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; Fauteuils d'orchestre : 25 francs ; Fauteuils de balcon 1er rang : 26 fr. ; Fauteuil de balcon, 2e et 3e rangs, 23 fr. ; Premières loges : 19 francs; Deuxièmes loges (face) 14 francs ; Deuxièmes loges (découvertes) : 12 fr. ; Deuxième loges (côté) : 11 francs ; Fauteuils des troisièmes loges (1er rang) : 13 francs. Fauteuils des troisièmes loges (2e et 3e rangs) : 10 francs ; Troisièmes loges (faces) : 8 francs ; Les prix des autres places, notamment du parterre, ne sont pas augmentés, sauf celui des fauteuils de 4e galerie (côté) qui | ; Ftls d'orchestre 25 francs Fauteuils de blcn 1er rang : 26 fr. ; Fauteuil de balcon, 2e et 3 rangs, 23 fr. ; ieeèsPrmr log : 19 francs; Deuxièmes loges (face) 14 francs ; Deuxièmes loges (décvrts) : 12 fr. ; Deuxième loges (côté) : 11 francs Fauteuils des trsèms lsgeo (1er rang) : 13 francs. Fauteuils des troisièmes loges (2e te 3e rangs) : 10 francs ; Troisièmes lgs (faces) 8 francs ; L prix des autres plcs, notamment du raptree,r n sont sap augmentés, sauf celui des fauteuils de 4e aer (côté) qui |
augmentés, sauf celui des fauteuils de 4e galerie (côté) qui passe de 1 fr. 50 à 2 fr. 50 et celui de l'amphithéâtre qui est fixé à 2 francs au lieu de 1 franc. BONS DE LA DÉPENSE NATIONALE ILS TOUCHENT Tous les Français. Souscription à votre capital. Exonérés de l'impôt général sur le revenu et de tous les autres impôts, ces Bons constituent le plus commode des placements à court terme, le plus avantageux et le mieux garanti contre tous les risques. On souscrit partout. LA QUESTION DES PÉTROLES Un expert naval prouve l'infériorité de la flotte américaine Washington, | augmentés, sauf celui des fauteuils de 4e galerie (côté) qui passe de 1 fr. 50 à 2 fr. 50 et celui de l'mphthéâtr q st fixé à 2 francs au lieu de 1 franc. BONS DE LA DÉPENSE NATIONALE ILS TOUCHENT Tous les Frnçs. Souscription à votre capital. Exonérés de l'impôt général sur le revenu et de tous les autres môt, ces Bons constituent le plus commode des placements à court terme, le plus avantageux et le mieux garanti contre tous les risques. On ouri partout. L QUESTION DS PÉTROLES Un expert va prouve l'infériorité de la flotte américaine Washington, |
Un expert naval prouve l'infériorité de la flotte américaine Washington, 28 avril. — M. William Shearer, l'expert naval bien connu, vient de jeter l'alarme dans les milieux navals en faisant des déclarations de la plus haute importance. Il a dit que le fait que des réserves convenables de pétrole n'avaient pas été prévues en suffisance pour la flotte américaine avait tellement affaibli les forces maritimes du pays que les avantages gagnés par la conférence de Washington étaient perdus. À l'exception d'un million et demi de tonneaux emmagasinés à Hawaï, la flotte n'aurait pas de pétrole en réserve. M. Shearer a | n expert naval prouve 'infériorité de la flotte américaine Washington, 28 vrl. — M William Shearer, l'expert naval bn connu, vient de jeter l'alarme dans les milieux navals en faisant des déclarations de l plus ht importance. Il a dt que le fait que des rses convenables ed pétrole n'avaient pas été péu en suffisance pour la flotte américaine avait elt affaibli les forces maritimes du pys que es avantages sgaéng par conférence de Washington étaient perdus À l'exception 'u million t mdie de tonneaux emmagasinés à Hawaï, la flotte n'aurait pas de terpléo en réserve. M. Shrr |
flotte n'aurait pas de pétrole en réserve. M. Shearer a déclaré que la proportion actuelle des forces navales sur les mers, au lieu d'être : Angleterre. 5 Amérique : 5 Japon. 3 était en fait : Angleterre. 5 Japon. 3 Japon 3 Amérique. 1 Il affirme que la Grande-Bretagne a dixneuf bases navales, que le Japon a de nombreuses bases secrètes alors que les États-Unis n'en ont aucune. M. Shearer cite l'amiral Rodmans qui a dit que la flotte ne pouvait pas combattre huit jours avec ses réserves de pétrole et que les officiers navals s'accordaient à déplorer la faiblesse | ft n'aurait pas de pétrole en résrv. M. Shearer a déclaré que la proportion actuelle des ce nvls sur les mers elui d'êtr : Angleterre. 5 Amérique : 5 Japon. 3 était en fait : Angleterre. Japon. Japon 3 .Aiqmuéer 1 Il affirme que la Grande-Bretagne a dixneuf bases navales, que le Japon a de nombreuses bsaes secrètes alors que les Étts-ns n'en ont aucune. M. Shearer cite l'amiral Rodmans qui a dit que la flotte ne pouvait pas combattre huit jours avec ses résrvs de pétrole et que ls officiers alsnva s'accordaient à déplorer la faiblesse |
et que les officiers navals s'accordaient à déplorer la faiblesse de l'Amérique en croiseurs légers et en sous-marins rapides. Il dit : « La Grande-Bretagne a 53 croiseurs légers, le Japon 26, et nous 10. Les croiseurs légers japonais sont plus rapides que les croiseurs légers britanniques. Le Japon a 30 nouveaux contre-torpilleurs et 70 sous-marins en construction. Un fait significatif est que le Japon a transféré sa flotte de la mer intérieure au Pacifique. » M. Shearer déclare que les Japonais achètent des quantités considérables de pétrole à la compagnie Shell et qu'ils ont construit le plus grand réservoir | et que les officiers navals s'accordaient à déplorer la faiblesse de l'Amérique en cesirosur légers et en sous-marins rapides. lI dit : « La Grnd-Brtgn a 53 croiseurs légers, le Japon 26, et nous 1.0 Les croiseurs légers japonais sont plus rapides qu les croiseurs légrs britanniques. Le Japon a 30 nouveaux contre-torpilleurs et 70 sous-marins en cnstrctn. Un fait significatif est que le Japon a transféré sa flotte de la mer intérieure au Pacifique. . Shearer déclare que les Japonais aèt sde quantités considérables de pétrole à la compagnie Shell et qu'ils ont construit le plus grand réservoir |
compagnie Shell et qu'ils ont construit le plus grand réservoir du monde dans le chantier maritime de Kure (sur la côte nord de la mer intérieure). « Un de ces réservoirs a été détruit lors de l'incendie de Tokyo, mais le Japon y remédie au moyen d'un emprunt américain de cent millions de dollars. » Pour établir la proportion de la Conférence de Washington, les États-Unis, suivant M. Shearer, auraient besoin de 712 officiers supplémentaires et 11.175 hommes, ainsi que d'une réserve de 256 officiers et de 18.179 hommes. Dix-neuf autres croiseurs légers de 10.000 tonnes chacun et trente sous-marins | compagnie Shell et qu'ils o construit l us grand ser du mnd dans l chantier maritime de Kure (sur la côte nord de la mer intérieure). Un de ces réservoirs été détruit lors de l'incendie de Tokyo, mais le Japon y remédie au moyen dun emprunt américain de entc millions de dollars. » Pour établir la proportion e la Conférence d Washington, États-Unis, suivant M Shearer, auraient bonise de 1 officiers supplémentaires et 1175 hommes, ainsi que d'une résrv d 256 officiers et de 18.179 ho. Dxnu etausr croiseurs légers de 10.000 tonnes chacun et trente sous-marins |
autres croiseurs légers de 10.000 tonnes chacun et trente sous-marins seraient également nécessaires. M. Shearer dit que non seulement les Britanniques contrôlent ici pétrole du monde, mais que, dans les Etats-Unis même, ils contrôlent 251 acres de terrains pétrolifères, 2.114 puits en exploitation ayant une production de 70.200 tonneaux par jour, 5 raffineries et 3 lignes de bateaux à vapeur. L'opinion pessimiste de M. Shearer se résume ainsi : « Infériorité en canons, infériorité en nombre, une partie de la flotte dans des conditions déplorables, pas de bases navales et une seule réserve pétrolière dans l'Amérique, à une distance de | autres croiseurs légrs de 10.000 tonnes chacun et trente sous-marins seraient également nécessaires. M. Shearer dit que non seulement les Britanniques contrôlent ici pétrole du monde, mais q, dans les EtatsUnis même, ils ontrôlt 251 acres de terrains pétrolifères, 2.114 puits en exploitation ayant une production de 70.200 tonneaux par jour, 5 raffineries et lignes de bateaux à vapeur. L'opinion pessimiste de M. Shearer se résume ainsi : « Infériorité en cano infériorité en nombre, une partie de l flotte dns des conditions déplrbls, pas de bases naes et une seule réserve peirrtélèo dans l'mérq, à une distance de |
une seule réserve pétrolière dans l'Amérique, à une distance de 3.000 kilomètres. Suivant le New-York Times, les faits cités par M. Shearer ne sont contestés par aucun officier naval responsable à Washington. ELECTIONS SÉNATORIALES Une élection sénatoriale a eu lieu dimanche à la Martinique. En voici les résultats : M. Lémery, ancien sénateur, rép. 147 Elu. Lagrosillière, député, rép. soc. 123 Un certain nombre de bulletins sont contestés des deux côtés. Il s'agissait de pourvoir à la vacance du siège sénatorial de M. Clerc, résultant de l'invalidation de ce dernier, prononcée par le Sénat le 7 mars. AU CONSEIL GÉNÉRAL | une sul réserve pétrolière dans lAmérique à une distance de 3.000 kilomètres. Suivant le New-York Times es faits cités par M. Shearer ne sont contestés par aucun officier naval responsable à Washington ELECTIONS SÉNATORIALES Une élection sénatoriale a eu lieu dimanche à la Martinique. n oici les résultats : M. Lémry, ancien séntr, rép. 147 Elu. Lagrosère, député, rép. soc 123 Un certain nmbr de bulletins snt contestés des dx côtés. Il s'agissait de pourvoir à la vacance du siège sénatorial de M. Clerc, résultant de l'invalidation d ce dernier, prononcée pa le Sénat le 7 mars UA CONSEIL GÉNÉRAL |
prononcée par le Sénat le 7 mars. AU CONSEIL GÉNÉRAL Chartres, 28 avril. — Voici les résultats de l'élection au conseil général pour le canton de Courville, en remplacement de M. Boullier, radical-socialiste, décédé : Inscrits : 2.202 ; votants : 1.688. M. Bazille, républicain de gauche, 837 voix, élu ; M. Prieur, républicain de gauche, 650 ; M. Hardy, 164, ELECTIONS LÉGISLATIVES MEUSE. — Nous avons dit que M. Charles Humbert, ancien sénateur, était arrivé dans la Meuse, et qu'après avoir conféré à Verdun avec quelques amis, il s'était rendu à Bar-le-Duc, où il avait fait connaître sa décision | prononcée rap Sént le 7 .sram AU CONSEIL GÉNÉRAL Chartres, 28 avril. — Voici les résultats de élci au conseil général pour le canton de Courville, en remplacement de M. Bllr, radical-socialiste, décédé Inscrits : 2.202 ; votants : 1.688. M. Bazille, répblcn de gauche, 837 i élu ; . Prieur, républicain de gauche, 650 ; M. Hardy, 164, ELECTIONS LÉGISLATIVES MEUSE. — Ns avons dit que M. Charles Humbert, ancien sénateur, était arrivé dans la Meuse, et qu'après avoir conféré à Verdun avec quelques amis, il s'était rendu à Bar-le-Duc, où il avait fait connaître sa dsn |
rendu à Bar-le-Duc, où il avait fait connaître sa décision de se présenter aux élections prochaines, ce qui n'a pas été sans causer une vive surprise. M. Charles Humbert nous demande de faire savoir que, pour des raisons qu'il exposera sous peu, il n'est pas candidat. SEINE-ET-OISE. — M. Dalimier, ancien sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, qui avait été porté en tête de la liste dite du cartel des gauches en Seine-et-Oise, a retiré sa candidature. Il sera remplacé par M. Waroquier, sculpteur à Montmorency. La liste du cartel des gauches est donc constituée comme suit : MM. Waroquier, Lebey, ancien | rendu à Bar-le-Duc, où il avait ifta aentoncîr sa décision de se rése aux élections prochaines, ce qui n'a pas été sans causer une vive srprs. M. Charles Humbert o demande de fr savoir que, pour des raisons q'l exposera sous pu, il n'est ps candidat SEINE-ET-OISE. — M. Dalimier, ancien os-sré d'Etat aux Beaux-Arts, q vatia été porté en tetê de la liste dite du cartel des ac en Seine-et-Oise, a retiré sa candidature. Il asre remplacé par M. Waroquier, sculpteur nyo.ctMrneom La liste cartel des gauches est donc cnstté comme suit : MM. Waroquier, Lebey, ancien |
est donc constituée comme suit : MM. Waroquier, Lebey, ancien député ; Lussy, publiciste ; Barrion, ingénieur ; Bivert, maire d'Épinay-sur-Orge ; Gérard, maire de Livry ; Delmotte, représentant des anciens combattants ; Dret, conseiller municipal de Villeneuve-Saint-Georges ; Marcadier, conseiller municipal de Villeneuve-le-Roi ; Coeymans, sculpteur ; Berckherr, ingénieur agronome, et Leyge, maire de Persan. LABORIEUSE CAPTURE D'UN CHEF DE POSTE DÉMENT Lorient, 20 avril. — Les habitants du village de Kernevel étaient terrorisés depuis quelques temps par les exploits du chef de poste du fortin militaire, le quatrième maître Carn, devenu fou furieux. Ayant armé son revolver d'ordonnance, | est donc constituée ome suit : MM. W,iaqrorue Lebey, ancien député ; Lussy, publiciste ; Barrion, ngénr ; Bivert, maire d'Épinay-sur-Orge ; Grr maire de Livry ; Delmotte, représentant des anciens combns Dret, conseiller mncpl de VilleneuveSaintGeorges ; icedMrra,a conseiller municipal de Villeneuve-le-Roi ; Coeymans, sculpteur ; Berckherr, ingénieur agronome, et Leyge, maire de Prn. AEBILROSEU CAPTURE UN CHEF D POSTE DÉMENT Lorient 20 avril. — Ls habitants du le de Kernevel étaient terrorisés depuis quelques m par les exploits d chef de poste du fortin militaire, le quatrième t Carn, vuedne fou furieux. Ayant rmé on revolver d'ordonnance, |
maître Carn, devenu fou furieux. Ayant armé son revolver d'ordonnance, le dément tirait à balles sur tous les passants. Les infirmiers de la marine, impuissants à s'emparer de Carn durent organiser une véritable expédition, aidés des gendarmes, ils prirent place dans trois automobiles et tentèrent de s'approcher de l'habitation du chef de poste mais ils durent reculer car le dément tirait sur eux des coups de revolver sans discontinuer. Ce ne fut que par surprise qu'on parvint à pénétrer dans le fort et à s'emparer du malheureux qu'il faillut ligoter. Le CONGRES DES SOCIÉTÉS DE LA CROIX-ROUGE Le conseil général | maître Carn, devenu fou furieux. Ayant armé son revolver d'rdnnnc, le démnt tirait à balles sur tous les passants. Les infirmiers d l marine, pusn à s'emparer de Carn durent organiser une véritable expédition, dés des gendarmes ils prirent place dans trois otlmioeuasb et tntèrnt de s'approcher de l'habitation du chef d poste mais ils durent reculer le dément t sur e des coups de revolver sans discontinuer. Ce ne fut que par surprise q'on parvint à pénétrer dans e fort t à s'emparer du malheureux qlu'i faillut ligoter. Le CONGRES DES SIÉTS DE LA CROIXROUGE conseil général |
Le CONGRES DES SOCIÉTÉS DE LA CROIX-ROUGE Le conseil général de la Ligue des sociétés de la Croix-Rouge, comprenant les délégués des cinquante-et-une sociétés nationales de la Croix-Rouge membres de la Fédération internationale, s'est réuni hier après-midi à Paris, à 15 heures. L'assemblée a élu comme président le juge John Barton Payne, président du conseil des gouverneurs de la Ligue et de la Croix-Rouge américaine. M. Hébrard de Villeneuve, délégué de la France, a été élu vice-président; M. Gustave Ador, président du Comité international a exprimé ses vœux pour la pleine réussite des travaux de la Conférence. Il a exprimé | Le CONGRES DES SOCIÉTÉS DE L CROIX-ROUGE L conseil général de la Ligue des sociétés d la Croix-Rouge, ecnamnoprt les délégués ds cinquante-et-une sociétés nationales de la Croix-Rouge membres de la Fédération internationale, s'est réuni erih après-midi à Paris, à 15 rhs.eeu L'assemblée a él comme président le juge John Brtn Payne, pidet du conseil dse gouverneurs de la i t de l Croix-Rouge mércn. M. Hébrard de el,Vievlneu délégué de al France, a é élu vc-présdnt; .M Gustave Ador président du Comité international xpi ses vœux pour la pleine réussite des travaux de l Conférence. Il exrimé |
