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GATT Library
rh760bq1229
Compte rendu de la trente-et-unieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le lundi 4 juillet 1949, à 10 heures
General Agreement on Tariffs and Trade, July 4, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
04/07/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.31 and GATT/CP.3/SR.29 - SR.32 + SR.31/Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/rh760bq1229
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GATT_142
1,549
10,023
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE RESTRICTED ACCORD GENERAL SUR LIMITED B GATT/CP .3/SR.31 LES TARIFS DOUANIERS 4 July 1949 FRENCH ET LE COMMERCE Original : ENGLISH Parties Contractantes Troisième session COMPTE RENDU DE LA TRENTE-ET-UNIEME SEANCE tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le lundi 4 juillet 1949, à 10 heures PrTsident Questions examinTes PrTsident: M. L.D. WILGRESS (Canada) Questions examinées: 1. Rapport du Groupe de travail No 3 sur la procTdure de consulta- tion prévue aux articles XII, XIII et XIV, à l'exclusion du paragraphe 4 (a) de l'article XII. 2. Projet de protocole modifiant l'article XXVI de l'Accord général. 3. Rapport de la troisième session des Parties Contractantes. Le PRESIDENT invite M. Perry (Canada) a prTTsenter le rapport, en sa qualiTt de PTTrsident du Groupe de travail. M. PERRY donne un aperçu du rapport et ajoute, suivant les indi- cations du Groupe de travail, que lorsque 'n a employé le terme "session extraordinaire" des Parties Contractantes, on a estimé bien que ce terme ne figure pas dans l'Accord gTénral, que le sens qui luei st donné justifiait son emploi. Aucune proposition n'a été ifate, toute- fois, en vue de modifier l'article 25 dans ce sons. GATT/CP.3/SR.31 page 2 Le Groupe de travail a prié TTgalementMH. Perry d'attirer l'ateuntion des Parties Contractantes sur une opinion personnelle exposer par le repTTrsentant du Fonde mToTtaire internation,.l à saveir que Ie TTTPTsident des Parties Contractantes doit avoir la faTcult d'inviter une Partie Contractante à enterer n consultation en vertu des dispositions du para- grephe approprié de l'AccoTrTd gnral. Le Groupe de travail ne peut accepter cette façon de voir que sous résorve que le point de vue des Parties Contractantes serTTTa pralabiemTentT rTcsT au moyeen d'nOc enuTte à llaquoleT le Prsident sera autorisé à procéder. Le rapport est ensuite Texamin paragraphe par paragraphe. Les paragraphes 1 et 2 sentT adopts. Un amendement de M. AUGENTHALATR (Tehcoslovaquie) tendant à remplacer au pagraphe 3 les mots "session ordinaire" par les mots "prochaine session décidée par les Parties Contractantes lors de leur précédonte session ou à un autre moment", est aTdopt. Le paragraphe ainsei amndé est aTTTdopt. Un amendmeMnt de . COELHO (Inde) proposant de rédiger ainsi la second phrase du paragraphe 4 : "Le Groupe de travail a estimé que les cas suivants rentresent da cette catégorie, dans la mesure prévue aux paragraphes 14, 15, 22, 23 et 24 du présent rapport : Article XII - pragraphe 4 (c) Article XIV : paragraphe 2 Annexe J - réserve continue au paragraphe 3". estTTT adopt. Le paragraphe 4 ainsi amendé est adopté. GATT/CP .3/SR.31 page 3 Los paragraphes 5 à 7 sent adoptés. Les Parties Contractantes adoptent la nouvelle rédaction suivante proposTe par M. COELHO (Inde) pour le paragraphe 8: "Le Groupe de travail a estimé que, dans les cas susmentionnés, le Président devra procTder à une enquOte préalable, soit au moyen des renseignements officiels qui lui seront parvenus, soit au movan des communications écrites ou verbales qu'il aura reçues des Parties Contractantes. Pour la conduite de cette enquOte, le Pré- sident devra fournir le plus de ranseignaments possible aux Praties Contractantes, afin que celles-ci soient à mêmu d'émettre une opinion quant à l'urgence de la consultation et au mode d'action qu'elles j'gentle plus opportun". M. COELHO (Inde) propose l'introduction d'un nouveau paragraphe rTdigé comme suit : "En émettant leur avis quant à l'enquOte, les Parties Contractantes tiendront compte de la nature et des dispositions particulières de l'article en vertu duquel le cas est prTsenté". Le texte de ce paragraphe qui constituera le nouveau paragraphe 9 est adopté. Les numéros du paragraphe 9 actuel et des paragraphes suivants devront Otre modifiés en conséquence. Le PRESIDENT propose d'appelor les articles suivant le numéro sous lequal ils figurent dans le rapport. Le paragraphe 9 est adoptT. GATT/CP.3/SR.31 page 2 Le Group de travail a priT Tgalement M. Perry d'attirer l'attention des Parties Contractantes sur une opinion personnelle exposTe per le reprTsentant du Fonde monTtaire international, à saveir que Ie PrTsident des Parties Contrctantes doit avoir la facultT d'inviter une Partie Contractante à entrer on consultation en vertu dea dispositions du para- graphe approprié de l'Accord genTral. Le Groupe de travail ne peut accepter cette façon de voir que sous rTserve que le point de vue des Parties Contractantes sera prTalablement prTcisT au moyen d'une enquOte à laquolle le PrTsident sera autorisé à procéder. Le rapport est ensuite examinT paragraphe par paragraphe. Les paragraphes 1 et 2 sont adoptTs. Un amendement de M. AUGENTHALER (TchTcoslovaquie) tendant à remplacer au peragraphe 3 les mots "session ordinaire" par les mots "prochaine session décidée par les Parties Contractantes lors de leur précédente session ou à un autre moment", est adoptT. Le paragraphe ainsi amendé est adoptTTT. Un amendement dMe . COELHO (Inde) proposant de rédiger ainsi la seconde phrase du paragraphe 4 : "Le Groupe de travail a estT¯i que les cas suivants rentrent dane cette catégorie, dans la mesure prévue aux paragraphes 14, 15, 22, 23 et 24 du présent rapport : Article XII - paragraphe 4 (c) Article XIV paragraphe 2 Annexe J -T rserve contenue au paragraphe 3". est adoTpt. Le paragraphe 4 ainsï amendé est adoTTpt. GATT/CP .3/SR.31 page 3 Les paragraphes 5 à 7 sont adoptés. Les Parties Contractantes adoptent, la nouvelle rédaction suivante proposTe par M. COELHO (Inde) pour le parragraphe 8 : "Le Groupe de travail a estimé que, dans las cas susmentionnés, le Président devra procéder à une enquOte préalable, soit au moyen des ronseignements officials qui lui seront parvenus, soit au moven des communications écrites ou vorbales qu'il aura reçues des Parties Contractantes. Pour la conduite de cotte enquOOte, le Pré- sident devra fournir le plus ed renseignements possible aux Parties Contractantas, afin que celles-ci soient à Omme d'émettre une opinion quant à l'urgence de la consultatione t au mode d'action qu'elles plus opportun". M. COELHO (Inde) propose l'introduction d'un nouveau paragrapeh rédigé comme suit : "En émettant leur avis quant à l'enqOOute, les Parties Contractantes tiendront compte de la nature et des dispositions particulières de l'article en vertu duquel le cas est présenté". Le texte de ce paragraphe qui constituera le nouveau paragraphe 9 est adopté. Les numéros du paragraphe 9 ace3tl ete ds paragraphes suivants devront tre modifiés en conséquence. LeP RESIDENT propose d'appeler les articles suivant le numéro sous lequel ils figurent dans le rapport. Le paragraphe 9e st adopTTTTt. GATT/CP.3/SR.31 page 4 Au paragraphe 10, M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) propose d 'ajouter les mots : "au sons du paragraphe 2 (c) de l'article 78 da Charte de la Havane" après les mots - "(représentatifs des PARTIES CONTRACTANTES.."). Le paragraphe 10 ainsi modifié est adoptT. Les paragraphes 11 à 17 sont adoptTTs. Une proposition deM . COELHO (Inde) tendant à ajouter à la troisième phrase du paragraper 18, après les mots "dans les cas de cette nature" las mots :"et taussi dans d'autres cas", est adoptée, cette phrase devant faire l'objot d'un paragraphe séapré. La proposition présentée par M. SHlCKLE (Royaume-Uni) tendant à ajouter, sous la forme d'un nouveau paragraphe du rapport, le texte contenu dans le document A/W/11, donne lieu à une discussion à laquelle prennent part M. Shackle, M. LEWIS (Etats-Unis d'Amérique) et M. PERRY (Canada). En raison des réTfrences faites au document GATT/CP.3/30 et des opinions exprimoés par certains Tle;gTus en faveur de la rédaction des paragraphes 13 et 14 de ce document, M. CASSIERS (Belgique) propose que le Secrétaire Exécutif soit prié do fondre en un seul les deux rapports du Groupe de travail. Catte proposition est adopTte et M. PERRY est prTi de rédiger, pour le nouveau paragraphe, un texte qui conciliera les difféernts points de vue. L'annexe est adoptée sous réesrve de l'adjonction au titre des mots suivants : "aux fins de la proTcdure prévue aux articles XlI, XIII et XIV". GATT/CP.3/SR .31 page 5 Les PARTIES CONTRACTANTES passent ensuite à la composition du ComitT à désignTr, Le PRESIDENT fait connaetre qu'il a prTTTparé une li?tT conformément au paragraphe 2 (c)e d l'article 72 de la Charte de la Haváne. En ce qui concerne la questione d savoir si un comTTTit coTmpsT do dix membres serait suffisant, point sur lequel M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) a émis des doutes, le PRESIDENT déclare qu'il a accepte la proposition de M. Augenthaler de soumettree à l réunion, comme base de discussion, la liste des membres qu'il a choisis: II a. pensé aux pays suivants : Austerali Belgique Brésil Canada Chili Etats-UnisTT?e dmrique France Inde Royaume-Uni Tchécoslovaquie M. SHACKLE (Royaume-Uni) fait menteion d l'Afrique du Sud quiTTTTT repr- sente une forme particulière d'économie ainsi qu'il est prévu à l'article 78 et qui possèdTe une exprience spéciale de la procedure de consultation. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) déclare qu'il accepte, dans leur ensembTle, les dsignations faites par le PrésidentT. En suggrant un comité de 12 membres, il pensait à la Chine, qui est l'une des grandes Puissances, et à la Norvège, qui représenterait les pays scandinaves. GATTCP.3/SR.31 page 8 M. HASNIE (Pakistan), M.MOBARK (Liban) et 1M. CASSIERS (Belgique) expriment leur approbation et font des propositions concernant la langue dans laquelle le rapport devra Otre rTTTdTTTTgT. Il st d?écidT ue le rapport sera rédigé et distribué dès que possible, avant la fin de la session, afin qu'il puissOe Ore appTrouv par les PARTIES CONTRACTANTES. TLa sance est levée à 12 h.. 30
GATT Library
nf272rs2151
Compte rendu de la trente-huitieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, Annecy, le mardi 9 août 1949, à 10 h
General Agreement on Tariffs and Trade, August 9, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
09/08/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.38 and GATT/CP.3/SR.37 + Corr.1,2,3 SR.38 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/nf272rs2151
nf272rs2151_90060159.xml
GATT_142
3,408
21,838
RESTRICTED LIMITED B GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR GATT/CP.3/SR.38 9 août 1949 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS FRENCH Original : ENGLISH TRADE ET LE COMMERCE PARTIES CONTRACTANTES Troisième session COMPTE RENDU DE LA TRENTE-HUITIEME SEANCE Tenue à l'Hôtel Verdun, Annecy, le mardi 9 août 1949, à 10 h. Président : M. L.D. WILGRESS Object de la discussion : Déclaration de Cuba sur les marges de prTfé- rence négociées à Annecy (suite) M. LECUYER (France) regrette beaucoup que l'on n'ait pas accepté la proposition de Cuba qui a demandé la création d'un groupe de tra- vail chargé d'examiner la question. Il reconnaît qu'il est trop tard actuellement pour ce faire. Mais la question revêt une telle importance que l'on ne peut la laisser en suspens car elle affecte directement la validité des négociations d'Annecy. Le vote sur la proposition norvégienne lui semble présenter des inconvénients, mais il ne voit pas d'autre moyen de procéder ai la délégation de Cuba ne retire pas son memorandum. M. COELHO (Inde) fait observer que la question soulevée dans la proposition norvégienne n'est pas liée uniquement au memorandum cubain, car les Parties Contractantes en ent été saisies lors des discussions qui ont eu lieu au sein de groupe de travail de l'adhésion. Mais dès ce moment-là il n'a partieT possible d'arriver à une dTcision tant la question est complexe. D'aucuns ont suggéré que l'adoption du rapport du groupe de travail par les PARTIES CONTRACTANTES signifie que le problème est réglé; mais la question n'a pas été discutée par les PARTIES CONTRACTANTES et il est plus exact de dire que l'on a pris acte de ce rapport et non pas qu'il a été approuvT. L'orateur estime que, dans une très large mesure, la question reste ouverte. GATT/CP .3/SR.38 Page 2 En ce qui concerne le premier point de la proposition norvTgienne, il lui apparait que deux possibilités peuvent se prTsenter : a) un traitT bilatéral va à l'encontre des dispositions de l'Accord général. Ce cas est prévu dans le document présenté par la Norvège. b) un traitT bilatéral pr=voit explicitement la compétence des PARTIES CONTRACTANTES. La question qui se pose est done la suivante : les PARTIES CONTRACTANTES peuvent-elles accepter d'exercer leur com- pétence dans un cas semblable ? Le document de la Norvège ne soulève pas ce point, bien que la question puisse se poser. Passant à la deuxième decision proposée dans le document de la Norvège, l'orateur déclare que l'Article XXX, ainsi que l'article XXVIII parlent d'"amendements" et de "modification". Il se peut qu'au moment où l'Accord a été élaboré, la notion de "réduction" n'ait pas été considTrT comme englobée dans l'un ou l'autre de ces concepts, mais il ne lui semble guère que tel ait étT le cas. Le seul fait que l'on ait jugé indispensable de recourir à un système d'accords parallèles et de listes parallèles pour les Gouvernements adhérents d'Annecy lui donne l'impression qu'il y a eu quelque doute sur ce point au sein du Groupe do travail de l'adhésion. Que l'adhésion des gouvernements et l'accep- tation des nouvelles listes puissent être votTes à la majoritT des 2/3 ne préjugeten rien cet aspect de la question. Un autre problème con- siste à savoir si le point 2) du dispositif proposT par la Norvège implique une interprétation de l'Article XXX. Tel est bien le cas, de l'avis de l'orateur; et de ce fait, la décision ne peut Otre prise qu'à l'unanimitT. Le représentant de l'Inde tient à poser la question suivante : si le taux de la nation la plus favorisée et les taux pré- férentiels sont consolidés dans une mOme liste, la différence entre les deux taux est-elle variable ou non ? En outre, pour autant que l'orateur y voie clair, la question de la consolidation des marges de préférence ne se pose pas dans l'Accord général. La consolidation ne s'applique qu'à interdiction de relever les taux des droits et aux marges de pré- férence. L'Accord gTnéral ne stipule rien d'autre.Aussi, parler de consolidation qui s'oppose à tout abaissement est-ce, aux yeux de l'orateur, imagine une impossibilité matTrielle. GATT/CP 3/SR .38 Page 3 Il reconnaet que I'objectif vieé dans l'Accord général consiste à éliminer les prTfTrences, mais, puisque celles-ci font partie de la mosaïque des nTTgociations commerciales multilatérales équilibrées, elles ne sauraientO tre supprimées sans compensation satisfaisante. De l'avis de l'orateur, le document de la NorTvge semble marquer un recul vers le bilatéraliame, au détriment du multilatéralisme, qui s'est développé depuis deux ou trois ans, grâce à l'Accord général. M. EVANS (Etats-Unis d'Amérique) présente, à titre indicatif, une autre solution, qui pourrait peut-être fournir une base de discussio :n i) la délégation de Cuba accepterait de ne pas insister au cours de la présente session, sur les questions soulevées dans son memorandum et d'examiner, au cours d'entretiens bilatéraux avec les Etats-Unis, sa position ultérieure. îi) les PARTIES CONTRACTANTES étudieraient les problèmes juridiques fondamentaux que pose l'adhésion telle que les conditions en ont été fixées, autrement dit, elles confirmeraient, en matière d'adhésion, le passage ap- proprTi des pages 7 et 8 du document GATT/CP.3/37. iii) les Etats-Unis, en conséquence, auraient le droit d'appliquer les concessions négociées à Annecy. Pour ce qui est du second point de sa proposition, le représentant des Etats-Unis ajoute que cela signifierait que les Etats-Unis pour- raient appliquer leurs concessions d'Annecy, mais il entend bien que Cuba ferait des Trserves sur leur validité juridique. Il n'y verrait pas d'objection, à la condition toutefois qu'aucune Partie contractante, à l'exception de Cuba, ne formule de réserves. M. TOHMMESSEN (Norvège) rappelle qu'à la Tsance précédente, répondant au représentant de l'Inde, il a fait savoir que la Norvège était disposée à ne pas insister sur sa proposition, si Cuba retirait son memorandum. Il est prêt à accepter la proposition des Etats-Unis. GATT/CP. 3/SR/38 Page 4 M. VARGAS GOMEZ (Cuba) déclare que sa délégation n'est pas plus en mesure d'accepter la proposition des Etats-Unis que celle de la Norvège. Si elle accepte de telles décisions des PARTIES CONTRACTANTES sur les questions juridiques discutées par le Groupe de travail de l'adhésion, elle se trouvera exactement dans la position où elle refuse actuellement de se laisser amener. Cela revient à dire que la question juridique ferait l'objet d'une décision qui lui serait contraire. La délégation de Cuba n'accepterait de retirer son document que si: 1) les PARTIES CONTRACTANTES n'estiment pas que les questions juridiques doivent être résolues à la présente session; 2) les Etats-Unis retirent les offres faites à Annecy qui affectent les préférences; ou 3) les Etats-Unis, pour le cas où ils maintiendraient les offres formulées, abaissent leurs taux préférentiels de manière à préserver les marges de préférence. M. NICOL (Nouvelle-Zélande) invoque le principe essentiel de la jurisprudence: si la loi comporte quelque obscurité, c'est l'intention du législateur qui doit Otre décisive. L'orateur indique que l'intention des auteurs de l'Accord n'est nullement équivoque et que l'affaire cubai- nc est sans fondement Juridique. Le PRESIDENT rappelle les points soulevés par le représentant de Cuba, et M. EVANS (Etats-Unis d'Amérique) fait savoir que ses déclara- tions antérieurement faites sur la question indiquent clairement que la délégation des Etats-Unis ne saurait accepter la thèse du représentant de Cuba. Le PRESIDENT déclare que, s'il comprend bien la proposition des Etats-Unis, la délégation de ce pays estime qu'il y a lieu de considérer comme tranchées les questions juridiques relevant du problème de l'adhésion et il demande au représentant de Cuba si, dans ces conditions, il envisage pas la possibilité d'accepter la proposition des Etats- Unis. GATT/CP .3/SR.38 Page 5 M. VARGAS GOMEZ (Cuba) regrette de ne pouvoir accéder à cette demande, car alors, les Etats-Unis auraient le droit de mettre en vigueur les concessions d'Annecy sans l'acceptation préalable de Cuba. M. HEWITT (Australie) pense qu'il importe à l'extrOme de fire l'accord, pour peu que cela soit possible. C'est pourquoi il voudrait prTsenter quelques observations sur certain aspects de la proposition des Etats-Unis. Les PARTIES CONTRACTANTES ont déjà décidé que les Etats-Unis peuvent abaisser le taux de la nation la plus favorisée, parcel que l'Accord fixe bien des taux maxima sans fixer en mOOme temps de taux minima. Les taux peuvent donc être réduits même par décision prise en dehors de l'Accord général. Il resterait alors au Gouvernement de Cuba d'examiner quel serait l'effet de cette réduction sur l'économie de ce pays. L'orateur estime par ailleurs que si l'on remet en question l'abaissement du taux du droit de la nation la plus favorisée, il ne faut pas que l'adhésion d'autres pays à l'Accord général en soit pour autant entravée. Deux autres points pourraientOOOOO tre eTxmines en liaison avec la proposition des Etats-Unis: 1) les mesures qui pourraOient tre entreprises entre les sessions, pour le cas où les entretiens bilaté- raux avec les Etats-Unis n'aboutiraient pas; 2) la situation en ce qui concerne le recours à l'article XXIII. Les deux délégations aspourient engager des entretiens bilatéraux et, pour le cas où eioceux ne donne- raient aucun résultat, la question pourrait être examinée d'urgence par les PARTIES CONTRACTRANTES agissant conjointement, compte tenu des entretiens bilatéraux et des dispositions de l'article XXIII. Le PRESIDENT déclare qu'à son avis, le représentant de l'Australie vient de reprendre, en la modifiant, la proposition des Etats-Unis, car les Etats-Unis et Cuba devraient examiner la possibilité d'une solution dens le cadre de l'article XXIII et, en cas d'échec des entre- tiens bilatéraux, il y aurait lieu d'établir la procédure à suivre entre les sessions. M. VARGAS-GOMEZ (Cuba) tient à remercier le représentant de l'Australie de sa tentative de conciliation; mais il craint de ne pou- voir accepter aucune solution impliquant une réduction unilatérale des marges de préférence, car il a reçu des instructions précises de son GATT/SP .3/SR .38 Page 6 gouvernement. Il convient que le taux de la nation la plus favorisée peut Otre réduit en dehors de l'Accord génTral sur les tarifs douaniers et le commerce, Mais sa délégation soutient que les taux préférentiels sont garantispar des accords qui ne sauraient être modifiés de façon unilatérale. M. SCHACKLE (Royaume-Uni) demande s'il ne fait pas erreur en inter- prTtant la proposition des Etats-Unis comme signifiant que Cuba pourrait réserver son attitude, étant entendu que cette reserve ne ferait pas obstacle à l'adhésion de nouveaux pays à l'Accord général. M. EVANS (Etats-Unis) précise que le sens de sa proposition est légèrement different, Elle signifie que Cuba n'insisterait pas pour que l'examen de la question soit poussé plus avant, au cours de la présente session, Si la délégation de Cuba tient à invoquer l'article XXIII, il lui faut alors recourir à la procédure prévue et, en cas d'échec, la question serait renvoyée devant les PARTIES CONTRACTANTES. Mais la délégation de Cuba ne doit pas tenter de s'opposer à l'adhésion. M. MULLER (Chili) envisage la possibilité de l'éachec des entretiens bilatéraux et imagine que, par la suite, les PARTIES CONTRACTANTES pren- nent une décision favorable à Cuba. Dans cette hypothèse la décision ne rétablirait pas la situation. L'orateur se demande donc si la question juridique ne pourrait pas être laissée en suspens. Il propose que les Etats-Unis s'engagent dès maintenant à procéder' à de nouvelles négocia- tions sur les avantages consentis. à d'autres pays, au cas où les entre- tiens bilatéraux avec Cuba n'aboutiraient pas à un accord et où, par la suite, les PARTIES CONTRACTANTES prendraient une décision favorable à Cuba. Ainsi, Cuba pourrait réserver sa position et l'on ne préjugerait en rien les questions juridiques. M. EVANS (Etats-Unis d'Amérique) déclare que la proposition des Etats-Unis n'envisage pas de laisser en suspens les questions juridiques. Les Etats-Unis reconnaissent à Cuba le droit de réserver sa position. Il reconnait que Cuba pourrait, par la suite, convaincre les PARTIES CONTRACTANTES que la décision n'était pas fondée; mais il tient à aller de l'avant et considère que les questions juridiques ont été décidées, au moins une fois. M. WUNSZ KING (Chine) estime qu'il importe d'éviter de se perdre dans le dédale des questions juridiques. Il ne voudrait que l'on n'insis- tGGt pas sur le GATT/CP .3/SR.38 Page 7 premier point de la proposition que Cuba vient de formuler; mais il pense que le deuxiFFFFFme et le troisième points devraient faire l'objet Te nTgo- ciations directes entre Cuba et les Etats-Unis, dans le cadre de l'arti- cle XXIII. Il propose done que TlTa dlgation des Etats-Unis et celle de Cuba, après avoir pris l'avis du Président, discutentT et tablissent une formule acceptable pour les deux Parties, eTn prvision des entretiens bilatéraux prévus pear l paragraphe l de l'Artice XXIII. Le PRESIDENT dit que les Parties Contractantes doivent faire un effort pour atteindre leur objectif dans le peu de temps qui leur reste. Elles sont saisies d'une proposition des Etats-Unis et d'une contre-pro- position de Cuba. Les Etats-Unis ont soumis leur proposition soTus rserve de son acceptation par Cuba et en précisant que si cette acceptation n'était pas donnée, il y aurait lieu de considérer que leur proposition est rTetire. La contre-proposition foTrmule par Cuba n'a pas été davan- tage acceptée par les Etats-Unis. Le Président demande s'il interprète bien les faits en déclarant que les PARTIES CONTRACTANTES ne sont plus saisies des deux propositions. M. EVANS (Etats-Unis Td'Amrique) et M. VARGAS-GOMEZ (Cuba) confir- ment tour à tour qu'il en est bien ainsi. Le PRESIDENT demande alors si la délégation de la Norvège maintient sa proposition. M. THOMMESSEN (Norvège) rèpond par l'affirmative. M. COELHO (Inde) demanded si la proposition du Chili et celle de la Chine ont été retirées. M. MULLER (Chili) repond qu'il avait fait un effort pour arriver à un compromis, et il présentMouveà veau sa proposition antérieure, aux termes de laquelle les Etats-Unis s'engageraient à procéder à de nouvelles négociations sur les concessions consenties à Annecy, au cas où une déci- sion ultérieure des PARTIES CONTRACTANTES leur serait contraire. Le PRESIDENT déclare que les paroles du représentant du Chili con- firment l'opinion qu'il s'était fate, à savoir que les PARTIES CONTRAC- TANTES ne sont plus saisies d'aucune proposition en bonne et due forme, mais qu'il s'agit là d'un effort de conciliation. Il en va Ode mme de la suggestion du représentant de la Chine. Ni l'une ni l'autre n'ayant abouti, les PARTIES CONTRACTANTES ne sont done plus saisies que de la proposition de la Norvège, et come le moment est venu de prendre une décision, le Président propose, conformément à la suggestion formulée Page 8 à la sTance prTcTdente par le représentant de l'Australie, de procéder à la disjenction. Le PRESIDENT demande s'il y a des objections à la premiTre phrase du dispositif. M. COELHO (Inde) demande si le représentant de la Norvège est en mesure de répondre aux questions qu'il lui a posTes antTTrieurement, au cours de la séance. M. THOMESSEN (NorTver) lui fait savoir que la note, qui figure dans son document, fournit une réponse claire. Le PRESIDENT propose de considérer conjointement la note et la premTire phrase du dispositif. M. COELHO (Inde) demande si une telle TTdcision exclut la competence des PARTIES CONTRACTANTES,O mme dans un cas où celle-ci auraiTt té expres- sément prévue par un traité bilTatral. Le PRESIDENT répond qu'il va de soi qu'un traité bilatéral, qui fait mention des PARTIES CONTRACTANTES leur dnone le droit de prendre acte d'un tel accord. Par 15 voix, sans opposition, avec 2 abstentions (Brésil et Cuba), la première phrase du dispositif, ainsi que la note qui s'y réfère, sont adoptées. M. COELHO (Inde)T dclare qu'il a émis une voix favorable, dans l'idée que la question qu'il a pTose au représentant de la Norvège et la réponse qutil a reçue de celui-ci figurerent au procès-verbal. Par 15 voix contre une, la deuxième phrase est approTuve. M. COELHO (Inde) rappelle la question. qu'il a pose tout à l'heure, sur le point de savoir si cette phrase Implique une interTTT?Tprtation de l'article XXX. Tel est bien le cas à son avis et il s'ensuit que la decision devra être prise à l'unanimité. Le PRESIDENT declare que l'article XXX parle seulement "d'amende- ments" et non pas "d'interprétations". Or ces dernioères snt prévues à l'artXicle XV et les decisions dont elles peuvent faire l'objet n'exi- gent pas l'unanimité. M. COELHO (Inde), lorsqu'on on vient à la troisième phrase du dispositif propose par la Norvège, reprend ses observations antérieures: l'accord contient une disposition qui interdit l'augmentation des marges; GATT/CP .3/SR.38 Page 9 il ne voit donc pas comment lesdites marges pourraient être consolidées contre un abaissement. Il propose d'employer les mots "un taux préfé- rentiel" au lieu des mots "une marge de préférence". Le PRESIDEINT estime que cela est contraire aux intentions du repré- sentant de la NorvTTge. M. Thommeesson confirme ce point de vue. Le President ajoute qu'il n'y a rien dans l'accord qui emOpche la conso- lidation d'une marge de préférence contre un abaissement. M. COELHO (Inde) fait savoir qu'il s'abstiendra de voter sur cette phrase, car il ne peut concevoir qu'un tel cas se produise. M. RODRIGUEZ (Brésil) n'insiste pas pour que soit adoptée sa proposition de la veille; mais il déclare qu'il s'abstiendra, parce que sa TdTTlgation estime que, si le taux correspondant au traitement de la nation la plus favorisée peuOt tre réduit, le pays qui bénéficie des préfTérnces a droit à une compensation. M. MULLER (Chili) damande que le troiTsime point et la phrase suivante soient groTups. Les deux phrases sent mises aux voix et approuvées par 14 voix contre une, avec 2 abstentions. M. VARGAS GOMEZ (Cuba) donne lecture d'uneTT dclaration, dont le texte est communTiqu séparément aux délTégus, par laquelle il announce que la délégation de la République de Cubea, n raison du vote intervenu, se considère dans l'obligation de se retire de la présente session des PARTIES CONTRACTANTES. pour informer son gouvernement. Aux tmes de cette déclaration, M. Vargas Gomez quitte la salle des séances. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) tient à expliquer son vote sur la question. Lorsque la proposition de la NTTorvgTeT aTT présentée, il s'est trouvé dans une situatiTon dlicate. Il était préoccupé par la situation juridique et par le souci que le fruit des négociations d'Annecy ûne ft pas compromis. Mais, Oen mme temps, il est très sensi- ble au prejudice subi par .Cuba Son vote sur la proposition norvégienne a été émis après examen approfondi de l'importance queO revt cette question à l'égard de l'Accord général ainsi que de ses Tconsquences possibles. Il ne saurait prendre on coTnsidration un accord exclusif conclu par les Etats-Unis et Cuba, mais, comme il a été question de cet accord au cours de la séance, il tient à dire que cet Page 10 accord a induit la dTlégation de Cuba on erreur, lui faisant croire qu'elle jouissait de certain droits dont, de l'avis de l'orateur, elle ne jouit pas en fait. Le reprTsentant de la Tchécoslovaquie tient Tgalement à dTclarer que cet accord est contraire à l'esprit de l'accord génTral, et contraire aussi aux principes qu'ont toujours professés les Etats-Unis. Il espère done que Cuba recevra une compen- sation; mais, comme l'accord exclusif en question sort du cadre de l'Accord gTTTTr.l sur les tarifs douaniers et le commerce, la compen- sation asccorder devra, elle aussi,O tre étrangère à I'Accord général. M.WOODBURY-.WILLOUGHBY (Etats-Unis d'Amérique) dit combien se TTdlégation déplore le decision qu'a prise laT TTTgation de Cuba d'abandonner la session en cours et répète que la dégléation de son pays est dispTTose à discuter la question directement avec Cuba, afin de parvenir à une solution. S'il est vrai que la délégation des Etats-Unis diffère d'opinion sur un certain nombre de points avec lT?TTa dlégation de Cuba, l'oratcur tient à reQecnaetre que la délégation de Cuba a présenté l'af aire avec beaucoup de dignité et d'une façon qui fait honneur aux PARTIES CONTRACTANTES. Le PRESIDENT déclare que toutes les Parties contractantes, commeô lui-mme et comme la délégation des Etats-Unis, éprouveront le plus vif regret dTe la dcision prise par Cuba. Il est convaincu que les PARTIES CONTRACTANTES, en prenanTTTTt la dcisiTon proosTe par le représsentant de Norvège, n'ont eu d'autre intention que de clarifier la situation. La question juridiqTue ayant té résolue, il est désormais loisible de rccourir aux dispositions de l'article XXIII. Le Président estime qu'il convient maintenant d'étudier 1a. propositioTTTn du reprsentant de la Chine, aux termes de laquelle des entretiens devraient avoir lieu dans les conditTions stipules par le paragraphe l de l'Article XXIII. Les PARTIES CONTRACTANTES décident de reco mander aux Etats-Unis et à Cuba d'ouvrir des discussions bilatérales comme il est prévu au paragraphe l de l'Article XXIII, en vue d'arriver à un règlement satisfaisant. La séance est levée à 13 heures.
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Compte rendu de la trente-quatrieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun., à Annecy, le jeudi 11 août 1949, à 10 heures
General Agreement on Tariffs and Trade, August 11, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
11/08/1949
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GATT/CP.3/SR.40 and GATT/CP.3/SR.39 - 41
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RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B GATT/CP. 3/SR. 40 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 11 August 1949 TRADE ET LE COMMERCE FRENCH: ORIGINAL: ENGLISH PARTIES CONTRACTANTES Troisième Session COMPTE RENDU DE LA TRENTE-QUATRIEME SEANCE tenue à l'Hôtel Verdun., à Annecy, le jeudi 11 août 1949, à 10 heures. Président M. L.D. WILGRESS (Canada) Objets de la discussion: 1. Suite du quatrième rapport du Groupe de travail No 2 (GATT/CP. 3/60) Section H : Procédures à suivre entre les sessions au sujet des mesures déjà en vigueur ou nouvelles. 2. Rapport du Groupe de travail No 5 chargé des rectïfi- cations (GATT/CP. 3/66). 3. Situation de la Section B (Terre-Neuve) de la liste XIX. (GATT/CP. 3/75). 1. Suite du quatrième rapport du Groupe de travail No 2 (GATT/CP.3/60) et Corr.1). Section H :Procédures, à suivre entre les sessions au su et des mesures déjà en vigueur ou nouvelles. M. HEWITT (Australie) fait remarquer que l'article XVIII a été rédigé à La Havane en vue d'une organisation permanente dotée d'une administration continue. Le Groupe de travail a essayé de trouver les moyens permettant d'appliquer les dispositions de cet Article au cours d'arrangements, temporaires et de sessions tenueu à intervalles réguliers. L'orateur explique les trois principales recommendations figurant aux alinéas (i), (ii) et (vi), paragraphe 96. Le PRESIDENT dit que la séance d'hier a montré la valeur de l' examen fouillé du Groupe de travail, Il propose de reprendre point par point la récapitulation qui fait l'objet du paragraphe 96. GATT/CP.3/SR. 40 Page 2 Sir Oliver GOONETILLEKE (Ceylan) rend hommage au zèle apporté par le Groupe de travail un dressant la listed des renseignements que doivent fournir les gouvernements qui ont notifié des mesures déjà en vigueur et en les incorporant dans le questionnaire figurant à l'Annexe C, Il loue également le zèle témoigné par ce Comité au cours de ses travaux en général et, la patience dont ont fait preuve le Président et les membres du Comité, en particulier pour l'étude du problème de son propre pays. Il se demande s'il ne serait pas souhaitable que le Comité d'intersession dont la création a été proposée examine également en detail les propositions continues dans ce rapport, car certaines parties sont peut-être suscep- tibles d'amélioration. Il estime que la composition du ce Comité devrait être telle qu'il puisse profiter de l'expérience acquise au cours de la présente session du Groupe de travail. Il serait regrettable qu'un groupe entièrement nouveau reprenne ce problème au stade actual. A l'origine la délégation de Ceylan avait envisagé pour le Comité un champ d'activité bien plus étendu. Toutefois, Sir Oliver Goonetilleke reconnaît qu'au début on ne peut qu'établir des méthodes de travail et un recueil de jurisprudence. Le PRESIDENT exprime sa satisfaction d'entendre les remarques de Sir Oliver Goonetilleke sur l'excellence de l'oeuvre accomplie par le Groupe de travail, opinion qu'il partage, mais qui prend d'autant plus de valeur qu'elle vient de Sir Oliver Goonetilleke dont le contact avec le Groupe de travail a été très étroit. Il considère la proposition faite par Sir Oliver Goonetilleke comme très utile ; elle envisage d'élargir le mandat du Comité afin que ce dernier puisse procéder à l'examen de la procedure recommandée dans le présent rapport, y compris le questionnaire, et fasse pour la prochaine session des PARTIES CONTRACTANTES les recommendations qu'il jugerait nécessaires au sujet des modifications qu'il serait souhaitable d'apporter à la procédure à la lumière de cet examen. La question du mandat sera reprise lors de la discussion de l'alinéa (vi). Les alinéas (i), (ii), (iii), (iv) et (v), paragraphe 96, sont adoptés. L'alinéa (vi), paragraphe 96, ainsi que les propositions faites par le délégué de Ceylan concernant l'élargissement du mandat, sont adoptés, L'alinéa (vii), paragraphe 96 est adopté. GATT/CP. 3/SR.40 Page 3 Le PRESIDENT estime, après avoir longtemps réfléchi à la composi- tion du Comité, que la proposition faite par le délégué de Ceylan sera très utile pour assurer la continuité et l'expérience nécessaire. Il purpose comme membres du Comité d'intersession : l'Australie, le Canada, le Chili, Cuba, la France, l'Inde, les Pays-Bas, la Syrie, le Royaume- Uni et les Etats-Unis, pays qui au cours de la troisième session ont déjà fait partie du Groupe de travail No 2 sous la présidence de M. Hewitt (Australie). M. RODRIGUEZ (Brésil) accepte la composition proposée, mais il pense que certains des pays désignés euvent se trouver dans l'impossi- bilité de participer aux séances du Coté. Aussi, l'orateur propose- t-il de désigner des suppléants en tenant compte dé la nécessité de conserver au Comité son caractère représentatif. M. EVANS (Etats-Unis) appuie ce point de vue et il propose d'au- toriser le Président des PARTIES CONTRACTANTES à remplacer tout pays qui serait dans l'impossibilité de se faire représenter. M. THOMMESSEN (Norvège) estime que le Président du Comité devrait également être habilite à inviter les délégués d'autres pays à parti- ciper aux travaux du Comité. si cela lui semble souhaitable, pour que celui-ci soit plus représentatif, L'orateur fait remarquer qu'aucun pays nordique par exemple n'est représenté. Le PRESIDENT donne lecture de la proposition du Brésil, appuyée par les Etats-Unis, qui s'établit comme suit : "Si un ou plusieurs des pays ainsi désignés se trouvent dans l'impossibilité de participer à une séance quelconque du Comité, le Président des PARTIES CONTRACTANTES sera autorisé à désigner un ou plusieurs pays pour les remplacer. Ce faisant, il devra tenir compte de la nécessité de conser- ver au Comité son caractère représentatif". La proposition du Brésil ainsi libellée est approuvée. Le PRESIDENT reprenant la suggestion de M. Thommessen (Norvège) propose que la Norvège soit ajoutée à la liste des membres du Groupe de travail. M. REISMAN (Canada) appuie la proposition du Président concernant l'inclusion de la Norvège sur la liste des membres du Comité. GATT/CP .3/SR.40 Page 4 Il tient cependant à confirmer que ce Comité qui ne représente que les PARTIES CONTRACTANTES actuelles, n'exercera ses fonctions que jusqu'à la prochaine session. Il pourra être nécessaire de modifier le nombre des membres, car d'autres gouvernements vont devenir parties contractantes. Le PRESIDEINT déclare que cette remarque est juste. La composition du Comité est approuvée. Le PRESIDENT félicite M. Hewitt et les autres membres du Groupe de travail pour la confiance dont ils ont été l'objet. Section I : Passage du projet de rapport relatif à examen des procé- dures prévues à l'article XVIII a l'égard des mesures autorisées par le Protocole d'Application Provisoire et le Protocole d'Annecy des conditions d 'adhésion. M. HEWITT (Australie) résume le contenu de cette section. M. SHACKLE (Royaume-Uni) déclare que sa délégation se félicite des conclusions de cette section, mais qu'il existe à la fin du para- graphe 99 une lacure qui n'ést cependant pas imputable au Groupe de tra- vail. Il s'agit de la phrase qui parle de la "législation en vigueur". Il pense que cette formule désigne clairement la législation en vigueur à la date du Protocole, plutôt qu'à la date de sa signature par les différents gouvernements. Telle était l'intention des auteurs de ce paragraphs à Genève et la disposition correspondante du Protocole d'Annecy des conditions d'adhésion précisait ce sens dans le cas des gouvernements adhérents. L'orateur estime qu'il est souhaitable de régler maintenant ce problème. Pour le cas du Pakistan qui est tout à fait spécial on pourra trouver une solution particulière; mais il convient de régler dès main- tenant ce principe général. Le PRESIDENT rappelle qu'un long débat a eu lieu sur cette ques- tion au cours de la stance précédente, et ce n'est pas la faute du Groupe de travail si ce problème n'a pas reçu de solution. En tant que Président, il n'a pas mis de décision à ce moment là, parce qu'il lui apparaissait que cette question ne serait vraisemblablement plus soule- vée et que si elle l'était, il serait toujours loisible aux PARTIES CONTRACTANTES de l'examiner à ce moment-là. Mais comme la délégation du Royaume-Uni la pose à nouveau et qu'elle attache beaucoup d'impor- tance à ce qu'une décision soit prise, il se prononcera donc comme suit : les mots "Législation en vigueur" s'entendent de la date du GATT/CP .3/ SR.40 Page 5 30 octobre 1947. Cette décision s'appuie sur les arguments présentés par le délégué du Royaume-uni, ainsl que sur le texte lui-même du Proto- cole d'Application Provisoire, dont le paragraphe 1(b) contient le passage suivant : " La Partie II de cet accord dans toute la mesure compatible avec la législation en vigueur" et dont le dernier paragraphe est contu comme suit : Fait à Genève en un seul exemplaire en langues française el anglaise, les deux textes lsant également for, le trense Le PRESIDENT est sur que cette interpretation sera approuvee par la majorité des Parties contractantes. Cependant, il artise qu'il convient d'accorder une attention spéciale au cas particulier excep- tionntel au Pakistan, 'est-à-dire aux circonstances dont s'entoure la creation d' un nouval état. Le Pakistan est devenu un Etat le la acût 1947 et lorsque le protocole fut ouvert à la signature, le Pakistan n'avait pas de législation propre. Le parlement Pakistanais ne s'est réuni qu 'en 1938 époque à laquelle il a promulgué une législation destinée à remplacer celle qui s'appliquait à l'ensemble de la pénin- sule indienne. Cette législation; dans certains cas, differe de la legislation précédemment en vigueur Le Président estime que, si, à raison de ces circonstances, un problème se présente, les PARTIES CONTRACTANTES doivent lui accorder une attention spécial et l'examiner avec bienveillance. M. BURR (Chili) dit que sa delégation a déjà exprimé son point de vue, selon lequel les môts "législation en vigueur" s ' entendent de législation en vigueur à la date de la signature par un pays donné. Il maintient ce point de vue. M. AZIZ AHMAD (Pakistan) fait favoir que sa (délégation accepte la décision du Président selon laquelle il convient d'examiner avec bien veillance toutes les questions touchant à la situation particulière du Pakistan. Le PRESIDENT déclare que la décision sera enregistrée dans le compte rendu de la séance avec les réserves formulées sur ce point par le représentant du Chili. GATT/CP .3/SR.40 Page 6 M. EVANS (Etats-Unis d'Amérique) propose d'ajouter à la fin de la deuxième phrase les mots " sans s'écarter de l'intention d'une mesure figurant dans la legislation ". Il estime que cette formule viserait le cas où l'intention du législateur serait impérative mais où le texte législatif n'aurait qu'un caractère facultatif. M. RODRIGUEZ (Brésil) demande si la formule proposée par les Etats-Unis viserait le cas de mesures précises prises par le pouvoir exécutif, dans le cadre d 'une autorisation générale prévue par la législation. Le PRESIDENT déclare que cette interprétation serait contraire aux conclusions auxquelles est arrivé le Groupe de Travail, étant donné que la formule précise : "elle impose au pouvoir exécutif des obliga- tions qu'il n'est pas en son pouvoir de modifier". lI demande si la délégation des Etats-Unis ne serait pas satisfaite en ajoutant à la l 0ème ligne du paragraphe, les mots : "de par ses termes mêmes ou en vertu de l'intention qu'elle exprime". Ainsi la phrase serait conçue comme suit : "Le Groupe de travail a reconnu qu'une telle mesure est légitime, sous réserve que la législation sur laquelle elle repose soit d'un caractère impératif de par ses termes mêmes ou en vertu de l'intention qu'elle exprime, c'est-à-dire à la condition qu'elle impose au pouvoir exécutif des intentions qu'il n'est pas en son pouvoir de modifier" M. EVANS (Etats-Unis d'Amérique) accepte le libellé proposé par le Président et retire sa proposition. M. RODRIGUEZ (Brésil) tient à expliquer son point de vue. Il ne s'oppose pas au principe limitant la décision prise à la législation ayant un caractère impératif; mais il estime que cette décision doit prévoir le cas qui peut se produire dans certains pays où la législa- tion, au lieu de spécifier les mesures détaillées devant être exécutées par le pouvoir exécutif dans certaines circonstances, donne des instruc- tions gènéral quele pouvoir exécutif doit préciser. Il tiendrait à ce qu'une décision intervienne selon laquelle les règlements établis par le pouvoir exécutif dans ces circonstances seraient considérés égale- ment comme une législation ayant un caractère impératif. GATT/CP . 3/SR. 40 Page 7 Le PRESIDENT que la situation est tres claire et ne nécessite pas actuellement de nouvelle interprétation. L' amendement proposé par les Etats-Unis ne fait qu'élargir la notion de législation de caractère impératif de façon à y inclure toute législation ayant un caractère impé- ratif de par l'intention qu'elle exprime. Toute nouvelle interprétation dépendra de cas particuliers. Le Libellé proposé par le PRESIDENT est accepté. Les alinéas ( 1), (2) et (3) du paragraphe 102 sont adoptés. M. RODRIGUEZ (Brésil) déclare que l'examen des mesures notifiées en vertu de l'article XVIII a fourni la première occasion d'examiner des mesures précises au regard des dispositions de l'Accord général. Il existe cependant d'autres mesures adoptées de temps à autre par certaines parties contractantes, qui relevent d'autres dispositions de l'Accord général. Jusqu'à ce jour, le Groupe de travail n'a pas eu la possibilité d'examiner ou d'évaluer ces mesures à la lumières des dispositions de l'Accord général Il propose d'inviter le Secrétariat à rassembler la documentation nécessaire sur ces mesures et à la communiquer aux parties contractantes avec les commentaires appropriés. Le PRESIDENT pense que cette suggestion est très utile et le Secrétariat sera prié de lui donner effect dans le mesure de ses possibili- tés. L'ensemble du rapport avec les amendements aux paragraphes 96 et 99 est adopté. 2. Rapport du Groupe de Travail No 5 charge des rectifications (GATT/CP.3/66). M. JARDINE (Royaume-Uni) présente le rapport. Le PRESIDENT exprime a M. Jardine et aux membres du Groupe de travail, les remerciements des PARTlES CONTRACTANTES. Il déclare que le Protocole de rectifications ainsi que le protocole portant remplacement de la Liste I sera ouvert demain aux signatures et qu'il est important de le signer dès que possible. Le rapport du Groupe de Travail est adopté. 3. Situation de la section B (Terre-Ncuve) de la liste XIX (GATT/CP.3/75) Le PRESIDENT fait remarquer que la déclaration figurant à la page 2, selon laquelle la Section B ne fera plus parties de la Liste XIX, doit Otre approuvée. GATT/CP. 3/SR .40 Page 8 M. HOLLIS (Etats-Unis d'Amérique) se prononce en faveur de l'adoption de cette déclaration. Il ajoute que quelques mois seulement se sont écoulés depuis le changement survenu dans le statut de Terre- Neuve et il n'a pas encore été possible d'évaluer tous les effets de ce changement. Si par la suite une question de rectification se pose, on pourra envisager de l'examiner avec le gouvernement approprié. La déclaration est adoptée à l'unanimité. La séance est levée à 12 h. 50
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Compte rendu de la trente-quatrieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le samedi 30 Juillet 1949, à 10 h
General Agreement on Tariffs and Trade, July 30, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
30/07/1949
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17,735
