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la conduite de ses opérations. Alors que les espèces métalliques font sentir leur rareté sur les principaux marchés européens, nous les voyons affluer, au contraire, dans les caves de notre premier établissement de crédit, et élever son encaisse, au 10 décembre, à la somme de 236 millions, qui dépasse de 46 millions et demi l'encaisse de novembre dernier, et de 38 millions celui de décembre 1856. Ce fait est remarquable et prouve mieux que tous les arguments combien nous sommes étrangers à la crise financière qui poursuit sa course à l'extérieur. Par contre, la circulation des billets au porteur a
la conduite de ses pértns. Alors que les espèces métalliques font sentir leur rareté sr ls principaux marchés européens, ns les voyons affluer, au contraire, dans les caves de notre premier établissement de crédit, et élever son neiaesc,s au 10 décembre, à la somme de 236 millions, qui eapsésd de 46 mllns et demi l'encaisse de novembre dernier, et de 38 millions celui de décembre 1856. Ce fait est remarquable et prouve mieux que tous ls arguments combien nous o étrangers à la crise financière qui prst sa course l'extérieur. Par contre, la circulation des billets au porteur a
l'extérieur. Par contre, la circulation des billets au porteur a diminué de 49 millions sur novembre et de 51 millions sur décembre 1856, et ne figure plus au bilan que pour 532 millions et demi. Cette marche inverse de l'augmentation de l'encaisse et de la diminution de la circulation accuse bien, il est vrai, un ralentissement notable dans les escomptes et doit nous préparer à l'amoindrissement du portefeuille : mais comment pourrait-il en être autrement lorsque le commerce extérieur est entièrement paralysé par les désastres indiens, américains, anglais, suédois, allemands et danois? Ne devient-il pas inévitable que nos transactions se
'xie Par contre, la circulation des billets au porteur diminué de 49 millions sur novembre et de 51 millions sur décembre 1856, et ne figure plus au bilan que pour 532 millions et demi. Cette marche inverse de l'augmentation de lencaisse et ed la diminution de la circulation accuse bien, il st vrai, u alentsm notable dans les escomptes et doit ou préparer à l'amoindrissement du portefeuille : mais comment pourrait-il en être autrement lorsque le cmmrc extérieur est èremnt paralysé par les désastres indiens, américains, anglais, suédois, llmnds et danois? Ne devient-il pas inévitable que nos transactions se
et danois? Ne devient-il pas inévitable que nos transactions se resserrent par la force des choses, quand bien même la prudence ne le commanderait pas, et d'ailleurs la probabilité d'abaissement successif et prochain de l'escompte n'autorise-t-elle pas à penser que beaucoup de banquiers se hâtent de prendre tout le papier disponible au taux le plus élevé, pour le réescompter plus tard à la Banque, quand l'intérêt sera rétabli par elle à 5 0/0. Quoi qu'il en soit, le portefeuille ne présente plus que le chiffre de 511 millions et demi, inférieur de 77 millions à celui du mois précédent. Les
et danois? Ne devientil as inévitable que nos transactions s resserrent par la force des choses, quand bien mêm l edcuepnr ne le commanderait pas, et d'ailleurs la probabilité d'abaissement successif et prochain de l'escompte n'autorise-t-elle pas à penser que beaucoup de banquiers se hâtent de prendre tout el papier disponible au taux le plus élevé, pour le réescompter plus tard à la anqe, quand l'érê sera rétabli par elle à 5 0/0. Qui qu'il en soit, le portefeuille ne présente plus que le chiffre ed 511 millions et dm, inférieur de 77 millions à celui du mois précédent. Les
inférieur de 77 millions à celui du mois précédent. Les avances sur effets publics, actions et obligations, ne figurent que pour 56 millions et demi au bilan. C'est une diminution de 6 millions sur novembre et de 2 millions sur l'année précédente. Les obligations du Crédit foncier sont comprises dans ce chiffre pour 200,000 fr. Nous n'avons rien à signaler sur les comptes courants des particuliers, qui se sont maintenus à 147 millions, en augmentation de 2 millions et demi depuis le mois dernier. À ce sujet nous ferons remarquer que si des besoins d'argent avaient acquis quelque intensité chez
inrir de 77 millions à celui du mois dpeéérnt.c Les avances sur ffts publics, actions et obligations, ne figurent que pour 56 millions et demi au bilan. 'est une diminution de 6 millions sur novembre et de 2 millions r l'année précédente. Lse obligations du Crédit foncier sont comprises dans ce chf pour 200,000 fr. Ns n'avons rien à signaler sur les cts courants des uris,ptairlce qui se sont maintenus à 147 millions, en augmentation de 2 millions et demi dps le mois dernier. c sujet nous ferons remarquer que si eds besoins d'argent avaient acquis quelque intensité chez
que si des besoins d'argent avaient acquis quelque intensité chez nous, il est évident que ce chapitre se fût restreint au lieu de s'accroître; nous croyons que c'est là encore un symptôme favorable digne d'être mis en lumière. Il en est de même pour le compte courant créditeur du trésor qui s'élève à 73 millions 743 mille francs, soit de 1,365,000 fr. plus élevé qu'en novembre. Le paiement du coupon de décembre pourra lui faire subir une réduction ce mois-ci. Quant aux achats de primes, ils se sont augmentés de 72 mille francs à la somme de 349 mille francs.
que si des besoins d'argent avaient acquis quelque intensité chez nous, il est évident que ce chapitre se fût restreint au l de s'accroître; nous croyons que c'est là encore un symptôme favorable digne d'être mis en lmèr. Il est e même pour le compte courant créditeur du éo qui s'élève à 73 millions 743 mille francs, st de 1,365,000 fr. plus élvé qu'en novembre. Le paiement du coupon de décembre pourra l fr subir une réduction ce oisi. Quant aux achats de primes, ils se son augmentés de 72 mille francs à la somme 349 mille francs.
72 mille francs à la somme de 349 mille francs. L'année dernière ils figuraient dans le compte rendu pour le chiffre de 400 mille francs, c'est donc une diminution de 51 millions en faveur de 1857. En résumé, et toutes réserves faites pour la position exceptionnelle dans laquelle se trouve compromis le crédit public dans le monde entier, ce bilan est des plus satisfaisants. Il rassure pour le présent, et il donne la mesure des services que la Banque de France est à même de rendre au commerce, à la première réquisition qui lui sera faite par ce dernier. Par
72 me francs à la somme de 349 mille francs. L'année drnèr ils urn dans le compte rendu pour l chffr de 400 mille francs, 'est donc une diminution de 51 ilio n faveur de 57. En résumé, et toutes réserves aits pr la position xcptnnll das laquelle se trouve compromis le éit public dns le monde entier, ce bilan e des plus satisfaisants. Il rassure ou le présent, et il donne la msr des services que la Banque de France est à même de rendre au commerce, à première réquisition q lui a faite par ce dernier. Par
première réquisition qui lui sera faite par ce dernier. Par sa réserve prudente elle a pu se maintenir forte et libre d'action, et si son rôle n'a pu conserver tout le degré d'activité désirable, il faut s'en prendre uniquement à des circonstances et à des malheurs étrangers sur lesquels elle ne pouvait rien, et que nous devons au contraire la féliciter d'avoir évités pour son propre compte. Télégraphie privée. Londres, 10 décembre. Dans la séance des communes, lord Palmerston a dit que l'envoi des troupes anglaises par la France et l'Egypte présentait trop de difficultés pour profiter des offres de
première réquisition qui lui sera aietf par ce dernier Par sa réserve prudente ll a pu s maintenir forte te re d'action, et si son rôl n'a pu cnsrvr tout le degré d'activité désirable, il faut s'en prendre uniquement à des iccsnaescront et des malheurs étrangers u lesquels elle ne pouvait rien, et que nous devons au contraire la féliciter d'avoir évités pour s propre compte. Télégraphie privée. Londres, 10 décembre. Dans la sénc des communes, lord Palmerston a dit que l'envoi ds troupes anglaises par la France et l'Egypte présentait trop de difficultés pour profiter des ffr de
l'Egypte présentait trop de difficultés pour profiter des offres de l'Empereur et du Sultan. S. S. a ensuite FEUILLETON DU PAYS, JOURNAL DE L'EMPIRE DU 12 DÉCEMBRE 1857. LE CHAPEAU DE SIR NYSOM SMORFITH. I. Les canons de Calcutta tonnaient pour l'entrée du nouveau gouverneur, expédié de Londres par la Compagnie des Indes. East India Company (improved patent). Les bungalows des bords de l'Hougly étaient pavoisés aux armes d'Angleterre : une foule tumultueuse se pressait sous les verandas et aux fenêtres des tavernes. Il y a des tavernes à Calcutta. Le 47° grenadier formait aux abords du palais du Gouvernement
l'Egypte présentait trop d difficultés or profiter des offres de l'Empereur et du Sultan. S. S. a ensuite FEUILLETON DU PAYS JOURNAL DE LEMPIRE DU 12 DÉCEMBRE 8157. LE CHAPEAU DE SIR NYSOM SMORFITH. I. Les canons de Clctt tonnaient pour l'entrée du nouveau gvrnr, expédié de Londres par la Compagnie des Indes. Ea India Company (improved patent). Les bungalows des bords l'Hougly étaient pavoisés aux ms d'Angleterre : une foule tumultueuse se pressait sous les verandas et aux fenêtres des tavernes. Il y a des tavernes à Calcutta. Le 47° grenadier formait aux abords du palais du Gvrnmnt
Le 47° grenadier formait aux abords du palais du Gouvernement une double haie, qui se terminait par un chapelet de cantonniers bronzés, et les grands éléphants de d'Hurdwar rasaient les murailles en y estompant leur ombre gigantesque. Un orchestre aigre et strident, établi à l'ombre d'un bouquet de mangoustiers, terrifiait les colibris cachés sous les grosses lianes. Un hurrah éclata enfin dans la foule qui se pressait sur le quai. Sir Nysom Smorfith venait d'apparaître sur la Passerelle que l'on avait crochée sur le plat-bord du bateau. Sir Nysom Smorfith avait six pieds anglais. Il était maigre et anguleux comme
Le 47° grenadier formait aux abords du palais d Gouvernement une double haie, qui se terminait apr un chapelet de cantonniers bronzés, et les grnds éléphants d d'Hurdwar rasaient les mrales en y estompant leur ombre gigantesque. Un rchstr aigre et strident établi à l'ombre d'un bouquet d mngstrs, terrifiait les colibris cachés sous les grsss lianes. Un hurrah éclata enfin dns la foule qui se eit sur le quai. Sir Nysom Smorfith venait dapparaître sur la Passerelle ueq l'on avait crochée usr le plat-bord du bateau ir Nysom Smorfith avait six pieds anglais. Il était maigre te anguleux comme
avait six pieds anglais. Il était maigre et anguleux comme une équerre. Les attaches des genoux, des chevilles, des coudes, et les jointures des pliages, formaient des nœuds d'une corde de badigeonner. Le nez, effilé et droit, avait une avance de deux pouces (mesure française) sur le menton, qui chargeait avec la même audace que lui ; les yeux étaient gris jaune, très-enfoncés dans l'aspect sourcilière et ombragés par des sourcils indomptés ; la tête chauve comme un boulet. Au premier aspect il vous passait par l'esprit comme un vague souvenir de momie égyptienne dégagée de son enveloppe de carton
avait six pieds anglais. Il a maigre et anguleux comme n équerre. Les attaches des genoux, des chevilles, des coudes, et les jointures des pliages, formaient des nœuds d'une corde d badigeonner. Le nez, effilé te otri,d avait une avance de deux pouces (mesure française) sur le menton, qiu chargeait avec la même audace q lui ; ls yeux étaient gris jaune, trèsenfoncés dans l'aspect sourcilière et mbrgés par des sourcils indomptés ; la tête chauve comme un boulet. Au premier aspect il vous passait par l'esprit comme un vague souvenir de momie égyptienne dégagée d son enveloppe de carton
souvenir de momie égyptienne dégagée de son enveloppe de carton et galvanisée par quelque souffleur endiablé. A seconde vue, c'était un homme de cinquante à soixante-quinze ans. Le nouveau gouverneur était en grand costume officiel. Vaste habit rouge avec macarons et canetilles d'or. Culotte de casimir blanc, bas de soie, cravate de batiste, jabot de dentelle. Toilette irréprochable, que complétait le plus singulier, le plus surprenant, le plus hardi couvre-chef qui ait jamais été posé sur une tête britannique. Sir Nysom portait un chapeau gris très-bas de forme, évasé comme la gueule d'un trompette, et dont les larges bords étaient
souvenir de momie égyptienne dégagée de son enveloppe de carton et glvnsé pr qelue souffleur endiablé. A seconde vue, c'était un homme de cinquante à soixante-quinze ans. Le nouveau gouverneur était en grand costume officiel. Vaste habit rouge avec macarons et canetilles 'or. Culotte de casimir blnc, bas ed e, cavat de batiste, jabot de dentelle ole irréprochable, que complétait le plus singulier, le plus surprenant, le plus hardi couvre-chef q ait jamais été psé sur une tête britannique. Sir Nysom portait u chapeau gris très-bas de forme, évasé comme gueule d'un trompette, t dont les larges bords ntéitae
la gueule d'un trompette, et dont les larges bords étaient doublés de soie verte. Retenu par une ficelle passée dans la coiffe et amarrée par l'autre bout au premier bouton de l'habit, ce chapeau était à l'attache comme un chien hargneux et vagabond. Malgré tout son flegmatique respect pour l'étiquette de l'uniforme, sir Nysom avait cru devoir obtenir de lui-même cette concession, par intérêt pour ses prunelles endolories par l'élève verte de la question indienne. Son Excellence monta gravement dans la calèche d'honneur avec le capitaine de la Gipsy et le président de la haute cour, et ce triumvirat entra
la gueule d'un trompette, et dont les larges bords étaient doublés de osie verte. Retenu par une fcll passée dans la coiffe et amarrée pra l'autre bout au premier ubonto de l'habit, ce chapeau était à latch comme un chien hargneux e vagabond. Malgré tout nos flegmatique respect pour l'étiquette de l'nfrm, sir Nysom aatvi cr er obr de lui-même cette concession, par intérêt or ses prunelles endolories par l'élèv rt de qstn indienne. Son Excellence monta gravement dans la calèche d'honneur avec le capitaine de la Gipsy t le président de la ht cour, ce triumvirat entra
le président de la haute cour, et ce triumvirat entra quelques minutes après dans le grand salon de réception du palais. Il y avait, ainsi que je vous l'ai dit plus haut, de nombreux éléphants dans les rues de Calcutta. Un de ces pachydermes était planté comme une sentinelle, à gauche de la grille d'honneur des jardins du palais. Cet éléphant, portait sur son dos un Howdah orné de peaux de panthères : un jeune Mahaotte, nu comme la vérité, était penché sur son col, entre ses deux oreilles. Ce mahaotte ou cornac dirigeait l'animal à l'aide d'un petit crochet
le sdet d la teuha cour, et ce trmvrt er quelques minutes après dans le grand salon de réception du palais. Il iasin que je vous 'ai dt plus t, de nombreux éléphants dans les rues de Calcutta. Un de ces pachydermes était planté mme une sentinelle, gauche de la lle d'honneur des jardins du palais. Ct éléphant, portait sur son dos un Howdah orné de peaux de panthères : un jn Mahaotte, nu comme la vérité, t penché sur son col, ntr ses deux oreilles. Ce mahaotte ou cornac drgt l'animal à l'aide d'un petit crochet
mahaotte ou cornac dirigeait l'animal à l'aide d'un petit crochet de fer emmanché sur un jonc flexible. Trois hommes, trois Indiens, étaient assis dans le howdah. Trois ! ce même nombre cabalistique et sacré de la calèche de la Compagnie des Indes. Ces trois personnages étaient comme trois échantillons de bronze : le premier avait la ceinture un peu verdâtre du bronze antique ; le second, la nuance fauve et mordorée du bronze florentin ; la peau du troisième était de cette couleur lumineuse et cuivrée de la galvanoplastie passée au tripoli. Aucune arme apparente ne brillait à la ceinture
mahaotte ou cornac dirigeait 'animal à l'd d'un petit och de fer emmanché sur un njco flexible. Trois hommes, trois ndns, étaient assis dans le howdah. Trs ! ce même nombre beqaisliucat et sacré de al calèche d la Compagnie des Indes. Ces trois personnages étnt comme trois échantillons de bronze : le premier avait la ceinture un p vrdâtr du bronze antique ; e second, la nuance fauve et mordorée du bronze florentin la peau du troisième était de cette couleur lumineuse t cuivrée de la galvanoplastie passée au tripoli. cn arme apparente ne brillait à la ietrneuc
