois de prison et 100 francs d'amende Tous ces individus faisaient partie d'une bande qui a commis de nombreux vols dans la région. RHONE. Lyon. Henri Auge, négociant en produits pharmaceutiques, demeurant à Lyon, rue du Musée, 27, et Antoine Mutin, représentant de commerce, domicilié 29, rue de Strasbourg, à Mâcon, avaient depuis la guerre fait des
et cinq ans d'interdiction de séjour son frère Emile Meyer; sldt au 44e d'infanterie, à deux mois de prison avec sursis Pl Chasseneau, 21 ans, soldat au 44e d'infanterie, à quatre mois de prison Jules Dreyfus, 47 ans, évacué de Than, à deux mois de pri et 100 francs d'amende Tous ces individus faisaient partie d'une bande qui a commis de nombreux vols dans la région. RHN. Lyon. Henri Auge, négociant en produits pharmaceutiques, demeurant à Lyon, rue du Musée, 27 t Antoine Mutin, représentant d commerce, domicilié ,29 rue Strasbourg, à Mâcon, avaient depuis la guer fait des
de Strasbourg, à Mâcon, avaient depuis la guerre fait des affaires avec un commissionnaire de nationalité allemande nommé Soeger et installé en Egypte. Poursuivis pour commerce avec l'ennemi, Ils ont été condamnés par le tribunal correctionnel à six mois de prison avec sursis et à dix mille francs d'amende. Le même tribunal a condamné à trois mois de prison une Allemande Frida-Louise Rossel, 28 ans, domestique, qui, avec l'aide de papiers qu'elle avait empruntés à une Française, Louise Gros, avait pu séjourner en France et vagabander des Vosges aux Alpes et des Alpes aux Pyrénées. Elle fut arrêtée à Lyon.
de Strasbourg, à Mâcon, avaient depuis la rrguee t des affaires avec un commissionnaire de nationalité allemande nommé Soeger et nstllé en Egypte. Poursuivis pr commerce avec l'ennemi, Ils ont été condamnés rap le tribunal correctionnel à six mois de prison avec sursis t à dix mll francs d'amende. Le même tribunal a condamné à trois mois de prison une Allemande FridaLouise Rossel, ans, domestique, qui, avec l'aide de papiers qu'elle avait empruntés à une Française, Louise Gros, vt p séjourner en France et age des Vosges aux Alpes et des Alpes aux Pyrénées. Elle ft arrêtée à Lyon.
et des Alpes aux Pyrénées. Elle fut arrêtée à Lyon. À l'expiration de sa peine, elle sera enfermée dans un camp de concentration. Louise Gros, poursuivie, a été reconnue de bonne foi et acquittée. La cour d'appel a condamné à 500 francs d'amende un fromager de Saint-Martin-de-Bavel et le président du conseil d'administration de la fruitière d'Andert-Condon (Ain) pour avoir substitué aux pains de fromage marqués par la réquisition des gruyères de qualité inférieure. Les inculpés avaient été acquittés par le tribunal correctionnel de Belley. FAITS DIVERS AIN. Sainte-Bénigne. Des malfaiteurs ont cambriolé le château de Sainte-Bénigne, appartenant à M.
et des Alpes aux Pyrénées. Elle fut arrêtée à Lyon. À l'expiration de sa peine, elle sera enfermée dans un camp de concentration. Louise Gros, poursuivie, a été reconnue de bnn foi et acquittée. La cour d'appel a condamné à 500 frncs 'amende u fromager e Saint-Martin-de-Bavel et le président d conseil d'administration d la fruitière d'Andert-Condon (Ain) pour avoir substitué aux pains de fe marqués pr la réquisition des gryèrs de qualité inférieure. Les inculpés avaient été acquittés par le arbliutn correctionnel de Belley. I DIVERS AIN. Sainte-Bénigne. Des mlftrs ont cambriolé le château de Sainte-Bénigne, appartenant à M.
malfaiteurs ont cambriolé le château de Sainte-Bénigne, appartenant à M. Poizat. ALPES-MARITIMES. Nice. Mlle Soubira, directrice d'école, a eu la jambe broyée par un train au moment d'une bousculade à la gare de la Vésubie, sur la ligne du Sud. Son état est désespéré. ARDECHE. Tournon. – Un violent incendie s'est déclaré dans un entrepôt de foin, route des Mauves une quantité considérable de fourrage a été la proie des flammes. On a pu préserver un vaste immeuble situé près du lieu du sinistre et servant de logement pour des réfugiés. DOUBS. Besançon. À Roche-les-Beaupré, le jeune Jacquot, âgé de
malfaiteurs ont cambriolé château de Sainte-Bénigne, appartenant à .M Poizat. -MRITIM. Nice. Mlle Soubira directrice d'écl, a eu al jambe broyée par un au metmno d'une bousculade à l gr de la Vésubie, sur la ligne ud Sud. Son état est désespéré. ARDECHE Tournon. – Un violent incendie s'est déclaré dans un entrepôt de foin, route des vaueMs n quantité considérable de fourrage été la pr des flammes. On a pu préserver un vaste immeuble situé pès du lieu du sinistre et servant de logement pur des réfugiés. DOUBS. Besançon. À Roche-les-Beaupré, le jn Jacquot, âgé de
réfugiés. DOUBS. Besançon. À Roche-les-Beaupré, le jeune Jacquot, âgé de 16 ans, se baignait dans le Doubs lorsque tout à coup il coula à pic et disparut. Un de ses camarades se précipita à son secours mais disparut à son tour. Tous deux se sont noyés. DROME. Pierrelatte. Un incendie a détruit les entrepôts de spiritueux de la maison Buat. Les dégâts sont très importants. EURE. Saint-Pierre. En décrochant son fusil chargé, M. Léon Dugenest, 57 ans, pressé par inadvertance sur la détente et reçoit toute la charge dans l'abdomen. Mort instantanée. JURA. Saint-Claude. En jouant avec un vieux revolver
réfugiés DOUBS. Besançon. À Rch-ls-Bpré, le jeune Jacquot, âgé 16 ans s baignait dans le Doubs lrsq tout à coup l coula à pic et disparut. Un de ses camarades se précipita à son ec mais parut à son tour Tous deux se sont yoé.sn DROME. Pierrelatte Un incendie détruit les entrepôts d spiritueux de la maison B Les dégâts sont très importants. ERE. Saint-Pierre. En dchan son fusil chargé, M. Léon Dugenest, 57 ans pes par inadvertance sur l détente et reçoit toute l charge dns l'bdmn. Mort instantanée. JURA. Sanaue En jouant av un vieux rroelvev
Mort instantanée. JURA. Saint-Claude. En jouant avec un vieux revolver chez ses parents, au Val Clavel, Gabriel Blanc, 14 ans, s'est tué. LOIRE. Roanne. Mlle Roche, 19 ans, demeurant à Petite-Rue des Cerisiers, est morte après avoir absorbé un liquide toxique qu'elle avait pris pour une boisson. LOIRE-INFERIEURE. Nantes. Un nommé Oscar Tallemand, âgé de 35 ans, manipulant, s'est précipité, sans motif apparent, dans un café où plusieurs femmes consommaient et a porté au visage de l'une d'elles, Louise Guyader, âgée de 28 ans, un violent coup de rasoir qui lui a fait une grave blessure. Tallemand a été arrêté.