RESTRICTED LIMITED B GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR GATT/CP.3/SR.34 30 July 1949 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS FRENCH ORIGINAL: ENGLISH TRADE ET LE COMMERCE PARTIES CONTRACTANTES TroisiFme Dession COMPTE RENDU DE LA TRENTE-QUATRIEME SEANCE tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le samedi 30 Juillet 1949, à 10 h. PrTsident: M. L.D. WILGRESS (Canada) ObJet de la discussiôn: 1. Premier rapport du Groupe de travail No 9 chargé de l'étude du budget (document Budget No 3) 2. Exposé de la délégation de Cuba çoncernant les marges de préférence négociées à Annecy. 1. Premier rapport du Groupe de travail No 9 chargé de l'étude du budget. M. RODRIGUEZ (Brésil), Président du Grôupe de travail, rTsume le rapport dônt ll recommande l'adoption par les Parties Contractantes. M. SHACKLE (Rôyaume-Uni) estime que les Parties Côntractantes sont saisies d'un rapport bien établi, et il d emande certaines précisions en ce qui concern le montant total des dépenses pour 1949; ces renseigne- ments lui sont donnés par M. ROYER, Secrétaire exécutif adjoint. M. de VRIES (Pays-Bas) éprôuve quelque difficulté à donner son avis en ce qui concerne l e budget des Parties Contractantes, car en raison du lien étroit qui existe entre ce budget et celui de l'ICITO, ainsi que du fait qu'il n'est pas possible de prévoir le volume de l'activité que ce dernier organisme est appelé à avoir en 1950, la fixation même des pourcentages s'en trouve compliquée. En fait, GATT/CP.3/SR.34 Page 2 les pourcentages do 50% et 90% constituent des charges très lourdes pour les Parties Contractantes si l'activité de l'ICITO devenait très importante. Pour résoudre cette difficulté,il propose d'accepter les pourcentages mentionnés, à condition toutefois que les dépenses effec- tives ne dépassent pas un certain "plafond". Le PRESIDENT propose que les détails de la question traitée au paragraphe 7 du rapport soient examinée lorsque le rapport sera lui- même discuté point par point. Il demande pour l'instant au Secrétaire exécutif adjoint de répondre aux questions d'ordre général posées par M. de Vries. Le SECRETAIRE EXECUTIF ADJOINT indique que les chiffres qui figurent à l'Annexe II représentent en fait un "plafond", en ce sens que le Secrétaire exécutif ne serait pas autorisé à prendre, au nom des Parties contractantes, d'engagements de paiements au delà de ces chiffres. La rubrique "Experts et consultants" se rapporte au personnel qui doit ôtre engagé pour travailler pour les Parties Contractantes. Si une con- férence de l'Organisation internationale du commerce devait se tenir en 1950, ce posted n'impliquerait pas pour les Parties Cont ractantes une charge au titre de "Frais communs du personnel". Ces frais se limitent aux postes permanent, et ne comprennent pas les emplois d'assistance. temporaire qui sont inscrits séparément au budget pour chaque réunion. M. CASSIERS (Belgique) estime que les frais pourraient être mieux équilibrés si les pourcentages étaient fixés à 90% pendant les sessione des Parties Contractantes, à 50% pendant l'intervalle des sessions et à 10% pendant les sessions de I'ICITO. Il demande en outre quelles sont les disposition prises pour le remboursement de tout solde éventuel qui apparaetrait au cas où les évaluations dépasseraient les dépenses effectivement engagées. Le SECRETAIRE EXECUTIF ADJOINT convient que si l'on voulait aboutir à une gestion absolument compartimentée - pour autant que cela soit possible - il serait nécessaire de soumettre à certaines modifications les propositions dont les Parties Contractantes sont saisies, mais il tient à signaler le caractère complex de tout changement que lean drait apporter à la répartition envisagée et les frais élevés que cela entraînerait pour les services de comptabilité de l'Organisation des GATT/CP.3/SR.34 Fage 3 Nations Unies, Il se peut mOme que les frais de comptabilité dépassent Ies économies que l'on pourrait ainsi réaliser. En Gutre, l'imputation de 50% pendant l'intervralle des sessions est faible. Il convient aussi de tenir compte du fait que l'ICITO a financé les Parties Contractantes à concurrence de 700,000 dollars par an, en 1948, Pour ce qui est de la seconde observation de M. Cassiers, l'orateur rèpond que les Parties Contractantes recevront à la fin de l'année le compte des dépenses effectiivement engagées. Les Parties Contractantes décideront elles-mêmes de la façon dont elles voudront disposer do tout excédent éventuel. M. NICOL (Nouvelle-Zélande) se réfère any dispositions budgétaj- res afférentes aux négociations tarifaires de 1950 et demande s'il est probable qu'elles auront lieu. Le PRESIDENT fait remarquer que l'organisation d'une troisième série de négociations figure à l'otdre du jour et qu'il fallait par conséquent prévoir ce poste au budget. Le rapport est ensuite examiné paragraphe par paragraphe. Les paragraphes 1 à 6 du rapport sont approuvés. Pour ce qui est de la première partie du paragraphe ? en relation avec les observa- tions qui ont été présentées par le Secrétaire exécutif adjoint, M. CASSIERS déclare qu'il ne croit pas que, si sa proposition était acceptée, l'ICITO demande 60% dans l'intervalle des sessions au lieu de 50%. Si l'on estime que cet arrangement n'aurait qu'un caractère tout à fait povisoire, il n'insiste pas pour que sa proposition soit adoptée, mais si l'arrangement mentionné est appelé à devenir permanent dans une certain mesure, il insiste pour que ces dispositions soient réexaminées. M. HEWITT (Australie) informe les Parties Contractantes qu'il a demandé des instructions à son Gouvernement, mais qu'il ne les a pas encore reçues. La première parties du paragraphe 7 et le paragraphe 8 sont approuvés. En ce qui concerne le paragraphe 9, le Secrétaire exécutif adjoint tient à faire une observation de caractère technique au sujet du remboursement à l'ICITO des services rendus en 1949. Il faudra GATT/CP.3/SR.34 Page/4 donner au SecrTtaire eXTCutif l' autorisation de rambourser les cervices de cette nature pendant le premier de 1950 sur trimestre de 1950 sur la base des comptes vTrifiTs de l949 Les contributions des Parties Contractantes exTcutif transfeiora ces sommes Ces somrnes pourraient Ent remplir ses engagements de en 1950 tendant à ce que Ces contributions pour 1950 soient on principe versTes le ler avril plus de courir les dTPenses à l'aode des liserles;'> pour> L~ r n cby~s;>; ernot ri ).I ICITO) dcn ur .CSLC.<> w) i;r(?, rifsi. és do3 .L.a Dl«eat3eV.e ~~~~~~~~~~~~~ . .. ICT .7 1 1tq 'iur .1 budg) t aigre auU 5 car'rLi...X, v*, (1,! ,. ,srait i d-- .1i> * .*'. ver2L;a rs c. rÔO. u; J1i 5:yy..2. Ssci C'.w :-trnc-:r.ur*.t r.ce versse dox Le SJN'A.IR1'1 x2!u co-i.rs de l pzesente nren1Org.i.sa.-.n C Natp u:' « vrir les pdncipaC.IspensOs cu±traCtante.' Le plus qu l! eut, esp(xjrur po1a:x(- pi'cchaitj pour couv3jie.I perc- de TO splc.r;irt ?rnPur sEieuses dc:.cçnl financi-'b;e st. in1 a dets con'.rL- butici aftavait vri1.5 fir de coouexir R.es deU.kcse. purp EI prtsi.rc de :l?50e M;SH..4C;1nxexa dl Ç.fMf%.`t.I:Qr le nioom h pl.srap.dwc'xue e nt àt i..3 l..i- un aucun q ag;il: a t, ir., o .1e les guvernemr.s soient înfrné, de1 ';tatda situations et qu- on leur dennde de ai.r corirar 0aurs ponsçson lmatièrel Le SECREAMR DEUTIF ADJOINT iiidiq que la reconrnue.na.u paragraphe 9 est rédigâ vec soupilse ce pr';oit; e s csi pays ne peuvent obtenir cl..cri.3tiOus né leurs verCmel- avet, e le a;v-i 19,50, l, devrorn nvovrer 3'.,.rs ontribut.o a oit pessibl api'3s celQ,,, GATT/CP.3/SR.34 Page 5 Le paragraphe 9 est approuvT. Le Secrétaire exécutif est autorisé à transfTrer les contribu- tions des Parties contractantes et des gouvernements adhTrents pour 1949 au compte de l'ICITO pendant le ler trimestre de 1950, sur la base des comptes vérifiés de la période allant du 16 août au 31 dé- cembre 1949. M. de VRIES (Pays-Bas) propose d'ajouter les mots "pour 1950" après le mot "provisoire", à la première ligne du paragraphe 10. Se référant à ce qui est dit au sujet de la possibilité de faire des économies sur les frais d'indemnités de subsistance accordTs au personnel au moyen d'arrangements avec un gouvernement invitant ou des autorités invitantes, il demande si des invitations concrètes ont déjà été reçues, Répondant à M. de Vries, le SECRETAIRE EXECUTIF ADJOINT déclare que plusieurs membres du Groupe de travail ont estimT que les disposi- tions prévues pour les négociations tarifaires manquaient quelque peu d'élasticité. Le budget ne prévoit qu'une session des Parties Con- tractantes, mais il se peut que celles-ci dTcident de se réunir en mêne tEmps qu'auront lieu les négociations tarifaires. Toutefois, il ne paraît pas souhaitable de prévoir des négociations tarifaires s'éten- dant sur plus de cinq mois. Pour ce qui est des invitations de la part de certains gouvernements, aucune proposition ferme n'a encore été reçues mais il paraet possible de conclure un arrangement se rap- prochant des indications données dans le rapport du Groupe de travail. M. SHACKLE (Royaume-Uni) considère qu'il n'est pas souhaitable en principe, de dépendre de la faveur de certains gouvernements. M. de VRIES (Pays-Bas) partage le point de vue exprimé par M. Shackle et estime qu'il convient d'apporter certaines modifications. A son avis, il devrait Otre possible de trouver un endroit près de Genève où il ne serait pas nécessaire de payer des indemnités. M. LEWIS (Etats-Unis d'!Amérique) partage également l'opinion exprimée par M. Shackle et estime que l'on pourrait supprimer entière- ment le dernier membre de phrase du paragraphe 10 à partir du mot "(per dicm)" GATT/CP.3/SR.34 Page 6 Le PRESIDENT est d'avis qu'il serait peut-Otre préférable de supprimer la totalitT de cette phrase à partir des mots "De plus"; et, avec cet amendement, le paragraphe 10 est approuvT. Le paragraphe 11 est approuvé. Le paragraphe 12 est approuvT sous la forme suivante: "Le projet reproduit dans l'Annexe II prévoit l'engagement de deux experts pour u ne période de 4 mois afin de mener à bien certaines études prTliminaires qui seraient nécessaires pour permettre aux Parties Contractantes de s'acquitter dûment de leur mission". Le paragraphe 13 et les deux Annexes sont approuvTs. Le rapport, dans son ensemble, est approuvT. 2. de la dTlégation de Cuba conc ernant les marges de préfTrence négocies à Annecy. M. VARGAS GOMEZ (Cuba) regrette, au nom de sa délégation, que cette question ait été portée devant les Parties Contractantes. Sa délégation dOplore particulièrement que ce différend soit survenu avec les Etats-Unis d'Amérique, pays avec lequel Cuba entretient les relations les plus amicales. Tous les efforts ont Tté faits pour parvenir à un règlement direct de la question mais en vain. Il espère que les Parties Contractantes comprendront la position de sa dTlégation dans. cette question qui présente l'importance la plus grande pour son pays. Il donne ensuite lecture de l'exposT qui a OtT distribué à chacunç des Parties Contractantes et dont il est donné ci-après un bref résumé. La délégation de Cuba, informée par la délégation des Etats-Unis, que celle-ci avait l'intention d'accorder certaines rTductions dans son tarif de la nation la plus favorisTe, rTductions qui faisaent aussi l'obJet de taux préférentiels accordTs à Cuba, à la Conférence de Genève, a fait valoir qu'aucune rTduction de cet ordre ne pourrait Otre accordée sana son consentement, Ce consentement ne pourrait Otre donné par Cuba qu'à la suite de négociations en vue de compensations devant Otre données par les. Etats-Unis d'Amérique, dans une mesure telle que l'Tquilibre créé par les concessions échangées à Genève en 1947, puisse Otre rétabli. Page 7 Toutefois, la dTlTgation des Etats-Unis a menT des nTgociations bilatérales qui ont eu pour rTsultat de rTduire la marge de prTfTrence de Cuba sur un certain nombre d'articles. Cela implique des changements de la liste XX qui ne peuvent Otre rendus effectifs, conformTnt a` l'article XCX, qu'avec l'accor- nmie des Parties Contractnmes.t Pour ce qui est ed l'article 17 de la Charte de la Havane, cet article ne fait pas mention de l'obliagtion, pourle s Etats signataires de supprimer des préférences ou de réduire les tarifs,m ais ilT tablit plu(ttl 'olbigatoin, pour cve Etatse 'edntreprender eds négocaitions dans ce bu.t "Les engagmeents inetrnatioanux a ntérciur"s uqi,d'aprF sl'a r- ticle 17, ne sauraientO tre invoqTus aprun e Partei oCntracantte pour erfuser ed néocgier acvec neu auter arPite Contrcaatntea u s ujet des p TfTrencesT tarifairse tr ).s engagLmunts assumes paer lses Etatse-Uubyni. efTFe dmc vi-à.-vi dcCiica nùvc,W 947 AutUnr2 dDAmTrique'nst duitien, lnvoquees 3tts-Jriîsaa("t .weurs ra1s"ngagenin: nerureLnTxrcMeu r efus-V dgoerirme vc un gouvcinenlit aldhéTsrent. nies csie r%nTg't.as ondc en3 es ociaticrsorten contra- dicetgion eavsec ceTs "nage,mnt antrieuvrs" ils ne peuent laa modiTnficationn de lau don,ciatio d cex- ci sauf (i) si les parties à ces engenagements y constente, euou à deéfauet d lr consntemnt, (ii)a soni la lodific:ei^ ou ? dénonîati.n de cas engagemnnts est erfTmefectuée confomnt aux causaond.itions dex-ci" idépédnm.etde ce qui précède, la modification unilatérale des marfTgeese de preérnc laissriait asux mans de EtatAmTs-Unis d' rique la Tpossibilit de co,mpromett're voir,e dannulmern les copesations obtenuc parenOvF Cuba à ir eon1échangcdosquellevs Cubde sc \ri., cn coé,jfait des concessions vis-à-Evai -U des 'AiTcs.is. d rique6 En de'hors de laspect juridique de la question, il convient de ne pas perdre 'de vsystOme FrTFFTuntiwl ae oquunrfre exissTtujousist entre les Eta'AmTt.Uneies d;iquoepuio s;e,Cce duba qua r'rn.er Etat esti eddante enevenu une Répi-lque iripo 1902; il. e faut pas oublier non pluss que Tltonomcie; ubaine eti;nduesur -e rapports et que ceux- ci ne sauriaicaent donc subir de emoeodfiutions, une fois qu s dex mipays ont sclon rvTfTenncu éj.er touted 1sr6fie g flfaires exception onfaitede d1anne ion.périodes de p:.:aLJc. c. trsi. GATT/CP. 3/SR.34 Page 8 La délégation de Cuba a demandT, en consTquence, que les PARTIES CONTRACTANTES déclarent que les négociations entreprises par les Etats-Unis d'AmTrique à Annecy, ayant pour effet d'éliminer les marges de préfèrence maintenues en vigueur depuis les négociations de Genève "sont dépourvues d'efficacité ou de validitT en application de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, à moins que le consentement prTalable et exprès de Cuba n'ait été obtenu". A la fin de son exposT, M. Vargas GOMEZ ajoute qu'en raison de la complexité de la question, qui ne revOt pas seulement des aspects Juridi- ques mais qui porter aussi sur le fond, un Groupe de travail serait le mieux qualifié pour en traiter. M. EVANS (Etats-Unis d'Amérique) exprime, au nom de sa délégation, le regret qu'il n'ait pas été possible de trouver une solution satis- faisante dans le courant des conversations qui ont été poursuivies depuis quelque temps. N'ayant pas eu le temps de préparer un exposT complet, il se bornera à donner un bref rTsumé de la position des Etats-Unis d'AmTrique. A son avis, la question est fort simple. L'Accord général interdit-il à une Partie Contractante de réduire un droit de la nation la plus favorisée en réduisant par là mOme une marge de préfTèrence ? La thèse cubaine repose surl';hypothèse que la réponse à cette question est affirmative. La délégation des Etats-Unis n'a jamais douté qu'elleTT6taitT egative car: 1) le texteO mme de l'Accord généralo mntre explicitement que les taux fixés dans les listes constituent des plafonds; 2)' lobjetOm me de Al'ccord général est d'abaisser les barrières douanièr.es Une conclusion en sens di Tfrent serait telmleent contirare à lesprit de l'Accord général q'utl faudrait croire q'utl y a eu une erreur de rédactio.n 'Lalinéa (b) du paragraphe 1 de l'Article II montre clairement q'uaucun taux dépassant ceux qui figurent dans les listes, ne peut 8re prélevé, mais rien n'impOOhe une Partie Contractante d'imposer des taum plus faibles. En fait, les Parties Contractantes imposent, dans de nombreux ças, des taux plus faibles que ceux qui figurent dans leurs listes. GATT/CP.3/SR.34 Page 9 Si le texte de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce n'est pas probant, la thèse de la délégation des Etats-Unis ae trouve confirmT6e par toute la geFêse de 'tAccord gén'ral, en passant par l'article 7 des accords pOrts et bail, le project de charte original et son évolution progressive, la Charte de la aHvaen et en allant finalement jusq'uau Préambuel de 'lAccord lui-Omaem Un document dont l'objet est d'abaisser les barrières douanières aurait vraiment été bien mal rédigé 'sil devait avoir pour efect d'emOpcher une telle réduction. Répondant à M. Evans qui demande si l'exposé de la délégation de Cuba, qui a été distribué aux Parties Contractantes, a éTt muni 'dune cote, le PRESIDNET Tdclare que cotte distribution a été faite à la demande ed la délégation de Cuba et que ce document est de diffusion " restreinet" comme tous les autres. La Tsance est levée à 13 h1.l
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Compte rendu de la trente-septieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le lundi 8 août 1949, à 14 h.30
General Agreement on Tariffs and Trade, August 8, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
08/08/1949
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GATT/CP.3/SR.37 and GATT/CP.3/SR.37 + Corr.1,2,3 SR.38 + Corr.1
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GATT_142
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GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B GATT/CP.3/SR.37 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 8 August 1949 Original: ENGLISH TRADE ET LE COMMERCE PARTIES CONTRACTANTES Troisième session COMPTE RENDU DE LA TRENTE-SEPTIEME SEANCE tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le lundi 8 août 1949, à 14 h.30 Président: M. L..D. Wilgress Question traitée au cours de la séance: Déclaration de la délégation de Cuba sur les marges de préférence (suite) Le PRESIDENT rappelle qu'à la dernière séances il a été décidé que l'on donnerait à la délégation de Cuba l'occasion de faire une nouvelle déclaration à l'appui de ses vues, Avant la clôture de cette séance, le représentant de la Norvège a fait une proposition relative aux aspects juridiques de l'affaire. C'est là le premier point dont sont saisies les PARTIES CONTRACTANTES mais la décision qui sera prise sur ce point ne signifiera pas que la délégation de Cuba ni aucune autre délégation, au course de la discussion ultérieure de la question, seront astreintes à certaines limites quant à la portée du débat. M. VARGAS COMEZ (Cuba) estime que, si l'on prend une décision sur la proposition de la délégation de la Norvège, cela aura pour premier effet de mettre fin aux débats. Après un échange de vues, il est décidé que l'on entendra d'abord les déclarations de la délégation de Cuba. M. VARGAS GOMEZ.donne lecture d'un exposé dont le texte est commu- niqué à toutes les délégations, au cours de la séance, sous forme de document sans cote. Le PRESIDENT signale qu'aux pages 21 et 22 se trouvent des propositions précises émanant de la délégation de Cuba, qui sont à l'ordre du jour de la séance, en même temps que la proposition de la délégation norvégienne. Il signale que, bien que l'accord bilateral conclu entre les Etats-Unis et Cuba ne soit pas de la compétence des PARTIES CONTRACTANTES, les délé- gations peuvent s'y référer, étant donné qu'il en est fait état dans l'exposé, sans que cependant cet accord puisse entrer en ligne de compte dans la recherche d'une decision. Toute décision doit être obtenue en GATT/CP.3/SR.37 Page 2 tenant compte des dispositions de l'Accord général lui-même. Pour ce qui est de la proposition faite par la délégation de Cuba au paragraphe 68 (b), aux termes de laquelle les PARTIES CONTRACTANTES pourraient porter devant une Cour internationale les problèmes juridiques que pose le cas soulevé par Cuba, le Président tient à exposer que les PARTIES CONTRACTANTES ne sont pas une organisation autorisée par les Nations Unies à solliciter des avis consultatifs de la Cour Internationale de Justice. Seules peuvent solliciter des avis consultatifs de la Cour l'Organisation des Nations Unies et les Institutions spécialisées qui y ont été autori- sées par l'Assemblée des Nations Unies. M. VARGAS GOMEZ (Cuba) reserve la position de sa délégation en ce qui concerne les recherches qui pourront être entreprises à l'avenir pour teacher de trouver une formule permettant aux PARTIES CONTRACTANTES de porter l'affaire devant la Cour. M. EVANS (Etats-Unis) déclare que sa délégation n'est pas en mesure de présenter une réponse complète pour le moment et que, pour permettre aux PARTIES CONTRACTANTES de mener promptement à bien leurs travaux, il espère soit pouvoir se dispenser de présenter une réponse, soit se réserver le droit d'en présenter une ultérieurement. Il tient toutefois à présenter un certain nombre d'observations. 1) L'accord bilatéral, came l'a dit le Président, échappe à la compétence des PARTIES CONTRACTANTES. Cependant, du fait que le document de la délégation de Cuba en fait longuement état, le représentant des Etats-Unis tient à souligner que sa délégation ne considère pas que la déclaration de la délégation de Cuba constitue un exposé complet de tous les faits intéressant l'accord bilatéral; 2) Pour ce qui est de l'effet de la réduction des préférences particulières en cause, le représentant des Etats-Unis a déclaré à la séance précédente que, de l'avis des Etats-Unis, elle ne saurait avoir des effets de quelque importance sur économie de Cuba: par exemple, les produits sur lesquels des préfé- rences sont appliquées constituent 9,7% du total des importations des Etats-Unis en provenance de Cuba, et sur ce pourcentage une petite fraction seulement est constituée par des importations sur lesquelles la préférence a été complètement supprimée. Dans les autres cas, les marges de préférence sont maintenues et elles sont parfois importantes. Le représentant des Etats-Unis donne également lecture d'une récente décision du Gouvernement des Etats-Unis retirant l'offre faite à la République dominicaine qui comportait une réduction de la préférence sur le sucre. Cette déclaration, ajoute-t-il, doit être considérée comme GATT/CP.3/SR.37 Page 3 secrète; 3) pour ce qui est des droits que les Etats-Unis ont refuse de négocier à Annecy, l'orateur expose que l'ambassade de Cuba a adressé une note exprimant sa préoccupation pour le fait que le sure figurait sur la liste des articles sur lesquels devaient porter les négociations d'Annecy et demandant que des négociations soient menées aussi avec Cuba. Le Département d'Etat a répondu que des négociations ont été menées avec Cuba à Genève et que l'on ne se propose pas de rouvir ces négociations. Cependant, les Etats-Unis consulteront volontiers Cuba à propos de n'importe quel produit pour lequel le gouvernement de ce pays a manifesté de l'intérêt. S'il n'a pas été possible de procéder à des consultations c'est parce que Cuba n'a pas demandé qu'il y eût consultation mais a présenté une réclamation fondée sur les principes juridiques défendus ici par la délégation de ce pays et sur lesquels les PARTIES CONTRACTANTES sont actuellement invitées à prendre une décision. Les Etats--Unis ne peuvent pas accepter cette interprétation. 4) L'exposé que vient de présenter la délégation de Cuba pose à nouveau les mêmes questions juridiques dont il a été déjà tant parlé, A la page 17, paragraphe 53, il présente un nouvel argument juridique à savoir que les tarifs préférentiels de la liste impliquent le maintien de la marge de préférence. Le représentant des Etats-Unis tient à déclarer qu'au moment des négociations de Genève, les tarifs préférentiels étaient appliqués et que, lorsqu'ils n'ont pas été immédiatement supprimés, il était de i'intérêt du pays jouissant du tarif préférentiel qu'il en fnt fait mention dans la liste. La seule façon de le faire ressortir consiste à faire figurer les tarifs préférentiels dans une section distincte de la liste. Par ailleurs, le représentant des Etats-Unis fait observer qu'à Genève, la délégation de Cuba avait manifesté un grand intérêt pour les tarifs préférentiels alors appliqués et pour leur réduction et qu'elle ne s'était pas seulement préoccupée des marges de préférence. 5) Pour ce qui est de la création d'un groupe de travail, le représentant des Etats-Unis déclare qu'il s'est opposé et qu'il sera contraint de continuer à s'opposer à la création d'un groupe de travail qui essayât d'interpréter le traité bïlatéral ou de discuter les interprétations juridiques présentées par la délégation de Cuba. Il ne s'opposera pas à ce que soit éventuellement constitué un Groupe de travail chargé d'examiner le cas de Cuba à la lumière de l'article XXIII. Toutefois le moment present n'est pas opportun pour la création d'un groupe de travail de ce genre. L'article XXIII invite les pays à s'efforcer d'arriver à une solution bilatérale GATT/CP.3/SR.37 Page 4 et ce n'est qu'après l'échec d'une telle tentative qu'ils doivent porter I'affaire devant les PARTIES CONTRACTANTES. Cuba n'a pas demandé que le cas fût examiné ni réclamé une compensation aux termes de l'article XXIII et, de ce fait, il n'est pas possible de créer un Groupe de travail pour le moment; 6) le représentant des Etats-Unis n'a pas grand chose à ajouter aux observations du Président en ce qui concerne la Cour internationale, mais il tient à ce que les PARTIES CONTRACTANTES aient clairement conscience qu'il y a une différence entre l'éventualité où les PARTIES CONTRACTANTES présenteraient à la Cour une demande d'interprétation de l'Accord général et l'éventualité où les Etats-Unis et Cuba lui présenteraient une demande d'interpréta- tion de l'accord bilatéral. Le fait que les PARTIES CONTRACTANTES ne peuvent soumettre à la Cour de cas tel qu'il se présente actuellement n'empêche pas les Etats-Unis ou Cuba d'en saisir la Cour. Enfin, le représentant des Etats-Unis tient à appuyer le projet de résolution de la délégation de la Norvège. M. SHACKLE (Royaume-Uni) estime que la proposition de la délégation de la Norvège, sous sa forme amendée, est acceptable. Il pense que les trois paragraphes renferment un exposé clair et exact des faits. Mais il suggère que la dernière phrase de la note soit supprimée car, pour exacte qu'elle soit, elle n'est pas pertinente dans le cas présent. L'orateur signale également que le project de décision n'a pas la prétention de porter sur toutes les questions impliquées, comme il ressort de la dernière phrase et il est convaincu que les PARTIES CONTRACTANTES examineront volontiers à fond toute réclamation présentée en vertu de l'article XXIII. Il espère toutefois que Cuba et les Etats-Unis parviendront à une solution bilatérale. Quant à ce qui est de faire appel à la Cour, l'orateur estime qu'il serait bon, si l'on saisit la Cour, que le cas fvt presenté de telle sorte que la décision de la Cour pvt faciliter les travaux futurs des PARTIES CONTRACTANTES. Mais s'il est le moins du monde question de recourir à la Cour, le représentant du Royaume-Uni estime qu'il ne faudrait pas que cela entraînât un retard dans l'adhésion d'éventuels nouveaux Etats. M. COELHO (Inde) demande si la délégation de la Norvège désire toujours insister pour obtenir une decision sur les questions juridiques GATT/CP.3/SR.37 Page 5 car il a cru comprendre que la délégation de Cuba avait écarté du débats les questions juridiques. Pour ce qui est du droit des PARTIES CONTRACTANTES de solliciter une décision de la Cour, le représentant de l'Inde estime que si ce droit n'existe pas, il y a là une grave lacune de l'accord général. Il demande s'il ne s'agit pas plutôt de savoir si la Cour a compétence pour connaetre de la cause plutôt que d'examiner le droit des PARTIES CONTRACTANTES à la présanter. Le PRESIDENT répond que l'interprétation du représentant de l'Inde est correcte. Il n'y a rien dans l'accord général qui interdise de présenter une cause à la Cour. Mais, les PARTIES CONTRACTANTES agissant conjointement ne peuvent présenter une cause à la Cour en raison du statut de la Cour elle-même. L'article XXV de l'Accord général prévoit une action commune des PARTIES CONTRACTANTES et le Président interprète les mots "afin... de faciliter l'application du présent accord et de permettre d'atteindre ses objectifs" au para- graphe 1 comme autorisant les PARTIES CONTRACTANTES agissant conjointement, à interpréter l'Accord toutes les fois qu'elles le jugeront bon. Il est loisible à tout gouvernement qui n'accepterait pas une telle interprétation de porter devant la Cour internationale le litige qui aura donné lieu à ladite interprétation, quoique ni un gouvernement, ni LES PARTIES CONTRACTANTES, agissant conjointe- ment, ne puissent porter devant la Cour une décision des PARTIES CONTRACTANTES. M. THOMASSEN (Norvège) déclare qu'il n'a pas d'explication d'ordre général à fournir en ce qui concerne sa proposition. Répondant au représentant de l'Inde, il déclare qu'étant donné les observations de la délégation des Etats-Unis et pourvu que la délégation de Cuba retire la question de l'ordre du jour de la session actuelle et engage des entretiens bilatéraux avec les Etats-Unis, la délégation de la Norvège ne tient pas à insister pour qu'une décision soit prise dès maintenant eur les questions juridiques. GATT/CP.3/SR.37 Page 6 M. JAYASURIYA (Ceylan) pense qu'il n'est pas opportun que les PARTIES CONTRACTANTES discutent le projet de résolution de la délégation de la Norvège pour le moment, étant donné les diverses possibilités qui ont été présentées. Une décision prise sur les questions juridiques ne pourrait que nuire à l'un des Etats qui seraient éventuellement parties à une tentative de règlement. Il propose d'ajourner l'examen de la pro- position de la délégation de la Norvège jusqu'à ce que soient connus les résultats d'éventuelles négociations bilatérales: Répondant à une question posée par M. Reisman (Canada), M. VARGAS GOMEZ (Cuba) déclare que la délégation de son pays n'est pas disposée à retirer la question de l'ordre du jour. Elle a, dans les conclusions du document présenté par elle, proposé une procédure à suivre. M. REISMAN (Canada) déclare que le document de la délégation de Cuba porte principalement sur l'accord bilatéral conclu entre les Etats-Unis et Cuba, au sujet duquel les PARTIES CONTRACTANTES ne peuvent se prononcer. L'orateur estime que, par conséquent, il ne pose pas de question nouvelle. Quant à la proposition qui figure à la page 14, para- graphe 41, à savoir qu'il pourrait y avoir 2 interprétations, l'une pour toutes les Parties Contractantes et l'autre pour les Etats-Unis et Cuba, il estime que cela est impossible car la règle doit être la même pour tous et, si une telle interprétation devait être fondée sur l'ac- cord bilatéral, les PARTIES CONTRACTANTES ne sont pas compétentes pour y procéder. Quant à ce qui est de créer un Groupe de travail, le repré- sentant du Canada pense qu'il n'est pas douteux que les questions juri- diques ont été étudiées de façon très détaillée et réglées au sein du Groupe de travail de l'adhésion. Si un Groupe de travail était crTé en vertu de l'article XXIII, l'orateur estime, comme le représentant des Etats-Unis, que cela ne saurait se faire, avant que des entretiens bila- téraux n'aient eu lieu entre les deux gouvernements. Pour ce qui est de la Cour international, il se peut qu'il y ait là une solution mais l'orateur espère que l'affaire pourra être réglée sans un tel recours. Pour ce qui est du paragraphe 68 (c) qui contient l'une des solutions proposées par la délégation de Cuba, les PARTIES CONTRACTANTES doivent prendre une décision dès maintenant, ce qui revient à dire qu'elles doivent prendre une décision sur la proposition de la délégation de la Norvège. GATT/CP.3/SR.37 Page 7 S'il en est ainsi décidé, cola aura pour conséquence le rejet de l'alinéa (c). L'orateur estime qu'une décision doit être prise dès maintenant sur la proposition de la délégation de la Norvège et la délégation du Canada l'appuiera. Répondant à une question du Président, M. THOMMASSEN (Norvége) consent à ce que, comme cela a été proposé, la dernière phrase de la note soit supprimée. M. MULLER (Chili) pense qu'une décision peut Otre praise des maintenant sur les paragraphes 2 et 3 et sur la dernière phrase, mais il estime qu'il faut ou bien supprimer le paragraphe 1 ou, si on le conserve, maintenir dans son intégralité la note de bas de page. Sinon il risquerait de prendre un caractère trop général qui serait, dangereux M. SHACKLE (Royaume-Uni) dit qu'il n'insistera pas: sur sa pro- position. M. RODRIGUEZ (Brésil) declare qu'il est, d'une façon générale, favorable à la proposition, mais qu'il n'approuve pas entièrement la forme qu'elle revêt. Il estime qu'il serait particuliFrement dangereux d'accepter le paragraphe 1 sans instructions de son gouvernement, du fait qae c'est une déclaration extrémement générale. Il propose d' ap- porter certains remaniements de rédaction au paragraphe 3. Il fandrait supprimer la dernière phrase et ajouter les mots "étant entendu toute- fois qu'un pays qui jouit du traitement préférentiel a le droit de recevoir une compensation conformément à l'article XXIII". M.SHACKLE (Royaume-Uni) estime que la modification proposée équivaudrait à une affirmation d'ordre général qui ne serait pas for- sément exacte dans tous les cas. Répondant à une question posée par le Président, M. RODRIGUEZ (Brésil) dit qu'il n'insiste pas pour que son amendment soit adopté, mais que, dans ce cas, il devra s'abstenir de voter sur la proposition. M. COELHO (Inde) propose d'ajourner, jusqu' après la clôture de la session s'ille faut, toute décision sur la propositicn de la délé- gation de la Norvège, afin de permettre aux représentants de recevoir des instructions de leurs gouvernements. GATT/CP.3/SR.37 Page 8 Le PRESIDENT fait ressortir que cela revient à proposer d'ajourner la discussion sur l'ensemble de la déclaration de Cuba, puisque lui- même a déjà décidé que la proposition de la délégation de la Norvège devrait être examinée en premier lieu. M. EVANS (Etats-Unis) prend la parole pour s'opposer à la propo- sition d'ajournement. Il expose que, ou bien la délégation de Cuba devra retirer son document, ou bien les PARTIES CONTRACTANTES devront prendre la décision que propose ici le document de la délégation de la Norvège, faute de quoi le document de la délégation de Cuba mettrait en question toutes les négociations effectuées à Annecy. M. REISMAN (Canada) s'oppose à la proposition d'ajournement et fait observer que les délégations ont eu assez de temps pour recevoir des instructions. M. JAYASURIYA (Ceylan) prend la parole en faveur de la proposition d'ajournement pour la raison qu'il a déjà dite, à savoir qu'une telle décision, prise maintenant, nuirait à d'éventuelles négociations bilatérales. La proposition est mise aux voix; le vote donne 2 voix pour et 11 voix contre; elle est donc repoussée. M. HEWITT (Australie) pense que la proposition de la délégation de la Norvège a le mérite d'exposer les faits de façon claire et simple et qu'elle ne règle pas forcément l'ensemble du cas, puisque dans son dernier paragraphe, elle reconnaît le droit de recours à l'article XXIII. Elle a aussi le mérite qu'à la faveur d'une telle décision, d'autres moyens de se prononcer sur les déclarations de la délégation de Cuba et de la délégation des Etats-Unis, par exemple en vertu des dispositions de l'article XXIII, seraient dégagés. Le représentant de l'Australie n'accepte pas la modification proposée par le représentant du Brésil, dont il estime qu'elle invoque à tort l'article XXIII. Il propose que le document soit pris paragraphe par paragraphe, car cette méthode permettrait de d égager les différents points de vue sur les diverses déclarations. Le PRESIDENT déclare qu il considérera la proposition du représen- tant de l'Australie come une demande présentée en vertu de l'article 26, pour qu'une décision distincte soit prise sur différentes parties d 'une proposition. M. WUNZ KING (Chine) a jure Ies de parties de un nouvel effort en vue d'un règlement bilateral. Ser un point, estime-t-il. les deux parties sont très proches l'une de l'autre. délégation de Cuba a proposé de recourir à l'article XXIII et la dalégation des Etats-Unis a convenu que c'éait là une solution possible. Le représentant de la Norvège a également déclaré qu'il retirerait sa proposition, si la délégation de Cuba retirait son document; cr, la déclaration de la délégation de Cuba; aux termes de laquelle ce pays recourrait à l'article XXIII, revient à rebirer le document. Si cette façon de voir est adoptée, rien n'empéche les PARTIES CON- TRACTANTES de demander aux deux parties de s'efforcer de se mettre d'accord en vertu de l'article XXIII. Les deux parties peuvent se réserver le droit dans l'TventualitT d'an échee, de reprendre le document primitivement présenté par la délégation de Cuba et la pro position présentée par la délégation de la Norvège. Le représentant de la Chine propose done de faton forrmalle que les PARTIES CONTRAC- TANTES invitent les deux pays à faire une nouvelle tentative pour régler la question, en applcation de l'article XXIII, lequel prévoit comme première étape les consultations directes; Le PRESIDENT propose diajourner la discussion. La séance est levée à ls h 15
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Compte rendu de la trente-sixieme seance : Tenue à l'hôtel. Verdun à Annecy le mardi 2 août 1949, à 14 heures 30
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GATT/CP.3/SR.36 and GATT/CP.3/SR.35 SR.36 + Corr.1
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21,815
RESTRICTED LIMITED B GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR GATT/CP.3/SR.36 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 2 August 1949 FRENCH TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH Parties Contractantes Troisième session COMPTE RENDU DE LA TRENTE-SIXIEME SEANCE tenue à l'hôtel. Verdun à Annecy le mardi 2 août 1949, à 14 heures 30. Président: Hon. L.D. WILGRESS (Canada) Ordre du Jour: Déclaration de la République de Cuba sur les marges de préférence ( Gatt/CP.3/59) (suite) M. de VRIES (Pays-Bas) estime que cette question soulève un certain nombre de problèmes juridiques des plus délicats. Il est d'avis qu'il convient d'examiner l'interprétation que la délégation de Cuba donne à l'Accord Général notamment pour ce qui a trait aux négociations tarifaires d'Annecy, à la fois sous l'angle de l'Accord Général lui- même et en fonction du memorandum concernant les négociations tarifaires (GATT/CP.2/26) adopté à l'unanimité par les Parties contractantes le ler septembre 1948. C'est sur la base de ce memorandum que les gouvernements ont été invités à négocier et on ne peut pas plus méconnaître les droits des gouvernements adhérents que ceux des gouvernements de Cuba et des Etats-Unis. L'orateur estime avec d'autres délégués qui sont inter- venus précédemment, que la dél'Tgation de Cuba ne peut invoquer l'article XXX ou l'article XXVIII à l'appui de ses objections. Il ne croit pas non plus qu'on puisse exciper juridiquement de l'article XXVIII pour s'opposer à des modifications survenues dans les tarifs des Etats-Unis à la suite de négociations menées avec la République Dominicaine et Haïti, cet article n'ayant pas pour objet d'empTcher la réduction d'au- cun des taux de la nation la plus favorisée, De mOme la page 2 du memorandum sur les négociations tarifaires stipule explicitement qu'au- cun gouvernement adhérent ne peut être privé du droit de demander l'oc- troi de concessions sur des produits figurant déjà dans les listes de concessions de Genève. Par suite, la République Dominicaine et Haïti sont fondés à demander des concessions sur le taux de la nation la plus favorisée, QU'avant de consentir ces concessions les Etats-Unis soient GATT/CP. 3/SR.36 page 2 ou non tenus d'obtenir l'accord de Cuba ne dépend pas de l'Accord Général mais d'ententes bilatérales particulières entre les Etats- Unis et Cuba. Cette affaire ne peut être examinée au sein de cette assemblée; elle demande une enquête approfondie sur les rapports entre Cuba et les Etats-Unis. C'est pourquoi M. de Vries estime qu'il y a lieu de constituer un groupe de travail qui aurait pour mission d'étudier la question dans le détail. Au surplus, même si l'enquOte devait prouver que la marge de préférence des Etats-Unis n'est pas consolidée vis-à-vis de Cuba pour ces positions tarifaires en parti- culier, il croit que Cuba aurait encore une cause à plaider, encore qu'elle soit différente de celle qu'elle avait d'abord présentée, et demeurerait fondé à recourir aux procédures prévues à l'article XXIII. L'article 17 (c) (1) de la Charte de La Havane prévoit la reduction automatique des marges de préférence. Cet article est inté- gralement cité dans le document GATT/CP.2/26, et 1 'orateur attire l'attention particulière de l'Assemblée sur l'alinéa (iii) , qui pré- voit que lorsque les réductions négociées porteront à la fois sur le taux de la nation la plus favorisée et sur le taux préférentiel, ces réductions seront celles dont seront convenu les Etats parties aux négociations. Ce qui vaut des difficultés à la République de Cuba en la circonstance présente c'est que si en 1947 des négociations avaient lieu entre les Etats-Unis et Cuba, en revanche, elles se poursuivent aujourd'hui entre les Etats-Unis et deux autres pays. On s'est toujours r ndu compte que la coexistence de parties contractantes de la. première heure et de pays adhérents comporterait pour les divers pays des avantages et des inconvénients;mais on a toujours cherché à éviter qu'un de ces groupes ne fvt systématiquement désavantagé, i. de Vries estime que si, dès le début de la session, Cuba avait demandT que les négociations portent à la fois sur le taux de la nation la plus favorisée et sur le taux préférentiel, on l'au- rait probablement invitée à participer à ces négociations particu- liTres. Toutefois, Cuba dispose encore d'un recours. prevu s la dernière page du document GATT/CP.2/26, où il est stipulT qu'à mesure que chaque négociation sera terminée, les listes de concessions seront communiquTes à tous les pays et que ces résultats pourront Otre revi- sés et aménagés, compte tenu des résultats des autres négociations. L'orateur est d'avis que les résultats des négociations d'Annecy devraient Otre ainsi revisés, non seulement compte tenu d'autres GATT/CP 3/SR. 36 page 3 négociations menées à Annecy, mais également de toutes les négocia- tions qui ont eu lieu à la fois à Annecy et à Genève. Il lui semble que le problème posé par la situation des Etats-Unis et de Cuba peut Otre résolu de l'une des trois manières suivantes: 1. Qu'au cours des discussions avec les Etats-Unis et les 3 autres pays; il soit convenu de ne pas réduire le taux de la nation la. plus favorisée négocié jusque là; 2. Que le taux préférentiel en vigueur entre les Etats-Unis et Cuba soit ramene à un niveau qui le mette à l'abri de réductions pouvant réulter des négociations mentionnées ci-dessus; 3. Ou encore, solution déjà suggérée par la délégation du Canada, que les Etats-Unis libèrent Cuba. de ses obligations et lui permette de modifier les marges de préférence que ce pays avait consenties aux Etats-Unis. M. LECUYER (France) reconnaît qu'il s'agit là d'un problème assurément très compliqué, et qu'il semble impossible de procéder à un examen complet de la question au sein des Parties Contractantes. Les difficultés ne sont pas uniquement d'ordre juridique, mais d'or- dre économique également, et il est davis que les Parties Contrac- tantes devraient assumer dans cette affaire le rôle d'une commission d'arbitrage. Il appartient aux Parties Contractantes de rechercher des solutions à ce genre précis de difficultTs dans le cadre de l'Accord général, et même si le Groupe de travail est in capable d'en trouver une, ses, délibérations pourront aider les deux pays à aboutir à un règlement bilatéral du conflit. M. HEWITT (Australie) est également d'avis que la méthode la plus expéditive consistersit à étudier en comité restreint au moins quelques- uns des .points en litige, A propos de l'un des problèmes déjà soulevés par la délégation de Cuba au Groupe de travail de l'adhésion, il a déjà Tté démontré combien il importe de fixer exactement la procédure à suivre pour aboutir à une décision sur le problème juridique. C'est là une question particulière à laquelle les Parties Contractantes ont déjà, dans l'ensemble, consacré beaucoup d'iattention. GATT/CP. 3/SR .36 Page 4 Les autres problèmes juridiques oxigent un examen minutieux par un groupe de travail, afin que la forme sous laquelle ils seront prTsentTs soit condensée et précisée en we de leur examen par las Parties contractantes M. SHACKLE (Royaume-Uni) croit que le Groupe de travail devrant avoir pour mission de découvrir le recours juridique qu offre à Cuba l'Accord général, et, si les membres du Groupe de travail peuvent parvenir à un accord, d'elabcrer uns analyse des divers Tl?ments question, exposant les points de vue qui s' affrontent. M. Shackle estime qu'il corivient de limiter le mandat, afin que le Groupe de travail n'ait pas à se demander si la rTduction d'un taux de la nation la plus favorisT, u figurant à une listd nrneT'e auCGTT' onist ut newmodrficationL xigeanw un accord unanimeu attendu que, au co ss de .our. ur 1'idhTsdon,;es Parties contractanies ont rTsoru la aquestiun par l1 négative. Il ne devrait pas non plus incomber au Groupe travail d'Ttudier les droits et les obligations dTcoulant de l'Accord bilatTral Ta daiet 'doctobre 194,7e nre t les Etats-Unis e tCub.a M. Shakcel propoe s ue el Groupe de travail fasse rapport aux Pariets contarctnaets pour le ao·t.ô M. EAVNS (Etats-Unis) appuie la pixpositi on 'dn u Groupe de rtaailv sous réserve que sonmaMdant lui donne satisfactop Cellnque proospe .M Shackle le satisacft dans l'enserbl.e Toutefois, i l 'net s ps sùa quer les Parties contractantesa e soient prononcés neytmeent sur la qusetion de l'Accord unanime. 'Sila xiste un douteàa ce propo,s il lu paraït i es- sentiel que les Parties contractantes se pronocent sur le cham. pSino,n le Grouerp de travail se réunira asns savoir si la Trlamaatoin de uCa estb oniTi dcns l'tn de, ses consrdTna-ts. Il rocient >galemectr avec insis-. tance sur la déclaration de .M hSackle selon laquelle le Groupe de tra- vail n'a pas à conneatre de 'lAccord bilatéral entire les Etats-nUis et Cuba. . VAiGAS-GOMEZ (Cuba) Lait une dTckaiatbon qui été commrniqtTe 2ltt:iqu& sous Ala cote GTT/CP.3/63. l ntarouve pas la propositiRon dmu iony,wue-ULilàtlnmiant a L.r le mandat du Groupe dae. travl Le cas est très grave pour Cuba,. et. M - VargaGomez estime que son pays devrait avoir le droit deter discu le problème qui la concerne sous son aspect le prlu.s lage GATT/CP.3/SR.36 Page 5 Quant à la question des modifications apportées aux listes, il souligne que la dTlegation de Cuba s'est réservé le droit de revenir sur cette question au sein des Parties contractantes. En conséquence, celle-ci ne devrait pas échapper au mandat du Groupe de travail. Quant au traité bilatéral, l'orateur desire signaler qu'il s'agit d'un com- plément à l'Accord gTnéral, et qu'en conséquence il faut que les Parties contractantes puissent en tenir compte dans leur examen de la question. Il espère que les Parties contractantes estimeront que le Groupe de travail doit recevoir un mandat très étendu pour l'examen de toute cette affaire, M. C.SSIERS (Belgique) estime très dangereuse la suggestion émise récemment, selon laquelle le Groupe de travail pourrait dépasser le cadre juridique de la revendication pour s'efforcer d'arriver à un ré- sultat ailleurs que sur le plan juridique. Il semble que l'on cherche à trouver le Moyen, pour une partie contractante, quelle qu'elle soit, de corriger tout déséquilibre résultant de négociations. Si l'on ne se conforme pas aux stipulations de l'Accord génTral, aucune négociation ne sera possible d ens.I avenir attendu qu'après chacune d'elles il faudra tenir une réunion interminable pour décider si oui ou non l équilibre antérieur a été compromis. Il est évident que par sa nature mOOme, toute négociation doit compromettre l'équilibre antérieur, mais l'Accord ne contient aucuen di positton y selon laquelle il existe une consolidation permanente des correspondances entre les listes de concessions. M. Cas- siers est d'avis qu'il convient de n'examiner le cas de Cuba que du point de vue des principes juridiques stipulés dans l'Accord, et qu'il appartient aux Parties contractantes de décider si l'Article 23 s'appli- que en fait à ce cas. Il estime que dans sa forme actuelle il ne s'y ap- plique pa,s et, étant donné les limites qui lui sont prescrites, il accepte que le mandat du Groupe de travail se borne, conformément à la proposition du représentant du Royaume-Uni,à la recherche d'un recours Juridique pour la République de Cuba dans le cadre de l' Accord général lui-Omme, Le seul taux que lA'ccord général ait consolidé est le t aux, figurant sur les listes, et il s'agit là d 'un taux maximum et non pas GATT/CP. 3/SR.36 Page 6 en mOme temps d'un taux minimum. C'est entre ceux qui prTconisaient l'abo- lition des prTfTrences et ceux qui se prononçaient en faveur de leur main- tien que le premier compromis a été réalisé dans l'élaboration de l`Accord général : qu'il fut entendu qu'on laisserait persister un certain nombre de préférences mais en les faisant disparaetre peu à peu par voie de nTgo- ciations. Par suite, ceux auxquels ces marges de préférence not portT prT-- judcie pourraient se prévaloir de l'article 23 plutôt que ceux qui en ont bénéficT.i M. COEHLO (Inde) se propose de ne parler que du groupe de travail, se réservant de reprendre la parole plus tard sur le f ond. Il c roit que les Parties contractantes ont essyTa antérieurement d'aboutir à des solutions acceptables dans le cadre de l'Accord général, mais sans se limiter au ter- rain juridique, et il croit qu'il serait contraire à l'esprit de l'Accord général que les Parties contractantes se constituent en tribunal ou qu'elles établissent une démarcation entre le domaine légal et les autres. M.EVANS (Etats-Unis dAm'érique) déclare qu'il s'est abstenu jusqu'à present d'examiner le litige sur le fond, mais en raison de l'exposé présen- té par le gouvernement de Cuba à ce sujet, il croit devoir apporter quelques réponses. Il désire da'bord assurer les Parties contractantes bien que ce soit probablement inutile, que les Etats-Unis n'essaient pas de porter pré- judice à Cuba; s'ils en avaient l'intention, ils auraient d'autres moyens beaucoup plus efficaces de le faire, par example t.i ce qui concerne les contingents de sucre. Il craint aussi que les délégués n'aient eu l'impres- sion que les reductions de préférence tarifaires causaient un tort sérieux. La délégation des Etats-Unis est dispoTse à prouver qu'il n'en est rien. De plus, il Tdsire signaler que les Etats-Unis ont inviTt 'la délégation cubaine à discuter Tls offres faites par les Etats-Unis aux pays adhérents concernant les marges de préférence, et que cette offre n'a pas été acceptée, apparemment parce que la délégation cubaine a insisté, comme condition préa- lable à la discussion, pour que soit admis le point de droit fondé sur l'article XXX, ce à quoi les Etats-Unis n'ont pu souscrire. GATT/CP.3/SR.36 Page 7 Il signale que le groupe de travail éprouvera les mOmes difficultés si cette question n'est pas réglée. Il sera impossible à n'importe quel groupe de travail de discuter le problème d'une façon convenable sans qu'il sache si les marges de préférence sont consolidées ou non en vertu de l'Accord général. Cette question n'intéresse pas seulement les Etats-Unis et Cube, mais aussi toutes les négociations qui ont eu lieu à Annecy, puisqu'elles impliquent toutes quelque modification de l'équilibre établi à Genève. M. VARGAS GOMEZ (Cuba) répond à M. Evans que sa délégation a soumis, le 13 mai à la délégation des Etats-Unis, un document très complet, comportant 100 points, sur la question des préférences tari- faires; dans co document étaient évoqués non seulement les points de droit, mais aussi les raisons économiques, historiques et politiques militant en faveur du maintien du système préférentiel. La réponse à cet aide-mémoire n'est parvenue qu'il y a quelques jours, aussi la large discussion qu'avait espérée la délégation cubaine n'a jamais pu avoir lieu. Quant à l'affirmation selon laquelle la suppression de ces préférences tarifaires ne causerait pas de prTjudice sérieux, il désire répondre que le système préférentiel est en vigueur depuis que la République cubaine existe, et que maintenant les Etats-Unis se proposent de le Modifier sans laisser à Cuba un délai provisoire lui permettant de s'adapter au changement. Un changement si radical de tout le système économique d'un pays doit inévitablement lui faire tort. Il annonce que si le Groupe de travail n'est pas autorisé à discuter la question sous tous ses aspects, sa délégation préférera poursuivre la discussion devant les Parties Contractantes, M. COUILIARD (Canada) pense, lui aussi, qu'il serait préférable de créer un groupe de travail et propose que les questions suivantes soient exclues de son mandat (i) la question du droit de veto concernant les modifications apportées aux listes de concessions. Ce point a déjà êtT discuté devant le Groupe de travail de l'adhésion à l'Accord général, dont le rapport a été approuvé par les Parties Contractantes et le Comité des négociations tarifaires; il est donc inutile de le soulever de nouveau. GATT/CP .3/SR.36 page 8 (2) l'accord bilatéral conclu entre les Etats-Unis et Cuba, que l'on peut difficilement s'attendre à voir jugé par les Parties Contractantes; (3) la question légale de la consolidation des marges de préférence - il n'y a rien dans les dispositions générales de l'Accord qui consolide les marges de préférence et l'n- clusion de taux préférentiels ne consoliderait pas automa- tiquement la marge existant entre ce taux et le taux de la nation la plus favorisée. Quant à examiner la question du point de vue moral, il convient que ce serait la meilleure façon de l'aborder, mais il estime impossi- ble d'écarter le fondement juridique et les règles de l'Accord général lui-même. Comme le délégué des Etats-Unis, il estime que le premier problème concernant les modifications des listes de concessions doit être réglé par les Parties Contractantes avant mTme la création du groupe de travail. Le PRESIDENT estime qu'une discussion très utile vient d'avoir lieu. Avant le dernier exposé de la délégation cubaine, il a cru que la création d'un groupe de travail avait été décidée, et que le désac- cord ne portait que sur son mandat, Le délégué de Cuba a, toutefois, déclaré qu'il préférait discuter la question devant les Parties Con- tractantes si le mandat du groupe de travail n'était pas suffisamment large. Il croit devoir dire, compte tenu des débats qui ont eu lieu aujourd'hui et aussi lorsque le groupe de travail de l'adhésion a été créé et a présenté son report, que les Parties Contractantes se sont déjà prononcées sur la question de la modification des listes de con- cessions par des réductions des taux tarifaires, modification qui est le point de départ de la réclamation formulée par Cuba, Il lit à ce propos les passages pertinents du rapport du groupe de travail de l'adhésion (GATT/CP.3/37) qui a été accepté par les Parties Contrac- tantes, le Gouvernement de Cube s'étant alors réservé le droit de soulever de nouveau la question. C'est ce qu'il vient de faire dans son exposé relatif aux marges de préférence. Dans la discussion qui a suivi, tous les orateurs, sauf un, se sont opposés à l'interprétation juridique donnée par Cuba, et la délégation de ce pays n'a pas GATT/CP. 3/SR.36 Page 9 abordé ce cOtT de l'argumentation. La seule conclusion qu'il puisse tirer, c'est que les Parties Contractantes ont décidé de confirmer leur décision antérieure. Il considère toutefois que la demande de la délé- gation de Cuba, qui désire voir discuter la question devant les Parties Contractantes plutôt que de la renvoyer à un groupe de travail, sous- entend que cette délégation a d'autres arguments à présenter, et il pense que les Parties Contractantcs voudront bien lui donner la possi- bilité de présenter ses arguments. Aussi propose-t-il d'ajourner les débats et de les reprendre le 6 août. M. VARGAS GOMEZ (Cuba) remercie le Président de sa proposition et demande un délai de deux jours pour préparer son exposT, c'est-à-dire jusqu'au 8 août. M. THOMMESSEN (Norvège) estime peu probable que de nouveaux argu- ments puissent modifier les vues de la majoritT et croit que ce renvoi compromettra seulement les chances qu'ont les parties contractantes de terminer leurs travaux pour le 13 août. Aussi propose-t-il qu'un groupe de travail soit créé maintenant sur la base des décisions sui- vantes prises par les parties contractantes: 1) Les réductions des taux tarifaires ne constituent pas une modification des listes de concessions. 2) L'accord bilatTral américano-cubain est en dehors du champ d'application de l'accord général. 3) L'inclusion de taux préférentiels dans les listes de conces- sions ne consolide pas les marges préférentielles. Le délégué de la Norvège propose formellement la clôture de la discussion, conformément à l'article 19. Le PRESIDENT lit l'article 19 et annonce que la proposition de M. Thommessen sera mise aux voix après que la motion de clôture aura été votTe et sous réserve qu'elle soit acceptTe. M. RODRIGUEZ (BrTsil) se prononce contre la clô?ture. Il est lui aussi d'avis qu'il n'existe aucune disposition dans l'Accord général qui interdise une réduction soit des marges de la nation la plus favori- sée, soit des marges préférentielles, mais il estime nécessaire d'avoir plus de temps pour examiner toutes les incidences d'une décision telle que celle qui a été proposée par le délégué de la Norvège dans son troisième argument, Il ne pense pas que la discussion soit encore épuisée. GATT/CP.3/SR.36 Page 10 En réponse à la question de procT?dure soulevée par M. COEHLO (Inde) le PRESIDENT fait remarquer que l'on ne peut proposer la côlture pour un aspect seulement d'une question. M. VARGAS-GOMEZ (Cuba) se prononce lui aussi contre la côlture. Il ne comprend pas que les Parties contractantes s'opposent à un nouvel exa- men. La gravité de ce problème, s'il ne s'agissait que de Cuba, justifie- rait suffisamment qu'il soit examiné à fond par les Parties contractantes. Il ajoute que sa déTegation n'a pas encore eu le temps de produire tous les arguments portant à la fois sur les aspects juridiques et sur le fond de l'affaire. La motion de côlture est mise aux voix; elle est repoussée par douze voix contre quatre. LE PRESIDENT annonce que la question sera ajournée jusqu' à la pro- chaine séance, au cours de laquelle la proposition de la Norvège sera également examinée. La s éance est levée à 18 h.
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Compte rendu de la trente-unieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le lundi 4 juillet 1949, à 10 h. Corrigendum
General Agreement on Tariffs and Trade, July 22, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Parties Contractantes
22/07/1949
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Compte rendu de la trente-unieme seance : Tenue à L'Hôtel Verdun, à Annecy, le lundi 4 juillet 1949, à 10 h. Corrigendum
General Agreement on Tariffs and Trade, July 22, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
22/07/1949
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GATT/CP.3/SR.3I/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.29 - SR.32 + SR.31/Corr.1,2
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GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP. 3/SR. 3I/Corr.1 22 July 1949 FRENCH ORIGINAL : ENGLISH Parties Contractantes Troisième session COMPTE RENDU DE LA TRENTE-UNIEME SEANCE tenue à L'Hôtel Verdun, à Annecy, le lundi 4 juillet 1949, à 10 h. CORRIGENDUM A la 9ème ligne de la page 4, au lieu de "et aussi dans d'autres cas" lire "et aussi dans d'autres cas appropriés". GATT/CP.3/SR. 31 M. HASNIE (Pakistan), M.ROBARAK (Liban) et M. CASSIERS (Belgique) expriment leur approbation et font des propositions concernant la langue dans laquelle le rapport dovra être rédigé. 11 est décidé que le rapport sera rédigé et distribué dès que possible, avant la fin de la session, afin qu'il puisse être approuvé par les PARTIES CONTRACTANTES. La séance est levée à 12 h.30.
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Compte rendu de la trente-unieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le lundi 4 juillet 1949, à 10 h. Corrigendum
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GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP. 3/SR. 31/Corr.1 22 July 1949 FRENCH ORIGINAL : ENGLISH Parties Contractantes Troisième session COMPTE RENDU DE LA TRENTE-UNIEME SEANCE tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le lundi 4 juillet 1949, à 10 h. CORRIGENDUM A la 9ème ligne de la page 4, au lieu de "et aussi dans d'autres cas" lire "et aussi dans d'autres cas appropriés".
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Compte rendu de la trentieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le jeudi 30 juin 1949, à 10 heures
General Agreement on Tariffs and Trade, June 30, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
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GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP .3/SR .30 30 June 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH PARTIES CONTRACTANTES Troisième session COMPTE RENDU DE LA TRENTIEME SEANCE tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le jeudi 30 juin 1949, à 10 heures Président: Dr. Z. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) Question traitée Rapport du Groupe de travail N07 sur les taxes intérieures du Brésil (GATT/CP.3/42, GATT/CP.3/42/Cor.1). Le Secrétaire exécutif assume, à titre provisoire, la pré- sidence et annonce qu'avant d'aborder l'étude de fond des questions de l'ordre du jour, les Parties Contractantes doivent prendre une décision sur un point de procédure. Jusqu'à présent, en l'absence du Président et du Vice-Président des Parties Contractantes, c'est le Président du Groupe de travail présentant le rapport qui a tou- jours assumé la présidence. Dans le cas présent, le président a demandé à en être dispensé et le Secrétaire exécutif demande à l'assemblée de désigner des candidats. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie), sur la proposition de M. SHACKLE (Royaume-Uni), appuyée par M. RODRIGUEZ (Brésil) et par M. LECUYER (France), est élu Président. Mlle FISCHER (Royaume-Uni), Présidente du Groupe de travail, résume, sur l'invitation du Président, le rapport et propose aux Parties contractantes de l'adopter. M. LECUYER (France) met en lumière les difficultés et la GATT/CP.3 .SR.30 Page 4 M. RODRIGUEZ (Brésil) déclare qu'on l'a informé, entre temps, que les communiqués de presse n'étaient rédigés qu'à l'issue des réunions des Parties contractantes et avec l'approbation du Président. Il ne se propose pas de porter des accusations, mais il signale qu'il a reçu en provenance de nombreux pays des coupures de presse d'où il ressort que la teneur des communiqués de presse n'a pas été respectée. Il propose done qu'au cas où le Président du Groupe de travail, le délégué de la France et lui-même ne parviendraient pas à se mettre d'accord sur la rédaction d'un communiqué de presse, il soit autorisé à faire une déclaration à la presse. M. LECUYER (France) tient à souligner que ce n'est pas la délégation de son pays qui a donné des renseignements. La séance est levée à 11 heures 25.