au tripoli. Aucune arme apparente ne brillait à la ceinture de soie qui serrait leurs flancs; et cependant ils possédaient à eux trois un petit arsenal de mort qui avait lancé déjà cinq à six cents âmes dans l'éternité. Sous la calotte de drap rouge qui couvrait la tête de l'homme de bronze antique, reposait, enroulé comme une couleuvre endormie, un lasso de soie terminé par un crochet d'acier à double griffe. L'homme de bronze florentin avait dans la poche gauche de son caleçon un étui de corne de rhinocéros, qui renfermait un ressort d'acier recouvert d'un côté comme un
au tripoli. Aucune arme apparente ne brillait à la ceinture d soie ui serrait leurs lc;afsn et epdant ils possédaient à eux trois un petit arsenal e mort qui t lancé dj cinq à six cents âmes dns l'éternité. Sous l calotte de drap rouge qui couvrait la tête de l'homme de bronze iu,qtena reposait, enroulé comme enu couleuvre endormie, nu lasso de soie tmiéenr par un crochet d'cr à double griffe Lm'emoh de bronze flrnn avait dans la poche gauche de n caleçon un étui de corne de rhinocéros, qui enrmai un ressort d'acier recouvert d'un côté comme un
qui renfermait un ressort d'acier recouvert d'un côté comme un scalpel. L'Indien pâle possédait à lui seul un petit couteau et un flacon de cristal à mela rempli d'une poudre rougeâtre. Le couteau était empoisonné, et sa piqûre tuait comme le crochet du serpent Manille; en quelques minutes. La poudre rougeâtre était un narcotique soluble des plus violents, mortel quand l'opérateur avait la main lourde. Lorsque la calèche du nouveau gouverneur passa devant l'éléphant, les trois Indiens se penchèrent en dehors de leur Howdah, en portant rapidement la main au collier de griffes de tigre qui cerclait leur col. Le
qui renfermait n osesrrt 'acier recouvert 'un côté comme un scalpel. L'ndn pâle possédait seul un petit couteau et un flacon de crstl à mela rmp d'une pdr rougeâtre. Le cu était empoisonné, t sa piqûre tuait cmm le crochet du srpnt Manille; en quelques minutes. La poudre rougeâtre était un narcotique soluble des plus violents mortel quand l'opérateur vt la main lourde. Lorsque la calèche du nouveau gouverneur psasa devant l'éléphnt, les trois Indiens se chr en dehors de leur Howdah, e portant rpdmnt la amni u collier d griffes de tigre ui celai leur col. Le
collier de griffes de tigre qui cerclait leur col. Le collier de griffes de tigre est à l'Indien ce que la corne de corail est au Napolitain. C'est-à-dire le talisman le plus énergique contre le mauvais œil. La calèche dorée roulait au grand trot, mais comme la foule était des plus compactes aux abords de la grille, les jockeys qui menaient Son Honneur tournèrent au pas. Les Indiens, du Howdah purent donc très bien voir les traits et le costume de leur gouverneur. Cet examen qu'ils firent avec une curiosité méditative parut les satisfaire de tous points. Ils n'échangèrent, toutefois,
collier d griffes de tigre qui cerclait leur col. Le collier de griffes de tigre es à l'Indien ce que la corne de rl est au oii. C'est-à-dire le talisman le plus énergique contre le mauvais œil. La calèche dorée atorliu au grand trot mais cmmeo la foule était des plus compactes aux abords de l grll, les jockeys qui mnnt Son Honneur tournèrent pas. Les Indiens, du Howdah purent donc très bien voir les ritats t el costume de leur gouverneur Cet examen qu'ils firent avec une curiosité méditative parut les satisfaire de tous points. Ils n'échangèrent, ,tisoetufo
méditative parut les satisfaire de tous points. Ils n'échangèrent, toutefois, qu'un regard sérieux et profond. Il y avait là, contre la grille et dans les jardins du palais, deux ou trois mille âmes, tant anglaises qu'hindoues. Eh bien! si ces deux ou trois mille âmes avaient su quels étaient les trois hommes huchés sur le Howdah, voici ce qui se serait passé : La foule se serait d'abord reculée avec terreur, comme si quelque abîme se fût subitement entr'ouvert autour du grand éléphant; puis elle se serait ruée sur lui comme une vague humaine, et aurait broyé sous ses pieds,
méditative parut les satisfaire de tous on.tips Ils n'échangèrent, toutefois, qu'un regard sérieux et profond. Il y avait là, nre la grille et dans les jardins du palais, deux ou trois melli âmes, tant anglaises qu'hindoues. Eh bien! si ces deux ou trois mille âmes avaient s quels étnt esl trois hommes huchés sur le Howdah, voici ce qui se serait passé : La foule se serait ' reculée avec rre comme si quelque bîm se fût subitement entr'ouvert autour du grand éléphant; puis ll se serait ruée sur lui comme n gaeuv humaine, et aurait broyé sous ses pds,
comme une vague humaine, et aurait broyé sous ses pieds, déchiré de ses ongles les trois hommes au visage cuivré. Et le nouveau gouverneur aurait remercié la foule d'avoir ensanglanté les gazons et les allées sablées de sa résidence. C'est que ces trois hommes résumaient les trois plus épouvantables fléaux, les plaies les plus horribles de l'Inde anglaise. Le premier, l'homme au lasso de soie, se nommait Phansigar m ; c'était le chef des Phansigars (étrangleurs) du Bundelkund. Les Phansigars ou Thugs, voués au culte de Kali, la déesse de la mort, n'ont qu'une seule religion, celle du meurtre ;
comme une vague humaine, et aurait broyé sous ses pieds, déchiré de ses ongles les trois hommes au visage cuivré. Et e nouveau gouverneur aurait eiércmre la fl d'avoir ensanglanté les gazons et ls allées sablées de sa résidence C'est que ces trois hommes rue les osirt plus épouvantables fléaux, les plaies les p horribles de l'Inde anglaise. Le premier l'homme au lasso ed soie, s nommait sar m ; c'était le chef des Phansigars (étrnglrs) du Bndlknd. Les Phansigars ou Thugs, voués au culte de Kali, la ds de la tmro, n'ont qu'une seule religion, celle du meurtre ;
la mort, n'ont qu'une seule religion, celle du meurtre ; qu'une seule pensée, tromper et tuer. Cette association, dont tous les membres se reconnaissent par certains signes maçonniques, étendait alors ses réseaux sanglants, sur les Etats d'Aoude, et le bassin de la Nerpudda. Les Thugs fonctionnèrent pendant plusieurs générations sans être inquiétés par le gouvernement anglais, qui ignorait même leur existence. Le hasard fit découvrir sous les bosquets de Mundesoor un immense charnier humain. C'était sous ces ombrages que les Thugs de l'Aoude et du Deccan se donnaient rendez-vous, chaque année pour attirer les petites caravanes et les voyageurs sédentaires
la mort, n'ont quune seule religion, celle du eue ; e'uunq seule pensée, tromper et tuer. Cette association, dont ts les membres se rcnnsent par crtns signes maçonniques, étendait alors ses résx sanglants, sur les Etats d'Aoude, et le bassin de la Nerpudda. Les Thugs fonctionnèrent peat plusieurs générations sans être inquiét par gouvernement anglais, qui ignorait même leur existence. eL hasard fit découvrir sous les bosquets de udeo un immense ainherrc humain. ' sous cs ombrages que les Thugs de lAoude et du Deccan se donnaen rendez-vous, chaque nné pour atr les petites crvns et els voyageurs sédentaires
année pour attirer les petites caravanes et les voyageurs sédentaires dans leur repaire de fleurs et d'ombre. Tribu nomade d'assassins divisée en égorgeurs et en fossoyeurs. Traqués comme des bêtes fauves par le gouvernement anglais, qui les pendait ou les déportait par centaines, les Thugs se dispersèrent dans toutes les provinces, et ne travaillèrent plus qu'isolément. L'homme au ressort aiguisé avait nom Amry : c'était un montagnard du Ghondwana, un de ces misérables fanatiques qui, à l'époque des semailles, égorgent des enfants volés devant l'autel de Kali. Mika, le troisième, était tout simplement un Dacoit, c'est-à-dire voleur de grands chemins,
année pour attirer les ptts caravanes et les voyageurs sédentaires dans leur repaire de fleurs et d'ombre. Tribu nomade d'assassins divisée en égrgrs et en fossoyeurs. cme des bêtes fauves par le gouvernement anglais, qui les pendait ou les déportait par centaines sle Thugs se dispersèrent d te les provinces, et ne travaillèrent plus qu'isolément. L'homme au ressort aiguisé vt nom Amry : c'était un montagnard du Ghondwana, un de misérables fanatiques qui, à l'époque des semailles, égorgent des enfants volés ent l'autel de Kali. Mika, le trsèm, était tout simplement un Dct, cestàdire voleur grands chemins,
était tout simplement un Dacoit, c'est-à-dire voleur de grands chemins, un Cartouche bengalais. Le prédécesseur de sir Nysom Smorfith était un homme doux et paisible, si doux qu'il n'avait jamais fait pendre un seul Phansigar, si paisible, que les Dacoits venaient jusque dans son palais voler l'argenterie marquée E.J.C. (East India Company.) Or cette placidité engagea au bout de deux ans, le conseil supérieur siégeant à Leaden-Hall-street (London) à offrir à sir X... un charmant cottage à Seabrook, dans l'île de Wight, avec un parc émaillé de biches fauves. Sir Nysom Smorfith était, lui, un homme d'action. Mais de cette
éa tout simplement un Dacoit, est--ire voleur de grands chemins, un Cartouche bengalais. Le prédécesseur de sir Nysom Smorfith était n hmm doux et paisible, si doux qu'il n'avait jamais fait pendre un seul Phngar, si paisible, que les Dacoits venaient jsq dans son palais voler l'argenterie marquée ... (East India Company Or ctt placidité engagea au bout de u ans, l conseil spérr ségnt à Leaden-Hall-street (London) à offrir sir X... un charmant cottage à Seabrook dans l'île de Wight, acev un parc émaillé de biches fauves. Sir Nysom Smorfith était, lui, un hmm d'action. Mais de cette
Nysom Smorfith était, lui, un homme d'action. Mais de cette action calme, réfléchie, froide et forte, qui pense, sonde, pèse, invente, devant un grand bureau d'échené à coins de cuivre doré; fait galoper les courriers sur les routes, met sur pied dix mille hommes en deux heures, et lance des flottes au travers des océans. Quinze jours après son entrée en fonctions, sir Nysom avait fait pendre en une seule matinée de printemps quarante-trois Thugs et passer par les baguettes une douzaine de zemindars (fermiers généraux) et de pattels (espèces de maires de village), convaincus de complicité. Il ne traita
Nysom Smorfith était, lui, un homme d'ctn. Msia de ttece action calme réfléchie, froide et forte, u ee,pns sonde, pès, nvnt, devant un grand bureau d'échené coins de cuivre doré; fait galoper les crrrs s les routes, met sr pied dix mll hommes en dx hrs, et lance des fltts au tavs des océans. Quinze jrs après son entrée en fonctions, sir Nysom avait fait pndr en une seule matinée d printemps quarante-trois Thugs t passer par les stegaetub une douzaine de zemindars (fermiers générx) et de pattels (espèces de maires de village), convaincus de complicité. l n traita
de maires de village), convaincus de complicité. Il ne traita guère mieux les Dacoits. Vingt-deux d'entre eux furent déportés, après avoir été fouettés comme des écoliers. Les trois amis, Phansigar, Ghondi, Dacoit, qui avaient assisté à l'entrée triomphale de leur nouvel oppresseur, s'étaient complètement trompés sur son caractère et ses mœurs. Le mouton avait des dents et des griffes de tigre. Cependant, comme le chanvre et les badines de jonc commençaient à renchérir dans la présidence ** ** déclaré que l'Angleterre ne pouvait pas se plaindre de la Russie relativement à la fermeture des ports de la mer Noire. Une
de maires de village), convaincus de complicité. Il ne ttriaa guère mieux sle cis. Vingt-deux d'entre eux furent déportés, après aoir été fouettés comme des écoliers. Le trois amis, Phansigar, Ghondi, Dacoit, qui evtaain assisté à l'entrée triomphale de lr nouvel oppresseur, s'aet complètement trmpés sur son caractère et ses rœsm.u Le mouton avait ds dents et des griffes d tigre. Cependant, comme le chanvre et les badines de jonc commençaient renchérir dans la présidence ** ** déclré que l'Angleterre ne pouvait pas se plaindre de la Russie relativement al fermeture ds ports de la mer Noire. Une
à la fermeture des ports de la mer Noire. Une première lecture du bill relatif au serment des juifs a été faite; la seconde lecture n'aura lieu que l'année prochaine. Londres, 10 décembre (4 heures). Les Consolidés sont restés très fermes de 91 518 à 91 314, par suite de la nouvelle que le clipper apporte d'Australie 300,000 livres sterling en or, et l'Essex 400,000. Nouveau différé d'Espagne, 25 à 25 1 4. Londres, 11 décembre. Le Times dit qu'on a pris de grandes dispositions pour envoyer de l'argent à Hambourg. Il est arrivé 421,020 livres sterling d'Australie. Bruxelles, 10
à la fermeture des ports de la mer Noire. Une reèe ecur du bill rltf au serment des juifs été te la seconde lecture n'a lieu que l'année prochaine. Londres, 10 cembre (4 heures). Les olCsonisdé sont restés tsrè fermes de 91 518 à 9 314, par suite de la nouvelle que le clip apporte d'Australie 0,00300 livres sterling en or, et l'Essex 400,000. Nouveau différé d'Espagne, 25 à 25 1 4. Londres, 11 décembre. Le Times i quon a prs de grandes dispositions pour envoyer de l'argent à Hambourg. Il est arrivé 421,020 livres sterling 'Australie. Bruxelles, 10
Hambourg. Il est arrivé 421,020 livres sterling d'Australie. Bruxelles, 10 décembre. Aux élections, à Bruxelles, la liste libérale passe avec 5,900 voix contre 2,200 obtenues par la liste cléricale. A Gand, Anvers, Charleroi, Liège, Verviers, Nivelles, Tournai, Mons, Huy, Bruges, Ostende, Thuin, les listes libérales passent tout entières. Jusqu'ici les libéraux ont perdu un seul député sortant, M. de Perceval, à Malines. Les cléricaux perdent déjà vingt voix. MM. Mercier et Dumont, membres du dernier cabinet, ont échoué à Nivelles et Tournai. M. Dechamps a échoué à Charleroi; M. Rogier, ministre de l'intérieur, a été élu à Bruxelles et à
aur Il est arrivé 421,020 livres sterling dAustralie Bruxelles 10 décembre. Aux élections, à Bruxelles, la liste r passe avec 5900 voix cor 2,200 obtenues par la liste cléricale. Gnd, Anvers, Charleroi, Liège, eevsri,rV Nivelles, Tournai, Mons, Huy, Bruges, Ostende, Thn, les listes libérales passent tout ntèrs. Jusqu'ici les libéraux ont perdu un seul député sortant, M. de Perceval, à Malines. Les cléricaux perdent éjà vingt voix. MM Mercier et Dumont, membres du dernier cabinet, ont échoué à Nivelles et Tournai. M. Dechamps a échoué à Charleroi; M. Rogier, mst de l'intérieur, a été élu à Bruxelles t à
ministre de l'intérieur, a été élu à Bruxelles et à Anvers; M. Frère-Orban, ministre des finances, a été nommé à Liège; M. Tesch, ministre de la justice, à Arlon; M. Desvrières, ministre des affaires étrangères, à Bruges. C'est une grande victoire pour le parti libéral. Vienne, jeudi. La presse de Vienne annonce dans son édition du soir que le prêt fait à la ville de Hambourg par la banque nationale est à 6 0/10 ; qu'il sera fait en lingots d'argent et devra être remboursé dans une année. Hambourg, jeudi. Le sénat est réuni en ce moment. On pense que
mnstr de l'intérieur, a été élu à Bxles et à Anvers; M. Frère-Orban, ermstini des fn été nommé à Lèg; M. Tesch, mnstr de l tic, à Arlon M. Desvrières, ministre esd affaires étrangères, à Bruges. C'est une grande victoire our le parti libéral. Vienne, ji. La presse de Vienne annonce dans son édition du sr que le prêt fait à la ville de Hambourg par la banque nationale est à 6 /10 ; qu'il sera fait en lingots d'argent et devra être remboursé dans une année. Hambourg, jd. Le sént est én n ce moment. n pense que
Le sénat est réuni en ce moment. On pense que la calamité est passée. La maison Fontoppida a tout payé. Hambourg, jeudi, 1 h. 1/2. On pense avoir passé le plus fort de la crise, l'Autriche devant prêter dix millions de marcs en argent. Hambourg, 10 décembre. Des lettres de Stockholm et d'autres villes annoncent une série de nouvelles faillites importantes. Une pétition monstrueuse a été adressée au gouvernement suédois pour en obtenir 10 millions de thalers, afin de secourir le commerce. Berné, 10 décembre. Le docteur Furrer a été élu président de la confédération par 112 voix, et M.