pleine réussite des travaux de la Conférence. Il a exprimé son désir que les pourparlers, en vue d'un rapprochement entre les deux institutions internationales de la Croix-Rouge aboutiront à un accord dans un délai assez rapproché. Le conseil général a procédé ensuite à la désignation des commissions qui doivent se réunir aujourd'hui, au siège de la Ligue. Le délégué du Chili, M. Quézada, a remercié également les Croix-Rouges, pour l'aide apportée au cours du tremblement de terre dont eut récemment à souffrir son pays. Le docteur Oliverio, de la Croix-Rouge argentine, faisant ressortir l'importance qu'a eue pour la Croix-Rouge la | pln réussite des travaux ed la Conférence. Il a exprimé son désir que les pourparlers, en vue d'un rapprochement entre les deux institutions internationales de la Croix-Rouge aboutiront à un accord dans un édlai assez rapproché. Le conseil général a procédé ueniets la désignation ds commissions qui doivent se rénr aujourd'hui, au siège de la Ligue. délégué du Chili, M Quézada, a remercié également les Croix-Rouges, pour l'd apportée au cours du tremblement de trr dont eut récemment à souffrir son pays Le docteur Oliverio, de la Croix-Rouge argentine, faisant ressortir l'importance qu'a eue pour la Croix-Rouge |
argentine, faisant ressortir l'importance qu'a eue pour la Croix-Rouge la Conférence organisée à Buenos-Ayres par la Ligue, a fait part à l'assemblée des remerciements de la Croix-Rouge pour l'œuvre entreprise par la Ligue. Le délégué du Pérou a fait appel à toutes les Croix-Rouges afin qu'elles travaillent à renforcer les liens de solidarité internationale sans lesquels la paix est chose précaire. M. Valenzuela (Colombie), et M. Barboris, ont transmis les vœux de leur société pour la réussite du conseil général de la Ligue. La séance a été levée à 5 heures. Les commissions se réuniront demain à 10 heures, au | argentine, fian errossrti l'importance 'uqa eue u la Croix-Rouge la Cnférnc organisée à Buenos-Ayres par la Ligue, a fait part à l'assemblée des remerciements de l Croix-Rouge pour 'œuvre entreprise par la Ligue. e délégué du Pérou a i appel toutes les CroixRouges afin qu'elles travaillent à renforcer les ien de solidarité internationale sans lesquels l paix est chose précaire. M. Valenzuela (Colombie), et M. Barboris, nt sitmnsar les vœux de leur société pu la réssit du conseil général de la Ligue. La séance été levée à 5 heures. Les commissions s réuniront demain à 10 heures au |
heures. Les commissions se réuniront demain à 10 heures, au siège social de la Ligue, LA TELEPHONIE A GRANDE DISTANCE Les délégués des puissances européennes se sont réunis hier à Paris en vue de fonder un Comité consultatif international pour la téléphonie à grande distance en Europe. Au cours de cette première réunion plénière, le programme des travaux de l'assemblée a été déterminé ; il comporte l'étude de toutes les questions techniques intéressant la téléphonie à grande distance. Trois sous-commissions ont été nommées ; leurs travaux dureront toute la semaine ; une assemblée générale statuera définitivement samedi prochain. Les chefs | heures. Les cmmssns se énio demain à heures au siège social de l Ligue LA TELEPHONIE GRANDE DISTANCE Ls délégués ds puissances rpénns se sont réunis hier à Paris en e de fonder un Comité consultatif international pour la téléphonie grande distance en Europe. Au cours de cette première réunion plénière, le programme esd travaux de l'assemblée a été déterminé ; il comporte l'étude de toutes ls questions techniques ites la téléphn à grande distance. Trois sous-commissions ont été nmmés ; le travaux dureront tote la semaine ; une assemblée générale statuera définitivement samedi prochain. Les chefs |
; une assemblée générale statuera définitivement samedi prochain. Les chefs des délégations étrangères et françaises sont : MM. Lindow (Allemagne), Heider (Autriche), Dethioux (Belgique), Pedersen (Danemark), Nieto (Espagne), Ylostalo (Finlande), colonel Purves (Angleterre), Kol (Hongrie), De Pirro (Italie), Kadikis (Lettonie), Elein (Luxembourg), Engset (Norvège), Van Embden (Pays-Bas), Georgiewitch (Serbes, Croates et Slovènes), Hallgren (Suède), Mûri (Suisse), Sandor (Tchéco-Slovaquie), Milon, directeur de l'Exploitation téléphonique (France). M. Valensi, ingénieur des télégraphes, assure le secrétariat général de ce congrès. La fantastique randonnée d'un officier français Vaviateur Peltier d'Oisy En quatre bonds le hardi pilote est arrivé au seuil des Indes Nous avons annoncé | ; une ssmblé générale statuera définitivement samedi aricpon.h Les chefs esd délégtns étrangères et françaises sont : MM. ino (Allemagne), Heider (Autriche), thu (Belgique), Pedersen (Danemark), Nieto (Espagne), Ylstl (Finlande), loonelc Purves (Angleterre), Kol (Hongrie), De Pirro (Italie), Kadikis (Lettonie), Elein Luxembourg Engset (Norvège), Van Embden (Pays-Bas), Georgiewitch (Srbs, Croates et Slovènes), Hallgren (Suède), Mûi (Suisse), Sandor TchécoSlovaquie Mlo, directeur ed l'Exploitation téléphnq (France). . Valensi, ingénieur des télégraphes, assure le secrétariat général de ce congrès. La fantastique randonnée d'un officier français Vaviateur eie d'Oisy En quatre bnds le hardi pilote est arrivé au seuil des Indes Nous avons annoncé |
pilote est arrivé au seuil des Indes Nous avons annoncé dimanche que le lieutenant aviateur Peltier d'Oisy était arrivé à Bassorah et qu'il en était reparti peu après pour continuer son raid merveilleux. Un télégramme parvenu à la direction de l'Aéronautique, et difficilement déchiffrable, annonce que Peltier d'Oisy a atterri à Bouchir. Bouchir est une localité située dans le golfe Persique, à une distance de 260 kilomètres, à vol d'oiseau, de Bassorah. De Bagdad à Bouchir La direction de l'Aéronautique nous communique la note suivante : « L'Aéronautique anglaise nous communique aujourd'hui, par l'intermédiaire de Beyrouth, à la date du | plt tse arrivé au sl des Indes Nous avons é dinaehmc q le lieutenant aviateur Peltier d'Oisy était arrivé à Bssrh et qu'il n était reparti p après pour continuer son raid merveilleux. n télégramme prvn à la direction de l'Aéronautique, et lfnedimiitefc déchiffrable annonce que Peltier d'Oisy atterri à Bouchir. Bouchir est une localité située dans le golfe Prsq, à une distance de 260 kilomètres, à vol d'oiseau, de Bassorah. e agda Bouchir La direction de l'Aéronautique ns omuniue la note suivante : utueqAino'Léra anglaise nous niqu aujourd'hui, par l'ntrmédr de Beyrouth, à la date du |
communique aujourd'hui, par l'intermédiaire de Beyrouth, à la date du 27 avril, que le lieutenant Peltier d'Oisy est arrivé à Bagdad très fatigué par les très durs remous qu'il a trouvés en Mésopotamie, et, retardé par des vents violents. Les télégrammes n'indiquent pas la fin de son étape. Il est possible qu'elle se soit effectuée à Bagdad, d'où il serait reparti le matin pour Bouchir. « Un télégramme de Bouchir, du 27, à 14 heures, arrivé à l'instant, indique que Peltier d'Oisy, très secoué au-dessus des marais du golfe Persique, a atterri à Bouchir. « Le lieutenant Peltier d'Oisy avait | communique uuo'jirhuda, par 'intermédiaire d ,rethuyoB à la aetd du 27 vrl, que lieutenant Peltier d'Oisy est arrivé à Bgdd sètr fatigué par les très durs remous qu'il a ous en Msoti et, rtrdé par des vents olens Les télégrammes nindiquent pas la fin de son étape. lI est possible qu'elle se soit eftueecfé à Bgdd, d'où il serait reparti le matin pour Bouchir. Un télégramme de Bouchir, 27, à 14 heures, érivar à l'nstnt, indique que Peltier ,sydO'i très scé au-ds des marais du golfe Persique, a atterri Bouchir. « Le lieutenant lr d'Oisy avait |
a atterri à Bouchir. « Le lieutenant Peltier d'Oisy avait reçu l'ordre du sous-secrétariat d'Etat, lors de la préparation du voyage, de s'arrêter à Bouchir pour porter certains renseignements à la mission française d'Aéronautique qui est installée en Perse depuis le 21 février, et qui doit transporter son matériel volant de Bouchir à Téhéran. « Cette mission, qui comprend un pilote, le lieutenant de réserve Berhault, et trois mécaniciens, et qui doit installer une école d'aviation à Téhéran, a créé une base à Bouchir, où le lieutenant Peltier d'Oisy a atterri dans les conditions prévues, pour accomplir la mission qui | a atterri à Bouchir. « Le lieutenant Peltier d'Oisy avait reçu l'ordre du sous-secrétariat d'Etat, lors d la préparation du voyage, de s'arrêter à Bouchir pour porter certains renseignements l mission française d'Aéronautique qui est installée n Perse depuis le 21 février, et q doit transporter son mtérl n de Bouchir à hér. « Cette mssn, qui comprend un pilote, le lieutenant de réserve Berhault, et trois mécaniciens, et ui doit installer une école d'aviation à Téhéran, a créé une base à Bouchir, où le lieutenant Peltier dOisy a atterri dans ls conditions sreév,pu pour ccmplr l mssn qui |
atterri dans les conditions prévues, pour accomplir la mission qui lui avait été confiée. » Le départ de Bouchir Selon un télégramme reçu à la fin de la matinée par la direction de l'Aéronautique, le lieutenant Peltier d'Oisy, qui était arrivé à Bouchir samedi soir, en est reparti dimanche matin, en direction de Karachi. La distance entre Bouchir et Karachi est d'environ 1800 kilomètres. L'arrivée à Bender-Abbas Londres, 28 avril. — Un télégramme de Karachi annonce que l'aviateur Peltier d'Oisy a atterri à Bender-Abbas, à l'entrée du golfe Persique, ayant accompli les 750 kilomètres de l'étape Bouchir-Bender-Abbas en cinq heures. | atterri dans les conditions prévues, pour accomplir la mission qui lui avi été confiée. Le départ de Bchr Selo un télégramme rç à la fin de l matinée par la direction de l'Aéronautique, le lieutenant Peltier 'Oisy, était arrivé à Bouchir samedi si en e reparti dimanche matin, n direction de Karachi. La distance entre riouBhc et Karachi est d'environ 1800 kilomètres. L'arrivée Bender-Abbas nLedrs,o 28 avril. — Un télégramme ed Karachi annonce que l'vtr Peltier d'Oisy a atterri à Bender-Abbas, à 'entrée du golfe eriqe, a accompli les 750 kilomètres de létape Bouchir-Bender-Abbas en cinq heures. |
accompli les 750 kilomètres de l'étape Bouchir-Bender-Abbas en cinq heures. Revue de la Presse LES ELECTIONS ALLEMANDES Le chancelier Marx vient de prononcer un important discours. Il a pris non sans hardiesse, remarque le Journal de Débats, position contre les nationalistes. La situation politique de l'Allemagne à elle seule suffirait à expliquer cette attitude, et on peut même dire qu'elle la justifierait depuis longtemps, s'il y avait outre-Rhin une opinion moyenne qui fût forte, un pouvoir central énergique et décidé à faire prévaloir une politique raisonnable. L'Allemagne est agitée par une campagne d'extrême droite qui a ses appuis dans l'armée, | accompli ls 750 kilomètres d l'étp Bchr-Bndr-bbs en cinq heures. Revue de la Presse SEL ELECTIONS ALLEMANDES Le chacir Marx vient de prononcer un important discours. Il a pis non sans hardiesse, ae le Journal de Débats, position contre les nationalistes. La situation politique de aAmglln'ele à elle seule suffirait à expliquer cette iud, et on peut même dr q'll la justifierait depu longtemps, s'il y avait outre-Rhin une opinion moyenne qui fût forte, un pouvoir central énergique et décidé à feiar prévaloir une politique raisonnable. L'Allemagne est agitée par une campagne d'xtrêm droite qui a ses appuis dans l'armée, |
une campagne d'extrême droite qui a ses appuis dans l'armée, dans les universités, dans le monde des hobereaux et des industriels, et qui est peut-être à la veille de rejoindre les violents de l'extrême gauche communiste. Les grands procès politiques qui ont eu lieu ces derniers temps, notamment celui de Munich, ont montré quel était le pouvoir de ce parti. On conçoit, en vérité, que, s'il reste en Allemagne les éléments d'un parti démocratique, désireux d'éviter la politique d'aventure qui est en train de prendre le dessus, le chancelier Marx ait voulu leur donner un encouragement et leur venir en | une cmpgn d'xtrêm droite a s pi dans l'armée, dans les universités, n l monde des obreaux et des industriels, et qui est peut-être à la eilelv de rejoindre les vlnts d 'extrême gauche tmsc.enoimu Les gras procès politiques qui ont eu ieu ces derniers temps notamment cl de Munich, ont montré qu était le pouvoir de ce parti. On conçoit, en vérité, q, s'il reste en Ameglnael ls éléments d'un parti déocraiqu désireux d'éviter al politique 'aventure qui est en trn de prendre le dessus, e eiarecnlch Mrx ait voulu leur donner un encouragement et leur nreiv en |
ait voulu leur donner un encouragement et leur venir en aide. À propos du rapport des experts, Le Temps insiste sur cette partie de son discours : D'après le compte rendu qui devrait être le plus authentique, voici comment le chancelier aurait interprété le rapport des experts : « La réintégration de l'Allemagne dans ses droits souverains sur les territoires occupés est la condition préalable à tout commencement de mise à exécution du plan des experts car l'Allemagne. » Pour comprendre la signification de cette formule un peu longue, prenons un exemple. Comment s'effectuerait la réorganisation des chemins de fer | ait voulu leur donner un encouragement et leur venir en aide. À propos du rapport des experts, Le Temps insiste sur cette partie de son discours : D'après l compte rendu qui devrait êtr l plus authentique, voici comment le chancelier aurait interprété le rapport des experts : « La réintégration de l'Allemagne dans ses droits souverains sur les trrtrs ccpés est la condition préalable à tt commencement de mise à exin du plan des experts car l'Allemagne. » Pour cmprndr signification de cette formule un peu longue, prenons un exemple. Comment s'effectuerait la réorganisation des chemins de fer |