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Compte rendu de la troisieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun à Annecy, le mercredi 13 avril 1949, à 14h.30
General Agreement on Tariffs and Trade, April 13, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
13/04/1949
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RESTRICTED LIMITED B GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR GATT/CP.3/SR.3 13 April 1949 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS FRENCH TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH PARTIES CONTRACTANTES TROISIEME SESSION COMPTE RENDU DE LA. TROISIEME SEANCE tenue à l'Hôtel Verdun à Annecy, le mercredi 13 avril 1949, à 14h.30 PrTsident : M. L.D. WILGRESS (Canada) Questions traitées: 1. Restrictions aux importations appliquTes par l'Union Sud-africaine. 2. Mesures non discriminatoires notifiTes en application de l'Articles XVIII. 1. Restrictions aux importations appliguées par l'Uion sud-africaine a l'Article XII.2 (a) (i) et à l'Article XIV. 1 (b). (GATT/CP.3 et GATT/CP.3/3 et Addendum 1 Annexe 1). M. NORVAL (Union Sud-africaine) expose le point de vue de son government dans une déclaration qui, en raison de l'importance de son contenu, est reproduite en entier et annexTs au présent compte rendu analytique (voir Annexe). M. BRONZ (Etats-Unis) dTclare que, pendant l'Tlaboration de l'Ac- cord génTral, on a attachT une grande importance à la procTdure de con- sultations et que, pour permettre le bon fonctionnement futur des Parties Contractantes, il convient de profiter du cas soumis actuellement pour étudier la procTdure exacte qu'il faudra suivre à l'avenir en matière de consultations, conformTment à l'Article XII 4 (a). Si le fait que le GATT/CP.3/SR.3 Page 2 Gouvernement de l'Union Sud-africaine ne s'est pas mis en rapport avec le PrTsident des Parties Contractantes avant l'application effectïve des restrictions n'a pas eu de consTquence importante dans le cas actuel, il convient toutefois d'exposer la procTdure normale de façon qu'à l'ave- nir les consultations s'engagent normalement lorsqu'un gouvernement envi- sage l'application de telles mesures et non pas après qu'il a pris une dTcisoin. Le repTresnatnt des Etats-Unis suggère Tgalement d'Ttablir et de recommander à l'Union Sud-africaine, un projet tendant à faciliter les importations en quantitTs commerciales minimes en application de l'Article XII 3 (c) (ii). Pour mattre en vigueur les dispositions de l'Article XII 3 (c) (iii), il y a lieu d'instituer une procTdure en vue d'Ttudier les rTpercussions des mesures envisatTes sur les intTrêts d'autres Parties Contractantes. Enfin, il faudrait prier le Gouvernement de l'Union Sud- africaine de fournir des renseignements complémentaires sur toate modifi- cation à ces restrictions qui aurait pu intervenir depuis le mois de no- vembre, ainsi que sur leur dTveloppement possible après le mois de juillet prochain. M. Bronz propose d'institeur un groupe de travail chargT de passer on revue ces restrictions et d'adresser des recommandations au sujet des circonstances dans lesquelles elles ont TtT prises. M. BALNKENSTEIN (Pays-Bas), parlant au nom des dTlTgations du BTnTlux, fait état de certaines divergences entre la lettre du Gouvernement de l'Union Sud-africaine en date du 12 novembre 1948 et les statistiques qui figurent dans le mTmorandum préparT par le Fonds monTtaire international relartive- ment à la situation de l'Union en sterling. Il propose de demander au Gouvernement de l'Union Sud-africaine de fournir desrenseignements plus prTcis sur les circonstances exactes dans lesquelles ces restrictions ont Tté appliqTes, ainsi que sur leur forme et sur leur nature. Les Parties GATT/CP. 3/SR. 3 Page 3 Contractantes pourront alors décider si les restrictions en question pou- vaient être autorisTes aux termes des dispositions de l'Accord général. Il appuie la proposition tendant à constituer un Groupe de travail. M. PHILIP (France) est également en faveur de la crTation d'un Groupe de travail chargT d'étudier les aspects tant financiers que com- merciaux de ces restrictions. M. HOLMES (Royaume-Uni) sans s'opposer au renvoi de la question à un sous-comité d'experts, estime qu'il faut faire preuve de beaucoup de prudence en établissant le mandat de celui-ci. En ce qui concerne la pro- position du représentant de la France, il estime que, seuls les aspects commerciaux de ces mesures pourraient faire l'objet d'un examen dans le cadre du prTsent point de l'ordre du jour. M. PERRY (Canada) aimerait savoir jusqu'à quel point les restric- tions impliquent une discrimination. Il appuie la proposition relative à la crTation d'un Groupe de travail. M. NORVAL (Union Sud-africaine) dTclare que, le Fonds ayant Ttudié complètement les restrictions d'ordre financier lorsqu'il a approuvT les restrictions de change, seules les restrictions d'ordre quantitatif de- vraient être TtudiTes par le Groupe de travail envisagé. M. HEWITT (Australie), se réfTrant aux observations du représentant des Etats-Unis relativement à la consultation exigée aux termes de l'Ar- ticle XII.4 (a), souligne les circonstances dans lesquelles ces disposi- tions ont Tté élaborTes : son Gouvernement a attaché une grande importance à la disposition selon laquelle, dans certaines circonstances, des consul- tations pourraient avoir lieu aprèa application des restrictions. Quant au mandat du Groupe de travail, il estime qu'il devrait être limitT aux questions dont il est fait état dans le paragraphe 4 (a) de l'Article XII. GATT/CP. 3/SR.3 Page 4 Au sujet de la question de la discrimination, soulevTe par le reprTsentant du Canada, il estime que la rTfTrence à l'Article XIV 1 (b), contenue dans la lettre du Gouvernement de l'Union Sud-africaine, visait les restrictions de change, mesure que le Fonds a approuvTe et qui ne concerne pas les Parties Contractantes. M. BRONZ (Etats-Unis) estime trop restreint le mandat proposT par les reprTsentants du Royaume-Uni et de l'Australie. Si les restrictions de change ne sont pas soumises à un nouvel examen par les Parties Contractantes, il ne faut pas cependant empêcher le Groupe de travail de les Ttudier en raison du rapport étroit qui existe entre les restrictions commerciales et les problèmes co ncernant les rTserves monTtaires et la balance des paie- ments. Le Groupe de travail devrait donc être autorisT à TTtudier, à la lumière du paragraphe 2 de l'Article XV, toutes les questions pertinentes. M. HERRERA-ARANGO (Cuba) propose que le mandat comporteT galement un examen de la situation des pays dont les inTtêrts sont T?TTTs par les res- trictions. Le PRESIDENT propose de charger le Groupe de trava id'l tu"edier, c-on fmTorment aux dispositions de l'Article XII 4 (a) ee n tena TgT alement compte d dd isopsitions du pagraraphe 3 (a), la situation Tcrée par les restrictions aux importation aa insi que la pcTTcdure de consultation prévue à'AA'rticle XII 4 (a); le Groupe de travaideedvra entrer en con- sultatoin avec leseprTrersntants du Fonds". M. ROWE (RdThosie du Sud) estime que le point mentionné par le rrTep sentantd e Cubn'a entre peuêt-tre pas danles cadre du mandat prosTpo par le TPrsiden Tt,tant donné que le paragraphe 4 (a) semble viser seulement la consultation au sjuet desT rpercussions possibles d'autremes sures GATT/CP . 3/SR. 3 Page 5 correctives sur l'Tconomie d'autres parties contractantes, M. BRONZ (Etats-Unis) ne peut se rallier à cette interprTtation, car le membre de phrase en question se rTfFre, à son a vis, aux rTpercus- sions possibles des restrictions elles-mêmes. M. HEWITT (Austr lie) dTclare que les dispositions du paragraphe 3 (c) ne devraient pas être insTrTes dans le mandat. En outre, le mandat suggTrT par le PrTsident, qui charge le Groupe de travail "d'Ttudier" la situation, semble ne pas être compatible avec les dispositions de l'Article XII 4 (a), qui prévoient des sujets dTterminTs de consultation. M. NYS (Belgique) dTclare que, cette question touchant aux disposi- tions de nombreux articles de l'Accord, il n'est ni souhaitable, ni possi- ble, de limiter le mandat du Groupe de travail aux termes d'un simple alinTa si tous les facteurs relatifs aux restrictions doivent être pris en considération. En réponse au représentant de l'Australie, le PRESIDENT fait remar- quer que la consultation prévue au paragraphe 4 (a) doit s'engager entre une partie contractante et les PARTIES CONTRACTANTES. Toutefois, et pour éviter toute ambiguîté, il propose d'énoncer explicitement dans le mandat que le Groupe de travail est chargé d'étudier la situation "de manière à faciliter l'aboutissement des consultations entre l'Union Sud-africaine et les PARTIES CONTRACTANTES". M. HEWITT (Australie) est d'avis que tout examen de la procédure de consultation prévue à l'Article XII 4 (a) doit se faire en vue de fa- ciliter la mise en Oeuvre future de l'Accord, et que le Groupe de travail ne doit, en aucun cas, être chargé de dTlibérer sur la procédure suivie par l'Union Sud-africaine: en raison GATT/CP.3/SR.3 Page 6 de la disposition du paragraphe 4 (a) qui permet des consultations ultérieures lorsque les consultations préalables n'ont pas été possibles, rien en effet dans les mesures prises par le Gouvernement de l'Union Sud- africaine ne peut exposer ce dernier a la critique ou au blâme. M. BRONZ (Etats-Unis) tient à affirmer, au nom de son Gouvernement, que, même si la procédure différente suivie effectivement par l'Union Sud-africaine ne présente pas une importance considérable, il convient toutefois de préciser la procédure normale, car elle sera d'une impor- tance énorme pour l'avenir de l'Accord. Pour ces motifs, il estime qu'il convient de maintenir dans le mandat du Groupe de travail la men- tion de la procédure de consultations, (L'examen de ce point sera repris à la prochaine séance) 2. Etude des exposés présentés à l'appui du maintien des mesures non- discriminatoires notifiées en application du Paragraphe ll de l'Article XVIII (GATT/CP.3/8 et GATT/C.3/1/Add.5) M. HEWITT (Australie) rappelle la procédure fixée à la Seconde Session en ce qui concerne les mesures notifiées procédure qui prévoit la présentation d'exposés complémentaires et d'objections. Les délais fixés n'ayant pas été observés dans tous les cas, la premiFre tâche de cette session sera de décider s'il y a lieu d'accepter une modification à la procédure proposée. En second lieu, il a été constate au cours des sessions précédentes que certaines mesures notifiées en application du paragraphe ll ne relevaient pas en réalité des dispositions de ce para- graphe et que parmi les autres mesures, certaines pourraient vraisembla- blement se trovuer dans le même cas si on les étudiait de près; il y a done également lieu d'étudier la question de l'acceptabilité de ces mesures, En troisième lieu, des décisions sur des questions de fond devront être prises lors de la présente session: certaines de ces mesures lèsent-elles de façon apparéciable les intérêts d'une partie contractanet quelconque ? GATT/CP.3/SR. 3 Page 7 pendant combien de temps ces mesures pourront-elles être maintenues ? Enfin, il sera peut-être également souhaitable ou nécessaire de définir une procédure en vue de l'acceptation des notifications des mesures maintenues par les pays adhérents à l'époque de leur adhésion, M. de VRIES (Pays-Bas) donne des précisions sur la communication adressée par son Gouvernement et continue dans le document GATT/CP.3/1 Add .1; il affirme, au nom de son Gouvernément que, lorsque l'Article XII cessera d'être applicable, son Gouvernement ne devrait pas se voir inter- dire de recourir à l'Article XVIII et d'appliquer les mesures notifiées comme de nouvelles mesures; celles-ci devraient alors être étudiées aux termes des paragraphes pertinents de l'article en question. M. EVANS (Etats-Unis) partage l'opinion exprimée par le représen- tant de l'Australie. En ce qui concerne toute mesure qui a cessé d'être en vigueur aux termes du paragraphe 11 de l'Article XVIII, il estime, comme le représentant des Pays-Bas, qu'elle devrait Otre considérée comme une nouvelle mesure dans le cas où une demande renouvelée serait faite aux termes de l'Article XVIII. La date fixée dans la procédure primitive pour la présentation d'objections ne peut être considérée comme valable en ce qui concerne les mesures pour lesquelles des exposés complémentaires n'ont pas été fournis conformément à la procédure; son Gouvernement s'est donc réservé le droit de présenter des objections à ces mesures pendant la pré- sente session. Le Groupe de travail devrait étudier les questions tant de fond que d'acceptabilité ainsi que la procédure à adopter en ce qui concer- ne les mesures nouvelles notifiées par la suite. M. DESAI (Indes) déclare que, lorsqu'une mesure qui était appliquée aux termes de l'Article XII cesse d'être applicable aux termes de cet Article, un Gouvernement ne devrait pas se voir interdire de revenir aux dispositions du paragraphe 11 de l'Article XVIII; il devrait continuer à la maintenir comme etant une mesure prise en vue du développement économique, GATT/CP. 3/SR. 3 Page 8 si la mesure en question a éte notifiée préalablement en application de ce paragraphe. M. HOLMES (Royaume-Uni) estime que cette question doit Otre consi- derée comme constituant une partie du problème général de l'acceptabi- lite, qui sera l'un des problèmes essentiels soumis à l'attention du Groupe de Travail. En raisonde la présentation tardive de certains expo- sés complémentaires, les PARTIES CONTRACTANTES devraient avoir le droit de soulever la question de fond au cours de la session, sans te- nir compte de la procédure qui demande que les objections soient présen- tées avant une certaine date. Il propose également de prévoir, pour la période qui séparera la troisième session de la quatrième, une procédure semblable à celle qui a été définie à la seconde session, en ce qui concerne les mesures notifiées entre les sessions. L'étude de ce point sera reprise a la prochaine séance. La séance est levée à 17h.45. ANNEXE AU DOCUMENT GATT/CP.3/SR.3 Page 1 Déclaration du Chef de la délégation de l'Union sud-africaine: Ronsieur le Président, 1. Le document GATT/CP.3 en date du 16 décembre 1948 reproduisait le texte d'une communication adressée aux PARTIES CONTRACTANTES par mon Gouvernement les informant qu'en raison de la diminution importante et persistante de ses réserves monétaires, l'Union sud-africaine a jugé nécessaire de soumettre les importations à certaines restrictions. Les restrictions imposées aux importations par le Gouvernement de l'Union ont un double caractère: (î) restrictions de change on vertu desquelles, pendant la période allant de juillet 1948 a juin 1949, l'octroi de devises necessaires aux importations en provenance de pays autres que ceux de la zone sterling est limité à 50 du montant accordé en 1947, des contingents supplémentaires pouvant être attribués dans le cas d'importation de machines et de matiè- res premiFres essentielles. Ces mesures restrictives ont étQé appliquées après consultation du Fondsn nbetaier Internaitoanl e tavec son approba- tion, confomement aux dipssoitoinsd l''Articel VIIId es sattut sd uFonds; (ii) inoerdictiond 'importer eds beinsdee conommmaotion non essenitels, quelle que soit elur roigine. 2.Dansce tte ocmmunication, elG ouvrenmeent exposait encore briève- emnt les acsue sfodnamentael sdudéséquiibre cnostaét dan sla balance des aiamenis dedl'Uniin e iddiqquit qu lqqe.-uens ees autres mesures qui ont été prises afin d'y remédier avant de limiter l'octroi de devises pour ten- ter d'arrêter l'épuisement ininterrompu des résrevs monetaires du pays. 3. Depuis cette date, les représentants des PARTIES CONTRACTANTES ont dû recevoir egale ent des examplaires du document AGTT/CP.3/Add.1/ Annexe 1, en date du 5 avril contenant un memarandum préparé par le Fonds Konétaire International et rolatif aux restrictions imposées par l 'Afrique du Sud a l'octroi de devises Page 2 Le Kamorandum présentéT par le Fonds attirait en particulier l'attention des PARTIES CONTACTANTES sur les causes fondamentales du éséquuilibre cons- taét dans la balance des de paiaments de l'Union, causes qui sonté nuémrées ci- dessous: (i) L'aggravation croissante des conditions dans lesquelles s'opèrent nosé changes avec les autres pays, due surtout au fait que lo prix de l'or (grand produit d'exportation del 'Arfique du Sud), si on l'exprime dans al monnaie de nos principaux fournisseurs,e st resét pour ainsi dire station- naïre depuis le édbut de la deuxième guerre mondiale, alors que les prix des marchandises et des services qu'ils nous fournissent' ont augmenét de façon tTäs marqé?Te et on bien des cas n'ont pas torméiT leur ascension ; (iï) les besoins d'importation anormalemenét léevs du pays par suite de laé ncesséit de renouveler apres la guerre les stocks de biens de con- sommation quéi taienéûtpuéiss, de remplacer l'outillage, les installations et le méatriel devenus hors d'usage pendant la guerre, de cnomencer l'ex- ploitation de nouveaux champs aurèifres de El'tat Libre d'Urange, de créer des nouvelles industries aussi bien que deé dvelopper les industries exis- tantes et les activéits qui s'y rattachent (iii) l'excès de disponibilèits méontaires en Union sud-africaine, caéus en grande partie par l'afflux extraordinaire de capitaux en êqute d'abri à él'tranger et, à un deégr moindre, par l'augmentation des écrdits bancaires, les deux facteurs ayant contriébàu stimuler la demande effective de pro- duités trangers. Bien que les capitaux soient venus presque exclusivement de la. zone sterling, leur afflux fait monter, dans l'Union, la demande de produits provenant aussi bien des pays eéxtrieurs à la zone sterling que des pays do cette zone elleê-mme. 4. Les renseignements fournis dans le rapport du Fonds font nettement ressortir la position de l'Union et ses difficuélts en maètire de balance des paiements ; Je ne saurais y ajouter quoi que ce soit, si ce n'est peut- Ore souligner que les faits signaélT dans le rapport ne doivent pasê Ore interpéréts comme un indice d'instabilié?T fonècFre dans la situation finan- eière de l'Union sud-africaine. ANNEXE XU DOCUMENT Page 3 5. Le grand danger pour nous, c'est que neus avons continué à acheter de faton excessive dans les pays extérieurs à la zone sterling ; nous re- grettons d'avoir dv contrebalancer cela par l'application de restrictions aux importations. Ayant été intimement mêle à cette question, je puis vous assurer, onsieur le l'resident, que nous avons mis tout en oeuvre pour essayer de déTcouvrir d'autres remedes qui suraientévviéT de recourir ades restrictions aux importations. Toutefois, la possibilitéTde faire disparaître de la balance des paiements de l'Union les causes fondamen- tales de déséquilibre par des moyens autres que les restrictions aux im- portations est très restreinte. 6. Pour la premiere de ces causes, à savoir l'aggravation constante des conditions dans lesquelles s'effectuent nos échanges, il ne nous est pas possible d'y remédier, étant donné que la solution ne dépend pas de nous tant pour le prix de l'or monétaire sur le marché mondial que pour l'in- flation des prix des marchandises dans les pays étrangers. Il va sans dire que ce n'est pas à l'Afrique du aud de prendre une décision pour le prix de l'or sur le marche mondial ; qu'il me suffise, en l'état actual des choses, de dire que le Gouvernement de l 'Union a la cçrtitude que le Gouvernement des stats-Unis d'Amérique ainsi que les directeurs exécutifs et les membres du personnel du Fonds onétaire International sont parfaitement au courant des difficultés speciales que rencontre l'Union par suite de la. baisse sen- sible de la valeur d'échange de l'or. 7. La deuxième cause, à savoir la demande excessive, en Afrique du Sud, de marchandises importées, peut avec le temps perdre de son importance comme facteur de déséquilibre, puisque l'on constate déja chaque' jeum tage que les lmportateurs de l'Union ont trop acheté à l'avance et que, dans bien des domaines, les stocks de biens de consommation sont exagérés. Par contre, il est fort probable que lés besoins essentiels d'importation en machines et installations, en outillages et en matières premières des- tinés aux mines ou l'industrie se maintiendront à un niveau élevé pendant assez longtemps encore et qu'il serait par conséquent peu avisé de trop ANNEXEXU DOCUMENT GATT/CP.3/ SR .3 Page 4 compter sur un renversement de la demande de la part des consommateurs pour alléger notre programme actuel d'importations . Dans l'intérêt de l'économic nationale, nous somms done dans l'obligation de prendre d'au- tres mesures afin d'assurer le continuite de la fourniture des biens de production directement eu indirectement nécessaries à la prosperité des mines d'or actuellement exploitées ou en voie d'exploitation, aussi bien qu'à toutes les industries et tous les services essentiels ou dont la création est souhaitable. 8. Le troisième facteur qui influe sur la balance des paiements de l'Union, a savoir l'afflux excessif de capitaux inconvertibles en quête d'abri et provenant de la zone sterling a, de l'aveu général, cessé d'être une cause de deséquilibre ; malheureusement, l'inflation qu'il avait pro- voquée demeure partiellement si une partie de cette pression inflation- niste état probablement en liaison directe evec l'augmentation rapide de la production industrielle, il est incontestable qu'une fraction im- portante a servi à l'acquisition et au stockage d'Articles imiportés et a contribué à augmenter les facilités de crédit accordées au grand public. Afin de contrebalancer l'inflation causes par ces facteurs, les banques commerciales de l'Afrique du Sud "ont invitées à suivre une politique générale consistant a resserrer les facilites de crédit accordées à des fins non productrices en général et à diminuer également le nontant des avances dans le cas d'industries moins essentialles ou excessivement dé- veloppées, en tonant eûment compte de la nécessité évidente d'examiner los cas d'espèce et d'éviter toutes perturbations inutiles". 9. Pour terminer, je voudrais parler brièvement de ce qui me semble une impression inexacte que se font certains pays extérieurs à la zone sterling de la position de l'Afrique du Sud dans le groupe sterling. Je pense notamment à certains pays de l'Europe occidontale avec lesquels le Royaume-Uni a conclu des accords réglementant les échanges commerciaux et les paiements financiers entre chacun d 'aux et l'ensemble de la zone ANNEXE AU DOCUMENT GATT/CP.3/SR.3 Page 5 sterling. Certains de ces pays qui sont également parties contractantes à l'Accord général ont signalé au Gouvernement de l'Union que, puisqu'aux termes des accords financiers actuellement en vigueur entre eux et le Royaume -Uni, toutes les opérations financières effectuées entre des mem- bres de la zone sterling et eux-mêmes doivent être réglées en livres, l'Union ne peut pas faire valoir que le réglement de tous soldes défavo- rables entrainerait pour elle une perte d'or et que, par conséquement, ces Gouvernements sont en droit de recevoir le même traitement que les pays de la zone sterling en ce qui concerne les restrictions de change imposées par l'Union, 10. Je dois préciser cependant que la position de l'Afrique du Sud est totalement différente de celle des autres pays de la zone sterling, car nous nous sommes engagés, aux termes de l'accord relatif au prêt d'or, conclu entre l'Union et le à Royaume-Uni, à verser en or au Royaume-Uni le montant net des paiements effectués en notre non par la Banque d'Angleterre au profit de pays n'appartenant la zone sterling. L'Afrique du Sud n'est pas membre du Fonds commun de dollars créé par les pays de la zone sterling. 11. Par conséquent, du point de vue de l'Union, tout paiement net effectué en son nom par le Royaume-Uni à des pays extérieurs à la zone sterling représente une perte d'or, que ce paiement soit effectué en Livres ou en autres monnaies; aussi, n'avons-nous pas eté en mesure de faire droit aux demandes de traitement exceptionnel préentées par cer- tains pays extérieurs à la zone sterling. 12. Enfin, Konsieur le Président, je voudrais vous donner, ainsi qu'aux représentants des PARTIES CONTRACTANTES, l'asurance que le Gouverne- ment de l'Union désre vivement que les restrictions qu'il a imposées no viennent pas troubler les courants normaux des échanges plus qu'il n'est absolument nécessaire pour supprimer le déséquiibre acutel de la balance des paiements de l'Union Notre Gouvernment est également disposé à ANNEXE AU DOCUMENT GATT/CP.3/SR.3 Page 6 entrer en consultation avec tout Gouvernement qui estimerait que ses inté- rêts sont gravement lésés ; il est également prêt a examiner comme il con- vient toute proposition qui pourrait servir de base de discussion pour allé- ger les conséquences des restrictions que nous avons imposées au commerce extériour des divers pays, à la condition que ces propositions n'empêOchent pas d'atteindre rapidement les objectifs viéss par l'application de ces restrictions. 15. L 'application occasionnelle des restrictions susdites par le Gouevrnement de l'Union sud-africaien sera édtermïénc par les circonstances.
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bp615ng4696
Compte rendu de la vingt huitieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le lundi 20 juin 1949, à 14 h.30
General Agreement on Tariffs and Trade, June 20, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
20/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.28 and GATT/CP.3/SR.27 + Corr.1 SR.28
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/bp615ng4696
bp615ng4696_90060125.xml
GATT_142
1,726
11,362
RESTRICTED LIMITED B GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SURGATT/CP.3/SR.28 20 June 1949 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS FRENCH TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH PARTIES CONTRACTANTES Tr=isiéme session COMPTE RENDU DE LA VINGT HUITIEME SEANCE tenue à l'H(tel Verdun, à Annecy, le lundi 20 juin 1949, à 14 h.30. Président : M. G. BRONZ (Etats-Unis) M. E. WYNDHAM WHITE (Secrétaire exécutif) M. M. PERRY (Canada) Objet de la réunion : 1. Rapport final du Comité chargé des accords spéciaux de change (GATT/CP.3/44). 2. Demande de la délégation de Cuba concernant des modifications à apporter à certaines positions du tarif (GATT/CP.3/45); Déclaration ayant pour objet la demande présentée par la dé- légation de Cuba, en vue d'entrer en négociations sur les po- sitions du tarif concernant les pommes de terre de table. 3. Rapport du Groupe de travail 3 sur la procédure de consulta- tion prévue au paragraphe 4(a) de l'Article XII, (suite). 1. Rapport final du Comité chargé des accords spéciaux de change M. BRONZ (Etats-Unis) prend la présidence et présente le Rapport final du Comité chargé des accords spéciaux de change, en sa qualité de President du dit Comité. M. LEWIS (Etats-Unis) présente la Résolution no. 3 (A/W/9), qui vise, déclare-t-il à fixer à l'égard de l'Accord Général, la situation de la République de Libéria telle qu'elle est prévue par l'Article XXIV, 6(d) de la Charte de la Havane. Le Rapport final du Comité charge des accords spéciaux de change, y compris les Résolutions Nos. 1 et 2, est adopté par 17 voix contre 0. La Résolution no. 3 est adoptée par 15 voix contre 0. GATT/CP.3/SR. 28 page 2 M. JOHNSON (Nouvelle-Zélande) exprime au Comité les remerciements de sa délégation pour I'oeuvre qu'il a accomplie, et dont une grande partie intéresse particulièroment la Nouvelle-Zélande; pour la part qu'a prise à ces travaux le représentant du Fonds Monétaire Internatio- nal; il remercie également M. Bronz d'avoir exercé la Présidence avec tant d'autorité ainsi que les PARTlES CONTRACTANTES pour l'accueil si bienveillant qu'elles ont réservé au Rapport. 2.Demande délégation de Cuba concernant des modifications à apporter à certaines positions du tarif(GATT/CP.3/45): Dé- claration avant pour objet la demande présentée par la déléga de Cuba. en vue d'entrer on négoiations sur les positions du tarif concernant les pommes de terre de table. M. WYNDHAM WHITE (Sccrétaire administratif) prend la présidence et demandê si lé requête présentée par la République dê Cuba doit être exa- minée à propos du point 20 de l'ordre du jour. Aucune objection n'est formulée. M. PANDO (Cuba) expose que sa délégaêion desire être autorisée par les PARTIES CONTRACTANTES à entrer en négociations évec les délégations du Canada et des Etats-Unis, pays avec lesquels les positions du tarif ont été priéitivément négociées. Il fait observer que le Tableau figu- rant à la première page de la déclaration concerêant la requéte de la République de Cuba, indique les tarifs appliqués à ces positions dans les première et deuxième parties de la Liste 9 annexée à l'Accord Général, et que le Tableau figurant à la deuxième Page de la déclaration indique les modificaéions proposées à ces droits. Ces modifications ne s'appli- queraient que pendant les mois de juillet, octobre et novembre, ce qui revient à demander un relèvement des droits pour le mois de juillet, en échange d'un abaissement des droits correspondant pour les mois d' cto- bre et novembre. Sa délégation considère cet abaissement comme une com- pensation satisfaisante à l'augmentation demandée, qui, à son avis, doit suffire à assurer efficacement la protection des producteurs nationaux. GATT/CP.3/SR. 28 page 3 Le PRESIDENT demande si les delégations du Canada et des Etats-Unis sont disposes à entrer immediatement en négociations avec la délégation de Cuba. M. LEWIS (Etats-Unis) et M. PERRY (Canada) indiquent que leurs délé- gations respectives sont prêtes à entrer en négociations a.vec les repré- sentants de la République de Cuba sur les positions tarifaires en ques- tion. Le PRESIDENT demande si une autre partie contractante estime cue ces positions offrent pour elle un intérêt appréciable. M. LAMSVELT (Pays-Bas) déclare que la question offre un intérêt appréciable pour les Pays-Bas, qui sont un des principaux producteurs européens de pommes de torre de table. Toutefois, il présume que l'oc- casion se présentera d'examiner le cas des Pays-Bas lorsque les resultats des négociations seront soumis aux PARTIES CONTRACTANTES. Le PRESIDENT remarque qu'il y a là probablement matière à modifier les listes appropriées do l'Accord Général, suivant une procédure ana- logue à celle que prévoit l'Article XXVIII, à savoir que des négociations seront entamées avec les parties contractantes avec lesquelles les posi- tions du tarif ont été primitivement négociées, ainsi qu'avec toute par- tie contractante qui, do l'avis des PARTIES CONTRACTANTES, auraient un intérêt appréciable à la question, Les PARTIES CONTRACTANTES fixeront une date à laquelle les négociations devront être terminées et les con- clusions soumises aux PARTIES CONTRACTANTES. Les modifications convenues entreront immédiatement en vigueur après approbation des PARTIES CONTRAC- TANTES, toutes les parties contractantes ayant eu la possibility de par- ticiper à une phase quelconque des négociation si les PARTIES CONTRAC- TANTES le jugent utile.C'est ainsi que la délégation des Pays-Bas pour- ra avoir l'occasion de prendre part aux discussions au moment où un rap- port sera soumis aux PARTIES CONTRACTANTES. GATT/CP.3/SR. 28 page 4 M. PANDO (Cuba) donne son adhésion à la déclaration faite par le Secrétaire exécutif. Cette déclaration lui semble constituer une inter- prétation équitable de la procédure qui convient. Il exprime l'espoir que l'accord pourra être conclu à temps pour que les aménagements en- trent on vigueur le ler juillet; dans le cas contraire, les producteurs nationaux ne pourront profiter pendant le mois de juillet de la protec- tion envisagée. Le PRESIDENT demande si les délégations du Canada, de la République de Cuba et des Etats-Unis sont disposées à entrer immédiatement en négo- ciations et à faire rapport aux PARTIES CONTRACTANTES dans une semaine environ, soit le 28 juin. M. LEWIS (Etats-Unis) indique qu'en raison des exigences de la pro- cédure en vigueur dans son pays, il ne sera pas possible à la délégation des Etats-Unis de faire connaetre sa décision définitive avant le 28 juin, Sa délégation fora néanmoins tous ses efforts pour respecter la limite proposé. M. PERRY (Canada) indique que sa délégation est prete à entrer im- médiatement en négociations. M. PANDO (Cuba) déclare que sa délégation fera rapport aux PARTIES CONTRACTANTES sur les résultats des négociations, dès qu'un accord aura été conclu. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) demande sous quelle forme les mo- difications aux listes appropriées de l'Accord Général pourront être réalisées avant le ler juillet. M. MULLER (Chili) indique qu'il n'est pas actuellement en mesure de dire si les modifications proposées par la République de Cuba affecteront d'une façon appréciable les intérêts du Chili et demande si sa délégation aura la possibilité d'exposer sa situation plus tard, si elle le désire. GATT/CP.3/SR. 28 page 5 Le PRESIDENT estime qu'officiellement, la situation est celle qui a été exposée par le délégué de la Tchécoslovaquie, c'est-à-dire que la proposition tend à modifier les listes appropriées de l'Accord Général, qui exigeront l'acceptation expresse des PARTIES CONTRACTANTES. D'autre part, si les PARTIES CONTRACTANTES approuvent cette procédure - la possi- bilité ayant été donnée à toutes les parties intéressées de prendre part aux négociations, avec l'agrément des PARTIES CONTRACTANTES- il semble, qu'il n'y ait pas dc difficultés insurmontables à donner effet immédiat aux modifications propoéses, sous réserve de l'établissement ultérieur d'un Protocole consacrant officiellmeent ces modifications qu,i à son tour, devra être officiellement accepét par les PARTIES ONTRACTANTES. Si cette procédure soulève des objections, la situation pourra recevoir entre temps un caractère officiel par une renonciation en vertu de l'Ar- ticle XXIV, on attendant d'être consacrée par un Protocole de modifica- tion.s Il no pense pas, cependan,t que cette procédure soit nécessaire. Il existe un précédent en faveur de la première proposition à savoir les modifications aux listse du Pakistan, qui ont été acceptées au cours de la Seconde Session et qu'il sera souhaitable de régulariser en temps voul,u en les incorporant officiellement à un Protocole de modifications qui comprendra toutes les modifications approuvées par les PARIETS CON- TRACTANTES. En ce qui concerne le Chl, il semble qu'il y ait doux solutions possibles; la première serait qu'à tout moment avant que le Rapport ne soit soumis aux PARTIES CONRATCATNTES, la délégation du Chili entart on consultations avec la délégation de la République de Cuba; la deuxième, qu'à tout moment avant l'établissement du Rapport aux PARTIES CONTRAC- TANTES, ou au moment où ce Rapport leur sera soumls les PARTIES CONATRC- TANTES soient invitées à décider si les intêtêts du Chili sont affectés d'une manière appréciable et si, en conséquence, le Chili est justifé à participer aux négociations; ou encore,les PARTIES CONTRACTANTEYOS pour- ront demander qu'aucune mesure définitive ne soit prise avant que le Chili. GATT/CP.3/SR. 28 page 6 n'ait été consulté et n'ait donné son consentement. M. MULLER (Chili) se mettra en rapport avec la délégation de la République de Cuba lorsqu'il aura été établi si les intérêts du Chili sont ou ne sont pas affectés d'une manière appréciable. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) propose que pendant que les négo- ciations se déroulent, une étude soit faite sur les voies légales qui s'offrent pour réaliser les modifications envisagées, et pense que l'on pourrait envisager d'appliquer à ce sujet la procédure prévue à l'Articl XIX. Il est décidé de prier les délégations du Canada, de Cuba et des Etats-Unis d'entrer immédiatement en négociations et de faire rapport dès que possible aux PARTIES CONTRACTANTES. 3. Rapport du Groupe de travail 3 sur la procédure de consultation M. PFRRY (Canada), Président du Groupe de travail 3 prend la prési- dence. Le Comité prend acte de la déclaration suivante, faite par le délé- gué de la Rhodésie du Sud: "La deuxième phrase du paragraeph 18, stipulant que le Rapport doi être considéré comme un document secret, impliquera nécessairemen qu'un très petit nombre d'exemplaires do ce Rapport sera communiq personnellement au Chef de chaque délégation des parties contrac- tantes si les PARTIES CONTRACTANTES sont en session, ou au repré- sentant désigné par cheque partie centractnte, ainsi qu'il est prévu au paragraph 7 dau Rapport, si le Rapport est soumis lorsqu les PARTIES CONTRCTANTES none sont pas en session." Le Rapport du Groupe de travail 3 sur la procédure de consultation prévue par le paragraph . 4(d) de Article XII est adopté.
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Compte rendu de la vingt troisieme seance : Tenue à l'Hôtel de Verdun, à Annecy, le jeudi 9 juin 1949
General Agreement on Tariffs and Trade, June 9, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
09/06/1949
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GATT/CP.3/SR/23 and GATT/CP.3/SR.22 + Corr.1 SR.23 + Corr.1
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RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR . LIMITED B ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR/23 9 June 1949 TRADE ET LE COMMERCE FRENCH ORIGINAL: ENGLISH Parties Contractantes Troisième session COMPTE RENDU DE LA VINGT TROISIEME SEANCE tenue à l'Hôtel de Verdun, à Annecy, le jeudi 9 juin 1949. Rapport du Groupe de travail N' l de l'Adhésion à l'Accord général (GATT/CP.3/37) (Suite) Projet de Protocole relatif aux conditions d'adhésion à l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce. Paragraphe 3. Le PRESIDENT rappelle aux délégués les modifications à ce paragraphe proposées par la délégation de la Nouvelle-Zélande. M. JOHNSEN (Nouvelle-Zélande) précise que sa proposition concernant les numéros d 'ordre à donner aux listes revenait simplement à ceci : les listes des Parties Contractantes devraient garder les mêmes numéros qu'à présent et les listes des Etats adhérents commenceraient par le n 24. L'orateur ne pense pas que cela doive entraîner une modification du texte du paragraphe 3. M. SHACKLE (Royaume-Uni) accepte les modifications de rédaction proposées et suggère en outre de remplacer les termes "à l'égard de tel ou tel gouvernement adhérent", aux huitième et neuvième lignes de ce Page 2 paragraphe, par les termes "conformément au paragraphe 12". Il fait éga- lement observer qu'étant donné les nouveaux numéros d'ordre des listes, l'Annexe A deviendra l'Annexe B et vice versa. Le paragraphe 3 est approuvé, avec les amendements mentionnés. Le paragraphe 4 est approuvé avec certaines modifications secon- daires de forme qui résultent de la nouvelle numérotation des listes. Les alinéas (a) et (b) du paragraphe 5 sont approuvés. Paragraphe 5 (c). M. COELHO (Inde) se demande si les dates du mois de mai et du mois de juin mentionnées dans cet alinéa ne sont pas trop rapprochées, étant donné la prolongation de la Conférence. Il estime également que les Gouver- nements adhérents devraient pouvoir disposer entre les deux dates envisa- gées, du même intervalle de quarante jours dont disposaient à l'origine les Parties contractantes. M. SHACKLE (Royaume-Uni) déclare que ces deux dates ent été proposées par le Groupe de travail n¦ 2 chargé d'examiner l'Article XVIII. La date du 15 juin a été proposée, car il serait utile de disposer d'un certain délai pour l'examen des notifications reçues entre cette date et celle à laquelle se terminera la Conférence. M.HEWITT (Australie) reconnaît qu'il serait peut-être indiqué de prolonger le délai prévu si les Gouvernements adhérents le jugent trop rapproché; mais le soin de prendre une décision sur ce point peut bien être laissé au Groupe de travail mixte de l'Adhésion. En réponse à une question de M. Larre (France), le PRESIDENT déclare que les Parties contractantes pourraient décider dès la présente réunion, que si les Gouvernements adhérents désirent obtenir une prolongation du dé- lai et que le Comité des négociations tarifaires accepte cette prolongation, une nouvelle décision des Parties contractrantes ne sera pas nécessaire. GATT/CP. 3/SR. 23 Page 3 M. GARCIA OLDINI (Chili) estime que la proposition de M .Hewitt est interessante du point de vue pratique; toutefois, si l'on veut être juste, les conditions faites aux gouvernements adhérents doivent être les mêmes que celles dont ont beneficie les Parties contractantes. Celles-ci avait disposé pour faire les notifications nécessaires, d'un délai qui s'etendait jusqu'à la fin de la Confé- rence, et à son avis, le Groupe de travail avait proposé la date du 15 juin, précisément dans cette intention. Comme la durée de la Conference a été prolongée, cette date doit être modifiée. M. RODRIGUES (Bresil) fait remarquer qua les gouvernements adhérents se trouvent maintenant dans une situation meilleure que n'était en son temps celle des Parties contractantes, car ces gouver- nements ont pris part à la Conférence de la Havane et ils connaissaient la situation. Il estime que la date fixée est parfaitement juste. M. SHACKLE (Royaume-Uni) souligne qu'en ce qui concerne les Parties contractantes, il y avait également eu un intervalle d'une vingtaine de jours entre la date fixée pour les notifications et la date à laquelle la Conférence a pris fin. Le PRESIDENT fait observer que le projet de Protocole doit servir de base aux discussions qui se dérouleront au sein du Groupe de travail mixte et du Comité des négociations tarifaires, et que ce point particulier intéresse avant tout les Gouvernements adhérents. Le mieux sera d'attendre que ceux-ci fassent connaître leurs vues à ce sujet. Le paragraphe 5 (c) est approuvé. Les paragraphes 6, 7 et 8 (a) sont approuvés. Paragraphe 8 (b) M. USMANI (Pakistan) attire l'attention des Parties contractantes sur une anomalie qui pourrait résulter des dispositions de cet alinéa, GATT/CP. 3/SR. 23 Page 4 tel qu'il est rédigé actuellement. En raison de la teneur du para- graphe 5 de l'Article XXVI, il pourrait se produire qu'un petit groupe de pays ayant accepté l'Accord ou y ayant adhéré à titre définitif décident que certaines autres Parties contractantes qui appliquent l'Accord à titre provisoire, doivent cesser d'être des Parties contractantes. L'orateur pense qu'on pourrait surmonter ces difficultés en substituant, à la troisième ligne de l'alinéa (b) du paragraphe 8 les termes "conformément au paragraphe 5" aux mots "conformément au paragraphe 3". M. SHACKLE (Royaume-Uni) reconnaît qu'en théorie cette possi- bilité existe; mais cela tient, selon lui, à la rédaction qui a été donnée au paragraphe 5 de l'Article XXVI, et il ne croit pas que la situation serait modifiée si l'on changeait la référence à l'alinéa (b) du paragraphe 8. Il n'y a que deux solutions pour régler cette question : ou bien etablir une nouvelle annexe H, qui indiquerait de nouveaux pourcentages, ce qui serait très compliqué; ou bien rem- placer, au debut du paragraphe le membre de phrase : "à partir de l'entrée en vigueur de l'Accord général" par une disposition stipulant un délai fixe. L'orateur estime toutefois que le mieux serait peut-ôtre d'attendre qu'un gouvernement adhérent soulève cette question. Le PRESIDENT expose que la seconde solution suggérée ne saurait être adoptee sans modifier le paragraph 2 de l'Article XXXII, et il espère qu'on ne fera rien de pareil. Le fait qu'il existe des gouverne- ments adhérents ne changera pas la situation qui résulte de l'Article XXVI, paragraphe 5, ni non plus les chiffres qui figurent à l'Annexe H. Il estime que les gouvernements adhérents doivent être libres de déci- der s'ils acceptent ou non l'Accord général dans sa forme actuelle. GATT/CP.3/SR./23 Page 5 M. USMANI (Pakistan) reconnaft que la question est d'ordre théorique, mais il croit qu'il y a là source de complications, car une décision de cette nature doit être prise à la majorité de toutes les Parties Contractantes, qu'elles appliquent l'Accord général à titre provisoire ou à titre définitif. Le PRESIDENT fait observer que le paragraph 4 de l'Article XIV auquel M. Usmani a fait allusion, stipule expressément "sauf dispositions contraires du présent Accord"; or, le paragraphe 2 de l'Article XXXXI constitue précisément une telle disposition contraire. M. HOLLIS (Etats-Unis) attire l'attention des délégués sur le fait qu'il y a une différence d'ordre technique entre l'alinéa (b) du paragraphe 8 du Protocole et le paragraphe 2 de l'Article XXXII. En vertu de la premiFre disposition, toutes les Parties contractantes, y compris les gouvernements ayant adhéré à l'Accord à titre définitif, pour- raient décider qu'un gouvernement adhTrent qui n'applique encore l'Accord qu'à titre provisoire, doit cesser d'être partie contractante. Par ailleurs, en vertu des dispositions du paragraphe 2 de l'Article XXXII, le droit de décider qu'une partie contractante appliquant l'Accord à titre provisoire seulement doit cesser d'être partie contractante, est réservé aux seules par- ties contractantes qui ont accepté l'Accord à titre définitif, et ne s'+tend pas aux Gouvernements ayant adhéré à titre définitif en vertu des disposi- tions du paragraphe 8 alinéa (b), du Protocole. M. USMANI (Pakistan) propose certaines modifications de rédaction, et il est finalement décidé d'amender l'alinéa (b) du paragraphe 8, en ajou- tant les mots "du paragraphe 5" après les mots "en application" à la 2ème ligne de ce texte, ainsi que les mots "conformément au paragraphe 8 (a) ci-des- Sus", à la 4ème ligne , après les mots "déposé un Instrument d'adhésion". M. LARRE (France) estime qu'il est indispensable d'établir une nou- velle annexe H, car il ne voit pas comment on pourrait autrement appliquer l'Article XXVI. GATT/CP.3/SR.23 Page 6 Le PRESIDENT fait remarquer qu's moins de vouloir modifier l'Accord général, une nouvelle annexe n'est pas nécessaire, car leparagraphe 5 de 1 'Article XXVI se rapport expressément aux signataires de l'Acte final de Genève, et le chiffre de 85 % mentionné dans ce passage ne se rapporte qu'au commerce extérieur de ces pays signataires. Le commerce extérieur des pays adhTrents, dont les Gouvernements déposent leurs instruments d'adhésion n'est pas compris dans ce chiffre de 85 %. M. GARCIA OLDINI (Chili) estime que la question soulevée par le délégué de la France est importante et il se demande s'il existe une rai- son de ne pas modifier actuellement l'Article XXVI. M. HEWITT (Australie) ne voit aueune raison d'effectuer une modifi- cation quelconque. L'Article XXXIII prévoit la possibility d'adhésions à l'Accord et dans l'Accord lui-mOme, il est prévu qu'il entrera en vigueur conformément aux dispositions de l'Article XXVI. Une modification signi- fierait en fait qu'un nouvel accord interviendrait entre les différents pays, qui comporterait de nouvelles dispositions pour sa mise en vigueur, plutôt qu'une adhésion & l'Accord général lui-même. Le paragraphe 8 (b) est approuvé dans sa forme modifiée. Le paragraphe 9 est approuvé. Paragraphe 10 (a). M. GARCIA OLDINI (Chili) demande quelle serait la situation des gouvernements qui ne seraient pas à même de signer le Protocole dans le délai prévu. Il estime en effet qu'il n'est pas probable que son propre gouvernement puisse le signer dans le délai fixé. M. SHACKLE (Royaume-Uni) expose que des difficultés se prTsentent seulement lorsqu'll s'agit d'Etats qui, pour accorder le traitement de la nation la plus favorisée aux Etats adhérents doivent fire voter par leurs GATT/CP.3/SR./23 Page 7 Parlements respectifs une loi spéciale. Il estime qu'il serait très dommage d'étendre davantage encore le délai fixé pour la signature et il pense que si tel ou tel pays n'est pas à même de signer le Protocole d'ici le délai fixé, les Parties contractantes examineront à nouveau avec compréhension toute demande qui leur serait présentée pour une prolongation de ce délai. M. SANTOS VERAS (Brésil) observe que son Gouvernement se trouve dans la mOme situation que celui du Chili, et il estime qu'il serait plus commode de fixer une date limite plus éloignée pour la signature du Protocole. M. GARCIA OLDINI (Chili) comprend les difficultés qui s'opposent à une rédaction du Protocole qui tiendrait compte de ce problème, mais il n'en est pas moins nécessaire de trouver une solution et peut-Otre cela serait-il possible en faisant figurer, dans le compte rendu de la séance, une mention à cet effet. Cette solution serait préférable à la prolongation du délai qu'accordaient ultérieurement les Parties Contractantes en tant que con- cession spéciale aux gouvernements empOchés de signer avant l'expiration du délai fixé. Il ne s'agit pas de faire des concessions, mais plut(t de recon- naître la situation telle qu'elle est. M. SHACKLE (Royaume-Uni) désire qu'il soit mentionné expressément dans le compte rendu que dans certaines circonstances, si une demande est présen- tée par un gouvernement pour qu'il lui soit concédé un délai exceptionnel, celle-ci sera examinée dans un esprit de compréhension, mais il hésite à dire définitivement par avance que ce délai exceptionnel lui sera effective- ment accordT. M. SANTOS VERAS (Brésil) accepte la solution proposée par M. Shackle. Répondant à une question posée par M. Hewitt, M. SANTOS VERAS (Brésil) déclare que le Parlement brésilien ajournera sa session le 15 novembre, et s'il n'a pas donnT d'ici-là son approbation à la signature du Protocole, il ne pourra la donner avant qu'il ne se réunisse de nouveau, le 31 mai de GATT/CP.3/SR./23 Page 8 l' année suivante. M. GARCIA OLDINI (Chili) signale de son c(té que le Parle ment du Chili se séparera le 15 septembre. M. HEWITT (Australio) constate qu'étant donné ces réponses, la situa- tion ne serait guère meilleure si l'on fixait une date limited plus éloignée. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) expose qu'en raison du fait que la Conférence se prolongera peut-Otre jusqu'en août, les pays qui doivent éta- blir le texte du Protocole, dans leur propre langue, éprouveront de grandes difficultés à signer ce texte d'ici le 31 octobre, pour des raisons techni- ques. Le PRESIDENT rappelle aux délégués quel a été le but en vue duquel la présente session des Parties contractantes avait été convoquée. Cette ses- sion devait coincider avec les négociations tarifaires et permettre à de nouveaux pays de donmer leur adhésion à l'Accord général. Dans le premier projet du Protocole, la date de la signature avait été fixée de manière à se situer à la fin de la session, et toutes les Parties contractantes savaient, avant l'ouverture de la session, qu'à la fin de la session elles devraient, en vertu de l'Article XXXII, prendre une décision, Le délai de trois mois au-delà de la fin de la session, avait été accordT afin de donner aux dif- férents gouvernements le temps diétudier leurs décisions. Toutefois, il se- rait tout à fait inopportun de prolonger ce délai outre mesure et de retar- der ainsi l'adhésion à l'Accord des gouvernements qui ont été invités a prendre part à la présente session, précisTment en vue de cette adhésion. La sTance est levée à 12 h.30.