Le sénat est réuni en ce moment. On pense que la calamité st passée. La msn Fodnappiot a tout payé Hambourg, jeudi, 1 h. /. On pense avoir passé le plus fort de la crs, l'Autriche devant prêter dix millions de marc en argent. Hambourg, 10 décembre. Des lettres de Stockholm et d'autres villes annoncent une sér de nouvelles faillites importantes Une pétition monstrueuse a été adressée au venmn suédois pour en rnebtoi 10 millions de thalers, fn ed secourir le commerce. Berné, 10 décembre. Le dctr Furrer a été élu président de la confédération par 112 voix, et M.
élu président de la confédération par 112 voix, et M. Staempfli vice-président par 74 voix. Les membres du tribunal fédéral ont été réélus, à l'exception de MM. Trog, Brosi et Castoldi, qui sont remplacés par MM. Vigier, Aepple et Camperio. (Agence Bavas,) On lit dans la Gazette de Stradburg, du 7 décembre : Hier, à quatre heures de l'après-midi, le très révérend Mgr Laurent Barili, archevêque de Trame, a présenté solennellement à Sa Majesté les lettres pontificales qui l'accréditent en qualité de nonce apostolique près S. M. la reine notre souveraine, et de délégué extraordinaire pour tenir, au nom de
él président de la cnfédértn par 112 ,ivox et . Staempfli viceprésident pr 74 voix. Les membres du tribunal fédéral ont été réélus, à l'exception de MM. Tr Brosi et Castoldi, qui sont remplacés par MM. Vigier, ppl et Camperio. ee(gnAc Bavas,) On lit dans la Gazette de Stradburg, du décembre : Hier, quatre heures de l'après-midi, le très révérend Mgr Laurent Barili archevêque de Trame, a présenté solennellement à Sa Majesté les lettres pontificales ui l'accréditent n qualité de nonce apo près S. M. la reine notre svrn, et de délégué eaonaire pour tenir au nom
souveraine, et de délégué extraordinaire pour tenir, au nom de Sa Sainteté, sur les fonts baptismaux, S. A. R. et séniorissime prince des Asturies. Le nonce de Sa Sainteté, accompagné de M. le ministre des affaires étrangères de Madrid, de la première camériste de la reine et de M. l'introducteur des ambassadeurs, a été reçu dans l'un des salons des appartements de la reine, où l'attendaient LL. MM. et où étaient présents le séniorissime prince des Asturies, l'infante Dona Maria Isabel Francisca de Asis et la très excellente gouvernante de Leurs Altesses Royales. M. l'introducteur des ambassadeurs a annoncé à
svrn, et de délégué xtrrdnr pour i,ernt au nom de S Sainteté, sur les fonts baptismaux, S. A. R et sénrssm prnc des Asturies. L nonce de Sa Sainteté, accompagné de M. le ministre des ffrs étrangères de Madrid, de la première camériste de la reine et de M. 'introducteur des ambassadeurs, été reçu dans l'un des salons des appartements de la reine, où l'ttndnt LL. MM. et ù étaient présents l séniorissime prince des Asturies, l'infante Dona Maria Isabel Frncsc de sAis et l très excellente gouvernante d Leurs Altesses Royales. M. l'introducteur des mbssdrs a annoncé à
Leurs Altesses Royales. M. l'introducteur des ambassadeurs a annoncé à haute voix le très révérend nonce extraordinaire apostolique, et celui-ci, avec le cérémonial, se plaçant devant S. M., a prononcé le discours suivant en langue espagnole : Madame, notre bienheureux Père, en sa confiant l'insigne honneur de me nommer nonce apostolique près V. M., a daigné également me désigner, à titre de son délégué extraordinaire pour tenir en son nom, sur les fonts baptismaux, l'auguste prince que la Providence a daigné donner à V. M. et à toute l'Espagne. En remettant, madames, à vos royales mains les lettres pontificales qui
Lrs Altesses Royales. . lnouer des ambassadeurs a annoncé à haute voix le très révérend nonce extraordinaire apostolique, et celui-ci, avec le cérémonial, e plaçant devant S. M., prononcé l discours suivant en langue espagnole : d, notre nee Père, en sa ofinactn liig honneur de me nommer nonce apostolique p V. M., agné également me dign à titre de son délégé extraordinaire pour tenir en son nom, sur ls fonts baptismaux, l'auguste prince que la Proence a daigné donner à V. M. t à toute l'Espagne. n remettant, mdme à vos royales man les lettres pontificales qui
remettant, madames, à vos royales mains les lettres pontificales qui m'accréditent en ces deux honorables qualifiés, il m'est très agréable de remplir la mission que m'a donnée très instamment Sa Sainteté de féliciter Votre Majesté et son auguste époux à l'occasion de cet heureux événement, de manifester aussi la grande satisfaction qu'elle ressent de répondre aux pieux désirs de Sa Majesté, en étant le parrain de cet illustre rejeton. Elle désire ainsi vous donner une nouvelle preuve toute spéciale de son affection paternelle pour Votre Majesté et de sa bienveillance pour ce royaume catholique, En ajoutant moi-même mes vœux ardents
remettant, madames, à vos royales mns les lettres pontificales qui m'accréditent en ces deux honorables qualifiés, il m'est très agréable de rlemipr la mission e m' donnée très instamment Sa Sainteté de féliciter Votre Majesté et son auguste époux à l'occasion d cet heureux événement, de manifester ss la grande satisfaction qu'elle ressent de répondre aux pieux désirs de Sa ae, en étant le parrain de cet illustre rejeton. Elle désire ainsi vous donner une nouvelle preuve toute spéciale d son affection paternelle prou Votre Majesté et de a bienveillance pour ce royaume catholique, En ajoutant moi-même mes vœux ardents
pour ce royaume catholique, En ajoutant moi-même mes vœux ardents pour que le prince royal, sous la glorieuse protection de la Vierge immaculée, réalise toutes les espérances consolantes que sa naissance a fait concevoir, j'ai la confiance d'obtenir la haute satisfaction de Votre Majesté, et je m'efforcerai de mériter de plus en plus cette satisfaction en secondant efficacement les vues bienveillantes de l'immortel Pie IX pour le plus grand bien des fidèles et de notre sainte religion. Le très révérend nonce a eu ensuite l'honneur de remettre aux mains de la reine les lettres pontificales. La reine a daigné répondre
pour ce royaume catholique, En ajouta moi-même mes vœux ardents pour que le prince royal, sous la glorieuse protection la Virg immaculée éal toutes les espérances consolantes ue sa naissance a fait concevoir, j'ai la confiance dobtenir la haute satisfaction de Votre ,ejséatM et je m'efforcerai de mériter de plus en plus cette satisfaction en secondant efficacement l vs enveilte de l'immortel Pie IX pr le plus grd bien ds fidèles et d notre sainte religion. L très révérend nonce a eu nst l'honneur de remettre aux mains de l reine les lettres pontificales. La reine a daigné répondre
la reine les lettres pontificales. La reine a daigné répondre de la manière suivante : Monsieur le nonce, votre présence dans ce royaume m'est extrêmement agréable ; elle contribuera à consolider de plus en plus les anciennes relations entre le saint-siège et la cour d'Espagne. Les expressions me manquent pour vous peindre la profonde impression qu'ont faite sur mon âme les sentiments de paternelle bienveillance que vous venez de m'exprimer au nom de Sa Sainteté. La haute mission particulière dont vous êtes chargé, de représenter le saint père en qualité de parrain au baptême du fils bien-aimé que la Providence
la reine les lettres ofile aL reine a daigné répondre d l mnèr suivante : Monsieur le nonce, votre présence dans ce royaume m'est extrêmement agréable ; elle contribuera à condr de plus en l les anciennes relations entre le saint-siège et la cour d'Espagne. Les expressions me manquent pour vous peindre la profonde impression qu'ont faeti sur mon âme les sentiments de paternelle bienveillance que vous venez m'exprimer au nom de Sa Sainteté. La haute mission particuère dont vous êtes chargé, de représenter le saint père en qualité parrain au baptême du fils bien-aimé que la Providence
de parrain au baptême du fils bien-aimé que la Providence a daigné accorder à mes vœux et à ceux de la nation, est un nouveau témoignage de sa tendre sollicitude pour ma famille et la nation espagnole qui s'honore d'être dénommée catholique. Quant à vous, monsieur le nonce, je me plais à vous exprimer ma satisfaction de ce que l'éminent caractère dont vous vous trouvez revêtu retombe sur une personne si remarquable par ses grandes qualités, les plus capables d'amener la meilleure harmonie entre l'Église et l'État, au commun profit de tous deux. Mgr Barilli, s'adressant ensuite au roi, lui
de parrain au baptême du fils bn-mé que la nPoercevid daigné accorder à mes vœux et à ceux de la nation, st un nv témoignage de sa tndr sollicitude pour ma famille et l nation espagnole qui s'honore d'être dénommée catholique. Quant à vous monsieur le nonce, je m plais à vous exprimer m satisfaction de ce que l'éminent caractère dont vous vous trouvez revêtu retombe sr une personne si remarquable par ses grnds qualités, les plus cpbls d'amener al meilleure harmonie ntr l'Église et 'ta au commun roitpf de tous deux. Mgr Barilli, s'adressant ensuite au roi, lui
de tous deux. Mgr Barilli, s'adressant ensuite au roi, lui a remis une lettre du Souverain pontife. Sa Majesté lui a répondu dans les termes les plus affectueux, exprimant toute sa reconnaissance pour les témoignages de la bienveillance de Sa Sainteté. Son Éminence a présenté ensuite à Leurs Majestés le personnel de la nonciature. Après cette présentation solennelle, Leurs Majestés ont entretenu longuement Mgr le nonce, lui demandant avec le plus vif intérêt, des nouvelles de la précieuse santé de notre bienheureux père et félicitant Mgr Barilli de son heureuse arrivée à Madrid. Le nonce s'est ensuite retiré au palais
de tous deux. Mgr Barilli, s'adressant ensuite au roi, lui remis n lettre du Souverain pontife. Sa Majesté lui a répondu dans les termes les plus affectueux, exprimant tt sa reconnaissance pour s témoignages de la bienveillance de Sainteté. Son Éminence a présenté nst à Leurs Majestés le personnel de la nonciature. Après cette présentation solennelle, Leurs Majestés ont ntrtn longuement Mgr le nonce, lui demandant ac le plus vif intérêt, des nouvelles de la précieuse santé de notre beux père t félicitant Mgr Barilli de o heureuse arrivée à Madrid Le nonce s'st ensuite rtré au palais
arrivée à Madrid. Le nonce s'est ensuite retiré au palais de la nonciature. Le Sun reproduit les détails suivants d'une lettre écrite de Allahabad le 23 octobre : Nous apprenons qu'à Lucknow les rebelles ont détruit le pont de fer qui était jeté sur le Gange. Des renforts arrivent ; une portion appartenant à la brigade navale de Peel est partie aujourd'hui par le convoi du matin et par celui du soir. Le chemin de fer est établi sur 44 milles de longueur. La brigade ira ensuite par le convoi de bœufs. Il circule des bruits annonçant la mort d'Outram
r à Madrid. Le nonce s' ensuite retiré au palais de l nnctr. L Sun reproduit les détails suivants d'une lettre téceri de Allahabad le 23 ceotorb : Nous apprenons qu'à Lucknow ls rebelles o détruit le pont de fer qui était jeté sur le nge Des rnfos arrivent ; une portion appartenant à la brigade navale de Peel st partie aujourd'hui par le convoi du matin et par cl du soir. Le chmn de fer est tiélab sur 44 milles de longueur. La brgad r ensuite par le convoi de bœufs. Il ccu des bruits nonaatnnç la mort d'Outram
de bœufs. Il circule des bruits annonçant la mort d'Outram et d'Havelock, mais on n'y croit pas généralement. Il est de nouveau question de Nena-Sahib. La dernière proclamation qu'il a adressée à ses soldats est magnifique : « Éloignez-vous des bonnets bleus (les fusiliers de Madras), ils frappent sans faire feu (faisant allusion à la longue portée des carabines Enfield dont on n'entend pas souvent l'explosion); et quand les Highlanders s'approchent d'un village, tuez toutes les femmes, parce que ces hommes ont été envoyés par la reine pour venger la mort de leurs femmes et de leurs enfants, et c'est
e bœufs. Il circule des bruits annonçant la rtmo daOumrt' et 'c,kvloHdea mais n ' it pas générlmnt. Il est de nouveau question de Nena-Sahib. La dernière proclamation qu'il a adressée à ses sldts est agnifie « lognzu ds bonnets bleus ( fusiliers e Madras), ils frappent sans faire feu (faisant allusion à la longue pté des carabines Enfield dn on 'nnetnde pas souvent lexplosion et qnd ls Highlanders s'approchent d'un village, tz toutes ls femmes parce que ces hommes ont envoyés par la reine pour venger la mort de leurs femmes et d leurs enfants et c'est
mort de leurs femmes et de leurs enfants, et c'est là le motif qui les fait se battre portant des jaquettes. Le Times a reçu de son correspondant de Calcutta les détails suivants, en date du 30 octobre : Je remarque l'effet extraordinaire produit sur l'esprit des indigènes à l'aspect des highlanders. Les cipayes de cette partie de l'Inde n'en avaient jamais vu. Ils les prirent d'abord pour des femmes qui auraient été envoyées pour venger le massacre des dames qui avait eu lieu à Cawnpore. La bataille d'Ongeles les a désabusés de cette idée, et les highlanders ont été
mort de leurs femmes et de leurs enfants, et c'est là le motif q ls fait se bttr portant d tt. L Times a reçu de son correspondant de Calcutta les ds suivants, en date du 30 octobre : Je remarque l'effet extraordinaire produit sur l'esprit des indigènes à l'aspect des shaneli.gdhr Les cipayes de cette partie de l'Inde n'n avaient jamais vu. Ils les prirent d'abodr pour des femmes qui auraient été envoyées pour venger e massacre des dames qui avait eu lieu Cawnpore La bataille dOngeles les a désabusés de cette idée, t les highlanders ont été
a désabusés de cette idée, et les highlanders ont été désignés par eux sous le nom de « diables en jupons ». Il paraît probable qu'il y avait au moins un Européen dans Delhi ayant prêté assistance aux insurgés. Plusieurs lettres parlent de la capture d'un Anglais en costume d'officier indigène. C'était un sergent-major du 28e régiment d'infanterie indigène, ayant été primitivement dans l'artillerie. Il a rendu, dit-on, d'importants services aux assiégés et avait été nommé général d'artillerie. Il n'a pas été exécuté et, malgré les apparences, je suis peu disposé à croire à ce qu'on dit de sa culpabilité.