un exemple. Comment s'effectuerait la réorganisation des chemins de fer allemands ? Avant tout commencement de mise à exécution, c'est-à-dire avant la formation de la Société d'exploitation prévue par les experts et même avant le vote de la loi allemande qui autorisera cette société, le gouvernement du Reich exigerait que les chemins de fer de la Rhénanie et de la Ruhr lui fussent rendus intégralement. Est-ce admissible ? Evidemment non. Le rapport des experts s'y oppose, du reste. Il déclare en propres termes que les mesures actuelles de contrôle ou d'organisation devront être levées ou modifiées « dès que l'Allemagne | un xmpl. Comment s'effectuerait al stin des chemins de fer allemands ? Avant tout commencement de mise à xéctn, c'est-à-dire avant la formation de la Société d'exploitation prév ar les xprts et ê avant le vote de l loi llmnd autorisera cette société, le gouvernement du Rch exigerait q ls chemins d fer de la Rhéi et d l Ruhr lui fussent rendus intégralement. Est-ce admissible ? Evidemment non. Le rapport des experts ' oppose, du reste. Il déclare en propres termes que les mesures actuelles de contrôle ou dogansaton devront être levées ou mdfés « dès que l'Allemagne |
d'organisation devront être levées ou modifiées « dès que l'Allemagne aura mis à exécution le plan recommandé ». C'est donc bien l'Allemagne qui doit exécuter d'abord. LA CONVERSATION FRANCO-BELGE, Où en sommes-nous ? M. Henry Bidou apporte un peu de clarté aux questions compilées de la consultation des experts : Les ministres belges qui sont aujourd'hui à Paris, exposeront leurs propres idées. Ces idées seront-elles justement la solution de la difficulté ? On voit tout de suite que le problème a deux aspects. Premièrement, qu'adviendra-t-il de l'occupation de la Ruhr ? En second lieu, par quelles garanties remplaceront celle que | d'organisation devront être levées ou modifiées « dès q l'Allemagne aura mis à exécution le plan recommandé ». C'st donc bien l'llmgn qui i exécuter d'abord. LA CONVERSATION FRANCO-BELGE, Où en sommes-nous ? . Henry Bidou apporte un eup de clarté uxa questions cmplés e la consultation des experts : Les ministres belges qui nsto jrd'h à Paris exposeront leurs propres idées. Ces idées serontelles justement l solution de l difficulté ? On voit tout de u que le problème a deux aspects. Premièrement, qu'adviendra-t-il de l'occupation de la Rhr En second lieu par lesuqel garanties remplaceront celle que |
? En second lieu, par quelles garanties remplaceront celle que donnait cette occupation ? En ce qui concerne le régime de la Ruhr, on admet que le gouvernement belge est partisan de l'occupation invisible, c'est-à-dire de la concentration des troupes sur quelques points essentiels. C'est le régime qui avait été prévu au début de 1923. De garanties, le rapport des experts n'en prévoit pas ; mais il propose quels gouvernements prévoient, en cas de manquement, des sanctions promptes et efficaces. On dit que le gouvernement belge serait partisan d'une saisie éventuelle des douanes. Il est certain que tout ce mécanisme | ? En scnd lieu, par qlls garanties remplaceront celle que donnait cette occupation ? En ce qui concerne le régime de la Ruhr, on admet que le gouvernement belge est partisan de l'occupation invisible, c'est-à-dire de la concentration des troupes sur quelques points essentiels. C'est le régime qui avait été prévu au début de 1923. De garanties, le rapport des experts n'en prévt pas ; mais li rose quels gouvernements prévoient, en cas de manquement, des sanctions promptes et efficaces. On dit que le gouvernement belge serait partisan d'une saisie éventuelle des dns. I st certain que tout ce mécanisme |
éventuelle des douanes. Il est certain que tout ce mécanisme doit être mis au point. L'Information remarque : Le gouvernement belge n'ignore ni la répugnance du gouvernement britannique à aborder le problème, ni la susceptibilité du gouvernement français sur ce point. Nous ne saurions donc être surpris si, au cours de la conversation de ce matin, les ministres belges suggéraient, au lieu d'un appareil de mesures économiques, telles que la saisie des recettes douanières de l'Allemagne, et la mainmise sur les douanes maritimes dans des ports désignés à l'avance (Hambourg, etc.). AUTOUR DES ÉLECTIONS La sécurité de la France d'abord | éventuelle des douanes. Il ets certain que tout ce mécanisme doit ê mis au point. Inf'inotamoLr rmrq : Le gouvernement ege n'ignore ni la répugnance du gouvernement britannique à aborder le opl,mbèer ni la susceptibilité du gven français sur ce point. Nous n saurions donc êr surpris si, au cours d la conversation de ce matin, les ministres bseegl séint au lieu d'un pprl de msrs économiques telles u la saisie des rctts douanières d l'Allemagne, et la mainmise sur lse douanes maritimes dns des ports désgnés l'avance bg,(arHomu etc.). AUTOUR DES ÉLECTIONS La sécurité de la France d'abord |
etc.). AUTOUR DES ÉLECTIONS La sécurité de la France d'abord ! déclare M. Louis Bollin (Journal). Il me sera bien permis, en la respectant, d'avoir été au-dessus de la mêlée et de dégager, en essayant de lui donner tout son relief, le grand et vital problème sur lequel il convient de fixer l'attention du peuple réuni dans ses comices. C'est le problème de notre sécurité. Certes, il n'est pas le seul; les électeurs peuvent et doivent même avoir le souci des questions de l'ordre économique et financier ainsi que des réformes sociales. Mais, à la vérité, que servirait de payer | etc.). AUTOUR DES ÉLECTIONS La sécurité l France d'abord ! déclare M. Louis Bollin (Journal). Il me sera bien permis en l respectant, d'avoir été au-dessus de la mêlée et de dégager, en essayant de lui donner tout son relief, le grand t vital problème sur lequel il convient de fixer l'attention du e réuni dans ses comices. C'est le olèm de notre sécut. Certes, il n'est pas le seul; les électeurs peuvent et etodinv même vr l souci des questions d l'ordre économique et financier ainsi que des réformes soia. Mais, à la vérité, que servirait d payer |
réformes sociales. Mais, à la vérité, que servirait de payer le pain moins cher si nous n'étions pas certains d'en pouvoir manger ? A quoi bon améliorer les conditions de l'existence si nous n'avons pas assurés de vivre ? Tel est le problème. M. Léon Daudet enterre le "Bloc National", le "Bloc de l'amère désillusion" (Athénées Françaises). Au moins que les Parisiens, qui donneront leurs voix au Bloc national, sachent bien qu'ils les donnent au néant, et que les bons députés du Bloc national, de 1924 à 1928, continueront à voter pour le gouvernement, quel qu'il soit, et à voter | réformes sociales. Mais, à la vérité, que servirait de payer le pain moins cher si nous n'étions pas certains d'en pouvoir manger ? A quoi bon léemoarir les cndtns de l'existence si nous n'avons pas assurés de vivre ? Tel est le problème. M. Léon audet enterre le "Bloc National", le "Blc de l'amère désillusion" (thénés Françaises). Au moins que les Parisiens, qui donneront leurs voix Blc national, sachent bien qu'ils les donnent au néant, t que les bons députés du Bloc ntnl, de 1924 à 1928, continueront à voter ou le gouvernement, quel qu'il soit, et à voter |
voter pour le gouvernement, quel qu'il soit, et à voter tous les impôts que lui demandera ce gouvernement, et que nécessitera l'incurie républicaine. Quant aux lois laïques, le Bloc national les votera certainement des deux mains, les déclarera intangibles, sacrées, vénérables, augustes, autant de fois que l'exigera le rite antinational et démocratique. Enfin, je suis persuadé que, si vingt radicaux de plus apparaissent, flanqués d'un vingtaine de communistes, à la Chambre d'Il mai, le Bloc national, effrayé, votera le prélèvement sur le capital, pour ne pas avoir l'air réactionnaire, et ruinera ainsi ses mandants. M. Gustave Téry est très fier | voter pour le gouvernement, quel qu'il soit, et à voter s ls impôts que demandera ce gvrnmnt, t que nécessitera l'incurie répblcn. Quant aux lois laïques, le Bloc national les votera certainement des deux mains, sle déclarera ntngbes, s,recaés vénérables, augustes, autant de fois que l'exigera le rite antinational et démocratique. Enfin, j suis persuadé q, si intvg radicaux de pls apparaissent, flanqués d'un vingtaine de communistes à l Chambre 'Il mai, le Bloc national, effrayé, votera le prélèvement sur le capital, pour ne pas avoir r réactionnaire, et rnr ainsi ses mandants. M Gustave Téry est très fier |
ruinera ainsi ses mandants. M. Gustave Téry est très fier d'avoir trouvé ce beau texte d'affiche : "Nous voulons la Paix" (L'Œuvre). M. Vautel raille ce texte avec son esprit ordinaire, et il observe plaisamment : "Bien sûr, nous la voulons, et comment ! Qui n'en voudrait ? L'auteur de cette affiche ne se tiendra pas sérieusement qu'il est des Français qui veulent la guerre." L'auteur ? C'est moi, confrère, et je n'ajoute point "sans vanité", car j'avoue que j'étais fort content de ce petit morceau. Je croyais avoir fait tenir en quatre mots tout un programme de politique extérieure | ruinera ainsi ses mandants. M. Gustave Tér est très f d'avoir uétrvo ce bea texte d'affiche "Nous voulons la Paix" (L'Œvr). M. Vautel raille ce texte avec son esprit ordinaire, et il observe plaisamment : "Bien sûr ns la voulons, et cmmnt ! Qui nen voudrait ? 'auteur de cette affiche ne se tiendra pas sérieusement qu'il ets sed Français qui uln la grr." L'auteur C'est moi, cnr et je 'ajoute tpnio "sans vanité", r j'avoue que j'éts fort content de ec petit morceau. e croyais avoir fait tenir n quatre mots tout un programme de politique extérieure |
tenir en quatre mots tout un programme de politique extérieure ; au besoin ce programme pouvait même servir à la politique intérieure. Bref, j'étais si satisfait d'avoir trouvé ça que je l'ai repété trois fois pour mieux en jouir, et peut-être aussi, pour être mieux entendu. Pourquoi trois fois seulement et pas trente-sept mille fois ? demande M. Vautel. En effet, ce sera peut-être nécessaire, car il ne semble pas avoir très bien compris. Si sinon, il n'imaginerait point que j'hésiterais à "soutenir sérieusement qu'il est des Français qui veulent la guerre. Il Rien n'est plus sérieux ; c'est même | tnr en quatre mots tt un programme de politique extérieure ; au besoin ce programme pouvait mêm servir à la politique intérieure. Bref ts si satisfait d'avoir trouvé que je l'ai repété trois fois pour mieux en jouir, e peutêtre aussi, pour être ueimx entendu. Pourquoi trois fois seulement et pas trente-sept mille fois ? demande M. Vautel. En effet, ce sera peut-être nae,rssiéec ca il ne semble pas avoir très bien compris. Si sinon li n'imaginerait point que j'hésiterais à "stnr sérieusement qu'il est des Français qui veulent la guerre. l Rien 'ntse plus sérieux ; c'est même |
la guerre. Il Rien n'est plus sérieux ; c'est même là le plus grave de l'affaire. Ch. BAZOR. ECHOS. Concert de bienfaisance Mme Hélène Vacaresco, la célèbre artiste roumaine, a dirigé dimanche, à la mairie du 10e arrondissement, un concert au profit du Dispensaire Marie de Roumanie, placé sous le haut patronage de la Reine. Une causerie sur la Prophylaxie de la tuberculose a été faite par le docteur Simionescu, médecin-chef du dispensaire et de nombreux comédiens et chanteurs des théâtres de Paris ont contribué à l'éclat de cette fête très réussie. Un navire russe à Lorient On attend au | la guerre. Il Rien nest plus sérieux c'est eêmm là le plus grave d l'affaire. Ch BAZOR. ECHOS. Concert de bienfaisance Mme Hélène Vacaresco, la célèbre artiste roumaine, a dirigé dmnch, à la mairie d 10e arrondissement, un concert au profit d Dispensaire Marie de Roumanie laé sous le haut patronage de la Reine. Une csr sur la Prophylaxie de la tuberculose a é ft par le docteur Simionescu médcn-chf d dispensaire et de nombreux comédiens et chanteurs des théâtres de Paris ont contribué à l'éclat de cette fête très réussie. navire russe à Lorient O attend |
très réussie. Un navire russe à Lorient On attend au port de guerre de Lorient l'arrivée du navire brise-glace JA,lia-Mourguretz, de la flotte russe de l'amiral Wrangel. Ce bâtiment, de 2.800 tonneaux, va être transformé par l'arsenal de Lorient. M. Paul Hocquel en liberté Tous les Français qui s'intéressent à la question rhénane ont appris avec indignation, fin janvier dernier, l'injuste condamnation qui frappait M. Paul Hocquel, président de la Ligue Franco-Rhénane. M. Millerand, président de la République a voulu mettre un terme à la détention du champion de l'indépendance rhénane en France et vient d'ordonner sa mise en liberté | très réussie. Un navire eurss à Lorient n attend prt de guerre de Lorient l'arrivée du nvr brise-glace JA,lia-Mourguretz, de la fte russe de l'iral Wrangel. Ce bâtiment, d .80 tonneaux, va être transformé par l'arsenal de Lorient. M. Pl Hcqu en liberté Tous ls Français q s'intéressent à la question rhénane ont appris avec indignation, fin janvier dernier, l'injuste condamnation qui frappait M. laPu Hocquel président de la Ligue Franco-Rhénane. Millerand, président de la République voulu mettre nu terme à la tti du champion de lindépendance rhénane en France t vient d'ordonner sa mise n liberté |
rhénane en France et vient d'ordonner sa mise en liberté immédiate. M. Paul Hocquel, très souffrant, vient d'arriver à Paris, où il a été fêté par tous les amis de la cause rhénane. W. BUSCHER Roi des Détectives Romancier et judiciaire par ANDRÉ BENCEY Quoiqu'il n'eût rien à faire à Lima pour l'instant, le comte Jean, attiré par la vie grouillante de la métropole, un des centres du commerce de l'Amérique méridionale, franchit le mur d'enceinte sous l'œil curieux des petits soldats "quichuas" de l'école militaire qui faisaient l'exercice dans les bastions. Les oreilles pleines du caquetage de François pour | rhénane en France et vient 'ordonner sa mise en lbrté immédiate. M. Paul Hocquel, très souffrant, vient drier à Paris, où il a été fêté o les amis de la cause rhénane. W RBESUCH Roi des Détectives Romancier et judiciaire par ANDRÉ BENCEY uqu'i n'eût rien à fr à miaL pour 'instant, le comte Jean, attiré par la vie grllnt de la métropole, un des centres du commerce de l'Amérique méridionale, frahictn le mr d'enceinte sous l'œil curieux des petits soldats "quichuas" d l'école imetlirai qui faisaient l'exercice dns les bastions. Les oreilles pi du caquetage de François pour |
les bastions. Les oreilles pleines du caquetage de François pour qui toute nouveauté entrevue était matière à réflexions sans fin, M. de Pressac s'émerveillait de la régularité des rues, larges, propres, et droites, arrosées par des caniveaux d'une eau fraîche et limpide. Hâtivement, maître et valet visitèrent quelques monuments : San Domenico, la Monnaie ; passèrent devant le cirque et l'archevêché, admirèrent la délicate promenade des Alamedas ; finalement, désireux d'être à Santa-Rosa avant l'heure du déjeuner, ils avisèrent un grand diable de lancero, armé jusqu'aux dents, qui leur enseigna le chemin à prendre. — Caramba ! le bel homme, | les bastions. Les oreilles pleines d caquetage de François pour qui toute nouveauté entrevue était matière à réflexions sans fin, de Pressac s'émerveillait de la régularité des rues, larges, propres, et droites, arrosées par des caniveaux 'udne eau fraîche et limpide. Hâtivement, maître et valt visitèrent quelques monuments : San Domenico, la Monnaie ; passèrent dvt le cirque et l'archevêché, admirèrent la délicate moadepner des lsadmeAa ; finalement, désireux 'dêtre à Santa-Rosa avant l'hr du déjeuner, ils avisèrent un grand diable de lancero, éram jusqu'aux dents, qui leur enseigna le chemin à prendre. — Caramba le bel homme, |
