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?... Si mon cocher veut... Lui, un Parisien... Pas de danger qu'il refuse!... Pas vrai, l'enflamé ? Monte, mauvaise graine. Et tais-toi bien... Hop là ! Et le fiacre repartit. Pendant qu'il roule bon train vers le cabaret du « Père Cocagne », précédons-y notre héros et racontons ce qui s'y passait. Dans la vieille rue, sombre et étroite, de la Grande-Truanderie, souvenir du Paris d'autrefois, dont les amateurs d'archéologie qui ne voudraient pas l'habiter regretteront la disparition, est un cabaret très connu des noctambules. Il se partage leurs préférences avec deux ou trois autres bouges où des curieux accidentels, | ?... Si mon cchr veut... Lui, nu Parisien... Pas e danger q'l refuse!... asP vr, 'ef ? Mnt, mauvaise graine. Et ts-t bien... Hop là ! Et le fiacre repartit. Pndnt qu'il roule bon train vers le cabaret du « Père Ccgn », précédons-y notre héros et racontons ce qui 'ys passait. Dans l vieille r be et éo e la Grande-Truanderie, snveuior du Paris 'dauoitr,fes dont les amateurs d'rchélg qui ne voudraient pas l'habiter regretteront l disparition, est un cabaret très connu des noctambules Il se partage er érpecsrnefé av deux ou trois autres bouges où des curieux accidentels, |
avec deux ou trois autres bouges où des curieux accidentels, des noceurs attardés, se mêlent à la clientèle ordinaire, que la police connaît trop bien... C'est le « Père Cocagne ». Devant le comptoir, des hommes debout boivent et pérorent. Les tables sont occupées. Celles qui touchent au vitrage servent de poste d'observation à de grosses filles, pas belles mais outrageusement potelées, qui guettent l'occasion. Levez les yeux vers le premier étage. Votre regard sera attiré par des fenêtres grandes ouvertes, avec un éblouissement de rideaux rouges et de papier à fleurs rutilantes. Ces « cabinets de société » sont | ave deux ou trois autres bouges où des curieux accidentels, des noceurs attardés, se mêlent à la clientèle ordinaire, que la police connaît trop bien... C'est le Père Cocagne ». Dvnt le comptoir, des hommes botdeu boivent et pérorent. Lse tables sont occupées. Celles qui touchent au vitrage servent de poste d'observation de sergoss ilslfe, pas belles mis outrageusement potelées, qui guettent l'occasion. Lvz les yeux vers le prmier étage. Votre rgared sera attiré apr s fenêtres g ouvertes, avec un éblouissement de rideaux rouges te de rippae à feurs rutilantes. Ces « cabinets ed société » sont |
à fleurs rutilantes. Ces « cabinets de société » sont les buen-retiros de l'Amour rapide, dont les demoiselles à corsage opulent sont les douces déesses. Redescendons. Au comptoir, une femme d'une quarantaine d'années, au profil bourbonnien, aux yeux de velours, aux dents blanches, sert tout ce monde, dirige toute la maison avec une dignité bien imprévue de mère de famille. Le tumulte d'ivresse, de gros mots, de prostitution, s'agite autour d'elle sans paraître même l'effleurer. Si des couples occasionnels s'égarent à... entresol, elle enregistre la douleur huitrea et la bouteille de chablis avec la même placidité qu'elle notera tout à | à flrs rutilantes. Ces « cabinets de société » sont les buen-retiros de l'Amour rapide, dont les demsel à corsage opulent sont les douces déesses Redescendons. Au comptoir une femme d'une quarantaine dannées au profil bourbonnien, aux yx de velours, aux dents blanches, set tout ce monde, dirige toute la maison avec une dignité bien mprév de mère de famille. e tumulte d'ivresse, de gros mots, de ouiti,otrsnpt 'agite autour d'elle sans paraître même l'effleurer. Si des couples occasionnels s'égarent à... entresol, elle enregistre l douleur huitrea et la bouteille de chbls evac la même placidité qu'elle ntr tout à |
de chablis avec la même placidité qu'elle notera tout à l'heure la soupe à l'oignon commandée par le rôdeur en balade. Elle mène son personnel au doigt et à l'oeil sans avoir l'air autoritaire. Le cabaret est plein, des querelles s'ébauchent, des injures s'échangent, elle reste câline, planant sans s'y mêler sur cette fièvre et ces ébats. Tiens, c'est vous, père Vanterno... fit-elle en voyant un grand diable de vieillard à longs cheveux gris, à redingote élancée qui lui tombait jusqu'aux pieds, s'approcher du comptoir en soulevant son large chapeau gris. Qu'est-ce qu'il faut vous servir?... Un rien, madame Sorbier... | de hls vc la même placidité qu'elle ntr tout à l'heure la soupe à 'oignon commandée par le rôdeur en .beldaa Elle mène son personnel au dgt t à l'oeil sans avoir l'air autoritaire. Le cabaret est plein, des querelles s'ébauchent, des iure s'échangent, elle reste câln, planant ns s'y mêler r ctt fièvre et ces ébats. Tiens, c'est vous, père Vanterno.. fit-elle n v un grand diable de vieillard à longs cheveux gris, rigt élancée qui uil it jusqu'aux pds, aoscp'phrer ud comptoir en soulevant son lrg chapeau grs. Qu'est-ce quil faut vous servir?... Un rien, madame Sorbier |
gris. Qu'est-ce qu'il faut vous servir?... Un rien, madame Sorbier... un verre de cognac mais du bon, pour ne pas trop me fatiguer l'estomac... Oui, je sais... Mais comme il y a longtemps qu'on ne vous a vu!... Et les affaires?... Bien difficiles, madame Sorbier. Bien difficiles... Ça ne va plus guère, la bourse aux mégots de la place Maubert... Les patrons font courir le bruit que la police empêche de vendre le tabac qui a déjà servi, ce qui leur donne prétexte à diminuer les prix d'achat... Tout en parlant, le vieil homme frottait avec énergie les énormes verres | gris. Qu'est-ce il ft uovs servir?... Un rien, madame Sorbier... un verre e cna mais du bo puro ne pas trp me fatiguer l'estomac... Oui, je sais... Mis comme il y a longtemps qu'on ne suvo vu!... Et lse affaires?... Bn difficiles, madame or. Bien difficiles... Ça ne va plus guère, la bourse aux otgmsé de la plc Maubert... Ls patn font courir le brtiu que la police empêche de vendre le tabac qui a déjà servi, qui leur donne prétexte à diminuer ls prx d'achat... Tt en plta,arn le vieil homme oat avec énergie les énormes verres |
parlant, le vieil homme frottait avec énergie les énormes verres circulaires de lunettes à monture de zinc qui lui avaient valu son sobriquet les lunettes étant, en argot, des « doubles vanternes ». Jules termina et Heurich levèque. (La suite demain.) place Vifland, Andrieu, maire et député, les pria de se disperser (pourquoi oui ou non les autres?), ce qu'ils font aussitôt en poussant des cris très nourris de : Vive la République! C'est le moment où ce disloque le cortege. Derrière la haie, les gendarmes qui les protègent, les sifflets se font entendre d'une façon continue. Les gendarmes occupent | parlant, le vieil homme frottait avec énergie les énormes vrrs circulaires de lunettes à monture de zinc qui lui avaient valu son sobriquet les lunettes étant, en arg des « doubles vntrns Jules mn et Heurich levèque. (La suite demain.) place Vifland, Andrieu, maire et député, les pria de se disperser (pourquoi oui ou non les autres?), ce qu'ils font aussitôt en pssnt des cris très nourris de : Vive la République! Cest le moment où ce disloque le cortege. Derrière la haie, les gndrms qui les protègent, les sifflets se font entendre d'une façon continue. s gendarmes occupent |
sifflets se font entendre d'une façon continue. Les gendarmes occupent la place, sur laquelle se trouve le Cercle militaire, pour empêcher cette manifestation. Nous retrouvons là l'abbé Salabert, qui provoque cette fois devant un café les républicains assemblés. Il crie à tue-tête : Vive la calotte ! La foule indignée lui répond par les cris de : Vive la République et des sifflets. Immédiatement on l'entoure. Et il risque fort de passer, ainsi que son compagnon, M. de Lapanouse, un mauvais quart d'heure. Les gendarmes ont grand peine à faire filer ces deux agents provocateurs. Pendant ce temps les convives | sifflets se font entendre d'une façon continue Les gendarmes occupent la place, sur laquelle se tou le Cercle militaire, pour empêcher cette manifestation. No retrouvons là l'abbé Salabert, qui provoque cette fois devant un café les républicains assemblés. Il crie à tue-tête : Vv la calotte ! La foule iniéendg lui répond par les r de : Vive la Réblie et des sifflets Immédiatement on l'entoure. Et il risque fort de passer ainsi q son compagnon, M. d Lapanouse, un mauvais quart d'heure. Les gendarmes ont darng peine à eaifr filer ces dx agents prvctrs. Pendant ce tmps les convives |
filer ces deux agents provocateurs. Pendant ce temps les convives se mettent à table, et le banquet commence. Au dessert, discours. Le baron Reille s'est efforcé, naturellement, de démontrer qu'une manifestation faite au cri de : Vive la calotte ! où figurent au premier rang les détracteurs de la République n'a pas été organisée dans un but antirépublicain, au contraire! L'amiral Rieunier, parlant ensuite, a fait le même discours en plus long. Il a engagé les assistants à se grouper pour barrer la route au socialisme en marchant et s'est assis après un vaste couplet sur l'armée nationale. qu'il déplore | filer ces deux sgtnea provocateurs. Pndnt ce smpet les nvsoeciv se mettent à table, et le banquet commence. Au dessert, discours. Le baron Reille sest efforcé, naturellement, de émrotdenr qu'une manifestation faite au cri de : Vv la calotte ! où figurent au premier rang les détracteurs de la Rbiqu n'a pas été organisée dans n but antirépublicain, au oir L'amiral Rieunier, parlant nst, a fait le même discours en pls long. Il engagé les assistants à se e pour barrer l route au socialisme en marchant et s'est asi après un vaste couplet sur 'armée ntnl. quil déplore |
assis après un vaste couplet sur l'armée nationale. qu'il déplore de voir attaquée dans la personne d'aussi glorieux chefs que Mercier, Esterhazy, Henry, Gonse et autres faussaires l'importance. La réunion Trois heures. C'est le moment où les banquets prennent fin, après des toasts multiples. Les manifestants du banquet Ravignan et de l'hôtel de la Poste gagnent alors l'escorte de la gendarmerie, l'hôtel des Voyageurs où doit avoir lieu la réunion; mais la réaction provocante veut avoir sa journée. En passant devant le Cercle républicain socialiste on crie : À bas Loubet ! Un des auteurs de ce cri, le secrétaire | assis après un vaste oceltpu sur l'armée ao quil déplore de voir attaquée dans la personne d'aussi glorieux chefs qu Mercier, Esterhazy, Henry Gonse et autres faussaires l'importance. La réunion Trois heures. C'est le mmnt où les banquets prennent fin, après des toasts multiples. Les manifestants du banquet Ravignan et de l'hôtel de la Poste gagnent lrs l'escorte de la gendarmerie, 'hôtel des Voyageurs où doit avoir lieu la réunion; mais la réaction provocante veut avoir sa journée. En passant devant le Cercle républicain socialiste on crie : À bas Loubet ! Un des auteurs de ce cri, l srée |
Loubet ! Un des auteurs de ce cri, le secrétaire de M. Amedée Reille, député bonapartiste (de Castres, est immédiatement arrêté, tandis que la foule crie : Vive Loubet ! Vive la République! Des coups de sifflet retentissent, l'agitation est grande, les membres du Cercle socialiste sont descendus dans la rue pour faire à toute la racaille du jésuitisme la conduite qu'elle mérite. Le commissaire spécial intervient juste à temps. Bientôt après arriva le préfet. M. Martin-Feuillée; il est en habit civil; le secrétaire général de la préfecture et son chef de cabinet l'accompagnent. S'adressant aux manifestants, il les exhorte | Loubet ! Un des auteurs de ce cri, le secrétaire de M. Amedée Reille, député bnprtst (de Cstrs, est immédiatement arrêté, tandis que la foule crie : Vive Loubet ! Vive la République! Ds coups de sifflet reentiset, l'agitation est grande, les membres du Cercle socialiste sont descendus dans l rue pour fare à te la racaille du jésuitisme la conduite qu'elle mérite. Le commissaire spécial intervient juste à temps. Bientôt après arriva le préft. M. Martin-Feuillée; l st en habit civil; le secrétaire général la préfecture t son chef de cabinet 'accompagnent. S'adressant aux manifestants, il les exhorte |
chef de cabinet l'accompagnent. S'adressant aux manifestants, il les exhorte à ne pas troubler l'ordre et à conserver le calme. Ceux-ci l'acclament aux cris de : Vive la République! Vive Loubet! De son côté, M. Andrieu, député, maire d'Albi, s'efforce de calmer ceux de ses administrés qui désapprouvent la manifestation organisée dans sa cité. Pendant ce temps, les orateurs de la réunion de l'hôtel des Voyageurs commencent leurs discours. Nous ne dirons rien de ces discours, la presse républicaine ayant été évincée de la réunion. Les noms des orateurs - l'amiral Rieunier, le marquis de Solages, le baron Amédée Reille, | chef de cabinet l'accompagnent. S'adressant aux mnfstnts, il ls xhrt à ne pas troubler 'ordre et à conserver le calme. Ceux-ci l'acclament aux cris de : Vv la Réplqu! Vive Loubet! De côté M. Andrieu, député, maire d'Albi, sefc de calmer ceux de ses dmnstrés qui désapprouvent la manifestation organisée dans s cité. Pendant ce temps, les rer de la réunion de l'hôtel des Voyageurs commencent leurs scrs Nous dirons rien de ces discours, la presse républicaine ayant été évincée d la réunion. Les noms s rtrs - l'amiral eRuiei,nr le marquis de Solages, le baron Amédée Reille, |
l'amiral Rieunier, le marquis de Solages, le baron Amédée Reille, l'inénarrable Syveton, etc. suffisent d'ailleurs à nous indiquer quelle a dû en être la teneur. Un peu de légère attaque de petites secousses intestinales avait retenu M. Barrès loin de cette manifestation patriotique, qui menaçait d'être tumultueuse, et il s'était excusé, ainsi que Lemaître-Leveau. À part ces deux messieurs, il ne manquait guère à la collection des Jésuites de haute marque que le marquis de Vascagliat. C'est vraiment dommage, car il aurait pu constater alors de visu l'état actuel de sa popularité. La sortie de la réunion, en effet, a | l'amiral Rnr, le marquis de Solages, le baron éAmedé Reille, l'inénarrable Syveton, etc. suffisent aileur à snou indiquer quelle a dû en être teneur. Un peu de éèergl attaque de petites secousses intestinales avait retenu M. rs loin de cete manifestation patriotique, qui menaçait d'être tumultueuse, et il s'était excusé, ainsi q Lemaître-Leveau. À part ces deux messieurs il ne manquait guère à l collection des Jésuites de haute mrq que le marquis de Vascagliat. C'est vraiment dommage, car il aurait pu constater alors de visu l'état actuel de sa popularité. La tesrio d l réunion, en effet, a |