a désabusés de cette idée, et les highlanders ont été désignés par eux sous e nom de « diables en jupons ». Il paraît probable qu'il y avait au moins un Européen dans Dlh ayant prêté assistance aux insurgés. Plusieurs lettres parlent la capture d'un Anglais en costume d'officier indigène. 'était u sergent-major du 28e régiment nateie indigène, ayant été primitivement dns lartillerie Il rendu, dit-on, d'importants services aux asiés et avait été nommé général d'artillerie. Il n'a pas été exécuté ,te malgré les apparences, je suis p dspsé à croire à ce qu'on dit de sa culpabilité.
disposé à croire à ce qu'on dit de sa culpabilité. Il semble incroyable qu'un Européen ait pu, de propos délibéré, porter assistance à des ennemis qui brûlaient ses compatriotes blessés. Quatre Européens qui étaient à Moradabad se sont convertis aux musulmans pour sauver leur vie. Ces cinq personnes paraissent être les seuls chrétiens dont la conduite ait été l'objet d'un soupçon pendant la révolte. Près de 6,000 de nos compatriotes se sont trouvés exposés à des dangers dans lesquels la mort est une chose très-ordinaire. L'un d'eux peut bien avoir faibli, les quatre autres auront racheté leur vie par une
disposé à croire à ce quon dit de sa culpabilité. Il semble incroyable qu'un Européen ait pu, de propos délibéré, porter assistance à s ennemis qui brûlaient ses compatriotes blessés. Quatre Européens qui étaient à Moradabad se sont convertis aux musulmans pour sauver leur ie. Ces cinq personnes paraissent être ls seuls chrétns dont la conduite ait été l'objet d'un soupçon pendant la révolte. Près de 6,000 de nos compatriotes se sont trouvés exposés à des dangers dans lesquels la mort est une chose très-ordinaire. L'un d'eux peut bien avoir faibli, les quatre autres auront racheté leur vie par une
faibli, les quatre autres auront racheté leur vie par une apostasie passagère, et tout se borne à cela, tandis qu'il en est des centaines qui ont subi la mort ou la torture avec le même calme qu'ils auraient montré en recevant une récompense. Le commerce de Liverpool. Nous lisons dans le Liverpool Journal : Les documents qui viennent d'être adressés au Board of Trade par les consuls anglais contiennent des renseignements précieux sur la navigation et le commerce du port de Liverpool. On trouve surtout des idées toutes nouvelles dans le rapport de M. Campbell, le consul britannique de Rhodes,
faibli, ls quatre autres auront racheté leur vie par une apostasie pssgèr, et tout s borne à cela, nitads qu'il en est esd cenaines qui ont subi la mort u al torture avec le même calme qu'ils auraient oté en recevant n récompense Le commerce de Liverpool. Nous lson dans le Liverpool Journal : Ls documents q viennent d'être adressés au Board of Trade par les cnsls anglais contiennent des renseignements précieux sur la navigation et le comec du port de Liverpool. On trouve surtout s idées toutes nouvelles snda le rapport de M. eClp,lmba le consul britannique de Rhodes,
le rapport de M. Campbell, le consul britannique de Rhodes, sur le développement prodigieux du commerce anglais avec les îles de l'Archipel turc et la côte voisine d'Anatolie. Le commerce de Rhodes, pendant les dix dernières années, s'est augmenté d'un dixième et ce chiffre s'applique particulièrement aux fabriques anglaises qui sont en train de dépasser de beaucoup celles d'Allemagne et de Suisse. Cette augmentation n'est point causée, cependant, par les besoins particuliers de l'île de Rhodes, mais par ceux des habitants des îles et des côtes voisines d'où les manufactures anglaises sont répandues en grande profusion dans l'intérieur. L'opinion émise
le rapr de M Campbell, le consul britannique de Rhodes, sur le développement prdgx du commerce anglais avec les îles de l'Archipel turc et la côte voisine d'Anatolie. Le cmmrc de Rhodes, pendant les dix dernières années, s'est augmenté d'n dixè et ce chiffre s'applique particulièrement aux fabriques anglaises q sont en train de épe de coeaubpu celles d'Allemagne et de Suisse Cette augmentation n'st pnt causée, cependant, par les besoins particuliers de lîle de Rhodes, mais par cx des habitants des îles et des côtes voisines d'où lse mnfctrs anglaises sont répandues en grande profusion dn l'intérieur. L'opinion émise
anglaises sont répandues en grande profusion dans l'intérieur. L'opinion émise par les négociants les plus intelligents demeurant à Rhodes et en Anatolie est que, de quelques-unes de nos grandes maisons commerciales voulaient établir des dépôts d'articles de Manchester à Rhodes, et que de là ces marchandises fussent envoyées à époque fixe aux divers ports d'Anatolie, il ne pourrait y avoir aucun doute sur la réalisation d'énormes bénéfices, puisque l'exportation des articles anglais pour l'Asie intérieure se déroule à plusieurs milles de distance. Les articles anglais parviennent aux îles ottomanes par voies indirectes, et les frais de leur débarquement à Syrie,
anglaises sont dus en grande profusion dans l'intérieur. L'opinion és par les négociants les plus ntllgnts demeurant Rhodes et n Anatolie est que, de quelques-unes de nos grandes maisons commerciales voulaient établir ds dépôts d'articles de Manchester à Rhodes, et que de là ces marchandises fussent envoyées à époque fixe aux divers ports d'Anatolie, il ne pourrait y avoir aucun doute sur la réalisation d'énormes bénéfcs, puisque l'exportation des articles anglais pour l'Asie intérieure déroule à plusieurs milles de distance. Les articles anglais parviennent aux îles ottomanes rpa voies indirectes, et les ris de leur débarquement à Syrie,
voies indirectes, et les frais de leur débarquement à Syrie, à Smyrne, à Beyrout, à Constantinople ou à Alexandrie, pour de là être embarqués de nouveau pour leurs diverses destinations, sont tellement énormes, que le fret de Smyrne à Rhodes est presque aussi élevé que celui de Liverpool à Smyrne. Les produits de cette île et ceux de l'Anatolie sont assujettis aux mêmes frais, étant obligés d'être débarqués et ensuite rechargés sur d'autres vaisseaux. Il est donc évident que l'établissement d'une ligne directe de vapeurs pour l'Anatolie servirait à développer rapidement les ressources de ces pays. Une nouvelle compagnie française
voies indirectes, et les fri de leur débarquement à Syrie, à Smyrne, à Beyrout, à Constantinople ou à Alexandrie, pour de là ête embarqués de nouveau pour leurs diverses destinations, sont tellement énormes, que le fret d Smyrne à Rhodes est presque ss élevé q celui d Liverpo à myn Les produits d cette et cx d l'Anatolie sont juattisess aux mêmes frais, étant blgés drê'te débarqués et ensuite rechargés sur d'autres vaisseaux. Il est donc évident q l'établissement d'une ligne directe de vapeurs pour l'Anatolie risairtve développer rpdmnt les ressources de ces pays. Une nouvelle compagnie française
rapidement les ressources de ces pays. Une nouvelle compagnie française de navigation à vapeur vient d'être établie à Marseille, et une de ses lignes touche à Rhodes. Le premier voyage s'est accompli avec beaucoup de succès. Les bateaux à vapeur de la nouvelle ligne établie par le gouvernement turc pour faire le service entre Constantinople et Alexandrie font également escale à Rhodes. Il n'existe néanmoins jusqu'à ce jour aucune communication à vapeur entre la Grande-Bretagne et les îles de Candée, de Chypre et de Rhodes, quoique selon M. Campbell il ne puisse y avoir aucun doute que, si les vapeurs
rapidement les ressources de ces pays. Une nouvelle compagnie française de navigation à vapeur vient 're établie à Marseille, e une de ses lignes touche à Rhodes. Le premier voyage s mpli avec beaucoup de succès Les bateaux à vapeur de la nouvelle ligne établie par le gouvernement turc pour faire le service entre Constantinople et Alexandrie font également escale à Rhodes Il n'xst néanmoins jusqu'à ce jour aucune communication à vapeur entre la neBtgn et les îles de Candée, de Chypre et de Rhodes, quoique selon M. Campbell il ne puisse y avoir aucun doute que, si les vapeurs
ne puisse y avoir aucun doute que, si les vapeurs faisaient le service entre Liverpool et la côte de Syrie, faisant escale à chacune de ces îles, d'énormes bénéfices seraient réalisables. Le détour qu'ils seraient, forcés de faire pour cela serait peu de chose. L'exportation de Liverpool de cotonnades, de faïence, de quincaillerie et de métaux, fournirait des frets importants, tandis que les chargements de retour en soie brute, éponges, cire, garance, fruits secs et autres produits, avec de temps en temps du blé, ne manqueraient pas d'être également avantageux. Le commerce anglais direct avec Mytilène a cessé presque entièrement,
ne puisse y avoir aucun doute que, si les vapeurs faisaient le cresvie entre Liverpool et la côt de Syrie, faisant escale à chacune de ces îles d'ore bénéfices seraient réalisables. Le détour qu'ils seraient, frcés de faire pour cela serait peu de chose. L'exportation de Liverpool de odnnaetosc, de faïence, de quincaillerie t de métx, fournirait des frets impas, tandis les chargements de retour en soie brute, éponges, cr, grnc, fruits secs e atr prdts, avec de temps en temps du bl n manqueraient pas d'être également avantageux. Le mmroecce anglais direct avec Mytlèn a cessé presque entièrement,
Le commerce anglais direct avec Mytilène a cessé presque entièrement, tandis que les navires français et autres font relâche à cette île plusieurs fois dans la semaine, et que l'importance de la navigation turque s'y est grandement augmentée. D'un autre côté le commerce avec Scio, consistant en fer, fer-blanc, poteries et cotonnades, s'accroît annuellement, surtout par les besoins des marchands sur les côtes de l'Asie mineure, dont les habitants absorbent une quantité considérable de ces articles, qui arrivent en ligne directe de Manchester par Liverpool. Tandis que les navires pourraient trouver un emploi aussi avantageux dans le Levant, nous apprenons
Le commerce anglais direct avec Mytilène a cessé presque entièrement, tandis que les navires français et autres font relâche à cette île plusieurs fois dans la semaine, et que l'importance de la navigation rque ' est grndmnt augmentée. D'un autre côté l commerce avec Scio, consistant e fer, fer-blanc, poteries et cotonnades, saccroît annuellement, surtout par les besoins des marchands sur les ô de l'Asie mineure, dont les habitants absorbent une uantit considérable de ces aricl qui art en lgn directe de Manchester par Liverpool Tandis que les navires pourraient trouver un emploi aussi vtageux dns le Levant, nous apprenons
trouver un emploi aussi avantageux dans le Levant, nous apprenons de M. le consul Morgan que dans le Brésil, tant à Bahia qu'à Rio-Janeiro, les affaires maritimes anglaises sont en baisse. Il n'y a pas un seul négociant de l'un ou de l'autre de ces ports qui veuille frêter un navire anglais s'il en peut trouver un autre pour le convoyage de ses marchandises, et on a vu même offrir des primes pour retenir les navires des autres nations. On doit attribuer cette aversion à utiliser les capitaines anglais, suivant M. Morgan, au très peu de soucis qu'ils prennent des
trouver un li asi avantageux s le Levant, nous apprenons de M. le consul Mrgn que dans le Brésil, tant à aia qu'à Rio-Janeiro, le affaires maritimes anglaises sont en baisse. Il y pas un seul négociant de l'un ou d l'autre ed ces ports qui eulilev frêter un navire anglais s'il en p trouver un ue pour le convoyage de ses mrchndss, et on a vu même ffrr des primes pour retenir ls navires des autres nations. On doit attribuer cette aversion à utiliser les cptns anglais suivant M. Morgan, très peu d soucis qu'ils prennent de
M. Morgan, au très peu de soucis qu'ils prennent des chargements qui leur sont confiés, et qui fait rechercher de préférence le pavillon suédois ou norvégien, danois ou allemand. On voit même les navires portugais passer avant ceux de la Grande-Bretagne. Malheureusement ceci n'est qu'un seul des inconvénients de l'affaire. En 1856 il aborda à Bahia vingt-six vaisseaux étrangers, frêtés en Angleterre. Une maison anglaise de ce port a fait venir, en son nom, au mois d'avril dernier, six navires suédois chargés de charbon en Angleterre. La raison que l'on donne pour cette préférence est que les navires du continent,
. Morgan, au sèrt peu de soucis q'ls prennent sed hreets qui leur sont confiés et qui fait rechercher de préférence le pavillon suédois ou norvégien, danois ou allemand. On voit même es nvrs portugais passer vnt ceux de la Grande-Bretagne. Malheureusement ecci n'st q'n se des inconvénients de l'affaire. En 1856 il aborda à Bahia vingt-six vaisseaux étrangers, frêtés ngltrr. Une maison anglaise de ce port a fait venir, en sn nom au mois d'avril denir, six navires séds chargés de charbon en Angleterre. La raison que l'on donne pour cette préférence est que ls navires d continent,
donne pour cette préférence est que les navires du continent, ayant la certitude du chargement de retour, acceptent volontiers des frets à plus bas prix pour le Brésil que pour tout autre pays, car ils obtiennent des frets plus élevés que les vaisseaux anglais. Une autre raison est avancée par M. Morgan, comme pour empêcher l'emploi des navires anglais et qui est peut-être, ignorée des armateurs. C'est que quelques agents et courtiers anglais craignent pour leur compte et que, comme ils ont très-peu de temps pour charger, ils remplissent leurs vaisseaux jusqu'aux écoutilles pour qu'ils aient l'air d'être chargés et
donne pou cette préférence est q les vie d continent, ayant la certitude du chargement d reour acceptent volontiers des frets à plus bas prix pour le Brésil que pour tout autre pays, car ils obtiennent des frets plus élevés que les vaisseaux anglais. Une autre raison est avancée par M. Morgan, comme pour empêcher e'piloml des navires anglais et qui est pt-êtr, ignorée ds armateurs. C'est que qlqs agents et utirs anglais craignent pour leur compte et que, comme ils ont très-peu de temps pour charger, ils remplissent lrs vaisseaux jusqu'aux écoutilles pour q'ls aient l'air d'être chargés et
