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et surtout Mlle Verling, dans l'air de valse de Venzano. Il aurait suffi à cette charmante jeune personne de se montrer pour captiver la bienveillance de l'assemblée, mais elle a dû autant à son talent d'artiste qu'à ses grâces de femme le succès qu'elle a obtenu. Mlle Verling a eu le premier accessit de grand opéra, ex æquo avec Mlle Thérèse Rogeroux, un autre talent de choix que nous verrons certainement un jour sur une de nos premières scènes lyriques. Mlle Verling avait également obtenu en partage le premier prix de chant au dernier concours. L'air choisi par Mlle Verling	et surtout Mle Verling dans l'air de valse de Venzano. Il ruitaa suffi à cette charmante jeune personne de se montrer pour captiver la bienveillance de l'assemblée, mais ll a dû autant à son talent d'artiste qu'à ses grâces de femme le succès qu'elle a obtenu. Mlle Verling a eu le premier accessit de grand pa,oré ex æquo avec Mlle Thérèse Rogeroux, un autre talent de choix que nous verrons certainement u jour sur une de nos premières scènes qu Mlle glVreni avait également obtenu en partage l premier prix de athcn au ereindr concours. 'air choisi par Mlle Verling
de chant au dernier concours. L'air choisi par Mlle Verling (la valse de Venzano) a été apporté à Paris, il y a deux ans, par Mme Dassier, qui le chantait si admirablement au Théâtre-Italien. Ce morceau exige une grande facilité de vocalisation, et par conséquent un talent de cantatrice consommé. En présence de ce souvenir, c'est faire l'éloge de Mlle Verling, que de dire qu'elle l'a chanté à la grande satisfaction du public, qui a applaudi à la fois la pureté de sa voix et l'excellence de sa méthode. En un mot, Mlle Verling a obtenu un succès qui a	de chant au dernier concours. Lair choisi par M Verling (la valse de Venzano) a été apporté à Paris, il y a deux ans, par Mme Dassier, qui le chantait si admirablement a Théâtre-Italien. Ce morceau exige une gran facilité de vocalisation, et par conséquent un talent de cantatrice consommé. En présence de c souvenir, c'st faire 'lo de Mll Verling, que d dire qu'elle la chanté à la grnd satisfaction du public, qiu a applaudi à la fois la prté de sa voix et lexcelen de sa méthode. En un mot, Mlle Vrlng eubton un succès qui a
un mot, Mlle Verling a obtenu un succès qui a dû satisfaire à la fois son amour-propre de femme et d'artiste. La saison musicale s'annonce d'une manière brillante, à en juger par le nombre des publications qui commencent à paraître. Au nombre de celles qui doivent inaugurer la saison d'hiver, on signale au premier rang, par droit de mérite et par droit d'ancienneté, les Feuilles détachées de l'album de chant de M. Blanchard. Blanchard a été chef d'orchestre à Paris. Il a signalé cette partie de sa carrière artistique par de nombreuses productions d'une grande popularité. Il s'est adouci depuis	un mot, Mlle Vrlng a obtenu un succès qui a dû irsfsaaite la fois son amour-propre de femme et d'artiste. L saison musicale s'annonce d'n manière brillante, à en juger par le nombre des publications qui mnncetmoec à paraître. Au nombre de celles qui doivent inaugurer la asosni d'hvr, on signale au prm argn, par droit de mérite et par drt d'ncnnté, les Feuilles détachées de l'lbm de chant de M. Blanchard. Blanchard a été chef d'orchestre à Il a signalé cette prt de as carrière artistique par de nombreuses productions 'une grande popularité. Il s'est adouci epdsiu
de nombreuses productions d'une grande popularité. Il s'est adouci depuis à l'art sérieux, et il a également réussi. C'est un de nos critiques distingués, un de ceux dont le jugement fait autorité. Nous croyons devoir signaler à nos lecteurs, parmi les feuillets détachés de son album : Sainte, Célimène, le t gende pour voix de contralto et de mezzo-soprano (paroles de Mme Emile de Girardin) ; Ne crois pas au lendemain, imitation libre de l'ode d'Horace; loin des yeux, loin du cœur, romance; l'Élégie de Michel-Ange, dédiée à la princesse Marcelino de Czartoryski ; la Belle Bretonne, et une poésie	de nombreuses productions d'une grnd popularité. lI s'st adouci depuis à l'art sérieux, et il également réussi. C'est un de nos critiques distingués, un de ceux dont le jugement fait autorité. Nous croyons devoir signaler à nos lecteurs, parmi les feuillets détachés de son album : Sainte, Célimène, le t gende roup voix de contralto et de mezzo-soprano (paroles de Mme Emile de Girardin) ; Ne crois pas au lendemain, imitation libre de l'ode dHorace ln des yeux, loin du cœur, romance; l'Élégie de Michel-Ange, dédiée à la princesse Marcelino de Czartoryski ; l Belle Bretonne, et une péosei
Marcelino de Czartoryski ; la Belle Bretonne, et une poésie du Dante, etc. Signalons aussi, parmi les publications nouvelles, l'Album musical de Mlle Pauline Thys, qui se distingue par le choix et l'élégance des sujets. Poète et compositeur de musique, Mlle Pauline Thys a également réussi dans sa double tâche, et son charmant album se trouve déjà dans tous les salons. Maintenant, et coït traitement au précepte de Boileau, passons du grave au doux et du sévère au plaisant. M. Vialon, éditeur de la Musique pour rire, publie, lui aussi, un Album musical. Il suffit de citer quelques-uns des titres	Marcelino de Czartoryski ; la Bll Bretonne, et une poésie du Dante, etc. Sgnlns aussi, prm les publications nouvelles, l'Album musical de Mlle Pauline Ts,hy qui s distingue le choix et l'élégance des sujets. Poète et teorosiumcp de musique Mlle Pauline Thys a également réussi dans sa double tâche, et son aat album se trouve déjà dans s les as.slno Maintenant, e coït traitement au précepte de Boileau, passons du rave au dux t du sévère au s M. Vialon, éditeur de l Musique pour rire, publie, lui aussi, un Alu musical. Il suffit de citer qlqs-ns ds titres