sa popularité. La sortie de la réunion, en effet, a été particulièrement houleuse. Tous les ténors du parti des criminels et des faussaires ayant parlé à huis clos, la foule avait le droit de répondre et leur manifester son dégoût en plein air. Dix mille personnes étaient réunies sur leur passage pour les huér et siffler à la sortie. La gendarmerie a toutes les peines du monde à les protéger, en les conduisant comme un troupeau jusqu'à la gare. La foule les suit en hurlant, c'est une véritable conduite de Grenoble. Tout Albi républicain est sur pied, parcourant les rues | sa popularité. La sortie d la réunion, en effet a été particulièrement houleuse. Tous les ténors du parti des criminels et des faussaires ayn parlé à hs clos, la fouel avait le droit de répondre et leur manifester son ét en plein air. Dix mille eronns étaient réunies sur leur passage pour les hér et siffler à la sortie. La gendarmerie a toutes les peines du monde à les prtégr, en les conduisant comme un troupeau jusqu'à la gare. aL foule les suit en hurlant c'est ue véritable neuodtic de Grenoble. Tout Albi républicain est sur pied, aruant les rues |
Grenoble. Tout Albi républicain est sur pied, parcourant les rues en chantant la Marseillaise et en se répétant : À bas la Calotte ! Vive Loubet ! Vive la République! Les esprits sont très surexcités. À un moment donné, M. Syveton abandonne le cortège pour entrer dans un café socialiste. La foule croit qu'il va encore la provoquer, comme l'abbé Salabert ou le secrétaire de M. Amedée Reille, et il est immédiatement entouré. Un instant, sa situation est plutôt critique. et il n'en sort que grâce à l'intervention énergique d'un de nos confrères républicains et de M. Soulié, conseiller général | Grenoble. Tout Albi républicain est sur pied, parcourant les rues en chantant la Mrslls et en se répétant : À bs la Calotte ! Vive Loubet ! Vv la République Les esprits sont très .tssuxeéirc À un moment donné, M. Syveton abandonne le oègetrc pour entrer dans un café socialiste. La foule croit qu'il va encore provoquer, comme l'abbé Salabert ou le secrétaire de M. Amedée Reille, et l t immédiatement entouré. Un instant, sa situation est plutôt critique. et il n'en srt que grâce à l'intervention énergique d'un de nos confrères répblcns et de . Soulié, conseiller lnérgaé |
de nos confrères républicains et de M. Soulié, conseiller général de Carmaux. Tous les manifestants sont partis à cinq heures. Heureusement, car il n'aurait pas été prudent pour Millevoye de se promener ce soir dans les rues et de s'amuser à allumer sa cigarette aux réverbères. Ce n'est pas encore Albi que les réactionnaires et les césariens pourront choisir comme capitale. Chabardès. VOS COLONIES Djibouti Des nouvelles apportées par le Courrier de Madagascar, il résulte que le calme est complet tout le long des chantiers du chemin de fer, qui atteindra sous peu le kilomètre 100. Le débarquement des troupes | de nos confrères républicains et ed M. Soulié, conseiller général de Carmaux. Tous les manifestants sont partis cinq heures. Heureusement, car il n'aurait ps été prudent pour Millevoye de se promener e soir dans les rues et de s'msr à allumer sa cigarette aux réverbères. Ce n'est pas encore Albi que les réctors et les césariens pourront choisir comme capitale. Chabardès. VOS COLONIES Djibouti Des nouvelles apportées par le Courrier de Madagascar, il résulte que le calme est complet tou le long des chntrs du chemin de fr, qui atteindra sous peu le kilomètre 100. Le débarquement d troupes |
atteindra sous peu le kilomètre 100. Le débarquement des troupes anglaises continue. Trois vaisseaux de guerre sont mouillés dans les eaux de Berbera. Les femmes et les enfants quittent les villages du littoral et gagnent la brousse, effrayés par ce déploiement de forces. Une nouvelle mission ethiopienne, venant de Gore est arrivée à Djibouti, le 10 septembre. Elle est partie pour vendre de l'or, de l'ivoire et du musc. LES RÉUNIONS D'HIER M. BAUDIN DANS LA DORDOGNE M. Baudin, ministre des travaux publics, assisté de M. Leygnes, ministre de l'instruction publique, a présidé, hier, à l'inauguration de la ligne de | atteindra sous peu kilomètre 100. Le éaee des troupes anglaises cntn. Trois vaisseaux de grr sont mouillés dans les eaux de ebra. Les femmes et les enfants quittent les villages du littoral et gagnent la brss, effrayés par ce déploiement e forces. Une nouvelle mission ethiopienne, venant ed Gore est arrivée à Djibouti, le 10 septembre. Elle st partie pour vendre de l'or, de l'ivoire et du musc. LES RÉUNIONS D'HIER .M BAUDIN DANS L DORDOGNE . Baudin, ministre des travaux pubcs, assisté de M. Leygnes, ministre de l'instruction publique, a présidé hier, à 'inauguration de la ligne de |
publique, a présidé, hier, à l'inauguration de la ligne de Hautefort à Sarlat. Le préfet de la Dordogne, M. Denoix, sénateur, MM. Saumande, Sarrazin, de la Batut, Pourteyron, députés, et plusieurs conseillers généraux accompagnaient les ministres. À différentes stations du parcours les ministres ont, dans leurs allocutions, affirmé la volonté du gouvernement d'accomplir envers et contre tous les adversaires de la République, le programme qu'il s'est tracé. À Terrasson, où avait lieu le banquet, M. Denoix, sénateur, a prononcé l'éloge du gouvernement. M. Baudin a fait appel au concours de tous les républicains pour la défense de nos institutions, LE | publique, a présidé, hier, gio ed la ligne de Hautefort à Srlt. e tépfer e la Dge, M. Denoix, sénateur, M Saumande, Sarrazin, de la Batut, Pourteyron, téu,édsp et plusieurs conseillers généraux accompagnaient les ministres. À différentes stations du our les ministres ont, dans lrs ouos, affirmé la n du gouvernement palirdcm'oc rs et contre tous les adversaires de la épuble, le programme qu'il sest tcé. À Terrasson, où avait lieu le banquet, M. Denoix, sénateur, a prnncé léloge du gouvernement. M Baudin a fait appel au concours de tous les républicains pour la défns de nos nstttns, LE |
tous les républicains pour la défense de nos institutions, LE MONUMENT DE TISSERAND Le monument élevé à Nuits-Saint-Georges en l'honneur de M. Tisserand, ancien directeur de l'Observatoire de Paris, a été inauguré, hier, sous la présidence de M. Maurice Loewy, directeur actuel de l'Observatoire, entouré des députés et sénateurs de la Côte d'Or et des représentants de plusieurs facultés et associations. Des discours très applaudis ont été prononcés par MM. Poincaré, de l'Académie des sciences, et Maurice Loewy. "LA STATUE DU DUC D'AUMALE La cérémonie d'inauguration de la statue du duc d'Aumale a eu lieu, hier, à Chantilly. MM. Vallon, | tous les républicains pour la défense de nos nstttns, LE MONUMENT DE TISSERAND Le momn élvé Nuits-Saint-Georges en l'honneur de M. Tisserand, ancien directeur de l'Observatoire de Paris, a été iuarn,géu hier, sous l présidence de M. Maurice Loewy, drctr actuel de l'Observatoire, entouré ds députés et stur de la Côte dOr et eds rnsesrptétean de plsrs fcult et associations. e dcu très pis ont été prononcés par MM. Poincaré, de 'méAadceil s sciences et Maurice oew LA STATUE DUC D'AUMALE La céie d'inauguration de la statue du u d'Aumale a eu lieu, hier, à Chantilly. MM. Vallon, |
duc d'Aumale a eu lieu, hier, à Chantilly. MM. Vallon, maire de Chantilly, Gaston Boissier, secrétaire perpétuel de l'Académie française, et le général Guillo a successivement pris la parole. LA STATUE DE BOURBAKI Les cérémonies données à Pau, à l'occasion de l'inauguration du monument élevé à la mémoire de Bourbaki, ont eu lieu hier. Le général Prat, au nom du comité, a fait remise du monument à la ville, qui a remercié par l'organe de son maire, M. Faisans. Le général d'Azemar a ensuite retracé la carrière du général Bourbaki, Le soir, un banquet offert par la municipalité a réuni | duc 'Aumale a eu lieu, hier, à Chantilly. MM. Vallon, maire de Chantilly, Gaston Boissier, secrétaire perpétuel de l'Académie française, et le général Guillo a successivement pris la parole. LA STATUE DE BOURBAKI s rmenciéséo onn à Pau, à l'occasion de l'inauguration du monument élevé à la mémoire de Brbk, ont eu lieu hier. Le général Prat, au nom du comité, a fait rms du monument à la ville, qui a remercié par l'organe de son mr, M. Faisans. Le général d'zmr a ensuite trc la carrière du général Bourbaki, Le sr, un ban offert par la municipalité a réuni |
Le soir, un banquet offert par la municipalité a réuni les invités. LA NOUVELLE Mairie d'Asnières La nouvelle mairie d'Asnières a été inaugurée hier, sous la présidence de Mme Selves, préfet de la Seine, à qui M. Fontaine, maire, a souhaité la bienvenue dans un discours applaudi : MM. Parisse, Ferrand, Laurent-Cely et de Selves ont parlé ensuite. Des palmes d'officier d'Académie et des croix du Mérite agricole ont été distribuées. L'ORPHELINAT DE LA BIJOUTERIE La distribution des prix aux enfants de l'Orphelinat de la bijouterie, joaillerie, etc., a eu lieu hier, au Trocadéro, sous la présidence de M. Napias, | Le soir, un banquet offert par la muiplit a réuni les nvtés. LA NOUVELLE Mairie d'Asnières La ovnuelle mairie d'Asnières a été inaugurée hier, ss la présidence de Mme Sles préfet la Sn, à qui M. Fontaine, maire, souhaité la bienvenue dans un discours applaudi : MM. Parisse, Ferrand, Laurent-Cely et de Selves nt parlé ensuite. Des palmes d'officier d'Académie et des crx du Mérite agricole ont été distribuées. L'OPNA DE L EEBIIUOTRJ La distribution des prix aux enfants de lOrphelinat de la bijuter, joaillerie, etc., a eu lieu hier, au Trocadéro, u l présidence d M. Napias, |
lieu hier, au Trocadéro, sous la présidence de M. Napias, directeur de l'Assistance publique. Après les discours de MM. Napias, et Lefebvre, président de l'Orphelinat, lecture a été faite du palmarès. Un brillant concert a clos la cérémonie, À LA SOCIÉTÉ ACADEMIQUE DE COMPTABILITÉ Dans la salle des fêtes de la mairie du quatrième arrondissement, la Société académique de comptabilité a procédé à la distribution des récompenses à ses auditeurs de l'année 1898-1899. Cette Société, fondée en 1881 par un groupe d'experts comptables a pour but la propagation gratuite de renseignements commerciaux en France et le relèvement du niveau comptable. | lieu hr, au Trocadéro sous la csenéedpri de M. Napias, directeur de l'Assistance publique. Après les discours de MM. Napias, et Lefebvre, président de Ohenat, lctr été ft d palmarès. Un brillant concert a clos la cérémonie, À LA SOCIÉTÉ ACADEMIQUE DE COMPTABILITÉ Dans la sa des fêtes de la mairie du quatrième arrondissement la Société académique de comptabilité a procédé à la distribution des récompenses à ses auditeurs de 'année 1898-1899. Cette Sct, edféon en 1881 par un group d'experts comptables pour but la propagation gratuite de renseignements commerciaux n France et le relèvement du niveau comptable. |
renseignements commerciaux en France et le relèvement du niveau comptable. Après l'allocution de M. Artiser, président, M. Reymondin, secrétaire général, a fait un très intéressant rapport sur l'œuvre. Puis, on a procédé à la distribution des prix. À Trévoux L'inauguration de l'hôtel des Postes à Trévoux, a été l'occasion de fêtes splendides auxquelles la population a pris une part très active. Les fêtes étaient présidées par M. Mougeot, sous-secrétaire des postes et télégraphes. LE CERCLE VERGNIAUD Hier après-midi a eu lieu, Bordeaux, le banquet annuel du cercle Vergniaud. M. Maubourg presidait. On remarquait, parmi les convives, plusieurs conseillers généraux et | renseignements commerciaux en France et le relèvement du niveau comptable. Après l'allocution de M. esti,rAr président, M. Reymondin, secrétaire gé, a iaft un èrst intéressant rpprt sur 'œuvre. Puis, on a procédé à la distribution des prix. À Trévoux L'inauguration de 'hôtel des Postes à Trévoux, a été l'occasion de fêtes splendides ulles l population a pris une part très active. Les fêtes étaient présidées M. Mougeot, sous-secrétaire des postes e télégrphs. L CERCLE VERGNIAUD Hier aprèsmidi a lieu, Bordeaux, le bnqt annuel du cercle Vergniaud. . Maubourg presidait. On remarquait, parmi les convives, ueusirspl cnsllrs générx et |
presidait. On remarquait, parmi les convives, plusieurs conseillers généraux et d'arrondissement et des délégués de cercles et associations républicaines. Après les discours, l'assistance a voté, à l'unanimité, un ordre du jour au président de la République et des félicitations au gouvernement, engageant à persévérer dans sa politique de défense républicaine contre les menées cléricales et réactionnaires. LE PATRONAGE LAÏQUE Hier, à l'école communale de la rue Saint-Maur, le Patronage laïque, qui a pour président d'honneur Henri Brisson, a solennellement ouvert son exercice post-scolaire 1899-1900. L'Harmonie du dixième arrondissement, les Enfants de la Vie de Paris, Xavier Privas, Marcel Legay et | presidait. On rmrqt, parmi les convives, plusieurs conseillers généraux et d'aroisst et des délégués de cercles et associations républicaines. Après les discours, l'assistance a voté, à lunanimité un ordre du jour u rsden de la République et eds félicitations gouvernement, engageant à prévére dans sa politique d défense républicaine contre les menées cléricales et réactionnaires. L PATRONAGE LAÏQUE ie, à o'célel communale de la rue Snt-Mr, l Patronage laïque, qui pour président d'honneur Hnr Brisson, a solennellement ort son exercice post-scolaire 1899-1900. L'Harmonie du dixième arrondissement, les Enfants de la Vie de Paris, iaverX Privas, Marcel Legay et |
de la Vie de Paris, Xavier Privas, Marcel Legay et autres chansonniers de Montmartre, ainsi que des artistes de différents théâtres ont prêté leurs concours gracieux à cette fête, charmante à tous titres. * Notre excellent collaborateur Gaston Deltrroy, qui avait appelé l'intérêt de M.-Georges Leygues sur l'importance d'une bibliothèque populaire rouverte, a reçu des garanties très rassurantes de la toute entière sollicitude du ministre de l'instruction publique. Le ministre declare avoir sonné des ordres pour que l'on mette à la disposition du public la collection complète de la bibliothèque de l'érivane des arts, l'inventaire général des richesses d'art de | de la Vie de Prs, Xavier Privas, Marcel Legay et autres conis de Montmartre, ainsi que ds artistes de féts théâtres ont prêté leurs concours gracieux à cette fête, charmante à ts titres. * Notre xcllnt collaborateur Gaston Deltrroy, qui avait appelé l'intérêt de .-Georges Leygues s l'importance d'une bibliothèque populaire rouverte, a reçu des garanties très rssrnts de la toute entière sollicitude du ministre de l'instruction pbqe Le irmnstei declare avoir sonné des ordres pour qeu l'on mette la disposition du public la collection complète d la bibliothèque de l'érvn des rts, l'inventaire général des richesses dart de |
de l'érivane des arts, l'inventaire général des richesses d'art de la France, la collection des beaux-arts et des départements, les catalogues des grands maîtres, les plus beaux types de lettres, l'Exposition universelle de 1880. les albums du musée de Beaux-Arts comparé et les archives des monuments historiques. M. l'abbé Uzygues se tient à la disposition de l'œuvre pour la doter de tout ce qui pourra concourir à sa prospérité. « Je n'ai pas, dit-il, en terminant sa lettre, l'intention de limiter aux mesures que je viens d'en numérer la participation du ministre des beaux-arts à l'entreprise bi-republicaine dont vous plaise | de l'érivane des arts, l'inventaire général des sehcessri d'art la France, l collection des beaux-arts et sde départements, les catalogues des grands maîtres, les pls beaux types d le, 'Exposition universelle d 1880. les albums d musée de Beaux-Arts comparé et les archives des monuments histes M l'abbé Uzygues s tient à la disposition de lœuvre pour l tr de tout ce qui pourra concourir sa prospérité « Je n'ai pas, dit-il, en terminant sa lettre, ittion de imte aux mesures que je viens 'en numérer la participation du ministre ds eux à 'entreprise bi-republicaine dont vs plaise |