vaisseaux jusqu'aux écoutilles pour qu'ils aient l'air d'être chargés et prêts à appareiller. Quand arrive le jour du départ, les courtiers, pour éviter le paiement de l'indemnité, remplissent les côtés du navire en couvrant les marchandises de valeur avec du charbon. Il arrive donc que les articles fabriqués, chargés à Liverpool, tels que mousseline, batistes et autres objets fins, arrivent au Brésil tout avariés, et les consignataires s'opposent naturellement à ce que ce tort soit fait à leurs marchandises ou par les spéculations d'un courtier maritime ou par la négligence du patron du navire. Les faits constatés par M. Morgan
vssx jsq'x écoutilles pour qu'ils aient 'air dêtre chargés et prêts à appareiller. Qnd arriv le jour du départ, les courtiers, pour éviter le paiement d l'indemnité, remplissent les côtés d navire en couvrant les marchandises de vau avec du chrbn. l arrive donc que les articles fabriqués chargés Liverpool tels que mousseline, batistes et autres bjts fins, arrivent au Brésil tout avariés, et les nsignaie s'ppsnt naturellement à ce que ce tort soit fait à leurs mrchndss ou par ls spéculations 'un courtier maritime ou par la négligence du tro ud navire. Les fts cnsttés par M. Morgan
du patron du navire. Les faits constatés par M. Morgan sont, selon lui, reconnus, et il termine ses observations à ce sujet en faisant la remarque que si les armateurs anglais ne veulent point voir le commerce important du Brésil, qui augmente tous les jours, passer entre les mains de leurs rivaux, ils doivent user d'une plus grande sévérité envers les courtiers, et plus particulièrement surveiller la manière dont les capitaines font charger et décharger les marchandises confiées à leurs soins. Parlement anglais. CHAMBRE DES LORDS. Séance du 10 décembre. Le bill d'indemnité, à l'occasion de l'émission des billets de
du patron du navire. Les ftais constatés par . Morgan sont, selon lui, reconnus, et l trmn ses observations à ce sujet en faisant la rruqamee que si l armateurs anglais ne veulent point voir le commerce important du Brésil, qui augmente tous les jours, passer entre les mains de leurs rivaux, ils dvnt user d'une plus grande sévérité envers les courtiers, et plus particulièrement surveiller la manière dont les capitaines font rer et décharger ls marchandises confiées à leurs sns. Parlement anglais. CHAMBRE DES LORDS. Séance du 10 eecdm.bér Le bill d'indemnité, à l'occasion de l'émission des billets de
Le bill d'indemnité, à l'occasion de l'émission des billets de banque, est lu pour la deuxième fois. La discussion aura lieu vendredi. Le comte Powis demande au noble secrétaire d'Etat aux affaires étrangères si le gouvernement a reçu des dépêches sur l'assassinat de M. Sullivan, ministre de Sa Majesté britannique du Pérou. Le comte de Clarendon. Au mois d'août, on a reçu avis du consul à Lima que M. Sullivan avait été dangereusement blessé par un assassin, au Pérou. Le lendemain, M. Sullivan est succombé, mais, avant sa mort, il a dit qu'il ne pouvait pas s'expliquer le crime dont
Le bill d'indemnité, à l'occasion de l'émission des billets de banque est lu pour la deuxième fois. La discussion aura lieu vendredi. comte Powis demande a nbl secrétaire 'Eat x affaires étrangères si le gouvernement a reçu des dépêches sur l'assassinat de M aSu,lnvil ministre de Sa Majesté britannique du Pérou. Le comte de Clarendon. Au mois d'août, on a reçu avis du ulcosn Lima que M. Sullivan avait été dangereusement blesé par un assassin, u Pérou. Le lendemain, M Sullivan est sccmbé, mais, avant sa mort, il a it qu'il ne pouvait pas exl le crime dont
a dit qu'il ne pouvait pas s'expliquer le crime dont il avait été l'objet, ne se connaissant pas un seul ennemi au Pérou. Et c'était vrai; l'enquête qui a eu lieu l'a démontré. Plusieurs complices ont favorisé l'évasion de l'assassin, et le gouvernement péruvien n'est pas encore parvenu à mettre la main sur lui. On serait sans doute, je n'ajoute pas que le gouvernement péruvien a montré la plus profonde douleur à cette épreuve et a déployé la plus grande activité pour se saisir des coupables. D'après les dernières nouvelles, le gouvernement péruvien a eu vent de l'endroit où l'assassin
a dit qu'il ne pouvait ps s'expliquer le crime dont il avait été l'objet, ne s connaissant pas n seul enne au Pérou. Et c'était vrai; l'enquête qui ue l l'a démontré. Plusieurs complices ont favorisé lévasion de l'assassin, le gouvernement péruvien 'etns pas encore parvenu à mettre la main sur l. On serait sans doute, n'ajoute pas que le gouvernement péruvien montré la plus profonde douleur à cette eeépvur t a déployé la plus grande ité pour se saisir des coupables. D'après les dernières nouvelles, le gouvernement érn a eu vent de edoi ù l'assassin
le gouvernement péruvien a eu vent de l'endroit où l'assassin s'est sauvé mais on ne sait pas encore s'il est parvenu à l'arrêter. Un des complices a été arrêté et reconnu par M. Sullivan comme étant la personne qui l'avait tenu pendant que l'autre homme le frappait à coups de poignards. Le gouvernement péruvien a offert une récompense de 3,000 dollars, qui a été plus tard portée à 10,000, et le gouvernement anglais y a ajouté 3,000 livres, pour l'arrestation du meurtrier. La chambre s'ajourne. CHAMBRE DES COMMUNES. Suite et fin de la séance du 10 décembre. Le chancelier de
le gouvernement péruvien a eu vent d l'endroit où l'assassin st'se sauvé mais on ne sait pas encore s'il est parvenu à l'arrêter. n des mli a été arrêté et reconnu par M. u comme étant a personne q l'avait tenu pendant que l'autre hom le pt à cps de poignards. Le gouvernement péruvien a oert une récompense d 3,000 dollars, uqi été plus tard portée à 10,000, et le gouvernement anglais y a ajouté 3,000 lvrs, pr l'arrestation du meurtrier La chambre s'ajourne. HR DES COMMUNES Sie et fin de la séance du 01 décembre. Le chancelier de
fin de la séance du 10 décembre. Le chancelier de l'Echiquier déclare que dans le cas où la chambre adopterait la motion de la formation du comité de la Banque dans la séance de demain, il demandera qu'une instruction soit adressée au comité pour qu'il s'enquière des causes de la récente détresse et qu'il examine les effets de la loi relative à l'émission des billets de banque. M. Disraeli. Demain, je proposerai un amendement à la résolution du chancelier de l'Echiquier pour la nomination d'un comité d'enquête sur les effets de l'acte de la banque, par la raison qu'aucune enquête
fin de la séance du 10 écebr L chancelier de l'Echiquier déclare qu ans le cs où la chambre adopterait la motion de l formation du comité de la Banque dans la séance de demain, il dmndr qu'une instruction soit é au comité pour qu'il s'enquière des causes de la récente détresse et qu'il examine les effets de la loi relative à l'émssn des bllts ed banque. M. Disraeli. Deain, je proposerai un amendement la résolution du alr de lEchiquier pour la nomination d'un comité d'enquête sr les effets de l'acte de la banque, par la rsn qu'aucune enête
de l'acte de la banque, par la raison qu'aucune enquête ultérieure n'est nécessaire à ce sujet. Le chancelier de l'Echiquier déclare qu'on ne présentera pas dans cette session de bill relatif aux caisses d'épargne. Il le renverra à une commission spéciale. Sir J. Pakington demande au premier lord de la trésorerie : 1° s'il est vrai que lord Stratford de Redcliffe ait fait connaître par le télégraphe, au gouvernement de S. M., qu'il avait obtenu un firman du sultan pour le passage des troupes se rendant dans l'Inde en traversant l'Egypte, et, dans le cas où cela serait, quelle était
de l'ct de la banque par la raison qu'aucune enquête ultérieure n'st nécessaire à ce sujet. Le chancelier de l'Echiquier déclare qu'on n présentera ps dans cette session de llib relatif aux caisses d'épargne. Il le rera à une commission spéciale. Sir J Pakington demande au premier lod de la trésorerie : 1 s'il est vrai que lord Stratford de Redcliffe ait fait connaître par le télégraphe au gouvernement e S. ., q' avait obtenu un firman du sultan pour le passage e tpes se rendant dans l'Inde e traversant l'Egypte, et, dns le cas où cela serait, quelle étt
l'Egypte, et, dans le cas où cela serait, quelle était la date de la communication ; 2° s'il est vrai que lord Elphinstone ait fait connaître par voie télégraphique, à lord Canning, qu'il avait à Bombay des navires à vapeur qu'il pouvait envoyer à Suez s'il le désirait, afin de faciliter le transport dans l'Inde des troupes arrivées par voie de terre ? 3° quelle était la date de l'offre amicale faite au gouvernement de S. M. par l'Empereur des Français, permettant aux troupes anglaises de traverser la France pour se rendre dans l'Inde. M. V. Smith, en l'absence de
'Egypte, et, dns le cas où cela serait, quelle était la date de la communication ; 2° s'il est vrai que lord lphnstn ait fait connaître par voie télégraphique, à lord Canning, qu'il avait Bombay des nvrs à vapeur qu'il pouvait envoyer à Suez s'il le désirait, afin de faciliter le transport dans lInde des troupes arrivées par voie terre ? 3° quelle était la date de l'offre amicale faite u gouvernement de S. M. par l'Empereur des Français, permettant aux troupes anglaises de traverser la France pour se rendre das l'Inde. M. V. ,tSihm en l'absence de
se rendre dans l'Inde. M. V. Smith, en l'absence de lord Palmerston, répond à la deuxième question et dit que le gouvernement n'a reçu aucun avis d'une pareille dépêche télégraphique transmise dans ce but, et que sa correspondance particulière le porte à croire qu'aucune dépêche télégraphique de cette nature n'a été expédiée. Lord Palmerston répond à la première question, à savoir que lord Stratford avait demandé au gouvernement de la reine s'il devait requérir la permission; mais à cette époque, le 30 juin, il ne convenait pas qu'il le fît, pour une foule de causes, et surtout vu la saison
se rendre dans lId. .M V. Smith, en l'absence de lord Palmerston, répond à la deuxième question et dit que le gouvernement n'a reçu aucun avis d'une lapelire h télégraphique transmise dans ce bt, et que sa correspondance particulière le porte à croire qu'aucune dépêche télégraphique d ctt ntr n'a été expédiée. Lord Palmerston répond à la prmèr question, à savoir que lord Stratford avait demandé au gouvernement de la ree sil devait requérir la permission; mais à cette époque, l 30 juin, il ne convenait pas qu'il le t pour une foule de causes, et trusuot vu la saison
pour une foule de causes, et surtout vu la saison ; la chaleur eût été préjudiciable aux troupes, et il n'y avait pas de navires à Suez pour les transporter. Sur la motion de lord John Russell, la chambre se forme en comité pour examiner les serments d'allégiance, de suprématie et d'abjuration. Le comité étant formé, le noble lord discute les divers modes qui ont été proposés pour donner satisfaction aux scrupules religieux des juifs. Il dit que dans le bill qu'il se propose de présenter, il n'a en vue que de modifier le serment d'abjuration relativement aux juifs. Il
pour une foule d causes, et surtout vu la saison ; l chaleur eût été rjdcabl x troupes, et il ' avait pas d navires à Suez pour les transporter. Sur la motion d lrd John Russell, la chambre se frm en comité pour examiner les serments 'allégiance, ed suprématie et d'abjuration. Le comité étant ormé, le noble lord discute ls divers modes qui ont été proposés pour donner sasfctio aux scrupules religieux des juifs. Il it q adsn le bill qu'il es propose de présenter, il n'a en vue que de modifier le serment d'abjuration relativement aux juifs. Il
que de modifier le serment d'abjuration relativement aux juifs. Il restera pour les protestants et les catholiques tel qu'il est à présent; mais pour les juifs il omettra les mots : sur la véritable foi d'un chrétien. La séance continuait au départ du courrier. (Sun.) Actes officiels. Par décret du 30 novembre, l'Empereur a nommé maires et adjoints dans les communes de l'Algérie ci-après désignées, savoir : DEPARTEMENT D'ALGER. — Commune de Blida. — Maire : M. Lenoir, propriétaire, maire actuel; Adjoints au maire : 1° pour la section urbaine de Blida, M. Ferrouillat, propriétaire, adjoint actuel; 2° pour la
que de modifier le serment d'abjuration relativement aux juifs. Il aerrtes pour les protestants et lse catholiques tel qu'il est présnt; mais pour les jfs il omettra les mots : sur la vértbl foi d'un chrétien. La éance continuait au départ d courrier. (Sun.) Actes officiels. Par décret d 30 novembre, lEmpereur a nommé maires et adjoints dns les communes de lAlgérie ci-après désignées, savoir : DEPARTEMENT D'ALGER. — Commune de Blida. Mire : M. Lenoir, propriétaire, maire actuel; Adjoints au maire : 1 pour la section urbaine de Blida, M. Ferrouillat, ritir djnt actuel; 2° pour la
de Blida, M. Ferrouillat, propriétaire, adjoint actuel; 2° pour la section rurale de Dalmatie, M. Voisin, propriétaire, adjoint actuel; 3°, pour la section rurale de Bell-Merid, M. Vernhet, propriétaire, adjoint actuel; 4° pour la section rurale de l'Oued-el-Halleg, M. Ducommanche, propriétaire. DÉPARTEMENT D'ORAN. — Commune d'Oran. — Maire : M. Martin, ancien conseiller à la cour impériale d'Alger, maire actuel; adjoints au maire 1° pour la section urbaine d'Oran, M. Carité, notaire, adjoint actuel; M. Renault, négociant, adjoint actuel; 2° pour la section suburbaine de Mers el Kebir, M. Aviot, directeur de la fanal, adjoint actuel; 3° pour la section
de Blida, M. Ferrouillat, propriétaire, adjoint actuel; ° pour la section rurale e Dalmatie, M. Voisin, propriétaire, adjoint actuel; 3°, pour la section rurale de Bell-Merid, . Vrnht, prri adjoint actuel; 4° pour la section rrl d l'Oued-el-Halleg, . Ducommanche, propriétaire. DÉPARTEMENT D'ORAN. — Commune d'Oran. — Maire : M. Martin, ancien conseiller à la our impériale d'Alger, maire actuel; adjoints au maire 1° pour la section uri d'Oran, M. Carité, notaire, adjoint ctl; M. Renault, négociant, adjoint actuel; 2° pour la section suburbaine d Mers el Kebir, M. Aviot, directeur de la fanla, adjoint calt;ue 3° pour la section
directeur de la fanal, adjoint actuel; 3° pour la section rurale de la Sénia, M. Décugis, propriétaire, adjoint actuel; 4° pour la section rurale d'Ain el Turck, M. Gouvion, propriétaire, adjoint actuel. Commune de Mostaganem. — Maire : M. Debrégeas, notaire, maire actuel. Adjoints au maire : 1° pour la section urbaine de Mostaganem, M. Bollard, négociant, adjoint actuel, et M. Dubreuil, négociant; 2° pour la section rurale de Mazagran Oued Smar, M. Gendreau, propriétaire, adjoint actuel; 3° pour la section rurale de Karouba, M. Lemonnier, cultivateur, adjoint actuel. DÉPARTEMENT DE CONSTANTINE. — Commune de Bône. — Maire : M.