un Album musical. Il suffit de citer quelques-uns des titres de cette étrange et originale publication pour prouver que la gaîté française est loin de s'éteindre, comme l'ont dit quelques esprits moroses. Les Animaux de Grandville, les Cauchemars de Plumecoq, Hallucinations somnambuliques, Mon porteur d'eau, le Nouveau plan de Paris, du père Sabremontche; Morto-Imbécile, le Père Pince-Tout, les Maisons mobiles, Rage d'amour, le Gouge fashionnable, etc., tels sont quelques-uns des titres de l'album de M. Vialon. En un mot, cet album est un immense éclat de rire, si l'on peut s'exprimer ainsi, et nous n'avons pas besoin de lui prédire	un Album musical. Il suffit de er quelques-uns des titres de cette étrange et originale publication pour prouver que la gaîté française est loin d s'éteindre, comme l'ont dit quelques esris moroses. Les Animaux de Grdvle, les Cauchemars de Plumecoq, Hallucinations somnambuliques, Mon porteur eau le Nouveau plan de Pi du père Sabremontche; Morto-Imbécile, le Père Pince-Tout, les Maisons mobiles, Rage d'amour, le Gouge fashionnable, etc., tels sont quelques-uns des titres de l'album de M. Vialon. n n mt, cet album est un immense éclat de rire, si 'on peut s'exprimer ainsi, et nous 'avons pas besoin de lui prédire
s'exprimer ainsi, et nous n'avons pas besoin de lui prédire un grand succès: GUSTAVE CLAUDIN. Faits divers Chez les marchands d'estampes de Saint-Pétersbourg on voit affiché « le portrait de Nana Sahib, le grand massacreur des Anglais dans l'Inde, vendu au bénéfice des blessés de Crimée. » —Une correspondance de New-York Glasgow Herald nous apprend que parmi ceux qui ont éprouvé des pertes considérables par suite de la panique aux États-Unis, se trouve le fameux James Gordon Bennett qui, en même temps, s'est placé très-haut dans l'opinion de ses concitoyens par la sagacité de ses prédictions sur la catastrophe que	sexprimer ainsi, et nous n'avons pas besoin de lu prédire un grand succès: GUSTAVE CLAUDIN. Faits divers Chz les marchands d'estampes de Saint-Pétersbourg on voit affiché « le portrait de Nana Sahib, le grnd massacreur des Anglais dans l'Inde, vendu au bénéfice des blessés de Crimée » —Une correspondance d w- Glasgow Herald nous apprend que pami e qui ont éprouvé des rs considérables par suite de la panique aux États-Unis, se rtueov le fameux James Gordon Bennett qui, en même temps, s'est placé très-haut dans l'opinion de ses concitoyens par a sgcté de ses prédictions sur la catastrophe que
par la sagacité de ses prédictions sur la catastrophe que depuis longtemps il voyait arriver. Bennett, en prudent Écossais qu'il est, n'a jamais été disposé aux spéculations commerciales si chères au vrai Yankee. Cependant il s'était laissé aller à risquer 80,000 dollars sur les billets du fabricant de papier qui fournit le Herald. Tenté par l'espoir de gagner trois pour cent par mois avec bonne garantie, il oublia sa prudence ordinaire, quoique l'éditeur qui, suivant sa louable habitude de partager ses émotions avec ses abonnés, leur eût fait part, il y a déjà quelque temps, des inquiétudes qu'il ressentait à	par la até de ses prédictions sur la catastrophe que depuis longtemps il voyait arriver. Bennett, en prudent Écossais qu'il est, n'a ams été disposé aux spéculations commerciales si chères au vrai Yankee. Cependant il sétait laissé llr à risquer 80 dollars sur les billets d fabricant de papier qui iunroft le lHdaer. entTé par l'espoir de gagner trois urop cent par mois avec eonnb garantie, il oublia s pnce ordinaire, quoique l'éditeur qui, suivant sa louable habitude d partager ses émotions avec ses abonnés, leur eût fait part, il y déjà qlq temps, des inquiétudes qu'il ressentait à
y a déjà quelque temps, des inquiétudes qu'il ressentait à ce sujet. Le fabricant, comme Bennett l'avait prévu, fit faillite un des premiers, et l'éditeur se voit non-seulement condamné à supporter la perte de son argent, mais le triomphe de ses ennemis, plus nournrheux que le peu pie Américain lui-même, puisqu'il en a dans le monde entier. Heureusement qu'il est assez riche pour ne point souffrir de la perte de ses dollars, qui sera couverte par trois mois des bénéfices de son journal, et quant à la haine de ses ennemis, il s'en soucie fort peu, l'ayant supportée depuis si	y a déjà quelque temps, des inquiétudes qu'il ressentait à ce sujet. Le fabricant, comme Bennett l'avait prévu, fit faillite un des premiers, et l'éditeur se voit nonseuet condamné à supporter la perte de on argent, ms le triomphe e ses ennemis, plus nournrheux que le peu pie Américain lui-même, puisqu'il en a dans le monde entier. Heureusement u'il est assez riche pour en point souffrir de la perte de ses dollars qui sera couverte par trois mois des bénéfices de son journal, et quant à la haine de ses ennemis, il s'en soucie fort peu, l'ayant supportée depuis si
ennemis, il s'en soucie fort peu, l'ayant supportée depuis si longtemps sans se plaindre. Tant qu'il pourra conserver son influence sur le public, il ne recherchera pas autre chose, et, comme nous venons de le constater, cette influence s'est accrue énormément pendant la crise actuelle. On a beau le dénigrer et le calomnier, il sera toujours regardé comme le seul individu de l'Union capable de juger sainement la question financière du pays. On lit dans la Gazette de la Tribunaux : « Le bruit s'est répandu dans la soirée d'hier qu'un accident grave était arrivé sur la ligne du chemin	ennemis, il s'n soucie fort peu, l'ynt supportée depuis si longtemps sans se lin Tant qu'il pourra conserver son influence sur le public, l ne recherchera pas autre chose, t,e comme nous venons de l constater cette influence s'st accrue nétrmenméo pendant la crise actuelle. On a eaub le dénigrer et le clmnr, il sera toujours agréerd comme le seul individu de l'Union capable de juger snmnt la question financière du pays. On lit dans la Gazette de l Tribunaux : « Le bruit s'est répandu dns la soirée d'hier qu'un ccdnt grave était rr sr la ligne du chemin