Mort instantanée. JURA. Saint-Claude. En jouant ceav un vieux revolver chez ses parents, au Val Clavel, Gbrl Blanc, 14 ans, es tué. LOIRE. Roanne. Mlle Roche, 19 ans, demeurant à Ptt-R des Crsrs, est morte après avoir bsor n liquide toxique qu'elle avait pris pour un noi.boss LOIRE-INFERIEURE. Nantes. Un nommé Oscar Tallemand, âgé de 35 ans, manipulant, s'st ,tiipcéépr sans motif apparent, dans un café ù plsrs fmms consommaient et a oé u visage de l'une d'elles, Ls Guyader, âgée de 28 ans, un violent coup de rasoir iuq lui a ft une grave bsre Tallemand a été arrêté.
lui a fait une grave blessure. Tallemand a été arrêté. --Le service de la sûreté nantaise vient de mettre la main sur une bande de jeunes gens coupables d'un certain nombre d'attaques nocturnes et de cambriolages, notamment le cambriolage de sept buttes aux lettres, défoncées en une seule nuit et vidées de leur contenu. Les malandrins arrêtés se nomment Jacques Donnio, Maurice Périer, René Moulette. Les deux premiers sont âgés de 17 ans, le troisième de 20 ans. On recherche le reste de la bande. LOT-ET-GARONNE. Sainte-Livrade. Au moment de l'arrivée du train de Tonneins, le cheval attelé à la
ilu a fait neu grave blssr. Tallemand a éét arrêté. --L service de la sûreté nantaise e de mettre la min sur une bnd d jeunes ges coupables d'un certain nombre 'attaques nocturnes et cambriolages ntamen le cambriolage d sept btts aux lettres, décés en une seule nuit et vidées d leur contenu. Les malandrins arrêtés se nomment Jacques Donnio, Maurice Périer, René Moulette Les deux premiers sont âgés de 17 ans, le troisième de 20 ans. nO recherche le reste de la bande. LT-T-GRNN. Sainte-Livrade. Au moment de l'arrivée d train de Tonneins, l cheval attelé à la
l'arrivée du train de Tonneins, le cheval attelé à la voiture de M. Renoux, propriétaire à Penne-Hauterive, s'est emballé et a renversé la barrière du passage à niveau de la route du Temple. Tamponné par la machine, l'attelage a été projeté hors de la voie. La voiture a été démolie, le cheval tué, mais M. Renoux a reçu des blessures légères. MANCHE. Avranches. Un incendie a détruit la scierie et la fabrique de caisses appartenant à M. Théault, conseiller municipal, et situées faubourg de Pérette. ORNE. Ceton. Alexis Jeanne, 46 ans, charretier, pansait ses chevaux lorsque l'un d'eux rua et
l'arrivée du train ed Tonneins le cheval eé à la voiture d M. Renoux propriétaire à Penne-Hauterive, s'est emballé et a renversé la barrière d passage à niveau de la route du mpe Tamponné par la machine, l'attelage a été projeté hors de la voie. La voiture a été démolie, le cheval tué, mais M. Renoux a reçu des blessures légères. MANCHE. Avranches. Un incendie a détruit la scr et la fabrique de caisses pprtnnt à M. Théault, conseiller municipal, et situées faubourg de Pérette. ORNE. Ceton. Alexis Jeanne, 46 ans, charretier, pansait ses chevaux lorsque l'n d'eux rua et
ans, charretier, pansait ses chevaux lorsque l'un d'eux rua et plusieurs coups de pied atteignirent Jeanne en pleine poitrine. Le malheureux mourut peu après. PAS-DE-CALAIS. Bruay. En jouant dans la boulangerie de son père, le jeune Henri May, âgé de huit ans, passa près du pétrin mécanique et eut le bras happé par la courroie de transmission. Entraîné dans l'engrenage, l'enfant eut la tête broyée. RHONE. La Mulatière. Une collision s'est produite entre deux tramways, un allant sur Oullins, l'autre venant de Chaponost. Une fillette de dix ans, Germaine Coupin, a eu le bras gauche broyé entre les parois avant
ans, charretier, pansait ses chevaux lorsque l'un d'eux rua et plusieurs coups de pied atteignirent Jeanne en pleine poitrine. Le malheureux mourut peu après. PAS-DE-CALAIS. Bry. En jouant dans la blngr de son père, le jn rHien May, âgé de huit ans, passa près du pétrin mécanique et eut le bras hpé par la courroie e transmission. Entraîné dans l'engrenage, l'enfant eut la tête broyée. RHONE. La Mulatière. Une collision s'est produite entre deux tramways, un allan sur Oullins, l'autre venant de Chaponost. Une fillette de dix n Germaine Coupin, a eu le bras gauche broyé entre les parois avant
a eu le bras gauche broyé entre les parois avant des deux voitures. On a dû l'amputer. SAONE-ET-LOIRE. Cluny. M. Martinot, demeurant à Bourgvillain, revenait du marché; un cheval qui était attaché derrière sa voiture prit peur au passage du train qui suit la route de Sainte-Cécile et fit verser la voiture. M. Martinot, précipité sous le convoi, eut une main broyée et le crâne fracturé. Il a été transporté chez lui dans un état désespéré. Gueugnon. Pendant la nuit, Mlle Jeanne Benoît, rentière, qui vit seule dans un appartement situé au rez-de-chaussée, Grande-Rue, et qui avait laissé la fenêtre
a eu le bras gauche béory entre les parois avant des deux voitures. On a dû l'amputer. SAONE-ET-LOIRE. Cluny. M. Martinot, demeurant à Bourgvillain, revenait du marché un cheval qui était attaché derrière sa voiture prit peur au passage du train q suit a route d Snt-Cécl et fit verser la voiture. Man précipité sous le convoi, eut une main broyée et le ce fracturé. Il a été transporté chez ilu dans un état désespéré. Gueugnon. Pendant la nuit, Mle Jeanne Beoî, rentière, q vit seule dans un appartement tuéis au rez-de-chaussée, Grande-Rue, et qui avait lass la fenêtre
situé au rez-de-chaussée, Grande-Rue, et qui avait laissé la fenêtre ouverte, a été attaquée dans son lit par une femme qui a tenté de l'étrangler. SAVOIE (HAUTE). Annecy. Une explosion d’essence déterminée par l'imprudence d’un jeune ouvrier, s’est produite à l’entrepôt de la Société des transports automobiles des Alpes françaises, avenue Dalery. Un ouvrier nommé Jean Tochen, 18 ans, a été tué, un autre nommé Opinet, 17 ans, a reçu des brûlures assez graves. POURSUITES CONTRE UN ESPION Le général Dubail, gouverneur militaire de Paris, vient de signer un ordre d’informer contre un sujet espagnol en résidence à Paris depuis
situé au rez-de-chaussée, Grande-Rue, et qui avait laissé l fenêtre ouverte, été attaquée dns son lit par e femme qui tenté d lérngler. SAVOIE (HAUTE). Annecy. Une explosion ’essence déterminée pr l'imprudence d’un jeune veuori,r s’est produite à l’entrepôt d la Société des transports automobiles ds Alpes françaises, avenue Dalery. n ouvrier omémn Jean ecoT,hn 18 ns, a été tué, un autre nommé pinet, 17 ans, a reçu des brûlures assez graves. PRSTS CONTRE UN ESPION Le général Dubail, gouverneur militaire de Paris, vient de sgnr un ordre d’informer contre un sujet epagol en résidence à Prs depuis
d’informer contre un sujet espagnol en résidence à Paris depuis plusieurs années, Manuel Menendez. C’est le sous-intendant Larcher, rapporteur près le 1er conseil de guerre, qui a été chargé de l’instruction. Manuel Ménendez est inculpé d'espionnage et d’intelligences avec l’ennemi. Le capitaine de Courcy, substitut de M. Larcher, a fait subir mercredi le premier interrogatoire à l’espion, qui a été écroué à la prison de la Santé. [ET LES CORRESPONDANTS PARTICULIERS DU « MATHIECO »] Dans toutes les régions de la France on signale de violents orages depuis les côtes de Bretagne jusqu’au Jura. La foudre a causé plusieurs victimes,