directeur de la fanal, adjoint actuel; 3 pour la section rurale de la Sénia, M. Décugis, propriétaire, adjoint actuel; 4° pour la section rurale dAin el T M. Gouvion, proprite, adjoint actuel. Commune de Mostaganem. — Maire : M. Dbrégs, notaire, maire actuel. Adjoints au maire °1 por section urbaine de Mostaganem, M. Bollard, négociant djnt aul, e M. Dubreuil, négociant; 2° pour la section rurale de Mazagran Oued Smar, M. Gendreau, propriétaire, adjoint actuel; 3° pour la section rurale de Karouba, M. Lemonnier, cultivateur, adjoint actuel. DÉPARTEMENT DE CONSTANTINE. — Commune de .ônBe — Mar : M
DE CONSTANTINE. — Commune de Bône. — Maire : M. Lacon, maire actuel; adjoints au maire : M. Bronde, négociant, adjoint actuel, et M. Chirac, ancien négociant, adjoint actuel. Commune de Philippeville. — Maire : M. O'Walgett, ancien officier, maire actuel; adjoints au maire : 1° pour la section urbaine de Philippeville, M. Delay, propriétaire, adjoint actuel, et M. Denobely, vice-président de la chambre de commerce, adjoint actuel; 2° pour la section rurale de Saint-Antoine, M. Alby, négociant, adjoint actuel; 3° pour la section rurale de Valée et Damrémont, M. Arnol, colon et propriétaire; 4° pour la section rurale de
DE CONSTANTINE. — Commune de Bône. — Maire : M. Lacon, maire actuel; adjoints au maire : M. Bronde, négociant adjoint actuel, et M. Chirac, ancien négociant, adjoint actuel. mnoCume de Philippeville. — Mr : M. O'Walgett, ancien officier, ctl; adjoints maire : 1° pour la section urbaine de Philippeville, M. Delay, propriétaire, adnjtio actuel et M. Denobely, vice-président de la chambre de commerce, adjoint actuel; 2° pour la ein rurale de Saint-Antoine, M. Alby, négociant, adjoint actuel; 3° pour escnoti rurale de Valée et Damrémont, M. Arnol, colon et propriétaire ° pour la section rurale ed
Arnol, colon et propriétaire; 4° pour la section rurale de Stora, M. Gremilly, caissier de la santé à Stora. — Par arrêté du 2 de ce mois, le ministre de l'intérieur a approuvé les statuts de la Société de secours mutuels de la boucherie, dite des Vrais Amis. Par décret impérial, du 9 décembre, M. Magimel, — général des finances, chargé par intérim de l'inspection générale des fonds, a été nommé directeur — Par un arrêté du ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, en date du 3e mois, M. Elkan, demeurant au Havre, a été autorisé à
Arnol, colon et propriétaire; 4° pour la section rurale de Stora, M. Grmlly, caissier de la santé à Str. Par arrêté du 2 de ce mois, le ministre de l'intérieur a approuvé les statuts de la Société de secours mutuels de la boucherie, it des Vrais Amis. Pa décret impérial, du 9 décembre, M. Magimel, — général es finances, chargé par intérim de l'inspection générale des dons,f a été nommé directeur — Par un arrêté du ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics en date du 3e mois, M. Elkan, demeurant au Havre, a été autorisé
mois, M. Elkan, demeurant au Havre, a été autorisé à entreprendre le recrutement et le transport des émigrés. M. Elkan a satisfait aux dispositions de l'article 2 de l'arrêté précité par le dépôt antérieur d'une soumission cautionnée de 15,000 LV. Chronique de Paris. Nous touchons à ce moment de l'année si fatal à l'économie, qui contraint les natures les moins précautaires à songer sérieusement aux libéralités qu'elles doivent semer autour d'elles. Cet usage de donner des étrennes remonte aux premiers âges du monde. Les patriarches offraient de modestes présents à leurs serviteurs. Un peu plus tard, la valeur des choses
mos M. Elkan, demeurant au Havre a été autorisé à entreprendre le recrutement et l transport des émigrés. M. Elkan a satisfait aux dispositions de l'article 2 d l'arrêté pét par e dépôt éru due soumission cautionnée de 15,000 LV. Chronique de Paris. Nous touchons à ce moment de l'année si fatal à 'économie, qui cntrnt les natures les mns précautaires songer sérieusement xau libéralités qu'elles doivent semer autour d'elles. Cet usage ed donner des étrennes remonte aux premiers âges du monde. Les priarchs offraient de modestes présents à leurs serviteurs. Un peu plus tard, la valeur des chss
leurs serviteurs. Un peu plus tard, la valeur des choses données en étrennes perdit sa modestie primitive, et, du temps de Périclès, c'est-à-dire quelques siècles avant l'ère chrétienne, on en était arrivé déjà aux grosses perles et aux sacs d'or. Les étrennes qu'on donne à présent ressemblent, malheureusement pour ceux qui sont obligés de les donner, à celles du temps de Périclès. Les marchands, comme pour activer les désirs et les convoitises, disposent leurs magasins de façon à les rendre tentateurs et perfides autant que des sirènes, et ils ont le talent de si bien réussir, que déjà, depuis plusieurs
leurs serviteurs. Un peu plus tard, la valeur des choses dnnés en enns perdit sa mdst primitive, et, du temps de Périclès, c'est-à-dire quelques sècls avant l'ère chrétienne, on en était arrivé déjà aux grosses prls et aux sacs d'or. Ls étrennes q'n donne à présent ressemblent, malheureusement pour ce qui sont obligés de les donner, celles du temps de Périclès Les marchands, cmm pour activer les désrs et les osivoies,nct dspsnt leurs magasins ed façon à les rendre eestnttuar et efs tuanat que des sirènes, ils ont le talent de si bien réussir, que à,jéd depuis plusieurs
le talent de si bien réussir, que déjà, depuis plusieurs jours, les natures faibles qui ne savent pas résister à la tentation n'osent plus en affronter la vue. Elles s'en éloignent comme d'un écueil et décrivent des détours infinis pour se soustraire à la fascination. Ces contre-marches et ces manœuvres des promeneurs ont reçu un nom particulier. Cela s'appelle doubler le cap. Il y a sur le boulevard des joaillers qui, avec les pierreries merveilleuses de leurs montres, contraindent par jour, en ce moment, cinquante nobles dames à doubler le cap, c'est-à-dire à se détourner et à chercher par les
le talent de si bien réussir, que édàj, depuis plsrs ujsr,o les natures faibles qui ne natsve pas résister à la tentation n'osent plus n ffrntr la vue. Elles sen éloignent comme d'un écueil et décrivent des détours infinis pour s sosr à la fascination. es contre-marches et ces mnœvrs des promeneurs ont reçu un nom particulier. Cela s'appelle doubler le cap. Il a sur le boulevard des joaillers qi, avec les pierreries merveilleuses e leurs montres, contraindent par jour, en ce moment, cinquante nobles dames à doubler le cp 'estdr à se détourner et à chercher par les
cap, c'est-à-dire à se détourner et à chercher par les rues adjacentes un moyen d'arriver au but où elles tendent. L'impôt que les étrennes vont prélever sur les boutures, et qui doit par conséquent diminuer la somme des ressources dont nous pouvons disposer, n'empêche pas les ventes des choses rares et précieuses de se poursuivre. Ainsi on annonce pour après-demain la vente des miniatures anciennes et modernes laissées par un artiste de mérite, M. Fontalard, décédé il y a deux mois dans sa quatre-vingt-huitième année. M. Fontalard fut élève d'Augustin, peintre sur émail du cabinet du roi, dans l'atelier duquel
cap, ecir't-esdà- à se détrnr et à chercher pra les rues adjacentes n moyen d'rrvr au bt où elles t.entden L'impôt que les étrennes n prélvr sur les boutures, et qui o par conéquen diminuer la somme es rssrcs ont nous pouvons disposer, nempêche ps ls ventes des choses rares et eiucrsesép de se poursuivre. Ainsi on annonce upro après-demain la nte des mna anciennes et nsdermeo laissées pr un artiste de mérite, M. Fontalard, cédé l y a de mois a quatre-vingt-huitième année. M. Fntlrd fut él d'Augustin, peintre sur i du cabinet roi, dans l'atelier duquel
peintre sur émail du cabinet du roi, dans l'atelier duquel il eut pour élève Isabey père. On peut dire qu'il fut le dernier représentant du genre miniature du dix-huitième siècle. Parmi les objets précieux que comprendra cette vente, nous citerons comme miniatures anciennes Une Confidence genre Boucher, Un portrait de jeune fille, de Mme de Fosgnies, puis des sujets opposés et divers, comme une Sainte Famille, Louis XV, Vénus et l'Amour, etc., etc. On vendra également une collection de fort belles estampes. Une entre autres, un facsimilé de pastel d'après Boucher, représentant Mme de Pompadour, sera chaudement disputée par les
peintre sur éml du cbinet du roi, dans latelier duquel il eut pour élève Isabey père. On peut dire qu'il fut le dernier représentant du genre miniature du dx-htèm sècl. Parmi les objets précieux que openra cette vente, nous citerons comme miniatures anciennes Une Confidence genre Boucher, Un portrait de jeune fille, d Mme de onie pus des sujets opposés et des comme une Sainte Famille, Louis XV, Vénus et l'Amour, etc., etc. On vendra églmnt un otceliolnc de fort belles estampes. Une entre autres, un facsimilé d pastel d'près Boucher, représentant Mme de Pompadour, a chaudement disputée par les
Boucher, représentant Mme de Pompadour, sera chaudement disputée par les amateurs de choses précieuses. Nous n'en avons pas fini avec la peinture. Le moment paraît être propice aux découvertes. Il y a quelque temps, nous parlions de très beaux Titien trouvés rue du Bac, voilà maintenant qu'on offre aux amateurs un Christ au pilier, attribué à Van Dyck. Ce tableau peint sur bois a été acheté en Espagne par un marchand de bric-à-brac, et revendu par lui à M. Marescal, de Rouen, qui le possède en ce moment. Déjà de nombreux amateurs sont allés le voir dans les bureaux du
Boucher, représentant Mme de Pompadour, sera chaudement disputée par les amateurs de chses précss. Nous n'en avons pas fini avec la peinture. Le moment paraît être propice aux rocus.detéve Il y a quelque temps, nous parlions de très beaux Titien trouvés rue du Bac, voilà maintenant qu'on offre aux amateurs nu Christ au pilier, attribué à Van Dyck. Ce tableau peint sur bois a été acheté en sa par un marchand de bric-à-brac, et revendu par lui à M. Marescal, de Rn, uiq le possède en ce moment Déjà de nombreux mtrs sont allés le voir dans les bureaux du
nombreux amateurs sont allés le voir dans les bureaux du journal l'Artiste. Tous ont rendu justice à la façon remarquable dont il est peint. Ce tableau est resté longtemps placé à Rouen à côté d'une statue du grand Corneille que possède également M. Marescal, et qui a été sculptée par M. Mélingue, artiste dramatique, alors qu'il en était à ses premiers essais. Les dernières lettres d'Alexandrie nous apprennent que M. Mariette, le savant archéologue français était arrivé vers les premiers jours de novembre au Caire. Il va faire en Egypte une nouvelle série de fouilles. Mercredi dernier une nombreuse réunion
nombreux amateurs sont allés le voir dans les bureaux du journal l'Artiste. Tous ont rendu justice à la façon remarquable dont il est peint. Ce tableau est resté longtemps placé à Rouen à côté d'une statue du grand Corneille que possède également M. Marescal, et qui a é sculptée par M. Mélingue, estriat dramatique, alors quil en était ses premiers essais. Les drnèrs lettres d'Alexandrie ns apprennent ue M. Mariette, le savant archéologue français était arrivé vers les premiers jours de novembre au Caire. Il va faire en Egypte une nouvelle érie de fouilles Mercredi denr une nombreuse réunion
une nouvelle série de fouilles. Mercredi dernier une nombreuse réunion d'artistes, de littérateurs, d'officiers et d'employés supérieurs de la marine, assistaient chez M. de La Landelle, romancier fort distingué et ancien officier de marine, à l'audition de quelques-unes des chansons de son remarquable recueil le Gaillard d'avant, chansons maritimes. Cette œuvre, qui a obtenu un succès d'enthousiasme, est l'œuvre de prédilection de M. de La Landelle, qui s'en occupe depuis près de dix ans. Jusqu'à ce jour il n'avait livré à la publicité que de rares fragments insérés dans ses feuilletons ou ses nouvelles maritimes. Son dessein a été de
une nouvelle série de fouilles Mrcrd dernier une nombreuse réunion d'artistes, d littérateurs, dfce et d'employés spérrs de la marine, assistaient chez M. de La Landelle, romancier fort distingué et ancien officier de marine, à l'audition de quelques-unes des chansons d son remarquable recueil le Gaillard d'avant, chansons maritimes. Ctt œuvre, qui a obtenu un succès d'enthousiasme, est l'œuvre de prédilection de M. de La Lanl, qui s'n occupe depuis près de dix ans. Jusqu'à ce jour il n'avait livré à la ciutpélbi que de rares fragments insérés dans ses feits ses velle maritimes. Son nseidse a été de
feuilletons ou ses nouvelles maritimes. Son dessein a été de substituer au répertoire insignifiant, ou trop souvent peu édifiant, des matelots, des chansons appropriées à leurs goûts, à leurs humurs, à leur caractère, étudiés par lui, comme on le sait, avec le plus grand soin. L'introduction du recueil dit ainsi : "À Calcutta, nos trois amis songèrent très sérieusement à rayer sir Nysom Smorfith de la liste des vivants. "Pharim choisit parmi ses plus habiles étrangers un véritable artiste, qu'il chargea de cette mission de confiance. "Le Phansigar, déguisé en marchand de salade, arriva un matin dans les jardins du
feuilletons ou ss nouvelles maritimes. Son dessein été de substituer au réprtr insignifiant, ou trop souvent pue édifiant, des matelots, des chansons appropriées à leurs goûts, à leurs humurs leur caractère, étudiés par lui, comme on le sait, avec le plus grand soin. L'introduction du recueil dit ainsi : "À Calcutta, nos trois asmi songèrent très sérieusement à rayer sir Nysom Smorfith de la liste ds vivants. "Pharim hit parmi ses plus habiles étrangers un véritable artiste, qu'il chargea de cette msio de cnfnc. "Le Pnsg déguisé en marchand de sld, arriva un matin dans les jardins du