qu'un accident grave était arrivé sur la ligne du chemin de fer de l'Est, non loin de Châlons-sur-Marne; on parlait d'une vingtaine de personnes blessées plus ou moins grièvement et dont plusieurs se trouvaient en danger de mort, etc. » Les renseignements que nous avons recueillis à ce sujet nous permettent d'annoncer que ce bruit était un peu exagéré. Voici ce qui s'est passé : Un train de ballast, portant en même temps un certain nombre d'ouvriers, était conduit à petite vitesse par une locomotive entre Mourmelon et Châlons, lorsque le défaut d'eau fit céder au mécanicien l'arrestre du convoi	qu'un accident grave était arrivé su la ligne du chemin de fer de l'Est, on loin de Châlons-sur-Marne; on parlait d'une vingtaine de personnes blessées lups o mis grèvmnt t dont plsrs se trouvaient en danger de rto,m etc. » Les renseignements que nous avons recueillis à ce jtesu nous prmttnt d'annoncer ue ce bruit était un p exagéré. Voici qui s'est passé : Un train de ballast, portant en même temps un certain bnmeor d'ouvriers, était conduit à petite vits par une locomotive entre Mourmelon et Châlons, sruqoel le défaut d'eau fit céder au mécanicien l'arrestre du convoi
le défaut d'eau fit céder au mécanicien l'arrestre du convoi et à détacher sa machine pour aller faire de l'eau à la station la plus voisine. Après avoir rempli sa chaudière, il revint sur ses pas pour reprendre le train laissé momentanément sur la voie. » Malheureusement, la machine n'ayant pu être arrêtée assez promptement, il en résulta un choc assez violent contre le fourgon qui portait les ouvriers, et dix-huit de ces ouvriers, par suite du choc, reçurent des blessures plus ou moins graves ; deux d'entre eux eurent les jambes fracturées, un troisième eut la tête très-gravement contusionnée	le défaut d'eau fit céder au mécanicien l'arrestre ud convoi et à détacher s machine pour aller faire de l'eau à la station la lups voisine. Après avoir rempli sa chaudière, il revint sur ses pas pr reprde le train laissé momnaéet sur la voie. » Malheureusement, la mchn nayant p ête arrêtée assez promptement, il en résulta un choc assez violent contre le fourgon qui prta les ouvriers, et diu de ces ouvriers, pa suite du choc, reçurent des blessures plus ou moins graves ; deux d'entre ux eurent les jambes fracturées, un troisième eut la tête très-gravement contusionnée
les jambes fracturées, un troisième eut la tête très-gravement contusionnée ; les quinze autres n'ont reçu, à ce que l'on assure, que des blessures peu graves, qui ne feraient concevoir aucune crainte pour leur vie. Du reste, les secours les plus empressés ont été prodigués sur-le-champ à tous les blessés, et l'on a l'espoir qu'aucun d'eux ne succombera à ses blessures. — M. Philarète Chasles, professeur au Collège de France, ouvrira le mardi 22 décembre, à trois heures précises, son cours de littérature moderne comparée. Son cours de philologie comparée aura lieu tous les mercredis à neuf heures et demie.	les jambes fracturées, un trsèm la tête trsraeme contusionnée ; les quinze trs n'ont reçu, à ce que o'ln assure, que des blessures eu graves, qui ne feraient cncvr aucune crainte pour leur vie. Du rst, les secours es plus rssé ont été prodigués ur-am à tous e blessés, et l'on a l'espoir qu'aucun d'eux ne succombera à ses blessures. — M. Philarète Chasles, prfssr Collège d Frcea,n ouvrira le mardi 22 décembre, à trois heures précises, son cours littérature moderne comparée. onS de philologie cmpré aura lieu utos les mercredis à neuf heures et demie.
aura lieu tous les mercredis à neuf heures et demie. — C'est par erreur que, dans le compte rendu d'une affaire jugée hier devant la 6e chambre, et concernant le journal l'Audience, on a désigné M. Dubuisson comme propriétaire de cette feuille judiciaire. M. Dubuisson n'en est que l'imprimeur ; c'est seulement en cette qualité qu'il a été assigné et renvoyé des fins de la poursuite. Nous lisons dans la London British Daily Mail : « Vendredi le navire Ophelia de Boston (Etats-Unis), capitaine Barker, était à l'ancrage ; il arrivait de Glasgow, et il devait bientôt partir pour la	aura lieu tous les mrcrds à neuf heures et demie. — C'e par erreur que, dans le compte rendu d'une affaire jgé hier devant l 6e chambre, et cncet e journal l'Audience, on a désigné M. Dubuisson comme proiéire de cette feuille jdcr. M Dubuisson n'en est que l'imprimeur ; 'est slmnt en cette qualité quil été assigné et renvoyé des fins de la poursuite. Nous lisons dans l London British Daily Mail Vendredi le navire Ophelia de Boston (Etats-Unis), capitaine Barker, était à l'ancrage ; il arrivait de Glasgow, et il devait bientôt partir pour la
arrivait de Glasgow, et il devait bientôt partir pour la Nouvelle Orléans. Le capitaine était à Glasgow terminant tous les arrangements, et le navire était amarré à Charles Henry Sawyer et Benjamin Lewis, deux jeunes Américains de 27 ans, 1er et 2e contre-maître du navire. Vers dix heures du matin, quelques-uns des matelots, et notamment un jeune homme nommé Lowell, de Newry (Irlande), vinrent à bord. A peine Lowell était sur le pont que, sans la moindre provocation de sa part, Lewis le 2e contre-maître, lui asséna un violent coup de poing dans la figure. Cet homme tomba, le sang	arrivait de Glasgow, et il devait bientôt partir pour la Nouvelle Orléans Le capitaine était à Glasgow terminant tous sle arrangements, et le navire était amarré à Charles Hnry Sawyer et Benjamin Lewis, deux jeunes Américains 27 ans, 1er et 2e contre-maître du navire. Vrs dix heures du matin, quelques-uns des matelots, et notamment un jeune homme nommé Lowell, Nwry (Irlande), vinrent à bord. A peine Lowell était sur le pont que, sans a mndr provocation de sa part, Lewis le 2e contre-maître, lui asséna un violent coup de poing dans la figure. Cet homme tomba, le sang