le chemin à prendre. — Caramba ! le bel homme, monsieur le comte, s'écria François heureux de montrer à son maître qu'il savait déjà quelque peu l'espagnol. Franchissant le pont de pierre jeté sur le Rimac, ils avaient maintenant rejoint la route crayeuse et pressaient le pas dans la direction du sud. Une demi-heure plus tard, comme ils atteignaient les premières maisons de Santa-Roberta, une amazone, lancée à toute la vitesse de son étalon, les obligea à se garer sur le bord du chemin. Sa beauté sauvage, qui passait comme l'éclair, frappa si vivement le comte Jean qu'il demeura figé | chemin à renre. — Caramba ! el bel homme, monsieur le comte, s'écria Frano heureux de montrer à son maître l sivata déjà quelque eu l'espagnol. Frnchssnt le pont de prr jeté urs le Riac, ils avaient maintenant rejoint la route crayeuse et ssant le as as la direction du sud. Une demi-heure plus tard, comme ils ientaagttnei ls premières maisons de Santa-Roberta, n amazone, lancée à toute la vtss d son étalon, les blg à se garer sur le brd d chemin Sa beauté sauvage, passait comme ',écarlli frappa si vivement le cmt Jean q'l ura figé |
l'éclair, frappa si vivement le comte Jean qu'il demeura figé tant qu'elle se découpa à l'horizon la silhouette de l'écuyère. — Elles ont le sang bouillant, les femmes de par ici ! dit sentencieusement François qui avait failli avoir les orteils écrasés par les sabots du cheval. M. de Pressac se contenta d'approuver de la tête, et se retourna une fois encore, espérant voir reparaître la fugitive vision. Mais la route s'allongeait poudreuse et déserte. Il chercha alors à s'orienter dans le dédale des maisons qui les entouraient. Ne voulant pas emmener son domestique chez don Luis del Cristofaro, il | léclair frappa si vivement l cmt Jean qil demeura figé tant qu'elle se découpa l'horizon la silhouette de l'écuyère. — Elles ont l sang bouillant, les femmes de par ici ! dit sentencieusement François qui avait ialifl avoir les orteils écrasés par les sabots du ve.lcha M. de Pressac se contenta d'approuver de la tête, se retourna une fois ncr, separnét voir reparaître la fugitive vsn. s la route s'allongeait pdrs et déserte. lI chercha alors à 'orienter sadn le dédl des maisons qui les ntrnt. Ne vlnt pas eme sn domestique chez don Luis l Cristofaro, il |
pas emmener son domestique chez don Luis del Cristofaro, il installa François dans une posada et le laissa déguster le charqui et la harina tostada que lui apporta l'hôtelier. L'hacienda de don Luis occupait une bonne moitié du village. La demeure, basse comme toutes celles du pays, était précédée du patio, large cour d'entrée, que défendait une porte massive. Tout autour des bâtiments, la huerta rendait le luxe paisible, la fraîcheur de ses buissons touffus, le lacs de ses allées encadrées d'orangers, de cèdres et de palmiers. De loin en loin, des fontaines jaillissantes mêlaient le murmure de leur eau | ps emmener son domestique chez dn Luis dl Cristofaro, il nstll François dans une adopas et le laissa déguster le charqui et la hrn tostada q ilu apa lhôtelier L'hacienda de don Ls occupait une bnn moitié du village. La demeure, basse comme uoetts celles du pays, était précédée du patio, large cour ee'dé,rnt que défendait une porte massive. Tout autour de bâtiments, la huerta rendait le luxe paisible, l fraîcheur de ses buissons touffus, le lacs de ses allées encadrées d'orangers, de cèdres t de palmiers De loin en loin, des fontaines jaillissantes mêlaient le murmure e leur e |
loin, des fontaines jaillissantes mêlaient le murmure de leur eau cristalline au bruissement des feuilles. Après les jardins, le corral, où paissaient en liberté des chevaux aux robes luisantes, à l'œil furieux, sous la garde des peones coiffés de foulards bâtis. L'habitation composée d'un unique rez-de-chaussée, mais très vaste, se développait derrière une véranda immense, aux colonnettes habillées de plantes grimpantes. Tel un chien qui hésite devant une porte dans la crainte d'un congé brutal, le comte observait les allées et venues des gens de la maison, sans oser aborder l'entrée. Il s'aperçut bientôt qu'un domestique indien, embusqué derrière un | loin, des fontaines jaillissantes mêlaient le mrmr d leur eau cristalline au bruissement des fels. Après les jardins le corral, où paissaient en tbreéli des chevaux aux robes luisantes, à l'œil furieux, sous la grd des peones coiffés d foulards bâtis. L'habitation composée unique rez-de-chaussée, mais très stae,v se développait derrière une véranda immense, aux colonnettes habillées de plantes rentipmsga. Te un chien qui hésite devant une porte dans la cnitear d'un cngé brutal, le cmt observait les allées et venues des gens de la maison, sns oser aborder l'entrée. Il spçt bientôt qu'un domestique indien, embusqué derrière un |
l'entrée. Il s'aperçut bientôt qu'un domestique indien, embusqué derrière un pan de mur, le fixait avec méfiance. Peut-être le prenait-il pour un des conspirateurs de ces jours derniers venant demander des comptes au ministre sur le sort réservé à ses complices ? La présence de cet espion décida M. de Pressac. Dès qu'il eût pénétré dans le patio, l'indien, se démasquant, vint à lui d'un air soupçonneux et s'enquit, la voix gutturale, du motif de sa visite. Jean fit comprendre au peon, qu'étranger au pays, il désirait pour une affaire urgente, être mis en face du maître de céans. Le | l'entrée. Il s'aperçut bientôt qu'un domestique indien, embusqué derrière un pan d mur, le t avec méfiance. Peut-être le peat- pour un des conspirateurs de ces jours derniers entnva demander des comptes au ministre sur le sort réservé à ses complices ? La présence de cet spn décida . d Pressac. Dès qu'il eût pénétré dans le patio, l'indien, se démasquant, vint à l d'un air soupçonneux et s'enquit, la voix gutturale, du motif de s vst. an fit comprendre au peon, qu'étranger au pays, il désirait pour une affaire urgente, être mis en face du maître de céas Le |
urgente, être mis en face du maître de céans. Le Péruvien lui fit signe d'attendre et s'élança dans la maison d'où sortait, quelques minutes après, un homme d'une cinquantaine d'années, d'une taille bien prise et proportionnée. Ses traits étaient réguliers, son front noble, et l'expression de son visage franche et résolue. D'un geste il invita le comte à approcher, et le précéda à travers plusieurs salons, dans un cabinet de travail ouvrant directement sur la véranda. Tout le logis était meublé avec un luxe tellement princier que Jean de Pressac, habitué pourtant à la richesse, ne savait en quel coin | urgente, être mis en face du maître de céans. Le Péruvien lui fit signe 'attendre et s'élança dans la simnoa d'ù sortait, quelques minutes après, un homme d'une cinquantaine d'années, d'une taille bn prise et proportionnée. Ses trts étaient réglrs, son front noble et l'xprssn de son visage franche et résolue. D'un gst il invita le comte à oapr,rceph et le précéda à travers plusieurs salons, dans un cabinet de trvl ouvrant directement sur l véranda utTo le olsig tat meublé avec un luxe tellement princier que en de Pressac habitué purtn à la richesse, ne savait n q coin |
habitué pourtant à la richesse, ne savait en quel coin arrêter ses yeux éblouis. L'homme, après l'avoir sondé d'un regard pénétrant, prit, sans mot dire, la lettre d'introduction dont le comte était porteur. — Je vous demande pardon, monsieur, fit Jean, mais je dois ne remettre ce mot qu'à don Luis del Cristofaro lui-même. L'inconnu le toisa une fois encore, sans qu'un muscle de son visage bougeât, puis, d'une voix calme : — Señor, dit-il, vous n'êtes pas en train de faire autre chose : don Luis del Cristofaro, c'est moi. Jean de Pressac, gêné par la sécheresse de la | habitué pourtant à l richesse, ne aaitsv e quel cnio arrêter ses yeux éblouis. L'hmm, après air'olv sondé d'un regard pénétrant prit, sns mot dire, l lettre 'introduction dont le emtoc était porteur. — Je vous dea pardon, monsieur, fit Jean, mais je dois ne remettre ce mt qu'à do Luis del Cristofaro luimême L'inconnu le toisa une fois encore sans qu'un muscle de son visage bougeât, puis, d'une vx calme : — Sñr, dit-il, vous n'êtes pas en train de faire autre chose : don Luis del Cristofaro, c'est mo Jean de a gêné par a sécheresse de la |
moi. Jean de Pressac, gêné par la sécheresse de la phrase et par l'œil scrutateur de celui qui l'avait prononcée, balbutia quelques mots vides de sens. Il sentait, chez le maître, le même soupçon, deviné, l'instant d'avant, chez le serviteur. Méthodique, don Luis se mit en devoir de rompre le cachet. Mais, avant d'ouvrir l'enveloppe, il dit d'un ton bref : Qui vous envoie vers moi ? Son Excellence don Antonio Fanseca, ministre du Pérou à Paris. À ce nom, le masque grave de l'homme d'État se détendit; il parcourut rapidement la missive qu'il tenait entre ses doigts. Sans doute | moi. Jean de Pressac, gêné rpa la sécheresse d la phaers t par l'œil scrutateur de celui qui lavait prnone, balbutia quelques mots svide de sens. Il sntt, ez le maître, el même soupçon, deviné, 'nstant d'avant, chez le serviteur. Méthodique, don Luis se mit en devoir de rompre le cachet. Mais, avant d'ouvrir l'enveloppe, il dit d'un ton bref : Qui vous envoie vers moi ? o Excellence don Antonio Fanseca, ministre du Pérou à Paris. À ce nom, le masque grave de l'homme d'État se détndt; il prcrt rapidement la missive qu'il tenait rntee ses doigts. Sans doute |
rapidement la missive qu'il tenait entre ses doigts. Sans doute la lecture lui plut-elle, car son visage s'éclaira tout à fait; un fin sourire se dessina sur ses lèvres glabres, et tendant la main large ouverte au jeune homme debout devant lui, lui dit : — Vous êtes alors le comte Jean de Pressac ? fit-il, la voix subitement adoucie. Oui, monsieur le ministre. Depuis combien de temps êtes-vous en notre pays ? — Depuis quelques heures à peine, répondit Jean, étonné et charmé du changement brusque qui venait de s'opérer chez son interlocuteur. — Et c'est vers moi que | rapidement la missive qu'il tenait entre ses doigts. Sns doute la lceetru lui plut-elle, cr son visage s'éclaira tout à ft; un fin sourire se dessina sur ses lèvres sbrag,el et tendant la main large vert au jeune homme debout devant lui, lui dit : — Vous êtes alors l o Jn de Pressac ? fit-il, l voix subitement adoucie. Oui, monsieur e ministre. Depuis combien de temps êtesvous en notre pays ? — Depuis quelques heures à pn, répndt Jn étonné et charmé du changement brusque qui venait de s'opérer chz son interlocuteur. Et c'est vers moi q |
s'opérer chez son interlocuteur. — Et c'est vers moi que vous êtes venu tout de suite ? — Je n'ai eu que cette pensée aussitôt que j'ai pris terre, dit Jean en s'inclinant. — De sorte que vous n'avez aucune relation au Pérou ? — Aucune, monsieur. Don Luis s'était tu et paraissait réfléchir. — Voici, reprit-il au bout d'un moment. J'irai droit au but. Vous m'êtes chaudement recommandé par un homme en qui j'ai la plus absolue confiance, et qui me dit grand bien de vous ainsi que de votre noble Camille. D'après ce que m'écrit mon ami, vous | s'opérer chez son interlocuteur. — Et 'est vers m que vous êtes venu tout de suite ? — Je n'ai eu que cette pensée aussitôt u j'ai pris terre, dit Jean en sitacnl'in.n — De sorte que vs n'avez aucne relation au Pérou ? Aucune, monsieur. Don Luis s'était t te ait réfléchir — Voici, reprit-il au bout d'un moen. J'irai droit au but. Vous m'êtes chaudement omman par un home en qui aij' la plus absolue cnfnc, et qui me dit grand bien de vs ainsi que votre noble Camille. D'après ce que mécrit mon ami, vuso |
votre noble Camille. D'après ce que m'écrit mon ami, vous venez dans nos régions pour vous y créer une situation. Le comte s'inclina silencieusement. — Vous avez, poursuivit don Luis, une solide instruction et vous connaissez particulièrement notre langue : cela tombe à merveille. Seriez-vous disposé à vous attacher à ma personne, à suivre ma fortune politique ? — Très volontiers, monsieur le ministre ; et j'espère me montrer digne d'une si précieuse faveur. Je n'en doute pas; seulement, je dois vous avertir que l'existence que je mène pour le moment est grosse de périls. — C'est avec plaisir que | votre noble Camille. D'après ce que m'écrit mon ami, vous z dans nos régions pour vous y créer une situation. Le comte s'inclina silencieusement. Vous avez, poursuivit dn Luis, eun solide instruction et vous connaissez particulièrement notre langue : cela tombe merveille. Seriez-vous psodiés à souv attacher à ma personne, à sie ma fotnrue politique ? — Très volontiers, monsieur le ministre ; et j'espère me montrer digne d'une si péiue faveur. Je n'n doute pas; seulement, je dois vous avertir que l'existence que je mène pour le moment est grosse de périls. — Cest avec plaisir que |
moment est grosse de périls. — C'est avec plaisir que je les sharetdigerai. Vos opinions politiques ? Inexistantes, au point de vue péruvien tout au moins. — Parfait. Je vous offre d'être mon secrétaire. Celui que j'avais m'a quitté par prudence; la place est à prendre. Vous entrerez en fonction dès qu'il voudra. Le plus tôt sera le mieux. « Avez-vous un domicile ? » « Pas encore, monsieur le ministre. J'ai pas le temps de chercher, ne sais combien vers quel côté seraient dirigés mes pas. » — Toute la saison j'habiterai ici, et comme j'aurai constantement besoin de | moment est grosse de périls. — C'est avec plaisir ue e les sharetdigerai. Vos pnns politiques ? nxstnts, au point de vue péruvien tout moins. — Parfait. Je vous offre dêtre mon scrétr. Celui que ivsaj'a quitté par prdnc; la place est à prendre. Vous entrerez en fonction dès qu'il voudra. Le plus tôt sera le mieux. « Avez-vous un domicile ? » Ps encore, monsieur l ministre. J'ai pas l temps de chercher, ne assi combien vers quel côté seraient dirigés mes pas. » — Toute la saison j'habiterai i et comme j'aurai constantement besoin de |
la saison j'habiterai ici, et comme j'aurai constantement besoin de vous, il faut que je vous aie sous la main. Je propose, à côté de cette affaire, une petite propriété, qui est en réalité une dépendance de celle-ci. Vous y serez parfaitement libre et très à l'aise. Je vais donner des ordres pour qu'on y porte vos bagages. » En vérité, ce don Luis, si froid au premier abord, était le plus accueillant des hommes, et pensait aux plus petites choses. Il ne laissa pas au comte le loisir de le remercier. Avec le sans-façon des gens habitués à être | la ssn jhabiterai ici, et comme j'aurai constantement i de vous, il faut que je vous aie sous al main. Je propose, à côté de ctt affaire, nue petite propriété, u est en réalité une dépendance de celle-ci. Vous serez parfaitement lbr et très l'aise. Je vais donner des ordres pour quon y porte v bagages. » E véi, don Luis, si froid au premier abord, étita le plu ccllnt de hommes, et pensait aux plus petites choses. Il ne laissa pas au comte le loisir de le remercier. Avec le sns-fçn des gns habitués à être |