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Compte rendu de la vingt-cinquieme seance : Tenue à l'Hôtel de Verdun, à Annecy le vendredi, 10 juin 1949, à 14 h.30
General Agreement on Tariffs and Trade, June 10, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
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GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE RESTRICTED ACCORD GENERAL SUR GATT/CP.3/SR 25 LES TARIFS DOUANIERS 10 June 1949 FRENCH ET LE COMMERCE Original: ENGLISH Parties Contractantes Troisième Session COMPTE RENDU DE LA VINGT-CINQUIEME SEANCE tenue à l'Hôtel de Verdun, à Annecy le vendredi, 10 juin 1949, à 14 h.30 Président: M. L.D. WILGRESS (Canada). Objet de la réunion: Examen du Rapport du Groupe de travail 3 sur la procédure applicable aux consultations entreprises conformément à l'Article XII (Document GATT/CP.3/30). M. PERRY (Canada), président du Groupe de travail N¦3, présente le rapport du Groupe sur la procédure applicable aux consultations entreprises conformément au paragraphe 4 (a) de l'Article XII. Les propositions qui figurent dans ce rapport doivent constituer une solution provisoire, qui pourra être sujette à revision lors d'une session ultérieure. Le rapport établit une distinction entre la consultation préalable et la consultation a posteriori et contient également certaines suggestions destinées à garantir le secret des consultations. Le Groupe de travail recommande que le Président soit habilité à engager des consultations entre les sessions, en désignant des comités spéciaux chargés de s'occuper des demandes de consultations qui lui seraient présentées par les Parties contractantes. Plusieurs membres du Groupe de travail proposent une autre solution, à savoir que les Parties contrac- tantes désignent, au cours de la présente session, un comité chargé d'engager des consultations entre les sessions. M. Perry fait observer GATT/CP.3/SR 25 Page 2 que les comités. spéciaux n'auraient pas qualité pour mener les consultations jusqu'à leur terme, mais simplement pour procéder à des échanges de vues et faire rapport à la prochaine session. M. CLARK (Australie) demande ce que signifient, au paragraphe 7 du Rapport, les mots: "et éventuellement d'en modifier les conditions". M. PERRY répond que cette disposition doit simplement permettre au Président de tenir compte des changements de situation qui intervien- draient au cours d'une consultation qu'il aurait engagée. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) signale que le Groupe de travail a négligé la possibilité de restrictions imposées pour des raisons de sécurité nationale. En réponse, le PRESIDENT fait observer que les restrictions imposées pour des raisons de sécurité tombent sous le coup des dispositions de l'Article XXI et ne sauraient provoquer une demande de consultation aux termes de l'Article XII, qui a trait aux seules restrictions imposées en vue de protéger la balance des paiements d'une Partie contractante. M. MACFARLANE (Rhodésie du Sud) demande ce que signifient, à l'alinéa (a) du paragraphe 7 du rapport, les mots: "par l'intermédiaire d'un représentant désigné par chacune d'elles". M. PERRY répond que le Groupe de travail n'a pas voulu prendre à l'avance position sur la méthode selon laquelle les Parties contractantes désireraient que les consultations engagées par le Président leur fussent notifiées. Elles pourront, si elles le veulent, désigner nommément la personne qui doit recevoir pareille GATT/CP.3/SR. 25 Page 3 notification, ou encore le titulaire d'une certaine fonction et c'est pourquoi, d'après le texte du rapport, la décision est laissée à chacune des Parties contractantes. Le PRESIDENT ouvre alors la discussion sur les deux solutions proposées au paragraphe 8 du Rapport concernant la désignation d'un comité. M. CLARK (Australie) déclare que, pour les raisons qui ont été amplement exposées lors des réunions du Groupe de travail, sa déléga- tion estime que le comité envisagé devrait être nommé par les Parties Contractantes au cours de la présente session. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) se déclare d'accord, mais il propose que le nombre des membres du Comité soit limité à dix et que dans ce nombre soient compris les délégués de la Chine, de la France, de l'Inde ou du Pakistan, du Royaume-Uni et des Etats-Unis, les autres membres étant choisis par roulement. M. MULLER (Chili) se rallie au point de vue exprimé par le délégué de I'Australie. M. JOHNSON (Nouvelle-Zélande) estime qu'il incombe aux Parties contractantes de désigner le comité et que chaque Partie contractante derrait avoir le droit d'être représentée à ses réunions par un observateur. M. USMANI (Pakistan) se déclare également d'accord avec le délégué de l(Australie, mais il n'est pas d'avis que le Président ait le droit d'inviter à se joindre au comité les Parties contractantes dont les intérets seraient en jeu. M. SHACKLE (Royaume-Uni) préférerait une solution de caractère souple. Etant donné les conditions variables dans lesquelles se font GATT/CP. 3/SR. 25 Page 4 les demandes de consultation, il faudrait laisser au Président le soin de nommer des comités spéciaux. Un comité de dix membres lui paraît trop nombreux. De plus, il serait parfois opportun que le Président invitât certaines Parties contractantes à participer aux échanges de vues, même si elles ne risquent pas d'être sérieusement touchées par les mesures proposées. M. LAMSVELT (Pays-Bas), sans s'opposer fortement à la désignation d'un comité, estime avec le représentant du Royaume-Uni qu'il serait préférable d'en confier la désignation au Président. M. MACFARLANE (Rhodésie du Sud) accepte également Ia thèse de la majorité du Groupe de travail, du fait qu'il est souhaitable, du point de vue du secret des débats, que le comité ne soit pas trop nombreux, qu'il n'y aura Jamais dix Parties contractantes qui seront à la fois touchées par toutes les consultations engagées, et que si un cmaité de dix était nommé et qu'on invitât ensuite à 'sy Joindre d'autres parties contractantes qui estiemraient que leurs intértes fusesnt sérieusement engagés, le comité cesserait d'avoir la seuplesse nécessaire. M. WILLOUGHBY (Etats-Unis) fait sienne la thèse de la majorité. Un comité désigné pour s'occuper de toutes les demandes possibles serait trop nombreux, en revanche, le Président pourrait, pour chaque cas d'espè- ce, désigner des comités spéciaux. L'orateur se déclare en faveur de toute mesure qui permettrait de faire choisir comme membres du comité les Parties contractantes plus particulièrement intéressées. M. PANDO (Cuba) demande si la proposition selon laquelle des Parties contractantes dont les intérêts se trouveraient sérieusement engagés, seraient invitées à se joindre au Comité, figure dans chacune des deux solutions proposées. GATT/CP . 3/SR .25 Page 5 M. PERRY répond que cette méthode ne figure que dans le projet qui consiste à dTsigner un comité dis la présente session. M. AMANRICH (France) appuie également la thèse de la deuxième solu- tion proposTTe de la majoriTT sans toutefois élever de fortes objections. ll estime que la dérsignation des membres du comité doit, pour des raisons de souplesse,O tre laissée au Président, mais, à titre de compromis, il propose qu'une Partie contractante qui estimerait que ses intéOrts sont Tsrieusement engagés, soit autoriTse à prendre part aux Trunions et aux travaux du comiTt.11 soumet à cet effet le projet suivant de Trvisio:n "Paragraphe 8 : Afin de mettre en ceuvre la recommandation figuran tau paragraphe 7 (b) (iii) ci-dessus, les FRTTEIS CONTARCATN- ETS devarient autoriser leur Président à Tdsigner et réunir un ou plusieurs comités spéciaux (dont la composition devr OOatre rrT-T- sentative des RPATSIE NCRTOAACTEENTS), afin de faciliter les consul- tations engagées auxe trmes du paragraphe 4 ) (a 1'A,d.rticle XII. ute Partie contractante q,u sanOsOtrtrmemnee du comité ou des micotés, considéraerit que ses intTrts se trouvent sérieu- sement engagTs urait, sur sa demande, 1'occasion de participer aux consultationes en qualitTT d'observat.u.r Paragraphe 9 : Si le PTTscdent déc,de de renvoey ;aa euestion devant un comité spTcial, il devra notifier aux Parteis contractantes la composition de ce comité ainsi que le lieu et la date de ses rTunions." MULLER (Chili) estime qu'il ne convient pas de laisser au PrTsident sule le soin de se prononcer sur la composition eds comités, lesquels pourraient alors n'Otre pas consituTs GATT/CP. 3 /SR.25 page 6 conformément aux termes de 1'Article 78 de la Charte de La Havane. A son avis, les comités spéciaux devraient comme les groupes de travail OOtre TTsigTTs au cours des sessions tenues par los Parties contractantes les membres de ces groupes de travail étant choisis parmi ceux qui se sont inTtressés a telle ou telle question. M. CASSIERS (Belgique) appuie le proposition fracnaise mais suggère que les mots "considérerait que ses intéOrts se trouvent sérieu- sement engaTgs aurait, sur sa demande,1 'occsion de participer" soient remplacés par "se considérerait intéressés à la question sera invitée a. participe"r M. CURY (Brésil) attire1 'attention sur le paragraphe 2 du Rapport où il est dit que les propositions du Groupe de travail n'ont d'autre objet que de suggérer une procédure simple et suopleà titre uni- quement de solution provisoire. Par conséquent, il se arllie à la tFTse de la majorité du Groupe de travail, mais nT'levera pas d'objection majeure contre la proposition fraçnaise si les déTlgués la jugent préférable. M. PANDO (Cuba.) se déclare d'accord avec le représentant du Chili mais, puisqu'il doit s'agir uniquement d'une solution provisoire, il est disposé à laisser au Président le soin de Tdsigner les comités. D'un autre ôÉté, il n'eccepte pas la proposition fraçnaise, afin de décharger le Président de la responsabilité de décider quelles sont les Parties contractantes dont les intéôrts sont sérieusement engagés. M. CLARK (Australie) rappelle qu'aux termes de l'Accord général, les Parties contractantes doivent agir conjointement dans ce genre de consultations. Par conTsquent, il n'y a pas lieu de déléguer au Président les pouvoirs dont il est question. La proposition de la majoriTt GATT/CP .3/SR.25 page 7 laisserait le choix des membres du comité entièremenrt à le discrTtion du Président tandis que, si un comité était désiagnT par les Parties contractantes, le Président bénéficierait des avis du comité lorsqu'il s'agirait d'inviter d'autpares rties intéressées à s'y joindre. M. AUGEENTHALER (Tchécoslovaquie) declare que puisqu'il s'agit seuleme'nt d'une solution provisoire, il s'esest d'abord opposT à la pro- -position française, mais il aimerait voir ajouter les mots "au sens de 1'Article 78 de la Charte de La Havane" à le fin du mombre de phrase figurant entre parenthèses. M. KING (Chine) estime que la déasigntion de comités doit Otre laissée au Président, étant entendu que cette désignatoin se fera con- formémeant aux dispositions de1'Article 78 de la Chrrte; néanmoins, les Parties contractantes pourraienat établir une liste sur laquelle seraient choisis les membres des comités spTciaux. Par exmple, les membres de le Commission intérimaire qui sont ausasi Parties cotractan- tes pourraient figurer sur une telle liste. M. SHACKLE (Royaume-Uni) estime que 1'Article 78 n'est pas né- cessairement un texte dont il y ait lieu de s'inespirer en l'occurrence, encore que sans aucun doute le Président voudra tenir compte des dispo- sitions de cet Article lorsqu'il désignera les ceomitTs, Il souligne que lomes comités spéciaux n'auroasnt pas à mener à leur terme les consultations dont ils auront été chargTs et il signale qu'en vertu de la procTdure prévue au paragraphe 7, les Parties contractantes auront l'occasion de faire savoir au Président si elles estiment Otre touchées par les mesures faisant l'objet de consultations. Les différentes propositions sont alors mises aux voix. La proposition ade la minoritT qui figure aux alinéas (a) et (b) GATT/CP .3/SR.25 page 8 du paragraphe 8 du rapport est repoussée par 12 voix contre 5. La proposition du représentant de la Chine est repoussée par 13 voix contre 3. L 'amendement tchTcos'ovauque à la. proposition frangaise est approuvé par 9 voix contre 6. L 'amendement belge à la proposition française est repoussé par 9 voix contre 4. La proposition française amendée est repoussée par 10 voix contre 9. La proposition de la majorité du groupe de travail, à savoir que les comités spéciaux soient nommés par le Président, est approuvée par 10 voix contre 7. M. COELHO (Inde) demande s'il serait possible de donner au Président quelques indications sur la composition que devraient avoir les comités à nommer par lui. M. PERRY répond que le groupe de travail n'a pas voulu anticiper sur les décisions que le Président prendra dans ce domaine. M. WILLOUGHBY (Etats-Unis) attire l'attention sur le paragraphe 14 du Rapport où il est indiqué que la procédure de consultation préco- nisée par le Groupe de travail pourrait également convenir s'il était nécessaire de procéder à des consultations au titre des Aricles XIV ou XV, et il demande si les Parties contractantes sont d'accord pour que, dans ce cas, la mOme procédure soit suivie. GATT/CP.3/SR. 25 Page 9 M. PERRY fait observer que le Groupe de travail n'a formulT cette proposition que comme une solution possible, car il a estimé qu'en vertu de son mandat il n'était pas appelé à présenter sur ce point des recommandations précises. M. SHACKLE (Royaume-Uni) fait remarquer qu'il n'y a pas de doute sur les dispositions relatives aux consultations à mener en vertu de 1'Article XV, dispositions qui sont tout à fait claires, mais il estime qu'il ne faut pas abuser de la procédure de consultation et, à moins qu'il ne s'agisse de questions appelant des mesures immTdiates, il convient de les renvoyer à la prochaine session des Parties contractantes aux fins d'examen. M. WILLOUGHBY est d'accord sur ce point, mais pense qu'il doit être bien entendu qu'en cas de besoin, la possibilité de recourir à cette pro- cédure n'en existe pas moins. M. JOHNSON (Nouvelle-Zélande) appuie la thèse soutenue par le repré- sentant du Royaume-Uni. M. PANDO (Cuba) s'oppose à ce que la procédure adoptée au cours de la présente réunion soit étendue dans ses effets aux consultations à mener en vertu des dispositions de 1'accord général autres que celles de l'Ar- ticle XII. M. PERRY (prenant la parole en qualitT de représentant du Canada) estime qu'il ne doit pas y avoir de retard dans l'établissement des pro- cédures à a dopter pour les consultations qui pourraient devenir nécessaires en vertu des Articles XIV et XV. Par conséquent, il y a lieu, à son avis, d'examiner avec soin la proposition du représentant des Etats-Unis. GATT/CP.3/SR. 25 Page 10 M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) fait remarquer que le Groupe de travail No3 a été constitué en vue d'examiner la procTdure à adopter au titre de 1'Article XII,4 (a); pour examiner la proposition qui vient d'OOtre faite, il faudrait instituer un nouveau groupe de travail. Le PRESIDENT fait observer que la proposition du représentnat des Etats-Unis découle du rapport dont sont saisies les Parties contractantes M. CASSIERS (Belgique) se Tdclare en faveur de la proposition .T. ricaine. M. AUGENHATLER (TcThcoslovaquie) déclare que cette question n fl-e gure pasà l'ordre du jour et qu'il s'opposera à ce qu'elle y soit ajo-u tée aux fins de discussion. Le PRESIDENT demande si Jes Parteis contractantes désirent examiner. la proposition du représentant des Etats-Unis au point 4 de l'ordre du jour. Cette proposition est accepTte par 9 voix contre 6. La Tsance est levée à 18 h. 15.
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Compte rendu de la vingt-deuxieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy la mercredi 8 juin 1949, à 15 h.15
General Agreement on Tariffs and Trade, June 22, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Parties Contractantes
22/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.22 and GATT/CP.3/SR.22 + Corr.1 SR.23 + Corr.1
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Compte rendu de la vingt-deuxieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy la mercredi 8 juin 1949, à 15 h.15
General Agreement on Tariffs and Trade, June 22, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
22/06/1949
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GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 22 TRADE ET LE COMMERCE Priginal: ENGLISH PARTIES CONTRACTANTES Troisième session COMPTE RENDU DE LA VINGT-DEUXIEME SEANCE tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy la mercredi 8 juin 1949, à 15 h.15 PRESIDENT: M.L.D. WILGRESS (Canada) 1. Rapport sur les négociations concernant la Liste III relative aux concessions aucordées par le Brésil an Royaume-Uni et aux Etats-Unis d'Amérique. 2. Rapport du Groupe de travail No 2 sur la date de la décision relative à la demande du Gouvernement de Ceylan. 3. Demande du Gouvernement de la Tchécoslovaquie pour une décision au titre de l'Article XXIII. Rapport sur les négociations concernant l i e aeLst III relative aux concenonsf tari accos éearesi e BréNr pa rilàame-Uui ,oyauiet M. RODRIGUES (Brésil) présente le Rapport et exprime sa satis- faction à propos de l'Accord qui est intervenu après trois mois de néigociatons, au sujet mes coepensations que le Brésil doit offrir au Roy-ume-Uni et aux-Etats4Unis à la place de certaines concessions lu'ûl a dC retirer. Il saisit cette occasion pour rappeler aux PARTIES CONTRACTANTES que les concessions compensatoires ainsi offertes par le Brésie au Rty-Ume-Uni et aux-Utats4Jnis et qui figurent dans le Rapportoà disruter, ne constituent pas les seules réductions tarifaires GATT/CP.3/SR.22 Page 2 que le Brésil ait apportées depuis 1947. Au course de l'année dernière, le Congrès national a autorisé le Gouvernement brésilien à réduire, à titre provisoire, de 40% à 10% ou à 20% des ajustements de droits sur certaines positions tarifaires, de manière à leur accorder un traite- ment plus favorable et se conformer davantage a l'esprit de l'Accord général. Cela représente un avantage substantiel pour les signataires de l'Accord, car ils bénéficieront encore de concessions supplémentaires qui s éTtendent à une partie considérable des importations totales du Brésil. II doit Otre bien entendu que ces concessions supplémentaires doivent etre considérées comme temporaires et que le Gouvernement du Brésil se réserve le droit de porter à tout moment les droits jusqu'aux taux prévus dans la Liste III. Le PRESIDENT présente au Comité la recommandation des trois gouver- nements suggérant aux PARTIES CONTRACTANTES d'approuver l'accord inter- venu sous la forme qu'il revOt dans le document GATT/CP.3/24. Les termes de cet accord devront figurer dans un protocole intérinant les modifica- tions apportées. La proposition du PRESIDENT est approuvée. En ce qui concerne les autres négociations dont il est question à la mOme rubrique de l'ordre du jour de la session, le PRESIDENT fait connîetre à la réunion que les rapports à ce sujet seront entendus au fur et à mesure que chacune de ces négociations viendra à son terme et que les résultats de ces négociations figureront également dans le protocole des modification. M. HASNIE (Pakistan) informe les représentants que sa délégation a pu réaliser des progrès importants dans les nouvelles négociations menées par elle, mais il craint qu'elle ne puisse soumettre son rapport d'ici un certain temps. Ce qui le préoccupe toutefois, c'est la nécessité GATT/CP . 3,/SR.22 Page 3 d'obtenir l'approbation unanime pour les modifications aux listes, car il croit savoir que certaines délégations sont sur le point de quitter Annecy. Le PRESIDENT declare avoir bon espoir que toutes les délégations prendront les dispositions nécessaires en vue de la signature du protocole. Mr. HERRERA -ARANGO (Cuba) propose qu'à l'avenir, dans les cas où l'unanimité est exigée, on adepte la méthode suivie par l'Organisation des Nations Unies où, en l'absence d'un vote négatif, l'unanimité est censée exister. Le PRESIDENT expose qu'en règle générale, conformément au paragraphe 4 de l'Article XXV, les décisions doivent être prises à la majority des votes émis; dans certains cas, il faut une majorité des deax tiers, et dans d'autres encore, l'unanimité. Dans le cas dont il s'agit l'unani- mité est prescrite par le texte pertinent lui-même. M. HERRERA-ARANGO (Cuba), tout en acceptant la procedure lvie dans le cas présent, tient à réserver l'attitude de son pays en ce qui concern l'application de la règle de l'unanimité en ce qui concerne les amendments de la Partie I de l'Accord. Rapport du Groupe de travail No 2 sur la date de la décision or relative demanded présentée par le Gouvernement de Ceylan (GATT/CP.3/36). M. HEWITT (Australie) (Président du Groupe de travail No 2) présente le rapport sus-mentionné. Il indique que le Groupe de travail a d'abord examiné les dispositions du paragraphe 10 de l'Article XVII, d'après lesquelles il est obligatoire de notifier au Gouvernement de Ceylan, GATT/CP .3/SR. 22 Page 4 sans délai, la date à laquelle il lui sera accordé dispense des obligations que lui impose, on la matière, l'Accord général. Bien que le Chef de la délégation de Ceylan ait prévenu le Président des PARTIES CONTRACTANTES que les réponses à certaines questions poses ne parviendraient qu'après la date d'abord envisagée, ce changement n'affecte en rien la recommendation formulée dans le présent rapport. Aux termes du paragraphe 10 une décision à prendre en vertu du paragraphe 7 doit intervenir avant le 7 aovt au plus tard, En consé- quence, le Groupe de travail a recommandé que cette décision intervînt le plus tôt possible, au plus tard avant la clôture de la présente session des PARTIES CONTRACTANTES, L'orateur attire l'attention des délégués sur le dernier alinéa du rapport où il est dit que le Groupe de travail soumettra par la suite un deuxième rapport relatif à la question soulevée par le représentant du Pakistan à propos de l'in- terprétation du paragraphe 10. M. JOHNSEN (Nouvelle-Zélande) propose d'amender la dernière phrase du paragraphe 3 du rapport, qui serait ainsi libellé: ".... que la décision en vertu d'une disposition du paragraphe 7 sera prise à la fin de la présente sessions ou, si cette date est plus rapprochée, le 7 août 1949 au plus tard." M. HEWITT (Australie) accepte cette modification et le rapport ainsi amendé est adopté. GATT/CP.3/SR 22 Page 5 Demande du Gouvernement thécoslovaque pour une décision au titre de l'Artice XXIII sur la question de savoir si le Gouvernement des Etats-Unis d'Amérique a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu de l'Accord, en raison de la procédure adoptée par lui pour la délivrance des licences ~~~,É _ =T C .73 ) CP.3/23, GATT/CP.3/38 et GATT/CP.3/39 ). M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) donne lecture de sa réponse (voir document GATT/CP.3/39) à l'intervention du représentant des Etats- Unis (GATT/CP.3/38) et attire en outre l'attention des délégués sur les répercussions que pourrait avoir sur le commerce international une décision défavorable au sujet de la deiande présentée par la Tchécoslovaquie. Il expose que ce ne sont pas seulement les exportations qui pourraient être soumises à un contrôle abusif pour de prétendues raisons de sécurité nationale. Sous prétexte que sa sécurité se trouverait mise en danger par sa dépendance vis-à-vis de fournisseurs étrangers, un pays pourrait, de la même manière, restreindre ses importations, sous une forme discriminatoire ou autrement, et invoquer à cet effet la clause de l'Accord général relative à la sécurité nationale. Ainsi se trouverait encouragee la tendance à l'autarcie, que l'Accord vise au contraire à écarter. M. EVANS (Etats-Unis), se référant à la dernière partie Mu quatrième paragraphe de la réponse de M . Augenthaler, péecise qu ;si, à un moment quelconque, une partie intéressée estimait qu'une décision intervenue était fondée sur des prémisses errone-s, elle pourrait adresser un recours au Comité d'appel institué à cette fin. Répona&nt à M. Augenthaler sur la question de savoir si la réglementation exigeant des licences ':exportation pour l'exportation de marchandises vers eertis . pays à '>ecblusoçn d'autres n'enfreint pas les dispositions de l'Arti- l; I l'ons .ait observer'que les dispositionsfde l'Article I n'txigent pas que les formalités soient les mêmes pour tous les pays lorsqu'il s'agit de restrictions imposées pour des raisons de sécurité. En conclusion, GATT/CP.3/SR 22 Page 6 puisque le représentant de la Tchécoslovaquie n'a pas présenté des faits autres que ceux qu'il a déjà exposés dans sa première décla- ration, l'orateur demande à nouveau aux PARTIES CONTRACTANTES de rejeter la demande de la Tchécoslovaquie, cette demande ne reposant pas sur des faits établis. M. HERRERA-ARANGO (Cuba) donne son appui à la proposition du délégué des Etats-Unis. il déclare que, d'après l'expérience qu'il en a pu faire personnellement dans ses négociations avec le Gouvernement des Etats-Unis, il a acquis la conviction que les difficultés exposées par le délégué de la Tchécoslovaquie sont dues à la sévérité des fonctionnaires dans l'ap lication de la procédure adoptée pour la délivrance de l'essence. Ces fonction- naires sont peut-être tenaces lorsqu'il cherchent à s'entourer des éléments d'information nécessaires, et il est parfois difficile d'emporter leur conviction, mais ce n'est pas une raison qui justifierait les accusations mises en avant par le représentant de la Tchécoslovaquie. A juger de l'expérience qu'il a pu acquérir, il lui semble que le Comité d'appel serait l'instance la mieux indiquée pour rectifier toute décision erronée. La question soulevée par le délégué de la Tchécoslovaquie à propos des dispositions de l'article I ne demande pas de réponse, car le délégué des Etats-Unis a justifié les décisions prises en invoquant l'Article XXI, dont les dispositions l'emportent sur celles de l'Article I. La délégation cubaine estime, en conséquence, que l'affaire doit être tranchée lors de la présente réunion et que la demande de la délégation tchécoslovaque doit être rejetée, parce que sa plainte ne repose pas sur des faits. GATT/CP . 3 /SR 22 Page 7 M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) répond que la procédure d'appel à laquelle a fait allusion le représentant des Etats-Unis n'est ouverte qu'aux exportateurs américains et qu'en fait elle est souvent inopérante parce qu'au cas où une licence d'exportation aurait été refusée, l'exportateur, afin de ne pas encourir le déplaisir des autorités, n'y recourra probablement pas. L'Article I dit clairement que la règle de non-discrimination s'applique à toute la réglementa- tion et à toutes les formalités relatives aux importations et aux exportations. Si les exportations doivent être soumises à un contrôle, les mêmes formalités doivent être appliquées à tous les pays qui désirent effectuer des achats dans le pays en cause. L'Article XXI traite du commerce des armes, des munitions et du matériel de guerre, ainsi que d'autres objets destinés à l'approvisionnement des forces armées, mais le Gouvernement des Etats-Unis a employé et interprété le terme matériel de guerre dans un sens si large que personne ne sait maintenant ce qu'il vise réellement. Une demande de licence d'exportation, par conséquent, n'est pas affaire de pure formalité. Quant à la thèse soutenue par le délégué de Cuba, M. Augenthaler maintient que la délégation tchécoslovaque, dans les documents qu'elle a successivement présentés, a fourni des preuves abondantes de ses allégations et que sa demande ne peut être refusée sous prétexte d'une documentation insuffisante. M. HASNIE (Pakistan) constate avec satisfaction que l'affaire a été circonscrite et qu'elle se borne maintenant à l'interprétation de deux articles. En ce qui concerne l'Article I, sa délégation estime que les Etats-Unis, qui se sont faits les pionniers de l'Accord général, n'auraient pas voulu violer les dispositions d'un article aussi fondamental et détruire délibérément toute la structure de l'Accord. L'article XXI qui contient des exceptions à GATT/CP.3/SR 22 Page 8 toutes les autres dispositions de l'Accord doit être considéré en lui-même, nonobstant les dispositions des autres articles et notamment de l'Article I, et par conséquent, il s'agit en l'occurrence d 'examiner l'affaire uniquement d'après les disposi- tions de l'Article XXI. Tout en reconnaissant que la demande tchécoslovaque mérite d'être examinée à la fois avec soin et avec compréhension, l'orateur est convaineu que les mesures prises par le Gouvernement des Etats-Unis l'ont été dans l'intérêt de la sécurité et de la paix. Il estime que cette affaire ne doit pas être confiée a un Groupe de travail parce qu'il ne croit pas que les délibérations d'un orange subalterne puissent produire des résultats tangibles; de plus , lorsqu'il s'agit d'une question aussi importante, une economie de temps n'est pas un facteur suffisamment décisif. A son avis, les renseignements fournis sont de caractère contradictoire et par trop insuffisants pour justifier une décision radicale des PARTIES CONTRACTANTES. Puisque les Etats- Unis ont affirmé que leur intention avait uniquement été de prévenir une rupture de la paix et de l'ordre international et qu'ils avaient donné l'assurancé qu'il n'avaient nullement voulu entraver le commerce normal, puisque d'autre part, le Gouvernment tchécoslo- vaque s'était plaint de restrictions imposées sur des marchandises qu'il ne voulait pas importer dans un but militaire, il semble que le différend soit dû à un malentendu d'un eôté ou de l'autre et pourrait être résolu par un échange de vues approfondi.entre les deux parties. A son avis, les PARTIES CONTRACTANTES doivent proposer que les deux gouvernements prennent contact centre eux par la voie diplomatique ot recherchent une solution. A propos de la remarque de M. Augenthaler d'après laquelle aux Etats-Unis la procédure d'appel n'est ouverte qu'aux exportateurs américains, l'orateur estime que c'est conforme à la pratique générale suivie dans GATT/CP.3/SR 22 Page 9 domaine juridique, et qu'il ne semble pas exister de moyen de fournir une voie d'appel à des parties qui ne résident pas dans le pays. Si un exportateur refuse une commande qui lui est passée par un impor- tateur, il semble qu'on ne puisse rien faire, si ce n'est que les gouvernements intéressés engagent des négociations entre eux. Etant donné l'importance de la question, les PARTIES CONTRACTANTES ne devraient pas prendre une décision au sujet de la demande tchécoslovaque, mais plutôt tenter de provoquer une entente entre les deux parties, ce qui ne peut être obtenu au moyen de délibérations d'un Sous-comité. M. SHACKLE (Royaume-Uni) estime que, puisque l'affaire est nettement en rapport avec l'article XXI, les mesures prises par les Etats-Unis paraissent justifiées car en dernier lieu chaque pays doit être juge dans les affaires concernant sa propre sécurité. D'autre part, les PARTIES CONTRACTANTES doivent bien se garder de ne pas prendre des mesures qui auraient pour effet de saper les bases de l'Accord général. Le caractère de toute cette affaire semble être tel qu'elle doive être examinée en détail par les deux gouvernements intéressés et, dans ces conditions, une décision de caractère général prise par les PARTIES CONTRACTANTES serait sans objet. Par conséquent, pour autant qu'il s'agit des PARTIES CONTRACTANTES, la demande de la délégation tchécoslovaque appelant une décision en la matière, doit être rejetée. M. HERRERA-ARANGO (Cuba) estime avec le représentant du Pakistan, que l'importance de l'affaire est telle qu'elle exige un examen approfondi, mais il ne croit pas que cet examen puisse donner des résultats pratiques. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) affirme à nouveau que les dispositions de l'article XXI sont mal appliquées parce que la référence GATT/CP.3/SR 22 Page 10 au matériel de guerre dans ce texte, qui s'entend stricto sensu, a été interprétée par les Etats-Unis d'une maniére telle qu'elle s'étend maintenant à un grand nombre d'articles qui ne peuvent en aucun cas étre considérés comme constituant du matériel de guerre. M. EVANS (Etats-Unis) réplique que cet exposé dénature les faits. Le Gouvernement des Etats-Unis n'a jamais refusé de licences d'ex- portation à la Tchécoslovaquie pour un article quelconque compris dans la liste des marchandises autorisées. Sur les 3000 groupes de positions dans la liste des exportations, 200 groupes seulement sont visés par le contrôle des exportations. Par conséquent, l'accusation suivant laqullele les dispositions de l'article XXI ont été étendues de manière à embrasser tous les articles, n'est pas fondée, car les marchandises soumises à contrôle ne constituent qu'une proportion extrêmement réduite des expor- tations des Etats-Unis. Le PRESIDENT, résumant le débat, conelut que si une décision doit intervenir en vertu du paragraphe 2 de l'article XXIII, il doit être bien entendu que les échanges de vues dont il est question au paragraphe 1 de cet article ont déjà eu lieu. En vertu du paragraphe 2, les PARTIES CONTRACTANTES doivent immédiatement examiner l 'affaire et adresser les recommandations qui s'imposent aux Parties Contractantes intéressées, ou bien prendre une décision à son sujet. La plainte de la Tchécoslovaquie se fonde sur les articles I et XXI et les Etats-Unis justifient toute discrimination qui aurait pu se produire en invoquant les articles XX et XXI et, plus particulièrement, les raisons de sécurité prévues par ce dernier article. La proposition d'instituer un Groupe de travail afin d'examiner cette question n'a pas recueilli d'appui au cours de la discussion et les représentants de Cuba et du Pakistan ont parlé contre une telle solution. Les PARTIES CONTRACTANTES, par conséquent, doivent GATT/CP .3/SR.22 page 11 se prononcer dès la présente réunion conformément au paragraphe 2 de l'article XXIII. Le représentant de la Tchécoslovaquie a posé la question de savoir si la réglementation dont il s'agit est conforme aux disposi- tions de l'Article I. Or, le Président est d'avis que cette question a été mal posée, parce que le Gouvernement des Etats-Unis a justifié les mesures qu'il a prises en invoquant les Articles XX et XXI où figurent les exceptions à l'encontre de la règle générale énoncée dans l'Article I. La question doit être posée sous la forme qui lui a été donnée dans la rubrique correspondante de l'ordre du jour, c'est-à-dire qu'il aurait fallu demander si le Gouvernement des Etats-Unis a manoué aux obligations que lui impose l'Accord général en raison de la procédure administrative adoptée par lui pour la délivrance des licences d'exportation. Conformément à la demande du représentant de. la Tchécoslovaquie, le vote a lieu par appel nominal. Ce vote donne le résultat suivant: Pour: 1 voix Contre: 17 voix 3 abstentions 2 absents Tchécoslovaquie Australie Inde Birmanie Belgique Liban Luxembourg Brésil Syrie Canada Ceylan Chili Chine Cuba Etats-Unis France Norvège Nouvelle-Zélande Pakistan Pays-Bas Rhodésie du Sud Royaume-Uni Union Sud-africaine M.HASNIE (Pakistan) donne une explication de son vote et déclare qu'il a dû se prononcer contre la plainte de la Tchécoslovaquie parce que celle-ci ne s'appuyait pas sur des faits établis et que, conformément aux principes du "common law", tout accusé est présumé innocent, sauf preuve contraire. GATT/CP.3/SR.22 page 12 M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) déclare au nom de son Gouvernement que celui-ci ne peut considérer juridiquement valable la décision des PARTIES CONTRACTANTES, ni correcte leur interprétation de l'Accord gé- néral. Par conséquent, son Gouvernement s'estimera libre du prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger ses intérêts nationaux. Il demande si la décision intervenue peut être communiquée à tous les membres de la Commission intérimaire de l'Organisation international du Commerce, de façon à les informer de l'interprétation donnée par les PARTIES CONTRACTANTES aux dispositions de la Charte de La Havane. M.EVANS (Etats-Unis) remercie au nom de sa délégation la majorité et déclare comprendre la situation des représentants qui se sont abstenus lors du vote. Il demande que la teneur des délibérations de la réunion soit communiquée à la presse. Le PRESIDINT, en réponse au délégué tchécoslovaque, déclare que le procès-verbal de la présente séance sera, conformément à la pratique usuelle, envoyé à tous les signataires de l'Acte final de La Havane ainsi qu'aux autres membres de l'Organisation des Nations Unies. La réunion accepte qu 'un communiqué de presse soit publié, avec l'autorisation du Président. La séance est levée à 18 heures.
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Compte rendu de la vingt-et-unieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun à Annecy, le mardi 7 juin 1949, à 14 heures 30
General Agreement on Tariffs and Trade, June 7, 1949
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07/06/1949
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GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE LIMITED B ACCORD GENERAL SUR GATT/CP.3/SR. 21 LES TARIFS DOUANIERS 7 June 1949 ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH PARTIES CONTRACTANTES Troisième session COMPTE RENDU DE LA VINGT-et-UNIEME SEANCE tenue à l'H(tel Verdun à Annecy, le mardi 7 juin 1949, à 14 heures 30. PrTsident: M. Dana WILGRESS (Canada) Question discutée : Rapport revisé du Groupe de travail No 1 de l'AdhTsion à l'Accord gTnéral (GATT/CP.3/37 et Corr.1) Sur l'invitation du Président, M. SHACKLE (Royaume-Uni), en sa qualitT de Président du Groupe de travail No Tsente le rapport revisé et indique brièvement les changements rtants que le Group de travail y a apportés pour tenir compte du t qui s'est dTroulT cours des 15ème et 16ème séances des PARTIES TRACTANTES lors de l'examen du rapport primitif (GATT/CP.3/26). reprTsentants de ce taines Parties contractantes ont indiqué quer gouvernement aurai besoin d'un certain temps après la fin de la ion pour apprTcier résultats des négociations. D'autres délégués suggTrT qu'il conve de prendre des décisions distinctes au sujet 1, présente le rapport importants que le Groupe débat qui s' est déroulé au CONTRACTATES lors de Les représentants de cer- leur gouvernement aurait session pour apprécier les ont suggéré qu'il convenait de l'Adhésion de chaque gouvernement adhérent, en tenant compte des résultats des négociations. On a également fait observer que les procédures 16 grialactives pays imposeraient peut-Otre un certain délai pour l'approbation des résul- tats avant qu'ils puissent prendre effet. Pour répondre à ces observations présentées lors de séances précédentes, le Groupe de travail a établi le plan Tnonc dans le rapport. GATT/CP .3/SR .21 Page 2 Afin de donner aux Parties contractantes actuelles le temps d'apprT- cier les concessions rTsultant des négociations, le Groupe de travail recommande que le Protocole d'AdhTsion soit ouvert à la signature jusqu'à la fin du mois d'octobre 1949. Les dispositions permettant de prendre une dTcision distincte à l'égard de chaque gouvernement adhérent sont indi- quées à la section 2 (a). Pour répondre à la troisième observation indiquée ci-dessus, le Groupe de travail a recommandé une procédure en deux phases pour les dTci- sions que les Parties contractantes actuelles doivent prendre sens retard en vertu de l'Article XXXIII afin de permettre a chaque gouvernement adhT- rent de bénéficier ïmmTdiatement des concessions accordées à Genèva, actu- ellement on vigueur et pour que les notifications relatives à la mise en application des concessions accordTes à Annecy, qui pourraient nTcessitor une intervention legislative puissent être faites à n'importe quelle date jusqu'au mois d'avril 1950. M. SHACKLE attire l' attention des PARTIES CONTRACTANTES sur les points principaux du rapport qui se trouvent exposTs aux pages 2 à 6 et 12, et il rTsume brièvement ces points a savoir l'important examen des avantages indirects actuols, la manière dont les dTcisions distinctes doivent être prises et incorporées au Protocole, la définition de la majo- rité des deux tiers néccssaire pour prendre une dTcision, la date de la dTcision, le renvoi interprTtatif relatif au membre de phrase "entrer on négociations", les conditions dans lesquelles le 30 avril 1950 a étT choisi comme date limite pour la signature du Protocole d'AdhTsion; les autres changements apportés au Protocole ne sont surtout que des consT- quences do ces modifications. En l'absence d'observations d'ordre gTnéral sur la rapport ou l'ensemble du Protocole, celui-ci est lu paragraphe par paragraphe. GATT/CP.3/SR .21 Page 3 Le titre et le prTambule du Protocole sont approuvés sans discussion. En ce qui concerne le paragraphe 1 (a) (ii) du Protocole, M. GARCIA OLDINI (Chili) soutient qu'il n'y a pas de raison valable de supposer comme le Groupe de travail le fait à le page 6 de son rapport que l'expres- sion " legislation existante..." qui se trouve au paragraph 1 (b) du Proto- cole portent application provisoire, signifie nTcessairement la lTgislation existant à la date de ce Protocole. Une telle interprTtation ne peut pas se soutenir en raison particulièrement de la rédaction précise qu'on rencontre en d'autres passages de l'Accord où chaque fois que telle a TtT l'intention, on a ernployT des terres tels que "à la date du prèsent Accord". L'absence de ces mots dans le cas prTsent ne peut donc être considérée quc comme impli- quant une date autre que la date du Protocole, en d'autres termes la date à laquelIe un gouvenment a contractT les obligations prévues par le Proto- cole, C'est en lui donnant cette interprTtation juridique que le Gouverne- ment chilien a acceptT ce Protocole et que le Parlement chilien l'a approuvé. A son avis, il convient d'appliquer le même principe au Protocole actuelle- ment à l'examen; sa dTlégation devra faire enregistrer une réserve formelle si le présent rapport doit donner une interprétation inacceptable du Pro- tocole portent application provisoire. M. RODRIGUES (Brésil) pense que la question de l'interprTtation du Protocole portant application provisoire devra être soulevée ailleurs à propos du cas particulier du Chili où l'on pourra connaître et examiner les opinions divergentes de nombreuses délégations; à l'heure actuelle, il con- viendrait de s'en tenir au paragrphe 1 (a)(ii) du Protocole d'Adhésion actuellerient à l'examen. A son avis, bien qu'il ne semblc guère douteux que l'esprit de ce texte soit conforme à l'interprétation fournie par le Groupe de travail, cependant, faute d'une indication expresse, les principes du droit ne permettent pas, on l'absence de preuve solide, de déduire de simples conjectures, les intentions du législateur ou d'étendre la portTe d'un texte juridique. GATT/CP .3/SR/21 Page 4 En conséquence, selon lui, on ne saurait prendre de décision en ce moment sur le cas du Chili et la rTunion devrait poursuivre sa tâche particulière qui est d'examiner le Protocole d'Annecy. M. SHACKLE (Royaume-Unï) déclare que la rédaction du projet de Protocole a été choisie afin d'éviter les doutes que pouvaient faire naître les termes vagues du Protocole de Genève. Ce doit être la date du Protocole parce que c'est sur la base de l'ensemble vérifiable de la législation nationale en vigueur à une certaine date fixée, que l'on a donné leur forme définitive aux listes et aux documents. Permettre que des lois ultérieures soient considérées comme "existantes" aux fins du paragraphe en question., serait offrir la possibilité de promulguer à dessein de nouvelles lois ou de modifier la législation pour profiter de cette disposition au détriment de l'équilibre réalisé lors de la conclusion des négociations, ce qui ne serait ni Tquitable, ni justifié. Le PRESIDENT pense qu'il ne saurait guère y avoir de doute que dans le cas du Protocole portant application provisoire, il s'agit de la date de l'instrument lui-même, la raison en ayant étT clairement exposée par le représentant du Royaume-Uni. Il n'y a pas lieu d'examiner cet instru- ment ici, on pourra l'étudier ultérieurement, si la délégation chilienne soulFve la question à titre distinct, notamment à propos du Protocole d'adhésion des signataires de l'Acte final qui a permis au Chili d'adhérer a l'Accord après le 30 juin 1946. M. USMANI (Pakistan) pense que le cas du Chili doit être examiné en raison de ses répercussions sur les obligations des Parties contractantes actuelles. Le rapport examiné implique une interprétation du Protocole portant application provisoire qui est également contraire à l'nterpré- tation acceptée par sa délégation. Même s'il peut être souhaitable d'adopter la recommandation du groupe de travail dans le cas actuel du GATT/CP .3/SR/21 page 5 Protocole d'Annecy, l'interprétation de sa délégation sera que le pa- ragraphe 1 (b) du Protocole portant application provisoire vise la legislation en vigueur à la date de la signature de ce Protocole par un pays donnT. Il n'est pas démontré que telle n'ait pas été l'in- tention des rédacteurs de cet instrument. Le PRESIDENT fait observer que le dernier paragraphe de ce Proto- cole portait clairement: "Fait à Geneve .... le trente octobre mil neuf cent quarante-sept". M. AING (Chine) déclare que la délégation chinoise partage l'opi- nion des reprèsentants du Chili et du Pakistan. Pour ce qui est de la date mentionnée à la fin de ce Protocole, elle doit avoir pour effet d'imposer que la lTgislation visée au paragraphe1 (b) du Protocole fût en vigueur à cette date, mais seulement pour autant qu'il s'agit des pays énumTrTs au paragraphe premier de ce Protocole; ce serait une obligation trop lourde pour un pays qui signe le Protocole à une data ultérieure que d'exiger que sa legislation, régie par le paragraphe 1 (b), ait Tgalement été en vigueur à cette date. En outre, la recom- mandation et l'interprétation du Groupe de travail, si on les adoptait, poseraient également une question d'équité en ce qui concerne la situa- tion des Parties contractantes actuelles vis-à-vis des gouvernements adhérents. Car l'intervalle immuable entre les dates fixTes des deux Protocoles entraînerait des divergences entre les obligations assumTes par les Parties contractantes actuelles et celles que doivent assumer les gouvernements adhTrents. K. HOLLIS (Etats-Unis d'AmTrique) fait l'historique de la rédaction des documents; l'Accord a été rédigé au cours d'une période de temps assez longue, mais on a établi le Protocole portant application pro- visoire, lors de la dernière phase des négociations de Genève, pour faire face aux difficultés auxquelles certains gouvernements se heur- taient, Les circonstances étant si différentes, on ne saurait conclure GATT/CP .3/SR/21 page 6 d'une divergence entre les textee des deux documents qu'il y a eu in- tention de donner deux sens diffTrents. La signature de ce Protocole dès le début, par six gouvernements, a constituT un engagement irrTvo- cable d'appliquer les dispositions de l'Accord, avec les rTserves ayant trait à la partie II, et les obligations précises assumes par ces gouvernements rendent inconceivable qu'ils aient eu l'intention que les gouvernements adhTrant par la suite puissent modifier leur lTgislation d'une façon qui ne fÛt pas conforme aux dispositions de l'Accord. En outre, cela crTerait une situation inadmissible, dans laquelle les pays qui auraient signé le Protocole à un moment quelconque donneraient à chacun des pays qui le signeraient ensuite un"chèque en blanc", c'est- à-dire toute latitude de modifier leurs textes lTgislatifs, à n'importe quel moment., avant de signer. M. VARGAS GOIEZ (Cuba) se range à l'avis exprimé par les repré- sentants du Chili, du Pakistan et de la Chine et ajoute que l'appui qu'il leur donne est un appui de principe, qui no s'inspire pas des intérêts particuliers de Cuba. Le PRESIDENT signale que c'est seulement le Protocole d'adhésion d'Annecy qui est un discussion. M. OLDINI (Chili) répond que, s'il est vrai qu'il existe un cas particulier intéressant le Chili qui peut être discuté à part, il n'en reste pas moins que la question a besoin aussi d'être examine au stade actuel parce que le passage du rapport (pp. 5-6) qui êtablit une comparaison entre les deux Protocoles a un effet préjudiciel. Quelles qu'aient été les intentions des rédacteurs, on ne saurait négliger les divergences de rédaction qu'accusent le Protocole de Genève et l'Accord. Si le Chili s'est prévalu du ce que l'on a appelé le "chèque en blanc", durant l'intervalle, pour modifier ses textes législatifs, c'est parcel que des conditions d'ordre économique, financier GATT/CP . 3/SR. 21 Page 7 et social le lui ont imposé. D'ailleurs le cas du Chili nest pas un cas isolé et certains grands pays eux-mêmes ont dv modifier leurs tarifs, après être devenus parties contractantes. Le PRESIDENT propose que, pour régler la question que pose le rapport examiné, il soit indiqué, dans le compte rendu de la présente séance, que certaines délégations réservent leur attitude sur l'inter- prétation des mots "en vigueur" figurant dans le Protocole portant appli- cation provisoire de l' Accord général. Certains délégués ayant indiqué qu'ils préféraient éviter de faire enregistrer une réserve formelle et ayant proposé diverses solutions, l'assembée se, met d'accord sur le texte suivant qui figurera au compte rendu: "Les délégations de Ceylan, du Chili, de la Chine, de Cuba, de l'Inde., du Liban, du Pakistan et de La Syrie acceptent le texte du paragraphe 1 (a) (ii) du Protocole d'Annecy, d'adhésion à l'Accord général sans préjuger l'interprétation des mots "la législation en vigueur" figurant dans le Protocole portant application provi- soire de l'accord général nni le bien-fondé de l'interprétation donnée aux pages 5 et 6 du rapport du Groupe de travail I de l'adhésion à l'Accord général (GATT/CP.3/37)". Le paragraphe 1 est approuvé. Le paragraphe 2 est approuvé sans discussion. A propos du paragraphe 3 du Protocole, M. Vargas GOMEZ(Cuba) fait, concernant la modification des listes établies à la suite des négociations, une, déclaration qui, à la demande de M. OLDINI (Chili), figurera en annexe au compte rendu. M. JOHNSEN (Nouvelle-Zélande) conteste la propriété de certains mots figurant au paragraphe 3. En premier lieu,l' expression "tel ou tel gouvernement adhérent", aux lignes 8 et 9 de ce, paragraphe. GATT/CP.3/SR.21 Page 8 semblerait appeler des réserves pour que la portée en fvt limitée à ceux des gouvernements adhérents à l'égard desquels le Protocole sera entré en vigueur et non pas étendue à d'autres gouvernements adhérents. En second lieu, les mots "mise en vigueur", à la ligne 6 de ce paragraphe, devraient être remplacés par les mots "son intention de mettre en vigueur" ou "la mise en vigueur envisagée"; c'est ce qui ressort de la phrase suivante dans laquelle il est dit que ces concessions entreront en vigueur ensuite, En troisième lieu M. Johnsen fait remarquer que l'ex- pression "there concessions" à la 14e ligne du texte anglais devrait être "such concessions" puisque c'est le terme utilisé par la suite dans le paragraphe, Enfin, du moment que l'Article II ne concerne qu'une liste appropriée pour chaque Partie contractante, il ne serait pas conforme aux dispositions de cet article qu'une nouvelle liste fvt ajoutée pour une partie contractante. La question présente un intérêt particulier pour la Nouvelle-Zélande du fait qu'une nouvelle liste, d'après la législation de ce pays, exige pour être mise en vigueur la promulgation d'une nouvelle loi, alors que l'autorité administrative serait habilitée à faire appliquer un addendum ajouté à une liste anté- rieurement mise en vigueur par voie législative. Le PRESIDENT propose d'ajourner jusqu'à la prochaine séance la discussion sur les questions soulevées par M. Johnsen auxquelles le PrTsident du Groupe de travail I répondra, La séance est levée à 17 h. 45. GATT/CP.3/SR 21 Annexe Page 1 ANNEXE DECLARATION DU REPRESENTANT DE CUBA SUR LES CONDITIONS D'ADHESION La Délégation de Cuba désire sincèrement coopérer avec les autres Parties contractantes dans leurs efforts pour établir une procédure rapide qui facilitera l'adhésion à l'Accord général den onze nouveaux pays, Il est incontestable qu'à mesure qu'augmentera le nombre des pays membres signataires de l'Accord général, il sera facile d'atteindre les buts de cette organisation et qu'on se rappro- chera de l'objectif d'expansion du commerce, En même tempes la Délé- gation cubaine se voit contrainte de défendre une saine interpréta- tion de l'Accord, car le dessein même d' encourager le développement du commerce ne saurait Otre réalisé s'il nest pas possible au mécanisme international créé à cette fin de fonctionner dans des conditions minimum d'équilibre et de stabilitT. Pour ces raisons, la Délégation estime qu'il est tempo d'examiner à fond les modifications de l'Accord général qui pourraient résulter de l'application des conditions d'adhésion. Genèse de la question. Les premières divergences d'opinion qui se sent manifestées au sein du Groupe de Travail à l'égard du problème que posaient les conditions d'adhésion et leurs consTequences provenant des différences existant entre les points de vue exprimés au sujet de l'interpréta- tion des Articles XXX et XXXlII de l'Accord. Certains membres du Groupe de Travail anient d'evis que les conditions d'adhésion GATT/CP. 3/SR. 21 Annexe Page 2 auxquelles il est fait allusion a l"Article XXXIII, meme si elles impliquaient des modifications de la Partie I de l'Accord, n'auraient besoin pour prendre effet d'être approuvées qu'à la majority des deux tiers des parties contractantes et non à l' unanimté exigée par l'Article XXX pour la modification de cette partie de l'Accord. La Délégation cubaine s'est catégoriquement prononcée contre cette manière de voir et ceci pour les raisons suivantes: L'Article XXXIII vise exclusivement les conditions qui doivent être fixTes entre les Parties contractantes et les gouvernements adhérents pour l'adhésion de ces derniers à l'Accord, mais il est im- possible d'admettre que cette disposition se rapporte également aux modi- ficattions de l' Accord. Il est vrai qu' au nombre des conditions d'adhTsion à fixer entre les parties contractantes et los gouvernements adhTrents il peut se trouver des dispositions qui impliquent certaines modifications du texte de l'Accord ou qui rendent nécessaires certains changements dans les listes de concessions négociées à Genève en 1947. Mais dans de tels cas, avant que ces dispositions ne puissent prendre effet et être incorporées au Protocole qui doit être signé par les Parties contractantes et les gouvernements adhTrents, il est nécessaire de procéder aux dites modifi- cations conformTment aux rTgles prévues pour les amdedements par l'Article XXX de l'Accord. Toute autre interpretation de l'Article XXXIII conduirait à cette conclusion absurde que les listes de concessions actuelles, qui sont partie intégrante de la Partie I de l'Accord général, pourraient être modifiées à la majorité des deux tiers, situation absolument incompatible avec le GATT/CP.3/Sr. 21 Annexe Page3 principe de l'unanimité exigée par l'Article XXX pour la modification de cette partie de l'Accord. La règle de l'unanimité qui figure à l'Article XXX a été incor- porée au texte del l'Accord come une condition indispensable pour garantir la stabilitT des concessions négociées à Genève en 1947. Si l'on a exigé le consentement de toutes les parties contractantes pour pouvoir introduire des modifications dans les listes et non pas simplement l'autorisation des parties contractantes ayant nTgocié directement ces concessions, c'est justement parce que dans le cas d'un traitT multilatéral tel que l'Accord général dans lequel l'ensemble des concessions est pris en considération pour pouvoir équilibrer les avantages reçus par chaque pays, la moindre modification introduite dans les listes peut affecter la position dune parties contractante donnée. C'est pour cette raison que la DTlégation cubaine est d'avis que l'interprétation que certaines autres délégations voudraient donner de l'Article XXXIII de l'Accord, non seulement crée des difficultés théoriques, mais porte en outre atteinte à l'un des principes fonda- mentaux de l'Accord, à l'une des condition essentielles qu'il est absolument nécessaire d ' observer si l'on veut garantir l'intégrité des concessions existantes et l'équilibre de chaque pays de la valour totale des avantages reçus à Genève. Personne n'est encore à même de pr évoir les résultats dTfinitifs des négociations tarifaires actuellement en cours à Annecy centre les Parties contractantes et les gouvernements adhérents. Il est n Tanmoins possible d'affimer qu'au cours de ces négociations on échangera peut- être des offres tendant à réduire à néant les avantages précédemment obtenus parune partie contractante donnée. GATT/CP.3/Sr. 21 Annexe Page 4 Si une telle hypothèse venait à se réaliser et que les modifi- cations de listes dont il s'agit fussent approuvées à la majoritT des deux tiers, il est indïscutable que tant la lettre que l'esprit de l'Article XXX seraient violés en ce qui concerne l'amendement de la Par- tie I de l'Accord et que la stabilité et l'équilibre nécessaires des concessions négociées à Genève seraient compromis. D' autre part, une interprétation rigoureuse de l'Article XXX n'affectcrait en rien l'adhésion de nouveaux gouvernement, De ce point de vue, la règle de l'unanimité prevue a cet article ne saurait être invoquée pour rejeter l'adhésion d'un pays donné à l'Accord gTnTral, mais uniquement pour empêcher que les concessions nTgociTes à Annecy porteni, atteinte aux avantages obtenus par une partie contractante lors des négociations de Genève. De cette façon la règle de l'unanimité n'aurait d'autre effet que d'éviter toute addition aux lists ou la mise en vigeur de concessions capables de porter de façon concrète préjudice aux droits d'une partie contractante. Il est donc évident que si, placTe en face d'une situation telle que celle qui vient d'être indiquée, une Partie Contractante fait usage du droit que lui donne implicitement l'article XXX, on ne saurait dire qu'elle l'exerce pour faire obstruction à l'adhésion d'un nouveau gouvernement, mais plutôt pour empêcher la suppression illégitime de concessions qui lui ont été accordées auparavant, suppression qui ne peut être considérée comme une condition sine qua non de l'adhêsion d'un nouveau gouvernement à l'Accord. GATT/CP.3/SR.21 Page 5 système de listes doubles et atteintes a la stablite de l'Accord Le Groupe de Travail n'a pas adoptT le point de vue selon le- quel les modifications de la Partie I de l'Accord, lersqu'elles font parties des conditions d'adhTsion, peuvent être appouvées à la majo- rite des deux tiers prevue par I'Article XXXIII; mais il a introduit dans le project de protocol prTsentT à l'examen des PARTIES CONTRAC- TANTES une disposition qui constitue un précédent beaucoup plus dangereux. En substance, le paragraphe 3 du projet de protocole tend A ta- blir doux sTries de listes pour les parties contractantes actielles; les lists exïstantes, Ttablies à la suite des nTgotiations tarifaires de Genève de 1947 et les nouvelles listes cui serent la suite des nouvelles nTgociations avec les gouernments adherents. Au moyen de cette formule, le Groupe de Travil a essayT de tourner la difficultT d'interprTtation que présentait l'Article XXX et de fournir la possibilité de donner effet aux nTgotations en cours à Annecy sans modifier de facon formelle les listes de conecessions ac- tullement en vigueur parmi les parties contractantes. La delegation cubaine estime qu'en pratique une telle procédure ne rTsoud absilument auoun problTme, car si les nouvelles listes comportent des concessions affectant celles qui figurent dTjà dans les listes existantes, une question juridique peut se poser: c'est que si ces derniTres listes ne sent pas modifies de façon formelle, elles sont cependant netablement modifiTes en fait au point de vue de leurs effets juridiques et pratiques et que la rTgle tT prévue par l'Article XXX est alors violée. GATT /CP. 3/SR.21 Annexe Page 6 De plus, outre le danger qu'au moyen de ce système de double liste pour chaque Partie contractante, on puisse modifier la Partie I de l'Accord et que les avantages accordés à une Partie contractante quelconque se trouvent ainsi annulés, la délégation de Cuba estime que cette procédure complique inutilement le mécanisme et l'applica- tion de l'Accord général. Mais cette mesure proposée par le Groupe de travail n'est pas la seule source de préoccupation de la délégation de Cuba; la délé- gation de Cuba est également préoccupée par les points de vue exposés en ce qui concern la règle de l'unanimité en matière de modifications de l'Accord. La disposition du Protocole qui a été citée, la portee et les consequences des principes formulés par le Groupe de travail en ce qui concerne la possibilité de modifier la Partie I de l'Accord, sans obser- ver la condition d'unanimité prescrite par l'article XXX, inquiètent sé- rieusement la delegation et le gouvernement de Cuba, car ce sont là deux éléments qui visent à détruire la stabilité des listes de concessions annexées à l'Accord. Quand nous parlons de stabilité des listes de con- cessions, il ne s'agit pas pour nous de samples mots. Ce principe de la stabilite des avantages que se sont mutuellement accords les Par- ties Contractantes pendant les négociations de Genève, est la dé de voûte sur laquelle repose l'Organisation du commerce instituée par l'Accord géneral. La comprehension de ce que nous pourrions appeler l'essence mûme de l'Accord, est tellement importante que sans cette notion de stabilité, il aurait été impossible de conclure un traité commercial multilatéral du genre de notre Accord. GATT/CP.3/SR.21 Annexe page 7 Garantie de stabilïté donnee par l'Accord general Dès le but, l'Accord géneral a ete conçu courne un moyen de donner au commerce une structure qui devait rester immuable et stable pendant une période d'au meins trois ans. Cette immuabilité d'une nouvelle structure commerciale créée au moyen des négociations de 1947, se traduit, dans le texte de l'Accord, par les Articles XXVIII et XXX. Une simple lec ur de ces dispositions permet de se rendre compte immédiatement de la valeur des affirmations que nous avens faites au sujet de l'intangibilité et de l'immuabilité des lists de concessions, L'Accord genéral sur les tarifs douaniers et le com- merce qui, techniquement, a pris effet le ler janvier 1948, deit rester sans changement jusqu'au ler janvier 1951 en ce qui concerne les traitements tarifaires prévus dans les lists, c'est-à-dire pendant une durée de trois ans. Ce n'est qu'à l'expiration de cette période que les parties Contractantes auront le droit de modifier le traitement qui a éte accorde dans les listes approprièes ou de cesser de l'appliquer. L'exception à cette règle d'intangibilité des listes, formulée à l'Article XXVIII, est prévue par l'Article XXX, dans les conditions ci-après : "Article XXX, 1) Sauf dans les cas où d'autres dispositions s nt prévues pour apporter des modifications au present Accord, les amendments aux dispositions de la Partie I du présent a celles du resent Article, entreront en vigeur dès qu'ils auront. été acceptes par teutes les parties contractantes". Dans la mesure où, en application des dispositions du paragraphe 7 de l'Article II, on considère que les lists de concessions jointes à l'accord, font partie integrante de la Partie I de cet Accord, il est GATT/CP.3/SR.21 Annexe Page 8 évident que l'on ne peut modifier ou rectifier leur structure sans le consentenment unanime de toutes les Parties contractantes. C'est- à-dire qu'il suffit qu'un seul pays refuse de donner son approbation à des modifications que l'on se propose d'apporter aux listes, pour que cette modfication ne puisse être mise en viguer. L'exposé ci-dessus mentre bien l'nflexibilité du principe de l'intangibilité des listes qui contiennent les engagements tarifaires, puisque pour pouvoir les modifier, il est nécessaire d'obtenir le consentem nt unanime de toutes les parties intéressées. Principes regissant les modifications à apporter à la Partie I de l'Accord Ncus avons dejà vu comment les dispositions de l'Article XXVIII de l'accord garantissent, pendant une période de trois ans, la stabilité des concessions négociées à Genève en 1947; nous avons vu egalement qu'il était nécessaire d'obtenir l'approbation de toutes les Parties contractantes chaque fois que lion veut modifier une liste, conformement à la règle de l'unanimité stipulée à l'Article XXX. Nearmoins, nous estimons qu'il convient d'étudier de façon plus approfondie la nature des modifications qui pourraient être intro- duites dans les listes. si l'on veut bien comprendre les raisons fon- dam tales qui rendent nécessaire le principe inflexible qui régit ces modifications Dans tous les traits multilateraux tels que l'Accord genéral sur les tarifs douaniers et le commerce, toute modification apportée à une liste de concessions, qu'il s'agisse d'étendre ou de diminuer ces concessions, provoquerait sans aucun. doute le déséquilibre des negotiations qui ont eu lieu à Genève et créerait également des si- tuations tells que ces négociations cesseraient d'être mutuellement profitables. GATT/CP.3/SR.21 Annexe page 9 En ce qui concerne la possibilité d'augmenter les droits qui figurent dans les listes des différents pays, en modifiant les con- cessions précédemment négociées, il ne peut fire de doute que ce faisant on détruirait l'équilibre des concessions au moyen desquelles ces droits ont été négociés. Le point le plus difficile à comprendre et qui a donné lieu au sein du Groupe de travail à de nombreuses discussions, est la question de savoir si une réduction des tarifs figurant dans les listes d'une Partie contractante quelconque, constitue ou non une modification qui pourrait éventuellement détruire l'équilibre existant entre les con- cessions et qui, en conséquence, serait interdite aux termes des dispo- sitions do l'Accord, sauf si l'on peut porter effet à cette réduction au moyen de la procédure prévue à l'Article XXX de l'Accord qui, comme on la sait, exige pour ces cas, un vote unanime des Parties Contractantes. Les arguments présentés par la délégation de Cuba au cours des dis- sessions qui ont eu lieu au Groupe de travail, sont suffisamment claire pour illustrer la question; il est possible d'envisager le cas de deux produits analogues bénéficiant, dans une liste annexée à l'Accord, du tarif de la nation la plus favorisée et d'émettre l'hypothèse que l'un de ces produits bénéficie d'une réduction de droits, sans que l'autre produit bénéficie en même temps d'une réduction de droits dans la même proportion. Il est facile de comprendre qu'en matière de concurrence ce dernier produit se trouvera désavantagé par ce traitement préjudiciable, sur le marché du pays auquel appartient cette liste. On peut cnter maints exemples de produits analogues fabriqués dans différents pays et pour lesquels les droits ont été pour cette raison négociés par différentes Parties contractantes. Nous pourrions men- tionner ainsi certains spiritueux, tels que le rhum, le whisky, certains produits textiles fabriqués avec des fibres de rayonne et de coton, et quelques produits alimentaires tels que le beurre et l'oléomargarine. GATT/CP.3/SR.21 Annexe page 10 Quand on étudie ces précédents, on est arrive à conclure que dans le cadre d'un accord multilateral tel que l'Accord général, il nest pas possible d'autoriser ces reductions de droits arbitraires et unilatérales parce qu'elles pourraiert détruire ce minimum de stabilité qui est prévu dans l'Accord général. Lorsqu'en 1947, les PARTIES CONTRACTANTES ont signé l'Accord général, elles ont tenu compete non sculement des concessions qu'elles avaient reçues à la suite de négociations directs avec d'autres parties contractantes, mais aussi des avantages généraux qu'elles recueillaient de par l'application du principe de la clause inconditionnelle do la nation La plus favorisée. En outre, étant donné le caractère multi- lateral de l'Accord, on peut affirmer qu'à la fin des négociations, les Parties contractantes considéraient, comme une question fondamentale, non seulement les avantages tarifaires qu'elles obtenaient directement ou indirectement 'pour leurs produits, mais aussi le rapport existant entre les tarifs qu'elles obtenaient pour ces produits et les droits dont béné- ficiaient d'autres parties contractantes pour des produits analogues qui pouvaient concurrencer les leurs. C'est pourquoi si, postérieurement aux négociations de Genève et à un moment quelconque après le ler janvier 1951, une partie contractante subit une réduction disproportionnée des droits du traitement de la nation la plus favorisée, d'une manière qui place l'un de sos produits, au point de vue de la concurrence, dans une situation désavantageuse sur un marché déterminé, il no fait aucun doute que la valour des concessions directos obtenues pendant. les négociations par cette partie contractante se trouve diminuée. D'après le texte du paragraphe 1 du document GATT/CP.3/37, page 7, nous avons été amenés à conclure que l'interprétation du Groupe de travail n'est pas en accord avec la nôtre en ce qui concern les GATT/CP.3/SR.21 Annexe page 11 modifications apportées à la Partie 1 de l'Accord et qui sont fondées sur la présomption que, conformément aux dispositions de l'article II, les Parties contractantes se sont uniqument engagées à ne pas augmenter leurs tarifs. C'est une méthode qui dans l'interprétation d'un texte juridique ne saurait être adoptée, que d'examiner les différentes parties d'un texte juridique, sans tonir compte de leur contexte, En affirmant que l'Accord général ne comporte que l'engagement de ne pas augmenter les tarifs, parce que cet engagemnont est stipulé à l'article II, on fausse le mécanisme de l'Accord et on rompt l'unité des différentes dispositions de cet instrument, On ne peut ccmprendre tout le sens de l'article II sans le relier à l'article XXX. Il est exact que le premïer de ces articles n'envisage que l'éventualité d'une augmentation des droits mais le texte très complete du deuxième limite d 'une façon générale et en termes étendus, toute modification des listes en garantissant ainsi pour toutes les concessions, une stabilité complète qui les assure même contre la possibilité d'une reduction des droits sans consultation préalable. Si ce n'était pas là l'interprétation exacte, l'article XXX n'aurait jamais été rédigé pour exprimer d'aussi vastes. objectifs. Au lieu de discuter come c'est le cas das modifications que ne vient pas limiter un principe complémentaire, on aurait mentionné distinctement qu'il s'agissait de l'augmentation des droits. question de la compensation. Au cours des échanges de vues qui ont au lieu au sein du Groupe de travail, on a fait remarquer que si les dangers signalés par la déléga- tion de Cuba étaient fondés, les parties contractantes touchées par une réduction des droits, pourraient néanmoins avoir recours aux dispositions d'autres articles de l'Accord tels que l'Article XXIII, grâce auxquels elles pourraient obtenir une compensation équitable de la perte qu'elles GATT/CP.3/SR.21 Anexxe page 12 subissent. Si l'on étudiait la situation dans laquelle se trouvent les pays qui ne sont pas hautement industrialisés on comprendrait micux qu'il est néceseaire do maintenir le principe de la stabilité des concessions dans la structure même de l'Accord et de sauvegarder l'équilibro des intérêts entre las différentes parties contractantes, afin que l'Accord puisse toujours fonctionner sur une base mutuellement avantageuse pour tous les intéressés. Lorsqu'une partie contractante ne dispose pour l'exportation que d'un nombre limits de products; pour lesquels elle s'est efforcTe d'obtenir certaines concessions, il ne serait pas équitablo d'appliquer à co pays la critère selon lequel si elle pord une concession obtonue, elle devrait chercher dans d'autres dispositions de l'accord le moyen d'obtenir une compensation. Il ne saurait être question pour ces pays dont le développement économique est limité, d'envisager la possibilité d'lobtenir une compensation suffisante. Un pays très industriealisé qui perd une concession sur un de ces products, peut obtenir immédiatement une compensation suffisante pour un grand nombre d'autres produits que le pays en question exporte vers le même marché. Mais lorsque le pays qui perd une concession ne dispose que d'un nombre limité de produits exportables, la situation est entièrement renversée et il se trouvera donc dans une situation très difficile du fait qu'il lui sera pratiquement impossible de trouver des avantages qui soient véritablement compensatoires. Considérant la situation de ces pays, en tenant compte des faits ci-dessus mentionnés, nous avons été amonés à conclure qu'il est essentiel pour eux que la permanence et la stabilité des concessions dont ils bénéficient soient totalement garanties car il est fondamental que leur droit de profiter des advantages obtenus ne soit pas violé pendant la période des négociations. GATT/CP.3/SR.21 Annexe page 13 Si l'accord général est véritablement un instrument qui a pour but de réaliser l'équilibre nécessaire entre les économies et les intérêts do toutes les Parties Contractantes, s'il est vrai que l'Accord général comporte une structure du commerce régie par des principles de véritable coopération, dans le sens économique, il est essentiel que la stabilité des concessions dont bénéficient les potits pays soit pleinment respectée, au moins pendant la période où ces dites concessions sont valables, La délégation cubaine s'est efforcée d'exposer aux PARTIES CONTRACTANTES les questions de fond que soulève l' interprétation de l'Article XXX. Malgré les explications que nous avons fournies, d'autres délégations ont demandé s'il y aurait encore d'autres examples plus concrets qui permiettraient de démontrer plus netterment que le point de vue soutenu par la délégation cubaine n'a pas un caractère uniqument juridique. Notre délégation estime que les exemples qu'elle a exposés sont suffisanment clairs pour prouver que la discussion repose sur des questions fondamentales do grande importance que les PARTIES CONTRACTANTES ne peuvent négliger. A son sens, il strait on outre illegique dc supposer "a priori" que d'innombrables cas impliquant des modifications, autres que ceux que nous avons mentionnés comme impliquant des augmentations ou des reductions, pourraient surgir et pourraient aussi être une source d'inconvénients graves pour les PARTIES CONTRACTANTES en raison du déséquilibre qu'ils introduiraient dans les listes. Les cas de modifications susceptibles do créer la situation dont nous avons parlé sont assez nombreux pour qu'il soit impossible de los prévoir, GATT/CP.3/SR.21 page 14 d 'autant plus que faire une prévision do ce genre équivaudrait à prédire l'avenir Il est indéniable que les considérations cue nous verons d'exposer montment éloquernment que la seule manière de garantin a stablité des concessions est de s'en tenir à une interprétation rigide de l'Article XXX et à la règle do l'unaimïté, un ce qui concerne les modifications quï pourraient être introduites dans la Partie I de l'Accord. Au sens de la délégation cubain, la chose est si évidente que nous na pensons pas qu'il soit nécessaire d'insister et de présenter d'autres arguments pour faire mieuss saisir notre interpretation. Si cette conclusion e st adotée, il sera facile de comprendre aussi que l'on doit exclure du Protocole d'applcation provisoire qui contient les concitions d'adhésion toute procédure qui permettrait de porter atteinte au principe de la stabilité. Comme nous l'avons déjà dit, ce principe constitue l'un des fondemants sur lesquels repose l'Accord, C'est pourquoi La délégation cubaine répète qu'elle est opposée au texte du paragraphe 3 du Protocole tel qu'il est rédigé, pour la simple reason que le système des deux Listes qu'ill introduirait, en ce qui concerned les PARTIES CONTRACTANTES, pourrait créer des situations très délicates et permettrait de détruire l'équilibre des concessions tarifaires en vigueur depuis les deinières négociations qui ont ou lieu à Genéve en l947.