de poing dans la figure. Cet homme tomba, le sang lui sortait par les yeux. Il se releva et il passa à l'avant où se trouvait un autre matelot, Daniel Fraser, de Rothesay, Île. Les deux contre-maîtres vinrent chercher querelle à Fraser, lui ordonnant de monter sur le pont. Il dit qu'il allait le faire aussitôt qu'il aurait trouvé son couteau. Les deux contre-maîtres se ruèrent sur lui, l'arrachèrent de l'avant, le firent mouler sur le pont, et là, Lewis le frappa à la tête si violemment qu'il s'étendit sur le sol. Pendant que le malheureux était gisant et baignant	pig dans al figure. Cet homme tomba, le sang u sortait par les yeux. Il se releva et il pss à l'avant où se trouvait un autre matelot, Dnl Fsear,r de Rothesay, Île. Les du contremaîtres vinrent chercher querelle à Frsr, lui ordonnant de monter su le pont. Il it q'l allait le faire aussitôt qu'il aurait trouvé couteau. Les deux contre-maîtres se ruèrent urs lui, 'arrachèrent de l'avant, le firent mue sr le pont, et là, Lewis le frappa à la tête si violemment qu'il s'étendit sur le sol. Pendant que le malheureux était gisant et baignant
le sol. Pendant que le malheureux était gisant et baignant dans son sang, les deux contre-maîtres le frappèrent à coups redoublés de talons de bottes. Fraser, outre de cette lâche cruauté, se releva malgré ses souffrances, se jeta à l'eau pour échapper à ses assassins. Voulant aborder le vaisseau de S. M. le Wellington, qui était ancré à un demi-mille en vue de Greenock. Le remorqueur Sir William Walledge, qui avait vu cet homme se lancer à l'eau, s'empressa de le recueillir épuisé et ensanglanté. Fraser demanda instamment à être conduit à bord du Wellington, mais le remorqueur ayant passé	le sol. Pndnt que le malheureux étt gisant e baignant dns son sang ls deux contre-maîtres le frappèrent à coups redoublés e talons de btts. Frsr, outre de cette lâche cruauté, se releva malgré ses souffrances, se jeta à l'eau pour échapper à ses assassins Voulant aborder le vaisseau de S M. le Wellington, qui était arcén à un demi-mille en vue de Greenock. Le remorqueur r William Walledge, qui avait u cet mme se lancer à l'eau, s'mprss ed le rcllr épus et ensanglanté. Fraser demanda instamment à être conduit à bord du Wellington, mais le roeurmqeur ynt passé
conduit à bord du Wellington, mais le remorqueur ayant passé près de l'Ophelia, les deux contre-maîtres firent remonter Fraser à bord. Ils lui dirent de quitter ses vêtements mouillés, de panser sa blessure et de se coucher, et qu'il ne serait plus question de lui. » Il y avait à peine une demi-heure que le malheureux blessé reposait dans son hamac, lorsque le premier contre-maître Sawyer vint lui dire qu'il voulait examiner sa blessure et qu'il eût à se rendre dans sa cabine. Il se leva et quelques hommes de l'équipage le suivirent jusqu'à la porte de la cabine, où	conduit à brd ud Wellington, mais le remorqueur ayant passé près l'Ophelia, les deux contre-maîtres firent ertmorne rr à bord. u dirent de qttr ses vêtements mouillés d pnsr sa blessure et de s coucher, et qu'il ne serait plus question de lui. » Il y avait à peine une demi-heure equ le malheureux blssé reposait dans son hamac, lorsque le premier contre-maître Sawyer vint lui dire qu'il voulait examiner sa blessure et qu'il eût se rendre dans s cbn. Il se leva et quelques hommes de 'équipage l svrnt jusqu'à l porte de la cabine où
l'équipage le suivirent jusqu'à la porte de la cabine, où ils trouvèrent Lewis tenant à la main un revolver à 6 coups. Lewis déclara, tenant son arme, que Fraser allait être mis aux fers, et qu'il tuerait de sa main quiconque bougerait. Fraser, entendant cette menace, s'élança hors de la cabine, Lewis fit feu sur un autre homme de l'équipage, nommé Edward Freeman, qui avait paru désapprouver ces brutalités. Heureusement personne ne fut touché. » Fraser se disposait à se jeter une seconde fois à l'eau lorsque Sawyer, le montrant du doigt à Lewis, lui dit de faire feu. Un	l'éqpg le svrnt jusqu'à l prt d la cabine, où isl truvèr Lewis ta à la mn un rvlvr à 6 coups. es déclara, tenant son arme, que Fraser allait être mis aux fers, t qu'il tuerait d sa main quiconque ur.begaoit Fraser, entendant te menace, 'é hors de la cabine, Lewis fit feu sur un tr homme l'équipage, né Edward Freeman, qui avait paru désapprouver ces brutalités. Heureusement personne ne fut touché. » arsFre se disposait à se jeter une seconde fois à l'eau lorsque Sawyer, le montrant d doigt à Lewis, lui dit de faire feu. Un
du doigt à Lewis, lui dit de faire feu. Un des hommes de l'équipage sauta sur le bras de Lewis et abattit son arme ; alors plusieurs hommes de l'équipage prirent fait et cause pour Fraser. Ils arborèrent immédiatement un panneau bleu, comme signal au vaisseau de S. M. le Wellington, pour annoncer que des matelots voulaient s'engager comme volontaires au service de la reine ; c'était le meilleur moyen pour eux de rompre leur engagement sur l'Ophelia sans encourir les peines pourvues contre les déserteurs. Le premier contre-maître voulait faire retirer le signal ; les matelots le maintinrent malgré	du doigt à Lewis, lui dit de fr feu. Un des hommes de l'équipage sauta sr le bras de Lewis t abattit son arme ; lrs plusieurs hmms d l'équipage prirent fait et cause pour Fraser. Ils arborèrent immédiatement un nu bleu, cmm signal au vaisseau de S. M. le Wellington, pour annoncer que ds mtlts voulaient s'engager comme volontaires au srv de la reine ; c'étt le meilleur moyen pr eux de rmpr leur engagement sur lOphelia sans encourir les pin pourvues cntr les déserteurs. Le premier contre-maître voulait fr retirer le signal ; les matelots le maintinrent malgré