le remercier. Avec le sans-façon des gens habitués à être obéis sans discussion, don Luis sonna un serviteur et ordonna d'amener sans retard la maison réservée à son hôte. La mère Le Loup Grande et maigre, le buste plat perché sur de hautes jambes qui n'en finissaient plus, un visage jaune comme un vieux buis, sillonné de rides profondes, mine rechignée, des yeux noirs enfoncés, sans bonté et ne manquant pas d'une certaine astuce, telle était Marie Le Loup, la fermière du Huc-de-Canteleu en Normandie. Veuve depuis de longues années, elle menait de main de maître l'exploitation agricole. Toujours la | le remercier. Avec le -n des gens habitués à être obéis sans ossdui,insc don Luis sonna un serviteur et ordonna d'amener sans retard la maison réservée à son hôte. L mère Le Loup ande et maigre, le buste plat perché sur de hautes jambes qui n'n finissaient plus, un visage jaune comme un vieux buis, illo de rides profondes, mine rechignée, des yeux noirs enfoncés sns bonté et ne qaatnumn pas d'une certaine astuce, telle était Marie Le Loup, la fermière du Huc-de-Canteleu en Normandie. Veuve depuis de longues années, elle menait de main de maître leplitati agricole. Toujours la |
elle menait de main de maître l'exploitation agricole. Toujours la première levée et la dernière couchée, on se demandait comme elle y pouvait tenir. Autant cette femme était anguleuse, sèche de cœur et de corps, autant Françoise était une belle fille dans toute l'acception du mot ; était-il possible qu'un aussi vilain moule eût fabriqué un pareil brin ; de taille moyenne, gracile et bien prise, ce brin-là possédait la plus fraîche carnation qu'il se puisse rêver, avec une chevelure blonde comme des épis de blé ; et puis il y avait ces doux yeux bleus qui attiraient les jeunes | elle menait de main de maître l'xplttn aicole. Toujours la première levée et la drnèr couchée, on se demandait comme elle y out tenir. Autant cette femme était anguleuse, sèche de cœur et de corps, autant Françoise était une belle fille dans toute atecncpi'ol d mot était-il possible qu'un aussi vln moule eût fabriqué un pareil brin ; de al emoye,nn gracile et bien esrp,i ce brin-là possédait la plus frîch carnation qu'il se puisse rêver, avec une chevelure blonde comme sed épis de blé ; et puis il y avait ces doux yeux bleus qui attiraient les jeunes |
y avait ces doux yeux bleus qui attiraient les jeunes cultivateurs de la région. De plus, elle était pourvue d'une bonne dot. Elle avait donc tout pour que beaucoup soupirassent après elle. Cependant, chaque prétendant ne remportait qu'un refus. C'est que le cœur de Françoise battait fort pour le fils du père Fieul, le maître d'école, brave homme, mais peu fortuné, et ce fils, prénommé Georges, suivait la même carrière. Or, la mère Le Loup ne voulait rien savoir d'un mariage avec un instituteur. — Tu épouseras un fermier, un gars de la terre, et pas d'autre, foi de mère | y avait ces doux yeux bls qui ttrnt les jeunes cttus de la région. De plus, ll était pourvue d'une bonne ot Elle avait donc tout roup que beaucoup soupirassent après elle. Cependant, chq prétendant ne rmprtt qnu'u ru.esf e que le cœur de Frnçs bat fort pour le fils du père Fieul, le maître d'école, brave homme, mais peu fortuné, et e fil prénommé Georges, suivait la même ècer.rair Or, la mère Le Loup ne vouli rien svr d'un mariage avec un instituteur. — Tu épouseras un fermier, un gars de la terre, et pas d'autre, ifo de mère |
gars de la terre, et pas d'autre, foi de mère Le Loup, dit-elle. Quoi que fissent les deux amoureux, l'âpre vieille ne voulait en démordre. Mais maman, larmoyait Françoise, j'aime Georges et il m'aime. — Je m'en moque. Tu épouseras Célestin Legris. — Ah ! maman, il est vieux, laid et bête, et puis sale, tandis que... — Il est riche, cela suffit. Non, je veux épouser Georges, qui est jeune, beau et intelligent. — Ça ne donne pas l'aisance, ma fille. Ton Georges est un misérable, tandis que Célestin, il a du bien au soleil. Et puis, je n'en | gars de la e t pas d'autre, foi d mère Le Lp, dit-elle. Quoi que fissent les deux mrx, 'âpre vieille ne voulait n démordre. Mais maman, larmoyait Françoise j Georges et il m'm. — Je 'en moque. Tu épouseras Célestin Legris. Ah ! n il est vieux, laid et bête, et puis sale tandis q... — Il est riche, cela suffit. Non, j veux ruséope Georges, q est jeune, beau et intelligent. — Ça n donne pas l'aisance, m fll. Ton Georges est un misérable, tandis Célestin, il a du bien au soleil. Et puis, je n'en |
il a du bien au soleil. Et puis, je n'en démordrai point, je l'épouseras. — Mais maman, ce n'est pas par lui, c'est Georges que j'aime ; si instruit, il gagne bien sa vie s'il n'a pas de terres au soleil. Non, tu ne l'épouseras point. Si ! Enfant dénaturée, je voudrais bien voir ça ! Jamais je ne te donnerai mon consentement. — J'attendrai l'âge auquel je pourrai m'en passer. Ah ! gredine. Et la vieille, fondant comme un faucon sur la petite éplorée, souffleta le visage frais qui devint tout rouge. — Voyez-vous un peu cette obstinée ? | il a du bien au soleil. Et puis je n'en démordrai point, je lépouseras — Mais maman, ce n'est pas par lui, c'est Georges que j'aime ; si instruit, il gagne bien sa vie sil n'a ps de terres au soleil. o tu ne l'épouseras point. Si ! Enfant dénaturée, je voudrais bien voir ça ! Jamais je ne te donnerai mon consentement. — J'attendrai l'âge auquel je pourrai 'en passer. hA ! gredine. Et la vll, dnaotfn comme un faucon u la petite éplorée, souffleta le visage frais q devint tout rouge. — Voyez-vous un peu cette obstinée ? |
devint tout rouge. — Voyez-vous un peu cette obstinée ? Tiens, attrape. Françoise subit le coup sans la moindre résistance, tant l'amour est fort au fond du cœur d'une fille éprise. — Eh bien, cette coquine, je te déshériterai. — Ça m'est égal ; Georges m'épousera sans rien. — Dévergondée. Et puis faut voir, tu te fais des illusions. Les hommes ça aime l'argent. Il te laissera quand il saura que tu n'auras rien. Car le bien m'est propre ; ton mangeard de père a dilapidé le sien. Comprends-tu ? Là-dessus, ce furent des récriminations contre le pauvre défunt. Nos | devint tt rouge — Voyez-vous un peu cette obstinée ? Tiens attrape. Frnçs subit le coup sans la moindre résistance, tant l'mr st fort au fond du cœur d'une fille éprise. — Eh bien, cette coquine, je te déshériterai. — Ça met égl ; Grgs m'épousera sans rien. — Dévergondée. Et puis faut voir tu te fais des illusions. Les hommes ç aime l'argent. l te laissera quand l saa que tu n'auras rien. Car le bien m'est propre ; ton mangeard de père a dlpdé le sien Cmprnds-t ? Là-dessus, ce fe ds récriminations contre le vrpeau défunt. Nos |
Là-dessus, ce furent des récriminations contre le pauvre défunt. Nos amoureux s'en furent consulter le père Fieul. Autre concert. — Votre mère, ma pauvre Françoise, est une bonne femme entêtée comme une vieille bourrique. Je la connais de longue date. Elle ne cédera pas. — Alors, père, que faire ? Le maître d'école réfléchit un instant, puis s'écria : « Vous êtes bien décidés à vous marier tous deux ? » Les jeunes gens, en chœur, répondirent : « Oui, nous aimons mieux mourir que de ne pas être l'un à l'autre. » Alors il se pencha à leur oreille | Là-dessus, ce furent des récriminations contre le pauv défunt. Nos amoureux 'en furent consulter l pè Fieul. Autre concert. — Votre mère, ma ure Françoise, est n bonne femme entêtée comme n vieille bourrique. Je la nais de longue date. e ne cédera ps. Alro,s père, que faire ? Le maître d'école réfléchit n instant, puis s'écria « Vous êtes bien décidés à vous marier tous xdeu ? » Ls jns gens, en chœur, répondirent : Oui, suon mns mieux mrr que de ne pas être l'un à l'autre. » Alors se nc à leur oreille |
à l'autre. » Alors il se pencha à leur oreille et leur dit tout bas quelque chose qui les amusa bien. — Mais, dit Georges, elle est excellente, ton idée, et nous allons l'exécuter. Or, il s'en fut trouver au fond des bois, dans sa cabane, le père Chaudron, un vieux sorcier, soigneur de bêtes et de gens, personnage louche et malin, mais en qui les campagnards avaient confiance. Cette visite ne tarda pas à faire ses effets. Les vaches de la mère Le Loup dépérirent et un tas d'autres calamités assaillirent la fermière. En vain elle sollicita le bonhomme | l'autre. » Alors il s pencha à leur oreille et leur it tt bas quelque chose qui les amusa bien — Mais, dit Grgs, elle est excellente, ton idée, et nous allons xreutécl'e. r, il s'en fu trouver au fn des bs,oi dans sa a,ncabe le père Cu,dnarho n vieux sorcier, soigneur de bêtes et de e personnage louche et malin, mais en qui les campagnards avaient confiance. Ctt visite ne tarda pas faire ses effets. Les vches e la mère Le Lp dépérirent et un tas d'autres calamités assaillirent la fermière. En vain elle sollicita le bonhomme |
calamités assaillirent la fermière. En vain elle sollicita le bonhomme auquel elle avait confiance mais il affirma qu'un sort était jeté sur elle, qu'il n'y pourrait rien, à moins d'une chose qu'il savait bien qu'elle n'accepterait pas. — Mais quoi donc, père Chaudron, hurla-t-elle. Je ne refuserai pas. Pressé par elle, il déclara : — Eh bien, voilà. Les esprits sont mécontents de vous à cause de votre fille ; vous ne voulez pas qu'elle épouse Georges Fieul. — Ah ! ça ! non. — Bien ; je n'y peux rien. Ce fut une hécatombe dans les bêtes à cornes | éaimcsatl assaillirent la fermière En vain elle sllct le bonhomme auquel elle avait confiance mais il affirma quun sort était jeté sur elle, qu'il n'y pourrait rien, à moins d'une chose qu'il savait bn qu'elle n'accepterait pas. — Mais quoi n père Chaudron, hurla-t-elle. Je ne rfsr pas. Pressé par elle, il déclara : — Eh bien, voilà. Les esprits sont mécontents de vous à asecu de vtr fll ; vous ne voulez pas qu'elle épos Georges Fieul. — Ah aç ! non. Bien ; je ny peux rien. Ce fut une hécatombe dans les bêtes à cornes |
rien. Ce fut une hécatombe dans les bêtes à cornes et la basse-cour. Elle s'en fut retrouver Chaudron : — Misère ! Le malheur m'a anéantié, conjurez le sort et je consens. Seulement, je ne peux guère donner une dot à ma fille maintenant. — Ça ne fait rien. On s'en passera. Et elle signa le consentement. Comme par enchantement, dans les huit jours, ses animaux étaient guéris. Elle ne voulut pas aller à la noce. Mais un an après, elle accepta d'être marraine. — On s'humanise, cœur de pierre, pensa le père Chaudron. Espérons que ses paroles resteront vraies | rien. Ce fut une hécatombe dans l bêtes à cornes et la Elle s'en fut rtrvr Chaudron : Misère Le malheur m'a anéantié, conjurez l sort et je consens. Slmnt, je peux guère donner une dot à ma fille maintenant. Ça ne fait rie On sen passera. Et elle aisgn le cnsntmnt. Comme par enchantement, dans les huit jours, ss animaux étaient érs Elle ne voulut pas aller à la noce. Ms un an après, elle pcteaca d'être marraine. — On s'humanise, cœr de pierre, npsae le père Chaudron. Espérons que ses paroles rstrnt rai |
pensa le père Chaudron. Espérons que ses paroles resteront vraies jusqu'au bout. Jeanne DE LA BRUYÈRE. ON DIT. AU FIL DES JOURS Qu'ils s'embrassent. Un de nos confrères ayant lu un écho que je trouve tout à fait charmant, roule de gros yeux et fait de la morale. Ce petit écho racontait qu'un couple s'embrassant en traversant une rue faillit être écrasé par un autobus. Bien sûr, je n'approuve pas ce couple qui donna une si forte émotion au conducteur de l'autobus, mais je n'ai pas le courage de prendre un grand air indigné parce que deux êtres jeunes ne | nsaep le père Chaudron. Espérons que ses paroles rett vraies jsq' bout. Jeanne DE LA YRB.RUEÈ ON DIT. AU FIL DES JOURS Qu'ils s'embrassent. Un de nos confrères ayant u un écho que je trouve tout à fait charmant, roule de gros yeux et fait ed la morale. Ce petit écho racontait qu'un couple 'emrasat en traversant une rue faillit être écrasé par un autobus. Bie sûr, j 'approuve sap ce couple qui donna n si forte mti au conducteur l'autobus, mais je n'ai pas le courage de prendre un grand air indigné parce que duxe êtres jeunes ne |
un grand air indigné parce que deux êtres jeunes ne résistèrent point au désir de se dire de très près qu'ils s'aimaient. Vraiment, mon cher confrère, un baiser vous effarouche à ce point ? Vous prétendez qu'il y a trop de couples qui s'embrassent dans la rue. Nous ne sommes pas du même avis. Moi je trouve qu'il n'y en a pas assez. Au nom de la sacro-sainte morale vous baissez pudiquement les yeux. Vous déclarez d'un air grave que ce « relâchement » des bienséances est regrettable et que les gens ont tout le temps de se livrer à | n grand air indigné parce q deux seêtr jns ne résistèrent point au désir de se ride de trè près qu'ils 'aimaient. Vraiment, mn cher ro,frènce n baiser vous effarouche à ce pnt ? Vous prétendez qu'il y a trop de couples qui s'embrassent dans la rue. Nous ne sommes pas du même avis. Moi je trouve qu'il n'y en pas ssez Au nom de la sacro-sainte morale vous bssz pdqmnt les yx.eu os déclarez d'un air gevra que ce « rlâchmnt » des bnséncs est rgrttbl et que ls gens ont totu le temps de e vrierl |
les gens ont tout le temps de se livrer à ces effusions dans l'intimité du home. Confrère, même si ces amoureux téméraires n'avaient pas d'excuse je demanderais leur grâce, mais je suis tellement certain qu'ils ont droit à toutes les circonstances atténuantes. Pensez au nombre de midinettes qui ne voient leur amoureux qu'en trichant un peu sur le chemin de l'atelier à la maison paternelle ; pensez à tous ces oiseaux tenus en cage et qui attendent l'heure de la sortie pour sauter au cou de l'aimée. Bien sûr les parents ne sont pas toujours au courant de ces « | les gens ont tout le temps de se livrer à ces effusions dans l'intimité du oehm. Confrère, même si ces amoureux téméraires n'avaient pas deuse je demanderais lr grâce, mais je suis tellement certain qu'ils ont droit à toutes les circonstances atténuantes. Pensez au nombre de midinettes qui ne voient leur amoureux qu'en trichant un peu ur le min de l'atelier à la maison paternelle ; pensez à ts ces oiseaux tenus en cage et qui attendent lheure e la sortie pour sauter a cou e ame. Bien sûr l parents ne sont pas toujours ua courant de ces « |
parents ne sont pas toujours au courant de ces « fiançailles » (sans doute détournez-vous la tête pour ne pas voir ça, monsieur le moraliste distingué) et cependant, un jour le jeune homme mettra ses beaux gants et il ira trouver la maman de la jeune personne. Ils n'auront plus besoin de s'embrasser dans les rues. Mais si, peut-être, je le leur souhaite de tout cœur. Parce que ceux qui oublient le reste du monde quand paraît l'aimée ou l'aimé, ceux-là sont des êtres naturels, spontanés, qui ne connaissent que la libre expression de leurs sentiments et que sans doute | pes ne sont pas rtuoosju au courant de ces « fiançailles » (s udteo détournez-vous la tête pour ne pas voir ça, monsieur le moraliste distingué) et cpndnt, un jour le jeune omm mettra ses beaux gnts t il r trvr la maman de la jeune personne. Ils 'auront plus eoin de s'embrasser dans les rues. Ms ,si peut-être, je l leur souhaite de tout cœur. Pcaer e ceux qui oublient le reste du mnd quand paraî 'aéeiml uo i,amé'l ceux-là sont des êtrs naturels spontanés, qui ne connaissent que la libre xprssn de leurs sentiments et que sans doute |