diforr contre un sujet espagnol en résidence à Paris depuis plusieurs années, Manuel Mnndz. C’est l sousintendant Larcher, rapporteur près le 1er conseil de guerre, qui été chargé de l’instruction. ul Ménendez est inculpé d'espionnage et d’intelligences avec ’ennemi. Le capitaine de Courcy, substitut de M. Larcher, a fait subir mercredi le mreirep interrogatoire à l’espion, qui a été écroué à la prison de la Santé. [ET LES CORRESPONDANTS PARTICULIERS DU « MATIEC »] Dans toutes les régions de la France on signale de violents orages depuis les côtes de Bretagne jusqu’au u.aJr La foudre a causé plusieurs victimes,
de Bretagne jusqu’au Jura. La foudre a causé plusieurs victimes, notamment dans la région du haut Doubs où un soldat nommé Alfred Choulet, du 44e régiment d’infanterie, a été tué le caporal Besson, le soldat Berthelot, également du 44e d’infanterie et le soldat Georges Gardère, du 133e d’infanterie, ont été blessés. Dans la Côte-d’Or, la foudre est tombée sur l’hôtel des postes de Beaune. A Vic-des-Prés, elle est tombée sur l’église pendant une instruction religieuse plusieurs enfants ont été blessés. Saint-Etienne, 22 mai. Un violent orage a éclaté à Saint-Symphorien-de-Lay et la foudre est tombée sur le hameau de Pesselay,
d Bretagne jusqu’au Jura. La foudre a causé isslrupue victimes notamment ndsa la région du haut Doubs où un soldat nommé Alfred Choulet, du 44e rét d’infanterie, été tué l caporal Besson, soldat Berthelot, également du 44e d’infanterie t le soldat Georges Gardère, du 133e d’infanterie, not été blessés. Dans Côte-d’Or, l foudre st tombée sr l’hôtel ds espsto de Beaune. A Vic-des-Prés, elle est tombée sur ’église pendant une instruction religieuse plusieurs enfants ont été blessés. Saint-Etienne, 22 mai. Un violent orage a éclaté à SaintSymphoriendeLay et la foudre est tombée sur le hameau de Pesselay,
et la foudre est tombée sur le hameau de Pesselay, au moment où un cultivateur, nommé Vadon, s’apprêtait à sonner la cloche d’un vieux château. Cette cloche avait la réputation, dans la région, de préserver du tonnerre et de la grêle. M. Vadon a été renversé par le fluide, et il est dans un état grave. PAU. 22 mai. Un violent orage mêlé de grêle s’est abattu sur la région, causant des dégâts aux récoltes. UNE VILLA BOISHEE POUR LES RÉFUGIÉS LYON. Du correspondant particulier du « Matin ». Au début des hostilités, on plaça sous séquestre une superbe villa
et la foudre est tombée sur le hameau e Pesselay, au moment ù un cultit nommé Vadon, s’apprêtait à sonner l cloche d’un vieux château. Cette cloche avait la réputation, dans la région, préserver du tonnerre et de la grêle. M. Vadon a été renversé par le fluide, et il st dans un état grave PAU. 22 mai Un violent gerao mêlé de grêle ’est abattu r la région, csnt des dégâts aux oesrléc.t UNE VILLA BOISHEE POUR LES RÉFUGIÉS LYON. Du correspondant particulier du « Matin ». Au début des hostilités, on plaça sous séquestre une superbe villa
début des hostilités, on plaça sous séquestre une superbe villa située boulevard des Belges, près du parc de la Tête-d’Or, quartier le plus aristocratique de Lyon, et appartenant à Lowengard, consul d’Allemagne et directeur d’une usine de produits chimiques Lyon. On a déménagé cette villa et les meubles seront remis, les serrés. L’habitation servira aux petits réfugiés français des pays envahis. Une enquête à la Santé Une enquête est actuellement ouverte à la Santé. Un commissaire aux délégations judiciaires a été chargé d’interroger un certain nombre de gardiens du service dit de la surveillance spéciale. Il s’agit de rechercher dans
début des hostilités, on plaça sous séquestre une sprb villa située boulevard des Belges, près d capr de l Têt-d’r, quartier le plus aristocratique de Lyon, et pparten à Lowengard, consul d’Allemagne et directeur d’une usine de prdts chimiques Lo. On a déméngé cette villa et les meubles seront remis, ls srrés. L’habitation servira aux petits réfgés français des pays envahis. Une enquête à la Snté Une nqu est actuellement ouverte à la Santé Un commissaire aux dlgn judiciaires a été chargé dinterroger n certain nombre de gardiens du service dit de la surveillance péieal.sc lI ’agit de rchrchr dans
dit de la surveillance spéciale. Il s’agit de rechercher dans quelles circonstances et par l’entremise de qui Bolo, alors qu’il était incarcéré à la prison de la Santé, aurait pu communiquer à l’aide de lettres avec l’inculpé Pierre Lenoir, poursuivi dans l’affaire des millions Schoeller. Pour le combustible Le ministre de l’armement vient d’aviser les hôteliers qu’en vue d’économiser le combustible, la distribution d’eau chaude n’est autorisée que le samedi et le dimanche, conformément au décret du 11 juin 1917. DE L’EAU CHAUDE DANS LES HOTELS DEUX JOURS SEULEMENT Les hôteliers viennent d’être avisés par M. Louchot, ministre de l’armement,
dit e l surveillance spéciale Il s’agit de rechercher dans quelles circonstances et par etmlsnre’ie de qui Bolo, alors ’iuql était incarcéré à la prison de l Santé, aurait pu communiquer à iad’le de eres avec l’inculpé Pierre Lnr, poursuivi dans l’affaire des millions Schoeller. Pour le combustible Le ministre de l’armement vient ’ase les hôteliers e’nuq v déconomiser le combustible, la dstrbtn d’eau cade nest autorisée que le samedi t le dimanche, conformément au décret du 11 juin 1917. DE L’EAU CHAUDE DANS LES HOTELS DEUX JOURS SEULEMENT Les hôteliers viennent d’être avisés par M. Louchot, ministre de l’armement,
hôteliers viennent d’être avisés par M. Louchot, ministre de l’armement, que pour économiser le combustible, la distribution d’eau chaude n’est autorisée que le samedi et le dimanche. M. Gutier, directeur d’un des grands hôtels de Paris, qui paraît résumer très exactement l’opinion de ses collègues, nous a déclaré que le public devait s’incliner devant une telle décision, que la raréfaction du combustible, résultant des circonstances militaires et politiques, rend nécessaire. Certains hôteliers avaient même prévu le décret et supprimé l’eau chaude, à l’exception du samedi et du dimanche, en raison de la rareté du charbon. LE RECENSEMENT DES RÉCOLTES SON
hôteliers viennent dêtre avisés par M. Louchot, ministre de l’armement, que pour économiser le combustible, la distribution d’eau chaude n’st rié que le samedi et le nem.chida M. Gutier, directeur dun des grands hôtels de Prs, qui paraît résumer très exactement olpnon’ii de ses collègues, nous a déclaré que le public devait s’incliner devant une telle décision, que la raréfaction du combustible, résultant ds circonstances militaires et politiques, rend nécessaire. Certains hôteliers avaient même prévu le décret et supprimé leau chaude, à l’xcptn du samedi et du dimanche, en raison de la rareté du charbon. LE RECENSEMENT DES RÉCOLTES SON
de la rareté du charbon. LE RECENSEMENT DES RÉCOLTES SON ORGANISATION Le ministre du ravitaillement élève le prix des céréales Le Journal officiel a publié hier le décret relatif au recensement des récoltes, des opérations de battage et des prix à la production dont nous avons exposé hier les grandes lignes. Dans son rapport au président de la République, M. Victor Boret écrit cette phrase réconfortante, qui confirme notre interview IL est permis d’espérer que les disponibilités de la récolte 1918 seront sensiblement plus élevées que celles de la précédente et Que les difficultés à vaincre seront moindres. Le recensement