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zz311pw2934
Compte rendu de la vingtieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun à Annecy, le jeudi 2 juin 1949, à 14 h. 30
General Agreement on Tariffs and Trade, June 14, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
14/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.20 and GATT/CP.3/SR.19 + Corr.1 SR.20 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/zz311pw2934
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GATT_142
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13,909
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP .3/SR. 20 14 June 1949 FRENCH ORIGINAL : ENGLISH Parties Contractantes Troisième session COMPTE RENDU DE LA VINGTIEME SEANCE tenue à l'Hôtel Verdun à Annecy, le jeudi 2 juin 1949, à 14 h. 30. Président: M. L.D. WILGRESS (Canada) Objet de la réunion: SUITE DE LA DISCUSSION SUR LA DEMANDE DU GOUVERNEMENT DE TCHECOSLOVAQUIE EN VUE D'OBTENIR UNE DECISION, EN VERTU DE L'ARTICLE XXIII, SUR LE POINT DE SAVOIR SI LE GOUVERNEMENT DES ETATS-UNIS A MANQUE A SES ENGAGEMETNS AUX TERMES DE L'ACCORD, PAR LE JEU ADMINISTRATIF DES DELIVRANCES DE LI- CENCES D'EXPORTATION. GATT/CP.3/SR. 20 Page 2 M. EVANS (Etats-Unis d'Amerique) répond à l'intervention du chef de la délégation tchécoslovaque (document GATT/CP.3/38). M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) fait remarquer qu'il aimerait poursuivre la discussision un autre jour afin qu'il puisse ainsi disposer du temps nécessaire pour etudier la déclaration faite par le représen- tant des Etats-Unis. Pour le moment, il voudrait borner son intervention à quelques remarques. En ce qui concerne les licences d'exportation américaines qui ont fait l'objet d'une discussion lors de la dernière réunion de l'Assemblée generale des Nations Unies, il declare que cette question n'a été soulevée ni par son gouvernement ni par le Gouvernement de l'URSS, mais bien par le Gouvernement de la Pologne. Le délégué tchécoslovaque est fier de ce que le délégué des Etats-Unis considère son pays comme tellement dangereux du point de vue militaire, bien que la Tchécoslovaquie ne possède ni flotte, ni bombe atomique ni bases dans une partie quelcon- que du globe. Il souligne que la Tchécoslovaquie n'a contracté aucun en- gagement politique ou militaire centre un pays quelconque et que ses obli- gations se bornent à empêcher éventuellement une nouvelle agression de la part de l'Allemagne nazie, possible obligation ne constituant de danger pour la securité d'aucun pays. Il est surprise que le représentant des Etats-Unis n'ait pas répondu à la question qu'il a soulevée à propos du omprehensive Export Schedule No 26" en vertu duquel aux fins du con- trôle des exportations "l'Office of International Trade"a établi des ca- tégories pour toutes les expéditions à destination de pays étrangers, sauf peur celles qui sent destinées au Canada. Il lui semble, par consé- tuent, que tous les pays, sauf le Canada, paraissent à des degrés diverse, suspects aux Etats-Unis. Il désire savoir si les PARTIES CONTRACTANTES estiment admissible, étant donné l'existence de l'Accord général, qu'une distinction soit faite du point de vue des expertations et des importa- tions à l'egard de tel pays et non pas à l'égard de tal autre. GATT/CP.3/SR.20 Page 3 M. SHACKLE (Royaume-Uni) expose que son pays ne cache pas qu'il a été établi une liste de marchandises dont l'exportation est etroitement surveillée, pour des raisons de sécurité militaire, au moyen de licences d'exportation. Cette liste comprend aussi bien du matériel de guerre que du matériel qui, de l'avis de son gouvernement, pourrait contribuer directement à augmenter le potentiel militaire d'un autre pays. La délé- gation britannique ne cherche pas à nier que le contrôle exercé au moyen de licences d'exportation sur l'exportation de ces marchandises a un effet discriminatoire; tout contrôle appliqué pour des raisons de sécurité militaire est par définition discriminatoire. Aucun pays ne saurait aban- donner le droit d'exercer pareil contrôle lorsqu'interviennent des consi- dérations de sécurité nationale, et on ne saurait s'attendre à ce qu'il abandonne ce droit, Le Royaume-Uni ne demande pas mieux que d'avoir la possibilité de faire commerce aussi librement et aussi largement que pos- sible. Sll le pouvait, le gouvernement britannique serait heureux d'aban- donner des contrôles imposes pour des raisons de sécurité, mais il doit tenir compte des realites de la situation, telle qu'elle se présente dans le monde contemporain. Son gouvernement, en imposant des restrictions fondées sur des raisons de sécurité, soutient qu'il n'enfreint point par là les obligations qu'il a contractées en vertu de l'Accord général. L'arti- cle XXI (b) de cet accord stipule qu'aucune disposition dudit accord ne sera interprétée comme empêchant une Partie Contractante de prendre toutes mesures qu'elle estimerait nécessairespour la protection des in- térêts essentiels de sa sécurité et se rapportant notamment au trafic des armes, munitions et matériel de guerre et à tout commerce d'autres articles et matériel destinés directement ou indirectement à assurer l'approvisionnement des forces armées. Le représentant de la Tchécoslovaquie a tenté de faire une distinction entre, d'une part, le commerce ``destiné directement ou indirectement à assurer l'approvisionnement des forces armées" et, d'autre part, le "potentiel de guerre" d'un pays. Cette GATT/CP. 3/SR. 20 Page 4 distinction paraît entièrement artitficielle au representant britannique. Des marchandises qui seraient de nature à augmenter le potentiel de guerre d'un pays peuvent évidemment Otre utilisées à tout moment à d'autres fins, par exemple à la construction d'usines qui fournissent ou pourraient ultérieurement fournir les forces armées. Si ce but est prévu ou non, seul le pays importateur saurait se prononcer sur ce point, mais le pays exportateur reste dans la limite de ses droits lorsque, en cas de doute, il refuse de courir un risque. Il est, pense-t-il, un principe bien reconnu par tous les pays, à savoir celui que cheque pays est seul juge des intérêts de se sécurité. Bien entendu, personne ne niera qu'il existe quantité de produits qui peuvent servir aussi bien pour la guerre qu'à des fins pacifiques, mais lorsqu'il y a doute, son gouvernement est obligé de se réserver entièrement le droit de décider dans chaque cas individuel s'il peut ou non accorder une licence d'exportation. Cela ne signifie pas que son gouvernement refuserait de tenir compte de représentations qui pourraient lui être faites pour montrer que telle ou telle expédition de matériel pouvant servir à la fois à des fins militaires et à des fins pacifiques, sont en fait destinées à des fins pacifiques, D'un autre côté, le régime de contrôle adopté par le Royaume-Uni vise à réduire au minumum l'incertitude qui pourrait exister sur ce point, et à avertir autant que possible aussi bien ceux qui à l'étranger se proposeraient d'importer certains produits et les exportateurs britanniques des restrictions existant dans ce domaine et des conditions auxquelles le Gouvernement britannique subordonne ces exportations. En procédant ainsi, le Gouvernement britanni- que prend soin de reduire le plus possible toute intervention dans les changes normaux. Il a souvent été prétendu - et l'orateur pense que le délégué tchécoslovaque a fait sienne cette imputation - que le Royaume-Uni n'est pas libre d'agir dans ce domaine et qu'il est contraint, par des pressions venant de l'extérieur, de suivre une politique contraire à ses GATT/CP. 3 /SR .20 Page 5 intérêts propres et à ceux d'aures pays. Cette accusation n'est pas fondée. Le fameux article 117(d) de la loi américaine dite Economic Co- operation Act" n' mpose au Royaume-Uni aucune obligation dans ce domaine et toute decision concernant le contrôle britannique sur les exportations relève uniquement du Royaume-Uni. En cette matière l' "Economic Co-operation Agreement" signé entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis d'Amérique au mois de juillet de l'année dernière ne lui impose pas non plus une obli- gation quelconque. Bref, son pays n'a rien à se reprocher dans cette affaire. Comme il a été dit récemment au cours des deliberations de la Commission économique pour l'Europe par M. Mayhew, Sous-secretaire d'Etat britannique aux Affaires etrangères, le Royaume-Uni, lorsqu'il insiste pour maintenir son droit de ne pas vendre à certains gouvernements du ma- tériel et des fournitures de caractère militaire, est animé par le désir d'assurer le maintien de la paix, et non par une répugnance à entretenir des rapports commerciaux avec certains pays. M. PHILIP (France) declare qu'il a examiné en toute objectivité la plainte déposée par le représentant de la Tchecoslovaquie. Il a rectifié une affirmation faite par le representant de la Tchécoslovaquie concernant le parti politique auquel appartient M. Chambeiron, auteur de l'interpel- lation à l'Assemblée Nationale française qu'a citée le représentant de Tchécoslovaquie. M. Philip a abouti à la conclusion qu'il devrait lui-même poser trois questions, à savoir : (a) le prejudice subi justifie-t-il la plainte ? (b) ce préjudice s'est-il manifesté par une diminution du volume des echanges ? et (c) une diminution du volume des Tchanges provient- elle de mesures discriminatoires ? L'orateur désire attirer l'attention de l'assemblée sur le tableau annexé à la déclaration du représentant de la Tchecoslovaquie (Document GATT/CP.3/33, page 15). Il regrette que les données relatives aux importations de la Tchécoslovaquie n'indiquent que des pour- centages et qu'elles ne montrent pas quel était le volume effectif des échanges. Un fait l'a particulièrement frappé: on constate en 1948 par rapport à 1947 une diminution des importations de la Tchecoslovaquie non seulement en provenance des Etats-Unis d'Amerique GATT/CP.3/SR .20 Page 6 mais aussi de celles on prevenance destou'les autres pays mentionnés dens ladite annexe, à le seule exception de le Grèce. Il a aussi noté que ce ne sont pas les échanges avec les Etats-Unis mais coux avec le Danemark qui ont accusé le plus forte diminution. M. Philip on conclut que la plus forte diminution on peurcentage qu'aient accusée les échanges n'a pas été causée par ce que le représentant de le Tchécoslovaquie appelle des me- sures de discrimination. Il rappelle qu'au cours de le récente session de le Commission économique pour l'Europe, l'attention de tous les gouvernements a été attirée sur l'essor de la production des pays de l' Europe orientale et sur le développement considérable qu'ont pris les échanges entre ces pays. L'orateur se demande s'il ne faut pes attribuer à ce développement des échanges entre les pays de l'Europe orientale le diminution des importations tchécoslovaques on provenance des pays mentionnés dans le tableau présent par le représentant de la Tchécoslo- vaquie. Il suggère que la délégation de la Tchécoslovaquie ne devrait plus à l'avenir, se borner, dans ce ces particulier, à indiquer des pourcentages mais qu'elle devrait communiquer des chiffres sur le volume effectif des échanges et sur l'importance que presentent pour le commerce extérieur de la Tchécoslovaquie, les relations commerciales avec les pays de l'Europe orientalei Par contre, le représentant des Etats-Unis a communiqué les chiffres pour 1937/38 et 1947/48, et il a montré de manière probante que les importations de la Tchécoslovaquie en provenance des Etats-Unis ont été plus considérables pen lant le période d'après-guerre qu'elles ne l'avaient été pendent les années qui ont précédé les hostilités. Pour cette raison, M. Philip estime qu'il n'existe aucune raison qui puisse motiver une plainte; il suggère donc qu'on mette fin à la discussion sur cette question. Page 7 M. AUGENTHALER revient aux observations que le représentant de la France a faites au sujet de M. Chambeiron, membre de l'Assemblée Nationale française. Il déclare qu'ainsi que le montrent les comptes rendus de l'Assemblée Nationale française, M. Chambeiron n'est pas communiste comme le le représentant de le France l'e donné à entendre; c'est un républicain indépendant. Ce qui importe ce n'est cependant pes de savoir à quel parti politique appartient M. Chambeiron. Il s'agit du fond de la question posée par M. Chambeiron et de la réponse que le président de l'Assemblée Natio- nale française a donné à cette question. Le Président de l'Assemblée Nationale française s'est en effet borné à répondre qu'il était reconnais- sant à K. Chambeiron d'avoir respecté la limite de cinq minutes. M. Augenthaler déclare que, pour autant qu'il le sache, aucune autorité française n'a depuis lors confirmé ou démenti le déclaration que M. Chambeiron a faite le 17 mai 1949 à l'Assembleé Nationlae française. Dans l'annexe à laquelle le représentant de la France s'est référé, il n'a été formulé de plainte à l'égard d'aucun pays. L'orateur croit savior que le Gouvernement des Etats-Unis a communiqué une liste secrète aux pays partici- pant au Plan Marshall; or personne ne sait comment les pays adhérant au Plan Marshall entendent utiliser cette liste. Il rappelle les risques que cou- rent les importateurs tchécoslovaques obligés d'envoyer des fonds à l'étran- ger et il est sûr que tout autre partie contractante qui se serait trouvée en pareille posture aurait soulevé la question de la même manière que la Tchécoslovaquie. Le fait d meure que les importations de la Tchécoslovaquie en provenance des Etats-Unis ont diminué de 53% en 1948; l'orateur déclare à ce propos qu'il est tout disposé à communiquer des chiffres précis à une date ultérieure. Se référant à la déclaration faite per le représentant du Royaume-Uni, il déclare qu'il n'a ni affirmé ni donné à entendre qu'une pression ait été exercée de l'extérieur sur le Roycume-Uni. Le Président suggère qu'on laisse au représentant de la Tchécoslovaquie le temps nécessaire pour qu'il puisse étudier la déclaration faite par le représentant des Etats-Unis; il propose en outre de communiquer à la presse un compte rendu tres détaillé des débats de la présente séance. Il en est ainsi décidé. La séance est levée 116 h.45
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dg427fz7626
Compte rendu de la vingt-neuvieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le jeudi 29 juin 1949, à 14 h. 30
General Agreement on Tariffs and Trade, June 29, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
29/06/1949
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GATT/CP.3/SR/29 and GATT/CP.3/SR.29 - SR.32 + SR.31/Corr.1,2
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GATT_142
444
3,044
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR/29 29 June 1949 TRADE ET LE COMMERCE FRENCH ORIGINAL: ENGLISH PARTIES CONTRACTANTES Troisième session COMPTE RENDU DE LA VINGT-NEUVIEME SEANCE tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le jeudi 29 juin 1949, à 14 h. 30. Président: H. E. Wyndham White, Secrétaire exécutif Question discutée: Demande de la délégation de Cuba concernant des modifications à apporter à certaines positions du tarif (GATT/CP.3/45) A.MARTINEZ (Cuba) informe les Parties contractantes qu'à la suite de négociations avec les délégations du Canada et des Etats-Unis, et après consultation des délégations du Chili et des Pays-Bas qui ont déclaré que les modifications proposées pourraient les intéresser, un accord satisfaisant pour toutes les parties est intervenu. Il dit combien sa délégation a apprécié la coopération qui lui a été accordéc. M.WILLOUGHBY (Etats-Unis d'Amérique) M.COUILIARD (Canada), M.MULLER (Chili) et M. BOEKSTAL (Pays-Bas) approuvent les modifications apportées à la liste de Cuba. Les Parties contractantes approuvent à l'unanimité le résultat des négociations entre la délégation de Cuba d'une part, et les délégations du Canada et des Etats-Unis d'autre part. Page 2 Le PRESIDENT suggère que, pour donner effet à la décision des Parties contractantes, ces changements soient inclus dans un Protocole qui sera signé à la fin de la session actuelle. Ce Protocole ne pourrait pas, toutefois, être signé avant la fin de la présente session; or Cuba voudrait que les modifications soient appliquées dès le ler juillet 1949. Pour parer à cette difficultê, le Président propose que l'accord qui vient d'être confirmé par les Parties contractantes soit considéré comme effectif en attendant l'entrée en vigueur du Protocole qui sanctionnerait officiellement les modifications, ou bien que, conformément au paragrapge 5 (a) de l'Article XXV, le gouvernement cubain soit relevé de ses obliga- tions Jusqu'à ce que le Protocole prenne effet. A son avis, c'est la première des deux solutions possibles qui serait la'meilleure. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) est d'accord avec le Président, et estime qu'il serait dangereux de recourir à l'Article XXV. Les listes ne peuvent pas être modifiées par décision prise à la majorité des deux tiers. L'orateur suggère d'inclure ces modifications dans un Protocole de modification, étant entendu qu'aucune objection ne sera soulevée au moment de la signature. L'Assemblée décide que, l'accord ayant été confirmé par les Parties contractantes; le gouvernement cubain sera libre de le mettre en pratique à dater du ler Juillet 1949, et que cet accord sera incorporé dans un Protocole qui sera signé à la fin de la présente session par toutes les Parties contractantes, lesquelles se sont déjà engagées par leur décision à accepter ledit Protocole. La séance est levée à. 15 heures 15
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vy756wd9331
Compte rendu de la vingt-quatrieme seance : Tenue à l'hôtel de Verdun, à Annecy, le jeudi 9 juin 1949, à 14 h.30
General Agreement on Tariffs and Trade, June 9, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Parties Contractantes
09/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.24 and GATT/CP.3/SR.24 SR.25 + Corr.1,2
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GATT_142
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wd133wp2084
Compte rendu de la vingt-quatrieme seance : Tenue à l'hôtel de Verdun, à Annecy, le jeudi 9 juin 1949, à 14 h.30
General Agreement on Tariffs and Trade, June 9, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
09/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.24 and GATT/CP.3/SR.24 SR.25 + Corr.1,2
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GATT_142
2,182
13,717
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR. 24 TRADE ET LE COMMERCE FRENCH Parties contractantes Troisième session COMPTE RENDU DE LA VINGT-QUATRIEME SEANCE tenue à l'hôtel de Verdun, à Annecy, le jeudi 9 juin 1949, à 14 h.30. Président :M. L.D. WILGRESS (Canada) Objets de la réunion: 1. Discussion du rapport du Groupe de travail N¦ 1 (Adhésion) (GATT/CP .3/37) (Suite) 2. Rapport Il du Groupe de travail N¦ 1 (Adhésion) -Contri- bution des gouvernements adhérents à la couverture des frais des services de Secrétariat pour les Parties contractantes (GATT/CP .3/27). Projet du Protocole établi à Annecy relatif aux conditions d'adhésion à l'Accord général (GATT/CP.3/37). Discussion du PARAGRAPHE 10 (a) (Suite) M. SHACKLE (Royaume-Uni) estime que si l'on voulait renvoyer jusqu'au ler janvier la date à laquelle les gouvernements adhérents pourraient., pour la première fois, devenir Parties contractantes, cela entraînerait un retard considérable. Par ailleurs, il pense que même en adoptant cette date, les difficultés indiquées par les délé- gués du Chili et du Brésil ne se.tronveraient pas écartées. GATT/CP.3/SR.24 Page 2 M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) insiste pour que soit maintenue la date du ler janvier, pour les raisons techniques déjà indiquées. Le PRESIDENT fait remarquer que le paragraphe dont il s'agit se rapporte uniquement à la signature du Protocole et non pas à l'entrée en vigueur des concessions accordées à Annecy ; ce qui est proposé en l'occurence doit être rapproché des propositions émises antérieurement et d'après lesquelles une décision aurait dv intervenir à la fin de la session d'Annecy. M..A+GENTHALER (Tchécoslovaquie) expose qu'il s'agit en somme de nouveaux accords commerciaux et que cette question demande à être trai- tée par les différents governements de la même manière que le seraient de tels accords. M. SHACKLE (Royaume-Uni) propose en tant que solution de compromis la date du 30 novembre. M. GARCIA OLDINI (Chili) accepte cette date, pourvu que le procès- verbal comporte mention du fait que si certain pays ne sont pas à même do signer le Protocole avant l'expiration de ce délai, leur demande d'une prolongation de ce délai sera examinTe avec compréhension. M. HEWITT (Australie) rappelle que, comme le Président l'avait déjà mentionné, la date primitivement prévue avait été reported de la fin de la session jusqu'au 31 octobre, à la suite des objections soulevées à l'encontre du rapport antérieur du Groupe de travail, et il pense que cette date a été acceptée par ce Groupe. La question de la date inté- resse les governments adhérents et il vaudrait peut-être mieux laisser la question provisoirement en suspens et de voir, le moment venu, si les deux tiers des Parties contractantes ont signé ou non la page prévue à cet effet. Si tel n'est pas le cas, il conviendra alors d'examiner à nouveau la question de la prolongation du délai pour la signature des GATT/CP .3/SR.24 Page 3 décisions prises, compte tenu de la situation qui existera alors. Si tel ou tel gouvernement adhérent peut et veut devenir Partie contractante d'ici le ler décembre, il faudra alors tenir compte de ce fait avant de s'entendre sur une date postérieure. M.LARRE (France) estime que si les deux tiers des Parties contractan- tes ont signé avant le 31 octobre le Protocole afin d'autoriser l'adhésion de tel ou tel Etat, cet Etat doit être à même de devenir Partie contrac- tante dans un délai de trente jours. M. SANTOS VERAS (Brésil) voudrait savoir si la modification de la date proposée tiendra lieu de la mention spéciale, dans le compte rendu de la séance, de l'examen compréhensif d'une demande de prolongation du délai fixé pour la signature. Le problème particulier du Brésil ne sera pas nécessairement résolu si l'on reporte la date, tel que cola a été proposé. De toute façon, l'orateur tient à expliquer qu'il n'est pas certain que le Brésil ne soit pas à même d'a.pprouver le Protocole d'ici le 31 octobre. Le PRESID!NT déclare que la proposition du délégué du Royaume-Uni, d'après laquelle la date fixée pour la signature serait reportée au 30 novembre, a été faite de manière à répondre aux objections soulevées par le délégué tchécoslovaque, qui avait invoqué des difficultés techniques. Le compte rendu de la séance portera néanmoins mention de la déclaration demandée par les délégués du Chili et du Brésil. M. COUILLARD (Canada) doute qu'il soit opportun de reporter au delà du 31 octobre la délai fixé pour la signature, date qui représente déjà une solution de compromis et qui paraet acceptable à la majorité. M. LAMSVELDT (Pays-Bas) est d'accord avec M. Couillard. GATT/CP .3/SR.24 Page 4 M. GURCLA OLDINI (Chili) constate que si le compte rendu de la réunion comporte la mention prévue, cela résoudra le problème qui se poserait pour certains gouvernements tels que le sien, au cas où ils ne seraient pas à même de signer d'ici la date fixée. Toutefois, une dé- cision prise à cette dat par les deux tiers des Parties contractantes obligerait les autres Parties contractantes à étendre les concessions accordées indirectement aux gouvernements adhérents on question, que ces autres Parties contractantes soient ou non d'accord. C'est là une ques- tion qui n'a pas été prévue. E. SHACKLE (Royaume-Uni) estime que le point essentiel est le sui- vant : les gouvernements adhérents doivent être à même de devenir Par- ties contractantes à une date rapprochée. L'oratour estime qu'il serait possible de changer la premiFre date de manière à la fixer,au paragraphe 10 (a), au 30 novembre, tout en conservant la date du ler décembre au paragraphe 12 (a). M. HEWITT (Australie) fait observer que la période de trente jours prévue aux alinéas (a) et (b) du paragraphe 12 avait été fixée en raison des difficultés techniques qu'on éprouve lorsqu'il s'agit d'entrer en communication avec tous les gouvernements et de mettre en vigueur à une date antérieure les décisions prises. Si, du point de vue technique, toutes les Parties contractantes et les gouvernements adhérents pouvaient exécuter les décisions intervenues dès le lendemain du jour où elles auront été prises à Lake Success, il ne serait pas nécessaire alors de prévoir un tel délai et il serait possible de retenir la dernière propo- sition faite par M. Shackle, à savoir de maintenir la date du ler décem- bre. M. SHACKLE (Royaume-Unï) déclare qu'il n'a pas voulu modifier le préavis de trente jours et il pense que, sauf certaines modifications de forme dans le texte, ce délai pourrait être maintenu. GATT/CP.3/SR .24 Page 5 A la suite d'un vote intervenu à la majorité de neuf voix contre six, la date du 31 octobre est remplacée par celle du 30 novembre. Est également approuvée la proposition du délégué du Royaume-Uni, d'après laquelle le compte rendu de la séance comportera une mention indiquant qu'une demande de prolongation de délai de la part, des pays qui ne seraient pas à même de signer d'ici cette date, sera examinTe dans un esprit de compréhension. M. LARRE (France) estime que ce traitement compréhensif doit être accordé à tous les pays, et non seulement au Brésil et au Chili et M. SHACKLE répond que telle a bien été son intention. Le paragraphe 10 (a) ainsi amendé est approuvT. Paragraphe 12: Le PRESIDENT estime que la date du ler décembre doit devenir celle du ler janvier., afin d'éviter des complications. M. HOLLIS (Etats-Unis) expose qu'un gouvernment adhérent pourrait de la manière suivante devenir partie contractante à la date du ler dé- cembre, alors même qu'il laiserait leProtocole ouvert à la signature jusqu'au. 30 novembre : si, avant, le 31 octobre, le Protocole a été signé par les deux tiers des Parties contractantes pour enregistrer l'adhésion de tel ou tel gouvernment et aussi par ce gouvernement adhérent, il en- trerait alors, pour ce gouvernement adhérent, en vigueur à la date du ler décembre. De même, s'il est signé entre les dates du 31 octobre et du 30 novembre, il entrera en vigueur 30 jours après la date de la signature. L'orateur propose ensuite certaines modifications de rédaction. M. HEWITT (Australie), parlant en sa qualitT de rapporteur du Groupe de travail, déclare que le paragraphe on question a. été établi avec quel- ques difficultés, en raison de certaines questions soulevées par M. Usmani (Pakistan) ; il est par consTquent indiqué que celui-ci ait l'occasion de présenter ses observations à. propos des modifications GATT/CP.3/SR .24 Page 6 proposées. L'orateur voudrait aussi savoir si, à la suite des modifica- tions de rédaction proposées, l'intervalle de trente jours qui doit s'é- couler avant l'entrée en vigueur du Protocole, est maintenu. M. GARCIA OLDINI (Chili) fait observer que si l'on a maintenu la date du ler décembre, la raison en est avant tout qu'il s'agit d'abréger le délai dans lequel un gouvernement adhérent peut devenir Partie contrac- tante ; si, comme cela paraît probable, de toute façon, un seul gouver- nement adhérent est à même de devenir Partie contractante avant le ler janvier, il n'y a guère de raison de maintenir la date du ler décembre. Cela est d'autant plus vrai que les réponses reçues des gouvernements adhérents au sujet de la date à laquelle ils pourraient mettre en vigueur l'Accord, ont été données dans l'hypothèse où la Conférence se termine- rait au mois de juin, et que ces réponses se trouveront sans doute modi- fiées en raison de la prolongation de la conférence. M. CASSIERS (Belgique) et M. SHACKLE (Royaume-Uni) sont d'accord pour estimer qu'il serait plus simple d'adopter la date du ler janvier. Cette solution est approuvée. M. COELHO (Inde) se demande si la première phrase du paragraphe 12 n'est pas superflue, étant donné qu'au paragraphe 3, il est déjà dit : "nonobstant les dispositions du paragraphe 12". M. GARCIA OLDINI (Chili) croit que ce membre de phrase est indis- pensable pour l'équilibre du texte et l'application réguliére du Proto- cole. M. HEWITT (Australie) déclare que ce membre de phrase, de même que celui qui figure au paragraphe 3, traduit l'accord auquel a abouti le Groupe de travail, et il estime par conséquent qu'ils doivent être main- tenus. M. Coelho n'insiste pas. GATT/CP .3/SR .24 Page 7 Le paragraphe 12 est approuvé, compte de la modification appertée aux dates. Le PRESIDENT demande si le Protocole entier se trouve ainsi approuvé. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) expose qu'il doit réserver son attitude en ce qui concerne l'ensemble du Protocole. A la suite de la séance que les Parties contractantes ont tenue la veille, sa délégation se trouve placée dans une situation très difficile et il ne sait pas encore quelles seront les réactions de son gouvernement. Toutefois, il tient à dire qu'à son avis, la clause de la nation la plus favorisée de l'Accord général a perdu sa signification et, puisque son gouvernement a conclu des accords commerciaux avec la plupart des pays intéressés, accords qui comportent la clause de la nation la plus favorisée sous sa forme traditionnelle et qui serait, le cas échéant, maintenue par la Cour de Justice internationale, il n'est pas sûr que son gouvernement désire continuer las négociations actuelles, ce qui lui ferait perdre les avantages que lui assurent les accords commerciaux existants. L'ensemble du Protocole ost ensuite approuvé. sauf pour la réserve soulevée par le délègué de la Tchécoslovaquie. M. VAYAS GOMEZ (Cuba) tient à ajouter que, pour le moment, la délé- gation de Cuba ne poursuivra pas plus avant la question qu'elle a soule- vée à propos du paragraphe 3 du Protocole, car elle n'a pas encore reçu d'instructions de son gouvernement. Toutefois, il se réserve le droit de soulever cette question à une date ultérieure et du demander que sa déclaration figure dans le compte rendu de la séance où elle a été faite. Le PRESIDENT répond qu'il en sera fait ainsi. Le PRESIDENT passe ensuite à la question des annexes jointes au rapport et fait observer que l'annexe A contiendra maintenant les Listes des Parties contractantes et l'annexe B les listes des Etats adhérents. Ces listes prendront la même forme que celles qui ont été établies à Genève. GATT/CP.3/SR .24 Page 8 Ces annexes sont approuvées. La page 23 du rapport "Attestation du Président des Parties contrac- tantes authentifiant le texte du présent Protocole" est approuvée. La page 24 du rapport "Modèle de page de signature" est approuvée. L'ensemble du rapport, compte tenu des réserves mentionnées ci-dessus et des modifications découlant des changements apportTs au Protocole, est ensuite approuvé. La PRESIDENT déclare que le rapport sera maintenant transmis au Grou- pe de travail mixte de l'Adhésion qui fera, à son tour, rapport au Comite des négociations tarifaires. 2. Rapport II du Groupe de travail No 1 (Adhésion).- Contribution des gouvernements adhérents à la couverture des frais des services de secré- tariat pour les Parties Contractantes (GATT/CP.3/27). Ce rapport est approuvT et est également transmis au Groupe de tra- vail mixte de l'Adhésion, lequel le transmettra à son tour au Comité des négociations tarifaires. Le PRESIDENT remercie le Groupe de travail de ses efforts prolongés et vigoureux et exprime les remerciements tout particuliers des Parties contractantes au Rapporteur du Groupe, M. C.C. Hewitt. M. SHACKLE (Royaume-Uni) remercie le Président, de même que le Rapporteur. La sTance est levTe à 17 h.30.
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rk949vv3552
Compte rendu de la vingt-septieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, Annecy le vendredi 17 juin 1949, à 14h.30
General Agreement on Tariffs and Trade, June 17, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
17/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.27 and GATT/CP.3/SR.27 + Corr.1 SR.28
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/rk949vv3552
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GATT_142
3,424
22,738
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.27 FRENCH TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL : ENGLISH PARTIES CONTRACTANTES Troisième Session COMPTE RENDU DE LA VINGT-SEPTIEME SEANCE tenue à l'Hôtel Verdun, Annecy le vendredi 17 juin 1949, à 14h.30. Président : M. G.N. PERRY (Canada) Questions discutées : Rapport du groupe de travail 3 sur la procédure de consultation Prévue au paragraph 4(a) de l'Article XII (GATT/CP.3/30) (Suite de la discussion). M. CASSIERS (Belgique) rappelle la discussion poursuivie au cours de la séance précédente, où il a été reconnu nécessaire qu'un groupe de travail ou un comité pût procéder à des consultations dans les inter- valles des sessions lorsque des cas urgents viendraient à se présenter. Pareille procédure n'entraînerait pas de délégation de pouvoir. Pour écarter tout malentendu, M. Cassiers propose d'ajouter la phrase sui- vante à l'amendement des Etats-Unis : En pareil cas toutefois, le Comité spécial ne serait pas autorisé a prendre de décision sur les mesures à prendre par les PARTIES CONTRCTANTES à la suite des consultations ouvertes". M. CASSIERS explique que ce texte contribuera à préciser le statut et les attributions du Comité. Si en effet une décision doit être prise avant l'ouverture d'une session ordinaire, l'existence d'un pareil GATT/CP.3/SR.27 Page 2 Comité présentera cet avantage qu'une session spéciale ne sera pas convo- quée avant l'achèvment des phases préliminaires de la consultation et de la recherche, ni avant qu'une session plénière des Parties Contractantes ne soit en mesure de prendre des décisions rapides. Il n'est pas prévu que le Comité doive prendre de déisions au nom des PARTIES CONTRACTANTES; il servira seulement à combler les lacunes de l'Accord en cas d'urgence. M. OLDINI (Chili) estime que la proposition visant à Téendre le champ application de la procedure ne s'appuie sur aucun argument probant. Il n'y a pas lieu de rechercher le moyen de résoudre des problèmes pratiques en dehors du cadre de l'Accord, et si cet0 Acord présente certaines lacunes, elles ne doivent pas être comblées grGâe à des dispositions de procédure arbitraires; toute clause relative à un point non prévu dans l'Accord cons- titue un amendment à l'Accord. Le strict respect de la légalité et do la souveraineté présente pour les petites nations un intérêt vital, car elles ne disposent d'aucune autre protection, et elles ne sauraient constater sans inquiétude que leurs droits soient limités par des exigences excessives. Quant à l'exercice d'une souveraineté limitée et conjointe mentionnée par le représentant de la France, on ne peut l'envisager sans qu'il soit assor- ti de measures de sauvegarde au profit des petites nations, et il doit être strictement conforme aux. dispositions de l'Accord; il ne saurait y avoir d'action conjointe légitime en dehors du champ d'application de l'accord, si elle s'oppose à la volonté de certaines Parties Contractantes. La propo- sition primitive, ainsi que la phrase supplémentaire suggérée par le repr&é sentant de la Nouvelle-Zélande, qui doivent l'une et 1lautre faire l'objet d'un nouvel examen très attentif, doivent être renvoyées à un group de travail ; se référent aux débats de la vîigt-cinquième séance, M. Oldini conclut qu'on peut parvenir par Une décision majoritaire à une solution GATT/CP.3/SR.27 Page 3 incomplète, mais que le principle d'uno représentation équilibrée, consa- cré par l'article 78 de la Charte de la Havane, ne sere jemais assuré. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) maintient qu'aucune des lacunes que l'on peut relever dans l'Accord ne peut être comblée par des dispositions prévoyant une procédure; un amendment est nécessaire pour complèter un traité international. C'est un principe bien établi de droit internatio- nal que l'interprétation de tout accord prévu, si elle implique des obli- gations, doit s'effectuer de la façon la plus restrictive. Le Comité proposé, s'il é tait créé malgré l'opposition de certaines Parties Contrac- tantes, n'aurait pas le droit de contraindre à comparaître devant lui celles des parties qui n'auraient pas accepté sa création. En conclusion, M. Augenthaler, commentant les observations faites par le représentant du Canada, émet l'opinion que la bonne foi d'une parties contractante doit être admise par hypothèse jusqu'à preuve du contraire. M. SHACKLE (Royaume-Uni) estime que dans les cas comparables à ceux que prévoient les paragraphes 4 (a) et 4 (c) de l'Article XII, où telle ou telle Partie contractante doit ou peut consulter les PARTIES CONTRACTANTES lorsque certaines mesures sont envisagées, la procédure recommandée par le groupe de travail peut légitimement s'appliquer. Mais dans les cas où les PARTIES CONTRACTANTES doivent prendre l'initiative d'ouvrir des consult.- tions, par exemple les cas prévus aux paragraphes 4 (b) et 5 de l'Article XII et au paragraphe 1 (h) de l'Article XIV, pareille procédure no semble pas opportune. En pareil cas, le droit d'initiative des PARTIES CONTRAC- TANTES ne doit pas être délégué et les PARTIES CONTRACTANTES doivent exa- miner chaque cas avant de le renvoyer à un organisme subsidiaire. M. Shackle estime que la proposition du représentant de la Nouvelle-Zélande peut s'appliquer à ce cas et qu'il convient de l'examiner avec soin. A cette GATT/CP.3/SR.27 Page 4 fins il se rallie à proposition du représentant du Chili, d'après laquelle la question devra être renvoyée au Groupe de Travail 3, sous réserve de tout changement de composition que le Président pourra juger nécessaire, ou à un Groupe de Travail similaire. M. KING (Chine) envisage le point de droit soulevé par le représen- tant du Chili, d'après lequel les dispositions du paragraphe 4 (a) de l'Article XII ne permettent nullement de créer de tels comités spéciaux, et ne les autorisent pas non plus à inviter des parties contractantes à prendre part à des consultations. Il lui semble que l'opinion du repré- sentant du Chili repose sur un malentendu. Il a supposé à tort qu'une Parties Contractante qui serait directement intéressée risquerait de ne pas être invite à participer aux travaux d'un comité spécial, ce qui, de l'avis de M. King, est inconcevable. Puisque cette partie est l'un des hôtes qui formulent semblable invitation, les problèmes relatifs à la délégation de fonctions doivent être plus apparents que réels. Le repré- sentant du Chili ne doit donc éprouver aucune difficulté à accepter la proposition, étant donné surtout qu'on l'envisage simplement comme une disposition provisoire n'autorisant aucun organisme en dehors des PARTIES CONTRACTANTES elles-mêmes à prendre des décisions, et prévoyant des pro- cédures pratiques auxquelles on aura recours uniquement dans des cas excep- tionnels et urgents. Sur la question essentielle de savoir qui décidera du caractère exceptionnel et urgent de chaque cas, M. King se ralliera à l'une ou l'autre suggestion, mais soutient la proposition d'après laquelle l'ensemble du paragraphe14 et les amendements envisagés seraient renvoyés au Groupe de Travail 3 pour complément d'étude. M. LAMSVELT (Pays-Bas) n'éprouve aucune difficulté à accepter la proposition des Etats-Unis, mais il préférerait que la proposition soit renvoyée au Groupe de Travail 3. GATT/CP.3/SR.27 Page 5 M. WILLOUGHBY (Etats-Unis) signale sa délégation et visant à instituer une d'autre objet que de combler une lacune. d'opinion sur sa valeur, elle pourra être de travail. Il conviendra cependant que à achever cette étude aussi rapidement que la proposition présentée par procédure pratique, n'avait pas Puisqu'il existe une divergence être étudiée à nouveau par le groupe le groupe de travail soit invité que possible. M. LECUYER (France) déclare que sa délégation estime également que les amendements doivent être renvoyés, pour complement d'étude, au Groupe de Travail. Quant à l'amendement de la délégation belge, bien qu'il soit acceptable en son fond, certaines modifications de rédaction demeurent nécessaires. M. REISMAN (Canada) se rallie à la proposition tendant à renvoyer la question au Groupe de Travail et exprime l'espoir que cette étude sera achevée aussi promptement que possible, et que les PARTIES CONTRACTANTES s 'occuperont du reste du Rapport sans attendre la conclusion des délibérations du Groupe de Travail sur ce point. Il est décidé que l'ensemble de la question sera renvoyé au Groupe de Travail 3 qui en poursuivra l'étude et formulera des recommandations. Le PRESIDENT présente le project de mandat suivant : " pour examiner, en s'inspirant des débats qui se sont déroulés au sein des PARTIES CONTRACTANTES, la mesure dans laquelle la procédure que prévoit le document GATT/CP.3/30 doit également s'appliquer aux cas appropriés se rattachant aux Dispositions de l'Accord Général autres que le paragraphe 4 (a) de l'Article XII, et pour présenter des recommandations aux PARTIES CONTRACTANTES". GATT/CP.E/SR.27 Page 6 M. HEWITT (Australie) présente quelques observations générales sur le mandat proposé. Il estime tout d'abord que les PARTIES CONTRACTANTES, en examinant les procédures à appliquer à ce genre de cas dans l'interval- le des sessions, ne doivent pas se laisser influencer par la recommandation relative à l'application de la procédure prévue au paragraphe 4 (a) qui, il le fait remarquer, n'a été adoptée par le groupe de travail qu'à une très faible majorité. Ce rapport du groupe de travail ne doit pas préjuger l'exemen de l'application des procedures prévues par autres dispositions, question qui doit être examinée et discutée de façon objective. Le mandat proposé, qui admet par avance que seront applicables les procédures adop- tées pour l'Article XII (4)(a), et qui limitera l'examen au degré d'appli- cation de ces procédures, est donc libellé de façon peu satisfaisante. M. Hewitt fait également observer que si, au point où la session est par- venue, il est toujours nécessaire de rechercher des procédés permettant d'accélérer le travail, toutefois s'il surgit un désaccord sérieux sur une question importante de cette nature, il faut que l'on puisse disposer d'un délai suffisant pour l'examiner sérieusement et il ne convient pas de la régler commo s'il s'agissait d'une question secondaire. La forme actual- le du project de mandat donnerait naturellement à croire qu'il y aura lieu de réexaminer la question de la procédure à appliquer dens l'initervalle des sessions en vertu de toutes les dispositions de l'Accord général autres que l'Article XII (4)(a), disposition parmi lesquelles les moins importantes ne sont pas celles qui se rattachent à l'Article XVIII de l'Accord. M. WILLOUGHBY (Etats-Unis) estime toutefois que l'adoption du mandat proposé ne mettait en jeu aucun principe d'importance. Sa rédaction ne préjuge aucune décision; le groupe de travail sera parfaitement libre, étant donné ce mandat, de recommandaer que la procdure ne suit pas appli- quée du tout. GATT/CP.3/SR.27 Page 7 M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) propose l'amendement suivant tendant à limiter de façon explicite le renvoi à certains articles: "..... examiner si et dans quelle mesure les procédures analogues à celles que prévoit le document GATT/CP.3/30 doivent également s'appli- quer dans des cas appropriés se rattachant à des dispositions similaires". M. SHACKLE (Royaume-Uni) estime que des procédures différentes doivent Otre prévues pour les différents groups de dispositions conte- nus dans l'Accord. En l'espèce, examen et référence doivent être limités au groupe d'articles que l'on désigne généralement sous le nom de groupe relatif à la balance des paiements. Le mandat serait plus précis s'il visait expressément les "articles XII, XIV et XV", ou encore "les arti- cles mentionnés au paragraphe 14 du Rapport". M. OLDINI (Chili) et M. REISMAN (Canada) sont tous deux d'avis de restreindre la référence au troupe d'articles, mais M. Reisman estime que l'article XIII appartient également à ce groupe et doit être égale- ment mentionné. M. CASSIERS (Belgique) se rallie à cette suggestion et pense que le mandat doit être simplement libellé comme suit: ".. dans les cas appropriés se rattachant aux dispositions des articles XII à XV ..." M. LAMSVELT (Pays-Bas) approuve cette proposition. M. HEWITT (Australie) déclare que s'il s'oppose à toute mention, dans le mandat, du rapport du Groupe de Travail, ce qui compromettrait l'objectivité des travaux, il ne soulève cependant pas d'objection particulière à l'encontre de la proposition formulée par les représentants de la Tchécoslovaquie et du Royaume-Uni. En outre, étant donné que les Etats-Unis approuvent une référence générale aux procedures intervenant entre les sessions dans le cadre de toutes les autres dispositions de l'Accord, M. Hewitt tient à signaler qu'il ne s'y est pas opposé. GATT/CP.3/SR.27 Page 8 Sa critique porte sur l'introduction d'une référence à des procédures ayant trait à l'article XII 4 (a), qui ferait obstacle à un examen objec- tif du problème. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) accepte l'amendement proposé par M. Shackle à sa proposition, mais fait observer que l'on pourrait avec profit introduire également mention de l'article XVI. M. JOHNSEN (Nouvelle-Zélande) se rallie à la proposition du repré- sentant du Royaume-Uni, mais estime qu'un mot tel que "pourra" préjugera moins la question que l'expression "devra". M. CASSIERS (Belgique) reconnaît avec le représentant du Canada que l'article XIII pourrait être mentionné dans le mandat, et estime avec le représentant de l'Australie qu'il n'y a pas lieu de mentionner le paragra- phe 14 du Rapport et que le mandat doit donc être rédigé comme suit: "... dispositions des articles XII à XV, autres que le paragraphe 4 (a) de l'article XII...." M. SHACKLE (Royaume-Uni) propose l'expression "pourrait également être utilise dans ..." pour tenir compte de l'argument mis en avant par le représentant de la Nouvelle-Zélande. M. HEWITT (Australie) demande si la procédure qui a été établie lors de la dernière session entre les PARTIES CONTRACTANTES et le Fonds et qui a été formulée par voice dchange de lettres fera l'objet d'un nouvel examen du Groupe de Travail au cas où l'article XV serait mentionné dans le mandat. M. SAAD (Observateur du Fonds monétaire international) sur l'invita- tion du président, déclare à l'Assemblée que l'article XV qui prévoit des consultations entre les PARTIES CONTRACTANTES et le Fonds, ne doit pas être soumis à l'examen du Groupe de Travail, ce dernier devant s'occu- per des procédures de consultation entre les PARTIES CONTRACTANES et une GATT/ CP.3/SR.27 Page 9 ou plusicurs des parties contractantes. L'échange de lettres prévoyant des consultations de la première catégorie est intervenu il y a quelques semaines seulement et il serait inopportun a l'heura actuelle d'ouvrir à nouveau la question, puisque cela impliquerait de nouvelles consulta- tions avec le Conseil des directeurs du Fonds. En outre, le Rapport du Groupe de Travail ne prévoit pas que les relations entre les PARTIES CONTRACTANTES et le Fonds doivent etre modifiées. M. HEWTT (Australie) demande alors si les parties contractantes ne s'occupent pour l'instant que des procédures de consultations entre les PARTIES CONTRACTANTES et une ou plusieurs parties contractantes. Si tel est le case il desire demander quel est le paragraphe de l'article XV qui prévoit semblables consultations. A titre d'information, il désire également Bavoir quel genre de consultations envisagent ceux qui proposent de fare figurer la mention de l'article XV dans le mandat. M. WILLOUGHBY (Etats-Unis) se rallie à l'amendement tendant à inclure la mention de l'article XV et partage les vues exposées par l'observateur du Fonds monétaire international. Pour tenir compte de celles-ci, il propose de modifier comme suit la rédaction du mandat: "... dans les cas appropriés de consultations entre les PARTIES CONTRACTANTES et une ou plusieurs parties contractantes se rat- tachant aux dispositions de ..."" M. HEWITT (Australie) demande encore quelles sont les dispositions de l'article XV qui prévoient des consultations de cette nature. M. SHACKLE (Royaume-Uni) répond que le paragraphe 5 et peutêOtre aussi le paragraphe 2 pourraient entrîener semblables consultations. GATT/CP.3/SR.27 Page 10 M. JOHNSEN (Nouvelle-Zélande) estime que l'article XV n'envisage aucune consultation de cette nature et prévoit exclusivement des consultations avee le Fonds. M. REISMAN (Canada) approuve l'opinion formulée par le représentant du Royaume-Uni, d'après laquelle le paragraphe 5. de ltarticle XV peut, dans certaines circonstances, entraîner l'ouverture de consultations entre les PARTIES CONTRACTANTES et des parties contractantes. Le PRESIDENT, parlant en sa quality de Président du Groupe de Travail 3, expose que les consultations entre les PARTIES CONTRACTANTES et une parties contractante par application d'un accord special de change rentrent dans le cadre de l'article XV. Toutefois, le Comité spécial des changes a décidé de différer l'examen des dispositions de procédure relatives à ces consultations. M. HEWITT (Australie) attire attention de l'Assemblée sur l'évolu- tion de la discussion au cours de la présente séance et rappelle son point de départ; il avait été prévu alors que l'on s'en tiendrait à des cas exceptionnels et extrêmement urgents rendant des consultations néccs- saires . Tous les membres avaient reconnu que l'article XV ne prévoyait aucune consultation entre les PARTIES CONTRACTANTES et une partie contrac- tante, à l'exception peut-être de son paragraphe 5. Le représentant Fonds a déclaré désapprouver la phrase finale du paragraphe l4 du Rapport. En conséquence, l'Assemblée a été sur le point d'accepter de faire figurer l'article XV dans le texte du mandat, estimant que ce faisant, aucune autre disposition que celles du paragraphe 5 ne pourrait intervenir. Il est alors apparu que certains représentants entendaient faire porter également le mandat sur les discussions prévues par certains accords spéciaux de change, documents auxquels l'article se réfère certainement, mais qui jusqu'ici n'avaient pas été considérés comme visés par le texte GATT/CP.3/SR. 27 du mandat. M. Hewitt souhaite donc recevoir de plus amples explications sur la question qui est examinée et dont le renvoi au Groupe de Travail est envisagé. M. JOHNSEN (Nouvelle-Zélande) déclare que les consultations prévues par les accords spéciaux de change sont entièrement différentes des consultations prévues au cours de la discussion présente; qu'elles doivent donc être discutées de façon distincte dans un rapport special et qu'elles ne doivent pas être confondues avec les consultations visées par les articles XII et XIV. M. OLDINI (Chili) reconnaît qu'il scrait logique de laisser de côté l'article XV. Les PARTIES CONTRACTANTES pourront envisager les mesures à prendre lorsqu'elles seront saisies du Rapport sur les accords spéciaux de change, Il propose donc de ne pas faire figurer la mention do l'article XV dans le texte du mandat, étant donné que cet article ne prévoit pas de consultations entre les PARTIES CONTRACTANTES et des parties contractantes. M. REISMAN (Canada) demande aux représentants de l'Australie et de la Tchécoslovaquie s'ils considèrent également que le paragraphe 5 de l'article XV ne prévoit pas les consultations que les PARTIES CONTRACTANES pourront avoir besoin d'instituer lorsqu'elles formuleront leur rapport au Fonds. M. OLDINI (Chili) répond que la cuestion de savoir si des consulta- tions devront nécessairement intervenir sera résolue d'après les circens - tances. Le mandat que l'on envisage actuellement doit prévoir des cas déterminés et non pas des cas hypothétiques. M. HEWITT (Australie) estime qu'un mandat manquant de clarté et dont la présente Assemblée n'aura pas exactement compris le sens ne fera qu'in- fligcr au Groupe de Travail le fardeau d'une interprétation impossible. Il est clair que la dernière phrase du paragraphe 14 du Rapport n'est pas Page 12 approuvée par l'Assemrblée dans la measure où elle vise les consultatïons avec le Fonds. M. Hewitt ne croit pas qu'il y ait grande utilité à mentionner le paragraphe 5 de l'article XV dans le Mandat, mais s'il doit être examiné plus en détail, M. Hewitt ne s'opposera pas à ce qu'il soit expressment mentionné dane lc mandat. M. SAAD (Observateur du Fonds monétaire international) signale que l'amendement proposé par le représentant des Etats-Unis écarte nettement l'inclusion de l'article XV, étant donné que, même dans le paragraphe 5, rien ne préveit de faton explicite l'intervention de consultations entre les PARTIES CONTRACTANTES et des parties contractantes avant qu'un rapport puisse être souis au Fonds. Les autres cas de consultations intervenant en vertu de l'article XV se rattacheront tout naturellement aux accords spéciaux de change. Quant à la discussion des accords de changes, elle a été ajournée à l'année prochaine et M. Sand devra prendre contact avec Washington si une modification de la procédure est envisagée. M. SHACKLE (Royaume-Uni) reconnaît que l'article XV doit être miss étant donné que, même en vertu du paragraphe 5 de cet article la question ne se posera pas avant que les PARTIES CONTRACTANTES aient estimé quo certaines conditions sont réalisées; ceci implique donc que l'initiative appartient aux PARTIES CONTRACTANTES. M. REISMAN (Canada) déclare que puisqu'aucune question urgente ne se posera dans le cadre du paragraphe 5 de l'article XV, il ne maintient pas son opposition à la suppression. Le mandat suivant est approuvè à l'unanimité. "Examiner, d'après les discussions des PARTIES CONTRACTANTES, si et dans quelle mesure une procédure analogue à celle que prévoit le document GATT/CP.3/30 pourra également être utilisée dáns les cas appropriés se rattachant aux dispositions des articles XII à XIV GATT/CP.3 /SR/27 inclus, autre que l'Article XII (4) (a); et soumettre un rapport aux PARTIES CONTRACTANTES." M. AUGENTHALER (Tchécoslov quie) souligne le fait que l'application non discriminateire des restrictions aux exportations est mentionnée dans l'article XIII, article visé par le mandat du Groupe de Travail. L'Assemblée decide également que la question discutéc au cours de la séance sera renvoyéc au Groupe de Travail 3.