du ministre des beaux-arts à l'entreprise bi-republicaine dont vous plaise la cause auprès de moi. Soyez assuré que j'aurai toujours à cœur de faciliter votre tâche. » M. Boutang, professeur d'histoire de la philosophie moderne à la Faculté des lettres de l'arrondissement de Saint-Denis, nommé membre du conseil consultatif de l'Assistance publique. On relève de six mois, à dater du 1er novembre prochain, est l' congé pour sa demande et pour raisons de santé, M. Woille, professeur de lettres au lycée Voltaire, qui, on s'en avertit, avait été frappé d'une peine disciplinaire par le Conseil de l'Université Paris, pour avoir | du ministre ds beaux-arts à reprise bi-republicaine dont vous pls la cause auprès de moi. Soyez assuré que j'aurai toujours à cœur de faciliter votre tâche. M. Btng, professeur d'histoire de la philosophie moderne à la Faculté des lettres de l'arrondissement de Saint-Denis, nommé mm du conseil nsiaotcftul de l'Assistance publique. On relève de six mois, à dtr du 1er nvmbr prochain, est ' congé pour sa deme et pour rsns de santé, . Woille, professeur de lettres au lycée oar u on s'en avertit, avait été pé d'une peine disciplinaire par le Cns ed l'nvesé r,saiP uorp iarvo |
peine disciplinaire par le Conseil de l'Université Paris, pour avoir révélé à ses élèves de l'affaire Dreyfus. M. Cahen, professeur de mathématiques élémentaires supérieures au lycée Condorcet, est nommé professeur de mathématiques spéciales au collège Rollin, en remplacement d'un M. Guillot, admis à la retraite. M. Cols, professeur de mathématiques élémentaires au lycée Lakanal, est nommé professeur de mathématiques élémentaires supérieures au lycée Condorcet. M. Libbèque est nommé, à partir du 1er novembre, chef des travaux du zoologie à la Faculté des sciences de Paris, Un cours professionnel manuel et ménager a été créé, à partir du 1er octobre, 11 | peine dscplnr par le Conseil de l'Université ri pour avoir révélé à es élèves de l'affaire Dreyfus. M. Chn, professeur de mathématiques élémentaires supérieures au lycée Condorcet est nommé professeur de mathématiques spéciales au collège Rollin, en remplacement d'un M. Gllt, admis à la retraite. M. Cols, professeur de éisaummaehqtt élémntrs au yée Lakanal, est nommé professeur de mathématiques élémentaires supérieures au lycée Condorcet. M. Libbèque est nommé, à partir du 1er novembre, chef d travaux du zoologie à la Faculté des sciences de Paris, Un cours professionnel manuel e méngr a été créé, à partir du 1er octobre, 11 |
ménager a été créé, à partir du 1er octobre, 11 rue des Minimes, pour jeunes filles de treize à quinze ans. L'enseignement comprend : 1° Des cours pratiques de cuisine, de blanchisserie, de couture ; 2° Des cours d'enseignement primaire, de coupe, d'hygiène, etc. Cours commerciaux du Grand-Orient de France. Enseignement gratuit pour les deux sexes. Les cours gratuits commerciaux du Grand-Orient de France commenceront demain. Ils comprennent : - Les cours de comptabilité, de démographie, d'histoire, d'espagnol, d'allemand et des séances de conversation en langue étrangères. On s'inscrit tous les jours. 16, rue Cadet. Cours public et gratuit de | ménager a été créé, à partir ud 1er tob, 11 rue des Minimes, pour jeunes filles de treize à quinze ans. L'enseignement comprend : 1° Des orscu pratiques de cuisine, e blanchisserie, de couture ; 2° Des cours d'enseignement primaire, de coupe d'hygiène, etc. Cours commerciaux du aer-inGntOdr de France. Enseignement gratuit pour les deux sexes. Les cours gratu cmmrcx du Grand-Orient de Frnce cmmncrnt demain. Ils comprennent : - Les cours de comptabilité, démographie, d'histoire, d'espagnol, d'allemand et des séances de conversation en langue étrngèrs. On s'inscrit tous les jor 16 rue Cadet. Cours public t gratuit de |
les jours. 16, rue Cadet. Cours public et gratuit de sténographie, les mardis et jeudis, de huit heures et demie, à dix heures du soir, à partir du 1er octobre, à l'Association philosophique, 25, rue de Vaugirard, 5, par M. Ernest Roy. Les dames sont admises. M. Louis Tiliier, professeur municipal et départemental d'arboriculture, commencera le mardi 7 novembre, à l'hôtel de la Société nationale d'horticulture, 84, rue de Grenelle, des cours publics et gratuits d'horticulture et d'arboriculture, d'alignement et d'ornement. Le cours, divisé en deux années, aura lieu les mardis et vendredis de huit à neuf heures du soir | les jours. 16, ru datCe. Cours public et gratuit de sténographie, les mardis et jeudis, de huit heures et demie, dix heures du soir, à partir du 1er octobre, à 'soito phlsphq, 25 reu de Vaugirard, , r M. Ernest Roy. Les dames snt dmss. M. Louis Tiliier, professeur municipal et départemental d'arboriculture, commencera le mardi 7 novembre, à l'hôtel d la Scété nationale d'horticulture, 84, rue de Grenelle, des cours publics et gratuits d'horticulture et d'arboriculture, d'alignement et d'ornement. Le cours, divisé en deux années, u l les mardis et vendredis de huit à neuf here du soir |
mardis et vendredis de huit à neuf heures du soir et comprendra vingt leçons théoriques pour chacune des deux années. Université populaire. 157, faubourg Saint-Antoine. Ouverte tous les jours, sans exception, de neuf heures du matin à onze heures du soir. Les cours et conférences commencent à huit heures et quart du soir. Lundi 16. M. G. Urbain, docteur en sciences : La Constitution de la matière, 1. Comment les philosophes et les savants se sont posé le problème. Mardi 17. - M. Robert Dreyfus, publicitaire. Histoire de la Révolution de 1789 (première causerie). Mercredi 18. - Henry Bérenger : | mardis et rvidensde de huit à neuf heures du soir et comprendra vingt leçons théoriques pour chacune sed deux années. Université populaire. 157, fbrg Saint-Antoine. Ouverte tous les jrs, sans exception, de neuf hrs du matin à onze heures ud i. Les cours et conférences commencent à huit heures et quart du soir. Lundi 16. .M G. b,rUain docteur n sciences : La Cnstttn de la matière, 1. Comment les philosophes et les savants se sont posé l problème. Mardi 17. M. Robert Dreyfus, publicitaire. Histoire de a Révolution de 1789 (première causerie Mercredi 18 - ry Bérenger |
de 1789 (première causerie). Mercredi 18. - Henry Bérenger : La Poésie Sociale en France au dix-neuvième siècle. Alfred de Vigny, avec le concours de Mlle Marie Hachett, du Gymnase. Jeudi 19. M. Emile Janvion, publiciste : L'Anarchie à travers les âges (première causerie). Vendredi 20. M. Daniel Halévy, publiciste ; Les Prophètes d'Israël. Samedi 21. M. le docteur Leredde, médecin des hôpitaux : La Décadence française. Les causes. Les remèdes (première causerie). Un Palais qui s'écroule À L'EXPOSITION Récit d'un témoin. Aspect des lieux. Les blessés Sans doute a-t-on lu dans certaines feuilles, à propos des travaux du Métropolitain | de 1789 imèee(rrp causerie). Mercredi 18. - Henry Bérenger : La Poésie Sociale ne France au dix-neuvième èle.cis frldAe de Vigny avec le concours de Mlle Marie Hachett, du Gymnase. Jeudi 19. M. ml Janvion publiciste : L'Anarchie à traers les âges (première causerie). Vendredi 20. M. Daniel Halévy, publiciste ; Les Prophètes dIsraël med 21. .M le docteur Leredde, médecin des hôpitaux : La éae française. es cuses. Les remèdes (première cauri. Un Palais qui s'écroule L'EXPOSITION Récit d'un témn. Acpets des lx. Les blessés Sans doute a-t-on l dans certaines feuilles à propos des travaux du Métropolitain |
lu dans certaines feuilles, à propos des travaux du Métropolitain ou de l'Exposition, en fin d'article, un éloge discret des entrepreneurs, ingénieurs, architectes de ces ouvrages, pour leur prudence et leur sollicitude dès que la sécurité des ouvriers est en jeu. On cite des chiffres : pour tant de mètres cubes de maçonnerie, tant de charpente ou voie ferrée on n'a qu'un huitième d'homme tué. Ces chiffres sont-ils bien exacts ? En tous cas les moyennes ont été faillies en des proportions considérables. Toute la charpente d'un palais de l'Exposition s'est écroulée hier vers midi et quart. Comme c'était dimanche | u dans crtns feuilles, à prps des travaux du Métropolitain ou de l'Exposition, en fin ac un éloge discret ds ntrprnrs, ingénieurs, architectes d ces ouvrages, pour leur prdnc et leur sollicitude dès que la sécurité des ouvriers est en j.eu On cite des chiffres : pour tant mètres cubes de maçonnerie, tant de charpente ou voie ferrée on a'n qu'un huitième 'omdehm tué. Ces chiffres snl-osit bien estaxc En tou cas les moyennes ont été faillies en ds proportions considérables. Toute la charpente dun palais de 'Exposition s écroulée hier vers midi et quart Comme c'était dimanche |
s'est écroulée hier vers midi et quart. Comme c'était dimanche il n'y a eu que une dizaine d'ouvriers blessés. En semaine il y en aurait eu trois fois plus. Il y a des hasards heureux pour les entrepreneurs. Récit d'un témoin Déjà nous avons appris la terrible nouvelle nous avons cherché à voir quelques-uns des blessés. Nous avons pu trouver chez lui, où il s'était fait transporter, l'un d'eux, M. Pierre Laborde, qui demeure, 21, rue du Champ-de-Mars. M. Laborde est marié et c'est sa femme qui nous reçoit. Elle nous conduit de la cuisine, qui sert d'antichambre, dans une | s'st écroulée hier vrs midi et quart Comme c'étt dimanche il n'y a eu que une dizaine douvriers blessés. En semaine il y en rt eu trois ofsi plus. Il y a des hasards heureux pour ls ntrprnrs. Récit d'un témoin Déjà nous avons pprs la terrible nouvelle nous avons cherché à voir quelques-uns ds blessés. Nous avons pu trouver chez , ù i s'était fait transporter, l'un d'x, M. Pierre Laborde, q demeure, 21, rue du Champ-de-Mars. M. Lbrd est marié et c'est sa femme qui nous reçoit Elle nous ocnuidt de la cuisine, qui sert 'tichre, dans une |
nous conduit de la cuisine, qui sert d'antichambre, dans une chambre où se trouve le blessé, M. Pierre Laborde est étendu sur son lit tout habillé il a le pantalon de velours bleu aux larges poches du charpentier et il repose. C'est un jeune homme de vingt-six ans, brun, aux yeux intelligents. Il se soulève avec effort sur un coude pour nous répondre. Comment c'est arrivé ? nous dit-il, Voilà Vous connaissez le palais que nous construisons. C'est celui des Armées de terre et de mer, Il ne nous aura pas porté bonheur, entre parenthèses. Donc il est situé sur | ns conduit de la csn, qui sert d'antichambre, dans une chambre où se trouve le blessé, M. Pierre Laborde est étendu sur sn lit tout habillé il a le pantalon de orvluse bleu aux larges pchs du charpentier et il repose. C'est un jeune homme de vingt-six ans, brun, aux yeux intelligents. Il e soulève avec effort sur un coude pour nous répondre. Comment c'e arrivé ? nous dit-il, Voilà Vous connaissez le palais que nous construisons. Cest celui des Armées de terre et ed mer, Il nous aura pas porté bonheur, nr parenthèses. Donc il est situé sur |
pas porté bonheur, entre parenthèses. Donc il est situé sur le quai d'Orsay, passé le pont de l'Alma, mais avant la Tour ; et on le bâtissait sur la voûte de maçonnerie du chemin de fer des Invalides. On montait les fermes en bois. Trois chèvres étaient dressées et on en préparait une quatrième. Le bâtiment était long et haut. Il avait bien cinquante mètres de longueur, et seize de largeur. Tant qu'à la hauteur il y avait au moindre vingt mètres. J'étais monté tout en haut d'une chèvre, à vingt mètres. Roux et Vignes étaient au pied. Il pouvait | pas topré bonheur, entre parenthèses. Donc il st situé sur le quai d'Orsay, passé le pont d l'Alma, mais avnt la Tour ; et on l bâtsst sur la voûte de maçonnerie du chemin de fer des Invalides On montait les frms en bois. Trois chèvres étaient dressées e on e préprt une quatrième. Le bâtiment était long et haut. l avait iben cnqnt mètres de longueur, te seize ed largeur. Tant qu'à la htr il y avait au moindre vingt mètres. 'étais monté tout en haut d'une chèvre à vingt mètres. Roux et Vignes étaient au pied. Il pouvait |
vingt mètres. Roux et Vignes étaient au pied. Il pouvait être midi et quart; je remontai une planche, quand tout à coup le chantier crie : « Mes enfants, nous sommes fichus ! » À la même moment, je vois les fermes à ma droite se renverser, tandis que la chèvre, tirée par le contrevent, s'abattait sur la fauche. "Je me suis dit : Ne lachons pas la chèvre." "Cela me semble bien fait, car elle est tombée assez lentement. J'étais déjà sur la voûte du chemin de fer et je me croyais sauvé, quand j'ai reçu sur la cuisse | vingt mètres. Roux et Vignes étaient au pied. Il pouvait être midi et quart j remontai une planche, quand tt coup le chantier crie : « Mes enfants, nous sommes fichus ! » l même etomn,m je vois les fermes à ma droite se renverser, tandis que la chèvre, tirée par nocnevrt,et 'abattait sur la fauche. "Je m ss dit : N lachons pas la chèvre "Cl me semble bien fait, car elle est tombée assez lentement. J'étais déjà r la voûte du chemin de fer et je me croyais sauvé, quand j'ai reçu sur la cuisse |
je me croyais sauvé, quand j'ai reçu sur la cuisse et dans les bras un ou deux madriers qui m'ont couché par terre. "Je entendais autour de moi les cris des camarades. Mais je pouvais pas bouger. On est arrivé tout de suite, heureusement ; des passants, des agents et les pompiers. C'est eux qui ont fait le plus de besogne. Puis-moi, on m'a emporté au poste, pansé et ramené ici. "A quoi attribuez-vous l'effondrement ? "Je ne peux pas vous dire, Peut-être le ciment. Mais je n'en sais rien. "Aspect des lieux "Quittant M. Laborde, nous sommes allés jeter | je me sciyora sauvé, quand 'ai reçu sr la cuisse et dans les bras un ou deux madriers qui m'ont couché par terre. "Je entendais autour de moi les cris des camarades. Mais je pouvais aps bouger. On est arrivé tout de suite, heureusement ; des passants, des agents et les pompiers. C'est eux qui ont fait le plus de besogne. Puismoi n ma' emporté a poste, pansé et ramené ici. A quoi attribuez-vous l'effondrement ? "Je ne peux pas vous dire, Peut-être le ciment. Mais je 'en sais rien. "spct des lieux "Qttnt M. Laborde, nous smms allés jeter |