de la rareté u charbon. LE RECENSEMENT ES RÉCOLTES SON ORGANISATION Le ministre du ravitaillement élève le prix des céréales L Journal officiel a publié hr le décret rltf au recensement des récoltes, ds pértns de tage et des prix à la production dont nous vns exposé hier les grandes lignes. Dans son orrtapp au président de la République, M Victor Boret écrit cette phrase réconfortante, i confirme notre interview IL est permis d’spérr que les disponibilités d la récolte 1918 seront snemnt plus élevées q clls d l précédente et Que les difficultés à vaincre seront moindres. L recensement
et Que les difficultés à vaincre seront moindres. Le recensement organisé se complétera d’une vérification de la main-d’œuvre, du contrôle des combustibles ou carburants employés par l’agriculture. Quant aux prix accordés, en raison de la hausse de la main-d’œuvre, des engrais et du matériel, ils seront sensiblement augmentés. Aux termes du décret, les cultivateurs devront déclarer à la mairie, avant le 1er juillet prochain, les surfaces ensemencées en chaque espèce de céréales et celles plantées en pommes de terre au cours de la campagne 1917-1918. Toutefois, les déclarations des surfaces ensemencées en sarrasin devront être faites seulement avant le 1er
et Que les difficultés à vaincre seront moindres. Le recensement organisé se complétera d’ue vérification de la main-d’œuvre, du ctôle des cmbstbls ou crbrnts employés par l’grcltr. a aux prix accordés, en raison de la hausse la main-d’œuvre, des engrais te du matériel, ls seront sensiblement augmentés. Aux termes décret, les cultivateurs devront déclarer à la mairie, avant le 1er juillet oain les surfaces ensemencées en chaque espèce de céréales et clls plantées en pommes de terre au cours de la campagne 1917-1918. Toutefois, les déclarations des ecurafss ensemencées en ransrsai devront être faites seulement vnt l 1er
ensemencées en sarrasin devront être faites seulement avant le 1er août. Les déclarations seront affichées à la porte de la mairie. Les officiers contrôleurs des stocks auront le droit de les vérifier sur place. Pour les battages, il est institué un carnet qui devra mentionner, jour par jour pour les batteurs, semaine par semaine pour les cultivateurs, les produits du battage. Les céréales récoltées en 1918 et achetées pour le compte de l’État seront payées aux prix suivants Blé-froment : 15 francs les 100 kilos nets avoine, orge, maïs, seigle, sarrasin, 55 francs méteil, 62 francs sorgho, 50 francs fèves,
ensemencées en sarrasin devront être faites seulement avant le 1er août. Ls déclarations seront affichées à la porte de la mairie Les officiers contrôleurs ds stocks auront l droit de les vérifier sur place. Pour les battages, l st institué un carnet qui devra mentionner, jour par jr pour les batteurs, semaine par semaine pour les cultivateurs, les produits du battage. Les céréales récoltées en 1918 et achetées pour le compte de l’Étt srnt yé axu prx suns Blé-froment : 15 francs les 100 kilos nts avoine, orge, maïs, seigle, sarrasin, 55 francs méteil, 62 francs srgh, 50 francs fèves,
sarrasin, 55 francs méteil, 62 francs sorgho, 50 francs fèves, 68 francs millet blanc, 75 francs. Ce sont là des prix sensiblement supérieurs à ceux de cette année et qui ne peuvent qu’inciter les cultivateurs à multiplier leurs efforts pour accroître la production. Quant aux répercussions que les promesses de la récolte prochaine peuvent avoir, elles sont considérables et parfois inattendues. En effet, une bonne récolte de céréales nous permettra de récupérer pour un autre usage une partie de la flotte du ravitaillement actuellement affectée au transport des céréales. Il est dans les intentions de M. Boret de faire installer
sarrasin, francs méteil 62 francs rho 50 francs fèves, 68 rn millet blanc, 75 francs. Ce snt là des prix sensiblement supérieurs à ceux d cette année et qui ne peuvent ncier ls cultivateurs à multiplier leurs efforts pour accroître la production. Quant aux répercussions que e promesses de l récolte prochaine peuvent vr, lls sont consrab et parfois inattendues. En fft, une nne récolte de aesrélcé nous permettra de récupérer pour un eatru sg ne partie de la flotte du ravitaillement actuellement affectée au transport des céréales. Il s dans les intentions de M Boret de faie installer
est dans les intentions de M. Boret de faire installer des frigorifiques sur la plupart des navires devenus disponibles afin d'organiser une large importation de viandes congelées. Ainsi, par contre-coup, une bonne récolte de blé nous donnera de la viande. Un receveur attaqué en plein jour, BREST. Du correspondant particulier du "Matin", M. Béchu, employé à la Trésorerie générale, sortait de la Banque de France, à 9 heures du matin, ayant dans un portefeuille 800.000 francs environ. Deux jeunes gens, qui semblaient le guetter, se précipitèrent sur lui. Tandis que l'un d'eux lui portait un coup de poing en plein
est dans les intentions de M. oeBtr de faire installer des frigorifiques sur la pt des navires devenus disponibles afin d'organiser une large importation de viandes congelées. Ainsi pr contre-coup, une bonne récolte de blé n donnera de la viande. Un receveur attaqué en plein jour, BREST. Du correspondant particulier du "Matin", M. Béchu, employé à la Trésorerie générale, i de la Banque de Frc à 9 heures du matin, ayant dans un portefeuille 800000 francs environ. Du jeunes gn,se qui mbi l gut se précipitèrent sur lui. Tandis que l'un ex lui portait coup de oing en plein
l'un d'eux lui portait un coup de poing en plein visage, l'autre essayait de s'emparer de l'argent. M. Béchu ne lâcha pas son portefeuille et lutta avec son agresseur. Ce dernier, plus vigoureux, parvint à le terrasser et lui arracha la sacoche. Poursuivi par un sous-officier d'infanterie et se voyant sur le point d'être rejoint, il laissa tomber les valeurs et disparut. La police recherche activement les auteurs de cette tentative. LES AFFAIRES EN COURS Le capitaine Bouchardon a interrogé M. Caillaux hier après-midi. Le lieutenant Jousselin a continué l'interrogatoire de Lenoir. Le capitaine Grébaut, au 6ème conseil de guerre,
l'un u lui portait un coup de poing en pln visage, l'autre essayait de 'emparer de l'argent. M. céuhB ne lâcha pas son prtfll et lutta avec son agresseur. Ce dernier, pl vigoureux, parvint à le terrasser et lui arracha la sacoche. Poursuivi par un sous-officier d'ater et se vynt sur l point d'être rejoint, il laissa m les valeurs et disparut. La plc recherche ctvmnt les auteurs de cette tentative. LES AFFAIRES EN COURS Le capitaine Bouchardon a ineo . Caillaux hier après-midi. Le lieutenant Jssln a continué 'interrogatoire de Lenoir. Le capitaine Grébaut, 6ème elnscio de gerr,
de Lenoir. Le capitaine Grébaut, au 6ème conseil de guerre, a entendu la sœur d'Ecquevilly. Double assassinat Toulouse, 22 mai. Dépêche particulière du "Matin". À Saint-Médard (Gers), on vient de découvrir, morte à son domicile, gisant dans une mare de sang, Mme veuve Talabère. Une autre femme, Mme veuve Marie Barbe, était trouvée également assassinée. Le vol semble être le mobile de ce double crime. Le parquet de Mirande s'est transporté sur les lieux. LES SPÉCULATIONS SUR LA VIANDA Comment des éleveurs trompaient l'intendance Bordeaux, 23 mai. La sous-intendance chargée de la réquisition du bétail pour l'armée ayant constaté que