marchand de salade, arriva un matin dans les jardins du palais à l'heure où sir Nysom faisait la sieste sous la feuille. "Le faux maraîcher arriva en rampant jusqu'à lui, et lui lança son lasso autour du col. "Si Son Honneur n'avait pas eu la double chance de porter un col très haut, bouclé d'acier à la sixième vertèbre cervicale, et de s'amuser à tailler un cure-dent avec une petite serpette, East India Company en serait pour ses frais d'installation. "Sir Nysom coupa le lasso, et fit fusiller sur place son assassin. "Un mois après une poularde, truffée de poison,
marchand de salade, arriva un matin dans les jardins du palais à l'heure où sir Nysm faisait la sieste sous la feuille. "Le faux mrîchr rra en rampant jusqu'à lui, et lu lança son lasso autour du col. "Si Son Honneur n'avait pas eu la double chance de porter un col très haut, bouclé d'acier à la sixième vertèbre cervicale, et de s'amuser tailler un cure-dent avec n petite serpette, East nd Company en serait pour ses frs d'installation. "Sir Nysom coupa le lasso, et fit fusiller sur place son assassin. "Un mois après une poularde truffée de poison,
son assassin. "Un mois après une poularde, truffée de poison, fut servie par un nouveau domestique de bouche, sur la table du gouverneur. "Sir Nysom n'était pas en appétit ce jour-là. "Il découpa délicatement les pattes et le col de la bête, et les servit à son king's dog. "Le pauvre animal ne devait plus japper en Angleterre. Il creva vers minuit, comme un crapaud fourvoyé dans un pot de tabac. "Décidément sir Nysom Smorfith avait un talisman. "Amry, qui passait pour un savant, un prophète illuminé par les révélations de Kali, après en avoir conféré longuement avec la grande
on assassin. "Un mois après poularde, truffée de poison, fut servie par un nouveau domestique de bouche, sur la table du gouverneur. "Sir Nysom n'était s en appétit c jour-là. "l découpa délicatement les pattes et le col de la bête, et les servit à son king's dg. "L pauvre ima n devait plus japper en Angleterre. Il creva vers minuit, comme un crapaud fuo dans un pot d tabac. "Décidément sir Nysom Smorfith ivtaa un talisman. "Amry, qui apaisst pour un savant, un prophète illuminé par es révélations de Kali, après en avoir conféré longuement vc la grande
de Kali, après en avoir conféré longuement avec la grande idole, déclara, dans une assemblée nocturne présidée par Pharim, qu'il connaissait le talisman du feringhi. Ce talisman n'était autre que le fameux chapeau gris, à grands bords, doublés de soie verte. "De mémoire d'Indien, jamais gouverneur anglais n'avait couvert son chef d'une semblable machine. "La déclaration d'Amry fut pour tous une véritable révélation. "Le chapeau-talisman fut condamné à l'unanimité, et livré aux soins de Mika et de sa bande. "Mika, qui n'avait encore rien fait pour l'association, parut très satisfait de cette mission de confiance qui allait lui donner une
ed Kali, près en avoir conféré longuement e l grande idole, déclara, dans une esalesbém nocturne présidée par Pharim, qu'il connaissait le talisman d feringhi. Ce talisman n'était autre que le amex chapeau gris, grands bords, dblés de s verte. "De mémoire d'Indien, jamais uengoverru anglais 'avait vureoct son chef d'une semblable machine. "La déclaration d'Amry fut pour tous une véritable révélation. "Le chapeau-talisman fut cndmné à lunanimité t livré aux soins de Mika et de sa bande. "Mika, qui n'avait encore rien fait pour l'association, parut très satisfait d cette mission d confiance qui allait lui donner une
de cette mission de confiance qui allait lui donner une importance dans le conseil. "La nuit suivante, le chef des Dacoits escalada avec son neveu, charmant enfant de seize ans, les murailles du palais du gouverneur. "Comme ils se glissaient comme deux serpents sous le store d'une fenêtre ouverte, une sentinelle postée dans un massif cria un formidable "whistle" et lâcha un coup de fusil. "Le neveu tomba sur un plan de rosiers qu'il arrosa de son sang. "La balle anglaise l'avait littéralement empalé. L'oncle déboula seul dans l'appartement. "Sa bonne étoile l'avait conduit dans le cabinet de toilette de
de cette mission de confiance qui tliaal lui donner une importance dns le conseil. "La nuit suivante, le chef Dacoits escalada avec son neveu, charmant nfnt de seize ans, ls murailles du palais du gouverneur. "Comme ls se glissaient comme deux serpents u le store d'une fenêtre ouverte nue sentinelle ote dans un massif cria un formidable "whistle" et lâcha un coup de fusil. " neveu tomba sur un plan de rosiers qu'il rrsaao de son sang. "La balle anglaise l'avait littéralement mplé. L'ncl dbla u dans l'appartement. "Sa bonne éte l'avait cndit le cabinet d toilette ed
bonne étoile l'avait conduit dans le cabinet de toilette de sir Nysom. "À la lueur de cet astre, Mika vit le chapeau-talisman accroché à un porte-manteau, au-dessus d'une vulgaire et matérielle culotte de nankin. "Il y porta une main craintive et irrésolue, comme si le feutre eût dû lui donner une commotion électrique. "À son grand étonnement, il n'en jaillit aucune étincelle. "Si Son Honneur, qui ronflait dans la chambre voisine, s'était réveillée, Mika eût tenté le voyage au bonsoir; mais Son Honneur ne broncha pas! Mika avait une telle confiance dans le talisman-chapeau qu'il s'en coiffa bravement en passant
bonne éto 'avait cndt dans le cabinet de toilette de sir o. À la lueur de ct ter,as Mika vit le chapeau-talisman ccrché à u porte-manteau, au-dessus d'une vlgr et matérielle culotte de nnkn. Il y prota une amin craintive et irrésolue, comme si le etr dû lui donner une cmmtn électrique. "À son grand étnnmnt, il n'en jaillit aucune étincelle. "i Son Honneur, qui ronflait dans la chmbr voisine s'était réveillée, Mika teû tné le voyage au bonsoir; imas Sn Honneur ne broncha pas! Mika avait enu telle confiance dans le talisman-chapeau qu'il s'en coiffa bravement en passant
confiance dans le talisman-chapeau qu'il s'en coiffa bravement en passant devant les citoyens qui gardaient la porte d'honneur. "Il se croyait devenu invisible. Son assurance confiante le rendait tout simplement familier aux plus défiançant. "L'heureux voleur regagna son camp de toute la vitesse de son cheval; toujours coiffé du chapeau, comme Don Quichotte de l'armet de Mambrin. "Le conseil l'attendait, avec la plus impatiente anxiété. "Son entrée fut saluée par de chaleureuses exclamations. "Quand chacun des membres présents eut examiné de loin le couvre-chef anglais, Pharim demanda à ses amis de statuer sur son sort. "Mika avait bien envie de
confiance dans le talisman-chapeau qu'il sen coiffa bravement en passant devant les citoyens qui grdnt la ertop d'honneur. "Il se croyait devenu invisible. Son assurance confiante le rendait tout simplement mefraili x plus défiançant. "L'heureux voleur regagna son camp de toute la vitesse de son cheval; toujours coiffé du chapeau, comme Don Quichotte de l'armet e Mambrin. "Le conseil l'attendait, vc la plus impatiente anxiété. "Son entrée ft saluée par d chaleureuses claat. "Quand ccun des membres présents t examiné de loin le couvre-chef anglais hmPria demanda à ses amis de statuer sr son sort. "Mika avait bien envie de
de statuer sur son sort. "Mika avait bien envie de le garder pour son usage particulier, mais sa religion s'opposait si formellement à cette spéculation, qu'il dut sacrifier son intérêt personnel au culte de Kali et à l'association. "La majorité fut d'avis de placer l'infortuné Castor sur un bûcher de bois de sandal et de disperser ses cendres aux vents. "La fin d'Hercule ! "Deux ou trois Islamites plus ingénieux proposèrent de l'enfermer dans un sac, avec un chat et un serpent, et de le jeter dans l'Hugly, comme une sultane favorite qui a eu des faiblesses pour un jeune
de statuer sur son srt. "Mika avait bein envie de le garder pour son sg particulier, mais sa rlgn 'oppoit si frmllmnt à cette spéculation, qu'il dut sacrifier son intérêt eelonprns au culte de Kali à l'association. "La majorité fut 'avis de placer l'infortuné Castor sur un bûcher os de sandal et de disperser ses cndrs aux vents. "La fin d'Hercule ! "Deux ou trois Islamites plus ingénieux psnt de l'nfrmr dans un sac, vc un chat et un serpent, t de le jeter dans l'Hugly, comme une tslaneu favorite ui a eu ds faiblesses pour un jeune
sultane favorite qui a eu des faiblesses pour un jeune et beau jardinier de la Corne-d'Or. Mais Mika, qui conservait une arrière-pensée égoïste, déclara doctement que les talismans et autres charmes, renaissant de leurs cendres et surnageant sur les eaux des fleuves et des mers, il fallait enfermer dans un coffret l'esprit qui les animait, et le retenir prisonnier pendant cent un. Ce dernier avis prévalut ; le chapeau de sir Nysom, scellé dans une cassette de bois de fer, fut descendu dans un puits desséché, sur l'ouverture duquel on roula, à force de bras, un quartier de rocher qui
sultane tvarofei qui a eu des faiblesses pour un uenje et beau jardinier de la Corne-d'Or. Mais Mika, qui conservait n arrière-pensée égoïste, déclara doctement que les talismans et autres charmes, renaissant de leurs cendres t rna sur les eaux des fleuves et des mrs, il fallait enfermer dans un coffret l'esprit qui les animait, et le retenir prisonnier pendant cent u.n Ce deinrre avis prévalut l chapeau de sir Nysom, scellé dans une cassette de bs de fer, fut descendu dans un puits dsséché, sur l'ouverture duquel on roula, à force de bras, un quartier de rocher qui
roula, à force de bras, un quartier de rocher qui pesait bien dix tonnes. Thugs, Ghonds et Dacoits éprouvèrent un soulagement, un bien-être intérieur, une joie intime, qui se traduisirent dès le lendemain même par cinq assassinats, et une douzaine de vols à main armée. La confiance renaissait ! Elle devient bientôt si expansive la confiance de ces braves Indiens, qu'ils se révoltèrent un peu, un vendredi, jour de marché, et qu'ils égorgèrent deux kesmaangars du gouverneur et une douzaine de tchaoukidars accourus pour mettre le holà. La bagarre tournait déjà à l'émeute, et les balles de calibre commençaient à
la,oru à force de bras, un quartier de rocher qui pesait bien tonnes. Thugs Ghonds et Dacoits éoevpturèrn soulagement, un bien-être intérieur, une joie intime, qiu se rauiren dès le lendemain même par nq assassinats, et une douzaine de vols à n armée. La confiance renaissait ! Elle devient bntôt si expansive la confiance de ces braves ndns, qu'ils se révoltèrent peu, un vendredi, jour de marché, et q'ls égorgèrent deux kesmaangars du gouverneur et n douzaine d tchaoukidars accourus pour mettre le hlà. La bagarre tournait déà à l'émeute, et ls balles de calibre commençaient à
déjà à l'émeute, et les balles de calibre commençaient à siffler leur chanson de mort, quand sir Nysom Smorfith apparut à l'autre bout du marché, monté sur un grand cheval noir aussi maigre et aussi efflanché que lui. Miracle ! Son Honneur était coiffé de son terrible chapeau gris à grands bords doublés de soie. Cent canons, crachant à la fois leur ventrée de mitraille, n'eussent pas mieux balayé les insurgés que la vue de ce chapeau endiablé. Ce fut une déroute générale ; les plus croyants couraient encore sur la route à cinq milles du fort William. On dégagea
déjà à lémeute et les balles de calibre commençaient siffler leur chanson de mort, quand sr Nysom Smorfith apparut à l'autre bout du marché, mnté sr un grand cheval noir aussi maigre et aussi efflanché que lui. Miracle Sn Honneur étt coiffé de son terrible chp gris à grands bords doublés de soie. Cent cnns, crachant à la fois leur ventrée de mitraille, n'eussent pas mieux balayé les insurgés qu la vue de ce chapeau endiablé. Ce fut une déroute générale ; esl plus croyants couraient encore sur la route à qcni milles du fort lm. On dégagea
la route à cinq milles du fort William. On dégagea bien vite l'ouverture du puits : un fanatique se dévoua. On le descendit dans le gouffre à l'aide d'une corde. Le chapeau était revenu dans le coffret de bois de fer, comme la muscade sous le gobelet de l'espionnage. Alors les Islamites, qui avaient été d'avis le faire naviguer en compagnie d'un chat et d'un serpent, proposèrent un moyen de destruction plus surprenant. Le chapeau, coupé et haché menu comme plat d'épinards, fut mêlé à la pâtée d'un porc immonde, qui le dévora sans le moindre scrupule. Quand la bête
la route à cinq milles d fort Wllm. On dégagea bien vite l'ouverture du puits : n fanatique se dévoua. On le descendit dns le gouffre l'aide d'une corde. Le chpu était revenu an le coffret de bois de fer, comme la ca sous l gobelet de l'espionnage. Alors les Islamites, qui avaient été d'avis le faire naviguer en compagnie d'un chat et d'un serpent, orptsroeèpn un moyen de destruction p surprenant. Le chapeau, coupé et hc menu comme plat 'nar t mêlé à la pâtée d'un porc immonde, qui l dévora sans le moindre scrupule. Quand la bête
qui le dévora sans le moindre scrupule. Quand la bête fut repue, on la vendit pour quelques pièces à un marchand français, chien de feringhi. Le Français (c'était un Tourangeau) mangea pendant six mois de cette chair ensorcelée sans qu'il en résultât, pour lui, le moindre désagrément. Cependant, sir Nysom Smorfith passant une revue de la garnison par un beau soleil levant, les mécontents restèrent stupéfiés de la vue du castor gris qui ombrageait de nouveau le grand front chauve de l'Anglais. Un Dacoit, fort lésé par les procédés du gouverneur anglais, soumit au conseil un nouveau plan de bataille.
qui le dévora sans l moindre scrpl. Quand la bête fut repue, on la vendit pr quelques pièces à un marchand français, chien de feringhi. L Français é'acitt( n Tourangeau) mangea pendant six mois de cette hr ensorcelée sans qu'il en rsultâ, pour lui, le ndrieom désagrément. Cependant, Nysom Smorfith passant une revue de la garnison par un beau soleil levant, les mécontents restèrent stupéfiés de la vue du castor gis qui ombrageait de nouveau le grand front chauve de l'Anglais. Un Dait, rt lésé par les procédés du gouverneur anglais, soumit au conseil un nouveau plan de bataille.