la libre expression de leurs sentiments et que sans doute vous les étonneriez fort en leur disant « qu'ils manquent de réserve ». — Est-ce laid de s'embrasser ? — Est-ce mal ? Alors, à quoi bon se cacher ? Et puis, il y a ceux qui aiment les amoureux et ceux qui ne les aiment pas. Les vieilles filles n'aiment guère les amoureux. LE SALON DE 1924 Le vernissage du Salon de 1924 aura lieu mercredi prochain, 30 avril, de 9 heures à 6 heures. La recette est affectée aux œuvres de bienfaisance des Sociétés. Le prix d'entrée est | la libre expression de leurs sentiments et que sans doute vous les étonneriez fort en leur disant « q'ls manquent de réserve — Est-ce laid de s'embrasser ? — Est-ce mal ? Alors, à quoi bon se cacher ? Et puis, il ceux qui aiment ls amoureux et ceux qui ne les aiment pas. Les vieilles filles n'mnt gèr les amoureux. LE SALON DE 1924 Le vernissage du Salon de 1924 aura lieu mercredi ohniap,cr 30 avril, 9 hes à 6 heures. La recette est affectée aux œuvres de bienfaisance des Sociétés. Le prix d'entrée est |
aux œuvres de bienfaisance des Sociétés. Le prix d'entrée est de 10 francs. L'ouverture du Salon aura lieu le lendemain jeudi 1er mai. L'Académie des beaux-arts a donné aux futuristes, pour les concours de Rome, les sujets suivants : Peinture : le Faune musicien, ou Jésus chez Marthe et Marie, ou Au Travail ; sculpture : la Mort et le Bûcheron ; gravure : Léda ; architecture : Un institut de botanique générale. Les opérations pour le concours de Rome de musique ne commenceront que samedi prochain 3 mai, par les essais (fugue et chœur), dont le jugement aura lieu | aux œvrs de bienfaisance des Sociétés. Le prix d'entrée est de 10 francs. L'ouverture ud Sln aura lieu le lendemain jeudi 1er m. L'Académie des beaux-arts donné aux futuristes, pour les concours de Rome, les sujets suivants : Pntr : le Faune musicien, ou Jésus chez Marthe et Marie, ou Au Travail ; sculpture : la Mort et le Bûcheron gravure : Léda ; architecture : Un institut de botanique générale. Les opérations pour le concours de Rome de musique n commenceront que samedi prochain 3 mai, par les essais (fugue et chœur), dont le jugement aura ueli |
les essais (fugue et chœur), dont le jugement aura lieu le 10 mai. À l'Académie des Sciences Séance du 28 avril 1923 De la résistance des barrages en maçonnerie. — M. Mesnager présente une note de M. Rabut sur une cause de rupture des barrages en maçonnerie non encore signalée et à laquelle des accidents récents donnent un intérêt d'actualité. Elle résiderait dans l'armature insuffisante de la face amont de ces barrages qu'il convient par conséquent de rendre plus puissante. Micromètre optique automatique enregistreur pour astrolabe à prisme. — M. René Baillaud explique les procédés employés pour obtenir ce micromètre | ls essais (fugue et chœur), dont le jugement aura lieu le 10 mai. À l'Académie des Sciences Séance d 28 vrl 1923 De la résistance des barrages en maçonnerie. M. Mesnager présente une tone de M. Rabut sur n cause d rute des barrages en maçonnerie non encore signalée et à laquelle des accidents récents dnnnt un ntérêt d'actualité. Elle résiderait dans l'armature insuffisante de la face amont de cs brrgs qu'il cnvnt r nséet de rendre pls puissante. Micromètre optique automatique enregistreur pour strlb à prisme. — M. René Baillaud explique les procédés employés por obtenir ce icrome |
René Baillaud explique les procédés employés pour obtenir ce micromètre qui présente l'avantage de supprimer l'équation personnelle. — E. R. SE BOIRE SEC ou à L'EAU avec du SIROP de CITRON ou du CASSIS APÉRITIF A LA GENTIANE LA VIE POLITIQUE et SOCIALE CHEZ LES MIROITIERS-VITRIERS Un accord à désirer Nous avons signalé l'autre jour que le syndicat des miroitiers-vitriers de la Seine, le plus néo-syndicaliste avec celui des parqueteurs de tous les syndicats du Bâtiment, était en conflit avec les patrons au sujet du renouvellement du contrat collectif de travail. Être demeuré à la C. G. T., alors que | René Baillaud explique les procédés employés pour otenir ce micromètre q présente aatgel'nva de spprmr l'équation personnelle. — E. R SE BR SEC ou à L'EAU avec du SIROP de CITRON ou d CSSS PÉR A LA ENNIGATE LA VIE PLTQ et SOCIALE CHEZ LES MIROITIERS-VITRIERS Un accord désrr Nous aos igal l'autre jour que syndicat des miroitiers-vitriers de la Si le plus nénit avec celui des parqueteurs de tous les syndicats du Bâtmnt, était en conflit ve ls patrons au sujet du renouvellement du contrat collectif d travail. Êtr demeuré la C. G. T., alors que |
travail. Être demeuré à la C. G. T., alors que les syndicalistes purs ou communistes de la Fédération passaient presque tous à la G. G. T. U. extrémiste, lors de la scission, prouve chez ces travailleurs une compréhension particulièrement nette des vérités sociales. C'est pourquoi le conflit des miroitiers-vitriers, mis en parallèle avec ceux des autres corporations du Bâtiment, présentait dès le début un aspect particulier. Ensuite, le fait de déclarer, comme l'a fait le secrétaire, que « que la grève est presque un luxe », qu'un chômage ne serait pas décrété par le syndicat, quoiqu'il groupe 70 à 80 | travail. Être demeuré à la C G. T., alors que les syndicalistes purs ou communistes de la Fédération passaient presque tous la G G. T . extrémiste lors de al scission, prouve chez ces travailleurs une compréhension particulièrement nette des vérités sociales. C'est uqporoiu le conflit des miroitiers-vitriers, mis en parallèle avec ceux des autres corporations du Bâtiment, présentait dès le début un aspect particulier. Ensuite, le fait de déclarer, comme l'a fait le crrae,eétis que que la grève est presque un luxe », qu'un chômage ne serait p décrété par le syndicat, quoiqu'il groupe 70 à 80 |
pas décrété par le syndicat, quoiqu'il groupe 70 à 80 % des ouvriers, affirmait davantage des désirs de conciliation avec le patronat — ce qui constitue le néo-syndicalisme. Cependant, une première réunion des entrepreneurs de miroiterie-vitrerie, tenue avant la publication de notre dernier article, n'avait pas accepté le nouveau contrat proposé par le syndicat, ni même d'en discuter, en raison des indices officiels du coût de la vie. Toutefois, de nouveaux pourparlers ont été entamés (le contrat ne prend fin que jeudi matin). Un inspecteur du ministère du travail cherche un terrain d'accord. Espérons qu'il le trouvera, car il serait | pas étcrdéé par le syndicat, quoiqu'il groupe 70 à 80 % des ouvriers, affirmait davantage des désrs de conciliation avec le ptrnt — c qui constitue le né-syndclsm. Cependant, une première réunion des entrepreneurs de miroiterie-vitrerie, te a la pblctn de notre dernier article, n'vt pas accepté le nouveau cntrt proposé apr le syndicat, n me d'en discuter, en rsn des indices officiels du coût de la v. Toutefois, de nouveaux pourparlers ont été entamés (le cntrt n end fin que jeudi matin). Un inspecteur du ministère du travail cherche un terrain d'accord. Espérons ui'lq l trouvera, car il serait |
un terrain d'accord. Espérons qu'il le trouvera, car il serait décourageant, pour les partisans du néo-syndicalisme, de voir échouer un mouvement si sagement conduit, alors que d'autres revendications triomphent par la grève. Mais il faut des concessions sérieuses qui semblent logiques en raison de la baisse des devises étrangères. René PAROD. L'ORDRE DU JOUR DU VOTE « Les miroitiers-vitriers, réunis le dimanche 27 courant, sur convocation de leur chambre syndicale, en parfait accord avec les camarades travaillant dans divers chantiers de province, estiment qu'ils ne sauraient accepter la réponse patronale qui s'appuie sur des coefficients donnés ces jours derniers par | un terrain d'accord. Espérons qu'il le trouvera, a il serait décourageant pour les partisans du néo-syndicalisme, de voir échouer un mouvement si sagement conduit, alors que d'autres revendications trmphnt par la grève Mais il faut des concessions sérieuses qui semblent logiques en raison de la baisse des devises étrangères. René PAROD. L'ORDRE UD JOUR DU VOTE « Les mrtrs-vtrrs, réunis le dimanche 27 courant sur convocation leur chambre syndicale, en art accord avec ls camarades travaillant dans divers chantiers de np,vioerc estiment qu'ils ne sauraient accepter la réponse ptrnl qui s'appuie sur des coefficients donnés ces jours derniers par |
qui s'appuie sur des coefficients donnés ces jours derniers par les services préfectoraux. « En parfait accord avec leur commission de salaires et leur conseil, ils donnent pleins pouvoirs à ceux-ci pour signer avec la chambre patronale et cela en date du 2 mai, un accord susceptible d'amener dans le foyer des travailleurs de la corporation le bien-être auquel ils ont droit. » Le Premier Mai .-.-. L'INTERNATIONALE ROUGE DONNE LA VOIX L'Internationale communiste adresse « aux travailleurs du monde à l'occasion du 1er mai, un long appel où nous lisons ces phrases de louanges décernées par les bolchevistes à | qui s'appuie sur des coefficients donnés ces jours derniers par sle services préfectoraux. « En prft accord avec leur commission d salaires et leur ce ils donnent plns pouvoirs cu- pu signer vc la chambre ane et cela en date du 2 mai, n accord sscptbl 'amener dans le foyer des travailleurs de la rran le bien-être auquel is ont droit » Le Premier Mai .-.-. L'INTERNATIONALE ROUGE DEONN LA VOIX L'Internationale communiste adresse « aux travailleurs du monde à l'occasion du 1er mai, nu long appel où nous lisons cs phrases de louanges décrnés pr les bolchevistes à |
lisons ces phrases de louanges décernées par les bolchevistes à eux-mêmes : « L'Internationale communiste vous montre une autre voie. Songez à la Russie ! Un grand peuple y a secoué ses chaînes. Conduit par un puissant Parti communiste, il a détruit jusque dans ses fondements l'ancien régime. Aucune difficulté ne l'a découragé ni arrêté. Il n'a reculé devant aucun danger, devant aucun sacrifice. Il se met maintenant à l'œuvre de reconstruction. Ses Soviets ouvriers et paysans détiennent tout le pouvoir. Son armée rouge a brisé le cercle de fer et de feu qui menaçait de l'étouffer. Elle assure sa | lisons ces phrases de louanges décernées par les bolchevistes à eux-mêmes « L'Internationale communiste vous montre une autre v. Songez à la iRuses ! Un grand upeepl y secoué ses chaînes. Cnt pr un puissant Parti ctosm,enmiu l a détruit jusque dans ess fondements l'ancien régime. Aucune difficulté ne l'a découragé ni arrêté. Il n'a rcul devant aucun danger, devant aucun sacrifice. Il se met maintenant à l'œuvre de reconstruction. Sse Soviets ouvriers t paysans détiennent tout le pouvoir. Son armée rg a brisé le cercle de fer et de f q menaçait de l'étouffer. Elle assure sa |
et de feu qui menaçait de l'étouffer. Elle assure sa sécurité. Guidé par la pensée et la volonté de Lénine, plus fortes que la mort, ce grand peuple révolutionnaire bâtit la société communiste. « Songez à la Russie ! à l'Union des républiques socialistes soviétiques, exemple et modèle historique des futures républiques du travail. En ce Premier Mai, prolétaires et communistes de tous pays, pensez à la Russie. Rendez-vous compte, en ce jour de revendications prolétariennes révolutionnaires, du chemin que vous avez déjà parcouru, des difficultés que vous avez encore à surmonter, tournez les yeux vers votre but. Ce but, | et de feu qui menaçait de our. Elle assure sa sécurité. Guidé pr la pen et la volonté de Lénne plus fortes que la mort, ce grnd peuple révolutionnaire bâtit la société communiste « Songez à la Russie ! à l'Union des républiques socialistes soviétiques, exemple et modèle ioue e futures républiques du trvl. En ce Premier Mai prolétaires et cm de tous pays, pensez à la Russie. Rendez-vous compte, en c jour de revendications prolétariennes révolutionnaires, du chemin que vous avez déjà parcouru, des difficultés que vous avez encore à surmonter, tournez les yeux vers vtr but. Ce but, |
à surmonter, tournez les yeux vers votre but. Ce but, ayez-le constamment devant vous et que rien ne vous décourage. « Contre la réaction ! Contre la guerre ! Pour la protection des intérêts élémentaires du prolétariat ! Dressez dans les usines le front unique des travailleurs. Front unique dans les campagnes avec tous les travailleurs qui veulent se libérer. Affirmez partout votre revendication du gouvernement ouvrier et paysan, appelé à se substituer aux gouvernements de malfaiteurs de la bourgeoisie et à faire le premier pas vers la conquête définitive du pouvoir ! Solidarité internationale des exploités et opprimés de | à srmntr, tournez les uexy vers votre but. Ce bt, ayez-le constamment devant vous t que rien ne vs décourage. « Contre la réaction ! Contre la guerre ! Pour la protection ds intérêts éénaires du prolétariat ! Dressez dans les usines le front unique des travailleurs. Front unique dans les campagnes avec tous les travailleurs q veulent se libérer. Affirmez ptu votre revendication d unognrvemtee ouvrier et paysan, pplé à se uuitsrtebs aux guees de malfaiteurs d a brgs et à reafi l premier pas vers la cnqêt définitive du pouvoir ! Solidarité internationale des exploités et opprimés ed |
du pouvoir ! Solidarité internationale des exploités et opprimés de tous les pays, ouvriers et paysans sous la blouse de travail et sous l'uniforme ! L'Internationale communiste sera pour vous un guide fidèle et hardi. Son drapeau flottera au-dessus des multitudes qui manifesteront en ce Premier Mai 1924. » Les fonctionnaires et les élections L'Union fédérative professionnelle des fonctionnaires civils, qui groupe cinquante-cinq associations ou fédérations d'associations, adresse aux candidats la lettre ci-dessous : Monsieur, Vous êtes candidat aux élections législatives. Parmi les nombreux problèmes que vous aurez à résoudre au lendemain des élections, se trouve celui des fonctionnaires. Vous | d pouvoir ! Solidarité internationale des exploités et opprimés de tous le pays, ouvriers et paysans sous al blouse de travail et sous l'iforme ! L'Internationale communiste sera pour vous un guide fidèle et i. Son drapeau flottera au-dessus des mlttds qui manifesteront en ce Premier Mai 1924. » Les fonctionnaires et les élections L'Union fédérative professionnelle des fnctnnrs civils, qui grp cinquante-cinq associations ou iénfétrsdoa d'associations, adresse aux cnddts a lettre ci-dessous : Monsieur, Vous êtes candidat aux élections législatives. Prm les nombreux problèmes que vous aurez à résoudre au lendemain des élections, se trouve celui des onnr. Vous |