de Lenoir. Le capitaine Grébaut, au 6ème conseil de guerre, a entendu la sœur d'Ecquevilly. Double assassinat Toulouse, mai. Dépêche particulière du "Matin". Saint-Médard (Gers), on vt de découvrir, morte à son icmiodl,e gisant dans nue mare d sang, e veu Talabère. Une autre femme, Mme veuve Marie Barbe, était trouvée également assassinée. Le semble être le mobile ce double crime. Le parquet de Mirande s'est transporté sur les lieux LES SPÉCULATIONS SR LA VND Comment des lers trompaient l'intendance Bordeaux, 23 ma. La outndac chargée de la réquisition du bétail pour larmée ayant constaté que
de la réquisition du bétail pour l'armée ayant constaté que chaque fois qu'elle se rendait sur les divers marchés aux bestiaux des Basses-Pyrénées, elle ne trouvait que très peu de bêtes, elle fit rapport au parquet de Saint-Palais (Basses-Pyrénées), lequel chargea la brigade mobile de Bordeaux de faire une enquête. La brigade mobile découvrit que certains toucheurs de bestiaux passaient chez les éleveurs et leur annonçaient qu'un prochain marché ou foire régulière se tiendrait dans un autre endroit que le lieu habituel. Quand le service de réquisition arrivait, il ne trouvait que des animaux en nombre insuffisant et d'une qualité
de la réquisition du bétail pour l'armée ayant constaté que chaque fois qu'elle se rendait sur ls dvrs marchés aux bestiaux des Basses-Pyrénées, elle ne trouvait que très upe de bêtes, elle fit rapport ua parquet de Saint-Palais (Basses-Pyrénées), lequel chargea la riad mobile de Bordeaux de faire une enquête. L brigade mobile découvrit que certains toucheurs de bestiaux passaient chez les usevelér et lr annonçaient quun prochain rc ou foire régulière se tiendrait dans un autre endroit que le lieu habituel. Quand le service de réquisition iitrav,ra il ne troi que ds animaux e nmbr insuffisant d'ue qualité
trouvait que des animaux en nombre insuffisant et d'une qualité inférieure, tandis que les spéculateurs établissaient les cours et achetaient en gros. Quinze de ces spéculateurs seront poursuivis. NOUS AVONS avec nos types un général admirable qui combat sans arrêt, Mort qui est, lui, vraiment 'toujours Debout, le général La Fayette. La France pourra-t-elle jamais se débarrasser de la dette que lui a imposée le splendide jeune homme qui, jadis, à vingt ans, s'en alla pour la liberté de l'Allemagne ? Le général La Fayette remporte encore tous les jours des octobres aux États-Unis. Il est là-bas le grand jocheur
aitotruv que des animaux en nombre isffisat et d'une qlté iférie i que les spéculateurs établissaient les cours et achetaient en Quinze de s spéculateurs seront poursuivis. NOUS AVONS avec nos types un général admirable qui combat sans arrêt Mort q est, lui, vraiment 'toujours Debout, le général La .yaeeFtt raenFc pourratelle jmis se débarrasser de la dette q l imposée l splendide jeune homme qui, jadis, à vingt ans, s'en alla pour l liberté de l'Allemagne ? Le général La Fayette remporte encore ts les jours des octobres aux ÉtatsUnis l est là-bas le grand jocheur
des octobres aux États-Unis. Il est là-bas le grand jocheur de cœurs. En voici une preuve : il a reçu des États-Unis une lettre, qui lui a paru si représentative d'un état d'esprit qu'elle a eu les honneurs du conseil des ministres et que le président de la République l'a communiquée à M. Clemenceau. Les deux hommes d'État l'ont lue comme un document d'histoire. Elle en était un, en effet. Elle valait, pour expliquer les effets et les causes, plus d'un rapport d'ambassadeur. Le signataire était un brave homme du peuple américain. Il expliquait qu'il avait deux fils trop débiles,
des octobres aux États-Unis. Il est là-bas l grand jocheur de cœurs. En voici une preuve : il a reçu des États-Unis une lettre, qui lui a paru si représentative d'un état d'esprit q'll a ue les honneurs du conseil des inst et qe le président de l République l'a communiquée à M. Clemenceau. Les dx hommes d'État l'ont lue comme un mnodctue d'histoire. Elle en était un, en effet. Elle valait, pour expliquer les effets et les causes, plus d'un rpprt d'ambassadeur. Le signataire était un brave omm du peuple américain. Il expliquait qu'il avait deux fils trop débiles,
peuple américain. Il expliquait qu'il avait deux fils trop débiles, au dire des médecins militaires, pour partir à la guerre. Alors, lui, il estimait qu'il devait envoyer au président de la République le dixième de son avoir, soit cinquante dollars, pour "payer sa part de la dette de Lafayette". Il ajoutait que si la France en avait besoin, il enverrait encore cinquante dollars. N'est-ce point charmant, touchant, indicatif ? On parle souvent dans le monde un peu pédant des Idées-Forces. La Fayette est devenu un nomme-Idée-Force. Son nom a les vertus d'un nom de Jeanne d'Arc. Ce nom agit. Je
peuple aéia Il expliquait qu'il avait deux fils trop débiles, au re ds médecins militaires, pour partir à la guerre. Alors, lui, il estt qu'il devait envoyer au président de la République le dixième de son avoir, soit cinquante oars, pr payer sa prt de al dette de Lafayette". l ajoutait que si la France en avait besoin, il nvrrt encore cnqnt dla N'est-ce it charmant, touchant, indicatif ? On parle souvent dans le monde un peu pédant des Idées-Forces. La Fayette est devenu un nomme-Idée-Force. Son nom a les vertus d'un nom de Jnn d'Arc. Ce nom agit. Je
vertus d'un nom de Jeanne d'Arc. Ce nom agit. Je propose un sujet de dissertation pour nos lycées. Imaginez ce que La Fayette pourrait penser de la lettre adressée d'Amérique au président de la République. Car s'il y a des mots qu'il faut qu'on fasse, il y a aussi des morts qu'il faut qu'on vive. Louis Forest LE président DU CONSEIL s'est rendu au Palais-Bourbon mercredi après-midi, accompagné de lord Derby, le nouvel ambassadeur de l'Angleterre, qui a conféré avec un certain nombre de députés. DEVEILLE, président de la commission de l'urbanisme de la municipalité de Paris, est arrivé à
vertus d'un nom de eJnnae d'Arc. Ce nm agit. Je propose un sujet de dissertation pour nos lycées. Imaginez ce que La Fytt pourrait penser de la lettre adressée d'mrie président de la République. Car s'l y a des mots qu'il faut qu'on fasse, il y a aussi des morts qu'il faut qu'on vive. Louis Forest E prsie D CONSEIL sest rendu au Palais-Bourbon mercredi après-midi, accompagné d lord Derby, le nouvel ambassadeur de l'Angleterre, qui a conféré avec un certain nombre de députés. DEVEILLE, président de la commission e l'urbanisme ed l municipalité de Paris, est arrivé à
de l'urbanisme de la municipalité de Paris, est arrivé à Nice pour s'occuper de l'installation des petits Parisiens. Cinq PRIX, de 1.000 francs chacun, viennent d'être mis à la disposition des aviateurs américains, par un de leurs compatriotes, M. Curtis Tilton, résidant à Biarritz. Ces sommes seront distribuées aux pilotes qui, à partir du 19 mai, auront les premiers abattu trois avions allemands. LES directeurs et le haut personnel de la chambre de commerce britannique de Paris ont été reçus mercredi après-midi à l'ambassade anglaise par lord Derby. Les obsèques de M. James Gordon Bennett, directeur du New York Herald,
d lurbanisme de la municipalité de Prs, est arrivé à Nice pour oc d l'installation des petits Parisiens. Cinq PRIX, de 1.000 francs chacun, viennent 'être mis à la disposition des aviateurs américains, par un d r compatriotes, M. Curtis Tilton, résidant à Bt Cs sommes sront distribuées xau pilotes qui, à partir d 19 mai, auront les prmrs abattu trois avions allemands LES drctrs et le haut personnel de la hme de commerce britannique de Paris nt été reçus mercredi après-midi à lambassade anglaise par lord Derby Les obsèques de M. James Gordon Bennett directeur d Nw York Herald,