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nv473sm8133
Compte rendu de la vingt-sixieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy le jeudi 16 juin 1949, à 14 h. 30
General Agreement on Tariffs and Trade, June 16, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
16/06/1949
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GATT/CP.3/SR.26 and GATT/CP.3/SR.26 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/nv473sm8133
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GATT_142
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24,048
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B RESTRICTED GATT/CP .3/SR. 26 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 16 June 1949 FRENCH TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH PRTIES CONTRACTANTES Troisième Session COMPTE RENDU DE LA VINGT-SIXIEME SEANCE tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy le jeudi 16 juin 1949, à 14 h. 30 Président: M. G.N. PERRY (Canada) Questions discutées: 1. Retrait de l'ordre du jour du point 12: Octroi du traitement de la nation la plus favorisée aux territoires occupés. 2. Rapport du Groupe de travail No 3 sur la procédure de consultation prévue au paragraphe 4(a) de l'Article XII. (Suite de la discussion). 3. Avis relatifs aux rapports des Groupes de travail No 4 et 6. 1. Retrait de l'ordre du jour du point 12: Octroi du traitement de la nation la plus favorisée aux territoires occupés. (Document M. CLARK (Australie) déclare, à propos de la lettre de la déléga- tion des Etats-Unis demandant que ce point soit retiré de l'ordre du jour, que sa délégation ne verrait aucun inconvénient à ce retrait, n'étaient les vues positives exprimées dans cette lettre. En prenant acte de ladite lettre,il faut donc qu'il soit bien entendu que ces vues sont celles de la délégation des Etats-Unis et non pas celles des PARTIES CONTRACTANTES. GATT/CP.3/SR. 26 Page 2 M. SHACKLE (Royaume-Uni) est du meme avis. Il suggère que les PARTIES CONTRACTANTES prennent acte du retrait, mais s'abstiennent de tout commentaire sur le fond de la lettre, de manière à ne pas laisser place à la possibilité de tirer des conclusions. M. KING (Chine), M. LAMSVELT (Pays-Bas) et plus tard, M. MAC- FARLANE (Rhodésie du Sud) indiquent qu'ils désirent s'associer à l'opinïon exprimée par les représentants de l'Australie et du Royaume- Uni. M. WILLOUGHBY (Etats-Unis d'Amérique) declare que le document en question ne prétend pas représenter les vues d'une délégation autre que la sienne. Il demande si quelqu'un voit une objection à ce que ce document, dont la circulation est limitée, soit comminiqué au public. M. CLARK (Australie) demande s'il serait possible d'ajourner cette mesure, étant donné qu'il voudrait consulter son gouvernement sur la question. M. WILLOUGHBY (Etats-Unis d'Amérique) explique qu'on a proposé de publier un communiqé de presse après la séance et la demande d'autorisation de publication de ce document est faite parce qu'on a pensé qu'il convenait de le publier à ce moment-là et que c'est un document dont la circulation est limitée. Etant donné que chaque délégation a le droit de publier ses propres opinions quand il lui plaft, il ne voit pas la raison de la demande du représentant de l'Australie, Si le document est publié, les opinions des autres délé- gations pourront aussi être portées à la connaissance du public dans un communiqué de presse. M. PHILIP (France) déclare qu'il ne voit aucun inconvTnient à la publication du document, mais il pense que, comme il existe une diver- gence d'opinion sur le fond de la question, il serait préférable que GATT/CP. 3/SR. 26 Page 3 ce soit de sa propre autorité que la dTlégation des Etats-Unis commu- nique au public la teneur de sa lettre; la publication d'un communiqué par le Secrétariat lui donnerait une apparence officielle et dans ce cas les opinions contraires devraient être également publiées. M. SHACKLE (Royaume-Uni) appuie cette proposition et fait observer que la délégation des Etats-Unis a parfaitement le droit de publier ses propres vules. Quant à un communiqué du Secrétariat relatant l'opinion de certaines Parties contractantes il pourrait donner l'impression que les autres Parties contractantes n'ont pas d'opinion sur la question. M. REISMAN (Canada) dTclare que, bien qu'on puisse ne pas voir d'inconvénient à ce que les Etats-Unis communiquent au public leurs propres vues, cette action pourrait Otre inopportune tant que ce point figure toujours à l'ordre du jour. La proceTdure correcte serait que le Secrétariat annonce au public que le point en question été retirTTTT? de l'ordre du jour, nsuite, toutes les délégations,y compris celle des Etats-Unis, seraient libres de dire au public tout ce q'uelles veulent au sujet de cette question. M. WILLOUGHBY (Etats-Unis d'Amérique) se déclare satisfait de la procédure générale proposée par les représentants de la France et du Royaume-Uni. Quant à la proposition du Canada, 'il na rien à y objecte'r, sil est bien entendu qu'il ne doit pas s'écouler un long délai entre l'annonce faite perar Secrétariat et le moment où sa délégation pourra publier ses vues. M. REISMAN (Canada) répond que le seul but de sa proposition est d'éviter de créer un précédent contraire au principe qu'aucune des délégations ne peut faire coînneatre son opinion au public pendant que les PARTIES COTNRACTANTES poursuivent l'examen 'dune question. Il admet donc qu'il n'est pas nécessaire qu'il y ait GATT/CP.3/SR.26 Page 4 un intervalle entre l'annonce faite par le Secrétariat et ses communiquTs, bien que théoriquement l'annonce doive précéder les comuniquTs. La rTTunion approuve le retrait de l'ordre du jour du point en question et Tdcide que le Secrétariat communiquera à la presse un bref avis dans ce sens. 2. RapportdffGroupe de travail No3 sur l procTdure de cosultatio¯n rTvue0au p rgaraphe4 (a) de l'ArSrll IXII (io(umunt AATT/CP.P/00). M. PHILIP (France) dépose un amendment présente par sa délégation et tendant à ajouter les deux paragraphes suivants au paragraphe 9 du rapport : "Le Président devrait en mOme temps informer les parties contractan- tes, non invitTes à envoyer des représentants, de la composition, de la date et du lieu de réunion du Comité. A la emdande d'une partie contractante non membre du Comité, et qui est probablement lTsée de façon sérieus, ou à la demande du Comité lu-mOmie, le Président devrait pouvoir ultérieurement inviter cette parties contractante à prendre palce au Comité en tant qu'observatrice." M PHILIP expose que son amendement a un double but. En premier lieu, il tend à préciser l' intention des auteurs du paragraphe 9 primitif, c'est-à-dire que le principe de l'envoi d'un avis à toutes les parties contractantes, qui figure au paragraphe 7 (a) du rapport, doit également s'appliquer aux questions concerannt le ComitT spécial. En second lieu, il tend à prévoir le cas où le Comité constaterait après sa constitution qu'une autre partie contractante était intéressée à la question ou le cas où une partie contractante qui n 'avait pas été primitivement invitTe à siTger au ComitT, s'est jugTe intéerssée à la question qui fait I'objet GATT/CP.3/SR.26 Page 5 de la consultation lorsqu'elle a reçu la notification du Président. L'amendement propose donc d'autoriser le Président à envoyer dans ces circonstances les invitations qui seront nécessaires. M. WILLOUGHBY (Etats-Unis) appuie la proposition et suggère certains changements de rédaction dans le texte anglais (le premier de ceux-ci est sans influence sur le texte français); le second paragraphe devrait se lire : "... qui semble devoir Otre lésée de façon sérieuse". M. LAMSVELT (Pays-Bas), tout on appuyant la proposition et en accep- tant d'une façon générale les changements de rédaction, suggère de rédiger comme suit au second paragraphe les mots: "... se considère comme lTsée de façon sérieuse...." M. SHACKLE (Royaume-uni) appuie la proposition française mais admet que certains changements de rédaction pourraient, Otee nécessaires. I1 n'est pas sûr que la modification proposTe par le représentant des Pays- Bas change le sens de la phrase, mais il se rallie à la proposition des Etats-Unis. M. JOHNSEN (Nouvelle-Zélande), tout en appuyant on princiep la proposition française, éprouve des craintes quant à la rédaction du dernier paragraphe. Il redoute q'uon puisse conclure de l'expression utilisée qu'une partie contractante qui, se prétendant lésée, puisse Otre exclue du Comité. M. CASSIERS (Belgique) approuve entièrement le prmeier alinéa de l'amendement. Pour ce qui est du second alinTa il estime qu'on pourrait l'amTliorer commer l'ont suggéré les représentants des Pays-Bas et de la Nouvelle-Zélande. On pourrait remplacer le mot "lésée" par le mot "intéressée" étant donné qu'il est difficile d'imaginer que le Président n'invite pas une partie contractante qui est lTsée d'une façon sérieuse, à se faire représenter au ComitT. GATT/CP .3/SR .26 Page 6 M.SHACKLE (Royaume-Uni) est d'avis, comme le reprTsentant de la Belgique, qu'il faudrait employer un mot comme "concernTe" ou "intéressée". Après une nouvelle discussion consacrée à la rédaction du texte à laquelle prennent part M. LAMSVELT (Pays-Bas), M. MACFARLANE (Rhodésie du Sud), M. CASSIERS (Belgique), M. REISMAN (Canada),M. PHILIP (France) et M. SHACKLE (Royaume-Uni), le second paragraphe de l'amendement proposT est modifié de façon à se lire: "... et qui est intéressée de façon sérieuse..." Ainsi modifiés, le premier paragraphe et le second paragraphe de l'amendement français au paragraphe 9 du rapport sont adoptTs à l' unanimitT. M. WILLOUGHBY (Etats-Unis) propose d'ajouter la phrase suivante au paragraphe 14 du rapport : "Le Président devrait en conséquence Otre autorisé, exceptionnelle- ment et seulement si des circonstances particulièrement urgentes l'exigent, à avoir recours à la procTdure indiquée dans le présent rapport dans les cas de consultation appropriés qui se présenteraient en vertu des dispo- sitions de l'Article XII autres que le' paragraphe 4 (a), ou des Articles XIV ou XV." Il expose que cet amendement n'introduit pas d'élTment nouveau; son but est simplement d'exprimer plus clairement ce que dit déjà le paragra- phe 14. Les limites de son mandat empOchent le Groupe de travail de pré- senter une recommandation en des termes aussi précis. L'extension qu'il est proposé de donner à l'application de la procédure contribuerait beau- coup à combler la lacune sTrieuse de l'Accord général qui, contrairement à la Charte de l'OIC, ne prévoit pas de mTTcanisme qui permette, entre les sessions, de faire face aux situations urgentes. Toutefois, l'application de le proTcdure prévue au paragraphe 4 (a) de l'Article XII serait limiTte parce que la plupart des pays appliquent actuellement des restric- tions pour des GATT/CP . 3/SR. 26 page 7 raisons afférentes à leur balance des paiements et qu'il est peu probable qu'on recoure très souvent à cette procédure. Au contraire, l'alinéa b) du paragraphe 4 prévoit des consultations avec les parties contractantes qui aggravent sensiblement ces restrictions, ce qui doit Otre une situation en face de laquelle les parties contractantes se trouvent beaucoup plus fréquemment placées et qui réclame une plus grande prudence dans l'application de la procédure, Il admet donc avec le représentant du Royaume-uni que la procédure proposée par le groupe de travail ne devrait Otre utilisée que dans des cas exceptionnels et très urgents, alors que les cas ordinaires devraient être examinés par les PARTIES CONTRACTANTES elles-mOmes, en session. En tout cas, le Comité serait un instrument spécial et provisoire qui ne serait pas autorisé à mener à chef des consultations. C'est sous réserve de cette limitation et de cet accord que sa délégation a proposT d'étendre la procédure à des cas qui se présenteront probablement en vertu des dis- positions des Articles XII, XIV et X,V à l'exception du paragrahpe 4 (a) de l'Article XII. M. PHILIP (France) déclare qu'il est heureux d'appuyer la proposi- tion et suggère certaines améliorations de style dans le texte français de la proposition. M. OLDINI (Chili),comme il l'a déj à dit à diverses reprises, ne peut pas accepter que les PARTIES CONTRACTANTES délèguent une partie quelconque de leur autorité à un organe subsidiaire. Il n'approuve pas non plus que les PARTIES CONTRACTANTES interprètent le paragraphe 14 de cette façon extraordinaire et envisagent la question de l'extension d'application de la procédure en se basant sur le rapport du Groupe de travail qui, à son avis, ne contient aucune proposition concrète à cette fin, étant donné que le Groupe n'avait pas reçu mandat d'examiner d'autres dispositions que celles du paragraphe 4 (a) de l'Article XII. GATT/CP .3/SR26 page 8 Bien que le Groupe de travail ait essayé de s'affranchir de cette limitation au moyen d'une introduction tortueuse dans le paragraphe 14 de son rapport, il s'est abstenu de présenter une proposition formelle et siest contentT d'une suggestion avancée à tirte d'essai. Au cours de l'examen de la procédure proposTe en application du paragraphe 4 (a) de l'Article XII, on a fait ce raisonnement que le droit d'une partie contractante de consulter les PARTIES CONTRACTANTES sur la nature des difficultés qu'elle rencontre au sujet de sa balance des paiements, etc., en vue d'introduire de nouvelles restrictions, serait compromis s'il n'existait pas un système permettant ces consultations lorsque les PAR- TIES CONTRACTANTES ne sont pas en session. L'absence d'une telle procé- dare en ce qui concerne le paragraphe 4 (b) qui établit la prérogative de l'ensemble des PARTIES CONTRACTANTES et qui diffère entièrement du paragraphe 4 (a), ne porte évidemment pas atteinte à un tel droit. Les Parties contractantes qui ont renoncé à une partie de leurs droits souverains lorsqu'elles ont accepté l'Accord, en supposant que les termes de l'Accord définissaient strictement cette limitation de souveraineté, se voient maintenant demander de contracter l'obligation supplémentaire de comparaître devant un comité dont ils ne connaissent mOme pas composition. L'idée de prévoir une procédure pour l'application entre les sessions des dispositions du paragraphe 4 (b) étant une idée compli- tement nouvelle, elle aurait besoin d'être étudiée par un nouveau Groupe de travail qui serait constitué à cette fin, au lieu d'Otre réglée par les PARTIES CONTRACTANTES sur la base de remarques occasionnelles d'un Groupe de travail dont le mandat n'a aucun rapport avec cette question. M. SHACKLE (Royaume-Uni) estime qu'il ne faut pas donner plus d'importance qu'elle n'en a à cette proposition qui a simplement pour but de combler les lacunes des dispositions des Articles XII, XIV et XV dans des cas d'urgence. Le but de l'amendement est simplement de GATT/CP.3/SR.26 page 9 permettre au Président de nomner un Comité si c'est nécessaire, pour éviter d'avoir à convoquer une session spéciale. II assure à ceux qui s'opposent à l'amendement que les pouvoirs du Comité seront très li- mités et qu'en réalité, il n'aura mOme pas le pouvoir de mene à bonne fin des consultations. En ce qui concerne les décisions, elles devront en tout cas Otre prises par les PARTIES CONTRACTANTES en session. Si une telle délégation d'attributions présente un danger quelconque, la proposition française examinée au début de la sTance servira à l'atté- nuer. En ce qui concerne la question de la compétence du Groupe de travail No. 3 pour recommander des procTdures en vertu de dispositions autres que celles du paragraphe 4 (a), il se rallie à la thèse du re- présentant du Chili, mais les PARTIES CONTRACTANTES étant maintenant saisies du document, rien ne les empOche de se faire des recommanda- tions précises. En conclusion, M. Shackle déclare qu'il appuiera la proposition des Etats-Unis parce que le fait de restreindre l'applica- tion de ces procédures aux cas exceptionnels et urgents évitera aux Parties contractantes d'Otre surchargées de réunions fréquentes entre les sessions. M. PHILIP (France) a été surpris d'entendre le représentant du Chili mentionner à diverses reprises la souveraineté nationale au cours de la discussion, comme s'il croyait qu'un pays puisse faire ce qui lui plaeet en vertu de l'Accord, L'Accord général n'exige d'aucune Partie contractante qu'elle abandonne sa souveraineté, mais il prévoit l'exercice par les pays participants d'une souveraineté commune limittée. Il n'est pas question d'un sacrifice de la part des Parties contrac- tantes, mais chacune d'elles convient de limiter ses actions pour le bonheur et l'intérOt communs. La procTdure pratique proposée a simplement pour but de permettre l'application continue de l'Accord génTral et GATT/CP.3/SR.26 Page 10 d'éviter des pertes de temps inutiles. En étudiant l'amendement des Etats-Unis, on ne doit pas perdre de vue l'amendement français qui garantit à toutes les parties contractantes les informations les plus complFtes, ce qui aurait dû rassurer suffisamment le représentant du Chili. Il n'y a done pas de raison pour que la procédure qui sera adop- tée en application du paragraphe 4 a) de l'Article XII ne soit pas éga- lement appliquTe en vertu d'autres dispositions similaires de l'Accord. Il espère que le représentant du Chili pourra accepter l'amendement. M. CLARK (Australie) fait observer que la procédure proposée en application du paragraphe 4 a) de l'Article XII, qui indique les circonstances précises dans lesquelles on peut constituer un Comité spTcial, a été très soigneusement étudiée. La nouvelle proposition au sujet de la procédure à suivre en application du paragraphe 4 b) n'est pas et ne peut pas Otre accompagnée de conditions particulières. Donner au Président le pouvoir de nommer un Comité lorsqu'il reçoit une demande et sans que les PARTIES CONTRACTANTES aient préalablement étudié la question, équivaudrait à donner d'avance carte blanche au Comité. Comme, à son avis, les PARTIES CONTRACTANTES doivent étudier une demande avant de la renvoyer à un organe subsidiaire, il reconnaet avec le représen- tant du Chili que la proposition est absolument inacceptable. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) estime qu'une telle procé- dure est nécessaire en vertu du paragraphe 4 a) de l'Article XII parce que ce paragraphe prévoit une consultation préalable. Cette disposition ne se retrouve pas dans l'Article XIV, sauf peut-Otre au paragraphe 1 g) et, dans ce cas, il n'y a pas besoin de consultation avant mars 1952. L'Article XV ne prévoit pas non plus de consultation de ce genre, si ce n'est au paragraphe 5 et, dans ce cas, il n'est pas question d'approbation préalable ou postérieure. GATT/CP. 3/SR. 26 Page 11 Il ne voit donc pas de raison de prévoir actuellement une telle procTdure. Les consultations qui pourraient Otre nécessaires dans des circonstances exceptionnelles s'effectueront par la voie diplomatique et l'établissement d'un Comité que l'Accord ne prévoit pas, doit être considéré comme une extension des obligations des par- ties contractantes à laquelle le gouvernement de la Tchécoslovaquie ne peut que s'opposer énergiquement. M. JOHNSEN (Nouvelle-Zélande) est heureux de constater que la proposition du représentant des Etats-Unis, qui a été appuyée par le représentant du Royaume-Uni, souligne que la procTdure ne doit O?tre appliqTue que dans des cas exceptionnels et urgents. Il est souhai- table qu'il en soit ainsi parce que les parties contractantes TdsigTnes come membres d'un tel Comité auraient à envoyer des experts à la réu- nion et qu'il sera difficile de disposer de ceux-ci alors qu'il y a une telle multitude de conférences internationales. Pour constituer une repTrsentation suffisante des parties contractantes, le Comité devrait se composer de membres venant de pays situés dans les différentes par- ties du monde, ce qui souFlverait de grandes difficultés pour l'organi- sation du voyage des experts qu'il faudrait envoyer à bref délai. Toute- fois, ce serait confier au Président une responsabilité trop étendue que de lui demander de décider quels sont les cas rentrant dans le champ d'application du paragraph 4 (b) qui sont exceptionnels et urgents et réclament une Tdcision d'urgence. Il vaudrait mieux que ce soient les PARTIES CONTRACTANTES elles-Ommes qui prennent la décision. Il suggère donc d'ajouter le texte suivant au paragraphe propoTs par le repTrsen- tant des Etats-Unis : "Sauf dans le cas où la demande de consultation présentée confor- Tmment aux dispositions de l'Accord émane d'une partie contractante qui applique les restrictions, le Président ne prendra l'initiative d'aucune consultation sansO tre entré, au préalable, en communication aOvc les parties contractantes et avoir obtenu leur assentiment pour GATT/CP.3/SR.26 Page 12 M. REISMAN (Canada) estime que les délégués se sont trouvés d'accord pour constater qu'il y avait peut-Otre dans les dispositions de l'Ac- cord des lacunes qu'il conviendrait de combler an moyen d'une procédure prévoyant une action commune; la question est seulement une question de choix entre les dilférents moyens de répondre à cette nécessité. Cer- tains représentants se sont opposés à la procédure suggérés, mais ils n'ont rien proposé à la place. Cette abstention donnerait l'impression fausse que ces parties contractantes ne se soucient pas de prévoir le mécanisme qui pourrait Otre nécessaire pour mettre ces dispositions en application. En l'absence d'une telle procédure, le Président sera dans l'obligation de convoquer une session spéciale pour la consultation, à moins que celle-ci ne puisse être ajournée jusqu'à la session ordinaire suivante. Il est impossible de suivre cette dernière méthode lorsqu'il s'agit de questions urgentes et la première méthode serait contraire au principe d'économie. En ce qui concerne l'affirmation du représentant de l'Australie que le Président recevrait ainsi un pouvoir en blanc, il fait observer que le Comité ne se verra confier que des attributions très limitées et ne recevra même pas le pouvoir de mener à bonne fin des consultations. Quant aux questions qui pourraient se poser en vertu des articles XIV et XV et à l'égard desquelles on ne pourra prendre de mesures avant que les PARTIES CONTRACTANTES aient décidé d'en prendre, ce ne sont évidemment pas des questions qui puissent se prOter à des consultations. En conclusion, M. Reisman insiste sur le fait que la procTdure proposTe n'a pas d'autre but que de permettre à l'Accord de fonctionner entre les sessions aussi bien que pendant celles-ci. M. CLARK (Australie), se référant aux observations du représentant du Canada, déclare qu'il ne voit pas de raison de désigner un Comité chargé de s'occuper de cas hypothétiques. Page 13 Il est décidé d'ajourner la discussion sur ce point jusqu'à la prochaine séance. 3. Avis relatifs aux rapports des Groupes de travail No 4 et 6. Le Président communique les avis suivants: a) le 18 mai, lors de la treizième séance de la session actuelle, les PARTIES CONTRACTANTES ont adopté le rapport du Groupe de travail No 4 pour l 'union douanière entre l'Union Sud-Africanine et la Rhodésie du Sud. Au cours de la discussion, le représentant de l'Inde a declare qu'il n'avait pas eu le temps de consulter son gouvernement et qu'il se pourrait qu'il dTsirât exposer l'opinion de son gouvernement à une séance ultêrieure. Le Chef de la dTlégation de l'Inde a maintenant indiqué, que sa délégatïon retirait la réserve qu'il avait formmulée au sujet du rapport du Groupe de travail. b) le 19 mai, lors de la quatorzième séance de la prTsente session, les PARTIES CONTRACTANTES ont approuvé le rapport du Groupe de travail No 6 pour la revision de la liste de l'Australie. Au cours de la discussion, le représentant de l'Inde avait déclaré qu'il attendait des instructions précises de son gouvernement et que, peut-Otre, il désirerait revenir sur cette question au cours d'une séance ultérieure. Le Chef de la délégation de l'Inde a maintenant indiqué que sa délégation retirait la réserve qu'elle avait formulée au sujet du rapport du Groupe de travail. M. COELHO (Inde) confirme ces déclarations et remercie les PARTIES CONTRACTANTES de leur attention. La séance est levée à l8 h.
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Compte rendu provisoire de la trente-neuvieme seance : Tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le mercredi, 10 août 1949, à 14 h.30
General Agreement on Tariffs and Trade, August 10, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization)
10/08/1949
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GATT/CP.3/SR.39 and GATT/CP.3/SR.39 - 41
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RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B GATT/CP .3/SR .39 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 10 August 1949 FRENCH TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH COMPTE RENDU PROVISOIRE DE LA TRENTE-NEUVIEME SEANCE tenue à l'Hôtel Verdun, à Annecy, le mercredi, 10 août 1949, à 14 h.30 Président: M. L.D. WILGRESS (Canada) Questions examinées: 1. Rapport additionnel du Groupe de travail du budget (Budget/4/Rev.1 2. Aggravation des restrictions imposées aux importations par le Royaume-Uni (GATT/CP.3/68) 3. Quatrième et cinquième rapports du Groupe de travail 2 chargé de l'Article XVIII (GATT/CP.3/60 et 64) 1. M. RODRIGUEZ (Brésil), Président du Groupe de travail, présente le rapport. Il souligne que le projet de barème est fondé sur le volume du commerce des pays, les années considérées étant 1938 et 1946. Il fait également ressortir que ce plan ne vaut que pour l'année prochaine et ne constitue pas un précédent. Le PRESIDENT remercie M. Rodriguez et les membres du Groupe de travail d'avoir préparé ce budget, Il appelle l'attention des Parties Contractantes sur la variante propose dans le document (BUDGET/5) distribué aux délégations par le représentant de la Tchécoslovaquie au cours de la séance. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) fait observer que sa proposition a l'avantage d'être tout à fait indépendante du nombre de pays en jeu, et suggère une autre formule qui permettrait de supprimer, totalement la répartition en catégories) formule qui est présentée dans le document BUDGET/5. M. RODRIGUEZ (Brésil) explique que le Groupe de travail s'est ef- forcé de suivre une méthode pratique car il ne croit pas qu'il existe de formule scientifique absolument exacte ou équitable. En outre, les pays dont la contribution serait la plus élevée conformément au plan du Groupe de travail ent déjà obtenu l'approbation de leur gouvernement et GATT/CP .3/SR.39 Page 2 le fait de modifier le plan aussi tardivement entraînerait des retards. A son avis, le plan proposé par la Tchécoslovaquie donne prise aux critiques que l'on a opposées à celui du Groupe de travail, étant donné qu'il repose également, dans une certaine mesure, sur un fonde- ment arbitraire. M. REISMAN (Canada) approuve la proposition du Groupe de travail surtout pour une raison d'ordre purement pratique: à savoir le retard que risquerait d'entraîner l'adoption de nouvelles suggestions. Il admet que le plan proposé par la Tchécoslovaquie a peut-être certains avantages; toutefois, il préfère ne pas modifier aussi tardivement le plan envisagé. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) fait observer que le montant de la contribution de son pays ne différerait pas sensiblement, que l'on adopte l'une ou l'autre des deux solutions et que cette considération n'a nullement influé sur les calculs de la délégation tchécoslovaque. Mais, l'orateur estime qu'il y aurait avantage à adopter une formule qui reste identique, quel que soit le nombre des pays. M. ROYER (Secrétaire exécutif adjoint) déclare que les ajuste- ments à opérer dans le plan du Groupe de travail, au cas où certains des gouvernements adhérents ne deviendraient pas Parties Contractantes, sont minimes. Il s'agirait simplement de diviser le budget global par un nombre de pays plus restreint. M. BURR (Chili) estime que le plan propose par la Tchécoslovaquie est logique et approprié. Pour les raisons d'ordre pratique que d'au- tres orateurs ont déjà exposées, il propose de conserver ce plan dans les archives de la session, afin d'en reprendre l'examen au cours de toute discussion qui pourrait avoir lieu à l'avenir sur la question des contributions. M. HSUEH (Chine) juge également que le plan proposé par la déléT- gation tchécoslovaque représente une amélioration puisqu'il repose entièrement sur le volume du commerc,e ce qui facilite les calculs. M. LEWIS (Etats-Unis) se rallie à l'opinion du Président du Groupe de travail et du représentant du Canada qui trouvent préférable, GATT/CP .3/SR.39 Page 3 en raison du manque de temps, d'adopter le plan établi par le Groupe de travail. M. THOMMESSEN (Norvège) appuie la proposition de la Tchécoslo- vaquie. M. SHACKLE (Royaume-Uni) estime que le plan de la Tchécoslovaquie, si logique en apparence, l'est moins en réalité. Il repose en fait sur le volume global du commerce, c'est-à-dire sur l'ensemble du commerce d'importation et d'exportation. Or, ce procédé fait dispa- raître les différences entre la balance commerciale effective des divers pays. Il n'est done pas nécessairement plus exact que celui du Groupe de travail. D'autre part, pour les raisons pratiques qui ont été exposées antérieurement, il est opposé à la proposition présentée par le Groupe de travail. M. JAYASURIYA (Ceylan) est favorable au plan de la Tchécoslova- quie. Afin de lever les difficultés d'ordre pratique, il suggère que le versement des contributions s'effectue conformTment à la proposi- tion du Groupe de travail, quitte à y apporter par la suite certains aménagements au cas où les Parties Contractantes adopteraient la proposition de la Tchécoslovaquie. M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) reconnaît que le volume global du commerce ne constitute pas le meilleur critère pour l'établissement. du barème des contributions et il ajoute qu'en réalité, ce dont on devrait tenir compte dans les calculs, c'est le volume total des échanges commerciaux entre les Parties Contractantes; mais, cette méthode serait très compliquée. Il suggère de remettre la décision relative à sa proposition à la prochaine session des Parties Contrac- tantes; dans l'intervalle, les pays verseraient la moitié de leur contribution telle qu'elle est fixée dans la proposition du Groupe de travail. Lors de la prochaine sessions les Parties Contractantes fixeraient le montant de la contribution totale. M. ROYER (Secrétaire exécutif adjoint) signale que cette procédure placerait le Secrétariat dans une situation extrêment difficioe au point de vue financier. Il aurait été impossible, exemple, de convoquer la présente GATT/CP.3/SR.39 Page 4 réunion sans les avances consenties par l'Organisation des Nations Unies, en raison du retard avec lequel les Parties Contractantes ont versé leurs contributions, En 1950, il ne faudra pas computer sur les avances fournies par les Nations Unies. De plus, les pays ne peuvent soumettre qu'une seule fois les prévisions de répartition de dépenses à leurs Parlements respectifs. Il suggère comme solution possible, que les Parties Contractantes versent le montant total de la contribution fixée dans la proposition du Groupe de travail, sous réserve d'aménagements éventuels à la fin de l'année, au cas où le plan viendrait à être modifié. M. REISMAN (Canada) fait observer que, quoi qu'il en soit, ils'agit simplement d'un arrangement provisoire en attendant la création de l'Organisation international du commerce. A son avis, la proposition faite par le représentant du Chili tendant à reporter jusqu'à la prochaine session l'examen du plan de la Tchécoslovaquie au cas où il faudrait de nouveau établir un budget, est très raison- nable, et il se demande s'il ne serait pas possible de s'y rallier. M. LECUYER (France) reconnaît que M. Royer a raison lorsqu'il rappelle que les prévisions de dépenses ne peuvent être soumises qu'une seule fois aux Parlements. Les difficultés pratiques évoquées par d'autres délégués sont également à considérer. M. RODRIGUEZ (Brésil) est de l'avis de M. Lecuyer et il déclare que la proposition du représentant de Ceylan soulèverait des problèmes d'ordre pratique, du fait que les divers pays doivent établir leurs évaluations chaque année à l'avance. M. NICHOL (Nouvelle-Zélande) se rallie aux vues du représen- tant du Canada. M. CASSIERS (Belgique) approve, lui aussi, la declaration du représentant du Canada. Bien que le système préconisé par la délégation tchécoslovaque ne soit pas sans intérêt, le plan du Groupe de Travail a l'avantage de prévoir pour tous les pays une contribution de base légèrement plus élevée aux dépenses que comporte le travail du Secrétariat. En effet, ce travail n'est nullement fonction de l'importance des pays. GATT/CP.3/SR .39 Page 5 M. AUGENTHALER (Tchécoslovaquie) ne croit pas que les difficul- tés auxquelles son plan donnerait lieu soient aussi grandes pour les pays intéressés. D'une façon comme de l'autre, ils devront prévoir, dans leurs évaluations, le c hiffre le plus élevé, puisqu 'ils doivent envisager le cas oû plusieurs pays ne deviendraient pas Parties contractantes. Mais ils ne feront certainement aucune objection si le montant prévu vient à être diminué. Le PRESIDENT déclare que, de tous les représentants qui ont pris part au débat, la majorité s'est prononcée en faveur de la solution proposée par le Groupe de Travail, Il suggère d'adopter le projet chilien auquel se sont ralliés les représentants du Canada et de la France, et selon lequel le rapport du Groupe de Travail serait adopté et la proposition tchécoslovaque conservée dans les archives afin de pouvoir être examinée lors de la prochaine session des Parties Contractantes, au cours de laquelle la question des contributions au budget viendrait en discussion. Il en est ainsi décidé. Le PRESIDENT appelle l'attention des Parties Contractantes sur le document GATT/CP.3/55/Add.1, qui énumère les pays qui ont versé leur contribution au budget de 1949 et ceux qui ne l'ont pas fait. Il demande à ces derniers de faire immédiatement le nécessaire pour informer leurs gouvernements de la nécessité de verser,sans délai, le montant de leur contribution. 2 AGGRAVATION DES RESTRICTIONS IMPOSEES AUX IMPORTATIONS PAR LE ROYAUME-UNI. (GATT/CP.3/68). M. SHACKLE (Royaume-Uni) déclare qu'il a peu de chose à ajouter au texte de la lettre et de l'annexe qui ont été distributes aux délégations. Il souligne que tant que les conversations importantes qui doivent Otre engagées à Washington en septembre ne seront pas terminées, il sera impossible d'établir un programme définitif d'im- portations, Il est bien entendu que lorsque celui-ci sera prêt, son gouvernement engagera volontiers des consultations. M. WILLOUGHBY (Etats-Unis) déclare que, comme les Parties Contrac- tantes le savent, son gouvernement attache une grande importance à la procédure de consultation et que, par conséquent, il accueille GATT/CP.3 /SR.39 Page 6 favorablement la déclaration du représentant du Royaume-Uni. Il suggère de prendre acte du contenu de la lettre et de laisser au Président le soin due fixer avec les parties intéressées et notament avec le Royaume-Uni les dates des consultations à engager. M. SHACKLE (Royaume-Uni) déclare qu'il accepte cette solution. En réponse à une question posée par M. Augenthaler, le PRESIDENT déclare que l'on pourrait, le cas échéant, invoquer dans le cas présent la procédure relative aux consultations à engager dans l'in- tervalle des sessions, qui a été adoptée antérieurement au cours de la session (document GATT/CP.3/50). La procédure suggérée par le représentant des Etats-Unis est adoptée. 3. QUATRIEME ET CINQUIEME RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL 2 CHARGE DE L'ARTICLE XVIII (GATT/CP.3/60 et 64). a) Le Président propose d'aborder en premier lieu le cinquième rapport concernant la date de la décision relative à la requête de Ceylan. Le Cinquième rapport est approuvé. b) Quatrième rapport du Groupe de Travail 2. M..HEWlTT, Président du Groupe de Travail résume le contenu du rapport. Le PRESIDENT remercie le Groupe de Travail et son Président du travail excellent et intense qu'ils ont fourni et du soin qu'ils y ont apporté. Il déclare que l'on examinera le rapport section par section, et qu'il demandera au Président du Groupe de Travail de signaler dans chaque section les parties importantes et les décisions à prendre. Les paragraphes 1 à 5 étant de samples exposés de faits, il n'y a pas de suite à donner. La Section A relative aux mesures notifiées par le Gouvernement des Pays-Bas à l'égard de l'Indonésie, est approuvée. Section B relative aux mesures notifiées par le Gouvernement du Chili est approuvée. La Section C relative aux mesures notifiées par le Gouvernement du Royame-Uni en ce qui concerne l'Ile Maurice ainsi que la décision contenue au paragraphe 11 sont approuvées La Section D relative à la mesure notifiée par le Gouvernement du Royaume-Uni en ce qui concerne la Rhodèsic du nord, ainsi que la decision contenue au paragraphe 20, sont approuvées. GATT/CP.3/SR.39 Page 7 La Section E relative à la mesure notifiée par le Gouverne- ment de Cuba, ainsi que la décision contenue au paragraphe 30, sont approuvées. La Section F relative à la mesure notifiée par le Gouvernement de l'Inde, ainsi que la décision contenue au paragraphe 39 sont approuvées. La Section G relative aux mesures notifiées par les Gouverne- ments du Liban et de la Syrie, ainsi que les décisions mentionnées aux paragraphes 49 (agrumes et autres fruits), 52 (blé), 54 (orge), 56 (farine de froment), 59 (sucre), 61 (chocolat), 65 (conserves de légumes et de fruits), 68 (ciment), 71 (coton brut), 73 (filés et fils de coton), 76 (tissus de coton) et 83 (verre et articles de verre), sont approuvées. Les recommandations figurant aux paragraphes 79 et 81 (tissus de soie naturelle et artificielle et bonneterie) prévoient une déroga- tion en application des dispositions de l'article XXV (5) (a), décision qui doit être prise à la majorité des deux tiers des votes émis, ce qui implique plus de la moitié du nombre des Parties Con- tractantes. La dérogation prévue dans la décision formulée à l'Annexe A est consentie par 16 voix sans opposition. Les Parties Contractantes approuvent le paragraphe 84 quant au fond. Le PRESIDENT présente à nouveau, au nom des Parties Contrac- tantes, ses remercienents à M. Hewitt, Président du Groupe de Travail. L séance est levée à 17 h.30.
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General Agreement on Tariffs and Trade, April 18, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization)
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GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND ACCORD LES TARIFS ;ENERAL SUR DOUANIERS UNRESTRICTED GATT/CP/2/Corr. 1. 14 April 1949 ET LE COMMERCE ORIGINAL: CONSOLIDATED TEXT Corrigendum Change the date of entry into force of the Protocol modifying Part II and Article XXVI nn title page from "Nct yet in force" to "14 September 1948". TRADE ENGLISH
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3,022
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/WP.1/3 21 April 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL:ENGLISH Contracting Parties Working Party I on Accession Contributing of Acceding Governments to the financing of Secretariat.Services. fr the Contracting Partiest In the Annex to the Resolution on financing of secretariat services, GATT/CP.2/41 (page 3), it is provided that: "(e) countries which are not at present Contracting Parties but which accede to the General Agreement as.a result of the new tariff negotiations shall participate in this financial arrangement on the same basis as the present Contracting Parties. Such participation shall relate to all expenses incurred from the date of the commencement of the new tariff negotiations, i.e. 11 April 1949. The contributions of the present Contracting Parties shall be adjusted to take account of the contributions of new Contracting Parties." As the preparations for the Annecy negotiations account for a considerable portion of the expenses of the Contracting Parties for the first quarter of 1949, it is suggested that no distinction should be drawn between the expenses incurred at any particular time and that the acceding governments should be requested to contribute to the expenses for 1949 as a whole. Moreover, as the estimates for the tariff negotiations were conservative (and did not include expenses incurred in the preparation for the meeting), * This note refers only to governments acceding 4s a result of the new tariff negotiations, Since the Second Session of the Contracting Parties, Chile has also acceded as a Contracting Party and should, therefore, contribute $900 under Category F. -2- it is suggested that the contributions of new Contracting Parties should be treated is an addition to the budget of the Contracting Parties and, therefore, that no adjustment be made in the contri- butions of the present Contracting Parties. Such an adjustment would be relatively small and would involve complicated recalculation of contributions, The additional revenue would also. probably yield a modest surplus to carry over into 1950. . .... The contributions of new Contractifig Parties on the basis of GATT/CP .2/41 would be as f follows: Category D - external trade equivalent to 2½% or more but less than 5% of the total trade of GATT signatories as calculated in Annex H to the GATT ... $3750 ea. Sweden $3750 Category E - countries whose share is 1% or more but less than 2½% ..................................* .$2200 ea. Denmark, Italy $4400 Category F - countries whose share is less than 1% $900 ea. Colombia, Dominican Republic, Finland, Greece, Haiti., Liberia, Nicaragua, Uruguay .$7200 Total
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jv311hr6417
Correction to the summary record of the Twenty-fifth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, June 22, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
22/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.25/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.24 SR.25 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/jv311hr6417
jv311hr6417_90060110.xml
GATT_142
208
1,387
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B GATT/CP.3 /SR.25/Corr.1 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 22 June 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session CORRECTION TO THE SUMMARY RECORD OF THE TWENTY-FIFTH MEETING Page 5, last paragraph, line 3 Mr. PANDO'S (Cuba) statement should read: "....to leave the appointment of committees to the chairman, provided it were conditioned according to the formulae suggested by the French delegation; he would therefore support the French proposal as amended by Belgium, so as to relieve the chairman ...." Page 7, delete paragraph 2 and substitute: "Mr. COELHO (India) referred to references by previous speakers as to the desirability of formulating a set of informal rules for the guidance of the Chairman in the selection and procedure of the ad hoc committee. Mr. PERRY replied that on this point, the Working Party had not wished to anticipate a decision on para. 8 of their report but at this stage, the Contracting Parties might consider the point." Page 8, first two lines should read: "Mr. SHACKLE (United Kingdom) said that it seemed clear that there was a need for some provision for consultations under the remaining provisions of Article XII, as well as Articles XIV and XV, ...."
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xx897xy6895
Corrigdum au compte rendu de la trente-septieme seance
General Agreement on Tariffs and Trade, September 3, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
03/09/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.37/Corr. and GATT/CP.3/SR.37 + Corr.1,2,3 SR.38 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/xx897xy6895
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GATT_142
64
440
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP.3/SR.37/Corr. 3 September 1949 FRENCH ONLY Parties Contractantes Troisième session CORRIGDUM AU COMPTE RENDU DE LA TRENTE-SEPTIEME SEANCE Ajouter, à la I ére ligne de la page 3 du document GATTT/CP.3/ SR.37, après le mot "secrète", les mots "car toutes les offres sont considérées comme secrètes".
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jq646qk7636
Corrigendum
General Agreement on Tariffs and Trade, June 13, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
13/06/1949
official documents
GATT/CP.3/40/Corr.1 and GATT/CP.3/40 + Corr.1 + Add.1-4 + Add.3/Annex
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/jq646qk7636
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GATT_142
52
392
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP.3/40/Corr.1 13 June 1949 ENGLISH ONLY Contracting Parties Third Session CORRIGENDUM The title of the document bearing the symbol GATT/CP.3/40 should read: NON-DISCRIMINATORY MEASURES NOTIFIED UNDER PARAGRAPH 11 of ARTICLE XVIII BY ACCEDING GOVERNMENTS
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xr786rk8125
Corrigendum a la Note Concenrnant les Pouvoirs Necessaires Pour la Signature des Instruments Prepares Lors de la Troisieme Session
General Agreement on Tariffs and Trade, July 7, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
07/07/1949
official documents
GATT/CP.3/52/Corr and GATT/CP.3/52 + Corr.1, + Add.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/xr786rk8125
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GATT_142
82
545
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED C GATT/CP.3/52/Corr 7 July 1949 FRENCH ORIGINAL: ENGLISH PARTIES CONTRACTANTES Troisieme Session CORRIGENDUM A LA NOTE CONCENRNANT LES POUVOIRS NECESSAIRES POUR LA SIGNATURE DES INSTRUMENTS PREPARES LORS DE LA TROISIEME SESSION Ajouter au paragraph 2.a), a la page 2, les pays suivants : France Royaume-Uni Il y a lieu de supprimer le Royaume-Uni de la liste des pays figurant a l'alinea c) du meme paragraphe.
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hx279nz1463
Corrigendum au compte rendu de la cinquième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, May 4, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
04/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.5.Corr.2 and GATT/CP.3/SR.4 + SR.5 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/hx279nz1463
hx279nz1463_90060040.xml
GATT_142
111
723
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP.3/SR. 5. Corr. 2 4 May 1949 FRENCH ORIGINAL : ENGLISH Parties Contractantes Troisième Session Corrigendum au compte rendu de la cinquième séance Page 8. 3ème Paragraphe Supprimer ce paragraphe et le remplacer par ce qui suit: "M. U MYA SEIN (Birmanie) exprime ses regrets du fait que le Gouvernement de son pays n'a pas encore été en mesure d'annoncer qu'il a accompli les formalités d'acceptation, en raison de tâches multiples dont l'importance et l'ur- gence retiennent son attention, et il exprime l'espoir que la décision de son Gouvernement parviendra en temps opportun."
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sj487hn2408
Corrigendum au compte rendu de la cinquieme seance
General Agreement on Tariffs and Trade, April 28, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
28/04/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.5/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.4 + SR.5 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/sj487hn2408
sj487hn2408_90060039.xml
GATT_142
273
1,892
RESTRICTED LIMITED B GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR GATT/CP.3/SR.5/Corr.1 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS FRENCH Original: ENGLISH TRADE ET LE COMMERCE PARTIES CONTRACTANTES Troisième session CORRIGENDUM AU COMPTE RENDU DE LA CINQUIEME SEANCE Remplacer la déclaration de M. HEWITT (Australie), à la page 2, par le texte ci-après: "M. HEWITT (Australie) déclare qu'il estime que les observations présentées par le représentant des Pays-Bas concernent les commentaires faits par lui-même sur le sens de l'expression "telles mesures" dans le paragraphe 4 (a), c'est-à-dire sur le point qu'avait primitivement soulevé le représentant de la Rhodésie du Sud, La proposition consistant à de- mander au Groupe de travail "de reconsidérer la procédure de consultation prévue au paragraphe 4 (a)", n'est pas conforme à la méthode de consulta- tion prévue dans ce paragraphe et revient en réalité à réviser le texte du paragraphe lui-même. L'orateur fait également observer que le mandat différent qu'il a proposé ne procède pas d'une interprétation du paragraphe, puisque sa proposition ne fait autre chose que reproduire le texte même de l'Article. Ce sont les autres orateurs qui ont proposé des interpré- tations." A la page 5 du même document, remplacer l'intervention de M. HEWITT (Australie) par le texte ci-après: M. HEWITT (Australie) indique que l'Accord n'a pas encore été appli- que à titre provisoire dans les territores de Nouvelle-Guinée et de Pa- pouasie, et qu'aucune decision dans ce sens n'a été prise, comme il est prévu au paragraphe 2 du Protocole d'application provisoire. L'orateur signale une divergence entre les dispositions de ce paragraphe et le texte de l'article XXVI concernant l'application de l'Accord aux terri- toires d'outre-mer, après l'acceptation de l'Accord."
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rp698qx7902
Corrigendum au compte rendu de la cinquième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, May 4, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Parties Contractantes
04/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.5.Corr.2 and GATT/CP.3/SR.4 + SR.5 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/rp698qx7902
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GATT_142
0
0
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zx092rb8631
Corrigendum au compte rendu de la dix-huitième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, June 11, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
11/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.18/Corr and GATT/CP.3/SR.17 + 18 SR.18/Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/zx092rb8631
zx092rb8631_90060088.xml
GATT_142
249
1,762
RESTRICTED LIMITED C GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR GATT/CP.3/SR.18/Corr 11June 1949 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS FRENCH TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL.: ENGLISH PARTIES CONTRACTANTES Troisième Session Corrigendum au compte rendu de la dix-huitième séance Page 6: Supprimer les trois premières phrases de l'intervention do M. Willoughby et les remplacer par ce qui suit : M. Willoughby (Etats-Unis d'Amérique) déclare qu'au cas où les PARTIES CONTRACTANTES traiteraient le problème de la manière proposTe par le représentant de la Tchécoslovaquï,e il en résulterait qu'à la place de la procédure comportant une action collective des PARTIES CON- TRACTANTES conforme à l'Article XXV : 5(b), on adopterait une procTdure dans laquelle des mesures unilatérales seraient prises par les divers pays, aux termes de l'Article XXXV. Si ce dernier système devait se gT- néraliser, le prcinipe multilatTral qui est à la base de l'Aord géné- ral pourrait être gravement compromis. L'orateur conteste la validité de la thèse selon laquelle certaines des PARTIES CONTRACTANTES, à la su te d'un vote acquis à la majoritT des deux-tiers, seraient tenues de faire bénéficier des concessions qu'elles ont consenties à Genève un gouvernement adhérent qui ne leur aurait pas accordT de concessions adé quates. Il déclare que le système doit fonctionner dans les deux sens, c'est-à-dire qu'aussi bien les PARTIES CONTRACTANTES que les gouverne- ments adhTrents doivent généraliser leurs concessions et il estime que les PARTIES CONTRACTANTES doivent veiller à ce que les gouvernements adhérents consentent des concessions du genre de celles qu'exige l'Ac- çord génTral.