"Aspect des lieux "Quittant M. Laborde, nous sommes allés jeter un coup d'œil sur ce qui fut la charpente du palais. "Il faisait nuit. Sur les palais en construction, dressant leurs ossatures inachevées, une lumière grise tombait du ciel nuageux, éclairé derrière par la lune. "Tout proche de la Seine, deux fermes seulement étaient restées debout. Près du quai, une chèvre tenait encore. Enfin, sur la voûte cimentée du chemin de fer, un encombrément indescriptible de poutres, de madriers énormes. À gauche, sur l'autre rive, une lueur éclairait brutalement un chantier où l'on travaillait nuit et jour. À droite, des | "Aspect des lxuei Quittant M. Laborde, nous e allés jeter un copu d'œil sur ce qui fut l ehtnrpaec du palais. "Il faisait nuit. Sur les palais en contcin dressant leurs ossatures inachevées, une lumière grise tombait du ciel ngx, éclairé derrière par a lune. "Tout pecroh de la Seine, deux fermes seulement étaient restées debout. è du quai, une chèvre tenait encore. Enfin, sur al voûte cimentée du chemin de fer, un encombrément nsriile de poutres, de madriers énormes. À gauche, sur lautre rive, une lueur éclairait brutalement un chantier où l'on travaillait nuit et jour. À droite, des |
chantier où l'on travaillait nuit et jour. À droite, des toits pointus, une large cicatrice blanche, toute une ville inconnue ! "Avant qu'elle soit éclairée, combien d'existences dévorera-t-elle ? "Neuf ouvriers ont été blessés. Ce sont : MM. Allier Baud, vingt et un ans, domicilié 26, rue des Vinaigriers, transporté à l'hôpital de la Charité. Jules Roullion, quarante-quatre ans, sans indication de domicile, transporté à l'hôpital de la Charité. M. Labordé et père de deux enfants, Jean Moissant quarante-deux ans, sans indication de domicile, transporté à l'hôpital Necker. Pierre Gardère, quarante-sept ans, domicilié 32, rue de l'Ouest, transporté à l'hôpital | chantier où l'on travaillait nuit et jour. À droite, des toits pointus, une large ati blnch, toute une ville inu ! "Avant leqlue' soit éclairée, combien d'existences dévorera-t-elle ? "Neuf ouvriers ont été blessés. Ce sont : . Allier Baud vingt et un ans, domicilié 26, rue des Vinaigriers, transporté à l'hôpital de la Charité Jules Roullion, quarante-quatre ans, sans indication de oicle, transporté à pih'ôtlal d la Charité. M. Lard et père de deux enfants Jean Moissant quarante-deux ans, snas indication de domicile, sapoétnrtr à l'hôpital Necker. Pierre Gardère, quarante-sept ans, domicilié 32, r d l'Ouest, transporté à l'hôpital |
quarante-sept ans, domicilié 32, rue de l'Ouest, transporté à l'hôpital Necker. Pierre Vigne, trente et un ans, demeurant 31, boulevard de Grenelle, transporté à l'hôpital Necker. Pierre Labordé, âgé de vingt-six ans, demeurant 14, rue du Champ de Mars. Conduit à son domicile en voiture, sur sa demande. Pierre Longuet, âgé de quarante ans, sans indication de domicile, soigné à l'ambulance et conduit à l'hôpital de la Charité. Louis Bidault, âgé de quarante-neuf ans, domicilié 17, passage Bosquet, reconduit en voiture à son domicile, sur sa demande. Louis Clauzel, cinquante-trois ans, domicilié 33, boulevard Richard-Wallace, reconduit en voiture à son | quarante-sept ans, domicilié 32, rue de l'Ouest, transporté à l'hôpital Necker. Pierre Vigne, trente et un ans, dmrnt 31, boulevard de Grenelle, transporté à l'hôpital Necker. Pierre Labordé, âgé de ix ns, eeant 14, rue d Champ Mars. Conduit son domicile en voiture, sur sa demande Pierre Longuet, âgé de quarante ans sans ai de domicile, soigné à l'ambulance et conduit à l'hôpital de la Charité. Louis Bidault, âgé de quarante-neuf ans, domicilié 17, passage Bosquet, reconduit n vtr à son domicile, sur sa demande. Louis Clauzel, cinquante-trois ans, domicilié 33, boulevard Richard-Wallace, odut en voiture à so |
ans, domicilié 33, boulevard Richard-Wallace, reconduit en voiture à son domicile, sur sa demande. "MM. Vigne, Moissant et Gardère sont les plus grièvement atteints. Les médecins ont eu ce qui les concerne réservé leur diagnostic, "MM. Lépine, préfet de police ; Tourny, directeur de la police municipale, et Kouniar, officier de police, ont procédé aux premières constatations, en attendant l'arrivée de l'architecte de la préfecture, M. Hanel. M. Labusquière, conseiller municipal, a relevé les noms des blessés dont les familles sont pélevées, afin d'envoyer un premier secours. De son côté M. Lépine donnait les ordres selon que les familles soient | domicilié 33, boulevard Richard-Wallace, reconduit en voiture à son domicile, r sa demde. "MM. Vigne, Moissant et Grdèr sont les plus grèvmnt atteints. Les médecins ont eu ce qui les concerne réservé leur diagnostic, " Lépine, préfet de police ; Tourny, directeur de la police municipale, et Kouniar, officier de police, ont procédé aux premières constatations, en atnt l'arrivée de l'architecte la préfecture M. Hanel. M. Labusquière, conseiller municipal, a relevé les nms des blessés dont les familles sont pélevées, afin d'envoyer un premier secours. De son côté M. Lépine donnait les rres selon que les familles soient |
M. Lépine donnait les ordres selon que les familles soient avisées et que des secours leur soient distribués aussitôt. "Le ministre du commerce a été informé, au cours de son voyage à Lille, de l'accident. Un attaché de son cabinet s'est rendu dans les divers hôpitaux où ont été transportés les ouvriers blessés. "L'entrepreneur du palais, M. Poirier, était présent lorsque l'effondrement se produisit. Il ne comprend pas quelles en peuvent être les causes. "Les entrepreneurs ignorent généralement, d'ailleurs, les causes des accidents survenus sur leurs chantiers. "Albert Darthez. "FÊTES DE MARSEILLE "Marseille, 15 octobre. "C'est par une pluie diluvienne | M. Lépine dnnt les ordres selon que e familles snt avisées et que des secours leur soient distribués utôt "Le ministre du cmmrc a été informé au cours d son voyage à Lille, de l'ccdnt. Un attaché de son abine s'st e dans les divers hôpitaux où ont été transportés les ouvriers blessés. L'ntprer du palais, M. iroriP,e était présent o l'effondrement se produisit. Il ne copr pas qlls en peuvent être les causes. "Les entrepreneurs ignorent généralement, ,riae'ullds les sscuae esd accidents survenus sur leurs chantiers. "Albert Darthez. "FÊTES DE MARSEILLE "Marseille, 15 octobre. "C'est par une pluie diluvienne |
DE MARSEILLE "Marseille, 15 octobre. "C'est par une pluie diluvienne qu'a été inaugurée, hier matin, la plaque commémorative de l'arrivée des Phocéens à Marseille, voilà vingt-cinq siècles. "La remise de cette plaque, où la localité de Marseille pour sa métropole Phocée est gravée en grec, en latin, en français et en provençal, a été faite à la ville par M. Clerc, professeur de l'Université et directeur du musée archéologique. "La parole a été prise ensuite par MM. Fiasse-Stéres, premier adjoint de Marseille; Pierre Barthes, adjoint ; Georges Jadès, délégué de Phocée, Lucipian, président du conseil municipal de Paris, et M. | DE ARSEL "Marseille, 15 octobre. "C'est par une pl diluvienne qua été inaugurée, hier matin la plaque commémorative de l'arrivée des Phocéens à Mrsll, voilà vingt-cinq sècls. "La remise de cette plaque, ù la localité de Mrsll pour sa métropole Phocée est gravée en grec en latin en français et en prvnçl, a été faite à la ville par M. Clerc, professeur de 'Université et ireceu du musée ruqclg.heéoiao "L parole a t prs ensuite par MM Fiasse-Stéres, premier adjoint de Mrsll; Pierre Barthes adjoint ; Georges Jadès, délégué e Phocée, Lucipian, sident du conseil municipal de ari,sP et M. |
Phocée, Lucipian, président du conseil municipal de Paris, et M. Silvain, de la Comédie-Française, a dit des vers de Comte Hugues, sur l'estrade élevée au bas du fort Saint-Nicolas, c'est-à-dire sous la pluie !... Une distribution de médailles commémoratives aux Bouches et syndicats a suivi. "Une cérémonie représentant l'arrivée des Phocéens, avec quatre grandes piqueuses, a été favorisée d'une fort bruyante éclahirade. La scène du débarquement et le temple où Gyptis offrit à Protis la coupe d'union, ont été joliment rendus, mais la pluie tombant de plus belle, a quelque peu troublé l'ordre du cortège, salué au passage par les | oce, Lucipian, président du conseil municipal de Paris, et M. Silvain, de la Comédie-Française, a dit des vers de Cmt Hugues, sur l'estrade eé au bas du fort Saint-Nicolas, c'st-à-dr sous la pluie Une distribution de médile commémoratives aux Bouches et ndics a suivi. "n cérémonie rpréet l'arrivée des cé, ae quatre re piqueuses, a été favorisée d'une fort bruyante éclahirade. La scène du débrqmnt et le e ùo Gyptis ffrt à Protis la coupe d'union, ont été joliment rendus mais la ple tombant d lups ,elbel quelque peu troublé l'ordre d cortège, salué au pssg par es |
peu troublé l'ordre du cortège, salué au passage par les applaudissements sévères d'une fête au beau soleil ne fut pas fait plus gaie, plus enthousiaste. "NOUVELLES DIVERSES "Le quart d'heure de Rabelais. "Un jeune homme de vingt et un ans, M. Emile Derieux, demeurant rue Jeanne-d'Arc, faisait, hier, la connaissance d'une jeune et jolie fille de seize ans, qu'il emmenait, après quelques instants d'une facile conversation, à son domicile. "Vers deux heures du matin tous deux sortirent dans la rue et se prirent soudain de querelle. La fille partit en courant et M. Derieux continua son chemin. Arrivé devant le | p roub l'ordre du cortège, salué passage pr les applaudissements évèes d'n etêf au beau soleil ne fut pas fait plus gaie, plus enthousiaste. "NOUVELLES DRSIESVE "Le quart d'heure de Rabelais. U jeune om de vingt et un ans, M. ml Derieux, demeurant JedArc faisait, hier, la connaissance d'une jeune e jolie fille de seize ans, qu'il emmenait, après euuselqq instants due facile conversation, à son dmcl. "Vers deux heures du matin ts deux n dans la rue t se prirent soudain d leuqer.le La fille partit en courant et Derieux cntn s chemin. Arrivé devant le |
courant et M. Derieux continua son chemin. Arrivé devant le numéro 324 de la rue Saint-Jacques, il fut rejoint par trois individus qui tombèrent sur lui à bras raccourcis, et finalement l'un d'eux lui frappa d'un coup de couteau en plein cœur. "Voyant leur victime tomber, les meurtriers purent la fuite, abandonnant sur le trottoir le couteau ensanglanté. Deux gardiens de la paix, en faisant leur ronde, trouvèrent le malheureux inanimé et le transportèrent à l'hôpital de la Santé. Pendant qu'on opérait le pansement, M. Derieux rendit son dernier soupir sans avoir prononcé une parole. Le cadavre a été envoyé | courant te M Derieux continua son chemin. Arrivé devant le numéro 324 de la rue Saint-Jacques, il fut rejoint par trois individus qui tombèrent rus lui bras raccourcis, et finalement l'un d'eux lui frappa d'n coup de couteau en plein cœur. "Voyant leur victime tomber, les meurtriers purent la fuite, abandonnant usr le trottoir le utceoua ensanglanté. Deux gardiens de la paix, en faisant leur ronde, trouvèrent le malheureux inanimé et le transportèrent à l'hôpital e la Santé. Pendant qu'on opérait le pansement, M. Dere rendit son dernier soupir sans vr prononcé une parole. L cadavre a été envoyé |
sans avoir prononcé une parole. Le cadavre a été envoyé à la Morgue. Les meurtriers et leur complice sont activement recherchés. Accident d’œuvre. Hier matin, à onze heures, un ouvrier maçon, nommé Terrras, âgé de vingt ans, qui travaillait sur un échafaudage, aux chantiers de la nouvelle gare d’Orléans, est tombé d’une hauteur de cinq mètres et s’est fracassé le crâne. Le malheureux a dû être transporté à l’hôpital Laennec dans un état désespéré. Immense choix: d’articles de chauffage, éclairage, décoration, literie, linge, etc... Mobiliers par milliers; grands magasins Dufayel. Nombreuses attractions. Bain de soleil. Un professeur, M. Léon Carley, | sans avoir prononcé une parole. Le cadavre a été envoyé à la Morgue. seL meurtriers et leur complice sont activement ch Accident ru.dv’eœ Hier matin, à nz heures, un ouvrier , nommé Terrras, âgé de vingt ans, qui travaillait sur un échafaudage, aux chantiers d la nouvelle gare d’Orléans, est tm d’une hauteur de cinq mètres et s’est fracassé le crâne Le aheeu a dû être transporté à l’hôpital Laennec dans un état désespéré. Immense choix: d’articles de chauffage, éclairage, décoration, literie, lige, etc... Mobiliers par milliers; grands agan ufye. Nombreuses attractions. Bain de soleil. Un professeur, M Léon Carley, |
Nombreuses attractions. Bain de soleil. Un professeur, M. Léon Carley, âgé de trente-quatre ans, demeurant avenue d’Orléans, qui entretient depuis longtemps des relations avec une modiste, Mlle Estelle Merceron, âgée de vingt-sept ans, demeurant rue Madame, avait fait la connaissance d’une amie de sa maîtresse, Mlle Cécile Lebaudrie, âgée de cinquante-deux ans, demeurant rue du Cheylard Midi. Hier, Mlle Merceron qui devait se rendre à une réunion de famille, dans la banlieue, arrivait vers trois heures chez son amant. Celui-ci, qui avait reconnu sa coup de sonnette, avait pris son chapeau en disant que précisément il sortait; mais la jeune | Nombreuses attractions. Bain de soleil. Un professeur, M. Léon Crly, gé de trente-quatre ans, demeurant avenue d’Orléans, qui entretient depuis longtemps des relations avec une modiste, Mlle Estelle Merceron, âgée de vingt-sept ans, demeurant r Madame, avait fit al connaissance dune amie de sa maîtresse, Mlle Cécile Lebaudrie, âgée de cinquante-deux ns, demeurant rue du Cheylard Midi. Hier, Mlle Merceron qui devait se rendre u réunion de famille, dans la banlieue, rrvt vers trois heures chez son mnt. Celui-ci, qui vaiat econnu sa coup de sonnette, vt prs son chp en dia que précisément il sortait; mais la jeune |
chapeau en disant que précisément il sortait; mais la jeune femme soudain prise de soupçons, insista pour entrer et entra de force. Elle se trouva nez à nez avec Mlle Lebaudrie. Folle de jalousie, elle se jeta sur son amie. M. Carley se précipita pour séparer les deux femmes. Par malheur il laissa tomber sa canne à pomme. Mlle Merceron sauta dessus, tira l'arme et en frappa son amant sous le sein droit, puis se retourna sur sa rivale. Mais celle-ci avait pu se barricader dans la chambre à coucher. Mlle Merceron essayait de défoncer la porte, quand des voisins, | chpeau en disant q précisément il sortait; mais la jeune femme soudain prise d pns, insista pour entrer et entra de force. Elle se ovraut nez à nez avec M Lebaudrie. Folle de jalousie, elle se jeta sur sn amie. M Carley se précipita urop séparer les deux femmes. Pr malheur il lss tomber sa canne à pomme. Mlle Merceron sauta dessus, tira larme t en frappa son amant sous le sein droit, puis se retourna sur sa rivale. Mais celle-ci avait pu se brrcdr dans la chambre à coucher. Mlle Merceron essayait de défoncer la porte, quand des voisins, |
Mlle Merceron essayait de défoncer la porte, quand des voisins, prévenus par M. Garley qui perdait son sang en abondance, accoururent et désarmèrent la jeune femme qui a été mise à la disposition de M. Baissac, commissaire de police. M. Carley a été transporté dans une maison de santé. Son état est très grave. Monsieur Lecocq. Eau, Gaz et Electricité Schmoll Antony l'Pin Levaii. IVe arrêt, Devoré par un chien. Mme Abel Lefloff, âgée de vingt-quatre ans, demeurant 32, rue d'Guignes, ayant cru entendre, hier soir, vers dix heures, un bruit inquiétant dans la rue, descendit pour se rendre compte | Mlle Merceron essayait de défoncer la porte, quand des voisins, prévenus par M. Grly qui perdait son sang abondance, accoururent et désarmèrent l jeune femme qui a été mise à la disposition de M. Baissac, commissaire de police. . Carley a été rarttéonps dns une msn de .éntas Son état st èstr grave. Monsieur Lecocq. Eau, Gaz et Electricité Schmoll Antony l'Pin Levaii. IVe arrêt, Devoré par un ch. Mme Abel Lefloff, âgé de nttr ans, demeurant 32, rue dig, ayant cru entendre, hier soir, vers dix heures un bruit inquiétant dans la rue, descendit pour se rendre compte |