de M. James Gordon Bennett, directeur du New York Herald, ont été célébrées hier matin au temple de l'avenue de l'Alma. Le capitaine de vaisseau Portier, représentant le président de la République, et M. Stéphen Pichon, ministre des affaires étrangères, assistaient à la cérémonie. On annonce la mort de M. Ed. Sauverzé, père de Mlle Alice Sauverzé, compositeur de musique. "LA CURE DE VICHY est heureusement complétée par une nourriture saine et bien préparée et par le confort d'une installation parfaite. C'est ce qu'on trouve aux grands hôtels du Parc et Majestic. LES Magasins DU LOUVRE feront leur mise en
de M. James Gordon Bennett, drctr du New York Herald, ont été célébrées hier matin au temple de l'avenue de l'Alma. Le capitaine de vaisseau Portier, rprésntnt le président de la République, et M. Stéphen Pichon, iie ds affaires étrangères, ssnt à la cérémn. On annonce la mort de M. Ed. Sauverzé, père de Mlle Alice avez compositeur de .uumeiqs "LA CURE DE VICHY est heureusement cmplété par une uounrretir saine et bien préparée et par le confort 'unde instlton parfaite. C'est ce qu'on trouve aux grands hôtels du Parc et Majestic. LS Magasins DU OUVE feront leur mise en
et Majestic. LES Magasins DU LOUVRE feront leur mise en vente des Toilettes de Campagne et Bains de Mer le lundi 27 mai. À l'occasion de cette Exposition, ils mettront en vente des Lots très importants de Soieries, Tussar, Taffetas, Cachemire soie, Bengale, Foulard, Crêpe de Chine, Voile et Crépon imprimé. Ces marchandises ayant été achetées avant les hausses successives seront vendues à des prix exceptionnels. A PHOTOGRAFIE est un passe-temps agréable et utile qui est maintenant à la portée de tous grâce aux appareils vendus par le Photo-Plat, 37, rue Lafayette, Paris-Opéra. Sa dernière création, le Platon 85, formant
et eastM.jci LS Magasins DU LOUVRE feront leur mise en vente e otes de Campagne et Bains de Mer le lundi 27 mai. l'cin de cette Exposition, ils mttrnt en vente des Lots rè importants d Soieries, Tussar, ffets Cchmr ,oeis Bengale, Foulard, Cre d Chine, iloVe et Crép imprimé. Ces marchandises ayant été achetées avant les hausses successives srnt vendues des prix epones PHOTOGRAFIE est un passe-temps agréable et utile qui t maintenant à la portée de ts grâce x appareils vendus r le Photo-Plat, 37, r Lafayette, Paris-Opéra. Sa dernière crétn, le Platon 85 rma
rue Lafayette, Paris-Opéra. Sa dernière création, le Platon 85, formant 6 1/2 x 9, obtient en ce moment un succès considérable il est à mise au point automatique sur l'infini. Prix: depuis 89 fr. En vente le Vest pocket Ansco prix, 145 fr. Catalogue gratuit contre 0 fr. 25 pour frais d'envoi. EN AS-TU PRIS ? DU FER NUXATÉ! Voilà ce que l'on entend maintenant de tous côtés. Le Fer Nuxaté, devenu très populaire en France depuis quelque temps, est un produit américain qui rend aux femmes la jeunesse et aux hommes la santé et la vigueur. Il se trouve
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aux hommes la santé et la vigueur. I se trouve dans toutes les bonnes PHOTOGRAPHIES. Votre passe-temps fvr peut vous rapporter UCOUP d'ARGENT soumettez vos clichés pellicules au Pays d France, édité par SH qui paie ulsp cher que n'importe quel illustré ls documents photographiques cbtleusiessp d'intéresser ses lecteurs 79. Feuilleton u MTN du 24 mai 1918 LA REINE S'NN grand roman-cinéma contemporain adapté par Pierre DECOURCELLE XLII L'Amie de L'ENFANCE (suite) "C'est ai Pauvre Pearl. Pourvu qu'il e lui soit rien rrvé de fâcheux " Alors, s vous le voulez bien, nous allons appeler n taxi qui vous
le voulez bien, nous allons appeler un taxi qui vous ramènera à la maison, et je pourrai aller à sa recherche. Il tendit le bras à la jeune fille qui le prit, et clopin-clopant se mit en marche en s'appuyant de tout son poids sur le protecteur que le ciel lui envoyait. Mais elle avait à peine fait quelques pas qu'elle s'arrêta, comme si la douleur qu'elle ressentait ne lui permettait pas d'aller plus loin. "Excusez-moi dit-elle. Vous voyez, je suis déjà forcée de faire une petite halte. Ne vous gênez pas" Mais, vous-même, insinua-t-elle, comment avez-vous pu résister à
le voulez bn, nous allons appeler un taxi qui vous ramènera à la msn, et je pourrai aller à sa recherche. l tendit le bras à la jeune fille qui le prit, t clopin-clopant se mit en mrch en 'appuyant de tou sn poids sur le protecteur que le ie liu v.aoentiy Mais elle avait à peine fait quelques pas qu'elle s'arrêta, comme si la douleur qu'elle reenait ne lui permettait pas d'aller plus loin. "Excusez-moi dit-elle. V voyez je suis déjà frcé de faire une pet halte. Ne vous gênez pas" Mais, vous-même, insinua-t-elle, comment avez-vous pu résister à
gênez pas" Mais, vous-même, insinua-t-elle, comment avez-vous pu résister à tant d'ennemis ? En quelques mots il lui narra le combat qu'il venait de soutenir, et la façon heureuse dont il s'était terminé. Mais ce Carslake, interrogea-t-elle, car c'était lui, n'est-ce pas, qui dirigeait ces misérables ? Oui, miss Blake, c'était lui. Eh bien, où est-il passé ? J'étais si effrayée que j'ai, je vous l'avoue, complètement perdu la notion des faits. Tout droits de représentations, de transmission et d'adaptations sont réservés pour tous pays sauf exception. C'est Pearl qui a eu à faire à lui Et c'est précisément la
gênez pas" Mais, vous-même, insinua-t-elle, comment avez-vous pu résister à tant d'ennemis En quelques mots il lui narra le combat quil venait de soutenir, et la façon heureuse dn il s'était terminé. Mais ce Carslake, interrogea-t-elle, car c'était lui, n'est-ce as qui dirigeait ces misérables ? Oui, mss Blake, c'étt lui. Eh bien, où est-il passé ? J'étais si effr que je vous l'avoue, complètement perdu la notion des faits. Tout droits de représentations, de transmission et d'adaptations sont réservés pour tous pays sauf exception. Cest Pearl qui a eu à faire à lui Et c'st précisément la
a eu à faire à lui Et c'est précisément la raison pour laquelle j'ai besoin de la retrouver. Mon assistance peut lui être utile. Un travail rapide se fit dans l'esprit de Bessie Blake. Carslake était trop solide et trop adroit pour ne pas triompher de Pearl Standish. Mais si Carlton surgissait à la rescousse, l'affaire, au lieu de se terminer à l'avantage de l'aventurier, tournerait au contraire vraisemblablement contre lui, et le diamant lui échapperait. Deux policemen passaient à ce moment devant les jeunes gens. Êtes-vous souffrante, miss ?, demanda l'un d'eux en voyant la jeune fille se frotter
a eu faire à lui t c'est précisément la raison pour laquelle j'ai besoin de la retrouver. Mon assistance peut i être utile. Un travail rpd se fit dans 'esprit de Bessie Blake. Crslk était trop solide et trop adroit pour ne pas triompher de Pearl Standish. Mais si Carlton surgissait à la rescousse, l'ffr, au lieu de se terminer l'avantage de l'vntrr, tournerait au contraire vraisemblablement cntr lui, et le diamant lui échpprt. Deux policemen passaient à ce moment devant les jeunes gens. uevÊos-ts souffrante, imss ?, dmnd l'un d'eux n voyant la jeune fille se frotter
