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formula_76
La diode se bloque dès que ce courant s'annule donc dès que formula_23 repasse en dessous de E.
Courant traversant la charge :
Le courant traversant la charge est :
Tension aux bornes de la charge :
La tension de sortie aux bornes de la charge est :
On obtient alors la sortie suivante :
Conclusion.
Une diode en série avec la charge permet de redresser la tension aux bornes de la charge. Si la charge est de type inductif, il est nécessaire d'ajouter une diode de roue libre pour éviter que la tension de sortie soit négative.
Redresseur/Redresseur double alternance monophasé
Introduction.
Si V(t) est la tension d'entrée et Vs(t) la tension en sortie du redresseur, on obtient alors une tension de sortie qui ressemble à la suivante si la charge est résistive ou inductive :
La tension d'entrée utilisée pour illustrer le chapitre est une tension sinusoïdale. En effet, la tension à redresser est souvent celle du réseau monophasé domestique (le réseau d'EDF en France, par exemple).
Toutefois l'allure de la tension de sortie dépend de la charge. Elle n’est pas systématiquement la valeur absolue de la tension d'entrée, particulièrement quand le pont redresseur alimente une charge capacitive ou une charge comportant une force électromotrice. En revanche, le courant de sortie correspond toujours à la valeur absolue du courant d'entrée.
Il existe deux types de redresseurs double alternance :
Dans les montages qui suivent, la charge, qui est souvent de type inductif pour les dispositif de forte puissance, est représentée par une source de courant.
Pont de Graëtz non commandé.
Ce type de redresseur est réalisé en utilisant un montage en pont de Graëtz avec des diodes comme le montre le schéma suivant :
Le fonctionnement de ce montage est basé sur les fonctions Max et Min vues en introduction. En effet, les diodes formula_1 et formula_2 conduisent quand formula_3, la tension d'entrée, est positive. Les diodes formula_4 et formula_5 conduisent quand formula_3 est négative.
Supposons que la tension d'entrée est de la forme :
formula_7
et formula_8
Calcul de la valeur moyenne de la tension de sortie :
Entre 0 et formula_9, formula_1 et formula_2 conduisent, on a alors formula_12. Entre formula_9 et formula_14, formula_4 et formula_5 conduisent, on a alors formula_17.
La tension de sortie est donc périodique de période formula_9. La valeur moyenne de la tension de sortie est :
formula_19
Finalement,
Calcul du facteur de puissance de la source :
La puissance moyenne consommée par la source est :
formula_20
La puissance apparente de la source d'alimentation est :
formula_21
Donc,
formula_22
Finalement,
On obtient donc le résultat suivant :
Pont de Graëtz commandé.
Ce type de redresseur est réalisé en utilisant un montage en pont de Graëtz avec des thyristors avec une charge inductive
comme le montre le schéma suivant :
Le fonctionnement de ce montage est basé sur les fonctions Max et Min vues en introduction. En effet, les thyristors formula_23 et formula_24 conduisent quand formula_3, la tension d'entrée, est positive. Les thyristors formula_26 et formula_27 conduisent quand formula_3 est négative.
Supposons que la tension d'entrée est de la forme :
formula_7
et formula_8
Calcul de la valeur moyenne de la tension de sortie :
Entre formula_31 et formula_32, formula_23 et formula_24 conduisent, on a alors formula_12. Entre formula_32 et formula_37, formula_26 et formula_27 conduisent, on a alors formula_17.
La tension de sortie est donc périodique de période formula_9. La valeur moyenne de la tension de sortie est :
formula_42
Finalement,
L'angle formula_43 peut varier entre 0 et formula_44 :
Calcul du facteur de puissance de la source :
La puissance moyenne consommée par la source est :
formula_48
La puissance apparente de la source d'alimentation est :
formula_21
Donc,
formula_50
Finalement,
On obtient donc le résultat suivant :
Conclusion.
L'utilisation d’un pont de Graêtz, commandé ou non, permet de redresser la tension d'entrée du redresseur.
Les thyristors permettent de régler la valeur moyenne de la tension de sortie.
Électronique de puissance
Notion de vocabulaire/Se présenter
Le vouvoiement et le tutoiement.
Il existe en français deux façons de s’adresser à quelqu’un : le vouvoiement et le tutoiement.
Le vouvoiement.
Le vouvoiement consiste à s’adresser à autrui en utilisant le pronom personnel « vous » et les pronoms possessifs de la deuxième personne du pluriel (« votre », « vos »).
Exemples :
On emploie le vouvoiement dans certaines situations précises :
Le tutoiement.
Le tutoiement consiste à s’adresser à autrui en utilisant le pronom personnel « tu » et les pronoms possessifs de la deuxième personne du singulier (« tes », « ta », « ton »).
Exemples :
On emploie le tutoiement dans les cas suivants :
Notes.
Quand on hésite, il est préférable d'employer le vouvoiement. On peut très rapidement vexer ou gêner quelqu’un lorsqu'on le tutoie abusivement.
Dans les familles très bourgeoises ou aristocrates, il arrive parfois qu'enfants, parents et grands-parents se vouvoient. Toutefois, cet usage tend à disparaître.
Dialogue.
Marc rencontre John, un étudiant qui apprend le français.
Marc : Bonjour, comment t'appelles-tu ?
John : Bonjour.Je m'appelle John, et toi ?
Marc : Mon nom est Marc. Enchanté de te rencontrer. Quel âge as-tu ?
John : J’ai dix-neuf ans. Et toi ?
Marc : Moi aussi ! Veux-tu boire quelque chose ?
John : Avec plaisir.
À la fête de Marc…
Marc ("demande à Paul") : Qui est la fille là-bas ?
Paul : C’est Marie, une Belge.