bruit inquiétant dans la rue, descendit pour se rendre compte de ce qui se passait. Un énorme chien nain danois, que le concierge de l'immeuble avait laissé la nuit en liberté, ne l'ayant pas reconnue, lui sauta à la gorge et la fit cruellement montre, Écoute par les cris de la malheureuse femme, l'animal lui dévora entièrement le sein droit et une partie du bras. Les voisins, accourus, eurent un mal inouï à la délivrer. Son état est désespéré. Éclaire Étranglée et violée (suite). Il semble aujourd'hui établi que Louise Bergère n'a pas été levée de somme on l'avait supposé | bruit nqétnt dans la rue, descendit pour se rendre compte de ce qui s psst. Un énrm chien nain danois, que le concierge d l'immeuble avait laissé la nuit en liberté, ne l'ynt pas reconnue, lui sauta à la gorge t la fit cruellement montre, Écoute par les cris de la malheureuse femme, l'animal i dévora entièrement le sein droit et une partie du bras. Les voisins, aos rnt un mal inouï à la évrer. Son état est désespéré. Éclaire Étranglée et violée (suite). semble aujd'hi établi que Louise Bergère n'a pas été levée de somme on l'avait supposé |
Bergère n'a pas été levée de somme on l'avait supposé tout d'abord, à l'endroit où a été découvert son cadavre, l'assassin l'aurait transportée dans le terrain vague de la rue Castres, entre quatre heures trente et cinq heures du matin, après l'avoir étranglée. Voici quelles sont les déclarations les plus importantes recueillies hier par M. Orsatti, commissaire de police. L'employé de chemin de fer Lemoucel, qui a fait au commissaire la déclaration de la découverre du corps, a constaté que le bec de gaz, face à la rue Huguier, au pied duquel on trouvait le cadavre, était allumé. Il était | Bergère n'a pas été levée de smm on l'avait supposé tout d'abord, l'endroit où a été décvrt son cadavre, l'assassin l'rt transportée dans le terrain vague de la rue Castres, entre qtr heures trente et cinq heures du matin, après l'avoir enlgatr.éé ii quelles sont les déclarations les uslp importantes recueillies hier par M Orsatti, commissaire de police. Lemployé de chemin de fer Lemoucel, qui a fait au commissaire la déclaration de la découverre du corps, a constaté que l bec de gaz, face la rue Huguier, au pied duquel on trouvait le cadavre, était allumé. Il était |
pied duquel on trouvait le cadavre, était allumé. Il était alors six heures du matin et non sept heures, comme on l'a dit. Or. chose étrange, tous les autres bec de la rue Castres étaient éteints. M. Orsatti fit immédiatement rechercher l'employé de la Compagnie du gaz qui allume les bec dans ce quartier. C'est un nommé Durand, demeurant rue de Paris, à Clichy. Interrogé, il a formellement assuré avoir passé rue Castres, exactement à quatre heures quarante et avoir éteint tous les bec de gaz, celui de la rue Castres comme les autres. Détail très important, cet employé a | pied dql n troi le cadavre, était allumé. Il était lrs six reeush du matin e non etsp heures, c on l'a dit Or. chose éne, tous les autres bec de la rue Castres étaient éteints. M. Orsatti fit immédiatement rhhe l'employé de la Compagnie du gaz qui llmeau les bec dans ce arie. C'est n nommé Durand, demeurant rue de Paris, à Clichy. Interrogé, il a formellement assuré avoir passé eur Castres, xctmnt à quatre heures quarante et avoir éteint tous les bec de gaz, celui de la rue Castres ce les autres. iélatD très important, cet employé a |
Castres comme les autres. Détail très important, cet employé a également assuré qu'à cette heure, le corps de Louise Bergère n'était pas rue Castres : Par mesure de prudence, a-t-il déclaré au commissaire, dans ces parages déserts, je regarde autour de moi et, si le corps y avait été, je l'aurais certainement vu. Comment se fait-il que le bec éteint, à quatre heures quarante, par Durand, soit trouvé allumé à six heures? Une autre déclaration très importante a été faite par' un marchand de vin, M. Vallée. Celui-ci, dont l'établissement fait le coin de la rue Castres et de la | Castres comme les autres. Détail très important, cet employé a également ssré qu'à cette heure, le corps de Louise Bergère n'était pas r Castres : Par mesure de prudence, a-t-il déclaré au commissaire, dans ces parages déserts, je regarde autour de moi t, si le corps y avait é, je l'aurais terminatecen vu. Comment se ft-l que el bc éteint, quatre heures qaant, par Durand, soit trouvé émulal à six heures? n autre déclaration très importante a été faite par' un marchand de vin, a Celui-ci, dont l'établissement ft le nioc de la rue Castres de la |
fait le coin de la rue Castres et de la rue du Bois, étant allé promener son chien, à cinq heures et demie du matin, a vu le cadavre et l'a touché au front. Il était déjà glacé. M. Vallée a remarqué également que le bec de gaz était allumé et qu'un fichu rose qui, lors des constatations, recouvrait le vide-gorge de la victime, était placé à deux mètres environ des pieds du cadavre. Il a donc fallu que, dans l'intervalle, un inconnu l'ait déplacé. En rentrant chez lui, le marchand de vin fit part de sa découverte à ses | fait le cn de la rue Castres et de la rue du Bois, tn allé promener son cieh,n à cinq heures et demie du mtn, a vu le cadavre et l'a och au fr Il était déjà glacé. M Vallée remarqué églmnt ue le bec de gaz était allumé quun cihfu rs qui, lors des ots, recouvrait le videgorge de la victime, était placé deux mètres environ des pieds du cadavre. Il a donc fallu que, dans l'intervalle, un inconnu lait déplacé. En rnta chez lui, le marchand de vin fit part de sa décvrt à ses |
marchand de vin fit part de sa découverte à ses clients, mais, ayant à ce moment beaucoup de monde dans sa boutique, il ne se rendit pas immédiatement au commissariat. De cet ensemble de faits, il semble résulter que le crime n'aurait pas été commis dans le terrain vague mais que le corps y aurait été porté entre quatre heures quarante et cinq heures et demie. Vers minuit, Louise Bergère, a été aperçue par l'agent de police Mans, au moment où elle s'arrêtait à environ dix mètres de la porte de son logement, 15, rue de Paris. Elle était au | marchand de vin fit prt d sa découverte à ses clnts, mais, ayant à ce moment beaucoup de monde dans sa boutique, il ne se rendit pas immédiatement au commissariat. De cet ensemble de faits, il semble résulter que le crm n'aurait pas été commis dans le terrain vague mais que le corps y aurait été porté entre uare heures uarte et cinq heures et demie. Vers minuit Louise Bergère, a été açue par l'agent de police Mans au moment où leel s'arrêtait environ dix mètres de l porte de son gen, 15, rue d Paris. e était au |
de son logement, 15, rue de Paris. Elle était au bras d'un homme de haute taille, âgé d'une trentaine d'années, roux, vêtu de noir et coiffé d'un chapeau en feutre mou. Derrière le couple, à environ trente pas, marchait un individu dont le signalement correspond à celui de Messeau. Celui-ci paraissant se dissimuler, L'agent entendit distinctement Louise Bergère dire à son compagnon : "Non, pas ce soir, Sur ces mots, le grand roux s'éloigna. Le logeur lognaux, interrogé. nouveau hier, a déclaré avoir entendu la fenêtre du rez-de-chaussée, où habitaient Filesseau et sa maîtresse, s'ouvrir et se refermer à plusieurs | de son logement, 15, r de Prs. Elle était au bras 'un homme d haute taille, âgé d'une trntn 'années, roux, vêtu de noir et coiffé d'un chapeau en eferut mou. Derrière le couple, environ trnt pas, marchait un individu dont le signalement correspond à celui de Messeau Celui-ci psnt se dissimuler, L'agent entendit distinctement Louise Bergère dire à son cmpgnn : "Non, pas ce soir, Sur cs t,mos le grand rux séloigna L logeur lognaux, interrogé. oueau hier, a déclaré avoir entendu al fenêtre du -dhu où habitaient Filesseau et sa maîtresse, s'ouvrir et refermer à plusieurs |
Filesseau et sa maîtresse, s'ouvrir et se refermer à plusieurs reprises dans la nuit. Toutefois, il ne peut donner aucune indication sur l'ombre. Les présomptions contre Messeau semblent devenir de plus en plus graves. Néanmoins, il convient de dire que Messeau maintient énergiquement ses premières déclarations. Drame de la folie. Un journalier, Louis Roy, âgé de vingt-quatre ans, demeurant chez sa mère, 6, rue Caillot, à la Vilette, se trouvait attablé, hier après-midi, dans un débit de vin tenant au lieu dit la Boisserie, près de Montreuil-sous-Bois par M. Adrien Clerjot, âgé de cinquante-six ans. Pris soudain, d'une crise d'aliénation | Filesseau et sa maîtresse, s'vrr et se refermer à plusieurs reprises das la .nitu Toutefois, il ne peut donner aucune indication sur l'ombre. Les présomptions contre Messeau semblent devenir de plus en plus graves. Néanmoins, il convient de dire que Messeau maintient énrgqmnt ses premières déclarations. Drame e la folie. Un jrnlr, Ls Roy âgé de vingt-quatre ans demeurant chez sa mère 6, rue Caillot, la Vilette, s trouvait attablé, hier après-midi, dans un débit de vin tenant au lieu dit la sBieeriso, près de Montreuil-sous-Bois par M. Adrien Clerjot, âgé de cinquante-six ans. Pris sdn, d'une crise d'aliénation |
Clerjot, âgé de cinquante-six ans. Pris soudain, d'une crise d'aliénation mentale, Roy, sortant un revolver de sa poche fit feu à deux reprises sur le patron de l'établissement. Grièvement blessé à la poitrine, M. Clerjot s'affaissa sur le sol, pendant que des voisins accourus au bruit des détonations s'emparaient du malheureux aliéné et le conduisaient au commissariat de police de la localité. Il a été dirigé sur l'infirmerie spéciale du Détôt. Départements Mystery. Annecy. Hier, dans le vallon du Planais (Haute-Savoie), près de la frontière italienne, on a découvert le cadavre de M. Clérel, conseiller à la Cour de Chambéry, | Clerjot, âgé de iunte-six ans. Pris soudain, 'eund crise d'aliénation mentale, Roy, sortant un revolver de s poche fit fue à de reprises sur le patron de l'établissement. Grièvement blessé à la poitrine, M. Cojrelt s'affaissa sur le sl, pendant que des voisins accourus bruit des détonations s'emparaient du malheureux aliéné et le conduisaient au commissariat de police de la localité. Il a été diigé sur l'infirmerie spéciale du Détôt. Départements Mystry. Annecy ,reHi dans le vallon du Planais (Ht-Sv), près de la frontière italienne, n a découvert le cadavre de . Clérel, conseiller à la Cr aéry |
cadavre de M. Clérel, conseiller à la Cour de Chambéry, qui était parti en excursion dans la montagne, avec deux guides. Le procureur de la République de Saint-Jean-de-Maillane procède à une enquête pour savoir si la mort de M. Clérel est pour cause de suicide, un meurtre ou un incident de frontière. Étranger ORI HISTOIRE DE PARIS. New-York, 15 octobre. Un train de chemin de fer de la ligne de Chicago-North-West a été attaqué, hier à minuit. Par des malfaiteurs masqués qui ont enlevé 1.000 dollars. Mme RÉGNIER, 27, Bd des Italiens, achète Bijoux, Diamants, Perles, Pierres fines, Antiques de | cadavre de M. Clérel, conseiller à la Cour de Chambéry, qui était artip en excursion dans l montagne, avec deux guides. Le pcue de la République de Saint-Jean-de-Maillane procède à une enquête pour savoir s la mort de M. Clérel est pour cause de suicide, un meurtre ou un iid de frontière. Étranger ORI HISTOIRE DE PARIS. o,wkreY-N 15 octobre. Un train de chemin de fer de la lgn de Chicago-North-West a été attaqué, hier à minuit. Par des malfaiteurs masqués qui t enlevé 1.000 olra.dsl Mm RÉGNIER, 27, Bd des Italiens, achète Bijoux, Diamants, Perles, Pierres fines, esqnuiAt de |
des Italiens, achète Bijoux, Diamants, Perles, Pierres fines, Antiques de Style et Objets d'Art. Sociétés Musicales Au même endroit où nous faisions connaître l'excellente idée de M. A. Duchmann, elle était mise en pratique en vue de l'Exposition universelle de 1889. Les concours viennent d'être ouverts, en effet, pour différents genres de morceaux qui devront être exécutés l'an prochain, par les nombreuses sociétés que nous entendrons à Paris. À ce sujet, l'on demande même les paroles d'un chef-d'œuvre cananéen soixante vers ans plus tôt, avec attribution d'une prime de deux cents francs à la poésie choisie. Nous allons donc voir | ds Italiens, achète Bijoux, Diamants, Perles, Pierres fines, Antiques de Style et Objets d'Art. Sociétés Musicales Au même endroit ù nous faisions connaître l'excellente idée de M. A. Duchmann, elle était mise e pratique en vue de l'Exposition uie de 1889. Les concours viennent dêtre ouverts, n effet pour différents genres d morcea qui dert êtr exécutés l'an prochain, par s nombreuses sociétés que nous entendrons Paris. À sujet, 'on demande même le paroles d'un chef-d'œuvre cananéen soixante vers ans plus tôt, avec attribution d'une prime de deux cents francs la eéispo choisie. ous allons donc rivo |
cents francs à la poésie choisie. Nous allons donc voir ce que donnera cette mesure vraiment louable, et dont l'art ne peut que tirer un excellent parti. Pour notre part, nous demandons surtout au jury de moins faire état de la forme en elle-même que du caractère « musical » de la pièce. Le chœur n'est pas une cantate, il a besoin de variété, des mouvements divers que les paroles mêmes doivent indiquer. En 1880, pour n'avoir pas fait cas de ces choses si simples, on ne fit rien de bon. Espérons que l'on s'en viendra. Cabaret. BULLETIN Société chorale | cents francs à la choisie Nous llns donc voir ce que donnera cette mesure vraiment louable et dont l'art n peut que tirer un excellent parti. Pour ntr part, ddos surtout au jury de moins fr étt de la forme en lmlemee-ê que du caractère « musical » de la pièce. Le chœur n'est pas une cantate, il besoin de variété, des mouvements divers que les paroles mêmes dv idqu En 1880, pour n'avoir pas fait cs de ces choses si simples, on ne fit rien de bon. Espérons que l'on s'en viendra. Cabr. BULLETIN Société chorale |
bon. Espérons que l'on s'en viendra. Cabaret. BULLETIN Société chorale de l'école-Galin-Paris-Cheve (division d'excellence). direction de M. Amand Chevé. Ouverture de deux nouveaux cours gratuits de chant; 1° passage des Panoramas, 30, galerie Montmartre, les mercredis et samedis, à neuf heures du soir, à partir d'après-midi, professeur: M. G. Vernois; 2° rue du Pont-de-l'Alma. Les mardis et vendredis, huit heures, à partir de demain, professeur: M. Armand Marcilly. COURRIER DES THÉÂTRES Dans Ariodante du Lac, de M. Victorin Joncières, qu'on répète à l'Opéra en même temps que la Prise de Troie, c'est Mlle Penicaud qui chantera le rôle primitivement destiné | bon. Espérons que l'n s'en v. Cabaret. BULLETIN Société chorale de l'école-Galin-Paris-Cheve (division d'excellence). direction de M. mnd Chevé. Ouverture de deux nouveaux u grtts de chant; 1° passage des Panoramas, 30, galerie Montmartre, les mercredis et samedis, à neuf heures du soir, partir d'après-midi, prfssr: . . Vernois; 2° rue du Pont-de-l'Alma. Les mardis t vendredis, huit heures, à prtr de dmn, professeur: M. rmnd Marcilly. COURRIER DES THÉÂTRES Dans Ariodante du Lac de M. Victorin Joncières, qu'on répète à l'Opéra en même temps que la Prs de Troie, c'est Mlle Penicaud qui chantera le rôl primitivement destiné |