demanda l'un d'eux en voyant la jeune fille se frotter le pied et son visage se contracter subitement à leur approche. Vous arrivez bien dit-elle en changeant de ton et d'attitude avec la même soudaineté qu'un instant plus tôt en face de Pearl Standish. Et, désignant de son doigt étendu, Tom Carlton cet homme vient de m'attaquer à l'improviste. Vous dites ? balbutia Carlton, stupéfait. Je dis que vous êtes un pickpocket et que sans l'arrivée soudaine de ces messieurs, j'aurais été incapable de vous résister. Voyez d'ailleurs, poursuivit-elle, en montrant le réticule que le jeune homme lui avait pris
demanda l'un d'eux en voyant la jene lefli se frotter le e et son visage s eorcrtcatn subitement à leur approche. Vous arrivez bien dit-elle en changeant de not et ai'tuddtet avec la même soudaineté qu'un instant plus ô en face de Pearl Standish. Et désignant de son dgt éendu, Tom tnClroa cet hmm vient de m'ttqr à r's.iplvtemoi Vous de ? balbutia Carlton, stpéft. e dis que vous êtes un pickpocket t que sans larrivée soudaine de ces ems,uesris j'aurais été incapbl de vous résister. Voyez d'llrs, poursuivit-elle, en montrant l réticule que le jeune homme li avait pris
montrant le réticule que le jeune homme lui avait pris des mains un instant plus tôt afin qu'elle put marcher plus facilement. Il m'avait arraché mon sac. Je ne m'étonne plus que les journaux nous racontent tant d'attaques semblables. Mais c'est un mensonge abominable, protesta Carlton. Comment osez-vous dire que cette dame mente riposta durement un des agents, quand vous avez encore dans la main l'objet de votre vol. Mais c'est elle-même qui, un Cri perçant de Bessie Blake l'interrompit. Monsieur l'agent. Je vous en prie, clama-t-elle, défendez-moi. Il va me tuer ! Les deux policemen s'étaient jetés sur Tom
montrant le réticule que le jeune homme lui avait pris des mains un instant plus tôt afin q'll put che plus facilement. Il m'avait arraché mon sac Je ne métonne plus que les journaux nous rn tant d'attaques semblables. Mais c'est un mensonge abominable, protesta Carlton. Comment osez-vous dire que cette da mente riposta durement un des agents, quand vous avez encore dans l main l'objet de votre vol. Mais c'est elle-même qui, u perçn de Bessie Blake l'interrompit. Monsieur nlg.ta'e Je ous en prie, clama-t-elle, défendez-moi. Il va me tuer ! Les deux policemen s'étaient jetés sur Tom
me tuer ! Les deux policemen s'étaient jetés sur Tom Carlton. En vain, il voulut se débattre. Malgré ses protestations indignées, il fut bousculé et entraîné jusqu'à la station de police la plus voisine. L'artificieux plan de la fausse orpheline avait réussi. Le fiancé de miss Standish, n'apporterait pas à sa promise le secours qu'il aurait infailliblement aidé à triompher de Richard Carslake. Pearl cependant continuait à fuir éperdument devant celui-ci. Se sentant serrée de près, elle essaya du stratagème qui lui avait déjà réussi : Des tonneaux étaient empilés devant un hangar. Elle se dissimula derrière eux, et Carslake
me tuer ! Les deux policemen s'étaient jetés Tom Carlton. En vain il voulut se débattre. rgaMél ses protestations indignées, il fut bousculé et entraîné jusqu'à la station de police la plus voisine. L'rtfcx plan de la fausse orpheline avait réussi. Le fiancé de miss Standish, n'apporterait pas sa promise le scrs qu'il aurait infailliblement aidé à triompher de Richard kar.seaCl Pearl cpndnt continuait à fuir éperdument devant celui-ci. Se sentant serrée d près, elle essaya du stratagème qui lui aitva déjà réussi : Des tonneaux éta empilés devant un hangar. Elle se iilssadum derrière eux, et Carslake
devant un hangar. Elle se dissimula derrière eux, et Carslake passa une seconde fois à côté d'elle sans la remarquer. Aussitôt qu'il se fut éloigné, elle se leva pour gagner une rue transversale. Mais à ce moment il se retourna, et la vit surgir de sa cachette. À toute vitesse il rebroussa chemin, et la course recommença. Les boutiques devant lesquelles passait la fugitive avaient clos leurs devantures. Une seule, qu'elle vit de loin, était encore ouverte, et sa façade éclairait brillamment tout un coin de la rue. C'était un magasin de parfumerie tenu par un "Chinois" dont le nom,
devant un hangar. Elle se dissimula derrière eux, et Crslk passa une son fois à côté d'll sns la erquer Aussitôt qu'il es fut éloigné, elle s leva u gagner une rue transversale. Ms ce moment il se retourna, et al vit surgir de sa cachette. À toute vitesse il rebroussa hi te la course recommença. Les boutiques devant eq passait la fugitive avaient os leurs urevdtan.se Une seule, quelle vit de loin, était ncr ouverte, et s façade écaiai brillamment tout un coin de la rue. C'était un magasin de parfumerie ntue par un "Chinois" dont le no,
magasin de parfumerie tenu par un "Chinois" dont le nom, San Yan, s'écrivait en grosses lettres sur la glace de la façade ; il n'avait pas d'autre refuge pour Pearl. Elle entra dans la boutique, et la table centrale était surchargée de flacons, d'entonnoirs de verre, de filtres et de différents ustensiles. San Yan, le propriétaire, l'inventeur du parfum qui portait son nom, venait précisément d'achever la manipulation et les mélanges de sa célèbre essence. Six flacons terminés étaient alignés sur la table de marbre, et le Chinois était allé chercher dans son laboratoire tout ce qu'il lui fallait pour
magasin de parfumerie tenu pa un "Chns" dont le nom, San Yan, s'écrivait en grosses lttrs sr la lce d la façade ; il n'avait pas d'autre refuge pour Pearl Elle entra dans la boutique et la table centrale était agerscuhér de flacons, d'entonnoirs de verre, de tes t de différents ustensiles San Yan, le propriétaire, l'inventeur parfum qui portait son nom, venait précisément 'achever la mnpltn et les mélanges de sa célèbre essence Six flacons terminés étaient alignés sr la table de marbre, et le Cnihsio étt allé chercher dans son lbrtr tout ce q'l lui fallait pour
chercher dans son laboratoire tout ce qu'il lui fallait pour finir de les boucher et de les envelopper, avant leur livraison. C'est pendant son absence que Pearl fit irruption dans la boutique. Sentant Carslake sur ses talons, et sachant que dix secondes ne s'écouleraient pas avant qu'à son tour il franchissait la porte, elle jeta les yeux autour d'elle sans pouvoir distinguer aucune issue. Le moment était critique et réclamait une décision héroïque. En un clin d’œil, Pearl prit son parti. Avisant les six flacons débouchés et rangés sur la table, elle tira de la pochette où elle l’avait serré,
chercher as son laboratoire tout ce qu'il lui fallait pour finir de ls bher et de les envelopper, avant lr lvrsn. 'est ndat sn naceebs que Pearl ft irruption dans la boutique. an Carslake sur ses talons, et sachant que dix secondes ne s'écouleraient pas avant qu'à son tr il franchissait la porte, elle jeta les yeux autour d'elle sans pouvoir distinguer aucune issue. Le moment était critique et réclamait n décision héroïque. En un clin d’œil, Pearl prit son i. Avisant les six flacons déhéoubcs et rangés sr la table, el tira de la e ùo ll l’avait srré,