faire retirer le signal ; les matelots le maintinrent malgré lui. Toutefois, le vaisseau le Wellington ne fit pas attention à ce signal; dans l'après-midi, Fraser et Freeman se rendirent à terre et ils firent leur rapport à M. Blair, procureur fiscal. » Les 1er et 2e contre-maîtres de l'Ophelia furent arrêtés sur le champ par le fiscal, assisté du sergent Dredge et de trois marins du navire de S. M. Athole. On trouva à bord le revolver chargé à balles. Lowell, le premier homme frappé, est entré à bord de l'Athole, et sept autres hommes de l'équipage ont refusé	faire retirer le signal ; les matelots le maintinrent malgré lui. Totfis, le iaeassuv le Wellington ne fit aps attention à ce signal dns 'après-midi, Fraser et Freeman se rendirent à terre et ils firent leur rapport à M. Blair, procureur fiscal. » Ls 1er et e contremaîtres de l'Ophelia furent arrêtés sur le champ par le fiscal, assisté du snt Dree et de trois marins du navire S. M. Athole. On va à bord le revolver chargé à balles. Lowell, le peie homme frppé, est entré à bord de l'Athole, et sept autres hommes de l'équipage ont refusé
de l'Athole, et sept autres hommes de l'équipage ont refusé de partir sur l'Ophelia, après ce qui s'était passé vendredi. Les deux contre-maîtres sont en prison attendant le résultat de l'enquête. L'équipage se compose de beaux et bons marins. » Le SUPPLÉMENT au Répertoire général du Journal du Palais, si vivement attendu, vient de paraître. Dix années de succès ont établi, d'une manière incontestable, l'utilité et la supériorité de ce Répertoire, véritablement indispensable à toute bibliothèque de droit, parce qu'aucun ouvrage ne contient autant de matières dans un espace aussi restreint, et que des livres spéciaux sur différentes parties du	de l'Athole, et sept autres hommes de l'équipage ont refusé d prtr sur l'Ophelia, après ce qui s'était passé vendredi. Les deux cntr-mîtrs sont en prison attendant le résultat d l'enquête. L'éqpg se comoe d ebaux et bons marins. L SUPPLÉMENT au éptor général du Journal Palais si vvmnt attendu, vient de prîtr. Dix années de succès ont établi, d'une manière incontestable l'utilité et la supériorité de ce Répertoire, véritablement indispensable à toute bibliothèque de droit, parce qu'aucun ouvrage ne contient autant de matières dans n espace aussi restreint et que ds livres spéciaux sur dfférnts parties du
restreint, et que des livres spéciaux sur différentes parties du droit ne peuvent présenter ni les mêmes avantages ni des ressources aussi étendues et aussi variées. L'Administration du Journal du Palais a eu soin de n'omettre dans les volumes de ce Supplément aucun document important, jusques et y compris l'année 4857; il est donc rigoureusement vrai de dire qu'au moment de son apparition, le Supplément est au courant de la législation, de la doctrine et de la jurisprudence dans la plus complète acception du mot. » Parmi les ouvrages historiques, il n'en est pas qui soit écrit d'une façon plus	restreint, et que des livres spéciaux sur différentes parties du droit ne peuvent présenter n les êe avantages ni des ressources aussi étendues et ss variées. L'Administration du Journal du Palais a eu soin de etromten' dns les volumes de ce Supplément aucun document important, jusques et y compris l'année 4857; il est donc rigoureusement vrai de dire qu'au moment d son apparition, le Supplément est au courant de l législation, de la doctrine et de la jurisprudence dans la plus complète ceon du mot. » Parmi ls ouvrages historiques, il n'en est pas qui soit écrit d'une façon plus
il n'en est pas qui soit écrit d'une façon plus intéressante que l'ouvrage le monde. La jeunesse peut y apprendre agréablement l'histoire de tous les peuples ; l'homme séculaire le consultera toujours avec fruit. C'est sans conteste un des plus magnifiques cadeaux qui se présentent pour les étrennes de 1858. Cet ouvrage est édité par MM. Lebigre frères. » La maison Alph. Giroux et Ce vient de compléter sa riche collection d'objets pour étrennes. On y remarque un grand nombre de nouveautés en tous genres. » La vente qui devait se faire il y a quinze jours chez M. A.	il n'en est pas qui soit écrit d'une aço plus intéressante que l'ouvrage l monde. L jeunesse peut y apprendre agréablement l'histoire d tous les peuples l'homme séculaire le consultera tjrs avec fruit. C'est sns conteste un des plus magnifiques cadeaux qi se présentent pour les étrennes de 1858. Cet ouvrage est édité par . Lirebge frères » La aso Alph Giroux et Ce entiv d ée sa riche collection d'objets pour étrennes. On y remarque un grnd nombre de nouveautés e tous genres » La vente qui devait se faire il y a quinze jours chez . A
se faire il y a quinze jours chez M. A. Comte, rue Monsieur-le-Prince, 10, aura lieu définitivement lundi 14 décembre pour le mobilier, et mercredi 16 pour la bibliothèque. 1,200 vol., plus 4,000 vol. dont il était éditeur. Système de Politique positive, 4 vol.; Synthèse subjective, 1 vol.; Appel aux Conservateurs, 1 vol. Discours sur l'ensemble du positivisme, 1 vol. ; Catéchisme positiviste, 1 vol. M. Jules Oppert ouvrira son cours élémentaire de sanscrit par des considérations générales sur la philologie comparée des langues indo-européennes, le jeudi 17 décembre, à deux heures, à la Bibliothèque impériale, dans la salle du	se faire il y quinze jours chz M. A. Comte, rue Monsieur-le-Prince, 10, aura lieu définitivement lundi 14 décembre pour le mblr, et mercredi 16 pour la bibliothèque. 20 vol., pls 4,000 vol. don il était éditeur. Système de Pltq pstv, .ovl; Synthèse eesibvj,cut 1 vol.; Appel aux Conservateurs, 1 vl. Discours sur lensb du positivisme, 1 vol. ; Catéchisme positiviste, 1 l . Jules Oppert ouri son cours élémentaire de sanscrit par des considérations générales sr la philologie comparée des langues nd-rpénns, le ei décembre, à deux heures à la Bibliothèque impériale, dans la salle du