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wt508gs8250
Corrigendum au compte rendu de la dix-huitième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, June 11, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Parties Contractantes
11/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.18/Corr and GATT/CP.3/SR.17 + 18 SR.18/Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/wt508gs8250
wt508gs8250_90060088.xml
GATT_142
0
0
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hn745jp5783
Corrigendum au compte rendu de la dixième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, May 7, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
07/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.10/Corr.2 and GATT/CP.3/SR.10 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/hn745jp5783
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1,104
RESTRICTED LIMITED B GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR GATT/CP.3/SR.10/Corr.2 7 May 1949 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS TRADE ET LE COMMERCE Parties Contractantes Troisiême Session Corrigendum au compte rendu de la dixiême sêance Remplacer les 3ême, 4ême et 5ême lignes de la Page 7 par le texte suivant : "M. HEWITT (Austrarlie) indique que si on a retardTl' ouverture des nTgociations, c'est avec la pensTe que la mTthode la plus rapide à suivre pour mener à bien les nTgociations tarifaires consisterait à régler au prTalable le problTme qu'il a soulevT, Si, avec une intelligence complTte de la situation, et compte tenu du fait que cette question de publicité n'a pas TtT résolue, les Parties Contractantes estiment que, dans l'ensemble, les diffTrentes négociations seraient facilities si l'on commençait les négociations maintenant sans attendre le règlement du pro, blème qu'il a posé, la délégation austarlienne serait prête à entamer dès maintenant les nTgociations".
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yv153sm3914
Corrigendum au compte rendu de la dix-neuvième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, June 9, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
09/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.19/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.19 + Corr.1 SR.20 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/yv153sm3914
yv153sm3914_90060094.xml
GATT_142
454
2,950
RESTRICTED LIMITED C GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR GATT/CP.3/SR.19/Corr.1 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS ORIGINAL:ENGLISH TRADE ET LE COMMERCE Parties Contractantes Troisième Session Corrigendum au compte rendu de la dix-neuvième séance Page 4. lignes 2 à 8 Supprimer depuis les mots "M. Hsueh rappelle ..." jusqu'à la fin du paragraphe et ajouter ce qui suit: "L'orateur rappelle que, lorsqu'il a été suggéré - au moment où les Parties Contractantes ont discuté le rapport du groupe de travail de l'adhésion à l'Accord - que l'Article XXXV pourrait jouer le rôle de garantie, cette suggestion n'a rencontré aucune opposition. Certaines délégations étaient même d'avis qu'il n'était pas suffisant d'invoquer l'Article XXXV ou le paragraphe 5 (b) de l'Article XXV. Il est évident que nul n'a mis en doute que l'Article XXXV pvt être employé à cette fin. L'orateur tient donc à appuyer la recommandation présentée par le Comité." Pages 8 et 9 Supprimer le texte de l'intervention de M. JOHNSEN (Nouvelle- Zélanâe) et le remplacer par ce qui suit: "M. JOHNSEN (Nouvelle-Zélande) dit que la délégation de son pays espère mener à bien des négociations avec tous les gouvernements adhérents avec lesquels il existe une base réelle GATT/CP .3/SR.19/Corr .1 Page 2 de négociations. L'application de l'Article XXXV ne le préoccupe donc pas particulièrement. Des échanges de vues préliminaires ont été nécessaires dans certain cas, notamment lorsque les renseigne- mente relatifs aux données statistiques indispensables faisaient défaut. M. Johnsen estime que c'est l'échange d'offres qui cons- titue le critère do "l'engagement de négociations". Il tient à signaler qu'il y a lieu de distinguer entre les cas où il n'existe pas de base de négociations et les cas où il n'y a pas matière à négociations. Dans cette dernière catégorie de cas, il n'est pas raisonnable d'invoquer les dispositions de l'Article XXXV. Il cite l'exemple d'échanges de vues préliminaires qui ont eu lieu la semaine précédente avec un gouvernement adhérent, et qui ont fait apparaître qu'en raison du volume réduit des changes possibles. il n'y avait pas matière à négociations, ce qui n'a pas empêché les deux parties de s'accorder mutuellement le traitement de la nation la plus favorisée, L'orateur estime que la question de l'Article XXXV pourrait Otre élucidée, si l'on décidait que, dans les cas de ce genre, il y aura lieu de notifier au Secrétariat qu'il n'y a pas matière à négociations, mais que les parties intéressées se sont mutuellement accord le traitement de la nation la plus favo- risée. Il indique qu'une entente générale de même genre pourrait être admise, dans le cas où les parties ne se sont pas réunies, mais où chacune d'elles a fait connaître au groupe de travail des négociations tarifaires qu'il n'y avait pas matière à négociations."
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ks335rm4388
Corrigendum au compte rendu de la douzième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, May 24, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
24/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.12/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.11 + Corr.1 SR.12 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/ks335rm4388
ks335rm4388_90060066.xml
GATT_142
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1,909
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED LIMITED C ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.12/Corr.1 24 May 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: FRENCH & ENGLISH Parties Contractantes Troisième session Corrigendum au compte rendu de la douzième sTance Page 2. supprimer l'intervention de M. Willoughby et la remplacer par ce qui suit: "M. WILLOUGHBY (Etats-Unis) déclare que les Etats-Unis s'intéressent à toutes les mesures adoptées par Cuba et concernant les importations de textiles. Il est heureux que le problème des textiles cubains soit examinT à fond par les Parties Contractantes, et favorable au renvoi de la question à un groupe de travail. Il dit que les Etats-Unis ne pourront formuler d'observations sur la déclaration de Cuba qu'après l'avoir minutieusement étudiée. Il ajoute qu'un groupe de travail chargé d'étudier le problème en fonction de l'Article XIX ne doit pas considérer qu'il lui est interdit de se référer à l'Article XVIII." Page 4, supprimer intervention de M. Willoughby et la remplacer par ce qui suit: "M. WILLOUGHBY (Etats-Unis) dTclare que, si la proposition de la délégation du Royaume-Uni a l'agrément de Cuba, la délégation des Etats- Unis l'appuiera. Il voudrait que la coordination avec le Groupe de travail N¦ 2 (sur l'Article XVIII) fvt assurée, soit par voie de consultations, soit peut-être grâce à la constitution d'un groupe de travail mixte chargé d'étudier la question du point de vue de l'Article XVIII." Page 4. premier paragraphe, 4Fme et 5ème lignes. supprimer les mots: "il fallait l'industrialiser de toute urgence et, en particulier, développer son industrie textile..." et les remplacer par les mots: "il fallait l'industrialiser et prendre d'urgence les mesures nécessaires à la sauvegarde de son industrie textile."
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dm474xk3270
Corrigendum au compte rendu de la onzième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, May 18, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
18/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.11/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.11 + Corr.1 SR.12 + Corr.1
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dm474xk3270_90060064.xml
GATT_142
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GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED C GATT/CP.3/SR. 11/ Corr.1 18 May 1949 Original:ENGLISH and FRENCH PARTIES CONTRACTANTES Troisième session Corrigendum au compte rendu de la onzième séance Page 2, 3ème alinéa, remplacer la dernière phrase par le texte suivant : "Israël a rejeté les obligations anciennement assumées au nom de la Palestine et celles-ci sont donc devenues lettre morte". Page 3, 2ème alinéa, 3ème ligne: remplacer "des concessions" par "les concessions". 4ème ligne: remplacer les mots "ont cessé d'être valables" par les mots "sont simplement devenues inopérantes". Page 5, insérer l'alinéa suivant après le 4ème alinéa : "En réponse à une question posée par M. Mobarak (Liban), le Président confirme que le vote des Parties Contractantes portait exclusivement sur la solution proposée dans le document du Secrétariat, et non pas sur l'ensemble du document".
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cm056rs0391
Corrigendum au compte rendu de la onzième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, May 18, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Parties Contractantes
18/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.11/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.11 + Corr.1 SR.12 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/cm056rs0391
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GATT_142
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mt479tc9391
Corrigendum au compte rendu de la quatorzième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, May 30, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
30/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.14. Corr.2 and GATT/CP.3/SR.13 + Corr.1,2 SR.14 + Corr.1,2
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1,365
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.14. 30 May 1949 TRADE ET LE COMMERCE 30 May 1949 ORIGINAL: ENGLISH Parties Contractantes Troisième Session Corrigendum au compte rendu de la quatorzième séance Page 8, 4ème paragraphe La seconde phrase doit se lire comme suit: "M. Shackle tient à souligner que les mots "sera considérée comme une liste" ne doivent pas Otre interprétés comme modifiant les listes de Genève mais comme signifiant que les nouvelles doivent être considérées comme complétant les anciennes". Page 8, ligne 4 à partir du bas Au lieu de "rectification", lire "réduction". Page 9, dernier paragraphe Supprimer la deuxième et la troisième phrases et les remplacer par ce qui suit: "L'orateur souligne également que, s'il comprend bien la situation, ne sera possible de formuler une opinion définitive sur la question de l'adhésion des divers gouvernements, que lorsqu'apparaîtront plus nettement les résultats de la série actuelle de négociations tarifaires. Il saisit cette occasion pour faire connaître à la réunion que la délégation de son pays attend de son gouvernement des instructions concernant l'ensemble de la question et qu'elle se réserve en conséquence le droit d'y revenir".
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qz220ch3485
Corrigendum au compte rendu de la quatorzième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, May 30, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
30/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.14/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.13 + Corr.1,2 SR.14 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/qz220ch3485
qz220ch3485_90060075.xml
GATT_142
281
1,855
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED LIMITED C ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.14/Corr. 1 30 May 1949 TRADE ET LE COMMERCE FRENCH ONLY Parties Contractantes Troisième session Corrigendum au compte rendu de la quatorzième séance Remplacer les trois derniers paragraphes de la page 2 et le premier paragraphe de la page 3 par ce qui suit: 1¦/ La délégation française n'a nullement entendu approuver les termes de la note du Secrétariat relative à la position de la Palestine à l'égard de l'Accord Général. Elle constate d'ailleurs que la partie de cette note visant la transmission à un Etat successeur des obligations contractées par l'Etat auquel il succède n'a pas été abordée dans la discussion. 2¦/ En ce qui concerne la position de la Grande-Bretagne, il est certain que pendant la durée de son mandat, le Royaume-Uni était compétent pour engager sur le plan international la Palestine. Il est tout aussi certain que la fin du mandat a privé la Grande-Bretagne de cette compé- tence et qu'elle n'a conservé elle-même au titre du territoire de la Palestine aucune obligation comme partie contractante à l'Accord Général. 3¦/ En ce qui concerne l'Etat d'Israël, le gouvernement français estime que cet Etat est tenu de respecter les engagements conclus par le gouvernement du Royaume-Uni en tant que charge du mandat palestinien. Sans doute l'Etat d'Israël a-t-il la possibilité de démontrer que tel ou tel de ces engagements lui est préjudiciable et il peut demander à en être relevé. Mais il s'agit là de l'application d'une théorie entièrement différente du droit international et dont la mise en oeuvre, dans le cas précis de l'Accord Général, nécessiterait la présence d'un représentant qualifié de l'Etat intéressé.
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mq490ht3133
Corrigendum au compte rendu de la quinzième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, May 30, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
30/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.15/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.15 + Corr.1 SR.16
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/mq490ht3133
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GATT_142
283
1,973
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS TRADE ET LE COMMERCE PARTIES CONTRACTANTES Troisième Session ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED LIMITED C LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.15/Corr.1 ET LE COMMERCE ORIGINAL: FRENCH & ENGLISH Corrigendum au compte rendu de la quinzième séance 13ème ligne: 19ème ligne: Après les mots: "Le représentant de l'Inde préférait", supprimer le mot "le" et insérer les mots: "la disposition du" avant les mots: "projet de protocole". Après les mots: "de l'Inde ne peut admettre" les mots: "sans réserve". Page 7: Supprimer le deuxième paragraphe et le remplacer par le texte suivant: "M. Lécuyer (France) estime que certaines des appré- hensions manifestées au sujet des résultats des négociations d'Annecy sont justifiées. Deux solutions ont été proposées pour le cas où des négociations avec les pays adhérents n'aboutiraient pas à des concessions suffisantes. Dans la première, qui était celle du Secrétariat, une partie contractante qui ne serait pas satisfaite pourrait refuser de signer le protocole visant le gouvernement adhérent et lui infliger ainsi une sanction en ne lui GATT/CP.3/SR.15/Corr.1 page 2 accordant ni le bénéfice du traitement de la nation la plus favorisée ni celui des concessions de Genève. Dans la seconde, qui est celle du texte actuel, une partie contractante qui ne considérerait pas comme suffi- santes les concessions obtenues d'un gouvernement adhérent pourrait refuser de signer la décision visant ce Gouvernement. La première solution offre l'inconvénient grave de créer deux catégories de gouvernements adhérents, dont les uns bénéficieraient des concessions de Genève et les autres non. Dans la deuxi ème l'insuffisance des concessions trouve son remède dans la procédure du paragraphe 5 (b) de l'article XXV; c'est à elle que va la préférence de M. Lécuyer."
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jq751rx3546
Corrigendum au compte rendu de la sixieme seance
General Agreement on Tariffs and Trade, April 28, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
28/04/1949
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GATT CP.3/SR.6/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.6 + Corr.1 SR.7
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GATT_142
74
496
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD LES TARIFS ETLE COMMERCE GENERAL RESTRICTED LIMITED B SURGATT CP.3/SR.6/Corr. 1 FRENCH ORIGINAL: ENGLISH PARTIES CONTRACTANTES Troisième session CORRIGENDUM AU COMPTE RENDU DE LA SIXIEME SEANCE Page 9, lignes 22-23, supprimer les mots: " l'imprudence commise dans la rédaction est due à une inadvertance" et les remplacer par: " Si le cas en question n'y est pas prévu, c'est à cause d'une inadvertance." DOUANIERS 28 April 1949
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xp014tv2932
Corrigendum au compte rendu de la treizième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, May 25, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Parties Contractantes
25/05/1949
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GATT/CP.3/SR.13 Corr.1 and GATT/CP.3/SR.13 + Corr.1,2 SR.14 + Corr.1,2
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GATT_142
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0
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Corrigendum au compte rendu de la treizième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, May 25, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
25/05/1949
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GATT/CP.3/SR.13 Corr.1 and GATT/CP.3/SR.13 + Corr.1,2 SR.14 + Corr.1,2
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711
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED C GATT/CP.3/SR.13 Corr.1 25 May 1949 FRENCH Original: ENGLISH PARTIES CONTRACTANTES Troisième session Corrigendum au compte rendu de la treizième séance Page 7: Au bas de la page 7 du texte français, insTrer avant la dernière ligne le paragraphe suivant : " M. MULLER (Chili) revenant sur la déclaration du Président selon laquelle il ne peut, en droit, y avoir précédent que s'il y a identité de circonstances, dit qu'il n'est pas de cet avis; à son sens, il suffit que les circonstances soient analogues, car elles ne se reproduisent jamais de façon exactement identique."
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qg632wx3319
Corrigendum au compte rendu de la trente-quatrième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, August 18, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
18/08/1949
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GATT/CP.3/SR.34.Corr.1 and GATT/CP.3/SR.33 SR.34 + Corr.1
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GATT_142
290
1,945
RESTRICTED LIMITMED B GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SURGATT/CP. 3/SR. 34.Corr.1 18 August 1949 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERSFRENCH TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH Parties Contractantes Troisième session Corrigendum au compte rendu de la trente-quatrième séance Page 8. l7ème line (intervention de M. Evans): A la suite de la deuxième phrase du premier alinéa, insérer la phrase suivante: "Il n'a pas l'intention, pour le moment, de répondre aux nombreuses assertionsque contient le document cubain au sujet de l'historique des relations entre les deux pays, bien que sa délégation ne soit pas d'accord sur un grand nombre d'entre elles. Il se bornera a commenter la question relative à l'interprétation juridique de l'Accord général, puisque c'est là le point sur lequel les PARTIES CONTRACTANTES doivent statuer". Pages 8 et 9 : Remplacer les deux derniers alinéas de la page 8 et le premier alinéa de la page 9 par le texte suivant: "Toute autre conclusion serait tout à fait contraire à l'esprit de l'Accord général. "L'alinéa b) du paragraphe l de l'Article II montre clairement que l'on ne peut imposer aucun taux dépassant ceux qui figurent dans les listes, mais rien n'empêche une Partie Contractante d'imposer des taux plus faibles. En fait, dans bien des cas, les Parties Contractantes imposent des taux plus faibles que ceux qui figurent dans leurs listes. "Si le texte de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le com- merce n'est pas probant, par contre toute la genèse de l'Accord général - depuis l'article 7 des accords "prêt-bail" jusqu'au premier project de Charte, en passant par son évolution progressive qui l'a transformé en la Charte de La Havane - et enfin le préambule de l'Accord lui-même, prouvent clairement que l'objectif visé est d'abaisser les barrières douanières".
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fk174qb0044
Corrigendum au compte rendu de la trente-septieme seance
General Agreement on Tariffs and Trade, August 22, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
22/08/1949
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GATT/CP.3/SR.37/Corr.2 and GATT/CP.3/SR.37 + Corr.1,2,3 SR.38 + Corr.1
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GATT_142
305
2,034
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3 /SR.37 22 August 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH Parties Contractantes Troisiéme session CORRIGENDUM AU COMPTE RENDU DE LA TRENTE-SEPTIEME SEANCE Page 2, 3ème alinéa A la première ligne de l'intervention de M. Evans, entre les mots: "déclare que" et le mot "sa", insérer le membre de phrase suivant: ", le document de la délégation cubaine n'ayant pas été distribué à l'avance," page 3, point 4) Supprimer les deuxième, troisième; quatrième et cinquième phrases et les remplacer par les suivantes: "A la page 17, paragraphe 53, il présente un nouvel argument juridique, à savoir que l'inscription d'un taux préférentiel dans une liste atteste que les auteurs entendent consolider la marge, sans quoi cette inscription n'aurait pas de raison. Le représentent des Etats-Unis fait observer qu'il existe évidemment une autre raison; cette inscription a pour objet de consolider le taux préférentiel pour le mettre à l'abri d'une diminution. Tant qu'il sera de l'intérêt des pays qui bénéficient d'un taux préfé- rentiel de maintenir le niveau absolu du droit qu'ils ont à payer, le seul moyen de garantir le maintien de ces taux, est de les faire figurer dans une liste distincte. De la sorte, on peut éviter que la préférence ne soit supprimée du fait de l'augmenta- tion du taux préférentiel mais on ne saurait en conclure que la marge est garantie contre une réduction entraînée par la diminution GATT/CP.3/SR.37/Corr.2 Page 2 du t aux correspondent au traitement du la nation la plus favorisée. M. Evans fait remarquer en outre qu'à Genève, la délégation de Cuba avait manifesté un grand intérêt pour les tarifs préférentiels alors appliqués indépendamment des marges de préférence." Page 3, point 5) A la quatrième ligne, remplacer les mots "essayât d'interpréter" par les mots: "fût habilité à interpréter".
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dm872nb0390
Corrigendum au compte rendu de la trente-sixième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, August 18, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
18/08/1949
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GATT/CP.3/SR.36/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.35 SR.36 + Corr.1
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dm872nb0390_90060149.xml
GATT_142
197
1,481
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED LIMITED B LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.36/Corr.1 18 August 1949 ET LE COMMERCE FRENCH ORIGINAL: ENGLISH -- Parties Contractantes Troisième session Corrigendum au compte rendu de la trente-sixième séance Page 4 23ème ligne (intervention de M. Evans): Modifier comme suit le texte de l'avant-dernière phrase: "...... sinon, le Groupe de travail se réunira sans savoir si, dans son aspect le plus important, la réclamation de Cuba est juridiquement fondée ou non". Page 6, 26ème ligne (intervention de M. Evans): Modifier comme suit la rédaction de la quatrième phrase: "......... La délégation des Etats-Unis est disposée à prouver, si on le lui demande, qu'il n'en est rien. De plus, l'orateur désire signaler que les Etats-Unis ont invité la délégation cubaine à discuter les offres faites par eux aux pays adhérents lorsque ces offres impli- quaient des marges de préférence, mais qu'il a été impossible de mener à bien les discussions parce que la délégation de Cuba a insisté pour que les Etate-Unis acceptent de reconnaître que Cuba était juridiquement fondé à opposer un veto en invoquant les termes de l'Article XXX, ce à quoi les Etats-Unis n'ont pu souscrire."
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hg380bp6777
Corrigendum au compte rendu de la troisieme seance
General Agreement on Tariffs and Trade, April 25, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
25/04/1949
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GATT/CP.3/SR.3/Corr.2 and GATT/CP.3/SR.3 + Corr.1,2
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hg380bp6777_90060032.xml
GATT_142
470
3,272
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED LIMITED B ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.3/Corr.2 25 April 1949 TRADE ET LE COMMERCE FRENCH ORIGINAL: ENGLISH Parties Contractantes TroisiFme session CORRIGENDUM AU COMPTE RENDU DE LA TROISIEME SEANCE Page 7 Supprimer le dernier paragraphe et ajouter ce qui suit : M. DESAI (Inde) dTclare que l'Inde reconnaft que l'adoption de mesures non discriminatoires sur les importations, notifiées en application de l'Article XVIII, constitue une mesure nouvelle, différente des restrictions imposées en application de 1'Article XII pour sauvegarder la situation de la balance des. paiements; toutefois elle estime que, pour autant qu'il s'agit de la mesure primitive de restrictions appliquée aux termes de l'Article XVIII, la suspension temporaire de celle-ci en vue d'examiner la situation mondiale et de voir si l'on est parvenu à un état de développement et de reconstruction économique tel que l'on puisse se dispenser d'appliquer ces restrictions, ne signifie pas nécessairement que la Partie Contractante ne pourra pas revenir aux restrictions primitives en application de 1'Article XVIII, si elle constate que cette suspension temporaire nuit au développement ou à la reconstruction économique. La conception étroite selon laquelle, une fois suspendue, la mesure de restriction ne pourra plus Otre rTimposée sans que les Parties Contractantes l'aient sanctionnée à nouveau, signifierait en pratique ajoute M. Desai, que la plupart des Parties Contractantes répugnent à examiner la situation GATT/CP .3/SR. 3/Corr.2 Page 2 mondiale, que de sévères restrictions aux importations maintien- dront les monopoles et que ces conditions pourront provoquer un dTsTquilibre du développement Tconomique, nuisible au commerce mondial. Quarnt à la dTcision prise par l'Inde on ce qui concerne les meulcs abrasives et les segments, M. Desai souligne que si l'Indo est dTcidée, pour permettre l'extension de la production et de l'échange de marchandises entre les diverses Parties Contractantes, à sc montrer plus libérale dans l'application des restrictions, elle n'en maintient pas moins son droit de revenir aux restrictions primitives si les faits prouvent que ce libéralisme met en danger le développement économique de l'industrie. A partir de la sixiTme ligne, supprimer les huit lignes commencant par "En raison de ..." et les remplacer par ce qui suit: En raison de la prTsentation tardive de certains exposés dTtaillés en faveur du maintien des mesures notifiées en application do l'Article XVIII, les Parties Contractantes devraient conserver le droit de présenter des objections quant au fond de ces mesures, bien que la date du 28 février ait étT adoptée lors de la seconde session comme le dernier dTai pour la prTsentation d'objections. Il propose de prendre également on considTration la procT?dure à suivre pour la proposition de nouvelles mesures on application des paragraphes l à 10 de 1'Article XVIII, puisque la procTdure adoptée à la seconde session n'a TtTTT étrablie que pour la période comprise entre la seconde et la troisième session.
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pr719hn8003
Corrigendum au compte rendu de la troisieme seance
General Agreement on Tariffs and Trade, April 25, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Parties Contractantes
25/04/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.3/Corr.2 and GATT/CP.3/SR.3 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/pr719hn8003
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GATT_142
0
0
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mz335hy7467
Corrigendum au compte rendu de la troisième séance
United Nations Economic and Social Council, April 22, 1949
United Nations. Economic and Social Council, Parties Contractantes, and Contracting Parties
22/04/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.3/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.3 + Corr.1,2
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mz335hy7467_90060031.xml
GATT_142
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1,282
UNITED NATIONS NATIONS UNIES RESTRICTED ECONOMIC CONSEIL LIMITED B AND ECONOMIQUE GATT/CP.3/SR.3/Corr.1 SOCIALCOUNCIL ET SOCIAL 22 April 1949 FRENCH ORIGINAL : ENGLISH Parties Contractantes Troisième session Corrigendum au compte rendu de la troisième séance. Modifier comme suit la Page 4, premiFre phrase : "Au sujet de la question de la discrimination soulevée par le représentant du Canada, l'orateur croit comprendre que, dans la mesure où elles sont discriminatoires les dispositions prises par l'Union sud-africaine constituent une réglementation en matière de change qui a déjà été approuvée par le Fonds monétaire international. Il demande donc si les dispositions du paragraphe 9) a) de 1'article XV ne doivent pas s'appliquer en ce cas." Page 6, A la fin du premier paragraphe de la page supprimer le point et ajouter le passage suivant "... des Parties Contractantes en vertu du paragraphe 4 (a). Chacune des Parties Contractantes peut prendre les mesures prévues au paragraphe 4 (d) ou demander l'ouverture de consultations selon la procédure stipulée aux Articles XXII et XXIII."
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sg187kb0216
Corrigendum au compte rendu de la vigté-sixème séance
General Agreement on Tariffs and Trade, July 7, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
07/07/1949
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GATT/CP.3/SR.26/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.26 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/sg187kb0216
sg187kb0216_90060119.xml
GATT_142
337
2,260
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP.3/SR.26/Corr.1 ACCORD GENERAL SUR 7 July 1949 LES TARIFS DCUANIERS FRENCH ORIGINAL : LES TARIFS DOUANIERS ENGLISH ET LE COMMERCE PARTIES CONTRACTANTES Troisième Session Corrigendum au compte rendu de la Vigté-sixème sance Page 1. ler paragraphe Remplacer par les mots "ne Page 10 les mots "ne verrait aucun inconvenient a ce retrait" soulèverait aucune objection au csujet de e . retrait" Remplacer le second paragraphe par le texte suivants M. CLARK (Australie) fait observer quée la procdure proposée en application du paragraphe 4 (a) de l'article XII a étéé examine de très près et que le rapport du Groupe de travail expose nettement les circons- tances dans lesquelles les consultations pourraient avoir lieu en vertu de ce paragraphe et en vue desquelles les PARTIES CONTRACTANTES estiment qu'il serait utile de créer un Comité spéécial nomm par le Président. Les consultations aux termes d'autres disposition des articles XII, XIII et XIV auraient lieu dans des circonstances defférentes de celles qui sont prévues par l'article XII 4 (a) et la nature de ces consultations dev. ait Otére examine avec autant d'attention par un Groupe de travail, avant que la question de la procédure de consultation approprée ne soit soumise, pour décision, aux PARTIES CONTRACTANTES. Si les circonstances particulières dans lesquelles les consultations pourraient avoir lieu en vertu des arti- cles XII, XIII, XIV, à l'exclusion de l'article XII 4. (a), et la procédure GATT/CP.3/SR.26/Corr.1 Page 2 à suivre pour ces consultations ne sont pas précisées, la création d'un Comité équivaudrait pour les PARTIES CONTRACTANTES donner à l'avance carte blanche à ce Comité, L'orateur ostime que les PARTIES CONTRACTANTES devraient d'abord examiner, avant de les renvoyer à un organisme subsi- diaire, tous les cas qui peuvent nécessiter des consultations et if recon- naft donc, avoc le représentant du Chili, que la nouvelle proposition est Page 12 Deuxiéme paragraphe A Jouter aprés les mots "cas hypothétiques" les mots "lorsque les circonstances dans lesquelles une consultation put Otre nécessaire ne sont pas précasées".
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xh939yc6610
Corrigendum au Compte rendu de la vingt-cinquième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, July 1, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
01/07/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.25/Corr.2 and GATT/CP.3/SR.24 SR.25 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/xh939yc6610
xh939yc6610_90060115.xml
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GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE RESTRICTED ACCORD GENERAL LIMITED B G..TT/CP .3/SR,25/Corr. 2 LES TARIFS DOUANIERS 1 July 1949 ET LE COMMERCE FRENCH ORIGINAL. : ENGLISH Parties Contractantes Troisième Session Corrigendum au Compte rendu de la. vingt-cinquième sTance, page 3: Remplacer l' avant-dernier paragraph par le texte suivant: Pour "M. USMANI (Pakistan), comme le Groupe de travail a recommandT que le PrTsident soit autorisT, en vertu de l'alinTa 7 (b) du Rapport, à déterminer la façon dont la consultation de- vrait avoir lieu et comme l'Accord gTnTral ne contient pas de disposition expresse analogue à celles de l'article 78 de la Charte de la Havane en vue de la crTation d'un comité spTcial,sa dTlTgation se ralliera à l'opinion de la Majorité du Groupe de travail selon laquelle le PrTsident devrait être autorisé à proposer la nomination des membres du ou des comi- tTs spéciaux en vue de faciliter les consultations. "
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nv610pr6860
Corrigendum au compte rendu de la vingt-cinquieme seance
General Agreement on Tariffs and Trade, June 22, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
22/06/1949
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GATT/CP.3/SR.25/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.24 SR.25 + Corr.1,2
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nv610pr6860_90060114.xml
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RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.25/Corr.1 22 June 1949 TRADE ET LE COMMENCE FRENCH ORIGINAL : ENGLISH Parties contractantes Trcisième session CORRIGENDUM AU COMPTE RENDU DE LA VINGT-CINQUIEME SEANCE Page 6, quatrième paragraphe, line 3 et suivantes de l'intervention de M. PANDO : Substituer ce qui suit à ce passage : "il est disposé à laisser au Président le soin de désigner le Comité, pourvu que cette dé- signation soit subordonnée aux conditions mises en avant dans la proposition de la délégation française; en conséquence, il se rallie à la proposition française, telle qu'elle a été amendée par le délégué belge, afin de décharger le Président de la res- ponsabilité"(le reste sans changement) Page 8, interventions de M. COELHO et de M. PERRY: Substituer ce qui suit au texte de ces interventions: "M. COELHO (Inde) relève ce qui a été dit par d'autres orateurs à propos de l'opportunité quìl y aurit de fixer officieusement certaines règles destinées à guider le Président en ce qui concerne la désignation des membres du comité spécial et la fixation du rè- glement intérieur de ce Comité. M. PERRY répond à cela que le G'roupe de travail n'a pas voulu sur ce point anticiper sur les dé- cisions qui pourraient intervenir au sujet du paragraphe 8 de son Rapport, mais que parvenues à ce stade, les Parties contractantes pourraient bien examiner cette question." Page 9,deuxième pararaphe, intervention de M. SHACKLE : Modifier le début de l'intervention de M. SHACKLE comme suit: " M. SHACKLE (Royaume-Uni) fait remarquer que certaines disposi- tions semblent nettement s'imposer en ce qui concerne les consulta- tions à mener en vertu des autres dispositions de l'Article XII, ainsi que des Articles XIV et XV, mais il estime"(le reste sans changement).
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xk852dd9189
Corrigendum au Compte rendu de la Vingt-deuxième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, June 20, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
20/06/1949
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GATT/CP.3/SR.22/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.22 + Corr.1 SR.23 + Corr.1
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RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.22/Corr.1 TRADE ET LE COMMERCE 20 June 1949 ORIGINAL ENGLISH Parties Contractantes Troisième Session Corrigendum au Compte rendu de la Vingt.deuxième séance Page 9,deuxiéme paragraphe- Ce paragraphe doit se lire come suit : "M. SHACKLE (Royaume-Uni) estime que, puisque l'affaire est nettement en rapport avec l'Article XXI, les mesures prises par les Etats-Unis paraissent justifiées, car en dernier ressort, chaque pays doit être juge dans les affaires concernant sa propre sécurité. D'autre part, toutes les Parties contracoantes doivent bien se gar- der de prendre des mesures qui auraient pour effet de saper les ba- ses de l'Accord général. Lorsqu'il s'agit de certains cas d'espèce, ceux-ci doivent être examinés de très près par les gouvernements des pays intéressés. Un examen de caractère général auquel se livre- raient les PARTIES CONTRACTANTES serait sans objet. Par conséquent, pour autant qu'il s'agit des PORTIES CONTRACTANTES, la demande de la Tchécoslovaquie appelant une décision en la matière doit être rejetée. ".
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xx902hv0459
Corrigendum au Compte rendu de la vingt-et-unième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, June 20, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
20/06/1949
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GATT/CP.3/SR.21/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.21 + Corr.1
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1,827
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B GATT/CP. 3/SR. 21/Corr.1 DN TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 20 June 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL : ENGLISH Parties Contractantes Troisième Session Corrigendum au Compte rendu de la vingt-et-unième Séance Page 2, paragraphe 2, ligne 5, Ajouter après les mots "bénéficier immédiatement" les mots "des dispositions générales de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce et" (le reste sans changement). Page 2, paragraphe 3, ligne 2 du texte anglais, Cette rectification ne vise que le texte anglais. Page 2, paragraphe 3, ligne/, La première partie de cette rectification ne vise que le texte anglais. Après les mots "avantages indirects actuels" insérer les mots "et de ceux qui résulteront des négocia-. tions. menées à Annecy". Page 5. paragraphe 3. Supprimer la première phrase de l'intervention de M. KING et lui substituer le passage suivant "M. KING (Chine) déclare que la délégation chinoise partage l'opinion des représentants du Chili et du Pakistan bien que, de l'avis de l'orateur, la question dont il s'agit ne présente pas d'importance pratique pour la Chine". GATT/CP .3/SR.21/Corr.1 Page 2 Page 7, avant-dernier paragraphe, dernière ligne, Supprimor les mots "figurera en annexe au compte rendu" et leur substituer les mots "devra être communiquée aux Annexe au compte rendu de la Vingt-et-unième séance: La délégation de Cuba a demandé que l'Annexe destinée au compte rendu de la Vingt-et-unième séance fût jointe au document GATT/CP.3/SR.24, la raison en étant que c'était lors da la Vingt-quatrième séance que M. VARGAS GOMEZ avait demande que cette Annexe figurât au compte rendu des séances.
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xy551zk4782
Corrigendum au compte rendu de la vingt-septieme seance
General Agreement on Tariffs and Trade, July 8, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
08/07/1949
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GATT/CP.3/SR.27/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.27 + Corr.1 SR.28
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GATT_142
205
1,371
RESTRICTED LIMITED B GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR GATT/CP.3/SR. 27/Corr.1 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 8 juillet 1949 TRADE ET LE COMMERCE Original: ENGLISH PARTIES CONTRACTANTES Troisième session CORRIGENDUM AU COMPTE RENDU DE LA VINGT-SEPTIEME SEANCE Intervention de Mr. KING (Chine): Page 4, la phrase commençant s : "Il a supposé a tort ....." doit se lire: "Il a supposé à tort gue la Partie Contrantante dont les mesures seraient en cause et qui serait par suite, le plus directement intéressée risquerait de ne pas être invitée à participer aux travaux du comité spécial, ce qui, de l'avis de Monsieur King, est inconcevable." Page 4, la dernière phrase de l'intervention de M. King doit se lire comme suit: "Sur la quéstion essentielle de savoir qui décidera du caractère exceptionnel et urgent de chaque cas, M. King se ralliera à l'une ou l'autre suggestion, mais il voudrait que ce soin soit confié au President de concert avec la Partie dont les measures seraient en cause. Il appuie d'autre part la proposition tcndant à ce que l'ensemble du paragraphe 14 et les amendements qu'on propose d'y apporter soient renvoyés pour complément d'étude au Groupe de Travail 3, do la composition, ajoute-t-il, n'a pas besoin d'être modifiée."
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rg808sy6302
Corrigendum au Rapport du Groupe de Travail de L'adhesion a Liaccord General
General Agreement on Tariffs and Trade, July 14, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization)
14/07/1949
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GATT/CP.3/37/Corr.2 and GATT/CP.3/37 + Corr.1 + Corr.2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/rg808sy6302
rg808sy6302_90320195.xml
GATT_142
50
332
ENERAL AGREEMENT N TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP. 3/37/Corr. 2 14 July 1949 FRENCH ONLY CORRIGENDUM AU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DE L'ADHESION A LIACCORD GENERAL Page 12, dernier paragraphe, 2e ligne Supprimer les mots "'lentrée en viguour".
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pz958kc2274
Corrigendum to note regarding credentials required for the signature of the instruments prepared at the third session
General Agreement on Tariffs and Trade, July 7, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
07/07/1949
official documents
GATT/CP.3/52/Corr.1 and GATT/CP.3/52 + Corr.1, + Add.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/pz958kc2274
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GATT_142
72
507
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD LES TARIFS GENERAL SUR LIMITED C DOUANIERS GATT/CP.3/52/Corr.1 7 July 1949 ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH CONTRACTING PARTIES Third Session CORRIGENDUM TO NOTE REGARDING CREDENTIALS REQUIRED FOR THE SIGNATURE OF THE INSTRUMENTS PREPARED AT THE THIRD SESSION Add under paragraph 2. a) on page 2 the following countries: France United Kingdom The United Kingdom should be deleted from the countries listed under paragraph c).
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tf837ys3844
Corrigendum to Second Report of Working Party 2 on Article XVIII
General Agreement on Tariffs and Trade, May 20, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
20/05/1949
official documents
GATT/CP.3/29/Corr.1 and GATT/CP.3/29 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/tf837ys3844
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GATT_142
90
622
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED LIMITED C ON TAR!FFS AND TRADE LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP .3/29/Corr .1 20 May 1949 ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH Contracting Partius Third Session Corrigendum to Second Report of Working Party 2 on Article XVIII Paragraph 8, Linte 2: Insert "in respect of Indonesia"' between "the Netherlands" and "have now". Parties Contractantes Troisieme Session Corrigendu.: au deuxibme Rapport du Groupe de travail No 2 pour l'Article XVIII Parapraphe 8, ligne 2: Inserer les mots "en ce qui concerns l'Indonesie't entre "Pays-Das" et "ont maintenant'.
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mz653sv1912
Corrigendum to Statement by the Delegation of Cuba on Margins of Preference negotiated in Annecy
General Agreement on Tariffs and Trade, July 27, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
27/07/1949
official documents
GATT/CP.3/59/Corr.1 and GATT/CP.3/59+Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/mz653sv1912
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GATT_142
96
631
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP. 3/59/Corr.1 27 July 1949 Contracting Parties Third Session Corrigendum to Statement by the Delegation of Cuba on Margins of Preference negotiated in Annecy In the title and in line 2 of the text read "negotiated" for "initiated". Parties contractantes Troisième Sessinn Corrigendum à l exposé de Cuba concernant les marges de à Annecy la délégation de préférence négociées Dana le tire ainsi que dans la deuxième ligne du texte, remplacer le mot "instituées" par le mot "négociées".
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zf547yj5640
Corrigendum to summary record of Fifth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, May 4, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
04/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.5/Corr and GATT/CP.3/SR.4 + SR.5 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/zf547yj5640
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GATT_142
93
621
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE RESTRICTED ACCORD GENERAL SUR LIMITED B GATT/CP .3/ SR . 5/Corr LES TARIFS DOUANIERS 4 May 1949 ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session Corrigendum to Summary Record of Fifth Meeting Page 7. paragraph 6 Delete paragraph 6 and substitute the following therefor: "Mr. U. MYA SEIN (Burma) regretted that his Government had not been able to report acceptance, owing to its heavy preoccupation in matters of grave importance and urgency, and expressed the hope that his Government's decision would come through in due course".
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yb213jg5389
Corrigendum to Summary Record of Informal Meeting of representatives of Executive Committee of ICITO present in Annecy
Interim Commission for the International Trade Organization, July 1, 1949
Interim Commission for the International Trade Organization (ICITO/GATT)
01/07/1949
official documents
ICITO/1/4/Corr.1, ICITO/INF/1-8, and ICITO/1/1-16
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/yb213jg5389
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GATT_142
130
845
INTERIM COMMISSION FOR THE INTERNATIONAL TRADE ORGANIZATION COMMISSION INTERIMAIRE DE L'ORGANISATION INTERNATIONALE DU COMMERCE UNRESTRICTED ICITO/1/4/Corr.1 1 July 1949 ORIGINAL: ENGLISH Corrigendum to Summary Record of Informal Meeting of Representatives of Executive Committee of ICITO Present in Annecy Page 4, paragraph 2 Delete the second sentence of Mr. Willoughby's remarks and insert the following: "He suggested, as a useful task for the Secretariat, the preparation of a draft report which, under Article XIV 1 (g) of the GATT, must be made by the Contracting Parties not later than March 1, 1950, on any action still being taken by contracting parties under sub- paragraphs (b) and (c) of Article XIV or under Annex J. He pointed out that a similar report is required under Article 23 1 (g) of the Charter."
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yv580kt2322
Corrigendum to summary record of the Fifth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, April 28, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
28/04/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.5/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.4 + SR.5 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/yv580kt2322
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GATT_142
266
1,765
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B GATT/CP.3/SR.5/Corr.1 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 28 April 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH CONTRACTING PARTIES Third Session CORRIGENDUM TO SUMMARY RECORD OF THE FIFTH MEETING Change the statement made by Mr. Hewitt (Australia) on Page 2 as follows: "MR. HEWITT (Australia) said that he considered the remarks made by the Netherlands representative as referring to his observations upon the meaning of "such measures" in paragraph 4 (a) which was the point originally raised by the representative of Southern Rhodesia. The proposal to ask the Working Party "to review the procedure for consultation provided in paragraph 4 (a)" was not in accordance with consultation provided for in that paragraph and amounted, in fact, to a review of the terms of the paragraph itself. He also pointed out that the alternative terms of reference which he had proposed were not based on an interpretation of the paragraph because his alternative proposal merely repeated the exact text of the Article. Interpretations had been proposed by other speakers." And on Page 5 the statement made by Mr. Hewitt (Australia) also to read as follows: "MR. HEWITT (Australia) said that the Agreement had not been provisionally applied in respect of the territories of New Guinea and Papua and no action to this end as provided for in paragraph 2 of the Protocol of Provisional Application had been taken. He referred to a difference between the provisions of this paragraph and the text of Article XXVI relating to the application of the Agreement to overseas territories when the Agreement was accepted."
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hx926gq2743
Corrigendum to summary record of the Twenty-Fifth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, July 1, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
01/07/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.25/Corr.2 and GATT/CP.3/SR.24 SR.25 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/hx926gq2743
hx926gq2743_90060111.xml
GATT_142
132
902
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE RESTRICTED ACCORD GENERAL SUR LIMITED B LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.25/Corr.2 ET LE COMMERCE 1 July 1949 ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session Corrigendum to Summary Record of the Twenty-Fifth Meeting Replace paragraph 4 by the following: "Mr. USMANI (Pakistan) stated that as the Working Party recommended to authorize the Chairman under paragraph 7(b) of the Report to determine how the consultation should take place and as there was no specific provision in the General Agreement for the formation of an ad hoc committee corresponding to provisions of Article 78 of the Havana Charter, his delegation would support the majority view of the Working Party that the Chairman should be authorized to nominate the members to the ad hoc committee or committees in order to facilitate consultation."
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gn945hd5276
Corrigendum to summary record of Thirty-seventh Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, August 18, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
18/08/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.37/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.37 + Corr.1,2,3 SR.38 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/gn945hd5276
gn945hd5276_90060156.xml
GATT_142
106
764
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP.3/SR.37/ Corr.1 18 August, 1949 ORIGINAL: English CONTRACTING PARTIES Third Session CORRIGENDUM TO SUMMARY RECORD OF THIRTY-SEVENTH MEETING Paragraph 3 should read as follows: "Mr. VARGAS GOMEZ (Cuba) made a statement which was circulated as Document GATT/CP.3/89 to all delegations the meeting." PARTIES CONTRACTANTES Troisième Session CORRIGENDUM AU COMPTE RENDU DU TRENTE-SEPTIEME SEANCE Le Paragraphe 4 doit se lire comme suit: "M. VARGAS GOMEZ donne lecture texte est communriqué de la séance, d'un exposé à toutes les délégations, sous forme du document dont le au cours GATT/CP.3/89." at
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bf743mj6773
Corrigendum to summary record of Thirty-seventh Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, August 18, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
18/08/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.37/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.37 + Corr.1,2,3 SR.38 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/bf743mj6773
bf743mj6773_90060151.xml
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109
754
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP.3 /SR. 37/ Corr .1 18 August, 1949 ORIGINAL: English CONTRACTING PARTIES Third Session CORRIGENDUM TO SUMMARY RECORD OF THIRTY-SEVENTH MEETING Paragraph 3 should read as follows: "Mr. VARGAS GOMEZ (Cuba) made a statement which was circulated as Document GATT/CP.3/89 to all delegations at the meeting." PARTIES CONTRACTANTES TroisiFme Session CORRIGENDUM AU COMPTE RENDUDU TRENTE-SEPTIEME SEANCE Page 1 Le Paragraphe 4 doit se lire comme suit: "M. VARGAS GOMEZ donne lecture d'un exposTT dont le texte est communiqTuà toutes les deTlgations, au cours de la Tsance, sous forme du document GATT/CP.3/89."
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rw284xg9884
Corrigendum to summary record of Twenty-sixth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, July 7, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
07/07/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.26/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.26 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/rw284xg9884
rw284xg9884_90060117.xml
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318
2,261
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B. GATT/CP.3/SR. 26/Corr.1 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 7 July 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL :ENGLISH CONTRACTING PARTIES Third Session Corrigendum to Summary Record of Twenty-sixth Meeting Page 1. First paragraph. Delete in third line the words "no concern over the withdrawal" and substitute the following "raised no question concerning the matter of withdrawal of the item from the Agenda". Page 9. Delete second paragraph and substitute the following: Mr. CLARK (Australia) pointed out that the proposed procedure under paragraph 4(a) of Article XII had been very carefully considered and the report of the Working Party set out clearly the circumstances in which consultations under that paragraph would be likely to take place and for which the CONTRACTING PARTIES considered that an ad hoc committee, appointed by the Chairman, would be appropriate. Consultations under other provisions of Articles XII, XIII and XIV would be initiated in circumstances different from those contemplated under XII 4(a) and the nature of such consultations should receive the same careful examination by a Working Party before the question of the appropriate procedure for consultation was brought before the CONTRACTING PARTIES for decision. Unless the particular circumstances in which consultations would be likely to take. place under Articles XII, XIII and XIV excluding GATT/CP.3/SR.26/corr.1 Page 2 XII 4(a), together with the procedures appropriate to such consultations, are set out clearly, the appointment of a committee would involve the delegation of a blank authority from the CONTRACTING PARTIES to such committee. He felt that the CONTRACTING PARTIES should give initial consideration to any matters which may require consultation before their reference to a subsidiary body and would therefore agree with the representative of Chile that the present proposal was entirely unacceptable. Page 11. Second paragraph. Delete words "hypothetic cases" and substitute "hypothetical cases where the circumstances in which consultation may be necessary were not clearly stated."
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jn380cs7217
Corrigendum to the summary record of the 11th Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, May 18, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
18/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.11/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.11 + Corr.1 SR.12 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/jn380cs7217
jn380cs7217_90060060.xml
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141
941
GENERAL. AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE RESTRICTED ACCORD GENERAL SUR LIMITED C LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP. 3/SR.11 /Corr.1 ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH and FRENCH Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of the 11th Meeting Page 2, paragraph 3, delete last sentence and substitute: "Israel had disclaimed the obligations formerly assumed on behalf of Palestine, and they had thus become a dead letter". Page 2, last paragraph, 3rd line: before the word "concessions" insert "the". 4th line: delete the words "ceased to be valid" and substitute "simply become Inoperative". Page 5, insert the following new paragraph after the first paragraph: "The Chairman, in reply to a question by Mr. Mobarak (Lebanon), confirmed that the vote by the Contracting Parties related only to the solution proposed in the Secretariat paper and not to the paper as a whole. "
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ff165bq5727
Corrigendum to the summary record of the 12th Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, May 24, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
24/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.12/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.11 + Corr.1 SR.12 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/ff165bq5727
ff165bq5727_90060062.xml
GATT_142
253
1,724
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE RESTRICTED LIMITED C ACCORD GENERAL SUR GATT/CP, 3/SR.12/Corr.1 LES TARIFS DOUANIERS 24 May 1949 ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH & FRENCH Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of the 12th Meeting Page 2, delete Mr. Willoughby's remarks and insert the following: "Mr. WILLOUGHBY (United States) referred to United States interest in any measures adopted by Cuba affecting the importation of textiles. He was glad to have a full examination of the Cuban textile problem by the Contracting Parties and approved of referring the problem to a working Party. He said a careful study of the Cuban statement would be required before the United States could comment upon it. He also said that a Working Party charged with reviewing the problem under Article XIX should not regard itself as being precluded from referring to Article XVIII." Page 3, delete Mr. Willoughby's remarks and insert the following: "Mr. WILLOUGHBY (United States) said that if the United Kingdom proposal was acceptable to Cuba the United States would support it. He would like to insure coordination with Working Party No. 2 on Article XVIII either by consultation or, perhaps, setting up a joint Working Party to consider Article XVIII aspects of the problem." Page 3, lines 19 to 22: Delete the sentence beginning with the words: "It had been demonstrated" and substitute the following: "It had been demonstrated that there was need for industrialisation and for the immediate adoption of the necessary measures for preserving its textile industry".
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tt386hr9987
Corrigendum to the summary record of the Eighteenth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, June 11, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
11/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.18/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.17 + 18 SR.18/Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/tt386hr9987
tt386hr9987_90060085.xml
GATT_142
217
1,466
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR Limited C GATT/CP. 3/SR.18/Corr.1 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 11 June 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL : ENGLISH CONTRACTING PARTIES THIRD SESSION CORRIGENDUM TO THE SUMMARY RECORD OF THE EIGHTEENTH MEETING Page 5-Delete the first three sentences of Mr. Willoughby's remarks and insert the following: Mr. Willoughby (United States of America) said that if the CONTRACTING PARTIES dealt with the problem as suggested by the representative of Czechoslovakia, the result would be to change the procedure from one in which joint action would be taken under Article XXV:5(b) by the CONTRACTING PARTIES to one in which unilateral action would be taken by individual countries under Article XXXV. If this system were to be widely used, the multilateral basis of the GATT might be seriously impaired. He questioned the validity of the argument that some of the CONTRACTING PARTIES as a result of a two- thirds vote would be obligated to extend their Geneva concessions to an acceding government from which inadequate concessions had been received. He said the system works both ways in that both the CONTRACTING PARTIES and the acceding governments generalise their concessions and he thought that the CONTRACTING PARTIES should see to it that the acceding governments make the type of concessions required in the GATT.
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nv407by1119
Corrigendum to the summary record of the Fifteenth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, May 30, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
30/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.15/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.15 + Corr.1 SR.16
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/nv407by1119
nv407by1119_90060078.xml
GATT_142
260
1,759
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED C ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 30 MAY 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH & FRENCH Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of the Fifteenth Meeting Page 2 Line 10: insert after "He preferred the" the words "provision in the". Line 16: insert after "India could not" the word "fully". Line 19: for "Article XXV" read "Article XXxV" Page 6 Delete the second paragraph and substitute the following: "M. LECUYER (France) thought that some of the fears expressed regarding the results of the Annecy negotiations were justified. Two solutions had been proposed, should negotiations with acceding governments fail to bring about adequate concessions. The first, proposed by the Secretariat, was that a contracting party that was not satisfied could refuse to sign the Protocol with respect to the acceding government and so in fact impose a sanction on that government by granting it neither the benefit of most-favoured-nation treatment nor that of the Geneva concessions. The second solution, provided by the present text, was that a contracting party that did not regard the concessions made by an acceding government as adequate could refuse to sign the Decision with respect to that acceding government. The first solution had the serious drawback of creating two categories of acceding governments, i.e. some who would enjoy the Geneva concessions and others who would not. In the case of the second solution, the procedure laid down in paragraph 5(b) of Article XXV provided a remedy for inadequate concessions He preferred this latter solution".
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xs159wr8006
Corrigendum to the summary record of the First Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, April 19, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Third Session of the Contracting Parties
19/04/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.1.Corr.1 and GATT/CP.3/SR.1 + Corr.1 SR.2 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/xs159wr8006
xs159wr8006_90060020.xml
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GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP .3/SR.1 .Corr .1 19 April 1949 ORIGINAL:ENGLISH Third Session of the Contracting Parties Corrigendum to the Summary Record of the First Meeting Page 4: Amend paragraph 6 to read as follows: "Mr. HEWITT (Australia) said that the substance of this item had been discussed in Geneva at the Second Session of Contracting Parties. At that time the Chairman had given a ruling on the inclusion of the item in the Agenda and he wished to know whether that ruling would similarly apply to this session of the Contracting Parties."
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rq988fw5165
Corrigendum to the summary record of the Fourteenth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, May 30, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
30/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.14/Corr.2 and GATT/CP.3/SR.13 + Corr.1,2 SR.14 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/rq988fw5165
rq988fw5165_90060070.xml
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191
1,288
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED C ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.14/ Corr.2* TRADE ET LE COMMERCE 30 May 1949 ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of the Fourteenth Meeting Page 8, 4th paragraph: The second sentence should read as follows: "Mr. Shackle wished to emphasize that the words "to be regarded as a schedule" were not to be taken as a modification of the Geneva Schedules but as meaning that the new are to be regarded as supplementing the old." Page 8, two lines from foot of page: For "rectifications" read "reductions". Page 9, last paragraph: Delete the second and third sentence and substitute: "He also pointed out that final views on the question of accession of individual Governments could, as far as he understood the position, only be taken after the results of the present series of tariff negotiations are more clearly seen. He wished to take this opportunity of informing the meeting that his Delegation was awaiting instructions from their Government on the whole matter, and reserved the right to revert to it accordingly." *Corrig. 1 exists only in French.
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yq959zq0463
Corrigendum to the summary record of the Nineteenth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, June 9, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
09/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.19/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.19 + Corr.1 SR.20 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/yq959zq0463
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GATT_142
399
2,610
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED C ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.19/Corr.1 9 june 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of the Nineteenth Meeting Page 3, last paragraph Delete the last three sentences and substitute: "He recalled that when the use of Article XXXV as a safeguard had been mentioned during the discussion by the Contracting Parties of the Report of the Working Party on Accession, there had been no opposition to it. In fact, some delegations even expressed the view that the mere recourse to Article XXV or to Paragraph 5(b) of Article XXV was not enough. It appeared that the use of Article XXXV for such a purpose had not been contested. He therefore wished to support the recommendation submitted by the Committee." Pages 7 and 8 Delete the remarks of Mr. JOHNSEN (New Zealand) and substitute the following: Mr. JOHNSEN (Now Zealand) said that his delegation hoped to conclude negotiations with all those acceding governments where there was a real basis for negotiations. He was not particularly concerned therefore with the application of Article XXXV. Exploratory talks had been necessary in certain cases, especially where there had been a lack of information with regard to the necessary statistics. He considered the exchange of offers as the criterion for "entering into negotiations". He wished to draw attention to the distinction that existed between cases where a GATT/CP.3/SR. 19/Corr.1 page 2 basis for negotiations was lacking and where there was no scope. In the latter case the provisions of Article XXXV could not reasonably be invoked. He instanced the case of exploratory discussions last week with an acceding government when it had been found that in view of the limited trade involved there was no scope for negotiations but, nevertheless, the grant of m-f-n treatment had been mutually agreed. He thought that the position with regard to the application of Article XXXV could be clarified if it were decided that in similar cases the Secretariat should be notified that there was no scope for negotiations but that m-f-n treatment had been mutually agreed upon. He suggested that there might be a similar general understanding in those cases where the parties had not met but had each advised the Tariff Negotiations Working Party when they had appeared before it that there was no scope for negotiations.