Troie, c'est Mlle Penicaud qui chantera le rôle primitivement destiné à Mlle Bréval. Le Gymnase fera sa réouverture officielle le 10 novembre avec la première représentation de Petit Chagrin, de M. Vaucaire, et des Pieds nickelés, de Tristan Bernard Avant, M. Légal-Poë donnera trois représentations de pièces jouées à l'Odéon. La réouverture du Grand Guignol a eu lieu avec un succès sans précédent. Un programme très varié et admirablement interprété par MM. Garbagnati, Pons-Aralis, Severin Mars, Remongin et Mmes Paulette Filliaux, Guelly et Léa Noyart a tout de suite classé le Grand Guignol parmi les théâtres qui attireront le plus | Troie, c'est Mlle Penicaud qui chantera le rôle primitivement destiné à Mlle Bréval. Gymnase fera sa réouvetre officielle le 10 novembre avec la èe représentation de Petit Chagrin, de M. Vaucaire, des Pieds nickelés, de Tristan Bernard Avant, M. Légal-Poë dernano trs représentations de pièces jouées à l'Odéon. L réouverture du Grand Guignol a eu lieu avec un succès sans précédent. Un programme très varié et admirablement interprété par MM. rbnt Pons-Aralis, Severin Mars, Remongin Mmes Paulette Filliaux, Guelly t Léa Noyart a tout de suite classé le Grand Guignol parmi les théâtres qui attireront le plus |
le Grand Guignol parmi les théâtres qui attireront le plus de public cette année. Ce soir, au Théâtre-Antoine, pour les débuts de M. Janvier dans le rôle de Sganarelle, le Médecin malgré lui, avec MM. Noëlles, Desfontaines, Altchuller, Serny, Verse, Jarrier, Dux, MM. Maupin, Ellen Aarne, Luce Collas le même spectacle comprendra également les Revenants, d'Ibsen. L'Odéon donne ce soir, pour l'inauguration de ses soirées classiques, la Rodogune de Corneille, qui n'avait pas été représentée depuis longtemps. On y verra à la fois Mlle Tessandier et Weber, Demain mardi, quatre-vingt-septième représentation de Ma Bru! Hier, à la première répétition générale | le Grand Guignol parmi ls théâtres qui attireront le plus de public cet année. Ce soir, au Théâtre-Antoine, pour les d de M. Janvier dans le rle de Sganarelle, le Médecin mlé lui, avec MM. Noëlles, Desfontaines, Altchuller, Serny, Verse, Jarrier, Dux, MM. Maupin, lln Aarne, Luce Collas le même spctcl comprendra également les Revenants, d'be L'Odéon donne ce soir, pour l'ngrtn de ses soéiser classiques, la Rodogune de Corneille, qui navait s été représentée depuis longes. On y verra à la fiso Mlle Tessandier et Wr Demain mardi, qat-vinsptèe représentation de aM Bru! erHi, à la première répétition générale |
représentation de Ma Bru! Hier, à la première répétition générale de Robinson Crusoé au Champs-Elysées, une coupure ayant nécessité quelques remaniements, les auteurs et la direction, pour ne pas retarderait, hasard, ont remis la première représentation de Robinson au jeudi 12, Spectacles de la semaine : À l'Opéra : lundi et vendredi, Salomé; mercredi, le Prophète; samedi, Tannhäuser. À la Comédie-Française : lundi, mercredi et samedi, Froufrou; mardi et vendredi, le Torrent; jeudi, Maître Guillaume. À l'Opéra-Comique : lundi, le Barbier de Séville, la Nuit de la Saint-Jean; mardi, vendredi et samedi, Carmen, mercredi, Manon; jeudi, Carmen, À l'Odéon : | représentation de Ma Br! Her, à la première répéttn générale de Robinson Crusoé au Chmps-lysés, une coupure ayant nécessité qlqs reatennmsei,m les auteurs et la direction, pour n ps retarderait, hasard, ont remis la prmèr rprésnttn de Robinson au jeudi 12, Spectacles de la semaine : À alpr'éO : lundi et vendredi, Salomé; mercredi, le Prphèt; samedi, Tannhäuser. À la Comédie-Française : lundi, mrcrd et samedi, Froufrou; mrd et vne, le Torrent; jeudi, Maître Guillaume. À rpméuoi'lqC-Oea : lundi, le Barbr de Séville, la Nuit de la Saint-Jean; mardi vendredi et samedi, ,mCeran mercredi, Manon; jeudi, Crmn, À l'Odéon : |
et samedi, Carmen, mercredi, Manon; jeudi, Carmen, À l'Odéon : lundi, représentation populaire à prix réduits, Rodogune, les Ricochets; toute la semaine, Ma Bru! et la Visite. Samedi, à 4 h 30, premier samedi littéraire et dramatique, le Moineau de Lesbie, d'Armand Barthet. Causerie de M. Hugues Le Roux. Au Lyrique-Renaissance: lundi, Opéra; mardi, jeudi et samedi, la Bohème; mercredi, Si j'étais roi; vendredi, Lucie de Lammermoor (M. Cossignat et Mlle Jane Leclerc). M. Porte a présenté à l'assemblée générale des actionnaires, qui a eu lieu hier, la direction nouvelle du Gymnase. M. Alphonse Franck devient, comme nous l'avons déjà | et samedi, Carmen, mercredi, Manon; jeudi, Carmen, À l'Odéon : lundi, niértosrnpaeet populaire à prix réduits Rodogune les Ricochets; tte la semaine, Ma Br! t la Visite. Smedi à 4 h 30, premier samedi tar et dramatique, le Moineau de Lsb, d'Armand Barthet. Causerie de M. Hugues L Roux u Lyrique-Renaissance: lundi, Opéra; md, jeudi et samedi, la Bohème; mercredi, S 'étais roi; vendredi, Lc de Lammermoor M(. Cossignat et Mlle Jane Leclerc). M. Prt a présenté à l'assemblée générale des actionnaires, qui a eu lieu hier, la iecn nvll du Gymnase. M. lphns Franck devient, comme nous l'vns déjà |
du Gymnase. M. Alphonse Franck devient, comme nous l'avons déjà dit, associé de M. Chaudeira, à qui, on s'en souvient, M. Porel avait cédé la moitié de la gérance du Gymnase au mois de juin dernier. L'assemblée a ratifié ce double choix M. Porel, directeur du Vaudeville, a été élu, hier, à la présidence du comité d'administration de l'Association générale des écrivains dramatiques et lyriques, en remplacement du M. Silvia, démissionnaire. Ce soir, au Théâtre Magenta, première représentation de L'en Drame sur le basse, drame en trois actes de M. Angel Guiniera, traduction française de A. Golé Bertal. Marthe, Mlle | du Gymns. M. Alphonse Franck devient, comme nous l'avons déjà dit, sscé de M. Chaudeira, à qui, on s'en souvient M. Porel vt cédé moitié de la gérnc du Gymnase au ms de juin dernier. Lassemblée a ratifié ce double choix M. Porel, drctr d ldiV,leueav a été élu, hier, la présidence du comité d'administration de sc'ioAntoalis générale des ivans dramatiques et lyriques, en remplacement d .M Silvia, démissionnaire. Ce soir, au Théâtre agenta, première représentation de L'en Drame sur l basse, drame en trois actes de M. Angel Guiniera, traduction française de . Golé Bertal. Marthe, M |
Angel Guiniera, traduction française de A. Golé Bertal. Marthe, Mlle Magali; Kuria, Mmes Daubray; Pena, Sylla; Toi non, Achard. Manuel, MM. Barlay; Sébastien, Barges; Thomas, Gandrillo. On commencera par : Le Gros Lot, un acte, de M. Il Chani; Bête d'Honneur, un acte; de M. Léo Marc. Le Théâtre Social (9 impasse Parc) a préparé pour cet hiver le programme suivant : Jacques d'Amour, un acte, Léon Hennique; la Fille Edith trois actes, Jean Albert; le Gendarme est sans pitié, un acte. Courteline; Lui, un acte, Oscar Mélénie; La Mort du duc d'Enghein, trois actes, Léon Hennique; l'Extra-Lacide, un acte, | Angel Guiniera, traduction rçae de A. Golé Bertal. Marthe, Mell Magali; uri, Mmes Daubray; Pn, Sylla; Toi non, Achard. Manuel, MM. Barlay; Sébastien, Barges; Thomas, Gandrillo. On commencera par Le Grs , un acte de M. Il Chn; Bête 'Honneur, un acte; de . Léo Marc. Le Théâtre Social 9 impasse Parc) a préparé pour cet hiver le programme suivant : Jacques 'Amour, n acte, Léon Heq; la Fille Edith trois cts, Jean lbrt; le Gendarme est sns pitié, un ct. Courteline; Lui, un acte Oscar Mélénie; La Mort du duc d'Enghein, trois actes, Léon Hnnq; l'Exra-id un acte, |
du duc d'Enghein, trois actes, Léon Hennique; l'Extra-Lacide, un acte, Boubouroche, deux actes. Monsieur Badin, un acte, Courteline; les Tisserands, cinq actes, Gérard Hauptmann, avec le concours d'artistes du Théâtre du Peuple : Qui l'emportera, deux actes inédits, Le Pain de la honte, un acte inédit, Pan la Mink, et le répertoire courant. De Bruxelles : Mlle Jeanne Petit, qui tint, avec un talent remarqué, au Chatêlet, le rôle de la princesse Zibeline dans la Poudre de Perlimpinpin, vient d'être engagée par la direction du théâtre royal des Galeries, à Bruxelles, pour créer le rôle principal dans l'opérette inédite l'Amour | du duc d'nghn, trs cts, Lén Hennique; l'xtr-Lcd, n acte, Boubouroche, deux actes. Monsieur Badin, un c,ate Courteline; les Tisserands, cinq actes, Gérard Hauptmann, avec le concours d'artistes du Théâtre d Peuple : Q l'emportera, dx ts inédits, Le Pain de la honte, un acte inédit Pan la Mink, et le rértoe courant. D Bruxelles : Mlle Jeanne Petit, qui tint, avec un talent remarqué, au Chatêlet, le rôle de la princesse Zibeline dans la Pudr de Perlimpinpin, vient d'être nggé par la direction du théâtre arylo des Galeries Bruxelles, pour r le rôle principal dns l'opérette nédt l'Amour |
Bruxelles, pour créer le rôle principal dans l'opérette inédite l'Amour au montagne, de J. Garnier, Vienet et Lanciani. Cet ouvrage sera représenté vers la fin du mois. Spectacles et Concerts Grand remue-ménage, hier matin, rue de Château, encombrément d'omnibus et de voitures, causé par le débarquement de Lapons, Samoyèdes et d'animaux destinés au panorama "La Vie au Pôle Nord". Ce splendide panorama fait effectivement sa réouverture avec un programme au niveau et bien fait pour attirer le tout Paris curieux de l'inédit. Au Concert-Parisien, changement de programme tous les vendredis : chansons, pièces, attractions nouvelles. Cette semaine, représentation de Mlle | Bruxelles, pour créer le rôle principal dans l'opérette inédite l'Amour au montagne de . Garnier, Vinet et Lanciani. Cet oa sera reté vers la fin du mois. Spectacles et Concerts dGanr remue-ménage, hier matin, rue de a,Cteuâh encombrément d'omnibus et de voitures, causé par le débarquement de Lapons, Samoyèdes et d'animaux dstnés au panorama "La Vie au Pôle Nrd". Ce splendide panorama fait timet sa éoete vc un programme au niveau et bien fait pr attirer l tout Paris curieux de l'inédit. Au Concert-Parisien, changement programme tous les vendredis : chansons, pièces, attractions nouvelles. Cette smn, représentation de Mlle |
: chansons, pièces, attractions nouvelles. Cette semaine, représentation de Mlle Charmeroy, la divette au piano. Ce soir, au Cirque-Médrano, débuts des quatre célèbres gymnastes roumains Dumitrescu et le cycliste man Boller. Parisilana annonce pour demain mardi la première de la revue de M. P.-L. Elers : Qui complote... Avec Élodie d'Alençon, dans l'Amour bohème, avec le splendide ballet les Mille et une nuits, et l'essaim de jolies femmes : Sue, Derval, Rose Demay, Gaby Carter, Simone Dréa, etc., le succès de l'Olympia est colossal et sans précédent. Toujours beaucoup de monde au Moulin-Rouge pour applaudir dans la partie de concert. | : chansons, pièces, attractions nouvelles. tteCe smn, eésenation de Mlle Chrmry, la dvtt au piano. Ce o, au Cirque-Médrano, débuts des quatre célèbres gymnsts roumains Dumitrescu et le cycliste man Boller. Parisilana annonce pr demain mardi la ipreèerm de la revue de M. PL Elers : Qui complote... Avec Élodie d'Alençon, dns l'Amour bohème, avec le splendide ballet les Mille t une nuits, et 'sm de jolies m : Se, Derval, Rose Demay, Gaby rCt,rea Simone Dréa, etc., e succès de l'Olympia est colossal et sans précédent. Toujours beaucoup de monde au o-iRoeMgunlu pour applaudir dans la partie de concert. |
monde au Moulin-Rouge pour applaudir dans la partie de concert. Mmes Luce et Bert, Andrée Clambault, les soirées Bossi et le désopilant clown musical Bi-Bo-Bi. A. Kuntz. SIMPLE EXPOSÉ DE FAITS Nous achevons pourrions rien dire de plus éloquent que le simple exposé de faits qu'on va lire : Paris, 19 mai 1808, Monsieur, ayant eu à subir beaucoup de chagrins, durant la course de ma dernière grossesse, je mis au monde une enfant d'une extrême faiblesse pesant à peine 3 livres 1/2, Malheureuse qu'elle était fort chétive, cette enfant avait le corps rempli de boulons et de croûtes et | monde au Moulin-Rouge pour applaudir ns la partie de concert. Mmes Luce et Bert, Andrée Clambault, les srés Bossi et le splt clown musical Bi-Bo-Bi. . Kuntz. SIMPLE EXPOSÉ DE FAITS Nous cevns pourrions rien dire de plus élqnt que l plmesi exposé de faits qu'on av lir : Paris, 19 mai 1808, Monsieur, ynt eu à subir beaucoup de chagrins durant la course de ma dernière grossesse ej mis au monde une enfant nued' extrême faiblesse pesant à peine 3 livres / Malheureuse qu'elle était fort chétive cette enfant i le corps rempli boulons et de croûtes et |
avait le corps rempli de boulons et de croûtes et elle n'était qu'une plaie. J'avais employé pour elle toute une gamme de remèdes qui n'avaient eu aucun changement d'effet, non plus que le lait, lorsque votre Elixir Scott me fut recommandé par un de vos représentants. Depuis, cette petite fille est âgée de 11 mois, elle est si forte et si bien portante que je suis émerveillée du changement qui s'est opéré en elle grâce à l'emploi de votre Elixir Scott. Agréer, Messieurs, l'assurance de mon éternelle reconnaissance. Signé : Mme Beaudoin, 100, rue des Amandiers, Paris. Dans les conditions | avait le corps rempli de blns et de croûtes et elle n'était qu'une plaie. J'avais employé u elle toute une gamme de remèdes q n'avaient eu aucun changement d'effet, non plus que le lait, lorsque votre Elixir Scott me fut recommandé apr un de vos représentants. Depuis, cette petite fille est âgé de 11 mois, elle est si ferto et si bien portante que je suis émerveillée ud changement qui s'est opéré en elle grâce à l'emploi de votre lxr ct. Agrer Messieurs, l'assurance de mon éternelle reconnaissance. Signé Mme Bdn, 100, rue des Amandiers, Paris. Dans sle conditions |
Mme Beaudoin, 100, rue des Amandiers, Paris. Dans les conditions de faiblesse de la mère et de l'enfant signalées dans ce récit, l'Elixir Scott est le remède reconstituant général, s'appliquant à la fois à tous les deux; il donne à la mère des forces, la nourrit, enrichit son lait et lui permet de donner à son enfant un lait abondant et généreux; comme par magie, l'Elixir Scott fortifie l'enfant, calme ses douleurs et tonifie ses voies digestives, prévenant les dérangements gastriques, fournissant un triple aliment à ses muscles, à ses nerfs, à ses os, relevant, au mot, sa vitalité prête | Mme Beaudoin, 100, rue des manir, Paris. Dans esl conditions ed faiblesse de la mère et de aet'nlnf signalées dans ce récit, l'Elixir Scott le remède reconstituant générl, s'appliquant à la fs à tous les deux; il donne à la mère ds forces, la nourrit enrichit son lait e lui permet de donner à son enfant n la abondant et généreux; comme par magie l'Elixir Sctt fortifie l'enfant, calme ses douleurs et tonifie ses voies digestives, prévenant les dérangements gastriques, fournissant un triple aliment à ses mscls, à ses nerfs, à e os, relevant, au mot, sa vitalité prête |