deux heures, à la Bibliothèque impériale, dans la salle du Zodiaque. À l'Opéra-Comique, demain, la 3e représentation du Carnaval de Venise, opéra comique en trois actes, paroles de M. T. Sauvage, musique de M. Ambroise Thomas. Mme Marie Cabel remplira le rôle de Sylvia; les autres rôles seront joués par MM. Stockhausen, De-launay, Ricquier, Prilteux, Beckers, Mmes Révilly et Félix. Exécution capitale. Le 8 décembre, à 7 heures 43 minutes du matin, sur le Plan-des-Bouchers, à Moulins, a eu lieu l'exécution de Pierre Petot, condamné à la peine de mort par la cour d'assises de l'Allier, pour assassinat commis le	deux heures, à la Bibliothèque impériale, dans la salle du Zodiaque. À lOpéraComique demain, la 3e représentation du Carnaval de Venise, poéra comique en trois actes, paroles de M. T. Sauvage, musique de M Ambroise Thomas. meM Marie Cabel remplira le rôle de Sylvia; les autres ôerls seront joués par MM. Stockhausen, De-launay, Ricquier, Prilteux, Beckers, Mmes Révilly et Félix. Exécution capitale. Le 8 décembre, à 7 heures 43 minutes du matin, sur le Plan-des-Bouchers, à Mlns, a eu lieu l'exécution de Pierre Petot, conda à la pine mort a la cour d'assises de l,l'rleiA pour assassinat commis le
par la cour d'assises de l'Allier, pour assassinat commis le 20 août dernier sur la personne de Guillautennette Cante, sa femme. Petot ne s'attendait pas à mourir. Cet homme qui, après sa condamnation, avait refusé de se pourvoir en cassation et qui aimait mieux, disait-il, mourir sur-le-champ que de pourrir au bagne ou dans une prison, s'était depuis quelque temps rattaché à la vie et nourrissait l'espoir d'une commutation de peine. Il y a lieu de jours encore qu'il disait : « On peut faire de moi ce qu'on voudra, pourvu qu'on me laisse la vie ; j'ai encore vingt	par al cour d'assises de l'Allier, pour assassinat commis le 20 août dernier sur la personne de Guillautennette Cante, sa femme Petot ne s'ttndt pas à mi. Cet homme qui, après sa condamnation, avait refusé de se pourvoir en cassation et q aimait mieux, dst-l, mourir sur-le-champ q de pourrir au bagne ou dans une prison, s'était depuis quelque es rattaché à la vie et nourrissait 'o d'une commutation de peine. Il lieu de jours encore qu'il disait : « On pt afrei de moi ce qu'on vdr, pourvu qu'on me laisse la vie ; j'ai encore t
pourvu qu'on me laisse la vie ; j'ai encore vingt ans à vivre. » Il n'avait rien perdu d'ailleurs de son énergie morale et conservait la même volonté, la même force de caractère. À cinq heures et demie, Petot dormait encore profondément. Les gardiens de la prison sont venus le réveiller, et alors il a manifesté le mécontentement qu'il éprouvait d'être dérangé dans son sommeil: On lui a dit que sa dernière heure était arrivée et qu'il devait se préparer à la mort. Il s'est levé tranquillement, et comme s'il s'agissait d'un départ, s'est mis à faire ses préparatifs de	pourvu qu'on me laisse la vie ; j'ai encore vingt nas à vivre. » Il n'avait rien perdu d'ailleurs de son énergie morale et conservait la même volonté, la mêm force d caractère. À cinq heures et dm, o dormait encore profondément. Les gserdain de l prison son venus l révllr, et alors li a mnfsté le mécontentement qu'il éprouvait d'être dérangé dans son sommeil: n l a dit que sa dernière hr était arrivée te qu'il devait se préparer à la mort. Il s'est levé trnqllmnt, te comme s'il s'agissait d'un départ, s'est mis à faire ss préparatifs de
s'agissait d'un départ, s'est mis à faire ses préparatifs de voyage, ramassant ses hardes comme pour en faire un paquet. Peut-être n'ajoutait-il pas foi à ce qu'on venait de lui apprendre, car depuis plusieurs jours il parlait d'un changement de prison, et croyait qu'il serait conduit à Riom pour y finir ses jours. Sur l'affirmation répétée que c'était son dernier jour, il n'a paru ni plus ému ni plus convaincu, et a demandé si on ne mangeait pas aujourd'hui, ajoutant qu'il avait faim. On lui a donné ce qu'il désirait, et il a mangé tranquillement près du poêle. C'est seulement	s'agissait d'un départ, s'est mis à faire ses préparatifs de voag, ramassant ses hardes comme or en faire un paquet. Peut-être n'jtt-l pas foi à ce qu'on venait de lui apprendre car depuis plusieurs jours il parait d'un changement de prison, et croyait qu'il serait conduit à Riom ur y finir ses jours. Sur l'affirmation répétée que c'était son dernier jour, il n'a paru ni plus ému ni plus onvanu et a demandé si on ne mangeait pas aujourd'hui, ajoutant qu'il avait faim On lui a donné ce q'l désirait, et il mangé uqementrtlailn près du poêle. C'est seulement
et il a mangé tranquillement près du poêle. C'est seulement lorsque les exécuteurs sont arrivés pour lui faire la toilette qu'il a compris sa situation. Il s'est mis alors à pleurer et à pousser des cris, disant qu'il ne voulait pas mourir. Mais il a bien vite repris tout son calme, toute son énergie. Le prêtre qui l'assistait lui a adressé quelques bonnes paroles qui ont fait sur lui une impression favorable ; il s'est entretenu seul avec lui ; Petot, en se relevant, était plus tranquille, plus résigné. Pendant tout le trajet de la prison au lieu de l'exécution,	et il a mangé tranquillement près du poêle. C'est seulement lrsq les exécuteurs sont rrvs pour lui faire la toilette qu'il a compris sa situation. l s'est ms alors à pleurer et à pousser des cris, disant qu'il ne voulait pas mourir. Mais il a bien vite pris tout son ae, toute son énergie. Le prêtre qui l'ssstt lui a adressé quelques bonnes paroles qui ont fait sur lui une impression favorable ; il s'est entretenu seul avec lui ; Petot, n es relevant, étt plus tranquille, pls résigné Pendant tu le trajet de la prison au lieu de 'exécution,