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dm564vn2488
Corrigendum to the summary record of the Second Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, April 19, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Third Session of the Contracting Parties
19/04/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.2/Corr. and GATT/CP.3/SR.1 + Corr.1 SR.2 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/dm564vn2488
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178
1,225
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED LIMITED B ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.2/Corr. TRADE ET LE COMMERCE 19 April 1949 ORIGINAL:ENGLISH Third Session of the Contracting Parties Corrigendum to the Summary Record of the Second Meeting Page 2, Paragràh 5: Delete the second, third and fourth sentences and substitute the following therefor: "It had been pointed out in Geneva last year that it was especially inconvenient for the Australian Government to partake in tariff negotiations new. The difficulties which had been ex- plained related to the signing of an agreement, the publication of any concessions made by Australia at Annecy, and their implementation. It would not be possible for the Australian Government to accept these changes in 1949 or to submit them to the legislature until the new Parliament assembled. As had been suggested by the Working Party in Geneva last year, he now raised the matter so that a solution might be sought which would enable the Australian Government to defer publication and the implementa- tion of any concessions which might be made by Australia."
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ps679gj0325
Corrigendum to the summary record of the Sixth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, April 28, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
28/04/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.6/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.6 + Corr.1 SR.7
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/ps679gj0325
ps679gj0325_90060042.xml
GATT_142
61
430
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD LES TARIFS ET LE COMMERCE SUR RESTRICTED DOUANIERS GATT/CP.3/SR .6/Corr.1 COMMERCE 28 April 1949 ORIGINAL :ENGLISH CONTRACTING PARTIES Third Session CORRIGENDUM TO THE SUMMARY RECORD OF THE SIXTH MEETING On Page 8 in the ninth line, delete the words "the lack of circumspection" and substitute:- "its failure to cover the case under consideration". GENERAL
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tz411xz2067
Corrigendum to the summary record of the Tenth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, May 5, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
05/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.10/Corr and GATT/CP.3/SR.10 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/tz411xz2067
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GATT_142
163
1,064
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.10/Corr 5 May 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of the Tenth Meeting Pages 5 & 6 Delete the last line on page 5 and the first two lines on page 6 and replace by: "Mr. HEWITT (Australia) said that the deferring of the commencement of negotiations had been based on a belief that a settlement first of the problem which he had raised would be the most expeditious method of carrying out the tariff negotiations. If, with a full under- standing of the position, and the fact that this issue of publicity had not been resolved, it was felt by the Contracting Parties that the general course of negotiations would be assisted more by commencing negotiations now than by waiting until the problem which he had raised was settled, the Australian Delegation would be prepared to commence negotiations."
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kf568cy0394
Corrigendum to the summary record of the Third Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, April 22, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
22/04/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.3/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.3 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/kf568cy0394
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GATT_142
145
1,005
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS LIMITED B GATT/CP./SR.3/Corr.1 TRADE ET LE COMMERCE 22 April 1949 ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of the Third Meeting Page 3 Last sentence on the page to read:- "Concerning the question of discrimination raised by the representative of Canada, he said that he understood the South African action, in so far as it was discriminatory, to be exchange control already approved by the International Monetary Fund. He therefore asked whether paragraph 9 (a) of the Article XV did not apply to those circumstances." Page 5 Add to the comment at the end of the page the following words: - "..... by the Contracting Parties under paragraph 4 (a). Any individual Contracting Party could take action under paragraph 4 (d) or seek consultation under Articles XXII and XXIII."
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mz643tp0978
Corrigendum to the summary record of the Third Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, April 25, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
25/04/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.3/Corr.2 and GATT/CP.3/SR.3 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/mz643tp0978
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GATT_142
421
2,831
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS LIMITED GATT/CP.3/SR.3/Corr.2 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL; ENGLISH Contracting Parties Third Session CORRIGENDUM TO THE SUMMARY RECORD OF THE THIRD MEETING. Page 7 Delete the last paragraph and add the following Mr. DESAI (India) stated that while India agreed that adoption of measures of import restriction of non-discriminatory kind under Article XVIII was a new measure different from restrictions imposed under Article XII to safeguard the balance of payments position, she was of the view that so far as the original measure of restriction undertaken under Article XVIII is concerned, its temporary relaxation with a view to test the world conditions and see whether the state of economic development and reconstruction reached was such that the restrictions can be dispensed with, did not necessarily mean that the Contracting Party could not revert to the original restrictions under Article XVIII, if it found that the temporary relaxation was harming economic development or reconstruction, Mr. Desai added that the narrow view that once relaxed the restricting measure could not be re-imposed without the fresh sanction of the Contracting Parties, would in practice mean that most contracting Parties would be reluctant to test world conditions, that severe import restrictions would continue monopolistic conditions and that lop-sided economic development injurious to world trade might be fostered under such conditions. So far as India's action in the case of grinding wheels and segments was concerned, Mr. Desai pointed out that while in the GATT/C P. 3/SR. 3/Corr. 2 page 2 interest of expanding the production and exchange of goods between the various Contracting Parties, India had decided to liberalise the restrictions imposed; she still reserves the right to revert to the original restrictions in case actual experience of the liberalization shows that the economic development of the industry is jeopardised. Page 8 Delete the eight lines beginning "In view of...." in the fourth line and replace the following . In view of the belated submission of certain detailed statements in support of measures notified under Article XVIII, Contracting Parties should still be entitled to object to the substance of those measures although 28th February had been agreed at the second session as the final date for lodging objections. He proposed that consideration should be given also to the procedure for the submission of new measures under paragraphs 1 to 10 of Article XVIII, since the procedure agreed at the second session had been established for the period between the second and third sessions only.
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ct983zg0088
Corrigendum to the summary record of the Thirteenth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, May 25, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
25/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.13 Corr.1 and GATT/CP.3/SR.13 + Corr.1,2 SR.14 + Corr.1,2
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GATT_142
93
623
RESTRlCTED LIMITED C GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE GATT/CP . 3/SR. 13 Corr. 1 25 May 1949 ORIGINAL: ENGLISH CONTRACTING PARTIES Third Session Corrigendum to the Summary Record of the Thirteenth Meeting. Page 7. Add after the second paragraph of the English text. "Mr. Muller (Chile) commenting on the declaration of the Chairman that precedents were created in law only if identical circumstances were applicable, disagreed saying that it would be sufficient if they were similar, as circumstances will never repeat themselves exactly."
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gh057yh5022
Corrigendum to the summary record of the Thirty seventh Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, August 22, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
22/08/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.37/Corr.2 and GATT/CP.3/SR.37 + Corr.1,2,3 SR.38 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/gh057yh5022
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GATT_142
253
1,666
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 22August 1949 GATT/CP.3/SR.37/Corr.2 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session CORRIGENDUM TO THE SUMMARY RECORD OF THE THIRTY SEVENTH MEETING Page 2, pargraph 3. Insert in the first line of Mr. Evans' remarks between the words "that" and "his" the following: "since the Cuban paper had not been distributed in advance". Page 3, point 4. Delete the second, third and fourth sentences and substitute the following: "The Cuban paper raised one new legal argument on page 20, paragraph 53, namely, that the inclusion of a preferential rate in a schedule proved the intention to bind the margin, as otherwise there could be no purpose in such inclusion. He pointed out that there was obviously another purpose, that of binding the preferential rate against increase. So long as countries enjoying a preferential rate were interested in the absolute level of the duty they were to pay, the only way to guarantee those rates was to include them in a separate schedule. Such a listing prevented the elimination of the preference through an increase in the preferential rate but did not imply a binding of the margin against decrease resulting from a reduction in the most favored nation rate. Furthermore he pointed out that in Geneva the Cuban delegation had been very interested in the actual preferential rates of duty as distinct from margins." Page 3. point 5. In the fourth line delete "which attempted" and substitute "empowered".
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fx032bt4384
Corrigendum to the summary record of the Thirty-eighth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, August 27, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
27/08/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.38/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.37 + Corr.1,2,3 SR.38 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/fx032bt4384
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GATT_142
133
855
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP. 3/SR.38/ Corr.1 27 August 1949. ENGLISH ONLY CONTRACTING PARTIES Third Session CORRIGENDUM TO THE SUMMARY RECORD OF THE THIRTY-EIGHTH MEETING Page 6 Mr. WUNSZ KING ( China) thought it was important to avoid getting lost in the legal issues The first point in the last Cuban proposal should not be insisted upon, but he thought the second and third points provided matter for direct discussion between Cuba and the United States in the light of Article XXIII He therefore suggested that the United States and Cuban delegations should, in consultation with the Chairman, discuss and work out a formula acceptable to both parties, in anticipation of the bilateral talks under Article XXIII, paragraph 1.
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mr678vp5000
Corrigendum to the summary record of the Thirty-first Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, July 27, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
27/07/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.31/Corr.2 and GATT/CP.3/SR.29 - SR.32 + SR.31/Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/mr678vp5000
mr678vp5000_90060130.xml
GATT_142
63
432
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP.3/SR.31/ Corr.2 27 July 1949 ENGLISH ONLY Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of the Thirty-first Meeting Page 6, line 2: for "defer" read "refer". Para.3, line 2: delete words "there should exist". after the word "report" insert "were issued". line 3:
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hp285jz5574
Corrigendum to the summary record of the Thirty-fourth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, August 18, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
18/08/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.34 Corr.1 and GATT/CP.3/SR.33 SR.34 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/hp285jz5574
hp285jz5574_90060140.xml
GATT_142
256
1,739
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B ON TARIFFS AND TARIFS DOUANIERS GATT/CP. 3/SR. 34 LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/SR.34 Corr. 1 TRADE ET LE COMMERCE 18 August 1949 ORIGINAL : ENGLISH Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of the Thirty-fourth Meeting Page 7, Mr.Evans' remarks: Insert the following sentence after the second sentence in first paragraph: "He did not at this time propose to answer the many statements in the Cuban paper relating to the history of the relations between the two countries, though his Delegacion disagreed with many of the statements; he would limit his remarks to the question raised as to the legal interpretation of the General Agreement, since this was the question that must be decided by the CONTRACTING PARTIES". Page 8 Substitute the following for the first three paragraphs: "Any different conclusion would be completely at variance with the spirit of the Agreement. "Article II, paragraph 1 (b) made it quite clear that no rates higher than those contained in the schedules could be charged, but nothing prevented a Contracting Party from charging lower rates. In point of fact, Contracting Parties were in many oases charging rates lower than those contained in their schedules. "If the language of the GATT were not conclusive, the whole history of the development of the Agreement, from Article 7 of the Lend-Lease Agreements, to the original draft charter and its subsequent development into the Havana Charter, and finally, the preamble to the Agreement itself, made clear the intent to reduced trade barriers."
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ff273qn0006
Corrigendum to the summary record of the Thirty-sixth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, August 18, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
18/08/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.36 Corr.1 and GATT/CP.3/SR.35 SR.36 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/ff273qn0006
ff273qn0006_90060146.xml
GATT_142
180
1,194
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS LIMITED B GATT/CP.3/SR.36 Corr.1 18 August 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of the Thirty-sixth Meeting Page 4. Mr. Evans' remarks: Change the next to last sentence to read: "... Otherwise the working party would be operating without knowing whether or not the most important aspect of the Cuban claim had a proper legal foundation." Page 6. Mr. Evans' remarks: Change the third sentence to read: "... The united States Delegation was prepared, if requested, to show that they were not serious. Moreover, he wished to point out that the United States had invited the Cuban delegation to discuss the United States offers to acceding countries which involved margins of preference, but that successful discussions had not been possible because the Cuban delegation had insisted on the acceptance by the United States of their claim that they had a legal right to a veto based on Article XXX, a claim to which the United States could not agree."
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xv380xv2900
Corrigendum to the summary record of the Twentieth Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, June 20, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
20/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.20/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.19 + Corr.1 SR.20 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/xv380xv2900
xv380xv2900_90060092.xml
GATT_142
55
378
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED LIMITED B ON TARIFFS AND TRADE LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE GATT/CP.3/SR.20/Corr. 1 20 June 1949 ENGLISH ONLY Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of the Twentieth Meeting Page 4. line 2 Substitute the word "a" for "an" and insert immediately afterwards the word "military".
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gp336hq5718
Corrigendum to the summary record of the Twenty-first Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, June 20, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
20/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.21/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.21 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/gp336hq5718
gp336hq5718_90060097.xml
GATT_142
201
1,300
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP .3 /SR. 21/Corr.1 20 June 1949 ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of the Twenty-first Meeting. Page 2, paragraph 2, line 4 After the word "governments' insert "of the general provisions of the G.A.T.T. and" paragraph 3, line 2 After the word "including" insert "the" paragraph 3, line 3 Delete the word "and" and after "indirect benefits" insert "and those which would result from the Annecy negotiations" Page 5. paragrarh 2 Delete the first sentence and substitute: "Mr. KING (China) stated that the Chinese delegation were of the same opinion as the representatives of Chile and Pakistan, although he considered the point to be of no practical importance to China." Page 7, paragraph 2 The last two lines should read as follows: "Schedules incorporating the results of the negotiations, which Mr. OLDINI (Chile) requeste should be circulated." Annex to Summary Record 21 The Cuban Delegation has requested that the Annex to this Summary Record should be annexed to GATT/CP.3/SR.24 as it was at that meeting that Dr. VARGAS GOMEZ rrequested that it be incorporated in the record.
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vd249tn1597
Corrigendum to the summary record of the Twenty-second Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, June 20, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
20/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.22/Corr.1 and GATT/CP.3/SR.22 + Corr.1 SR.23 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/vd249tn1597
vd249tn1597_90060101.xml
GATT_142
157
1,102
RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP. 3/SR.22/Corr.1 TRADE ET LE COMMERCE 20 June 1949 ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of the Twenty-second Meeting Page 7, last paragraph should read: "Mr. SHACKLE (United Kingdom) thought that sirce the question clearly concerned Article XXI, the United States action would seem to be Justified because every country must be the judge in the last resort on questions relating to its own security. On the other hand, every Contracting Party should be cautious not to take any step which might have the effect of undermining the General Agreement. Particular cases involved should be examined in detail by the two governments concerned; no purpose would be served by a general inquest by the CONTRACING PARTIES. Therefore, so far as the CONTRACTING PARTIES were concerned, the request by the czehoslovakian delegation for a decision should be dismissed. "
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rw940jy8920
Corrigendum to the summary record of the Twenty-seventh Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, July 8, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
08/07/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.27/Corr.1. and GATT/CP.3/SR.27 + Corr.1 SR.28
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/rw940jy8920
rw940jy8920_90060121.xml
GATT_142
182
1,225
RESTRICTED LIMITED B GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR GATT/CP . 3/SR . 27/ ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS Corr.1. 8 July 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL ENGLISH CONTRACTING PARTIES Third Session CORRIGENDUM TO THE SUMMARY RECORD OF THE TWENTY-SEVENTH MEETING Mr. KING's (China) Statement: Page 3, the last sentence should read: "The false supposition was that the contracting party whose measures were in question and which was therefore most directly affected might not be invited to partake in the work of the ad hoc Committee, which in his opinin was inconceivable." Page 4, the last sentence of the first paragraph should read; "On the outstanding question of who was to decide upon the urgency and exceptionality of each case, Mr. KING would be agree- able to either suggestion but would like to see this task entrusted jointly to the Chairman and the party whose measures were in question. He, too, supported the proposal that the whole of paragraph 14 and the proposed amendments referred to Working Party 3 for further study, the composition of which, he added, required no change."
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hb618bz4752
Corrigendum to the summary record of the Twenty-third Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, June 28, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
28/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.23 Corr.1 and GATT/CP.3/SR.22 + Corr.1 SR.23 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/hb618bz4752
hb618bz4752_90060107.xml
GATT_142
72
506
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED LIMITED B GATT/CP.3/SR .21 Corr.1 28 June 1949 Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record Twenty-third Meeting Page 6, penultimate line Replace the date "31 May" by "15 March". Parties Contractantes Troisième Session Corrigendum au Compete Rendu de la Vingt-Troisieme Seance Page 7 , dernière ligne: Remplacer la date "31 mai" par "15 mars".
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kn814yt5863
Corrigendum to the summary record of Twenty-third Meeting
General Agreement on Tariffs and Trade, June 28, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
28/06/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.28 and GATT/CP.3/SR.22 + Corr.1 SR.23 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/kn814yt5863
kn814yt5863_90060103.xml
GATT_142
71
501
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE LIMITED B GATT/CP.3/SR.28 28 June 1949 Contracting Parties Third Session Corrigendum to the Summary Record of Twenty-third Meeting Page 6 penultimate Replace the date "31 May" by "15 March". Parties Contractantes Troisième Session Corrigendum au Compte Vingt-Troisième Rendu de Séance Page 7, dernière ligne: la date "31 mai" par "15 mars". Corr. the line: la Remplacer
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fw598qk4474
Corrigenmdu au compte rendu de la treisième séance
General Agreement on Tariffs and Trade, May 30, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization), Parties Contractantes, and Contracting Parties
30/05/1949
official documents
GATT/CP.3/SR.13/Corr.2 and GATT/CP.3/SR.13 + Corr.1,2 SR.14 + Corr.1,2
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/fw598qk4474
fw598qk4474_90060073.xml
GATT_142
133
939
GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND TRADE RESTRICTED LIMITED C ACCORD GENERAL SUR 30 May 1949 LES TARIFS DOUANIERS FRENCH ONLY ET LE COMMERCE Parties Contractantes Troisième session Corrigenmdu au compte rendu de la treisième séance Page 6, paragraphe 3 Remplacer la première phrase par le texte suivant : "M. MULLER (Chili) appuie le rapport et laédTclaration, en tant que érTant un précédent, à savoir qu'une Union douanière ...." Page, 7 paragraphe 2 2ème aléndaremelplacer "créera"' par "crée". 4ème ligne: supprimer les mots "par autre chose". Page 7 Après le quatrième paragraphe, iésTrer: "M. MULLER (Chili) commentant laédTclaration du Président, selon laquelle des précédents ne seraient cééTs en droit qu'en cas d'identétT des circonstances, manifeste son désaccord, demandant qu'on se borne à des circonstances similaires, attendu que l'identétT des circonstances ne peut se renouveler."
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ck388bb4535
Corrigundum to Second Report of Wlorking Party 2 on Article XVIII
General Agreement on Tariffs and Trade, May 20, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
20/05/1949
official documents
GATT/CP.3/29/Corr.1 and GATT/CP.3/29 + Corr.1
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/ck388bb4535
ck388bb4535_90320165.xml
GATT_142
88
619
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR RESTRICTED LIMITED C ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS TRADE GATT/CP.3/29/Corr.1 20 May 1949 ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session Corrigundum to Second Report of Wlorking Party 2 on Article XVIII Paragraph 8, Line 2: Insert "in respect of Indonesia" bettween "the Netherlands" and "have now". Parties Contractantes Troisieme Session Corrigendum. au deuxieme Rapport du Groupe de travail No 2 pour l'Article XVIII Paragraphe 8. ligne 2: Inserer les mots "en ce qui concerne l'Indonesie" entre "Pays-Das" et "ont maintenant".
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md094pq1234
Cuan Statement at Meeting of Contracting Parties, Tuesday, 9 August 1949 at 10 a.m
General Agreement on Tariffs and Trade, August 11, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
11/08/1949
official documents
GATT/CP.3/79 and GATT/CP.3/79
https://exhibits.stanford.edu/gatt/catalog/md094pq1234
md094pq1234_90320320.xml
GATT_142
1,515
9,554
GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUP LIMITED B GATT/CP .3/79 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 11 August 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session Cuan Statement at Meeting of Contracting Parties, Tuesday, 9 August 1949 at 10 a.m. Mr. Chairman, Once the CONTRACTING PARTIES have taken a decision against the legal thesis that has been maintained by Cuba with reference to the guarantee and stability of preferential systems within the framework of GATT, the Delegation of Cuba considers that it must withdraw from this Session of the CONTRACTING PARTIES for the purpose of informing its Government. It is for the Government of Cuba and not for this Delegation to decide, after careful consideration of the situation with which it is confronted in this body, what shall be its attitude and its policy in the future. The Delegation believes that, the legal thesis presented having been decided against it, a thesis from which are derived fundamental rights for our country, it is useless to have recourse to a procedure for finding a formula that might attempt to compensate somewhat the damage ensuing from such a decision. The damage done cannot be evaluated merely by taking into consideration the loss of certain given preferentials because, as we have stated repeatedly, the gravity of the measure lies in that, over and above the loss of certain preferentials, it totally impairs the preferential system itself since it leaves the maintenance of Cuba's preferences to the decision of other contracting parties and not to Cuba. With reference to the declaration made by the Delegation of the United States, the Delegation of Cuba expresses its satisfaction at the withdrawal of the offer on sugar made to the Dominican Republic, due to the importance which it attaches to it. However, as the United States has reserved its right freely to dispose of preferences, including that on sugar, in future negotiations, we regret that we cannot change our views on the problem as a whole; GATT/CP. 3/79 page 2 The Delegation of Cuba wishes to state, and that it be incorporated into the record, that it does not accept the decision of the CONTRACTING PARTIES and that in withdrawing from this Session of the CONTRACTING PARTIES, on instructions from its Government, it reserves to Cuba all such rights as it may have or which may correspond to it pursuant to the provisions of the GATT, and, eventually, of the Havana Charter, to request and to claim the rectification of the measure adopted or the adoption of others to re-establish to Cuba's satisfaction the equilibrium of the negotiations carried out by our country within the GATT, an equilibrium which has been seriously impaired under the present circumstances, At the same time, the Delegation reserves to Cuba all such rights as it may have to challenge, wherever it may be appropriate, negotiation carried out by any contracting party affecting the preferentials of Cuba without the consent of our Government previously obtained through adequate and free negotiations. The Delegation of Cuba wishes to say also that in these moments of grave difficulty for its country it is not animated by any desire to say disagreeable things in withdrawing from the Third Session of the CONTRACTING PARTIES. The Delegation of Cuba has too much respect for itself and for its international conduct to lose at this time, in spite of the grave difficulties which it is undergoing, the sense of moderation that has characterized it through this as well as the other serious problems that it has met in connection with GATT. But the Delegation of Cuba cannot withdraw from this Session without giving voice to certain declarations which it considers necessary because under certain circumstances earnest and even severe criticism may bring about constructive effects in the evolution of an international body. The Delegation of Cuba which participated in the Second Session of the CONTRACTING PARTIES held at Geneva in 1948, had occasion to see how in the course of that Session the Delegation of the United States obtained a decision from the CONTRACTING PARTIES which authorized the Government of the United States to establish a new preferential system for the benefit of certain islands of the Pacific. GATT/CP. 3/79 page 3 A year later, at this Session of the CONTRACTING PARTIES, the Delegation of Cuba at Anne cy has also seen how the United States, claiming that its basic policy is to eliminate preferences, has maintained a thesis, and the CONRACTING PARTIES, in accepting this United States thesis, notwithstanding that it shakes the very foundations of the traditional economic structure of Cuba, have adopted a decision that practically destroys the preferential system of Cuba which was not merely tolerated but expressly incorporated in the Agreement. It is difficult to justify the difference in outlook and treatment, This serious contradiction in the economic policy of the United States and of the CONTRACTING PARTIES is incomprehensible to the Delegation of Cuba. Cuba has evidenced that no general interpet tion of the Agreement, in this case, can bring an equitable solution compatible with the high aims of mutual and reciprocal advantage, and collective welfare predicated by the GATT. In this situation, Cuba has tried to find a compromise which, while opening a procedure directed to the solution of our serious problem, gives due consideration to the problems and difficulties which may be created for others, but the CONTRACTING PARTIES have reached a decision which solves the problem of the others, yet which affords no solution to our problem, as the mild gesture made to open the comforts of Article XXIII for an eventual compensation for the compulsory elimination of some of Cuba's preferences does not cope with the heart of the difficulty itself, as we have already explained, This constitutes, in the view of the Delegation of Cuba, a very grave precedent which will have regrettable effects on international relations and especially on the future of this organization. This has not been the sole problem which Cuba has encountered at this Third Session of the CONTRACTING PARTIES, In spite of the earnest efferts made by our Delegation, no results have been forthcoming for the relief of the grave situation with which the Cuban textile industry is faced. The CONTRACTING PARTIES will have an opportunity to ascertain the failure of the efforts of the working party appointed to settle this problem when they hear its report and the additional information which, notwithstanding our withdrawal from the Session, will be furnished by this Delegation. GATT/CP. 3/79 page 4 In addition, Cuba has awaited in vain any positive result from the renegotiations with the United States which, requested in March 1948 and approved by the CONTRACTING PARTIES in September of that year, are still pending with serious loss for the industries concerned. The CONTRACTING PARTIES will also hear about this matter before the end of the Session. Cuba entered into this organization without any previous experience, since a new system was being inaugurated, but, while it was lacking in that previous experience, it entered into it with a high spirit of co- operation and entire good faith in the mutually and reciprocally satisfactory benefits that were set as its objectives. It now finds that the GATT is not only helpless to settle or to relieve the new problems with which Cuba is faced, but also that Cuba's economic stability is threatened by the adoption of a procedure by virtue of which, and without its consent, the loss of its traditional preferentials in the American market is authorized. The world is living a difficult hour, The problems that had been foreseen would arise during the post-war period to hinder the establishment of an economy of peace are darkening the horizons of all nations. Precisely in moments such as this, it is imperative to strengthen the bonds of co-operation between the nations of the world and an indispensabley duty to practise.an objective policy of strict international justice in order that bodies such as the GATT may fulfill their promise. At such a time, cases like Cuba's are even more discouraging. The Delegation of Cuba is not regretting this occurence solely because it is our country that is suffering the consequences. The Delegation of Cuba regrets these events because it is fully conscious of the high duties and responsibilities that international relations bring and because it is also aware of the fact that they are hindered by policies such as the one that is now being adopted. The Delegation of Cuba, therefore, in withdrawing from this Session of the CONTRACTING PARTIES, wishes to express its fervent hope that situations like this may be overcome and that in the future it may be possible to avoid decisions which are so undesirable because they hurt deeply the sentiments of international co-operation and the faith which it is necessary to deposit in international institutions. One last word, to express our sincere appreciation to you Ex. Chairman and to the members of the CONTRACTING PARTIES for the many kind personal attentions which have been shown to our Delegation in the course of this Session.
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Cuban Statement at Meeting of Contracting Parties Monday 1 August 1949 at 10 a.m
General Agreement on Tariffs and Trade, August 11, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
11/08/1949
official documents
GATT/CP.3/78 and GATT/CP.3/78
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RESTRICTED LIMITED B GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR GATT/CP.3/78 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 11 August 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: ENGLISH Contracting Parties Third Session Cuban Statement at Meeting of Contracting Parties Monday 1 August 1949 at 10 a.m. Mr. Chairman: A country such as Cuba that maintains a system of preferentials and which has taken part in this international organization from the time of the preparatory labors needs must be extraordinarily surprised at an interpretation of the Agreement tending to deny it any guarantee of the preferential concessions which were agreed to by the several contracting parties during past negotiations at Geneva in the year 1947. From the first session of the Preparatory Committee which took place in London, February, 1946, the problem of preferentials was an object of great controversy. There existed at that time a strong inclination of American policy towards a complete liberation of trade and, accordingly, towards the elimination of the tariff preferential systems within the new trade structure whichwas then being conceived and to which it was meant to give a decidedly multilateral character. Nevertheless, the firm position of several of the Delegations which were interested in maintaining the system of preferences made it possible for these systems to be respected and incorporated in the Draft Charter that was being prepared and, later on, into the General Agreement on Tariffs and Trade at Geneva, during the second session of the Preparatory Committee. It was for this reason that in Article I of the Agreement there is inserted. Paragraph 2 through which the existence of preferential systems .among the several contracting parties is accepted, and that those preferential systems are enumerated in the several subparagraphs of the said Paragraph. It is for this reason also that, when the GATT/CP.3/78 page 2 structure that is to be given to the Schedules through which the contracting parties maintain in force their preferential systems, it was determined that those Schedules should be divided into two parts: one, comprising the most-favored-nation rate to be applied in general to the other contracting parties, and the other, setting forth the preferential rates of duties which are to be applied exclusively between given contracting parties. It is inconceivable, therefore, that after the protracted polemics that took place at the first session of the Preparatory Committee, in which, due to the firm policy of the countries that desired to maintain the preferential systems, the permanence of these systems was agreed to, it should be stated now that the provisions of the Agreement offer no guarantee whatsoever of the stability of the margins of preference, It is unquestionable that, if this were true, those countries like Cuba, which manifested from the beginning of this organization such a vigorous stand in regard.to their intention of maintaining in force a preferential treatment with respect to certain contracting parties, would not have accepted their incorporation into the General Agreement had they understood that, pursuant to its provisions, they could not guarantee the survival nor the stability of those systems. The structure of the Schedules of concessions corresponding to the countries that have preferential systems in force is one of the strongest and most solid of the objective arguments that may be presented to demonstrate the inconsistency of an opinion that denies any guarantee or stability to the margins of preference; within the provisions of the Agreement. Countries with preferential systems carried out their negotiations at Geneva on the basis of such a treatment. Pursuing the principles of its traditional trade policy, the representatives of Cuba at Geneva, at the time of the tariff negotiations in 1947, agreed with the representatives of the United States to carry out bilateral negotiations on the basis of preferential treatment. Once the labors of coordination of the several preferential concessions according to their respective values and the balancing of the negotiations between the two countries had been carried out, the United States and Cuba presented their respective Schedules for GATT/CP.3/787S page 3 the approval of the coracting divided * ivided into wo par'ts. Part Cti containing generalo concossins to the most ation,d ntion3 and Part Two comorising cessions-ossi oreferential rnrntia. nature which the two countries granted one wnother rith an exclusive charactere hedules h ci.vedreceiUvQ- the approval of the contracting pandies. ethertowithho ..dth those for the other nations werr, incorintoted -Leoethe Ggreement rooichim wh.nh was signed at Geneva, October.30 1947> If thesere ctanalyzed in conjuctionjuiction w-th the provisAons oe .rXVIII XVMITI ogr tnie Areement, it is impossible stand how anyone can assert that -;.n aare no gurantessre no . m am-.nteo rgins oever for encegixthin prefermncc wirth'.in the structure of the .gr~enent and tmight disapper at rtLhtmoment pear . any rmomien if ahe rnoe-es are reduced . We shall not cease We shnll. not cesc to repeat thatArticle XXVIII sinsure the l CjiI, iaurc tvhe taintonance of allreed c..cessions agwhethto at Geneva, uhcther concessj.ions irl the -nost-.tavorc -ntion :ot.os or in prof crential :.at?.otrs for ^; mrinim um rid of thr.-e ycao, ,§hat is, until t.he .si; of JPmniary, 19,12., If the tezt ofethis .efully it will be rc>f'i12.y, .i.t wi'no seen thart no (istiniCt-ier iential treatment and er fnt.al *@t.r . rliodr< ment ffvored-nation. tr-catexplicit manner es in an map2.iCjt nnier- that only aftacting pay 1, l951 ean the contr.c-tinlparties ceasc to apply or modifgranted to anyt, which has been r,.ntied to product ddule attached e appropriate Schecclml.e( a'ttahad to the On thwithin the d,eneralan any cstbility r.tii-in t3 Gnncral.. ns of preferences could.Jtred Jf >he ma.yUh ivcs of pre:eroz'R.d reduction at anyh mnilrtoi.al ;..,:.on b:y the - d'1iicti.- any moment, of the rate-cs of dvuty ii) the mot- voiwed-<'at@ tarfiJf? s a consequenceen in thIL-s respct1, wo. b.ld 'r:ng s a c .nq'cre es with the laneings in thc SchuIulcis of th cout-rics .ith tWeo y to the loss tariff ard iour.l ;e0ense t-hem coxit:inuously to 1hcoss hichhe balance and ,; ilh.L.ic .' the rlegoti. ..i in mri.c such ntracting in rcre includedi, It is cv. '.s that if a c.or'trazing r having re0 to be Drni-itubd to ithllr'-w a C.o;cessicln ater ha;ri oured-d it, whothor it be of a pre-.rential or of a nos5,-favo1.cd- GATT/CP.3/78 page 4 nation nature, the spirit and the letter -of Article XXVIII would be violated, and at the same time a possibility would be given of unbalancing at any moment in a capricious manner the Schedules of countries with preferential systems.. It cannot be admitted, for it is contraary to all the principles of logic and to the nature of trade relations, that countries such as Cuba would have joined the General Agreement had they suspected that they would be confronted with this situation where the minimum bases of permanance and stability for the fundamental principles which have traditionnally inspired. their commercial policy were non-existent. It It is impossible to conceive that a nation for which international trade problems are so important; could accent its incorporation into a body that only offers to disrupt its foreign trade and only. presents to it the possibility of paying -in a rather onerous manner for the preferential concessions which it receives and later, in the course of any new negotiation, to have those concessions arbitrarily and capriciously eliminated. The interpretation which has been g.iven This problem by some of the contracting parties not only attacks the principles of the Agreement but also destroys all idea of a multilaterallyy organized trade and makes illusory at the same time the claim that the contracting parties can maintain in the negotiations which they may carry out among them the principle that those negotiations are always to be mutually advantageous. Such a conception destroys also any sense of equity in international transactions, for it places one of the countries in a position of evident inferiority, not gal.ranteeing to it, be it only for a minimum period of time, as ?etablished in :.rticlo XXVIII of the Agreement, the concessions to which it ha, provisionally agrzcd and for which it had cf ercl compensato y bo)a-its Paragraph (c) of Article II States: GATT/CP.3/78 page 5 "The products described in Part II of the Schedule relating to any contracting party, which are the products of territories entitled under Article I to receive preferential treatment upon importation into the territory to which the Schedule relates ...etc." According to what is stated in this Paragraph, it is recognized that products described in Part II of any Schedule have the right to preferential treatment upon their importation to the territory to which a Schedule refers. If that is so, and the provisions of Paragraph (c) of Article II are complemented by the provisions of Article XXVIII of the Agreement which establishes, as has been stated, the duration of the treatment set forth in a given Schedule until January 1., 1951, it is hard. to understand how the admission can be made that, at any moment, the contracting parties are authorized to reduce the rates in the most--favored-nation duty when these reductions bring about the climzination of the margins of preference which have been granted to another contracting party. If the products described in Part IT of any Schedule have a right to enjoy preferential treatment, and if the most-favored- nation treatment, or preferential treatment must continue to be applied as agreed until January 1, 1951, in accordance with Article XXVIII, it is evident that no action of the contracting parties can be permitted which would tend to eliminate or to impair in any manner the prefereerntial treatment corresponding to certain products. and it is equally evident that Article XXVIII represents an element of flexibility in 'he adjustment of tariff concessions but that it is only susceptible of application after the expiration of the initial three year period. ending January 1, 1951. No great effort of deduction is necessary to understand that if through the means of reductions the pre preferential treatment corresponding to articles described in Part II may be affected, such reductions cannot be made, The isolated consideration of any part of the provisions in a legal text is completely disqualified as a sound method of juridical interpretation. To affirm that the General Agreement only provides for a commitment riot to increase tariffs because such GATT/CP.3/78 page 6 is the wording of .article II is the mystify the mechanics of the Agreement and to break the harmony among the several provisions of the instrument. Article II cannot be properly understood if it is not related to Article XXX. It is true that in the former only the increase of rates is contemplated, but in the latter, in at very broad manner all modifications of the Schedules are forbidden, thus guaranteeing complete stability for the concessions, even against the danger of an unwarranted reduction of duties. If this were not so, Article XXX would not have been drafted in so broad a manner. Instead of speaking as it does of modifications which are not limited by any any additional qualifications, coancrete reference would have been made to in increase in duties. The interpretation. which we make of Article XXX is not based on . .o speculation. It is founded on the study of the Agreement and its mechanics as a whole; on the principle of stability which has been embodied in this instrument and in the proof that this stability is broken either by increaseing or by redurcing tariffs. It must be admitted that the General Agreement is relatively incomplete juridical text It could hardly be otherwise because this multilateral Agreement constitutes. an experiment completely new to the world, an experiment in multi- lateral trade relations, International mercantile law has undoubtedly been enriched by this formidable endeavor which for the first time in international trade relations contemplates the principles of multilateralism for agreements of this sort. It may be stated that through this effort made by the contracting parties t- the General Agreement a new type of law has been created tending to embrace and to settle problems which nations have never hitherto attempted to meet, It cannot seem strannge, therefore, that such a legal text should have defects and omissions that present grave difficulties of interpretation But it cannot be denied that that interpretation may be effected with sufficient certainty and clarity when over and above the minutiae of juridical technicalities we consider the reasons of substance that have served as a basis for the setting up of this organization. niAat ion :nd from this point of ,ew it is unquestionable that the interpretation which is offered GATT/CP.3/78 page 7 by Cuba on these problems is in consonance with the reality and with the substrantive nature of international trade problems. It cannot be denied, either, that notwithstanding the deficiencies to which we have referred, the Agreement contains provisions that recognize, with complete clarity and in a direct manner, the fundamental principles of this conception of the Agreement which guarantee the stability of concessions and the existence of preferential systems.
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xx194fv0117
Cuban statemet at Meeting of contracting parties on 2 August 1949
General Agreement on Tariffs and Trade, August 2, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
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GATT/CP.3/63 and GATT/CP.3/63
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RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR LIMITED B ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS GATT/CP.3/63 2 Augus 1949 TRADE ET LE COMMERCE ORIGI : ELISH Contracting Parties Third Session CUBAN STATEMET AT MEETING OF CONTRACTING PARTIES ON 2 AUGUST 1949 In the course of the discussion of the Cuban case the opinion has been expressed that in considering a legal problem, it is not possible to forget the situation of fact which has given rise to it. It is for this reason that we consider it indispensable that the Working Party that studies our problem should consider it in all its amplitude and in all its phases of fact as well as of law. Only in such a way could the Working Party make a constructive recommendation. to the CONTRACTING PARTIES. We don't consider it practical to present before the CONTRACTING PARTIES the details of the factual situation since we consider that this is a task that should be previously undertaken by the Working Party, but, confronted with the danger that an attempt may be made so divide the solution of the problem, we consider it necessary to present before the CONTRACTING PARTIES other additional considerations in order to convince them that the problem should be transferred in its entirety to the- Working Party In the statement addressed to the CONTRACTING PARTIES we have maintained that the conservation of the equilibrium of previous negotiations is a fundamental principle of GATT and that that equilibrium cannot be broken unilaterally by one of the Contracting Parties to the prejudice of another. In Geneva in 1947, Cuba and the United States negotiated certain items which Affected the preferential system which was incorporated into Part II of the Schedules of Cuba and the United States. At the same time and as a result of the multilateral negotiations, there were incorporated into Part I of those Schedules GATT/CP 3/63 Page 2 the most-favored-nation rates which each country would apply to the other Contracting Parties. From those bilateral and multilateral negotiations Cuba came out with a balance that at that time was considered satisfactory, even if later, in practice, it has been found otherwise. It is not surprising that this should have happened to Cuba at the beginning of an experiment without precedent in world economy. If experience has shown that the negotiations carried out at Geneva and their results were not as satisfactory as it was anticipated, one can imagine what the effect would be on Cuba Is economy if it had to be admitted that the situation which was created as a result of those negotiations at Geneva can be altered unilaterally by another country, in this case the United States, with considerable prejudice to Cuba and without Cuba's consent having to be given to such changes. The United States holds the view that the margins of preference which were maintained for Cuba as a result of the Geneva negotiations can be reduced or eliminated unilaterally without the consent of Cuba, and, following this vieW, it has proceeded at Annecy to offer reductions or eliminations of Cuban margins of preference without obtaining the previous consent of Cuba, As far as we know, there has been completed up to the present moment only one negotiation affecting those Cuban preferential, namely that with Haiti, but in negotiations with other acceding- Governments, the United States has offered reductions or eliminations of preferences affecting some twenty-odd margins of preference which Cuba enjoys in the United States market, among others the reduction of the Cuban sugar preferential for the maintenance of which Cuba has made so many sacrifices. In order to make manifest before the CONTRACTING PARTIES what the acceptance of the United States thesis would mean for Cuba, we shall point out specifically as an example two case: which were affected by the negotiation with Haiti: that of rum and that of pineapples. GATT/CP. 3/63 Page 3 Let us look first at the case of rum: During the 1947 Gcneva negotiations Cuba requested from the United States a. reduction in the rate of duty on rum from $2.00 to $1,00 and the maintenanc- of the margin of preference. The American negotiators had offered to Great Britain the Cuban preference on rum, and when the Cuban negotiator's objected to the lost of our preference, the American negociators agreed to withdraw such an elimination of the margin of prafercace in exchange for Cuba's acceptance of a rate of $1,75 instead of the $l1.00 rate requested. It should be noted that in this particular negotia- tion at Geneva, Cuba sacrificed a further cut in the rate of duty in order to maintain that margin of preference with respect, to this product. Let us look at the case of pineapples In its efforts to diversify production and to industrialize and taking into account its climatic and Soil conditions, it was logical for Cuba to endeavor to develop the pineapple industry. The cultivation of pineapple and its industrialization has constantly increased both with regard to the i-nternal market as well as to the export market which is offering very; attractive prospects. During the Geneva negotiations Cuba zealously guarded the margins of preference on pineapple in its various forms because it considered them a very valuable itern in: the industrialization of Cuba. Let us look now at the effect which the acceptance of the United States thesis would have in the two cases affected by the Haitian negotiations which we have cited as examples. The United States considers itself empowered unilaterally to reduce or eliminate the margins of preference maintained by Cuba in the 1947 negotiations, and,, as a consequence. in the negotiations just concluded with ti at. Annecy, it proposes to eliminate the margin of preference on runi and tc reduce considerably that margin on certain items in the pineapple schedule, It intends also, as we have mentioned before, to reduce or eliminate other margins through various negotiations, GATT /CP.3/63 Page 4 But the admission of the United. States thesis goes much beyond this because it would not only produce this effect in the negotiations already being carried on at Annecy, bu. it. would consecrate the right of the United States to proceed unilaterally to the reduction or elimination, at its convenience, of all other preferences which Cuba enjoy, through further negotiations which it may undertake in the future, lin the case of rum, in which through the, Geneva negotiations we accepted a higher rate in order to maintain the margin of preference, we lose the preference and we continue to pay the higher in thu case of pineapple the preference margin which was maintained at Geneva and which is an important element in Cuba s industrialization plan, will be substantially reduced now in certain items of the schedule and may be totally eliminated on others at any time in the future., thus impairing the possibilities for industrial development in this line, If this theory were carried to its ultimate consequence, it would in fact imply that the United States could unilaterally withdraw from Cuba without compensation each and every one of the preferences for which Cuba has paid the United States by the maintenance on its part of several. hundred preferences in the Cuban tariff, It might be said. that the solution of the problem for Cuba lies in its withdrawing from the United States the preferences which it enjoys in the Cuban market but once this contention is analyzed its falseness will be readily seen. In the first place, and above all, any damage that might be caused to American exporters in the Cuban market' would not )- cci sti '.':tc a beuefit for Cuba, and thus such a measure cannot in any way be considered compensatory for the Cuban economy, In The second place, the elimination of the American preferences effected through ,the reduction of the most favoured-nation rates of duty to the same level which is at present applied on preferences would imply an important reduction in Cuban custom tariffs and furthermore. a loss of revenue to Cuba. GATT/CP.3/63 Page 5 It cannot be argued that an eventual benefit will accrue to Cuba through advantages in the general reduction of tariffs of all other members of GATT due to the multilateral principle which governs the Agreement, for it is evid-nt that the countries that only have a limited number of products for export are not benefited by the advantages that might, theoretically, be obtained in regard to products which they do not export. One must reach the conclusion that the multilateral principle is only beneficial to those countries which have such a variety and quantity of export products that they can, asa national unit, compensate themselves for the loss which they may suffer with regard to a given product with the advantages obtained in another, This,, unfortunately, is not the case of Cuba. Account should also be taken of Cubaes difficult competitive position due to its high standard of living and the payment of wages far higher than its competitors, and >' will be understood what disastrous effects the sudden elimination of its margins of preference would entail, Incidentally, the mainternance of a high standard of' living and the payment of high wages to workers are aico objectives of this international organization, but in the case before us, they would only contribute to aggravate Cuba's situation. We deem that these considerations offer ample proof of the economic prejudice which would be caused to Cuba through the acceptance by the CONTRACTING PARTIES of the thesis claimed by the United States0 We also consider that such a decision would be totally destructive of the principle of GATT which seeks the collective welfare through negotiations which are mutually advantageous to the CONTRACTING PARTIES. It would certainly be a travesty of this principle to admit-that negotiations which were considered mutually GATT/CP .3/63 Page 6 satisfactory when they were concluded may be affected at a later date through the unilateral measures which one of the Contracting Parties may take. It is not possible to grant that the United States has the right to get, not even partially, t.he advantages it may obtain for its products in other markets with the benefits already obtained and paid for by Cuba in previous negotiations, It is, therefore, urgently necessary for the CONTRACTING PARTIES to clarify this concept, for if the GATT is to be saved for the benefit of the whole world and to obtain the general acceptance of the CONTRACTING PARTIES, it is indispensable that it must produce collective benefits to those parties, but never at the expense and sacrifice of one of them. The legal problem that is presented to the CONTRACTING PARTIES is an extremely complicated one, and its solution involves, as has been said, grave consequences, It is said, on the one hand, that one of the objectives of the Agreement is to reduce or eliminate preferences because they constitute barriers to trade. The fact that in order to bring about this result it may be necessary to circumvent the clear and precise text of Article XXX in relation to Paragraph 7 of Article II seems to indicate that this is considered of secondary importance provided that the reduction or elimination of preferences could be carried out. On the other hand, it is argued that the final objective of the organization is to bring about a general improvement in the trade of all countries through negotiations that are mutually satisfactory to all parties and that the reduction or elimination of preferences without the consent of the affected party may produce an unbalancing of a negotiation and, therefore, break one of the principles of equity that justify and maintain this organization, Against this fundamental argument, Paragraphs 1 (b) and (c) of Article II are then invoked to claim that they only forbid the elevation of duties and that, therefore, contrario sense the reduction of the rate of duty is not forbidden. In the first case, it is apparently argued that in order to safeguard the objective, one must be prepared to infringe on the literal text of the Agreement; in the second place, GATT/CP.3/63 Page 7 apparently one must be prepared to sacrifice the principle in order to carry into effect such a reduction, contending that the text of the Agreement does not prohibit the reduction of a rate of duty, We then see what basic problems are presented to the legal interpretation of the Agreement. We reiterate, therefore, our request that the CONTRACTING TARTIES, with their high sense of responsibility, transfer to a Working Party, which should be designated for this purpose, the examination in its entirety of the problem presented in order to give Cuba and the United States all the opportunity to present their cases without any restriction or Impairment,
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Customs Union between France and Italy : Note by the Executive Secretary
General Agreement on Tariffs and Trade, May 4, 1949
General Agreement on Tariffs and Trade (Organization) and Contracting Parties
04/05/1949
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RESTRICTED GENERAL AGREEMENT ACCORD GENERAL SUR GATT/CP/17 ON TARIFFS AND LES TARIFS DOUANIERS 4Mayl 1949 ENGLISH TRADE ET LE COMMERCE ORIGINAL: FRENCH Contracting Parties CUSTOMS UNION BETWEEN FRANCE AND ITALY Note by the Executive Secretary The Executive Secretary has the honour to transmit to the Contracting Parties the following letter sent to him on 2 May 1949 by the Ministry of Foreign Affairs of the French Republic: "As you are aware, a Customs Union Treaty between France and Italy was signed at Paris on 26 March 1949. The text provides, in principle, for the application of a common tariff by the two countries and the abolition of customs duties in their commercial exchanges within one year from the date of exchange of ratifications. In the case of France, this exchange of ratifications is subject to the adoption by the French Parliament of a special law. I have the honour to inform you, further to my letter of 12 April, that in accordance with the agreement reached with the Italian Government, the two Governments will not fail, at the appropriate time, to bring the treaty to the notice of the Contracting Parties to the General Agreement under the conditions stipulated therein. For the information of the Contracting Parties, I am, however, sending you forthwith a few copies of the Customs Union Treaty signed on 26 March, 1949, and the Report of the proceedings of the Joint Franco-Italian Commission submitted on 22 January, 1949. You will also find enclosed some copies of the Final Report drawn up on 22 December 1947 by the Joint Franco-Italian Commission charged with the study of the draft proposals." GATT/CP/17 page 2 The text of the Customs Union Treaty is attached to the present note; a copy of the Report of the Joint Franco-Italian Commission drawn up on 22 December 1947, and a copy of the Report of the proceedings of the Joint Committee submitted on 22 January 1949, has been transmitted by the Secratariat to each Contracting Party. GATT/CP/17 page 3 TREATY FOR THE ESTABLISHMENT OF A CUSTOMS UNION BETWEEN FRANCE And ITALY Signed at Paris, 26 March, 1949 The President of the French Republic and the President of the Italian Republic, Considering the declaration of 13 September, 1947, whereby the French and Italian Governments expressed their desire to study the material on the basis of which a Customs Union might be established between the two countries mainly with a view to reducing prime. costs and selling prices, raising the standard of living and ensuring full employment; And considering the favourable conclusions reached in its deport of 22nd December 1947, by the Joint Franco-Italian Commission charged with this study; And considering the Protocol signed at Turin on 20 March 1948, whereby the two Governments adopted the said conclusions and signified their formal intention of establishing a Francc--Italian Customs Union; And considering the Report dated 22 January 1949, drawn up by the Joint Franco-Italian Commission charged by the Turin Protocol to formulate the plan and the programme for the implementation of the said Union; And considering the Final Act of the United Nations Conference on Trade and Employment of 24 March 1948, of which France and Italy are signatories, and Article 44 of the Havana Charter; Have decided to promote the action necessary to establish a Customs Union regime between France and Italy, and have appointed as their Plenipotentiaries: The President of the French Republic: Mr. Robert SCHUMAN, Minister for Foreign Affairs; The President of the Italian Republic: Mr. Carlo SFORZA, Minister for Foreign Affairs; who, having exchanged their full powers, found in good and due form, have agreed on the following provisions: GATT/CP/17 page 4 Article 1 A Customs Union is hereby constituted between Metropolitan France and the Departments of Algeria, of the one part, and Italy, of the other part. TARIFF UNION article 2 Within one year from the date of entry into force of the present Treaty, a common customs tariff shall be brought into application on the external frontiers of the Union in accordance with uniform legislation and regulations to be subsequently established. Article 3 From the date of application of this tariff, no customs duties shall be levied on the importation into any of the territories of the Union of national or nationalized goods originating in another territory of the Union. As from the same date, no customs duties shall be levied on national or nationalized goods exported from any of the territories of the Union for importation into another territory of the Union. Article 4 Pending the equalization of fiscal charges in the two countries, the goods referred to in the foregoing Article shall be entitled, in the exporting territory, to exemption from, or refund of, internal duties or charges levied on behalf of the State and shall remain liable in the importing territory to duties and charges other than customs duties. Article 5 The apportionment of customs receipts between the two countries shall be regulated by a subsequent agreement. GATT/CP/17 page 5 ECONOMIC UNION Article 6 As from the date of entry into force of the present Treaty, appropriate measures shall be taken to foster economic relations between France and Italy in such a way as eventually to achieve an Economic Union between the two countries. Concurrently with the coordination of French and Italian legislation as provided under Article 15, paragraph 2, restrictions on the movement of goods and persons from one territory of the Union to another shall be progressively abolished. Within two years of the date on which it takes up its functions, the body referred to in Article 9 shall make such proposals as it may deem expedient regarding the time-limit within which the Economic Union should be fully achieved, it being the desire of the two High Cotracting Parties that this time-limit shall not exceed six years. Article 7 As from the date of the entry into force of the present Treaty, and during the period referred to in Article 6, countervailing measures, especially duties established exceptionally and provisionally by either of the two Governments, may be applied to the goods referred to in Article 3, The object of such measures shall be either to offset the difference in charges resulting from disparities between the two legislations until such time as the latter have been co-ordinated, or to regularize and mitigate the effects of the abolition of quantitative restrictions. The total incidence of those measures shall be such that the protection resulting therefrom is less than that provided in respect of the same goods originating from third countries. ; GATT/CP/17 page 6 Article 8 The two Governments shall have the right to maintain monopolies established by them and at present in force. CUSTOMS UNION COUNCIL Article 9 A Joint body to be known as the "Council of the Franco-Italian Customs Union" shall be set up within one month of the date of entry into force of the present Treaty. Each State shall be represented thereen by a Delegate-General, a deputy Delegate-General and seven members chosen for their personal competence. A joint administrative Secretariat shall be established, its members being appointed on the joint nomination of the two Delegates-General. The cost of maintaining the Secretariat shall be shared equally by the two Governments. Article 10 The Council shall meet at regular intervals. Extraordinary sessions may be held at the request of either of the Delegates-General. Each of the two Delegates-General shall preside over the Council in turn for a period of one year. No. formal business may be conducted by the Council unless there is a quorum of at least two-thirds of the members. of each Delegation. The Council shall draw up its own rules of procedure and determine the manner in which its proceedings shall be organized and conducted. Article 11 The Council shall set up joint technical commissions to examine the various individual problems raised by the implementation of the Union. Such commissions shall be placed under the authority of the Council, which shall determine their membership and powers. GATT/CP/17 page 7 The members of the commissions may be either representatives of the government departments of each of the two States, or experts appointed by the Governments, whether directly or on the nomination of the trade associations or trade unions. Article 12 Each Delegate-General shall assign to the Delegation of the other country a representative responsible for. liaison between the two Delegations. The said representative shall be appointed by his Government on the nomination of its Delegate-General. Article 13 A permanent section of the Council comprising the two deputy Delegates-General, delegates nominated jointly by them and the two representatives referred to in the previous Article, shall meet at intervals to be fixed by the Council, and more frequently if the need arises, The Permanent Section may invite experts to attend its meetings. ArticIe 14 The Permanent Section shall examine and co-ordinate the work of the technical commissions and at each of the Council s sessions, it shall submit reports on the items on the agenda and where necessary, on any other questions to which it deems it advisable to draw the Council's attention, Article 15 Whereas the power to take decisions and to execute than is reserved entirely for the respective Governments, the functions of the C uncil shall be as follows: 1. To prepare the tariff union and ensure its implementation within the time-limit laid down in article 2. 2. To prepare the economic union and ensure its implementation. To this end, the Council shall submit to both Governments on 1 October of each year, and in the first instance on 1 October 1949, a program of measures to be taken during the ensuing GATT/CP/17 page 8 year, together with such texts as may need to be adopted to ensure its execution, with special reference to the co-ordination of agricultural, industrial, social, fiscal, monetary and customs legislation, and in general of all legislation having a bearing on economic affairs. 3. To make such proposals as it may deem expedient for the achievement, inter alia, of the following ends: _ the fullest and most rational use of manpower with a view to raising the standard of living in both countries, the development of the economic activity of each country in accordance with the best interests of the Union, - the adoption of measures for the development of trade between the two countries and with other countries. 4. To facilitate, promote and direct relations of every kind which the formation of the Customs Union is calculated to foster and develop between the government departments, public services and trade associations and trade unions of both countries. 5. To advise on measures referred to it by either of the two Governments. In particular, the measures envisaged in Article 7, shall in all cases be referred by each of the two Governments to the Council; the Council may make recommendations to the Governments on such measures, especially with regard to their duration, maintenance, amendment or abolition, Article 16 Each Delegate-General shall be responsible for liaison between his Government and the Council. He shall acquaint his Government with the proposals of the Council and keep the Council informed of the action taken on them. He shall submit to the Council his Government's requests for an advisory opinion and transmit the Council's replies to his Government. GATT/CP/17 page 9 He shall keep himself informed of all questions relating to the Customs Union and shall at all times be consulted upon them by his Government. FINAL CLAUSES Article 17 , , i,, Any dispute with regard to the interpretation of the present fro&t+.w*aoh it 8as not been possible to eAttge by direct negotiation shall be decided by arbitration in accordance with a procedure to be laid down in each case by mutual agreement. Article 18 The present Treaty, which is drawn up in two copies, one in the French language, the other in the Italian language, shall be ratified in accordance with the constitutional rules in force in each of the two States. It shall come into Iorce on the date of exchange of ratifications. In faith whereof the undersigned Plenipotentiaries have signed the present Treaty, Done-at PARIS, 26 March 1949 For France: For Italy: R. SCHUM. . C SFORZA - -Ig