au lendemain des élections, se trouve celui des fonctionnaires. Vous devrez adopter une politique des fonctionnaires : la situation actuelle ne peut se prolonger sans danger pour le pays. Nous venons vous indiquer le programme de nos revendications tel qu'il a été arrêté dans notre assemblée générale du 6 avril dernier. C'est celui de citoyens respectueux des lois du pays et conscients de leur dignité ; ils ont assez souffert de l'équivoque syndicaliste au sein de leurs groupements professionnels pour avoir le droit de demander à leurs futurs représentants de la faire cesser au plus tôt dans l'intérêt de la | au lendemain ds élections, se oturev ceu des airisnn.enoftco Vous devrez adopter une politique des fonctionnaires : la situation actuelle ne pt s prolonger sans enrgad pour le a Nous venons vous indiquer le pgr de nos itiaevrendoncs tel qu'il a été arrêté dans notre assemblée générale du 6 ail dernier C'est celui de citoyns respectueux sed lois du pays et cnscnts de leur igné ; ils ont assez souffert de léquivoque syndicaliste au sein de leurs groupements prfssnnls pour avoir le droit d demander à leurs futurs représentants de la fr cssr au plus ttô dans l'intérêt de la |
la faire cesser au plus tôt dans l'intérêt de la paix sociale. En conséquence, nous demandons : a) En ce qui touche le droit d'association et les conditions générales de la vie administrative du fonctionnaire : 1. Le vote d'une loi qui nous reconnaisse explicitement le droit de placer nos groupements professionnels sous l'égide de la loi de 1884 sur les syndicats ; 2. Le vote d'un statut des fonctionnaires ; 3. Une loi qui définisse la liberté d'opinion et en assure le respect ; 4. L'organisation d'une collaboration effective et permanente entre les associations de fonctionnaires, la haute administration | la ae cesser au plus tôt dans 'intérêt de la paix sociale. En conséquence, nous demandons : a) n ce qui touche le droit d'association et les conditions générales de la vie administrative du fonctionnaire : 1. Le voe d'une loi qui nous reconnaisse explicitement le droit de placer nos groupements prfssnnls sous l'égide de la loi de 1884 sr les syndicats ; 2. Le vote 'un statut des fonctionnaires ; 3. Une loi qui définisse la liberté d'opinion et en assure le respect ; 4. L'organisation d'une collaboration effective et permanente entre les associations de fonctionnaires, la haute administration |
et permanente entre les associations de fonctionnaires, la haute administration et les pouvoirs publics. b) Nous réclamons, conformément aux décisions du Parlement, la révision de nos traitements au cours de l'année 1924 avec la collaboration des représentants de nos groupements corporatifs au sein des commissions d'études. c) Nous préconisons une réforme administrative consécutive à une réforme profonde des méthodes en usage dans les administrations publiques et non une compression aveugle et brutale des effectifs qui désorganise les services et aboutit en fin de compte au découragement et au laisser-aller. Nous serons heureux, monsieur, de recueillir votre approbation, vos réserves ou | t permanente entre les associations de fonctionnaires, la haute administration et les pouvoirs publics. b) Nous réclamons, conformément aux décisions du Parlement, la révision de no traitements au cours de l'année 1924 avec la collaboration des représentants de nos groupements corporatifs au sein des commissions d'études. c) Nous préconisons eun réforme administrative cnséctv une rée profonde des méthodes en usage dans les administrations publiques et non une compression aveugle et brutale des effectifs qui désorganise les services et aboutit n fin de compte au découragement et au laisser-aller. Nous sn heureux, monsieur, de recueillir votre approbation, vos réserves ou |
serons heureux, monsieur, de recueillir votre approbation, vos réserves ou votre opposition à ce programme : nous connaîtrons ainsi ses chances de réalisation et saurons la ligne de conduite que nous devrons suivre. Dans le passé, nous avons maintes fois constaté et regretté qu'aux hommes politiques nous aient fait des promesses alléchantes au temps où ils se trouvaient dans l'opposition et n'en ont tenu aucune quand ils ont été appelés à exercer le pouvoir. Dans la mesure du possible, nous voulons éviter une désillusion nouvelle. Veuillez agréer, monsieur, nos salutations distinguées. Pour l'Union fédérative professionnelle des fonctionnaires U.F.P.F. le secrétaire | serons hue monsieur de recueillir votre pprbtn, vos réserves ou votre opposition à c rpgraemom : nous connaîtrons ainsi e chances de réalisation et saurons la g de nidectuo que nous devrons suivre. Dnsa le passé, nous avons maintes fois constaté et regretté qu'aux hommes politiques nous aient fait des promesses lcae au temps où ils se trouvaient dns iol'nostpoip n'en ont tenu n quand ils ont été appelés à xerc le puvr Dans la mesure du possible nous vuos éviter eun désillusion nouvelle. Veuillez g, mnsr, nos salutations distinguées. u l'Union vrtaéedifé prfssnnll des fonctionnaires U.F.P.F. le scrétr |
distinguées. Pour l'Union fédérative professionnelle des fonctionnaires U.F.P.F. le secrétaire général : A. Sennelier. L'Internationale boulangère et le B. I. T. L'Internationale des ouvriers boulangers qui vient de se tenir à Berne, n'est pas satisfaite des décisions du Bureau international du travail, de M. Albert Thomas, ou plutôt de son projet de convention relatif à la boulangerie. Elle a voté, en effet, l'ordre du jour suivant : « Le Congrès international des ouvriers boulangers ; « Après avoir pris connaissance et discuté sur l'avant-projet de convention préparé par le B.I.T., déclare que ce projet n'est pas susceptible de maintenir la | distinguées. Pour lUnion fédérative professionnelle des fonctionnaires UFPF le secrétaire général : A. Sennelier. L'Internationale boulangère et le B. I. T. L'Internationale des ouvriers uegrsnabol qui vient de se tenir à Berne, nest pas iae des décisions du Bureau international du travail, de M. Albert Thomas, ou plutôt de son projet de convention relatif à la boulangerie. ll a voté, en effet, l'ordre du jour suivant : « L Congrès international des uvris boulangers ; « Après avoir pris connaissance et discuté sur l'avant-projet d convention préparé par el I.. déclare que ce projet n'est ps susceptible de maintenir la |
déclare que ce projet n'est pas susceptible de maintenir la situation actuelle, qu'il est même susceptible de provoquer un recul dans certains pays ; « Le Congrès signale notamment le danger qu'il y a dans le fait de fixer seulement à sept heures consécutives la période de nuit et de prévoir la possibilité de dérogations pour l'exécution de travaux préparatoires ; « Le Congrès rappelle la décision du Congrès international de Cologne (octobre 1922) qui a fixé à huit heures consécutives au minimum l'arrêt du travail de nuit, et cela sans que cette durée puisse être réduite pour l'exécution de | déclare ueq ce roejpt ' pas susceptible de maintenir la situation actuelle, qu'il st même susceptible de provoquer un recul dans certains pays ; « Le grnoèsC signale notamment le danger qu'il y a dans le fait e fixer seulement à sept heures consécutives la période de nt et ed prévoir la possibilité de dérgtns pour l'exécution de travaux préparatoires Le Congrès rappelle la décision du Congrès international de Cologne (octobre 1922) qui a fxé à huit heures consécutives au inimu r'arêtl du travail de nuit, et cela nssa q cette dré puisse être réduite oupr l'exécution de |
sans que cette durée puisse être réduite pour l'exécution de travaux préparatoires ; « Le Congrès espère que la Conférence du B.I.T. comprendra l'importance des objections présentées par le Congrès et modifiera dans leur sens le projet qui lui est présenté ; « Le Congrès reste convaincu que quelles que soient les décisions prises par la Conférence, les travailleurs de la boulangerie devront continuer à lutter dans leur pays pour imposer le maintien de l'interdiction et la complète disparition du travail de nuit ; « Le Congrès des ouvriers boulangers charge le comité exécutif de présenter de suite au B.I.T. | sans que et durée puisse être réduite pour l'xéctn de travaux préparatoires ; « Le Congrès espère que la Conférence du B.I.T. comprendra l'importance ds objections présentées par le Co t modifiera dans leur sens le projet qui lui es présenté ; « Le Congrès reste convaincu que quelles que neotsi les décisions pr par la Conférence, le travailleurs d la boulangerie vr continuer à lutter dans leur pays pour imposer le maintien de l'ntrdctn t la complète disparition d travail de nt ; Le sngorCè des ouvriers boulangers charge le comité exécutif de présenter de suite au ... |
charge le comité exécutif de présenter de suite au B.I.T. des propositions de modifications, l'adjonction en tenant compte de la législation respective dans les divers pays ; « Il invite les organisations affiliées à demander aux instances compétentes d'agir en sorte que des conseillers techniques soient nommés parmi les ouvriers boulangers pour prendre part à la Conférence du travail de Genève. » Retraites des fonctionnaires au Canada D'une manière générale, les caisses de retraite sont alimentées au Canada par des contributions, d'un montant égal, versées par les fonctionnaires et par les autorités. Toutefois, le régime des pensions de retraite varie | charge le comité xéctf d présenter de suite au B..T. des propositions de modifications, l'adjonction en tenant cmpt de la législation respective dans les divers s ; « Il invite les organisations affiliées à demander aux instances compétentes d'agir en sorte que des conseillers techniques soient nommés parmi les ouvriers ouges pour prendre part à al Conférence du iartval de Genève. » Retraites des fonctionnaires au Canada n manière énéreal,g les caisses de retraite sont alimentées au Canada pr des contributions, d'n montant égal, séevres pr les fonctionnaires t par les autorités. Toutefois, le réi des pensions de retraite vr |
les autorités. Toutefois, le régime des pensions de retraite varie selon les gouvernements provinciaux. Dans la province de Québec, les fonctionnaires bénéficient de retraites en vertu de la loi de 1877 qui a institué, pour la première fois au Canada, un régime de pension pour les veuves et enfants des employés. L'Ontario a voté, en 1920, une loi sur les retraites des fonctionnaires. La Colombie britannique a suivi cet exemple en 1921 mais sa législation prévoit des dispositions plus larges que celles de l'Ontario; elle accorde des retraites, non seulement aux employés du gouvernement provincial, mais encore à ceux des | les autorités. Toutefois, le régime des pensions de retraite varie selon les gouvernements provinciaux. Dans la province de Québec les fonctionnaires bénéficient de ettsrraie n vertu de la loi de 1877 qui institué, pour la première fois au Canada, un régime pension pour les veuves et enfants des employés. L'Ontario a voté, en 1920, une loi sur les retraites des fonctionnaires. La Colombie brnnue a suivi cet exemple n 1921 mais sa législation prévoit des dispositions plus larges que celles de l'Ontario; elle accorde ds retraites, non seulement aux employés du gouvernement provincial, mais encore à ceux des |
aux employés du gouvernement provincial, mais encore à ceux des municipalités et à ceux de l'industrie qui ont conclu un accord à cet effet avec leurs employeurs. L'Alberta a voté en 1922, une loi sur les pensions qui est administrée, comme dans l'Ontario, par des comités comprenant des représentants de l'Association des fonctionnaires de la province. En Nouvelle-Écosse, une loi sur les retraites des fonctionnaires a été votée en 1923; elle n'est pas encore entrée en vigueur. Pour pouvoir être admis au bénéfice de la retraite, les intéressés doivent justifier de dix années de service ininterrompu. Le Premier Ministre "quelqu'un | x employés du gouvernement provincial mais encore à ceux des aliéiupsimtcn et à ceux de l'industrie qui ont conclu un accord cet effet avec leurs eleurs. 'Alberta a voté en 1922, une loi sur les pensions qui est administrée, emmoc dans l'Ontario, par des comités comprenant ds représentants de l'Association ds fonctionnaires de la province. En Nouvelle-Écosse, une loi sur les retraites des ctnaie a été votée en 1923 elle n'est pas encore entrée en vigueur. Pour pouvoir être admis au bénéfice de la retraite, les intéressés doivent jstfr de dix années de service ininterrompu. Le Premier Ministre "quelqu'un |
de dix années de service ininterrompu. Le Premier Ministre "quelqu'un qui est en vente" Les 100 Succursales à Paris ET DANS LA BANLIEUE Cidrerie modèle, Eau de Vigne Fresnoy-sur-Oise UNION FINANCIÈRE ET DÉMOCRATIQUE DESLIENS G. ARNOULD - LIBRE APPÔT DERNIÈRES NOUVELLES DE LA NUIT POUR L'EXÉCUTION DU PLAN DES EXPERTS "Je désire avoir la France avec moi" déclare M. Ramsay MacDonald Londres, 28 avril. — Parlant ce soir à Port-Talbot, devant plusieurs centaines de ses électeurs, M. Ramsay MacDonald a fait d'importantes déclarations sur la politique étrangère de la Grande-Bretagne. Le Premier a rappelé que quelques malentendus s'étaient produits en | de dix années de service ininterrompu. Le Premier Miste "quelqu'un qui est en vente" Les 100 Succursales à Paris ET DANS L BANLIEUE Cidrerie modèle, Eau eVgni -sro-rsOynFiseeu UNION FNNCÈR ET RUTIOECDQMAÉ ENLESDSI G. ARNOULD - LIBRE APPÔT DERNIÈRES NOUVELLES DE L NUIT POUR L'EXÉCUTION D PLAN DES EXPERTS "Je désire avoir la Frnc avec mi" déclr M. Ramsay MacDonald r,Loesdn 28 aril. — Parlant ce soir à Pt-lbo devant plusieurs centaines de ss électeurs, M. Ramsay MacDonald a fat d'importantes déclarations u la politique étrangère de la Grnd-Brtgn. Le Premier rappelé que quelques malentendus s'étaient produits en |
Le Premier a rappelé que quelques malentendus s'étaient produits en France du fait que son récent discours de York n'avait pas été entièrement reproduit. " Il ne doit y avoir aucun doute, ajouta-t-il, sur aucune question. Je considère le rapport des experts comme une occasion propice pour un règlement et un accord en vue de la paix. Cette occasion si elle n'était pas saisie par les hommes d'Etat européens, resterait comme une des plus belles fournies par Dieu et qui ait jamais été négligées et perdues. "En ce qui me concerne, je n'ai pas l'intention de perdre une seule chance | Le Premier a rappelé que quelques malentendus s'étaient produits en France du fait que son récent discours de Yrk n'vt été entièrement reproduit. " lI ne do y avoir aucun doute, ajouta-t-il, sur aucune question. Je considère le rapport des experts eocmm une ocsn prpc pour un règlement et un accord en vue d la paix. Cette occasion si elle n'était pas saisie par les hommes d'Etat européens, resterait comme une des plus belles fournies par Dieu t u ait jamais été nglgée et perdues. "En ce qui me concerne, je n'ai pas l'innti de perdre une seule chance |