tout le trajet de la prison au lieu de l'exécution, il ne cessait de prier tout bas, demandant pardon à Dieu et priant la Sainte Vierge et les saints d'intercéder pour lui. Une fois seulement, jetant les yeux sur la foule accourue sur son passage, il a dit tout haut : « Venez me voir mourir. À son arrivée au lieu de l'exécution, Petot a monté lui-même d'un pas ferme et sûr les degrés de l'échafaud. Aucune émotion ne se trahissait sur son visage. Son regard, en face de l'instrument du supplice, est resté calme et impassible. Il s'est mis	tout le trajet de la prison ua l ed l'exécution, il ne cessait de prier tout bas, demandant pardon à Dieu et priant l Sainte Vierge et les saints d'intercéder pour lui. Une fois seulement, jetant les yeux sur la fl accourue sur son passage, il a dit tout haut : « Venez m voir mrr. À son arrivée au lieu d clie,unoé'xt Petot a monté lui-même d'un pas ferme et sûr les degrés de l'échafaud. Aucune émotion ne se that sur osn visage. Son rgrd, n face de l'instrument du supplice, est resté clm et impassible. Il s'est mis
du supplice, est resté calme et impassible. Il s'est mis à genoux, a demandé encore pardon à Dieu, puis ayant embrassé le Christ et le prêtre qui l'assistait, il s'est livré aux mains des exécuteurs. Une seconde après, la justice humaine était satisfaite et la foule s'ébouffait emue. COUR DE CASSATION. 10 décembre. Affaire Lemaire, Bourse, Hugot et autres. — Quatre peines de mort, — Pourvois. — Rejet. Le président de la cour d'assises puise dans les dispositions des articles 268 et 269 du Code d'instruction criminelle le droit de prendre, en vertu de son pouvoir discrétionnaire, toute mesure qu'il	du puisl,pec est resté calme et impassible. Il s'est mis à eoux a demandé encore pardon à Dieu, puis ayant emé le Crst et le prêtr qui l'assistait, il 'est livré aux mains ds exécuteurs. Une seconde après, la justice humaine était satisfaite et la foule s'ébouffait emue COUR ED CASSATION. 10 décembre. Affaire Lemaire, Bourse, Hugot et autres ar peines d mort, — Pourvois. — Rejet. Le pndiréste de la cour d'assises puise dans les dispositions des articles 268 t 269 du Code drucio criminelle le droit ed prendre, en vertu de son pouvoir discrétionnaire, toute mesure qu'il
prendre, en vertu de son pouvoir discrétionnaire, toute mesure qu'il juge utile dans l'intérêt de la manifestation de la vérité ; il peut notamment ordonner que copie de l'acte d'accusation sera remise à chacun des jurés au commencement des débats ; il n'y a ni violation du droit de défense ni violation du principe du débat oral. Il ne peut résulter aucune nullité de ce que le président de la Cour d'assises aurait prononcé la suspension des débats et leur recommencement au lendemain, en l'absence d'un accusé qu'il avait fait retirer de l'audience pendant l'interrogatoire d'un de ses co-accusés, alors	prendre, en vrt de sn pouvoir discrétionnaire, ot msr qu'il juge utile dans l'intérêt d l manifestation de la vérité il pt notamment ordonner que copie de l'acte d'accusation sera remise à chacun des jurés commencement des débats ; il n'y a ni violation du droit de défense ni violation du principe du débat oral. Il ne peut ultrrsée aucune nullité de que président de la Cour dassises urt épocronn al espisnsnuo des éadtbs et leur recommencement au nd, en l'absence d'un accusé qu'il avait fait retirer de l'audience pndnt linterrogatoire ' de ses co-accusés, alors
retirer de l'audience pendant l'interrogatoire d'un de ses co-accusés, alors que cet interrogatoire n'était pas terminé au moment où cette suspension a été ordonnée; d'ailleurs, il n'y a dans ce mode de procéder aucun préjudice pour l'accusé absent. De même il ne peut y avoir nullité, parce qu'un juré, au lieu de s'adresser directement au président de la Cour d'assises, aurait demandé à ce magistrat par l'intermédiaire du procureur général, auquel il aurait fait passer un billet écrit, qu'un des accusés paraissant intimider les témoins soit placé de manière à ce que cette intimidation ne puisse plus s'exercer, et notamment	rtrr d l'audience pendant l'interrogatoire dun de ses co-accusés, alors que cet interrogatoire nétait pas terminé au moment où cette suspension a été ordonnée; d'ailleurs, l n'y a ans ce mode de procéder aucun préjudice pour l'accusé absent. D même il ne peut y avoir é, parce qu'un juré, au lieu de s'adresser drctmnt au président de la Cour dassises t dmndé à ce magistrat par l'ntrmédr procureur général, auq il aurait fait passer un billet écrit, qu'un des accusés paraissant intimider les tmn soit placé de manière à ce que cette intimidation ne puisse plus s'exercer, et notamment
ce que cette intimidation ne puisse plus s'exercer, et notamment qu'il ne soit pas placé en face de ces témoins pendant leur déposition ; c'est plus qu'un droit pour ce juré, c'est un devoir qu'il a rempli, et dont l'accomplissement ne peut être vicié par le mode particulier qu'il a employé. De même encore, il n'y a aucune importance à attacher, au point de vue de la régularité des débats, à ce fait qu'un juré aurait demandé à une personne étrangère au jury une feuille de papier sur laquelle étaient tracés les traits d'un des accusés. Les premiers présidents des	ce que etcet intimidation ne puisse pls s'exercer, et ntmmnt 'lqiu ne soit pas placé en face de ces moins pendant leur déposition ; c'est plus qu'un droit pr ce juré, c'st un devoir qu'il a rmpl et dont 'accomplissement ne peut êtr vicié par le mode prtclr 'ulqi a employé. De même encore, il n'y aucune importance à attacher, au point de vue ed la tlirréuaég des débats, à ce fait q'n jrué aurait demandé à enu personne rtaèénrge au jury n feuille de papier sr laquelle étaient tracés les traits dun accusés. Les premiers isrsptnéed des