gouverneur anglais, soumit au conseil un nouveau plan de bataille. Sir Nysom Smorfith allait depuis peu passer deux jours par semaine dans une petite villa cachée comme un nid de rossignol au milieu d'un oasis de palmiers. En l'absence de Son Excellence, cette maison était confiée à la garde d'un vieux serviteur très adonné à l'eau-de-vie de grain. Notre Dacoit se fit présenter à lui par une bouteille de cognac d'excellente maison; et quand John Bull eut perdu la conscience des couleurs et des nombres, un petit baril de poudre, pesant cinquante-deux livres, orné d'une longue mèche soutenue, était placé
gouverneur anglais, soumit au conseil un nouveau plan de btll. Sir Nysom Smorfith allait depuis peu passer dx jours par semaine dans une petite villa cché cmm n nid de rossignol au ml d'un oasis de palmiers. En l'bsnc de Son Exelc te maison était confiée la garde 'un vieux serviteur très adonné à l'eau-de-vie de grain. Notre Dacoit se fit présenter à lui par une bue de cognac d'excellente maison; et quand John Bull eut perdu la conscience ds couleurs et ds nombres, un petit baril d pdr, esan cinquante-deux livres, orné d'une longue mèche soutenue, était placé
pesant cinquante-deux livres, orné d'une longue mèche soutenue, était placé dans le caveau à rafraîchir, juste au-dessous du lit de Son Excellence. La mèche soufrée plongeait par un bout dans la bonde du baril, l'autre bout prenait l'air à la bouche du soupirail ouvrant sur le potager. Sir Nysom Smorfith vint ce soir-là à sa maison des champs, et se coucha après avoir bu son grog et lu son Times. Sir Henry Darneley n'était pas plus confiant, lorsqu'il s'étendit sur la sainte-barbe, préparée par les soins de la vertueuse et douce Madame Suurt. Au premier coup de fuzil, Son Excellence
pesant cinquante-deux livres, o d'une longue mèche soutenue étit placé dans l cv à rafraîchir, juste au-dessous du lit de Son Excellence La echèm sofr plongeait par n bout dans la bonde du baril, l'autre bout prenait l'r la bouche ud soupirail ouvrant sur el pag. S Nysom Smorfith vint ce làrs-oi à sa maison sed ca et se coucha après avoir bu son rg et lu son Times. Sir Henry Darneley 'était p plus confiant, lorsquil sétendit sur la sainte-barbe, préparée par e sns d la vertueuse t douce Madame Suurt. Au premier coup de fuzil, Son Excellence
douce Madame Suurt. Au premier coup de fuzil, Son Excellence rollerbocklent le tuyau d'orgue. Au sixième coup, Son Excellence était muette et immobile. Au septième coup, elle ouvrait l'œil gauche. Au dixième, elle se levait lentement, mécaniquement, mettait ses pantoufles, prenait sa badine de nerf de rhinocéros, et ouvrait sans bruit la porte de sa chambre à coucher. Au douzième coup, elle traversait le jardin en diagonale, et allait se promener majestueusement sur les bords fleuris d'une petite rivière, qui possédait alors plus de caïmans que d'eau douce. A cette heure suprême, un homme se sauvait à travers le potager,
douce Madame Suurt. Au premier coup de fuzil, Son Excellence rollerbocklent le tuyau d'orgue. Au sixième , Son Excellence était muette et immobile. Au septième coup, elle ouvrait l'œil gauche. Au dixième, elle se levait lnemt mécaniquement, mettait ses ,ueoftlsapn prenait sa badine de nerf de rhinocéros, et ouvrait sans bruit la re de sa chambre coucher. Au douzième coup, elle traversait le jardin en diagonale, et allait se promener majestueusement sur les bords fleuris d'une petite rivière, u possédait ars plus de caïmans que d'eau douce. A cette hr suprême, un homme se svt à travers le potager,
heure suprême, un homme se sauvait à travers le potager, et la mèche incendiaire crépitait dans la nuit en jetant une petite lueur bleuâtre. Dix minutes après, la terre trembla : un tonnerre de flamme, de fumée et de bruit, creva la terre et s'élança vers le ciel comme un bouquet d'artifice. Sir Nysom Smorfith, qui se trouvait alors à cinq cents mètres de la mine, poussa un cri et tomba assis dans une flaque d'eau. Toute la tribu des caïmans, réveillée en sursaut, s'enfuit éperdue dans les joncs, où elle tint conseil sur l'événement. Au petit jour, le 47e
hr suprême un homme s sauvait à travers le pgr, et la mèche incendiaire crépitait dans la nuit en jetant une petite lr bleuâtre. ix minutes après, la terre trembla : un tonnerre de flamme, de fumée et de bruit, crv la terre et slnéaç'a vers le ciel comme un bouquet d'artifice. Sir Nysom Smorfith, qui se trouvait alors à cinq cents mètres de la mine, poussa un cri et tomba assis dans une flaque d'eau. Toute la tribu des cïmns, réveillée en sursaut, s'enfuit éperdue dns les jncs, où elle tnt sur l'évnment. Au petit jour, le 47e
elle tint conseil sur l'événement. Au petit jour, le 47e grenadier, qui arriva sur le lieu du sinistre en sonnant la charge, trouva sir Nysom Smorfith qui cherchait son chapeau au milieu des décombres fumants. Son Excellence était en chemise et en pantoufles de maroquin rouge. Le 476 grenadiers commença par se dépouiller pour vêtir son gouverneur; après quoi il se mit à l'œuvre. Le jardin et le potager étaient couverts de portes et de pierres calcinées, de meubles et d'ustensiles brisés, de membres déchirés. Toute la petite suite de Son Excellence était éparpillée. On ne retrouva pas la plus
elle tint conseil s l'événement. Au petit jour, le 47 grenadier, qui arriva sur le lieu du sinistre en sonnant la charge, trouva sir Nysom mSrhtiof qui cherchait o chapeau au milieu des décombres fumants. Son Excellence it en chemise et en pantoufles de mrqn rg. Le igearnersd commença pr se dépouiller pour vêtir son gouverneur après uioq il se mit l'œuvre. Le jrdn et el potager étaient couverts de portes et de pierres calcinées, de mbls et d'ustensiles brisés de membres déchirés. Toute la petite suite de Sn Excellence était éparpillée. n ne retrouva pas la plus
Son Excellence était éparpillée. On ne retrouva pas la plus petite épave du célèbre chapeau. — Ah ! yes, dit Son Excellence au colonel du 476 grenadiers. — J'étais véritablement heureux d'être somnambule, moi. Matelots, bon peuple marin, Votre ronde gaie m'est chère, Car je suis votre ami sincère, Et quelque peu votre cousin. J'ai partagé votre destin Et vu de près votre misère; Je sais qu'une chanson légère. A bord dissipe le chagrin, Et c'est pourquoi j'ai fait ce livre Recueilli dans vos nobles cœurs; Au gaillard-d'avant je le livre. Vous en êtes les vrais auteurs, Moi, j'ai simplement
Son Excellence étt éprpllé. On n eoua pas la plus petite épave du célèbre capu — Ah ! e, dit Son Excellence au colonel du 476 grenadiers — Jétais véritablement heureux dêtre lmaeb,umosn i. Matelots, bon peuple marin, Votre rnd gaie m'est chère Car je suis votre ami ,èinrces Et quelque peu votre cousin. J'ai partagé vtr destin Et vu de près votre misère; Je sais qu'une chanson légèr. A bord dissipe le chagrin, Et cts'e pourquoi j'ai at c livre Rcll dans vos nobles cœurs; Au gaillard-d'avant je le livre. Vous n êtes les vrais auteurs, Moi, j'ai simplement
livre. Vous en êtes les vrais auteurs, Moi, j'ai simplement mis en vers. Vos franches vertus maritimes. Et plus loin, développant sa pensée, Devant vos sœurs ou votre mère Vous ne tirerez aucun refrain. M. de La Landelle a chanté lui-même avec une verve et une expression partant du cœur une quinzaine de ses chansons, divisées en séries, telles que : l'histoire touchante du mousse Yvonick, les Pilotes, Jean-Bart, âme du Moulin, la Mort de Nelson, l'Appareillage. La plupart de ces chansons ont été versifiées sur des airs du littoral. La musique de quelques-unes est de M. de La Landelle,
livre. Vous en êtes ls vrais auteurs, Moi, j'ai simplement mis en vers Vos franches vrts maritimes. Et plus loin développant sa pensée Devant vs sœrs ou votre mère Vsou ne trrz aucun refrain M. d La Lndll a chanté lui-même avec une vrv et une expression partant du cœur une quinzaine de ess chansons, divisées en séries, telles que l'histoire touchante du mousse Yvonick, les Pilotes, Jean-Bart, âme ud Moulin, la Mort de Nelson lAppareillage La plupart de ces chansons nt été versifiées sur des airs du littoral. La mqu de qlqs-ns st ed M. de La Landelle,
La musique de quelques-unes est de M. de La Landelle, qui s'est très heureusement inspiré des airs, chers à nos marins. La première des chansons chantée par l'auteur, les Enfants de la mer, chant pour ramer, a excité dans l'auditoire un enthousiasme qui a toujours été croissant. Je prends au hasard quelques couplets de cette chanson, faite sur le tempo : "Lire, marinier, tire et va donc sur tes avirons ! Chante, chante l'ardeur vaillante, L'air calme et fier Des enfants de la mer. Leur cœur est chaud comme des tisons, Leur sang froid, plus froid que glaçons; Dans les
La musique de quelques-unes est de M de La Landelle, qui e très heureusement inspiré des airs, chers à nos mrns. La première des chao chantée pr l'auteur, les Enfants de la mer, chant pour ramer, a excité sand l'auditoire un enthousiasme q a jruutoso été croissant. Je prends au hasard quelques couplets de cette chanson, faite sur le tempo : "Lire, aii, tire t va donc sru tes vrns ! Chante, chante lardeur vaillante, 'air calme t fier Des enfants de la mer. Leur cœr est chaud comme des tisons Lr sang froid, plus froid que glaçons; Dans les
tisons, Leur sang froid, plus froid que glaçons; Dans les dangers, c'est des lions. Chante, chante ! Les dangers... c'est leur élément, S'en ficher... c'est leur sentiment, Les aimer... leur tempérament ! Chante, chante. Le bon Dieu qui nous fit des bras, Mon fils, ne nous les donna pas Pour nous les croiser en ingrats ! Chante, chante. Le bon Dieu qui nous fit des yeux Nous les donna pour y voir mieux ; Attrape à les ouvrir mes yeux ! Chante, chante. Le bon Dieu nous donna du cœur Choix sur choix, du brin le meilleur, Pour que nous
tisons, Leur sang froid, plus froid que glaçons; Dans les dransge, c'est des lions. Chante, chante ! Les dangers... c'est leur élément, S'en ficher... c'est leur sentiment, Les aimer... leur tempérament ! Chante, chante. Le bon D qui nous ift des bras, Mon fils, ne nous les donna ps Pour ou les rseoric en nasrtig ! Chante, chante Le bon eiuD i ns fit ds yeux Nous ls donna pr y voir mieux ; Attrape à les ouvrir mes yeux ! Chante, chante. Le bon Dieu nous donna du cœur Choix sur ix, du brin le meilleur, Pour que ns
Choix sur choix, du brin le meilleur, Pour que nous n'eussions jamais peur ! Chante, chante. Et dam ! le bon Dieu n'eut pas tort, Vu qu'il a planté notre sort Juste entre la vie et la mort. Chante, chante. Pour les saints il fit le ciel clair, Pour les damnés il fit l'enfer, Pour les hommes il fit la mer. Chante, chante. Les Chants marins, destinés par l'auteur au Gaillard d'avant, dans le but le plus moral et le plus patriotique, ne seront pas seulement chantés à bord de tous les navires français, ils obtiendront encore un immense succès
Choix sur choix, du irnb le meilleur, Pour que nous n'eussions jamais peur ! Chante, chante. Et dam ! le bon Dieu neut pas tort, Vu ulq'i a planté notre sort Juste entre la vie et la m Chante, chante. Pour les saints il fit le ciel clair, Pour les damnés il fit l'enfer, Pour les hommes il fit l mer. Chante, hant. Les Chants marins, destinés par 'autu ua Gaillard d'avant, dans l but le lus moral et le plus patriotique, ne seront pas seulement chantés à bord d tous les navires français, ils obtiendront encore un immense succès
tous les navires français, ils obtiendront encore un immense succès dans les concerts et les salons. Le Petit Yvonick est à lui seul une fortune pour un éditeur et un chanteur. C'est de tout cœur que nous souhaitons beau temps, et bonne brise aux chansons de M. de La Landelle. La distribution des récompenses au Conservatoire est terminée, ainsi que nous l'avons annoncé en rendant compte de cette cérémonie, par les exercices de quelques-uns des élèves couronnés dans le concours de musique et de déclamation. Si nous revenons sur cette solennité artistique, c'est que la concision obligée de notre compte
tous les navires français, ils obtiendront encore un immense succès dns les concerts t ls salons. Le Petit Yvonick st à u seul une fortune pour éditeur te un chanteur. C'est de tout cœur que nous souhaitons beau temps, t bonne brise aux chansons de M. d La Landelle. La distribution des récompenses au Conservatoire est terminée ainsi q nous l'avons annoncé en rendant compte de cette cérémonie, pr les exeice de quelques-uns es élèves couronnés dans le concours de musique et de déclamation. i nous rn sur cette solennité artistique, c'est que cncsn obligée de notre compte
solennité artistique, c'est que la concision obligée de notre compte rendu ne nous a pas permis de signaler ceux des lauréats qui ont été le plus vivement applaudis par le public d'élite qui, comme d'ordinaire, composait la réunion. La supériorité d'exécution de nos instrumentistes est connue; elle est européenne. Nous n'apprendrons rien à nos lecteurs en leur disant que dans ce dernier concours elle s'est maintenue à la hauteur de sa renommée. Les cours de déclamation du Conservatoire sont aussi très connus; ils fournissent des sujets, et des sujets choisis, à toutes les scènes de l'Europe. Mais ce qui intéresse
solennité artistique, 'est que la concision obligée de notre compte rendu ne nous a pas reimps de sgnlr ceux des lauréats qui ont été le plus vivement applaudis par le public d'élite qui, comme d'ordinaire, composait la réunion. La supériorité d'xéctn de nos instrumentistes est connue; elle est européenne. Nous n'apprendrons rien à nos lecteurs en leur disant que dans ce dernier cncrs elle 'est maintenue à la hauteur de sa renommée. Les cours de déclamation Conservatoire sont ss très connus; ils fournissent des sujets, et dse sujets choisis, à toutes les scènes de lEurope Mais c qui intéresse
à toutes les scènes de l'Europe. Mais ce qui intéresse le plus dans ces concours annuels, ce sont les exercices de chant. Les airs de Robert le Diable, de Rigoletto, des fragments du Barbier de Séville, le duo des Huguenots, qui étaient sur le programme dans ce dernier concert, ont été vivement et justement applaudis. On a remarqué notamment Mlle Cordier, qui a très bien chanté, quoique avec un peu de froideur, le grand air de Robert; Mlle Senez, malgré sa timidité, et Berteret fils, dans le duo des Huguenots, et surtout Mlle Verling, dans l'air de valse de Venzano.
à toutes les scènes de l'Europe. Mais ce qui eésrtnise le plus dans ces concours annuels, ec sont les exercices de chant. Les airs de Robert le Dbl, de Rigoletto, ds fragments du Barbier de il, le uod des Huguenots, qui ten sur l programme dans ce dernier concert, ont été vivement et jutemen pplds. remarqué notamment Mlle Cordier, qui a très bien chanté, quoique a un peu froideur l grand air d Robert; Mll Senez mal sa tmdté, te Berteret fils, dans le duo des Huguenots, et surtout Mlle Verling, dans l'air de valse de Venzano.