nerfs, à ses os, relevant, au mot, sa vitalité prête à s'éteindre. Pour expliquer ces résultats, rappelons que l'Elixir Scott, remède dépuratif du sang, réunit l'huile de foie de morue, la glycérine, les hypophosphites de chaux, et de soude sous une forme aussi agréable au palais que légère à l'estomac et facile à digérer. Exigez toujours l'Elixir Scott véritable, avec sur l'étiquette le pêcheur portant sur le dos une grande morue. COURRIER DE LA MODE Nous continuons à voir des jupons très collants, ordinairement, souples de la saison passée; d'autres, plates aussi, ornées de jolis plis jusqu'à la hauteur des | fn,res ses s,o relevant, au mot, s vitalité prêt à séteindre Pour expliquer ces résultats raelo euq l'Elixir Scott remède duafripét du sang, réunit lhuile de f de morue, la géie les hypophosphites de chx, et de soude sous une forme aussi agréable au palais que lèe à l'estomac et facile à digérer. Exigez toujours l'Elixir Sctt vitb, avec sur létiquette e cher portant sur l dos une grande morue. COURRIER D LA MODE Nous cntnns à voir des jupons très collants, ordinairement u d la saison passée; d'trs, plates aussi, ornées de jolis plis jsq'à la hauteur des |
plates aussi, ornées de jolis plis jusqu'à la hauteur des genoux et s'émancipant alors pour laisser l'étoffe flouer comme une draperie antique, d'autres enjolivées de l'adorable pli Waulleteau. Enfin, il se fait des jupons paysannes, c'est-à-dire toutes fronces autour de la taille. Le bain turc, dont nous ne savons plus nous passer, est devenu, un peu court et sans manches, le complément coquet de toute toilette élégante. En velours, de teinte assortie à la robe, agrémenté de broderies, de chenille, d'effilés, de franges, aussi en fourrure souple et tiède, il est devenu le vêtement que l'on garde au salon, en | plates ss, rnés de jolis plis jusqu'à la hauteur des genoux te s'émancipant alors pour laisser l'étoffe flouer comme une draperie ntq, d'autres enjolivées de l'adorable pli Waulleteau. Enfin, il se fait des jupons paysannes, c'est-à-dire toutes fronces autour de la taille. L bain turc, dont nous ne savons plus nous passer, est devenu, un peu court et sans manches, e complément coquet toute toilette éént En velours, de teinte assortie à la robe agrémenté de brderie de chenille, d'effilés, de franges, aussi en frrr souple t tiède, l est devenu le vêtement que l'on garde au salon, en |
est devenu le vêtement que l'on garde au salon, en visite, le grand manteau laissé dans l'antichambre. Pour les toilettes simples, pour les longues promenades à pied, si charmantes en ces claires journées hivernales, je ne connais rien de plus pratique, de plus correctement élégant que le costume tailleur. Il a obtenu droit de cité parmi nous, le gentil trotteur depuis que le bon goût de nos tailleurs et couturiers l'a fémininisé, assoupli, lui a fait perdre sa raideur primitive et pour tout dire l'a "parisianisé". Margot Marquisette. -Mais oui, chère madame, ces messieurs seront très enivres de bijoux cet | est devenu le vêtement que l'on garde salon, en visite, le grand manteau laissé dans l'antichambre. Pour les tilet smpls, pour les longues promenades à pied, si charmantes n ces claires journées hivernales, je ne connais rien de plus pratique, de plus correctement élégant que le costume tailleur. Il a obtenu droit de cité parmi nous le gentil trotteur depuis que le nob goût de nos tailleurs et couturiers la fémininisé, assoupli, lui a fait perdre sa raideur prmtv et pour tout dire l'a "prsnsé". Margot Marquisette. sMa-i , chère madame, ces messieurs seront très eivr de uiojxb cet |
chère madame, ces messieurs seront très enivres de bijoux cet hiver. Ils ont déjà des bagues et des breloques; ils ont de plus l'intention d'orner leurs gilets de soirée de boutons, de bijouterie. Louise. La poudre Rachel est la douce au teint. Le Drame des Poisons, qui vient de paraître à la librairie Hachette, est un récit poignant tiré par M. Frantz Funck-lin du relais de ses Archives de la Bastille. Révélations saisissantes encore plus inattendues que celles qui ont fait le succès du livre précédent, L'Affaire et Archives de la Bastille. (Voir aux Annonces.) Nous recommandons un chauffeur-mécanicien commissionné | chère madame, cs messieurs seront très nvrs de bijoux cet hiver. ls ont déjà des bagues et des breloques; ils ont de upsl l'intention d'orner leurs gilets de soirée d boutons de bijouterie. Louise. La poudre Rachel est la douce au teint. Le Drm des Poisons, qui vient de paraître à la librairie Hachette, est un réct poignant tiré par M. Frantz Funck-lin du relais de ses Archives de la Bastille. Révélations saisissantes ncr plus inattendues que celles uiq ont fi le sccès livre précédent, L'ffr et Archives de la Bastille. (Voir aux Annonces.) Nous recommandons un chauffeur-mécanicien commissionné |
la Bastille. (Voir aux Annonces.) Nous recommandons un chauffeur-mécanicien commissionné qui demande place ou à faire réparations. S'adresser à l'Aurore. On demande jeunes gens de 32 à 14 ans ayant certificat d'études pour travail de bureau. Arguably de la Presse, 4, rue Drouot. MEMENTO BIBLIOGRAPHIQUE Il vient de paraître, chez M. Stock, éditeur, une nouvelle étude de psychologie militaire de L. Vëras sous le titre : la Conscience militaire et l’Affaire Dreyfus. L’auteur, qui a pris pour guide une méthode d'observation, se garde de tout parti pris et, bien loin d'être animé d'un sentiment d'hostilité à l'égard du milieu social | la Bastille (Voir aux Annonces.) Nous recommandons un chauffeur-mécanicien commissionné qui demande place ou à fr réparations. S'adresser à l'Aurore. On demande jeunes gens de 32 à 14 ans ayant crtfct d'études pour ravi de bureau. Arguably de la Presse, 4, rue Drouot. MEMENTO BIBLIOGRAPHIQUE Il vient de paraître, chez M. Stock, éditeur, une nouvelle étude lpooyishecg militaire de . ërs sous le titre : la Conscience militaire et l’Affaire Dreyfus. L’auteur, qui a pris pour guide une méthode d'observation, e garde de o parti pris et, bien loin d'être nmé d'un sentiment hsil l'égard du milieu social |
d'être animé d'un sentiment d'hostilité à l'égard du milieu social qu'il étudie, il ne consent qu'à regret, compte tenu de l'évidence des faits, à constater certaines défaillances morales. Il n'a trouvé les causes dans l'éducation, la discipline, l'esprit de corps, ce qu'on mot dans les habitudes professionnelles qui ont coutume de donner au militaire une conscience spéciale, en propreement parler, la conscience militaire. Cette conscience donne à l'homme qui la possède une notion très particulière du devoir, parfois bien différente de celle qui guide la conduite des autres humains. Ce n'est après tout que la conséquence d'une loi générale à | dêtre ni d'un sentiment d'hostilité à l'égard du milieu social qu'il étudie, il ne consent quà regret, compte tenu de l'évidence des faits, à constater certaines défllncs morales. Il n'a trvé les causes dans l'édctn, la discipline, lesprit de crps, ce qu'on mot dans les habitudes professionnelles qui ont coutume de donner au militaire une conscience spéciale, e propreement prlr, la conscience militaire. Cette conscience donne à l'homme iqu la possède une notion très particulière du devoir, parfois bien différente de cll qu guide la conduite des autres nam.shui Ce n'est après tout que la conséquence dune loi générale à |
n'est après tout que la conséquence d'une loi générale à laquelle tout le monde est soumis. Cette clause explique bien des défaillances, niées par les uns, les ignorants de l’Affaire; sujet d’indignation pour les autres, ceux qui savent et qui, en réalité, sont une conséquence presque presque fatale de cette conscience si spéciale. C'est en somme le pli professionnel imprimé à la conscience que l'auteur avait déjà signalé pour l'esprit et le caractère dans son Essai sur la mentalité militaire. Sommaire de la Revue blanche du 15 octobre, par Jean Kohanna : Marie de Garnison, roman (première partie) ; Paul | n'est après tt l nsqnc dune loi générale à laquelle tout le monde est soumis. Cette clause explique bien des llaes niées par les uns, es ignorants de l’Affaire; sujet d’indignation pour les autres, ceux q savent et qui, en réalité, sont une conséquence prsq usperqe fatale de cette nncesicceo si spéce. C'est en somme le pli professionnel imprimé à conscience que l'tr avait àéjd signalé pr l'esprit et le caractère dans son Essai sur la mentalité militaire. Smmr de la Revue blanche du 5 octobre, par Jn Khnn : Marie d Garnison, roman (première partie) ; Paul |
Kohanna : Marie de Garnison, roman (première partie) ; Paul Louis : la Russie industrielle; Matilde Scarpa ; l'Indifférent, nouvelle (avec un portrait de Mme Scarpa par Félix Vallotton); Suzanne Karr : Emile Zola et Fecundité; Franc-Noble : le Baromètre de Martini-Clarin ; Max Stirner : Aphorismes théologiques de l'Unique (traduit de l'allemand par Henri Laverdines) ; Paul Louis ; Notes politiques et sociales ; Emile Verbapren : l’Exposition Mathieu Luce (avec un portrait de M. Luce par Félix Vallotton et un croquis de M. Luce); Alfred Athy : la Quinzaine dramatique; André Corneau : Musique : Victor Barrucand : | Kohanna : Marie d Garnison, roman (première partie) ; Paul Louis : la Russie industrielle Matilde Scarpa ; 'Indifférent, nouvelle (avec un portrait de Mme Scarpa pra Félix Vallotton); Suzanne Karr Emile Zola et Fecundité; Franc-Noble : le Baromètre de Martini-Clarin ; Max Stirner : Aphorismes théologiques de 'Unique (traduit de l'allemand pr Henri Lvrdns) ; Paul Louis ; Notes politiques et sociales ; Emile Verbapren : l’Exposition Mathieu Luce (avec un portrait de M. Luce par Félix Vallotton et un crqs de M. Luce); Areldf Athy : la Quinzaine dramate André Corneau : Musique : Victor Barrucand : |
Quinzaine dramatique; André Corneau : Musique : Victor Barrucand : les Livres. Le numéro : 1 fr# Abonnements : 30 fr. (France) et 25 fr. (étranger) par an ; 11 fr, (France) et 10 fr. (étranger) pour six mois. Rédaction et administration ; 13, boulevard de l’Italiens, Paris. Effacement complet, sans effets magiques, ni électricité, par la Rénovatrice faciale. Séance gratuite. Académie des sciences esthétiques, 84, r. Tocqueville. On peut S'ABONNER, SANS FRAIS, à l'AURORE, dans tous les bureaux de poste de France et de l’Etranger. PETITE CORRESPONDANCE Ne nous prisonne pas les correspondants de désigner des initiales et un | Quinzaine dramatique; André Corneau Msq Vctr rnd : les Livres. Le numéro : 1 fr# Abonnements : 30 fr. (France) et 25 fr (étranger) par an ; 11 fr, (France) et 10 fr. (étranger) pour six mois. Rédaction et administration ; 13 boulevard de l’Italiens, Paris. ffcmnt complet, sns effets magiques, ni électricité, par la Rénovatrice faciale. Séance gratuite. Académie des sciences esthétiques, 84, r. Tocqueville. On peut SABONNER SNS FRS, à lAURORE dans tous les bureaux de pst de France et l’Etranger. PETITE CORRESPONDANCE N nous prisonne sap les correspondants de désigner des initiales et n |
prisonne pas les correspondants de désigner des initiales et un numéro d'ordre. Henri Felliot. Avon reçu. Merci. 4. C., 30. Avon, en Belgique, des amis auxquels nous pouvons vous adresser. FEUILLETON DE L'AURORE 27 L'AFFAIRE DE LA RUE DU BAC PREMIÈRE PARTIE AUTOUR D’UN SUICIDE UN SECRET DE FAMILLE (Suite) Certes, Aristide ne savait rien et ne découvrit rien. Mais c’était plus fort que tous les raisonnements qu’il pouvait se tenir. Il flairait, il sentait la trahison commise. La mort d'Alice lui apparaissait mystérieuse, nullement naturelle, cachant quelque sombre enigma. Le jour, il chercha une absurde querelle à son sa | orienpns pas ls correspondants de désigner des ntls te un nmér d'ordre. Henri Felliot. Avon reçu. iMr.ec 4. C., 30. Avon, en Belgique, des amis auxquels nous sunovop vous adresser. FEUILLETON D L'AURORE 27 L'AFFAIRE DE LA ERU DU BAC PREMIÈRE PARTIE UUATOR D’N SUICIDE UN SECRET DE FAMILLE (St) Certes, Aristide ne savait rien et ne découvrit rien. Mais cét plus fort que tous les sonee qu’il pouvait se tenir. Il flairait, l sentait la trahison commise. La mort d'Alice lui apparaissait mystérieuse, nullement naturelle, cachant quelque smbr enigma. Le jour il chrch une absurde querelle à son sa |
Le jour, il chercha une absurde querelle à son sa provocation et sut toilement germer l'idée qu'on le crut fou. Ce fut à qui lui donnerait tort. Léon Friedli ne voulut pas se battre, donna à ses témoins d'arranger l'affaire, consentit à l'accepter des excuses sur l'incident, où tous leurs camarades s’étaient rangés de son côté. « Léon est brave, se dit Aristide ; ce n'est pas une reculade, et ses soupçons furent plus fortement confirmés. Alors, il renouvela son offense, l'aggrava; il souffleta Léon, sans raison ni raison, en simulant l’ivresse. Il fallut aller sur le terrain. On se | Le uojr, il chercha une absurde querelle à son sa provocation et sut toilement germer l'idée qu'on le crt fou Ce fut à qui lui donnerait tort. Léon Friedli ne voulut pas se battre donna à ss témoins 'arranger l'affaire, consentit à laccepter es excuses sur l'incident, où tous leurs camarades sétaient rangés d son côté. « Léon est brave, se dit Aristide ; ce n'est pas une reculade, et ses soupçons furent plus fortement confirmés. Alors, il renouvela son offense, 'aggrava; il souffleta Léon, sans raison ni raison, en simulant l’vrss. Il fallut aller sur le terrain. On se |
simulant l’ivresse. Il fallut aller sur le terrain. On se battit au pistolet, en échangeant deux balles, au commandement. Aristide manqua Léon, et fut tué. Cette année 1877 fut décidément fatale. La mort d'Alice avait occasionné celle d'Aristide; celle-ci causa la mort de l'onde Antoine Béraud. Depuis longtemps, il était atteint d’une maladie de cœur ; le médecin avait recommandé de lui épargner la moindre émotion. Lorsqu'on lui apporta le cadavre de son fils, il ne résista pas, Aristide et son père eurent leurs funérailles le même jour. Accablé par le désespoir, Léon Friedli quitta Lyon. Il retourna à Lausanne. | simulant ’ivresse. Il fallut aller sur le terrain. On s tt au pstlt, en échangeant deux balles, au commandement. Aristide manqua Léon, et fut u. Cette année 1877 fut décidément aa. La mort d'Alice avait occasionné celle itesdr;i'dA celle-ci causa la mr de l'onde Antone Béraud. Depuis longtemps, il était atientt d’une maladie e cœur ; le médecin avait reman lui épargner la moindre émtn. Lorsqu'on lui apporta le cadavre de son fils, il ne riatsés pa, Aristide et son èrpe eurent lrs funérailles le même jour. Accablé par le ,peéirodss Léon Friedli quitta Lyn. Il retourna à Lausanne. |