tracés les traits d'un des accusés. Les premiers présidents des cours impériaux ont le droit, à l’exclusion des cours impériales elles-mêmes, de nommer les membres de ces cours qui assisteront le président dans les cours d’assises des départements compris dans leur ressort ; il suffit, aux termes de la loi organique du 20 avril 1810, que les cours impériaux décident qu’il y a lieu d’envoyer, pour composer les cours d’assises, des conseillers de la cour impériale ; la désignation de ces magistrats appartient ensuite exclusivement aux premiers présidents. VI. La lecture de l’acte d’accusation et de l’arrêt de renvoi, dans	tracés les i d'un des aués. Les eesmrrip présidents des cours impériaux ont droit, à l’exclusion des cours impériales elles-mêmes, e nommer les membres de ces scuor qui snosesiartt le présdnt dans les cs d’assises des départements compris sand leu rssrt ; il suffit, aux termes ed la loi organique du 20 avil 1810, q les cours mpérx décident qu’il y a lieu o’evrdeny, pour composer les crs d’assises, esd conseillers de la cour impériale ; la désignation de ces magistrats appartient ensuite exclusivement aux prmrs résies VI. La lecture de l’acte d’accusation et de l’arrêt de renvoi, dans
lecture de l’acte d’accusation et de l’arrêt de renvoi, dans le cours des débats, ne constitue pas une formalité substantielle au droit de défense et devant entraîner, en cas d’inaccomplissement, la nullité des débats et de l’arrêt de condamnation ; en effet, par la notification régulièrement faite à l’accusé de ces deux actes, il en a une connaissance suffisante, et, en ce qui concerne les jurés, il ne peut être allégué aucun grief pour l’accusé, lorsque, comme dans l’espèce, il est reconnu et constaté que copie de l’acte d’accusation a été remise aux jurés au commencement des débats. Voici les	lecture de l’acte d’accusation et de l’arrêt de nvo, dans le cours des débats, en constitue pas n formalité substantielle au drt de défense et devant entraîner, en cas d’ncmpimnt l nullité des débats et de larrêt de condamnation ; en fft, pr la notification régulièrement faite à l’accusé d sce deux actes, li en une connaissance suffisante, et, en c qui concerne les jurés, il ne peut être llégé aucun grief pour ’accusé, lorsque, comme dans l’spèc, il est reconnu t constaté que copie de l’acte ccsti été remise aux jurés au commencement des débats. cioiV les
été remise aux jurés au commencement des débats. Voici les faits qui ont donné lieu à ce dernier moyen de cassation : En 1856 fut rendu contre Bourse, seul, un arrêt de renvoi et par suite un acte d’accusation, relatifs tous concernant un assassinat commis à Blérancourt ; en 1857, lors de la poursuite commune contre tous les accusés, poursuite dans laquelle se trouvait compris et même assassinat, un arrêt de renvoi un acte d’accusation furent dressés; dans ce second arrêt de renvoi et dans ce nouvel acte d’accusation, Bourse fut également visé. Deux arrêts de renvoi et deux actes	ét remise aux jurés au commencement ds débats Voici les faits qui ont donné lieu à ec rnier moyen de cassation : En 1856 fut rnd ct Bourse, seul, un arrêt de renvoi et par suite un acte ’accusation, relatifs tous cean un assassinat commis à Blérancourt ; en 1857, lors de la poursuite comue contre tous les accusés, poursuite dans laquelle se trouvait compris et même assassinat, un rêrta de rnv un acte d’accusation furent dressés; dans ce second arrêt de renvoi et ce nouvel ce d’accusation, Bourse fut également visé. Deux rrêts de renvoi et deux actes
fut également visé. Deux arrêts de renvoi et deux actes d’accusation distincts concernèrent donc Bourse, quant à cet assassinat de Blérancourt Dans l’intérêt de la bonne administration de la justice, et vu d’ailleurs la connexité, le président de la cour d’assises rendit une ordonnance prescrivant la jonction de ces divers arrêts de renvoi et actes d’accusation, et ordonnant que tous les faits seraient soumis à un seul et même débat, à un seul et même jury. Conformément à cette ordonnance, les débats devant la cour d’assises de l’Aisne portèrent tant sur les faits relevés dans l’arrêt de renvoi et l’acte	fut également visé. Deux arrêts de renvoi et deux actes d’accusation dstncts concernèrent donc Bourse, quant à cet assassinat de Blérancourt a l’intérêt de la bonne administration de la justice, et vu d’ailleurs la connexité, le président de la ur d’assises reni une ordonnance prescrivant la jonction de ces divers arrêts de renvoi et actes d’accusation, et ordonnant que tous les faits seraient soumis à un seul et même débat, à un seul et même jury. Conformément à cette ordonnance, les débats nt la cour d’assises de l’Aisne portèrent tant sur les faits srleveé dans l’arrêt de nrieov et l’acte
sur les faits relevés dans l’arrêt de renvoi et l’acte d’accusation de 1856, que sur ceux relevés dans ceux de 1857, mais le procès-verbal des débats, fort explicite sur renonciation de la lecture à l’audience des arrêts de renvoi et acte d’accusation de 1857, est complètement muet sur la lecture qui aurait dû être faite des arrêts de renvoi et acte d’accusation dressés, en 1856, contre Bourse seul. Ce silence du procès-verbal implique nécessairement que cette lecture n’a pas eu lieu, mais la cour, en se fondant sur les motifs ci-dessus indiqués, a déclaré ce moyen non fondé en droit,	sur les faits relevés dans l’arrêt de renvoi et l’acte d’ccstn de 1856, que sur ceux relevés dan ceux de 1857, mais le procès-verbal s débats, fort explicite sur renonciation la lecture à l’audience des arrêts de renvoi et acte d’accusation de 1857, est mte muet sur la lecture qu aurait dû être faite des arrêts de renvoi et acte d’accusation dressés, en 1856, contre e sl. Ce silence du procèsverbal iue nécessairement que cette lctr n’a pas eu l, ai la cour, en se fondant sur les ifotsm ci-dessus indiqués, a déclaré ce moyen nn fondé en droit,