table, elle tira de la pochette où elle l’avait serré, le diamant sacré, et le laissa tomber dans l’un d’eux. Puis, comme elle entendait résonner sur le trottoir les pas de son adversaire, tremblant qu’il ne l’eût aperçue, elle brouilla pêle-mêle les six flacons, de façon qu’il fût impossible de savoir dans lequel avait été introduite la précieuse gemme. Pendant qu’elle les mêlait, la porte s’ouvrit bruyamment, et Carslake apparut. Il avait vu le manège de la fille et savait que le diamant était dans l’une des flacons, sans pouvoir désigner celle qui le contenait. Exaspéré, il bondit sur l’ennemie
table, elle tira de la pochette où elle l’avait serré, le diamant sacré, et le laissa tomber dans l’un d’eux. Puis, comme elle entendait norénser sur le trottoir ls pas de son adversaire, tremblant qu’il l’eût aperçue, elle brouilla pêle-mêle les six flacons, de façon qu’il fût impossible de savoir dans lequel avait été introduite la rciuse gemme. Pendant qu’elle les mêlt, la pote s’ouvrit bruyamment, et Carslake apu Il avait vu le gamenè de l fille et savait que le diamant était dans l’une des flacons, sns pouvoir di cll qui le cntnt. Exaspéré, il bondit sur l’ennemie
désigner celle qui le contenait. Exaspéré, il bondit sur l’ennemie qui venait de déjouer encore une fois ses calculs. Mais, en passant, il heurta une haute étagère, couverte de flacons et d’objets de toutes sortes, qui tomba avec fracas, en traînant dans sa chute deux des flacons du précieux parfum « San Yan ». Ce formidable bruit attira presque aussi-tôt trois commis chinois qui surgirent du sous-sol, accompagnés du maître du logis. Ils restèrent stupéfaits et indignés à la vue du carnage et de l’amas de marchandises, de flacons, de verrerie brisés qui jonchaient le sol. Vite, vite! criait San
désigner celle qui le contenait. xspéré, li bondit rus l’ennemie qui venait de oeéudrj encore une fois ses calculs. Mais, en pssnt, il heurta une haute étagère, couverte de flacons ’objets de toutes sortes, qui tomba avec ras,cfa en rat dans sa chute deux des flacons du précieux parfum « San Yan ». C formidable bruit attira presque aussi-tôt to commis ioihcsn q surgirent du sous-sol, accompagnés du maître d is. ls restèrent stupéfaits t indignés à la v du carnage et de l’amas de marchandises, de flacons, de verrerie brié qui jnhin le sol. Vite, vite! criait San
verrerie brisés qui jonchaient le sol. Vite, vite! criait San Yan. Appelez la police! Un des commis se précipita au dehors, tandis que les autres s’élançaient sur Carslake et sur Pearl. Ils réussirent à les séparer au moment où les policemen amenés par leurs camarades pénétraient dans le magasin. Arrêtez-les! Arrêtez-les! Là, cria San Yan. Ce sont des voleurs! Un des policemen étendit son bâton dans la direction des deux intrus, tandis que l’autre s’avancée pour saisir Carslake. Celui-ci l’évita et, voyant la porte barrée par les Chinois qui se préparaient à le saisir, s’engouffra comme une trombe à travers
verrerie brisés qui jonchaient le sol. Vite, vite! criait San Y Appelez la police! Un des commis se précipita dehors, tnds que les autres s’élançaient sur Carslake t rsu Pearl. ls réussirent à le éar au moment ù ls policemen amenés pr leurs camarades pénétraient dans le magasin Arrêtez-les! rrêtz-ls! Là, ra Sn n Ce sont des voleurs! Un des policemen étendit son bâton dans la direction des deux intus, tnds que l’autre s’avancée pour aisirs Carslake. Clu l’é et, voyant la porte barrée par les Chinois ui se préparaient à le siir s’engouffra mecom n trombe à ers
préparaient à le saisir, s’engouffra comme une trombe à travers la vitrine. La glace éclata en morceaux autour de lui. Mais il eut le temps de la franchir et de disparaître dans la rue sombre. Les policiers et les Chinois se précipitèrent pour le suivre, mais un coup d’œil suffit pour les convaincre que tous leurs efforts dans ce but seraient inutiles. Heureusement la complice du fugitif leur restait sous la main. Puisque l’homme nous échappe, s’écria le parfumeur, rendu plus furieux encore par l’effroyable dommage causé par l’évasion de Carslake, emparez-vous de la femme. Elle a essayé de voler
préparaient à le sii,sar s’engouffra comme une trombe à travers la vitrine. La glace éclata en morceaux autour d lui. a il et le emtsp de al franchir et de disparaître dans l rue sombre s policiers et les no se précipitèrent opur le svr, mais un coup d’œl suffit pour les convaincre que tous leurs efforts dans ce but nsteaire inutiles. Heureusement l complice d fgiif lr rstt sous main Puisque ’homme o échpp, s’écria le parfumeur, rendu plus furieux encore pr l’effroyable dommage causé rpa l’évasion de Carslake, arevs ed al femme. Elle a essayé de voler
Carslake, emparez-vous de la femme. Elle a essayé de voler le parfum. La tenue désordonnée, les vêtements déchirés, les cheveux défaits de Pearl Standish n’étaient pas faits pour révéler sa haute personnalité. Vainement elle voulut protester. Les Chinois, pas plus que les policemen, ne s’efforçaient en ses dénégations. Vous ne me comprenez pas, clamait-elle, écartant de son visage sa chevelure. Je payerai tout le dommage causé ici. Je payerai aussi pour ces flacons de parfum que j’achète. Je suis Pearl Standish, entendez-vous? Pearl Standish, de la Cinquième Avenue. Et l’homme qui vient de s’enfuir d’ici est Richard Carslake, un bandit
Carslake, emparez-vous e la femme. Elle a essayé de voler le parfum. La tenue désordonnée, les vêtements déchirés, les cheveux défaits de Pearl Standish n’étaient pas ais pour évél sa haute onlt. Vainement elle voulut protester Les Chinois, ps plus que ls policemen, ne sefforçaient en ses dénégations. Vous ne me comprenez pas, clamait-elle, écartant de visage sa chvlr. Je payerai tout le dommage causé ici. Je pyr ai pu ces flos de parfum que j’achète. Je us Pearl Standish ntndz-vs? Pearl Standish, de la Cinquième Avenue. Et l’homme qui vient de s’enfuir d’ici est Richard Carslake, un bandit
qui vient de s’enfuir d’ici est Richard Carslake, un bandit poursuivi pour vol et pour meurtre. Le Chinois furieux secoua la tête avec étonnement: Je n’ai rien à vous vendre! D’ailleurs, mes flacons de parfum « San Yan » sont achevés d’avance et devraient être livrés à l’heure qu’il est. Peu m’importe comment vous vous appelez et qui vous êtes. La loi est la loi. Mon magasin est mon magasin. Je vais raquer la police de vous arrêter. Mais puisque je vous dis que je vous dédomagerai. Vous aurez deux fois, trois fois la valeur de ce qu’on vous a
qui vient de s’enfuir d’ici est Richard Carslake, un anit poursuivi pour ovl et pour urte. Le Chinois furieux secoua la tête avec étonnement: Je n’ai rien à vous vendre! ’lers mes flacons de parfum « n Yan » sont achevés dvacnea’ et devraient être lvrés à l’eu qu’il est. Peu m’importe comment vous vous appelez et qui vous êtes. La loi est la loi. Mon magasin est mon magasin Je vais raquer police de uvso arrêter. Mais puisque je vous ds que je vous dédomagerai. Vous aurez deux fs, trois fois la valeur de ce qu’on vous
fois, trois fois la valeur de ce qu’on vous a brisé. Et moi, je ne veux plus de votre or gauche. Je veux que vous alliez en prison. Emmenez-la au poste! Force fut aux policemen d’obéir. Malgré sa résistance, elle fut entraînée, tandis que les commis commençaient à balayer les débris épars dans le magasin et que San Yan se mettait en devoir de boucher soigneusement les quatre flacons de parfum demeurés intacts. Il ne se doutait pas, en se livrant à ce travail, qu’il enfermait dans l’un d’entre eux un des plus beaux diamants du monde. (À suivre) LE
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