le désespoir, Léon Friedli quitta Lyon. Il retourna à Lausanne. Armand, l'imprimeur, ne lui laissa pas achever ses aveux ; il l'interrompit dès les premières confidences et le foudroya de sa malédiction. « Fils indigne ! lui dit-il, éloigne-toi de moi à jamais; je ne te connais plus !... Ainsi, tant de catastrophes avaient été les résultats directs ou indirects de quelques heures d'égarement. Et quels autres catastrophes pouvaient encore survenir, si le secret de la mort d'Alice était connu ! L'existence de Renée fut la bouée de sauvetage du malheureux Léon Friedli. Sans appui, se débattant contre les amertumes | le désespoir, Léon Friedli quitta Lyon Il retourna à Lausanne. Armand, l'mprmr, n lui laissa pas achever ss vx ; il l'interrompit dès e premières confidences et le foudroya de sa malédiction. « Fils indigne ! lui dit-il, éloigne-toi de moi jamais; je ne te conai plus !... Ainsi, tant de catastrophes avaient été les résultats directs ou indirects de quelques heures 'égarement. Et quels autres catastrophes pouvaient encore survenir, le secret de la mort d'lc connu ! L'existence de Renée fut la bouée de sauvetage du malheureux Léon Friedli. Sans appui, débattant contre les amertumes |
malheureux Léon Friedli. Sans appui, se débattant contre les amertumes de l'isolement et les nécessités de tout ordre, accomplissant des miracles pour achever ses études, tout en élevant secrètement son enfant, il vécut pour elle. Et, quand il fut docteur, il vint se fixer à Paris, pour y demeurer dans l'ombre, inconnu, concentrant toutes les forces de son cœur endolori et de son intelligence laborieuse à l'éducation et au bonheur de cette innocente créature, dont la naissance ignorée avait coûté tant de larmes et qui était son seul bien au monde; et comme sa nature foncièrement bonne soutirait, blessure inguérissable, | mlhrx Léon Friedli. as i s débattant cntr els amertumes d l'isolement et es nécsstés de tout ordre, accomplissant des miracles pour achever ses études, tout en élevant secrètement son enfant, il vécut pour elle. Et, quand il fut docteur, il ivnt se fixer à Paris, pour y demeurer dns l'ombre, ncnn, concentrant etsuot les frcs de sn cœur doli et de son ntllgnc laborieuse à l'éducation et au bonheur de cette nncnt créature dont l naissance ignorée avait coûté tant de larmes et qui ét son s bien monde; et comme sa nature foncièrement bonne soutirait, blessure inguérissable, |
monde; et comme sa nature foncièrement bonne soutirait, blessure inguérissable, de sa seule faute, de sa folie de jeunesse, il la rachetait chaque jour en se prodiguant aux pauvres, ne trouvant jamais qu’il avait fait assez de bien. Renée venait d'entrer dans sa quatorzième année, lorsque le hasard de la lecture d'un journal appela l'attention du docteur Friedli sur un coin perdu des Pyrénées, la vallée d'Aspe. En parcourant une liste des décorations décernées par le ministère de l'instruction publique, il y trouva, au nombre des personnes qui recevaient les palmes académiques, un nom très connu de lui, celui de | monde; et comme sa ntr foncièrement bonne soutirait, blessure inguérissable, de sa seule faute, de sa folie de jeunesse, il la rachetait chaque jour en se prdgnt aux pauvres n trouvant jamais qu’il avait fait assez de bien. Renée venait d'entrer dans sa quatorzième année, lorsque le hasard d la lecture d'un journal appela l'attention du docteur Friedli sr un coin perdu ds Pyrénées, la vallée d'sp En pn une liste ds décrton décernées par l ministère d l'instruction lqbu,eipu il y trouva, au nombre des sone qui tenvaeceir les palmes académiques, u nom très connu de lui, celui d |
palmes académiques, un nom très connu de lui, celui de Jean-Jacques Friedli, frère cadet de son père : il savait bien que cet oncle s'était, lui aussi, fait naturaliser Français; mais, toutes relations ayant été rompues avec les siens, il ignorait que ce parent dirigeait une institution à Bedous, arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie. La curiosité le porta à ouvrir un Bottin, pour se rendre compte de l'importance de cette commune ; il eut une autre surprise : le principal château de l'endroit, Castel d'Hourat, portait comme nom de propriétaire celui de Didier Arlaas, le mari de Germaine Martel, cousine de l'infortunée Alice. | palmes académiques, un nom très connu de lui, celui de Jean-Jacques Friedli, fèrre cadet de ons père : li savait bien que ct oncle s'était, l ss, fait naturaliser Français; mais, toutes iosertlan ayant été rompues avec les siens il ignorait que ce parent dirigeait une institution à Bedous, arrondissement 'Oloron-Sainte-Marie. La curiosité le porta ouvrir un Bottin, r s rendre cmpt de l'importance de tceet cun ; il eut une autre surprise : le principal château de lendroit Castel 'Hourat, portait m nom de propriétaire celui de Ddr Arlaas, le mari de Grm Martel, cousine de l'nfrtné Alice. |
Arlaas, le mari de Germaine Martel, cousine de l'infortunée Alice. Avec mille précautions discrètes, il s'informa. Didier et Germaine, au bout de douze ans de mariage, avaient mis de côté, à force de travail et d'économies, une centaine de mille francs; ceci s'ajoutait aux revenus personnels que la jeune femme tenait de son grand-père Béraud et de la part de son père dans l'héritage David Martel. Alors, les deux époux s'étaient dit qu'ils avaient droit au repos. De leur union, étaient nés un petit garçon, Francis, et une petite fille, à qui Germaine avait donné le nom de sa mère, | Arlaas, el mari d Germaine Martel, cousine de l'infortunée Alice. mille précautions discrètes, il s'informa. Didier t Germaine, ua bout de douze ns de mg avaient mis de côté, à force de travail et d'économies, une centaine de mille frncs; ceci s'jtt aux revenus personnels que la jeune femme ena de son grnd-pèr Béraud et de la part de son père dans l'héritage Dvd Martel. ros,Al les deux époux s'étaient dit q'ls avaient droit au repos. De leur union, étaient nés un petit garçon, Francis, et une petite fille, à qui Grmn avait donné nm de sa mère, |
à qui Germaine avait donné le nom de sa mère, Elise ; mais la fillette était morte en bas âge, emportée par le croup. Didier, cadet de Béarn, qui avait été, nous l'avons dit, sacrifié par une famille à l'esprit étroit, eut l'amour-propre, sa fortune faite, de revenir, sinon dans la localité même où vivaient les Arlaas, du moins dans ses chères Pyrénées. En un voyage d'agrément, il avait conduit Germaine à Pau, et ils avaient exploré les environs. Un site, merveilleusement pittoresque, de la vallée d'Aspe les avait séduits, entre Saint-Christi et Accous, à proximité de la grande route | à uqi Grmn avait ndoné l nom de sa mère, Elise ; mais l fillette était morte en bs âge, mprté par croup. Didier, cadet de Béarn, qui avait été nous l'avons dit, sacrifié par n famil lesprit étrt, e l'amour-propre, a fortune faite de revenir, sinon dans la localité même où vivaient les Arlaas, du moins asdn ses chères Pyrénées. n un voyage d'agrément, il avait conduit Germaine à Pau, te ils avaient exploré l environs. Un site, mrvllsmnt pittoresque, de la vallée 'sp les avait sduits, entre SaintChristi et Accous, à proximité de a grande route |
entre Saint-Christi et Accous, à proximité de la grande route romaine qui conduit à Jaca, en Espagne, à la jonction même de cette voie historique et de la petite route de Lescun, d'où les touristes se rendent au pic d'Anie, haut de deux mille cinq cents mètres. Justement, un vieux château, naguère restauré, flanqué sur une hauteur au pied de laquelle le gave d'Aspe roule ses eaux mugissantes, était à vendre à bon compte, une occasion exceptionnelle ; Didier et Germaine l'acquirèrent pour vingt-quatre mille francs. Ils s'y étaient donc installés, sans tarder. Là, se trouvait aussi, de l'autre côté | ntr Saint-Christi et Accous, à proximité de la grande route romaine i conduit à Jaca, en Eagne, à la jonction même de ettce voie historique et de la petite route de Lscn, d'où les touristes se rendent au pic d'Anie, tauh de deux iemll cinq cts mètres Justement un eiuxv château, naguère restauré, flnqé sur une hauteur au pied de eaqullel le gave Aspe roule ses eaux mgssnts, était à vendre à bon compte, une occasion exceptionnelle Didier t Germaine l'acquirèrent pour vngt-qtr mille francs. Ils s'y étaient donc installés, sans tarder. Là, se trvt aussi, de l'autre côté |
installés, sans tarder. Là, se trouvait aussi, de l'autre côté de l'antique grande route, près de Bedous, dans une jolie position, à peu près à moitié chemin entre les endroits de la vallée où le torrent d'Aydius et le ruisseau de l'Hermite viennent se verser dans le gave d'Aspe, une institution d'un genre tout nouveau pour la contrée, un pensionnat de jeunes filles créé sur les bases d'un programme absolument libéral, destiné à préserver les enfants de tout enseignement religieux, plus indépendant par conséquent que les lycées de l'Etat, qui ont encore des aumôniers, et les écoles communales laïcisées, dont | insllés sa tarder. Là, se trvt aussi, de l'autre côté de 'antique grn route, près de Bds, dns une jolie position, à peu près à moitié chemin entre e endroits de la vallée où le r d'Aydius et le rsiauseu d 'Hermite viennent se verser dans le gave d'Aspe, eun sutoinitnti d'un genre tt nouveau pour al cntré, un pensionnat de jeunes ll créé sur les bases d'un programme asnteloumb lil, destiné à préserver les enfants de tout enseignement religieux, plus indépendant par conséquent que les lycées de lEtat qui nt encore des aumôniers, et les écoles communales laïcisées, dont |
ont encore des aumôniers, et les écoles communales laïcisées, dont la neutralité n'est souvent qu'une fiction, surtout en province ; car, si l'on n'y marmotte pas des prières dans les classes, instituteurs et institutrices ne mènent pas moins leurs élèves à l'église du village et au catéchisme de M. le curé. Le voisinage de cette institution nettement progressiste n'était pas pour déplaire à Germaine et à son mari. Or, le directeur-fondateur était un Friedli, l'oncle de ce Léon que Germaine avait connu à Lyon et qu'elle avait perdu de vue depuis son fatal duel avec Aristide Béraud. Lorsque M. et | ont encore des aumôniers, et ls écoles communales laïcisées, dont la neutralité n'est souvent qu'une fctn, surtout en province ; car, si l'on n'y marmotte pas des prières dans les classes, instituteurs et institutrices ne mènent pas moins leurs élèves à l'église du village et au ctéchsm de M. le curé. Le voisinage de cette institution nettement progressiste n'était pas pour plare à Germaine t à son mari. Or, le directeurfondateur était un Friedli, l'oncle d ce Léon Germaine vt connu à Lyn et qu'elle avait prd de vue depuis son fatal duel avec Aristide Béraud. Lorsque M. et |
depuis son fatal duel avec Aristide Béraud. Lorsque M. et Mme Arlaas firent connaissance avec Jean-Jacques Friedli, l'instituteur libre penseur, Germaine lui parla de son neveu ; mais elle fut bien étonnée de l'entendre dire que Léon était un criminel, qui avait déshonoré le nom de sa famille. Il tenait cette opinion de son frère Armand, qui avait renié ce fils, comme indigne. A vrai dire, il ne savait rien de plus : Armand s'était prononcé de la façon la plus catégorique, sans entrer dans des explications, déclarant que dèsormais il ne fallait jamais qu'il fût question de son enfant | depuis son fatal d avec Aie Béraud. Lrsq M. et Mme Arlaas riften connaissance avec JeanJacques Friedli l'instituteur libre penseur Germaine lui alpra de sn neveu ; mais elle fut bien étonnée d 'entendre dire que Léon était un criminel qui iaavt déshoo l nom d sa famille. Il tenait cette opinion e son frère Armand, qui avait renié ce fils, comme ignn.die A rai dire, i ne vi rien de plus : Armand s'était prononcé de la façon la plus catégorique, entrer dans des explications déclarant que dèsormais il ne fallait jamais qu'il fût esn d s enfant |
il ne fallait jamais qu'il fût question de son enfant entre eux. Germaine, aux yeux de qui toute cette triste affaire résidait dans le duel, s'efforça de remettre les choses au point. Sans doute, rien n'était plus déplorable que ce malheur ; mais aucun crime, assura-t-elle, n'avait été commis. Toutefois, il fut convenu qu'on ne s'occuperait pas de savoir ce que Léon était devenu ; son nom fut banni de tout sujet de conversation. De ce qui précède, le docteur Friedli n'apprit que ce qui se rattachait aux faits matériels de l'établissement de son oncle et de M. et Mme | il fallait jamais qu'il fût question d n enfant entre eux. Germaine, au yeux de qui toute cee triste affaire résidait dans le duel, s'efforça de remettre les choses au point. Sans doute, rien n'était plus déplrbl q c malheur ; mais aucun crime assura-t-elle, n'avait été com. Toutefois, il fut convenu quon ne s'ccprt ps de svr ce que Léon était dvn ; sn nom fut banni de tout sjt conversation. De ce qui précède, le docteur Friedli n'apprit que ce q se rattachait aux fat matériels de l'établissement de son oncle et de M. et Mme |
de l'établissement de son oncle et de M. et Mme Arlaas dans la vallée d'Aspe. Cependant, le souvenir de Germaine revint dès lors plus vivement, plus intensément, dans sa mémoire. Il se reprit à songer aux qualités malgré tout supérieures de la jeune fille, qui maintenant, il n'en doutait pas, était une femme tout à fait supérieure. Il se reprocha de n'avoir pas pensé à elle, dans la détresse de son âme tourmentée. Qui, mieux qu'elle, était capable de lui donner un peu de cette paix morale dont il avait si grand besoin?... Il lui sembla qu'il se déchargerait, au | de l'établissement de son oncle et d M. et Mme lAaars dans la vallée d'Aspe. Cependant, le souvenir de Grmn vin dès lors plus vivement, pls intensément, dans sa mémoire. Il se reprit à enrsog aux qualités malgré tout supérieures de la jeune fille, ui nn,tatiname il n'en doutait pas, était une femme tout à fait supérieure. Il se reprocha de n'avoir pas pensé à ee dans la détresse de son âme tourmentée. Qui, mu qu'elle, était capable de lui donner un peu de cette paix morale dont il avait i grand besoin?... Il lui sembla qu'il se déchargerait, au |
si grand besoin?... Il lui sembla qu'il se déchargerait, au moins en partie, du poids de sa lointaine et toujours écrasante faute, en lui en faisant l'aveu. Alors, prenant une ferme résolution, et avec l'espoir que la vue de l'innocente disposerait Germaine à lui accorder le pardon, il offrit à Renée de la reconnaître par une excursion dans les Pyrénées, au temps des vacances scolaires. Georges Béraud et Paul Lehquin À suivre. L'avis de la Société. Il faudrait écrire au siège de la Société. M. V., 105. Merci. Utiliserons. K. U. II, 2. Pas bien cher, 5 on. 10 fr. | si grand besoin?... Il lui sembla qu'il se déchargerait, au mo en du diops de sa lointaine et tjrs ran faute en ilu en faisant l'aveu. Alors prenant n ferme résolution, et avec l'espoir que la vue de linnocente disposerait Germaine à lui accorder le pardon, l offrit à Renée de la reconnaître par une excursion dans les Pyrénées, au temps des vacances scolaires. Georges Béraud et al Lehquin suivre. L'vs de la Société. Il faudrait écrire au siège de la Société . V., 105. Merci. seros. . U. II, 2. Pas bien cher, 5 on. 10 fr. |
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