concerne, je n'ai pas l'intention de perdre une seule chance de mettre le rapport des experts à exécution et sur ce point je désire que la France soit avec moi. "Quelques journaux ont parlé de l'isolement de la France ; or, c'est là la toute dernière chose que je désire voir se produire ; je demande qu'on reste aux côtés de la France et je désire avant tout que la France m'accompagne." Poincaré sait que la France, quand il s'agit de sa sécurité, n'a pas de meilleur ami en Grande-Bretagne que moi. Je désire aussi qu'il sache que si nous | concerne, je na pas l'intention d perdre une seule chance de mettre le rapport des rpeexst à exécution et sur ce point je désire que France soit evca moi. "Quelques jax nt parlé de l'isolement de l France ; or, cet là la toute ienrreèd chose que je désire voir se produire ; je demande qu'on reste aux côtés de la France et je désire avant tout que al France m'accompagne." Poincaré sait que la France, quand il sait de sa sécurité, na pas de meilleur ami en Grande-Bretagne que moi. Je désire aussi qu'il sache que si nous |
que moi. Je désire aussi qu'il sache que si nous différons d'opinion quant à l'angle sous lequel certaines questions doivent être examinées, cela ne signifie nullement que nous ne sommes pas unanimes dans notre désir de maintenir la sécurité et le bonheur de la France. Je suis tout à fait convaincu que les rapports des experts, combinés avec l'expérience des quatre dernières années, amèneront la France à se rendre compte que c'est par notre camarade de vie que c'est par la coopération avec la Belgique et les plus petites nations, de même que c'est en donnant à l'Allemagne une chance | que moi. Je désire aussi q'i sache que si nous dfférns d'opinion quant à l'ngl sous lequel crans questions doivent être examinées, cela ne signifie nullement que nous ne smeosm pas unanimes dans notre désir de maintenir la sécurité et le bonheur de la France. Je suis tout à fait convaincu que ls rapports des experts, combinés avec l'expérience des quatre dernières années, amèneront la France à e rendre compte e c'est notre camarade de vie que c'est par la coopération avec la Blgq et les pls ptts nations, ed même que c'est en donnant à 'Allemagne une chance |
de même que c'est en donnant à l'Allemagne une chance réelle de remplir ses obligations, en un mot que c'est seulement par la coopération des Alliés qu'une nouvelle paix, qu'une nouvelle prospérité et que le bonheur pourront être donnés à l'Europe. Terminant, M. Ramsay MacDonald déclara qu'il ferait de son mieux pour poursuivre cette politique sans aucune dissimulation, mais bien plutôt au moyen d'une diplomatie droite et ouverte. Une prochaine entrevue Londres, 28 avril. — On croit généralement à Londres que les échanges de vues entre les ministres belges, M. Poincaré, puis M. Ramsay MacDonald, seront immédiatement suivis par une | d même que c'est n donnant à Allemn une chance réelle de remplir ses obligations, en un mot u c'est seulement par la copro des Alliés quune nouvelle paix, qu'une nouvelle prospérité et que le bonheur pourront être donnés à l'Europe. emnant, M. Ramsay MacDonald déclr u'i ferait de son mx pour poursuivre ctt politique sns aucune dissimulation, mais bien plutôt au moyen d'une diplomatie droite et ouverte. Une prchn teeunevr Londres 28 avril. — nO croit généralement à Londres que les échanges de vues ntr les ministres belges, M. Poincaré, puis . Ramsay MacDonald, seront immédiatement svs par une |
Poincaré, puis M. Ramsay MacDonald, seront immédiatement suivis par une rencontre entre le président du Conseil français et le premier ministre anglais. Dans les milieux diplomatiques britanniques, on est d'opinion qu'il n'y a aucune divergence de vues entre les réponses des Alliés à la commission des réparations qui ne soit conciliable pourvu que les Alliés fassent preuve de bonne volonté et aient constamment à l'esprit qu'il s'agit tout d'abord de mettre le rapport des experts à exécution pour que l'Allemagne puisse payer enfin les réparations. Le Reich désigne ses représentants au Comité des chemins de fer La commission allemande des | Poincaré, puis M Ramsay MacDonald, seront immédiatement svs par une rencontre entre le président du Conseil français et le premier ministre anglais. n les miliux diplomatiques britanniques, on st d'pnn ul'qi n'y a cn iveec d vues entre les réponses des Alliés à a commission des réparations q ne soit conciliable pourvu que ls Alé astfnse preuve de bonne volonté et aient constamment à l'sprt quil s'agit tout d'abord de mettre le rapport des experts à exécution ropu que l'Allemagne puisse payer nfn s réparations. L Reich désigne ses repésentans Comité des chemins de fer La smsoconmii allemande des |
au Comité des chemins de fer La commission allemande des charges de guerre a adressé à la commission des réparations la lettre suivante dans laquelle elle lui notifie les noms des représentants du gouvernement allemand ou de l'industrie allemande dans les comités d'organisation des chemins de fer et des hypothèques industrielles prévus par le rapport du premier comité d'experts: Paris, le 28 avril 1924. J'ai l'honneur de vous accuser réception de la communication que, sous la date du 17 de ce mois, vous avez bien voulu faire à la Kriegslastenkommission. Dans cette lettre, vous avez demandé au gouvernement d'Allemagne de | au Comité ds hi de fer La commission allemande des charges de ur adressé à la commission des érai la lettre svante dans laquelle elle lui notifie les noms des représentants du gouvernement allemand ou de l'industrie allemande dans les comités d'organisation des chemins de fer et des oetsqèhupyh industrielles prévus pr le rapport du premier comité 'experts: Paris, le 28 avril 1924. J'ai l'hnnr de vous accuser réception de la cmmnctn que sous a date du 17 d ce mois, vous avez bien oul fr à la Kriegslastenkommission. Dans t lettre vous vz demandé au gouvernement d'Allemagne de |
Dans cette lettre, vous avez demandé au gouvernement d'Allemagne de notifier à la Commission des réparations les noms des membres qui représenteront le gouvernement allemand ou l'industrie allemande dans les Comités d'organisation des chemins de fer et des hypothèques industrielles prévues par le rapport du premier Comité des experts. J'ai l'honneur de vous faire savoir que M. Bergmann, ancien secrétaire d'État, et M. Vogt, secrétaire d'État au ministère des chemins de fer, représenteront le gouvernement allemand dans le comité d'organisation des chemins de fer ; M. Trendelenburg, secrétaire d'État au ministère de l'Économie publique, représentera le gouvernement allemand, et M. | Dans cette lttr, vous avez demandé au vnnetuoreemg d'Allemagne d iefnriot la Commission des réparations les noms des membres qui représenteront el nme llmnd l'industrie allemande dans les Comités doanston des chemins e fer et des hypothèques industrielles prévues par le rapport du premier Comité des experts J'ai l'honneur de vous faire avor que .M Bergmann, ancien secrétaire d'État, et Vogt, scrétr d'État au ministère des chemins de fr, pneroreétentsr le gouvernement allemand dans le comité d'rgnstn des chemins de ; M Trendelenburg, secrétaire d'État au ministère de lÉconomie publique, représentera le gouvernement allemand, et M. |
ministère de l'Économie publique, représentera le gouvernement allemand, et M. Rucher, conseiller intime, représentera l'industrie allemande dans le comité d'organisation des hypothèques industrielles. Signé : MEYER. EN RHÉNANIE Réintégration d'un fonctionnaire allemand Coblence, 28 avril. — La Haute Commission interalliée des territoires rhénans, présidée par M. Tirard, a cassé un arrêté par la cour disciplinaire de Leipzig contre un fonctionnaire de Trèves, la Cour de Leipzig s'étant basée sur une ordonnance allemande pour décider non seulement de relever le fonctionnaire en question de son poste, mais encore de transférer l'affaire devant les tribunaux de l'Allemagne non occupée afin d'éviter ainsi | ministère de l'Économie publique, netrapreesré le gouvernement alan, et M. Rucher, conseiller intime, représentera l'industrie allemande dans le coé d'rgnstn des hypothèques industrielles. Signé : MEYER. EN RHÉNANIE Réintégration d'un fonctionnaire lemad Coblence, 28 avril. — La Ht Commisio interalliée des erioes rhénans eéséirpd ar M Trrd, a cassé un arrté par la cour disciplinaire de gepLzii contre un fonctionnaire d Trèves, la Cour de Leipzig s'étant basée sur une ordonnance allemande pour décdr non seulement de relever le onionai en question de osn poste, mais encore d transférer raealfif' devant les tribunaux de lAllemagne non ccpé afin 'éviter a |
devant les tribunaux de l'Allemagne non occupée afin d'éviter ainsi l'intervention éventuelle de la Haute Commission. Celle-ci s'est opposée à l'exécution de une telle mesure - d'ailleurs basée sur une ordonnance allemande qu'elle avait exigée - la réintégration du fonctionnaire rhénan à son poste avec effet rétroactif et la production du dossier des poursuites intentées contre lui. Raditch sera-t-il expulsé ? Vienne, 28 avril. — La presse autrichienne annonce que le gouvernement de Belgrade a demandé au gouvernement autrichien d'expulser le leader croate Raditch. Jusqu'à présent, la Ballplatz n'a pas encore fait connaître sa décision. NOUS L'ÉCHAPPONS BELLE 30 fascistes | devant les tribunaux de l'llmgn non occupée afin déviter ainsi l'intervention éventuelle de la Haute Commission. Celle-ci s'est opposée à l'exécution de une telle mesure - d'ailleurs basée sur une dnnc allemande q'll avait exigée - la réintégration du fonctionnaire rhénan à son poste avec effet rétroactif et la utncordopi d dossier des poursuites iteé cntr lui. Raditch sera-t-il expulsé ? Vienne, 28 avril. — La presse autrichienne annonce q le gouvernement de Belgrade demandé au gouvernement trchn d'expulser le ar croate Raditch. Jusqu'à présent, la Ballplatz ' pas encore fait connaître sa décision. NOUS L'ÉCHAPPONS BELLE 30 fascistes |
encore fait connaître sa décision. NOUS L'ÉCHAPPONS BELLE 30 fascistes voulaient envahir la France Heureusement, pour une fois, les carabiniers ne sont pas arrivés trop tard Rome, 28 avril. — On mande de Gênes au Corriere d'Italia : Une trentaine de fascistes qui s'apprétaient à passer la frontière pour aller à Nice exercer des représailles contre des éléments hostiles au fascisme, ont été arrêtés à Vintimille et de nombreux autres dans les environs. Ils ont été renvoyés à Sestri-Ponente et à Saint-Pierre d'Arena d'où ils étaient venus. Sur ordre de M. Mussolini, le secrétaire du fascisme de Sestri-Ponente, organisateur de | encore fait ître sa décision. NOUS L'ÉCHAPPONS BELLE 30 fascistes voulaient envahir la France Heureusement, pour une fois, les carabiniers ne sont pas arrivés trop tard mRo,e 28 avril — On mande de Gênes au Crrr d'Italia : Une trentaine de fascistes qui s'pprétnt à pssr la otrnrèfie pour aller à Nice exercer d repréals contre des éléments leshoits au fascisme, ont éé arrêtés à Vintmile et de nombreux autres dans les environs. Ils nt été renvoyés à Sestri-Ponente et à Saint-Pierre d'Arena d'où ls étaient e Sur ordre d M. Mussolini, le secrétaire du fascisme de Sestri-Ponente, orgiateu de |
M. Mussolini, le secrétaire du fascisme de Sestri-Ponente, organisateur de l'expédition, a été invité à quitter Sestri-Ponente dans les 24 heures pour aller résider à Monza, sa ville natale, sous peine d'être emprisonné à Gênes. Le secrétaire du fascisme s'est rendu à cette injonction. En raison de l'excitation qui règne parmi les fascistes, 300 carabiniers ont été envoyés de Gênes à Sestri-Ponente et à Saint-Pierre d'Arena. Le calme règne de nouveau dans ces deux villes. Les problèmes intérieurs de la politique anglaise Londres, 28 avril. — C'est pour une étude préliminaire des propositions budgétaires que le cabinet se réunira demain | . Mussolini, le créaire du fascisme de Sestri-Ponente, rgnstr de l'expédition, a été invité à quitter Sestri-Ponente dans ls 24 heures pour aller résider Monza, sa ville ,aental sous peine d'être emprisonné à Gênes L secrétaire du fascisme s'est unedr à cette injonction. n raison de l'excitation qui règne parmi les fascistes, 300 carabiniers ont été envoyés de Gênes à Sestri-Ponente et à Saint-Pierre d'Arena. Le calme règne de nouveau dans ces deux vlls. Les problèmes intérieurs de la politique anglaise Londres, 28 avril. — C'est pour une étude préliminaire des propositions budgétaires que le cabinet se rénr demain |
préliminaire des propositions budgétaires que le cabinet se réunira demain matin. Il aura aussi à décider de l'attitude à adopter à la suite de la rupture des conversations relatives aux frontières irlandaises. L'échec de cette conférence peut, en effet, avoir des conséquences graves nécessitant un doigté délicat. Dans ces deux circonstances, le gouvernement devra chercher à s'attirer l'appui des libéraux, mais on sait qu'un grand nombre de ceux-ci manifestent depuis quelque temps une tendance marquée à revenir à leur tendance originelle et à retirer l'appui qu'ils avaient, au début, donné aux travaillistes. Certains journaux envisagent même la possibilité d'une crise | préliminaire des propositions bdgétrs que le cabinet s réunira demain matin. Il aura aussi à décider de l'attitude dptr à la suite de a rupture des conversations relatives x frontières rlndss. L'échec de cette cnférnc peut, n effet avoir des conséquences graves nécsstnt un doigté délicat. Dans ces deux circonstances, le gouvernement devra chercher à rtaes'rti l'appui des libéraux, mais on sai qu'un grnd om de ux-i manifestent depuis quelque emps une tendance marquée à revenir à leur tendance originelle et à retirer l'aui qu'ils ava,iten au début, donné aux travaillistes. Certains jrnx envisagent même la iéolsspibti 'une crise |
aux travaillistes. Certains journaux envisagent même la possibilité d'une crise ministérielle. Les libéraux la provoqueraient au moyen d'un amendement que soutiendraient les conservateurs. Les finances de l'Autriche Genève, 28 avril. D'après les informations parvenues de Vienne au secrétariat de la Société des Nations, les rentrées brutes des douanes et du monopole des tabacs autrichiens, gages de l'emprunt de reconstruction émis sur l'initiative de la S. D. N., ont été pour le mois de mars de 300 milliards de couronnes papier. La circulation fiduciaire se trouve à peu près maintenant au même niveau qu'au 15 février, c'est-à-dire au début de la | aux railite Certains journaux envisagent même la possibilité d'une crise ministérielle Les lbérx la provoqueraient au moyen d'un amendement que rnisdnaetuetio les cnsrvtrs. Les finances de l'trch Genève, 28 avril. Daprès les informations arenu Vienne au secrétariat de la Société des Nations, les rntrés brutes des douanes et du monopole des tabacs autrichiens, gages ed l'emprunt de reconstruction éms sur l'initiative de la S. D. N., ont été pour l mois de ars d 300 milliards de couronnes papier. La circulation fiduciaire se trouve à peu près maintenant au même niveau qu'au 15 février, 'est--dire au début de la |
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